Cette interrogation m’est venue naturellement à l’esprit quand j’ai entendu commenter ici ou là la belle cérémonie d’investiture de Donald Trump (DT), avec un certain nombre d’hyperboles médiatiques sur le nouveau président.
Parfois elles étaient tellement outrancières que je me demandais s’il avait été élu à la tête des États-Unis ou bien comme président français. Non pas que je déniais le droit d’estimer, même d’admirer cette personnalité singulière, cet homme politique atypique et imprévisible dont le caractère et les postures révélaient à tout instant qu’ils tiendraient les promesses et les engagements pris (voir mon billet du 20 janvier : « Ailleurs qu’en France, l’herbe serait-elle plus verte ? »). Je comprenais que dans cette fidélité il y avait déjà quelque chose de remarquable dans un monde où les tactiques, les opportunismes et les voltes apparaissent comme le comble de l’habileté.
Moi-même, après l’élection triomphale de DT contre une mauvaise candidate démocrate, j’avais apprécié sa victoire, d’abord dans la mesure où elle faisait taire tous ceux qui à des niveaux divers et sur tous les registres, s’étaient obstinés à le dénigrer et à le ridiculiser sans se questionner une seconde sur la possibilité de défaite de leur idole démocrate. Kamala Harris flattant les courants les plus dangereusement progressistes avait évidemment toute chance de l’emporter avec le soutien de ce que l’Amérique comptait comme caciques, intellectuels, artistes et journalistes réputés ! J’ai aimé la déroute de ces oiseaux de mauvais augure : DT les a renvoyés à leurs désirs qu’ils prenaient pour des réalités.
Élu président, et dans ses discours initiaux, DT a clairement souligné qu’il allait mener un combat contre le wokisme, « la révolution du bon sens » (Le Figaro), dans les domaines intime, sexuel, humain, avec une liberté d’expression pleine et entière, et la restauration d’une forme de normalité dans les lieux d’enseignement et de savoir. Je ne peux qu’adhérer à ce Trump-là !
Mais il y en a un autre dont la politique n’est fondée – et de sa part, c’est légitime – que sur la défense des intérêts américains, sur la volonté de favoriser les produits et le commerce de son pays et donc forcément de chercher maille à partir avec la France et l’Union européenne qui ne serait pas assez bonne cliente des États-Unis. Il serait indécent, par conséquent, de ne pas mettre un bémol à l’enthousiasme pour DT quand on n’est pas américain. En se rappelant que ce président est unique et que ne pourrions jamais, pour mille raisons, en avoir un comme lui chez nous.
Pour la politique internationale, s’il parvient à faire cesser les conflits en Ukraine et au Moyen-Orient, ce sera un formidable apaisement mais à condition qu’il ne soit pas payé par le triomphe des groupes ou des pays coupables.
Ai-je même besoin d’ajouter que, s’il y a des péripéties – aussi surprenantes et décontractées qu’elles soient – qui ne le mettent pas forcément dans un comportement ridicule, il a cependant des attitudes et des réactions déplaisantes. Quand par exemple, après s’être fait religieusement sermonner, il dénonce sans dignité la messe et montre à quel point il est incapable d’accepter une adresse qui peut pourtant être écoutée sans acrimonie, avec sérénité en vertu du double registre de la politique et de l’Eglise.
Rien ne serait plus absurde que de continuer cette idolâtrie en oubliant que la France existe, et l’Europe, et que DT obsédé par les avantages à obtenir pour son pays ne leur veut pas du bien.
DT est un combattant et la seule manière d’exister face à lui, singulièrement et collectivement, sera de l’être aussi.
Il était temps. Voilà un billet qui arrive à point nommé pour tempérer un enthousiasme qui devenait béat. Un petit effort et vous allez bientôt reconnaître que la France seule ne pèse pas assez pour résister à l’Amérique de Trump. Seule une Europe forte nous permettra de tenir tête aux impérialismes qui ne dissimulent plus leurs ambitions hégémoniques.
« Ai-je même besoin d’ajouter que, s’il y a des péripéties – aussi surprenantes et décontractées qu’elles soient – qui ne le mettent pas forcément dans un comportement ridicule, il a cependant des attitudes et des réactions déplaisantes. » (PB)
Si je peux vous donner un conseil, Philippe Bilger, la prochaine fois que vous allez sur le plateau de « L’heure des pros », surtout n’essayez pas, comme l’a fait imprudemment Éric Naulleau, de critiquer le comportement fantasque de Donald Trump car vous risqueriez de vous attirer les railleries et quolibets du maître de cérémonie et des autres invités tous « trumpolâtres » jusqu’au bout des ongles.
« Donald Trump est un personnage épouvantable ! »
Pauvre Éric Naulleau, que n’avait-il pas dit ? Oser critiquer celui que Pascal Praud annonce déjà comme le Messie, celui qui va nous débarrasser du wokisme, de l’islamisme et de tous les maux qui rongent le monde occidental. Enfin en essayant tout de même, au passage, d’annexer le Groenland, de faire du Canada le 53e État américain et en soutenant sans vergogne les partis d’extrême droite en Europe.
Mais Pascal Praud l’a bien dit, « les combattants ne sont pas des saints », seule la victoire est belle… à condition que ce ne soit pas une victoire à la Pyrrhus bien sûr. On ne va pas tarder à être fixé.
La démagogie grossière qui se réclame, si vieille histoire, d’un dieu qui serait de notre côté défini comme celui du bien au simple titre qu’il serait le nôtre, a été décapsulée par la parole de vérité évangélique.
Il est donc temps, si Trump veut réussir, d’abandonner les mensonges de campagne électorale pour se mettre, comme son serment l’y enjoint, au service du seul trésor qu’il doit défendre, la Constitution, dont on sait en Amérique à quel point elle protège la liberté d’expression.
Cette liberté est aussi le temps des défaites de l’amour et de la vérité car elle permet aussi de choisir le mal et le mensonge, mais ne nécessite que la patience pour démontrer la toute-puissance de ce qui de plus en plus affleure comme l’antidote à la folie des humains, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais que désormais il nous est loisible de par la connaissance que nous en avons, de choisir en Européen déterminé à reconnaître l’incapacité impériale d’empêcher la chute de toute civilisation, quand elle ne fonde pas sa puissance sur la seule pierre véritable du pardon à l’ennemi.
Quelle autre victoire serait possible que de reconnaître la vérité ?
Les temps sombres que nous vivons contiennent en eux-mêmes notre capacité d’accession à la foi qui accomplit la loi, au sens raisonnable qui permet d’en reconnaître la réalité toute humaine, possibilité offerte à l’humanité de construire sa société sur cette connaissance offerte à notre entendement, connaissance parfaitement formulée depuis le commencement et qu’il nous est désormais loisible de reconnaitre, connaissance qui est la justice de la Parole, la justice singulière de l’Amour.
https://saintebible.com/lsg/john/14.htm
Presque tous les journalistes et politiques français d’extrême droite se réjouissent de la victoire de Trump. Et nous gratifient d’éloges variés. Ils ont bien tort.
C’est un sale type. Il est vulgaire, il n’a pas de surmoi, il ose tout, c’était un roi du catch, un animateur télé dont le refrain était « You’re fired ! (Vous êtes viré !). C’est un agresseur sexuel, un climatosceptique, un xénophobe, un raciste, un lecteur de prompteur (j’ai entendu quelqu’un dire qu’il avait prononcé son discours d’investiture sans note ; et les deux prompteurs ?), un homme sans principes moraux, un menteur compulsif (des milliers de mensonges), un ennemi de l’Europe, l’amnistieur de milliers d’insurgés du Capitole, un complotiste, celui qui a nommé ministres des gens plus inquiétants les uns que les autres.
Trump II sera bien pire que le premier. On va s’en rendre compte chaque jour pendant quatre ans.
Il y a effectivement une double lecture du personnage Donald Trump.
Une première lecture en fait un symbole, celui de l’ordre, de la loi et du bon sens.
Il répond avec cette lecture à ce besoin vital de toute société. Paradoxalement ses emportements sont le gage de cette sérénité dont une société a besoin pour qu’un ordre implicite règne, et qu’elle puisse fonctionner.
C’est ce besoin de calme qui fait son élection dans la tourmente d’une campagne où le hasard, l’autre nom de Dieu, lui a permis d’échapper à la mort !
Vue ainsi la chose apparaît paradoxale.
Qu’un personnage aussi clivant puisse être un symbole de bien-être et d’ordre social n’était pas évident et pourtant les urnes ont été formelles.
C’est dire si la demande d’un retour à la normalité était impérieuse dans la majorité silencieuse.
Le wokisme a dépassé les limites admissibles dans une société, par la négation de certaines évidences biologiques.
Il n’y a que deux sortes d’humains, l’homme et la femme, le reste sont des constructions mentales et donc artificielles du point de vue biologique.
Quant à la vindicte perpétuelle de la minorité noire soutenue par des politiciens qui souhaitaient faire de cette vindicte une rampe de lancement pour leur ambition et la création d’une société d’individus indifférenciés qu’ils contrôleraient par la censure et la complicité d’un État de droit dévoyé, cela aussi a fini par lasser.
Au nom d’un passé de deux siècles, vouloir obtenir repentance et surtout réparation, par des abus discriminants compensant les anciens abus, cela non plus n’avait pas de sens, sauf pour ceux qui cherchent à en profiter pour éviter d’affronter le principe de méritocratie.
La vindicte des petites gens a ses limites.
En prenant un peu de distance avec l’actualité, juste un peu, on se souviendra que Poutine a été lui aussi objet d’une certaine admiration, lors de sa prise de pouvoir.
Lui aussi fut le symbole, il n’y a pas longtemps, d’un homme d’ordre qui allait remettre de l’ordre et du bon sens dans la société en jachère et corruption laissée par Boris Eltsine.
Au début de son pouvoir, tout ce que l’Occident comptait de personnes appelant à l’ordre était admiratif, parce que effectivement il a mis l’ordre et la loi au coeur de la société russe.
C’est après que les choses se gâtèrent, et c’est là qu’on en arrive à l’autre face de Donald Trump.
Arrivera-t-il à maîtriser son hubris, alors que Poutine n’a pas su le faire ? That is the questionne !
Il se battra, il l’a dit, pour une Amérique plus grande, plus forte, et c’est normal et c’est la règle du jeu, même si malheureusement ce n’est pas le cas chez nous.
Et donc en vient aux relations entre les USA de DT et le reste du monde.
DT veut-il vraiment une guerre commerciale, dont le président chinois a dit, avec raison, qu’une telle guerre n’aurait pas de vainqueurs, mais que des vaincus, ou veut-il simplement un rééquilibrage des échanges ?
L’avenir le dira, reste qu’il faut nous préparer à l’une ou l’autre des situations.
Et on en arrive à la position de Macron.
Dans l’une ou l’autre des hypothèses, le sort de la France ne l’intéresse pas, il n’y a que le sort de l’Europe qui l’intéresse. Trouvant par là une nouvelle opportunité de construire une utopique fédération européenne, en déconstruisant la France, dont il use et abuse, pour atteindre son ambition de président le cette Europe fédérale.
En quelque sorte, l’anti-Trump et l’anti-Poutine qui l’un et l’autre ne sont préoccupés que de leur nation.
Quant à la ritournelle qui consiste à dire que nous serons plus forts dans une Europe fédérale, elle est bien pauvre d’arguments et bien malhonnête, nous ne serons ni plus forts ni plus faibles, nous ne serons plus… tout simplement.
@ Patrice Charoulet | 23 janvier 2025 à 09:56
Bravo cher Charoulet, très beau commentaire, c’est justement pour tout ce que vous décrivez sur lui que Trump me plaît et que j’en suis très fan ; enfin un mec un vrai qui « en a » face à nos chefaillons d’État précieuses ridicules, crottins insignifiants inutiles lopettes dégénérés soumis couchés collabos.
Merci encore, j’encadre et diffuse.
« Mais il y en a un autre dont la politique n’est fondée – et de sa part, c’est légitime – que sur la défense des intérêts américains, sur la volonté de favoriser les produits et le commerce de son pays et donc forcément de chercher maille à partir avec la France et l’Union européenne qui ne serait pas assez bonne cliente des États-Unis. Il serait indécent, par conséquent, de ne pas mettre un bémol à l’enthousiasme pour Donald Trump quand on n’est pas américain. En se rappelant que ce président est unique et que ne pourrions jamais, pour mille raisons, en avoir un comme lui chez nous. » (PB)
Exactement ; DT est viscéralement américain (*) , ce que ses adversaires des deux côtés de l’Atlantique n’ont toujours pas compris, ce qui implique plusieurs corollaires dont le premier pour un pays qui vit quasiment aux crochets du reste du monde est :
« Le dollar est notre monnaie, mais c’est votre problème »
(John Connally, secrétaire au Trésor de Richard Nixon)
Et les Français, plutôt naïfs en matière de géopolitique, oublient cet axiome de Charles de Gaulle, probablement dérivé de sa fréquentation du monde anglo-saxon :
« Les États n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts. »
(*) Ce qui est tout à son honneur, contrairement au comportement de certains hommes politiques français envers la France.
Un excellent billet, Monsieur Bilger, qui adopte la distance nécessaire pour l’objet de votre analyse.
Tipaza | 23 janvier 2025 à 10:11 me semble avoir fourni une analyse et dense et parfaitement argumentée qu’Exilé | 23 janvier 2025 à 12:11 a fort bien complétée.
Monsieur Trump a un grand avantage sur ses adversaires : il a déjà exercé un premier mandat qui lui a révélé combien l’État profond états-unien lui a savonné la planche avec une élection trompeuse de monsieur Biden, trompeuse sur son état de santé, mentale en particulier.
En interne, grâce notamment à monsieur Musk, il va donc procéder à de difficiles dégagements de cadres, ceux qui n’ont eu de cesse d’avoir sa peau par des actions judiciaires très bien orientées, voire au sens propre par quelques attentats. Par ailleurs, ses opposants majeurs font partie de l’extrême gauche démocrate, celle qui a institué la cancellisation et le wokisme en idéologies qu’elle voulait incontournables. Reste à savoir si monsieur Trump, dans un cadre libéral comme celui des USA, sera en mesure d’éradiquer cette idéologie des campus.
