Il y a des réputations politiques qui se défont à une vitesse vertigineuse.
Et d’autres qui résistent à tout.
Le soutien de Dominique de Villepin – contre François Fillon – à la cause d’Emmanuel Macron est annoncé (Le Parisien) et cette nouvelle fait grand bruit. Il paraît que cela donnera du poids, sur le plan régalien, au programme de ce candidat qui attire tous ces intrépides qui, quasiment au dernier moment, volent au secours d’une victoire qu’ils espèrent certaine.
Dans les débandades comme dans les opportunismes, il y a quelque chose de pathétique qui éclaire non seulement la politique mais l’humanité, ses variations et ses calculs.
Pour Dominique de Villepin, m’amuse le fait que depuis son discours à l’ONU contre la guerre en Irak, de l’eau peut couler sur tous les ponts, d’étranges revirements se produire, des manoeuvres pas claires du tout se faire jour, des haines miraculeusement laisser place à des réconciliations, des soupçons, doutes et interrogations apparaître, le soufre surgir au sein du flamboyant, l’argent ne pas manquer, le Qatar, encore lui, s’immiscer dans une trajectoire française, rien n’y fait.
Dominique de Villepin est définitivement sanctifié parce que, sous l’autorité de Jacques Chirac, il a su donner grâce au verbe – sans doute à partager avec Bruno Le Maire – une image conquérante de la France à partir pourtant d’une abstention et d’un repli. Le pouvoir des mots, la capacité d’atteindre l’universel grâce à une position singulière.
On n’en finit pas de permettre à Dominique de Villepin de jouir indéfiniment d’un crédit ancien.
Pour le reste, sur le plan de la politique internationale, il enjoint, sermonne, semonce, avertit, avec toujours l’invocation du dialogue et du multilatéralisme comme s’ils étaient faciles dans le monde d’aujourd’hui, avec une assurance qui fuit le concret et parfume ses entretiens de généralités humanistes et splendides, sans l’ombre d’un mode d’emploi.
Qu’importe.
Dominique de Villepin a prononcé un discours à l’ONU le 14 février 2003 et il va rallier Emmanuel Macron en 2017.
Quatorze années qui n’ont pas ébréché la statue.
C’est magique.
Qui se ressemble s’assemble.
Comme une foule d’élus et de ministres socialistes volent et vont voler au secours de la victoire Macron, les ralliements venus de droite sont pour lui particulièrement précieux. Exemple l’ancien ministre de la Justice Dominique Perben, qui se verrait bien rempiler Place Vendôme. Deuxième exemple, tout frais, dont vous nous parlez, Villepin, qui se verrait bien au Quai.
Ah ! l’appel irrésistible de la… soupe !
Pitoyable.
Macron collectionne les frustrés de ministères.
Bayrou, Delanoë, Madelin… Par contre, il faudra qu’il prévoie de l’Urgo, car à leur première réunion, ça risque de tourner au pugilat.
Cependant, avec Villepin, on peut dire qu’il va avoir un homme de confiance… au sens du « faites-moi confiance » du vendeur de résidence de retraite à temps partagé.
Dominique de Villepin à l’image de son nouveau poulain : grand diseur, petit faiseur !
Les lâches, les dégonflés et les traîtres prolifèrent, ce qui n’est pas bon signe pour la France. A la place de Macron je me méfierais…
En revanche, c’est tout bon pour Fillon qui à défaut de quantité aura la qualité !
En attendant le sursaut et le vote de la France profonde, résistons et ne nous laissons pas empoisonner par cette campagne ignoble de rumeurs et calomnies tous azimuts !
Ainsi, Dominique de Villepin a rejoint l’entreprise mortuaire du mouvement EM. Il ne manque plus que Tapie et Bedos pour que la barcasse soit pleine de tous les champions nihilistes.
Le fameux discours de D2V à l’ONU est à remettre dans son contexte de l’époque. L’Irak devait de l’argent à la France et il s’agissait de faire traîner les choses le plus longtemps possible pour que les petites mains de Saddam Hussein aient le temps de déménager les fusées SCUD et les usines de fabrication de gaz de combat. Le zèle des diplomates français n’a pas suffi. Des armes de destruction massive ont été trouvées sur des bateaux en partance vers l’étranger. La lecture des WikiLeaks est édifiante à ce sujet pour qui veut bien se donner la peine de chercher un peu. Mais comme d’habitude, les journaux de gauche préfèrent jeter la vérité au fond d’un puits et refermer le couvercle de la margelle.
Dominique de Villepin est un loser et restera un loser.
J’ai de plus en plus de mal à croire que le discours prononcé le 14 février 2003 ait été rédigé par lui.
Comment peut-il rallier un candidat à l’élection présidentielle ayant insulté la France (colonisation en Algérie, absence de culture française…) ?
Le choix politique fut fait par Chirac, et le discours préparé par Bruno Le Maire… et c’est du perroquet dont on se souvient.
Depuis son discours à l’ONU, Dominique de Villepin est statufié et sa parole est d’or ! Pendant ce temps, François Fillon s’égosille et reste inaudible !
Se préoccupe-t-on du parcours, jouet des vents, de Dominique de Villepin ? Qui, dans les maisons françaises, a un souvenir net des différentes politiques et des événements, certains importants, certains microscopiques, auxquels cette figure pâlichonne a cru bon de participer ?
Qui ? A part vous, cher Philippe, à qui rien n’échappe et dont la mémoire s’avère parfois redoutable…
Alors, l’image subconsciente que l’on s’est construite de Dominique de Villepin, jamais ternie, jamais usée, nous le présente comme toujours prêt à sortir d’hibernation. Pimpant.
Il me semble, très simplement, que cette image nous vient de ce qu’il est un bel homme à l’allure racée, il semble doux et affable et ne se défait pas d’une certaine tenue, d’un recul bienveillant. Dans ces conditions n’y voyons-nous pas la hauteur d’une certaine aristocratie, agréable à contempler, rassurante finalement, jamais dangereuse puisque l’homme n’a toujours fait que flotter à la surface de notre politique, balloté sans heurts par les différents courants ?
Un petit parfum frais et doucereux de monarchie ; il paraît que les Français en raffolent.
« Dominique de Villepin est définitivement sanctifié parce qu’il a su donner, grâce au verbe, une image conquérante de la France à partir pourtant d’une abstention et d’un repli. »
Voilà en effet une vilenie qu’on ne souligne pas assez souvent.
Que la France ait décidé de ne pas s’associer à la seconde guerre d’Irak, c’est une chose et cela peut se défendre. Qu’elle en fasse une marque de courage et de grandeur, cela tourne à la tromperie et à la glorification de la lâcheté. Qu’elle s’en gargarise encore quatorze ans après, voilà qui passe les bornes de la décence.
Et après, on s’étonne de certains clichés fort peu flatteurs qui circulent sur notre compte dans la presse anglo-saxonne, lorsqu’elle est en mal de copie…
Dominique Galouzeau de Villepin : il suffit d’un discours.
Encore un haut fonctionnaire « hors sol » qui rejoint Macron ! Un non-événement !
Un instant d’éloquence à l’ONU et le voilà promu pour l’éternité !
La lecture de sa notice Wikipédia est instructive : un monument de vanité. Qui se soucie encore de Villepin ?
Mais il « cause » si bien ! N’est-ce pas, cher P. Bilger !
Cordialement.
@Lucile
E. Macron semble plutôt posséder la capacité d’assembler des dissemblables, doué qu’il est d’une sorte de force centripète qui attire tout à lui. Ensuite il y a l’effet d’une contagion mimétique un brin irrationnelle qui fait converger des multitudes, en tous cas une majorité, vers Macron l’Enchanteur.
« Dominique de Villepin a prononcé un discours à l’ONU le 14 février 2003 »
Personne ne peut mettre en doute la sagesse de la décision de Jacques Chirac de ne pas participer à la guerre d’Irak de G. W. Bush et de s’y opposer, elle fut faite sous un faux prétexte dont nous payons tous les conséquences aujourd’hui.
Pas plus que personne ne peut contester la naïveté des Américains en matière de géopolitique.
Même si les Américains portaient alors, sans grandes convictions, des accusations d’intérêts pétroliers et personnels contre Jacques Chirac.
La destruction du chantier du projet Osirak en 1981 par Israël était tout de même là pour la même raison, un faux prétexte, les supposées armes de destructions massives(*).
Dominique de Villepin avec son discours lyrique à l’ONU a fait grand bien à lui-même et à sa carrière mais a fait, par contre, grand mal à la France et à notre vieille amitié avec les USA.
Il n’avait nul besoin de jouer les Cyrano, avec un rien de Don Quichotte, il lui suffisait de dire en termes sobres et précis que la France n’était pas d’accord et en donner simplement la ou les raisons sans une grandiloquence désastreuse.
L’ayant vu et entendu : « Ah qu’il était beau » mais « Dieu qu’il était bête » !
Il oubliait seulement qu’il parlait à notre plus vieil ami et allié et ce que nous avions fait, jusque-là, l’un pour l’autre.
Ce jour-là il insultait La Fayette.
Nicolas Sarkozy, après son élection en 2007, lors de sa visite officielle aux USA et du magnifique discours qu’il a adressé au Congrès américain, diffusé sur toutes les chaînes américaines y compris Fox News, a réparé en grande partie les dommages de cet autre énarque vaniteux de la catastrophique promotion Voltaire.
Pauvre Voltaire !
On oublie, en France, cette visite de Nicolas Sarkozy aux USA, pourtant jamais chef d’Etat étranger s’adressant au Congrès américain, à l’exception de Churchill qui était mi-américain, n’a reçu pareille standing ovation. L’impression du téléspectateur de Fox News, que j’étais alors à Los Angeles, fut que tous les représentants et sénateurs américains étaient heureux en enthousiastes de retrouver une vieille amie.
Même la très francophobe Fox News était bluffée et sans mot, pour une fois.
Il faut espérer que le soutien de Dominique de Villepin aura les mêmes conséquences sur la campagne présidentielle de Macron que son discours a eu sur plus de 200 ans d’amitié franco-américaine.
La France était la seule grande nation qui n’avait jamais combattu les USA.
Grande-Bretagne, Allemagne, Italie, Espagne, Japon, Mexique, tous furent en guerre contre les USA. Le 14 février 2003, par l’arrogance de son discours, Villepin a déclaré la guerre aux USA, elle ne l’a été qu’en stupides paroles, mais elle a laissé une cicatrice, même si les Américains ont réalisé leur erreur en Irak depuis. Après Nicolas Sarkozy, François Hollande aura aussi corrigé un peu cette colossale erreur en se battant côte à côte avec les Américains en ce moment au Moyen-Orient.
De ce fait il est ironique que Villepin soutienne le poulain de Hollande.
Dominique de Villepin est le genre d’ami à ne pas avoir.
(*) Pour qui contesterait le parallèle avec Osirak.
Le directeur du projet, un polytechnicien maintenant décédé, son adjoint, un Ingénieur de Génie Civil, et leur secrétaire, devenue l’épouse du second, tous trois sur le chantier lors de l’attaque d’Israël, vinrent travailler au Nigeria après, où je résidais déjà et, devenus des amis, nous ont décrit avec précision la nature d’Osirak qui n’avait rien d’une arme de destruction massive et qui était loin de permettre à Saddam d’en construire une.
Saddam suivait seulement, alors, ce que faisait son voisin iranien bien avant lui, et sur plus grande échelle, depuis l’époque du Shah, et son voisin israélien qui lui possédait déjà la bombe nucléaire, grâce à la France d’ailleurs.
@ vamonos | 26 mars 2017 à 14:21
Des armes de destruction massive ont été trouvées sur des bateaux en partance vers l’étranger. La lecture des WikiLeaks est édifiante à ce sujet pour qui veut bien se donner la peine de chercher un peu. Mais comme d’habitude, les journaux de gauche préfèrent jeter la vérité au fond d’un puits et refermer le couvercle de la margelle
Votre affirmation nécessite quelques références plus précises que « votre » lecture des WikiLeaks !
