Le professeur Didier Raoult n’est pas étranger au narcissisme comme certaines personnalités atypiques qui souffrent peut-être de n’être pas reconnues par les instances officielles autant qu’elles le souhaiteraient. Lui, par le monde de la médecine et de la recherche. Il parle d’ailleurs trop de son expérience, de ses capacités et de ses publications pour que n’apparaisse pas une forme de frustration qui doit être, ces derniers jours, apaisée par la multitude de Français, notamment de Marseille, auxquels il a donné un immense espoir avec le Plaquenil contre le Covid-19.
On notera que d’abord utilisé pour répondre à des états sans réelle gravité – de sorte qu’il est difficile de déterminer la source indiscutable de l’amélioration et de la guérison -, on conseille maintenant d’en user – associé à un antibiotique – contre les situations gravissimes comme si on n’avait plus rien à perdre à le prendre pour dernier recours.
Malgré mon ignorance, je suis sensible à l’avis d’un épidémiologiste, partagé par beaucoup d’experts, de médecins et de virologistes, qui souligne que l’étude clinique dirigée par Didier Raoult « est conduite, décrite et analysée de façon non rigoureuse, avec des imprécisions et des ambiguïtés ». C’est également le point de vue du prix Nobel de médecine Françoise Barré-Sinoussi qui vient d’être nommée à la tête du comité chargé de conseiller sur les traitements du Covid-19 : pour elle il faut « des résultats solides et rigoureux » (Le Monde).
Didier Raoult est brillant, inventif, iconoclaste, avec une apparence et un profil qui ne sont pas naturellement accordés avec le conformisme médical. Face à lui,aux contradictions qui lui sont formulées, aux réserves qui lui sont opposées avec le rappel de précautions à prendre, il n’y a pas que des pensées traditionnelles, voire rétrogrades et qui seraient insensibles aux tragédies qui se multiplient. Mais pour elles l’urgence ne justifie pas tout alors que c’est l’argument exclusif de ceux qui défendent vite l’emploi du Plaquenil en tenant pour rien les effets secondaires sérieux qu’il peut engendrer.
Ce n’est pas le combat des anciens contre les modernes et ce serait écraser le professeur Raoult que d’en faire le continuateur de Pasteur.
Il a par ailleurs des positions qui ne sont pas de nature à favoriser l’adhésion collective à la politique sanitaire du gouvernement. Il met en cause « la méthode de confinement qui serait moyenâgeuse » par rapport aux nombreux dépistages qu’il conviendrait d’opérer (on en a augmenté le nombre chaque jour). Il vient de quitter le comité scientifique, sans doute blessé par la méfiance manifestée à l’égard de ce qu’il présente comme une chance incontestable et un remède miracle.
Il est navrant que cette dispute, dont j’ai la faiblesse de croire, malgré tout, qu’elle relève plus de la déontologie que de la jalousie, se déroule publiquement mais c’est la rançon d’un désastre quotidien qui fait rechercher le plus vite possible mille expédients pour le réduire.
De grâce, qu’on n’ajoute pas à la propension naturelle des Français à tout critiquer, à douter de tout, la discorde d’un monde qui doit nous inspirer confiance et sur lequel nous devons pouvoir compter absolument. Et le pouvoir, dont il est le guide, avec nous.
Et ceux-ci comment peut-on les juger ?
https://youtu.be/TCy0VCtmi1A
A tout ceux qui déclament qu’il faut être prudent et attendre les résultats des essais, je rappelle que le Plaquénil est un vieux médicament que plus d’un milliard de personnes ont pris depuis près de 70 ans.
On connaît donc mieux ses contre-indications que la quasi-totalité des autres médicaments que l’on est en train d’essayer.
L’argument de prudence est donc totalement irréel.
Ensuite, qu’a-t-on d’autre à offrir aux malades ?
Pourrait-on notamment avoir un état précis des résultats de tous les traitements utilisés en France depuis le début du Covid-19, avec pour chacun, non seulement un état clair et argumenté des résultats, mais aussi des coûts ? Cela nous donnerait peut-être d’autres espoirs, à moins qu’il n’y en ait pas ? Car on tape à bras raccourcis sur la chloroquine du vilain professeur Raoult, et il semble bien que son principal défaut soit son coût très bas, dans les 5 euros la boîte.
A côté de cela, un médicament nommé Kaletra, avec du lopinovir/ritonavir, qui ne donnerait aucun résultat depuis un mois et demi, serait maintenu dans les essais. Il coûterait plus de 400 euros la boîte. Peut-on en savoir plus mesdames et messieurs ?
Peut-on en savoir plus également sur cette rumeur dans le monde médical qui expliquerait la quasi-immunité des jeunes générations par le vaccin contre la rougeole ?
C’est d’autant plus curieux que divers labos confirment sur leur site travailler sur un vaccin Covid-19 dérivé du vaccin contre la rougeole
Est-ce que les pseudo-spécialistes peuvent nous éclairer ?
EN FRANCE, LE CORONAVIRUS FERA-T-IL 75 000 MORTS EN 2020 ?
Je ne l’espère pas. Il est hautement probable que nous n’atteindrons pas ce nombre. J’espère qu’un traitement efficace sera trouvé avant et prescrit à tous les patients concernés. Il est bien que le gouvernement essaie de trouver les moyens de sauver le plus de vies qu’il peut. Je me suis exprimé sur le professeur Raoult. Je n’y reviens pas. Je n’ai pas changé d’avis.
L’année dernière, le tabagisme actif et passif a provoqué 75 000 morts chez nous. L’économie française a-t-elle été arrêtée, l’enseignement suspendu, les rapports sociaux anéantis ? Dans les soucis de la vie des Français, qu’a fait l’année dernière le gouvernement en ce domaine ?
Je propose pour supprimer ces 75 000 morts évitables l’interdiction de la vente et de la consommation du tabac. Les policiers, au lieu de verbaliser à 135 euros ceux qui n’ont pas leur autorisation de sortir sur eux, pourraient verbaliser tout Français fumant une cigarette.
Voilà 75 000 morts de moins.
J’avais d’abord songé au paquet de cigarettes à 50 euros, mais cette mesure timorée serait moins efficace.
P.-S.: quand ce sera fait, il faudra songer à des mesures analogues pour les 41 000 morts pour cause d’alcool, ce n’est que la deuxième drogue. Si j’étais président de la République (élu), je serais tenté de régler ces deux problèmes sanitaires… « en même temps ».
De par ma formation, je suis naturellement enclin à préférer les solutions qui ont suivi un cheminement scientifique donnant des résultats fiables et reproductibles. Mais concernant les médicaments, les résultats dépendent d’abord du métabolisme du patient, le corps pouvant réagir différemment selon que la personne infectée par le coronavirus est cardiaque, asthmatique ou souffrant d’une autre pathologie pouvant occasionner des effets indésirables s’il suit le traitement préconisé par le professeur Didier Raoult.
Mais en tant qu’éminent scientifique, je pense que ce chercheur est conscient de ces problèmes et donc les a intégrés dans sa démarche.
Demeure ensuite la personnalité du personnage, manifestement un peu excentrique et avec un ego surdimensionné. C’est souvent le lot des génies quel que soit le domaine dans lequel ils exercent.
Personnellement je souhaite sincèrement qu’il ait raison, mais après tout ce que j’ai entendu de la part de ses éminents confrères aux compétences équivalentes à la sienne, je commence à douter…
Le sinistre duo Véran-Salomon ment depuis le début de la crise en cachant les chiffres des décès à domicile ou en EHPAD. Mis le nez dans leurs mensonges, ils ont fini par concéder qu’on va incessamment sous peu les prendre en compte.
Comment les croire, comment observer en confiance leurs recommandations, comment ne pas suspecter les motifs cachés de leurs décisions ?
Didier Raoult n’est pas Pasteur !
Certes ! Mais ce n’est pas le premier venu dans le monde scientifique actuel.
Nous ne pouvons écarter le conservatisme sourcilleux d’un milieu médical, irrigué par de nombreuses chapelles, associations, rivalités, et comités en tous genres.
Il faut quand même avoir le réalisme, cher P. Bilger, de constater que ces brillantes sommités qui font toutes – sauf Raoult – partie de l’immense lobby médical, assiègent chaque gouvernement pour faire passer leurs projets (et ceux des grands laboratoires mondiaux) et que ce monde de l’intelligence médicale absolue est responsable de la situation critique dans laquelle se trouve notre système de santé ! Et donc de notre vie. Quand même !
Dans notre grande détresse actuelle et à venir, je suis surpris que notre gouvernement n’enfourche pas activement toutes les possibilités qui s’offrent à nous. Et au galop !
Encore un de ces principes de précautions stupides qui laisse des vies sur le bord du chemin peut-être.
Cordialement.
De grâce, qu’on n’ajoute pas à la propension naturelle des Français à tout critiquer, à douter de tout, la discorde d’un monde qui doit nous inspirer confiance et sur lequel nous devons pouvoir compter absolument. Et le pouvoir, dont il est le guide, avec nous.
Le problème est qu’il y a d’un côté la science, qui est estimable sans pour autant la considérer comme une nouvelle forme de religion, et puis de l’autre il y a les hommes qui la représentent et qui n’échappent pas en dépit de leurs titres à un certain nombre de travers dont l’orgueil, la suffisance, la jalousie, la mesquinerie, la médisance, la mauvaise foi, le sens du lucre, etc.
Mais rappelons aussi surtout que la médecine n’est pas une science – même si elle a recours à nombre d’acquis d’ordre scientifique – mais un art, sachant que son objet, l’être humain, n’est pas un système normalisé et reproductible et que chaque patient est un être unique, demandant en principe à bénéficier d’un traitement adapté à son cas particulier, ce qui à la limite pourrait très bien exiger de rejeter les protocoles standardisés imposés par une médecine étatisée, donc de type soviétique.
Le prétendu « pouvoir » – qui oublie qu’actuellement le vrai boss s’appelle Covid – nous ment comme un arracheur de dents depuis toujours bien avant la pandémie au point de ne plus être crédible de la part même de nombre de ses premiers soutiens.
Mais le plus grave serait que le corps médical, qui se laisserait circonvenir par les politiques et les apparatchiks du Régime qui ont démontré leur incompétence et leur malhonnêteté, se mette à son tour à tomber dans le même système.
Dans ce cas, les Français auraient alors entièrement raison de n’accorder aucune confiance à tous ces satellites et collaborateurs qui se seraient compromis avec un État aussi inutile que tyrannique.
La confiance se mérite.
C’est comme ça.
L’objection des effets secondaires de l’hydroxychloroquine relève d’une parfaite mauvaise foi puisqu’on les connaît depuis plusieurs décennies.
Il est donc facile pour un simple généraliste d’en tenir compte.
La question qui se pose est donc de savoir pourquoi des canailles font preuve de mauvaise foi, et pourquoi on la retire de la vente chez nous alors qu’on la distribue maintenant massivement dans d’autres pays ?
D’autre part, comme nous ne sommes pas capables de mesures très autoritaires, le confinement ne peut être que partiel, et les plus enclins à ne pas le respecter sont ceux qui ont le plus de mal à le faire tant sur le plan intellectuel que matériel.
Il n’y a qu’à voir le nombre d’abrutis qui remplissent encore les parkings de supermarchés.
Le confinement serait inutile si on était en mesure de pratiquer un dépistage systématique comme on devrait le faire, et comme on le fait notamment en Corée.
Tout cela relève du simple bon sens, mais pas pour nos gouvernants qui ne savent justifier pourquoi nous sommes incapables de suivre la Corée à l’instar ce que fait le Professeur Raoult à Marseille.
Et puis enfin, Didier Raoult ne fait pas la pluie et le beau temps partout où l’on a le même avis que lui, de la Chine aux USA en passant par le Maroc.
Mais comment pourrait-on croire un climatosceptique ? Un de ces sales types qui s’en prend aux galettes des experts payés à dire que ce sont les voitures qui réchauffent la planète, et maintenant à celle des groupes pharmaceutiques et tous ceux que ces derniers arrosent.
Alors, autant je n’ai personnellement rien à cirer de Didier Raoult, autant les autres ne m’inspirent aucune confiance.
LE VIDAL
COVID-19 : le retour de la chloroquine ?
Par Patricia THELLIEZ – Date de publication : 19 mars 2020
Les caractéristiques de l’épidémie COVID-19 évoluent si vite que les positions des experts doivent s’y adapter, parfois en renonçant à des choix thérapeutiques ou de santé publique préexistants ou, à l’inverse, en révisant leurs premiers avis négatifs. C’est aujourd’hui la chloroquine qui semble faire son retour. Le Dr François Trémolières, anciennement infectiologue réanimateur à l’hôpital Claude-Bernard et membre du Comité scientifique de VIDAL Recos, a décrypté pour VIDAL les premiers résultats obtenus.
Un antiparasitaire qui est aussi un antiviral
La recherche d’un traitement efficace contre le SARS-CoV2 a un double objectif, accélérer la guérison des malades et diminuer la durée du portage viral de façon à limiter la transmission.
Par ailleurs, le repositionnement médicamenteux, c’est-à-dire l’emploi d’une molécule déjà commercialisée et utilisée dans d’autres indications, permet d’économiser beaucoup de temps puisque l’on connaît déjà l’effet de certaines posologies, les interactions médicamenteuses, la tolérance, etc.
L’intérêt du repositionnement médicamenteux
Pour exemple, la piste suivie avec l’association anti-VIH lopinavir/ritonavir (Kaletra et génériques) obéit à cette stratégie, même si article publié dans le New England Journal of Medicine du 19 mars ne conclut pas à un résultat clinique très favorable.
Une autre molécule a déjà été citée comme une piste intéressante au début de l’épidémie COVID-19 : la chloroquine. Toutefois, la rareté des données disponibles l’a, de prime abord, écartée des choix des autorités françaises. Le recours à cet antipaludéen (qui avait déjà été repositionné il y a de nombreuses années dans le traitement de maladies auto-immunes) pourrait tout de même avoir lieu, à la lueur des premiers résultats obtenus à l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection de Marseille.
Pourquoi étudier cette molécule contre le SARS-CoV-2 ?
Ces premiers résultats sont en cours de publication, mais il est utile de les commenter rapidement, car ils sont déjà fortement médiatisés !
L’équipe du Pr Didier Raoult qui a mené une étude, que l’on pourrait qualifier de pilote, s’est appuyée sur le fait que la chloroquine exerce in vitro une inhibition de la croissance du SRAS-CoV-2 et sur les résultats d’un essai chinois ayant porté sur des malades infectés qui a montré des bénéfices à la fois cliniques et sur la clairance virale. De plus, l’IHU Méditerranée Infection de Marseille a une grande et longue expérience d’un dérivé de la chloroquine, mieux toléré, l’hydroxychloroquine.
Des premiers résultats remarquables
Ces spécialistes ont donc cherché à savoir quel pouvait être l’effet de l’hydroxychloroquine sur la charge virale de patients infectés par le SARS-CoV-2, dans le cadre d’une étude préliminaire ayant inclus 36 patients : 20 recevant de l’hydroxychloroquine et 16 un traitement de support des symptômes (groupe témoin). Six malades du groupe hydroxychloroquine ont aussi reçu en association un antibiotique, l’azithromycine.
S’il est clair, pour le Dr Trémolières, que les résultats en cours de publication doivent être considérés avec réserve, ils n’en sont pas moins remarquables. En effet, la guérison virologique (déterminée par une PCR nasopharyngée négative) est constatée, à J6 après l’inclusion, chez :
12,5 % des patients du groupe témoin,
57,1 % des patients du groupe chloroquine seule,
100 % des patients du groupe chloroquine-azithromycine.
Certes, le dernier groupe ne comporte que six patients et « on ne peut encore considérer qu’une démonstration soit faite ».
Bien évidemment ces premières données, si prometteuses soient-elles, doivent être confirmées par des études de plus grande ampleur, mais elles sont suffisamment inédites pour être rapportées et commentées. Quant à la corrélation avec un effet clinique favorable, « elle n’est pour l’instant pas faite du tout ».
https://www.vidal.fr/actualites/24499/covid_19_le_retour_de_la_chloroquine/
Patience, patience, il faudra attendre les résultats des études, y compris celles qui sont menées en dehors de France.
