A chaque fois que j’ai l’occasion d’évoquer le livre où je fais parler Emmanuel Macron « Moi, Emmanuel Macron, je me dis que…« , je suis questionné avec curiosité mais parfois une sorte de condescendance comme si j’étais un naïf pour considérer que sur le plan humain et intellectuel le président de la République était exceptionnel… et qu’en tout cas sur ce registre, il me passionnait davantage que Nicolas Sarkozy ou François Hollande.
Je parviens mal à faire comprendre que ma dilection n’est absolument pas un quitus donné à sa politique, qui n’en est d’ailleurs qu’à ses débuts. Ce n’est pas la première fois que je relève qu’en France, on a seulement le droit de détester globalement ou d’aimer absolument. L’esprit partisan gangrène tout et il est hors de question de trouver des qualités à qui on est opposé ou des défauts à qui on adhère.
Pourtant je m’interroge sur le risque d’impasse de la volonté présidentielle de dépasser la droite et la gauche.
D’abord parce que si leurs valeurs sont différentes, elles ont cependant un socle commun. Il n’y a pas, sur tout, un tel gouffre entre la droite et la gauche, tout simplement parce qu’assez souvent le réel à affronter égalise et homogénéise.
L’alternative à laquelle sont confrontés le président de la République et ceux qui le soutiennent est limpide.
Le dépassement de la droite et de la gauche conduit à un « ailleurs » qui devrait représenter une création originale, jamais vue ni pensée. Ou alors il condamne, malgré son ambition affichée, à picorer à droite ou à gauche, avec l’élaboration pragmatique d’un centrisme puisé à des sources contradictoires dont le pouvoir tenterait de faire une synthèse acceptable.
Je crains que nous nous trouvions face à la seconde branche de l’alternative et ce ne serait pas une surprise tant il paraît difficile, dans un monde saturé, d’innover et d’ouvrir des chemins jamais foulés.
L’exemple le plus éclairant de cette banalité obligatoire réside dans « ces grands chantiers de la justice qui seraient enfin lancés ». Malgré la démagogie qui consiste seulement à s’indigner de l’état de nos prisons sans considérer en même temps qu’elles seront de plus en plus nécessaires et que les peines alternatives ne pourront pas se substituer à elles, je confirme mon billet du 28 septembre : La prison n’est pas le mal absolu !
Sans désobliger ceux qui ont réfléchi sur ce nouveau projet, l’impression dominante est qu’il répète, ressasse, ne va pas bouleverser pour le meilleur le paysage judiciaire en améliorant tout de suite l’efficacité du service public et en favorisant enfin une relation de confiance entre les magistrats et les citoyens. Contrairement à ce qui est trop souvent dit, ceux-ci ont le droit de tout exiger de ceux-là, et non pas l’inverse, à entendre certaines pétitions de principe de professionnels enfermés dans leur arrogance institutionnelle.
Ces « grands chantiers » sont classiques, divers, avec l’évidente et dilatoire annonce de consultations destinées à aboutir au printemps 2018. Ce n’est pas en tout cas le formidable coup de fouet dont la justice aurait eu besoin. Nul dépassement de la droite et de la gauche mais un salmigondis honorable. Rien de plus (Le Figaro).
Pas le bouleversement d’un ailleurs fulgurant, d’une rupture éclatante, d’une espérance sortant enfin de l’ordinaire.
On continue, c’est tout.
Attention monsieur Bilger vous soulevez un sujet sensible qui n’a pas encore été résolu par l’électorat français et qui s’intitule « La gauche existerait-elle sans la droite et vice versa ».
Aliocha va nous chanter « Nécessité et beauté de la miséricorde dans tous les actes de la vie antérieure ».
C.Jacob va nous décrire le Yin et le Yang selon Wikipédia.
C.Luçon va nous raconter son émoi lorsqu’il découvrit une pile Volta dans les profondeurs d’un forage.
R.Marchenoir va noircir des pages sur la Sibérie de demain dépourvue de ses défenses de mammouths.
Et ce qui est certain c’est que notre hémicycle veut nous faire marcher au pas.
Alors un grand chantier pour faire des prisons ? Oui mais ne devrait-on pas murer nos frontières de prime abord ?
Le dépassement de la droite et de la gauche conduit à un « ailleurs »
Ah ! Le fantôme de Michel Jobert est en train de planer sur ce blog…
Ceci dit, ce dépassement se traduit malheureusement trop souvent en pratique par un phagocytage de ce qui devrait constituer le corpus des vertus de droite par sa version inversée de gauche et des gens qui se prétendent de droite, y compris parmi ceux qui fréquentent ce blog, ne se rendent pas compte qu’ils ont jeté aux orties toutes les authentiques vertus « de droite », donc en pratique celles ayant constitué l’armature de la France de toujours..
Bien entendu, cette gangrène des idées se retrouve également dans le paysage politique.
« En France, il existe deux partis de gauche, dont l’un, par convention, s’appelle la droite. »
Maurice Druon
On ne va quand même pas construire des prisons pour « ceux qui foutent le bordel » alors qu’ils pourraient aller bosser cent quarante kilomètres plus loin ? Si ?
Bien sûr EM a des qualités exceptionnelles… et vous
permettrez d’attendre qu’il nous en fasse montre, comme au cirque…
« Le dépassement de la droite et de la gauche conduit à un « ailleurs »
Il est probable qu’E.M. dans ses qualités ait aussi une bonne part d’imagination. Mais quelle est-elle ?
Car il faut en avoir une bonne dose pour accéder à des solutions auxquelles on ne s’attend pas. Si face au dilemme droite/gauche, il faut savoir sortir du cadre habituel, des architectes eux par exemple, ont imaginé cet ouvrage d’art.
http://www.turbo.fr/actualite-automobile/347390-insolite-drole-pont-relier-hong-kong-chine/
Hélas je doute que le projet ait abouti. Trop tordu ?
En effet le projet en cours serait celui-ci :
https://www.youtube.com/watch?v=M7mBTf4hlWs
https://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Le-pont-entre-Hong-Kong-et-Macao-un-veritable-defi-technologique-2015-08-06-1341901
Où en serait la construction si le projet avait été confié à des politiques ?
« L’esprit partisan gangrène tout et il est hors de question de trouver des qualités à qui on est opposé ou des défauts à qui on adhère. » selon sa majesté de Bilger.
Mais de qui se moque-t-il, il n’y a jamais eu plus partisan que sa majesté !
À elle toute seule, sa majesté en serait une définition !
Nul dépassement de la droite et de la gauche mais un salmigondis honorable. Rien de plus. Pas le bouleversement d’un ailleurs fulgurant, d’une rupture éclatante, d’une espérance sortant enfin de l’ordinaire. On continue, c’est tout.
Au vu des décisions concrètes déjà prises dans tous les domaines par notre Président, je crains que votre constat fort pertinent sur la justice ne s’applique dans le futur à toute la politique présidentielle. On attend de lui une ligne directrice cohérente et forte, pas uniquement du verbiage de communicant habile, mais pour le moins on a du mal à la discerner.
Un jour on rabote les classes moyennes et pauvres, le lendemain on concède des avantages au plus aisées, le surlendemain on prend des mesures favorables aux défavorisés, puis le jour d’après on limite les concessions faites aux plus aisées, etc. Ce salmigondis, pour reprendre votre expression, est de mise dans tous les domaines de la politique macronienne, hormis heureusement pour l’Education nationale. Même en politique étrangère et de Défense, quand on fait abstraction des postures allant du martial au conciliant, on retrouve les même contradictions et le désir de plaire superficiellement à tous.
Au final tout cela est similaire aux méthodes des « radsocs » de l’entre-deux-guerres, opportunisme à courte vue et clientélisme, et donc bien éloigné d’une « création originale, jamais vue ni pensée ». S’il y a un point sur lequel il se démarque de tous ses prédécesseurs c’est sa communication des plus habiles et fort bien maîtrisée, car même ses saillies les plus contestables sont loin d’être toutes spontanées.
Certes son quinquennat ne fait que débuter, nos Présidents nouvellement élus par le passé n’ont pas été avares de surprenants virages sur l’aile. Alors de quoi sera faite demain la politique macronienne ?…
« Je parviens mal à faire comprendre que ma dilection n’est absolument pas un quitus donné à sa politique, qui n’en est d’ailleurs qu’à ses débuts. »
dans le sceau de l’université de Pont-à-Mousson au XVe siècle » Mais, comme on le voit avec le conte, la fée n’a pas le pouvoir de s’opposer complètement à la mort et, de nos jours, on dirait qu’elle cryogénise en quelque sorte, la Belle, lorsqu’elle ralentit le temps et programme un retour.
est bien celle des catastrophes causées par l’eau ou les eaux.
Ce n’est pas sa politique qui n’en est qu’à ses débuts, mais sa mandature comme président de la République. Sa politique elle est à l’œuvre depuis sa mise en disponibilité de la fonction politique pour aller se constituer un petit magot à flamber tel un grand seigneur de la Russie tsariste, chez Rothschild et encore, on ne sait sans doute pas tout comme dirait Anne Roumanoff.
@k.verne | 07 octobre 2017 à 12:29
« C.Jacob va nous décrire le Yin et le Yang selon Wikipédia. »
Allons bon, mais puisque vous me tendez si gentiment la perche.
« Pas le bouleversement d’un ailleurs fulgurant, d’une rupture éclatante, d’une espérance sortant enfin de l’ordinaire.
On continue, c’est tout. »
Dans la version des frères Grimm de La Belle au bois dormant, le nombre des fées est de treize dont seulement douze « weise Frauen », « celles qui savent –
quoi ou comment – faire, ou encore ce qui peut et ne peut pas être fait », en particulier comment contrecarrer la treizième, ont été invitées.
La treizième, celle qui interviendra entre la onzième et la douzième des fées invitées, est investie de toute la puissance de l’intervalle. Ce dont il est question dans cet intervalle, c’est du néant de la mort qui se voit ramené par la dernière fée à s’exprimer et qui n’a pas le pouvoir d’annuler purement et simplement la force de la prophétie, à un long sommeil.
Vu qu’il est question là d’un certain rapport au temps, si on identifie ces douze fées aux constellations zodiacales qui servaient à prophétiser tous les événements et autres cataclysmes futurs, que sont 1) le Bélier, 2) le Taureau, 3) les Gémeaux, 4) le Cancer (ou le Scarabée, ou le Crabe), 5) le Lion, 6) la Vierge, 7) la Balance, 8) le Scorpion, 9) l’Ophiuchus (ou le Serpentaire),10) le Sagittaire, 11) le Capricorne (ou la Chèvre), 12) le Verseau et 13) les Poissons, la douzième des fées invitées est, je pense, à identifier avec la constellation du Serpentaire, absente du zodiaque astrologique et qu’on assimile à Asclépios, le médecin légendaire. « Asclépios aurait en effet tué un jour un serpent et aurait eu la surprise de voir un autre serpent le ranimer avec des herbes. Le savoir médical d’Asclépios aurait, par la suite, crû au point qu’il était capable de ressusciter les morts. On en retrouve le symbole
Donc si on place cette fée à l’endroit de la dernière formule du conte, on obtient 13) l’Ophiuchus (ou le Serpentaire), 1) le Sagittaire, 2) le Capricorne (ou la Chèvre), 3) le Verseau et 4) les Poissons, 5) le Bélier, 6) le Taureau, 7) les Gémeaux, 8) le Cancer (ou le Scarabée, ou le Crabe), 9) le Lion, 10) la Vierge, 11) la Balance, 12) le Scorpion, on obtient bien l’esprit tutélaire à problèmes, le signe gouverné par celui qui pour les Babyloniens représentaient dieu de la mort, des destructions et du feu, (par ex. l’éruption d’un volcan (feu) sous-marin = Tsunami), la treizième fée qui s’invite toute seule dans le débat alors que personne ne l’y a conviée.
En effet, selon Ptolémée revisité par Wikipédia pour faire plaisir à Jules, « ce Signe a Mars comme planète gouvernante, qui pour les Égyptiens, se déplace à reculons » comme les écrevisses.
« Depuis la découverte de Pluton en 1930, le signe du scorpion s’est vu attribuer pour planète gouvernante principale Pluton, Mars n’en devenant plus que la planète gouvernante secondaire », mais comme nous sommes là bien avant 1930, on va considérer Mars en priorité.
Le signe du scorpion serait lié à l’élément classique de l’eau. » et sa représentation graphique
Il y a trois Signes liés à l’eau qui sont le Cancer/scarabée/crabe (eaux primordiales), les Poissons (l’Océan cosmique) et donc le Scorpion (à savoir le fleuve, ou encore la tourbière où ce qui meurt revit. Il symbolise la fin d’un cycle et le début d’un autre, la transition. Il fait le lien entre l’origine et le cosmos.)
Et donc on est bien dans l’intervalle qui est aussi le lien, vu qu’il n’y a pas vraiment de « en rupture ».
Quel genre de lien entre la Droite et la Gauche, entre les Vieux de la Vieille et les temps à venir, sera œuvré par celui qui ni de Droite, ni de Gauche, ni d’avant, ni d’après, se veut un présent transitionnel via « un salmigondis honorable ».
Selon l’auteur de « La Roue de la Vie, méditation sur le Cosmos », « le maître-mot du Signe du Scorpion est désir. C’est en même temps le signe qui porte en lui le potentiel le plus élevé d’autodestruction. ».
D’autres en donnent la brève définition suivante : « C’est le signe le plus passionné du zodiaque, mais aussi le plus sombre ». Le Scorpion pense en termes de « pouvoir qu’exercent la collectivité, les autres ou l’autre sur soi, ainsi qu’à celui que l’on exerce sur eux, autant dire au pouvoir politique ».
Selon une dernière, le Scorpion dirige ses impulsions vers les transformations.
Avouez que le Scorpion a été pensé par Ptolémée pour la politique macronienne et sa fée Carabosse !!
Bonjour,
Il va falloir que je me procure votre dernier ouvrage Moi, Emmanuel Macron, je me dis que…. Apparemment il n’est disponible que chez Amazon et on peut le commander à partir du lien de la rubrique Mes livres qui est donné sur votre billet. A noter que 14€ en version brochée ce n’est pas cher, c’est même à la portée de toutes les bourses, même des plus modestes des intervenants de ce blog…
@ k.verne | 07 octobre 2017 à 12:29
« C.Luçon va nous raconter son émoi lorsqu’il découvrit une pile Volta dans les profondeurs d’un forage. »
Bravo !
Vous n’êtes pas loin de la vérité !
Au cours d’un forage on injecte une « boue » de forage, pour diverses raisons, mais qui agit aussi comme l’électrolyte d’une batterie. Deux formations en contact (argile et grès, ou argile et calcaire, ou grès et calcaire…) forment les deux pôles de la batterie et génèrent un faible voltage, connu des pétro-physiciens et géologues comme « Potentiel Spontané » et est mesuré au long de tout forage (en millivolts) depuis des lustres.
Cher k.verne vous venez de redécouvrir ce que les frères Conrad et Marcel Schlumberger, Alsaciens comme Philippe, avaient découvert en 1906 et qui a conduit à remplacer le carottage mécanique par le carottage électrique dans l’exploration pétrolière et fut une des plus grandes révolution après le forage par rotation (Rotary drilling) dans l’industrie pétrolière.
Une contribution française méconnue mais capitale dans l’étude des bassins sédimentaires et la réduction des coûts de forage d’exploration.
Vous n’avez que 111 ans de retard !
Ce que j’avais déjà remarqué dans vos textes précédents.
Thomas Sowell explique très bien, dans « A Conflict of Visions », que la droite et la gauche sont séparées par des visions du monde, de la vie, de la politique, radicalement opposées, et fondamentales, quasiment indestructibles. C’est aussi ce que dit Harouel en associant la gauche à la gnose et la droite au christianisme (récent article de Zemmour dans Le Figaro).
Ce qui donne l’illusion qu’en France cette opposition a disparu, c’est que les politiciens qui se prétendent de droite sont aussi de gauche que les autres. Mais la droite existe toujours à l’état latent.
Mais bon, une fois que vous aurez passé votre engouement temporaire pour Macron (une imposture – comme avant lui Hollande, puis Juppé, puis Bayrou – vous avez un faible pour les imposteurs), vous vous en rendrez compte.
« Le dépassement de la droite et de la gauche conduit à un « ailleurs » » (PB)
Un ailleurs qui est un nulle part, où ceux qui, n’ayant pas d’idées et pas de convictions, se précipitent, en espérant que leur vacuité s’effacera devant la nullité de la proposition.