@Jean-Pierre CASSAGNE | 26 mars 2017 à 15:35
« Depuis son discours à l’ONU, Dominique de Villepin est statufié et sa parole est d’or ! Pendant ce temps, François Fillon s’égosille et reste inaudible ! »
Ouais, bof, il a quand même lamentablement et lâchement baissé son froc devant les lycéens lors du CPE, alors que le trio Sarko/Fillon/Woerth a tenu bon pendant des mois et a renvoyé ces mêmes lycéens à leurs chères études pour la réforme des retraites.
@Roland Brierre | 26 mars 2017 à 15:53
« Dans ces conditions n’y voyons-nous pas la hauteur « d’une certaine aristocratie », agréable à contempler, rassurante finalement, jamais dangereuse puisque l’homme n’a toujours fait que flotter à la surface de notre politique, balloté sans heurts par les différents courants ? »
A la place de « certaine » aristocratie, j’aurais écrit « prétendue » ou, plus exactement, « fausse » aristocratie. Dominique Galouzeau de Villepin n’étant en rien un aristocrate, mais un roturier pur jus, si l’on se réfère à sa généalogie.
Statufier Monsieur de Villepin ? Ce serait oublier qu’il est à l’origine de la dissolution qui nous a valu cinq années de Jospin. Bel exemple de vista politique !
1.J’ai écouté et regardé Mélenchon, dans son meeting de Rennes, ce dimanche après-midi, sur une chaîne info. Malgré des centaines de bobards, dignes de Danton et de Mirabeau, quel tribun, quel punch, quelle parole !
Une bizarrerie de langage. Au lieu de dire « chers amis » ou « Mesdames, Messieurs », il dit, en s’adressant à ses auditeurs « les gens ». Exemple : « Voilà la vérité, les gens. » Il a parlé comme ça vingt fois. Est-ce bien français ? Je n’en suis pas sûr. Où a-t-il été chercher ça ?
2. J’avais écouté et regardé, auparavant, les invités politiques d’ONPC. Pour Dupont-Aignan, j’apprends que dans son petit livre, il annonce ses futurs ministres. Ministre de la Justice : Philippe Bilger. Commentaire : excellente idée !
Si le vainqueur de l’élection avait la même idée, nous vous féliciterions chaudement… mais nous vous perdrions. Faut-il souhaiter cette désignation ?
Villepin,
1/ promotion Voltaire,
2/ créateur de Jospin le retour,
3/ incapable d’avoir eu même pas 300 signatures en 2012,
4/ s’est établi avocat pour ne pas avoir à payer feu Me Metzner,
5/ un mauvais Premier ministre, nommé par accident et par Chirac qui n’en finit pas de poursuivre sa grande oeuvre, trahir son camp.
« En Marche ! » est vraiment une entreprise de recyclage de gens qui veulent reprendre la lumière.
Je maintiens que dans les circonstances actuelles, Mélenchon peut être au deuxième tour et pas contre Macron.
Mais l’argent gagné par Macron, où est-il passé ?
Perben ancien garde des Sceaux rallie Macron, Mercier rallie Macron.
Cher Philippe, faites comme moi regardez du côté de Mélenchon, il se pourrait bien que vous soyiez surpris par la cohérence du programme et ce serait court-circuiter Taubira.
J’adore de plus en plus votre blog et ses analystes politiques !
Et j’attends avec gourmandise le tombereau de vinaigre sur Jean-Yves Le Drian !!
« Des armes de destruction massive ont été trouvées sur des bateaux en partance vers l’étranger. »
Colin Powell, Secrétaire d’Etat US a reconnu publiquement que c’était faux…
« Dominique de Villepin avec son discours lyrique à l’ONU a fait grand mal à la France et à notre vieille amitié avec les USA. »
Mais c’est Bruno Le Maire qui a écrit le discours !!
« Depuis son discours à l’ONU, Dominique de Villepin est statufié et sa parole est d’or ! Pendant ce temps, François Fillon s’égosille et reste inaudible ! »
Tiens, pourquoi ? L’un est « démerde », l’autre pas, semble-t-il…
« Le choix politique fut fait par Chirac, et le discours préparé par Bruno Le Maire… et c’est du perroquet dont on se souvient. »
Il est vrai que lors de la primaire de la droite et du centre, les militants ont effacé Bruno Le Maire…
« Dominique de Villepin est un loser et restera un loser ».
Voilà qui est profond…
« Qui se ressemble s’assemble ».
J’aime ça : c’est soft, ça ne mange pas de pain…
Monsieur Bilger, vite un billet sur Jean-Yves Le Drian !
Pitoyable surtout est le consensus créé par le vainqueur de la primaire de la droite et du centre.
Plus ça va, plus Fillon rate tout.
Désolant.
@Claude Luçon
« Ce jour-là Dominique de Villepin insultait La Fayette. »
Il a fait bien pire que ça.
En menaçant, et en œuvrant activement à rallier les Etats africains à un veto français contre une intervention américaine, il l’a rendue inévitable.
Pitoyables ces vieux briscards de la politique, les uns carrément oubliés du grand public, les autres sans réelles occupations depuis des années, se précipitant chez Macron comme les mouches autour d’un pot de miel, espérant y téter un peu du nectar pour finir en beauté leur carrière, soigner leur ego et il faut être lucide, en profiter pour arrondir leurs fins de mois car non, non, il n’y a pas que François Fillon qui aime l’argent. Tous ceux-là sont avides de prestige mais aussi et peut-être surtout des avantages financiers qui vont avec.
Après les Bayrou, Delanoë, Salat-Baroux, Douste-Blazy et j’en passe, le jeune Macron qui représentait au départ le renouveau, va bientôt représenter les retraités de la politique tous horizons confondus. Je ne pense pas que ce soit un bon présage pour lui.
Il sera peut-être élu grâce aux mesquineries, aux machinations mais ensuite quel souk à manager !
Sans compter le pouvoir de nuisance absolu de celui qui l’a mis en selle, ce maître en matière de coups bas (malgré sa fausse bonhomie), plus libre encore après le mois de mai, qui s’amusera carrément à faire des croche-pieds. On n’a pas fini d’être dégoûté.
Et pour en revenir à Dominique de Villepin, Madame Chirac, qui avait un regard lucide sur la politique, l’avait surnommé Néron, c’est dire !
Et là nous voyons fleurir une multitude de Néron qui arrivent de partout, le tout encouragé par les médias eux-mêmes à la solde du chef d’orchestre.
Une ambiance qui donne envie de vomir. Une fin de règne dont le pouvoir ne peut être fier.
Espérons qu’en cas de victoire, Macron donnera quelque prestigieuse sinécure à Villepin, mais en aucun cas la possibilité de détériorer notre relation avec les Etats-Unis. Il est assez ennuyeux que les Etats-Unis aient Trump, n’en rajoutons pas. Attendons, comme les gens de bonne compagnie, qu’ils reviennent à leur état normal sans approuver leurs excès mais sans y rajouter les nôtres.
Nous serions en quasi-guerre civile a dit Fillon en plus d’attaquer justice et médias. C’est ça le vrai problème, non qu’il ait ou non piqué dans la caisse comme le débat pro et anti Fillon le laisse croire.
On peut se passer de Fillon, de Villepin, il le faudrait même, pour l’harmonie des relations internationales et nationales.
Oui mais non, en France on préfère le verbe polémiquer à une position responsable.
Fillon, Villepin, c’est un cauchemar, quel autre monstre va sortir du placard ?
Dommage qu’on ne soit pas dans Monstre et Cie si les humoristes nous en font rire.
Autre chose, on voit bien l’inanité des lois contre la liberté d’expression. Certes, pleines de bonne volonté ! Mais enfin, contre la liberté et aboutissant, par exemple, à faire passer des négationnistes pour des héros. Et puis… on ne saurait tout prévoir. Par exemple, l’attaque contre les institutions et prétendre que nous sommes en quasi-guerre civile, ce qui, vu la tradition de division et de violence de notre pays, pourrait fort bien en déclencher une.
Bonjour,
Il a peut-être suffi d’un discours, mais celui-ci a été déterminant. Il a montré que la France n’entendait pas se jeter dans le bourbier irakien, épargnant ainsi la vie de nombreux soldats français qui seraient morts pour défendre les intérêts de multinationales à majorité américaines.
Tony Blair, en bon vassal des Etats-Unis, en a payé le prix fort, obligé de démissionner sans gloire.
En octobre 2015, il a même présenté ses excuses au peuple britannique, invoquant que les informations qu’il avait reçues étaient fausses et il a reconnu une part de sa responsabilité dans le développement du terrorisme djihadiste ayant suivi la défaite de Saddam Hussein et dans l’essor postérieur de l’État islamique.
Dominique de Villepin a certes bien des défauts, mais s’il est une action dont il peut se féliciter, avec bien sûr Jacques Chirac, c’est bien d’avoir évité à la France de se jeter dans un conflit qui a conduit au désastre irakien que l’on voit encore aujourd’hui et dont on se demande bien comment et quand il s’arrêtera.
@ Oriolus
D’accord avec les différences que vous relevez entre les deux. Mais tous deux court-circuitent l’esprit critique des gens de même manière. Ils endorment leurs défenses par leur style de communication et de présence physique. Ce sont des envoûteurs. Il paraît que les amoureux perdent tout sens critique, on ne peut rien y faire, c’est hormonal. À rapprocher de l’effet Macron.
Je crois avoir lu que l’effet s’estompe au bout de quelques années. Il y a de l’espoir.
@ Deviro | 26 mars 2017 à 19:50
« Mais c’est Bruno Le Maire qui a écrit le discours !! »
Merci ! Je ne savais pas cela !
Il lui allait pourtant si bien ce discours.
Donc il n’a même pas su l’écrire lui-même. Il lui a fallu un bizut normalien, de la promo Valmy, pour le faire.
Comme Rostand pour Cyrano et Cervantès pour Don Quichotte, il est donc la créature d’un auteur pour sa tirade à l’ONU ?
Rassurez-moi ! Villepin a quand même dû en dicter les grandes lignes ?
Voilà qui explique que Bruno Le Maire me soit particulièrement antipathique, jusqu’ici je ne savais pas pourquoi.
« Dans les débandades comme dans les opportunismes, il y a quelque chose de pathétique qui éclaire non seulement la politique mais l’humanité, ses variations et ses calculs. » (PB)
Je préfère un Bruno Retailleau à mille Barbara Pompili.
Championne de la contorsion et de la gamelle odorante – elle en a senti le fumet – elle se rallie à EM sans démissionner, elle a « du travail à finir » dans son ministère. Piètre alliée de circonstance qui se débine, reniant idées, engagement, loyauté.
Ces personnages ne valent pas un pet de lapin et dire qu’ils sont au service du pays et du citoyen pour servir.
Mariton a été salué lui pour son courage par ses attaquants d’un soir, du coup il avait les hématomes du combat, le match était perdu d’avance mais il s’est couché sur tous les ballons même si les rucks étaient appuyés et les passes pourries.
Un Mariton pour toutes les Pompili de la terre, pour le premier l’honneur est sauf il peut se regarder dans la glace, pourtant il a eu droit à un ressemelage comme aux plus beaux jours des mêlées relevées.
Le Sud-Ouest a reconnu l’équipier de valeur, le match était perdu d’avance, lui est sorti vainqueur.
Pathétique Pompili la chambre d’hôtes pour elle sera sans doute occupée, elle ne mérite pas plus, elle ne mérite rien.
Les ralliements à Macron, fournée hétéroclite de vieux machins qui ne représentent plus qu’eux-mêmes.
Quelle peut être l’influence dans l’opinion publique du soutien de Hue, Madelin, Douste-Blazy, Villepin et autres ratés au freluquet adepte des stand up ??
