Débats… et des Hauts…

J’aime ce qu’il est convenu d’appeler les débats même si j’espère ne pas tomber sous le sarcasme de Philippe Muray qui moquait la tendance ridicule au débat pour le débat. Comme si celui-ci était une fin en soi.

Chaque fin d’après midi, de 17 à 19 heures, je suis convié dans les Vraies Voix (VV) à Sud Radio. Cette émission totalement atypique animée par l’inimitable Christophe Bordet avec l’incollable Philippe David comme autre chroniqueur permanent, parvient à mêler la drôlerie, parfois la plus osée, au sérieux, parfois le plus éclairant. Quand un Jacques Séguéla reconnaît, invité, son caractère unique et sa tonalité en même temps allègre et attentive, son compliment touche parce qu’il rejoint notre désir de singularité, de provocation et d’écoute. Rien de plus éloigné de nous que ce mépris du peuple, qui subtilement altère l’esprit de certaines radios plus contentes d’elles que préoccupées de laisser s’exprimer leurs auditeurs.

Les VV ont commencé à la fin du mois d’août et elles font preuve d’une absolue liberté de pensée et de parole, ce qui est d’ailleurs la grande vertu intellectuelle de cette radio et rend légitime son slogan : Parler vrai. Sans liberté on ne peut même pas nourrir l’ambition de rechercher et d’offrir la vérité, sa vérité. C’est un passage forcé.

Index

Il y a des sujets qui peuvent ne pas me passionner ou sur lesquels je n’aurais à dire que des banalités dont je préfère m’abstenir. Pourquoi y aurait-il une obligation, d’ailleurs inconcevable, d’être omniscient ?

Il est insupportable d’entendre dans les échanges médiatiques les convictions toutes faites, les idéologies qu’elles soient de gauche ou de droite ; rien que du prévisible, qui lasse par avance parce qu’on pourrait déjà formuler l’intervention. Une parole programmée, fléchée, est intolérable, elle ennuie. Elle se réfugie dans le confort de la répétition et ne surprend jamais. Parce qu’elle est le Bien, le Juste, et que les autres n’ont qu’à s’incliner devant elle. Ce n’est plus un débat, même pas un combat mais du partisan qui rend insipide la discussion, d’emblée gangrenée et figée.

C’est à partir de cette aune médiatique des VV que dorénavant j’appréhende mes autres prestations.

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Le dialogue politique que j’entretiens chaque vendredi, toujours sur Sud Radio, avec Natacha Polony, sous l’égide bienveillante et ferme à la fois du meilleur « matinalier », Patrick Roger, me comble parce qu’on s’écoute et et qu’on laisse à l’autre une chance de vous convaincre. On n’est pas enkysté et la courtoisie qui ne conduit à parler que si l’autre a terminé ajoute à la qualité de cette confrontation stimulante.

J’ai déjà dit à quel point L’heure des pros sur CNews me semblait, dans un autre registre, le modèle d’une empoignade contrôlée et qui a cet immense avantage de n’avoir jamais un programme fixe. L’actualité vient à nous et on la prend. On peut bouleverser ce qui était prévu et ne plus traiter qu’un seul sujet dans une sorte d’effervescence heureusement décousue et spontanée, dont la seule unité est Pascal Praud. Qui libère notre parole mais ne se prive pas de la sienne. On peut le contredire vigoureusement et réciproquement. Le dialogue conventionnel, sans flamme ni authenticité, n’est jamais le bienvenu.

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Mais je voudrais aussi attirer l’attention sur les débats singuliers où je suis invité et qui constituent comme une ascèse bienfaisante. Je ressens en effet, telle une chance, le fait, en certaines occasions ciblées, de ne pas pouvoir me prévaloir d’une compétence et donc d’une maîtrise du sujet mais d’être seulement désireux d’écouter et d’apprendre. On échange aussi par curiosité et il n’est pas honteux d’aspirer à s’enrichir d’autres pensées et convictions argumentées. Non pas qu’un citoyen n’ait pas l’opportunité de s’intéresser à tout mais cette appétence pluraliste n’implique pas que sur les thèmes techniques on soit aussi légitime que tel ou tel contradicteur.

Au Grand Soir animé par Julien Arnaud qui est bien plus qu’un excellent « joker » sur TF1, j’ai récemment, sur la réforme des retraites, accueilli plus que je n’ai donné. Pas seulement parce que mes sujets de prédilection ne relèvent pas de ce genre économique et financier – c’est évidemment une lacune – mais à cause de l’attirance qui m’a toujours habité pour les débats d’où on sortait enrichi parce qu’à aucun moment on n’avait eu l’arrogance de prétendre tout savoir.

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Je raffole des contradictions non pas seulement parce que j’espère les surmonter et convaincre mais à cause de ce qu’elles apportent de neuf et et d’heureusement perturbant dans un esprit qui pourrait être tenté de se reposer. Elles viennent prendre une place que le dogmatisme ne laisse jamais. Le courage est évidemment de dire toujours ce qu’on pense mais aussi d’avouer qu’on ne sait pas et d’attendre de combler ce vide.

Je ne suis pas un inconditionnel de l’univers médiatique et de la plupart des journalistes. Aussi qu’on ne lise pas ce billet comme s’il relevait d’une basse promotion mais tel un miracle : il y a des émissions et des moments magiques. Il faut s’y accrocher si on vous le permet.

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Voir les Commentaires (122)
  1. « Rien de plus éloigné de nous que ce mépris du peuple »
    Vraiment ?!
    Parce que vous allez rencontrer les gens dans les cités vous ?! Dans les bidonvilles ?!
    Ceux qui perçoivent le RSA, ceux en dessous du seuil de pauvreté ?!
    Le peuple vous ne savez même pas à quoi il ressemble et ce n’est pas à Cannes dans vos conférences où il faut payer que vous allez le rencontrer.
    Le peuple, il n’est pas sur Sud Radio, ni sur CNews, pas plus à l’Institut de la parole.
    La totalité d’entre vous, vous vous permettez de parler en son nom, sans même jamais l’approcher.
    Comme si ce mystérieux peuple était unique et pensait rigoureusement la même chose à l’unisson.
    Vos dialogues et débats, ils sont surtout parfois rémunérés et pas au nom du peuple :
    – Flouze
    – Pépètes
    – Picaillon
    – Maille
    – Pèze
    – Radis
    – Oseille
    – Galette
    – Fric
    – Brique
    Bon débat ! Jackpot et au nom du peuple !

  2. « Il y a des émissions et des moments magiques »
    Oui, mais de plus en plus rares et merci à vous, M.Bilger, pour cette bravoure à dire sans langue de bois dans le contexte actuel de la pensée crétiniste unique que notre Président cultive et voudrait imposer à tous et à l’égal de son entourage, ministres et députés.es, qui eux, ont été sélectionnés sur ce critère dont ils.elles sont affublés de façon innée.

  3. D’ici je ne peux capter que l’Heure des Pros.
    Une émission miraculeuse, c’est Babaorum en plein Paris. Goscinny et Uderzo adoreraient.
    On s’engeule et on s’étripe mais on reste bons copains.
    Maintenant que Viktorovitch est parti, la censure réthorique a disparu, reste le cas de Gérard Leclerc, qui en vieillissant ressemble de plus en plus à Harpo Marx, ou au mime Marceau. Dès qu’on dit du mal de Macron il se croit obligé de jouer les Benjamin Griveaux du Président.

  4. Patrice Charoulet

    Cher Philippe,
    Caroff vient de nous faire entendre l’amusant dialogue entre une journaliste de France Inter (radio que je n’écoute jamais, sauf « Le Masque et la Plume ») et Frédéric Taddéï, qui anime « Interdit d’interdire », sur une radio russe… de France. J’ai bien aimé ses réponses pleines d’esprit.
    Dans votre texte de ce jour, vous nous signalez aimablement des émissions de débats que je n’écoute pas et que je vais tenter d’écouter. Je dis bien « tenter ».
    Car, on a beau être retraité, et on a beau être friand de débats (c’est mon cas), on ne sait plus où donner de la tête.
    Par vos dialogues d’anthologie, tout d’abord, vous nous avez prouvé que le débat de très loin le plus satisfaisant, se fait à deux. N’en déplaise au cher Finkielkraut, qui a choisi, bizarrement, le trilogue, chaque samedi matin à 9h.
    Le matin, j’écoute Martichoux dialoguant avec un invité (généralement) politique avant 8h. Rebelote, sur BFM, je ne rate pas le dialogue (généralement) politique de Bourdin, avant 9h.
    Tout en faisant autre chose, je reste scotché sur LCI jusqu’à midi.
    En fin d’après midi, j’écoute « C dans l’air », sur France 5, ou Pujadas, sur LCI, et je fais un saut chez Calvi, en fonction des thèmes traités et des invités choisis, ayant un grand faible pour la politique intérieure.
    A la lumière de vos conseils, il va me falloir peut-être chambouler ces solides habitudes… si ce que j’écoute m’intéresse plus que ce que j’écoutais.

  5. Bonjour,
    Dans mon petit village de Moselle je ne capte pas Sud-Radio. Il me faut avoir recours à l’application « sud-radio.fr » et écouter cette station sur mon smartphone avec des écouteurs ou alors prostré devant mon PC. Or j’ai horreur des écouteurs et je ne peux pas passer mon temps devant mon PC.
    Par ailleurs je n’ai aucune attirance pour les stations commerciales qui nous bombardent de pubs (« Comme j’aime » ; « Carglass », « MMA », etc.) qui nous prennent la tête tous les quarts d’heure. J’y écoute certains éditos à heures fixes et ensuite je retourne sur une des radios nationales.
    Depuis quelque temps je me suis écarté de France Inter au profit de France Bleu Lorraine Nord. Les animateurs sont sympas, la musique est bonne, les jeux intéressants et ils nous informent en temps réel des événements qui se passent en Moselle. Enfin ils parlent peu de politique et cela suffit à mon bonheur car en ce moment la politique, comment dire… ras le bol !
    J’ai bien noté les heures où vous intervenez sur Sud-Radio, Philippe Bilger, et tâcherai d’être présent lors de vos débats. C’est promis ! Je pense notamment à ceux avec Natacha Polony qui est une journaliste dont j’apprécie le grand professionnalisme.

  6. Mais nous sommes vaccinés !
    J’ai connu un prof d’histoire qui plutôt que de dérouler les événements de l’Europe au XIXe siècle a, contrairement aux programmes obligatoires, formaté ses têtes blondes à l’apprentissage des luttes ouvrières ; résultat pour ces gamins désinformés : le XIXe siècle se résumera dans leur esprit à une guerre sociale quotidienne parce que des patrons, comme certains pères d’élèves de sa classe, non encartés à gauche, ont toujours été des exploiteurs du bon peuple, c’est une tradition immuable à gauche, en leur versant des salaires de misère, à l’image de l’esclavage antique pratiqué par l’Asie, l’Egypte des pharaons, la Grèce des Thémistocle et des Périclès ou de Rome.
    Ils n’auront pas même eu le temps de parler de l’esclavage supprimé par la Révolution puis réintroduit par Napoléon, le libérateur de l’Europe, dans les plantations de canne à sucre : autres temps, autres mœurs.
    Ah ! J’oubliais qu’il avait suivi les cours d’Histoire de l’Uni de Genève, îlot marxiste et indépendant où tous les profs ‘sine ulla exceptione’ étaient des adorateurs de la lutte ouvrière à tout crin : l’Etat doit nous payer pour notre travail de fonctionnaires, mais nos programmes ne le regardent pas.
    Oserait-il répéter ça chez Castro ou chez Maduro dans un cours sur le capitalisme et ses réussites ?
    Non ! Il est pleutre comme un Méluche. Un révolutionnaire en peau de lapin qui jouit de son bénéfice sénateur ; savoir d’où vient l’argent qui le salarie ce n’est pas son problème…
    Oui cela me révolte.

  7. Il y a ce que l’on dit,
    Ce que l’on voulait dire,
    Ce que l’Autre entend,
    Ce qu’il comprend.
    Et pourtant,
    Il suffit pour s’entendre,
    De ne pas s’écouter,
    Et de se laisser surprendre.
    PS : On me pardonnera j’espère.
    Mais c’est la « fin de semaine » en attendant que passe la Francophonie et qu’advienne le week-end prochain.

  8. @ Elusen 13 octobre 2018 01:30
    « La totalité d’entre vous, vous permettez de parler en son nom (du peuple), sans même jamais l’approcher »
    Faites un effort : montez votre niveau ! Sinon vous allez finir tout au bas du caniveau !
    J’ai pris pour moi, en même temps que notre hôte, votre apostrophe.
    Juste quelques mots concernant ma « connaissance du peuple » depuis ma retraite :
    3 ans bénévole au Restos du cœur.
    2 ans lecteur aux malades dans un hôpital.
    6 mois assistant aux personnes en fin de vie.
    6 ans bénévole à l’alphabétisation des enfants immigrés de Guinée.
    3 ans bénévole pour l’aide aux couples en difficultés financières.
    et quelques autres bénévolats…
    Vous excuserez ce manque d’humilité, mais on ne peut vous laisser attaquer ainsi et P. Bilger et les correspondants de ce blog sans énoncer quelques vérités vous montrant que franchement vous dites n’importe quoi.
    Il vous faudrait consulter un psy. Mais je doute que vous soyez récupérable. Essayez quand même !
    Cordialement.

  9. J’ai écouté les « Vraies Voix » avec pour invité Jacques Séguéla. La recette ressemble beaucoup à celle de l’émission des Grandes Gueules de RMC qu’il m’arrive d’écouter de temps en temps (pas très souvent quand même).
    Nôtre hôte y fait preuve d’une belle pugnacité.
    Emission intéressante. Je l’ai mise en raccourci sur mon PC et vais tâcher de l’écouter régulièrement. Enfin autant que je peux, bien sûr !

  10. J’ai hâte de voir Savonarole et Elusen ensemble se soumettre à l’interview de Philippe Bilger.
    Prévenez-nous dès que ce sera réalisable. Ce serait dommage de rater le spectacle.

  11. @ boureau | 13 octobre 2018 à 11:18
    C’est un honneur pour tout ce que vous avez fait. Tous mes compliments.

