Des députés comme tout le monde…

Une députée LREM a été agressée le 30 juillet à Bagneux sur un marché par un homme âgé de 63 ans qui, après une vive dispute avec elle et parce qu’elle aurait eu « un sourire sarcastique », lui a porté un violent coup de poing à la tempe droite. Il a cherché à s’enfuir mais a été interpellé par plusieurs personnes témoins de l’agression. Il a été jugé en comparution immédiate à Nanterre pour violences volontaires sur personne chargée d’une mission de service public avec une incapacité totale de travail personnel de moins de 8 jours et condamné à six mois d’emprisonnement dont cinq avec sursis (Le Parisien, le Dauphiné Libéré).

Nathalie Kosciusko-Morizet, le 15 juin, lors de la campagne législative, avait été agressée à Paris par un passant, maire de son village.

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François Fillon s’était fait enfariner à Strasbourg le 6 avril et Manuel Valls, le 17 janvier, avait été giflé à Lamballe.

Aussi différents que soient ces épisodes et leurs motivations, ils révèlent cependant une même dégradation du respect et le recours de plus en plus fréquent à des actes inqualifiables qui n’auraient pas été concevables hier.

Le climat qui depuis des années est systématiquement et injustement hostile à la classe politique accusée globalement de tous les péchés a créé un terreau à partir duquel des comportements erratiques se sont senti justifiés. A force de mépriser, on n’a plus eu peur de frapper.

Pour ne m’attacher qu’à la péripétie la plus récente dont Laurianne Rossi a été victime, il est clair que dorénavant les députés sont devenus comme tout le monde et donc qu’ils sont traités par des citoyens violents, égarés ou impulsifs qui les voient comme tels et ne sont plus retenus par rien.

Je ne prétends pas qu’il serait possible d’entraver aisément ce cours néfaste de la relation politique et de restaurer des limites que le fil du temps fait s’effacer chaque jour mais, de manière certaine, on ne saurait protéger les députés dans l’espace public en banalisant leur mission et en rendant leur apparence de plus en plus ordinaire.

Le processus qui est engagé à l’Assemblée nationale – à contre-courant de celui que le président de la République a souhaité adopter pour son propre compte et celui de son équipe à l’Elysée sur le plan de la dignité, de la compétence et de l’allure – va dans le mauvais sens puisque par facilité et démagogie, à la suite de la pression des députés de la France insoumise, il a autorisé n’importe quelle tenue. De sorte que les représentants élus de la nation, au lieu de se mettre à hauteur de l’honneur qui leur a été fait sur le plan de la forme, ont consenti à cette vulgarité qui désaccorde une charge prestigieuse avec son expression, quel que soit son registre.

Les députés ne vont plus être distingués, se distinguer. Ils seront comme tout le monde.

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Plus profondément, si la fraîcheur des députés de LREM a pu quelque temps faire oublier leur ignorance et leur amateurisme et susciter un peu d’espérance démocratique, les récents débats ont montré, avec leurs conséquences politiques et médiatiques, que la nouveauté des expériences et l’absence de tout savoir constitutionnel et parlementaire n’étaient plus une chance mais une catastrophe. Certains continueront leur activité professionnelle. Je conçois l’avantage pour eux mais je crains que leur formation parlementaire en pâtisse.

La perception médiocre et péjorative diffusée sur le groupe largement majoritaire n’est pas non plus sans incidence sur l’esprit public et le cerveau de citoyens obtus et simplistes.

On pourra chipoter et soutenir que tout n’est pas lié, qu’il y a des violences autonomes et des délitements indépendants, j’ai la faiblesse de penser que les unes et les autres sont unis par le lien du débridement et du laisser-aller. On se permet tout et on a bonne conscience. Parce que c’est un député. Parce qu’on est un député.

La conclusion de ces tristes séquences est que continuer à tirer le métier politique par le bas multipliera les occasions de s’émouvoir et de s’indigner face aux agressions graves ou minimes d’élus et de députés.

En revanche l’entraîner vers le haut, arrêter net la décadence, manifestera aux citoyens concrètement, par la vision et la substance, que les députés ne sont pas n’importe qui et suscitera peut-être à nouveau un respect aujourd’hui malmené.

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Voir les Commentaires (104)
  1. EPorteneuve

    C’est rare. Je suis en désaccord sur l’analyse.
    Après des décennies de politiques se comportant en seigneurs, bafouant la Constitution et s’octroyant des privilèges, on ne peut que les détester. Ils volent les impôts des citoyens ! Ils abusent de tous les privilèges, ils se sont constitué des seigneuries. C’est fini, les générations qui ont supporté cela ne sont plus, et les jeunes ne vont certainement pas s’installer en position d’esclaves. Dehors, et sans regrets.
    Les nouveaux sont maladroits et ne connaissent pas les procédures ni le baisemain ? A qui la faute ? Nous vivons dans un pays où on ne pratique pas la Constitution, et on ne la connaît pas, on ne l’évoque pas. Les gueux qui connaissent leurs droits ont tendance à en exiger l’application et l’égalité de traitement, et cela c’est très dangereux, il n’y a plus moyen d’avoir un meilleur traitement selon la caste.
    De deux choses l’une, ou les deux à la fois? L’apprentissage des droits fondamentaux par tous et la pratique. Et si les procédures ou le langage sont illisibles ou incompréhensibles, alors il faut les dépoussiérer et simplifier. C’est plutôt inacceptable que la Loi que tout le monde est censé connaître soit incompréhensible par la plupart. S’il faut que chacun de nous connaisse les convenances vestimentaires des hauts lieux, alors il faut enseigner le costume cravate à l’école.
    Ce n’est pas la décadence, c’est le renouveau. Il va de soi qu’il convient de punir les agressions, mais il faut aussi montrer les changements.
    Le plus insupportable de tout ? Les députés ou sénateurs se comportant en bande de mafieux, qui refusent l’obligation du casier vierge, de revenir à la normale, avec l’égalité de traitement pour le remboursement des dépenses, les logements de fonction, les tickets gratuits SNCF pour la vie, et tout le reste : la litanie des abus est longue comme le livre de la Genèse et les coûts cumulés de ces abus de plusieurs milliards par an.

  2. calamity jane

    … »et parce qu’elle aurait eu « un sourire sarcastique » ».
    Un sourire sarcastique de la part d’une élue de la République ?!
    Remettons les choses dans le bon ordre.
    Et en « comparution immédiate ». Je défie un simple quidam, une simple quidame, d’avoir accès à cette facilité après une agression publique y compris avec témoins… Cette élue de la République a encore nombre de choses
    à apprendre.
    Ceci étant écrit, je déplore la chemise débraillée de Monsieur F. Ruffin qui s’imagine, de cette manière, représenter les personnes dont les revenus atteignent annuellement le salaire mensuel d’un et/ou d’une députée.
    Ce n’est pas dans la culture de ces dernières y compris sur les chantiers.
    Le « je veux qu’on me distingue » du Misanthrope de Molière ayant fait son temps particulièrement après avoir eu connaissance des abus de certains représentants de la République « élus », l’égalité des citoyens devant la Loi demandera peut-être une formation plus adéquate des magistrats.

  3. Si la justice pouvait être aussi rapide pour juger ceux qui maltraitent les soignants et leur infliger les mêmes peines…

  4. « …des citoyens violents, égarés ou impulsifs… le cerveau de citoyens obtus et simplistes. »
    Ah, le peuple quelle engeance, composée de ceux-là même que vous qualifiez si bien. Et dire que les députés sont les représentants de ces gens-là, quelle aberration et quelle indignité pour ces représentants !
    L’idée me vient d’un retour au suffrage censitaire, seuls ceux qui ont réussi pourraient voter et avoir des représentants, les gens qui ne sont rien ne voteraient pas et ne seraient pas représentés, ce qui rendrait à la représentation sa dignité et sa noblesse.
    Me vient « en même temps » d’autres idées.
    Et si cette violence était un appel précisément à la dignité des représentants, dont il semble que l’on soit obligé d’encadrer la moralité et même la morale par des lois, incapables qu’ils sont de s’automoraliser ?
    Et si cette violence était un appel au secours que les citoyens obtus et simplistes lançaient à ceux qui ayant le pouvoir semblent oublier l’obligation de résultat qui est la leur ?
    Et si ces obtus et simplistes étaient les vrais représentants de ceux qui ne parlent plus parce qu’ils savent qu’ils ne seront pas écoutés, et même pas entendus ?
    Et s’il y avait un lien avec un taux d’abstention record dans des élections, qui se révèlent de plus en plus des pièges à cons ?
    Lorsqu’on n’est plus entendu quand on lève poliment le doigt pour demander la parole, il arrive que l’on finisse par brandir le poing pour le faire retomber sur des députés autistes et incompétents.
    Ce qui se déroule à l’Assemblée nationale relève sur le fond des non débats et sur la forme de la tenue vestimentaire de la farce digne d’un Jupiter qui se transforme rapidement en Ubu roi.
    Le respect de la forme vient du respect du fond.
    Du faux handicapé en fauteuil roulant au sous-marinier et au pilote de chasse qui a viré publiquement son CEMA, à quel moment Jupiter ou Ubu roi a-t-il respecté la forme et la dignité de la tenue vestimentaire présidentielle ?
    Ces violences sont des symptômes, des germes de moisissure d’une société en déshérence.

  5. Bonjour,
    Des députés de LREM qui se distinguent par leur amateurisme, des députés de LFI qui se font remarquer par leurs tenues négligées, Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat à l’égalité femmes-hommes, qui commet bourde sur bourde, Sibeth Ndiaye la responsable com du président qui aurait dit à un journaliste lui demandant confirmation du décès de Simone Veil, « Yes, la meuf est dead » (sic) (source Le Canard).
    Là ça commence à faire beaucoup. Bouger les lignes pourquoi pas, renverser la table à la rigueur, mais à condition d’avoir pris auparavant la précaution de mettre à l’abri certaines valeurs républicaines essentielles, à commencer par le respect de sa fonction, des autres et accessoirement de soi-même.
    Avant les élections de mai-juin 2017, des échanges avaient eu lieu sur ce blog concernant le changement nécessaire pour sortir des ornières qui ont conduit certains élus, depuis quelques décennies, à prendre quelques libertés avec l’argent public
    « Il faut que tout change pour que rien ne change » nous disait-on, se référant à la célèbre phrase de Tancredi, le neveu de Fabrizio, dans le film culte Le Guépard de Visconti. (*)
    Hélas, je crains que les choses ne soient pas aussi simples. C’est là que l’on peut mesurer comment une petite phrase qui sonne bien, mais totalement sortie de son contexte, peut s’avérer parfaitement inepte dans une situation qui n’a rien à voir avec l’événement dont il est question.
    Le film mettait en exergue la volonté de l’aristocratie italienne de l’époque à ne pas rester en retrait dans la bataille qui l’engageait contre les républicains. L’objectif était de prendre place, jusque dans les troupes du républicain Garibaldi, pour éviter que ne soit instauré un régime qui lui serait hostile : la République.
    Situation un peu comparable à celle de la France en 1789 où l’on se trouvait face à un conflit de régime ; donc rien à voir avec la situation actuelle avec son régime parfaitement républicain, même si ce dernier, par certains côtés a des allures de monarchie, ne serait-ce que par les pouvoirs dont dispose l’Exécutif, ainsi que les privilèges que s’octroient nos élus, ceci en toute légalité, bien sûr !
    Après trois mois de présidence Macron, je crains que les citoyens ne sachent plus trop où il veut nous emmener. Tout avait pourtant bien commencé, au cours des deux premiers mois de son mandat, mais là il semble que des dysfonctionnements commencent à apparaître. Même le président commence à s’agacer du comportement de certains de ses ministres, disant même lors du dernier conseil des ministres : « C’est du pipi de chat, ce qui me remonte actuellement de certaines de vos notes ». On dirait du Sarko !
    Les colères de Zeus sont terribles. Au bout de trois mois, c’est déjà le gouvernement Philippe II, suite au départ des ministres incriminés dans des affaires d’emplois fictifs et d’« arrangements » familiaux. Le gouvernement Philippe III ne devrait pas tarder.
    Bref, il faut que tout change pour que ça change vraiment, mais ne pas faire n’importe quoi !
    (*) : Pour les puristes, le film Le Guépard est une adaptation du livre de Giuseppe Tomasi di Lampedusa. Voir Wikipédia pour plus de renseignements ou bien demander à Catherine Jacob qui se fera un plaisir de vous faire un petit topo sur le sujet, avec, qui sait, quelques nouvelles photos inédites de son album de famille ! ☺

