Le FN, contrairement à ce qu’a dit Jean-Christophe Cambadélis, n’était pas surcoté mais sous-coté.
Les scores que ce parti a faits dès le premier tour dans les treize régions ne devraient plus permettre les illusions ni les dénonciations, qui ont eu l’effet contre-productif de le faire progresser encore plus. Dans ce registre, difficile de faire plus indécent que la déclaration de Pierre de Saintignon assimilant «les extrémistes» aux «salafistes».
Le FN est le premier parti de France devant LR et même si le parti socialiste sauve les meubles au regard de sa déroute annoncée et espère quelques régions au second tour, il est indiscutablement le perdant du premier.
Un certain nombre de constats peuvent d’emblée être faits qui devraient conduire à une révision lucide de la manière dont la lutte contre le FN est menée puisque la démonstration est éclatante : tout ce qui a prétendu l’accabler l’a servi.
La participation est en hausse. Grâce à la création de ces treize régions qui vont offrir des pouvoirs considérables à leur président. Grâce au fait qu’étant les dernières élections avant l’échéance présidentielle, les régionales ont été liées à elle. Et bien évidemment, les terribles événements du 13 novembre, précédés par un relatif immobilisme depuis le mois de janvier, ont pesé.
La remontée dans les sondages du président de la République n’a eu rigoureusement aucun impact sur le premier tour des régionales. Ce qui montre à quel point les interventions de François Hollande, aussi remarquables qu’elles ont été ces derniers jours, sont radicalement déconnectées des mouvements profonds du pays, de ses angoisses et de ses attentes. Il n’a plus de prise sur lui et sa trajectoire personnelle ne gratifie plus que lui-même.
A l’encontre du FN, il n’est plus possible de se goberger avec les mots «République, valeurs, principes, démocratie, honte, nauséabond, Vichy…». Il faut impérativement se pencher sur les ressorts qui détournent des partis classiques et incitent un grand nombre de citoyens à voter en faveur de cette force trop facilement qualifiée de non républicaine et d’extrémiste.
Il n’est plus concevable, comme récemment je l’ai lu dans un éditorial du Monde, à la fois de mépriser les électeurs du FN et de n’inviter à résister que par des pétitions de principe qui se gardent bien de démontrer ce qu’on énonce comme irréfutable.
Le président de la République est le premier responsable de cet aveuglement. En effet, on ne peut en même temps s’afficher en chef de guerre à l’extérieur et à l’intérieur contre le terrorisme mais maintenir la garde des Sceaux et donc sa politique pénale calamiteuse qui sont directement au cœur de la protestation majoritaire, cohérente et aussi éruptive contre le pouvoir socialiste.
Continuer à ressasser contre le FN le discours habituel serait d’autant plus préjudiciable à la cause démocratique qu’on ne peut traiter avec cette désinvolture et cette arrogance un parti qui non seulement n’est plus le groupuscule de l’extrême droite qu’on aurait rêvé qu’il demeurât mais qu’il est devenu le premier parti français avec des millions d’électeurs.
Les avancées du FN sont d’autant plus à considérer que, puisque jamais la proportionnelle promise ne sera adoptée, les régions constitueront des médiations pour 2017. Et, en effet, des laboratoires. Pour le pire, clament tous ses adversaires. Dans tous les cas, l’ultime moyen et moment, pour le FN, de se prouver crédible ou catastrophique. Intolérant ou pragmatique.
Je n’ai pas l’habitude de l’approuver mais les propos de Nicolas Sarkozy m’ont semblé dessiner une voie juste et équilibrée, dans le rapport politique à entretenir avec le FN, puisque, par projection du premier tour des municipales sur les présidentielles de 2017, se retrouveraient face à face Marine Le Pen et le vainqueur de la primaire LR de 2016.
Ni retrait ni fusion pour le second tour des régionales (Le Monde).
La défaite de la gauche – je regrette que Stéphane Le Foll, d’habitude mieux avisé, parle d’elle et de ses composantes réunies comme du premier parti de France ! – est la conséquence principale du fait que la République, son autorité et le respect qu’on lui doit sont perçus comme de plus en plus menacés, voire contredits.
Nicolas Sarkozy a traité avec la courtoisie démocratique qui convient tous ces citoyens qui ont permis, pour le FN, ce premier tour qui dépasse ses espérances : il est en effet possible que le 13 décembre trois régions tombent dans son escarcelle politique.
Ni insultes ni slogans ni abstractions généreuses, creuses et inefficaces mais la démonstration claire que le FN ne représentera jamais, aujourd’hui et demain, une chance opératoire pour les régions comme pour la France. Qu’il ne faut pas le récuser parce qu’il ne serait pas dans notre espace républicain alors qu’il y est en plein mais au motif prépondérant que ses propositions aggraveraient le sort de notre pays. L’opprobre éthique n’a aucun sens ni la moindre justification – quel parti peut prétendre avoir été et être dépositaire de la morale ? – car seule la contradiction politique, sur les registres où le FN est à l’évidence un péril non pour la démocratie en tant que telle mais pour la santé et la survie de la France, est à assurer vigoureusement. C’est plus difficile parce que ce qui contraint à sortir de l’incantation exige une intelligence et une lucidité à la fois inlassables, pédagogiques et honnêtes. Pourfendre en effet un adversaire quand son succès est la preuve de votre échec n’est pas simple !
On n’a pas à traîner dans la boue politiquement et médiatiquement un parti que beaucoup de nos concitoyens ont décidé de placer en tête, parce qu’ils en ont assez de tout ou du socialisme, ou parce que certains y croient.
Mais à expliquer pourquoi il ne serait pas l’avenir et que ce qu’il porte de positif sur le plan de l’ordre, de la sécurité, de la justice, de la rigueur de l’Etat, LR sera le seul parti à pouvoir le mettre en œuvre.
Voter pour le FN est un cri, une rage, un désir.
La politique de LR, si j’ai bien saisi Nicolas Sarkozy, ce sera d’en faire, sur un certain plan, des actions.
Quelle mélancolie républicaine de devoir constater que le PS n’apprend jamais rien. Pourtant, il a des yeux et des oreilles pour observer et écouter. A force de sonner un tocsin tactique pour gêner la droite, de prévoir des désastres fantasmés, de présenter la démocratie comme une menace, de mépriser cette part de plus en plus importante du peuple avec « son immense colère » selon l’expression de NKM, de traiter par-dessus la jambe, la République, ce « vent de colère » (Le Figaro), la gauche se retrouve honteuse et désarmée.
Le paradoxe est que, contre les combines que les directives de Jean-Christophe Cambadélis valident, contre la confusion qu’elles vont légitimer, de même d’ailleurs que la dénonciation, par le FN, de ces magouilles qui prétendent sauver la démocratie au moment même où elles la ridiculisent, un front politiquement contrasté se dresse qui réunit LR et la démarche incarnée à gauche par Jean-Pierre Masseret contre le Premier secrétaire du PS qui n’a cessé de se tromper sur le FN.
On se maintient, la politique et ses choix l’imposent, on ne joue pas à faire peur pour se suicider avec bonne conscience. Par exemple dans la région dont Pierre Mauroy a été une figure emblématique et respectée, on ne se liquide pas, on tient !
Il serait sans doute opportun aussi de cesser ces contorsions consistant à distinguer soigneusement l’électorat du FN de ses responsables comme si le premier ne faisait pas corps avec les seconds !
Le premier tour des régionales a fait payer lourdement aux socialistes et à ceux qui gravitent autour d’eux leur mépris de la démocratie.
Veulent-ils vraiment que le second tour mette à bas leur démocratie du mépris ?
Qu’on le déteste ou non, qu’on vote pour lui ou non, qu’il angoisse ou qu’on l’espère, le FN est d’une certaine manière la revanche du réel et la réplique multiple d’une France oubliée et exaspérée. Comme on refusait de l’entendre, elle s’est exprimée.
Que va-t-on faire de sa parole à la fois claire et furieuse ?
Ce texte aujourd’hui complété a été publié initialement le 6 au soir sur le Figaro Vox.
Sonné et au visage marqué Jean-Pierre Raffarin sur BFMTV vient de déclarer « l’emploi explose… » ahaha quand Freud s’invite dans le charabia politique, ça donne n’importe quoi… et il continue en affirmant « il faut un programme »… mais Monsieur le Premier ministre c’est insuffisant, un programme tous les partis ou presque savent faire… ce sont les 100 propositions de Mitterrand, celles de Sarko, et les 60 engagements de Hollande.
Ce qu’il faut c’est un programme décliné en « chantiers ou missions » avec un plan d’actions chiffré/valorisé pour chaque chantier/mission dans le cadre d’un planning et un responsable du pilotage et de la mise en place/chantier ou mission… avec un suivi mensuel et des réajustements/chantier ou mission si nécessaire avec des points d’avancement/chantier ou mission dont le premier est celui à 100 jours… sinon comme d’habitude, les promesses resteront des vœux pieux, des promesses d’intention… c’est-à-dire rien …et de ça les Français électeurs n’en veulent plus !
« Voter pour le FN est un cri, une rage. »
Non c’est un acte de résistance, un geste patriotique, une assistance à société mise en danger par la gauche.
Mais à expliquer pourquoi il ne serait pas l’avenir et que ce qu’il porte de positif sur le plan de l’ordre, de la sécurité, de la justice, de la rigueur de l’Etat, LR sera le seul parti à pouvoir le mettre en œuvre.
Cher Monsieur Bilger, j’approuve votre analyse dans les grandes lignes, à quelques exceptions près.
Ce vote FN – qui est tout de même un vote d’adhésion – est aussi un vote de rejet d’une classe politique indigne, recouvrant la vraie gauche et la fausse droite qui font semblant de s’opposer mais qui s’entendent comme larrons en foire pour voter des textes allant à l’encontre des intérêts des Français.
Ces gens-là ne cessent de se moquer du monde d’une élection sur l’autre et après ils viennent pleurnicher devant les caméras en se plaignant que le FN progresse, du fait de leur impéritie…
Ceci dit, nous avons vu à l’œuvre (?) depuis plusieurs dizaines d’années les partis ayant engendré le dernier monstre qu’est « L.R », avec un certain Sarközy Nicolas aux manettes.
Mais ce personnage, aussi bavard et m’as-tu-vu que son successeur n’a quasiment rien fait de concret en ce qui concerne les attentes des Français, hormis quelques mesurettes bâclées plus ruineuses qu’utiles.
Rappelons aussi que c’est cette fausse droite sarkozienne qui a laissé entrer en France sur une même période plus d’immigrés (dont nous ne savons que faire) que Jospin !
Pourquoi ces gens-là feraient-ils demain, dans un contexte difficile, ce qu’ils n’ont pas fait hier alors qu’ils disposaient d’un boulevard ?
Pourquoi devrions-nous faire confiance demain (demain, toujours demain) à des gens qui ces jours-ci encore ont appuyé les textes européens visant à autoriser les migrants à se retourner contre les fonctionnaires chargés de veiller sur nos frontières ?
Et surtout nous ne devons pas oublier qu’ils portent aussi, de concert avec la vraie gauche, une lourde responsabilité dans la genèse des causes des attentats meurtriers commis en 2015.
On ne résout pas les problèmes avec ceux qui les ont créés.
FN (Faut Neuroniser ^^)
Je n’ai jamais eu de carte au FN et certaines de ses positions sont à l’opposé de mes convictions mais cependant je considère que :
Les deux partis ‘traditionnels’ interdisent aux Français de voter FN. Même un élève en première année de sociologie sait que l’interdit n’est pas un message apprécié des adultes !
Les électeurs peuvent élire un président disposant de la gestion de l’arme nucléaire mais ne seraient pas assez responsables pour comprendre qu’il ne faut surtout pas voter pour le FN !
En qualité de Français j’apprécie la cuisine au sens gastronomique, cependant la cuisine politique est relativement indigeste.
Faisons comme les Anglais, un seul tour. Les électeurs n’utiliseront plus le premier tour comme vote sanction et cela évitera les soi-disant alliances qui sèment un doute justifié chez les électeurs.
J’apprécie l’intelligence et les compétences de M. Danjean dans sa fonction de député européen, mais pourquoi prendre un mandat de plus, il n’y a pas assez à faire au niveau de l’Europe ?
Idem pour la majorité des personnes sur les listes de droite ou de gauche qui cumulent des mandats !
Qu’ils arrêtent leur boulimie de mandat dont le seul but semble pour certains être l’accumulation de pouvoir et/ou de richesse.
J’entends dire qu’il n’y a plus d’argent dans les caisses de l’Etat, des collectivités. Combien coûte une élection ? N’aurait-il pas été pertinent de regrouper les élections départementales et les régionales ?
Gain d’argent pour l’organisation et de temps pour les électeurs !
Une grande partie des jeunes ne vont pas voter. Pourquoi ne pas pouvoir voter par smartphone ? Ce terminal est assez sûr pour payer un achat mais pas assez pour voter !
Pour des jeunes qui sont eux vraiment entrés dans le troisième millénaire l’organisation du vote paraît, à juste titre, archaïque.
« Le président de la République est le premier responsable de cet aveuglement. En effet, on ne peut en même temps s’afficher en chef de guerre à l’extérieur et à l’intérieur contre le terrorisme mais maintenir la garde des Sceaux et donc sa politique pénale calamiteuse… » (PB)
Grande lucidité de notre hôte, voilà ce qui tourne en boucle et qui fait la frustration des citoyens. Le vote FN est un grand cri, un cri de désespoir devant tant d’impérities, les votants ne savent pas pour la plupart ce que contient le programme de MLP, par contre ce qu’énonce le général Soubelet, ils le vivent au quotidien.
Ils en ont marre et ne pas le voir c’est se tromper, un citoyen aspire à la paix sociale et aujourd’hui elle n’y est plus, les élites de la place des Vosges ne savent pas cela, et surtout vivent dans un monde qui les protège de tout et les rend hémiplégiques non seulement du raisonnement mais aveugles sur ce qui se passe au plus près.
http://www.dailymotion.com/video/x18momz_audition-du-general-bertrand-soubelet-dir-des-operations-et-de-l-emploi-de-la-gendarmerie-nationale_news
« Démocratie du mépris, mépris de la démocratie… » (PB)
Il ne faut pas non plus exagérer tout, 30% de 50% de votants pour faire court, n’est pas la fin du monde. Ce qui est le plus inquiétant c’est qu’en valeur relative constante la progression de MLP est inexorable.
Les petits marquis du PS (pas tous) feraient bien d’ouvrir les yeux, quand je pense qu’on en est encore à recruter des J. Lang alors que le FN affiche des costards bien taillés et des visages bien frais, cherchez là aussi l’erreur. Tout pour séduire en somme… sauf le projet.
Et S. Le Foll d’entonner, « on a gagné, on a gagné, on va gagner…! » Avec qui avec quoi, a-t-on envie de lui dire.
« La remontée dans les sondages du président de la République n’a eu rigoureusement aucun… » (PB)
Cela prouve surtout que tous les sondages ne se valent pas.
Cher Philippe,
Les résultats d’une élection à deux tours se jugent après le deuxième tour.
En attendant que dit le premier tour ? Il fait apparaître une baisse du PS, un effondrement des écologistes, un déconvenue pour LR qui ne parvient pas à récupérer les déçus de la gauche, une explosion du FN.
La baisse de la gauche n’est pas une surprise. Elle « bénéficie » de la prime négative du pouvoir, de la mise en oeuvre d’une politique économique qui braque une partie de ses électeurs et qui n’a toujours pas produit d’effets positifs tangibles. Les écologiques se perdent dans des guerres picrocholines. La gauche paye au prix fort les conséquences de sa division alors qu’en s’unissant PS et EELV (je laisse à part le Front de Gauche) seraient arrivés plus souvent en deuxième position au lieu d’être troisième. La droite, comme le dit Eric Woerth, souffre de l’absence de leader incontesté et légitime, j’ajouterai d’un programme crédible et d’une tactique électorale claire. Tout cela exaspère de plus en plus de citoyens qui se tournent vers le FN qui bénéficie de plus de la crise des migrants et du terrorisme.
Ce n’est pas mépriser ces électeurs que de leur faire valoir que le changement n’est pas systématiquement synonyme d’amélioration, que le FN n’est pas un parti comme les autres : son fondateur et toujours Président d’honneur, encore acclamé le 1er mai dernier, s’est de nouveau tristement illustré dimanche soir (ce que vous avez vigoureusement condamné), on ne compte pas les « dérapages » de ses candidats ou de ses soutiens ; que son programme économique est inapplicable et ses promesses sociales parfaitement irréalistes.
Ce n’est pas insulter la démocratie que de se retirer au deuxième tour pour essayer de battre le candidat FN. Si 40% des électeurs souhaitent que le candidat FN soit élu, mais que 60% n’en veulent pas, la démocratie c’est qu’il soit battu. C’est le principe même du scrutin à deux tours. Au premier on choisit, au second on élimine. J’invite ceux qui auraient des doutes sur ce point à lire ou à relire Condorcet sur les paradoxes des modes de scrutin.
En fait le résultat des régionales, compte tenu du premier tour, dépend du comportement des électeurs de gauche. Si la gauche s’unit au deuxième tour elle remportera des régions. Si la où elle se retire elle vote pour le candidat LR, le FN aura moins de régions, voire aucune.
En démocratie c’est la majorité qui décide, là où elle aura souhaité que des candidats FN soient élus ils le seront, là où elle ne l’aura pas voulu, il ne le seront pas.
Je crois qu’on a dépassé le stade du mépris depuis un moment, quand notamment, un Premier ministre appelle à stigmatiser un parti et les millions d’électeurs qu’il représente !!
Et je ne parle pas du reste qui consiste à diaboliser quiconque est contre l’euro ou l’immigration en jouant sur la peur des gens alors que pour l’euro tous les économistes savent qu’il ne peut fonctionner ainsi, et pour l’immigration massive, eh bien, s’il restait des sociologues en France, ils diraient aussi que c’est contraire à tout ce que l’on sait de l’homme et de l’histoire.
Bref… continuons de pas parler des sujets de fond. Après tout, ça nous a si bien réussi jusque-là !
Moi aussi, j’ai été heureusement surprise par le discours de Sarko, MAIS… 80% de la population ne veut pas avoir à choisir entre Hollande et Sarkozy aux élections présidentielles. S’ils veulent que l’on vote pour leurs partis, qu’ils dégagent, et que les partis traditionnels ne mettent pas à leur tête de vieilles prostituées rompues à toutes les cuisines électorales.
L’élection s’est aussi jouée autour de la question de l’immigration et sur la folie qui consiste à faire entrer contre le gré de la population, sans discrimination, et par millions, des gens que l’on va héberger, soigner, éduquer, alors que nous croulons sous la dette. On va les accueillir de manière tellement désorganisée qu’on va les enrager, d’autant plus qu’ils ne sont pas vraiment faciles à intégrer, c’est le moins qu’on puisse dire ; avec eux et avec leur religion, on importe en Europe les inextricables crises du Moyen-Orient, elles et toute leur violence, dans des démocraties impuissantes à se défendre. Les Français sont éberlués par ce qui leur arrive, sidérés par l’aveuglement des « élites » ; ils se taisent parce qu’ils sont en position de faiblesse, de A jusqu’à Z, mais ils n’en pensent pas moins.
