S’occupera-t-on vraiment un jour d’Alexandre Benalla sur le plan judiciaire au moins autant que des Gilets jaunes traduits avec célérité devant le tribunal correctionnel et parfois traités avec sévérité ?
Pour que je m’interroge ainsi, il faut vraiment que la mesure soit comble et suscite une surprise partagée par beaucoup.
Pour résumer, est-il plus important de protéger Benalla que de lui appliquer le sort judiciaire qu’il mérite ? Convient-il toutes affaires cessantes de préserver l’affaire, et son principal intéressé, des atteintes médiatiques ou ne devrait-on pas plutôt les appréhender banalement, avec la rigueur que ces dernières semaines justifieraient ?
Enfin tout de même une enquête sur le « contrat russe » avec la société de Vincent Crase !
Alexandre Benalla qui s’est beaucoup moqué du monde, a menti devant la commission sénatoriale et ne cesse de se targuer d’avoir le soutien du président de la République, est-il un mis en examen qui doit respecter les obligations qu’on lui a imposées ou une sorte de mauvais génie chouchouté parce que craint et plein de secrets délétères ?
Naïvement j’imaginais que Benalla et Crase violant quatre jours après leur mise en examen l’interdiction de se rencontrer, avec des échanges troublants entre eux, seraient incarcérés pour cette transgression. Mais rien apparemment.
On a préféré ordonner une perquisition à Mediapart, avec un appareil lourd, en se fondant non pas sur une atteinte à la vie privée – aucune plainte de ce chef, et pour cause, de la part de Benalla ou Crase – mais sur une infraction technique prétexte pour venir vérifier quelles étaient les sources de Mediapart. Qui ne pouvait pas accepter un tel processus, bien plus politique que judiciaire.
On a appris que cette initiative du parquet aurait résulté d’une volonté affichée ou prétendue de transparence de Matignon qui s’était ému de certaines questions qui lui avaient été posées par Valeurs actuelles. A l’évidence ce salmigondis – culminant avec la démission de la cheffe de sécurité – peine à dissimuler que nous sommes entrés dans un état de droit se caractérisant par une main de fer dans une apparence de gant de velours, Matignon jouant au bon apôtre et l’Elysée s’étant contenté de nier le SMS – dont Benalla dans l’écoute nous donnait la substance solidaire et revigorante ! (Le Monde, Le Figaro)
Ne suis-je pas naïf de m’étonner de cette régression judiciaire à Paris ? Nous sommes passés de François Molins à Rémy Heitz. Je ne pense pas que le premier aurait mis en oeuvre une procédure aussi aberrante, clairement liée à une autorité politique qui ne sait plus comment faire pour se dépêtrer – à Matignon comme à l’Elysée – du sparadrap Benalla. Et qui semble avoir trouvé un allié de poids avec le nouveau procureur.
Celui-ci est omniprésent et même si les tragédies de toutes sortes ne rendent pas inutiles ses multiples déplacements, on perçoit un narcissisme judiciaire aux antipodes de la discrétion talentueuse et efficace de son prédécesseur.
Pourquoi feindre d’occulter les conditions particulières de la nomination de Rémy Heitz ? Le président et le Premier ministre voulaient ce procureur et ils l’ont eu après avoir écarté, selon des modalités inédites, une personnalité qui leur inspirait moins confiance. Mon billet du 28 septembre 2018 : « La magistrature, un terrain de je pour le président« , rend compte de ces bizarreries qui n’avaient pour finalité que de battre en brèche une normalité dans une nomination qui n’aurait pas plu.
La garde des Sceaux n’a pas semblé très à l’aise à l’Assemblée nationale face à ces manifestations démontrant, sans qu’elle en soit directement responsable, le retour d’une magistrature politisée au plus haut niveau sous l’emprise d’un pouvoir compensant sur ce terrain ce qu’il avait dû céder, et largement, sur un autre depuis des semaines.
Pour mériter d’être procureur de la République à Paris, la compétence est utile. Mais bien plus qu’elle, le courage et le caractère. Il faut savoir dire non, il faut songer qu’on est l’emblème d’un corps et pas seulement l’émanation forcément conjoncturelle d’un maître appelé un jour à changer.
Qu’on laisse Mediapart tranquille – tant que la loi est respectée – et qu’on concentre son attention sur les multiples transgressions d’Alexandre Benalla : ce ne serait plus du temps perdu mais de la Justice regagnée !
Merci pour ce billet, celui d’un homme de loi dont la voix compte et qui me conforte dans mes questionnements de béotienne en la matière au sujet de tous ces rebondissements de l’affaire Benalla.
Effarée de voir avec quelle arrogance cet homme-là tient tête aux sénateurs, faisant le fanfaron et se croyant invincible.
Le plus mauvais exemple pour tous ceux qui bravent justice et hiérarchie.
« Pour résumer, est-il plus important de protéger Benalla que de lui appliquer le sort judiciaire qu’il mérite ? Convient-il toutes affaires cessantes de préserver l’affaire, et son principal intéressé, des atteintes médiatiques ou ne devrait-on pas plutôt les appréhender banalement, avec la rigueur que ces dernières semaines justifieraient ? »
Je ne saurais dire pourquoi il est protégé, qui sait, par pure amitié ? Mais le problème n’est pas là, s’il l’est aucun transgresseur ne peut croire être puni pour ce qu’il fait d’illégal mais parce qu’il n’est pas protégé.
J’espère qu’on gardera cette fermeté… Je n’ai toujours pas digéré l’indulgence française et surtout intellectuelle pour l’abuseur Polanski, non, alors voilà un homme qui s’en prend aux autres, et il faut que ce soit ceux qui veulent l’appréhender, qu’on vilipende, alors qu’il peut être dit par ailleurs qu’on peut mettre quelqu’un en prison quand on n’est pas sûr de sa culpabilité, ou qu’on fabrique industriellement de faux coupables en persécutant les drogués et leurs fournisseurs.
En somme, par principe, si on peut appeler ça un principe, on n’admet pas qu’on use de son corps, mais quelques élus peuvent passer sur le corps des autres en passe-temps et en passe-droit.
La question donc pour un abuseur est de bien naître, puissant, ou de le devenir… D’aucun se plaignent du manque d’ambition ? La perceptive du privilège de nuire est pourtant un appât.
Il y a une « utilité » sociale, on est utile ou pas, mais en tout cas, il faut faire acte de présence, ne pas s’évader de la réalité, en tout cas, ne pas chercher à le faire par la drogue.
La religion est permise… Pourquoi ? Parce que s’il y a mafias lors de prohibition, on peut penser qu’il y aurait guerre civile si interdiction de religion. Et pourtant, qui, des drogués ou des croyants passe son temps à vouloir diminuer la liberté des autres ? Ce n’est pas parce qu’on nuit qu’on est interdit, c’est, au contraire, parce qu’on ne nuit pas, qu’on a un pouvoir de nuisance insuffisant. Des drogués commettent des attentats parce qu’on s’en prend à leur « vice » ? Non. Par contre, les croyants ne se gênent pas pour intimider au nom de leur « superstition ».
Non seulement on emprisonne drogués et trafiquants, mais on leur donne la chasse, par exemple aux Philippines, et les gens applaudissent, ici.
Si les drogués et trafiquants commettaient à leur tour des agressions contre le public, les gens diraient « pourquoi ? ». C’est vrai, un mystère mystérieux, en somme. Un de plus… Les gens devraient se dire que les drogués ont retenu leur leçon, pourtant, être dans la réalité, savoir le rapport de force et de violence, et que les trafiquants ne pensent pas qu’à leur territoire mais à une question de principe au risque de faire baisser les prix, étonnant, vraiment, enfin, c’est pour les besoins de la démonstration.
Soyez différent, on voudra s’en prendre à vous, armé d’un gros bâton et on reculera, la loi étant pour le cas général, les exceptions pour les cas particuliers.
J’imaginais donc la vengeance du drogué, vous m’avez volé mes rêves, volé ma liberté, éventuellement, en prison, bref, agressé quand je ne vous faisais rien.
J’imagine la vengeance des gens ayant subi de la pédophilie… Je sais, les drogués planent trop ou sont des loques, selon l’expression qu’on choisira, pour être violents. Les gens victimes de pédophilie, eh bien ! On ne voit que le sommet de l’iceberg, pour la paix des familles ou des religions, je ne crois pas que l’Eglise soit seule en cause, que de silence !
Mais si l’idée c’est que certains sont sous ce que devrait être la loi, le drogué persécuté, savoir puni quand il ne s’en est pris à personne, et que d’autres sont au-dessus, les pédophiles bien installés, en somme, que reste-t-il aux piétinés sinon la soumission ou la violence ?
Bien sûr, la plupart des gens rampent, et on fait tout pour, ce que j’ai dit, les difficultés mises au suicide, il faut se survivre sans raison de vivre, en soumis, chien, slave et autres, si pourtant sans vocation de jouer du moins avec ces rôles, dans ce à quoi je fais référence.
Mais tout le monde ne peut pas être une serpillière vivante… Et il y a l’exemple. On porte aux nues des transgresseurs pour leur transgression, vive Polanski qui a échappé à la justice américaine présumée injuste quand la vision de la justice à la française c’est de choyer un Polanski et des Français passés à l’ennemi islamiste qu’on veut rapatrier où non seulement ils ne seront pas tués, mais un jour relâchés dans la nature, la prison à vie n’existant pas chez nous. L’islamiste ? Le dernier rebelle, donc admirable pour tant de gens, quoi qu’il commette et peut-être parce qu’il commet, gens jouissant de la violence par procuration sous couvert de principe. Donc…
Si la violence, c’est bien, clap, clap, de la part de gens à qui on n’a rien fait qui veulent tuer les uns et ainsi faire peur pour tuer la liberté des autres…
Je me demande pourquoi-comment des gens sur qui on exerce une violence quand ils n’ont rien fait et ne veulent contraindre les autres en rien, ne finiraient pas par se sentir légitime de s’y mettre à leur tour.
Il y a un raisonnement appelé à plus forte raison… On va me dire que les gens ne pensent pas.
Oui et non, sur le nombre, forcément quelques-uns.
Pour prendre le cas le plus grave, victime de pédophile… Voyons, le criminel n’est guère puni, et on l’est avec lui, la victime considérée comme impure de l’acte qu’elle subit, comme aussi dans les autres cas de viol, par parenthèse. Donc, c’est d’une certaine façon se tuer pour atteindre l’autre, comme dans un attentat-suicide. Se tuer socialement.
Sauf que personne ne meurt, donc agresseur n’est pas beaucoup puni du point de vue de la personne agressée, si on veut bien comprendre que la victime se sent et est sentie par les autres comme morte-souillée. L’agresseur ne meurt pas et on continue de mourir… Certes, les actes cessent, mais cela peut aussi s’obtenir dans la fuite, enfin, surtout à l’âge adulte, ironie de ramener un fugueur à son pédophile, soit dit en passant s’il s’agit d’un parent.
Aussi, la victime passant par la voie légale doit se contenter d’une maigre satisfaction contre le gros effort de voir sa honte multipliée par le nombre de personnes dans la confidence… Comme il n’y a pas de programme, comme dans la mafia, de changement d’identité, à vie c’est untel qui subit, ce qui attire d’autres agresseurs comme le mépris ou, dans le meilleur des cas, la pitié de l’entourage. Mais qui veut être regardé par ses proches comme les mendiants le sont par les passants ?
D’un point de vue coût-avantage, il a longtemps été bien moins risqué d’être pédophile que drogué, et encore aujourd’hui, je me demande, vu le taux de dénonciation.
Le drogué vexe, il n’a pas bonne image, et on l’efface, on ne veut pas se voir en lui. Le pédophile passe plus inaperçu, et s’il se superpose une autre image, prêtre, artiste, ou n’importe quoi d’autre, on est prêt à boire un cocktail avec lui. Lui prêter ses enfants ? Si oui, ils sont un objet dont on se sert dans des stratégies sociales, si non, ses enfants ont des droits, ceux des autres non, il existe des citoyens de plein droit et une masse dans laquelle on puisera ses divertissements.
L’image ! C’est l’image qui compte, et non ce qu’on fait… Avec le règne des médias, ça ne va pas s’arranger.
Il y a des gens « sympas » quoiqu’ils abusent, des gens « à gerber » quoiqu’ils ne commettent que le crime de déplaire. Assurément, le seul irrémédiable, demandez aux victimes de génocides ou aux enfants qu’on n’a pas aimés.
Les Égyptiens avaient une confession négative sur le mal qu’on n’avait pas commis. Je dis que les gens à qui on fait injustement du tort et qui ne le rendent pas pourraient s’en prévaloir.
Non qu’il faille en corner les oreilles des gens, mais le secoue-toi… La police t’a jeté en prison drogué, tu ne vas pas te secouer. Pourquoi ? La police l’a fait, me dépossédant de mon droit donc de mes devoirs envers moi-même, donc à supposer qu’on ait un devoir de se secouer, il est aboli par le fait qu’on a été agi et qu’on risque de l’être la prochaine fois qu’on fera ce qui importe. Enfin, dira l’autre, se droguer, subir, n’est pas agir. Mais, pourrait rétorquer le drogué, le croyant n’est pas agi par la religion, devant suivre rites et dogmes, s’il est fidèle, inférieur de son prêtre, peut-être un jour damné par son dieu, donc éternellement passif ? Je ne sache pas que ce soit très agissant, mais ceux qui sont dans ce style, on ne leur dit pas de se secouer, trop heureux quand hors de crise de fanatisme, ils ne s’en prennent à personne. Ce n’est donc pas un esprit passif, ce n’est donc pas la dangerosité, le problème, c’est l’image…
D’ailleurs, si je restais l’œil glauque devant n’importe quelle image, drogué d’icône, je n’aurais aucun problème, pas vrai ? C’est en somme, de rêver solitaire qui est mal vu comme autrefois les plaisirs solitaires d’une autre nature. C’est tout… Mais plus on s’en prend aux drogués, plus on lui démontre que le monde étant ce qu’il est, il aurait bien tort d’y faire acte de présence comme on peut pointer ailleurs. Parce que je dis : acte de présence. On peut ne pas se droguer sans faire grand-chose, on peut se droguer et être actif*, tout dépend de la personne, du produit et de l’usage, comme pour la religion, et tout, en somme.
* Surtout les cadres, artistes selon les substances et les usages.
Philippe Bilger n’est jamais aussi bon que lorsqu’il se lâche.
Je ne connais pas l’esprit de M. Heitz. Ni d’ailleurs celui de M. Molins. Il m’est donc difficile de situer si, dans la manière d’opposer l’un à l’autre, l’actuel procureur de la République de Paris à son prédécesseur, ne se posent des questions que d’indépendance, de carriérisme, de servilité au pouvoir.
Beaucoup, ici comme ailleurs, vont se charger de faire pencher le procès dans le sens du manque d’indépendance par rapport au pouvoir. En la matière, tout s’écrit, comme le faisaient les surréalistes, de manière automatique.
Ainsi que je l’ai annoncé en préambule, je ne peux sonder la moralité d’un homme a priori. Cependant, j’ai envie de lui accorder le bénéfice d’une vertu.
Elle peut expliquer ce qui peut paraître inexplicable dans le contexte que vous rappelez et qui appelle à une exemplarité qui, dans le cas de M. Benalla, peut en effet sembler faire défaut.
Je fais partie des gens qui, comme Goethe l’avait défini, préfèrent une injustice à un désordre. Derrière l’inégalité de traitement judiciaire que vous avez relevé – inversement proportionnelle sur le plan médiatique, d’ailleurs – il y a, peut-être, une pondération du procureur qui agit en responsabilité dans le procès politique qu’est l’affaire Benalla érigée, dès la première seconde, en affaire d’Etat. Car c’est bien cela qu’il faut démontrer.
Puissions-nous n’en avoir que de cette sorte.
M. Heitz sert-il moins la République que les sénateurs ou que les procureurs médiatiques qui anticipent et chevauchent, sans scrupule apparent par rapport au désordre que cela sert, avant même la fin de l’enquête de flagrance, le cheval de leur réquisitoire ? Mediapart se charge de nourrir ce cheval et il faudra, aussi, que les juges statuent sur la violation possible du statut privé des conversations enregistrées et rendues publiques et de la violation que cela constitue.
Si nous sommes dans un état de droit d’un côté, nous devons l’être de tous les côtés.
Je termine avec le mur des cons et l’idéologie judiciaire, que vous avez dénoncée, dont il est l’image. Mediapart et Edwy Plenel font plus que s’y refléter, ils participent à former cette image et lui donner du relief.
Cette justice des a priori n’est pas enviable dans une République.
Alors, après, il y a les beaux rôles à distribuer. M. Heitz n’en a pas un dans cette représentation de la justice. Mais il faut des gens, au sein des institutions, pour tenir des rôles ingrats et les assumer.
Dans ces cas, ce sont des sortes de grandeurs invisibles.
Enquêter sur Benalla, cela revient à démontrer les mensonges d’un préfet, d’un général, la non enquête de Yaël Braun-Pivet, de la nomination comme préfet de François-Xavier Lauch et de celui qui a organisé le tout : Macron.
L’injustice française a déjà oeuvré avec Ferrand.
Benalla qui était en cours d’insertion chez les francs-maçons, quémandeur pour devenir préfet…
J’ai l’impression que sa phrase « tu vas les bouffer (justice française) » a eu le même effet que « les petits pois » sur notre hôte.
La décadence, déliquescence de la république bananière ne va que s’accélérer.
« No limit » semble être la devise de notre président, comme celle de Benalla d’ailleurs. Où cela nous mène-t-il ?
Constitution, lois, usages ne comptent pour rien aux yeux de celui qui est sûr de savoir, sans doute possible, où est l’intérêt de la France (et/ou de l’Europe).
L’extrême gauche représentée par Mediapart cherche à porter préjudice à la gauche libérale représentée par le parti politique qui soutient M. Macron. Edwy Plenel a lui-même déclaré que la cible réelle de l’affaire Benalla est M. Macron.
Ces attaques sans cesse renouvelées durent depuis six mois et cela ne va pas s’arrêter de sitôt.
Pour se distraire un peu de l’affaire Benalla, on a les élucubrations des écologistes, des féministes et des arrivistes de gauche qui déballent leur vie privée dans les journaux et même dans les tribunaux.
Ainsi va la gauche qui s’entredéchire, c’est la lutte finale sur la voie du néant.
Cette affaire Benalla ressemble à une histoire à la Kafka, tourmentée à souhait.
Elle commence par une interpellation un peu musclée d’un étudiant grec le 1er mai par un garde du corps du président qui utilisait indûment un brassard de policier. Pas de quoi en faire un fromage.
Elle se poursuit par des passeports diplomatiques utilisés à des fins personnelles. Là c’est déjà plus troublant.
Maintenant il semblerait qu’il y ait un gros imbroglio avec un homme d’affaires véreux russe. Et là on entre dans une histoire d’espionnage à la John Le Carré.
Bref, typiquement une affaire dont raffole Edwy Plenel qui en fait les choux gras de son journal Mediapart. Reste maintenant à déterminer si les méthodes utilisées par ce journal respectent vraiment les règles déontologiques du journalisme. Parfois on peut en douter.
Tout laisse à penser que dans cette affaire Benalla qui occupe les médias depuis neuf mois (un record !), Emmanuel Macron, un peu naïf sur les combines utilisées par des gens peu scrupuleux pour parvenir à leurs fins, s’est fait abuser comme un collégien.
S’occupera-t-on vraiment un jour d’Alexandre Benalla sur le plan judiciaire au moins autant que des Gilets jaunes traduits avec célérité devant le tribunal correctionnel et parfois traités avec sévérité ?
Je partage les interrogations et les indignations émises par Philippe Bilger dans ce billet.
Mais tant que nous y sommes, y aura-t-il un procureur qui posera quelques questions à M. Macron ou à ses collaborateurs sur la véritable campagne électorale qu’il est en train de mener à travers toute la France en faveur de son parti avec l’appui d’une couverture médiatique digne d’une république bananière, sous couvert d’un « grand débat » (d’ailleurs pipé) et avec des ressources prises sur l’État ?
« Pour mériter d’être procureur de la République à Paris, la compétence est utile. Mais bien plus qu’elle, le courage et le caractère. Il faut savoir dire non, il faut songer qu’on est l’emblème d’un corps et pas seulement l’émanation forcément conjoncturelle d’un maître appelé un jour à changer. »
C’est vrai, pour mériter il faudrait être compétent, mais ce n’est pas le cas et dans beaucoup de domaines…
Chacun participe à cet état de fait, mais puisque l’intérêt général est une illusion, que le particulier est inflexible, il doit advenir ce qui ne peut être évité… et la grand-mère avait de longues dents !