Quant à la politique extérieure de monsieur Trump, elle n’est que la mise en place ouvertement d’un rapport de force, lui-même masqué sous les gouvernements démocrates. Depuis leur création en effet, les États-Unis ont toujours défendu exclusivement leurs intérêts sans réellement se préoccuper de leurs « amis ».
Quelques rappels historiques me semblent utiles.
Napoléon Ier a lui-même expérimenté en 1803 la rupture de la paix d’Amiens par les Anglais puis la menace des États-Unis de prendre la Nouvelle-Orléans par la force.
Quant à la volonté de rattacher le Canada aux États-Unis, il suffit de se rappeler la guerre anglo-américaine déclarée en 1812 par les États-Unis. Ce commentaire n’est pas le lieu pour en faire une étude approfondie.
Puis au XIXe siècle, la guerre avec le Mexique (Washington voulant étendre sa souveraineté sur toute l’Amérique du Nord au nom de la « Destinée manifeste » des États-Unis) qui leur a permis d’annexer les immenses territoires de la Californie au Nouveau-Mexique. Et cinquante ans plus tard, à la fin de ce même siècle, c’est la politique du « gros bâton » de Theodore Roosevelt et la guerre avec l’Espagne…
Au fond, monsieur Trump rejoint Theodore Roosevelt par une politique du gros bâton essentiellement économique et financière. Il ne semble toutefois pas vouloir engager les États-Unis dans une guerre extérieure mais exiger de leurs vassaux qu’ils financent le parapluie US.
Et nos dirigeants européens qui, notamment par les dispositions du projet de Constitution européenne reprises dans le traité de Lisbonne, n’ont conçu la défense de l’Europe que par l’OTAN, ont tiré les dividendes de la paix en réduisant drastiquement leurs dépenses militaires depuis plus de vingt-cinq ans. Ils se retrouvent à présent tout surpris des exigences du nouveau suzerain qui les laissera seuls faire face à la Russie de monsieur Poutine !
Et lorsque monsieur Trump reproche aux Européens de ne pas acheter de voitures américaines, il oublie allégrement les retours des intérêts et dividendes des investissements US dans les entreprises européennes ou la volonté d’empêcher le développement d’une industrie de défense européenne en mesure de concurrencer celle de son pays. Ce ne sont pas BlackRock ou McKinsey ou Lockheed Martin qui s’en plaindront. En oubliant en passant que la plupart des chercheurs de son pays sont issus d’autres pays que les USA (Europe, Inde, voire Chine), à commencer par monsieur Musk lui-même d’origine sud-africaine…
Au bilan, monsieur Trump va gouverner en homme d’affaires, à savoir négocier en position de force et assurer la primauté des seuls intérêts des USA. Et notre classe politique française comme européenne, inféodée par les lobbys et autres organismes du type French-American Foundation et ses équivalents dans les autres pays européens, n’est pas préparée intellectuellement et psychologiquement à ce type de relation avec une puissance réputée amie puisqu’elle n’a jamais pensé l’Europe puissance face aux autres nations qui défendent leurs intérêts avec la plus grande énergie.
@ Patrice Charoulet | 23 janvier 2025 à 09:56
Tenez-vous prêt : bon nombre de pays de l’UE et leurs compatriotes approuvent Donald Trump. Et ils ne sont pourtant pas à l’extrême de la droite. Soit le patriotisme vaincra dans l’UE et en France, soit ce sera l’agonie de l’Europe si on continue à jouer les faibles.
Pendant que Trump réduit encore les impôts et les taxes des Américains, chez nous en France c’est encore un coup de matraque sur la tête pour renflouer les dépenses faramineuses de Macron et de Bruno Le Maire.
Bonne nouvelle pour vous Patrice Charoulet. Un cadeau vous attend. Vous allez être surtaxé sur votre retraite, supérieure à 2000 € par mois.
Celle qui a lancé cette idée est macroniste. Content ?
Et il n’y a pas que ça !
Si on ne peut que se réjouir de la chasse au wokisme que souhaite organiser Trump, en gardant à l’esprit que les États et les universités américaines restent assez éloignés de ce que Washington voudrait imposer, il est en revanche plus que fâcheux que le président américain veuille mettre ses pattes sur le Groenland au prétexte de sécurité et de ressources minières. On peut espérer que ce ne sont que des menaces verbales, mais le fait qu’il les profère sans retenue ne peut qu’indisposer les démocrates.
S’il existait en Europe des écologiques sérieux, on s’attendrait qu’ils manifestent leur colère à Nuuk (capitale du Groenland) au lieu de flatter les islamistes et s’abstenir de défendre Boualem Sansal lors du vote d’aujourd’hui de la résolution au Parlement européen.
Il est possible que DT parvienne à stopper les guerres coûteuses pour le contribuable américain et s’il y réussit, on lui pardonnera une partie de ses péchés !
@ Exilé, 23 janvier 12:11
Effectivement, Donald Trump roule pour l’Amérique mais par n’importe laquelle, l’Amérique qui gagne, l’Amérique considérée comme la première puissance mondiale et qui entend le rester, l’Amérique résolue à mettre tout en œuvre pour garder ou reconquérir sa position dominante (leadership) sur tous les plans.
Et ce n’est pas pour rien que la devise figurant sur les Greenbacks est :« In God We Trust ».
Or, que se passerait-il chez nous s’il nous venait un candidat président se présentant avec un tel programme, de telles ambitions, à savoir redonner à la France toute sa grandeur, tout son rayonnement, toute sa place dans le concert des nations ?
De la même manière qu’un père et une mère veulent le meilleur pour leurs enfants. Une vie meilleure, un avenir meilleur, non pas en se dérobant devant leurs responsabilités ou en les reportant sur d’autres mais en les affrontant jour après jour. Ce qui suppose du courage et parfois des affrontements ou des prises de position difficiles, y compris avec les premiers intéressés. Sauf à être un inconscient ou un lâche.
Concernant le problème de l’émigration, il apparaît que les États-Unis serait le pays qui compte le plus d’émigrés, dont la majorité sont heureusement dans la légalité et ont contribué ou contribuent à sa richesse et son développement dans tous les domaines. Le problème vient essentiellement des clandestins estimés à douze millions, chiffre qui ne cesse d’augmenter, ce qui rapporté à la population totale est considérable. Et si les Américains veulent stopper cette invasion et renvoyer chez eux les intrus, c’est non seulement leur droit mais aussi leur impérieux devoir.
Ce faisant, ils devraient parallèlement avoir à cœur de traquer sans relâche et punir les patrons voyous qui embauchent sans scrupules et au rabais ces parias, mais aussi se donner les moyens d’intervenir auprès des autorités de toute nation se livrant à ce commerce malsain voire répugnant, consistant à se débarrasser d’une partie de leurs ressortissants tout en profitant directement ou indirectement de la manne (en dollars) constituée par l’argent envoyé au pays par ces pauvres gens. Ce qui est une forme de traite moderne dont les pays riches se font tout bonnement les complices.
On en revient au célèbre adage de Lao-Tseu qu’il conviendrait de mettre en application partout et pas que dans les pays du tiers-monde ou du quart-monde : « Si tu donnes un poisson à un homme, il mangera un jour. Si tu lui apprends à pêcher, il mangera toujours ».
Quant à la personnalité de DT exposée à gros traits caricaturaux par Charoulet, et dont certains relèvent même de la diffamation, l’on se demande ce que cela vient faire dans l’histoire.
Donald Trump a été élu légalement président des États-Unis, une nation alliée de la France et tout ce que je souhaite c’est qu’elle le reste. Mais si cela devait changer, mon choix resterait sans ambiguïté, et serait toujours celui de la France, bien que j’aie vécu en Amérique du Nord et y aie gardé de nombreuses attaches, y compris familiales.
Ceci dit, je ne comprends pas la véritable adulation que certains vouent à tout ce qui est américain. Notamment en passant des heures à regarder des émissions relatant les élections américaines dans ses moindres détails, les différentes cérémonies de l’installation, les défilés de toutes sortes de people, les commentaires abscons et autres radotages des journalistes. Non merci ! J’ai mieux à faire et de multiples activités intéressantes ou passionnantes et surtout moins abrutissantes qui m’attendent.
« Donald Trump est-il français ? » (PB)
Trump, c’est un cheval de course, il ne philosophe pas sur des sujets de première importance, il fonce droit devant en contournant les obstacles. Pour que l’Amérique devienne grande et forte, il applique ses promesses par un torrent de décrets signés le soir de son investiture et il les fait appliquer le lendemain. On dit et on fait !
Vous voyez E. Macron faire la même chose après sa marche en solo sous les projecteurs devant le Louvre ?
L’extrême gauche et Mélenchon « c’est moi la République » lui tomberaient aussitôt sur le dos jusqu’à ce que tous ses décrets soient brûlés sur la place de la Révolution, Concorde aujourd’hui.
Je rejoins de nombreux commentateurs dans l’idée que ce n’est pas la personne de Trump qui suscite l’admiration en Europe, mais le symbole que sa percée extraordinaire incarne : la résistance et la victoire sur le politiquement correct, contre la pensée et la morale uniques, contre les médias qui se sont acharnés sur lui sans répit, contre les idiots qui voient partout Hitler et l’extrême droite mais sans être capable d’en donner une définition cohérente avec l’histoire, et contre le délire wokiste qui, tout en partant d’une idée noble a vite dépassé les limites du bon sens.
C’est donc possible, mais il faut un caractère, un charisme et une personnalité exceptionnels, une totale indépendance financière, une mainmise sur un puissant réseau social capable de tenir tête à la propagande des autres et un ego surdimensionné pour ne pas s’effondrer sous la pression. Je ne vois aucun Français remplir toutes ces conditions.
@ Robert 23/01/25 17:35
C’est parfait ! Je suis d’accord.
En pointillés, je dirais que :
Pour éradiquer le wokisme dans les campus universitaires des extrémistes de gauche démocrates américains, il y a toute une batterie d’idées que les conseillers de D.Trump pourraient légalement mettre en place et faire appliquer à commencer par la suppression des bourses d’étudiants pour ceux qui en bénéficient mais qui présentent des notes largement insuffisantes ou nulles.
Pour les autres, ils n’ont qu’à bien se tenir s’ils ne veulent pas se retrouver devant le conseil de discipline pour manquement au règlement intérieur édicté et affiché dans le campus à cet effet. Attention aux sanctions, ça peut leur arriver s’ils ne regardent pas à droite avant de tourner à gauche dans un virage serré !
@ Axelle D
« Si tu donnes un poisson à un homme, il mangera un jour. Si tu lui apprends à pêcher, il mangera toujours ».
Et si c’était : « Si tu donnes un poisson à un homme, il mangera un jour. Si tu lui apprends à piocher à la CAF, il mendiera toujours » ?
Beaucoup sont experts en la matière…
Sauf pour une minorité d’aigris, les Français se prennent à rêver d’avoir un chef comme Donald Trump.
Paradoxalement, il nous invite à échapper à la domination américaine qui s’est abattue sur notre pays avec l’assentiment des vendus qui nous gouvernent, ou même qui ne nous gouvernent pas, sous le couvert de « l’Europe ».
Quand songerons-nous à créer notre « Google » ?
Mais encore faudrait-il ne pas avoir plus à craindre de la domination de « l’État français » que de l’Amérique. Google nous permet en effet d’avoir accès à des connaissances qui seraient censurées par notre pègre intellectuelle au pouvoir.
Donald Trump va aussi nous délivrer de la folie des voitures électriques qui coûtent deux fois plus cher à l’achat… et bonnes à jeter quand le changement des batteries coûtera plus cher que leur valeur – ce dont nous n’entendons évidement jamais parler. Et la liste est longue des bienfaits de l’élection de D. Trump dans notre pays sur le plan matériel.
Mais c’est aussi heureux sur le plan moral avec la fin annoncée du wokisme, et même spirituel avec le Pape qui se prend une claque au sujet de l’immigration.
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@ Patrice Charoulet
L’injure est manifestement votre argument naturel.
Les professeurs de lettres et de philosophie sont depuis longtemps des destructeurs de la civilisation et même de l’homme en écartant toute notion de spiritualité de l’enseignement, et cela même en détournant le sens des mots dont l’origine relève pour la plupart du symbolisme phonétique.
Vous est-il seulement venu à l’idée de dire à vos élèves que Dieu étant étymologiquement la lumière des cieux, le mot est naturellement devenu le symbole du bien et de la création ? Qu’Esprit est « ce qui est premier », à rapprocher du « Prithou » de l’Inde ? du « Ptah » d’Égypte, et de « Papa » ?
Non, mais quelle satisfaction de pourrir la vie des gamins avec la « littérature » pour tenter d’en faire de bons gauchistes alors qu’ils n’ont envie que de lire des « Club des cinq ».
Si l’on veut une défense européenne, il faut une industrie, et française pour nous serait un plus.
Eh bien, ça existe :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Thales
S’appuyer dessus et contrôler que ça ne détourne pas d’éventuels embargos…
En nous émancipant, pas question que nous oubliions l’origine américaine de la liberté rendue à l’Europe.
Et l’origine de Thalès, exploitation de brevet de même origine… En tout cas, Thalès n’oublie pas qu’elle est née de l’innovation, du cerveau de Zeus, en somme, et cette Athéna, déesse de la guerre intelligente, investit pas mal dans la recherche et et développement.
Un exemple à suivre.
Ne pas oublier ce que nous devons aux Américains, et imiter ce qu’ils ont de meilleur, telle est la voie.
Par le Tao !
Hello,
Nous parlons beaucoup de tout et de rien mais nous ne sommes plus que des incapables vaniteux… notre président n’en est pas un et nos parlementaires sont des inutiles…Alors voilà ce qui nous attend :
https://www.youtube.com/watch?v=Mi6w7t_iDOE
https://www.youtube.com/watch?v=Z0RJfEmzW_4
https://www.youtube.com/watch?v=Z0RJfEmzW_4
Enfin on y arrive ! Pas encore avec la méthode Trump et ses décrets canons et efficients, mais avec notre lourdeur des assemblées : on va enfin serrer le kiki des dépenses et cadeaux privilèges à nos anciens ministres de tout poil. Tous ces dorés sur tranche dont la Norvège se moque.