Zéro divisé par zéro, l’angoisse des lycéens et des hommes politiques qui ne savent pas quoi dire.
Vouloir le dépassement de la droite et de la gauche, c’est vouloir le dépassement du haut et du bas, de l’avant et de l’arrière, du jour et de la nuit, du soleil et de la lune, et je laisse à Catherine JACOB le soin de nous dire que le Yin et le Yang sont la source du Cosmos.
La dualité est constitutive de la nature et de la vie, mâle-femelle, quoi qu’en disent les LGBT, qui ne seraient pas là si un spermatozoïde n’avait rencontré un ovule, y compris dans une éprouvette.
Cette dualité a toujours existé en politique.
Le Sénat romain comportait déjà les représentants des patriciens et ceux de la plèbe, et tout système politique qui se veut démocratique, c’est-à-dire donnant la parole au peuple, n’échappe pas à la dualité entre les possédants et ceux qui rêvent de les déposséder pour le devenir eux-mêmes.
Et quel meilleur exemple concret de cette dualité à laquelle rien ni personne n’échappe, que la photo du billet du jour.
Un Président qui se veut sérieux mais dont on voit qu’il a envie de rire et une femme dont par charité je tairai le nom.
Je me pose une question, une femme peut-elle être une bonne politique en étant aussi peu photogénique ?
Pour un homme la question ne se pose pas, l’esthétique ne fait pas partie des présupposés, la dualité a de ses injustices.
Injustice, vous avez parlé de justice ??
« Le dépassement de la droite et de la gauche conduit à un « ailleurs » qui devrait représenter une création originale, jamais vue ni pensée. »
Le problème c’est qu’en politique on a tendance à raisonner en mode binaire : gauche-droite, méchant-gentil, beau-laid, intelligent-idiot. Le plus souvent le choix est dicté par son statut social, le milieu familial.
Pour faire simple, dans les milieux aisés, en clair la bourgeoisie, on vote à droite. Dans les milieux défavorisés on vote à gauche. La clé de répartition étant l’argent qui conditionne la classe à laquelle on appartient. L’argent qui permet d’acquérir la connaissance, d’apprécier à leur juste valeur les œuvres d’art, bref tous ces petits riens qui permettent de briller dans les dîners en ville.
Certes il y a aussi des gens de ce petit monde de privilégiés qui votent à gauche. On les appelle les « bobos » (bourgeois-bohème), nom qu’ils se sont d’ailleurs donné à eux-mêmes pour se distinguer des besogneux qu’ils soient riches ou pauvres et qu’ils regardent d’un œil condescendant se rendre à leur boulot, la mine absorbée par leurs petits soucis.
Eux ne font pas partie de ce monde-là. Ce sont des intellectuels qui ont gardé toute la fraîcheur de leur adolescence, s’opposant par principe au conformisme bourgeois dans lequel ils ont grandi. Ils votent à gauche parce que papa a toujours voté à droite.
Alors si vous leur retirez ce concept de gauche-droite pour leur montrer un « ailleurs » dans lequel capitalisme et socialisme, progressisme et conservatisme, nationalisme et mondialisme se confondent, ils perdent tous leurs repères.
C’est la raison pour laquelle droite et gauche existeront toujours car sans ce concept la politique n’a plus de raison d’être, nous entrons dans le monde du rationnel, celui des technocrates qui construisent notre société à partir de chiffres, simulations, modélisation. Un monde ou l’humain n’existe plus.
Le meilleur des mondes tel que l’a décrit Aldous Huxley en 1932 et qui en fait serait le pire qui puisse nous arriver. Enfin je suppose…
@ k.verne | 07 octobre 2017 à 12:29
D’accord pour tout.
Juste un aparté : depuis qu’il y a des gauches et des droites identifiées, les droites ont fait des politiques de gauche et les gauches des politiques de droite. Ca c’est acté depuis longtemps.
Du coup, Macron, culturellement de droite, qui est allé faire le sous-marin chez la gauche sans vraie conviction, se révèle tel un Chirac (qui avait le coeur à gauche mais le portefeuille à droite), un indécis. Forcément indécis puisqu’il a fabriqué le piège dans lequel il est.
On a eu un Président de pédalo, maintenant on a M. 14% qui fait de la godille sur sa barcasse française 🙁
Je crains que nous n’ayons les quatre prochaines années les plus immobilistes (à part les deux trois trucs de lever de rideau de « l’illusionniste ») de cette Cinquième, sous l’aspect médiatique du contraire « Je ne fais rien MAIS, en même temps, je donne A VOIR que je suis dans le « mouv' » (important dans une société qui REGARDE sans rien retenir).
Alors… le chantier des prisons ? la refonte des moyens judiciaires (tout confondu intenable) ? : billevesées.
Les frontières physiques à fermer alors que les frontières de l’argent sont ouvertes à tous les vents (y compris les mauvais), M. 14% n’en a pas les moyens k.verne, même s’il nous fait la roue en parlant anglais ‘live’ avec Trump, Merkel ou Poutine. Fin de l’histoire.
Les paris sont ouverts ?
Quand on commence au centre, on finit inévitablement à droite, au service des patrons et des actionnaires qui veulent se goinfrer toujours plus sous prétexte de compétitivité. Tant mieux à la limite, ça donnera peut-être une chance à la vraie gauche (la vraie, celle qui est sociale et redistributrice) d’arriver au pouvoir en 2022 ou en 2027.
Quant à la justice, rien ne changera. Il faudrait beaucoup d’argent pour construire des prisons supplémentaires et embaucher plus de juges (nous en avons peu en France finalement, comparé aux autres pays). Or l’objectif du gouvernement reste de diminuer la dette publique, ce qui interdit tout investissement d’ampleur.
@ Trekker
Hum, l’Education nationale… Même avec le traditionaliste Blanquer, la norme est désormais de faire faire les devoirs des gamins sur ordinateur ou pire encore sur smartphone. J’ai demandé au collège comment ils font avec les enfants dont les parents n’ont ni l’un ni l’autre et attends toujours la réponse. Le « numérique » n’est hélas ni de gauche ni de droite, il est partout, pauvres de nous !
Cher Philippe,
Merci de cette analyse.
Cependant cet ailleurs ressemble un peu à X-Files, « La vérité est ailleurs ».
Là où vous vous plantez et avec tout le respect que nous vous devons, c’est qu’en pratiquant ce que tous les gouvernements ont fait avant Macron sans le dire, c’est-à-dire du ni droite, ni gauche, la majorité des citoyens sera dans l’opposition à ce ni droite, ni gauche et votera pour les extrêmes.
Si Macron est le loup et qu’il a décidé de manger la grand-mère, à savoir les partis classiques, et malgré les précautions qu’il aurait dû prendre a décidé de traverser le bois seul avec quelques pensées magiques, le petit peuple rouge a déjà remarqué qu’une lutte à mort s’engagerait pour sauver la galette et le petit pot de beurre.
Le loup avec ses petites dents de lait pourrait avoir des difficultés à défendre ses rêveries solitaires. Même si les tendances de J-J Rousseau ont su vous séduire, la marche d’un président est toujours solitaire ou suicidaire lorsqu’il se désolidarise du chaperon rouge.
Les partis classiques seraient de vieilles lunes, les syndicats des « fouteurs de bordel », les journalistes itou, les retraités des nantis, les chômeurs des fainéants, les salariés des riens et il n’y en aurait qu’un qui sentirait l’eau de Cologne, qui serait un être divin, qui ferait comme le Roi Soleil la pluie et le beau temps. Tout ceci ne serait qu’une sombre farce.
Encore ne faudrait-il pas oublier que les repères des citoyens ne peuvent pas se dissoudre d’un coup de baguette magique et que les gens n’entendent que ce qu’ils sont prêts à entendre.
Ce loup est bien trop maladroit en pensant qu’en humiliant le petit chaperon rouge il pourra parvenir à ses fins.
françoise et karell Semtob
@Achille | 07 octobre 2017 à 19:45
« Apparemment il n’est disponible que chez Amazon »
Erreur. Je l’ai eu à la FNAC et avec la carte FNAC c’est donc encore en dessous de 14€.
Murons donc les frontières de la caverne, après avoir fait le stock nécessaire d’alcool et d’anxiolytiques, les yeux accoutumés à la pénombre qui permet d’occulter la réalité du déclin des défaites, et surtout ne faisons rien pour résoudre nos divisions, nous n’aurions plus d’ennemis à combattre pour tromper notre ennui de nation obèse, sénile et toxicomane.
Courage Président, le malade en phase terminale s’accroche à ses dénis.
@ Achille | 07 octobre 2017 à 23:01
«L’argent qui permet d’acquérir la connaissance, d’apprécier à leur juste valeur les œuvres d’art »
Aïe, cher Achille après nous avoir expliqué vos nouvelles tendances quasi droitières, vous retombez dans vos vieux phantasmes socialistes, « l’argent qui peut tout, qui corrompt tout et ne laisse intacte que la misère ».
Dans un pays où les droits d’inscription à l’université sont inférieurs au coût d’une séance de cinéma par semaine, où l’entrée dans les musées est souvent gratuite pour les djeuns de moins de 25 ans, où l’APL permet de les loger aux frais des contribuables possédants, infâmes riches que l’on ne pressure jamais assez, etc.
Dans ce pays vous osez dire que l’argent permet d’acquérir des connaissances, que tout l’or du monde ne peut d’ailleurs vous donner, si vous n’avez pas les capacités génétiques permettant d’y avoir accès…
Quant au sens du beau, il est réservé aux belles âmes nées avec une cuillère d’or dans la bouche selon l’adage en vigueur dans mon village, c’est bien connu. Le pauvre étant incapable de distinguer le beau du laid et c’est pourquoi l’art dit contemporain qui est le privilège des riches, est l’objet de risées, que je partage, chez les smicards.
Pour oser proférer de telles affirmations, je vous soupçonne d’avoir été très, très pauvre dans votre jeunesse et de continuer à l’être. Mais cela vous ouvre peut-être les portes du Paradis promis par les Maristes.
@ Catherine JACOB
Soyez toujours remerciée pour vos commentaires enrichissants. Je regrette cependant de ne pas y voir souvent le lien avec l’envers du décor.
Une fée, c’est une âme errante.
Dès lors, comment faire le lien entre ce qui gouverne une âme et les tendances cosmiques qui président à la naissance et au destin du corps, si ce n’est que c’est en allant à l’Esprit que l’on peut réécrire le destin ?
Enfin, « le néant de la mort » en parlant de fées, voilà un singulier oxymore.
@ Tipaza | 07 octobre 2017 à 22:37
fait le lien de entre l’origine et le Cosmos ».
.
« …je laisse à Catherine JACOB le soin de nous dire que le Yin et le Yang sont la source du Cosmos. »
Ha, ha, ha ! Vous ne m’aurez pas deux fois de suite sur ce terrain-là. Cf Catherine JACOB | 07 octobre 2017 à 19:38 où il est indiqué que « le Scorpion
Il est d’ailleurs placé à l’endroit de l’origine du monde dans l’homme anatomique des Très Riches Heures du duc de Berry commandé aux trois frères Limbourg vers 1410-1411, inachevé à leur décès en 1416 et complété dans les années 1440 et 1485-86. Ce manuscrit enluminé est conservé au Musée Condé, Bibliothèque, Chantilly et son propriétaire est l’Institut de France.
Un livre d’heures est un livre liturgique destiné aux fidèles catholiques laïcs dont La liturgie des Heures est la prière quotidienne répartie en plusieurs moments, appelés offices.
La liturgie monastique actuelle respecte essentiellement encore la composition de la règle de saint Benoît, fixée vers 530.
1. Matines/Lectures (anciennement Vigiles): entre minuit et le lever du jour
2. Laudes : à l’aube (vers 6 heures, principales Heures du matin)
3. Tierce (troisième heure après le levant) : à 9 heures ou avant la grand-messe
4. Sexte (sixième heure après le levant) : à midi environ
5. None (neuvième heure après le levant) : à 15 heures environ
6. Vêpres : au début de soirée (vers 17 ou 18 heures, principales Heures du soir)
7. Complies : le soir, avant le coucher du soleil.
L’homme anatomique est l’une des huit grandes miniatures que comporte l’ouvrage. Il s’agit du folio 14 qui prend place à la fin du calendrier.
« Cette miniature représente l’influence des astres sur l’homme. Il se peut qu’elle soit inspirée d’ouvrages traitant de médecine ou d’astrologie.» – Wikipédia
On la retrouve en effet avec Paracelse, notamment, dans « la Mélothésie zodiacale à la Renaissance par Johannes Blaubirer, repris par Steinlein, Astrologie, Sexualkrankheiten und Aberglaube soit Astrologie, MST et croyances. Ou encore dans le fol. 12 du Codex Tubingensis, conservé à la BNU de Tübingen repris dans « Les savoirs magiques et leur transmission de L’Antiquité à la renaissance », textes réunis et édités par Véronique Dasen et Jean-Michel Spieser, 2014, ouvrage tout à fait passionnant.
La Mélothésie est le nom de l’influence astrale sur les membres du corps humain.
« Plusieurs manuscrits avaient déjà représenté comme ici un homme dont les différentes parties du corps sont reliées à un des douze signes du zodiaque, sous le nom de homo signorum ou encore ‘homme zodiacal’. L’originalité tient ici dans le dédoublement de l’homme et la double mandorle qui l’entoure, dans laquelle sont reproduits à nouveau les signes du zodiaque. Si plusieurs hypothèses ont été avancées pour expliquer cette iconographie (allégories homme-femme ou encore jour-nuit), aucune d’entre elles ne permet d’expliquer de manière définitive ce dédoublement.) » – extrait Wiki
Il y est indiqué en bas à droite : « le Cancer, le Scorpion et les Poissons sont froids et humides, flegmatiques, féminins, septentrionaux ». La miniature qui date d’avant 1416 est attribuée à l’un des frères Limbourg.
Ceci dit, né le 21 décembre, EM est du dernier jour du Sagittaire. Donc, au moins d’après son signe astrologique, c’est une flèche
Le Sagittaire est lui aussi dans le transitionnel puisque « Dernier signe d’automne, juste avant le solstice d’hiver, il est un trait d’union entre la fin du cycle de la vie (dans le Scorpion) et la « sagesse de l’âge » (qui l’attend dans le Capricorne) ; aussi le voit-on fréquemment associé au coup de foudre (perpétuation) et à l’enseignement (transmission). » – Wiki
Eh oui c’était écrit, et le coup de foudre et l’enseignement !
Dire qu’on a une ‘first lady’ parce que, peut-être bien, EM aurait lu son horoscope avant d’entrer en scène dans son cours de théâtre !
Le Folio 25, une grande miniature exceptionnelle également, représente de façon très intéressante, le Paradis sous forme d’une île. On y accède, comme on en sort par un grand portique où se trouve un ange écarlate, identifié comme Saint Michel l’Archange.
Enfin, le mois de décembre représente une scène de vénerie dans laquelle des chiens entreprennent de dévorer un sanglier.
Le mois d’avril représente une scène de fiançailles.
@ Claude Luçon | 07 octobre 2017 à 20:01
« Vous n’avez que 111 ans de retard !
Ce que j’avais déjà remarqué dans vos textes précédents. »
Le temps ne compte pas pour les sages et j’avais découvert ce principe physique avec mon ami Thalès dont vous deviez connaître le père.
Vous écrivez « Pas le bouleversement d’un ailleurs fulgurant, d’une rupture éclatante, d’une espérance sortant enfin de l’ordinaire ». Et nous sommes bien obligés de vous dire que vous avez raison.
En ce qui me concerne, je pense que le grand péril qui nous menace est constitué par ces incessants flots de migrants dont nous ne voyons plus la fin et qui vont sans doute probablement augmenter de plus en plus au fil des années. Notre faute est de les assimiler aux autres invasions que nous avons subies autrefois dans l’histoire. Mais celle-ci est complètement différente par le virus de l’islamisme qu’elle contient. Ces enfants de 5 ans à peine et auxquels on apprend systématiquement à égorger des mécréants vont bientôt débarquer chez nous. Il faut réaliser que ces foules immenses, que nous voyons prier le vendredi dans presque tous les endroits du monde, sont contaminées par ce même virus. Plus aucune comparaison n’est possible avec quelque autre invasion précédente. Et malheureusement aucune de nos solutions actuelles n’est convenable car nos prisons sont saturées et le flot augmente sans cesse.