EN LISANT BARRES (1906)
Sous couleur de guerre au cléricalisme, c’est la guerre au catholicisme qu’on veut faire.
(Parlant de parlementaires) Ce sont des m’as-tu-vu trop vus.
(L’Assemblée nationale) Ce n’est pas un milieu pour petites filles.
La religion révolutionnaire (le socialisme) promet d’installer le ciel sur la terre.
Le triste centre…
La crainte du gendarme. Sans quoi les trois quarts des gens pillent et volent.
Une chose dure : le catholicisme.
La France est morte en 1789.
J’ai beaucoup crié : Vive l’armée. Et je continuerai.
En quel régime politique sommes-nous ? En blagomachie.
« D’un procureur à l’autre à Paris : une régression ? »
ou
« Macron dictateur libéral et bourgeois »
Pourquoi avoir pris la précaution de mettre cher P. Bilger un point d’interrogation, cette régression est patente. E. Macron voulait Rémy Heitz – contre les usages – il l’a eu. Avec les dérives qui commencent à arriver.
Cet homme décidera bientôt, seul, la taille des petits pois dans les boîtes de conserves. Dans un billet précédent, il y a quelques mois, je parlais d’un dictateur en puissance (d’un dictateur soft bien sûr) : nous y sommes !
A peine Gérald Darmanin enclenche-t-il une piste d’études sur les niches fiscales, qu’Emmanuel Macron l’écarte d’un revers de main. Je croyais qu’il y avait un Premier ministre en France.
En matière de diplomatie, ses semonces dictatoriales sont du même acabit. Dans la plupart des chancelleries, l’arrogance d’E. Macron fait des ravages : il est complètement isolé dans l’Union européenne. Mais il continue : cette guéguerre grotesque avec l’Italie avec rappel d’ambassadeur en est l’apothéose. Jamais entre deux pays fondateurs, il n’y avait eu de rappels d’ambassadeurs. Et tout ça pour l’ego de Macron qui a commencé, je le rappelle, ces hostilités enfantines.
Malgré son intelligence suprême, dit-on, il sait peu de choses, semble-t-il, de l’histoire récente franco-italienne. Le contentieux entre la France et l’Italie ne date pas d’hier. Depuis le désaccord de l’Italie (partenaire historique de la Libye) sur cette tragique intervention française en Libye, puis la protection accordée par Mitterrand à ce bandit de Battisti, en passant par les rivalités industrielles (prise de contrôle des Chantiers de l’Atlantique par consortium italien) et la politique d’immigration, les diplomates français et italiens marchent sur des oeufs. Et c’est ce moment que Macron intervient stupidement avec ses gros sabots et voila le résultat : une fracture inédite et grave dont l’Union européenne se serait bien passé à trois mois des élections.
Je suis heureux que vous soyez sorti cher P. Bilger du « en même temps » concernant votre appréciation sur E. Macron. Il est des moments où les vérités doivent être dites. Et je me permets de vous livrer ce passage d’un beau texte de Madame Violaine Sebillotte Cuchet, professeur en histoire ancienne :
« Du coup, ceux qui deviennent des orateurs permanents peuvent être critiqués au motif de ne parler que dans leur propre intérêt, plutôt que pour le bien public. La cité est organisée selon une éthique qui consiste à bien se comporter. Cela signifie ne pas détourner de fonds, ne pas tirer un intérêt personnel d’une situation, d’une fonction, ne pas chercher que son propre plaisir. Il faut bien comprendre qu’il existe dans la cité grecque un regard critique permanent sur celui qui est en vue. Et toujours la possibilité de le faire tomber. Que tirer de cela pour nous aujourd’hui ? Probablement que la démocratie est une question d’élargissement du cercle. La Grèce antique nous enseigne que la prise de parole n’est pas l’entre-soi. Aujourd’hui, il nous faut produire de la confiance, absolument, en alimentant sans cesse ce commun qui n’appartient à personne. »
Et j’ajouterai, surtout pas à E. Macron.
Cordialement.
@ Achille
Je ne sais pas si le président de la République est « un peu naïf », tel « un collégien », mais disons qu’il y met du sien.
C’est vous Achille qui êtes encore plus naïf qu’un collégien, de considérer qu’il n’y a pas de quoi fouetter un chat parce qu’un gorille de l’Élysée s’en va dans la rue un jour de manifestation, déguisé en flic, prêter main-forte à la police plus ou moins complice ou plus ou moins soumise, et se retrouve aussitôt défendu par le président lui-même, jugeant utile de préciser que non, cet homme n’est pas son amant – sur ce point j’aurais tendance à le croire, mais qu’est-ce que ça vient faire là ? On est chez les fous ?
La suite de la saga s’enchaîne logiquement. Elle met en scène des hauts personnages de l’État, un tas de gens mentent tranquillement, d’incroyables conversations téléphoniques sont divulguées au compte-gouttes ; la justice cette fois-ci, n’a rien d’expéditif, elle semble rester impavide ; pourtant, c’est filandreux à souhait, avec l’oligarque lié à la mafia russe, les passeports diplomatiques, la cheffe de la sécurité de Matignon et son amant, les voyages africains, les faux témoignages, Benalla aperçu en Grande-Bretagne, Benalla par-ci, Benalla par-là. Au moins cinq albums Tintin réunis en un seul.
Mais vous Achille, vous préférez rester naïf. On a pourtant envie que tout cela soit un peu tiré au clair, pas vous ? Pour l’instant, c’est encore nébuleux, et l’on sent des réticences à laisser la vérité se faire, ce qui, dans l’histoire, est le plus intrigant.
La conclusion qu’en tire Philippe Bilger à propos de la Justice me paraît double :
– « ce salmigondis (…) peine à dissimuler que nous sommes entrés dans un état de droit se caractérisant par une main de fer dans une apparence de gant de velours »
– « le retour d’une magistrature politisée au plus haut niveau sous l’emprise d’un pouvoir (…) »
Une prise de position claire et nette, venant d’un homme honnête, qui sait de quoi il parle, et qui a toujours défendu la Justice.
« S’occupera-t-on vraiment un jour d’Alexandre Benalla sur le plan judiciaire au moins autant que des Gilets jaunes » (PB)
Des chiffres, des chiffres, voilà qui peut expliquer la différence de traitement entre Benalla et les Gilets Jaunes !
Benalla : Deux casseurs malmenés + deux passeports utilisés illégalement + un ou deux contrats véreux.
Gilets Jaunes : 11 morts + 1 200 policiers blessés + 1 800 GJ blessés, quelques milliards d’euros perdus + des dizaines de milliers de Français au chômage technique…
Parfois les mots ne suffisent pas, il faut des chiffres pour les compléter.
Pendant c’temps-là on trouve normal que Mediapart, le Canard enchaîné et autres se permettent d’écouter nos conversations téléphoniques et de les enregistrer ou de les acheter à des policiers ou magistrats pourris auxquels on devrait aussi s’intéresser ; mais la « liberté de la presse » empêche les magistrats honnêtes de faire leur travail, par exemple assurer le respect de notre vie privée.
La chasse aux taupes est ouverte !
Normal que le trotskiste Edwy Plenel, fouineur de l’ombre et protecteur de ces mammifères aux yeux rétrécis (comme lui), se fasse du mouron pour son fonds de commerce et hurle au complot !
Au fait c’est ce même guignol qui après avoir démoli Sarkozy et fait sauter Fillon, a soutenu Hamon pour finir dans les bras de Macron qu’à présent il renie !
Quant aux procureurs X ou Y selon moi c’est kif-kif, tant qu’il n’y aura pas une réelle indépendance de la justice, assortie d’une interdiction de se syndiquer dans ce corps comme pour les militaires, on n’en sortira pas. Idem pour la police nationale.
Ce n’est pas Bentruc le responsable mais nos institutions, un parjure banalisé devant le Sénat, un soutien probable du Patron, des affaires qui s’empilent et toujours rien, nada. Ah si, il faudrait casser ce thermomètre, ces journaleux qui remontent la m…
Pauvre France, notre histoire est tragique et notre société fonctionne de catastrophes en chaos. Comment se nomme un régime où le législatif est caporalisé et inaudible, les informations des médias mainstream approuvées par le Sacré Collège au point que parfois cela devient risible.
Cet excellent billet décrit une justice qui passe les plats, les forces de l’ordre cognent et même fort, il reste l’armée…
Bref, ce pays fonctionne, c’est la France et elle a pour animal fétiche le coq, va donc savoir pourquoi.
« D’un procureur l’autre à Paris : une régression ? » (PB)
Monsieur Bilger je ne me suis pas trompé en m’arrêtant sur votre blog Justice au Singulier, si le XV de France affûte les mêmes arguments que vous déroulez dans ce billet, la même lucidité, alors l’équipe vaincra.
« Qu’on laisse Mediapart tranquille – tant que la loi est respectée – et qu’on concentre son attention sur les multiples transgressions d’Alexandre Benalla : ce ne serait plus du temps perdu mais de la Justice regagnée ! »
Et la victoire au bout car seule la victoire est belle ! Et aujourd’hui vous sortez vainqueur Monsieur Bilger.
Pas rassurant ce que vous nous dites !
Le Procureur serait donc aux ordres ? Et au lieu de viser un vrai coupable on s’en prendrait à la presse qui ne fait que son métier.
Il s’agirait donc d’une affaire d’Etat, de nature à tout bouleverser.
En tout cas, pour l’heure, cette affaire ne semble pas perturber le Président toujours performant lors des grands débats.
@ Claude Luçon | 08 février 2019 à 12:15
« Pendant c’temps-là on trouve normal que Mediapart, le Canard enchaîné et autres se permettent d’écouter nos conversations téléphoniques et de les enregistrer »
C’est de l’humour ou vous pensez sincèrement que vos conversations ou les miennes intéressent Mediapart et/ou le Canard enchaîné et autres… et qu’ils les enregistrent ?
Je ne donnerai donc plus par téléphone la recette du bar en croûte de sel, ils seraient capables de l’enregistrer.
Benalla et Crase n’avaient pas le droit de se parler, Benalla étant sous contrôle judiciaire.
Or la violation du contrôle judiciaire autorise un juge d’instruction à établir un mandat d’arrêt ou un mandat d’amener.
C’est ce qui se passerait pour vous si vous étiez mis en examen et que vous violiez votre contrôle judiciaire.
Pourquoi n’est-ce pas le cas pour M. Benalla ?
Qu’est devenu le coffre-fort de M. Benalla déménagé nuitamment alors que des scellés étaient posés sur la porte de son domicile ? Visiblement, personne n’a (encore) vendu la mèche à Mediapart ou au Canard à ce jour.
Vous me déroutez. A vrai dire, je vous trouve gravement inconséquent.
Politiquement, vous préférez tout ce qui est mou, centriste, européiste, tout ce qui prolonge le système existant : Hollande, Bayrou, Macron.
Or, ce prolongement ne peut se faire que par de plus en plus de répression.
C’est cohérent avec l’adhésion en V à la démocratie : aujourd’hui, les extrêmes de droite et de gauche adhérent plus à la démocratie et le centre s’en défie plus (il faut laisser le pouvoir aux experts, limiter le référendum et compagnie). C’est la tendance de « l’extrémisme centriste ».
Liberticide, autoritaire et technocratique, absorbé par l’esprit de caste, le gouvernement Macron est donc raccord avec son électorat centriste, dont vous faites partie, et avec son idéologie (d’excellents représentants ici même, les Luçon, Charoulet, Achille…).
Autrement dit, vous vous plaignez de conséquences dont vous chérissez les causes. C’est pourquoi je vous reproche votre inconséquence.
@ Claude Luçon
Les milliards perdus sont du fait d’Edouard Philippe et de Bercy.
Depuis quelques années il y a une baisse des ventes d’essence + diesel.
Comme 75% du litre correspond aux taxes, il y a un manque de rentrées fiscales pour l’Etat.
Les incapables ont voulu compenser en augmentant les taxes que certains ne peuvent payer.
Cette énergie chère (on attend l’augmentation de l’électricité) ne peut que faire baisser la croissance de notre pays.
La mise en place de ces taxes nous menait aux vols de voitures ou d’essence et à une baisse de compétitivité de la France.
E. Philippe a en plus pavoisé en assurant que c’était comme ça, non discutable et ajouté comme supplément la fin des chaudières au fioul, sans indiquer les conséquences en centrales nucléaires nécessaires.
E. Philippe devrait être viré pour incompétence dans une société normale.
Ce blog fourmille de personnages intelligents n’ayant fait ni Sciences Po, ni l’ENA, ni Normale sup. L’un d’entre eux pourrait-il m’expliquer en quoi le procureur rend-il service au gouvernement en ordonnant une perquisition chez Mediapart, sachant que cet acte est complètement inopérant puisque Mediapart avait la possibilité légale de refuser cette perquisition, ce qui évidemment a été fait.
Donc la perquisition a été ordonnée, elle n’a pas été réalisée. Mediapart joue les victimes du pouvoir et le gouvernement est accusé des pires maux. Si le procureur avait voulu nuire au gouvernement il ne s’y serait pas pris autrement.
Merci à ceux, nombreux, qui sont plus sagaces que moi, de me donner les clés de cette affaire.
@ Achille 08 février 2019 08:42
Affaire (d’Etat ?) Benalla.
Vous ne pensez pas que votre naïveté puisse avoir des limites ? Elle me fait penser à la phrase du film « Le Père Noël est une ordure » : « Mais ma pauvre Thérèse, vous êtes parfois d’une naïveté qui confine à la sottise, excusez-moi de vous le dire » . Ce que je me garderai de tirer comme conclusion.
Dès que votre idole, votre icône, est mise en cause directement ou indirectement, vous enfourchez votre destrier tel Don Quichotte et vous chargez avec force moulinets.
Tiens, vous me faites penser au Roi Achille de l’opérette « La Belle Hélène ». Personnage dont voici un des couplets :
« Je suis le bouillant Achille,
Le grand Myrmidon,
Combattant un contre mille,
Grâce à mon plongeon,
J’aurai l’esprit bien tranquille
N’était mon talon…
Je suis le bouillant Achille,
Le grand Myrmidon »
Le texte de Meilhac et Halévy n’est pas transcendant, mais la musique d’Offenbach, pleine de dynamisme et d’emphase, vous annonce assez bien.
Cordialement.
@ breizmabro | 08 février 2019 à 13:19
Vous avez répondu à ma place, effectivement comme si Mediapart et le Palmipède cher à Mongénéral attentaient à nos vies courantes.
« C’est de l’humour ou vous pensez sincèrement que vos conversations ou les miennes intéressent Mediapart et/ou le Canard enchaîné et autres… et qu’ils les enregistrent ? »
C’est de l’humour j’en suis sûr, Mongénéral scrutait lui aussi les puissants et son entourage politique, la liberté était au prix de la liberté du Canard et de Mediapart aujourd’hui, cela il le savait.
Mongénéral scrutait scrupuleusement le Canard et dans son for intérieur il devait jubiler.
Assez de cette justice des puissants, mentir effrontément, se rencontrer alors qu’ils ne devraient pas, heureusement que certains médias ont le courage de s’y intéresser, d’investiguer pour nous.
Deux ans pour que nos fins limiers de chez Renault s’aperçoivent que Carlos G. dépensait à son profit sans compter !
Longue vie à ces médias, sans eux on nous servirait soupe et mensonges infâmes, des politologues obèses de leur manque de pugnacité, le ronronnement est leur moindre défaut. L’affaire Tapie et un arbitrage scandaleux, 405 000 000 € évaporés de nos poches, j’imagine le nombre d’hôpitaux modernes qu’on aurait pu construire…
Il suffit d’écouter le triste Aphatie, rentier de plateaux, qui vit en viager de l’info, et combien d’autres de sa qualité. Mais quelle horreur !
Le complotisme et l’inquisition sont les mots qui reviennent souvent pour discréditer ce que nous aimons par-dessus tout, la justice.
Scrogneugneu ! Je me priverais de Picpoul plutôt que de me priver de cette presse, et surtout pas droit dans les yeux je l’affirme, comme affirmait Cahuzac en son temps.
Comme il me reste un peu de monnaie après avoir acheté ces journaux, tournée générale à mon estaminet préféré, le patron est un artiste admiratif de Jacques Grello, la journée va être longue.
Photo éloquente :
Cet homme doit être un magistrat d’une grande courtoisie, vous recevant avec la plus grande urbanité, sérieux au travail… capable de fédérer ses troupes et de briller lors de la rentrée solennelle…
Mais la physionomie décrit l’asservissement à l’ordre et au politique… Rien dans les bajoues, les pommettes, l’œil, le nez ou le menton ne porte à la révolte.
En même temps le faut-il ?
Le pouvoir, donc Macron, apparaît tel qu’en lui-même un canard sans tête cavalant dans une cour de ferme !
Le petit capo continue son tour de France en forme de one-man-show devant des publics anesthésiés ou complaisants. Toujours ça de gagné pour la campagne des européennes réalisée ainsi aux frais du contribuable !
Pour revenir à l’excellentissime chronique de notre hôte: comment est-il possible de tordre à ce point les bras des magistrats ? Serait-ce que notre Justice tète le lait du pouvoir aussi goulûment ?
Est-il supportable de constater la déchéance d’un pan entier de notre démocratie ?
Où en sommes-nous arrivés avec Macron qui ne souhaite poser aux Français que des questions le confortant dans sa politique ?
Comment supporter que nous nous fâchions avec des pays culturellement et affectivement aussi importants que l’Italie, la Pologne, la Hongrie ?
Comment se fait-il que dans le même temps nous faisions tout pour épargner les ordures théocratiques au Qatar ou en Arabie saoudite ?
A ce propos et pour en finir avec ce sujet vomitif, je me plais à comparer Benalla à un prince saoudien auquel on pardonnerait tout pour le prix des emplettes réalisées chez nous. Rappelons-nous qu’une plage publique fut interdite au public sur la Côte d’Azur (Vallauris) pour satisfaire la tranquillité d’un bédouin de ces contrées en 2015 !
« Merci à ceux, nombreux, qui sont plus sagaces que moi, de me donner les clés de cette affaire. »
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 08 février 2019 à 13:57
L’enfer est pavé de bonnes intentions…
Combien ne voit-on pas de serviteur de leur maître voulant aller au-delà de leurs secrets désirs, prendre de sottes et funestes initiatives.
Il est vrai que parfois les Procureurs s’exagérant l’impuissance relative de l’intelligence négligent de s’en servir…
Le Général parlait des militaires… On peut transposer.
@ Claude Luçon | 08 février 2019 à 12:15
«… Gilets Jaunes : 11 morts …»
Infox !
Aucune personne en gilet jaune n’a été mise en examen pour avoir provoqué la mort d’une seule des onze personnes.
Aucun meurtre, aucune atteinte involontaire à la vie n’ont été rattachés judiciairement, pour l’heure, au mouvement Gilet jaune.
Par contre la dame de 80 ans à Marseille a été tuée par la police dans son appartement au 4e étage.
Bientôt, on va citer la liste des déportés de 1941 à 1944 pour l’associer aux personnes en gilet jaune.
@ sbriglia
Première réponse.
Votre explication : ce n’est pas le machiavélisme du gouvernement qui serait à l’origine de la tentative de perquisition, mais la bêtise d’un courtisan servile.
La bêtise est fort répandue, mais à ce point c’est trop. J’attends mieux.
@ Jean-Marc 8 février à 7 h 58
« Benalla qui était en cours d’insertion chez les francs-maçons, quémandeur pour devenir préfet… »
Vous êtes sûr de ce que vous dites ?
Vous pourriez répéter ?
S’il vous plaît !
On en serait donc déjà là !
@ caroff | 08 février 2019 à 14:32
Bien d’accord avec vous.
Perso je ne peux plus regarder les one-man-show de Manu finissant en bras de chemise ‘tellement il se donne à son public’… (P**ain, encore un mois !)
En zappant j’ai entendu Manu dire, à propos des élus qui sont supposés être chèrement payés : « ça eut payé mais ça ne paie plus ». Là j’ai senti que les jeunes présents n’allaient pas vraiment goûter l’humour de Fernand Raynaud 🙁
Je ne me suis pas trompée car il n’y a eu que Manu à rire de sa plaisanterie de d’jeun’ président.
Je ne pense pas que son intervention ait beaucoup apporté aux jeunes qui, si j’en crois mes petits-enfants qui ont entre 20 et 25 ans, à part les 1 000 convoqués pour le show politique, n’ont pas regardé Manu à la télé vu qu’ils étaient en cours, et que BFM TV, CNews ou LCI après les cours : « non, merci… »
Au fait, si j’ai bien suivi, les passeports de Benalla ont été restitués (sauf un qu’il a égaré, mais bon…). Par contre son coffre-fort sous scellés, dont personne ne parle plus, pas même Mediapart, impossible de le localiser.