Je ne connais pas Hénin-Liétard, mais je connais un peu la ville voisine d’Oignies. J’y connais un couple de retraités des mines. Un soir, dans leur petite maison, ils entendent du bruit dans leur cour. Stéphanie ouvre la porte pour voir ce qui se passe, un gaillard encagoulé qui n’attendait que cela, la bouscule brutalement et entre, il a trois copains derrière lui. Wojtek, le mari, a la réaction de se défendre, il a fait son service militaire en Algérie pendant 26 mois, et il se souvient encore de ce qu’on lui a appris. Stéphanie – une solide Polonaise – se saisit d’un gourdin et frappe l’intrus tout en hurlant. Les voisins se manifestent aussitôt. Grâce à leur arrivée, les « jeunes » détalent. La police impuissante est venue les féliciter de les avoir mis en fuite, et faire les constats ; coup de chance si l’on peut dire, comme le lendemain soir les agresseurs ont récidivé chez un autre couple dont l’un s’est retrouvé dans le coma et l’autre est mort, la justice a enfin consenti à les inculper. Ils n’en étaient pas à leur première agression, loin de là, mais c’était leur premier meurtre. Je dois reconnaître que Stéphanie n’a pas été poursuivie pour avoir menacé les assaillants avec un bâton. L’incident était trop ordinaire pour faire une seule ligne dans les faits divers. Je ne leur ai pas demandé pour qui ils votent, mais je m’en doute.
Hollande, Valls, Royal et leurs amis people, qui se vantent de dîner à l’Élysée, ou que l’on voit défiler chez Ruquier pour étaler leurs bons sentiments et faire la promotion de leurs spectacles, n’ont aucune idée de ce que les gens vivent, et maintenant, ils ne comprennent toujours pas ce qui se passe dans le Nord ni en Paca. Tout infatués d’eux-mêmes et indifférents au malheur des gens (sauf quand ils sont morts), ils pérorent, rigolent entre eux, clouent au pilori en ricanant ceux qui ne professent pas leurs opinions, traquent voluptueusement la mal-pensance et l’opposition au mariage gay, deux ans après que la loi a été adoptée. Ils sont du reste payés à prix d’or pour ça.
L’infosphère n’a rien vu venir, et ne voit toujours rien venir, et ses membres s’accrochent à leur pouvoir comme des naufragés à leur radeau. Il paraît que les Allemands, déboussolés, commencent eux aussi à se demander ce qui leur arrive. Ca promet.
M. Bilger,
Dans votre billet, aucun mot sur le chômage !
Je pense que vous n’y avez jamais été confronté sinon vous en auriez parlé.
Je suis persuadé que si les Français avaient vu baisser de manière significative le taux de chômage, ils n’auraient voté que de manière marginale pour le FN. C’est un véritable cancer qui ronge la société française ; tout le reste ne sont que des considérations sans importance.
« Voter pour le FN est un cri, une rage », nous dit Monsieur Bilger.
En cela il reprend l’assertion mille fois avancée par nos élites selon lequel le vote FN serait un vote protestataire, sans lien sérieux avec le programme dudit parti.
Pourquoi ne pas admettre que les électeurs du FN l’ont choisi d’abord parce qu’il est le seul parti à s’engager à mettre fin à l’immigration de masse ?
C’est pourtant aussi simple que cela.
J’approuve le fond de votre billet.
On a voulu ce mode de scrutin en partie proportionnel aux élections régionales – sur le modèle de celui des municipales – pour que toutes les sensibilités de l’opinion fussent représentées au sein de l’assemblée régionale et de l’exécutif.
Forcer, en lui tordant le bras, un chef de liste à se retirer du second tour est une ineptie au regard de l’esprit de ce mode de scrutin. C’est prendre aussi la responsabilité extrêmement lourde de disparaître des débats de la région durant six ans.
Et tout cela sans être le moins du monde assuré que les électeurs suivront la consigne et reporteront leurs voix sur une liste combattue jusqu’à hier.
Si les événements nationaux et internationaux sont une chance pour le Front National, ces retraits des listes de gauche en sont une autre, en avalisant son refrain de « l’UMPS ».
Selon moi les socialistes et leurs alliés devraient au contraire considérer que plus il y a de chance pour qu’une région soit gérée par le FN, plus il est indispensable que l’opposition y joue le rôle de contre-pouvoir sans lequel il n’y a pas de vraie démocratie.
Les régions Nord-Pas-de-Calais, Provence-Alpes-Côte d’Azur, on le sait déjà, n’auront aucun élu de gauche. Peut-être en sera-t-il de même dans le Grand Est.
On mesure le désarroi des électeurs socialistes, communistes ou écologistes de n’avoir plus accès aux dossiers régionaux et d’être privés de tribune durant six longues années.
Cela est-il républicain ?
Le FN c’est le père Jean-Marie, la fille Marine, la nièce Marion, le gendre Louis Aliot, le communicant Florian Philippot. Tout ce monde-là s’est partagé les domaines d’élections et Philippe Bilger que j’ai connu plus avisé dans ses analyses n’est pas gêné. Aucun de ceux-là n’a connu le travail salarié, Marion Maréchal Le Pen est titulaire d’un bac + 1 en droit et dimanche soir elle risque de prendre en charge le destin de millions de Français avec des milliards d’euros en dotations de budget annuel. La haine des arabes, des musulmans, aveugle à ce point ? Florian Philippot roi des salons de BFM président de région ? Après la prise en main du Front national des régions, le sort des ouvriers au chômage dans le Nord se trouvera-t-il amélioré par des subventions clientélistes ? Quelqu’un a-t-il pris la peine de lire la profession de foi du FN et les listes ? Il est question de grands projets comme « manger français dans les cantines » avec des candidats grabataires ou des mères au foyer qui vivent du RSA accrochées à la candidature de Marine Le Pen comme à la promesse de lendemains qui chantent. J’ai honte pour vous Monsieur Bilger.
« Quelle mélancolie républicaine de devoir constater que le PS n’apprend jamais rien »
Votre mélancolie n’a égal que nos cauchemars.
« L’opprobre éthique n’a aucun sens ni la moindre justification – quel parti peut prétendre avoir été et être dépositaire de la morale ? »
Qui, quel parti politique peut se prévaloir de savoir ce qui est bon, bien, nécessaire à la population du pays ? Aucune preuve ne nous en a été fournie depuis des décennies.
Aujourd’hui le FN et son low-cost Rassemblement Bleu Marine viennent d’entrer dans le « système » tant décrié. Les Français, comme au casino, ont dit « je joue pour voir » (ce que va nous sortir le FN).
On a eu des trentaines d’années pour voir ce qu’a fait la droite, dix ans avec le menteur Mitterrand, cinq ans avec un capitaine de pédalo qui déclare la guerre aux terroristes avec des arcs et des flèches, résultat 28% de Français se sont dit : « on va risquer le coup à une autre table ».
Comme dirait Savonarole : pas besoin d’en écrire quinze pages ;-))
Bonjour,
Je n’ai pas la prétention de savoir pourquoi tant de citoyens votent FN. Pour avoir discuté avec beaucoup, je dirais seulement qu’il y a autant d’explication(s) que d’individus.
Cependant, le fait que sur certains sujets, le PS et LR semblent accepter la dictature économique n’aide pas.
En effet, depuis environ dix ans, il semble clair que ces deux partis politiques se rejoignent dans des domaines qui devraient pourtant les diviser (du moins historiquement). Un exemple ? « la refonte » du code du travail en 2016 :
http://antimanuel-de-droit-du-travail.fr/WordPress/le-code-du-travail-du-xxieme-siecle-une-revolution-deja-actee/
Cordialement
« Pourfendre en effet un adversaire quand son succès est la preuve de votre échec n’est pas simple »
Car cette victoire incontestable au premier tour de ces régionales, le FN la doit beaucoup plus à l’échec flagrant des partis qui se partagent traditionnellement le pouvoir qu’au succès des valeurs et du programme qu’il défend.
Depuis trop d’années, des clignotants d’alerte, au fil des élections, se sont allumés que les partis alors au pouvoir se sont refusés à voir. Ces partis n’ont cessé de nous parler de démocratie alors qu’ils sont restés aveugles et sourds aux attentes de l’électorat, bafouant ainsi eux-mêmes les valeurs démocratiques qu’ils vantaient.
Comment s’étonner dans ces conditions que cet électorat dépité, désabusé, ne se sentant pas écouté se tourne finalement vers d’autres horizons ou se réfugie dans l’abstention au motif finalement compréhensible que déposer son bulletin dans l’urne ne sert de toute façon à rien.
Car le succès du FN hier ne doit pas faire tout de même oublier qu’en ce dimanche, c’est bien encore une fois le parti des abstentionnistes qui fut le premier de France ! Et cela est grave, parce que c’est un coup dur porté à la démocratie dont PS et LR portent aussi la responsabilité.
Le réveil a certainement été difficile ce matin pour ces partis. Puissent-ils cette fois, ébranlés qu’ils doivent l’être par ce séisme, prendre enfin la mesure du problème et arrêter les dispositions qui s’imposent.
@ SR | 07 décembre 2015 à 15:52
Regardez les scores du FN où la municipalité est entre leurs mains. Ils augmentent.
Vous avez un tel mépris pour le peuple ? Vous voulez lui inculquer les bonnes manières comme je l’ai entendu de la bouche de pontes socialistes : « nous n’avons pas été assez pédagogues ».
Mais pour qui se prennent-ils ?
Je ne me fais aucune illusion sur ces grands démocrates. Ils lui mettront les pires bâtons dans les roues.
Et à propos de roues monsieur l’immonde Askolovitch déclarant à l’instant que les futurs élus FN visaient seulement la voiture de fonction. Rendre les cartes grises et les clefs de ces véhicules leur est déjà insupportable…
Il faut que toutes ces dames, de Ségolène Royal à Emmanuelle Cosse, se fassent violence pour se faire teindre les cheveux en blond…
Si j’étais de gauche et si j’habitais la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, je commencerais à me poser sérieusement la question de savoir si Cambadélis et Aubry me prennent pour une courge. Parce qu’après avoir déserté le champs de bataille, demander à un électeur de voter pour un ancien ministre qui faisait partie du camp ennemi quelques mois auparavant, faut oser quand même, non ?
Et dire que Manu voulait un « grand sursaut républicain », pour le coup c’est réussi, les socialos sont à la cave.
Marion Maréchal-Le Pen à la tête de PACA est le fruit de la candidate socialiste qui avait refusé de se retirer aux législatives.
Au final la nomination de Jean Sarkozy à la tête de l’EPAD était assez visionnaire.
A force de ne jamais avoir voulu de représentation à l’Assemblée, tels sont pris qui croyaient prendre et les premiers seront les derniers et inversement.
Masseret n’a pas tort mais gagnerait à ensuite laisser son siège au suivant de la liste.
Et à entendre et lire les caciques LRPS et leurs commentaires condescendants, injurieux – et stupides pour la plupart – on est en droit de se dire que le naufrage ne fait que commencer…
Même pas mal !
Tu parles, mal partout, oui !
@Paul Duret
Dans votre billet, aucun mot sur le chômage !
Le chômage ! Le chômage ! Le chômage !
Vous parlez comme les Hommes du Régime qui ne savent qu’utiliser le chômage – bien réel hélas – comme paravent, en le mettant en avant comme l’unique problème grave dont souffrirait notre pays, en faisant volontairement l’impasse sur tous les autres problèmes, dont ceux souvent dramatiques liés à l’insécurité, entraînant des morts ou des invalidités permanentes, souvent minimisés et traités comme des incidents pour masquer la réalité.
Et quand des gens au chômage se font en plus agresser verbalement ou physiquement dans les transports, dans la rue ou simplement dans l’entrée de leur immeuble, ils se rendent compte qu’ils ont atteint le fond du désespoir, surtout quand en plus toute une classe de politiques cyniques et méprisants entourés de leurs valets médiatiques se moquent d’eux et de leur souffrances, en les traitant de populistes.
Il y a un moment où trop, c’est trop.
Cher Philippe,
Il ne fallait pas attendre le premier tour de ces élections pour concevoir que le parti socialiste n’avait fait que répondre aux attentes de minorités, en refusant le débat, en passant en force des non-priorités et en laissant tout à l’abandon.
Pour argumenter, il est parfois nécessaire de s’appuyer sur des statistiques, même s’il est possible d’utiliser ces chiffres dans diverses intentions.
Mais tout de même, 4,5 millions d’adultes qui vivent chez leurs parents très longtemps après leur majorité, c’est du jamais vu.
Entre 5 et 7 millions de chômeurs selon que l’on compte les Outre-Mer ou non, totalement abandonnés avec des pourcentages de chômage à 50% pour les jeunes et sans compter le nombre de radiations pour minorer les chiffres, c’est un record.
Après Jospin et le célèbre et funeste 21 avril, il n’était possible que d’attendre les mêmes conséquences d’un parti socialiste qui s’est vidé de ses valeurs, de ses idées.
Si l’on regarde la politique concernant les handicapés qui était bien défendue par les socialistes, il est à remarquer que les mesures d’accessibilité ont été repoussées sans état d’âme, que les parents d’enfants ayant des problèmes émotionnels font appel à la Belgique et à la Suisse parce que la France socialiste a détruit les associations et les structures en place, et enfoncé les libéraux sous des charges, des assurances, des paperasses à baisser les bras.
Il y aura bientôt plus d’administratifs dans le milieu médical que de personnel auprès des patients.
Les urgences sont débordées et les personnels épuisés.
L’enseignement est devenu une sorte de garderie, la faculté un refuge pour demandeurs d’emploi.
Les socialistes méprisants sont les nouveaux méprisés.
Le FN a joui d’une hyper-médiatisation et nous remercions avec mépris les journalistes de gauche porte-parole du FN qui pensant fragiliser la droite se sont autodétruits.
Nous laissons les journalistes de gauche s’amuser avec leurs nouvelles idoles, les inviter en permanence sur leurs plateaux.
Parce que ce sont les journalistes de gauche qui ont nourri cette situation pour faire plaisir à Hollande.
Nous remercions avec mépris le CSA de gauche qui a laissé pourrir la situation politique française.
Nous remercions les juges rouges qui ont fait croître l’insécurité et la perte de confiance en la justice.
Les jeunes de ce pays votent FN, parce qu’il y a eu une défaillance dans l’éducation de la laïcité, un abandon de l’exigence, un recrutement par défaut parce que la transmission du savoir est liée au plaisir, à la passion et non une planque pour syndicalistes. Il ne suffit pas d’agiter un drapeau pour donner l’envie de lire Montesquieu, Rousseau, Balzac, Victor Hugo, Zola.
De toute cette non-campagne, aucun journaliste n’a donné la parole à des économistes pour démontrer que l’arrivée du Front national dans des régions sera le départ imminent d’entreprises, une accélération des délocalisations, une augmentation du chômage irréversible, une misère accrue pour les plus démunis, une augmentation des produits pétroliers et par conséquent de tous les produits d’usage courant, une impossibilité d’exportation, une justice militaire voire une dictature et un risque de guerre civile qui n’a jamais rendu un pays attirant.
françoise et karell Semtob
Bonjour,
Dans ma région bien que nettement battu, le candidat PS refuse de se retirer malgré les injonctions du premier secrétaire et du chef de la majorité.
J’aurais plutôt tendance à lui donner raison.
D’abord parce que l’on vote pour le programme d’un candidat et non pour éliminer un adversaire, fût-il le diable en personne ainsi que nombre de médias ont tendance à nous le présenter.
Ensuite parce qu’en se retirant, le PS n’a plus aucune possibilité d’agir au sein du conseil régional, laissant ainsi aux autres partis la possibilité d’imposer leurs projets.
Par ailleurs L.R. ayant opté pour la position « ni fusion, ni retrait », je ne vois pas pourquoi le candidat PS devrait se retirer en vue de donner la victoire à un parti qui lui ne lui fait aucun cadeau.
Enfin, concernant la région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine (ALCA), le choix des électeurs se réduit entre le vice-président du FN et l’ancien président de la région Alsace.
Personnellement je pense que beaucoup de Lorrains qui ont voté à gauche ne sont pas vraiment enthousiasmés à l’idée de voter pour l’ancien président de la région Alsace qui a été un médiocre gestionnaire tout au long de son mandat et dont tout laisse à penser qu’il privilégiera d’abord l’Alsace au détriment de la Lorraine, de la Champagne et des Ardennes.
Ajoutons à cela que la capitale de la région ALCA, en l’occurrence Strasbourg, est complètement excentrée par rapport à son territoire, obligeant notamment les Ardennais et Champenois de se taper plus de trois heures de route pour se rendre à la capitale, ce qui est une ineptie. Metz était bien mieux située géographiquement.
Enfin, Florian Philippot étant de Forbach, beaucoup de Lorrains seront tentés soit de voter blanc, soit même de voter FN, vu que F. Philippot, contrairement aux membres de la famille Le Pen , que ce soit le père, la fille ou la petite-fille, n’a jamais tenu de propos xénophobes, antisémites, islamophobes et homophobes (et pour cause)…
Le retrait de J-P Masseret est donc un non-sens car il est fort possible que la gauche du grand Est se ressaisisse au vu des résultats du premier tour pour venir voter en masse pour le candidat PS.
J’ai lu ici toujours le même refrain : MMLP ne serait pas capable de gérer une région etc.
Ceci est une énormité sans nom pour deux raisons : la première est que le staff en place est tellement pléthorique que pour faire le job il ne doit pas y avoir de souci. On le voit bien au niveau de l’Etat, un président peut changer et tout continue. La deuxième, comme toute bonne entreprise, quand le chef change de siège il emmène avec lui sa trousse à outils équipée de ses fidèles collaborateurs.
Les histoires de compétences avérées c’est toujours la même rengaine, quand on est battu on pleure sa place, elle est tellement bonne.
Pour finir, il suffit de se pencher sur les comptes de la mairie de notre eexceeelllent ancien ministre du Travail M. Rebsamen, si mes souvenirs sont bons il est parmi les plus mauvais élèves. Quant aux projets de la voiture électrique gérée, avec notre argent bien sûr, par la ministre de l’Ecologie, non seulement ce fut un fiasco mais en plus une gabegie financière.
Alors arrêtons de toujours dire cette imbécillité au sujet de la gestion ou de la capacité à gérer.
Avec 2200 milliards de dettes tous ceux qui sont passés aux commandes ne valaient pas plus que MMLP qui pour le coup devra y mettre beaucoup, beaucoup d’acharnement, pour faire pire que ses prédécesseurs. D’ailleurs elle doit bien en rire, de ce type d’argument.
« Démocratie du mépris, mépris de la démocratie ».