Notre laxisme nous a amenés maintenant à un point de non retour. Le mieux que nous pourrions faire serait de ne plus donner ces publicités inconséquentes à chaque attentat islamiste. Elles ne font que motiver encore plus ceux qui se font maintenant une gloire de mourir en faisant le plus de victimes possibles pour s’acquérir à peu de frais une renommée fugace. Mais même ce peu de réalisme nous ne l’avons pas.
M.Bilger, il me semble qu’il aurait été très intéressant que vous ajoutiez un paragraphe à votre billet, celui qui précise que ce petit monde aime et adore se complimenter dans certains petits clubs dans lesquels pendant qu’un âne frotte l’autre, l’ADN de droite et de gauche s’échange…
Il y a une droite populaire en France, sur laquelle de Gaulle avait su s’appuyer. Elle est tonique, sûre et fidèle à chaque élection, alors que la droite plus fluctuante qui s’est ralliée à Macron appartient aux classes aisées. La gauche a d’ailleurs le même problème, mais c’est l’électorat populaire qu’elle doit rattraper aux élections.
Peut-être Wauquiez saura-t-il être aussi le candidat de la droite populaire, et pour cela, il a besoin de tenir une parole qui le démarque nettement de la gauche, au contraire de Macron, incarnation de la-droite-et-la-gauche- en-même-temps, mais amputées de leur électorat populaire. Wauquiez a l’intelligence, tout en étant brillant, de ne pas jouer la carte de premier de la classe. Mais de là à redonner de l’espoir à l’électorat traditionnel, il a encore du chemin à faire.
À sa première apparition à la télévision, Macron m’avait impressionnée : il donnait à penser qu’il comprenait les problèmes économiques de la France et qu’il tenait à les régler le plus vite et le mieux possible. Il a encore très nettement cet avantage sur d’autres, surtout à gauche, tels Hamon et Valls. Il en tire encore une autorité certaine, qui durera jusqu’à ce que l’on puisse en mesurer les résultats.
Mais depuis qu’il la ramène et qu’il se prend pour le maître d’école des Français, je le vois comme un hybride de yuppie et de bureaucrate égaré à l’Élysée. Je suis par ailleurs consternée qu’au lieu de diminuer l’étatisme en France, il veuille l’étendre à toute l’Europe ; assez tranquille cependant sur ce dernier point parce que nos voisins ne nous l’envient pas. Contrairement à ses prédécesseurs, il est sensible à l’économique, mais traite par le mépris les problèmes de société. Les prisons, l’armée, les hôpitaux, les chômeurs, la police, les campagnes, l’immigration, tout ça c’est l’intendance bordel, il faut que ça se débrouille et que ça suive… Il devrait au moins écouter Philippe Bilger sur la justice, mais l’espérer, c’est oublier qu’il doit donner des gages sur sa gauche.
Le danger principal avec lui, c’est qu’il fait monter les extrêmes, et que nous risquons de nous retrouver dans de beaux draps, dans quatre ans, à devoir choisir entre Mélenchon et Le Pen par exemple.
Sur le coup de fouet dont la justice a besoin
Depuis les lois Macron et la promulgation des ordonnances nous n’avons jamais autant entendu parlé des Prud’hommes.
Si les Ruptures Conventionnelles ont contribué à diminuer le nombre des saisines, il faut savoir qu’en cas de mise en départage de voix par les conseillers qui n’ont pas réussi à se mettre d’accord , les parties doivent attendre 18 mois pour que l’affaire soit de nouveau plaidée devant un juge départiteur. En cas d’appel 18 mois supplémentaires seront requis pour passer devant la chambre sociale de la Cour.
Cette situation étant insupportable pour les parties qui doivent attendre de longs mois pour savoir comment ils seront traités.
Et ce n’est pas les nouvelles dispositions Macron concernant les différentes options possibles devant le Bureau de conciliation et d’orientation qui vont réduire les délais de prise en charge des dossiers, bien au contraire.
Alors oui la Justice a besoin de moyens supplémentaires pour traiter convenablement ses justiciables dans des délais acceptables.
Droite, gauche, ou ailleurs?
On enseigne en algèbre qu’un problème mal posé ne peut être résolu.
Eh bien pardonnez-moi, cher monsieur Bilger, mais votre formulation ne peut conduire qu’à une impasse.
S’il est à la rigueur possible de considérer que verser quelques gouttes de bon vin permettrait de rendre le vinaigre moins acide, il suffit de quelques gouttes de ce dernier dans un verre d’excellent vin pour le transformer en piquette et d’un mélange à parties égales pour obtenir une mixture imbuvable.
La question n’est pas une dualité droite-gauche calquée sur celle du bien et du mal, en plaçant les deux notions sur un même plan, ce qui relève d’une perversité de l’esprit, mais de savoir s’il est encore supportable d’accepter en dépit de l’expérience acquise au bout de deux cents années de violences, de rapines, d’imprécations, de haines, de mensonges, d’impostures, d’injustices, de cynisme, d’agressions et de crimes de sa part que la gauche continue de tenir le haut du pavé en défigurant la France comme par des pustules, des chancres et des bubons pestilentiels.
Bref, est-il possible que la France redevienne un pays normal et pacifié ?
POUR LES PLUS DE 65 ANS DE CE BLOG
« Rien ne peut faire que je ne sois d’un autre temps, mais j’assiste à celui-ci qui nous donne par ses techniques la possibilité de se faire voir à ceux qui n’y participent pas. Quand j’étais enfant, un vieillard ne savait rien de ce qui se passait à quelques mètres de son fauteuil.
Aujourd’hui, la télévision et la radio me rendent plus familier qu’il ne me l’était dans ma jeunesse le monde du sport par exemple.
Je demeure donc présent à ce monde auquel pourtant je n’appartiens plus.
C’est cette contradiction qui rend l’état de vieillard aujourd’hui si différent de ce qu’il fut. Il n’ignore rien d’une vie à laquelle il n’a aucune part. En quoi d’ailleurs il rejoint les vingt millions de Français de tout âge et de toute condition qui, à partir de huit heures du soir, sont tout yeux et tout oreilles. » (François Mauriac, Bloc-notes du 9 juillet 1966)
Et si tout simplement Macron était un pragmatique, picorant de-ci de-là des recettes ou amorces de solution qui pourraient déboucher sur des résultats économiques probants ?
De plus en plus le président mal élu me fait penser à un autre président, bien élu (87% de participation) lui, quoique d’une courte tête (50,81%) : Giscard d’Estaing.
Il avait certes beaucoup plus d’expérience de la politique que Macron mais son objectif « faire de la France une société libérale avancée » mariant des évolutions sociétales importantes – dépénalisation de l’avortement, majorité abaissée à 18 ans avec des avancées politiques comme le renforcement de la construction européenne avec le concours de l’Allemagne (son amitiés avec Helmut Schmidt y a aidé) n’est pas très différent de ce qu’EM veut faire.
Pour se faire élire, il n’hésitait pas à poser devant les photographes avec sa famille et donnait une image de jeune dynamique et sportif comme EM…
Mais contrairement à Macron très frileux sur ce point, il mit fin à la politique d’immigration et voulut réduire le droit au regroupement familial, malheureusement le Conseil d’Etat cassa le décret qui le met en oeuvre…
Beaucoup d’autres différences marquantes avec Macron sur le nucléaire par exemple et sur la limitation du déficit budgétaire maintenu à 20% du PIB à la fin de son mandat !
Pour l’instant cette comparaison tourne plutôt à l’avantage de VGE, plus structuré politiquement et porteur d’une vision que ne semble pas avoir EM, simplement obnubilé par le poids des gens situés à la lisière d’une France entrepreneuriale : manifestants CGTistes, fainéants, incapables divers…
On ne peut gouverner en méprisant le peuple que l’on est censé entraîner !
Ni droite, ni gauche mais ailleurs, ailleurs de ce pays devenu maudit en quarante années.
Voici un commentaire que j’ai lu sur le blog de
Maxime Tandonnet :
« theotimedesavoie dit : 7 octobre 2017 à 16:03
M. Tandonnet,
Ce pays est pourri, corrompu, foutu. Vous comprenez donc pourquoi je m’en vais définitivement. J’ai l’immense privilège de pouvoir le faire. Je rends grâce à Dieu pour l’évènement qui m’a permis de venir travailler en Suisse (une trahison ! oui le Seigneur tire toujours d’un mal un bien). Je vends l’ensemble de mes propriétés en Savoie, je garde la terre, invendable, et au fond plus symbolique de mon appartenance à cette Savoie que la France a détruite.
J’ai la chance de retrouver un pays alpin, francophone à la mentalité très proche de la mentalité savoisienne.
Oui, un pays qui laisse les événements du Bataclan et de Marseille sans réagir puissamment est un pays mort.
Qu’aurait-il fallu faire ? J’ai la prétention de dire que c’était finalement assez simple :
– fermeture immédiate des frontières et arrêt de toute forme d’immigration
– expulsion de tous les étrangers clandestins, condamnés, fichés S
-pour les inexpulsables : création de camps de détention spéciaux en Guyane
-politique pénale et judiciaire de tolérance zéro (et pas des soldats se promenant dans la rue)
– actions militaires ultraciblées et pas le déploiement inutile actuel
– déploiement de l’armée dans les zones de non droit
Voilà. Adieu la France ! »
Théotimedesavoie je partage vos sentiments. La France est morte !
Notre classe politique est corrompue et nos militaires pactisent avec nos ennemis !
Donc, c’est Macron qui fait monter les extrêmes, et non lui qui a permis de reculer l’échéance. J’avais oublié dans mon diagnostic la pathologie la plus sévère, l’amnésie. Prions, mes frères :
https://www.youtube.com/watch?v=WsxxJNpZtHA
@ Tipaza | 08 octobre 2017 à 09:21
« Dans un pays où les droits d’inscription à l’université sont inférieurs au coût d’une séance de cinéma par semaine, où l’entrée dans les musées est souvent gratuite pour les djeuns de moins de 25 ans, où l’APL permet de les loger aux frais des contribuables possédants, infâmes riches que l’on ne pressure jamais assez, etc. »
Ça c’était avant. Aujourd’hui l’entrée en fac se fait par tirage au sort, si bien qu’un bachelier avec mention « très bien » peut très bien être recalé. Vous me direz que les mentions « très bien » ne vont pas en fac où les cours magistraux se font dans un amphi qui déborde de partout. Ils vont généralement dans les classes prépa pour préparer le concours d’une grande école où le filtrage s’opère d’une façon moins aléatoire.
En ce qui concerne la gratuité des musées, c’est généralement un jour dans la semaine, le mardi pour le Louvre autant que je m’en souvienne quand j’étais étudiant. Les APL, je n’ai pas connu, vu qu’étant issu de la fameuse classe moyenne je n’avais aucun droit aux avantages de la classe défavorisée et ne bénéficiait pas des moyens de la classe aisée.
L’argent corrompt tout c’est vrai, cela a toujours été. Je dirais même qu’il corrompt plus les riches que les pauvres. Ces derniers, de nos jours, bénéficient de certaines aides leur permettant de vivre correctement dans un monde où toutes les tentations vous poussent à vouloir vivre au-dessus de vos moyens. Ils se débrouillent même pour faire des petits boulots après leurs cours pour améliorer l’ordinaire.
Ceux qui sont nés avec « une cuiller d’argent dans la bouche », comme vous dites, ont été imprégnés dès leur prime enfance par ce qui est beau, ne serait-ce que par leur entourage familial qui leur a transmis le goût des belles choses. C’est un peu comme les langues, plus on apprend jeune et plus c’est facile d’en maîtriser les subtilités.
Moi qui ne suis pas issu de la haute bourgeoisie (et je ne m’en plains pas), je m’en suis rendu compte sur le tard, quand je me suis retrouvé sur les mêmes bancs d’école que des camarades plus fortunés. Ils m’ont beaucoup appris mais je leur ai appris des choses aussi qu’ils ignoraient. La mixité sociale a parfois du bon.
@Lucile
« Le danger principal avec lui, c’est qu’il fait monter les extrêmes, et que nous risquons de nous retrouver dans de beaux draps, dans quatre ans, à devoir choisir entre Mélenchon et Le Pen par exemple. »
Chère Lucile, dont j’apprécie les contributions sensées, je m’étonne que vous ayez jugé utile de reprendre cette expression « les extrêmes » rabâchée par les perroquets médiatiques.
En ce qui concerne M.Mélenchon, il semblerait que lui-même apprécie ce qualificatif dans la façon selon laquelle il cultive son image.
Mais pouvez-vous nous expliquer exactement en quoi Marine Le Pen représenterait un « extrême » ?
Quelqu’un qui aime simplement son pays est-il de nos jours vu comme un extrémiste ?
Et même si une partie pas très recommandable du monde politique et une certaine presse collent l’étiquette d’extrême droite sur le dos, comment cela peut-il signifier quelque chose dans un paysage politique où la droite classique a disparu, après avoir été contaminée puis phagocytée par la gauche ?
En ce qui concerne l’extrémisme, concrétisé par des dispositions ou des lois scandaleuses, de nombreux exemples montrent qu’en pratique il est surtout là où il ne prétend pas être, dans le spectre politique allant de la vraie gauche à la fausse droite en passant par la nébuleuse macroniste.
Mais ceci est une autre histoire…
@seraye yves
« Notre classe politique est corrompue et nos militaires pactisent avec nos ennemis ! »
Pas tous.
Les militaires sont plutôt légalistes, ils obéissent aux ordres d’un monde politique qui lui comporte il faut bien le dire nombre de traîtres, soit par idéologie, soit par perversité, soit par intérêt, soit par bêtise.
Mais ces militaires semblent oublier les circonstances où d’anciens « légalistes » comme eux se sont vu reprocher de ne pas avoir désobéi.
@ seraye yves – 08 octobre 2017 à 11:45
« …et nos militaires pactisent avec nos ennemis »
Ah bon ?
Un exemple SVP.
@ Achille | 07 octobre 2017 à 19:45
« …c’est même à la portée de toutes les bourses, même des plus modestes des intervenants de ce blog… »
Comment pouvez-vous dire ça !? Seriez-vous en train d’évoquer par cette phrase le monsieur qui va à petits pas, modestement (sans dire à personne qu’il est un prof, retraité de notre Education nationale), dans un estaminet portuaire, muni d’un cahier d’écolier, pour nous refaire du Jean-Marie Gourio vintage ? 🙁
Je n’ose le croire. Et pourtant… ;))
Adéo.
@ Aliocha
« Donc, c’est Macron qui fait monter les extrêmes, et non lui qui a permis de reculer l’échéance. J’avais oublié dans mon diagnostic la pathologie la plus sévère, l’amnésie ».
Appliquez votre diagnostic à vous-même Aliocha. C’est vous qui êtes frappé d’amnésie. Macron n’est pas né de nulle part, il faisait bel et bien partie du gouvernement précédent, ce gouvernement crépusculaire, qui a fait monter Le Pen et Mélenchon, par media interposés. Puis il a achevé la gauche dont il s’était jusque-là réclamé en l’encerclant dans son « mouvement », se présentant aux élections comme le remède contre elle, et, soyons juste, contre la droite, contre les vieux, contre ceux qui ne se mettent pas avec suffisamment d’enthousiasme au diapason de la modernité, et de la révolution macronienne. De sorte qu’au final, si on n’est pas avec Macron, on est « out there », qui veut dire « ailleurs, là-bas », mais aussi : « non conforme » et « cinglé ». Voyez, vous-même parlez de pathologie, je n’invente rien.
http://www.urbandictionary.com/define.php?term=out%20there
Je ne nie pas que la gauche comme la droite aient hâté leur propre élimination. Je ne conteste pas non plus le coup de pouce des media. Belle opportunité pour ce maître en stratégie. Pour le long terme, il est encore trop tôt pour dire ce que cela donnera. Maintenant que Macron est là, espérons qu’il gérera le pays aussi bien que possible, sans monter les uns contre les autres, mais force est de constater qu’il ignore superbement certains grands problèmes du moment, appelés pourtant à une évolution dangereuse dans les années futures.
Vous êtes tellement inconditionnel vis-à-vis de Macron que vous attribuez un caractère pathologique à toute personne qui ne voit pas en lui un sauveur. Votre analyse psycho-pathologique emprunte abondamment au registre mystique, comme si Dieu avait participé Lui-Même au diagnostic. Bref, avec vous on peut dire que Macron est bien défendu. « Je vous aime farouchement », disait-il. Hallelujah mon frère. Et inch Allah.
@ Lucile | 08 octobre 2017 à 11:11
« Le danger principal avec lui, c’est qu’il fait monter les extrêmes, et que nous risquons de nous retrouver dans de beaux draps, dans quatre ans, à devoir choisir entre Mélenchon et Le Pen par exemple ».
