Des progrès mais peut mieux faire !

Que l’union nationale ait volé en éclats était prévisible car on n’imaginait pas que l’UMP, avec son président, puisse demeurer durablement coincée entre un FN critique et un pouvoir revigoré (Le Monde).

Ce qui est choquant en revanche est la dénonciation que Nicolas Sarkozy a cru devoir faire de la décapante et lucide observation du Premier ministre sur la situation dans certains quartiers : un apartheid territorial, social et ethnique. NKM avait la première engagé l’UMP sur cette critique purement politicienne et que le FN, par la voix de Florian Philippot, ait lui aussi fustigé cette description forte et infiniment réaliste laisse pantois.

Faut-il donc absolument détester ce que l’on a toujours pensé mais qui est exploité par l’adversaire ? On a suffisamment reproché à la gauche de ne jamais avoir le courage de nommer ce qui gangrenait le réel ici ou là et on irait intenter un procès à Manuel Valls parce qu’il a placé avec vigueur, sans fard ni fausse prudence, des mots sur ces zones de non droit, précisément parce qu’elles sont à la fois protégées et dégradées par les exceptions territoriale, sociale et ethnique qu’elles constituent. Pourquoi pas leur mise sous tutelle de l’Etat, comme Malek Boutih l’a avancé ?

Attaques d’autant plus injustes et spécieuses contre le Premier Ministre que ce dernier, avec son verbe clair et net, n’a fait que reprendre, de manière éclatante, ce que le maire d’Evry et le candidat à la primaire socialiste n’avaient cessé de mettre en évidence en affichant leurs craintes pour la République et son unité.

Manuel Valls n’a pas eu tort de répliquer à cette joute partisane, menée par une UMP impatiente d’en découdre parce que son président a des fourmis dans l’opposition, en regrettant ce manque de hauteur.

Est-ce à dire que le plan annoncé par le Premier ministre, qui augmente et renforce les moyens matériels et humains des forces de l’ordre, est parfait et que, pour l’école, le discours du président de la République représente véritablement le changement de cap espéré ?

Bien sûr que non. Mais, en même temps, compte tenu des limites et des contraintes d’aujourd’hui, du délitement quotidiennement constaté et de ce qu’exigeait la série terroriste récente, il me semble qu’en vertu d’une sorte de « fair play » démocratique, on doit donner acte au pouvoir que pour une fois il ne s’est pas contenté de nommer le mal mais qu’il a formulé des propositions pour entraver son développement à défaut de l’éradiquer.

Le président de la République ne peut pas être contesté quand, se préoccupant de la faillite de l’autorité dans le milieu scolaire, il considère comme prioritaire la restauration de celle-ci avec ce qu’elle implique : que l’élève ne soit plus le maître et que tout manquement de sa part, et de ses parents, soit relevé et sanctionné (Le Parisien).

Reste qu’à nouveau la déception s’attache à l’hémiplégie régalienne du gouvernement qui consacre sa vigilance à la police mais se désintéresse de la justice en feignant de ne pas comprendre que, sans révision de la politique pénale, notamment sur le plan de la cohérence et de la sévérité des sanctions et de leur exécution, rien de décisif ni d’opératoire ne pourra vraiment être accompli.

Il est absurde d’imaginer que l’attelage formé par une police efficiente et une justice défaillante puisse donner autre chose qu’un résultat désastreux.

Comment qualifier autrement que de calamiteux, d’une offense grave au bon sens, ce décret « qui aligne le régime des réductions de peine des multirécidivistes sur celui des non-récidivistes » ? Ainsi nous avons un garde des Sceaux qui ne cesse de proclamer sa volonté de lutter contre la récidive – en désignant la prison comme principale coupable, ce qui est aberrant – mais délie les récidivistes de la charge d’avoir à subir une peine évidemment plus rigoureuse que celle appliquée aux primo-délinquants!

Alors même que les dix-sept assassinats du 7 au 9 janvier ont prouvé, une fois de plus, que les « apprentis djihadistes se recrutent d’abord chez les délinquants multirécidivistes » (Le Figaro). Comprenne qui pourra !

Pour montrer à quel point il ne suffit pas de prévoir des avancées que les événements récents justifient, mais aussi de les imposer à une idéologie qui les refuse, évoquons l’idée que Manuel Valls a formulée et qui se rapporterait au sein de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) à la création, à titre préventif, d’une unité de veille et d’information. Rien qui heurte le moindre principe !

Cependant, immédiatement, un éducateur et syndicaliste monte au créneau et se permet de persévérer dans un registre trop entendu : « On confond notre rôle et celui de la police. Aujourd’hui déjà, si on sent une dérive chez un môme, on fait une note au juge… »(Libération). Il est clair que la PJJ ne sera jamais satisfaite de ce qui préserve la société et qu’en généralisant, les ambitions pénales de Christiane Taubira sont aux antipodes du volontarisme sincère d’un Premier ministre que le citoyen se réjouit, après ces désastres mortels, de retrouver dans ces dispositions.

Un débat de bonne tenue, toutefois, doit continuer à envisager, comme possibilités symboliquement dégradantes, l’indignité nationale, la déchéance de nationalité pour les binationaux et peut-être, plus profondément, même si cela dépend du président de la République, une remise en question de nos orientations internationales comme le suggère François Fillon ( Le Monde).

Pour terminer sur une note moins sombre, peut-être de ce pragmatisme qui dans l’urgence – heureusement sans loi nouvelle – cherche à rendre plus redoutable et redouté notre combat contre le terrorisme, le pouvoir va-t-il induire l’obligation, pour lui, de réduire aussi la délinquance et la criminalité ordinaires qui augmentent, si j’ose dire, dans l’anonymat ?

L’arbre raffermi contre le terrorisme – le procureur de la République Molins a dit ce qu’il fallait en penser avec la sévérité requise dans les condamnations et leur exécution – pourra, je l’espère, être le premier d’une forêt hostile, avec la même constance et rigueur, aux crimes et aux délits du quotidien.

S’il faut évaluer la copie du pouvoir, je dirais : des progrès mais peut, doit mieux faire !

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Voir les Commentaires (94)
  1. Vous signalez le vœu du Président pour restaurer l’autorité à l’école. Quant à la ministre, elle promet d’initier les élèves aux médias… On en rirait si ce n’était pas si triste. Tous ces mensonges improvisés pour calmer le jeu et satisfaire le monde enseignant qui heureusement n’est plus dupe. Figurez-vous que le collège de la République de Bobigny classé zone très sensible vient de recevoir sa dotation horaire pour l’année prochaine. Le collège va perdre 60 heures par semaine. Ce qui signifie la fin des demi-groupes avec toutes les difficultés qui en découleront. On se demande alors qui sont les menteurs : d’un côté un discours qui feint d’être musclé et d’apporter des solutions et de l’autre la réalité du terrain où l’on pratique des coupes sombres dans un collège qui va devoir se serrer la ceinture comme beaucoup d’autres, car il ne sera pas le seul, c’est évident. Quelle tromperie !

  2. Ce qui est choquant en revanche est la dénonciation que Nicolas Sarkozy a cru devoir faire de la décapante et lucide observation du Premier ministre sur la situation dans certains quartiers : un apartheid territorial, social et ethnique. NKM avait la première engagé l’UMP sur cette critique purement politicienne et que le FN, par la voix de Florian Philippot, ait lui aussi fustigé cette description forte et infiniment réaliste laisse pantois.
    Mais cher monsieur Bilger, avant d’aller plus loin, il faut dire que le personnage que vous citez a employé un terme (qui signifie simplement développement séparé en afrikaans, sans connotation « raciste » à l’origine) qui n’est absolument pas transposable à la situation française actuelle.
    Il n’y a aucun apartheid d’État pratiqué par le régime actuel, et c’est quelqu’un qui est plutôt critique envers ce dernier qui vous le dit.
    S’il y a apartheid, non au sens premier mais au sens idéologique actuel, il est plutôt le fait généralement des populations accueillies qui s’ingénient à chasser ceux qui les ont accueillies, par la politique du vide…
    Il s’agit donc d’un apartheid volontaire, s’il faut absolument reprendre ce terme.

  3. Excellente réflexion, Monsieur Bilger. Ce que je reprocherais au Premier ministre est l’emploi sans autre complément explicatif du terme « apartheid ».
    En effet l’apartheid est une politique d’État visant à séparer ses ressortissants en fonction de leurs races et en interdisant tout mélange des populations. Or, si l’on assiste à une ghettoïsation évidente, l’État n’a jamais prôné la moindre distinction entre les personnes, pas même en matière de droits sociaux entre Français et étrangers, a fortiori entre citoyens français quelle que soit leur origine.
    Dès lors, si apartheid il y a, c’est par l’action de certains membres de populations allogènes qui, par des formes de pression sociale, dans certains quartiers imposent à la majorité de celles-ci des modes de vie et des pratiques sociales visant à interdire leur intégration dans notre système. On profite du système tout en s’excluant du mode commun et en en rejetant la faute à la seule société d’accueil…

  4. Mary Preud'homme

    Ce mot d’apartheid est en effet non seulement maladroit mais en outre totalement inapproprié à la situation de la France. M. Valls ignore manifestement ce que fut l’apartheid en Afrique du Sud. Rien à voir avec la situation d’une ville comme Evry qui n’est que sa seule référence et où il n’est arrivé en 2001 que parachuté (en vue de contrer le candidat de la droite, au demeurant bien meilleur gestionnaire que lui, Jean de Boishue) et où il ne s’est maintenu qu’à son corps défendant, son ambition réelle (de futur ministrable) étant stoppée net en raison de la défaite de Jospin en 2002. C’est dire la revanche qu’il devait prendre eu égard à tous ses déboires et le temps à rattraper pour revenir, après dix ans de traversée du désert, au niveau de ses ambitions initiales.
    Concernant sa politique sécuritaire, il n’a fait que reprendre à son compte les antiennes de Sarkozy après que son parti les ai longtemps combattues, voire sabotées. Pas vraiment de quoi plastronner et jouer les fiers-à-bras.
    A cet égard, il devrait plutôt prendre exemple sur son ministre de l’Intérieur Cazeneuve qui semble, lui, avoir bien compris la leçon et fait à présent le job sans se hausser du col à tout propos.

  5. « Le président de la République ne peut pas être contesté quand, découvrant la faillite de l’autorité dans le milieu scolaire »…
    Ma lecture s’arrêtera là ! Découvrant, DECOUVRANT ?!!
    Dites, il était où pendant les vingt dernières années… »découvrant la faillite de l’autorité dans le milieu scolaire » !
    Désolé, mais je n’arrive pas à poursuivre ma lecture.
    Cette découverte me reste en travers de la gorge.
    Je vous aime bien alors je reviendrai demain.

  6. Le terme d’«apartheid» était particulièrement malvenu, déplacé, choquant même.
    Encore une fois les socialistes cherchent à nous culpabiliser. C’est encore la faute des petits blancs qui ne veulent pas faire une place dans leurs palaces à des petits non-blancs.
    Au fait si on peut dire petits blancs, peut-on dire petits noirs ou petits arabes sans encourir les foudres des bien-pensants ?
    Le moment est mal choisi pour poser la question. Quoique !
    Finalement M. Valls a renoncé au terme d’apartheid, à ce terme d’«apartheid», il a cette fois préféré celui de «ghettoïsation» d’un certain nombre de quartiers.
    Quand on sait que c’est de ces quartiers que proviennent les assassins de l’Hyper Cacher, de l’école juive de Toulouse, et autre Musée juif de Bruxelles, on se demande si Valls connaît bien le sens du mot ghetto ou s’il pratique un humour que je n’ose qualifier de juif !

  7. Ah ! La démocratie… le plus parfait de tous les régimes politiques… c’est bien ce que l’on comprend si on écoute nos politiciens… un régime qui n’a pour objectif que le bonheur et le respect de tous les êtres humains… à moins que ce ne soit qu’une vaste fumisterie !
    Par exemple, la démocratie à la française ce sont… les exportations d’armement !… en forte hausse en 2013. Elles ont «un impact économique, social et technologique» majeur dans une France menacée de désindustrialisation dixit le ministre Jean-Yves Le Drian.
    C’est surtout le mot « social » qui est incongru lorsqu’on parle d’armes… lesquelles ne sont que des instruments à créer du malheur.
    Lequel malheur ne peut que finir par revenir à son expéditeur selon une loi d’un atavisme sans fond… ce que ne semblent pas comprendre ceux qui les exportent… mais enfin… ces gens-là… ceux qui nous gouvernent sont tellement plus intelligents que le bas peuple…
    1% de la planète détient plus de la moitié de la richesse et les 99% restants se partagent le reste… et quand ça s’envenime le pouvoir ne trouve rien de mieux que de sévir ! Pourtant l’obscurantisme est fini… la conscience est devenue planétaire.
    Que vive Internet… et que veulent faire ces bonnes « vieilles » démocraties si ce n’est d’en censurer la liberté d’expression… alors à moins de lâcher prise un rééquilibrage finira par se produire car lorsque le peuple n’a plus d’espoir ni d’exutoire il n’a plus de raison d’hésiter… et à crever pour crever autant crever en « bonne » compagnie.
    Une dernière question qui me turlupine… qu’est-ce qui dans la nature humaine pousse un individu à vouloir juger les autres ou comment un régime politique qui se fait donneur de leçons peut imaginer que les autres vont oublier les leçons qu’on a voulu lui infliger…
    Et que va devenir le cri de rébellion ? Allah akbar !

  8. « Le président de la République ne peut pas être contesté quand, découvrant la faillite de l’autorité dans le milieu scolaire »…
    Je ne sais pas où les enfants Hollande ont fait leurs études mais certainement pas dans les collèges ou lycées où l’ami Jospin a mis l’élève au centre (et les profs autour sans doute), où l’élève devait et doit toujours bâtir son savoir tout seul, il est vrai qu’il est omniscient l’élève, dans ses conditions pourquoi demander aux « profs des écoles » (perso je préfère le joli mot d’instituteur) d’avoir un niveau Master (bac+5) ?
    Il ne manque pas de culot le Président, et NVB avec lui, au fait, à quelle école vont ses enfants ?
    Une bonne réforme serait d’obliger les députés et autres ministres à mettre leurs enfants en collège et lycée ZEP, ils auraient ainsi une vraie expérience de parents d’élèves.
    La faillite de l’école publique, la bonne blague, cela fait au moins vingt ans qu’elle coule l’école publique !

  9. Cher Philippe,
    C’est pas complètement « relou » ce que « tu sors ».
    Mais nous on « kiffe » pas trop tout ça.
    Nous, on vient d’écouter le bon élève de la classe le David, à « la queue leu-leu », tous derrière la Najat. Trois secondes à la Nathalie, « comme d’hab ».
    C’était enfantin. Voilà ce qu’il fallait « se fader ». Pas vrai qu’elle est bonne la petite école ? La sociologue de service a encore frappé. Le clip de Grigny, une valorisation du patrimoine a beaucoup plu au David. Quelle émotion dans le regard de David devant cette réussite miraculeuse de la copine de Najat !
    Une fille qui réussit en math, ça décoiffe !
    Il y a de quoi « se l’attraper et se la mordre ».
    La version, « moi je parle aux téléspectateurs » et « j’emm… » le philosophe.
    Nous nous aurions préféré écouter le philosophe plutôt qu’une équipe d’autruches un peu hystériques sur les bords.
    « Merde » au doublement du pronom par les journalistes, par Hollande, par les profs. « Merde » aux papas, mamans, au cela a fait boum.
    « Merde » à cette régression ambiante. « Tu piges », cher Philou.
    « Pondez » des textes tous les jours, des textes « à chier partout », qui rehaussent la réflexion, qui sortent de cette espèce de ronronnement journalistique.
    Sur le plateau, faut-il le dire il y avait un ramassis de clichés, aucune réflexion approfondie, une vieille soupe socialiste se complaisant dans sa médiocrité et son laxisme. Des larves, des moules.
    Faut-il que ça « repète et repète » pour que les adultes républicains démocrates mettent les pieds dans le plat et se décident à mettre les moyens et des gens d’autorité qualifiés pour remettre de l’ordre dans ce bordel.
    L’heure des câlins, des mensonges, des utopies, on l’a vue.
    Un exemple : moins baisser les effectifs, cela ne renforce pas les effectifs.
    Ce « y a pas de problème », cela crée d’autres problèmes.
    Que les quarante mille syndicalistes de l’enseignement se mettent à enseigner le français et les maths, à aider les mouflets au lieu d’en faire le moins possible et de vouloir faire entrer la politique au bahut.
    Qu’on recrute des profs passionnés et passionnants, qui aiment leur discipline, qui ont envie de partager leur savoir. Si un enfant rencontre un enseignant qui aime les livres, l’archéologie ou le bricolage, la musique dans son parcours, le lien avec la société est né.
    françoise et karell Semtob

  10. Jean-Paul Ledun

    Il est bien temps de se réveiller messieurs les politiques de gauche. Très joli le discours de Valls à l’AN, applaudi à tout rompre par sa majorité et par l’opposition (et pour cause !).
    Très bienvenues toutes ces mesures « sécuritaires  » approuvées par la majorité et par l’opposition (et pour cause !!).
    Et puis cette popularité de FH, qui peut mieux faire, 17 cadavres plus loin, vraiment je ne sais que dire…
    Il n’y a pas cinq ans, tout ce que Manuel Vals propose aujourd’hui a été systématiquement défait, détruit, honni par le Parti socialiste.
    Ca me fait tout drôle de les voir applaudir aujourd’hui.
    Qu’importe, l’essentiel au 20 heures d’un journal national est de faire croire que les Français sont intéressés par le jeu de coude de Sarko pour être ou non sur le devant de la photo.
    Ça, ça compte !
    Et on nous dit que la France a mal partout. Tu m’étonnes collègue !