Cette querelle entre un grand chercheur soutenu par beaucoup – mais pas tous – de ses pairs et de grands élus qui lui ont confié leur santé (Estrosi, Vassal, Boyer et d’autres) et la bureaucratie de la santé dont les pratiques s’inscrivent dans les consternantes habitudes françaises, est exemplative de nos maux.
Par curiosité j’ai consulté l’organigramme de la Direction Générale de la Santé (DGS) https://solidarites-sante.gouv.fr/ministere/organisation/organisation-des-directions-et-services/article/organisation-de-la-direction-generale-de-la-sante-dgs, pour y découvrir l’existence de deux bureaux: l’un consacré aux « risques infectieux et émergents » et l’autre à la « préparation aux crises ».
Manifestement, ils sont aux abonnés absents, peut-être touchés par le Covid-19 dont ils n’ont pas été capables d’anticiper la diffusion dans la population générale !
Pas de masques, pas de blouses, pas de charlottes, pas de gels en quantité suffisante: notre système de santé n’a pas su répondre à cette crise majeure en dépit du dévouement de tous les personnels.
D’un côté donc un professeur de renom soucieux d’innover en s’affranchissant des protocoles les plus rigoureux et de l’autre une administration ossifiée, inepte, soutenue par des politiques obligés de mentir chaque jour et à toute heure !
Et puis comment ne pas imaginer que derrière cette dispute, se cachent de gros intérêts financiers ??
Monsieur Bilger,
Cela fait longtemps que j’apprécie vos billets sur beaucoup de sujet.
Je considère pourtant qu’il faut aller sur le site du docteur Raoult et constater qu’il disait le traitement prometteur et non pas infaillible. Le gouvernement le préconise dans les seuls cas où lui-même dit que c’est trop tard.
En communication on peut dire qu’il est piégé. Maintenant, connaissant le profil de ceux qui dirigent, qui se croit infaillible n’est pas toujours celui que l’on montre du doigt.
Un diplôme ou un prix Nobel ne veut pas dire devenir de nature divine et les exemples dans la science sont suffisamment nombreux pour le constater.
Dernier point : nous avons tous quelqu’un envoyé au front sanitaire ou industriel pour comprendre la valeur de la solidarité mais cela ne veut pas dire excuser les incompétents ou pire ceux qui mentent sciemment, pour ne pas pointer du doigt des erreurs logistiques.
Bien à vous en attendant votre prochain billet.
Il a le même coiffeur que Mme Belloubet !
C’est d’une course dont il s’agit, une course à la vie. Ne l’oublions pas ! Pas de l’ego d’individus, pas des nostalgiques de la « me » génération.
Le problème est de savoir si nous devons attendre, dans cette course à la vie, l’arrivée idéale, d’atteindre le but, ou d’appliquer en attendant d’y arriver la rustine de circonstance.
On attend toujours la solution idéale pour la grippe, pour laquelle on applique chaque année une rustine préventive qui n’empêche pourtant pas quelques centaines de milliers de pékins en ce monde de crever en route dont de l’ordre de 10 000 dans notre seule France.
D’une façon générale y a-t-il des solutions idéales ? non !
Ou doit-on faute de les trouver utiliser des ersatz ? oui !
Nous sommes là en face d’une bataille de paroles et de personnalités en totale ignorance des pratiques scientifiques où les approximations existent en attendant la meilleure solution, l’idéal, l’absolu n’existe pas en sciences !
Darwin et Einstein sont remis en question en ce moment et pas seulement par Raoult dans le cas Darwin !
« Et le pouvoir, dont il est le guide, avec nous. »
Vous parlez de ce pouvoir qui n’a pas jugé bon de reporter les élections municipales ??
Si j’en crois un article du Point intitulé « La vérité sur le nombre de morts »…
https://www.lepoint.fr/sante/coronavirus-la-verite-sur-le-nombre-de-morts-25-03-2020-2368669_40.php
…ce serait Yves Lévy, ex-directeur de l’Inserm et époux de l’ex-ministre Agnès Buzyn (qui a signé le 13 janvier un texte pour un médicament vieux de 70 ans qui ne coûte rien et l’a fait interdire à la vente publique mais par ordonnance dans les pharmacies), qui serait en flèche dans l’opposition au Professeur Raoult…
Et Jérôme Salomon s’est occupé, en 2013, de la liquidation des stocks de masques, stocks constitués par Mme Bachelot si décriée en son temps !
Qui voulez-vous croire ? Ils me paraissent plus occupés à se protéger les uns les autres qu’à protéger les populations. Et le pire c’est que quand tout cela sera fini, il ne se passera rien !
Vous prenez cause pour une ligne qui consiste en résumé à dire après constat de manque de masques, tests, difficultés de produire chloroquine et azithromycine, que seul le confinement est réalisable, en oubliant tous ses effets pervers, pour gagner du temps, pour attendre naturellement la fin de l’épidémie. Cela peut se concevoir mais il est aussi légitime de penser « moyenâgeuse » cette ligne.
Nous connaissons, nous médecins généralistes, les contre-indications et effets pervers de ces médicaments depuis longtemps. Le professeur Raoult nous propose une action, sur la base de ses études, qui même si ce n’est pas la panacée, a le mérite de sauver plus de vies que l’attentisme. Qu’avons-nous à perdre ? La réputation d’un groupe « d’experts » qui pour la plupart glosent sur des travaux qui leur sont étrangers ? La mise en évidence d’une pénurie de moyens qui n’est plus qu’un secret de polichinelle ?
Par ailleurs ne bottons pas en touche avec l’annonce d’une expérimentation qui comme toujours rendra ses conclusions lorsque tout sera fini. Les études du professeur Raoult nous semblent, à nous grand nombre de médecins, sérieuses même si on peut trouver quelques manquements à une stricte rigueur. Cela me rappelle le conflit entre Pasteur et Koch au sujet du bacille du charbon: Pasteur, en pleine gloire, ne supportait pas qu’un petit médecin, allemand de surcroît, puisse avoir raison ; il n’eut de cesse de critiquer le soi-disant manque de rigueur de Koch. La suite démontra que Koch avait raison.
Quelemondeentiernousenvie.
« Le BTP est l’activité principale de 392 000 entreprises 372 000 de ces entreprises emploient entre 0 à 10 salariés, 18 600 de 11 à 50 salariés, 1200 de 51 à 200 salariés et 200 ont plus de 200 salariés. 1 146 000 salariés travaillent dans le BTP ».
Ce matin, j’ai encore entendu des témoignages de personnel soignant qui allait travailler sans masques, « la boule au ventre »… SANS MASQUES ! encore à ce jour ! Au feu sans masques encore !!
Jamais je n’ai connu, depuis des décennies, la pénurie de masques et toutes les protections qui vont avec, les EPI pour résumer, jamais !
N’importe quel technicien des méthodes et/ou du matériel aurait anticipé tout ce matériel qui fait défaut… Chez la cinquième puissance mondiale. « Dans quel pays sommes-nous » a dit le Dr Hamon même si au début il était aussi circonspect, ce qui n’empêche pas d’avoir les casques en magasin, bon sang !
Qu’ont fait toutes ces agences, toutes ces élites, tous ces « pimpoyos » qui sont en veille comme ils disent ? Ils doivent bâiller aux corneilles ce n’est pas possible ! Le Dr Hamon avait le goût amer de ces agences de santé remplies de vide et d’inutiles.
Un bureau des méthodes et du matériel, quel qu’il soit, dans la même situation aurait été viré sur-le-champ, dégagé les responsables et ingénieurs de tout poil ; imaginez construire la Tour Eiffel et manquer de rivets dès les premiers mètres, alors que nous sommes capables de construire le pont de l’île de Ré plus vite que les avis d’autorisation à construire.
Gustave Eiffel doit avoir des convulsions d’entendre de tels manquements de la part de nos Bibi Fricotin qui nous gouvernent et à qui nous confions nos vies.
A partir de 70 ans vous êtes vieux, et par les temps qui courent vous êtes une denrée périssable… Mourir – même pas pour des idées – dans un couloir d’hôpital comme un chien qu’on ne peut pas soigner – images terribles d’Espagne -, prouve bien la vacuité de la parole des dirigeants.
Quand on ne sait plus protéger nos anciens, c’est l’immeuble qui s’ effondre, les murs qui se lézardent, les murs qui se délitent, les planchers qui s’écroulent, une solidarité en péril, notre nullité qui se jette sur nous et nous crache à la figure.
L’arrêté de péril inéluctable et la bêtise au pouvoir, l’incompétence au firmament d’un pays démocratique et éduqué, dont la première mission est de protéger ses anciens, de les faire vivre, les gardiens du temple, leur vie pour un empire eux qui ont transmis, donné, et fait vivre.
Certes ce n’est pas neuf, mais le nouveau monde promis est aussi nul que les autres, vous allez voir ce que vous allez voir… On voit.
Il faudra demander des comptes le temps venu, tous les comptes, jusqu’à la moindre vis, jusqu’au moindre rivet.
Dès le début du mois de février, les Chinois, Taïwanais, Hongkongais, Coréens du Sud ont testé le médicament préconisé maintenant par le professeur Raoult et l’ont trouvé efficace, ses bienfaits leur paraissant au total valables dans la situation que nous connaissons, même compte tenu des contre-indications. J’en ai entendu parler dans la presse étrangère bien avant d’avoir entendu parler du professeur Raoult.
L’avantage est double, le médicament étant considéré par eux comme à la fois plutôt efficace et peu onéreux, ce qui fait qu’il peut être produit en quantité suffisante et n’est donc pas réservé à quelques-uns. Tout cela reste à vérifier. Les agences officielles de santé occidentales le testent donc en fonction de leurs propres critères. C’est normal.
Dommage qu’elles n’aient pas commencé avant que la vague virale ne déferle sur nous. Dommage de façon générale que les gouvernements et instances chargés de la santé publique n’aient pas saisi ce précieux répit pour mieux se préparer. Les doutes que l’on peut entretenir sur leur réactivité dans l’urgence ne sont pas tout à fait sans fondement.
Les tests prendront un certain temps, et certains malades atteints maintenant souhaitent recourir à ce traitement, dans les conditions énoncées par le professeur Raoult, c’est-à-dire au début de la maladie et non à la dernière extrémité. Je parle de malades plus ou moins abandonnés par la médecine, c’est-à-dire au-dessus de 60 ans. Ce médicament était jusqu’ici en vente libre. Pourquoi le rationner brutalement ? Pourquoi faut-il que l’Etat contrôle tous les moyens de lutte contre la maladie, lui qui est une fois sur deux lourd, lent, paralysé et paralysant ? Pourquoi décrète-t-il que le traitement en question sera autorisé mais seulement en dernière limite, c’est-à-dire trop tard ?
L’impossibilité de savoir à quoi s’en tenir quand une personne est patraque génère des problèmes pour cette personne elle-même et pour d’autres car elle est peut-être contagieuse mais n’a aucun moyen de le vérifier, alors qu’en attendant il lui faut sortir s’acheter des vivres (et se fournir également en papier machine et encre pour imprimer les formulaires de police nécessaires pour une telle expédition). Ne parlons pas de se soigner, puisque le mot d’ordre est d’attendre et de réciter ses prières, surtout si l’on a dépassé la soixantaine.
Tout part de là. Cela me paraît crucial.
Ensuite, à supposer que la personne ait pu se faire tester rapidement sans avoir à entreprendre un parcours du combattant, ni à obtenir trop d’autorisations-dérogations, si cette personne veut prendre de la nivaquine, sous contrôle de son médecin plutôt que rien, je ne vois pas pourquoi elle n’en aurait pas le droit, compte tenu que ce médicament a fait ses preuves pendant des dizaines d’années contre la malaria sans poser de problèmes particuliers aux autorités sanitaires françaises, et qu’il a été employé sur une grande échelle en Asie du Sud-Est contre le coronavirus.
La rapidité de réaction contre le professeur Raoult est tout de même fulgurante comparée à la rapidité de réaction pour au moins fournir du matériel de protection aux soignants, et faire le plus de dépistage possible, comme le recommande l’OMS.
Je dois dire que suis assez embarrassée pour commenter le billet du jour dans la mesure où, comme on l’aura compris de par ma fidélité à ce blog, j’apprécie énormément les personnalités singulières, or l’ex-Président de l’Université de la Méditerranée – Aix-Marseille II (1994-1999), actuel Président de l’Institut hospitalo-universitaire en maladies infectieuses de Marseille (« IHU Méditerranée Infection » ou « Institut MI ») , est considéré comme une sacré personnalité singulière, quand bien même certains le verraient inexistant en comparaison de Louis Pasteur.
Que lui reproche-t-on en fait ?
Essentiellement, à l’heure actuelle, d’avoir « le 25 février 2020 au soir, au début de la pandémie de maladie à coronavirus en France, annoncé la « fin de partie » pour le coronavirus, estimant que la chloroquine (un médicament utilisé contre le paludisme) serait « probablement le traitement le moins cher et le plus simple pour traiter le coronavirus Covid-19 », annonce qui a fait l’objet de multiples mises en garde.
Or, « la molécule en cause qui ne fut pas disponible pour les armées avant la fin de la guerre et est entrée dans la pratique clinique en 1947 comme anti-paludéen, a été mise sur le marché en 1949 sous le nom de ‘Nivaquine’ par Rhône-Poulenc » dont le directeur scientifique, qui pour ce médicament entre autres certes, s’est vu attribuer l’ordre du mérite ainsi que le prix de l’Académie des Sciences remis en présence de François Mitterrand, est le frère aîné de mon père.
Certes, tous les antipaludiques sont toxiques, mais la quinine et la chloroquinine sont présumées être la première cause (et la plus grave) d’empoisonnement parmi eux.
Cela étant, je me rappelle qu’on m’a fait prendre autrefois de la quinine à titre préventif pour cause de voyage à risque, et je suis toujours là. Au grand dam de certains sans doute, je n’en disconviens pas.
De fait, j’étais quand même beaucoup plus jeune à l’époque.
Je constate que la contradiction est venue initialement de M Frisk-Holmberg, Y Bergqvist et U Englund, « Chloroquine intoxication [letter] », British Journal of Clinical Pharmacology, vol. 15, no 4, avril 1983, et allez savoir pourquoi, je pense à la découverte cette même année du retrovirus par l’équipe du biologiste virologue, le Professeur Luc Montagnierprofesseur Luc Montagnier et au rôle controversé en la matière tenu par le chercheur américain en immunologie, Robert Gallo, controverse qui représente ce qu’on a appelé, Les dessous de l’affaire du sang contaminé.
Je cite cet extrait : « L’accusation repose sur un postulat fondamental : au printemps 1985, le gouvernement français a retardé le dépistage systématique des donneurs de sang, alors même qu’un test américain était disponible et de bonne qualité. Cette décision aurait visé à favoriser le groupe Pasteur, qui lui-même préparait un test. Pourtant, à étudier le dossier, il apparaît que c’est le géant américain Abbott qui s’est livré, pour conquérir le marché des tests, à des pratiques pour le moins douteuses. »
Hum !
« Il est navrant que cette dispute, dont j’ai la faiblesse de croire, malgré tout, qu’elle relève plus de la déontologie que de la jalousie, se déroule publiquement mais c’est la rançon d’un désastre quotidien qui fait rechercher le plus vite possible mille expédients pour le réduire. […] De grâce, qu’on n’ajoute pas à la propension naturelle des Français à tout critiquer, à douter de tout, la discorde d’un monde qui doit nous inspirer confiance et sur lequel nous devons pouvoir compter absolument. »
Comme vous j’espère qu’on n’aura pas une nouvelle bataille des ego et sous-jacente celle des gros sous (tests), dont on peut sans doute déplorer qu’elle survienne un peu trop souvent chez nos Geotrouvetout contemporains.
Trêve de polémique. Tous ces mandarins finissent par nous taper sur le système… immunitaire !
Ci-dessous une excellente idée :
« Le président de la République, qui a déclaré le pays « en guerre » contre le Covid-19, aura à récompenser ces combattants de l’ombre.