Non, les extrêmes actuellement sont silencieux, voire en pleine décomposition comme le reste des partis et les Le Pen, comme Capri, c’est fini. Il faut avouer que la France se repeuplant complétement il en ressort une grande mouvance des volontés.
La presse est totalement conditionnée et n’est plus qu’au service du pouvoir au lieu d’être au service de l’information. Il va falloir reconstituer tout cela et pour ce faire : s’opposer… au pouvoir… et ce ne sont pas les endormis qui vont pouvoir agir… alors la suite se devine facilement.
Quant au gamin il n’est que le fruit du hasard dont se servent les « capitalistes » comme les enfants d’un hochet.
@ k.verne | 08 octobre 2017 à 10:12
L’important de mon texte était mes deux dernières lignes, vous avez remarqué ! Bravo.
J’avais écrit cela en souvenir d’un de nos échanges précédents où je faisais allusion à votre alias, à votre âge en supposant qu’il dérivait de votre logement !
Ceci dit vous confondez Thalès et Volta, que vous citiez, bien plus jeune, or ce que je vous répondais est basé sur Volta pas Thalès.
J’ai honnêtement cru en répondant que vous connaissiez le « potentiel spontané » et que c’était la raison de votre allusion.
Je jouais le jeu.
Je n’y avais pas vu une coïncidence ou une provocation mais un coup de patte d’un ex-collègue pétrolier.
Pour mon âge cherchez plutôt du côté de Cro-Magnon, mon grand-père maternel venait du Périgord.
Pour en revenir au sujet du texte, les pétroliers ne sont ni de droite, ni de gauche, ils tournent en rond.
Bien qu’à la réflexion, cette rotation se fasse dans le sens des aiguilles d’une montre, donc vers la droite, pour forer. Ils ne tournent vers la gauche que pour dévisser, dans le sens de « défaire » comme l’a si bien fait le PS dernièrement.
En fait il y a du pétrolier dans Macron, il tourne à droite pour avancer, pour forer dans le « bordel » national dont il parle.
@ Xavier NEBOUT | 08 octobre 2017 à 09:31
, en tout cas, si on croit les explications de Jean-Marie Pelt, feu le président de l’Institut d’écologie où se trouve un jardin médiéval, reprises par Wikipédia sans nom d’auteur, que « la capacité qu’ont ses principes actifs de pouvoir aisément traverser la peau et de passer dans la circulation sanguine, explique certainement pourquoi les sorcières du Moyen Âge, qui s’enduisaient les muqueuses et les aisselles à l’aide d’un onguent à base de mandragore, entraient en transe. La plante était également utilisée par les guérisseuses, notamment pour faciliter les accouchements, mais aussi contre les morsures de vipère », comme d’autres plantes d’ailleurs 
. Désolée…
« Soyez toujours remerciée pour vos commentaires enrichissants. Je regrette cependant de ne pas y voir souvent le lien avec l’envers du décor. »
En fait, ici c’est le Ni ni.
« Une fée, c’est une âme errante.
Dès lors, comment faire le lien entre ce qui gouverne une âme et les tendances cosmiques qui président à la naissance et au destin du corps, si ce n’est que c’est en allant à l’Esprit que l’on peut réécrire le destin ?
Enfin, « le néant de la mort » en parlant de fées, voilà un singulier oxymore. »
Toutes les fées ne sont pas de bonnes ‘marraines’ !
La fée « de l’ancien français fae, faie, feyee, du latin Fata (« Parques, Destin »), de fātum qui comporte une nuance de destinée malheureuse, de malheur vu qu’elle renvoie en particulier au « terme fixé par le destin » autrement dit, à la mort, ce qui ferait de la treizième fée un avatar de l’implacable Atropos (Ἄτροπος / Átropos), celle qui coupe le fil tissé par Clotho (Κλωθώ / Klôthố, « la Fileuse ») et déroulé par Lachésis (Λάχεσις / Lákhesis, « la Répartitrice »).
Il est cependant juste qu’on a plutôt tendance à identifier la fée avec celle qui trouve la solution, la bonne fée, la bonne marraine, la douzième fée.
Mais vous avez également raison d’y voir une âme errante, puis que le fātum a pour connotation poétique « l’Ombre », et sans doute peut-on également rapprocher fatica, un synonyme latin de herba sōlāta, plante herbacée des pourtours méditerranéens voisine de la belladone (Atropa belladonna ou encore Bella donna, la Belle dame), à savoir la fameuse « mandragore aux propriétés hallucinogènes induisant des narcoses et associée depuis l’Antiquité à des croyances et des rituels magiques en raison, en particulier et indépendamment de ses effets, de la forme anthropomorphe de ses racines qui peuvent s’enfoncer jusqu’à un mètre dans le sol. On s’en servait néanmoins dans l’Antiquité comme anesthésique. Théophraste dans son atlas botanique rédigé entre le IVe et le IIIe s. av. J.-C. à savoir Histoire des Plantes, Livre IX, 8, 8, signale aussi des propriétés aphrodisiaques et Dioscoride indique qu’elle servait à confectionner des philtres. » – Source Wiki.
On peut se demander pourquoi la Ville de Metz sème des plantes très semblables dans ses plates-bandes
Les astrologues ont attribué la mandragore au signe du Cancer (langouste, écrevisse) qui régit le corps humain de la poitrine au ventre.
Quoi qu’il en soit, le fātum appartient au groupe à valeur religieuse issu de for dont le sens qui domine dans la racine est « énoncer, déclarer » qui a donné en vieux slave balĭji : le sorcier puis le médecin.
Et c’est bien ce que font nos « weise Frauen » dans la « Belle au bois Dormant » qui traduit Das Dornröschen, le conte dans lequel à l’âge où les hormones commencent à travailler les jeunes filles, la jeune princesse dont le nom en allemand rappelle l’épine de Rosa corymbifera ou Rosa canina, encore appelée Heckenrose (rose des haies, comme celle qui encercla bientôt le château de la Belle), ou bien Schlafdorn (épine du sommeil), en français « Gratte-cul» car les baies, aussi rouges que celles de la mandragore sont jaunes, en sont très ‘poilouses’, comme dirait le Petit Chaperon Rouge au Bzou déguisé en grand-mère : « Oh, ma grand, que vous êtes poilouse ! » dans une version du Nivernais, le lien entre les deux paraissant être le chien.
Dans un cas, le rapport au chien vient de la propriété attribuée autrefois à la racine de cette plante censée guérir les morsures de chiens enragés, et dans l’autre que la puissance dans la plante est telle que le rituel de récolte veut qu’on doive « pour dégager la racine, l’attacher à un chien et attirer l’animal au loin, car si l’herboriste s’aventurait à la déraciner lui-même, il s’exposerait à une mort certaine ». « Les textes ajoutent que cette racine a en soi une telle puissance divine que, lorsqu’elle est extraite, au même moment, elle tue aussi le chien » (Herbarius Apulei, 1481).
J’entends l’ensemble comme « le risque pour la jeune fille de rencontrer le Bzou trop tôt, est de mourir en couches. Le risque est le même avec des sages-femmes ignorantes des dosages des plantes qui peuvent, au besoin, faciliter des accouchements difficiles des toutes jeunes filles. »
Evidemment, si dans cette conclusion quelque chose rend l’âme, c’est le romantisme et le supplément d’âme de tout conte de fée :
@ breizmabro | 08 octobre 2017 à 14:46
« Comment pouvez-vous dire ça !? Seriez-vous en train d’évoquer par cette phrase le monsieur qui va à petits pas, modestement (sans dire à personne qu’il est un prof, retraité de notre Education nationale), dans un estaminet portuaire, muni d’un cahier d’écolier, pour nous refaire du Jean-Marie Gourio vintage ? »
On attend toujours ses blagues de comptoir, ça nous changerait de son obsession à vouloir jouer l’agence de notation du blog. Déformation professionnelle sans doute…
Aucune mystique, Lucile, aucun autre sauveur que le Christ, j’ai failli ne pas voter pour Macron, je le rappelle, mais Fillon a préféré finir chez les Wauquiez-Ciotti, et si Macron n’avait pas été là, pourriez-vous jurer que nous n’aurions pas eu un deuxième tour Le Pen-Mélenchon ?
Je me félicite par contre du triomphe des idées du centre, n’étant néanmoins pas sûr qu’elles soient viables à long terme, et ma remarque n’est pas d’ordre mystique mais anthropologique, car le peuple français a toujours un besoin atavique de décapitation de son roi, aujourd’hui avant même qu’il ait le loisir d’attendre le résultat de sa politique. Ce n’est donc pas la personne de Macron que je défends, mais les idées qu’il représente et qu’il sait parfaitement, ça nous change, formuler.
Je doute par contre fortement du peuple français, et de sa capacité à se reconnaître tel qu’il est. Il n’y a, hélas, aucun Dieu à mêler à cela, ni aucun sauveur, mais l’aptitude à reconnaître ses atavismes amnésiques et trompeurs, ce qui pourrait alors, et alors seulement, amener sur le chemin de la rédemption. Comme le dit Thomas Mann dans le Docteur Faustus, la victoire a amené les Français a encore croire dans l’humanisme bourgeois, la défaite des Allemands les obligeant à revoir leur culture de fond en comble. Tant que nous n’accepterons pas cet effort auquel la réalité nous invite, j’ai bien peur que ce ne soit que la défaite que nous découvrions sous le masque victorieux.
Me traiter de sorcière inconditionnelle n’y change rien.
@ seraye yves | 08 octobre 2017 à 11:45
« La France est morte ! Notre classe politique est corrompue et nos militaires pactisent avec nos ennemis ! »
Vous allez chercher Maxime Tandonnet pour écrire cela ?
Un énarque avec un rien de Sciences Po : les gens qui ont pris le pouvoir en France depuis des décades et ont détruit le pays et même, dernièrement, insulté les militaires à travers leur chef.
Un de ces hauts fonctionnaire énarques incapables de gérer le pays et qui nous ont mis dans le « bordel » de cet autre énarque ?
La maxime de ce Maxime doit être : « Courage ! Fuyons ! »
« Ni droite, ni gauche mais ailleurs, ailleurs de ce pays devenu maudit en quarante années. »
Quarante années qui couvrent précisément la période où les énarques ont commencé à sévir au gouvernement avec le premier d’entre eux : Giscard d’Estaing !
@ Patrice Charoulet | 08 octobre 2017 à 11:42
Pour les plus de 65 ans… et même au-delà de 85 !
Non seulement nous pouvons voir mais nous pouvons aussi maintenant participer grâce à des blogs comme celui-ci et continuer ainsi d’appartenir à ce monde.
Malraux aurait apprécié.
Il n’y a plus de « vieux » aujourd’hui, seulement des « internautes âgés » qui peuvent dispenser leurs expériences sur le Net aux moins de 65 ans.
@ Exilé | 08 octobre 2017 à 14:15
Que Mélenchon apprécie ou pas, il est extrême dans la mesure où il redonne de la vigueur au communisme, ses modèles politiques parlent pour lui, je pense que nous sommes d’accord vous et moi là-dessus.
Je place MLP à droite de la droite, bien que par certains côtés elle soit aussi bien à gauche, par son dirigisme en particulier, et par certaines propositions économiques étonnantes. Son discours me paraît souvent plus électoraliste que rationnel. Elle aime son pays, je veux bien le croire, et son parti a le mérite depuis très longtemps d’alerter sur les problèmes en préparation ; pendant très longtemps, le FN a été le le seul à oser le faire.
Mais à mes yeux ce n’est pas un parti capable de gouverner ni d’apporter des solutions aux problèmes qu’il dénonce. En recevant l’héritage de son père, MLP a aussi recueilli le passif, et la mauvaise réputation. Aucun parti ne s’allie jamais avec le FN, du moins c’était le cas jusqu’ici. Incapable de se faire élire, elle attaque invariablement la droite et favorise ainsi l’accession au pouvoir de la gauche. Je me demande par ailleurs si elle n’est pas un peu tributaire financièrement de son protecteur moscovite, à qui elle demande des prêts lors de ses campagnes.
Il est vrai que nous pourrions avoir bien plus extrême à droite, et que le FN, par sa présence, empêche l’émergence de mouvements moins légalistes et bien plus radicaux ; de plus, elle paraît bien tenir son parti en main. Mais je n’aimerais pas voir grossir encore la proportion de ses électeurs. Moralité, la droite classique doit se reconstituer, se structurer, défendre les idées de ses électeurs, et leur inspirer confiance. Elle a un électorat en or, elle n’a aucune excuse si elle échoue.
Ai-je bien compris votre question ? Y ai-je répondu, en énumérant mes préventions contre le FN ?
@ k.verne | 08 octobre 2017 à 15:11
Puissiez-vous voir juste. Mais les électeurs sont fantasques, et il y a des places à prendre pour les démagogues. Quand je dis que le macronisme fait monter les extrêmes, je devrais plutôt dire qu’il fait monter une envie de radicalité chez les électeurs hors-centre. En quelques années, ça va encore bouger, comme vous le dites vous-même.
@ Aliocha
Je vous ai attaqué un peu rudement tout à l’heure, mais je suis de plus en plus fermée à vos invocations religieuses au milieu des discussions politiques. Merci de m’avoir répondu quand même. Si Macron n’avait pas été candidat, je ne crois pas du tout que Mélenchon serait arrivé en finale aux présidentielles. MLP si, mais quelle infime probabilité qu’elle fût élue, à mon avis. Il faudrait interroger les spécialistes statisticiens. Un candidat d’un parti traditionnel, gauche ou droite, aurait aussi bien fait l’affaire face à elle que Macron.
« L’esprit partisan gangrène tout et il est hors de question de trouver des qualités à qui on est opposé ou des défauts à qui on adhère. » P.B.
Je ne sais pas si le Valeurs actuelles de la semaine dernière a l’esprit partisan quand il analyse le dernier livre de Philippe Bilger, mais voici ce qu’il en dit : « Un portrait psychologique esquissé dans un nuancier tirant parfois sur le rose. »
Désolé, mais ne supportant pas Macron, ni la façon dont il a été élu, je n’achèterai pas le livre. J’ai sans doute aussi l’esprit partisan.
@Lucile
« Ai-je bien compris votre question ? »
Je vous remercie de votre réponse, même si je tique un peu sur certains raccourcis que vous employez, mais ce n’est pas grave.
« Je place MLP à droite de la droite, bien que par certains côtés elle soit aussi bien à gauche »
Je ne suis pas l’avocat de MLP que je suis le premier à critiquer sur le fait qu’elle ait repris des idées de gauche, par exemple ce qui me dérange le plus concerne les questions sociétales (avortement de masse, faux mariage etc.) qu’elle n’évoque manifestement que sur la pointe des pieds.
Mais dans les circonstances dramatiques actuelles, le fait qu’elle soit une des seules à évoquer les vraies questions qui sont avant tout d’ordre sécuritaire fait passer le reste pour relativement secondaire. Notre survie d’abord.
A part ça, j’essayais de vous faire comprendre que pour la situer « à droite de la droite » encore eût-il fallu qu’il y eût encore en France une droite digne de ce nom, et non pas une machine électorale aux mains de politiciens souvent sans convictions à la remorque de la gauche et qui marchent à rebours de leur électorat potentiel…
@ Catherine JACOB
Il ne s’agit pas d’âmes de vivantes, mais de mortes…
@Xavier NEBOUT | 08 octobre 2017 à 22:30
Comme le poème de Nicolas Gogol ?
Sinon, cher Monsieur Bilger, pour un macrono-compatible, ou du moins un macrono-intéressé, enfin mettons un non-macronophobe, c’est pas gentil, la photo que vous lui collez.
On dirait deux collégiens, dont l’un a fourré un coussin péteur sous les fesses de l’autre, et qui fait semblant pendant ce temps-là de s’intéresser au lustre du salon. (Ca existe toujours, les coussins péteurs ?)
Remarquez que nous autres, les administrés, on s’amuse comme on peut : c’est toujours ça que les Boches n’auront pas. Enfin, les musulmans. Ou le percepteur. Enfin bref.
@ Robert Marchenoir – 09 octobre 2017 à 01:01
« On dirait deux collégiens, dont l’un a fourré un coussin péteur sous les fesses de l’autre, et qui fait semblant pendant ce temps-là de s’intéresser au lustre du salon. (Ca existe toujours, les coussins péteurs ?) »
Bien sûr ! et pour toutes les générations :
https://www.youtube.com/watch?v=I_mqYbPEpqA
Il n’est pas question, Lucile, d’être fermée ou ouverte aux invocations religieuses, mais d’admettre que le religieux, et non la religion qui en est son institution usée et décadente, est un instrument de mesure scientifique du comportement des peuples, donc d’appréhension du réel. Ne pas en tenir compte parce qu’on le confond avec la religion est l’erreur qui nous a menés, et nous y remmène tout droit, à la confusion des ordres génératrice de la reproduction des pires atavismes.