  6. Frank THOMAS

    De cet intéressant billet, je ne retiendrai que le sujet de l’apparence, de l’habillement.
    Si l’on veut passer pour un vieux c.., il suffit d’affirmer qu’une tenue correcte – c’est-à-dire digne et, autant que faire se peut, élégante – est une nécessité quand on occupe des fonctions officielles, politiques ou pas.
    Dans le même esprit, certains regrettent que les orchestres classiques soient vêtus de façon classique, voire solennelle. Cet exemple me paraît justement propre à faire sentir que l’apparence vestimentaire n’est en rien un signal de mépris de classe ou d’éloignement des élites par rapport au commun des mortels. Le costume sombre, les jupes longues, les fracs même parfois des instrumentistes, sont d’abord, par leur uniformité, une façon de se fondre dans le groupe et surtout un hommage rendu aux compositeurs et au public.
    « Schubert », me dira-t-on « se jouerait de la même façon en costume sombre et en jean-baskets ». Oui, bien sûr puisque c’est ainsi que les musiciens le répètent en privé.
    En poursuivant ce raisonnement, on peut aussi considérer que le professeur en short et nus pieds, comme chez lui, pourrait faire cours et que cela n’aurait aucune incidence sur l’attention que lui porteraient ses élèves.
    Ce rejet des conventions vestimentaires peut séduire à première vue puisqu’il serait signe de liberté et d’authenticité. Les enseignants ainsi habillés qui parviendraient à conserver cette autorité qui est la base de tout bon enseignement, feraient effectivement la preuve de leur capacité.
    C’est intéressant en théorie, mais c’est strictement inapplicable dans la vie réelle. Quarante ans de vie professionnelle me l’ont maintes fois prouvé.
    Si, en jetant aux orties les traditions vestimentaires, on veut nous dire que l’habit est une convention qui ne dit rien de la valeur de celui qui le porte, on a raison, mais on enfonce une porte ouverte, on ressasse le proverbe bien connu.
    Mais si par cette libération vestimentaire, on cherche à suggérer qu’on a franchi un grand pas vers la liberté de penser, on se trompe et on nous abuse.
    Il ne suffit certes pas de jeter sa cravate et de laisser sa chemise sortir de son pantalon pour être un homme libre.
    Il est vrai que Marie-Antoinette était tirée à quatre épingles ; mais Robespierre aussi.

  7. @EPorteneuve | 02 août 2017 à 00:53
    D`accord sur tout. Les députés ne se comportent pas, dans leur fonction, comme des citoyens normaux.

  8. Le simplisme favorise l’opprobre, déjà si fort. La nécessité d’agir vite ne doit pas occulter que nous n’en sommes qu’à deux mois à peine de législature et la foule des nouveaux venus devrait intégrer qu’à courir, on finit par perdre son temps, comme la foule des commentateurs devraient leur en laisser pour qu’ils accèdent à la hauteur de l’honneur démocratique qui leur a été fait. Patience, il se trouvera bien dans la majorité l’un ou l’autre qui saura mesurer la chance du renouveau qui s’annonce, et orienter son chaos vers l’élévation indispensable des réformes à, enfin, accomplir.

  9. Et Michel Mercier ? Ne mériterait-il pas une paire de claques ?
    Les Torquemada de Fillon doivent s’arracher les cheveux pour rendre enfin leurs conclusions sur le Penelopegate.
    Mais où est passée Mme Houlette ?
    Voltaire s’était fait rosser par les valets du Chevalier de Rohan pour persiflage, aujourd’hui c’est boîte à claques, goudron et plumes, c’est un progrès.
    Boris Vian le chantait :
    https://m.youtube.com/watch?v=E_WF8BEwxxw

  10. En revanche l’entraîner vers le haut, arrêter net la décadence, manifestera aux citoyens concrètement, par la vision et la substance, que les députés ne sont pas n’importe qui et suscitera peut-être à nouveau un respect enfui.
    Comme la confiance, le respect n’est pas un dû mais se mérite.
    Or, comment est-il encore possible de respecter – et pas seulement depuis l’avènement du macronisme – des gens qui sont les premiers à se moquer du monde avec cynisme, à tromper leur électorat et à se croire tout permis une fois qu’ils sont élus ?
    N’est-ce pas, m’sieurs-dames de la fausse droite ?
    Dès lors, que reste-t-il comme marge de manœuvre aux Français pour manifester leur mécontentement face à des représentants qui ne les représentent en rien ?
    Enfin, je veux bien que l’on déplore le fait que certains députés reçoivent de temps à autre un soufflet, mais n’oublions pas tout de même que nous vivons sous un régime qui a commencé son existence en leur coupant la tête…

  11. Suite au constat : les questions que je me pose depuis des années sont de savoir si le mécanisme de descente infernale est tout d’abord enrayable et secondairement si une remontée est possible.

  12. Bonjour,
    Concernant la tenue des députés de « La France Insoumise » ils m’ont beaucoup fait rire. Cela devient un uniforme, un signe de reconnaissance de n’avoir pas de cravate. Ils copient en plus tiède les tenues de Podemos en Espagne.
    Quant à votre interrogation sur les députés LREM, j’en déduit que vous souhaitez des professionnels de la politique ? Je ne vous suis pas, à quand un diplôme d’habilitation à être député ?

  13. Philippe Dubois

    Bonjour Monsieur Bilger
    Le geste est inacceptable bien sûr et il est différent de l’agression de NKM : il y a un coup porté et non quelques tracts jetés à la figure.
    Mais, comme je l’ai déjà écrit, depuis le temps que la violence envers les militants(es) du FN est considérée comme légitime par l’ensemble de la caste, il devenait inévitable que ces pratiques finissent hélas par s’étendre.
    Qui sème le vent…
    Par ailleurs, l’individu, jugé en comparution immédiate, a été lourdement condamné : six mois de prison dont un ferme avec incarcération.
    Nos racailles de banlieue doivent être morts de rire.
    Deux poids deux mesures, comme d’habitude ?

  14. Patrice Charoulet

    Vos propos de ce jour sont fort justes. Quand vous écrivez que certaines conduites à l’égard d’élus n’existaient pas « hier », il faudrait préciser de quel hier il s’agit.
    Songeons notamment à quels sommets l’anti-parlementarisme est parvenu soit à l’époque de l’affaire Dreyfus, soit dans les années trente. Les violences verbales et… physiques n’avaient rien à voir avec celles que nous voyons actuellement.

  15. Je me moque des maladresses, on voulait que les vieux caciques soient dégagés et c’est très bien, à mes débuts j’ai été emprunté et j’ai appris.
    Tout ce que la plupart des citoyens détestent est ce professionnalisme de la politique, désormais il y a des nouveaux pour le bien des institutions, pour la fraîcheur, et comme culturellement ils n’ont pas le cerveau embué, lorsque la mesure sera prise, les chevaux pourront parler.
    Les citoyens ont voté pour changer, pas pour entendre le ronronnement d’un entre-soi qui a fait s’éloigner les électeurs.
    Le renouveau passe aussi par un blanchiment des pratiques et parler le constitutionnel et le parlementaire est comme une langue, le temps de la découvrir, ce n’est quand même pas la pyramide d’Egypte à élever.
    Les derniers vestiges de l’Assemblée qui ont sauvé leur peau font surtout preuve de désarroi et de frustration dans l’hémicycle, au prochain tour ils seront sans doute balayés, surtout quand on voit aujourd’hui l’état des fondations de leurs partis respectifs.
    Je trouve que le début est plutôt bon, maintenant j’espère qu’ils vont ratifier la suppression de la cagnotte parlementaire chère aux sénateurs qui distribuaient cet argent comme des bonbons.
    Et dans la foulée je souhaite un nouveau coup de jeune dans cette Assemblée endormie sur maroquins et voyages d’études.
    D’ailleurs si le comité paritaire ne s’entend pas, les novices vont quand même leur souffler ces gâteries d’un autre siècle. Il a fallu attendre de nouveaux jardiniers de la loi pour que cela arrive, alors vive les novices ! Le courage va souvent de pair avec la nouveauté.

  16. La bande à Mélenchon joue dans la provocation permanente. C’est comme aux Galeries Lafayette, il s’y passe toujours quelque chose. Puisque les idées et le programme politique sont du rêve, l’essentiel est de détonner par la forme, de faire le buzz.
    Ruffin est content, il fait son cinéma.

  17. Après tout, Monsieur Bilger, la décadence n’est jamais qu’un « progrès négativisé », pour obéir à la novlangue en cours chez nos prétendus penseurs et intellectuels qui décident de tout au plus haut niveau de l’État.
    Je remercie Savonarole | 02 août 2017 à 09:56 pour son lien qui montre que notre « Elu » sait particulièrement bien s’entourer de conseils éclairés. Sur cette personne, lire dans le Palmipède paru ce jour une excellente biographie.
    J’ai utilisé le mot « Elu » en écho à un article de Pierre Brunet dans Causeur. Là aussi le portrait vaut son pesant :
    https://www.causeur.fr/budget-jeux-olympiques-macron-defense-145862?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=7256e3ec76-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-7256e3ec76-57538953

  18. E.Macron a fait une grosse colère en qualifiant la baisse des APL de « connerie sans nom ». Y a-t-il un capitaine à la manœuvre ?
    Il l’annule ou il la maintient ?
    Ca commence vraiment à être le bazar.

  19. Quoique, un mois ferme à soixante balais pour se libérer de trente ans de frustration politique et autres « foutages de gueule », ça doit bien valoir son pesant de Prozac, non ? La baffothérapie devrait être enseignée à la faculté de médecine. Sinon, j’avais des doutes sur l’indépendance de la Justice mais après cette affaire je n’en ai plus. On connaît le nom du médecin légiste qui a mis trois jours d’ITT pour une gifle ?

  20. « En revanche l’entraîner vers le haut, arrêter net la décadence, manifestera aux citoyens concrètement, par la vision et la substance, que les députés ne sont pas n’importe qui et suscitera peut-être à nouveau un respect aujourd’hui malmené. »
    Quand on bénéficie des suffrages de plusieurs dizaines de milliers d’électeurs et qu’on les représente à l’Assemblée nationale, il n’est pas insensé de le faire de façon digne et exemplaire.
    La façon de se comporter et de s’habiller est une des composantes du savoir-être et du savoir-vivre et manifestement, celles et ceux qui, élu(e)s, font fi de toute étiquette ne respectent ni leurs mandants, ni leurs mandats.
    Ce n’est pas parce que l’on représente la France insoumise que l’on doit donner une image du peuple aussi dégradante.
    J’avais vu une exposition de photos de Paris pendant la guerre 14-18 : tous les hommes, quelle que soit leur condition sociale, portaient fièrement moustache, chapeau et veston, et je m’étais fait la remarque qu’aujourd’hui les « gens ordinaires » (pour parler le Macron) négligeaient énormément leur mise.
    Ce n’est pas en les imitant que les députés vont rehausser leur image !

  21. @ Jabiru | 02 août 2017 à 11:54
    « Y a-t-il un capitaine à la manœuvre ?
    Il l’annule ou il la maintient ?
    Ca commence vraiment à être le bazar. »
    Eh oui, Jaribu, il ne suffit pas de mettre une combinaison de pilote de chasse. Il faut aussi savoir piloter l’avion ! ☺

  22. Catherine JACOB

    « On se permet tout et on a bonne conscience. Parce que c’est un député. Parce qu’on est un député. »
    Puis-je me permettre de dire que c’est malheureusement la même chose pour la police. Ce matin, au sortir d’une courbe sans visibilité et que donc j’ai pris à tout hasard au cordeau, et bien m’en a pris, car je me suis retrouvée avec une voiture de police dans mon couloir qui chevauchait à moitié la ligne continue !! Comme elle a dû s’arrêter vu que celle qui la précédait s’arrêtait dans la file qui attendait le passage au vert d’un feu tricolore, je me suis arrêtée également, après avoir vérifié que je n’étais suivie par nul véhicule trop rapproché et j’ai vertement fait observer au conducteur du véhicule de police que la police ne pouvait pas tout se permettre ! Et tant pis s’il a relevé mon n° d’immatriculation pour agression verbale d’agent.
    Plus avant dans la matinée, au bas d’un col de montagne, j’ai pu observer un accident impliquant cinq véhicules dont l’un avait dévalé la pente pour s’arrêter dans un arbre et dont la cause était manifestement similaire : un gros 4×4 a coupé le tournant et une petite Clio a pris peur, donné un coup de volant et s’est retrouvée dans le fossé !
    Ce n’est pas tout, le véhicule qui me suivait n’a pu manquer le spectacle du repêchage de la Clio et des jeunes gens qui, catastrophés, attendaient sur le bord de la route, que croyez-vous qu’il a fait 100m plus loin, il a dépassé le camion qui me précédait, donc moi-même au passage, pour se réinsérer in extremis entre le poids lourd qu’il était en train de dépasser et le poids lourd qui arrivait dans l’autre sens !
    Voilà !