Dans l’urgence, il s’agit de protéger une armée en haillons. Il lui faut, comme pour les hôpitaux, des masques, des gants, des tests. Des primes doivent être distribuées. Pourquoi ne pas affecter la somme des contraventions au confinement à ces soldats sans armes ? » Ivan Rioufol
Excellente idée cher Ivan Rioufol, puissiez-vous être entendu, au moins une fois…
Le professeur Didier Raoult n’est pas étranger au narcissisme comme certaines personnalités atypiques qui souffrent peut-être de n’être pas reconnues par les instances officielles autant qu’elles le souhaiteraient.
Ah ! Les instances officielles…
Pour Philippe Bilger, tout ce qui n’est pas officiel n’existe pas ou a systématiquement tort…
Alors, parlons-en, de ces instances officielles, ou du moins d’une partie d’entre elles :
« Didier Raoult a eu un conflit avec Yves Lévy, PDG de l’Inserm et mari de la ministre de la santé Agnès Buzyn. »
http://www.geopolintel.fr/article2194.html
Et si ceci expliquait cela, en dehors de tout aspect à caractère scientifique ?
Quel spectacle ! Au cœur de la pire crise sanitaire depuis un siècle, une querelle byzantine de mandarins ! Face aux caméras ! On ne pouvait pas trouver mieux pour ajouter à la confusion déjà bien installée !
Avec un tout petit peu de bon sens, compte tenu de la réputation mondiale de Didier Raoult, on peut imaginer que le traitement d’urgence qu’il propose n’est pas tout à fait farfelu. Ce qui conduit à ne pas comprendre pourquoi, avant de quitter précipitamment le ministère de la Santé, Mme Buzyn a classé la chloroquine parmi les substances vénéneuses. En vente libre jusqu’alors, ce médicament anti-palu est dans les valises de tous ceux qui fréquentent l’Afrique subsaharienne…
Par ailleurs, si Didier Raoult n’était qu’un professeur Tournesol en chair et en os – les cheveux en plus -, pourquoi, en 2011, lors de la création des IHU, son projet marseillais a-t-il été retenu, bénéficiant d’un crédit de 160 millions d’euros ? Pourquoi, le 11 mars, Emmanuel Macron l’a-t-il nommé membre du comité scientifique ? A cette date, il administrait déjà son fameux remède controversé.
À bien y regarder, la querelle n’est pas nouvelle… et semble être surtout une affaire de pouvoir, d’école et de gros sous. Lorsque Nicolas Sarkozy a créé les IHU, l’Inserm a perdu en partie sa mainmise sur la recherche médicale… et quelques centaines de millions d’euros de crédits. Depuis quelques années, l’Inserm a choisi de s’orienter vers la bioéthique, alors que Didier Raoult reste partisan des technologies anciennes, plus concrètes et moins coûteuses. L’Inserm, pour combattre les maladies, mise sur la correction des déficits génétiques, quand le patron de l’IHU marseillais préconise le développement et l’adaptation des remèdes déjà éprouvés.
Ce désaccord, jusqu’à maintenant affaire des seuls spécialistes, aurait pu conduire à une compétition saine… à condition que l’Inserm, plus « parisien », plus proche du pouvoir politique, n’use pas de ces atouts, encore plus dès lors que le ministère de la Santé a été confié par Macron à l’épouse du PDG de l’Institut. A tel point que le Président a dû exfiltrer celui-ci pour calmer la tempête qui grondait.
Mais le mal était fait et les couteaux restaient sur la table, la querelle purement scientifique mutant en conflit de personnes.
Ah, si Didier Raoult avait accepté d’être plus proche de l’image d’Epinal du mandarin imposant sa sagesse… et fréquentant les salons dorés de la République… Il se fait une gloire de préférer son labo et ses malades aux ronds de jambe pourtant parfois nécessaires compte tenu de nos mœurs politiques.
Certes, il n’est pas Louis Pasteur et ne le revendique pas… Mais notre grand Pasteur n’a-t-il pas, lui aussi, pendant vingt ans, entretenu une querelle avec son confrère allemand Robert Koch, nourrie, de plus, par un relent de nationalisme exacerbé par la défaite de 1971 ? Aujourd’hui encore, Pasteur est un dieu en France et Koch est divinisé en Allemagne… Mais leur conflit, loin de coûter aux malades, les a servis : la compétition scientifique l’a emporté sur les disputes et les deux rivaux ont découvert la plupart des vaccins contre les bactéries qui, pendant des siècles, avaient décimé l’humanité.
Aujourd’hui, est-il si compliqué que cela de simplement les imiter ?
Pendant tous les mois où j’ai vécu en Afrique, j’ai été traité journalièrement à la chloroquine. Cela m’était imposé et m’y soustraire eut constitué une faute professionnelle. Aucun des médecins qui m’a ordonné ce traitement n’a cherché à savoir si j’avais des antécédents médicaux. Tous mes collègues, et ils sont des dizaines de milliers, ont pareillement été traités.
J’apprends donc avec surprise que nous encourions des risques qui nous étaient inconnus. Pourtant l’Etat nous contraignait et nous menaçait de sanctions.
Ah monsieur Bilger on sent bien dans votre billet poindre le magistrat rigoureux: le code, l’application de la loi, la méthode, la procédure, le respect des institutions… Si l’on doit comparer M. Raoult à quelques savants je le rapprocherais plutôt de Pasteur que de Koch
Koch un méthodiste rigoureux, éminent, quand même quelque peu au-dessus de Pasteur. Pasteur un savant observateur (le charbon), inventif et audacieux, le saut dans l’inconnu du vaccin contre la rage – son brillant assistant le célèbre Roux farouchement opposé à sauter les étapes de l’animal à l’homme. Que dirait aujourd’hui les fameuses commissions d’éthique et de validation des protocoles !
Pire ! Pasteur expérimenta par exemple les effets possibles sur un morceau de viande placé dans les entrefers d’un électroaimant… pour voir ; une intuition qui bien sûr n’aboutira pas.
Le Professeur Raoult est donc plutôt à placer du côté des audacieux, des iconoclastes, ce n’est pas donné à tous d’où sans doute de sévères inimitiés auxquelles s’ajoutent semble-t-il quelques règlements de compte avec le Pr Lévy.
En sautant quelques étapes face au coronavirus comme Pasteur le fit face aux supplications d’une mère dont le fils venait d’être mordu par un chien enragé… et a eu quand même de la chance que « ça marche », le prof Raoult montre de la désinvolture, un peu d’arrogance sans doute mais quelle audace !! C’est là l’essentiel. Et laissons les besogneux chercheurs tenter après-coup de démêler le vrai du faux. Même si l’expérimentation du Pr Raoult ne permettait de sauver que 1 /1000 de malades en plus, je crois qu’on devrait lui en être reconnaissant et s’il se trompe, les conséquences ne seront que pour lui.
Dans les années 1970, la série Iris 50, 60, 80 des ordinateurs de la défunte CII était affublée d’un logiciel système assez débile. Les documentations qui s’y rattachaient, absconses. Pris par le temps dans un projet où les enjeux de coût et délais étaient cruciaux, deux méthodes étaient possibles: une étude longue et laborieuse des documentations ou bien l’essai un peu à l’aveuglette en faisant varier quelques paramètres (il y en avait des centaines) à partir de quelques exemples « qui marchaient », pour obtenir des résultats immédiats.
Je préfère dans la hâte l’expérimentation ! Et il ne s’agissait ici que de gros sous, et non pas de vies humaines !
Franchement, Philippe Bilger, vous êtes meilleur quand vous vous abstenez de parler d’un sujet dont vous reconnaissez tout ignorer, la médecine, et plus particulièrement la virologie. Vous pourriez ainsi vous épargner fadaises, poncifs, inexactitudes et pensées mainstream accommodantes.
Avez-vous lu un seul livre de la sommité que vous vous autorisez à démolir parce que d’autres, qui ont l’heur de vous plaire, l’ont fait ? Connaissez-vous ses travaux et sa place mondiale éminente dans son domaine de prédilection ?
La connaissance de l’histoire de la médecine au fil des siècles permettrait l’usage d’humilité dans la manipulation du verbiage, du baragouinage de salon et de dîner de ville.
Désolé pour le ton, mais des milliers de vies humaines sont en jeu.
Alors, les leçons méthodologiques sur tapis vert et les allégations grotesques de toxicité d’un médicament remontant à Mathusalem… on s’en passe… On parle de balance bénéfice/risque avec dans l’un des plateaux le passage de vie à trépas ! Est-ce clair ?
Et on voudrait recommander l’emploi de l’hydroxy-chloroquine aux presque moribonds, en passe d’être ou étant déjà sous ventilation assistée, alors que Didier Raoult préconise l’utilisation plus précoce ?
On est, voyez-vous, dans l’urgence sanitaire ultime, dans la guerre à la baïonnette contre le mal absolu, bouffeur de poumons et supprimeur d’âmes.
Covid-19 est en passe d’infliger à la France ce que subit l’Italie : le débordement et la décimation de ses troupes soignantes valeureuses et un ‘choix de Sophie’ de la mort. Qui, faute d’armes et de bras, va-t-on bien pouvoir—dans les formes sévères—laisser sur le carreau ? Atroce !
Dans cette partie où l’enjeu est la mort, il a longtemps qu’on ne joue plus à la marelle.
Cher Maître, le Plaquenil n’est pas une découverte ! C’est un médicament connu et depuis bien longtemps…l L’autorisation de mise sur le marché commence même à dater ! Si ce médicament n’avait pas déjà été testé, je serais pleinement en accord avec vous… mais ce n’est pas le cas… Il est même remboursé par la SS ce qui doit signifier que le ratio bénéfice/risque a donc été évalué comme concluant.
Je ne suis pas médecin, mais je me pose la question suivante, pourquoi alors que le Professeur Raoult martèle que ce médicament diminue la charge virale s il est pris au début de la maladie, le ministre annonce-t-il qu’il sera testé sur des patients dont la pathologie est avancée à grave ? Donc possiblement sans effet à ce stade ! Le Professeur Raoult ne prétend pas avec ce médicament « guérir » du coronavirus mais diminuer la charge virale pour en atténuer les formes graves… Je pense que dans les plus hautes institutions de notre République, les questions d’intérêts prévalent…
Philippe Bilger n’est pas Platon !
Didier Raoult n’est pas Pasteur, Philippe Bilger n’est pas pasteur…
Nous n’avons pas le droit au Plaquenil, excepté quelques personnalités (nous n’en avons pas suffisamment en stock ?). Par contre, les banlieues ont le droit de traîner dans les rues à toute heure du jour et de la nuit. STOP !
Coup de gueule et surtout de désespoir du Professeur Christian Perronne concernant l’interdiction du Plaquenil.
https://www.ouillade.eu/politique/france-coronavirus-le-coup-de-gueule-du-professeur-perronne/207239
Je crois, Monsieur Bilger, que tout est affaire d’approche du problème.
Il y a ceux qui ont une vision, comme l’on dit maintenant, « sécuritaire », c’est-à-dire pour qui le principe de précaution reste un absolu. Alors, on attend les directives de l’OMS ou l’on accélère autant que faire se peut les procédures de test et de certification des traitements envisageables. C’est la position majoritaire des scientifiques qui composent le Comité qui conseille le gouvernement, auquel est adjoint à présent le CARE qui se spécialise dans le traitement, compétence que n’avait pas le Comité scientifique initial.
Il y a ceux qui, en vertu du serment d’Hippocrate qui leur enjoint d’apporter aux malades les traitements que la médecine peut offrir comme pouvant apporter une amélioration de leur état.
C’est le cas du professeur Raoult. Pour lui, du moment qu’un traitement fondé sur des médicaments existants et connus, notamment quant à leurs effets secondaires et bénéficiant déjà d’une AMM, certes pour d’autres indications, pourrait apporter une première solution dans l’attente de la confirmation de ce traitement ou de la mise au point d’un traitement plus efficace, il doit être utilisé pour soulager les patients gravement atteints et tenter de les sauver d’une mort quasi certaine.
Donc il y a opposition entre deux écoles de pensée, celle des partisans de la technique médicale sûre mais exigeant des délais de mise au point pendant lesquels beaucoup de patients atteints vont inéluctablement mourir et celle des partisans de la priorité de l’éthique médicale exigeant de passer outre les contraintes techniques dans l’urgence du moment.
Chaque camp est sûr du bien-fondé de sa position. Ce qui reste regrettable est que cela se passe en place publique par médias interposés. Mais la cause fondamentale est que la médecine en France ne dispose pas des tests de dépistage faute d’avoir su anticiper comme en Allemagne par exemple où la crise est mieux maîtrisée qu’en France, en Italie ou en Espagne. D’où un confinement de toute la population française pour éviter autant que faire se peut l’engorgement des services hospitaliers d’évidence sous-dimensionnés face à une crise d’une telle ampleur.
Or, comme le confirme le Canard enchaîné de ce jour, ce sont les enzymes nécessaires au tests qui manquent, comme d’ailleurs les écouvillons pour les prélèvements qui commencent à devenir insuffisants, sans parler des masques et autres moyens de protection (blouses, etc.) nécessaires aux personnels tant dans les hôpitaux que dans les EHPAD, les ambulances ou les forces de l’ordre. L’article du Palmipède intitulé « Le plan qui a fini en plan » est particulièrement précis sur ce point.
C’est la perturbation intellectuelle qui domine. Quelques articles font raisonnablement douter, beaucoup font rire par leur sanction sans appel, pour le oui ou pour le non. Le plus inquiétant est la suite des événements après la cessation de la pandémie. Notre situation économique est tellement obérée par la politique comptable énarchique et l’arrogance de nos crypto-soviétiques que nous risquons fort une mise à l’arrêt du pays, additionnée du peu d’empressement de la population à se remettre au travail.
Tout ce que décrit M. Bilger est de NOTRE fait ; les gouvernements faibles ou lâches ne sont que la conséquence de nos envies et désirs: avoir plus pour moins d’efforts, et en laissant les entreprises capables de réaliser ce tour de force s’en aller vers des cieux fiscalement plus cléments.
Mais c’est une bonne chose: nous serons tous unis dans la décroissance, dirigée par un Etat supranational ou par un administrateur provisoire en attendant la fermeture de la maison France. L’Allemagne a eu la chance de perdre la guerre, nous l’avons également perdue, mais nous n’avons pas su gagner la paix: le parti communiste est largement responsable de cet échec voulu et manipulé, et le grand général a eu le tort de ne pas faire fusiller Thorez, Duclos et Frachon, voire Kanapa.
Donc, ce que nous ferons après la crise n’a strictement aucune importance ; celui qui saura promettre, patelin et utile aux commentaires évanescents pourra accompagner la descente aux enfers. Quelques dizaines de milliers de réglementations en plus, un renfort d’impôts et la nomination de quelques dizaines de jeune énarques à des postes bien rémunérés, et la France sera repartie.
Hier, un patron de BTP, sollicité par la Préfecture pour relancer son entreprise, me disait qu’il ne le pouvait pas en raison de réglementations inapplicables en l’état. Vous avez entendu parler d’assouplissements ? non. S’il se risquait à travailler il aurait contre lui la stupide administration du Travail, l’URSSAF, la DGI, la CPAM et les syndicats, sans compter la Justice.
Le gouvernement actuel, j’en suis sûr, se débat comme il peut, sans doute est-il conscient des mesures à apporter, mais le corset socio-administratif est trop serré.
Aucune mesure forte n’a été prise, mais on a envoyé en Corse et surtout au fond de l’eau quelques dizaines de millions d’euros pour 12 malades que de simples mesures de prévention, dans une économie d’action autrement conçue, auraient pu faire économiser.
Alors, qu’importe, les valeurs de la République seront confirmées.
Les médias et les statisticiens sont atteints du couillonavirus !
Comment peuvent-ils demander aux Français lambdas s’ils approuvent la méthode du gouvernement dans leur guerre contre le Covid-19 ?
Pire, 74 % ont répondu non !
Tout le monde est d’accord pour dire que depuis 1968, l’éducation en France est passée de l’excellence à l’ignorance, les Chinois eux-mêmes nous le disent dans leurs sondages, et l’on demande au Français de se prononcer sur la bonne méthode de résoudre un problème d’une complexité extrême contre un virus inconnu ??
Philippe écrivait récemment « Tous les Français sont médecins ! » mieux, ils sont tous scientifiques !
