J’avais commencé sur l’humoriste Tex ayant perdu aux prud’hommes de Paris qui ont considéré que son licenciement n’était pas abusif et qu’il avait commis une faute grave. De loin, cette décision est extravagante et mortelle pour la liberté d’expression refusant de correspondre aux canons de la bienséance dominante (Le Parisien).
Mais j’ai à nouveau succombé à l’actualité « benallesque ».
En effet, après l’affaire Benalla et tout ce qu’elle a suscité sur les plans politique, médiatique et judiciaire, les tribunes pour s’indigner et les tribunes pour dénoncer une instrumentalisation et une hypertrophie, Alexandre Benalla est lui-même ostensiblement devenu le personnage principal de son histoire, multipliant les entretiens où il a fait preuve sinon de sincérité du moins d’une intelligence roublarde et d’une habileté politique indéniable qui ne permettaient plus de le traiter de haut (Le Monde, JDD, le Parisien, TF1).
Pendant qu’on s’attache à ce qui apparaît comme l’essentiel en surestimant les effets négatifs de cette crise sur le futur présidentiel d’Emmanuel Macron, je me demande si l’important ne se trouve pas ailleurs qui se rapporte à la personnalité du président lui-même.
Sans doute cette intuition explique-t-elle le sentiment qu’il s’agit à la fois d’une affaire d’Etat mais sans conséquences graves et d’une banalisation de la personne du président.
Au fond, comme cela a été dit, avec l’affaire Benalla, il est devenu un homme politique comme les autres et ce constat est d’autant plus amer qu’il est partagé par beaucoup de ses soutiens et partisans.
Emmanuel Macron a, dans l’appréhension de ce qu’il a décidé de nommer « une tempête dans un verre d’eau (mais alors quel sacré verre !), évolué d’une condamnation claire et nette, avec l’accusation d’une trahison intime, jusqu’à une indulgence certaine évoquant une sanction proportionnée, un professionnel qu’il avait bien fait de choisir et l’estime qu’il lui maintenait. En quelque sorte, le président, s’il n’a pu que se résoudre au procès engagé contre Benalla et d’autres à cause principalement des transgressions du premier, a toujours répugné à lui intenter un procès intime. Il lui maintient sa confiance même si par ailleurs Benalla sous la pression politique et médiatique a dû sortir de son cercle restreint.
Nul ne pourrait prétendre qu’un pouvoir sera forcément à l’abri, en dépit de ses protestations d’honnêteté et de rectitude démocratique, de toute affaire venant troubler le cours du quinquennat comme s’il pouvait être assuré d’être totalement maître de l’imprévisibilité des malfaisances diverses susceptibles de l’affecter. Ce ne sont pas les crises et l’éthique publique défaillante qui doivent être reprochées à un président comme si omnipotent il avait eu toute latitude pour les prévenir alors qu’on sait bien qu’il en est souvent la première victime.
Et qu’il en devient la seconde parce qu’il gère leurs conséquences en dépit du bon sens. Ce sont les méthodes de toujours, les méthodes de l’ancien monde qui prospèrent et qui apposent sur le pire surgi au sein de son camp ou chez ses proches une grille trop ordinaire qui en gros cherche à couvrir ce qui ne devrait pas l’être, à faire accepter et comprendre l’inacceptable et à minimiser l’intolérable.
Il y avait le rêve qu’Emmanuel Macron saurait trouver des remèdes d’un nouveau type et qu’il ne traiterait pas le mal par des procédés éculés vieux comme le monde (ancien) mais qu’il inventerait une manière originale d’être responsable et sans détour.
Ce rêve, avec Benalla, s’est dégradé en illusion.
Emmanuel Macron est devenu un homme politique comme les autres.
Qu’on approuve ou non sa politique, lui, en tout cas, nous a tristement ouvert les yeux sur lui.
Ce ne sera pas demain que le nouveau monde nous sourira.
Bonjour,
Vous reprendrez bien une tartine de Benalla ? Et c’est reparti mon kiki !
Tout a été dit, redit, médit, contredit sur cette affaire, mais elle continue à agiter les réseaux sociaux et les buvettes de quai de gare.
Une véritable petite affaire Dreyfus avec les « macronards » d’un côté et les « anti-macronards » de l’autre.
Tout le monde y va de son « J’accuse !». On se calme !
En ce qui me concerne je pense avoir tout dit de cette affaire, alors j’attends le prochain billet. Peut-être un Etat d’âme – 4 avec un sujet philosophique qui permette d’élever un peu le débat…
« Qu’on approuve ou non sa politique, lui, en tout cas, nous a tristement ouvert les yeux sur lui.
Ce ne sera pas demain que le nouveau monde nous sourira ».
Je comprends parfaitement la soif d’un autre et meilleur monde. Mais d’une part je n’approuve pas sa politique, et d’autre part, cela faisait longtemps pour moi qu’il prouvait son appartenance à l’ancien monde. Le flamboyant recouvrant du vide était une nouvelle forme de langue de bois, la langue de vipère de son mépris sur des catégories de gens sans défense était tout aussi ancien monde.
Dans l’affaire qui nous occupe, il a réussi à mêler les deux avec son venez me chercher. Comme si on pouvait chercher le Président.
Dans notre pays, ce n’est pas l’équilibre mais le déséquilibre à son avantage. Et des gens regrettent qu’il ne réussisse peut-être pas sa réforme institutionnelle… alors qu’il aggrave la situation.
Toujours le sauveur à qui on s’abandonne ! Quand je pense qu’on critique donzelles et damoiseaux se faisant culbuter par les hommes, et plus rarement car il y en a moins, femmes de pouvoir… C’est ce que font symboliquement tous ceux qui abandonnent des pouvoirs aux puissants. Est-ce mieux de le faire en échange de rien, désintéressé, ou par pure soumission ? Il se peut que le citoyen « respectable » soit mieux, car pensant à la nation et pas à lui, ou pire, car sa soumission n’a pas l’excuse d’attendre un avantage, elle est donc pur ivresse de se donner un maître. Quoi qu’il en soit, nos institutions sont lamentables et nos mœurs politiques en conséquence.
Je ne comprends pas qu’on ne comprenne pas qu’avec nos maudites institutions, le Président, qu’on devrait appeler le Dominus pour bien enfoncer le clou, ait un comportement afférent, et suscite des soumis. Il pourrait parfaitement ne rien donner que des coups et avoir des servants.
Je voudrais qu’on comprenne bien que si les Présidents et autres vident les poches des citoyens pour récompenser leurs affidés, le vrai problème est la soumission, personnelle de leurs proches, et impersonnelle de leurs concitoyens. Diminuer les droits sociaux voire politiques des citoyens et rester au pouvoir voire populaire peut parfaitement se faire. Avoir des dépendants sans passe-droits voire sans les payer me semble aussi possible.
On sous-estimera toujours la soif des gens de se trouver un maître. Nostalgie de la gloriole napoléonienne ! Soif de l’ordre et discours « exaltant », bon sang, je pense que plus d’un pourrait en écrire.
« Mes chers compatriotes, Françaises, Français
En cette heure grave, il nous faut abandonner toute dissension. Comme vous allez en recevoir photocopie, nous avons des preuves de l’implication de la Russie dans la tentative de discrédit de la Présidence de la République française. L’institution de la réserve est donc abolie. Toutes les personnes impliquées dans la propagande russe seront arrêtées. Nous en profiterons pour faire de même de toute ingérence étrangère.
A cette remise en ordre de nos relations extérieures, correspondra une remise à l’ordre institutionnelle et économique, celle pour laquelle vous avez voté ou que vous avez approuvé. Il est temps que la majorité silencieuse de notre Nation se lève !
Face aux défis de submersion extérieures et le choc du futur économique auquel notre pays ne doit pas se dérober, mon équipe et moi-même avons décidé d’utiliser l’article 16 de notre Constitution ! Face au coup d’Etat larvé perpétuel que constitue le sacrifice des intérêts généraux par l’intérêt particulier, face à la montée des extrémismes et des populismes qui défigurent notre pays, je vous demande et sais pouvoir compter sur votre soutien. La France du Général, la France des Droits de l’Homme, la France ouverte, la vraie France doit s’imposer en suivant le Président que vous avez élu, le chef de notre nation rassemblée pour marcher en avant sur le chemin du futur.
Vive la France ».
Bon, je l’ai écrit en deux minutes à tout casser, et on peut sans doute faire mieux, ou pire, tout dépend du point de vue. On prend une subversion réelle, des Russes, il y en a peut-être d’autres, on rappelle qu’on est l’Elu, le légitime, et par Milgram, en principe, les gens doivent vous suivre… Si par hasard les gens ne connaissent pas Milgram, il y a le Turc qui a pris de plus en plus de pouvoir depuis une tentative de coup d’Etat de certains de ses opposants. On mêle tout, subversion vraie, et institution et économie, on se réclame de celui qui a ouvert la porte des enfers de la tyrannie grâce à des institutions déséquilibrées et des articles pousse-au-crime comme l’article 16, et en marche ! si j’ose dire.
J’ose aussi dire que les médias suivraient, en général. Il serait par parenthèse habile de laisser les opposants parler, parler, ça ne mange pas de pain pendant qu’on change le pays tant qu’on veut et sans doute bien au-delà de son programme dans tous les domaines.
Oh, zut, j’aurais pu mettre la lutte contre le terrorisme et le réchauffement, non, le réchauffement, c’est anti-économique, et Manu tient bien les terroristes, non ? En fait, faire court fait « viril », jupitérien, et il sera bien temps d’en rajouter… Les gens s’ennuient, il leur faut gloriole et feuilleton.
Le mépris considérable de cette prise de pouvoir devrait suffire à Notre Sauveur, il serait bon qu’il ne dise plus rien que de l’aimable, du doux, et fasse ces grands sourires qui plaisent tant. Les caresses, physiques ou verbales, sont si jouissives pour tant de gens !
Il faudrait tirer si possible profit de la soif d’action des gens pour que les volontaires entrent dans une « réserve présidentielle » pour, peu importe, mobiliser, et éventuellement, eh bien, peu importe, ce qu’on voudra.
Attention ! J’ai fait un discours et accentuation du pouvoir par article 16 prélude à une tyrannie Macron.
Mais tout Président pourrait en faire autant… C’est facile de par nos institutions, et pas extrêmement difficile dans un pays en recherche de sauveur.
Au fait, les gens se révoltent avec quoi, sans armes, élastiques ? Il n’y a que quelques chasseurs et trop d’islamistes qui possèdent un des contre-pouvoir, dont on ne parle pas trop chez nous, une des dissuasions au coup d’Etat, chez nous.
Je résume, la nature humaine pour ce qui nous concerne ici, instinct de dominance-soumission, pas bon pour la liberté, et on s’abandonne totalement à l’autorité légitime, voire Milgram, notre Constitution je ne vais pas dire ce qu’elle m’inspire, cela choquerait les chastes oreilles qui oublieraient le fond du problème, quelle futilité, et à notre répugnante soif de sauveur plutôt que de liberté s’y ajoute sans compter que nous n’avons pas d’armes.
Nous sommes donc totalement à la merci de qui veut nous prendre.
On dira toujours qu’il y a plus urgent à faire que changer les institutions, l’économie qui ne se porte pas forcément mieux à chaque intervention de l’Elysée, moi je dis qu’il sera trop tard quand nous serons ravalés à sujets d’une dictature.
Quand la liberté est le dernier de nos soucis, comment espérer la conserver ? Une dictature, peu importe qu’elle ait parfois de bons résultats sur certains points, est toujours mauvaise car elle ravale, et sous couvert d’unité, divise.
Et arrêtons de prendre les dictateurs pour des débiles, ils apprennent de leurs confrères comme de nos faiblesses, incroyablement irrémédiables… En fait, nous ne voulons pas guérir de notre langueur démocratique.
Je pense que si j’étais dictateur, je resterais au pouvoir, il suffit de ne pas s’endormir, ne pas laisser l’opposition revenir, ni s’exciter, ce qui revient à en créer une. Nous sommes mortels, non ? Peu importe le risque d’assassinat, en attendant, j’aurais le grand plaisir de dominer, et sans doute, car je ne manque pas d’idées, de faire des expériences de pouvoir intéressantes, ce qui est intellectuellement stimulant. Ayant tout mon temps, je pourrais projeter une politique prenant en compte des aspects qui ne le seraient jamais par les sondages, peu importe qu’elle soit comprise ou non de tous ou plutôt souvent à propos de tout, que les gens croient l’avoir entendue, accords et désaccords étant souvent des malentendus. Il y a bien des choses à penser et organiser, comme je fatigue, j’arrête mon conte.
Mais la morale de la fable est que nous devons changer de Constitution comme d’esprit, dans ce pays, parce que sauf si la providence existe pour les moutons, un loup finira par sortir du bois.
Cher Monsieur Bilger, vous comprenez vite, mais il faut vous expliquer longtemps.
Pour reprendre la blague qui tue, inutile de continuer à discuter avec une femme qui a les deux yeux au beurre noir puisqu’on lui a déjà expliqué deux fois…
Heureusement donc que vous avez le troisième oeil…
Ceci dit, si le nul a accompli la démocratie en se faisant élire avec des blagounettes rue de Solférino et accessoirement en disant aux jaloux de 1790 qu’il leur donnerai l’argent des nobles, ce qui distingue Macron, c’est qu’il s’est fait élire avec rien.
Si bien que maintenant, pour le battre, il faut proposer moins que rien.
Il y aurait bien eu Alain Devos, mais il n’est plus.
Vous n’avez pas dit « Institut de la parole » ?
« Emmanuel Macron a, dans l’appréhension de ce qu’il a décidé de nommer « une tempête dans un verre d’eau (mais alors quel sacré verre !), évolué d’une condamnation claire et nette, avec l’accusation d’une trahison intime, jusqu’à une indulgence certaine évoquant une sanction proportionnée, un professionnel qu’il avait bien fait de choisir et l’estime qu’il lui maintenait. En quelque sorte, le président, s’il n’a pu que se résoudre au procès engagé contre Benalla et d’autres à cause principalement des transgressions du premier, a toujours répugné à lui intenter un procès intime. Il lui maintient sa confiance même si par ailleurs Benalla sous la pression politique et médiatique a dû sortir de son cercle restreint. […] Ce ne sont pas les crises et l’éthique publique défaillante qui doivent être reprochées à un président comme si omnipotent il avait eu toute latitude pour les prévenir alors qu’on sait bien qu’il en est souvent la première victime.

Dans ce cas, le symbolique n’est pas dans le décor du chaudron lui-même mais dans son contexte de présentation. Ici, le chaudron n’est pas troué mais, vu qu’il est rapiécé, il l’a été. Néanmoins il cuit quand même sous l’œil attentif de deux chats habillés d’une fraise et dont on peut supposer qu’ils parlent. L’illustration est issue d’une version anglaise datée de 1913, de « Blanche-Neige et les Sept Nains ». Le chaudron est donc celui la métamorphose.
Et qu’il en devient la seconde parce qu’il gère leurs conséquences en dépit du bon sens. »
C’est là la logique freudienne du chaudron.
L’histoire racontée par Freud est la suivante : « A a emprunté à B un chaudron de cuivre et après l’avoir rendu, il est mis en accusation par B parce que le chaudron présente désormais un grand trou qui le rend inutilisable. A s’en défend de la façon suivante : “Premièrement je n’ai absolument pas emprunté de chaudron à B ; deuxièmement le chaudron avait déjà un trou lorsque je l’ai reçu de B ; troisièmement je lui ai rendu le chaudron intact.” »
Freud commente : « Chacune des objections prise séparément est bonne pour elle-même mais, mises ensemble, elles s’excluent mutuellement. […] On pourrait dire également : A, l’emprunteur, met un “et” à l’endroit où pour échapper au reproche de non-sens, seul est possible un “ou bien… ou bien“ »
Je savais bien qu’un jour ou l’autre quelque chose vous ferait redescendre de votre petit nuage macronien. C’est arrivé et c’est la tempête dans un chaudron.
Voici un bel échantillon de 商代大禾人面纹方鼎 商代, un Wo Fang Ding, soit un chaudron (鼎 : Ding) de bronze – cuivre 76,06%, étain 12,66%, plomb 11,94% = la proportion idéale de l’alliage de bronze- unique en son genre et propre à la culture des Shang (商代: 1600 à 1046 environ av. notre ère):
Le décor (纹方) nous présente un visage (人面) qui est celui d’un humain aux yeux exorbités (ce qui laisse supposer la coction de substances à effet enthéogènes), et en même temps en présente des éléments qui n’appartiennent qu’au règne animal : des cornes et des griffes qui donc ne sauraient appartenir à un humain réel ; autrement dit dont l’association à de l’humain est de l’ordre du symbolique et dit quelque chose qui ne saurait être évoqué que de façon cryptée (donc probable violation inacceptable d’un tabou, bien qu’il soit considéré comme une oblation saisonnière à la moisson du millet -大禾 – par de présumés chasseurs de têtes).
Voici un chaudron où devait sans doute bouillir le même genre de mixture :
Et donc, vous n’en croyez pas vos yeux et je le conçois tout à fait, mais la politique est le chaudron où toutes les contradictions et autres antinomies se résolvent. Demandez donc aux chats qui en sont les premiers témoins – ou même déjà les premières victimes, va-t-on savoir – ce qu’ils en pensent…
Qu’on approuve ou non sa politique, lui, en tout cas, nous a tristement ouvert les yeux sur lui.
Plusieurs éléments pouvaient cependant nous porter à nous attendre à cela dès l’annonce de sa candidature en 2017.
La politique n’est pas qu’une affaire de programmes.
Du pain, des jeux et… des scandales.
C’est tout ce qu’il faut pour tenir le populo.
IL ETAIT UNE FOIS PLACE DE LA CONTRESCARPE Suite
Ce film dont nous ne connaissons que des fragments a focalisé durant le week-end tout ce que le monde du cinéma compte comme experts en tous genres.
A la séquence de la Place, dont certaines prises de vue auraient été effacées – on se demande bien pourquoi – s’ajoute indiscutablement la scène du Jardin des Plantes. Le parcours du couple vedette est authentifié. Des dialogues ont été retrouvés, des déclarations de vedettes, d’assistants aux metteurs en scène ; des critiques en tout genre pleuvent.
Le scénario est élégant, linéaire, sobre. Le couple part du pont d’Austerlitz, effrayé par la violence qu’ils sentent monter. Ils s’échappent à travers le Jardin des Plantes, un lieu où règne un calme relatif. Contrairement à tout bon sens ces deux fuyards sont agressés par deux individus patibulaires, hargneux, vindicatifs qui se mettent à les molester. La scène est filmée, on voit clairement le visage du voyou qui semble être le chef de bande. Cet individu est à ce moment précis inconnu pour le spectateur.
Le couple s’échappe et disparaît en direction de la Place de la Contrescarpe où nous les retrouvons. Le décor est bien campé. Un imposant dispositif assure la sécurité des lieux. Les CRS ont l’air de s’ennuyer quelque peu. Un groupe de jeunes vocifère sans inquiéter quiconque.
Les protagonistes du Jardin des Plantes sont à nouveau face à face, le destin frappe à la porte ; celui de Bijou va basculer ! On imagine que les deux jeunes, qui sont côté cour, reconnaissent, côté jardin, les deux abrutis avec lesquels ils ont fait affaire quelques minutes auparavant. Plein de ressentiment, se sentant protégés dans le groupe ils balancent ce qu’ils ont sous la main : pas de pavés, ils sont sur la terrasse d’un bistrot, lui une carafe – c’est le plus costaud – elle un verre, peut-être même un verre à porto, qui sait !
Bon ! Ce n’est pas bien !
Les deux gentlemen ont tout vu, leur sang ne fait qu’un tour, insupportable ! Lestes comme des cambrioleurs poursuivis, ils enjambent les barrières et se remettent à cogner leurs deux victimes « personnelles » dans l’indifférence générale.
C’est la fameuse séquence que nous vîmes la semaine dernière. Mais c’est maintenant que l’on découvre que le cogneur chef, dont on ne reconnaît pas le visage, est le personnage de l’altercation précédente, et que cette brute n’est autre qu’un certain Benalla de l’Elysée !
La fin du film est à préciser. Qu’est devenu le couple, on ne sait trop ! Il semblerait qu’ils aient été évacués prestement, circulez, ya plus rien à voir ! Leur identité : ils sont bien braves s’ils viennent maintenant la communiquer. Peut-être ont-ils été soignés, réconfortés, évacués par des flics moins c… qui ont saisi le cocasse de l’affaire, voire réalisé le pataquès qui pouvait s’ensuivre ! Allez donc savoir !
Une séquence répertoriée manque encore, celle de la fourrière. A-t-elle été tournée, on ne sait ? Ce pourrait être la scène clé du film qu’un montage génial aurait pu mettre en ouverture, traitant toute l’histoire en flash back !
Il est rarissime qu’un obscur préposé fourrier, un homme travaillant dans les profondes entrailles de la cité refuse à un jeune homme élégant la restitution de son véhicule.
Est-ce une opposition-conflit racial ? Le méchant du film, nous le savons maintenant de sa propre bouche, est un « rebeu » [*], or depuis l’ère Delanoë-Hidalgo on sait que les agents municipaux sont principalement recrutés chez les noirs, souvent chez les Portugais et les Polonais – qui sont chrétiens tout de même – mais depuis peu chez les Albano-Kosovars qui sont certes mahométans mais non sémites.
Est-ce une opposition personnelle ? On peut parfaitement imaginer une intrigue privée, voire sentimentale. Le gardien du véhicule n’était-il pas dans une relation particulière avec le couple vedette, soit l’homme, soit la jeune femme, soit les deux ? Le dur allait ce matin-là se marier, le « char » de la cérémonie était dans « les mains » du préposé. Une belle occasion d’empêcher l’union, de sauver une malheureuse promise à un avenir douteux dans un harem de province ! Tout est possible, les scénaristes ont l’imagination habile !
Il faut ajouter cette scène, dont on ne sait strictement rien, où le grand méchant est emmené enchaîné pour la fouille de sa loge qui lui a été allouée dans les studios de la production. Qu’a-t-on trouvé de compromettant ? Nous ne le saurons probablement jamais. Secret défense probablement !
A toutes ces interrogations se sont ajoutées de multiples déclarations et commentaires.
D’abord du personnage noir du film, le désormais fameux Benalla. Il nous précise qu’il a été choisi dans le casting parce qu’il était un « rebeu, jeune, d’un milieu défavorisé », que l’on avait pressenti pour le rôle « Jamel Debbouze » mais que ce dernier n’était pas disponible, qu’il avait été retenu parce qu’il était « plein d’élégance naturelle et de charme », qu’il parlait le français couramment et qu’il avait une bonne instruction.
Une dame « Schiappa », qui est quelque chose dans la maison de production a ajouté que ce débutant « n’était pas une petite frappe », une déclaration bizarre puisque précisément il avait été recruté pour frapper. Mais dans ce milieu interlope du cinéma on n’est plus à une incohérence près !
Cet artiste débutant a encore précisé qu’il était prêt à « démissionner » et qu’il lui a été répondu qu’il n’en était pas question, qu’on ne le lâcherait pas, qu’il aurait un contrat en bonne et due forme, que « ce n’était pas la peine » car, à la suite du film il était prévu une série télé de grande ampleur qui prendrait le relais de « Plus belle la vie », à bout de souffle après ses 450 000 épisodes !
Il ajouta qu’il n’était pas en bons termes avec ses camarades acteurs, en particulier avec ceux qui incarnaient des flics, ceux de la « haute hiérarchie policière » car dans le monde du pouvoir on aime les gens bien formatés et qui la ferment : « Moi, j’ai toujours eu tendance à l’ouvrir. On me l’a fait payer ». Un propos qui prouve combien ce jeune acteur est déjà imprégné de cette atmosphère particulière, propre aux films noirs de série B !
Il alla jusqu’à la provocation en déclarant : « Ils veulent des explications, j’ai de quoi leur en donner » et encore « J’ai plutôt envie d’y aller ! Qu’ils viennent me chercher ! » (Bijou, pourquoi tu tousses !). Autant de répliques dignes d’un remake du « Parrain » !
Le mot de la fin de ce week-end, riche en épisodes sanglants, restera au producteur sur le retour, l’agreste Bayrou, qui ironisa sur « la sortie western de Macron » !