  23. olivier seutet

    Après une loi médiocre et bavarde sur une prétendue moralisation de la vie publique, j’attends, par contre, beaucoup de la réforme de la Constitution diminuant le nombre des élus à tous les échelons et qui pourrait supprimer les assemblées inutiles (comme par exemple le conseil économique et social). Elle sera la première pierre pour reconstruire une classe politique digne de ce nom qui nous changera de la foule des demi-sels qui ont envahi les bancs de toutes les assemblées. La seconde sera nécessairement la définition d’un statut de l’élu ; il est indispensable pour enfin attirer des hommes de valeur dans la politique. Il faut qu’ils soient
    – peu nombreux, pour que la sélection soit efficace,
    – très bien rémunérés, à l’inverse ce que voudraient les populistes de tout poil, pour que leur fonction soit attractive et praticable sans rémunération annexe,
    – appuyés par des assistants nombreux et compétents qui puissent vraiment les aider dans leur double travail d’élaboration de la loi et du contrôle de son application, comme cela se pratique par exemple aux Etats-Unis,
    – à l’abri des compromissions, en obligeant les élus à démissionner de la fonction publique, comme d’emplois dans des sociétés privées, ou de sinécures dans des associations,
    – avec une garantie de non-emploi d’une durée suffisante après la fin de leurs mandats,
    – sans aucune condition préalable sur leur passé ; le peuple est souverain et il est inimaginable qu’il ne puisse exprimer librement son choix ; toute instauration de critères de compétences, de moralité, de conduite passée, serait la voie ouverte à la dictature de bien-pensants ou de modes.
    Ce n’est qu’à ce prix que nos élus pourront enfin être des représentants respectés par le peuple. Et s’ils sont respectés, nul doute qu’ils se conduiront à la hauteur de leurs fonctions.

  24. Les salariés d’ EDF ont l’électricité moins cher ; les militaires haut gradés ont à vie leurs places en première pour rien ou presque à la SNCF ; à une époque, je ne sais pas si c’est encore le cas, les inspecteurs du Trésor avaient des réductions d’impôts, la liste des avantages et dérogations est interminable. Pourtant personne n’imagine tout remettre à plat, impôts, retraites, logements subventionnés, et le reste, si infondés soient-ils. Ni aller gifler les bénéficiaires de privilèges en pleine rue.
    Les députés exaspèrent parce qu’ils font la loi. On leur attribue le pouvoir de décider pour nous et pour nos enfants de notre vie quotidienne, de notre avenir, de la place faite aux jeunes, de la place faite aux vieux, de nos droits, de nos devoirs, de nos emplois, de nos dettes, et de nos redevances multiples à la cagnotte nationale percée comme un panier. On nous annonce des catastrophes économiques, sociales, climatiques imminentes, mais nos représentants, censés contrôler l’État en notre nom, nous font plutôt la morale. Leur mélange d’empressement à défendre leurs propres avantages et d’inertie à défendre ceux des citoyens excite la fureur des électeurs. Leurs vêtements, moches ou beaux, négligés ou soignés, seront toujours pris comme des chiffons rouges, leurres et prétextes pour alimenter la fureur de la rue. C’est la dépendance qui rend agressif (cf Mélanie Klein). Plus les élus confisquent notre gagne-pain pour nous le redistribuer comme de l’argent de poche, plus aussi font-ils d’obligés à coups de dérogations et de passe-droits, et plus ils rendront les électeurs agressifs.
    Personnellement, c’est à l’État sous la forme de son administration, et au gouvernement en la personne de ses technocrates sûrs d’eux-mêmes et décidés à appliquer leurs dogmes au mépris de la volonté d’un peuple – par ailleurs de moins en moins éduqué, et de plus en plus avide – que je ferais plutôt le reproche d’oublier qu’en principe, ils ne sont pas les maîtres.
    La tyrannie de la rue, l’arbitraire, et la brutalité représentent les pires des solutions imaginables pour rendre aux élus le sens des responsabilités qui leur fait paraît-il défaut. Cette généralisation est d’ailleurs injuste. Il nous faut trouver autre chose qu’une bataille qui se prétendrait justifiée entre des élus inertes et des électeurs loups solitaires et punitifs.

  25. Sur le travail de nos députés :
    Le navigateur Jimmy Pahun, député apparenté MoDem de la deuxième circonscription du Morbihan et soutien de LREM, s’est fait remarquer par son absentéisme à l’Assemblée, notamment lors du vote de la loi d’habilitation, ce dont il s’est justifié en déclarant :
    « On ne m’avait pas notifié que je devais être présent pour le vote »
    Voilà un marin qui mériterait qu’on lui notifiât une bonne course de bouline !

  26. Antoine Marquet

    @Lucile
    Qu’entendez-vous par « hauts gradés » ?
    Les officiers supérieurs sont des hauts gradés. Les officiers généraux sont des hauts gradés jusqu’au grade de général de division (3 étoiles) après ils n’ont plus de grades mais des « rangs et appellations » : rang et appellation de général de corps d’armée (4 étoiles) puis d’armée (5 étoiles).
    Seuls les généraux en deuxième section (réserve pour faire court) possèdent une carte de circulation SNCF ouvrant droit à une réduction de 75% sur les tarifs SNCF puisqu’ils sont considérés comme « potentiellement en activité ». Ces g+énéraux ne prennent pas tous les jours le trains, ni même tous les mois…
    Observez par ailleurs, Madame, qu’en fin de compte peu nombreux sont ceux qui paient le tarif plein. La SNCF offre un grand éventail de réductions à toute sorte d’usagers.
    Remarquez enfin que les « hauts gradés » auxquels vous faites référence ne reçoivent pas, tout au long de leur longue carrière, des chèques vacances tout comme ils ne perçoivent pas un montant compensant leurs heures supplémentaires !

  27. Franck Boizard

    Ce qui arrive est dans l’ordre des choses :
    1) Les Français sont très insatisfaits de leurs politiciens, qui sont autistes à leur insatisfaction. Au contraire d’écouter, ils font la leçon et ils expliquent aux Français qu’ils ne voient pas ce qu’ils ne voient pas ce qu’ils voient, qu’ils ont tort de ressentir ce qu’ils ressentent et qu’ils sont « nauséabonds » de penser ce qu’ils pensent. Bref, ils prennent les Français pour des c…
    2) La caste politique paraît immuable. Certes, des têtes changent, mais elles restent issues du même milieu et tiennent le même discours.
    La violence physique devient donc le seul recours, regrettable mais légitime, répondant à la violence symbolique des politiciens.

  28. Une affaire de plus qui ne va pas rehausser la cote des élus. E.Macron veut moraliser la vie publique.
    Aujourd’hui est nommé au Conseil constitutionnel un sénateur, ex-garde des Sceaux, qui a employé ses deux filles au Sénat. Pour l’une d’elle il est question de conditions troubles qui dissimuleraient un emploi fictif.
    Elle percevait 2000 euros par mois étant domiciliée à Londres.
    Trop c’est trop !
    A quand le grand ménage pour tous ceux qui ont profité du système alors qu’une grande partie de la population est à la rame ?
    Cette nomination ne pouvait-elle pas attendre que soit diligentée une enquête ?
    Franchement ils se moquent du monde, on continue à placer les copains, comment voulez-vous après que l’on demande aux Français de montrer l’exemple ? Si c’est cela la moralisation voulue par le chef de l’Etat, c’est un nouveau dossier qui est bien mal engagé. Comment faire confiance à celui qui a promis des changements significatifs ?

  29. Claude Luçon

    Quand Wikipédia nous annonce d’un homme : Jean-Luc Mélenchon, qu’il a été
    – titulaire d’une licence de philosophie obtenue à la faculté de lettres et sciences humaines de l’université de Besançon en 1975
    – en 1975, il devient professeur au lycée du bois de Mouchard.
    – en 1976, il retourne à Lons-le-Saunier, où il est professeur de français dans un lycée technique
    – élu conseiller municipal de Massy en 1983
    – conseiller général de l’Essonne en 1985
    – sénateur en 1986
    – ministre délégué à l’Enseignement professionnel de 2000 à 2002, dans le gouvernement Lionel Jospin
    Quand cet homme est le premier à inciter les citoyens à l’insoumission, au débraillé et à la grande gueule, alors qu’il a été, au plus haut niveau, chargé de l’éducation desdits citoyens, pourquoi s’étonner ??
    Le moment est venu pour notre ami Patrice Charoulet d’avoir une conversation « entre quatre yeux » avec JLM, ou au moins de lui écrire sur son blog, en lui expliquant qu’un enseignant, même ex, se doit de respecter la noble tâche qui fut la sienne, ses ex-collègues et aussi lui-même car il a plus le profil d »un clown que d’un ex-enseignant et ministre de la République.
    Mélenchon se veut républicain et nationaliste et ne respecte ni sa patrie ni la République. Il avilit la République et nous tous avec elle.
    L’exemple est là, des benêts le suivent, au Palais Bourbon comme dans la rue.
    Certes il n’est pas le seul coupable, ni le premier, mais en matière de violences verbales en politique et agressions sur les élus, il y a une étrange coïncidence entre JLM et la fréquence récente de ce genre de délits depuis qu’il est entré en campagne électorale.

  30. Laurianne Rossi a été frappée par un militant de la CGT, ce syndicat aux méthodes fascisantes.
    On apprend également que le PCF, ou ce qu’il en reste, a réussi à faire parler de lui en souhaitant bonne chance à Maduro, ce tyran assassin.
    Décidément, on ne se refait pas.

  31. calamity jane

    @Aliocha
    « Le simplisme favorise l’opprobre, déjà si fort »
    Pourriez-vous expliciter ?
    ————————–
    « …leur en laisser pour qu’ils accèdent à la hauteur de l’honneur démocratique qui leur a été fait. » (PB)
    Quel honneur démocratique ? La légion (d’honneur) à exhiber ? Déjà ?
    Chez les ploucs, quand on ignore quelque chose on écoute celui qui sait. De même, on ne se mêle pas du savoir-faire de certains, certaines pour vainement se faire valoir… et lorsqu’on porte une chemise blanche on ne va pas titiller le gardon.

  32. Xavier NEBOUT

    La très grande majorité des élus sont quasiment atteints par la folie du pouvoir et des honneurs lorsque la gloire ou la fortune n’a pas précédé leur élection.
    Ne faut-il pas être dingo pour passer sa vie à chercher à être élu ou réélu ? Les élus consacrent notoirement quelque 30% de leur vie à leur réélection.
    Pour un conseiller municipal qui se dévoue pour la collectivité en toute humilité et dans le seul souci de bien faire, il y a en a cent qui ne touchent plus terre.
    La démocratie est une histoire de fous et bien souvent la corruption n’est que l’accessoire de la folie.
    Alors arrivé au pouvoir, ils ne savent plus rien faire d’autre que penser à leur réélection comme Hollande en aura été le parfait exemple, et Macron qui semble prendre la suite.
    Vous avez parlé de baffes ? Giflez-les tous, Dieu triera les siens.

  33. @Lucile
    Vous oubliez de dire que les hauts gradés de l’armée perçoivent leur solde d’active jusqu’à leur mort. Ils ne passent donc pas par la case retraite et donc ne connaissent pas la décote salariale que tout un chacun connaît.

  34. Là, maintenant, je regarde LCP et les questions au gouvernement.
    Je n’ai qu’un mot : affligeant.
    Une petite député LREM du Finistère qui s’appelle Mme Sandrine Le Feur pose une question en ânonnant son texte écrit par un autre, et le ministre de l’Agriculture, ne sachant à qui il s’adresse, l’interpelle « Mme la députée Le Fur ! »
    Ou Darmanin qui cite en introduction de son réquisitoire à l’encontre des communes à qui l’on va supprimer les dotations de l’Etat un monologue de Gabin dans un film 🙁
    Mais où va-t-on ?

