DSK ou les médias de Panurge…

Ce qu’il y a de bien avec les médias en matière judiciaire, c’est qu’ils ne surprennent jamais !

Dans le procès dit du Carlton, après les treize relaxes sur quatorze, dont celle de DSK, je n’ai pas été déçu par les journalistes et les avocats qui ont oscillé entre « tout ça pour ça » et « un nouveau fiasco judiciaire » !

Personne n’a été véritablement étonné par ce jugement d’exonération quasi générale. Le parquet de Lille qui avait toujours adopté une position contraire à celle des juges d’instruction pour le principal prévenu, la pétition de principe du président à l’ouverture des débats, la teneur de ceux-ci, le cavalier seul de DSK sans contradicteur pugnace, les comptes rendus médiatiques annonçant, espérant sa relaxe et dénonçant le travail des magistrats instructeurs : tout concourait à ce que le tribunal correctionnel a décidé.

Je n’ai nullement l’intention, ce qui serait impudent et imprudent, de discuter la relaxe de DSK puisqu’à l’évidence, les autres mis en cause gravitant autour de lui n’avaient hérité une importance que de lui et de sa présence. Ce n’est pas mon propos même si je m’autorise seulement une question après avoir suivi en détail la relation des audiences : comment DSK a-t-il pu persuader la juridiction qu’il ignorait la qualité de prostituées des femmes concernées ? Pour moi, cela demeure un mystère.

Mon objectif est seulement d’éclairer autrement ce jugement qui, loin de constituer un désastre, représente l’aboutissement d’une convenable administration de la justice. J’entends bien que Me Henri Leclerc, l’un des avocats de DSK, a déclaré que le renvoi de DSK devant le tribunal correctionnel ne reposait « sur aucun fondement juridique sérieux mais seulement sur l’idéologie des juges d’instruction ».

Il serait absurde de dénier, de la part de ceux-ci, surtout si on a la certitude qu’ils n’ont pas permis au mis en examen DSK de s’expliquer et de s’exprimer comme il a pu le faire à l’audience, non pas une malveillance mais probablement une volonté acharnée et nullement perverse de faire coïncider morale et droit pénal, indécence et infraction, ce qu’apparemment beaucoup d’éléments en l’espèce, aussi bien matériels que personnels, paraissaient justifier.

Le parquet de Lille les a contredits juridiquement et le tribunal correctionnel a donné raison au procureur. Où est le scandale, où serait le fiasco, sauf à considérer qu’un juge d’instruction désavoué atteindrait structurellement la magistrature tout entière alors qu’au contraire, ce processus correspond à ce dont ont toujours rêvé les adeptes d’une authentique contradiction dans le registre pénal ?

Les lucidités rétrospectives sont confortables et les hauts cris, laissant présumer que l’alternative ne concernait que l’innocence éclatante de DSK ou sa culpabilité certaine, sont déconnectés de la réalité judiciaire aussi bien correctionnelle que criminelle.

En dehors des aveux – et on récuse qu’ils soient la reine des preuves ! -, la sphère qui va faire réfléchir et statuer une juridiction relève d’une zone grisailleuse qui va être appréhendée, en définitive, à charge ou à décharge. Ce n’est pas le contraste irréfutable de la nuit et du jour mais des variations et des interprétations relatives à des réalités et à des apparences qui ne deviennent aisément limpides que le jugement rendu.

Qui pourrait soutenir de bonne foi qu’il était juridiquement et pratiquement inepte d’envisager et d’ordonner la comparution de DSK au moment où cela a été décrété ?

Je ne méconnais pas l’extrême difficulté, pour admettre la validité de la démarche des juges d’instruction, d’affronter l’hiatus troublant entre la sévérité abstraite de la qualification pénale et les notions de sens commun sur les « proxénètes » et l’argent de la prostitution.

DSK a été relaxé. Tant mieux pour lui et, apparemment, pour la vérité.

Mais comment admettre cette choquante conception de l’état de droit qui semble résulter de la condescendance apitoyée et un tantinet méprisante avec laquelle on a accueilli ces relaxes ? A entendre les avocats triomphants, dorénavant il ne faudrait plus seulement leur octroyer des absolutions mais empêcher la tenue des procès les édictant. Je suis frappé par le fait qu’au gré des causes, on souhaiterait ici une justice infiniment pluraliste et contradictoire et là une justice pauvre et univoque.

Les médias judiciaires, gauche et droite confondues, ont entonné le même air. Les médias de Panurge !

Ce sont les mêmes qui sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy ont vigoureusement protesté contre la suppression du juge d’instruction. La gestion des dossiers Bettencourt a sauvé cette fonction. Initialement – et j’avais tort – j’approuvais pourtant l’opportunité d’une procédure accusatoire.

Hier, en bloc, pour maintenir le juge d’instruction et aujourd’hui, parce que DSK a été relaxé, que le Parquet l’a soutenu et que les juges, procéduralement, ont été infirmés, les médias font volte-face et d’une affaire particulière prétendent dégager une dénonciation générale (Le Parisien, Le Monde, BFM TV, Le Figaro).

Demain, si la droite au pouvoir projette de revenir à la charge en supprimant la fonction de juge d’instruction, je fais un pari.

Les médias de Panurge seront son rempart, son bouclier !

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Voir les Commentaires (100)
  1. hameau dans les nuages

    « Comment DSK a-t-il pu persuader la juridiction qu’il ignorait la qualité de prostituées des femmes concernées ? Pour moi, cela demeure un mystère. » (PB)
    C’est pourtant simple. Parce que vous parlez, comme moi, d’une chose que vous ne connaissez pas. D’ailleurs madame Nafissatou Dialo n’était pas non plus une femme de chambre !
    On ne va pas la lui faire à DSK !
    http://www.magritte-gallery.com/media/catalog/product/cache/1/image/6ebc4d25efafb63c9ac574afcbf9ea4f/t/r/trahison_large1_large_.jpg

  2. Robert Marchenoir

    On excusera, j’espère, un non-spécialiste du droit de s’étonner à nouveau que DSK ait pu être poursuivi pour proxénétisme.
    Si je m’entends, avec quelques joyeux drilles de ma connaissance, pour faire venir un groupe de prostituées dans une demeure discrète à la campagne, afin que quelques activités récréatives (voire collectives) s’ensuivent, je ne suis pas un proxénète : je suis un client de prostituées.
    Ce qui est parfaitement légal (enfin, ça l’était jusqu’à ce que les Mère Tape-Dur qui nous gouvernent s’avisent de faire du client de prostituées un délinquant).
    Si je suis agriculteur, représentant en parapluies, chef de chantier ou patron de bistrot, personne n’ira me chercher des noises. Si je suis candidat à la présidence de la République, tout change.
    Voilà une belle rupture du principe d’égalité – lequel ne consiste pas à ce que tout le monde ait les mêmes revenus, fasse l’université ou puisse habiter dans le XVIe arrondissement de Paris, mais consiste précisément à ce que les puissants comme les misérables soient passibles des mêmes peines pour les mêmes délits ; on l’a un peu oublié.
    Ce beau principe d’égalité devant la loi, qui était destiné à l’origine à ce que les riches et les puissants ne profitent pas de leur influence pour échapper aux peines du commun, a été remplacé par l’inverse du désordre qu’il prétendait corriger : ce sont les puissants que l’on cherche à punir de façon disproportionnée, pour se venger de leur richesse et de leur influence.
    Cette injustice est aussi détestable que l’autre.

  3. J’ai été très surpris par la qualification retenue contre le mis en cause à savoir celle qui le soupçonnait d’avoir commis une activité de proxénète.Que dit le petit Robert : « Le proxénète est une personne qui s’entremet dans des intrigues galantes pour de l’argent ». Certainement pas le cas de DSK qui, selon ses déclarations, était un libertin ne recherchant dans ses consommations que du plaisir. En conséquence de quoi, je ne vois pas comment le TGI de Lille aurait pu suivre l’articulation des juges d’instruction, mise d’ailleurs à mal par le Parquet. Avait-il conscience qu’il « consommait des professionnelles » on peut penser que oui mais entre penser et le prouver il y a un écart que l’instruction n’a pas pu étayer et dans ces conditions la relaxe ne pouvait qu’être prononcée, même au bénéfice du doute, doute qui bénéficie toujours ou presque au justiciable. Il est temps pour lui de quitter la scène publique, mais c’est son affaire.

  4. Initialement – et j’avais tort – j’approuvais pourtant l’opportunité d’une procédure accusatoire.
    Ne disposant ni des compétences juridiques de Philippe Bilger, ni de son expérience professionnelle et ignorant à peu près tout de cette affaire DSK, je me garderai bien d’émettre un avis quelconque sur la question, qui n’aurait pas plus d’intérêt que l’opinion de Madame Michu.
    En revanche, j’apprécie – sans me prononcer sur le fond – le fait que Philippe Bilger reconnaisse ce qu’il considère comme un tort.
    Cette preuve d’honnêteté n’est pas donnée à tout le monde.

  5. Monsieur Bilger,
    Le problème majeur de la justice vient de ce que les magistrats s’estiment capables, en âme et conscience, d’apprécier l’application des lois, votées par la représentation nationale, selon leurs propres critères (*). De ce principe, ils en ont fait un totem, une sacralité, qui est tout sauf du droit. C’est laisser le champ libre à l’arbitraire, à la politisation, mais le plus grave, c’est que c’est une prise du pouvoir du droit sur la démocratie, un véritable « coup d’État ».
    Trop d’impôt tue l’impôt dit la sagesse populaire, mais trop de droit tue la démocratie !
    (*) Le principal critère étant celui des Droits de l’Homme, dont l’élasticité des définitions n’est plus à démontrer.

  6. Michelle D-LEROY

    « Comment DSK a-t-il pu persuader la juridiction qu’il ignorait la qualité de prostituées des femmes concernées ? Pour moi, cela demeure un mystère. »
    Pour moi aussi, mais de là à accuser DSK de proxénétisme… Par contre certains témoignages du début de l’instruction, révélés dans la presse, se sont heureusement et miraculeusement évanouis entre-temps. Car s’ils avaient été avérés, ce n’est plus le motif de proxénétisme qui aurait été retenu, mais un autre autrement grave.
    Ensuite cette relaxe a été prononcée le jour où la loi pour punir les clients de prostituées a été votée. Curieuse coïncidence ! Une loi de plus, liberticide de la vie privée et pour celles qui exercent en toute liberté le plus vieux métier du monde et pour les clients qui n’ont peut-être pas d’autres choix. Mais avec les féministes jusqu’auboutistes qui nous gouvernent à quoi s’attendre d’autre ?
    Après, je n’ai plus envie d’entendre parler de ce personnage glauque et j’espère qu’il a fait une croix sur la politique, nous avons tant d’autres candidats plus intéressants. Ses compères qui lui fournissaient « ces dames » payées, paraît-il, grâce aux notes de frais de leurs entreprises respectives, ont été relaxés. Apparemment pas d’abus de biens sociaux non plus.
    Donc tout est normal dans un pays où règne un Président normal, la justice est passée, elle a fait son travail mais tout de même là encore le citoyen français est en droit de se poser des questions.
    Et ceux qui s’en posent sont renvoyés au rang de « pères ou mères la morale ». Toujours un peu facile de museler les gens avec des mots-sentences.

  7. Les montres de Le Guen…
    Chez Calvi il nous a fait pleurer sur les retraités de Sarkozy avec une IWC à son poignet…
    Ce soir, pour affronter MLP il avait une Reverso Jaeger-LeCoultre à bracelet de cuir marron.
    Faute de goût, car le soir rien ne vaut une Patek Philippe, bracelet crocodile noir.
    Difficile d’être un dandy quand on a un bobine de boucher charcutier.

  8. @ Robert Marchenoir
    « …Si je suis agriculteur, représentant en parapluies, chef de chantier ou patron de bistrot, personne n’ira me chercher des noises… »
    Que nenni vous serez traité avec sévérité, voire la plus grande sévérité : aucun réseau ou puissant lobby oeuvrant discrètement en coulisses à votre profit, pas d’avocats stars pour vous défendre (un ex-président de la LDH ne peut défendre qu’une cause juste et un innocent…), les médias nationaux se désintéressant de votre sort et ceux régionaux-locaux assurant qu’un salaud comme vous a bien mérité la sanction infligée.
    Faites une revue de la PQR relatant des affaires somme toute similaires, et vous verrez que mon propos n’est pas infondé.