Castaner ne veut rien, c’est à souligner, il veut vivre tranquille, et dire qu’on se fade encore les dépenses d’Edith Cresson qui ne voulait rien lâcher dans une interview… Goinfrée socialiste au biberon de la République. Ce PS pâtes aux truffes du Périgord, celles que préféraient DSK en captivité aux USA quand il a pu sortir.
Le journaliste de Challenges était pour couper ses avantages en carbone pur et d’autres aussi, alors qu’à une époque c’était « démago »… à 3 millions d’euros de dépenses, pour des gavés de pensions de retraite c’est du privilège sans plafond ni limites jusqu’à présent… Du PS grand-bourgeois Cazeneuve au droitier égoïste Villepin qui nous donnerait des leçons sur tout et au monde entier. Deux gonfleurs d’hélices qui ne nous ont rien apporté que des dettes.
Les plus honnêtes moralement et en phase avec l’éthique populaire, Castex le roturier qui ne prend rien ou presque, que des personnages du Sud-Ouest avec le maire de Béziers pour dénoncer ces privilèges d’un autre monde, habitués au frugal et à l’efficacité des mandats. Les mieux élus en France.
Dans un pays en cessation de paiement, la méthode Trump fonctionne, macroner ou le reste c’est du mou pour les chats, Bayrou c’est un robinet d’eau tiède, nous sommes fichus.
Tous les traits de plume comptent, les petits ruisseaux font les grandes rivières, Trump le met en place à la manière des entrepreneurs que j’ai côtoyés.
Je me souviens de la construction de l’Hôpital toulousain emblématique, le samedi matin c’était la tournée avec la masse, tout ce qui n’était pas d’aplomb était cassé par une équipe, les cloisons Promonta s’en souviennent encore et moi aussi… J’étais très jeune.
Le maire de Béziers a dit qu’il se « foutait » qu’un président soit cultivé, ce dont le pays a besoin c’est du résultat, du travail, pas de manches à air qui ne réalisent jamais ce qu’ils annoncent, des faiseurs, des bulls pour déblayer la route, le reste n’est que littérature et pour cela il suffit d’aller sur les sites dédiés. Présider comme dans les pays nordiques c’est compter l’intérieur de son porte-monnaie, le sonder pour savoir comment le dépenser. Bayrou est un littéraire, il ne sait pas compter et il n’a pas de courage, il essaye de durer, il descend en rappel, mais la corde qu’il utilise n’a pas subi les contrôles, il dévissera lui aussi.
@ Giuseppe | 24 janvier 2025 à 12:47
« Je me souviens de la construction de l’Hôpital toulousain emblématique, le samedi matin c’était la tournée avec la masse, tout ce qui n’était pas d’aplomb était cassé par une équipe »
Ah, je comprends mieux pourquoi à chaque séjour dans cet hôpital, je m’enrhumais !
Sont tous à la masse ces gens du BTP… au propre ou au figuré… 😉
@ Lodi | 24 janvier 2025 à 08:00
« Si l’on veut une défense européenne, il faut une industrie, et française pour nous serait un plus. »
C’est un peu parler pour ne rien dire, presque tous achètent US et en plus les pays concernés savent de quel côté est le gros manche. Ce que vous invoquez n’existera J A M A I S seul un État fédéral avec un seul chef, un seul patron, un seul commandant en chef… Enfin une force unique et pas un conglomérat de pays, autant de marques de chars que de marques de voiture, vous imaginez un peu ce que vivent les Ukrainiens avec tout ce matos disparate ?
Arrêtez de rêver, s’il prenait l’envie aux USA de débarquer en Ukraine ils sont capables de le faire en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, comme en Irak. L’Europe en serait à monter un puzzle, et sans doute ne jamais arriver au bout. La défense de l’Europe c’est du sable, juste pour en parler et dans des décennies on en parlera encore. La France c’est 40 milliards de budget défense, les USA c’est 900, Lecornu qui se fait tapoter l’épaule comme un gamin… Vous voyez la même chose avec Trump en déplacement devant des délégations étrangères ? Lecornu est gentillet, Lecornu n’a rien à faire à ce poste, il est vrai que le chef avec peu de moyens financiers c’est Macron…
Le catalogue est beau sur papier glacé, pour aller au feu il faut ce que l’on donne avec parcimonie à Winston Volodymyr sans doute bien plus, pour envoyer quelques Mirage c’est l’arlésienne, je me demande comment y arrive Winston Voloymyr avec toutes ces batouilles autour qui parlent beaucoup mais qui livrent si peu.
« Donald Trump est-il français ? »
Oui il l’est !
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@ Patrice Charoulet | 23 janvier 2025 à 09:56
Il ne faut pas juger les hommes que sur la parole, il faut aussi les juger sur l’attitude, comprendre ce qu’ils sont avant ce qu’ils disent. Un détail qui s’applique pour vous entre autres !
Mais dans les deux cas, de Donald Trump et de Elon Musk, il faut se demander pourquoi tous deux se sont fait inviter par Macron à l’inauguration du renouveau de Notre-Dame où Trump se plaçait clairement au premier rang et en ingénieur de génie, qu’il est, assis dans la cathédrale admirait clairement l’intérieur où Musk s’était assis au milieu de nos politico-intellectuels dont aucun n’a compris le courage des pompiers et le talent de nos artisans, trop occupés qu’ils sont à s’écouter parler !
De l’installation des échafaudages au nettoyage des vitraux, ce qui a été réalisé est clairement au-delà du QI de nos intellos ! Le verbe « faire » est ignoré de nos politiciens !
Il fallait aussi observer la mine de Trump lorsqu’il écoutait le discours de sa petite-fille. L’air de macho avait disparu, à la place il affichait l’air de tendresse d’un grand-père écoutant sa petite-fille.
Il faut aussi noter qu’il répète à Poutine, tout en le flattant, que sa guerre est une calamité, que Trump est le seul… le seul, parlant des milliers d’Ukrainiens qui meurent sous les bombes russes, ainsi que les soldats de Poutine, lequel est en train de précipiter son pays vers un autre désastre comme l’ont fait les Soviétiques. Tous les autres parlent d’armes et de dollars, Trump parle de citoyens ukrainiens et russes. C’est un pacifiste qui a compris qu’il faut choquer les gens pour être écouté.
Par expérience, sur un chantier, pousser un bon coup de gueule est la meilleure méthode pour améliorer la productivité !
Il faut observer et écouter et comprendre avant de juger !
Par ailleurs Trump est un adepte de Macron, il « fait tout en même temps », même le premier jour dans son cas !
Dans la vie on oublie ce qui se dit, on se souvient de ce qui se fait, ou, plutôt en France, ce qui ne se fait pas !
On n’y travaille plus, on y bavarde trop ! C’est la façon nationale de se préparer pour la retraite, apprendre à parler pour ne rien dire et occuper la télévision, tuer le temps, en attendant son obésité et les soins de la Sécu !
J’ai déjà souligné cher hôte à quel point le détournement volontaire du sens des mots était un principe de rhétorique limité, mais néanmoins très efficace au regard des commentaires.
Le wokisme est utilisé comme, complotisme, fascisme, communisme… tout ce qui est considéré comme discréditant celui que l’on affuble de l’infâme vocable.
Les Jean Moulin du nationalisme peuvent être considérés comme des woke. Des éveillés. C’est ce qu’ils prétendent. Tenant d’une vraie vérité vraie qu’ils voient, eux, alors que l’ôôôtre demeurerait volontairement aveugle. Des woke vous dis-je. Qui courageusement, manipulent le politiquement incorrect, autrement appelé par leurs bons soins, liberté d’expression, fondement de leur wokisme.
Je suis par ailleurs amusé de voir ces « défenseurs de la France » que sont Zemmour, la Maréchal et quelques autres aller se courber devant un type dont l’objectif est précisément de mettre tous les pays du monde à genoux.
Ce sont des mauviettes soumises. Ils ne valent pas mieux que les européistes qu’ils conchient.
J’attends de voir la suite avant de porter Trump aux nues et je suis tout à fait d’accord pour ne pas l’idolâtrer.
Mais je trouve cette évêque indéfendable d’avoir piégé face aux caméras le président et le vice-président qui ne pouvaient pas répondre, et – outre le fait qu’elle ait eu comme objectif de les embarrasser à sa façon doucereuse – de s’être servie de Dieu et de la religion pour faire avancer la cause Trans. Elle avait légalement le droit de dire ce qu’elle a dit, mais comme l’expriment avec humour et conviction les trois femmes de la vidéo référencée ci-dessous, cette évêque, qui se revendique avec une fausse humilité et une fausse douceur de l’amour de Dieu, prêche pour le chaos, pour la division (des races), pour l’illégalité (entrée illégale aux USA), et pour les Trans, malgré les mutilations physiques qu’ils pratiquent sur des enfants. Elle ne respecte pas l’esprit de la Constitution. Et elle insinue que Dieu est dans son camp contre celui du président.
Un des commentateurs sous la vidéo explique que les mouvements LGBT et Trans ont fait une OPA sur l’Église épiscopalienne. Cette femme est une activiste pure et dure, qui instrumentalise la religion et abuse de sa position ; elle a profité de l’occasion pour provoquer Trump en le culpabilisant et en se victimisant pour faire progresser sa cause, ce qui est bien dans le style de ces militants. Son homélie n’a rien de chrétien.
https://www.youtube.com/watch?v=eI1JFNqYRNY&list=TLPQMjQwMTIwMjWZxAu9wzv2sA&index=2
@ Tipaza | 24 janvier 2025 à 14:49
En ce temps-là les normes étaient moins contraignantes, et puis au moins on résistait mieux dans le froid que les petits douillets que nous sommes devenus.
Regardez au Brésil tous ces gosses qui raclent pieds nus dans des tas de ferraille et d’ordures, pas besoin de les vacciner contre le tétanos. 🙂
Pour l’heure, une chose est sûre, Trump n’est certainement pas Français ! Car lui au moins il peut agir, là où notre Président s’est à l’opposé lamentablement paralysé, au point de paralyser son gouvernement et par effet de dominos tout le pays. Et il faut croire qu’il ne sait guère comment s’occuper actuellement, alors qu’il y a tant à faire, puisqu’il en est réduit à venir soutenir le monde sportif contre son propre gouvernement (le mot « économie » ne doit pas appartenir au vocabulaire d’EM) ou à commenter la verbalisation de l’usage du téléphone portable pour régler sa facture au péage d’une autoroute !
Je ne suis pas un fan du personnage Trump, loin s’en faut, mais il faut lui reconnaître cette capacité à agir, à ne pas hésiter à mettre le doigt là où cela fait mal, à faire bouger les lignes, à bousculer ceux qui ont trop tendance à s’endormir dans leur confort douillet et anesthésiant, à rappeler à chacun ses responsabilités.
Réussira, réussira pas, l’avenir nous le dira mais Trump s’est donné tous les moyens d’atteindre ses objectifs là où EM, lui, a laissé filer tous les siens pour le plus grand malheur du pays.
@ Michel Deluré | 24 janvier 2025 à 17:11
Monsieur Hollande a eu son affaire Leonarda, monsieur Macron aura son affaire « Saint & MAZDAK » !
En passant, est-ce bien le rôle d’un président de la République française de se préoccuper de ce genre de sujet, d’entrer directement en contact avec de tels individus et donc d’abaisser l’exercice de sa fonction à ce niveau ?
Faut-il donc en conclure qu’en ce moment il est désœuvré ?
@ Lucile 24 janvier 16:13
« Cette femme est une activiste pure et dure, qui instrumentalise la religion et abuse de sa position ; elle a profité de l’occasion pour provoquer Trump en le culpabilisant et en se victimisant pour faire progresser sa cause, ce qui est bien dans le style de ces militants. Son homélie n’a rien de chrétien. »
Entièrement d’accord !
Tout est dit.
Trump, Trump… on ne parle que de lui cette semaine !
Personne ne prête attention aux préoccupations de Joe Robinette.
Quelles préoccupations ?
Réponse par l’anagramme : JOE BIDEN… I NEED JOB.
@ Michel Deluré | 24 janvier 2025 à 17:11
« Pour l’heure, une chose est sûre, Trump n’est certainement pas Français ! Car lui au moins il peut agir, là où notre Président s’est à l’opposé lamentablement paralysé, au point de paralyser son gouvernement et par effet de dominos tout le pays. »
Non, Donald Trump n’est pas Français et même s’il était le président des Français, je ne pense pas qu’il pourrait faire beaucoup mieux que notre actuel président avec une représentation nationale composée de trois blocs qui se tirent dans les pattes en permanence.
Sans oublier les institutions du type Conseil constitutionnel, Conseil d’État, Défenseur des Droits, CEDH, les associations humanitaires qui s’opposeraient immanquablement à pratiquement toutes ses décisions car non conformes à l’État de droit.
D’ailleurs il semble qu’il ait déjà des soucis avec les décrets qu’il a signés dès son investiture, à commencer par celui sur l’abolition du droit du sol qui a été suspendu par un juge.
Attendons encore quelques mois pour juger de l’efficacité de son action. Je crains que l’enthousiasme qu’il a suscité ne retombe très vite, que ce soit en France ou aux États-Unis. 🙂
Il est de bon ton dans le marigot et même ici de se gausser du Donald sous le prétexte qu’il souhaiterait acheter le Groenland.
C’est oublier que le Président Jefferson avait déjà en 1803 acheté à la France, la Louisiane (la zone s’étendant du golfe du Mexique à la région des Grands Lacs) par l’intermédiaire d’un certain Napoléon Bonaparte pour la modique somme de 15 millions de dollars, à raison de 3 cents par acre.
Puis ses successeurs ont acheté ou acquis:
– L’Alaska : achetée à la Russie pour 7,2 millions de dollars.
