On reproche souvent aux médias de mettre tout sur le même plan, de ne pas savoir distinguer l’essentiel et l’accessoire, le grave et le futile.
Il me semble qu’on peut leur imputer une dérive qui est presque plus dangereuse : faciliter la médiatisation de qui ne la mérite pas, donner du prix à des comportements qui ont été criminels, à des attitudes purement partisanes.
L’information ne saurait tout recouvrir : elle a le droit d’être sélective, intelligente et morale.
Pour parler de Rédoine Faïd (RF), celui-ci a été condamné à Paris, en appel, le 14 avril 2018, à 25 années de réclusion criminelle à la suite d’un braquage raté, commis avec d’autres malfaiteurs, ayant entraîné la mort de la policière municipale Aurélie Fouquet.
Une médiatisation forcenée a accompagné son interpellation, le premier procès à Douai, le second à Paris, la publication d’un livre, son évasion le 1er juillet 2018 de la prison de Réau puis son arrestation le 4 octobre 2018, ainsi que celle de son frère et de deux neveux.
Il a fallu ensuite encore nous annoncer qu’il avait commencé une grève de la faim, puis qu’il l’avait interrompue !
Croit-on vraiment qu’il est digne de nous raconter dans le détail tout ce qui concerne ce triste personnage qui ne doit sa notoriété qu’à la pauvreté d’un milieu criminel dénué de « figures » et au manque de discernement d’un certain nombre de journalistes ? Etait-il fondamental pour la démocratie de ne nous priver d’aucun détail sur l’existence de RF, en pleine méconnaissance de ce qu’on allait ajouter à son narcissisme et à la fierté délétère de ses soutiens ?
Aucune leçon politique à tirer de l’ensemble de ces péripéties mais le désir mécanique de fabriquer artificiellement une mythologie autour d’un criminel et donc autour de ses crimes. Les esprits faibles voyant tant de lumière projetée sur lui peuvent-ils penser à autre chose qu’à une sorte d’aura transgressive, de sombre fascination ?
Le critère est simple qui conduirait à s’interroger sur ce qui médiatiquement a débordé le strict nécessaire : les comptes rendus judiciaires, l’évasion et sa fin. Imaginons que nous n’ayons eu que cela : la France n’aurait pas été orpheline. Au contraire. Purifiée.
Adama Traoré, lui, est mort le 19 juillet 2016 à la gendarmerie de Persan à la suite de son interpellation à Beaumont-sur-Oise. Malgré la présomption de culpabilité qui a sans cesse pesé sur les gendarmes, la médiatisation exagérée octroyée à la famille Traoré et notamment à la soeur d’Adama, Assa, éducatrice à Sarcelles et mère de trois enfants, on est tout de même parvenu à une indiscutable vérité qui offre le grand tort, pour les fanatiques et les extrémistes, d’exonérer totalement les trois gendarmes.
Dans l’expertise médicale de synthèse réalisée en septembre 2018, les médecins estiment que « le jeune homme, porteur d’un gène de la drépanocytose, est mort des conséquences de l’effort physique qu’il a prodigué durant sa fuite » pour échapper à son interpellation.
On persiste pourtant à rendre compte des manifestations qui continuent, sans attacher la moindre importance aux conclusions judiciaires. On avait pourtant réclamé la Justice mais on ne la veut qu’aux ordres de la famille Traoré. Celle-ci proclame qu’il y a un « mensonge d’Etat », comme si un complot avait d’emblée décidé qu’il convenait de faire mourir Adama de mort naturelle.
La souffrance de la famille d’Adama Traoré est évidemment réelle et compréhensible mais exploitée, guère freinée par tel ou tel avocat, et dénaturée en un combat politique aujourd’hui sans cause. Les proches ont pourtant aujourd’hui la vérité et la Justice. Ils refusent la première et crachent sur la seconde. Diffusant, au-delà de toute information, la douleur égarée d’une famille, les médias, qui connaissent pourtant dorénavant la vérité, la tiennent pour rien puisqu’ils persistent à célébrer ceux qui la récusent.
Je ne suis pas étonné – mais en même temps déçu – qu’Olivier Besancenot participe de cette protestation collective dont le seul but est de préjuger une culpabilité des trois gendarmes alors qu’ils ne sont pour rien dans la mort d’Adama Traoré (BFMTV).
Je suis heureux de n’avoir pas une ligne à changer à mon billet pourtant écrit le 25 juillet 2016 : « Les Traoré forcément respectables, la gendarmerie coupable forcément« .
Il y a Rédoine Faïd, il y a la mort d’Adama Traoré. Il y a aussi tant d’autres affaires où les médias ont posé un regard trop complaisant sur les criminels coupables, condamnés, incarcérés, évadés… et aussi sur les comités de soutien divers et variés naissant dans l’ignorance et se maintenant par entêtement.
Trop d’intérêt sans justification !
Oui, vraiment, du gaspillage médiatique.
Cher Philippe,
Avant de poser la question du gaspillage médiatique, il convient, je crois, de répéter autant qu’on le peut les trois questions suivantes en matière d’actualité :
1. Si l’actualité est du présent sélectionné, quelle est la hiérarchie des valeurs qui préside à cette sélection ? Y est-il présidé moralement ?
2. Quelle est la fonction du fait divers ? Se justifie-t-il un peu, beaucoup ou pas du tout, sinon pour alimenter la machine à commérage de la nation où il se produit ? Comment le fait divers fait-il sens dans la mentalité nationale ? N’est-il pas là pour modifier les représentations et fonctionner comme ce que Bourdieu appelait un habitus de manière à, après avoir généré une psychose collective, inciter à plus de clémence, par un retour du balancier, envers ce que l’opinion publique avait toujours tenu pour répréhensible, ainsi qu’on voit, dans la quasi-totalité des nouvelles judiciaires de Maupassant, notre grand romancier acquitter tous les accusés et relativiser leurs crimes ?
3. Au sein du fait divers, quelle est la fonction du crime et quel est le ressort de l’intérêt pour le crime ?
Vous évoquez deux figures qui sont pour le moins différentes : Redoine Faïd qui me semble un Mesrine au petit pied, un braqueur qui a le sens de l’organisation mais pas beaucoup d’estomac, et Adama Traoré dont je n’avais jamais lu sérieusement le récit des circonstances de la mort, et dont la narration circonstanciée que vous en faites, honnête selon votre habitude, et démontrant son honnêteté par son effet sur moi (il me permet de me faire une opinion différente de la vôtre), m’incline plutôt à penser que ce gène de la drépanocytose activé durant cette seule fuite au point de provoquer la mort du fugitif, est une excuse d’Etat justifiant ce que la famille a raison d’appeler un mensonge d’Etat. Je suis tout étonné de penser au rebours de mon réflexe instinctif en ces matières et de me trouver pour une fois, grâce à vous, d’accord avec Edwy Plenel dont je croyais que la défense d’Adama Traoré obéissait à accuser systématiquement la police comme il arrive de le faire à Olivier Besancenot, qui est dans son rôle en exacerbant cette lutte utile à la convergence dont il rêve pour renverser un ordre policier et policé, et lui substituer un nouvel ordre révolutionnaire…
Je croyais que l’affaire Adama Traoré pouvait se comparer au rappel annuel de la mémoire de Zyed et Bouna (l’un d’eux s’appelait également Traoré), les deux adolescents morts dans un transformateur électrique où ils terminèrent leur fuite, dont j’entends encore Gérard Marin dire que c’étaient deux débiles mentaux pour être allés se réfugier dans un endroit aussi fatal, et dont la mort a déclenché les émeutes de 2005, dont il s’agirait de fêter chaque année l’anniversaire, histoire de remettre du feu sur la braise, à quoi s’appliquent, non pas Olivier Besancenot qui serait dans son rôle, mais des médias qui ont l’air de vouloir que ça brûle, et que l’insurrection à venir ne soit pas revêtue de la dignité sociale qui s’attache à toute insurrection contre une oppression bourgeoise créatrice de paupérisme, mais soit allumée par ce que Marx et Engels appelaient « la canaille » dans Le manifeste du parti communiste, par le lumpenprolétariat comme aurait dit Morgan Sportès commentant l’affaire Ilan Halimi, en un mot par la petite délinquance, qui souffre moins d’une oppression bourgeoise que de la répression du détenteur du monopole de la violence légitime contre ses atteintes incessantes aux biens et aux personnes, et que j’accuse Macron et Belloubet de vouloir empêcher qu’on incarcère afin d' »emmerder » les Français exaspérés de normes quand ils respectent les rigueurs de la loi, et de disposer d’un levier supplémentaire pour diviser la société.
Deux figures me semblent devoir compléter votre tableau: celle d’Abdelkader Merah, condamné à vingt ans de prison pour les fautes de son frère et pour une complicité présumée dans la location d’un scooter, donc trop lourdement condamné à coup sûr, et celle de Jawad Bendaoud qui, bien que meurtrier à coups de hache dans une vie criminelle antérieure où il avait écopé d’une peine de prison pour laquelle il bénéficia de remises de peine injustifiables – on n’ose imaginer qu’il ait été libéré pour bonne conduite -, n’est pas condamné pour avoir hébergé deux terroristes du Bataclan, non pas parce qu’on croit à la vérité de ses arguments et à sa dénégation d’avoir connu les projets terroristes de ses sous-locataires, mais parce qu’il fait le show avec une gnaque et une efficacité que l’on aime bien dans la représentation stéréotypée qu’on se fait du jeune de banlieue.
Triste justice médiatique, qui gaspille la vérité judiciaire au bruit médiatique, et condamne de manière inversement proportionnelle à la responsabilité du criminel, comme les médias de leur côté nous habituent, selon notre inclination naturelle, qui à juger que les délinquants sont systématiquement coupables et la police systématiquement innocente ainsi que les jugements de cour l’affirment d’une façon qu’on dirait conditionnée (c’est le seul tribut que la justice consente à payer à la police, son auxiliaire), qui, au contraire, à estimer que le délinquant a toujours mérité d’être tué, en pouvant aller comme Marine Le Pen jusqu’à préconiser une présomption de légitime défense pour la police, ouvrant la voie à toutes les bavures.
Eh ben ! Mettre sur le même billet et en comparaison médiatique cette personne A.T. et le personnage R.F. ?
Je ne sache pas qu’Adama Traoré ait écrit un livre ni ne se soit présenté sur les plateaux télé…
Toujours le deux poids, deux mesures des préférences bilgériennes.
Bonjour,
Depuis quelques années nous assistons à une inversion des valeurs morales. Les forces de police sont régulièrement montrées comme des brutes qui utilisent la violence gratuite pour interpeller de pauvres petits d’jeunes très appréciés par leurs voisins ou encore de pauvres quidams qui se baladaient tranquillement dans la rue et qui se sont retrouvés au milieu d’une manifestation de zadistes.
Pourtant après les attentats de 2015, la cote de popularité des policiers était grimpée en flèche. Les gens les embrassaient dans la rue et même Renaud s’était fendu d’une chanson pour saluer leur travail difficile (« J’ai embrassé un flic »).
Hélas cela n’a duré qu’un temps. L’affaire Théo qui a été victime du dérapage malheureux d’une matraque, puis celle d’Adama Traoré beaucoup plus dramatique puisque de dernier est décédé, et celle beaucoup plus futile, mais pas moins médiatisée, du zèle d’Alexandre Benalla, ont ramené la cote de popularité de nos forces de l’ordre à son niveau le plus bas.
Comment expliquer ce renversement de situation ?
Les réseaux sociaux, bien sûr, où les « racailles » peuvent répandre à loisir leur version des faits, souvent très éloignée de la réalité. Mais aussi certains médias qui se repaissent de ce genre de faits divers qui leur assurent la fidélité de leurs lecteurs, auditeurs ou téléspectateurs. Le voyeurisme malsain fait toujours recette…
C’est au média qui se targuera d’être la première radio de France, le talk-show le plus suivi. Et pour cela certains médias n’hésitent pas à faire de la provoc, avec pour effet la montée de l’hystérisation collective y compris de la part de célébrités du show-biz toujours prêtes à défendre l’indéfendable, Légion d’honneur à la boutonnière.
On en est là et pendant ce temps les parties extrêmes de droite et de gauche continuent à engranger des voix.
A l’élection présidentielle de 2022, assisterons-nous au second tour à un débat de l’entre-deux-tours entre MLP et JLM ? On en prend le chemin.
Gaspillage médiatique ou bien occultation volontaire de sujets plus graves ?
La manipulation de l’opinion peut se faire par le mensonge ou bien plus généralement par une présentation tendancieuse des choses mais aussi par omission, en occultant, à niveau de gravité égale voire pire, certains faits qui ne feront que quelques lignes dans la rubrique des faits divers de la PQR parce qu’ils ne vont pas dans le bon sens, par exemple quand ils ne permettent pas d’entretenir le stéréotype des brutalités policières ou bien quand ce ne sont que des Franco-Français lambda qui se font tuer par des gens venus d’ailleurs.
« Ce dont nous ne parlons pas n’existe pas »
(Pierre Desgraupes)
Une forme actualisée de Nuit et Brouillard, en quelque sorte.
Il n’y a aucune hiérarchisation de la part des médias dans le traitement de l’information autre que celle qui consiste à relater en exclusivité et en priorité, sous une forme appropriée et surtout avec la plus grande réactivité, au détriment parfois même de la vérité dont on n’a que faire, l’événement qui va immédiatement frapper les esprits, choquer l’opinion, constituer en un mot le scoop qui fera l’audience, sera vendeur.
Peu importe que le superficiel prime sur l’essentiel, que l’on travestisse la vérité si l’audience et la notoriété sont finalement au rendez-vous.
Les faits que vous relatez Philippe Bilger en sont entre autres de parfaits exemples.
Dans des domaines plus légers, nous pourrions citer par exemple la manière dont certains médias traitent les conditions climatiques actuelles en montrant des reportages mettant en évidence ceux qui ont le temps et la chance de pouvoir se prélasser sur nos plages en oubliant en revanche ceux qui souffrent professionnellement de ces mêmes conditions.
Ou encore en nous annonçant ce qui doit être l’événement de la semaine, à savoir l’interview en exclusivité vendredi prochain de Laeticia Hallyday pour son retour en France, interview dont nous ne doutons pas qu’elle sera déterminante pour l’avenir de notre pays !
Ce constat, qui en dit long sur le jugement que certains médias portent sur leur auditoire, est consternant et témoigne malheureusement d’une grande malhonnêteté intellectuelle de leur part.
La progression des technologies a permis le développement de certaines perversions comme le voyeurisme.
Le smartphone est l’outil de socialisation sans lequel on devient étranger à son environnement.
Le moindre événement est filmé par une multitude d’individus dont l’objectif est de pouvoir dire « j’y étais », prouvant ainsi une existence sociale dont ils ne rendent pas compte qu’elle n’est que celle du spectateur et non de l’acteur.