Comme quoi c’est plus facile pour une police motivée de récupérer quelques grammes… de papier que 15 kilos d’acier 😉
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@ Giuseppe | 08 février 2019 à 14:07
« Longue vie à ces médias, sans eux on nous servirait soupe et mensonges infâmes »
Vous voulez dire les fake news de l’Etat ?
« L’affaire Tapie et un arbitrage scandaleux, 405 000 000 € évaporés de nos poches »
Sans oublier le coup d’éponge (impôts) sur la dette du Crédit Lyonnais qui avait pourtant eu cette merveilleuse intelligence bancaire d’avoir ouvert une banque d’affaires offshore.
« Je me priverais de Picpoul plutôt que de me priver de cette presse »
Faut pas s’emballer non plus 😉
Adéo Giuseppe
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@ Mary Preud’homme | 08 février 2019 à 12:41
« Quant aux procureurs X ou Y selon moi c’est kif-kif, tant qu’il n’y aura pas une réelle indépendance de la justice, assortie d’une interdiction de se syndiquer dans ce corps comme pour les militaires, on n’en sortira pas. Idem pour la police nationale »
C’est dit et bien dit.
Il faut l’interdiction de se syndiquer dans la magistrature, qui rend ses décisions au nom du peuple, et non au sien.
Rasé de frais et de près, les pattes équarries à la juste hauteur, ni trop hautes ni trop basses, les plateaux de la balance bien horizontaux. Taillées bien nettes, juste l’épaisseur qu’il faut pour inspirer confiance à l’instrument de mesure qu’il représente.
La coiffure taillée à la bonne longueur, de ceux qui sortent du salon de barbier pour un événement prochain.
On sent la nomination récente et la reconnaissance présentable de la justice chez ce représentant de la magistrature.
Sans doute personnage de dossiers bien rangés, la raie droite, juste le flou du dessus de la chevelure, ce procureur-là fleure bon l’empathie de circonstance, l’hygiène du propos.
Les arrondis du visage tracés au pistolet à dessin, la lumière chaude du visage légèrement rosé, rassurante, de celle qui éclaire certains étals de supermarché pour assouplir le chaland.
Il fera carrière, le regard studieux de celui qui écoute, pas une ride, les visages lisses sont confortables, ils sont reposants ; tête bien posée sur une hermine blanche qui met en valeur cette souplesse d’ensemble, le résultat sera à la hauteur à n’en pas douter… Mais pour qui, seul l’avenir le dira, mais le plumage est lisse et brillant.
@ Lucile
S’agissant de l’ex-garde du corps du chef de l’Etat, tout porte à croire que le serviteur Benalla n’a pas tout dit à son maître au motif qu’il est assez habile pour brouiller les pistes à chaque fois qu’il est interrogé sur ses actions, et que le Président Macron tombera à la renverse le jour où le véritable scénario sera déroulé sur la place publique.
Cette affaire de pieds nickelés n’a pas fini de faire la Une avec un cortège de sanctions qui va tomber sur tous ceux qui se sont empêtrés dans cette affaire. Alors le « Qu’ils viennent me chercher » risque de faire pschitt avec de grosses bulles.
Attendez-vous à savoir que ça risque de plomber le quinquennat alors que le chef de l’Etat mouille aujourd’hui sa chemise avec brio pour reconquérir un indice de crédibilité convenable.
A ce poste de « je suis votre chef », il faut savoir nager sous peine de boire la tasse et c’est bien ce qui manque à notre énarque distingué.
Quel dommage !
@ Jabiru
« Attendez-vous à savoir que ça risque de plomber le quinquennat alors que le chef de l’Etat mouille aujourd’hui sa chemise avec brio pour reconquérir un indice de crédibilité convenable. »
Mais nous n’en avons rien à faire de ce cirque !
Peu nous chaut qu’il mouille sa chemise en faisant le guignol, en plus aux frais du contribuable, pour assurer sa promotion !
Se prend-il pour une vedette du « Top 50 » s’efforçant de monter dans cran dans l’indice de popularité ?
Il ne se comporte pas comme sa fonction l’exige, à savoir s’occuper des affaires de la France, quitte bien entendu à déléguer car il ne pourrait pas tout faire puis à contrôler comment ses directives ont été appliquées.
Car ce ne sont pas les bombes à retardement qui manquent, à commencer par celles dont il ne fallait surtout pas parler à l’occasion de l’arnaque représentée par le « grand débat »…
@ Marc GHINSBERG
Votre commentaire est absolument parfait ! Merci.
@ Zonzon
Pour la franc-maçonnerie
https://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/alexandre-benalla-franc-macon-en-sursis_2027610.html
et pour le préfet
https://www.liberation.fr/checknews/2018/07/23/l-elysee-a-t-il-encourage-benalla-a-candidater-a-un-poste-de-sous-prefet_1668250
Me voici donc intronisé punching-ball de Robert Marchenoir.
Officiellement ! (@ Robert Marchenoir sur billet Emmanuel Macron 07/02/19 08:39)
Surpris, pas vraiment ! Ne sommes-nous pas destinés à l’être tous – bêlant cheptel de ces lieux – un jour ou l’autre, en laissant échapper une remarque anodine, incontrôlée, insipide, voire inepte !
Fier, sans aucun doute ! Mettre un tel menhir dans son album de souvenirs, c’est du nanan !
Non seulement il est sachant, cultivé, organisé, imperturbable mais il est ironique, drôle, sarcastique, enjoué !
Inimitable !
Et, il devient nul quand il se veut méchant ! Impossible de le haïr sérieusement !
On vient de si loin pour l’applaudir dans ses prestations.
Dire que j’ai pas des sueurs froides serait excessif ! Zonzon tu vas comprendre ! Dieu est du côté des forts !
Je fais l’inventaire de ma musette.
Je n’ai pas rien. D’abord l’essentiel : quel que soit l’étendue de ses articles RM ne s’y bat que contre lui-même, pour donner l’apparence d’un combat qui n’existe que dans sa volonté d’écrire, d’en rajouter !
Il sature le champ argumentaire sans se rendre compte qu’il n’est qu’un partenaire dans un duo où son acolyte est valorisé autant que lui sans même que ce dernier prenne la peine d’intervenir.
Plus mon goût indéfectible pour les mots.
Je m’efforce de disputer sur les mots. J’aime les mots. J’aime bien jouer avec eux quand il faut. Et aussi les défendre quand cela est nécessaire. Et même en inventer : mon côté créateur jamais assouvi.
Ainsi en est-il du mot « désimmigration » pour lequel je ferraille ici et là depuis des années, sans succès, je m’empresse de le préciser.
Se battre sur les mots délimite étroitement l’espace de la lutte, on ne peut guère divaguer, l’arbitre éjecte tous les dérapages, contrôlés ou non. Tourner autour d’un mot ça oblige !
Voici, sans même m’autoriser à enlever mon manteau et à m’inviter à m’asseoir, que vous m’entreprenez sur « légitimité » et passez sans transition à « la classe moyenne » !
Whouah ! Seigneur, un peu de calme !
Ensuite vous embrayez sur deux individus – leur vie, leur œuvre – dont je vous avoue n’avoir rien à cirer.
Le premier, Georges Frêche, est un tel monument de vulgarité qu’on éprouve sur-le-champ, au prononcé de son patronyme, le besoin d’aller se laver la bouche avec du savon de Marseille !
Le second, Christophe Chalençon, est si petit que j’ai dû fourrager dans Wikiki – ce qui n’est pas ma tasse de thé – pour apprendre qu’il représenta le FN aux législatives 2017 dans le Vaucluse et qu’il recueillit pas moins de 200 voix. Bon ! Et qu’il est islamophobe ! Et que cela se sait ! Un comble !
Robert, si vous voulez mon avis, avec vos deux ostrogoths vous n’êtes pas au niveau ! Et c’est d’un commun accord que nous laisserons tomber cette partie de votre discours !
À moi Comte vos deux mots !
1. LÉGITIMITÉ
« Je ne « laisse pas toute légitimité à Macron ». Personne ne m’a demandé mon avis. Il ne m’appartient pas de la lui laisser ou de la lui retirer, pas plus qu’à n’importe qui. Vous avez l’air d’ignorer que la démocratie c’est le droit, qu’il y a des lois et qu’Emmanuel Macron a été élu président de la République par les Français. Pour une durée qui est inscrite dans la constitution. Ce sont les règles, et on ne change pas les règles quand l’allure du jeu vous déplaît. Sinon, on est un tricheur et un malhonnête.
Que les Français aient changé d’avis aujourd’hui, ou que certains Français estiment qu’eux sont plus légitimes que les autres, et que donc la majorité qui a élu le Président ne compte pas, voilà qui n’est pas démocratique, voilà qui n’est pas libéral, voilà qui est communiste. »
Nous parlons donc de « légitimité politique » dans une « démocratie participative » ! La légitimité de l’Élu y est constamment sous le regard du citoyen lequel peut se considérer – à certains moments et sur des points précis – être plus compétent, informé, judicieux, logique, et être pourvu, plus que son « monarque », d’une vision plus ample, profonde, cohérente de l’avenir de sa communauté dans un monde menaçant, terrifiant, dément !
Dois-je ajouter que cette manière de « vivre la légitimité » est ancienne, étendue sur les continents, et qu’elle a été plutôt positive dans la marche de l’humanité vers le mieux, le bon, le vrai. Même – et surtout – du temps où le monarque était de « droit divin », fruit d’un couple dynastique aux gamètes usées par la consanguinité !
Et il ne vous a probablement pas échappé, pour parler de nous, petit peuple servile de ce bout de l’Europe guigné par d’innombrables hordes, que notre bon prince est loin de faire l’affaire, et c’est là un euphémisme, et qu’il ne s’agit pas de ses manières comportementales privées, ou de ses mœurs et habitudes de vie, de ses potes, de ses goûts pour les footballeurs, du plissement de son nez ou de ses clins de l’œil droit, de son visage tout en dents et en arêtes droites et coupantes, ni de l’étrangeté de son couple unique dans les annales, ni de son mauvais goût très sûr dans les arts plastiques, ni de la modicité de sa culture générale qui se résume aux trois Pléiades exhibés dans la photo officielle du « régime », ni de palucher sans cesse les hommes d’État rencontrés, sans parler des dames, ni de balancer des saillies vulgaires à la ville et au monde à des pauvres diables qui n’en peuvent mais, ni même d’avoir rempli l’AN de petites gens à moitié débiles mais, mais, mais d’embarquer la nation vers l’esclavage et la mort !
Alors, alors, alors nul besoin d’être « communiste » pour commencer à s’interroger sur la manière d’arrêter la plaisanterie, de signer la fin de la récréation et de demander à la préposée à l’enseignement théâtral du collège de renvoyer ses doux chérubins dans leurs classes respectives.
J’ajouterai maintenant une touche personnelle, si vous me permettez ; ma modestie dût-elle en souffrir. « Le prétendu procès en mépris que je fais à Macron n‘est pas une mascarade » mais celui d’un citoyen dont la culture, les niveaux de connaissance, la longueur de l’existence et les moyens intellectuels dont il dispose lui permettent de conclure que celui qui a actuellement en charge le destin du pays n’est pas au niveau et qu’il doit quitter la place ; et que le plus tôt sera le mieux !
Parce que, quand même, depuis 50 ans on en a beaucoup vu, mais là on est estomaqué !
2. CLASSE MOYENNE
« Quant à votre classe moyenne, elle commence à m’échauffer sérieusement les oreilles. En quoi Monsieur Moyen s’estime-t-il supérieur au reste de l’humanité ? Vous prétendez que « la classe moyenne fait tenir debout la Nation ». Donc les pauvres ce sont des êtres inférieurs, et les riches je ne vous dis pas. Mais ça, bien sûr, ce n’est pas méprisant.
D’ailleurs, c’est quoi, la classe moyenne ? Où commence-t-elle, et où finit-elle ? En Angleterre, quand on est « middle-class », ça veut dire qu’on est un sale riche. Donc voyez…
Hier, il était du dernier snob d’appartenir à la classe ouvrière (ou de prétendre la défendre), aujourd’hui, le nouveau dieu social c’est la classe moyenne. Vous vous satisfaites d’être moyen, Monsieur Zonzon ? Vous êtes médiocre, et c’est votre drapeau ?
Pourquoi n’essayez-vous pas, plutôt, de tendre à l’excellence ? Pourquoi, d’ailleurs, cette rage à se définir par la classe sociale à laquelle on appartiendrait ? Vous êtes marxiste ? Vous n’êtes pas un homme, avant d’être « moyen », « inférieur » ou « 1 pour cent » ? »
Alors là Zonzon en prend plein dans son casque ! Tant qu’il ne peut même plus pleurer dedans !
Que nenni ! Robert, vous êtes tout contenu dans cette scénette ! Vous êtes le concepteur, le dialoguiste, le metteur en scène, et vous jouez tous les rôles !
Et bien moi, je vous trouve parfait. Excellent, indépassable, quasiment monstrueux : Frédérick Lemaître dans Kean !
Bon ! Le rideau est tombé, les lampions sont éteints, la salle est vide et obscure, elle attend le soir prochain où de nouveaux rires, de nouvelles larmes se formeront et feront oublier les pauvretés immondes du temps !
Retournons à nos torchons !
a. « la classe moyenne c’est quoi ? » Un bon début. On commence par le commencement. Littérairement, je veux dire théâtralement c’est beaucoup plus fort de lancer comme cela : « D’ailleurs, c’est quoi, la classe moyenne ? ». Le spectateur s’en renfonce de 20 cm dans son fauteuil ! Une diversion rapide, changement de décor, on est chez les britiches, et là ce sont les « sales riches » qui sont à la manœuvre, comme si danse pays il y en avait de propres !
On rit ! D’autant que les Anglais, il faut bien le dire, ce sont des gens essentiellement ridicules !
b. Puis on digresse, pour ne pas dire on dérape : « Hier, il était du dernier snob d’appartenir à la classe ouvrière » ! Le public est conquis ! C’est toute une époque qui repasse dans la tête ! Celle où un taré brûlait un billet de 500 pions alatélé !
Et puis c’est la crise ! Monsieur Zonzon est interpellé en direct :
« – Vous vous satisfaites d’être moyen !
….
– Vous êtes médiocre
….
….et c’est votre drapeau ? »
Zonzon : Qu’est-ce que je suis allé faire dans cette galère ?
Robert : Pourquoi ne pas tendre à l’élégance ? Regardez la cambrure de mes mollets !
Z : Je…
R : Pourquoi cette rage…
Z : ( à part) Il va me tuer ce type !
R : à se définir par la classe sociale à laquelle on appartiendrait !
Z : ( à part, se tournant vers le public, sur un ton dubitatif) J’ai dit ça moi ?
R : Vous êtes marxiste ?
Z : (horrifié) Oh !
R : Quoi Oh ! Vous êtes marxiste ! Bel et bien ! Taisez-vous ! Vous n’êtes pas un homme…
Z : Alors là permettez ! Vous allez un peu loin !
R : Ne me coupez pas…euh ! Vous n’êtes pas un homme avant d’être moyen…
Z : Moyen, moyen, voyez vous-même…
R : Vous le faites exprès !
Z : Ah la la ! Il y a bien dix minutes que je ne comprends rien à votre charabia !
R : Restez courtois ! Vous êtes ici sur une scène propre. Cet élégant théâtre de Monsieur et Madame Bilger n’est pas un cabaret pour abrutis avinés ! Voyez là, au troisième rang, le père Tesson qui rédige sa critique, il est là, à la même place depuis la libération !
Z : Whouah !
R : Vous êtes d’abord une personne avant d’être moyen, inférieur ou encore 1 % !
Z : C’est quoi être 1 % ?
R : Ne faites pas le malin avec Robert Marchenoir, il vous en cuirait !
[ Des bruits divers dans la salle] Le rideau s’affale. On est content de rentrer chez soi !
c. « Quant à votre classe moyenne, elle commence à m’échauffer sérieusement les oreilles. En quoi Monsieur Moyen s’estime-t-il supérieur au reste de l’humanité ? Vous prétendez que « la classe moyenne fait tenir debout la Nation ». Donc les pauvres ce sont des êtres inférieurs, et les riches je ne vous dis pas. Mais ça, bien sûr, ce n’est pas méprisant. »
Retour à l’expression « classe moyenne », qui doit être définie en premier lieu de façon à ce que RM n’ait pas une concentration de calories dans le creux de son appareil auditif d’une part, et que Monsieur Moyen d’autre part ne soit pas enclin à considérer l’humanité comme de la petite bière !
N’étant pas un administrateur de l’INSEE – organisme dont le plus valeureux membre nous explique qu’il n’y a pas plus d’immigrés en France qu’il y en avait il y a 50 ans – ni un économiste distingué, pas plus qu’un sociologue averti, je me garderais de donner une définition par couches stratigraphiques, avec des seuils, des sas chiffrés et des empilements de revenus moyens. Il y a pour cela des tables, des comptes rendus, des rapports, des graphiques, tous plus attrayants les uns que les autres.
J’ai choisi d’en donner une définition « fonctionnelle » ! Une définition qui vous a échappé, inattention inhabituelle de votre part, laquelle vous a entraîné dans des railleries interminables !
« La classe moyenne, celle qui fait tenir debout la nation », bordée en haut par les riches lesquels ont la « capacité » de pouvoir se passer de la nation si le sort s’acharnait sur elle et qu’elle vienne à disparaître, et en bas par les pauvres qui n’ont rien, pas même la nation, si démunis qu’ils ont du mal à en cerner le contour.
Bien sûr qu’il y a des riches qui œuvrent pour la nation, bien sûr qu’il y a des pauvres qui se dévouent pour elle car ils en connaissent l’inaltérable valeur mais au cœur du corps social il y a cette classe qui possède suffisamment de richesses, intellectuelles et matérielles, pour être prête à la défendre sans compter. Cette classe qui en savoure la richesse et la fragilité, la valeur et l’envie haineux qu’elle suscite !
Et votre petit homme n’est qu’un voyou !
Ce billet, Monsieur Bilger, vous honore car il place le problème au bon niveau : celui de l’éthique et de la déontologie, donc en filigrane celui du respect de l’esprit de la Loi comme de la rigueur intellectuelle et professionnelle. J’en retiendrai ces deux alinéas :
« La garde des Sceaux n’a pas semblé très à l’aise à l’Assemblée nationale face à ces manifestations démontrant, sans qu’elle en soit directement responsable, le retour d’une magistrature politisée au plus haut niveau sous l’emprise d’un pouvoir compensant sur ce terrain ce qu’il avait dû céder, et largement, sur un autre depuis des semaines.
Pour mériter d’être procureur de la République à Paris, la compétence est utile. Mais bien plus qu’elle, le courage et le caractère. Il faut savoir dire non, il faut songer qu’on est l’emblème d’un corps et pas seulement l’émanation forcément conjoncturelle d’un maître appelé un jour à changer. »
Savoir dire non sur le fondement des principes est sans doute une des qualités les plus rares dans notre société actuelle où, comme le montrent par leurs comportements, messieurs Macron et Philippe, la fin justifie les moyens.
J’ai retenu, entre de multiples appréciations, celle de Régis de Castelnau
http://www.vududroit.com/2019/01/macron-lexecution-de-feuille-de-route-prix-de-nos-libertes/
dont je retiens ce court passage qui, même s’il se rapporte à la manière dont le Parquet de Paris traite le cas des Gilets jaunes, complète l’extrait de votre billet que j’ai cité supra : « On va me dire que je pinaille, c’est à tort. Le parquet, autorité de poursuite, a la mission constitutionnelle de veiller au respect de la loi et de saisir la justice si elle est violée. S’il commence par la violer lui-même, sa légitimité vole en éclats. On va aussi me dire aussi que les personnes arbitrairement séquestrées peuvent saisir la justice d’une plainte fondée sur les articles du Code pénal cités. Excellente idée ! La plainte doit être adressée au procureur du tribunal de grande instance de Paris, sous l’autorité duquel ont été données ces consignes. On imagine sa célérité. »
De fait on assiste à l’instrumentalisation de la Justice par l’Exécutif. En l’espèce, la saisine du procureur de la République de Paris par lettre du Premier ministre nécessitait-elle le déplacement de deux procureurs toutes affaires cessantes ?
On se trouve dans la même situation que lors de l’élection présidentielle avec le traitement du cas Fillon.