– La Floride : achetée à l’Espagne en 1819 pour 5 millions de dollars.
– Le Texas : annexé en 1845 après avoir été une République indépendante.
– L’Oregon : acquis par traité avec la Grande-Bretagne en 1846.
– La Cession mexicaine : acquise du Mexique en 1848 pour 15 millions de dollars après la guerre américano-mexicaine.
– L’achat Gadsden : acheté au Mexique en 1853 pour 10 millions de dollars.
– Les îles Vierges : achetées au Danemark en 1917 pour 25 millions de dollars.
– Les Philippines : achetées à l’Espagne en 1898 pour 20 millions de dollars.
Bon, au prix où est le dollar, nous pouvons monter une cagnotte pour racheter la Louisiane (la grande)…
@ Lucile
Avec toute la sévérité de sa douceur, la révérende a simplement rappelé à quel devoir se réclamer de Dieu engage.
Il n’y a qu’à observer l’attitude du POTUS et surtout celle de son vice-président, exactement renseigné sur le sujet, pour comprendre qu’ils savent que se réclamer de Dieu ne justifiera jamais aucune ratonnade.
Si l’on veut éviter à nos enfants les dérives en question, c’est leur rendre le plus grand service que de ne pas céder à l’hystérisation du débat qui ne saura, comme Musk en a fait la cruelle expérience, que les jeter aux océans réciproques de toutes les vengeances.
@ Giuseppe | 24 janvier 2025 à 14:51
Je ne critique pas les pays comme l’Ukraine de se tourner vers les États-Unis plus que vers l’Europe, vers la puissance plutôt que vers l’impuissance.
Et j’ai toujours prôné l’alliance avec les Américains.
Cependant…
Il ne faut pas prendre ses désirs pour des réalités : les Américains poussent à ce que nous nous prenions en charge.
On ne peut pas les forcer à nous entretenir, tout de même !
Alors…
Si nous sommes mis en demeure de nous émanciper, essayons de le faire vraiment… pas en leur achetant du matériel, mais en ouvrant notre chéquier pour Thalès.
Où il y a un gros effort de recherche et développement, comme je l’ai déjà dit : on ne se battra pas avec des sabres de bois.
Et de plus, commercialement, cela a du sens d’acheter français quand les Américains veulent augmenter leurs droits de douane.
La bonne façon de faire avec les Américains n’est pas de nous transformer en opposants ou en groupies de Trump.
Il s’agit de défendre nos intérêts, rien de plus, et cela en imitant ce qu’ils ont de meilleur.
Comme voir une vraie défense, avec un vrai pôle de recherche et développement comme Thalès en fait partie.
Le bon temps, relations respectueuses de leur part quand on faisant des caprices dans l’OTAN, c’est fini.
La défense payée par l’Oncle Sam, c’est aussi une page à tourner.
Les petits oiseaux européens peuvent piailler pour rentrer en grâce, ils n’en seront pas moins jetés hors du nid.
Alors si on comprend que certains achètent des plumes américaines, il faut que des pays comme la France qui ont une industrie militaire la fasse turbiner. Être dans le faire, vous voyez ?
Et par la force de l’exemple, cela pourrait être imité par d’autres. Évidemment, il faut que la France montre l’exemple : elle a assez parlé pour le simple plaisir de s’écouter parler.
En marche ! si j’ose dire.
@ Aliocha | 24 janvier 2025 à 22:23
« L’administration Trump a demandé vendredi 24 janvier aux agences fédérales américaines de fermer l’ensemble de leurs bureaux chargés de promouvoir la diversité et la justice environnementale et de licencier les fonctionnaires qui y travaillent. »
I have a dream…
Le licenciement du blog des fonctionnaires de la diversité biblique incomprise.
Et puis je me suis réveillé… hélas !
@ Achille 24/01/25 18:15
C’est bien justement l’un des principaux reproches que je fais à EM que d’avoir politiquement conduit progressivement le pays depuis 2017 puis de l’avoir finalement précipité en juin dernier, avec cette absurde et incompréhensible dissolution, dans cette situation de crise politique, paralysante en nombre de domaines.
Que l’on apprécie ou non Trump, cela n’empêche nullement d’envier sa position dans laquelle il peut au moins agir là où toute action de notre exécutif, pourtant indispensable, est entravée et rendue par conséquent moins efficace si ce n’est totalement inefficace.
Certains nous expliquent que tendre vers une proportionnelle intégrale, la démocratie dans toute sa plénitude nous affirme-t-on, serait la solution à tous nos maux. D’une plus grande division naîtrait ainsi un pouvoir plus fort, moins soumis aux influences, plus efficace ?
Avec la rafale de décrets qu’il signait, Trump savait parfaitement qu’il rencontrerait des problèmes pour l’application de certains d’entre eux. Mais il ne faut pas s’y tromper, le but recherché était alors tout autre. Cette mise en scène médiatique apportait au moins la preuve de la détermination du nouveau pouvoir en place. On aimerait qu’un même état d’esprit anime notre exécutif pour prendre à bras-le-corps les sujets qui nous préoccupent mais il est à craindre qu’en l’état actuel des choses cela ne reste qu’un doux rêve !
En France en général et sur ce blog en particulier, les événements, les détails, les faits et gestes sont abondamment interprétés et souvent déformés. Les personnages comme Trump ou Harris sont jugés en fonction de ce qu’ils sont supposés être. Par contre, les éléments de macro-économie et de géopolitique au sens large sont rarement évoqués, encore moins analysés.
Heureusement, Robert et d’autres remettent en lumière des éléments de texte de Philippe Bilger que beaucoup de commentateurs occultent complètement au motif que Trump c’est beurk et que de toute façon, on sait ce qu’il en est.
Mon domaine professionnel est celui des systèmes ouverts apparus dans les années 1980, par opposition aux systèmes monolithiques et fermés qui existent depuis la nuit des temps. Sur cette base, je voudrais tenter une analyse de la situation de l’Amérique, de l’Europe et de l’Asie dans le domaine des technologies de l’information. Si Internet devait s’arrêter demain, alors les répercutions seraient démoniaques.
Le choix de l’Amérique est un choix de systèmes ouverts, de sources ouvertes, d’Open Sources. La Chine, l’Inde et la Russie choisissent les systèmes fermés, ils ne partagent pas leur informations. L’Europe est plutôt du côté de l’OTAN mais continue à subventionner la Chine au titre de l’aide au développement. De plus, des pans entiers de savoir-faire français et allemand ont été cédés à l’Inde et plus particulièrement à l’État de Bangalore.
En France, l’hypocrisie est de mise. Les petits malins utilisent ChatGPT pour pondre des articles qui plaisent à leur rédacteur en chef, sans oublier de fustiger l’intolérable hégémonie américaine. Or ChatGPT n’est qu’une petite intelligence artificielle, à l’extrémité d’une branche applicative. Déroulons ensemble l’arbre dont les branches sont des acteurs des technologies de l’information.
L’hégémonie est au-delà de de l’impensable, elle est oligopolistique à plusieurs niveaux.
Les fabricants de semi-conducteurs sont répartis entre :
– les entreprises qui conçoivent les normes et les directives en vue de concevoir les puces de silicium. En novembre 2024, avec sa valorisation de 3 430 milliards de dollars, Nvidia est la première entreprise au monde ;
– les entreprises qui conçoivent, fabriquent et commercialisent les puces, que l’on qualifie d’entreprises mixtes ;
– les entreprises qui ne font que produire les semi-conducteurs et les microprocesseurs, appelés les fondeurs ;
– les entreprises qui conçoivent et commercialisent les microprocesseurs sans les produire et qui choisissent de sous-traiter la fabrication à des sociétés de fonderie.
Le leader mondial de cette dernière catégorie est TSMC, fournisseur de Nvidia, mais aussi d’AMD, d’Apple, de Qualcomm. Les trois autres géants de ce marché de la fonderie sont GlobalFoundries, le taïwanais UMC et le chinois SMIC.
Qualcomm mérite une mention spéciale. Tous les fabricants de téléphone sont obligés de signer les contrats rédigés par leurs redoutables avocats. Même Apple a essayé d’intenter une action en justice mais a jeté l’éponge et signé un accord avec Qualcomm. Pourtant Apple est la deuxième entreprise mondiale en terme de valorisation boursière.
Les Européens ne sont pas absents mais presque.
La société néerlandaise ASML est spécialisée dans la fabrication de machines de photolithographie nécessaires à la gravure des microprocesseurs. Elle fournit l’ensemble des fabricants de microprocesseurs, notamment les plus gros comme Samsung, Intel et TSMC, et a pour concurrent les Japonais Nikon et Canon.
La France possède directement sur son sol des entreprises de semi-conducteurs comme STMicroelectronics qui est devenue une multinationale franco-italienne de droit néerlandais cotée au New York Stock Exchange et dont le siège social est en Suisse. BPI France et l’Italie restent les premiers actionnaires de STMicroelectronics qui est d’abord issue d’une coopération avec SGS-Thomson. La France se protège donc juridiquement comme elle peut avec les moyens dont elle dispose.
Par conséquent, les Américains sont très bien placés et même incontournables au niveau des puces de silicium qui sont à la base des infrastructures. Il en va de même au niveau de la couche applicative.
Le terme de GAFAM, désigne dans cet ordre les grands groupes américains Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft. Mais Google n’est qu’une facette d’Alphabet et Facebook, un rouage de Meta. La domination de l’Amérique sur le marché de l’IA est donc une évidence.
Quand on arrive en Chine, plus rien ne marche, (messagerie, cartes, moteur, IA, etc.). Il faut donc télécharger des applications aux interfaces homme-machine écrites en chinois, mais ça pique les yeux. Ou alors il faut utiliser des outils bien obsolètes.
Les géants chinois Alibaba, Baidu, Tencent et Xiaomi (BATX) sont les répliques du pays de l’empire du Milieu, cela ressemble à d’habiles copier-coller des GAFAM. Ces géants ont été créés il y a quelques années, sur l’air connu de vous allez voir ce que vous allez voir. Il est évident aujourd’hui que la Chine a rencontré le mur de la réalité. La Chine et l’Inde ne peuvent pas rivaliser sur le marché mondial avec les géants américains, dont la croissance creuse l’écart de manière incessante.
Alors la Chine regarde Taïwan en disant c’est à nous. Les Taïwanais répondent aussi que c’est à nous. TSMC est le noeud gordien de ce jeu de dupes.
Parmi les innombrables carabistouilles que le marigot politico-médiatique, dans sa bêtise infinie, entretient avec complaisance, figure le fait que la France n’aurait jamais été en guerre contre les États-Unis ce qui n’est pas tout à fait exact.
https://histoire.wiki/quasi-guerre-avec-la-france/
En 1799, l’USS Constellation a arraisonné la frégate l’Insurgente aux mains de bandits français :
https://www.history.navy.mil/browse-by-topic/ships/original-frigates/frigate-constellation.html
De nos jours, en matière de concurrence internationale d’intérêts économiques importants, qu’ils soient de nature commerciale ou militaire, il n’y a pas d’amitié franco-américaine qui tienne, comme l’affaire du marché des sous-marins australien l’a démontré, un exemple parmi de multiples autres.
« La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. »
(François Mitterrand in Le dernier Mitterrand, Georges-Marc Benamou)
Vendredi j’étais TAD, Travail A Distance. Du coup j’ai collé mon portable sur la table et m’en suis éloigné. Ça m’a donné l’occasion d’écouter Bruno Retailleau. Très bon. Et bonne qualité d’écoute, ce qui le rend pertinent dans ses réponses.
@ Achille | 24 janvier 2025 à 18:15
« Sans oublier les institutions du type Conseil constitutionnel, Conseil d’État, Défenseur des Droits, CEDH, les associations humanitaires qui s’opposeraient immanquablement à pratiquement toutes ses décisions car non conformes à l’État de droit »
« L’État de droit » a bon dos. En pratique ce sont toutes les décisions, même parfaitement conformes et acceptables, qui iraient à l’encontre des modes du moment et des lubies de ces gens-là qui seraient censurées de façon parfaitement arbitraire par abus de pouvoir.
@ Lodi | 25 janvier 2025 à 08:22
Ce n’est pas un problème de moyens, c’est qui fera en Europe pour tous les autres comme les USA. L’Allemagne avec sa puissance industrielle, je ne vous fais pas le dessin des marques de bagnoles, peut facilement augmenter son potentiel pour fabriquer par exemple des chars comme on fabrique des perles.
Qui va accepter de n’avoir pas de chars ou d’avions à fabriquer ?
Et le plus dur, ce n’est pas en faisant des états-majors comme un assemblage une couverture patchwork que ça va fonctionner, c’est impossible. Et le choix du chef, l’unique, le boss, le seul, le patron ? Quelle nationalité ?
Au bout du compte on aura toujours ça :
https://www.bing.com/images/search?q=couverture%20patchwork%20photo&form=IQFRBA&id=293E6E43C1EE5FD747F2B31160860E5D56F0F1C3&first=1&disoverlay=1
Ce sera toujours ficelle et bouts de bois.
@ Giuseppe | 25 janvier 2025 à 21:43
Les moyens comptent quand même : à preuve, Trump tire les oreilles de l’Europe pour qu’elle paie son écot.
Que l’Allemagne augmente son potentiel militaire serait un plus vu qu’aucun pays ne peut payer la défense de tous les autres, j’ai bien dit aucun, que les Français ne croient pas avoir les moyens, la volonté ou la vision de remplacer les États-Unis !
On aurait peut-être eu l’ampleur de grands desseins si notre ingratitude et notre vanité ne nous avaient menés à faire semblant de rivaliser avec les États-Unis… Mais qui feint d’être une chose s’interdit d’y atteindre jamais avant de s’être purifié de cette usurpation.
Il ne s’agit pas de cela mais d’appeler toutes les nations de l’Europe à collaborer.
Oui, parfaitement, face à des dangers extérieurs comme l’immigration et la Russie, il faut faire front uni, chaque muraille et chaque char doit être vu non comme « c’est moi qui aurait dû le faire » mais comme « enfin une pièce à ajouter aux autres. »
Deux avenirs possible pour l’Europe :
– Soit devenir fédérale, le leadership va au Président élu de l’Union.
