Ce n’est pas un choix qu’on fait à la va-vite. Il a été mûrement réfléchi, pesé.
Et très habile.
Alors que l’entourage du président nous avait annoncé que le nom de son premier Premier ministre serait connu le 15 mai entre 9 heures et midi, il a fallu attendre 15 heures pour sa révélation.
Je ne crois pas qu’il s’agisse avec ce retard d’une volonté forcenée de l’Elysée de s’imposer comme maître des horloges mais plutôt de tractations liées à la composition du gouvernement, aux 149 investitures laissées en suspens par LREM et aux élections législatives à venir. Le monde ancien ne se laisse pas aussi facilement oublier.
Puisque, depuis dix jours, Emmanuel Macron avait son Premier ministre dans la tête et qu’il a parfaitement gardé son secret. Avec lui, on est passé des confidences au silence. Mais ces retards du 15 mai dénotent-ils une fiabilité relative ou ne sont-ils que conjoncturels, liés à cette séquence très particulière ?
Il était temps d’en venir au fait pour le citoyen que je suis. A l’exception du Multifoot du 14 au soir, je n’ai pas quitté BFMTV et TF1 pour la passation de pouvoir et pour la matinée interminable du 15.
Il faudra inventer un nouveau mode d’information politique. La banalité accablante des éditorialistes, de ces commentateurs qui répètent, même si les visages changent, des propos et des analyses qui ne représentent aucune valeur ajoutée par rapport à ceux spontanés, libres du profane. Des poncifs nous sont présentés pour des fulgurances.
Edouard Philippe Premier ministre.
Qu’il ait été un premier ou un second choix (puisque paraît-il Xavier Bertrand aurait été initialement sollicité) n’a aucune importance. L’essentiel est qu’avec un art tactique qui décidément ne se dément pas chez notre président, a été distinguée une personnalité, certes LR, mais un homme-frontière, une sorte de passerelle incarnée entre la droite libérale, le centrisme vertébré et la gauche raisonnable. Il est heureux qu’il ne soit pas l’un des proches « historiques » du président. Liberté pour l’un et l’autre.
Je ne suis pas persuadé que cette nomination – le gouvernement sera connu le 16 mai – sera une brèche qui entraînera beaucoup de ralliements de la part de la droite classique qui pour l’instant ne se focalise que sur les législatives du mois de juin.
Elle permettra à la gauche indécrottable de proclamer que la preuve est faite de l’appartenance à la droite du président de la République.
Quant à la gauche social-démocrate, elle se sentira évidemment à l’aise même avec ce Premier ministre qui ne lui est pas forcément familier.
La droite traditionnelle espère soumettre Emmanuel Macron à une cohabitation tandis que lui ne désespère pas d’inventer un nouveau mode d’administration publique où, d’abord de camps opposés, le président et son Premier ministre donneraient l’exemple d’un couple apaisé parce que fondamentalement accordé sur l’essentiel. Dans la cohabitation, le président est contraint d’opter pour un Premier ministre qu’il ne souhaite pas. Dans la nouvelle donne, il y a un accord des volontés, des désirs et des projets.
Le Premier ministre traduit ce qui était formidablement perceptible le 14 mai. Nous sentions tous que nous nous trouvions face à une République étrange, à une situation inédite où les blocs de droite ou de gauche ne gouvernaient pas la journée et n’inspiraient pas les discours – sauf celui longuet et partisan d’Anne Hidalgo. Mais la tonalité dominante était imprégnée d’un dépassement de ces enfermements orthodoxes et de ces sectarismes prétendument obligatoires.
Edouard Philippe, un moment tenté par la pensée rocardienne puis fidèle déçu d’Alain Juppé, n’a pas sauté le pas ni trahi quoi que ce soit. Il est l’éclaireur consentant, et peut-être peu suivi, dont le président de la République avait besoin pour une démarche stimulante. Tenter de casser le figé et le conventionnel n’est pas rien si on y parvient !
Que cette configuration n’ait pas une incidence décisive pour la suite législative est possible. Mais le président de la République aura, avec ce Premier ministre, respecté un engagement et créé un paysage. Un bouleversement du fond dans une forme redevenue respectable.
Ces lignes qui bougent ne doivent pas déplaire à François Bayrou.
Comme toujours chaque mot est pesé et là en plus, comme souvent, je suis d’accord avec chacun d’entre eux.
Vous m’aidez à penser.
(Vous ne me dictez rien, je n’ai pas de gourou, et justement vous m’aidez à penser même quand je ne suis pas d’accord)
Bonjour Monsieur Bilger,
Comment pourra-t-on respecter un Premier ministre qualifié par la presse présidentielle de « prise de guerre » ?
La liste des nouveaux marcheurs vers leur plat de lentilles, amis anciens ou nouveaux de ce Monsieur Philippe, n’est pour le moment pas très longue.
Ces marcheurs affamés auront-ils des candidats LR pour capter leurs électeurs trahis ?
Comme je l’ai écrit plus tôt le qualificatif de prise de guerre fait plutôt penser à un chef de rezzou qu’à un chantre de l’amour.
Tout le cynisme de cette nouvelle politique consiste à désigner un candidat juppéiste qui sera chargé de conduire des élections contre son camp LR. Même Mitterrand ne l’avait pas fait !
Un homme-frontière
Elle est bien bonne, celle-là, à l’heure où les vautours ont abattu les frontières avec Schengen, voilà un anti-Schengen, en quelque sorte…
Ce n’est pas un choix qu’on fait à la va-vite. Il a été mûrement réfléchi, pesé. Et très habile.
Probablement trop pesé, hélas, et démoniaquement trop habile et nous pouvons deviner les conditions louches qui ont dû présider à la tambouille qui a dû être concoctée avec de vieux restes et du surgelé-recongelé-réchauffé dans les laboratoires de l’Élysée.
Et que je te mets un gigot de Juppé, et un jambon de Bayrou, et un museau de Borloo, et un pied de Raffarin, et un rognon de Bertrand, et que je t’écarte Valls et Cazeneuve décidément trop avariés, et que je t’y plonge un restant de cassoulet servi à Édouard Herriot généreusement donné par Chirac, et que je t’arrose tout ça d’un gros rouge front-popu coupé rad-soc, et le reste d’une canette de bière sifflée par Cohn-Bendit en Mai 68 avant d’avoir reçu un coup de matraque sur ce qui lui sert de crâne, et que je te recouvre cette mixture de pintes d’une sauce aussi épaisse qu’opaque, et que je te touille tout ça un coup à droite, et que je te touille tout ça un coup à gauche…
Bien entendu, ce mets délicat, si équilibré, si léger, si nouvelle tambouille, a reçu les tampons vétérinaires de tous les services d’hygiène possibles et imaginables dont SOS baleines, Voyous Sans Frontières, le Cric, le Crac, le Croc, le Caque 50, les assoces anti-machin-chose, les clubs, les officines, les concierges en leurs loges, les syndicats, les franco-machins, les réseaux, avec bien entendu le plus important : viande halal certifiée sans extraimedrouate…
Un seul tampon manque : France compatible.
Bon appétit, messieurs !
« Ces lignes qui bougent ne doivent pas déplaire à François Bayrou. » (PB)
Litote ? Antiphrase ? Euphémisme ?
Macron fera vraiment bouger les lignes quand il nommera Bayrou aux anciens combattants…
Hier un sans faute, aujourd’hui un choix rassurant.
Une passation chaleureuse et respectueuse entre Premiers ministres dans un esprit républicain entre hommes de bonne volonté. L’ancien et le nouveau ont insisté sur l’intérêt général qui doit guider les décisions de nos gouvernants. Une prochaine étape mercredi qui nous permettra de connaître à qui ont été distribués les maroquins. Pour l’instant attendre et voir si la suite va se dérouler dans le même climat.
Peut-être qu’enfin une équipe composée des meilleurs de droite et de gauche pourra enfin remettre la locomotive France sur de bons rails.
Souhaitons-le car il en va de nos intérêts, nous peuple de France.
« La droite classique qui pour l’instant ne se focalise que sur les législatives du mois de juin. »
Et avec raison !
« Dans la cohabitation, le président est contraint d’opter pour un Premier ministre qu’il ne souhaite pas. »
Est-ce que ce ne serait pas que justice après qu’a été élu par défaut un président que beaucoup de ses électeurs ne souhaitait pas ? Une cohabitation pourrait fonctionner comme une réparation d’une sorte de dol ! C’est ce que la vraie morale et la morale de l’histoire voudraient !
« …fidéle déçu d’Alain Juppé! »
Hum ! Edouard Philippe a 44 ans. Par quoi a-t-il été réellement séduit, cet ancien de l’IEP dont l’épouse serait l’actuelle directrice exécutive, cet ancien énarque qui nous la joue peut-être, peut-être pas, qui sait, on ne sait jamais depuis le 7 mai ! Avec un énarque de plus que voulez-vous qui change ? Depuis quand l’ENA fournit-elle le modèle de cette « société civile » dont on nous rebat les oreilles à nous rendre sourds ?!!
Qu’est-ce qui a pu séduire, je vous le demande, cet ancien membre de l’équipe de campagne d’Alain Juppé le candidat à la primaire présidentielle Les Républicains de 2016, et son co-porte-parole avec Benoist Apparu, qui a ensuite laissé tomber l’heureux vainqueur de cette primaire comme une vieille chaussette jetée aux orties avec ses propres convictions dans le tourbillon du tsunami médiatique, en dehors de l’odeur enivrante non de la victoire, mais du vainqueur ? En tout cas, je pense qu’il la joue lui aussi perso !
« Ces lignes qui bougent ne doivent pas déplaire à François Bayrou. »
On va lui permettre de présider un mouvement qui aura enfin des députés, ou pas ? Du moins si les électeurs le veulent bien. Mais comme on sait, qu’est-ce de nos jours que l’électeur sans son iPhone, sa tablette et son journal TV ?
Un homme-frontière ? Si seulement il pouvait faire respecter celles de la France ! Mais ça, il ne faut pas y compter.
Sinon, c’est encore un énarque. Et, suivant le bon principe qu’il ne faut pas compter sur ceux qui ont créé les problèmes pour les résoudre, cela augure mal de l’avenir.
Un des symptômes de la folie est d’essayer toujours la même chose en espérant chaque fois un résultat différent. On n’en a pas marre d’essayer des énarques ? On ne pourrait pas être intelligent cinq minutes ?
Le nouveau Premier ministre Edouard Philippe est un joyeux luron et un excellent imitateur de Giscard. Pour le reste, son mentor Juppé soutient les candidats LR et UDI aux élections législatives. Le grand débauchage généralisé de la droite LR a commencé. Un appel se fait jour pour rallier Macron (Solère, Estrosi, Apparu, Keller…).
Il y a antériorité au débauchage. Le 2 avril 1974, le président de la République Georges Pompidou mourait en fonction. L’appel des 43, signé le 13 avril par 39 parlementaires et 4 ministres, majoritairement issus de l’UDR, visa à faire échouer la candidature de Chaban-Delmas et à apporter une caution gaulliste à celle de Giscard. Chirac, piloté alors par Pierre Juillet, fomenta le complot. Il devint Premier ministre de Giscard puis récupéra la mairie de Paris et le mouvement gaulliste (rebaptisé RPR) après qu’il eût démissionné en 1976.
Les commentaires médiatiques jubilatoires lors de la passation de pouvoir mettent mal à l’aise. Les plus républicains d’entre eux ont comparé ce moment à un sacre. Un tel enchantement paraît suspect tel un écran de fumée. L’arrivée à Matignon de Monsieur Philippe, ancien rocardien, juppéiste, Bayrou-compatible, prouve que le mouvement LR doit se scinder urgemment, pour se redonner une ligne politique de contre-pouvoir. Un contre-pouvoir nécessaire dans une démocratie saine.
Car l’enfumage auquel nous assistons, pour ne pas dire la tambouille politique concernant cette coalition qualifiée d’exceptionnelle, va vite nous revenir en boomerang.
Ce n’est pas à mon âge que je vais cesser d’être réaliste. Derrière tout cette grande mascarade malsaine tant elle est calculée, tant elle met en exergue les défauts humains les plus détestables (bassesse, hypocrisie, cupidité…), nous allons être mis devant le fait accompli avant même d’être bien réveillé.
Sans même parler de la baisse de notre pouvoir d’achat programmé (les retraités en particulier), nous allons, au prétexte du rassemblement, de l’apaisement, devoir accepter des lois sociétales qui passeront comme des lettres à la poste (GPA, vote des étrangers, abandon de la loi de 1905, etc.).
Toute velléité de contestation sera ringardisée… et comme tout le monde veut faire jeune, à l’image du Président, la contestation tombera immédiatement d’elle-même.
On ne m’enlèvera pas de la tête que cette élection est une entourloupe bien ficelée, par une stratégie imaginée et cadrée en amont.
Toute la matinée à écouter les sachants qui (soi-disant) n’étaient pas au courant, et toc, révélation, je vous le donne en mille, Edouard Philippe est sorti du chapeau.
Oh le choc ! La surprise ! Quel suspense ! Ouf, nous n’en pouvions plus de cette attente 🙁
Bon, Hollande nous a pris pour des c**s mais Macron, lui, nous prend pour des triples buses (pour être franc certains le sont ;))
J’ai hâte de voir notre Premier ministre à l’Assemblée.
Je n’ai pas voté Macron mais je reconnais que pour le showbizz il est fort.
Main droite sur le portefeuille dans la poche gauche de sa veste comme il se doit, chantant : aux armes citoyens ! formez vos bataillons ! qu’un sang impur abreuve nos sillons !
Ah la beau quinquennat que celui que nous allons vivre ! Je sens que je ne vais pas regretter Hollande, parce que là, pendant cinq ans, on va bien rigoler.
Quoique…
Goûtons la différence entre nos élites technocratiques et les têtes bien pleines de Macron et d’Edouard Philippe pour ne citer que les hommes faisant l’actualité et comparons avec les apparatchiks du genre Hamon ou Valls, Désir, Cambadélis, Morano, Dati, la liste est très longue.
Il est frappant que constater les différences de niveau d’expression, de rapidité de penser et pour faire simple, de culture entre les uns et les autres. Hollande au fond était une exception dans l’univers « techno » ainsi que Sarkozy dans l’univers politico-politique : finalement peu représentatifs de leurs origines.
