Emmanuel Macron a un gros point faible !

On le sentait dès le début mais c’est de plus en plus tristement éclatant.

Il y avait d’emblée, dans la personnalité du président de la République, une tendance qui malgré les apparences l’éloignait du régalien qui exige plus de véritable autorité que de volonté de séduction, ce qui était son fort.

L’insécurité augmente, les délits de toutes sortes – agressions sexuelles, violences et vols notamment – et les crimes progressent. Dans les villes et également, ce qui est très révélateur, dans les campagnes, qui ne sont plus épargnées. La France n’est à l’abri nulle part. Cette perception renvoie à une dégradation collective incontestable, sans forcément avoir une incidence sur le sentiment de sa sûreté personnelle.

Le président de la République répugne à une politique de fermeté face aux transgressions qui affectent le commun des citoyens: cette préoccupation ne serait pas de son niveau et la lutte contre le terrorisme lui a fourni un prétexte pour justifier cette indifférence… De la même manière que les Gilets jaunes ont mobilisé trop longtemps une police qui aurait été plus utile et efficace ailleurs.

Emmanuel Macron demeure désespérément étranger aux soucis d’un pays qui a peur, parce qu’il a ce défaut, constaté à maintes reprises, d’être un piètre DRH de la société « France ». Il a une incoercible propension à préférer, à la fiabilité, à l’efficacité et à la maîtrise professionnelles, le soutien de personnalités inconditionnelles et à la compétence relative. Il tombe ainsi, lui aussi, dans le péché français du pouvoir, qui est de choisir la complaisance plus que l’intelligence, l’obséquiosité plus que la loyauté.

Ainsi, si j’ai défendu Christophe Castaner – qui aurait fait mieux ? – quand après chaque samedi il était traîné dans la boue parce que des désordres, des dégradations et des violences avaient été commis par les black blocs et des Gilets jaunes y mettant aussi du leur, je ne pousserais pas l’apologie jusqu’à prétendre que le duo formé par la garde des Sceaux et le ministre de l’Intérieur est irréprochable et performant. Loin de là (voir mon billet du 22 janvier).

Il est étonnant que le président ait été rarement attaqué sur son point faible qui est, selon la formule euphémisée de Xavier Bertrand le premier à s’engouffrer aussi vigoureusement dans la brèche, d’être « mal à l’aise avec les questions régaliennes ». Il inspire une politique aux antipodes de celle qui conviendrait, le tissu social étant déchiré aussi à cause de cette carence fondamentale. L’intellectuel de gauche, progressiste bien sûr, n’a pas totalement quitté l’être du président et il s’est réfugié dans son inaptitude à comprendre l’importance démocratique du régalien (JDD).

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Le RN, paradoxalement, n’est plus audible sur ce plan. A force de vitupérer tous les laxismes présidentiels, il est moins crédible face à celui d’aujourd’hui.

La droite, qui ne devrait pas se satisfaire d’être qualifiée et de se qualifier d’honorable pour se dispenser de penser, a trop tardé pour appréhender ce trou noir dans la vision d’Emmanuel Macron et proposer une alternative à la fois vigoureuse et humaine. Qui se traduirait d’abord par l’exigence, sur le plan pénal, d’une impunité zéro et d’un pouvoir qui pour tout et partout apporterait son aval aux ripostes à opposer aux délinquants et aux criminels. Au lieu de les approuver du bout des lèvres. Quand elles ne sont pas désavouées.

Il est navrant qu’on s’abandonne à une sophistication intellectuelle et politique pour la sécurité et la Justice alors que quelques orientations signifiantes seraient seulement nécessaires.

– Soutien systématique aux forces de l’ordre sauf quand ponctuellement tel ou tel gendarme ou policier aurait été convaincu d’avoir perpétré une infraction sans la moindre légitimité.

– Ne pas pleurer sur la surpopulation carcérale mais dans les plus brefs délais construire de nouvelles prisons.

– Dé-bureaucratiser la procédure pénale aussi bien pour les enquêtes que pour le Parquet et l’instruction.

– Exécuter les peines, quelle que soit leur nature. C’est le dysfonctionnement radical d’aujourd’hui.

– Instaurer un contrôle professionnel sur l’activité de l’ensemble des magistrats, à tous les niveaux, et élargir les conditions de leur responsabilité.

– Dissocier le grade et la fonction pour que des magistrats remarquables n’attendent pas d’être chenus pour prendre les postes occupés par des très imparfaits, voire des médiocres.

– Constituer le citoyen comme l’alpha et l’oméga de la finalité du service public de la Justice. Cesser de ressasser le poncif que la société devrait quelque chose à l’institution judiciaire alors que l’inverse est vrai. La mise en application de cette métamorphose constituerait, dans notre République, un changement bienvenu.

Le président s’honorerait en corrigeant son énorme point faible et et en choisissant enfin des ministres qualifiés.

Sinon la porte poussée lucidement par Xavier Bertrand s’ouvrira toute grande !

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Voir les Commentaires (144)
  1. Marc GHINSBERG

    22 janvier : Nicole Belloubet : Taubira sans le verbe…
    27 janvier : Affaire Halimi : le président se crashe !
    31 janvier : Marine Le Pen a-t-elle le droit d’être contre l’antisémitisme ? (descente en flamme d’Agnès Buzyn, note du commentateur)
    2 février : Sont-ils à la hauteur ?
    4 février : Emmanuel Macron a un gros point faible !
    On aura reconnu les titres des derniers billets de Philippe.
    Y aurait-il des élections en vue ? Serait-on entré en campagne électorale ? Ou alors à force de fréquenter Sud Radio, le maître de ces lieux aurait-il contracté un virus anti-Macron ?
    Allez cher Philippe, encore un petit effort et vous allez regretter François Hollande, peut-être même Nicolas Sarkozy !

  2. Si le président de la République répugne à une politique de fermeté face aux transgressions qui affectent le commun des citoyens, cela tient d’abord au fait que cette préoccupation ne serait pas de son niveau et qu’en plus la lutte contre le terrorisme lui a fourni un prétexte pour justifier cette indifférence.
    Mais parmi les innombrables choses que cet homme pourtant si intelligent n’a pas comprises figure le fait que le terreau sur lequel poussent les incivilités, puis la petite délinquance, puis la grande pour aboutir à ce que d’aucuns appellent le terrorisme est le même…
    Les parcours de Khaled Kelkal et de Mohammed Merah en sont des exemples types.
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/attentats-les-filieres-djihadistes-puisent-dans-les-milieux-de-la-delinquance-08-04-2016-5696919.php

  3. Concernant Macron on ne peut faire plus court, nul besoin de pérorer:
    « Dans la vie, il faut des principes assez solides pour qu’ils tiennent le coup, surtout lorsqu’on s’assied dessus. »

  4. « Emmanuel Macron a un gros point faible ! »
    Il vaudrait mieux dire les choses telles qu’elles sont cher P. Bilger : E. Macron a beaucoup de gros point faibles !
    On ne découvre rien aujourd’hui à montrer son incapacité à comprendre et assumer l’Etat régalien ; cela a déjà été dit depuis des mois sur ce blog par certains des intervenants.
    Xavier Bertrand, tout au lancement progressif de sa future candidature, nous fait découvrir la lune dans son interview du JDD, cumulée avec ses apparitions programmées ensuite dans les médias.
    Ah si Marine Le Pen avait prononcé ces phrases-là, on connaît le vocabulaire que vous lui auriez attribué. Mais pas touche à Xavier Bertrand, on ne sait jamais !
    D’ailleurs, en une phrase lapidaire vous faites un sort au RN : « Le RN, paradoxalement, n’est plus audible sur ce plan. A force de vitupérer tous les laxismes présidentiels, il est moins crédible face à celui d’aujourd’hui. »
    Phrase étrange : parce que le RN aurait régulièrement pointé les faiblesses de Macron, il ne lui serait pas légitime pour critiquer les points que vous abordez aujourd’hui ?
    Oubliez-vous ou feignez-vous d’oublier que quelques points que vous mettez en exergue concernant le ministère de la Justice ont déjà été proposés par le RN depuis longtemps ?
    Par ailleurs, quand vous écrivez que « quelques orientations seraient seulement nécessaires pour la sécurité et la Justice, au lieu de s’abandonner à une sophistication intellectuelle », il s’agit de même pour tous les autres sujets qui sont non résolus par Macron et ils sont nombreux !
    Je ne sais plus quel esprit fin rappelait, il y a quelques semaines, qu' »il n’est pas besoin d’être intelligent pour être président ». Nous en avons la preuve tous les jours.
    Ceci étant, j’ai trouvé intéressants vos huit points pour redonner son rôle régalien à la Justice.
    Un mot encore, quand vous dites: « Le président s’honorerait… » ! Bigre, en voilà des précautions oratoires : il ne s’agit pas de « s’honorer de », mais de faire le job !
    Quant à Xavier Bertrand ce n’est pas parce qu’il « défonce » des portes ouvertes depuis longtemps par d’autres (mais qui n’ont pas l’heur de vous plaire) que les Français vont le plébisciter. Il y a loin de la coupe aux lèvres !
    Cordialement.

  5. sbriglia@Marc GHINSBERG

    Marc Ghinsberg, je vous trouve quelque peu… sarcastique avec notre hôte…
    Relisez ses réserves de mai 2017 : n’y est-il pas étonnamment lucide ?
    N’anticipe-t-il pas – avec un sens politique exceptionnel que vous devriez saluer – les dérives qu’il fustige aujourd’hui ?
    Qu’on en juge :
    « Avec Emmanuel Macron, nous avons un Prince qui se conseille lui-même… personne ne peut nier qu’avec lui l’intelligence est au pouvoir, une certaine qualité de pensée au sommet.
    Sa jeunesse n’est plus un problème si elle l’a jamais été puisque, pour paraphraser Baudelaire, il a plus de pensées « que s’il avait mille ans ».
    Cette étrange tranquillité démocratique qui, malgré les antagonismes partisans continuant d’exister, a apaisé la quotidienneté d’un pays que le quinquennat précédent avait totalement échoué à rassembler, On a quitté, pour longtemps j’espère, la politique ancienne de coups, de violences et d’oppositions systématiques. Celle où la partialité de l’idéologie excluait l’appréhension pertinente du réel.
    Ni naïf ni innocent, il se passe d’état de grâce puisqu’une très forte majorité de Français, étonnée, comblée, lui prête de la grâce.
    Mais Emmanuel Macron, que je n’ai jamais pris pour une bulle ou un faible avant, n’est pas après un président mou.
    Je suis persuadé que c’est moins la morale en elle-même qui l’exalte… mais la conscience que l’action politique a besoin de l’exemplarité de ceux qui l’élaborent et la mettent en œuvre pour être efficace. Son cœur, sa sensibilité sont pragmatiques comme, je le suppose, le seront les évolutions de son programme face aux terrifiantes déchirures que pourrait subir son humanisme de principe.
    Malheur aux personnalités, même les plus proches de lui, qui l’obligent ou l’obligeront à quitter la perfection de cette ligne en l’enlisant… La rareté bienvenue de la parole présidentielle, ce Prince se conseillant lui-même, oscillant, dans son temps maîtrisé, entre la théorie sur sa pratique et la pratique pointilleuse de sa théorie, n’excluront pas l’exercice solitaire, voire autoritaire du pouvoir.
    Mais le citoyen de droite ou de gauche, en marche ou immobile, conservateur ou progressiste, devra être persuadé à chaque minute de ce mandat que cela en vaut la peine. Qu’il est présidé et que c’est bien.
    Et gare aux trublions et aux déviants ! »
    Rédigé le 28 mai 2017
    ———
    Cher Philippe, je sais, ce n’est pas la girouette qui tourne, mais au-delà des insultes grossières et déplacées de Wil, comment ne pas sourire aujourd’hui de vos fourvoiements répétés ?
    Au fait, quel était le numéro de fauteuil de Paul Guth à l’Académie ? Est-il libre ?

  6. Pour une fois je défendrai Macron, parce qu’il le vaut bien tant il essaie de se bien tenir à l’étranger.
    En visite en Pologne, il n’a pas tenu… encore… de propos injurieux ou humiliants à l’égard des Français.
    Il fait des efforts méritoires cet ado.
    Il faut le féliciter pour cette bonne action, c’est de la pédagogie élémentaire, mais continuer à le surveiller.

  7. @ bourreau
    De nombreux points faibles, tellement nombreux que chaque jour nous croulons sous les boulettes, les couacs, les phrases assassines et les slogans méprisants…
    Quant à Xavier Bertrand, on sent les élections qui approchent. Il « défonce des portes ouvertes depuis longtemps par d’autres » comme vous l’écrivez, fort justement, bourreau.
    Eric Ciotti, lui aussi, ratisse sur les terres du RN. C’est gros comme un camion. Si seulement c’était sincère. J’ai encore envie de le croire… Mais les citoyens ont de gros doutes, ils ont déjà cotisé avec la droite et N. Sarkozy les a un tantinet trahis.
    Comment leur faire confiance à nouveau ?! De toute manière, sans le RN, les carottes semblent très cuites pour le LR. Alors… Va falloir composer !
    Mais parlons d’aujourd’hui, nous verrons bien en 2022 comment va se comporter tout ce petit monde.
    Un autre gros point faible, le sort des femmes en France :
    Où sont les féministes à géométrie variable ?
    Où est Marlène Schiappa ?
    Le silence des féministes après le viol d’une femme par un migrant.
    « Exclusion des migrants violeurs du territoire national
    Nous demandons que tout homme de nationalité étrangère commettant des violences physiques et/ou sexuelles soit exclu du territoire national », écrit-elle, interpellant Marlène Schiappa, qui en avait « émis le souhait ». Interrogé par Valeurs actuelles au lendemain de la manifestation organisée par « Nous Toutes », dont il avait été expulsé pour avoir dénoncé la part de migrants chez les violeurs en France, le collectif avaient dénoncé les féministes « qui se heurtent à leurs propres contradictions ». « Bien des femmes aujourd’hui n’osent dire ce que nous dénonçons car elles craignent d’être catégorisées comme étant racistes. D’autres sont carrément persuadés qu’il n’y a aucun lien entre le harcèlement de rue et les populations issues généralement du Maghreb ou d’Afrique subsaharienne. Ce déni total est extrêmement dangereux dans la lutte contre les violences faites aux femmes puisque refuser de citer les causes d’un problème ne peut permettre de la résoudre », nous avait confié une de ses membres. » Valeurs Actuelles
    https://www.valeursactuelles.com/societe/le-collectif-nemenis-denonce-le-silence-des-feministes-apres-le-viol-dune-femme-par-un-migrant-115673
    Que dit et que fait Xavier Bertrand concernant tous les sujets de société qui fâchent ? Concrètement.
    Les citoyens veulent désormais des actes, ils sont fatigués des blablas inutiles, des faux-fuyants et des ronds de jambe… En face, vous avez des purs et durs. Ils ne tergiversent pas du tout. Ils rentrent dans le tas sans notion de droits de l’hommisme ou de tolérance bisounours.

  8. C’est la nature du pouvoir démocratique : on marche sur l’eau pendant la campagne électorale, puis vient l’usure. Allons, il faut reconnaître que l’actuel président ne manquait pas de charisme. Il en garde même encore un peu…
    « Il ne concède pas même une nuance de pâleur à l’insomnie de ses nuits fatigantes ; au contraire il a l’air dispos, et domine toute atteinte avec un visage serein et une suave majesté ; aussi pas un misérable, abattu et blême tout à l’heure, qui, en le voyant, ne puise le courage dans ses regards. Son œil généreux, tel que le soleil, dispense à tous une universelle largesse, en faisant fondre la peur glacée ».
    Evidemment, au bout de trois ans de règne, le bilan du roi Henri V était meilleur. Et ce, sans avoir eu la chance de disposer d’un François Hollande comme repoussoir. Emmanuel Macron devrait peut-être profiter du Brexit pour reconquérir l’Angleterre…

  9. J’étais résolument anti-Sarkozy, mais comparé à Macron, Sarkozy est un gauchiste.
    Quant à Xavier Bertrand que certains voient comme successeur, il avait en son temps abandonné son mandat de député pour servir le Nooooord, sauf que dès qu’il a été en place, sa première mesure a été de s’augmenter du montant de l’indemnité qu’il touchait en tant que député, sans le travail.
    Xavier Bertrand, « se servir avant de servir ».

  10. Points faibles dans tous les domaines (il est nul en tout) :
    – Le solde général d’exécution du budget de l’Etat français s’établit à – 92,8 milliards d’euros au 31 décembre 2019, contre – 76 milliards à fin décembre 2018, d’après les données communiquées par le ministère de l’Action et des Comptes publics (source Boursorama).
    Ne pas comparer le déficit budgétaire avec la dette publique :
    La dette publique en France s’est établie à la fin de septembre à 100,4 % du produit intérieur brut (PIB), soit 2 415 milliards d’euros, en hausse de 39,6 milliards par rapport au trimestre précédent (source Le Monde).
    En un mot la France, qui est dirigée intégralement par une pègre franc-maçonne, continue à truquer ses budgets, ses ressources et gaspille comme une folle frivole l’argent du peuple ! Cela ne s’arrêtera pas tant que ceux qui nous tiennent dans leurs griffes ne seront pas éliminés. Mais nous n’avons plus les moyens de les éradiquer alors pompon !

  11. Catherine JACOB

    « Le président s’honorerait en corrigeant son énorme point faible et et en choisissant enfin des ministres qualifiés. »
    Wouahou ! Vous êtes sorti de vos gonds, je n’aurais pas pu imaginer que vous iriez jusqu’à dire les choses aussi clairement à ce personnage dont vous avez encensé les débuts !

  12. Jean le Cauchois

    @Tipaza à 14:23
    « Pour une fois, je défendrai Macron »
    Je suis assez tenté de vous rejoindre, ainsi que Marc Ghinsberg et Achille, les deux permanents-vigilants. Je digère lentement le téléfilm « Les vies d’Albert Camus », revu très tard hier soir sur la 3 (voir mon commentaire « Albert Camus gardien de but avait-il de l’allure ? » hier à 12:37 sur le thème sportif précédent, que je vous recommande, ainsi qu’à Exilé et Breizmabro, d’aller visiter) : l’évolution de la nation française, et du monde qui l’entoure, entre 1920 et 1960, est considérable, sous des régimes républicains-démocratiques-parlementaires antérieurs à la Cinquième République.
    Nous avons Emmanuel Macron, jugé imparfait à mi-mandat. Pour le remplacer dans vingt-six mois, nous voyons ces jours-ci se proposer Ségolène Royal, Xavier Bertrand, en attendant les autres possibles. Comment se passe « la prépa » du futur élu de 2022 ? Y a-t-il six commentateurs de ce blog capables de s’entendre sur un profil-type, un portrait-robot dressé collectivement ? Faut-il, comme il est reproché à notre hôte, se réjouir trop tôt de croire avoir trouvé le bon personnage ? Ou, comme moi aujourd’hui, admettre l’imperfection partielle – certes insupportable à certains – pour autant que le système « erreur-correction » puisse s’appliquer ?
    Va-t-on, dans les années 2020-2060 à venir, perdre Marseille, la deuxième ville française actuelle, comme nous avons perdu Alger, la deuxième ville française des années 1920-1960, après y avoir célébré en 1930 le centenaire de la prise d’Alger par le général-lycée Bugeaud (oh ! ces images INA terriblement instructives du téléfilm de Georges-Marc Benamou) ? ou qu’allons-nous encore perdre, à défaut de ne plus être collectivement capable d’imaginer gagner !? Le XV de France de dimanche dernier va t-il nous servir d’exemple, de référence ?

  13. « Emmanuel Macron a un gros point faible ! »
    Eh oui, car comme vous le savez Manu fait partie de la secte des néolibéraux, cette secte reproduisant en creux en les inversant, les discours communistes.
    Le néolibéralisme est au libéralisme ce que le stalinisme fut au socialisme, sa perversion.
    Les néolibéraux ont leurs propres dieux : les marchés. Comme tous les amis imaginaires, ces dieux sont omniprésents et incontournables.
    Le néolibéraux se rencontrent, dialoguent entre eux, scotchés à leur caste et ancrés à leur classe, coupés du monde extérieur. Ils sont infirmes du réel et n’écoutent rien. Toute pensée différente de la leur est fallacieuse.
    Les néolibéraux détestent la France, pays qualifié par eux d’étriqué, peuplé de ringards, de conservateurs et de prétentieux.
    Manu a vraiment un point faible : son néolibéralisme.

  14. Il n’y a pas qu’Emmanuel Macron qui a de nombreux points faibles. La télévision d’Etat fourmille de points faibles en invitant de dangereux imbéciles.
    Honte à Odon Vallet.
    Décidément, il y a des vieux schnocks qui feraient bien de prendre leur retraite et de se taire définitivement.
    « L’affaire Mila n’en finit plus. Comme si la malheureuse blasphématrice, lâchée par la gauche et recluse chez elle n’était pas déjà assez dans l’embarras, la voici maintenant accusée de faire courir un risque mortel aux Français. Et c’est un historien des religions qui nous l’apprend. Il est sur tous les plateaux de télévision. Ne le ratez surtout pas… »
    « Odon Vallet comprend Boko Haram
    Donc si vous tenez absolument à insulter une religion, ne touchez pas à Mahomet. Contentez-vous de dire par exemple que Jésus était pédé, que Moïse se tapait le pharaon et que Bouddha est un énorme tas graisseux. Vous pouvez y aller: les chrétiens, les juifs et les bouddhistes sont des gens que rien ne peut énerver. Ils ne tuent pas quand on insulte leur prophète.
    Si on avait quelque doute sur les penchants d’Odon Vallet, voici une phrase de lui à méditer. « Si je vivais au Nigeria et si j’avais 18 ans, je serais sans doute Boko Haram ». Hélas pour lui l’historien des religions n’a plus 18 ans et ne vit pas au Nigeria, ce qui le prive des joies ineffables du viol et l’égorgement. » Benoît Rayski (Causeur)
    https://www.causeur.fr/affaire-mila-attentats-odon-vallet-172116
    Concernant la télévision d’Etat. Depuis que j’ai appris que l’on pouvait produire de l’électricité avec du vent, j’ai branché mon chauffe-eau sur BFM TV.

  15. Quand il y a le feu à la maison, on ne commence pas par s’interroger sur la qualité de la construction qu’il s’agit de protéger… Encore moins quand il n’est pas du tout sûr que cette faiblesse supposée soit à l’origine du sinistre qui s’étend. On met en place les moyens de secours, on les coordonne… et on s’assure que le capitaine des pompiers n’est pas un acteur d’opérette et que ses hommes sont formés pour affronter les flammes… Ensuite, seulement ensuite, on envisage la reconstruction, en prenant soin d’en profiter pour modifier les structures qui, par obsolescence, pourraient conduire à une autre catastrophe.
    Entreprendre une réforme systémique des retraites – de plus mal ficelée et confiée à un amnésique suffisant – après des mois de guérilla avec une jacquerie mal gérée dès les premières escarmouches, c’était vouloir conduire un gigantesque chantier sans s’être assuré, d’une part, que le terrain était stabilisé, d’autre part, que les Français la souhaitaient à cet instant, enfin qu’il n’y avait pas plus urgent à entreprendre.
    On sait aujourd’hui que, s’il s’est réellement posé ces trois questions, ce qui n’est pas certain, le Président y a apporté trois mauvaises réponses. Conséquence : il a jeté de l’huile sur un feu déjà pratiquement hors contrôle et n’a pas répondu aux vraies préoccupations : le développement de l’insécurité, la croissance de la violence et l’impression d’abandon qui prévaut hors les villes.
    Comment aurait-il pu se rendre compte qu’il se fourvoyait ? Emmanuel Macron, sans expérience d’élu, sans goût pour rassembler, tout à son orgueil d’avoir mis l’Ancien Monde en déroute, s’est entouré d’une troupe – ministres et conseillers – d’opportunistes, d’arrivistes jusqu’alors voués aux seconds rôles et d’incompétents ambitieux. Notre hôte en a dressé la liste. Elle pourrait être complétée avec les Le Maire, Darmanin et autres Schappia… Il s’est aussi coupé des corps intermédiaires, des maires en particulier, qui sont le tissu essentiel de l’administration du pays, même si le jacobinisme parisien s’en gausse.
    Les Gilets jaunes l’ont surpris, mais il n’a pas pris la mesure du malaise, préférant continuer à défier la poignée de main de Trump, à se croire l’indispensable généralissime planétaire « écolo », en un mot, à se faire sa place parmi les Grands de ce monde… et à dérouler aveuglément ses projets de réforme.
    Pourtant, depuis l’avènement de la Ve République, les Français attendent du Président qu’il se comporte, non en maître du monde – même de Gaulle n’a jamais considéré avoir cette stature – mais en roi protecteur qui abat la foudre sur ceux, autochtones ou étrangers, qui mettent à mal l’ordre public, indispensable à leur vie au quotidien.
    Sans aller jusqu’à poser la question de la peine de mort (qui, dans le monde d’aujourd’hui, ne se pose plus), osera-t-on, un jour, réaliser un sondage sur l’application des peines prononcées, sur la pertinence de certaines décisions de justice, sur le degré d’efficacité de notre pléthorique fonction publique ?
    Comment ne pas être entièrement d’accord avec les propositions de Philippe Bilger ?
    Je me permettrai néanmoins d’en ajouter trois:
    – rétablir des tribunaux au plus près des lieux sensibles, dans un souci d’exemplarité de la peine vis-à-vis des prédélinquants
    – réduire très nettement le délai entre délit et jugement, pour que celui-ci soit compris par l’auteur
    – faire en sorte que les maires disposent de règlements et de financements leur permettant, non pas de faire du « social », mais de combattre les signes avant-coureurs du passage à la délinquance.
    Un exemple simple : voici plusieurs dizaines d’années, le maire d’une ville cossue de l’Ouest parisien desservie par le RER, a vu les murs de sa commune se couvrir de tags. Il a créé plusieurs équipes de nettoyeurs qui intervenaient dès 4h du matin. Résultat : au réveil, les habitants découvraient une ville propre et les voyous en étaient pour leurs frais… Ils sont allés ailleurs, un peu plus loin à l’ouest. Cette fois, le maire a laissé faire – « c’est de l’art » – et le Val Fourré est devenu l’une des pires banlieues…
    A noter que le maire de la première ville – toujours aussi calme aujourd’hui – avait dû, avant de mettre en place ce service, obtenir des propriétaires l’autorisation de nettoyer leurs murs… Administration, quand tu nous tiens…

  16. Patrice Charoulet

    Cher Philippe,
    Les conseils qui terminent vos réflexions de ce jour sont excellents. J’y souscris.
    Comme vous, je souhaiterais un soutien plus clair et plus constant du chef de l’Etat à nos forces de l’ordre.
    Poser, le sourire aux lèvres, en tenant un T-Shirt « LBD » à côté d’un dessinateur dans un festival de BD n’a pas été perçu comme un clair soutien par l’ensemble de ces forces.
    Je serais policier français, je serais indigné… et je ne voterais pas pour les représentants du parti présidentiel aux municipales.