Nous on croyait qu’on était dans un polar !
[*] arabe en verlan
« Qu’on approuve ou non sa politique, lui, en tout cas, nous a tristement ouvert les yeux sur lui. »
Pour certains d’entre nous les yeux étaient grands ouverts depuis longtemps, mais sortons de l’affaire Benalla et de ses implications directes pour faire un peu de prospective, c’est l’été on peut rêver.
Cette remarque est intéressante si on l’applique aux dirigeants européens qui découvrent peut-être un Macron inconnu et même impensable pour eux.
Le but de Macron, le seul à la mesure de son insatiable ambition c’est la prise de pouvoir de l’Union européenne, sous une forme fédéraliste de préférence. Il a commencé sa campagne par la visite du Portugal et de l’Espagne, des pays faibles mais dont les voix comptent.
Il lui reste à convaincre les pays de Nord, et je compte l’Allemagne dans ces pays.
Il se fait et cela apparaît de façon claire que Macron est un transgresseur, que le droit n’est pour lui qu’un marchepied pour accéder au pouvoir, et qu’il capable de s’en affranchir dès lors que ce droit entrave sa progression dans l’exercice d’un pouvoir sans limite, quasi absolu. C’est par la transgression et la promesse d’un ordre nouveau différent et donc transgressif qu’il a été élu.
Il se fait également que les pays du Nord, qui seront déterminants dans une évolution de l’UE, si elle se fait, sont des pays où le droit est un absolu.
L’Allemagne avec sa cour constitutionnelle le montre régulièrement et les autres pays également, et cela indifféremment de la couleur politique des gouvernants.
La première et seule leçon que les gouvernants de ces pays vont tirer de cette affaire intérieure, est que la transgression de Macron n’a pas de limites, ce que les Français savent (les plus lucides au moins).
Ils seront plus prudents avant de le suivre dans ses propositions et très certainement lui refuseront les excès de pouvoir fédéral dont il rêve. Il aura perdu de son aura de jeune chef brillant pour devenir un arriviste comme beaucoup.
L’affaire Benalla, petites causes à l’intérieur, grands effets à l’extérieur, c’est le principe même de la théorie du Chaos au sens de la physique des systèmes.
Un papier intéressant, celui de N. Baverez dans le Figaro, un macronien convaincu mais déçu et inquiet de la suite des événements.
http://premium.lefigaro.fr/vox/politique/2018/07/29/31001-20180729ARTFIG00111-nicolas-baverez-jupiter-doit-se-reinventer.php
Sur ce, il fait beau, je vais m’aérer par les bois et les prés.
N’y aura-t-il sur ce forum aucun commentaire pour constater que par rapport à l’ancien monde un élément vient tout changer qui fait que plus aucune comparaison n’est possible par rapport à cet ancien monde dont on se gargarise ? Ce sont les prises vidéos et leur immédiate diffusion souvent bien montées. Des choses bien pires se sont produites autrefois mais aucune vidéo ne les montrait et elles tombaient immédiatement dans l’oubli. Celle affaire Benalla est en vérité une goutte d’eau par rapport à ce qui se passa jadis et dont on n’a jamais eu de preuves.
Une question : doit-on ou non aider les CRS dans une manifestation ? Par exemple je vois un manifestant qui va jeter un cocktail Molotov sur un policier. Dois-je l’en empêcher ou dois-je dire que ce n’est pas mon problème ? Et pour l’en empêcher il faut que je le maintienne. Ceci ne peut pas se faire « à la douce ». Toute cette affaire est montée de toutes pièces.
Hier je ne comprenais pas votre admiration sans borne pour Emmanuel Macron. Aujourd’hui je ne comprends pas davantage votre réprobation.
Dans cette affaire où l’un de ses proches, à la personnalité plus complexe qu’il n’y paraissait, a débloqué, où les syndicats de policiers ont saisi l’occasion pour régler leurs comptes, où les médias qui font la course aux scoops ne prennent plus le temps de vérifier leurs informations et se font manipuler, où les oppositions ont instrumentalisé ce fait divers, où est apparu au grand jour les insuffisances criantes des députés en marche et les limites du recours à la société civile, Emmanuel Macron a été égal à lui-même. Il a pris tout le monde à contre-pied, y compris de célèbre blogueur, en se déclarant seul responsable de tout et en refusant de sacrifier des lampistes. Il l’a fait comme à son habitude avec une pointe d’arrogance.
Évidemment ceux qui ont cru en Jupiter s’aperçoivent que les dieux n’existent pas.
Macron, un mec normal en quelque sorte.
Le cheminement d’EM depuis son apparition en politique auprès de FH et surtout sa manière d’opérer avaient déjà ouvert depuis longtemps les yeux de nombre de citoyens ou du moins avaient amené ces derniers à faire preuve de circonspection.
Ce n’est pas l’épisode Benalla qui permettra à ceux-ci de lever encore leurs doutes.
Quant à la politique du Président, certes il faut du temps pour qu’elle produise ses effets, mais les résultats concrets pour le citoyen, dans son quotidien, ne sont pour l’heure guère palpables. Alors espérons que nous n’aurons pas à attendre trop longtemps les fruits dont doit être porteur le « nouveau monde ».
@ Achille 30 juillet 2018 à 02:17
Vous êtes bien gentil Achille mais « l’affaire » Benalla est le juste retour de manivelle (du monde ancien) de ce qu’a été « l’affaire » Fillon dans tous les médias, pour le descendre en flèche avec femme et enfants, mariage subventionné et costumes offerts…
A cette époque le jeune Macron disait en parlant des médias :
« Chaque jour on débat de la légitimité des médias en faisant siffler un contre-pouvoir nécessaire à la vie démocratique, cette volonté d’incarner la dignité de la vie publique au moment où, de manière indigne, tant et tant sont en train de menacer les contre-pouvoirs ».
Galvanisé par les applaudissements d’une salle debout, il s’écrie « Nous sommes les garants de ce qu’est la France, parce que je protégerai les contre-pouvoirs ! » […]
« On ne peut prétendre aux plus hautes fonctions de la République en considérant qu’on doit être un intouchable de la presse et qu’on est au-dessus de la justice. Ça ce n’est pas possible » (Angers 28 février).
Aujourd’hui les médias sont devenus à ses yeux les suppôts de Satan. Que s’est-il donc passé !
Je crains qu’une fois élu, grâce à eux il faut bien le dire, il les ait snobés, et ça ils ne le lui pardonneront pas car comme chacun le sait, et surtout en politique : « tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse ».
Adéo Achille
Peut-on sourire encore un peu ?
Si oui à lire sans modération 😉
https://www.bvoltaire.fr/ah-avec-ces-lunettes-je-vois-bien-mieux-forcement
Selon certains, ça ne va pas du tout, selon d’autres ce n’est rien, beaucoup, en revanche, pensent qu’on ne sait pas tout, et un petit nombre supputent, pendant que les derniers ratiocinent. Or, en vérité, on s’en tamponne le coquillard, parce que M.Bilger vient de nous dire que Macron était comme les autres, autrement dit un politique, fait de pièces d’or et de morceaux de tungstène malhabilement soudés au plomb.
De quoi nous plaignons-nous ? On a voté, et, à la minorité, c’est lui qui a gagné. Comme d’habitude, on a relevé les impôts, multiplié les taxes, rétabli le sourire ravageur, surajouté des louanges extravagantes aux critiques de venin de cobra.
C’est l’histoire d’un mec…………
Moi toujours pas comprendre pourquoi il y aurait affaire d’Etat. Stop.
Face à la déferlante médiatique, je commençais même à me persuader que j’étais complètement idiot.
Mais les faits ont la vie dure et le reflux s’amorce, faute notamment pour les médias et les politiques de prouver, malgré des recherches acharnées, l’existence d’une police parallèle ou d’une barbouzerie d’une quelconque ampleur.
Même « Le Monde » rétropédale en interviewant F. Bayrou et en publiant cet article de Ph. Raynaud qui propose enfin une analyse claire et argumentée :
https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/07/28/philippe-raynaud-l-affaire-benalla-n-est-pas-une-affaire-d-etat_5336958_3232.html
Comme ce qui est exagéré est insignifiant, et au grand dam de ceux qui voulaient en découdre, la tempête se calme dans un verre d’eau dont les dimensions s’apparentent de plus en plus à celles d’un dé à coudre.
PROCTOLOGIE ?
Un anonyme de ce blog, qui a eu des attitudes variées à mon égard depuis que je scribouille ici, avec des périodes amicales et chaleureuses, est devenu, relayant RM, moins actif contre moi ces temps-ci, le plus impitoyable de mes dénigreurs. Libre à lui. On s’amuse comme on peut.
Il songe, avec obstination, à la proctologie pour qualifier certains de mes (pauvres) écrits d’ici. Je dois rappeler que la proctologie signifie :
« Branche de la médecine consacrée à l’étude de l’anatomie, de la physiologie et de la pathologie de l’anus et du rectum ».
Pour un esprit léger, voire superficiel, en tout cas profondément faux, l’insulte peut faire sourire. Tiens, Machin, prends ça dans les gencives ! J’ai peu de goût, quant à moi, pour les insultes, même quand elles peuvent sembler drôles.
On a certes le droit d’être intéressé par ces zones du corps, peut-être après avoir eu des inquiétudes ou des douleurs de ce côté – est-ce le cas ? – mais je ferai observer que cela n’a guère de rapports avec ce qu’y m’est apparemment reproché par plusieurs.
Ayant le même souci que Philippe Bilger (lui appliquerez-vous ce terme insultant et déplacé ?), qui commence tous ses dialogues par : « Monsieur Pierre Dupont, auriez-vous la gentillesse de vous présenter ?), je trouve opportun quand je dialogue avec quelqu’un de savoir son nom et sa profession. D’ailleurs, quand une personne n’a pour moi aucune valeur, aucun intérêt, et ne mérite que mon mépris, vu sa bêtise ou sa nullité, je ne souhaite rien savoir du tout de lui, ni son nom ni sa profession.
Recourir à un nom de plume est une possibilité et je connais tous les écrivains qui ont dû y recourir, à l’époque où ils redoutaient la prison ou… la mort. Certains, encore de nos jours, ont une profession qui ne leur permet pas qu’on puisse utiliser leurs commentaires d’ici contre eux. Certains enfin redoutent jusqu’au jugement de leurs proches ou de leurs amis. Je sais tout cela.
Mais souhaiter, quand on se parle, savoir qui vous parle, n’est pas de la proctologie.
Et, je le redis, ce terme est une simple insulte, qui doit être jugée comme telle, par toute personne digne d’estime.
Merci Monsieur Bilger pour ce billet que, sans doute avec une approche balzacienne, vous eussiez pu intituler : « Les illusions perdues ».
Vous découvrez enfin qu’au fond Emmanuel Macron n’est qu’un Rastignac comme les autres…
@ Noblejoué | 30 juillet 2018 à 05:54
Quand donc vous arrêterez-vous d’écrire des sottises et de tourner comme une girouette ? Vous devez vous ennuyer au fond de votre placard, alors sortez et prenez l’air.
@ Achille | 30 juillet 2018 à 02:17
« …un sujet philosophique qui permette d’élever un peu le débat… »
Ce qui est certain, avec vous, c’est que le débat ne risque pas de s’élever. Vous êtes sans vous en rendre compte la mauvaise foi personnifiée, je vous plains.
Encore heureux, que Macron soit un politicien comme un autre !
Ce qui serait inquiétant, c’est que les Français continuent à réclamer un surhomme à leur tête, un type spécial, un gars pas fait comme nous autres.
Un dieu vivant pourvu du charisme (mot que seule la France emploie dans son vocabulaire politique, il me semble), un être parfait, brutal et raffiné à la fois, intelligent et instinctif, proche du peuple mais « incarnant la fonction », roué mais loyal, républicain mais monarque, gentil mais impitoyable, profondément instruit mais non bardé de diplômes, etc., etc.
Bizarrement, à chaque fois, ils réclament un homme de cette trempe ; encore plus curieusement, ce ne sont pas les candidats qui manquent, et paf ! après, déception, on nous a trompés sur la marchandise.
Ça peut continuer longtemps…
Les démocrates aux mains moites viennent ici nous dire que tout cela est moins grave que Watergate, les avions renifleurs, les diamants de Bokassa, le CES Pailleron, la Libye de Sarkozy, les vedettes de Cherbourg, Boulin et l’assassinat de Broglie ou de Fontanet.
On se console comme on peut…
Tout le problème est dans la « génération gap », le saut générationnel, il y avait alors des décideurs sans pareil, des madrés, des tatoués, des cadors. Ils ont fait front, à tort ou à raison et tenu la barre.
Aujourd’hui, nous avons un creux générationnel, nos hommes politiques ne font pas le poids, tendres poulets élevés au grain Bio, ils ne sauront pas faire face à ce qui nous attend.
Chevaux de course, ayant fait toutes les bonnes études, ayant sauté tous les obstacles, de l’ENA à la rue d’Ulm, ils sont nuls devant le réel, la vie, le quotidien.
Il apparaît de plus en plus aux Français que ce sont des étrangers venus d’une autre planète, un monde qu’ils ne connaissent pas.
Le véritable fléau de l’immigration, c’est eux, ils arrivent en kwassa-kwassa démocratiquement, on vote pour eux, et soudain on est cocus.
Sidérant de voir le délinquant A. Benalla, relooké en « gendre idéal », venir se faire le porte-parole de la Macronie au journal de 20 heures.
Alors que dans le même temps, le président refuse de s’expliquer face aux Français dont il tient son mandat et se permet devant ses troupes des déclarations bravaches et déplacées, tel un ado racaille dans la cour du collège avant de decréter, un peu ivre, en marge d’un déplacement, que cela n’intéresse personne et que c’est une « tempête dans un verre d’eau » !
La preuve que c’est une affaire d’importance est justement le déclenchement de la campagne de presse Benalla, très certainement en coproduction avec le Château et La République En Marche (arrière).
Dans le même temps, la présidente de la commission d’enquête de l’Assemblée, déjà extrêmement partiale, la torpille et les responsables élyséens et du ministère de l’Intérieur, auditionnés avec beaucoup de courtoisie, de sérieux et de minutie par les sénateurs, mentent ouvertement sous serment. Mis face à leurs contradictions, ils ne savent pas, n’ont rien vu, rien entendu,
répondent à côté, louvoient et se défilent par tous les moyens. Ils finissent par donner l’impression que la vérité doit être bien pire que le parjure !
Bref, si c’est ça la dignité du « nouveau monde », il y a vraiment « quelque chose de pourri au Royaume de… France ».
Comme j’apprécie notre hôte, je n’aurais jamais osé mettre cet extrait de « Huit femmes d’Ozon », certes c’est d’amour homme-femme qu’il agit, et alors ? Pour moi, le problème est d’être inconditionnel, d’autoriser l’autre à tout contre soi… Enfin, il me semble plus triste de chercher l’amour qu’un homme politique satisfaisant :
https://www.youtube.com/watch?v=wQrV1VBCT6o
Pour excuser les gens : sans un grand amour de la liberté, ceux qui n’ont pas été aimés par leurs parents peuvent compenser voulant être aimé ou en aimant à tout prix, affectifs en diable, en diable car qui leur répond ?
On ne plaindra jamais assez les gens qui n’ont pas été aimés par leurs parents… Il faut les aimer en sachant qu’on ne les aimera jamais assez, pour ne pas être déçu, dommage de ne pas le savoir d’avance, les espoirs sont la pire des choses comme chacun sait.
Non pour déserter, pour ne pas se prendre le choc de la déception à la figure.
Il y a des cas où il semble naturel et de son devoir d’aimer, aimer ses enfants. Ensuite, on aime qui vous a aimé.
Par contre, il n’est pas dit qu’on doive chercher l’amour, l’amour romantique, les ne me quitte pas, les toi jamais, et autres chants de la chaîne de la dépendance affective unilatérale.
Le devoir, je veux dire la responsabilité à laquelle on aurait à répondre ? Je n’en vois pas.
Si plein de gens se mettaient à apprendre les claquettes, cela ne créerait en rien un devoir pour les réfractaires.
D’accord pour dire que l’amour au sens amant, amante, romantisme, mutuel est une fort belle chose.
Pour l’amour entre gouvernants et gouvernés, c’est au gouvernant d’aimer son peuple et à ce dernier de l’aimer en retour, c’est, dans tous les domaines, au dominant, au responsable de faire le premier pas, de se mettre dans un danger qui est moindre pour lui et fait partie de son statut « noblesse oblige ».
Je ne vois pas en quoi nos gouvernants seraient ainsi, aimant leur peuple, ou en quoi ils auraient un grand sens du devoir, et donc au nom de quoi certains se targuent de leurs états de service ou de dire leurs concitoyens ingrats.
Donc notre hôte s’est rendu compte que Macron n’est qu’un homme politique, si j’ose dire « comme les autres », ce qui m’a permis de balancer Ozon.
Dommage que tant le déçoivent à la suite ! Je trouve d’une grande fraîcheur de cœur d’arriver à croire tant de gens après avoir été si souvent déçu. Comme pour l’amour qui dure. Peut-être qu’il y a aussi présumer les gens innocents. Peut-être parce qu’il était triste et répétitif d’être avocat général, toujours à accuser, et qu’il est soulageant de s’adonner un peu au lyrisme.
Il en faut bien un peu pour aimer vivre et agir. Ce qui me fait penser à une chanson.
Et voilà, on peut être prudent et apprécier le lyrisme, tout savoir et agir quand même.
Tant savoir qu’on n’a pas besoin du ronron de médias pour connaître la nature humaine, et pourtant.
https://www.youtube.com/watch?v=S7cP8jGMtAE
Comme notre hôte, on peut savoir et agir, être prudent et risquer.
@ Noblejoué | 30 juillet 2018 à 05:54
Excellent et clairement exprimé.
Et arrêtons de prendre les dictateurs pour des débiles, ils apprennent de leurs confrères comme de nos faiblesses, incroyablement irrémédiables… En fait, nous ne voulons pas guérir de notre langueur démocratique.
Et c’est ainsi que Thalès de Milet (celui du fameux théorème) avait aussi déterminé la succession répétitive des régimes politiques : dictature – révolution – démocratie – oligarchie – dictature. Un cycle inéluctable, disait-il. Et il vivait 600 ans avant J.-C. !
Nous en sommes il me semble à oligarchie ; donc le théorème devrait se vérifier… pétrodollars obligent.
Un seul espoir : l’Histoire, cyclique et paroxysmique, est capable d’accélérations surprenantes… d’autant que c’est sans compter sur les cycles du climat.
Au fait, les gens se révoltent avec quoi, sans armes, élastiques ? Il n’y a que quelques chasseurs et trop d’islamistes qui possèdent un des contre-pouvoirs, dont on ne parle pas trop chez nous, une des dissuasions au coup d’Etat, chez nous.
Pour moi, un éclairage supplémentaire s’impose, car la dissuasion en question m’échappe !
Gardez encore un peu de désespoir, Monsieur Bilger.
J’ai l’impression qu’à côté de celui que nous avons aujourd’hui comme président, François Hollande jouait « petit bras ».
http://www.lefigaro.fr/culture/2018/07/30/03004-20180730ARTFIG00098-jamel-debbouze-dit-non-a-emmanuel-macron-et-decline-encore-un-poste-au-gouvernement.php
@ Catherine JACOB | 30 juillet 2018 à 08:15
Et alors Catherine, vous l’orientaliste du blog, vous oubliez de nous parler de l’Hexagramme 50 du Yi King,Ting : Le Chaudron !
Avec évidemment le quatrième trait qui est mutant, ce qui veut dire:
Neuf à la quatrième place signifie :
Les pieds du chaudron se brisent.
Le repas du prince est répandu et sa personne est salie.
Infortune.
La mutation donnant l’hexagramme 18 Kou- Le travail sur ce qui est corrompu : Le Déclin !
Et la République en marche est pire que les autres car dominant à l’Assemblée elle a cru pouvoir contrôler jusqu’à nos visions du monde. Le Sénat lui fait boire la tasse et c’est très bien. Emmanuel Macron et l’affaire B n’est que la partie visible de ce que les pauvres idiots que sont les citoyens qui payent pour voir n’ont jamais vu. Est-ce le signe d’une aggravation ? N’est-ce pas plutôt la visibilité d’un fonctionnement autarcique de « La Présidence » qui tout à coup crève l’écran ? Mince, mais la France est encore une République ! Et les petits Roitelets capricieux qui s’y sont succédé doivent se réjouir que cet eczéma démocratique ne leur soit pas tombé dessus et que ce soit le jeune écervelé qui s’est fait empapaouter par un autre écervelé qui en prenne pour son grade.
Quant au ministre de l’Intérieur, s’il avait un peu d’honneur, il offrirait sa démission à celui qui l’a fait Grand Chef de la « Chefferie » de l’Elysée puisque si j’ai bien compris c’est quand même son ministère qui est censé avoir la main sur les services s’employant à protéger la présidence de la République.
IL ETAIT UNE FOIS PLACE DE LA CONTRESCARPE Suite
RECTIFICATION
Contrairement à ce que nous avions annoncé, Jamel Debbouze ne s’est jamais vu proposé le rôle de Alex B. Dès le quinquennat de François Hollande il songeait à s’engager en politique. On parlait dans les milieux bien informés d’un secrétariat d’Etat.
Il est certain qu’aujourd’hui il aurait pleinement sa place pour l’organisation des manifestations festives de la présidence de la République. Des événements récents ont démontré la nécessité d’une telle charge.
Pour l’assumer nul ne serait plus approprié que lui !
@ Mano
On a envie de vous dire : dans une manifestation les CRS sont chargés de défendre les manifestants, et le droit à manifester, contre des agitateurs plus ou moins violents, plus ou moins organisés, et ce n’est pas l’inverse : les policiers casqués et groupés n’ont besoin de personne pour les « sauver » ou alors c’est l’armée qu’il faut appeler.
« Pendant qu’on s’attache à ce qui apparaît comme l’essentiel en surestimant les effets négatifs de cette crise sur le futur présidentiel d’Emmanuel Macron, je me demande si l’important ne se trouve pas ailleurs qui se rapporte à la personnalité du président lui-même. »
Peut-être Macron croit-il encore qu’on peut gouverner la France avec une caste technocratique située à l’Elysée et à Bercy ? Peut-être persiste-t-il à penser qu’une joyeuse bande de potes réunie à l’occasion de sa candidature suffit à sa communication politique ? Peut-être Macron estime-t-il qu’inviter le jour de la fête nationale une troupe de gays chantant de la porn-music ne choquera personne ? Peut-être croit-il qu’en faire des tonnes (fiesta élyséenne, multiplication des selfies) lors de la victoire des « Bleus » suffira à soutenir sa popularité ?
Pourquoi le Monde, journal bien-pensant par excellence et macronien en diable jusqu’alors, a t-il sorti l’affaire ?
Je n’ai pas de réponse toute faite mais je note que l’Assemblée nationale voit ses pouvoirs se réduire quand elle ne se ridiculise pas avec le comportement d’incompétents notoires ou de godillots au faible QI, que la révision constitutionnelle et la loi sur les « fake news » réduisent les libertés publiques et qu’au surplus Macron crache constamment sur la presse qui pourtant l’a fait roi !!
Tout cela commence à irriter et à inquiéter jusque dans les sphères qui lui sont jusqu’à présent dévouées.
Et son attitude arrogante et sa logorrhée péremptoire qui font suite à l’affaire Benalla ne font qu’ajouter au trouble…
Soit il y a beaucoup de citoyens qui estiment qu’Emmanuel Macron a raison, dans cette affaire. Ce qui est possible, je m’empresse de le préciser.
Soit les équipes d’Emmanuel Macron mettent en application leurs connaissances avérées dans les techniques de communication Internet, et font du trollage sur le blog de Philippe Bilger pour désamorcer le binz. Ce qui est tout aussi possible. Voire davantage.
J’ajoute que si c’était le cas, ce serait fait de manière plutôt professionnelle. Et à peu près honnête, contrairement aux pratiques de leurs collègues poutinistes. Modulo la malhonnêteté qu’il y a à se faire passer pour celui qu’on n’est pas, naturellement.