J’ai ma petite idée et vous l’avez devinée !
Désolé Monsieur Bilger mais je vous trouve bien injuste et peu objectif vis-à-vis de de Dominique de Villepin, certes tous les commentateurs de ce blog sont à l’unisson. Ne quand même pas oublier que dans son discours à l’ONU, il avait hélas prévu la future catastrophe que serait l’intervention US en Irak. Alors que nombre de politiques de droite et de gauche oscillaient entre l’approbation de cette intervention ou étaient pour ne pas y participer mais sans la condamner expressément.
Parler « d’une abstention et d’un repli », désolé de vous le dire c’est ne pas mesurer la lucidité et l’anticipation dont Villepin fit alors preuve. Pour les esprits chagrins le discours de Villepin était trop virulent et chargé d’emphase, mais face à cette catastrophe prévisible il était pleinement justifié : est-ce qu’on imagine Churchill et de Gaulle à l’été 40, s’exprimant avec le langage feutré des diplomates !
Cette guerre de l’administration Bush se prolonge depuis quinze ans, et a enfanté de multiples catastrophes : destruction de l’Irak en tant qu’Etat, guerre de religions entre Chiites et Sunnites qui perdure, et l’apothéose si je puis dire, c’est d’avoir ouvert un boulevard à Al-Qaïda, qui a donné naissance à ce proto-Etat sanglant de Daech avec toutes les conséquences que l’on connaît et subit.
Dominique de Villepin ministre puis Premier ministre eut sans cesse son action entravée – le mot est faible – par Sarkozy, celui-ci ne recula devant aucune infamie pour le tuer politiquement : vouloir le pendre à « un croc de boucher » lors de l’affaire Clearstream dont il tenta de lui faire endosser la responsabilité, faciliter l’action des casseurs lors des manifs anti-CPE (lire ou relire Buisson), etc.
« Pour le reste, sur le plan de la politique internationale, il enjoint, sermonne, semonce, avertit, avec toujours l’invocation du dialogue et du multilatéralisme… »
Lui reprocher cela est pour le moins injuste, notamment au sujet de son dernier livre auquel vous faites certainement allusion, car il tranche avec les nombreux politiques (de droite et gauche) englués dans leurs médiocres querelles partisanes. D. de Villepin à une vision claire pour la France et le monde, d’une grande hauteur de vue, que l’on aimerait bien retrouver chez nos autres politiques.
Crime impardonnable il va rallier Emmanuel Macron, mais n’est-ce pas de sa part faire preuve d’un grand réalisme ? Pour les prochaines échéances électorales l’issue est inéluctable, Fillon est hors jeu et ne peut au mieux qu’espérer sauver son siège de député, et on aura un duel Macron/MLP au second tour. Sauf improbable surprise cette dernière ne le gagnera pas, les électeurs susceptibles de se rallier alors à elle sont trop restreints et donc Macron a de très grandes chances d’être élu. Son talon d’Achille était dans son manque d’expérience et ses soutiens en matière régalienne, mais il est en train de le solutionner brillamment avec le ralliement de deux poids lourds dont l’aura n’est pas limitée à leur famille politique d’origine : Le Drian et Villepin. Outre leurs compétences et qualités, ces deux hommes lui permettent de crédibiliser son positionnement : ni gauche, ni droite, mais au-delà de ces clivages. Un homme comme Villepin était jusqu’alors une des deux cartes maîtresses qui lui faisaient défaut, en conséquence son ralliement est perçu par les fillonistes comme le sommet de la traîtrise ! Bien qu’il soit logique au regard de son parcours, de ses positions politiques et des épreuves subies.
Dominique de Villepin c’est un discours bien sûr, mais c’est aussi un personnage, un style, une gueule. Une victime encore aux yeux d’une partie du public, à tort ou à raison. Il demeure celui que Nicolas Sarkozy voulait pendre à un croc de boucher. D’un côté la flamboyance, de l’autre la hargne.
Dominique de Villepin fait partie de la fameuse promotion Voltaire, celle qui est si chère à notre ami Philippe. Comme Emmanuel Macron, Dominique de Villepin voulait devenir président de la République sans jamais avoir été élu à quoi que ce soit, pas même délégué de classe. L’un a échoué, on ne voit pas ce qui peut empêcher l’autre de réussir.
Aujourd’hui celui qui a prononcé à l’ONU un discours entré dans l’histoire, qui fut ministre des Affaires étrangères, ministre de l’Intérieur, Premier ministre, soutient celui qui fut ministre de l’Économie, lui apportant sa dimension régalienne. En face François Fillon, devenu ministre des affaires tout court, poursuit sa campagne comme on parcourt un chemin de croix.
A l’occasion de l’affaire Clearstream, Nicolas Sarkozy a tué (politiquement) Dominique de Villepin. À l’occasion de la primaire de la droite et du centre, François Fillon a assassiné Nicolas Sarkozy avec son « on n’imagine pas le général de Gaulle mis en examen », il ne savait pas ce jour-là que cette arme se retournerait contre lui. Aujourd’hui dans une manœuvre désespérée, il veut faire croire que le coup est venu de l’Elysée, lui qui était venu demander à son secrétaire général que l’on accélère les procédures contre l’ancien président de la République.
François Fillon est bien placé pour savoir que l’on n’est jamais trahi que par les siens !
Merci Claude Luçon pour vos écrits du 26 mars 2017 à 18:01
Que Dominique de Villepin, cet énarque Voltaire, de la promo la plus nuisible, mafieuse, disparaisse de la vie publique. Il ne peut que nuire à la France, et à son avenir. ENA delenda est.
Si vous ne l’aviez encore fait, lisez l’interview de 2010 d’Emmanuel Macron, 32 ans à l’époque, il est formidable dans son analyse.
http://www.emilemagazine.fr/retro/2017/3/23/il-y-a-7-ans-emmanuel-macron.
@Mary Preud’homme
« A la place de « certaine » aristocratie, j’aurais écrit « prétendue » ou, plus exactement, « fausse » aristocratie. Dominique Galouzeau de Villepin n’étant en rien un aristocrate, mais un roturier pur jus, si l’on se réfère à sa
généalogie. »
Pas plus aristocrate que Giscard, en effet. Mais à vrai dire, un aristocrate c’est toujours un ancien roturier : soit un roturier anobli par le roi pour service rendu, avec un titre en cadeau (baron Machin, comte de Truc), et il
entre alors dans la noblesse d’épée ; soit un roturier qui a acheté une charge anoblissante, et entre ainsi dans la noblesse de robe. Ou encore comme chez les Giscard tout récemment, l’acquisition du nom d’une famille éteinte, qu’un jugement permet de relever. Le sang bleu n’existe pas, l’aristocratie, c’est une façon d’être.
@caroff | 26 mars 2017 à 21:04
« Les ralliements à Macron, fournée hétéroclite de vieux machins qui ne représentent plus qu’eux-mêmes. »
« Quelle peut être l’influence dans l’opinion publique du soutien de Hue, Madelin, Douste-Blazy, Villepin et autres ratés au freluquet adepte des stand up ??
J’ai ma petite idée et vous l’avez devinée ! »
Pour l’amour du Ciel, Monsieur Bilger, vite, un billet sur Jean-Yves Le Drian.
Je suis impatient de connaître la « petite idée » de caroff.
@ Eugénie 22:34
« …Mais à vrai dire, un aristocrate c’est toujours un ancien roturier : soit un roturier anobli par le roi… »
Faux !
Il existe différentes formes de noblesse : immémoriale, d’extraction chevaleresque, d’extraction, d’épée, de charges, etc.
A noter que le mot roturier n’est apparu dans la langue française qu’au début du 14ème siècle, alors que la noblesse existait de longue date. Le roturier désignant le paysan qui payait une redevance au seigneur en contrepartie d’une terre à défricher (cf roture du latin ruptura, terre brisée).
@ Claude Luçon |e 26 mars 2017 à 18:01
« …pour qui contesterait le parallèle avec Osirak. Le directeur du projet, un polytechnicien maintenant décédé, son adjoint, un Ingénieur de Génie Civil, et leur secrétaire, devenue l’épouse du second, tous trois sur le chantier lors de l’attaque d’Israël, vinrent travailler au Nigeria après »
Vous nous apprenez et à moi en premier un sacré scoop !
Quelle chance nous avons d’avoir parmi nous un ingénieur pétrolier en retraite, et qui de plus a une sacrée mémoire. Promis juré mon propos n’a rien d’ironique.
Si je déduis bien, ce raid israélien n’avait aucune finalité stratégique ou même tactique, mais uniquement politique : faire savoir à tous les pays arabes de la région que seul Israël avait – ou plutôt s’arrogeait – le droit de disposer du nucléaire. CQFD.
@ waa | 26 mars 2017 à 20:00
Que Villepin soit contre et cherche à organiser ses vieux copains africains pour l’aider ne me choque pas, clairement Chirac avait raison.
Mais on peut dire à un ami qu’il se trompe sans l’insulter.
Il y avait une théorie qui circulait alors aux USA où j’étais, j’ignore si elle est parvenue jusqu’en France.
Elle suggérait que GW Bush avait fait la guerre à Saddam pour éliminer les missiles Scud de Saddam qui menaçaient Israël, et qu’il avait d’ailleurs utilisés contre Israël lors de la première guerre du Golfe.
Bush père aurait obtenu qu’Israël reste neutre en 1991 et encaisse les Scuds de Saddam, au lieu de contre-attaquer de leur côté, pour ne pas désintégrer la coalition qu’il avait montée.
Bush père voulait s’en tenir à libérer le Koweït mais il aurait promis de s’occuper de Saddam après, ce qu’il n’a pas pu faire n’ayant pas été réélu en 1993.
Il n’était pas question pour Clinton de tenir cette promesse.
Il aurait fallu attendre l’élection de Bush fils, huit ans plus tard, et l’excuse des armes de destruction massive de tous types, le fils tenant la parole du père.
En clair Saddam avait bien ses Scuds qui auraient été vraiment une arme de destruction massive pour Israël, mais personne ne pouvait utiliser cet argument à l’ONU en 1991, le but étant donc d’éliminer Saddam avec ses Scuds en 2003.
Chirac en aurait été conscient, il s’entendait bien avec Bush père, mais pensait que le problème pouvait être réglé différemment que par la guerre.
Who knows ?
@ Trekker | 26 mars 2017 à 21:24
« Ne quand même pas oublier que dans son discours à l’ONU, il avait hélas prévu la future catastrophe que serait l’intervention US en Irak. »
Ne serait-ce pas Chirac qui l’avait prévue ?
Dominique de Villepin était un diplomate avisé, très bien formé en géopolitique, bien mieux que le Pentagone, il aurait dû mettre un bémol à sa façon de s’opposer aux Américains.
En tout cas c’est à Chirac et à la France que les Américains en ont voulu.
@ EPorteneuve | 26 mars 2017 à 22:29
Comme vous le suggérez, je suis allé voir « Emile » et en ai tiré quelques extraits :
1. « Il avait cette idée que nous sommes des nains sur les épaules de géants, et qu’en commentant les grands, on continue leur pensée. »
Il semble que Macron prenne Hollande pour un géant et continue sa pensée.
2. « Je me suis retrouvé six mois au Nigeria, avec un ambassadeur qui était super »
J’ai passé 18 ans au Nigeria en trois séjours, mais j’étais déjà parti, dommage, j’aurais aimé le rencontrer, j’y avais déjà rencontré un autre philosophe, BHL, chez un autre ambassadeur, Jacques Laureau, jeune, et super lui aussi. Et si Macron a tiré les mêmes conclusions sur le Nigeria que BHL, il y a danger pour nos relations futures avec l’Afrique.
