De quelques nuances de mépris dans le macronisme…

Il y a le mépris, toute vanité dehors, des importants, de ceux qui le sont et du reste qui s’y croit.

Il y a le mépris grossier des sous-fifres pour s’illusionner importants.

Il y a le mépris condescendant des rares ministres cultivés.

Il y a le mépris distingué de ceux qui sont trop intelligents pour être compris.

Il y a le mépris paré de République à l’encontre de ceux qui votent mal.

Il y a le mépris délicat pour tous ceux, comme les Gilets jaunes, qui ne savent pas se tenir en démocratie.

Il y a le mépris donneur de leçons alors qu’elles n’ont même pas été apprises chez soi.

Il y a le mépris ambitieux de ceux qui, rêvant de leur avenir, aspirent à débarrasser le présent.

Il y a le mépris tranquille et serein des ministres qui n’accomplissant rien regardent de haut qui agit, proteste, revendique et désespère.

Il y a le mépris tout empli de moraline qui permet d’éviter tout débat et de fustiger les imparfaits qui osent mettre en doute le cercle de la raison.

Il y a le mépris irréfutable de ceux qui constituent leur histoire personnelle comme la preuve ultime et décisive de leur qualité.

Il y a le mépris arrogant de ceux qui, en chambre, se prennent pour des héros du quotidien.

Il y a le mépris boursouflé de ceux qui circulent dans les couloirs, font les bons offices et, serviteurs, s’imaginent maîtres.

Il y a le mépris suintant des conseillers qui ne sachant pas grand-chose font semblant d’avoir des secrets à protéger.

Il y a le mépris lâche de ceux qui fuient les casseroles et les conflits.

Il y a le mépris élitiste qui veut bien qu’on parle du peuple mais, surtout, sans jamais lui donner la parole.

Il y a le mépris savant et paresseux du haut pour les prétendues ignorances du bas.

Il y a le mépris telle une seconde nature, tel un réflexe : à quoi servirait donc le pouvoir si ce n’est pour se distinguer de la multitude, dénoncer le populisme et se persuader chaque jour qu’on fait partie des quelques élus ?

Et, bien sûr, il y a le mépris subtil, soyeux, de velours, piqueté de vulgarités chic, du président de la République. Il le cache mais il le montre. Il s’en défend mais il en est accablé. Il est dur d’aimer ces Français qui ont la tête dure et le soutien rétif.

Ces diverses nuances de mépris ne seraient pas graves si elles n’amplifiaient pas, chaque jour, le pire, la politique du mépris ne cessant pas de susciter le mépris de la politique.

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Entretien avec Joseph Thouvenel

Voir les Commentaires (94)
  1. Debrie Michèle

    Vous explicitez si bien ce que nous ressentons gravement. Pour cela, merci Monsieur.
    Cordialement.

  2. Emmanuel Macron n’a pas le monopole du mépris, loin s’en faut !
    Dans l’opposition certains députés n’ont rien à lui envier que ce soit à droite mais surtout à gauche.
    Il suffit de se référer aux propos insultants notamment de certains députés de LFI envers le président, la Première ministre et bien sûr les ministres occupant les principaux postes. Inutile de les citer, ils prendraient cela comme un compliment tant ils sont imbus deux-mêmes.
    Il faut les voir se pavaner dans les manifestations drapés dans leur écharpe tricolore.
    Ajoutons à cela le mépris de certains invités de plateaux TV, sur CNews et ailleurs. Ces grands donneurs de leçons, qui sont les premiers responsables de la situation délétère qui règne dans notre pays, par leurs propos irresponsables quand ils ne sont pas carrément stupides !