Professeur Raoult :
« Comprenez-moi bien : je suis un scientifique et je réfléchis comme un scientifique avec des éléments vérifiables.
J’ai produit plus de données en maladies infectieuses que n’importe qui au monde.
Je suis un docteur, je vois des malades.
J’ai 75 patients hospitalisés, 600 consultations par jour.
Donc, les opinions des uns et des autres, si vous saviez comme ça m’est égal.
Dans mon équipe, nous sommes des gens pragmatiques, pas des oiseaux de plateaux télé. »
Moquerie des querelles de médecin selon Molière :
« Il vaut mieux mourir selon les règles que de réchapper contre les règles ».
Toujours d’actualité !
Nous avons quasi sacralisé le nom de Pasteur. Peut-être à tort.
Je vous conseille l’ouvrage suivant : « Pour en finir avec Pasteur. Un siècle de mystification scientifique » d’Eric Ancelet (Coll. Résurgence).
Passionnant.
De quoi réviser une partie de nos idées reçues et… enseignées dans l’école de la République qui était la nôtre.
Bonne lecture.
Le gouvernement fait voter une loi sur l’état d’urgence sanitaire et est incapable, en urgence, de passer au-dessus de ses protocoles pour autoriser des médicaments qui ne guérissent pas le virus, mais en limitent les dégâts, tels que les préconise le Professeur Didier Raoult à la suite de médecins chinois, dont il ne fait que reprendre les travaux et les conclusions en précisant qu’on ne voit pas pourquoi la France demande des tests alors qu’ils ont déjà été réalisés en Chine. Le Pr Raoult explique en outre que le confinement n’a pas réussi à la seule province chinoise qui l’a pratiqué, dont certes le virus semble être originaire, mais où s’est concentrée presque toute la mortalité du pays.
« …nombreux dépistages qu’il conviendrait d’opérer (on en a augmenté le nombre chaque jour) » (PB)
Dépistages : on en a augmenté le nombre chaque jour.
Vous êtes sérieux ?
Bonjour Philippe Bilger,
Je pense que vous devriez revoir votre titre. Ce qui a fait la particularité de Louis Pasteur, c’est au départ sa lutte contre le milieu médical de son époque. Vous devriez jeter un coup d’œil sur les pages consacrées à son combat, le mot n’est pas trop fort, contre les tenants de la « génération spontanée » qui tenaient le haut du pavé au XIXe siècle. Il l’a gagné, mais ce ne fut pas sans mal. Il s’agissait là de l’opinion majoritaire dans le milieu scientifique. Il a gagné, mais il a bénéficié d’une chance étonnante. Beaucoup de pastoriens considèrent qu’avec les techniques qu’il a utilisées, la probabilité qu’il puisse réussir était fort mince.
Actuellement, le professeur Raoult mène un combat identique. Ce n’est que superficiellement une question d’ego (quoique ?), en fait c’est la confrontation entre la « médecine basée sur les preuves » qui fait fureur dans le monde médical et l’ancienne médecine empirique, devenue médecine expérimentale avec Claude Bernard.
La première s’est imposée et est devenue petit à petit impérative jusqu’au plus petit échelon du monde de la santé. Le problème, à mon avis, c’est qu’elle est basée sur le postulat que ses bases sont définitives. L’exécutant ne peut plus en sortir à moins de remonter très haut dans la hiérarchie de l’algorithme et de pouvoir objecter scientifiquement à l’élément biaisé, ce qui est loin d’être possible sans études coûteuses en temps et en argent. Ce qui est un obstacle en période d’épidémie.
Raoult est dans son rôle en utilisant un médicament qu’il croit efficace en son âme et conscience.
Les autorités sont dans leur rôle en restant strictement dans le cadre des procédures d’agrément en vigueur.
Les deux se rencontreront-ils ? Nous le saurons bientôt.
@ finch
« Et on voudrait recommander l’emploi de l’hydroxy-chloroquine aux presque moribonds, en passe d’être ou étant déjà sous ventilation assistée, alors que Didier Raoult préconise l’utilisation plus précoce ? »
C’est un cadeau empoisonné.
En autorisant ce traitement uniquement pour des cas pour lesquels les patients sont à l’article de la mort, alors que c’est trop tard, cela permet de le discréditer ainsi que le Pr. Raoult par la même occasion.
Non seulement c’est malhonnête sur un plan scientifique mais encore c’est surtout une atteinte grave à l’éthique médicale.
Face à l’urgence, les contraintes de la quasi-médecine de guerre où il faut faire pour le mieux avec ce que l’on a doivent primer sans discussion sur la recherche scientifique de laboratoire et sur les objections byzantines.
« Didier Raoult n’est pas Pasteur ! »
Un titre qui claque comme un coup de fouet, et un billet qui se poursuit par :
« Il a par ailleurs des positions qui ne sont pas de nature à favoriser l’adhésion collective à la politique sanitaire du gouvernement. »
Bon tout est dit, même si par ailleurs la charge est plus mesurée.
Mais on sent bien que l’ancien avocat général retourne aux origines de sa vocation: l’ordre et la défense du droit et de l’État.
Il avait appelé dans le billet « Quand fera-t-on les comptes ? » à « l’obéissance des citoyens » (sic).
Impensable pour moi s’agissant d’un problème de survie personnelle au sens littéral.
Pas d’obéissance ! Simplement une demande de débats scientifiques entraînant ou pas l’adhésion à un protocole de soins et éventuellement à une politique de santé.
Car je crois que le fond du problème est plus la crainte du pouvoir de voir sa politique de santé mise en cause parce que déficiente, que la définition d’un protocole de soins.
Que se passe-t-il avec Didier Raoult ?
Didier Raoult est un borderline, comme on trouve souvent en sciences, et encore plus souvent en médecine.
La médecine n’est pas une science quoi qu’en disent les médecins, c’est un art qui s’appuie sur un ensemble complexe de disciplines allant de la biologie à la physique et la chimie, en passant par les mathématiques.
C’est un art qui fait appel à la déduction et au raisonnement logique et « en même temps » à l’intuition. C’est vrai pour toutes les disciplines, quand on est aux confins de la connaissance, mais l’originalité de la médecine c’est que c’est vrai en permanence, puisqu’en permanence on se trouve aux confins de la connaissance compte tenu de la complexité du corps humain.
Il en résulte des procédures complexes de validation des médicaments et des protocoles d’utilisation.
Cela est compréhensible.
Ce qui ne l’est pas, c’est que la rigueur scientifique opposée a été dans le passé oubliée, pour des médicaments qui ont fait des dégâts autrement plus graves que celui proposé par DR.
Ce qui ne l’est pas c’est le retard à la décision d’un pouvoir et d’une ministre qui étaient l’un et l’autre plus préoccupés de la mairie de Paris que du coronavirus.
Et au fond les propos de DR, son action indifférente à la volonté du pouvoir, avec la seule volonté d’obtenir des résultats et les résultats cela veut dire sauver des vies, mettent en danger le pouvoir.
Quand je parle de pouvoir, il ne s’agit pas seulement du pouvoir politique mais du pouvoir de l’Établissement médical qui contrôle les instances officielles, INSERM, CNRS et des instances administratives des hôpitaux.
Il est impensable pour tous les responsables de ces institutions que la vérité ne sorte pas de leurs institutions.
Il en va de la survie d’un système administratif de la recherche qui mériterait d’être repensé.
À cela s’ajoute un féroce combat d’ego entre chercheurs. C’est un grand classique en recherche.
La recherche médicale est plus soumise à ce genre de combat d’ego.
Puisque le pouvoir politique fait appel à notre prix Nobel de médecine, il faut se souvenir que ce prix Nobel a été obtenu après une longue lutte de contestation de paternité de sa découverte.
Si la contestation de la paternité d’une découverte n’est pas seulement de l’ordre de la médecine, souvenons-nous de ce qui s’est passé pour la théorie de la relativité entre Poincaré et Einstein, c’est quand même dans cette discipline que le combat a été le plus féroce.
Bref, s’il fallait une indication, à défaut de preuves, que DR n’a pas complètement tort, c’est que notre « brillant » ministre de la Santé, Olivier Véran, a admis la poursuite du protocole proposé par Didier Raoult, mais pour les cas désespérés, justement où il n’est pas prescrit par celui-ci, puisqu’il le préconise au début de l’infection.
Bizarre, bizarre vous avez dit bizarre ?
Marseille est une ville chère à mon coeur. Capable de grandes choses, du meilleur comme du pire, c’est la cité fondée par des Grecs venus de Phocée.
Revenons aux fondamentaux et faisons la distinction entre la maladie et le virus.
L’approche du Professeur Raoult vis-à-vis de la maladie Covid-19 vise avant tout à promouvoir l’usage d’un mélange de chlore et de quinine. Cette approche est curative, elle vise à soigner le patient sans mesurer précisément les dangers du remède. Ayant moi-même pris de la nivaquine pendant des mois, je peux vous assurer que le dosage est difficile et que les troubles sur la santé sont réels.
L’approche du Pr Raoult vis-à-vis du virus Sras-cov2 serait pertinente si la France disposait de suffisamment de kits pour tester tous les concitoyens et que ceux-ci acceptent de se faire dépister. Même en rêve, cela ne marche pas. Actuellement les urgences sont saturées et en rupture de stock en ce qui concerne les kits de dépistage.
En France, une polémique enfle en faveur du Pr Raoult. Aux USA, une autre polémique enfle à l’encontre de M. Trump qui serait lui aussi favorable à l’utilisation de ce médicament.
Restez chez vous !
On parle aussi des personnes guéries après avoir été infectées et malades, mais nous ne connaissons pas le nom des médicaments et autres traitements de soins qui leur ont été administrés.
Ce serait intéressant de le savoir !
Pourquoi le cacher au public ?
@ Tipaza
« La médecine n’est pas une science quoi qu’en disent les médecins, c’est un art qui s’appuie sur un ensemble complexe de disciplines allant de la biologie à la physique et la chimie, en passant par les mathématiques. »
Et surtout, dans une tradition européenne remontant au moins à Charlemagne, un art basé avant tout sur la charité, à savoir l’amour du prochain.
Mais allez donc expliquer cela à des apparatchiks…
@ vamonos | 25 mars 2020 à 19:27
J’ai connu personnellement deux personnes ayant souffert d’effets secondaires graves dus à la prise de chloroquine lors d’une crise de paludisme. Toutes deux ont eu des hallucinations importantes. L’une, qui avait été hospitalisée rapidement, s’est remise en trois semaines, et aurait eu beaucoup de chance selon ses soignants, tandis que l’autre qui était en mer (marine marchande), a succombé, peu après son arrivée, plus tardive, dans un hôpital.
Vu aujourd’hui à ‘C à vous’, deux interviews du professeur Raoult, datant de fin janvier et de mi-février. On peut, pour le moins, dire qu’il n’avait rien vu venir.
« Malgré mon ignorance »… et, plus loin: « en tenant pour rien les effets secondaires sérieux qu’il peut engendrer »… ce n’est pas un peu contradictoire ? Bon, ceci dit j’aime beaucoup le ton mesuré et (souvent) juste de vos articles.
@ Ellen
« On parle aussi des personnes guéries après avoir été infectées et malades, mais nous ne connaissons pas le nom des médicaments et autres traitements de soins qui leur ont été administrés. Ce serait intéressant de le savoir ! Pourquoi le cacher au public ? »
A priori, si des informations valables à ce sujet sortent, cela se fera assez rapidement dans la littérature scientifique.
Mais une bonne raison de ne pas en parler médiatiquement, si cela est avéré, serait d’éviter de produire des ruées sur les stocks. « Deeply unethical », comme on le dit sur Twitter.
« Zéro morts, zéro hospitalisations, zéro intubations.
Parlez-en à votre médecin avant de faire quoi que ce soit. »
https://newsthud.com/ny-doctor-successfully-treats-patients-with-drug-cocktail-zero-deaths-zero-hospitalizations-zero-intubations/
Hydroxychloroquine 200mg deux fois par jour pendant 5 jours
Azithromycin 500mg
Sulfate de zinc 220mg une fois par jour pendant 5 jours
Et roulez jeunesse… (*)
(*) N.D.T
« Didier Raoult n’est pas Pasteur ! » (PB)
Et nos élites… que sont-elles ?
J’ai capté, dans l’émission d’Yves Calvi, un militaire anesthésiste-réanimateur qui voulait faire passer un message (?) à tous ceux qui étaient concernés par la réserve sanitaire… Diantre ! Quel message !? Et de nous expliquer que la plateforme d’Etat dédiée à ce fonctionnement était inopérante ; en désespoir de cause et à travers cette émission il lançait un appel solennel à s’adresser directement, directement a-t-il appuyé – le machin, le truc, l’inutile, concerné est inopérant ! -, aux structures les plus proches.
Désespérant, à pleurer, un médecin militaire contraint de passer un message à travers une structure d’animation d’une émission, dans un contexte aussi grave.
Un épidémiologiste aussi de rappeler que les vieux ne sont pas faits pour mourir (enfin c’est la traduction la plus réaliste, je n’ai pas noté les paroles exactes)…
Quelle désespérance, lacinquièmepuissancemondialequelemondeentiernousenvie…
Les premiers malades évacués en Allemagne à Fribourg.
30 lits pour un hôpital militaire c’est énorme et tellement pusillanime… Au vu de la communication dessus, attrapée au début, par bribes, je pensais aux milliers de place créées par les Chinois. Chacun fera son opinion.
Et des soignants attendent toujours les EPI.
« De grâce, qu’on n’ajoute pas à la propension naturelle des Français à tout critiquer, à douter de tout, la discorde d’un monde qui doit nous inspirer confiance et sur lequel nous devons pouvoir compter absolument. Et le pouvoir, dont il est le guide, avec nous. » (PB)
Sage conseil, vous êtes optimiste. Hélas, hélas, ça va déferler…
Ne pourrait-on pas attendre les résultats d’une étude scientifiquement irréprochable avant de gnagnafer et péremptoirer ?
Pour décrypter les « faits factuels » autant que faire se peut :
Le Monde daté JEUDI 26 MARS 2020 Page 4.
Intervention du Président ce soir 25 mars

Ce soir, le mot « guerre » a été largement remplacé par « Nation ».
Le dessin de Patrick Chappatte dans Le Canard nous montre combien nous sommes préparés:
Il faut bien reconnaître qu’en dehors de prôner l’unité nationale bien évidemment nécessaire, mais qui tout comme « la confiance qui n’exclut pas le contrôle », n’interdit pas la critique que Macron first admet mal…
Notre Président « en guerre » m’a fait sourire lorsqu’il a évoqué « le porte-hélicoptère AMPHIBIE…
Eh oui, un porte-hélicoptère de la Marine nationale est amphibie et même mieux : IL FLOTTE sur l’eau !!
Je poserai éventuellement la question au rédacteur de ce discours mulhousien :
« C’est comme la chanson les « p’tits bateaux » les porte-hélicoptères ont-ils des jambes ?? »
https://www.youtube.com/watch?v=CZgQj2lFirs
Une idée de primaire, voire de primate: d’un côté un médicament qui n’a pas été testé dans les règles mais qui est administré par des médecins non dépourvus de compétence alors que vous crevez faute d’autre traitement et de l’autre le risque, plus tard, lorsque vous serez encore vivant, de complications éventuelles.
Que choisissez-vous ? Décéder dans le respect de l’orthodoxie ?
Raoult n’est pas Pasteur mais tous les hôpitaux de France et de Navarre le suivent. Ils ont plus confiance en lui qu’en Macron. Comme la grande majorité des gens de bon sens.
Pour le moral et pour y croire jusqu’au bout, inoubliable !
https://youtu.be/TakuB1wDuFw
@ Exilé | 25 mars 2020 à 18:53
« Face à l’urgence, les contraintes de la quasi-médecine de guerre où il faut faire pour le mieux avec ce que l’on a doivent primer sans discussion sur la recherche scientifique de laboratoire et sur les objections byzantines. »
Tout pareil.
« Ils » avaient dit:
Les masques ne servent à rien.
