Les débats médiatiques ne servent pas seulement à exprimer son avis mais à écouter celui des autres et par conséquent à pouvoir changer d’avis.
Dans les Vraies Voix du 20 mars sur Sud Radio, nous avons discuté de l’opportunité de faire garder des bâtiments et protéger certains commerces par des militaires de l’Opération Sentinelle, comme le gouvernement l’a décidé, en prévision du samedi 23 mars.
Philippe David y était absolument hostile et Françoise Degois, plus partagée, pointait cependant des risques. Pour ma part, immédiatement sensible à ce que l’armée pourrait apporter comme sûreté et tranquillité publiques, j’avais eu tendance à valider cette disposition.
Le lendemain, n’ayant pas pu écouter en direct les échanges sur BFM TV des six responsables de partis sur différents thèmes dont cette mise à contribution de l’armée, j’en ai lu les principaux extraits et il m’est apparu que, si Stanislas Guerini (LREM), François Bayrou (MoDem) et Laurent Wauquiez (LR) y étaient favorables, les trois autres y étaient opposés sur un mode qui m’a davantage convaincu (Le Figaro).
J’avoue avoir tiré des leçons de l’ensemble de ces points de vue et n’avoir aucun scrupule à me déjuger.
D’abord il est clair que ce recours aux militaires se présente plus comme une solution de dernière extrémité que comme une opération mûrement réfléchie. Si ce pouvoir n’avait pas battu tous les records de lenteur pour mettre en oeuvre des solutions fiables afin de maintenir l’ordre, il n’aurait pas été contraint d’en arriver là, signe d’une impuissance dans le registre classique et démocratique.
Ces militaires sont heureusement voués à nous protéger des actes terroristes et ils ont démontré à plusieurs reprises leur efficacité. Les détourner de leur mission consacrée au terrorisme pour en faire des gardiens d’immeubles et de commerces est non seulement absurde mais sera probablement inefficace, en tout cas dangereux. Qu’on pense le pire de ces ignobles Black Blocs et des Gilets jaunes qui les ont accompagnés ou qui les ont applaudis, ces groupes n’ont rien à voir avec la spécificité du terrorisme.
Ces militaires non formés pour le maintien de l’ordre, qui vont être impliqués dans un combat populaire certes dévoyé depuis longtemps mais à l’égard duquel ils n’ont pas vocation à banaliser la force et l’autorité qui sont les leurs, au risque de fracturer l’entente républicaine entre les citoyens et leur armée, seront le 23 mars soumis à des assauts, des atteintes qui les troubleront, les déstabiliseront.
Dans le pire des cas, des imbéciles agressifs, des harceleurs inconscients, des trublions provocateurs ou des violents désireux de les tester viendront s’en prendre à eux et quelle sera alors leur réaction ? On sait que si cette journée présente au soir le bilan d’un seul mort, toute la mesure à laquelle policiers et gendarmes ont été contraints depuis la mi-novembre sera oubliée.
Un mort, et ce serait peut-être enfin le début d’un apaisement stupéfié par l’issue dramatique de tant de violences, désordres et destructions. Ou, plus probablement, l’excitation, jusqu’au paroxysme, d’un pays qui semble pour l’instant n’aspirer qu’à une seule chose : se montrer jusqu’où il est capable d’aller trop loin !
J’avais formulé, en émettant mon approbation initiale, l’espérance que face à des militaires, il y aurait comme une retenue, une prise de conscience, une peur de la part des casseurs et des Gilets jaunes de plus en plus vindicatifs à proportion de leur impatience politique et sociale. Mais je n’y crois pas vraiment. Ce serait trop beau.
Et tout nous montre que l’ère de la folie n’est pas derrière mais encore devant nous. Je parie que les solutions qui seront dégagées à la suite du Grand Débat national par le pouvoir seront immédiatement récusées par la majorité des Gilets jaunes qui continuera à proclamer par un réflexe sans cause : « On ne lâchera rien ! ».
Alors, prendre les militaires pour des hommes à tout faire, parce qu’on n’a pas été capable d’être à la hauteur des défis lancés avant et sans interruption depuis quatre mois, serait en effet une faute.
Et, si le pire advient, un crime.
Alors, prendre les militaires pour des hommes et des femmes à tout faire, parce qu’on n’a pas été capable d’être à la hauteur des défis lancés avant et sans interruption depuis quatre mois, serait en effet une faute.
Bon billet pour l’ensemble, l’essentiel de ce qu’il fallait dire a été dit.
Oui, faire appel aux militaires serait une faute, grave de plus.
Le rôle des militaires n’est pas d’assurer des gardes statiques, sauf à l’entrée de leur cantonnement, ils ne se sont pas engagés pour cela.
Sans oublier que leur formation et leur état d’esprit tournés vers le combat avec des armes létales n’ont aucun rapport avec des missions de maintien de l’ordre dans lesquelles les notions de légitime défense et de recours proportionné à l’usage de la force prédominent à chaque instant.
Mais, comme nous avons de sérieuses raisons, au vu de l’expérience, de nous méfier des gens qui incarnent le pouvoir actuel et de leurs coups tordus, ne sommes-nous pas en droit de nous demander si cet appel aux militaires pour s’opposer aux Gilets jaunes comme ils ont été opposés aux terroristes islamiques ne serait pas un moyen destiné à assimiler dans l’inconscient collectif les GJ dans leur ensemble à des terroristes ?
Je me suis fait la même réflexion que vous Philippe Bilger, et que sans doute beaucoup d’observateurs, sur les éventuels dommages collatéraux des ripostes de l’armée face à des attaquants du genre de ceux qui ont mis à feu et à sac les Champs samedi dernier.
Pur bon sens sans doute, mais cette décision montre que le gouvernement et Macron sont aux abois.
Et puis c’est d’autant plus inquiétant que la dame Royal (prénom Ségolène) y est favorable !!
Tous aux abris…
Les militaires ont été formés pour faire la guerre et non pour assurer le maintien de l’ordre. Leur demander de protéger certains édifices publics peut se concevoir au sens qu’ils libèrent de ce fait des policiers et gendarmes.
Par contre il est essentiel que leur encadrement soit assuré par des policiers chevronnés ou des gendarmes.
Pendant la guerre d’Algérie le maintien de l’ordre dans les villes était assuré par des militaires du contingent encadrés par des sous-officiers ou des gardes mobiles.
C’est au préfet de police de faire les choix qui s’imposent en fonction des résultats souhaités.
J’ai l’impression de voir un gouvernement à la dérive s’accrochant à la première bouée de sauvetage qui se présente. J’ai commandé une unité en maintien de l’ordre, c’était à Papeete en 1987 lors des émeutes qui ont secoué le Territoire. En 1975 l’armée a fait du maintien de l’ordre à Djibouti, encore territoire français. Mais le contexte n’est pas du tout le même ici. Ici, la confrontation, toujours possible, de militaires armés de moyens létaux, à des citoyens violents, peut dégénérer et virer au drame. L’armée portera parfaitement le chapeau… Le CEMA sera-t-il contraint d’imiter le général de Villiers ? Ou se contentera-t-on de limoger seulement les chefs de corps, les commandants des unités engagées comme on l’a fait pour le Préfet de police ? Imaginons un instant que des légionnaires (étrangers par définition) soient affectés à l’opération Sentinelle un samedi et que l’affrontement soit inévitable, voire dramatique, avec des émeutiers… Libération pourrait titrer : « Le gouvernement envoie la Légion étrangère pour mater le peuple français »!
Jupiter devenu Louis XVI ?
Je salue la qualité de votre écoute et l’intégrité de votre pensée.
Quand je prends mon vol pour Barcelone à Orly-Ouest je les vois les Sentinelle, ils déambulent trois par trois, des godelureaux de vingt ans, mal fringués, mal payés, on ne les imagine pas mourir pour la Patrie, où étaient-ils lorsque deux rappeurs se sont castagnés à Orly ? Camerone samedi prochain ? On rêve.
Féminisme oblige, on colle à ces équipes des jeunes femmes, qui rentrent difficilement dans leurs treillis, incapables avec une telle quincaillerie de rattraper un voleur de bicyclette.
C’est encore moins le rôle des CRS ou des gendarmes mobiles de faire des gardes statiques, ces unités de la police et de la gendarmerie nationale ayant pour principales missions le maintien de l’ordre notamment lors des manifestations de toutes natures et la lutte anti-émeute et ayant été formés pour cela !
Mettre les forces de l’ordre à contribution pour tout et n’importe quoi est une grossière erreur ayant largement contribué à amoindrir la réputation tant de la police que de la gendarmerie et à dénaturer le cœur de leurs différents métiers.
Concernant les soldats de l’opération « Sentinelle », il n’apparaît pas incongru de faire appel à eux pour garder des bâtiments publics ou opérer dans des gares en périodes sensibles, d’autant plus sachant que le risque terroriste est toujours très élevé en France, appelant d’autant plus de vigilance et le concours (at the right place) de toutes les forces garantes de notre sécurité nationale.
L’importance de n’être pas Constant.
Vous me pardonnerez cher Philippe cette formule légère sur un sujet aussi grave. Je suis d’accord avec vous, il n’y a aucune honte à changer d’avis devant des arguments convaincants, dès lors que l’on ne se range pas systématiquement à l’opinion du dernier qui a parlé sinon, on encourrait le reproche que faisait Raymond Aron à Jean d’Ormesson, je cite de mémoire : « Ses convictions sont fermes, mais vagues. »
Sur le sujet de l’opportunité de faire appel à l’armée je serais plus nuancé que vous après la lecture d’un article du Monde daté du 22 mars intitulé : « Des militaires en renfort face aux gilets jaunes » dont vous n’aviez sans doute pas connaissance lorsque vous avez écrit votre billet. Il y apparaît, de mon point de vue, que les annonces du gouvernement ont un aspect largement cosmétique et qu’elles ne se traduiront pas par un bouleversement des pratiques actuelles, mais qu’elles sont faites avant tout pour marquer les esprits.
Quoi qu’il en soit, appel ou pas à l’armée, si les choses devaient continuer à se dérouler comme samedi dernier un accident irrémédiable me paraît inéluctable.
A cet égard je trouve que l’on a trop vite escamoté les 12 morts, certes involontaires, provoqués de façon plus ou moins directe par les actions des GJ, sans que la responsabilité des forces de l’ordre puisse être mise en cause.
Il serait temps que chacun soit plus modéré dans ses propos pour éviter de faire monter la tension, et incite son entourage à en faire autant. D’une certaine manière nous sommes tous responsables.
Que voilà des signes prophétiques.
Il n’est sans doute pas utile de refaire le schéma, mais peut-être la consultation des archives relatives au 6 février 1934 aurait-elle pu fournir des éléments de réflexion, rebus sic stantibus.
En fait, M. Bilger est comme nous tous ; il est désorienté, contraint de changer d’avis. Hier soir, M.Bauer a eu des mots très durs pour le pouvoir et son incompétence. Or, on n’écoute pas M. Bauer. Alors, qui écoute-t-on ? Un nouveau préfet qui a déjà vibrionné de fonction en médaille ? Quelques énarques, auteurs de nos déboires ? Il y a sans doute des gens très bien, mais le fond de la question n’a toujours pas été abordé.
Il semblerait que l’addition des membres de toutes les ligues de gauche, black blocs, antifas, néo nazis, etc. serait loin de la somme des membres participant aux manifestations. Ce serait bigrement ennuyeux, mais pas si farfelu, si on admet que nos gouvernants ne savent pas très bien gouverner et gardent un cap idéologique socialiste perverti.
En revanche, le cercle de réflexion (excusez, j’ai horreur des américanismes) américain sur l’état de la fiscalité dans le monde de l’OCDE classe la France dernière pour l’état compétitif de sa fiscalité et cela depuis plusieurs années. Certes, il faut relativiser, mais tout de même, qu’on essaie de nous faire croire que les entrepreneurs sont ravis de s’installer en France qui est classé comme un enfer fiscal, c’est mépriser au plus haut point la capacité du citoyen de s’informer.
C’est le rapport entre les propos vaniteux et un peu crétins de M. Le Maire, entre autres, sur le merveilleux état de la France et la réalité du chiffre qui crée le mal-être dont les GJ ne sont que l’épiphénomène.
Ecoutez le changement de ton dans l’Europe à propos de la France: silence gêné, aucun soutien, alors que la position de Salvini qui est notre prédécesseur sur la liste noire, autrement plus polémique, suscite de l’intérêt. Que voulez-vous que l’Europe fasse d’un pays qui y a délégué un Moscovici pour s’en débarrasser ? D’un pays qui est le seul à augmenter ses impôts, alors que la Chine fait des coupes claires, pour relancer la machine. On peut adhérer à la philosophie française, mais pas seul contre le monde entier en prétendant imposer sa vision à un monde qui se moque. Il faut lire la presse étrangère, allemande, suisse, américaine c’est la stupeur devant la sclérose de notre conception, même si on annonce la disparition de la déclaration de revenus qui restait le seul signe du consentement à l’impôt.
Alors, utiliser les militaires est encore un acte brouillon. Le Président se frappe la poitrine pour faire gorille fâché et c’est sa femme, du jamais vu en France, qui prend une claque imméritée et grossière. La pauvre femme n’a eu que le tort de se faire accompagner par Muriel Robin qui n’est pas un emblème sympathique, même excellente comédienne.
C’est tout aussi brouillon que les débats actuels qui partent d’une idée d’assainissement des régimes sociaux mais dont on répète trop qu’ils n’engageront pas de nouveaux prélèvements, quoique, on ne sait pas si on ne pourrait pas castrer des retraites ; on prélève autant mais on rétribue moins, ou alors, on créerait un fonds… par prélèvement, mais non, pas une taxe, pas un impôt ; un prélèvement contributif. C’est aussi cela la colère intime de chacun de nous.
Il ne se passera rien samedi, par dégonflement de la rébellion ou par modération spontanée et alors, nous aurons droit au péan à la gloire d’un Président et vraisemblablement quelques taxes en plus car je redoute que ce ne soit son vrai domaine de compétence.
Parce que le pouvoir en place a laissé faire pendant plus de quatre mois avec les conséquences que l’on sait, il se voit acculé aujourd’hui à prendre dans l’urgence des mesures qui ne paraissent malheureusement pas les plus judicieuses et qui peuvent être de nature à générer plus de risques qu’elles n’en éviteront.
Il est aussi incompréhensible qu’inadmissible que depuis mi-novembre l’exécutif ait pu chaque samedi tolérer que certains centres-villes soient livrés à des hordes de sauvages saccageant, pillant en tout impunité et qu’il n’ait pas été capable, ce qui est pourtant sa mission, de protéger les biens et les personnes vivant ou travaillant en ces lieux.
Depuis l’origine, la réponse de l’exécutif aux GJ en général et aux casseurs en particulier n’a pas été à la hauteur. Il a ainsi affiché ses faiblesses, situation que ces mêmes casseurs ont su parfaitement exploiter par la suite, avec le point d’orgue que nous avons vécu ce dernier samedi.
En perdant la maîtrise de certaines situations, en les laissant dégénérer, on s’expose souvent à devoir recourir à des méthodes extrêmes et donc à risques, ces risques que nous voulions justement initialement éviter.