  35. @Jabiru | 02 août 2017 à 11:54
    Bof, comme avec les autres avant. Sauf que là on attendait plus et mieux.
    @EPorteneuve | 02 août 2017 à 00:53
    « C’est rare. Je suis en désaccord sur l’analyse.
    Après des décennies de politiques se comportant en seigneurs, bafouant la Constitution et s’octroyant des privilèges, on ne peut que les détester. Ils volent les impôts des citoyens ! Ils abusent de tous les privilèges, ils se sont constitué des seigneuries. C’est fini, les générations qui ont supporté cela ne sont plus, et les jeunes ne vont certainement pas s’installer en position d’esclaves. Dehors, et sans regrets. »
    Je suis mille fois en phase avec ce que vous avez écrit ici, et les nouveaux apprendront comme j’ai appris et comme beaucoup ont appris.
    « Le plus insupportable de tout ? Les députés ou sénateurs se comportant en bande de mafieux, qui refusent l’obligation du casier vierge, de revenir à la normale, avec l’égalité de traitement pour le remboursement des dépenses, les logements de fonction, les tickets gratuits SNCF pour la vie, et tout le reste : la litanie des abus est longue comme le livre de la Genèse et les coûts cumulés de ces abus de plusieurs milliards par an. »
    Combien d’hôpitaux ont été dilapidés, combien de tout a été spolié…
    Ils pleurent sur des revenus et avantages bouffis qu’ils sont loin d’avoir mérité et qu’un entre-soi jusqu’à maintenant machiavélique a maintenu à flot.
    Je souhaite que cette nouvelle génération balaye tout cela et que l’air soit un peu plus respirable.
    Quant à la soi-disant inexpérience, c’est un méchant prétexte pour soutenir un ancien régime agrippé à ses prébendes, collé au rocher comme des moules.
    Il suffit de voir un Gérard Larcher et sa cour, briguant sans aucun doute encore et toujours un mandat de plus ; assez de ces rentes de situation, de ces viagers politiques.
    Vite, il faut étriquer ces assemblées obèses d’avantages et repues de mandats, leur rendre enfin la vertu de l’engagement pour les citoyens.

  36. Catherine JACOB

    @Lucile | 02 août 2017 à 13:11
    « Les salariés d’ EDF ont l’électricité moins cher ; les militaires haut gradés ont à vie leurs places en première pour rien ou presque à la SNCF ; à une époque, je ne sais pas si c’est encore le cas, les inspecteurs du Trésor avaient des réductions d’impôts, la liste des avantages et dérogations est interminable. »
    Comme le cas Macron le démontre, il convient de se mettre en disponibilité de la fonction publique, je présume sans solde, pour aller gagner trois millions d’euros entre septembre 2008 et mai 2012, date de son arrivée à l’Élysée (2 800 000 euros bruts entre 2009 et 2013 déclarés à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique).
    Les malheureux qui ne trouvent pas à faire des intermèdes Kerviel dans la banque d’affaires ou quelque autre grande entreprise du privé bénéficient en effet de quelques avantages en rapport avec leur métier et ou profession dont la rémunération est incomparablement inférieure à ce qu’elle eût pu être dans le secteur privé.
    Ce qui est également le cas pour l’enseignement privé hors de France, par exemple à Singapour où les rémunérations sont multipliées par dix par rapport au public et les enseignants privés beaucoup mieux considérés, et réputés dispenser enseignement de meilleure qualité (en France, c’est le contraire).
    Quand on gagne près de trois millions d’euros en deux ans, on n’attrape pas le blues qui envoie des personnels ayant passé des concours infiniment plus difficiles que celui de l’ENA, en maison de repos pour dépression.
    Or donc, les agents de l’EDF, lorsqu’ils sont d’astreinte sont mobilisables, comme j’imagine les fonctionnaires de police et les sapeur-pompiers (pour les militaires, je ne sais pas), 24/24h et susceptibles d’être appelés à tout moment du jour et de la nuit pour régler des problèmes de sécurité publique (lignes à haute tension endommagées par un orage etc. etc.) en risquant leur vie.
    D’où un tarif d’énergie préférentiel est, lorsqu’on y pense, d’une très mince compensation, en regard des professions pantouflardes comme les avocats etc. qui n’assument jamais leurs erreurs et dont les confrères dissuadent leurs clients de porter plainte contre eux !

  37. Orange avec AFP, publié le mercredi 02 août 2017 à 12h54 :
    « Alors que la commission des Lois du Sénat a validé mercredi la candidature du sénateur MoDem du Rhône au Conseil constitutionnel, Le Canard enchaîné affirme qu’il a employé deux de ses enfants comme assistants parlementaires – dont l’une vivait et avait un emploi à Londres au même moment. »
    Je ne croyais pas si bien dire, encore un, dans l’entre-soi qui régnait et les convenances tacites tout allait bien dans le meilleur des mondes cachés. Et en plus on va le parachuter au Conseil constitutionnel – vite une enquête – qui est censé gérer nos vies… Du balai, il suffit de lire les réseaux sociaux, les jeunes ne supportent plus ces personnages.
    ——————–
    Pour en savoir un peu plus sur le Sénat et la vie cachée de ce lieu bien discret :
    https://blogs.mediapart.fr/gabrielle-teissier-k/blog/020817/quoi-sert-un-senateur

  38. Je trouve qu’un mois ferme c’est cher en comparaison du sursis systématique qui est donné aux voleurs de rue, et ne parlons pas des brûleurs de voiture. L’Etat ne se fait plus respecter parce qu’il n’est plus respectable : des milliers d’hectares sont partis en fumée dans le sud-ouest et que croyez-vous que le ministre de l’Intérieur donne comme consignes ? de ne pas hésiter à retirer les permis aux conducteurs en excès de vitesse. Autrement dit il se fiche complétement des désastres humains et économiques d’une région complète pour être sûr de « faire du chiffre » sur le bord de la route. Il y a certes 3500 tués sur la route, mais 10 000 suicides par an pour lesquels il n’y a aucune politique de santé ou de prise en charge des familles, etc

  39. @GLW
    Philosophie de la claque ? Amusant mais discutable. A qui met-on des claques ? A un mâle robuste ou à une femme ? Exemple : je n’ai pas entendu dire que lorsqu’il était député, David Douillet ait reçu des claques.

  40. @olivier seutet
    Je partage entièrement votre contribution du 02.08 à 13:07.
    Il faudrait commencer par dégraisser le mammouth des deux Assemblées et du Conseil économique et social qui sert à permettre aux amis en difficulté de pantoufler à l’aise.
    S’agissant de l’Assemblée Nationale, réduire à 1 député pour 150 000 habitants.
    S’agissant du Sénat, réduire à 2 sénateurs par département.
    Cela concerne près de la moitié des élus dont certains ne sont pas souvent présents aux séances.
    Réduire cette masse salariale permettrait au pouvoir de montrer l’exemple à la veille des ordonnances sur la loi travail.
    Que va faire le chef de l’Etat qui a montré pour certains une main de fer sans gant de velours ?

  41. On attaque les députés parce qu’ils n’ont pas le pouvoir.. Ce sont les grandes entreprises et les financiers qui le détiennent et on s’en prend à ceux qui sont censés l’équilibrer. On vous pardonnera tout mais pas d’être un protecteur incompétent.
    A un niveau moindre, dans la rue, on est indulgent avec les agresseurs, et sévère avec ceux qui se défendent ou s’interposent. En somme, il ne faut pas diverger de la masse, et surtout pas si on est dépourvu d’un vrai pouvoir car on se venge du vrai pouvoir qui vous écrase sur un faux qui a les apparences mais non la réalité du pouvoir.
    Le politicien est un défouloir par la critique comme le comique par le rire et il me semble les politiciens voulant être populaires ou les comiques voulant faire de la politique se rapprochent de plus en plus… Enfin, se rapprochaient, j’ai l’impression que des deux côtés on a compris que les rôles n’étaient tout de même pas les mêmes.
    Si les politiciens parviennent à être un peu plus respectables et un peu moins inefficaces, le peuple leur trouvera une autre utilité que boucs émissaires.
    Il y a par exemple les drogués pour ça.

  42. calamity jane

    @Lucile
    D’après les liens mis par d’aucuns et la fin des privilèges
    souhaitée par tous, nous avons la preuve par Madame Sibeth Ndiaye, qu’ils, elles sont vraiment « comme tout le monde ».
    Donc, effectivement FIN DES PRIVILEGES.
    Concernant le gaz et les transports par train idem.
    Vous imaginez les personnes travaillant dans des cabinets juridiques se prévaloir de passe-droits au regard de la législation… par exemple ?
    Ainsi que j’ai eu l’occasion de l’écrire : l’Etat, le plus grand
    pourvoyeur d’inégalités.
    Si ces personnes ne s’étaient pas reconnues dans le mépris affiché du président adressé à certaines situations citoyennes (que je ne vais pas reprendre, beaucoup de commentateurs, commentatrices les ont signalées) elles ne pourraient pas se comporter de manière aussi désinvolte.

  43. @ Lucile
    « On nous annonce des catastrophes économiques, sociales, climatiques imminentes, mais nos représentants, censés contrôler l’État en notre nom, nous font plutôt la morale. »
    La morale ne coûte rien à faire quand on ne la respecte pas, par exemple quand on l’instrumentalise, d’une part pour masquer l’incompétence, d’autre part pour dominer par la culpabilité. Il ne faut pas s’étonner que certains soient boucs émissaires d’évolutions plus profondes quand ils ont commencé à culpabiliser les autres indûment. Il ne faut pas s’étonner d’un certain discrédit de la morale quand elle est le dernier refuge de l’auto-satisfaction usurpée.
    Croire que s’imposer un trois pièces changera quelque chose est une déformation de notre hôte due à ce que les magistrats s’habillent de manière ritualisée lors des procès.
    Que les politiciens s’habillent « bien », ils seront assimilés aux vrais puissants et pris pour leurs domestiques qu’ils s’avèrent souvent être, qu’ils s’habillent « mal » et les mêmes puissants les mépriseront de faire pouilleux tandis que le peuple pourra y voir une démagogie existant dans certains cas mais pas d’autres.
    Le vêtement le plus majestueux du monde fut la toge, laquelle n’a pas sauvé la République romaine.
    Le vrai vêtement du politique, c’est d’habiter sa fonction et incarner les idées qui l’ont mis au pouvoir.

  44. Tout était légal alors on avait le droit de tout faire, de Bruno Le Roux à François Fillon en passant par Michel Mercier ils étaient tous pareils, on s’étonnera de l’abandon de la vie politique par les citoyens qui se sentaient sans prise avec ces personnages censés faire la loi pour le bien commun.
    Triste état, le casier judiciaire vierge a été abandonné, on a encore lâché du lest vers la médiocrité.
    Michel Mercier au Conseil constitutionnel… La loi était pour lui, forcément cela donne des droits les devoirs on verra plus tard.
    Pauvres de nous, ils auront toujours une longueur d’avance, on a beau crier « tous pourris » rien n’y fera, alors les un peu plus de 20 % qui ont élu Emmanuel Macron continueront à se réduire comme peau de chagrin et ces personnages de nous dire d’aller voter, mais voter pour qui ils sont tous les mêmes.

  45. @ olivier seutet
    « Et s’ils sont respectés, nul doute qu’ils se conduiront à la hauteur de leurs fonctions. »
    C’est une condition préalable, qu’ils soient respectés ?
    Très drôle !
    Je connaissais : « si ma tante en avait etc. »

  46. Hollande : « Aujourd’hui, ma fierté est de pouvoir remettre à mon successeur Emmanuel Macron un pays plus fort, plus digne, plus soudé, plus cohérent qu’en 2012 ».
    Après avoir ruiné et ridiculisé la France auprès des Français et à l’international, le concierge pipelette nous a laissé des dettes, des milliards cachés que chaque citoyen doit maintenant rembourser, sauf son coiffeur à 10 000 euros brut/mois.
    Les agressions physiques continuent, la pauvreté et le chômage augmentent, les impôts et taxes explosent, des milliers d’expulsions hors de leur logement pour cause d’impayés, flux migratoire en hausse, les jeunes de 16 à 25 ans sans emploi (si vous avez 25 ans et que vous fêtez votre anniversaire le lendemain, vous n’avez plus 25 ans et n’avez plus aucun droit – débrouillez-vous).
    Les + de 52/55 ans toujours dans la galère avec impossibilité de retrouver du travail, les micro-entreprises, les indépendants, les artisans, les agriculteurs ferment faute de trésorerie et sont non soutenus par les banques pour remonter la pente et leur permettre de faire prospérer leurs boutiques, etc.
    J’ai connu un chef d’une petite entreprise, non payé par ses clients parce qu’eux-mêmes en difficulté, qui a dû déposer son bilan et licencier neuf personnes. Aucune banque ne l’a aidé. Il s’est suicidé en se tirant une balle dans la tête. Les banquiers ont beaucoup de morts sur la conscience.
    Les violences sont partout et de toute nature.
    Et ce sera de pire en pire…

  47. Robert Marchenoir

    C’est une tendance générale. Il y a peu, on se gaussait de ces épisodes, aux actualités télévisées, où l’on voyait les députés de je ne sais quel pays improbable en venir aux mains, comme des chiffonniers. Je prédis que nous y viendrons nous aussi.
    Aux Etats-Unis, le directeur de la communication de la Maison Blanche (désormais viré) explique que tel de ses collègues est « un p… de paranoïaque schizophrène », tandis que tel autre « se s… la b… ».
    En Russie, le vice-premier ministre traite le gouvernement roumain tout entier de « fils de p… ».
    Chez nous, Gilbert Collard traite de « c… » certains des responsables de son parti, tandis que NKM traite de « c…rds » ceux qui ne croient pas à la mystification du réchauffement climatique.
    En France, toujours, beaucoup admirent Poutine, qui a conseillé à un journaliste français dont la question lui déplaisait de « venir se faire circoncire en Russie, en s’arrangeant pour que ce soit mesuré large et que ça ne repousse pas » — et qui, accessoirement, a assassiné des centaines de ses compatriotes dans des attentats à la bombe attribués aux Tchétchènes, dans le but d’arriver au pouvoir.
    Comment voudriez-vous que certains électeurs ne finissent pas par baffer les élus dont la binette ne leur revient pas ? C’est un grand minimum.