Je me demande si nous n’assistons pas en ces temps où la gouvernance des pays est de plus en plus complexe à un retour au pouvoir de personnalités maîtrisant toutes les arcanes permettant de gouverner le plus efficacement possible.
Au fond le retour au sérieux versus la poursuite du n’importe quoi.
Driiing !
– Qu’est-ce que cèèè ?!
– Heu, bonjour Madame, je me présente, je suis Edouard Philippe, représentant du numéro 1 français des paillassons…
– C’est pour la TV ? C’est Michel Drucker ?
– Euh, non Madame, c’est Edouard Philippe, le numéro 1 des paillassons français… Enfin je veux dire, je suis vendeur de paillassons quoi. J’ai un contrat provisoire de cinq ans.
– C’est pas François Fillon, le vendeur de paillassons français ?
– Euh, avant c’était lui. Maintenant c’est moi. Je le remplace pour cinq ans… peut-être… si je vends bien ma came… et si je tiens à faire le paillasson…
– Non merci, ici on a tout ce qu’il faut comme paillassons, on a voté Fillon et ensuite Macron. Mais bon courage hein. Vous allez en avoir besoin.
– Je sais, merci. Snif, snif…
« Quant à la gauche social-démocrate, elle se sentira évidemment à l’aise même avec ce Premier ministre qui ne lui est pas forcément familier. »
Je confirme.
Toute en miséricorde pour Edouard Philippe votre analyse, cher P. Bilger !
Edouard Philippe, un homme-frontière ? Certainement pas ! Mais un apatride politique comme Emmanuel Macron.
E. Philippe est un pur opportuniste politique comme une partie des promotions de l’ENA.
Jusque dans les années soixante-dix, les promotions de l’ENA formaient exclusivement des « grands serviteurs de l’Etat » comme on le disait avec une fierté justifiée.
Mais à cette date, quelques énarques ont choisi une carrière politique en fonction de leurs convictions. Et, au fil des ans – comme la perspective du service de l’Etat pendant trente ou quarante ans devenait moins gratifiante – ces quelques réussites politiques à partir des services de l’Etat ont suscité bien des appétits.
C’est ainsi, que depuis une trentaine d’années, les plus ambitieux des énarques ont clairement choisi leur parti politique en fonction, sans se cacher, et sans convictions personnelles, de son arrivée probable au pouvoir.
Edouard Philippe est de ceux-là, qui, après avoir été socialiste et rocardien, s’est découvert des convictions de droite au bon moment. Malheureusement il a joué le cheval Juppé !
Cependant, il a très vite compris la démarche de Macron et il l’a fait comprendre à qui de droit : il pourrait être un de ceux qui aiderait celui-ci à réaliser un de ses projets : casser la droite ! Entre anciens énarques, les contacts ne sont jamais rompus.
Le résultat on le connaît aujourd’hui.
Je pense, à regret, que la droite ne résistera pas aux législatives. Il s’est mis en place, à travers plusieurs cabinets de publicistes, une formidable machine à gagner – comme on n’en a jamais vue – et qui vient de donner la preuve de sa puissance depuis quelques jours. Tous les médias, tous, sont embarqués dans la démarche Macron, y compris Le Figaro et TF1.
Nous aurons donc – peut-être pas dans un premier temps – un gouvernement de technocrates au service des autres technocrates de Bruxelles.
Cordialement.
En passant devant le domicile d’Emmanuel Macron, j’ai croisé quelques élus socialistes et LR.
Ambiance détendue et républicaine.
Cher PB,
« Je n’ai pas quitté BFMTV… la banalité affligeante des éditorialistes… »
Pourquoi ce masochisme de Parisien enfermé dans son bunker mental ? Vous êtes accro à la télé médiocre comme mon épouse, que j’ai dû emmener au bord de la mer pour lui apprendre les vertus de l’attente.
« Ces lignes qui bougent ne doivent pas déplaire à François Bayrou ». Eh bien oui, le maire de ma ville a sauté le pas. J’ai attendu le 20 heures de TF1 et les questions convenues de Gilles Bouleau pour m’assurer qu’Edouard Philippe serait égal à lui-même, tel que je le connais depuis sept ans. Il est le contraire d’un François Bayrou, auteur de « La décennie des mal-appris » dans les années 90, juste avant de devenir un ministre de l’Education nationale passif et sans résultats. Edouard Philippe a, à mes yeux, beaucoup de qualités, pour avoir continué l’oeuvre d’Antoine Rufenacht de décommunisation des Havrais, puis de modernisation de la ville. Il a des points communs avec Emmanuel Macron et je peux comprendre et apprécier sa démarche, sa prise de risque. Ceux qui aiment la littérature sous ses formes les plus diverses peuvent se procurer et lire son thriller politique « Dans l’ombre » (co-écrit avec son ami Gilles Boyer, publié chez JC Lattès), qui montre sa parfaite connaissance du milieu politique franco-parisien, acquise avec sa très discrète épouse (qui occupe un poste exécutif dans une unité d’enseignement rattachée à Sciences Po). Qu’importe que Marine Le Pen considère que l’UMPS existe réellement, si les énarques quadras grands serviteurs de l’Etat se regroupent en meute pour effectivement débloquer le fonctionnement de l’Etat, en relation avec les forces politiques et économiques des nations voisines (Edouard Philippe a participé à la réunion du groupe Bilderberg l’an dernier… ça ne se dit pas sur BFMTV).
Oui, ils ont créé le paysage d’un futur possible, et la droite doit retrouver une solidité idéologique qui, si elle retrouve le sens de la responsabilité, cautionnera Edouard Philippe, si elle renonce à ces invectives transpartisanes du spectacle désolant des débats à l’Assemblée, renoncera à le traiter de traître ou d’opportuniste, et accompagnera le désir démocratique d’une majorité capable de voter en conscience et non par réflexe, qui résistera aux exponentielles furieuses des dégagistes, permettant d’opter raisonnablement pour la foi en elle-même qui s’appelle la confiance.
L’attitude nouvelle du président les y oblige, sinon ils en seront réduits aux extrémités buissonnantes coupables et usées, aussi irresponsables que les prôneurs de pire.
Je ne vais pas bouder un petit plaisir de relecture maintenant que l’on sait.
http://www.20minutes.fr/elections/presidentielle/2058031-20170427-presidentielle-apres-avoir-dezingue-jacques-attali-camp-macron-flingue-laurence-parisot
J’ai écouté le mot de départ de monsieur Cazeneuve qui a toujours de très beaux costumes. Je ne sais si monsieur Cazeneuve est papiste mais visiblement il partage certaines idées du Pape actuel.
Comme le Pape s’interroge sur les origines de notre président que tout le monde nous envie, Monsieur Cazeneuve a renchéri en concluant par il n’est jamais bon de venir de nulle part. In causa venenum.
Je vois que des LR signent une motion au sujet d’une main tendue sans préciser ce qu’il y a dans cette main ni dans celle qui est cachée dans le dos. En attendant ils vont marcher vers la main tendue.
Je suis heureux que M. Bayrou soit plus calme pour combien de temps, si Borloo arrive on aura une autre crise existentielle.
« Déclaration de patrimoine, lobbying chez Areva, absentéisme : les casseroles d’Edouard Philippe »
https://planetes360.fr/declaration-de-patrimoine-lobbying-chez-areva-absenteisme-casseroles-dedouard-philippe/#
Mais tout ça n’est plus de la politique définie par le sens du bien commun et le décentrement de soi qu’implique cette vocation que devrait être le service de l’État. C’est au contraire le calcul permanent pour séduire, se faire aimer, élire, voire vénérer.
E. Macron est habité, animé par une quête fusionnelle déjà aperçue avec Royal, Sarkozy et Hollande. Chacun de ces gens a viscéralement besoin d’être préféré, admiré, reconnu, célèbre, tout pour l’autre, dominant, omniscient, tout-puissant. Et donc choisi et élu.
E. Macron sent mieux que d’autres la fibre sentimentale et l’attente cachée des multitudes. Avant on cherchait un roi c’est-à-dire un père. Aujourd’hui on n’ose plus s’avouer que l’on cherche toujours un père, il n’y en a d’ailleurs plus, alors un enchanteur fera l’affaire, surtout s’il donne à chacun le sentiment qu’il est personnellement compris et aimé de lui.
Pour les temps politiques qui viennent, le risque est grand qu’il fasse croire à une addition de valeurs opposées réconciliées quand il n’en fera qu’une dilution à son profit.
@Michelle D-LEROY | 15 mai 2017 à 18:28
« …des lois sociétales qui passeront comme des lettres à la poste (GPA, vote des étrangers, abandon de la loi de 1905, etc.) »
Les mesures que vous évoquez sont totalement absentes du programme de Macron.
Alors, vous êtes-vous auto-intoxiquée ou cédez-vous à la mode du gros bobard (fake news pour les anglophones) ?
La France est entrée en cohabitation volontaire. Édouard Philippe sera compatible avec toutes les donnes issues des élections législatives. Ce choix est le premier acte où perce l’intelligence survendue, mais qu’on voit aujourd’hui à l’œuvre, de notre nouveau président.
Physiquement il me fait penser à Landru !
Sacré Edouard l’homme à tiroirs sorti du placard ! Quel bazar !
@ Popol | 15 mai 2017 à 16:38
« Même Mitterrand ne l’avait pas fait ! »
Il ne l’avait pas fait avec la droite mais c’est comme ça qu’il a étouffé le parti communiste.
Macron a dû lire ses Mémoires 😀
Sur son billet précédent Philippe posait la question :
« La France, c’est nous ou nous tous ?
Nous avons la réponse : c’est les énarques !
C’est eux et eux tous !
Ils nous avaient promis d’amener une génération plus jeune au pouvoir, ils l’ont fait ! Pourquoi nous plaindre ?
Nous aurions dû préciser : plus jeune oui, mais pas énarque !
En plus un Premier ministre boxeur de 1,94 mètre, petit-fils d’un docker ! Macron a tout prévu pour les négociations à venir avec la CGT sur le Code du Travail.
@ Giuseppe | 15 mai 2017 à 21:53
Merci pour ce moment… 😀
Après la nomination d’Edouard Philippe à Matignon, les infidèles à leur parti LR sortent du bois. Par appât du pouvoir, ils tendent la main à Macron et sont volontaires pour être débauchés. Seule surprise et déception : NKM. Ce n’était pas dans son ADN. La proximité avec une ligne politique n’excuse pas tout.
Mélenchon, lui, n’y va pas par quatre chemins. Il dénonce un attelage hasardeux et rêve d’une cohabitation. Pour une fois, Mélenchon dit vrai.
Il y aura séparation d’une frange minoritaire des LR. Mais le bloc majoritaire, intègre, fera face aux vents mauvais et prendra les mesures pour imposer une cohabitation. Macron n’est pas tout. Il faut éviter l’édification d’un monolithe politique. Car qu’adviendra-t-il lorsque les Français se lasseront de Macron ? Quelle(s) alternative(s) ?
Hollande nous avait promis l’inversion de la courbe du chômage, Macron, l’annonce du Premier ministre à 14h30.
Grande capacité de Macron à tenir des engagements pourtant simples… que personne ne lui avait demandé de prendre…
Le pont commun, un secrétaire de l’Elysée en débraillé, la veste ouverte, avec 25 minutes de retard. Je n’ai pas vu de dos s’il n’y avait pas du papier toilette resté coincé dans son pantalon.
Edouard Philippe (pas Edouard Martin) veut peut-être faire rivaliser Le Havre avec Rotterdam et Anvers ; il serait temps.
Bien observé les racine cegétistes du garçon.
Le cardinal de Retz à qui l’on annonçait le décès d’un gentilhomme eut ce mot cruel : « J’apprends en même temps son existence et sa mort ! ».
La plupart des Français, hormis les Havrais, apprennent en même temps l’existence de Monsieur Philippe et son appartenance aux Républicains.
La surprise en est d’autant atténuée.
Bonjour,
Emmanuel Macron a décidé de changer le paysage politique et c’est très bien. Terminé les amis de trente ans. Il est vrai qu’en ce qui le concerne, il lui faudrait faire appel à ses camarades de classe de CM1.
Par contre pour les postes à responsabilité, rien de bien nouveau sous le soleil puisque les anciens élèves de l’ENA tiennent une place privilégiée. On a simplement changé de promotion.
Reste bien sûr les places de députés, la piétaille dont le rôle est d’être au plus près de la population. Le parti REM présente de nombreux candidats issus de la société civile et de toutes les classes sociales. Certes pour attirer le chaland, il a fait appel à quelques personnalités originales comme Marie Sara une ancienne torera qui veut se lancer dans l’arène politique ou encore le mathématicien Cédric Villani, médaille Fields, toujours vêtu comme un personnage de Balzac et qui, à mon avis, serait bien plus utile à travailler ses équations. La France a plus besoin d’un mathématicien de haut niveau que d’un député excentrique, fonction qui est à la portée du premier couillon venu qui a un peu de bagout.
J’imagine la déconvenue de ceux qui ont voté Emmanuel Macron, pensant ainsi amener au pouvoir une gauche progressiste, ouverte sur le monde du XXIe siècle (Benoît Hamon et J-L Mélenchon étant les parfaits représentants d’une gauche arc-boutée sur des vieux principes du XIXe siècle) et qui voient des ministres ouvertement de droite, à commencer par le premier d’entre eux, débarquer au gouvernement.
Je comprends la jubilation de ceux qui ont soutenu Alain Juppé, qui ont assisté, dépités, à sa défaite à la primaire de la droite et du centre et qui retrouvent un Premier ministre juppéiste. Mais ce choix ne semble pas du tout satisfaire l’appareil du parti L.R. qui voient ainsi une manœuvre pour l’affaiblir.
Généralement la copie ne vaut jamais l’original. Mais concernant Edouard Philippe, il nous reste à lui laisser faire ses preuves. Nous ne tarderons pas à être fixés.
En fait Macron n’avait personne en tête comme Premier ministre.
Il a simplement fait comme depuis le début, laisser les autres secouer l’arbre et ramasser les meilleurs fruits.