  3. Macronisme/mépris, pléonasme !
    Il faut aussi rajouter arrogance, cynisme, machiavélisme, brutalité ; la cause ? tout simplement leur manque total de talent pour gouverner.
    Seul, parmi tout le panel des écrivains, des journalistes, des députés et autres parasites démagos élus pour la bonne gamelle, Larcher étant le maître étalon bedonnant du Sénat, émerge un vrai talent, c’est Zemmour ! 
    Condamné pour son talent à dénoncer et décrire des vérités et réalités prouvées chiffrées mais interdites à exprimer car trop gênantes pour le pouvoir du Macronéron, le Pétain de l’islamisme.
    Zemmour a le don et le talent d’énerver la fachosphère islamogauchiste, les réactions de Zéribi le haineux protecteur des racailles arabo-africaines en est un exemple type : « Ils sont francéééé. és ! »
    Zemmour crée chez ses adversaires répugnants des jalousies, des haines, des calomnies, caricatures, insultes, injures ; beaucoup essayent de l’imiter, en vain, il reste le leader le plus talentueux dans son domaine.
    Même l’Elysée veut le faire taire, avec pour mission de limiter la liberté d’expression gênante de ce séditieux factieux félon résistant à la charia macronienne.
    Être mis au déshonneur par la macronie est un trophée glorieux, c’est plus héroïque et courageux qu’une Légion d’honneur distribuée à tous les lèche-babouches soumis au dictateur collabo à l’islamisme.
    En voilà du talent, du vrai, pur et dur ! 
    Dans beaucoup d’émissions et de débats sur tous les sujets, les islamogauchistes de service se croient obligés de faire un petit détour anti-Zemmour, pensant ainsi avoir leur minute de gloire ; hélas leurs déjections verbales les enfoncent encore plus dans la fosse septique de leur fange nauséabonde.
    Zemmour reste toujours l’écrivain, l’éditorialiste, le journaliste le plus talentueux, insoumis, électron libre, qui survole avec son petit sourire malin tous les losers, les ratés de la vie, les mal finis de l’islamogauchisme macronien Nupes.

  4. « Il y a le mépris lâche de ceux qui fuient les casseroles et les conflits. » (PB)
    Ah bon ??
    Il y a aussi des gens qui poussent les autres dans des conflits qu’ils n’ont pas choisis, et qui reprochent ensuite la lâcheté. Tout en prenant chaque manifestation dudit conflit comme une preuve de dangerosité.
    Si vous voulez que certains, comme moi, assument leurs « conflits », faites des règles claires: rétablissez les duels.

  5. Il y a le mépris de 19 députés LR qui se drapent dans la suprême valeur travail mais qui, au moment du vote, se carapatent.
    Il y a le mépris de la Nupes qui a tout fait pour saboter l’examen de la loi.
    Il y a le mépris du RN qui surfe sur tous les mécontentements pour installer le populisme.
    Et il y a l’action objective que l’on qualifie de mépris subjectif car elle ne nous convient pas.

  6. Merci au président d’être aussi intelligent, et de ne pas répondre par le mépris au mépris du mépris des courtisans écartés par leur propre médiocrité.

  7. Xavier NEBOUT

    Le problème n’est pas tant ceux que notre psychopathe national et international méprise, mais le mépris qu’une majorité de la population lui voue, car il s’ensuit une absence de légitimité du pouvoir comme la Fraaance n’en a jamais connue.
    Partant, toutes ses décisions bonnes ou mauvaises à supposer qu’il y en ait de bonnes, sont entachées d’une illégitimité qui confère une légitimité au refus de les appliquer.

  8. xavier b. masset

    Il y a un « mépris de corps » macroniste manifeste, les autres partis lui rendent bien la monnaie de sa pièce en participant du même esprit.
    Les gens qui ont non pas seulement de l’à-propos mais du talent, désertèrent les allées politiques depuis longtemps (1981).
    Demeurent les éternels robotiques factotums du Jupiter du temps et du lieu, les acteurs de complément, les silhouettes de ses intrigues.
    Avec Emmanuel Macron, tout festonne autour de la comparaison théâtrale, son unité centrale.
    Aucune raison de rameuter la maxime du Malouin au sujet de prétendus nécessiteux, une citation, au même titre que les hommes, « ça s’empêche ».
    Cela diminue le risque de paraître soi-même se priser. Devenu ministre de vous-même, cela vous rétribue.