  9. Jean-Dominique Reffait

    Quand on a quelques notions de ce que pouvait être l’environnement de DSK, on ne s’étonne pas « qu’il ignorait la qualité de prostituées des femmes concernées ».
    Parce que, jusqu’à sa chute, DSK n’a jamais eu à se préoccuper des femmes qui l’accompagnaient dans ses soirées, parce que c’était de notoriété sinon publique du moins politique, parce qu’il y avait pléthore de candidates, parce que DSK en goguette, c’était une nuée de courtisans qui se déplaçait avec lui de boîtes en boîtes. Quand on découvre cela, cette fascination quasi-hypnotique que DSK exerçait sur des jeunes, on est un peu éberlué mais c’était ainsi.
    Et il en va ainsi des courtisans ; certains, pour continuer d’appartenir au premier cercle, se lancent dans une course effrénée à la complaisance.
    « …une volonté acharnée et nullement perverse de faire coïncider morale et droit pénal, indécence et infraction, ce qu’apparemment beaucoup d’éléments en l’espèce, aussi bien matériels que personnels, paraissaient justifier. »
    Mais, Philippe, c’est bien une perversion que de tordre le bras à la loi pour lui faire dire ce qu’elle ne dit à aucun moment ! Les partouzes de DSK, quelque dégoût qu’elles inspirent au particulier, sont un droit à la vie privée protégé par la loi que nul juge ne peut sanctionner en tant que telles. Prétendre à toute force faire coïncider loi et morale, alors que l’une est aussi précise que l’autre est évasive, constitue une faute pour un magistrat, faute si souvent commise qu’elle en devient admise.
    Cela dit, je ne participe pas à cette curée sur les juges d’instruction qui se sont plantés de cette façon : ils ont fait au final ce qu’on leur apprend, y compris dans l’idée que leur fonction judiciaire se pare d’une dimension morale, ce qui est profondément faux et nuisible mais culturellement répandu dans la magistrature. Après tout, le procès est bien là pour rappeler à ces juges le droit dont ils se sont écartés. Si DSK n’a pas eu de contradicteur face à lui, c’est qu’il n’a rien dissimulé de ses appétits sexuels, il a dit les choses telles qu’il les concevait, sans fard. Comment dès lors contredire quelqu’un qui met tout sur la table ?

  10. « Le parquet a requis ce mardi une simple amende de 5 000 euros à l’encontre de la magistrate, poursuivie pour avoir envoyé des SMS qui aurait informé un journaliste du «Monde» dans le cadre de l’affaire Bettencourt. »
    Sur les 5 000 euros demandés, 2 seront ordonnés, sans doute, et encore…
    Un/une magistrat/te qui viole le secret de l’instruction est la honte de la profession et les quelques euros qui lui seront réclamés n’y changeront rien.
    DSK a été relaxé malgré le montage spécieux du dossier. Je m’en réjouis pour lui puisque n’était pas en cause la morale de tout ce petit monde, quoique les juges aient voulu le faire croire.
    La presse quant à elle a fait ce qu’elle sait faire de mieux : « pisser de la copie ».

  11. Xavier NEBOUT

    Ceux dont le désir sexuel serait paralysé à l’idée que l’amour ne préside pas aux ébats ont bien du mal à comprendre la prostitution.
    C’est cependant refuser de connaître la nature féminine dans son besoin instinctif d’être riche pour couver sa progéniture. Partant, la femme va naturellement aimer celui qui la paie, et il n’est pas aberrant que les prostituées puissent aimer leur proxénète.
    Si on ajoute à cela la notion de partage ou de plaisir collectif nous entrons assurément dans le monde de la perversion et des détraqués, celui de DSK, et il est exclu que ce dernier parmi les derniers, ait ignoré avoir eu affaire à des prostituées.
    Ceci dit, en quoi un « client » lambda ne serait pas un proxénète, et le « super client » type DSK en serait un ?
    Tout simplement parce que la prostitution est alors organisée pour le « super client », et par la même indirectement par lui-même.
    Alors donc, comment les juges ont-ils pu ignorer cela ?
    Je ne saurais dire pourquoi, mais je pense à certaines fraternités…
    En clair, ça sent le franc-mac à plein nez ! Et si certains s’en offusquent, qu’ils interdisent aux magistrats de faire partie de sociétés secrètes dans lesquelles on jure devant le « GADLU » de faire passer la fraternité avant les lois et la justice. Ainsi, on ne se posera plus de questions malsaines à l’issue de bien étranges procès.

  12. « …comment DSK -t-il pu persuader la juridiction qu’il ignorait la qualité de prostituées… »
    « Bizarre, vous avez dit bizarre, comme c’est bizarre… », peut-être les juges qui ne sont pas ornithologues, n’ont pas la connaissance suffisante pour jauger des espèces d’ un milieu pour le moins interlope.
    Cet environnement bien spécifique qui semble très riche et diversifié pour sa faune a beaucoup de travail à fournir pour en faire le décompte et nous éclairer.
    En fait DSK s’en tire, oh je ne suis pas sûr qu’il soit très condamnable, sans être juriste, après tout… Par contre le FMI devrait l’attaquer en justice pour avoir perçu des salaires indus : comment faisait-il, occupant une très très grande partie de son temps à ses libations, quand trouvait-il donc le temps de travailler ses dossiers, il doit avoir des dons exceptionnels.
    Pas tout à fait non plus, une société d’investissement dont il était Président s’est complètement délitée. Mais une fois encore il n’y était pour rien. Alors ? Que dire, la baraka ? La simple justice ? Ou les deux à la fois.
    Quant aux journalistes, du moins bon nombre d’entre eux, vous voulez leur pointer la lune ils vous regardent le doigt, et pour la lucidité ils sont comme les manches à air qui tournent autour de leur axe pour finir le plus souvent au point de départ.
    Alors je veux bien croire au mot « rempart », par contre ce n’est pas gagné pour faire avancer à la fois l’égalité devant la loi et la justesse de jugement.
    Sacré DSK !

  13. Véronique Raffeneau

    « A entendre les avocats triomphants, dorénavant il ne faudrait plus seulement leur octroyer des absolutions mais empêcher la tenue des procès les édictant. »
    Vous avez écouté ou lu trop rapidement les commentaires.
    Ces derniers ont d’abord dénoncé une débauche de moyens invraisemblables lors de l’instruction.
    Et surtout, plus au fond, ce qui est discuté par les avocats est la lenteur de la mise en place du contradictoire qui en réalité ne semble être garanti que lors de la tenue d’un procès et d’un débat public.
    Selon Le Figaro, dans un article publié en février dernier, le ministère de la Justice avait débloqué pour ce procès « une enveloppe de 90.000 € pour que le palais de justice puisse convenablement accueillir les chroniqueurs judiciaires et le public… »
    A ce tarif, la leçon de morale que vous espériez de ce procès est tout de même too much.
    Ce n’est pas l’existence du juge d’instruction qui est mise en question à la suite de ce jugement, mais bien la disproportion des moyens mobilisés pour au bout du compte juste espérer faire de la morale et du spectacle médiatique et judiciaire.
    Dans votre esprit, c’est comme si on pouvait faire de la justice comme on fabrique du téléfilm, une sorte d’illustration sommaire d’un thème sociétal formaté pour des téléspectateurs puérils qu’il convient d’éduquer.
    « …la sphère qui va faire réfléchir et statuer une juridiction relève d’une zone grisailleuse qui va être appréhendée, en définitive, à charge ou à décharge. Ce n’est pas le contraste irréfutable de la nuit et du jour mais des variations et des interprétations relatives à des réalités et à des apparences qui ne deviennent aisément limpides que le jugement rendu. »
    Quelle est alors l’utilité de la notion de non-lieu à l’issue d’une instruction ?
    J’admets le confort – et l’hypocrisie médiatique – des lucidités rétrospectives.
    Cependant, le luxe des moyens d’enquête mobilisés dans cette affaire au moment de l’instruction aurait dû permettre en amont une appréhension en droit d’autant plus affinée et une argumentation d’autant plus solide et étayée des gris du dossier.
    Car que peut signifier une mobilisation de tels moyens pour qu’au bout du compte le président du tribunal correctionnel, en introduction du procès, mette de suite en garde contre la confusion entre le droit et la morale ?

  14. Pour soulager la conscience de bon nombre de personnes, je pense que la proposition de Jacques Attali « d’AMOUR COLLABORATIF » dans son dernier blog de L’Express, vaut son pesant d’or et disculpera à tout jamais quiconque serait tenté par des aventures extra conjugales. Son idée de tout partager représentera dorénavant l’avenir ; que ne ferait-il pas pour être dans le coup !! Son prochain blog : partager son compte en banque ?

  15. Garry Gaspary

    Selon l’extrême droite, la justice doit être le bras vengeur de la morale.
    Selon la droite, le bras armé du système.
    Fort heureusement, il existe encore des magistrats qui savent garder les yeux fixés sur le droit et se battent pour que la justice reste le plus puissant des contre-pouvoirs. Ils sont ces fameux bâtisseurs du Mur des cons qu’ils ont érigé uniquement pour la protéger.

  16. Bonjour Philippe,
    « DSK ou les médias de Panurge… »
    DSK avait déjà une solide réputation de coureur de jupons, pour ne pas dire plus, lorsque cette affaire du Carlton s’est déclarée.
    L’affaire du Sofitel de New York avait fait la une des médias du monde entier, Tristane Banon avait également déclaré que DSK avait voulu abuser d’elle lors d’une rencontre à caractère strictement professionnel. Ajoutons à cela quelques ébats sur une photocopieuse au FMI avec une économiste hongroise, qui avaient été vite étouffés.
    Pourtant aucune de ces affaires peu glorieuses ne se sont terminées au pénal.
    Concernant la première, on sait qu’aux USA, pour régler ce genre d’affaire délicate, tout n’est qu’une question d’argent et Nafissatou Diallo possède aujourd’hui un magnifique restaurant en plein cœur du Bronx.
    Tristan Banon continue toujours à accuser DSK d’agresseur sexuel, mais on ne sait pas trop où en est le dossier.
    Quant à l’économiste hongroise du FMI on n’en entend plus parler.
    Il n’en fallait donc pas plus pour que cette accusation de proxénétisme, lancée par une association de lutte contre la prostitution, déclenche la ruée des médias. Et vu ses antécédents, DSK pouvait difficilement se sortir de la curée médiatique (curée : portion de la bête que l’on donne aux chiens après sa prise).
    Voilà un homme promis aux destinées les plus hautes et dont la vie a été réduite à néant à cause de son penchant pour le sexe, bien sûr, mais aussi en grande partie par l’acharnement des médias qui n’hésitaient pas à en rajouter un peu plus dans leur articles afin de les rendre encore un peu plus sordides et ainsi satisfaire leurs lecteurs.
    Comme Pierre Bérégovoy, DSK aussi a été livré aux chiens. Il n’en est pas mort, mais sa vie est fichue. Certains diront qu’il l’a bien cherché. Ce n’est pas faux, mais quand même quel gâchis !

  17. Pierre BERTHON

    Mais n’y avait-il pas un volet TRAFIC D’INFLUENCE ?
    Vous qui avez lu l’intégralité du jugement, en est-il question ?… Y parle-t-on du SMS “pour Mosco c’est bon” ?
    N’est-ce pas ce qui justifiait l’inculpation de DSK pour proxénétisme, ce qui serait impeccablement logique ?

  18. « Comment DSK a-t-il pu persuader la juridiction qu’il ignorait la qualité de prostituées des femmes concernées ? Pour moi, cela demeure un mystère. » (PB)
    Attention à ne pas trop prendre les Français pour des c..s. Le jour où ils seront le dos au mur (des c..s), rien n’arrêtera leur colère.

  19. « Comment DSK a-t-il pu persuader la juridiction qu’il ignorait la qualité de prostituées des femmes concernées ? »
    Il n’a pas eu à la faire.
    C’était à l’accusation de faire la preuve qu’il connaissait cette qualité.
    Autrement dit, ce n’est pas à l’accusé d’apporter la preuve de son innocence, mais à l’accusation de prouver la culpabilité de l’accusé.
    Heureusement.

  20. Est-ce qu’il y a encore quelque chose ‘dans les tuyaux’ à l’encontre de DSK ? j’espère que non. On voudrait tourner la page. Il y en a marre de DSK. Ce type a ridiculisé la France avec son histoire du Sofitel New York qui lui a fait perdre son prestigieux poste au FMI. Alors bye-bye DSK, on ne veut plus entendre parler de lui ni de ses frasques.

  21. Dans le même esprit que Savonarole, Le Guen a failli me tirer des larmes quand il était venu nous expliquer que son appartement ne prenait pas le soleil et pfff… n’avait pas la valeur prétendue. Sous la pression il a revu son ISF, ouf ! Tout d’un coup son local mal éclairé retrouvait le chemin de l’impôt et le soleil. De vrais mesquins avec leurs deniers et surtout les nôtres.
    J-V Placé pour un peu me faisait sortir le mouchoir aussi, j’aurais aimé que A. Caron lui posât la question concernant ses amendes impayées, et quel était son rôle de sénateur rémunéré près de 18 000 € par mois et à quoi pouvait-il bien être utile, je cherche encore.
    Quant au plus solaire de tous, pas pour ses cadrans bien sûr, collectionneur compulsif de montres, J. Dray, ce dernier de nous expliquer à tout bout de champ comment faire de la politique, et de défendre le parcours de F.H. Il se moque de nous, et il faudrait lui confier des responsabilités, lui à qui je ne prêterais pas l’heure.
    Alors finalement, tous ces repus de la politique me font presque aimer Solim… pardon, DSK le magnifique. Je me pose tout de même la question du pourquoi d’un tel procès, mais certaines définitions doivent être encore précisées par les enquêteurs sous peine de se retrouver à nouveau devant de tels faits.
    Après ce panel ubuesque, me semble-t-il, de responsables élevés aux confits de la République, comment peut-on penser qu’ils oeuvrent avec pugnacité aux intérêts des citoyens plus préoccupés en apparence à leur bien-être personnel. Je sais bien qu’une hirondelle ne fait pas le printemps, une montre non plus, mais deux devraient, au moins, donner la bonne heure. Pourtant notre pays est toujours aussi en retard à respecter pour le moins les consignes de Bruxelles, et en avance sur la production de misère et sa cohorte de chômeurs.
    Vite, vite changeons d’horlogers.