  17. En un mot comme en cent: Macron est idiot ; oui, oui !
    Quant à Bertrand, il a voté Macron et revotera Macron: toutes ses critiques le concernent lui au premier chef.

  18. Cher Philippe,
    Nous sommes satisfaites que vous souligniez enfin les points faibles de cette présidence.
    Un mouvement se met en place au lycée et en université pour poursuivre l’exemple de la jeune femme qui a blasphémé une des trois grandes religions de France.
    Blanquer devait-il prendre position sur ce sujet ou évoquer le principe de la laïcité dans le milieu scolaire ?
    Faudra-t-il mettre sous protection ce mouvement naissant ou créer de nouvelles écoles sous protection pour permettre aux nouveaux élèves déscolarisés et blasphémateurs de poursuivre l’obligation de scolarisation ?
    L’école est devenue dangereuse pour certains élèves et c’est un miroir de notre société.
    Nous ne parvenons pas à exprimer la gravité des conséquences. La liberté d’expression n’existe pas en matière de religion à l’école.
    Ce qui prévaut à l’école dans la charte, ce sont les principes de laïcité.
    Confondre la liberté d’expression de la presse et créer une liberté d’expression en milieu scolaire encourageant le blasphème, c’est permettre aux élèves d’insulter les religions et c’est anéantir la charte de la laïcité.
    Et comme la religion est devenue une instrumentalisation politique, il est impossible de maîtriser les conséquences de l’actualité récente.
    françoise et karell Semtob

  19. Le point faible de M. Macron est qu’il est rétif à l’autorité. Le philosophe qui lui sert bien de socle me semble être Spinoza.
    Toutes les déclarations de ses ministres, surtout celles des hommes, sont systématiquement remises en cause le lendemain. C’est l’avènement de la révolution permanente, le revirement perpétuel pour satisfaire aux conséquences de la formulation en même temps critiquée.

  20. « On le sentait dès le début mais c’est de plus en plus tristement éclatant.[…] Emmanuel Macron demeure désespérément étranger aux soucis d’un pays qui a peur, parce qu’il a ce défaut, constaté à maintes reprises, d’être un piètre DRH de la société « France ». Il a une incoercible propension à préférer, à la fiabilité, à l’efficacité et à la maîtrise professionnelles, le soutien de personnalités inconditionnelles et à la compétence relative. Il tombe ainsi, lui aussi, dans le péché français du pouvoir, qui est de choisir la complaisance plus que l’intelligence, l’obséquiosité plus que la loyauté. » (Philippe Bilger, février 2020)
    « Avec Emmanuel Macron, nous avons un Prince qui se conseille lui-même. Qu’on apprécie ou non les débuts de sa présidence qui ne prendra son cours opératoire et, pour lui, décisif qu’après le résultat des élections législatives – la majorité absolue pour LREM apparemment ne serait pas inconcevable -, il me semble que, au-delà des plans esthétique et politique, personne ne peut nier qu’avec lui l’intelligence est au pouvoir, une certaine qualité de pensée au sommet.[…] Sa jeunesse n’est plus un problème si elle l’a jamais été puisque, pour paraphraser Baudelaire, il a plus de pensées « que s’il avait mille ans ». (Philippe Bilger, même endroit, le 28 mai 2017 dans le billet titré « Le Prince se conseille lui-même »)
    A chaque fois c’est pareil !
    Monsieur Bilger nous a fait le coup avec Sarko en 2007 quand il le trouvait génial pour ensuite passer son temps à lui cracher dessus et ensuite avec Hollande en 2012 pour qui il a voté faute de DSK et qu’il a évidemment trouvé nul quelque temps plus tard, alors qu’il a toujours été nul, il suffisait de voir ce qu’il avait fait du PS et se dire en réfléchissant un peu que vu le résultat il valait mieux qu’il ne soit pas président de la République, mais non, M.B., aussi amnésique compulsif que tous les Français, a voté pour lui et enfin et en attendant le prochain, ce qui devait arriver arriva, suivant son habitude du retournement de veste après deux ans environ, M.B. se met à cracher sur Macron qu’il a adoré deux ans avant alors que tous les signes étaient déjà là pour qu’il soit nul.
    Comme on dit « il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir ».

  21. Michelle D-LEROY

    « On le sentait dès le début mais c’est de plus en plus tristement éclatant »
    C’est vrai, mais même si on avait été méfiants vis-à-vis de l’homme, on aurait pu le soutenir au fur et à mesure d’un travail pensé, sérieux et surtout si on avait compris où il voulait nous conduire, conduire son pays. Or, Emmanuel Macron qui a bénéficié d’un long état de grâce, a juste réussi à démontrer qu’il avait un ego démesuré, qu’il ne voulait personne pour lui faire de l’ombre en s’entourant de personnes obséquieuses et sans personnalité.
    Au fond il était prévisible qu’il n’avait aucune conviction personnelle puisqu’il était tantôt à droite pour l’économie et tantôt à gauche pour les idées progressistes et sociétales. En réalité il visait la présidence d’une Europe fédérale et de la France et des Français il s’en moquait bien, en faisant juste un tremplin pour son appétence internationale. Un grand ambitieux qu’il était assez facile, et rapidement en tout cas, de détecter.
    Seulement, reconnaissons-le, la France était en 2017 dans un état assez pitoyable bien qu’encore tenue.
    Tous les problèmes de sécurité, d’islamisation d’une société parallèle, d’immigration étaient déjà là avec une urgence de les traiter. L’école, la santé, la justice et la police devait être réorganisées. Pour la justice je fais plus que confiance à Philippe Bilger pour sa liste de conseils en la matière.
    Emmanuel Macron est non seulement mal entouré mais épaulé avec un parti nouveau, sans grande expérience politique, et enfin de députés en majorité débutants.
    A l’Elysée il a voulu en faire un exemple de modernité en s’entourant de jeunes venus de nulle part et l’affaire Benalla a vite révélé, après toutes ses phrases insultantes envers les plus modestes, que le personnage était méprisant et qu’il entendait dire et faire ce qu’il voulait puisqu’il était élu au suffrage universel.
    On en est là, dans une situation plus que chaotique et il est bien difficile de connaître la suite, notamment en misant sur un candidat plus approprié, tant les déceptions se sont succédé, tant on voit de vieux routards ou de vieilles politiciennes venir débiter des fadaises sur les plateaux, tant on voit de jeunes inexpérimentés à l’Assemblée à la fois soumis à leur Dieu Jupiter et sans idées personnelles, parce qu’ils (elles) ne connaissent pas le terrain et n’ont pas d’empathie pour les petits et les modestes.
    Emmanuel Macron s’entête avec cette réforme des retraites mal préparée et qui permettra encore plus d’injustices au lieu de les réduire, alors qu’il lui faudrait peut-être revoir sa copie pour calmer le jeu, la fronde, les manifestations qui créent une telle situation depuis des mois que c’en est inquiétant. Surtout si on sait que toutes les grandes révolutions qui ont amené à des régimes totalitaires sont parties de longues chienlits permanentes et non prises au sérieux par des régimes usés.
    Sans avoir besoin de statistiques, on voit bien que les crimes et délits, pour ne parler que de cela, progressent et qu’il serait temps de prendre des mesures. Les quotidiens régionaux sont remplis de faits divers : rixes, coups de couteau, jeunes délinquants, trafics énormes de drogue à l’abri des regards dans de petits villages ou des fermes isolées, bref un quotidien inquiétant pour nos enfants et petits-enfants qui se retrouvent au collège, au lycée mêlés à cet ensauvagement. Mais effectivement Emmanuel Macron prend cela de haut, considérant ces faits comme des histoires de café du commerce pour populistes.
    Peut-être que Mme Belloubet aura l’idée de reprendre les conseils de Philippe Bilger, cela pourrait améliorer la situation, bien que ces gens intelligents mais butés sur leurs idées personnelles dédaignent les bons conseils d’expérimentés en la matière.
    On sait même depuis quelque temps que plus de 80 « fichés S » travaillent dans nos aéroports et circulent librement aux contrôles des passagers, de leurs bagages, du ravitaillement des avions. Ça fait peur, non ?
    Pourtant il paraît que personne n’y peut rien. Le manque de courage nous conduira à notre perte c’est certain mais au moins ils ne pourront pas dire qu’ils ne savaient pas si un drame se produit. Les hommages aux victimes devant les familles éplorées et les Français émus et en colère finiront par ne plus être suffisants pour l’opinion.
    Et là je ne parle que de la sécurité et des violences mais tous les domaines régaliens semblent aussi mal en point.

  22. Robert Marchenoir

    Il me semble qu’il faudrait arrêter de parler de « régalien ». Il n’y a qu’en France qu’on utilise ce mot. Même en Grande-Bretagne, qui est pourtant une vraie monarchie, il n’y a pas l’équivalent !
    C’est important, parce que les mots fabriquent la pensée. Parlons de sécurité, d’immigration, d’identité nationale, de justice, de délinquance, d’islamisation, de prisons… Voilà des concepts simples, dépourvus d’ambiguïté, que tout le monde comprend. Chacun peut prendre position sur ces sujets.
    On peut être pour la construction de nouvelles prisons (les peines ne sont pas exécutées parce qu’il n’y a pas la place), ou contre (la prison n’est pas la solution, la prison crée la récidive et patin-couffin). Mais au moins, on peut commencer à discuter.
    Le « régalien » génère le malentendu. D’abord, il n’y a pas plus régalien qu’Emmanuel Macron. On ne peut pas, à la fois, lui reprocher d’être « jupitérien » et de ne pas être assez « régalien ». On notera, d’ailleurs, à quel point l’un et l’autre mot ne veulent rien dire. Avec de pareilles turbines à air chaud, on peut se livrer à des kilomètres de controverses sans avancer d’un poil.
    Au contraire, avec des traits d’union et des paragraphes comme ici (exécuter les peines… dissocier le grade et la fonction…), on peut commencer à rentrer dans le dur.
    De plus, excusez-moi, mais on est en république. Se gargariser avec les « valeurs républicaines » et le « régalien » dans la même phrase, ça ne va pas être très opérationnel.
    Aborder des points concrets permet de se comparer. Nos problèmes ne sont pas uniques. La Grande-Bretagne vient de subir un nouvel attentat islamiste, une fois de plus dû à un fanatique identifié et condamné, mais relâché à la moitié de sa peine parce que c’est la loi.
    On apprend même — fait stupéfiant — qu’aussitôt relâché de prison, il a été suivi 24 heures sur 24 par une équipe de policiers d’élite armés (une exception en Angleterre), tellement il était jugé dangereux ! Autrement dit, les autorités avaient la quasi-certitude qu’il tenterait de commettre un attentat, et pourtant elles ont été contraintes de le libérer !
    C’est grâce à cela, d’ailleurs, qu’il a été abattu 60 secondes après avoir porté son premier coup de couteau. Boris Johnson a été contraint, pour la deuxième fois en quelques semaines, après un précédent attentat, de promettre un durcissement des conditions de libération anticipée.
    Ce n’est pas seulement chez nous que ces mesures mignonnes et gentilles montrent leur dramatique inefficacité, face à des fanatiques suicidaires et assoiffés de sang. En Angleterre, on ne compte plus les crimes commis par des porteurs de bracelet électronique.
    Même les nouvelles mesures promises par Boris Johnson paraissent bien timides : pas de libération anticipée pour les terroristes musulmans avant les deux tiers de la peine (au lieu de la moitié aujourd’hui), à moins qu’un comité ad hoc ne le juge possible.
    Au moins constate-t-on, de l’autre côté de la Manche, une certaine réactivité qui nous fait défaut. D’ores et déjà, des voix s’élèvent pour envisager un emprisonnement renouvelable indéfiniment, selon la dangerosité.
    Nous en sommes là. Il serait temps d’arrêter de ricaner face au « complexe carcéral américain » et aux « pauvres Noirs qui passent directement de l’école à la prison » (ce qui est exact). C’est bien ce dont nous avons besoin, n’en déplaise aux pleureuses gauchistes, communistes de droite et autres cathos de gauche.
    Ou alors, il faudrait que ces derniers nous donnent leurs solutions : des chambres à gaz, peut-être ? des commandos de la mort, comme en Amérique latine ? Il serait temps d’abandonner les chimères de la « déradicalisation » : cela ne marche pas.

  23. « Il y avait d’emblée, dans la personnalité du président de la République, une tendance qui malgré les apparences l’éloignait du régalien qui exige plus de véritable autorité que de volonté de séduction, ce qui était son fort. »
    Bien des gouvernants histrions ne savent pas s’ils veulent dominer ou être aimé, être justes ou d’un camp…
    Je pense que Macron méprise les gens parce que ne sachant pas ce qu’il veut, ce qu’il reçoit des gens ne lui convient souvent pas, trop incomplet, car il veut tout « en même temps », non par pensée complexe mais par avidité.
    Son intelligence et d’autres facteurs lui ont-ils tant donné qu’il croyait toujours tout avoir ?
    Vouloir tout avoir lui a-t-il donné assez de motivation pour longtemps obtenir tout et son contraire ?
    Les deux se sont-ils nourris l’un l’autre ?
    En tout cas, ce n’est, à présent, plus possible.

  24. Philippe Dubois

    Bonsoir Monsieur Bilger
    Après les sept orientations que vous indiquez, j’en ajouterais une huitième, d’ailleurs en lien avec la septième :
    Revoir la réglementation concernant la légitime défense
    – Un citoyen agressé par une racaille (ou venant au secours d’une personne agressée) doit avoir le droit de lui coller une raclée monumentale
    – Un citoyen agressé par une racaille armée d’un couteau doit pouvoir se défendre et retourner l’arme contre l’agresseur
    – Un ou plusieurs policiers agressés par plusieurs racailles doivent pouvoir ouvrir le feu si le surnombre est trop important, surtout si certains voyous sont équipées d’armes potentiellement létales (battes de base-ball)
    – Un citoyen agressé à son domicile doit avoir le droit d’utiliser une arme pour se défendre (castle doctrine)
    C’est le voyou qui doit risquer sa vie en agressant des citoyens honnêtes.

  25. Certains commentateurs relèvent, Monsieur Bilger, les erreurs d’appréciation que vous avez pu commettre précédemment tant avec MM. Sarkozy et Hollande en leur temps, que maintenant avec monsieur Macron. C’est à mon sens vous faire un mauvais procès.
    L’important à mes yeux ce ne sont pas les erreurs commises, mais l’évolution de ces appréciations après observation honnête de leurs actions au pouvoir qui vous conduit à les rectifier avec souvent une dureté modérée par votre souci de garder un respect scrupuleux des formes.
    De fait, vos appréciations initiales sont principalement axées sur une analyse psychologique et sur l’apparence laissée par les attitudes des candidats face aux électeurs. Acteurs nés, ces personnages politiques nous offrent un miroir aux alouettes destiné à attirer les suffrages. Une fois au pouvoir, ils prétendent avoir été élus pour appliquer un programme approuvé par leurs électeurs, supposés majoritaires, et donc devant s’imposer à tous les Français sans qu’ils aient pendant les cinq années suivantes leur mot à dire… C’est leur conception de la démocratie !
    Vos analyses, à mon sens, souffrent d’un défaut majeur : elles ne s’intéressent que fort peu à l’idéologie de nos politiciens, ni aux formations qui les ont d’une certaine manière formatés. Je pense notamment à la sélection et à la formation dispensée par la French-American Fondation. Une lecture attentive des diverses promotions qui se sont succédé depuis 1981 donne quelques aperçus instructifs : Emmanuel Macron, promotion 2012 ; Edouard Philippe , 2011. Je laisse le soin de trouver d’autres noms de personnes qui, comme par hasard, ont été ou sont ministres, de gauche, de droite ou de LREM, ou influents dans les médias ou ailleurs.
    https://french-american.org/programmes/young-leaders/historique-des-promotions-young-leaders/
    Selon ses propres dires, la Fondation « n’est ni un think tank, ni un lobby, ni une amicale parlementaire, ni le bras armé d’intérêts publics ou privés. Elle est tout simplement – et ce qui en fait toujours, plus de 40 ans après sa création, sa modernité et son originalité – un lieu de rencontres et d’échanges au seul service de l’amitié entre nos deux pays et nos deux peuples. » D’égal à égal, bien sûr ! Un ange passe ! Aucun renvoi d’ascenseur ne saurait être espéré ou attendu !
    De ce billet, je relève tout particulièrement ce passage : « Emmanuel Macron demeure désespérément étranger aux soucis d’un pays qui a peur, parce qu’il a ce défaut, constaté à maintes reprises, d’être un piètre DRH de la société « France ». Il a une incoercible propension à préférer, à la fiabilité, à l’efficacité et à la maîtrise professionnelles, le soutien de personnalités inconditionnelles et à la compétence relative. Il tombe ainsi, lui aussi, dans le péché français du pouvoir, qui est de choisir la complaisance plus que l’intelligence, l’obséquiosité plus que la loyauté. »
    Idéologiquement, monsieur Macron, considérant que la nation, élément fondamental d’union d’un peuple, appartient à l’ancien monde, que le peuple n’est qu’une fiction, se place dans une vision post-nationale. Les Français, notamment ceux des territoires dont le déclin est considéré comme « inexorable » par le Premier ministre et donc aussi par son chef direct (« Je sais que cela ne va pas faire plaisir, mais le déclin de ces territoires est inexorable » selon une parole rapportée par un ancien ministre), ne sont l’objet d’aucune attention. La crise des Gilets jaunes l’a suffisamment montré.
    Les services publics, « à la française » selon monsieur Juppé en 1995 qui à l’époque avait même envisagé de les « inscrire dans la Constitution », fondement de notre République parce que liés à l’égalité de tous les citoyens sur la totalité du territoire national, sont destinés à être sacrifiés au profit du seul monde marchand qui est l’horizon macronien. Alors, dans ce cadre, la population des territoires périphériques ne saurait en aucun cas être une préoccupation gouvernementale. Les personnels hospitaliers, les enseignants, les avocats, les cadres, les ouvriers peuvent craindre pour leurs futures retraites, ils crient dans le désert, personne ne les entendra : l’autisme au pouvoir…

  26. @ Vamonos
    « Le point faible de M. Macron est qu’il est rétif à l’autorité. Le philosophe qui lui sert bien de socle me semble être Spinoza. »
    Exact. Je vous confirme que j’ai la même analyse sur votre deuxième phrase. Sur la première, je me permets de dire que Traité théologico-politique et Traité politique ne sont pas exactement des modèles d’anarchisme… Plutôt le contraire, d’ailleurs.
    Il a d’autres références philosophiques si vous l’écoutez bien…
    C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles je le soutiens, malgré toutes mes critiques.

  27. Claude Luçon

    @ Isabelle | 04 février 2020 à 18:42
    Dans votre excellent commentaire, vous postez ce qui suit :
    « Si on avait quelque doute sur les penchants d’Odon Vallet, voici une phrase de lui à méditer. « Si je vivais au Nigeria et si j’avais 18 ans, je serais sans doute Boko Haram ». Hélas pour lui l’historien des religions n’a plus 18 ans et ne vit pas au Nigeria, ce qui le prive des joies ineffables du viol et l’égorgement. » Benoît Rayski (Causeur) »
    Il se trouve que j’ai vécu au Nigeria un total de 18 ans en trois séjours entre 1960 et 1995 (79/95 le dernier). Odon Vallet ne sait absolument pas de quoi il parle.
    Pour la petite histoire, que j’ai déjà contée ici, depuis 1960 le Nigeria a toujours connu un problème d’islamisme, sous l’égide d’un islamiste d’origine camerounaise, Maitatsine, qui sévissait surtout au Nord dans la région de Kano.
    Le Nigeria alors sous administration militaire le supportait malgré ses excès jusqu’au jour où, à l’aide des automitrailleuses Panhard, achetées à la France, lui et quelques milliers de ses supporters ont été neutralisés définitivement dans les rues de Kano.
    Mais c’était sans compter sur Bill Clinton et le Révérend Jesse Jackson qui, chacun pour son compte, le vote noir pour le premier, son compte en banque pour le second, imposèrent des sanctions financières contre le Nigeria. Avec le support de John Major, Mitterrand, Kohl et je ne sais plus quel Premier ministre italien, les USA bloquèrent l’accès du FMI et de la BM aux militaires nigérians. Incapables de gérer leurs finances sans ces deux possibilités de prêts à court terme, les militaires cédèrent le pouvoir aux civils. En même temps l’exploration pétrolière, où j’opérais, perdant 60 % de son financement, la part du gouvernement s’écroula.
    De là est apparu Boko Haram, naissant des cendres de Maitatsine, les civils payant mal ou pas les militaires, ces derniers n’ont pas éprouvé le besoin de combattre Boko Haram qui a pu étendre son activité, surtout vers le Nord-Est du Nigeria et les pays riverains.

  28. « Emmanuel Macron a un gros point faible ! »
    Eh ben dites donc, il est clair qu’Emmanuel Macron n’est pas en odeur de sainteté sur ce blog, que ce soit par notre hôte ou par les commentateurs.
    Il aurait de mauvais ministres nous dit Philippe Bilger. Personnellement je ne les trouve pas pires que ceux de ses prédécesseurs. Souvenons-nous de quelques ministres de Sarkozy et de Hollande dont on se demande encore aujourd’hui comment ils (et surtout elles) avaient obtenu leur maroquin.
    La plupart des ministres de Macron ont un CV qui colle plutôt bien avec la charge qui leur a été confiée, quand bien même ils commettraient quelques bourdes de temps en temps. Ce qui arrive même aux meilleurs d’entre nous.
    C’est Talleyrand qui disait « Tout ce qui est excessif est insignifiant… »
    C’était peut-être vrai, à son époque. Aujourd’hui il est clair que ce qui est excessif est immédiatement monté en épingle, déformé, sorti de son contexte et constitue du pain béni pour les invités des plateaux TV.
    Je n’ose imaginer la campagne électorale pour la présidentielle qui s’annonce.
    Déjà MLP s’est portée candidate. Je crains qu’elle ne soit partie un peu trop tôt car la route est longue et semée d’embûches, mais on comprend son impatience car elle y croit dur comme fer.
    Xavier Bertrand pointe déjà le bout de son nez. Il fait partie des outsiders qu’il ne faut pas négliger. Certes il ne sort pas du sérail, mais dans le contexte actuel, où les énarques n’ont plus beaucoup la cote, ça peut même constituer un avantage.
    On attend toujours qui sera le candidat du PS ainsi que celui de LR. Des noms circulent sous le manteau.
    Espérons pour ces deux partis qu’ils renonceront à une primaire vu le désastre de la dernière que ce soit dans un camp ou dans l’autre.
    Alors qui pour remplacer Emmanuel Macron que déjà beaucoup ici donnent perdant en 2022 ?
    Depuis 1995 les résultats des élections présidentielles ont déjoué tous les pronostics.
    – 1995 Tous les experts voyaient Balladur c’est Chirac qui a été élu
    – 2002 La victoire semblait acquise à Jospin et c’est encore Chirac qui est sorti avec un score de république bananière.
    – 2007 Élection imperdable pour le PS d’après tous les pronostiqueurs chevronnés et pourtant Royal a été battue par Sarkozy.
    – 2012 DSK largement en tête dans les sondages à quelques mois de l’élection, mais l’affaire du Sofitel de New York a mené Hollande au pouvoir.
    – 2017 Les sondages ont longtemps donné Juppé favori, puis Fillon (sans qu’on sache vraiment pourquoi) et finalement c’est Macron qui a raflé la mise.
    Quelle sera la surprise de l’élection de 2022 ?
    Macron sera-t-il réélu malgré tous les pronostiqueurs de bistrots PMU qui le donnent perdant ? Je prends le pari !

  29. « N’OBÉISSEZ À AUCUNE RÈGLE » a déclaré récemment le Président devant un public d’étudiants indiens. Cette affirmation semble constituer une conviction profonde du Président car il avait répété la même formule précédemment devant un public d’étudiants africains, puis devant un public d’étudiants américains, mais jamais, sauf erreur, devant un public français…
    Et si c’était là une des clés de la personnalité d’E. Macron, peut-être liée à son histoire personnelle !