Cher PB,
Je ne suis pas d’accord avec votre orientation. J’ai été militaire pour la durée – longue à l’époque – du service obligatoire (dans l’Aéronavale, basé près de Toulon). J’en ai gardé la conviction que l’Armée est au service de la Nation, et de son peuple.
Dans la nuit du 4 décembre 1959, quand le barrage de Malpasset s’est rompu, toute mon escadrille d’hélicoptères est intervenue dès l’aube, sans que le gouvernement n’intervienne. Pour ce qui est de la restitution de l’ordre à Paris et ailleurs, compte tenu de la nature diverse des manifestants / délinquants, et de leur façon d’agir, tout ce qui est susceptible d’éviter la répétition de ce qui s’est passé doit être utilisé. L’armée peut très bien faire des barrages statiques devant lesquels des CRS ou gendarmes en tenue et / ou des policiers en civil, en nombre réduit, interpellent les manifestants / délinquants et les arrêtent pour jugement ultérieur. On pourrait même imaginer des juges présents sur place pour mémoriser les preuves.
Et s’il y a un mort, direz-vous, avec vos amis médiatisants mais jamais médisants. Ce sera le résultat d’une ou de plusieurs circonstances fortuites, non désirées. Comme celle qui a causé la mort d’un jeune officier de gendarmerie, tué par les pales de l’Alouette – non équipée de treuil – alors qu’il voulait embarquer une dame réfugiée sur le toit de sa maison. Ma France, vieux pays de vieilles gens tellement expérimentés qu’ils n’osent plus entreprendre. Et si un jeune Black Bloc s’immolait par le feu samedi prochain, ce serait de la faute à Macron ? Réfléchissez, vieilles gens !
Deux autres choses.
Les gendarmes semblent mécontents qu’on les oblige à enfermer les manifestants dans des nasses.
Les policiers sont, à ce qu’on dit, maintenant armés d’une nouvelle doctrine très innovante. Ils vont être « mobiles », et pouvoir « se projeter » pour empêcher les pillages, et ils vont même pouvoir procéder à des arrestations.
Je parie que les solutions qui seront dégagées à la suite du Grand Débat national par le pouvoir seront immédiatement récusées par la majorité des Gilets jaunes qui continuera à proclamer par un réflexe sans cause : « On ne lâchera rien ! ».
Il faut attendre un peu pour pour se prononcer définitivement sur ce qui sortira réellement de ce Grand Débat, mais ce que nous en savons déjà ne nous laisse pas beaucoup d’illusions.
Il est évident qu’il a surtout servi à M. Macron – de façon décalée par rapport aux événements et aux doléances des Gilets jaunes – d’occasion pour se mettre en scène et lui seul.
Cela a été le cas devant des auditoires de maires (pourquoi des maires ?) soigneusement triés pour éviter toute note dissonante, cela l’a été aussi récemment face aux « intellectuels » qui ont tout de suite compris qu’ils n’étaient rassemblés que pour lui servir de faire-valoir.
Donc tout a dû en fait s’effacer devant son ego, le reste et les problèmes rencontrés par les Français n’ayant aucune importance.
Les 34 questions figurant dans le questionnaire servant de trame au débat supposé sont pour plusieurs biaisées et ne correspondent absolument en rien aux doléances spontanées formulées par les Gilets jaunes de la première heure, soutenues pour plusieurs par des millions de Français.
https://www.lci.fr/politique/grand-debat-national-les-34-questions-posees-aux-francais-dans-la-lettre-d-emmanuel-macron-2110013.html
Nous retrouvons là ses lubies, par exemple pour la question 12 :
« Comment finance-t-on la transition écologique : par l’impôt, par les taxes et qui doit être concerné en priorité ? »
En faisant semblant de ne pas comprendre que la question n’est pas le financement mais cette bizarre histoire de « transition énergétique » tombée du ciel elle-même qui est le cadet de nos soucis face aux urgences actuelles, il se moque du monde donc il suscite des réactions violentes.
Il se moque aussi du monde pour les questions liées à l’immigration, qu’il considère comme un fait acquis, alors que personne n’a jamais – contrairement à tout esprit démocratique – consulté les Français d’une manière ou d’une autre sur cette question fondamentale et lourde de conséquences financières, sécuritaires et civilisationnelles.
Donc, s’il fait exprès de dresser les gens contre lui, comment pouvons-nous ensuite ne pas nous attendre à des réactions violentes de rejet à son encontre ainsi qu’à l’encontre de son débat truqué ?
Je crois avoir compris que la décision de mettre des militaires devant l’Elysée, le Sénat, Matignon et l’Assemblée nationale, est liée aux émeutes urbaines que nous venons de voir et à la nécessité de libérer des gendarmes et des policiers pour faire face aux émeutes. Bon.
Mais qui peut nous dire s’il y a des policiers… ou des militaires armés devant les bâtiments équivalents à Pékin, Moscou, Washington, Londres…? Et qui là-bas, aurait l’idée de partir impunément à l’assaut de ces endroits, que l’on soit en jaune ou en look Mad Max ?
« Des militaires à tout faire : une faute »
C’est plus qu’une faute à ce niveau cher P. Bilger, c’est « du grand n’importe quoi » ! La décision d’intégrer la force Sentinelle dans le maintien de l’ordre républicain est une aberration, un risque et une provocation ! Mais où vit ce Président ?
Le lundi, la décision est prise de faire intervenir, pour le maintien de l’ordre républicain, la force « Sentinelle » (une unité de guerre avec armes létales) et quelques heures plus tard, E. Macron trône dans une somptueuse salle de l’Elysée au milieu de soixante intellectuels pour discuter du « sexe des anges » du peuple et de la marche intellectualiste de la macronie. Le rapprochement de ces deux événements montre les anachronismes dans lesquels se meut ce Président.
Emmanuel Macron serait-il un « sick mind » ?
Cela ressemble de plus en plus à cette étrangeté que l’on nomme « esprit malade » (sans forcément notion péjorative, je m’en garderai bien), qui le pousse à abuser de l’autorité que lui conférent la loi et la fonction.
Il me fait penser, de plus en plus, dans le désordre intellectuel de ses pensées et décisions, à Louis II de Bavière.
Dieu (et les institutions) fasse que cela se termine mieux que le règne de Prince bavarois. Je parle de la France bien sûr.
Cordialement.
Cet appel à l’armée : la faute à ne pas commettre. C’est ici un ancien militaire qui parle. Et pas seulement pour les raisons pertinentes exposées sur ce blog par d’autres.
Pour commencer il ne faut pas oublier la seule et unique raison de la jacquerie dite « Gilets jaunes », à savoir la substantielle érosion cumulée sur plusieurs années (entre 2 et 4 pour cent par an) du pouvoir d’achat des moins riches : smicards, retraités modestes (pas vous cher M. Bilger), tous ceux en situation précaire… On ne sortira du problème qu’en revenant à l’indexation des bas revenus sur la hausse (réelle) du coût de la vie. Comme en 1968 on est sorti de la crise en réévaluant substantiellement le SMIG (devenu SMIC) qui n’avait suivi ni l’augmentation du coût de la vie, ni la prospérité d’alors.
Les militaires, j’entends ceux des armées de Terre, de l’Air et de la Marine, et contrairement aux gendarmes qui, comme les policiers ont un statut solide leur garantissant l’emploi, ont un statut des plus précaires. Ce sont d’authentiques prolétaires taillables et corvéables à merci. Mal payés, mal logés, mal nourris, mal habillés, mal équipés, ils ne sont, pour la plupart, liés à l’armée que par un statut scandaleux par sa précarité. Ils servent quelques années au titre d’un « engagement » qui ne lie en rien l’Etat quant à sa pérennité, ces engagements que la troupe appelle à juste titre les « engagements kleenex », puis sont virés sans qu’on ait quoi que ce soit à leur reprocher. Regardez les actuelles publicités de l’Armée de Terre pour l’engagement. Quinze mille postes à pourvoir dans l’année ! Mais ce qu’on ne dit pas, c’est que ce sont aussi quinze mille militaires qui sont virés dans des conditions répugnantes.
Conclusion : si les militaires se retrouvent face à face avec des Gilets jaunes, leur réaction ne sera probablement pas d’avoir envie de leur tirer dedans, mais plus vraisemblablement de se reconnaître dans leur mouvement. En jargon bidasse cela se dit : mettre la crosse en l’air.
Pas vraiment ce qu’il faut pour résoudre la situation actuelle.
@ Savonarole
Lors de la rixe concernant les deux rappeurs, les militaires de Savonarole n’avaient pas à intervenir. Leur mission est très précisément de prévenir le risque terroriste, non pas le maintien de l’ordre, qui est une dérive dangereuse, sauf à ce que l’intégrité physique de quelqu’un soit menacée. Des forces de sécurité intérieure, il y en a moult dans les aéroports, notamment PAF et CRS. La loi leur attribue la mission d’assurer l’ordre public.
Quant à supposer que ces jeunes personnes ne sont pas prêtes à se sacrifier, même pour des clopinettes comme vous dites avec une prétentieuse et sotte ironie, si, ils le sont, pour protéger la population française mais peut-être pas un régime en bout de course qui méprise leur condition.
@ genau
«…mais non, pas une taxe, pas un impôt ; un prélèvement contributif. »
Très bien votre prélèvement contributif.
Nous pourrions même, avec ce savoir-faire français que le monde entier nous envie quand il ne rigole pas, l’appeler prélèvement contributif social de solidarité et de progrès…
Bonté divine ! Savonarole est de retour, et bien évidemment, il nous raconte des histoires…
J’étais moi-même dans ce beau monastère en Estrémadure où il faisait un froid de loup et je n’ai pas vu traîner la robe de ce moine florentin…
Mais revenonausujé, qui porte sur les militaires (telum imbelle sine ictu !) , il se trouve que Pâques arrive, que j’aime Pâques, que cela me rend bonne, mais aussi que l’espoir me vient, alors, je regarde l’homme et que celui-ci que l’on montre n’est pas détestable, ce qui me conduit à la mansuétude, tandis que les cloches vont à Rome, et que je reviens de Guadalupe, mais que je ne ferai pas une mauvaise cloche…
Dès lors, pourquoi ne pas le dire, nous voulons, nous autres qui ne possédons pas de téléviseur, de la douceur angevine et même élyséenne, puis de la grandeur pas militaire, et aussi de la splendeur pas numéraire, puis aussi des cloches qui sonnent juste, vraiment !
Car il ne fait plus de doute, si Pâques cette année ne venait pas au moment de Pâques, un nervous breakdown me serait tombé sur le paletot, et alors probablement une massive attaque cardiaque serait inévitable, cependant, Pâques tombe à pic ! Ce que c’est amusant, tout de même…
On entend de plus en plus des réflexions telles que :
– Y a qu’à faire donner la Légion !
C’est d’une indigence indigne. On pourrait bien ‘’faire donner la Légion’’ ou tout autre corps d’élite, parachutistes, commandos, unités dites spéciales, et pourquoi pas automitrailleuses et chars, que cela ne servirait strictement à rien si l’Autorité supérieure, paralysée les deux pieds dans le béton depuis l’affaire Malek Oussekine, n’ouvre pas la possibilité d’ouvrir le feu en cas de nécessité.
L’armée est, par principe, disciplinée, comme les CRS ou la police, on l’a vu dans différentes séquences où les casseurs détruisaient et pillaient des magasins sans la moindre intervention des forces de l’ordre qui restaient l’arme au pied, en témoins impuissants. Parce que l’Autorité craignait la ‘’bavure’’, le mort de trop qui, nous affirme-t-on, ferait une révolution sanglante non maîtrisable.
Ce qui reste à prouver. Les morts de Charlie, du Bataclan et autres lieux de massacres juifs ou catholiques ont déclenché des avalanches de fleurs, de bougies, de marches blanches et de réflexions du genre « ils n’auront pas ma haine », mais la mort de quelques voyous devrait provoquer des émeutes irrépressibles ?
Le seul problème est celui de nos gouvernants dont l’incompétence crasse est une honte pour la France. La veulerie qu’ils y ajoutent donne le degré d’efficacité de leur non-action. Mais ils s’en moquent et ne se rendent même pas compte de leur impopularité. Petit-blanc-bec s’imagine qu’en tenant des conférences-records avec Gilets jaunes et intellectuels il va résoudre les problèmes en se trompant sur les urgences des priorités… avec sa bande de bras cassés ! Pauvre type. Pauvre France.
A mon âge, j’ai connu 14 chefs d’Etat dans les circonstances les plus diverses et les plus difficiles. Aucun n’a été aussi mauvais. Et je suis prêt à parier que les dégâts humains et matériels que la France subit tous les samedis depuis plus de quatre mois sont supérieurs à ceux des « heures les plus sombres de notre histoire » exclusion faite, bien entendu des combats, déportations et bombardements. Von Choltitz a fait plus pour Paris que Macron (je ne parle même pas des horribles ‘’douches’’ du Rond-Point ou du ‘’cœur’’ de la porte de Clignancourt qui ressemble à une poire à lavement au bout d’une pique !) !
On considère aujourd’hui comme normal que plus de mille voitures soient brûlées le seul soir de la Saint-Sylvestre. On nous braille que le droit de grève et le droit de manifester sont constitutionnels, mais le droit de grève c’est le droit d’arrêter son travail, pas d’empêcher de travailler ceux qui le veulent. Le droit de manifester, c’est celui de défiler avec pancartes, slogans hostiles et hauts-parleurs, mais pas celui de casser, piller, brûler et tenter de tuer du flic.
On a confondu le droit et l’abus du droit sans réagir. Le Défenseur des droits ne défend que le droit des truands, jamais celui des victimes, bizarrement. Et notre Justice agonisante et gauchisée laisse en liberté des milliers de petites et grandes crapules parce que l’on n’a pas voulu bâtir suffisamment de prisons. Et parce que des grandes consciences badintériennes et dupontmorettiennes prennent plus soin du sort des bandits que de celui des honnêtes gens.
Pendant ce temps-là, on nous vante l’imminence de l’IA (intelligence artificielle) et un livre paraît chez Dunod « Préparez-vous à changer de monde » (Stéphane Mallard). J’ai bien peur que l’effondrement de la politique macronienne nous fasse revenir au temps des allumeurs de réverbères mais qu’il nous faille de plus en plus d’extincteurs d’incendie.
Je me pose certaines questions simples concernant le rôle des soldats Sentinelle mais je suppose que les responsables qui ont décidé de les faire intervenir samedi prochain se sont penchés sur la problématique.
Les soldats Sentinelle assureront la protection des principaux bâtiments de la République : l’Elysée, Matignon, le Palais Bourbon, le palais du Luxembourg et quelques ministères sensibles. OK.
Mais les forces de l’ordre (CRS, policiers, gendarmes mobiles) disposent de LBD40 à balles molles (qui ont remplacé les balles d’origine, trop dangereuses aux yeux de l’ONU et du défenseur des Droits). Par contre les militaires eux disposent de fusils mitrailleurs qui tirent de vraies balles.
Quelles sont les consignes au cas où les Gilets jaunes casseurs deviendraient trop menaçants ?