Cela témoigne d’une fébrilité du Premier ministre lui-même qui voulait par cette tentative infructueuse de perquisition dans un organe de presse connaître l’origine de la fuite de cet enregistrement de la conversation entre monsieur Benalla et son comparse. Le fait que la commissaire de police responsable du groupe de sécurité du Premier ministre démissionne montre bien que cette affaire Benalla, quant au fond, est bien une affaire d’État que l’exécutif tente de minimiser alors que le rôle réel ou envisagé de monsieur Benalla vis-à-vis du groupe de sécurité du président de la République est apparu clairement après l’affaire de la place de la Contrescarpe.
Si l’on souhaite avoir une bonne analyse du déroulement des faits sans doute n’est-il pas inutile de lire l’article de Laurent Valdiguié dans Marianne : https://www.marianne.net/societe/apres-macron-affaire-alexandre-benalla-rattrape-matignon?
Ma seconde réflexion porte sur la manière de gouverner de cet exécutif qui ne supporte aucune opposition à ses choix de gouvernance.
J’avais écrit dans un précédent commentaire sur un autre billet que j’ai le sentiment que monsieur Macron se « robespierrise ». De fait comment ne pas penser à la manière dont Robespierre était habité par son sentiment de détenir l’Unique vérité ? Heureusement que l’échafaud n’existe plus, car, compte tenu de la manière forte utilisée pour traiter le manifestations des Gilets jaunes, on pourrait craindre que le culte de la (sa) personnalité dont est habité monsieur Macron n’aboutisse à une mise à l’écart de la démocratie.
Pour terminer, je laisse sur ce point la parole à Aurélien Marcq qui, dans un billet daté du 6 février 2019, pose la question fondamentale : « Au nom de qui gouverne Macron ? » avec un sous-titre très éclairant : « De plus en plus de citoyens doutent qu’on gouverne réellement en leur nom » :
« Sans revenir à un suffrage censitaire, laissons Rome nous rappeler que tous les citoyens doivent contribuer à l’intérêt général, chacun selon ses possibilités, cette contribution n’étant pas seulement financière : on ne peut se prévaloir des biens communs que si l’on participe à les faire exister. Laissons Athènes nous rappeler que la citoyenneté est indissolublement liée au devoir de défendre la cité, et sans exalter la violence pour elle-même souvenons-nous qu’elle est parfois nécessaire, que nous ne devons pas seulement livrer les guerres que nous déclarons mais aussi celles que nos ennemis nous déclarent, et « qu’il n’y a pas de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage ».
Et laissons l’ancien dramaturge nous rappeler que le peuple n’est pas souverain parce qu’il serait plus compétent ou plus sage, ni parce qu’il payerait les élus comme s’ils n’étaient que des mercenaires. Le peuple est souverain parce qu’il est l’ensemble des citoyens, unis quelles que soient leurs origines par des valeurs et des traditions partagées, par les efforts consacrés au bien commun, par la défense de la cité, des citoyens qui assument les conséquences des décisions qui les engagent tous parce qu’ils les ont prises collectivement, mais qui ne tolèrent pas qu’on les leur impose.
Nos représentants et tous ceux qui sont investis d’une parcelle du pouvoir feraient bien de méditer cette nuance fondamentale, qui nous oblige tous mais les oblige, eux, plus que quiconque : les citoyens assument, ils ne subissent pas. »
Ces réflexions peuvent être lues ici : https://www.causeur.fr/macron-democratie-loi-casseurs-peuple-158808
Très beau billet. Mais je crois qu’il manque une hypothèse: celle dans laquelle Benmachin n’est pas le marionnettiste, mais la marionnette. Tout cela est bien utile pour masquer les vraies questions qui sont celles de la désindustrialisation de la France, du poids insupportable de l’immigration, de l’éclatement (voulu par les Américains) de l’Union européenne qui sont des sujets d’avenir.
Et pendant ce temps-là Macron fait des discours à des maires dont le millefeuille administratif a rogné les pouvoirs et qu’il a sciemment privés des moyens financiers. Alors la marionnette s’agite croyant qu’elle a du pouvoir, peut-être déjà pervertie a son insu par les services de renseignement de pays alliés ou non ? Bon je m’égare.
AFFAIRE BENALLA
@ Jabiru 8 février à 16 h 43
A mon avis Bijou s’est fait b***** !
@ Lucile | 08 février 2019 à 11:47
@ boureau | 08 février 2019 à 14:00
Les naïfs ce sont surtout ceux qui éprouvent de la compassion pour cet étudiant grec qui avait jeté des cannettes de bière à la tête des policiers alors que ceux-ci ne s’en prenaient pas à lui. Ajoutons pour ceux qui l’auraient déjà oublié que cet individu a essayé de se procurer un certificat médical antidaté et qu’il s’était déjà distingué dans des manifestations à l’étranger (en Grèce et en Allemagne notamment).
Il ne s’agissait donc pas d’un pauvre petit gars sans histoire qui passait par là par hasard, ainsi qu’une presse complaisante a eu tendance à nous le décrire.
Aussi, le fait qu’il se soit pris quelques beignes que ce soit par Benalla ou quelqu’un d’autre ne m’a vraiment pas contrarié, bien au contraire. J’en aurais bien ajouté quelques-unes.
Pour la suite de l’histoire (passeports diplomatiques et relations avec un oligarque russe), j’avoue qu’elle me perturbe un peu mais je préfère attendre les résultats de l’enquête avant de me lancer dans des supputations fantaisistes ainsi que s’empressent de le faire certains contributeurs de ce blog un peu trop zélés.
Je maintiens qu’Emmanuel Macron pèche parfois par naïveté, ce qui explique en partie ses maladresses. Ce qui ne saurait remettre en cause son intelligence remarquable.
Souvenons-nous de Giscard, très intelligent lui aussi, qui s’est fait abuser avec les avions renifleurs.
Je préfère encore ce côté naïf du président à celui, calculateur et fourbe, de certains de ses adversaires. Ça lui donne un côté humain plutôt sympathique.
L’étrange est merveilleux !
L’étrange rend possible le fait que Zonzon et Marchenoir se cherchent querelle, et le merveilleux c’est que ma mauvaiseté y trouve un certain plaisir…
C’est mal ! Mais enfin, lorsqu’un méchant donne une leçon à un méchant c’est presque bien, non ?
Qu’a-t-il besoin ce Zonzon de parler de lui à la troisième personne ?
Peut-être est-il aussi agréable à regarder que Monsieur Delon ?
Marchenoir le minotaure furieux et injuste, a placé ses pièces sur l’échiquier, dès lors, celui qui viendra se frotter se piquera, mais il ne faut pas pleurer, les pleureuses ne sont plus ce qu’elles étaient, elles ne font plus recette, elles mettent les nerfs en pelote, on ne les aime pas, qu’elles se ressaisissent, et le pleurnicheur aussi !
Ainsi, Zonzon, qui court follement, cherchant sa voie, sa voix, son pseudo, et sa route, s’est imaginé le héros de son conte et pour cela il avait besoin de sélectionner le minotaure de céans.
Disons, à Zonzon, qu’il ne convient pas de chercher ici les témoins des cinq derniers jours, Marchenoir est bel et bien le plus infréquentable, cependant il ne cherche jamais le soutien de personne, il est fou et sa folie poursuivra sans le moindre discernement, et alors, le flatteur comme l’ennemi seront royalement servis !
Marchenoir, je ne l’aime pas et il le sait, c’est pourquoi je peux dire que j’aime encore moins zonzon !
Le blog de M. Bilger est comme un salon, le soir, celui qui est accoudé à la cheminée insulte poliment son voisin, qui penaud, ira agonir celui qui est assis sur la banquette, lequel ira prestement vomir sur l’autre qui regardait par la fenêtre… C’est chouette !
@ Jean-Marc | 08 février 2019 à 13:56
Je ne partage pas votre avis.
Edouard Philippe a été maire du Havre et s’est coltiné avec les dockers de la CGT.
La chose ne vous dit peut-être rien, à moi si !
Je me suis coltiné avec les dockers de Liverpool et ceux de Great Yarmouth de 65 à 68 quand nous commencions l’exploration pétrolière en mer du Nord et, croyez-moi, il faut avoir la patience d’un saint et une volonté d’acier.
EP est un tout autre personnage que notre Président.
Il sait se taire quand c’est nécessaire et frapper quand il le faut.
Un vrai dirigeant c’est aussi cela.
Qui vivra verra !
@ breizmabro | 08 février 2019 à 13:19
Vous êtes bien trop malicieuse pour n’avoir pas compris ce que je voulais dire !
Je ne mordrai donc pas à cet hameçon-là.
Par contre arrêtez-vous tous de parler de Benalla !
Il n’est qu’un fait divers, un simple barbouze ambitieux, vous en faites tous une vedette.
Il doit être ravi, et semble d’ailleurs l’être, que vous le transformiez en célébrité !
@ Marc GHINSBERG | 08 février 2019 à 13:57
Qu’est-ce qui vous fait croire qu’il faut nécessairement être intelligent pour faire Sciences Po, l’ENA, ou Normale sup ?
Ils nous gouvernent depuis des décades, voyez le résultat !
« Tant que vous verrez quelqu’un dans l’antichambre des magistrats et des tribunaux, le gouvernement ne vaut rien.
C’est une horreur qu’on soit obligé de demander justice. » (Saint-Just)
Oui, je sais !
@ Jabiru
Au niveau de responsabilité d’Emmanuel Macron, je ne sais pas si la crédulité est une excuse valable dans l’affaire Benalla. Tout homme répugne sans doute à trahir de la méfiance vis-à-vis d’autrui, et Benalla a pu exploiter ce sentiment chez le Président, cependant un chef d’État ne doit pas accorder sa confiance sans discernement.
Mouiller la chemise, très bien sans doute, mais ce sont les résultats qui comptent. Si les voyants économiques étaient au vert, il n’aurait besoin ni de brio ni de sueur pour faire remonter sa crédibilité. C’est de cela qu’il faudrait qu’il s’occupe. D’accord avec vous, c’est dommage !
Digression de fin de semaine, il en va du destin du pays, tous les autres nous regardent. La veillée des grands soirs est là, mon voisin machouille son mégot éteint, il va finir par l’avaler.
La « révolte gronde », mots de Jean Ferrat, les participants sont connus et la tension à nouveau de monter d’un cran. Plus question de parler de Benalla et autres politiques, l’œil rivé à la pendule du compte à rebours, certains cercles retiennent leur souffle, les lacets sont serrés, l’huile de camphre sur les étagères.
Les grigris sont de sortie, ils étaient rangés au fond d’un tiroir, l’heure est grave, dimanche n’est pas loin, le soleil d’Austerlitz ou Waterloo au bout du crampon.
Notre Napoléon sera sur le banc, il ne renversera pas la situation à moins que quinze Flambeau se lèvent.
Personne n’ose regarder la météo…
« Nous qui par tous les temps n’avons cessé d’aller,
Suant sans avoir peur, grelottant sans trembler »
https://goopics.net/i/l0DZ2
Bonsoir Monsieur Bilger
Vous écrivez :
« A l’évidence ce salmigondis – culminant avec la démission de la cheffe de sécurité »
Le cheffe de la sécurité !
Pas vous, pas ça !
Comment féminiser le grade de Lieutenant de vaisseau ?
Lieutenante de vaisselle ?
Sue le fond du billet : cette clique de nuisibles qui gouverne contre son peuple semble se croire tout permis et n’a plus aucune pudeur, aucune retenue.
@ Zonzon 8 fév. 18h31
Votre prose a retenu mon attention. J’ai reconnu votre esprit et vos talents. Comme vous répondiez à la prose de Robert Marchenoir, qui m’avait échappé, j’ai voulu trouver ce qui avait servi de socle à votre intervention. Je suis revenu en arrière. Sans fruit. J’ai poursuivi mes recherches, non sans mal. Dans les commentaires d’un autre texte de Philippe Bilger, très loin, en enjambant une foule d’autres commentaires, j’ai enfin trouvé la source de votre prose. (RM le 07/02/19 08:39 dans le billet Emmanuel Macron.)
Vous faciliteriez grandement la lecture et la compréhension en indiquant le jour et l’heure de votre cible, fort talentueuse, vous en convenez tout le premier.
@ Marc GHINSBERG | 08 février 2019 à 13:57
«…en quoi le procureur rend-il service au gouvernement en ordonnant une perquisition chez Mediapart…»
C’est pour prévenir les sources des journalistes : nous vous cherchons, nous vous trouverons et nous vous le ferons payer.
Ce n’est pas Mediapart qui est visé, mais quelqu’un d’autre que l’on avertit.
Vous voulez intimider un témoin, vous vous en prenez au policier qui enquête, ou au juge d’instruction, le témoin se dit : s’ils peuvent atteindre un policier, un juge, alors moi que vont-ils me faire ?
Souvenez-vous de l’affaire dite « des fadettes » ; de manière illégale, les services secrets français, sur ordre de Nicolas Sarkozy, ont récupéré les listings des cellulaires (numéros entrants, numéros sortants, dates, heures, bornages, géolocalisations : fadettes) de plusieurs personnes afin de trouver la source d’un journaliste du journal Le Monde dans les affaires Bettencourt.
La source a été trouvée et elle a été victime de représailles.
@ Zonzon | 08 février 2019 à 18:31
« Me voici donc intronisé punching-ball de Robert Marchenoir. Officiellement ! »
Vous vous êtes pris une bonne rouste de Marchenoir et vous vous en glorifiez ? Ne vous faites pas plus important que vous n’êtes, Zonzon. Au risque de vous décevoir, nous avons tous ici été, à un moment ou à un autre, le punching-ball de Robert Marchenoir. Il suffit pour cela de le contredire et vous avez droit en retour à une centaine de lignes vous démontrant, dans le détail, que vous êtes un âne ou pire encore un communiste de la pire espèce. Ceci quand bien même vous auriez voté FN toute votre vie.
Les flatteries de ses admirateurs (il en a sur ce blog), il n’en a cure. C’est un des aspects de sa personnalité que j’apprécie. Ajoutons à cela un style percutant, imagé et souvent drôle qui gagnerait à être moins vindicatif. Mais dans ce cas il perdrait en spontanéité.
Je me suis surpris dernièrement à partager quelques-unes de ses idées. A condition, bien sûr, d’en retirer les aspects excessifs habituels dont il nous rebat les oreilles continuellement.
LES FIANCÉS DE LA CONTRESCARPE !
Ils sortent du palais dit de justice où des magistrats intègres (quoi d’autre) viennent de les condamner à 500 € d’amende !
Un petit couple de blancs d’Europe, un homme une femme, pas d’anneaux dans le nez ni de tatouages apparents.
Des personnes longilignes, plutôt malingres, propres sur elles. Des vêtements de grande sobriété ; no costard, sans doute qu’ils ne travaillent pas depuis assez longtemps !
Ils fêtaient leur sixième année d’amour partagé. Pas assez riche pour un attachement définitif ; comme autochtones ils ne reçoivent aucune aide pour s’enraciner ! Ne parlons même pas de mettre un fruit en route : que deviendrait-il ce malheureux dans un monde à la dérive.
Visiter Paris ! Le Quartier latin, whouah ! Il fait beau, on s’arrête à la Contrescarpe pour se désaltérer ! A la terrasse d’un bistrot. Ah ! Les bistrots de Paris, c’est quelque chose !
Autour il y a de l’animation, normal on est au premier mai, la fête des travailleurs. Surgissent soudain des 4 diables Vauvert des combattants de l’ordre et du désordre qui en décousent !
Ils sont là, assis, ils ont payé leur consommation, respirer un moment l’air de ce haut lieu estudiantin. Ils s’aiment, quoi d’autre ? Ils ont le sentiment qu’ils sont molestés ! Paris la Ville c’est ça ? Des brigades du monstre des Abruzzes qui tapent sur des prolos chômeurs.
Que s’est-il passé dans ces deux « têtes blondes » à ce moment-là ? On ne le saura sans doute jamais ! Ont-ils véritablement balancé, qui un cendrier en métal sans arête tranchante (100 gr à la pesée), qui une canette de bière vide (métal, plastique, verre ?) sur des forces de l’ordre équipées bibendum ?
Toujours est-il que deux agents de la présidence de la République se ruèrent sur ce couple de fauves et les encagèrent sans ménagement !
500 €, c’est probablement beaucoup pour ces deux djeunes ! Organisons une collecte nationale pour les aider ! Que chacun apporte son € !
Chi lo sa ? Peut-être que leurs soi-disant gestes délictueux seront utiles au salut de la France !
@ Achille 08 février 2019 20:35
« La naïveté en politique »
Vous me mettez destinataire dans votre billet, alors que les thèmes que vous abordez et me reprochez n’ont aucun rapport avec ce que j’ai écrit précédemment.
Je n’ai jamais manifesté de la compassion pour l’étudiant grec dont vous parlez pour la bonne et unique raison que je n’ai jamais rien écrit sur lui sur ce blog. Pourquoi m’en faire reproche ?
Si les tribulations de Benalla vous perturbent un peu, moi pas du tout. Je n’ai jamais fait de « supputations fantaisistes » sur les tenants et les aboutissants de cette affaire qui touche au plus près le chef de l’Etat.
Donc, dans vos fureurs pour défendre en bon petit soldat le « patron » E. Macron, soyez précis, relisez-nous, relisez-vous, avant de lancer vos petits anathèmes.
« L’intelligence remarquable » dont vous qualifiez E. Macron n’est pas une qualité en soi. C’est l’usage que l’on en fait qui la transforme en qualité. Quelquefois, des gens « d’une intelligence remarquable » ont fini en prison, le saviez-vous ?
Quant à « la naïveté » supposée du Président qui lui donnerait un « côté humain et sympathique » vous donnez dans la bibliothèque rose avec des propos on ne peut plus convenus.
Vous adorez E. Macron, c’est votre droit ! Mais ne perdez pas votre objectivité !
Cordialement.
@ Claude Luçon
Je ne connais pas Le Havre mais d’autres s’y sont penchés.
https://www.capital.fr/economie-politique/la-gestion-tres-depensiere-d-edouard-philippe-a-la-mairie-du-havre-1228811
« Il sait se taire quand c’est nécessaire et frapper quand il le faut. Un vrai dirigeant c’est aussi cela. »
Oui s’il est compétent et cela ne semble pas être le cas d’Edouard Philippe seulement guidé par son ego, grâce à l’argent des autres. Comme lorsqu’il fait revenir un avion des antipodes car il est mal assis.
Je décide donc je suis.
Ses 80 km/h qui mettent les poids lourds à la même vitesse que les voitures, et des chiffres truqués qui ne tiennent pas compte de la baisse de trafic en France comme le prouve la baisse préalable à juillet.
Je ne reviens pas sur ses mensonges concernant les taxes sur les produits pétroliers.
Nous avons évoqué il y a quelque temps les personnalités liées aux milieux d’affaires, aux médias et aux réseaux d’influence qui ont propulsé M. Macron sur le devant de la scène alors qu’il était inconnu de tous et qui ont réussi à le faire élire suite à une campagne de matraquage médiatique ayant visé le point faible de l’électeur français qui est sa sensibilité extrême au « vu à la télé » et au psittacisme.
Ce qui fait que les esprits clairvoyants qui ont évité de tomber dans ce piège sont légitimement autorisés à se demander s’il ne serait pas l’homme lige de cette coterie.
Depuis, nous avons découvert avec M. Benalla et consorts que M. Macron aimait s’entourer de personnages qui sans pouvoir être qualifiés de sac et de corde ne semblent pas être étouffés par les scrupules.
N’oublions pas non plus ses étranges fréquentations antillaises et élyséennes qui ont fait jaser en leur temps.
Tout cela nous permet de mieux cerner la personnalité de M. Macron, s’écartant quelque peu de la vision idéalisée qui nous a été imposée.
« Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es ».
@ Giuseppe 22h04
« Les grigris sont de sortie, ils étaient rangés au fond d’un tiroir, l’heure est grave, dimanche n’est pas loin, le soleil d’Austerlitz ou Waterloo au bout du crampon. »
Rendez-vous dimanche vers 18h pour verser des torrents de larmes, le plus probable, ou déboucher des bouteilles avec des bulles dedans, ce qu’on espère confusément.
La cavalerie légère (Dupont, Ntamack, Ramos) se tient prête et affûte ses sabres en attendant le signal !
@ Zonzon | 08 février 2019 à 18:31
Vous êtes meilleur quand vous faites plus court. Là vous êtes verbeux, du coup vous tapez dans la flotte.
« Me voici donc intronisé punching-ball officiel de Robert Marchenoir. »
Ne vous vantez donc pas. Vous n’êtes pas une pauvre victime. Vous ne pourrez pas échanger vos points de punching-ball, parfaitement imaginaires, contre je ne sais quel droit Jacky.