  30. @ Jean le Cauchois | 04 février 2020 à 17:18
    Vous aimez Albert Camus, il y a une telle différence entre lui et Macron que c’en est surprenant.
    Il y a une incommensurable différence entre la vision humaniste de l’histoire par Camus et la vision technocratique qu’a Macron de la même histoire.
    S’il y a un gros trou faible chez Macron, pour reprendre le titre du billet, il est dans cette vision technocratique de l’Histoire qui l’amène à des repentances successives, là où Camus voit au contraire la poursuite de l’humanité dans son devenir.
    Dans votre commentaire précédent, vous parliez des ruines de Tipasa*, et voici ce que Camus dit parlant de ces ruines:
    « J’ai toujours su que les ruines de Tipasa étaient plus jeunes que nos chantiers ou nos décombres. Le monde y recommençait tous les jours dans une lumière toujours neuve. »
    Là où Camus voit l’action de l’homme qui se renouvelle dans sa continuité, Macron, qui se veut iconoclaste, ne voit que d’encombrantes traces de colonisation, dont il faut se débarrasser par la repentance.
    Deux points de vue irréconciliables, parce qu’ils reposent sur deux visions de l’humanité.
    L’un, Camus, célèbre l’éternité de cette humanité, alors que Macron ne rêve que de start-up, new look, dont la technicité balaiera la vieille et pesante tradition.
    Je ne veux pas faire de la psychanalyse de bazar (en général quand on dit ça on se précipite pour en faire, ce que je fais) mais il est curieux tout de même que Macron rejette le passé dans son action politique, porté qu’il est par une appétence de réformes quasi pathologique, et « en même temps » ancre son couple dans le passé en épousant une femme qui pourrait être sa mère.
    S’il y a un gros trou, il est là et c’est un gros trou noir, en ce qu’il est incompréhensible.
    *Je conserve ici l’orthographe utilisée par Camus.

  31. @ Serge HIREL
    « – rétablir des tribunaux au plus près des lieux sensibles, dans un souci d’exemplarité de la peine vis-à-vis des pré-délinquants
    – réduire très nettement le délai entre délit et jugement, pour que celui-ci soit compris par l’auteur »
    Je crois me souvenir que ces principes ont été appliqués en Grande-Bretagne pendant les émeutes du Grand Londres en 2012.
    De quasi-tribunaux volants ont été mis en place et les délinquants ont été jugés immédiatement après leur interpellation.
    Nous attendons avec impatience que les autorités policières et judiciaires françaises mettent en place un tel dispositif pour juger sur-le-champ les incendiaires du Nouvel An…

  32. @ Achille | 05 février 2020 à 06:05
    Fabien Galthié n’a qu’à bien se tenir ! On a vu ce que supputait Eddie Jones pour les petits Bleus… Alors…
    Je parle au directeur de la performance de ce blog, je taquine un peu.
    Bonne réception, la balle est un peu vrillée mais vous avez les qualités de mémoire pour réceptionner.
    Bonne journée.

  33. Depuis trente ans on attend les places de prison, notre hôte en fait souligne que Macron n’arrive pas à faire de la France autre chose que la France, un pays de gourous d’une secte qui ne compte que soi-même pour membre.

  34. Il y a des réussites économiques incontestables. Macron va notamment être jugé sur le niveau de l’emploi et la réalisation de son programme de réformes.
    Dans ce billet, les missions d’urgence concernent d’abord Mme Belloubet et M. Castaner. Se pose donc la question de l’efficacité de ces ministères.
    Certes il y a de fortes insatisfactions. Cependant, sur le plan de la Justice par exemple, on observe qu’il s’agit d’un énorme navire et qu’il faut un délai très long, des années, pour faire varier son cap. Au surplus, il y a des freins internes. Si les grandes entreprises privées fonctionnaient comme les administrations, elles auraient mis la clef sous la porte depuis longtemps par absence de management des ressources humaines, par modernisation insuffisante, paperasserie superflue et superpositions de fonctions inutiles. En revanche, les robes des hauts magistrats sont toujours aussi éclatantes.
    Mais il faut aussi des mois, voire des années d’attente pour un nouvel établissement pénitentiaire. Alors pour l’exécution des peines, on attendra les budgets, le foncier et les murs.
    S’agissant des forces de l’ordre. Certes il y a eu quelques bavures mais on peut considérer qu’il s’agit de personnels à bout, fatigués par la crise des Gilets jaunes et son cortège de violence puis par les grèves. On se demande si, dans ce pays, on n’est pas mieux considéré par les médias quand on est patron de la CGT.

  35. @ breizmabro
    « Eh oui, car comme vous le savez Manu fait partie de la secte des néolibéraux, cette secte reproduisant en creux en les inversant, les discours communistes.
    Le néolibéralisme est au libéralisme ce que le stalinisme fut au socialisme, sa perversion. »
    1. Le socialisme n’a pas eu besoin du stalinisme pour être perverti. Il l’est déjà par essence.
    2. Macron libéral (ou néolibéral si vous préférez) ? Vous plaisantez. Malgré quelques timides avancées (suppression partielle de l’ISF, fin du statut des cheminots), il y a encore beaucoup de chemin à parcourir. A commencer par dégraisser le mammouth !

  36. Michel Deluré

    Chez EM, il est un autre point faible et qui est à mon sens encore plus gros que celui que vous développez, c’est la difficulté qu’éprouve le personnage à redescendre du monde des idéaux dans lequel il évolue trop souvent à celui du concret qui constitue le quotidien de ses concitoyens.
    Vous n’avez pas manqué Philippe Bilger de louer dans vos billets la lucidité d’EM. Celle-ci ne devrait-elle pas justement lui ouvrir les yeux et le protéger de cette dangereuse tentation de croire que notre société, comme n’importe quelle autre d’ailleurs, ne correspondra jamais tout à fait à ses idéaux à lui.
    Il est certes nécessaire pour avancer dans la vie de se fixer des objectifs pour tendre vers la réalisation de ceux-ci. Mais ces désirs, qui sont des idéaux, ne deviennent-ils pas dangereux lorsque, prenant ceux-ci – à savoir nos propres désirs – pour la réalité, nous voulons les imposer à autrui ?

  37. Cher Philippe,
    La France a peur. Voilà que vous nous faites du Gicquel maintenant ! Indépendamment de l’augmentation des crimes dont vous vous faites l’écho, et qui mériterait d’être étayée par des chiffres (mais on peut compter sur Elusen !), le sentiment de peur est bien présent. Peur du déclassement, peur de l’islamisme, peur des immigrés, peur du réchauffement climatique, peur de la retraite, même chez les étudiants !
    Pas étonnant car la peur est une denrée qui se vend bien et les dealers sont légion sur nos médias ! Gicquel n’est plus là mais il a de nombreux disciples ! Je dois reconnaître que ces oiseaux de mauvais augure me saoulent, tels ceux qui en font des caisses avec Mila, affaire qui ne justifiait certainement pas d’intervention ministérielle, mais une ferme réponse judiciaire aux agresseurs de cette jeune personne qui a bien le droit de mettre son doigt où elle veut !
    Mais cela n’est pas nouveau et a peu de chose à voir avec les points faibles de Macron.
    Ses points faibles s’appellent Belloubet, Pénicaud, Castaner (j’en oublie peut-être) qui enfilent les bourdes comme d’autres des perles. Avec ou non la bénédiction du chef ?
    Je l’ai déjà dit, la première des qualités d’un chef est de bien s’entourer…
    Y’a du boulot !

  38. Après une séance de home-trainer, un noisette sous un soleil flamboyant et un ciel bleu-gris filtrant le lumineux des montagnes, pour une surface de glisse rêvée sous les spatules, je suis donc allé chercher le Palmipède cher à Mongénéral.
    Très grosse entame qui suit le billet de notre hôte, le Canard qui ne fait plus coincoin… mais plutôt couac… couac… COUAC… Toutes plumes dehors, alors que nous sommes à peine à mi-mandat.
    Ici j’ai lu que M. Bilger n’est jamais aussi bon que quand il est en colère, pourtant on dit que le courroux est de mauvais conseil, sauf quand il s’agit d’affronter les Rosbifs pour un Crunch de victoire.
    E.M suscite l’ire, quand va-t-il prendre à bras-le-corps le problème des banlieues qui brûlent tous les ans, quand va-t-il y « mettre la tête » et gratter enfin les ballons qui font avancer une équipe, et faire vibrer des électeurs-spectateurs à l’unisson ?
    Fabien Galthié a embauché un Directeur de la performance, cela ne s’invente pas pour les connaisseurs, pour avoir fait un stage de cohésion sous la houlette d’un international de la prise de balle et de l’offensive, la victoire est un état d’esprit de conquête toujours en éveil, dans le dur souvent mais au bout seul le résultat compte.
    Le responsable du stage fut un plaqueur intraitable aussi.
    E.M. n’a sans doute pas pris la mesure d’une équipe à créer – un peu tendre, la transgression n’est pas le ruck indispensable – mais pour cela, lui le premier doit être clair, la réforme des retraites ne sait toujours pas la valeur du point, pour gagner un match on sait à l’avance s’il faut prendre le coup-franc ou la pénaltouche.
    Pas la peine d’avoir élaboré un Gaffiot de préconisations, quand la seule ligne du planchot qui devrait y être – le tableau d’affichage -, est inexistante, il fait jouer tout le monde sans connaître la valeur des points marqués ou perdus.
    Carton jaune, au prochain ce sera le rouge.

  39. @ Serge HIREL
    « – rétablir des tribunaux au plus près des lieux sensibles, dans un souci d’exemplarité de la peine vis-à-vis des prédélinquants
    – réduire très nettement le délai entre délit et jugement, pour que celui-ci soit compris par l’auteur »
    Avec la vitesse et la multiplication des délinquants, de plus en plus jeunes et mobiles, les juger dans le mois est un minimum et avant qu’ils ne commentent d’autres violences, c’est ce que tout le monde réclame depuis des lustres.
    Mais là où je proteste c’est de rapprocher un nouveau tribunal de l’épicentre délinquantiel explosif. Ça ne ferait que gonfler encore plus nos impôts, pendant que d’autres foyers de violence émergeraient ici et là. A défaut de places, il vaut mieux construire la prison sécurisée où il y aurait un atelier de travaux manuels, un atelier d’éducation civique républicaine et instruction avec un programme d’études à la clé pour les condamnés de plus de deux ans et sans aucune promo pour soi-disant bonne conduite. Une punition doit être entièrement accomplie pour ne pas que la justice soit discréditée et voir les délinquants, une fois sortis, rire dans le dos des juges pour mieux recommencer.
    De même quand vous punissez un enfant à rester une heure dans sa chambre parce qu’il a fait plusieurs grosses bêtises et qu’il vous rit en plus au nez en tapant du pied, vous n’allez pas le chercher au bout de cinq minutes en lui faisant en plus un cadeau, pas vrai ? Là aussi, les parents ne seraient pas crédibles.
    L’éducation se fait dès le premier âge et tout au long de la vie en prenant les meilleurs exemples pour former une société vivable et harmonieuse. Et s’ils décident de rester des têtes de mule et continuer à défier la société, les confier à un éducateur militaire d’âge mur pour filer droit.

  40. Tout le monde a des points faibles. Ceux d’EM ne me dérangeraient pas plus que cela s’il était bien entouré, et s’il avait pour priorité de s’attaquer aux problèmes les plus graves du pays. Tant que nous nous sentirons entraînés avec lui sur une pente descendante (économie, sécurité, enseignement, immigration, impôts, dépense de l’État, toute-puissance de l’administration), le Président ne réussira pas à faire accepter son autorité, quand bien même en aurait-il naturellement, ce qui n’est pas vraiment le cas.
    Sa phrase sur les Français attendant que son personnage alimente leur goût du roman me paraît futile, tarabiscotée, et d’une naïveté confondante. C’est de la littérature. Cette conception sophistiquée et tellement superficielle de la politique l’a inspiré sur les estrades du temps qu’il était candidat, elle l’a fourvoyé ensuite. Elle oblitère complètement le vieux fond paysan qui sommeille chez les Français, et qui n’est encore pas si loin. Avec ses petites phrases, il se donne par moments un genre abrupt, direct, le tout sur un fond très étudié par ailleurs, si bien que ça ne colle pas. Et maintenant qu’il a sûrement un peu appris, il est trop tard pour redresser la barre, d’autant plus qu’il perd encore toute son énergie et son crédit sur des queues de cerises tout en continuant à louvoyer sur l’essentiel. Et lui et ses ministres parlent toujours trop, à donner leur avis sur tout et n’importe quoi.
    La fonction est très difficile. Aucun matamore ne peut espérer y réussir. Mais comment le profil aussi solide et structuré au fond que naturel et discret d’apparence dont nous aurions besoin selon moi, pourrait-il convaincre à l’issue des prestations saucissonnées qu’imposent aux candidats les chaînes d’info durant la période électorale ?

  41. @ Giuseppe | 05 février 2020 à 09:45
    Seule la victoire est belle, même au rugby. Est-ce un effet du Brexit, mais il semble bien que nos amis Anglais n’aient pas du tout apprécié de se faire battre par les Bleus. Plus que jamais c’était le match à ne pas perdre.
    C’est le retour des « Petits » de Roger Couderc. Il était grand temps !

  42. Le RN, paradoxalement, n’est plus audible sur ce plan. A force de vitupérer tous les laxismes présidentiels, il est moins crédible face à celui d’aujourd’hui.
    Mais qu’aurait-il dû faire hier alors que le laxisme existait déjà et que devrait-il faire aujourd’hui où ce n’est guère mieux ?
    Ce n’est tout de même pas de sa faute s’il existe depuis longtemps un problème de ce côté-là…

  43. @ Isabelle,
    @ Claude Luçon
    Vous êtes sévère avec Odon Vallet. Tout n’est pas à prendre au premier degré dans ses propos.
    Et vous oubliez de dire qu’il consacre sa fortune personnelle à aider des jeunes africains et vietnamiens brillants à venir en France pour se perfectionner. En 16 ans, sa fondation a remis 51 000 bourses.

  44. Xavier NEBOUT

    Pour la magistrature et la fonction publique en général, on ajoutera en tête de liste:
    Exiger une déclaration de non engagement à faire passer une fraternité associative avant la loi – ce que contient le serment de maître-maçon, autrement dit de non appartenance à la franc-maçonnerie.
    Ce serait la moindre des choses, alors que ce serait plutôt ce serment de faire passer la fraternité maçonnique au-dessus des lois qui favoriserait carrières et combines de tous ordres.

  45. Donc, on va avoir droit à une énième campagne électorale sur l’insécurité… (depuis Chirac, au moins, non ?) pour des résultats que vous trouvez accablants, mais accablants pour qui ?
    Et puis, Monsieur Bilger, je suis obligée de vous le dire, vous n’avez pas l’air d’en être conscient, il y a des coins de France où il fait drôlement bon vivre. Peut-être que votre ancien métier et votre présence dans les médias « vrillent » votre regard et l’empêchent de prendre de la hauteur, pour générer ensuite, sans cesse, un sentiment d’insécurité. J’ai bien dit « sentiment »…

  46. « Sinon la porte poussée lucidement par Xavier Bertrand s’ouvrira toute grande »
    Une autre porte s’ouvre toute grande : celle de la soumission !
    Déclaration de Damien Abad (Les Républicains) sur LCI, ce matin à Elizabeth Martichoux (qui l’écoutait les yeux exorbités) à propos de l’affaire Mila :
    « Je souhaite la liberté d’expression la plus totale, mais quand elle est détournée pour créer de la haine anti-religieuse, alors oui il y a une barrière à mettre ».
    Si c’est le président du groupe à l’Assemblée nationale qui le dit, alors il faut en convenir : le devoir de soumission est en route. L’islamisme gagne partout.
    Mais pourquoi s’en étonner d’ailleurs, la droite (surtout la droite centriste) a toujours suivi servilement la gauche la plus ultra.
    Les Républicains, les islamo-gauchos et Macron même combat ?
    De Gaulle doit s’en retourner dans sa tombe ! On n’est jamais mieux trahi que par les siens.
    Cordialement.

  47. Michelle D-LEROY

    @ Breizmabro
    Le néolibéralisme de Macron est son handicap, car depuis son arrivée, il n’a cessé d’avoir cette seule préoccupation, sans doute pour récompenser ses soutiens réunis à Las Vegas lors de sa campagne présidentielle.
    ————————————————–
    @ Achille
    Sans doute avez-vous raison de penser qu’Emmanuel Macron sera reconduit en 2022. Qui peut savoir. Les Français de plus en plus suspicieux envers leurs politiques n’auront peut-être pas le choix d’une nouvelle figure à élire. Toutefois nous avons encore le temps de voir émerger ou réémerger un personnage qui reflètera la sagesse, le calme, qui aura des compétences et de l’expérience politique et surtout qui respectera les Français.
    Tout à l’heure, Bernard Cazeneuve qui jusqu’à maintenant me semblait assez terne, a demandé au gouvernement de retirer sa réforme des retraites. Peut-être qu’une personnalité comme cela pourrait émerger et apaiser la situation explosive… nous en aurions besoin.
    Car actuellement tous ces jeunes loups ambitieux et brouillons se croyant tout permis exaspèrent au lieu de rassurer et de détendre l’atmosphère. Quand on voit qu’Edouard Philippe se présente au Havre, faisant sa campagne sans quitter ses fonctions de Premier ministre, profitant des avantages financiers de sa fonction et disant qu’il ne prendrait pas son poste de Maire s’il était élu : c’est exactement le genre de « cornaquerie » que ne supportent plus une majorité de Français.
    Moins de discours et plus de travail, moins de dépenses de l’Etat pour montrer l’exemple, moins de sujets traités en même temps pour plus de cohérence.
    ———————————————–
    @ Robert
    Vous avez raison de rappeler l’autisme au pouvoir concernant les territoires. Sans être un Gilet jaune, il suffit à n’importe qui d’entre nous de constater la désertification des cités et villages de France toutes régions confondues.
    Pourtant, souvent on nous fait des reportages sur des familles jeunes ou moins jeunes qui fatiguées par les problèmes multiples des métropoles s’expatrient à la campagne. C’est donc que les territoires attirent encore de nombreux Français. Mais à quel prix ! Services publics qui disparaissent dont les hôpitaux de proximité, sans parler des médecins libéraux qui ne sont plus remplacés lors de leur départ à la retraite. Dans mon département on installe de confortables maisons de santé avec de nombreuses disciplines paramédicales mais aucun médecin et il faut parfois faire 30 km pour aller chez son généraliste alors qu’on nous bassine avec la voiture polluante.
    Cela va encore empirer dans les villages grâce ou à cause des regroupements en intercommunalités. Les « communes-mères » gardant les avantages (écoles, piscines municipales, gymnases) et les communes périphériques qui se dévitalisent pour ne devenir que de simples hameaux.
    Ceci, pourtant, avait déjà été remarqué dès les années 70. La loi Boscher avait offert la possibilité de semblables regroupements pour mutualiser les dépenses. A l’époque, certains maires se sont empressés de demander leur rattachement, sauf que le village annexe n’a plus de vie. Et là je pense à l’un d’eux que je connais bien, devenu village dortoir, morne et sans vie.
    Déjà que sans cela, en traversant certaines bourgades de France, si elles ne sont pas touristiques, on ne voit plus que morosité…
    Inéluctable, dit le Premier ministre. Pas si sûr s’il y avait une volonté de donner un regain aux territoires.
    Par exemple encore, alors qu’on ne nous parle que d’écologie, des petites lignes de chemin de fer ne sont plus utilisées depuis les années 70. Pourtant elles ont été conservées en l’état et même entretenues pour le « en cas de guerre ».
    Pourquoi ne pas les réhabiliter ? Quand on voit aux heures de pointe les centaines de voitures qui partent ou reviennent vers les métropoles pour travailler ?
    Autisme parce que la volonté est tournée vers d’autres orientations et tromperie sur la réelle volonté écologique.
    ————————————————
    @ Serge HIREL
    Quand il y a le feu à la baraque, on prend les moyens de l’éteindre. Vous avez raison et ce n’est pas ce qui est fait depuis 15 mois. Au contraire on attise les flammes. D’où ce climat délétère.
    Et c’est là toute la critique qu’on peut faire à ce gouvernement et à ce Président.
    « Les Français attendent du Président qu’il se comporte, non en maître du monde – même de Gaulle n’a jamais considéré avoir cette stature – mais en roi protecteur qui abat la foudre sur ceux, autochtones ou étrangers, qui mettent à mal l’ordre public, indispensable à leur vie au quotidien ».
    Encore faudrait-il un peu d’humilité de sa part. Et c’est loin d’être le cas. Même si pour une fois il n’a pas lancé de mots insultants aux Français (@ Tipaza) lors de sa visite en Pologne, pour chasser son naturel je crains qu’il ne revienne au galop. Provocateur il est, provocateur il restera.

  48. Autre point faible d’E. Macron, celui de suivre les conseils d’Hakim El Karoui.
    Macron continue de faire des courbettes et des ronds de jambe face à l’islam. Hakim el Karoui conseille ce Président trop complaisant avec cette religion qui nous étouffe rapidement et sûrement.
    « Depuis trente ans, les pressions pour le port du voile ne cessent de s’intensifier. Dans son rapport pour l’Institut Montaigne Un islam français est possible, l’auteur Hakim El Karoui qui a conduit une enquête avec l’Ifop indique que 65 % des musulmans en France y sont favorables et que pour 29 % des sondés, la loi islamique (charia) est plus importante que la loi de la République. Nonobstant ce constat, le rapport propose un plan que l’écrivain Boualem Sansal jugeait, dans un discours prononcé en décembre 2016 à la Fondation Varenne, dangereux : « Quand j’ai lu ça, je suis tombé à la renverse, j’ai compris que le plan était un programme d’arabisation et d’islamisation des plus sévères, il ne laissait aucune possibilité de faire machine arrière en cas de regret. Il ressemblait comme deux gouttes d’eau au plan d’arabisation et d’islamisation que le pouvoir algérien a mis en oeuvre en Algérie au début des années 80 sous la pression de l’Arabie saoudite et qui allait en peu de temps faire de nous des perroquets wahhabites salafistes. »
    https://www.valeursactuelles.com/societe/lislam-de-france-la-tres-mauvaise-idee-de-m-macron-pour-repondre-au-communautarisme-112653
    En moins d’un siècle, nous assistons à la déchéance de l’Occident par l’intermédiaire de ses soi-disant « élites ». (A souligner un important taux d’abstention, inégalé.)
    Je pense à Winston Churchill et son « we shall never surrender » puis je regarde Macron ou encore Trudeau au Canada. Que dire ? Nous sommes passés du coq fier et batailleur aux dindons. Des dindons, comme l’écrivait Flaubert, qui se prennent pour des aigles et qui font la roue comme des paons devant les islamistes et les pro-islamistes ou devant l’effrayante gamine Greta qui vocifère un peu partout sur la planète…
    Ségolène Royal, surnommée « la dinde du Poitou », préfère Greta à Mila. Il faut bien flatter l’électorat musulman et islamiste de même que l’électorat soi-disant vert…
    « A propos d’ailes, que de dindons sont ici-bas ! Dindons qui passent pour des aigles et qui font la roue comme des paons. » FLAUBERT, correspondance, 1858.

  49. @ breizmabro 27 janvier à 13 h 37
    Faut-il que les abjectes paroles de Macron sur l’Algérie, la colonisation, les juifs, la Shoah, aient été monstrueuses pour que, rompant le cercle de l’intime, en un lieu où l’on ne se montre guère – le moins est le mieux – vous vous livriez !
    Réminiscence, tristesse, partage de la douleur  : vous êtes la sœur d’un jeune homme « Mort à 20 ans dans les Aurès » !
    Moi aussi, j’en ai connu de ceux-là ! Trop ! La plupart ne savaient pas pourquoi ils mouraient. Ceux qui savaient n’étaient pas les plus honorables mais tous regagnaient leur village recouvert d’un drapeau à trois couleurs pour solde de tous comptes.
    Je me souviens particulièrement de ce fils unique d’une veuve, ouvrière du Nord [*]. Une mère, femme sans importance, une existence au pied des terrils – pour laquelle la « colonisation française en Afrique », l’Algérie et ses quelques arpents de sable, la géopolitique internationale n’étaient que des mots colorés sur les cartes murales des salles de classe de l’école primaire – avait eu en partage ce destin : le retour du fils mort ! Une femme dont j’ignore tout mais dont le destin/symbole m’a toujours habité.
    Notre Président a de plus en plus tendance à prononcer des paroles légères, volatiles ! Blessantes, ineptes, provocatrices dans tous les cas de figure ! C’est aventureux !
    On ne peut pas constamment dire n’importe quoi et son contraire sur n’importe quel sujet sans s’assurer de la qualité de l’auditoire et de l’ampleur de sa réceptivité. Son inculture est à la mesure de son insensibilité !
    Il ne faudrait pas, à force d’être titillés, que les acteurs de cette aventure algérienne, les vivants et les morts, se lèvent et organisent une conduite de Grenoble en l’honneur de ce beau jeune homme !
    [*] Une petite ville dans les Aurès-Nementchas. En limite, une tour de guet gardée la nuit. Un brigadier-chef arabe, chef de poste, qui détient les clefs du râtelier d’armes ; et 3 soldats dont un arabe.
    Les 2 arabes égorgent leurs 2 « frères d’armes » et rejoignent le maquis avec 4 flingues. Il est à supposer que le Bricard-chef a dû faire une brillante carrière sous Boumédiène !
    Une faute de commandement d’un officier d’active.