  9. Ceux qui trouvent aujourd’hui Macron décevant, voire méprisant ou méchant sont parfois les mêmes à l’avoir un temps et trop vite sacré héros, bienfaiteur et sauveur… Que ne s’en prennent-ils pas d’abord à eux d’avoir été si confiants et si naïfs avant que d’accabler un homme qui en fait n’a jamais varié.
    Entre ces deux extrêmes, il doit bien exister une juste mesure permettant de juger ce président sans haine et sans crainte à l’aune de ce qu’il est réellement, de ses actions et décisions et de ce que l’on pouvait attendre de lui, hier comme aujourd’hui et plus particulièrement dans les circonstances actuelles.
    À méditer.

  10. Claude Luçon

    « …le mépris condescendant des rares ministres cultivés… » (PB)
    Rares ?
    Mais ne sont-ils pas tous énarques ou issus de Sciences Po, ou les deux, donc cultivés par principe ?
    Au fond il serait plus court de nous dire ceux qui ne méprisent personne !
    Il doit bien y en avoir deux ou trois dans le macronisme ?
    Des noms !!

  11. Florestan68

    Cher Philippe Bilger,
    Quand on se tourne vers l’étranger, imagine-t-on un seul instant dissocier les dirigeants du peuple ?
    Ceux qui nous gouvernent ont été choisis par le peuple, et dans le cas qui nous occupe, ce choix a été renouvelé il y a un an à peine.
    Si mépris il y a de la part du président, il n’est que le reflet de notre propre mépris pour la réalité, le bon sens, les valeurs.
    Le refus collectif et irresponsable d’une réforme des retraites a minima montre à l’évidence que nous sommes devenus un peuple hautement méprisable.
    Nous n’avons que le président – et le sort – que nous méritons.
    Et l’alternative qui se profile d’une démagogue hors pair et sans envergure ne peut que confirmer cette évolution.

  12. Peut-être Monsieur Bilger manque-t-il le mépris de ceux qui, incapables d’œuvrer dans le sens de l’intérêt général de la France et de son peuple, n’ont en tête que la satisfaction d’intérêts particuliers…
    Quant au fond, cet excellent billet rejoint celui que Descartes a publié cette semaine sur son blog (http://descartes-blog.fr/2023/05/02/comment-le-meprisant-de-la-republique-sape-la-democratie/)
    À juste raison il dénonce l’immaturité politique de nos dirigeants comme de la société qui ne sait plus réfléchir, raisonner : « l’immaturité de nos présidents reflète en fait l’immaturité croissante de notre société en général et du monde politique en particulier. Majorité et opposition confondues, d’ailleurs. »
    La révolution prônée par monsieur Macron dans son livre éponyme n’est jamais que la poursuite de la déconstruction en cours. Sur ce point s’est tenu en janvier 2022 un colloque intitulé « Après la déconstruction » (https://www.mezetulle.fr/apres-la-deconstruction-parution-des-actes-du-colloque/) dont les actes ont fait l’objet d’un excellent livre très récemment paru chez Odile Jacob (https://www.odilejacob.fr/catalogue/sciences-humaines/sciences-politiques/apres-la-deconstruction_9782415003227.php).
    La lecture en est particulièrement édifiante sur l’abaissement de la capacité de raisonnement dans nos universités. Le déclin de la France se traduit aussi par le déclin de la pensée et l’incapacité de plus en plus grande à l’exprimer comme à accepter le raisonnement contradictoire. Une société infantilisée jusques et y compris dans les cercles de la décision, que ce soit au Parlement ou au Château !

  13. Quand les hôtes du marigot politique s’illusionnent sur leur grandeur à commencer par ceux qui sont perchés au sommet de l’État, ils devraient toujours, avant d’avoir seulement cédé à la tentation du mépris à l’encontre de ceux qu’ils traitent de « populistes », se poser la question : « Qui t’a fait roi ? ».