Ce titre, Monsieur Bilger, est comme à votre habitude une synthèse provocatrice et un jeu de mots. Toutefois, sous le jeu de mots, point aussi un contresens trop fréquent à mon goût sur ce qu’est la France.
L’expression « Démocratie française » a été popularisée par un livre de Valéry Giscard d’Estaing, avec déjà une approche anglo-saxonne de ce qu’il voulait que soit la France dans son projet européen. Il convient alors de se reporter aux trois premiers articles de la Constitution de 1958.
Article 1 : La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances.
Article 2 : La langue de la République est le français. L’emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge. L’hymne national est la « Marseillaise ». La devise de la République est « Liberté, Égalité, Fraternité ».
Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.
Article 3 : La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum.
Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice.
Où l’on peut constater toutes les approximations de la langue bifide de nos hiérarques politiciens, de droite comme de gauche. De fait, la France n’est pas une « démocratie républicaine », mais bien une République démocratique ! Quand on sait que nos constituants d’alors avaient une connaissance « chirurgicale » du français, notamment celui du droit constitutionnel, la place de chaque mot est essentielle car elle fixe la hiérarchie des normes. L’on peut alors mesurer à quelle trahison des clercs nous avons assisté depuis des décennies et des modifications successives de ce texte, le plus souvent par démagogie, ce qui est la caractéristique de notre classe politique en France.
C’est donc à l’aune de ces principes fondamentaux qu’il convient d’analyser le texte de votre billet.
Vous écrivez : « Ce qui montre à quel point les interventions de François Hollande, aussi remarquables qu’elles ont été ces derniers jours, sont radicalement déconnectées des mouvements profonds du pays, de ses angoisses et de ses attentes. Il n’a plus de prise sur lui et sa trajectoire personnelle ne gratifie plus que lui-même ».
Cette assertion, particulièrement incisive, est un constat amer de la situation personnelle de Monsieur Hollande qui, comme son illustre Ancien corrézien, je veux dire Monsieur Chirac, adopte un comportement très parallèle. Lui aussi ne comprenait plus son peuple, notamment lors du référendum de 2005. Dix ans après son discours sur la fracture sociale.
« On n’a pas à traîner dans la boue politiquement et médiatiquement un parti que beaucoup de nos concitoyens ont décidé de placer en tête, parce qu’ils en ont assez de tout ou du socialisme, ou parce que certains y croient.
Mais à expliquer pourquoi il ne serait pas l’avenir et que ce qu’il porte de positif sur le plan de l’ordre, de la sécurité, de la justice, de la rigueur de l’Etat, LR sera le seul parti à pouvoir le mettre en œuvre.
Voter pour le FN est un cri, une rage ».
Le vote FN, bien que je n’appartienne pas à sa mouvance, n’a plus un caractère exclusivement protestataire : il convient de se reporter aux dispositions de l’article 3 de la Constitution pour constater qu’à présent de multiples couches du peuple français se considèrent comme flouées, abandonnées par leur classe politique dont le discours est à présent rejeté. Et que ce parti, quoi qu’on en pense, devient un reflet d’une part croissante du peuple français qui a compris que LR ou le PS ont été incapables de résoudre leurs problèmes, dont en particulier le chômage, et qu’ils ont constamment concouru à la minimisation constante des droits attachés à la qualité de citoyen français au profit de lubies comme le vote des étrangers.
Nous assistons donc à l’expression d’un ras-le-bol de plus en plus général face à l’autisme des partis dits de gouvernement. Jusqu’au grand chambardement ?
Ce que craignent l’UMP et le PS n’est pas l’élection de conseillers FN, mais la réélection de ces derniers qui auraient fait leur preuve.
Souvenez-vous d’un certain Jacques Chirac ayant indiqué voter à titre personnel pour Giscard d’Estaing, tout en faisant tout pour faire perdre ce dernier et prendre une place chauffée par Mitterrand de 1981 à 1988.
Le FN était d’ailleurs absent du scrutin de 1981.
On connaît la suite.
Tout le monde est tombé sur Jean-François Copé dénonçant lucidement le problème de la sortie des écoles et l’arrachage du pain au chocolat.
Quelle fourberie politique.
Le premier qui suit la vérité…
On ne pouvait plus rien dire, on était raciste en voulant que les étrangers respectent les lois françaises. Il ne faut pas de vagues, être tolérant.
Sarkozy, élu pour débarrasser de la racaille (de toute origine) n’a pas fait son boulot.
Une seule arme, le bulletin de vote. Et ce n’est qu’un début.
Marine élue au premier tour en 2017 ?
Arithmétiquement la moitié des abstentionnistes se déplace pour voter pour elle, cela fait 50 pct de 40 pct, soit 20 pct.
Rajoute au score actuel.
Les socialistes et les UMP n’ont jamais su calculer, ils ont la Cour des comptes.
C’est la base d’une bonne gestion : savoir faire une addition.
Les élus dits Républicains (et non Les Républicains) vont-ils à présent abaisser le seuil de signatures à moins de 500 pour espérer pouvoir être candidats aux présidentielles ?
@semtob | 07 décembre 2015 à 17:53
Vous avez oublié les nuées de criquets.
http://www.dailymotion.com/video/xw3vwf_tintin-l-e-toile-mysterieuse-la-fin-du-monde_fun
Je ne partage pas, M. Bilger, l’indulgence que je crois déceler chez vous pour les 30% de nos compatriotes qui ont accordé leurs suffrages au Front National.
Il ne fait aucun doute qu’un grand nombre d’entre eux assument parfaitement les thèses xénophobes, islamophobes, parfois antisémites, sur lesquelles flirtent allègrement les Le Pen et leurs doctrinaires.
Il n’y a qu’à lire ici. La désinhibition bat son plein. Dommage qu’il subsiste une constitution.
J’ai lu avec intérêt les réactions des capitales européennes. L’Allemagne est abasourdie. L’Italie post-berlusconienne voit Matteo Renzi se fendre d’un commentaire sur Facebook pour exhorter l’Europe à changer.
« Je ne suis donc pas du tout concerné pour l’Italie – mais je suis très concerné pour l’Europe.
Si l’Europe ne change pas son parcours tout de suite, les institutions européennes risquent de devenir (en le sachant ou pas) les meilleurs alliés de Marine Le Pen et de ceux qui essayent de l’imiter. »
La France joue depuis des années, sous l’aiguillon de l’extrême droite, de la gauche radicale, des souverainistes, de ceux qui rêvent encore au plan B, à cache-cache avec sa responsabilité européenne. Celle qui lui aurait permis de se transformer, d’actualiser son régime démocratique, d’honorer son rang que nos souverainistes s’accordent à dire qu’il est une charge inopportune.
Faute de l’avoir fait et d’avoir transformé un enjeu essentiel en faire-valoir électoraliste et partisan, la France a manqué le coche et, donc, elle a la mouche. Une mouche énorme, avec deux grands yeux et des ailes d’acier et une prédilection pour le nauséabond.
Nos compatriotes sont subjugués par cette mouche audacieuse.
Grand bien leur en fasse car ils déchanteront.
L’honneur de la démocratie est en jeu et, comme Paris vaut une messe, on peut aussi considérer que le front républicain n’est pas un artifice mais une sincérité. Pauvre Nicolas Sarkozy, trop sûr de lui, au point de se fermer au préalable toute issue.
Nous verrons bien dimanche. Une chose est sûre, la République n’est pas une question de main de velours dans un gant de fer ou l’inverse.
La démocratie est une affaire de raison et d’intelligence et la République forme un appel, pas trente-six, que celui qui porte la meilleure parole la prononce et l’élève.
Ici comme ailleurs, j’entends affirmer que la République consiste à produire le discours que les gens veulent entendre. Deux millénaires de démocratie pour aboutir à une telle ineptie. Franchement…
Alors, qui de l’oeuf ou de la poule ? Les politiques ont avili la démocratie ou la démocratie a avili la politique ? Probablement les deux tant il est vrai qu’un peuple n’a en définitive que les politiques qu’il mérite.
Si on adopte cette échelle d’appréciation, on est en peine de mesurer.
Cette nation s’autoproclame la nation politique par excellence, ADN, historique, propension. Aïe, aïe, aïe, il va falloir réduire nos prétentions (j’entends ici le choeur des patriotes résonner de ferveur : oui, les valeurs ne sont pas universelles ! Non, l’Europe est un totalitarisme ! Oh comme Poutine est viril et martial !)… Ah la dérision, mes chers compatriotes, comme elle a cours et comme elle nous accable tous.
Il a donc fallu attendre 2015 pour voir le FN, inféodé et préfinancé par la Russie qui gagne la certitude de voir son prêt honoré, devenir le premier parti de France. Je ne crois pas que cela est arrivé du temps de la splendeur du PCF stalinien. Il y a quelques mois, j’ai dit que voter FN, c’était voter Poutine. Je constate que Michel Eltchaninoff, dans Le Point, n’est pas loin de ce constat: http://www.lepoint.fr/chroniques/michel-eltchaninoff-le-parti-poutinien-de-france-07-12-2015-1987883_2.php
Eh oui, Le Point affirme à sa Une : « Poutine, notre ami ». On est en 2015 et, pendant des années, l’Education nationale a financé des voyages d’édification sur l’abomination totalitaire aux collégiens et lycéens vers Auschwitz. On avait oublié, apparemment, de préciser que, lorsqu’on clame « Plus jamais ça », cela ne signifie pas le retour de IIIe Reich dans son exacte réplique. Bref, que l’on désigne l’esprit du mal plus que la forme qu’il a pris il y a 70 ans…
C’est sûr, il faut préciser. Comme sur les boîtes de médicament.
Je vois bien que nos compatriotes ne voient pas le rapport.
Il est pourtant clair et fait retomber, il me semble, une lourde responsabilité sur les organes politico-médiatiques qui devraient assurer la clairvoyance démocratique et qui n’ont fait, jusqu’ici, que la troubler selon leurs stratégies directement partisanes ou liées à des gains d’audience, et par conséquent d’influence.
La vérité importe peu. Et cela est un fléau. Le pire.
Les pouvoirs passent et trépassent. Les médias demeurent. Le quatrième pouvoir sert-il la démocratie ou s’en nourrit-il ? Il devrait se garder des indigestions qui le guettent.
On ne doit pas prendre, au gré des polémiques et des rhétoriques, le peuple pour un imbécile. Ici, et seulement ici, commencent mon indulgence et ma sévérité.
Lorsque nous nous rendrons compte de comment la Russie et l’Iran nous ont abusés pour bouleverser l’ordre géopolitique, cela provoquera un séisme moral.
Sinon, il ne faut plus parler de la démocratie comme étant le pire des régimes à l’exclusion de tous les autres mais comme étant devenue, par perversion de son système partisan et médiatique, celui du règne de l’aberration.
Sur les capacités du mage Messmer à manipuler un pourcentage élevé de sujets réunis dans une salle de spectacle, j’étais très sceptique. Je le suis beaucoup moins.
Quelle prestidigitation !
Bien à vous et bon appétit. Il va être l’heure.
Je rejoins assez Achille.
Je n’aime pas Masseret qui n’est jamais coiffé, mais son maintien est louable.
J’ai l’impression qu’il aime l’argent et l’annonce qu’il ne siégera pas s’il est élu m’encouragerait à lui apporter mon suffrage.
Il découvre la nécessaire représentativité des formations minoritaires.
Représentation qu’on appelait pour le FN.
Comment voulez-vous prouver que quelqu’un raconte des inepties si on ne lui laisse pas l’occasion de les dire à la tribune.
——-
Les candidats socialistes se retirent dans deux régions.
Les deux régions où justement les candidats LR ont déjà annoncé leur candidature aux primaires.
Et jupe dans tout cela ?
« Enfin, Florian Philippot étant de Forbach » (nous écrit Achille)
Faux ! Parachuté dans cette ville en 2014, il a raté son atterrissage.
Ce monsieur est de Croix (du Nord). Rien à voir donc avec la croix de Lorraine.
Et c’est une ancienne parachutiste civile de Metz-Frescaty (au propre et non au figuré) qui vous le dit…
« Une bonne paire de claques dans la gueule », c’est une chanson de Boris Vian, souvent chantée par Henri Salvador.
Ça résume tout :
https://m.youtube.com/watch?v=E_WF8BEwxxw
Beau billet et excellente analyse.
« Même si le parti socialiste sauve les meubles au regard de sa déroute annoncée et espère quelques régions au second tour, il est indiscutablement le perdant du premier. »
Le PS, par la voix de certains leaders hier soir, se disait satisfait ; il ne fait plus recette et s’il gagne quelques régions dimanche prochain ce ne sera dû qu’à l’entêtement de certains électeurs. Car dans certaines régions comme en Île-de-France par exemple, voter FN dimanche prochain c’est faire élire le PS. Une coalition de gauche qui raillait le programme économique du FN mais qui dimanche prochain n’hésitera pas à voter pour un programme d’extrême gauche… Amusant, la cuisine électorale.
Dans ma région, le mouvement d’humeur/coup de semonce du 6 décembre doit changer pour dimanche prochain en « tout sauf la gauche » et favoriser le candidat UDI qui semble prendre souvent la parole.
La remontée dans les sondages de François Hollande ? On n’a pas compris la question et donc simplifié la réponse. M. Hollande s’est-il bien comporté lors de ce drame affreux ? La réponse est oui mais c’était sous-entendu ; comme me l’a fait remarquer un proche : « il n’aurait pas manqué qu’il se comporte mal, c’était son boulot et il l’a bien fait mais en général il se plante sur tout. »
« A l’encontre du FN, il n’est plus possible de se goberger avec les mots «République, valeurs, principes, démocratie, honte, nauséabond, Vichy…» »
Non seulement les Français n’ont cure de leur mépris et de leurs injures mais pire, lorsque le premier secrétaire du PS dit : « nous, nous sommes garants des valeurs de la République et du bien vivre ensemble »… autrement dit le bien vivre ensemble serait interdit à tous ceux qui votent mal par exemple, c’est exactement ce qui pousse les gens vers le FN : ce mépris pour 30 % des électeurs.
Nos socialistes qui se trouvent si parfaits et leurs affidés de la droite traditionnelle au lieu d’insulter les Français feraient mieux de faire de l’introspection sur leur politique, qui nous a amenés à ce résultat.
Mais je reste persuadée qu’après ce scrutin de colère et de ras-le-bol où les Français entre les abstentionnistes et les électeurs du FN ont manifesté leur rejet des partis dont l’inertie et les discours non suivis d’actes ne sont plus à démontrer, rien ne se passera. Chaque parti ayant récupéré quelques régions, leur ego sera intact et nous passerons à la précampagne électorale pour les présidentielles.
Non les Français ne sont pas des fachos ou des racistes de base. Oui ils ont compris que le monde avait changé mais pas à n’importe quel prix. Ils veulent bien payer mais que cela serve à quelque chose. Oui ils n’en peuvent plus des discours et de la communication permanente, des ministres médiocres, des réformettes non préparées en amont, des mesures appliquées selon l’actualité, ils veulent un cap pour leur avenir et celui de leurs enfants, ils veulent savoir où ils vont et qui ils sont et désolée le FN sur ces dernières questions semble leur donner des réponses, du moins en ont-ils l’impression…
La preuve, devant la fermeté du ton et des mesures prises dès le 13 novembre au soir en matière de sécurité, cela a été un vrai consensus. Cela prouve bien que lorsque ces Français sont face à quelque chose qui leur paraît solide, ils sont rassurés.
Cher M. Bilger,
C’est bien peu dire que j’approuve et partage votre analyse. Et pourtant ça n’a pas toujours été le cas !
Il n’était pas nécessaire d’être un fin politologue pour prévoir le choc qui vient de se produire. A condition de ne pas se fier aux analyses fumeuses, car destinées à enfumer l’opinion que nous distillent jour après jour des médias domestiqués.
Car aujourd’hui, l’opinion se forme, se diffuse de plus en plus à travers les réseaux sociaux.
La raison en est évidente : le déclin de la crédibilité des médias institutionnels se traduit, notamment, dans les performances de la presse écrite française. Car les temps sont durs pour la presse écrite qui, à quelques rares exceptions près, est en chute libre au troisième trimestre 2015, et ne survit que grâce à des subventions qui lui maintiennent la tête hors de l’eau…
Plombée par la chute de leurs ventes en kiosque, la diffusion des quotidiens nationaux baisse de 9,4 % en moyenne dans un contexte où l’actualité n’a jamais été aussi riche.
Libération tout d’abord, à la tête des journaux favoris de la bobocratie parisienne, qui malgré une nouvelle formule passée inaperçue chute de… 26 % ! Le Monde et Le Figaro suivent la même pente avec une baisse de 15 et 16 %.
Enfin, du côté des hebdomadaires, rares sont les titres en hausse : Valeurs actuelles à + 4 %, M le Magazine à + 2,7 %, Courrier International à + 1 % ou encore Marianne à + 1 %. En revanche L’Obs, journal de référence et Pravda de la bobocratie festive, chute de 14,5 % et L’Express… de 20,3%.
Sans parler des organes d’information télévisée, où les mêmes commentateurs et prétendus politologues se succèdent dans des émissions formatées destinées à former l’opinion, que l’on regarde au second degré, car on a appris à décrypter leurs messages au service du catéchisme bien-pensant et politiquement correct qui a remplacé l’analyse sereine des événements et des faits, et le recul objectif qui permettrait aux téléspectateurs de se faire sa propre opinion.
Tout ce petit monde est en état de choc. Car il vient de découvrir que le discours qu’il relaie n’a plus de prise sur l’opinion populaire.
La technique de la diabolisation du Front National, inventée par Mitterrand, le politicien le plus pervers de sa génération, ne fonctionne plus, et ne permet plus de décrédibiliser un discours dont chacun constate aujourd’hui qu’il comportait des éléments prémonitoires qui, hélas, se vérifient tragiquement.
Fabius, dans un instant de lucidité politique aurait dit que « le Front National posait de bonnes questions, mais proposait de mauvaises réponses »… Sans doute. Mais on attend toujours les « bonnes réponses » des partis dits « républicains ».
Ces derniers, englués dans un bric-à-brac de « valeurs » à deux balles, aveuglés par des convictions qui les empêchent de saisir les réalités du monde qui nous entoure, et rendus infirmes par une sorte d’autisme récurent, n’ont pas compris que le peuple français, parmi les plus éclairés politiquement du monde, héritier de l’Histoire d’une vieille Nation qui en a vu de toutes les couleurs, même quand on croit l’avoir endormi, garde toujours un oeil ouvert et son réveil peut lui inspirer des réactions inattendues…
Or ce peuple vient de signifier à son personnel politique donneur de leçons de démocratie à la terre entière, qu’il ne supportera plus de donner ses voix à ceux qui se présentent à lui avec un programme de gauche et qui aussitôt au pouvoir tournent à 180 degrés le dos à leurs promesses, tout comme à ceux qui osent se présenter au nom de la droite à grands coups de menton, et qui une fois installés au pouvoir se contentent timidement d’une politique de l’eau tiède dans le seul but de s’y maintenir…
Ce même peuple vient de signifier aux aboyeurs de la bien-pensance que pour décrédibiliser à ses yeux le Front National, il va leur falloir reconquérir leur propre crédibilité, dans tous les domaines d’une gouvernance où ils ont échoué…
Incapables de sortir le pays de l’ornière économique où il est le seul en Europe à être enfoncé, les socialistes tentent, au prix d’un invraisemblable tête-à-queue politique, de faire face à une situation sécuritaire contre laquelle ils refusaient jusqu’ici d’appliquer les remèdes appropriés, en traitant de crétins ceux qui préconisaient les mesures qu’en catastrophe ils se proposent de prendre aujourd’hui.