– Soit devenir comme les ligues grecques antiques, mais instruit par ses problèmes.
Donc, chacun peut construire ce qu’il veut et arrimer sa recherche et son développement civil à sa recherche et son développement militaire. Mieux vaut que chacun rivalise en réalisations plutôt qu’en querelles visant à faire payer le voisin puis cracher sur le plus généreux, comme on l’a fait pour les États-Unis.
Et le leadership est changeant entre les nations, ce qui implique deux choses : qu’elles se concertent mieux que maintenant, pressées par les dangers aux frontières, qu’elles perdent le mythe du chef qui va tout sauver, mythe on ne peut plus déplorable. Parce qu’en attendant, on ne fait rien, et que le besoin de chef fait se soumettre à n’importe qui donnant des coups de menton.
À l’heure où un Afrikaner tente de rendre à l’Allemagne sa fierté aryenne, que le nouveau POTUS a des visées ukrainiennes sur le Groenland, que raser Gaza ou envahir la Cisjordanie n’a absolument pas su éradiquer le Hamas, il est très impressionnant d’observer que tous ceux qui ont mis en France des bâtons dans les roues de Macron reconnaissent à l’unanimité la justesse du diagnostic des deux discours de la Sorbonne.
Que faire ?
« Il faut réfléchir à la reconquête du savoir et de la production d’énergie. Je crois que nous devons aller dans le sens de mon ami Bruno Latour, qui avait formulé le postulat d’une classe écologique montante, d’une avant-garde jeune et engagée. Je ne crois pas à l’action plus violente que prône le militant suédois du climat Andreas Malm. Bien sûr, en France, vous avez toujours une atmosphère assez propice à la révolte, des étincelles surgissent. Mais dans la plupart des pays européens, cette atmosphère de révolte n’existe guère, ou, au pire, elle est canalisée par l’extrême droite, ce qui donne l’impression que la révolution a changé de camp. Pour l’instant, tout le monde a peur, et dans une atmosphère de peur, il est très difficile de concevoir des idées. Mais on n’a pas le choix, il faut continuer à penser et à agir pour éteindre les feux. » (Peter Sloterdijk)
https://www.telerama.fr/debats-reportages/incendies-a-los-angeles-le-pire-n-est-pas-pour-demain-il-est-deja-la-7023927.php
On prendrait bien le maquis, sauf qu’il n’y a plus de maquis.
@ Michel Deluré | 25 janvier 2025 à 11:22
« Cette mise en scène médiatique apportait au moins la preuve de la détermination du nouveau pouvoir en place. »
Il est vrai qu’il a de grandes idées Donald Trump. Il propose de d’envoyer les Palestiniens de Gaza vers l’Égypte et la Jordanie et de reconstruire Gaza.
Il pourra toujours utiliser les tunnels du Hamas pour en faire un métro. 🙂
Laissons les trumphobes s’égosiller. Ils mènent un minable combat d’arrière-garde et n’en sont plus déjà qu’à des escarmouches de café du Commerce, tels ce haut-le-cœur à la vue d’un bras tendu, cette vaguelette de déserteurs fuyant X ou, sur ce blog, cette délirante compilation de cauchemars d’un ancien professeur qui n’a jamais compris qu’on puisse oser ne pas être de son avis.
Trump fait le job qu’il avait promis de faire, pour lequel il a été élu et qu’il est bien décidé à achever en deux ans, avant le « midterm », rarement favorable au président en fonction. Ce qui n’est pas le cas d’un certain nombre de dirigeants européens, le locataire de l’Élysée en tête, qui, non seulement n’a pas respecté ses engagements mais, par son obsession européiste, a aggravé une situation déjà inquiétante quand les Français, qu’il a leurrés, lui ont offert les clés du camion. Aujourd’hui, il n’y a plus sur sa feuille de route qu’une seule ligne : se maintenir au pouvoir… quoi qu’il en coûte.
Trump n’est pas français. Il ne serait chez nous qu’un bateleur, un autre Mélenchon, le vernis culturel et la ruse en moins. Tout juste un Lider Maximo d’ultra-droite, à sortir du placard pour apeurer l’électeur qui tarde à se convaincre que les « progressistes » sont les propriétaires exclusifs du Bien et qu’eux seuls peuvent le délivrer du Mal.
Trump est américain. Fier de l’être et de le proclamer. Sa fougue, son sans-gêne, ses sarcasmes, ses injures, ses excès, ses rodomontades le font ressembler aux mythiques cow-boys d’un Far West idéalisé, toujours prêts à défourailler. Mais il est aussi méthodique, calculateur, secret, et n’a pas son pareil pour surprendre et désarçonner.
Qui avait vu venir son numéro de parfait impérialiste rêvant d’invasions ? On le croyait sur l’Ukraine ou à Gaza… Il était aussi au Groenland.
Derrière le bulldozer, se cache l’homme d’affaires qui sait exagérer le trait pour obtenir juste ce qu’il désire. Ici, non pas la propriété, mais le contrôle d’un territoire, à la fois péril géostratégique et enjeu économique.
Le Canada ? L’occasion était trop belle de rappeler à Ottawa, gagné par la fièvre woke, que, dans sa doctrine de défense, Washington n’en fait pas un partenaire d’égal à égal, mais un allié dont il assure la protection. Un allié qui doit savoir le rassurer en mettant fin, en même temps que lui, aux dérives de la « cancel culture » trop longtemps acceptée et même promue par le gouvernement Trudeau.
Quant à l’appellation « golfe d’Amérique », elle n’est que le ruban étoilé qui assure que cette semonce sera remarquée, qui confirme que le charbonnier entend rester maître chez lui et aux alentours…
La reconquête annoncée du canal de Panama n’est pas à classer dans ce même dossier. Il s’agit cette fois pour Trump de montrer à Pékin sa détermination en matière d’hégémonie économique, mais aussi sa volonté de négocier avant d’en venir aux mains, si nécessaire.
Finalement, ce discours, belliqueux dans ses mots, est plutôt rassurant. L’homme d’affaires a déjà pris le pas sur le guerrier. Une autre preuve en est la réouverture immédiate de TikTok et sa proposition, raisonnable, de solder le conflit par l’acquisition à titre gratuit par un groupe américain -lequel ? – de 50 % du capital de cette poule aux œufs d’or. Il est permis d’imaginer une même solution pour la gestion du canal… qui restera territoire panaméen.
On notera aussi que, dans ses différentes prises de parole, Trump a soigneusement évité de prononcer le mot « Taïwan »… et à même, pourrait-on croire, lâcher un peu de lest pour que ce combat annoncé qui fait peur ne soit plus le préalable à toute négociation globale avec Pékin.
Ses détracteurs verront là le début d’un repli, le geste d’un représentant de commerce offrant un rabais pour appâter le client… On leur répondra qu’un de ses collègues, voici quelques mois, avait cru bon, pour amadouer le même Xi Jinping, de ne lui offrir qu’une bouteille de vieil armagnac et quelques danses folkloriques sous la neige…
Bref, l’épouvantail à la tignasse jaune ne serait, semble-t-il, que le président à poigne dont avaient besoin les Etats-Unis pour dynamiser leur puissance économique et, ainsi, retrouver, sans contestation possible, le rôle de leader du « monde libre ».
L’Europe, en s’égarant sur les chemins de la technocratie irresponsable devant ses peuples, en se rendant impopulaire à force de grignoter leurs souverainetés, a laissé passer sa chance et devra s’accommoder, en tous domaines, y compris la défense, des conséquences de la fin de la « mondialisation heureuse », bousculée par le retour outre-Atlantique du protectionnisme, méthode qui, elle, a déjà fait la preuve de son efficacité.
Il ne sera pas facile au Vieux Continent de s’adapter à cette nouvelle donne sans perdre le peu d’unité qu’il présente. Dès maintenant, on constate qu’au-delà des discours, ses dirigeants sont divisés sur les réponses à apporter à la quasi-totalité des problèmes que pose le retour de Trump au pouvoir, en particulier, à propos de la création d’une « défense européenne ».
Sur ce dossier, non seulement, les objectifs politiques de chacun des membres de l’Union sont différents, y compris entre l’Allemagne et la France, mais aussi, au plan des matériels, l’offre des industriels européens de la défense, hormis deux ou trois « perles » – le Rafale, par exemple -, est largement en deçà de celle de leurs concurrents d’outre-Atlantique, notamment en matière de capacité de production.
On remarquera qu’aucun des membres européens de l’OTAN n’a indiqué qu’il refusait de se soumettre à l’appel de Trump, le 7 janvier dernier, de porter à 5 % de son PIB sa contribution au budget de l’organisation transatlantique…
Bref, les bouleversements que provoque déjà la « nouvelle administration américaine » – terme qu’emploie méchamment Macron pour montrer ses muscles face au « chef » – obligeront toutes les nations européennes à réévaluer nombre de leurs choix actuels et même à s’interroger sur le maintien ou non de certains principes fondamentaux. La liberté d’expression en est un.
En obtenant de Trump « la fin de la censure d’État », les GAFAM, Elon Musk en tête, sont désormais à nouveau libres de véhiculer sans le moindre contrôle n’importe quel message sur leurs réseaux, considérés juridiquement comme des vecteurs de communication qui n’ont aucune responsabilité quant aux contenus qu’ils transportent.
Autant cette décision est en conformité avec l’application du Premier Amendement de la Constitution américaine – « Le Congrès ne fera aucune loi qui (…) restreigne la liberté de parole ou de la presse » -, autant elle est contraire au « règlement européen sur les services numériques (DSA) » du 31 juillet 2024, qui, grosso modo, entend appliquer aux plateformes numériques les mêmes règles que celles qui encadrent les activités des médias traditionnels. Et Dieu sait qu’en France, il en existe quelques-unes, qui interdisent la diffamation, l’injure, l’appel à la haine et à la violence par voie de presse, ainsi que le harcèlement, le négationnisme, l’antisémitisme, le racisme… et même limitent la publicité pour l’alcool et le tabac.
Comment notre justice pourra-t-elle désormais poursuivre les Français qui transgressent ces lois en utilisant un hébergeur domicilié outre-Atlantique ? Comment les identifier – ce qui, aujourd’hui, exige déjà beaucoup de professionnalisme – quand les GAFAM répondront qu’ils ne savent rien ni des contenus ni de leurs auteurs ? Comment coincer un influenceur algérien ou un imam lançant des fatwas, l’un et l’autre se protégeant derrière la loi américaine ?
Pour respecter la nécessaire égalité des droits entre tous les contenus, quel que soit le vecteur qu’ils utilisent, faudra-t-il que nous abandonnions nos lois mémorielles ? Que nous supprimions du code pénal les articles de la loi de 1881 concernant les délits de presse ? Que les conflits se règlent uniquement entre parties ? Ce qui, comme cela est le cas aux États-Unis, entraînent pour l’auteur reconnu fautif, le paiement de sommes considérables, parfois hors de proportion avec ses capacités financières… et donc la fin de sa liberté de parole…
Finalement, faudra-t-il qu’en France, on devienne Américain ?
Dans une vidéo diffusée aujourd’hui (sur le compte X d’Elon Musk), Trump en présence de la maire de Los Angeles et de personnes concernées par les incendies intervient en soutien de ceux qui veulent nettoyer leurs propriétés sans attendre le feu vert des autorités locales.
Trump propose que les propriétaires puissent intervenir sans attendre que les autorités locales délivrent des autorisations administratives pour le faire.
Il ajoute : ils peuvent le faire en 24 ou 48 heures alors que les autorisations peuvent prendre 18 mois.
En écoutant ça je me suis dit que Trump n’était décidément pas français et que la maire de LA pouvait demander la nationalité française tant elle ressemblait dans son comportement aux bureaucrates qui encombrent notre existence !
@ Serge HIREL | 26 janvier 2025 à 14:13
Excellent commentaire, ce qui n’est pas nouveau venant de votre part.
Il est assez plaisant, en effet, de voir tous ces gens qui battent des mains comme s’ils venaient, eux, d’élire Donald Trump. Éric Zemmour et Sarah Knafo, tout émoustillés d’avoir été invités à Washington, sont comme des gamins à qui l’on a donné les clefs de la confiserie. Passons.
Ce qui serait plus pertinent, ce serait d’apprécier la nature du président américain, de déterminer si son élection est bonne pour les États-Unis, et, surtout, si elle est bonne pour la France.
L’entrée en fonctions de Trump valide votre attachement au caractère des hommes politiques, de préférence à leurs programmes. Car ce qu’elle a démontré de façon éclatante, c’est que le bonhomme est intrinsèquement, viscéralement poutiniste.
Je ne veux pas dire par là qu’il soutient la Russie et les intérêts russes, bien que ce soit le cas. Car au préalable, il faut rappeler ce que les journalistes hésitent à dire de façon claire : Trump est un agent russe. C’est un fait historiquement établi.
Des auteurs comme Catherine Belton ou Craig Unger ont montré, de façon irréfutable, que le KGB a mis une option sur Trump dès 1977, année de son premier mariage avec un mannequin tchèque, et qu’il est massivement acheté par l’argent russe depuis les années 1980. C’est à dire l’argent du KGB, mélangé à celui des oligarques, mélangé à celui du crime organisé, mélangé à celui des dirigeants du Kremlin : c’est le même.
Et on ne parle pas des pourboires de quelques milliers de dollars que le KGB pouvait lâcher à ses agents officiels. On parle de centaines de millions de dollars, qui, seuls, ont permis à Trump de devenir un magnat de l’immobilier, ce qui fait dire aux neuneus « souverainistes » qu’il est un « entrepreneur », alors qu’ils ne sauraient pas distinguer une action d’un billet de loto.
Mais ce qui m’intéresse aujourd’hui, c’est sa mentalité telle qu’elle vient de se confirmer, et qui révèle la chose suivante : si Poutine n’existait pas, c’est Trump qui aurait inventé le poutinisme.
Depuis des années, la propagande trumpiste tente de nous persuader que le grand homme n’a jamais « déclenché de guerres », que c’est un isolationniste, un humaniste, quasiment un pacifiste gauchiste à en croire sa claque en France.