3. « J’ai donc fait le choix de ne pas aller dans un cabinet ministériel. Je suis devenu le chargé de mission de Jean-Pierre Jouyet ; j’ai fait un travail de cogestion. »
JP Jouyet ! Tiens, tiens ! Tout s’explique, n’aurait-il pas cogéré le cabinet noir ?
Et pas de raccourci au cabinet pour lui, directement dans le poste de ministre.
4. Le plus important dans le texte à mon avis :
« S’il reste une liberté à ma génération c’est, compte tenu des contraintes qu’on lui a laissées, au moins de penser et de dessiner son propre avenir, et de ne pas accepter qu’on le lui dicte. »
Tout le dernier paragraphe est éducatif, il dit cela après avoir copieusement blâmé et critiqué les générations qui le précèdent. On lui doit justice, il reste droit dans ses bottes, il met ses convictions « en marche ». Mais à la place des anciens, Collomb, Bayrou, Le Drian, Villepin et les autres qui le rejoignent je serais inquiet, ils font partie des générations d’avant, celles qui lui ont laissé un infernal bazar.
En fait il rejoint Fillon, quand celui-ci dit plus crûment, « il faut casser la baraque ».
Le « crime contre l’humanité » s’explique quant on lit ce qu’il pense desdites générations, elles ont commis un crime contre sa génération en général et lui en particulier.
Ceci dit l’interview est intéressant, l’homme est visiblement très intelligent, mais la modestie n’est pas sa qualité principale et la fidélité strictement réservée à Brigitte, du moins pour l’instant.
On en arrive même à se demander si le « Moi je » de FH n’avait pas été suggéré par Macron.
Cet homme est un sérieux danger pour notre futur.
@ Trekker | 26 mars 2017 à 21:24
« D. de Villepin à une vision claire pour la France et le monde, d’une grande hauteur de vue, que l’on aimerait bien retrouver chez nos autres politiques. »
Je partage entièrement ce point de vue que j’ai eu l’occasion de déjà affirmer sur ce blog.
« Le Drian et Villepin. Outre leurs compétences et qualités, ces deux hommes lui permettent de crédibiliser son positionnement : ni gauche, ni droite, mais au-delà de ces clivages »
Je doute que le ralliement de DDV à EM soit un plus pour lui, DDV demeurant un repoussoir pour les électeurs potentiels de centre gauche tentés par le choix E.M.
@Trekker
Merci pour cette mise au point. Parfois on a le sentiment que certains, certaines y étaient… quand d’autres sortent leur bourse d’affect, pas objective pour deux sous !
Dans ses rares interventions ici ou là, il répond à des questions pertinentes en sachant de quoi il parle, quand d’autres ont le SAMU au bas de l’immeuble prêt à intervenir par SMS, en cas de panne…
Ah ah, un instant d’éloquence, mais on apprend (plus tard) que le discours a été écrit par un autre !
Le désir irrépressible de revenir aux affaires… mais il est has been… Aucun intérêt. Ah si, l’appel de la gamelle.
D. de Villepin ne réapparaît sur les radars de la politique que très épisodiquement, au point qu’il n’en retient plus guère l’attention. Il faut donc relativiser l’impact de cette prise de position qui ne va pas fondamentalement modifier le rapport des forces en présence.
Ce ralliement n’est donc qu’un épisode de plus dans le feuilleton de cette pathétique campagne présidentielle. Un épisode qui ne fait qu’accentuer, pour moi qui étais passionné de vraie politique, l’écoeurement que j’éprouve au spectacle pitoyable de cette campagne. Au point que je me demande si le jour du premier tour de l’élection ce n’est pas un bulletin blanc que je vais déposer dans l’urne.
Et comment ne pas être pris à la fois d’éclats de rire dans l’immédiat mais en même temps être profondément inquiet pour la suite à la vue de cette troupe hétéroclite qui petit à petit grossit derrière le messie Macron. Que de miracles va-t-il devoir réaliser pour satisfaire cette meute, parmi laquelle nombre de traîtres et de lâches !
Bonjour,
Emmanuel Macron veut rassembler les meilleurs, comme Jean-Yves Le Drian, par exemple, l’homme le plus compétent et le plus respectable est le bienvenu, mais annonce : « Je ne suis pas une maison d’hôtes » a-t-il déclaré le 25 mars.
Certains anciens échoués en politique sont prévenus. Il n’y aura pas assez de siège dans son « auberge » pour tout le monde. Compris !!
Bonjour Philippe,
La lecture de vos billets est toujours un plaisir, en revanche les commentaires me surprennent toujours.
Macron veut réaliser ce que les Français souhaitent depuis longtemps : droite et gauche ensemble pour faire avancer la France.
Certes Perben, Madelin, Villepin ne sont pas aussi jeunes que lui, mais ce n’est pas un défaut. Fillon est hors course, chaque jour une nouvelle affaire… Savez-vous que le 24 mars il a invité à déjeuner huit journalistes dans le restaurant D’Chez Eux dans le 7ème. Il était avec son attachée de presse Caroline Morard. Au moment de l’addition, il dit chacun paye sa part puis ils sont partis sans payer leur part, laissant la totalité de l’addition aux journalistes…
Macron apportera un souffle nouveau à la politique et nous évitera le chaos que pourrait provoquer l’élection de Marine Le Pen.
Et je partage l’idée de vous confier le ministère de la Justice.
Certains sont les écrivains d’un seul livre, ou les personnages d’une action, D. de Villepin sera l’homme d’un discours.
Pour beaucoup c’est sans doute risible mais ce n’est pas donné à tout le monde.
Sauf sur un pont-canal, l’eau passe en général sous les ponts.
@Mary Preud’homme
Jusqu’au douzième siècle, était chevalier celui qui se payait un équipement et un entraînement de cavalier et allait se mettre au service d’un seigneur, et les titres étaient donnés aux gens de confiance – d’où le nom de fief – comme on nomme aujourd’hui les préfets.
Pendant longtemps, la noblesse de robe s’est acquise comme les magistrats ont la Légion d’honneur au bout d’un certain temps au service de l’Etat.
Louis XIV n’était pas avare d’anoblissements.
Etait noble qui le voulait vraiment comme aujourd’hui est élu celui qui veut, à ceci près qu’on y arrivait davantage avec la noblesse des sentiments qu’en étant un fêlé ou une fripouille.
Dans les débandades comme dans les opportunismes, il y a quelque chose de pathétique qui éclaire non seulement la politique mais l’humanité, ses variations et ses calculs.
Nous ne nous en rendons pas toujours bien compte, mais nous vivons actuellement la fin d’un régime et la recomposition du paysage politique français.
Toutes choses étant égales par ailleurs, nous voyons se reproduire des mécanismes qui se sont produits en France entre 1789 et 1815, puis en juillet 1940.
Mais ces débandades actuelles, qui sont aussi parfois des désertions voire des trahisons ne font que refléter la nature profonde de ces déserteurs qui ont abusé pendant des années de la confiance des électeurs – surtout du côté de la fausse droite – pour se montrer maintenant sous leur véritable jour, celui d’opportunistes cyniques.
Tout cela ne fait qu’accentuer l’impression de malaise ressentie actuellement par des millions de Français devant la comédie que leur joue un personnel politique dont ils subodoraient déjà l’indignité.
@ Christelle Andrieu | 27 mars 2017 à 09:20
«Certes Perben, Madelin, Villepin ne sont pas aussi jeunes que lui, mais ce n’est pas un défaut. »
Hélas c’est le plus grave des défauts puisque le seul, vraiment le seul qui soit incorrigible.
Peu importent les critiques concernant Villepin, pour Macron, c’est une prise de choix puisqu’elle lui permet de rééquilibrer la tendance de ses supporters. On ne cessait de lui jeter à la figure qu’il était le fils spirituel de Hollande, donc un type de gauche avançant masqué. Ce n’est plus vrai. Plus il ratissera à droite, plus il gagnera en crédibilité et en suffrages. Ce sont autant de voix qui n’iront pas chez Fillon qui peut faire son mea culpa. Juppé a été clairvoyant : Fillon avait un boulevard devant lui, il a tout gâché et il entraîne les LR avec lui. Il va y avoir de la castagne chez LR s’il est éliminé au premier tour. Il se confirme qu’on a la droite la plus bête du monde. Larcher et Accoyer compris.
@ Trekker | 27 mars 2017 à 00:44
Oui j’ai une excellente mémoire alors je l’utilise avant qu’elle ne disparaisse, ce qui hélas ne saurait tarder.
Israël avait ses raisons pour assurer sa sécurité, l’attaque d’Osirak a eu lieu le 7 juin 1981. Israël se retrouvait donc avec les Iraniens de Khomeini au nord qui travaillaient sur la bombe et avaient deux centrales nucléaires, à Bushire construite par les Allemands, terminée par les Russes et Awaz qui débutait construite par Framatome, cette dernière jamais terminée. Un peu plus loin ils avaient le Pakistan qui possédait déjà la bombe. Il y avait de quoi être nerveux. Il n’ont pas fait dans le détail d’autant plus qu’ils devaient parfaitement savoir de la France la nature exacte d’Osirak, nous leur avions fourni la bombe, pourquoi leur aurait-on caché ce qu’était Osirak ?
Manifestement la Ve République est à bout de souffle. Elle avait été conçue en fonction de la personnalité d’un homme exceptionnel, le Général, et d’une situation particulière, celle de la reconstruction du pays après une guerre qui avait tout détruit. Elle a bien fonctionné pendant trente années, appelées les Trente Glorieuses. Mais aujourd’hui elle montre ses limites.
Avec le temps, de réformes en réformes, les règles originelles de la Constitution se sont délitées. Progressivement nous en sommes revenus au régime des partis de la IVe République.
Les primaires ont montré l’effet destructeur que peut apporter à la politique en général et aux partis en particulier une démocratie mal maîtrisée.
La France est devenue le petit village gaulois d’Astérix avec ses batailles de poissons pas frais et ses invectives ridicules. Triste image que nous donnons au monde et dont se repaissent les médias anglo-saxons.
Le problème est que ceux qui veulent une VIe République la conçoivent exactement sous la même forme que la IVe avec toutes les confusions et palabres stériles que cela comporte.
Le mieux serait encore de passer directement à la VIIe République avec pouvoir exécutif stable, disposant de véritables moyens d’action pour gouverner, un parlement allégé et vraiment représentatif de la population française et surtout un grand nettoyage dans les privilèges accordés aux parlementaires qui sont devenus parfaitement intolérables à un peuple à qui nos « élites » totalement déconnectées de la réalité demandent de toujours plus se serrer la ceinture.
Il est grand temps de renverser la table et de repartir sur des bases saines.
@Christelle Andrieu
Macron apportera un souffle nouveau à la politique et nous évitera le chaos que pourrait provoquer l’élection de Marine Le Pen.
Parce qu’actuellement la vie en France n’est selon vous qu’un long fleuve tranquille, du genre de ceux qui irriguent la paisible Confédération Helvétique depuis des siècles ?
Et quel souffle nouveau, hormis celui aux relents d’écuries, Macron pourrait-il apporter avec toutes les vieilles ganaches au lourd passé dont il s’est entouré, comme si l’on pouvait faire du neuf avec du vieux ?
@Christelle Andrieu
« Savez-vous que le 24 mars il a invité à déjeuner huit journalistes dans le restaurant D’Chez Eux dans le 7ème. Il était avec son attachée de presse Caroline Morard. Au moment de l’addition, il dit chacun paye sa part puis ils sont partis sans payer leur part, laissant la totalité de l’addition aux journalistes… »
Bonjour Christelle,
Moi, c’est vamonos, est-ce que vous marinez chez vos harengs ?
Je sais, j’ai un humour déplorable. Je ne connaissais pas cette anecdote au sujet du restaurant presque germanopratin. En ce qui me concerne, je ne vais pas dans ce genre de cantine, mon porte-monnaie ne le supporte pas. De plus, je n’ai pas le tempérament d’un pique-assiette qui se fait inviter par quelqu’un de riche et qui trouve normal de ne pas payer l’addition. Je trouve que M. Fillon vous a joué un bon tour, vous avez appris in situ qu’il n’y a pas de repas gratuit en ce bas monde.