Parce que tous ces Alain Deloin, Tendance, Mano, le furet, b.de fontenoy, Félix lechat, j.raf, p- Malberghe, E. Lavardin, Cn, A.robegrillé, Philofile… qui débarquent en même temps, sans prévenir… combien seront encore là lorsque Philippe Bilger entreprendra de nous faire un billet sur les confitures d’orange, les déboires du Front national ou le concert de la Nation de Johnny Hallyday ? J’ai un doute, là…
M. Bilger, le nouveau monde qui sourit, c’est celui de Marion, et il vous attend.
Certes, JMLP la regarde avec tendresse, mais daignez lire ses mémoires, et vous ne vous étonnerez pas qu’il ait tant d’amis fidèles, ce qui est rare en politique.
Vous avez déjà dû avaler un chapeau avec FH, et vous en avez déjà mangé un beau morceau avec Macron ; avec Marion, le risque aurait au moins du panache.
Dans le concert des soupirs du style déçu-énamouré des hocheurs de tête, je voudrais apporter la petite note rieuse du picolo avec accompagnement de triangle.
La demoiselle Julie Gayet, l’actrice qui accompagne François Hollande à la ville comme à la maison a déclaré au journal Le Parisien :
« François suscite une vraie attente auprès des Français. Beaucoup de gens espèrent son retour. »
Elle a évoqué son humour légendaire.
La preuve : le 15 juillet, après la victoire des Bleus, F. Hollande a déclaré :
– Je ne voudrais pas faire de comparaison, mais ça prouve qu’on peut gagner deux fois.
Il y a une vieille théorie qui dit qu’une même catastrophe ne peut se reproduire une deuxième fois exactement au même endroit.
Les services de sécurité de l’Elysée sont quand même en alerte, un certain Le Foll, ex-ministre de l’Agriculture et âme damnée de l’ancien président aurait été aperçu du côté de la rue du Cirque.
‘’Tâchons de ne pas nous faire encercler’’ aurait dit un ancien délégué à la protection rapprochée du président, un certain AB, qui a aussitôt assuré :
– Je vais enquêter discrètement (et bénévolement) dans un quartier que je connais bien, le square de l’église Saint-Médard, ancien repaire des célèbres convulsionnaires, on ne sait jamais.
En effet, cette église est située en bas de la rue Mouffetard, laquelle descend… de la place de la Contrescarpe.
Aujourd’hui, c’est la journée internationale de l’Amitié et demain, l’anniversaire de l’assassinat de Jean Jaurès. Comme aurait pu dire Pierre Desproges, on ne va pas se priver de fêter tout ça !
Cher Monsieur,
Comme vous avez raison : les conséquences de l’affaire Benalla récemment dévoilée ne sont pas si graves. Dans ce cas, ce ne sont que quelques Français qui ont été maltraités par des faux policiers. Et quelques vrais policiers profondément humiliés… Un coup de pied dans le ventre, comme à la Contrescarpe, c’est bien moins grave que de se faire égorger comme un mouton en plein Paris par les amateurs d’une religion faite d’amour et de paix !! Macron l’a bien dit : il faut apprendre à vivre avec. Donc, apprenons à vivre avec de faux policiers ! C’est juste la marque d’une république bananière qui a de beaux jours devant elle !
@ breizmabro | 30 juillet 2018 à 09:39
« Aujourd’hui les médias sont devenus à ses yeux les suppôts de Satan. Que s’est-il donc passé !
Je crains qu’une fois élu, grâce à eux il faut bien le dire, il les ait snobés, et ça ils ne le lui pardonneront pas car comme chacun le sait, et surtout en politique : « tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse ». »
La presse n’a pas d’état d’âme. Elle se repaît du moindre évènement susceptible de générer une hausse des ventes ou une montée de l’audimat, quitte pour cela à en rajouter pour mieux attirer le chaland.
François Hollande, Nicolas Sarkozy, François Fillon et maintenant Emmanuel Macron en ont fait les frais.
Je n’ai jamais pensé qu’EM était un vertueux, pas plus que ses prédécesseurs. En politique la vertu n’existe pas.
Comme le dit Philippe Bilger en titre de ce billet « Emmanuel Macron comme les autres, hélas ! ».
La seule différence, c’est qu’il pratique une politique volontariste et ose traiter certaines réformes sensibles que ces prédécesseurs se sont bien gardés de faire pour ménager leur électorat. Et c’est cela que l’opposition veut lui faire payer.
@ Marc GHINSBERG
« Hier je ne comprenais pas votre admiration sans borne pour Emmanuel Macron. Aujourd’hui je ne comprends pas davantage votre réprobation. »
C’est l’amour. A mon avis, il y a des amours, pas juste l’amour d’un homme et d’une femme avec connotation sexuselle, ou homosexuel, il y a l’amour platonique, il y a des amours politiques puisqu’il y a une passion du politique… Vous ne verrez jamais une chose qui ne soit incarnée par des humains qu’on aime ou que l’on hait, par conséquent.
Et donc, si Macron a été aimé, il peut être haï par certains :
» HERMIONE
Si je le hais, Cléone ! Il y va de ma gloire,
Après tant de bontés dont il perd la mémoire.
Lui qui me fut si cher, et qui m’a pu trahir,
Ah ! Je l’ai trop aimé pour ne le point haïr. »
Andromaque de Racine.
Cela ne va pas si loin chez notre hôte parce qu’il n’a pas été personnellement outragé comme par Sarkozy et son affaire de petits pois.
L’attente, pas d’un messie quand même, mais de meilleurs hommes politiques pour la nation se heurte à des déceptions comme toute attente. Les Grecs ne pensaient pas pour rien que l’espoir était le pire des maux. Et ils se méfiaient de l’amour.
@ Patrice Charoulet
« Recourir à un nom de plume est une possibilité et je connais tous les écrivains qui ont dû y recourir, à l’époque où ils redoutaient la prison ou… la mort. Certains, encore de nos jours, ont une profession qui ne leur permet pas qu’on puisse utiliser leurs commentaires d’ici contre eux. Certains enfin redoutent jusqu’au jugement de leurs proches ou de leurs amis. Je sais tout cela. »
Mais vous n’avez manifestement pas encore pris encore en compte le fait que sur le réseau Internet c’est « l’étiquette Internet » qui s’applique et non pas les règles de civilité ordinaires.
Et pour des raisons historiques, l’usage des pseudos s’y est banalisé voire imposé.
Pour prendre un exemple, les gens qui se livrent par ce moyen à des transactions commerciales sur certains sites spécialisés en achats en direct ou aux enchères peuvent se voir attribuer d’office par ces derniers (qui connaissent leur nom et leur adresse courriel) un pseudo, de même que les vendeurs.
Donc des gens qui n’ont jamais été présentés, qui ne se connaissent ni d’Eve ni d’Adam, qui ne savent même pas dans quel pays du monde ils résident, qui ne parlent pas la même langue, peuvent malgré tout avoir à traiter parfois une transaction financièrement importante…
Tout ne se résume pas à « j’aime, j’aime pas ! » a écrit Marchenoir…
Pourtant, « j’aime » bien cette histoire de chaudron de Catherine Jacob.
Et par ailleurs, « j’aime pas » du tout cette histoire sans queue ni tête, qui est de la plus haute importance sur un plan politique…
D’ailleurs, il se dit en haut lieu, derrière chez moi, qu’à la fin des palabres, une souris va surgir et rejoindre les deux chats noirs de l’illustration de Mme Jacob et dont j’aime follement la fraise (des chats) !
Je crois utile de préciser que j’ai moi-même fait l’acquisition il y a fort longtemps d’un chaudron qui a appartenu à Raspoutine, lequel y faisait cuire moult décoctions, qu’il avalait lui-même ce qui a eu pour effet de rendre sa mort pleine de rebondissements…
Ainsi, nous pouvons voir que tous les chemins mènent à Raspoutine et comprendre que c’est en chaudronnant que l’on devient chaudronnier !
« Qu’on approuve ou non sa politique, lui, en tout cas, nous a tristement ouvert les yeux sur lui »
Eh oui M. Bilger, et « Malheur au pays dont le prince est un enfant » (l’Ecclésiaste ; verset 10-16)
Cher Philippe,
Voilà un accouchement de la vérité qui se fait difficilement.
A moins d’être atteint de macronite incurable ou d’avoir pris un sacré coup de soleil, il est de plus en plus clair que les contradictions s’entassent et que les zones d’ombre s’épaississent.
Il est triste que le travail de la commission des lois au parlement ne se soit pas effectué de façon démocratique et que cette commission se soit considérée comme une dépendance de l’Elysée, ce qui en fait démontre qu’elle est partisane, non objective et que son rapport est à signer par le cabinet de l’Elysée et ne détient aucune valeur pour les défenseurs de la démocratie.
Il était donc normal que la méfiance s’installe et que l’opposition souligne ce dysfonctionnement de taille.
Fort heureusement la commission des lois au Sénat n’est pas soumise à l’hyper puissance présidentielle et la chaîne de responsabilité qui est visible pour celui qui fait un effort de lecture et d’écoute minimum commence à apparaître très nettement et ne pourra pas cesser d’interroger les mensonges flagrants auxquels nous assistons.
Que ceux qui cherchent à minimiser cette affaire se raisonnent car le bon fonctionnement des institutions et les fondements de l’ordre public ne se plient pas pour cause de vacances comme des transats de plage.
Bon plongeon présidentiel. Le verre est plein et tout travail de ce gouvernement sera bloqué jusqu’à l’éclatement de la vérité.
françoise et karell Semtob
« Il y avait le rêve qu’Emmanuel Macron saurait trouver des remèdes d’un nouveau type »
Ce n’est qu’une question de perspective !
Quand on place Macron sur le devant des paysages politique, et pas que français, et historique depuis un demi-siècle on se dit :
« Bof ! Il est moins pire que les autres ! »
« Lui au moins fait semblant d’essayer de gouverner ! »
« N’est pas Charles de Gaulle ou Margaret Thatcher qui veut ! »
En France c’est l’apparence et les diplômes qui comptent, pas la réalité des faits. Dans ce cadre Macron a tout pour plaire dans un pays où il est de toute façon impossible de gouverner.
Faute de mieux on se contente de ce qu’on a !
Même avec les médias d’ailleurs, tout à Macron et Benalla ils en oublient de nous dire qui sont les « victimes » des excès musclés de Benalla ?
Silence pudique !
Un puceau et une pucelle, ou deux enfants de chœur, ces espèces disparues ? Chez des psychologues renommés pour les consoler du choc émotionnel ?
On aimerait savoir pour faire une marche blanche par solidarité avec eux.
@ Patrice Charoulet
« PROCTOLOGUE? »
Je ne le pense pas et je regrette qu’on vous l’ai dit mais peux vous le traduire, car je pense depuis un bon bout de temps que chacun vit dans son monde, et partant, dans sa langue s’il y a évidemment des points communs, les humains sont une péninsule.
Allons-y clairement et j’espère, pas trop brutalement pour autant… Les gens ont l’impression que vous les menacer, ce qui n’est pas faux, ils ont peur de se laisser aller aux confidences, or si ce qui est dit est dit, ce qui est écrit est dix fois plus dit, inscrit, et à la disposition du fureteur qui le gardera pour soi ou l’exposera à tous.
Vous ne mettez pas les gens en danger sciemment, mais vous le faites.
En admettant qu’on soit sûr de garder ses secrets, le simple fait de voir quelqu’un tourner autour crispe.
Mon secret, c’est moi, c’est le plus enfoui de moi, ce qui fait que la comparaison avec l’axe de défécation vient naturellement à l’esprit avec la personne qui l’étudie si on a l’impression d’être approché de trop près. En plus, c’est associé avec la sodomie, encore malheureusement mal vue, en plus, pour ceux qui le savent, dans certaines espèces animales, le dominant enfourche le dominé pour manifester son pouvoir.
Et je pourrais développer bien au-delà croyez-le. Voulant sonder ce que les gens vous refusent, vous êtes donc, malgré vous, je n’en doute pas, à une position évoquant ce que j’ai dit, insécurisante pour les gens tant d’un point de vue factuel que symbolique.
Une telle menace provoque la fuite ou l’insulte. Sauf quand les gens se retiennent, mais ils ne le font pas toujours.
Allez, pour montrer que les masques ont, outre la liberté qu’ils confèrent, autre chose que des coups à donner à ceux dont on craint qu’ils les arrachent :
https://www.youtube.com/watch?v=rNpeqcJYcvg
Hélas ! Hélas ! Hélas !
Rien ne change, le président de l’Inserm, mari de la ministre de la Santé, retire sa candidature – heureusement – sous la pression, « copinage malsain » avait été évoqué lors des auditions.
On nous ressort Julien Dray de la naphtaline, l’homme qui parlait à l’oreille des horlogers, un has been qui n’ea vécu que de mandats et un repu de plus de la politique, c’est insupportable.
Tous les jours apportent un lot de misères, on sort de prison comme l’on y rentre. Selon les informations du Point, Alexandre Benalla possédait un véritable arsenal qu’il cachait en lieu sûr, un enfant de chœur de plus mais pas plus que tous les autres qui font la une de l’actualité.
Le Tour de France est fini, lui aussi subit le contre-coup, la faute à tous ces politiques qui occupent l’actualité, le petit peuple ne peut plus suivre, et de nous dire que les commissions d’enquête vont donner l’onction sur des pratiques nauséabondes, qui ne changeront rien à rien.
Heureusement on est champion du monde de foot, mais on n’ en parle déjà plus, le chômage est le même et les prélèvement obligatoires continuent, l’essence s’est envolée, les planètes sont désalignées et puis à quoi bon… Et vogue la galère !
@ patriote | 30 juillet 2018 à 12:58
« Ce qui est certain, avec vous, c’est que le débat ne risque pas de s’élever. Vous êtes sans vous en rendre compte la mauvaise foi personnifiée, je vous plains. »
A défaut d’élever le débat, contrairement à vous, j’essaie de ne pas l’abaisser.
Quant à ma mauvaise foi, elle vaut bien la comparaison avec votre vision pour le moins étroite du monde de la politique.
Ne me plaignez pas trop, je ne suis certainement pas le plus à plaindre de nous deux.
Bonsoir Monsieur Bilger
Vous étiez un inconditionnel de Macron
Vous commencez à douter et à vous écarter du droit chemin
Mais attention, la Guépéou veille
Mano | 30 juillet 2018 à 08:51
Tendance | 30 juillet 2018 à 11:16
Y aurait-il péril en la demeure pour que les organes* envoient leurs nervis rééduquer les citoyens et traquer les ennemis du peuple ?
* cf. Soljenitsyne
J’hésite entre ahurissement et sidération (oui cela me coupe la respiration !) à la lecture des commentaires des thuriféraires de monsieur Macron dans ce blog !
Ils parlent de faits divers sans importance… minimisent la clameur qui s’est levée à l’occasion de l’affaire Benalla en comparant cette « bricole » à des affaires bien plus importantes, à leurs yeux, qui ont émaillé, au moins, la Ve République… et prétendent qu’à ce titre on devrait laisser tomber l’affaire actuelle.
Ces commentateurs ne réalisent pas que ce n’est plus Benalla dont il est question, mais du système mis en place par l’Elysée, des mensonges de hauts fonctionnaires bien républicains qui mentent sous serment devant la représentation nationale, de ministres qui mentent tout en ironisant et prenant de haut les parlementaires, de l’arrogante suffisance du secrétaire général de l’Elysée, des mensonges du Préfet de Police qui prétend ne pas connaître – tout comme le ministre Collomb – Benalla alors qu’on les voit ensemble à de nombreuses reprises et que par ailleurs, étant donné la proximité physique de Benalla avec le couple présidentiel, il était impossible qu’ils ne le connaissent pas ! Le colonel de Gendarmerie chef du GSPR affirme que Benalla n’a aucune fonction de protection, alors qu’on le voit en permanence en « bodyguard » parlant dans le poignet de sa chemise (!) et possédant un permis de port d’arme surgi ex-nihilo comme par miracle. Le système est à ce point délétère qu’il a perverti de très hauts fonctionnaires et jusqu’à un colonel de gendarmerie, des policiers de haut rang…
C’est un chaudron de sorcière, un marécage en putréfaction et les commentateurs que j’évoquais ci-dessus, tout comme les députés LREM, prennent les effluves qui s’en dégagent pour de subtils parfums. Lamentable !
MARS… et ça repart.
Le presse signalé que le sieur Crase a il y a quelques années constitué une SASU au capital de 1€, dénommée MARS, en fait une société de sécurité, SIREN:831 565 924.
Selon mon honorable honoraire rien qu’à moi :
Hé copain, ce sont des conseillers prud’homaux et non des juges, ce sont certes des magistrats, mais pas des juges.
Ils n’ont pas fait d’études en droit. Une femme de ménage peut être élue conseillère prud’homale, il n’y a pas de honte à ça, mais ce ne sont pas des professionnels du droit.
———-
Messieurs Benalla et Crase ce sont eux uniquement eux les responsables de leurs actes, Macron Emmanuel n’y est pour rien, il ne leur a jamais dit de faire ce qu’ils ont fait.
Macron Emmanuel n’est responsable que de ses actes, non pas des avantages accordés à l’autre olibrius ; mais c’est un magistrat tout comme vous, son titre lui venait du fait que le président de la République était le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, le chef de tous les magistrats en quelque sorte.
Suite à une réforme cette fonction lui a été retirée, mais le titre de Président reste un titre de magistrat, l’on dit bien à un juge : Madame la Présidente, Monsieur le Président et non votre Honneur.
Son titre de magistrat, son statut de fonctionnaire, d’autorité :
Article 40 du Code de procédure pénale
Ah le conseil de prud’hommes et ses décisions… Comme on dit aux prud’hommes, ce sont les greffiers qui connaissent le droit.
Mars… et ça repart
La presse a signalé que le sieur Crase avait fondé il y a quelques années une SESU au capital de 1€ dénommée MARS (SIREN: 831 565 924), en fait une société de sécurité qui s’est occupée de la sécurisation de certains meetings d’E. Macron en 2017.
Or, cette société a fait l’objet tout récemment de modifications de son siège social et de ses statuts (en date du 26 avril 2018 avec une publication le 2 mai 2018 et du 3 juillet 2018 avec une publication le 10 juillet 2018).
Par ailleurs, la Commission d’enquête du Sénat s’est étonnée aujourd’hui de ce que M. Benalla non seulement disposait d’un port d’armes, mais avait aussi récemment obtenu une habilitation à diriger une société privée de surveillance.
L’article 14 des statuts de la société MARS prévoit:
La société est représentée, dirigée et administrée par un Président, personne morale ou physique, actionnaire ou non de la société. Le Président personne morale est représenté par ses dirigeants sociaux.
Le Président est nommé par l’actionnaire unique ou par décision collective des actionnaires.
Ainsi, ces récentes modifications posent la question de la réactivation de cette société dont rien n’aurait empêché M. Benalla de prendre la présidence si l’affaire n’avait pas éclaté.
A tous ceux qui veulent se lever en riant, je rappelle que demain matin 8.00 h Ribouldingue/Castaner sera entendu par la commission du Sénat, donc avant l’heure de l’apéro. Par prudence.
(Ici, chez les mafieux, nous appelons Collomb : Fripounet et Castaner : Ribouldingue. C’est un code secret de la mafia bretonne pour ne pas être repérés par « Mimi la Marchande » ;))
@ Sophie | 30 juillet 2018 à 13:46
« …Sidérant de voir le délinquant A. Benalla, relooké en « gendre idéal », venir se faire le porte-parole de la Macronie au journal de 20 heures »
Hélas rien de surprenant quand on découvre une autre des proches pour ne pas dire intime de « Bribri » et Emmanuel, la sulfureuse Mimi Marchand. Comparé à cette dernière, Benalla est la probité et la sincérité faites homme !
Pour en savoir un peu plus sur cette Michèle Marchand, il faut relire le long article que lui a consacré en avril 2007 Vanity Fair :
https://www.vanityfair.fr/pouvoir/medias/articles/article-magazine-mimi-marchand-la-reine-des-people-au-chevet-des-macron/51393
Marc GHINSBERG | 30 juillet 2018 à 08:55
« Macron, un mec normal en quelque sorte… »
Qui fait confiance à des gens normaux : Alexandre Benalla et Michèle Marchand…
Juste une idée. M. Bilger, après avoir écrit un livre, peut-être qu’un deuxième suivra vu la retombée des révélations qui se suivent depuis dix jours et ce n’est pas fini. N’auriez pas envie de vous associer à un producteur et réalisateur de cinéma pour produire un film autour des deux personnages clés : Macron-Benalla et les autres ?
Titre : « Braquage du château de l’Elysée » – sans effraction avec clés en main en toute légalité.
Histoire vraie : Un jeune homme de 39 ans, ex-banquier chez Rothschild, a eu un rêve et décide de créer un monde nouveau. Après avoir occupé un poste de conseiller financier auprès de M. Hollande, président de la République, celui-ci plus doué à faire rire que pour gouverner le pays, place son jeune poulain à un poste stratégique à Bercy. Toujours dans la finance. Profitant de cette aubaine, le jeune poulain s’entoure de ses copains sortis tous des mêmes écoles, préparent en toute discrétion le plan d’attaque prochaine du château pour tenter de prendre le pouvoir. Mais avant de s’en emparer, il lui faut débroussailler le chemin et tuer tous les partis politiques pour exister seul. Après avoir soigneusement préparé son plan de haut vol, lance son slogan « En marche » sans en préciser la direction et part à la conquête du pouvoir… etc.
Pour la suite, je vous laisse le soin pour la mise en lumière. Le film aurait un succès du tonnerre.
Là où je suis il a fait aujourd’hui 35°C. à l’ombre. Même pendant les nuits on suffoque de chaleur.
Mélange des genres honteux à l’Elysée. Aujourd’hui, on comprend mieux pourquoi le malheureux reporter-photographe a été molesté et menacé par A. Benalla à Marseille en août 2017 et pourquoi Macron a porté plainte contre ce photographe alors qu’il n’a rien fait de mal durant les vacances des Macron à la villa du 8ème arrondissement de Marseille prêtée par son ami le Préfet. Tôt au tard la vérité fini toujours par sortir un jour.
https://www.egaliteetreconciliation.fr/Qui-est-Michele-Marchand-la-patronne-de-presse-qui-gere-l-image-du-couple-Macron-45600.html
@ fugace
« Au fait, les gens se révoltent avec quoi, sans armes, élastiques ? Il n’y a que quelques chasseurs et trop d’islamistes qui possèdent un des contre-pouvoirs, dont on ne parle pas trop chez nous, une des dissuasions au coup d’Etat, chez nous. »
Pour moi, un éclairage supplémentaire s’impose, car la dissuasion en question m’échappe ! »
Qu’est-ce qui a empêché une Troisième Guerre mondiale ? L’équilibre de la terreur.
Qu’est-ce qu’on a fait en prolégomène du génocide arménien ? On a désarmé les Arméniens.
Qu’est-ce que les partisans des armes pensent aux Etats-Unis disent, entre autre, et c’est pour moi le point capital ? Que le fait que les citoyens soient armés participe à dissuader le gouvernement de devenir tyrannique. Au vu des exemples précédents, comment le nier ?
Le pouvoir arrête le pouvoir, dit la théorie comme la pratique de l’équilibre des pouvoirs entre Exécutif, Législatif et Judiciaire. Or qu’en est-il de notre pays ? Son judiciaire n’est qu’une autorité… et ses citoyens sont désarmés.
Ce n’est pas qu’on ignore l’insécurité du monde, il y a la sécurité sociale, et je trouve plein d’attention pour les gens, notamment pauvres, pour nos chairs en attente de maladie, cette garantie. On reconnaît la dureté de la nature, et j’imagine, parfois de la culture, certaines activités humaines ou inventions humaines peuvent rendre malades, produits retirés de la circulation, mais qui, en attendant, nuisent.
Rien à redire.
Par contre, je hurle, je gémis, je trépigne et me roule par terre comme un enfant capricieux faisant honte à ses parents près de la caisse pour qu’on lui achète son caprice…
Je proteste !
Parce qu’en France, l’Etat ne se méfie pas de l’Etat comme potentiel destructeur des libertés.