L’objectif doit-il être de vouloir balayer le clivage droite/gauche pour le dépasser et le remplacer finalement par quel ailleurs ?
Tout clivage est inhérent au système démocratique et résulte entre autres de la primauté que chacun donne à certaines valeurs sur l’échelle de celles-ci.
Droite et gauche ne sont en fait que des étiquettes identifiant chaque camp et qui existent aussi ailleurs sous d’autres appellations, qu’elles soient conservateurs et travaillistes, républicains et démocrates, etc.
Ces distinctions sont le propre de toute démocratie et il me paraît par conséquent illusoire de faire croire qu’on puisse les faire disparaître.
Pour moi, la question principale n’est donc pas de supprimer ce clivage naturel droite et gauche mais bien plutôt de modifier son mode de fonctionnement passé et de faire en sorte qu’il soit en capacité de travailler non plus en permanence sur un mode conflictuel mais au contraire sur un mode constructif, au service du seul intérêt général.
@Patrice Charoulet 08 octobre 2017 10:42
« Pour les 65+ de ce blog » et pour mon cas les « 75+ de ce blog » !
Le bloc-notes de François Mauriac valait mille éditoriaux actuels !
Un trésor de finesse, d’intelligence et de courage politique ! Et quel français !
Témoin distant mais attentif de mes contemporains je vois nos acteurs économiques et politiques s’agiter comme des pantins dans un brouillard.
Acteurs inconscients de la fameuse phrase si répétée « Allons, on ne sait pas où on va, mais on y va à grands pas ».
Sans appréhender ce que nous les seniors+ voyons venir : une succession de catastrophes sociales et ethniques d’envergure.
Mais chuuuut les autruches dorment !
Cordialement.
@Lucile 08 octobre 2017 11:11
« A devoir choisir entre Mélenchon et Le Pen »
Il n’y a aucun risque ou aucune chance – c’est selon – d’assister à un duel Mélenchon/Le Pen en 2022.
Il n’y a pas « d’ailleurs » en matière de partis politiques. La parenthèse Macron ne durera pas. La dualité est dans nos gènes depuis le commencement du monde.
Comme je l’ai déjà écrit ici dans les jours qui suivaient le « match » Macron/Le Pen, celle-ci a raté le train de l’Histoire et elle n’aura jamais de destin national. Et le parti commence à se déliter.
Quant à Mélenchon, c’est une bulle médiatique comme on en a connu beaucoup depuis le début de la Cinquième République.
Les deux grands partis de droite et de gauche traditionnels vont lentement se reconstituer : les assises sont plus solides que les soi-disant experts veulent bien le dire.
Pour l’instant, Valls tient la corde pour faire renaître un parti social-démocrate et Wauquiez a ses chances pour un parti de droite populaire comme vous en parlez justement. L’un comme l’autre ont capacité à atténuer les extrêmes chacun de leur côté.
Ils ont trois ans pour préparer les prochaines élections. A moins que des outsiders toujours possibles…
Cordialement.
@fugace | 09 octobre 2017 à 02:51
Allons bon, mon cher fugace, la douche dans l’espace pour les Warriors où zon zon binent des mouches qu’au bout de 2’21 l’on dégomme au coussin péteur, alias une poire à lavement ! Vous nous en direz tant.
@ Catherine JACOB | 08 octobre 2017 à 08:18
Je n’ai pas la carte FNAC, par contre il m’arrive assez souvent de faire des achats sur Amazon.
En plus de : « Moi, Emmanuel Macron, je me dis que… », j’en ai profité pour acheter « 72 Heures ».
A ma grande honte, j’avoue que je n’avais pas encore lu un seul bouquin de notre hôte alors c’est l’occasion de racheter cette grave lacune…
@ Achille | 09 octobre 2017 à 15:17
« Je n’ai pas la carte FNAC, par contre il m’arrive assez souvent de faire des achats sur Amazon. »
La FNAC paye ses charges et ses impôts en France, Amazon planque le tout dans des paradis fiscaux.
Il y a donc complicité de votre part !
@ Elusen | 09 octobre 2017 à 17:08
Mea culpa ! La prochaine fois j’achèterai mes bouquins à la FNAC.
@ Elusen | 09 octobre 2017 à 17:08
« La FNAC paye ses charges et ses impôts en France, Amazon planque le tout dans des paradis fiscaux. Il y a donc complicité de votre part ! »
1. La fraude fiscale est un devoir civique. C’est une évidence : au-delà d’un certain taux de prélèvement, l’impôt n’est plus une légitime contribution aux dépenses communes ; c’est un vol à main armée, organisé au profit des agents de l’Etat et de leurs associés.
Frauder l’impôt, c’est priver la mafia kleptocratique qui tient le pays de ce qui fonde son pouvoir ; c’est donc un devoir de solidarité envers son prochain ; c’est un acte de résistance susceptible de hâter la libération de tous.
Bien entendu, la légitimité de la fraude fiscale est réservée aux travailleurs du privé. Les fonctionnaires qui s’en rendraient coupables (ou les politiciens !) procéderaient à un vol supplémentaire, puisque leur traitement est entièrement composé des ressources retirées de force à leurs compatriotes.
2. Les prix bas pratiqués par Amazon (sauf sur les livres, précisément) permettent aux Français étranglés de taxes d’être un peu moins pauvres qu’ils ne le seraient en son absence.
3. Philippe Bilger affiche des liens sponsorisés d’Amazon, par conséquent il touche quelques piécettes sur les achats effectués par ce biais. Il y a quelques décennies, on aurait dit que ça payait les cigarettes. C’était du temps où le tabac était un produit populaire et bon marché. Les cigarettes étant devenues un produit de luxe (l’impôt, toujours), il va falloir trouver une autre locution.
Cela pour dire qu’il est un peu inélégant de reprocher aux lecteurs de Philippe Bilger d’acheter ses livres dans cette crémerie…
4. La FNAC est une entreprise créée par des trotskistes franchouilles, et destinée dès l’origine à ceux qui ne s’appelaient pas encore les bobos (Fédération nationale d’achat des cadres). A ses débuts, elle embauchait prioritairement des communistes, dit-on. Amazon est une start-up capitaliste américaine qui répand ses bienfaits sur le monde entier. Choisis ton camp, camarade.
5. La FNAC, multinationale avide de profits, dit aux clients qui se présentent à ses caisses avec un lourd livre d’art à 60 euros dans une main, et leur carte bleue dans l’autre, qu’elle ne peut pas leur donner un sac en plastique à un centime, parce que ça causerait du chagrin aux ours blancs.
Amazon, multinationale avide de profits, dit aux clients qui veulent échanger un livre affecté d’un défaut minuscule, qu’ils peuvent le garder, pour ne pas avoir à payer les frais postaux prohibitifs de retour aux Etats-Unis, et leur envoie un second exemplaire gratuitement.
Choisis ton camp, camarade.
6. Les libraires franchouilles trouvent très malin d’insulter leur clientèle, en placardant chez eux des affiches destinées aux rares originaux qui daignent encore se déplacer vers leur locaux malodorants (et chargés de livres marxistes), affiches qui cherchent à faire honte à leurs clients qui achèteraient chez Amazon.
Il échappe à ces sombres abrutis que les gens qui achètent beaucoup de livres sur Amazon sont précisément ceux qui sont susceptibles de se pointer chez eux pour en acheter d’autres. C’est une loi éternelle du commerce.
C’est pourquoi, lorsqu’il y a un magasin de frusques quelque part, il y a toutes les chances que la rue entière soit constellée de magasins de vêtements ; lorsque une dame vend ses charmes à un endroit, il y a toutes les chances que la rue entière se remplisse de péripatéticiennes, etc.
Quand t’as la chance d’avoir chez toi un client qui est a priori entré parce qu’il aime les livres (et probablement pas parce qu’il s’est trompé de porte en cherchant un McDo), tu ne commences pas par lui faire la leçon en lui expliquant qu’il intérêt à venir chez toi, sinon… (sinon quoi ?). Sauf, évidemment, si t’es un abruti et un communiste, et que tu crois que c’est un droit de l’homme de vendre des livres sur quelques mètres carrés d’espace urbain de premier choix, qui seraient tellement mieux exploités à vendre des baskets moches et hors de prix.
7. Les libraires franchouilles ont commencé par réclamer le prix unique du livre, tout en disant qu’il fallait venir chez eux par « civisme », puisqu’ils faisaient la réduction autorisée de 5%, tout comme les grandes surfaces.
Puis, ils ont supprimé subrepticement la réduction de 5%. Puis, ils ont continué sournoisement à la faire, mais uniquement pour les professeurs (donc ceux qui a priori en ont le moins besoin) — mais en douce, sans l’afficher. Il fallait, si l’on était fonctionnaire (comme eux), demander son petit cadeau à la caisse, à mi-voix, du ton qu’on prendrait pour demander si les serveuses sont montantes. Puis, ils ont voulu interdire aux librairies en ligne (suivez mon regard) d’offrir les frais de port. Les députés leur ont obéi.
Une grande entreprise de vente de livres par correspondance, située dans un pays de gros imbéciles incultes qui déclenche toutes les guerres du monde, a alors fixé ses frais de port à un centime. Riposte qui était entièrement prévisible, mais pas pour les super-intelligents qui peuplent l’Etat françoué et le « monde du livre » correspondant.
Puis, les libraires ont demandé au gouvernement d’interdire à leurs concurrents en ligne de faire la réduction de 5%. L’Etat s’est plié à leurs désirs, et Amazon a augmenté ses prix.
Résultat : grâce à ses concurrents pitis libraires franchouilles di promixiti, Amazon s’est gavé de 5% de marge de plus sur les livres, plus 1 centime pour les frais de port, et… se retrouve au même prix que le gauchiste de quartier qui vend le dernier torchon d’Eric Hazan, puisque lui ne fait plus la fameuse « réduction », de toutes façons. Donc, pourquoi irait-on chez ce dernier ?
Avez-vous remarqué que les amateurs de livres achètent moins souvent chez Amazon, depuis ? Non, bien sûr. D’ailleurs, Amazon s’en moque. Cela fait belle lurette qu’Amazon n’est plus une librairie. Amazon vend de tout, marche du feu de Dieu précisément grâce à sa qualité de service tellement éloignée de celle du franchouille de base — et ce à prix égal : démonstration par l’absurde sur le marché du livre ! Maintenant, si le « monde de la culture » français, toujours en retard de deux guerres, veut lui offrir 5% de marge en plus sur un plateau, il ne va tout de même pas refuser…
@ Robert Marchoucrève
Mais oui, choisis ton camp, camarade. Les pays au taux d’imposition les plus élevés sont ceux où on vit le mieux et le plus longtemps, mais l’escroquerie fiscale est un devoir, c’est entendu. Je rirai quand les Corbyn et les Sanders, ou leurs épigones, seront arrivés au pouvoir dans ces pays anglo-saxons « libéraux » dont nos idiots utiles du capitalisme ne cessent de vanter les bienfaits du modèle économique. Ça fait bien vingt ans que j’entends la même chanson : il faut travailler plus et toucher moins de chômage pour que ceux qui ont déjà trop payent encore moins d’impôts, les pauvres, ça les empêche de réinvestir dans l’économie pour que les pauvres ne soient plus chômeurs car c’est l’inactivité qui les rend malheureux, pas leurs revenus rachitiques. Ça fait vingt ans que la France résiste tant bien que mal à ce rouleau compresseur, c’est toujours ça de pris pour ceux qui sont partis à la retraite il y a vingt ans ou qui partent maintenant. Et je ne vois pas de raison pour que ça ne dure pas, Macron étant finalement suffisamment à droite pour ramener le pays à gauche.
Macron n’aurait pas dû inaugurer cet entrepôt, c’est « désacraliser la fonction présidentielle », comme on disait de Hollande qui voulait être un président normal. Amazon est le stade final du capitalisme, celui où l’actionnaire-patron ne crée rien puisqu’il se contente de vendre et se goinfre jusqu’à l’indigestion : c’est sûr qu’avec le chiffre d’affaire de Carrefour pour cinq fois moins d’employés et les techniques d’évasion fiscale en plus, on a de quoi faire le plein du yacht tous les jours. Surtout quand les employés sont des intérimaires qui doivent gambader 20 km par jour sous la surveillance de puces électroniques chargées d’espionner tous leurs faits et gestes, on risque pas d’aller plus loin que le SMIC, personne ne tient le coup plus de cinq ans à ce rythme. Mais peut-être échapperons-nous à la catastrophe d’une énième révolution si des avertissements comme celui-ci sont entendus par ceux que ça concerne:
http://www.politico.com/magazine/story/2014/06/the-pitchforks-are-coming-for-us-plutocrats-108014
Et attention, aux Etats-Unis tout le monde a des armes, même les gauchistes !
@Achille | 09 octobre 2017 à 17:41 @ Elusen | 09 octobre 2017 à 17:08
« Mea culpa ! La prochaine fois j’achèterai mes bouquins à la FNAC. »
Il faut que tout le monde vive.
J’ai donc acheté deux Bilger à la FNAC dont un pour offrir, et commandé « Les philosophes et l’enseignement de la philosophie Emmanuel Levinas » des Presses universitaires de Strasbourg qui se trouve également sur Amazon, dans une librairie traditionnelle. La différence c’est qu’il faut se déplacer pour aller le récupérer.
Il n’est pas question de vilipender Amazon, mais d’adapter la fiscalité à la nouvelle économie, se rappelant qu’il existe un bien commun, et qu’il est juste de payer l’impôt à l’endroit où la valeur est créée car, pour produire son profit, le profiteur profite de l’infrastructure commune :
« A ce titre, la France a commencé avec ses partenaires à pousser au niveau des ministres de l’Economie et des Finances une initiative que je souhaite voir reprendre au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement, celle de la taxation de la valeur créée, là où elle est produite, qui nous permettra de revoir profondément nos systèmes fiscaux, de taxer sans complaisance les entreprises qui s’implantent hors d’Europe dans le seul but d’échapper à l’impôt. Cette taxe est juste parce qu’elle taxe partout pour la valeur qui est créée dans un pays et elle rappelle simplement un élément fondamental de nos philosophies communes et démocratiques, c’est qu’il y a des biens communs à financer et que tous les acteurs économiques doivent y contribuer. Il ne peut pas y avoir des acteurs de la nouvelle économie qui sont les passagers clandestins du monde contemporain parce que cette nouvelle économie, on le sait, crée aussi des désorganisations, crée des inégalités, perturbe des territoires et donc crée des situations qui supposent des compensations et des accompagnements que la puissance publique doit justement permettre de résoudre. Il est donc juste et légitime qu’accumulant des profits par ailleurs elle participe à cette solidarité là où elle crée de la valeur. »*
– Il est bon de rappeler que nous avons un bien commun qui est garanti par la loi, celle du plus juste face à celle du plus fort, l’oublier nous ramène à la barbarie, où le capitaliste libertaire et le communiste totalitaire imposent à tous leur étreinte létale de doubles semblables et monstrueux :
« Et plutôt que de déplorer que les grands champions du numérique soient aujourd’hui américains, demain chinois, mettons-nous en situation de créer des champions européens, sachons inventer dans ce bouleversement global les sécurités justes et les régulations efficaces. Je veux une Europe qui réussisse dans cette transition numérique mais elle bouscule à la fois nos repères et nos organisations économiques et sociales. Et aujourd’hui, ce continent du numérique n’a pas de normes ou, plus exactement, il a une loi, la loi du plus fort. C’est à l’Europe d’en définir le cadre de régulation pour ne pas subir de fait la loi du plus fort qui s’importe chez nous. »*
– Acceptons donc de confronter les différences sans fustiger les contradictions, apparaît alors la nécessaire possibilité d’un consensus, chemin nouveau que les inimitiés passées interdisaient même de discerner, la haine et le déni de l’autre rendant sourd et aveugle :
« L’Europe et même le marché unique qui en est le socle, ce n’est pas la course au moins disant ; ça c’est que nous avons cru au tournant des années 1990 en dénaturant l’ambition du marché commun, en laissant croire que le marché commun c’était la règle du moins disant, c’était la dictature d’un marché qui ne savait plus où il allait ! Non, le marché commun, l’esprit même de l’Europe, c’est, comme le disait Jacques Delors, « la concurrence qui stimule, la coopération qui renforce et la solidarité qui unit ». En même temps. Il nous faut donc retrouver le sel de cet équilibre, sans quoi la compétition sans règles deviendra la division sans retour. »*
*http://www.elysee.fr/declarations/article/initiative-pour-l-europe-discours-d-emmanuel-macron-pour-une-europe-souveraine-unie-democratique/
– Elle est là, la réelle frontière, concrète et définie, celle où le concurrent peut être envisagé, non comme l’ennemi mais comme partenaire, la réconciliation permettant d’ouvrir les yeux sur le choix que nous avons la chance insigne de pouvoir effectuer, entre l’amour qui dessine un réel envisageable, et le ressentiment qui détruit tout.