  22. Quel plaisir d’habiter notre monde ! La redécouverte est permanente et le cynisme y reste à la fois objet de réprobation et sujet de concorde. Que les puissants aient accès à des traitements parfois surprenants, oui, mais combien, en défaveur, ont fini dans des conditions ignominieuses ? Voyez ce malheureux Adolf, que toutes les démocraties occidentales savaient pervers et génocidaire, et qui auraient pu l’amonester, finir dans un trou à rats après avoir dansé sur le Trocadéro. Le pauvre Joseph, qui se faisait beaucoup de souci sur la productivité de ses chers cmpatriotes ukrainiens, finir sous les crachats de ses séides de la veille.
    Les journaux suivent les grands pour les critiquer ou les encenser tant il est vrai que n’être pas dans les petits papiers du Mercure Français peut être fatal, le tout étant le choix du moment.
    La revue napoléonienne de la palinodie journalistique va de l’Ogre débarquant à Toulon jusqu’à l’entrée triomphale de Sa Majesté l’Empereur à Paris. Intention didactique du plus bel effet.
    Sans doute, peut-on descendre à des degrés moins insignes et faire de la reptation ventrale des hommes de télévision un exercice d’assouplissement, ou conférer aux hommes politiques leur véritable qualité d’hippocampelephantocamelos réunissant tous les aspects de la compatibilité génétique propre au mondialisme.
    Vive Mme Diallo, indemnisée ultra vires, honnête gagneuse de sa fortune par l’abaissement mérité du grand financier.
    Même si tous les savetiers du monde chantaient la liberté des humbles sous les fenêtres des grands, ceux-là, encore, se soucieraient d’abord de savoir s’ils ont bien acquitté leurs droits de stationnement sur le domaine public.
    Odiant ut metuerint. En sabotant les langues anciennes les pouvoirs successifs privent le peuple de réflexions élémentaires et l’obligent à recommencer sans cesse les mêmes spéculations, leurs contradictions et leurs vices additionnées de déformations qui en rendent le décryptage encore plus difficile.
    Hier, sur Arte, entendre, sous la délicieuse direction d’Isabelle Aubry, le cynisme tranquille de Dray, in vivo, et de quelques autres, décortiquer la lutte pour le pouvoir et les vengeances qui en découlent aurait dû rendre le peuple serein, les journalistes cois et les bureaux de vote vides.

  23. Selon ce que vous représentez, des décisions de justice peuvent donner à penser qu’elles ont été « polluées » par des facteurs liés à des luttes intestines politiques. A titre d’exemple un ancien directeur des affaires culturelles d’une grande mairie, ex-magistrat de la Cour des comptes, a été écroué pendant 98 jours en 2007 au motif d’avoir été soupçonné avec d’autres personnalités d’avoir voulu dépouiller une vieille dame fortunée. Une cour d’appel l’a innocenté en 2012 et il vient d’obtenir devant la Cour de cassation la condamnation de l’Etat. L’hypothèse d’une manipulation née à droite et destinée à fragiliser le maire de cette grande ville a parfois été évoquée. Il se trouve que son incarcération, initialement refusée par le juge des libertés, avait été finalement ordonnée par la chambre de l’instruction dirigée à l’époque par un haut magistrat aujourd’hui mis à la retraite car mis en cause pour des faits contraires à la déontologie. Comme quoi et malgré l’intégrité de la majorité des juges, n’importe qui peut faire les frais de circonstances qui le dépassent.

  24. Les enfants du juge Roche avaient dénoncé les pratiques barbares auxquelles se livraient des « personnalités » à Toulouse. il n’en est rien ressorti et un certain nombre de meurtres qualifiés de suicides par la police ne semblent pas avoir été élucidés.
    Le gendarme Jambert s’est suicidé de deux balles dans la tête quelques jours avant son audition comme témoin principal dans l’affaire Émile Louis. Ce gendarme avait remis un rapport mettant en cause le tueur en série, mais aussi des réseaux de proxénètes sadomasochistes.
    L’affaire Dutroux est également « remontée » très haut dans la sphère politique.
    Par conséquent, que DSK, délinquant sexuel en col blanc, soit relaxé n’a rien d’étonnant. Le contraire aurait été surprenant. Avec ce type de personnage, on n’est d’ailleurs pas à une relaxe prêt. DSK, c’est cool, DSK, c’est relaxe.
    Pourtant, j’ai l’impression que c’est avec ce genre de « détails » révélateurs que l’on mesure le degré de décadence d’une société et la nécessité de contre-pouvoirs forts afin de pouvoir empêcher, sinon « encadrer », les pulsions perverses et sadiques inhérentes aux personnes assoiffées de pouvoir (ce n’est pas moi qui le dis, mais Boris Cyrulnik quand il parle des pervers narcissiques).
    Le pire c’est que l’indifférence est générale. Il y a ceux qui refusent l’inimaginable par confort intellectuel, mental ou par souci de défense d’une corporation ou d’autres qui estiment qu’il s’agit là de tristes faits divers qui ne méritent pas attention car ne permettant pas de brillantes démonstrations théoriques.
    Les rares personnes qui osent évoquer publiquement le sujet deviennent instantanément… sujettes au doute. La perversité est alors à son comble : ce sont eux qui deviennent les pervers. Luc Ferry en a fait les frais, car dans tous les milieux mafieux, ceux qui parlent sont très mal vus.
    Il y aurait pourtant là matière à une belle chronique pour un observateur au regard pertinent, fin et acéré, qui n’a aujourd’hui plus rien à craindre (du moins pour sa carrière).

  25. Michelle D-LEROY

    C’est l’overdose.
    Déjà l’overdose quant aux incartades de DSK, qu’elles soient entachées d’accusations graves aussitôt blanchies ou de simples galipettes glauques, overdose aussi de voir ses copains dont un Jack Lang, qui le soutiennent. Vite, de l’air. Personnellement je n’en peux plus de ces vieux vicieux qui mélangent sexe et pouvoir, politique et argent. Qu’ils restent dans l’ombre et vivent leur vie privée comme ils l’entendent du moment qu’ils ne nuisent à personne.
    Mais c’est aussi l’overdose d’un Président en campagne électorale que nous subissons à chaque journal télévisé. Il se promène en sillonnant la France, d’événement en événement, pour finir à chaque fois derrière un petit pupitre, l’air docte et suffisant allié à son sourire niais, pour nous dire que la croissance revient, qu’il faut aimer la France, que le chômage va baisser grâce à lui, etc. etc.
    Marre, marre de ces paroles creuses, insignifiantes et au final fausses. Nous ne sommes ni des enfants, ni des idiots pour gober tout ce qu’il dit, lui et ses hôtes du jour qui paraissent ravis d’être en sa compagnie. Quelle tromperie ! Quelle duplicité !
    Et que l’on ne me dise pas que Nicolas Sarkozy faisait pareil. Car justement après trois ans de vide, il vient nous « gonfler » par son omniprésence, ses leçons de « j’ai tout fait bien », pas comme mes prédécesseurs. Car depuis trois ans, s’il avait voulu, il aurait changé sa technique et sa façon d’être. Non, il a trop envié justement Nicolas Sarkozy pour ne pas faire comme lui, de l’omniprésence, du « bougisme » et de l’agitation stérile. Stop, les Français veulent du concret et des politiques qui viendraient lorsqu’ils auraient réalisé quelque chose, pas de méthode Coué permanente, plus les incantations ni la morale de bazar.
    On peut porter plainte contre le harcèlement moral, contre le harcèlement sexuel… Et pour le harcèlement politique, rien encore ? dommage.
    Quand je pense aux coûts de ces déplacements quotidiens, entre installations, buffets et sécurité, le maigre voyage à Berlin du Premier ministre me paraît bien terne et insignifiant.
    Et, puis, tous nos intellectuels, nos politiques ne cessent de nous répéter : la France est belle, la France on doit l’aimer, il ne faut plus faire de France bashing, etc. Mais nous n’avons pas attendu tous ceux-là pour aimer notre beau pays, riche en paysages, en culture, en Histoire et en traditions, riche aussi d’initiatives populaires et c’est bien ce que nous réclamons à cor et à cris, qu’on ne l’abîme plus.
    Qui détruit peu à peu, depuis des décennies, ce pays au motif de modernisme ? qui cherche à masquer notre Histoire ? qui essaie de changer les traditions trop franchouillardes à leur goût et d’ouvrir notre culture millénaire au motif de repentance ou d’ouverture à de nouveaux habitants ?
    Alors stop aux discours qui retournent – intelligemment, je le reconnais – le problème en faisant croire que ce sont les Français qui n’aimeraient pas leur pays et en diraient du mal constamment. La France nous l’aimons telle qu’elle est et notre problème ce sont les naufrageurs qui la gouvernent.
    Alors encore deux ans à supporter deux fois par jour les inconsistants et moralistes discours du Président-candidat et ce sera un enfer intellectuel. J’espère qu’au moins ceux qui ont traîné Nicolas Sarkozy devant les tribunaux pour de semblables dérives, lui demanderont à lui et au PS de rembourser les frais incombant à la campagne électorale du parti. Les avions de NS, si décriés pour leur coût, semblent si utiles aux socialistes que tout est devenu normal sauf pour nous, Français contribuables.
    Je rappelle quand même à Monsieur Hollande que « rien ne sert de courir… »

  26. J’ai bien aimé « zone grisailleuse », ce qui me dérange est le fait qu’un jugement rendu en l’occurrence ici, serait le fruit du climat.
    Bon notre nôtre hôte relève aussi l’acharnement de la mise en superposition de la morale et de la justice et dans ce cas je suis bien d’accord, si cette volonté d’en « découdre » va dans le sens d’éclairer la « limpidité » du jugement.
    Toujours est-il que notre-meilleur-économiste-du-monde n’en a pas fini de faire parler de lui, et presque de nous familiariser entre les relations et oscillations très cathodiques entre la morale et la justice.
    Pourvu qu’elle soit équitable ?

  27. @Garry Gaspary
    Fort heureusement, il existe encore des magistrats qui savent garder les yeux fixés sur le droit et se battent pour que la justice reste le plus puissant des contre-pouvoirs. Ils sont ces fameux bâtisseurs du Mur des cons qu’ils ont érigé uniquement pour la protéger.
    Il y a des jours où je me demande si cette volonté systématique de vous complaire dans l’abjection est innée ou bien si elle est acquise, sous l’action de mauvaises influences.
    Que vient donc faire la désignation à la vindicte syndicale du général Schmitt, le père de la jeune Anne-Lorraine qui a été assassinée de 34 coups de couteau dans un RER par un récidiviste qui aurait normalement dû se trouver en prison – sinon plus sous un régime normal – lors des faits ?
    Quel rapport avec la justice ?
    Est-il normal que dans une démocratie (du moins en principe) de tels magistrats (?) puissent continuer impunément d’exercer leur capacité de nuisance cynique, dans un local syndical mais aussi et c’est encore plus grave dans les prétoires ?

  28. Robert Marchenoir

    @ Trekker | 14 juin 2015 à 20:20
    Faites une revue de la PQR relatant des affaires somme toute similaires, et vous verrez que mon propos n’est pas infondé.

    Mais de quelles affaires parlez-vous ? Il n’est pas interdit de payer une prostituée, même si certains s’emploient à ce que cela change.

  29. Entre une « belle de jour » et une « prostituée » DSK ne fait pas la différence, pour lui c’est du « matériel » (ses SMS) avec lequel il joue et fait la fête (ses propos). Pour lui jamais d’argent échangé, tout était normal, tout était cadeau, donc gratuit… il ne pouvait donc pas être condamné pour proxénétisme, il agissait comme tout homme politique qui jamais ne se soucie de savoir qui paie, d’où les fonds proviennent et comment… pour eux tout est gratuit, c’est ainsi que vivent les politiques, cf Sarko et Valls, et peut-être aussi les révélations promises et à venir de J. Lavrilleux qui est actuellement entendu LOL

  30. @ Robert Marchenoir
    « …Mais de quelles affaires parlez-vous ? Il n’est pas interdit de payer une prostituée, même si certains s’emploient à ce que cela change. »
    Mais le fait de faciliter la prostitution d’autrui, même gracieusement, est expressément puni par la loi. C’est ce que faisait le sieur Kojfer, certes sans violence physique mais en les « essayant » préalablement et cela gratuitement. Il est pour le moins surprenant qu’il écope d’un an de prison avec sursis, alors qu’il faisait cela régulièrement depuis des années !… Quant à Dodo la saumure qui lui en avait fait son métier et s’en vantait, là c’est relaxe…
    Au sujet des affaires peu médiatisées dont vous semblez ignorer l’existence, deux exemples parmi de nombreux :
    – Il y a un an un couple d’hôtelier palois a été incarcéré et condamné pour proxénétisme hôtelier, cela pour avoir accepté sciemment de mettre régulièrement son établissement à la disposition de prostituées, et ils ne les « essayaient » pas contrairement au gentil Kojfer.
    – Il y a quelques années un brave boulanger fut incarcéré puis condamné, pour avoir hébergé gracieusement une prostituée roumaine qui d’ailleurs n’exerçait pas dans le logement mis à sa disposition.

  31. @ Xavier Nebout
    « …En clair, ça sent le franc-mac à plein nez !… »
    D’ailleurs environ la moitié des prévenus ont reconnu être des frères, et s’être connus via des loges maçonniques.