A nouveau du grand art. Mais pas d’enflammage, Poutine en face, ce n’est pas une bande de journaleux qui va à la soupe.
Le début de ce quinquennat est consternant, il manque juste la cravate de travers.
Quel site va choisir l’axe Ciotti-Mélenchon pour exiger que dégagent ceux qui ont décidé d’enfin prendre en main les réformes indispensables à la mise à jour vitale du pays, de prôner l’apaisement et la réconciliation nationale ?
Entre Trocadéro et République, ils auront l’occasion d’exiger la cohérence idéologique de pouvoir continuer à planter le pays, les irresponsables, à s’enferrer dans leur échec par refus d’ouverture de leur esprit boutiquier et partisan, ceux-là même qui se sont rejoints dans le refus de hiérarchiser Macron et Le Pen, oubliant qu’ils auraient été punis par la République athénienne pour ces atermoiements malsains cherchant à rentabiliser les colères en les attisant pour mieux asseoir le pouvoir de leurs inconséquences.
Fasse la majorité enfin sortie de son silence canaliser sa colère au lit de la raison et, suivant le chemin escarpé de l’apaisement, laisser se jeter dans le vide les dégageurs qui s’y précipitent consciemment.
@ Achille | 16 mai 2017 à 08:42
«Reste bien sûr les places de députés, la piétaille dont le rôle est d’être au plus près de la population »
Normal pour quelqu’un qui a dit dans « Le Monde » en 2015 que parvenir à de hautes fonctions par la voie des urnes était « un cursus d’un ancien temps ».
Mais ça c’était avant… En 2017 il n’a pas craché « sur la voie des urnes » pour se faire élire président de la République.
Finalement Macron a l’âge de sa femme car dans un corps de jeune homme il est d’un ancien temps. Du reste il utilise, avec la droite, le même procédé qu’a utilisé Mitterrand pour se débarrasser des communistes : l’étouffoir.
….J’attends 100 jours… ensuite je m’exprimerai.
@ stephane
Croyez-moi, quand on a survecu au marigot politique francais, Poutine n’a pas de quoi impressionner plus que ca. Surtout qu’en ce moment il ne voit personne et que ca blesse son ego parait-il. Il ne faut pas sous-estimer les Russes, jamais, mais pas non plus les parer de je ne sais quelles vertus ou defauts mythiques, ils ont deux bras et deux jambes comme nous !
En décodé, ça veut dire qu’Alain Juppé est quand même Premier ministre ? Nous voilà donc avec cinq années « d’identité heureuse » à vivre ou à subir, c’est selon.
@sbriglia
« Macron fera vraiment bouger les lignes quand il nommera Bayrou aux anciens combattants… »
Excellent… Et Borloo ministre de la viticulture ?
1. Le maire du Havre est locataire de Matignon. Bon.
Mercredi dernier, Le « Canard », publiait l’écho suivant : Cazeneuve a déclaré à des collaborateurs qu’il connaissait son successeur : Sylvie Goulard. J’ai pensé : les téléphones de Macron sont sur écoutes téléphoniques, ainsi que ceux des principaux favoris. Le Premier ministre a reçu des rapports formels et il est plus informé que l’ensemble des journalistes français.
Eh bien, non. Le Canard enchaîné n’est pas le Journal officiel. Belle découverte ! L’informateur a raconté un bobard.
2. Comme Mary Preud’homme, j’avais entendu Macron converser avec Obama, dans le documentaire sur les coulisses de campagne et j’ai eu le même jugement qu’elle. Macron connaît bien les mots anglais, mais l’accent manque à l’appel.
C’est un aspect mineur. Il est vrai qu’un homme politique très connu avait eu une note éliminatoire en anglais. On taira son nom, par charité chrétienne.
La presse macroniste associe depuis quelques jours le qualificatif de « jupitérien » au nom Macron. Hier un journaliste a avoué ne pas bien connaître le vocabulaire du grec ancien !!
Et ce sont ces gens-là qui prétendent faire l’opinion !
Pour le moment je médite les mots de M. Cazeneuve « il n’est jamais bon de venir de nulle part » .
Les LR ( dont Sarkozy) qui ont cru bon, au prétexte de l’arrivée imminente des panzers, de demander de voter pour le président jupitérien ont bonne mine. Ce sont eux qui ont actionné le piège.
Le diable est malin. Il nous fait jusqu’à présent un sans faute. Quant aux autres, il n’a même pas besoin de leur envoyer beaucoup de peaux de banane pour qu’ils se cassent la figure.
Sur les ondes, la pègre médiatique serre les rangs : les Républicains et le FN n’existent plus, seul Mélenchon semble être un opposant acceptable encore qu’au premier virage, on lui ressortira son mot d’ordre d’abstention.
Seulement, les fondamentaux ne changeront pas : nous avons quelque deux millions de fonctionnaires de trop, quelques centaines de milliers de tenants d’emplois fictifs ou bidon à remettre au travail, une balance commerciale catastrophique, on embauchera lorsqu’on pourra licencier, et l’Afrique prépare les bateaux.
Les Français sont préparés et conditionnés à tout accepter.
Alors après les mirages, les miracles ?
Là où il est douteux que Macron fasse grand-chose :
« Jadis », les plans d’urbanisme étaient menés et mis en oeuvre par l’Etat. Il y avait bien quelques grandes magouilles, mais c’était limité et une dénonciation bien menée les faisaient sauter.
Voilà qui n’allait pas aux élus qui voulaient mener leurs magouilles locales. Alors, on leur a confié l’élaboration des plans d’urbanisme pour que les copains puissent construire.
Puis on leur a donné aussi l’application, ainsi, construit qui veut.
Outre que la France est ainsi devenue un immense champ de magouilles, il faut dix fois plus de fonctionnaires pour faire marcher la machine, à ceci près qu’on a éliminé les services du contentieux dans les DDTM. Là, il y avait de « mauvais fonctionnaires » qui disaient aux administrés comment faire face aux magouilles ! Faux pas exagérer !
Alors, Macron le marchand de vent va-t-il faire machine arrière et redonner à l’Etat ce qui a été donné aux collectivités locales ?
Sûrement pas !
@Tomas
Sans entrer dans le marchenoirisme anti-Poutine (pléonasme), votre candeur a de quoi faire sourire.
@ Aliocha | 16 mai 2017 à 09:41
«Fasse la majorité enfin sortie de son silence canaliser sa colère au lit de la raison et, suivant le chemin escarpé de l’apaisement, laisser se jeter dans le vide les dégageurs qui s’y précipitent consciemment. »
C’est aussi beau qu’un discours du maire de Champignac.
http://spirou.wikia.com/wiki/Discours_du_Maire
Pour ceux qui ne connaissent pas, ce sont des discours que l’on trouvait dans les BD de Spirou, et qui ont été les éléments structurants de la pensée soixante-huitarde au moins autant que Louis Althusser à Normale Sup.
Ébloui par la prose d’Aliocha le maire de Champignac aurait pu déclamer :
Dans les temps difficiles qui sont les nôtres, et où il faut réagir vertement, Aliocha est la goutte d’eau qui mettra le feu aux poudres ou l’étincelle qui fera déborder le vase de Macron, celui de Soisson ayant été cassé par l’extrême droite dit-on, et les dégageurs seront dégagés par un renvoi à moins de dix mètres.
@caroff
Borloo ? Les lignes bougent déjà pour lui et même parfois elles sont doubles.
Il ne faut pas perdre la raisin, la raison je voulais dire.
@Tipaza
Chacun ses références, je vous laisse à vos adolescences.
@Claude Luçon | 16 mai 2017 à 00:06
Enarque un jour énarque toujours.
Bon, pour les députés faudra voir…
« …dont le président de la République avait besoin pour une démarche stimulante… » (PB).
Ouais… ouais… Et pour lui un peu pour la gamelle future – une ligne politique sans doute pérenne – pour un poste prestigieux quand même, c’est pas le Havre.
Pour la suite on attend.
@ stephane
Nulle candeur dans mes propos, vous vous laissez abuser comme beaucoup par tout le battage mediatique organise par les thuriferaires de Poutine autour de sa personne. Quels que soient son passe ou son caractere, c’est un chef d’Etat lui aussi soumis aux contraintes inherentes a l’exercice de sa fonction. Il ne faut pas que la France ait a ce point perdu confiance en elle pour penser que celui qui a ete capable de se hisser a sa presidence soit incapable de tenir tete aux autres chefs d’Etats, fussent-ils passes par le KGB.
J’ai tendance a penser que M. Macron, ou ses conseillers, ce qui revient au meme s’ils les ecoute, ont compris comment il fallait repliquer aux attaques du Kremlin : vite et fort, sans subtilite. Rappelez-vous lorsqu’en fevrier les serveurs d’En marche ! furent attaques, et que des hommes politiques stipendies par Moscou (le depute LR Nicolas Dhuicq, pour ne pas le nommer) lancerent des rumeurs sur la vie privee du candidat. La reaction de M. Ferrand claironnee haut et fort dans les medias fut la suivante : ca vient de Moscou, on le sait. Des le lendemain on avait un communique du porte-parole du Kremlin niant pathetiquement la responsabilite russe d’un ton qui valait aveu de culpabilite.
Et le reste de la campagne s’est passe presque sans souci. J’ignore ce qu’il en fut des attaques informatiques mais les insinuations cesserent.
Il ne faut jamais sous-estimer les Russes (bis repetita), mais pas non plus les surestimer. Et ne jamais oublier que la caste au pouvoir depend vitalement de l’argent europeen, auquel il n’ont pas d’alternative, quoi qu’on dise sur le « pivot vers l’Est » moscovite, qui est plus une posturę mediatique qu’une realite : la Chine represente 14% des echanges exterieurs avec la Russie, l’UE 50, et ca ne changera pas avant longtemps.
Marine en avait rêvé… le jupitérien l’a fait !
@Régis ANTOINE
Les mesures que vous évoquez sont totalement absentes du programme de Macron.
Il y a le programme « officiel » d’un côté, et le programme parallèle de l’autre, ayant fait l’objet de déclarations non désavouées de certains de ses soutiens.
Il existe aussi des fuites que vous qualifiez de « fake news » sans plus de preuves.
A votre avis, pourquoi les mouvements dits « LGBT », les islamistes radicaux etc. ont-ils appelé à voter en masse pour ce M. Macron ?
…une sorte de passerelle incarnée entre la droite libérale, le centrisme vertébré et la gauche raisonnable.
Bref, le marais, pour ne pas dire le marécage.
Pour ne surtout pas faire de vagues, ne touchons à rien, ne remarquons rien et pratiquons la politique du chien crevé au fil de l’eau.
Nos petits intérêts d’abord.
@Popol | 16 mai 2017 à 10:37
« La presse macroniste associe depuis quelques jours le qualificatif de « jupitérien » au nom Macron. Hier un journaliste a avoué ne pas bien connaître le vocabulaire du grec ancien !!
Et ce sont ces gens-là qui prétendent faire l’opinion ! »
Wikipédia explique : « Le Poste de commandement Jupiter ou PC Jupiter est une structure se situant dans le bunker du palais de l’Élysée, sous l’aile Est. Le poste de commandement comprend plusieurs bureaux dont un pour le président, une salle de réunion ainsi que le système de déclenchement de la force de dissuasion nucléaire française. Il a été rénové en 1969 et en 2015. Le PC fait « cage de Faraday » : les discussions qui y ont lieu ne sont donc pas interceptables. Ce bunker serait prévu pour résister à une attaque nucléaire. »
Lors du détail de la maquette du palais présidentiel à la TV, cet endroit de l’aile Est était représenté par un rectangle rouge. Je me demande ce que notre spécialiste national des systèmes monarchiques, le Luxembourgeois Stéphane Bern va nous en montrer ce soir sur France 2.
Maintenant, que les gens confondent Zeus (dieu grec) et Jupiter (dieu latin assimilé au premier) ne m’étonne pas.
Mais peut-être qu’avec la prof de latin de l’Elysée, ça va changer. Sait-on jamais.
Zeus était initialement la personnification du Ciel en tant que l’endroit d’où tombe la pluie : (d)Zeus ueï = il pleut, devenu plus tardivement la divinité suprême.
Iuppiter (avec deux « p ») est un vocatif qui a pris le rôle du nominatif Diēspiter où l’apposition piter renvoie à l’idée de « chef de famille ».
Le génitif de Zeus, comme celui de Jupiter, repose sur une racine *dyew qui se retrouve en sanskrit avec le sens de « ciel lumineux », ce que le ciel est tant par temps orageux grâce aux éclairs que par beau temps grâce au soleil.
Bref, quoi qu’il en soit sur le plan linguistique, ce qui est visé par la dénomination militaire du PC c’est cet attribut de la divinité qu’est la foudre qui dans certaines cultures a un rôle fécondant, lequel est néanmoins absent de la dénomination contemporaine.
En revanche, la notion de « Chef de famille » présente dans Jupiter reste moderne dans la mesure où l’on a très récemment qualifié Macron de Chef des armées, Chef de l’Etat, Chef de famille(s ?) en apposition à président de la République française, et qu’en 2015, Libération analysait Hollande comme se posant en Père de la nation, en d’autres termes : en Grand ancêtre fondateur !!
A tous les enfants-roi, fils de soixante-huitards qui vont être élus en ministères et se présentent devant les caméras… pourriez-vous éviter de nous saluer main ouverte et paume face à la caméra ?! Pourquoi ? On peut parfaitement lire vos lignes de la main… Attention les jeunots ! On lit d’abord à l’intérieur. 🙂
@Exilé | 16 mai 2017 à 13:27
« …déclarations non désavouées de certains de ses soutiens »
Macron a obtenu plus de vingt millions de voix au deuxième tour (et plus de huit millions au premier tour). Un candidat et, a fortiori, un président élu a mieux à faire qu’éplucher tout ce qu’ont pu déclarer ceux qui l’ont soutenu afin de valider ou d’invalider leurs propos.
Ce qui compte, c’est donc la parole et le programme du candidat. Le reste relève du procès d’intention.
Macron a toujours dit qu’il était hostile à la GPA et qu’un des principaux axes de son action serait de lutter contre le terrorisme islamique et tout ce qui peut le favoriser.