  11. Jean le Cauchois

    Cher PB,
    J’espère que vous ne serez pas bientôt amené à nous écrire « Le président de la République ne peut pas être contesté quand, découvrant la faillite de l’attelage formé par une police efficiente et une justice défaillante? il considère comme prioritaire la restauration… », surtout après des commentaires négatifs sur des déclarations de Nicolas Sarkozy et des commentaires positifs sur des déclarations de Manuel Valls.

  12. À part Ted
    M. Bilger, certains aspects de votre billet m’interpellent ! Des commentateurs alertes autant qu’avisés, selon moi, ont déjà analysé ces aspects et je me trouve en complet accord avec eux.
    En effet si « apartheid » il y a, dit l’un, il n’est pas le fait de l’Etat ou des populations indigènes mais bien de celles dont l’avènement est de plus récente date. Par le fait je ne vois pas en quoi la décapante, certes, mais pas lucide observation du Premier ministre ne pourrait pas faire l’objet d’une dénonciation, fût-elle sarkozienne, car l’affirmation du PM tend à faire croire que ce pseudo-apartheid serait dû au rejet des personnes d’origine étrangère par les Français de plus vieille date, alors même que celles-là s’emploient à tout faire pour provoquer le départ de ceux-ci. La ghettoïsation tant évoquée et décriée est provoquée par les populations d’origine étrangère car, et c’est bien connu, il est plus facile pour le nouvel arrivant de s’insérer dans un milieu plus proche de lui par la culture, la langue, les traditions ancestrales – que l’on ne veut plus nous reconnaître -, la religion, enfin… la sécurité « tribale » en quelque sorte. Le petit nouveau s’y sent, naturellement, plus à l’aise, et quand la pompe est amorcée…
    Comme le souligne un autre commentateur vous dites que FH découvre la faillite du système scolaire… mais sur quel astéroïde lointain pensez-vous que FH a vécu ?… Le B612 ? Cette faillite est patente et dénoncée depuis belle lurette. Or voici qu’à la faveur de terribles événements l’équipe au pouvoir découvre et l’eau froide et les solutions menées tambour battant sous huit jours pour la chauffer et pour solutionner les problèmes récurrents des RG, de la Police, de la GN, des Forces armées et… de l’Education nationale ! On se mettrait cyniquement, in petto, à se dire que les mortifères attentats qui ont frappé notre nation auraient dû avoir eu lieu plus tôt… beaucoup plus tôt !
    Il est regrettable de constater que nos compatriotes, mûrs comme des adolescents, au lieu de demander des comptes à l’exécutif pour la légèreté coupable du non-suivi des sinistres individus qui ont commis l’irréparable (l’un condamné à cinq ans de prison en octobre 2013 n’aura purgé sa peine que pendant quelques courts mois… un autre à la dérive islamiste suivie par les Américains au Yémen, négligé par nos services…) ; un ministre de l’Intérieur que l’on grandit et qui maintenait il y a peu qu’il n’est pas interdit de prôner le djihad… le projettent aux nues « sondagières ». Beaucoup d’entre nous ont déjà oublié la terrible et perfide affirmation de Manuel Valls, dans son rôle de matamore à l’Assemblée nationale où, pointant les bancs de la droite, il a accusé : « …le terrorisme c’est vous ! ».
    Je crois peu aux « Phénix » providentiels qui, par extraordinaire, accompliraient aujourd’hui ce dont ils ont été incapables hier. Comme le disait Audiard par la bouche de Gabin à propos des patrons de gauche : « …il y a des poissons volants, mais ce n’est pas la majorité du genre ». Cela peut aussi bien servir à l’endroit du trio encensé.
    Attendons que la poussière retombe…

  13. Bonjour Philippe Bilger,
    « Ce qui est choquant en revanche est la dénonciation que Nicolas Sarkozy a cru devoir faire de la décapante et lucide observation du Premier ministre sur la situation dans certains quartiers : un apartheid territorial, social et ethnique. »
    Quand ils n’ont rien de bien significatif à dire sur le fond, les politiques et bien sûr les journalistes qui les suivent à la trace, telles des mouettes derrière un chalutier, s’en prennent à la forme.
    Jouer sur les mots est l’exercice favori de ces gens qui sont prêts à toutes les fourberies pour exister. Ce qui leur importe c’est de détourner les propos de leur contexte pour livrer leur « cible » à la vindicte populaire.
    Nicolas Sarkozy qui donne des leçons de français, c’est assez savoureux quand même, lui dont on ne compte plus les lapsus, les tournures de phrase inappropriées quand ce ne sont pas des propos injurieux.
    Le mot « apartheid » ne me choque pas. Les mots ont leur signification originelle et leurs variantes largement utilisées pour décrire une situation similaire sans pour autant être rigoureusement la même.
    Certes ce n’est pas un apartheid d’Etat comme le fut celui d’Afrique du Sud, mais un apartheid de communauté dicté par des gens qui refusent de communiquer avec tous ceux qui ne partagent pas leur culture, si toutefois on peut appeler ça de la culture.
    Qui est responsable de cette situation ? Voilà la bonne question. Et la réponse est la ghettoïsation, cette politique urbaine irresponsable perpétrée depuis des décennies dans toutes les grandes villes de France et qui a consisté à parquer les immigrés dans des cités afin sans doute qu’ils ne dérangent pas trop les bons Français avec leurs odeurs de merguez et les cris de leur smala.
    Tant que nos politiques se disperseront en stupides querelles lexicales de ce genre, le pays continuera à aggraver tous les jours un peu plus sa fracture sociale et la montée du communautarisme.
    Les attentats de janvier avait, l’espace d’un moment, réussi à ranimer l’union nationale que l’on croyait perdue à jamais, mais cela a été de courte durée. Il a fallu que Nicolas Sarkozy décide de l’enterrer car elle lui faisait de l’ombre. Attitude pas vraiment digne d’un homme d’Etat.
    Réplique cinglante de Valls à Sarkozy : « Il faut être grand, pas petit ». On ne saurait dire mieux.

  14. calamity jane

    MDR jaune ! On comprend qu’il soit choqué par le mot « apartheid » ex-sarkoTchev !
    La méthode kärcher, c’était autre chose.
    L’école ? On abandonne l’ABC de l’égalité ? Pourquoi ? Parce que les salaires des femmes comme leurs retraites ont un différentiel de près d’un quart avec les hommes ? Le baratin quoi !
    Et toute une batterie d’embauches pour apprendre aux enfants la laïcité ?
    Instruire c’est-à-dire répéter autant de fois qu’il le faut au lieu de prendre des airs lorsqu’un enfant doute de son acquis…
    Mon voisin, il est fortiche, il zieute la téloche souvent, me disait qu’aux infos de treize heures, ils ne faisaient que parler pognon et que j’avais qu’à le constater par moi-même. Et lorsqu’on ne parle pas pognon, on parle encore pognon avec « l’exemple type » du retraité (par exemple) qui
    perçoit mille quatre cents euros et qui s’en sort mais veut pleurer devant les caméras ! quand d’autres n’arrivent même pas à sept cents euros mensuels de retraite.
    ABC de l’égalité nous voilà.

  15. Valls a prouvé sa médiocrité depuis deux ans, et depuis un mois.
    Il a commencé par accuser Houellebecq lors de l’incivilité de CH, pour maintenant dénoncer « l’apartheid ».
    Cela prouve qu’il est dans la com, sinon il doit poursuivre les maires qui organisent cet apartheid, ils doit vendre les logements de fonction à Paris des fonctionnaires pour organiser la mixité.
    C’est amusant quand les socialistes découvrent la dette qu’ils ont créée, l’école qu’ils ont abaissée (ils ont nié la réalité du rapport Pisa), la délinquance qu’ils ont niée et encouragée (Mitterrand approuvait la drogue qui faisait vivre les familles).
    Après avoir pillé le pays la seule préoccupation des socialistes est de s’exonérer de tout.

  16. L’emploi du mot « apartheid » m’a non pas choquée – plus rien ne me surprend de cette clique qu’est la classe politique française tout bord confondu – mais si l’un de nous l’avait employé la presse nous (nous de majesté) on nous aurait sauté de dessus le qualifiant de « violent, discriminatoire, etc. etc. », SOS Racisme portant plainte, etc.
    Mais l’emploi de ce mot m’a surprise tant il est inapproprié, tant il est connoté.
    Le pire est que le Premier ministre a récidivé ajoutant que les mots n’avaient pas de sens, qu’ils étaient selon lui sans importance et que ce mot il l’employait à Evry dont il était maire.
    Un Premier ministre s’adresse à tous les Français, il doit adapter son vocabulaire… et l’enrichir LOL
    Je n’avais jamais réalisé qu’en France, dans la région parisienne, à quelques encablures de Paris, cette « ville nouvelle dortoir » qui fût la première dès la fin de la construction des immeubles fin des années 1970 ?, à bénéficier rapidement de la première ligne de métro reliant direct le centre de Paris, qui par conséquent n’a jamais été enclavée, était en réalité et selon son maire devenu Premier ministre… une township…
    L’apartheid ce sont aussi des townships c’est-à-dire des sortes de bidonvilles dans lesquels sont entassés dans des conditions effroyables les plus pauvres de la société sud-africaine si inégalitaire… mais le Premier ministre ne le sait pas, il ne s’excusera pas non plus, en cela il est bien français assimilé !
    ————
    Il serait temps que les uns et les autres datent convenablement les situations : il y a 20 ans, c’était les années 1990 on disait déjà nommant la même situation il y a 20 ans… Tout a commencé il y a bientôt 50 ans, c’est-à-dire fin des années 1960, pour s’amplifier après 1968 c’est-à-dire il y a 44 ans… Depuis cette date ce sont des milliards de francs puis d’euros qui ont été jetés dans une politique de la ville inefficace, conduite par des ministres, des seconds couteaux à qui est remis un maroquin pour faire bon compte, ou par un Bernard Tapie qui lui aussi a rapidement jeté l’éponge… pour cause de soucis judiciaires. La politique de la ville elle est menée par des caïds, principalement dans la Seine-Saint-Denis, le 93, et non pas à Evry !

  17. Quand je pense à mes anciens instituteurs et directeurs d’école en blouse grise, eux n’avaient pas besoin de coach pour éduquer et faire régner la discipline ! C’est vrai que les temps ont changé mais pas forcément en bien. Enfin je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans… Allez je m’arrête car vous allez me dire que je radote.

  18. Denis Monod-Broca

    Les mesures antiterrorisme ne vaincront pas le terrorisme. Terrorisme et antiterrorisme se nourrissent l’un l’autre. Plus ils se combattent, plus ils se ressemblent. Et plus ils se renforcent. Même envie d’en découdre, même détestation de l’ennemi, même abandon des principes qu’on prétend défendre, même croyance que la violence est une solution, même désir d’éliminer l’autre… nous ne nous en sortirons pas comme ça. Nous faisons fausse route.

  19. Laurent Dingli

    Le président de la République découvrant la faillite de l’autorité… Ah ! L’incommensurable naïveté de Philippe Bilger ! Naïveté catastrophique et multirécidiviste puisque, après avoir contribué à nous imposer la nullité qu’est François Hollande, Philippe Bilger continue, sans faiblir, de gober toutes les fables de la communication politique et de se prendre une nouvelle fois les pattes dans les ficelles les plus grossières.
    Contrairement à une majorité de Français et, en particulier aux représentants de l’opposition, je considère que l’équipe dirigeante n’a pas été à la hauteur de l’événement. Je ne suis pas naïf au point de croire qu’un pouvoir, de droite ou de gauche, eût pu résister à la tentation d’instrumentaliser ce drame, mais en l’occurrence nous frisons l’obscène. Que ne parle-t-on plutôt des failles dans la sécurité ?

  20. Daniel Ciccia

    @pibeste
    Vous avalez cette théorie des 1% de la population détenant 99% des richesses comme l’hostie. Je crois qu’elle est, celle-là, corrompue.
    La bêtise ne nécessite pas beaucoup pour faire ses ravages. Elle est indéniablement en terrain favorable comme en témoigne l’écho dont a bénéficié cette déduction.
    Par quels divers concours est-elle amenée et amplifiée ?
    Donc, autour de moi, 99% de ce que je vois appartient à 1% de ma ville ?
    Il faut tous redevenir les Robin des bois de notre enfance.
    Errol Flynn, rends-moi les collants verts pour mes jambes.
    S’agissant de l’apartheid, l’utilisation d’une telle terminologie m’a fait sursauter.
    Surtout prononcé par un Premier ministre, ou alors il faut admettre qu’à chaque niveau où se construit une raison nationale – mais est-ce cela l’objet – chacun puisse à loisir se jouer des mots comme on s’est joué des chiffres.
    Dans les deux, à travers le principe de réalité, ils nous rattrapent toujours.
    M. Manuel Valls, Premier ministre de la France, vient de dénoncer « un apartheid territorial, social, ethnique, qui s’est imposé à notre pays ».
    Même si nous pouvons souscrire au constat d’une déliquescence, la qualification d’un apartheid est trop singulièrement connotée pour concourir à l’unité de la République et de la nation.
    On revient au ras des dialectiques de genre.
    Et au ras des dialectiques, je redoute que nous ne puissions être à la hauteur de l’enjeu.
    Pardonnerait-on à un éminent chirurgien de confondre dans son diagnostic le coeur et la rate avant de se confier à ses soins ?
    Pour le reste, M. Valls a, sans le faire vraiment lui-même puisqu’il élude cette question, chargé ses proches de faire du rétropédalage.
    Dont acte.
    Toute épreuve, selon moi, fournit les moyens de se hisser à hauteur des événements et la chance inespérée, s’y l’on ne s’y galvaude pas, de s’y maintenir.
    Bien à vous

  21. Michel Deluré

    Oui, l’utilisation volontaire par M. Valls du terme « apartheid » est une erreur. Elle fait référence à un régime bien spécifique, pratiquant la ségrégation systématique de gens de couleur.
    En sommes-nous réellement là ?
    Il faut tout de même rappeler que dans certains quartiers de grandes ou moyennes villes, si ségrégation il y a eu, ce sont parfois les personnes qui les peuplaient initialement et qui n’étaient pas de couleur qui en ont été les premières victimes, obligées qu’elles ont souvent été d’abandonner ces lieux parce que les conditions de vie imposées par les nouveaux arrivants y devenaient insupportables.
    Cette situation que M. Valls, pour surfer encore plus longtemps sur la vague qui porte actuellement l’exécutif, assimile avec trop de désinvolture à de l’apartheid est le résultat de l’impéritie depuis des décennies, gauche et droite confondue, de nos dirigeants, incapables de définir et d’appliquer une vraie politique, cohérente, d’immigration maîtrisée et d’intégration de ces nouvelles populations.
    Etait-il entre autres raisonnable de continuer d’accueillir sur notre territoire des personnes dont nous savions pertinemment que nous n’avions pas la capacité (économiquement, financièrement, du point de vue du logement, de l’éducation…) de les intégrer correctement et de leur offrir des perspectives d’avenir ?
    Alors, cessons de culpabiliser le peuple français et que nos dirigeants fassent leur mea culpa et agissent enfin dans les domaines où ils ont failli.