Être présent voilà l’essentiel, pour ce qui est d’agir on se contente de mettre des fleurs et des bisounours sur des grilles.
Et cette présence si indispensable pour exister est accompagnée de son corollaire le fantasme du complotisme. Ce qui n’est pas vu, visible, filmé est suspect puisque caché.
On nous cache tout, on ne nous dit rien !
C’est la grande illusion, qui d’ailleurs est réalité pour certains faits essentiels, mais qui sait faire la différence ?
Le phénomène de voyeurisme n’est pas nouveau.
De tout temps, il y a eu dans les villes et les villages, la vieille qui derrière ses rideaux épiait la vie de ses voisins, la nouveauté est l’amplification de ce voyeurisme par l’utilisation d’une technologie de capture d’information et surtout de diffusion par les réseaux sociaux.
La diffusion engendrant le complotisme.
On sait qu’une phrase, la plus anodine, répétée mille et mille fois finit par être déformée et détournée de son sens initial.
Dans cette course à la diffusion d’informations que les médias ont perdue, puisque chaque citoyen est lui-même source d’informations, ces pauvres médias donc, s’ils veulent survivre, mal survivre, ne peuvent que surenchérir dans l’absurde d’une information trop diffusée et mal traitée.
Mais c’est ainsi que se remplit le vide de plus en plus abyssal que portent en eux, si je puis dire, des citoyens mondialisés pour qui tout se vaut parce que rien n’a d’importance sinon d’être présents, et d’être informés, mal et confusément, mais de cela ils ne se rendent pas compte ou alors seulement trop tard.
Pas de souci pourtant, ils seront présents à leur propre mort, et attendant ils se demandent comment vivent et meurent les autres, dont les vies sont excitantes puisque mal connues, et que leurs morts si naturelles sont considérées comme exceptionnelles puisque le moindre chanteur mérite un hommage national prononcé par un président qui ne se presse pas pour remplacer un ministre de l’Intérieur.
Je ne suis pas étonné – mais en même temps déçu – qu’Olivier Besancenot participe de cette protestation collective dont le seul but est de préjuger une culpabilité des trois gendarmes alors qu’ils ne sont pour rien dans la mort d’Adama Traoré.
Eh oui, cher monsieur Bilger, eh oui, ce gentil gendre idéal chouchou des plateaux TV, se gardant bien de tomber dans les archétypes caricaturaux supposés caractériser un extrémiste, a toujours été et continue d’être un trotskiste militant en dépit de la toison de mouton pacifique dont il s’est revêtu pour ne pas effaroucher les bourgeois…
Et si les circonstances s’y prêtaient, n’ayez aucun doute qu’il se comporterait comme Lev Davidovitch Bronstein dit Trotski en son temps.
C’est une étape qu’on vous reprochera de franchir : imputer aux médias une volonté de valoriser le mal, le médiocre et presque le pire.
On n’est plus alors dans la contravention, jamais intentionnelle, mais bien dans le délit, voire dans le crime, avec préméditation, et en groupe.
Les nécessités ne se font jour qu’après une longue maturation dans une ambiance souvent hostile et les maîtres de l’opinion n’ont que peu de pouvoir là-dessus, sauf à promouvoir à titre provisoire une attitude qui leur est favorable, ce qui fut le cas sous Hollande, mais foin de ces nains.
Bien sûr qu’on ne devrait pas faire attention aux simagrées de la famille Traoré qui exploite, sans vergogne, un drame qu’elle sait politiquement soutenu qui se trouve être un écho, très faible, très faible, de l’esprit politique qui anime les gens des médias, aux mines horrifiés dès qu’on passe la ligne de la gauche rose bonbon.
Le danger réel de la pensée réside dans son uniformité : la France, qu’on nous prêche diverse est faite d’un rêve d’uniformité, pas d’égalité. Alors, les communautaristes s’emparent de cette contradiction pour faire avancer leur congrès et rêvent d’imposer à la France une uniformité, la leur, en poussant à l’éradication du sentiment national.
L’Europe, empêtrée dans des valeurs dont elle ne connaît même pas le contenu, sans originalité, bêtifiant sur certains sujets et tétraplégique dans l’action, aide à la confusion des genres.
Ce ne sont ni les intelligences ni les connaissances qui manquent c’est la volonté, au risque de se perdre.
Il a toujours été facile de faire pleurer dans les chaumières, d’horrifier par le spectacle du monstre, d’indigner du haut d’une chaire, aujourd’hui écran, il est plus difficile d’expliquer, le peuple a horreur qu’on explique, il préfère qu’on affirme, en sachant qu’il est dupé, mais il a son moment d’exaltation.
On ne lit pas ce qui dérange, la laideur ne dérange pas, la révolte permanente contre tout et tous ne dérangent pas, les sottises des végans font dire « oh, quand même… » mais les médias disent que la mode s’étend alors… Mais personne ne songe, ou si peu, que si, demain, les animaux prolifèrent sans limites, notre cher, lumineux, intelligent et sale Paris, aura 200 000 vaches et autant de chèvres, sangliers, dans ses rues, sans compter les milliards de rats et que la production de tissus devra se faire dans des usines chimiques faute d’alternative au coton ou au lin.
Mais par ailleurs, il est clair que l’humanité va vers sa disparition, comme toute espèce, et que le moyen de pallier, ou d’accorder un sursis, n’est pas encore clairement défini.
Le traitement de l’information fait partie de ces questions, il est inutile de s’insurger ou de tonner contre, encore moins de tenter d’éduquer les masses qui se rassasient d’à-peu-près facile à digérer et au transit rapide.
Nous sommes tous victimes de cette illusion de savoir, festonnée de quelques citations ressorties à tire-larigot, expression qui contient ce mot magnifique « larigot » qui est un jeu d’orgue de la famille des mutations, donnant une harmonique au-delà de la note jouée. Ceci implique que, derrière l’apparence du fait, il y a l’intention, le support fondamental qui crée la réception chez le sujet.
Familier de la RDA, j’ai été habitué à penser à deux niveaux : le bienséant et son harmonique plus aléatoire. C’est ce qui a tué le régime, au-delà de son désastre financier, qui ne maîtrisait plus la prolifération de l’harmonique.
Maintenant qu’il est en prison le Rédoine il ne faudrait pas qu’il s’y radicalisât !
« L’information ne saurait tout recouvrir : elle a le droit d’être sélective, intelligente et morale. »
L’information de nos jours a surtout le droit de ne pas perdre des parts de marché suite à une baisse d’audience.
Dès lors et ainsi que le montre fort bien Yann Barthès dont la société porte par ailleurs un nom japonais ( Bangumi (番組), un vocable appartenant initialement à la terminologie du théâtre Nô, aux Kyogen et aux arts de la scène en général renvoie en japonais au « programme d’une représentation », ainsi que désormais au tableau récapitulatif de la ‘diffusion d’émissions de télévision’ soit 放送番組=Hôsô-Bangumi), tout le monde répète tout le monde avec à peu de chose près les mêmes mots.
Or, le phénomène de la répétition veut que plus quelque chose est répété plus l’écho en enfle et se nourrit de lui-même.
Ensuite, un clou chasse l’autre, comme il se dit à propos de personnes ou et choses qui se succèdent de telle façon que la suivante fait oublier la précédente.
L’information en prise directe sur l’actualité ne peut pas être comme vous le lui souhaitez « sélective, intelligente et morale ».
Cela, c’est la réflexion qui seule pourra l’engendrer.
D’autre part, les administrations régaliennes sont sur la corde raide. Un faux pas qui déplaira à l’électeur lambda dont l’aptitude à la réflexion n’est pas nécessairement le fort, et c’est la chute de l’imprudent.
Comme vous le savez, dans l’inconscient collectif, les torts sont obligatoirement du côté de qui peut se montrer, et non pas se montrera nécessairement, injuste et violent jusque dans ses fonctions usurpées même si dans ce cas-là, il n’en peut mais – par ex. l’affaire Benalla qui avant de faire du tort à la Macronie, fait du tort à la police parce que si cela a été, c’est que cela a été possible, une affaire dans laquelle on saluera par ailleurs l’attitude des victimes qui n’ont pas cherché à mettre de l’huile sur le feu, comme cela eût été probablement le cas si elles n’eussent pas été conscientes d’un risque de débordement et ça, ça donne matière à réfléchir.
Par conséquent, on peut sans doute dire que l’enflure de la répétition médiatique participe quelque part mais jusqu’à un certain point toutefois, à mettre du baume sur le ressentiment en sorte d’éviter autant que faire se peut, que certains types d’incidents finissent par enflammer la rue avec toutes conséquences prévisibles, et dès lors, de ce point de vue en tout cas qui transcende les questions d’audience générant des royalties publicitaires, ce n’est peut-être bien pas tant que cela, du gaspillage.
Cela étant, moins de deux poids, deux mesures et plus de conscience professionnelle de la part de personnels n’étant pas constamment au bord du burn-out, pourrait efficacement contribuer à ne pas risquer trop souvent l’embrasement de la rue car les victimes n’ont pas toutes la conscience civique d’éviter de mettre de l’huile sur le feu. Et soyez certains que je n’ignore pas de quoi je parle…!!
@ genau 11h12
« ce mot magnifique « larigot » qui est un jeu d’orgue de la famille des mutations, donnant une harmonique au-delà de la note jouée. »
On ne tire pas assez la contre-bombarde de 32 pieds avec le tutti général pour couvrir le bruitage imbécile venant des chaînes d’info…
@ Achille
« Depuis quelques années nous assistons à une inversion des valeurs morales. »
Heureux de vous le voir découvrir, mieux vaut tard que jamais.
Mais à votre avis, par quelle suite historique de processus dont les origines ne remontent pas à hier en sommes-nous arrivés là, hum ?
« J’espère que le pays ne vous pardonnera pas ».
https://maximetandonnet.wordpress.com/2018/10/13/jespere-que-le-pays-ne-vous-pardonnera-pas/
Nous n’avons jamais été aussi minables. Volonté, courage, patriotisme et liberté d’informer ont déserté l’Hexagone ; nous mendions pour payer nos échéances de dettes. Le coq en chef est castré et chacun s’en honore.
Alors continuons à parler pour ne rien dire !
« Une médiatisation forcenée a accompagné son interpellation, le premier procès à Douai, le second à Paris, la publication d’un livre, son évasion le 1er juillet 2018 de la prison de Réau puis son arrestation le 4 octobre 2018, ainsi que celle de son frère et de deux neveux.
Il a fallu ensuite encore nous annoncer qu’il avait commencé une grève de la faim, puis qu’il l’avait interrompue !
Croit-on vraiment qu’il est digne de nous raconter dans le détail tout ce qui concerne ce triste personnage qui ne doit sa notoriété qu’à la pauvreté d’un milieu criminel » (PB)
Vous avez mille fois raison monsieur Bilger. Malheureusement les médias médiocres ne peuvent exister, vendre les pubs de leurs chaînes donc du patron qui les paye, y compris sur CNews, sans relater ces faits divers.
Entre parenthèse vous remarquerez que toutes les chaînes se ruent sur ces sujets, ex. LCI qui consacre chaque soir, à une heure de grande écoute, une émission de faits divers, ou W9 qui nous met en boucle toutes les affaires criminelles des dernières années.
Vous avez raison M. Bilger c’est du gaspillage médiatique, mais comme disait en 2004 Patrick Le Lay (Breton ;)) alors président-directeur général du groupe TF1 :
« Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective business, soyons réaliste : à la base, le métier de TF1, c’est d’aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit… »
Tout était déjà acté depuis 2004.
@ Julien WEINZAEPFLEN 15 octobre 2018 à 07:07
Elusen, sors de ce corps !
Eugène Sue dans « Les Mystères de Paris », feuilleton paru en 1842, avait captivé ses lecteurs en présentant des malfrats, des criminels grenouillant dans les bas-fonds de la capitale, mais à la différence des relayeurs d’informations sordides d’aujourd’hui, ce grand écrivain n’avait de cesse de mettre en avant le châtiment des méchants et les récompenses octroyées aux pauvres, s’ils étaient vertueux. Il n’avait pas peur de prôner l’incarcération des criminels et la rétribution des actions exemplaires…
Autre époque il est vrai, mais peut-on espérer que les médias se détournent de ces exemples fâcheux (les frères Traoré délinquants ordinaires par exemple) sur lesquels ils dégoulinent de compassion ?
Peu crédible tant il est vrai que le Mal fait vendre et que le Bien ennuie…
Rien de neuf sous le soleil français. Du côté masculin, la fascination pour le criminel fantasmé en révolutionnaire. De Jacques Mesrine à Redoine Faïd, rien n’a changé. Le demi-monde intellectuel et journalistique offre une tribune imméritée au second, non pas parce qu’il s’est amendé (comme il l’a fait croire aux naïfs l’espace d’un moment), mais parce qu’il s’en prend à la société « bourgeoise » en en refusant toutes les règles.
C’est exactement ce qui s’est passé avec Mesrine, que plusieurs générations de gauchistes médiatiques ont honteusement porté aux nues, parce qu’il faisait, par procuration, ceux qu’eux-mêmes rêvaient de faire, mais qui était incompatible avec la position sociale qu’ils n’auraient abandonnée pour rien au monde.
Du côté féminin, la fascination pour le criminel se manifeste par l’approvisionnement constant en candidates pour épouser les pires sauvages mis hors d’état de nuire derrière les barreaux. Ainsi, la tristement célèbre « Maître » Isabelle Coutant-Peyre, qui, non contente de défendre le terroriste communiste Carlos, l’a épousé dans sa prison selon le rite musulman (parodie de mariage, sans valeur légale).
Carlos, alias Salim Salem Mohamed, qui incarne à la perfection la cohérence de l’islamo-gauchisme, l’identité essentielle entre le terrorisme communiste et le terrorisme musulman, et le passage de relais, par le marxisme fatigué, las du « prolétariat » qui a fort justement voté pour le capitalisme, aux immigrés musulmans, présents et potentiels, réservoir bien plus grand d’individus dotés d’une haine bien plus inépuisable à l’encontre de cet Occident blanc, libéral et judéo-chrétien, qui est son véritable ennemi.
Un socialiste bien connu avait, fort justement, identifié cette communauté de vues et d’intérêts entre sa doctrine et celle de l’islam, et en avait tiré les conséquences concrètes au travers d’une alliance politique et militaire : Adolf Hitler.
Côté féminin, toujours, mais au niveau des anonymes, nous avons cette tendance au métissage avec l’immigré non-blanc, le bad boy, le voyou, qui est aimable précisément en raison de son caractère asocial et de sa sauvagerie.
La femme s’est toujours donnée au vainqueur, et il faut dire que le « mâle blanc », réticent à l’usage de la violence, constamment ridiculisé par les gens qui comptent, marginalisé par toutes sortes de politiques discriminatoires en faveur des « minorités » (dont certaines sont majoritaires, comme les femmes), condamné au chômage, aux stages et aux CDD jusqu’à vingt-cinq ou trente ans, ne fait guère figure de conquérant présentable.