  50. Sinon la porte poussée lucidement par Xavier Bertrand s’ouvrira toute grande !
    J’avoue avoir du mal à comprendre pourquoi Philippe Bilger éprouve de temps à autre le besoin de nous resservir une louchée de ce M. Bertrand qui appartient tout de même à une classe politique méprisable, responsable globalement des maux dont nous souffrons actuellement et qui se permet sans vergogne de trahir ses électeurs – donc en bafouant la représentativité supposée de la démocratie française – et pour certains de ses membres (qui se reconnaîtront) carrément la France et les Français.

  51. Philippe Dubois

    @ boureau | 05 février 2020 à 15:40
    Logique : Damien Abad a voté pour la loi Avia, ce véritable attentat contre la liberté d’expression.
    Il doit donc être rangé dans la catégorie des nuisibles.
    Sur 104 députés LR, 74 ont voté pour et 21 se sont courageusement abstenus.
    Seuls 6 députés LR ont voté contre cette loi inique.
    LR n’a donc plus aucune raison d’exister.
    Les noms ici
    http://www2.assemblee-nationale.fr/scrutins/detail/(legislature)/15/(num)/2039?fbclid=IwAR2nBJ-bTc7g-k4BKsptL4mfNFtyVv6HRrpmxoMiXlzzaSo4PHtCMUG9BEg

  52. Ça y est, Monsieur Bilger a déjà choisi son candidat pour 2022 et sans surprise c’est Xavier Bertrand l’arriviste centriste en chef du Nord. Quelle surprise… il est probablement bien placé dans les sondages.
    Sauf évidemment si d’ici là le PNF retrouve fort opportunément, au hasard presque… hmmm… des « doss » sur lui et ses travers (quand on cherche on trouve toujours) qui doivent traîner quelque part au ministère de l’Intérieur qui sait tout sur tout le monde.
    Il suffit qu’un fonctionnaire ait le temps de les chercher entre sa pause de deux heures de midi et sa pause café d’une demi-heure de 15 heures et sa fin de journée à 16 heures et que son chef de service les transmette entre ses pauses à lui à son supérieur hiérarchique et ainsi de suite pour qu’un conseiller de Macron les balance en « off » à un journaleux copain du Parisien, L’Obs, BFM TV ou autre, ils le sont tous, ils l’ont fait élire, et là on sait déjà que ça en sera fini des ambitions « bertranaises » comme des « fillonaises » quelques années plus tôt.
    On est en France et impossible n’est pas français.
    Et bien évidemment, vous verrez Monsieur Bilger dire que finalement le quinquennat Macron était très bien et qu’il votera pour lui encore en 2022… pour recommencer le même cirque deux ans plus tard et dire une nouvelle fois qu’il n’est pas à la hauteur de l’emploi.
    C’est déjà écrit comme tout le reste l’était avant et je le dis sur ce même blog depuis des années.
    La bourgeoisie à la Bilger et compagnie médiatique, n’a aucune fidélité intellectuelle vu qu’elle n’a aucune morale parce qu’elle ne pense qu’à ses intérêts financiers et elle est donc toujours très prévisible.
    Elle fait croire qu’elle vote pour une idéologie vaguement humaniste parce que ça fait bien à la TV et c’est toujours mieux que d’avouer qu’on ne pense qu’au fric alors qu’elle ne vote que pour son portefeuille, comme les cathos.
    Tout ce que voit la bourgeoisie c’est qu’elle dirige la pays et donc qu' »il faut que tout change pour que rien ne change » jamais !
    Après tout, de son point de vue, c’est de bonne guerre. Je ferais la même chose à sa place.
    La bourgeoisie est à vomir comme disait Guaino. Mieux vaut encore les aristos qui parfois ont une autre morale que l’argent, parfois, mais de moins en moins évidemment.

  53. « Le président s’honorerait en corrigeant son énorme point faible et en choisissant enfin des ministres qualifiés. »
    Des noms ! Des noms !
    Qu’on rigole.
    Vous, Monsieur Bilger pour la Justice par exemple ? Hahaha ! Ben tiens !
    « Sacré toi ! » comme on disait naguère pour se moquer.
    L’ambition bilgérienne n’a tellement aucune limite que ça en devient comique, surtout qu’elle se cache derrière un écran de fumée de modestie.
    Il se voyait immortel à l’Académie mais il se consolerait bien en ministre de la Justice.
    Mais c’est vrai, qui n’essaie rien n’a rien il paraît.
    Quelle transparence…

  54. Claude Luçon

    @ Paul Duret | 05 février 2020 à 14:27
    Ce qui lui est reproché est d’avoir oublié que Boko Haram avait kidnappé au nord-est du Nigeria, près de Maiduguri, pendant des années, des jeunes filles de 12 à 18 ans, au total par centaines, pour en faire des esclaves sexuelles. Oublier que Boko Haram saccageait et saccage toujours des villages africains au Nigeria, au Tchad, au Cameroun, semant la mort parmi tous les Africains, musulmans comme chrétiens, avec une cruauté peu commune.
    Dépenser la fortune de ses parents, bénéfacteur du Bénin, pays frontalier ouest du Nigeria, bien ! Mais Odon Vallet devait au moins savoir cela et éviter de dire qu’à 18 ans, Nigérian, il aurait aussi rejoint Boko Haram.
    La générosité n’exclut pas la réflexion et l’intelligence.
    On reproche à E. Macron de ne pas réfléchir avant de lâcher ses « petites » paroles, un homme du niveau de Odon Vallet ferait bien de faire de même, considérant son éducation.

  55. Robert Marchenoir

    Emmanuel Macron a sûrement un gros point faible, et même plusieurs. Mais ce genre de considération ne sert pas à grand-chose. Churchill aussi avait des points faibles. De Gaulle avait des points faibles. Boris Johnson a des points faibles.
    Nous retombons dans le vice français bien connu de l’homme providentiel. Le président régalien du royaume républicain français doit être un surhomme. Celui-ci n’est pas le bon, mais à force de chercher l’homme parfait, on va bien finir par le trouver.
    Les points faibles sont parfois des points forts. Emmanuel Macron est un séducteur ? Boris Johnson aussi, dans sa vie privée comme dans la vie publique. C’est bien ce qui lui a permis de rassembler sur son nom les pauvres et les riches, la droite et la gauche, le Nord et le Sud. Il est versatile. C’est ce qui lui a permis de réaliser le Brexit, après y avoir été opposé. Il n’est pas toujours très honnête. C’est ce qui lui a permis de prendre la tête du parti conservateur, tout en faisant un certain nombre de promesses socialistes. Ce qui, à son tour, lui a permis d’obtenir la base électorale nécessaire pour faire le Brexit, que les Britanniques voulaient mais qu’aucun dirigeant politique avant lui n’avait pu mener à bien.
    Et donc, la vraie question est d’abord : que voulons-nous ? Les Anglais voulaient le Brexit. Grâce à « Boris », ils ont fini par l’avoir. C’est dû à ses nombreuses qualités, mais aussi au fait que c’est un sacré filou.
    Que veulent les Français ? Le socialisme, ou le libéralisme ? Plus de dépense publique, ou moins d’impôts ? Les deux à la fois, comme d’habitude. Ça ne va pas être possible.
    J’en veux pour preuve, ici, le coming-out communiste de breizmabro (04 février 2020 à 17:18). Après avoir protesté de son désir de voir baisser la dépense publique (seulement suite à d’insistantes questions de ma part, il faut le dire), voilà qu’elle nous ressert la sauce faisandée de la dénonciation du « néo-libéralisme ». Ce qui implique exactement le contraire.
    Il vaut la peine de démonter son propos, non parce que c’est le sien, mais parce que c’est celui qu’on trouve à des milliers d’exemplaires au fond de la poubelle rhétorique française.
    Pour la millième fois, donc : le « néo-libéralisme » n’existe pas. Pas plus que le « racisme ». Dans la bouche de ses détracteurs, néo-libéralisme veut dire libéralisme très libéral, hyper-turbo-libéralisme, et vu que le libéralisme c’est déjà crès crès mal, alors le néo-libéralisme, c’est vraiment l’abomination de la désolation.
    Or, personne ne se dit néo-libéral, ni en France, ni nulle part dans le monde. Aucun homme politique, aucun économiste, aucun philosophe, aucun juriste.
    Sauf… passagèrement, dans les années 1930, un groupe d’économistes venus de différents pays, et réunis en congrès en France. Et leur doctrine était… à l’opposé de celle qui est imputée aux « néo-libéraux » aujourd’hui. Ils étaient, au contraire, des libéraux modérés, des libéraux acceptant de mettre une dose d’étatisme dans leur théorie, dans le but de réparer les dégâts de la crise de 1929, et de prévenir les risques de guerre. On connaît la suite.
    Bien entendu, il est parfaitement ridicule de prétendre que Macron serait un « néo-libéral ». S’il était un libéral extrémiste, ce que suggère cette accusation, alors il n’aurait pas planifié, pour l’année en cours, une réduction des effectifs de la fonction publique de… 47 postes seulement. 47 fonctionnaires en moins, sur un effectif de 5,7 millions, dans un pays champion du monde développé pour la dépense publique, avec 56 % du PIB.
    Alors qu’avec 8,5 % de taux de chômage, la France est très largement au-dessus de la plupart des pays comparables, et presque championne de l’OCDE (seules l’Italie, la Colombie, l’Espagne, la Turquie, la Grèce et l’Afrique du Sud font « mieux »).
    Sachant que toute nouvelle création d’un emploi public détruit en moyenne 1,5 emploi dans le secteur privé, et augmente de 0,3 le nombre de chômeurs.
    Sachant aussi qu’entre 2010 et 2014, la Grande-Bretagne a supprimé 631 000 emplois dans la fonction publique. Chaque suppression d’un poste de fonctionnaire a permis la création de 4 emplois dans le privé
    Si Emmanuel Macron était, non pas un « ultra-libéral », mais simplement un libéral tout court, il n’aurait pas lancé une réforme des retraites consistant à étatiser l’ensemble des régimes existants, y compris ceux qui sont parfaitement gérés et même excédentaires.
    Il aurait instauré la retraite par capitalisation pour tous (et pas seulement pour les fonctionnaires comme actuellement), au lieu d’imposer une retraite par points qui n’est qu’une variante de la retraite par répartition, étatique, anti-économique, appauvrissante pour les travailleurs et anti-libérale.
    Si Emmanuel Macron était un « ultra-libéral », il aurait profité de l’émeute des Gilets jaunes pour, non pas balancer 17 milliards supplémentaires d’argent gratuit des autres, mais pour annoncer une réduction massive de la dépense publique et du nombre des fonctionnaires. En expliquant que c’était la seule façon de faire baisser les impôts et d’augmenter les revenus.
    Quitte à dissoudre l’Assemblée et à provoquer de nouvelles élections sur ce programme. Voire en provoquant un référendum sur ce thème — comme le réclamaient les Gilets jaunes, mais, bien sûr, sans jamais préciser à quoi ils voulaient aboutir suite à une telle consultation.
    Et voici ce qu’il y a dans le fond de l’idéologie anti-libérale :
    « Le néolibéralisme est au libéralisme ce que le stalinisme fut au socialisme, sa perversion. »
    Okay. Donc le stalinisme ne fut pas l’une des expressions les plus abouties du socialisme, mais sa perversion. Le socialisme est gentil et duveteux, tandis que Staline n’a fait que le pervertir.
    De même que le Bataclan, cépaçalislam, et que l’islam est une religion mignonne et soyeuse qui ne saurait faire de mal à une mouche.
    On reconnaît là, non pas l’expression d’une gauche modérée, mais celle des communistes les plus enragés, celle des Alain Badiou, des Cornelius Castoriadis, qui vous expliquent que les crimes de Staline sont dus au fait qu’il a dévoyé le communisme, et qu’il faut, donc, essayer encore plus fort d’appliquer le communisme. Au bout d’un certain temps, ça va bien finir par marcher.
    Naturellement, aucune explication de ce que serait la différence entre libéralisme (gentil) et « néo-libéralisme » (méchant). Cela, de la part de gens qui ne manquent pas de hurler au meurtre à la moindre tentative de réforme un tant soit peu libérale, mais qui essaient de nous faire croire, maintenant, qu’ils défendent le vrai libéralisme AOC élevé sous la mère.
    Et puis nous avons cette assertion grotesque, très en vogue en France :
    « Les néolibéraux, cette secte reproduisant en creux en les inversant, les discours communistes. »
    Le « raisonnement » est le suivant : tout le monde sait que le communisme c’est mal, on ne peut décemment plus se revendiquer du communisme en France « en 2020 » ; nous sommes contre le libéralisme, donc nous allons inventer une fable selon laquelle le libéralisme, c’est la même chose que le communisme.
    Comme il est assez difficile de soutenir cela, vu que les communistes sont explicitement anti-libéraux, et vice-versa, nous allons inventer le concept absurde du « pareil en creux », du « pareil en l’inversant ». C’est justement parce que c’est le contraire que c’est la même chose. Paf. Ça te la coupe, hein ?
    Plus c’est stupide, plus ça a l’air profond. Recette infaillible pour passer pour un intellectuel en France.
    Naturellement, les anti-libéraux ne nous expliquent jamais en quoi consiste ce concept révolutionnaire du « pareil en l’inversant ». Le mieux qu’ils arrivent à produire, parfois, consiste à affirmer : oui parce que tu comprends, tous les deux sont des matérialismes. Outre que c’est faux (le libéralisme est une doctrine juridique et politique, le communisme est une doctrine messianique et totalitaire) on voit mal en quoi un éventuel « matérialisme » conduirait à annihiler l’opposition irréductible du communisme et du libéralisme.
    Mais le dénonciateur du « néo-libéralisme » n’a cure de telles contradictions, puisqu’il s’est déjà contredit lui-même dans les grandes largeurs. Son argument suppose que le communisme est une mauvaise chose, or il vient de nous dire que le communisme était une bonne chose, puisque Staline l’a perverti. (J’emploie indifféremment les termes de communisme et de socialisme. A toutes fins pratiques, c’est la même chose.)
    En fait, l’étiquette infamante de « néo-libéral » vient du fait que les socialistes avaient cru avoir gagné, lorsque, surprise ! les libéraux Ronald Reagan et Margaret Thatcher ont été élus par leur peuple respectif. Les marxistes britanniques pensaient avoir définitivement éliminé le libéralisme : les Rolling Stones étaient même réfugiés fiscaux en France ! Les coco-gaullistes pensaient en avoir fait de même en France : toujours plus de dépense publique, toujours plus de fonctionnaires, et la Sécurité sociale über alles.
    Et puis déboulent Reagan et Thatcher, et non seulement ils sont acclamés par leur peuple, non seulement ils sont réélus (Reagan une fois, Thatcher deux fois), mais leur mandat se révèle une éclatante réussite. L’un et l’autre sont désormais considérés parmi les plus grands chefs d’État du XXe siècle. Catastrophe pour tous les stato-gauchistes, qui nous inventent une nouvelle catégorie, les « néo-libéraux ». Reagan et Thatcher n’avaient de nouveau que le fait d’incarner le libéralisme de toujours, le libéralisme classique, après une longue période de nuit étatiste.
    A ce stade, il convient de démolir un autre argument très en vogue, en Union des Républiques socialistes françaises : « le libéralisme n’existe pas ». Breizmabro ne nous l’a pas servi, cette fois-ci, mais on ne saurait penser à tout.
    Le « raisonnement » est le suivant : de toutes façons, vous les libéraux, vous nous bourrez le mou. Le libéralisme n’a jamais existé nulle part, il est inapplicable, c’est une utopie.
    On reconnaît là la perpétuelle propension des socialo-communistes à projeter leurs vices sur autrui : c’est le communisme, tel que décrit par ses thuriféraires, qui n’existe pas. L’utopie paradisiaque de la société sans classes et sans propriété n’a, elle, en effet, jamais existé, et n’existera jamais. A la place, les communistes nous imposent le communisme réel, qui est l’enfer et non le paradis.
    Comme la matière cérébrale française est durablement détruite par le virus socialiste, les anti-libéraux attribuent à leurs adversaires un objectif qu’ils n’ont jamais revendiqué. Aucun libéral n’a jamais prétendu que l’organisation politique qu’ils appellent de leurs vœux conduirait à une société parfaite, que le marché aboutit toujours à l’optimum, etc.
    Bien au contraire : le libéral est profondément convaincu de l’imperfection de la nature humaine, et par conséquent des sociétés. C’est justement parce que la perfection n’existe pas, que toute organisation politique qui la suppose, comme l’étatisme, est vouée à la catastrophe. L’idéologie zemmourienne n’est valable qu’à condition que le Fonctionnaire soit un être surhumain. Comme, à l’évidence, il ne l’est pas, nous avons le résultat sous les yeux.
    C’est bien parce que les libéraux tiennent compte de la réalité de la nature humaine, qu’ils défendent la liberté individuelle et la confrontation des initiatives, c’est-à-dire le marché.
    Il est donc particulièrement malhonnête de prétendre :
    « Les néolibéraux ont leurs propres dieux : les marchés. Comme tous les amis imaginaires, ces dieux sont omniprésents et incontournables. »
    La divinisation de la politique est du côté des étatistes, des zemmouriens. C’est Éric Zemmour qui monte dans les tours et devient quasiment hystérique, dès lors qu’Agnès Verdier-Molinié lui démontre que l’État ne possède pas les vertus sacrées qu’il lui attribue.
    Et il s’en tire, lui, effectivement, avec des arguments irrationnels, quasi religieux : on ne peut pas comparer la France et les autres pays, parce que la nation française a été construite par l’État. Contrairement à tous les pays de m… qui nous entourent, où c’est une espèce d’anarchie informe et grouillante qui a conduit à ce que ces malandrins osent appeler une nation.
    Si telle politique libérale a donné de bons résultats au Danemark ou en Suède, on ne peut pas comparer, parce que ce sont des pays du Nord. La neige leur attaque le cerveau, ils ont trois bras et cinq jambes parce qu’ils copulent avec les rennes, chez nous cépapareil. Les lois de l’économie s’arrêtent à la frontière de l’Hexagone.
    Projection, toujours :
    « Le néolibéraux se rencontrent, dialoguent entre eux, scotchés à leur caste et ancrés à leur classe, coupés du monde extérieur. Ils sont infirmes du réel et n’écoutent rien. Toute pensée différente de la leur est fallacieuse. »
    Voilà qui décrit exactement les socialistes, les étatistes, les anti-libéraux français. Il n’y a qu’en France qu’on traite de « néo-libéral » quelqu’un qui, partout ailleurs, passerait pour un homme normal. Sans convictions politiques particulières. Quelqu’un qui se considère à peu près responsable de son sort, qui ne tend pas constamment la main vers l’État lorsqu’il a un cor aux pieds, qui ne considère pas comme une vertu de « descendre dans la rue » ou de faire grève à tout bout de champ.
    Je précise à l’aimable lectorat que c’est la France qui fait figure d’anomalie mondiale à cet égard. C’est pourquoi il est particulièrement malvenu d’affirmer :
    « Les néolibéraux détestent la France, pays qualifié par eux d’étriqué, peuplé de ringards, de conservateurs et de prétentieux. »
    C’est oublier qu’il s’agit là du point de vue de nombreux étrangers. Certes, les étrangers sont des sales c… qui ont toujours tort, mais, à moins de vitrifier tout le monde avec notre bombinette, nous sommes bien obligés de composer avec ces abrutis. Ce n’est pas un hasard s’il se dit couramment, au-delà des frontières, que la France serait un pays merveilleux, pourvu qu’il n’y ait pas les Français.
    A noter que cela se dit beaucoup aussi en France. Y compris chez les anti-libéraux frénétiques, populistes, zemmouriens et autres fumeurs de clopes. « Les Français sont vraiment des c… » est une expression qui revient sans cesse dans les sites les plus « patriotiques » de cette mouvance.
    Remarquons aussi que le qualificatif de conservateurs est particulièrement inadapté. Les « néo-libéraux » (c’est-à-dire les gens normaux, gentils et raisonnables) n’accusent pas les Français d’être conservateurs ; ils les accusent d’immobilisme, ce qui est très différent.
    Boris Johnson est un conservateur. Il passe son temps à dire que son gouvernement va profondément changer la Grande-Bretagne. C’est même pour cela qu’il a été élu.

  56. @ Jachri
    « Peut-être que votre ancien métier et votre présence dans les médias « vrillent » votre regard et l’empêchent de prendre de la hauteur, pour générer ensuite, sans cesse, un sentiment d’insécurité. J’ai bien dit « sentiment »… »
    Ah, tous les mêmes ces grands sentimentaux qui se retrouvent qui à l’hôpital qui au cimetière après avoir été poignardés par un déséquilibré qui n’aurait jamais dû se trouver en France ou suite à quelques autres farces et attrapes du même genre…
    Et puis, pourquoi ces idiots n’ont-ils pas réussi à trouver un de ces « coins de France où il fait drôlement bon vivre » ou bien à s’y établir ?
    Au fait, pourriez-vous avoir la gentillesse de nous en indiquer quelques-uns, de ces paradis perdus ?

  57. @ Robert Marchenoir | 06 février 2020 à 02:26
    « Et donc, la vraie question est d’abord : que voulons-nous ?  »
    Puisque vous posez la question aussi brièvement, je vais vous répondre non moins brièvement.
    Je me moque, je me fiche, je me contrefiche du libéralisme, du néolibéralisme, du conservatisme, du communisme.
    Nous sommes à la croisée des chemins, l’un mène à la mort de notre civilisation, l’autre à sa survie après probablement de pénibles convulsions.
    Le choix est simple, binaire dans sa formulation.
    Faut-il faire une politique économique pour sauver les finances d’un pays, la France, qui mourra sous l’invasion migratoire ?
    Ou faut-il tout faire pour supprimer cette immigration, et même plus, en essayant un processus de rémigration, autant que faire se peut, et pour cela laisser l’intendance à sa place, celle de servante d’une politique de survie.
    Difficile de répondre à cette question sans aborder celle de la souveraineté, qui est finalement première en politique. Et nous ne sommes plus souverains chez nous, les Britanniques le sont devenus le 1er février.
    Bref je suis pour n’importe quel parti, n’importe quel système économique qui nous libèrera d’une immigration musulmane mortifère et nous rendra notre libre destinée de Français et d’Européens, car nous sommes les deux historiquement et culturellement.
    Nous faisons partie de cette civilisation européenne que nos oligarques s’acharnent à faire disparaître au profit de quoi je ne sais, à leur seul profit certainement.
    Si j’ai le temps, je répondrai point par point à votre commentaire XXXL.
    Sur la forme il m’a fait penser à un discours de Fidel Castro capable de parler sept heures d’affilée, Formellement c’est un compliment que je vous fais, je serais bien incapable de tenir la distance que vous avez tenue dans ce commentaire.
    Sinon, la vieille règle du théâtre classique, unité de temps, de lieu et d’action pourrait peut-être être ajoutée à la charte du blog.

  58. Catherine JACOB

    @ Wil | 05 février 2020 à 22:53
    Macron venant de décider que quoi qu’il arrive les ministres en poste qui se présentent aux élections municipales resteront en place, quand bien même Belloubet qui a abandonné tous ses mandats électifs en entrant au Conseil constitutionnel, se présenterait en Occitanie (Toulouse) et serait battue, aucune chance que quoi que ce soit change !! Elle pourra donc continuer à rétropédaler en paix sur l’outrage aux croyances qui sont le masque de l’outrage aux croyants ainsi qu’à oublier l’étendue de son patrimoine.
    On va dire que l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’Homme (https://www.coe.int/en/web/conventions/full-list/-/conventions/rms/0900001680063776) auquel se réfère un arrêt de la cour d’appel de Versailles de 1998 (https://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?idTexte=JURITEXT000006935227) autorise à discuter les deux positions sur la base de ce passage de son alinéa 2 : « L’exercice de ces libertés comportant des devoirs et des responsabilités peut être soumis à certaines formalités, conditions, restrictions ou sanctions prévues par la loi, qui constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité nationale, à l’intégrité territoriale ou à la sûreté publique, à la défense de l’ordre et à la prévention du crime, à la protection de la santé ou de la morale, à la protection de la réputation ou des droits d’autrui, pour empêcher la divulgation d’informations confidentielles ou pour garantir l’autorité et l’impartialité du pouvoir judiciaire. »

  59. Enorme point faible de Macron, ne pas savoir bien s’entourer mais cet homme est soi-disant très intelligent et possède la science infuse… On a dû lui dire à l’école qu’il était « précoce » ou « à haut potentiel », mots très à la mode actuellement, et il a fini par le croire.
    La meute s’est jetée sur une adolescente de 16 ans, Mila. Les loups sont entrés dans Paris.
    Comme Odon Valet (qui devrait se cantonner à ses actions généreuses au Vietnam et au Bénin), la liste des soumis à l’islam est révélatrice.
    Nicole Belloubet, Edwy Plenel, Abdallah Zekri, Ségolène Royal, Christian Estrosi, Martine Aubry, Ibrahim Maalouf (trompettiste), l’association « Osez le féminisme » qui ne veut pas se prononcer, Caroline De Haas, Marie Kirschen, Yassine Belattar, Cyril Hanouna.
    « Voilà pour l’heure à quoi ressemble la famille des précurseurs de la Soumission, une petite douzaine, et ce dès les premiers temps. C’est l’avant-garde éclairée des Barbares, ceux avec lesquels tombent des civilisations. Ce sont les loups entrés dans Paris. » M. Onfray
    https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/radio-paris-ment
    Les loups sont entrés dans Paris, Serge Reggiani
    https://www.youtube.com/watch?v=hVkWgksDZDI

  60. Il n’y a qu’un seul défaut dans votre brillante démonstration, Marchenoir, avouer, vous qui êtes accoutumé au racisme au point de ne pas savoir le définir, qu’il n’existe pas.
    Vous risquez que ce défaut de votre cuirasse, et croyez bien que je le regrette, affaiblisse votre défense, non seulement du libéralisme, comme il affaiblit votre pourtant remarquable défense du judaïsme.
    Le libéralisme ne devient ultra que quand il nie l’État comme garant de la loi, ce qui ne signifie pas que je contredise votre critique de celui-ci, mais que les impérities corrompues qui le gangrènent vous mènent à croire que nous pourrions nous passer de lui, alors qu’il n’y a que lui qui sache nous défendre en disant la loi.
    Ce qui nous amène à Macron, qui ne veut pas plus d’Etat, mais mieux d’Etat, permettant à la communauté (origine étymologique du terme communisme) de réguler les relations de ses membres par le contrat, où chacun assumant ses choix, a tout loisir de les décider selon les termes de la loi.
    Soumettez-vous-y donc comme tout le monde, elle est le meilleur garant permettant à chacun en signant le pacte républicain de défendre notre bien le plus précieux, la démocratie, que toutes les fausses idéologies finissent toujours par fragiliser ; et que noir, jaune, pédé juif ou violet musulman, nous sommes tous dressés contre ce qui la menace, qu’ici ce n’est pas l’Angleterre mais la France qui, comme le soulignait Fillon, a retrouvé sa raison d’être, la liberté, sachant néanmoins qu’il n’y a que la solidarité pour la garder dans les lignes raisonnables et pragmatiques de la loi, chacun confronté par sa propre finitude à supporter ensemble le destin d’égalité de tous les humains.