S’ils utilisent leurs armes, ce n’est plus des éclopés et des borgnes qu’on ramassera par terre, mais des morts…
Et elle est où la solution face à un projet déterminé de s’en prendre à notre Etat ?
« Et tout nous montre que l’ère de la folie n’est pas derrière mais encore devant nous. » – Philippe Bilger
C’est le mot qui convient. Le mouvement des Gilets jaunes est une manifestation aiguë de maladie mentale collective. C’est une crise de délire qui, au lieu de se dérouler derrière les murs d’un hôpital psychiatrique, se produit en groupe et dans la rue.
Au Moyen Âge, on avait le carnaval pour ça, mais c’était un rituel organisé et maîtrisé. Et ça ne durait qu’un jour.
J’en veux pour preuve la prestation de cette, euh… dame. Dans un pays normal, ces choses se passent en privé, ou à l’hôpital. Là, on invite le patient à la télévision.
Je rappelle en quoi consiste cette maladie mentale : réclamer le socialisme, se révolter contre ses effets, puis réclamer encore plus de socialisme.
Comme ça fait 70 ans que ça dure, les crises sont évidemment de plus en plus spectaculaires. Imaginez un type placé devant un mur, depuis 70 ans, qui répète : « y a pas d’mur, le mur existe pas ». Et qui se cogne la tête contre le mur, pour bien prouver qu’il n’existe pas. Au bout de 70 ans, imaginez l’état du type, et multipliez par 67 millions (plus ou moins). Ce sont les Gilets jaunes.
Concernant la décision d’utiliser l’armée pour garder les bâtiments publics, la question me semble simple : qui est l’adversaire ? contre qui veut-on les protéger ?
S’il s’agit de les protéger contre des terroristes musulmans, alors l’armée est dans son rôle. Ils sont là pour tuer, les soldats aussi. Ça ne peut que bien se passer, si j’ose dire.
S’il s’agit de les protéger contre des émeutiers dits Gilets jaunes ou Black Blocs, alors autant essayer d’enfoncer une vis avec un marteau. Il est clair que les Gilets jaunes n’ont aucune limite. Ce sont des bébés hurleurs qui poussent sans cesse plus loin la provocation. Croire que la vue d’un type en fusil et béret les calmera, c’est se bercer d’illusions. (Message du béret : t’as vu ? j’ai pas de casque, j’en n’ai pas besoin. Si tu m’énerves, t’es mort.)
J’ai donné le lien d’une interview de deux anciens policiers. Ils ne sont pas idéalement qualifiés pour donner leur avis sur la répression des Gilets jaunes : ils sont à la retraite, et ils n’ont jamais exercé dans le maintien de l’ordre.
Mais enfin, ils ont travaillé à un haut niveau lorsqu’ils étaient actifs, à des postes d’élite, où ils bénéficiaient des meilleures informations. Les simples citoyens que nous sommes doivent bien se contenter de ce qu’ils ont sous la main.
Leur message se résume simplement :
1. Le maintien de l’ordre, c’est un métier. Ce n’est pas la même chose que le travail de police ordinaire (et a fortiori, que le travail de l’armée).
2. Il y a un siècle (mettons), le maintien de l’ordre était assuré par l’armée. Celle-ci faisait ce pour quoi elle est formée, résultat : des morts par dizaines. Raison pour laquelle des corps spécialisés de maintien de l’ordre ont été créés.
3. En sus des réalités opérationnelles, le message politique transmis par l’emploi de l’armée contre des manifestants est : ce sont des ennemis, et non des citoyens momentanément considérés comme de simples adversaires. Est-ce vraiment le message le plus approprié aujourd’hui ?
4. Le maintien de l’ordre, c’est difficile. Affirmation qui peut passer pour un propos de comptoir, mais qui renferme une vérité essentielle : ceux qui croient que yaka interpeller préventivement les Black Blocs, voire les « dissoudre » (comme s’ils avaient une adresse, des statuts et un secrétaire général !) sont des flics en pantoufles. De même que ceux qui s’imaginent qu’on peut avoir zéro dégât, zéro blessé, zéro mort, et simultanément le « drouâ » à manifester, prétendument « garanti par la Constitution ».
5. Outre le point précédent, la raison des dégâts constatés samedi dernier réside dans la hantise de tous les gouvernements, depuis des années, d’avoir un nouveau Malik Oussekine (et non dans une fantasmatique volonté du pouvoir macronien de « discréditer » les Gilets jaunes) ; et elle réside dans une mauvaise structure de la bureaucratie policière française, où deux directions rivales se font la guerre (par conséquent, les ordres tardent à arriver).
Le recours à l’armée semble être motivé par un désir de libérer des effectifs policiers, mais, outre les réserves formulées plus haut, la raison principale des dysfonctionnements observés n’est pas une question d’effectifs : c’est le point 5 ci-dessus.
Plus généralement, les citoyens français doivent prendre leurs responsabilités : acceptent-ils qu’il y ait des morts dans des manifestations qui dégénèrent, oui ou non ? L’observation de l’opinion publique montre que les Français réclament en général une chose et son contraire. C’est le cas ici.
L’un des deux policiers interviewés a fait remarquer qu’en d’autres temps, ou dans d’autres pays, la scène hallucinante à laquelle nous avons assisté samedi, où des émeutiers s’attaquaient à un véhicule de gendarmes en tentant d’en ouvrir les portes, se serait soldée par une trentaine de morts : les gendarmes auraient tiré en légitime défense.
Donc la question est simple : auriez-vous accepté ces trente morts samedi dernier ? Il n’y a que deux réponses possibles : oui ou non. « En même temps » n’est pas admis.
Dernière remarque : outre que les Gilets jaunes qui s’obstinent à manifester portent la responsabilité directe de toutes les exactions commises à cette occasion, ils contraignent les forces de police à être moins disponibles contre l’ennemi islamiste.
Il y a quelques dizaines d’heures, un Noir musulman naturalisé italien a failli réussir à faire brûler vifs des dizaines d’enfants blancs dont il avait la garde, à l’intérieur du bus scolaire dont il était le chauffeur. Sous prétexte que c’est la « faute » du gouvernement italien si des délinquants noirs, au QI moyen de 70, se noient dans la Méditerranée, avec leurs enfants à eux, en essayant de pénétrer illégalement en Italie.
Il n’y a aucune raison que des événements similaires ne se produisent pas en France, et qu’ils ne « réussissent » pas.
Au passage, si la réalité du Grand remplacement et de la guerre ethnique ne vous saute pas à la figure, face à un crime pareil…
Les Gilets jaunes, qui n’ont que « l’intérêt général » et la « démocratie » à la bouche, vont devoir décider si ce danger est plus grand que le fait, pour eux, de « ne pas avoir accès aux meilleurs spécialistes dans les hôpitaux, car il faut connaître du monde pour obtenir un rendez-vous avec eux, et c’est réservé à l’oligarchie ».
Ainsi que le révèle un récent sondage sur les Gilets jaunes. Ce qui confirme ce que j’ai toujours dit ici : les Gilets jaunes, c’est une révolution de riches. Ce sont des gros bébés gâtés qui, non contents de vivre dans le seul pays du monde où une consultation chez le médecin coûte moins cher qu’une visite chez le coiffeur, non contents de s’en voir remboursés, non contents de refuser même d’en avancer le montant, non contents de se servir de cet esclave crypto-fonctionnaire pour exiger, et obtenir, des congés payés illégaux, non contents d’exiger un hôpital en bas de chez eux, trouvent en plus anormal de ne pas avoir « drouâ » aux meilleurs spécialistes dans les meilleurs hôpitaux (et cela pour pas un rond, naturellement).
Oubliant ainsi que dans tous les pays du monde (je veux dire ceux où il existe de bons hôpitaux et des spécialistes de pointe), le médecin d’élite, il est évidemment beaucoup plus cher que le médecin de base.
Donc soit tu le payes de ta poche, abruti, soit tu payes de ta poche une assurance-maladie de luxe qui va te rembourser le spécialiste de niveau mondial.
Ou alors, tu exiges le « drouâ » d’avoir tout sans rien payer, parce que c’est la « justice sociale », et fiscale, et territoriale, et environnementale et chépaquoi d’autre, et alors a) ne te plains pas que les taxes du diesel explosent pour ta Renault 21 pourrie, b) évidemment que si t’es pas conseiller d’État ou PDG du CAC 40, t’auras pas accès au spécialiste de renommée mondiale dans l’hôpital parisien qui va bien : t’as réclamé le socialisme, t’as eu le socialisme, et dans le socialisme, l’allocation des ressources, elle se fait par la pénurie, donc la file d’attente.
Et dans le socialisme, évidemment que la classe dirigeante elle a ses passe-droits et elle court-circuite les files d’attente. Comment crois-tu que Fidel Castro, ou Vladimir Poutine, ont accédé au rang des hommes parmi les plus riches du monde ? Tu crois sérieusement que les dirigeants politiques cubains ou russes se font soigner dans les mêmes hôpitaux que leur peuple ?
Deux alinéas de ce billet ont, Monsieur Bilger, retenu mon attention.
Le premier : « Ces militaires sont heureusement voués à nous protéger des actes terroristes et ils ont démontré à plusieurs reprises leur efficacité. Les détourner de leur mission consacrée au terrorisme pour en faire des gardiens d’immeubles et de commerces est non seulement absurde mais sera probablement inefficace, en tout cas dangereux. »
Je voudrais rappeler que l’expression « militaires » me semble impropre dans la mesure où la gendarmerie nationale a conservé son statut militaire. Les gendarmes sont donc, bien qu’administrés par le ministère de l’Intérieur, des militaires au même titre que leurs homologues du ministère des armées. Les uns sont membres des forces de l’ordre, les autres membres des armées, les « forces armées » incluant les armées, les services de la Défense et la gendarmerie.
Quant aux gardes statiques, il est me semble-t-il hors de question que les militaires des armées soient appelés à jouer les vigiles devant des commerces ou autres domiciles privés. Je pense que le chef d’état-major des armées s’y opposerait vigoureusement car cela n’entre nullement dans les missions des armées. Seule la garde des édifices publics peut leur être confiée, étant rappelé que la Garde républicaine de Paris assure elle-même la garde des principaux palais de la République (Élysée, Matignon, Assemblée nationale et Sénat).
Le second alinéa qui appelle des observations de ma part est le suivant : « J’avais formulé, en émettant mon approbation initiale, l’espérance que face à des militaires, il y aurait comme une retenue, une prise de conscience, une peur de la part des casseurs et des Gilets jaunes de plus en plus vindicatifs à proportion de leur impatience politique et sociale. Mais je n’y crois pas vraiment. Ce serait trop beau. »
Je pense qu’il y avait là, dans votre appréciation initiale, une erreur de perspective.
En effet, les Antifas, anarchistes et autres Black Blocs sont des gens qui connaissent mieux que beaucoup le fonctionnement des services de l’État pour s’y attaquer sans y avoir mûrement réfléchi. Ils s’attaquent en particulier et prioritairement aux symboles : d’où la mise à sac de l’Arc de Triomphe, réussie en décembre, mais manquée le 16 mars grâce à l’action des gendarmes mobiles. En effet, ils ont tenté de s’y introduire à nouveau en tentant de forcer la grille de l’accès souterrain. Un « succès » dans leur entreprise n’aurait pas manqué de ridiculiser le pouvoir…
Donc une attaque en force des militaires gardant des édifices publics en les obligeant soit à les laisser s’attaquer à leurs entrées, soit à les défendre par les armes ne manquerait pas de créer l’irréparable, ce qui reste leur objectif politique majeur.
Un commentateur a évoqué la Légion étrangère. Il me semble que la tradition républicaine a toujours été de ne pas engager ces unités sur le territoire métropolitain et il me semblerait particulièrement imprudent de lui confier la garde d’édifices publics. Mais le « nouveau monde » de monsieur Macron fait table rase des traditions, alors que celles-ci font partie de la culture militaire ! Le conflit serait dès lors inévitable avec le gouvernement, les armées françaises actuelles n’étant aucunement « putschistes » et étant soucieuses du respect du Droit dans toutes leurs actions, tant sur le territoire national que sur les théâtres d’opérations extérieures. La lecture du site du colonel Goya est fort instructive sur ce point.
Enfin, Michel Deluré | 21 mars 2019 à 16:54 a écrit : « Parce que le pouvoir en place a laissé faire pendant plus de quatre mois avec les conséquences que l’on sait, il se voit acculé aujourd’hui à prendre dans l’urgence des mesures qui ne paraissent malheureusement pas les plus judicieuses et qui peuvent être de nature à générer plus de risques qu’elles n’en éviteront. »
La peur de nos dirigeants politiques ne date pas de ces quatre derniers mois : le gouvernement actuel se limite à poursuivre les mêmes errances que ses prédécesseurs.
Sans remonter à Mathusalem, il suffit de se rappeler :
– Sivens : occupation d’une petite ferme pendant des mois, si ce n’est des années, par des zadistes sans que plainte soit déposée jusqu’au jour où le gouvernement a voulu agir. Je pense que tout un chacun a le souvenir du jet de cocktails Molotov qui a fait d’un CRS une torche vivante. L’usage de ce type d’arme (ou des bouteilles d’acide ou encore de boules de pétanque explosives ou d’engins artisanaux remplis de fragments de ferraille) par nos « gentils gauchistes » contre les forces de l’ordre est de l’ordre du normal. En revanche, la riposte à la grenade offensive par les forces de l’ordre est un excès de violence policière tel que, par le fait de la mort accidentelle d’un des manifestants, le gouvernement a décidé d’en interdire l’usage dans le maintien de l’ordre. Cherchons la logique ;
– Notre-Dame-des-Landes : faut-il rappeler la manière dont se sont déroulées les opérations de dégagement après que l’actuel gouvernement s’est assis sur le référendum local qui approuvait le projet et lui a préféré l’extension de l’aéroport existant…
Un dernier point : le problème est de savoir si les gouvernements successifs ont renoncé par pusillanimité ou s’il s’agit d’une politique délibérément choisie de pourrissement des situations. Mais je n’ai pas la réponse à cette question.
Cher PB,
« Des militaires à tout faire : une faute » pour le titre et « Si le pire advient, un crime » pour conclure. Vous êtes à côté du sujet, par manque d’information et d’analyse, comme bon nombre de vos nouveaux confrères sévissant sur les médias. Les militaires ne sont pas « à tout faire » mais affectés à une présence statique dissuasive devant un certain nombre d’édifices emblématiques de la République. Et si le pire arrive – un Black Bloc attaquant tué par un défenseur de la République – où sera le crime ? Il n’y aura crime que si un défenseur est tué par un Black Bloc. L’immixtion des Black Blocs multinationaux dans ce conflit mené à l’origine par des citoyens français vous échapperait-elle ? Ce ne sont pas les casseurs / pillards qui vont s’en prendre aux soldats de garde devant un bâtiment. Peut-être quelques Gilets jaunes très motivés contre notre République. A eux de risquer leur peau, ce sera très révélateur de l’évolution de ce mouvement, et vous pourrez le commenter dans les médias.
@ duvent | 21 mars 2019 à 20:06
L’Estrémadure c’est prenant, un monde à part.
Saviez-vous que certaines scènes de Lawrence d’Arabie y ont été tournées ? C’est dire la splendeur des lieux.