Et les citoyens non plus ! Après…
Après, quand les gens parlent des leçons de l’Histoire, ils me font rire, ils y sont perméables comme moi à d’autres matières dont je ne me mêle pas, à un point même qui me vaut des critiques.
Mais mon esprit n’est pas le leur, le leur, le mien. Chacun ses forces et ses faiblesses.
Mes forces, sur les rapports de force, entre autre. Alors je peux vous dire qu’avec le roi absolu, la Terreur, nos Bonaparte et Pétain voire notre Constitution et la pratique qui va avec.
NOUS DEVRIONS ÊTRE LES PREMIERS A NOUS MÉFIER DE LA TYRANNIE.
Or ce sont les Anglo-Saxons qui le font le plus ! Car les êtres purs ne supportent pas l’idée du moindre commencement de dégénérescence démocratique chez eux.
Ils préviennent, tandis que nous, nous ne nous guérissons pas.
Les Français qui aiment la liberté, trop souvent, car c’est vérité insupportable, dénient notre appétence pour les chaînes.
Les autres sont des esclaves en pensée comme qui se réjouit que le chef pisse sur les autres… Je voudrais que plus de gens s’adonnent sexuellement à ces choses car il me semble que cela les en éloignerait politiquement, je crois à fond à la théorie de la purgation, et s’il ne tenait qu’à moi, il y aurait, ainsi, des corridas partout. Ces choses sont comme des paratonnerres qui orientent la violence là où elle est la moins grave. Et donc je couvrirais le monde de différents dispositifs existant ou à trouver si je le pouvais. A moi la réputation de cruauté, au monde l’apaisement, enfin, pas total, rien n’est parfait, mais un certain apaisement.
Quel rapport avec les armes ? Eh bien, on ne supprime pas plus la violence que la foudre ou autre phénomène naturel vu que ça l’est, mais comme c’est aussi culturel, on peut la réduire.
Les armes pour les citoyens sont une assurance contre les velléités dictatoriales des gouvernants. Cela a un coût humain, je ne le nie pas du tout, mieux, je ne prétends pas qu’on va le diminuer.
Vérité avant tout. Mais que les autres soient aussi francs que moi, ils croient qu’on reste libres parce qu’on le vaut bien tandis que d’autres peuples le sont par leur biologie ?
Je pense moi qu’il s’agit d’un rapport de force, d’une culture de la méfiance systématique envers les pouvoirs. Et que l’humain est une créature à outils, institutionnels, comme équilibre des pouvoirs, et comment dire ? De régulation de la violence, comme les armes et les corridas. La violence équilibre et purge la violence.
Nous avons peu de fusillade chez nous, certes… Mais nous avons aussi peu de culture et d’amour de la liberté.
Tout ce qu’on trouve à dire sont de pures bassesses :
– La liberté pour quoi faire, et pas pour citer un bouquin jeté en paravent, c’est un peu la vie pour quoi faire, et autre, de la dévaluation d’une valeur, comme si on était au-dessus de cela.
– Ceux que je cite en exemple ne sont pas parfaits. Le génie est plus intelligent que l’idiot, le héros que le lâche, mais il me semble que l’excellence est préférable à son inverse.
J’ai fait court, simple, on n’aime pas la liberté et on est pétri d’envie, c’est absolument évident.
Gandhi, tant ramené par les lâches déguisés en non-violent disait que mieux valait la violence que la lâcheté. Mais nous sommes lâches et nous mentons à nous-mêmes, donc au monde irréfléchi qui aime les drames. Une Révolution parce que nous sommes incapables d’évolution, la sanglante gloriole napoléonienne parce que nous sommes incapables de liberté après la liberté sanglante et ne nous unissons que sous un maître s’en prenant aux voisins, une Résistance très minoritaire parce que nous avons été incapables de maintenir notre liberté, tout cela fait de l’agitation et de la déclamation, très filmique, en somme, mais prouve plutôt que derrière quelques beaux avant-plans artistiquement choisis, c’est pour le moins d’une liberté à éclipses dont nous jouissons. Et que de ce point de vue, nous avons des leçons à prendre et non point à donner aux locuteurs de la langue de Shakespeare.
Si Molière existait de nos jours ! Comme il s’en est pris aux faux nobles, aux faux dévots, à mon avis, il donnerait de bons coups d’étrivières aux faux amants de la liberté donneurs de leçons au monde entier.
La pointe de l’esprit au service de la liberté.
Mais les armes de l’esprit ne suffisent pas, en fait, c’est la même main qui tient l’épée que le stylet, dont les doigts s’enfoncent sur les touches du clavier ou qui tire la gâchette.
Si on est privé de l’un, l’autre s’affaiblira tôt ou tard. En France, déjà, nous n’avons plus d’esprit, et le reste devra suivre.
Sur la violence, ce si j’ose dire, mantra à méditer, d’un Grec ancien dont nous avons perdu une sagesse que je pense bien antérieure à lui :
« Le combat est le père et le roi de l’univers,
il a créé les hommes, il a créé les dieux,
il a fait les uns esclaves,
les autre libres ».
Voulons-nous être libres ?
Et sur un ton plus médical, il vaut mieux prévenir que guérir, et d’ailleurs, il est des cas où la guérison est impossible.
Je peux penser comme un tyran, comme un en prévention de tyran, voire en esclave. Si on accentue trop peu, les gens ne sont pas ébranlés, les raisonnements, les faits leur ayant passé par-dessus la tête, un mot les réveille.
Mais comme le chien avec l’os, ils ne feront que le ronger et japper après vous plutôt que de penser.
Je vous remercie donc grandement de comprendre et d’interroger où j’ai dû manquer de clarté, c’est très encourageant pour moi.
D’abord, cela relève un peu ce que je pense d’une espèce dont je fais partie, ensuite cela me permet de me préciser, et enfin, qui sait, de progresser.
@ patriote | 30 juillet 2018 à 12:58
Le sot c’est vous, qui ne comprenez rien, et qui au lieu de se renseigner, m’attaque. Vous m’ennuyez, mais je ne m’ennuie jamais… Pauvre France servie ou plutôt desservie par des gens comme vous.
On disait autrefois que Paris était la nouvelle Athènes. Vous êtes encore une preuve que notre pays n’est plus ce qu’il était, grâce entre autre, à ceux qui prétendent le « défendre ».
On réforme certains incapables de porter les armes, on devrait le faire pour vous dans les discussions, incapables de porter celle de l’esprit.
GIBRALTAR
Ils étaient sur la plage affalés comme des morceaux de viande, adipeux à rissoler sur le sable chaud qui sent bon le légionnaire, à siroter des boissons gazouzes bourrées de tout ce que produit la chimie des hydrocarbures, obscènes comme une marche des fiertés, d’authentiques veaux marins goths car nombreux venaient de Poméranie ou de contrées adjacentes aux noms peu euphoniques : Mecklembourg, Schleswig-Holstein ; des pays sans soleil.
Soudain, jaillissant des flots comme des Argonautes, des hommes noirs bondirent sans un regard pour les vacanciers épars et s’enfoncèrent dans l’intérieur des terres !
Sur la plage personne ne bougea. Deux humanités s’étaient croisées sans se voir.
Au haut du ciel, pour les uns et les autres, règnent Monsieur Secourkato et Madame Simade, couple diabolique, entourés de tous leurs enfants saints ceints de leurs certitudes théologiques.
Le christianisme qui a développé la science va-t-il devenir l’agent destructeur d’une humanité proliférante ?
Il avait été dit « Laissez venir à moi les petits enfants », une parole que les pédophiles s’empressèrent de diffuser.
Mais cette autre parole « Allez enseigner à toutes les nations » a été oubliée par des peuples ineptes, jouisseurs et lâches.
Il est heureux qu’enfin des macronistes se mobilisent pour soutenir le président, n’empêchant pas de trouver regrettable que ce soit à l’occasion de l’affaire du buzz du jour qu’ils se manifestent, et non pas à propos des réformes que cette tempête en la flaque bien française semble occulter, dont la vague vient lécher les orteils des retraités en mal de revanche au pied des transats de l’été, eux qui ne savent imaginer qu’on puisse soutenir sans aduler, elle n’est que l’occasion de se reconnaître aussi français que les autres, aussi nécessiteux des institutions de la Ve d’une République qui ne sait qu’adorer ou honnir, ce qui l’a déjà menée aux ornières de la défaite.
A l’exemple, les supporters, à la pédagogie, président ! La compréhension gaullienne de la Constitution qui vous a menés au pouvoir l’exige, réformons au premier chef le seul espace sur lequel nous pouvons réellement avoir pouvoir, nous-mêmes.
Ce nous-mêmes étant au pouvoir par la grâce du général visionnaire, le reste suivra.
@ Alain Deloin, Mano, le furet, b.de fontenoy, Félix lechat, j.raf, p- Malberghe, E. Lavardin, Cn, A.robegrillé, Philofile…
La meute est lâchée, parce que le piqueux en chef est en difficulté.
Une fois de plus se vérifie la veille règle de la chasse à courre, les chiens sont fidèles à leur maître, tant qu’ils sont bien nourris et peu leur importe la nature et l’origine de la gamelle.
Lorsqu’on les lit, on se dit que finalement les commentaires d’Achille pourraient, presque, je dis bien presque, passer pour des pages de Kierkegaard !
Pour rester dans le surréalisme des situations que nous vivons.
Ce matin au réveil j’ai trouvé dans ma boîte mail, un courrier de la Direction Générale des Finances Publiques m’invitant à m’assurer que ma déclaration de revenus était correcte et me précisant que j’avais jusqu’au 18 décembre pour la corriger.
Un courrier de la DGFI le 31 juillet !! Darmanin et Le Maire ont de vrais problèmes psychologiques !
Et pendant ce temps-là les radars ont flashé deux fois plus en juillet que la normale !
@ Anne-Valérie Pinet
« Ah le conseil de prud’hommes et ses décisions… Comme on dit aux prud’hommes, ce sont les greffiers qui connaissent le droit. »
Et comme on dit dans la rue : « dis-moi qui tu connais et je te dirai combien tu auras ! »
@ Philippe
D’accord avec votre billet sauf à dire que Macron est « comme les autres ». Non, ils ne sont pas « tous pareils ». Ce sont les électeurs qu’on pourrait taxer de « tous pareils » à chaque élection, prêts à idéaliser et à donner carte blanche.
Nous aurions dû nous méfier de quelqu’un qui veut faire la révolution (titre de son livre), et qui sait ce dont nous avons besoin mieux que nous-mêmes, sous prétexte qu’il est issu du sérail. Il y a un tas de choses qui ne marchent pas mal du tout en France, et qui marcheraient encore mieux si l’État ne passait pas son temps à se mêler de tout, à en rajouter, à légiférer et à déstabiliser. Il aurait fallu trier entre ce qui marche plutôt bien, pas très bien, pas bien du tout et très mal. Ce qui marche bien à 80-90%, on ne commence pas par le chambouler, même chose pour ce qui marche à peu près bien alors qu’il y a du désastreux à côté (justice, enseignement, immigration, impôts, chômage, dirigisme, dette).
Macron est une parodie de mâle alpha. Gare au retour du refoulé. Depuis ce grand bain grandiloquent de purification politique où il a commencé à nous plonger, nous verrons avant la fin du quinquennat apparaître d’autres dissonances vulgairement baroques du style soirée du 14 juillet et garde-du-corps-et-de-la-vie-privée-sauveur-de-CRS, quoique la marge de liberté se resserre : il se peut qu’il devienne de plus en plus difficile de le savoir, et d’en parler. Cela dit, ce ne seront toujours que des symptômes, qui une fois camouflés, n’empêcheront pas qu’il n’y ait pas d’embellie à l’horizon, et que le clan jeuniste-moderniste du Président continue à le vénérer, quoi qu’il fasse, avec le même mépris imbécile pour tout ce qui n’abonde pas dans son sens.
Grand merci à Trekker et Ellen pour les liens avec les articles relatifs à Mimi.
Si certains trouvaient excessive l’expression « pègre intellectuelle » dans laquelle brille E. Macron, ils verront qu’elle est encore modérée car ça part aussi en prison de temps en temps.
Il est dommage que « des gens bien » comme notre hôte tombent des nues alors qu’il n’y a pas besoin d’avoir des dons d’intuition extraordinaires pour pressentir de quoi il en retourne.
Jusqu’à quand la mafia soixante-huitarde qui n’est autre que celle qui était dénoncée par la droite dans les années trente tiendra-t-elle face aux réseaux sociaux ?
Au vu de la solidité des bornes limitant l’esprit de bon nombre des intervenants sur ce blog pourtant de bon bon niveau, on n’y est pas encore.
Faudra-t-il attendre les enfants sans père ou l’invasion africaine ?
@ Robert Marchenoir
En effet…
Les Pieds Nickelés de Macron envahissent le blog : Deloin, Mano, le furet, b.de fontenoy, Félix lechat, j.raf, p- Malberghe, E. Lavardin, Cn, A.robegrillé, Philofile…
En fait, ils remplacent tout simplement Ruth Elkrief, Laurent Neumann, Maurice Szafran et toute la chorale « maqueronienne « de BFMTV, ils sont en vacances, et ça s’entend, ça crève les yeux.
@ Savonarole
Oui, les poulets de cette génération ne regardent que de très haut les poulets qui n’avaient rien demandé et se font broyer sans état d’âme par un système où les plus égoïstes, les plus minables, les plus prétentieux, l’emportent ; mais leur candeur est aussi grande que leur fierté mal placée… C’est le phénomène bande sans doute, ils s’imaginent encore – comme les nouveaux riches autrefois appelés « parvenus » – que ce sont leurs mérites qui les ont conduits où ils sont. Alors que leurs prédécesseurs, eux, savaient que c’était leurs magouilles et leurs petits arrangements entre potes.
« @ Antoine Marquet | 30 juillet 2018 à 22:51
» …du système mis en place par l’Elysée… »
Pas qu’à l’Elysée, dans tout notre gouvernement, Parlement, Sénat… et depuis longtemps.
Vous devez être bien jeune !
Je me souviens d’un « Nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts ! » en 1940 et de tout le système pourri, dont la CGT et le PCF, qui a conduit à la débâcle !
Ainsi que du système tout autant pourri qui régnait lors de « l’Opération de Police » (titre officiel) en Algérie de 1954 à 1962 et des quelques couches de police qui y sévissaient : des flics ordinaires aux paras de Massu en passant par les barbouzes, les honorables correspondants, les services dits rapprochés, les services de renseignement/action des divers corps armés, les gardes du corps, plus ceux moins connus.
On nous a suffisamment répété que les divers corps de sécurité ne communiquaient pas assez entre eux lors des attentats de Daech récemment pour en conclure qu’il devait y avoir plusieurs de ces corps de sécurité, beaucoup peut-être ?
Ceux qui nous surveillent ne sont pas tous des saints, ils doivent être surveillés.
Par ailleurs d’après la Loi le mensonge n’est pas un délit, c’est même un moyen accepté de défense légale ce dont Lelandais se sert abondamment.
Témoin d’un simple accident voiture/piéton sur un quai de la Seine à Paris il est apparu que trois corps de sécurité étaient concernés : police nationale, barbouzes et un honorable correspondant.
Un rien de sécurité et de tranquillité des citoyens est à ce prix, depuis bien longtemps.
Dans certains cas on nous écoute aussi !
Ce fut le cas de 100 000 Parisiens résidant autour de la Rue de Bièvre du temps de Mitterrand, chiffre communiqué officiellement au Parlement par le ministre de l’Intérieur d’alors.
Il est probable que quelques centaines de milliers de voisins d’Anne Pingeot étaient surveillés de même. Et là pensez au système alors mis en place à l’Elysée pour couvrir Anne et Mazarine !
Une période où les proches du Président avaient une étrange tendance à se suicider : Pierre Bérégovoy, François de Grossouvre et Pierre-Yves Guézou, ce dernier en particulier simple lampiste de l’affaire des écoutes téléphoniques de l’Élysée.
On nous berne depuis toujours, alors rien de nouveau sous le ciel de France.
Dormez tranquille, quelqu’un vous surveille, y compris votre concierge si vous en avez un !
@ Claude Luçon 30 juillet 2018 à 20:46
… »tout à Macron et Benalla ils en oublient de nous dire qui sont les « victimes » des excès musclés de Benalla »
« Les victimes » ? Lesquelles ? Celles du Jardin des Plantes trois HEURES (!) AVANT l’intervention civique de Messieurs Benalla et Crase ? Ou celles de la place de la Contrescarpe qui ne fera l’objet d’aucun procès-verbal d’interpellation ?
A vous de choisir : https://www.youtube.com/watch?v=pWyyIoqu5co
@ Achille 30 juillet 2018 à 19:45
Je ne doute pas que M. Macron ait voulu renouveler sur le plan national les bons résultats qu’il a obtenus chez Rothschild pour devenir associé de cette banque d’affaires à 30 ans mais sa jeunesse lui a fait occulter qu’un Etat ne se gouverne pas comme une banque, fût-elle d’affaires.
Tous ces grands patrons qui avaient misé sur lui sont en train de le lâcher en passant par Le Monde de Xavier Niel et Matthieu Pigasse, car les affaires, les vraies, ne supportent pas « le bruit et la fureur ».
En ce qui concerne « l’affaire Benalla » (lui aussi lâché par tout ceux qui s’en sont servi pour approcher Jupiter) je ne suis pas d’accord avec M. Macron qui dit « j’assume », terme repris comme un mantra par tous les interviewés car, comme dirait un Président de tribunal de commerce à un commissaire aux comptes ayant validé un bilan… troublant, qui lui dit pour sa défense : « J’assume ma faute M. le président, mais j’avais confiance dans cette personne » : « Monsieur, lui répondra le président d’audience, « la confiance n’exclut pas le contrôle ! »
Et visiblement M. Macron ne contrôle RIEN, il fait juste confiance.
Quand on sait le nombre de contrôleurs opérant dans une banque d’affaires c’est à se demander si M. Macron n’a pas fait un nervous breakdown (spéciale dédicace à M. Macron) en arrivant à l’Elysée…
Adéo Achille
@ Zonzon
Voyons Zonzon, ce n’est pas le sable chaud qui sent bon le
légionnaire mais le contraire… Dieu merci, surtout après une séance de sport !
@ Antoine Marquet | 30 juillet 2018 à 22:51
« J’hésite entre ahurissement et sidération (oui cela me coupe la respiration !) à la lecture des commentaires des thuriféraires de monsieur Macron dans ce blog ! »
Vous remarquerez que ces interventions sont la preuve que le blog de Philippe Bilger fait partie des sites politiques influents puisque dès qu’un champion a des faiblesses, ses soutiens se précipitent.
A l’inverse, quand l’anti-champion (Fillon) faisait mine de gagner, d’autres sauterelles, jamais revues depuis, se sont abattues ici témoignant ainsi que ce qui se dit chez PB est marqué du sceau de la raison et de l’intelligence (enfin pas tout, mais je me comprends et c’est l’essentiel !!).
@ Ellen | 31 juillet 2018 à 04:21
« Là où je suis il a fait aujourd’hui 35°C. à l’ombre. Même pendant les nuits on suffoque de chaleur. »
Vous êtes au mauvais endroit au mauvais moment, aussi simple que cela.
—————————-
Il faut avouer qu’un certain ras-le-bol s’était instauré et qu’un homme neuf attisait la curiosité.
Comme le tour de l’affaire Benalla a été fait et refait, cela me rappelle la théorie des ensembles où les questions se chevauchent et/ou se recoupent A U B etc. Du coup je vais me consacrer au merveilleux compteur communicant Linky qui m’a été installé.
Avec mon voisin nous nous étions aperçus que l’avance à dépression de son allumage était défectueuse, corrigé depuis, Alexandre B. ayant d’autres soucis nous allons éviter d’en rajouter avec les dispositions de ce nouveau compteur, mais ceci est une autre histoire.
Oui c’est une affaire d’Etat tant que nous ne saurons pas quelle était la finalité du projet de la sécurité sous contrôle du Château.
L’âme humaine est bien alambiquée, la 4L de mon voisin est bien plus simple à scanner.
Emmanuel Macron comme les autres, hélas ! (PB).
« Assemblée : raclette, vélo, chauffeurs, les dépenses de François de Rugy interrogent »…
Eh oui les autres se ressemblent tous, là où nous nous cotisions pour faire une grillade, sur nos propres deniers pour tout, juste pour le plaisir, chacun de participer à sa façon – l’ouvrage nous appartenant jusqu’aux couverts et piques à brochettes, le rêve jusqu’au bout, eux vont ronger jusqu’à la moelle l’os, le curer, le sucer… c’est légal sans doute, mais l’effort gratuit pour la réussite et la satisfaction de tous est inconnu de ces élus boulimiques de prébendes.
Pauvre de Rugy qui avait honte de montrer ses appartements lors d’un reportage, le luxe dont il était investi, l’éthique en bandoulière… pour les autres.
Une nouvelle fois cela montre la rapacité de ces milieux, leur voracité de Thénardier d’un système, ils s’approprient un luxe démesuré d’une République à repenser, d’une autre époque.
Comme s’ils ne pouvaient pas s’offrir un service à raclette, preuve de solidarité, chacun y mettant du sien, le plaisir de participer à une réunion où pour une fois tout vous appartient, jusqu’au moindre ustensile, que l’on mettra de côté pour la prochaine fois, le plaisir de le retrouver, et non pas de le faire payer aux autres, les contribuables, les anonymes, les sans-grade.
Système pourri où certains peuvent tout se permettre – 200€ un service à raclette ! – vous parlez d’une fortune ! Du coup la note de frais tant décriée n’est plus un obstacle, le vélo sous la pression ne sera pas emporté à domicile pour ses besoins personnels.
Triste milieu, avides de tout, payés comme des rois, choyés sans risques à ne voter que des lois, du luxe partout, sans engagement financier personnel, sans contrepartie de patrimoine en cas d’échec.
Ce qui devrait être respecté devient de moins en moins respectable.
Gavés comme des oies, pour 200€ ils créent l’image désastreuse qui est la leur, le « tous pourris » recouvre aussi cela quand on retire quelques misérables euros dans un APL qui n’est que de la cohésion sociale.
De Rugy l’écolo qui va s’accrocher à son poste – n’en doutez pas – il devait le remettre à jeu à mi-mandat; quand on se fait rembourser 200 euros c’est qu’on ne vaut pas cher du côté de la morale et de l’éthique. Le plaisir d’offrir sans retour, sans y penser, se faire plaisir.
L’écologiste vert n’a plus que la couleur des feuilles mortes d’automne, ce jaune marron poisseux qui prépare les mauvais jours.
Pauvre de Rugy, pour une raclette et un vélo de salle !
Mongénéral veillait bien à détailler le nettoyage de ses costumes et définir la part personnelle. L’écolo d’opérette veut bien faire pousser les fruits à condition de lui fournir les plants et la terre qui va avec, pauvre de lui.
@Trekker
« Qui fait confiance à des gens normaux : Alexandre Benalla et Michèle Marchand… »
Avec comme parangon de normalité le polygame de fait François Hollande…
Encore un bel exemple à donner aux enfants.
Je reconnais à Philippe Bilger une grande honnêteté intellectuelle, nous faisant part de sa déception en constatant qu’Emmanuel Macron est un politique comme tant d’autres, utilisant des procédés éculés vieux comme le monde (ancien).
Le nouveau monde n’était qu’une illusion, celle de vouloir installer n’importe qui de la société civile à des postes clés, sans bagages intellectuels suffisants, sans discipline morale et juste en voulant jouer les caïds… uniquement pour faire un pied de nez aux Français trop réacs. Ainsi on voit des ministres et des députés patauger dans leurs nouvelles fonctions comme des gens ordinaires le feraient. On a échappé aux humoristes, c’est déjà cela.
Ce n’est donc pas une découverte, Emmanuel Macron adopte une attitude provocante depuis le début, une attitude d’ado mal élevé et non celle d’un Président moderne, rassembleur, respectant ses concitoyens. Au contraire, il monte en épingle des personnalités douteuses et insulte les derniers de cordée, jouant ainsi au petit monarque avec cour et favoris, distribuant bons et mauvais points arbitrairement et surtout avec une arrogance démesurée. L’admiration que lui portent tous ses fans depuis des mois lui monte à la tête. Pour parler vulgairement on peut même dire qu’il a le « melon ».