Je sais que Fillon va passer parce que d’une part plus personne ne veut des socialistes et d’autre part Macron ne fait pas le poids face à Le Pen. Hollande, ses sbires et ses suppôts ont une stratégie qui contient un vice de conception. En cas de deuxième tour entre Macron et Le Pen, cette stratégie pose le principe du report des voix de droite chez Macron. C’est là que réside la fêlure. Le nombre des soutiens de Villepin est infinitésimal et les sympathisants de Juppé ne veulent pas manger des macarons pendant cinq ans.
@Christelle Andrieu | 27 mars 2017 à 09:20
« Fillon est hors course, chaque jour une nouvelle affaire… Savez-vous que le 24 mars il a invité à déjeuner huit journalistes dans le restaurant D’Chez Eux dans le 7ème. Il était avec son attachée de presse Caroline Morard. Au moment de l’addition, il dit chacun paye sa part puis ils sont partis sans payer leur part, laissant la totalité de l’addition aux journalistes… »
Venant du menteur opprimé Fillon rien d’étonnant. L’argent lui brûle les doigts. Grappiller du fric partout là où il peut sur le dos des autres est dans sa mentalité. Connaissant le restaurant D’Chez Eux, l’addition devait être salée pour les journalistes invités.
@ Christelle Andrieu
Et je partage l’idée de vous confier le ministère de la Justice.
Oh, mais c’est pas vrai ! Si plus personne dans ce pays ne respecte les domaines d’expertise, c’est clair qu’on ne va jamais s’en sortir !
Pourquoi diable faire de P. Bilger un piètre ministre de la Justice alors qu’il nous a démontré sur ce blog qu’il a toutes les compétences requises pour être un excellent ministre des Sports ?
@Mary Preud’homme
Les termes que vous citez (extraction…) ne se réfèrent qu’à l’ancienneté dans l’état. Il n’y a que deux « noblesses » : la noblesse d’épée et la noblesse de robe. C’est soit un adoubement entre pairs (une récompense royale par délégation ou directe), soit une acquisition moyennant espèces sonnantes et trébuchantes (achat d’une tenue noble, ou, plus tard quand le roi a eu besoin de renflouer ses caisses, achat d’un « office »). La chevalerie est en effet à l’origine le moyen d’accès privilégié à cet état, mais c’est encore une histoire d’argent, car pouvaient être à cheval seulement ceux qui en avaient les moyens. Par ailleurs, qu’on nomme le non-noble «roturier», «vilain », «bourgeois », ne change rien au contenu. Mais ce qui me paraît intéressant, dans notre contexte, c’est que l’idée d’aristocratie reste encore liée dans l’imaginaire à l’idée d’une capacité politique a priori.
Au fond, Monsieur Bilger, l’essentiel de votre billet se trouve parfaitement synthétisé dans cet alinéa :
« Pour Dominique de Villepin, m’amuse le fait que depuis son discours à l’ONU contre la guerre en Irak, de l’eau peut couler sur tous les ponts, d’étranges revirements se produire, des manœuvres pas claires du tout se faire jour, des haines miraculeusement laisser place à des réconciliations, des soupçons, doutes et interrogations apparaître, le soufre surgir au sein du flamboyant, l’argent ne pas manquer, le Qatar, encore lui, s’immiscer dans une trajectoire française, rien n’y fait. »
Oui, nos concitoyens sont victimes des apparences et des discours. Le discours à l’ONU de M. de Villepin sonne un peu à mes oreilles comme certains des discours du général de Gaulle en Algérie en 1958. Superbes, mais avec une suite politique totalement différente de celle initialement annoncée ou envisagée.
En l’espèce, se jouait en filigrane la politique arabe de la France, celle de Monsieur Chirac : la France avait de nombreux intérêts industriels et commerciaux en Irak, ainsi qu’une grande influence intellectuelle, voire politique. La première guerre contre l’Irak au Koweït avait commencé de les mettre à mal. La seconde guerre menée par les Etats-Unis les a achevés.
Quant aux qualités de diplomate de Monsieur de Villepin, si elles sont indéniables, en revanche il me semble que sa pensée est surfaite et trop liée à la très belle prestance de l’homme.
En revanche, on oublie que Monsieur Hubert Védrine, longtemps conseiller diplomatique de Monsieur Mitterrand et ancien ministre des Affaires étrangères de Monsieur Jospin, me semble avoir des appréciations, certes moins emphatiques que Monsieur de Villepin, mais bien plus sérieuses et logiquement argumentées. A ma connaissance, lui ne s’est pas rallié à E. Macron.
Il a coulé de l’eau sous les ponts depuis le discours à l’ONU de 2003. Faire la jonction directe entre ce discours et le ralliement à Macron est assez réducteur. Le ralliement de Villepin s’inscrit dans une vague concertée d’adhésions où l’on voit pointer quelques menhirs comme Le Drian et peut-être Valls. Ces ralliements ne sont pas uniquement spontanés et opportunistes mais participent d’une organisation poussée de recrutement tous azimuts au profit du candidat.
Croire que l’exemple de ces débauchages susciteront chez l’électeur un vote idoine à la présidentielle est simpliste. Dans l’isoloir, nul n’est suiviste à ce point. Mais attendons.
Les convictions—particulièrement chez Villepin—s’arrêtent là où surgit l’intérêt personnel : il s’est rabiboché—contre-nature—avec son pire ennemi Sarkozy pour promouvoir—vainement—sa candidature à la primaire LR, et est tombé en 2012 dans l’escarcelle de Hollande qui lui demanda conseil pour désarkozyser les forces de sécurité et le renseignement. Villepin a obtempéré en puisant dans le vivier chiraquien. Cela lui a permis par la suite de ne pas être inquiété dans le délit de subornation de témoin de l’affaire Relais et Châteaux et de ne pas susciter plus que cela de curiosité intempestive dans le dossier de revente de livres pour cinq millions d’euros et dans des procédures à l’étranger où son nom apparaissait.*
Entré dans les petits papiers de Hollande et lui étant redevable, son ralliement à Macron coulait de source.
*cf. « Bienvenue place Beauvau » Recasens, Hassoux et Labbé.
« Dominique de Villepin a prononcé un discours à l’ONU le 14 février 2003 et il va rallier Emmanuel Macron en 2017.
Quatorze années qui n’ont pas ébréché la statue.
C’est magique. »
C’est juste que son petit copain Plenel a pris bien soin de ne jamais sortir les dossiers qui traînent sur lui, comme la médiacratie tout entière prend bien soin de ne pas parler des dossiers de Macron.
Tout est une question de réseau et de moment.
@ Christelle Andrieu | 27 mars 2017 à 09:20
« Macron apportera un souffle nouveau à la politique et nous évitera le chaos que pourrait provoquer l’élection de Marine Le Pen. Et je partage l’idée de vous confier le ministère de la Justice. »
Sauf que le chaos est déjà là ! chaos social, chaos sociétal, chaos économique, chaos judiciaire, chaos à tous les niveaux : liberté d’expression surveillée, bafouée, fichée, écoutes des cabinets noirs du pouvoir socialoviétique, propagande digne de celles des anciens pays de l’Est sur les ondes du service public aux ordres, diabolisations, caricatures, calomnies, traques, inquisitions envers les adversaires gênants : Fillon, Le Pen… avec la collaboration d’une très grande partie de la population malléable crétinisable, formatable, décervelable à souhait, inculte et ignare politiquement, ceux de gauche bien entendu et de droite molle girouettes arrivistes opportunistes, vos complices chère Christelle, Le Pen n’est pas responsable ni coupable, fastoche d’accuser les autres de vos socialoperies.
Chez moi, la cuti obligatoire anti-Fillon et anti-Le Pen a fait flop ! Je suis réfractaire aux campagnes nauséabondes de ce pouvoir ignoble.
Quant à voir M. Bilger dans un ministère du gouvernement LGBT de Macron-Bergé, ça ferait tache (sauf si Philippe accepte de porter un tutu) : John Wayne chez Michou en quelque sorte.
Autant je n’ai pas aime le Villepin ministre et Premier ministre (d’une arrogance insupportable et pas des plus competents, franchement, il n’est que de voir son bilan ou plutot l’absence de celui-ci), autant ses interventions mediatiques m’apparaissent plutot sensees, je me souviens notamment d’un magistral resume sur la situation politique en Grece lorsque Alexis Tsipras avait ete nomme Premier ministre.
Je ne crois pas qu’il attende de M. Macron un quelconque strapontin, celui-ci a ete clair sur ce que pouvaient attendre les rallies. Seul M. Le Drian pourrait compter sur le renouvellement de son portefeuille, et encore.
Bien sur qu’il ne fallait pas intervenir en Irak, nous aurions comme les Anglais use notre armee pour un resultat negatif, comme on le voit aujourd’hui. Et quand on se rememore la situation de l’epoque, il n’y avait pas d’autre option que le veto pour faire savoir notre opposition. Il est pour le moins curieux que huit ans plus tard, nous nous soyons fourvoyes en Libye pour en arriver peu ou prou aux memes brillants resultats que les Americains en Irak. Le « regime change » ca ne marche pas, il serait temps de le comprendre.
Quant a la question de savoir qui a ecrit le fameux discours de l’ONU, franchement, elle est subsidiaire. Les ministres n’ecrivent rien, ils ont des conseillers pour cela.
@Achille
…un grand nettoyage dans les privilèges accordés aux parlementaires qui sont devenus parfaitement intolérables à un peuple à qui nos « élites » totalement déconnectées de la réalité demandent de toujours plus se serrer la ceinture.
Eh oui, notre société abusivement dite républicaine repose autant sinon plus sur les privilèges que celle dite de l’Ancien Régime…
Et souvent, ce sont ceux qui nous rebattent les oreilles avec une prétendue égalité qui bénéficient le plus de ces privilèges en s’y accrochant bec et ongles.
A part cela, comme vous le suggérez, il n’y a pas d’autre solution que de « renverser la table » en renvoyant toute une clique prisonnière de ses mauvaises habitudes à ses chères études.
« On ne résout pas les problèmes avec les modes de pensée qui les ont engendrés » (Albert Einstein)
@ stephane | 26 mars 2017 à 19:20
Oui JLM est un excellent acteur et tribun par ailleurs. Certes, il monte, il monte, mais n’arrivera jamais à prendre la hauteur suffisante pourtant si nécessaire pour envisager d’enfiler le costume de président de la République, même payé par ses ressources propres. Il aura eu le mérite de réveiller des endormis et de montrer un chemin.
En attendant, combien seront-ils à en préférer un autre ? Car le « macroland » bien encensé de toutes parts, aimante étonnamment. Combien seront-ils le 23 à chanter : « J’ai marché dedans ! »
Un homme dont le nom pourrait être celui d’un crack du prix d’Amérique, « Galouzeau de Villepin » en a dans les sabots…
Un homme qui a collectionné des livres sur Napoléon mérite d’être un enfant de la patrie…
Un homme qui, par une seule sortie de l’onde, telle Ursula Andress, renvoie Sarkozy au terminus des prétentieux, a le charisme de Delon dans « Plein soleil ».
Un homme dont la fille découvre un magnifique sein gauche en couverture de LUI est, enfin, un père comblé : du vice, peut-être, mais quelle tenue !
@Pierre Blanchard
« Votre affirmation nécessite quelques références plus précises que « votre » lecture des WikiLeaks ! »
Les images des tirs de missiles de type Scud interceptés par des missiles Patriot ont fait le tour du monde. Rien que cette preuve me suffit pour légitimer l’intervention des Américains et de leurs alliés lors de la deuxième guerre d’Irak.