Du coup, ces pacifistes invétérés tentent d’exister encore un peu en adoptant des postures de chefs de guerre, et en clamant leur amour du drapeau et de l’hymne national là où il n’y a pas si longtemps ils lui préféraient l’Internationale…
Quant à la droite républicaine, pour avoir manqué du courage nécessaire pour défendre une vraie politique de droite, elle se voit contestée par un peuple de droite en colère et exaspéré de ne pas être entendu par ceux auxquels il a donné mandat de le représenter. Il ne lui fait plus confiance pour représenter une alternative forte à un pouvoir de gauche en pleine décomposition.
Quant à la foule des abstentionnistes, le premier parti de France, il regarde ce spectacle avec l’oeil goguenard de ceux qui en ont vu d’autres et qui sentent que nous sommes parvenus à un moment critique de l’Histoire de notre pays, où tout peut basculer.
Exaspérés, mais armés d’un scepticisme hargneux et sans illusions, ils attendent de voir ce qui en sortira : un « 21 avril à droite » en 2017, qui serait un cataclysme, et l’amorce d’une recomposition totale du paysage politique. Attention : c’est peut-être au fond ce que veulent les électeurs de droite qui se sont abstenus…
J’ai regardé les panneaux électoraux, avec leurs promesses trop belles et leurs sourires trop beaux, et je suis allé voter, et j’ai voté blanc…
Quel candidat, quel parti saura voir les choses telles qu’elles sont, en tirer les conséquences, proposer des parades ?
Capitalisme à bout de souffle, Europe à bout de souffle, euro moribond… montée de la Chine, crispation des USA, affrontements religieux… épuisement des ressources, bataille du pétrole… asservissement du monde riche à la technique et à ses miracles, famines, misères, et violences sans frein partout ailleurs… que fait le France ? Elle se laisse emporter par le flot. Que dit la France ? Quelques murmures inaudibles.
Réveillons-nous !
Croyons en la parole, elle permet de dire les choses.
Croyons en la pensée. Elle seule nous ouvre l’avenir.
@semtob
L’arrivée du Front national dans des régions sera le départ imminent d’entreprises, une accélération des délocalisations, une augmentation du chômage irréversible, une misère accrue pour les plus démunis, une augmentation des produits pétroliers et par conséquent de tous les produits d’usage courant, une impossibilité d’exportation, une justice militaire voire une dictature et un risque de guerre civile qui n’a jamais rendu un pays attirant.
Bigre ! Rien que ça ?
Moi qui croyais naïvement que la pire menace qui nous guettait était le réchauffement climatique – du moins si l’on en croit la propagande officielle – me serais-je trompé ?
Ou bien joueriez-vous vous aussi – ce que je me refuse à croire – sur les peurs ?
Je ne suis pas un spécialiste du programme économique du FN, mais d’après ce que j’en sais il préconiserait un allègement des charges pesant sur les TPE et les PME – les entreprises qui assurent le plus gros des emplois contrairement à celles du CAC 40 – cela serait-il condamnable ?
Je rappelle aussi, et c’est un indicateur, que dans les municipalités FN les impôts ont baissé, grâce à des mesures d’économies.
Que les impôts et les charges baissent et qu’on les laisse travailler sans les faire crouler sous des tonnes de règlements idiots, c’est tout ce que demandent les chefs d’entreprise.
« Voter pour le FN est un cri, une rage » (PB)
Que nenni !
Les Français sont râleurs, mais six millions de crieurs ou d’enragés, vous n’y pensez pas !
Il s’agit bien d’un vote d’adhésion de gens qui ne veulent pas se résigner face à l’adversité. Et l’adversité c’est simplement le camp de ceux qui ont pour tout programme l’absence de solutions…
Le chômage ? Nous n’y pouvons rien, on a tout essayé !
Le code du travail ? vous vous égarez ! Vous faites le jeu du grand capital !
L’immigration ? Soyons généreux et ouvrons-nous aux autres, ça sent tellement le moisi en France !
La délinquance et la criminalité ? Nous n’avons pas assez investi dans les « cités perdues de la République » !
L’école, un désastre ? Mais nous allons recruter des enseignants payés au SMIC et vous allez voir ce que vous allez voir !
La Justice trop laxiste avec Mme Taubira ? Vous ne seriez pas un peu raciste ?
Trêve de (mauvaise) plaisanterie, les socialistes perdent complètement la boule : déserter le champ de bataille, refuser de siéger, refuser de contredire ses opposants politiques, refuser d’accéder aux dossiers, baisser les bras pendant six ans et surtout voter pour celui ou celle que l’on a honni pendant des années !
Tout ça pour faire barrage au FN !!
Faute d’idées, on élève des digues… des châteaux de sable en vérité, balayés par le peuple !
Au fait quand le dissout-on ce peuple imbécile ?
@ SR
« Le FN c’est le père Jean-Marie, la fille Marine, la nièce Marion, le gendre Louis Aliot, le communicant Florian Philippot. »
Ceci ne peut être un argument quand on connaît nos élus, en particulier socialistes, aux commandes. Les conjoints des ministres, du maire de Paris ou de grandes villes sont sinon conseillers à l’Elysée sinon élus aussi. Nous savons que Mme Bartolone travaille à l’Assemblée, qu’une sénatrice a son fils à l’EPAD et je ne parle pas des cumuls archicumulés de mandats divers… Alors malheureusement le FN est comme les autres.
Après un tel tsunami on compte les morts.
Quid de Mélenchon, qui sur ce blog avait fait l’objet d’une pluie de roses sur « son verbe extraordinaire »…
Que dalle, il est mort.
Et ses compagnons de route rejoignent Bartolone… La honte, pauvre Mélenchon.
Quid de Besancenot, invité tous les soirs par Michel Denisot sur Canal Plus, pendant toute la durée de la Sarkozie ?
Il est mort.
Quid du gendre idéal, Dupont-Aignan, dont les parents doivent s’arracher les cheveux, pensez, l’avoir amené jusqu’à l’ENA pour finalement en faire le maire de Yerres, trou du c.. de l’Essonne.
Il est mort.
Quid de Juppé, phénomène de métempsychose du Maréchal Pétain, qui assiste à tout le contraire de ce qu’il aurait voulu être…
Il est mort.
Dès lors, seules les Pompes Funèbres Générales de France savent ce qu’il convient d’entreprendre.
« Sergent, foutez-moi tout ça au Père Lachaise ! »
(emprunté à Joaquim Murat : « Sergent, foutez-moi tous ces gens dehors ! »…)
Tous ceux qui ont raillé « Marionnette » doivent à l’heure actuelle avaler le sac de clous qu’ils avaient dans leur poche et qu’ils projetaient de semer devant ses pneus.
Il faut reconnaître que l’entreprise familiale a prospéré, le plus dur dans cette histoire va être sans doute d’assurer le développement, les structures.
En général les entreprises en nom propre ne franchissent pas le cap de la PME française. Rondement et subtilement menée par sa PDG, elle a raflé l’essentiel des marchés. Tout reste à faire, elle a l’étoffe mais les directions familiales tournent parfois à l’affrontement destructeur, elle a vaincu le père, MLP sera dure à déboulonner.
Pour Dominique Reynié, le confort de ses supputations de salon s’est heurté à la réalité du terrain, il devait penser que ce ne serait pas facile, là il comprend sans doute que l’Everest s’offre à lui, mais que son équipe n’a plus le matériel adéquat. Dur, dur, d’être alpiniste quand le temps est glacial.
@ berdepas
L’analyse de berdepas est excellente.
À tout cela, il faut ajouter l’effondrement du Grand Journal, la disparition de Sophia Aram, catastrophe industrielle de France 2, et qui n’est plus audible que sur France Inter. L’effondrement des ventes de Charlie Hebdo, qui ne surfe plus sur la vague des attentats du 7 janvier. La disparition de Didier Porte et Stéphane Guillon, obligés de faire des spectacles au Creusot ou à Prapoutel-Les Sept Laux. Cachetons obligent.
Toute cette smala indispose le chômeur, le prolo encastré dans une HLM sociale, ça ne fait plus rire personne de voir des clowns payés comme des commandants de bord d’Air France.
Ils n’ont rien vu venir. Les socialistes sont aveugles.
Ils ont cru que la « communication » et une presse à leur botte suffiraient.
Une part grandissante des Français ne vote plus pour un modèle qu’elle voudrait voir organiser la société, mais contre des politiciens qui, s’ils ne sont pas exempts de critiques, ne sont pas non plus tous les imbéciles que les frontistes se plaisent à stigmatiser.
Le FN n’est pas le parti d’extrême droite que l’on tente stupidement d’exclure depuis quarante ans.
Mais les ressorts sur lesquels s’appuient ses membres pour convaincre les électeurs sont consternants. Il fallait écouter les électeurs à la sortie des bureaux de vote tenter de justifier leur choix (la sélection de l’échantillon, toutes chaînes confondues, s’est exclusivement concentrée sur des supporters frontistes) : « ah ben i sont plus proches de nous », « ah ben on en a marre des autres, alors on n’a ka essayer Marine », « ah ben les immigrés i zont droit à tout, nous on a droit à rien »…
Il est tout à fait concevable, Philippe Bilger, de mépriser les électeurs du FN. Les partis dits « de gouvernement » ont abandonné les idéaux, les idées, l’articulation de ces derniers, la démonstration de l’ineptie du programme du front.
Le principal ressort du succès du front est la bêtise. Il fallait lui opposer l’intelligence.
Trop tard…
Enfin, je viens de comprendre ce que signifie « dédiaboliser » !
Et voilà que je soumets cette compréhension à votre critique : « chassez le naturel, il revient au galop ».
Mais on ne méprise pas les trente pour cent des cinquante pour cent de votants qui s’expriment en faveur des blondes de la saga familiale… non ! mais on constate qu’elles méprisent à peu près autant de monde qui vit dans ce pays !
Le ballon d’essai est à Béziers.
La rue de Solférino et son Grand Mamamouchi, JC Cambadélis, ont donc enjoint aux listes socialistes dans les régions PACA, Nord et Grand Est de se retirer du second tour des élections régionales.
Cet épisode assez lamentable de la vie politique française est plus important et significatif qu’on pourrait le penser au premier abord.
C’est une violence très grande faite aux électeurs et aux candidats que de les forcer à renoncer à tout ce pourquoi ils s’engagent, souvent au détriment de leur vie personnelle, pour permettre un montage politicien dont le résultat escompté est rien moins qu’assuré.
Tout ce que je puis dire à titre personnel, c’est que, m’étant moi-même trouvé, dans une élection municipale, dans une situation où le retrait de ma liste aurait permis à la liste sortante que je combattais jour après jour depuis des années de l’emporter au second tour, j’ai refusé de me soumettre à cette prétendue nécessité. Je ne l’ai jamais regretté.
Une candidature est une sorte de contrat entre les candidats et les citoyens électeurs. Le terme principal de ce contrat est de représenter ceux-ci durant les années du mandat qu’on sollicite et de porter dans l’assemblée qu’on rejoint la parole et les espérances de ses mandants.
Toute défection autre que contrainte par des raisons personnelles majeures, tout refus de continuer la lutte entre les deux tours est une trahison.
On pourra l’habiller des oripeaux que l’on voudra, ce fait demeure et sera toujours reproché à ceux qui s’en sont rendus coupables.
Le Front National est un parti légal, subventionné comme tous les autres partis de France et son élection à la tête d’une collectivité municipale, départementale ou régionale l’est par conséquent aussi. Ce pseudo-cordon sanitaire que certains, dans l’affolement, prétendent dresser contre lui est à la fois injustifiable, inopérant et – je le crois – totalement contre-productif.
En effet, l’état d’esprit des Français étant ce qu’il est, leur rejet des politiques étant parvenu au degré où il se trouve, je suis convaincu que ces oukases et ces consignes produiront l’effet inverse de celui qu’on prétend vouloir atteindre.
Et à supposer qu’on y parvienne, l’échec des listes FN alors que tout permettait leur succès, créerait une frustration telle que la prochaine élection tournerait en raz de marée en faveur de ce parti.
Ceci n’est pas une hypothèse ; c’est un fait démontré par la montée continue du vote FN dont la cause principale est sa sous-représentation dans les assemblées nationales et départementales, laquelle entretien le phantasme que les affaires iraient peut-être mieux si « on les essayait ».
Et sur un plan purement technique, puisqu’aussi bien il est tout à fait probable que le second tour, comme toujours, confirmera voire amplifiera les résultats du premier, ce retrait forcé de deux ou trois listes de gauche non seulement n’empêchera pas celles du FN de gagner, mais aboutira à ce que dans deux ou trois immenses régions le Front National gèrera les affaires sans aucun contrôle de la gauche.
Double peine, donc.
Dans de telles conditions il y a fort à parier qu’après une semaine de réflexion les électeurs de gauche ne se précipitent pas aux urnes pour y déposer un bulletin Bertrand et encore moins Estrosi.
Je dirais même que tenter de les y contraindre par un matraquage de propagande a toute chance de les en dissuader, si ce n’est pas, surtout en région PACA, de les pousser à voter FN par rejet de Christian Estrosi, qu’ils combattent depuis des décennies et dont la proximité idéologique avec ses prétendus adversaires rend incompréhensible le soutien appuyé qu’il reçoit des socialistes officiels à commencer par le Premier ministre.
On voudrait éloigner définitivement les citoyens les plus dubitatifs à l’égard de l’engagement politique et du vote qu’on ne s’y prendrait pas autrement.
Dimanche prochain, il est à craindre que cette tactique montrera son inanité : non seulement elle n’empêchera pas la victoire du Front National, non seulement elle désespèrera un peu plus les électeurs, mais elle déséquilibrera durablement le fonctionnement de l’exécutif régional en privant de représentation une très grande partie de l’électorat, aggravant encore la méfiance des citoyens à l’endroit de la politique et des élus qu’on ne pourra plus vraiment appeler leurs représentants.
Ce jean-foutre de Valls va nous expliquer que c’est la République qu’il faut sauver (comprendre : sa place).
Les Docteurs Laurent Groc et Philip Gorwood viennent d’être récompensés.
Le premier pour ses travaux sur le dérèglement du système immunitaire et certaines affections psychiatriques dont, pour l’instant, la schizophrénie.
Le deuxième pour, entre autres, l’identification de la vulnérabilité génétique aux addictions.
Cela met à terre bon nombre de théories et notamment la très célèbre dichotomie entre le corps et l’esprit. Bravo et merci à tous deux.
Les nuages noirs s’amoncellent dans le ciel socialo : après les départementales, les Charlie, le 13 Novembre et les régionales, v’là-t’y pas que les déjections canines coûteront 25 euros d’amende aux proprios de chiens ! 25 euros seulement ? ça vaut pas cher un socialo, seront bientôt plus cotés en bourse nos socialos ; quoique à Solférino, les motocrottes tournent à plein régime, y en a plein les trottoirs.
Allons, arrêtez de pleurnicher tas de socialos, vos excellentes magouilles habituelles feront que vous conserverez voire sauverez quelques régions malgré toutes les saloperies que vous avez fait endurer au peuple, y aura encore assez de collabos masos prêts à se vautrer comme des paillasses soumises pour enfourner leur bulletin rôôôse dans l’urne ; France pays prolifique en collabos : quart Sud-Ouest, Bretagne et bientôt IDF concentration d’intellos bobos gauchos showbiziens faux derches.
J’éprouve quand même de la compassion pour ce malheureux Bruel qui va devoir s’appliquer à lui-même la leçon de morale qu’il nous avait bassinée : « je ne chanterai jamais dans des municipalités FN » ; pour ce pôv’ O.Py, maître chanteur du festival d’Avignon qu’il va devoir délocaliser en zone rôôôse , ainsi que ce déprimé notoire Boudjellal qui va devoir muter son RCT vers des cieux moins racistes. N’oublions pas notre Noah national lequel, en bon résistant depuis l’avènement de Sarko, va encore et encore être obligé de se casser. Casse toi pôv’… Noah, arrète de nous les casser !!
Pieds nickelés, charlots, guignols, tartarins, continuez à nous amuser chers socialos !
@Christian C | 08 décembre 2015 à 07:55
Tiens tiens, rev’là GG sous son faux nez ! hahahaaa MDR
Et les chrétiens, qu’ont-ils voté ? et les beaufs ? dites-nous GG on brûle d’impatience, on est tout ouïe devant votre savoir immense.
Kss kss ! nonosse !
Le FN a de nouveaux habits qui cachent mieux son antisémitisme. Le père encombrant est écarté mais pas désavoué. La sirène Marion a du charme, dans tous les sens.
Dire que le parti extrémiste est salafiste est idiot parce qu’inadéquat. Il faut hausser les épaules, un politique doit maîtriser son expression. Mais il y a dans notre histoire pas très ancienne, en France et ailleurs en Europe, d’autres comparaisons possibles.
On va se réveiller demain tout étonné dans une France gérée par la haine. On ne sera pas honteux ?
Je trouve retors de demander aux électeurs du FN de se justifier. C’est considérer sans autre forme de procès leur vote comme un méfait. Et c’est les enfoncer davantage. Compte tenu que la plupart ne sont pas de grands intellectuels, et ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, on sait d’avance que leurs justifications accentueront le dédain des penseurs sophistiqués qui les passent à la moulinette.
Cette sophistication de la pensée chez ceux qui ont la parole accentue le fossé entre une France complètement larguée, dépossédée de ses repères ancestraux, jusqu’à celui du langage, et une classe dirigeante qui les traîne comme des boulets et les traite eux et leurs problèmes par la dérision. Rapidité de parole, termes techniques, codes verbaux indécryptables, qui camouflent mal un champ étroit, une unilatéralité de pensée, et un manque d’intuition dans bien des cas. La sophistication leur tient lieu de subtilité. Écoutez certains intervenants que l’on voit pas mal à la télé, une blonde dont j’ai oublié le nom, chercheuse et politologue, qui prononce « gauche », « gôche » et qui affuble son discours de mots comme « artefact ». Virginie quelque chose me semble-t-il, très charmante, on la dirait tout droit sortie d’un feuilleton copié sur les séries américaines.
Je souscris pleinement au titre de ce billet, où le mot « mépris » apparaît deux fois.