@ Giuseppe | 16 mai 2017 à 12:33
En 1945 personne ne nous a informés qu’une ENA venait d’être créée !
Les gens de mon âge, très pré-ENA, devraient pouvoir choisir un gouvernement sans énarques !
Au moins il pourrait nous supprimer la CSG puisque c’est un énarque, Rocard, qui l’a instituée en 1990.
Edouard Philippe a commis une erreur lors de la passation de pouvoir. Répondant à B. Cazeneuve se revendiquant homme de gauche, il s’est lui-même qualifié d’homme de droite. La démarche d’E. Macron n’est pas d’agréger des personnes de gauche ou de droite qui resteraient dans cette dichotomie mais d’amener à dépasser ce clivage de la part de personnes issues de la gauche et de la droite.
Issu de la droite, Edouard Philippe n’est politiquement plus de droite. S’il conserve des opinions que l’on classe à droite, c’est pour les mettre au service d’une confrontation pragmatique avec d’autres orientations. Dans ce qu’on qualifiera un jour de macronisme, l’idéologie n’est plus porteuse de l’identité d’un individu, il n’y a plus d’homme de gauche ou de droite mais seulement des idées progressistes ou conservatrices que l’on s’approprie à la carte, sans se définir par rapport à elle.
E. Philippe n’est pas un second choix et a été préféré à Xavier Bertrand car ce dernier ne pouvait apparaître comme un homme neuf capable de se séparer des vieux réflexes partisans.
La recomposition politique proposée ne pourra pas s’effectuer en une élection législative et si je souhaite ardemment que le président dispose d’une majorité absolue à l’Assemblée, je crois cependant que ce n’est pas un drame si socialistes et LR l’en empêchent : F. Baroin réfléchit de travers et une majorité absolue de LR sur le papier pourrait aisément se heurter à une majorité absolue réelle recomposée à partir de députés socialistes et LR accordant leur confiance au gouvernement Philippe ! Or c’est ce qui se dessine. Sauf un effondrement de REM aux législatives, E. Philippe et son gouvernement resteront en place avec la confiance d’une majorité de députés REM, socialistes et LR. F. Baroin pourra gesticuler en revendiquant Matignon, il ne disposera pas des troupes pour l’imposer face à la volonté de nombreux députés LR soucieux d’expérimenter Macron.
La finalisation de la recomposition n’interviendrait alors qu’à l’occasion du second mandat d’E. Macron.
Je lis ici ou là des râleries, je ne les comprends pas. Nous sommes tous invités à quitter les vieilles hardes partisanes, à changer de réflexes. La France a une chance folle devant elle.
Quand Édouard Philippe donnait son avis sur Mélenchon :
http://1dex.ch/2017/05/melenchon-lelegance-herisse-edouard-philipp/#.WRsG7smkJGs
C’est bien écrit !
Homme frontière ou homme pont suspendu ?
Si on en juge par les précipitations des élus LR à traverser le pont, celui-ci risque de s’effondrer.
Une chose me conforte, si je puis dire, dans l’aspect malsain de cette course à l’offre, j’ai envie de dire l’offrande de service, puisque Macron est considéré comme un Messie, le malsain, le pas clair, je le vois dans la précipitation de NKM, femme de toutes les trahisons à droite.
Si elle était choisie pour participer au nouveau gouvernement je m’attendrais au pire.
Non pour la compétence évidente, mais pour la trahison qu’elle porte en elle et qui serait emblématique de la situation.
Édouard Philippe est-il charia-compatible ?
http://islamisation.fr/2017/05/16/edouard-philippe-applique-la-charia-alimentaire-dans-les-ecoles-de-sa-ville-du-havre/
http://islamisation.fr/2017/05/09/edouard-philippe-en-marche-a-inaugure-une-mosquee-radicale-proche-des-freres-musulmans/
@ Tomas | 16 mai 2017 à 13:12
J’ai le sentiment à vous lire que vous donnez dans une russophobie et une poutinophobie similaires à celle de Robert Marchenoir. La Russie actuelle, quels que soient les aspects détestables du régime de Poutine, n’est nullement notre ennemie : uniquement celui que s’évertue à fabriquer l’OTAN, et certains de ses alliés dont l’Allemagne de cette bonne Mme Merkel.
Certes vous me rétorquerez qu’il y a la guerre larvée que la Russie mène dans l’est de l’Ukraine et son annexion fort cavalière de la Crimée. Mais la très grande majorité de notre classe politique se refuse à voir ces deux points :
L’Ukraine dont une minorité du gouvernement est constituée de néo-nazis *, se garde bien de mettre en oeuvre le volet politique des accords de Minsk II qu’elle à signés le 11 février 2015. Dans ces derniers elle s’engageait à mettre en oeuvre une large autonomie, à caractère fédéral ou confédéral, au profit de sa partie Est peuplée en très grande majorité de Russes ou russophiles.
* Etrangement pour nos gouvernements occidentaux et intellectuels français, la présence de ces néo-nazis au sein du gouvernement ukrainien ne les dérange nullement. Alors que l’éventualité même d’une alliance avec le FN, comparativement un quasi parti gauchiste au regard de ces néo-nazis, serait une horreur sans nom !
L’annexion de la Crimée, certes en infraction avec le droit international * mais plébiscitée par l’immense majorité de sa population, ne fut que la restauration de son appartenance à la Russie depuis la fin du XVIII° siècle ! Son rattachement à l’Ukraine sans aucune consultation des ses habitants, résultait d’un décret pris en 1955 par Khrouchtchev, et cela alors dans la totale indifférence des Occidentaux et de l’OTAN.
* Celui-ci nous l’avons allègrement violé, tant l’OTAN que les Français, à la fin des années 90 lors de la guerre faite à la Serbie. Celle-ci n’ayant pour but que de créer à son détriment un soi-disant Etat du Kosovo, celui-ci s’avérant immédiatement être mafieux, confessionnel, pratiquant la purification ethnique et une plate-forme pour l’islamisme !
Plus généralement la Russie souhaite que les régimes des pays limitrophes de sa frontière Est entre autres, soient neutres à son égard ou au moins non hostiles : ce n’est guère le cas quand ils sont membres de l’OTAN, ou fortement appuyés par elle. Ce n’est qu’un principe de géostratégie fort répandue, et pratiqué depuis toujours notamment par les USA auxquels personne ne trouve à redire !
Autre sujet et à usage interne : notre nouveau Président, le Premier ministre et le futur gouvernement seraient bien avisés de lire le dernier billet du colonel Michel Goya :
http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2017/05/la-bataille-de-lexplication.html#comment-form
@ Régis ANTOINE
Tout d’abord le terme « Fake news » est employé à tort et à travers pour faire moderne, intelligent mais surtout bien utile pour décrédibiliser la parole de celui qui émet un avis différent du sien.
Pour faire bonne mesure à ceux qui se pâment devant le programme du nouveau Président, j’attends pour voir. Car pour l’instant seulement quelques mesures ont été dévoilées, mais les contours restent flous.
Et permettez-moi de sourire devant la naïveté des uns et des autres, par exemple lorsque j’entends : « Emmanuel Macron depuis son investiture a fait pour l’instant un sans faute » ! Depuis son investiture ? Trois jours se sont écoulés.
Ensuite, je reconnais à ce jeune Président une grande habileté politique en le voyant casser les codes, les vieux partis tout en utilisant les règles établies. Il a sans conteste une grande intelligence, un certain culot sans arrogance.
Le nouveau Premier ministre, je n’en pense rien pour la bonne raison que c’est pour moi un parfait inconnu. Les Havrais disent que c’était un bon maire, François Hollande avait la cote aussi à Tulle. Là encore, j’attends.
La France a urgemment besoin de grandes réformes tous domaines confondus. La gauche traditionnelle qui a bloqué toute velléité de changement pendant les deux mandats précédents, vient nous dire, y compris de vieux communistes tels que Robert Hue, que ces changements sont indispensables pour le pays. Je trouve cela amusant, même s’il paraît que seuls les imbéciles ne changent pas d’avis.
Emmanuel Macron s’est d’abord servi des gens de gauche pour le mener à la fonction suprême, semant la zizanie chez les socialistes et signant la mort du PS. Une fois élu, il se tourne vers la droite en faisant appel à tous les LR-UDI sans convictions sinon celles de centre gauche, libérales en économie, libertaires sur les sujets sociétaux et mondialistes sur les choix de société.
Diviser pour mieux régner, c’est vieux comme le monde mais toujours efficace.
C’est donc bien cette recomposition politique, une recomposition finalement qui sera plus saine vis-à-vis des électeurs, qui m’amène à penser que ce futur gouvernement en profitera pour faire de profonds changements. Un peu à l’insu du peuple, profitant de sa popularité et de son aura, même si pour l’instant le programme a minima ne le prévoit pas. M. Macron pense qu’avec une certaine pédagogie, le peuple docile acceptera des avancées indispensables au modernisme de notre époque.
Permettez-moi donc de rester sur ma réserve et d’attendre pour m’émerveiller. Entre les premières mesures qui me seront directement défavorables (CSG – impôts), celles non encore très bien définies concernant les économies budgétaires mais qui pourraient impacter nos vies courantes, puis des réformes sociétales ou culturelles qui pourraient remettre en question notre mode de vie, j’attends et je scrute sans tenir compte de l’emballement général.
D’autant que cette adulation qui prend une ampleur irraisonnable pourrait donner la grosse tête à un Président. Et, pour briller encore plus, il pourrait nous amener là où nous ne voulons pas.
Sans être dans l’opposition systématique et négative, je reste pragmatique.
@ GLW
Oui, cinq ans d’identité heureuse se concluront par la soumission.
Il va falloir attendre 24 heures pour avoir le hit-parade du gouvernement.
Certains ici, que je ne nommerai pas, vont attraper des escarres aux fesses sur leur Louis XV devant Ruth Elkrief et son bla-bla.
On s’avise au dernier moment de vérifier la probité des futurs cadors qui auront pour tâche de nous expliquer qu’il faut faire des efforts et payer plus d’impôts.
Entre un Le Guen qui ne déclare pas ses Jaeger-Lecoultre Reverso ni ses IWC et un agriculteur, éleveur de canassons aux confins du sinistre Béarn, on comprend que la tâche soit rude.
Mediapart est aux aguets….
« La trouille est le moteur de la vertu », c’est de Voltaire, ou alors c’est de moi, je ne sais plus.
https://www.franceinter.fr/emissions/l-instant-tele/l-instant-tele-16-mai-2017
@ Régis ANTOINE | 15 mai 2017 à 23:34
En ce qui concerne la GPA, Macron a effectivement précisé qu’il souhaitait maintenir son interdiction en France, Mais, il y a un mais. Il souhaite que les enfants issus de GPA pratiquées à l’étranger aient droit à un état civil en France.
C’est donc ipso facto la reconnaissance officielle des GPA effectuées à l’étranger
Les usines à bébé en Inde ont encore de beaux jours devant elles.
Résumons : en France, c’est interdit, mais passez la frontière et il n’y a plus de soucis. Quelle hypocrisie !
@Mary Preud’homme
Physiquement il me fait penser à Landru !
Effectivement, il y a des jours où nous sommes en droit de nous demander où le Régime va chercher ses représentants.
C’est d’ailleurs une question que nous pouvons étendre à ses pseudo-élites, comme ses laquais de la presse, ses artistes subventionnés ou bien certains des intellectuels autoproclamés qui suivent son sillage, pour ne pas évoquer certains sportifs.
Certes, personne n’est responsable de sa tête et l’habit ne fait pas le moine, même s’il y contribue.
Mais en pratique, hélas, l’apparence physique de ces gens-là, souvent répulsive, est trop souvent associée à une moralité plus que douteuse, même si nous nous garderons bien de généraliser.
@Jean Dominique Reffait
Vous vous laissez abuser par ce numéro de duettistes très bien préparé et sympathique.
Un seul propos lucide de la part d’E. Philippe, « Bernard Cazeneuve est un exemple ».
Je souhaite qu’il revienne aux plus hautes fonctions voire à la présidence de la Commission européenne.
Si Hollande fut un piètre communicant, il savait au moins s’entourer de Premiers ministres travailleurs.
Aucune erreur au fait qu’E. Philippe se soit prétendu de droite, puisque sa mission est de ratisser de ce côté-là, et ce même si cette dernière devait durer un mois.
Votre naïveté me déçoit.
Et le parasite Le Maire, qu’en penser ?
Hulot lui, va venir à la soupe,
Tâtez votre tête, sur la mienne je commence à sentir les cornes qui pointent car contrairement à Hollande dont je n’attendais que le fait qu’il batte Sarkozy, de Macron j’en attends un peu plus.
@ Jean-Dominique Reffait | 16 mai 2017 à 15:35
« La France a une chance folle devant elle. »
Vous avez absolument raison nous venons de changer d’ère géologique avec l’apparition de l’Homme de Cro-Macron !
Le champ magnétique terrestre vient de se renverser, ce qu’il n’avait pas fait depuis 780 000 ans, mais on ne sait pas encore où est le nord. Le magnétisme de Macron est notre seul espoir pour le retrouver.
@Claude Luçon | 16 mai 2017 à 15:20
Moi post-ENA effectivement je défends un gouvernement sans énarques, un tiers sera de la société civile, pour que l’apport soit efficace il en faudrait un peu plus de la moitié, il ne nous reste plus qu’à postuler.
L’opinion toujours intéressante même si toujours trop dans le politiquement correct, de Natacha Polony sur la nomination d’Edouard Philippe.
https://planetes360.fr/natacha-polony-analyse-nomination-dedouard-philippe/
« On ne travaille pas assez dans ce pays. »
(E.Philippe dans On n’est pas couché sur France 2)
« Quel que soit le critère choisi pour le comparer à ses homologues, Edouard Philippe semble avoir eu une activité pour le moins discrète à l’Assemblée nationale : il figure systématiquement parmi les 150 parlementaires les moins actifs, tant en ce qui concerne ses interventions en séance que ses propositions de loi, ses questions orales et écrites ou encore sa présence en commission. Au total, il affiche 113 semaines d’activité sur 47 mois de mandat – l’un des plus mauvais ratios de l’Assemblée. »
https://planetes360.fr/rappel-edouard-philippe-on-ne-travaille-assez-pays/
« J’adore être maire du Havre. Je suis absolument certain qu’il n’y a pas de plus beau mandat »
(Edouard Philippe sur LCI)
C’est beau comme tout ces phrases, cela flatte ses administrés, il suffisait d’y croire comme dirait le Volatile.