Si cette affaire Benalla n’est pas une affaire d’Etat au sens propre, c’est pour le moins une crise majeure et non un fait divers comme le voudraient les fervents macronistes.
Emmanuel Macron essaye (mal) de reprendre pied avec des attitudes bravaches et méprisantes habituelles, et ses ministres et marcheurs le soutiennent tant bien que mal. Je m’étonne que parmi eux, les plus soucieux de l’éthique qui doit être la leur n’aient pas démissionné, démontrant ainsi leur désaccord avec celui qui, depuis le premier jour, clame la transparence.
Faut-il donc que la place soit bonne !
Et lorsque je lis qu’il a réformé dans le bon sens depuis un an, je m’interroge.
Il a d’abord fait une loi sur la transparence en politique… pour les autres puisqu’il semble dire faites ce que je dis pas ce que je fais.
Désolée de décevoir les plus idolâtres mais tout n’est que tape-à-l’oeil et communication, l’affaire Benalla n’est qu’un révélateur.
« La sulfureuse Mimi Marchand. »
C’est fatigant, ces indignations de puceaux… C’est quoi, le problème, avec Mimi Marchand ? Comme si le pouvoir n’avait pas certaines exigences ! Le matin, ils réclament un vrai Chef, un qui tape avec son gros bâton sur la table, un qui soit capable de faire un coup d’Etat militaire et de destituer son prédécesseur avec l’aide de psychiatres complaisants ; et le soir, ils s’offusquent que l’amie du Chef n’a pas payé toutes ses contraventions… Quelle hypocrisie !
Je fais finir par adhérer au Parti des Transparents de Charoulet, et exiger de tous ces messieurs-dames qu’ils nous mettent en ligne, non seulement leur carte d’identité et leur groupe sanguin, mais aussi toutes leurs déclarations de revenus, les congés-maladie demandés et obtenus depuis leur naissance, ainsi qu’une petite liste croquignolette qui pourrait me faire jusqu’au bas de la page.
Au passage, on relèvera ce truc éculé de la rhétorique gauchiste : la « sulfureuse » Mimi Marchand. Le « très controversé » professeur Tournesol. T’as dit ça, t’as tout dit. Pas besoin de justifier en quoi elle serait sulfureuse. Pas besoin de préciser qui mène la controverse contre le professeur, quel est son contenu et pourquoi c’est le professeur Tournesol qui aurait tort.
A partir du moment où tout le monde n’est pas d’accord avec tout le monde, eh ben c’est « controversé » et ça veut dire que t’as tort.
@ Exilé | 31 juillet 2018 à 16:22
« Avec comme parangon de normalité le polygame de fait François Hollande… Encore un bel exemple à donner aux enfants. »
La situation famililale de François Hollande est parfaitement représentative de la normalité en France, contrairement à vos allégations.
Quant à la polygamie, elle consiste à être marié à plusieurs femmes en même temps. Avoir plusieurs maîtresses en même temps, voire une femme et des maîtresses, relève de la normalité depuis toujours. Et particulièrement au bon vieux temps : les Trente glorieuses, le règne des Roys de Frônce…
En sus, c’est le signe d’une virilité de bon aloi, ce qui devrait plaire aussi bien à ceux qui accusent Macron « d’en être », qu’à ceux qui déplorent que « ce pays de femmelettes se laisse envahir par les mimigrés ». Et je ne vous parle pas de ceux qui nous vantent la virilité du bon Monsieur Poutine, qui, lui, au moins… (Lui, au moins, il n’a ni femme, ni maîtresse connue, il se fait faire des photos de propagande torse nu par son service de presse, et il embrasse des petits garçons inconnus sur le ventre en public ; mais à part ça…).
Les présidents de la République ne sont pas chargés de donner l’exemple aux enfants. Cela, c’est le boulot des parents. Mais en France socialiste, c’est l’Etat qui est censé s’occuper de tout. On voit le résultat…
Quand on a son Achille dans un blog on n’a pas besoin d’envoyer une flottille de pseudos de carnaval pour y faire le ménage.
@ Ellen | 31 juillet 2018 à 05:23
Égalité et réconciliation !
Le site d’un type qui se déclare nazi, dans le livre :
Dialogues désaccordés – Éditions Blanche et Hugo et compagnie – Octobre 2013
Page 65 et 66 :
Donc, ma réponse, c’est que je ne suis pas d’extrême droite, je suis national-socialiste, mais tu peux considérer que c’est pire !
National-socialisme vient du parti allemand NSDAP (Parti national-socialiste des travailleurs allemands) dit parti « national-socialiste » est ayant pour diminutif : nazi.
Site ségrégationniste, raciste, antisémite, donc égalité et réconciliation avec qui ?
@ breizmabro | 31 juillet 2018 à 13:35
Les deux qui, bien qu’APRES, ont déclenché le drame
AVANT !
Bien qu’AVANT ceux du Jardin des Plantes ont été rajoutés APRES 🙂
@ Lucile
« Ce qui marche bien à 80-90%, on ne commence pas par le chambouler, même chose pour ce qui marche à peu près bien alors qu’il y a du désastreux à côté (justice, enseignement, immigration, impôts, chômage, dirigisme, dette)
Entièrement d’accord.
Certes les Français réclamaient des réformes pour ce qui ne marchait pas ou pour mettre à plat des strates de lois et modifications qui faisaient qu’on n’y comprenait plus rien mais pas pour changer ce qui va bien. Il y avait assez de travail comme cela surtout si on allait au fond des choses.
En réalité, Macron a voulu et veut mettre sa patte dans tous les domaines. Le Général de Villiers a voulu donner un avis divergent : limogé. L’ambassadeur de France en Hongrie, Eric Fournier, un diplomate chevronné, a voulu défendre la position de Orban : limogé.
Aujourd’hui, suite à l’affaire Benalla, il veut mettre les hauts fonctionnaires au pas.
Ça fait carrément peur.
@ Giuseppe 15h49
« Triste milieu, avides de tout, payés comme des rois, choyés sans risques à ne voter que des lois, du luxe partout, sans engagement financier personnel, sans contrepartie de patrimoine en cas d’échec. »
J’ai récemment lu le dernier livre de Nassim Nicholas Taleb « Jouer sa peau » et l’ai dégusté d’autant plus qu’à chaque instant l’actualité nous tire par la même manche que cet auteur qui développe un réquisitoire cinglant contre l’imposture et le cynisme des multiples acteurs qui sont supposés orienter nos vies et dont les actes sont en contradiction flagrante avec leurs bonnes paroles.
N’hésitez pas à vous le procurer !
https://www.philomag.com/les-livres/grand-angle/jouer-sa-peau-asymetries-cachees-dans-la-vie-quotidienne-25644
@ Robert Marchenoir
« je fais finir par adhérer au Parti des Transparents de Charoulet, et exiger de tous ces messieurs-dames qu’ils nous mettent en ligne, non seulement leur carte d’identité et leur groupe sanguin, mais aussi toutes leurs déclarations de revenus (…) »
M’est avis qu’il serait plus intéressant d’exiger des gens qu’ils communiquent plutôt les références de leurs cartes bancaires ainsi que les codes correspondants.
Le reste n’a aucune espèce d’importance.
Ce serait ça, le vrai savoir-vivre 😉
Que la révélation de cette affaire vienne du journal Le Monde est en soi une révélation sur la mauvaise santé de ce quotidien.
En 2010 la faillite guettait, les mousquetaires du pognon sont venus à sa rescousse, Pierre Bergé, Pigasse, Niel, et toujours Minc, le roi des coups foireux, selon JF Revel…
Aujourd’hui, ça ne va pas mieux, il faut donc se refaire une virginité, Le Monde ne peut plus laisser le Canard et Mediapart être sur tous les fronts de la morale journalistique.
Dès lors, il fallait frapper un grand coup pour juguler la fuite de ses lecteurs.
Benalla à lui tout seul permet aux finances du quotidien de passer un été tranquille…
» …La France a failli sombrer […} Rien n’y manque sauf l’Etat. Il m’appartient de m’y remettre. Aussi m’y suis-je d’abord installé. »
Mongénéral doit bien se sentir seul ce soir, EM lui a des préoccupations de vaisselle et de piscine hors-sol, paraît-il, vaste programme aurait dit le premier.
Drôle de mouvement, certainement pas en marche pour l’histoire, et de Rugy qui n’oublie pas de se faire rembourser un service à raclette, vaste combat pour le numéro trois du gouvernement.
Les murs tremblent et les lézardes s’agrandissent, qu’en sera-t-il demain, où sont passés les guerriers de l’histoire, autour de lui ce n’est qu’une armée des ombres, de vrais fantômes de pouvoir, revoir le système de l’Elysée est un leurre, tout est à reconstruire.
Le peu que l’on perçoit lors des auditions peut faire froid dans le dos, « copinage malsain » avec tout le châtié des mots, mais derrière qu’en est-il vraiment ?
Toute cette fine équipe est bien hors-sol, la rigueur tant espérée n’est pas au rendez-vous, l’abnégation et la lutte non plus, et les mensonges relevés ne sont même pas dits pour servir la bonne cause.
Pourtant tout semblait bien lancé, ce n’est que le début de l’étape, et bien des cols restent à escalader, le poids est avec lui en aura-t-il la puissance ?
Spéciale dédicace à M.Bilger : « la prochaine fois peut-être ».
https://www.youtube.com/watch?v=V_SNDGwwGFM
L’amour est aveugle et le mariage rend la vue. En politique c’est la même chose. Une fois la séduction terminée et les promesses non tenues c’est l’amertume et la déception qui prennent le dessus.
@Ellen
« L’amour est aveugle et le mariage rend la vue. »
Absolument, c’est pour ça qu’il y en a 2/3 qui se terminent par un divorce.
@ Claude Luçon | 31 juillet 2018 à 13:22
Les dérives en matière de sécurité de nos divers gouvernants depuis 1945 ne peuvent servir d’excuse à l’actuel Président dans l’affaire Benalla et consorts. Arguer de faits plus graves antérieurs pour justifier celle-ci n’est pas un argument recevable, surtout lorsqu’on s’est fait élire sur la promesse d’une République éthique et irréprochable !
@ Xavier NEBOUT | 31 juillet 2018 à 11:56
« …Si certains trouvaient excessive l’expression « pègre intellectuelle » dans laquelle brille E. Macron… »
Hélas rien de surprenant quand le dogmatisme et l’opportunisme prennent le pas sur l’élémentaire bon sens.
Au sujet de la plus que sulfureuse Mimi Marchand, j’observe que nos médias télévisés sont d’une grande discrétion. Dans un genre autre, cette dame semble aussi importante que Benalla pour le couple Macron. Mais pour les thuriféraires de ces derniers, nous dirons que Mimi Marchand relève de leur goût pour la transgression…
@ Antoine Marquet | 30 juillet 2018 à 22:51
Totalement d’accord avec l’ensemble de vos propos, mais pour tous les thuriféraires de la « macronmania » trop n’est pas assez. Pour eux tout cela n’est certainement que broutilles sans importance : mensonges sous serment de ministres et hauts fonctionnaires (civils et même militaires), et tentative présidentielle d’instaurer une police parallèle à sa dévotion.
L’ex-CEMA le général de Villiers fut congédié en juillet 2017 tel un vulgaire laquais, et cela pour avoir osé mettre en cause Bercy devant une commission de l’AN siégeant à huis clos. Mais lui, il n’était pas un très jeune lieutenant-colonel de « réserve » de gendarmerie…
Ce qui me frappe, tout de même, c’est que personne, ici, n’a évoqué le vrai problème suscité par l’affaire Benalla, qui a pourtant été évoqué par l’intéressé lui-même lors de son interview au Monde — remarquable au demeurant.
A savoir : la façon dont Macron a essayé, à l’instar de nombre de ses prédécesseurs, de réorganiser la fonction policière au sein de son cabinet pour mieux la contrôler. J’ai beaucoup lu de « barbouzes-barbouzes-barbouzes », ce qui ne veut rien dire (pas plus que « raciste-raciste-raciste »), mais Benalla, lui, a clairement (et peut-être naïvement), exposé le problème, qui est un sujet tout à fait légitime de débat politique.
Par exemple, il a dit : le service de police officiellement chargé de la protection du président ne s’occupe que de protéger sa vie. Moi, je devais en plus m’occuper de sa tranquillité lorsqu’il allait au théâtre avec sa femme, de son image, de la protection de sa vie privée, etc.
Remarque pertinente, judicieuse, et qui mérite davantage que des réactions partisanes, d’un côté comme de l’autre.
De même, il a posé la question : que se passerait-t-il en cas de cohabitation ? Peut-on admettre que le président soit protégé par des gens qui dépendent du ministère de l’Intérieur, donc du bord politique opposé ?
Là aussi, question parfaitement pertinente, relevant du débat constitutionnel. Je n’ai d’avis ni sur l’une ni sur l’autre, faute d’être suffisamment informé. Mais ce qu’en a dit Alexandre Benalla est mille fois plus instructif, et constructif pour le débat démocratique, que les divers hululements déclenchés à chaque faux scandale de ce genre.
En sous-main, je crois comprendre que tout n’est pas aussi clair que cela devrait l’être, pour les citoyens, dans cette institution, et cela n’a rien à voir avec Emmanuel Macron. François Mitterrand, déjà, avait réorganisé « ses » policiers pour qu’ils lui soient plus loyaux. Sauf erreur, le fameux système qu’on reproche à Macron d’avoir voulu court-circuiter, c’est… celui mis en place par Mitterrand, lequel l’avait créé (d’après ce que je comprends) pour les mêmes raisons que Macron.
Connaissant le poids abusif, illégitime et quasi-dictatorial de de la haute fonction publique dans le gouvernement du pays ; connaissant le poids ahurissant de la franc-maçonnerie chez les commissaires de police (l’ordre de grandeur de 40 à 50 %, maintes fois publié sous des plumes sérieuses, n’a jamais été démenti, à ma connaissance) ; connaissant le caractère profondément malsain des rapports entre la police et le pouvoir politique tout au long de l’histoire de France (il me semble qu’il n’y a pas beaucoup de pays libres où la police se mêle autant de politique, donnant lieu à des luttes inexpiables entre factions), tout cela mérite mieux que des déclarations ironiques ou partisanes.
Les citoyens ont le droit d’être informés, afin de pouvoir peser sur les décisions à prendre. Cela me semble largement plus important que la couleur des loupiotes sur la voiture du monsieur, ou le nombre de mètres carrés de son appartement de fonction. Et ne parlons pas de son badge pour pénétrer dans le « périmètre sacré » de l’Assemblée nationale ! (Depuis Nicolas Dhuicq et son interview à Radio Courtoisie, nous savons que les députés sont des dieux, ou à tout le moins des prêtres…)
______
@ Michelle D-LEROY | 31 juillet 2018 à 19:35
« L’ambassadeur de France en Hongrie, Eric Fournier, un diplomate chevronné, a voulu défendre la position de Orban : limogé. »
Non, c’est faux. Arrêtez de rediffuser des « fake news » en boucle. C’est un mensonge (pas une opinion contestable : un mensonge monté de toutes pièces). Informez-vous. Tous les détails de cette affaire sont publics.
« Aujourd’hui, suite à l’affaire Benalla, il veut mettre les hauts fonctionnaires au pas. Ça fait carrément peur. »
Moi, ce qui me fait peur, c’est que les hauts fonctionnaires aient plus de pouvoir que nos dirigeants élus. C’est cela qui devrait inquiéter. Pas le fait que la démocratie exige que les premiers soient soumis aux seconds. Ce que les fonctionnaristes français ont tendance à oublier…
Le bébé Bilderberg est bien entendu comme les autres puisqu’il en fait partie et a été placé pour garder le pouvoir.
Il a repris tous les anciens avec le système.
Seul le dernier auditeur de France Inter parle encore de nouveau monde, fachosphère…
Ne pas comprendre que EM veut dire Emmanuel Macron et LREM La République d’Emmanuel Macron est consternant.
@ Exilé | 31 juillet 2018 à 19:50
« Ce serait ça, le vrai savoir-vivre 😉 »
Et vous prévoyez un numéro d’ordre pour la queue ?
« PAS DE PLAN DE TABLE »
J’entends à la radio ce matin que le chef de l’Etat convie à dîner les membres du gouvernement et leurs conjoints. J’entends aussi qu’il « n’y aura pas de plan de table ».
Pour qui – cela existe-t-il ? – ne le saurait pas, un « plan de table », dans un dîner officiel (palais nationaux, ambassades, etc.), cela signifie qu’une place est désignée à chaque invité par un petit carton à son nom sur la table et sur un plan à l’entrée de la salle.
Cela réveille chez moi, simple petit prof, des souvenirs. Deux fois dans ma vie, j’ai eu, chez des ambassadeurs de France, à consulter, avec ma femme, un plan de table. Pour des raisons que je connais, une fois, dans un pays, j’étais au bout de la table, et une autre fois, dans un autre pays, j’étais à la place d’honneur. Mais j’y repense avec moins d’étonnement que d’avoir eu, une seule fois dans ma vie, une demi-page chez Max Clos, en 1995. Je ne comprends toujours pas comment un tel miracle a pu se produire et on indiquait après mon nom « professeur de lettres à Djibouti » (maigre titre) !
Ce soir, pas de « plan de table » ! Cela paraît incroyable. C’est plus sympa, c’est plus cool, à bas les hiérarchies du vieux monde. Mais je suppose que Brune Poirson et son conjoint ne vont pas se précipiter à côté ou en face de Brigitte et d’Emmanuel. Et que les « importants » vont s’y glisser, tout naturellement.
@ Michelle D-LEROY | 31 juillet 2018 à 16:37
« Faut-il donc que la place soit bonne ! »
Au moins aussi bonne que celle des députés LRM qui n’ont pas voté les motions de censure, j’imagine, ignorant que le respect des opinions de leur électorat passe avant la fidélité à un parti de bric et de broc. Mais j’imagine que cela ne leur a pas été expliqué lors de leur stage post-élections expliquant « comment devenir un bon député dans le parti de la dernière heure ».
@ Claude Luçon 31 juillet 2018 à 19:09
Bien dit ! 😀
@ Michelle D-LEROY 31 juillet 2018 à 19:35
A force de fiche tout le monde à la porte il va se retrouver seul avec Fripounet et Ribouldingue (= Collomb et Castaner).
Et pour mettre au pas Puech et sa garde rapprochée (qui ne seront pas des fusibles !) je lui souhaite d’avoir plus de courage que de dire « qu’ils viennent me chercher » alors qu’il joue à chat perché… et qu’il est perché 😉
IL ÉTAIT UNE FOIS PLACE DE LA CONTRESCARPE – 2
Au cours de la journée d’hier Elysée B and B, la maison de production du film, a publié un rush de la fameuse scène du Jardin des Plantes. Irréfragable. On y voit distinctement Alex Bey, le héros du film, se précipiter à la suite d’un malandrin, le rattraper et le molester durement.
Aucun détail n’est montré pour expliquer la présence du délinquant en ce lieu paisible à ce moment-là mais le spectateur attentif comprend qu’il n’y avait rien à y faire sauf à se faire tabasser.
Pour accentuer l’ambiance – n’oublions pas qu’il s’agit d’une œuvre politiquement engagée, comme toute la production cinématographique actuelle, financée et contrôlée par le pouvoir d’Etat – l’acteur qui incarne le fauteur de trouble est un petit blanc chétif, moche, un chomdu à n’en pas douter qui s’écroule sans réaction aux pieds du « rebeu » vainqueur.
Celui-ci n’a pas encore sa tenue de la Contrescarpe – une carapace lui donnant un aspect simiesque qu’il accentue par une démarche appropriée, signe d’un grand comédien, un gorille plus vrai que vrai – mais il a revêtu un élégant dessus de survêtement à capuche, l’uniforme classique du « jeune » des banlieues comme on les aime, une silhouette commune que l’on rencontre aujourd’hui partout, même dans les lieux les plus huppés et qui fait frissonner le bourgeois !
La capuche est rabattue sur le chef comme il se doit chaque fois que le « jeune » est en activité ! Mais un gros plan de face efface tout doute : il s’agit bien d’Alex Bey, ce visage fin, empreint d’une jovialité communicative et d’une aménité convaincante.
On notera en passant que cette star est habile dans tous les rôles, enfilant avec élégance tous les costumes. Dans la séquence télévisuelle de dimanche, invité par TF1 coproductrice du film, il a revêtu un costard prêté par Bourgi, probablement un de ceux portés par l’infortuné Fillon ! Il est impec, rasé, léché, un prince d’Arabie !
Reste un malaise ! Nous ne savons rien du personnage, badaud nonchalant, qui tombe dans les griffes du méchant Alex. Précédemment nous pensions que c’était la victime masculine de la scène de la Contrescarpe, hypothèse qui humanisait le scénario en introduisant une intrigue sentimentalo-affective loin de la sécheresse d’un film politiquement correct exprimant le légitime ressentiment des rebeux contre les méchants blancs. Le doute subsiste ! Une belle histoire intemporelle disparaîtrait !
Nous sommes déçus !
@ Catherine JACOB | 01 août 2018 à 08:46
« Place (…) au moins aussi bonne que celle des députés LRM qui n’ont pas voté les motions de censure, j’imagine, ignorant que le respect des opinions de leur électorat passe avant la fidélité à un parti de bric et de broc. »
Je ne suis pas d’accord avec votre conception du député intègre (si toutefois ce mot a une signification en politique). Un député se doit de respecter la ligne politique de son parti, tout comme un journaliste se doit de suivre la ligne éditoriale de son journal lorsque celui-ci est un média engagé.
Si tel n’est pas le cas, le journaliste est généralement viré et personne ne trouve cela anormal.
Quant au député, il ne saurait profiter des avantages que lui confère son élection et fragiliser le parti qu’il représente.
En cas de désaccord, il se doit de quitter son parti pour rejoindre, le cas échéant, le parti qui correspond le mieux à ses convictions (Maurice Leroy est un cas d’école dans le genre) ou alors il crée son propre parti comme Nicolas Dupont-Aignan.
Un exemple récent de schisme entre le président et les députés frondeurs de la majorité s’est produit sous l’ère Hollande.
Bilan des courses, le président a dû se résoudre à renoncer à un second mandat et le candidat du PS, issu du groupe des frondeurs a été laminé à l’élection présidentielle (score sans appel de 6%), malgré les gros moyens mis à sa disposition.
Avoir des idées et les défendre ne consiste pas à s’opposer à la politique du parti qui vous a fait confiance, tel Sonia Krimi qui a adhéré à LREM par pur opportunisme et qui ne pense qu’à se pavaner devant les micros et caméras.
Je pense que pour elle, la meilleure solution consisterait à rejoindre LFI où elle pourra partager ses délires humanistes avec Danièle Obono…
@ caroff | 31 juillet 2018 à 19:49
Nous suivrons vos conseils avisés, les vacances sont propices à la lecture, parfois certaines lignes nous tordent l’estomac, mais mon voisin a des remèdes de grand-mère assez efficaces.
Il me reste à enchaîner home-trainer et l’écoute radio pour certains aboiements du matin.
Belle journée à vous.
@ breizmabro | 01 août 2018 à 09:21
Merci !
J’apprécie beaucoup les gens qui ont un grand sens de l’humour, même incisif, ce dont vous ne vous privez pas.
De ce grand cirque Benalla, mieux vaut en rire !
@ Trekker | 01 août 2018 à 00:54
Aïe ! J’ai mentionné les paras de Massu ! Les saints parmi le saints 🙂
Pourquoi Macron serait il le seul à tenir ses promesses ?
« …surtout lorsqu’on s’est fait élire sur la promesse d’une République éthique et irréprochable ! »
Voilà pourquoi je n’ai pas voté pour lui, éthique et irréprochable sont impossibles en France, vous le savez bien !
Ce qui m’étonne est que le Parlement soit bloqué sur un fait divers pareil.
Benalla n’est pas un élu, ni un haut fonctionnaire d’un ministère, il n’est que garde du corps !
A ce stade le seul reproche que l’on puisse faire est à l’opposition de bloquer le Parlement pour un incident de ce genre.
Le chômage n’a pas baissé d’un cran, les impôts montent et les perspectives de redressement économique diminuent.