On s’est peut être croisés, j’étais au monastère de Yuste, près de Caceres.
@ Savonarole | 21 mars 2019 à 15:32
« Quand je prends mon vol pour Barcelone à Orly-Ouest… »
Pas possible !
Vous venez encore en France ?
« …des godelureaux de vingt ans, mal fringués, mal payés, on ne les imagine pas mourir pour la Patrie, où étaient-ils lorsque deux rappeurs se sont castagnés à Orly… ? »
Vous savez ce qu’est une Patrie ?
Chez vous, là-bas, dans votre ex-colonie maure, on meurt lors de la course aux taureaux d’une corne dans l’arrière-train, faute de Patrie ?
Les godelureaux applaudissaient pour ce spectacle gratuit, ils pensaient assister à un flashmob.
Mais dans votre coin perdu du monde, parmi une des dernières tribus primitives inconnues que vient de découvrir Manuel Valls, vous ne savez sans doute pas ce qu’est un flashmob.
@ Savonarole | 21 mars 2019 à 22:23
« L’Estrémadure c’est prenant, un monde à part.
Saviez-vous que certaines scènes de Lawrence d’Arabie y ont été tournées ? C’est dire la splendeur des lieux.
On s’est peut être croisés, j’étais au monastère de Yuste, près de Caceres. »
On s’est croisé !
@ Robert Marchenoir | 21 mars 2019 à 21:49
« Il y a quelques dizaines d’heures, un Noir musulman naturalisé italien a failli réussir à faire brûler vifs des dizaines d’enfants blancs dont il avait la garde, à l’intérieur du bus scolaire dont il était le chauffeur. Sous prétexte que c’est la « faute » du gouvernement italien si des délinquants noirs, au QI moyen de 70, se noient dans la Méditerranée, avec leurs enfants à eux, en essayant de pénétrer illégalement en Italie, »
Puisque vous décortiquez très bien les informations en général et les faits divers en particulier, auriez-vous l’amabilité de nous faire un tableau dans le genre de celui de Mendeleïev, pour que l’on puisse classer rapidement les chiens écrasés sur lesquels nous allons appuyer l’avenir ?
Figurez-vous, mon bon monsieur, que je ne sais pas bien distinguer le danger, et encore moins positionner sur l’échelle de la terreur l’ensemble des abominations que l’actualité déverse chaque jour, comme vous…
Sub exemplis : il me semble, mais je me trompe évidemment, car vous-même lumière du siècle qui nous occupe, affirmez une chose contraire à ma conclusion, ainsi, je mets au plus haut de l’horreur ce qui s’est produit et juste derrière l’horreur qui a failli se produire…
J’attends avec impatience votre production copiée-collée, car ma vie va changer, je vais vivre sous l’emprise d’un « influenceur aliéné » !! Il paraît que l’on peut voir par le petit bout de votre lorgnette monts et merveilles, et le pays de Cocagne !
EST-CE VRAI ?
OU EST-CE UNE « FAKE NEWS » DES RESEAUX SOCIAUX ?
Des voyous ont saccagé, entre autres, les Champs-Elysées, le gouvernement projette d’utiliser l’armée pour protéger le pays, 12 citoyens sont morts et des milliers d’autres citoyens et de policiers ont été blessés, près de 18 milliards d’euros de dégâts, 58 000 personnes au chômage, 0,2 % du PNB perdu, tout cela conséquence des samedi des Gilets jaunes, et tout ce que nos sénateurs trouvent à faire est de ressortir l’affaire Benalla laquelle, qu’on sache, est dans les mains de magistrats ?
Qui prétend que le Sénat est inutile ?
La Patrie est en danger ! Benalla la menace !
Nos sénateurs veillent ! Dormons en paix jusqu’à samedi !
@ duvent | 21 mars 2019 à 23:13
J’ai relevé le même paragraphe que vous où ce bon Marchenoir nous parle d’un Noir musulman, alors que le gars serait un Italien naturalisé d’origine sénégalaise quelque peu dérangé. Mais bon, pour Marchenoir qui ne fait pas dans le détail question préjugés, Noir musulman ça vous classe immédiatement un bonhomme côté terroriste au QI de bulot ! Ce qui serait d’ailleurs le cas (selon Marchenoir) de l’ensemble des Noirs de la planète, forcément apatrides parce qu’Africains – d’où qu’ils soient et viennent – et dotés d’un QI de moins 70. Noir c’est noir il n’y a plus d’espoir ! Un point c’est tout !
Ce que l’histoire relatée par ce brave Marchenoir (vrai libéral et non raciste comme il l’affirme par ailleurs haut et fort urbi et orbi, en dépit de son patronyme connoté) ne dit pas, c’est la couleur de peau et l’origine ethnique du policier qui est intervenu pour sauver les gosses, ainsi que celles des bambins.
Imaginez qu’ils ne soient pas tous bien blancs, ce que mon petit doigt m’a dit ! La cata… Et la démonstration de notre Gobineau aux petits pieds de s’écrouler lamentablement !
Les militaires sont entraînés à tirer. Donc tuer. Dans l’intérêt de leur pays (ce n’est pas que la défense de celui-ci, on le voit souvent).
Attaqués par des agressifs, il leur sera difficile de tirer,
ils devront s’enfuir s’il le peuvent : mauvais pour le moral de l’armée, du pays
– ou ils se feront piquer leurs fusil d’assaut : supercool de savoir ça aux mains de dangereux crétins agressifs.
– ou ils tireront.
Mauvaise idée.
Ce n’est pas que l’idée de tirer à balles réelles ou de caoutchouc dangereuses sur des tueurs en puissance en flagrant délit de mettre le feu à des immeubles habités ou des voitures non vides ou cognant sévèrement sur les flics me défrise: c’est de la légitime défense de soi ou d’autrui. Comme disait quelqu’un « nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude ».
Mais on n’est pas obligé de chercher les problèmes.
« Il y a quelques dizaines d’heures, un Noir musulman naturalisé italien a failli réussir à faire brûler vifs des dizaines d’enfants blancs dont il avait la garde, à l’intérieur du bus scolaire dont il était le chauffeur. Sous prétexte que c’est la « faute » du gouvernement italien si des délinquants noirs, au QI moyen de 70, se noient dans la Méditerranée, avec leurs enfants à eux, en essayant de pénétrer illégalement en Italie. »
Tous les enfants étaient-ils « blancs » ? Qu’est-ce que « blanc » ? Parce que dans les « blancs » il y a les peuples d’Afrique du Nord entre autres. Enfin une grande partie, qui ressemblent parfois aux Turcs, Grecs, Ibériques et autres Méditerranéens du Nord, voire, Dieu nous garde, aux Israéliens de toutes confessions !
Qu’est-ce qu’on en a à faire de la blanchitude des enfants qui ont failli être brûlés ?
On ne dit pas « la faute DU gouvernement italien » mais « la faute AU gouvernement italien ». Vous n’écoutez pas la radio ni ne regardez la télévision ? La faute « AU » vous dis-je !
Ceux qui se noient sont des délinquants ? Vous voulez dire que quitter leur pays d’origine est un délit ?
Un QI de 70 ? Il faudrait le mesurer pour le savoir, des surprises sont possibles. La nécessité fait parfois prendre aux gens des décisions que la réflexion réprouve.
Dommage que ce passage ternisse votre billet par ailleurs épatant.
Mais dans une famille comportant des métis qui élèvent probablement le niveau moyen du pays, on a des idées saugrenues.
@ Robert Marchenoir
Une couleur n’est pas une philosophie ou un signe qu’on soit ennemi de tel ou tel. Des Noirs, il y en a eu, a et aura en tout genre.
Pour nous lever de bon matin avec une histoire de soleil levant :
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/06/24/la-legende-retrouvee-de-yasuke-le-premier-samourai-noir-du-japon_5320526_3212.html
Nous y voilà. L’appel à l’armée suscite de très lourdes interrogations sur ce qui pourrait se passer depuis le tir létal jusqu’à la crosse en l’air. Le pouvoir fait ce qu’il sait le mieux faire: de la communication ! A destination de tous les habitants excédés des blocages et des violences. Après l’appel à l’armée on ne voit pas bien ce qu’il pourrait y avoir, mais c’est l’histoire suivante. Les élections sont proches, un ou plusieurs morts c’est le succès assuré pour LREM.
@ Claude Luçon
« …près de 18 milliards d’euros de dégâts, 58 000 personnes au chômage, 0,2 % du PNB perdu… »
Ca, c’est la version gouvernementale débitée par des gens qui prétendent lutter contre les fake news mais qui sont les premiers à nous arroser à la louche de propagande stalinienne bien gluante.
L’Insee a tempéré cette appréciation sommaire :
https://www.insee.fr/fr/information/3897902
https://www.insee.fr/fr/information/3897841
——————————————–
@ Jean le Cauchois
« Peut-être quelques Gilets jaunes très motivés contre notre République. »
Sauf que c’est votre République qui a montré l’exemple de la violence et du crime et pis encore qui en fait l’apologie, y compris en y conditionnant l’esprit de jeunes enfants.
Combattre le crime est-il un crime ?
Beau sujet de dissertation…
@ Claude Luçon | 21 mars 2019 à 23:41
« Qui prétend que le Sénat est inutile ?
La Patrie est en danger ! Benalla la menace !
Nos sénateurs veillent ! Dormons en paix jusqu’à samedi ! »
Je vous rejoins sur ce point. Le Sénat s’est soudain découvert une utilité qu’il prétend salutaire, celle qui consiste de tout mettre en œuvre pour débarquer le président en exercice. Il est vrai que celui-ci a donné une belle déculottée à tous ces partis qui ont vécu sur le dos de la bête pendant ces quarante dernières années. C’est vexant !
Philippe Bas est parfait dans le rôle du Fouquier-Tinville de service. Avec lui les têtes vont tomber, enfin il voudrait bien. Aidé en cela par les sbires de Mediapart, toujours prêts à nous sortir des poubelles des ministères, des révélations compromettantes obtenues par des méthodes dignes de la STASI.
Cela fait bientôt un an que ces vieux politicards nous prennent le bourrichon avec l’affaire Benalla. Pauvre bougre un peu mégalo qui s’est pris l’espace de quelque mois pour James Bond et à qui il est reproché, encore aujourd’hui, d’avoir filé une torgnole à un petit c*n qui n’était même pas Français et s’était déjà distingué dans des manifestations en Grèce et en Allemagne.
Alors que la démocratie est menacée par des mouvements extrémistes et que la France a plus que jamais besoin de solidarité nationale, les partis s’entredéchirent pour avoir la meilleure place aux prochaines élections.
Bon appétit messieurs !
Puisqu’on parle de QI de bulot, je constate que depuis quatre mois les QI de moins de 70 sont plutôt de race blanche, la mine bien franchouillarde, mais 200 mots de vocabulaire maxi.
Ils sont faciles à reconnaître ils portent tous un gilet jaune et leurs porte-parole rivalisent en âneries devant micros et caméras.
Une exception toutefois, Priscillia Ludosky qui est noire. Toute règle a ses exceptions…
@ Curmudgeon | 21 mars 2019 à 17:57
…ils vont même pouvoir procéder à des arrestations »
J’espère qu’ils ont été entraînés cette semaine à courir le 100 mètres en 10 secondes avec leur harnachement parce que le 100 mètres en 10 secondes c’est la spécialité des hommes en noir.
Ceci dit il peut y avoir rattrapage car ceux qui porteront du jaune courront moins vite.
Clausewitz compare la guerre à un duel et il voit à l’œuvre, dans les deux cas, ce qu’il appelle une « montée aux extrêmes ». C’est bien ce qui se passe en France depuis quatre mois, un duel entre les Gilets jaunes et l’Exécutif, une montée aux extrêmes que rien ne semble pouvoir arrêter. Samedi dernier les incendies se sont multipliés, il est question désormais de faire intervenir l’armée…
Le plus sage des deux duellistes en pareil cas est celui qui cède, qui renonce, qui s’extrait de la réciprocité violente.
Il est difficile d’attendre cette sagesse d’une foule. Il est légitime de l’attendre du Pouvoir. Il a à sa disposition pour ce faire plusieurs moyens : démission, dissolution, referendum, par exemple. Qu’attend-il ?
Qu’attend-il pour faire œuvre de sagesse ?
Je rejoins notre Savonarole, dont je salue le retour.
Ils ont l’air bien juvéniles ces soldats Sentinelle qui patrouillent par groupes de trois dans les aéroports, les gares et devant les monuments emblématiques de la capitale.
Ce qui impressionne le plus c’est bien sûr leurs FM. Encore que je me suis laissé dire qu’ils n’étaient même pas chargés. Un moindre mal finalement au cas où un des émeutiers viendrait à s’emparer de l’arme d’un de ces bons soldats. Car sinon je ne vous dis pas le carnage !
@ Denis Monod-Broca
« C’est bien ce qui se passe en France depuis quatre mois, un duel entre les Gilets jaunes et l’Exécutif, une montée aux extrêmes que rien ne semble pouvoir arrêter. »
Sauf que ces extrêmes ne seront pas nécessairement ceux que les perroquets nous désignent à savoir le RN et LFI pour l’instant, tout en confondant la position géographique qui a été affectée d’office à ces groupes dans l’hémicycle avec le contenu de leurs positions politiques.
Par exemple, au-delà des formules stéréotypées cherchant à caricaturer ses intentions, en quoi le RN serait-il « extrémiste » ?
N’oublions tout de même pas non plus que chez les socialo-macronistes figurent aussi certains exemplaires d’extrémistes pas toujours très recommandables…
Mais si les apprentis-sorciers qui font semblant de gouverner continuent leurs provocations et leur n’importe quoi tout en se moquant du monde, nous risquons effectivement de voir apparaître de vrais extrêmes.
Je ne suis certainement pas un spécialiste du maintien de l’ordre, contrairement à beaucoup qui s’expriment ici ou là. Alors l’armée pour protéger les bâtiments publics de hordes d’émeutiers en jaune et noir a peu de chance de susciter chez moi un quelconque avis éclairé.
Il est par contre remarquable que les principaux opposants à la mesure se situent aux deux extrémités de l’échiquier politique et abondent en mutuelles amabilités sur les écrans de nos nuits blanches pour mieux vitupérer le projet.
L’un semble retrouver quelques sensations orgasmiques de jeunesse en célébrant chaque semaine ”l’insurrection populaire”, lui permettant de revivre le plaisir solitaire éprouvé il y a quelques décennies à chaque appel à l’indispensable ”révolution populaire”. Se pensant toujours vert, il n’hésitera pas à faire du gringue à un barbu primaire lui semblant symboliser ce peuple révolutionnaire fantasmé. L’inculte n’a pas relevé. On appelle cela se prendre un râteau.
L’autre, d’ordinaire volubile au moindre désordre, fait cette fois-ci dans la discrétion. Sa jouissance s’exprime, sans sourire ostentatoire ni sonore montée dans les aigus, par une silencieuse et narquoise jubilation proche de celle du braqueur ayant réussi le coup parfait sans coup de feu ni déclenchement intempestif de vulgaires hurlements des alarmes. Le pactole attendra pour être compté. Se précipiter serait risqué. Mais quelle satisfaction dans son for intérieur d’avoir réussi mieux que le Père dont elle ne supportait plus les saillies ayant pour seul résultat l’union sacrée des ennemis à abattre.