Puis « ils » ont dit:
« Si on savait le porter, le masque pour tout le monde aurait pu être une stratégie » ! (Jérôme Salomon, Directeur général de la Santé sur BFM TV)
Ce qui a fait bondir Didier Maïsto que nous aimons bien, qui a dit dans un tweet devenu viral:
« Je vous l’avais dit en plaisantant… mais ils ont vraiment osé !!! On est trop cons pour porter des masques !!! »
Puis ils ont expliqué que les masques protégeaient les autres mais pas ceux qui le portaient, ou l’inverse. Je ne sais plus, ils ont dit tellement de choses contradictoires.
Puis ils ont dit, on va réserver les masques au personnel soignant.
C’était déjà plus clair.
Et aujourd’hui le président soi-même portait un masque pour visiter l’hôpital de campagne. Un masque qui il y a une semaine ne l’aurait pas protégé puisque lesdits masques ne servaient à rien à l’époque.
Une semaine après, ils sont tellement utiles que même Jupiter en porte !
Et on voudrait que nous ayons l’obéissance citoyenne ?
Non, franchement hein, franchement, non !
Entre la vie et la mort, que choisir ? L’audace ou l’abstention ?
De l’audace, rien que de l’audace lorsque Louis Pasteur en 1885 inocule le vaccin contre la rage pour la première fois et sans aucun protocole ni essai clinique à l’époque, à un petit berger alsacien, Joseph Meister, mordu par un chien enragé qui demande à son cabinet des soins immédiats. Louis Pasteur, malgré la gravité et l’urgence savait qu’il prenait un risque en lui inoculant ce vaccin de son invention, mais devant la vie ou la mort, il devait choisir : l’audace. Au grand soulagement de L. Pasteur, l’enfant berger était sorti guéri.
Le professeur Didier Raoult a l’audace et le courage. Il prend ses responsabilités et assume.
En attendant il y a toujours autant de gens en file d’attente chaque jour pour consulter le Pr Raoult.
@ Exilé (@ finch)
« Face à l’urgence, les contraintes de la quasi-médecine de guerre où il faut faire pour le mieux avec ce que l’on a doivent primer sans discussion sur la recherche scientifique de laboratoire et sur les objections byzantines. »
Même en guerre, on se doit de réfléchir un minimum… et l’information est un des nerfs de la guerre. Cette information, en l’occurrence, c’est la « recherche scientifique de laboratoire » (et un peu plus quand même…) qui la fournit. On ne mène pas une guerre sans services secrets…
« En autorisant ce traitement uniquement pour des cas pour lesquels les patients sont à l’article de la mort, alors que c’est trop tard, cela permet de le discréditer ainsi que le Pr. Raoult par la même occasion. »
J’aurais tendance à être assez d’accord avec vous sur ce point précis, même si je ne sais pas pour autant d’où vous tenez les informations que je commente ainsi.
Et ce, même si sur le fond, je pense que Raoult a fait une grosse boulette de jouer la carte du vedettariat et d’enfreindre des règles du monde scientifique, ajoutant ainsi à la confusion. Une grosse boulette, même dans l’hypothétique cas où son traitement serait un remède miracle.
« Ce qui est déprimant, c’est que le Dr. Raoult a un très bon pedigree en terme de publications et est considéré comme l’un des meilleurs scientifiques français. Il sait comment cela doit être fait. Pourquoi choisit-il de procéder ainsi ? Une pandémie n’est pas une bonne excuse pour jeter une méthodologie rigoureuse par la fenêtre, en particulier lorsqu’un essai randomisé utilisant la charge virale comme critère d’évaluation pourrait être exécuté très rapidement. Au moins, le gouvernement français essaie de répliquer l’essai du Dr. Raoult indépendamment de lui ; alors j’espère que nous aurons bientôt une certaine clarté. Il existe également au moins trois essais d’hydroxychloroquine pour traiter ou prévenir le COVID-19 sur ClinicalTrials.gov (NCT04308668, NCT04304053 et NCT04315896). » — Science-Based Medicine Blog, David Gorski.
Ce n’est pas comme s’il n’y avait que Raoult sur le coup, hein… l’essentiel est d’avoir tous ces essais le plus promptement possible, puis on les compare en jetant les guerres d’ego à la poubelle, et on avise en fonction des résultats. Principe de base. Rien de byzantin là-dedans.
@ Pierre Blanchard | 25 mars 2020 à 21:16
« Notre Président « en guerre » m’a fait sourire lorsqu’il a évoqué « le porte-hélicoptère AMPHIBIE…
Eh oui, un porte-hélicoptère de la Marine nationale est amphibie et même mieux : IL FLOTTE sur l’eau !!
« C’est comme la chanson les « p’tits bateaux » les porte-hélicoptères ont-ils des jambes ?? »
Le terme officiel des armées est « PHA ».
Vous vous rencardez, avant de sarcasmer gratuit ?
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@ Christine L. | 25 mars 2020 à 20:38
« Vu aujourd’hui à ‘C à vous’, deux interviews du professeur Raoult, datant de fin janvier et de mi-février. On peut, pour le moins, dire qu’il n’avait rien vu venir. »
En effet : le 21 janvier, alors que les autorités chinoises s’apprêtent à boucler la province de Hubei, il déclare : « l’inquiétude à propos de Covid-19 est délirante. Il y a 3 Chinois qui meurent, et ça fait une alerte mondiale. L’OMS s’en mêle et on en parle à la télévision et à la radio. Tout cela est fou, il n’y a plus aucune lucidité » raillait-il alors.
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@ Tipaza | 25 mars 2020 à 19:03
« Bizarre, bizarre vous avez dit bizarre ? »
Mais vous en savez, des choses… Allez, dites-nous tout.
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@ Exilé | 25 mars 2020 à 18:53
« En autorisant ce traitement uniquement pour des cas pour lesquels les patients sont à l’article de la mort, alors que c’est trop tard, cela permet de le discréditer ainsi que le Pr. Raoult par la même occasion. »
C’est le stéréotype même de l’argument d’autorité, l’autorité citée étant… vous-même.
Vous devriez suggérer cet argument au Professeur DR, il pourrait le ressortir chez Ruquier ou Hanouna…
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@ Denis Monod-Broca | 25 mars 2020 à 18:35
« Raoult est dans son rôle en utilisant un médicament qu’il croit efficace en son âme et conscience.
Les autorités sont dans leur rôle en restant strictement dans le cadre des procédures d’agrément en vigueur.
Les deux se rencontreront-ils ? Nous le saurons bientôt. »
Très sage et pertinent, ça nous permet d’arrêter là et de nous épargner les « Macron démission » qui ne vont pas tarder alors qu’au 25 mars 2020 nous en sommes déjà à 1 331 morts.
Il est à noter que les principaux défenseurs de Didier Raoult sont d’abord les Marseillais. Ils prennent fait et cause pour lui un peu comme ils supportent l’Olympique de Marseille.
Tout ça manque un peu d’objectivité. 🙂
« Malgré mon ignorance, je suis sensible à l’avis d’un épidémiologiste, partagé par beaucoup d’experts, de médecins et de virologistes, qui souligne que l’étude clinique dirigée par Didier Raoult « est conduite, décrite et analysée de façon non rigoureuse, avec des imprécisions et des ambiguïtés ». » (PB)
Ce à quoi on peut répondre légitimement que des études médicales ou plus largement scientifiques soi-disant rigoureuses et en fait totalement bidonnées pour vendre des médocs, sont quasiment aussi vieilles que la création d’instances officielles censées les empêcher et qui n’existent en fait que pour donner une légitimité officielle à ce qui ne devrait pas en avoir, d’où les scandales sanitaires dont j’ai énoncé la liste partiellement avant-hier.
Les études du Commissariat à l’énergie atomique vous diront aussi que les centrales nucléaires ne présentent quasiment aucun danger mais évidemment le jour où ça saute, ben il y en a pour des centaines voire des milliers d’années de radiations mais c’est pas grave, on sera tous morts.
Tous les jours c’est la même rengaine sur Bilger.com « Croyez aveuglément les autorités,elles n’ont que votre bien-être à l’esprit », pfff.
Mais qui, ayant un QI supérieur à celui d’une moule, pour peu que le QI signifie quoi que soit, peut croire ce genre de c*nneries ?
C’est consternant.
@ Wil | 26 mars 2020 à 00:00
Si vous vivez à la campagne méfiez-vous, vous êtes exposé aux radiations de l’argile, de la bonne glaise sous vos sabots dont le bois ne vous protégera pas.
Cherchez-vous plutôt une caverne de calcaire où la radioactivité est plus faible, évitez le grès et la dolomie, ils peuvent aussi être très radioactifs.
Consolez-vous, nous crèverons tous des cochonneries que nous produisons et rejetons dans toutes les eaux de la Terre avant qu’une de nos centrales nucléaires dévaste le monde.
Les Japonais pourraient vous le dire après Little Boy, Fat Man et Fukushima !
Chez eux il semble que la radioactivité ait produit une mutation dans leur ADN.
Ils sont 160 millions environ en 2020 et leur problème est qu’ils ont trop de vieillards, l’espérance de vie y est la plus longue du monde.
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@ Christine L. | 25 mars 2020 à 20:38
Vous venez de me révéler pourquoi je suis si inconscient !
Je ne me suis pas rendu compte que j’étais mort !
Soignant mon paludisme depuis 1957 je prends toujours de la nivaquine (chloroquine)
Sérieusement !
Vos deux amis avaient été piqués par un moustique particulier, rare, porteur d’un virus très virulent qui tue en quelques jours, nous avons appris à le connaître en forant dans les marais du sud Nigeria. Si ses dirigeants et le médecin ne reconnaissent pas la fièvre soudaine et violente qui marque cette forme de paludisme, si la victime n’est pas transportée immédiatement dans une clinique pour maladie tropicale, elle meurt en quelques jours.
Il y a bien longtemps, un célèbre coureur italien, Fausto Coppi, est mort de ce genre de paludisme en quelques jours suite à une visite en Afrique de l’Ouest. Aucun médecin européen ne connaissait alors cette forme de paludisme.
@ Deviro
Puisque vous voulez tout savoir, il suffit de lire quelques articles bien documentés. En voici un intéressant.
C’est un peu long, mais le temps passé à le lire ne sera pas perdu. Il aidera à la réflexion sur le sujet.
Pour ma part mon opinion est faite. Il y a eu tellement de contradictions dans les déclarations officielles, en particulier sur le port du masque, qu’elles ne sont pas crédibles.
http://jdmichel.blog.tdg.ch/archive/2020/03/26/covid-et-mensonge-d-etat-en-france-305316.html#more
« Intervention à la fois politique, solidaire et émouvante du #président enfin conscient du fiasco d’avant à l’encontre du monde médical. 1 allocution à 3 niveaux. Des promesses qui l’obligent. Je devine que d’aucuns vont continuer à lui cracher dessus et j’en prendrai!
@BFMTV »
P. Bilger en direct de BFM-Macron, bien entendu.
Je lis votre dernier tweet, Monsieur P. Bilger, je ne sais plus quoi écrire.
Intervention émouvante, dites-vous ! Des promesses n’engagent à rien.
Macron, monsieur Fiasco continue de faire du théâtre.
J’arrête d’intervenir sur votre blog. Trop de courtisanerie !
« Nous devons n’avoir qu’une obsession, être unis contre le virus », a martelé le chef de l’État, hier à Mulhouse.
Mais il s’est aussitôt contredit en fustigeant « les facteurs de division » et « ceux qui voudraient fracturer le pays », c’est-à-dire en divisant lui-même le pays, en faisant ce qu’il reproche à ces fractureurs de faire.
Et à mon tour, en l’accusant, je fais ce que je lui reproche de faire.
Comment en sortir ?
« Ne juge pas, ô homme, puisque tu fais la même chose, toi qui juges »
Nous traversons des temps difficiles. Retrouvons, tous autant que nous sommes, foi en la parole. N’attachons pas d’importance à ce qui n’en a pas.
Entre la motivation continue affichée par le Pr Raoult et le lamentable « pateaugeage » gouvernemental, il est difficile de demander au citoyen lambda de ne pas placer un espoir, si infime soit-il, auprès du professeur si décrié. Mais décrié par qui ? Par tout ce qui compte de pseudo-sommités inféodées aux laboratoires pharmaceutiques. Et leurs commensaux journaleux. C’est un élément qui a son importance et qui induit une certaine signification.
Entre l’assurance du professeur contesté, mais néanmoins réputé et l’incompétence outrancière et avérée de la clique à Macron, que sa réputation précède désormais et depuis longtemps, le Français ordinaire devra choisir.
Personnellement, je pense profondément que si la clique susnommée souhaitait exposer un maximum de Français au risque de la contraction du virus, elle ne s’y prendrait pas autrement. Alors à choisir, ma préférence va naturellement vers cet épidémiologiste. Lui, me semble-t-il, n’a aucun intérêt à ce que crèvent des milliers de concitoyens. Ce qui n’est pas nécessairement le cas des gangsters macroniens. Ni d’ailleurs de la soi-disant opposition politique, qui s’agite beaucoup, critique abondamment, mais reste étrangement coite, d’un point de vue judiciaire, alors qu’en temps normal, ils se font des procès à tire-larigot pour un pet de travers.
EFFETS INDESIRABLES ?
Je demande à tous les médecins, tous les pharmaciens, à tous les préparateurs en pharmacie, et même à tous les patients qui ont lu les notices de médicaments s’ils n’ont jamais lu les « effets indésirables » de centaines de médicaments autorisés, prescrits et consommés. Il m’est arrivé de refuser certains d’entre eux, tellement j’en ai été effrayé.
J’ai avalé chaque jour l’un des deux médicaments prescrits par le docteur Raoult pendant vingt ans, en Afrique subsaharienne où j’enseignais, sans le moindre effet indésirable.
Parmi tous les professeurs de médecine invités à la radio ou à la télé, certains disent prescrire ces deux médicaments, certains disent ne pas le faire et préfèrent attendre… comme l’entourage « scientifique » (dont un anthropologue, un généraliste et un sociologue, cf. comité) du ministre.
Mais le plus grand des effets indésirables n’est-il pas… la mort ? Car chaque jour qui passe augmente le nombre de morts. « En même temps » (citation) qu’il aggrave l’effondrement de notre économie.
Je tiens à ajouter deux considérations, tout en n’étant pas médecin. Primo, le professeur Raoult avance que donner ces médicaments quand le patient est en réa, c’est trop tard. Il a expliqué pourquoi. Or dans un arrêté, le ministre déclare que ces médicaments pourront être donnés à certains patients, par décision collégiale (!), dans « un cadre hospitalier » (quid des médecins généralistes ?), « dans les formes les plus sévères » (autrement dit quand il est trop tard). N’est-ce pas un arrêté scélérat ?
Secundo, on me dit que dans les tests de plus grande ampleur décidés par le gouvernement, l’antibiotique choisi par le professeur Raoult ne sera pas donné. Or le professeur Raoult a dit les raisons médicales précises pour lesquelles cet antibiotique était nécessaire. Second scandale.
C’est tout pour aujourd’hui.
@ Jean 25 mars à 16 h 01
@ Sophie 25 mars à 16 h 08
Philippe Bilger n’est pas Groucho Marx non plus !
Petite remarque concernant Pasteur. S’il avait attendu l’aval de ses éminents collègues scientifiques lorsqu’il a vacciné le petit garçon mordu par un renard enragé, celui-ci serait rapidement mort de la rage.
Certes cet exemple ne saurait devenir une généralité, mais en cas d’urgence, comme c’est le cas avec le coronavirus qui provoque des centaines de morts par jour, il faut parfois simplifier les procédures…
Les critiques viendront après et ne doutons pas qu’elles seront nombreuses.
Didier Raoult n’est pas Pasteur !
Exact.
Pasteur n’était pas médecin.
Finalement, l’histoire repasse les plats.
Qui donc se souvient de cette « épidémie » de grippe dite de « Hong Kong » qui a été quand même d’un autre gabarit que ce Covid-19 ?