  61. hameau dans les nuages

    @ Exilé | 06 février 2020 à 08:45
    Jachri a raison. Oui il existe des paradis perdus, des petits coins tranquilles. Il suffit de regarder la carte du vote RN. Non pas que sa présence en fort nombre serait la cause de l’insécurité mais plutôt son révélateur.
    Ainsi chez nous en Béarn son taux reste faible, les gens voyant midi à leur porte.
    Très peu de musulmans ou d' »estrangers » avec donc en conséquence une queue de comète insignifiante pour ce qui est de la délinquance.
    L’esprit des gens est ainsi fait et ce n’est pas nouveau. On ne croit que ce que l’on voit et les lanceurs d’alerte sont jetés aux orties.
    Alors je m’amuse à observer et écouter les premiers petits gargouillis d’une petite ville de province nichée voire lovée au pied de la montagne. Les « humanistes » souvent fonctionnaires retraités ou dreadlocks au RSA ayant « de l’amour à donner » commencent à en avoir un peu marre de fournir en vélos haut de gamme les migrants trentenaires « réfugiés de guerre ». Certains sapés comme des princes déambulant sans rien faire dans les rues en sont à leur troisième dans l’année.
    Les plus lucides commencent à remarquer que cela n’a rien à voir avec les réfugiés espagnols fuyant Franco dont la ville avait été un grand réceptacle. Car le parallèle avait été fait bien sûr pour faire taire les mauvaises langues fascistes.
    Je me poile… je fais provision de pop-corn pour assister à la suite de cette tragi-comédie. Pour le moment ici le spectacle est gratuit.

  62. @ Tipaza
    « Le choix est simple, binaire dans sa formulation.
    Faut-il faire une politique économique pour sauver les finances d’un pays, la France, qui mourra sous l’invasion migratoire ? »
    Vous avez parfaitement posé le problème.
    Parmi les critères qui devraient orienter le choix des électeurs, seul celui concernant l’économie devrait-il être retenu, en délaissant ceux qui portent sur des points qui nous menacent dans notre existence en tant que peuple et en tant que personnes ?
    Et comment pourrions-nous pratiquer une bonne et saine économie – qui implique un environnement de sécurité totale – dans une situation similaire à un état de guerre, ce qui nous pend au nez si nous continuons de faire semblant de ne rien remarquer d’inquiétant ?

  63. @ Tipaza
    « Difficile de répondre à cette question sans aborder celle de la souveraineté, qui est finalement première en politique. Et nous ne sommes plus souverains chez nous, les Britanniques le sont devenus le 1er février. »
    Excellent résumé de la situation. Il n’est pas nécessaire de broder pendant des heures…
    Bien d’accord avec vous, Tipaza.
    Bonne journée. Cordialement.

  64. @ Catherine JACOB 06 février 09:17
    Ne pas oublier que Manu est le maître des horloges qui ont l’heur de lui plaire 😉

  65. Ne pas pleurer sur la surpopulation carcérale mais dans les plus brefs délais construire de nouvelles prisons.
    Mais M. Macron et ses acolytes ont fait le choix inverse, en créant des centres d’hébergement pour loger des réfugiés – souvent faux – qui ont compris qu’ils avaient intérêt à se faire entretenir par ces idiots de Français qui détournent le beau mot de solidarité de son sens.
    http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-exelmans-devient-le-second-centre-d-hebergement-du-xvie-arrondissement-19-09-2018-7895016.php
    Des gendarmeries ou établissements publics ont déjà été rénovés, aux frais du cochon de payant, pour accueillir des gens qui, sans généraliser et sans faire de procès d’intention, ne se conduisent pas toujours très bien envers leurs hôtes, il suffit de se reporter à la rubrique des faits divers de la presse pour s’en convaincre.
    Tout cet argent jeté par les fenêtres ne serait-il pas mieux placé dans la construction de prisons ?

  66. @ Claude Luçon
    Je ne pense pas qu’Odon Vallet soit d’accord avec les méthodes de Boko Haram. Il a voulu dire que certains jeunes, sans aucun avenir, dans le Nord du Nigeria (abandonné de fait par le pouvoir central nigérian), se laissent embrigader. C’est un fait et ce n’est pas le seul endroit sur terre où l’absence totale de perspectives ouvre la porte à toutes les folies.

  67. Jean le Cauchois

    @ breizmabro, le 4 février 17:18
    « Manu a vraiment un point faible : son néolibéralisme »
    Comment pouvez-vous écrire – donc probablement penser, concevoir par vous-même, ou seulement croire – une telle contre-vérité ? Vous donnez bien du mal à votre grand ami Marchenoir pour essayer de vous re-conscientiser. Venant de vous, je me serais plutôt attendu à « Manu a vraiment un problème : Brizit ». Il faut savoir identifier son domaine de compétence, et y séjourner paisiblement en mangeant du homard (évangile selon la Pointe Saint-Mathieu).

  68. @ Exilé
    « Au fait, pourriez-vous avoir la gentillesse de nous en indiquer quelques-uns, de ces paradis perdus ? »
    A toutes fins utiles, je vous suggère de parcourir à pied la région de la haute vallée de l’Ource entre Voulaines-les-Templiers et Bure-les-Templiers, en passant par Leuglay et sa chartreuse. Renoir allait y chercher son inspiration et Claude Lévi-Strauss s’y est retiré. C’est aussi là qu’est né Lacordaire.
    Vous y croiserez des dizaines de petits hameaux minuscules oubliés en pleine forêt par des convers cisterciens négligents et repeuplés par des chasseurs. Dans l’un d’eux, nul n’avoit oncques ouy parler de forains ny aultres hommes estrangiers depuis le retour du dernier commandeur de Terre Sainte. Mais les électeurs venaient tout juste de voter à 100 % pour JMLP. Il faut dire qu’ils étaient quinze…
    C’était il y a une génération, mais j’imagine que les moeurs et les lieux n’ont pas dû beaucoup changer.

  69. Il y avait l’hépatite C, il y a maintenant la Logorrhée B, => la BLOGORRHÉE.
    Les 215 lignes ont été franchies. Pauvre Madame Bilger…

  70. herman kerhost

    @ Robert Marchenoir
    « …on ne peut pas comparer, parce que ce sont des pays du Nord. La neige leur attaque le cerveau, ils ont trois bras et cinq jambes parce qu’ils copulent avec les rennes… »
    Excellent. J’ai bien ri, merci !

  71. @ Jachri
    « J’ai bien dit « sentiment »… »
    Un petit exemple parmi d’innombrables autres sentiments comme vous les aimez :
    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/la-video-d-une-femme-frappee-dans-le-metro-parisien-suscite-l-indignation-20200129
    Bien entendu, nous espérons tous que la femme concernée a été rapidement prise en charge par une « cellule de soutien psychologique » qui lui aura expliqué que ce qu’elle a vécu ne relevait que du sentiment, de l’impression, du subjectif, qu’il ne fallait pas croire les gens qui jouent sur les peurs et qu’au contraire il fallait positiver en étant ouvert à l’Autre et à la richesse de sa culture…

  72. @ Zonzon 05 février à 17:20
    « Son inculture est à la mesure de son insensibilité ! »
    Bien résumée, la personnalité de ce « personnage psychologiquement inadapté au poste » comme dirait un DRH.
    Manu qui avait toujours été chouchouté, pistonné pour entrer dans une banque d’affaires (des autres ;), placé à Bercy grâce à Hollande, a voulu porter à la connaissance des Français qu’il était bien LE meilleur.
    Patatras maman Brizitte n’était plus d’aucun soutien dans cette promotion.
    Après avoir fait le beau pendant quelque temps avec force discours (qui faisaient se pâmer M. Bilger), le masque est tombé et sa faiblesse à ce poste est apparue au grand jour. Il a atteint son seuil d’incompétence (phénomène de Peter que l’on connaît bien dans les grandes entreprises)
    A l’international il s’est mis à dos à peu près tout le monde pour avoir donné des leçons de politique à ceux qui avaient mille fois plus de connaissances et d’expérience que lui sur ce sujet mais, en douce, ils se réjouissent de le voir se fracasser sur le pétrin des Gilets jaunes et des grèves interminables dont il ne sait comment sortir… politiquement. Un comble !
    Quant à son écurie, bichonnée, avoinée (avec nos sous ;), leur reculades à répétition ne me feront pas miser un kopeck sur leur avenir car, contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, il y a beaucoup trop de chevaux de retour.
    Adéo Zonzon

  73. @ Metsys
    Merci de votre description ! En effet c’est le plus agréable coin de Bourgogne, et je sais ce que je dis, puisque j’y vis depuis longtemps après avoir quitté Dijon, pour mon plus grand bonheur.

  74. @ Jean le Cauchois 06 février 11:25
    « Il faut savoir identifier son domaine de compétence, et y séjourner paisiblement en mangeant du homard (évangile selon la Pointe Saint-Mathieu) »
    Vous avez raison mais en ce moment il y a panne de homards (je crains qu’ils ne fassent grève !) du coup pour me distraire je godille dans les eaux (troubles ?) de Martchi, un coup contre le socialisme, un coup contre les néo-libéraux, et Martchi, mon phare, fait le point sur ma navigation aléatoire en quelques lignes bien sonnées. Brrr parfois j’en tremble dans mes bottes en caoutchouc et mon suroît en plastique qui me feraient condamner aux enfers par l’adolescente, vertueuse celle-là, qu’est Greta.
    En même temps, comme dit son ami Manu, il n’y a pas beaucoup de homards à la pointe Saint-Mathieu, mais il y a des beaux bars 😀
    Adéo Jean le Cauchois

  75. @ Jean le Cauchois | 06 février 2020 à 11:25
    répond à Breizmabro (4 février 17:18)
    Manu a vraiment un point faible, son néolibéralisme
    « Comment pouvez-vous écrire, donc probablement penser, concevoir par vous-même, ou seulement croire – une telle contre-vérité ? »

  76. @ Myrta
    « François et Julie ont été cambriolés… par un étranger… chacun son tour ! »
    Vive le « vivre-ensemble » qu’ils nous serinent à longueur de journée, tels des perroquets et des perruches en phase terminale.
    Encore un étranger expulsable mais non expulsé. Pas de chance pour lui, il s’est attaqué à la mauvaise maison. Gageons qu’il va retourner illico presto en Algérie, celui-là !
    « Alors que le nombre de cambriolages augmente fortement à Paris, la résolution en trois jours de l’effraction dont François Hollande et Julie Gayet ont été victimes relève de l’exploit. Une question de motivation de toute la chaîne pénale ? » A. Zemouri (le Point)
    La justice a fait des exploits de rapidité pour régler l’affaire, n’est-il pas ?!

  77. Catherine JACOB

    @ breizmabro | 06 février 2020 à 10:06
    Jusqu’à ce que la pendule s’affole…
    « […] le jour se lève, on tire les rideaux chez le Président.
    Dehors, c’est le printemps, les animaux, les fleurs, dans les bois de Clamart on entend les clameurs des enfants qui se marrent, c’est le printemps, l’aiguille s’affole dans sa boussole, le binoclard entre au bocard et la grande dolichocéphale sur son sofa s’affale et fait la folle. » – Prévert Tentative de description d’un dîner de têtes à Paris-France

  78. Pour éviter que l’on vous traite de « raciste », surtout quand vous émettez quelques remarques concernant la macronie. Raciste, encore un mot à la mode ! Une solution : détester tout le monde E-QUI-TA-BLE-MENT !
    Petit rappel : quand on évoque l’humain, on parle d’espèce (pas de race) et il n’y a qu’une seule espèce : l’espèce humaine. Après, les cultures, les mœurs, les coutumes, les usages, les traditions sont plus ou moins différents et nous nous imaginons donc avoir affaire à des races… Que nenni !
    Pour résumer rapidement la théorie de l’évolution :
    Parmi nos lointains ancêtres du berceau africain, certains sont restés sur le continent africain d’où la peau noire, les cheveux crépus, le nez épaté (caractéristiques importantes pour affronter le soleil et la sécheresse). D’autres sont remontés vers les contrées nordiques d’où une peau claire, des yeux clairs, des cheveux plus lisses, etc. L’homme est un mammifère nomade, il adore aller voir ce qui se passe de l’autre côté de la rivière ou de la montagne. L’homme aime bien aussi être polygame… Mais certains religions lui ont dit : c’est pas bien, la polygamie, faut être fidèle etc. D’où de nombreuses infidélités ! Ainsi, se déroule schématiquement la vie des hommes depuis des temps immémoriaux.
    Nous sommes actuellement dans une génération de geignards : « mes ancêtres, ma couleur de peau, ma religion, mon sexe ! »
    Certains se plaignent encore de leurs ancêtres et vont vous dire « moi je suis black, mes ancêtres il y a trois siècles étaient des esclaves donc je me plains, j’suis pas content et blababla et blablabla…
    Plus que marre de tous ces plaintifs et ces geignards qui, de plus, font plein de futurs enfants à leur image !
    Le présent est de plus en plus sinistre. Quant à l’avenir, nous ne prenons pas le chemin de la dérision et de l’auto-dérision.

  79. Autre point faible d’E. Macron, le manque de diplomatie qui conduit à…
    Armement, nouvelle claque de la France en Egypte !
    « Pourquoi l’Egypte oublie la France
    Lors de sa conférence de presse du 28 janvier 2019, Emmanuel Macron, sous la pression des ONG, s’était autorisé, sans concertation avec son homologue, à faire la leçon de morale sur la société civile et les droits de l’homme au président égyptien le maréchal Abdel Fattah Sissi. « On ne donne pas la leçon au Pharaon chez lui sans le prévenir », nous avait expliqué un industriel à l’époque. Une erreur fatale dans les relations entre la France et l’Egypte, qui fait payer à Paris cet affront.
    La France s’est fait complètement sortir ou presque du marché de l’armement égyptien. La nature ayant horreur du vide, la concurrence s’est engouffrée dans la faille créée par l’erreur diplomatique incroyable d’Emmanuel Macron… » La Tribune, Michel Cabirol
    Pauvres de nous !
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/armement-nouvelle-claque-de-la-france-en-egypte-838726.html

  80. @ Metsys
    « Dans l’un d’eux, nul n’avoit oncques ouy parler de forains ny aultres hommes estrangiers depuis le retour du dernier commandeur de Terre Sainte. Mais les électeurs venaient tout juste de voter à 100 % pour JMLP. Il faut dire qu’ils étaient quinze… »
    Rassurez-vous, le préfet du coin, qui a les yeux fixés sur la fournée de Légion d’honneur du quatorze juillet, va vite se faire un devoir de remettre tous ces mécréants au pas en leur collant sur le dos une bonne dose de rudes montagnards de la vallée du Panshir ou des environs, au nom de la solidarité.
    Ceci dit, les électeurs ne sont pas tous idiots – à part bien entendu ceux qui croient ce que débite le journal du 20h – et ils ont des connaissances qui peuvent leur raconter ce qui se passe ailleurs.
    Dans le même genre, des journalistes se sont aussi posés des questions sur le vote FN-RN dans des petits villages d’Alsace encore tranquilles, comme si leurs habitants n’avaient pas de téléphone ou de voiture à pétrole pour savoir ce qui se passe à Strasbourg et autres lieux de perdition abandonnés par la Providence…
    ——————————————————–
    @ Myrta
    « François et Julie ont été cambriolés… par un étranger… chacun son tour ! »
    Je puis d’ores et déjà donner les arguments suivants à l’avocat de ce jeune homme pour sa défense :
    Primo, il est avant tout une victime du colonialisme français qui a fait des millions de morts en Algérie. Allez, ne chipotons pas, disons des dizaines de millions.
    Secundo, le luxe insolent affiché par le couple Hollande-Gayet a été ressenti par lui comme une provocation de plus de la part de ces colonialistes et sa tentative de récupération prolétarienne et anti-coloniale était facile à comprendre.
    Cela suffit largement à excuser son acte.
    De plus, il ne serait peut-être même possible de poursuivre le couple colonialiste sus-nommé pour racisme. Du moins, il est toujours possible d’essayer…
    (Cum grano salis)

  81. Michel Deluré

    @ Tipaza 06/20 08:59
    « Et nous ne sommes plus souverains chez nous, les Anglais le sont devenus le 1er février ».
    Nous ne sommes peut-être pas totalement souverains chez nous, mais pensez-vous réellement que dans notre monde du 21ème siècle les Anglais le soient devenus réellement plus que nous depuis le 1er février, par le seul fait d’avoir largué les amarres qui les rattachaient à l’Europe ?
    Je n’en suis pas totalement convaincu et s’ils se sont certes libérés des contraintes européennes, il en existera bien d’autres qui viendront entraver leur souveraineté.
    Cette dernière n’est pas seulement affaire de politique.
    Certes, nous pouvons adresser beaucoup de reproches à l’Europe dans sa conception et son fonctionnement actuel.
    Mais il serait faux et injuste d’en faire l’unique et trop facile bouc émissaire de tous les maux que connaît notre pays.
    L’argument est trop commode qui consiste à se défausser sur un tiers de ses propres faiblesses, de ses propres erreurs !

  82. @ Deviro 06 février 14:34
    De vous à moi c’est vrai que Brizitte est devenue un problème pour Manu.
    Non j’rigole, j’dis ça juste pour que vous fassiez votre petite intervention récurrente dès qu’on dit du mal de Brizou.
    Vous faites partie du club ? 😀

  83. Jean le Cauchois

    @ breizmabro à 14:19
    « …qui me feraient condamner aux enfers par l’adolescente, vertueuse celle-là, qu’est Greta. »
    J’ai bien compris que vous variez, en pénurie de homards, vos sujets, d’un extrême à l’autre, pour faire réagir votre ami Martchi. Je me suis demandé ce que Greta venait faire en fin de texte : mon hypothèse est que cette Greta, actuellement très médiatisée, est une réincarnation de la Lucy de votre voisin breton de Vannes, le sympathique Yves Coppens. Gardez votre Hasselblad à proximité : il est capable de ramener sa momie voir la petite mer du Morbihan : un sacré scoop pour ma paparazette de toujours.

  84. EM a pu être énigmatique un moment, mais on commence à voir son profil. Non pas son profil psychologique, mais sa ligne de conduite politique générale. Il a comme tout énarque ou homme politique français une théorie sur tout, à laquelle il se réfère constamment, mais ses théories, il les cache plutôt en évitant soigneusement de se prononcer dans un sens ou dans un autre, c’est sa tactique. De la sorte il peut se faire passer pour pragmatique, ce qu’il n’est évidemment pas.
    Ses théories politiques générales me semblent être les suivantes :
    – Il est pour l’immigration, parce qu’il est globaliste
    – Il croit à l’Europe de Maastricht
    – Il est monétariste. La théorie était valide dans les années 70.
    Ces théories demandent maintenant de sérieux ajustements. Il n’y a qu’à regarder ce que font les pays qui ne se condamnent pas à l’immobilisme, et qui compteront à l’avenir, ainsi les USA, la Chine (maintenant peut-être la GB, mais c’est trop tôt pour le dire).
    EM me semble plus ou moins atteint par les principales névroses françaises :
    – Socialisme tendance catholique de gauche ; plus on prend aux riches pour donner aux pauvres, mieux c’est, d’où un programme de confiscation et de restriction qui touche essentiellement la classe moyenne, laquelle s’accroche désespérément pour rester dans la moyenne ; un État et une administration renforcée chargés de ramasser et de redistribuer, de gérer jusqu’à nos retraites, et de régenter nos écrits et nos paroles, le postulat étant que même s’ils nous coûtent très très cher, ils feront ça mieux que tout le monde, parce que compétents, vertueux, économes dans leur fonctionnement, travailleurs, œuvrant pour l’intérêt général.
    – Perpétuation du traumatisme de la guerre qui a donné à chacun mauvaise conscience et nous a beaucoup affaiblis. Cette mauvaise conscience est soigneusement entretenue chez chacun par tout l’establishment. D’où un besoin exacerbé de bonne conscience qui prime sur nos intérêts les plus vitaux et les plus légitimes.
    – Liquidation non terminée de notre passé colonial. Au lieu de regarder les choses en face, de faire un bilan avec les plus et les moins et de tourner la page, nous restons névrotiquement attachés aux pays maintenant libres, mais autrefois sous notre tutelle. Nous n’entretenons toujours pas de relations normales avec eux. Ils sont nos amis, ils ont toujours raison.
    Il faut nous mettre dans la tête que Macron est un homme politique bien français dans la mesure où presque tout le monde politique en France partage ces postulats, tellement ancrés qu’il devient difficile de s’aventurer hors des sentiers battus. Nous avons des hommes politiques très fins dans l’analyse politique, mais qui perçoivent la marche du monde à travers une grille de concepts théoriques dépassés. Nous sommes donc condamnés à l’immobilisme.
    Nous élisons des personnalités politiques qui nous ressemblent, étatistes, emplies de bonne conscience et de bons sentiments, moralisatrices, adeptes du vivre-ensemble, progressistes, social-démocrates et européennes, qui ont des théories sur tout ; au bout d’un moment nous les détestons, parce que nous voyons, impuissants, notre pays s’affaiblir.