  48. Cher Philippe,
    Nous vous prions de retirer cette photo qui est fort mal choisie alors que votre billet pose une question pertinente.
    Aimeriez-vous que l’on vous présente en caleçon et les fesses à l’air ?
    Certes non. Alors participez au respect de l’image de cette femme politique de talent et de terrain, ancienne ministre.
    Les portraits de Nathalie existent en nombre.
    Merci de votre compréhension.
    françoise et karell Semtob

  49. @ Antoine Marquet
    Je citais seulement un exemple parmi d’autres, mon idée n’étant aucunement d’attaquer un corps de métier, l’armée en l’occurrence. Je trouve d’ailleurs que plutôt que de donner des réductions de chemin de fer, ou autres avantages, on ferait mieux de rétribuer décemment les gens et de supprimer tous les tarifs spéciaux pour telle ou telle catégorie. Pourquoi un militaire payerait-il moins le train qu’un pompier volontaire, une infirmière ou une caissière de supermarché ? Pourquoi une réduction d’impôts pour les journalistes et pas pour les militaires ? Pourquoi, si les gens risquent leur vie dans leur métier, leur réduit-on la facture d’électricité plutôt que de leur donner un salaire en relation avec la dangerosité de leur travail ? Pourquoi les sénateurs ont-ils droit à une grotesque indemnité de chauffage ?
    Parce qu’on croit les tenir comme ça ; ce sont des avantages, et qui leur sont réservés ; en France, ça marche. Cet ajustement des prix aux personnes est bien sûr opéré par l’État tout-puissant et ses zélés serviteurs. Tout le monde pense y avoir gagné quelque chose.
    En fait, j’ai dû mal m’expliquer : je cherchais à démontrer que ce n’est justement pas à cause de ces avantages catégoriels somme toute parfois plus pittoresques que substantiels, mais pas toujours, que les gens sont exaspérés par les députés, sénateurs et autres gens de pouvoir. Ils tolèrent justement sans ressentiment ces faveurs que j’ai citées pour d’autres catégories professionnelles. Peut-être à tort, car tout se tient. Mais là n’est pas la question.
    Si nous ne les tolérons plus de la part des gens qui nous gouvernent, c’est un peu à cause des leçons de morale (offensantes et déplacées selon moi) dont les élus nous abreuvent. Mais c’est surtout parce que nos députés empilent des lois, et nous étouffent sous elles, le tout sans répondre aux grands problèmes de notre époque, chômage, désindustrialisation, immigration non contrôlée, délinquance toujours croissante, école incapable d’enseigner les bases aux écoliers, etc. Je dois, sous peine d’amende, me procurer un éthylotest alors que je ne bois pas une goutte d’alcool avant de conduire, mais un maire peut impunément souscrire des emprunts toxiques en mon nom, faire ériger dans ma ville des monuments hideux ou des bâtiments inutiles dépassant trois fois le prix initial, créer de nouveaux postes pour récompenser ses soutiens après les élections. L’activité de certains de nos élus nous paraît pire que vide : malencontreuse et dirigée contre l’intérêt général.
    En entreprise, nous sommes sans doute nombreux à avoir dû au moins une fois dans notre vie, travailler en étant dirigés par des gens parachutés ignorants du métier, dont il fallait réparer les décisions intempestives et les actions à contresens, derrière leur dos, pour faire avancer le travail malgré eux. Les Français qui n’ont pas été gangrenés par l’Etat-providence et sa manie de distribuer des avantages minables ou exorbitants (à la tête du client) sur fond de paupérisation, en sont là. On leur met des bâtons dans les roues en leur faisant la leçon, ils essayent quand même de faire leur travail de façon sensée, mais ça leur entame sérieusement le moral. Les petits patrons se battent avec les textes de lois et une comptabilité dévoreuse de temps, les médecins remplissent des papiers.
    Pourtant, il ne faudrait pas que les députés raisonnables, honnêtes et travailleurs, payent pour les intrigants, les dilettantes, les parasites, les profiteurs. De plus, je ne pense pas que s’attaquer physiquement et lâchement aux représentants de la loi ou du gouvernement soit la solution. Ceux que cela soulage ne devraient pas se réjouir. À partir du moment où des individus réussiraient à intimider les législateurs ou les juges dans l’exercice de leurs fonctions, c’en serait bel et bien fini de toute liberté et de toute démocratie.

  50. @semtob | 03 août 2017 à 00:37
    Pourquoi ce faux puritanisme ? La photo ne montre qu’une femme allongée sur le sol après avoir perdu connaissance. Et les jambes de Brigitte Macron vêtue d’un maillot de bain au sortir de la baignade n’offusquent personne que je sache ? Alors pourquoi cette soudaine injonction à Philippe Bilger de retirer la photo ? Moi, je ne suis pas d’accord.
    Montrer la réalité des faits en image est bien plus parlant que des mots.
    De plus, NKM n’a pas des fesses à l’air selon votre irréelle observation, juste une robe au-dessus du genou de 10 centimètres. C’est l’été et il fait chaud… chaud… A la plage on observe des topless et personne n’y prête attention. Soyons rationnels.

  51. Le jeune député débraillé, insoumis au sens propre comme au sens figuré, se fiche du respect de la tenue vestimentaire, il n’a que faire de ce que pensent les autres. Pour faire encore plus beau, il ne lui manquait plus que le pantalon troué arrivant au ras des fesses, un anneau dans les narines, une banane sur le crâne et il serait tout à fait dans la tendance comme disent beaucoup de jeunes.

  52. @ Franck Boizard | 02 août 2017 à 13:47
    « …la violence physique devient donc le seul recours, regrettable mais légitime, répondant à la violence symbolique des politiciens. »
    Je suis bien d’accord avec vous. Même si nombre de politiciens ne pratiquent qu’une violence symbolique : par leur vote, propos, solidarité clanique, etc. Mais dans les faits et au quotidien, cette violence est loin d’être neutre pour nombre de nos concitoyens
    Un coup de poing portée à une femme, même si elle est députée, ce n’est quand même pas une affaire d’Etat !
    J’observe que son agresseur a fait l’objet d’une comparution immédiate, et qu’il a écopé de six mois de prison dont un ferme. Dans nombre de cas similaires et concernant des femmes – même âgées – la justice est loin d’être aussi réactive, et autrement plus laxiste : du rappel à la loi à la prison avec sursis. Mais ces victimes sont hélas des anonymes, et bien souvent des « gens de peu » comme on disait dans les siècles passés.

  53. @ Giuseppe | 02 août 2017 à 10:46
    « Je me moque des maladresses, on voulait que les vieux caciques soient dégagés et c’est très bien, à mes débuts j’ai été emprunté et j’ai appris. »
    Sur le fond vous avez raison. Le problème est que lorsqu’ils auront appris, ils deviendront comme les anciens.
    Ils connaîtront, certes, les codes du député averti, ils sauront s’exprimer sans bafouiller quand ils poseront leurs questions au gouvernement, ils ne se tromperont pas de bouton lors des votes, ils sauront regarder l’œil de la caméra et donc les téléspectateurs droit dans les yeux lors des interviews télévisés, mais, car il y a un mais, ils seront, eux aussi, sensibles aux sirènes du clientélisme, aux privilèges de leur charge et laisseront au vestiaire leurs belles résolutions.
    Combien de vertueux sont entrés dans des associations humanitaires avec les plus belles intentions du monde et ont fini par taper dans la caisse.
    Combien d’idéalistes se sont lancés en politique, persuadés de ne pas devenir comme les vieilles badernes cumulardes qui vivent sur le dos de la bête depuis trente, voire quarante ans et finiront inexorablement comme eux.
    Il en a toujours été ainsi et rien ne permet d’espérer qu’il en soit autrement dans un proche avenir. Les honneurs, l’argent, l’ambition finissent toujours par avoir raison des plus belles intentions. Ainsi en est-il de la nature humaine, capable parfois du meilleur, mais le plus souvent du pire.

  54. Philippe Dubois

    @ Paul Duret | 02 août 2017 à 15:52
    « …les hauts gradés de l’armée perçoivent leur solde d’active jusqu’à leur mort. »
    Ceci est inexact : les officiers généraux en deuxième section perçoivent une solde de réserve équivalente à leur pension de retraite, dont le seul avantage est d’être considérée fiscalement comme un salaire.
    Quant aux autres officiers en retraite, ils perçoivent une pension de retraite calculée en fonction du nombre d’années de service et d’éventuelles bonifications

  55. De tout temps, les petits ont pâti des sottises des grands. Christine Clerc a écrit un livre récent intitulé J’ai vu cinq présidents faire naufrage. Elle commençait par Giscard d’Estaing pour achever sur le gourou-prédécesseur de Macron. Franz-Olivier Giesbert a chargé F. Hollande dans Le théâtre des incapables. Il n’a guère été plus tendre. Christophe Barbier s’est fait le procureur des deux derniers chefs d’Etat dans Deux présidents pour rien. Les livres sur le thème foisonnent… il y a abondance de matière.
    L’actuelle Assemblée nationale est constituée d’un pourcentage très important de novices LREM. Ils sont non seulement ignares de la fonction qu’ils occupent, mais aussi certains sont débraillés (une honte aux yeux des citoyens, une ignominie pour l’image donnée à l’étranger). Fillon voulait instaurer un uniforme obligatoire à l’école. Pourquoi, voyant ce que l’on voit😔, ne pas élaborer un code vestimentaire et un savoir-vivre pour les députés ? Ceux de Mélenchon ne sont sensibles qu’à l’anarchie et à la transgression, insoumis jusqu’à la garde et précieux-ridicules assumés. La ligne directrice conceptuelle du mouvement est respectée à la lettre. Il rejettent la société sauf, bien sûr, les généreux prébendes qu’elle leur distribue. Logiques avec eux-mêmes, ils devraient démissionner mais ne le feront pas. Tant pis, ils deviendront, à leur tour, ce qu’ils détestent : des notables et des gras bourgeois. L’olibrius dépenaillé a craché sur sa soupe rémunératrice et ouvertement insulté le président de l’Assemblée nationale lors de son intronisation. Trop de boue céphalique et d’outrecuidance déployée en bannière n’exaltent que les niais. Les injures sont les raisons de ceux qui trompent et se trompent.
    On ne respecte pas les parlementaires parce qu’ils appartiennent à la classe honnie des politiques. Les politiques –…ce n’est pas un scoop –se dévaluent dans l’opinion publique par leur comportement (Giscard, Mitterrand, Sarkozy, Hollande), leur incompétence et/ou inaction (Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande), la trahison de leurs promesses (tous…), et les scandales sur la probité. Depuis la mort de Georges Pompidou au printemps 1974, ses successeurs n’ont eu de cesse que d’« emm**der les Français » (expression de l’agrégé de lettres qui, lui, a été un redresseur de pays) et dégrader la France.

                ***

              Les agressions contre NKM et la députée LREM sont intolérables.
              Yann Piat y a laissé la vie pour excès de curiosité dans le milieu. Morte pour ses idées.
              L’agression contre NKM s’inscrit dans sa démarche de ralliement à Macron avant les législatives. La féline, jugée félonne, a été prise à parti par un fielleux immonde.
              L’agression contre la députée LREM faisait suite à la présidentielle contestée par beaucoup de Français offusqués que Fillon ait été – en étant trucidé – volé d’une élection promise, imperdable. Macron n’a recueilli que 23% des suffrages au premier tour dans un contexte d’abstention massive. Beaucoup jugent qu’il ne doit en émaner aucune fierté ou légitimité. Tout au long du mandat, ils ne pardonneront rien, n’oublieront rien. Leur sentiment est que cette parodie d’élection présidentielle s’est doublée d’absolue forfaiture.
              L’abondant renouvellement de l’Assemblée nationale a permis un remplacement des générations. Ce n’est pas plus mal.
              Les novices, bientôt, ne le seront plus. Avec l’expérience, ils tireront la Chambre vers le haut. Dans leurs rangs, les mauvais seront éjectés à l’échéance suivante.