Si on écoute les gauchistes et la propagande musulmane, il n’y a jamais eu d’armes de destruction massive en Irak, tout au plus quelques armes de constructions minuscules.
@ Eugénie
@Xavier Nebout
Concernant l’histoire de la noblesse française mes principales références sont – outre ce que m’avait appris ma mère, et les Nettancourt-Vaubecourt – a) le petit traité sur la noblesse de Philippe du Puy de Clinchamps et b) le Catalogue de la Noblesse française.
Pour commencer, si la question vous intéresse, je vous recommande les deux derniers ouvrages cités.
C’est quand même plus sérieux que ce qu’on peut trouver sur Wiki…
@ Christelle Andrieu | 27 mars 2017 à 09:20
« Macron veut réaliser ce que les Français souhaitent depuis longtemps : droite et gauche ensemble pour faire avancer la France. »
Faire avancer la France vers le statut d’un Land (pluriel Länder) d’une Europe dominée par l’Allemagne, aux ordres des banques et des multinationales, accueillant toute la misère du monde pour suppléer au déficit démographique allemand, la gentille Angela refilant aux autres pays les migrants dont elle n’a pas l’usage.
Mais pour Macron, c’est bien, c’est même faire oeuvre de salubrité publique. En effet, il est souhaitable de faire disparaître à jamais cette France méprisable, coupable de crimes contre l’humanité, dont la culture n’existe pas et dont le peuple est constitué de feignasses, d’illettrés et de poivrots.
Petit conseil de lecture :
Hervé Juvin : « Le mur de l’Ouest n’est pas tombé » et « La grande séparation »
@ Exilé | 27 mars 2017 à 14:39
« Eh oui, notre société abusivement dite républicaine repose autant sinon plus sur les privilèges que celle dite de l’Ancien Régime…Et souvent, ce sont ceux qui nous rebattent les oreilles avec une prétendue égalité qui bénéficient le plus de ces privilèges en s’y accrochant bec et ongles. »
Bien vu !
Début 1990, feu ce grand historien que fut Raoul Girardet a publié un livre d’entretiens * avec Pierre Assouline, où il comparait nos « élites » politiques à celles régentant le pays avant 1789. La démonstration était hélas fort bien étayée : même répartition des privilèges en leur sein, et perpétuation de leur pouvoir au travers d’un système féodal. Trente ans après sa parution ce livre reste d’actualité, et les phénomènes décrits se sont même amplifiés.
* « Singulièrement libre », entretiens avec Pierre Assouline, Perrin, Paris, 1990
Les journalistes auraient payé le repas de Fillon et celui de son assistante ? Ah le « sale homme » !
Il paraît même que les dépenses de son meeting du Trocadéro, petits drapeaux etc. auraient été payées par les deux euros que 1 000 000 et plus de braves gens de gauche, en deux tours, lui auraient donnés sans le savoir en allant voter pour Juppé ? Ah le « sale homme » au carré.
Dans un pays si policé et où il y a une justice si particulière, il y a quand même une justice parfois dans les petites choses de la vie.
Dans un tout autre domaine, encore deux élections que les sondages n’ont pas eues. En Saarland (Saarbrücken Deutschland) et en Bulgarie. Les socialistes libdem devaient emporter la mise et ils se sont ramassés ici et là. Mutti Merkel a battu Papa Schulz, der deutsche Macron. La liste s’allonge : Brexit, Trump, Fillon primaire, Hollande le pays, Saarland, Bulgarie.
Sondageux de tous les pays unissez-vous !
Ce midi je déjeunais avec mes petits-enfants et trois de leurs ami(e)s (pas si petits que ça), et nous avons parlé, un peu, de politique (après qu’ils m’ont gloutonné (!) toutes mes crêpes).
Bon ça partait un peu dans tous les sens : de « l’écologie irrespectée ! » à « tous ces vieux politicards qui se planquent chez Macron. C’est quand même grave mamie ces gens qui n’ont d’autres ambitions que de conserver leur poste bien rémunéré alors que nous on galère pour trouver des stages ! »
Du coup je leur ai dit : « alors vous voteriez pour qui ? » (on ne dit pas à des jeunes adultes « alors ? vous allez voter pour qui ? » On formule. (façon de procéder pour agir au mieux, comme dit le Larousse) ;-))
Ils m’ont répondu. Je suis restée sans voix.
———————-
@ Wil | 27 mars 2017 à 13:39
« Tout est une question de réseau et de moment »
Exactement.
Dans le réseau ya les trois points et eux connaissent le moment pour intervenir.
La preuve par Villepin (entre autres)
@fugace
Peut-être qu’Arnys pourrait retailler ceux que Fillon a redonnés. Le costard de Hollande ressemblant un peu à celui de Fernand Raynaud.
Le sommet est que Fillon a rendu les costumes après les avoir portés.
Ces costumes sont invendables pour peu que Fillon ait des problèmes de prostate.
Il pourra les racheter l’Euro symbolique (la totalité) et ainsi dire « je paye mes costumes ».
Nous verrons si les Français sont prêts à élire un président qui n’a point de morale.
Ceci étant Arnys fournissait Mitterrand, le candidat-président le plus magouilleur de la Ve République.
Avouons que si nous avions su cela de lui, il n’aurait pas été élu.
Fillon nous permet une session de rattrapage inespéré.
De surcroît son programme ne tient pas la route.
La TVA va augmenter, le carburant, d’autres choses et l’argent des particuliers ne sera pas mis dans le circuit de peur de ce dont demain sera fait.
Fillon, c’est la mort des petits commerces, des coiffeurs, des restaurateurs.
Arnys, eux, n’ont pas la même clientèle.
Le problème des pauvres et des salariés c’est qu’ils n’ont pas de goût. Vous ne verrez jamais un ouvrier porter un costume de chez Arnys. C’est quand même pas la faute à Fillon si les pauvres n’ont pas de goût, ou alors c’est une entreprise de destruction organisée.
Cher Philippe,
Macron pourra toujours agiter toutes les branches diplomatiques et tout l’éloge de son savoir, les fils d’Ariane lui font confondre Ire et Ile et Guyane !
Nous avions déjà cherché Villeurbanne en banlieue lilloise, sursauté à l’évocation d’une expatriation d’outre-mer mais là le cas semble désespéré pour comprendre comment un ministre peut ignorer l’activité des lanceurs d’Ariane connue de tous !
Il est sans doute possible d’être ministre et pas pour autant une fusée.
« Qu’est-ce qu’il est beau,
mais qu’est-ce qu’il est…
La neige tombe à gros flocons.
Pour chercher pire candidat,
Allez ne cherchez pas.
Même le vôtre n’est pas comme ça.
Y a qu’le piston qui peut faire ça. »
Comment un homme aussi érudit que Dominique de Villepin peut-il faire alliance avec un tel bêta ?
françoise et karell Semtob
Qu’en pense un ancien magistrat qui a voté Hollande et qui s’apprête à voter Macron ?
http://www.vududroit.com/2017/03/justice-president-ne-faire-ca/
@ Christelle Andrieu
L’affaire du restaurant n’est en fait qu’une longue habitude de nos politiques. Et, donc ce qu’a fait François Fillon n’est en fait qu’une continuité, même si elle dénote une habitude déplorable.
Chirac et Hollande arrivaient toujours au resto sans portefeuille ni carte bleue et donc se laissaient systématiquement inviter… chacun d’entre eux savaient sans doute aussi que ceux qu’ils invitaient et laissaient payer feraient des notes de frais pour leur employeur. Ils n’en avaient donc aucun complexe.
Voyez aussi M. Macron qui préparait sa campagne à Bercy, et a laissé des frais de bouche pour 120 000 €, alors…
Ensuite nous connaissons ceux qui font semblant de payer en demandant au patron d’adresser la note à leur bureau… ainsi à l’IMA. Jack Lang avait une grosse ardoise dans un grand restaurant pour des invitations très personnelles.
Voyez, en cherchant bien nos politiques ont la main crispée sur le portefeuille.
Sauf que le haro est mis sur Fillon en ce moment et que quoi qu’il fasse doit être répété voire accentué. Comme lui on ne l’a pas encore vu rue du Cirque, il faut bien trouver autre chose.
@Deviro
« Pour l’amour du Ciel, Monsieur Bilger, vite, un billet sur Jean-Yves Le Drian. Je suis impatient de connaître la « petite idée » de caroff »
Facile !
J’ai interrogé en caméra cachée quatre ou cinq personnes qui m’ont avoué qu’elles ne tiendraient aucun compte des ralliements des vieux crabes, fussent-ils bretons, roturiers ou nobliaux, en bref j’ai fait mon travail de journaliste !!
@ Ellen à 11:44
» …laissant la totalité de l’addition aux journalistes… »
Huit journalistes (d’investigation ?) payant deux repas pour avoir des informations de première main, dont celle-là (la seule qui compte, n’est-ce pas ?), ce n’est pas cher payé. D’habitude (trois costumes, deux montres, une mission à Moscou…), c’est 50 000 euros à chaque fois ! Plus que trois semaines pour trouver des incartades, et des gens désintéressés pour les faire connaître. Je vous admire.
@ vamonos
Je suis tout de même étonné que vous soyez au courant de la présence d’armes de destruction massive en Irak alors que Colin Powell a lui-même admis qu’il n’y en avait pas et qu’il s’était fait proprement berner par les services (on est libre de croire ou pas à cette version qui lui donne le beau rôle).
Je crois comprendre que vous voulez le moins possible de Musulmans et d’immigrés en France. Ce n’est pas très cohérent avec votre position sur la guerre en Irak, qui a plongé ce pays dans le chaos et préparé la guerre qui y a encore lieu aujourd’hui. Quand bien même l’Irak aurait eu des armes de destruction massive, qu’est-ce que ça pouvait bien nous faire à nous Français ? Quant aux Israéliens, ils savent se défendre, il l’ont prouvé à maintes reprises.
A ceux qui mettent en avant les intérêts économiques français en Irak pour justifier notre position, je tiens quand même à rappeler que ce pays était sous embargo international depuis dix ans et que les occasions d’affaires étant des plus réduites, même si quelques hauts fonctionnaires français ont trouvé le moyen de récupérer quelques pots-de-vin sur le programme « pétrole contre nourriture ».
De même que notre intervention en Syrie (qui heureusement est d’une ampleur nettement moindre, mais l’heure de vol de Rafale ça va chercher dans les 15 000 euros tout de même), cette guerre était absolument inutile et même nuisible. Faut-il le rappeler, on n’importe pas la démocratie et l’état de droit de l’extérieur, il n’y a aucun exemple de pays où cela ait marché.
M. de Villepin n’a donc pas fini de percevoir les dividendes de son discours !
@Tomas
« Seul M. Le Drian pourrait compter sur le renouvellement de son portefeuille, et encore. »
Vous parlez d’or Tomas, mais Le Drian a dans sa besace un poulain qu’il a formé, j’ai nommé mon gentil député le jeune et sémillant Gwendal Rouillard, il va parfaitement convenir : jeune, seulement député et de Lorient ; comme ça papa Le Drian pourra le coacher depuis sa chère Bretagne. Elle est pas belle la vie !
@breizmabro
Ils savent pour qui ils vont voter mais il y a deux semaines ils ne savaient pas qui était Hollande, ce dont nous avions quelques-uns été bien affligés.
Si en deux semaines ils se sont décidés, ce n’est pas perdu pour Fillon, quant à vous vous semblez faire une fillonite aiguë car dans le genre pipeau, c’est pas mal.
Je vous chasse de ma mémoire après cet ultime service que je vous rends.
@Mary Preud’homme
Merci pour les références. Les miennes sont Roland Mousnier, Arlette Jouanna, ainsi qu’un certain nombre d’historiens de l’école des Annales dont Pierre Goubert. J’ai rarement recours à Wiki (on y trouve certains articles très bons, cependant).