  32. Dans cette affaire, ce qui me dérange est bien entendu la disproportions des moyens engagés par les juges d’instruction en comparaison du résultat obtenu.
    De fait, le Parquet avait fait des réquisitions qui semblent avoir été entendues par les juges professionnels du TGI. Or elle ne l’ont pas été par la chambre de l’instruction qui, elle, contrôle l’action des juges d’instruction. Ceci est à rapprocher de l’affaire d’Outreau : là aussi la cour d’appel s’était montrée bien peu exigeante dans son contrôle de l’action du juge d’instruction.
    Il me semble donc qu’il conviendrait de se poser la question de l’exercice du contrôle de l’action des juges d’instruction, notamment par la chambre de l’instruction de cette cour d’appel. Cela donne la désagréable impression d’un aval systématiquement accordé et donc de l’absence (quasi systématique ?) d’analyse critique à l’égard du travail des juges d’instruction placés sous son contrôle. Cela me semble particulièrement préjudiciable à la bonne administration de la justice.

  33. Je vous lis et vous vois tous déprimés au sujet de DSK ; dans notre bande de potes, au contraire c’est un héros et il nous inspire des sketchs et blagues toutes plus graveleuses les unes que les autres ; nous l’avons renommé « DSKéquette » ; en outre il a détrôné Rocco Siffredi devenu ringard dans nos tirades délirantes ; nous aurions bien volontiers aimé avoir un chef d’Etat « queutard » à la tête de la France, c’est la meilleure pub à l’étranger et un très bon argument commercial sur la bonne santé du pays ; imaginez les hordes de paparazzis journalistes poursuivant notre Coq en chef dans tous les aéroports du monde, délaissant tous les autres figés dans leur costards cravates ; la France du sexe intéresse plus les touristes que nos grands penseurs soporifiques et cette littérature la plus ennuyeuse au monde ; d’ailleurs les Allemands une fois Paris envahi, se pressaient d’aller voir le « french cancan » plutôt que les musées et autres lieux de sinistrose intellectuelle. Rappelez-vous ce fameux : « Ach Franzoses gross filous ! »

  34. sbriglia@Robert

    « Cela donne la désagréable impression d’un aval systématiquement accordé et donc de l’absence (quasi systématique ?) d’analyse critique à l’égard du travail des juges d’instruction placés sous son contrôle. Cela me semble particulièrement préjudiciable à la bonne administration de la justice. » (Robert)
    Quand, jeune stagiaire, j’assistai à une audience de la chambre d’acc. (à l’époque) j’entendis le Président, avant de lever le siège pour délibérer, dire à l’un de ses conseillers : « Bon, on pisse un coup et on confirme ! »
    Rien de nouveau quarante ans après…

  35. Robert Marchenoir

    @ Trekker | 15 juin 2015 à 17:23
    C’est bien ce que je disais. Vos « affaires » n’ont strictement rien à voir avec le cas de figure hypothétique que je présentais, où des anonymes (par opposition à une célébrité) se réuniraient pour acheter les services de prostituées.
    Votre hôtelier tombe clairement sous le coup de la loi contre le proxénétisme : il a encaissé les profits de la prostitution en louant une chambre à une prostituée pour ses activités. Vous prétendez que le fait de n’avoir pas couché avec elle aurait dû l’exonérer, mais pour la millième fois : coucher avec une prostituée n’est pas un délit. Profiter de son argent l’est. Le proxénète n’est pas condamné parce qu’il couche avec ses prostituées : il est condamné parce qu’il profite de leur argent. Vous raisonnez tout à l’envers.
    Pour votre boulanger qui a hébergé une prostituée roumaine, il faudrait voir les détails, mais là encore cela n’a rien à voir avec le cas que j’évoquais : il n’a pas acheté ses services, ce qui aurait été légal. Il a, si je vous en crois, été condamné pour avoir facilité l’exercice de la prostitution, ce qui est, à juste titre, illégal.

  36. @eileen
    (…) il agissait comme tout homme politique qui jamais ne se soucie de savoir qui paie, d’où les fonds proviennent et comment… pour eux tout est gratuit, c’est ainsi que vivent les politiques (…)
    Très juste.
    Un exemple emblématique de ce type d’homme politique n’ayant jamais eu besoin d’avoir d’argent sur lui était Jacques Chirac, qui se promenait de palais national en châteaux et inversement pour mener grande vie sans jamais avoir réellement eu besoin de savoir combien cela coûtait et qui payait.
    Il arrive aussi que du côté de ces Messieurs de la Sociale il soit monnaie courante de faire bombance dans les meilleurs restaurants, en partant ensuite sans payer l’addition, jugeant peut-être que le seul fait d’avoir daigné fouler les lieux de leurs pieds augustes valait bien plus que ce que l’aubergiste, ce manant, aurait pu leur réclamer.
    Ensuite, quand nous voyons comment se comportent comme des satrapes tous ces gens qui n’ont généralement pas vraiment travaillé et qui n’ont pas été confrontés à des fins de mois difficiles ou bien aux aléas des défaillances d’entreprises ou du chômage, et donc qui ignorent la valeur de l’argent et de la peine qu’il représente pour le gagner (et aussi pour le conserver…), nous comprenons pourquoi la dette publique de la France a explosé.

  37. Alex paulista

    @ Trekker | 14 juin 2015 à 20:20
    Comme vous je suis contre la prostitution et pour les PQR !

  38. Mary Preud'homme (Ne pas confondre dose et overdose !)

    Rédigé par : sylvain | 15 juin 2015 à 17:39

    sylvain et la sainte Verge (extrait) sur un air de :
    « Dominique nique nique… » etc.
    Désopilant !

    Sans transition :
    Entièrement d’accord avec le propos de Michelle D-LEROY. Impossible d’ouvrir le poste sans voir la tronche niaise de Mimolette I, l’épicier franchouillard et rondouillard (que le monde ne nous envie pas) faisant la promotion du jour !

  39. @ Robert Marchenoir
    « …C’est bien ce que je disais. Vos « affaires » n’ont strictement rien à voir avec le cas de figure hypothétique que je présentais… »
    Ah les cas de Kojfer et de Dodo la saumure qui faisaient quand même partie des prévenus de ce procès n’ont donc rien à voir avec celui de ce couple d’hôtelier et ce boulanger. Certes il est vrai qu’ils n’appartenaient pas au même monde, celui qui fraye avec les puissants.
    Quant à DSK veuillez bien relire ce que j’ai écrit à son sujet hier, mais pour vous être un cacique du PS, ex-directeur du FMI, etc. c’est automatiquement être synonyme de non culpabilité. Il est vrai que ce fort habile homme ayant fait l’objet depuis quinze ans de presque dix mises en examen, a toujours au final été blanchi par la justice. Donc pour vous son renvoi devant le TGI de Lille ne pouvait relever que de l’acharnement de magistrats aigris et partisans.

  40. Je ne peux pas aborder les choses autant comprises en Justice comme il siérait et comme Elle siègerait seulement en France…
    En effet,
    je me rappelle surtout en média le sourire carnassier de la remplaçante de DSK, lorsque 47 mois après l’annonce par Rocard pour ici en France médiatique, avec lui le premier, de turbulences majeures à apparaître dans le monde de la finance internationale.
    C’était un sourire franc et net, un qui disait qu’enfin, après deux ou trois années de reprises d’étoupes, le navire allait enfin pouvoir continuer à naviguer cabotant comme avant…
    C’était super sympa !
    Je me souviens mal du sourire pervers, un qui serait hors affaires remises en finance par un DSK mis comme à la ramasse en étalage, à moins qu’on ne me le rappelle !
    Mais bon, « on ne sait jamais » disait une amante russe…
    Notre DSK – c’est pas que je l’aime, je ne l’aurais même pas voté – il fut déjà remis en Import par là-bas avec le FBI et sa Justice opaque pour la suite, et aussitôt démis il fut remplacé en Export par Madame Lagarde que l’on ne surprendra pas en Sofitel : cela ne se fait pas !
    …A moins que je ne m’en souvienne…

  41. Cher Philippe,
    Si l’argent des amendes de la prostitution servait à sortir quelques personnes de difficultés, toute cette théâtralisation pourrait ressembler à quelque chose, mais trois ans de salaires de fonctionnaires pour accoucher d’une souris, il n’y a vraiment pas de quoi prendre la plume.
    D’accord cela a fait couler de l’encre. David Lepidi avait très bien expliqué que les jeux étaient déjà faits et que les dés étaient pipés.
    Votre histoire de grisaille n’est pas du tout convaincante.
    Nous ne ferons pas rimer justice avec chaude-pisse parce que cela ne se dit pas. Soit, louons et vénérons les petits plaisirs des maladies sexuellement transmissibles et considérons que c’est très moral de prendre quelqu’un par erreur voire de force et qu’avec un petit peu de beurre dans les épinards, ça passe mieux.
    Comprenez que la nuit tous les chats sont gris et qu’à partir de certaines heures pâles de la nuit toutes les femmes sont bonnes à prendre sauf ses femmes.
    Il existait le proverbe tout simple : « Mon petit ventre réjouis-toi tout ce que je mange c’est pour toi ».
    Grâce à la justice et au parquet lillois, nous pouvons imaginer : « Ma zigounette réjouis-toi, tout ce que je défonce c’est pour toi ».
    C’est la morale que nous avons tirée de cette histoire glauque. Pas grise, non, sinistre.
    françoise et karell Semtob

  42. Robert Marchenoir

    Trekker | 15 juin 2015 à 20:35
    Si vous voulez qu’on vous prenne au sérieux, il ne faut pas changer de sujet à chaque intervention après avoir mis en cause les propos d’autrui, et il ne faut pas attribuer à vos interlocuteurs des propos ou des opinions qu’ils n’ont jamais tenus. Deux vieilles ficelles gauchistes que vous utilisez à plaisir.
    Je n’ai ici parlé, depuis le début, que de DSK. Pas des autres inculpés. Donc ne m’opposez pas les méfaits de Dodo machin ou de mon plombier pour tenter de réfuter ce que je dis sur DSK : il a été acquitté à bon droit de l’accusation de proxénétisme, car, je le répète une fois de plus, aurait-il connu la qualité de prostituées de ses partenaires, qu’acheter les services d’une prostituée est parfaitement légal en France et n’a rien à voir avec le proxénétisme.
    Vous bavardez à droite et à gauche, mais n’avez toujours pas apporté la moindre réfutation à ce point.
    D’autre part, épargnez-moi les propos malhonnêtes style « pour vous être un cacique du PS, ex-directeur du FMI, etc. c’est automatiquement être synonyme de non culpabilité. »
    Si vous voulez savoir ce que je pense, demandez-le moi ou lisez ce que j’écris. Je n’ai évidemment jamais écrit une sottise telle que celle que vous m’attribuez.
    En revanche, le fait que vous disiez une pareille chose tient manifestement de la projection : nous avons bien compris que pour vous, un cacique du PS, ex-directeur du FMI, ne peut être que coupable, indépendamment de ce que dit la loi.
    Ça a l’air de vous déranger, mais je vous signale que les juges ne sont pas censés se déterminer en fonction de la qualité de cacique ou de directeur de ceci ou de cela. Les juges sont censés se déterminer en fonction du droit. Ils ne sont pas chargé de décider si DSK, ou vous-même, êtes sympathique, antipathique, pas assez à gauche, trop à gauche, puissant, pas puissant, amateur de jolies femmes, de nains de jardin ou que sais-je encore.
    Ça s’appelle l’égalité en droit, l’égalité devant la loi, et c’est la seule égalité dont il est question dans la devise « Liberté, égalité, fraternité ».
    Contrairement à ce que s’emploient à faire croire les gauchistes, égalité ne veut pas dire : utiliser les tribunaux pour se venger du pouvoir détenu par DSK en le traînant plus bas que terre, pour satisfaire les instincts d’un vain peuple qui se nourrit de ressentiment.

  43. Bonjour,
    DSK relaxé en correctionnelle, tant mieux pour lui. Cependant, il ne doit pas être si relax dans sa vie de tous les jours. Image et réputation dégradées, sa vie en politique terminée et Anne Sinclair sortie de sa vie. C’est sa plus grande punition. Quand on veut jouer au paon en consommant des jeunes femmes comme du matériel, on assume les conséquences. Il s’est brûlé les ailes tout seul.

  44. Alex paulista

    Le couple DSK-Yann Moix serait un mercato de rêve pour l’émission de Ruquier.
    Et DSK pourrait être payé en nature.

  45. Véronique Raffeneau

    @ Robert
    « Ceci est à rapprocher de l’affaire d’Outreau : là aussi la cour d’appel s’était montrée bien peu exigeante dans son contrôle de l’action du juge d’instruction. »
    Je ne pense pas que la comparaison soit pertinente.
    Si dans l’affaire d’Outreau la chambre d’instruction s’est montrée très peu exigeante vis-à-vis de l’instruction, à mon sens c’est d’abord par routine, indifférence et désintérêt vis-à-vis des recours qui lui ont été adressés.
    Quand la cour d’appel valide la procédure du Carlton, il s’agit de tout autre chose sauf d’une formalité routinière et banalisée dans la tradition du souvenir évoqué par sbriglia.
    Je suis bien certaine que le cas DSK anime alors toutes les discussions du Palais de justice.
    Mon hypothèse, et ce n’est qu’une hypothèse, est que l’enjeu pour la cour d’appel était alors d’apparaître vis-à-vis de l’opinion médiatique, à tout prix – à n’importe quel prix -, indépendante du pouvoir nouvellement mis en place, et plus largement du pouvoir-sphère politique en général.
    Philippe qualifie les médias de Panurge.
    Eh bien, je crois que ce qui au fond a motivé la cour d’appel est peut-être très simplement l’impératif de ne pas déplaire à son allié-obligé : l’opinion médiatique.
    Le point de comparaison entre l’affaire d’Outreau et l’affaire du Carlton serait plutôt la démesure de cet étrange attelage médias-justice avec ses alliances fiévreuses de circonstance.