Enfin, concernant Adama Traoré, il faut sortir du tunnel de vision hexagonal pour comprendre son cas. Le Noir est toujours innocent, quoi qu’il fasse. Sa famille, ses amis et plus généralement ses frères de race le présenteront toujours comme une pôv’ victime, au moindre pet de travers consécutif à une intervention policière. C’est toujours la police qui est coupable, par définition.
Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que cela n’a rien à voir avec les circonstances de l’affaire ou la personnalité des membres de la famille. C’est racial. C’est culturel.
Dans tous les incidents de ce genre, qu’ils se passent en France, en Angleterre, aux États-Unis ou ailleurs (je veux dire en pays blanc), toute la « communauté » vous assurera en chœur que le chérubin est innocent comme l’oisillon qui vient de naître. Par principe. Par réflexe tribal et sectaire.
Cela a même valu un surnom aux Noirs américains : les « dindus ». Un « dindu », c’est, avec l’épouvantable massacre de la syntaxe et de la prononciation auquel se livrent les Noirs américains, quelqu’un qui « didn’t do nothing » : « I didn’t do nothing », voilà ce que vous répètera immanquablement n’importe quel Noir arrêté par la police, la main dans le pot de confiture. Je n’ai rien fait.
En français (version arabe) : ci la poulice. C’est toujours la police.
La famille Traoré, en l’occurrence, est l’arbre qui cache la forêt, le détail conjoncturel qui empêche la nécessaire généralisation, l’indispensable amalgame et la bienfaisante essentialisation — toutes choses que, sans surprise, la gauche immigrationniste et islamo-complaisante cherche à nous interdire.
En compagnie de la droiche, la droite de gauche, fort bien représentée dans notre pays, riche du déplorable héritage gaullo-communiste et révolutionnaire (au sens de 1793).
Au passage, on notera, grâce à la photographie, très parlante comme souvent sur le blog de Philippe Bilger, que la famille Traoré, injustement opprimée par les méchants Blancs, vit dans un logement flambant neuf, fourni bien évidemment par le contribuable raciste français.
Quant aux « comités de soutien » vous savez bien de quoi il s’agit. Ce qu’on désigne par l’islamo-gauchisme ne naît pas dans l’ignorance et ne se maintient pas dans l’entêtement. Bien au contraire il poursuit un but très réfléchi et se maintient avec beaucoup de cohérence dans un combat tout à fait clair.
@ genau 11h12
« ce mot magnifique « larigot » qui est un jeu d’orgue de la famille des mutations, donnant une harmonique au-delà de la note jouée. »
« On ne tire pas assez la contre-bombarde de 32 pieds avec le tutti général pour couvrir le bruitage imbécile venant des chaînes d’info…
Rédigé par : caroff | 15 octobre 2018 à 14:17
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Ah ! Ah !
Et s’il me plaît, à moi, de tirer l’aligot, mélange auvergnat de tomme et de purée… et de boire à tire-larigot à votre commune santé !
…et à la santé de Marchenoir qui nous a pondu un commentaire qui sort du marigot…
@ Zonzon 15 octobre 2018 à 12:33
Ça vaut un bon point Zonzon car si le Rédoine voit une opportunité à être (ou à faire semblant d’être) radicalisé il le fera c’est couru d’avance.
Regardez, si vous ne l’avez déjà vu, le film « Un Prophète » de Jacques Audiard, Grand prix du jury à Cannes en 2008 (déjà ?) c’est, avec dix ans d’avance, ce que va être Redoine en prison.
Adéo Zonzon
@ Exilé | 15 octobre 2018 à 15:05
« Mais à votre avis, par quelle suite historique de processus dont les origines ne remontent pas à hier en sommes-nous arrivés là, hum ? »
Il y a plusieurs explications possibles qui peuvent s’avérer très différentes selon les opinions de chacun.
Si l’on est de droite on dira que c’est le laxisme des gouvernements de gauche qui est responsable de cette situation.
Si l’on est de gauche on dira que ce sont les employeurs qui recrutent sur le faciès et les origines sociales voire ethniques.
A compétences et motivations égales entre un Charles-Henri et un Mohamed ou un Mamadou, ce sera toujours Charles-Henri qui aura le poste.
La vérité doit se trouver entre les deux versions.
Croit-on vraiment qu’il est digne de nous raconter dans le détail tout ce qui concerne ce triste personnage qui ne doit sa notoriété qu’à la pauvreté d’un milieu criminel dénué de « figures » et au manque de discernement d’un certain nombre de journalistes ?
Et combien coûte-t-il, avec ses semblables, au contribuable ?
Nous avons le droit de savoir.
Un argument de plus en faveur du rétablissement de l’usage bien compris de la guillotine, un !
Mais qui sait donc où elle a bien pu être remisée avec son mode d’emploi ?
@ Zonzon
« Maintenant qu’il est en prison le Rédoine il ne faudrait pas qu’il s’y radicalisât ! »
Il suffit de le nourrir au kouign-amann matin, midi et soir, dans cinq ans il nous chante l’Ave Maria.
« …du gaspillage médiatique » (PB)
S’il n’y avait que le gaspillage médiatique !
Mais nous sommes passés de la surinformation à la désinformation, et de la désinformation à la manipulation.
Manipulation sur les cohortes de migrants, qui ne sont que des envahisseurs, manipulation sur le réchauffement climatique.
Manipulation sur les migrants qu’il « faut » (impératif moral) accueillir au nom des valeurs de l’Europe. Impératif que l’on peut traduire de la façon suivante, l’industrie mondialisée a besoin de main-d’oeuvre plus taillable et corvéable.
Dans le cadre de la répartition internationale du travail et de la consommation, il « faut » (impératif économique et financier dissimulé) des consommateurs hors sol, individus mieux contrôlés.
La finalité étant la disparition des nations, le seul point d’ancrage et d’appui des peuples. Le jour où la souveraineté nationale aura disparu, les peuples n’auront plus de capacité de résistance à la mondialisation financière.
Manipulation climatologique où le réchauffement climatique est exclusivement considéré de nature anthropique, ce qui est loin d’être évident.
Mais cet argument sert aux lobbys de l’industrie pour créer de nouveaux dispositifs énergétiques remplaçant les anciens dispositifs qui pouvaient encore durer. Un renouvellement source de bénéfices importants.
De l’obsolescence programmée, mais à un niveau mondialisé.
Je remarque que la pression est surtout exercée sur l’Occident, Union européenne et USA, au pouvoir d’achat important (pour combien de temps ?) mais que l’Inde, la Chine et d’autres pays émergents aux moyens plus faibles sont plus épargnés dans le processus de manipulation consistant à nous culpabiliser en permanence pour nous faire marcher au pas de la mondialisation heureuse, heureuse surtout pour les financiers et leurs industries.
Vous concluez ainsi Monsieur Bilger :
« Il y a Rédoine Faïd, il y a la mort d’Adama Traoré. Il y a aussi tant d’autres affaires où les médias ont posé un regard trop complaisant sur les criminels coupables, condamnés, incarcérés, évadés… et aussi sur les comités de soutien divers et variés naissant dans l’ignorance et se maintenant par entêtement.
Trop d’intérêt sans justification !
Oui, vraiment, du gaspillage médiatique. »
C’est une « manière de voir » selon l’expression du Monde diplomatique. Mais peut-être faut-il percevoir les choses sous un autre angle.
Une bonne part des dirigeants de nos médias comme des professeurs dans les écoles de journalisme, ainsi que du personnel politique habitué à magnifier Mai 68 comme la majorité de nos sociologues, voire universitaires, sont en réalité inféodés à l’idéologie trotskiste, voire marxiste-léniniste. Dans cette perspective, ce que vous dénoncez s’appelle en réalité une politique de subversion de l’opinion publique, fondée sur la sensiblerie des gens en faisant appel à la compassion par une présentation déformée de la réalité des faits.
Vous évoquez Rédoine Faïd ou Adama Troré. On pourrait également s’interroger sur la manière dont a été exploitée médiatiquement et politiquement la mort de Rémi Fraisse à Sivens. Ou en 2016, le véhicule de police attaqué avec incendie (https://www.huffingtonpost.fr/2016/05/18/manifestation-policiers-haine-anti-flics-casseurs-videos_n_10019864.html).
Les condamnations des auteurs par la Justice ne sont en aucun cas dissuasives, d’autant que les personnes interpellées par la police au cours des manifestations sont rarement condamnées faute de preuves, le fait d’être cagoulé n’étant pas un élément suffisant pour prononcer une condamnation sévère…
Mais il est vrai qu’en France, l’on a toujours eu une tendresse particulière pour les délinquants et une aversion marquée pour la police. Choix qui se dément peu depuis Mandrin, plus héros que bandit dans la geste populaire (https://www.mandrin.org/campagnes-de-mandrin.html). Cette forme de romantisme coûte de plus en plus cher aux citoyens qui préfèrent ne voir et dénoncer que les coûteux PV sur la route…
@ Robert | 15 octobre 2018 à 21:42
Superbe analyse et tellement vraie.
Intellectuels et médias en France ne se sont jamais vraiment défaits de leurs rêves du paradis socialiste.
Certains, comme Mélenchon, semblent y croire encore, d’autres, comme Daniel Cohn-Bendit, en prospèrent abondamment, d’autres encore, comme Olivier Besancenot, surfent sur l’idée pour rejoindre les rangs des célébrités, comme les Moix, Joffrin et autres.
L’important est de démontrer aux Français qu’ils souffrent, en évitant de leur expliquer ce qu’est la souffrance, mais en participant avec empathie à leurs malheurs imaginaires.
Il y a effectivement une tentative de grand remplacement, un risque pour notre civilisation, mais pas du fait de Daech et des migrants, seulement du fait des médias et de ceux qui les financent. L’attaque généralisée contre le clergé catholique procède de cette même tactique. Il se passe pourtant des scandales tout aussi repoussants dans les sectes protestantes et chez les musulmans.
Le but est de créer un marché mondial, universel, de défaire les nations.
L’ironie est que c’est Hillary Clinton, démocrate, qui a déclaré que « le monde est un village », et Emmanuel Macron, supposé de gauche, qui se veut chantre de la mondialisation, mais c’est Donald Trump qui cherche à défaire le marché universel mondial avec ses accords commerciaux bi-(pas multi)-nationaux.
Au delà du caractère non conventionnel de l’homme, il faut peut-être creuser un peu plus profond et comprendre ce qu’il hurle incessamment, « l’Amérique aux Américains ».
Les USA de Trump, le Brexit de Johnson, les votes en Allemagne, Autriche, Hongrie, Pologne, Italie semblent sonner la fin, enfin, de 1968. Il est plus que grand temps que nous nous en débarrassions aussi ! Il est temps qu’un des de Villiers, Philippe ou Pierre, reprenne du service.
Ironiquement Cohn-Bendit se présente bien peigné, rasé et convenablement habillé devant les caméras de TV depuis peu, il a abandonné son côté débraillé.
Il est vrai qu’il est reçu à l’Elysée, un ministère vaut bien une permanente !
Du soixante-huitard un nouveau bobo est En Marche !
@ sbriglia | 15 octobre 2018 à 18:01
A la vôtre ! Qu’est-ce qu’on boit, avec l’aligot ? Je pencherais pour du blanc. Mais après le concert d’orgue, hein, parce que bâfrer de l’aligot à l’église… (on n’arrête pas de manger, sur ce blog, vous avez remarqué ?)
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@ Tipaza | 15 octobre 2018 à 20:54
« Manipulation sur les migrants qu’il ‘faut’ (impératif moral) accueillir au nom des valeurs de l’Europe. Impératif que l’on peut traduire de la façon suivante, l’industrie mondialisée a besoin de main-d’oeuvre plus taillable et corvéable. »
Hop, hop, hop ! Etayage de ce clicheton néo-marxiste, je vous prie, aussi répandu que jamais justifié.
Regardez-moi les cohortes de « migrants » qui débarquent sur notre sol, et dites-moi s’ils correspondent à la main-d’oeuvre dont « l’industrie mondialisée » a besoin chez nous.
Au passage, vous m’expliquerez comment les gaullo-communistes peuvent, à la fois, prétendre que la « finance mondialisée » désindustrialise la France à tour de bras, et, simultanément, qu’elle importe des immigrés pour peupler des usines qui n’existent plus.
Jetons donc un coup d’oeil sur les migrons qu’on nous inflige : des Ethiopiens, des Soudanais, des Erythréens, des Afghans, des Pakistanais, des Irakiens, des Nigérians…
Lesquels présentent les caractéristiques suivantes (en moyenne, et compte tenu des neuro-chirurgiens futurs prix Nobel qui se trouvent certainement parmi eux — quoique en quantité infinitésimale) :
– Ne parlant pas le français.
– Quand ils le parlent, le parlant très mal.
– Illettrés, incultes.
– Dotés de capacités cognitives, disons… très inférieures à la moyenne, pour rester poli (-tiquement correct).
– Violents, déloyaux, portés sur la délinquance, le mensonge et le désordre.
– Tellement inadaptés à la vie en Europe (ou en pays civilisé tout court), qu’il faut leur donner des cours pour leur expliquer qu’on dit « Bonjour, Madame », plutôt que de mettre la main aux fesses.
– Totalement dépourvus de la moindre qualification ou expérience professionnelle (du moins, celles qui sont demandées en Europe).
– Qui vont mettre le bazar dans l’entreprise, aussitôt embauchés, en exigeant, sous prétexte de religion, des horaires spéciaux, des congés spéciaux, des locaux spéciaux, qui vont refuser de se soumettre à la hiérarchie (on n’obéit pas aux ordres d’une femme, on ne lui serre pas la main)…
Maintenant, dites-moi quel chef d’entreprise sain d’esprit ne fuit pas à toutes jambes, à l’évocation de ce genre de profil ?
A l’exception, peut-être, de ceux dont on ne parle jamais, ces saints laïques du politiquement correct de droite (et de gauche aussi) : les « paysans » ? Lesquels, dans tous les pays du monde dotés d’une immigration significative de misérables (Etats-Unis, Italie…), sont les premiers à « employer » ces gens ?
Car les voilà, les fameux « patrons » qui font venir les mimigrés — si toutefois il s’en trouve. L’immigré le plus illettré et le plus stupide a au moins, dans son pays, cultivé la terre. Il n’y a nul besoin qu’il parle la langue du cru, ou qu’il soit capable de déchiffrer des manuels compliqués : il suffit de lui montrer deux-trois gestes, et au boulot !
D’autre part, le « paysan » est idéalement placé pour payer en liquide (voire en nature), pour « héberger » ses esclaves sur place à la va-comme-je-te-pousse, et donc pour passer en dessous du radar des autorités.