  85. @ Robert Marchenoir | 06 février 2020 à 02:26
    « C’est Éric Zemmour qui monte dans les tours et devient quasiment hystérique, dès lors qu’Agnès Verdier-Molinié lui démontre que l’État ne possède pas les vertus sacrées qu’il lui attribue. »
    Je suis d’accord, Éric Zemmour était un peu embarrassé, il n’a pas été très bon, il faut dire qu’Agnès Verdier-Molinié est si brillante qu’il se sentait coincé d’avance.
    Sautons le débat proprement dit, pour aborder le fond du problème, l’étatisme versus le libéralisme.
    Le libéralisme a fait ses preuves. Les pays qui l’ont adopté comme système économique se portent infiniment mieux que ceux qui ont adopté le communisme.
    Mais où le libéralisme doit-il s’appliquer pour que ses effets soient parfaitement bénéfiques ?
    Il doit s’appliquer dans le domaine industriel classique. C’est-à-dire dans le domaine où les technologies mises en oeuvre sont connues et parfaitement maîtrisées. Ce qui n’empêche pas des innovations mineures mais non déterminantes.
    Et là, AVM a parfaitement raison, l’État n’a pas à intervenir.
    La lourdeur administrative, le frein des statuts, et souvent le protectionnisme qui en découle pour dissimuler les échecs, condamnent à mort toutes les industries classiques dès que l’État les prend en charge.
    On peut citer, entre autres, l’industrie automobile des pays communistes qui n’a jamais rivalisé en qualité avec celle des pays occidentaux, mais on pourrait en citer beaucoup d’autres.
    Reste un autre domaine, celui de l’industrie des hautes technologies innovantes, non encore parfaitement maîtrisées ou plus simplement à l’état de projets parfois ubuesques, qui demandent à la fois un investissement recherche important et une prise de risque que seul l’État peut prendre.
    Et là EZ a raison. Seuls les États ayant les moyens de cette intervention sont capables de progresser.
    De ce point de vue, les USA, présentés comme le parangon du libéralisme, savent très bien faire de l’interventionnisme, sans lequel ils n’auraient pas la supériorité technologique et militaire.
    Ce sont certes des entreprises privées qui développent les armements modernes, mais grâce aux financements de l’État fédéral, sous forme de commandes sur des projets pas toujours parfaitement définis et pour cause, on ignore s’ils seront développables… L’objectif étant de conserver la supériorité technologique.
    Tout gain technologique dans le domaine militaire, financé par l’État, est ensuite valorisé dans le civil, dans les industries classiques.
    En France, la recherche militaire sur la bombe atomique voulue par le Général de Gaulle et sur des domaines comme l’aviation ou les sous-marins, a permis de maintenir un haut niveau de technicité, qui n’a malheureusement pas eu des retombées aussi importantes qu’aux USA, pour des raisons économiques et des choix politiques qui ont interféré, entre autres.
    AVM et EZ ont raison chacun dans un domaine particulier.
    On pourrait faire, et on a fait, des linéaires de livres sur ce sujet, et donc j’en resterai là.
    Reste le cas particulier de la Chine, mais c’est un autre sujet… et puis les Asiatiques… vous savez… 😉

  86. Le débat sur le libéralisme ou le néolibéralisme reste à mon avis sans solution quant au rapprochement des points de vue.
    Il faut en revenir aux sources, à savoir l’Ecole de Chicago, avec ses prix Nobel d’économie, notamment Milton Friedman et George Stigler. Un court résumé est à lire ici
    http://www.histophilo.com/ecole_de_chicago_(economie).php :
    « L’École de Chicago est un groupe informel d’économistes libéraux. Ils sont le plus souvent associés à la théorie néoclassique des prix, au libre marché libertarien et au monétarisme ainsi qu’à une opposition au keynésianisme. Leur nom vient du département d’économie de l’Université de Chicago dont la majorité des professeurs étaient membres de cette école de pensée.
    On limite fréquemment l’école de Chicago aux économistes monétaristes. En réalité, elle couvre aussi l’application du Calcul stochastique aux marchés financiers (cf. la théorie moderne du portefeuille).
    Les théories de l’école de Chicago sont à l’origine des politiques économiques de la Banque mondiale du milieu des années 1980 au milieu des années 1990, pendant lesquelles de nombreuses entreprises publiques des pays en voie de développement furent privatisées. »
    Le fondement de cette thèse peut se résumer ainsi : théorie néoclassique des prix, libre marché libertarien.
    Compte tenu de la réussite en matière de développement des pays en voie de développement, l’on comprend pourquoi madame Lagarde a fait sensiblement évoluer la politique du FMI, sachant que son prédécesseur, Dominique Strauss-Kahn, était issu de la même école de pensée…
    En réalité, au-delà du libéralisme, c’est le type de capitalisme (capitalisme financier opposé au capitalisme industriel) mis en œuvre qui est à la source de nos problèmes actuels : court-termisme du profit financier au bénéfice d’une très faible proportion des populations face au développement de long terme des processus industriels. Où l’on rejoint l’essai fondamental de Michel Albert « Capitalisme contre capitalisme » paru en… 1991.
    Quant au néolibéralisme de monsieur Macron, la lecture de l’entretien accordé à Marianne de la semaine écoulée par Olivier Todd me paraît très éclairant. En voici quelques courts extraits :
    « En théorie, le Medef devrait représenter une bourgeoisie industrielle. De fait, celle-ci a été liquidée par les évolutions récentes. Il y a, à l’échelle mondiale, le développement d’une idéologie néolibérale venue des Etats-Unis, d’Angleterre, depuis Thatcher, puis Reagan, que les élites françaises ont cherché à singer mais elles sont restées centrées sur l’Etat. Les hauts fonctionnaires habitués à la vérification, à la compression des dépenses publiques, peuvent produire des mots néolibéraux, peuvent parler de marché, de flexibilité, mais ils représentent la haute administration, ils incarnent ce qu’ils dénoncent : l’Etat. En fait, ils n’arrivent pas à concevoir des politiques économiques réellement flexibles, néolibérales.
    […] Ces fonctionnaires du haut se croient des néolibéraux, mais, en pratique, ils mènent des politiques monétaires incompatibles avec la loi de l’offre et de la demande. Le paradoxe est qu’ils voudraient bien privatiser, ils nous parlent de société civile, mais tout ce qu’ils ont réussi à faire, c’est à détruire l’industrie, la société civile. Au fond, ils réalisent leur nature profonde en accroissant sans cesse le rôle de l’Etat. Un Etat sans marge de manœuvre économique, comme réduit à exister par sa force brute, par sa capacité répressive dans cette société en voie d’appauvrissement. »
    Tout me semble dit ici. Ce qui, d’une certaine manière, rejoint en partie ce qu’en dit Robert Marchenoir.

  87. Robert Marchenoir

    @ Tipaza | 06 février 2020 à 08:59
    « Je me moque, je me fiche, je me contrefiche du libéralisme, du néolibéralisme, du conservatisme, du communisme… Faut-il faire une politique économique pour sauver les finances d’un pays, la France, qui mourra sous l’invasion migratoire ? »
    Vous avez tort. Ceci est le sophisme symétrique du « whataboutisme » : ce n’est pas X qui est important, c’est Y. Et chacun y va de son problème fétiche : nan… c’est pas Y, c’est Z. Des heures et des heures de discussions stériles en perspective.
    Gros scoop pour vous : Y est important, et X est important aussi. Il y a même des dizaines d’autres problèmes qui sont tout aussi importants.
    Pour commencer, comment allez-vous lutter contre l’invasion migratoire, si vous n’avez pas les pépètes pour ? Les gardes-frontière, ils ne travaillent pas gratuitement. Les bateaux et les avions pour la remigration (dont, je suppose, vous rêvez), ça coûte de l’argent. Les places de prison pour empêcher les islamistes de nuire, elles ne sont pas offertes par le roi de Prusse.
    Je vous trouve bien désinvolte de prétendre que les questions économiques ne comptent pas. L’étatisme délirant dont nous souffrons conduit à l’assistanat généralisé, qui lui-même propulse la pompe aspirante de l’immigration. Toutes choses égales par ailleurs, si Saint Frédéric Bastiat donnait un coup de baguette magique, et transformait du jour au lendemain la France en pays ultra-libéral, l’immigration baisserait massivement, ou deviendrait beaucoup moins néfaste.
    La preuve par la Suisse, qui est ultra-libérale, dont un quart de la population est étrangère, mais qui subit beaucoup moins de méfaits en conséquence : l’assistanat étant beaucoup plus réduit que chez nous, la qualité de l’immigration est meilleure et les étrangers se tiennent beaucoup plus à carreau.
    Par ailleurs, tout gouvernement, partout, de tout temps, repose sur deux piliers : la sécurité, et le budget. Un État sans budget, ça n’existe pas. Vous ne pouvez pas échapper aux questions économiques.
    Enfin, vous expliquerez que la politique économique n’a aucune importance aux chômeurs, aux Français dont les enfants sont chômeurs, aux retraités qui ont des pensions dérisoires, aux détenteurs de frigos vides à partir du 15 du mois, aux gens qui dorment dans leur voiture, à Patrice Charoulet qui n’arrive pas à trouver de médecin traitant, aux Gilets jaunes qui doivent choisir entre mettre de l’essence dans la voiture et la mettre dans les cocktails Molotov, etc.
    ______
    @ Exilé | 06 février 2020 à 10:01
    « Parmi les critères qui devraient orienter le choix des électeurs, seul celui concernant l’économie devrait-il être retenu ? »
    Sophisme dit de l’homme de paille. Personne n’a dit ça, et moi moins que les autres. Vous prétendez que quelqu’un aurait soutenu que seul le critère de l’économie avait de l’importance (faux), et vous en concluez (sans le dire ouvertement) que seule la lutte contre l’immigration a de l’importance (ce qui est idiot).
    D’autre part, la question du libéralisme opposé à l’étatisme est loin de concerner uniquement l’économie. Elle concerne aussi la responsabilité, la liberté individuelle, le droit de propriété, le droit de décider de son mode de vie. C’est une question juridique, politique et morale au moins autant qu’une question économique.
    C’est parce que les Suisses sont libéraux qu’ils ont pu voter contre l’assistanat et contre les minarets. Mettant ainsi un frein à l’immigration nuisible à l’identité nationale.
    ______
    @ Aliocha | 06 février 2020 à 09:46
    « Soumettez-vous-y donc. »
    Décidément, soumettre les commentateurs de ce blog, c’est votre obsession.
    « Le libéralisme ne devient ultra que quand il nie l’État comme garant de la loi. »
    Vous racontez absolument n’importe quoi. Non seulement le libéralisme ne nie pas l’État comme garant de la loi, mais il a été le premier à théoriser, et le rôle central du droit, et la responsabilité particulière de l’État à cet égard. Votre contresens ne saurait être plus grand.
    « …que les impérities corrompues qui le gangrènent vous mènent à croire que nous pourrions nous passer de [l’État]. »
    Mensonge pur et simple. Montrez-moi où j’aurais dit que nous pouvons nous passer de l’État. Le débat ne porte pas sur l’existence de l’État, il porte sur son rôle.
    « …avouer, vous qui êtes accoutumé au racisme au point de ne pas savoir le définir, qu’il n’existe pas. »
    J’écris pour des gens intelligents, et je m’efforce de ne pas être plus long que je ne le suis déjà. Je présume donc que mes lecteurs comprennent que lorsque je refuse d’utiliser le mot racisme parce que le racisme n’existe pas, cela signifie que le racisme, tel qu’il est entendu par ceux qui nous en parlent, n’existe pas. Et que ces derniers ont tellement monopolisé le débat et asservi les esprits, que la seule façon de les combattre est de refuser le terrain où ils voudraient nous attirer.
    « Ce qui nous amène à Macron, qui ne veut pas plus d’État, mais mieux d’État… »
    Ce qui serait déjà bien, c’est de parler français. « Mieux d’État » est une bouse abominable. Utiliser une grammaire correcte est le seul moyen de penser juste.
    En l’occurrence, cette entourloupe de l’État qu’il serait inutile de faire maigrir parce qu’il suffirait de le rendre plus efficace, c’est le mirage sur lequel nous vivons depuis quarante ans. Même Marine Le Pen dit cela.
    Au point où nous en sommes, la seule façon d’obtenir un meilleur État, un État plus efficace, est de réduire radicalement son pouvoir, ses effectifs et son coût. Au stade de communisme où nous sommes arrivés, seul le quantitatif permet d’aboutir au qualitatif. Et ce quantitatif ne peut évoluer que dans le sens de la soustraction.
    Pour permettre à l’État de se concentrer sur ses missions, il faut lui ôter tout ce qu’il s’est indûment accaparé, et qui relève du secteur libre. Ce dernier réalisera bien plus efficacement les tâches qui relèvent du marché, et l’État pourra affecter les fonds et l’énergie nécessaires à ce qui lui incombe : la sécurité, la justice et la diplomatie.
    Je remarque qu’il n’y a pas un chiffre, jamais, dans vos commentaires. La réalité, c’est les chiffres. Quand il n’y a pas de chiffres, c’est qu’il y a tripotage.
    « …Macron, qui […] veut […], permettant à la communauté (origine étymologique du terme communisme) de réguler les relations de ses membres par le contrat, où chacun assumant ses choix, a tout loisir de les décider selon les termes de la loi. »
    Je me demande bien où vous avez vu ça. Dans la réforme des retraites ? Si c’était le cas, il aurait proposé la retraite par capitalisation, et non la nationalisation des régimes indépendants et équilibrés. Dans la suppression du monopole de la Sécurité sociale, permettant à chacun de s’assurer auprès de la compagnie privée de son choix ? Je n’en ai jamais entendu parler. Dans le chèque-éducation, permettant à chacun de régler l’école privée (voire publique) de son choix ? Aucune nouvelle non plus. On pourrait allonger cette liste à l’infini.
    ______
    @ breizmabro | 06 février 2020 à 13:53
    « A l’international, [Macron] s’est mis à dos à peu près tout le monde pour avoir donné des leçons de politique à ceux qui avaient mille fois plus de connaissances et d’expérience que lui sur ce sujet mais, en douce, ils se réjouissent de le voir se fracasser… »
    Pur fantasme de votre part, éclat de joie mauvaise qui se retrouve partout dans la réacosphère, mais qui ne s’appuie sur aucune réalité.
    En revanche, cette figure de style, omniprésente depuis plusieurs présidences, trahit l’insécurité psychologique des Français et leur perpétuelle tendance à la trahison.
    Dans un premier temps, ils attribuent au chef de l’État une mission qui n’est pas la sienne : vanter leurs propres mérites à l’étranger. Dans un deuxième temps, constatant que Papa président n’a pas assez dit aux étrangers (c’est-à-dire, indirectement, à eux-mêmes) à quel point eux, petits Franchouilles, étaient merveilleux et parfaits (car en effet, ils ne le sont pas), ils se vengent de Papa en imaginant que les voisins se moquent de lui.
    Toujours, ce rêve consistant à imaginer que Staline va venir nous sauver, ou Castro, ou Maduro, ou Trump, ou Poutine… tous, bien sûr, infiniment plus « expérimentés » et sages que cet abruti de [ici le nom du président du moment].
    ______
    @ herman kerhost | 06 février 2020 à 13:08
    « J’ai bien ri, merci ! »
    La maison ne recule devant rien pour satisfaire son aimable clientèle.

  88. Claude Luçon

    @ Paul Duret | 06 février 2020 à 11:22
    Lisez le billet suivant de Philippe « Pourquoi ces hommes ne se sont-ils pas empêchés ? » et là Odon Vallet a perdu une bonne occasion de s’empêcher de dire une énormité.
    Car par extension il justifie Merah, Kouachi, Coulibaly, et les autres qui eux aussi se voyaient comme des oubliés du pouvoir !
    Ce n’est pas le pouvoir central nigérian qui est à blâmer dans leur cas mais leurs imams, comme chez nous.
    Rien, absolument rien, ne justifie la violence et encore moins la cruauté, Odon Vallet devrait au moins savoir cela !
    Sinon vous justifiez la Shoah, les nazis aussi se sentaient brimés et exploités par les juifs !

  89. @ Catherine JACOB
    « Macron venant de décider que quoi qu’il arrive les ministres en poste qui se présentent aux élections municipales resteront en place »
    Faut dire qu’il a pas le choix, il n’y a personne d’autre de mieux chez LREM, c’est dire le niveau.
    Evidemment, des candidats, chez les arrivistes il y en a toujours plus qu’il n’en faut mais des compétents ça…

  90. @ Jean le Cauchois | 06 février 2020 à 11:25
    Enfin, de l’humour comme je l’aime. Ce n’est pas si courant ici. Alors quand il y en a il faut le dire ! 🙂

  91. @ Tipaza
    Pour résumer le commentaire,c’est toujours la même bêtise libérale.
    Les libéraux au sens économique du terme ne veulent pas de l’Etat dans l’économie sauf évidemment quand ils en ont besoin parce qu’ils ne sont pas plus idiots que tout le monde, juste plus malhonnêtes intellectuellement puisqu’ils ne pensent qu’au fric et ils savent que le libéralisme conduit inévitablement à la dictature parce qu’une entreprise devient plus puissante qu’un Etat et donc se moque totalement des règles et impose les siennes à l’Etat.
    Le libéralisme n’est que du darwinisme appliqué à l’économie. C’est la loi du plus fort.
    Ils savent très bien qu’au fond ça conduit inévitablement à la destruction de l’humanité par elle-même mais leur malhonnêteté intellectuelle ou leur stupidité s’ils n’ont pas déjà compris tout ça est qu’ils sortent des c*nneries du genre « il y a le « bon » libéralisme avec des règles et le mauvais sans », c’est comme les chasseurs des Inconnus quoi. Le « mauvais » chasseur qui tire sur tout ce qu’il voit et le « bon » chasseur… qui tire sur tout ce qu’il voit mais c’est un bon chasseur.
    Ils sont tellement inconséquents qu’ils en sont réduits comme Tipaza à dire que c’est tout de même mieux que le communisme, ce qui n’est pas faux évidemment mais ça conduit finalement à la même chose sauf que la dictature ne vient pas de l’Etat mais d’un quarteron d’oligarques. Mais le résultat est le même.
    Bande d’escrocs !

  92. @ Jean le Cauchois 06 février 17:15
    « …pour faire ‘réagir’ [votre ami Martchi] »
    J’aurai plutôt mis « rager » car ça marche merveilleusement bien.
    Martchi c’est mon Google à moi, une phrase, parfois un mot lui suffit pour m’expliquer, en 250 lignes, que la phrase ou le mot que j’ai eu l’audace d’écrire était une erreur totale dictée par un cerveau communiste, voir poutinien, et pour que je ne loupe pas l’admonestation il me l’écrit en italiques !
    Heureusement pour mon moral je ne lis pas tout !
    « Je me suis demandé ce que Greta venait faire (…) »  
    C’était à cause des bottes en caoutchouc et du suroît en plastique qui ne sont pas très écolos, et qu’il faudra mille ans à la nature pour détruire etc., etc.
    Mais la momie ça me va bien aussi.

  93. @ Michel Deluré | 06 février 2020 à 16:31
    Évidemment que la Grande-Bretagne aura d’autres contraintes en quittant l’UE.
    La souveraineté c’est comme la liberté, avoir le choix de ses contraintes.
    Ce que je veux dire en parlant de perte de souveraineté, c’est précisément ce pourquoi les Britanniques ont voté Brexit et l’ont confirmé par le vote Boris Johnson.
    Les contraintes que nous subissons ne sont pas naturelles. Ce sont des contraintes juridiques, et d’un juridisme qui impose un droit qui le plus souvent n’est pas celui que souhaitent les citoyens.
    Le droit est là pour accompagner la vie, pas pour la faire, en résumant brutalement mon point de vue.
    Présent dans l’UE, nous subissons, comme le subissait la GB, la Cour européenne de justice, la Cour européenne des droits de l’homme, dont je m’étonne au passage que les féministes n’aient pas demandé le changement d’intitulé en droits de l’humain.
    Toutes juridictions qui entravent avec un maximum de mauvaise volonté, au nom de principes vertueux, l’action publique voulue par les peuples.
    Grâce à ces juridictions, le principe de démocratie représentative a perdu toute signification et toute capacité d’action.
    Pour faire échouer le Brexit, Michel Barnier s’est précipité en disant il y deux ou trois jours que dans les négociations qui suivraient, la Cour européenne de justice devait rester le tribunal de la gestion des conflits entre l’UE et la GB. C’est dire la mauvaise volonté de Bruxelles et de ceux qui ont intérêt à l’échec du Brexit.
    J’ajoute qu’en France, nous subissons, en outre, les contraintes du Conseil constitutionnel qui, au nom du principe vertueux de Fraternité, a absous un citoyen qui enfreignait la loi en apportant de l’aide à des immigrés clandestins.
    D’où l’on peut conclure qu’il n’y a de lois que dans la vertu interprétative de la Cour constitutionnelle, composée, entre autres par des politiciens ringards en situation d’échec devant le peuple, Fabius, Juppé par exemple.
    À cela s’ajoute les décisions des juges rouges du mur des cons.
    Voilà pourquoi je dis que la GB a récupéré sa souveraineté ; que nous avons perdu la souveraineté populaire et que nous subissons des contraintes qui empêchent la société d’évoluer selon sa volonté.
    Lorsque les éléments de modération d’une société que sont les juridictions, deviennent des impératifs négligeant et méprisant la source même de la juridiction, c’est-à-dire la volonté populaire, alors cela veut dire que nous sortons du cadre démocratique.
    Certains parlent de démocrature, pas encore de dictature, mais ça peut venir.
    L’État de droit tel qu’il est défini, tend à s’éloigner du principe démocratique de volonté populaire.
    C’est ce principe démocratique que les Britanniques ont voulu récupérer.

  94. Non, Marchenoir, vous n’utilisez pas le mot racisme parce que vous êtes raciste, et dans le programme de Blanquer, sans doute la meilleure chose à retenir chez Macron, si vous ne continuez qu’à retenir le chiffre, vous serez incapable de répondre à l’invitation de vous soumettre, non pas à moi, ne vous faites pas plus bête que vous l’êtes, mais au contrat citoyen proposé par la loi, qui régule la relation entre les individus d’une communauté, contrat que vous transgressez allègrement à chaque occasion, donnant quitus aux transgresseurs de tous bords que par ailleurs vous pourfendez à raison, mais que vous rejoignez, réduisant vos propos au niveau des anti-trucs et des anti-machins dont on nous saoule à longueur de journée, ce qui est regrettable et contre-productif pour combattre ensemble ce qui met en danger la démocratie.
    Il n’y a donc pas que le chiffre, mais la lettre et l’esprit dont la bouse du mieux d’État devra tenir compte, invitant chacun à se soumettre à sa transcendance sans laquelle aucune loi ne saurait se faire respecter, et qui est le respect d’autrui.

  95. @ Lucile 06 février 2020 17:15
    Votre commentaire sur Zemmour : sa pensée, ses options, ses névroses…
    J’ai l’impression que nous ne voyons ni n’entendons la même personne quand il s’exprime.
    C’est un écrivain polémiste qui débat et pas autre chose. Il ne tricote pas de théories. Il ouvre les connaissances de l’auditeur.
    A cet égard l’un des derniers débats avec François Pupponi (député du Parti Socialiste) nous a permis de comprendre comment l’immigration s’était agglomérée dans certains quartiers, en conséquence de la paresse de la Caisse des Dépôts et Consignations dans sa politique d’attribution des logements dans les grandes banlieues.
    C’était la première fois que c’était aussi clair. Et cela grâce à Zemmour qui est en fait un parfait révélateur des personnalités qui lui sont opposées. D’où l’intérêt de ces débats qui semblent d’ailleurs de plus en plus interpeller les Français : l’émission dépassant maintenant les 320 000 auditeurs, loin devant toutes les autres chaînes d’information.
    Zemmour n’est pas omnipotent et sa faiblesse devant la redoutable et compétente Agnès Verdier-Molinié était patente. Il est plus à l’aise et brillant d’ailleurs dans les débats d’idées. À chacun ses faiblesses.
    C’est curieux cette façon de vouloir discréditer à tout prix des Français cultivés et intéressants mais qui ne sont pas dans la doxa.
    Quant à votre sémantique sur ce qu’il est ou ce qu’il n’est pas, est-ce vraiment intéressant ?
    Cordialement.

  96. Robert Marchenoir

    @ Tipaza | 06 février 2020 à 17:42
    « Où le libéralisme doit-il s’appliquer pour que ses effets soient parfaitement bénéfiques ? Il doit s’appliquer dans le domaine industriel classique. C’est-à-dire dans le domaine où les technologies mises en œuvre sont connues et parfaitement maîtrisées. »
    « Reste un autre domaine, celui de l’industrie des hautes technologies innovantes […], qui demandent à la fois un investissement recherche important et une prise de risque que seul l’État peut prendre. Et là, Éric Zemmour a raison. Seuls les États ayant les moyens de cette intervention sont capables de progresser. »
    Euh… c’est une plaisanterie ? La vérité est exactement à l’opposé. S’il y a un domaine où l’État se vautre lamentablement, c’est justement l’innovation et la prise de risque !
    On aura du mal à trouver des innovations majeures, au cours de l’histoire, dues à des entreprises d’État. En revanche, il ne manque pas d’échecs spectaculaires dus à l’État fort et stratège : le Plan calcul… la télévision couleur SECAM… le Minitel… le téléphone portable Bi-Bop… la voiture électrique de Ségolène Royal…
    Vous semblez ignorer l’existence d’un truc qui s’appelle le capitalisme… qui a cinq bons siècles d’existence (à la louche)… et qui, seul, a été en mesure à la fois de financer « des investissements importants dans la recherche » et « la prise de risque ».
    La Bourse, ça vous dit quelque chose ? Le capital-risque, vous connaissez ? Savez-vous que la France figure parmi les premiers rangs mondiaux pour la création de start-up ? Une start-up, c’est précisément une entreprise qui se crée à partir d’une innovation, et qui consomme une quantité de capitaux phénoménale fournis par des investisseurs privés ; lesquels acceptent de prendre des risques très importants, en contrepartie d’un espoir de plus-values très élevées.
    Votre erreur de perspective provient, je suppose, des retombées possibles de la recherche militaire. C’est largement un mythe. Cela repose essentiellement sur les États-Unis, qui ont à la fois un budget militaire monstrueux, et un capitalisme extrêmement libre.
    Même la conquête de la Lune n’a été possible que grâce à la fédération, par la NASA, d’une constellation d’entreprises privées américaines, qui ont fait l’essentiel du boulot. D’ailleurs, aujourd’hui, ce sont des entrepreneurs privés américains qui sont à l’avant-garde mondiale de la recherche spatiale. Et non la NASA.
    L’ordinateur et Internet, dont on souligne souvent les origines militaires, se sont très rapidement séparés de leur aiguillon étatique. Ils n’auraient jamais pu se développer en dehors de l’entreprise privée. Et d’ailleurs, dans la France du saint général de Gôl et des Trente Glorieuses, l’informatique et Internet (qu’on appelait à l’époque la télématique) se sont lamentablement vautrés. Tant qu’ils ont été sous la tutelle bienveillante de l’État fort, stratège et imbécile.
    Il a fallu que ce dernier cesse enfin de se mêler de ce qui ne le regarde pas, pour que la high-tech française commence à se déployer à l’étranger.
    Nous avons un autre contre-exemple sous la main : la Russie, son énorme budget militaire et son gigantesque complexe militaro-industriel (expression bien plus justifiée que dans le cas américain). Qu’ont-ils apporté, au bout d’un siècle, en matière d’innovation civile ? Exactement zéro. Et pour les mêmes raisons qu’en France : l’absence d’un véritable libéralisme et d’un terrain favorable à l’entreprise privée.
    L’Arabie saoudite possède l’un des tout premiers budgets militaires mondiaux. Quelle est sa contribution à l’innovation technologique ? L’islam de La Mecque, viscéralement anti-libéral, est contradictoire avec l’esprit d’entreprise.
    Qu’il puisse y avoir quelques exceptions, où l’intervention de l’État soit justifiée pour des raisons stratégiques, c’est certain. On peut citer Galileo, le système de positionnement européen par satellite, ou la 5G. Dans ces cas, les applications militaires et civiles sont fortement imbriquées. Mais ce ne sont que des exceptions, et là encore, le rôle des entreprises privées est majeur.
    Vous parlez de l’industrie aéronautique en France. Mais contrairement à ce que vous dites, son essor n’est pas dû à l’État ! La France fut, en effet, à la pointe de l’innovation mondiale dans ce secteur. Elle peut prétendre au titre de co-inventeur de l’aviation. Grâce à qui ? exclusivement grâce à des entreprises privées ! Fondées par des inventeurs individuels, des barges complets, qui non seulement prenaient des risques, mais mettaient leur vie en jeu. Vous imaginez l’avion inventé par un comité de fonctionnaires ? Allons donc !…
    D’autre part, comme Zemmour et comme beaucoup en France, vous ne citez que l’industrie. Pourquoi ? Les services et l’agriculture, ils sentent le gaz ? D’ailleurs, qu’est-ce que l’industrie, aujourd’hui ? Une grosse usine en briques avec des tours qui fument, des machines qui font un bruit épouvantable et des bataillons de cégétistes qui préparent la révolution ?
    Il faut vous mettre à l’heure. Amazon, c’est quoi ? Du commerce ? Eh bien non. La majeure partie de l’activité d’Amazon, aujourd’hui, ce sont d’immenses usines, bourrées d’électronique, qui produisent de l’énergie informatique pour la revendre.
    La notion d’industrie à l’ancienne, c’est fini. Aujourd’hui, un produit manufacturé contient de plus en plus de service. La voiture n’est plus un bien d’équipement, c’est un terminal Internet branché sur la 5G. Et c’est le service que vous vendront Toyota… ou Tesla… ou Google, beaucoup plus que les quatre pneus et le moteur.
    Quel est le secteur d’activité qu’Éric Zemmour nous a donné en exemple, dans cette émission avec Agnès Verdier-Molinié ? L’Opéra de Paris ! Les 150 danseurs de l’Opéra de Paris, qui partent à la retraite à 42 ans depuis Louis XIV (paraît-il) ! Voilà l’industrie françouése emblématique, selon Éric Zemmour, celle dont il convient à tout prix d’éviter le départ à l’étranger ! Bicoze, Louis XIV !
    Il faut écouter Zemmour sur l’immigration, mais lorsqu’il parle d’économie, c’est un petit garçon qui a la tête farcie de contes de fées ! Il devient un fou dangereux ! Il faut l’enfermer dans une cellule capitonnée, avec ses beaux bouquins d’histoire sur Louis XIV et Napoléon !