Villepin a de l’allure. Lui qui vous serre la main c’est autre chose que Sarkozy et ses tics.
En 2003, je voyageais souvent aux USA et dans le contexte de l’époque, moins de deux ans après le 11 septembre, il n’était pas facile de tenir tête aux Américains.
Il l’a fait, même si la machine de guerre américaine n’avait pas tellement besoin de nos trois avions.
Cela ressort par la voix froide de C. Powell à la fin de cette adaptation lyrique du discours à l’ONU :
https://www.youtube.com/watch?v=GbqdqLpNyPU
@ stephane | 27 mars 2017 à 17:35
Je me suis intéressé très tôt à l’évolution des costumes, au sens de leur qualité de fabrication et de tissu employés. Pour François Hollande, l’évolution fut flagrante entre son arrivée à l’Elysée et maintenant.
Je crois savoir qu’un président de la République est indemnisé pour la fonction, logé, nourri, transporté. Pour l’habillement je ne sais pas, mais par comparaison au budget du coiffeur je serais curieux de connaître celui de l’habillement incluant évidemment les costumes et les cravates asymétriques.
Je demande la « transparence » de tous les budgets à commencer par les dépenses afférentes à l’habillement incluant les costumes pour tous les élus.
Et pour la parité, il faudra évidemment y inclure robes, tailleurs, et pourquoi pas chaussures.
Ce sera un bon début.
@ Exilé | 27 mars 2017 à 14:39
« On ne résout pas les problèmes avec les modes de pensée qui les ont engendrés » (Albert Einstein)
Je connaissais la version : « Il ne faut pas compter sur ceux qui ont créé les problèmes pour les résoudre. »
Et un des problèmes soulevé dernièrement par nos représentants du peuple suite au Penelopegate, est d’invoquer leur faible rémunération. C’est encore ce qu’a dit dernièrement Julien Dray, le collectionneur de montres de luxe qui n’affiche pas particulièrement un physique de crève-la-faim.
La solution qu’il propose, avec quelques-uns de ses compagnons d’infortune, serait d’augmenter encore leurs indemnités forfaitaires. Ceci afin d’éviter que nos malheureux parlementaires n’en soient réduits à recruter des membres de leur famille comme attachés parlementaires pour subsister.
A noter qu’une bonne partie de celles-ci sont considérées comme des frais professionnels et donc déductibles des impôts : voyage en avion en classe affaires, restaurant trois étoiles, hôtels de luxe, et même achat de vêtements de belle facture (mais il est vrai que dans ce dernier cas il leur est possible de se les faire offrir…).
Pour faire bouillir la marmite certains parlementaires parviennent toutefois à cumuler diverses activités : deux ou trois mandats d’élus, sans oublier quelques jetons de présence dans des conseils d’administration, voire la possession d’une société de conseil. D’autres, malgré leur emploi du temps surbooké, trouvent le temps d’écrire des bouquins qui, pour les plus doués, se vendent à plusieurs milliers d’exemplaires. Faut bien vivre !
A quand un appel au don (un députéthon) pour sauver nos élus qui ont bien du mal à finir leurs fins de mois ?
Franchement je me demande pourquoi ils mettent autant de ferveur à conserver leur siège lors des élections législatives, alors qu’il leur serait si facile de trouver un travail bien moins ingrat et plus rémunérateur dans la vraie vie.
Une bande d’individus moralement faillis (1) a porté atteinte d’une manière inadmissible à la sincérité du scrutin du printemps. Les faits manquent de preuves, c’est vrai, mais on a cependant un tableau assez complet.
Nous nous dirigeons vers un scrutin confisqué par la France d’en haut (2) avec la complicité du quart de Français qui se moquent de la France et privilégient leur petit confort. (Jérôme Sainte-Marie : « Macron, révélateur du vote de classe »).
Les responsabilités politiques sont partagées : la droite molle n’a jamais fait dans la magistrature et dans la presse le ménage qu’il était de son devoir de faire et n’a jamais combattu pied à pied les magouilles de la gauche, pensant qu’un jour les mêmes techniques pourraient lui servir.
Il n’en demeure pas moins que la prochaine élection présidentielle est désormais frappée d’illégitimité.
Le coeur de la démocratie est l’acceptation par les minoritaires de la légitimité de l’élu de la majorité, parce que les procédures ont été respectées et les choix clairement posés.
Après tant de magouilles et de parti pris d’organismes censés garantir la bonne marche des institutions et la sincérité de l’élection, 49 % des Français auront de solides raisons, pas seulement des fantasmes et de la rancoeur, de considérer que qu’ils ne sont pas tenus d’accepter les décisions de la nouvelle majorité. C’est une catastrophe.
Et après ?
En mai, nous aurons un président mal élu (et j’en veux à tous les acteurs et à tous les commentateurs qui n’ont pas fait preuve de droiture – il y en a beaucoup ici) et qui aura ou n’aura pas de majorité parlementaire en juin. A moins que l’élu (aujourd’hui, les plus probables sont Fillon, Le Pen ou Macron – dans l’ordre alphabétique) révèle des capacités exceptionnelles, son quinquennat sera celui de l’impuissance, de l’anarchie et de décisions étroitement partisanes, assez semblable au quinquennat Hollande.
La France pourra-t-elle le supporter sans graves dommages ?
Qu’il me soit permis de m’en inquiéter.
Ensuite, la place sera dégagée pour Marine Le Pen (si ce n’est pas elle qui est élue dans deux mois). Donc la situation qui se dessine, c’est Le Pen, en 2017 ou en 2022 ? Mais c’est une justice : puisque personne ne règle les problèmes qui font monter Marine Le Pen (lire C. Guilluy), il est bien normal qu’elle finisse par arriver au pouvoir et qu’on voie enfin si elle est capable de les régler. Personne ne détient en démocratie le pouvoir de droit divin et il est normal que ceux qui ont échoué soient remplacés par ceux qui n’ont pas encore échoué et qui pourraient réussir.
***********
(1) : François Hollande mérite la Haute Cour, certains magistrats la révocation et la presse la suppression de ses subventions (Fillon, Macron : un traitement médiatique à deux vitesses). Et je ne parle pas du CSA ou de la HATVP. Je sais bien que rien de cela n’arrivera pas, mais il faut garder en tête ce qui est juste, même si le monde est un vase d’iniquité.
(2) : j’ai dit à quel point j’étais surpris qu’il ne se trouve pas en France des hommes de bien, au-dessus des intérêts partisans, pour dénoncer la cabale contre François Fillon. A ma connaissance, parmi ceux qui sont en désaccord politique avec Fillon, seuls Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen et Jacques Julliard ont eu un mot de soutien (et pas tous sans arrière-pensée). C’est peu, et c’est aussi un signe que notre pays est très malade.
@ Jean le Cauchois | 27 mars 2017 à 20:54
« Huit journalistes (d’investigation ?) payant deux repas pour avoir des informations de première main, dont celle-là (la seule qui compte, n’est-ce pas ?), ce n’est pas cher payé »
Non si le menu était syndical ;-))
Par contre Emmanuel Macron, en huit mois de l’année 2016, a dépensé « 80% des 150 000 euros de l’enveloppe de ce qu’on appelle les frais de représentation », explique Frédéric Says, co-auteur du livre « Dans l’enfer de Bercy », offrant certains fois DEUX dîners le même soir…
120 000€, en huit mois, pour des dîners (qui n’ont rien à voir avec « En Marche ! » a t-il souligné), les invités devaient être bien nourris à la cantine 😀
Avec Robert Hue, Cohn-Bendit et Minc-Attali par exemple ça va faire une équipe jeune et « canon » !
@PR CALGUÈS | 28 mars 2017 à 11:40
« Avec Robert Hue, Cohn-Bendit et Minc-Attali par exemple ça va faire une équipe jeune et « canon » ! »
Tandis qu’en face, des « gros calibres » comme Jean-Christophe Fromantin et surtout Eric Ciotti…
Woerth, Juppé, Raffarin, Mariton, Falco sont en congé-maladie, je crois.
Je signale à ceux qui ironisent sur les élus qui se plaignent de leur salaire que le Premier ministre de Singapour est payé 1,7 M$ et qu’en contrepartie, la corruption et les arrangements divers sont punis avec la plus grande sévérité.
Un tel système me va fort bien.
@Achille | 28 mars 2017 à 07:16
C’est frappé au coin du bon sens, il y a eu la loi Jospin qui plafonne à 16 200 € le montant des pensions sans compter les IRFM et autres gâteries.
Dray qui n’a jamais rien fichu et en plus il faudrait augmenter les revenus pour éviter de taper dans la caisse, ce qui n’a jamais empêché les dérives, la preuve avec FF.
Que Dray s’en aille on l’a assez vu ! Déjà il laissera respirer la démocratie.
Gras comme un moine, un peu de frugalité lui fera le plus grand bien au lieu de vouloir toujours s’empiffrer plus.
Quelle drôle d’idée, être payé plus pour ne pas subir de tentations… Qu’il commence à se sortir les mains des poches ! Et surtout s’il n’est pas satisfait qu’il aille voir ailleurs si l’herbe est plus verte !
Mais là c’est rêver.
@sylvain
« Quant à voir M. Bilger dans un ministère du gouvernement LGBT de Macron-Bergé, ça ferait tache (sauf si Philippe accepte de porter un tutu) : John Wayne chez Michou en quelque sorte. »
Tout votre commentaire est affligeant, homophobe et insultant… LGBT- Macron-Bergé…! En quoi être homosexuel – Macron ne l’est pas malgré vos rumeurs de caniveau -, en quoi être gay gêne à la qualité d’un dirigeant ? Pierre Bergé a un parcours remarquable, Jean-Claude Gaudin est un bon dirigeant, vos amis Philippot et Briois le sont également… Roger Karoutchi soutien de Fillon et tant d’autres… Quant au tutu .. Wayne chez Michou… Que dire de Rock Hudson ? Sans parler de Michel Foucault…
Triste sire…
On aura tout vu dans cette campagne 2017. En encore un, Manuel Valls la glu et le grand perdant des primaires a tourné sa veste et court vers E. Macron alors qu’en juin 2016 Valls le critiquait vertement et tentait de tout faire pour le faire sortir de son ministère des finances le désignant comme un traître. L’hypocrisie n’a pas de limite tant qu’il s’agit de vivre au crochet de l’Etat.
@Giuseppe | 28 mars 2017 à 15:29
« Quelle drôle d’idée, être payé plus pour ne pas subir de tentations… Qu’il commence à se sortir les mains des poches ! Et surtout s’il n’est pas satisfait qu’il aille voir ailleurs si l’herbe est plus verte !
Mais là c’est rêver ».
@Franck Boizard | 28 mars 2017 à 15:21
« Je signale à ceux qui ironisent sur les élus qui se plaignent de leur salaire que le Premier ministre de Singapour est payé 1,7 M$ et qu’en contrepartie, la corruption et les arrangements divers sont punis avec la plus grande sévérité. Un tel système me va fort bien ».
Qui peut imaginer dans le privé, les petits salaires et des petites retraites aller piller la caisse d’une bijouterie sous prétexte qu’ils le valent bien. A croire que certains politiques voraces et sans gêne donnent des idées à certains malfaiteurs.
Larcher… Pauvre FF, crucifié pour une écuelle qui passait par là.
http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=592701Larcher.jpg
@Franck Boizard | 28 mars 2017 à 15:21
Vous avez raison, mais… Il y a toujours un mais, peu d’opposition et arrangement culturel des pays d’Asie très libéraux, Hong Kong, etc.
Exception qui confirme la règle pour un pays qui n’est pas en faillite et qui taquine la Suisse par ses performances.
@Christelle Andrieu | 28 mars 2017 à 18:02
Excusez-moi, j’ai oublié dans votre liste frou frou popotin Cohn-Bendit qui aime beaucoup les petits « nenfants », la boucle est bouclée.