  14. « Une charogne », de Charles Baudelaire
    « Rappelez-vous l’objet que nous vîmes, mon âme,
    Ce beau matin d’été si doux :
    Au détour d’un sentier une charogne infâme
    Sur un lit semé de cailloux,
    Les jambes en l’air, comme une femme lubrique,
    Brûlante et suant les poisons,
    Ouvrait d’une façon nonchalante et cynique
    Son ventre plein d’exhalaisons.
    Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
    Comme afin de la cuire à point,
    Et de rendre au centuple à la grande Nature
    Tout ce qu’ensemble elle avait joint ;
    Et le ciel regardait la carcasse superbe
    Comme une fleur s’épanouir.
    La puanteur était si forte, que sur l’herbe
    Vous crûtes vous évanouir.
    Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
    D’où sortaient de noirs bataillons
    De larves, qui coulaient comme un épais liquide
    Le long de ces vivants haillons.
    Tout cela descendait, montait comme une vague
    Ou s’élançait en pétillant
    On eût dit que le corps, enflé d’un souffle vague,
    Vivait en se multipliant.
    Et ce monde rendait une étrange musique,
    Comme l’eau courante et le vent,
    Ou le grain qu’un vanneur d’un mouvement rythmique
    Agite et tourne dans son van.
    Les formes s’effaçaient et n’étaient plus qu’un rêve,
    Une ébauche lente à venir
    Sur la toile oubliée, et que l’artiste achève
    Seulement par le souvenir.
    Derrière les rochers une chienne inquiète
    Nous regardait d’un oeil fâché,
    Epiant le moment de reprendre au squelette
    Le morceau qu’elle avait lâché.
    – Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
    A cette horrible infection,
    Etoile de mes yeux, soleil de ma nature,
    Vous, mon ange et ma passion !
    Oui ! telle vous serez, ô la reine des grâces,
    Après les derniers sacrements,
    Quand vous irez, sous l’herbe et les floraisons grasses,
    Moisir parmi les ossements.
    Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine
    Qui vous mangera de baisers,
    Que j’ai gardé la forme et l’essence divine
    De mes amours décomposées ! »
    Pardon, pour la beauté répondant au mépris.

  15. Il y a tout simplement le triomphe du moi. Le mépris de la volonté de vivre ensemble, l’oubli de la conscience morale qui s’appelle une nation (Renan). Ah ! les hussards de la République qui enseignaient le respect des institutions, le savoir-vivre, la morale. C’est à l’école que commence le mépris.

  16. Finalement il y a deux sortes de mépris :
    Le mépris de celui qui réussit sans trop forcer son talent. Qui devient président de la République du premier coup à 39 ans, puis se fait réélire confortablement cinq ans plus tard.
    Difficile de rester modeste après un tel parcours, pendant que d’autres après trois échecs consécutifs espèrent toujours que la quatrième sera la bonne.
    Et puis il y a le mépris de ceux qui ratent tout ce qu’ils entreprennent. Pourtant comme le chante Charles Aznavour, ils sont sûr qu’ils ont du talent, mais ce sont les autres qui n’ont rien compris.
    Avec le temps, leurs échecs successifs les poussent à afficher leur dépit puis finalement à déverser leur mépris. Le mépris envers celui qui a profité de circonstances favorables pour atteindre le but suprême de leur ambition : président de la République.
    Ce faisant ils entraînent dans leur sillage toute une populace qui se met, elle aussi, à mépriser sans trop vraiment savoir pourquoi. Le bruit des casseroles remplace les slogans éculés des manifs. Pas sûr que ce soit un progrès.