Il est élu pour la seconde fois, et paf ! il n’a pas plus pressé que de déclencher une guerre avec le Canada, une autre avec le Danemark et une troisième avec le Panama. Excusez du peu.
Le premier ministre danois (une femme) ayant expliqué que le Groenland n’était pas à vendre, il a entrepris de la menacer pendant trois quarts d’heure au téléphone, lors d’un entretien qualifié « d’agressif », de « très dur » et « d’horrible » par ceux qui en connaissent le contenu. Auparavant, il avait refusé d’exclure une attaque militaire pour arriver à ses fins. Le lendemain, il a déclaré qu’un refus de la part du Danemark serait un acte inamical.
Dans le cas du Groenland comme de celui du Canada, il ne voit pas pourquoi les intéressés s’opposent à leur annexion : ce serait dans leur intérêt comme dans celui du « monde libre ».
Autrement dit, alors que la conquête de ces trois nations ne figurait nullement dans son programme, Trump s’est révélé, dès son élection, comme un impérialiste enragé, à l’ancienne, au sens strictement territorial et militariste du terme, revendiquant le droit d’annexer son « étranger proche » parce que c’est « dans les intérêts de l’Amérique ».
Soit le coeur même de la doctrine de Vladimir Poutine.
Comme Poutine, il considère qu’il a le « drouâ » de bouffer ses voisins puisqu’il est plus puissant qu’eux. Comme Poutine, il considère que ces petits pays de m… n’ont pas voix au chapitre, et que la politique étrangère se fait entre grandes puissances : États-Unis, Russie, Chine – ce qui exclut les pays européens, bien entendu.
Comme Poutine, il ne comprend pas pourquoi ses alliés refusent de devenir ses esclaves, alors que c’est pour leur bien.
Comme Poutine, il accuse d’agression les pays qu’il agresse.
Comme Poutine, il s’attaque en priorité à ses alliés, avant de combattre ses ennemis. C’est frappant dans le cas de la Russie, qui n’a cessé de manifester son amour envers les « peuples frères » en leur envoyant ses tanks (Prague 1968, Ukraine 2022…).
C’est tout aussi frappant dans le cas de Trump, qui menace d’envahir militairement deux de ses alliés de l’OTAN. Si les pays de l’OTAN en sont à se défendre contre une invasion de l’un d’entre eux, que vaut la capacité de dissuasion de l’alliance envers une attaque russe ? Encore plus rigolo : qu’est-ce qui empêche le déclenchement de l’article 5 du traité de l’Atlantique Nord, en cas d’invasion américaine du Groenland ?
Par ces menaces, le nouveau président américain réduit à zéro la légitimité de l’opposition internationale à l’invasion de l’Ukraine, à l’annexion de la Crimée et des quatre républiques fantoches arrachées au territoire ukrainien. Si l’intangibilité des frontières ne tient plus, si l’interdiction de l’attaque militaire à des fins d’annexion disparaît, alors c’est la fête du slip pour tous les dictateurs – et, au passage, on voit mal pourquoi la Chine s’abstiendrait de boulotter Taïwan, cause en principe chère à l’agent orange.
En quelques mots, Trump vient de ruiner 80 ans de travail acharné pour assurer la sécurité de l’Europe – et du monde. S’il n’était pas un agent russe, il faudrait lui attribuer d’urgence la décoration de Héros de la Fédération de Russie.
L’élévation d’Elon Musk au grade de « premier copain », la mission qui lui a été attribuée de tailler sauvagement dans l’État fédéral, n’est libérale qu’en apparence. En réalité, le choix d’un tel homme, le revirement spectaculaire du gauchiste Zuckerberg qui se découvre des sympathies trumpistes, la présence de la crème de l’industrie numérique à la cérémonie d’investiture de Trump, rappellent bien davantage le système des oligarques à la russe.
Qui peut croire, en effet, qu’un Elon Musk, qui dépend tellement des commandes d’État, pourrait baisser les dépenses du gouvernement sans prendre soin de taper dans la caisse au passage ? Le dispositif semble bien plus proche du capitalisme de connivence que de la tronçonneuse de Javier Milei.
Comme les oligarques russes, Musk ne se contente pas de faire du pognon. Il prend goût aux proclamations politiques tonitruantes. D’ailleurs, les premières réactions de Trump rappellent furieusement la mise au pas par Poutine, dans les années 2000, des oligarques eltsiniens qui avaient concouru à son élection. Musk le contredit sur l’immigration, il le contredit sur l’intelligence artificielle, il se prend pour un faiseur de rois international : la fumée commence déjà à sortir par les oreilles du mini-Poutine de Washington.
Mais les analogies ne s’arrêtent pas là. Comme Poutine, Trump s’invente une religiosité frelatée, hérétique et théocratique. Poutine a son « confesseur » attitré, le métropolite Tikhon, plus proche de César que de Dieu. Trump fait grand cas de son « conseiller spirituel », la prédicatrice évangélique Paula White, qui expliquait, en 2019, que Dieu ordonnait de voter pour lui. Naturellement, quiconque se penche sur la vie et les actes de Poutine comme de Trump ne peut qu’éclater de rire devant leur profession de foi chrétienne.
Comme Poutine, qui a réduit la Douma à une chambre d’enregistrement, Trump intimide le Sénat, qu’il contrôle pourtant, en le sommant d’entériner sans discussion l’ensemble de ses nominations gouvernementales – alors que l’audition impitoyable des candidats du Président est une prérogative jalousement préservée de la chambre haute.
Comme Poutine, Trump gouverne par oukazes (le mot russe qui n’a pas changé depuis les tsars), en saturant l’espace médiatique et politique au moyen de 35 décrets présidentiels dans les sept premiers jours de son mandat, dont 26 dès le premier jour. Au moins deux étant illégaux. Certes, d’autres présidents américains ont signé de tels décrets, mais la diarrhée réglementaire trumpiste est inégalée pour un premier jour. De l’aveu même de ses concepteurs, il s’agit de « noyer la zone » pour paralyser l’opposition.
Bien sûr, la passion du mensonge ouvert, impudent, non dissimulé, rapproche Trump et Poutine. Il est inutile de rappeler les états de service de l’homme qui a nié avoir envahi la Crimée, qui a promis de ne pas envahir l’Ukraine quelques jours avant de le faire, etc.
Donald Trump s’est hissé à des niveaux similaires lorsqu’il a prétendu que dès son élection, il mettrait fin à la guerre en Ukraine en 24 heures. C’était un mensonge évident. Un enfant de seize ans comprend que c’est impossible. À l’approche de sa prise de fonctions, c’était devenu six mois. Puis ça a changé à nouveau pour devenir cent jours.
Le jour de sa prestation de serment, un journaliste lui a posé la question : vous aviez dit 24 heures, alors ? J’ai encore une bonne demi-journée, a laissé tomber le Président. Moquage de figure ouvert, à la face du monde : oui, je raconte n’importe quoi et je vous emm…
Cette imprévisibilité, présentée par certains écervelés comme une qualité, est évidemment l’un des aspects les plus inquiétants du mandat qui s’annonce.
Alors, l’arrivée de Trump à la Maison Blanche est-elle une bonne chose pour la France ? À l’évidence, non, comme on vient de le voir, en ce qui concerne la souveraineté du pays, sa sûreté, sa liberté. Ce qui est tout de même le premier critère.
Est-ce une bonne chose sur le plan de la prospérité ? Pas davantage : une forte augmentation de droits de douane américains aura des conséquences négatives pour les entreprises françaises.
La lutte contre l’immigration ? En quoi le fait qu’il y ait moins d’immigrés aux États-Unis, si toutefois l’objectif est atteint, diminuerait les conséquences du grand remplacement chez nous ? Une éventuelle réussite de ce programme montrerait certes à l’Europe qu’un autre monde est possible. Mais il resterait à le mettre en oeuvre chez nous.
En définitive, l’annulation des engagements écologiques des États-Unis serait peut-être la conséquence la plus encourageante. À condition qu’elle se confirme, naturellement. Et en supposant que l’Europe et la France en fassent autant, au lieu de prendre, derechef, la tête de la croisade mondiale « pour la planète », comme les y engageaient… les Gilets jaunes, il ne faut jamais cesser de le rappeler.
@ Robert Marchenoir
« Il est assez plaisant, en effet, de voir tous ces gens qui battent des mains comme s’ils venaient, eux, d’élire Donald Trump. Éric Zemmour et Sarah Knafo, tout émoustillés d’avoir été invités à Washington, sont comme des gamins à qui l’on a donné les clefs de la confiserie. Passons. »
Oh le jaloux ! Comme le renard de la fable : « Ces raisins sont trop verts et bons pour des goujats »…
Il faudra vous y faire, Trump n’invite que les élites, pas de tocards chez lui, voilà la raison de tous ses succès à répétition.
La France est en majorité un pays de tocards gauchistes, c’est la raison pour laquelle nos peu d’élites ne font que 7 %.
@ Robert Marchenoir | 28 janvier 2025 à 01:33
« ce qui fait dire aux neuneus « souverainistes » qu’il est un « entrepreneur », alors qu’ils ne sauraient pas distinguer une action d’un billet de loto. »
Ben, c’est normal compte tenu du caractère aléatoire des gains et des pertes dans les deux cas. Les neuneus sont futés.
Vous m’avez l’air en forme !
Alors je vous rappelle que la Crimée était russe avant que Nikita Khrouchtchev, dans un élan fraternel tel que seule la grande fratrie soviétique peut en produire, ne l’offre à l’Ukraine sans demander l’avis des habitants, surtout pas par référendum.
Je ne me souviens pas que l’Occident se soit indigné de ce don global, terre et moujiks sans distinction.
Il est de bon ton à présent de s’indigner de la démarche inverse.
@ Robert Marchenoir | 28 janvier 2025 à 01:33
« Trump est un agent russe »
…et Elon Musk un Martien qui, tombé du ciel en Afrique du Sud en 1971, a inventé le lanceur Starship dans le seul objectif, le même que celui de son copain E.T, de retourner sur sa planète. Mais lui a prévu d’emporter sa moisson de dollars… Vous devriez lui suggérer d’emmener aussi Donald et Vladimir…
@ Serge HIREL | 28 janvier 2025 à 16:46
Cela fait plus de dix-sept ans que Robert Marchenoir intervient sur ce blog. Et 90 % de ses posts – au demeurant interminables – nous font part de son abhorration pour le régime communiste sous toutes ses formes.
Cela ressemble à une psychose. Il voit des communistes partout, y compris sur ce blog.
Ainsi vous êtes un communiste, moi aussi bien sûr et quelques autres sur ce blog.
Alors pourquoi le président des États-Unis ne le serait-il pas ? 😊
Comme quoi, il est aisé de se fabriquer un poutinomètre ultra-sensible pour pas un rond. Posez-le à l’air libre, et en quelques heures il aura attiré tous les poutino-excusistes honteux à mille kilomètres à la ronde.
Franchement, je suis déçu. Si c’était pour faire des réponses d’une qualité aussi exécrable, il vallait mieux s’abstenir.
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@ Achille | 29 janvier 2025 à 08:17
« Cela fait plus de dix-sept ans que Robert Marchenoir intervient sur ce blog. Et 90 % de ses posts – au demeurant interminables – nous font part de son abhorration pour le régime communiste sous toutes ses formes. »
Parce que bien sûr, il ne faut pas haïr le communisme sous toutes ses formes.
« Ainsi vous êtes un communiste, moi aussi bien sûr et quelques autres sur ce blog. »
Je n’ai cité ni Serge Hirel ni vous dans mon texte (à quelles fins, grands dieux ?), et vous ai encore moins accusés d’être communistes. Mais certains trouvent toujours le moyen de ramener leur nombril au centre de la conversation, surtout lorsqu’on parle de choses qui le dépassent de beaucoup.
La question est ni plus ni moins que la sécurité nationale de la France, sa survie dans un monde hostile, et certains trouvent encore le moyen de prétendre que le sujet, c’est eux.
« Alors pourquoi le président des États-Unis ne le serait-il pas ? »
Je n’ai jamais accusé Donald Trump d’être communiste. Ce n’est pas parce qu’il a été acheté par le KGB qu’il est communiste. Ce que j’ai montré, c’est qu’il est un délinquant de mentalité et de profession. Il est acheté par le crime organisé russe. C’est typiquement un client de Philippe Bilger dans son ancien métier. La mafia russe n’a aucune conviction communiste. Elle se contente d’être profondément imbriquée avec le KGB et ses successeurs.
Lesquels n’ont pas davantage de convictions communistes. Le but de Poutine, c’est le pouvoir et l’argent au prix de la destruction de toutes les règles. Trump, c’est pareil.
D’ailleurs les « convictions » du communisme n’ont jamais été qu’un déguisement pour les gogos. Le but a toujours été d’obtenir le pouvoir et l’argent à tout prix, y compris par l’assassinat.
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@ Serge HIREL | 28 janvier 2025 à 16:46
Une fois de plus, vous parlez pour ne rien dire. Mais c’est plus fort que vous : il faut quand même que vous dénigriez ce que j’ai écrit, sans être en mesure d’y apporter la moindre réfutation.
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@ Tipaza | 28 janvier 2025 à 10:57
« Alors je vous rappelle que la Crimée était russe avant que Nikita Khrouchtchev, dans un élan fraternel tel que seule la grande fratrie soviétique peut en produire, ne l’offre à l’Ukraine sans demander l’avis des habitants, surtout pas par référendum. Je ne me souviens pas que l’Occident se soit indigné de ce don global, terre et moujiks sans distinction. »
« Il est de bon ton à présent de s’indigner de la démarche inverse. »
Votre obstination à ne pas lire ce qui est écrit, tout en prétendant le contredire, force le respect.
Donc, pour la millième fois : il est malhonnête de justifier l’annexion de la Crimée au moyen de l’allégation qu’elle était russe avant son rattachement à l’Ukraine par Khrouchtchev. Votre formulation pue la propagande.