@ Christian C | 08 décembre 2015 à 07:55
Mon dieu quel mépris !
Je suppose que vous savez parler devant un micro et une caméra à brûle-pourpoint ?
Allez-y continuez… Au lieu de chercher leurs mots ils trouveront leurs poings.
Quand un chef de la majorité appelle à voter pour le camp adverse, cela signifie qu’il y a un gros malaise entre le peuple et ses représentants.
Il serait temps que nos ténors des partis dit de gouvernement arrêtent de diaboliser le FN. Les dernières élections montrent que cela est totalement contre-productif. Les citoyens n’écoutent plus les consignes des soi-disant « élites ».
Trop de mensonges, trop de promesses non tenues, trop de manipulations des esprits par des médias qui depuis longtemps ont renoncé à donner des informations objectives pour nous inonder de discours moralisateurs à deux balles avec force éléments de langage qui à force d’être rabâchés ne produisent plus l’effet escompté.
Aujourd’hui, constatant que la situation a atteint un point de non retour, ceux qui nous dirigent depuis quarante ans essaient de faire machine arrière toute, mais il est déjà trop tard.
En fait le vrai message repose essentiellement sur la clivage entre les pro-européens et les eurosceptiques. La belle union européenne que l’on nous avait présentée dans les années soixante-dix s’est transformée en une véritable pétaudière dans laquelle chaque pays de l’union (si on peut encore utiliser ce terme) essaie de tirer la couverture à lui, certains n’ayant pas hésité pour profiter de la manne européenne à tricher sur leur bilan.
Ce qui est véritablement reproché au FN est qu’il a toujours manifesté son hostilité à l’Union européenne, lui reprochant d’être à la solde des multinationales américaines et de celle de pays émergents qui s’accaparent tous les fleurons industriels de notre pays.
Tout le reste n’est que propagande cousue de fil blanc. Les Français ont mis un certain temps à le comprendre, mais aujourd’hui tout laisse à penser que ce type de discours ne marche plus.
Il me semble que la situation morale de notre pays, ô combien plus intéressante que la situation politique qui déjà est une transcription d’un état plus que sa réalité, résulte d’un grand tort. Ce tort, c’est celui d’avoir engagé la démocratie dans la voie de la condescendance à l’égard de l’électorat – obstiné comme je suis, je continue en effet de croire à l’unicité de la République, une et indivisible.
La politique ne parle plus au pays. Lentement, progressivement, la démocratie entière, c’est-à-dire avec l’ensemble de ses protagonistes, y compris médiatiques, est passée en mode dégradé. Chacun a cru trouver son compte ou son aisance. La nation récolte donc – et cela ne peut pas constituer une surprise – ce que la dégradation peut procurer.
Il y a beaucoup de malheurs et de difficultés dans notre pays, je l’entends, et cela justifierait le recours à un langage et à des idées extrêmes. Des malheurs, des difficultés, il y en a autant, sinon plus, ailleurs. Ce n’est donc pas ce qui justifie la tentation de céder.
Pauvre de lui ce lui qui au nom de sa propre déchéance sociale, quand bien même elle serait réelle et aussi grande qu’il s’en convainc, abandonne sa première richesse : sa dignité à un parti, une cause, qui lui dit : renonce à cela et je te ferai plus riche à travers la puissance que tu m’accordes. Plus riche de vent.
Certes, je suis quelque peu moraliste.
J’ai écrit, il y a quelques jours, que le Front National était un parti qui se situait dans le vandalisme et la profanation. J’ai hésité s’agissant de ces termes. J’ai pensé, bien sûr, à ce qui se propage à ses frontières, et qui rappelle ces profanations de tombes et de cimetières (Carpentras, quand même).
Bien sûr, le FN n’a rien à voir avec ces âmes perdues et ces groupuscules. Il les condamne.
Mais la profanation réelle porte sur la dignité qu’il fait abandonner à ces supporters et le vandalisme sur le saccage des valeurs et l’unicité de la République qu’il a mis symboliquement à feu et à sang pendant des années avant d’adopter une forme, si imparfaite et parfois cynique, de normalisation. J’ai personnellement adoré, entre le père, la fille et la nièce, ce jeu sur le mode « Détestons-nous Folleville » qui a fait tant de gorges chaudes dans le landernau.
La nation doit retrouver de la sérénité.
La vie nationale ne s’explique pas et ne se résout pas exclusivement par la politique qui raisonne par masses et opposition de masses. Qui a mis la casserole de lait en ébullition et pousse le feu pour le faire déborder ? Tout le monde est à ce jeu quand la nature et la sagesse poussent à veiller à ce qu’il ne déborde pas, même s’il y a plusieurs casseroles sur le feu.
La moindre brigade de cuisine le sait.
La politique serait plus grande et respectable en étant plus humble et en s’appliquant à s’adresser non pas à des catégories de citoyens, un peuple de gauche, un peuple de droite, un peuple de peuple, mais à un homme. Le même homme, toujours, sans chercher des séductions particulières à travers telle ou telle rhétorique dont des experts en marketing ont établi que cette rhétorique permettrait de gagner tant de pourcentage, de développer telle dynamique.
Cela a produit un grand morcellement, façon puzzle, aurait pu dire Audiard. Et sur ce grand morcellement électoral, auquel tant d’entre nous ont oeuvré, le FN règne, à coup d’anathèmes et de coups de menton, comme sur un champ de ruine.
L’humilité n’est pas la marque principale du Front National. C’est vrai, il se présente comme le parti des humbles et des sans voix pour parler à leur place mais lorsqu’on fonde son pouvoir sur une habileté à imposer une perception dénaturée et volontairement exacerbée du réel, on est dans l’orgueil.
Ce n’est pas parce que les urnes lui donnent aujourd’hui raison que la démocratie, pour autant, accorde sa grâce.
Je vais le redire car elle me semble parfaitement adéquate, la formule de l’évêque de Gap, Mgr Di Falco. Il y a quelques jours, il a dit « L’espérance se heurte à un plafond pourri ».
Nous méritons cette phrase.
Il y a une France, avant on la disait profonde, qui attend qu’on s’adresse à elle. Pour le moment, elle se morfond de n’être rabaissée qu’au superficiel.
Alors, pour revenir à la clé du sujet, ce qui est méprisable doit être méprisé. Là-dessus, il n’y a pas à tortiller.
Et cela n’est pas une affaire d’opinion. C’est une affaire de dignité.
Il y a donc de la vengeance dans l’air, une vengeance du peuple à l’égard de ses élites, de ses représentants, des technocrates, des institutions, de l’Europe, et le peuple, dont on flatte et on exalte l’esprit de mutinerie cède, pour une partie, à cette jubilation tout à fait artificielle puisque, en définitive, le peuple ne parviendra jamais tout à fait à se venger de lui-même.
Il ne parviendra qu’à s’abîmer.
Quand j’étais petit, il y avait une belle émission dominicale, me semble-t-il : La France défigurée.
@calamity jane
J’ignore si vous avez lu L’Effacement progressif des consignes de sécurité de Vincent Ravalec. Je le trouve très dans le ton de votre remarque sur les récipiendaires les docteurs Groc et Gorwood. J’adore connaître les horaires d’ouverture de la pharmacie de garde de Valparaiso. Cela reste rassurant.
Salutation.
Parce que, selon, vous, cher Monsieur Bilger, il était concevable, lire normal, justifié, de mépriser, lire stigmatiser, insulter les électeurs du Front National ? Drôle de conception de la démocratie, quand elle s’érige en docteur de la morale et se croit autorisée à ne pas respecter les autres, au motif qu’ils ne partagent pas l’opinion majoritaire.
Je n’aime pas les gens qui se croient supérieurs, à quelque titre que ce soit. D’ailleurs ils finissent toujours par tomber de leur piédestal auto-érigé. Les aristocrates sous l’Ancien Régime se croyaient supérieurs par la naissance. On a fini par les raccourcir. Les nazis croyaient aussi leur « race » supérieure. On les a détruits. Les communistes aussi, à leur façon, croyaient en la supériorité de leur doctrine sociale et politique. Leur Etat-modèle, l’URSS, coqueluche de l’intelligentsia décérébrée française, épuisée dans la course aux armements dont elle croyait avoir besoin pour assouvir son ambition, au prix d’avoir rendu son peuple dans la misère, a fini par s’effondrer sur lui-même. L’Eglise catholique, à force de se croire moralement supérieure a fini par se déconnecter des réalités sociétales contemporaines et les églises se vident. Les musulmans, avachis depuis des siècles, mais ragaillardis par les masses de pétrodollars qui ne leur ont rien coûté, se sont lancés dans la conquête du monde « Au nom de Dieu clément et miséricordieux » avec la ferme intention de lui imposer leur médiévale charia qu’ils croient supérieure à toute autre forme de système politique. Il va sans doute y avoir encore du sang qui va couler, mais tôt ou tard ils se prendront une nouvelle bataille de Poitiers, une nouvelle bataille de Lépante, ou un nouveau siège de Vienne. Et ils seront « cassés », comme disent les jeunes. Parce qu’ils se croient supérieurs !
En dépit des chiffres résultats, la vraie bataille politique qui s’est jouée dimanche dernier et qui se terminera dimanche prochain, c’est la bataille morale entre le FN et les socialistes. La droite dite parlementaire a en fait depuis longtemps épousé la moralité socialiste, et d’ailleurs, comme on vient de l’apprendre, dans plusieurs régions elle portera les couleurs socialistes…
Le FN, c’est le peuple qui se lève, pour défendre sa vie, son identité, son existence même face à l’évidente invasion étrangère et à sa paupérisation organisée. Les socialistes, ils se « croient supérieurs », justement, moralement, politiquement, économiquement (il faut voir le résultat pourtant). Cette supériorité proclamée et intolérante, s’il en est, a été leur force jusqu’à présent, puisqu’ils sont arrivés à conquérir à peu près tous les pouvoirs en France : politique, l’éducation, les médias, la magistrature, le monde des arts, (mais pas l’armée). Ils ont en quelques décennies éliminé tous leurs adversaires en les « fascisant ». « Facho », tu n’existe plus, tu disparais. Mais ce gigantesque complexe de supériorité morale qui a été leur atout jusqu’à présent est aussi leur faiblesse. Les tombereaux de haine (qui n’est pas du côté où elle est annoncée), d’injures, d’invectives, de calomnies, de mensonges déversés depuis deux jours sur les électeurs « nationaux » , souverainistes si on préfère, y compris sur ce blog, sonnent désormais faux et portent également à faux. Dans le combat entre le FN et les socialistes, l’idéologie socialiste, l’issue à terme est certaine, ce sont les premiers qui gagneront car les autres « se croient supérieurs ». Et ceux-là finissent toujours par perdre.
Et là, ils viennent de prendre un sacré coup de poing dans la figure, qui a déjà certainement cassé quelque chose, et qui ne restera pas sans suite.
Je jouis.
Le retrait de listes PS au profit de LR, est avant tout prouver que MLP a raison de parler de système UMPS.
Et l’union avec l’extrême gauche (listes FG ou LO) prouve à ceux qui votent FN que la gauche qui les rejette avec dégoût ne s’embarrasse pas de principes pour gagner des voix à l’extrême gauche.
Un FG dont le programme économique est pire que celui du FN et dont les idées totalitaires, désuètes et dans le contexte présent, a trouvé après le 13 Novembre des excuses aux terroristes. Certains de ses membres ont même profané les hommages au pied de la statue, place de la République… les Français jugeront.
Dommage que nos belles âmes socialistes si promptes à clouer au pilori les Français qui appellent à l’aide devant la politique du vide, de la communication et de la discrimination à l’envers, nous prouvent que les voix d’extrême gauche restent un réel soutien. On ne change pas une gauche dont le fonds de commerce est le marxisme-communisme-trotskisme.
Il faut tout faire pour virer cette socialie au pouvoir.
Qu’est ce que c’est que tous ces capitulards qui abandonnent le combat avant le second round !
« Video meliora proboque deteriora sequor »…
Comment est-il possible d’être à ce point inconséquent ? Tous et chacun se gargarisent de lieux communs d’une rare ânerie, chacun et tous beuglent sans effet !
L’histoire se répète, et nous ne sommes qu’au début du grand chambardement, alors il faudra trouver ceux qui pourront dire : sub umbra pugnabimus !
Il ne faut pas avoir peur, c’est trop demander à ceux qui regardent chaque jour se gausser ceux qui sont censés les diriger. Il est vrai que des textes ils en produisent, il est vrai que des taxes ils en lèvent, il est vrai que d’idéal ils n’en ont pas, il est vrai que du sens à tout cela ils n’en donnent pas ; et pourtant ils ne craignent pas d’indiquer à la vindicte le bouc émissaire (chacun ayant désigné le sien…) ! La Paix s’éloigne, et il faut avoir peur !
Qu’on le déteste ou non, qu’on vote pour lui ou non, qu’il angoisse ou qu’on l’espère, le FN est d’une certaine manière la revanche du réel et la réplique multiple d’une France oubliée et exaspérée. Comme on refusait de l’entendre, elle s’est exprimée.
Que va-t-on faire de sa parole à la fois claire et furieuse ?
Nous commençons à en avoir une petite idée : on (c’est-à dire ils) va faire donner la grosse artillerie, chargée jusqu’à la gueule de menaces, de calomnies, d’amalgames, d’anathèmes, de procès d’intentions et de mensonges, pour ôter l’envie de regimber à ce maudit peuple qui ose contester ses merveilleuses élites si irréprochables.
Le Peuple, à la niche !
Mépris de la démocratie
Cela fait longtemps déjà que nous avons vu se manifester au grand jour la collusion entre la vraie gauche et la fausse droite sur les grandes questions engageant l’avenir voire la survie de notre pays, ces deux mouvances censées s’opposer entre elles s’opposant alors plutôt de front à la volonté du peuple français (traité de Lisbonne par exemple, et bien d’autres sujets vitaux), alors que ce peuple est en toute rigueur leur souverain…
Où est-il écrit que la représentation nationale devrait se réduire de façon bipolaire à une gauche et à une droite cultivant de plus des liens de connivence, en excluant d’office tout ce qui pourrait se trouver ailleurs ?
C’est donc cela, la démocratie ?
Et puis, que dire d’un Premier ministre qui ès-qualité lance un appel à faire barrage – de quel droit – à un parti politique reconnu ? Un peu comme si au milieu d’une rencontre sportive, l’entraîneur d’une équipe se permettait à la fois de jouer aux arbitres et de réécrire les règles du jeu…
Qu’est-ce que c’est que ces manières ?
Oui, ce sont bien ceux qui n’ont que le mot démocratie à la bouche qui sont les premiers à la maltraiter.
Il faut impérativement se pencher sur les ressorts qui détournent des partis classiques et incitent un grand nombre de citoyens à voter en faveur de cette force trop facilement qualifiée de non républicaine et d’extrémiste.
Prenons un exemple concret, celui de Calais, qui a voté à 50% pour le F.N.
Est-ce seulement le chômage qui a fait que subitement les habitants de cette ville, qui il n’y a pas si longtemps encore affichaient plutôt des sympathies pour la gauche se soient mis à voter autrement ?
Rappelons aux personnes qui ne le sauraient pas encore que la présence des migrants (en français immigrants illégaux) dans cette ville à plongé nombre de ses habitants, pas plus méchants et pas plus extrémistes que d’autres, dans un véritable enfer : dégradations, agressions, intrusions dans les domiciles privés suivies de vols, attaques d’automobiles etc.
Et voici tout ce qu’à trouvé à répondre à cela le bourgmestre Natacha Bouchart : «Les migrants, une richesse culturelle exceptionnelle ».
http://www.valeursactuelles.com/politique/natacha-bouchart-les-migrants-une-richesse-culturelle-exceptionnelle-55193
Les Calaisiens ont du se dire que face à certaines richesses ils seraient prêts à préconiser le retour à l’esprit de pauvreté, mais surtout comment ne pouvaient-ils pas prendre ce genre de déclaration d’une élue comme une manière de se moquer du monde ?
Face à ce type d’autisme cynique ou simplement bête de la part des élus, de quels recours les citoyens disposent-ils pour que leurs propres droits de l’homme soient au minimum aussi respectés que ceux de gens entrés chez nous par effraction et qui dans n’importe quel pays au monde où ne règne pas la chienlit auraient été expulsés ou internés depuis lontemps ?
Quand la vraie gauche et la fausse droite, unies dans un même déni et un même mépris, refusent d’écouter le Peuple, que lui reste-t-il comme solution pour tout simplement pouvoir continuer à vivre normalement ?
Il est frais, il est jeune, il termine ses études de commerce, il a vingt-trois ans et toutes ses dents, propre sur lui, chemise blanche cravate, « on ne m’a pas pris au FN parce que je pouvais être joli sur les affiches, et pour moi c’est une opportunité de parti. »
Tout est dit, les recuits des autres formations les citoyens n’en veulent plus. Dimanche il sera certainement élu avec la liste de MLP s’il vous plaît !
Il avait l’air d’avoir la tête sur les épaules, ah oui ! On entendra toujours les frustrés reprocher l’antienne de l’expérience. Sur ce qui a été montré j’ai l’impression qu’il a appris très vite et pas comme tous ces rabougris qui ne retiennent rien des échecs et qui gèrent comme des sabots.
Sans programme solide, et vision c’est sûr ! Mais comme l’a souligné Y. Thréard qui a failli s’égosiller, les électeurs et les abstentionnistes n’en ont cure (pour faire court), les alliances etc. ne les intéressent pas, et là j’ai cru qu’il s’égosillait pour de bon.
Quel plaisir, lorsqu’on a sa carte du FN, de voir les tronches déconfites de la racaille politicarde.
Concernant les régions, comme dans ses municipalités, le FN commencera par mettre un coup d’arrêt à la gabegie généralisée et aux subventions aux associations de voyous divers et avariés.
Sarko et Hollande sont en échec, leurs actions n’ont pas permis de satisfaire les Français. La preuve : le succès du FN. Dans l’Est, Masseret, PS, fait de la résistance, il ne veut pas retirer sa liste. Quel courage, quelle hauteur de vue ! Ce type va probablement contribuer à installer F. Philippot à Strasbourg. Triste symbole pour l’Europe, pour le Parlement européen… Masseret est un irresponsable. La sanction devait tomber dès lundi : exclusion du PS. Allez Valls et Cambadélis, virez-le.
Hors sujet mais tellement drôle !
La France est en rupture de stock de bombes pour alimenter l’armement de ses Rafale. Une commande vient d’être passée aux Américains qui demandent un certain délai de l’ordre de plusieurs mois.
Que fait-on des pilotes et du porte-avion à part une mise au chômage technique de tout l’équipage ? Décidément c’est la mauvaise semaine où les mauvaises nouvelles arrivent en escadrille. Nuls de chez nuls on vous dit ! Qu’en pense le chef de guerre qui va devoir assumer le ridicule de la situation auprès de ses partenaires ?
Un tel cas dans une entreprise privée c’est le dépôt de bilan assuré.