  46. Garry Gaspary

    @ Parigoth
    Il y a des jours où je me demande si cette volonté systématique de vous complaire dans l’abjection est innée ou bien si elle est acquise, sous l’action de mauvaises influences.
    Ce que vous appelez abjection se nomme en réalité raison. La raison est le premier signe de la liberté humaine puisqu’elle est à la base de la critique. Elle pourrait notamment vous servir à sortir de votre soumission aveugle à l’autorité du curé de votre paroisse qui a apparemment réussi à vous persuader que tout individu qui ose penser contre le credo catholique est possédé par le Démon.
    Que vient donc faire la désignation à la vindicte syndicale du général Schmitt, le père de la jeune Anne-Lorraine qui a été assassinée de 34 coups de couteau dans un RER par un récidiviste qui aurait normalement dû se trouver en prison – sinon plus sous un régime normal – lors des faits ?
    Le général Schmitt a sa place sur le Mur des cons non parce qu’il est le père de la jeune Anne-Lorraine, mais parce qu’il s’en est pris aux juges qui ont autorisé la libération de celui qui allait devenir son assassin.
    Si notre conversation était privée, mon argumentation s’arrêterait à la trivialité d’affirmer qu’il est stupide de s’en prendre à des juges dont la décision était a priori irréprochable plutôt que, a posteriori, à l’assassin de sa fille, cette évidence étant déjà solaire pour quelqu’un qui a un esprit aussi peu évolué que le vôtre. Mais parce que je suis conscient d’être lu ici aussi par des personnes intelligentes, j’ajouterai que la principale bêtise du général Schmitt a été de ne pas s’en prendre à des gens qui, comme vous, condamnent le criminel tout en préservant le crime dans notre société en le limitant à la présence du Malin chez l’individu et en insultant tous ceux qui luttent contre ce genre de dangereuses illuminations qui anéantissent la réalité. Il n’y a pas plus odieux, et j’ose dire ici plus criminels que ceux qui dénoncent les effets d’un scandale tout en préservant les causes de ce même scandale.
    Quel rapport avec la justice ?
    Ceux qui ont foi en la grâce divine ne peuvent effectivement rien comprendre à la justice des hommes.
    Est-il normal que dans une démocratie (du moins en principe) de tels magistrats (?) puissent continuer impunément d’exercer leur capacité de nuisance cynique, dans un local syndical mais aussi et c’est encore plus grave dans les prétoires ?
    Ce n’est pas que normal, c’est essentiel.

  47. Xavier NEBOUT

    @Trekker
    Ne trouvez-vous pas étrange que je sois le seul ici à dénoncer régulièrement le fait qu’on puisse sous un régime démocratique être magistrat, fonctionnaire, et même simple citoyen, en prêtant serment de faire passer la fraternité maçonnique avant les lois et la justice ?
    Pire, et depuis bien longtemps, qu’on ne puisse que très difficilement accéder aux hautes fonctions publiques y compris notamment l’armée, pour accéder aux grades de généraux, sans en être ?
    Que tout cela constitue les bases d’une démocratie de façade, et qui est en réalité une mafia ?
    Doit-on en déduire que ce blog est gavé de franc-macs ?

  48. Xavier NEBOUT

    @Garry Gaspary
    …auquel je m’adresse plus pour les autres que pour lui-même dans la mesure où il est probablement irrécupérable.
    1/ La liberté ne se trouve pas dans la raison, mais dans l’oraison. La liberté dans la raison est en effet une illusion dans la mesure où les informations sur lesquelles s’exercent la raison limitent la liberté.
    2/ Le credo, la croyance, est la conscience de l’incertitude.
    3/ Lorsque vous évoquez la « foi en la grâce divine », c’est aussi stupide que de dire « j’ai confiance dans le cadeau que je reçois ».
    En somme, et comme presque toujours, vous êtes un zéro pointé de la philosophie qui fait illusion avec les ignorants dont vous-même au premier chef.

  49. @Xavier Nebout
    Non ce n’est pas étrange, vous affirmez des âneries ! De ce qui peut-être sont des exceptions vous voulez en faire des généralités… donc personne ne vous suit, ce qui n’est que juste et normal !
    Soyez satisfait vous avez le droit d’affirmer n’importe quoi, mais permettez aux autres de ne pas vous suivre dans vos délires !

  50. « Fascination quasi-hypnotique que DSK exerçait sur les jeunes » écrit un intervenant… c’était il y a très très longtemps, il y a >30 ans, dans les années 80 peut-être… les quelques récentes apparitions de DSK montrent un homme terriblement ravagé, gonflé, bedonnant, légèrement bossu/voûté… ce qui – avant – se disait sous le manteau dans les dîners en ville est désormais connu de tous ! Pas de quoi hypnotiser une minette, bien que !

  51. Michelle D-LEROY

    Les médias sont atteints de panurgisme. Ce sont des toutous du pouvoir socialiste, comment croire leur bla-bla politiquement correct ? A part quelques exceptions, nous sommes condamnés à nous faire une opinion personnelle sans passer par ces moutons de Panurge.
    Une émission hier soir, « Mots Croisés », pour s’étonner que les partis ne fassent plus recette. Cet étonnement est incroyable et l’analyse faite avec des oeillères. Ce sont justement les journalistes qui, comme les politiques, sont issus des mêmes écoles et font partie des mêmes réseaux, qui sont responsables de cette situation. Ils n’ont plus aucune indépendance, à part quelques courageux, cloués au pilori par avance et plus invités sur les plateaux où il ne faut pas faire de vagues et donner de mauvaises idées au peuple.
    Ce matin un débat sur l’organisation de l’Islam de France avec le discours attendu habituel, pour finir sur la question débattue chez les Républicains, hier, concernant le droit du sol, une question idiote et pratiquement repoussante à leurs yeux. Aucun n’a trouvé de sens à cela, l’affirmant en baissant les yeux.
    Pourtant, à l’heure où des milliers de migrants arrivent en France, et bien qu’on nous répète que ce serait une majorité de chrétiens d’Orient (pour mieux nous endormir) et que ces migrants une fois installés en France feront venir à n’en pas douter leurs familles, leur entourage, leurs amis, devrons-nous assumer de donner la nationalité française à tous ? Nous nous devons de nous poser cette question et bien d’autres. Oui il est urgent de se la poser et d’en tirer une conclusion, sinon même à quoi bon en parler ? En quoi protéger notre identité serait-il raciste, xénophobe ou islamophobe ?
    Finalement, inquiète pour l’avenir de la France quand un Imam de renom demande l’ouverture de certaines églises pour la pratique du culte musulman, j’y vois une provocation devant la faiblesse de nos autorités mais surtout j’y vois un remake de la transformation de Sainte-Sophie et donc un changement de culture à terme, comme pour Constantinople.
    Pessimiste… non, réaliste et c’est pour toutes ces raisons que les Français ne suivent plus, par bon sens, leurs partis politiques qui les vendent petit à petit, pour avoir la paix.

  52. C’est pas vrai le cauchemar recommence ! Je reprenais goût à la lecture des commentaires, et voilà qu’eileen revient de vacances… Deux « lol » seulement, mais déjà deux commentaires parfaitement inutiles…

  53. DSK à la tête du FMI, dès 2011, préconisait un effacement total de la dette grecque.
    Loué soit le Seigneur de lui avoir glissé sous les pieds cette série de savonnettes de frasques sexuelles qui ont mis fin à ses délires économiques.
    On mesure aujourd’hui l’absurdité de ses propos lorsque l’on observe la quasi unanimité de l’Europe à se débarrasser d’un pays voyou dont le système de retraites est un monument digne du Parthénon.
    De gauche à droite on s’accordait à trouver du génie à un bonimenteur de foire qui du Figaro à Mediapart le trouvaient absolument sublissime.
    Là où on peut penser à un complot contre lui c’est que des « forces obscures » ont dû se dire « non vraiment là il dit trop de c…ries ».
    La quéquette était le seul moyen d’arrêter ce drone.

  54. @Savonarole
    … l’on observe la quasi unanimité de l’Europe à se débarrasser d’un pays voyou dont le système de retraites est un monument digne du Parthénon.
    Je suppose que vous voulez parler de la France socialiste ?

  55. Robert Marchenoir

    Je suis peut-être une brêle en matière de droit, mais je suis en bonne compagnie. L’avocat Gilles-William Goldnadel, sur le procès de DSK :
    Dès le premier jour de sa mise en examen, j’avais écrit que l’incrimination de proxénétisme aggravé contre Dominique Strauss-Kahn relevait de l’ineptie. Il était clair que les juges d’instruction claquemurés dans leur cabinet ignoraient tout de la vie au dehors et entendaient faire payer à Dominique Strauss-Kahn ses goûts de luxe et sa pratique sexuelle débridée. Qu’il me soit permis de dire, que comme à Outreau ou dans l’affaire Bettencourt, je n’ai vu aucun membre d’une presse judiciaire, aujourd’hui si sévère, s’interroger sur le sérieux de l’instruction.
    http://blognadel.over-blog.com/2015/06/cecile-duflot-affaire-du-carlton-le-requisitoire-de-goldnadel-contre-les-diafoirus-de-la-morale.html#ob-comment-ob-comment-78883149

  56. @ Véronique Raffeneau | 16 juin 2015 à 07:52
    Je vous rejoins sur la fin de votre analyse, ma comparaison avec l’affaire d’Outreau n’étant pas sur le fond mais sur l’attitude de cette cour d’appel, quelles que soient ses motivations.
    Cela se retrouve dans votre conclusion : « je crois que ce qui au fond a motivé la cour d’appel est peut-être très simplement l’impératif de ne pas déplaire à son allié-obligé : l’opinion médiatique ». Il me semble cependant grave que l’on puisse en arriver à penser que la chambre de l’instruction puisse faire passer le Droit après d’autres considérations.
    Quant à la disproportion des moyens mis en œuvre, elle s’explique à l’évidence par la personnalité du mis en examen dont on savait pertinemment qu’il ferait appel à des sommités du barreau pour le défendre. Il n’en reste pas moins à mes yeux que cette instruction devait être « bancale » pour que les juges professionnels du procès en arrivent à leur décision qui de fait rejoint les réquisitions du Parquet avant le renvoi en audience. C’est bien là une forme de désaveu de l’instruction.

  57. Pourquoi herman parce que votre commentaire l’est lui utile… vous faites preuve d’une très grande intolérance ou de stupidité, au choix… mais je n’ai rien lu de vous, je ne vous ai même jamais lu, j’ignorais jusqu’à votre existence d’intervenant, c’est dire… alors vos propos de commères glisseront !

  58. @ Xavier Nebout
    Je suis totalement d’accord avec vous sur le fait suivant : vous êtes quasiment le seul ici à dénoncer régulièrement les dérives et méfaits des fraternités maçonniques, plus exactement de nombre de ses membres en situation de pouvoir.
    Au sujet des emplois quasi réservés aux frères, vient en premier celui de général de l’infanterie de marine (une vieille tradition issue de feu la Coloniale, qui était réputée être une arme infiniment plus républicaine que la Metro), en second les commissaires de police de la PP (police parisienne) avec un taux de près de 50 %, etc. Faire la liste de ces emplois quasi réservés serait fastidieux.
    Bien évidemment sur ce blog il y a des intervenants FM et c’est logique, cela ne me gêne pas tant que certains ne prennent systématiquement parti pour un frère. Cela au risque d’acrobaties, pour ne pas reconnaître la cause de leur partialité.
    Le sel de l’histoire est que feu Pierre Marion (grand serviteur de l’Etat : ex-directeur de la DGSE entre autres, etc.) avait fait de même dans un livre, alors qu’il était un initié de longue date et fils de frère. Il avait donné publiquement sa démission des hautes fonctions qu’il exerçait dans son obédience, afin d’alerter sur ce sujet, et rejoint la grande loge d’Angleterre. Selon ses propres mots, la FM continentale posait un grave problème éthique depuis des décennies au regard de ses principes fondateurs et entre autres : le devoir de fraternité se muait fréquemment en devoir de connivence, et celui-ci tournait souvent au compérage.
    Sujet à méditer pour nos fraternités françaises : en Angleterre, terre de naissance de la FM, depuis plus d’une décennie un magistrat ou un policier membre de la FM doit le déclarer publiquement ; en Italie depuis près de vingt ans l’appartenance à la FM est prohibée pour un magistrat.
    Mon “ami” Robert Marchenoir va certainement voir dans mes propos ceux d’un complotiste animé par un gauchisme effréné.