            • Patrice Charoulet

              Robert Marchenoir (post du 3 août, 0h35) rappelle, et je lui en sais gré, un certain nombre de déclarations inadmissibles de responsables politiques étrangers (Russie, USA…).
              Il termine cela par la phrase : « Comment voudriez-vous que certains électeurs ne finissent pas par baffer les élus dont la binette ne leur revient pas ? C’est un grand minimum. »
              La conclusion ne rime à rien. Ce contributeur (souvent excellent) a eu un moment d’égarement. La baffe, un minimum ? Il souhaite quoi ? L’usage du couteau ou du revolver ?

            • @ Solon, le 02/07/2017 à 17h27
              Etre homme ou femme n’est pas ici le problème. David Douillet, sportif de haut niveau et habitué des tatamis, a été éduqué à respecter son adversaire. Il ne se serait sans doute jamais permis de ricaner en arborant un sourire moqueur face à un monsieur âgé de 60 ans qui aurait pu avoir l’âge de son père.

            • @Philippe Dubois
              J’ai peut-être fait une erreur mais cela m’a permis de découvrir que nous avons environ 5500 officiers généraux (généraux, amiraux) en deuxième section, c’est-à-dire en retraite. On se fait vieux dans ce type de métier, la retraite commence tôt et se termine tard. Et ils ne sont pas tous allés sur le front !
              J’ai aussi découvert qu’un colonel devient automatiquement général le jour de sa retraite.
              Lucile a raison, chaque corps de l’Etat s’est réservé quelques menus avantages qui, mis bout à bout, finissent par coûter très cher.

            • @Achille | 03 août 2017 à 06:29
              Je ne suis pas dupe non plus, allez, on va essayer d’y croire.

            • Jean-Baptiste Blais

              Bonjour Monsieur Bilger,
              Merci pour vos tribunes toujours vivifiantes et riches.
              Je partage votre réprobation devant ces actes violents qui se multiplient à l’encontre d’hommes politiques.
              En revanche, je ne suis pas de votre avis quand vous dites : « Le climat qui depuis des années est systématiquement et injustement hostile à la classe politique ».
              Je constate que la classe politique, en particulier celle qui est au sommet de l’Etat (président de la République, ministres ou parlementaires) est responsable de très graves trahisons démocratiques (je pense en particulier au référendum de 2005 bafoué par nos représentants). Dès lors, il ne faut pas être surpris que le principe démocratique n’étant plus respecté par ses représentants – ceux-là même qui sont chargés de le défendre – la réaction populaire se fasse de plus en plus en plus violente en réaction à ce forfait.
              Je le déplore comme vous mais je considère les politiques comme éminemment et gravement responsables de cette situation.

            • Claude Luçon

              @ Breizmabro | 02 août 2017 à 15:54
              « Mais où va-t-on ? »
              Nous y sommes, Breizmabro !
              Indépendamment de nos députés la télévision nous confirme que nous sommes dans cette même « chose malpropre issue de nos entrailles que vous avez aussi en Bretagne ». (J’avais un terme plus court, mais Pascale veille !)
              Sur TF1 hier soir, un « expert » conseillait aux « anciens » que pour se rafraîchir pendant la canicule, pas besoin de climatiseur, un simple ventilateur sur lequel on pose un linge mouillé, le ventilateur projette des gouttelettes d’eau qui rafraîchissent l’atmosphère.
              Sauf que comme chacun sait mettre un tissu mouillé sur un appareil électrique est aussi un moyen radical de s’électrocuter, en renouvelant le tissu si le ventilateur est, comme son utilisateur, un peu ancien et a aussi quelques petites fuites.
              Un moyen de réduire le nombre de retraités dans le cadre des économies en cours sans doute ?
              C’est une vieille méthode africaine sauf que là bas ils n’ont pas d’experts en climatisation et souvent pas de télévision les veinards, alors ils se mettent le linge mouillé sur leurs deux sources d’énergie : un bandeau sur le front et, en s »allongeant, un linge mouillé sur le coeur, après avoir passé le linge mouillé au frigo pour un temps, et laissant au ventilateur le soin de faire son métier : brasser l’air.
              Nos experts se prennent pour des ventilateurs, ce sont eux qui brassent l’air.
              Avec ce genre d’experts à la télévision, un président jupitérien qui déclenche sa foudre sur les étoiles d’un général âgé, nos nouveaux députés moralisés et un énarque nommé Pepy, qui n’a même pas fait l’X, à la tête d’une des plus grandes sociétés d’ingénierie de France, la SNCF, laquelle, de son propre aveu, est à cours d’ingénieurs, nous y sommes Breizmabro, nous y sommes, jusqu’à la lèvre inférieure, en attendant de boire jusqu’à la « lie » ce dont je parle plus haut.

            • …il est clair que dorénavant les députés sont devenus comme tout le monde
              Pourquoi ? Ne l’étaient-ils donc pas avant, au pays de l’égalité maladive ?
              Mais en fait, les députés ne sont-ils pas les larbins du Peuple Souverain et, à l’instar des valets de Molière, ne devraient-ils pas s’attendre à recevoir une bastonnade en règle quand ils ne font pas leur travail ou bien quand ils commettent quelque indélicatesse ou trahison ?
              Mais à l’époque de Molière, le Code du travail mal fichu que nous connaissons n’existait pas…

            • @Achille | 03 août 2017 à 06:29
              Je ne suis pas si sûre.
              Ceux qui obéissent à E. Macron sans sourciller pourront rester et devenir comme les anciens, mais attention à ne pas contredire le « chef ». Pour d’autres qui l’ouvriront un peu trop, ce sera le siège éjectable sans préavis.

            • Claude Luçon

              @ Robert Marchenoir | 03 août 2017 à 00:35
              Ce n’est pas parce que les autres disent et font des c… âneries que nous devons aussi le faire.
              Nous sommes le pays phare !
              Le pays des droits de l’homme, et de la femme depuis qu’elles votent, de la liberté, d’expression entre autres, le pays où tous les citoyens sont égaux et se respectent !
              Enfin, en théorie !

            • François Fillon a engrangé trois millions d’euros pour financer sa campagne et comptait bien les garder.
              Cet argent, me semble-t-il, appartient à la communauté des militants et des sympathisants qui ont œuvré au processus et aux primaires de l’élection.
              Sauf erreur de ma part il en aurait rétrocédé 1 million à son parti.
              De quel droit peut-il conserver ces fonds et les utiliser à titre personnel ? A mon sens cet argent ne lui appartient pas.
              Si un contributeur de ce blog veut bien éclairer ma lanterne je lui en serai reconnaissant. Merci par avance.

            • @Claude Luçon | 03 août 2017 à 12:38
              « Avec ce genre d’experts à la télévision, un président jupitérien qui déclenche sa foudre sur les étoiles d’un général âgé, nos nouveaux députés moralisés et un énarque nommé Pepy… »
              Agé ? De nos jours, c’est plutôt dans le middle âge et dans la fleur de l’âge. Le Général Pierre de Villiers n’a que soixante et un an. Vous êtes vexant pour l’épouse Brigitte, la première et la dernière dame d’Emmanuel.

            • Antoine Marquet

              @ Paul Duret | 03 août 2017 à 11:31
              Où diable avez-vous trouvé qu’un colonel passe automatiquement général en partant à la retraite ? A votre niveau de découvreur, heureusement que l’on n’a pas compté sur vous pour trouver l’Amérique !
              Les 5500 c’est comme la sardine bouchant le port de Marseille !
              Vous devriez bien vous renseigner avant d’écrire de telles choses.
              ————–
              Un petit supplément d’information :
              « La loi réformant les retraites, qui va entrer en vigueur le 1er juillet 2011, donne raison, une fois de plus, au Général de Gaulle en transformant sa formule choc en prophétie (il avait dit « un quarteron de généraux à la retraite » ce qui n’était pas le cas).
              En effet, à 67 ans, les officiers généraux vont cesser de percevoir une solde de réserve. Ils vont devoir liquider leurs droits à pension de retraite en application des articles 39 et 40 de la loi qui modifient les articles L 4139-16 et 4141-4 du Code de la Défense et l’article L24 du code des pensions civiles et militaires de retraite.
              C’est un amendement de cinq sénateurs qui a réglé, au moins pour quelque temps, le sort des officiers généraux à partir de 67 ans. L’objet en est très clair : « Le présent article a pour objet de qualifier la solde de réserve dont bénéficient les officiers généraux placés en deuxième section en pension de retraite militaire dès lors qu’ils atteignent 67 ans ».
              La Cour des comptes dans son rapport sur le régime de pensions des militaires remis au Parlement en 2008 a souligné le caractère surprenant de la situation des généraux à la retraite : ceux-ci, admis en seconde section (la première section correspondant à l’activité), voient leur pension payée par le régime de retraite mais assimilée à un revenu d’activité (solde) en matière fiscale, avec les avantages afférents notamment au titre de l’abattement de 10 % pour frais professionnels. »

            • Philippe Dubois

              @ Paul Duret | 03 août 2017 à 11:31
              « J’ai aussi découvert qu’un colonel devient automatiquement général le jour de sa retraite. »
              Hélas non, sinon je serais général.
              Quelques colonels / capitaines de vaisseau sont nommés général de brigade / contre-amiral dans la deuxième section le jour de leur mise à la retraite.
              C’est un deal des DRH pour faire partir plus vite ces officiers qui n’obtiendront jamais les étoiles en activité. Cela permet :
              – de dégager des postes budgétaires pour favoriser l’avancement en dessous
              – d’éviter d’avoir à gérer un colonel ou assimilé… ingérable car n’ayant rien à gagner ni à perdre jusqu’à sa limite d’âge.
              Il y a d’autres incitations au départ (pécules, primes, etc.) qui ont les mêmes buts.
              Le maniement de ces moyens s’effectue en fonction de l’âge de l’officier, de l’écart avec la limite d’âge, etc.

            • Bigre ! 50 experts dépêchés au chevet de 17 armoires électriques ! C’est ce que j’ai entendu.
              Modeste acteur de produits complexes comme les hôpitaux, les centres de distribution et j’en passe, jamais une armoire électrique n’a posé autant de problème et pourtant des chemins de câbles par milliers…
              Ce n’est plus usine à gaz que l’on devra employer comme métaphore, usine à rail désormais fera l’affaire.
              Je ne sais pas si les responsables SNCF se rendent compte du travail que peuvent accomplir cinquante conducteurs de travaux sur une ligne de départ d’une entreprise spécialisée en réseaux électriques et informatique industrielle.
              Tout ça pour un fil dénudé semble-t-il, bon, je crois qu’on marche un petit peu sur la tête et nos élites déconnectées des réalités.

            • Robert Marchenoir

              @ Patrice Charoulet | 03 août 2017 à 09:48
              @ Claude Luçon | 03 août 2017 à 12:58
              Puisqu’apparemment certaines portes ouvertes doivent être enfoncées à grands coups de tatanes cloutées, je précise que je n’approuve pas la montée de la grossièreté et de la violence ; je la constate.
              Je croyais avoir fait comprendre de façon suffisamment claire et répétée mon hostilité à la violence, même symbolique, mais je constate qu’il n’en est rien.
              Je vais devoir donc faire encore plus long. Et ch… (comme disait Beuve-Méry). Vous êtes prévenus.