  97. « Emmanuel Macron a un gros point faible ! »
    Le gros point faible d’Emmanuel Macron est qu’il ne sait pas se faire aimer. Mais les réformes n’ont jamais été populaires car elles touchent forcément à des avantages acquis en période favorable qui s’avèrent ruineuses en période de crise.
    Nicolas Sarkozy n’était pas particulièrement aimé, mais finalement les gens supportaient plutôt bien ses comportements coléreux.
    Le fameux « Casse-toi pauv’e con ! » avait plutôt fait rigoler dans les foyers. Imagine-t-on EM dire cela à un quidam qui refuse de lui serrer la main ?
    François Hollande n’était pas particulièrement apprécié non plus. Ses blagounettes étaient sympathiques mais ce n’est pas vraiment ce qu’on attend d’un président.
    En fait il parlait trop. Son côté narcissique sans doute. Mais il n’était pas détesté, tout juste moqué.
    Emmanuel Macron, lui, focalise la haine. Or la haine est toujours irrationnelle. Elle repose uniquement sur des états d’âme, pas sur la raison.
    Certes il a commis quelques maladresses de langage qui sont encore et toujours ramenées à la surface par ses adversaires, mais il fait le job. La situation économique de la France n’est pas mauvaise alors que celle de l’Allemagne commence à montrer ses faiblesses.
    Qui alors pour le remplacer ?
    Certainement pas J-L Mélenchon qui voudrait une révolution et installer un régime à la Maduro.
    MLP au pouvoir serait tout aussi catastrophique quand on voit le mal avec lequel elle gère les fonds de son parti.
    Elle n’arrive même plus à honorer les dettes qu’elle a contractées avec la Russie, alors on l’imagine mal tenir les finances de la France.
    Restent bien sûr les partis dits « de gouvernement » qui se sont partagé le pouvoir au cours de ces cinquante dernières années. Mais manifestement aucune personnalité ne parvient à émerger depuis la défaite en rase campagne de 2017.
    Critiquer pour critiquer, haïr le pouvoir en place ça soulage peut-être mais encore faut-il apporter une solution de remplacement fiable et pérenne.
    Pour l’instant on attend toujours les propositions.

  98. @ boureau | 07 février 2020 à 09:27
    Je suis très étonnée de votre reproche car en aucun cas je ne parlais de Zemmour dans ce que j’ai écrit là. J’essayais de comprendre le credo politique d’EM, pas celui de Zemmour, qu’il explicite d’ailleurs largement, sans quoi j’aurais cité son nom.
    Zemmour prend le contrepied d’EM sur plusieurs points, en particulier l’immigration, mais aussi sur l’idée de nation, on ne peut pas les comparer, et je ne le faisais aucunement. Je vais me relire pour voir en quoi j’ai pu manquer à ce point de clarté. Vous avez peut-être confondu les initiales EM avec EZ ?
    Je pense aussi que les émissions d’EZ sont intéressantes quand les invités le sont, comme hier. Les Anglais en ont pris pour leur grade de la part du maître des lieux, mais Jean-Marc Daniel comme lui étaient d’accord pour penser que l’attitude punitive de Michel Barnier est grotesque, j’ajouterais nuisible.

  99. @ Lucile | 07 février 2020 à 10:37
    « Je suis très étonnée de votre reproche car en aucun cas je ne parlais de Zemmour dans ce que j’ai écrit là. »
    N’esquivez pas. Moi aussi je me suis aperçu que vous y pensiez. Il suffisait de lire entre les lignes de vos commentaires 😉
    Ne vous fâchez pas Lucile, j’ai trouvé ce commentaire de boureau amusant.
    Pur effet de projection comme on dit !
    Mais vous avez tellement tapé sur celui qui devient l’idole de la vraie droite, au point d’indisposer les responsables du RN, que vous « méritiez » bien ce rappel à l’ordre ! (Je blague, je précise au cas où.)

  100. Jean le Cauchois

    @ paparazette à 07:26
    Chère paparazette, plus je vous connais (sur ce blog) plus je regrette de ne pas vous avoir connue bien plus tôt, sur une piste de patinoire. Honnies celles qui mal en pensent.

  101. @ Tipaza | 07 février 2020 à 11:14
    Franchement, est-ce que vous pensez que la droite a besoin d’idoles ?
    Surtout si ces idoles veulent les faire revenir au temps de Napoléon.
    Mais si la droite a envie d’adorer Zemmour en bloc et de suivre ses idées politiques à la lettre, ça ne m’étonne qu’à moitié au point où elle en est.
    En tout cas, j’ai dû toucher un nerf sensible, même si je ne me suis pas fait bien comprendre.
    Cela dit je ne vois pas comment on peut comparer les idées politiques de Zemmour et de Macron. Zemmour lorgne fortement du côté du communisme des années 50, Macron est tout imprégné de la social-démocratie de la fin du XXe siècle, étatisme à la française en supplément. Il y en a un qui écrit des bouquins et l’autre qui dirige la France.
    Enfin…

  102. @ Jean le Cauchois 07 février 11:48
    Je suis meilleure en glaçons dans mon rosé chez Jacky (Ouessant) que sur la glace.
    Pourtant il ne vous aura pas échappé que maintenant les journalistes emploient continuellement le mot « glaçant » dès qu’ils commentent… quoi que ce soit.
    Exemple ?
    « Dans un court essai, le Pr Stéphane Velut, neurochirurgien au CHU de Tours, livre une analyse glaçante de la novlangue managériale qui gouverne les mutations de l’hôpital »
    Dans le journalisme on n’est pas encore dans le réchauffement climatique on est resté dans l’ère… glaçante 😀
    Adéo Jean le Cauchois

  103. @ Robert Marchenoir | 07 février 2020 à 10:02
    En parlant du rôle essentiel de l’État dans la recherche dans le domaine des hautes technologies, je pensais effectivement aux USA.
    Le web a été inventé pour permettre à l’armée US de communiquer, et le GPS l’a été pour améliorer la précision des missiles.
    On pourrait citer d’autres exemples dans des domaines plus pointus, comme les lasers par exemple, déduits du concept de la guerre des étoiles initiée par Reagan.
    Vous citez un certain nombre d’échecs de la politique industrielle de la France.
    L’innovation technologique ne réussit pas à tous les coups, il faut à la fois la bonne idée et la capacité économique de réalisation et de diffusion.
    Le minitel fut une erreur d’anticipation sur l’avenir de l’informatique répartie.
    Le SECAM qui donnait une meilleure image que le système PAL, était moins versatile pour des développements futurs et surtout a manqué de support économique et politique, même si la France a essayé de le répandre dans certains accords commerciaux.
    Ne mélangez pas ces échecs, que je qualifierais de normaux, souvenez-vous de l’échec du Betamax de Sony face à la cassette VHS de Philips, avec la voiture électrique de Ségolène Royal qui est un gag technologique.
    Enfin, puisque vous en êtes à faire la liste des échecs technologiques français, je ferai l’éloge d’une super réussite que le monde entier non seulement nous envie, mais utilise.
    Je veux parler du logiciel de CAO, CATIA, mis au point par Dassault, dans le cadre de sa recherche avionique et qui est devenu LE logiciel de tous les bureaux d’études en mécanique.
    Il règne sans partage sur ses concurrents.
    Une parfaite réussite technologique de très haut niveau, associée à une parfaite réussite commerciale.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/CATIA
    Il fut développé grâce aux contrats d’armements sur les avions de combats Dassault, qui sont des réussites technologiques, mais pas commerciales, les USA ne nous laissant pas les concurrencer dans ce domaine.
    La vie de la haute technologique est dure.
    Et j’en resterai là sur ce sujet.

  104. Michel Deluré

    @ Tipaza 07/20 07:51
    Affirmer que notre souveraineté est entravée par les seules contraintes juridiques imposées par l’Europe, c’est appréhender cette dernière sous un angle tout de même très réducteur.
    Sans nier la réalité de cet aspect, il convient cependant d’avoir une approche plus globale de l’Europe et de pas voir dans cette dernière que la colonne « passif » en négligeant celle de « l’actif ».
    Que je sache, c’est bien en pleine souveraineté que notre pays, par l’action de ses dirigeants successifs de quelque bord qu’ils soient et démocratiquement élus, a atteint des niveaux de chômage excessifs, un endettement pénalisant, n’arrive à combler ni le déficit de son commerce extérieur ni celui de son système de protection sociale, occupe la première place sur le podium des taux d’imposition de ses contribuables, voit son système éducatif de moins en moins performant et je préfère arrêter là cette énumération.
    Et là, le juridisme tatillon européen me semble n’y être pour rien.

  105. @ Tipaza le 6 à 8 h 59
    Socialisme, libéralisme, néo-libéralisme, ultra-libéralisme, antilibéralisme, matérialisme, stato-gauchisme, étatisme, zemmourianisme, populisme… ce sont des mots, rien que des mots, que des mots !
    Notre problème à nous ce sont les hommes… les hommes ce sera toujours plus important que les mots.
    Il y a d’abord les nôtres… ils sont un peu flapis de nos jours. Ils se sont confiés corps et âme aux politiciens, cette aristocratie en fin de cycle qui gère les affaires du prince régnant, fabuleux jeune homme !
    Certains, inquiets autant qu’espiègles, font quelques rapprochements avec l’ambiance fin dix-huitième !
    Il y a surtout les autres, ceux qui rentrent subrepticement par millions, respectueux et discrets, s’installant benoîtement sans que personne ne puisse nous renseigner sur la finalité de cet étrange phénomène.
    Seul peut-être Aliocha, se tortillant sur son tapis de prière et psalmodiant son éternel « la Charité, rien que la Charité, toute la Charité » pourrait nous éclairer !
    Et ces autres-là sont plus que des hommes, ce sont des « croyants » !
    La vache !
    Un croyant ne s’appartient pas. Il est animé par une puissance illimitée qui est « hors du monde connu » ! … Voyez !
    Et comme le croyant reste assujetti à son Maître encore faut-il qu’il ait reçu un « MESSAGE »… vous me suivez ?
    Eh bien ceux qui arrivent chez nous – les croyants donc – ont reçu ce Message sous la forme d’un petit livre format poche dans lequel il est proclamé que le Dieu est le plus puissant, qu’il n’y en a pas d’autre que lui, que ses serviteurs doivent ensemencer la terre, partout où ils se trouvent, qu’ils doivent convertir les mécréants, même ceux qui étaient là auparavant et qui croient en autre chose, les massacrer éventuellement…
    Vous me direz ce que vous voulez, cher camarade, mais une telle méthode d’appropriation d’un pays c’est quand même autrement efficace pour gouverner les peuples que de débattre à l’infini sur tous les ismes de la planète, même avec des personnes volubiles mais compétentes !
    Le seul espoir qui nous reste c’est de ne pas nous apercevoir du changement !

  106. @ Tipaza
    @ Zonzon
    « Socialisme, libéralisme, néo-libéralisme, ultra-libéralisme, antilibéralisme, matérialisme, stato-gauchisme, étatisme, zemmourianisme, populisme… ce sont des mots, rien que des mots, que des mots !
    Notre problème à nous ce sont les hommes… les hommes ce sera toujours plus important que les mots. » (Zonzon)
    « Au sein de ces cités, tous les caïds sont déjà prêts pour un affrontement armé » selon Gérald Pandelon, universitaire et avocat à la cour d’appel de Paris.
    https://www.europe-israel.org/2020/01/au-sein-de-ces-cites-tous-les-caids-sont-deja-prets-pour-un-affrontement-arme-selon-gerald-pandelon-universitaire-et-avocat-a-la-cour-dappel-de-paris/

  107. @ Michel Deluré | 07 février 2020 à 14:54
    « C’est bien en pleine souveraineté que notre pays, par l’action de ses dirigeants successifs de quelque bord qu’ils soient et démocratiquement élus… »
    Principe de responsabilité parfaitement recevable souvent avancé par les europhiles.
    À quoi on peut ajouter que nos représentants étaient tenus de jouer un jeu avec des règles qui nous défavorisaient.
    Une monnaie, l’euro, sur laquelle nous n’avons aucun moyen d’action, un budget contraint, et que depuis quelque temps nous devons soumettre à approbation.
    En un mot une économie non maîtrisable par des élus, dont la volonté et la compétence auraient peut-être donné d’aussi mauvais résultats avec d’autres règles du jeu.
    Mais je juge sur les circonstances présentes, sans faire d’uchronie.
    Ce sont de très mauvais joueurs dans un jeu aux règles défavorables pour nous. Le pire étant que non seulement ils ont accepté ces règles, mais qu’ils nous les ont imposées en bafouant un référendum qui était clair dans son refus de ces règles.
    De l’avis quasi unanime, ces règles ont favorisé certains pays, l’Allemagne et les pays du Nord, et défavorisé d’autres, dont le nôtre et les pays du Sud.
    Un jeu dont les règles favorisent certains joueurs au détriment d’autres n’est pas un jeu équitable.
    Il faut changer les règles ou sortir du jeu.
    Après tout je peux entendre que nous ne sommes pas au niveau, ce serait même une raison de plus pour sortir du jeu.
    Un peu comme au foot où en change de division quand on perd trop.

  108. @ Tipaza le 6 février à 8 h 59
    « Faut-il faire une politique économique pour sauver les finances d’un pays, la France, qui mourra sous l’invasion migratoire ?
    Ou faut-il tout faire pour supprimer cette immigration, et même plus, en essayant un processus de rémigration, autant que faire se peut, et pour cela laisser l’intendance à sa place, celle de servante d’une politique de survie.
    Difficile de répondre à cette question sans aborder celle de la souveraineté, qui est finalement première en politique. Et nous ne sommes plus souverains chez nous, les Britanniques le sont devenus le 1er février. »
    Comme d’hab j’avais oublié le plus important !
    Oui il faut tout faire pour supprimer cette immigration !
    Et même plus ! Et comment ! Il faut désimmigrer jusqu’à l’os ! L’intendance doit être tout ordonnée à cette tâche première.
    La souveraineté, première en politique, implique un Frexit sans remords ni regret ! Les britiches c’est quelqu’un !
    Bon ! Alors maintenant que nous sommes d’accord, il ne nous manque plus que la formation nationale susceptible de mettre tout cela en œuvre !
    Note. Vous continuez d’utiliser le terme rémigration que l’on doit à un individu poisseux ! Rémigrer cela concerne les arabes pas nous. Notre mission est de les guider, eux, vers le retour au pays à eux c’est-à-dire à désimmigrer le nôtre !
    Si vous voulez bien y réfléchir une seconde vous vous apercevrez que les deux mots n’ont pas la même épaisseur psychique.

  109. « Le samedi 30 janvier, dans le Pas-de-Calais, Laura Bernard, jeune fille de 16 ans, est retrouvée morte dans un parc au fond d’une impasse.
    Ce drame n’a bénéficié d’aucune médiatisation, comme si certains voulaient cacher des choses, comme si le décès de Laura ne relevait que d’un banal fait divers.
    Sans vouloir sombrer dans la paranoïa et sans chercher à accuser qui que ce soit, relevons que Laura a été égorgée. Cette façon de donner la mort n’est pas anodine dans le contexte actuel.
    Les « complotistes » que nous sommes se posent une question : si Laura avait été d’une autre couleur que blanche, est-ce que sa mort serait passée sous silence ?
    Les obsèques de Laura se sont déroulées dans une quasi-indifférence ». (Verlaine Djeni, blogueur)
    https://www.a-droite-fierement.fr/une-musulmane-vaut-elle-plus-quune-blanche/
    Le couple Hollande-Gayet a été victime d’un cambriolage dans leur maison de 180 M². Trois jours plus tard, sans qu’aucune plainte n’ait été déposée par le couple (?) le cambrioleur, algérien, a été arrêté et a été illico mis en centre de rétention en vue de son expulsion.
    Comment il disait déjà Jean : « selon que vous serez puissant ou misérable… »

  110. @Tipaza
    « On pourrait citer d’autres exemples dans des domaines plus pointus, comme les lasers par exemple, déduits du concept de la guerre des étoiles initiée par Reagan. »
    Les premiers lasers existaient déjà dans les années soixante…
    A noter la contribution du Pr. Kastler, prix Nobel de physique en 1966 pour sa découverte du pompage optique.

  111. @ Tipaza | 07 février 2020 à 14:23
    Je ne peux pas vous laisser attribuer l’invention du Web à l’armée US sans réagir.
    Le WWW a été inventé en 1989 par un chercheur britannique du CERN à Genève, Tim Berners-Lee, il avait 34 ans. Son but premier était de permettre à tous les scientifiques du CERN, dont ceux qui travaillaient en dehors du site et même à l’étranger, de communiquer instantanément. Quatre ans et de nombreux développements plus tard, le CERN met le logiciel gratuitement dans le domaine public pour l’ouvrir aux scientifiques des Universités du monde entier. Pas l’ombre d’un but militaire.

  112. « Soutien systématique aux forces de l’ordre sauf quand ponctuellement tel ou tel gendarme ou policier aurait été convaincu d’avoir perpétré une infraction sans la moindre légitimité ». (PB)
    Non. Renvoi de Castaner, dissolution de la PP, et réforme d’ampleur d’une police violente, inefficace et corrompue qui est la pire d’Europe occidentale. Il faudra du temps pour qu’elle produise ses effets vu la profondeur du mal.
    « Ne pas pleurer sur la surpopulation carcérale mais dans les plus brefs délais construire de nouvelles prisons »
    On va attendre un peu: une prison coûte cher et met des années à être construite. Le point ci-dessus est prioritaire. Par contre on peut embaucher plus de juges et de greffiers, ça manque paraît-il. Ou des professeurs, des policiers de proximité et des éducateurs dans les quartiers criminogènes. Ce sont là des dépenses moins élevées et plus flexibles, créant par ailleurs des emplois locaux pérennes et pas des emplois de travailleurs immigrés dans le bâtiment. Et ça pollue moins, il faut arrêter de construire d’inutile bâtiments énergivores, car il nous faut économiser l’énergie.
    « Dé-bureaucratiser la procédure pénale aussi bien pour les enquêtes que pour le Parquet et l’instruction. »
    Fort bien, j’approuve, mais que veut exactement dire « débureaucratiser » ? Je suppose que les procédures en question ont aussi pour but de garantir que les droits des parties seront respectés, entre autres ? Il faudrait donc préciser.
    « Exécuter les peines, quelle que soit leur nature. C’est le dysfonctionnement radical d’aujourd’hui. »
    Là j’approuve. Effectivement, le fait de savoir que si on se fait prendre on ne sera pas puni est incitatif. Mais que le politicien véreux et le jeune délinquant de banlieue soient traités à la même enseigne, alors.
    « Instaurer un contrôle professionnel sur l’activité de l’ensemble des magistrats, à tous les niveaux, et élargir les conditions de leur responsabilité. »
    Je suppose que cela existe déjà. C’est l’argument donné par les Hongrois et les Polonais pour leurs réformes de la justice qui les fait sortir de l’Etat de droit. C’est comme l’IGPN: ça existe et ça doit pouvoir faire son travail. Après c’est sûr que si l’inspection des juges est comme celle des policiers, il faut effectivement réformer.
    « Dissocier le grade et la fonction pour que des magistrats remarquables n’attendent pas d’être chenus pour prendre les postes occupés par des très imparfaits, voire des médiocres. »
    Voeu louable qui est celui de tout manager, du public comme du privé. Il ne sera hélas jamais possible de trouver le moyen de faire toujours primer le mérite sur l’ancienneté. Pour de basses raisons de sociologie des organisations.
    « Constituer le citoyen comme l’alpha et l’oméga de la finalité du service public de la Justice. Cesser de ressasser le poncif que la société devrait quelque chose à l’institution judiciaire alors que l’inverse est vrai. La mise en application de cette métamorphose constituerait, dans notre République, un changement bienvenu. »
    C’est déjà le cas il me semble, et je n’ai jamais entendu marteler le poncif dont vous parlez. Il faut sans doute ouvrir davantage la profession de juge, qui comme toutes les professions spécialisées doit être un peu trop endogame et consanguine, mais on ne va pas non plus forcer les jeunes à faire ce métier qui répond à une vocation.
    Sinon sur cette hausse de criminalité dont vous parlez vous avez des chiffres ou un rapport que vous pouvez citer ou au minimum mentionner pour étayer votre propos ? Je ne demande qu’à vous croire mais ne peux le faire sur la foi de votre seule affirmation.

  113. @ Christine L. | 08 février 2020 à 02:12
    N’oublions pas non plus le Minitel qui est une invention bien française sortie du CCETT en 1978 et qui est l’ancêtre d’Internet.
    Il était très prisé des Français dans les années 80 et ceci pendant une trentaine d’années.
    Il n’y avait pas l’ADSL ni la fibre optique à cette époque, et le débit était très faible, d’où le temps horriblement long pour recevoir les données mais l’idée originale de transmettre des infos via son téléphone est partie de là.

  114. @ Achille
    « Pour l’instant on attend toujours les propositions. »
    Peut-être faudrait-il commencer par revoir de fond en comble des règles du jeu qui ne fonctionnent pas et qui ne peuvent pas fonctionner.
    « La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent. »
    (Einstein)

  115. @ Exilé | 07 février 2020 à 20:52
    Évidemment que les lasers existaient déjà, bien avant la mise en oeuvre de la guerre des étoiles.
    Je voulais dire que celle-ci avait permis le développement des systèmes de lasers de puissance, et d’une façon plus générale le développement à un niveau industriel d’un grand nombre de dispositifs technologiques qui sortaient des laboratoires pour rentrer dans le domaine public.
    Si vous êtes ingénieur ou scientifique vous savez qu’entre le pompage optique et les lasers de puissance comme armes, il y a beaucoup, beaucoup de travail de recherche et développement.
    ——————————————————–
    @ Christine L. | 08 février 2020 à 02:12
    Mais oui !
    C’est quand même l’armée US qui a utilisé le web de façon intensive et lui a donné l’usage si répandu qu’il a actuellement.
    Ce qui n’enlève rien à l’usage limité qu’en ont fait les scientifiques. Enfin c’est comme ça que je vois les choses.
    Ah la la… je suis tombé sur des lecteurs pointilleux, et ils ont bien raison.
    Voilà ce qui arrive quand on veut faire bref pour ne pas faire long (!), et pour aller à l’essentiel, le passage du labo à l’industrie et au grand public.
    Il faudra que j’envisage de faire une encyclopédie en quinze volumes de l’évolution industrielle des technologies, que je soumettrai d’abord aux lecteurs du blog pour corrections 😉

  116. @ Zonzon | 07 février 2020 à 19:55
    « Rémigrer cela concerne les arabes pas nous. Notre mission est de les guider, eux, vers le retour au pays à eux c’est-à-dire à désimmigrer le nôtre !
    Si vous voulez bien y réfléchir une seconde vous vous apercevrez que les deux mots n’ont pas la même épaisseur psychique. »
    Mais j’ai bien réfléchi !
    Désimmigrer ça fait un peu désinfecter, désintoxiquer, et par les temps qui courent, avec la susceptibilité des uns et des autres, je préfère être prudent.
    Bon, et j’informe l’aimable compagnie que je quitte cette page du blog, où je suis vraiment trop présent 😉

  117. Ça y est, Zonzon est british, vous parlez d’une rémigration !
    En allant jusqu’à l’os, on tuera le corps du pays, oubliant Delors le catholique qui dénonçait l’Europe comme étant devenue la messe sans la foi, à cause des British justement.
    L’Europe est l’accomplissement des nations européennes dans la réconciliation et leur seule chance de survie.
    Oublier cela, c’est donner sans combattre la victoire à l’ennemi qui, en l’occurrence, est nous-même, les Anglais nous le démontrent, ayant suivi les trumpismes ravageurs des porcs de la téléréalité, car c’est eux qui vendent le plus saint au bénéfice de la destruction du libéralisme et de sa vérité.
    Ni tapis, ni prière, ni temple ni mosquée, mais la procession qui emprunte la porte du rédempteur pour accéder à la réalité humaine des diseurs de vérité, et qui, « sortie de l’ombre multicolore qui tombe des arbres de pierre de la nef et suit, dans la campagne, entre les piliers trapus que surmontent des chapiteaux de fleurs et de fruits, ces chemins dont on peut dire, comme le Prophète disait du Seigneur : « Tous ses sentiers sont la paix » »
    Ciao, les rosbifs, merci pour les deux guerres, nous on a compris que renoncer à la souveraineté de l’empire est la seule chance qui nous reste pour accéder à établissement du royaume universel.