  59. @Savonarole
    La Grèce, un état voyou ? Ah bon…? Et quand bien même une élite aurait profité du système, est-ce une raison suffisante pour punir et affamer toute une population ?
    Si le système de retraite grec est un monument, ce serait plutôt la Vénus de Milo que le Parthénon. Un ami grec, officier en retraite, a vu sa solde amputée du tiers quasiment du jour au lendemain. Pour lui, tout va bien merci, il a monté sa boîte depuis. Mais combien de petites gens précipitées dans la misère et l’incertitude… Allez voir sur place et vous reviendrez avec la honte. Mais ce n’est jamais assez, les argentiers de l’Europe en remettent une couche en exigeant à nouveau de nouvelles baisses des salaires et des retraites…
    A propos, à l’occasion d’une votation sur la reconduction du régime fiscal accordé aux « exilés » (en gros, un paiement de l’impôt basé sur la consommation, ce qui signifie un taux d’imposition ridiculement bas), on a pu apprendre qu’une centaine de millionnaires et milliardaires grecs avaient élu « domicile » en Suisse. Pourtant nombre d’économistes ou de financiers affirment sans rire que l’opacité du système financier international rend difficile la localisation des gros profiteurs… Faites passer le message : chez Afflelou, la deuxième paire de lunettes est à 1 euro.
    On méprise et maltraite tout un peuple, alors que ce sont les banques qui assurent le transfert des comptes de leurs gros clients vers les comptes offshore et ces mêmes banques qui soit dit en passant prêtent à des taux maousses tout en se refinançant à des taux historiquement bas. Ce sont certaines grosses institutions financières qui ont aidé les dirigeants (et non pas la population) à arranger comptes et bilans du pays. Ce sont les marchés financiers qui ont spéculé sur la dette grecque et ce sont les agences internationales qui n’ont rien dit et aggravé la crise avec leurs notes à la mords-moi-le-noeud.
    La proposition de DSK n’était donc pas si délirante, car à cette époque, la dette était détenue majoritairement par des investisseurs privés ; proposition (remise partielle sous condition) d’ailleurs récemment évoquée par des ex du FMI.
    Question à deux euros : quel est le pays européen qui a bénéficié du plus grand nombre de remises de dettes depuis un siècle : l’Allemagne.

  60. Alex paulista

    « Connaissez-vous les Gracques ? C’est un club de hauts fonctionnaires et penseurs de gauche, oui de gauche »
    Rédigé par : Savonarole | 16 juin 2015 à 21:20
    Mouais… la gauche autant à gauche que Manuel Valls !
    Sinon, sur le fond du problème de la dette : on reproche aux Grecs un système d’imposition défaillant. On reproche aussi à la France et à l’Italie leur déficit chronique.
    Si l’on regarde la période des Trente Glorieuses, un mark valait un franc vers la fin des années 60, et 3,5 francs vingt-cinq ans après, ce qui correspond à 5% par an de dévaluation. Or tous les ans nous sommes en déficit… de 5%.
    On nous fait un ISF avec tant d’exceptions qu’il ne sert à rien sauf à exciter la démagogie. Mais si on réfléchit un peu, une inflation de 5% par an est un peu un impôt sur le capital. Au lieu de cela nous risquons l’arrêt économique dramatique qu’entraînerait la déflation.
    Tout cela pour dire que si l’Euro a été bénéfique par bien des aspects pour la Grèce, il est aussi un poison qui l’entraîne mécaniquement vers les déficits. L’UE et principalement l’Allemagne (qui a été traumatisée par l’inflation des années 20) a donc sa part de responsabilité dans la mauvaise santé financière des pays du « club Med », et en particulier de la Grèce.
    Sortir de l’inflation ne se fait pas sur un coup de baguette magique en changeant brutalement de monnaie. Il faut maintenir les deux monnaies en parallèle pendant un certain temps pour assurer la transition. C’est ce qu’a fait Fernando Henrique Cardoso au Brésil avec le plan Real, c’est un peu ce qui est fait au Chili avec le CLF et le CLP…
    Ce qui a été fait en Grèce est irresponsable. L’Europe va devoir de toute façon sortir un peu du modèle allemand et changer de cap pour enrayer la déflation.

  61. @Savonarole
    Cessez de prêcher Mon Frère, allez voir sur place, vivez avec les vrais gens, ça vous sortira de vos certitudes.
    Et je vous le confirme, Cher apôtre des Convictions Assenées, coiffeur est effectivement une profession à risques (produits toxiques = cancers = y a pas de quoi se taper sur les cuisses). Je le sais Patate, ma grand-mère tenait un salon de coiffure.

  62. Robert Marchenoir

    @ Trekker | 16 juin 2015 à 17:57
    Mon “ami” Robert Marchenoir va certainement voir dans mes propos ceux d’un complotiste animé par un gauchisme effréné.

    Je vous ai déjà demandé de ne pas m’attribuer des opinions tirées de votre imagination, mais il en faudrait plus pour ébranler votre conception douteuse de l’honnêteté intellectuelle. Quand ai-je nié l’emprise de la franc-maçonnerie sur la vie publique française ?
    Jamais, parce que moi, contrairement à vous, je suis un homme libre qui pense de même, en me basant sur des faits, et non sur le manuel d’une secte politique quelconque. Les francs-maçons ne nient nullement leur influence sur la politique de la France. Ils la revendiquent, même, et regrettent qu’elle ne soit pas plus importante. La différence est qu’ils l’estiment bénéfique, opinion qui n’est pas partagée par tous.

  63. « Ma grand-mère tenait un salon de coiffure »
    Rédigé par : Raphael | 16 juin 2015 à 22:38
    Je vous crois. Un généticien pourrait d’ailleurs expliquer que les risques du métier de votre grand-mère et les traces génétiques résiduelles qui subsistent en vous du fait des risques encourus par elle sont une conséquence de votre état actuel.
    Vous coupez les cheveux en quatre…

  64. Robert Marchenoir

    @ Raphael | 16 juin 2015 à 20:02
    A propos, à l’occasion d’une votation sur la reconduction du régime fiscal accordé aux « exilés » (en gros, un paiement de l’impôt basé sur la consommation, ce qui signifie un taux d’imposition ridiculement bas), on a pu apprendre qu’une centaine de millionnaires et milliardaires grecs avaient élu « domicile » en Suisse.

    C’est une présentation biaisée de la réalité. Le régime fiscal auquel vous faites allusion est obscurci sous les fantasmes de la jalousie socialiste bien caractéristique de la France.
    Les rares étrangers résidents en Suisse qui sont admis à négocier un forfait d’imposition à la dépense payent un montant d’impôts considérable. Il est simplement plus bas que s’ils payaient leurs impôts dans leur pays d’origine. Ce qui tombe sous le sens, d’ailleurs : la Suisse ne délivre un permis de séjour à un étranger au titre de ce forfait que si elle est assurée de percevoir de confortables recettes fiscales en échange.
    D’autre part, le nombre des étrangers admis à bénéficier de l’imposition au forfait est très faible : quelques milliers. En comparaison, un quart de la population suisse est étrangère !
    Enfin, l’une des conditions de l’imposition au forfait est l’interdiction de se livrer à une activité rémunérée en Suisse, ce qui limite beaucoup la portée de ce régime.
    En l’occurrence, il est vraisemblable qu’un nombre important des Grecs bénéficiant du forfait fiscal en Suisse soient des armateurs, qui sont, de toutes façons… exonérés d’impôts en Grèce ! Leur résidence en Suisse étant motivée plus par des considérations de stabilité financière, monétaire, politique et sociale, que par un simple arbitrage fiscal. Quand vous êtes très riche, vous avez tendance à préférer vivre dans un pays « propre en ordre », qui ne hait pas les riches, ouvert sur le monde entier, plutôt que dans un pays en voie de tiers-mondisation, tendant vers le communisme et le nazisme.
    Le scandale serait plutôt chez les Grecs, qui exonèrent leurs armateurs d’impôts, que chez les Suisses qui les accueillent. Pour être tout à fait juste, il faut ajouter que la raison avancée par la Grèce pour ne pas abolir le privilège fiscal des armateurs est que dans ce cas, ils iraient tous s’établir à l’étranger.
    Les Suisses, contaminés par le socialisme suppurant de la France voisine, ont récemment limité, voire supprimé le forfait fiscal dans plusieurs cantons. C’est une politique stupide motivée exclusivement par la jalousie sociale. En effet, la présence des milliardaires concernés fait bénéficier la Suisse non seulement de leurs impôts, mais de leurs dépenses, considérables vu leur statut social.
    Les cantons où le forfait fiscal a été supprimé ont vu, sans surprise, leurs milliardaires partir sous des cieux plus cléments. L’égalité dans la pauvreté, voilà l’idéal socialiste…

  65. Par contre pour les Grecs difficile de trouver un sauveur, DSK a d’autres chats à fouetter, les coiffeurs trop dangereux, ah si, il y a le recours ultime Mélenchon. Par contre je ne suis pas sûr qu’il parle le grec et pas sûr non plus qu’il parle l’armateur, et dans ce pays c’est un dialecte important si on veut remplir les caisses.
    Beau pays que la Grèce, qui a confondu trop longtemps champs d’oliviers et cadastre, esquif et armateurs, coiffeurs et ministère des Finances, alors appeler notre meilleur-économiste-du-monde alors que lui ne sait pas ce qu’est une prostituée ne sera donc pas d’un grand recours.

  66. Mary Preud'homme

    @Trekker
    « …Au sujet des emplois quasi réservés aux frères, vient en premier celui de général de l’infanterie de marine (une vieille tradition issue de feu la Coloniale, qui était réputée être une arme infiniment plus républicaine que la Metro), en second les commissaires de police de la PP (police parisienne) avec un taux de près de 50 %, etc. Faire la liste de ces emplois quasi réservés serait fastidieux… »
    Il ne suffit pas d’affirmer pour prouver. Concernant les commissaires de la PP et départements de la petite couronne je puis en tout cas vous affirmer que vos chiffres sont totalement fantaisistes. A noter que les estimations citées par le syndicat des commissaires font état de 7 à 8 % (estimation haute) de maçons pour l’ensemble du corps de conception et de direction de la PN. Sur 1750 commissaires et hauts fonctionnaires, 140 environ seraient donc des frères ou… sœurs. Chiffre qui devrait aller en s’amenuisant d’années en années (et non l’inverse) avec l’accès de plus en plus nombreux de femmes dans la haute hiérarchie policière.

  67. hameau dans les nuages

    @ Xavier NEBOUT
    Est-ce eux qui ont autant de pouvoirs ?
    200 gendarmes et hélicoptères débarquant à 3 heures du matin pour entourer une barre d’immeubles dans le 93 ? Non, une maison dans les Pyrénées !
    Trafic de drogue ? dépôt d’armes ? rites sataniques? pédophilie? filière de fausses cartes vitales ?
    Non vente de légumes non déclarée au fisc, enfants travaillant avec leurs parents et scolarisés à domicile.
    La Mivilude, cela vous dit quelque chose niveau frères ?
    http://www.sudouest.fr/2015/06/16/bearn-interpellations-a-la-secte-tabitha-s-place-1953201-4321.php

  68. @ Savonarole et Robert Marchenoir
    Désolé, je ne savais pas pour votre compte en Suisse. Pensez bien que si j’avais su, je me serais abstenu.
    Grâce à vous, je sais aujourd’hui que nos sportifs préférés ont choisi délibérément d’offrir leurs économies à nos voisins helvètes. Ces hommes et femmes en short sont vraiment admirables.
    @ Giuseppe
    Cessez les cartes postales frelatées et le Grèce-bashing. Les institutions européennes, financières et autres connaissaient très bien la situation et ont poussé au crime. Aujourd’hui, c’est tout un peuple qui paye.

  69. Garry Gaspary

    @ Xavier NEBOUT
    Disons alors que vous vous pensez libre uniquement parce que vous êtes capable de croire que Dieu vous fera la grâce de vous envoyer un des ces angelots pour vous déposer en douceur au sol si vous sautez du quinzième étage, alors que, pour ma part, j’admire la justesse du jugement de la pesanteur.
    Et penser que la philosophie puisse se pencher sur vos pauvres délires plus que cela, c’est lui prêter des vertus qu’elle n’a évidemment pas.

  70. Mary Preud'homme (sus aux grincheux !)

    M’est avis que le très spirituel Savonarole (dont les commentaires pimentent souvent savoureusement les billets du patron) ferait quelques vilains jaloux sur ce blog !

  71. Cirsedal aime le Raphael | 15 juin 2015 à 11:50

    J’approuve le Raphael | 15 juin 2015 à 11:50, et grandement !
    Curieusement, si des noms d’emplumés volètent, cela a été prétexté par des considérations ultérieures, tandis que le PREMIER message de Raphael,
    ‘Raphael | 15 juin 2015 à 11:50’ a été comme soigneusement esquivé.
    Mais est-ce si curieux puisque ses trois premiers alinéas commencent ainsi :
    – Les enfants du juge Roche avaient dénoncé les pratiques barbares…
    – Le gendarme Jambert s’est suicidé de deux balles dans la tête…
    – L’affaire Dutroux est également « remontée » très haut…
    Alors ne faisons pas partie des esquiveurs motivés peut-être par leurs liens occultes qu’on peut subodorer dans ces pages.
    Raphael pour nous a brillamment exposé que le pire, le plus inquiétant c’est cette attitude d’intellectuel qui se la joue blasé, prompt à susurrer des petits mots méprisants (« amours ancillaires »), et que ces penseurs narcisses – ô malaise – tirent des bords dans les eaux des pouvoirs exécutif, législatif, judiciaire, administratif et médiatique (qu’on ne peut sous-estimer). La réaction « populiste » ils la suscitent pour mieux la fustiger et se camper en Pasionarias de la « Liberté » !
    Raphael souligne remarquablement bien que ces Héros « des » libertés ont le réflexe immédiatement ostracisant dès qu’une voix en liberté comme celle de Luc Ferry rompt le pacte implicite de connivence.
    Applaudissons à la chute de Raphael avec ce superbe appel du pied :
    « un observateur au regard pertinent, fin et acéré, qui n’a aujourd’hui plus rien à craindre (du moins pour sa carrière) ». Allons-nous créer un club des déçus de la « Justice au Singulier » ?
    Et par ailleurs cette page est encore succulente pour son retour du refoulé : le terme « Outreau » y réapparaît moultement alors pourtant que des policières de la pensée (qui se reconnaîtront) ordonnaient le mot FIN et réclamaient « affaire classée » dans la page
    https://www.philippebilger.com/blog/2015/05/entretien-avec-%C3%A9ric-dupond-moretti.html#comments
    où vous pourrez vous rendre pour profiter de notre envoi :
    ‘Cirsedal désarchive POUR TOUS un papier accablant | 15 juin 2015 à 15:12′ .
    Oui, lire « comparaison entre l’affaire d’Outreau et l’affaire du Carlton » de la part d’un certain clavier, c’est un grand moment de jubilation.
    Il y a fort longtemps, un « colleur » de maths en math-sup au Prytanée Militaire de la sous-préfecture sarthoise pratiquait la cruauté suivante contre un taupin qui ne savait rien sur la question de cours : au moment de passer à l’exo, il demandait  » Tracez un axe x’Ox « , et une fois fait : « Suivez la Flèche ! » étant entendu que l’axe
    (x’——O——->x) au tableau montrait … -> la porte !