Mais évidemment, le « paysan », il fait partie des populations protégées : c’est une vache sacrée du marxisme, au même titre que les ouvriers. On ne va donc pas ratisser ses champs à la recherche d’immigrés illégaux — mais on en rajoutera sur la dilection imaginaire des patrons du CAC 40 pour les candidats les moins qualifiés de la terre.
Donc, vous êtes prié de nous fournir des témoignages concrets de « financiers » et « d’industriels mondialisés » (et néanmoins français, installés en France) déclarant qu’ils adorent les candidats éthiopiens, afghans ou burundais. Vous êtes prié de nous montrer les bureaux de recrutement que ces gens installent par centaines, sans nul doute, aux portes des centres d’hébergement officiels destinés aux immigrés illégaux. Vous êtes prié de nous montrer les interviews des directeurs des ressources humaines de ces entreprises, expliquant pourquoi ils sont amoureux des Congolais. Vous êtes prié, d’ailleurs, de nous montrer les bureaux de recrutement que tous ces gens installent en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie. Puisqu’ils les « font venir », paraît-il, nous disent les marxistes.
Je m’empresse de préciser que les vagues déclarations politiquement correctes sur la « diversité » ne comptent pas. Dans un pays étatisé jusqu’au trognon, où n’importe quel contrôle URSSAF peut condamner à mort une entreprise, évidemment que les patrons (enfin, les gros) vont répercuter en public la propagande gouvernementale.
Vous pensez sérieusement que le patron de L’Oréal va déclarer : bah non, moi je suis raciste, les bonnes femmes au boulot je peux pas les blairer, et ne me lancez pas sur les musulmans et leurs salamalecs, parce que sinon on y est encore jusqu’à ce soir ?
En fait, les chefs d’entreprise se tuent à expliquer le contraire : ils n’arrivent pas à trouver des gens suffisamment qualifiés ; l’industrie contemporaine (et l’entreprise en général) exigent des salariés de plus en plus compétents ; des dizaines de milliers de postes restent non pourvus faute de candidats. Et vous voudriez nous faire croire que « les patrons » vont aller chercher tout exprès des illettrés dans le désert, parce qu’ils sont sadiques, parce qu’ils aiment « contrôler » les gens ?
Cette vision aberrante en dit beaucoup plus long sur la subsistance, en France, de la mentalité petit chef au sein de la population, que sur les ressorts réels du fonctionnement des entreprises. C’est fini, l’usine de Charlie Chaplin, figurez-vous. Même — et surtout — dans l’industrie, un ouvrier, c’est un technicien, un homme capable de manipuler des systèmes informatiques, des robots et des logiciels, de respecter des normes de sécurité toujours plus complexes, de soutenir une discussion de bon niveau avec ses chefs et ses collègues, etc.
« Dans le cadre de la répartition internationale du travail et de la consommation, il ‘faut’ (impératif économique et financier dissimulé) des consommateurs hors sol, individus mieux contrôlés. »
Donc, quel est-il, d’après vous, ce fameux cadre de la répartition internationale du travail et de la consommation ? Le travail est fait par les Chinois, dans leurs usines qui ont remplacé les nôtres, et nous, nous nous chargeons de la consommation ? C’est bien ce que vous vouliez dire ? Mais alors, que viennent faire des immigrés afghans en France, dans ce « cadre » ?
Et qu’est-ce qu’un consommateur « hors-sol » ? Un étranger importé ? Mais quel intérêt d’importer des gens qui sont pauvres comme Job, si le but est d’en mettre plein les poches de la « finance », avec ses odieux « impératifs économiques » ? Une ordure de patron capitaliste qui a le culot de produire des trucs, et de vouloir les vendre, il préfère avoir des « consommateurs » bourrés aux as, non ? Donc… il va chercher au bout du monde des types qui ont tout juste un slip sur le dos… pour mieux les… « contrôler » ? Qu’est-ce que c’est que ce galimatias sans queue ni tête ?
Arrêtez de fumer Le Capital roulé en joints, ça détruit le cerveau.
@ Achille | 15 octobre 2018 à 20:00
Je faisais uniquement référence à votre remarque – fondamentale – sur l’inversion des valeurs qui mériterait de longs développements, d’ordre philosophique, historique et politique.
Pour faire court, cette inversion prend une partie de ses racines dans la Réforme avant d’être étendue en 1789 puis généralisée avec les idéologies basées sur le marxisme.
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@ Robert
« Mais il est vrai qu’en France, l’on a toujours eu une tendresse particulière pour les délinquants et une aversion marquée pour la police. »
Rappelez-vous que la France est le pays du théâtre de Guignol…
@ Robert Marchenoir | 16 octobre 2018 à 01:55
Je dormais du sommeil du juste lorsque j’ai bien senti un léger trouble dans mes rêves érotiques, je comprends pourquoi à présent.
Je vais répondre sur le fond et sur la forme.
Sur le fond :
Le besoin de main-d’oeuvre pour compenser la démographie déclinante de l’Allemagne a été souvent cité en annexe ou en préambule pour justifier l’accueil délirant de migrants par ce pays. L’argument économique et démographique était privilégié ou pas, selon les interlocuteurs, par rapport à l’argument moral.
L’industrie allemande clamant haut et fort son déficit de main-d’oeuvre et Merkel souhaitant mettre en application les leçons moralisatrices de son pasteur de père.
L’une, l’industrie, souhaitant conserver les migrants utiles, et l’autre, Merkel, répartir les inutiles en Europe.
Je n’ai pas besoin de mettre les liens correspondant à des affirmations que tout le monde a pu suivre dans les médias.
Personnellement il me semble que l’industrie allemande a confondu les Afghans et les Syriens avec les Turcs, vu de Berlin, ces pays exotiques sont pareils.
Les Turcs se sont remarquablement intégrés économiquement en Allemagne, et contribuent de façon déterminante à l’essor allemand. Il se fait qu’entre un Turc et un Afghan il y a autant de différence qu’entre un Suédois et un Sicilien ou un Grec, et l’intégration des nouveaux venus ne se passe pas comme prévu, d’où une certaine pression de l’industrie et du peuple allemand pour ralentir l’immigration.
Je rappelle que Juncker lui-même, suivant une proposition d’Angela Merkel, a proposé d’organiser une filière légale et ordonnée de migrations économiques, de manière à refuser fermement les arrivées clandestines. Les besoins en main-d’œuvre – notamment dans l’assistance au quatrième âge – vont aller grandissant dans une Europe qui vieillit et se dépeuple (sic).
Quels rapports entre la choucroute allemande et le coq au vin français, tout simplement la solidarité, tant vantée, franco-allemande où l’on nous fait avaler des couleuvres budgétaires et fiscales, et où l’on veut nous faire avaler des couleuvres qui sont des boas migratoires au titre des quotas de solidarité.
Il se fait que des arguments de l’autre côté du Rhin sont repris de ce côté-ci, et le problème du déficit démographique a été évoqué au moins une fois par Macron lors d’une réunion avec Merkel.
Sur ce que j’avance, je n’ai pas de liens à proposer. J’ai cherché, un peu, pas le temps ni l’envie, ces éléments sont bien connus.
Je n’ai pas l’esprit missionnaire, je n’espère pas vous convaincre, simplement j’énonce mes arguments en admettant que j’ai un peu (?) extrapolé la situation allemande à la France pour les besoins de ma cause, la cause souverainiste.
N’importe quel jésuite vous expliquera qu’une extrapolation de la vérité n’est pas un vrai mensonge.
Réponse sur la forme à présent :
« Arrêtez de fumer Le Capital roulé en joints, ça détruit le cerveau. »
Je ne fume que des Montecristo n° 5, et encore seulement le dimanche, après le repas dominical. Ne le répétez pas à ma cardio qui m’interdit de fumer.
« Qu’est-ce qu’on boit, avec l’aligot ? Je pencherais pour du blanc. »
Hérésie qui mérite le bûcher. On voit par là que comme la majorité des Français vous ignorez toute d’une partie sud-ouest du Massif central
L’aligot est un plat typique de l’Aveyron, il doit se boire avec un vin local, le Marcillac.
Vin rouge excellent, ignoré des Parisiens, donc peu cher, mais parfaitement en situation avec l’aligot. Le Marcillac Vieilles Vignes est un de mes préférés.
« La vie du braqueur multirécidiviste Redoine Faïd et ses évasions spectaculaires en France vont être prochainement adaptées au cinéma, selon les informations du magazine américain Variety, publié le 10 octobre. « Ce thriller policier, dont le titre n’est pas encore connu, va retracer les authentiques tribulations et évasions du charismatique criminel Redoine Faïd », a annoncé la division « divertissement » du groupe Condé Nast (Vogue, Vanity Fair, GQ, etc.) qui va coproduire le fim avec Sentient Entertainment. »
CHARISMATIQUE, mes frères ! Vous avez bien lu.
Charismatique : Qui tient du charisme.
Charisme : Théologie : Don particulier conféré par la grâce divine
Didactique : Influence suscitée par une personnalité exceptionnelle
Bon, je vais mettre à jour mon Petit Robert de… 1977.
Je suis définitivement ringard.
PS : Marchenoir : astringent le breuvage, pour faire passer le mélange pâteux ! du Boudes, du Chanturgue ou du Chateauguay. On en sort vivant toutefois.
@ breizmabro le 15 octobre à 18 h 30
Hou la défaitiste désespérée ! Moi je le vois comme dans « La Chartreuse de Parme », amoureux de la fille du gardien utilisée comme fille de l’air, et finir comme marabout !
Tchak ! Un bon point qui tombe.
@ Savonarole le 15 octobre à 20 h 51
Le kouign-amann ! « C’est pas gras, ça ? » (Sabine Azéma dans le Bonheur est dans le pré).
J’attends maintenant le billet qui traitera du délégué général de la République en Marche promu ministre de l’Intérieur du gouvernement Philippe III.
@ Robert
« Dans cette perspective, ce que vous dénoncez s’appelle en réalité une politique de subversion de l’opinion publique, fondée sur la sensiblerie des gens en faisant appel à la compassion par une présentation déformée de la réalité des faits. »
Exactement, de plus en privilégiant l’émotion par rapport à la raison.
Ces révolutionnaires – ce que nous avons tendance à oublier – ont un continuel besoin de victimes ou d’exploités réels ou supposés pour faire tourner leur fonds de commerce, quitte à en faciliter la fabrication quand il vient à en manquer.
Et quand ils ne parviennent plus à recruter des ouvriers modèle Zola 1885 qui n’existent plus que dans leur imagination, ils se lancent à corps perdu dans la promotion d’une immigration de masse vue comme un prolétariat de substitution qui par la force des choses ne pourra que susciter des problèmes, des ressentiments, des oppositions, des mécontentements, des désordres, tous ingrédients constitutifs de toute agitation préliminaire à des affrontements de type révolutionnaire, surtout si de plus on jette de l’huile sur le feu en favorisant l’apparition de la spirale infernale action-répression.
Bien entendu, ils se moquent comme de l’an quarante du bien-être de ceux qu’ils prétendent défendre et qu’ils ne considèrent que comme de la chair à canon.
Leur raison d’être est la révolution pour la révolution.
@ Achille le 16 octobre à 7 h 49
« Hé Zonzon, inutile de continuer à « décortiquer ». Plus personne ne lit votre prêchi-prêcha et même n’a pris la peine d’y répondre. Vous avez juste six billets de retard. Il est temps de revenir dans le peloton ! 🙂 »
1. Zonzon décortique quand ça lui chante.
2. Personne ne lit Zonzon. Vous n’avez pas peur de vous rendre ridicule en proclamant des truismes ?
3. Votre « prêchi-prêcha » ! On voit bien que vous êtes un ancien élève des Pères !
4. Personne n’a pris la peine de vous répondre. Mais si, mais si, vous à deux reprises, je vous excite, ce n’est pas bon pour votre santé !
5. Six billets de retard. Alors là permettez que je me gausse, j’en ai des centaines. La plupart sont en retard avant même d’avoir été écrits.
6. Le peloton, moi le sport, vous savez…
Pour ce coup-là, attendez la fin avant de communiquer votre ire, j’ai encore deux ou trois petites choses à décortiquer !
Gaspillage médiatique: quinze jours de bla-bla-bla pour remplacer celui qui savait dénouer les énigmes les plus complexes, le Premier flic de France, Gérard Collombo !
Attendons maintenant les prestations du duo Castañer y Nuñez !
@ Catherine JACOB
« J’attends maintenant le billet qui traitera du délégué général de la République en Marche promu ministre de l’Intérieur du gouvernement Philippe III. »
Une voiture vide s’est arrêtée Place Beauvau, M. Castaner en est descendu.
Question suivante ?
@ Yves | 16 octobre 2018 à 11:24
Franchement, alors qu’un grand flic qui a su s’imposer dans un milieu masculin macho comme par ex. MB aurait su ce que la police et les citoyens attendraient d’un ministre de l’Intérieur qui connaîtrait son boulot.
Cela étant, si l’on en croit ceci, il y en a au moins un des deux qui connaît « le milieu » si vous me passez cette expression.
« À 18 ans, il décide que le bac attendra et quitte le foyer familial pour Marseille où il reste deux ans et où il gagne de l’argent notamment en jouant au poker. Il se lie avec un caïd des Alpes-de-Haute-Provence ayant été abattu de plusieurs balles en 2008 et déclare à ce sujet : « C’était mon grand frère, mon protecteur. Il m’appelait l’étudiant. »
Pas une miette on ne manque, du bourdon céleste, pas un atome ni une molécule, n’en déplaise aux grincheux, du style et du savoir comme pour genau, on en redemande, on s’en délecte, on n’ose répondre puis on ose, sur les sujets sensibles, sûr d’être alors entendu par ceux qui savent mesurer à l’aune de leur grande connaissance qu’une parole n’est qu’hypothèse, établissement d’une relation, lumière rare et possible dans la nuit démocratique.
@ Exilé | 16 octobre 2018 à 11:40
Dois-je comprendre qu’après les dossiers fiscaux de l’habit qui fait le moine, LREM va compiler les dossiers du renseignement intérieur des Bouches-du-Rhône qui ne font pas la mouette ?
@ Zonzon
@ Achille
« Votre « prêchi-prêcha » ! On voit bien que vous êtes un ancien élève des Pères ! »
Qu’est-ce que Zonzon entend par là ? D’habitude par là on n’entend rien…
Prenons le clair-obscur qui n’est pas le sujet… il nous revient Rembrandt, Georges de La Tour ou Le Caravage.