  12. @ Achille | 13 octobre 2018 à 08:17
    Si vous ne pouvez télécharger l’Appli sur votre smartphone, ce n’est pas grave. Pour écouter Sud Radio, cherchez la station sur Google ou Qwant, puis écoutez « en direct ». Pensez à avoir sur vous le câble d’alimentation. Ça mange vite la batterie.
    Vous pouvez copier ce lien et l’envoyer sur votre smartphone. Pensez à le sauvegarder.
    https://www.sudradio.fr/

  13. @ Patrice Charoulet | 13 octobre 2018 à 06:56
    « A la lumière de vos conseils, il va me falloir peut-être chambouler ces solides habitudes… si ce que j’écoute m’intéresse plus que ce que j’écoutais. »
    Emploi du temps très chargé. Il ne va plus vous rester beaucoup de temps pour aller à la bibliothèque municipale. 🙂

  14. Achille n’est pas un geek.
    Faites une recherche avec « enceinte bluetooth » et vous pourrez aller à la plage en écoutant n’importe quelle radio du monde, avec l’appli radio qui va bien, le tout avec un son agréable.
    Il faudrait que j’essaie avec « Les vraies voix » mais à cette heure c’est plus le jazz qui m’intéresse, ou la radio italienne.

  15. @ boureau 13 octobre 2018 à 11:18
    « Il vous faudrait consulter un psy. Mais je doute que vous soyez récupérable. Essayez quand même ! »
    Cool, cool monsieur (le) boureau, encore cinq minutes 😉 Petit elusen n’est pas très malade il est TRES fatigué 😀
    Rendez-vous compte : il intervient sur TOUS les blogs de son Honorable Honoraire, puis sur les posts des intervenants, donnant son avis sur tout, et surtout son avis sans désemparer (cf:sans s’interrompre), dans une langue qu’il a du mal à maîtriser, du coup il oblige ses robots (pas toujours fiables) à l’aider pour trouver les mots et le vocabulaire nécessaires à ses interventions parfois redondantes (exemple la PMA dont il nous rebat les oreilles parce qu’un de ses robots à trouvé les articles L2141-1 à L2141-12 Code de la santé publique réglementant l’assistance médicale à la procréation appelé aussi PMA et encadrée par les dispositions du même code).
    Vous avez donc deux solutions, soit ignorer ses comptes rendus robotisés, soit vous en amuser, comme moi.
    Adéo boureau

  16. Robert Marchenoir

    @ Achille | 13 octobre 2018 à 08:17
    « Je pense notamment aux débats avec Natacha Polony, qui est une journaliste dont j’apprécie le grand professionnalisme. »
    Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre… parfois, votre naïveté dépasse vraiment les bornes de l’admissible.
    D’ailleurs, la photo de Natacha Polony qui orne le billet de Philippe Bilger nous dit tout ce que nous devons savoir sur elle. Un seul coup d’oeil sur cet instantané dément votre assertion.

  17. Marc GHINSBERG

    Des bas y en a trop, des hauts y en a pas assez.
    Le nombre de débats à la radio et à la télévision s’est considérablement accru au cours de ces dernières années du fait me semble-t-il de deux facteurs : d’une part l’éclosion de chaînes d’information en continu qui doivent diffuser toute la journée et d’autre part la nécessité de compenser le coût engendré par la multiplication des heures d’émission par la diminution des coûts horaires de celles-ci. Or les débats ou talk shows présentent le double avantage de ne pas être chers à produire et de meubler le temps d’antenne. L’information est parfois creuse, il est difficile de la créer même en attachant de plus en plus d’importance au dérisoire et au futile. D’où l’idée, puisqu’on ne peut indéfiniment créer l’info, de la commenter jusqu’à plus soif. Le moindre événement se trouve examiné, épluché, disséqué. La moindre phrase, le moindre geste du président de la République feront l’objet de commentaires, d’exégèses, de supputations infinis.
    Mais pour débattre il faut des débatteurs. Il en est, en gros, de deux sortes : les spécialistes autoproclamés qui interviendront dès qu’un sujet donné sera à l’ordre du jour et les généralistes, spécialistes en rien, mais compétents en tout qui, quel que soit le sujet, ont une opinion. Ils ont généralement la voix grave, le geste ample et le verbe creux. Inutile d’en faire la liste, on les aura reconnus.
    Parfois de cette grisaille émerge un débat intéressant avec des invités de qualité qui connaissent vraiment leur sujet et auxquels ont laissent le temps de développer leur pensée. C’est souvent le cas dans des émissions telles que « Répliques » d’Alain Finkielkraut ou « L’esprit public » d’Emilie Aubry, toutes deux sur France Culture.
    On trouve peu de hauts, mais beaucoup de bas dans les débats.

  18. Sans liberté on ne peut même pas nourrir l’ambition de rechercher et d’offrir la vérité, sa vérité.
    La vérité, sa vérité : attention, c’est logiquement l’une ou l’autre, sachant que de plus la Vérité n’a besoin de personne pour exister.
    Ceci dit, l’emploi polémique à la mode de l’expression « c’est votre vérité » est souvent le fait de gens qui savent très bien sans accepter de le reconnaître que leur interlocuteur est globalement plutôt dans le vrai.

  19. @ Tipaza
    « Il y a ce que l’on dit,
    Ce que l’on voulait dire,
    Ce que l’Autre entend,
    Ce qu’il comprend. »
    Et ce qu’il feint de comprendre.
    Très bon résumé du processus qui alimente les tribunaux de l’Inquisition en files d’hérétiques présumés…

  20. @ boureau | 13 octobre 2018 à 11:18
    Boureau !… Voyons… Vous n’avez pas à vous justifier, je me mêle de ce qui ne me regarde pas mais la tactique est vieille comme le monde : se servir de la vitrine sans savoir ce qui existe dans les réserves.
    En communication on appelle cela du hold-up au sentiment.
    Cela se réglait par une bonne semelle, mais quelqu’un qui envoie du « cordialement » régulièrement est un garçon bien élevé aurait dit ma maman.
    Rassurez-vous je le suis aussi, mais au berceau on nous fournissait les crampons avec le biberon.
    Cordialement.

  21. Vous devriez vous faire inviter chez Quin ; les débats ne sont pas mauvais en soi, les invités souvent de très bonne qualité mais très perturbés par la présentatrice, si contente d’elle-même qu’elle châtre la plupart des opinions intéressantes avec des plaisanteries qui ne font rire qu’elle et par Mme Daam qui a une faculté époustouflante pour dire des platitudes ou faire une morale de syndicat.
    Depuis quelque temps, je remarque que les invités, un peu las de la dame Quin, ne prêtent pas attention à ses interventions, souvent inaudibles, marmonnées, mais restent courtois. Espérons que ça durera.

  22. @ Ellen | 13 octobre 2018 à 14:41
    @ Jean-Marc | 13 octobre 2018 à 15:42
    Il est vrai que je ne suis pas un geek, mais je sais quand même mettre une application sur mon smartphone et aller chercher une station radio sur Google ou Qwant afin de la mettre dans mes favoris.
    Ce que je dis c’est qu’il n’est pas possible en Moselle de capter Sud Radio, tout comme RMC, par voie hertzienne.
    Et je n’aime pas écouter une radio sur mon smartphone car j’ai horreur d’avoir des écouteurs dans les oreilles.
    Merci quand même pour vos conseils !

  23. « Les imprimeries de labeur – celles qui impriment la presse – sont globalement en surcapacité. Aussi le Fonds stratégique pour le développement de la presse (FSDP, rattaché au ministère de la Culture) ne finance-t-il plus d’imprimerie en zone de surcapacité (source Lettre A du 1er octobre 2018). Surprise, surprise, l’ami Jean-Mi (Baylet) va recevoir 3,4 M€ de subventions publiques pour faire passer une rotative de son groupe de l’offset au numérique. Cette somme représente plus de la moitié du coût total et presque 40% des sommes disponibles sur le FSDP en 2018 (hors sauvetage de Presstalis). »
    Et de faits comme celui-là, vous en parlez aussi ? Difficile de rester calme.

  24. Boureau : des preuves !
    (Je plaisante… ce que ne fait jamais le besogneux bétonnier..)
    La permanence du sérieux étant la triste nécessité du médiocre.
    PS : duvent… dans les branches de sassafras ?
    Allez, je ne vous hais point.
    PS 2 : Académie des sciences morales et politiques
    Séance.
    « Philippe Bilger vient de nous présenter sa candidature, mes chers collègues. »
    « Mon épouse me dit qu’elle l’a entendu au Petit rapporteur ? »
    « Oui, mais c’était le seul qui ne chantait pas « à la pêche aux moules maman j’nirai plus ! »
    « Cela ne peut que nous rassurer, mes chers collègues ! Passons donc au vote. »

  25. C’est curieux, Monsieur Elusen. Le peuple, c’est le vôtre, « comme si ce mystérieux peuple était unique et pensait rigoureusement la même chose. » Les énarques, les aristocrates, les footballeurs, les cadres (petits, supérieurs ou entre les deux), les militaires en ce compris les généraux, les riches aussi bien que les pauvres et même Monsieur Bernard Arnault, les grands, les petits, les maigres et les gros et d’autres encore, toutes ces personnes sont le peuple. Alors, vos commentaires démagos, ça fait un peu peuple !

  26. Mary Preud'homme

    « D’ailleurs, la photo de Natacha Polony qui orne le billet de Philippe Bilger nous dit tout ce que nous devons savoir sur elle. Un seul coup d’oeil sur cet instantané dément votre assertion. »
    Rédigé par : Robert Marchenoir | 13 octobre 2018 à 16:51
    Je traduis pour les non habitués des obsessions cauchemardesques de Marchenoir : le chemisier noir et blanc de Natacha, plus son petit sourire provocateur lui sont proprement insupportables. A l’image des couples « dominos » que ce môssieu trouve contre-nature et exècre !

  27. Patrice Charoulet

    Cher Philippe,
    Dans votre dernier texte, vous nous renvoyez notamment à Pascal Praud, qui anime un débat TV, que je ne connaissais pas et que je vais tâcher d’écouter.
    Or, dans le dernier « Figaro Magazine », une pleine page lui est consacrée. Il répond avec esprit à des questions.
    Au passage, il est bien téméraire en osant avancer que parmi les écrivains français actuels nul n’écrit mieux que… Gabriel Matzneff !
    Si l’on ne fait fond que sur le maniement de la langue française, je vais être aussi téméraire que lui en convenant qu’il est, à mon très humble avis, un des moins mauvais. On pourrait y joindre quelques autres noms, peu nombreux.
    Pourquoi Pascal Praud est-il téméraire ? Parce qu’il fait litière des très graves reproches que l’on a fait à cet écrivain touchant plusieurs propos et plusieurs livres où il expose ses activités intimes, que presque tout le monde juge répréhensibles, voire encourant une sanction pénale.
    Je m’empresse de préciser que je réprouve ces activités, ayant toujours été un hétérosexuel assez classique, nullement intéressé par les très jeunes filles (ou les jeunes garçons !), marié depuis 43 ans, fidèle avec mille raisons de l’être, et amoureux de la même femme.
    Mais, je le redis, s’il ne s’agit que de juger du style… Et puis un laudateur constant du Littré. C’est un grand charme, à mes yeux. Très bon signe. Et tellement rare dans un paysage dévasté*.
    *Voir ce que nous a dit récemment une très bonne plume d’ici, sbriglia, de Jean-Michel Delacomptée, auteur, chez Fayard, d’un livre du meilleur aloi, « Notre langue française ».

  28. @ Marc GHINSBERG | 13 octobre 2018 à 16:54
    Je pense que vous avez tout dit et bien dit.
    ——————————————————————
    @ Robert Marchenoir | 13 octobre 2018 à 16:51
    Contrairement à la femme du président, je ne me fie jamais aux photos. On est trop souvent déçu !
    https://www.youtube.com/watch?v=qRuRv2XlR7s
    Par ailleurs vous l’avez sûrement remarqué, nous n’avons pas les mêmes valeurs.

  29. Catherine JACOB

    @ sbriglia | 13 octobre 2018 à 18:33
    Je ne comprends pas votre allusion au laurier des Iroquois. Vous pouvez développer ?

  30. Mary Preud'homme

    « Ce que je dis c’est qu’il n’est pas possible en Moselle de capter Sud Radio, tout comme RMC, par voie hertzienne. »
    (Rédigé par : Achille | 13 octobre 2018 à 17:57)
    Autrement dit d’écouter des émissions de l’ex-zone non occupée voici 75 ans par les nazis de sinistre mémoire !
    Alors que pour les chaînes teutonnes (vaincues mais qui n’ont toujours pas désarmé sur le plan idéologique) pas de problème, c’est du reçu et capté cinq pour cinq !
    Peut-être faudrait-il alors faire appel aux Japonais bien plus forts que nous en matière d’ondes hertziennes sensibles pour régler le problème, avec le concours de Catherine Jacob comme interprète et traductrice distinguée ?