  22. « (…) on irait intenter un procès à Manuel Valls parce qu’il a placé avec vigueur, sans fard ni fausse prudence, des mots sur ces zones de non droit, précisément parce qu’elles sont à la fois protégées et dégradées par les exceptions territoriale, sociale et ethnique qu’elles constituent »
    S’il y a « des zones de non droit (…) à la fois protégées et dégradées » (?) ça ne ressemble en rien à un apartheid qui est une décision d’ETAT pour l’application d’une politique de ségrégation, celle qui INTERDIT à des personnes de couleurs différentes des blancs, de manger dans les mêmes restaurants que les blancs, d’utiliser les mêmes toilettes que les blancs, d’utiliser les mêmes modes de transport que les blancs, d’aller à l’école ou au cinéma fréquentés par les blancs, de fréquenter les mêmes universités que les blancs, ou d’acheter une maison !
    Monsieur Valls qui possède une licence d’histoire doit souffrir d’une perte de mémoire épisodique.
    Nicolas Sarkozy a eu raison de s’offusquer de cette formule d’une part parce qu’elle est outrancière et injuste, et d’autre part parce qu’elle va victimiser davantage ceux qui déjà n’aiment pas la France, même s’ils s’y cramponnent, leur donnant ainsi prétexte à s’exciter encore plus contre un pays qui les « aurait » privés, volontairement, des mêmes droits que les nôtres.
    Pourtant il n’est que de constater les tombereaux d’argent déversés depuis quarante ans pour venir en aide à nos populations émigrés, y compris les soins gratuits pour ceux qui n’ont pas de papiers, pour comprendre que notre pays est à l’opposé d’un apartheid.
    J’ai moi aussi été outrée par cette caricature (mais c’est la mode 😉 de la France faite par le Premier de ses ministres.

  23. L’idée de déchoir de sa nationalité française et de frapper d’indignité nationale un citoyen français né sur le sol français est un tournant dans notre histoire et témoigne de cet apartheid social, intellectuel, géographique qui tient une frange de la population à l’écart des autres. Car il faut bien admettre que l’excuse des crimes atroces est un moyen de remettre en question l’identité nationale française. Personne n’a proposé de déchoir de sa nationalité un tueur en série, un violeur d’enfants, un assassin récidiviste, un gars qui ne paye pas ses impôts… En revanche pointer franchement du doigt les enfants dits issus de l’immigration coloniale africaine éclaire sur la réalité sociale aujourd’hui. Ils ont commis un double crime : tuer des gens, et détenir une carte d’identité française. Oui ces Français-là sont différents, à part, des Français précaires, en sursis, dès leur naissance ils portent le poids qu’ils sont français à moitié, exclus du système, renvoyés à ce qu’ils sont Arabes, Africains. Ils finissent par rester regroupés entre eux, et c’est là que les prédicateurs, les gourous interviennent. Oh, il ne suffit pas nécessairement d’être typé ou d’avoir un vocabulaire limité, même avec un solide bagage scolaire, un logement dans le centre de la capitale, les préjugés persistent, il faut en faire trois fois plus, la moindre erreur est exagérée, les blagues à la cantine de l’entreprise sur « ces bougnoules faut tous les karchériser, j’dis pas ça pour toi Malek, mais t’es d’accord ». Si ce même Malek venait à déclamer « ces blancs faut tous les karchériser », il serait actuellement à Fresnes. Cordialement

  24. Ainsi nous avons un garde des Sceaux qui ne cesse de proclamer sa volonté de lutter contre la récidive – en désignant la prison comme principale coupable, ce qui est aberrant – mais délie les récidivistes de la charge d’avoir à subir une peine évidemment plus rigoureuse que celle appliquée aux primo-délinquants!
    Alors même que les dix-sept assassinats du 7 au 9 janvier ont prouvé, une fois de plus, que les « apprentis djihadistes se recrutent d’abord chez les délinquants multirécidivistes » (Le Figaro).

    Les « apprentis djihadistes » de ces dernières années ont tous en commun d’avoir suivi le même type de parcours : adolescence délinquante, récidives, prison, mosquée, radicalisation.
    Notons au passage que la vulgate sociale serinée par les bien-pensants selon laquelle ce type de comportement serait uniquement dû au « chômage » ne tient pas la route, car que vient faire le « chômage » dans les comportements délictueux voire criminels d’adolescents d’âge scolaire ?
    Par ailleurs, comment se fait-il qu’alors que le « chômage » est supposé frapper l’ensemble de la population française, seule une frange de cette dernière semble être plus concernée par la délinquance, sachant qu’elle bénéficie pourtant souvent en pratique de davantage d’aides diverses que d’autres types de populations plus tranquilles malgré leur pauvreté  ?
    A part cela, le vrai scandale est que ces criminels récidivistes, ayant parfois à quinze ans des états de service que nous n’aurions retrouvés il y a cinquante ans dans une autre France que chez des malfrats âgés de dix ans de plus, ne sont pas sanctionnés à la hauteur de la gravité de leurs méfaits d’une part, et qu’ils n’accomplissent pas l’intégralité de leur peine d’autre part.
    J’ai cité en commentaire d’un précédent billet l’exemple du parcours pénal de Coulibaly, qui après avoir commis un forfait passible de vingt ans de prison, a été condamné à beaucoup moins alors que si cette peine avait été appliquée en intégralité les otages de la Porte de Vincennes et lui-même seraient encore en vie.
    Ce point nous oblige à nous poser la question de la responsabilité personnelle des magistrats et des politiques qui ont coopéré à ce laxisme meurtrier, souvent à partir de présupposés idéologiques aberrants.
    Quand un chef d’entreprise, un chirurgien ou un Français ordinaire sont reconnus responsables d’un accident grave, ils doivent généralement en assumer les conséquences, souvent lourdes.
    Alors au nom de quoi magistrats et politiques qui dans certaines circonstances peuvent se voir promus ou bien décorés, ce qui montre que l’on sait récompenser leurs mérites supposés quand tout va bien, sont-ils étrangement oubliés dans des circonstances dramatiques alors que leur responsabilité est écrasante ?

  25. Laurent Dingli

    Plutôt rassérénant de lire les commentaires d’Abc, semtob, adamastor, Jean le Cauchois et quelques autres…

  26. Michelle D-LEROY

    J’ai un peu décroché depuis une semaine pour cause personnelle, mais avoir entendu le Premier ministre parler d’apartheid, sans savoir que Nicolas Sarkozy ait pu critiquer, cela m’a choquée, voire indignée. Le mot apartheid est tellement fort que je le considère comme un dérapage (dérapage étant utilisé constamment par la gauche pour désigner les mots excessifs des uns ou des autres qui ne pensent pas comme elle) dans la bouche d’un Premier ministre qui avait pourtant commencé à ouvrir les yeux pendant la période d’unité nationale. « Chassons le naturel socialiste, il revient au galop ».
    Pas besoin des Français pour marginaliser l’immigration musulmane, quand nous savons que les us et coutumes liés à leur religion les marginalisent d’emblée (femmes réclamant des horaires particuliers à la piscine, nourriture à la cantine, médecins femmes à l’hôpital, etc.). Nous dépensons, grâce à des ponctions sur les Français moyens, des millions d’euros depuis des années pour essayer d’intégrer dignement ces populations et plus nous payons moins ils s’intègrent.
    La stigmatisation des Français de souche, cela suffit… surtout pour excuser un tant soit peu l’islamisme ou le refus d’adhérer aux valeurs de la République.
    Oui il y a eu une unité nationale face à l’horreur, face à l’inadmissible, mais nous n’allons pas non plus nous laisser insulter par un Premier ministre qui prend la grosse tête grâce des sondages favorables. Les « fanfaronneurs » cela suffit aussi, car voir le président de la République prendre conscience du malaise à l’école et des énormes problèmes d’intégration des enfants alors que les plus réalistes en parlent sans arrêt, c’est se moquer ouvertement des Français.
    J’espère que justement, les Français vont se réveiller et que l’unité nationale aura ses limites, d’autant que côté social et économique, la situation reste catastrophique.
    Je voudrais rappeler aussi :
    Que l’Etat français verse des subventions et des aides aux pays africains.
    Que ces mêmes pays africains envoient de façon continue leurs ressortissants pour travailler en France.
    Que ces ressortissants envoient une grosse partie de leur salaires à leur famille restée au pays.
    Que la France verse des allocations multiples à la famille française, quand ce ne sont pas les associations ou les fonds sociaux municipaux et autres qui pallient la pauvreté créée en partie par l’envoi de ces salaires à l’étranger.
    Notre Président nous dirait effrontément que cela ne coûte rien puisque c’est l’Etat qui paie. Mais comme l’argent de l’Etat c’est le nôtre !…
    Nous devions nous repentir de la colonisation, nous devons maintenant être montrés du doigt de mal accueillir ces populations et que ce serait faute d’un bon accueil qu’elles pourraient se radicaliser ?
    Au milieu de mes cartons, je crois rêver, tant je me sens stigmatisée et en colère contre ces socialistes sourds et aveugles qui se sont réveillés le 7, 8 et 9 janvier (surtout le 7) et qui restent sur leur ligne de pensée, voulant encore croire et défendre l’inexcusable.
    J’espère en tout cas que l’opposition va réagir à cela et tant mieux si Nicolas Sarkozy l’a fait.

  27. hameau dans les nuages

    @ Achille
    « Et la réponse est la ghettoïsation, cette politique urbaine irresponsable perpétrée depuis des décennies dans toutes les grandes villes de France et qui a consisté à parquer les immigrés dans des cités afin sans doute qu’ils ne dérangent pas trop les bons Français avec leurs odeurs de merguez et les cris de leur smala. »
    Non non et non !
    Ce sont les blancos, françaouis, portos, espingouins, polacks, ritals, pieds noirs qui sont partis ! Ce sont les harkis que l’on a mis dans les camps-ghettos.Ceux qui avaient choisi la France et s’étaient battus pour elle.
    Et en Belgique maintenant les Marocains et les Turcs se plaignent de l’arrivée des gens de l’Est au sein de leurs communautés… des Etats dans l’Etat.
    On connaît les responsables de cet état de fait. Ceux qui aujourd’hui d’une mauvaise foi sublime, découvrent le fil à couper le beurre.
    « Je suis blancos »

  28. @ Achille 23 janvier 2015 à 06:51
    « cette politique urbaine irresponsable perpétrée depuis des décennies dans toutes les grandes villes de France et qui a consisté à parquer les immigrés dans des cités »
    En France si les grandes villes (Paris, Lyon, Marseille ?) ont effectivement construit à la hâte des logements pour accueillir une main-d’oeuvre venue d’Algérie qu’elles (les grandes villes) appelaient de leurs souhaits à venir travailler en France, c’est la loi sur le regroupement familial qui a favorisé la ghettoïsation pour cette population.
    Les femmes qui sont venues avec leurs enfants rejoindre leur mari, ne voulaient pas se retrouver au « milieu de nulle part » alors que ni elles ni leurs enfants ne parlaient le français, c’est la raison pour laquelle ils se sont regroupés par affinité. C’était en somme tout naturel. Lorsque les Français vont travailler dans d’autres pays ils font de même…
    Dès lors ces cités ouvrières ont été occupées de façon anarchique, en toute liberté, et les anciens savent reconnaître qu’il y faisait bon vivre, toutes communautés confondues, ils étaient de religion juive ou musulmane sans que ça choque qui que ce soit… Ils ont été accueillis au même titre que les Italiens, Portugais, Espagnols ou autres, non ?
    Alors dites-moi, pourquoi parle-t-on de ghettoïsation des cités abritant une population venant d’Afrique (Nord/Sud) alors qu’il n’existe pas ce qualificatif pour les émigrés venant de Chine, du Viêt Nam avec leurs « boat people », des Polonais (qui eux savent ce qu’est un ghetto), des Italiens d’après 45, des Espagnols accueillis après la guerre d’Espagne (demandez à Picasso ou à Valls qui a fait ses études en France) ou des Portugais qui fuyaient Salazar, que nous avons, aussi, accueillis, des Yougoslaves qui menaient une guerre fratricide, de TOUTES ces populations qui se sont intégrées avec bonheur chez nous ?
    J’ai mal à ma France lorsque l' »on » dit d’elle qu’elle est créatrice d’un apartheid.
    Désolée si j’aime mon pays, je dis comme Jamel Debbouze « la France c’est ma mère et on ne touche pas à ma mère ! »

  29. Je vous cite : « La vie politique pas une prison ! L’unité vient de l’être fidèle à soi ! » puis : « Samy Naceri demande l’interdiction du blasphème »…
    N’est-il pas troublant de voir cet individu s’exposer aux médias, sans scrupules, et donner des leçons à qui veut (ou ne veut pas) ? Serait-il couvert lui aussi ? Je n’ose l’imaginer !

  30. Bonjour,
    « Ce qui est choquant en revanche est la dénonciation que Nicolas Sarkozy a cru devoir faire de la décapante et lucide observation du Premier ministre sur la situation dans certains quartiers : un apartheid territorial, social et ethnique. »
    Il est étonnant qu’un ancien (haut) fonctionnaire, avocat général de surcroît, professionnel dans le maniement des mots, de leurs subtilités et de leurs nuances en arrive à cette extrémité.
    Est-ce lié à votre antipathie pour Nicolas Sarkozy ?

  31. @Achille 6.51
    Ce commentaire n’est pas tout à fait digne de vous et de ceux que vous rédigez habituellement… « ce n’est pas un apartheid d’Etat » prétendez-vous, mais un apartheid est toujours d’Etat, c’est sa définition… sinon ce n’est pas un apartheid CQFD
    C’est la raison pour laquelle vive le respect de la définition des mots, vive le bon mot au bon endroit… comme une place pour chaque chose et chaque chose à sa place.
    En niant la définition des mots, en affirmant que peu importe les mots, la communication déjà difficile, on finira par ne plus du tout se comprendre…
    Plus on est en désaccord sur le fond, plus on doit être attentif à la forme… et encore.
    Le fond et la forme sont inséparables, écrire/parler plat c’est écrire/parler faux, la forme plate c’est le fond qui remonte !
    Et pour en finir, il ne peut y avoir d’un côté la forme, de l’autre le fond. Un mauvais style c’est une pensée imparfaite… et cette formule s’applique parfaitement à ‘l’apartheid’ selon Manuel Valls.

  32. « …peut mieux faire ! », soit c’est de la très grande naïveté, soit de l’extrême lucidité. Je ne crois pas à la naïveté.
    Ne pas perdre de vue que la course au titre est engagée pour 2017. D’un côté un challenger, N. Sarkozy, usé et maladroit, me semble-t-il, contesté par ailleurs dans son camp ; en face le favori (?), F. Hollande, son écurie, et son dauphin affiché M. Valls, dont les dents poussent inversement proportionnellement à la distance qui le sépare du poteau d’arrivée.
    Sans dissonance, c’est se fondre et mourir politiquement, pas question de se noyer dans le paysage ambiant actuel. En conséquence chacun d’afficher ses différences et susciter la controverse sous peine d’être dilué.
    Cela pour le côté politique.
    Sur le plan financier et c’est là que cela se gâte, en France il y a 618 000 élus, une paille ! L’enjeu est de taille, la part du lion, en somme.
    Le concordat c’est pour les naïfs, la façade pour les bons sentiments, l’enjeu est ailleurs n’en doutons pas. Et puis il y a un troisième parti qui affiche de plus en plus ses ambitions, et ne lâchera pas le morceau facilement. L’UMPS a du souci à se faire, et le chacun pour soi semble déjà bien engagé, ne pas en douter.
    Au fait, pour l’instant, je souligne pour l’instant, notre ex-première dame a au moins jusqu’ici fait preuve de sagesse, sinon d’élégance et de mettre sous l’éteignoir un nouveau livre – paraît-il.
    Et pour elle aussi c’est du manque à gagner, nous verrons bien.
    Sacrés politiciens, pour la suite, dont il est trop tôt de présager, la posture de M. Valls sera intéressante à suivre, n’en doutons pas, et il piaffe dans le box.