Bravo les artistes.
Consigne de vote :
Je vais utiliser une analogie pour être sûr que vous compreniez parfaitement mon propos.
Imaginez que vous teniez un restaurant, je passe devant chez vous, regarde la carte et continue mon chemin vers la pizzeria qui est juste après.
Pensez-vous qui’il serait judicieux de m’interpeller pour me dire « ne mangez surtout pas de pizza, c’est pas bon pour la santé et les italiens ont un historique connu avec le fascisme » ?
Je ne pense pas que d’un point de vue marketing/sociologique ce soit la meilleure posture vous en conviendrez !
Bon appétit à toutes et tous^^
« …la démarche incarnée à gauche par Jean-Pierre Masseret contre le Premier secrétaire du PS qui n’a cessé de se tromper sur le FN. » (PB)
Si ce n’était que sur ce sujet ! Quand on trompe son monde sur ses véritables diplômes (le Canard, je crois), c’est que l’on est pas capable d’assumer ses propres choix donc forcément on hésite et on se trompe. La décision est faite d’écoute et bien évidemment de lucidité…
@Christian C
Bonjour
« ah ben i sont plus proches de nous », « ah ben on en a marre des autres, alors on n’a ka essayer Marine », « ah ben les immigrés i zont droit à tout, nous on a droit à rien »…
Ils sont nombreux ceux qui ne font jamais parler d’eux, ces « méritoires » qui ne sont pas sujets de gloire. Ceux dont on ne dit pas un mot. Mais quand il y a un scrutin et que ces gens-là ont voté selon « leurs moyens », on les fait parler dans le journal, et pas pour quelque chose de banal : ils ont voté pour « le mal » !
Quand on leur demande de parler d’eux-mêmes ils ont souvent un discours incertain.
Mais quand les gens du « bien » décident de faire la guerre, c’est le sang de ces gens-là qu’ils ont toujours fait couler aux frontières.
Sinon, PS et LR sont tellement bien « entre eux-mêmes » depuis tant d’années, qu’il est sans doute vain d’espérer…
Les journaux papiers, télévisés aujourd’hui c’est terminé, sauf le Canard qui est une institution que l’on savoure devant un café sur sa terrasse quand le soleil commence à éclairer le Vaisseau de l’espace.
Ceci dit il faut faire le tour des journaux en ligne et des commentaires, l’actualité est sur le web, les sondages sur internet. Twitter est trop éphémère et disparate en nombre pour en faire un élément d’opinion, trop volatil, tweet sur tweet la pensée s’évapore.
Digression parce que tout ce qui s’est passé et qui va arriver est prédit sur la toile si on veut prendre un peu le temps de regarder ou lire.
Je n’ai pas aimé le titre « gueule de bois » je lui aurais préféré pour reprendre les mots de notre Conducator, « retournement électoral », et là je suis mesuré car « inflexion de la courbe » des électeurs du FN aurait été sans aucun doute mesquin.
J’attends mon café de demain avec impatience, l’air est pur, le luminosité transparente.
Merci Frank Thomas pour votre commentaire instructif dont la lecture permet de bien comprendre la stupidité de ces arrangements électoraux anti-démocratiques. Votre point de vue me semble bien plus pertinent que celui, simpliste (mais on comprend pourquoi…), de Marc Ghinsberg.
Le second tour n’a pas encore décidé ; nous verrons, mais ce bloc enfariné ne me dit rien qui vaille et je crois sentir une odeur de fraude, socialisme oblige, qui m’inquiète.
Dans tous les pays socialistes, la fraude électorale est la règle car il s’agit, non pas du bien du peuple, mais surtout de la victoire de l’idéologie et de la permanence des prébendes. On me répondra « Hitler », mais il était de gauche, messeigneurs, comme M. Askolovitch ou M. Cambadélis.
En outre, j’ai été frappé par l’indifférence totale des responsables ou affiliés des partis vis-à-vis de ce qui constituait le vote FN. Peut-être M.Guedj qui se demande pourquoi on en est arrivé là. Celui-là, si on faisait danser les naïfs, ne serait pas à l’orchestre.
L’insulte, la malédiction sont les moindres attitudes. Le mépris, la haine, le fiel se déversent, mais jamais, jamais, les politiques ne s’inquiètent de savoir si, par le plus grand des hasards, les Français n’en auraient pas assez de leur arrogance verbeuse.
« Seul, le Parti duchose est le rempart de la démocratie. » Et si les Français s’en fichaient de cette démocratie en papier mâché où on voit pontifier le cumulard Bartolone, sourire suffisant aux lèvres ou Le Roux, à la lippe méprisante, un Juppé supérieur qui essuya le plus grand « mort aux cons » de l’histoire ; et si c’était aussi une question de « gueule », un rejet viscéral.
Il ne faut pas demander au peuple de rentrer dans les subtilités du budget, ni de s’indigner pour les cafouillages financiers, ou le paiement de prébendes à des crétins douteux, ce n’est que l’accumulation de ces saletés, si elle est liée à une mauvaise politique économique, qui engendre la réaction. Relisez Max Weber. Relisez Alexis de Tocqueville.
On n’empêchera jamais les politiques de s’enrichir, c’est leur nature, leur fin, mais toujours on aimera pendre ceux qui, en outre, négligent les ménages en les ravalant au niveau des jeux du cirque.
Je ne sais pas si Mme Le Pen a un programme jouable, on verra, dans la mesure où elle accède un jour aux responsabilités, mais les populations ne croient plus aux programmes-papier, cyniquement démentis par la suite ou appliqués seulement aux broutilles dont certaines ont réussi à casser un peu plus le climat social en France.
L’Islam a toujours été un Etat en soi, il est rédigé en termes d’Etat, et s’applique aux consignes du quotidien. En cela, il est difficile à réformer, il est solide, tient le coup, même face à ses ennemis internes. Il n’éclatera que lorsque ses fidèles se déprendront de cette ascèse et c’est commencé. Entre les mains de religieux incultes, il pourrit lentement, c’est aussi ce qui arrive à notre démocratie, aux mains de politiques renseignés mais incultes.
Cher Philippe,
Louis XIV s’exclamait « L’Etat, c’est moi », sous la monarchie.
Il est bien connu que la propagande est l’organe exécutif invisible du gouvernement même si certains prétendent qu’elle peut être l’organe exécutif du gouvernement invisible.
Dans le cas de figure actuel, le président et le gouvernement en situation de surreprésentation médiatique usent des manipulations de l’esprit patriotique en agitant des clichés mentaux et des ressorts usés émotionnels pour provoquer des réactions collectives.
La tentative de manipulation collective de Hollande lui a échappé des doigts tout comme son bulletin électoral et les votes français ont pris la fuite ou épousé la colère.
Que ceux qui s’identifient aux escargots du FN participent à leur opération fourchette à escargots. Attendez paisiblement que la fourchette huileuse et persillée arrive au-dessus de votre tête, ne vous prenez pas la tête et vous deviendrez un escargot tout chaud.
Il ne s’agit plus de devenir un serviteur docile du Conseil régional, mais bien de préparer la population à en baver.
Les médias doivent-ils faire l’opinion ou l’opinion les médias ?
La bave FN coule et colle à flots sur les plateaux avec l’autorisation du CSA et son gluant Président accroché à Hollande comme un limaçon sur une feuille de salade.
Après la bave, la baffe, viendra la rage.
Cher Philippe, le cri de rage n’apporte pas le silence.
Et ce n’est pas avec une fourchette à escargots que les Français sortiront les FN de leur dynastie mais avec une fourche, avec leurs mains nues.
Faudra-t-il un Front de Libération pour déloger tous ces manipulateurs et sauver notre Ve République ?
C’est le chant de « Paris brûle-t-il », « La Complainte des Partisans » et le « Chant des Partisans » qui étouffera le « Chant des méprisants de la République » et de l’Europe.
françoise et karell Semtob
@calamity jane | 08 décembre 2015 à 09:16
Bon sang mais c’est bien sûr ! ça expliquerait donc cette dégénérescence biologique, psychique et mentale que subissent certains humains malchanceux : la socialistéria, plus terrible que la trisomie et l’autisme et la myopathie réunis.
Vite, un téléthon pour nos socialos !
@Jérôme Lyothier
Parfaitement d’accord… Mais vous ne pouvez pas non plus m’obliger à serrer la main de quelqu’un auquel je ne saurais quoi dire !
Certains péesses se retirent… et alors ?
N’est-ce pas gratifiant de n’avoir aucune opposition ? Pour gérer une région ?
Le coup du talon d’Achille appliqué au parti autoproclamé « premier parti de France ».
Qu’est-ce qu’on se marre quand même avec ces bandes (partis dits politiques expropriateurs de droits républicains et de ses caisses) de bricoleurs !
@Jabiru
Je crains que le vote de dimanche dernier ne soit pas qu’un mouvement d’humeur passager devant ce genre de situation, quel Français normalement clairvoyant pourrait sinon rire de prime abord, mais au final être atterré par tant d’irresponsabilité ?
Le ministre de la Défense est le seul qui trouve grâce à mes yeux dans ce gouvernement d’amateurs, mais il ne peut visiblement pas mener de front une campagne de guerre et une campagne électorale. Il devra choisir… les surhommes n’existent plus.
@Jack souvent (pour ne pas dire toujours) à côté de la plaque !
Dites-nous ce que vient faire Sarkozy dans votre discours ?
Il est chef de parti certes mais il n’est pas candidat aux Régionales que je sache. Ensuite, il n’est plus président de la République depuis 3 ans et 9 mois… Quant à son discours le soir des Régionales, il fut très digne, très juste et d’une grande tenue.
Ceux qui ont voté pour un candidat du Front national l’ont donc fait, soit par conviction (ce qui se comprend même si l’on ne partage ces idées) soit pour s’opposer au pouvoir actuel, c’est-à-dire à Hollande, Valls et cie (ce qui est imbécile et ne fait qu’entretenir la confusion !).
Si je comprends bien votre raisonnement, vous préférez les moutons de panurge (con-fusionnels) aux hommes et femmes de conviction.
Raisonnement de boutiquier indigne de la France !
@duvent
Je regretterai, longtemps, de ne pas avoir appris les rudiments du latin. Cette langue sonne bien.
J’ai vu le teint cireux de Bartolone, vieux routier gavé de la politique, on sentait lors de son allocution tout le désarroi et la médiocrité affichée du PS qui lui était renvoyé en pleine figure.
Il aurait aimé durer, continuer à vivre de mandats, élu, et encore élu, le séisme subi les fait tous trembler sur leurs fondements.
Au lieu d’afficher sans crainte un programme qui pouvait être courageux, les citoyens n’ont pas compris, entre revirements, renoncements, contre-pieds, tout y est passé. Le pire à tous les niveaux, s’adapter n’est pas avancer.
Triste retour de manivelle, FH roi de la synthèse, n’est même pas entré dans la deuxième partie du livre de F. Fressoz – ce n’est que mon avis -, tout est par terre, et ce qui me fait doucement sourire est qu’on peut lire sous la plume de certains journalistes qu’il était un chef de guerre… Ce qui lui permettrait de sauver son mandat.
Si l’ information est vérifiée, chef de guerre sans bombes ce qui serait encore plus pathétique : bombes à fournir par les USA, et allié à la Russie !? De Gaulle s’il nous regarde doit lever les deux bras au ciel.
Ce PS en action est le pire qui soit, F. Mitterrand doit lui aussi s’interroger.
@genau | 08 décembre 2015 à 15:29
… et je crois sentir une odeur de fraude, socialisme oblige, qui m’inquiète.
Ah bon ? ils ont des bulletins de vote dans leurs chaussettes ? Copé-Karoutchi sont socialos ? Fillon est au courant ?
Il suffit de remplacer « socialisme oblige » par « LR oblige » ou « centrisme oblige », ou même « FN oblige » pour ne pas avoir envie de lire la suite de ce commentaire.
Ces vomissements préliminaires sont le signe d’une ménopause mal gérée ou d’une prostate-montgolfière.
Ne connaissant pas le sexe de genau (j’espère que ce n’est pas Guaino), je suis obligé de ratisser large…
@caroff
L’école, un désastre ? Mais nous allons recruter des enseignants payés au SMIC et vous allez voir ce que vous allez voir !
Tout ne se réduit pas à une question de niveau de traitement, il faut tenir compte de la valeur du projet éducatif et il faut savoir que nous vivons encore sur la lancée du plan Langevin-Wallon remontant à 1946, avec quelques ajouts depuis pour torpiller ce qui subsistait de moins contestable…
Il ne sert pas à grand-chose de bien payer les maçons si les plans de la maison ont été produits par un architecte fou…
@semtob
Et ce n’est pas avec une fourchette à escargots que les Français sortiront les FN de leur dynastie mais avec une fourche, avec leurs mains nues.
N’avez-vous pas l’impression, surtout dans les circonstances actuelles, de vous tromper de cible ?
Quand bien même parviendriez-vous, au prix d’horreurs pas très avouables dont vous semblez pourtant rêver, à exterminer le FN, vous vous retrouveriez alors rapidement face à d’autres types de menaces bien réelles celles-là façon Bataclan, ne relevant pas des fantasmes montés de toutes pièces par la sphère politico-médiatique pour se faire peur ou pour influencer les benêts.
Et quand vous aurez exterminé le FN, il n’y aura plus personne pour vous défendre.
@Michelle D-LEROY
J’ai bien peur que les arbitrages en cours destinés à contrer avec vigueur le FN soient contre-productifs au motif d’une victimisation avérée dont le FN se servira pour hurler au scandale d’une démocratie dévoyée. Dans ces cas-là, mieux vaut la ruse que la brutalité. S’agissant du ministre breton, je vous rejoins, comme quoi la compétence, le sérieux et les résultats ça paye toujours et quelle que soit la couleur de l’écurie.
Jean-Pierre Masseret est né à Vichy en 1944.
Il a été maire de Hayange, ville dont la fermeture du haut fourneau avait fait grand bruit.
Cette période aurait été l’occasion pour bon nombre de personnes de connaître son existence.
Il était vraisemblablement trop occupé à remplir son compte en banque pendant qu’Edouard Martin se préparait à prendre la relève.
Parole de Masseret, sera la prochaine réplique des politiques.
Donc vous allez tenir vos promesses ? Parole de Masseret.
Quant à la bande à Valls, elle a ménagé ses soutiens à droite, au cas où il y aurait besoin d’un report de voix en 2017.
Les socialistes sont battus malgré un bon score, les Républicains ont fait un mauvais score.
Masseret a besoin de ses indemnités de cumulard, serait-il prêt à siéger bénévolement ?
Valls a fait ses armes de directeur de campagne du FN en faisant un stage d’attaché de presse de Dieudonné.
Quel grand communicant.
Le seul qui accepte la présence de Sarkozy pour un meeting, c’est Juppé.
Voir Sarkozy faire campagne et croire en son destin personnel est vraiment pathétique.
Avoir viré Morano a fait le jeu du FN.
Chapeau les artistes.
« …n’est plus le groupuscule de l’extrême droite qu’on aurait rêvé qu’il demeurât mais qu’il est devenu le premier parti français avec des millions d’électeurs. » (PB)
Notre hôte pourrait rajouter qu’aujourd’hui au vu des résultats (conforté par IPSOS), dans les villes tenues par le FN les adhésions sont en progression pour les votes, ce que l’on peut traduire par le fait que l’ancrage se fait et que la – en terme culinaire – mayonnaise prend.
Double peine désormais : la progression des votes certes linéaire mais têtue, et surtout les rapports décomplexés de leurs représentants, dont celui qui est apparu dans la liste de MLP, déambulant à 23 ans dans le bureau de vote comme un poisson dans l’eau.
Le commentateur se sentant obligé de préciser, pour atténuer son aisance, de rajouter qu’il avait besoin de la présence à ses côtés de vieux routiers du FN pour l’accompagner. On ne pouvait y croire une seule seconde pour l’avoir vu évoluer au volant de sa voiture et d’expliquer à son interrogateur un parcours, le sien, avec une déconcertante facilité.
Ce n’est pas que je veuille défendre ce représentant mais le mépris onctueux qui transpirait de ce média le rendait, ce jeune militant, encore plus sympathique.
Et là est le vrai problème des médias, comme l’a souligné Y. Thréard, le citoyen se fiche désormais de ces commentaires venimeux, l’électeur a franchi un cap et les Cambadélis, Le Guen et tous les autres des partis, vont devoir faire avec un nouveau partenaire qui va les traiter d’égal à égal, à cela ils n’étaient pas préparés, certains que le front républicain perdurerait ad vitam aeternam pour leur confort personnel.
La cloche a sonné la récré est finie !
@ stephane
« Jean-Pierre Masseret est né à Vichy en 1944″…
Ah, ben oui, tout est dit, On est tous « nés quelque part », comme le chante Maxime Le Forestier…
Maréchaliste le 17 juin, gaulliste le 18 juin, ce Masseret est un clown.
@Exilé
« Tout ne se réduit pas à une question de niveau de traitement, il faut tenir compte de la valeur du projet éducatif et il faut savoir que nous vivons encore sur la lancée du plan Langevin-Wallon remontant à 1946, avec quelques ajouts depuis pour torpiller ce qui subsistait de moins contestable…
Il ne sert pas à grand-chose de bien payer les maçons si les plans de la maison ont été produits par un architecte fou… »
Vous avez raison : ce sont les acquis de la Libération !! La Culture et l’Education nationale aux communistes.
On paye l’addition aujourd’hui !
Je faisais allusion aux rémunérations des enseignants pour signifier que les vocations ne pouvaient être suscitées par des aumônes consenties à des Bac+5 !
On ne fait que des frustrés sous-payés…
@Frank THOMAS, 08:55
Brillante analyse qui respire le vécu.
Cher Philippe,
La majorité des extrémistes de droite ne sont-ils pas pour la peine de mort ?
Ne font-ils pas le bal avec les viennois nazis ?
Ne sont-ils pas anti-européens ?
Ne sont-ils pas pour la « dictature militaire » ?
Halte aux nazillons !
Debout contre les futures régions occupées.
Debout pour les régions libres !
La réponse à la menace terroriste n’est pas l’extrême droite, car c’est une autre forme de terrorisme qui profane la mémoire des hommes morts pour la France libre.
L’ascenseur pour Philippot a trouvé un parrain : il se nomme Masseret.
A banaliser les pensées extrêmes, cela ne peut que mal finir.
Il ne suffit pas d’être dans le déni, mais de lire entre les lignes.
Les Français n’ont pas tout essayé. Tout cela a un parfum de guerre civile.
Les extrêmes de droite c’est :
Censure pour la presse.
Censure pour les intellectuels.
Censure pour l’expression des cultes.
Mort de l’indépendance de la justice qui en a déjà un coup dans l’aile.
Mort de la vie associative.
Mort des entreprises.
Mort de l’Art.
Mort de l’Europe.
Mort de l’image française.