Comprenez donc que lorsqu’on vous dit « votre classe moyenne », on se tape un peu de votre situation personnelle (qui ne m’a d’ailleurs pas l’air du tout moyenne, à en juger par votre plume). On parle politique, et on évoque un discours politique omniprésent en ce moment, en France comme dans tous les pays développés.
Maintenant, si vous vous sentez personnellement visé à chaque fois que l’on s’attaque à vos arguments, on ne va pas s’en sortir. Cela vaut également pour certaines dames genre duvent, auxquelles je conseillerais de rester au salon pendant que les messieurs discutent, si elles ne sont pas capables de soutenir les rigueurs de la conversation.
Quant à la méchanceté, elle en connaît un rayon, et, me semble-t-il, elle la pratique avec plus de brio que d’autres. En revanche, pour les arguments, on cherche toujours.
Si je tâche donc de trouver le fond de votre pensée dans l’océan de littérature que vous avez libéré cette fois-ci, je constate :
1. Que vous n’essayez même pas d’avancer un seul argument sur le plan économique. La révolte des Gilets jaunes est économique. Ça va bien cinq minutes de nous dire : oui, mais y’a aussi le RIC, oui mais y’a aussi l’immigration, oui mais y’a aussi l’Europe, on ne peut pas régler les problèmes si on ne les prend pas, concrètement, un par un.
Si vous déplacez la cage de buts à roulettes à chaque fois en criant : Macron, démission ! on ne va pas arriver à grand’chose. Donc imaginons : je suis le dictateur en chef nazi de la Frônce, et je vous donne la démission de Macron. Ensuite, vous faites quoi ? Voilà le sujet.
J’ai, pour ma part, donné ma position sur la politique économique qu’il conviendrait d’adopter. Alors on peut considérer qu’il s’agit de fumier emballé en blocs compacts, mais encore faudrait-il le démontrer. Encore faudrait-il proposer quelque chose de cohérent à la place, et qui ait l’honnêteté de se baser sur la réalité des choses.
Vous pourrez insulter les gens tant que vous voudrez en hurlant que « votre petit homme n’est qu’un voyou », ça ne mettra pas davantage de beurre dans vos épinards (ce qui, après tout, vous regarde). Mais ça ôtera toute chance de beurrer les leurs à ceux qui n’ont pas vos facilités intellectuelles, et par conséquent sociales. C’est-à-dire l’essentiel des Gilets jaunes.
Voilà pourquoi je suis en colère contre ceux qui s’ingénient à faire des phrases pour passer la brosse à reluire aux Gilets jaunes. C’est l’éternelle figure politique française, française et marxiste, des gens qui poussent devant eux des miséreux (*) dont ils affectent de prendre la défense. C’est la fameuse avant-garde du prolétariat.
Avant-hier ils poussaient devant eux les ouvriers, hier c’étaient les immigrés, aujourd’hui c’est la fameuse « classe moyenne », incarnée hic et nunc par les Gilets jaunes. Très moyenne, si vous voulez mon avis.
Ce que je constate, c’est que le communisme n’a pas profité aux prolétaires, que l’immigration de masse n’a pas profité aux Africains (puisqu’ils passent leur temps à se plaindre de « racisme » et à incendier les écoles), et que le frétillement des intellectuels de droite comme de gauche ne profitera pas non plus à Monsieur Moyen, si haut soit le pavois sur lequel ces messieurs s’emploient à le hisser. Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute.
Jean-Paul Sartre prenait les mêmes poses martiales que vous lorsqu’il concluait que « tout anti-communiste est un chien, je ne sors pas de là », mais c’est lui qui jouissait, de son propre aveu, de se promener avec d’épaisses liasses de billets dans les poches. A une époque où il était, encore, parfaitement tabou d’étaler sa richesse.
Si la condition matérielle des ouvriers s’est largement améliorée depuis, ce n’est certainement pas grâce à ses fabuleuses théoriques politiques. C’est grâce, par exemple, aux homologues de ce chef d’entreprise français, qui, hier, faisait fabriquer de l’électroménager en Chine pour le vendre en France, et qui, aujourd’hui, fait fabriquer le même électroménager en France pour le vendre aux Chinois. Le leur vendre la peau du dos. Environ dix fois plus cher que les produits chinois similaires destinés aux Chinois.
Ce sont des défroisseurs à vapeur, si ça vous intéresse. Les Chinois sont avides de défroisseurs à vapeur pour repasser leurs frusques. Les nôtres sont meilleurs que les leurs. Et c’est ça qui met du beurre dans les épinards des ouvriers qui les fabriquent en France. Pas un improbable général de Villiers qui ordonnerait la relocalisation des industries françaises à la pointe des baïonnettes.
Tout cela se fait Emmanuel Macron regnante, moi aussi je sais causer en latin si on veut.
Curieusement, je ne vois personne ici, à l’exception peut-être d’un ou deux anciens industriels, évoquer ce genre de sujets. Il n’y en a que pour ce qu’on pense de Macron dans les « chancelleries » (pensées parfaitement imaginaires, formulées par des gens qui retranscrivent leurs fantasmes), la psychanalyse sauvage et à distance de Macron, l’enfance à Macron, la femme à Macron, la sexualité de Macron, la façon dont Macron se fait photographier (et avec qui), enfin toutes ces matières infiniment plus importantes que la prospérité du pays, dont pourtant tout le monde prétend se préoccuper.
Si on se souciait un peu plus de défroisseurs à vapeur et un peu moins de « chancelleries », peut-être arriverait-on à quelque chose.
2. Je constate aussi que vous pratiquez le sophisme. Vous prétendez que Christophe Chalençon, porte-parole des Gilets jaunes, n’a aucune importance. Mais ce n’est pas l’avis du vice-premier ministre italien, qui s’est rendu sur le sol français pour le soutenir, et pour soutenir un mouvement insurrectionnel demandant le départ du président français régulièrement élu. Ce qui a provoqué la tempête diplomatique que l’on sait. Amplement justifiée.
Vous ne pouvez pas, un coup, défendre le mouvement des Gilets jaunes, et le coup d’après prétendre vous désintéresser de ce que font ses chefs, et qui agite, pour le coup, réellement les « chancelleries ».
3. Vous parlez de « démocratie participative ». Merci de bien vouloir nous épargner les gros mots. Il y a la démocratie, et puis il y a la démocratie avec des adjectifs, qui devrait allumer un signal d’alarme chez toute personne soucieuse de liberté.
La « démocratie participative », c’est une invention de Sa Cruchitude Ségolène Royal. On ne me fera pas l’injure d’exiger de moi davantage de développements sur le sujet.
J’ai scruté de près l’interminable dégoulinade que vous nous infligez sous le titre de chapitre de « Légitimité ». Une fois distillé, le résidu sec se résume à ceci :
– Chaque citoyen a le droit de penser ce qu’il veut du président à tout instant. OK. No problemo.
– Vous n’aimez pas Macron, pour mille raisons plus futiles et superficielles les unes que les autres. C’est votre droit le plus strict.
– Vous valez infiniment mieux que Macron car vous êtes plus cultivé que lui. Vous permettrez à mon tableau de bord personnel de s’illuminer d’un énorme signal d’alarme, avec gyrophare rouge et messages vocaux pré-enregistrés « Cuistre Alert », « Intello frustré Alert ». Mais après tout, si ça vous soulage…
– Et vous en « concluez » que Macron doit partir.
J’en conclus personnellement que vous avez perdu la boule, que vous n’avez pas le début de la queue d’une idée de ce en quoi consiste la démocratie, que vous vous prenez pour un petit dictateur de poche et que, plus concrètement, vous montrez votre mépris radical envers vos compatriotes.
Lesquels ont élu le Président dans les formes prévues par la loi. Ce petit détail semble vous échapper, noyé sous « la culture, les niveaux de connaissance, la longueur de l’existence et les moyens intellectuels dont dispose le citoyen que [vous êtes] », selon vos propres termes. On m’excusera de penser que l’arrogance n’est pas, en l’occurrence, du côté de l’Élysée.
______
(*) Miséreux, il faut le dire vite, d’ailleurs. La passion d’Éric Drouet est le « tuning ». Ça consiste à modifier des automobiles dans tous les sens avec des adjonctions coûteuses, inutiles mais voyantes. Sa Skoda coûte 14 000 euros. Pour un pauvre, il se débrouille pas mal, je trouve.
@ Achille | 08 février 2019 à 20:05
« Je préfère encore ce côté naïf du président à celui, calculateur et fourbe, de certains de ses adversaires. Ça lui donne un côté humain plutôt sympathique ».
Désolée de vous contredire, Achille, mais :
– Il ne s’agit pas de ce que vous préférez, Il s’agit de la personne qui conduira le mieux les affaires du pays.
– Vous vous représentez le président de la République sous forme d’une image d’Épinal.
– Votre alternative est artificielle. On peut être crédule et fourbe à la fois.
– La naïveté se perd quand on devient adulte. Un adulte qui fait l’enfant, à un poste de responsabilité, non.
Un député mis en examen pour violences enquête sur… la violence des « groupuscules d’extrême droite ». Cette commission étant logiquement présidée par la députée France Insoumise Muriel Ressiguier, la vice-présidente étant du groupe LREM.
Les blacks blocs sont donc d’extrême droite. Bon. En même temps c’est pas ce qu’on nous disait du temps de NDL, mais passons…
Mais le député M’jid El Guerrab n’est pas un élu comme un autre, c’est le député LREM qui, le 30 août 2017, a envoyé à coups de casque sur le crâne son ancien camarade du PS Boris Faure, aux soins intensifs.
A croire que le recrutement chez les LREM s’est fait sur la force de frappe.
Le député frappeur M’jid El Guerrab sera mis en examen pour violences volontaires (pour Benalla ce sera seulement en 2018…)
« Tu devrais parler avec Richard Ferrand pour retrouver tes marques. Amitiés. » Ce texto de Manu en septembre 2018 à M’jid El Guerrab n’a rien d’ambigu, c’est juste, comme pour Benalla, un bon signe.
Aujourd’hui le protégé de Manu, ancien du PS, est recyclé dans une commission enquêtant sur la violence des groupuscules d’extrême droite présidée par une député LFI et une vice-présidente députée LREM.
Si ça c’est pas une commission d’enquête « aux p’tits oignons », je n’y connais rien..
A quand ‘Ben’ nommé à l’IGPN pour enquêter sur les violences policières ?
Bientôt les protégés de Manu vont pouvoir ouvrir une école de ‘rattrapage aux examens’ au sein du groupe LREM 😀
« La Légion d’honneur de Nathalie Kosciusko-Morizet »
Je lis ce matin que vous allez, cher P. Bilger, remettre la Légion d’honneur à Nathalie Kosciusko-Morizet le 13 février à Paris.
Jolie cérémonie parisienne sans doute.
Pour ma gouverne et histoire d’être un peu acide, à quel titre, à quelle action d’éclat, à quelle découverte importante, ou plus primaire à quelle relation cette femme ambitieuse doit-elle cet insigne honneur ?
Cordialement.
Benalla par-ci, Benalla par-là et pendant ce temps-là que devient la France ?
Chaque samedi elle s’offre un épisode de la série les « Gilets jaunes », la semaine elle palabre sur tout et donc malheureusement sur rien lors d’un grand débat – montagne dont on se demande bien de quelle souris elle accouchera ? – avec pour animateur-vedette son Président. Sa croissance est en berne, affectée entre autres par les actions néfastes et lassantes de nos trublions hebdomadaires attitrés, sa courbe du chômage peine à fléchir, son endettement et ses déficits repartent de plus belle à la hausse, rendant plus lourde pour demain la charge fiscale alors que c’est justement aujourd’hui son allègement qui est réclamé, risible paradoxe !
Quand allons-nous cesser de laisser polluer nos débats par des sujets accessoires ou des raisonnements erronés parce que reposant sur l’idéologie plutôt que sur l’intelligence et quand allons-nous enfin nous recentrer sur l’essentiel, à savoir la création de richesse qui seule permettra de répondre aux problèmes d’emploi, de redistribution, de pouvoir d’achat ?
« La tentative d’incendie de la résidence privée de notre Richard Ferrand national »
Depuis vingt-quatre heures, les médias nous invitent à la plus grande compassion pour ce début d’incendie de la résidence privée du Président de l’Assemblée nationale. Et on y va avec l’extrême droite et les fascistes et les années 30 et le climat délétère…
En fait de résidence privée, ou secondaire, ou tertiaire, ou résidence bretonne, il s’agit de vieux bâtiments vétustes, à l’extérieur comme à l’intérieur, qui n’ont pas dû être habités depuis fort longtemps.
Cela n’empêche pas la stupidité du geste bien sûr et sa condamnation. Mais quel émoi national pour un début d’incendie pour une masure inhabitée et en très mauvais état perdue sous les arbres ! Stop à la victimisation.
Cordialement.
@ caroff
« Le petit capo continue son tour de France en forme de one-man-show devant des publics anesthésiés ou complaisants. »
Il paraît que M. Macron est remonté dans les sondages après la diffusion urbi et orbi de la « standing ovation » qu’il a reçue de la part d’une assemblée de maires triés sur le volet.
Du coup, il exploite le filon en tentant de reproduire cet épisode ailleurs, en oubliant que les gens vont finir par se lasser.
Mais il a encore beaucoup de progrès à faire pour se rendre aussi populaire que Donald Trump qui s’est fait applaudir pendant 18 minutes à l’occasion de son discours sur l’état de l’Union :
https://youtu.be/KfgDjZMJrdI
Si les Gilets jaunes ne s’étaient pas laissés embarquer dans les théories racistes qui divisent pour mieux régner, ils ne seraient pas des milliers mais des millions à défiler dans les rues.
Si les Gilets jaunes n’étaient pas de pauvres crétins christianisés qui demandent bêtement la charité mais des citoyens qui demandent d’une façon rationnelle la justice sociale, ils auraient une élite digne de ce nom à leur tête.
Bref, si les Gilets jaunes n’étaient pas des brêles que le premier venu peut manipuler à loisir avec de jolis mots comme « peuple », « souveraineté », « démocratie », « Blanc », « immigration », « islam », etc. mais des êtres ancrés dans la réalité politique et sociale, nous aurions une révolution plutôt qu’une ridicule révolte…
Répondons maintenant intelligemment à Marc GHINSBERG:
Les écoutes de Benalla proviennent certainement de l’Elysée. Il est fort probable que ce soit également l’Elysée qui les a fournies à Mediapart. Du coup, l’acte manqué de la perquisition n’est qu’un grossier contre-feu.
Voilà.
Notre président s’éclate en se moquant quasi ouvertement de tous ceux qui veulent sa peau et qui croient que les institutions leur donnent assez de pouvoir pour l’obtenir.
@ duvent 8 février à 20 h 16
« Le blog de M. Bilger est comme un salon, le soir, celui qui est accoudé à la cheminée insulte poliment son voisin, qui penaud, ira agonir celui qui est assis sur la banquette, lequel ira prestement vomir sur l’autre qui regardait par la fenêtre… C’est chouette ! »
À 20 h 16 précises elle apparaît, portant son plateau de gâteries usuelles. Les trois hommes disparaissent ! Ils se sont subitement souvenus d’une occupation salvatrice !
On voudrait parfois que les messages soient limités, à l’exemple de Twitter.
Quelle illusion pour ceux qui tartinent à profusion sur un blog.
Leur prose est beaucoup trop longue, ils se font plaisir, c’est tout. Ils ne sont pas lus. Le temps est précieux.
@ Lucile | 09 février 2019 à 10:47
« Il ne s’agit pas de ce que vous préférez, Il s’agit de la personne qui conduira le mieux les affaires du pays. »
Nous sommes bien d’accord sur ce point et pour l’instant, je ne vois personne dans l’opposition, que ce soit à droite ou à gauche, capable de conduire les affaires du pays mieux que le président actuel ne le fait.
EM est certes critiquable sur la forme (maladresses verbales, un brin d’arrogance) mais sur le fond il fait le job correctement dans un contexte de crise économique qui dure depuis plus de dix ans.
Dites-moi qui, à vos yeux, vous paraît plus en mesure de diriger le pays ?
François Fillon ? il s’est crashé tout seul à l’élection présidentielle et de toute façon il aurait mené la même politique fiscale, économique et social qu’EM, sans doute même plus dure.
Alors qui ? Dans le paysage politique actuel, particulièrement décevant, je ne vois personne.
Alors à défaut de grives, on manges des merles…
@ boureau | 09 février 2019 à 09:49
« Vous me mettez destinataire dans votre billet, alors que les thèmes que vous abordez et me reprochez n’ont aucun rapport avec ce que j’ai écrit précédemment. »
Si je vous ai mis destinataire de mon commentaire, c’est parce que, tout comme Lucile, vous avez laissez entendre que j’étais un naïf. Ce que je ne nie pas, vu qu’on me l’a souvent dit.
Il est vrai que j’ai toujours eu tendance à surévaluer les qualités des gens, simple question d’éducation.
Je pars du principe, sans doute discutable, qu’il y a du bon chez chaque individu et qu’il suffit de le mettre en évidence pour en tirer la « substantifique moelle ».
Cela ne marche pas à tous les coups et m’a valu quelques désillusions dans la vraie vie. Mais d’une façon générale je n’aime pas entretenir la suspicion. Si je me trompe je prends acte et je pardonne, mais je n’oublie pas.
A noter que, contrairement à ce que vous pensez, EM n’est absolument pas mon idole. Je n’ai pas voté pour lui au premier tour, pensant qu’il manquait de vécu politique. Et je n’hésite pas à montrer ma désapprobation lorsqu’il se plante comme dans le cas du limogeage du général de Villiers, de la fête de la musique de l’Elysée et de son exhibition incongrue à l’île de Saint-Martin.
Concernant les Gilets jaunes, je soutiens pleinement sa fermeté. Il est un peu facile pour l’opposition de s’indigner de l’incendie de la maison du président de l’AN et de soutenir un mouvement qui, tous les samedis depuis plus de deux mois, se comporte comme des voyous pour la plus grande joie des partis populistes RN et LFI.
Cordialement.
@ Elusen | 09 février 2019 à 01:44
C’est vrai.
Aujourd’hui nous avons « Mitterrand le retour »
« 150 personnes réputées Gilets jaunes ont été placées sur écoute, selon Le Point.
Certains, particulièrement dangereux, ont été surpris en train de demander un léger découvert pour finir le mois tandis que d’autres complotaient avec un employé de SOFINCO pour obtenir un prêt à la consommation. À coup sûr, ils utilisent un langage codé » (Jany Leroy Boulevard Voltaire) (*)
« Sont pour l’instant à l’abri d’un suivi gouvernemental : les douze adhérents du MoDem, la famille d’Alain Juppé et Brigitte Macron.
Excepté ces personnes et les adeptes de la secte En Marche !, tout Français propriétaire d’un téléphone doit savoir que lors d’un différend avec un interlocuteur, il peut prendre à témoin l’employé de l’Élysée chargé de l’écouter. Atout non négligeable en cas de gros conflit. Par conséquent, ne nous emballons pas.
Le Président en personne aurait été vu lors d’un grand débat en train de s’écouter parler. Décidément exemplaire en toutes circonstances » (Jany Leroy Boulevard Voltaire) (*)
(*) entre guillemets = citations ; inutile donc de me sommer de vous dire d’où je tiens tout cela, aller directement sur Bd Voltaire pour sommer Jany Leroy de vous communiquer ses sources 😉
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@ Claude Luçon | 08 février 2019 à 20:24
« Par contre arrêtez-vous tous de parler de Benalla ! »
OK. Parlons de M’jid El Guerrab si vous voulez puisque, lui aussi, tout étant mis en examen pour violences volontaires, est toujours dans le circuit LREM.
C’est ainsi que, pour faire plaisir à Mélenchon (?) a été mise en place une commission de plus (qui va encore nous coûter un pognon de dingue) dont M’jid El Guerrab fait partie, pour enquêter sur la violence des « groupuscules d’extrême droite ».
Dommage que son copain Boris Faure n’ait pas été sélectionné pour faire partie de cette commission, nous aurions eu en live la définition de ‘violences volontaires’ vu par d’anciens du PS, c’eut été réjouissant.
Avec quelques ami(e)s nous avons engagé des paris sur les prochains mis en examen chez LREM. (*)
(*) Nos sources sont sous la protection des écoutes de l’Elysée.
@ Elusen
« C’est pour prévenir les sources des journalistes : nous vous cherchons, nous vous trouverons et nous vous le ferons payer. »
Votre explication repose sur une certaine logique. Toutefois le « coût » du message est si élevé pour le gouvernement que j’ai du mal à y croire,
Réveil les grands juristes de ce blog !