  33. Fourest fait son retour sous les sunlights, sa laïcité de choc lui permettant de faire oublier sa biophobie au nom du « gender »…
    Elle préconise de récupérer les dotations budgétaires aux écoles privées confessionnelles pour financer des « soldats » de la laïcité : ainsi sous peu elle nous démontrera que le terrorisme dit jihadiste n’est qu’un avatar logique de l’église catho qui a fait tant de bobo aux bobos LGBTP…
    De nouveaux spectacles Fourest vs Ramadan seraient imminents, et pendant ce temps là Finky a pris la place de Zemmy…
    Les départementales roses ne sont pas gagnées malgré le + 21 % grâce au sang : Fourest peut encore savonner et saboter l’urne rose.

  34. Ca ne me dérangerait pas que Valls ait choisi un mot spectaculaire pour décrire certaines de nos banlieues si ça ne justifiait pas par la suite une politique autoritaire à la Duflot en ce qui concerne le logement et à la Taubira en ce qui concerne les marqueurs de gauche. Si ça ne voulait pas dire accueillir toujours plus d’immigrés sans formation dans un pays où la liste des chômeurs s’allonge désespérément tous les jours, et si ça n’annonçait pas des constructions de HLM avenue Foch, même sous forme de menace, ou l’achat d’appartements parisiens par la mairie de Paris déjà endettée jusqu’au cou, ça ne me dérangerait pas plus que ça, parce qu’après tout c’est vrai, dans certaines zones on ne peut pas dire que les immigrés de fraîche date soient harmonieusement mêlés à la population d’ensemble. On a déjà beaucoup dépensé, et mal, pour les banlieues, que pense-t-on faire maintenant ?
    Ces « ghettoïsations » ne sont pas nouvelles. Dans les villages de mines du Nord-Pas-de-Calais, certaines cités étaient encore il y a encore trente ans complètement polonaises, avec les églises et leurs prêtres venus de Pologne, la messe (interminable) en polonais, les charcuteries polonaises, les pâtisseries avec leurs babkas et leurs makoczs, les mariages polonais et leurs orchestres polonais ; tout le monde voulait y être invité tellement on y dansait et on s’y amusait. La langue qu’on y parlait était presque exclusivement le polonais, ou l’ukrainien, avec quelques mots français ici et là, accommodés à la slave avec des désinences en ek ou ki. Il n’y avait pas grand-chose pour que les jeunes s’amusent. Les loisirs étaient gérés par l’église, et par les entraîneurs sportifs. Guy Drut (ça veut dire « fil de fer » je crois en polonais) et combien d’autres viennent de ces cités minières polonaises où ont grandi beaucoup de nos champions. La génération des vieux mourait de silicose, les jeunes travaillaient dur et faisaient des études, en ne vivant que sur une moitié de la bourse qu’ils recevaient pour que la famille vive un peu mieux. Une partie des vieux de la famille n’apprendrait jamais le français, à quoi bon?, mais certains des enfants et petits-enfants étaient diplômés de grandes écoles, et s’étaient fondus dans la population. Les cités étaient bien tenues, les Français de passage bien traités, et les gens étaient joyeux ; ils ne se plaignaient pas, parce qu’en Pologne, ça ne se fait pas de se plaindre, c’est « mal élevé ». Même si tout n’était pas parfait, loin s’en faut – ces populations ont subi des guerres, l’exil, le travail était très dur et les revenus très modestes – ça ressemblait à un âge d’or à côté de ce qui se passe maintenant. Pourquoi, je ne sais pas. Mais d’avoir vu de près ces villages miniers entièrement polonais, je sais que l' »apartheid » n’est pas la cause des maux que la société française connaît à l’heure actuelle. Ca me paraît même une fausse piste, sinon un leurre. Ne tombons pas dans le panneau.

  35. Franck Boizard

    Mon bilan depuis les attentats de Charlie : « more of the same ». Toujours plus de ce qui échoue depuis trente ans.
    Toujours plus de causes du terrorisme : immigration plus haine de la France (1).
    Toujours plus de pseudo-traitements des symptômes : lois liberticides.
    Le tableau n’est pas gai.
    Nos politiciens vivent dans le coton, coupés des réalités les plus élémentaires du quotidien des Français, non pas le prix du ticket de métro, mais le logement, le transport, le travail.
    Je n’espère rien de cette génération et pas grand-chose de la suivante.
    ************
    (1) : repentance et compagnie. Mépris de notre langue, mépris de notre histoire, mépris de notre culture. Toujours cette injonction sous le couvert de « lutte contre l’islamophobie » de faire des efforts pour intégrer des inintégrables alors que cela serait à eux, et seulement à eux, de faire des efforts pour s’intégrer (si possible, ce que je ne crois pas).

  36. sbriglia@calamity jane

    « Mon voisin, il est fortiche, il zieute la téloche souvent… »
    Ah, ça fait du bien une bouffée de Zazie !
    …Sur ce blog où l’on se fait linnecher par le vulgue homme pécusse dès qu’on sort du « sujet, verbe, adjectif (trois, de préférence, ça fait riche…) complément et laïcité à tous les étages »…
    Continuez, cale à Mickey !
    Desproges gay mais pommier fier.

  37. Il n’y a pas plus d’apartheid, au sens communément accepté (politique étatique de ségrégation raciale) en France que de beurre en broche.
    En revanche il existe des pans entiers de territoires qui regroupent des populations par affinités culturelles et modes de vie allochtones.
    Depuis longtemps déjà, on voudrait nous faire croire que c’est le racisme issu de notre odieux passé colonialiste ainsi que la « misère » sociale qui sont à l’origine de cette ghettoïsation. En réalité, comme le décrit fort bien le géographe Christophe Guilluy dans Le Figaro: « Dans un contexte de mondialisation, «la machine économique» a besoin de cadres qui travaillent dans des secteurs de pointe et d’immigrés à «exploiter» dans les services, tous réunis dans les grandes métropoles. Les logements sociaux des grandes villes se sont peu à peu spécialisés dans l’accueil des flux migratoires que les catégories populaires, d’origine française ou d’immigration plus ancienne, pourtant éligibles au parc social, cherchent à éviter. Celles-ci se répartissent désormais au-delà des métropoles dans la «France périphérique», celle des petites villes, des villes moyennes ou des zones rurales ».
    Autrement dit, les Français ont voté avec leurs pieds pour se libérer des contraintes d’un « vivre ensemble » impossible, n’en déplaise à ceux qui ne veulent pas regarder la réalité en face.
    Pour ma part, je considère que l’évolution décrite par Houellebecq dans son dernier ouvrage « Soumission » n’est pas à exclure. Moins au niveau national qu’au niveau local.
    Imaginons, que dans une ville majoritairement musulmane à terme (Roubaix par exemple), un musulman se présente à l’élection avec un programme incluant des propositions issues de la Charia (lieux publics non mixtes, facilités pour le commerce halal et la consommation obligatoire de ses produits dans les cantines municipales, etc.) et la remporte…
    Désireux d’appliquer son programme, quoi de plus normal, il se heurte au contrôle de légalité du préfet qui casse ses arrêtés. Que fait le maire à votre avis ? Il passe outre le caractère illégal de ses décisions et les maintient…
    Que fait l’Etat et son représentant selon vous ?
    Rien, il se couche pour éviter des troubles graves à l’ordre public (cf les prières de rue dans le XVIIIe arrondissement de Paris bloquant la circulation tous les vendredis après-midi pendant deux ans).
    Ce scénario vous paraît peu crédible ? Je gage qu’il se produira dans une quinzaine d’années tout au plus, et alors là seulement on pourra évoquer des territoires sécessionnistes, sortes de bantoustans à la française puisque le vocabulaire sud-africain rencontre le succès que l’on sait !

  38. Daniel Ciccia 22.1.15 10.21
    Qu’un chirurgien confonde la rate et le cœur c’est que vous vous êtes trompé de porte, vous êtes chez un des tout derniers tripiers.
    Les deux organes sont à gauche, pas vraiment tout à fait au même endroit, l’un sous les côtes l’autre dans la cage thoracique. La rate depuis des siècles on en cherche en vain l’utilité à part celle d’agir comme un buvard re certains germes, quant au coeur, il est un muscle que l’on peut désormais réparer en y collant des rustines, des pansements de cellules souches… mais soyons romantiques n’est-il pas aussi le siège de toutes nos émotions les plus intimes… ma rate en est toute dilatée LOL LOL

  39. Robert Marchenoir

    Il est tout à fait irresponsable, pour le Premier ministre, de parler d’apartheid au lendemain des massacres islamistes de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher.
    D’abord parce que c’est faux. L’apartheid consiste à obliger une race présumée inférieure à habiter dans des quartiers réservés à l’habitat misérable.
    Si je faisais le malin, je dirais que, selon les maîtres qui nous gouvernent, les races n’existent pas (assertion sérieusement prononcée par des personnages prestigieux, qui ne sont pas immédiatement appréhendés par des infirmiers psychiatriques), et que par conséquent l’apartheid ne peut pas exister — et le racisme non plus, d’ailleurs.
    Mais je serai indulgent à l’égard de l’oligarchie, et par conséquent ne ferai pas semblant de croire à ses mensonges.
    En revanche, personne n’oblige les immigrés à habiter en banlieue, pas plus que personne n’obligeait l’économiste communiste richissime Bernard Maris, « journaliste » à Charlie Hebdo, anti-libéral militant, membre du conseil général de la Banque de France, assassiné par les islamistes, qui habitait dans le 16ème arrondissement de Paris, l’un des endroits les plus chers et les plus chics de France.
    http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/bernard-maris-l-avenir-du-48346
    Les immigrés sont, pour une part importante, logés gratuitement ou quasi-gratuitement par le gouvernement, dans des immeubles qui ont cessé depuis longtemps d’être la caricature du mauvais urbanisme ; ce sont, de plus en plus souvent, de coquets bâtiments de faible hauteur, modernes et bien entretenus, entourés d’espaces verts et d’équipements collectifs à foison.
    Depuis le 1er janvier, la TVA sur les logements neufs a même été abaissée à 5 % dans les zones habitées par les immigrés.
    Tandis que les Français de souche sont contraints, par l’intimidation et par la violence, de quitter ces quartiers au profit de leurs remplaçants, favorisés par le pouvoir. Googlez Marie-Neige Sardin au Bourget.
    S’il y a apartheid, ses victimes sont donc les autochtones, et non les immigrés.
    Mais le plus grave, c’est que Manuel Valls, en prétendant qu’il y a un apartheid en France, souffle sur les braises et déchaîne la violence ethnique et religieuse qu’il prétend combattre.
    Il suffit, en effet, d’écouter les militants de l’émeute ethnique, dans tous les pays occidentaux (y compris, par exemple, les Noirs américains), pour s’apercevoir qu’ils justifient toujours les pires violences qu’ils commettent en restituant, au mot près, la propagande des hommes politiques et des universitaires à bonne conscience, selon laquelle les immigrés seraient des « victimes » de leur société d’accueil, qu’ils seraient « relégués », « discriminés » et en butte à un « racisme institutionnel ».
    Le « racisme institutionnel » est celui que prétendent voir les militants de « l’antiracisme » lorsqu’on leur démontre qu’il n’y a aucun racisme réel, selon le bon vieux principe gauchiste voulant que la théorie a raison même quand la réalité lui donne tort.
    Vous noterez que la gauche ajoute toujours des adjectifs lorsqu’elle veut mentir : elle prétend œuvrer pour la justice alors qu’elle fait régner l’injustice, elle appelle donc cela la justice sociale ; elle prétend œuvrer pour la démocratie alors qu’elle instaure la dictature, elle appelle donc cela la démocratie populaire. Le racisme institutionnel, c’est celui que personne ne peut voir même avec un microscope, et qui nécessite, par conséquent, des professeurs gauchistes à l’École des hautes études en sciences sociales pour faire croire à son existence. Et des ministres socialistes qui prennent des poses mussoliniennes à la télévision.
    http://bit.ly/15kOiq9
    http://bit.ly/1yMv7ld
    http://bit.ly/1EB6fx8
    http://bit.ly/1JhhSfm
    En polissant ses médailles de la bonne conscience de gauche, en prétendant, à la face des musulmans de France et du monde, que la France est un pays d’apartheid, Manuel Valls fait tout pour décupler la « colère » des militants de la guerre ethnique, la haine des islamistes envers notre pays, l’esprit victimaire des suprématistes noirs, arabes et musulmans, les revendications communautaires jamais satisfaites par les concessions les plus extrêmes, et finalement pour garantir de nouveaux attentats.
    Ajoutons que le Premier ministre a eu le culot stratosphérique de prôner une « politique de peuplement » dans les banlieues immigrées.
    http://bit.ly/1Jte5tD
    Il veut ainsi inciter (contraindre ?) les Français de souche à s’installer dans des quartiers où l’on trouve « uniquement », selon ses propres paroles, des familles « issues de l’immigration, de même religion » (le bouddhisme ? l’adventisme du septième jour ?). Alors que les Français de souche, quand ils sont libres de prendre leurs propres décisions, fuient ces quartiers, comme chacun sait.
    Quand le Premier ministre socialiste annonce une « politique de peuplement », cela veut dire, en réalité, qu’il veut mettre en œuvre une politique de déplacement massif de populations sur des critères ethniques, contre leur volonté.
    Personne n’a l’air de remarquer que c’est exactement ce à quoi s’est employé Staline, en déportant massivement d’innombrables peuples au sein de l’Union soviétique : Allemands, Tchétchènes, Arméniens, Tatars… provoquant la mort de plus d’un million de personnes.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Déportation_des_peuples_en_URSS
    Sans parler du déplacement forcé des populations arméniennes en Turquie, qui fut à l’origine du génocide arménien. On oublie en effet que ce dernier n’a pas consisté à massacrer délibérément les Arméniens, mais simplement à les « déplacer »… suite à quoi ils sont morts de mort « naturelle »… et de quelques exactions malheureuses, naturellement.
    J’exagère ? Bien sûr que non. Obliger les Français de souche à habiter dans les quartiers immigrés, c’est les condamner à une lente décimation, à être victimes de la délinquance à motivation raciste, de l’intimidation, du harcèlement, du racket, du vol, de l’incendie volontaire, du viol et du meurtre, comme le montrent, à l’évidence, les statistiques et l’expérience quotidienne de millions d’habitants, de policiers, de pompiers, de médecins, de facteurs et j’en passe.
    Génocide par substitution ethnique : expression inventée par le communiste Aimé Césaire – mais lui mettait en garde, il y a plusieurs décennies, contre une extermination prévisible des Noirs antillais suite à l’installation de Français blancs venus de la métropole ; extermination purement imaginaire, comme l’histoire l’a montré.
    Les victimes ne sont pas celles à qui on pense.
    Quand mettons-nous fin à l’immigration de masse et à l’islamisation de notre pays ? Quand chassons-nous les communistes du pouvoir ?

  40. @ Clodion du 23 janvier 2015 à 13:56
    « Est-ce lié à votre antipathie pour Nicolas Sarkozy ? »
    Eeeuuuh… si vous veniez plus souvent sur ce blog vous sauriez que c’est : OUIiiiii
    ;-))

  41. Samy Naceri sur un plateau télé, en conditionnelle sans doute ?
    Celui qui peut dire « certains ont fait Centrale* moi j’ai fait Fleury »… celui qui prend la Santé pour un sanatorium et les Baumettes pour un club de vacances.
    Comment peut-on encore inviter un tel personnage !
    *Centrale l’une de nos plus prestigieuses écoles d’ingénieur !