Nous en sommes là. L’union d’un braillard et d’une réservée.
On pouvait croire les giletistes incapables de quoi que ce soit, semblant échappés de leurs maisons de retraite pour crier misère ou des pavillons périurbains pour lesquels leurs seules ambitions semblent agrandir ou multiplier les garages pour leurs SUV toujours plus volumineux.
Eh bien non, ils ont réussi là où on ne les attendait pas: être le creuset de la synthèse des extrêmes.
Vous n’osiez en rêver mais ça, c’est fait.
Alors l’armée autour de l’Elysée me laisse muet.
« Alors, prendre les militaires pour des hommes à tout faire, parce qu’on n’a pas été capable d’être à la hauteur des défis lancés avant et sans interruption depuis quatre mois, serait en effet une faute.
Et, si le pire advient, un crime. » (PB)
Vraiment ?
Et pourquoi donc, le maintien de l’ordre ne serait-il pas une mission digne d’un militaire ?
Il est vrai que je ne suis pas ce que l’on appelle une experte en matière de stratégie, d’armée et de guerre en tous genres, ce qui réduit largement la pertinence de ma question, car je sais et cela je le sais bien « dulce bellum inexpertis ! »
Mais enfin, en tant que citoyenne lambda, j’aimerais beaucoup savoir pourquoi le maintien de l’ordre dans des contrées lointaines ne conduit pas à nommer les militaires « des hommes à tout faire ».
Depuis longtemps maintenant, des cris d’orfraie agitent le fond de l’air, et les pires augures sont prononcés, les nuits ne sont plus noires, cela me conforte dans l’idée que les choses sont graves, puis, qu’elles ne le sont pas autant que cela, mais qu’il est possible que l’on se trompe, et aussi que rien n’est certain, il faut donc, immédiatement cesser de hurler, sans quoi certains finiront sourds, d’autres muets et le reste frappé de catatonie.
En réalité, la seule chose qui est véritable, est que les hommes lorsqu’ils s’ennuient, s’inventent des fins du monde, et plus ces fins sont longues et tranquilles, plus il sont bavards, et plus ils sont orgueilleux, plus ils s’imaginent des héros !
En conséquence de quoi, il serait bon et même excellent de se taire, car cela permettrait de distinguer dans ce moment d’instance vacuité le lieu où réside pour un temps qui nous est compté le sens des choses et des mots !
PS : M. Charoulet ayant donné les consignes nécessaires et utiles, j’affirme moi aussi, et pas sur n’importe quoi, que nenni, sur mon honneur dont il est recommandé de se tamponner allègrement le coquillard, que je suis définitivement contre les tongs et les marcels pour les commandos spéciaux, puis que je suis pour des RTT à profusion pour les rescapés, et encore que je souhaite que la fin du monde soit reportée à la signature du BREXIT !
« Françoise Degois, plus partagée, pointait cependant des risques. Pour ma part, immédiatement sensible à ce que l’armée pourrait… » (PB)
Ce qu’il y a de bien avec ces experts c’est qu’ils sont tout-terrain, imaginent le temps qu’il fera demain et capables en même temps de vous faire une opération de l’appendicite.
Mongénéral doit être pris de tremblements, avec autant de compétences partout affichées et être autant dans le noir.
Remarquez, à tous ces experts, on peut aussi leur demander d’équiper le tableau électrique tant qu’on y est, pour rétablir la lumière.
Pauvres de nous.
« Si ce pouvoir n’avait pas battu tous les records de lenteur pour mettre en oeuvre des solutions fiables afin de maintenir l’ordre, il n’aurait pas été contraint d’en arriver là » (PB)
J’aimerais ajouter: si la presse, des intellectuels, l’extrême droite et l’extrême gauche n’avaient pas été si complaisants envers le mouvement et ses excès, il ne serait pas nécessaire d’en arriver là.
En effet, leurs encouragements explicites ou implicites, ont fait en sorte que les sondages en faveur du mouvement montrent certes un fléchissement, mais il subsiste encore un peu plus de 50 % de la population qui approuve.
Dans un tel contexte, une plus grande sévérité du pouvoir aurait pu avoir de très graves conséquences. En d’autres termes, à présent, on peut agir plus aisément car le mouvement, qu’on assimile à ses excès, est moins soutenu par la population et les habitants les plus directement concernés sont à bout.
« Halte au feu, halte au feu mon lieutenant, je vous en prie… »
Ca, c’était en 1962 contre des manifestants non armés partisans de l’Algérie française. 80 morts, 200 blessés.
Qui va ordonner de tirer ? Qui fera cesser le massacre ?
Les chefs des colonnes infernales prenaient le soin de faire confirmer par le pouvoir politique les ordres de massacre par écrit.
Quel politicard signera l’ordre de tirer sur la foule ?
Macron lui-même ?
Il faut être complètement dégringolé pour mettre des soldats munis d’armes de guerre dont ils ne pourront pas se servir, en face de manifestants qui plus est dont certains sont barjots.
@ Achille
Alors d’après vous, il ne faut pas armer les soldats parce que si leurs ennemis s’emparaient de leurs armes, ce serait trop dangereux. Votre raisonnement me paraît tout de même un peu curieux. Pour faire un carnage, il est plus facile de monter dans un train avec une arme lourde et des munitions achetées au marché noir. Ou d’attacher des écoliers à leur siège dans un car dont on est le chauffeur et d’y mettre le feu. Et même comme ça, ça ne marche pas toujours quand on tombe sur des gens qui n’ont pas l’intention de mourir sans combattre.
Macron est un homme sans aucune expérience de terrain, et ça se voit, il se croit encore à l’ENA, ou à l’étage de la direction dans une entreprise de services subventionnée par l’État.
Il pérore (7 heures de suite ! et en bras de chemise !), mais il ne sait pas manager, il ne sait pas enrayer un mouvement populaire, il ne sait pas doser ses moyens. Résultat, il mène tout le monde dans une spirale destructrice. Sur le terrain, cela commence à se voir, il est creux. Mais le problème tient aussi à ce qu’il est en rivalité avec ses pairs ; il se croit obligé de prouver qu’il est le meilleur ; aussi, au lieu de déléguer à des gens qui sauraient mieux que lui ce qu’il faut faire et ne pas faire, par expérience et par tempérament, il décide de tout tout seul pour dominer.
Faisant mine de prendre conseil, il réunit soixante intellectuels, oui, des intellectuels, qui n’ont jamais appris à diriger des équipes, à les motiver pour les faire travailler, à désamorcer les conflits sans faire de casse, à réduire les coûts, et encore moins à développer une entreprise pour assurer son avenir dans un marché concurrentiel.
Bien sûr qu’avec la manière forte et l’aide de l’armée il intimidera les récalcitrants (quoique), mais en arriver là, c’est piteux.
@ Achille | 22 mars 2019 à 09:39
En rejoignant Savonarole, vous écrivez, vous un homme sérieux :
« Ils ont l’air bien juvéniles ces soldats Sentinelle qui patrouillent par groupes de trois dans les aéroports, les gares et devant les monuments emblématiques de la capitale. »
Savonarole oublie que de tout temps les soldats avaient 20 ans.
Mon père a eu 20 ans fin 1917, il était blessé et mutilé six mois plus tard.
Mon frère aîné a eu 20 ans fin 1941 il a terminé WW2 sergent des FFL en mai 1945 à 23 ans, toujours l’air juvénile. A la fin, il devait ignorer sa conscience et sa propre jeunesse car il avait des soldats teutons de 16 ans devant lui.
Mes plus jeunes contemporains étaient en uniforme à 20 ans, certains avaient « 20 ans dans les Aurès » et l’air juvénile avant de mourir.
Car c’était tout simplement l’âge auquel on devait passer par le service militaire.
A 20 ans on a, en général, l’air juvénile ! Pas Savonarole sans doute ?
L’air juvénile n’empêche en rien d’être brave, souvenez-vous, Corneille a écrit : « La valeur n’attend pas le nombre des années » mais c’était « pour les âmes bien nées », est-ce le cas de notre Savonarole ?
En dépit de cet air juvénile, beaucoup, au fil des siècles, sont morts pour la France et pour nous la conserver, mais pas pour que les Gilets jaunes nous cassent les pieds et détruisent le pays. Ceux-là n’ont pas l’air juvénile, ceux-là au contraire démontrent que la valeur décroît avec le nombre des années et l’augmentation de la taille de leur ventre !
Par contre les casseurs ont eux l’air juvénile, peut-être que le service militaire leur manque ?
Il faut suggérer à Macron de les mobiliser et les envoyer au Sahel, même sans pavés, il n’y a pas de CRS à attaquer mais plein de terroristes et nos soldats à l’air juvénile apprécieront l’aide !
Je me suis toujours demandé pourquoi Savonarole avait choisi ce pseudo ?
Est-ce parce qu’il prépare aussi son Bûcher des Vanités outre-Pyrénées ?
Il faut lui rappeler que l’autre Savonarole a mal fini, et qu’à 45 ans il n’avait plus l’air juvénile.
@ Achille 22 mars 2019 08:48
« Cela fait bientôt un an que ces vieux politicards nous prennent le bourrichon avec l’affaire Benalla ».
On ne peut pas appeler – comme vous le faites inlassablement et en termes très forts – au respect des institutions, du chef de l’Etat et des membres du gouvernement, et dans le même temps critiquer le Sénat qui est dans son rôle. Même si, dans leur for intérieur, on ne peut nier que certains sénateurs ne soient pas mécontents de la tournure des événements.
Vous me rappelez la journaliste blonde, cheveux coupés au carré et yeux bleus qui implorent le plafond du studio à chaque fois qu’elle parle, qui a dit hier je pense dans l’émission de Pujadas à propos de de la retraite à 62 ans : « Emmanuel Macron a bien sûr fait la promesse, durant sa campagne, que la date de départ en retraite ne serait pas changée, mais vous connaissez l’adage : les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. » Le tout avec un sourire entendu et voulant signifier que les promesses après tout…
Comme vous, cette journaliste conspue les Gilets jaunes, donne des leçons de civisme et de morale à ces pauvres abrutis de Gilets jaunes, mais se permet d’acquiescer à ce manquement aux promesses électorales alors que l’on sait que ce sont justement les promesses électorales non tenues qui provoquent une grande part de la défiance des électeurs vis-à-vis du personnel politique !
Donner des leçons, ce peut être pédagogue et formateur, mais à condition d’être soi-même non pas parfait, mais au moins de bonne foi.
PS: Si le parquet saisi par le Sénat donne suite, s’ajoutera une énorme épine au pied d’Emmanuel Macron pour des années. Le Président a voulu jouer les farauds, il est servi. Mais seulement « si » et encore faudra-t-il trouver un magistrat courageux. Et ça c’est pas gagné !
Cordialement.
@ Denis Monod-Broca
Je me demande si Clausewitz, que vous citez pour affirmer que la seule issue pour le pouvoir serait d’accepter de perdre cette « guerre » face aux Gilets jaunes, a théorisé la guerre civile ou la guerre entre nations différentes.
« D’après Europe 1, Brigitte Macron aurait pris l’entière responsabilité de ce fameux week-end au ski, au cours d’un échange verbal avec les journalistes sur place. « Dès qu’il a pris conscience de ce qui se passait, il est parti. C’était évident (…) C’était moi qui lui avais préparé une escapade. On n’a modifié aucun rendez-vous, mais personne n’oublie ce qui s’est passé, on a tout ça dans la tête », aurait-elle confié. »
Notre Bibi Fricotin s’en va à la chasse au dahu pendant que Paris brûle depuis des mois, quelle tristesse.
Il dirige un pays, le Président se croirait chez Blanche-Neige :
http://ca-m-interesse.over-blog.com/article-connaissez-vous-la-legende-du-dahu-51087744.html
Qu’il n’oublie surtout pas d’emporter les jumelles, pour y voir de plus près en plus des planches.
@ Achille 22 mars 09h39
Achille s’est laissé dire que les fusils des Sentinelle « n’étaient même pas chargés ».
Notre Achille, indigne descendant du fils de Thétis, n’a sans doute jamais été soldat, qui ignore la différence entre arme chargée et arme approvisionnée.
Les fusils de nos Sentinelle sont sûrement approvisionnés, leur chargement n’étant effectué qu’en cas d’une éventualité de tir.
@ boureau et quelques autres
« La décision d’intégrer la force Sentinelle dans le maintien de l’ordre républicain est une aberration, un risque et une provocation ! Mais où vit ce Président ? » (Rédigé par : boureau | 21 mars 2019 à 18:41)
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Mais où avez-vous vu ou lu que les soldats de la force « Sentinelle » auraient pour rôle de faire du maintien de l’ordre, alors que jusqu’à ce jour il a été uniquement question de les réquisitionner pour faire des gardes statiques autour de l’Elysée et de certains bâtiments publics ou monuments d’importance. Je répète « seulement des gardes statiques », afin de libérer les CRS et gendarmes mobiles dont c’est le métier de faire du maintien de l’ordre et non de « planter » et jouer les sentinelles.
A noter que dans le cadre du plan Vigipirate les missions qui incombent aux soldats se définissent ainsi : vigilance, prévention et protection, d’où la présence obligatoire d’un OPJ (policier ou gendarme) garant du respect de la loi, notamment en cas d’ouverture de feu pour légitime défense.
Concernant les armes utilisées par les soldats de « Sentinelle », FAMAS ou PA, le public n’a pas à savoir si elles sont chargées, déchargées ou généralement « chambrées », nécessitant donc de manœuvrer le levier d’armement sur l’arrière et le ramener pour libérer la première munition du chargeur.
@ Mary Preud’homme | 22 mars 2019 à 00:27
@ S Carioca | 22 mars 2019 à 01:08
@ duvent | 21 mars 2019 à 23:13
Les pieux « anti-racistes » de service ont encore fait la police de la pensée. Un attentat terroriste abominable a été évité de justesse en Italie par le fait du hasard, et le plus urgent qu’ils trouvent à faire, c’est non pas de le dénoncer, mais de dénoncer ceux qui le dénoncent. Le plus urgent n’est pas de réclamer les mesures qui pourraient empêcher un tel attentat en France, c’est de faire assaut de bigoterie et de faire reluire sa belle âme pour que les mesures adéquates ne soient surtout pas prises.
En effet, le coupable n’est pas le bon. Il est noir, musulman, et c’est un crime raciste. La réalité ne se conforme pas à la théorie. C’est très ennuyeux.
Rappelons donc les faits. Le coupable est Ousseynou Sy, un Sénégalais de 47 ans naturalisé italien. Le Sénégal est un pays musulman. Ousseynou Sy est donc musulman.
Il est chauffeur de bus scolaire. Il a pris en otage son propre autobus avec sa cargaison de 51 enfants, et a détourné son itinéraire. Il a percuté une voiture dont les occupants se sont enfuis, avant qu’elle ne prenne feu.