Impensable de penser que c’était Mediapart qui était visé, la personne décrite dans ce billet doit posséder quelques rudiments de droit, non ?
Ecarté l’hypothèse du courtisan serviteur servile qui en ferait plus pour complaire à ses maîtres. Il ne reste plus que le jeu de billard, bande avant. Le joueur de l’équipe devait connaître cela dans une arrière-salle où il pratiquait le poker a-t-il raconté.
Rémy Heitz n’est que la bande qui sert à toucher la source, marquer le point, c’est couper le robinet de Mediapart.
Pour l’instant le coup est parti, personne pour l’instant de dire s’il est réussi.
Les yeux du patron de Mediapart se sont plissés encore davantage, comme les chats il guette, il ronronne, il tient le bon bout, il ne lâchera pas le morceau, il a les griffes qui sont apparentes.
Lui qui pratique ce jeu il en connaît tous les ressorts… Ou plutôt toutes les bandes. D’ailleurs avant de répondre il les fait chauffer comme tous les grands joueurs, il ne voudra pas rater ses coups.
@ Marc GHINSBERG | 09 février 2019 à 14:21
« Toutefois le coût du message est si élevé pour le gouvernement que j’ai du mal à y croire »
Il n’est nulle question de croire, il s’agit d’avertir et cela ne coûte rien symboliquement de montrer à celle ou celui, voire ceux, qui ont enregistré la conversation, qui l’ont transmise à Mediapart que même la Justice est mise à contribution pour le ou les retrouver.
La mobilisation d’un appareil d’État invite certains à se taire, comme l’affaire Jamal Khashoggi, si l’État saoudien s’attaque sans vergogne, publiquement, à un opposant célèbre, médiatisé, journaliste du Washington Post : imaginez petite gens, à toi l’anonyme, ce que nous pouvons vous faire.
Je m’attaque à vos enfants et pas à vous quel message recevez-vous ?
Souvenez-vous qu’il y a une preuve irréfutable que Messieurs Crase et Benalla ont violé l’interdiction judiciaire de se rencontrer et de parler de l’affaire ; dans l’enregistrement, ils vont même jusqu’à comploter pour faire disparaître des preuves, organiser une magouille avec des prête-noms, M. Benalla reconnaît avoir menti sous serment au Sénat ; de fait, le droit impose sans délai qu’ils soient tous deux placés en détention provisoire, or sur ordre du Procureur l’on se pointe à Mediapart qui a rendu publique la preuve irréfutable.
Qui est recherché et averti ? Pas Mediapart !
Faites ça vous, de ne pas respecter des interdictions judiciaires, et nous verrons après ?!
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@ breizmabro | 09 février 2019 à 13:34
« Boulevard Voltaire… »
…est pour moi un site de vomissures !
Ce n’est pas un site d’informations, c’est un site d’opinions !
Ils ne prouvent jamais rien et font de la rumeur, de la diffamation, d’ailleurs votre Jany Leroy qui se présente comme auteur de fiction pour la télévision, vous-même reconnaissez qu’elle ne prouve rien, mais que vous la croyez.
Encore votre problème de croyance.
Savez-vous au moins que même Dieu ne croit pas en vous ni en Jany Leroy ?
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@ Giuseppe | 09 février 2019 à 14:26
« Ecarté l’hypothèse du courtisan serviteur servile qui en ferait plus pour complaire à ses maîtres. »
Waouh, Rémy Heitz n’aurait donc jamais étudié le droit ?!
Il n’aurait jamais été fonctionnaire de justice ?!
Il n’aurait jamais été magistrat ?!
https://www.whoswho.fr/bio/remy-heitz_50553
Il méconnaissait le fait que le directeur de Mediapart pouvait refuser une perquisition lors d’une vulgaire enquête préliminaire ?!
Pourtant que nous dit la musique ?
Code de procédure pénale – Chapitre II : De l’enquête préliminaire – article 76
♫ Les perquisitions, visites domiciliaires et saisies de pièces à conviction ou de biens dont la confiscation est prévue à l’article 131-21 du code pénal ne peuvent être effectuées sans l’assentiment exprès de la personne chez laquelle l’opération a lieu.
Un Procureur, deux substituts, la brigade criminelle ne savaient point cela ?! Pas un seul d’entre eux ?!
Tous l’apprirent au pas de la porte de Mediapart.
@ Achille
« Alors qui ? Dans le paysage politique actuel, particulièrement décevant, je ne vois personne. »
Il existe un critère simple.
A voir qui figure parmi les adversaires haineux de Marine Le Pen, qui sont en plus souvent des gens pas très recommandables, nous pouvons penser qu’elle ferait probablement un président tout à fait correct à défaut d’être « brillant » et c’est ce que redoutent ses adversaires qui saisissent n’importe quel prétexte tordu ou fallacieux pour la démolir.
De plus, contrairement aux présidents précédents, elle aime la France et les Français et elle n’est pas animée par la trahison des intérêts de son pays.
C’est en principe ce qui devrait gouverner en priorité le choix des électeurs, le reste n’étant que relativement secondaire.
@ Patrice Charoulet 8 février à 22 h 45
Monsieur le professeur,
Très touché par votre message. D’autant qu’il provient d’un spécialiste de la langue. Je suis confus, je ne songeais qu’à parer les coups pendables que le grand RM dispense sans compter dans ce blog où la strasse est fort complaisante !!
Soyez assuré que je me conformerai à l’avenir à votre demande bien naturelle !
Bon dimanche cher camarade.
PS: Je viens de prendre connaissance de la dernière tartinade de RM. Il se découvre jusqu’à l’os ! C’est un gouvernemental ! Cela va nous simplifier la vie. Le combat va devenir ouvertement politique. Ce sera clair et net.
Par ailleurs nous savions que RM est une personne d’un seul tenant : économie et sociologie politique. Cela nous laissera le champ libre quand on en aura marre de dire tout le bien que l’on pense de la gouvernance de Bijou !
Je sais votre position en la matière.
Nous saurons nous en tenir à l’essentiel : les mots, la langue et ceux qui la firent vibrer !
Pour rendre hommage à notre cher Marcel mes réponses à notre ami seront intitulées :
« CONTRE SAINTE-MARCHENEUVE »
@ Achille 13:29
« François Fillon ? il s’est crashé tout seul à l’élection présidentielle et de toute façon il aurait mené la même politique fiscale, économique et sociale qu’EM, sans doute même plus dure. »
Ce genre de news on ne nous les avait pas encore servies.
C’est du Achille pur sucre ! Ou le talent d’Achille…
Filou se serait donc crashé tout seul et Manu serait son disciple en plus mou !
Tordant !!
Quant au Penelopegate il n’a jamais existé !
Big up Penny !
@ Robert M.
Vous qui honnissez le système communiste, comment analysez-vous le comportement de la France ‘libérale’ de Macron qui fait mettre sous écoute quelque 150 personnes sous le prétexte – officiel – qu’ils ‘seraient’ des GJ, comme au bon vieux temps de Mitterrand qui avait mis sous écoute Jean-Edern Hallier, Jacques Vergès, Francis Szpiner et, déjà, Edwy Plenel (Mediapart) ou… Carole Bouquet ?
Evidemment j’attends d’un libéral indépendant tel que vous une justification, crédible, d’une telle ingérence d’un gouvernement dit démocratique, dans la vie privée de ses citoyens (*)
Adéo Robert M.(*)
(*) Même si c’est en quinze paragraphes je me les taperai, comme vous vous êtes cogné ma vidéo 😉
@ Achille | 09 février 2019 à 13:29
Alors il n’y aurait dans la France entière pas une seule personne capable de remplacer Macron ? De toutes façons, ce n’est pas ce que je souhaite, puisqu’il a été élu, qu’il fasse son boulot, mais qu’il le fasse. Vous avez vu où en est la dépense publique ? Vous avez vu où en est notre économie ? En ce moment le gouvernement entretient le suspense sur le prochain impôt qu’il nous concocte. C’est à s’arracher les cheveux, dans la dépense (inutile) ce gouvernement dépasse toute mesure, il nous mène à la faillite, jusqu’où ira-t-il ? Ne me dites pas que Macron fait son travail mieux que tout autre. Hollande ne faisait pas plus mal, Sarkozy non plus.
À propos de naïveté, n’oubliez pas : « Soyez rusés comme des serpents et purs comme des colombes ! » (Évangile selon saint Matthieu). Ça me paraît la sagesse même.
@ Achille 09 février 2019 13:29
Naïveté
Je vous crois sincère. Naïf mais sincère !
Gilets jaunes
Je soutiens le mouvement des Gilets jaunes dans l’esprit de sa naissance, mais je soutiens aussi une certaine fermeté dans la gestion de l’ordre public. Pas dans une telle violence. Sur ce point, nous avons je crois, quelques progrès à faire.
Si les gouvernements successifs depuis Sarkozy avaient réglé, au moins en partie, le problème des casseurs, nous n’en serions pas là. Question de volonté politique, les textes sont là. D’autres l’ont fait dans d’autres pays. Emmanuel Macron n’est évidemment pas le seul responsable.
Cordialement.
@ boureau
« Pour ma gouverne et histoire d’être un peu acide, à quel titre, à quelle action d’éclat, à quelle découverte importante, ou plus primaire à quelle relation cette femme ambitieuse doit-elle cet insigne honneur ? »
Ne me faites pas croire, cher boureau, que vous découvrez aujourd’hui qu’il n’est nul besoin d’une action héroïque, remarquable, supérieure, que sais-je encore, pour recevoir cette distinction !
Allons, j’en connais, bien plus obscurs que NKM – qui je vous l’accorde, n’en méritait pas tant – qui ont été chamarrés, sans qu’on sache pour quels exploits. Et ce n’est pas nouveau…
La Damnation, Kaufmann, Terfel ; cette nuit !
En espérant que le mignon chargé de la mise en scène ne va pas nous gâcher la soirée !
@ Robert Marchenoir | 09 février 2019 à 10:37
« Cela vaut également pour certaines dames genre duvent, auxquelles je conseillerais de rester au salon pendant que les messieurs discutent, si elles ne sont pas capables de soutenir les rigueurs de la conversation.
Quant à la méchanceté, elle en connaît un rayon, et, me semble-t-il, elle la pratique avec plus de brio que d’autres. En revanche, pour les arguments, on cherche toujours. »
Oh ! Grand merci votre grâce ! Son altesse est trop bonne avec moi, je suis si confuse que j’en rougis !! Vraiment vous me trouvez méchante et avec brio, mais c’est trop, c’est beaucoup trop de considération pour une bougresse dans mon genre, une femme c’est tellement… les mots me manquent, et il ne me vient que « con » (Mme Bilger, je vous prie d’accepter mes excuses plates et plus encore…).
Nous ne sommes que samedi, ce qui veut dire que j’ai tout le dimanche pour me délecter de ce compliment du sieur Marchenoir, et je me réjouis déraisonnablement !!
Ainsi, il m’amuse follement de vous voir plastronner en congédiant la femme, dont la place au salon est des plus confortables, je ne refuserai certes pas de tenir le plateau de gâteries, comme le vulgaire Zonzon le propose.
En effet, il n’est pas rare que dans la gâterie l’on glisse par mégarde le meilleur jus, pour certains médiocres, et ici, je me souviens du compliment de sa seigneurie Marchenoir et alors, il est certain que le fiel le plus amer sera concocté, et réservé à qui de droit…
Quant au pitre Zonzon, je dirai comme Médée : « Medea fiam, Medea nunc sum ! », ou plus simplement, changez de femme, la vôtre vous induit en erreur ! (ça c’est méchant, mais avec brio !)
@ Lucile | 09 février 2019 à 17:43
« Vous avez vu où en est la dépense publique ? Vous avez vu où en est notre économie ? »
A noter que sans le mouvement des Gilets jaunes, le gouvernement était en passe de faire descendre la dette publique en dessous des 3% du PIB.
Mais il a fallu refiler 10 milliards de dépense publique pour satisfaire les « jaunistes » alors qu’ils ont déjà fait perdre des milliards aux entreprises françaises et occasionné du chômage technique et même du chômage tout court.
@ Mary Preud’homme | 09 février 2019 à 17:20
Mais oui, Mary Preud’homme, le programme de François Fillon était encore plus dur que celui d’EM. Relisez-le et vous verrez.
S’il avait été élu (je vous rappelle que j’ai voté pour lui au premier tour, malgré le Penelopegate), c’est lui qui aujourd’hui devrait se coltiner les Gilets jaunes.
De toute façon pour redresser le pays, il n’y avait pas 36 solutions. Il fallait « resserrer les boulons ».
Quant au Penelopegate, c’est Mediapart qui l’a déclenché en utilisant ses méthodes inquisitionnelles qui n’ont rien à envier à celles de la Stasi des années 60 en Allemagne de l’Est.
Macron n’a rien à voir dans cette affaire.
@ Alpi 09 février 20189 18:49
Légion d’honneur
Je sais bien sûr et depuis longtemps, l’importance du carriérisme, du réseau, de l’amicale des anciens élèves, de l’obédience franc-maçonne, de la position syndicale, de l’administration publique concernée etc. etc., pour son attribution.
Toutes choses qui n’ont rien à voir avec ce que rappelait récemment le Grand Chancelier de la Légion d’honneur : « une reconnaissance exprimée par le pays pour ceux qui, par leurs réalisations ou leur talent font rayonner la France ». Pour Napoléon Bonaparte, l’attribution de cette haute distinction honorifique devait récompenser les « mérites éminents rendus à la France » et honorer les citoyens les plus méritants dans tous les domaines d’activité.
Que voulez-vous, je ne m’y ferai jamais de voir tous ces ronds-de-cuir (puisque 95% des récipiendaires sont des fonctionnaires) accrocher fièrement ce hochet rouge (comme l’appelait Napoléon) pour des mérites la plupart du temps inexistants.
Et par ailleurs, chaque jour, voir de simples Français – méritants eux – non reconnus par les autorités.
Donc malgré tout, je me suis posé la question : quel service éminent à la patrie NKM a-t-elle réalisé pour mériter ce prestigieux mais peu à peu dévalorisé ruban rouge.
Cordialement.
Cher Philippe,
Une régression, dites-vous ?
Une simple continuité.
Que la justice regagne quelque confiance… vous souriez, sans doute !
Après le mur des cons et la vengeance rouge contre Nicolas Sarkozy et Fillon qui a permis l’élection d’une bande de petits rois, la justice est foutue, perdue.
Une justice qui a une part de responsabilité dans une violation démocratique, n’est plus qu’une justice moribonde dans laquelle plus personne n’a confiance.
Et c’est bien là le constat qu’il faut faire.
La justice voulait faire passer la gauche et elle a échoué.
Elle a créé des orphelins politiques, elle a tué la liberté de voter.
Elle a pété l’alternance, la respiration démocratique.
Maintenant, seul un chien peut devenir président parce que l’on ne peut pas lui inventer de fausses casseroles, parce qu’un chien même sali reste admirable.
La justice sorcière, au-dessus des lois et du droit, c’est ce que nous voyons.
La justice baveuse, tricheuse, morveuse, c’est ce que nous voyons.
ET LA NEUTRALITE ?… BORDEL !
Et pendant ce temps-là, la fraise des bois et le moustachu se vengent en coulisses en tirant les ficelles de la révolte et en amenant Macron et son épouse à la case prison du jeu de l’oie.
Bonjour à Nathalie Kosciusko-Morizet qui manque beaucoup à la représentation politique.
françoise et karell Semtob
@ Elusen | 09 février 2019 à 15:55
Comment ça « votre » Jany Leroy ?
« Savez-vous au moins que même Dieu ne croit pas en vous »
Affirmation sans preuve petit Elusen ? Vous m’étonnez.
@ Giuseppe | 09 février 2019 à 14:26
« Hé petit, y comprend toujours rien l’autre… Comme si on savait pas qui était Rémy… Y doit pas lire le Palmipède qui lui avait tiré le portrait il y a peu de temps. Comment ? Ah ! Les crayons de couleur… Comment ? Oui, oui le papier Canson avec… Comment ? Qu’il fasse mumuse ?! D’accord je lui dis. Pour la musique ? Aussi je lui dirai… Ouais c’est vrai, de la feuille il est bouché aussi. Bon, à plus tard. »
Je trouve souvent assez désastreux les rapports entre les hommes et les femmes, même sur ce blog qui n’est pas le pire.
Les humains n’arrêtent pas de se nuire les uns aux autres, une différence de sexe, ou de n’importe quoi d’autre d’ailleurs, et l’agressivité monte. Au lieu d’essayer de surmonter ou d’oublier ou un mélange des deux, tout ce qui ne va pas, la souffrance et la mort, subir et subir, toujours subir, ils préfèrent transférer leur souffrance sur des gens qui ne leur ont rien fait.
Écrasés par le monde, ils essaient d’écraser les autres, écrasés par le monde, comme il n’est pas considéré sérieux alors que qu’est-ce qui peut l’être à part ça, de rappeler combien notre condition est mauvaise, ils préfèrent hurler être des victimes plus victimes que d’autres quand bien souvent, tel n’est pas le cas… Il faut bien que sa souffrance passe en contrebande et participer à la concurrence des victimes.
Bref, si je pouvais émerger de ce bourbier, ce serait merveilleux, ce que je souhaite, évidemment, à tout le monde, enfin, à ceux qui le désirent, ne pas faire aux autres ce qu’on ne voudrait pas qu’ils nous fassent, si je pouvais être au niveau que je vise, je n’apprécierais pas qu’on me maintienne au minable actuel, donc si d’autres veulent plafonner à rien, qu’ils y restent. Vive la liberté !
Ah mais non, un tas de gens vont dire que mieux vaut rester mortels et stupides… Et les mêmes se plaindront que nous nous comportons mal ? Erreur, nous pourrions agir bien plus lamentablement encore étant donné ce que nous sommes. Disons que comme les failles montrant un peu les dessous de la terre, certaines circonstances montrent ce que nous sommes sous les apparences aussi fausses que convenues.
Entre ceux qui ne veulent pas qu’on progresse, et ceux qu’on oublie, par exemple en étant contre les drogues, même le vin, qui à vrai dire, est une drogue légale, mais passons, j’ai parfois l’impression d’être un lion en cage. Pas la peine de dire que je n’ai rien d’un lion ! D’ailleurs, je préfère les tigres.
En fait, le problème est l’addiction, la dépendance, il y a des personnalités addictives, des pratiques, parce que d’autres choses que la drogue provoquent des addictions. Mais c’est l’arbre qui cache la forêt ! Pour moi, le problème est tous ces gens qui ne cessent de vouloir interdire ceci ou cela. Par exemple, ici, et chouette, car on n’entre pas dans les problèmes insolubles de la répartition des richesses, il y a ceux contre les pseudonymes et ceux en voulant à d’autres de s’afficher, il y a ceux qui trouvent que d’autres sont trop longs quand rien ne leur interdit d’user leurs doigts sur le clavier ou de la souris pour sauter les textes excédant leur capacité de concentration… Et je prédis que si on se pliait à tous ces caprices, d’autres surgiraient que je ne vais pas dire pour éviter de donner des idées.
Bref, nous ne vivons pas assez dans une cage, il faut la réduire encore…
Dans ces conditions, il est deux erreurs jumelles, soit ne pas voir que quelqu’un tranche sur ce magma, soit croire que tel est le cas alors que non… Evidemment, des cas moins tranchés sont possibles.
Les choisis ton camp des hommes ou des femmes, des riches et des pauvres et d’autres encore, quelle scie. Essayer d’être le meilleur possible et aller aux meilleurs !
Des efforts qui risquent grandement d’être illusoires, des rencontres qui ont une bonne probabilité d’être vaines. Énée ne pouvait pas étreindre son père mort mais ils étaient vraiment un père et un fils capables de se parler même après la mort du père quand tant de vivants ne se rencontrent pas vraiment, voisins mais aussi parents et enfants, hommes et femmes et j’en passe. Nous sommes plein de pesanteurs…
Que nous ne pouvons guère que secouer, mais c’est déjà ça, par exemple, par la danse et par la musique, en général on déroule des citations sur la musique, donc là, ce sera sur la danse :
https://www.accrofolk.net/chronique-folk/la-danse-sans-folk/86-la-danse-en-citations
DOUBLE MESSAGE AUX GILETS JAUNES
Un. Quand une grenade lacrymogène aboutit à vos pieds, ne la ramassez pas pour la retourner à l’envoyeur. Car en faisant cela, vous pourriez avoir quatre doigts arrachés ou cinq. C’est la mésaventure qui est arrivée à l’un d’entre vous ce samedi. Ben oui, gros malin !