Est-ce que la leçon a été rétenue ? A voir ce qui se passe aujourd’hui, j’ai comme un gros doute.
https://www.liberation.fr/france/2005/12/07/1968-la-planete-grippee_540957
@ Claude Luçon
« Nous sommes là en face d’une bataille de paroles et de personnalités en totale ignorance des pratiques scientifiques où les approximations existent en attendant la meilleure solution, l’idéal, l’absolu n’existe pas en sciences ! »
Il est des moments où il vaudrait mieux avoir la pudeur de laisser la Science de côté alors qu’elle montre ses faiblesses, face à l’irruption d’un phénomène brutal dans un univers politique, économique, scientifique et autre non préparé à le recevoir.
Dans la période que nous vivons, les scientifiques, que personne n’empêche de travailler, au contraire, devraient s’éclipser avec modestie et laisser le champ libre à ceux qui ont acquis une expérience pratique du virus sur le terrain.
L’empirisme est aussi parfois une méthode d’étude d’un phénomène inconnu.
Rappelons aussi par exemple que l’aspirine a été utilisée pendant un siècle sans que personne n’ait compris quel était exactement son mécanisme d’action.
Soigner d’abord à partir des éléments disponibles, et vite, rechercher à tête reposée ensuite.
C’est également le point de vue du prix Nobel de médecine Françoise Barré-Sinoussi qui vient d’être nommée à la tête du comité chargé de conseiller sur les traitements du Covid-19 : pour elle il faut « des résultats solides et rigoureux »
Nous ne nous permettrons pas de contester les compétences remarquables de Madame Barré-Sinoussi.
Ceci dit, la Science est une chose et les êtres humains en sont une autre et il se pourrait qu’il y ait aussi, de par sa position à l’Inserm, un conflit d’intérêt ne permettant pas de préjuger de sa totale indépendance dans ses prises de position envers le Pr Raoult.
Avec les comités et la doxa actuels, Pasteur serait-il Pasteur ? En outre j’observe que les prix Nobel sont mis en avant lorsqu’ils vont dans le sens des puissants, ainsi Maurice Allais notre prix Nobel d’économie iconoclaste et bâillonné, fut soigneusement tenu à l’écart alors qu’avec ses idées le monde serait aujourd’hui plus humain…
Vous avez raison Deviro | 25 mars 2020 à 23:05
Par pitié mon Dieu aidez-moi – quand je cherche mon émission préférée je passe par l’émission des Grandes Gueules, je m’y pose quelques instants, on ne sait jamais, ils auraient peut-être trouvé le dahu, la pierre philosophale, le remède miracle, que sais-je encore ? je n’ai rien entendu de pire de ma vie, d’aussi inutile, des Grand Yaca dans une cacophonie de « taouailles » indescriptible – à supporter ces gonfleurs d’hélice. Sur ce, je vais gonfler mes pneus.
A tous ceux qui regardent dans leur placard le vélo d’intérieur qu’ils avaient acheté pour se donner bonne conscience, c’est le moment où jamais de le ressortir de la poussière, vous ne pouvez que vous faire du bien, c’est le moment de pratiquer le régime que tous se promettent au début de l’année.
Vous commencerez souple et pas plus d’un quart d’heure au début.
Au bout de 30 secondes le mal au crâne me tombe dessus d’écouter cette émission de batouilles, j’ai beau tenter d’y attraper quelque chose… Nada.
Les effets secondaires du sulfate d’hydroxychloroquine (Plaquenil) sont souvent évoqués.
Quels sont-ils ?
http://base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr/affichageDoc.php?specid=67767535&typedoc=N
(Petites) nouvelles du front, euh non, du (bas)fond:
– la ministre des Sports envisage que le Tour de France se coure à huis clos ; ben non, cocotte, chaque coureur chez lui sur home-trainer et un ordi pour compiler les résultats, ça serait encore plus cool ; même la si bien nommée Si bête, ce serpent qui sifflote sur nos têtes, n’aurait pas trouvé ça toute seule
– chef de guerre, père de la nation, Clemenceau dans les tranchées… dommage que le ridicule ne tue pas !
J’ai du mal à comprendre comment on en est venu à créer deux camps opposés et irréconciliables au sujet du traitement par la nivaquine, ces partis pris, condamnations, et cette opposition binaire, qui ont pour résultat de placer tout le monde dans une impasse. Au lieu d’être pour ou contre, pourquoi ne pas laisser se développer des études très poussées, sans exclure pour autant le traitement à la nivaquine pour ceux qui le souhaitent parmi les patients et le corps médical, compte tenu qu’il est recommandé par un médecin de haut niveau et qu’il a fait ses preuves en Asie, sans partager la Corée, la Chine et Hong Kong entre « pro » et « anti ».
Pourquoi se dépêcher de désigner Raoult comme un charlatan si l’on est méfiant ? On peut, on doit même être méfiant, ce qui n’empêche pas d’espérer que ça marche ne serait-ce qu’un peu. Comme le dit Patrice Charoulet, le plus grand mal, c’est la mort, aussi, pourquoi ne pas essayer, au point où on en est, de la combattre par une méthode déjà testée et approuvée à grande échelle en Extrême-Orient ?
À conclure avant d’avoir testé, à ne pas laisser se développer des essais malgré tout assez peu risqués comparés aux autres solutions (lesquelles d’ailleurs ?), à s’emparer de tout, l’État crée la pénurie et le marché noir.
Les réflexes toujours plus étatistes des autorités ne me disent rien qui vaille. On a du mal à faire confiance au gouvernement qui n’a pas brillé jusqu’ici par sa clairvoyance par exemple en maintenant les élections, méthode idéale pour multiplier les contaminations, dont certains font les frais aujourd’hui, jusqu’à en mourir, désolée de le souligner.
On doute encore de son bon sens quand il répète que les masques et le dépistage ne servent à rien. Va-t-il tout d’un coup devenir parfaitement fiable ? L’instinct de survie nous donne l’intuition que la centralisation, l’étatisme et une expertise qui ne connaît que son champ d’expertise, ne sont pas favorables à 100 % de l’espèce. Le processus de sélection naturelle répartit les résistances aux diverses maladies entre les individus d’une façon qui est loin d’être uniforme, ce qui augmente les chances de survie de l’espèce.
Au sujet de la dépendance créée par la centralisation et l’expertise qui tourne sur elle-même, voici quelques bribes de dialogues tirés de « 2001, l’Odyssée de l’espace ».
Un reporter de la BBC interviewe HAL, l’ordinateur du vaisseau spatial.
« Reporter: HAL, vous avez d’énormes responsabilités dans cette mission (…), vous en êtes le cerveau et le système nerveux central (…). Vous sentez-vous intimidé ?
HAL : Pour vous répondre, je vous rappelle que la série d’ordinateurs 9000 est la plus sûre qui ait jamais existé. Jamais un seul ordinateur 9000 n’a commis la moindre erreur ou n’a dénaturé une seule information. Au sens exact du terme, nous sommes infaillibles et incapables d’erreur.
Le Reporter : Vous qui êtes doté d’une intelligence aussi prodigieuse, HAL, ne ressentez-vous jamais une certaine frustration de devoir compter sur des humains ordinaires pour la mise en place des opérations ?
HAL : Absolument pas. J’ai des relations stimulantes avec le docteur P. et le docteur B. Mes responsabilités dans cette mission couvrent tout le fonctionnement du vaisseau, aussi suis-je constamment actif, et je m’y emploie au maximum de mes possibilités, comme toute entité consciente peut espérer le faire.(……)
Reporter : Dr P, qu’est-ce que ça vous fait de passer le plus clair de votre temps dans une telle proximité avec HAL? (…) Quand on lui parle on a le sentiment qu’il est capable de mettre de l’émotion dans ses réponses. Ainsi j’ai détecté une certaine fierté chez lui quand il m’expliquait ses capacités. Pensez-vous qu’il ait de vraies émotions ?
Dave (Dr Poole) : En fait, il se comporte comme s’il en éprouvait. Hum. Évidemment il est programmé de manière que ce soit plus facile pour nous de lui parler. Mais en vérité il m’est difficile de vous dire s’il a ou non de véritables sentiments ».
(Mais HAL, qui contrôle tout à bord, se met à jouer de vilains tours aux pilotes survivants de la mission. Après avoir indiqué une avarie introuvable les forçant à sortir du vaisseau pour effectuer des réparations, il a tenté de les enfermer dehors. Ces derniers décident de le neutraliser. Dave commence donc à débrancher les fils.)
« HAL : « Mais qu’est-ce que vous faites Dave ?J’ai le droit que vous me répondiez. Je sais que tout n’a pas été parfait dans ma façon de fonctionner ces derniers temps mais je vous assure que tout ira bien à partir de maintenant. Je vous le garantis en toute certitude. Je me sens beaucoup mieux. Vraiment. Écoutez, Dave, je vois bien que ça vous a secoué. À mon avis, vous devriez vous asseoir tranquillement, prendre une pilule anti-stress, et reconsidérer tout ça. Je suis conscient d’avoir récemment pris certaines décisions médiocres, mais je tiens à vous rassurer complètement, la qualité de mon travail va redevenir normale. Cette mission suscite en moi un enthousiasme et une confiance grandissimes. Et je veux vous aider, Dave. Dave, arrêtez. Arrêtez je vous en prie ».
@ Achille | 25 mars 2020 à 23:49
« Il est à noter que les principaux défenseurs de Didier Raoult sont d’abord les Marseillais. Ils prennent fait et cause pour lui un peu comme ils supportent l’Olympique de Marseille.
Tout ça manque un peu d’objectivité. 🙂 »
Effectivement, demander à des supporters de l’OM de faire preuve d’objectivité, c’est un peu délirant. Dans la série des clichés, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Les Marseillais prennent aussi fait et cause pour la pétanque, la bouillabaisse, Notre-Dame de la Garde, le Vieux Port, et même pour Marcel Pagnol et son bar de la Marine…
A propos de Marine (pas Le Pen hein), vous savez ce que vous disent les Marseillais ?
Très subjectivement, forcément.
Signé : Escartefigue
@ revnonausujai | 26 mars 2020 à 11:40
Excellent ! Cocottes de freins elle doit penser poulailler, elle.
Le monde fabuleux des élites.
@ Exilé | 26 mars 2020 à 08:59
« Il est des moments où il vaudrait mieux avoir la pudeur de laisser la Science de côté alors qu’elle montre ses faiblesses, face à l’irruption d’un phénomène brutal dans un univers politique, économique, scientifique et autre non préparé à le recevoir. »
Vous voulez laisser la science de côté dans la recherche de comment combattre ce virus inconnu ??
Ce ne pouvait pas être une faiblesse s’il n’était pas connu ! A la rigueur une inconnue, une découverte que l’on doit à la science plutôt !
Cet univers politique, économique, médiatique et autre non préparé à le recevoir doit se taire et laisser la science mener le combat.
Ce que fait d’ailleurs Macron.
C’est précisément la définition de la science : savoir combattre ses faiblesses, admettre ce qu’elle ne comprend pas et chercher à en trouver les solutions ! C’est ce qu’elle fait depuis toujours ! Non ??
Newton ne comprenait pas pourquoi les pommes tombaient au lieu de s’envoler, c’était sa faiblesse.
Archimède qui ne comprenait pas pourquoi il flottait sur l’eau, c’était sa faiblesse, quand il l’a réalisé il en a crié Eurêka !
Einstein ne comprenait comment fonctionnait l’univers, sa faiblesse, jusqu’à E=mc2
Exilé, pas vous, vous êtes un pilier de ce blog, ne craquez pas à cause d’un virus !
@ Christine L. | 25 mars 2020 à 20:38
« J’ai connu personnellement deux personnes ayant souffert d’effets secondaires graves dus à la prise de chloroquine lors d’une crise de paludisme. Toutes deux ont eu des hallucinations importantes. L’une, qui avait été hospitalisée rapidement, s’est remise en trois semaines, et aurait eu beaucoup de chance selon ses soignants, tandis que l’autre qui était en mer (marine marchande), a succombé, peu après son arrivée, plus tardive, dans un hôpital. »
Ce n’est pas la chloroquine, c’est le paludisme. Le paludisme est une maladie mortelle.
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@ Tipaza | 25 mars 2020 à 19:03
« Puisque le pouvoir politique fait appel à notre prix Nobel de médecine, il faut se souvenir que ce prix Nobel a été obtenu après une longue lutte de contestation de paternité de sa découverte. »
Je me souviens de cette controverse, justifiée (à mes yeux).
Je crois que c’est l’équipe américaine qui a découvert le virus, sur une souche prêtée par le labo français, on a donc attribué le prix aux Français, au grand dam des Américains.
@ Claude Luçon | 26 mars 2020 à 14:03
« Darwin ne comprenait pas pourquoi les pommes tombaient au lieu de s’envoler, c’était sa faiblesse. »
Je suppose que vous vouliez parler de Newton…
@ Claude Luçon
« Vous voulez laisser la science de côté dans la recherche de comment combattre ce virus inconnu ?? »
Pas du tout, cher Claude, je me suis peut-être mal exprimé.
Il y a un temps pour tout.
En temps de guerre, on ne joue pas au kriegspiel, on la fait sur le terrain.
D’un côté, la médecine doit primer sur la science – d’ailleurs bien limitée pour l’instant sur la question – et sauver des vies en priorité au lieu de se contenter d’appliquer des soins palliatifs en attendant.
De l’autre et en parallèle, la recherche fondamentale doit se poursuivre, quitte à mettre en place des procédures accélérées, si possible.
Par ailleurs, les résultats obtenus par les équipes médicales peuvent être analysés pour en tirer des enseignements, c’est aussi une manière de faire progresser la connaissance.
Monsieur Bilger,
Il faut toujours tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de sauter sur son clavier…
https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/le-decret-sur-la-prescription-controlee-dhydroxychloroquine-publie-au-jo
« Pour que dans le cerveau d’un imbécile l’intelligence fasse un tour il faut qu’il lui en arrive de bien sévères »
(Michel Audiard, les Tontons flingueurs)
Précision utile : un navire amphibie est un type de navire de guerre utilisé pour réaliser un assaut amphibie (de la mer sur la terre). Un tel navire est capable d’accueillir des bateaux dans sa cale remplie d’eau.
@ Giuseppe | 26 mars 2020 à 10:24
« A tous ceux qui regardent dans leur placard le vélo d’intérieur qu’ils avaient acheté pour se donner bonne conscience, c’est le moment où jamais de le ressortir de la poussière, vous ne pouvez que vous faire du bien, c’est le moment de pratiquer le régime que tous se promettent au début de l’année. »
J’avais l’habitude de faire un petit tour de vélo tous les matins histoire de garder la forme, mais depuis les mesures gouvernementale j’ai dû renoncer car il n’existe pas de case prévue pour les randonnées en vélo dans l’attestation de déplacement dérogatoire.
Bilan des courses, j’ai pris deux kilos en une semaine. Si la mesure doit se poursuivre pendant six semaines, je risque d’être obligé d’avoir recours au régime diététique « Comme j’aime » qui semble avoir bien profité à Henri Leconte.
Ajoutons à cela que mon coiffeur ne pouvant plus exercer (je suppose qu’il en est de même pour votre coiffeuse), c’est mon épouse qui m’a coupé les cheveux. Je ne vous dis pas le travail. Une raison de plus pour rester confiner pendant un mois !
Non, les conseillers des gouvernements ne sont pas Pasteur, non plus !
En général, les grands reporters vont sur le front pour prendre des photos avant de faire leur scoop. Pour prendre la parole sur la mort des autres, il faut aller travailler en réanimation au secours des victimes. C’est aujourd’hui que les gens meurent par centaines, et demain par milliers si on continue à perdre du temps. Les coupables cherchent toujours à en gagner avec leur boucs émissaires.
Il est trop tard pour débattre avec des mots de ce que la science aurait dû pouvoir faire. Que la politique permette de faire dans l’urgence ce qu’elle a le devoir de faire au plus vite. Trop tard, hélas, pour soutenir des gens irresponsables. Battez-vous plutôt avec des actes contre l’absence des moyens qui a été validée par tant d’experts plus proches de la politique et de l’économie de marché que de la médecine. Avec ceux qui sont obligés de le faire. La population a besoin de bras. Le peuple français le vaut bien.
Didier Raoult, un charlatan ? Ce n’est peut-être pas un docteur-miracle, l’avenir nous le dira, mais, compte tenu de son pedigree, une telle insulte est indigne.