  31. @ sbriglia, breizmabro, Giuseppe, Ellen
    Je n’ai aucun mérite particulier !
    Simplement je fais partie d’une génération de dirigeants qui estimaient, au moment de la retraite, devoir quelques années de bénévolat à la société et à la Cité comme disait la Grèce Antique.
    J’avais cinquante-sept ans à l’époque et rien ne me paraissait plus normal. Je vais doucement vers mes soixante-quinze ans et il y a longtemps que je ne retrouve plus cet esprit dans les générations suivantes.
    Maintenant, ce sont les pauvres qui aident les pauvres. Les classes moyennes et dirigeantes sont totalement absentes du bénévolat.
    Les temps changent, ce qui me fait dire une fois de plus à ce propos : c’était mieux avant !
    Quant à mon « cordialement », c’est un réflexe de tolérance, d’humanité et de courtoisie. C’est bête non et terriblement médiocre !
    Cordialement

  32. Quoi encore ?
    Ma première constatation est que tout le monde devrait payer la taxe d’habitation puisque tout le monde profite des infrastructures.
    C’est une première inégalité puisque 80% de personnes en sont déjà exonérées.
    Cette nouvelle loi concerne donc 20% de la population.
    La suppression va se faire sur trois ans de manière à ce que le gouvernement n’ait pas une trop grosse ardoise pour « compenser » les pertes des communes.
    Tous vous diront que Bercy n’a jamais honoré ses promesses pour tout ou partie…
    A terme, l’Etat va faire des économies, non pas en réduisant son train de vie mais en tapant sur les contribuables.
    Quand la taxe d’habitation sera entièrement supprimée, il faudra trouver de l’argent et alors, on verra exploser les taxes foncières.
    Normal, il faut taxer les salauds de propriétaires qui, pour la plus grande partie d’entre eux se sont saignés pendant vingt ans pour se payer le logis de leur rêve et ne plus dépendre du locatif.
    Voilà qui va faire réfléchir les futurs candidats à l’accession à la propriété.
    Cette mesure est avant tout un enfumage qui cache une baisse des dotations de l’Etat envers les collectivités locales.
    Il faut réformer la fiscalité très injuste de la France et il serait intéressant que l’Europe qui se mêle de tout sauf de l’essentiel parvienne à une harmonisation de la fiscalité.
    Mais ça !
    Je rêve tout éveillé.
    Si l’on commençait par harmoniser les taux de TVA, cela éviterait déjà une source d’inégalité.
    Une petite maison inhabitable et une résidence d’été dans mon sud ancestral grèvent en sus mes revenus « somptueux de rentier » par des taxes foncières et d’habitation sans y habiter !
    Cela comme ex-« premier de cordée » ponctionné obligatoire au maximum de la SS depuis mon premier job, sans interruption, pour être gratifié de 1 000 euros de pension par mois, inférieure à celle de mon épouse enseignante une partie à mi-temps pour service civique de procréation de nos enfants.
    Je me contente de témoigner ici, non d’humeurs idéologiques sectaires mais d’un vécu SUBJECTIF (ne prétendant pas détenir la Vérité vraie de droit devin médiasphérique que certains contradicteurs m’opposent, car n’étant surtout pas « de gauche » mais juste citoyen civique).
    Je me fais un devoir et non un droit de le porter à la connaissance de ceux qui me font l’amitié de me lire.
    Cela peut exiger quelque patience, car je me retiens de m’exprimer en 140 caractères pour un « bon » (?) mot.
    Mes longues études scientifiques sélectives me conduisent à un respect du mérite y compris envers ceux qui l’utilisent au détriment des mes intérêts familiaux dont notre impromptu de Bercy que je n’ai pas contribué à élire.
    C’est bien plus de 4 000 euros que ponctionne cette taxe d’habitation « gratuite » hors taxe TV, juste pour un pavillon de banlieue !
    Je la considère plus légitime que la foncière qui la double dans ma commune car elle représente l’utilisation directe par chacun des services communaux et qualifie une gestion sanctionnable par le vote local.
    C’est dont une taxe d’usage dont certains sont dispensés par pur clientélisme électoral démagogique.
    Je fais partie de la minorité ponctionnée pour les redistributions de l’IRPP, même si mon investissement immobilier n’atteint pas le seuil ISF.
    Pas plus qu’en y ajoutant quelques valeurs mobilières !

  33. @ boureau | 13 octobre 2018 à 20:31
    Retirez votre cravate, ouvrez votre col de chemise, je vous sens un peu raide sur les appuis, respirez à fond… C’est mieux non ?
    Cordialement… Je comprends, cela me paraissait un peu mécanique mais ma voisine, nonagénaire espiègle, qualifierait cela de délicieusement désuet pour un blog… Mais comme elle le dit souvent « à partir d’un certain âge on ne se refait pas ».

  34. Mary Preud'homme

    @ boureau | 13 octobre 2018 à 20:31
    En retraite à 57 ans, c’était certes très jeune pour des personnes de la même génération que vous qui ne le furent en moyenne que trois ans plus tard et même quatre ans (comme moi).
    Mais bon !
    Comme vous, une fois la vie active soi-disant révolue, je me suis alors investie dans de multiples activités bénévoles relevant de mes compétences ou spécialités culturelles ou professionnelles. Impossible alors de m’imaginer à ne rien faire et toucher une retraite pourtant bien méritée après 45 ans de cotisations. Sans compter qu’eu égard aux retenues pour contributions sociales de mes enfants et beaux-enfants, dont le taux (eu égard à leur professions respectives) dépasse largement la modeste rente qui m’est allouée chaque mois, j’aurais pu sans complexe me reposer sur mes lauriers. N’en déplaise à Elusen qui à raison d’un mi-temps aléatoire prétendrait travailler pour moi ? Défense de rire !
    Or je ne l’ai pas fait et non seulement, comme vous, je continue à me donner sans compter, n’attendant en retour ni contributions ni remboursements des frais consacrés à de multiples tâches, mais je m’occupe aussi de mes petits-enfants, après avoir assisté jusqu’à leurs derniers instants mes vieux parents.
    Dois-je préciser aussi que je n’ai ni femme de ménage, ni auxiliaire de vie, étant restée une grande sportive et qu’en outre je conduis ma propre voiture, servant en outre régulièrement de chauffeur à des personnes plus âgées (ou moins actives) que moi, etc.
    Concernant le pseudo-égoïsme des jeunes, je ne partage pas entièrement votre avis. J’en connais de remarquables sinon d’extraordinaires, non seulement parmi mes proches, mais aussi parmi des célébrités du sport ou du show business. Sans vouloir citer qui que ce soit !

  35. Claude Luçon

    @ boureau | 13 octobre 2018 à 20:31
    « C’est bête non et terriblement médiocre ! »
    NON !
    Bien au contraire, cela s’appelle être un Citoyen, un Français, et doit être votre fierté.
    A l’étranger la France se souvenait de nous, expatriés, quand elle avait besoin, souvent, de quelques services, pour le moins étonnants parfois.
    A 69 et 70 ans j’ai enseigné le français pendant deux ans, deux fois par semaine, au sein de l’Alliance française suite à la demande de notre Consulat à Los Angeles.
    Rentré définitivement en France après plus de cinquante ans d’expatriation j’ai été agréablement surpris de voir que le volontariat était commun en France, dans tous les domaines, bien plus que partout ailleurs, mais que les Français, à leur honneur, restent très pudiques à ce sujet.
    Nous pouvons en être fiers.
    J’ai souvent écrit ici avoir découvert qu’il y avait deux France de nos jours, ironiquement les Bavards et les Bosseurs, celle des médias et des célébrités du côté bavards et celle des citoyens du côté bosseurs, de là mon optimisme !
    La première occulte la seconde, mais le pays fonctionne plutôt bien uniquement du fait de la seconde.

  36. @ boureau | 13 octobre 2018 à 11:18
    Et ce que vous indiquez serait le peuple.
    Vous confondez pauvre et peuple.
    Des personnes en fin de vie seraient le peuple, les pauvres meurent, mais les riches jamais.
    Alphabétisation et peuple, selon vous le peuple ne serait pas alphabétisé et serait immigré uniquement de Guinée.
    Votre définition du peuple, je la trouve très étrange, d’autant plus si vous prétendez pouvoir parler en son
    —————————————————
    @ Mary Preud’homme | 13 octobre 2018 à 22:02
    Je pense que vous n’avez rien compris à la cotisation retraite.
    En France, elle est sur le principe de la solidarité générationnelle.
    Dès lors, vous ne cotisez pas pour vous quand vous êtes salariée, vous cotisez pour ceux déjà à la retraite.
    Là, dommage pour vous, je fais partie de ceux qui cotisent pour vous et les autres retraités du blog.
    Si je n’étais pas solidaire avec vous, vous seriez obligée de faire des procès à vos enfants afin d’obtenir une pension alimentaire.

  37. @ Jean-Marc | 13 octobre 2018 à 19:37
    Je vous remercie pour l’info qui part, je n’en doute pas, d’une bonne intention.
    Je pense que je devrais réussir sans trop de difficulté la manip vu que j’utilise déjà la fonction Bluetooth pour échanger des fichiers entre mon smartphone et mon PC.
    Mais il se trouve qu’à la maison, j’ai quatre postes de radio, un radioréveil et deux chaînes HI-FI dont l’une que j’ai payée assez cher qui reçoivent les stations AM/FM. Il serait donc plutôt couillon d’utiliser mon smartphone pour écouter une station radio au format numérique, même s’il s’agit de Sud Radio.
    D’ailleurs si vous avez lu mon post de 12 h 35 vous avez pu vous apercevoir que je suis parvenu à écouter sans problème l’émission « Les Vraies Voix » avec pour invité Jacques Séguéla. Ce que je continuerai à faire, en replay, vu que j’ai placé cette émission en raccourci sur mon PC et que donc j’y ai accès d’un simple clic quand bon me semble.
    Mais, d’une façon générale, je préfère utiliser mon smartphone pour téléphoner, envoyer et recevoir des textos, lire ma messagerie et mon répondeur téléphonique, éventuellement aller sur le présent blog quand je suis dans la salle d’attente de mon dentiste. Ce n’est déjà pas si mal.
    Non je ne suis pas un geek et même j’évite, autant que faire se peut, de devenir addict de ce petit objet démoniaque. Surtout quand je vois ce qui se passe autour de moi.

  38. @ Mary Preud’homme 13 octobre 2018 22:02
    Retraite et Bénévolat
    Certes 57 ans en retraite fait rêver de nos jours. Mais contextualisons ! Il s’agit d’une vie de travail de 60 heures par semaine, de 10 à 12 week-ends sacrifiés par an (quand je dis week-end, c’est du vendredi soir au lundi matin), de milliers de voyage en avions, de conflits sociaux à régler, de licenciements hélas à effectuer, de respect du personnel qui interdisait d’arriver au travail après lui cad 7h du matin pendant des années, etc. etc.
    J’aurais pu arrêter plus tard, mais je ne supportais plus les jeunes générations de cadres et dirigeants : leur arrogance, leurs certitudes, leur mépris du personnel (des numéros, au pire du bétail), leur inculture, leur carriérisme aux dépens de leurs responsabilités dans le destin de leur personnel, leur totale incompétence à travailler sur « de l’humain » etc. etc.
    Je maintiens gentiment que le bénévolat se pratique de moins en moins dans les classes moyennes « hautes ». Il faut dire que pour certains le bénévolat consiste à faire traverser la rue à des mémés ! Le vrai bénévolat que vous connaissez et pratiquez est une affaire « à plein temps » et je vous en félicite.
    Un accident cardiaque grave d’il y a quelques mois m’a obligé à une existence beaucoup moins autonome et j’ai dû prendre mes distances avec le bénévolat. Ne pouvant compenser, comme vous, dans ma famille puisque notre fille unique a perdu son seul bébé l’année dernière et ne peut malheureusement en avoir d’autres.
    Je me suis rapproché de la nature en m’occupant du jardin de mon gendre et je pratique une autre bénévolat auprès des fleurs, des arbustes, des abeilles, des coccinelles, etc.
    Egoïsme des jeunes générations : je ne le pense pas totalement, ce serait effectivement stupide. Je l’appellerai indifférence réelle. Pourquoi réelle ? parce qu’elles se donnent l’impression d’agir, alors que souvent elles ne brassent que du vent.
    Continuez votre activité tant que vous pouvez, c’est tellement gratifiant, en vous ménageant bien sûr.
    @ Giuseppe 13 octobre 21:34
    J’ai une certaine fierté, je vous l’avoue, de paraître « délicieusement désuet ». Je porte encore la cravate dans certaines occasions et cela ne m’étouffe pas !
    Autre temps, autres mœurs.
    Cordialement.

  39. Je cherche « les bonnes nouvelles ».
    La France ne sera jamais dans les clous, mais les contribuables français doivent marcher sur les clous.
    La gestion des finances publiques à la française, c’est dépenser sans compter depuis mai 81, distribuer les allocations, subventions, emplois publics, services gratuits, payés par une minorité de contribuables et entreprises, c’est privilégier la dépense sur la croissance, l’impôt sur l’enrichissement, le social sur l’économique.
    Voilà ce qui arrive quand un pays est gouverné par des fonctionnaires et pour des fonctionnaires, vivant de l’argent public et méprisant l’argent créé par le secteur privé.
    Tant que la France restera un pays étatiste et socialiste, elle ne pourra pas redresser ses comptes et en sera réduite à utiliser soit le rabot, soit l’impôt, pour boucher les trous du tonneau des Danaïdes, chaque année, sans aucune véritable réforme structurelle, qui obligerait à redéfinir et limiter le périmètre de l’Etat.
    Au contraire, chaque année apporte son lot de nouvelles contraintes, décoctions, taxes, mesures liberticides, bref, tout ce qui freine encore plus le développement économique et plus largement, les libertés économiques
    La France ne sera donc jamais « dans les clous », car ce sont ses entreprises et contribuables qui paient l’essentiel de la facture des dépenses publiques, qui sont les fakirs de cet Etat insatiable, qui étouffe l’économie, sous prétexte de vertu et de redresser les citoyens coupables.
    Regardez comme toutes ces mesures liberticides et taxatrices sont toujours justifiées par des raisons hautement morales, que ce soit pour le social, comme pour l’écologie, à présent, qui inflige son catalogue de taxes expiatrices !
    Dire qu’il y en a encore qui croient à ces tartufferies (en particulier chez ceux qui en vivent)… Avoir nommé Moscovici, un socialiste français, pour surveiller la gestion des Etats de l’Union européenne, fut une énorme erreur, comme n’avait pas manqué de le relever un ministre allemand à l’époque de sa nomination :
    « Nommer un socialiste français à ce poste, c’est comme nommer Belzébuth pour chasser le diable ! »

  40. @ Tipaza | 14 octobre 2018 à 09:26
    Merci pour les infos. Après tout pour 35€ ça ne vaut pas le coup de s’en priver.
    Concernant la musique j’aime un peu tous les styles, depuis le baroque jusqu’au slam, en évitant toutefois la musique techno qui me file des maux de tête et le mauvais rap qui me provoque des montées d’adrénaline.
    Quand la musique est bonne (comme dirait Goldman) il n’y a plus de gauche ni de droite. C’est le vrai lieu de rassemblement qui permet de réunir les beaux esprits que nous sommes, vous et moi et quelques autres.
    https://www.youtube.com/watch?v=-boDeijWuOY

  41. « Je ne suis pas un inconditionnel de l’univers médiatique et de la plupart des journalistes. » (PB)
    Les plateaux télé montrent toujours les mêmes journalistes, les mêmes économistes, les mêmes à l’envi… Lassant à force, je pense immédiatement à l’émission de Caroline Roux, comme s’il n’existait ici que ceux-ci dans ce pays.
    Taddéï porte un souffle nouveau comme l’émission de Polac à l’époque, on y découvre de nouvelles têtes bien ou mal coiffées.
    @ boureau | 14 octobre 2018 à 08:51
    Vous et votre jardin m’avez donné envie de buller ce matin.