Et si cela ne suffit pas pour que des millions de Français s’insurgent, c’est que nous sommes déjà morts.
françoise et karell Semtob
Dans toute cette tambouille politique tellement indigeste qu’elle donne envie de vomir… entre une jeune femme de 26 ans sans expérience qui veut exister et un homme de 71ans au trop-plein d’expérience, qui a existé mais veut se maintenir au-delà du raisonnable… on cherche en vain le bliss point…
Le plus grand parti de France est l’abstention qui lui aussi progresse lentement avec une grande régularité, ignoré de cette classe politique incompétente et has been !
Le Premier ministre qui est celui de tous les Français mais se comporte comme un chef de parti : a-t-il encore sa place dans ce gouvernement de bras cassés !
Les vrais citoyens honnêtes épris de liberté apportent leur soutien total à Marion Maréchal-Le Pen, une jeune patriote, une vraie Française qui a le respect des valeurs du respect de la morale du civisme, elle peut enfin nous débarrasser de cette déchetterie de gauche qui a tout détruit dans notre pays : mœurs dépravées, incivisme amoralité irrespect salles de shoot justice gauchiste en faveur des délinquants police muselée agressions et insécurité records ruine économique chômage immigration invasion incontrôlée etc. etc. voilà le bilan de cette gauche infecte qui est un vrai cancer social et sociétal et qui est bien représentée par ce vieux dinosaure fossile en décomposition : Masseret qui s’accroche à ses privilèges d’apparatchik socialoviétique responsable de la ruine de la France.
Paraît que notre 7ème Cie n’a plus de suppositoires à expédier en rafale dans les c… des chameaux depuis nos petits navions. Pour l’approvisionnement des avions de combat, on a de quoi fournir ; potage de légumes oubliés, gelée de fruits bio, macramé fabriqué dans des ateliers équitables et citoyens et aussi les paquets de couches pour nos pilotes incontinents du troisième âge.
En toute logique, notre nanisme économique et intellectuel devait nous prédisposer au nanisme militaire ; pas besoin de s’appeler Mme Soleil ni de faire beaucoup de nétudes.
————–
En bon masterchef de ce blog, je me permets de revisiter la carte de semtob qui a comme un parfum de graillon gauchiste.
C’est quoi la gauche ?
La majorité des « de gauche » ne sont-ils pas pour la peine de mort d’innocents infligée par des assassins relâchés indéfiniment par leurs pôtes juges rouges ?
Ne font-ils pas le bal avec les nazislamistes ?
Ne sont-ils pas pro-européens terreau de l’islamisme ?
Ne sont-ils pas pour la dictature de pensée unique gauchiste seule autorisée ?
Halte aux nazislamistes gauchouillards !
Debout contre les régions encore occupées par la gauchisserie !
Debout pour les régions libérées et guéries de toute cette peste rôse !
La réponse à la menace terroriste n’est surtout pas la gauche, car cette forme de terrorisme idéologique gauchiste profane la mémoire des hommes morts pour la France libre.
Le jeune Philippot est la réponse urgente à ce repoussoir préhistorique préhystérique Masseret.
A banaliser les pensées extrêmes gauchistes, cela ne peut que mal finir.
Il ne suffit pas d’être dans le déni, mais de lire entre les lignes.
Les Français ont voté contre ceux qui s’aspergent du parfum socialiste de guerre civile.
Les gauches c’est :
Pour le prosélytisme gauchiste de la presse toutou.
Censure pour les électrons libres qui se dressent contre les intellectuels serviles de gauche.
Censure pour l’expression des cultes catholiques chrétiens et réceptions festives du culte musulman à la fin du ramadan dans les mairies gauchistes : Hidalgo à genoux devant les imams parisiens.
Dépendance de la justice gauchiste du SM mur des cons au pouvoir en place.
Mafias associatives gauchistes avec nos impôts pour propager la bonne parole de gauche.
Assassinat de l’économie, des entreprises et profusion de fonctionnaires bons électeurs de gauche.
L’Art gauchiste érigé en dogme : leur modèle, Conchita Wurst icône gauchiste.
Europe passoire favorisant la venue de tout le dépotoir mondial de profiteurs du système social ubuesque favorable à l’assistanat.
Mort des valeurs françaises : morale civique, respect et fierté du drapeau et de l’histoire de France .
Et si cela ne suffit pas pour que des millions de Français s’insurgent et virent cette mafia socialoviétique, c’est que nous sommes déjà morts.
Dehors les collabos gauchistes tueurs de la France !
L’ascenseur de Philippot se nomme Jean-Pierre Masseret et non pas Jules Massenet : ne pas oublier de chausser les lunettes et brancher le sonotone !
@semtob à minuit
« Tout cela a un parfum de guerre civile. »
Remarque intéressante. S’il y a guerre civile c’est qu’il y a un refus par certains de la démocratie et du résultat des urnes.
Finalement est fasciste celui qui en parle et Masseret est l’une des premières victimes. Cela va ajouter à la prise de conscience des hommes de gauche honnêtes que ceux au pouvoir actuellement se cachent derrière un humanisme de pacotille et ont de sombres projets pour ce pays.
Il ne faut pas être grand clerc pour s’en apercevoir.
@ eileen | 09 décembre 2015 à 09:12
« L’ascenseur de Philippot se nomme Jean-Pierre Masseret et non pas Jules Massenet : ne pas oublier de chausser les lunettes et brancher le sonotone ! »
Mais non J-P Masseret n’est pas l’ascenseur de Philippot. Croyez-vous sincèrement qu’un Lorrain de gauche puisse voter pour un Alsacien de droite ? Seuls les Parisiens peuvent croire une chose pareille.
Hé, je plaisante !… encore que…
Autre approche, il faudra expliquer aux habitants des petites villes et campagnes, dont les citoyens pour certains détiennent quelques vaches, poulets et canards, comment a-t-on pu servir 400 000 000 € à un personnage sulfureux ?
Pour ceux-ci, évoquant ces partis, l’UMPS comme ils disent, là est leur incompréhension. Même dans leurs rêves les plus fous ils n’arrivent pas à compter le nombre de zéros que cela représente.
Je passe sur les réflexions entendues à la fête du village sur un parti rose qui défendrait les salariés et dont les dirigeants planquent leur fric à l’étranger ou se font cirer les bottines à la lumière des ors dans les palais.
Toutes ces élites politiques ont détruit la confiance un peu aveugle que pouvaient avoir les électeurs dans des régions plutôt sereines.
Désormais allez leur dire – la fumeuse pédagogie avancée dans ce cas – qu’il faut faire un front républicain, et eux de vous répondre « pourquoi faire ? Pour assister encore et toujours à cette voracité des politiques envers l’argent et les mandats ? »
Hier soir j’ai entendu que le PS devrait penser à revoir ses cadres trop recuits en comparaison de ceux d’un FN frais comme des gardons, et que certainement ils devraient laisser la place, « dégager » au plus vite, le nouveau mètre étalon serait E. Macron version social-démocratie.
La lutte va être chaude au deuxième tour et j’entends des voix qui disent « front républicain ? Quel est donc cette nouvelle lubie pour se faire couillonner ? »
Doit-on cautionner cette aptitude générale traversant le spectre social en son entier et particulièrement chez les plus cultivés, de Finkielkraut à Debray, de fonder tout discours politique sur le fait de savoir identifier l’ennemi, de savoir le nommer ?
Mon frère, lorsqu’il était étudiant en physique fondamentale, m’avait rapporté la réflexion de son professeur qui soulignait le fait suivant :
Les hommes, pour décrire le réel, ont tout d’abord divisé la feuille de l’observable en quatre, la terre, l’air, le feu, l’eau. Puis chaque quart en quatre, puis en quatre, les éléments, les molécules, l’atome, ses composants, etc. Ce qui fait que maintenant, nous n’y voyons plus rien.
Il me semble que nous pouvons appliquer cette observation à notre situation sociale et politique.
Tous les commentateurs en témoignent, les référents culturels de tous bords, et plus ils sont documentés, finalement ne servent qu’à entretenir la confusion, et aboutissent, et c’est ce qui est leur unique point commun, au rejet de telles ou telles tendances, ou partis, ou personnes, ou religions, ou pays. De cette confusion, les intellectuels proposent une définition du consensus dans la tentative d’allier ces colères documentées dans une définition commune du nom de l’ennemi, nom sans lequel il semble impossible d’inventer une quelconque cohésion sociale.
Il est donc naturel qu’au final, le jeu démocratique désigne ceux qui font leur fonds de commerce électoral sur la désignation de bouc émissaire.
L’Europe, et je pense à Delors avec larmes, est devenue la messe sans la foi ; et je pense à Rocard avec désespoir, cet échec est l’échec de l’Europe.
Les souverainistes de tous bords, qui se trompent de frontières, sont les alliés objectifs de ceux qui refusent de définir un « pour » européen fondé sur l’idée d’une plus grande similitude entre les hommes, seul vrai fondement d’un réel consensus, plutôt que l’illusoire affirmation de la différence entre les êtres qui finit, et l’histoire n’en est que la sempiternelle répétition, dans l’indifférenciation guerrière du tous contre tous où chacun a su nommer son ennemi.
Si nos politiques savaient élever leurs discours à l’ordre poétique de cette Charité, ils entraîneraient le peuple de France à l’affirmation de son destin où, sur cette terre, il est possible à son grand rabbin d’affirmer devant le président israélien que le fondement de Jérusalem, c’est l’endroit où tombe la larme des frères enfin réunis malgré leurs différences, que cet endroit c’est Paris un 11 janvier après qu’un peuple se soit levé pour ses morts chéris et fauchés par la haine. Ils sauraient mettre en perspective que la défaite de l’Allemagne en 1945 est aussi sa défaite déguisée en victoire, que ce mensonge est révélé par le choix des douze étoiles de l’apocalypse sur le drapeau européen, et que l’union avec l’ennemi de toujours proposait au monde la transfiguration de leur réconciliation.
Si la France, avec ses politiques, ses intellectuels, ses artistes entraînant son peuple éclairé et vaillant, ne sait pas opérer cette transvaluation et donner à l’Europe la vraie défense et la vraie définition de la frontière, qui est la frontière entre l’amour et le ressentiment, il ne lui restera que la vallée de larmes et les regrets de n’avoir pas su être à la hauteur de ses textes et de ses lois, malgré ses morts et ses révolutions, ses victoires et ses défaites, de n’avoir pas su être à la hauteur de son destin, être la fille aînée de l’Amour.
@Achille 9/12/15 – 10:06
…moi aussi je plaisantais, réellement : vous n’avez pas percuté ahaha… je taquinais un couple de blogueurs sans le – les – nommer… Je viens de donner un indice ahaha… dans votre cas ce sont vos lunettes de vue que vous devez chausser ahaha
La taquinerie est la méchanceté des bons (Victor Hugo)
« L’Europe, et je pense à Delors avec larmes, est devenue la messe sans la foi ; et je pense à Rocard avec désespoir, cet échec est l’échec de l’Europe. »
Aliocha, je n’ai pas à vous féliciter, mais je le fais volontiers.
Le règne de la bêtise et de la médiocrité s’étend si vite.
Bien à vous.
@soeurs semtob
Question : le limaçon, que deviendra-t-il dès qu’il aura fini la feuille de salade ?
Les enfants nous ont demandé audience après avoir entendu la petite-fille à son pépé parler, à chacune de ses apparitions télévisuelles, de la deuxième guerre mondiale !
Comme ils sont plus ou moins de la même génération, ils se demandaient si elle, briguandesse* de la région PACA, connaissait des choses que nous aurions omis de leur dire… Y a des jours ! Cela doit être parce qu’aucun n’est allé à Auch-visse dans le cadre de voyages scolaires !
*nouveau vocable à la sauce dite féministe pour brigueuse…
Et encore, je me retiens.
« Que va-t-on faire de sa parole à la fois claire et furieuse ? » (PB)
Rien ! Comme d’habitude, de grands envolées lyriques, « plus jamais ça » etc. C’est fini, le représentant de l’IFOP l’a confirmé, la dizaine de villes gérées par le FN a vu les votes pour ce dernier encore plus nombreux et de citer que l’on assisterait sans doute à un phénomène de retrait des voix au deuxième tour, mais c’était avant pouvait-on penser.
Si les responsables politiques peuvent sembler hébétés, qu’ils en endossent donc la responsabilité et de ne pas faire pleurnicher dans les chaumières en agitant le risque encouru : il fallait y penser avant !
Le Canard titre « le bruit des votes », jeu de mot qui rappelle de sombres souvenirs de l’histoire, le souci est qu’à force de légèreté et un spectre de voracité étendu à l’ensemble des élus principaux, le petit peuple se rebiffe.
Cumul à profusion de mandats dans le temps et en nombre, pléthore d’ avantages – surtout ne plus dire que dans le privé ils seraient mieux servis, ou alors qu’ils y aillent ! -, petits marquis qui dépassent largement le protocole de la gouvernance et tutti quanti.
Le grand renversement des votes s’est produit, le fluage des voix au deuxième tour sera insignifiant pour le FN, lequel malgré tout a réussi un pari qui paraissait inespéré. Il est vrai qu’avec 3.5 millions de chômeurs, 8.5 millions de citoyens qui vivent sous le seuil de pauvreté et dire dans sa déclaration de patrimoine que l’on possède un vieux vélo alors que ce n’était pas demandé, seulement pour railler, c’est être oublieux que par des temps difficiles les gens ont repris justement leur vieux vélo.
Oh les belles valeurs républicaines du PS !…
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/fraudeurs-bercy-envisage-de-remunerer-ses-informateurs_1742807.html
Philippot qui se voit déjà en haut de l’affiche a promis de s’installer au centre de la nouvelle région ALCA, quelque part entre Strasbourg, Metz et… Paris ! Pas très calé en géographie le monsieur. Et d’ores et déjà disqualifié question précision d’atterrissage, ce qui pour un parachuté est la honte absolue !
A Void-Vacon, centre de la nouvelle région, les Lorrains qui croient encore au père Noël et commencent à scruter le ciel risquent bien d’attraper un torticolis avant de le voir apparaître !
@ semtob
Sans goût pour la dictature, qu’elle soit de droite ou de gauche, je trouve quand même que vous poussez le bouchon un peu loin ; on se croirait sur dreuz ou orange.fr.
Donc, une quasi majorité d’électeurs vote, en toute liberté, pour des crypto-nazis ? Vous y croyez vraiment ? Ou alors, je me suis totalement planté sur votre commentaire.
Le FN n’a certainement aucune expérience du pouvoir, mais il a en face de lui des gens qui ont usé jusqu’à la corde les ficelles du métier, jusqu’à partir les poches pleines de billets de banque.
Et personne ne parle des ELECTEURS. Seulement des partis.
Il n’est pas sûr du tout que le second tour soit favorable au FN et je maintiens que Hollande sera réélu en 2017, sauf accident civil majeur, limité à l’insurrection, des grèves meurtrières ou un affrontement avec les islamistes qui, en ce moment, mangent du pain bénit, si je puis dire. Par exemple, 300 morts à Noël 2016, ça peut modifier la donne.
La télévision abreuve la population des mandants de procuration qui se lèvent pour défendre la patrie, contre le FN. Tant de stupidité dénote la panique mais aussi une certaine confiance dans les adeptes de la politique couche-culotte. On peut se pisser dessus mais ça ne se voit pas.
Le temps n’est pas encore venu, la maturation de la future civilisation n’est pas arrivée. Il faut encore beaucoup plus de meurtres, de restrictions de liberté, d’invasion de religions extrêmes.
S’il y a des lectures à recommander : Majid Oukacha Philippe Salazar, Thierry Wolton, Bat Ye’or, Malika Sorel, Boualem Sansal, La voie du musulman, sans parler des grands classiques comme Gilles Kepel ou Bruno Etienne, mon ancien camarade de tatami, et au premier rang, le Coran et je le dis sans haine, cette lecture est magnifique et inspire des réflexions utiles, tenez, aussi, le Marquis de Boulainvilliers et les lettres du Père de Foucauld, pour ceux que le mot de christianisme ne fait pas se boucher le nez.
Mais flûte, à la fin, le FN arrivera peut-être, je n’y crois pas, mais ce qui compte c’est le peuple, ce demos aux cent têtes chez lequel il faut, d’abord, extirper l’inculture à la Belkacem et… oh, que le pays se débrouille, après tout, la guerre, c’est aussi très joli.
Allez, pour la route :
Hadith Bukhari volume 4, n.464 :
« J’ai regardé le Paradis et j’ai trouvé que les pauvres gens formaient la majorité des habitants et j’ai regardé l’Enfer et j’ai vu que la majorité des habitants étaient des femmes. »
Vous avez deux heures, avec quatre interprétations différentes. Dans quelques mois, je vous l’écrirai en arabe, gaffe.
@Wil 9/12/15 – 15:06
Dans cette période « vintage », c’est réactualiser un exercice dans lequel les Français ont été excellents, la délation.
Faut-il que ce gouvernement soit à bout de souffle pour oser encourager de telles méthodes ; c’est lamentable.
toujours @ semtob à minuit
« Tout cela a un parfum de guerre civile. »
Vous ne croyez pas si bien dire et cela n’a pas traîné. Dans L’Obs une tribune rapidement supprimée appelait au viol des sympathisantes du Front national. La personne, auteur de cette tribune, médecin associé au Havre a déclaré dans un tweet avoir voulu faire de l’humour. Malheureusement pour lui une copie d’écran avait été faite. C’est totalement immonde. Il apparaît coutumier du fait car il se demandait au lendemain des résultats s’il allait continuer à soigner les sept patients qu’il pensait appartenir au FN.
Pour ne pas lancer de polémique ici je ne donnerai pas son nom et adresse que l’on retrouve dans les pages jaunes. Souhaitons-lui bonne déroute.
@genau
Hadith Bukhari volume 4, n.464 :
« J’ai regardé le Paradis et j’ai trouvé que les pauvres gens formaient la majorité des habitants et j’ai regardé l’Enfer et j’ai vu que la majorité des habitants étaient des femmes. »
« Au jour de la Résurrection, le reprouvé le plus légèrement châtié sera l’homme à qui on mettra sous la plante des pieds deux charbons qui feront bouillir sa cervelle comme un chaudron ou une casserole » Al Bukhari, volume 5, page 2400, n° 6194.
Et à la femme on lui fait quoi ??
L’intervention d’aliocha | 09 décembre 2015 à 11:05 est une belle réflexion. Elle évoque un idéal déçu, mais ne tire pas les conclusions qui s’imposeraient pour réorienter l’Europe. La réaction de Daniel Ciccia | 09 décembre 2015 à 11:49 qui se termine par « Le règne de la bêtise et de la médiocrité s’étend si vite » est d’une notable ambiguïté car elle peut s’interpréter comme un mépris souverain des citoyens français ou comme un constat mal daté.
De fait, la bêtise et la médiocrité me semblent qualifier bien plus notre classe politique que les électeurs français dans leurs choix, dans la mesure où le vote pour le FN à un tel niveau montre le rejet du mépris dans lequel une certaine partie du peuple français est tenue et qui le rend bien ainsi à ces élus.