Mais QUID de Gotlib ? Voilà qui nous contraint à considérer que Pervers Pépère à la bougie n’est pas précisément une étude sur le clair-obscur et que Zonzon ne connaît pas les Pères, sans quoi nous n’aurions pas connu son préjugé…
J’ai eu envie d’illustrer l’intelligence que vous appelez de vos vœux par ce moment de tango : Tango Element presents Chicho Frumboli & Juana Sepulveda Performing in NYC (Dance Manhattan)
Et le gaspillage médiatique qui vous insupporte par celui-ci : Iris Mittenaere et Anthony Colette l Havana l Tango Argentin l DALS
Commentaire Patrick Dupond à 4’51’’ : « Le tango est une danse très sensuelle, très technique, vous avez un partenaire il faut vous appuyer sur lui. Le tango raconte une histoire entre un homme et une femme. Cet avant-arrière physiquement qu’il faut que vous laissiez. Tout vient de l’ancrage[…] Je vois le rêve de petite fille qui veut devenir danseuse, mais j’voudrais pas qu’ça occulte le rêve de la femme universelle que vous êtes. Vous voyez ce que je veux dire ? »
Je ne sais pas ce que PD veut dire exactement, mais pour moi, ce que raconte le premier tango ce n’est pas le rêve d’une femme universelle, mais d’une femme singulière qui rêve et c’est cela qui est beau, outre la technique époustouflante d’un homme au physique qui n’est pas celui de mister Univers on va dire, mais danseur magnifique qui magnifie sa partenaire. L’intelligence n’est pas un perroquet, elle ne brille pas non plus, elle danse. C’est pour moi un axiome de longue date.
Comme le dit Nietzsche dans son Zarathoustra : « Je considère comme gaspillée toute journée où je n’ai pas dansé. Il faut avoir une musique en soi pour faire danser le monde. »
Et pour ma part, si on m’a dit à propos de ma voix que quelque chose en elle crie, on m’a également dit – quelqu’un qui me voyait pour la première fois et ne savait rien de moi – : quelque chose en vous danse.
L’un rattrape l’autre donc, en quelque sorte.
Le peuple a toujours aimé voir des délinquants réels ou fictifs bafouer l’ordre établi. Jadis, c’était Robin des bois, Mandrin, Guignol, et Arsène Lupin. Aujourd’hui, cela aura été Alain Delon dans « Mélodie en sous-sol », et ce dont nous accable le cinéma et la télé.
Toujours, sauf pendant les quelque mille ans du Moyen Âge où ce n’était pas la délinquance mais la sainteté qui attirait les foules.
Vous savez, ce temps où le peuple était si débile, qu’on l’appelle à son apogée, le temps des monastères.
@ Robert Marchenoir | 16 octobre 2018 à 01:55
« Et qu’est-ce qu’un consommateur « hors-sol » ? Un étranger importé ? Mais quel intérêt d’importer des gens qui sont pauvres comme Job, si le but est d’en mettre plein les poches de la « finance », avec ses odieux « impératifs économiques » ? Une ordure de patron capitaliste qui a le culot de produire des trucs, et de vouloir les vendre, il préfère avoir des « consommateurs » bourrés aux as, non ? Donc… il va chercher au bout du monde des types qui ont tout juste un slip sur le dos… pour mieux les… « contrôler » ? Qu’est-ce que c’est que ce galimatias sans queue ni tête ?
Arrêtez de fumer Le Capital roulé en joints, ça détruit le cerveau. »
Après avoir lu cette phrase, j’ai dû en conclure qu’en effet vous êtes un expert !! En quoi ? Je ne sais pas trop…
Vous utilisez Job pour étayer votre propos, et dès lors, je me rends compte que je ne l’avais jusqu’ici jamais imaginé avec un slip sur le dos. Mais sans doute est-ce plus pratique…
Par ailleurs, pour agrémenter votre prose vous nous gratifiez d’un langage excessivement drôle, il nous faudrait un petit dictionnaire afin de ne pas perdre toutes les subtilités…
Je conseille à tous le dictionnaire des calembours et des jeux de mots du Baron de La Pointe…
Cela réveillera certains que Marchenoir subjugue avec peu…
GLOSSAIRE OU RIEN
Le 16 octobre à 1 h 55, Robert Marchenoir crée et utilise le mot « mimigré » ! Malgré la joliesse de cette trouvaille on ne peut raisonnablement la faire nôtre.
Cette innovavation langagagière nous conduirait inévitablement au terme désimimigration, qui serait rejeté.
Déjà que « désimmigration » n’a pas la cote !
@ Zonzon 16 octobre 2018 à 09:36
« Tchak ! Un bon point qui tombe »
Top top top Zonzon c’est moi la maîtresse (hummmm comme dirait DSK) des horloges pour la distribution des bons points 😀
« Le kouign-amann ! C’est pas gras, ça ? »
Pas du tout, ce n’est QUE du beurre (breton off course) par couches successives 😀
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@ Zonzon 16 octobre 2018 à 16:13
« Déjà que « désimmigration » n’a pas la cote !
Alors que dire d’une cour d’appel (Rennes) réunie (à des pas de prix) pour juger si le petit Fanch devait, ou pas, avoir un tilde sur le « n » de son prénom.
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@ Catherine JACOB 16 octobre 2018 à 10:28
Sur certains réseaux sociaux on l’appelle déjà le Morano à barbe, c’est dire..
Adéo Catherine, et à plus tard pour rire encore un peu…
Eh bien, quelle belle union de solidarité enfin récompensée. Le plus fidèle des fidèles à sa Majesté a reçu avec honneur le titre de premier flic de France : le jeune et beau Christophe la Castagne siègera au ministère de l’Intérieur, épaulé par un grand expert de la DGSI pour le former. Il paraît que c’est pour mieux reprendre un second souffle ? Ah bon ? parce que le démissionnaire G.C. n’en avait plus ? Reste à savoir si le nettoyage des zones de non droit va faire la Une des médias et si les habitants de ces quartiers vont enfin pouvoir vivre en paix.
Souhaitons à Christophe Castaner beaucoup d’endurance, de détermination et de courage, le tout en toute transparence.
@ Catherine JACOB | 16 octobre 2018 à 11:53
J’ai lu comme vous Wikipédia
Il fallait bien une suite à « Ben alla », au grimpeur de balcons, à la journée de la musique et aux retrouvailles antillaises.
Macron a un certain goût pour la racaille comme le sont généralement les grands bourgeois travestis. Il vient de nous le prouver une fois de plus.
@ Ellen 16 octobre 2018 à 17:02
« …le jeune et beau Christophe la Castagne siègera au ministère de l’Intérieur »
Jeune et beau c’est vous qui le dites 😉
« Souhaitons à Christophe Castaner beaucoup d’endurance, de détermination et de courage, le tout en toute transparence »
Espérons surtout que Castaner sera bien intégré parmi les flics et pas trop longtemps bizuté, ce dont je doute.
En même temps il doit y avoir dans l’armoire de Manu un costume adapté aux selfies, car Manu, on le sait, a tous les costumes adéquats en toutes circonstances.
Adéo Ellen
@ Tipaza | 16 octobre 2018 à 09:06
« Je dormais du sommeil du juste lorsque j’ai bien senti un léger trouble dans mes rêves érotiques, je comprends pourquoi à présent. »
Vraiment navré. Si j’avais connu le pouvoir pénétrant de mes posts, je me serais abstenu.
« Sur le fond. »
Vous exposez l’exemple allemand. Je connais mal l’Allemagne. Je pensais avant tout à la France, mais plus généralement à l’ensemble des pays occidentaux victimes de l’immigration massive. Cependant, prenons l’Allemagne.
« Le besoin de main-d’oeuvre pour compenser la démographie déclinante de l’Allemagne a été souvent cité en annexe ou en préambule pour justifier l’accueil délirant de migrants par ce pays. »
Okay. Je vous fais confiance. Par qui ?
« L’industrie allemande clamant haut et fort son déficit de main-d’oeuvre et Merkel souhaitant mettre en application les leçons moralisatrices de son pasteur de père. »
Par Angela Merkel. Angela Merkel est un dirigeant politique. Pas un patron. Pas un « financier international ». Pas un chef de « l’industrie mondialisée ».
Vous dites vous-même que les raisons d’Angela Merkel sont morales et religieuses. Soit exactement le contraire de la thèse commune, et communiste, que vous relayiez tout à l’heure : celle des raisons, bassement économiques, d’une « industrie mondialisée » et d’une « finance » ne cherchant que leur propre profit à court terme, sans se soucier des dégâts de long terme infligés à la société en général.
« Je rappelle que Juncker lui-même, suivant une proposition d’Angela Merkel, a proposé d’organiser une filière légale et ordonnée de migrations économiques. »
Juncker. Jean-Claude Juncker est un dirigeant politique. Pas un patron ou un financier.
Vous apportez de l’eau au moulin de ma position : ce sont les Etats qui « les » ont fait venir. Pas les « patrons ». C’est une décision (ou une non-décision, il suffit de ne pas faire appliquer la loi) politique et idéologique. Pas économique.
« Il se fait que des arguments de l’autre côté du Rhin sont repris de ce côté-ci, et le problème du déficit démographique a été évoqué au moins une fois par Macron lors d’une réunion avec Merkel. »
Par Macron. Macron est président de la République de la France. C’est un politicien. Il n’est ni chef d’entreprise, ni financier.
Je vous ai mis au défi de produire des déclarations de chefs d’entreprise, de directeurs des ressources humaines et de financiers allant dans le sens de votre précédent commentaire, et vous me répondez avec des citations de politiciens.
Nous sommes donc d’accord. Ce sont avant tout les politiciens qui sont responsables.
Au passage, je trouve que vous exonérez un peu vite l’immigration turque en Allemagne : quand on voit la façon dont Erdogan l’exploite pour semer la subversion musulmane en Europe… mais enfin, il y a des gradations dans le mal, c’est certain.
Concernant les Turcs, tiens : pourquoi y a-t-il tant de Turcs en Allemagne ? L’une des raisons est connue : c’est la faute des Etats-Unis (et, pour une fois, c’est vrai). Washington avait besoin de faire plaisir à Istanbul, pour conforter son allié de l’OTAN, qui lui était indispensable à cet endroit du globe contre la menace soviétique.
Les Américains ont donc fait pression sur Berlin, pour que l’Allemagne accepte des immigrés turcs, dans le but de soulager le grave chômage que connaissait la Turquie à l’époque. Les Allemands ne voulaient pas. Mais leur influence diplomatique, peu de temps après la Seconde Guerre mondiale, ne leur donnait pas les moyens de résister.
Ce sont donc les politiciens américains qui ont fait venir les immigrés turcs en Allemagne… pour faire plaisir aux politiciens turcs… et améliorer (de façon assez illusoire) l’économie turque, et non pas allemande. Pas la queue d’un sale patron capitaliste dans cette affaire. Pas l’ombre d’un financier ultra-libéral mondialisé. Que de la bonne vieille diplomatie des familles, avec de la fin qui justifie les moyens.
Ce fut la même chose en France. Pourquoi a-t-on « fait venir » les immigrés algériens en France ? Pour soulager le chômage en Algérie. Qui les a fait venir ? Les politiciens.
Vous vous focalisez sur la « crise migratoire » récente. Mais il s’agit d’un dixième de seconde à l’échelle historique. L’immigration de masse a commencé bien avant. Et en particulier en France.
L’immigration de masse des Arabes était déjà un grave souci dans les années… 1920. A cette époque, le gouvernement avait demandé un rapport aux préfets sur ce douloureux problème. Et en particulier, sur l’emploi, par les entreprises françaises, de travailleurs algériens.
La réponse des patrons, ces fameux patrons d’où vient tout le mal, fut dépourvue d’ambiguïté : arrêtez de nous imposer l’emploi de ces mauvais éléments. Ils sont peu éduqués, paresseux, déloyaux, improductifs, bref, on les a dans les pattes et on s’en passerait volontiers. Ce sont des rapports officiels. Les documents sont dans les archives.
Quel fut, un peu plus tard, le symbole de l’entreprise « ayant fait venir les immigrés » ? Renault. Le « bastion ouvrier » Renault. L’entreprise communiste Renault. Renault, nationalisée à la Libération, où la CGT, bras syndical du Parti communiste, faisait la loi.
Et maintenant, les néo-communistes (y compris ceux qui votent Le Pen) nous disent que ce sont les « gros patrons capitalistes » qui ont « fait venir » les immigrés ? Le culot est phénoménal. Le soin mis par les gauchistes à rejeter, sur leurs adversaires, les fautes dont ils sont eux-mêmes coupables, est l’une des caractéristiques les plus constantes de leur idéologie.
C’est la gauche qui les a « fait venir », dans le but de s’en servir comme masse de manoeuvre politique. C’est la mafia politicienne-fonctionnariale, vérolée par l’idéologie communiste, qui a besoin des immigrés pour voter pour elle, justifier la dépense publique sans limites, et perpétuer ses propres sinécures, selon le mécanisme socialiste bien connu : je commence par créer un problème épouvantable avec mon idéologie imbécile, et puis je propose aimablement mes services pour le résoudre — à titre onéreux, cela va de soi.
Quand on importe par bateaux entiers des cohortes d’immigrés illettrés, incapables et étrangers à nos moeurs, il faut bien des fonctionnaires et des associatifs pour s’en occuper. Et limiter les dégâts.
Notez que le long manteau « d’assoces » de gauche, et autres « ONG » immigrationnistes dont est recouverte la France, fait partie intégrante de la caste politicienne-fonctionnariale. Ce sont des parasites qui fonctionnent en symbiose avec elle. Ils ne sauraient exister sans la machine stato-gauchiste, et cette dernière les suscite activement, dans le but de dissimuler l’ampleur de sa tyrannie.
Si l’on devait compter l’ensemble des « associatifs » qui doivent leur salaire aux subventions, directes ou indirectes, parmi les effectifs des fonctionnaires (ce qu’ils sont dans les faits), le poids de l’Etat s’avérerait encore plus intolérable qu’il n’y paraît aujourd’hui.
Alors bien sûr, une fois l’immigration de masse imposée par la gauche, pour des raisons diplomatiques, politiques et idéologiques, les entreprises se sont adaptées.
D’abord au niveau idéologique. Il est exact qu’au sein des grandes entreprises (et des entreprises mondialisées), l’idéologie politiquement correcte règne en maître. Il est vrai que chez les cadres et dirigeants d’entreprises qui passent leur temps dans des avions, qui travaillent avec le monde entier, le réglage par défaut est « l’anti-racisme », l’idéologie diversitaire, le féminisme, l’amour passionné des homosexuels et ainsi de suite.
Maintenant, il faut faire la part des protestations de vertu et celle du pragmatisme. Il n’y a pas plus Degauche, plus multi-culturaliste, plus politiquement correct que Google. Google a viré, avec un fracas mondial, l’un de ses obscurs ingénieurs qui avait eu le tort de rédiger un mémo interne pas tout à fait féministo-compatible.
Mais l’écrasante majorité des employés de Google sont toujours des « mâles blancs », tout simplement parce que c’est ce bestiau-là qui produit les meilleurs scientifiques et ingénieurs de haut niveau, sans lesquels Google ne serait pas Google.