Deux. Quand un incendiaire débile et qui mériterait la prison met le feu à une voiture, ne vous mettez pas à vingt ou trente à filmer, smartphone en main, l’événement, pour le transmettre à vos amis ou à vos proches, en l’accompagnant, j’imagine, du commentaire « LOL ». Car en faisant cela vous prouveriez, si la chose était vraiment nécessaire, que vous êtes de parfaits abrutis.
« …blabla etc. Macron n’a rien à voir dans cette affaire… etc. »
Rédigé par : Achille | 09 février 2019 à 19:56
Qu’est-ce que vous nous chantez là ?
Je ne suis pas la seule personne à avoir remarqué que vous vous empressiez de répondre sans avoir pris la peine de relire primo votre post, secundo celui auquel il faisait suite.
N’est-ce pas vous qui avez écrit que Fillon se serait pulvérisé tout seul ? C’est donc que vous avez fait totalement l’impasse sur les circonstances de son exclusion et que vous le prenez pour un imbécile. Verdad ?
Et qui ensuite avez affirmé que Fillon (Filou pour les intimes) aurait fait la même politique que votre petit bijou en plus « musclée ». Ce qui prouve que vous ne connaissez pas le b.a.-ba de la politique du parti dont il défendait les couleurs.
Quant à Macron je n’ai suggéré à aucun moment qu’il aurait à voir (ou non) dans cette affaire, n’ayant pas accès aux dossiers secrets de la République. Et vous encore moins, vu toutes les sottises que vous écrivez sur le sujet pour soutenir votre idole.
Céline écrivait, à propos de Proust: « 300 pages pour nous faire comprendre que Tutur enc… Tatave c’est trop. »
On pourrait dire la même chose de Benalla et on ne sait même pas.
Une de nous dit qu’on ne s’en sortira pas tant qu’on n’aura pas une réelle indépendance de la justice, quel que soit le procureur en jeu. Ah ! si j’osais, mais, sur ce propos on ne peut être qu’à côté de la plaque parce qu’il est lui-même difficile à classer.
La seule justice vraiment indépendante c’est celle du roi, somme de tous les savoirs et de toutes les grâces. (On voudra bien m’épargner les écrouelles.)
A part celle-là, la justice n’est pas toujours celle de l’Etat et les procureurs ne sont pas des juges. D’ailleurs, les pays où les procureurs sont indépendants ne sont pas réputés pour avoir un système judiciaire préférable au nôtre ni des résultats plus probants, de la même façon que les juges fonctionnaires (ou presque) ne sont pas préférables aux juges élus. Il y a en Afrique, des justices gestuelles très riches de sens, même si, par ailleurs, elles sont plutôt marrantes.
Enfin, je n’ose pas rappeler, tout le monde sait ça, mais tant pis, que le Procureur a la plume serve, mais que sa parole reste libre et qu’en cas de conflit grave, il a toujours la possibilité de faire plaider sa toque.
Notre système n’est pas mauvais, et les politiques s’y cassent les dents, tant que le fondement politique n’est pas supplanté par les balles de mitrailleuses.
Les juges de gauche, partisans excessifs d’une cause qu’ils ne comprennent même pas, flinguent leur cause et n’ont pour les représenter que quelques bas-bleus. Les procureurs de circonstance empruntent rapidement la première traverse à droite et on les oublie, bien des juges d’instruction qui font rêver les jeunes magistrates, prennent des gamelles retentissantes ou travaillent dans l’ombre, comme ces juges de paix qui ne savaient pas grand-chose mais comprenaient tout.
@ breizmabro | 09 février 2019 à 17:41
« Vous qui honnissez le système communiste, comment analysez-vous le comportement de la France ‘libérale’ de Macron qui fait mettre sous écoute quelque 150 personnes sous le prétexte – officiel – qu’ils ‘seraient’ des GJ […] . Evidemment j’attends d’un libéral indépendant tel que vous une justification, crédible, d’une telle ingérence d’un gouvernement dit démocratique, dans la vie privée de ses citoyens. »
Vous êtes bien mignonne de passer votre temps à me demander des comptes. Je veux bien répondre à votre question, mais auparavant il faudra que vous répondiez à la mienne : à quel moment avez-vous exigé, dans ces pages, une baisse drastique de la dépense publique ?
Et si vous ne l’avez pas fait, ce qui, j’en suis sûr, n’est qu’une étourderie de votre part, quel est le montant de la baisse de la dépense publique que vous souhaitez ? Combien de millions de postes de fonctionnaires voulez-vous supprimer ? Quels ministères voulez-vous abolir ? Quelles sont, parmi les fonctions les plus dispendieuses remplies aujourd’hui par l’Etat, celles que vous souhaitez privatiser ? Quelles sont les mesures que vous voudriez voir mises en place pour que les entreprises soient enfin libres d’entreprendre ?
Nous sommes bien d’accord que la formulation de votre question implique que vous reprochez à Macron de n’être pas suffisamment libéral ?
Voyez-vous, le problème, avec les gauchistes comme vous, c’est qu’ils s’imaginent être les rois du monde. Ils ont raison par définition, ils sont dans le camp de la justice et du bien, et c’est toujours les autres qui sont sommés de se justifier.
Eux ne s’estiment jamais en devoir d’expliquer leur idéologie, et d’ailleurs ils n’en ont pas : ils sont de gauche, comme tout le monde. Etre de gauche n’est pas nourrir une conviction politique, c’est simplement l’état de l’homme normal.
Et périodiquement, leur inconscient de petits flics de la Stasi ressort. Ils convoquent les gens au commissariat pour qu’ils avouent leurs crimes. Un peu comme, en Russie, vous êtes convoqué au FSB à propos de rien. Pour un entretien « amical ».
Bien entendu, si vous vous avisez de vous justifier, croyant à la sincérité des questions (ici je parle de la France), sachez bien que vos explications ne seront jamais admises. Il y aura toujours un truc qui n’ira pas, votre défense sera jugée faiblarde, vos sources foireuses, la « méthodologie » des études fournies défectueuse, et ainsi de suite.
Du haut de son trône idéologique qu’il occupe de plein droit, le gauchiste balaiera d’un index dédaigneux vos poussifs arguments. Il vous faudra replancher à la session de rentrée. Puis à la suivante, puis à celle d’après…
Et lorsque, par extraordinaire, on ne pourra rien trouver à redire à vos explications, ce sera silence radio… jusqu’à la prochaine convocation.
C’est ainsi que vous avez cru me piéger, il y a peu, en m’imputant je ne sais quel macronisme systématique. Au passage, je note que pour vous, il est inconcevable d’être macroniste. Macron, c’est le camp des pabien. La vertu de l’homme moderne se mesure à sa distance de Macron.
Je vous ai fait remarquer que vos lunettes déformantes, teintées en rouge dans la masse, avaient commodément omis mes (longs) commentaires expliquant ma vive opposition aux méthodes de maintien de l’ordre qui ont conduit à de nombreuses mutilations récemment. Ainsi qu’aux mesures individuelles d’interdiction administrative de manifester. Par exemple.
Tout cela, vous l’avez oublié. Ça ne compte pas. J’aurais aussi bien pu pisser dans un violon. Et là, le brigadier du KGB se réveille, nouvelle convocation : il s’agirait que je m’explique sur 150 écoutes téléphoniques entreprises par le gouvernement. Vous « attendez de moi » une « justification », et « crédible », en plus.
Ne niez pas, Marchenoir, nous savons tout. Non seulement nos informateurs nous ont indiqué que vous aviez soutenu ces écoutes à la cantine du sovkhoze, mais il ne serait pas étonnant que vous les ayez vous-même organisées. Alors ? qu’avez-vous à dire pour votre défense ?
Commencez donc par nous dire combien de milliards vous voulez retirer du budget de l’Etat, et puis nous discuterons de ces écoutes qui vous passionnent.
______
@ duvent | 09 février 2019 à 19:33
« Ainsi, il m’amuse follement de vous voir plastronner en congédiant la femme. »
Il est assez présomptueux de votre part d’affirmer que vous êtes une femme. Quant à prétendre que vous représenteriez la femme à vous toute seule…
Un ami américain, soucieux, un peu confus, m’a envoyé un email en me demandant qui étaient ces « Gilles et John » dont on parle tant en France !
@ breizmabro | 09 février 2019 à 21:02
▬ « Affirmation sans preuve petit Elusen ? Vous m’étonnez. »
Faux, j’ai pris un cacao d’Afrique glacé avec un croquant aux agrumes hier avec Elle. Et Elle me l’a confirmé !
Elle m’a très clairement dit : Lucifer va tourmenter la mémère.
▬ « Comment ça « votre » Jany Leroy ? »
Cette personne vous appartient, c’est offert en guise de gadget par Boulevard vomissures, comme pour Pif le chien ; ça fait pas des oeufs carrés, mais ça écrit de la fiction pour la télé : mon curé chez les nudistes.
@ Mary Preud’homme | 09 février 2019 à 22:07
« Et vous encore moins, vu toutes les sottises que vous écrivez sur le sujet pour soutenir votre idole. »
Mes sottises, comme vous dites, valent bien les vôtres. Je n’ai jamais remarqué une grande subtilité dans vos propos de douairière acariâtre. Pour qui vous prenez-vous ?
Finalement j’ai eu tort de répondre à votre commentaire. On ne m’y reprendra plus car c’est une perte de temps.
Avec vous il n’est pas possible d’avoir un échange apaisé et constructif, tant vous êtes enfermée dans vos certitudes.
Parfois je me demande si vous ne comprenez pas ou si vous faites semblant de ne pas comprendre ce que l’on vous dit. Forme de dérobade, assez classique chez les gens obtus qui ne supportent pas d’être contredits.
Désolé d’avoir égratigné votre « Filou » (sobriquet qui lui sied plutôt bien avec le recul…). Je l’aimais bien malgré tout. Mais avant de se lancer dans une campagne présidentielle, il faut s’assurer de ne pas laisser traîner des affaires compromettantes dans ses cartons. Des journalistes comme Edwy Plenel sont de redoutables chasseurs de filous.
@ Robert Marchenoir | 09 février 2019 à 23:47
Vous ne devez pas vous cogner ce que j’écris puisque j’ai demandé à plusieurs reprises sur ce blog la baisse des dépenses publiques y ajoutant que monsieur « pabien » ayant fait la promesse durant sa campagne de supprimer 120 000 postes prenait une bonne décision.
Pour le reste, vous n’avez pas répondu à mon interrogation en préférant dire que je vous piégeais (?). Bof, pas grave, un instant de mauvaise humeur sans doute.
@ Elusen | 10 février 2019 à 01:53
;)*
La fake news littéraire existe aussi, je suis donc obligé pour les faussaires adeptes des contre-vérités, de rétablir à nouveau – si les menteurs ne récidivaient pas, on ne serait pas obligé de se répéter – un peu de réalité :
« Ça fausse un peu le jugement qu’on peut avoir sur Proust, ces histoires pédérastiques, cette affaire de bains-douches, mais ces enculages de garçon de bain, tout ça, c’est des banalités… Mais il en sort que le bonhomme était doué… Extraordinairement doué… Ah oui, doué, doué, quand y voit ces gens qu’ont si changé, là… son très puissant tableau de la vieillesse prenant les gens et les faisant grimacer, ça, c’est un peu similaire… (…) Proust est un grand écrivain, c’est le dernier… C’est le grand écrivain de notre génération, quoi… »
On peut bien sûr en rester à Tutur et Tatave, se replonger dans Voici pour suivre le feuilleton Benalla, regretter Fillon et son orchestre syndical, mais nous n’en sommes plus là, il y a ceux qui cèdent et ceux qui restent droit, le reste, c’est du blabla bourgeois de lecteurs de tabloïds.
@ Robert Marchenoir | 09 février 2019 à 23:47
« Il est assez présomptueux de votre part d’affirmer que vous êtes une femme. Quant à prétendre que vous représenteriez la femme à vous toute seule… »
Monseigneur, vous avez des lacunes, votre insuffisance est grande et votre inexpérience vaste, c’est pourquoi je vous invite à prendre connaissance de ce traité, il vous apprendra quelques petites subtilités rhétoriques, qui pourront parfaire votre style pauvre et améliorer considérablement votre prose verbeuse…
Les figures du discours. Pierre Fontanier
Par ailleurs, je vous crois quand vous affirmez présomptueusement que vous êtes un homme, car les hommes stupides et vaniteux sont légion…
Pour vous servir Monseigneur !
@ Claude Luçon
« Un ami américain, soucieux, un peu confus, m’a envoyé un email en me demandant qui étaient ces « Gilles et John » dont on parle tant en France ! »
Répondez-lui : « des sortes d ‘Insurgents faisant des tea parties chaque samedi.
Elles sont redoutables, deux styles différents, elles manient le ballon ovale – pourtant capricieux – parfaitement, évoluant sur la pelouse de ce blog pour le bien-être de notre santé mentale, surtout celle des hommes, adroites de leurs mains, elles sont capables de jouer au pied, le drop de la gagne à l’ultime seconde.
La table est déjà mise, une assiette rajoutée – inexcusable oubli de ma part -, car ce soir quoi qu’il arrive chez les Anglais, nous chanterons que la femme est l’avenir de l’homme.
AFP, publié le dimanche 10 février 2019 à 07h37
« Les avocats de Renault dénoncent les dérapages de Nissan et s’indignent des méthodes utilisées pour interroger des salariés du constructeur français, dans une lettre adressée à leurs homologues du constructeur japonais publiée par l’hebdomadaire Le Journal du Dimanche. »
Nul n’est au-dessus des lois, semblent dire les magistrats nippons.
Carlos Ghosn retenu par une justice japonaise qui applique les textes à la lettre, inimaginable de penser à un complot, le personnage trop important.
Qu’en serait-il en France ? Deux années avec sursis pour Cahuzac, une liberté jamais entravée.
Ce n’est certainement pas pour un bouquet de violettes que le premier a été incarcéré, il est déjà remplacé.
Alain Minc trouve Alexandre Benalla « éblouissant », qui se ressemble s’assemble dit-on, il a parfaitement raison, mais par contre Alexandre devrait lire la biographie du premier et peut-être que la lumière ne brille pas autant que Minc le dit surtout chez lui.
@ Exilé | 10 février 2019 à 11:37
Bonne idée !
Mais il faut voir ma note au second degré, c’est une vieille histoire entre lui et moi : il voulait me répéter, à sa façon, sa perception des Français, ou plutôt son incompréhension !
En vérité nos GJ ne sont pas passés inaperçus, j’ai reçu des demandes d’explication à leur sujet de vieux copains des USA, de GB, d’Italie et du Chili.
Le drame est que je n’ai pas su quoi répondre.
Dire à des ex-pétroliers comme moi que tout était parti d’une histoire de prix du diesel aurait été un comble considérant par où nous sommes tous passés pour aller chercher des hydrocarbures.
De notre point de vue le diesel valait bien quelques centimes de plus.
@ Claude Luçon | Exilé
À défaut de vous poser des questions sur les autres, commencez par vous remettre en cause !
ERRATUM
Horreur et Damnation !
Je n’avais pas bien regardé la date. C’était celui de 2015. Le rayonnant Kaufmann – dont toutes les authentiques dames du blog sont amoureuses – en couple avec une chaise roulante occupée par le corps désarticulé de Hawking, le visage tordu et le regard noyé dans les quarks, celui-là même qui espéra démontrer que le Tout sortait du Rien durant une vie dont nul ne pourra jamais affirmer combien elle compta d’années !
Et cet étrange assemblage – chanteur et pantin – sorti de l’imagination d’un bobo mignon à l’exaltation démente qui plaît à Paris-Bastille-Saint-Germain-des-Prés, scruté par ce bon diable de Terfel, souriant Gallois, honneur de tous les Celtes.
Horreur et déception ! A la poubelle ! Dès le premier coup d’archet !
L’opéra, spectacle total, œil et oreille, texte et musique, constamment gâché par ces princes de notre époque – cette mafia de metteurs en scène homosexuels En Marche vers l’humanité libérée par la PMA, GPA, ETCAETERA – par l’influence de quel mauvais diable dégénéré, directeurs, chefs, chanteurs, public, supportent-ils ces massacres ?
Il fallait faire quelque chose ! La faim de Berlioz se faisait sentir ! Farfouiller dans les stocks pour exhumer la version 1999, Salzbourg, La Fura dels Baus, Kasarova, Groves, Willard White. Une production indépassable avec cette touche de surréalisme assumé et le mur du château en toile de fond !
Cher Berlioz, novateur de la musique, merveilleuse soirée !
@ breizmabro | 10 février 2019 à 08:37
« Vous ne devez pas vous cogner ce que j’écris puisque j’ai demandé à plusieurs reprises sur ce blog la baisse des dépenses publiques y ajoutant que monsieur ‘pabien’ ayant fait la promesse durant sa campagne de supprimer 120 000 postes prenait une bonne décision. Pour le reste, vous n’avez pas répondu à mon interrogation en préférant dire que je vous piégeais (?). Bof, pas grave, un instant de mauvaise humeur sans doute. »
Navré. Je n’avais pas remarqué que vous ayez jamais réclamé la baisse des dépenses publiques, et pourtant je lis vos commentaires.
Je note en revanche que vous n’avez pas grand’chose à dire sur le sujet, maintenant qu’il est sur la table. Quel est le montant souhaitable de cette baisse ? Combien de postes de fonctionnaires faut-il supprimer ? Quelles fonctions l’État doit-il abandonner ? Vous êtes muette sur tous ces points que je viens d’évoquer.
Après tout, les Gilets jaunes, eux aussi, font mine de demander la baisse des dépenses publiques. Seulement, c’est en diminuant le nombre de députés, en baissant leur traitement, en supprimant le Sénat, et par d’autres mesures aussi punitives que ridicules. C’est se moquer du monde. Les économies produites par de telles décisions seraient dérisoires, sans aucun rapport avec le montant du budget de l’État, ni même avec celui du déficit annuel.
Cela satisferait leur joie mauvaise, leur jalousie et leur haine de ceux qui gagnent davantage qu’eux, mais cela ne retirerait pas un euro aux taxes qui les affligent. Et qui affligent l’ensemble des Français.
Le seul chiffre que vous citez est celui des 120 000 postes de fonctionnaires que Macron a promis de baisser en cinq ans.
Nous parlons d’économie, d’impôts, de comptes publics. Donc, la première exigence en la matière est de se soumettre à ce que les gauchistes, dans leur système de valeurs inversé, appellent, pour la dénigrer, la « logique comptable ». En français normal, cela veut simplement dire se forcer à faire des additions, des soustractions, des divisions et des multiplications. Et à faire en sorte que cela tombe juste. Tâche que l’on exigeait, jadis, d’enfants de huit ans, mais qui semble désormais au-delà des forces de la majorité de nos compatriotes.
Plus précisément, il s’agit de s’obliger à considérer les ordres de grandeur. Notion qui semble être devenue complètement inaccessible à d’innombrables personnes, dès lors qu’on parle d’économie.
Il y a, en France, 5 664 700 salariés du secteur public (INSEE, 2017, statistique la plus récente disponible). Ce chiffre est largement sous-estimé, parce que des catégories entières de gens dont l’activité professionnelle est essentiellement financée par l’argent de l’État ne sont pas prises en compte. Mais nous allons nous en contenter.
Il suffit de faire une simple division, pour s’apercevoir que cette promesse « ultra-libérale » d’Emmanuel Macron consisterait, si elle était tenue, à baisser les effectifs du secteur public de 2 %. Sur 5 ans. Soit, approximativement, de 4 pour mille, pour chaque année de son mandat.
Quand on tient compte, de surcroît, du poids écrasant du secteur public, de la dépense publique, du déficit et de la dette, cette prétendue promesse de réduction des effectifs est du moquage de figure, pour rester poli. C’est véritablement prendre les Français pour des imbéciles.
Quant à la baisse effectivement réalisée, elle a été, en 2017, de… 0,08 % des effectifs.
La baisse des effectifs qui est prévue pour 2018 (on ne connaît pas encore le chiffre réel) : 0,02 % du total.
La baisse prévue en 2019 : 0,07 % du total.
Rappelons que 20 % de la population « active » (qui comprend les chômeurs !…) « travaille » pour le secteur public en France. Une personne sur cinq ! Chiffre largement supérieur à celui de la plupart des pays comparables…
Sachant que les fonctionnaires bénéficient de la sécurité de l’emploi. Et que les effectifs des chômeurs sont, donc, essentiellement alimentés par les travailleurs du privé. Donc cette statistique, si souvent citée, est déjà truquée à la base. Si l’on voulait mesurer correctement le poids que l’entretien des fonctionnaires fait peser sur les travailleurs du privé, il faudrait commencer par comparer le nombre de fonctionnaires effectivement au travail (je veux dire : touchant un traitement en échange d’un travail de principe) au nombre de salariés du privé touchant effectivement un salaire parce qu’ils occupent un emploi. Et donc exclure les chômeurs.