  17. « Ces diverses nuances de mépris ne seraient pas graves si elles n’amplifiaient pas, chaque jour, le pire, la politique du mépris ne cessant pas de susciter le mépris de la politique. »
    Si, tous ces mépris seraient déjà graves, même sans entraîner le mépris de la politique.
    Car prendre de haut des gens qui ne sont pas méprisables est injuste. Doublement, même : car accabler de son dédain son peuple est déloyal.
    Et ce sont les dominants et les prestigieux qui doivent donner l’exemple.
    L’impunité n’est jamais une bonne chose : il est juste et bon qu’il existe un certain mépris de la politique, correspondant au niveau que ses professionnels affichent.
    Les répugnants abusent autant qu’ils le peuvent, recevoir le mépris qu’ils méritent est un frein à leurs abus.
    Frein dérisoire, mais on a ce qu’on peut, en France, avec une Constitution n’organisant qu’un simulacre d’équilibre des pouvoirs.
    Cela étant posé, la politique ne devrait pas décevoir, car c’est l’art du moindre mal. Le savoir fait qu’on peut subir un certain agacement à voir les politiciens mal agir.
    Et c’est tout.
    On n’a pas l’impression que l’ordre du monde en soit affecté, on ne pense pas qu’il y avait quelque insaisissable Graal qu’on aurait dû nous ramener, mais qui a été perdu par la faute d’un péché du roi.
    Le pouvoir ne fait pas que corrompre, il a tendance à attirer des gens plus corruptibles que la moyenne. Vouloir dominer sans une bonne raison et sans mettre un frein à ses appétits de pouvoir n’appelle évidemment pas des héros et des saints.
    Surtout en France : outre que les règles ne valent rien, il y a les folies symétriques des élites et du peuple, les élites jouant le roi et ses courtisans, le peuple la Révolution.
    C’est drôle de voir comme ces mépris symétriques sont admis, alors que tout de même, nous ne vivons pas plus en dictature que le gros du peuple n’y aspire tandis que…
    Tandis qu’on n’a pas le droit de mépriser des immigrés musulmans ayant tendance à nous rendre la mal pour le bien. De l’inédit dans l’ordure, non ? Mais le peuple comme l’élite sont censés faire semblant de rien, comme on ignore un pet de qui n’a pas su se retenir.
    A fortiori, on ne saurait préconiser l’interdiction de l’immigration musulmane.
    On est si pris par nos petites disputes qu’on laisse une masse hostile s’installer parmi nous : ce ne sont pas les irréductibles Gaulois, ce sont les éternels abusés.
    Je veux dire qu’on n’a pas non plus su réagir face au nazisme ou au communisme. Sans les Américains, nous serions restés conquis, vaincus, soumis, sous le joug. Combien de fois faut-il le répéter ?
    Seulement, cette fois-ci, l’oncle Sam nous abandonnera à nos folies. Les Américains ne vont pas au combat pour les valeureux Ukrainiens, indésireux de sacrifier leurs troupes et de recevoir la bombe atomique.
    Alors pour des Français méprisant la liberté : la liberté pour quoi faire ? Leur interrogation fait penser à celle d’esclaves libérés titubant loin des chaînes, comme des gens sortis de souterrains, éblouis par le soleil.
    Sauf que nous sommes libres !
    C’est notre imaginaire de double mépris de royauté chez les gens de pouvoir, et de Révolution chez leurs opposants, qui nous aliène à la liberté. Il nous faut sortir de ce cauchemar, et établir une vraie liberté d’expression et un authentique équilibre des pouvoirs.
    Il n’y a pas d’utopies désirables, matrices de sang… Nous ne sommes pas en dictature non plus.
    Il faut que le dormeur se réveille !