Il est aussi exact que certaines entreprises, dans certains pays, emploient de façon prioritaire des immigrés, pour des raisons économiques. Mais ce ne sont pas, en général, celles que les souverainistes dénoncent. Ce ne sont pas les « industries mondialisées » alliées à la « finance apatride ».
Ce sont, par exemple, des abattoirs américains. Qui emploient, massivement, des… Somaliens. Parce qu’ils ne coûtent pas cher. Et parce que le travail est pénible, en effet.
Mais qui a fait venir les Somaliens ? Ce ne sont pas les patrons des abattoirs. Ce sont des églises américaines. Qui ont délibérément monté des filières d’immigration, sous prétexte d’asile, pour des raisons morales et religieuses — dévoyées, bien sûr (à l’instar d’Angela Merkel). Conduisant ainsi à l’établissement de véritables colonies somaliennes dans certaines localités.
Une fois les Somaliens sur place, eh bien ! pourquoi ne pas les embaucher ?
Un autre secteur d’activité, aux Etats-Unis, massivement employeur d’immigrés (illégaux, je le précise), c’est l’agriculture. Celui-là, il est vraisemblable qu’il aille jusqu’à « faire venir » les immigrés, en effet. Et il fait certainement pression, avec succès, sur les gouvernements, afin que l’immigration illégale soit tolérée. Mais les agriculteurs ne sont pas dans le collimateur de l’imagerie néo-marxiste.
Et puis vous avez tout de même un secteur qui colle avec les fulminations souverainistes, gros employeur d’immigrés et important lobbyiste en faveur de l’immigration : l’industrie numérique dans la Silicon Valley. Seulement, les profils qu’ils recrutent n’ont rien à voir avec les cargaisons de l’Aquarius : ce sont des programmeurs indiens et chinois, suffisamment bons pour turbiner du code, et suffisamment étrangers pour être payés moins cher que des Américains.
Pourquoi est-ce que je vous parle de l’Amérique ? Parce que je n’ai pas d’informations analogues sur la France. Mais il y a tout de même des choses qui se voient à l’oeil nu. Prenez les bistrots, ou les restaurants. Dans n’importe quel restau de « cuisine française » (s’il en reste), le cuisinier est bronzé. Très bronzé. A qui fera-t-on croire que les patrons de restau français cherchent en priorité des cuistots africains, ou pakistanais ? Juste pour les payer moins cher, parce qu’ils aiment vraiment trop rouler en Jaguar, et se taper du caviar au petit-déj’ ?
La cuisine française du terroir est faite par des Maliens, parce que l’Etat profond communiste extorque de telles taxes aux entreprises, et leur impose des réglementations tellement délirantes, qu’il ne leur reste plus assez d’argent pour payer des salaires français.
Elle est aussi faite par des Maliens, parce que la gangrène communiste qui a infecté les esprits fait qu’effectivement, « il y a des boulots que les Français ne veulent plus faire », selon le clicheton « anti-raciste », qui n’est pas toujours faux. Et lorsqu’ils consentent à les faire, ils ont de plus en plus tendance à saboter le travail.
Ainsi de ce restaurant dont j’ai parlé, dernièrement, qui a carrément fermé, tout simplement parce qu’il n’arrivait plus à trouver d’employés qui acceptent de seulement mettre un pied devant l’autre.
Pourquoi croyez-vous que les Polonais connaissent un tel succès, sur le marché du travail, en Angleterre, en France et ailleurs ? Rentrez dans un magasin ou un restaurant, et faites-vous servir par une Polonaise. Puis renouvelez l’expérience avec un Français. La différence saute aux yeux : les Polonais sont des gens normaux, qui se comportent normalement.
Et pourtant, ils sont blancs et catholiques, eux ! Ah ! évidemment, ils sont aussi viscéralement anti-communistes… d’où, sans doute, une attitude un peu différente au travail.
La responsabilité de l’immigration est donc claire. Ce sont d’abord les hommes politiques qui l’ont décidée, ou permise. En se basant sur une idéologie politique bien précise : l’idéologie de gauche.
Mais ce sont, aussi, les Français, y compris ceux qui s’en disent victimes aujourd’hui, dans l’exacte mesure où ils ont soutenu cette politique de gauche de la dépense publique massive, de l’assistanat et de la subvention à tire-larigot, des « avantages acquis », de la triche généralisée, de la haine des « riches » et de la diffamation des entreprises, de l’anti-libéralisme, de la posture moralisatrice et de l’irresponsabilité.
L’histoire retiendra que les peuples occidentaux, fatigués de leurs efforts, lassés de devoir perpétuer leur civilisation, ont cru pouvoir rétablir l’esclavage à leur profit en important des Africains qui feraient leur boulot à leur place, tandis qu’eux feraient des études de sociologie, avant de devenir fonctionnaires dans une administration quelconque.
Et que le plan n’a pas marché comme prévu : les esclaves se sont affranchis avant d’en avoir reçu la permission, et ce sont eux qui ont pris le pouvoir.
La finance mondialisée (et un peu juive sur les bords, pour tout dire) a bon dos.
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Et maintenant, sur un sujet beaucoup plus important :
« — Qu’est-ce qu’on boit, avec l’aligot ? Je pencherais pour du blanc. »
« — Hérésie qui mérite le bûcher. On voit par là que comme la majorité des Français vous ignorez toute d’une partie sud-ouest du Massif central. L’aligot est un plat typique de l’Aveyron, il doit se boire avec un vin local, le Marcillac. Vin rouge excellent, ignoré des Parisiens, donc peu cher, mais parfaitement en situation avec l’aligot. »
Encore un clicheton dépourvu de tout fondement : avec les mets d’une région, il faudrait boire le vin local. Je plains les nordistes… et ne parlons pas des Bretonnes.
En réalité, l’aligot, c’est avant tout du fromage. Et avec le fromage, neuf fois sur dix, il faut du blanc. Contrairement à l’autre clicheton franchouille, qui exige du rouge.
Et je connais bien l’Aveyron, figurez-vous. Y compris ses « vins ». Hélas.
Nous n’avons pas attendu pour rien. La composition du gouvernement est parfaite. Chez les ministres il y a le même nombre d’hommes et de femmes
Cher Philippe,
Nous avons lu qu’un film devait sortir aux Etats-Unis sur les évasions rocambolesques d’un individu qui s’entend très bien avec la presse.
Deux chaînes télévisées rendaient hommage à ce tueur élevé au rang de héros international par des journalistes de talent.
Mais ceci est le choix de Delphine, pas celle qui souhaitait apprendre à lire aux bœufs, l’autre qui fait l’achat de séries persuadée que c’est de bon goût et qui oblige les derniers téléspectateurs à se réfugier sur ce qu’ils peuvent.
Le chat de Gargamel a réalisé son rêve, attraper tout ce qui ne pense pas comme Gargamel et là où Mitterrand s’était contenté de planter ses micros chats chez les canards et les artistes, de pulvériser le bateau vert, là où Hollande avait lancé sa Catwoman pour fureter dans les dossiers juridiques de la droite, Gargamel va pouvoir espionner grâce à la fidélité de l’homme chat tous les recoins de la démocratie.
Tout est permis dans cette agonie démocratique. Il suffit de l’expliquer, de faire oeuvre de pédagogie.
Mais quand on allume une mèche et qu’il y a du vent, c’est souvent un grand retour de flammes.
En marche devient une marche maudite.
Il souffle un vent de milice politique qui montre la déconfiture de ce gouvernement et porte à la France une claque à la liberté, à la justice, à l’esprit de débat.
françoise et karell Semtob
BONHEURS D’EXPRESSION
Tout le monde a entendu parler des Fables de La Fontaine. Beaucoup en connaissent beaucoup. On ne les lira jamais trop. En Pléiade, les œuvres de La Fontaine sont en deux tomes.Tome 1 : Fables et Contes. Tome 2 : Oeuvres diverses. Les gens qui ont lu ces œuvres diverses sont peu nombreux. Ce volume offre un avantage appréciable : il est annoté par l’admirable Pierre Clarac, longtemps président du jury de l’agrégation de lettres classiques.
Je recopie, sans copié-collé possible, cette note de Pierre Clarac :
« Avant d’écrire le premier « Adonis », La Fontaine s’était préparé au style héroïque en lisant bien des poèmes anciens et modernes, et en lisant la plume à la main, selon le conseil que lui avaient donné ses maîtres de rhétorique. Il s’était ainsi constitué un « fonds » d’expressions et de tournures heureuses. »
Quels sont les mots de La Fontaine, dans l’ Avertissement, qui précède « Adonis » ? « Le fonds
que j’en avais fait (…) s’est presque entièrement consumé dans l’embellissement de ce poème… »
Or, je tombe sur ceci : « L’éveil à la littérature commence avec la révélation de l’état de grâce qu’est le bonheur d’expression » (Marc Fumaroli). En passant, je pense que ce très grand lettré et remarquable esprit est un des plus estimables académiciens français actuels. Je crois me souvenir que notre confrère Savonarole a déjà exprimé ici un jugement fort proche sur Fumaroli.
Un ami avocat que je rencontre au café chaque dimanche matin vers neuf heures, me trouve généralement avec un Pléiade et un cahier d’écolier. Quand il arrive après moi, je range mon cahier et mon livre et nous devisons une bonne heure. Dimanche dernier, il m’a posé pour la première fois depuis des années, la question suivante : « Tu notes quoi ? » Je lui ai répondu : depuis cinquante ans, je prends des notes en lisant mes auteurs français dans des cahiers d’écolier. Je relève certes, quelques citations. Mais l’essentiel de mes notes est constitué par les bonheurs d’expression des maîtres du français La Fontaine ne disait pas « Rabelais », il disait « Maître François ». Idem pour Marot (« Maître Clément ») et Voiture (« Maître Vincent »). Il ne craignait pas de se former par la lecture de maîtres de langue. Moi qui ne suis rien, qui ne suis arrivé à rien, qui suis demeuré le plus obscur qui soit, je lis comme La Fontaine lisait, la plume à la main, et je savoure et note les
bonheurs d’expression.
Sans vouloir jouer les Patrice Charoulet, l’abus de « :), :), :), :),:),:) » dénote une absence d’arguments, une intelligence limitée, un terroir désastreux, Elusen doit bien se marrer en dénombrant ces « :)) » qui lui sont opposés pour tout raisonnement.
:)), c’est le pied de nez des ploucs.
Puis-je en cette fin de mardi 16 octobre me permettre de compléter le titre de ce billet comme suit :
« Du gaspillage médiatique : Adama Traoré, Rédoine Faïd, Jean-Luc Mélenchon et d’autres… »
A propos de gaspillage médiatique, et d’un certain mur où pourtant il ne figurait pas ! Le SM serait devenu macroniste ?
On savait que les Marseillais ont tendance à exagérer, c’est une plaisanterie, pour une simple sardine, JLM l’a prise au sérieux et a visiblement été infecté.
Il hurle trop fort, il y a congre sous roche !
Que cache-t-il ?
Un financement des Insoumis par un Castro ou un Maduro ?
Parisien pour quelques jours, je suis passé devant le siège du Parti Radical de Gauche, 13 rue Duroc dans le 7e arrondissement de Paris.
Depuis quelque temps il n’y avait plus qu’une ampoule de 60 watts pour éclairer cet hôtel particulier de 15 pièces.
Hier, j’ai vu un camion de déménagement, les bureaux étaient vides, l’ampoule éteinte, ils ont disparu, ils sont morts.
Pas un mot dans la presse.
L’art de la nécrologie se perd.
@ Catherine JACOB
Voici encore du tango… Bon, nous n’étions pas nées, mais enfin…
https://youtu.be/p43TThAL9oc
@ Catherine JACOB
« …LREM va compiler les dossiers du renseignement intérieur des Bouches-du-Rhône qui ne font pas la mouette ? »
J’avoue ignorer le sens de l’expression faire la mouette.
J’ai découvert une autre expression : ne pas faire rire les mouettes mais je n’en sais pas plus.
Il faudra demander à notre agent en Bretagne (nom de code : breizmabro) de nous envoyer un rapport sur la question.
Le festival de l’embrouille et de la mascarade politicarde journaleuse continue inexorablement à train train de sénateur.
« C dans l’air » avec Caroline Roux toujours béate-ravie dans sa nouvelle chemise journalière et ses éternels, indéboulonnables invités… Roland Cayrol le bisounours qui sert toujours aussi bien la soupe… Françoise Fressoz la douloureuse… Soazig la bienheureuse, eh bien tout ce beau monde journaleux aux revenus inavouables, pleurniche, lancine, ordonne ce que devrait faire un président élu démocratiquement et aussi ne pas faire.
Le 4° larron, Bruno Jeudy le modérateur-expliquant est le seul à discourir et démontrer ce qui est factuel.
Vraiment rien ne change. On a toujours droit à du Pierre Lescure… Michèle Cotta bien perruquée et qui ânonne son charabia, 81 ans aux prunes … Olivier Besancenot facteur qui s’ennuie… Arlette Chabot… PPDA… Pujadas… Claire Chazal… Laurent Mouchard dit Joffrin le suffisant-dédaigneux-hautain et même la Roselyne Bachelot… madame 1 milliard fichu en l’air par incompétence (pas pour tout le monde… merci pour les labos) mais qui rayonne de plateau en plateau avec son humour à la patate chaude… paraît-il à 20 000€ mensuels.
Mais où sont et que font Méluche et ses hurleurs?
Après le coup de balai dans le vieux monde politicard, à quand le nettoyage du PAF, éventuellement au Kärcher ?
Tout le monde a vu ou entendu le grand démocrate à la mode Chavez… Mélenchon dit Méluche le millionnaire vitupérer à la bravache contre une procédure judiciaire qui le concerne… hé oui tout le monde est égal devant la mort et la loi… sauf dans les régimes à la Chavez et leurs sbires.
A noter que même si Méluche et Marinette emploient les méthodes à la Traoré ou à la Nick Conrad le rappeur ou à la Taubira… ils n’ont aucune chance car ils sont blancs… donc indéfendables et coupables.
Décidément le salut c’est bien la fuite tant que les Français ne comprendront rien à rien.
@ Patrice Charoulet
Marc Fumaroli est une sommité, ne serait-ce que pour avoir démonté la statue d’Andy Warhol, un fumiste dont les toiles se vendent à prix d’or.