Jean-Michel Blanquer annonce 1 800 suppressions de postes dans l’Éducation nationale, et aussitôt les gazettes bruissent de commentaires indignés, les syndicats grimpent aux rideaux en poussant des hululements de dame duvent qui aurait entendu un gros mot, un média aussi peu suspect de communisme enragé qu’Europe 1 prétend que « le chiffre est tombé comme un couperet », il affirme qu’en réalité c’est 2 600, il s’indigne de ce « tour de passe-passe »…
Mille huit cents suppressions de postes dans l’Éducation nationale, c’est zéro virgule zéro, zéro, zéro, trois pour cent des effectifs de la fonction publique en France. C’est 0,03 pour mille du total. Ce n’est même pas un pet de microbe, et tout le monde fait comme s’il s’agissait du tremblement de terre de San Francisco.
Les syndicats de l’Éducation nationale font semblant de s’indigner, Jean-Michel Blanquer fait mine de tenir bon, il est crès crès crès courageux et extrêmement ultra-libéral, car zere iz no alternative, et dans la réalité, il suffit de consulter les chiffres pour s’apercevoir que le ministre comme les syndicats se payent notre fiole, qu’ils font semblant de lutter l’un contre l’autre, qu’ils sont de mèche pour surtout ne rien faire, que tout cela est du théâtre, comme cela l’a toujours été depuis 1945 et le coup d’État communiste silencieux de Maurice Thorez.
Si les journalistes faisaient correctement leur travail dans s’pays, aucun ne ferait une ligne sur la « suppression » de 1 800 postes de fonctionnaires, pas plus qu’il ne leur viendrait à l’idée de faire un article si la femme de ménage de l’Élysée décidait de passer l’aspirateur, dans la loge du concierge, en commençant par la gauche de la moquette au lieu de démarrer par la droite.
Quant aux soi-disant « anti-Système », qui passent leur temps à dégoiser sur « lémédias » et qui vont même jusqu’à attaquer physiquement leurs employés, ils ne s’aperçoivent même pas à quel point ils se font enfler par eux. Mais pas de la façon qu’ils imaginent.
Avec le rythme de « baisse » du nombre des fonctionnaires effectivement réalisé en 2017 (0,08%), qui est légèrement supérieur à celui prévu pour 2019 (0,07 %) — c’est-à-dire que le gouvernement Macron a dit : je veux je veux je veux arriver à réduire les postes de fonctionnaires de ce nombre, je le dis et je vais le faire, bande de branquignols –, eh bien il nous faudrait 118 années pour réduire les effectifs de 10 % seulement, 278 années pour les réduire de 20 % (ce qui serait franchement un minimum), et 445 années pour les réduire de 30 %.
Soit ce que vient de faire la Grèce en 8 ans. La Grèce, un autre pays européen qui était pourri de dépense publique et blindé de fonctionnaires, et qui vient d’augmenter son Smic-jeunes de 27 %, mais seulement après avoir procédé à cet indispensable nettoyage de son service « public ».
Voilà. Les chiffres, contrairement à la terre, aux communistes, aux rouges-bruns, aux « gaullistes » et aux Gilets jaunes ne mentent pas.
Maintenant, vous me sommiez de proclamer mon opposition à des écoutes téléphoniques qui seraient organisées contre des Gilets jaunes. En suggérant que vous saviez bien (malgré que je n’ai rien dit sur le sujet) que j’étais pour.
Il me semble que c’est à vous, pour commencer, de nous présenter les faits correspondants, c’est-à-dire de nous exposer qui a été mis sur écoutes, pour quel motif, dans quel cadre légal, etc.
Puis de nous expliquer pourquoi (semble-t-il), vous êtes contre, en nous présentant ce qui s’appelle, en français, des arguments.
Après, et après seulement, vous pourrez éventuellement interpeller X ou Y pour lui demander quel est son avis, à lui, et pourquoi il aurait (peut-être, car il n’a rien dit sur le sujet jusqu’à présent) l’outrecuidance d’avoir un avis différent du vôtre sur la question.
En évitant de prendre un ton de flic politique, si possible.
Sauf, évidemment, si vous voulez vous comporter comme un cadre du Parti communiste français, ou soviétique, ou d’Afrique du Sud, et que votre seul but est d’intimider les gens pour leur faire honte de ne pas appartenir au camp du Bien — le bien tel que vous le définissez, bien entendu. Sans éprouver le besoin de justifier votre définition.
@ Robert M. 11 février 2019 à 09:43
Disons que vous ‘parcourez’ mes commentaires et n’en parlons plus.
Il est vrai que c’est une promesse que j’avais approuvée dès 2017 et que comme toutes les promesses politiques elles n’engagent surtout que celles qui les entendent. Sauf preuve contraire seuls 50 000 postes de fonctionnaires ont été supprimés ou plutôt ‘non renouvelés’. Je crains que les 70 000 restant ne soient pas supprimés avant 2022.
« Je note en revanche que vous n’avez pas grand’chose à dire sur le sujet, maintenant qu’il est sur la table. Quel est le montant souhaitable de cette baisse ? Combien de postes de fonctionnaires faut-il supprimer ? Quelles fonctions l’État doit-il abandonner ? Vous êtes muette sur tous ces points que je viens d’évoquer »
Moi non plus cher Robert M. on ne me convoque pas. Du reste il ne vous aura pas échappé que lors du casting au poste de Premier ministre c’est Edouard Philippe qui a été recruté, c’est donc à lui que vous devriez demander combien de postes de fonctionnaires il envisage de supprimer et quelles fonctions l’État doit-il abandonner. Pour l’instant le Grand Macron Tour n’évoque pas cette question.
Vous connaissez l’axiome : promesses non tenues peuple cocu.
« Cette promesse « ultra-libérale »d’Emmanuel Macron consisterait, si elle était tenue, à baisser les effectifs du secteur public de 2 %. Sur 5 ans. Soit, approximativement, de 4 pour mille, pour chaque année de son mandat »
Qu »il commence déjà par baisser les effectifs du secteur public de 2 % ce sera un bon début.
« Maintenant, vous me sommiez (…) »
Non, pas de sommation, j’y suis personnellement réfractaire, je vous demandais juste votre avis à ce propos.
« En suggérant que vous saviez bien (malgré que je n’ai rien dit sur le sujet) que j’étais pour »
Ah oui quand même… vous en êtes là pour ne pas donner votre avis d’expert en écoutes…
« Il me semble que c’est à vous, pour commencer, de nous présenter les faits correspondants, c’est-à-dire de nous exposer qui a été mis sur écoutes, pour quel motif, dans quel cadre légal, etc »
Elusen, sors de ce corps !
« En évitant de prendre un ton de flic politique »
Je pense que c’est plutôt vous avec votre liste de questions auxquelles je suis sommée de répondre qui faites un peu agent du KGB.
– Quel est le montant de la baisse de la dépense publique que vous souhaitez ?
– Combien de millions de postes de fonctionnaires voulez-vous supprimer ?
– Quels ministères voulez-vous abolir ?
– Quelles sont, parmi les fonctions les plus dispendieuses remplies aujourd’hui par l’Etat, celles que vous souhaitez privatiser ?
– Quelles sont les mesures que vous voudriez voir mises en place pour que les entreprises soient enfin libres d’entreprendre ?
« sachez bien que vos explications ne seront jamais admises. Il y aura toujours un truc qui n’ira pas, votre défense sera jugée faiblarde, vos sources foireuses, la « méthodologie » des études fournies défectueuse, et ainsi de suite »
Je viens dans prendre conscience, j’ai cru un moment rejouer l’Aveu de Costa-Gavras. Ouf je suis sur un blog interrogé par un inconnu un brin méphistophélique…
Naturellement je ne doute pas que vous allez, selon votre habitude, à la suite de cette réponse, dire, à la façon de Savonarole, que je ne suis qu’une inculte petite Bretonne et que je ne comprends rien à l’économie, à la mondialisation… et tutti quanti comme disent les ennemis de Manu. Mais comme vous êtes un anonyme parlant à une anonyme sachez que vos tirades en quinze actes (paragraphes) seront équidistantes des deux pôles de mon indifférence.
Brisons là cher Robert M.
PS: Entre guillemets = vos citations.
@ Patrice Charoulet
« Quand un incendiaire débile et qui mériterait la prison met le feu à une voiture, ne vous mettez pas à vingt ou trente à filmer, smartphone en main, l’événement, pour le transmettre à vos amis ou à vos proches, en l’accompagnant, j’imagine, du commentaire « LOL ». »
Cet incendiaire – qui a commis par ailleurs une série impressionnante de dégâts à lui seul dans Paris en quelques heures – a été arrêté par la police.
Il s’agit d’un anarchiste et non pas d’un « Gilet jaune » même si de temps à autre il s’affublait d’un gilet fluo pour se fondre dans la foule des manifestants pour le retirer ensuite quand il cassait en solo.
Bien entendu, une fois de plus, c’est l’ensemble des Gilets jaunes qui va pâtir des conséquences des amalgames qui seront tirés hâtivement de ce type d’épisode.
Un jour les économistes brillants et hâbleurs comprendront que l’esprit de l’homme n’est pas comptable, seul son ventre l’est, et alors ils envisageront un autre possible.
Mais pour l’instant écoutons attentivement notre comptable en chef, qui nous reproche de ne pas savoir compter jusqu’à 1, il n’a pas tort, et c’est pourquoi il peut avancer léger comme un tanker.
Certains, qui vivent dans la stupeur d’un monde incompréhensible, se disent que le plus simple à comprendre c’est encore le chiffre, il est invariable et stable, sauf si… mais là, il faut encore une fois se tourner vers notre capitaine, c’est lui qui sait où se cache le chemin, la voie vers les étoiles et le bonheur arithmétique, la béatitude possessive…
Mais il existe une difficulté, et elle est de taille, l’esprit rêve et imagine.
Pourtant, il faut savoir que ce monde est peuplé de héros ventrus, goinfres, insatiables et sans tripes, mais ils comptent bien, longtemps, sans se fatiguer de la vacuité, sans craindre la fuite du temps, sans s’émouvoir de rien car la certitude il la possède aussi.
Jamais le comptable ne doute de son plan, mais quelquefois il peut arriver un léger malaise, qui s’évanouit aussi vite qu’il est apparu.
Il reprend serein son compte, il compte les biens, les personnes, les oiseaux, et l’air, il compte les ronds de chapeau, les trous et les feuilles, il compte tout, et tout se laisse compter.
Mais heureusement nous savons que E=mc2, dès lors, cette information en poche, l’effroi nous quitte, et nous recomptons…
Pendant que nous comptons nous sommes heureux, de plus en plus heureux, si les comptes sont justes, et nous frôlons l’Extase, qui n’a rien à envier à l’état Zen, l’extase est belle, grande et bonne, elle est sonnante et trébuchante, c’est un miracle, nous avons transformé le temps en argent !
Que désirer alors ? Rien, le ventre affamé, « malesuada fames », n’a pas d’idées, mais il peut organiser des morts par milliers, que dis-je par millions, pour que du compte pas un sou ne se perde.
Nous pouvons tout jeter par la fenêtre, tout, absolument tout, y compris l’honneur, même le pain peut être jeté, mais un sou, cela ne saurait être, non, l’argent le bon argent, il ne faut pas c’est un crime contre Ploutos, et ceux qui le connaisse savent que la misère attend celui qui osera l’offenser.
La misère, vous savez cette hideuse et vieille femme (un homme ça aurait pu être bien aussi, mais il se trouve que la misère est une femme), la misère donc, a les mains froides et crochues, la bouche sans dents, le regard atrocement pénétrant, eh bien, la misère il ne faut pas l’ignorer, nous guette tous et tout le temps…
C’est pourquoi il faut écouter notre capitaine, et vivre comme des chiens le museau dans la gamelle, et le cou usé par la corde, c’est le bonheur à portée de main, pourquoi en vouloir un autre ?
Tout ceux qui en ont voulu un autre ont dû épouser l’affreuse vieille… Tandis que Shakespeare se demandait où s’en allait le blanc de la neige quand elle fond. Je ne sais pas, et je ne sais pas compter non plus…
Dans la série : MDR
Nous venons de voir les photos du domicile privé de Richard Ferrand avant et après l’incendie volontaire. Bon on n’a pas bien vu la différence mais en même temps c’était des photos en noir et blanc.
Pov’ Riri, tous les mutualisés des Mutuelles de Bretagne sont solidarchnok avec toi !
Cet incendie est un acte fasciste a crié Riri (le propriétaire de cette… comment dire ?… bicoque non meublée) située à Motreff, dans le Finistère (700 habitants, fermes disséminées incluses).
« Dénonçant « un acte grave », le président LREM de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, a dit porter plainte vendredi soir après une tentative d’incendie « volontaire » à son domicile privé dans le Finistère » (le Figaro).
Avec rétropédalage BFM, la TV très bien informée, nous explique que, oups, c’est la résidence – secondaire – de R. Ferrand. Ouf, coup de pot il n’y vient que pour les vacances (trop courtes) comme de Rugy à Ouessant.
Perso je serais Richard je demanderais aux Balkany de l’héberger dans une de leurs résidences secondaires pendant les prochains travaux de sa résidence secondaire vandalisée par des fascistes jaunes de Motreff pour qu’il voie la différence entre une grange avec garage, et une résidence secondaire.
Ne rions pas, une enquête est diligentée par la gendarmerie de…? sous le contrôle toujours vigilant de Casto-les-bons-tuyaux (aux dernières nouvelles un déplacement à Motreff de Casto-les-bons-tuyaux n’est pas envisagé).
Dans le patelin tout le monde sait que ce sont deux trois zonards fumeurs de beu qui n’ont pas fait gaffe avant d’éteindre leurs joints qui ont mis le feu à une espèce de grange inoccupée depuis longtemps, mais lorsqu’ils seront arrêtés ils seront interdits de manifestation. Parole de Casto.
En même temps… à Motreff… 😉
Enfin nous, ici, nous avons bien ri, et comme dirait Giuseppe (qui boude parce que l’équipe de France masculine de rugby a pris une br**lée en Angleterre ;)) : tournée générale !
@ breizmabro | 11 février 2019 à 13:33
« Moi non plus cher Robert M. on ne me convoque pas. »
Je ne vous convoque pas. Je vous administre une variante de votre propre médecine, afin de rétablir quelque peu l’équilibre.
Je n’attendais aucune réponse particulière de votre part, et, sans surprise, je n’en ai obtenue aucune : ni sur la réduction de la dépense publique, ni sur la mise sur écoutes des Gilets Jaunes. Visiblement, ce n’est pas cela qui vous intéresse.
« Naturellement je ne doute pas que vous allez, selon votre habitude, à la suite de cette réponse, dire, à la façon de Savonarole, que je ne suis qu’une inculte petite Bretonne et que je ne comprends rien à l’économie, à la mondialisation… »
Quelle habitude ? Pas de calomnies, s’il vous plaît. Je n’ai jamais dit que vous étiez une inculte petite Bretonne. Savonarole c’est Savonarole, et moi c’est moi. Ne faites pas, une fois de plus, les questions et les réponses, et ne me faites pas, surtout, le coup de l’anti-racisme breton.
Cependant, j’ai dit, et je le répète, puisqu’apparemment je me suis mal fait comprendre, que votre interpellation à mon égard, qui n’est pas la première de ce type, obéit à ce modèle de l’idéologie gauchiste : le gauchiste a raison par définition, il n’a jamais besoin de justifier les bases de son idéologie.
En revanche, il passe son temps à sommer les autres de prouver qu’ils appartiennent au camp du Bien… tout en rejetant d’avance les assurances qu’ils pourraient fournir.
Vous barbotez tellement dans ce cloaque de réflexes communistes, type police de la pensée, que vous n’avez même pas l’air de vous en rendre compte.
« Vous en êtes là pour ne pas donner votre avis d’expert en écoutes… »
Encore un vice communiste : la projection. C’est vous, l’expert en écoutes. C’est vous, qui avez mis le sujet sur le tapis. Moi, je n’en ai jamais parlé. Mais dès qu’on sollicite de votre part une explicitation de vos accusations à l’encontre du gouvernement, hop ! vous devenez une pauvre victime persécutée par les experts. Et le scandale des Gilets jaunes mis sur écoutes disparaît.
Tantôt vous jouez à « la petite Bretonne qui n’y connaît rien et qui est attend la bonne parole de ces messieurs de Paris qui savent tout sur tout », tantôt vous vous plaignez (préventivement) qu’on vous accuse d’être « une petite Bretonne inculte ». Vos ficelles commencent à se voir.
Quant à vous plaindre de subir tortures et interrogatoires du KGB, sous prétexte que je vous invite à préciser vos positions sur deux ou trois points basiques concernant la dépense publique, vous montrez là la singulière conception que vous vous faites de la démocratie.
Laquelle ne consiste pas à dire : Macron, démission, mais à débattre de questions simples et fondamentales telles que celles que je vous ai soumises.
@ Robert M. 11 février 2019 à 16:09
:)*
@ breizmabro | 11 février 2019 à 15:42
Le Sud-Ouest est en berne, « nul à pleurer » pour les inconditionnels, la déroute du siècle… à 1 point près. L’affront des affronts.
Le crunch, celui que tout le monde attend. Laminés, écrasés, écrabouillés, martyrisés – j’ose.
Dans ces cas-là sur le moment c’est pire que tout, battus par les rosbifs, nos meilleurs ennemis. Après nous avoir passés sur le gril et à la moulinette, comment s’en remettre ?
Abasourdis, votre assiette était mise, mais elle ne viendra pas pensait-on, soupe de museau et persillade de grimace pour la Bretagne c’est de trop.
Diantre ! Nous n’allions tout de même pas nous laisser abattre, qu’à cela ne tienne nous nous sommes repris, et devant nos godets nous avons chanté « ce n’est qu’un au revoir… »
L’estaminet était surchauffé, les Anglais sont dans la poule de l’équipe de France pour la Coupe du monde de septembre prochain, le dénouement sera-t-il aussi cruel ?
Le match a été analysé, disséqué, scruté, envisagé, au bout du compte la victoire, la nôtre était au bout, le mal au crâne en prime et l’espoir au bout de la nuit.
https://goopics.net/i/NQEGG
Mediapart remet une couche.
Alexandre Benalla aventurier, fréquentant ces milieux politiques proches des affaires depuis des années, a eu les mêmes envies que ces derniers.
Il n’était pas de la caste, mais à force d’abnégation et de rouerie il a réussi à se mettre dans le fromage.
Le fric seul l’intéressait semble-t-il, faire du business, pour le reste il avait acquis le pouvoir, durement à force de patience.
A la lumière des contrats dévoilés, il s’était créé les passerelles indispensables. Il négociait pendant qu’il était au Château.
Il a vu ruisseler certainement ailleurs, il voulait sans doute que ça coule sur lui aussi.
Sa part du gâteau en vérité, tout le reste est littérature. L’argent au centre du monde, pour celui qui devait y penser.
@ Giuseppe 11 février 2019 à 18:00
« Après nous avoir passés sur le gril et à la moulinette, comment s’en remettre ? »
Optimisons. La prochaine fois on en fera du rosbif haché.
En même temps la machine à hacher le rosbif, faudra la remettre d’équerre et mettre des petits qui savent courir.
Adéo Giuseppe.
PS: Pour trinquer avec vous moi je vais plutôt prendre… un p’tit Tariquet 😉
« …on perçoit [de Rémy Heitz] un narcissisme judiciaire aux antipodes de la discrétion talentueuse et efficace de son prédécesseur »
Discrétion talentueuse et efficace… Mmmmm…
Pour être discret il est discret, François Molins…Tellement discret que, alors encore PR de Paris, il a totalement occulté – son ministère public en tout cas – une plainte simple contre une chargée de mission auprès du premier président de la Cour de cassation, ce qui a valu à cette dernière de voir cette plainte, une fois commuée en plainte avec constitution de partie civile, échouer sur le bureau de la Doyenne des juges d’instruction qui n’avait pas forcément envie d’hériter d’une telle patate chaude au long et sulfureux historique…
Plainte mineure, certes, puisqu’elle ne vise cette (aussi) juge référendaire que pour un seul petit faux intellectuel en écriture publique* et autres joyeusetés, mais quand même !
*Infractions et joyeusetés « présumées », comme il se doit…