Choisis ton camp, camarade.
Nos correcteurs avisés et bien-aimés ont supprimé les guillemets qui permettaient de discerner les paroles du président de ma propre production, la mêlant au discours sur l’Europe. Dans la mesure où ils l’estiment nécessaire, je me permets alors, et par respect pour la parole présidentielle, qu’on n’y voit que respect et non fascination de sorcière inconditionnelle, d’en extraire ce qui n’est que réflexion personnelle du citoyen que je suis et qui n’engage que moi, bien que la cohérence de ma pensée m’apparaisse en résonance essentielle avec les nécessités du temps :
Il n’est pas question de vilipender Amazon, mais d’adapter la fiscalité à la nouvelle économie, se rappelant qu’il existe un bien commun, et qu’il est juste de payer l’impôt à l’endroit où la valeur est créée car, pour produire son profit, le profiteur profite de l’infrastructure commune.
Il est bon de rappeler que nous avons un bien commun qui est garanti par la loi, celle du plus juste face à celle du plus fort, l’oublier nous ramène à la barbarie, où le capitaliste libertaire et le communiste totalitaire imposent à tous leur étreinte létale de doubles semblables et monstrueux.
Acceptons donc de confronter les différences sans fustiger les contradictions. Apparaît alors la nécessaire possibilité d’un consensus, chemin nouveau que les inimitiés passées interdisaient même de discerner, la haine et le déni de l’autre rendant sourd et aveugle.
Elle est là, la réelle frontière, concrète et définie, celle où le concurrent peut être envisagé, non comme l’ennemi mais comme partenaire, la réconciliation permettant d’ouvrir les yeux sur le choix que nous avons la chance insigne de pouvoir effectuer, entre l’amour qui dessine un réel envisageable, et le ressentiment qui détruit tout.
Choisis ton camp, camarade.
@ Catherine JACOB | 10 octobre 2017 à 06:52
D’une façon générale je préfère aller acheter mes livres en librairie. Bien souvent quand je rentre dans l’une d’elles je ne sais pas trop ce que je vais acheter. Je regarde, bien sûr, les best-sellers en tête de gondole, mais je m’y arrête rarement. Ce sont toujours les mêmes auteurs qui sont en tête des ventes (Guillaume Musso, Marc Lévy, Françoise Bourdin et compagnie), auxquels s’ajoute les brûlots de quelques journalistes toujours à l’affût d’un bon sujet, comme le dernier en date intitulé « Président, la nuit vient de tomber » sur la vie secrète de Jacques Chirac.
J’aime bien fureter du côté des auteurs moins connus. Mes thèmes de prédilection sont généralement l’Histoire, surtout celle du XIXe siècle très riche en auteurs de grand talent, certains philosophes inspirés (j’ai beaucoup lu Michel Onfray, mais depuis quelque temps ça m’a passé), quelques livres portant sur les sciences physiques ou l’informatique, domaine qui évolue à une vitesse faramineuse et qui nous oblige à nous accrocher pour rester « dans le coup ».
Mais il est vrai que maintenant avec la FNAC et Amazon, quand on veut un ouvrage précis il est plus pratique de le commander sur Internet et on le retrouve dans notre boîte aux lettres deux ou trois jours plus tard.
C’est amusant de voir les intervenants « de gauche » dénoncer le mondialisme alors qu’ils en sont les complices, certes parfois à l’insu de leur plein gré.
Avec Amazon, ce sont aussi les pauvres qui exploitent les encore plus pauvres. Et j’en suis un acteur malgré moi. Puisque l’on parle de livres papier, je vous répondrai tronçonneuse. La mienne commençant à avoir de sérieux rhumatismes je me suis dirigé vers mon concessionnaire qui m’a quasiment conseillé d’en acheter une nouvelle (600 euros quand même) vu le prix des pièces détachées. Autant dire qu’à mon âge et vu mes revenus cela représentait un sacrifice.
Alors je me suis dirigé vers l’exploitant Amazon où j’ai pu acheter bobine et carburateur trois fois moins cher et rendu à domicile.
Mon raisonnement avec odeurs d’essence associées peut paraître capillotracté sur un blog de haute tenue mais je l’associe à ceux qui expliquent que les frontières présentées sous leur forme caricaturale sont le mal absolu.
Tomas est scandalisé à juste titre et Amazon faisant acte de contrition emploiera de nouveaux esclaves, les migrants, pour qui un smic est une aubaine , et ainsi « libérera » les premiers.
La poulie à cliquet.
Sur Amazon bien sûr :
https://www.amazon.fr/Poulie-%C3%A0-cliquet-Charge-OUTIBAT/dp/B00BBINYHQ
@Aliocha
« Non, le marché commun, l’esprit même de l’Europe, c’est, comme le disait Jacques Delors, « la concurrence qui stimule, la coopération qui renforce et la solidarité qui unit ». En même temps. Il nous faut donc retrouver le sel de cet équilibre, sans quoi la compétition sans règles deviendra la division sans retour. »
Delors a prononcé ces belles paroles au moment où l’Europe se jouait à 15 et non à 28 comme maintenant. Les écarts de richesse, les cultures, les représentations sociales n’étaient pas aussi abruptement tranchés qu’aujourd’hui.
A cette époque il n’y avait pas le groupe de Visegrad qui faisait cause commune contre l’immigration de masse, à juste raison selon moi…
A cette époque il y avait encore un semblant de solidarité grâce aux politiques redistributives, désormais il y a la concurrence exacerbée entre les Etats avec les énormes différentiels de salaires et de charges sociales stigmatisés par certains…
Quant à la coopération, parlons-en avec le « Alleingang » (chemin solitaire) allemand sur la politique énergétique et sur l’accueil des « migrants », sans évoquer la France laissée seule à se dépatouiller avec le Mali ou la Centrafrique.
Qui peut imaginer que Macron puisse tenter quoi que ce soit dans ce rassemblement d’égoïsmes ?
@ Tomas | 10 octobre 2017 à 00:06
« Je rirai quand les Corbyn et les Sanders, ou leurs épigones, seront arrivés au pouvoir dans ces pays anglo-saxons ‘libéraux’ dont nos idiots utiles du capitalisme ne cessent de vanter les bienfaits du modèle économique. »
Le problème, avec les gens comme vous, c’est qu’ils s’imaginent que l’histoire du monde a commencé avec leur naissance. Figurez-vous que « les Corbyn et les Sanders » sont déjà arrivés au pouvoir en Angleterre, dans les années 70, et que nous en connaissons les résultats : le pays en faillite, le FMI appelé à la rescousse comme dans n’importe quelle nation du Tiers-monde, l’électricité rationnée à trois jours par semaine, les syndicats de dockers n’hésitant pas à tuer leurs compatriotes en bloquant l’importation des médicaments de chimiothérapie, pour la plus grande gloire du communisme.
Et la France faisant figure de paradis fiscal à côté : l’impôt sur les sociétés était de 52 % de l’autre côté de la Manche, l’impôt sur le revenu standard de 33 %, et il grimpait jusqu’à 83 %. Il est difficile d’imaginer, aujourd’hui, que les Rolling Stones sont venus se réfugier à Villefranche-sur-Mer pour échapper à la spoliation fiscale à laquelle ils s’exposaient à domicile…
C’est pourquoi les Britanniques ont élu Margaret Thatcher trois fois de suite, que vous le vouliez ou non, comme les gauchistes dans votre genre aiment à le dire. Et là aussi, on a vu les résultats : le pays sortant spectaculairement de son marasme, et jouissant encore aujourd’hui d’un taux de chômage deux fois inférieur au nôtre. Aujourd’hui, c’est la France qui est devenue un enfer fiscal, et c’est en Angleterre, et ailleurs, que les Français s’enfuient.
N’oubliez pas de nous raconter les beautés du Venezuela communiste, tant vantées par votre ami Jeremy Corbyn : pénurie de papier toilette et de médicaments de première nécessité, famine généralisée dans un pays qui possède des réserves de pétrole parmi les plus importantes du monde, les pensionnaires des hôpitaux psychiatriques ressemblant à des squelettes vivants sortis de Dachau, des dizaines d’opposants tués par la police lors de manifestations, une inflation de 650 % qui devrait passer à 2300 % l’année prochaine, et le gouvernement réduit à appeler la population à élever des lapins, afin d’avoir simplement de quoi manger…
Remarquez, vous risqueriez de bien vous entendre, avec Jeremy Corbyn : vous qui n’avez pas discerné le moindre problème dû à l’immigration et à l’islam quand vous habitiez en Seine-Saint-Denis (depuis, vous vous êtes prudemment délocalisé ailleurs, comme un vulgaire capitaliste ultra-libéral), vous trouverez sûrement des sujets de conversation avec un islamo-gauchiste aussi enragé que lui.
Pour fixer les idées, Jeremy Corbyn, c’est le type qui, lorsqu’il était jeune, pensait que la façon la plus rigolote de passer du bon temps, c’était de partir en vacances, avec sa petite amie noire, faire le tour de l’Allemagne de l’Est à mobylette. Il l’a séduite après l’avoir invitée chez lui, où ils ont discuté de socialisme tout en mangeant des fayots froids directement dans la conserve.
Diane Abbott, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, est aujourd’hui ministre de l’Intérieur du cabinet fantôme au parti travailliste. Elle pense que les élections au Venezuela sont plus libres que les élections anglaises ou américaines. Elle est bête comme ses pieds, au point que la direction de son propre parti a dû lui interdire de donner des interviews à la télévision, afin qu’elle cesse de sortir des énormités.
J’ajoute qu’elle fait preuve d’un sens de l’élégance qui élève Christiane Taubira au rang de mannequin de chez Dior. Enfin, mannequin de chez Dior dans les années cinquante, parce qu’aujourd’hui, plus elles sont laides et mal fagotées, mieux ça vaut, apparemment.
@caroff
C’est le défi audacieux, maintenant que les Anglais sont sortis, et à quel prix, de retrouver ce qui unit, modérant les égoïsmes mortifères par le rassemblement, ce n’est pas gagné, je vous le concède, mais qui ne tente rien…
« C’est au fond la question de l’unité qui est ici posée. Cette unité européenne de la réconciliation franco‑allemande à la réunification entre l’Est et l’Ouest, c’est notre plus belle réussite et notre atout le plus précieux. Aussi, à côté de ces six batailles pour la souveraineté, c’est la bataille pour l’unité que je veux conduire. Nous n’aurons pas d’Europe forte et souveraine si elle n’est pas unie, tenue en elle‑même, cohérente. Perdre cette unité c’est prendre le risque de revenir à nos déchirements mortifères et à l’hégémonie destructrice. Assurer l’unité sans chercher l’uniformité, voilà notre défi.
L’Europe des Vingt-huit ne peut fonctionner comme l’Europe des Six et notre projet, l’avenir de nos peuples ne peut consister à rechercher le plus grand dénominateur commun. C’est en articulant constamment l’ambition motrice de quelques-uns et le respect du rythme de chacun que nous créerons le désir d’avancer et que l’Europe progressera au bénéfice de tous. Pour forger cette unité sans craindre l’avancée des précurseurs nous avons deux ciments, la solidarité et la culture. La solidarité je veux y insister parce que depuis dix ans en Europe nous avons beaucoup parlé de responsabilité, mais nous avons oublié la solidarité entre nous. »
Hier en discutant avec une campagnarde de ma connaissance presque pauvre, non diplômée, qui pourrait presque entrer dans la catégorie des « illettrées » et tout à fait dans celle des « gens qui ne sont rien », mais certainement pas dans celle des « fainéantes » ni des « geignardes », j’ai compris sur quel créneau simple Macron s’était fait élire, et pour l’instant n’éveillait de contestation qu’assez molle.
Tout ce qu’il entreprend, selon elle, « c’est pour redresser le pays », et elle accepte de le croire jusqu’à preuve du contraire. Tant qu’une majorité de Français y croira, et croira que le Président est le seul à avoir cet objectif en vue, ou à être capable de le réaliser, il pourra nous administrer encore pas mal de purges. Vu plutôt comme un patriote, il a évité jusqu’ici d’être soupçonné d’idéologie, ce dont les Français ont plus qu’assez. L’ailleurs dont parle le titre de ce billet, c’est peut-être cela : des politiciens qui ne martèlent pas leur idéologie à chaque détour de phrase. Malgré son passage chez les socialistes, Macron, en les quittant, est apparu comme un homme nouveau, et vierge sur le plan politique.
La gauche est haïe, méprisée, la droite décrédibilisée, la classe politique ancienne plus ou moins déshonorée. Ils sont mal placés pour le contrer. Tout cela évoluera, surtout si l’on n’aperçoit peu à peu « …nul dépassement de la droite et de la gauche mais un salmigondis honorable. Rien de plus ».
Il y faudra le temps, alors que justement le temps passe vite, et que les nouvelles pleuvent, plus ou moins bonnes, tandis que les tensions s’exacerbent quand le pays s’appauvrit.
@Tomas (@Robert Marchenoir)
« Les pays au taux d’imposition les plus élevés sont ceux où on vit le mieux et le plus longtemps, mais l’escroquerie fiscale est un devoir, c’est entendu »
Où avez-vous vu ça ? et quel est le rapport ?
Si l’on vous suit, être écrasé par l’impôt et les charges garantit une espérance de vie plus importante…
Je vous livre les résultats pour les pays les moins taxés (espérance de vie pour les 2 sexes) :
Irlande : 81,4 ans
Portugal : 81,3 ans
Royaume-Uni : 81,4 ans
Luxembourg : 82,3 ans
Espagne : 83,3 ans
Suisse : 83,4 ans
Australie : 82,8 ans
et France : 82,4 ans
En fait l’espérance de vie s’explique par de multiples facteurs : alimentation, environnement, accès aux soins, sécurité, etc. mais certainement pas par les niveaux d’imposition des citoyens !!
Et comme vous l’explique Robert Marchenoir, le parti travailliste du RU eut l’occasion de montrer ses limites. Ainsi, dans les années 1960, H.Wilson conduisit le RU à un désastre économique : dévaluation de la livre et déficit commercial aggravé. James Callaghan ne fit pas beaucoup mieux et il fallut la « Dame de fer » pour redresser le pays !
@ Aliocha | 10 octobre 2017 à 07:34
« Il n’est pas question de vilipender Amazon, […] »
Vous devriez voir le débat actuel au Canada sur Netflix, car cette entreprise ne paie ni taxe ni impôts au Canada et le gouvernement fédéral a négocié avec Netflix, alors que les entreprises canadiennes, elles, paient les taxes, les impôts, il y a donc concurrence déloyale.
En échange Netflix a promis d’investir 500 millions de dollars canadiens sur cinq ans au Canada, mais personne ne sait si c’est pour financer des films US tournés au Canada ou financer la culture canadienne, sans compter que Netflix n’est pas tenu dans l’accord de financer la culture francophone canadienne.
Et la francophonie est un sujet très épineux, voire violent, au Canada.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1058500/canada-netflix-entente-ministre-patrimoine-canada-taxe
@ Aliocha
« C’est la bataille pour l’unité que je veux conduire »
Il distribue les rôles, en se donnant celui de leader, passe encore. Mais il a une drôle de façon de conduire cette « bataille pour l’unité » en Europe. Remontrances pour certains, parasitage pour d’autres, unification par la réglementation bureaucratique pour tous.
La « bataille pour l’unité » est un concept vide, creux et grandiloquent si l’on part de l’idée. Seules peuvent y conduire une nécessité vitale commune, une volonté de chacun qui ne parte pas d’en haut, et une concurrence qui ne serve pas les intérêts de quelques-uns, même méritants. Il y faut aussi le respet des différences. Là, on est en plein dans la bureaucratie. J’entendais un économiste se demander pourquoi Macron ne commençait pas lui-même l’unification des politiques fiscales européennes en prenant la moyenne de ce qui se fait ailleurs et en appliquant ces barèmes à la France. Non, pour lui, c’est soyons unis à condition que ce soit moi le chef et que les autres suivent en rang derrière moi.