Que MLP, Mélenchon et Ciotti hurlent au loup on comprend, c’est tout ce qu’ils savent faire mais pourquoi un homme sérieux comme Jacob ?
Tous les autres républicains se taisent.
Hidalgo et Aubry ne disent pas un mot, Valls est silencieux.
Une République irréprochable, quelle drôle d’idée !
C’était pourquoi je préférais Fillon, il voulait tout casser sans être irréprochable.
@ Robert Marchenoir | 01 août 2018 à 02:25
« J’ai beaucoup lu de « barbouzes-barbouzes-barbouzes », ce qui ne veut rien dire »
ERREUR !
En 61/62 ils transitaient sur le vol hebdomadaire Nice-In Amenas et remontaient sur Alger par la piste. Nous les voyions passer régulièrement.
Le lieutenant Petit des services de l’armée, un ami, basé à In Amenas, qui organisait ce transit, a été abattu d’une balle dans la nuque par l’OAS rue Michelet, aujourd’hui Didouche Mourad, lors d’une de ses visites à Alger.
En 88, deux barbouzes ayant presque écrasé une vieille dame sur les quais de Paris se sont colletés avec un jeune policier qu’ils ont ensuite dénoncé car il avait mis sa main sur son revolver sans le sortir de sa gaine, oubliant que c’était l’un deux qui avait balancé la portière de sa BMW en plein nez du policier quand il les avait empêchés d’écraser la piétonne.
Témoin, j’ai volontairement témoigné plus tard devant deux sergents de l’IGPN en faveur du policier.
J’ai de mes yeux vu des barbouzes, ils sont bien réels.
Pas seulement ceux du KGB de votre Poutine, en France et aux USA aussi.
Les Italiens n’en ont pas besoin, ils ont la mafia, la Camorra et la ´Ndrangheta si les carabiniers ont besoin d’aide.
Les Britanniques ont un M.5 et un M.6 bien connus, ce qui suggère qu’il doit y avoir des M.1, 2, 3 et 4 inconnus ?
Rajoutez chez nous les inspecteurs discrets des Douanes et du Trésor Public et vous comprendrez pourquoi Macron a éprouvé le besoin de se créer un groupe de coordination à l’Elysée.
En 1954 les officiers de marine étaient aussi officiers de police à grade égal depuis la création de la Royale par Richelieu, j’ignore si la loi a changé depuis.
La police nationale était ravie de nous abandonner les bas quartier de Toulon.
Nous sommes surveillés en France, même les caissières de supermarchés font des contrôles d’identité ce qui est interdit aux policiers aux USA et en GB.
Les expressions favorites de nos compatriotes sont : « C’est interdit », « Vous ne pouvez pas faire ça », « Vous n’avez pas le droit », « C’est impossible », « Ah non Monsieur, ou Madame… pas ça ! » etc.
Nous avions un vieux dicton, il est toujours vrai :
« En tout Français qui se respecte, il y a un flic qui s’ignore ».
Il convient de le modifier par :
« En tout parlementaire qui se respecte il y a un magistrat qui s’ignore »
La preuve, quelqu’un, avec son âme de flic et… un iPad, filme tous les faits et gestes de Benalla et tous les parlementaires de l’opposition deviennent des magistrats.
Autre preuve, dans ma résidence pour seniors je franchissais le portillon pour aller au bureau de la gérante, une belle blonde, la petite cinquantaine, quand je me suis entendu dire par une des 80 % de résidentes, une jeunette de 72 ans (jeunette pour moi) :
« Vous n’avez pas le droit ! » Je lui ai répondu « Je le prends ! »
Surprise elle a quand même éclaté de rire !
Presque 67 millions de flics en France !
Il nous faut bien quelques criminels comme Benalla et Macron.
A mourir de rire, eux non plus ne se connaissaient pas ils ne sont même pas sur la même photo.

@ Michelle D-LEROY 31juillet à 19:35
Ce Macron a tout pour bien faire et malheureusement avec son comportement souvent méprisant, il est en train de détruire son image et sa crédibilité. Je n’ai pas du tout apprécié l’humiliation gratuite du Général de Villiers et la soirée indécente du 14 juillet à l’Elysée.
Ce que l’on attend de lui c’est du concret et du respect qu’il doit mettre en œuvre pour redorer le blason de la France.
Sans pédagogie, il aura beaucoup de mal à faire passer les réformes qui s’imposent. Restons attentifs.
J’observe que les interventions « d’inhabituels » de ce blog semblent s’espacer…
Je voudrais simplement compléter mon unique intervention balzacienne par un billet de Régis de Castelnau qui me paraît livrer une analyse très fouillée et détaillée. Il a intitulé son billet « Macron : une erreur de casting » (http://www.vududroit.com/2018/07/macron-erreur-de-casting/).
J’en retiendrai ce passage qui rejoint en les résumant de multiples points de vue des commentatrices et commentateurs des billets de Monsieur Bilger, dont je tiens ici encore à souligner la profonde honnêteté intellectuelle :
« Narcissisme, ego boursouflé, autoritarisme et absence de véritable culture politique, Emmanuel Macron a adopté des comportements et des attitudes qui ont transformé, pour les battus, les humiliations en exaspération. Notamment devant le comportement incroyable de suffisance de la petite caste de ses amis, verrouillés dans le bunker de Bercy. Plus récemment, la gay pride pornographique dans la cour de l’Élysée, l’exhibitionnisme gênant de la célébration de la victoire en Coupe du Monde de football, le retour au galop d’un sociétalisme que les bourgeois de province exècrent, et quelques autres incidents ont sérieusement fissuré ce bloc bourgeois dont il ne faut pas oublier que le ralliement de la partie nationale fut contraint et forcé. En son sein, beaucoup des perdants de l’année dernière, battus aux législatives par des chèvres, sont avides de revanche. Il ne fallait pas croire non plus que cette façon de gouverner en solitaire entouré d’une petite poignée d’affidés et de favoris peu recommandables n’allait pas heurter l’administration française. Un État est aussi un monstre administratif, il ne se réduit pas à trois bureaux à l’Élysée et quelques petits marquis répartis entre la rue du Faubourg Saint-Honoré et Bercy. »
Par ailleurs, les auditions par les commissions d’enquête parlementaires ont fait apparaître un nouveau hiatus qui touche profondément le ministère de l’Intérieur.
En effet, le ministre de l’Intérieur comme son directeur de cabinet ont montré leur méconnaissance (réelle ou supposée) des comportements de monsieur Benalla et reconnu du bout des lèvres le projet de réorganisation de la sécurité présidentielle, alors qu’il s’agit d’un sujet majeur dont ce ministère ne saurait être exclu puisqu’il regroupe les deux directions concernées de la police et de la gendarmerie nationales…
De l’autre, l’on voit que la préfecture de police de Paris (PP), censément être placée sous l’autorité du ministre de l’Intérieur et de ses directions générales, est en réalité totalement autonome et traite directement avec ses correspondants au palais de l’Élysée, sans qu’il en soit rendu compte au ministère de rattachement !
Où l’on voit l’hérésie que représente le gouvernement direct par le président de la République avec ses services de l’Elysée et quelques correspondants placés à la PP ou à Bercy.
De ce fait, le Premier ministre et ses ministères sont largement court-circuités et ne sont même plus en mesure de servir de fusible au président de la République. D’où l’absence de réaction dudit Premier ministre, qui n’est plus concerné !
Cette dérive institutionnelle, conséquence du quinquennat et des modifications successives de la Constitution depuis quinze ou vingt ans, montre bien l’hérésie démocratique qu’elle représente, alors même que le projet présidentiel de modification de la Constitution ne pourra que l’accroître…
Et pour monsieur Macron, ex-Young Leader dont la seule référence est la nation états-unienne vers laquelle il voudrait tant que la France soit une pâle copie, encore faudrait-il qu’il lui emprunte aussi les vrais contre-pouvoirs qui contrebalancent la présidence fédérale !
Mais que faisait Mimi la marchande de photos pendant tout ce mois de juillet bordel !
La protection « images » exclusives des Macron n’a pas été plus assurée avec elle qu’avec Alexandre…
Elle n’aurait pas pu nous sortir de ses archives une relance du testament de Johnny avec photos de Laeticia et ses filles sur la tombe du grand homme ?
Bon elle pouvait pas trop utiliser les Baye mère et fille depuis qu’elle a fait publier des photos de Laura pas très en forme après quelques excès, dus sans doute au comportement de sa méchante belle-mère…
C’est c** parce que si le journal préféré de Bribri, Paris Match, avait titré « Laeticia a retrouvé la sérénité » (ou un truc approchant) avec, à l’appui, quelques photos de Sébastien Farran « qui veille sur Laeticia » ainsi que sur Jade et Joy, comme dirait Gala, nous n’aurions pas entendu parler d’Alexandre qui serait resté sagement dans le coffre à jouets de Manu, avec Crase, Fripounet et Ribouldingue, et 300 autres jouets dont il dispose pour faire peur aux vieux qui ne veulent pas bouger de leur Chambre 😉
Alors là ya fauauaute Mimi la marchande ! Vous êtes le maillon faible. Vous êtes virée ! 😀
@ Robert Marchenoir | 31 juillet 2018 à 17:13
« C’est fatigant, ces indignations de puceaux… C’est quoi, le problème, avec Mimi Marchand ? »
Ah quelle élégance de langage, Mimi Marchand aurait-elle déteint sur vous ?
Vous ne devez certainement pas avoir lu l’article de Vanity Fair sur cette dame, que j’avais mis en lien. Mais tout à votre récent « macronisme », vous devez pieusement vous abstenir de lire tous les articles qui n’encensent pas votre nouvelle idole.
Alors je vous remets le lien en question :
https://www.vanityfair.fr/pouvoir/medias/articles/article-magazine-mimi-marchand-la-reine-des-people-au-chevet-des-macron/51393
Question : votre racialisme extrême serait-il parfaitement compatible avec le multiculturalisme et l’immigrationisme d’Emmanuel Macron ?
@ Robert Marchenoir
Je vérifierai le cas de M.Fournier. Il est vrai que souvent, nous entendons parler dans la presse d’un fait lorsqu’il se produit, puis la suite de l’affaire passe aux oubliettes médiatiques… souvent volontairement.
En tout état de cause le « fake news » est un moyen bien facile de faire taire ses interlocuteurs… mais en lisant vite fait le nouveau billet de Philippe Bilger, je crois que c’est un peu le sujet, à voir.
Par contre, force est de constater que vos commentaires rétablissent parfois des vérités mais ces derniers temps ils me semblent de plus en plus des soutiens inconditionnels du président. Curieusement, je ne l’avais pas constaté auparavant !!
Quant aux hauts fonctionnaires, il me semble que beaucoup d’entre eux sont des personnes dignes d’intérêt et qui prennent leur rôle très à coeur, inconnus du grand public ils ont le sens de l’Etat. Si je prends juste l’exemple du préfet de police de Paris, venu s’expliquer devant la commission de l’A.N., clairement il ne voulait pas porter le chapeau et, personnellement, je le comprends. Si cet homme près de la retraite a été un parfait et honnête serviteur de l’Etat pendant toute sa carrière et qu’il se sent hors de cette barbouzerie, il n’y a pas de raison qu’il se courbe devant M. Macron, fût-il le président de la République.
Il y a des situations où même les plus zèlés serviteurs peuvent et même doivent garder leur probité. Des périodes de l’Histoire nous ont par trop démontré que le zèle peut gravement dériver.
D’ailleurs, si ces hauts fonctionnaires devaient disparaître au profit de personnes de la société civile, à quoi bon conserver Sciences Po et l’E.N.A. ?
Autant tout changer puisque le vieux monde poussiéreux doit disparaître.
@ breizmabro | 01 août 2018 à 09:28
« A force de fiche tout le monde à la porte il va se retrouver seul avec Fripounet et Ribouldingue (= Collomb et Castaner). »
Sur ce plan, Macron est un petit garçon à côté de Trump. Macron n’a pas viré grand’monde, il me semble. Par comparaison, le turn-over aux plus hauts postes de l’Etat américain est impressionnant, jamais vu. Dans n’importe quelle grande entreprise, un PDG se comportant de cette façon aurait été lourdé depuis longtemps par ses actionnaires. Trump, lui, est encore là.
Donc, Macron, il a encore beaucoup de marge… et peut-être y a-t-il beaucoup de monde qui devrait être viré ? Quelle est cette curieuse propension française à penser que personne ne mérite de l’être ?
LREM ou un nouveau FLNC ou mini SAC ?
Lors de la perquisition récente au siège de LREM, trois pistolets Glock (9 mm parabellum, et donc soumis à autorisation d’achat-détention) ont été découverts par la P.J. Ils ont été saisis car ils n’étaient pas déclarées. Vincent Crase a alors argué d’une demande envoyée à la préfecture de police, mais celle-ci étant incomplète elle ne valait pas autorisation d’achat ou détention.
Vincent Crase lors de sa garde à vue, s’est justifié par un autre argument spécieux : « J’ai toujours une arme sur moi, c’est une habitude de travail et de sécurité ». Cet individu semble ignorer qu’un port d’arme individuel est obligatoire, cela pour toute personne qui n’y est pas autorisée de par sa profession (militaire, gendarme et policier). Même les convoyeurs de fonds doivent être titulaires d’un port d’arme, et toujours délivré à titre individuel.
Sachant que de telles armes ne peuvent être achetées légalement qu’après obtention d’une autorisation de détention. Celle-ci est soit individuelle, délivrée à un club de tir agréé ou une société de convoyage de fonds. Hormis un achat clandestin, qui pénalement relève du trafic d’armes, qui a autorisé la vente légale de ces armes à ce parti politique ?
Christophe Castaner délégué général de LAREM et Sécrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement, aura à coeur d’expliquer tout cela, et notamment face à la commission du Sénat !
http://www.lefigaro.fr/politique/2018/08/01/01002-20180801ARTFIG00149-affaire-benalla-vincent-crase-etait-arme-lors-de-la-manifestation-du-1er-mai.php
L’analyse de la communication élyséenne est fort instructive. A titre d’exemple, Guillaume Berlat, sur le site Proche&Moyen-Orient.ch – Observatoire Géostratégique, a dans un billet récent fourni quelques réflexions critiques bien senties que l’on retrouvera dans ce court extrait :
« LA COMMUNICATION JUPITÉRIENNE ERRATIQUE
L’évolution de la communication
D’une manière générale et chronologique, nous sommes passés, en plus d’un an, à trois stades de la communication du président de la République : l’acommunication en réaction aux excès supposés ou avérés de son prédécesseur, François Hollande (« Un président ne devrait pas dire ça »), l’hypercommunication car les Français veulent savoir (selon la formule préférée de Jean-Jacques Bourdin) et, depuis l’affaire Benalla, la communication par la porte dérobée (celle de la Maison de l’Amérique latine) ou communication pour les copains seuls depuis le 24 juillet 2018, date à laquelle Jupiter réunissait les ténors de la macronomonarchie pour les galvaniser en leur faisant un discours enflammé, et par certains côtés, hors de propos compte tenu de la situation délétère prévalant à quelques jours de la fin du Tour de France cycliste. Un peu court et un peu tard, toutes ces sornettes que déclame le comédien Emmanuel Macron et cette fausse confrontation qui n’en est pas une ! C’est également un prestidigitateur de haut vol, expert en tour de passe-passe. »
Ce passage est tiré d’un billet embrassant une appréciation plus vaste à découvrir ici : https://prochetmoyen-orient.ch/benallagate-une-affaire-detat/#edfootnote22sym
Le problème avec les prestidigitateurs est que la vérité qu’il nous montrent est pipée du début à la fin. Les Français supporteront-ils encore longtemps les tours de passe-passe qui en conclusion se traduisent par une récupération toujours plus grande de leurs fonds de poches ?
@ Trekker | 01 août 2018 à 15:57
J’ai, bien sûr, lu l’article de Vanity Fair que vous avez mis en lien. Pour ma part, j’ai l’habitude d’examiner les faits que l’on soumet à l’appui d’une argumentation. De même que j’ai lu le billet de votre ami le « colonel Goya », mais sur ce coup-là, ça n’a pas eu l’air de vous plaire, curieusement.
Et je maintiens que vous avez des indignations de puceau, tout comme ceux qui poussent des oh ! et des ah !, sous prétexte que le site fasciste, communiste et nazi Egalité et Réconciliation a publié un article à charge sur Mimi Marchand.
J’ignorais qui était cette dame. Elle m’a l’air plutôt sympathique. On ne fait pas carrière dans le milieu des paparazzi en étant « élégant ». Votre élégance frelatée m’a l’air d’ailleurs assez suspecte, venant de quelqu’un qui se réclame de son passé militaire. Les soldats, ce sont des gens qui pratiquent « l’élégance de langage » ? Première nouvelle ! A moins que vous n’ayiez entamé une nouvelle carrière de bureaucrate galonné dans les salons parisiens, où l’on a, en effet, tout le loisir d’être « élégant » ?
Qu’est-ce qui vous gêne, exactement, dans l’amitié qui lie Mimi Marchand et le couple Macron ? Le fait qu’elle soit mariée à « un policier des Renseignements généraux », comme croit le dénoncer l’ineffable Michel Onfray ? (lequel ne s’est pas avisé, a) que les Renseignements généraux n’existent plus, b) que policier et méprisable criminel ne sont pas synonymes ?) Qu’un président de la République ait besoin d’entremetteurs ? Que la femme Marchand ait payé ses photographes en liquide ?
Comme si le Français de base, y compris l’anti-macroniste, ne touchait jamais rien au noir ! Comme si la fraude fiscale (et « sociale ») n’était pas un devoir civique, pour tout le monde sauf les fonctionnaires et les hommes politiques, bien entendu !
Vous êtes aussi borné que votre camarade agecanonix. Je ne suis pas « macroniste » et je n’ai pas « d’idoles ». C’est précisément ce qui semble vous gêner. Vous nous faites une projection de la plus belle eau. C’est vous qui avez des idoles, et des anti-idoles.
Moi, je ne me détermine pas en fonctions des « idoles » du moment. Ou des détestations du moment, ce qui revient au même. J’ai beaucoup de choses à dire contre Macron, notamment qu’il n’est pas assez libéral. Mais lorsque le troupeau de moutons qui lui sert d’opposants bêle en choeur en répétant ce qu’on lui dit de bêler, et que je trouve que ce sont des sottises grosses comme vous, eh bien je le dis.
Votre façon de prétendre que si je ne hurle pas avec les loups, si je ne saisis par les monceaux d’ordure que l’on me tend pour les jeter sur Macron, au moment où le politiquement correct de droite l’exige, alors cela voudrait dire que je soutiendrais l’immigrationnisme, montre assez votre mauvaise foi.
Vous réussissez à me reprocher de n’être pas assez à droite (j’approuverais l’immigrationnisme de Macron) au moyen de calomnies de gauche (je manifesterais un « racialisme extrême »). Je me demande bien où vous auriez trouvé une prise de position immigrationniste dans mes propos. Je passe mon temps à claironner le contraire. Vous, vous êtes « racialiste » avec élégance et modération, c’est ça ?
Entre ceux qui veulent me traîner dans la boue parce que je serais « à la droite de l’extrême droite », et ceux qui exigent de voir mes certificats d’anti-immigrationnisme (mais non « racialiste », s’il vous plaît), je vais avoir du mal, moi…
Quel rapport entre Mimi Marchand et l’immigration de masse ? Elle trafique de l’Africain clandestin, en plus de vendre des kodaks ?
Tout cela montre assez votre sectarisme. Si vous ne dites pas exactement ce qui disent tous les dirigeants, adhérents et sympathisants du Parti (quel qu’il soit), au moment où ils le disent, eh bien vous êtes un vaurien et une ordure, et cela ne peut que signifier que vous êtes vendu à l’ennemi.
La liberté et l’indépendance sont absolument exclues. Interdit de penser par soi-même, interdit de distinguer des bonnes choses et des mauvaises choses dans ce que font Duchmurtz ou Bécassine. Soit t’es avec nous, soit t’es contre nous.
Figurez-vous que le monde entier ne tourne pas sous la règle en vigueur dans les armées, Dieu merci. D’ailleurs si vous vous soumettiez un peu plus à la règle en vigueur dans les armées (en principe !…) vous nous épargneriez quelque peu votre poutinisme sournois, ô combien conformiste dans votre milieu.
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@ Claude Luçon | 01 août 2018 à 11:10
Mais je suis bien d’accord avez vous sur l’existence passée d’un phénomène nommé « barbouzes » en France, et je n’ai nulle raison de mettre en doute votre témoignage personnel. Je dis simplement qu’on ne peut pas se contenter de coller des étiquettes infamantes sur un phénomène politique pour prétendre l’expliquer, et encore moins quand ces étiquettes moisissent depuis un demi-siècle dans les tiroirs de l’histoire.
Je suis bien d’accord avec vous pour déplorer la passion d’interdire qui règne en France. Mais tout cela ne suffit pas à nous éclairer sur l’affaire Benalla. Et je vous encourage à continuer de jouer les transgresseurs dans votre résidence : les dames aiment beaucoup le côté bad boy, en général.
PAS DE PLAN DE TABLE
Puisqu’il est de bon ton de rappeler ce qu’est un plan de table dans les grands dîners protocolaires et de glisser en passant qu’on y fut convié deux fois, je voudrais, moi aussi, dire que j’ai appartenu à une « amicale des amateurs de côte de bœuf du restaurant des abattoirs de Nancy » (années 60 !) et que nos réunions trimestrielles exigeaient aussi l’absence de plan de table. Il n’y a pas que chez les notables supérieurs qu’on sait vivre, non mais…
Après quelques bouteilles de Chiroubles, chacun évoquait ses petites glorioles personnelles. A l’époque, on ne pouvait compter sur les selfies pour poser aux côtés d’un quelconque président de la République, mais il y avait déjà des gens qui, vêtus tout de noir d’habitude, s’habillaient en beige pour mieux faire ressortir le rouge, le bleu ou le vert de la décoration qu’ils venaient de ‘’toucher’’.
Le besoin viscéral d’être reconnu poussait les uns à dire que le personnage-clé de tel roman à succès, c’était de lui que l’auteur (un mien ami) s’était inspiré ; un autre, né un 5 septembre, comme Louis XIV mais trois cents ans plus tard, prétendait avoir trouvé dans un recoin des bosquets de Versailles, un billet écrit : ‘’ A Michel Durand que je n’ai pas connu, avec toute mon estime, signé Louis’’.
Avoir un général comme beau-frère d’un ami sénateur qui est le petit-cousin de sa tante par alliance ne peut rester sous silence. Et être cité par un journaliste renommé il y a plus de vingt ans (le prédécesseur d’Ivan Rioufol) ne peut pas être un simple effet du hasard mais forcément un signe du destin, toute modestie gardée bien entendu.
J’ai connu, il y a longtemps, un simple greffier du Tribunal de Commerce qui est allé se plaindre à la rédaction d’un journal local d’être toujours dans les ‘’etcaetera’’ quand on citait les notables présents à une cérémonie ou aux enterrements. C’était d’ailleurs le même qui achetait, en papeterie, du papier ‘ »qui n’use pas trop les crayons » et ne remplaçait son agenda que le 31 décembre, au cas où il décéderait avant.
Il n’y a pas si longtemps, J.V. Placé ne pouvait citer une conversation sans se croire obligé de dire :
– Comme me le disait hier encore un de mes électeurs, Monsieur le Ministre, il faudrait que…
Qui a dit que l’orgueil était le plus gros péché du monde ?
NB : moi aussi j’ai été cité plusieurs fois dans la presse, pour ivresse au volant, excès de vitesse, injures à président (j’ai repris du picon-bière à la mort de Mitterrand), racisme (j’ai pas aimé la Guyanaise de la place Vendôme), entreprise de démoralisation du pays pour avoir écrit des posts comme celui-ci qui comporte 90% de fake news !
@ Patricius
« Je vais finir par adhérer au Parti des Transparents de Charoulet, et exiger de tous ces messieurs-dames qu’ils nous mettent en ligne, non seulement leur carte d’identité et leur groupe sanguin, mais aussi toutes leurs déclarations de revenus, les congés-maladie demandés et obtenus depuis leur naissance, ainsi qu’une petite liste croquignolette qui pourrait me faire jusqu’au bas de la page. » écrit RM le 31 juillet à 17 h 13.