( « Paris-New York et retour » )
@ Exilé 16 octobre 2018 à 20:03
Dans le Finistère on sait ce qu’est une mouette rieuse mais je ne connaissais pas l’expression « ne pas faire rire les mouettes ». Désolée je ne peux rien de plus pour vous 😀
Adéo Exilé
@ breizmabro | 16 octobre 2018 à 18:23
« En même temps il doit y avoir dans l’armoire de Manu un costume adapté aux selfies, car Manu, on le sait, a tous les costumes adéquats en toutes circonstances. »
Christophe Castaner et Emmanuel Macron n’ont pas la même personnalité tout comme leurs deux épouses respectives, très amies, mais aussi différentes. Le premier déteste les selfies (son épouse, Hélène, très discrète et femme lucide, veille au grain) alors que le second avec ses selfies à la tonne – en veux-tu en voilà – et même avec les indésirables l’ont fait chuter de son piédestal de saint-sauveur. Trop de com tue la com surtout quand elle se calque sur du showbiz. On n’en demande pas tant
P-S : Ne soyons pas trop sévères, quand on voit ceux qui l’ont précédé au ministère de l’Intérieur, Ch. Castaner, à côté de certains, fait plutôt top model. Ca c’est mon opinion personnelle.
Le signe : D c’est le symbole des crétines qui n’ont rien à dire.
@ Savonarole | 16 octobre 2018 à 19:31
Encore que ce genre de pictogramme soit plutôt discret. Il fut une époque où sur ce blog une commentatrice ne pouvait écrire trois lignes sans nous placer un LOL, un MDR ou un Hi ! Hi ! Hi !
Elle semble s’être calmée depuis.
Il y a bien les émoticônes qui font fureur sur Twitter, mais ici elles passent très mal.
Zonzon a trouvé une solution originale pour les contourner. Pour lui 😁 =Emoticône goguenard. Après tout pourquoi pas ?
Un commentaire sur l’esthétique de la prestation de Macron, c’est de l’ordre du média.
Surprise, lors de l’intervention, Macron avait les yeux outrancièrement bleus et apparents sur un visage sombre, et ses mains étaient également très sombres.
Pour quelqu’un qui fait de la photo numérique, c’est le signe d’une accentuation et d’une saturation beaucoup trop fortes.
Défauts assez classiques chez les débutants, mais chez un professionnel c’est surprenant.
Ceux qui ont un appareil photo sur lequel ils peuvent régler ces deux paramètres peuvent s’amuser à pousser les curseurs à fond, faire un portrait et ils verront le même résultat.
Dans les extraits qui sont passés ensuite, lors des différents débats, ces défauts ne sont plus apparus, ils ont été manifestement corrigés lors des projections suivantes.
Par ailleurs la mise en scène, devant une fenêtre où seuls étaient visibles les montants de l’encadrement, sur fond noir, cassait le décor et brouillait la vision pendant le discours, là aussi du travail d’amateur, celui-là irréparable.
Je donne un avis qui va faire sourire, et pourtant !
Je pense que Brigitte qui l’a constamment coaché, pendant ses périodes de théâtre et sa campagne électorale, Brigitte donc boudait, en langage populaire on dit qu’« elle faisait la gueule », et donc elle n’a pas supervisé l’opération de communication, et à l’évidence le personnel technique, sans instructions, a fait du grand n’importe quoi, et Macron avec ses notes avait l’air d’un mauvais étudiant exposant son mémoire.
Reste le contenu de l’intervention, mais je suppose qu’il y aura un billet demain, j’y reviendrai, encore que parler pour ne rien dire…
Comme disait Raymond Devos à ce sujet :
https://www.youtube.com/watch?v=hz5xWgjSUlk
@ Exilé | 16 octobre 2018 à 08:44
« Pour faire court, cette inversion prend une partie de ses racines dans la Réforme avant d’être étendue en 1789 puis généralisée avec les idéologies basées sur le marxisme. »
Je ne ferais pas remonter cette inversion des valeurs morales aussi loin. Elle s’est surtout manifestée lors des événements de Mai 68 avec une génération dorée (dont je fais partie) qui a réussi à passer entre les guerres, y compris celle d’Algérie. Génération issue du baby boom des années 45-55 qui a voulu imposer un nouvel ordre moral sur fond de trotskisme et de maoïsme, doctrines totalement obsolètes de nos jours.
Cinquante ans après, il en reste encore quelques traces dans les partis de la gauche archaïque (LFI, NPA et Génération.s de Hamon).
@ Tipaza | 16 octobre 2018 à 23:10
« ….Macron avait les yeux outrancièrement bleus et apparents sur un visage sombre, et ses mains étaient également très sombres. »
Après la course contre la montre, les nuits presque sans sommeil et le souci de trouver vite de bons candidats, la fatigue se ressent. Emmanuel Macron aurait été bien plus incommodé par un éclairage intensif à 300 watts braqué sur sa personne alors que son discours réparateur pour nous en convaincre devait prendre une forme ponctuée par des intonations vocales graves surtout après la chute spectaculaire du gouvernement II, et puis si vous y ajoutez le casse-tête de chercher vite de bons candidats pour former le gouvernement III, alors n’importe qui même à 40 ans finit par s’épuiser. La douceur de l’éclairage rend plus serein. Vous avez vu comment il parlait tout doucement et calmement ?
https://www.youtube.com/watch?v=hz5xWgjSUlk
@Tipaza | 16 octobre 2018 à 23:10
?
« Défauts assez classiques chez les débutants, mais chez un professionnel c’est surprenant. »
J’ai écouté tantôt LCI – Le Grand soir et ils ont dit que c’était voulu. Du coup j’ai pensé à
« Couleur café
Que j’aime ta couleur café » – Gainsbourg
« Dans les extraits qui sont passés ensuite, lors des différents débats, ces défauts ne sont plus apparus, ils ont été manifestement corrigés lors des projections suivantes. »
On l’a donc blanchi, si je comprends bien.
Sinon, il paraît qu’on doit le nouveau ministre de la carte électorale à Bayrou.
@ Savonarole | 16 octobre 2018 à 22:44
« Le signe : D c’est le symbole des crétines qui n’ont rien à dire. »
D comme
Vous n’êtes donc pas poète ?
@duvent | 16 octobre 2018 à 19:58
Belle sonorité pour un 45 tours. Mais les castagnettes ne serait-ce pas plutôt le Flamenco (Asturias) Quoique pas obligatoirement Flamenco de rue (Grenade) ou encore Flamenco Gitan.
@ Exilé | 16 octobre 2018 à 20:03 & breizmabro | 16 octobre 2018 à 21:42

« J’avoue ignorer le sens de l’expression faire la mouette.
J’ai découvert une autre expression : ne pas faire rire les mouettes mais je n’en sais pas plus. »
En fait, c’est nouveau, ça vient de sortir, ça m’est venu comme ça dans la foulée de l’habit qui fait le moine.
Sinon [ne pa fèr rir lé mwèt] signifie en effet qu’on serait alors dans le bide monumental.
@ Catherine JACOB
J’ai écouté également cet extrait qui n’est ni un tango, ni un flamenco, d’où je conclus que les castagnettes sont étonnantes…
https://www.youtube.com/watch?v=QrdeD8LLoCM
Heureux Savonarole (le 16 octobre à 19 h 54) qui constata ces jours-ci le déménagement du siège du PRG, parti charnière (espèce de gond) de toutes les républiques !
Pour cette formation politique proche du peuple, un hôtel particulier de 15 pièces, ce devait être trop lourd à assumer. Vont-ils sous-louer une jacobine (!) au PS à Ivry ?
Tous ces partis qui « firent la France », les voilà comme des mimigrés, à se caser dans les banlieues.
A deux pas de là, au coin de la rue, a-t-il remarqué – notre Savonarole – cet imposant restaurant qui eut il y a quelques années son heure de gloire ? Fonctionnant selon la technique brillamment exposée par Robert Marchenoir (le 16 octobre à 18 h 42), il dut fermer plusieurs semaines suite à la révolte de ses esclaves sous-payés, non déclarés, logés dans la souillarde !
Du bus on pouvait apercevoir alors, installé devant la terrasse, un piquet de grève en bois d’ébène véritable, une banderole au libellé agressif, le tout sous la direction d’un permanent CGT aux gros bras blancs !
Le patron a dû céder. Il n’a pas perdu sa clientèle. Par les soirs d’été la terrasse est comble, ils sont là les clients sous les arbres, à la merci des déjections de pigeons, à enrichir un esclavagiste up to date !
Bien, il semblerait que le raciste, lentement mais sûrement, rentre au bercail de la raison, et laisse ses statistiques tronquées et fallacieuses au bénéfice d’un constat plus juste et équilibré, reconnaissant que le clicheton anti-raciste ne dit pas que des bêtises.
La finance pourra à son exemple, et certains banquiers suisses montrent le chemin, reconnaître aussi, à l’exemple des excès justement dénoncés de l’étatisme, sa complicité bien-pensante, et chaque partie, plutôt que de fustiger l’autre, pourra soi-même se réformer.
Cet effort mutuel, qui n’est autre que le projet européen, permettra de diffuser la définition d’un équilibre entre l’initiative privée et sa nécessaire régulation, évitant le combat éternel qui parasite la définition d’un bien commun redéfini démocratiquement, garantissant la liberté d’initiative sans creuser les inégalités génératrices de violence qui alors la menacent.
Ainsi, la finance a, de par sa puissance, la responsabilité de démontrer que sa mondialisation ne saurait prouver sa bienfaisance qu’en étant le vecteur d’une mondialisation de la protection sociale, garantie de la paix nécessaire à son épanouissement qui ne peut être fondée que sur la définition d’un bien commun.
Sinon, elle n’engendrera que colère, frustration, et recommencement des cycles de révolution, qui ne feront que réitérer les errances racistes, antisémites, et tous les démons aux visages fallacieux des masques religieux ou politiques, qui ne favorisent que le retour des castes, des luttes tribales qui ne garantissent les profits qu’en détruisant cycliquement ce qui les a générés.
De par son histoire politique, philosophique et religieuse, l’Europe a aujourd’hui l’occasion de montrer le chemin.
Espérons que la France saura reconnaître en son si jeune et pourtant si conscient président l’incarnation de cette indispensable exigence, qu’elle a l’occasion inespérée de matérialiser en rassemblant les consciences sensibles d’enfin résoudre cette infernale oscillation, et d’accomplir enfin sa révolution, d’affirmer au plus haut ce que les siècles d’histoire ont permis de formuler, que le plus juste n’est pas au plus fort, car sa force justement le détruira, que si le plus fort s’astreint au plus juste, la justice alors garantira sa force.
Douze minutes dans une semi-pénombre au 20 h !
Le visage terne, la lecture de notes gribouillées, pas grand-chose de nouveau sauf le maintien du cap.
Manifestement Jupiter a perdu sa fraîcheur.
L’interprétation que je donne à l’éclairage atténué :
Je pense que le président a voulu montrer qu’il ne se prenait pas pour une star, et qu’il parlait à ses électeurs comme à des égaux, sur le ton de la confidence, sans se mettre en avant. Cela symbolisait l’écoute, où l’on se tient en retrait, ou pourquoi pas la contrition, comme dans un confessionnal. De là aussi le parler à mi-voix. Il fallait gommer le côté impérieux et triomphant.
Dorénavant les ministres, et surtout le premier, occuperont le devant de la scène. Le président ne s’exposera plus comme il l’a fait jusqu’ici et comme cela ne lui a que moyennement réussi.
Dommage, mais nous en avions tellement peu l’habitude que nous avons du mal à l’interpréter dans ce sens. Le procédé risque aussi de manquer son but à cause du contraste brutal entre les postures successives du Président, au point que chaque nouvelle apparition ressemble à un exercice de théâtre. La preuve, on se demande le pourquoi de cet éclairage minimaliste, et la teneur du discours intéresse beaucoup moins que le style de la représentation. Cela finit par donner l’impression que le personnage est une enveloppe vide, un comédien, qui tente un peu tous les registres pour amadouer les électeurs. Toutefois d’une certaine manière, se montrer en se cachant, c’est du grand art. Au Louvre, le nouvel élu apparaissait dans la nuit. Maintenant il choisit l’ombre.
Je trouve que la lourdeur dans la symbolique, faussement subliminale, ajoute un élément pompier, mais j’ai remarqué que dans l’ensemble, ce dernier point n’est pas, quand il s’agit de la République, pour déplaire aux commentateurs télé, ceux qui donnent le la à l’opinion.
@ Jabiru 17 octobre 2018 à 11:34
En même temps 12 minutes ça suffit, plus long on se serait endormi…
@ duvent | 17 octobre 2018 à 09:39
Oui, je l’avais écouté aussi ainsi que cette revisite plus moderne : https://www.youtube.com/watch?v=DFWODce9CHA
Mais j’avais pensé plus judicieux de sélectionner des extraits d’utilisation plus typiques de ces castagnettes (en espagnol : castañuelas, « petites châtaignes »).
Je trouve très intéressant qu’elles ne soient « pas creusées de manière égale dans leur concavité, ce qui donne un son différent. La hembra (femelle), est plus aiguë, tandis que la macho (mâle), possède un son plus grave, ce qui permet des variations de leurs sonorités, lorsqu’elles s’entrechoquent » explique en effet leur description.
Wiki indique qu’il existe un morceau de Carmen Amaya, « Alegrías », qui permet d’entendre nettement la différence de son entre la « femelle » et la « mâle ». » Je l’ai cherché, mais je ne l’ai pas trouvé. Il faut dire aussi que les morceaux de cette danseuse de flamenco des années 30 à 60 sont précédés en ce moment d’une pub tellement longue et à laquelle on ne peut pas échapper pour les spectacles 2019 de la venue de la compagnie chinoise SHEN -YU et qui consiste en une telle pluie de compliments de la part de nombre de personnalités, que j’ai perdu patience.
Il n’y a tellement rien de commun dans la visée entre la danse populaire espagnole et les spectacles de danse chinois contemporains qui revisitent leurs opéras et leurs arts martiaux avec un vocabulaire des figures assez hermétique finalement pour nous en dehors du fait qu’ils se prennent pour des dieux, que je me demande bien pourquoi on a tenté d’écraser l’humaine danseuse par les divins acrobates.
@ Aliocha 11h18
« Espérons que la France saura reconnaître en son si jeune et pourtant si conscient président l’incarnation de cette indispensable exigence, qu’elle a l’occasion inespérée de matérialiser en rassemblant les consciences sensibles d’enfin résoudre cette infernale oscillation, et d’accomplir enfin sa révolution, d’affirmer au plus haut ce que les siècles d’histoire ont permis de formuler, que le plus juste n’est pas au plus fort, car sa force justement le détruira, que si le plus fort s’astreint au plus juste, la justice alors garantira sa force. »
A la fin de cet envoi, la salle se lève et chante la Marseillaise. Vous devriez postuler comme plume du Président, vous collez bien à son style proche de l’enflure !
« Bien, il semblerait que le raciste, lentement mais sûrement, rentre au bercail de la raison, et laisse ses statistiques tronquées et fallacieuses »
On peut tout à fait lire sans ciller les statistiques de l’immigration, s’en inquiéter sans pour autant verser dans le racisme.
@ Zonzon | 17 octobre 2018 à 11:00
Oui, je me souviens de ce conflit, le patron du restaurant était un esclavagiste, mais il avait une excellente carte, aujourd’hui ce restaurant est à éviter, une usine.