Il avait apporté avec lui des bidons d’essence, un briquet, du fil électrique, un pistolet et un couteau. Il a annoncé aux enfants que personne ne sortirait vivant de l’autobus, qu’ils allaient tous brûler, pour venger les immigrants illégaux morts en mer Méditerranée. Il a dit qu’il avait lui-même perdu trois enfants en mer. Il a ordonné aux adultes présents de ligoter les enfants à leur siège avec le fil électrique. Il leur a confisqué leurs téléphones portables. Il a versé de l’essence sur le sol. Il gardait deux enfants près de lui et leur montrait son briquet. L’autobus a effectivement brûlé intégralement à l’issue des faits.
Maintenant imaginez deux secondes la couverture médiatique mondiale si, par malheur, il avait réussi. Nous aurions des directs 24 heures sur 24 sur toutes les antennes. Les télévisions de l’Arkansas auraient ouvert là-dessus. Philippe Bilger aurait fait un billet sur ce drame, et vous ne parleriez que de ça. Ce n’est que parce l’issue n’a pas été fatale que cet événement a été traité de façon secondaire par la presse. Ce n’est pas une raison pour réagir comme des lemmings, et faire comme s’il était effectivement secondaire. Les faits sont aussi graves que si l’attentat avait réussi.
Fort heureusement, un téléphone est tombé à terre, et l’un des enfants s’en est servi pour appeler la police. Les carabiniers ont fait un barrage sur l’autoroute. Ils ont brisé la vitre arrière de l’autobus et tous les enfants ont réussi à s’enfuir.
L’Italie n’est pas un pays africain. L’Italie est un pays blanc et chrétien. Il est donc certain que les enfants étaient, dans leur grande majorité, blancs. Le fait qu’il y ait pu y avoir, parmi eux, quelques enfants de race non blanche n’y change rien.
L’auteur des faits n’a pas fait mystère de ses motivations : il s’agit d’un acte de guerre ethnique. Il s’agissait de massacrer des enfants blancs pour venger la mort d’enfants noirs supposément empêchés, par le gouvernement, d’immigrer illégalement en Italie. Il s’agit d’un acte de Grand remplacement.
L’homme affirme avoir lui-même perdu trois enfants en mer Méditerranée, et selon ses propres dires cela justifie l’assassinat de 51 enfants italiens de la façon la plus horrible qui soit. Pour Ousseynou Sy, l’immigration de toute l’Afrique en Italie est un droit. Si les deux vice-premiers ministres italiens, blancs et élus pour s’opposer à l’immigration de masse, qu’il a nommément accusés, appliquent leur mandat, Ousseynou Sy se vengera en exterminant les enfants blancs. C’est ce qu’il a dit, et c’est ce qu’il a essayé de faire.
Ousseynou Sy est musulman. L’Italie est le cœur mondial de la religion catholique. La religion musulmane prône la guerre sacrée contre les Juifs, les chrétiens et tous les non musulmans. C’est une obligation religieuse et ça s’appelle le djihad. Ce n’est pas une guerre spirituelle, c’est une guerre militaire et de conquête. Le Coran appelle explicitement à tuer les infidèles pour convertir et soumettre le monde entier.
Ousseynou Sy a tenté de commettre un crime abominable qui est à la fois un acte de guerre raciale, un acte de djihad, un acte de terrorisme et un acte d’invasion et de conquête. Je ne vois pas ce que vous ne comprenez pas là-dedans. C’est clair comme de l’eau de roche.
L’Italie a accueilli Ousseynou Sy, elle lui a permis de vivre dans une aisance qu’il n’aurait jamais connue dans son pays d’origine, elle lui a permis d’épouser une Italienne dont il a divorcé, l’Italie lui a donné un métier qu’il exerçait depuis de longues années, l’Italie lui a, littéralement, confié ses enfants. Et l’Italie lui a accordé le privilège de la nationalité italienne. L’Italie n’est donc pas « raciste ».
Ousseynou Sy remercie l’Italie en commettant une agression sexuelle sur un enfant, acte pour lequel on apprend qu’il a été condamné par le passé, et il la remercie en essayant de massacrer les enfants dont il était responsable. Les enfants de l’Italie. Ceux qu’elle lui a confiés. Qui est le raciste, dans cette histoire ? (Du coup, le gouvernement italien, fort raisonnablement, contrairement au nôtre, annonce qu’il tentera d’annuler la naturalisation du criminel.)
Si vous ne comprenez pas que cet événement prouve que l’immigration de masse est une folie qu’il faut arrêter à tout prix — et encore plus si elle provient d’Afrique ou du monde musulman, je ne peux rien pour vous.
Maintenant, dans une guerre, il faut savoir reconnaître ses ennemis. Sans surprise, est montée au créneau Mary Preud’homme, qui nous a abondamment fait savoir que son « anti-racisme » hystérique, forcené et étanche à toute raison était dû au fait qu’elle avait épousé un homme de race noire (qu’elle a transformé en métis d’Indien un peu plus tard, mais peu importe : il n’est pas blanc, c’est bien cela l’essentiel).
Maintenant nous avons S Carioca qui fait son coming-out, et qui, en codicille d’un commentaire aimable à mon égard, nous explique que son indignation « anti-raciste » (raciste, en réalité) est due au fait qu’il a des métis dans sa famille. Non seulement ça, mais cela le rend supérieur à nous autres Blancs. Je n’invente rien : sa parentèle « élève probablement le niveau moyen du pays ». On reconnaît là l’un des thèmes favoris du politiquement correct : le métis est le nouvel Übermensch, qui viendra rédimer, par son essence supérieure, les vices consubstantiels du Blanc.
Nous avons eu exactement le même phénomène avec notre collègue Axel paulista, qui nous a fait la leçon pendant des années sous prétexte qu’il a émigré au Brésil avec son épouse étrangère, par irritation envers les autorités françaises qui lui faisaient des difficultés. D’où il pouvait nous donner à sa guise des leçons « d’anti-racisme » (dans l’un des pays les plus racistes du monde, mais passons). Brésil où il a hérité plus tard d’un Bolsonaro. Bolsonaro pour lequel il a exprimé quelques complaisances — un homme de droite est un homme de gauche qui a été « mugged by reality », comme on dit en Amérique. Après s’être sans doute pris dans la figure la réalité de la délinquance locale et de sa disproportion ethnique, le camarade paulista a quelque peu viré sa cuti…
Tous ces intervenants, qui sont probablement des braves gens dans la vie de tous les jours, ne se rendent pas compte que leurs protestations « d’anti-racisme » expliquent, et justifient, la nécessaire opposition à l’immigration de masse, et a fortiori l’immigration de races différentes.
Ils nous le disent eux-mêmes : l’alliance charnelle avec des hommes de race différente modifie radicalement les allégeances. Là où une question politiquement banale (celle de l’immigration) devrait être discutée rationnellement, calmement, avec des faits et des arguments, le fait même — pour un Blanc ! — d’avoir épousé un non-blanc, ou d’avoir des métis dans sa famille, est susceptible de le faire changer de camp et de le transformer en sectaire hystérique, étanche à la raison, et, du coup, authentiquement et radicalement raciste.
Ils illustrent ainsi, bien malgré eux, le mécanisme implacable du Grand remplacement. Contrairement à ce que nous serinent de naïfs vivre-ensemblistes (même Marine Le Pen prétend « ignorer » la « théorie » du Grand remplacement, maintenant !), ce n’est pas une question qui se décidera à la majorité des voix plus une. Le Grand remplacement n’aurait pas lieu dès lors que 50 % des habitants de la France plus un ne seraient plus blancs. Il est à l’œuvre dès lors que les allégeances raciales sont en train de basculer, ce qui se voit comme le nez au milieu de la figure.
Et c’est naturel. Il est conforme à la nature humaine que Mary Preud’homme, ou d’autres, soient racistes. Malgré tous les efforts de la gauche pour nous convaincre du contraire, l’instinct sexuel n’est pas soluble dans le socialisme. C’est une donnée de l’être humain.
Et les allégeances raciales sont intimement liées à l’instinct sexuel, puisque les races en sont le produit direct. D’où le célèbre slogan « anti-raciste » d’antan : laisseriez-vous votre fille épouser un Noir ? Réponse politiquement correcte : bien sûr ! Réponse naturelle et véritable : bien sûr que non !
Au passage, notons que seuls les Blancs sont sommés de répondre à cette question. Toutes les autres races sont libres de leur choix, et préfèrent en général la leur. Personne ne reproche à des Noirs américains, comme c’est courant, de vilipender leurs frères de race qui se marient en dehors de leur communauté (en général, le reproche vient des femmes).
Si le fait même, pour un Français blanc, d’épouser un immigré non blanc, est susceptible de le transformer en opposant radical à toute critique de l’immigration de masse (en novlangue politiquement correcte : « anti-raciste »), c’est une raison de plus pour s’opposer à l’immigration pour commencer, puisqu’on ne peut plus envisager, dans l’état actuel des mœurs, d’interdire les mariages inter-raciaux.
Le fait même que les auteurs de ces invectives soient aveugles à la contre-démonstration qu’ils sont en train de faire bien malgré eux, montre bien que nous sommes dans un domaine qui échappe à toute raison. Le facteur racial supplante à tous les coups le facteur politique, rationnel, scientifique, démocratique.
Et vous noterez bien que dans tous ces scénarios grotesques de procès en « racisme », il s’agit, pour leurs auteurs, d’occuper le terrain en interdisant la discussion sur les méfaits de l’immigration : méfaits en matière de délinquance, d’économie, de mœurs, de rupture de la paix sociale, de désintégration du lien qui unit les Français entre eux.
C’est le traditionnel terrorisme intellectuel, expression quelque peu passée de mode, probablement parce qu’il a été supplanté par le terrorisme tout court. Celui auquel vient de se livrer Ousseynou Sy, celui qui a été préparé, permis et encouragé par le terrorisme intellectuel de tous les soi-disant « anti-racistes ». Qui sont, en réalité, les fourriers de la guerre raciale, comme on vient, hélas, de le voir une fois de plus avec ce crime abominable commis en Italie.
@ Exilé
@ Daniel Ciccia
Guerre, guerre civile, duel : il s’agit toujours de cette même montée aux extrêmes qui enchaîne chacun des deux camps par une identique conviction qu’il a raison contre l’autre, que sa violence à lui est justifiée, qu’il n’a pas le choix…
Les moyens ici sont dissymétriques mais le mimétisme, l’envie d’en découdre, parfaitement symétriques.
Le Pouvoir montrerait sa maturité, son sens de la responsabilité, son autorité en sortant de cet engrenage délétère.
@ Claude Luçon | 22 mars 2019 à 12:04
@ Lucile | 22 mars 2019 à 11:27
Loin de moi l’idée de remettre en cause le courage et le professionnalisme de ces jeunes soldats de Sentinelle. Ils ont certainement reçu des consignes sur l’attitude à adopter en cas d’agression.
Mais j’ai quand même une petite appréhension au cas où les choses tourneraient mal.
Nous saurons demain si ma crainte était fondée ou non.
@ duvent | 22 mars 2019 à 10:44
Pourquoi l’armée n’est-elle plus utilisée au maintien de l’ordre ? Telle est votre question.
Tout au long du XIXe siècle, toutes les émeutes et révolutions (1830, 1848, hors la Commune de Paris qui est un cas à part) ont été réprimées par l’armée. Avec les bilans humains que l’on sait, notamment lors des prises de barricades dans Paris qui ont abouti sous Napoléon III à la création des grands boulevards pour faciliter l’intervention des troupes.
Au XXe, avant la Première Guerre mondiale, l’armée de terre a encore été utilisée dans la répression des révoltes, notamment celle des vignerons en 1907 : lire à ce sujet « La révolte des vignerons de 1907 » (http://framespa.univ-tlse2.fr/servlet/com.univ.collaboratif.utils.LectureFichiergw?ID_FICHIER=1201362122655&ID_FICHE=5918).
Sur la vingtaine de régiments mobilisés, le 17e de ligne a fraternisé avec les viticulteurs en colère en mettant la « crosse en l’air ».
Aussi, après-guerre, a-t-il été créé la « Garde mobile », unité de gendarmerie spécialisée pour le maintien de l’ordre.
Après la Seconde Guerre mondiale, devant la menace de renversement du pouvoir récemment établi par les communistes, en s’appuyant notamment sur la révolte des mineurs, ont été créées les « Compagnies républicaines de sécurité », les effectifs de la garde mobile (devenue « gendarmerie mobile ») se révélant insuffisants pour y faire face, d’une part, l’armée étant mobilisée par la fin de la guerre avec occupation de l’Allemagne, la reprise en main des colonies, puis par la guerre d’Indochine d’autre part.
En conclusion, cela fait plus d’un siècle que l’armée n’a plus été utilisée au maintien de l’ordre sur le territoire métropolitain, l’Algérie étant un cas à part.
C’est donc une tradition républicaine de plus d’un siècle qui voue les armées à la défense du territoire national et non pas à faire du maintien de l’ordre public pour lequel la police et la gendarmerie nationale sont parfaitement adaptées, à la condition que le gouvernement leur donne les bonnes directives…
@ Robert | 22 mars 2019 à 15:39
Merci d’éclairer ma lanterne ! Mais enfin, plus d’un siècle c’est peu…
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@ Robert Marchenoir | 22 mars 2019 à 14:37
Vous avez tort de faire une réponse groupée, car la confusion qui règne dans votre esprit déteint ostensiblement dans votre démonstration !
Dès lors, je vous remercie de faire l’effort de considérer que ma réponse est singulière.
Vous avez un don qui vous vient de votre démence à vouloir ranger des êtres dans des catégories, cela a déjà prospéré et ne fait pas l’objet de mon admiration.
Vous avez également un vice qui vous vient de votre folie et qui consiste à tordre les propos des autres, pour permettre aux vôtres d’avoir une certaine tenue, cependant, il s’agit d’un leurre stupide pour berner les faibles d’esprit, et ce n’est pas mon cas.
Vous ne craignez pas le déshonneur, sans quoi vous répondriez directement à mon propos qui désapprouve votre analyse d’un fait divers alors que vous ignorez délibérément un autre qui ne sert pas aussi bien votre thèse.
Vous manquez d’audace car vous fuyez derrière un paravent d’horreurs que vous avez dressées devant nous, afin, pensez-vous, de vous sortir d’une position délicate mais qui dit tout de vous.
Premièrement : vous êtes un raciste effréné et rassurez-vous, je n’ai aucun problème avec les racistes dont je considère qu’ils sont équitablement répartis dans toutes les couches sociales et dans toutes les cultures.
Deuxièmement : vous êtes un couard, car il vous faut toujours une construction rhétorique du genre ignoratio elenchi, pour asseoir votre raisonnement infect et fallacieux.
Troisièmement : votre penchant pour l’insulte (que je trouve assez drôle) n’est pas propre à faire de vous un Messie…
Quatrièmement : vous êtes un inculte et un frustre sans quoi vous sauriez éviter l’usage contre vos contradicteurs de faits qu’ils ont relatés et qui sont d’ordre privé, ce qui doit les exclure d’office de votre raisonnement pervers. Ici, j’avoue le fait que je sois mortellement jalouse de Mary Preud’homme et de tous ceux qui ont su renouveler leur génome !
Quatre est un bon chiffre, mais je sais compter jusqu’à dix, et si vous me le réclamez gentiment, je continuerai mon aubade !