  18. Une bien longue anaphore sur le mépris… et plus particulièrement sur le mépris dans le macronisme.
    Il faut bien préciser qu’il s’agit d’un mépris du pouvoir à l’égard de ceux qui sont assujettis à ce pouvoir. Un mépris de puissant, ou se croyant tel, le mépris de vanité comme l’exprime la première ligne du billet.
    Sans cette précision, on pourrait citer les propos de Chateaubriand :
    «Il y a des temps où l’on ne doit dépenser le mépris qu’avec économie, à cause du grand nombre de nécessiteux.» (Mémoires d’Outre-Tombe, Livre 22, Chap. 16).
    Propos de Chateaubriand, souvent cité dans cette version plus concise: «Il faut être économe de son mépris, vu le grand nombre de nécessiteux.»
    Ces propos s’appliquaient à ceux qui après avoir bénéficié des largesses de Napoléon, l’avaient trahi dans la défaite.
    Et de citer Napoléon qui, dans son Adieu à l’armée, fustige ainsi la traîtrise des sénateurs: «Si l’empereur avait méprisé les hommes, comme on le lui a reproché, alors le monde reconnaîtrait aujourd’hui qu’il a eu des raisons qui motivaient son mépris.»
    Ce mépris-là pouvait se justifier, et il continue à se justifier, parce que le pouvoir suscite toujours des vocations de servilité ou pire de servitude pour obtenir quelques avantages.
    Le mépris macroniste est différent, il s’agit d’un mépris à l’état pur, si je puis dire puisqu’il s’applique à ceux qui sont supposés être inférieurs en intelligence, en droit et autres contraintes imposées par le progressisme volontariste macronien.
    On peut subir ce mépris de deux façons :
    La première est émotionnelle. Le mépris est considéré comme la négation de l’individu à qui il s’applique.
    Réagir émotionnellement, c’est reconnaître au fond au méprisant une capacité de jugement, ce qui pourrait justifier son comportement.
    La seule réaction positive est précisément de ne pas réagir et traiter son mépris par un mépris équivalent ou supérieur par une indifférence absolue, la forme élégante du mépris.
    La seconde façon est matérielle, puisque ce mépris de puissant entraine des désordres pour ceux qui le subissent.
    Alors là aucune hésitation, à ce mépris il faut opposer l’action par tous les moyens disponibles.
    Les casserolades par leur caractère rabelaisien et franchement grotesque sont la forme la plus bénigne de réaction.
    Mais elles ont une importance symbolique ; au mépris du puissant elles opposent le mépris populaire, mettant ainsi à égalité le méprisant et le méprisé. Le jeu est moins naïf qu’il n’y paraît.
    Le mépris macroniste, est le mépris de la réalité, celle que l’on esquive et que pourtant on a en face de soi, ou pire le mépris du réel, caché au plus profond de la réalité immédiate.
    C’est le mépris du temps long, le mépris de celui qui ignore que par le jeu de l’impermanence des choses de ce monde, il peut y avoir une inversion de valeurs, de situation, et de puissance.
    Ce mépris-là revient toujours en boomerang dès qu’un conflit se produit.
    Le méprisant découvre que son mépris reposait sur une lecture figée du temps, ce qui laisse au méprisé la capacité de renverser le rapport de forces morales et matérielles.
    C’est ce qui s’est passé avec la perte de la majorité absolue à l’Assemblée, mais aussi par la perte de toute position d’influence internationale, à force de se croire plus fort que tous les autres intervenants mondiaux.
    De Trump à Poutine en passant par Xi Jinping, et encore aujourd’hui le mépris à l’égard de Giorgia Meloni, le mépris macroniste a échoué dans tout ce qu’il a entrepris en profondeur.
    La victoire sur les retraites est une victoire à la Pyrrhus qui ne lui rapportera rien en termes de puissance ni même de gloire future.

  19. J’aime ces constats perfides.
    Les évidences finissent par être reconnues.
    Emmanuel Macron se soucie comme d’une guigne de la France et des Français.
    Il est doué dans la soumission, l’opportunisme. Il a été sponsorisé, mis en scène par quelques-uns pour cela. Niel le proxénète, Mimi Marchand la trafiquante …
    Il doit aimer les délinquants sexuels, Darma-nain ministre de l’Intérieur… les menteurs invétérés, Darma-nain, Véran, Attal…
    Liberticide dans l’âme, ce pouvoir recommence à faire passer des idées nauséabondes dignes de l’Occupation. La possibilité qui serait donnée à l’administration de restreindre la liberté au prétexte du soupçon.
    On a vu ça en 40, contre les résistants, sous la Terreur, à la fin du XIXe avec les lois scélérates.
    Et pendant ce temps les PGE du quoi qu’il en coûte commencent à coûter très cher.
    Comme lui a répondu très justement un citoyen à qui il voulait faire admettre sa grande générosité lors du Covid : mais monsieur le président, ce n’est pas votre argent.
    Ce type est un psychopathe. Narcissique, paranoïaque.
    On n’a plus d’argent mais des hélicoptères survolaient les plages lors du Covid pour intimider. Ce n’est qu’un exemple.
    Ce Président a un tempérament de dictateur. Il est intellectuellement très moyen. Il n’apporte à notre pays que le déshonneur. Il a nombre de ses proches et ministres qui sont déshonorants. Il s’en moque. Il n’a aucune tenue. Ridicule à l’étranger, ridiculement « matamoresque » en France, « ridiculistrissime » dans ses propos.
    Comme ses thuriféraires dont la langue doit être bien sale.