La Crimée n’a été annexée par la Russie qu’en 1783, soit avant-hier, pour ainsi dire. Figurez-vous que l’histoire de l’humanité n’a pas commencé en 1783, pas plus que celle de la Russie, de l’Ukraine ou de la Crimée (par ordre inverse d’ancienneté dans l’histoire).
L’histoire de la Crimée remonte à l’Antiquité. Celle de l’Ukraine est antérieure à celle de la Russie.
En fait, c’est la Russie qui a été sous la botte de la Crimée pendant une partie significative de son histoire…
Et quand Catherine II a annexé, en 1764, ce qui était le coeur de l’Ukraine actuelle, elle en a profité pour imposer le servage à ses paysans, qui étaient jusque-là des hommes libres.
Un peu comme votre ami le Poutinou d’amour a entrepris de violer, torturer et assassiner les Ukrainiens sur les territoires qu’il leur a arrachés. Ce dont vous semblez vous féliciter.
L’annexion de la Crimée et de l’Ukraine par la Russie au XVIIIe siècle est un événement funeste, qui a fort heureusement été annulé en 1991, d’un commun accord avec Moscou, je vous le signale. Vous le déplorez, ce qui vous place solidement dans le camp des ennemis de la liberté et de la démocratie.
Vous faites semblant de vous indigner que « l’Occident » n’ait pas protesté contre le transfert de la Crimée à l’Ukraine en 1954. Immense hypocrisie de votre part. Il n’y avait aucune raison de s’en indigner : c’était une simple décision administrative interne à l’URSS, qui ne changeait pas grand’chose pour les populations concernées, sinon sur le plan symbolique.
L’Occident était violemment et justement opposé à l’URSS à cette époque (ce dont vous omettez de vous féliciter), et Khrouchtchev avait pris cette décision par accommodement envers le nationalisme ukrainien, ce qui était une bonne chose, et non une mauvaise chose, figurez-vous.
Vous prétendez qu’il est « de bon ton » de s’indigner « de la démarche inverse » aujourd’hui, avec cette ironie dégoûtante qui signe votre fausse équivalence.
Ce n’est nullement la démarche inverse. Quand l’URSS a modifié ses limites administratives internes en 1954, c’était comme si la France modifiait la frontière de l’une de ses régions. On n’a jamais vu la Russie ou les États-Unis protester à la suite d’une pareille décision.
Quand la Russie a envahi et annexé la Crimée en 2014, l’Ukraine était devenue entre-temps un pays indépendant et souverain. À la faveur de la chute du communisme soviétique, qui était une excellente chose, faut-il le rappeler.
Petit truc pour vous aider à distinguer une mesure administrative sans importance d’une grave violation du droit international : en 2014, Poutine a dû avoir recours à son armée pour procéder à la « démarche inverse », comme vous dites. L’immense majorité des pays du monde (et non le seul « Occident ») ont solennellement protesté contre cette « démarche » par un vote à l’ONU.
Le 1er septembre 1939, Hitler a, lui aussi, procédé à une « démarche » envers la Pologne. Votre vocabulaire doucereux est à vomir.
Ces ronds-de-jambe intellectuels masquent mal ce qui est manifeste derrière vos sarcasmes : vous êtes opposé à la civilisation occidentale, à la démocratie, à l’État de droit, à la liberté, à la souveraineté et à la paix. Vous êtes pour le droit du plus fort.
Que vos conceptions se baladent sous la bannière du communisme, du fascisme ou du mouvement MAGA n’a pas grande importance. Vous êtes du côté des voyous.
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@ sylvain | 28 janvier 2025 à 09:46
Il est intéressant de voir que vous vous êtes donné la peine d’aller lire mon texte, pourtant enterré sous un billet ancien, alors que votre réponse ne se hisse guère plus haut que la manipulation d’un coussin péteur (comme d’habitude).
@ Robert Marchenoir | 29 janvier 2025 à 18:38
La plaisanterie, il est vrai, ne fait pas partie de votre univers. J’en suis désolé, mais mieux vaut faire l’objet d’une moquerie – un peu facile, je l’avoue – que subir un déshabillage en règle de vos lubies. Vous, ce que vous aimez pour les asséner, c’est la Grosse Bertha… Plus c’est gros, plus ça passe, disait un trop célèbre propagandiste…
Non, Donald Trump n’est pas français. Il est un Américain et plus exactement un Américain blanc.
En France l’opposition fait tout un pataquès parce que le Premier ministre a parlé de sentiment de submersion migratoire.
Pendant ce temps aux États-Unis, Donald Trump accuse tranquillement les démocrates d’être responsables de l’accident aérien entre un avion de ligne et un hélicoptère.
La cause ? L’incompétence des aiguilleurs du ciel issus de la diversité, autrement dit les « non-blancs »
Il commence fort le nouveau président américain. Jusqu’où ira-t-il ?
@ Serge HIREL | 30 janvier 2025 à 11:01
« La plaisanterie, il est vrai, ne fait pas partie de votre univers. »
Bien sûr que si. Il suffit de me lire. Quant à votre humour à vous, il est poussif et pas drôle, comme le reste de votre production d’ailleurs.
« Mieux vaut faire l’objet d’une moquerie – un peu facile, je l’avoue – que subir un déshabillage en règle de vos lubies. »
Monseigneur est beaucoup trop bon avec le petit peuple. Vous pourriez « déshabiller mes lubies », mais vous ne le faites pas. C’est par pure charité, bien sûr. Ce n’est nullement parce que vous êtes bien incapable de réfuter ce qui pulvérise vos « lubies » politiques à vous.
Déshabillez, je vous en prie. Montrez ce dont vous êtes capable. Pour l’instant, vous vous vautrez plutôt dans la nullité jacassante.
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@ Achille | 31 janvier 2025 à 11:35
« Donald Trump accuse tranquillement les démocrates d’être responsables de l’accident aérien entre un avion de ligne et un hélicoptère.
La cause ? L’incompétence des aiguilleurs du ciel issus de la diversité, autrement dit les ‘non-blancs’. Il commence fort le nouveau président américain. Jusqu’où ira-t-il ? »
Sur ce point, Trump a raison. Voyez ce témoignage d’un apprenti contrôleur aérien américain (*). Quand on oblige, par la loi, un service public à embaucher préférentiellement des Noirs qui ont un QI moyen de 80, sous prétexte qu’il emploie trop de Blancs qui ont un QI moyen de 100, on risque bien évidemment l’accident un jour ou l’autre.
L’anti-racisme tue, cette catastrophe en est une preuve supplémentaire.
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(*) Témoignage qui n’a pas été recueilli par Nazi Magazine, hein. C’est le Telegraph de Londres. Mettons l’équivalent du Figaro en France (en bien meilleur).
@ Achille | 31 janvier 2025 à 11:35
Vous allez devoir réviser votre anglais. Dans son discours Trump faisait uniquement et clairement allusion aux personnes souffrant de handicaps intellectuels ou psychiatriques sévères. Ce qui peut être le cas d’une personne de n’importe quelle couleur de peau ou origine.
@ Robert Marchenoir | 31 janvier 2025 à 17:31
« …des Noirs qui ont un QI moyen de 80… »
Je m’aperçois en effet que vous pratiquez l’humour… mais exclusivement l’humour noir…
En général, on appelle cela le racisme.
Quant à vos injures… disons qu’elles font partie de votre personnage. Ne changez rien.
@ Serge HIREL | 01 février 2025 à 10:10
« Quant à vos injures… disons qu’elles font partie de votre personnage. Ne changez rien. »
Aucune injure de ma part. Dire que votre humour est poussif et pas drôle, ajouter que vous vous vautrez dans la nullité jacassante n’est pas une injure. C’est une simple constatation, au pire un point de vue.
Si j’avais dit que vous étiez un t… du c…, un f… de p…, une vipère lubrique ou une hyène dactylographe, il s’agirait, en revanche, d’injures.
Mauvais, détestable journaliste, une fois de plus. Vous ignorez le sens des mots et vous le déformez en votre faveur.
Il est infiniment amusant d’observer les effarouchements des petits notables dans votre genre, qui ont passé leur vie professionnelle à se faire reluire les pompes et à brosser celles des autres.
Privés de leurs protections institutionnelles, ils découvrent soudain ce que l’on pense vraiment d’eux, lorsqu’ils se livrent aux méprisables manipulations qui font leur ordinaire. Ils apprennent ce qu’est réellement un débat franc, rude, honnête – et démocratique.
Et ils n’aiment pas ça. Ils se défendent avec ce qu’ils ont pratiqué toute leur vie : le mensonge ; le deux poids deux mesures ; la bouffissure, la fausse indignation, les tentatives d’intimidation qui n’impressionnent personne.
Ici, vous n’avez aucun privilège. Il va vous falloir vous y faire.
J’ai écrit un texte sur l’arrivée à la présidence des États-Unis de Donald Trump, en écho à celui de Philippe Bilger. Un sujet grave, un événement susceptible d’avoir des répercussions considérables sur le monde entier.
J’ai eu le tort, à vos yeux, de rappeler que Donald Trump est un agent russe de fait, ce qui est attesté, au-delà de tout doute, par d’innombrables travaux de dizaines de véritables journalistes, eux, d’historiens, de spécialistes de la Russie, du crime organisé et du monde de l’espionnage – j’en ai indiqué quelques-uns.
Cela vous défrise, car cela va à l’encontre des préjugés idéologiques d’une certaine droite française.
Mais vous êtes incapable de le réfuter, et pour cause.
Par conséquent, selon votre bonne vieille méthode commune à tous les malfaiteurs intellectuels, vous en êtes maintenant au troisième commentaire tentant de discréditer les faits que j’ai rappelés, sans jamais avoir le courage de vous affronter au fond de l’affaire.
L’évitement du sujet, l’attaque personnelle, le sarcasme et l’allégation d’offenses imaginaires sont vos seules armes.
Mais c’est vous qui offensez la vérité, l’honneur et la raison.
Le plus étonnant est la constance avec laquelle vous appliquez cette méthode. On se demande bien qui vous pensez convaincre avec de telles contorsions.
« …des Noirs qui ont un QI moyen de 80… »
« Je m’aperçois en effet que vous pratiquez l’humour… mais exclusivement l’humour noir… En général, on appelle cela le racisme. »
Faut-il vraiment que vous n’ayez aucun argument, pour que vous ayez recours à cette étiquette qui se veut infamante et qui fait désormais rigoler tout le monde…
En effet : les menteurs, les propagandistes et les tyranneaux dans votre genre appellent cela le racisme. Les honnêtes gens appellent cela la vérité, observable à tous les échelons de la société (examens, performances professionnelles…) et confirmée par d’innombrables travaux scientifiques depuis plus d’un siècle (que j’ai également indiqués).
Si le gouvernement américain en est arrivé à substituer des évaluations biographiques à certains tests techniques, à l’examen d’admission aux fonctions de contrôleur aérien, dans un but explicite de « justice raciale », c’est bien que les performances intellectuelles des Noirs étaient inférieures à celles des autres, en moyenne.
Le wokisme en vigueur aux États-Unis a conduit à préférer donner des passe-droits aux races non-blanches, plutôt que de préserver la vie humaine – celle de toutes les races.
C’est ainsi qu’il a été décidé de rendre plus facile l’examen d’admission à la profession de pompier à New York. Motif déclaré : il n’y avait pas assez de Noirs parmi eux. Le bon sens et la morale les plus élémentaires auraient voulu que cet examen soit conçu de façon à recruter les meilleurs pompiers possibles.
De même, lorsque la Cour suprême a jugé illégaux les quotas raciaux à l’entrée des universités, le taux de Noirs admis s’est effondré. Énorme surprise…
Continuez à pérorer dans le vide en agitant votre petite carte de presse, et en insultant ceux qui ont le tort de rapporter la vérité.
@ Robert Marchenoir | 31 janvier 2025 à 17:31
Dans le centre d’études où j’ai travaillé pendant 17 ans, j’ai eu l’occasion de côtoyer des ingénieurs noirs et je peux vous affirmer que leur QI n’était pas de 80.
Ils n’avaient rien à envier sur le plan intellectuel à certains députés français (et françaises) qui vocifèrent tous les jours à l’Assemblée nationale et dont les discours sont d’une pauvreté culturelle affligeante, bourrés de poncifs éculés et, au demeurant, parfaitement faux.
Inutile de citer les noms, vous les connaissez.
En France aussi nous avons nos QI de 80 et même pour certains beaucoup moins !
@ Robert Marchenoir
Doux Jésus, vous êtes invraisemblable !
Après nous avoir fait croire que vous auriez été frappé par la grâce centriste du sentiment de submersion, voilà que vous ne pouvez vous empêcher de vous poser au rayon scatologie raciste, à côté d’un chapeau pointu du KKK et de celui que vous avez si bien nommé, le coussin sylvain, ravalant tout votre propos à un accessoire de farces et attrapes.
Il ne servira à rien de vous démontrer qu’alors vous rejoignez les trumpo-poutinistes en leurs arguments de déchetterie, vous rappelant l’évidence, qu’à force de limiter les pouvoirs d’un État que par ailleurs vous réclamez de vos vœux, fort et payé naturellement par le contribuable, on laisse à la tronçonneuse ultra-libérale le soin de contrôler le ciel avec le résultat qu’on observe, aussi désastreux que les ghettos de riches entassés en des lieux incendiés, où il ne suffit pas de s’acheter à prix d’or une Tesla pour témoigner sur le tas de cendres de sa villa somptueuse comme de sa conscience égo-logique, de sa plus parfaite et complète impéritie, dont la responsabilité sera forcément attribuée à un gros pédé noir et macroniste islamo-gauchiassiste communiste.
Si cela vous amuse de nous jouer ainsi les drag-king façon Zuckerberg, on doit vous rappeler que vous rejoignez alors le tas informe où pêle-mêle se retrouvent ceux qui pensent que la liberté consiste à dire n’importe quoi, enfouissant ainsi la vérité au fond d’une cuvette qu’une simple pression du doigt sur le bouton de la chasse installée avec art par Giuseppe le bien nommé, suffit à évacuer avec tous les elléfistes lepénistes zemmouriens aux égouts du passé.