  118. @ Michel Deluré
    @ Tipaza
    Plutôt que les règlementations, c’est peut-être l’équilibre boiteux entre les différents pays de la zone euro qui sclérose l’édifice sous les problèmes de gestion. Dès la création de l’euro, les conditions optimales pour une monnaie commune n’étaient pas réunies.
    https://en.wikipedia.org/wiki/Optimum_currency_area
    Il y a ça, mais il y a aussi qu’en France, nous n’appliquons pas vraiment les méthodes pour favoriser le développement économique (taxation. Coût de l’administration).
    Les résultats économiques de la zone euro sont moyens, mais malgré tout favorables, et avec plus de flexibilité, ils pourraient s’améliorer. L’idée d’une entité commune où chacun puisse trouver son intérêt paraît bonne et réaliste, mais on ne voit pas comment l’UE, telle qu’elle existe maintenant, peut gagner en souplesse de fonctionnement. Le vrai problème est là, comment réussir à faire évoluer l’UE, et à éviter qu’elle n’explose ?
    Il y a aussi le problème de l’immigration imputé à l’UE, et dont je pense qu’il a fait basculer le référendum anglais vers le Brexit. L’UE est vue par les peuples comme le problème, elle pourrait devenir la solution, si elle entreprenait de mieux réguler les flux migratoires, conformément aux intérêts de chaque Etat membre.

  119. Robert Marchenoir

    @ Aliocha | 07 février 2020 à 09:02
    « Non, Marchenoir, vous n’utilisez pas le mot racisme parce que vous êtes raciste. »
    Non, c’est vous qui êtes raciste. Race, race, race… Raciste, raciste, raciste… Vous êtes obsédé par la race. Vous ne pensez qu’à ça. Vous jouissez de vous imaginer en train de « soumettre » les autres, et pour cela, vous n’avez rien trouvé de mieux que d’insulter les gens à l’aide de l’adjectif « raciste », que vous voudriez infamant.
    Ce faisant, vous, et vos camarades dans le crime social, exercez un véritable racisme anti-blanc, du coup. Un racisme pire que celui d’Hitler, puisque ce dernier ne cherchait pas à le dissimuler sous un « anti-racisme » supposé, et que l’humanité s’en est débarrassée en douze années seulement.
    Il en faudra bien davantage pour se débarrasser de votre race à vous, la race de ceux qui veulent la mort de la civilisation blanche pour assouvir leurs frustrations personnelles.
    Avant que les pervers dans votre genre n’apparaissent sur le devant de la scène, personne n’était obsédé par les races. Elles constituaient un fait de l’existence, comme la pluie en hiver et la multiplicité des nations.
    Depuis que les rageux de la déconstruction ont cherché à divertir leur ennui au détriment de l’évidence, les races ne sont plus les races, les sexes ne sont plus les sexes, et une nuée de tyrans de poche se sont mis à grouiller dans tous les interstices de la société.
    Cette folie passera comme les autres, mais en attendant, les honnêtes gens subiront encore un certain temps les moules à gaufres prétentieux dans votre genre, capables de sortir des sottises de ce calibre :
    « …contrat citoyen proposé par la loi, qui régule la relation entre les individus d’une communauté, contrat que vous transgressez allègrement à chaque occasion. »
    Quel contrat ? De quoi il cause, le monsieur ? Montrez-moi le papier. Je n’ai rien signé.
    Ah, et aussi : soyez un peu moins raciste envers la langue française. Speak white. Parlez blanc. On met des points entre les phrases, quand on cause civilisé.
    Et au lieu d’abuser des virgules comme Matzneff des petits garçons, utilisez-les donc à bon escient. Vous en mettez partout, sauf là où il en faut. Faute d’une virgule, votre première citation signifie le contraire de ce que vous voulez dire.
    ______
    @ paparazette | 07 février 2020 à 07:26
    « [votre ami Martchi] J’aurai plutôt mis ‘rager’ car ça marche merveilleusement bien. Martchi c’est mon Google à moi, une phrase, parfois un mot lui suffit pour m’expliquer, en 250 lignes, que la phrase ou le mot que j’ai eu l’audace d’écrire était une erreur totale dictée par un cerveau communiste, voir poutinien, et pour que je ne loupe pas l’admonestation il me l’écrit en italiques ! »
    Mais bien sûr. C’est ce que disent tous les inconséquents dans votre genre, dès lors que leurs assertions sont réduites à l’état de petit bois.
    Si je comprends bien, vous parlez pour ne rien dire, et vous n’avez aucune conviction ? Puisque c’est vous qui nous l’assurez…
    Quant à l’italique, je l’utilise par respect des règles typographiques. Pas pour vous faire je ne sais quel clin d’œil. Vous n’êtes pas au centre du monde. Il ne s’agit pas toujours de votre petite personne. Parfois, certains tentent de partager des réflexions plus générales, aussi étonnant que cela puisse vous paraître.

  120. Mais que sont devenus les porte-drapeaux des Gilets Jaunes ? Il semble qu’eux aussi aient un gros point faible : la crédibilité.
    Eric Drouet a quitté le mouvement après s’être acheté une Jaguar, preuve que finalement certains membres de ce mouvement ne vivent pas dans la misère.
    Les médias à sensation ne semblent plus vraiment s’intéresser à
    Maxime Nicolle et à l’avocaillon Juan Branco qui après avoir fait illusion quelques mois ont disparu des plateaux TV.
    Ne reste plus dans la course que Jérôme Rodrigues dont Gérard Miller n’hésite pas à dire que c’est le nouveau Spartacus. Eh oui, il fallait oser le dire et le psychanalyste dont les clients sont encore plus déjantés en sortant de chez lui qu’ils ne l’étaient en rentrant, l’a fait. Il ose vraiment tout celui-là ! 🙂

  121. @ Isabelle
    « Plus que marre de tous ces plaintifs et ces geignards qui, de plus, font plein de futurs enfants à leur image !
    Le présent est de plus en plus sinistre. Quant à l’avenir, nous ne prenons pas le chemin de la dérision et de l’auto-dérision. »
    Pas toujours d’accord avec vous, mais là, je vous suis complètement. C’est aussi dû à nos médias qui tendent quotidiennement et complaisamment leurs micros aux pleureurs. Et les Français adorent se vautrer dans le compassionnel.
    S’ils consacraient à se bouger toute l’énergie mise au service de leur pleurnicherie, beaucoup seraient pleins aux as !

  122. @ Tipaza 8 février à 8 h 45
    « Désimmigrer ça fait un peu désinfecter, désintoxiquer, et par les temps qui courent, avec la susceptibilité des uns et des autres, je préfère être prudent. »
    Ho, ho, ho ! Et dégonfler, déballonner, alors ?
    —————————
    @ Aliocha 8 février à 9 h 04
    Cher petit,
    Vous confondez UE et Espace Civilisationnel Européen !
    Ne seriez-vous pas un disciple du sinistre Coudenhove-Kalergi ?

  123. Pierre Blanchard

    @ Achille | 08 février 2020 à 10:55
    « Mais que sont devenus les porte-drapeaux des Gilets Jaunes ? Il semble qu’eux aussi aient un gros point faible : la crédibilité. »
    Avec l’intelligence d’analyse qui vous caractérise et, en simplifiant : tout ce qui vient de LREM est bon pour le peuple, la République et la France… et Achille vous est-il venu à l’idée que les médias – en particulier les chaînes d’infos – ont sauté sur l’occasion de faire le buzz avec les Gilets jaunes et leurs « non-représentants » puis, une réforme des retraites chassant tout cela, ils sont passés à autre chose ?
    « « Eric Drouet a quitté le mouvement après s’être acheté une Jaguar, preuve que finalement certains membres de ce mouvement ne vivent pas dans la misère. »
    LE POINT : L’ex-Gilet jaune Éric Drouet embarrassé par sa Jaguar
    En s’achetant une voiture de standing, l’ancien leader du mouvement a suscité bien des commentaires, qui l’ont forcé à s’expliquer… »
    https://www.lepoint.fr/people/l-ex-gilet-jaune-eric-drouet-embarrasse-par-sa-jaguar-06-02-2020-2361556_2116.php
    Là vous êtes la concierge du coin, la dame « pipi » du sous-sol qui vit et travaille dans une odeur d’urine (1)… Eric Drouet envers lequel je n’ai vraiment aucune affinité s’est « payé » une jaguar à 9 500 euros… Une honte selon Achille, les « pôvres » n’ont pas le droit d’aimer les vieilles voitures !!
    Vous en êtes au niveau de l’hebdomadaire « le Point » qui frise la presse de caniveau avec ses titres accrocheurs et mensongers.. et qui colporte des fake news…
    Si maintenant il me faut changer d’abonnement pour Marianne… afin de lire des infos plus proches de la réalité
    https://www.marianne.net/societe/gilets-jaunes-oui-eric-drouet-s-est-bien-achete-une-jaguar-mais-elle-coute-moins-cher-qu-une
    (1) en référence à l’époque de l’un de vos films préférés « Les Bidasses… » 1971

  124. Les imposteurs se rejoignent en leur imposture, déjà démontrée à votre endroit, Marchenoir, et dans les grandes largeurs, je n’y reviendrai pas.
    Continuez donc à vous décrédibiliser, la bave aux lèvres, vous gâchez votre talent et vous ravalez au rang des sectaires qui se mordent la queue à persécuter en rond, alors que je vous propose de respecter les termes du contrat citoyen, base du libéralisme, les droits engageant aussi des devoirs à respecter.
    Je prends bonne note de votre refus de défendre ensemble la démocratie, vous rejoignez ainsi, ce n’est pas la première fois que je vous le signale, ceux que vous dénoncez, et contribuez à notre affaiblissement.

  125. @ Achille 08 février 07:42
    « Directeur technique du Centre Commun d’Études de Télévision et Télécommunications à Rennes, Bernard Marti a coordonné les travaux d’une équipe à l’origine du Minitel, le projet Minitel étant supervisé par Jean-Paul Maury, directeur du projet « Annuaire Électronique et Minitel » (1979 – 1985).
    D’après Bernard Marti, le nom « Minitel » serait l’abréviation de « Médium Interactif par Numérisation d’Information Téléphonique ».
    Rennes, c’est en Bretagne, non ?
    Bon les Ricains nous on piqué le truc. Pourquoi ? Parce que Giscard n’y croyait pas et qu’il n’a pas voulu accepter le financement de ce projet.
    Par contre il avait mis beaucoup d’espoir dans les avions renifleurs 😀
    —————————————————-
    @ Robert Marchenoir 08 février 10:38
    « Si je comprends bien, vous parlez pour ne rien dire »
    Un peu comme vous en somme.
    « et vous n’avez aucune conviction ? »
    Surtout pas les vôtres à la mords-moi le n..d (censuré) débiles.
    Restez en boucle avec vos anciens amis communistes devenus kapitalisticheskiy, qui privatisent des restaurants à Megève pour leurs plaisirs divers et… variés.
    « Quant à l’italique, je l’utilise par respect des règles typographiques »
    De rire mon coeur va s’arrêter 😀

  126. Michel Deluré

    @ Lucile 08/20 10:37
    Il y a sans nul doute matière à développer sur l’Europe !
    Nous oublions souvent de la louer lorsqu’elle sert nos intérêts mais ne manquons pas en revanche de la critiquer dès que nous avons le sentiment, qu’il soit fondé ou non, qu’elle les dessert. Nous sommes évidemment toujours à l’origine de nos succès, nos échecs ne pouvant être imputables qu’à autrui.
    L’Europe telle qu’elle existe actuellement est imparfaite, cela n’est pas contestable, et vous énoncez quelques pistes qui peuvent expliquer cette situation. Il en existe bien d’autres.
    Mais cette imperfection est-elle une raison suffisante pour rejeter purement et simplement l’idée même d’Europe ?
    N’est-ce point cette imperfection qu’il faudrait s’attacher à corriger plutôt que de condamner l’Europe ?
    Qui peut enfin affirmer que la France irait mieux aujourd’hui qu’elle ne va si l’Europe n’avait pas existé ?

  127. @ breizmabro | 08 février 2020 à 17:07
    Oui, Giscard n’a jamais été un visionnaire. Et c’est sans doute pour cela qu’il n’a rien vu venir en 81… 🙂
    —————————————————-
    @ Pierre Blanchard | 08 février 2020 à 15:46
    Franchement, une Jaguar à 9 600 €, ce n’est pas facile à trouver dans le marché des voitures d’occasion. Dans une revue automobile de la salle d’attente de mon dentiste, j’ai trouvé une vieille Rallye II de ma jeunesse qui coûtait pas moins de 20 000 €. Mais elle était en parfait état de marche.
    Les voitures de collection se vendent à prix d’or, sauf s’il s’agit d’épaves, bien entendu.
    Quand on n’a pas les moyens de jouer les riches et que l’on veut malgré tout frimer avec une belle voiture, encore faut-il éviter de se faire arnaquer car les frais de dépannage sur autoroute sont très chers de nos jours.
    Ceci étant dit, ce qui me gêne le plus dans votre commentaire, ce ne sont pas vos explications, mais plutôt le ton que vous employez à mon égard et que je trouve fort déplaisant.
    En fait, vocabulaire de bidasse ne me convient pas du tout !

  128. @ breizmabro | 08 février 2020 à 17:07
    Excellente réponse à Achille. Dans les années 1970-90 la France a été à la pointe de la recherche en électronique, notamment appliquée aux télécommunications.
    A titre d’exemple, à la fin des années 60, les centraux téléphoniques étaient électromécaniques (système Pentaconta). S’est posée la question du passage à l’électronique soit en greffant une partie électronique pour la gestion des relais, donc un système mixte, soit en passant au tout électronique. La France a alors choisi le tout électronique qui était un vrai pari qu’elle a réussi.
    Alcatel, Thomson (maintenant Thales pour la partie militaire) sont devenus des pionniers champions mondiaux, jusqu’à la fin des années 1990. Les autres pays qui n’ont pas su prendre ce virage ont pris un retard quasi impossible à rattraper, notamment en matière de recherche fondamentale et surtout appliquée.
    Quand Thomson a connu quelques déboires, le Premier ministre de l’époque (Alain Juppé) est intervenu à la télévision pour dire que cette société était sans valeur ou plutôt qu’elle ne valait qu’un franc ! Et ses actifs ont été cédés pour le franc symbolique, notamment à Samsung, avec tous les brevets qu’elle détenait. L’on voit ce qu’est devenu Samsung !
    Le problème a été le même avec Alcatel-Alsthom lorsque l’entreprise a été dirigée par un certain Serge Tchuruk, pourtant polytechnicien… Outre la séparation des deux activités, il a voulu faire d’Alcatel une entreprise de télécommunications sans usine, puis a particulièrement brillé dans la fusion avec l’américain Lucent… On sait ce qu’il est aussi advenu d’Alstom sous la direction de monsieur Patrick Kron, pourtant lui aussi polytechnicien !
    On doit reconnaître à monsieur Macron le désir de reconstruire une industrie de pointe en France. Mais quand on voit ce qu’il advient dans tous les domaines qu’il touche, on pressent qu’il y aura loin de l’intention à la réalisation…

  129. Pierre Blanchard

    @ Achille | 08 février 2020 à 20:24
    Dans la « bataille navale » de nos enfances cela se dit : « Touché… »

  130. Robert Marchenoir

    Une remarquable étude sur les Gilets jaunes vient de voir le jour. Elle apporte, sur la « France périphérique », les informations que le cuistre inopérant Christophe Guilluy a prétendu donner dans son opuscule du même nom, tout en échouant lamentablement à le faire.
    Due au Conseil d’analyse économique, elle confirme ce que je dis ici depuis le début : le problème de la « France périphérique » est le manque de services privés, et non de services publics. Le déclencheur le plus sûr d’un « événement Gilets jaunes », révèlent les auteurs, est la disparition de la dernière supérette de la commune.
    Laquelle est, jusqu’à nouvel ordre, un service privé, fourni par d’odieux capitalistes cherchant à déchaîner le consumérisme.
    Le recul de certains services publics peut aussi être corrélé à l’émeute jauniste, mais à un moindre degré. Et lorsqu’on se penche sur la liste des services en question, on constate qu’il s’y trouve les médecins généralistes (qui, là encore, relèvent du secteur privé, comme leur qualificatif de médecins libéraux l’indique), l’école (dont la fermeture, à ma connaissance, se décide sur des caractères objectifs : il fallait faire plus d’enfants, bande de branquignols !) ou la gare (fantasme que j’ai démonté en détail, et sur lequel je ne reviendrai pas).
    En somme, si les jaunistes ont mis le bololo, c’est bien parce que l’activité économique a reculé dans leur bled pourri.
    Et si l’activité économique a reculé, que convient-il de faire pour y remédier ? Inonder la France encore davantage de « services publics » ? ou diminuer radicalement la dépense du même nom, afin de libérer l’initiative privée, et donc l’activité économique, et donc le peuplement même dans les trous à fumeurs de clopes, ce qui, seul, est de nature à faire rouvrir aussi bien des supérettes que (dans la stricte limite des besoins) les services publics effectivement nécessaires ?
    Vous connaissez la réponse.
    ______
    @ Isabelle | 08 février 2020 à 15:33
    « Mathéo, Laura, Kevin et les autres… dont les médias ne parlent pas […]. Cette jeune fille a été égorgée […]. Le gouvernement et ses médias serviles ne daignent pas diffuser cette horrible nouvelle. »
    Non, bien sûr ! Les médias n’en parlent pas ! D’ailleurs, ce n’est pas par les médias que vous en avez entendu parler ! Vous avez, vous-même, passé les dernières semaines à enquêter auprès de vos sources clandestines dans la police, au risque de vous faire éborgner par les nervis à Macron…
    Prenons le meurtre de Laura Bernard à Sallaumines. Deux secondes vous auraient suffi pour apprendre que ce fait divers a été rapporté, entre autres, par France 3, BFM TV, CNews, Le Parisien, L’Express, 20 Minutes, France Soir, Paris Match, Marie Claire, La Voix du Nord, La Dépêche, L’Avenir de l’Artois et Ouest France.
    Ce n’est pas parce que vous avez lu, dans un média soi-disant « rebelle », que « les médias n’en ont pas parlé », que c’est vrai. Comment croyez-vous que Fdesouche, ou Boulevard Voltaire, l’aient appris ? Sinon en recopiant d’autres médias ?
    Une fois que vous, et d’autres écervelés dans votre genre, aurez définitivement discrédité « les médias », comment les gentils médias politiquement corrects de droite, auxquels vous vous abreuvez, pourront-ils réinformer la brave population française ? Puisqu’ils n’auront plus les médias, les vrais, pour leur fournir les informations dont ils ont besoin ?
    ______
    @ Patrice Charoulet | 08 février 2020 à 12:36
    Évidemment que ce que vous qualifiez de raciste, aujourd’hui, l’est, et que ce que vous qualifiez de non raciste ne l’est pas. C’était précisément le but de mon propos.
    Je remarque que vous signez, désormais, les mêmes réflexions qui m’avaient jadis valu les pires avanies de votre part. Que ce soit sur le racisme, réel ou supposé, ou sur les fonctionnaires. Votre tableautin sur le vomi scolaire est édifiant à cet égard. Je ne suis pas sûr d’être allé, moi-même, aussi loin dans la fonctionnarophobie.
    Je ne réclame pas de médaille, notez bien. La satisfaction d’avoir fait « évoluer les mentalités », comme disent les cuistres de gauche, me suffit…
    ______
    @ Aliocha | 08 février 2020 à 15:57
    @ breizmabro | 08 février 2020 à 17:07
    Là, en revanche, aucun progrès. Plus vous vous enferrez dans vos réponses, plus c’est nul. Il faut bien que certains se dévouent pour peupler la gauche de la courbe de Gauss

  131. « Le souverainisme est la nouvelle version de l’antisémitisme » déclare Jacques Attali.
    Voilà un juif qui devrait plaire à tous ceux que Zemmour insupporte !

  132. Il est pourtant à remarquer, Marchenoir, que depuis que la nulle buse que je suis a démontré vos impostures, vous vous surveillez un peu plus, ce qui n’est pas pour me déplaire.
    Comme quoi, ce qui tendrait à démontrer que vous êtes un homme et non une machine, un raciste, ça s’empêche !
    Quant à Gauss, il suffirait d’intégrer aux chiffres un peu de lettre et d’esprit, on arrivera à admettre qu’entre droite et gauche, il y a le centre, qui est l’axe du respect d’autrui, ça rime avec Breizhi !

  133. Anniversaire !
    Soyez tous là !
    Bientôt, le 13 février prochain, nous fêterons la nomination d’Alain Juppé au Conseil constitutionnel .
    Le Conseil constitutionnel c’est la muselière de tous ceux qui nous ont accablés et fait suer pendant quarante ans. La maison de retraite dorée des incapables.
    Songez un instant, ne plus entendre Alain Juppé, 365 jours de bonheur, un an sans qu’il nous vrille les oreilles chez Ruth, ou Bourdin, ou Martichoux, un an sans Juppé ça s’arrose.
    Certains fêtent la mort de Louis XVI sur l’échafaud, je propose que chaque année on se réunisse tous devant le Conseil constitutionnel pour le remercier de nous avoir débarrassés de cet inepte.

  134. Robert Marchenoir

    @ Aliocha | 09 février 2020 à 08:16
    « Il est pourtant à remarquer, Marchenoir, que depuis que la nulle buse que je suis a démontré vos impostures, vous vous surveillez un peu plus, ce qui n’est pas pour me déplaire. »
    Je me surveille ? Allons bon ! Je vous prie de m’en excuser, un moment d’inattention de ma part. Veuillez m’indiquer sur quel point je me surveille, je vais m’empresser de me corriger.
    Est-ce sur ce que nous apprend la science en matière d’intelligence des races ? Sur les causes de l’échec de l’Afrique, qui ont pas mal à voir avec le fait que les Noirs n’ont jamais inventé la roue, ni l’écriture, ni le calendrier ? Sur le dernier état des recherches concernant la biologie des sexes, des races et des classes ? Sur les raisons pour lesquelles les Noirs s’illustrent, dans les sociétés blanches où ils vivent, par une inclination tout à fait disproportionnée à perturber la vie sociale ?
    Est-ce sur la mise en évidence de votre propension à toujours copier-coller le même commentaire imbécile et dépourvu de sens ? Quel que soit le sujet et l’interlocuteur ? A prétendre avoir démontré quelque chose, alors que vous seriez bien incapable de démontrer la différence entre votre main gauche et votre main droite ?
    Au fait, ne seriez-vous pas atteint d’une forme particulièrement gratinée de névrose juive ? Si c’est le cas, il est certain que vous, vous n’êtes pas au milieu de la courbe de Gauss de votre race à vous.

  135. C’est cela, Marchenoir, vous nous démontrez avec brio qu’à force de prendre la vessie pour la lanterne, vous retournez immanquablement vous fracasser au mur où vos convictions sont peintes, pourtant sérieusement écaillées.
    Je suis patient et n’ai effectivement pas peur de réitérer mon invitation, vous pouvez passer par la porte, il suffirait de vous corriger, évitant au passage de renforcer ceux que vous combattez, je suis bien désolé de devoir me répéter car vous n’entendez toujours pas, pourtant tous vos efforts n’aboutissent qu’à nous décrédibiliser.
    Marcher sur les gravats d’un sophisme n’en fait pas une vérité, déblayez-moi tout ça pour enfin accéder à la réalité.

  136. Si Emmanuel Macron a un gros point faible, MLP en a un qui l’est au moins tout autant: les finances de son parti.
    Avis aux sympathisants de RN, MLP ouvre un emprunt à 5% d’intérêt pour renflouer les caisses de son parti qui sont très mal en point.
    Elle espère ainsi récupérer 25 millions d’euros pour les prochaines campagnes électorales à venir, mais pas pour rembourser son emprunt russe. Là je pense qu’elle va lancer un appel aux dons car il faut bien trouver l’argent quelque part et ce ne sont pas les colifichets, casquettes, T-shirt à l’effigie du RN, en vente lors des meetings qui rapportent beaucoup d’argent.
    Ceci étant, proposer 5 % d’intérêt aux souscripteurs alors que le FN est incapable de payer les intérêts de ses créanciers cela pose quand même quelques questions. Avec quels profits MLP compte-t-elle générer l’argent de ces intérêts ?
    Seule solution possible, gagner la présidentielle de 2022. Ensuite plus de problème puisque ce seront les contribuables qui apporteront les liquidités nécessaires.
    Mais il y a loin de la coupe aux lèvres.

  137. LFI aussi a un gros point faible : la bêtise crasse de ses élues qui dans ce domaine semblent dépasser leurs colègues masculins.
    Excellent édito de Pascal Praud concernant l’affligeant spectacle qu’elles nous ont offert devant l’Assemblée nationale.
    « Quand nous serons au pouvoir ! » se plaît à dire J-L Mélenchon.
    Il est clair qu’avec des gourdasses pareilles, ce n’est pas demain la veille !

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