Ce qui unit les gens, c’est de partager les mêmes intérêts. Ce n’est pas en punissant les Anglais pour ôter l’envie à d’autres de faire comme eux qu’on fera l’unification de l’Europe. Cela tendrait même à prouver que l’Europe enferme les Européens et qu’on doit les menacer pour qu’ils y restent, à coups de leçons de morale, de menaces voilées et de pédagogie paternaliste, en leur promettant, cerise sur le gâteau, »la révolution ». Unir l’Europe, uniformiser les bureaucraties ?
@Lucile
Là est le problème, l’Europe doit unir les gens autour de ses valeurs, économie de marché bornée par les droits de l’homme, la démocratie et la protection sociale, car là est son intérêt, qui n’est pas seulement économique. C’est tout l’enjeu de la réussite éventuelle des réformes en France, pour être crédible face à l’Allemagne et alors, commencer à deux à harmoniser fiscalement, le faire seul étant trop risqué. Macron se fait entendre des opinions, reste à savoir si l’opinion française, notamment de droite, surmontera sa vexation pour admettre ce que leur camp voulait effectuer, ce qui permettrait de refonder le continent, à défaut de quoi, la Chine nous mangera.
@ caroff | 11 octobre 2017 à 12:30
D’autant qu’en réalité les moyennes sont toutes fausses, car il s’agit de l’âge médian ; en cela, il n’est comptabilisé que les personnes qui ont déjà atteint un âge particulier.
Pour la France, c’est 55 ans, ainsi toutes les personnes décédées avant 55 ans ne sont pas prises en compte dans le calcul de la moyenne ; la moyenne ne se fait jamais de la naissance à la mort, ce qui fausse considérable la réalité, c’est une falsification.
@ Catherine JACOB | 10 octobre 2017 à 06:52
« Il faut que tout le monde vive. »
Non, pas Amazon !
Tous les libraires ou entreprises spécialisées dans la diffusion de livres en France payent la TVA et leurs impôts en France, pas Amazon, elle n’en paie quasiment aucun où que ce soit.
@ caroff
Oui, eh bien ? La France et son taux d’imposition élevé n’est-elle pas dans le peloton de tête ? Quid des pays scandinaves, où pourtant l’absence de soleil est un désavantage ? L’accès aux soins et à l’éducation qui sont un facteur d’espérance de vie ne sont-ils pas dans une large mesure déterminés par l’argent qu’y investissent les pouvoirs publics, donc par l’impôt ? Pourquoi ne vit-on que 79 ans aux Etats-Unis ? Pourquoi le taux d’imposition augmente-t-il, plus un pays est riche et développé ? Pourquoi ne trouve-t-on ces fameuses flat tax qui font saliver tous ceux qui gémissent sous le joug du fisc, que dans les pays émergents comme la Russie, où de mémoire le taux d’imposition unique est de 15% ? Voilà qui plairait sans doute à Robert Marchenoir, tiens, ainsi que le civisme des habitants de tous ces pays où l’économie grise est florissante ?
@ Robert Marchenoir
Merci pour le cours d’histoire, je suis au courant. Corbyn et Sanders incarnent une gauche plus… musclée on va dire, que le travaillisme anglais traditionnel et le « démocratisme » américain. J’ignore d’ailleurs s’ils feront du bien à leur pays mais j’observe juste leur popularité croissante, conséquence de l’augmentation vertigineuse des inégalités de revenus provoquées par des politiques fiscales qui ne redistribuent pas suffisamment la richesse pour réaliser un optimum social acceptable.
Quant au Venezuela, je ne me souviens pas jamais avoir dit quoi que ce soit dessus, il ne faut pas confondre un pays occidental développé et un pays latino-américain englué dans le mal-développement depuis toujours.
Enfin, l’immigration et l’Islam ne sont pas le sujet, nous en avons assez parlé je pense. Ne cachez pas votre manque d’arguments en changeant de sujet, je vais finir par croire que vous êtes un ancien communiste qui à viré sa cuti, un Maurice Leroy.
Quant à mes choix de vie et de résidence ils me regardent et ne présentent d’ailleurs aucun intérêt, sauf pour ceux dont vous êtes visiblement qui ont la curiosité mal placée. Et le fait que je me plaise en Seine-Saint-Denis ne signifie pas que j’ai choisi d’y vivre par militantisme, ce serait parfaitement stupide !
@ caroff | 11 octobre 2017 à 12:30
Exactement. Prétendre que les pays au taux d’imposition le plus élevé sont ceux où l’on vit le plus longtemps, c’est un mensonge communiste d’une ampleur qui défie l’imagination, pour ne pas mentionner la décence (dont ces messieurs se moquent éperdument).
Il illustre à merveille la loi des rendements décroissants de la lutte contre l’enfumage gauchiste, laquelle stipule que plus les socialistes nous démoulent des mensonges gros comme eux, plus il est long et pénible de les réfuter.
Là où un voyou de l’esprit évacuera en trois mots une infâme crotte intellectuelle, il faudra à l’honnête homme brosser quinze à vingt lignes derrière, pour tout juste commencer à nettoyer les miasmes logiques répandus dans l’espace public par le clébard subversif qui vient de se soulager aux yeux de tous.
En sorte que c’est la prime aux arnaqueurs. Les communistes de papa massacraient certes les gens par millions, mais enfin ils se seraient fait prendre les doigts dans la porte plutôt que de reconnaître qu’ils étaient en train de mentir. Du coup, ils soignaient leurs salades. Ils les passaient au papier de verre et à la peau de chamois. Quand le mensonge est expliqué, justifié, quand il se réfère à la vérité, il offre davantage de prise à la réfutation. C’était l’hommage du vice à la vertu.
L’innovation géniale du poutinisme, et plus généralement de la désinvolture contemporaine, vient de la découverte que le mensonge est beaucoup plus efficace quand le menteur se moque ouvertement de son public, quand il ment ouvertement, quand il ne fait plus aucun effort.
Le gauchiste décadent enlève l’échelle de la vérité sous les pieds du peintre, et le regarde se raccrocher au pinceau. La vérité n’existe plus, tout le monde ment un peu, donc c’est celui qui expulse la bouse la plus malodorante qui a raison.
On aura remarqué que je m’arrête ici à la méta-critique de l’assertion grotesque du camarade Tomas. Pour une fois, ce n’est pas moi qui vais m’y coller. Moi aussi je suis en grève, c’est bien mon droit de l’homme.
Mais j’encourage l’honorable assistance à prendre le relais du professeur caroff, et à démonter jusqu’au bout le répugnant pipeau isolé et circonvenu ci-avant. Il y a, là-dedans, du mensonge emboîté dans du mensonge emboîté dans du mensonge. On peut certainement y trouver cinq couches d’enfumage superposées, et peut-être davantage. Munissez-vous de gants épais et d’un masque aux normes, ça ne va pas sentir la rose.
(Donnez-nous 45 % de votre pognon, sinon vous allez mourir : décidément, les stato-gauchistes français se lâchent complètement…)
@ Elusen | 11 octobre 2017 à 13:32
C’est pour cela qu’il faut taxer la valeur à l’endroit où elle est créée, les promesses du capital n’étant pas crédible et devant être encadrées par la loi. Autrement dit, les GAFAM ne sont pas à rejeter, dans la mesure où elles se soumettent à la loi commune qui, au vu de leur dimension, ne peut plus s’exercer au niveau national, d’où l’impérieuse nécessité d’une Europe qui sache définir précisément sa loi comme protection du bien commun, le plus juste face au plus fort. Comme pour la finance, les excès des entreprises transnationales doivent être ramenées à la réalité pragmatique, sans pour autant rejeter l’outil performant qu’elles représentent, mais simplement que l’État les maintiennent dans le cadre cohérent qui évitera les distorsions d’appréhension du réel que tout excès de domination entraîne.
Qu’est-ce que je disais ? Le gauchiste raconte n’importe quoi, on lui prouve par A + B que c’est n’importe quoi, et il répond : et alors ?
Je n’invente rien, regardez :
Tomas | 12 octobre 2017 à 00:49
« @ caroff
Oui, eh bien ? »
Et ça continue :
« La France et son taux d’imposition élevé n’est-elle pas dans le peloton de tête ? Quid des pays scandinaves… l’accès aux soins et à l’éducation… ne sont-ils pas… déterminés par l’argent qu’y investissent les pouvoirs publics ?… Pourquoi ne vit-on que 79 ans aux Etats-Unis ?… Pourquoi… pourquoi… »
Eh bien, gros malin, si vous commenciez par répondre vous-même à vos questions, au lieu de demander aux autres de faire le boulot ? Si vous faisiez un effort de recherche et d’honnêteté, pour une fois ?
Vous démarrez la machine à clichetons gauchistes, on vous démontre que c’est une machine à clichetons gauchistes, et tout ce que vous trouvez à faire, c’est de relancer un grand coup de la machine à asperger tout le monde avec des balivernes gauchistes, en disant : ben, c’est p’têt vrai, vazy, montre-le que c’est pas vrai.
Vous êtes complètement dépourvu de ce sentiment élémentaire qui évitait jadis à n’importe qui de dire n’importe quoi, et maintenait un minimum d’ordre social : la honte. Vous dites n’importe quoi, et vous « assumez », comme Philippe Bilger le relevait dernièrement.
N’importe quel être humain immunisé par deux sous de ce sentiment basique, après s’être fait lessiver par caroff qui a démontré en deux minutes à quel point vous racontiez n’importe quoi avec une assurance de coiffeur, aurait rampé sous le tapis en se disant : bon. J’ai parlé trop vite. Je vais remettre l’ouvrage sur l’établi. Je vais voir ce qui cloche. Je vais étudier le problème. Je vais revenir un peu plus tard avec un argument mieux construit, plus informé.
Seulement, cela supposerait que vous ayez le goût du travail bien fait et de l’honnêteté intellectuelle. Il est tellement plus simple de revenir gueuler encore plus fort, en renversant la charge de la preuve !
Vous illustrez à merveille ce principe exploité par le communisme et le poutinisme, qui consiste à exiger d’autrui une éthique dont on se dispense soi-même. Après, on enveloppe le tout avec un verbiage qui a l’apparence de l’agilité intellectuelle, alors que c’est de la camelote débitée au mètre, et roule ma poule !
@ Robert Marchenoir | 12 octobre 2017 à 16:09
Le droitiste ne sait pas que la statistique n’a aucune corrélation sur l’espérance de vie.
Aucune formule mathématique ne faisant vivre plus longtemps ou non les personnes.
Quant à la taxation, tout est faux, car comparaison n’est pas raison, au vu que chaque pays n’a pas le même système politique, juridique.
Comment faites-vous pour comparer des États fédéraux avec des États non-fédéraux, en oubliant au passage les États fédérés qui eux aussi ont des fonctionnaires, eux aussi posent des taxations ?
Comment faites-vous pour comparer des États qui n’ont pas de droit public, de système juridique de droit public, avec des États qui en ont un ?
Un État ayant un système de droit public aura des dépenses publiques, là où un État sans système de droit public aura un investissement public.
Exemple :
Pour les USA les prisons fédérales et fédérées sont tenues par des entreprises privées, pourtant ce sont bien ses États et non les détenus (consommateurs) qui financent les prisons.
1° comme c’est un intermédiaire de droit privé, les salariés ne sont pas comptabilisables comme fonctionnaire ; pourtant financé exclusivement par l’impôt.
2° ce n’est pas une dépense publique car cela ne finance pas une administration, mais une entreprise privée, donc c’est un investissement public.
Ainsi le droitiste ne sait rien de rien, quant à la géopolitique, les systèmes étatiques et les statistiques.
@ Aliocha | 12 octobre 2017 à 09:07
Vous oubliez juste Fèces Bouc, Gogole, YouTube largement utilisés par tous les politiques, notamment le gouvernement, le président de la République, les administrations, alors qu’ils ne paient pas leur impôts en France.
GAFAM : Google Amazon Facebook Apple Microsoft.
Je n’oublie rien, tous doivent payer l’impôt à l’endroit où le profit est généré.
@ Aliocha | 13 octobre 2017 à 09:13
Je ne sais pas si votre solution en est une, je note que ceux supposés lutter contre l’évasion fiscale utilisent les services en question.
Comme utiliser les services d’un pédophile pour la protection de l’enfance.
@ Elusen | 13 octobre 2017 à 02:19
Dans le genre je ne comprends rien à rien, et je m’en vante, en voilà un qui est encore pire que le camarade Tomas.
« Le droitiste ne sait pas que la statistique n’a aucune corrélation sur l’espérance de vie. Aucune formule mathématique ne faisant vivre plus longtemps ou non les personnes. »
C’est précisément ce que je dis. Et c’est le contraire de ce que prétend Tomas. Tomas affirme :
« Les pays au taux d’imposition les plus élevés sont ceux où on vit le mieux et le plus longtemps, mais l’escroquerie fiscale est un devoir, c’est entendu. »
Donc Tomas se réfère à une « statistique », pour affirmer une chose absolument invraisemblable (tout en omettant soigneusement de citer les chiffres). Caroff répond en présentant la fameuse « statistique » :
« Je vous livre les résultats pour les pays les moins taxés (espérance de vie pour les deux sexes) : Irlande, 81,4 ans ; Portugal, 81,3 ans ; Royaume-Uni, 81,4 ans ; Luxembourg, 82,3 ans ; Espagne, 83,3 ans ; Suisse, 83,4 ans ; Australie , 82,8 ans ; et France, 82,4 ans. »
La « statistique » à laquelle se réfère le gauchiste Tomas, pour défendre son idéologie étatique et fiscaliste, dit exactement le contraire de ce qu’il prétend. Donc Tomas, dans l’hypothèse la plus indulgente pour lui, ne connaît strictement rien à ce dont il nous entretient avec tant d’assurance. Et dans l’autre hypothèse, il aurait tendance à nous prendre légèrement pour des poires. L’un n’excluant pas l’autre, d’ailleurs.
Mais la tomaso-cuistrerie ne s’arrête pas là. L’éluséno-cuistrerie prend alors le relais, car en effet, même si l’on pouvait montrer qu’il y a coïncidence entre un taux d’imposition élevé et une grande durée de vie, encore faudrait-il s’assurer qu’il y ait corrélation (ce qu’Elusen tente d’exprimer tant bien que mal, dans le français épouvantable cité ci-dessus).
Pour démontrer la thèse tomaso-gauchiste, il est nécessaire, mais non suffisant (concept visiblement étranger à l’esprit élusénien), de s’assurer de la coïncidence des chiffres.
A ceci près que l’éluséno-écervelé ne se rend même pas compte que son argument (quand on parvient à le déchiffrer) étaye ma thèse, la thèse de droite, la thèse libérale, et non la thèse de Tomas, la thèse gauchiste, étatique, le culte de la dépense publique et l’idolâtrie de l’impôt.
Ce qui fait que les gens vivent moins longtemps, c’est qu’ils s’alimentent moins bien, en quantité ou en qualité ; c’est qu’ils boivent comme des trous, qu’ils se droguent ou qu’ils conduisent imprudemment ; c’est qu’ils sont soumis à une immigration de masse qui leur apporte des maladies ; c’est qu’ils souffrent d’une hygiène défaillante ; c’est qu’ils vivent dans un pays trop chaud, trop froid ou trop radioactif ; c’est qu’ils n’ont pas accès à une médecine de qualité ; c’est qu’ils habitent à côté d’une usine qui empoisonne l’atmosphère, ou d’un lac grouillant de parasites dangereux ; c’est qu’ils vivent dans un pays où les toilettes n’existent pas, et où tout le monde répand ses excréments à l’air libre ; c’est qu’ils meurent sous les coups de leur conjoint, s’ils sont une fâââme, ou sous les balles de leur voisin, s’ils sont n’importe qui ; c’est, aussi, pour des raisons génétiques, donc raciales, car l’héritage génétique joue un rôle dans les maladies (notion inaccessible aux gauchistes, pour lesquels la nature, les races et la génétique n’existent pas).
Bref, c’est pour toute une série de raisons qui ont, manifestement, et avant même de fourrer le nez dans quelque « statistique » que ce soit, fort peu à voir avec le montant de l’impôt.
Sauf, évidemment, si l’on part du principe que tout ce qu’il y a de bien dans la vie ne peut s’obtenir que grâce à l’impôt, et pourvu que l’Etat s’en occupe. Ce que font, évidemment, les gauchisto-écervelés genre Tomas ou Elusen.