            • Bonjour Philippe,
              Quel régal qu’une bonne tartine sur le museau d’un politique ! J’ai bien dit « un » pas une. Là était la faute de goût. Pour le reste, politiques et journalistes méritent depuis longtemps au mieux notre indifférence et au pire notre violence.
              Vous êtes, Philippe, ne le voyez pas comme un reproche mais comme une constatation, le digne représentant de cette infime partie du peuple qui se trouve nativement du bon côté du manche et ne comprend que très difficilement la situation de celui qui n’est pas né de ce côté.
              Au début n’était pas le verbe mais le bon coup de gourdin sur la tronche pour s’approprier le bien du voisin. Puis est venue la Bible qui a mis un peu d’ordre à tout ça. Tu ne convoiteras pas la femme, le bœuf, l’âne… du voisin. Au moins à cette époque la femme était bien à sa place. Je plaisante.
              Puis, pour lutter contre des éléments bien plus forts que nous, les bêtes, la nature, nous nous sommes unis. Le collectivisme. Non Robert ne vous énervez pas, c’est façon d’parler. On s’est organisé, il a fallu des « chefs », des « leaders » pour coordonner les efforts. Les rapports de force ont évolué, jusqu’à s’inverser parfois, y’en a qu’appellent ça la transfiguration des rapports de force. J’y entrave pas grand-chose mais je suis assez d’accord. Ce sont maintenant souvent ceux qui résisteraient le moins longtemps dans la pampa qui tiennent les rênes. Les malins, les fourbes, les Tullius Detritus. Et qui font la loi qui régit la longueur et la façon dont on les utilise, les rênes.
              Et de la même façon qu’un Brutus de cour d’école obtus et ne se contrôlant pas ne s’arrête que le jour où une coalition lui tombe dessus pour lui signifier qu’il va trop loin, nos nouveaux maîtres, obtus et ne sachant pas s’arrêter, ne comprendront que le jour où ils prendront une purée de brocolis à cinq branches façon maçon portugais. Que les Portugais m’excusent.
              En bref, vous l’aurez compris, je déplore que ce monsieur s’en soit pris à une dame, j’aurais infiniment préféré un bon bourre-pif à, euh au hasard, Richard Ferrand, ou à ce crétin de journaliste entendu sur LCI, expliquant benoîtement que non, on ne peut pas gérer les notes de frais des députés, c’est trop compliqué et ça coûterait trop cher, ou à, à, à il y en a tellement que je ne peux pas tous les citer. Bref, honte sur moi, je trouve la violence légitime, la vraie, quand une violence qui ne dit pas son nom est exercée par des nains politiques, mafieux, corrompus s’autoprotégeant à longueur de temps sur des individus à qui on ne demande plus qu’à aller mettre un bout de papier dans une urne tous les cinq ans pour élire leurs prochains maîtres. Individus que l’on s’abstient d’écouter, de considérer, dont le vote quand il ne plaît pas n’est pas pris en compte, que l’on veut convaincre de se serrer la ceinture tout en baissant son pantalon, bonne image que j’emprunte à je ne sais qui, que l’on pense inintéressant s’il n’est pas riche, analphabète s’il est ouvrier, fainéant s’il n’a pas les moyens de se payer un costard à 3000 roros.
              Que ces gens-là aillent vraiment se faire, vous voyez, je ne vous fais pas un dessin.

            • @ Claude Luçon
              N’ayant pas la TV, j’ai raté cet expert excellent… De mon côté j’ai glané l’information selon laquelle en posant une bouteille d’eau congelée devant le ventilateur l’air se rafraîchit de façon exponentielle !! Ce truc ce n’est pas Hulot qui me l’a dit, pas du tout, c’est quelqu’un…

            • @Robert Marchenoir | 03 août 2017 à 16:56
              Excellente initiative, le fouet restant à mes yeux ce qu’il y a de mieux « pour que dans le cerveau d’un couillon la pensée fasse un tour il faut qu’il lui en arrive de bien sévères ». (Audiard)

            • Sur Wikipédia la fiche de Laurianne Rossi, députée LREM victime d’un coup de poing, illustre bien toute l’imposture du soi-disant renouvellement de notre classe politique portée par Macron et son mouvement. Cette dame dès l’obtention de son diplôme de l’IEP à Aix-en-Provence, n’a été toujours et ce pendant dix ans qu’une apparatchik de la politique, du PS à LREM. Ce n’est pas avec des personnes de son genre que notre classe politique sera renouvelée, hormis en âge !

            • @ Robert Marchenoir | 03 août 2017 à 16:56
              « Je vais devoir donc faire encore plus long… Vous êtes prévenus. »
              Dites Robert, pourriez-vous avoir l’amabilité de faire un bref résumé en tête ou juste quelques mots clés nous informant du sujet ?
              Il fait chaud et c’est l’été, des textes trop longs m’épuisent.
              J’ai découvert les tomates de Crimée, des tomates noires avec un goût qui fleure bon la tradition.

            • Robert Marchenoir

              @Giuseppe | 03 août 2017 à 15:41
              « Bigre ! 50 experts dépêchés au chevet de 17 armoires électriques ! C’est ce que j’ai entendu. »
              Oui, hein ? Je n’ai suivi cette affaire que de loin (heureusement pour moi), mais j’ai quand même tiqué sur deux points :
              > Le grand chef à plumes de la SNCF a déclaré qu’il s’agissait d’un problème d’isolation électrique. Le truc dont l’électricien lambda s’occupe tous les jours, quoi. Et ça suffit pour mettre en carafe un secteur entier du réseau ferré françoué ?
              > Les autorités qui s’autorisent à s’autoriser nous ont informés qu’il fallait interrompre la circulation des trains pour localiser le problème (ou le réparer, je ne me souviens plus). Donc, attendez… on a un système de signalisation et de commande qui pilote le réseau ferré de la plus grande capitale française du monde… et il n’est pas conçu pour être vérifié… ou entretenu… ou réparé… pendant que les trains circulent ? Quand les PTT font la maintenance du réseau téléphonique, ils coupent le téléphone à la moitié de la région parisienne ?
              Rappelez-vous le déraillement meurtrier de Brétigny-sur-Orge, et ses fameuses « éclisses » ; on a fini par apprendre que les aiguillages locaux étaient « entretenus » depuis des décennies par une équipe de branquignols dirigée par Achille Talon et contrôlée par Gaston Lagaffe, vraisemblablement dupliquée à des milliers d’exemplaires au travers de ce vaisseau du communisme français qu’est la SNCF.

            • @Jérôme | 03 août 2017 à 17:55
               » …à ce crétin de journaliste entendu sur LCI, expliquant benoîtement que non, on ne peut pas gérer les notes de frais des députés, c’est trop compliqué et ça coûterait trop cher, ou à, à, à il y en a tellement  »
              Un vrai crétin, et même plus que cela ! Les notes de frais mensuelles sont le pain quotidien de beaucoup d’entreprises et il a fallu que j’entende des inepties incommensurables sur un sujet qui n’en est pas un dans mon milieu professionnel. Des notes de frais à gérer ? Mais c’est du pipi de chat je l’ai écrit ici, tous les professionnels qui se déplacent font des notes de frais et personne n’en a jamais entendu parler, si ce n’est par des députés dérangés dans leurs petits arrangements pour s’offrir quelques gâteries comme cela a pu être révélé par le Palmipède.
              N’importe quoi ! La note de frais se gèrent au fil de l’eau tant pour l’intéressé que pour la comptabilité c’est sans bruit, sans effet, sans odeur, il n’y avait que ces dorés sur tranche pour en faire toute une histoire et un crétin pour relever.

            • Et surtout qu’on ne me dise pas qu’un député est mal payé !
              Prendre le temps de lire… Et la cantine ce n’est pas celle du lycée.
              80 voyages ! Oh il faut atterrir ! Qu’on m’indique celui qui fait ces trajets et j’avale mon chapeau.
              Indemnité ceci, indemnité cela… IRFM et achat de permanences…
              http://www2.assemblee-nationale.fr/decouvrir-l-assemblee/role-et-pouvoirs-de-l-assemblee-nationale/le-depute/la-situation-materielle-du-depute
              J’entends souvent Méluche dire qu’il faut bien payer ses élus, il doit en savoir quelque chose lui qui vit de la politique depuis des décennies grassement, combien de smic par mois pour lui.
              Alors assez de dire que nos élus méritent plus, on va aussi leur faire partager les 2200 milliards de dettes qu’ils ont accumulés.

            • « Le processus qui est engagé à l’Assemblée nationale – à contre-courant de celui que le président de la République a souhaité adopter pour son propre compte et celui de son équipe à l’Elysée sur le plan de la dignité, de la compétence et de l’allure – va dans le mauvais sens puisque par facilité et démagogie, à la suite de la pression des députés de la France insoumise, il a autorisé n’importe quelle tenue. »
              C’est vrai quoi et l’élégance française alors ! C’est quand même pas pour les clebs, m*rde !
              C’est quand même pas compliqué pour ces culs-terreux de députés de la soi-disant France Insoumise (Insoumise ?! hahaha!…) de demander à LVMH de leur fournir des tenues correctes pour l’Assemblée nationale comme « maman Brigitte » le fait, quoi !
              Not’bonne Reine Macron, ça c’est la beauté et l’élégance à la française !…Hmmm, bref… vous reprendrez bien un peu de thé ?… Des petits gâteaux ? Je les fais venir spécialement de la Sarthe ! Hihihi…

            • Surpris que la sinistre farce montée par NKM, la chose a été amplement démontrée, puisse servir de support, même partiel, à une réflexion de fond.
              Hélas, les remplaçants citoyens ont l’air tout aussi benêts et essorillables. En outre, la rigueur budgétaire de M. Macron semble se tourner vers l’Est, et prendre les vieux comme cible favorite. C’est assez facile et digne d’un énarque.
              Mais si les sales vieux supprimaient toutes leurs cotisations aux organisations dites sociales, cessaient de donner, puisqu’on leur prend.
              Sans doute, la chose n’a pas d’intérêt, mais, à force de faire ce que le peuple ne veut pas, ces jeunes gens prendront sur le nez.
              Qui a dot peuple obtus et avachi ? moi, sans doute, d’autres aussi, mais il est des rencontres vraiment chouettes. Conversation avec une jeune femme, la quarantaine, dans une ville industrielle, ouvrière.
              Son métier : « soudeur », dit-elle. Foin des petites âneries des salonards de gouvernement, des auteureeeeeees, des féministes à l’idéal inconnaissable, abscons et presque, oh l’horreur, socialiste.
              Non, moi, je suis femme, j’ai quarante ans, je fais un métier très demandé, difficile, technique, intelligent, je suis « SOUDEUR ».
              Chapeau, Madame le soudeur, je vous baise les mains, vous faites le même métier que mon petit-fils, c’est beau « soudeur », plus beau que… allons, ne comparons rien.

            • Claude Luçon

              @ Robert Marchenoir | 03 août 2017 à 16:56
              Explain please !
              Je ne sais pas si Patrice Charoulet a compris, moi pas !
              En quoi ce que nous avons écrit explique votre commentaire ?
              @ Ellen | 03 août 2017 à 13:37
              « De nos jours, c’est plutôt dans le middle âge et dans la fleur de l’âge. Le Général Pierre de Villiers n’a que soixante et un an. Vous êtes vexant pour l’épouse Brigitte, la première et la dernière dame d’Emmanuel. »
              Merci !
              Si soixante ans est le « middle age », j’ai encore de longues années devant moi, j’en doutais depuis quelque temps !
              Je l’aime bien ce monde, même avec ses petits problèmes.
              Tout est vraiment relatif.
              Quand je suis né, ma mère avait trente ans, elle était furieuse parce que je gâchais la deuxième moitié de sa vie.
              Pour mon compte, gamin, à 12 ans, je rêvais de vivre jusqu’à l’an 2000.
              J’ai au moins réalisé cela.
              Brigitte a 64 ans mais comparée aux 79 ans de Jane Fonda, Brigitte fait plus âgée.
              Par ailleurs comment savez-vous qu’elle sera la dernière femme d’Emmanuel ?

            • Une ministre du Travail a profité du licenciement de 900 personnes pour empocher plus d’un million en quelques minutes et vous vous étonnez que des politiques corrompus soient enfarinés ou que d’autres prennent quelques claques sur le coin du nez… Vieux farceur va ! On ne doit pas s’ennuyer avec vous…

            • @ Achille | 03 août 2017 à 06:29
              Dites-moi pas que vous pensez à ce Jean-Philippe Désir condamné à 18 mois de prison avec sursis et 30 000 F pour recel d’abus de biens sociaux pour avoir de novembre 1986 à octobre 1987 reçu un salaire fictif mensuel de 10 500 francs de l’Association régionale pour la formation et l’éducation des migrants (!) basée à Lille, comme président de SOS Racisme ? 😀
              @ Raphael | 03 août 2017 à 23:57
              Elle est moins bonne (sic) que Neymar qui va gagner 8000 euros par JOUR (340 euros de l’heure. Augmentation du smic horaire ? :D)
              Pourtant nous aussi en Bretagne nous avons du pétrole ! sur nos plages d’accord mais c’est pas une raison pour ne pas payer les joueurs de l’En Marche de Guingamp, pardon l’En Avant Guingamp, aussi bien…
              Quand je pense à tous ces gens à qui Darmanin a retiré cinq euros sur un trait de plume, qui vont aller PAYER pour alimenter le salaire horaire de ce joueur, même talentueux, je me demande s’il est vraiment raisonnable qu’ils aient une carte vitale pour se faire rembourser leurs soins médicaux par une sécu plus en déficit que le Qatar ?
              « Ne me secouez pas trop je suis plein de larmes » (Calet)

            • @Robert Marchenoir
              « Le grand chef à plumes de la SNCF a déclaré qu’il s’agissait d’un problème d’isolation électrique. Le truc dont l’électricien lambda s’occupe tous les jours, quoi. Et ça suffit pour mettre en carafe un secteur entier du réseau ferré françoué ? »
              C’est ça Bob, si on en croit ce qu’on nous raconte, comme vous le dites « le truc dont l’électricien lambda s’occupe tous les jours, quoi. »

            • @Raphael
              « Une ministre du Travail a profité du licenciement de 900 personnes pour empocher plus d’un million en quelques minutes »
              Voilà un amalgame digne de Méluche. Il semble qu’elle n’ait fait que vendre ses stocks options, après les avoir conservées quatre ans. En quatre ans, l’action Danone a beaucoup augmenté et ce, indépendamment de l’annonce des 900 licenciements. Une entreprise bien gérée doit obligatoirement réorienter sa politique commerciale et fermer des sites. Ce qui ne l’empêche pas d’embaucher par ailleurs. Et il est beaucoup plus rentable d’être licencié par Danone que par l’artisan du coin.