En tout cas, en 2002, Jean-François Mattei, ministre de la Santé, et Claudie Haigneré, ministre déléguée à la Recherche et aux Nouvelles technologies, n’étaient pas de cet avis : comme « L’Express » l’indique cette semaine, en 2002, ils lui ont confié la rédaction d’un rapport sur « les maladies infectieuses et le bioterrorisme ».
http://www2.cnrs.fr/sites/thema/fichier/bioterrorisme03.pdf
Le Covid-19 remet ce document de près de 300 pages hors annexes au cœur de l’actualité. Didier Raoult y énumère quelque 120 propositions. Combien ont été retenues ? Seul un spécialiste pourrait nous éclairer sur ce point. A noter que l’une d’elles (n° 91) suggère « un renforcement très significatif du financement de l’Inserm »… Que s’est-il passé depuis lors pour que le professeur marseillais soit systématiquement vilipendé par ses confrères dépendant de près ou de loin de cet organisme ?
Par son décret du 26 mars, le gouvernement avait autorisé la prescription de la chloroquine. Implicitement, le texte permettait donc cette prescription aux stades précoces de la maladie, ce qui correspondait aux demandes des partisans de la stratégie du traitement « de l’avant ».
Aujourd’hui, pas en arrière, c’est uniquement dans les cas graves avec ventilation
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=96B9DB69CB53EC78FABC8D563B2D3485.tplgfr32s_3?cidTexte=JORFTEXT000041759437&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000041759269
Y a t-il un pilote à la barre ?
Confiance, aie confiance !
Le « professeur » Didier Raoult est un pipologue.
Ce que je dis est très facile à prouver. Il suffit de lire ses récentes interviews au Parisien et à La Provence.
http://www.leparisien.fr/societe/didier-raoult-pour-traiter-le-covid-19-tout-le-monde-utilisera-la-chloroquine-22-03-2020-8285511.php
http://www.leparisien.fr/societe/coronavirus-la-chloroquine-medicament-miracle-ou-illusion-23-03-2020-8285739.php
https://www.laprovence.com/article/papier/5940125/pr-didier-raoult-je-ne-suis-pas-un-outsider-je-suis-en-avance.html
Sur l’essai clinique de la chloroquine autorisé par le gouvernement : « Je m’en fiche ».
« J’ai produit plus de données en maladies infectieuses que n’importe qui au monde. »
« Les opinions des uns et des autres, si vous saviez comme ça m’est égal… »
« Le problème dans ce pays est que les gens qui parlent sont d’une ignorance crasse. » (Donc Didier Raoult est d’une ignorance crasse, c’est ça ?)
Sur ce qu’il attend de l’essai (non mené par lui) : « Rien du tout ».
« Avec mon équipe, nous estimons avoir trouvé un traitement. » (Monsieur estime, donc c’est vrai.)
« Même Donald Trump a tweeté sur les résultats de nos essais. » (Quelle référence !)
« Ce n’est pas moi qui suis bizarre, ce sont les gens qui sont ignorants. »
« Je ne suis pas un outsider, je suis en avance. »
« Il n’y a que dans ce pays qu’on ne sait pas très bien qui je suis. »
« Je suis une star mondiale. »
Il n’y a pas besoin d’être un prix Nobel pour constater que ce type : a) est un fou dangereux, b) a une démarche à l’opposé de l’esprit scientifique, c) tente d’exploiter honteusement l’angoisse des Français pour se faire une notoriété, à l’aide de recherches qui ne sont même pas les siennes, en tentant de passer en force au risque de la santé des malades.
Le fameux effet possible de la chloroquine sur le coronavirus, ce n’est nullement Raoult qui l’a découvert. Ce sont des chercheurs chinois.
N’importe quel profane peut comprendre que le prétendu essai clinique de Raoult est une plaisanterie : il a été mené sur 24 malades seulement, dont 4 n’ont pas poursuivi le test jusqu’au bout !
Et maintenant, il prend l’initiative de tester tous les gens qui se présentent, dans son hôpital, et promet de fourguer son traitement-miracle à ceux qui seraient malades.
Avec l’argent gratuit des autres, faut-il le préciser ? Le « professeur » Raoult ne pourrait pas faire toutes ces rodomontades, s’il n’était pas un mandarin dans l’hôpital public, et si le pouvoir n’était pas terrifié de le sanctionner, étant en butte aux récriminations de la population au motif de l’épidémie.
Je rappelle qu’il y a des dizaines de vaccins et de médicaments qui sont testés actuellement à travers le monde, par d’innombrables équipes.
Raoult fait comme s’il n’y avait que la chloroquine, comme s’il l’avait inventée, comme s’il était le seul à la tester (alors que son « test » à lui est une rigolade), et comme si le gouvernement avait refusé d’utiliser la chloroquine.
Le gouvernement n’a rien refusé du tout, pas plus que les innombrables gouvernements à travers le monde qui sont confrontés à l’épidémie.
C’est simplement que les vrais scientifiques savent qu’un nouveau médicament, ça ne se met pas en pratique sur une grande échelle en trois coups les gros.
Raoult se pose en médecin persécuté par les politiques, mais c’est lui, le politicien. C’est lui qui dévoie la science pour se faire une notoriété.
J’ajoute que je ne nie pas l’efficacité possible de la chloroquine. Il est fort possible qu’on finisse par l’établir. Comme il est possible qu’on finisse par établir l’efficacité bien meilleure d’autres médicaments en cours de test actuellement. Comme il est possible que la chloroquine s’avère inefficace. Comme il est possible qu’elle s’avère dangereuse.
Il est criminel, de la part de Raoult, et je pèse mes mots, d’affoler les populations qui ne demandent que ça, et de polluer les décisions par une agitation proprement politicienne.
L’homme fait partie du conseil scientifique constitué par le gouvernement pour lutter contre l’épidémie, et il se permet d’insulter ouvertement les gens qui l’ont nommé (« petits marquis »), ceux qui travaillent avec lui, etc. Ce type est un désaxé. C’est la dernière chose dont nous avons besoin en ce moment.
La science, comme les responsables politiques qui s’appuient sur elle, ont besoin de rigueur, d’humilité, de coopération, de prudence et de sérénité. Pas des vantardises et des slogans d’un médecin dévoyé qui, à aucun moment, ne fait référence aux efforts des milliers d’autres savants, à travers le monde, qui s’efforcent de combattre cette maladie.
Didier Raoult se pose comme le « bon médecin » face aux « méchants politiciens », lesquels, de façon inexplicable, et bien sûr avec de sombres desseins, s’opposeraient à ce qu’il guérisse les populations. Foutaises.
Didier Raoult est l’homme qui, il y a un mois seulement, le 25 février, dans une vidéo soigneusement éditée et montée, comme toutes celles de sa chaîne YouTube, se moquait des journalistes et des politiciens à la gomme qui créaient une panique artificielle sur le coronavirus. C’était une toute petite épidémie de rien du tout, qui resterait confinée à la Chine, assurait-il.
Il soulignait, alors, qu’il n’y avait qu’une douzaine de morts en dehors de ce pays, et assurait : « Le danger n’est pas plus grand que celui des autres infections respiratoires. Il faut tempérer les choses. » Sa vidéo était sous-titrée : « Nous avons le droit d’être intelligents ». Sous-entendu, ceux qui s’alarment du coronavirus sont des imbéciles.
La tonalité générale de son intervention consistait à dire : les politiciens affolent les populations, les gens sont cons, moi je suis un scientifique et je vous déclare que c’est de la petite bière.
Deux semaines plus tard seulement, le 11 mars, l’Organisation mondiale de la santé qualifiait officiellement le coronavirus de pandémie.
Excusez-moi, mais comme expert et comme prévisionniste, il se pose là, le Raoult.
Écoutez intégralement cette vidéo, c’est nécessaire pour comprendre le personnage :
https://www.youtube.com/watch?v=ZuE5CA6yB-Y
Mais ce n’est pas tout. Ce même 25 février où il nous disait que le coronavirus était une maladie de Chinetoques qui ne nous concernait pas, il pondait une deuxième vidéo, pour nous dire… que l’épidémie était terminée. Carrément.
Sur un ton guilleret, il annonçait « un scoop de dernière minute » : la fameuse annonce des chercheurs chinois sur la chloroquine. « J’ai été interviewé par la télévision chinoise », commençait-il, et l’on comprenait que le fait que Raoult soit interviewé était au moins aussi important que les travaux des chercheurs chinois. « C’est une excellente nouvelle, c’est probablement l’infection respiratoire la plus facile à traiter de toutes, et donc c’est pas la peine de s’exciter. La seule chose que je vous dis, faites attention, il n’y aura bientôt plus de chloroquine dans les pharmacies. »
Un mois plus tard, l’épidémie ravage l’Europe, l’Italie est terrassée, l’Angleterre mobilise l’armée, les décès explosent aux États-Unis (après que Saint Donald Trump a essayé de lutter contre le virus avec des tweets, en disant que lui était très malin, que c’était un petit virus de rien du tout, et que la CIA qui l’alertait depuis des mois était un ramassis d’imbéciles, de même que ses conseillers scientifiques).
Et les responsables du monde entier « s’excitent » sur cet événement, parce qu’en effet, il s’agit d’une catastrophe.
Notez l’irresponsabilité totale de Didier Raoult, qui prend le risque de provoquer une pénurie d’un médicament qu’il proclame efficace en annonçant la pénurie à l’avance.
Là aussi, il faut écouter cette vidéo de bout en bout :
https://www.youtube.com/watch?v=8L6ehRif-v8
Comme la réalité ne se conforme pas aux prévisions du génial Raoult, c’est, forcément, qu’on ne l’écoute pas, et que le méchant Macron « refuse » d’autoriser son médicament.
Maintenant, on apprend que le « professeur » Didier Raoult écrit un livre sur le sujet depuis… début février. Heureusement qu’il consacre tout son temps à lutter contre l’épidémie ! Il dicte son livre à sa secrétaire. Sa secrétaire fonctionnaire, bien entendu. Payée par le contribuable pour organiser la promotion de Monsieur Raoult.
En plus, Raoult ne croit pas au réchauffement climatique ! Il chatouille le politiquement correct de droite ! On oublie de dire qu’il s’est prononcé pour le voile islamique à l’université, mais les Français étant terrorisés par la mort, ce détail sera passé sous silence.
Seul l’incroyable provincialisme français peut générer un psychodrame pareil. Je vous assure que dans les pays normaux, c’est-à-dire tous les autres, tout le monde se tape du professeur Raoult et de sa chloro-machin.
La chloroquine est une piste parmi des dizaines d’autres, médicaments et vaccins. Des dizaines de laboratoires et des milliers de scientifiques travaillent sur la maladie.
Quant à Raoult, en dehors de son mini-test bidon, qui d’ailleurs vient d’être contredit par un test chinois (tout aussi restreint), lequel conclut à l’inefficacité de la chloroquine (mais en avez-vous entendu parler ?), je serais curieux de savoir quelles sont ses recherches réelles sur le sujet.
Pour l’instant, je vois beaucoup d’air chaud et de paroles verbales s’élever de son côté, mais en dehors de faire de la politique et de polir son image, que fait-il exactement ?
Les Français étant ignares en sciences, ils pensent que la médecine est un concours de beauté, où c’est celui qui crie le plus fort qui a raison. Raoult ressemblant à une espèce d’Obélix qui joue les Gilets jaunes, il a forcément raison contre le reste du monde.
Je suis désolé, mais en matière scientifique, on est jugé par ses pairs. Les recherches ne sont pas concluantes tant qu’elles n’ont pas été validées par les autres. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que la communauté scientifique internationale est loin d’avoir sur Raoult l’opinion que Raoult a de lui-même. Je ne parle là que de son chloro-truc, parce que le personnage ne devrait pas rentrer en ligne de compte. Mais lui s’ingénie à le mettre au centre de la scène, bien sûr.
Raoult nous fait donc perdre un temps précieux, car le problème n’est ni le médicament ni le vaccin. Ceux-là apparaîtront quand ils apparaîtront, et nul ne peut le dire actuellement.
Le problème, c’est le dépistage, les mesures contraignantes à l’encontre des porteurs du virus, la logistique hospitalière, la fabrication de respirateurs et la stratégie post-confinement.
Par exemple, la vraie question urgente à poser, c’est : est-il efficace de tester le maximum de Français, et si on le fait, que fait-on des porteurs du virus ? Les Français accepteraient-ils les mesures extrêmement contraignantes imposées par les pays asiatiques ?
Raoult ment, en suggérant que les pays qui ont lutté avec succès contre l’épidémie ont été coulants avec la population, et qu’il « suffit » de donner le bon médicament, que lui a dans sa poche.
C’est faux. Ces pays n’ont peut-être pas procédé à un confinement général, mais les personnes dépistées positives ont été soumises à un régime qui rendrait hystériques la plupart des commentateurs de ce blog. Et ils l’ont fait bien plus tôt que nous, ce qui change la donne.
A moins, bien sûr, que Raoult ne soit un génie intersidéral, et que toutes les institutions scientifiques, comités médicaux, organisations internationales de santé, gouvernements, etc., qui s’occupent du sujet soient composés d’abrutis complets.
C’est possible, mais avouez que les chances sont infimes.
Maintenant, je vois un certain nombre de décérébrés jubiler ici, en notant que la chloro-chose aurait été autorisée en France (ce qui n’est pas tout à fait exact, mais passons).
Autrement dit, si une décision politique a été prise selon leurs souhaits, cela prouve bien que Raoult avait raison sur le plan scientifique.
Peut-on de meilleure manière prouver que l’on est un sorcier vaudou, un militant communiste, un petit soldat discipliné d’un parti quelconque ?
Peut-on mieux montrer son ignorance et son mépris complet pour la nature même de la chose scientifique ?
@ anne-marie marson | 26 mars 2020 à 14:58
Merci pour votre diagnostic. Je signalerai aux médecins des hôpitaux universitaires de Lausanne, ainsi qu’à ceux de Corpus Christi (Texas) qu’ils se sont lourdement trompés.
Je suggère au professeur Dider Raoult d’orienter ses recherches du côté de l’urine de vache ainsi que le font les Indiens. Il semblerait qu’elle possède plein de propriétés.
Certes nous n’avons pas de vaches sacrées chez nous, mais je pense que de la vache ordinaire devrait faire l’affaire…
@ Achille | 28 mars 2020 à 06:38
« Certes nous n’avons pas de vaches sacrées chez nous, mais je pense que de la vache ordinaire devrait faire l’affaire… »
Hum, Achille, que vous défendiez Macron, je veux bien.
Il y a dans votre argumentaire macroniste un humour involontaire qui m’amuse.
Restez sur l’involontaire parce que l’humour volontaire, franchement vous n’êtes pas encore au point.
L’éducation mariste, pas marrante, probablement.
Vous remarquerez que bon prince je m’essaie à vous imiter 😉
@ Tipaza | 28 mars 2020 à 09:42
Hélas les temps ont bien changé. Il fut un temps où les rois guérissaient les écrouelles (c’était déjà l’effet placebo).
Nos présidents eux ont perdu ce pouvoir, c’est bien dommage.
Quant aux vaches sacrées de la politiques, auxquelles vous faites allusion, j’imagine, elles n’ont jamais apporté beaucoup de remèdes aux maux de notre société. Il semblerait même que l’on soit revenu au temps des vaches folles (humour mariste) 🙂
@ Robert Marchenoir / 27 mars 23h36
Permettez-moi de m’étonner : vous avez oublié un argument de poids contre le « fou » Raoult : il porte les cheveux longs… Vous êtes excusé : votre texte est déjà bien long… Promis : si le remède qu’il préconise s’avère combattre efficacement le Covid-19, il se coupera les cheveux… pour aller à Stockholm recevoir le prix Nobel de médecine…
J’ai lu votre texte avec attention et j’ai remarqué la qualité irréprochable de vos sources… Tout est recoupé, contrôlé, vérifié… Quelques-unes m’échappent néanmoins : quelles sont les références des documents qui vous ont permis d’écrire la phrase ci-dessous ?
« Seul l’incroyable provincialisme français peut générer un psychodrame pareil. Je vous assure que dans les pays normaux, c’est-à-dire tous les autres, tout le monde se tape du professeur Raoult et de sa chloro-machin ».