    Pas de radio, rien.

  42. Il « paraîtrait » que l’ENA est au bord du dépôt de bilan ! 😀
    « Les comptes alarmants de l’ENA » (Le Parisien)
    Ceci dit rien d’étonnant lorsque l’on voit comment cette école apprend à gérer le pays aux futurs ministres du budget, et de l’économie (sic).

  43. Xavier NEBOUT

    Sauf à nous proposer à nouveau des débats tels qu’entre Pierre-André Boutang et Salvador Dali, ou les homélies du Frère Garrigues, je ne laisse pas les médias avoir quelqu’influence sur mon emploi du temps.
    Concernant les débats économiques, nous sommes toujours en attente d’en voir un porter sur l’essentiel : la balance commerciale. Trump ne parle que de cela, mais nous, nous sommes vraiment dans un pays de pauvres, de fous.
    Concernant les débats dits sociétaux, nous sommes toujours en attente d’en voir un porter sur la finalité – mourir avec le psychisme en marmelade de saloperies, ou prêt à partir ?
    Notre hôte est président de l’Institut de la parole ; puisse-t-il aider les parents et les enfants à savoir se parler avant de mourir. D’autant qu’avec l’âge, la plupart des athées commencent à ne plus savoir comment dire qu’ils voudraient virer de bord sans passer pour des débiles, et avec la culpabilité d’avoir semé le mal toute leur vie.

  44. Il est insupportable d’entendre dans les échanges médiatiques les convictions toutes faites, les idéologies qu’elles soient de gauche ou de droite
    Voilà un bel exemple de fausse symétrie sorti pour donner dans « le juste milieu » et la « modération » mais qui ne correspond à rien de tangible dans une réalité où règne un déséquilibre politique flagrant entre la vraie gauche et le reste.
    D’après ce que je sais des médias, de même que d’autres secteurs des activités humaines, s’il est exact que l’idéologie gauchisante tient le haut du pavé ainsi que les micros et les organes de propagande, nous attendons toujours que des interlocuteurs qui ne soient pas des faire-valoir sortis de la fausse droite dite droite molle viennent lui apporter la contradiction pour remettre les pendules à l’heure.
    Mais même quand un intervenant présenté comme « de droite » est présent sur un plateau, n’est-il pas comme par hasard seul face à une meute de gauchistes chargés de l’empêcher de parler ?
    Et en quoi la « droite » actuelle est-elle porteuse d’une quelconque idéologie, construite, structurée, appuyée par une littérature abondante et portée haut et fort par des militants convaincus investissant tous les domaines, y compris ceux qui devraient échapper à la politique ?
    Par ailleurs, je veux bien croire que les gens que je ne connais pas (sauf Natacha Polony) dont Philippe Bilger fait l’éloge sont de bonne compagnie, mais même s’ils pratiquent éventuellement un peu moins la langue de bois que les habitués de la grosse caisse médiatique habituelle, ne risquent-ils pas de s’en tenir à un discours poli aux angles et conformiste tenant de la bouillie pour chats ?
    Sont-ils prêts à donner la parole, par exemple, à quelqu’un comme Alain de Benoist, que nous ne sommes pas obligés de suivre sur tous les points et dont je ne suis pas du tout le thuriféraire, mais qui est loin d’être dénué d’intelligence ?

  45. Xavier NEBOUT

    @ Roquevert
    Les socialistes et fausses droites, ne nous parlent que du partage du gâteau et même d’en donner aux autres sans jamais parler de savoir comment le gagner.
    Sur le plan sociétal, l’avenir est dans le PC chinois, des enfants sans père et mère élevés par l’Etat, pour l’Etat.
    Une incise à propos de « nazisme » : ceux qui roulent à 79 km/h sur des routes désertes où l’on pourrait rouler à 100 sans aucun danger, ou qui s’arrêtent à un feu de chantier alors qu’il n’y a plus de chantier, sont des abrutis qui obéissent à la loi, à n’importe quelle loi.

  46. antoine marquet

    @ Elusen
    Toujours aussi enfermé dans vos certitudes !
    Vous payez la retraite des retraités de ce blog… qui eux, ont payé pour leurs propres anciens. Ah ! Vous ne serez pas le héros du jour ! Ce que vous semblez refuser d’admettre c’est que les retraités actuels ont payé pour leurs aînés et on leur enlève maintenant de l’argent pour payer leurs jeunes comme vous, actifs (?…) !
    Mais vous êtes un homme de foi ! Mauvaise !

  47. Robert Marchenoir

    @ breizmabro | 14 octobre 2018 à 11:18
    « Il ‘paraîtrait’ que l’ENA est au bord du dépôt de bilan ! 😀 »
    Comment une école peut-elle être au bord du dépôt de bilan ? Tout est prévisible, dans le compte d’exploitation d’une école : le coût des professeurs, les frais de scolarité (en l’occurrence, c’est l’inverse, les élèves étant… payés), le nombre des élèves admis, les subventions, le loyer…
    Ce n’est pas comme dans une entreprise, où les clients sont libres de ne plus acheter vos produits du jour au lendemain, où personne ne peut garantir le succès d’une innovation, où les investisseurs peuvent décider de vendre vos actions à tout instant…
    Il faut être exceptionnellement incompétent, ou arrogant, pour arriver à mettre dans le rouge les comptes d’une école… surtout d’une école publique, bénéficiant d’une image aussi prestigieuse que l’ENA…

  48. @ genau 14 octobre 2018 11:27
    Vous possédez quelque chose de rare : l’intelligence du cœur. Merci à vous.
    Cordialement.
    @ Giuseppe 14 octobre 2018 11:08
    Sont-ce vos rosiers ? J’espère que oui.
    Les rosiers sont les plus beaux ornements des jardins. Et sans doute une des plantes les plus « intelligentes ».
    Si vous les respectez, les aimez, leur parlez, les bichonnez elles vous le rendent au centuple. Mais sans doute le savez-vous !
    Je suis en accord total avec un rosier arbustif du jardin de mon gendre. Je le salue presque tous les jours, je lui parle, je le flatte, je le soigne, je le taille sans le blesser, je le débarrasse des insectes odieux, des feuilles abîmées ou malades, des fleurs fanées, des toiles d’araignées…
    Nous en sommes, lui et moi, à notre quatrième floraison depuis le début de la saison, avec à chaque fois entre cent et cent vingt belles roses jaune pâle. Si le beau temps persiste, nous espérons, lui et moi, une cinquième floraison. Que du bonheur !
    Merci pour ce rappel à la nature.
    Cordialement.

  49. Robert Marchenoir

    @ Mary Preud’homme | 13 octobre 2018 à 19:13
    « Je traduis pour les non habitués des obsessions cauchemardesques de Marchenoir : le chemisier noir et blanc de Natacha, plus son petit sourire provocateur lui sont proprement insupportables. A l’image des couples ‘dominos’ que ce môssieu trouve contre-nature et exècre ! »
    Il est donc question des qualités de journaliste, réelles ou supposées, de Natacha Polony, et vous, vous arrivez une fois de plus à ramener le débat à votre petite personne et à votre vie privée, parce que… tenez-vous bien… Natacha Polony porte une robe noire et blanche sur la photo, et donc… il ne peut s’agir que de vous, et de votre mariage avec un Noir.
    Vous êtes complètement malade. Il faut vous faire soigner.
    ______
    @ boureau | 13 octobre 2018 à 20:31
    « Simplement je fais partie d’une génération de dirigeants qui estimaient, au moment de la retraite, devoir quelques années de bénévolat à la société et à la Cité. »
    Et hop ! encore un qui trouve le moyen de nous faire savoir en passant, mine de rien, qu’il a été un Dirigeant. Le nombre de gens, sur ce blog, qui trouvent absolument indispensable de nous faire savoir qu’ils ont été Chefs… et je ne compte pas ceux qui utilisent littéralement, dans le débat, l’argument qu’on n’ose même pas dire de cour de récréation : je suis chef et toi non, alors t’as tort.
    J’en ai relevé au moins deux, ici. De même qu’en Allemagne, tout le monde est Docteur, en France, tout le monde est Chef, Directeur ou Président de quelque chose.
    On notera aussi l’art consommé du gars qui commence par nous vanter ses vertus charitables en énumérant ses activités bénévoles, puis qui nous fait comprendre qu’il a d’autant plus de mérite qu’il fut Directeur.
    Evidemment, s’il était un pédzouille va-nu-pieds… ceux-là, ils font du bénévolat parce que ce sont des larbins de naissance, ils n’ont aucun mérite.
    Et boureau finit en apothéose en nous faisant admirer ses « réflexes de tolérance, d’humanité et de courtoisie ».
    Tout cela est parfaitement au premier degré. Nous sommes dans une gravure de Daumier.
    C’est d’autant plus grotesque que nous n’avons aucun moyen de savoir si boureau n’est pas un trafiquant de drogue, un parricide et un collectionneur de vignettes Panini. Il y a des gens qui n’ont toujours pas compris qu’ils étaient sur Internet.
    Remarquez que quand on n’a pas été Chef, on peut aussi faire tourner la machine à bons points. Je ne résiste pas à citer in extenso, tellement c’est beau :
    @ Mary Preud’homme | 13 octobre 2018 à 22:02
    « Comme vous, une fois la vie active soi-disant révolue, je me suis alors investie dans de multiples activités bénévoles relevant de mes compétences ou spécialités culturelles ou professionnelles. Impossible alors de m’imaginer à ne rien faire et toucher une retraite pourtant bien méritée après 45 ans de cotisations ».
    « Sans compter qu’eu égard aux retenues pour contributions sociales de mes enfants et beaux-enfants, dont le taux (eu égard à leur professions respectives) dépasse largement la modeste rente qui m’est allouée chaque mois, j’aurais pu sans complexe me reposer sur mes lauriers. »
    Arrêtons-nous une minute sur ce passage, dont la logique vaut d’être décortiquée : grand-maman Preud’homme nous fait savoir que nous devrions la remercier, parce que ses enfants payent un max de cotisations sociales. Ce ne sont pas les bambins qu’il faut remercier (ce qui serait déjà une curieuse logique), c’est la maman.
    Et bien sûr, la maman a d’autant plus de mérite à faire du bénévolat, que sa retraite est inférieure aux cotisations de ses enfants. Normalement, elle aurait le droit de mettre les pieds sous la table. Elle a fait ses calculs, et elle y a droit. Mais… son immense bonté a pris le dessus, et, naturellement, il serait dommage que nous ne soyons pas au courant.
    Il serait lassant de relever l’illettrisme économique qui met, dans un plateau de la balance, des cotisations sociales, et dans l’autre, une pension de retraite. Comme si les cotisations sociales étaient exclusivement destinées à financer la retraite.
    Je ne parle même pas de l’absurdité qui consiste à faire comme si les cotisations sociales des enfants appartenaient aux parents.
    « Dois-je préciser aussi que je n’ai ni femme de ménage, ni auxiliaire de vie, étant restée une grande sportive et qu’en outre je conduis ma propre voiture, servant en outre régulièrement de chauffeur à des personnes plus âgées (ou moins actives) que moi, etc. »
    Euh… non. Ce n’était pas indispensable de le préciser. En fait, on s’en tape complètement. Mais maintenant que c’est fait… Voilà une femme qui estime avoir d’immenses mérites parce qu’elle conduit sa propre voiture. En France, normalement, les gens, ils ont un chauffeur.
    Moi j’aurais plutôt tendance à dire que lorsqu’on vieillit, on a de la chance de pouvoir encore conduire et qu’il n’y a nul mérite à cela, mais il est vrai que je ne fais pas du parachutisme et que je n’ai pas épousé une Noire.
    On appréciera tout le poids du « etc. »
    En France, nous avons d’innombrables fonctionnaires « parfaitement dévoués à leur travail » (même s’il y a quelques brebis galeuses), des Chefs constatant eux-mêmes qu’ils sont « tolérants, humains et courtois », et des personnes âgées restées de « grandes sportives » (la preuve : elles conduisent elles-mêmes leur voiture).
    Comment se fait-il, alors, que la France ne soit pas un pays sûr, dépourvu de délinquance, bénéficiant d’une croissance de 5 % par an et d’un chômage résiduel de 2,5 % de la population active, confinant au plein emploi ?
    Je ne vois qu’une seule réponse : Macron est un homosexuel, et les rédactions sont pleines de « sayanim ».
    Mais qu’ont donc tous ces gens ? Ils sont jaloux de ne pas avoir été avocat général ? Je tiens à les rassurer : l’écrasante majorité des Français ne sont pas avocat général. Il n’y aucun mal à cela.

  50. « Débats… et des Hauts… »
    Le débat, circonscrit pendant longtemps à deux invités en contradiction, avec le développement des chaînes d’information devient, à plusieurs intervenants, une conversation de salon ou de café, au choix.
    C’est un nouveau genre qui peut être intéressant à regarder et je comprends, cher P. Bilger, que vous ayez plaisir, compte tenu de vos qualités, à fréquenter ces nouvelles arènes.
    La limite du genre est toutefois rapidement atteinte, sauf à présenter des invités de qualité et courtois.
    Quelquefois, j’ai de la peine pour vous – moins souvent maintenant – de vous voir embarqué avec des médiocres sans culture ni classe, et qui vous étouffent de leur bêtise.
    Vous avez besoin de calme, de lenteur pour exprimer votre pensée (toujours très pesée).
    Je regrette cependant (sans doute la nostalgie de « c’était mieux avant ») les débats portés par de grandes voix. J’ai souvenance entre autres, il y a bien longtemps, d’un débat entre l’intelligence exceptionnelle et lumineuse de George Steiner avec une autre grande voix, Pierre Boutang.
    https://www.youtube.com/watch?reload=9&v=P7nmiA7T0pI
    Ne faisons pas la fine bouche : le niveau monte, la concurrence étant là.
    Cordialement.