« Tout le monde sait bien que », par exemple, seul l’Etat peut fournir une médecine de qualité. Si t’es pas fonctionnaire, t’es un mauvais médecin (comme en France, où tous les médecins étaient, il y a peu, « libéraux » — mais rassurez-vous, c’est en train de changer).
De même, seul l’Etat peut fournir une assurance-maladie de qualité. Si t’es pas fonctionnaire, t’es incapable de rembourser correctement des dépenses de santé en échange d’une cotisation raisonnable (comme le montrent, en France, les peines dissuasives infligées à ceux qui tentent de « quitter la Sécu » pour s’assurer auprès d’entreprises privées, sûrement parce que c’est moins avantageux pour eux !).
Le tomaso-éluséniste part du principe que toutes les faussetés énoncées ci-dessus sont vraies, par conséquent elles sont implicites dans ses pseudo-raisonnements, statistiques ou pas statistiques. En sorte que tout ce que nous produisent les uns et les autres, ce sont des raisonnements circulaires : l’hypothèse à démontrer est « prouvée » par cette même hypothèse, puisque « tout le monde sait bien » qu’elle est vraie.
Ce qui transparaît dans la question rhétorique tomasienne :
« L’accès aux soins et à l’éducation qui sont un facteur d’espérance de vie ne sont-ils pas dans une large mesure déterminés par l’argent qu’y investissent les pouvoirs publics, donc par l’impôt ? »
Hein ? Ne le sont-ils pas ? Tout le monde le sait bien, voyons. Notez à quel point la chaîne argumentative tomasienne branle dans le manche : à chaque articulation, il y a une approximation grosse comme un camion qui réduit la conclusion à néant.
L’accès aux soins est vraisemblablement un facteur majeur dans l’espérance de vie, mais, non, il n’est pas déterminé dans une large mesure par l’argent qu’y investissent les pouvoirs publics. Cela, c’est justement ce qu’il faudrait démontrer — or Tomas ne le fait pas, et, justement, il se trouve que c’est faux.
La médecine et l’assurance-maladie (les deux éléments de « l’accès aux soins ») peuvent aussi bien être procurés par l’argent privé, et de façon plus efficace. Voir la Suisse.
L’accès à l’éducation est un facteur d’espérance de vie — hop, hop, hop ! ça vient d’où, ça ? Donc, si 50 % d’une classe d’âge devient docteur en sociologie gauchiste, ou décroche une maîtrise en arts du clown (authentique), ça permet de mourir plus vieux ? Quel est le bon sang de bonsoir de rapport ? Et depuis quand l’accès à l’éducation ne peut-il se faire qu’avec le bon argent de l’Etat ?
Là encore, le « raisonnement » tomasien revient, comme tiré par un élastique, aux fausses évidences de la vulgate stato-gauchiste. De temps à autre, le tomasiste lâche une « statistique », comme un calamar lâche un nuage d’encre, et quand on se donne la peine de vérifier les chiffres, il s’avère que c’est du pipeau. Mais ça ne fait rien, le gauchiste a toujours raison, il ne va pas se laisser déstabiliser par si peu.
Alors intervient l’éluséniste, qui ouvre le tiroir à clichetons gauchistes prêt à l’emploi, et en sort le bidule numéro G-659782a : le fameux çépapareil, onpeupacomparer :
« Comment faites-vous pour comparer des États fédéraux avec des États non-fédéraux… Comment faites-vous pour comparer des États qui n’ont pas de droit public, de système juridique de droit public, avec des États qui en ont un ? »
Ben… en comparant, peut-être ? Peut-être que la comparaison sert justement à comparer des choses différentes, parce que sinon, à quoi bon comparer un coup de pied au cul et un coup de pied aux fesses ?
Mais non, le cuistre gauchiste va vous expliquer, quand ça l’arrange (et seulement dans ce cas), qu’on peut pas comparer la France avec tel pays parce qu’il est fédéral, avec tel autre parce qu’il est plus petit, avec tel autre parce qu’il est plus grand, avec un autre parce qu’il est trop froid, avec l’Allemagne « parce qu’on n’est pas des Allemands, quand même »…
« Comparaison n’est pas raison, au vu que chaque pays n’a pas le même système politique, juridique. »
Eh bien, voilà : on ne peut pas du tout comparer, donc le plus simple sera de vous en tenir à la vulgate de gauche, à l’idéologie étatiste, au fonctionnarisme et au culte de la dépense publique ; ça c’est du solide, du sûr, de l’efficace et du démontré, comme le prouvent le chômage chronique spécifique à la France, le déficit continu depuis quarante ans, la fuite des intelligences à l’étranger, les déserts médicaux, la pénurie de médicaments dans les pharmacies, le retour de la tuberculose, etc.
Bien entendu, le lendemain (ou même cinq minutes plus tard), le gauchiste s’arrogera le droit de changer d’avis et de « comparer » la France avec les Etats-Unis, « où les cancéreux meurent dans la rue faute de soins », ou avec la Somalie « dépourvue d’Etat, où vous voyez bien ce qui se passe quand on applique les recettes ultra-libérales », etc. C’est pas le souci de cohérence et d’honnêteté qui va l’étouffer, le gauchiste.
@ Robert Marchonsnoirs
Je ne fais que suivre votre exemple !
J’ai terminé mon année semi-sabbatique et j’ai du travail, moi, figurez-vous. Mais allons-y gaiement, puisque vous revenez à la charge, visiblement déçu que je ne vous réponde pas, allez donc étudier ça par exemple : http://www.keepeek.com/Digital-Asset-Management/oecd/taxation/revenue-statistics-2016_rev_stats-2016-en-fr#page29
On y constate qu’à peu près tous les pays dépassant les 40% sont ceux qui figurent en tête des différents classements internationaux sur la santé, l’éducation ou le développement humain : Autriche, Danemark, Finlande, Suède. Les Pays-Bas et la Norvège sont légèrement sous cette barre mais largement au-dessus du Royaume-Uni ou des Etats-Unis. La France, l’Italie et la Belgique dépassent aussi les 40%, sans parvenir aux résultats économiques et sociaux des Scandinaves certes, mais restent néanmoins parmi les pays les plus développés du monde.
Vous me direz, et la Suisse, et l’Australie, et la Nouvelle-Zélande ? Je n’ai aucune explication pour la Suisse (peut-être une TVA très élevée, vu le coût de la vie là-bas ?), quant aux anciennes dominions des antipodes elles disposent d’immenses ressources naturelles bien réparties parmi une population faible, ce qui je suppose permet de diminuer la pression fiscale.
J’attends maintenant la preuve par 9 du professeur Marchenoir ou du professeur caroff qui me démontrera que des impôts faibles garantissent le meilleur optimum social. Je n’attends pas grand-chose de vous en particulier car notre objectif social n’est pas le même : en bon pseudo libertarien vous ne vous souciez que de vous-même ou de votre petit groupe social, votre horizon temporel se limitant à votre existence aigrie sur cette terre, alors que selon moi toute société se doit de réaliser un optimum social durable au profit de tous, sans discrimination. Les impôts ne sont pas le seul moyen d’y parvenir, naturellement, mais on voit mal comment construire une société juste sans répartir la richesse par l’impôt. Il est certain qui si vous ne voulez pas d’une société juste, votre argumentation est conceptuellement tout à fait recevable, mais êtes-vous sûr d’en supporter les inconvénients ?
La statistique vue par Robert Marchesurlesnoirs c’est amusant :
« Ce qui fait que les gens vivent moins longtemps, c’est qu’ils s’alimentent moins bien, en quantité ou en qualité ; c’est qu’ils boivent comme des trous, qu’ils se droguent ou qu’ils conduisent imprudemment ; c’est qu’ils sont soumis à une immigration de masse qui leur apporte des maladies ; c’est qu’ils souffrent d’une hygiène défaillante ; c’est qu’ils vivent dans un pays trop chaud, trop froid ou trop radioactif ; c’est qu’ils n’ont pas accès à une médecine de qualité ; c’est qu’ils habitent à côté d’une usine qui empoisonne l’atmosphère, ou d’un lac grouillant de parasites dangereux ; c’est qu’ils vivent dans un pays où les toilettes n’existent pas, et où tout le monde répand ses excréments à l’air libre ; c’est qu’ils meurent sous les coups de leur conjoint, s’ils sont une fâââme, ou sous les balles de leur voisin, s’ils sont n’importe qui ; c’est, aussi, pour des raisons génétiques, donc raciales, car l’héritage génétique joue un rôle dans les maladies (notion inaccessible aux gauchistes, pour lesquels la nature, les races et la génétique n’existent pas). »
Ne venez donc pas nous donner des leçons de rigueur intellectuelle après ça ! Et misogyne, en plus…
Au fait, et d’après l’OCDE, le Luxembourg a un taux de prélèvement obligatoire de 37%. Pas si bas que ça, surtout compte tenu de leur faible budget militaire.
Marchenoir, vous êtes une usine à fake news, pire encore que Taki’s Magazine :
« La médecine et l’assurance-maladie (les deux éléments de « l’accès aux soins ») peuvent aussi bien être procurés par l’argent privé, et de façon plus efficace. Voir la Suisse »
http://www.cleiss.fr/docs/regimes/regime_suisse.html
où on peut lire:
« 2) Financement
Le système suisse de sécurité sociale est principalement financé par les cotisations des assurés et des employeurs et, en second lieu, par les recettes fiscales. »
Comme chez nous en plus efficace, en somme !
@Tomas
Elève Tomas, vous n’écoutez ni le professeur Marchenoir, ni le professeur caroff, qui vous ont pourtant démontré que votre hypothèse de corrélation entre un haut niveau d’imposition et une espérance de vie conséquente n’était pas démontrable, et vous persistez dans l’erreur !
Vous n’êtes qu’un indécrottable cancre !!
Pseudoprofesseur caroff, votre liste non sourcée et non corrélée avec le taux de prélèvement obligatoire et les divers indice de mesure du bien-être d’une société (espérance de vie, PIB par habitant, taux d’homicide, histoire de mesurer empiriquement santé, prospérité et sécurité) de chacun des pays ne veut rien dire non plus, ne masquez pas votre égoïsme fiscal de soixante-huitard derrière votre prétendue rigueur scientifique, comment voulez-vous que je m’instruise avec des professeurs comme vous ! Et après on ira mettre l’inculture des jeunes générations sur le compte de cette pauvre Mme Vallaud-Belkacem à qui j’adresse une pensée émue si elle lit ces lignes, ce qui est peu probable mais on ne sait jamais, maintenant qu’elle a le temps.
Marchenoir est inculte aussi mais au moins il assume son égoïsme, même si ça ne le rend pas plus sympathique !
Lisez ça, vous vous instruirez :
http://www.blog-illusio.com/article-comment-les-pays-scandinaves-peuvent-ils-autant-taxer-leurs-residents-125330094.html
@ Tomas | 13 octobre 2017 à 22:44, à 23:18, à 23:40
Tant de mots pour étaler tant de sottise, c’est véritablement fascinant. Alors que tant d’autres sont aussi bêtes et aussi malhonnêtes, mais se contentent de le faire savoir en quelques lignes.
« Vous me direz, et la Suisse, et l’Australie, et la Nouvelle-Zélande ? Je n’ai aucune explication pour la Suisse (peut-être une TVA très élevée, vu le coût de la vie là-bas ?), etc. »
Bah oui, vous ne savez pas. Vous pourriez vous efforcer de l’apprendre, mais ça risquerait de mettre vos préjugés par terre. Au lieu de cela, vous nous aspergez derechef de n’importe quoi, de liens piochés au hasard qui n’ont pas plus de pertinence que vos fausses « statistiques », de calomnies diverses, de postures de supériorité morale et de mots dont vous comprenez à peine la signification.
Vous êtes la preuve vivante du fait que moins « d’éducation », et donc moins d’impôts dépensés en pure perte, seraient de nature à augmenter massivement la qualité de vie « dans ce pays », la quantité moyenne d’intelligence en circulation, la santé mentale de la population et donc aussi sa durée de vie — je suis sûr que vous allez pouvoir nous déterrer un « lien » ou une « statistique » pour corréler les deux.
L’un des grands drames de l’Occident, et pas seulement de la France, c’est la multiplication du nombre d’ânes savants dans votre genre, qui ont fait de longues « études » et qui ont pourtant moins de bon sens (et moins d’honneur) que la dernière des paysannes illettrées du début du siècle précédent.
Il y a une bulle immobilière, une bulle financière, une bulle de la dépense publique — et aussi une bulle universitaire. On nage dans la mousse et dans le rien irisé.
@ Robert Marchenoir | 13 octobre 2017 à 20:24
« …en voilà un qui est encore pire que le camarade Tomas »
Je suis d’accord avec vous, le droitiste ne comprend vraiment rien à rien pour trouver un camarade en Tomas !
D’autant que nous ne disons pas la même chose !
Puisque j’affirme que comparaison n’est pas raison !
Les statistiques d’un pays à l’autre ne sont pas comparables car les systèmes juridico-politiques, géopolitiques sont différents et que l’on apprend cela aux enfants : « on ne compare pas des pommes de terre et des oranges ! ».
1° l’âge présenté est l’âge médian, donc aucun rapport au réel. Médian voulant dire que l’on a éliminé au moins 40% à 50% des personnes d’une même classe d’âge, toutes celles qui sont mortes avant l’âge de 55 ans, pour la France.
2° aucune formule mathématique ne peut faire vivre plus longtemps.
3° l’impôt n’a rien à voir avec l’espérance de vie, car au Moyen Âge, les pauvres donnaient tout aux riches, ils étaient même serfs ou esclaves et leur vie n’a pas été prolongée.
Si la liberté consiste à faire tout ce qui ne nuit pas à autrui, le libéralisme, voire le libertarisme sont bel et bien des nuisances puisqu’ils visent à ne donner des libertés qu’aux riches et à prétendre que le rapport de force va tout équilibrer.
Le seul problème pour les droitistes, c’est que les pauvres sont les seuls vrais détenteurs de la violence, physiquement les riches ne font jamais le poids !
Le culte de la dépense publique vient des droitistes, car l’origine de la richesse des droitistes vient de la spoliation, vol de terres, vol de pays, colonisation, esclavage, servage, privilèges, exterminations, fonds publics pour financer le privé.
L’État-nation a le monopole de battre monnaie, surprenant de voir la situation des banques privées.
Les USA dépensent plus de 500 milliards de dollars par an dans l’achat d’armes, donc à des entreprises privées, ainsi dans le libéralisme économique, de ce fait principalement financé par les États.
Pour un pays économiquement libéral, ou libertarien, qui pense tromper en faisant usage du radicalaire : liber, il est surprenant de constater que le budget fédéral sert principalement à financer les entreprises privées.
Fiscal Year 2016 – Budget of the US governement :
https://frama.link/Pmo7tjux
Oh, comme le budget fédéral, et non des Etats fédérés, va faire mal à la poupounette de droitiste libérale.
Dois-je vous héler les subprimes ?!
Pour la France, la garantie de 400 milliards aux banques privées !
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000019653147
Aux USA, plus de 700 milliards de dollars pour la crise des subprimes !
En RFA 400 milliards d’euros, au total sur la planète combien pour financer le privé sur des fonds publics ? nous sommes en billiards et non plus en milliards.
Dr Zucman Gabriel chercheur universitaire et enseignant
University of California at Berkeley – Department of Economics.
https://frama.link/7DG65uyB
@ caroff & Robert Marchenoir
Il faut comprendre Tomas. S’agissant de médecine il est plongé dans des grimoires datant de l’époque de Molière, où la saignée du malade était considérée comme le remède miracle.
La moindre maladie, la moindre défaillance, et c’était la saignée dont on était persuadé qu’elle prolongeait la vie, depuis Aristote.
Après des saignées trop énergiques ceux qui mouraient le faisaient en bonne santé, en aucun cas la saignée n’était responsable d’une mort anticipée.
Tomas extrapole cette thérapeutique de la saignée au système fiscal.
Aristote n’y est pour rien, la responsable en est une idéologie confuse de répartition forcenée, vantée par des économistes plongés sur des statistiques à qui on fait dire ce qu’on veut et qui font autorité à gauche et malheureusement à droite également, puisque depuis trente ans il n’y a plus de droite ni de gauche.
@ Robert Marchenoir
« Tant de mots pour étaler tant de sottise, c’est véritablement fascinant. Alors que tant d’autres sont aussi bêtes et aussi malhonnêtes, mais se contentent de le faire savoir en quelques lignes. »
Enfin vous osez vous regarder dans la glace !