Je savais que ça se finirait ainsi ! Je suis très heureux pour vous ! A mon avis il a eu peur de descendre sur le pré !
Je profite de ce message pour vous rappeler que je suis résolument pour l’interdiction des patronymes et autres signes d’identification sur Internet. C’est contraire à l’honneur ! Et à la politesse !
Bien à vous
@ Antoine Marquet 31 juillet à 13 h 39
Incroyable ce que vous me dites ! J’ai commis une « inversion » sans m’en rendre compte ! C’est dire combien ce phénomène s’intègre dans notre conscience collective, petitement, sans faire de bruit.
L’humanité n’est pas d’accord. Qu’on change l’humanité !
@ Robert Marchenoir 01 août 2018 à 17:16
« Macron est un petit garçon à côté de Trump ».
Et surtout à côté de Reagan qui en août 81, en poste depuis six mois, avait viré d’un coup 11 300 contrôleurs aériens environ, remplacés immédiatement par des militaires, le temps de former de nouveaux contrôleurs plus dociles 😀
Eh oui M. Robert, Macron est un petit garçon qui joue avec nous à chat perché en criant « venez me chercher ! » en riant sous cape.
« Malheur à toi, pays dont le roi est un enfant » (Ecclésiaste)
@ Robert Marchenoir | 01 août 2018 à 23:40
« Vous êtes aussi borné que votre camarade agecanonix »
Je suis fatigué de participer à un blog où règne la folie ambiante de commentateurs comme Robert Marchenoir, Noblejoué, Aliocha, duvent et leur permettre de survivre dans leur démence.
Ni fleurs ni couronnes.
@ agecanonix
« Je suis fatigué de participer à un blog où règne la folie ambiante de commentateurs comme Robert Marchenoir, Noblejoué, Aliocha, duvent et leur permettre de survivre dans leur démence.
Ni fleurs ni couronnes ».
Je ne sais pas ce qu’en pensent mes collègues de « démence », mais pour ce qui me concerne, jusqu’à ce que ce diagnostic soit posé par un autre psychiatre que vous (car deux avis valent mieux qu’un !), je vais continuer à penser que je suis tout ce qu’il y a de sain et saint d’esprit…
Seul le deuxième « saint » me fait vaguement douter de cette vérité ??
Puis, je voudrais vous rassurer, rien de grave n’est advenu.
Et enfin, si vous avez peur des feuilles, il ne faut pas entrer dans la forêt, car sur ce blog, voyez-vous, il n’y a d’armure que celle que vous apportez…
En tant que démente provisoire, je vous remercie de votre consultation gratuite et précise !
PS : Si ! Des fleurs et des couronnes !! Et pour moi des lanternes chinoises, s’il vous plaît !
@ breizmabro | 02 août 2018 à 08:32
« Eh oui M. Robert, Macron est un petit garçon qui joue avec nous à chat perché en criant « venez me cherchez ! » en riant sous cape.
« Malheur à toi, pays dont le roi est un enfant » (Ecclésiaste)
Tout à fait. Vous savez à qui l’enfant Macron me fait penser ? à un petit garçon gâté qui joue à cache-cache pensant qu’il ne sera pas vu ni pris : Ah, tu ne m’auras pas – là !!, tra..la..la..la..la et hop tire la langue comme pour montrer que c’est lui le chef. L’enfant Macron n’a pas encore viré sa cuti de son enfance et de son adolescence. Comme quoi, vouloir prendre la place à 15 ans de ses aînés 24 ans plus âgés, représente un danger pour lui-même et pour les autres. Pas vrai ? Macron c’est le poids léger face à Trump le poids lourd.
@ agecanonix | 02 août 2018 à 09:17
L’on peut comprendre votre exaspération, mais si tout le monde abandonne le navire, la situation sera-t-elle meilleure ?
Il me semble que nous apprécions nombre de commentateurs et commentatrices que nous avons plaisir à lire, même si nous ne partageons pas leurs idées. Ce sont les seuls dont je lise les commentaires, les autres je les « zappe »…
Si vous quittez ce blog, sachez que je vous regretterai.
@ Ellen | 02 août 2018 à 11:05
L’on peut effectivement se limiter à certaines apparences. D’autres analyses donnent une autre impression du projet porté par monsieur Macron, au seul profit de ceux dont il est le représentant incontestable.
J’en veux pour preuve l’analyse de Jacques Sapir dans un billet intitulé « De quoi Macron est-il le nom ? » avec en sous-titre « L’affaire Benalla et l’histoire romaine ».
Au-delà des citations latines de duvent, qui ne sauraient déplaire au très ancien latiniste que je suis, ce billet fait un parallèle avec les dirigeants de la République et de l’Empire romain, avec l’accaparement de la souveraineté par une personne ou un groupe de personnes, que certains pourraient appeler « oligarques », mot assez récemment remis à la mode dans nos médias.
Sur le fondement de cette observation : « au-delà des actes délictueux commis par Alexandre Benalla (les coups et blessures multiples, l’usurpation de fonction), il y a bien sûr les actes qui ont visé à faire obstruction à la justice et à camoufler cette affaire et toutes ses implications. De fait, ce que l’action du pouvoir, et disons-le celle d’Emmanuel Macron, donne à voir c’est bien un processus d’appropriation de l’apparence de la souveraineté. Ce processus se combine alors avec un processus d’autonomisation vis-à-vis des conflits politiques et sociaux, avec la construction d’un pouvoir en surplomb de la société », Jacques Sapir construit une analyse très serrée des risques de dérive de nos institutions qui, bien que liées à la personne de monsieur Macron comme président de la République, le dépasse sans nul doute.
Dérive que l’on retrouve d’ailleurs dans le modèle de construction de l’Union européenne, qui n’a plus rien à voir avec la souveraineté des peuples d’Europe, encore moins des nations qui seraient censées la composer puisqu’il s’agit d’une union des États qui lui délèguent des pans entiers de souveraineté (qui n’est juridiquement pas la leur mais bien celle de leur peuples) au seul détriment bien sûr des peuples qui la composent…
Pour avoir une idée plus précise de sa thèse, lire ici (https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-de-quoi-macron-est-il-le-nom-jacques-sapir/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+les-crises-fr+%28Les-Crises.fr%29).
C’est un excellent document pour des retours historiques et une comparaison avec notre actualité. Cela permet d’exercer un esprit critique face aux éléments avancés.
@ agecanonix | 02 août 2018 à 09:17
Pour ce qui est du cas de Robert Marchenoir, il est le pire de tous, il relève manifestement de ce que les psychiatres et psychanalystes dénomment délire de la raison !
A priori aucune thérapie, tant verbale que médicamenteuse, n’existe pour ce type de maladie mentale.
Sur le fusil à pompe et les trois Glock retrouvés (ou recherchés) chez les Pieds Nickelés du président (bonne marque, au passage), vous me réveillerez lorsqu’on trouvera mille fusils à pompe ou mille Glock à la villa du Touquet ou au siège de LREM.
C’est en effet le volume approximatif de l’arsenal de fusils que l’on a retrouvé sous la garde des communistes, il y a plusieurs années, cachés dans un entrepôt des messageries de presse où la CGT avait tous les pouvoirs. Armes volées à la Manufacture d’armes et cycles de Saint-Etienne, lors de sa faillite, et stockées là, sous le nez des « patrons du grand capital », en prévision de la… révolution et de la prise armée du pouvoir.
Le patron des messageries en question n’a pas appelé Police-Secours, il a directement prévenu le ministre de la Justice de l’époque, tellement l’affaire était sensible. Pensez, attenter à l’honneur des gentils communistes… ça ne se fait pas, dans s’pays. Le ministre de la Justice a réfléchi longuement… et n’a rien fait.
Tout cela s’est déroulé dans le plus grand secret. Ce n’est que de longues années plus tard que le drolatique incident a été révélé dans un livre d’enquête… au milieu de l’indifférence générale. Pas d’indignation médiatique, pas de « droite » hurlant à l’affaire d’État, pas de commission d’enquête ni de motion de censure…
En France, le syndicat majoritaire de l’époque, jouissant de l’oligopole légal de la « gestion sociale », pouvait tranquillement préparer un coup d’État armé, pendant de longues années, sans que personne ne s’en avise… puis, lorsque les preuves furent découvertes, aucune sanction ne fut prise, et le secret fut gardé pendant de longues années… puis, une fois qu’un journaliste a révélé le scandale (pas dans un journal, cela aurait probablement été impossible en raison de la dictature cégétiste, mais dans un livre)… personne ne s’est scandalisé, la CGT n’a pas été dissoute, le Parti communiste n’a pas été traîné devant les tribunaux.
Donc, lorsqu’on découvre, quelques mois seulement après les faits, la détention de quatre armes à feu dans des cercles proches du pouvoir, détention apparemment illégale mais pouvant être justifiée par des motifs légitimes (je rappelle au hasard que la France est en butte à une guerre terroriste sur son propre sol), et qu’il y a perquisitions publiques, gardes à vue, tartinages à n’en plus finir dans la presse, commissions d’enquête, hululements scandalisés de la droite de l’extrême droite à la gauche de l’extrême gauche, eh bien, je trouve que sur ce coup-là, la démocratie fonctionne plutôt bien dans s’pays.
Et contrairement à mes petits camarades de droite avec Poutine, sur ce coup-là, je ne fais pas du whataboutisme. Je ne prétends pas que les menées subversives de la CGT justifieraient un armement illégal des potes à Macron. Je suis ravi que les institutions françouéses se mettent en branle aussi vite pour quelques claques infligées place de la Contrescarpe à des anarchistes grecs, ou quatre misérables flingues traînant ici où là sans le formulaire Cerfa qui va bien.
J’attire simplement l’attention sur le deux poids, deux mesures gros comme un camion, qui semble n’émouvoir personne.
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@ Ellen | 02 août 2018 à 11:05
« Vous savez à qui l’enfant Macron me fait penser ? à un petit garçon gâté qui joue à cache-cache pensant qu’il ne sera pas vu ni pris. Ah, tu ne m’auras pas – là !!, tra..la..la..la..la et hop tire la langue comme pour montrer que c’est lui le chef. »
Votre commentaire illustre à merveille cette autre inconséquence, manifestée par la partie de la droite qui accable Macron tout en portant Trump au pinacle. Macron serait un « transgresseur », et cela prouverait qu’il n’est pas taillé pour la fonction.
C’est extraordinairement culotté, de la part de ceux qui soutiennent cette thèse. Car si le goût de la « transgression » trahit des failles psychologiques disqualifiantes pour la fonction de chef d’État, alors quel transgresseur plus massif que Donald Trump ?
Donald Trump, qui attaque, pendant sa campagne électorale, une journaliste trop critique à son goût en insinuant, en termes particulièrement crus, qu’elle devait être indisposée lors de l’interview. Trump, seul chef d’État du monde, à ma connaissance, à s’être vanté de la taille de ses attributs virils pour attirer à lui les suffrages. Trump, qui prend publiquement le parti d’une puissance étrangère hostile contre… les services de renseignement de son propre pays. Je pourrais continuer la liste jusqu’à épuisement du stock d’électrons de M. et Mme Bilger.
Ordinairement, ceux qui soutiennent ces thèses incompatibles entre elles évitent de les soutenir l’une après l’autre. Vous, vous commencez par nous dire que l’eau est sèche, et vous ajoutez que la preuve, c’est qu’elle est mouillée !
Comment peut-on se contredire à ce point ? Eh bien, vous nous livrez l’explication vous-même :
« Macron c’est le poids léger face à Trump le poids lourd. »
C’est une question de physique. Purement et simplement. Trump est gros, et Macron est gringalet. (*) Voilà sur quoi les gens fondent leurs « convictions » politiques désormais. Si j’étais mauvaise langue, je relèverais que vous êtes une femme. Mais je vous rassure : votre illogisme, tare dont nous autres « sexistes » affublions jadis les dames de façon préférentielle, est désormais largement « redistribué » de façon « égalitaire » au sein de la population…
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@ breizmabro | 02 août 2018 à 08:32
« Et surtout à côté de Reagan qui en août 81, en poste depuis six mois, avait viré d’un coup 11 300 contrôleurs aériens environ, remplacés immédiatement par des militaires, le temps de former de nouveaux contrôleurs plus dociles 😀 »
Tout à fait. Excellente décision qui recueille votre plein assentiment, en accord avec moi, n’est-ce pas ?
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@ Zonzon | 02 août 2018 à 07:09
« Je vais finir par adhérer au Parti des Transparents de Charoulet. »
Je n’ai pas encore reçu ma carte ornée de tous les timbres de cotisation à jour, mais je surveille mon courrier. Je ne manquerai pas de vous tenir au courant.
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@ Mitsahne | 02 août 2018 à 00:34
« Puisqu’il est de bon ton de rappeler ce qu’est un plan de table dans les grands dîners protocolaires et de glisser en passant qu’on y fut convié deux fois, je voudrais, moi aussi, dire que j’ai appartenu à une ‘amicale des amateurs de côte de bœuf du restaurant des abattoirs de Nancy’… après quelques bouteilles de chiroubles… »
Excellent, excellent… arrêtez, vous allez me donner faim.
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@ Michelle D-LEROY | 01 août 2018 à 16:33
« En tout état de cause le ‘fake news’ est un moyen bien facile de faire taire ses interlocuteurs… »
A vous de faire le tri entre les sources habituellement crédibles, et les autres.
« Vos commentaires […] me semblent de plus en plus des soutiens inconditionnels du président. »
Ce n’est pas le cas. Je ne vois vraiment pas ce qui vous permet de dire une chose pareille.
« Quant aux hauts fonctionnaires, il me semble que beaucoup d’entre eux sont des personnes dignes d’intérêt et qui prennent leur rôle très à cœur. »
Excusez-moi, je vais être un peu vulgaire, mais on s’en tape. A un point que vous ne pouvez pas imaginer. Ce genre d’éloges est adapté à des écoliers, et encore.
Ils prennent en effet leur rôle très à cœur (collectivement, en moyenne, padamalgam, j’ai de très bons amis hauts fonctionnaires, etc.) pour saboter la démocratie et faire prévaloir la fonction publique sur les élus issus du suffrage universel.
Un bon assassin prend aussi son rôle très à cœur.
« Si ces hauts fonctionnaires devaient disparaître au profit de personnes de la société civile, à quoi bon conserver Sciences Po et l’E.N.A. ? »
Bonne question, que nous aurions intérêt à nous poser, en effet. J’ignore ce que veut dire « personnes de la société civile ». Les fonctionnaires sont-ils tous des militaires ? Ou bien cette expression, aussi énigmatique que les « valeurs de la République » ou le « racisme », désigne-t-elle en définitive des hommes de peu, des gens sortis du ruisseau, et n’ayant pas eu l’honneur de faire les grrrandes écoles de la Rrrrépublique ?
Ou bien encore, désigne-t-elle des gens qui ont réellement acquis l’expérience du travail, c’est-à-dire ont gagné leur pain à la sueur de leur front dans le secteur privé, celui où (en moyenne, padamalgam, iadéconpartou) on est responsable de ses actes, et où la rémunération est corrélée au mérite ?
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(*) On pourrait ajouter : Trump est un homme à femmes, Macron est un homme d’une seule femme.
Pendant que l’on amuse la galerie avec l’affaire Benalla, M.Macron et ses séides ont profité de cette période de vacances pour faire passer en catimini leur sinistre loi sur l’immigration qui va encore précipiter un mouvement suicidaire au lieu de le réguler, par exemple en facilitant l’accès au « droit d’asile » (donc en pratique en laissant entrer n’importe qui sans contrôles).
Voilà un exemple de ce qui se passe en Macronie, anciennement dans ce qui fut la douce France, dans ce qui fut jadis une petite ville caractéristique d’une province tranquille, qui a vu naître Sainte Thérèse de Lisieux :
https://www.ouest-france.fr/normandie/alencon-61000/alencon-un-mort-et-une-dizaine-de-blesses-dans-une-rixe-perseigne-5906013
Des Afghans à Alençon, qui s’entretuent en plus !
A quel titre sont-ils là ? A titre de « réfugiés », ayant fui la guerre ?
Mais alors, pourquoi les laisse-t-on importer leur guerre et leurs coutumes les plus violentes chez nous ?
Qui sont les fonctionnaires qui les ont autorisés à vivre en France ? En principe, dans une démocratie, nous avons le droit de savoir qui fait quoi.
Est-il normal que ces politiciens et ces fonctionnaires irresponsables puissent continuer de nuire impunément, tout en ayant droit à traitements, indemnités, avantages, passe-droits, exemptions, honneurs, progression de carrière, points de retraite et tutti quanti ?
Et au fait, comment appelle-t-on les gens qui livrent la France à l’étranger ?
Mais que font nos fins lettrés historiciens d’occasion prompts à dégainer pour démolir ou encenser tel ou tel chapeau de pacotille…
Rappelons-nous… Roustam Raza le mamelouk de Bonaparte qui resta quinze ans à son entier service de garde du corps dormant même devant la porte de la chambre de Napoléon avec son sabre à la main…
Alors… alors… Benalla mamelouk de Jupiter… quelle classe… quel joli retour sur l’Histoire d’un géant qui changea et sortit la France de ses engourdissements et vieilles pesanteurs…
Seule question que devraient se poser tous les journaleux, journaleuses et politicards en rut et hystérie existentielle : Alexandre Benalla dort-il devant la chambre de Jupiter avec son opinel à la main ?
Vite une commission d’enquête pour rassurer les affreux et mauvais perdants… Tout ça sous la houlette du super procureur Philippe.
« 18Que nul ne s’abuse lui-même: si quelqu’un parmi vous pense être sage selon ce siècle, qu’il devienne fou, afin de devenir sage.
19Car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu. »
http://saintebible.com/lsg/1_corinthians/3.htm
C’est Falbala qui va être contente.
Brégançon. Sans la cédille mais avec le marteau !
Plan de table. Pour une table ronde, n’est défini qu’à 2 pi près !
PPP ! Non, ce n’est pas une grossièreté ! Une technique mise au point par l’Inspection des Finances pour accroître les bénéfices des consortiums privés sans diminution de la dette publique. Lubrifiant pour le pantouflage !
RM : « Comme si le Français de base ne touchait jamais rien au noir. »
ZZ : « Je ne touche jamais rien aux noirs. »
Mme Leroy (1er août à 16 h 33) « A quoi bon conserver Sciences Po et l’ENA ! ».
Que voilà une bonne réflexion. Vous méritez qu’on vous embrasse !
Bijou n’a pas viré grand’monde ! De surcroît il a introduit Alex Bey, ça ne compense pas !
Mimi Machin aime les Bijou. Quoi de plus normal !
On aurait trouvé 3 pistolets GLOCK chez LAREM.
Sous les préaux des écoles à la récréation, bien avant la réforme Haby, on utilisait des GLLOQ !
Schiappa aimerait-elle être harcelée par Zonzon ? Chi lo sa ?
Vincent Crase. Le petit blanc qui assiste Alex Bey. N’est pas admis au cercle restreint de Bijou !
Avec sa lourde hérédité de Belge déjanté, à l’instar de tous les Belges (*), Eric Verhaeghe écrit du bon et du moins bon, et c’est parfois franchement n’importe quoi. Mais sur l’affaire Benalla, il me semble qu’il met le doigt là où ça fait mal :
http://eric-verhaeghe.entreprise.news/2018/07/25/une-revolte-des-fonctionnaires-contre-macron-une-autre-lecture-de-laffaire-benalla
Comme moi, il pense que les hauts fonctionnaires ont trop de pouvoir en France, et comme moi, il pense que cette affaire est avant tout une révolte de la noblesse d’Etat (avec tous les guillemets de rigueur) contre les nécessaires efforts pour la faire rentrer à la niche.
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(*) Il faut bien sûr comprendre : comme tous les Belges, en moyenne. Padamalgam, j’ai de très bons amis belges, j’aime les frites et l’Art nouveau, etc.
@ agecanonix le 2 août à 9 h 17
Cher camarade, j’ai deux reproches à vous faire.
D’abord d’avoir la tentation de nous abandonner. Un blog est un espace vivant dont toutes les cellules participent à la vie de cet organisme fragile, subtil, délicat, à la merci de toutes les saloperies du monde extérieur.
Quand l’une de ces cellules meurt c’est tout l’ensemble qui est atteint.
Ensuite pour nous déclarer que vous vous laissez aller au désespoir, ce qui est d’autant plus une faute que vous n’allez pas le faire !
Rappelez-vous ce camarade qui exprima, il y a quelque temps, son désir de se retirer. Le voici maintenant en train de faire une belle carrière ! Sans doute a-t-il profité de quelque réconfort de quelques-uns de ses lecteurs qui le houspillèrent !
Sachez que la folie de nos camarades est le principal ingrédient qui nous pousse à les lire, que notre lecture par les voies subtiles de la communication humaine leur est une médication revigorante.
Et puis ne sont-ils pas simplement plus sensibles que nous ?
Enfin permettez-moi d’ajouter un mot sur ce blog lui-même où règne, pour autant que je puisse le constater personnellement, une liberté de publication étendue.
Nous connaissons, vous et moi, un autre lieu – espace concentrationnaire de haute chiourme – où l’on vous coupe la parole quand elle n’est pas jugée conforme aux idées du lobby dirigeant.
Ce blog que j’évoque, qui m’a chassé, vous êtes bien placé pour vous apercevoir qu’il vire actuellement à la névrose obsessionnelle, il est foutu !
Faites-nous plaisir, vieillard immarcescible, reprenez vos fleurs et vos couronnes et déposez-les aux pieds de duvent et de toutes les foldingues qui fréquentent ce lieu !
De Benalla on dira que c’est l’histoire d’un mec qui possède les clés de la maison des Macron au Touquet mais pas celles de son propre appart’ à Issy-les-Moulineaux et que tel un Arturo Brachetti tantôt flic à casque et brassard de police, tantôt racaille à capuche sur la tête, il peut resurgir de n’importe où en costume de « bodyguard » macronien.
Chapeau l’artiste ! « Applos debout » comme disent les chauffeurs de salles de Matignon aux 300 petits soldats sans plomb (dans la tête) sagement assis 😉
Mais quel est le crétin qui a écrit ce scénar à la c** que personne ne croit !
@ Zonzon | 03 août 2018 à 08:11
… »et de toutes les foldingues qui fréquentent ce lieu ! »
Comment avez-vous dit déjà : « Un blog est un espace vivant dont toutes les cellules participent à la vie de cet organisme fragile, subtil, délicat, à la merci de toutes les saloperies du monde extérieur » ?
…du monde extérieur seulement ? Vraiment ?
J’admire les blogueurs qui traitent d’abrutis ceux que l’affaire Benalla intrigue. Il faut avoir bien du courage pour être d’avis que c’est tout à fait normal, qu’il n’y a là rien de particulier, qu’il faut être incohérent, taré, ennemi du progrès, ou complice des ennemis de la France pour trouver ça un peu curieux. Je veux bien croire à la rigueur que les protagonistes soient parfaitement réglo, que Benalla ait le profil moyen d’un bon agent de sécurité, que Mimi Marchand soit une charmante petite vieille dame bien sous tous rapports, et que les fonctionnaires de la haute administration intriguent dans l’ombre contre les représentants du peuple (Robert Marchenoir, je sais que ce n’est pas ce que vous avez dit, je m’amuse un peu).
Je suis pour ma part étonnée de l’emballement de départ de certains journalistes comparé à leur inertie tout aussi exceptionnelle cette semaine devant des rebondissements de l’affaire hauts en couleur quoique peu évoqués dans la presse. L’épisode de la perquisition, qu’il soit traité à la Frédéric Dard ou à la John Le Carré, aurait de quoi éveiller l’intérêt d’un bon journaliste d’investigation. Mais non, ça doit être la chaleur… Le tout dégage à mes yeux un petit fumet de montage, pourtant l’on me fait comprendre : « Circulez y a rien à voir, vous la citoyenne de base complotiste et avide de fake news ». Je me sens manipulée, à tort ou à raison, et peu importe, car j’imagine que je ne suis pas la seule, et que laisser couver une suspicion sur la probité des représentants de l’État et la clarté de leurs intentions n’améliore pas le climat politique.