  51. @ Teddy | 13 octobre 2018 à 21:03
    Vous devez vous situer dans la moyenne des spoliés de ce blog.
    Lorsque l’on subit sans s’opposer violemment au pillage on n’obtient rien !

  52. @ Achille | 13 octobre 2018 à 17:57
    Bonjour,
    d’où la solution enceintes Bluetooth si j’ai bien suivi.

  53. Cette passion de Monsieur Bilger pour les débats existe dans le paysage culturel depuis bien longtemps. Sans remonter jusqu’à Socrate, qui faisait du débat la clé de la connaissance philosophique, rappelons que sous la Révolution a été créé le Journal des Débats. A une époque où radios et télés n’existaient pas, ce Journal donnait connaissance du verbatim des débats de l’Assemblée nationale. On compte parmi ses collaborateurs les noms les plus illustres, Chateaubriand, Balzac, Hugo, Jules Verne, Kessel etc. Les plus fameuses empoignades y sont transcrites mot à mot.

  54. Le commentaire de M.Nebout est des plus angoissants et comme toujours séduisant. Le sujet n’est pas nouveau, certes, et c’est même étrange qu’on le relance, car un paramètre y manque : la sanction.
    On ne respecte pas la Loi parce qu’elle est bien fondée, mais parce qu’elle contient une sanction, et ceux qui ont étudié un minimum la langue française savent que sanction ne veut pas obligatoirement dire punition. Je dis cela erga omnes.
    Brisons là, ce n’était qu’un moment d’humeur.

  55. @ Roquevert | 14 octobre 2018 à 09:41
    En fait, on demande à l’Etat, comme à toute organisation, d’engendrer des gains de productivité pour au moins justifier de l’augmentation de se masse salariale (salaires + pensions), mais à propos de budget
    1- on parle de gagnants et de perdants dans un jeu à somme nulle et
    2- Collomb nous a informés avant de partir que le ministère de l’Intérieur ne tenait aucune comptabilité.
    Pas étonnant que les ministères recrutent autant de « sciences humaines » souvent allergiques au calcul !
    Généraliser l’obligation d’une tenue comptable des ministères et d’une certification me semble une priorité et on pourra par la suite établir une gestion, puis un management de la performance qui, lui, permettra d’atteindre les objectifs souhaités.
    C’est d’autant plus consternant qu’en archéologie on reconnaît les premiers Etats structurés, des milliers d’années avant notre ère, aux règles de comptabilité qu’ils imposent.
    La Cour des comptes est bonne fille d’accepter cette situation et la reformer me semble de plus en plus central.
    PS : la démonstration d' »alternative économique » est indigente puisqu’elle évoque des variations en pourcentages sur une situation contestable ; après cette correction, on ajoute les besoins nouveaux et on s’envole.
    C’est à désespérer.

  56. michelle lafleur

    @ boureau | 14 octobre 2018 à 08:51
    « Les plateaux télé montrent toujours les mêmes journalistes, les mêmes économistes, les mêmes à l’envi… Lassant à force, je pense immédiatement à l’émission de Caroline Roux, comme s’il n’existait ici que ceux-ci dans ce pays. »
    Votre observation/constatation est parfaitement dans l’ambiance de la prestation de PB. A contrario d’autres participants qui bavardent hors sujet.
    Vous confirmez ce qu’un autre blogueur répète souvent et à l’envi, sur une réalité que les Français ne voient plus, tant l’intox à répétition entre les titulaires de l’information médiatique ont la prise, la posture ad hoc calculée et l’assurance de ne pas être remplacés ou chassés.
    @ kacendre | 12 octobre 2018 à 01:57
    « Soyons positif… Charlotte d’Ornellas est une très jolie femme blanche au seul défaut de ne pas couiner sur la misère et le pouvoir en place, comme couinent Françoise Fressoz la douloureuse, Raphaëlle Bacqué qui s’est relookée depuis son torchon sur Trappes et ses voyous et autre Soazig, copine de Laurent Mouchard le suffisant… journaleuses qui encombrent sans vergogne l’émission « C dans l’air » de la loue ravie Caroline Roux (au fait qui paye ses somptueuses tenues, jamais les mêmes). »
    « Décidément le PAF fonctionne d’une manière curieuse… on vire Tex pour un pseudo-crime de lèche-majesté mais les Nagui, Arthur, Hanouna, Reichmann, Roumanoff, Drucker et bien d’autres sont toujours là, éternels indécrochables. »
    Je rajouterais à cette liste l’indéfectible Ivan Levaï, l’envahissant Gérard Miller, M-O Fogiel le protégé du PAF à plusieurs titres qu’il entretient et magnifie sans vergogne. Il est vrai aussi qu’il chasse et racole dans certaines catégories agitantes et influentes.
    Pour être crédible restons court, mais il y en a tant d’autres auxquels tous les intervenants titulaires ou conviés bien triés, cirent les pompes et font allégeance.
    A y regarder objectivement et de très près ça fait peur mais ça explique beaucoup de choses qu’on peut avoir envie de fuir.
    A une certaine époque on appelait toutes ces manigances : la 5° colonne.

  57. @ fugace | 14 octobre 2018 à 15:17
    Bonjour,
    « …d’où la solution enceintes Bluetooth si j’ai bien suivi. »
    Oui si l’on veut absolument écouter Sud Radio en direct depuis son PC ou son smartphone. Mais si l’on veut uniquement écouter l’émission « les Vraies Voix » (VV) qui, soit dit en passant, est une copie conforme des « Grandes Gueules » (GG) de RMC, ce n’est pas nécessaire. Il suffit de mettre en raccourci sur l’écran de son PC l’émission en question et de l’écouter en replay quand on veut. C’est la solution que j’ai adoptée.
    Mais il n’est pas exclu que j’achète un adaptateur Bluetooth pour écouter l’émission sur les enceintes de ma chaîne HI-FI qui m’a coûté un bras, bien sûr ! 🙂

  58. @ Robert Marchenoir 14 octobre 2018 à 14:49
    « Remarquez que quand on n’a pas été Chef, on peut aussi faire tourner la machine à bons points »
    Outragée que je suis ! (comme disaient les vieilles Bretonnes) 😀

  59. @ boureau | 14 octobre 2018 à 14:35
    Que j’ouvre ou pas la porte-fenêtre de mon bureau ils sont là devant moi, ceux de la photo, tous les jours, en quantité, de plusieurs sortes et de toutes les couleurs.
    J’ai la chance d’habiter la plus belle contrée du monde, du terrain et des arbres, des bouleaux superbes à l’ombre desquels le vin est meilleur l’été ; en nombre juste ce qu’il faut pour le plaisir, le simple plaisir de s’en occuper et de regarder.
    Mon voisin se moquait gentiment de moi car j’avais tendance à tondre très souvent – influence des greens sans doute – désormais je lève le pied si je puis dire, je laisse vivre un peu plus la pelouse… Bon si je continue on y passe la nuit.

  60. AU SECOURS ELLE Y « REFLECHIT » !
    « Sollicitée par les dirigeants socialistes pour prendre la tête de liste du PS aux européennes, elle y réfléchit, a affirmé samedi à l’AFP un de ses proches, l’ancien député Patrick Mennucci.
    http://ottolilienthal.over-blog.com/2015/02/segolene-royal-gestion-hasardeuse.html
    Pourvu que la presse lui présente l’addition des portiques, plus d’un milliard d’euros jetés par les fenêtres, gestionnaire désastreuse, Alain Rousset s’en souvient encore dans sa nouvelle région.
    Bon il suffit qu’elle fasse moins de 5%, compte tenu du délabrement d’un PS qui n’en finit pas d’agoniser, la perfusion Ségo ne fera que l’achever.
    Olivier Faure doit avoir eu les oreilles qui sifflent, le retour de l’ex pour les soins d’un moribond, la Princesse et le Démuni.
    Mennucci le loser comme soutien, elle a toutes les chances d’y arriver, un peu plus vite quand même que la régénération de la calotte glaciaire.
    Elle n’a surtout jamais manqué d’air et sans doute une grande prestidigitatrice pour sortir encore des pingouins de son chapeau pour son retour… Il suffit d’y croire comme le dit de temps à autre le Palmipède.
    La chance lui a souri comme tant d’autres de son époque, un PS au sommet qui cachait les misères de beaucoup de ses dirigeants toujours dans l’esbroufe et le faire croire ; les retours de manivelle sont d’autant plus violents que le porte-monnaie des contribuables a le souvenir vivace au fond de leurs poches ; et la taxe d’habitation est là pour raviver les douloureux souvenirs et les paroles écrites sur une feuille d’impôt non respectée… 30% il suffisait d’y croire et au retour de la Comtesse aussi.

  61. Claude Luçon

    Où Robert Marchenoir ferraille avec Robert Marchenoir sans se comprendre et oublie que l’ENA forme des Chefs !!
    Rédigé par : Robert Marchenoir | 14 octobre 2018 à 14:25
    Il faut être exceptionnellement incompétent, ou arrogant, pour arriver à mettre dans le rouge les comptes d’une école… surtout d’une école publique, bénéficiant d’une image aussi prestigieuse que l’ENA…
    Rédigé par : Robert Marchenoir | 14 octobre 2018 à 14:49
    Comment se fait-il, alors, que la France ne soit pas un pays sûr, dépourvu de délinquance, bénéficiant d’une croissance de 5 % par an et d’un chômage résiduel de 2,5 % de la population active, confinant au plein emploi ?

    Parce que nos Chefs sont des énarques, Robert !
    Ils sont « exceptionnellement incompétents » comme vous l’écrivez.
    Là vous raisonnez comme un prolo !
    Rejoignez la cellule communiste où vous m’avez confiné 🙂

  62. Ah, l’ENA – j’ai envie de vomir.
    Ah, on comprend mieux pourquoi on en est là.
    Cet éclairage aide à comprendre ce ressenti de ceux « d’en bas ».
    Voilà, ça tient à la formation dispensée (dépensée peut-être conviendrait mieux).
    Je comprends bien mieux cette notion de « c’est dû » chez nos élites, et par là même la complète déconnexion avec le monde de la vraie vie.
    Ils ne savent même pas ce que c’est que d’aller bosser pour se payer des études, même pas un petit peu.
    Et après ces deux années c’est eux qui nous dirigent ou s’apprêtent à le faire, ça laisse rêveur (plutôt un cauchemar).
    Et dire qu’on paye aussi des impôts pour ça.
    Et puis ces « factures étrangères non réglées » !
    Rien que celle du Koweït, 579 700 euros à lui tout seul, et on imagine qu’il y en a d’autres du même tonneau.
    Une proposition : fermer ce bahut, le rapport « investissement / service rendu à la Nation » est négatif.
    Une boîte privée aurait mis la clé sous le paillasson depuis longtemps.
    C’est une insulte à la France qui se lève tôt et aux boîtes qui sont en train de crever, et puis on nous gave tous les jours sur le fait qu’il faut faire des économies et des coupes franches = en voilà une, commencez par là, après on verra.

  63. @ Jean Hallous
    « Collomb nous a informés avant de partir que le ministère de l’Intérieur ne tenait aucune comptabilité.
    Pas étonnant que les ministères recrutent autant de « sciences humaines » souvent allergiques au calcul ! »
    Et après ça, ces adeptes de la gabegie par négligence vont encore oser venir se plaindre qu’ils manquent de moyens !
    N’importe quel chef d’entreprise qui se comporterait de la même manière aurait vite fait de se faire recadrer, mais quand il s’agit de l’État, il peut tout se permettre…

  64. C’est la métamorphose de Natacha Polony qui est méprisable.
    Lorsqu’elle a fait irruption dans les médias, elle avait le comportement sage d’une institutrice de droite indignée, ça existe.
    Petites robes modestes aux couleurs vives, on la remarquait par sa coiffure punk des années 70. Elle tapait sur la gauche, et la droite était enchantée. Le Figaro était aux anges.
    Avec le succès, la voici pontifiante, coupant la parole, péremptoire et contredisant même ceux qui sont d’accord avec elle, pourvu qu’elle ait le dessus, « non, la vraie question c’est… »
    Avec son curieux visage de mannequin en plâtre des Galeries Lafayette, la voici fringuée en Dominatrix, toujours aussi punk, mais aujourd’hui à la tête de Marianne.
    Du coup, Perico son époux-perroquet a abandonné les cuisines pour s’occuper des latrines, le voici qui tape comme un sourd sur Macron, au-delà de ce que le bonhomme mérite. Un attelage qui plaira aux boeufs qui lisent Marianne.
    Quand j’écoute Natacha j’ai envie d’envahir la Pologne.

  65. @ Giuseppe 14 octobre 2018 à 17:25
    A part ma Bretagne et la mer, ce que j’aime LE PLUS ce sont les arbres. Tous. Bouleaux, marronniers, saules pleureurs ou pas, hêtres, peupliers… Tous vous dis-je. Quand on coupe un sapin pour LA fête de Noël, ça me tue.
    Du reste pourquoi un sapin pour Noël ? (au secours Catherine ! ;))
    Maire de Paris, écologiste proclamée et mettre un VRAI sapin, gigantesque, centenaire sans doute, lui mettre des guirlandes et des clignotants pour faire plaisir aux bobos parisiens et aux touristes de passage dès le 15 décembre, quelle contradiction écologique…
    Je vous envie de vivre à côté de vos « bouleaux superbes à l’ombre desquels le vin est meilleur l’été ».
    Adéo Giuseppe
    —————————————————
    @ Robert M. 14 octobre 2018 à 14:25
    « Il faut être exceptionnellement incompétent, ou arrogant, pour arriver à mettre dans le rouge les comptes d’une école… surtout d’une école publique, bénéficiant d’une image aussi prestigieuse que l’ENA… »
    En même temps, comme dit l’autre, cette école ne fait qu’appliquer in situ ce qu’elle enseigne à nos futurs dirigeants…
    Adéo Robert M.

  66. Mary Preud'homme

    @ Robert Marchenoir | 14 octobre 2018 à 14:49
    Mais c’est vous le grand malade.
    Un jour vous me prenez pour une « négresse » qui devrait faire son coming out et à présent me voici redevenue une Blanche qui se vante d’être la femme d’un Noir.
    Quel fou rire dans la famille devant une telle ignorance !
    D’où tenez-vous donc que les Amérindiens soient des noirs ? Elusen vous l’aurait-il soufflé ?