Cela prouve bien l’importance des engagements d’un énarque, après celui qui voulait combattre la finance.
En plus au Havre il existe un machin animé par Jaquattali, oui, oui, celui qui s’est fait renvoyer dans les cordes, vous vous rappelez ?
http://www.20minutes.fr/elections/presidentielle/2058031-20170427-presidentielle-apres-avoir-dezingue-jacques-attali-camp-macron-flingue-laurence-parisot
Aucun amour-propre dans le fond, le Caméléon dans toute sa splendeur.
Que la prise de guerre se revendique à tout moment d’être de droite n’a d’autre motif que de semer le trouble dans les esprits de électeurs de droite. Ce monsieur est un sportif dit-on, il doit être champion de bonneteau.
Il est urgent que Baroin fasse une mise au point : identité heureuse, CSG, etc., sinon l’enfumage sera total.
« Aaaah, que j’aime ce pays d’abrutis ! Hahaha ! » se rient en conclusion du bon dîner servi par Madame, quelques jours suivant l’élection présidentielle française, en passant de la salle à manger au salon et en se laissant tomber dans les canapés et fauteuils Louis… Au moins, pour fumer au salon un bon cigare, repus, se disent les invités du soir de la famille B. ou d’une autre famille de bourgeois parisien… un samedi soir sur la terre comme disait Cabrel.
– « On les a bien baisés ! Hahaha ! » dit l’un.
– « On leur fait le coup depuis cinquante ans et ils continuent à tomber dans le panneau de la différence droite-gauche et du front républicain ! » s’exclame l’autre.
– Le troisième enchérissant : « Mais cette fois, on a fait fort ! On plombe leur candidat et la moitié des c**s qui ont voté pour lui, vote pour nous ! Hahaha ! Pour des cathos, ils semblent beaucoup aimer la sodomie ! Hahaha !… »
Et tous trois, bourrés comme des ânes, entonnent une chanson beuglant quelque chose comme : « Les bourgeois, c’est comme les cochons, plus ça devient vieux, plus ça devient bête, les bourgeois, c’est comme les cochons, plus ça devient vieux, plus ça devient… »
@ Trekker
Pas du tout, vous vous méprenez, je n’ai pas l’obsession antirusse de Marchenoir. Au contraire j’aime beaucoup la Russie, sa langue, sa culture, sa cuisine, sa littérature, ses paysages, etc.
Mais pour assez bien les connaître je sais aussi qu’il y a des limites à nos relations. Peu me chaut des agissements de la Russie en Ukraine, mais par contre les voir soutenir le FN chez nous cela me hérisse. La Syrie m’indiffère largement, mais justifier ça par la lutte contre Daech, à d’autres, je sais lire une carte. Les leçons de morale sur l’Occident décadent à longueurs de colonnes de la Komsomolskaïa Pravda ou des Izvestia, c’est insupportable.
Bref, et je le regrette, le temps du rapprochement stratégique n’est pas venu. On pourrait à raison objecter que c’est de notre faute, mais je suis attaché à l’Etat de droit, à notre modèle social et à nos alliances européennes. Il n’est pas question de leur imposer ni de leur faire la leçon en ce qui me concerne, mais pas davantage qu’ils viennent nous dire ce qui est bon pour nous, j’ai la faiblesse de penser que nous sommes assez grands pour décider de cela tout seul.
Mais je n’ai jamais dit qu’il fallait aggraver nos relations avec eux. Idéalement il faudrait tracer la limite définitive entre l’OTAN et la Russie, mais ce genre de chose est compliqué lorsqu’il y a des pays sur cette ligne qui prétendent avoir leur mot à dire, ce qui est légitime. Alors préservons la situation actuelle en évitant qu’elle ne se dégrade, ce ne sera déjà pas mal, et ça finira bien par évoluer.
Attendons de voir à la lecture des articles de Mediapart sur ses casseroles si ce nouveau Premier ministre trouvera un qualificatif plus incroyable que Thévenoud et sa phobie administrative.
@ Philippe Dubois | 16 mai 2017 à 18:08
…la GPA, Macron (…) Mais, il y a un mais. Il souhaite que les enfants issus de GPA pratiquées à l’étranger aient droit à un état civil en France. C’est donc ipso facto la reconnaissance officielle des GPA effectuées à l’étranger. Les usines à bébé en Inde ont encore de beaux jours devant elles. Résumons : en France, c’est interdit, mais passez la frontière et il n’y a plus de soucis.
Cela sans avoir besoin d’avoir recours à une loi dont le vote serait loin d’être acquis, il suffit d’une simple circulaire ministérielle – voire au plus d’un décret – auprès des tribunaux pour légaliser cela. Pierre Bergé en avait rêvé, Taubira l’avait débuté en catimini, et Macron le fera : pour un ex-banquier d’affaires tout se vend et s’achète !
Etrangement ce grand humaniste – version G.O. – de J-D Reffait n’évoque pas cette future mesure de notre nouveau Président. Elle est certainement à ses yeux un des symboles de l’abandon de nos vieilles haines partisanes, et donc une des chances folles s’ouvrant à nous.
@ Tomas | 16 mai 2017 à 22:08
…le temps du rapprochement stratégique n’est pas venu. On pourrait à raison objecter que c’est de notre faute, mais je suis attaché à l’Etat de droit, à notre modèle social et à nos alliances européennes.
Mais étrangement votre raisonnement vous ne l’appliquez pas à l’Arabie Saoudite, et autres pétromonarchies qui sont si « respectueuses » de nos valeurs. Elles le sont tellement qu’elles n’ont de cesse de soutenir idélogiquement, et financièrement tous les mouvements islamistes les plus rétrogrades – même en France – et parfois terroristes.
Aïe ! Ce que certains commentateurs sont impatients ! E. Macron investi à l’Elysée seulement depuis trois jours avec une visite à Berlin entre-temps et son gouvernement non encore formé que déjà vous pleurez d’insatisfaction. Vous êtes défaitistes et critiquez tout avant même que la cloche n’ait sonné. On n’affirme pas que le plat n’est pas bon avant d’avoir goûté.
Moi, je suis confiante et je suis sûre qu’Emmanuel Macron et le nouveau gouvernement d’Edouard Philippe réussiront cent fois mieux dans beaucoup de domaines que ces deux derniers présidents qui nous ont laissé un chantier épouvantable et la misère en prime.
@ Mary Preud’homme et Patrice Charoulet
« Comme Mary Preud’homme, j’avais entendu Macron converser avec Obama, dans le documentaire sur les coulisses de campagne et j’ai eu le même jugement qu’elle. Macron connaît bien les mots anglais, mais l’accent manque à l’appel.
C’est un aspect mineur. » (PC)
C’est un aspect mineur. You don’t say !
L’accent en plus c’est mieux, mais l’important, c’est une fluidité de conversation témoignant de la capacité de penser et s’exprimer dans la langue utilisée.
Certains n’acquièrent jamais l’accent d’une langue étrangère qu’ils pratiquent pourtant couramment. Certains arrivent à mettre les intonations à leur place tout en rappelant l’infaillible Inspecteur Clouseau. C’est bien.
Converser à bon niveau sans balbutier, c’est très bien.
Et d’ailleurs allez ! Il parle vraiment mieux que l’ineffable BHL qui lui, fait beaucoup rire.
@ Tomas
« …mais par contre les voir soutenir le FN chez nous cela me hérisse (….)Les leçons de morale sur l’Occident décadent à longueurs de colonnes de la Komsomolskaïa Pravda ou des Izvestia, c’est insupportable. »
Oui mais ce soutien certes un peu financier, relève avant tout d’une propagande visant à faire payer à la France ses positions russophobes-poutinophobes depuis début 2010. Je vous fais remarquer qu’au sein de l’U.E., la Russie qui soutient des partis similaires n’a jamais apporté aucune aide à des mouvements violents type FLNC en Corse, et cela contrairement à l’ex-URSS.
Certes la propagande anti-occidentale des médias officiels russes est fort détestable, mais l’U.E. et les USA en sont en grande partie responsables de par leurs politiques aventurières menées vis-à-vis de la Russie :
– Soutien sans faille dans les années 90 à cet ivrogne d’Eltsine, qui était aussi autocrate que Poutine : tirs sur le parlement russe (la Douma) par les canons de ses chars et sous le regard bienveillant des Occidentaux, bradage au profit des multinationales occidentales d’une partie des richesses minières, pétrolières et industrielles, et Russie en voie de tiers-mondisation. Ceci est une des principales causes du soutien du régime de Poutine par une majorité de la population, ne pas oublier qu’il a accru de plus de 30% le PIB et mis fin à ce quasi-pillage.
– Depuis plus de quinze ans, ingérence incessante et souvent assortie de provocations politiques des Occidentaux dans les ex-pays de l’Est : révolution téléguidée par les USA en Géorgie, pseudo-révolution « spontanée » en Ukraine avec les conséquences que l’on connaît (U.E. encore plus coupable que les USA), accord et financement par l’U.E. du barrage anti-missiles en Europe de l’Est qui vise uniquement à encercler la Russie, intégration dans l’OTAN des ex-pays de l’Est ayant adhéré à l’U.E., et par des chantages économiques, alors que Bush père avait promis à Gorbatchev que ce ne serait jamais le cas !
– De plus nous Français avons été en pointe pour l’embargo des produits à destination de la Russie, entre autre les navires Mistral, au prétexte de l’annexion de la Crimée qui ne nous concernait en rien. En outre nous avons envoyé temporairement une poignée de nos quelques Rafale et Mirage, cela pour faire la police du ciel en Pologne et dans les Pays Baltes : les bombardiers russes devaient avoir commencé à bombarder Varsovie et Riga !
« …je le regrette, le temps du rapprochement stratégique n’est pas venu… »
Vous feriez bien de lire ou relire les diverses déclarations de J-P Chevènement, Hubert Védrine, et de l’ex-général Pinatel sur ce sujet. Mais ils sont certainement pour vous d’infâmes stipendiés du pouvoir russe.
« Je suis attaché à l’Etat de droit, à notre modèle social et à nos alliances européennes… »
Mais en quoi la Russie de Poutine remet en cause ce que vous citez ? Elle est seulement préoccupée par l’aventurisme otanien, souvent à connotation militaire, de certains pays de l’U.E. : France, Allemagne et ses obligés. qui en la matière sont quasi pires que les néo-conservateurs US.
Mais étrangement votre raisonnement vous ne l’appliquez pas à l’Arabie Saoudite et autres pétromonarchies qui sont si « respectueuses » de nos valeurs. Elles le sont tellement qu’elles n’ont de cesse de soutenir idéologiquement et financièrement tous les mouvements islamistes les plus rétrogrades et parfois terroristes.
« Idéalement il faudrait tracer la limite définitive entre l’OTAN et la Russie, mais ce genre de chose est compliqué lorsqu’il y a des pays sur cette ligne qui prétendent avoir leur mot à dire, ce qui est légitime. »
Mais il aurait été quand même aisé de conditionner leurs adhésions à l’U.E. à leur renoncement d’intégrer l’OTAN et donc de proclamer leur neutralité. Dans cette affaire nous Européens nous sommes comportés comme bien souvent hélas, tels de zélés serviteurs de l’OTAN et donc de la politique U.S. Ironie de cette histoire ces nouveaux membres de l’OTAN ont renouvelé leur anciens matériels militaires soviétiques en très grande majorité auprès des USA.
« …préservons la situation actuelle en évitant qu’elle ne se dégrade, ce ne sera déjà pas mal, et ça finira bien par évoluer… »
Mais évoluer dans quel sens ? L’urgence pour nous Français c’est de sortir du commandement intégré de l’OTAN qui est, depuis près de 25 ans, uniquement une machine infernale à créer des conflits et à nous entraîner dans ceux-ci.
@ Trekker
Je ne suis pas un partisan d’une alliance avec les pétromonarchies sunnites du Golfe. Qu’elles fassent comme la Russie et vivent comme bon leur semble, tant qu’elles ne viennent pas mettre le bazar chez nous.
Quant au terrorisme c’est compliqué vu le caractère multicausal du phénomène. On réglera le problème par une politique étrangère moins interventionniste dans les pays arabes et en mettant fin aux discriminations de toutes sortes dont restent victimes trop de descendants d’immigrés musulmans.
Ca ne se fera pas en un an ni même en dix, il faut s’y faire.
@fugace 15 mai à 14h33
« « Par tous pays les passions sont rares, et la galanterie a plus de grâces et de finesse et par conséquent plus de bonheur en France. » (Stendhal)
Je laisse C. JACOB nous faire un développement sur la galanterie d’aujourd’hui. »
D’un point de vue généraliste, l’article du wikitionnaire sur le sujet est assez bien fait.
Elle permettra à la gauche indécrottable de proclamer que la preuve est faite de l’appartenance à la droite du président de la République.
Ce qui est du plus haut comique pour qui sait que ce personnage affublé d’une étiquette de « droite » est en réalité l’équivalent d’un « rad-soc »…
De l’art et de la manière de tordre le sens des mots.
Mais il n’y a rien d’étonnant à cela dans un pays gangrené de gauchisme jusqu’aux oreilles, qui a perdu ses références et qui ne se rend même plus compte de l’absurdité de certaines classifications arbitraires.
Si nous expliquions patiemment à Philippe Bilger que le centrisme dont il rêve n’est en réalité qu’un gauchisme bon teint parfois nuancé d’extrémisme, il ne nous comprendrait pas…
@Catherine JACOB | 16 mai 2017 à 14:15
« En revanche, la notion de « Chef de famille » présente dans Jupiter reste moderne dans la mesure où l’on a très récemment qualifié Macron de Chef des armées, Chef de l’Etat, Chef de famille(s ?) en apposition à président de la République française »
Bravo : vous avez réussi à glisser un macron subliminal : « Diēspiter ».