Je n’y vais plus malgré une nouvelle direction.
Ce qui tend à prouver que l’abolition de l’esclavage a porté un coup fatal à notre art de vivre. Je ne m’en remettrai jamais.
@ Jabiru | 17 octobre 2018 à 11:34
Exact. Bien vu.
Soudain il avait l’air seul, terriblement seul, tapi dans la pénombre, le bureau Louis XV était démesuré par rapport à sa carrure, les feuilles éparses, griffonnées, raturées.
Un spectacle ahurissant de la part du Président d’une puissance comme la France.
Aurait-on élu un foutriquet ? La question se pose.
Quand Trump, Poutine, Merkel, Theresa May le recevront, quelle crédibilité aura-t-il ?
-LECON AU PETIT ALIOCHA –
1.1 DE JESUS A MACRON
LES CREATEURS DU CHRISTIANISME NE FURENT PAS DES BANQUIERS
« Les créateurs du christianisme occupent à bon droit le premier rang dans les hommages de l’humanité. Ces hommes nous furent très inférieurs dans la connaissance du réel ; mais ils n’eurent point d’égaux en conviction, en dévouement. Or c’est là ce qui fonde. La solidité d’une construction est en raison de la somme de vertu, c’est-à-dire de sacrifices, qu’on a déposée en ses fondements.
Dans cet édifice démoli par le temps, que de pierres excellentes, d’ailleurs, qui pourraient être réemployées telles qu’elles sont, au profit de nos constructions modernes ! Qui mieux que le judaïsme messianiste nous enseignera l’inébranlable espérance en un avenir heureux, la foi dans une destinée brillante pour l’humanité, sous le gouvernement d’une aristocratie de justes ? Le royaume de Dieu n’est-il pas l’expression parfaite du but final que poursuit l’idéaliste ? Le Sermon sur la montagne en reste le code accompli ; l’amour réciproque, la douceur, la bonté, le désintéressement seront toujours les lois essentielles de la vie parfaite. L’association des faibles est la solution légitime de la plupart des problèmes que soulève l’organisation de l’humanité ; le christianisme peut donner sur ce point des leçons à tous les siècles. Le martyr chrétien restera, jusqu’à la fin des temps, le type du défenseur des droits de la conscience. Enfin, l’art difficile et dangereux de gouverner les âmes, s’il est relevé un jour, le sera sur les modèles fournis par les premiers docteurs chrétiens. Ils eurent des secrets qu’on n’apprendra qu’à leur école. Il y a eu des professeurs de vertu plus austères, plus fermes peut-être ; mais il n’y a jamais eu de pareils maîtres en la science du bonheur. La volupté des âmes est le grand art chrétien, à tel point que la société civile a été obligée de prendre des précautions pour que l’homme ne s’y ensevelît pas.
La patrie et la famille sont les deux grandes formes naturelles de l’association humaine.
Elles sont toutes deux nécessaires ; mais elles ne sauraient suffire. Il faut maintenir à côté d’elles la place d’une institution où l’on reçoive la nourriture de l’âme, la consolation, les conseils ; où l’on organise la charité ; où l’on trouve des maîtres spirituels, un directeur. Cela s’appelle l’Église ; on ne s’en passera jamais, sous peine de réduire la vie à une sécheresse désespérante, surtout pour les femmes. Ce qui importe, c’est que la société ecclésiastique n’affaiblisse pas la société civile, qu’elle ne soit qu’une liberté, qu’elle ne dispose d’aucun pouvoir temporel, que l’État ne s’occupe pas d’elle, ni pour la contrôler, ni pour la patronner. Pendant deux cent cinquante ans, le christianisme donna, de ces petites réunions libres, des modèles accomplis. » (Ernest Renan Marc-Aurèle et la Fin du monde antique)
@ Savonarole | 17 octobre 2018 à 13:58
C’est dommage, Lipp, où vous aviez votre rond de serviette, faisait une sole meunière excellente. Va falloir essayer les Deux Magots, il paraît que la tête de veau est divine !
@ Catherine JACOB
J’ignorais tout des castagnettes et suis surprise…
J’aime beaucoup cette autre version que je ne connaissais pas, elle est puissante, très puissante cette belle danseuse !!
@ Achille | 17 octobre 2018 à 16:16
Ah oui, j’avais oublié, Lipp c’était pour faire enrager les prolos de J-M Aphatie.
À chaque fois que j’évoquais ma sole meunière et mon verre de Pouilly-Fuissé, j’avais droit à un tombereau de Breizmabro bas du front. Ça m’amusait.
@ Savonarole | 17 octobre 2018 à 15:15 (@ Jabiru)
« Exact. Bien vu. Soudain il avait l’air seul, terriblement seul, tapi dans la pénombre, le bureau Louis XV était démesuré par rapport à sa carrure, les feuilles éparses, griffonnées, raturées. Quand Trump, Poutine, Merkel, Theresa May le recevront, quelle crédibilité aura-t-il ? »
Déjà lors de la fête de la musique à l’Elysée, j’avais trouvé qu’il était perdu dans le fauteuil, trop grand pour lui.
Quant à Trump, Poutine, Merkel, Theresa May, ils doivent déjà avoir plusieurs dossiers sur Emmanuel Macron, qu’ils complètent tous les jours.
@ Catherine JACOB | 16 octobre 2018 à 10:28
« J’attends maintenant le billet qui traitera du délégué général de la République en Marche promu ministre de l’Intérieur du gouvernement Philippe III. »
Plus de gauche, plus de droite, plus de partis politiques dans le nouveau monde, sauf pour LREM.
« Il me semble qu’on peut leur imputer une dérive qui est presque plus dangereuse : faciliter la médiatisation de qui ne la mérite pas, donner du prix à des comportements qui ont été criminels, à des attitudes purement partisanes »
(Philippe Bilger)
Autrement dit valoriser le mal comme il a été relevé par un seul intervenant. C’est peu en regard de ceux (ultra majoritaires sur ce blog) qui se bornent à commenter l’événement comme des moutons de Panurge et semblent y trouver une sorte de jouissance morbide !
Oubliant de ce fait la victime, Aurélie Fouquet au merveilleux sourire, son enfant, ses parents dont je n’ai pas vu, malheureusement, le nom rappelé, ne serait-ce qu’une seule fois, à la suite du billet de Philippe Bilger…
Gloire à toi Aurélie, nous ne t’oublierons pas !
@ Aliocha | 17 octobre 2018 à 11:08
« Bien, il semblerait que le raciste, lentement mais sûrement, rentre au bercail de la raison, et laisse ses statistiques tronquées et fallacieuses au bénéfice d’un constat plus juste et équilibré, reconnaissant que le clicheton anti-raciste ne dit pas que des bêtises. »
Le raciste vous emmerde, mon bon Aliocha.
Non seulement vous êtes bête à manger du foin et lâche comme un Espagnol (*), mais vous vous contentez de peu : il vous suffit que j’écrive que le clicheton « anti-raciste » n’est pas toujours faux, pour qu’aussitôt vous me pensiez rallié à votre cause pourrie.
Ce serait trop vous demander que d’essayer de comprendre le sens des mots. Ce serait trop vous demander que de respecter les guillemets là où il y en a, autour de votre prétendu « anti-racisme », en l’occurrence. Ce qui change le sens du mot du tout au tout, mais vous n’avez pas l’air de l’avoir remarqué.
Je ne parle même pas de réfuter des statistiques qui ne sont pas « les miennes », comme vous l’affirmez avec l’outrecuidance qui vous est propre, statistiques que vous vous abstenez soigneusement de désigner, et que tout le monde a d’ailleurs oubliées depuis belle lurette : l’Aliocha n’est pas assez sûr de son coup pour discuter les arguments lorsqu’ils sont présentés, et non six mois après, lorsque tout le monde en a oublié les tenants comme les aboutissants.
Mais cela ne l’empêche pas de glisser ses petites saletés en douce, six mois plus tard. S’il fallait une preuve de plus (nous en avons d’autres, sur ce blog), que les soi-disant « anti-racistes » sont des créatures d’une bassesse assez répugnante.
Puisque l’Aliocha est un être lâche et sournois, je mets ici le lien vers mon commentaire qu’il n’a pas eu le courage de désigner.
______
(*) Pourquoi comme un Espagnol ? Pour aucune raison en particulier. Pour faire parler les bavards.
La photo de cette superbe jeune femme de la famille de Traoré est en soi un condensé de ce qui nous attend.
Noire, mais pas trop, tout juste, une chevelure apocalyptique cache un crâne à la Yannick Noah. C’est une moumoute qu’elle porte.
Le boulevard Barbès regorge de coiffeurs africains qui « blanchissent » les jeunes noires en les américanisant comme les stars Motown des sixties. Les Supremes, pour ceux qui connaissent, ou Tina Turner, dont les cheveux soyeux sont une vaste rigolade.
On y vend même des produits dermatologiques pour blanchir la peau (le syndrome Michael Jackson).
Mais on n’échappe pas à ses origines.
Une fois blanchies, au moindre pet de travers, elles se rappellent soudain de leurs origines, et nous abreuvent d’insultes.
« Le raciste vous emmerde, mon bon Aliocha. » (Robert Marchenoir)
C’est curieux, quand je suis grossier j’ai droit à des ******.
Ce « je vous emmerde » est désormais autorisé. C’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd.
Eh ben, quand la marche est noire, le blanc recule et n’a plus que l’insulte aux lèvres, on dirait du Mélenchon !
Mais à part ça, notre ami a bien dit : « …selon le clicheton « anti-raciste », qui n’est pas toujours faux. »
Ce qui n’est pas le cas des statistiques suprémacistes qui, toujours, sont fallacieusement interprétées.
Mon cher caroff,
Je ne parlais pas d’immigration, chacun ses obsessions.
Quant à vous, cher grand et viril Bébert, merci pour ce beau texte, même s’il prouve que Renan n’a rien compris.
@ Robert Marchenoir | 17 octobre 2018 à 21:21 @ Aliocha
Allons bon, voilà qu’à l’insu de mon plein gré, je me trouve mêlé à une querelle entre Marchenoir et Aliocha !
Je ne partage pas les idées de l’un comme de l’autre, m’amusant à la fausse douceur girardienne et rigolant de l’excès marchenoirien.
Que dire alors :
Brutalité de l’intervention, vulgarité de l’expression, intransigeance de l’argumentation, il y a du Vladimir Poutine chez Marchenoir.
Je ne suis pas sûr que la comparaison, pour être trop vraie, lui fasse plaisir, et pourtant !
À côté, Aliocha, un pseudo russe (!), un russe dissident, versus Marchenoir n’a pas plus de chance qu’un vulgaire opposant au grand Poutine.
Curieux comme le hasard combine les rencontres pour jouer avec les hommes et les idées.
Regrouper sur le même blog, Poutine et un des frères Karamazov, qui l’eût cru ?
@ Savonarole
Je trouve cette jeune femme vraiment très belle, et vous parfaitement écoeurant !
Quelquefois, il est bon de se taire et de parler peu ! Pensez-y…
@ Savonarole | 17 octobre 2018 à 21:23
Votre propos sur la volonté de se blanchir des afro-descendants me semble quelque peu daté. Même sur Ebony et Grioo il y a beau temps que l’on a oublié les réclames des années soixante vantant les produits qui lissaient les cheveux crépus et « blanchissaient » ou plutôt « ternissaient » le teint.
Et qu’au contraire les sites afros ou antillais s’honorent depuis une bonne quarantaine d’années (de façon décomplexée sinon appuyée) d’appartenir, eu égard à leurs caractéristiques ethniques ainsi qu’à la beauté et au charme de nombre de leurs femmes, à un groupe qui n’a vraiment rien à envier aux Blancs qui les ont longtemps dominés.
(Rédigé par : Mary Preud’homme | 17 octobre 2018 à 22:11)
« À chaque fois que j’évoquais ma sole meunière et mon verre de Pouilly-Fuissé, j’avais droit à un tombereau de Breizmabro bas du front. Ça m’amusait. »
Ah bon ? 😀
@ Aliocha, Savonarole, Robert Marchenoir pour la paix entre les hommes
« Allemand Turcoman
Merkel la gamelle
La Bavière derrière
Demain le Hesse cesse »
Bijou la Rature
SELFIE, QUAND TU NOUS TIENS !
Lors de sa prochaine tournée aux Antilles il touchera le bas.
Justice au singulier !
Ce lieu de légende où l’on parle journellement de nourritures terrestres délicieuses et roboratives avec des compagnes quasiment toutes adorables, où l’on parvient à se réconcilier avec de redoutables adversaires, où l’on vous corrige fautes de style, d’orthographe et de goût.
Surtout où l’on comprend immédiatement quand on a été mauvais !
@ Zonzon
En effet, ce lieu a un côté légendaire. Pourquoi ? Grâce aux hors-sujet si mal vus de certains.
Ou plutôt l’alchimie entre notre hôte, qui dit la justice singulière, et les autres, qui en résonance se permettent d’être singuliers. Ce qui à mon avis, est la meilleure manière de lui être fidèle. Dedans ou hors, chacun exprime sa singularité, donc, idées, sensibilité… Tout cela amène forcément des heurts, mais aussi des réconciliations.
Chacun se permet d’être la légende de lui-même, masqué et même, pas masqué, d’où brouille, que j’essaie d’éviter, et réconciliation, comme des comédiens bien obligés de se supporter pour remonter sur scène.
Ici, il n’y a pas de texte à réciter, mais à dire, avec interactions avec d’autres, peut-être un plus. Et puis, pour le dire à quelqu’un de merveilleux le moment venu. Du moment qu’il semble qu’on ne compromet pas sa dignité.
Celui qui ne s’est jamais fâché avec ses rêves d’enfance ou s’est réconcilié avec eux ou est en prolongation avec eux, non formaté, peut exprimer sa singularité.
Il me semble que c’est le moment de parler de Démons et merveilles, une bonne introduction à Lovecraft, ses autres récits étant bien plus sombres. Donc une critique qui n’est pas sotte, ceci dit d’autres ne sont pas mal :
http://colimasson.blogspot.com/2016/10/demons-et-merveilles-1919-33-de-h-p.html
Autre chose, apprécier Lovecraft est un plus pour la suite des lectures, il y a beaucoup de renvois à cet auteur dans le fantastique moderne.
Pour la réconciliation elle-même, il y a un opéra où on parle de cela d’une façon enchanteresse sans parler de la musique, je vais me faire étriper, tout à fait au niveau de compositeurs qu’on entend en boucle. En plus, j’aime tout de cette interprétation. Donc, et puisque le commentaire s’y prête, j’envoie le même lien que déjà. Cette musique est consolante, grave et euphorisante comme d’ailleurs son interprétation :
https://www.youtube.com/watch?v=JlVsEnOpCao