  42. @SR
    Si ce même Malek venait à déclamer « ces blancs faut tous les karchériser », il serait actuellement à Fresnes.
    Eh bien non, justement, vous oubliez que vous n’êtes pas au pays de l’égalité mais dans celui du deux poids deux mesures.
    Veuillez vous reporter aux textes produits par certains rappeurs, du même tonneau et même pires que ce que vous citez en exemple : il ne leur arrive rien, sinon dans le pire des cas les gros yeux du juge et ils ne sont pas envoyés à Fresnes pour autant.
    Il ne s’agit pas bien entendu de pointer du doigt tous les gens issus de l’immigration, mais à moins de faire preuve de mauvaise foi nous sommes obligés de reconnaître que certains d’entre eux sont venus chez nous avec un ressentiment antifrançais développé par les autorités de leur pays d’origine, continuant de stigmatiser la France pour son colonialisme.
    Il suffit de lire les paroles de l’hymne national d’un certain pays d’Afrique du Nord pour en avoir une idée.
    Comment voulez-vous espérer parvenir à intégrer de tels spécimens de façon harmonieuse, alors que certains ne cherchent qu’à se venger de la France qui les accueille pour des crimes imaginaires, tout en le proclamant haut et fort ?
    S’ils haïssent autant la France, pourquoi s’y rendent-ils ?
    Et au nom de quoi les Français seraient-ils tenus de ne pas réagir à ces comportements inadmissibles ?
    Il est écrit nulle part que les Français doivent être traités comme des moutons, même si c’est semble-t-il l’arrière-pensée de certains personnages troubles.
    Ceci dit, nous devrions surtout pointer du doigt les enseignants et les associations gauchistes qui entretiennent cet état d’esprit revanchard chez les nouveaux arrivants, au lieu de développer chez eux l’amour de la France, pour ne pas évoquer la reconnaissance de les avoir accueillis.

  43. « Le président de la République ne peut pas être contesté quand, découvrant la faillite de l’autorité dans le milieu scolaire… »
    Monsieur Bilger, par ces mots vous ridiculisez complètement Hollande. D’autre part, votre indulgence manifeste là-dessus vous ridiculise du même coup.

  44. Erreur c’est tout le contraire « le tableau est gay » = Good As You !
    Puisque les nouveaux venus ne veulent pas, ne peuvent pas s’intégrer en s’assimilant au nom de LEURS principes sociaux, familiaux et religieux et bien au nom de l’égalité, de la liberté et de la fraternité, nivellement vers le bas, vers le moins-disant, vers la facilité, le sans effort obligatoire pour tous…
    ——-
    Un point positif : en réclamant le retour des Hussards de la République, sans toutefois les nommer, les socialistes sont en train de bouffer leur chapeau, contraints et forcés face aux événements, ils renient ce que certains ont tant vanté, comme le Cambadélis alors secrétaire général de l’UNEF… qui devrait comparer ce qu’il disait à l’époque et maintenant… C’est la realpolitik…

  45. calamity jane

    « Desproges gay mais pommier fier » ?? des projets gays ? NON.
    Sinon, la cheffe des femen : le retour ! Toutes aux abris !
    Sinon bis, « LGBTP » par @Cirsedal : un bijou de sarcasme !
    Je m’en vas preste divertir le voisin de sa téloche.

  46. @SR
    Et les enfants du bon Dieu sont des canards sauvages ?
    Vous vous engouffrez vous-même dans votre propre nasse ! Vous partez d’emblée d’un terrible postulat : « L’idée de déchoir de sa nationalité française et de frapper d’indignité nationale un citoyen français né sur le sol français est un tournant dans notre histoire et témoigne de cet apartheid social, intellectuel, géographique qui tient une frange de la population à l’écart des autres. »
    Donc selon vous, cette loi (en réalité vous mélangez deux concepts « déchéance de la nationalité » et « indignité nationale » or ils ne sont pas inclusifs…) ne s’adresserait qu’à certains citoyens français. Vous semblez être convaincue que seuls les Français d’origine étrangère – et dans ceux-ci l’inévitable référence à une origine africaine – seraient à même de perpétrer des actions pouvant les faire frapper de déchéance ou d’indignité nationales… Mais, à trop vouloir en faire dans la démagogie vous préjugez des agissements d’une population donnée. Ce n’est pas bien ! Eh non SR, ils ne finissent pas par rester regroupés entre eux ! Ils commencent par là !
    Curieusement vous ne pensez pas, en tout cas vous n’en faites pas état, à l’immigration intra-européenne. Serait-elle installée dans les beaux arrondissements ? Et ceux qui semblent vous être chers habiteraient-ils tous autour des grandes villes ?
    Etrangement vous prétendez aussi que si l’un des Français que vous défendez disait : « ces blancs il faut tous les karchériser… » il serait emprisonné à Fresnes ! Votre commentaire est, dans mon opinion, un monument de mauvaise foi et de démagogie. Pour le moment, en France, « ces blancs » n’ont pas créé une association comparable au C.R.A.N. Vous aussi vous devez habiter sur une planète lointaine qui vous met à l’abri des textes de nombreux rappeurs, des agressions contre les « sous-chiens », et j’en passe…

  47. Bonjour,
    [Parole aux lecteurs (3) – de http://frank-marie-thomas.vefblog.net/
    Articles liés
    Tout est-il donc perdu ?]
    Revu et complété.
    J’ai longtemps cru que la vraie gauche demeurerait toujours et avec force anticléricale. Or s’agissant de la laïcité que l’on voit se fragiliser de plus en plus depuis plus qu’une décennie, la gauche n’a-t-elle pas baissé la garde ?
    En perdant sur ce terrain beaucoup de force et d’efficacité, en ayant cru le combat achevé et la victoire assurée pour toujours par ses prédécesseurs historiques, il est probable qu’elle porte une responsabilité sur la situation d’aujourd’hui, dont dans l’Ecole.
    Jamais il n’aurait fallu céder sur la multiplication des écoles privées, lesquelles risquent d’ailleurs d’exploser en nombre dans les années à venir. Une même école de la République – primaire et secondaire inclus – pour toutes et tous avec un concept nouveau est donc à mon sens à réinventer d’urgence, par la volonté de la majorité des citoyens.
    Car ce qui saute aux yeux et aux oreilles, c’est que ce sont des minorités qui s’imposent, en exigeant un peu plus, tous les jours. Ces minorités actives sont souvent plus dangereuses que les majorités passives (c’est bien connu), qu’il s’agisse de religiosité, de communautarisme, et de SYNDICALISME.
    La France d’abord, en fin du XXe siècle, et en ce début du XXIe, a, à mon sens, eu le grand tort d’avoir trop cédé facilement au fanatisme religieux, et aux communautarismes. Quelles que soient donc les religions, elles doivent rapidement désormais trouver en face d’elles un plus grand nombre de citoyens laïcisés, et très décidés à abattre toutes les forces qui n’ont et/ou n’auront de cesse de (même seulement) commencer à mettre en péril ce que nos aînés ont eu tant de mal à mettre en œuvre : cette laïcité, qui est déjà en soi d’une grande tolérance quand on sait ce que l’Histoire nous commande DE NE JAMAIS OUBLIER, face à l’obscurantisme, aux superstitions, aux idéologies et leurs horreurs qui continuent d’être commises en 2015 par leurs fanatiques.
    La bonne direction s’appuierait à mon sens, au-delà de l’INSTRUCTION indispensable au sens large sur trois conditions certes difficiles à réunir :
    – Reconstruire une confiance dans nos élites et (mais pas seulement) un large éventail du corps enseignant, lesquels devraient maintenant remettre les puissants syndicats à la porte de l’école, au grand profit des parents responsables, et encore un peu partie prenante. JUSQU’À QUAND ?
    – Déconstruire toutes les communautés, en exigeant du Politique qu’il les traitât clairement avec égalité, et sans aucune forme de bienveillance, s’apparentant à de la discrimination intéressée, si ce n’est par une forme de laxisme mêlé de naïveté, utilisés alors insidieusement comme outils, et ce par manque d’autorité et de convictions face aux pressions que l’on sait et celles moins claires, que l’on ne nous dit pas. Quand donc aucune communauté apparente ou non, ne se sentira ni lésée, ni oubliée, ni dominée, ni rejetée… sans de multiples raisons réelles et vérifiées, par l’une ou l’autre (pas facile !), alors, la bonne direction sera reprise. On pourra alors reprendre un large travail s’agissant des passerelles à remettre en état voire à reconstruire, entre les classes sociales.
    – Se réapproprier le meilleur des modèles d’organisation, des civilisations ayant fait leurs preuves, et « exiger » des avancées positives dans une frange de coopération pour les générations qui montent.
    Le chemin va être long, si tant est que l’on puisse prendre le même et dans la même direction . Je crains que pour ma part, 17 victimes, 170, 1 700, 17 000 ou plus seront nécessaires si nos leaders demeurent si loin des compétences que je leur croyais acquises malgré leurs jeunesses pour la plupart, et leurs parcours surtout politique. Bernard Cazeneuve qui sort du lot, n’en est-il pas le révélateur, de la médiocrité de presque tous les autres ?

  48. @ Lucile du 23 janvier 2015 à 14:53
    Je suis d’accord avec vous. Comme je l’ai déjà écrit la première terre d’assimilation a été le Nord de la France. (dixit une Bretonne :-D)
    Ce ne sont pas les Parisiens qui descendaient dans les mines sauf erreur. Tous ces émigrés s’ils n’étaient pas heureux d’être loin de chez eux ont trouvé des gens (des Français, du Nord) qui les ont accueillis et ont tout partagé (ou presque :-)) avec eux.
    D’accord ils (les gens du Nord) n’aimaient pas trop la goulash des Polonais mais ils faisaient comme si… pour leur faire plaisir, ils dansaient sur leur musique nostalgique (ça les changeait des valses musette). Ces gens avaient tant souffert dans leur pays sous la botte des Allemands (le mot « ghetto » je crois que, eux, ils savent ce que ça veut dire. En vrai).
    Perso je ne connais pas UN Polonais, un Italien, un Espagnol (y compris Valls), un Portugais, un Chinois, un Vietnamien, un Yougo (familièrement) qui ait acheté une kalachnikov pour nous tirer dessus parce qu’il se sentait rejeté, apartheidisé.
    Les émigrés africains du Nord/Sud nous ont apporté leur dilettantisme méridional, leur tchache, leur humour, leur joie de vivre. Les Français ont « acheté » tout ça sans réticence et sans arrière-pensée, et on voudrait nous faire croire que nous avons créé un apartheid vs Français ?
    Ca n’engage que vous Monsieur le Premier ministre, perso je ne sens pas – du tout – concerné par vos grandiloquences.

  49. Laurent Dingli

    L’émission d’hier « Des paroles et des actes » était vraiment le symbole de cette crétinisation des esprits organisée et maintenue par une élite de journalistes, d’intellectuels et de politiciens, apôtres du culte de la victimisation permanente et de l’indifférenciation. Quel spectacle consternant nous a offert hier David Pujadas et plusieurs de ses invités, comme toujours triés sur le volet, pour porter le déni, l’impolitesse, l’agressivité et l’arrogance : sociologue et petite prof vociférantes et haineuses ; jeune de banlieue au regard noir portant haut l’accusation contre un homme qui a plus de trois fois son âge, cent fois sa culture et mille fois son intelligence. J’allais oublier la jeune femme du public, choisie elle aussi avec soin, qui apporte la caution de la réussite sociale à une ministre qui n’en attendait pas tant, avant de se muer en grotesque procureure contre le philosophe honni. Mais jusqu’à quand allons-nous supporter ces éternelles mises en demeure de l’orthodoxie morale et son cortège d’insupportables vulgarités ?

  50. @ Robert Marchenoir
    A votre question Quand, on peut répondre Demain ce qui implique que l’on pose la question Comment.
    Et c’est là que ça se complique. Certaines régions très soucieuses de préserver leur culture ont jusqu’à maintenant réussi à « étancher » leurs frontières, à savoir pour combien de temps.

  51. Monsieur Bilger, votre billet « Des progrès mais peut mieux faire » semble être comme un boomerang, qui retourne toujours à son envoyeur LOL LOL

  52. @eileen 23 janvier 2015 à 17:44
    « Samy Naceri sur un plateau télé, en conditionnelle sans doute ? »
    …ou en intermittence du spectacle (pour la pige, of corse). En même temps si des chaînes télé n’ont que ce type de personnage à inviter… « grave » (comme disent certain(e)s) qui ont du vocabulaire :-D)

  53. Madame Belkacem a « récité » la liste de sa hotte, pleine de gadgets et de hochets, après avoir voulu le retrait des notes, la voilà qui veut de l’autorité, l’autorité ça ne se décrète pas, ça se construit.
    Ce que prétendent vouloir les socialistes c’est le retour des Hussards de la République, le maître en blouse grise, de l’autorité pour apprendre dans le calme.
    Si la clique sarkozienne avait osé prétendre la même chose que n’aurait-on entendu ?
    Ce ne sont que des promesses, de vœux pieux, de là à voir quoi que ce soit de mis en place par des profs gauchistes et débraillés… nous serons en 2017… rien n’aura été fait, bis repetita placent !
    Instruire nos enfants est une mission conjointe de l’Education nationale et des parents, les éduquer est la mission principale des parents, accessoirement celle du prof si la « charmante petite tête blonde, charmant bambin, prunelle de nos yeux » dérape et qu’il faut lui « remonter les bretelles ».
    Mes enfants ne seront ni instruits, encore moins éduqués par un prof gauchiste débraillé, ils seront scolarisés dans le privé.
    …et les parents, ceux sans éducation peu d’instruction, qui va les prendre en charge ? comment peut-on transmettre ce que l’on n’a pas, ce que l’on n’a peut-être pas reçu soi-même : « Pour répandre du soleil sur les autres, il faut l’avoir en soi » (Romain Rolland)
    —————————————
    François Hollande part pour l’Arabie Saoudite, pensera-t-il, aura-t-il le temps de se préoccuper de Raef Badaoui qui est probablement en train de recevoir pour la seconde semaine les 50 coups de fouet/semaine auxquels il a été condamné pour encore 18 semaines : son crime, avoir osé prétendre sur un blog exprimer son droit à la liberté d’expression.
    Pour mémoire : le jour de la marche républicaine, l’Arabie Saoudite avait dépêché l’un de ses Hauts représentants… deux poids deux mesures… double langage… barbarie, comportement moyenâgeux !
    —————
    En quoi la perte de la double nationalité a-t-elle une incidence sur la lutte contre le terrorisme, beaucoup de gesticulations pour rien.
    Cette mesure déjà inscrite dans la loi n’est ni préventive, ni curative, ni même punitive… en quoi les djihadistes potentiels, manipulés, convaincus etc. sont-ils concernés, quand on est prêt à de faire sauter, à mourir au nom d’une cause, est-on motivé par ce genre de mesure qui peut peut-être agacer encore un peu plus/convaincre ceux qui hésitaient.
    Il me semble qu’il serait plus intéressant de ne pas autoriser la double nationalité, comment peut-on s’intégrer s’assimiler lorsque l’on est entre deux nations… deux cultures oui, mais il me semble essentiel de savoir où l’on habite, à quelle nation on appartient.