Ce quinquennat aura quand même réussi une chose : voter des lois sexuelles de dessous de ceintures de citoyens : mariage pour tous, théorie du genre, suppression des notions de sexe, de race et instauration de polices de la pensée : SOS homophobie, SOS islamophobie qui vont pouvoir partouzer avec les SOS Racisme.
Plus belle la vie !
S’il suffisait de le dire, s’il suffisait de l’écrire Valls et consorts piétinent allègrement les chartes et engagements.
AFP, publié le mercredi 29 mars 2017 à 09h00
Présidentielle : Macron « remercie » Valls de son soutien au premier tour mais prévient qu’il sera « le garant du renouvellement des visages ».
Les soutiens de Macron sont des vieux chevaux de retour, le moment venu il faudra les éliminer : il a promis 50% d’élus de la société civile c’est là qu’il tient son succès.
J’entends des médias et journalistes dire « et l’expérience ? » et pas un de répondre que c’est comme l’appétit, ça vient en mangeant.
Valls a miltemps, avant de se rendre compte que Hollande l’a embobiné, et le pire, il lui rend visite à l’Elysée, avant de se rendre compte que la primaire, depuis que Hollande avait indiqué y être d’accord, serait une mascarade, avant d’assumer son positionnement à droite, avant de comprendre que même s’il avait démissionné, cela aurait été la démission de son gouvernement et Macron avec, avant de se rendre compte que depuis qu’il lui avait conseillé la déclaration sur Leonarda, Hollande aurait la rancune tenace car il savait que cela avait plombé son quinquennat, avant de montrer que quand on s’engage, on réfléchit un minimum avant, avant d’être l’héritier de Rocard, c’est-à-dire le loser…
Que reste-t-il à Valls, le souhait que Macron perde et être le recours en 2022 en disant « j’ai fait tout ce que je pouvais en 2017, allant même jusqu’à parjurer pour le bien de la France », une rancune qui à mon avis sera tenace.
Une capacité à faire le job, me rappelant des pauvres employé(es) ou des directeurs dont le patron est une nullité et qui par souci du bien faire, rattrapent les boulettes et n’en ont aucune récompense, des ennemis à gauche et peu d’amis à droite, le temps de comprendre à quel moment il s’est fait entuber par Hollande.
Quant à Macron, quelle belle marque d’attrape-mouches cela fera.
Son vide-grenier devient grotesque.
A part le mariage des homosexuels, y a-t-il eu un engagement tenu ces trente dernières années ?
Je tombe sur cette phrase d’un auteur peu connu du XVIIe siècle : « Les princes ont beaucoup d’yeux et beaucoup d’oreilles ».
Le prince, en 2017, s’appelle FH et la victime des yeux et des oreilles du prince depuis deux mois s’appelle FF.
Mélenchon fait une campagne spectaculaire, il joue depuis le début avec un coup d’avance. Il démarre sa campagne très tôt, il s’affranchit des médias en créant sa chaîne, et impose une campagne avec hologramme.
Il n’ira pas faire un débat à onze, se perdre alors que tout a été touillé au premier, il veut aller au fer.
Le PC par la voix de P. Laurent voudrait du Hamon, législatives obligent ils ont besoin de postes, de représentation. Méluche s’en fiche.
À nouveau, un excellent dessin de Xavier Gorce.
Mais de qui peut-il bien s’agir ?
@ Giuseppe | 29 mars 2017 à 19:04
J’avoue humblement ne pas avoir vu, il y a quinze jours à trois semaines, la dynamique qui ne fait que croître au profit de J-L Mélenchon. Si elle se maintient et surtout s’amplifie, le bougre est un tribun hors pair, il risque de se retrouver en troisième place au premier tour et Fillon relégué à la quatrième !
En conséquence les deux partis dits de gouvernement, faisant la loi en France depuis quasi quarante ans, seront éliminés dès le premier tour et ils n’auront guère de chance de se refaire aux législatives. Un séisme digne de 1958 !
@Patrice Charoulet | 29 mars 2017 à 18:30
« Je tombe sur cette phrase d’un auteur peu connu du XVIIe siècle : « Les princes ont beaucoup d’yeux et beaucoup d’oreilles ».
Le prince, en 2017, s’appelle FH et la victime des yeux et des oreilles du prince depuis deux mois s’appelle FF. »
Le « cabinet noir », évidemment.
Je suis sûr que vous avez des preuves. Sûr et certain. N’est-ce pas ?
Sinon, ce que vous avez écrit, c’est du pipi de chat.
N’est-ce pas ?
« Pierre Bergé a un parcours remarquable, Jean-Claude Gaudin est un bon dirigeant, vos amis Philippot et Briois le sont également… Roger Karoutchi soutien de Fillon et tant d’autres… Quant au tutu .. Wayne chez Michou… Que dire de Rock Hudson ? Sans parler de Michel Foucault…
Triste sire… »
(rédigé par Christelle Andrieu | 28 mars 2017 à 18:02, en réponse à sylvain)
Il me semble qu’au moins deux des amants de P.Bergé ont mal fini : Bernard Buffet et Yves Saint Laurent.
Saint Laurent à la fin de sa vie était une épave.
Quant à JC.Gaudin et Marseille, combien de morts par an dus au trafic de drogue ? JC.Gaudin a amené la diversité en centre ville de Marseille, ce dont la diversité, qui n’en espérait pas tant, se réjouit bruyamment.
Quant à D. de Villepin , pour dire comme N.Canteloup, c’est un spécialiste du retournement de veste.
F.Hollande est un Machiavel souriant. Sa charge contre F.Fillon a été remarquable.
F.Hollande n’a pas participé aux primaires, parce qu’il avait décidé que les primaires de 2017, contrairement aux primaires de 2012, ne seraient pas des primaires de sélection, mais des primaires d’élimination. F.Fillon et B.Hamon en savent quelque chose.
Comme quoi copier les Américains ne sert pas la démocratie française, ces primaires ont été une mascarade qui a sélectionné les candidats à « abattre ».
@ Giuseppe | 29 mars 2017 à 11:19
Ce que j’attends avec impatience c’est la suite de la déclaration de Cambadélis : « Ceux qui parrainent Emmanuel Macron ne peuvent plus se réclamer du PS… »
S’il pensait à Valls (alors que Valls n’a parrainé personne pour la présidentielle) il devra l’assumer aussi pour Le Drian (X 2) et consorts !
Comment ces gens là vont-ils alors renouveler leur(s) mandat(s) rémunérateur(s) ? Sous l’étiquette « En Marche ! » ?
Non, non, une fois de plus les « sociomenteurs » se présenteront sans vergogne devant leurs électeurs aux prochaines législatives, sous l’étiquette PS, et le tour sera joué 😀
Le truc de Hollande/Macron me fait penser de plus en plus à Poutine et Medvedev : « un coup c’est moi, un coup c’est toi » ou, comme le film de Rémi Waterhouse : « Je règle mon pas sur le pas de mon père ».
Synthèse 😉 de ce film : « Se faisant passer pour un autre, il devient le complice de son père et participe avec lui à une escroquerie dont son père s’est fait une spécialité ».
Naturellement « toute ressemblance avec des faits réels ne serait que pure et fortuite coïncidence » 😀
@Trekker | 29 mars 2017 à 23:17
Ce ne sont que des intentions de vote, Mélenchon a un public et son périmètre électoral est au taquet : aux alentours de 16 % ce sera tout bon pour lui.
Il n’a jamais digéré le manque de parole de FH au PS et son sourire moqueur et condescendant lors de ses interventions à la tribune du PS. Mélenchon n’en parle jamais, c’est encore plus fort chez lui, à la hauteur de son silence. Malek Boutih a raconté cette mise en boîte.
Mélenchon frondeur avant l’heure soutenu par personne, la rage au ventre a dit qu’il reviendrait, c’est son obsession, et sa plus grande victoire sera de réduire à néant Hamon, il aura cassé les reins du PS et d’un Hollande dont il ne connaissait que trop les limites.
@Régis ANTOINE | 29 mars 2017 à 23:51
J’avais cru comprendre que Mélenchon n’ y allait pas.
@Giuseppe | 30 mars 2017 à 13:02
C’est au débat sur France 2, prévu pour le 20 avril, que Mélenchon ne veut pas participer. Macron et Le Pen sont également réticents : http://www.lci.fr/tele/debat-du-20-avril-sur-france-2-des-pupitres-vides-pour-jean-luc-melenchon-emmanuel-macron-francois-fillon-et-marine-le-pen-2030816.html
Bonjour Philippe,
Votre liberté de ton est formidable, mais comment laissez-vous des commentaires homophobes sans les modérer ? Trois réponses à mon commentaire dépassent largement l’humour…
Quelle est votre politique ?
Bien à vous.
AFP, publié le vendredi 31 mars 2017 à 10h01
Finlande
« Fan d’aviation et d’austérité budgétaire, ce chef de gouvernement centriste de 55 ans adore prendre les commandes de jets qu’il loue. Mieux : c’est lui qui paie la facture, comme pour être plus légitime au moment de plaider pour un État économe.
Depuis qu’il a pris ses fonctions en mai 2015, cet ancien homme d’affaires, connu pour ses qualités de gestionnaire, s’est mué en pilote à l’occasion de 19 voyages officiels en Finlande et à l’étranger, ont indiqué à l’AFP les services du Premier ministre. »
C’est pas chez nous ça c’est sûr, à part gratter partout, et s’empiffrer de mandats… Ah, François, Bruno et tous les autres, comme nous aimerions être fiers de votre frugalité.
Elevés et nourris par les ors de la République vous ne vous rendez plus compte.
Quant au collectionneur de montres Dray, en guise de pénitence il devra lire dix fois cet article.
@ Christelle Andrieu
Il y a aussi un christianophobe, des gauchophobes, deux libertésexuelophobes, un raciste et peut-être un raton laveur ici… Sans le revers de l’agressivité voire des préjugés, pas de liberté d’expression donc à terme de pensée, ici.
La liberté d’expression n’y est pas absolue, mais plus étendue qu’ailleurs, ce qui est un des charmes du lieu.
Je ne crois pas que les critiques traumatisent Pierre Bergé, ceci dit, qu’on l’oublie, si c’était possible, si.
Pour d’autres, moins puissants et moins combatifs, les insultes sont un poison, fulgurant ou insidieux… Bien des homosexuels se suicident, ce qui est très raisonnable vu que le rapport de force est en leur défaveur même si moins qu’avant. Les humains sont-ils des saumons pour nager à contre-courant ? Normal que certains tirent leur révérence.
En fait, ceux que je plains le plus sont les naïfs, virés par leurs parents, parfois avant même l’âge de leur majorité. Ils croyaient que leurs parents les aimaient vraiment, que la société était vraiment éclairée. Piège !
Bravo de défendre les homosexuels par la plume, bravo aussi à ceux qui donnent au Refuge, où certains homosexuels chassés par leur famille sont accueillis.
@ Christelle Andrieu | 31 mars 2017 à 08:36
C’est très simple : si on interdit tout ce qui choque, dérange ou insulte une catégorie de personnes, il n’y a plus de débat possible, parce que les niveaux de sensibilité diffèrent suivant les individus.
Tel propos me semblera anodin tandis qu’il vous choquera. Ou l’inverse.
Les lois Gayssot, Taubira et compagnie sont des catastrophes pour la démocratie.
On devrait pouvoir écrire « Mort aux juifs ! » ou « Mort aux Français ! » sans encourir aucune sanction, car l’expression libre est la condition de la démocratie.
Les lois liberticides ne répriment pas un sentiment ou une opinion, c’est impossible, mais leur expression, c’est idiot. Et très hypocrite, car on ne combat pas une opinion en la rendant illégale.
L’antisémitisme n’a jamais été aussi répandu en France, mais comme il provient des immigrés musulmans, personne ne moufte. Où est l’intelligence ?