@Régis ANTOINE
« …un des principaux axes de son action serait de lutter contre le terrorisme islamique et tout ce qui peut le favoriser. »
Eh bien dans ce cas, il devra commencer par se combattre lui-même, car manifestement d’après les gens qu’il fréquente, il se prépare à entretenir comme ses prédécesseurs le terreau sur lequel l’islamisme prospère.
Voici ce qu’en dit Mohamed Louizi, un homme qui connaît l’islam réel de l’intérieur :
http://mlouizi.l.m.f.unblog.fr/files/2017/04/presidentielle-macron-otage-du-vote-islamiste-m_louizi.pdf
On me signale que le palais de l’Elysée est en état de délabrement… et que cent millions vont être nécessaires pour une rénovation…
Alors, les enfants-roi, fils et filles de soixante-huitards, on n’a
aucune notion de l’argent public…
« En marche » vers le vide des caisses publiques !
@Catherine JACOB
« En revanche, la notion de « Chef de famille » présente dans Jupiter reste moderne dans la mesure où l’on a très récemment qualifié Macron de Chef des armées, Chef de l’Etat, Chef de famille(s ?) en apposition à président de la République française, et qu’en 2015, Libération analysait Hollande comme se posant en Père de la nation, en d’autres termes : en Grand ancêtre fondateur !! »
On pourrait ajouter au portrait l’enlèvement d’Europe par Zeus-Jupiter…
@ Trekker
Faux, le french bashing russe dans la presse a plutot commence a partir de 2005 et les emeutes dans nos banlieues qui les ont beaucoup traumatises. Il s’est accru depuis mais le terrain etait deja favorable avant.
Ceci dit c’est de la propagande, je n’ai pas constate lors de mon dernier sejour en Russie l’an dernier d’agressivite particuliere ou quoi que ce soit. Mais ca temoigne quand meme de l’etat d’esprit des cercles dirigeants, qui est plus a la confrontation mesquine qu’a la cooperation franche.
Eltsine n’a pas ete installe par l’Occident mais est arrive au pouvoir tout seul comme un grand, et s’il a ete soutenu envers et contre tout, c’etait pour eviter un retour du PCUS aux affaires. C’etait peut-etre une erreur, mais au debut des annees 90 c’etait moins facile a percevoir. Vu ce qu’est la Russie et vu l’ampleur de l’effondrement de l’URSS, le chaos des annees 90 etait difficilement evitable.
Je vois mal comment on pouvait refuser aux Etats baltes, a la Pologne et consorts une place dans l’OTAN alors que l’obsession plutot legitime de ces Etats etait de retrouver un minimum de securite face au grand voisin qui les avaient occupes pendant un demi-siecle.
Aujourd’hui la limite est tracee et je ne vois pas ce que nous aurions a gagner a aller au-dela, mais je pense qu’Ukrainiens (enfin, une partie des Ukrainiens !) et Georgiens sont d’un autre avis. A la Russie d’avoir une autre approche des relations internationales et de se gagner ses pays par le soft power et non la contrainte.
Quant au Kosovo, expliquez-moi quelle etait l’alternative a l’independance d’une region peuplee a 90% d’Albanais (majoritaires depuis un siècle et demi), toujours delaissee par le pouvoir central serbe ou yougoslave et sujet a la repression de la part de celui-ci des qu’il a voulu un peu d’autonomie. Tous les pays des Balkans sont des Etats corrompus et mafieux de toutes facons.
Je sais que la Crimee est russe depuis la deportation des Tatars en 1944 et personnellement la encore je n’ai rien contre son annexion, mais il y a sans doute des manieres plus subtiles de proceder, ne serait-ce que pour se menager des solutions diplomatiques qui sont desormais impossibles. Tant pis pour le developpement economique de la Russie et tant pis pour les Crimeens.
Nous n’avons pas ete en pointe sur les sanctions, quant a l’interruption de la vente des Mistral elle a ete parfaitement comprise par les Russes et le dossier regle au mieux des interets des deux pays, vu le contexte. Je pense que le principal point de friction franco-russe du moment c’est la Syrie (qui n’a pas declenche de sanctions), pas tellement l’Ukraine en fait.
L’argument de l’aventurisme otanien a bon dos, il me rappelle celui que j’ai maintes fois entendu a Moscou sur la chute de l’URSS qui a ete provoquee par la pression americaine du temps de la guerre froide.
Je n’ai pas de conseils a donner aux autres pays mais la Russie devrait faire comme apres la guerre de Crimee de 1854 : se recueillir, baisser un peu la garde en politique etrangere et se concentrer sur des reformes interieures, car il y a beaucoup a faire encore.
@Exilé
« Eh bien dans ce cas, il (Macron) devra commencer par se combattre lui-même, car manifestement d’après les gens qu’il fréquente, il se prépare à entretenir comme ses prédécesseurs le terreau sur lequel l’islamisme prospère »
Ce sujet n’a pratiquement jamais été abordé lors de la campagne.
Je crains hélas qu’EM sous-estime dangereusement la question de l’islamisme.
M’étonnerait pas qu’il soit rattrapé par la patrouille !
@ Clafoutis_(diacritique) | 17 mai 2017 à 10:19
Et pour faire bonne mesure, voici un lien sur ce préfet de Rome que la presse macroniste a également rappelé le jour de l’investiture pour donner, je pense, au président nouveau dont le patronyme fait référence, il me semble, à « l’entre deux », un air ancien (à la Verlaine ?) :
Il s’agit donc d’un Macron (Quintus Naevius Cordus SutoriusN 1 Macro) (né vers 21 av. J.-C.) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Naevius_Sutorius_Macro
Oups !
« Moi, je suis confiante et je suis sûre qu’Emmanuel Macron et le nouveau gouvernement d’Edouard Philippe réussiront cent fois mieux dans beaucoup de domaines que ces deux derniers présidents qui nous ont laissé un chantier épouvantable et la misère en prime. »
Rédigé par : Ellen | 17 mai 2017 à 01:02
Chantier encore plus épouvantable et misère en surprime que vont laisser nos nouveaux élus aux futurs présidents qui hériteront de la terrible casse sociale qui se prépare et du tsunami islamiste qui va broyer toutes nos institutions.
Deux fléaux que vous méritez et que même je vous souhaite ardemment.
@Trekker
Il convient d’ajouter que l’intérêt d’une alliance avec la Russie est proportionnel avec notre détachement de l’Europe.
Les Russes, comme nous, veulent échapper à l’emprise de l’Allemagne. Nous, nous sommes dos à la mer alors qu’eux peuvent s’ouvrir sur le sud et l’est, mais stratégiquement, la France serait pour eux le bon coup, et ce n’est pas nouveau.
La propension des Allemands à trouver leur espace économique vers l’est ne date pas non plus d’aujourd’hui, et en fait la situation est à peu près la même que dans les années 30, l’armement étant transposé à l’économique.
De plus, les Russes ont du pétrole, et notre alignement sur les judéo-américains nous éloigne de l’Iran, etc. etc.
Nous avions là d’excellentes raisons de sortir de l’Europe, mais invité par le GO en juin 2016, l’ambassadeur Orlov leur a mis ceci dans le pif : «Votre laïcité n’est pas la nôtre… la laïcité française est agressive… et cette agressivité peut expliquer certaines réactions violentes.»… «La Russie est laïque… mais Dieu est avec nous.»
Or, Dieu n’est pas avec franc macron.
@Exilé | 17 mai 2017 à 11:17
Encore une fois, ce qui engage un responsable politique, ce sont ses écrits ou ses paroles, pas ce que d’autres écrivent ou disent à son sujet.
Je note d’ailleurs qu’il y a une certaine incohérence dans les reproches qui sont faits à Macron d’être influencé à la fois par les réseaux LGBT et par les islamistes radicaux. C’est totalement méconnaître le fait que les islamistes sont des homophobes patentés, ce que l’on a pu constater quand plusieurs d’entre eux se sont joints aux actions fomentées par La Manif pour tous.
Ça y est ! Le gouvernement gamellard est en place ! Alors, tout le monde peut maintenant sauter de joie comme des cabris ?
@ Exilé | 17 mai 2017 à 10:18
Ce blog m’est très utile pour lister les traîtres centristes (pléonasme) qu’il faudra fusiller à la Libération.
Malheureusement, ils utilisent presque tous un pseudonyme. 🙂
@ isa | 17 mai 2017 à 11:56
« On pourrait ajouter au portrait l’enlèvement d’Europe par Zeus-Jupiter… »
Ah, Europe ! Que les Grecs ont fait figurer côté pile avec Zeus-taureau blanc sur une pièce de 2€ en 2002 ;
De leur union sont nés Minos (juge aux Enfers et dont l’épouse enfanta le Minotaure avec un autre taureau blanc qui eût dû être sacrifié), Rhadamanthe (auteur de la loi du Talion qui sera également juge aux Enfers ou encore épouse chez Homère, la mère d’Hercule, dans l’île des bienheureux) et enfin Sarpédon (tué par Patrocle, l’ami d’Achille), avant que le premier taureau ci-dessus ne la refile au roi de Crète…
Quelle histoire !
@Régis ANTOINE
Encore une fois, ce qui engage un responsable politique, ce sont ses écrits ou ses paroles, pas ce que d’autres écrivent ou disent à son sujet.
Et ses fréquentations douteuses pesamment affichées en période électorale, qu’en faites-vous ?
N’envoie-t-il pas là l’équivalent d’un message écrit ou oral ?
Quand il inaugure sa campagne officieuse en se rendant dans un pays étranger connu pour sa haine de la France – haine confirmée par les paroles de son hymne national – ne pouvons-nous pas craindre que ce message plus qu’inquiétant soit interprété de façon dangereuse par une partie de la population ?
N’a-t-on pas historiquement reproché à un certain président d’un parti politique non conventionnel ses fréquentations supposées sulfureuses ?
Le médiateur, je pense à NDDL, est un moyen de décaler le problème chez les autres.
« Il faut savoir ce que l’on veut. Quand on le sait, il faut avoir le courage de le dire ; quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire. » Il est vrai que Clemenceau avait la détente de la parole facile, parfois plus.
Aujourd’hui il paraît qu’une majorité de citoyens sont satisfaits de ce gouvernement.
Indécrottables sondages… Et citoyens, « au cours de ma longue vie professionnelle, j’aurais été ravi qu’on se dise satisfait de moi avant même mon premier jour de travail.
Mais ça ne m’est jamais arrivé. Pour cela, j’ai toujours dû faire mes preuves, allez savoir pourquoi. »
Lucide internaute.
Au fait, sait-on où est passé Pépère on est sans nouvelles de lui ?
Complément à Catherine JACOB | 18 mai 2017 à 09:33
(Wetterau-Museum à Friedberg – Attributs : Corne d’abondance, corbeille de fruit – étymo : dérivé du proto-celtique *ekwos « cheval » et apparenté au latin equus et au grec hippos, car issus d’un vocable indo-européen commun.) –
La représentation d’Europe enlevée par Zeus-taureau me fait penser à d’autres chevauchées telle celle des déesses-juments.
Il existe en effet « trois déesses celtes possédant des attributs de protectrice des chevaux, ou se faisant associer à cet animal, qui les accompagne et influence leurs mythologies respectives : la Gauloise Épona, la Galloise Rhiannon et l’Irlandaise Macha où se retrouve le « Ma » de « Mara ». Épona est la plus connue de ces déesses : elle n’est jamais représentée sans un cheval à ses côtés et revêt de nombreuses fonctions, dont celle de déesse de la fertilité et celle de déesse psychopompe en raison d’attributs comme la clé. À l’origine, elle était sans doute la déesse dévolue à l’élevage du cheval », mais on peut envisager d’autres hypothèses. – Wiki modifié – L’animal chevauché par Rhiannon est également blanc. Il serait sans doute intéressant de comparer avec les rites dans lequel l’animal est alezan/rouge.
L’accouplement animal semble également présent dans les rites sacrificiels d’intronisation ou de succession : « Le sacrifice d’une jument fait partie intégrante des rites d’intronisation chez les rois irlandais. Il est attesté au XIIe siècle par Giraud de Barri (juriste et historien ecclésiastique gallois). Le prétendant au trône s’unit à une jument blanche qui est sacrifiée et bouillie, sa viande est ensuite partagée dans un banquet. Le roi se baigne dans le chaudron où l’animal vient de bouillir. Il semblerait que ce rite et son accouplement rituel soient liés au mariage ourano-chthonien, où le futur roi céleste féconde la Terre représentée par la jument. »
Ci-après Epona
Ci-après Epona au pays des Trévires (Grand-duché de Luxembourg).
On fera observer en dernier lieu que quand l’animal est le cheval, le dieu est une déesse-jument et quand l’animal est le taureau, le dieu est un dieu. Ceci étant, tant le taureau que le cheval sont en rapport avec les eaux souterraines (Cf. une épithète de Poséidon, dieu marin qui dit « ébranleur de la Terre »).
@Catherine JACOB | 18 mai 2017 à 09:33
Nous saurons bientôt ce que nos Jupiter père et fils vont faire d’Europe, après que le premier l’aura enlevée (on lui prête cette intention) !
@ Giuseppe 10:22
« Au fait, sait-on où est passé Pépère on est sans nouvelles de lui ? »
Je crois savoir qu’il vient de perdre un très proche de sa famille… A confirmer par vos sources d’information habituelles…
@ Xavier Nebout | 17 mai 2017 à 16:19
« La propension des Allemands à trouver leur espace économique vers l’est ne date pas non plus d’aujourd’hui, et en fait la situation est à peu près la même que dans les années 30, l’armement étant transposé à l’économique… »
Cette propension des Allemands date de bien avant les années 1930, certes en moins agressif, elle remonte au dernier tiers du XIXe où la notion « d’espace vital » était l’axe central du mouvement pangermaniste.
« De plus, les Russes ont du pétrole, et notre alignement sur les judéo-américains nous éloigne de l’Iran »
Outre leurs ressources pétrolières, gazières et minières, nous pourrons nouer avec les Russes de fructueuses coopérations économiques dans certains domaines où ils maîtrisent des technologies de pointe : aéronautique en matière de gros porteurs * avions et hélicoptères, métallurgie du titane, et spatiale avec qui notre coopération avec eux est fort limitée pour ne pas déplaire aux USA.