Soyez alors certain qu’on regrettera votre talent, et qu’on aurait préféré que vous eussiez assez de bénignité pour rejoindre le festin de toutes les réconciliations qui en aurait bien besoin, dans la mesure où vous sauriez vous appliquer ce que vous réclamez d’autrui, un comportement enfin adulte et responsable qui permettrait de voter un budget.
@ Robert Marchenoir
@ Serge HIREL
«…des Noirs qui ont un QI moyen de 80… » (RM)
« Je m’aperçois en effet que vous pratiquez l’humour… mais exclusivement l’humour noir… En général, on appelle cela le racisme.» (SH)
—
Racisme ? non ce n’est que la vérité, bien entendu interdite à révéler dans ce pays parano schizo gauchiste mais ça reflète la réalité, c’est gênant eh bien faudra vous y faire, on le répètera ad vitam aeternam.
Quant à être taxé de raciste, pour mézigue c’est un compliment, une médaille, une déco, de même pour islamophobe, xénophobe, facho eSStrêêême drouaaaate etc. allez-y servez-vous, je vous amène la carte ou le menu.
@ Robert Marchenoir | 01 février 2025 à 22:58
Laïus sans surprise… mais votre péroraison sonne bien, si ce n’est que…
« La vérité ? Une marotte d’adolescent, ou un symptôme de sénilité » (Cioran – « La Tentation d’exister »)
Je trouve le titre de cet essai parfaitement adapté à votre cas…
@ Achille | 02 février 2025 à 07:36
« Dans le centre d’études où j’ai travaillé pendant 17 ans, j’ai eu l’occasion de côtoyer des ingénieurs noirs et je peux vous affirmer que leur QI n’était pas de 80. »
Mon cher Achille, cette fois-ci, je vais être obligé d’être désagréable. Vous ne m’en voudrez pas : c’est pour le bien de la science, et vous nous avez fait comprendre que vous êtes un ancien scientifique – un ingénieur, pour le moins.
Cette réflexion de votre part montre que votre quotient intellectuel à vous n’est pas, disons, faramineux.
Elle montre que pour vous, l’assertion « J’ai côtoyé des ingénieurs noirs dont le QI était bien supérieur à 80 » réfute, pour autant qu’elle soit vraie (ce que je veux bien vous accorder) l’assertion « Le QI des Noirs américains est de 80 ». (Il s’agit des Noirs américains, qui sont métissés avec les Blancs ; le QI des Noirs africains est de 70.)
Un indice pour vous : afin de gagner du temps et d’éviter des objections comme la vôtre, j’ai pris soin d’écrire, en réalité : « Les Noirs [américains, donc] ont un QI moyen de 80 ».
Maintenant je vous laisse nous expliquer où se situe votre erreur, et pourquoi votre observation (que nous estimerons juste, par hypothèse) ne réfute nullement mon affirmation (qui est simplement le rappel d’une vérité établie non seulement par des millions d’observations, mais par la science).
Je ne voudrais pas insulter votre intelligence davantage que je ne l’ai déjà fait.
J’ajoute que pour évaluer la pertinence des commentaires d’une personne, votre serviteur en l’occurrence, il n’est pas inutile de prendre en compte l’ensemble de ses écrits, et non uniquement tel ou tel détail.
Il m’est souvent arrivé, ici, de vanter, pour le bien de la vérité mais aussi avec un malin plaisir, la grande intelligence de certains Noirs, en petit nombre il est vrai.
Il ne fait aucun doute que Thomas Sowell, par exemple, a un quotient intellectuel largement supérieur à celui des Blancs. Peut-être d’ailleurs est-ce pour cela qu’il est totalement ignoré des gauchistes qui nous abreuvent de leurs paresseuses indignations « anti-racistes ».
J’ai donc déjà fait, ici, l’observation dont vous venez de nous faire part vous-même. À moins d’imaginer que je m’emploie à me réfuter moi-même, il vous faut reconnaître qu’il y a quelque chose qui branle dans le manche de votre raisonnement.
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@ Serge HIREL | 03 février 2025 à 11:51
« La vérité ? Une marotte d’adolescent, ou un symptôme de sénilité » (Cioran – « La Tentation d’exister »)
« Je trouve le titre de cet essai parfaitement adapté à votre cas… »
Votre poutinisme exacerbé se confirme. Heureusement que vous vous prétendez journaliste ! Heureusement que vous prétendez défendre cette corporation ! Que serait-ce si vous tentiez de la dénigrer…
S’il fallait juger Cioran sur cette seule citation dont vous omettez, avec votre malhonnêteté habituelle, de nous exposer le contexte, il conviendrait de dire que c’est un abruti.
En l’absence d’une telle précision, le compliment doit vous être destiné.
En fait, ce serait faire preuve de trop d’indulgence que de vous accuser de sottise. Vous savez parfaitement ce que vous faites.
Vous vous employez à détruire la notion même de vérité. Comme Donald Trump. Comme Poutine, qui le manipule à distance.
Vous vous employez à détruire les bases mêmes de la civilisation occidentale. Merci de nous l’avoir confirmé, avec, disons pour être conciliant à votre égard, la naïveté qui vous caractérise si souvent.
Vous pourriez faire pire que de lire ces deux livres dont le titre même résume à la perfection l’entreprise de destruction de la vérité menée par la Russie, à laquelle Trump prête plus que jamais main-forte ces jours-ci (avec votre très modeste concours) :
Rien n’est vrai, tout est possible : aventures dans la Russie d’aujourd’hui, Peter Pomerantsev, éditions Saint-Simon, 2015.
It Was Long Ago, and it Never Happened Anyway : Russia and the Communist Past, David Satter, Yale University Press, 2011 (non traduit).
Pour expliciter à quel point la vérité et le courage sont liés, sans parler de l’Histoire qui va avec, je ne peux qu’inciter à lire ce lien :
https://shs.cairn.info/revue-inflexions-2013-1-page-141?lang=fr
@ Robert Marchenoir | 04 février 2025 à 18:37
« Mon cher Achille, cette fois-ci, je vais être obligé d’être désagréable. Vous ne m’en voudrez pas : c’est pour le bien de la science, et vous nous avez fait comprendre que vous êtes un ancien scientifique – un ingénieur, pour le moins.
Cette réflexion de votre part montre que votre quotient intellectuel à vous n’est pas, disons, faramineux. »
Depuis le temps que nous fréquentons ce blog, je n’ai pas remarqué que vous étiez particulièrement agréable avec moi, émettant même quelques doutes sur mes diplômes et mon intelligence.
Remarquez, je ne m’en formalise pas vu que sur ce blog tous ceux qui ne partagent pas vos idées, même les plus saugrenues, sont des idiots indécrottables.
Dans le genre vous me faites un peu penser à Luc Ferry. Un monsieur certes très intelligent, si l’on se réfère à ses diplômes, mais un petit peu trop imbu de ses capacités intellectuelles.
Il est vrai que mes posts étant généralement concis, ils ne sauraient être issus d’un cerveau aussi fertile que le vôtre.
J’imagine que vous devez passer une bonne demi-journée à nous pondre vos pensums alambiqués où l’on découvre quand même quelques belles âneries. Ceci étant dit sans vous offenser.
Ceci étant, il était inutile de me faire un rappel mathématique sur la valeur moyenne et l’écart type. J’ai dû apprendre ça en sixième et je ne l’ai pas oublié, rassurez-vous !
@ Achille | 05 février 2025 à 09:53
Très belles contorsions de RM pour ne pas admettre que son commentaire était raciste. Moi, j’ai eu droit à son habituel paquet de grossièretés lorsqu’il est contredit, avec, en prime, des conseils de lecture de bouquins rédigés à charge contre Poutine. Bien sûr, je n’accomplirai pas cette pénitence et réitère même que les affirmations (sans preuves) de RM sont racistes.
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@ Robert Marchenoir | 04 février 2025 à 18:37
Donc, les « cocos », les Russes, Poutine, Trump, les Noirs et les journalistes vous débectent… Libre à vous… Mais ils existent et n’ont pas l’intention de disparaître pour vous faire plaisir.
Au fait, qui aimez-vous ? À part vous, bien sûr…
@ Achille | 05 février 2025 à 09:53
« Un monsieur certes très intelligent, si l’on se réfère à ses diplômes »
Disons plus simplement : « un monsieur très instruit… »
Je le répète pour la énième fois, le diplôme n’est pas une garantie d’intelligence, mais seulement des capacités à passer des concours, qui sont à la vraie vie ce que les LED sont au soleil.
Hum c’est tout ce que j’ai trouvé comme comparaison, j’espère vous avoir éclairé tout de même. 😉
Personne n’aurait crié au racisme si Robert Marchenoir avait évoqué la partie des tests sur le QI où les Juifs ashkénazes avoisinent les 120, suivis des Asiatiques à 110, qui à leur tour sont suivis par les Blancs, à 100. On n’est que 3e, les amis.
Mais les offensés professionnels s’indignent toujours dès qu’on cite la suite, on connaît la musique.
Le problème n’est pas la fiabilité des études, elle sont à 100 % fiables et sérieuses, mais comment on interprète les résultats et ce qu’on en fait.
Normalement, on ne devrait rien faire, un surplus d’intelligence ne donne pas plus de droits. Il n’a pas été encore prouvé que les individus super intelligents, comme Macron par exemple, trouvent par défaut de meilleures solutions aux problèmes complexes, s’ils manquent d’autres qualités, le courage, le sens du sacrifice, l’honnêteté, l’empathie…
Par contre, si on prône une discrimination positive à l’embauche, dans des secteurs de grande responsabilité, où des vies humaines sont en jeu, si on baisse les exigences par rapport à la couleur de peau, ces études, à mon sens, devraient être sujettes à discussion. C’est du sérieux.
@ Valéry | 05 février 2025 à 14:12
Contrairement à vos affirmations, aucun test n’est 100 % fiable. Un QI estimé à un moment donné peut être en effet variable pour le même individu, notamment selon son degré de préparation, de stress, etc.
Sans compter l’incidence de l’environnement, familial, social, etc. Il y a en effet fort à parier que la même personne née de parents européens, selon qu’elle a été élevée dans un milieu culturel très favorisé ou dans une famille pygmée, n’aura certainement pas le même QI.
Concernant la discrimination positive, il me semble que c’est une forme de racisme à rebours, la plus désastreuse et humiliante qui soit.
Désastreuse parce qu’elle risque d’avoir de graves conséquences si la personne n’a manifestement pas toutes les aptitudes requises pour exercer un emploi, notamment comme vous l’avez souligné dans certaines professions nécessitant des qualités précises, y compris physiques ou une formation de haut niveau, etc. En même temps que profondément injuste pour ceux qui se voient relégués derrière de moins bons qu’eux.
Humiliante, pour les candidats hommes ou femmes issus de la diversité qui, eux, pour la plupart ont réussi grâce à leurs mérites et auxquels des imbéciles disent parfois qu’on leur aurait facilité la tâche ou délivré des diplômes au rabais, ou bidon.
@ Tipaza | 05 février 2025 à 13:05
« Disons plus simplement : « un monsieur très instruit… »
Je le répète pour la énième fois, le diplôme n’est pas une garantie d’intelligence, mais seulement des capacités à passer des concours, qui sont à la vraie vie ce que les LED sont au soleil. »
Le siècle des Lumières est déjà bien loin et les phares de la pensée du XXIe siècle n’éclairent pas très loin, c’est vrai ! 🙂
@ Axelle D
Vos arguments sont pertinents, sauf qu’on ne parle pas de la même chose.
Alors qu’un test QI est peu susceptible de statuer avec précision au niveau individuel, à cause justement des possibles variations que vous évoquez, il devient fiable lorsqu’il est pratiqué sur un large groupe partageant les mêmes caractéristiques, et dans les mêmes conditions. On parle alors d’une moyenne.
Il se trouve que l’armée américaine a rendu ces tests obligatoires à partir de 1968 (ASVAB), de plus ils était pratiqués dans environ 14 000 écoles, cela nous fait donc des millions de testeurs.
J’entends que ce sujet froisse et indigne certains, c’est pourquoi j’ai rajouté que ce qui compte c’est « comment on interprète les résultats et ce qu’on en fait ».
L’individu humain est un mécanisme complexe et unique, son inventivité prolixe et sa curiosité sont sans doute aidées par une intelligence au-dessus de la moyenne, mais il y a aussi en jeu la sensibilité, la compassion envers l’autre, la ténacité, la discipline, le courage, l’altruisme, la capacité d’aimer, de se sacrifier pour une cause plus importante que votre confort. Personnellement j’ai toujours fui comme le feu ces tests car un résultat à deux chiffres m’aurait hanté à vie et sans doute ralenti dans mes projets. Cela restera un mystère et c’est tant mieux.
Cependant, dans des domaines particuliers – de haute responsabilité, comme l’armée par exemple – où il faut prendre des décisions rapides qui sauvent ou condamnent, des vies, je peux comprendre que ces tests puissent réduire efficacement le nombre de candidats, c’est un moyen parmi d’autres.
@ Valéry | 05 février 2025 à 19:42
Des tests (psychotechniques) sont aussi obligatoires dans l’armée française, en fonction de l’arme choisie. De même que pour les candidats à de nombreux concours destinés à intégrer des écoles de police, gendarmerie, pompiers, etc. Lesquels tests sont éliminatoires si l’on n’atteint pas un certain seuil.
Toutefois, ne pas oublier que les postulants à ces différents concours se préparent et vont donc passer des tests qui ne leur tombent pas directement du ciel.
Par ailleurs, je maintiens que les tests de QI sont sujets à caution, y compris lorsqu’ils sont pratiqués sur des sujets issus de la même fratrie et ayant donc reçu la même éducation, dans le même environnement familial et social.
Quant aux Américains, il me semble que ce n’est qu’à partir de 1973 qu’il a été décidé d’instaurer des tests pour recruter dans l’armée, la conscription obligatoire venant d’être abrogée pour être remplacée par une armée de métier. Ce qui faisait suite au retrait massif de leurs troupes au Vietnam peu avant la fin de la guerre en avril 1975.