  72. Special dedicace au « Monsieur etouffe-chretien »
    « …Dieu vous fera la grâce de vous envoyer un des ces angelots pour vous déposer en douceur au sol si vous sautez du quinzième étage, alors que, pour ma part, j’admire la justesse du jugement de la pesanteur. »
    Ange gardien pour ces deux-la et pour d’autres que la vie a balance par-dessus bord et qui ont neanmoins rebondi !!
    http://www.lefigaro.fr/international/2013/06/17/01003-20130617ARTFIG00648-un-homme-survit-a-une-chute-du-15e-etage.php
    http://www.leparisien.fr/rouen-76000/le-havre-un-bebe-survit-a-une-chute-de-13-etages-13-01-2015-4440947.php#xtref=https%3A%2F%2Fwww.google.co.uk%2F
    Quel acharnement a detruire l’esperance : quelle motivation a cela ?
    Rédigé par Dame Preud’homme (sus aux grincheux !) | 17 juin 2015 à 11:03
    « M’est avis que le très spirituel Savonarole (dont les commentaires pimentent souvent savoureusement les billets du patron) ferait quelques vilains jaloux sur ce blog !
    + 1000

  73. @eileen
    Mon commentaire serait utile s’il pouvait vous faire fuir vers d’autres lieux, ou au minimum limiter vos interventions qui se comptent à souvent plus de cinq par billet. Oh, vous n’êtes pas la seule ! mais chez vous c’est systématique, et contrairement aux autres c’est aussi quasi systématiquement hors-sujet, et bien sûr agrémenté de « lol » voire de « mdr » qui polluent, et vos commentaires, et la tenue exemplaire de ce blog.
    Tout ceci ne serait que fortement désagréable si votre nocivité n’avait pas aussi la très fâcheuse conséquence de faire fuir les commentateurs historiques et talentueux de cet espace de liberté dont vous profitez outre mesure.
    C’est un fait qu’en votre absence la lecture de commentaires, ainsi que les échanges entre les commentateurs deviennent passionnants.
    Par ailleurs j’aurais tout aussi bien pondre votre réponse à mon attaque car vous êtes très prévisible et faites toujours le même genre de réponse aux nombreux intervenants que vous importunez. Leurs critiques vous glissent TOUJOURS dessus, vous êtes une véritable savonnette, on vous attrape, et hop ! vous glissez… dans la peau d’une autre…!

  74. @ Xavier NEBOUT
    Notre Gaspatcho sait de quoi il parle, il a tenu longtemps le rôle de « l’angelot » dans les sacristies de son enfance…
    Mais… ça ne nous regarde pas !

  75. calamity jane

    Oui ! on va vous laisser entre vous pour parler sérieusement de D.S.-K.!
    Par qui pourrait-il être aussi bien défendu ? Hein !

  76. @ Mary Preud’homme
    « …pour les commissaires de la PP et départements de la petite couronne je puis en tout cas vous affirmer que vos chiffres sont totalement fantaisistes. A noter que les estimations citées par le syndicat des commissaires font état de 7 à 8 % (estimation haute) de maçons pour l’ensemble du corps de conception et de direction de la PN. Sur 1750 commissaires et hauts fonctionnaires, 140 environ seraient donc des frères ou… sœurs… »
    Je suis plié de rire car prendre le chiffre avancé par ce syndicat pour vérité d’évangile, on peut compter sur ledit syndicat pour minorer outrageusement la réalité : entre secret d’appartenance et corporatisme. Ces 7 à 8 % de frères et soeurs en région parisienne, ce sont au plus ceux qui ont fait leur “coming out”. Le chiffre de 50 % a minima, je le tiens d’un contrôleur général de la police nationale. Il expliquait entre autres que c’était la principale cause de l’impossible fusion de la PP avec la police nationale. Car au fil du temps les frères commissaires et hauts fonctionnaires de la PP ont constitué une véritable mafia, celle-ci reposant sur une cooptation de fait leur permettant de se répartir les postes les plus intéressants.
    A titre anecdotique citez-moi un directeur de la PP qui n’était pas frère aux cours des 50 dernières années !… Les doigts d’une seule de vos mains devraient suffire.
    Où je vous suis c’est sur la bien moindre appartenance à la FM des femmes commissaires, mais leurs accès à la haute hiérarchie policière est quand même tout relatif : machisme et notamment celui des frères.

  77. Le comportement reptilien de nos monarques républicains qui violentent ou violent leurs gens en tout impunité et la brutalité infligée par ces mêmes aristocrates sans code de conduite à des populations entières sont l’expression des mêmes turpitudes. Il est donc normal que le fil de discussion en arrive au sujet de la Grèce.
    Les dirigeants européens exigent une victime expiatoire après que certains d’entre eux ont développé des paradis fiscaux dans leur propre pays qui ont participé grandement à l’appauvrissement de la victime : de la pure perversité décomplexée. On saigne à blanc des populations, on exige instamment de sabrer dans les salaires et les pensions, mais en matière de transparence fiscale, bernique ! De l’extermination de masse réalisée sans gaz ni détonation, à distance, sans bruit, mais avec brio, un peu à la manière des mafias qui jouent la dissuasion en mettant en scène le crime. C’est vrai que le spectacle est magnifique, grandiose. Faire plier toute une entreprise, un pays ou avilir des masses par un simple claquement de doigt, c’est tellement excitant. D’ailleurs, certains et certaines ne peuvent s’empêcher d’organiser des remakes en version privée, comme à Toulouse, en Belgique ou dans les Sofitel… c’est dire comme c’est jouissif le pouvoir de détruire : regardez un enfant de quatre ans ! Dans un monde de perversité et d’ennui à grande échelle, il faut être encore plus pervers pour survivre.
    La dérégulation d’inspiration libérale initiée au début des années 70 est un loup pour l’Homme. On assiste à un retour au sauvage, au recul de la culture sous toutes ses formes, à l’oubli du passé et au contre-foutage du futur (prends l’oseille et tire-toi). Bref au nihilisme. DSK et consorts mériteraient d’être promenés au bout d’une pique (placée à la manière qu’il vous conviendra).

  78. @ Raphael
    J’adôôôre votre façon de répondre : soit le peuple « éduqué » de Grèce n’a rien vu venir, « tout va très bien madame la marquise » et donc a cautionné au détriment des plus fragiles les faux bilans et autres turpitudes, mais là je n’y crois pas, et donc malgré tout d’élire cette oligarchie en place, sans sourciller, depuis des lustres, soit tout le monde faisait l’autruche et puis « on verra bien ». Toujours est-il que l’équipe ancienne en place a été élue et réélue.
    Dire que c’est la faute des autres, la ficelle est un peu grosse, quand on voit à quelle vitesse l’actualité se propage et que personne ne s’apercevait que les Grecs vivaient avec de la monnaie de singe, je ne peux pas le croire ce serait les rendre plus nuls qu’ils ne le sont en vérité.
    Je ne suis pas ici pour reprendre avec vous les fondamentaux des mécanismes économiques mais vous êtes quelque peu embrumé, et je le comprends, à vouloir soutenir les plus fragiles qui font les frais d’une politique désastreuse. Mais jusqu’à preuve du contraire ce sont tous les Grecs qui ont élu démocratiquement les politiques en action.
    Ne me faites surtout pas un parallèle avec Lehman Brothers. Bon j’allais m’égarer, c’est comme si vous disiez que personne ne sait aujourd’hui où en est la France, sa dette, son impossibilité à tenir un déficit budgétaire etc. Tout cela est connu de tous, aux électeurs de peser sur le débat, la seule chose que je peux entendre c’est que devant la peur de réformer tout le monde met la tête dans le sable et c’est bien connu ce sont les plus faibles qui trinquent, malheureusement.
    Secouons davantage les dirigeants, les élus, les représentants, ce n’est pas du bashing d’un pays dont je parle, cela n’est pas intéressant, mais pourquoi donc les intellectuels de ce pays ont-ils continué à soutenir des dirigeants qui les menaient droit dans le mur ?
    Nous ne sommes pas mieux que les Grecs et pourtant nous continuons à reproduire les mêmes, nous sommes les Grecs, la seule différence c’est que nos structures sont organisées de telle manière que malgré tout on fera rentrer l’argent dans les caisses bon gré mal gré et j’ajouterai malgré tout, ce qui est le plus désespérant.
    Dernière petite remarque, on dit qu’un vin est frelaté, et d’une carte postale qu’elle est le témoin d’une époque.

  79. Cirsedal étranger au Raphael | 17 juin 2015 à 21:09

    Nous sommes étranger au Raphael du 17 juin 2015 à 21:09
    1° la violente philippique employée ne laisse d’inquiéter
    2° le patchwork opéré avec cette incise « regardez un enfant de quatre ans ! » n’a plus rien à voir avec son premier message sur cette page : le Raphael du 17 juin a-t-il délibérément choisi de discréditer le Raphael du 15 juin, et si oui, qui lui en aurait donné l’ordre ?
    3° la menace à peine maquillée de promesse de décapitation envers DSK et consorts (« au bout d’une pique », avec ce raffinement allusif à un éventuel empalage sur la pique « placée à la manière qu’il vous conviendra ») signifie probablement une intervention qu’il y a un siècle on qualifiait d’ « anarcho-policière »… provocation programmée comme un coup de sonde pour renseigner grâce aux réactions escomptées…
    4° M. Bilger étant devenu un pivot d’influence comme il le souhaitait, il est normal que les polices politiques opèrent des psy-ops dans ses pages

  80. Mary Preud'homme

    @ Trekker et à son contrôleur fantôme qui balance !
    Citez-nous plutôt parmi les directions actives et administratives de la préfecture de police de Paris les dirigeants de ces vingt dernières années membres influents (selon vous) de la confrérie des maçons ? A cet égard, votre ami, contrôleur général – s’il n’est pas virtuel – devrait pouvoir vous aider à trouver, d’autant plus avec un pourcentage de 50 %. Alors que même les journaux les plus racoleurs s’en sont tenus (sans preuves tangibles) à un pourcentage de 20 % pour les commissaires et officiers de la seule PP.
    Quant au syndicat que vous décriez, il est justement pour la transparence, afin que soit mis un terme à de tels ragots n’ayant pour but que de porter atteinte à la bonne réputation et à l’honneur de la police.
    Ceci dit les francs-maçons de notre pays (estimés au total à environ 150.000) doivent être respectés comme tout un chacun, dans la mesure où ils respectent les lois et ne s’arrogent pas certains droits eu égard à leur appartenance sociale, professionnelle ou syndicale. Et pas plus aujourd’hui qu’hier ils ne sont responsables (ici ou là) de la décadence de notre pays. Il faut arrêter avec la théorie du bouc émissaire !

  81. @herman
    – Déplaire à un individu de votre trempe ressemble à une sorte de reconnaissance… en fait je vous fascine… LOL
    – Vous devriez vous imbiber/imprégner de la tolérance de notre hôte qui lui, vous supporte, vous et vos commentaires totalement inutiles qui vomissent votre haine de l’autre en utilisant une méthode bien connue : pour mieux critiquer l’un on valorise les autres à outrance.
    – Vous êtes un voyeur qui se contente de regarder par le trou de la serrure, qui n’a rien à apporter au sujet proposé, doublé d’un voyant pas du tout extra ni lucide, puisque vous prétendez que j’étais en vacances ! alors que rien ne vous permet/autorise à le penser !
    – Dans votre cour de récréation ne dit-on pas que ce sont les plus gênés qui s’en vont LOL

  82. @Giuseppe
    Totalement d’accord.
    De plus le « saignement », la baisse du PIB, tant dénoncé par la gauche française, n’est peut-être dû qu’au passage à la réalité du PIB non falsifié.
    Pour la France il suffit de voir comment un fonctionnaire peut n’avoir jamais gagné plus de 15 000 €, donc cotisé sur ce montant, et va toucher plus de 30 000 € comme notre président. Il achète ces mêmes fonctionnaires à coup d’augmentation sur le dos des entreprises et des Français.