* L’adaptation aux standards occidentaux dans le cadre d’un achat ou coopération de leurs Antonov, cela nous aurait coûté bien moins cher et nous aurions déjà une flotte opérationnelle. Alors que notre obstination à poursuivre le programme A400M est un gouffre financier, et ne répond toujours pas en partie à son cahier des charges initiales
* Leur hélicoptère gros porteur MI-26 en version T2 est unique au monde, et un must en matière de technologie : capacités entre autres d’emport plus du double du Chinook US. Ce dernier quand on additionne son prix d’achat et coût de maintenance élevé, nos armées – malgré leur manque cruel de ce type de machine – ont renoncé à en acquérir.
Il ne faut pas oublier que ces technologies aéronautiques sont par nature duales, usage militaire et civil, une coopération dans ces domaines nous permettrait de nous affranchir de ce « boulet » et ce profiteur qu’est l’Allemagne.
@isa | 18 mai 2017 à 14:30
Une OPA aussi sur l’Europe. Rien que cela ! Ils risquent d’avoir affaire à plus forte partie qu’avec la pauvre Penelope. Ceci dit, ce n’est qu’un procès d’intention qu’on leur fait là.
@Jean le Cauchois | 18 mai 2017 à 15:41
Effectivement. Así es la vida, la vida sin sueño.
@Trekker | 17 mai 2017 à 05:15
« Je vous fais remarquer qu’au sein de l’U.E., la Russie qui soutient des partis similaires n’a jamais apporté aucune aide à des mouvements violents type FLNC en Corse, et cela contrairement à l’ex-URSS. »
C’est un mensonge, et j’ai déjà exposé ici les faits qui le prouvent. Bien entendu, les propagandistes poutinistes dans votre genre ne s’embarrassent pas de détails tels que les faits ; ils continuent imperturbablement de répéter leurs sornettes, pensant suppléer à la vérité par la quantité.
C’est d’abord un mensonge de la façon la plus flagrante et la plus frontale possible : pas plus tard que l’année dernière, Istvan Gyorkos, le chef de l’organisation hongroise MNA, a tué un policier venu saisir des armes chez lui. Le MNA est une organisation néo-nazie manipulée par le GRU, le renseignement militaire russe : des « diplomates » de l’ambassade russe entraînaient régulièrement ses membres en forêt avec des armes factices.
Attardons-nous une minute sur la profonde perversité du régime russe : les services secrets de l’armée russe entraînent militairement une organisation néo-nazie sur le sol d’un pays étranger souverain ; organisation suffisamment subversive pour que son chef tue un policier de son pays ; tandis que la propagande de Moscou, relayée par tout ce que la France compte d’idiots utiles et d’agents stipendiés, justifie son invasion de l’Ukraine et son annexion d’une partie de son territoire par l’allégation entièrement imaginaire qu’il se trouve des nazis au gouvernement de Kiev.
Comme d’habitude et sans interruption depuis 1917, la Russie accuse ceux qu’elle attaque des forfaits dont elle est elle-même responsable. Comme d’habitude et sans interruption depuis 1945, la Russie utilise le prétexte de l’anti-nazisme pour justifier ses propres exactions, qui bien souvent s’inspirent des méthodes hitlériennes quand ce n’est pas elle-même qui a inspiré Hitler ; ainsi lors de son alliance avec le régime nazi pour envahir, dépecer et massacrer de concert l’Europe centrale ; alliance avec Hitler que Vladimir Poutine lui-même a réhabilitée — tout en annexant la Crimée de façon parfaitement hitlérienne au motif d’un nazisme imaginaire à Kiev.
Vos propos sont aussi un mensonge en raison des curieuses restrictions que vous prenez soin d’apporter à votre affirmation : des menées violentes de la Russie en Europe ne seraient répréhensibles que si elles affectaient « l’Union européenne » et se faisaient par l’intermédiaire du soutien à des « mouvements violents type FLNC ».
Mais la Russie n’a même pas besoin de se cacher derrière des mouvements violents, « comme au temps de l’URSS ». Elle a l’agression tout à fait décomplexée. Elle commet ses assassinats elle-même.
En 2008, la Russie a tenté d’assassiner, à Strasbourg, Karinna Moskalenko, au moyen de mercure répandu dans sa voiture. Cette avocate plaide des dossiers devant la Cour européenne des droits de l’homme, qui a souvent à connaître de plaintes concernant la Russie. Je rappelle aux immenses géopoliticiens que se flattent d’être les poutino-lécheurs que Strasbourg est en France. Il s’agit là d’une atteinte à la souveraineté nationale de la France.
En 2014, toujours à Strasbourg, la Russie a capturé et torturé pendant deux jours Said Emin Ibragimov, un ancien ministre tchétchène, réfugié politique en France. Quelques semaines auparavant, il avait envoyé un dossier à la Cour pénale internationale de La Haye, pour réclamer la mise en examen de Vladimir Poutine au motif de crimes de guerre en Tchétchénie.
En 2006, la Russie a assassiné à Londres Alexandre Litvinenko, un ancien agent du KGB qui avait fait défection. Il avait accusé Vladimir Poutine d’avoir organisé les attentats à la bombe de 1999 contre des immeubles d’habitation qui ont fait des centaines de morts, et collaborait avec la justice espagnole pour mettre en évidence les liens de Poutine avec le crime organisé. Il a été empoisonné au polonium radioactif. Je conseille aux géopolitologues poutinistes d’ouvrir un atlas : la Grande-Bretagne est en Europe.
En 2012, la Russie a assassiné à Londres Alexandre Perepilichny, un banquier qui avait transmis aux autorités suisses des informations sur une gigantesque affaire de corruption des dirigeants russes. Il a été empoisonné au moyen d’une plante vénéneuse.
Et il ne s’agit pas seulement d’assassinats, ou de tentatives d’assassinat individuelles. Il s’agit d’attaques contre des pays entiers. L’année dernière, la Russie a tenté d’assassiner le Premier ministre du Montenegro lors d’un coup d’Etat raté, pour l’empêcher de rejoindre l’OTAN.
A l’intention des crypto-communistes et des poutino-lécheurs qui affectent de croire, pour une raison ou une autre, que la Russie a le droit d’interférer dans les affaires des ex-pays de l’URSS comme l’Ukraine ou la Géorgie et de leur dénier tout droit à la souveraineté, je rappelle que le Montenegro « n’a jamais été russe », comme disent ces imbéciles de Thierry Mariani ou Marine Le Pen concernant la Crimée. Le Montenegro n’a jamais fait partie de l’URSS. Le Montenegro est, et a toujours été, un pays européen, « à deux heures d’avion de Paris », comme il est d’usage de le dire.
Que la Russie soit capable de fomenter un coup d’Etat au Montenegro (un vrai, celui-là, pas un coup d’Etat imaginaire comme celui reproché à l’Ukraine, où c’est simplement la marionnette de Moscou qui a lâchement abandonné le pouvoir face à la révolte populaire, en se réfugiant… en Russie), que la Russie soit donc capable d’organiser un coup d’Etat, avec projet d’assassinat à la clé, simplement pour empêcher un pays européen libre et souverain d’adhérer à l’OTAN si bon lui semble, voilà qui devrait convaincre définitivement nos poutino-lécheurs que la Russie constitue une menace radicale, militaire, pour nous, Européens.
A condition qu’ils soient honnêtes, bien entendu, ce qui est loin d’être gagné. Honnêtes, et patriotes.
Bien entendu — et c’est là la deuxième partie de votre mensonge — ces violences perpétrées par la Russie contre des pays européens n’auraient-elles pas existé, que Moscou ferait encore peser une grave menace sur notre sûreté nationale.
Car il n’y a pas que le mensonge par déni des faits. Il y a le mensonge par omission. C’est le fameux argument communiste (et, aujourd’hui, crypto-communiste et poutiniste) des « chars soviétiques qui n’ont pas défilé sur les Champs-Elysées, bien que François Mitterrand fût élu ».
En somme, tant qu’il n’y a pas de chars russes sur les Champs-Elysées, eh bien la Russie peut faire tout ce qu’elle veut, elle ne saurait constituer une menace.
Comme si la subversion de la France, de l’Europe et du monde par les partis communistes pilotés par Moscou n’avait pas été une menace au moins aussi grave que les fameux « chars russes sur les Champs-Elysées ».
Comme si, aujourd’hui, la subversion de la France, de l’Europe et du monde par les partis, groupuscules, entreprises, hommes d’affaires, intellectuels, journalistes, hommes politiques, officiers manipulés par la Russie n’était pas aussi dangereuse que l’aviation russe.
Comme si Internet n’existait pas, comme si la cyber-guerre n’avait pas avantageusement remplacé les « chars russes », comme s’il n’était pas infiniment plus efficace de détruire le réseau électrique ukrainien à distance, de paralyser le fonctionnement du gouvernement estonien par cyber-attaque, de détruire un haut-fourneau allemand en pianotant sur un clavier, ou de détruire par Internet une station de télévision chargée par le gouvernement français de porter la voix du pays à l’étranger, sans risquer la vie d’un seul soldat russe.
Comme si la désinformation, la diffusion massive de fausses nouvelles par des moyens industriels, les milliers de faux comptes Twitter, de sites de propagande clandestins, la calomnie, la diffamation, la manipulation des élections, la fabrication de faux documents, le mensonge continuel et permanent ne constituaient pas un danger mortel pour nous.
Comme si tous ces moyens ne faisaient pas explicitement partie de la doctrine militaire russe, dûment exposée de la façon la plus officielle possible, notamment dans ce que l’on a appelé la doctrine Guérassimov.
Comme si l’espionnage russe, désormais plus intense qu’il ne l’a jamais été pendant la Guerre froide, n’était pas, en lui-même, une menace pour notre sûreté nationale.
Comme si Vladimir Poutine n’avait pas réussi à affaiblir gravement les Etats-Unis en dressant l’un contre l’autre son président et ses services secrets ; comme s’il n’avait pas affaibli gravement la résistance du monde libre au terrorisme islamiste, en dissuadant les meilleurs services secrets du monde (France, Israël, Grande-Bretagne) de partager leurs informations avec leurs homologues américains, dans la crainte que Trump ne les transmette sans leur permission aux Russes (ce qu’il vient de faire) ; et cela, sans tirer un seul coup de feu, simplement par la magie de la manipulation, de la désinformation, du mensonge, de la déstabilisation, de la subversion, bref des « mesures actives ».
Comme si l’entreprise de démolition systématique de la vérité et de la raison, en provenance de Moscou, ne constituait pas une menace existentielle pour notre civilisation. Entreprise qui n’a jamais cessé depuis 1917, ce qui suffit à réduire à néant l’allégation des poutinistes selon laquelle l’URSS serait finie et le communisme n’existerait plus.
Le communisme existe toujours en Russie, comme il existe en France : il a simplement muté. Il a emprunté les armes du capitalisme de prédation et de connivence le plus grossier. Le communisme poutinien, c’est le pétrole moins les soviets, plus le KGB, plus l’argent. Des masses d’argent énormes dans les poches des dirigeants du régime, volées au peuple russe, dont il lui suffit d’agiter quelques piécettes sous le nez de ses complices occidentaux pour qu’aussitôt, ils se couchent. Certains se contentent même de l’odeur.
@Robert Marchenoir
En somme, tant qu’il n’y a pas de chars russes sur les Champs-Elysées, eh bien la Russie peut faire tout ce qu’elle veut, elle ne saurait constituer une menace. »
J’en dirais autant des Etats-Unis !
A noter le nombre de bases militaires américaines dans le monde : 800
Bases militaires russes : 11
Bases militaires françaises : 5
Au fond, j’ai du mal à croire à la fable des bons et des méchants…
@Achille | 19 mai 2017 à 13:59
Un conseil, relisez-vous, avant-dernier et dernier paragraphe avant de sombrer dans la mauvaise foi absolue… Et revenez nous dire ensuite en quoi Penelope serait plus fautive que Pauline et mériterait d’être désignée à la vindicte pour avoir travaillé, réellement, pour son mari. Ou alors dites-nous qui faisait le boulot ?
Certes tous ceux (Sarthois se comptant par dizaines de milliers) qui ont demandé des faveurs à l’époque, telles que faire sauter des PV, obtenir un logement en HLM, un poste pour leur fils ou fille, etc. ne sont pas prêts à venir en témoigner et protègent leurs arrières. Pratiques pourtant archi répandues avant l’ère du tout informatique. Mon pauvre Achille, vous n’avez me semble-t-il aucune idée de ce qui faisait le quotidien d’un collaborateur ou d’une collaboratrice de député à l’époque des faits, astreint à lire et à répondre quotidiennement à une multitude de demandes et recours gracieux, des plus sérieux aux plus farfelus, tout en ne froissant personne. Tandis que le boss (ayant d’autres chats à fouetter) laissait son collaborateur se débrouiller pour l’essentiel avec ces quémandeurs venus de tous horizons. Le collaborateur n’étant censé en outre que faire remonter les seules doléances profitables pour la suite de la carrière dudit député et donc de sa réélection. Je ne pense pas alors que Fillon fût le seul dans ce cas et peut-être l’un des moins manipulateurs vu son parcours et la personnalité de sa femme par rapport à ceux qui l’accusent et en ont fait leur bouc émissaire visant à faire capoter l’élection présidentielle 2017…
@ caroff | 19 mai 2017 à 19:09
Vos chiffres sont très probablement faux.
Les Etats-Unis ne sont pas le sujet. Le sujet, c’est la Russie. Ne prétendez pas réfuter mes propos en détournant la conversation. Seuls les Russes, les communistes et les petits enfants mal élevés font cela. A quelle catégorie appartenez-vous ?
Si vous avez des choses intéressantes à nous dire sur les Etats-Unis, écrivez-nous donc un commentaire complet sur les Etats-Unis. Avec un début, un milieu, une fin. Des faits et des arguments. Ne déboulez pas dans une conversation consacrée à tout autre chose en hurlant, en substance : « caca-prout ! ».
Vous semblez suggérer (parce que vous ne vous donnez même pas la peine d’argumenter clairement, en sorte qu’il faut tenter de deviner vos intentions), que le fait que les Etats-Unis aient beaucoup plus de bases militaires que la Russie ou la France serait un mal. Ah bon ? Et pourquoi donc ?