  67. Méluche a la dent dure et il est sans pitié pour tous ceux qui ont collé à Hollande, il n’a toujours pas digéré la trahison de Pépère qui avait dévoilé le vrai score de sa motion, un crime de lèse-majesté qu’il ne pardonnera plus.
    De Dray il a retenu qu’il est « d’humeur changeante et a le passé d’un homme qui a collé de très près à François Hollande qui, pour nous, représente le maximum de ce qu’on peut faire en dévastation politique », a rappelé Jean-Luc Mélenchon.
    La dent dure et la tronçonneuse à portée de mains vous disais-je, sacré Méluche !

  68. @ Robert Marchenoir 14 OCTOBRE 2018 14:49
    « Et hop, encore un qui… »
    Que de méchanceté, de suspicion…
    Finalement R. Marchenoir vous êtes un misanthrope sournois, aigri et vraisemblablement paumé !
    Il en faut !

  69. @ antoine marquet | 14 octobre 2018 à 14:02
    Non, vos retraites ne servent pas à payer les salariés, mais à rembourser la dette que vous avez créée : 2,2 billiards d’euros.

  70. @ Giuseppe 14 octobre 2018 17:25
    Confidence sylvestre pour autre confidence sylvestre.
    Les bouleaux ! Quel pouvoir magique d’évasion !
    De mon fauteuil où je tape ces quelques lignes, à travers mes baies vitrées, au-delà d’un petit jardin, deux gros étangs accueillent des canards, des mouettes, des poules d’eau, et, en profondeur des carpes monstrueuses que je gâte régulièrement avec du pain rassis !
    En tableau de fond, une ligne de hêtres rougissants et au-delà un parc sauvage… Un vrai Turner !
    Vive la campagne… en pleine ville !
    Cordialement.

  71. @ Patrice Charoulet
    France Inter, LCI, BFM, France 5, Pujadas, LCI, C dans l’air et tutti quanti…
    Un peu de France Info en boucle aussi, peut-être ?
    Et une séance de rééducation par le sermon du vingt heures sur France 2 pour bien enfoncer le clou ?
    Voici comment un homme respectable, de formation littéraire, cultivé, ayant même peut-être fait ses humanités, a eu le cerveau lavé, lessivé, nettoyé, arrosé, trempé, baigné, infusé, noyé, rincé, vaporisé, imbibé, kärcherisé, détartré, décalaminé à l’insu de son plein gré par la pensée conforme gauchiste, par un savant et long processus lui ayant fait perdre tout esprit critique au point d’avoir substitué chez lui une mentalité frisant parfois le trotskisme à ses convictions gaullistes affichées…

  72. @ breizmabro | 14 octobre 2018 à 18:33
    « Quand on coupe un sapin pour LA fête de Noël, ça me tue. »
    Seriez-vous comme Idéfix qui pleure chaque fois qu’un arbre est abattu ?
    Il est vrai que c’est un chien breton !

  73. @ yves albert 14 octobre 2018 à 19:28
    Mais quel humour ! Mais où allez-vous chercher tout ça ? C’est tellement inventif, tellement inattendu, tellement jamais écrit sur ce blog. Vous êtes notre Baudelaire provocant, LE (THE comme on dit chez vous) meilleur des retraités du blog (entre nous, à part vous, tous les intervenants ici ont des neurones en hachis parmentier c’est n’importe quoi…). Ouf ! vous êtes arrivé. Alléluia !
    A bientôt j’espère (une occasion de vous lire pourrait nous manquer)…
    ————————————————————–
    @ Farid 14 octobre 2018 à 18:19
    Je dis : 150% d’accord.
    (Peux pas faire plus court pour dire que je pense comme Farid.)

  74. @ Farid | 14 octobre 2018 à 18:19
    Concernant les énarques Coluche avait dit « Donnez-leur le Sahara ; dans cinq ans, il leur faudra acheter du sable ailleurs ».
    Coluche était plein de mansuétude, cinq ans… Il était bien généreux dans les délais.
    http://www.dettepublique.fr/

  75. Robert Marchenoir

    @ Savonarole | 14 octobre 2018 à 18:28
    « Quand j’écoute Natacha, j’ai envie d’envahir la Pologne. »
    Parfaitement. Et ce n’est pas qu’une question de manières. C’est là le moindre de ses défauts.
    Le problème de Natacha Polony, c’est l’insupportable hypocrisie de ses positions politiques. Lesquelles se fondent sur des assertions d’une incohérence, d’une ignorance et d’une sottise assez spectaculaires.
    Le problème de Natacha Polony, c’est qu’elle illustre jusqu’à la caricature la nature de la droiche, qui prétend être de droite parce qu’elle s’indigne des conséquences de la politique de gauche qu’elle s’obstine pourtant à défendre. Forcément, à l’arrivée, ça donne une purée intellectuelle assez répugnante.
    Et surtout malhonnête. On peut être de gauche. On peut défendre la justice sociale et vomir sur les riches. On peut défendre l’étatisme et une fonction publique omniprésente. On peut prétendre que la France n’est pas responsable de ses choix, et que ses maux proviennent uniquement des méchants étrangers globalistes et ploutocrates. Mais on ne peut pas, en même temps, prétendre être de droite, et s’exonérer des conséquences du socialisme que l’on prône.
    Et puis il y a des postures morales qui sont dégoûtantes. Natacha Polony promeut un « souverainisme » et un « anti-consumérisme » qui affectent de prendre la défense des pauvres, des humbles, des sans-dents. Et c’est pour nous expliquer que son droit à elle de se goberger des mets les plus fins, dans les restaurants les plus coûteux, exige que le reste des Français communient dans sa haine des grandes surfaces, qu’ils acceptent de payer leur nourriture beaucoup plus cher, qu’ils rejettent tous les bénéfices du capitalisme que seuls peuvent se permettre de mépriser (en apparence) une frange de snobs suffisamment aisés pour se fournir exclusivement (ou plutôt, de préférence) chez des artisans et des boutiques hors de prix.
    Je n’ai rien contre la bonne bouffe, bien au contraire. Mais je trouve indécent que Madame l’épouse d’un chroniqueur gastronomique passe son temps à insulter les Français qui pratiquent l’économie et l’épargne — bien obligés, vu les salaires de misère dont ils doivent se contenter en raison des politiques socialistes promues par tous les polonistes du pays.
    Natacha Polony, c’est la Marie-Antoinette de notre temps, qui affecterait d’être du côté des révolutionnaires. J’en appelle au rasoir national, et simultanément je leur ordonne de manger de la brioche.
    Il y a toute une race, comme cela, de professeurs défroqués, ayant échappé à la médiocrité de leur condition par la critique de leur ancien employeur, et qui, une fois leur ascension sociale acquise, une fois les pieds solidement plantés sur l’arène journalistique ou éditoriale, se goinfrent sans honte aucune des fruits cueillis des deux côtés de la barrière.
    Etant parvenus à la renommée par une critique de droite de l’Education nationale, ils se rétablissent d’un double salto arrière en vaporisant le socialisme national du haut de leur perchoir médiatique. Seul autorisé sur ces cîmes à l’air raréfié.
    A l’instar d’une Marine Le Pen, qui est devenue respectable, dans les médias, du jour où elle a fait passer l’extrême droite… à gauche. Finissant par se vautrer dans les urnes, parce que la contradiction poussée à un point tel, ça ne peut pas tenir longtemps.
    Mentionnons, dans ce club des profs médiatiques de droiche, les noms de Jean-Paul Brighelli et de Jérôme Leroy, que l’on retrouve tous deux dans les colonnes de Causeur.
    Il y a des variantes dans d’autres professions. Ainsi, Régis de Castelnau, l’avocat à la retraite, dont les billets de blog sont très à la mode au sein du réactionnariat. La prose de ce monsieur paraît tout à fait droito-compatible… jusqu’au moment où l’on découvre qu’il est communiste.
    Pas un compagnon de route, pas un communiste de coeur, pas un adhérent de base, non : ex-avocat du Parti communiste français, ancien membre du bureau de la commission de politique extérieure. Et pas un communiste repenti, hein : quand on le titille sur le sujet, il se vante bien fort de ses activités subversives internationalistes en Amérique latine. Il regrette le temps où « la France avait la chance d’avoir un parti communiste puissant ». Et il raconte à qui veut l’entendre qu’il a voté Mélenchon en 2012 et 2017.
    Bien entendu, pas un mot à la une de son blog. Qui ne s’appelle pas « Vu de chez une vieille ordure communiste », mais « Vu du droit ». On chercherait en vain, dans sa présentation, une revendication de ses orientations politiques. Régis de Castelnau, nous informe l’intéressé, « a en parallèle [de ses activités d’avocat] exercé des responsabilités dans des ONG qui lui ont permis de compléter son expérience internationale ». Le PCF reconverti en ONG… c’est original.
    Cela n’empêche pas les droitistes les plus sourcilleux sur la fermeté de leur droitisme de le citer avec des trémolos dans la voix. Lui aussi, c’est une plume de Causeur.
    ______
    @ boureau | 14 octobre 2018 à 19:32
    « Que de méchanceté, de suspicion… Finalement R. Marchenoir vous êtes un misanthrope sournois, aigri et vraisemblablement paumé ! »
    Bien sûr, Monsieur le Directeur. Tandis que vous, vous êtes tolérant, humain et courtois : vous nous l’avez dit vous-même.
    ______
    @ Mary Preud’homme | 14 octobre 2018 à 18:54
    « D’où tenez-vous donc que les Amérindiens soient des noirs ? »
    Ah ! maintenant, il n’est plus qu’amérindien, à l’exclusion de toute ascendance noire ? C’est quand ça vous arrange, dites-moi ! Il a la génétique baladeuse, feu votre époux !
    Et sinon, le rapport entre la robe noire et blanche de Natacha Polony et les Indiens ? Le rapport entre le journalisme frelaté de Natacha Polony et votre famille ? Le rapport entre Natacha Polony et votre vie privée, dont tout le monde se moque éperdument, mais que vous insistez pour nous infliger, en détournant les conversations les plus éloignées de ce sujet, qui semble tant vous passionner ?

  76. @ Achille 14 octobre 2018 à 20:12
    « Seriez-vous comme Idéfix qui pleure chaque fois qu’un arbre est abattu ? »
    Oui.
    Adéo Achille

  77. Mary Preud'homme

    @ boureau | 14 octobre 2018 à 08:51
    J’ai apprécié votre petit mot à mon adresse bien que contrairement à vous je me sente merveilleusement bien parmi les jeunes, qui généralement me le rendent bien et m’accordent leur confiance, ne dédaignant pas ma compagnie, mes histoires et ma musique, mais au contraire, les recherchent et en redemandent.
    Passeur d’histoire, de musique, d’expérience, voilà qui fascine aussi mes petits-enfants. Dommage que vous n’ayez pas eu ce bonheur ineffable de transmettre à des bambins issus de la chair de votre chair le meilleur de vous-même, étant arrivé à un âge (70 ans et quelque) où on ne triche plus. Ce que les petits ressentent, d’où cette communication générationnelle incroyablement riche et précieuse entre grands-parents et petits-enfants.
    Quant à se ménager pour retarder l’échéance fatale, ce n’est pas du tout ma philosophie. Ayant toujours aimé le risque, je préconise au contraire, qu’une fois nos enfants élevés et la retraite venue, il ne faudrait pas s’économiser, fonctionner au ralenti mais vivre intensément ses derniers rêves. Et par conséquent continuer les sports (vélo, natation, randonnée) qui sont au corps ce que la musique est à l’esprit. Une respiration et une harmonie qui allègent et pacifient.
    Mais survivre « à petits pas, à petits feux » avec un déambulateur et finir en vieux grincheux jaloux ou vieille pie insipide, quelle horreur !

  78. « Je raffole des contradictions non pas seulement parce que j’espère les surmonter et convaincre mais à cause de ce qu’elles apportent de neuf et et d’heureusement perturbant dans un esprit qui pourrait être tenté de se reposer. » (PB)
    Heureusement l’autre débat sur le réchauffement climatique, chacun a droit à sa version, à chacun sa vision:
    https://youtu.be/Z2FJgjZ0yDA
    Pas question de somnoler ici.

  79. Mary Preud'homme

    @ Robert Marchenoir | 14 octobre 2018 à 22:39
    Votre parano est vraiment pathétique.
    Bien sûr vous avez dû faire le vide autour de vous et vous vous vengez sur ceux qui parlent avec amour et fierté de leurs proches. Mais que c’est bas et vil d’aller jusqu’à s’en prendre à un défunt, qu’il s’agisse d’un père ou d’un mari, personnes que je n’ai d’ailleurs jamais mentionnées en m’adressant à vous.
    De même qu’il est tout aussi imbécile et mesquin d’évoquer systématiquement un sport que j’ai pratiqué dans ma jeunesse tout en le rapportant à mon grand âge présumé afin de me ridiculiser. Alors que c’est vous seul qui vous abaissez en déformant les faits…
    De même que vous avez cru intelligent de dire que les actifs actuels (y compris mes enfants qui travaillent beaucoup) ne cotisent pas pour payer les retraites, comme je l’ai fait moi-même pendant 45 ans. Alors que même un enfant de dix ans aurait pu comprendre mon raisonnement et où je voulais en venir. Mais il vous faut à tout prix vous rendre intéressant même lorsque le sujet ne s’adressait pas à vous !
    Quant à ma stupidité et mon ignorance supposées que vous avez fait mille fois remarquer, elles devraient vous combler dès lors qu’elles vous permettent de plastronner, de vous vanter au-delà du possible et de mettre en valeur dans des prêches interminables et soporifiques vos prétendus talents de débatteur. Sans oublier vos stigmatisations obsessionnelles de la gauche, de la fausse droite, de sportifs, des musiciens, des paysans, des policiers, des poutinistes, sans oublier votre bête noire (si j’ose dire) les Antillais au QI de bulot !
    Finalement je vous plains, pauvre exhibitionniste, vous devez être terriblement en manque pour éprouver le besoin irrépressible de vous rabattre sur ce genre de pâture pour compenser vos frustrations !