  83. Garry Gaspary

    @ Valérie
    Placer sa confiance dans un être qui n’est pas un humain, dans une vie qui n’est pas la nôtre, dans un monde qui n’est pas terrestre, ce n’est pas de l’espérance, mais, au contraire, c’est le comble du désespoir.
    En langage moderne, le martyr chrétien n’est rien d’autre qu’un suicidaire, le moine et l’ascète chrétiens ont tous les symptômes des dépressifs et le mystique chrétien n’est ni plus ni moins qu’un psychotique : tous les virtuoses qui ont servi de modèles aux chrétiens à travers l’Histoire seraient traités aujourd’hui en psychiatrie pour leur totale inadaptation à la vie sociale humaine, alors ne venez surtout pas me parler de l’espérance du chrétien, j’ai les lèvres gercées.
    @ Cirsedal
    L’énorme avantage qu’a Véronique Raffeneau sur quelqu’un comme vous, c’est qu’elle a conscience que la fonction du magistrat se limite à dire le droit dans l’établissement d’une vérité judiciaire alors que vous, vous tentez d’y compenser votre totale impuissance politique. Dit autrement, un tribunal n’est sûrement pas, ou pour bien vous mettre les points sur les i, n’est sûrement plus un lieu fait pour éliminer de la scène publique ou sociale le satanisme, la pédophilie ou la franc-maçonnerie.
    Et pour répondre à votre alter ego Raphael, si le seul argument qu’il a contre DSK est son comportement décadent, je tiens juste à lui signaler qu’il ne convainc personne si ce n’est les Parigoth, Xavier Nebout et autre Valerie, et ceci d’autant plus facilement que c’est ce type de personnes qui lui ont elles-mêmes inculqué ce qu’était un comportement décadent.
    Je veux bien croire que le comportement de DSK mérite d’être condamné, mais il y a bien longtemps que l’argument « parce que c’est mal » me fait plutôt condamner celui qui l’emploie parce que je sais que c’est l’argument de ceux qui n’ont aucun argument.

  84. sbriglia@herman

    « Tout ceci ne serait que fortement désagréable si votre nocivité n’avait pas aussi la très fâcheuse conséquence de faire fuir les commentateurs historiques et talentueux de cet espace de liberté dont vous profitez outre mesure. »
    Nous avons ici, herman, une illustration, mutatis mutandis, de la loi de Gresham : de même que la mauvaise monnaie chasse la bonne, le commentateur de caniveau fait fuir les vieux grognards (18 juin oblige !)
    Nous avons souffert sous « Pietri », sous « Colette » et nous continuons sous son troisième alias… Le mieux est de courber la tête : de temps en temps les blouses blanches nous la mettent au frais pour quelques mois de tranquillité…

  85. @ Garry Gaspary | 18 juin 2015 à 08:29
    Vous prêtez beaucoup mais êtes-vous sûr du « rendu » ?
    Vous prêtez de la « totale impuissance politique »… peut-être, et vous ?
    Vous me prêtez le projet déraisonnable ou le fantasme fou de vouloir faire « éliminer de la scène publique ou sociale le satanisme, la pédophilie ou la franc-maçonnerie » par les tribunaux, autrement dit c’est une manière assez grossière de me prendre pour un c… devant témoins. Bon, une fois que vous avez tenté de rabaisser quelqu’un, vous vous sentez grandi ?
    Stratagème n° 24. (Arthur Schopenhauer)
    L’art de tirer des conséquences.
    On force la thèse de l’adversaire […] pour en faire sortir des propositions qui ne s’y trouvent pas et qui ne reflètent pas du tout l’opinion de l’adversaire car elles sont au contraire absurdes ou dangereuses […], ce stratagème passe pour une réfutation indirecte, une apagogie, et c’est encore une application de la ‘fallacia non causae ut causae’ (faire passer pour une raison ce qui n’en est pas une).
    Au moins la prochaine fois vous saurez comment désigner ce que vous faites en conscience, du moins on l’espère pour vous.

  86. @sbriglia
    Pauvres blouses blanches :
    « – Allons allons calmez-vous madame Colette !
    – Je ne m’appelle pas Colette ! Mon nom est Piet…! euh… eileen ! Vous m’entendez ! EILLEEEEENNNNN !! lol lol lol !! »

  87. Pardon d’imposer à Madame Bilger la lecture de certains coms et d’avoir bien involontairement provoqué ce nouvel attelage de goujats et vieux bourrins vulgaires qui salissent/polluent ce blog.
    Navrant que l’un d’entre eux – que je pensais être brillant et cultivé – prenne du plaisir à se vautrer dans tant de médiocrité.
    Pour répandre du soleil sur les autres, il faut l’avoir en soi (Romain Rolland) mais si l’indifférence est une paralysie de l’âme, une sorte de mort prématurée (A. Tchekov) il n’est réplique si piquante que le mépris silencieux !
    GOMER… LOL

  88. @ Mary Preud’homme
    « …Trekker et son contrôleur fantôme qui balance ! »
    Vous voudriez que je vous donne son nom, adresse etc. ?!
    « …Citez-nous plutôt parmi les directions actives et administratives de la préfecture de police de Paris les dirigeants de ces vingt dernières années membres influents (selon vous) de la confrérie des maçons… »
    Là encore la délation, désigner ces directeurs nommément ou/et les fonctions qu’ils exercent, ce n’est pas mon genre. Par contre je vous conseille de lire « Les frères invisibles » de Ghislaine Ottenheimer et Renaud Lecadre, ce livre date du début des années 2000 et est toujours d’actualité : seule évolution depuis la « bagarre de chiffonniers » au sein de la GLNF. Et cela ne vous coûtera pas cher, il est réédité en livre de poche.
    Certes je comprends que ce sujet vous agace, dans plusieurs de vos anciens commentaires vous faisiez allusion à un (ou des) membre(s) de votre famille travaillant à la PP ou petite couronne.

  89. Mary Preud'homme

    Trekker a écrit :
    « …A titre anecdotique citez-moi un directeur de la PP qui n’était pas frère aux cours des 50 dernières années !… »

    Mon pauvre Trekker, commencez par vous relire avant d’accuser de délation ceux qui ne font que vous retourner votre question débile. C’est vous qui déblatérez à tort et à travers afin de vous rendre intéressant et pas que sur ce sujet.
    Effectivement, j’ai quelques policiers et gendarmes haut gradés dans ma famille (dont un fils commissaire divisionnaire) et ils sont la discrétion absolue. Alors vos bobards concernant de prétendus directeurs de la police (contrôleurs ou inspecteurs généraux) qui vous auraient fait ce genre de confidences, je n’en crois pas un mot.

  90. Garry Gaspary

    @ Cirsedal
    Je n’ai pas l’impression que mon commentaire rabaisse plus que celui de l’énergumène qui a traité lâchement, puisque sans la nommer, Véronique Raffeneau de policière de la pensée alors qu’elle tentait juste de lui expliquer qu’une fois la vérité judiciaire établie dans une affaire, toute autre vérité, y compris donc la sienne propre ou celle de l’énergumène en question, compte pour rien.
    Quant à ma puissance politique, étant à la mesure de ma personne, elle ne me déçoit jamais. Il faut dire que j’évite pour cela le ridicule de me faire passer pour un Snowden à la petite semaine prêt à me servir du blog de Philippe Bilger pour y faire des révélations explosives.

  91. @ Garry Gaspary | 19 juin 2015 à 09:12
    Vous offrez un cas typique de dialectique agressive et régressive.
    Maintenant vous passez au n° 38 (Arthur Schopenhauer) :
    « Si l’on s’aperçoit que l’adversaire est supérieur et que l’on ne va pas gagner, il faut tenir des propos désobligeants, blessants et grossiers. Etre désobligeant, cela consiste à quitter l’objet de la querelle (puisqu’on a perdu la partie) pour passer à l’adversaire, et à l’attaquer d’une manière ou d’une autre dans ce qu’il est : on pourrait appeler cela ‘argumentum ad personam’ pour faire la différence avec l »argumentum ad hominem’. […] C’est un appel des facultés de l’esprit à celles du corps et de l’animalité. Cette règle est très appréciée car chacun est capable de l’appliquer, et elle est donc souvent utilisée. La question se pose maintenant de savoir quelle parade peut être utilisée par l’adversaire [victime de l’attaque personnelle]. Car s’il procède de la même façon, on débouche sur une bagarre, un duel ou un procès en diffamation.
    […]
    La seule parade sûre est donc celle qu’Aristote a indiquée dans le dernier chapitre des Topiques : ne pas débattre avec le premier venu, mais uniquement avec les gens que l’on connaît et dont on sait qu’ils sont suffisamment raisonnables pour ne pas débiter des absurdités et se couvrir de ridicule.
    […]
    Quant aux autres, qu’on les laisse dire ce qu’elles veulent car ‘desipere est juris gentium'(*). »
    (*) : c’est un droit des gens que d’extravaguer

  92. … »La vérité judiciaire »… : entre « vérité judiciaire » et vérité tout court, il n’y a qu’un pas. Comme ils sont beaux ces grands sages en robe détenteurs de la vérité. Pas étonnant qu’ils ne se prennent pas pour des moitiés de mandarine.

  93. @ l’attention du Sieur Gaspary le 18 juin 2015 à 08:29
    Dites-donc… Dites-donc… Sieur Gaspary Si… : « …autre Valerie… » me concerne, sachez primo : on n’a pas garde les cochons ensemble et deuxio : je ne me suis pas exprimee (ni publiquement, ni meme en prive) sur cet homme qui a eu maille a partir avec la Justice.
    Ce n’est pas parce que j’ai eu la malchance d’etre affublee d’un « prenom de prolote » que je vais me laisser marcher dessus.
    Ou avez-vous lu que j’aurais « la foi du charbonnier » chevillee au corps ?!?!
    De surcroit, vous n’etablissez jamais aucune distinction entre les differentes religions qui composent la Chretiente qui ne se reduit pas au catholicisme.
    Quant a placer sa confiance dans une vie qui n’est pas la sienne… certains le font sans meme etre croyants. Qu’ils en soient ici remercies.
    Sur ce, je ne vais pas epiloguer plus longtemps et poursuis donc mes lectures…
    Toutefois, n’etant pas rancuniere, je vous dedie cette chanson reecoutee hier soir par hasard sur mon transistor… tant qu’on peut encore l’ecouter sans etre conspues… profitons-en.
    https://www.youtube.com/watch?v=N5_vcVq_vSE
    P.S. Toute ressemblance avec un ministre en exercice serait purement fortuite
    Bon week-end a toutes et tous

  94. Véronique Raffeneau

    @ Garry Gaspary
    Je suis sensible à vos interventions me concernant et je vous en remercie.
    Pour ce qui est de la relaxe dans l’affaire du Carlton, les juges ont enseigné et rappelé à d’autres juges – à la manière d’une tronçonneuse – qu’entre le droit et la morale, c’est au droit que revient le dernier mot.
    Je ne pense pas que « la fonction du magistrat se limite à dire le droit dans l’établissement d’une vérité judiciaire ».
    Le mot « se limite » me gêne.
    Le droit est une boussole, un ancrage, un droit fil destiné à tempérer et à contenir les excès d’interprétation du magistrat.

  95. Garry Gaspary

    @ Raphael
    Tous ceux qui parlent de vérité tout court sont des crétins christianisés qui sont persuadés que la vérité existe dès l’origine. Alors que la vérité se situe toujours à la fin d’un processus : la vérité théorique se situe à la fin de l’expérience, la vérité de l’expérience se situe à la fin de l’élaboration d’une nouvelle théorie, la vérité historique de l’Ancien Régime se situe à la fin de la Révolution française, etc. Et la vérité judiciaire se situe à la fin d’un procès.
    Le crime n’a, pour l’exemple, aucune existence réelle tant que cette existence n’a pas été établie par un juge. Par la vérité judiciaire, le juge établit la réalité du crime. C’est cela et uniquement cela qui rend le jugement si essentiel pour les victimes, et c’est ce qui fait la première difficulté de l’exercice de la fonction de magistrat qui ne doit pas rendre justice pour les victimes s’il ne veut provoquer une dérive judiciaire du type Outreau.
    @ Valerie
    Je ne distingue pas entre les différentes religions chrétiennes parce que le christianisme ne m’intéresse pas en tant que religion (i.e. dans une relation spécifique entre un croyant et une divinité) mais en tant qu’esprit (i.e. dans la relation du christianisé avec le monde, et en particulier avec l’autre). Et l’esprit chrétien est identique dans toutes les religions chrétiennes.
    @ Véronique Raffeneau
    La robe ne fait pas le magistrat et c’est bien pour cela que je parle de la fonction de magistrat en tentant de transcender les excès personnels. Le pouvoir ne corrompt pas, le pouvoir judiciaire est, pour l’exemple, incapable de mener un magistrat à l’idée d’une présomption de culpabilité contre N. Sarkozy, et s’il y a corruption dans ce cas, elle provient de l’individu et non de l’exercice de la fonction. Mais le pouvoir ne grandit pas non plus, et il ne soigne pas un tel homme d’une telle corruption, il ne fait que la révéler.
    Si le droit est une boussole alors il indique un nord, s’il est un ancrage alors il y a une réalité dans laquelle il plonge. Ce nord, cette réalité, c’est le peuple. La justice est rendue au nom du peuple, le pouvoir judiciaire est une responsabilité collective la plus totale. La justice est le fondement de la nation parce qu’elle est la reconnaissance du peuple par le peuple pour le peuple. Le sang, le sol ne sont rien comparés à elle.

  96. Rédigé par Sieur Garry Gaspary le 20 juin 2015 à 10:16
    Merci Monsieur Gaspary de votre reponse a mon attention. Toutefois, « je lache l’affaire ».

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