            • @Raphael | 03 août 2017 à 23:57
              « Une ministre du Travail a profité du licenciement de 900 personnes pour empocher plus d’un million en quelques minutes… »
              Sans langue de bois :
              Il s’agit ici de Muriel Pénicaud, la moche actuelle ministre du travail aux ordres du « chef ». En fait elle a empoché, entre 2012 à 2014, un total de quatre millions et sept cent quarante mille euros (4,74M), selon sa déclaration d’intérêts publiée par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).
              Ainsi et grâce au poste de DRH chez Danone, Pénicaud a touché 1 212 721 euros net de rémunération et de gratifications en 2012, puis 1 144 924 en 2013 et 2 388 877 en 2014. Gratification en plus ! Pour avoir supprimé 900 postes alors que Danone réalisait de gros chiffres d’affaires. Pendant que Pénicaud a touché des millions, les salariés licenciés eux, ont touché des cacahuètes et le chômage à la clé.
              Juste après avoir licencié 900 salariés chez Danone alors que l’entreprise réalisait de gros bénéfices, la Bourse s’est affolée et a grimpé en flèche. Pénicaud sentait un bingo et le cordon en or. Aussitôt elle a vendu ses stock options offertes par Danone et a réalisé une énorme plus-value boursière de plus d’un million d’euros en 2013 sur le dos du plan social salarial envoyé à l’abattoir.
              Moi-même étant de droite, je reste néanmoins très sensible à ce que la justice soit mieux équilibrée entre ceux qui s’en mettent plein les poches grassement et ceux « des gens de rien » payés au smic et même pas capables de se payer un costard !!
              Macron de Rothschild, surnommé Jupiter naissant, se réjouit de faire rentrer des millions à Bercy grâce au footballeur brésilien Neymar da Silva Santos Junior. On verrait lequel des deux sera le plus malin et sera le plus attaquant au but. Macron ou Neymar ? L’île au trésor caché existe, le PSG Qatar lui trouvera bien un filon. La France pourra frimer d’avoir un champion mondial, et ça s’arrêtera là, c’est tout !

            • @ Paul Duret | 04 août 2017 à 11:46
              Que Mme Pénicaud ait conservé ses stock options durant quatre ans, c’est la loi, mais employée par cette société comme directrice des relations humaines et ayant procédé aux licenciements, en douceur ou pas, des salariés de son entreprise, elle était aux premières loges (dans un fauteuil) pour savoir que, suite à l’ANNONCE même de ces licenciements, les actions Danone prendraient de la valeur (ou alors elle était idiote, c’est pire…). C’est la règle boursière et Mme PENICAUD n’est pas NIGAUDE 😉
              Moi qui ai exercé le « vilain » métier de contrôleur de gestion au sein d’entreprises cotées en bourse, je peux vous dire qu’en d’autres temps une enquête aurait été diligentée par la COB pour savoir s’il y avait eu délit d’initié ou pas (n’est-ce pas M. le juge Van Ruymbeke ?).
              Excusez-moi mais là on est loin des emplois familiaux ou des costumes à cinq mille boules, un million en un clic lorsqu’on est aux premières loges pour savoir comment vont réagir les marchés, ça devrait interpeller non ? Non, finalement.
              J’ai eu l’occasion de rencontrer M. Antoine Riboud « bac moins 10 » comme il aimait le dire, je ne crois pas qu’il aurait apprécié la manoeuvre de sa DRH.
              Aujourd’hui une DRH opportuniste, millionnaire en un clic, devient ministre en un… claquement de doigts (« clic » !)
              Autres temps, autres moeurs 😉

            • @ Breizmabro | 04 août 2017 à 09:21
              Il existe deux proverbes pour décrire ce genre de comportement héréditaire :
              « Bon sang ne saurait mentir » ou encore « Tel père, tel fils ».
              Le premier est plutôt réservé aux actions méritoires qui font honneur au fiston. Dans le cas présent, j’opterais plutôt pour le second sauf à prendre le premier au second degré, bien entendu…

            • calamity jane

              Y en a toujours un et/ou une pour te dire « ben, mais c’est pas grave » !
              Alors, laissons faire et qu’on nous fiche la paix avec des problèmes de personnes qui « élues » ne comprennent rien à la Loi.
              Tiens, par exemple, Freluquet 1er a dit qu’il ne voulait plus personne dans les rues… (Cette pure honte d’une République : les Sans Domicile Fixe). Avec mon voisin vénérable, nous avons pensé que tout ce qui reviendra de la FIN DES PRIVILEGES serait consacré à résoudre cette
              affirmation de Freluquet 1er…
              Avis à Freluquet 1er : nous ne sommes pas dupes ! Nous avons déjà commencé à décoder.

            • On y arrive, le PNF enquête sur les emplois familiaux d’un Michel Mercier, et Gérard Larcher de refuser l’entrée aux policiers pour investiguer.
              Dégageons tout ce beau monde empêtré depuis des lustres dans des sollicitudes de castes.
              La demande des policiers était faite dans les formes, vrai scandale d’Etat, qu’ont-ils de si secret à cacher, à protéger, tous ces repus qui ronronnaient ?
              Le juge ne devrait pas s’en laisser compter, les citoyens sont abasourdis de la nomination de Michel Mercier au Conseil constitutionnel.
              L’heure est grave, Larcher voulait sans doute écarter un prétendant à son trône, j’espère que lui aussi va être mis sur la sellette, tous les réseaux sociaux sont scandalisés.
              Inimaginable, refuser l’entrée aux policiers dûment mandatés, le fait du roi, la monarchie rance et ses prérogatives, vite il faut en finir.

            • @ genau | 03 août 2017 à 22:37
              « Non, moi, je suis femme, j’ai quarante ans, je fais un métier très demandé, difficile, technique, intelligent, je suis « SOUDEUR ».
              Chapeau, Madame le soudeur, je vous baise les mains, vous faites le même métier que mon petit-fils, c’est beau « soudeur », plus beau que… allons, ne comparons rien. »
              Le plus difficile est sans aucun doute d’assurer celle (la soudure) des fins de mois difficiles, enfin pas pour les député(es) en tous cas.
              D’ailleurs connaissent-il tout simplement l’expression de « faire la soudure… »
              Soudeur(e), un métier à part avec aussi ses vraies contraintes, ses difficultés, sa pénibilité REELLE, bien loin des privilèges des élus en question dans le billet.
              https://www.bing.com/videos/search?q=soudeur+vid%c3%a9o+navale&view=detail&mid=4AF486C1A7A9D127C1EE4AF486C1A7A9D127C1EE&FORM=VIRE
              Un des plus vieux métier du monde ?
              https://www.bing.com/videos/search?q=soudeur+vid%c3%a9o+navale&view=detail&mid=93397601CC525ED82DDD93397601CC525ED82DDD&FORM=VIRE
              En passant, pour ceux qui en ont raté la diffusion, une superbe vidéo à propos du Meraviglia (52 minutes), dans laquelle intervient Maryanick (22/24ème minute), dont on peut s’interroger sur ce qu’elle aussi va respirer au cours de son travail journalier.
              https://www.bing.com/videos/search?q=soudeur+sur+le+plus+gros+paquebot&&view=detail&mid=559E28F279BEE5618BF1559E28F279BEE5618BF1&FORM=VRDGAR
              Des soudeuses pas comme tout le monde !

            • @Breizmabro
              Quand je travaillais en entreprise (en informatique de gestion), j’ai toujours eu des problèmes avec les contrôleurs de gestion, les trouvant pinailleurs mais toutefois, je les préférais quand même aux comptables.

            • Le cadeau empoisonné !
              Afin d’écarter un concurrent qui pouvait lui faire de l’ombre, l’actuel Président de la Haute Assemblée, pas partageur pour renouveler son mandat, s’est débrouillé pour caser Michel Mercier au Conseil constitutionnel. Place nette pour le tenant du titre et le commencement des ennuis pour l’ex-garde des Sceaux qui va devoir s’expliquer par-devant le PNF pour soupçons d’emplois fictifs.
              J’ai bien l’impression que l’intéressé ne s’attendait pas du tout à cette tournure de la situation.
              Comme quoi en politique il faut s’attendre à tout et notamment aux casseroles qui sortent au bon moment et qui vous empoisonnent la vie.

            • @calamity jane | 04 août 2017 à 14:05
              « Tiens, par exemple, Freluquet 1er a dit qu’il ne voulait plus personne dans les rues… »
              D’ici fin 2017 a ajouté Macron. Il parlait seulement pour les migrants et non pas pour les SDF (salariés pauvres, certains dorment dans leurs voitures, d’autres se font une petite place dans les sous-sol des tours de Paris-La Défense ou vont carrément hors de Paris par pudeur pour ne pas être vus, jeunes adultes ayant perdu leur emploi et étant retournés chez leurs parents pour survivre, les personnes expulsées de leur logement, etc.).
              Pendant ce temps le gouvernement reloge les migrants après qu’ils ont mis le feu aux petits chalets en bois que l’Etat a mis à leur disposition à Calais pour les faire évacuer et reloger dans des foyers, des studios et des châteaux non occupés en attendant que l’administration étudie chaque dossier.
              Plus personne ne croit à cette supercherie. Déjà en 2007 N. Sarkozy avait fait la même promesse. Depuis il y en a eu quatre fois plus. Et ça va continuer.
              M. Collomb a promis de reloger à nouveau tous les migrants réinstallés à Calais avec des indemnités. Et ceux qui souhaitent repartir dans leurs pays, l’Etat français leur offre une indemnité en liquide entre deux mille et cinq mille euros par personne de la même famille. Vous verrez, ceux-là, on les reverra quelques mois plus tard en France. Mais qu’est-ce que l’Etat français est bête !

            • @ Breizmabro | 04 août 2017 à 17:23
              ???
              Il semble que vous n’ayez pas compris ma réponse. C’est sans doute parce que je n’avais pas compris votre question.
              Mais tout ça n’est pas grave ! 😀

            • @Paul Duret | 04 août 2017 à 17:06
              Oui mais pour bien bien gérer IL FAUT être tatillon 😉 Disons-le à des députés qui ne savent pas ce que sont des notes de frais ou à des ministres qui payent leurs enfants assistant (!) 2000 euros par mois pour 80 heures de travail alors qu’un agriculteur-éleveur fait 70 heures de travail par SEMAINE pour percevoir 300 euros PAR MOIS pour son lait, par Lactalis !!

            • Michel Mercier dans la tourmente, et dire qu’il va gérer la Constitution… Le sage et ses recettes personnelles – François Fillon doit se sentir moins seul, est-ce une consolation ? – le Berger a-t-il remboursé sa permanence ? Cahuzac continue-t-il à faire des implants ? Mille questions sans réponses, on préfère le foot, la vie on s’en fiche.
              Le foot à la vie à la mort, le sport des riches et des très pauvres, l’eau et le feu, le plus et le moins, le proton et le neutron.
              Et Bruno le Roux où en est-il ? Neymar et ses crampons sont plus importants, il va nous apporter des cacahuètes et nous sommes contents.
              Si le foot avait sauvé nos comptes, depuis le temps nous le saurions, 2200 milliards de dettes et on s’extasie sur ce que va apporter la signature d’un footeux.
              Le monde est foot le monde est fou, un ballon et nous sommes guéris de tous nos maux, comme si la Coupe du monde de 98 nous avait soignés de la peste et du choléra.
              Les équipementiers se frottent les mains, les pauvres se frotteront les côtes quand à la sortie ils s’apercevront qu’ils n’ont plus rien. Mais dans le fond ils sont heureux ils vivent le mirage par hologramme interposé, ils n’ont rien dans l’assiette mais ils ont l’argent des autres sous leur yeux… Et comme l’on dit, l’espoir fait vivre même s’il ne donne pas à manger.

            • Enfin une bonne nouvelle !
              AFP, publié le mardi 08 août 2017 à 17h32
              « Le sénateur du Rhône Michel Mercier a annoncé mardi qu’il renonçait à intégrer le Conseil constitutionnel, estimant ne pas pouvoir y « siéger avec la sérénité nécessaire » vu l’enquête en cours sur les emplois d’assistantes parlementaires qu’il avait confiés à ses filles. »
              Il n’aurait plus manqué que cela ! Visé par une enquête et siéger au CC.

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