  80. @ Giuseppe | 14 octobre 2018 à 21:28
    George Clemenceau, homme de gauche, avait dit quant à lui, en ce qui concerne Polytechnique, à la fin de la Première Guerre mondiale :

    • Si vous voulez que l’Allemagne ne se relève pas, il faut y créer une école Polytechnique.

    @ Savonarole | 14 octobre 2018 à 18:28
    « …le comportement sage d’une institutrice de droite indignée »
    Natacha Polony n’a jamais été de droite.
    Elle était membre du Mouvement des Citoyens, classé à gauche en matière sociale et laïque absolutiste.
    C’est ce qu’il est d’usage d’appeler : « la gauche fessée et paires de claques. »
    D’ailleurs, Florian Philippot lui aussi en était membre, passer de MdC à F-Haine, remarquez, il a fait HEC et l’ENA, tout est dit sur son honorabilité et sa probité.

  81. Patrice Charoulet

    @ Exilé 14 oct. 20h08
    Ne comprenant absolument pas vos propos à mon sujet, je fais des recherches pour comprendre que vous vous référez sans doute à ce que j’ai scribouillé ici le 13 oct. 6h56.
    Manifestement, il y a bien un point commun entre vos propos et les miens : les débats TV et radio, dont je parlais. Mais rien, je dis bien rien de ce que j’ai dit ne correspond à vos allégations. Je dis que je n’écoute jamais France Inter, vous me reprochez de l’écouter. Je ne parle pas de France Info, vous supposez que je dois l’écouter, etc. Avez-vous seulement lu les mots que j’ai écrits ? J’en doute. N’avez-vous bu que de l’eau dans les heures qui précédaient votre envie d’écrire ? Je présume que vous aviez envie de me flinguer. On s’amuse comme on peut.

  82. @ Elusen
    « Non, vos retraites ne servent pas à payer les salariés, mais à rembourser la dette que vous avez créée : 2,2 billiards d’euros. »
    Elusen vous n’avez ni le sens de la mesure ni celui des nombres : billion, billiard vous ne maîtrisez rien.

  83. @ Mary Preud’homme 15 octobre 2018 22:49
    Quelle énergie !
    Mon « ménagez-vous maintenant » vous incitait non à adopter l’allure et le mode de vie d’une personne âgée, mais à préserver cette merveilleuse capacité dynamique à demeurer un passeur.
    Toutefois, il est un moment, que je vous souhaite le plus tard possible, où le corps, et souvent l’esprit, vous trahissent. J’en sais quelque chose.
    Donc ménagez-vous, ménagez-vous quand même pour pérenniser ces merveilleux moments intergénérationnels qui sont en quelque sorte « le sel de la terre » et la transmission de notre quintessence.
    Cordialement.

  84. @ Robert Marchenoir
    « Il faut être exceptionnellement incompétent, ou arrogant, pour arriver à mettre dans le rouge les comptes d’une école… surtout d’une école publique, bénéficiant d’une image aussi prestigieuse que l’ENA… »
    Il faut aussi rappeler ce dont sont capables certains majors de l’ENA – un titre qui semble se faire pâmer d’admiration un de nos confrères contributeurs – dont l’un a tout de même réussi à entraîner le naufrage du Crédit Lyonnais, avec 15 milliards d’euros de pertes…
    Un autre énarque, même pas major, a lui été capable de faire faire 68 milliards d’euros de pertes à France Télécom. Une paille. Le contribuable appréciera.
    Ce sont les mêmes ou leurs amis qui, a l’occasion d’un débat placé sur un terrain faussement économique pour mettre en valeur un apparatchik qui ne présente pourtant pas de références notables en ce domaine, ont voulu ridiculiser son adversaire sur ce sujet, pour éviter d’aborder d’autres questions beaucoup plus importantes.

  85. Catherine JACOB

    @ Achille | 14 octobre 2018 à 20:12 & breizmabro | 14 octobre 2018 à 22:49
    Depuis longtemps on ne déboise plus pour les sapins de Noël, on plante au contraire, des pépinières d’épicéas dans ce but précis.
    Voici un champ de sapins de Noël.
    Différence entre le sapin blanc – Abies alba- ou sapin des Vosges, encore dit « vrai sapin » (AOC depuis 1996) qui donne du « miel de sapin » que, dans notre famille, on consomme quasiment à la louche, tellement c’est bon et tellement c’est bénéfique pour la santé à l’approche de l’hiver (sa répartition géographique) et l’épicéa : voir Sapin à G. épicéa à D.
    Sur le site de l’ONF : « Comment nous différencier, l’épicéa et moi, le vrai sapin :
    Ses aiguilles possèdent trois faces et « roulent » donc entre les doigts. Alors que les miennes n’en ont que deux et ainsi ne peuvent pas « rouler ».
    Mes aiguilles sont arrondies en bout, celles de l’épicéa sont piquantes.
    Enfin, retirer une de mes aiguilles laisse une cicatrice nette, en revanche avec l’aiguille d’épicéa vient un petit morceau d’écorce. » – « Le mot Abies qui définit le genre auquel j’appartiens vient d’un verbe latin signifiant « disparaître de la vue », car les nuages cachent parfois ma haute cime » est-il encore précisé.
    Voir ce sapin des Vosges de 45m de haut et 3,96 m de circonférence né sous la Révolution et nommé « sapin président » à Remiremont.

  86. @ Elusen 15 octobre 2018 à 02:23
    J’avais cru comprendre que c’était Robert Marchenoir qui disait que Polony était de droite, je cite « Mais on ne peut pas, en même temps, prétendre être de droite, et s’exonérer des conséquences du socialisme que l’on prône ».

  87. @ Elusen
    « D’ailleurs, Florian Philippot lui aussi en était membre, passer de MdC à F-Haine, remarquez, il a fait HEC et l’ENA, tout est dit sur son honorabilité et sa probité. »
    Vos critiques incessantes des grandes écoles cachent certainement l’envie et le ressentiment : celui de ne pas avoir été capable de réussir leurs très difficiles concours d’accès !
    Brevet de petit bétonnier et c’est tout !

  88. @ caroff | 14 octobre 2018 à 18:26
    Tenir une comptabilité c’est fait partout, dépenser c’est autre chose et la compta est une chambre d’enregistrement qui ne sert à rien.
    On vote des budgets en acceptant des déficits… C’est pas gagné, mais tant que l’on trouve encore un peu de monnaie dans les poches des contribuables, pourquoi se gêner ?

  89. <>
    Les Allemands ont une balance commerciale à nous faire rougir de honte et la Suisse des coffres-forts qui renferment du carbone pur.
    Les énarques des poulets élevés en batterie incapables de faire preuve de la moindre créativité, administrateurs incomparables de gaspillage et de dette publique, vite un grand coup de balai s’impose avant d’atteindre la barre mythique de 2 500 MILLIARDS ! Une paille pour eux qui ne mettent jamais la main à la poche.

  90. Cet extrait d’article qui a sauté pour illustrer mon propos.
    Lorsqu’il la compare avec d’autres pays, Peter Gumbel estime que la France «se distingue par la manière dont elle s’identifie, sélectionne et promeut celles et ceux qui rejoindront les hautes sphères de l’administration publique ou qui dirigeront les plus grandes entreprises». Contrairement à l’Allemagne ou à la Suisse, où les voies d’accès au sommet sont plus diverses et peuvent passer tant par la formation professionnelle que par l’expérience, la France a développé un système «méritocratique qui repose entièrement ou très largement sur les performances scolaires», ainsi que sur le diplôme. «Nulle part ailleurs dans le monde la question de savoir où vous avez fait vos études ne détermine si profondément votre carrière, et le destin de toute une nation», écrit Peter Gumbel. «Le niveau de déterminisme fait peur. Ici tout est déjà joué à l’âge de 20 ans», confie-t-il au Temps.

  91. @ Exilé 15 octobre 2018 à 09:11
    Entièrement d’accord avec vous. Concernant le Crédit Lyonnais qui gérait quelques comptes dans des sociétés offshore leur appartenant (!), ils ont réussi ce tour de force, avec l’aide de juges compétents 😉 de faire payer à Tapie des sommes qu’ils lui avaient prêtées et qu’il ne pouvait rembourser tout en négociant la vente de l’entreprise financée par eux (Adidas) à un de leurs clients (Dreyfus) qui, lui, n’a jamais, non plus, remboursé le Crédit Lyonnais.
    Il se dit dans certains endroits bien fréquentés que l’ENA signifie l’Ecole Nationale des Anes. Pas pour tout visiblement puisque le trou du Crédit Lyonnais a été renfloué par les contribuables pour la modique somme de… plus de 15 milliards d’euros… (après on dit que les retraités « se la sont coulés douce » ;))
    Quant à M. Haberer, inspecteur des finances, directeur de plusieurs cabinets ministériels, directeur du Trésor, président de Paribas (merci Wiki j’avais oublié), il a été condamné dans l’affaire du Crédit Lyonnais par la cour d’appel de Paris pour présentation de comptes inexacts, diffusion de fausses informations ou de nature trompeuse, ainsi que de distribution de bénéfices fictifs, à 59 000€ d’amende et 18 mois de prison avec sursis.
    L’histoire ne dit pas s’il a touché un « parachute doré » mais ce devrait être de l’ordre du possible.
    Pour moi qui suis diplômée de l’ISG je dois dire que l’affaire Crédit Lyonnais c’est un modèle du genre en matière de gestion 😀

  92. @ Patrice Charoulet
    « Ne comprenant absolument pas vos propos à mon sujet (…) »
    Bon, puisqu’il faut tout vous expliquer, allons-y.
    Vous admettez, dans le cadre du billet de PB, que vous écoutez, sans en avoir appréhendé leur degré de nocivité, des émissions de radio ou de TV qui non seulement ne sont pas spécialement connues pour être des modèles d’objectivité mais encore qui sont alignées pour plusieurs à gauche toute.
    Plusieurs de vos interventions laissent entrevoir cette influence délétère gauchiste sur vous d’après certains éléments de langage ou bien d’après votre manière d’aborder les choses de façon idéologique.
    Ainsi par exemple vous nous avez gratifiés il y a quelques mois sans que nous l’ayons demandé d’une tirade « antiraciste » que nous aurions pu croire directement sortie d’une officine de propagande gauchiste, avec les poncifs inhérents au genre, relevant de la pensée automatique à la mode.
    Et pourtant :
    « L’antiracisme est le communisme du 21ème siècle ».
    (Alain Finkielkraut)
    Retenons à votre décharge que vous avez pendant plusieurs années fréquenté le monde de l’Ednat qui est loin d’être édifiant et qu’il doit y être très difficile de résister au formatage ambiant.
    Si je vous adresse cette petite philippique, ce n’est pas pour vous agresser, c’est tout simplement parce que je trouve malheureux que quelqu’un qui possède vos références intellectuelles se laisse ainsi manipuler en contradiction avec son ancrage affiché « à droite », ce qui laisse augurer du désastre réalisé sur des êtres étant dépourvus de vos qualités.
    Ceci étant dit de façon courtoise envers vous, même si je ne partage pas toujours votre vision des choses.

  93. Patrice Charoulet

    @ Exilé 15 oct. 17h50
    Dans le domaine moral, familial, sexuel, esthétique, littéraire, pédagogique, politique… je suis essentiellement, extrêmement, définitivement conservateur. Le mot ne me gêne nullement. Et nul ne parviendra, malgré tous ses efforts de persuasion, à me changer.
    Pour mille raisons, que je ne développerai pas ici, je ne suis pas raciste. Ce qui ne veut pas dire que j’ignore les problèmes liés à l’immigration, loin de là. Tout raciste ne manquera pas de me le reprocher. Vous me reprochez ce que vous appelez mes « tirades antiracistes ». Avez-vous l’intention de plaider ici pour le racisme ? J’attends avec impatience votre argumentation, qui ne sera ni facile ni avouable.
    Dans votre premier texte vous n’aviez pas craint de parler, à mon propos, de trotskisme. Permettez-moi de remarquer que vous avez écrit absolument n’importe quoi. Les mots ont un sens. De même, en politique, le gauchisme a un sens précis et très circonscrit. Je suis tout sauf trotskiste ou gauchiste. C’est manifeste et indéniable. Les bons esprits me l’accorderont.
    Et je ne suis pas raciste. Il faut vous faire une raison.
    P.-S. J’oubliais. Je note certaines choses pour certains intervenants. Vous concernant, je lis ceci, uniquement : « N’a pas de télé et n’écoute pas la radio. »
    Le texte de Philippe Bilger évoquant divers débats TV et radio, mon commentaire évoquant divers débats TV et radio, votre commentaire, pour un homme qui a dit ne pas avoir de télé et ne pas écouter la radio, est-il vraiment qualifié sur ce sujet-là ?

  94. @ caroff | 15 octobre 2018 à 10:33
    – HEC est une école de commerce et elle est privée, en plus à Jouy-en-Josas, autant être enfant de chœur et le préféré d’un curé.
    – L’ENA est une école de commerce, publique, puisqu’ils finissent par être banquiers.
    Vous auriez donc, pour moi, le souvenir que j’aurais voulu faire des études de commerce, escroc en somme, comme dans le BTP.

  95. C’est à retenir .
    De 1 à 10 morts, c’est Édouard Philippe qui se déplace.
    À partir de 11 morts, c’est Macron qui s’y cogne.
    @ Robert Marchenoir
    Bien d’accord avec vous sur Natacha Monopoly, elle joue un drôle de jeu.
    Avec l’andouille de Gueméné, vous et moi, nous sommes trois à penser la même chose.

  96. Robert Marchenoir

    @ breizmabro | 15 octobre 2018 à 13:03
    « Pour moi qui suis diplômée de l’ISG je dois dire que l’affaire Crédit Lyonnais c’est un modèle du genre en matière de gestion 😀 »
    Ah, ben voilà ! tout s’explique ! on comprend la minutieuse comptabilité des bons points dans la boîte à biscuits Traou Mad ! Cela dit, je viendrai vérifier que les comptes tombent juste, ne vous inquiétez pas…

  97. @ caroff | 15 octobre 2018 à 10:33
    « Brevet de petit bétonnier et c’est tout ! »
    Pop, pop, pop comme dirait notre Bretonne bondissante, le candidat n’est pas encore au point pour la validation du diplôme.