Vous manquez tellement de raison, notez que je n’écris pas d’humanité, car ce mot est aujourd’hui vide de sens, non je choisis la raison, et donc il est vain de discourir avec un aliéné, mais c’est distrayant !
En conséquence, je vous rappelle qu’il ne convient pas, lorsqu’on est pris à traiter l’information de la même manière que les experts du café du commerce, de prétendre tenir le haut du pavé en matière d’analyse politique. Vous n’êtes qu’une marionnette, alors cessez de vous prendre pour une terreur ! Comme je l’ai écrit dans un précédent commentaire, Pâques approche et cela me rend douce et remplie de bonté à l’égard de mes contemporains…
@ Robert M. 22 mars 2019 à 14:37
Après avoir lu (entièrement !) votre récit dois-je en conclure que vous êtes plutôt dans la mouvance Brenton Tarrant ?
En même temps, comme dit l’autre, je vous comprends puisqu’une commune bretonne a eu l’idée saugrenue d’élire, en 89, un maire né au Togo qui, malgré ses 70 de QI (selon vos critères), est licencié en mathématiques et ingénieur de l’école des mines de Nancy.
Quel gâchis, il aurait été super comme chauffeur de bus !
Si j’étais méchante, ce qui ne se peut, je vous dirais que Castaner, même s’il est bien blanc, ne doit pas dépasser les 55 de QI (selon mes critères) puisque même ses copains l’appelaient « le Kéké ». C’est dire…
Ceci dit si vous voulez qu’on en discute devant quelques verres de champagne chez Troisgros pourquoi pas, c’est ma cantine préférée lorsque je rentre de Megève (*)
Adéo Robert M.
(*) je paye le champagne avec ma propre carte pas avec celle du PC 😉
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@ Giuseppe 22 mars 2019 à 12:28
« Brigitte Macron aurait pris l’entière responsabilité de ce fameux week-end au ski (…) C’était moi qui lui avais préparé une escapade. On n’a modifié aucun rendez-vous (…) »
En même temps quand maman prépare un goûter comment refuser, d’autant plus quand on n’a modifié aucun rendez-vous ?
Il est vrai que Manu n’avait pas de rendez-vous à Paris ce samedi puisque sur son agenda était écrit sur la page du 16 mars, barrée en diagonale : pas de rendez-vous.
Adéo Giuseppe
@ Robert Marchenoir | 22 mars 2019 à 14:37
Vous êtes un grand malade et votre rancœur, vos haines racialistes recuites vous aveuglent. Au point que vous n’êtes même pas capable de voir vos erreurs de jugement et votre mauvaise foi crasse quand on vous met le nez en plein dedans.
Mais quels sont donc vos services rendus à la France pour que vous vous permettiez ainsi sans vergogne de faire la leçon, d’injurier, de diffamer toute personne qui a l’audace de relever vos incohérences de raisonnement, eu égard à vos obsessions !
Une belle Russe vous aurait-elle cocufié ? Une Africaine dont vous étiez amoureux fou abandonné ? Un Antillais (au petit QI présumé) battu aux échecs ? Un arabe plumé au poker ? Auriez-vous échoué (vous ou un proche) à un concours de la (haute) fonction publique ? Seriez-vous allergique à tout produit naturel, notamment au fromage fermier ? Le rhume des foins vous empoisonne-t-il la vie ? Les belles voix ou musiques vous empêchent-elles de dormir ? Souffrez-vous de cauchemars, de bourdonnements d’oreille, de claustrophobie ?
Ce que j’en dis c’est parce que vous avez manifestement une dent contre tout ce qui est russe, noir, basané, musulman, paysan, artisan, artiste, créateur, et le meilleur pour la fin, fonctionnaire ?!
A tourner ainsi en rond dans votre boutique de chimères, en pestant, ruminant, fulminant, injuriant, diffamant, finalement je vous plains !
Que d’énergie perdue !
Et si vous preniez de la hauteur ? Sauf si les cimes vous donnent le vertige. Optez alors pour le vélo ou la natation. Que sais-je !
Mais de grâce aérez-vous car à ruminer ainsi vous êtes au bord de l’asphyxie !
N’est-ce pas Louis XIV qui avait fait graver sur les canons « ultima ratio regum » ?
Il faudrait dire à monsieur Blanquer qu’il fasse lire à Manu tous les chapitres de l’Histoire de France, visiblement Manu a des lacunes.
Histoire de France : Manu connaît quelques notions. Interprète les faits à sa convenance. Insolent et dissipé : 8/20 avec indulgence.
@ Denis Monod-Broca
+ une pensée, à la fin, à Robert Marchenoir
[La démocratie française joue à la roulette russe]
Vous extrapolez Clausewitz à la guerre civile et je ne pense pas que jamais cela fut fait. Vous innovez en la matière. Il y a, si mes souvenirs sont exacts, une représentation centrale, chez Clausewitz, de l’Etat-Nation constituée par une sorte de trinité composée de l’Etat (le gouvernement), de l’Armée et du Peuple. Cette trinité fait le moyen de partir en guerre contre une autre trinité, germanique, par exemple et éventuellement d’aboutir à une guerre totale.
Je ne crois pas que nous soyons dans ce registre.
Alors, je vous suis volontiers sur l’escalade. Elle est typique de la querelle qui dégénère entre voisins d’un même palier, mais je ne pense pas que la pensée de Clausewitz ait été déterminante pour établir cette montée aux extrêmes dont on peut dire aussi, et à ce niveau, cela a la même valeur, que de dire, ce qu’un père peut rappeler à son fils, que le recours à la violence est l’aveu d’une faiblesse dans la capacité de dialogue ou de verbalisation.
Ce n’est pas tout à fait ce qui caractérise ce moment.
Le grand débat, auquel une partie de la population a rejeté ou recyclé à son avantage, est un dialogue raisonné et structuré.
Comment, ensuite, peut-on poser que ce qui se passe actuellement entre l’exécutif et le mouvement dit des Gilets jaunes présente une symétrie dans la montée aux extrêmes et appeler Clausewitz pour donner à ce postulat, qui est, selon moi, des plus contestables, une sorte d’onction intellectuelle suprême ?
Cela ne me serait pas venu à l’idée de le mêler à cette affaire. Mais puisque vous vous engagez sur ce terrain, il y a peut-être une réflexion plus sérieuse à mener.
L’Etat, garant de l’ordre public, est dans son droit de faire face à cette montée aux extrêmes. Il est même dans son devoir. Il le serait si elle n’était pas calculée. Il le serait davantage si, comme je le subodore, les Gilets jaunes éprouvent le système d’une manière à le faire rompre.
M. Calvar qui dirigeait la DGSI, en juin 2015, il me semble, auditionné devant la Commission de la défense nationale de l’AN, avait dit sa préoccupation, alors que l’opinion publique était focalisée sur le djihadisme, de voir que, de plus en plus, « tous les extrémismes avaient intérêt à se manifester ». Il évoquait l’ultragauche comme l’ultradroite. On peut ajouter l’écologie radicale et d’autres groupuscules.
Les Gilets jaunes sincères, comme on dit, leur ont déroulé le tapis rouge avec la bénédiction de la plupart des partis politiques et du Sénat…
Le diagnostic de M. Calvar se vérifie, mais là où je ne saurais être d’accord avec vous, c’est pour dire que l’Etat est un extrémiste comme les autres car, au fond, vous accréditez cette idée.
Par contre, Clausewitz me paraît intéressant, et non daté, lorsqu’il s’agit de considérer ce qui fait le moyen de défense d’un Etat, d’une Nation, réellement et formellement souverains.
Il a raison de signaler que cela repose sur une « trinité » rationnelle telle qu’il l’a définie et que j’ai reprise en préambule, autour de l’Etat, de l’armée et du peuple. Je crois qu’il représentait cela sous la forme d’une triangle.
Je ne connais de Clausewitz que ce qui a été évoqué par les intervenants lorsque j’ai suivi avec intérêt un MOOC sur les questions stratégiques et cette trinité qui peut paraître dépassée – puisque le stratégiste qu’est Clausewitz est un homme à cheval entre le XVIIIe et le XIXe siècle – est au fond très actuelle si on doit considérer l’affaiblissement et la vulnérabilité de nos démocraties libérales.
Les controverses sur Benalla, sur la mise à contribution de Sentinelle à la protection des sites stratégiques, disent quelque chose de l’affaiblissement de cet élément essentiel de la fameuse trinité de Clausewitz. Alors, le Sénat, aux frontières du droit constitutionnel, s’est saisi – et c’est, semble-t-il, tout à son honneur – de quelques dysfonctionnements.
Je laisse chacun juge – en âme et conscience et dans un contexte gravissime dont nul ne peut dire jusqu’où il peut aller – de juger s’il y a un petit profit politicien qui est recherché ou pas mais une chose est sûre, le peuple fait défaut, en France et en Europe, à cette cohésion qui arme notre souveraineté réelle et fait enfler des souverainetés fictives.
Je crains que cela advienne au profit de ceux qui pratiquent l’art de la guerre du XXIe siècle, tout en sachant que le fond de l’Homme est toujours un peu le même. Cela donne leur actualité difficile à contredire à Sun Tzu ou Carl von Clausewitz.
J’observe également que nous arrivons à un moment de tension considérable qui coïncide avec l’épuisement des forces de l’ordre, sur le pont depuis tant de semaines, et même des militaires, et que c’est une manière insolite de prendre ses responsabilité que de participer à déséquilibrer l’exécutif au moment où des barils de poudre se multiplient.
Si quelqu’un, ici ou ailleurs, peut assurer qu’un exécutif parmi ceux qui ont précédé celui-ci ne serait pas dans un danger aussi critique, j’aurais intérêt à l’écouter et à regarder ses arguments.
Aucun de ces exécutifs, aucun de ses ministres de l’Intérieur, n’aurait fait mieux face à cette engeance qui menace la République et joue avec elle.
La démocratie joue à la roulette russe.
Une petite pensée pour Robert Marchenoir: je n’y peux rien, c’est ainsi qu’on appelle ce défi funeste avec le néant. Mais Poutine doit aimer nous voir dans cet état psychotique…
*Sur la page Facebook des Gilets jaunes de Sud Marseille, un homme cagoulé, se présentant avec un brassard Police, exhorte les GJ à tenir face à l’Etat et appelle ses collègues « à ne plus protéger les institutions mais le peuple ». Plus de 565 000 vues. Je me demande si c’est un appel séditieux… Pas assez pour que la si haute assemblée, dans son éther, décide de jeter plus qu’un œil dans la tempête qui se forme et de quoi elle se nourrit. Peut-être cette haute assemblée gardienne de nos institutions verrait-elle que cette tempête se nourrit d’une part de sa déconnexion…
@ Robert Marchenoir 22 mars 2019 14:37
En plein accord avec votre post, c’est une bonne mise au point. Le plus grand silence dans les médias montre la chape du politiquement correct de la bien-pensance.
Cordialement.
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@ Mary Preud’homme 22 mars 2019 13:27
« Mais où avez-vous vu ou lu que les soldats de la force Sentinelle auraient pour rôle le maintien de l’ordre… »
Déclaration du Président Macron himself, reprise par les membres du gouvernement.
Cordialement.
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@ Claude Luçon 22 mars 2019 12:04
Sur l’aspect juvénile des soldats Sentinelle…
Je me permets d’ajouter à votre liste de « juvéniles », les « Marie-Louise » qui, contrairement à une légende niant leur existence, ont bien été l’objet de la conscription en 1813/1814 à partir de 16 ans dans les armées de Napoléon.
Sans parler des enfants de troupe, à la même époque, engagés à partir de 10 ans, normalement dans les appros des armées, mais en fait qui participaient aux escarmouches et aux batailles rangées quand les nécessités (sic) du commandement l’exigeaient. Ou quand les pertes étaient trop importantes et qu’il fallait combler les « trous ».
Les centaines de milliers de morts des campagnes de Napoléon sont quand même une tache indélébile : juvéniles ou pas.
Cordialement.
« Mary Preud’homme, qui nous a abondamment fait savoir que son « anti-racisme » hystérique, forcené et étanche à toute raison était dû au fait qu’elle avait épousé un homme de race noire (qu’elle a transformé en métis d’Indien un peu plus tard, mais peu importe : il n’est pas blanc, c’est bien cela l’essentiel). »
(Marchenoir, 22 mars, 14:37)
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Vous vous croyez bien à l’abri derrière votre écran à diffamer et salir…
Mais s’agissant de ma famille et qui plus est d’une personne décédée, je vous préviens qu’il n’y aura pas d’autre avertissement.
Attaquez-moi tant que vous voudrez, je m’en balance ! Si vous couriez aussi vite que je vous emm…, vous seriez champion du monde, sachez-le !
Mais laissez ma famille en paix. Elle n’a pas sa place dans votre bourbier !
Je vous informe au passage avoir transféré ce paragraphe odieux de votre post précité à mes enfants.
Ce message est donc un ultimatum.
A bon entendeur !
Assigner une nouvelle mission aux militaires de Sentinelle pour la fin de semaine est une chose.
Le proclamer officiellement au début de la semaine en est une autre.
Espérons que les sachants ont fait une bonne évaluation.
Et qu’ils gagneront le pari que des jours et des nuits de commentaires hostiles pèseront moins que la dissuasion attendue de l’annonce de mesures résolues.
@ Robert Marchenoir | 22 mars 2019 à 14:37
Discours effrayant et glacé !
Heinrich Himmler ne l’aurait pas renié.
@ boureau, 22 mars 18:51
« Déclaration du Président Macron himself, reprise par les membres du gouvernement. »
Merci de citer vos sources car apparemment ni la hiérarchie des intéressés (force Sentinelle) ni celle des CRS et gendarmes mobiles ne sont au courant de vos allégations.
Au contraire il a toujours été question de décharger les forces de police et de gendarmeries spécialisées dans le maintien de l’ordre (CRS et gendarmes mobiles) des tâches de garde statiques.
@ Daniel Ciccia
Clausewitz ne s’intéressait en effet ni au duel ni à la guerre civile, il s’intéressait à la guerre et en particulier à la guerre contre Napoléon. N’empêche, sa réflexion l’a conduit à décrire un mécanisme, qu’il baptisa « montée aux extrêmes », et qui peut se déclencher en toutes sortes de circonstances.
En prenant un peu de recul, on le voit à l’œuvre sous nos yeux. Il emporte dans son engrenage diabolique Gilets jaunes et Exécutif macronien. Chaque semaine un cran de plus est franchi.
Les armes ne sont pas identiques mais la réciprocité est bien là.
Revendications hétéroclites contre éléments de langage, casseurs contre forces de police, colère légitime contre violence légitime… Aucun des deux camps ne veut céder, entraîné identiquement par une force qui le dépasse. Jusqu’où cela va-t-il aller ?
@ Robert Marchenoir
De minimis praetor (je me hausse encore du col) va se curer le nez.
Les délires interprétatifs sont irréfutables.
En vertu de la loi de Brandolini (bullshit asymmetry).