  54. @fugace
    Jamais il n’aurait fallu céder sur la multiplication des écoles privées, lesquelles risquent d’ailleurs d’exploser en nombre dans les années à venir. Une même école de la République – primaire et secondaire inclus – pour tous avec un concept nouveau est donc à mon sens à réinventer d’urgence, par la volonté de la majorité des citoyens.
    Donc si nous vous suivons bien, il faudrait imposer la crétinisation obligatoire et égalitaire pour tous ?
    Je ne veux voir qu’une tête !
    …l’obscurantisme, aux superstitions, aux idéologies et leurs horreurs qui continuent d’être commises en 2015 par leurs fanatiques.
    Vous en êtes toujours à ressasser ce genre de formules éculées ?
    Essayez de sortir un moment du conditionnement sectaire que vous avez subi, et vous découvrirez que la civilisation française et au-delà la civilisation européenne et tout ce qu’elles vous ont apporté sont le fruit de ce que vous appelez avec ingratitude l’obscurantisme

  55. @ eileen | 23 janvier 2015 à 14:24
     » Et pour en finir, il ne peut y avoir d’un côté la forme, de l’autre le fond. Un mauvais style c’est une pensée imparfaite… et cette formule s’applique parfaitement à ‘l’apartheid’ selon Manuel Valls. »
    Manuel Valls est un excellent communicant, sans doute un des meilleurs du PS, pour ne pas dire le meilleur. Il connaît parfaitement le poids des mots et leur signification. Il sait aussi qu’en communication il ne faut pas hésiter à utiliser des mots forts, percutants, afin de frapper les esprits.
    Le mot apartheid n’est pas à prendre stricto sensu. Le sens qu’il lui donne décrit très bien le malaise sociétal que nous traversons et qui est en fait une opposition entre deux cultures : la culture judéo-chrétienne qui est celle qui appartient à nos racines françaises depuis des siècles et la culture musulmane qui prend une place de plus en plus prépondérante dans notre pays.
    Je pense qu’il est possible d’être musulman tout en respectant les principes laïques de notre République. Une grande majorité des musulmans se conforment aux lois de notre pays qui, soit dit en passant, est aussi le leur vu que certains musulmans sont Français depuis trois ou quatre générations.
    L’islamisme n’est autre qu’une déviance de l’Islam émanant principalement des conflits du Moyen-Orient qui ont rejailli non seulement en France mais dans tous les pays de l’U.E. Souvenons-nous des attentats de Londres et de Madrid.
    Seul un enseignement de la citoyenneté, du civisme, aux enfants dès le début de leur scolarité permettra d’éradiquer cette lèpre qui ronge notre société. Traiter le problème à la source est toujours plus efficace que d’essayer de colmater les effets d’un enseignement qui a toujours voulu ignorer cette situation.
    A l’école il ne suffit plus d’apprendre à lire, écrire et compter mais il faut aussi apprendre à vivre ensemble malgré nos différences.
    Il n’est peut-être pas trop tard pour réparer quarante années de négligence des pouvoirs qui se sont succédé.
    ———————-
    @ breizmabro | 23 janvier 2015 à 13:44
    « Alors dites-moi, pourquoi parle-t-on de ghettoïsation des cités abritant une population venant d’Afrique (Nord/Sud) alors qu’il n’existe pas ce qualificatif pour les émigrés venant de Chine, du Viêt Nam avec leurs « boat people », des Polonais (qui eux savent ce qu’est un ghetto), des Italiens d’après 45, des Espagnols accueillis après la guerre d’Espagne (demandez à Picasso ou à Valls qui a fait ses études en France) ou des Portugais qui fuyaient Salazar, que nous avons, aussi, accueillis, des Yougoslaves qui menaient une guerre fratricide, de TOUTES ces populations qui se sont intégrées avec bonheur chez nous ? »
    Les Polonais, Italiens, Espagnols, Portugais qui sont venus en France dans l’après-guerre sont essentiellement de confession chrétienne. Le choc culturel n’a donc pas du tout été le même que la venue de musulmans en provenance de l’Afrique du Nord et subsaharienne. Ce qui ne signifie pas pour autant que ces immigrés n’aient pas souffert lors de leur arrivée en France. Je connais quelques vieux immigrés Italiens (assez nombreux dans le département de la Moselle) qui m’ont raconté la façon dont ils étaient traités quand ils sont arrivés dans la région pour chercher du travail. Le milieu ouvrier est parfois fort cruel. Quant aux Chinois et Vietnamiens je ne connais pas trop leur religion (sans doute bouddhiste) mais elle ne semble pas se manifester par des rituels aussi prononcés que ceux des musulmans et d’une façon générale les ressortissants de ces pays s’intègrent très facilement dans les pays qui les ont accueillis.

  56. Laurent Dingli 18.39 a parfaitement raison, jusqu’à quand allons-nous nous laisser piétiner ? Ils vous diront (et j’en fais partie) « ils sont Français comme vous ! »… eh bien non, ils se pensent peut-être comme moi (et d’autres) mais alors, moi je ne suis pas comme eux… et là je suis devenue raciste… raciste ce que je ne suis pas… juste clairvoyante, totalement imperméable à ce que les médias et les politiques voudraient faire croire !

  57. Jean le Cauchois

    « S’il faut évaluer la copie du pouvoir, je dirais : des progrès , mais peut, doit mieux faire » a conclu PB dans son surprenant billet (pour moi, mais pas le seul).
    Nous avons l’annonce pour la suite et c’est bien triste :
    – AFP / Le Figaro le 23/01 à 13:32 = Valls aux adolescents : « Habituez-vous à vivre avec le terrorisme » (depuis un lycée en Seine-et-Marne)
    – Le Figaro le 23 /01 à 17:23 = Hollande « Il n’y aura pas de prospérité s’il n’y a pas de sécurité » (depuis un hôtel de luxe à Davos / Suisse)
    – En résumé « Habituez-vous à vivre sans prospérité ».
    L’envoi du porte-avions Charles de Gaulle et de ses Rafale embarqués dans les mers du Moyen-Orient pour lutter contre les djihadistes cachés dans les zones montagneuses d’Irak ou de Syrie (alors qu’il y a déjà des Rafale opérant à partir d’aéroports militaires voisins), décision de notre chef d’Etat / chef de guerre, est l’avant-garde des mauvaises solutions que nous aurons à déplorer lors des temps difficiles qui s’annoncent. Mais Valls restera admiré par les Achille de service.
    —————–
    @ breizmabro à 18:39
    Pour compléter votre info sur l’assimilation dans le Nord-Pas-de-Calais dans les années 60 /80, vous pouvez aller sur « Le Courrier de l’Atlas + Frank Bilal Ribéry, un Maghrébin comme les autres (2009) et + Ils ont choisi l’Islam (2007) » : c’est de l’assimilation « inversée » !

  58. Franck Boizard

    Pertinent, votre article dans Le Figaro sur le « mur des cons », mais il n’aura aucun autre effet que de convaincre les convaincus, qui sont aussi, vous me permettrez ce calembour, des cons vaincus.
    En effet, les idéologues, dont Mme Taubira est une caricature haineuse et vindicative, n’écoutent qu’eux-mêmes.
    Quant aux membres du SM, pour paraphraser de Gaulle, ils sont cons, s’ils n’étaient pas cons, ils ne seraient pas au SM.
    Tel est le châtiment de la France de 2015 (châtiment pour quel crime ? Complaisance excessive ? Manque de vigueur ?) : voir la classe dirigeante sous toutes ses formes, politique, judiciaire, médiatique, universitaire, cléricale, industrielle, administrative, dont c’est la raison d’être et l’honneur que de la défendre, être son ennemi le plus acharné.

  59. C’est très surprenant tout ce qui se passe autour de Madame Bougrab. Je n’arrive pas à me faire une opinion. Est-elle très naïve (elle croyait vivre une vraie histoire d’amour) ou une usurpatrice ? Je l’ai toujours trouvée très antipathique mais là elle me fait de la peine. Les amis et la famille de Charb la prennent pour un punching ball. Pourquoi tant de haine ?

  60. Achille 19.34
    Une autre version d’un état des lieux… fait depuis des décennies mais qui a toujours été lourdement minimisé par les sociologues de gauche – pléonasme – pour ne stigmatiser personne et coller à l’idéologie du moment, mettant sous le tapis la réalité avec l’espoir que – comme par le passé entre 1930 et 1950 – l’autorégulation fonctionnerait.
    C’est la même rengaine depuis cinquante ans, ça ne fonctionne pas, comme un mal non soigné ça s’aggrave ! Notre société est comme métastasée, tout va mal, partout !
    Tout mal de l’intelligence devient à la longue un mal de l’âme, puis un mal social… et ce ne sont pas les propos de Valls tenus devant des lycées qui sont de nature à apaiser ; « Valls meilleur communicant du PS », au royaume des aveugles les borgnes sont rois, sa pensée est imparfaite parce qu’elle est opportuniste et ses propos terrifiants. Il n’a aucune vision pour la France, en s’adressant à des lycéens il leur propose la terreur, de quoi les faire fuir vers un ailleurs plus prometteur, parce que si la vie est un rêve, c’est le réveil (avec Valls) qui nous tue (Virginia Woolf).
    Je maintiens à la virgule LOL mon 14.24 !

  61. Mais de quoi se plaignent tous ces gens qui haïssent la France au point d’attirer l’attention du Premier ministre qui parle d' »apartheid » et qui relève le plan Vigipirate au niveau le plus haut ?
    De quoi se plaignent-ils ?
    Ont-ils des mains caleuses à force de piocher ?
    Ont-ils des coupures aux doigts à force de bricoler ?
    Ont-ils des maux de tête à force de travailler sur des plans compliqués ?
    Ont-ils des yeux rouges à force de scruter leur écran d’ordinateur professionnel ?
    Pas vraiment, la République qu’ils honnissent leur a tout donné, des professeurs pour les éduquer, des médecins pour les soigner, des infirmières pour les panser, des animateurs pour les divertir, des éboueurs pour ramasser leurs ordures, des jardiniers pour entretenir les espaces verts de leurs logements sociaux et même des vacances aux frais de la princesse.
    De quoi se plaignent-ils ? En fait, ils répètent les ignominies des spécialistes, des journalistes et des sociologues qui polluent les programmes des radios et télévisions de ce pays.
    J’ai écrit ce message d’un seul trait, désolé pour le style, alors que je suis réveillé depuis ce matin à 3h00. Je bosse pour payer mes impôts et je commence à en avoir marre de tout ce cirque.

  62. Cher Philippe,
    Condamnées à accoucher dans les choux, dans les champs, sur les quais de gare.
    C’est l’effort de l’Etat pour la jeunesse et pour les femmes d’aujourd’hui.
    C’est la beauté de Touraine qui après avoir méprisé l’exercice libéral, méprise la nature.
    Nous les femmes, nous avons perdu la possibilité de certaines vaches qui lorsque l’accouchement a commencé peuvent stopper l’accouchement pour échapper à un prédateur et trouver un endroit plus confortable.
    Une société qui peut mettre des millions pour la formation des enseignants, pour la mise en vedette d’une ministre femme-enfant et qui ne peut pas payer un anesthésiste ou déplacer du matériel échographie ou IRM, d’un hôpital fermé pour cause de personnel ou pour retard de travaux, c’est misérable, oui bien misérable et bien petit pour reprendre les arguments des célébrités du moment.
    Merci pour ces mères de :
    137
    CH Die
    219
    CH Ariège Couserans
    231
    CH Saint Palais et polyclinique Sokkori
    234
    CH Lourdes
    237
    CH Bourg-Saint-Maurice
    238
    CH Privas
    240
    Clinique Porto-Vecchio
    249
    CH Saint-Affrique
    249
    Clinique Saint Louis, Ganges
    249
    CH Ussel
    252
    CHU Brest Hôpital de Carhaix-Plouguer
    291
    CH Apt
    296
    CH Decazeville
    Merci pour la débilité des comptes : nous demandons à tous les membres savants et sages de la Cour des comptes de faire un petit bébé sans maternité tous les ans. Et si dans leur mandat ils n’ont pas procréé le nombre de bébés prévu, on ferme la Cour des comptes pour faire des économies.
    Respectez les mamelles de la République et les femelles de la République !
    Même à Lourdes, il faut un miracle pour garder une maternité.
    A Decazeville faut-il accoucher dans la mine ?
    Quel mépris pour les familles et les bébés.
    françoise et karell Semtob

  63. Jean-Paul Ledun

    @Laurent Dingli
    « Mais jusqu’à quand allons-nous supporter ces éternelles mises en demeure de l’orthodoxie morale et son cortège d’insupportables vulgarités ? »
    Je fais la même analyse que vous sur cette émission.
    Mais exactement la même !

  64. Robert Marchenoir

    Gros mensonge :
    Manuel Valls veut imposer la mixité sociale
    http://www.lefigaro.fr/politique/2015/01/23/01002-20150123ARTFIG00455-manuel-valls-veut-imposer-la-mixite-sociale.php
    En fait, il suffit de lire les explications du Premier ministre pour comprendre que ce qu’il veut imposer, c’est la mixité raciale. Obliger « des Blancs, des White, des Blancos » (selon les célèbres paroles de Manuel Valls à Evry) à vivre au milieu des Noirs et des Arabes, c’est évidemment une question de races et non de classes sociales.
    Mais comme reconnaître ce fait obligerait à avouer que l’oligarchie ment comme elle respire, va pour « la mixité sociale ».
    En effet, pourquoi diable faudrait-il imposer la mixité raciale ? Serait-ce que les races existent ? Et quand bien même existeraient-elles, quel mal y aurait-il à ce que des Noirs et des Arabes vivent entre eux ?
    Il n’y a qu’une explication possible, celle que tout le monde connaît mais qu’il est interdit d’énoncer : la concentration de ces races dans des endroits donnés provoque une multitude de maux sociaux, allant de la délinquance aux attentats djihadistes.
    C’est pourquoi Manuel Valls veut injecter des populations pacifiques et respectueuses de la loi, les Français blancs, au milieu de population socialement pathologiques, les Noirs et les Arabes. Opération évidemment vouée à l’échec : amener des gens respectueux de la loi au voisinage de délinquants endurcis et d’islamistes fervents ne peut évidemment pas amender les seconds…
    On remarquera que même le maire socialiste de Sarcelles, François Pupponi, dénonce le délire stalinien de Manuel Valls, et juge que l’objectif de mixité n’est pas réaliste, « sauf à s’appeler Ceausescu ou Mao ».

  65. Jean le Cauchois

    J’étais littéralement plombé hier soir, pour le peu que j’avais pu regarder de l’émission de David Pujadas, essentiellement destinée à donner le mot de la fin à la très télégénique commissionnaire politique du PS, la belle Najat, actuellement à la tête, après tant d’autres, de l’une des plus grandes entreprises mondiales (par le nombre de ses salariés). Mais le même service public, sur la même chaîne, a su ce soir complètement changer de genre avec une émission remarquable, un remake du Grand Echiquier, terminée par une évocation de Renaud Capuçon du créateur / présentateur récemment disparu de cette émission et les remerciements du présentateur Frédéric Taddéï à madame Jacques Chancel. Tout le contraire de la veille : de l’élégance, de l’excellence et même la reconnaissance du talent de l’académicien venu sur le plateau. Il y a encore à espérer, en se réfugiant dans l’art sous toutes ses formes, avec des virtuoses venus d’Albanie, de Serbie, de Russie, du Liban, heureux de s’épanouir avec nous et nous avec eux. Il y a encore du bonheur d’être Français à partager avec ceux qui savent l’apprécier.

  66. Bonjour Monsieur
    L’Union nationale a volé en éclat depuis longtemps, mais aucun politique n’a voulu parler vrai, ce n’était pas du politiquement correct, fallait pas faire de vagues, aujourd’hui c’est le tsunami. Tout le monde garde à l’idée la phrase de Chevènement : un ministre ça ferme sa gueule ou ça démissionne. Ca veut dire beaucoup. Il y a de quoi devenir nostalgique de la belle France d’avant.
    Bon courage à la police qui n’en peut plus et aux magistrats inquiets de voir dans le box les mêmes revenants. Si un primo-délinquant ou un récidiviste ou un multirécidiviste devait comparaître pour délits aggravés commis et prouvés, pas de souci, Ch. Taubira veillera à être très indulgente pour les deux derniers. Pour une ministre de la Justice, c’est un non-sens absolu.
    Pour l’instant, laissons quelques mois aux plus courageux du gouvernement le temps de tout mettre en place.
    A suivre…
    Bon week-end

  67. @Achille | 23 janvier 2015 à 19:34
    « Quant aux Chinois et Vietnamiens je ne connais pas trop leur religion …/… d’une façon générale les ressortissants de ces pays s’intègrent très facilement dans les pays qui les ont accueillis ».
    L’intégration des Chinois et des Vietnamiens sans trop de problèmes autres qu’individuels, alors que celle des musulmans est source de problèmes collectifs dans tous les pays où ils s’installent sans y avoir été invités, devrait faire réfléchir les béats bien-pensants sur le caractère pacifique de l’Islam.
    D’ailleurs Moïse, Jésus, Bouddha se sont fait connaître et se sont imposés par le verbe, Mahomet est le seul des prophètes à s’être imposé par les armes et à avoir été un chef de guerre.
    Cela devrait faire réfléchir nos socialistes de dirigeants, qui d’ailleurs s’ils réfléchissaient ne seraient pas socialistes.
    Comment peut-on se revendiquer d’une sociologie du XIXe siècle, c’est un peu comme si les scientifiques en étaient restés à la physique du XIXe !!