    Il faut appuyer sur les bons boutons pour le bon mélange au bon moment ; pour l’instant la toupie est à l’arrêt… Oui c’est ça toujours rien dans le tambour…

  98. @ caroff | 15 octobre 2018 à 10:33
    « ARNAQUE Un escroc est parvenu à tromper une entreprise de BTP et le département du Nord pour établir un faux ordre de virement de 800 000 euros… »
    C’est le monde à l’envers, n’importe quel traîne-savates roule dans la farine ces grands benêts du BTP ? Aucune morale monsieur, plus aucun respect, c’est triste…
    Finalement une réputation largement surfaite pour ces personnages petits bras du BTP.
    Allez, bouton rouge et bonne soirée.

  99. @ Robert M. 15 octobre 2018 à 20:39
    Je ne m’inquiète pas, mais s’il y a un trou dans la boîte de Traou Mad je lèverai l’impôt blogueurs 😀
    Avouez que faire un trou de quinze milliards quand on est banquier d’une banque ayant des comptes dans des sociétés offshore et réussir à faire boucher ce trou par les contribuables, même pas forcément clients de la banque, c’est tout de même la démonstration d’une bonne gestion, non ? 😀
    En même temps c’est que nous font nos ministres de Bercy actuellement, une bonne gestion.

  100. Robert Marchenoir

    @ breizmabro | 15 octobre 2018 à 22:34
    « Je ne m’inquiète pas, mais s’il y a un trou dans la boîte de Traou Mad je lèverai l’impôt blogueurs 😀 »
    Je crains que le « consentement à l’impôt » ne soit dès lors… comment dire… limité.

  101. Patrice Charoulet

    COMMENTAIRES DE BLOGS
    Certains blogs ont des centaines de commentaires. Certains ont zéro commentaire et seraient très heureux d’en recevoir, mais…
    Je signale cet avis sur le blog d’un grand écrivain français actuel, mis sous chacun de ses textes :
    « Suite aux dérives récentes, et à la demande de (suit le nom dudit écrivain), les commentaires passés ont été supprimés et il n’est plus possible d’en ajouter de nouveaux. »
    Ce qui n’est pas banal.
    Il est vrai qu’au moins deux autres écrivains, Richard Millet et Renaud Camus, n’ont pas voulu du tout réserver, après chacun de leurs textes, un espace aux commentaires. Ce qui est un moyen radical de se prémunir contre d’éventuelles « dérives ».

  102. @ Robert M. 16 octobre 2018 à 02:07
    Vous vous faites du mal 😉
    De toute façon ce sera comme pour le Crédit Lyonnais, o.bli.ga.toire 😀

  103. @ Giuseppe 21h31
    « l faut appuyer sur les bons boutons pour le bon mélange au bon moment ; pour l’instant la toupie est à l’arrêt… Oui c’est ça toujours rien dans le tambour… »
    Et rien dans le ciboulot naturellement !

  104. Le plus beau tour de passe-passe de ces dernières années. J’attends toujours comment pouvoir provisionner un crédit d’impôt sur le futur prélèvement à la source… Toujours rien à l’horizon.
    De plus vous faire payer des impôts sur de l’argent qui ne s’inscrit pas dans vos comptes est encore plus fort. Il l’ont fait, rien à dire c’est de la bonne gestion d’Etat.
    Ils sont moins pressés pour aller chercher le pognon cher à Nanard car si je ne m’abuse sa mise à l’abri s’achevait en mai.
    Se faire payer par un gouvernement 404 000 000€ alors qu’il n’avait plus un kopeck, chapeau l’artiste !
    https://www.capital.fr/economie-politique/tapie-la-justice-rejette-la-demande-de-liquidation-judiciaire-de-ses-societes-1296589
    Je pense à cela car je reçois de tous les côtés des vaccins de rappel pour me prélever, cela m’agace un tantinet, moi qui avait lissé par prélèvement mensuel cette charge.

  105. @ Patrice Charoulet
    « Pour mille raisons, que je ne développerai pas ici, je ne suis pas raciste. Ce qui ne veut pas dire que j’ignore les problèmes liés à l’immigration, loin de là. Tout raciste ne manquera pas de me le reprocher. Vous me reprochez ce que vous appelez mes « tirades antiracistes ». Avez-vous l’intention de plaider ici pour le racisme ? J’attends avec impatience votre argumentation, qui ne sera ni facile ni avouable. »
    Grand bof. En somme vous dites qu’il y a un problème mais vous vous refusez à le détailler et y mettre un diagnostic, faute de quoi le problème restera aussi entier aujourd’hui qu’hier. Le racisme c’est la tolérance qui se métamorphose en métastase, il ne sert à rien d’égratigner les métastases si le cancer à l’origine n’est pas diagnostiqué et traité. Voilà ce à quoi les gauchos puritains passent leur temps, à grattouiller les racistes en pensant que le problème c’est le raciste lui-même, alors que ce dernier est tout simplement un individu arrivé au bout de sa tolérance – qui est une variable subjective et propre a chacun.
    Êtes-vous d’accord avec le remplacement de la population dite de souche par des Africains, tel que toutes les prévisions l’annoncent ? Pensez-vous qu’il y a trop d’arabes en France ? A partir de quel pourcentage peut-on affirmer qu’il y en a trop, sans se faire traiter de raciste ? 10%, 25%, 51% ? Ou jamais, et pourquoi alors ? A-t-on le droit d’observer que les Maghrébins constituent la majorité des criminels en France, ou relater des faits corroborés par des statistiques est raciste ?
    Voilà, allez au fond des choses, dire qu’il y a un problème puis abonder en platitudes tout en étiquetant ceux qui se risquent à bousculer le politiquement correct, ceux qui s’attaquent au fond du problème tout en prenant d’énormes risques, ne fait pas de vous un anti-raciste ou quelque esprit éclairé, mais tout au contraire, quelqu’un dont l’avis (sur CE problème) n’a aucun intérêt car n’offrant aucune solution réaliste. Vous vous gavez de votre perfection, cela on l’a compris. Mais ce que vous proposez, alors que l’Europe se meurt, cela on l’a pas encore vu.

  106. @ Patrice Charoulet
    Le blog que vous savez est protégé, c’est nouveau. Tant pis, mes amitiés à qui le tient.

  107. Les prochains débats à venir :
    AFP, publié le mardi 16 octobre 2018 à 11h56
    « Patrick et Isabelle Balkany, poursuivis notamment pour fraude fiscale et blanchiment de fraude fiscale aggravée, seront jugés à Paris du 13 mai au 20 juin, a annoncé mardi le tribunal correctionnel. »
    Non pas possible, ils sont si serviables comme élus !
    « Le maire LR de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) et son épouse sont notamment soupçonnés d’avoir dissimulé à l’administration fiscale un patrimoine d’au moins 13 millions d’euros. »
    Non pas possible, ils n’ont qu’une toute petite pension d’élus !
    « Au terme de près de cinq ans d’enquête, qui a nécessité des investigations à l’international, les époux Balkany seront aussi jugés pour « déclaration incomplète ou mensongère » à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, chargée de contrôler les revenus des élus. »
    Non pas possible, depuis qu’ils sont élus cela se saurait !
    Bon reste plus qu’à les élire de nouveau ; oui c’est possible.

  108. @ Giuseppe | 16 octobre 2018 à 20:29
    Patrick Balkany a fait augmenter de 56% ses indemnités de maire, passant à 4 257 euros/mois, se plaignant que ne pouvant plus cumuler plusieurs mandats, il s’était appauvri.
    – Il perçoit déjà une retraite de député (5 mandats) de 2 700 euros/mois.
    – Plus 2 000 euros/mois comme vice-président de Paris-Ouest-La Défense.
    – Sans compter une indemnité pour avoir été président de l’Office public départemental d’HLM des Hauts-de-Seine.
    Même le fils a fait de la prison pour fraude et blanchiment.

  109. Un petit mot sur le remaniement (parodiant Lino dans les Tontons)
    – Breizmabro : « C’est quand même marrant, l’évolution. Quand je l’ai connu Castaner il recrutait pas chez Tonton ? »
    – Macron : « Vous savez ce que c’est, non ? L’âge, l’éloignement… »
    Breizmabro : « Ah ! Si c’est une œuvre, alors là, c’est autre chose ! »

  110. 30% c’est 30% !
    J’ai donc reçu ma taxe d’habitation, ce que je pressentais est arrivé.
    Les 30% étaient du rêve, une parole et un engagement pour les naïfs qui voulaient y croire, roulés dans la farine, trompés, comme moi, maintenant que le montant de l’impôt officiel est inscrit en bas de la page.
    30% écrit bien encadré, en gras, en gros, en grand : « IMPORTANT », sous l’avis d’impôt 2018… Un engagement non tenu au final des deux côtés, l’Etat et les collectivités !
    Et pourtant claironné sur tous les toits, un engagement de campagne.
    Je récapitule :
    La valeur locative a été revalorisée (augmentée) ; mécaniquement, même si les pourcentages appliqués de la commune et de l’intercommunalité restent fixes, la cotisation suit aussi la hausse, forcément.
    Dans tous les cas de figure la baisse n’aura pas lieu, les 30% de l’exécutif ne sont pas là, le compte n’y est pas.
    Cerise sur le gâteau, le pompon de l’affaire, la colonne « Taxe spéciale d’équipement » vierge en 2017 ainsi que les années précédentes, fait son entrée, subrepticement.
    Non seulement la réfaction de 30% n’est pas respectée mais encore on y rajoute une nouvelle taxe… Chapeau les artistes !
    On dit chez nous « donner c’est donner, reprendre c’est voler », c’est un peu cela, non ?
    Je crois me souvenir qu’un scrutin arrive bientôt.

  111. Ce n’est pas parce que votre plombier s’est élevé dans l’échelle sociale en se faisant dorénavant appeler syphono-curateur que votre chasse d’eau sera mieux réparée.
    En revanche, que Castaner ait fréquenté durant deux ans les truands marseillais en jouant au poker pour gagner sa vie ne m’émeut pas plus que ça et ce n’est pas forcément une turpitude quand on est nommé ministre de l’Intérieur.
    Parce que, question compétences, quand je regarde le ramassis d’incapables sortis de Sciences Po, de l’ENA, de Polytechnique et autres fabriques à z’élites qui, depuis plus de quarante ans, nous ont installés dans la pataugeoire où nous sommes, je me dis qu’il n’y a pas de quoi crier cocorico et que le choix de PPP (pauv’ petit président) n’est pas pire que ceux dont il est coutumier.
    Tout le monde sait qu’à l’ENA, on passe un tiers de son temps à apprendre à répondre à toutes les objections les plus vachardes et à avoir toujours le dernier mot. Un autre tiers à faire dire aux statistiques le contraire de ce qu’elles disent, ex : si le chômage augmente tous les ans de 3%, et que cette année il n’a augmenté QUE de 2,8%, on vous annonce avec faste que le chômage a baissé ! On vous explique aussi que le « trou de la Sécu » qui s’agrandit depuis des décennies sera cette année comblé par le miracle de Saint-Macron qui ignore les nouvelles dépenses causées par l’afflux non contrôlé de dizaines de milliers d’immigrés qui ont droit aux soins gratuits sans avoir jamais cotisé.
    Le titre de Monsieur le Ministre ne confère ni la sagesse ni la compétence, pas plus que Monsieur le Président ne vous donne le Prix d’Excellence du ‘’savoir s’entourer‘’. Dans l’art de séduire les Français, la chute de la cote présidentielle est vertigineuse et dépasse le mur du çon. Jusqu’à présent, Manu a tout raté parce qu’il a cru qu’on avait voté pour lui alors que c’était contre Marine Le Pen.
    Je n’ai aucune sympathie pour Castaner, vulgaire socialo, vulgaire élève de Sapin-le-tricheur mais échine plus souple que celle de Collomb qui ne supportait plus les pets-de-nonne de Jupiter. S’il comprend rapidement que la priorité n’est pas de protéger le Président (Benalla bis) mais les Français, peut-être y aura-t-il un espoir…

  112. @ Mitsahne | 17 octobre 2018 à 18:25
    « …de dizaines de milliers d’immigrés qui ont droit aux soins gratuits sans avoir jamais cotisé. »
    Si en 2016 le trou de la sécu, cumulé, était de 256 milliards d’€, cela voudrait donc dire que 10 000 immigrés coûteraient chacun 25,6 millions d’€.
    Pourtant en 2015, la dépense de santé par habitant en France était de 4 084 €/an.
    N’auriez-vous point un léger problème de crédibilité ?
    Savez-vous au moins de quoi il est question quand ils parlent de trou de la sécu ?
    Chaque année, la sécurité sociale a un déficit (un trou) et en 2019, uniquement sur l’année 2019, les comptes seront équilibrés, il n’y aura, selon les prévisions, aucun trou.
    Mais toutes les autres années où il y a eu un déficit, il n’a jamais été comblé, remboursé. Il s’est donc accumulé, l’on parle alors de déficit cumulé et il est de 256 milliards d’€.
    http://www.data.drees.sante.gouv.fr/ReportFolders/reportFolders.aspx

  113. @ Elusen | 18 octobre 2018 à 10:38:
    Il nous parle beaucoup de « trou » notre imam Gaspary !
    Lequel ? celui dont les curés de sa paroisse détiennent encore la notice d’utilisation et qui ferait pâlir le poinçonneur des lilas ? Si c’est le cas, il doit être abyssal, pire que celui de la Sécu qui enfle à vue d’oeil grâce à nos migrants nantis d’Aides Allocs Zakissocios Sécu CMU RSA AME ATE CAF APL Assocs gauchislamistes !
    Kss kss ! nonosse ?

  114. @ sylvain | 18 octobre 2018 à 11:25
    « …CMU RSA AME ATE CAF APL… »
    Mais quel est le rapport entre islam et curés pédophiles ?
    En quoi les curés pédophiles vous aideraient à percevoir en même temps l’AME et la CMU, chose impossible.
    En quoi curés pédophiles islamisés pourraient percevoir la CAF ?!
    La CAF étant un service public, une institution. Est-ce que le F-Haine perçoit la police ?
    Peut-être que la réponse est dans la déesse grecque ATE, déesse de l’égarement.

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