Je trouve l’avis de Goldnadel sur Boulevard Voltaire intéressant.
http://www.bvoltaire.fr/g-w-goldnadel-si-les-informations-du-parisien-sont-confirmees-cette-affaire-de-perquisition-chez-benalla-est-enorme/
@ Zonzon (de breizmabro | 03 août 2018 à 10:31)
… »et de toutes les foldingues qui fréquentent ce lieu ! »
Comment avez-vous dit déjà :
« Un blog est un espace vivant dont toutes les cellules
participent à la vie de cet organisme fragile, subtil, délicat, à la merci de toutes les saloperies du monde extérieur » ?
—
du monde extérieur seulement ? Vraiment ?
—
Excellente question, lucide, pertinente, car chez l’épouse du président de la République, tout est bidon, les seins, les cuisses, le ventre, le visage, les cheveux et les dents…
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Commentaire de breizmabro | 21 novembre 2017 à 20:59
Remonter la poitrine au plus haut : ça, c’est fait.
La liposculpture ou liposuccion : ça, c’est fait.
Le lifting, ça, c’est fait.
Les implants capillaires, ça, c’est fait.
Les dents « sourire » : c’est fait.
A votre avis elle pourrait faire quoi en plus pour faire croire qu’elle a l’âge de son mec ?
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Pas seulement du monde extérieur, hein ?
Désolé, mais c’est l’heure russe à nouveau. Il n’y a pas que Nicolas Dhuicq, ex-député de la nation de droite, à avoir été envoyé en mission par les Popov pour renifler sous les draps à Macron, à la faveur de l’affaire Benalla.
On apprend aujourd’hui qu’une tripotée de comptes Twitter automatisés, liés à Moscou, sont intervenus pour répandre la bonne parole macrono-dézinguante à l’occasion de cette histoire. Exactement ce qui a déclenché une enquête fédérale aux Etats-Unis, suite à l’ingérence clandestine du Kremlin dans les dernières élections présidentielles… Méthodes que les services russes ont de nouveau mises en place pour subvertir les élections législatives de novembre.
Au passage, les nouveaux comptes Facebook sous faux drapeau, créés par l’espionnage russe pour semer le désordre aux Etats-Unis, et qui viennent d’être découverts, diffusent de la propagande gauchiste. Et l’un d’entre eux, se prétendant féministe, a appelé à une manifestation de rue contre un événement organisé par la « vraie droite » à Washington. Mais ça n’a pas l’air de trop déranger les poutinistes de notre « vraie droite » à nous…
J’attends maintenant que ces derniers nous ressortent les slogans déjà utilisés par les communistes en pareil cas dès 1949… (« espions de Moscou jusque sous les lits », blabla… « couteau entre les dents », blabla…). L’histoire a montré ce qu’il fallait penser de cette ironie pas drôle. Apparemment, il y a certains mammouths laineux qui sont restés congelés dans le permafrost français depuis cette date.
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@ Zonzon | 03 août 2018 à 08:11
« Faites-nous plaisir, vieillard immarcescible… »
La vache ! Il n’y a que chez Bilger qu’on peut lire des trucs pareils… Mon cher Zonzon, agecanonix nous fait sa petite crise comme Patrice Charoulet, genre « retenez-moi ou je m’en vais à jamais ». Ils reviennent toujours, rassurez-vous.
Je ne vois jamais ce genre de cinéma ridicule (en tous cas, pas fait par des adultes) sur des blogs autres que français. Encore un fruit du socialisme et du fonctionnarisme profondément incrustés dans les cerveaux locaux…
Rapprochez cette danse du ventre bloguistique de l’éternelle réplique du fonctionnaire, outré qu’on lui reproche sa grève : « Ben, t’as qu’à venir faire mon boulot à ma place, si tu trouves ça si facile ». Summum de la cochonnerie, bien évidemment, puisque des mecs qui font la queue pour prendre son poste, il n’y a que ça…
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@ breizmabro | 03 août 2018 à 10:21
« C’est l’histoire d’un mec qui possède les clés de la maison des Macron au Touquet mais pas celles de son propre appart’ à Issy-les-Moulineaux. »
Assez rigolo, en effet. En plus, ses potes du RAID (ou chépaquoi) n’avaient pas d’équipement assez costaud pour défoncer sa porte, qui n’était pas en papier japonais.
@ Lucile
« Le tout dégage à mes yeux un petit fumet de montage, pourtant l’on me fait comprendre : « Circulez y a rien à voir, vous la citoyenne de base complotiste et avide de fake news ». »
Mais question fake news – vive le globish – nous sommes plutôt bien servis par la Société à Responsabilité Plus Que Limitée Macron, Collomb, Benalla & Cie qui en ce domaine tourne à plein régime…
@ Robert Marchenoir 03 août 2018 à 18:54
… »ses potes du RAID (ou chépaquoi) n’avaient pas d’équipement assez costaud pour défoncer sa porte, qui n’était pas en papier japonais »
Dommage que le bel Alexandre ne soit pas venu au secours des « chépaquoi » pour défoncer sa porte, lui qui vient toujours au secours des flics en difficulté par… civisme 🙁
En même temps c’était une serrure à pompe. Comme son Remington disparu puis… réapparu. Il est magique ce Benalla j’vous disais 😀
Adéo Robert Marchenoir 😉
@ Zonzon | 03 août 2018 à 08:11
… »et de toutes les foldingues qui fréquentent ce lieu ! »
Je reviens d’une séance d’ondes et elles n’étaient pas acoustiques…
Il paraît que c’est bon pour ce que j’ai !!
Je remarque tout de même que la parité n’est pas respectée et que je suis seule sur la liste d’agecanonix, avec ces messieurs, qui par ailleurs sont sur le plan de l’aliénation bien au-dessus de ma « pauvre » (comme dirait quelqu’un…) folie, car moi aussi, voyez-vous, je pratique l’humilité et à haute dose !!
Je veux dire à l’excès…
Tout cela me conduit insensiblement à la confidence, ô combien belle et profonde, oui, la confidence, n’est-ce pas que c’est merveilleux ?
Le soir au coin du feu, ah, non, pas pendant l’alerte canicule !
Le soir sous la brise et à l’ombre des palétuviers, ah non, les ombres m’aiment pas le soir !
Un jour, alors que je n’avais que trois ans et que je lisais Aristophane, ah non je ne savais pas lire…
Au fond, je n’excelle pas en confidences, par contre, je ne suis pas mauvaise en sottises ce sont les observateurs zélés zélotes qui le disent…
Zonzon, remarquez que j’ai trouvé deux mots commençant par « z » qui se suivent et ne se ressemblent pas, c’est une dédicace pour un flagorneur qui ne s’en cache pas…
Où voulais-je en venir, déjà ? Nulle part je crois… Car en effet, je ne vais nulle part et je ne cherche rien, je suis Der Wanderer… Est-ce une confidence ? Dieu seul le sait, ou peut-être les sadiques saducéens !?
@ Exilé
« …la Société à Responsabilité Plus Que Limitée Macron, Collomb, Benalla & Cie qui en ce domaine tourne à plein régime… »
Mais que de ratés ! Par ailleurs, on commence à s’apercevoir que pendant un an E. Macron n’a pas fait grand-chose, sinon toucher à tout, parader, et haranguer les chefs d’Etat étrangers. Il va falloir qu’il se secoue, la dette s’est encore alourdie, on achète plus qu’on ne vend, le chômage ne s’arrange pas, les immigrés illégaux arrivent non-stop, et les sources d’énergie coûtent de plus en plus cher. L’opposition est réduite à néant, ce qui est une catastrophe. Et le charme présidentiel n’opère plus comme avant, ni à l’intérieur ni à l’extérieur.
On dirait que C dans l’air est redevenu intéressant, avec les animateurs habituels en vacances. Les invités parlent plus librement. Je n’en ai suivi que des bribes aujourd’hui, mais ce soir la complaisance envers le gouvernement n’avait pas l’air aussi systématique que d’habitude.
@ duvent 3 août à 23 h 01
Je vous aime !
Vous êtes Der Wanderer. Je suis votre Erda ! [Emoticône énamouré]
@ Lucile 04 août 2018 à 00:56
Vous m’avez devancé dans votre analyse que je fais mienne après avoir suivi le réquisitoire implacable de Philippe Dessertine qui a remué le couteau dans la plaie hier soir dans l’émission C dans l’air.
Un chômage qui ne faiblit pas, une dépense publique qui n’a pas diminué, un commerce extérieur déficitaire et des immigrés illégaux qui continuent à arriver sur notre territoire.
Il est vrai que ce qui complique la manœuvre c’est aussi notre croissance qui est plus faible que celle de nos voisins et le fait que nous devons encaisser un choc pétrolier assez rude qui n’était pas prévu.
Si Jupiter a bien engagé des réformes, il n’a pas encore tapé dans le dur et c’est bien ce qui inquiète notre économiste qui jusqu’à maintenant avait un avis bienveillant sur le nouveau locataire de l’Elysée qui accuse une
forte chute dans les sondages qui ne va pas lui faciliter la tâche à la rentrée.
Et si Macron n’était finalement qu’un illusionniste qui avait sorti un lapin du chapeau devant un auditoire aveugle ?
Moi aussi je commence à douter d’Emmanuel Macron qui a bénéficié d’une bonne étoile qui l’a sans doute aidé pour accéder au trône, mais comme c’est parti ça ne devrait pas durer et il sera comme les autres !
« Booba et Kaaris incarcérés en détention préventive, le procès reporté. »
Eh oui, on a beau être des artistes ou présumés tels, quand on est une « graine de banlieue » il y a des comportements dont il est difficile de se débarrasser. Finalement Booba et Kaaris sont des racailles comme les autres.
Voilà au moins qui va nous changer de l' »affaire » Benalla avec laquelle les médias nous ont pris la tête pendant trois semaines. Ouf !
@ Zonzon
Erda, réveillez-vous afin que je puisse vous dire que je ne vous le permets pas !
@ Jabiru | 04 août 2018 à 08:55
Cher Jabiru, votre déception fait peine à voir et croyez que je compatis à votre désarroi. Moi-même je suis un peu ébranlé par les résultats décevants de celui qui devait renverser la table et nous mener vers une politique saine, volontariste et performante.
Mais revenons à l’élection de 2017. Qu’y avait-il dans la corbeille qui était présentée aux électeurs ? MLP, JLM, B. Hamon, F. Fillon, E. Macron et quelques candidats de partis minoritaires qui étaient là plus pour amuser la galerie sachant très bien qu’ils n’avaient aucune chance d’être élus.
F. Fillon, manifestement le plus expérimenté (et qui, au passage, aurait mené une politique sur le plan économique et social pas très différente de celle d’E.Macron) éliminé, quel choix restait-il aux électeurs ?
Laisser les commandes du pays au FN ? MLP nous a montré lors du discours de l’entre-deux tours qu’elle n’avait pas les compétences pour cela.
Restait EM, le renouveau politique, tant sur le fond que sur la forme. Des réformes difficiles à mettre en place vu les « chiens de garde » qui s’y opposaient farouchement (SNCF, Education nationale, élus qui ne veulent en aucun cas une réduction du nombre de députés ou de sénateurs. Il est vrai que la place est bonne).
Par qui aujourd’hui remplacer EM au pied levé ? Manifestement personne. Une élection aujourd’hui serait encore pire que celle de mai 2017 tant les esprits des partis politiques sont échauffés.
Il ne faudrait pas que l’affaire Benalla, même si elle laisse apparaître des choses pas très propres dans les méthodes élyséennes (qui, soit dit en passant ne sont pas très différentes de celles qui ont toujours existé), soit l’arbre qui cache la forêt.
@ Jabiru | 04 août 2018 à 08:55
Attendons la rentrée. Macron est encore là pour un bout de temps, espérons qu’il aura appris quelque chose. On ne changera pas le fond de sa personnalité, qui cumule selon moi les défauts d’un grand nombre de politiciens (cynisme, mégalomanie, manipulation, mesquinerie, empirisme brouillon), mais a l’avantage d’être active et orientée vers la réussite.
On peut espérer que sous la pression des événements, il évolue vers des positions plus cohérentes. Il ne peut pas à la fois prôner la responsabilité individuelle et le tout-Etat, le globalisme et la centralisation, l’immigration débridée et le rejet du populisme (c’est-à-dire le facteur et la conséquence), le financement de la dépense par l’emprunt et l’adhésion enthousiaste à l’UE, la mise au pas des administrations et la réglementation forcenée, le matraquage fiscal et l’esprit d’initiative, le mépris de l’opposition et la démocratie, et, dernière marotte, la mobilité des travailleurs et le coût pour eux d’un déménagement ; la liste est trop longue pour être détaillée. Ces injonctions contradictoires sont dérangeantes.
Macron est en place pour un certain temps, il a le champ libre. À nous d’en tirer le meilleur, ou le moins mauvais, il s’agirait déjà de ne pas fermer les yeux sur l’étalage complaisant de ses paradoxes. C’est le travail de journalistes dignes de ce nom. La pression des autres pays d’Europe, qu’il ne pourra payer indéfiniment de mots, le fera peut-être bouger dans le bon sens. Il serait temps qu’il s’entoure d’une équipe plus costaude et moins lèche-c*l, et qu’au lieu de jouer au petit roi au milieu d’une cour à sa dévotion, il comprenne l’intérêt d’animer une équipe de gens tous au moins aussi compétents que lui, et qu’il respecte. Dans quatre ans il nous dira : « ré-élisez-moi! Maintenant j’ai compris ce qu’il aurait fallu faire ». Oui. Comme les autres, hélas.
@ Achille 8h56
« Eh oui, on a beau être des artistes ou présumés tels, quand on est une « graine de banlieue » il y a des comportements dont il est difficile de se débarrasser. Finalement Booba et Kaaris sont des racailles comme les autres.
Voilà au moins qui va nous changer de l' »affaire » Benalla avec laquelle les médias nous ont pris la tête pendant trois semaines. Ouf ! »
Que nenni, on est bien dans la même rubrique !!
@ breizmabro | 03 août 2018 à 20:31
« Bel Alexandre « …
Il n’a rien d’un athlète ! Il faudrait déjà qu’il perde au moins 15 kg, régime assorti d’un complément de muscu ! Pour son âge il fait pataud et lourdaud et quand je vois avec quelle difficulté il a maîtrisé un ado et une ado, il vaut mieux qu’il s’occupe de nettoyer la piscine et faire la vaisselle ; à son âge vous auriez pu jouer aux dames sur mon ventre pas besoin de dessiner le damier, aujourd’hui il serait classé dans la catégorie obèse ou en surpoids… pas du cerveau on s’en est bien rendu compte.
————————————
@ Robert Marchenoir | 03 août 2018 à 18:54
Bob – je me permets -, à l’époque vous auriez eu le profil type du seconde ligne que l’on désignait sous le sobriquet de « tracteur », leur spécialité, le coup de tatane qui vous empêche d’y « mettre la tête » ; certes aujourd’hui vous joueriez sur le métier, à part le ruck tout le reste est défendu.
@ Jabiru 04 août 2018 à 08:55
Sur les trois « L » de la presse les deux secondes pointent leur nez.
Le premier à avoir tiré c’est Le Monde de Niel et Pigasse, les autres vont suivre car même la presse est moutonnière. Si ça avait été Le Canard ou Mediapart ça n’aurait pas eu le même effet forcément.
« Et si Macron n’était finalement qu’un illusionniste qui avait sorti un lapin du chapeau devant un auditoire aveugle ? »
Macron illusionniste avec Arturo Brachetti/Benalla pour partenaire on va finir croire qu’on regarde (feu) la piste aux étoiles 🙁
@ M. Bilger, ou autres qui volent en escadron sur ce blog pour soutenir Manu
Si vous avez le 06 de Manu, pouvez-vous lui faire parvenir la spéciale dédicace ci-après d’une mafieuse bretonne de plus de soixante ans afin qu’il me f..iche la paix à vouloir me faire accroire que lui, du haut de ses quarante ans, il sait tout ?
Merci d’avance.
Donc : spéciale dédicace à Manu : https://www.youtube.com/watch?v=xUC42A1nRbc
Certains seront déçus car ce n’est ni du rap ni de l’électro 🙁
« Dieu seul le sait, ou peut-être les sadiques saducéens !? »
Rédigé par : duvent | 03 août 2018 à 23:01
Bien observé !
@ Achille | 04 août 2018 à 11:37
Toujours à tenter de vous justifier pour vos choix aussi opportunistes que catastrophiques, alors que le vote blanc existe pour les vrais opposants (tant de droite que de gauche) et autres ni ni…
Vous avez contribué à élire par vos valses hésitation perpétuelles un Macron après un Hollande, non moins commun petit diviseur et roi Pétaud d’opérette que son prédécesseur à la cravate de travers, au moins assumez-le que diable !
@ Achille
« Eh oui, on a beau être des artistes ou présumés tels, quand on est une « graine de banlieue » il y a des comportements dont il est difficile de se débarrasser. »
Mais vous savez bien qu’ils peuvent aligner les excuses, à savoir la misère, le chômage, l’exclusion, le racisme, le colonialisme et tutti quanti…
@ Achille 04 août 018 à 11:37
@ Lucile 04 août 2018 à 12:35
Merci pour vos commentaires que je partage.
J’assume mon choix comme vous car il n’était pas question pour moi de faciliter une percée du FN.
E.Macron a manifestement profité d’un concours de circonstance et a remporté la mise.
Il avait tout pour réussir et il est en train de gâcher son capital de confiance à cause d’un comportement monarchique et méprisant.
On va devoir faire avec en souhaitant qu’il corrige le tir en prenant à bras-le-corps les vrais chantiers qui sont incontournables pour remettre la France sur de bons rails.
Cordialement à vous deux.
@ breizmabro 04 août 2018 à 13:25
Les étoiles ne peuvent continuer à briller que si on prend la précaution d’alimenter positivement leurs batteries.
Et l’illusion n’aura qu’un temps.
Cordialement
« Christophe Castaner délégué général de LAREM et Sécrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement, aura à coeur d’expliquer tout cela, et notamment face à la commission du Sénat ! »
Rédigé par : Trekker | 01 août 2018 à 19:44
Sauf que les « macoutes » à Macron se croyant tous les droits, jusqu’à se permettre de snober ou donner des ordres à de hauts fonctionnaires de la police nationale, à des officiers supérieurs de la gendarmerie ou de l’armée se sentant soutenus en haut lieu s’en fichent comme de leur première chemise…
Et malheur aux braves et inconscients qui résistent à cette « macoutisation » du régime où l’on voit des novices ou des ignares accéder aux plus hauts postes, au détriment de bien plus capables et chevronnés qu’eux. Ces derniers se voyant immédiatement mis à l’index et sommés de rentrer dans le rang pour peu qu’ils s’insurgent contre de telles injustices, voire menacés d’être limogés ou contraints à la démission par toutes sortes de manœuvres dilatoires ou vexatoires dont Jupiter a le secret !
« Dort, wo du nicht bist, Tzontzon, dort ist das Glück. »
Duvent souffle où elle veut !
@ Mary Preud’homme | 04 août 2018 à 16:37
« Toujours à tenter de vous justifier pour vos choix aussi opportunistes que catastrophiques, alors que le vote blanc existe pour les vrais opposants (tant de droite que de gauche) et autres ni ni… »
L’abstention au second tour est un vote totalement irresponsable car il donne l’opportunité à un parti que l’on ne veut surtout pas voir arriver au pouvoir de gagner l’élection.
Par ailleurs je ne me justifie absolument pas, j’assume tout simplement. Petite nuance qui semble vous échapper.
@ Achille | 04 août 2018 à 18:29
Ne me dites pas que vous en êtes encore à confondre vote blanc et abstention ?
Alors que le vote blanc manifeste une réelle volonté d’opposition qui devrait être prise en compte dans une société démocratique qui se respecte et être comptabilisé dans les suffrages exprimés.
@ Giuseppe | 04 août 2018 à 13:09
« Tracteur. »
Je vais me renseigner.
Vu hier soir sur BFM « Le casse du siècle ».
Une opération commando façon Macron ni foi ni loi.
@ Jabiru | 05 août 2018 à 09:00
Si Macron est vraiment tel que ce film le représente, c’est pire que tout. Ambitieux, arriviste, opportuniste, la seule chose qui l’intéresse est de s’emparer du pouvoir. Il est dépeint comme un chef de bande, profiteur, menteur, tricheur, manœuvrier, jouant avec les sentiments d’autrui, au service de lui-même et non d’une cause supérieure. Il semble susciter une admiration amusée, mais sans illusion ni tendresse, chez ceux qui l’ont regardé faire, et qu’a bluffés le bon tour joué à tout le monde.
Ce film compare la prise du pouvoir par Macron à un cambriolage, où par conséquent le pouvoir est un butin, le candidat un voyou, les rivaux des lourdauds, et les électeurs des benêts. Après le passage de Macron, le paysage est un champ de ruines nous dit-on, images à l’appui ; le vainqueur rejoint ainsi Attila dans la légende. Quelle vision de la politique !
Pour terminer sur une note d’espoir, il reste à croire que la fonction créant l’homme, EM envisage de se mettre au service des Français, et consente à les éclairer avec moins de flou sur le projet qu’il a pour la France, si projet il y a.
@ Lucile 05 août 2018 à 14:23
A voir la suite ce soir sur BFM « Macron le dynamiteur ».
Ce monde politique c’est vraiment la jungle.
On comprend pourquoi ils ont « tué » Fillon.
Quand le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, remerciait son « cher ami » Benalla
https://www.bfmtv.com/police-justice/quand-le-prefet-de-police-de-paris-remerciait-son-cher-ami-benalla-1502093.html
Tiens, tiens, que nous cache le Préfet ? Bizarre que la carte de visite « chaleureuse » de Michel Delpuech à son « cher ami Benalla » n’ait pas été versée au dossier du juge d’instruction. Le journal l’a fait. Pour que la vérité soit faite, la loi transparence vaut pour tout le monde, surtout témoignage sous serment devant la commission ! Il n’y a rien de plus détestable que les mensonges et les entourloupes malsaines d’un Préfet qui, le premier, doit montrer le bon exemple pour une démocratie saine et viable.
@ Ellen 08 août 2018 à 08:11
Bien d’accord avec vous. J’ai entendu M. Delpuech, que je pensais un honnête homme, jurer ne pas connaître Alexandre Benalla alors qu’il lui avait adressé un chaleureux message de félicitations le 21 juin précédent. 🙁
De même qu’il avait affirmé que les deux jeunes manifestants frappés par Benalla avaient menti sur leur identité à la fin de la manifestation, alors que deux fiches rédigées par un officier de police judiciaire après l’arrestation et transmises à la justice semblent prouver le contraire, selon des informations révélées ce mardi par Le Monde. La première écorche le nom du jeune Grec, inversant des lettres dans son patronyme et son prénom. La seconde retranscrit correctement son identité.
Le jeune homme à l’origine de ce geste (*) a décliné dès son arrestation ses dates de naissance, nom et prénom. Il n’a donc en rien cherché à dissimuler son identité. La jeune femme quant à elle avait remis ses papiers au « surveillant » (sic) de M. Benalla.
(*) Sur la fiche d’interpellation, un « jet de projectiles (deux bouteilles de bière) » figure bel et bien, mais il est précisé que le CRS visé ne dépose pas plainte.
Comme avait dit un certain Nicolas Sarkozy lors de l’élection de Macron « Tout cela finira en farce ».
Mais réjouissons-nous, Alexandre-le-bienheureux est à Marrakech où il est devenu le garde du corps de l’enfant d’une ancienne « star » de la téléréalité 😀
@ breizmabro | 08 août 2018 à 10:00
Le Préfet de police de Paris a ouvertement et scandaleusement menti alors qu’il était questionné sous serment, il n’a plus à mon sens de crédibilité vis-à-vis de la police. Pour sauver son honneur de responsable d’Etat, il devrait « être démissionné » de son poste de Préfet avec une amende pour parjure. Si ce n’est pas le cas, alors à quoi ça sert de leur faire prêter serment ? Belle hypocrisie généralisée. Il n’y a plus aucune confiance en l’Etat dans l’Etat. Macron, s’il veut sauver sa peau avant la fin du quinquennat, devrait rapidement mettre de l’ordre dans ses rangs à toutes les échelles et les rappeler à la loi.