Nous ne sommes que le mal coloré ou mal coloré d’un autre et regarder la carte du monde vue par un Indien (à pagne ou turban), un Chinois ou selon vos critères irréfragables un (sui generis) languissant banguissois pauci-cérébré devrait rendre modeste, mais alors modeeeeeste et coller les chocottes ! D’où l’intérêt de jeunes godelureaux comme dit l’autre, nombreux, bien armés et entraînés. Un jour ça chauffera. Que penser du grand remplacement en Australie ou aux Amériques, au fait ?
@ Mary Preud’homme
Au jeu de celui qui insulte l’autre vous êtes la championne. Vous ne vous en rendez même pas compte, pour qui vous prenez-vous ?
Par ailleurs, le passage que vous citez ne comporte aucune insulte.
Et puis, un ultimatum avant quoi ? On aimerait bien savoir. Une plainte ? Mais pour quel motif ?
Je vous assure que dans un tribunal, si étaient exposés les commentaires des uns et des autres c’est vous qui seriez condamnée pour diffamation…
Et si on envoyait par roulement les policiers faire un stage d’aguerrissement avec les forces combattantes, que dirait leurs syndicats ?
@ Denis Monod-Broca
Sans doute prenez-vous assez d’« un peu de recul » pour voir ce groupe d’engrenages et de ressorts que vous décrivez et auquel vous attachez tant d’importance. Si on prend toutefois, selon la vieille règle qui veut que qui peut le moins peut le plus, davantage de recul que le peu qui permet de s’en satisfaire, on voit que ces engrenages sont potentiellement liés à d’autres et que cela fait une machine infernale, agrémentée de poudrières prêtes à nous exploser à la figure, au milieu de notre démocratie et de ses institutions.
Combien de détonateurs dans combien de mains disparates ?
Il n’y a pas à spéculer, politiciennement ou intellectuellement. Il y a à neutraliser.
Je crains que beaucoup ratiocinent sur le « sexe » des Gilets jaunes car une fois que le socle institutionnel sera fissuré, il sera trop tard. Ce socle commence dans nos têtes qui abritent notre esprit commun ou public.
Permettez-moi de vous dire qu’il est en piteux état, ce qui est un euphémisme s’agissant de sa dégénération, de son atomisation en opinions publiques inextricables et radicales.
Il nous faudra, le peuple français, faire comme les saumons qui remontent le cours de rivières afin de retrouver les bonnes frayères démocratiques. Nous sommes, il me semble, dans des petits marigots séparés les uns des autres, et chaque brochet assure que la « bonne » frayère, saturée d’esprit partisan et de polémiques, est la sienne.
Allez savoir pourquoi.
@ Robert Marchenoir
Votre commentaire du 22 mars 14H37
Excellent. Bravo. Bien dit. Je diffuse.
Dommage, il suffirait de peu de choses pour que notre noir en marche soit un homme remarquable, il suffirait qu’il accepte d’accéder à l’ordre de la Charité, fondement de l’idéologie qu’il prétend défendre, mais qu’il finit toujours par discréditer, devenant un mafieux comme les autres.
@ Mary Preud’homme 22 mars 2019 20:22
« Sentinelle et le maintien de l’ordre… »
Si vous suiviez en direct les chaînes d’infos, vous auriez constaté, comme moi, que l’information est venue primitivement de la cellule élyséenne. Info reprise par les rédactions pendant quelques heures, puis, devant le tollé des réactions de tous bords, recadrage avec de nouveaux termes pour définir l’action de cette force.
Et notre Président, à Bruxelles, a effectué un double salto arrière pour redéfinir officiellement le cadre d’intervention de Sentinelle.
Vous savez, il n’y a pas besoin d’inventer des fake news, tant ce président et son gouvernement s’empêtrent dans une communication débridée et généralement non maîtrisée.
Cordialement.
@ Daniel Ciccia
« Il y a à neutraliser » dites-vous. Il semble donc que vous ayez choisi votre camp. Cela expliquerait que, emporté par le mécanisme que je décris, vous ne voyiez plus ses ressorts.
Je vous rejoins sur le constat que, divisés en mille groupes et communautés, nous ne faisons plus corps.
@ Achille
Je peux vous certifier, après une petite discussion avec des militaires Sentinelle, que les chargeurs des Famas sont approvisionnés de vraies cartouches et qu’il ne s’agit que d’actionner la culasse pour engager la cartouche dans le canon du fusil et donc être en condition de faire feu.
@ Denis Monod-Broca
En effet, j’ai choisi le camp de la République, de la défense des institutions et de l’Etat de droit contre la subversion et la perversion.
@ Aliocha
« Dommage, il suffirait de peu de choses pour que notre noir en marche soit un homme remarquable, il suffirait qu’il accepte d’accéder à l’ordre de la Charité, fondement de l’idéologie qu’il prétend défendre, mais qu’il finit toujours par discréditer… »
C’est joliment dit.
Notre drame est en effet là. Nous professons en parole et en pensée de beaux principes que nos actes trahissent.
L’égalité a laissé la place à l’égalité des chances.
La liberté au libéralisme, au libre-échange et au libertinage.
La fraternité au droitsdelhommisme et à la dénonciation.
@ Jabiru | 23 mars 2019 à 14:06
Heureusement les militaires Sentinelle n’ont pas été amenés à actionner la culasse de leur FM pour engager la cartouche dans le canon du fusil.
Castaner n’avait pas droit à l’erreur et il n’y en a pas eu. C’est ce qui importe.
Maintenant les sénateurs vont pouvoir s’occuper de l’affaire Benalla en tout sérénité… enfin jusqu’à samedi prochain, bien sûr !
@ Aliocha | 23 mars 2019 à 12:06
« Dommage, il suffirait de peu de choses pour que notre noir en marche soit un homme remarquable, il suffirait qu’il accepte d’accéder à l’ordre de la Charité, fondement de l’idéologie qu’il prétend défendre, mais qu’il finit toujours par discréditer, devenant un mafieux comme les autres. »
Que voulez-vous, je ne suis pas un saint comme vous (et quelques autres sur ce blog).
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@ Lugron | 23 mars 2019 à 10:39
« Votre commentaire du 22 mars 14H37. Excellent. Bravo. Bien dit. Je diffuse. »
Je vous en prie…
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@ Daniel Ciccia | 23 mars 2019 à 10:24
« Il n’y a pas à spéculer, politiciennement ou intellectuellement. Il y a à neutraliser. Je crains que beaucoup ratiocinent sur le ‘sexe’ des Gilets jaunes car une fois que le socle institutionnel sera fissuré, il sera trop tard. Ce socle commence dans nos têtes qui abritent notre esprit commun ou public. »
Exactement.
@ Daniel Ciccia | 22 mars 2019 à 18:43
« Poutine doit aimer nous voir dans cet état psychotique… »
Il en jouit positivement. Il me l’a confirmé ce matin.
« Sur la page Facebook des Gilets jaunes de Sud Marseille, un homme cagoulé, se présentant avec un brassard Police, exhorte les GJ à tenir face à l’État et appelle ses collègues ‘à ne plus protéger les institutions mais le peuple’. Plus de 565 000 vues. Je me demande si c’est un appel séditieux… »
Et moi je me demande si ce n’est pas un Gilet jaune déguisé en policier. Voire un agent russe. Mais il est possible que ce soit un authentique policier, naturellement. On peut s’attendre à tout.
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@ Herman kerhost | 22 mars 2019 à 23:41
Petit message.
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@ S Carioca | 22 mars 2019 à 22:53
Je suis navré de constater la réponse standard en pareil cas : j’écris dix lignes de verbiage prétentieux et totalement dépourvu de sens (mais avec des adjectifs savants et du latin)… et j’évite soigneusement de dire un mot sur le sujet en discussion : l’immigration de masse.
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@ Alain | 22 mars 2019 à 19:40
« Discours effrayant et glacé ! Heinrich Himmler ne l’aurait pas renié. »
Mais bien sûr. Et sur l’immigration de masse, et les crimes abominables qu’elle induit, vous avez des arguments ? Pour ? Contre ? Ne sait pas ? N’en a rien à battre, mais ne veut surtout pas qu’on en parle, ce n’est pas convenable ?
Pour votre information, les nazis étaient non seulement des admirateurs, mais des alliés des musulmans pendant la Seconde Guerre mondiale. Hadj Amin Al-Husseini et son rôle dans la Shoah, ça vous dit quelque chose ? Il a rencontré Himmler en 1943, qui lui a révélé que l’extermination des Juifs était en cours.
Les nazis, c’est comme le sexe : c’est ceux qui en parlent le plus qui les connaissent le moins.
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@ Mary Preud’homme | 22 mars 2019 à 19:12
« Je vous préviens qu’il n’y aura pas d’autre avertissement. Ce message est donc un ultimatum. »
Je suis complètement mort de peur. Toujours pas un mot sur l’immigration de masse, naturellement… Des rodomontades, des insultes, des calomnies et carrément des menaces, maintenant, mais des arguments sur le sujet en débat ? Des faits ? Un raisonnement politique rationnel ? Une contribution respectueuse des règles du débat démocratique ? Pensez-vous…
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@ boureau | 22 mars 2019 à 18:51
« En plein accord avec votre post, c’est une bonne mise au point. Le plus grand silence dans les médias montre la chape du politiquement correct de la bien-pensance. »
Nous sommes donc au moins d’accord sur quelque chose d’important…
En revanche, je serais moins pessimiste que vous sur le silence des médias, concernant l’attentat en question. Les médias n’ont pas fait silence sur le sujet, puisque c’est par eux que j’ai appris cet horrible événement… et vous aussi, je suppose.
S’ils lui ont donné une importance secondaire, c’est simplement en vertu de cette loi universelle du journalisme : l’attentat ayant échoué, et n’ayant occasionné aucune victime, il dégringole aussitôt en échelle d’importance.
Soyez assuré que s’il avait « réussi », on n’entendrait parler que de ça pendant une semaine. Cela ne veut pas dire que les médias en auraient profité pour s’interroger sur la pertinence de l’immigration de masse : ce sont deux choses différentes.
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@ breizmabro | 22 mars 2019 à 17:48
« Après avoir lu (entièrement !) votre récit dois-je en conclure que vous êtes plutôt dans la mouvance Brenton Tarrant ? […] Je vous comprends puisqu’une commune bretonne a eu l’idée saugrenue d’élire, en 89, un maire né au Togo qui, malgré ses 70 de QI (selon vos critères), est licencié en mathématiques et ingénieur de l’école des mines de Nancy. »
Je crois que c’est vous qui devriez vérifier votre QI. Hypothèse indulgente de ma part. L’alternative étant le mensonge et la calomnie délibérés de votre part.
Le fait que les Noirs africains aient un quotient intellectuel moyen de 70 n’entraîne pas le fait que Kofi Yamgnane ait un quotient intellectuel de 70. Je crois qu’on apprend la notion de moyenne à l’école primaire, n’est-ce pas ?
De même, le fait que les Européens aient un quotient intellectuel moyen de 100 ne signifie pas que toutes les Bretonnes aient un quotient intellectuel de 100. Suis-je clair ?
Enfin, être opposé à l’immigration de masse des musulmans ne veut pas dire qu’on souhaite leur massacre. Là, même avec le quotient intellectuel d’un homard bleu, vous n’avez aucune excuse : vous déformez délibérément mes propos afin de me salir.
@ Robert Marchenoir 23 mars 2019 23:37
« Le plus grand silence… »
J’aurai du être plus précis effectivement. Ce tragique événement de Crema a été traité discrètement par les médias français.
Ce que je voulais exprimer, c’est l’absence de traitement journalistique « intelligent » par les médias. C’est-à-dire sa contextualisation, le racisme de l’acte, l’absence évidente de réactions de la bien-pensance et les risques d’une immigration massive non souhaitée.
Personne en France, sauf erreur de ma part, n’a condamné les propos insensés de Livia Turco (Parti démocrate de la gauche), ancienne ministre de la Solidarité sociale puis de la Santé des gouvernements Prodi, qui a déclaré : »Il faut condamner l’acte, mais il faut comprendre le geste ».
« Comprendre le geste » quand on pense que 55 collégiens ont échappé, par miracle, à une mort affreuse !
Quasiment un appel au meurtre ! Il y a des coups de pied au c** qui se perdent. Même si c’est un c** féminin ! N’en déplaise à Marlène Schiappa !
Cordialement.
@ Robert M. 23 mars 2019 à 23:37
J’ai failli être vexée, je ne voyais pas mon pseudo apparaître dans votre liste de règlement de comptes. Ouf je suis soulagée.
« Le fait que les Européens aient un quotient intellectuel moyen de 100 ne signifie pas que toutes les Bretonnes aient un quotient intellectuel de 100 »
D’accord mais celà ne signifie pas, non plus, que certaines Bretonnes ne l’aient pas, ledit quotient.
« L’alternative étant le mensonge et la calomnie délibérés de votre part »
Je ne vois pas ce qui vous autorise à dire que je vous ai menti, et si par mégarde j’ai calomnié quelqu’un ou quelqu’une, je le ou la prie de m’en excuser, la cause en étant sans doute d’avoir pris l’habitude de lire votre prose presqu’entièrement.
« Vous déformez délibérément mes propos afin de me salir »
Où ai-je dit que vous souhaitiez massacrer « les » musulmans ?
Quant à vous salir je ne peux, je n’ai pas votre talent.
@ breizmabro | 24 mars 2019 à 09:49
« …et si par mégarde j’ai calomnié quelqu’un ou quelqu’une, je le ou la prie de m’en excuser… »
Je veux bien accepter vos excuses ! 🙂
@ Daniel Ciccia
Ça ne me dit pas quel camp vous avez choisi, les deux disant à peu près la même chose et portant les mêmes accusations sur celui d’en face, mais peu importe, cela confirme la validité de mon analyse.
@ Achille 24 mars 2019 à 10:01
Je ne me souviens pas vous avoir calomnié… 😉
Il ne s’agit pas d’être saint, mais sain, et ne pas se laisser entraîner hors des limites démocratiques quand on prétend les défendre, Marchenoir, comme vous savez parfois le faire avec art, aussi je suis certain que vous comprenez ma réticence et mes regrets quand vous vous laissez aller à ce qui, à mon sens, détruit la pertinence de vos arguments.
@ breizmabro | 24 mars 2019 à 10:16
« Je ne me souviens pas vous avoir calomnié… 😉 »
Il me semble que dernièrement vous avez écrit, sans doute dans un moment d’énervement, que j’étais un gros « co**nard prétentieux », ce qui est une calomnie.
En fait, je suis d’une grande modestie, c’est d’ailleurs ma principale qualité. C’est simple, je ne pense pas que sur ce blog il y ait plus modeste que moi !!
@ Achille | 24 mars 2019 à 11:17
« …vous avez écrit, sans doute dans un moment d’énervement, que j’étais un gros « co**nard prétentieux », ce qui est une calomnie. »
Ben oui, mais ce n’est pas une calomnie…
« En fait, je suis d’une grande modestie, c’est d’ailleurs ma principale qualité. C’est simple, je ne pense pas que sur ce blog il y ait plus modeste que moi !! »
Ceci dit en toute modestie évidemment, et en toute simplicité 😉
@ Robert Marchenoir | 23 mars 2019 à 23:37
Ah ah ! Have I got mail ? Je ne vois rien.