Dans quel manuel communiste avez-vous lu que tous les pays devaient avoir le même nombre de bases militaires dans le monde ? Quel est l’espèce de socialisme enragé et hystérique qui vous fait endosser un égalitarisme aussi forcené que celui-là ? Quelle sera la prochaine étape de votre prurit de « justice sociale » ? Imposer la même superficie à tous les pays, par exemple ? Tiens, voilà qui me paraîtrait une bonne idée.
Je trouve pour ma part, figurez-vous, que l’extension absolument obscène du territoire russe est un véritable scandale. Rendez-vous compte qu’il s’agit non seulement du plus grand pays du monde, mais qu’en plus les Russes n’en font pratiquement rien. La Russie, c’est quinze villes entourées d’un vide immense. Clairement, cette situation ne peut plus durer. Comment peut-on tolérer la persistance de pareilles inégalités, en 2017 ? Il est grand temps de redistribuer les terres.
La France ne saurait se satisfaire plus longtemps du misérable lopin qui lui a été dévolu, coincé entre les Espagnols malodorants, les Italiens qui conduisent au milieu de la chaussée, les Allemands toujours à l’heure, les Belges tous pédophiles et les Anglais, il faut bien le dire, massivement homosexuels. Il est clair que l’égalité des droits impose à la Russie de rétrocéder une large, très large part de son territoire à la France.
Je ne vois d’ailleurs pas en quoi Vladimir Poutine pourrait nous le refuser, lui qui passe son temps, via ses agents d’influence, à nous expliquer combien nos cultures sont proches et notre avenir est commun. C’est bien beau, les déclarations d’amour, mais il y a un moment où il nous faut des preuves d’amour, mon petit Poutinou. Donc le prochain coup, ce sera avec les cartes d’état-major et la calculette. Et il y a intérêt à ce que le compte y soit.
Du coup, nous aurons de l’espace pour multiplier, nous aussi, nos « bases militaires ». Et puis ça vous donnera l’occasion de nous expliquer pourquoi le grand nombre des bases militaires serait une mauvaise chose. C’est bien, les bases militaires. Il y a de beaux missiles, de beaux avions… Et puis ça protège, les bases militaires. Vous n’aimez pas être protégé ? Vous n’aimez pas la paix ?
@Mary Preud’homme | 19 mai 2017 à 20:07
Je vous ferai juste remarquer que le « pauvre Achille », comme vous dites, a voté Fillon au premier tour, donc à droite, ce qui ne lui était plus arrivé depuis le second tour de l’élection présidentielle de 2002. Preuve que s’il n’a « aucune idée de ce qui faisait le quotidien d’un collaborateur ou d’une collaboratrice de député à l’époque des faits », il a suffisamment de lucidité pour ne pas se laisser influencer par une certaine presse dont la ligne éditoriale consiste à révéler au grand public les petites magouilles pas très propres (mais légales) que s’autorisent nos élus.
FF n’était, certes, pas le candidat qui correspondait le mieux à mes attentes, mais vu le panel particulièrement médiocre des candidats à l’élection présidentielle de 2017, j’ai pensé que c’était encore le moins mauvais pour occuper la fonction présidentielle, son expérience de Premier ministre compensant en partie ses petits travers.
Donc si FF n’a pas été élu ce n’est certainement pas de mon fait mais plutôt de celui de son système de défense particulièrement maladroit pour ne pas dire parfaitement stupide.
@Robert Marchenoir
« Et puis ça protège, les bases militaires. Vous n’aimez pas être protégé ? Vous n’aimez pas la paix ? »
Je ne souhaite être protégé ni par les Russes ni par les Américains.
Je vous faisais remarquer que les 800 bases militaires américaines réparties à travers le monde avaient pour vocation de « protéger les intérêts » des USA et pas de nous protéger.
Les Russes sont très loin d’en disposer autant et utilisent des moyens à la fois différents (moins de budgets disponibles pour les interventions armées qui coûtent 89 milliards $/an aux USA) et assez semblables (cyber-attaques, fausses rumeurs, achats de personnalités, etc.)
Le budget de la défense aux USA se monte à 622 milliards $/an tandis que celui de la Russie s’élève à 48,4 milliards$/an : qu’en déduire en termes d’agressivité ?
La liste très incomplète des pays « stabilisés » par l’intervention américaine est disponible ici :
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2013/08/21/putsch-les-sept-gouvernements-officiellement-renverses-par-les-etats-unis/
@caroff | 20 mai 2017 à 11:28
« Le budget de la défense aux USA se monte à 622 milliards $/an tandis que celui de la Russie s’élève à 48,4 milliards$/an : qu’en déduire en termes d’agressivité ? »
Rien. Le fait d’avoir une armée puissante n’est pas une marque d’agressivité. Vous êtes pacifiste ?
« La liste très incomplète des pays « stabilisés » par l’intervention américaine est disponible ici :
« >http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2013/08/21/putsch-les-sept-gouvernements-officiellement-renverses-par-les-etats-unis/
Des épisodes, donc, qui remontent à 1954, 1960, 1961, 1963, 1964 et 1973. Ils se situent au Guatemala, au Congo, au Chili… Expliquez-nous donc en quoi ces événements diminuent les menaces que la Russie fait peser sur la France, l’Europe et l’Occident en 2017 ? Quel est le rapport ? Il n’y en a aucun.
En revanche, il y a un rapport très précis avec le fait que la diffamation anti-américaine, en réplique à n’importe quelle mise en garde visant la Russie, soit un procédé constant de la propagande de Moscou depuis un bon siècle, sans interruption jusqu’à nos jours.
Tant qu’à remonter aux années 50 ou 60, vous auriez pu rappeler les attaques incessantes dont la Russie se rendait déjà coupable, à cette époque, envers les intérêts supérieurs de notre pays. Voilà qui aurait un rapport, même éloigné dans le temps, avec notre sujet : la Russie revient à sa bonne vieille politique étrangère communiste.
« Je ne souhaite être protégé ni par les Russes ni par les Américains. »
La défense nationale ne relève pas du caprice. Ce n’est pas une question de « je veux, je veux pas ». Les responsables de l’Etat sont là pour tenir compte des réalités.
Si un gouvernement, de quelque couleur politique que ce soit, mettait réellement en application votre souhait irréfléchi, il y aurait presque immédiatement davantage de morts dus au terrorisme musulman dans les rues françaises. C’est d’ailleurs bien pourquoi aucun ne le fera : même pas le Front national, s’il arrivait au pouvoir. Les services secrets américains sont un maillon essentiel de la protection de l’Europe contre les attentats djihadistes. Peut-être est-ce dû à une partie de ces fameux 622 milliards de dollars annuels qui vous dérangent tant ?
Même en doublant son budget de défense du jour au lendemain (ce que personne ne propose parce que c’est impossible), la France ne pourrait pas égaler les capacités d’espionnage des Etats-Unis. Elle ne pourrait pas davantage se passer des renseignements dont bénéficient nos services secrets grâce aux échanges qu’ils pratiquent avec un certain nombre d’autres pays occidentaux.
Ce n’est pas seulement une question d’argent. C’est aussi une question de volonté politique. Pas plus tard que vendredi dernier, le secrétaire à la Défense américain, James Mattis, donnait à l’armée américaine la mission d’empêcher le retour chez eux, en particulier en France, des combattants étrangers de l’Etat islamique.
Il a déclaré : « Ces combattants constitueraient une menace stratégique s’ils devaient rentrer chez eux à Tunis, à Kuala Lumpur, à Paris, à Detroit, n’importe où. En restant sur place le temps qu’il faudra pour les user, pour les encercler, puis pour les attaquer, nous mènerons à bien la campagne d’éradication nécessaire pour que ce problème ne soit pas simplement transféré d’un endroit à un autre. »
Je rappelle qu’il s’agit là du ministre de la Défense de Trump, l’homme qui a fait mine de se désintéresser du sort de l’Europe. James Mattis vous dit : nos troupes pourraient rentrer chez elles sitôt l’Etat islamique vaincu militairement. Eh bien, non. Nos soldats vont rester. Ils vont risquer leur vie pour liquider, jusqu’au dernier, ces barbares dont le rêve le plus cher est de venir chez vous vous tuer dans d’atroces souffrances. Alors qu’ils pourraient rentrer chez eux en vainqueurs, ils vont encore répandre leur sang pour vous éviter de vous faire égorger en allant chercher le pain. Et vous, vous avez le front de dire : « je ne souhaite pas être protégé par les Américains » ?
« Les Russes sont très loin d’en disposer autant et utilisent des moyens à la fois différents (moins de budgets disponibles pour les interventions armées qui coûtent 89 milliards $/an aux USA) et assez semblables (cyber-attaques, fausses rumeurs, achats de personnalités, etc.) »
C’est faux. Une fois de plus, nous avons ici à l’oeuvre ce répugnant procédé de la fausse équivalence, du relativisme moral. Non, la Russie ne fait pas la même chose que les Etats-Unis en matière de fausses rumeurs et de cyber-attaques. Elle ne se défend pas alors que les Etats-Unis l’attaqueraient.
Les Etats-Unis ne diffusent pas de fausses informations. Quand ils mettent sur pied des médias financés par l’Etat et destinés à des pays opprimés comme la Russie, leur but est de dire la vérité à leurs lecteurs sur ce qui se passe dans leur pays, et de gagner ainsi leur estime et leur confiance.
Quant la Russie met sur pied des médias financés par l’Etat et destinés à des pays libres comme la France et les Etats-Unis, leur but est de répandre des mensonges auprès de leurs lecteurs sur ce qui se passe dans leur pays, d’insulter et de calomnier leur nation, de dresser les citoyens les uns contre les autres, de semer la discorde et de gagner ainsi du pouvoir en affaiblissant les pays où ils sont implantés.
C’est donc exactement le contraire. Il suffit de lire les uns et les autres pour le constater.
Les Etats-Unis ne fabriquent pas de fausses rumeurs. La Russie entretient une industrie entière de fabrication de fausses nouvelles, avec ses usines, ses salariés civils et militaires, ses indépendants, ses agents étrangers, ses milliers de faux sites Internet, de comptes Twitter automatisés, ses logiciels de détection et de production automatiques, ses services d’espionnage fortement impliqués dans ces opérations. Les Russes ont même inventé un mot qui désigne ces pratiques : les « mesures actives ». Tout cela est connu dans ses moindres détails et a été exposé mille fois par le menu. Y compris par moi, ici même. A partir d’un certain moment, l’excuse d’ignorance ne tient plus.
Aucun pays dans le monde ne possède l’équivalent de la machine mondiale à désinformer de la Russie. Aucun. Et cela fait plus d’un siècle que cette machine turbine à plein régime. Les Protocoles des Sages de Sion, ça vous dit quelque chose ? Ecrits à Paris par un agent de la police secrète du tsar, déjà. Un chef-d’oeuvre de désinformation : un siècle plus tard et davantage, les gens y croient encore ! Depuis, grâce à Internet, les espions russes ont passé la surmultipliée.
Quant aux cyber-attaques, il est aussi honnête de tracer une équivalence entre les Etats-Unis et la Russie, à leur sujet, que de mettre le GIGN et les terroristes musulmans dans le même panier, sous prétexte que les uns comme les autres utilisent des fusils.
La Russie se livre à des cyber-attaques contre des objectifs civils, pour semer le désordre dans des pays pacifiques et les intimider. La Russie détruit par Internet les installations de TV5, chaîne d’Etat française à destination de l’étranger. Le message est clair : nous avons les moyens et la détermination de vous attaquer en premier, en l’absence de la moindre agression de votre part ; nous avons les moyens de détruire chez vous des objectifs stratégiques, en vous infligeant de graves dégâts physiques et économiques, sans le moindre risque pour nous ; et surtout, si vos médias disent du mal de nous… vous savez maintenant ce que vous risquez.
C’est un acte de guerre. C’est une attaque militaire en l’absence de la moindre provocation française. Je ne reviens pas sur les incroyables campagnes de cyber-guerre qui ont tenté de modifier le résultat des élections américaine et française dans un sens favorable aux intérêts russes.
Il faut bien comprendre que nous sommes déjà en guerre avec la Russie. La Russie nous fait déjà la guerre. Tenter de mettre en place, par la force et par la ruse, en France, un gouvernement qui sera docile aux intérêts de la Russie, c’est ordinairement quelque chose qui se fait par l’invasion militaire : les fameux « chars russes sur les Champs-Elysées ». D’ailleurs, quand les Ukraniens n’ont plus voulu d’un président au service prioritaire de la Russie, eh bien cette dernière a envahi le pays. Avec des chars.
A quel type de cyber-attaques se livrent, de leur côté, les Etats-Unis ? Ils implantent un virus informatique hyper-sophistiqué dans les centrifugeuses iraniennes, afin de les détruire sans faire de morts, et de retarder ainsi la production de l’arme nucléaire par une théocratie islamique fanatique qui a menacé d’annihiler Israël. C’est une attaque parfaitement légitime. C’est une excellente chose. C’est à cela que servent les armées : à maintenir la paix. A protéger les honnêtes gens.
Confondre l’un et l’autre, faire mine de les mettre sur le même plan, c’est faire preuve d’une absence de discernement qui confine à l’absence de sens moral.
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@ Trekker
L’épithète même de « russophobie » dont vous m’affublez est aussi malhonnête que la prétendue « islamophobie » dont les musulmans tentent de faire un délit, ou le fantasmatique « racisme » au moyen duquel on tente de faire taire les opposants à l’immigration (quand on ne les condamne pas en justice).
C’est d’autant plus piquant que les poutinistes sont souvent des « islamophobes », voire des « racistes », et qu’ils passent leur temps à grimper aux rideaux pour s’indigner d’être étiquetés au moyen de ces qualificatifs qui se veulent infamants.
Le comble du comique est atteint lorsque les représentants de la « vraie droite », après avoir passé des années à protester contre le procès malhonnête en « nazisme » qui leur est fait, redeviennent politiquement corrects comme des papes en faisant mine de s’offusquer des « nazis » qui seraient au pouvoir à Kiev. Lesquels ne sont pas plus à droite qu’eux.
Comme quoi, les sectaires et les policiers de la pensée de tout poil se ressemblent et s’échangent leurs sales méthodes, indépendamment de leur chapelle.