  68. …un apartheid territorial, social et ethnique .
    Nous avons déjà évoqué comment cet apartheid volontaire se mettait en place, principalement par l’incitation au départ des primo-habitants par des pressions diverses, ce qui conduit à la ghettoïsation de quartiers qui étaient agréables à l’origine.
    Mais les services publics ou les corps représentatifs de l’État sont aussi concernés.
    La police a été la première à avoir été prise pour cible, et à chaque fois qu’un accident affectant des mineurs intervient, par exemple suite à une collision entre un deux-roues et un véhicule de police, toute la population du quartier se met en ébullition, et parfois même au-delà comme nous l’avons vu lors des émeutes de 2005.
    Il faut comprendre que dans une telle situation il est vain de chercher à démontrer que la police n’a absolument rien à se reprocher dans un contexte souvent causé par l’imprudence de jeunes gens (qui peuvent parfois aussi se doubler de délinquants, mais c’est une autre question).
    Nous en sommes au point où la police a pour consigne de ne plus poursuivre les deux-roues en infraction, et ce n’est pas avec des démissions de ce genre que l’ordre pourra se renforcer, au contraire.
    La police est considérée comme ayant tort quoi qu’elle fasse y compris quand elle fait preuve d’un comportement impeccable parce que c’est le symbole d’un État français honni, vilipendé par tradition dans bien des familles comme le prolongement du colonialisme, voire même parfois comme l’image du blanc.
    La preuve de tout ceci est que même les pompiers se font agresser depuis quelques années, or quoi de plus sympathique qu’un pompier, prêt à risquer sa vie pour sauver celle des autres ?
    Il faut savoir que de nos jours des ambulances de pompiers transportant des blessés peuvent être prises en chasse par des individus en automobile, le comble étant aussi que des pompiers se font parfois agresser par les gens qu’ils viennent de secourir ou par leur voisinage !
    Au passage, nous pouvons lire ou entendre les déclarations des pompiers suite à ces incidents qui déclarent « ne pas comprendre » pourquoi des gens se comportaient ainsi à leur encontre.
    Il faut savoir que les pompiers suivent des stages de formation à la gestion de crise – ce qui montre à quel point nous en sommes arrivés – mais ces pompiers ou les psychologues qui les conseillent ont-ils seulement essayé de changer de paradigme, de sortir du modèle bisounours officiel selon lequel tous les Français sont pareils et se comportent de la même manière pour comprendre qu’ils sont placés en fait, à échelle réduite, face à une variante du choc des civilisations ?
    De même, des médecins exerçant dans certains quartiers plus par altruisme que par goût du lucre sont obligés de fermer leur cabinet car il leur est absolument impossible de continuer à exercer leur art ou leur apostolat dans le contexte actuel.
    Des bureaux de poste ferment après que le personnel a fait valoir son droit de retrait.
    Des écoles, des bibliothèques, des locaux sportifs sont régulièrement incendiés (ce qui montre qu’obliger le contribuable à déverser sans fin des milliards dans un véritable tonneau des Danaïdes ne servira à rien).
    Le comité Hygiène et Sécurité d’une grande entreprise nationalisée a publié un livre blanc, que l’on doit encore pouvoir trouver sur la Toile, exposant les nouveaux types de risques professionnels parfois graves auxquels les agents sont exposés du fait des conséquences des nouvelles mœurs rencontrées en France à certains endroits.
    Ce rapport évoque également d’autres professions – comme par exemple les chauffeurs de bus – payant aussi un lourd tribut aux conséquences d’une modification sociale de l’habitat mal pensée par les politiques et par les sociologues-idéologues.
    Bien entendu, il en va de même pour les commerçants qui ne peuvent plus continuer à exploiter leur commerce quand ils sont victimes de bris de vitrine, de vols à l’étalage ou de braquages à répétition.
    Alors, que faire pour réduire cet apartheid à rebours ?
    Pouvons-nous croire que l’introduction d’une mixité sociale artificielle et forcée suffirait à changer quoi que ce soit, surtout si l’on sait que les mêmes causes produisent les mêmes effets ?
    En fait, les politiques et les idéologues qui ont joué aux apprentis-sorciers depuis plusieurs dizaines d’années sont très embêtés, mais nous pouvons craindre qu’ils ne cherchent leur salut que dans une fuite en avant en contradiction avec les réalités et avec les constantes d’un facteur humain qu’ils s’acharnent à nier.
    Tout cela risque de mal se terminer.

  69. @ Jean le Cauchois 23 janvier 2015 à 20:02
    …Dany Boon s’est converti à la religion juive de sa femme, et Manuel Valls a fait allégeance à la religion juive de sa femme, où est le problème ?

  70. Je ne suis pas surpris de la sévérité de votre appréciation sur N. Sarkozy. Mais je suis surpris que vous souteniez l’emploi du mot apartheid par M. Valls. Vous savez pertinemment que l’apartheid correspond à une situation de droit qui n’existe pas dans notre pays. Sans doute faut-il retenir que l’emploi impropre du mot – emploi qui n’était pas une maladresse – avait pour objet de traduire l’importance des fractures de notre société. Mais dans ce cas, la compréhension de mot ne doit pas être à sens unique. J’ai connu un jeune Breton reçu à un concours administratif au début des années 2000 et qui est affecté dans une commune sensible des Yvelines. Plutôt ouvert et plein de bonne volonté, il a choisi d’y habiter. Il a facilement trouvé une location dans le secteur privé mais, véritablement harcelé voire humilié par des jeunes « issus de l’immigration » il n’a pu tenir que quelques mois. Il a déménagé et choisi de subir du temps de transport pour vivre dans un logement plus petit, plus cher, dans une ville lui ressemblant davantage. Cet exemple de rejet – qui n’est pas isolé – est le fait non pas de la République mais de ceux qui institutionnellement dénoncent l’apartheid ou implicitement en seraient victimes selon M Valls.

  71. @ eileen | 23 janvier 2015 à 23:20
    « Je maintiens à la virgule LOL mon 14.24 ! »
    A la virgule oui, mais à la virgule de guillemet bien sûr ! (accessible uniquement aux lettrés de ce blog, je sais qu’il y en a !)

  72. Des progrès mais peut mieux faire !
    Ou zéro pointé ?
    Ce billet de Philippe Bilger a été rédigé avant la dernière sortie d’un de nos meilleurs comiques (après Jack Lang) ayant osé déclarer à des lycéens : «Les jeunes Français doivent s’habituer à vivre durablement avec la menace d’attentats» (!).
    Ce qui signifie en français : «débrouillez-vous, ce n’est pas mon problème et je ne lutterai pas contre ses causes, c’est trop compliqué pour moi ».
    Voilà comment en 2015 quelqu’un qui est supposé être un responsable politique et dont la mission principale est d’assurer la sécurité de la France à l’extérieur et à l’intérieur de ses frontières – ou de ce qui en reste – se met à pratiquer l’art de l’esquive.
    Pouvons-nous penser qu’un Clemenceau par exemple, malgré les reproches que nous pourrions lui faire, aurait réagi de cette manière ?
    Cette résignation devant les nouveaux défis et les nouvelles menaces, qu’il s’agisse de terrorisme, d’insécurité, de politique étrangère ou bien de simple concurrence économique en dit long sur la véritable nature des invertébrés qui croient gouverner quelque chose.

  73. @ Tipaza | 24 janvier 2015 à 09:54
    « Cela devrait faire réfléchir nos socialistes de dirigeants, qui d’ailleurs s’ils réfléchissaient ne seraient pas socialistes.
    Comment peut-on se revendiquer d’une sociologie du XIXe siècle, c’est un peu comme si les scientifiques en étaient restés à la physique du XIXe !! »

    Il n’y a plus guère que J-L Mélenchon et quelques vieux soixante-huitards abonnés à Charlie Hebdo qui se réclament encore de l’idéologie socialiste de la fin du XIXe siècle.
    Heureusement qu’il existe des socialistes progressistes qui savent s’adapter aux contraintes de la société d’aujourd’hui, ce qui ne les empêche pas bien sûr de défendre une juste répartition des richesses. Répartition fort compromise aujourd’hui lorsque l’on sait que 1% des plus riches détiennent 50% des richesses de ce monde.
    Alors sur le fond et la forme des discours, difficile de distinguer la part de la sincérité et de l’arnaque.
    En politique ce qui compte ce sont les « éléments de langage ». Ce sont eux qui vous permettent de gagner des points dans les sondages de bonnes opinions et de gagner les élections.
    Tout le reste n’est que pipeau et valse musette.

  74. Apartheid, sans faire la fine bouche sur les mots et la sémantique, peu importe, il suffit de voir comment on vit dans ces quartiers et ce qu’il s’y passe. Sans juger de à qui la faute, on pourrait s’interroger : pourquoi ces territoires reculés de la République existent et comment s’en débarrasser au sens qu’ils puissent être visités normalement.
    On est devenu fous et ce n’est pas d’hier, d’avoir accepté qu’un pompier, un médecin ne puissent plus franchir, depuis belle lurette, certaines frontières et cela dure et perdure et personne ne s’en émeut : « pas de vagues surtout », surtout pas de vagues.
    Toute les mesures du type édulcorées sont vouées à l’échec. Comment peut-on penser que les jeunes de ces quartiers puissent rouler avec des véhicules hors de prix, sans justificatifs.
    J’ai regardé un reportage où des intervenants de la police étaient obligés de battre en retraite, afin de ne pas « enflammer » le voisinage et les cages d’escalier. Ce n’est même plus de l’angélisme, c’est du renoncement. Allez donc, vous, simple citoyen, haranguer ces troupes comme on le voit, et observez les conséquences et retombées pour vous.
    Penser qu’il faut du temps c’est déjà un constat d’échec, j’ai fréquenté les écoles d’immigrés de ma génération et l’assimilation s’est faite très, très vite.
    Le berger qui veut garder son troupeau intact a d’abord des chiens et des règles de conduite inflexibles, pas de loups autour de ses bêtes. Il a un contrat moral avec ceux qui lui confient leur bétail.
    Comment peut-on détenir autant d’armes dans ces quartiers difficiles sans pouvoir les boucler un à un et les nettoyer sans état d’âme et sans passer par des autorisations invraisemblables, dont celle de n’intervenir qu’au petit matin. Je ne sais plus qui a dit un arsenal, et il doit être en dessous de ce qui doit être.
    On n’en est plus là depuis bien longtemps, on peut concevoir ici et là que quelques voitures brûlent, mais une dizaine de milliers… et tous les ans, régulièrement, et comme des épiciers nous en faisons le décompte, le constat d’échec.
    Mettre au centre du jeu l’école, oui peut-être, mais arrêtons de se voiler la face, l’école ne peut pas tout. Ils ne sont pas les gardiens du temple et puis cela arrange bien les politiques défaillantes depuis des décennies.
    Pour nettoyer les écuries d’Augias ce n’est pas avec un jet d’eau que l’on va y arriver. Le temps des Rosières est bien loin, le défi est à la hauteur des réponses à y apporter, sinon ce n’est plus sur un bateau que nous voyagerons mais sur un esquif au gré des vent, et là ce sera grave on ira s’échouer à coup sûr sur les rochers.
    Alors si des codes doivent être cassés et si chacun défend sa chapelle pour de la politique seule, cassons les codes si peut mieux faire pour l’efficacité, et surtout pas larmoyante de certaines pleureuses qui ne sont là que pour leur confort personnel.

  75. Jean le Cauchois

    @ breizmabro à 11:23
    Je n’ai aucun problème avec ça, si vous en avez vu un. Dans l’article du Courrier de l’Atlas cité, j’avais surtout retenu « Malgré les origines de son réalisateur et de ses acteurs vedettes, les Maghrébins ont été les grands oubliés de Bienvenue chez les Ch’tis ». Il se poursuit avec des reproches visant Dany Boon et Kad Merad. Lire que des Maghrébins se considèrent comme des Ch’tis m’était apparu une bonne chose pour ce que je sais de leur apport réel dans cette partie de la France. Je pensais que leurs reproches au metteur en scène étaient seulement basés sur ses choix cinématographiques, et non ses choix conjugaux, que vous m’apprenez.

  76. Mary Preud'homme

    Il est vrai que la situation de certains quartiers d’Evry, Courcouronnes, Corbeil, Grigny (comme de partout ailleurs en France), Evry* en particulier, dont je peux parler en connaissance de cause pour y avoir vécu et travaillé sept ans, n’a rien à voir avec l’Apartheid en Afrique du Sud, où encore le racisme aux USA, notamment dans les Etats du sud jusqu’à la fin des années 1970, deux situations que j’ai aussi bien connues.
    Des quartiers chez nous (en périphérie de grandes agglomérations) que des bandes de voyous se sont appropriées, lesquelles bandes s’apparentent davantage à des mafias qu’à des groupuscules aux revendications sociales ou ethniques spécifiques, la finalité de ces bandes étant, pour l’essentiel, de masquer et/ou de protéger leur territoire où s’opèrent des pratiques frauduleuses, souvent à grande échelle : trafic de drogue et d’armes, économies parallèles, etc. Et dont profitent hélas nombre de familles qui ne veulent pas voir la police ou la justice mettre le nez dans leur business.
    Et c’est bien pourquoi, nonobstant la couleur ou l’origine ethnique, tout ce qui s’apparente à l’autorité est considéré dans ces ilots d’insécurité (transformés en chasse gardée) comme l’ennemi n° 1. Pire encore, dans lesdits quartiers, et contrairement aux idées reçues, les premières cibles en cas d’affrontement entre la bande des djeuns (la caillera ou les petits crapauds selon la police) et la bande des bleus (police nationale) seront d’abord les hommes en bleu noirs et arabes (que les voyous considèrent paradoxalement comme des traîtres absolus) et qui selon leur code d’honneur – à eux – valent deux ou trois fois plus (en terme de trophée) qu’un petit keuf blanco, à moins que le blanco en question soit un gradé, auquel cas cela rajoute des points à leur palmarès.
    J’ajoute et j’en termine que lorsque je vivais à Evry, où je côtoyais beaucoup de djeuns « céfrans, renois ou beurs » dans mes activités associatives, il ne me serait pas venu à l’esprit de dire que j’avais un fils commissaire de police ou magistrat, sinon j’étais grillée pour longtemps et je n’avais plus le choix qu’entre déménager presto ou accepter de subir (en faisant profil bas) toutes sortes d’intimidations, menaces ou représailles.
    A noter enfin, contrairement à ce que l’on entend souvent répéter par des gens qui n’y ont jamais mis les pieds, que les logements dans les villes nouvelles, initialement d’une grande qualité, ont la plupart du temps étaient détériorés par ceux-là qui se plaignent de leur délabrement. L’Etat étant néanmoins censé (selon leur raisonnement faussé et à sens unique) pallier leur inaction ou leurs carences de toutes sortes.

    * je tiens néanmoins à souligner que certains quartiers d’Evry sont très agréables, notamment Evry Village, Evry Bourg, etc.

  77. Il y a une sérieuse erreur dans la manière dont sont transmises les informations et les médias en sont responsables, par ignorance tout simplement. Tous en cas de besoin nous souhaitons avoir aussi près que possible de chez nous le toubib idoine, le chirurgien compétent etc. si la santé n’a pas de prix elle a un coût (pas génial, mais bon) nous le savons tous, on nous en rebat les oreilles en permanence… et l’on ferme, on supprime des plateaux techniques coûteux et dont la technicité est en évolution constante. Jamais on ne dit qu’un bon toubib, a fortiori un chirurgien, pour devenir excellent – ce que nous souhaitons tous – est en formation permanente jusqu’à son dernier et ultime acte. Il serait irresponsable de confier sa santé à un chirurgien sympathique qui ne pratiquerait que, par exemple, une cinquantaine d’interventions de sa spécialité par an… ou mettre au monde un enfant dans une clinique qui ne pratiquerait qu’une centaine d’accouchements par an. Un toubib, un chirurgien, tout praticien et toute équipe de plateau pour parvenir à une excellence doit pratiquer de façon régulière ininterrompue. Sinon tous perdent la main, l’équipement se dégrade et ne peut pas être remplacé. Bien fol celui qui accepterait d’être le premier à subir l’intervention chirurgicale par le tout jeune chirurgien, même si l’on sait qu’il sera encore pour quelque temps accompagné et surveillé par un senior… mais si je dois passer sur le billard, j’essaie de savoir combien d’interventions de ce genre le chirurgien a déjà commises, combien de réussites LOL LOL je tente de mener une petite enquête perso auprès de mon pharmacien et d’autres praticiens… et si je veux être opérée par un chirurgien qui m’a été chaudement recommandé, je me moque totalement de savoir dans quel établissement il officie.
    Ces fermetures régulières d’hôpitaux, de maternités peuvent être inconfortables pour les patients, nous pouvons tous le comprendre. Il s’agit beaucoup plus d’un problème d’aménagement du territoire, comme très souvent en France. Accoucher à 15 km de chez soi, en province, n’est quand même pas la mer à boire… en cas d’urgence, les services d’urgence sont toujours disponibles. On ne peut pas construire et financer des plateaux techniques à la pointe du progrès au bas de tous les immeubles. En cas de réelle urgence, il y a l’hélicoptère !