J’en veux pour illustration quelques billets parus sur le site de l’ASSOCIATION POUR UNE CONSTITUANTE dont la devise est : POUR QUE VIVE LA SOUVERAINETÉ POPULAIRE !
Son responsable, André Bellon est socialiste et ses prises de position sur la souveraineté ne sauraient donc être confondues avec celles du FN.
Dans un billet du 18 novembre (http://www.pouruneconstituante.fr/spip.php?article966) il rappelle que « la souveraineté nationale appartient au peuple ». Faisant référence aux manifestations qui ont suivi les attentats du 13 novembre, il écrit fort justement : « Si nombre de commentateurs expliquent les motivations qui ont porté les manifestations, plus aucun ne reprend les antiennes habituelles selon lesquelles le peuple est stupide, ne comprend rien, a besoin de béquilles et n’est porteur que de pulsions rétrogrades. Tout au plus se hasardent-ils à dire que ce peuple, qui donc soudainement retrouve existence dans leur bouche ou sous leur plume, affirme uniquement son besoin de sécurité, ce qui, fort opportunément, correspond au discours des responsables nationaux ». Il conclut : « Au-delà donc des déclarations tonitruantes sur le sens profond des appels lancés par les manifestations, ne peut-on penser qu’un appel républicain était aussi sous-jacent, celui qui consiste à dire « Nous voulons être le peuple, et nous en demandons les droits, au premier rang desquels la souveraineté ». Appel évidemment contradictoire avec les tentatives pathétiques de récupération, mais appel qui demanderait à être enfin entendu. Faute de quoi la solution à la crise politique sera de plus en plus recherchée par l’affirmation de méthodes toujours davantage autoritaires.
Bonapartisme ou Constituante, telle est l’alternative ».
Le dimanche 6 décembre 2015 (http://www.pouruneconstituante.fr/spip.php?article1142), en réaction aux résultats du premier tour des régionales il écrit un billet qu’il intitule « L’étrange catastrophe », il écrit : « L’illégitimité n’est pas que celle du sommet de l’Etat. Elle est la conséquence d’une contradiction majeure : celle d’un système politique qui prétend tirer sa légitimité de la démocratie alors que les aspirations populaires sont étouffées, alors même que les institutions de Bruxelles nient l’existence du peuple souverain[…] La montée du Front national n’est que l’expression malheureusement logique de cette situation. Les appels pathétiques à y faire barrage, qu’ils soient issus de Paris ou de Bruxelles, peuvent de moins en moins être entendus dès lors qu’ils émanent de ceux qui depuis des années, en particulier après le 29 mai 2005, bafouent cette souveraineté ».
Un dernier billet d’une lecture fort intéressante est celui de Francis Lenne : « Lettre à Monsieur Bartolone. Monsieur Bartolone, président du groupe de travail sur l’avenir des institutions et de l’assemblée nationale » qui dénonce l’imposture démocratique que représente le rapport établi par le président de l’Assemblée nationale (http://www.pouruneconstituante.fr/spip.php?article1137).
Cher Philippe,
La réponse est naturelle :
Le limaçon, après s’être régalé de la feuille de laitue trouvée dans « la grande bouffe » ne peut qu’enfiler sa vareuse pour regarder « les valseuses » s’éloigner.
Songeant à Woody Allen, il se souvient de la carte surprise :
« Chez nous, on mangeait à la carte :
celui qui tirait l’as de pique mangeait. »
A bout de souffle, une petite voix interpelle le limaçon :
– Ne me raconte pas des salades !
Fou de rage, le limaçon rétorque :
– Ce ne sont pas tes oignons ! Le FN, il ne faut pas en faire tout un fromage !
Mais, si quelqu’un veut y mettre son grain de sel autant que cela ne se fasse pas par « le vieux fusil ».
D’où la nécessité de défendre la France de dérives extrémistes et d’un repli créé par la peur, le manque de débat.
Vive la rhubarbe et le lilas !
françoise et karell Semtob
@ calamity jane à 14:14
Dans votre question à « soeurs semtob » = « Les enfants nous ont demandé si elle, la briguandesse de PACA, connaissait des choses que nous aurions omis de leur dire ».
Voici ce que pouvez faire connaître aux enfants :
1° l’existence d’une guerre algéro-américaine de 1815 (oui, en juillet 1815, un mois après Waterloo) avec la libération de nombreux marins siciliens, sardes, corses et probablement de PACA…
2° le discours du président égyptien al-Sissi à la célèbre mosquée al-Azhar, le 28 décembre 2014, par exemple sur YouTube, qui distingue clairement entre foi et idéologie et recommande au milliard de musulmans d’apprendre à coexister dans le monde actuel avec les six milliards de non-musulmans…
3° l’existence d’une rencontre entre Marine Le Pen et le recteur de cette mosquée / foyer religieux, en juin 2015, cf L’Express, avec une photo de « Marina, fille sans voiles » et du recteur avec turban… Je pense que la nièce de sa tante, la petite-fille de son pépé, comme vous dites, connaît tout ça. Pourquoi pas aussi vos enfants, et peut-être vous-même. Ceci étant dit, la Marion de Carpentras est plus agréable à regarder et à écouter que le Christian de Nice : personnellement, je le constate et le déplore ; j’aurais préféré l’inverse mais le casting PACA est ainsi !
@ Michelle D-LEROY hier à 17:59
« Le ministre de le Défense est le seul qui trouve grâce à mes yeux dans ce gouvernement d’amateurs »
Il paraît effectivement le moins pire, dans ses fonctions actuelles à la tête d’un « ministère bien structuré ». Je suis allé explorer son passé et j’ai vu qu’il avait été un militant de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne. Aurait-il fait un ministre du Travail motivé et efficace pour mener le seul combat pouvant faire l’unanimité des Français ? Encore mille chômeurs de plus cette semaine !
@Daniel Ciccia | 09 décembre 2015 à 11:49
Oui, mais le pire est quand bêtise et médiocrité trouvent les moteurs de l’érudition pour se soumettre à la violence réciproque. Celui qui ne pardonne pas l’offense faite aux hommes offense son Dieu, dit le Talmud, et les blessures s’infectent, et le mal se répand. Ne nous reste plus que la solidarité des herbes folles, des petites religieuses, des bêtes sauvages, du Christ en réalité, pour garder propre, comme le dit C.Bobin, les lèvres d’or de nos blessures :
http://www.dailymotion.com/video/xdzlno_interview-de-christian-bobin_creation
Merci à vous.
Quand les Français découvrent l’eau chaude ! Depuis 1981 et pendant les mandats socialistes les dénonciations se faisaient sous le manteau et sans rémunérations… après on peut ou non apprécier Monsieur Cahuzac grand
contribuable devant l’éternel…! Ils iront jusques au bout de leur ignorance à gérer le pays, en pensant se sauver.
Sinon, on peut se demander comment font les politiques qui veulent gratifier les dénonciateurs pour ne pas être au courant du ras-le-bol !
Des tas de personnes interviennent suite à des articles et notamment sur des blogs proposant des idées ou faisant état de leur lassitude.
Il me semble que c’est le peuple.
N’y eut-il pas un pays dans les années trente du siècle révolu qui initia la guerre civile de cette manière ?
Et attention ! qu’ils ne viennent pas nous dire que c’était une mauvaise idée et qu’ils l’auraient abandonnée… parce que le réseau de délateurs doit déjà être prêt…
LA STRATEGIE DE L’ARAIGNEE !
Me revient l’histoire (toujours d’actualité) d’une connaissance qui a fait plusieurs années en tant que formatrice-vacataire chez l’EN Mammouth ! Elle n’a toujours pas eu ses années de retraite complémentaire réglées. Son dossier envoyé en temps et en heure : sans réponse. Voilà qu’en 2013 on lui envoie un nouveau dossier à remplir avec une présentation différente. Et donc elle attend encore son dû.
Puisqu’il faut dénoncer : autant le faire publiquement.
Rédigé par Monsieur genau le 09 décembre 2015 à 16:10
« …la guerre, c’est aussi très joli. »
Non… la guerre c’est hideux… Apres, c’est une autre histoire… La seule facon de rebattre les cartes, sans doute.
Qui vivra verra !!
Bonne nuit a toutes/tous
Rien de bien nouveau en définitive.
Nos poissons rouges de « Les Républicains » ont gobé l’hameçon et l’appât « du barrage républicain » alors que les socialistes sont bien trop contents de leur laisser ces trois régions en état de délabrement.
Ils pourront leur jeter à la figure en temps utiles « Alors, on vous laisse les pleins pouvoirs dans ces régions et vous avez été incapables de renverser la situation ? »
Le Front National qui sera arrivé sur la seconde marche du podium pourra toujours dire que comme il n’avait pas la majorité des sièges, leurs propositions ont toujours été bloquées.
Voilà comment les socialistes vont se refaire une virginité.
@GLW, 8:04
« Les socialistes sont bien trop contents de leur laisser ces trois régions en état de délabrement »
Nord-Pas-de-Calais + Provence-Alpes-Côte d’Azur = deux régions et non pas trois.
Ensuite, on ne peut laisser que ce qui vous appartient et les socialistes ne sont pas propriétaires des voix des électeurs. Pas plus que d’autres partis politiques.
@GLW | 10 décembre 2015 à 08:04
Très vrai ce que vous dites !
Dernière news, le FN est donné perdant en PACA et NPDC grâce aux magouilles manoeuvres délétères de cette mafia constitutionnelle au pouvoir de la ripoublique bananière qu’est cette p… qu’on appelle France.
Ne vous inquiétez pas chers gauchistes chers collabos, si le FN remporte des régions, le pouvoir socialo fera tout pour le faire discréditer aux yeux des citoyens ; comment ? ben fastoche, quand des difficultés apparaîtront sur le terrain et que la loi devrait normalement s’appliquer pour faire régner l’ordre, les préfets soumis ne l’appliqueront pas sur ordre du pouvoir socialo et des stigmatisations en boucle sur les écrans gauchistes : Ardisson Ruquier Canal Plus contre ces élus courageux taxés de racisme, de fascisme etc. le désordre s’installera ainsi que l’exaspération des citoyens qui en feront porter la responsabilités sur les élus FN ou de droite et non sur les ordures au pouvoir, on le voit avec Ménard à Béziers qui reçoit en permanence des injonctions des préfets couchés pour lui interdire toute initiative concernant la sécurité, on l’a vu aussi avec le maire de Cholet qui à cause de l’incurie préfectorale montait en première ligne contre les GDV qui squattaient des terrains en toute illégalité et qui s’est vu finalement accusé de racisme, d’apologie nazie alors que le salut nazi de ces délinquants est resté impuni ; des exemples de laxisme et complicité avec les fauteurs de trouble il y en a à foison ; mais l’expansion du FN continuera ad vitam aeternam tant que leur diabolisation inquisition continuera et quels que soient les moyens même les plus machiavéliques qu’emploieront leurs adversaires.
Ces anti-FN sont à gerber !
Les socialistes ont peur que le FN fasse ses preuves, ce qu’eux ont fait avec les résultats qu’on connaît.
Pour eux ce serait plus facile pensent-ils de reprendre les régions à la droite plutôt qu’au FN.
Tactique chiraquienne de 1981.
Pour moi, même si le FN est catalogué d’extrême droite, il a su phagocyter tous les partis et ramasser chez les déçus et bernés de chacun.
Pour être déçus des politiques, il fallait en avoir attendu quelque chose.
Seul le FN risque de décevoir, des autres, les électeurs n’attendent plus rien, si ce n’est qu’ils fassent profil bas.
Concernant Masseret, le mode de scrutin est ainsi fait, et ainsi fait pour contrer le FN.
Ah si Jospin avait pu se maintenir en 2002.
Socialistes comme UMP ont peur d’une chose, perdre leur place… pour longtemps, et au suffrage universel,
Voilà que les socialistes racontent avoir appelé et voté Chirac en 2002 ; c’est faux, un seul l’a fait, Moscovici.
Les autres annonçaient glisser le bulletin de vote du candidat opposé à JMLP.
Cette transformation d’un vote de rejet en un vote d’adhésion n’est qu’une combine pour 2017, s’il reste des places.
La peur du PS ? Que le FN réussisse.
L’envie des citoyens si les anciens politiques sont dégagés ? Que le FN réussisse.
La récréation est terminée.
La racaille est partout, au FN comme dans d’autres partis.
Sarkozy qui avait promis de nous en débarrasser l’a compris à ce premier tour.
Vote FN est aussi un vote anti-Sarkozy.
Si l’UMP veut gagner en 2017, elle devrait s’en souvenir.
Puisque l’on parle de démocratie, sujet de ce billet, et que la presse est censée incarner le souci d’informer les citoyens que nous sommes, Français en premier lieu, Européens en second lieu (ou l’inverse pour ce qui en aurait une préférence), il est intéressant de noter que s’est tenu le 3 décembre dernier au Danemark un référendum sur l’élargissement de l’intégration européenne.
Il se trouve que le non l’a emporté, mais que notre presse nationale ne semble guère s’en être émue.
Je ne puis que renvoyer à l’auteur d’un billet sur le sujet et ne souhaite aucunement paraphraser le commentaire de Jacques Sapir :
http://russeurope.hypotheses.org/4530
Ce billet ne peut que susciter une réflexion sur le « système » français et européen quand il s’agit des institutions supra nationales, singulièrement sur leur caractère démocratique (ou non).
L’échec européen est politique.
Le succès économique de l’union a attiré les Anglais qui, depuis qu’ils sont là, ont bloqué l’union politique et l’approfondissement des institutions. Ce n’est donc pas l’Europe que les peuples refusent mais sa déclinaison anglo-saxonne. On sait que l’orage menace, mais on ne veut pas construire le paratonnerre car il coûte cher. La France a un devoir d’exemplarité, disait Rocard en 2013 :
http://www.dailymotion.com/video/x10h4s2_michel-rocard-l-europeen-dechaine-l-integrale_news
Malheureusement :
http://www.lenouveleconomiste.fr/quand-mario-draghi-descend-de-son-piedestal-29107/
Et nous tombons dans la désignation de boucs émissaires :
http://www.bilan.ch/fabrice-delaye/le-fablab/france-malade-de-boucs-emissaires
Mais ce n’est pas que la France qui est malade de ses boucs émissaires, c’est l’Europe tout entière :
http://www.bilan.ch/myret-zaki/redaction-bilan/a-quoi-sert-leurope :
« Le vrai problème, c’est la déresponsabilisation des pays membres. Durant la crise, tous les programmes d’austérité, si décriés par tant d’Européens, ont été décidés à l’unanimité par les gouvernements nationaux, et non par la Commission.
Si bien que cette Europe, dont personne ne veut, ni ses peuples, ni ses capitales, ni ses concurrents, à quoi sert-elle au final ? A décharger de leurs responsabilités, en totalité ou en grande partie, des gouvernements nationaux médiocres, pas plus légitimes, providentiellement passés dans l’angle mort de leurs peuples. »
C’est en 2013 que l’interview du « déchaîné » a été publiée, il semble maintenant ne plus y croire, contredit par l’une de ses héritières :
http://tempsreel.nouvelobs.com/journees-de-bruxelles/20151127.OBS0263/michel-rocard-l-europe-c-est-fini-on-a-rate-le-coche.html
« Manque de confiance et de cohérence »
Federica Mogherini ne pratique pas la langue de bois. Devant le public du palais des Beaux-Arts, elle a eu des mots forts. Interrogée sur le malaise européen, elle répond :
Il manque la confiance en nous et la cohérence. Vous n’avez pas idée des dégâts que la gestion des réfugiés a produits sur notre image. Une superpuissance qui panique face à quelques centaines de milliers de réfugiés ? C’est une honte ! Et on veut résoudre le conflit du Moyen-Orient ? »
Mais elle se veut positive :
Chaque jour, je vois beaucoup plus d’intérêts communs que de différences. L’important est de faire émerger cette communauté d’intérêts. »
Hubert Védrine l’écoute, et lui demande : « Vous voulez dire que la dynamique est plus forte que la différence ? » « Exactement », répond la haute représentante. »
J’y vois une similitude avec mon post précédent, pardon de me citer :
« Les souverainistes de tous bords, qui se trompent de frontières, sont les alliés objectifs de ceux qui refusent de définir un « pour » européen fondé sur l’idée d’une plus grande similitude entre les hommes, seul vrai fondement d’un réel consensus, plutôt que l’illusoire affirmation de la différence entre les êtres qui finit, et l’histoire n’en est que la sempiternelle répétition, dans l’indifférenciation guerrière du tous contre tous où chacun a su nommer son ennemi.
Ce n’est donc pas de réorienter l’Europe dont nous avons besoin, mais d’accomplir cette volonté opérationnelle possible dont parlait Rocard, volonté qui, si elle n’est pas activée, nous promet un avenir de colonie chinoise. »
« …un avenir de colonie chinoise »
Rédigé par : aliocha | 11 décembre 2015 à 09:49
S’il y a un défaut que la Chine n’a pas, c’est de vouloir coloniser les autres.
« Syrie : Poutine ordonne de détruire toute cible menaçant les unités russes » (Le Parisien)
Si nous avions l’homme de la synthèse et de l’eau tiède on peut dire qu’il a un sacré allié pour imposer nos démocraties ! « Hééé… Il est fort Vladimir ! Mais où sont les autres pourtant j’ai fait le tour des popotes. » La grande Europe à la remorque de la Russie, il fallait le faire… La géopolitique est comme un patchwork, dans n’importe quel sens qu’on puisse la regarder elle ressemble à elle-même donc à rien.
Une hypothèse non évoquée.
Masseret se maintient avec l’accord tacite du PS et l’UMPS fait en sorte de faire invalider l’élection.
On se retrouve ainsi avec une autre tête de liste PS en 2016 et une autre mobilisation électorale.
En quelque sorte on a là une primaire UMPS face au FN.
Bartolone est de loin le pire président de l’Assemblée nationale que la France ait eu.
On l’a vu partout depuis trois ans, encore davantage que Sarkozy et Fillon réunis, le dernier quinquennat.
C’est un président partisan, donneur de leçons.
Qui pour le remplacer s’il est élu à la présidence de la région IDF ? Olivier Falorni.
La bataille s’annonce serrée… pour le bien du pays naturellement.
@sylvain
Mais vous êtes plus modéré que vous ne le croyez.
La gauche, c’est la corruption intellectuelle à tous les étages à tel point qu’il leur est inutile d’étudier et de se conformer au droit public car lorsque vous opposez le droit à un élu de gauche, c’est que vous êtes un fasciste, un voyou, un ennemi de la République.
« Que va-t-on faire de sa parole à la fois claire et furieuse ? » (PB)
Toujours rien ! On sait très bien que nos élites ont toujours raison… sauf que là pour le coup elles ont chaud aux fesses et dimanche soir le fond de culotte sera cramé. A qui la faute ?