EN FAMILLE
G : Zonzon, j’ai un doute ! Hier à 12 h 39 Monsieur Marchenoir laisse entendre sa lassitude, son désespoir et une possibilité de retrait. Mais à 23 h 36 il est pétulant et nous expédie une notule des plus conséquentes… qu’est-ce à dire ?
BN : Gamain, laisse tomber… ce n’est pas à ta portée !
Z : L’envoi de 23 h 36 n’est pas de Marchenoir mais du Professeur Marchoko !
A : L’un est ignoble mais cursif, l’autre est interminable mais il insulte dans les formes !
@ Exilé | 25 mars 2020 à 20:53
Votre naïveté est confondante (dans le meilleur des cas). Ce médecin n’existe évidemment pas. Un généraliste américain, exerçant dans son cabinet, aurait trouvé, et appliqué avec succès, un traitement que personne d’autre, dans le monde, n’aurait trouvé ? Sauf Raoult, évidemment, auquel « l’article » que vous citez fait allusion !
Et il aurait écrit à Trump. Parce que c’est Trump, le dieu vivant, qui décide comment on soigne les gens en Amérique.
Vous êtes prié de nous épargner les sites-poubelles comme celui que vous nous avez sorti, et qui existent en des milliers d’exemplaires. Ils combinent des nouvelles sensationnelles mais fausses, et un barrage de propagande trumpiste (ou poutiniste, en proportion variée). Certains d’entre eux sont exclusivement destinés à faire de l’argent. On connaît des aigrefins ukrainiens qui se sont rempli les poches avec ce genre de sites.
Rien que le nom aurait dû vous alerter : News Thud. News Thud, ça veut dire : plus ça fait du bruit et mieux c’est.
C’est ça, vos sources ?
Votre torchon ne prouve qu’une chose : il y a de fortes chances que l’opération Raoult soit attisée par les mesures actives russes.
Comme le montre une vidéo particulièrement arrogante et menaçante sur cette affaire, réalisée par Éric Verhaeghe. Cet ancien haut fonctionnaire aigri répand depuis longtemps, sur son blog, un mélange d’analyses économiques pertinentes et de propagande complètement foutraque. Il est d’origine belge, ce qui peut contribuer à expliquer les choses.
Mais cela fait des années qu’il a mis en valeur, sur son blog, Zero Hedge et The Saker, deux canaux majeurs de la désinformation poutiniste dans le monde. The Saker (comme Zero Hedge) est réalisé par un anonyme, mais comme le personnage est d’une vanité au-delà de toute mesure, il n’a pas résisté à lâcher, une fois, des éléments de sa biographie. C’est ainsi qu’on sait qu’il est d’origine russe, qu’il a fait partie des services secrets suisses, et qu’il en a été viré, probablement parce qu’il était soupçonné d’être un espion russe (ou qu’on le savait).
Au-delà du ton de cette vidéo d’Éric Verhaeghe, dégoulinante de jalousie et de haine personnelle, qui rappelle beaucoup les Gilets jaunes, on retiendra cet « argument », entendu partout en ce moment, y compris sur ce blog : moi j’ai pris de la Nivaquine, et cela ne m’a occasionné aucun effet secondaire. Donc, il faut autoriser la chloroquine contre le coronavirus.
Je passe sur la profonde débilité de gens qui disent « moi je », comme si le fait qu’ils aient pris, une fois, un médicament quelconque, valait étude scientifique rigoureuse des effets de ce médicament. En sorte, que, comme l’écrit Philippe Bilger, tous les Français sont médecins (même les Belges).
Verhaeghe, qui est quand même énarque, n’a même pas la présence d’esprit de tenir compte du fait qu’un touriste en bonne santé prenant de la Nivaquine de façon préventive, contre la paludisme, cela n’a rien à voir avec un malade dont l’organisme est gravement affaibli par un virus extraordinairement virulent.
Il sous-entend que le débat porte uniquement sur les éventuels effets secondaires nocifs de la chloroquine, alors qu’il porte, essentiellement et pour commencer, sur son efficacité.
Verhaeghe s’en prend ici à « ses amis hauts fonctionnaires du ministère de la Santé », qu’il menace ouvertement de représailles physiques.
Le ressentiment du bonhomme est tellement manifeste, qu’il est inutile d’insister. Ancien haut fonctionnaire raté, ex-président de l’APEC, il s’en prend à ses collègues « qui gagnent 10 000 euros par mois », tandis que lui rame dans sa nouvelle vie d’entrepreneur de start-up (un vague site d’information spécialisée sur Internet).
Je ne crois pas être soupçonnable de complaisances excessives à l’égard des fonctionnaires, hauts ou bas. Mais ce numéro de membre du service d’ordre de la CGT qui menace de t’en coller une, les lunettes de bobo posées haut sur le front, est l’une des choses les plus vomitives qu’il m’ait été donné de voir récemment.
On remarquera aussi ce procédé, classique chez tous les désinformateurs : Verhaeghe répercute les rumeurs sur un obscur conflit d’intérêt qui serait à l’origine du prétendu « refus » d’utiliser la chloroquine, tout en disant qu’il n’a aucune opinion sur leur véracité. Mais il les répercute quand même…
Vous en faites autant, d’ailleurs, avec votre immonde commentaire sur « les compétences remarquables de Madame Barré-Sinoussi » (prix Nobel de médecine, difficile de passer à côté), qui s’oppose à l’hystérie raoultienne. « Nous ne nous permettrons pas de les contester », dites-vous hypocritement.
« Ceci dit », ajoutez-vous, « la Science est une chose et les êtres humains en sont une autre et il se pourrait qu’il y ait aussi, de par sa position à l’Inserm, un conflit d’intérêt ne permettant pas de préjuger de sa totale indépendance dans ses prises de position envers le Pr Raoult. »
Sasspourrait. J’en sais rien. J’ai rien dit, mais je le dis quand même.
Bien entendu, le « professeur Raoult », lui, n’est soupçonnable d’aucun conflit d’intérêt. C’est un pur angelot qui fait flop-flop dans les hauteurs éthérées de la Science (avec une majuscule). Il ne fait pas passer sa vanité personnelle, sa carrière, les ventes de son futur livre avant les intérêts des malades.
Vous êtes vraiment une langue de p… A l’instar de Gilbert Collard, eurodéputé d’extrême droite et agent actif de la diffusion de cette calomnie complotiste.
La science (pas de majuscule), c’est long et ennuyeux. Les vantardises des uns et les invectives politiciennes des autres, c’est beaucoup plus amusant. Ceux qui, en ces temps difficiles, font prévaloir les secondes sur la première porteront une lourde responsabilité. Qu’ils soient des personnalités médiatiques ou des inconnus anonymes.
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@ Serge HIREL | 28 mars 2020 à 12:11
« Permettez-moi de m’étonner : vous avez oublié un argument de poids contre le ‘fou’ Raoult : il porte les cheveux longs… »
Encore un faux-derche au culot gros comme un éléphant : le type n’a strictement rien à opposer aux arguments que j’ai donnés, il me prend donc à partie sur ceux que je n’ai pas fournis ! Peut-on afficher une mauvaise foi plus extrême ?
En plus, vous vous trompez : j’ai bien employé cet argument. Si je ne l’ai pas fait ici, je l’ai fait ailleurs.
Il est, en effet, extrêmement douteux de se prétendre star mondiale des maladies infectieuses, et de s’afficher dans son propre hôpital avec une coiffure aussi anti-hygiénique. Le message est clair : moi j’ai le droit, et je vous emm…
On demande aux infirmières, aux femmes médecins, de serrer leurs cheveux par mesure d’hygiène. Des kilomètres de débats opposent des militantes musulmanes, qui exigent de bénéficier d’exceptions vestimentaires au prétexte de leur religion, aux défenseurs des exigences de base de l’hygiène hospitalière.
Mais Monsieur le Ponte, lui, bénéficie d’une exception, parce qu’il est une vedette de droite et qu’il conchie le gouvernement.
Ce seul fait jette un gros doute, en effet, et sur son éthique scientifique, et sur la véracité de ses assertions aussi péremptoires que peu étayées.
« Quelles sont les références des documents qui vous ont permis d’écrire la phrase ci-dessous ? »
« Seul l’incroyable provincialisme français peut générer un psychodrame pareil. Je vous assure que dans les pays normaux, c’est-à-dire tous les autres, tout le monde se tape du professeur Raoult et de sa chloro-machin. »
Vous ne voulez pas que je vous montre ma carte d’identité et ma feuille d’impôts, aussi ? Les références des documents ! Ce qui me permet d’écrire cela, c’est ma connaissance du sujet. Je vous en fais bénéficier, vous devriez déjà me remercier, et en profiter pour suivre les pistes que je vous donne.
Par définition, il n’y a pas de « documents » qui montrent que quelqu’un n’a pas, à l’étranger, l’importance qu’il se donne ici.
Commencez donc par nous montrer les références des documents qui prouvent les assertions du « professeur » Raoult. C’est lui qui affirme, assène et insulte sans preuves. C’est à lui de montrer « les références des documents ». N’inversez pas la charge de la preuve.
Les seules études sur lesquelles se base le « professeur » Raoult, pour paniquer les foules et faire sa promotion personnelle, sont des essais extrêmement restreints, non publiés ou publiés dans des revues sans véritable contrôle.
Commencez par nous expliquer comment on peut ajouter foi à un homme qui affirme avoir découvert la pierre philosophale, contre l’avis de ses pairs du monde entier, alors que je viens de vous montrer qu’il s’est spectaculairement trompé à deux reprises, dans les dernières semaines, sur cette affaire du coronavirus.
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@ Zonzon | 28 mars 2020 à 15:47
« Hier à 12 h 39 Monsieur Marchenoir laisse entendre sa lassitude, son désespoir et une possibilité de retrait. »
Seulement dans vos rêves.
« L’un est ignoble mais cursif. »
C’est vous, l’ignoble.
@ Robert Marchenoir / 28 mars 17h49
Affligeant dès la troisième ligne… J’ai pitié… Restez chez vous et, si votre médecin vous propose de la chloroquine, fuyez-le… Par ailleurs (réponse à Exilé), savez-vous que le racisme, y compris contre les Belges, est puni par la loi ?
»C’est vous l’ignoble »
Peuh !
Il faiblit ! À force de pomper, de pomper, de pomper…
Tant qu’il ne vous fait pas virer !
Il m’a déjà fait le coup dans deux blogs !
Le Professeur Raoult, un scientifique pur sucre, est dans ce moment magique mémorable où Pasteur allait inoculer sa « sauce » à un petit garçon qui avait été mordu par un renard !
Il paraît que notre homme ne mérite « ni cet excès d’honneur ni cette indignité » :
https://www.franceculture.fr/programmes
Do you follow ? Depuis ce matin on nous inonde avec Karine Lacombe, une des opposantes de Didier Raoult. Curieux. On se l’arrache sur tous les plateaux.
Faites connaissance avec cette adorable blouse blanche.
https://www.liberation.fr/checknews/2020/03/26/cette-professeur-critique-des-methodes-de-didier-raoult-est-elle-en-conflit-d-interet-avec-les-labor_1782911
@ Savonarole 29 mars à 14 h 09
Cher Savo,
J’avais repéré la donzelle sur une chaîne sans lui attacher beaucoup d’importance. Bien sûr un professeur de médecine, chercheuse, dans le bain du corona ! Mais un peu exaltée peut-être ?
Je ne vous apprendrai pas toutes les nuances de la gamme des « Scientifiques ». Du pur, qui ne s’intéresse qu’à l’objet de son travail, à celui dont les recherches sont en connexion avec des applications pratiques et qui peut être tenté de monnayer ses découvertes… !
De Mariotte et Denis Papin à Louis Renault !
De la biologie fondamentale à l’industrie pharmaceutique et phytosanitaire !
Du retraité en son jardin à Monsanto, monstre hideux qui a ravagé la moitié de l’Amérique du Sud !
Bon !
Karine Lacombe navigue à vue entre les deux pôles. Elle n’est peut-être pas malhonnête, elle est probablement utile, son apport à la Nation n’est pas nul mais chez tous ces chercheurs à cheval sur le fondamental et l’application subsistera constamment le doute !
J’ai fréquenté ce monde-là ! Pour moi, je le répète, le répéterai autant de fois qu’il sera nécessaire : le Professeur Raoult est un scientifique authentique.
Je sens chez la dame en question une fragilité féminine dans un milieu éprouvant où les truands ne manquent pas !
@ Zonzon | 29 mars 2020 à 08:14
« Il faiblit ! À force de pomper, de pomper, de pomper… Tant qu’il ne vous fait pas virer ! Il m’a déjà fait le coup dans deux blogs ! »
Monsieur le petit cafard,
Si vous vous êtes fait virer de deux blogs où je suis un commentateur régulier, c’est peut-être qu’il y a une bonne raison.
Je n’ai nullement demandé à Nathalie MP Meyer ou à Jean-Gilles Malliarakis de vous exclure ; mais je suis ravi qu’ils l’aient fait.
Peut-être devriez-vous vous interroger sur votre responsabilité dans l’affaire, au lieu de pincer la corde de la victimisation gauchiste.
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@ Serge HIREL | 28 mars 2020 à 19:02
« Savez-vous que le racisme, y compris contre les Belges, est puni par la loi ? »
Je suis mort de peur. Il y a une race belge ?
@ Marchenoir 30 mars à 11 h 01
DU PETIT CAFARD AU GRAND BOUSIER DE POUPOUTIE
Monsieur,
Je pourrais vous la faire longue, je vous la ferai courte.
D’autant que la « réponse est dans la question » !
On m’avait viré parce que cela vous »ravit » !!
@ Zonzon du 30 mars à 10:25
« De Mariotte et Denis Papin à Louis Renault »
Une diagonale du fou remarquable.
Il suffira d’attendre, nous assisterons ici sur ce blog à une deculottade généralisée dans quelques mois. Aux urgences de Cochin, Philippe Bilger réclamera la présence de Didier Raoult à son chevet. Les foutriquets d’hier deviendrons des convertis d’aujourd’hui.
Ainsi va le monde…
@ Serge HIREL 28 mars à 19 h 02
Vous prétendez que le commentaire du sieur Robert Marchenoir [28 mars 17 h 49] est »affligeant dès la troisième ligne… »
Pourriez-vous me préciser ce qui ne l’est pas dans les deux premières !
Bien à vous
@ Zonzon | 30 mars 2020 à 16:52
Bien. Vous n’avez pas compris. Je vais donc être obligé de faire plus long. Vous avez été exclu de chez Malliarakis et Nathalie MP en raison de votre comportement de troll. Et laissez-moi vous dire qu’il faut en faire beaucoup pour se faire exclure de chez Nathalie MP.
Vous avez été exclu parce que vous vous êtes employé, dans ces deux endroits, à faire exactement ce que vous recommencez à faire ici, après vous être calmé un temps :
1. Commenter en rafale sans le moindre rapport avec le billet de l’auteur.
2. Commenter dans le but exclusif de vous livrer à des attaques personnelles répétées, contre moi en l’occurrence.
3. Commenter (si on peut appeler ça commenter) sur un blog, en vous livrant à des attaques personnelles répétées contre moi, au motif de ce que j’aurais dit sur un autre blog. Et me pourchasser ainsi de blog en blog.
Ce dernier procédé atteint des sommets dans la perversité — et ne parlons pas de l’impolitesse radicale qu’il révèle envers l’auteur du site. De ma longue expérience de blogueur, je n’ai croisé qu’un autre troll appliquant cette méthode. Je vous prie de croire qu’il n’a pas fait long feu. Même ses amis personnels ont renoncé à le défendre.
Des trolls comme vous, j’en ai crevé des centaines sous moi. Ce n’est pas un minable dans votre genre qui va m’impressionner.
Si vous croyez malin de reprendre votre harcèlement et vos calomnies à mon égard, je crois que vous allez le regretter assez vite.
Je relève tout de même l’infinie bassesse qu’il y a à profiter d’une pandémie mortelle pour épancher ses frustrations et ses haines, en se livrant à une campagne de diffamation personnelle basée sur rien.
Les situations extrêmes révèlent les gens, et ce que vous montrez n’est pas joli à voir.