  78. Bonjour,
    Je pense qu’à force de tourner autour du pot le contenu se dégrade avant d’avoir été utile.
    Les questions à se poser ne sont-elles pas moins « soft » que les tergiversations incessantes dont on nous abreuve, même si cela doit heurter certaines cécités ?
    Si on regardait froidement les choses avec une bonne dose de pragmatisme.
    Quel est le point commun à la quasi-totalité des actes de terrorisme dans le monde ?
    Quel est le vecteur de la majorité des affrontements armés ?
    Qu’est-ce qui interdit à certaines populations immigrées de vivre en harmonie avec les autochtones (où que ce soit !) ?
    Quelle est la foi qui ne se mélange à rien d’autre qu’elle-même ?
    C’est bien sûr le Bouddhisme ! Vous l’aviez deviné n’est-ce pas ?
    Ne nous voilons plus la face, il est déjà tard…

  79. @Achille | 23 janvier 2015 à 19:34
    « Quant aux Chinois et Vietnamiens je ne connais pas trop leur religion »
    ça c’est fait.
    Pour les Yougoslaves aux trois Musulmans : no comment 🙁 Il vous restait les Polonais, Italiens, Espagnols, Portugais de confession chrétienne (oups : judéo-chrétienne 😉
    Finalement Philippe Tesson a raison, les « blèmes » nous viennent des musulmans. CQFD.

  80. Cher Philippe,
    Petit additif sur les conditions des naissances en France.
    Tout semble parfait dans les rapports.
    La réalité est beaucoup plus complexe et démontre déjà des irresponsabilités d’Etat.
    Premier exemple : à Marie-Galante, il y a effectivement un hélico. Il y a toutes les chances qu’une femme soit amenée à accoucher dans le plus grand risque, puisqu’un hélico pour des raisons climatiques ne peut pas remplir sa mission dans le temps voulu.
    Lorsque l’hélico arrive, l’enfant est né.
    Deuxième et dernier exemple : en région montagneuse, pendant plusieurs mois de l’année, il est impossible d’arriver avant d’accoucher. Une distance en route de montagne est plus dangereuse.
    Les jeunes couples trouvent des méthodes pour contourner cette difficulté et le retour de l’accouchement à domicile redevient une mode avec son lot d’augmentation de mortalité infantile dans certaines régions isolées et de risques pour les mères. Plusieurs décès sont déjà à déplorer et la décision de la Cour des comptes n’anticipe pas le risque humain et se décharge de sa responsabilité en cas de difficulté d’accouchement suite à un décès dans une maternité.
    Ce qu’il faut voir, c’est que pour reprendre l’exemple de Marie-Galante, le but poursuivi n’est pas uniquement la fermeture de spécialité de maternité. A Marie-Galante dans le même but d’économie, le service chirurgie a fermé également.
    C’est bien la précarité des soins qui est mis en marche, la désertification annoncée, le repli du tourisme.
    C’est le b.a.-ba de ce que l’Etat doit à ses usagers.
    Touraine ne sait plus protéger les femmes, les bébés, les touristes.
    C’est jouer avec les risques et c’est inadmissible.
    françoise et karell Semtob

  81. @Mary Preud’homme 24 janvier 2015 à 16:02
    « Je tiens néanmoins à souligner que certains quartiers d’Evry sont très agréables, notamment Evry Village, Evry Bourg, etc. »
    Bien d’accord avec vous.
    Le maire d’Etiolles, petit village à côté d’Evry, fut débarqué aux élections lorsqu’il dut annoncer qu’il avait l’obligation de construire des logements sociaux sur sa commune, le « vivre ensemble » n’a pas résisté à une élection démocratique, il a été viré…
    Ce petit village de 3000 habitants est connu des érudits car la Pompadour y vit le jour. Voltaire y venait souvent visiter la famille Poisson, la Pompadour est née Poisson, et sa mère Mme Poisson disait d’elle « ma fille est un morceau de roi », elle ne croyait pas si bien dire…
    Ce jeune Catalan qui nous sert aujourd’hui de Premier ministre ne se rend pas compte du choc des Français qui débarquent à l’aéroport de Barcelone : pas un noir, pas un arabe.
    D’où parle-t-il Manuel Valls ?
    Le « vivre ensemble » les Catalans n’en veulent pas.
    Aurait-il oublié ses racines ?
    S’il y a un pays qui pratique l’apartheid c’est bien la Catalogne…
    Sur l’autoroute qui mène à Barcelone, vous verrez l’été un panneau en arabe, qui dit « Gibraltar tout droit », une façon de dire « ne venez pas vous perdre chez nous ». Curiosité de la DDE catalane… le panneau disparaît dès septembre…
    Il faut voir ici en Catalogne, comment on traite les étrangers, pour les inciter à passer en France… Il faut voir comment les Catalans refusent une cigarette ou une pièce à un étranger : c’est brutal et sans complexe. Les Catalans savent que nous allons les accueillir à bras ouverts, avec notre carte CMU et nos prestations sociales… Manuel Valls est un traître…

  82. Franck Boizard

    « Ne nous voilons plus la face, il est déjà tard… »
    Je me pose encore la question.
    Il est clair que la France d’en haut est prête à la soumission à l’islam, elle la désire, elle l’attend, je n’ai aucun espoir de ce côté. En revanche, il me semble que les jeux ne sont pas encore faits pour la France d’en bas.
    Chesterton, dans un livre prémonitoire comme souvent, de 1914, « L’auberge volante », imagine une Grande-Bretagne islamisée par sa classe dirigeante et la révolte du peuple quand on veut fermer les pubs.
    L’islam, tout en rites, en prescriptions et en interdits, est beaucoup moins exigeant en intériorisation que les autres religions. C’est son principal attrait. C’est ce qui séduit notre classe dirigeante abrutie et traîtresse : l’islam est non seulement une religion mais un moyen de contrôle social. Ces messieurs-dames d’en haut croient que l’islam les aidera à garder le pouvoir.
    Est-ce que la France d’en bas s’abandonnera à la fatigue de vivre et changera de religion pour se débarrasser du fardeau d’être elle-même ? Ou se défendra-t-elle très tard, mais mieux vaut tard que jamais ?
    Je n’en sais rien.

  83. Un vrai billet à tiroirs, dont sans doute il révèlera à nouveau toutes les disparités et incohérences des opinions.
    Il y a deux points qui demandent éclaircissement : que veut-on dire par mise sous tutelle ? C’est sans doute conceptuel mais à l’arrivée c’est bien lisse, le poids des mots et le choc des paroles, on peut souhaiter que l’on passe au plus vite aux mises en application, au choc donc.
    Les mesures même si elles vont, allez soyons très indulgents, vers un certain bon sens ne répondent pas du tout à la difficulté rencontrée par les enseignants. On peut leur reprocher parfois de baisser les bras, mais renseignez-vous donc sur ce qui se passe dans les écoles même dans les coins les plus reculés, et le pouvoir phénoménal accordé aux parents par la « pas de vagues ».
    L’ingérence, certes des broutilles, mais qui grignote peu à peu le respect de l’éducateur et donc du sachant.
    « De mon temps », oui de mon temps, on affichait profil bas en classe, sinon à la maison c’était réprimandes – de l’élève et jamais du professeur.
    Les valeurs dans les classes d’immigrés étaient le travail, non pas que l’on ne faisait pas de bêtises, mais l’objectif était la réussite pour tous. On s’accrochait, travaillait, étudiait, et les parents travaillaient plus dur encore à la réussite des enfants. « On n’en est pas morts »… au contraire ? avec le recul c’est toujours la nostalgie de cette époque.
    Autour de moi l’esprit roturier perdure et aussi de belles réussites, alors ce n’est pas avec des pincettes que l’on peut continuer, plus d’école laïque digne de ce nom, plus de réussites possibles pour les plus fragiles. Protéger l’école ce n’est pas l’infantiliser, les enseignants de ma génération étaient de vrais guerriers du savoir, protégés par une hiérarchie détachée du pouvoir et non carriériste.
    Surtout pas de vagues, que ces mots peuvent être détestables, et ce n’est pas à l’aide de ces derniers que l’on pourra lancer des ponts et construire des édifices, du courage il en faut, on dit qu’il peut soulever des montagnes. Il suffit de le croire.

  84. Marie-Galante n’est pas un exemple pertinent <40 naissances par an... deux centres hospitaliers pour une population de <12 000 habitants : île française à une trentaine de km de Pointe-à-Pitre.
    Il ne faut pas confondre Zeppelin LOL et hélicoptère dédié au sauvetage, particulièrement bien adapté aux missions tout terrain en régions tropicales, hors ouragans bien sûr, mais en cas d'ouragan plus rien ne bouge... donc bien adapté à Marie-Galante... un accouchement se prévoit LOL dans une très grande majorité des cas, seules les urgences doivent être traitées : donc comme souvent la Loi Pareto s'applique !
    Affirmer une thèse peut comporter des risques !
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    Affirmer qu'un service chirurgie est fermé pour faire des économies est insuffisant, c'est aussi et surtout une question de sécurité pour les patients.
    Maintenir en place des maternités ou des services chirurgie ou autres mal équipés, sans le nécessaire de pointe ex. de réanimation comme certaines maternités, ou des plateaux techniques vétustes avec des équipes techniques mal/peu formées parce que le nombre d'interventions/d'accouchements est insuffisant, ce serait irresponsable, ce serait criminel.

  85. Etonnant tout de même toutes les initiatives antisociales de ce gouvernement qui faisaient descendre des millions de gens dans les rues quand Sarko n en faisait à peine que le dixième ; je suis MDR depuis le 6 mai 2012 !
    Finalement je pense qu’il vaut mieux laisser ce pays de débiles profonds à la gauche, c’est leur niveau intellectuel et culturel !

  86. Mary Preud'homme (Au voleur !)

    La politique sécuritaire prônée par la droite, incarnée, entre autres, par Sarkozy, et longtemps combattue, vilipendée, vomie par la gauche est devenue pour un temps (événements obligent) le cheval de bataille de ces derniers, leur plus beau fleuron dérobé sournoisement à la droite, le gage d’une reconnaissance et d’une remontée quasi miraculeuse dans les sondages. O populace versatile et/ou abrutie de sondages et de messages soporifiques tournant en boucle, qu’as-tu fait de ton esprit critique ? Il faut dire que Hollande, Valls et cie (comme tout bon socialiste new wave) ont su y faire dans l’embrouille, la mystification et l’esbroufe, après avoir copieusement savonné la planche à leurs adversaires, pour récupérer au final des idées qu’ils avaient toujours combattues et qu’ils se sont appropriées. Le pire c’est que la plupart des gens n’y ont vu que du feu et encensent aujourd’hui outrancièrement les saboteurs d’hier et les voleurs d’aujourd’hui. Il faut dire que pratiquer la politique du coucou à gauche, tout en évacuant les idées et mérites de leurs adversaires afin de pondre en leur nid quelque œuf de seconde main qu’ils laisseront, naturellement à d’autres, le soin de couver, est une pratique où les socialos sont passés maîtres depuis un certain Mitterrand. Leur intérêt étant le seul moteur de leurs actions. Envahir le nid d’autrui, piller sans vergogne ses idées, avec en prime la reconnaissance et l’admiration de bobos et gogos extatiques et autres benêts nouveaux convertis toujours en quête d’adoration ou d’un hypothétique sauveur, depuis le fameux congrès d’Epinay, est même devenu leur spécialité, leur unique et inamovible marque de fabrique. La sauce à listes made in France ! Des parasites et des chapardeurs sans scrupules vous dis-je !
    A les voir se donner ainsi en spectacle, moissonner ce qu’il n’ont pas semé, sans trouble, honte ni conscience, Jaurès doit se retourner dans sa tombe !

  87. Mary Preud'homme

    @Savonarole
    « S’il y a un pays qui pratique l’apartheid c’est bien la Catalogne… »
    ???!!!
    Pas d’accord avec cette vision. Il est vrai que je connais surtout Barcelone où j’ai remarqué au contraire que certains quartiers étaient de véritables melting-pots culturels où il faisait bon vivre et se promener. Dois-je préciser en toutes saisons et pas simplement en touriste…
    Quant à la réputation de fermeté des Catalans, elle ne saurait être confondue avec le sectarisme (qui peut néanmoins exister ici comme ailleurs). Et dès lors que Machado l’a lui-même célébrée dans un poème bien connu des hispanophones, ladite fermeté serait plutôt à ranger parmi les vertus (que les travers) de ce peuple travailleur et digne.

  88. celui qui maugrée

    Pendant ce temps des proches enseignants (du 60 entre autres) me signalent que quelque part, plus haut dans la hiérarchie, il y a blocage des remontées faites dans certains établissements des comportements divers lors de la minute de silence (allant de la provocation à la contestation argumentée suivies d’un repli et d’un silence pesant).
    Le nombre d’établissements (et donc d’élèves) est donc bien largement sous-estimé.
    Autant je comprends l’intérêt ou non de la médiatisation dont les effets sont souvent pervers, mais que certains élèves potentiellement dangereux (y compris des majeurs) ne soient même pas signalés aux structures de renseignement est un fait alarmant.
    Qu’attend-on ? un nouveau 7 janvier impliquant ce coup-ci des élèves desdits lycées avant de demander des comptes aux responsables ?
    il y aura des comptes à rendre ce jour-là… et quelques arrestations à Lunel ou ailleurs des plus excités ne tariront pas le terreau. On jette un peu de sable sur un feu déjà bien trop grand.

  89. Robert Marchenoir

    celui qui maugrée | 27 janvier 2015 à 11:17
    La « minute de silence pour Charlie » dans les écoles était une bêtise abyssale. Si l’Etat veut obliger les professeurs à faire de la propagande politique en classe, eh bien il faut qu’il s’attende à ce que des élèves fassent de la contre-propagande.
    Sauf… sauf à se donner les moyens de ses ambitions, et à imposer en France la terreur d’une dictature communiste.
    Ces gens-là veulent les « avantages » du communisme, sans ses inconvénients. Eh bien, j’ai une mauvaise nouvelle pour eux : ça ne va pas être possible.
    En Union soviétique, les « minutes de silence » à l’école, et autres minutes, heures et années de bruits et de chants propagandistes, se passaient merveilleusement bien sans la moindre contestation, pour la bonne et simple raison que les parents des éventuels contrevenants risquaient d’être fusillés ou envoyés au Goulag.
    Depuis 1945, les hommes politiques français vivent dans l’illusion qu’on peut avoir le communisme… sans le communisme. Ca a failli marcher jusqu’à présent, mais on touche désormais aux limites de cet anti-modèle : entre le mur de la dette, le poids écrasant de la fonction publique et l’oppression insupportable des prétendues « valeurs républicaines » (qui ne sont autres que les valeurs communistes), les gens qui nous gouvernent vont devoir prendre conscience qu’on ne peut pas marcher sur l’eau, même quand on a fait l’ENA.
    Ils s’attendaient à quoi, les grands chefs à plumes de la rue de Grenelle, en tentant d’imposer à des classes largement composées de musulmans le culte d’un journal d’extrême gauche pornographique et scatologique, qui érige en modèle l’offense à l’islam ?
    Moi je pensais que le rôle de l’école, c’était d’apprendre à lire, à écrire et à compter ; pas à propager les valeurs du régime (bonnes ou mauvaises, d’ailleurs).
    Il y a des kilomètres de rapports depuis des années qui font état de la subversion islamique menée par les élèves musulmans dans les classes. Et l’on croyait sérieusement qu’en refaisant ce qui n’a jamais marché jusqu’ici (mais avec encore plus d’emphase et de boursouflure), ces enfançons se laisseraient impressionner ? Mais il faut vraiment vivre dans une bulle étanche à la réalité, pour penser une chose pareille !

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