  20. Clairement j’estime que s’il est un tantinet empêché par un tas de contraintes, il ne sait pas faire. Les écoles et sa formation ne forment pas les décideurs dont la France a besoin mais des exécutants talentueux et on en crève, or le seul rôle d’un chef c’est de décider. Pour la préparation et l’exécution il possède à sa botte 41 ministres soutenus par quelque 565 conseillers et un tas d’institutions, comme ces préfectures (combien, trois mois pour espérer un passeport ?). En cette époque de couronnement, il pleut je regarderai (un peu) la télé, je me demande qui possède le plus de pouvoirs : le roi Charles ou notre président Macron ?

  21. Monsieur Bilger,
    Ne trouvez-vous pas qu’il y a une forme de mépris dans l’établissement de catalogues un peu facile, en guise de contestation, plutôt que de parler de situations précises et concrètes ?
    L’ancien magistrat que vous êtes n’a rien à dire et développer, par exemple sur le positionnement très politique de la Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, les déclarations de vendeur de rillettes d’un type qui a failli être président de la République française, le choix du CSM d’interdire toute mise en cause personnelle de l’action d’un magistrat car, prétend-il, ce serait anti-démocratique, affirmant ainsi une forme d’infaillibilité pontificale accordée aux magistrats ?
    Enfin, c’est à vous de voir. Vous trouvez peut-être satisfaisant intellectuellement, au lieu d’un dialogue sur ces thèmes, de ne proposer qu’un exécutoire pour tous les grincheux de l’anti-France. À une époque, votre soutien de Nicolas Sarkozy me semblait extrême mais je l’expliquais en me disant que vous aviez raison d’être dans une posture constructive. Et maintenant ? Si on vous proposait de devenir garde des Sceaux, que diriez-vous, que feriez-vous ?

  22. @ Achille | 05 mai 2023 à 22:30
    « Ce faisant ils entraînent dans leur sillage toute une populace qui se met, elle aussi, à mépriser sans trop vraiment savoir pourquoi. »
    Qu’il existe une populace en notre pays, c’est une constante depuis longtemps, quels que soient le régime ou le gouvernement en place.
    Cela n’empêche pas que des millions de Français dignes ont des raisons sérieuses de ne pas couvrir le comportement de M. Macron de compliments, bien au-delà de la condition accessoire (et parfois discutable) de son arrivée au pouvoir.
    En effet, M. Macron, de qui nous étions en droit d’attendre une sage politique de redressement de la France au-delà du seul domaine économique dans lequel il a aussi échoué alors qu’il a bâti son élection sur lui, semble s’acharner à se mettre en scène en enchaînant ce qu’en franglais on appelle des « happenings » stériles destinés à provoquer et à choquer, au lieu de traiter sérieusement les questions de fond.
    Par exemple il va s’attacher à cajoler et à couvrir de cadeaux somptuaires des pays étrangers qui ne nous sont rien quand ils ne sont pas nos ennemis en puissance ou bien à soutenir des causes discutables, tout en oubliant les grandes misères de la France et en traitant parfois les Français comme des chiens, ce qui est indigne de quelqu’un qui se fait passer pour un homme d’État.
    Un peuple ne peut estimer que ce qui est estimable.
    Et comme le disait Rivarol : « Quand les peuples cessent d’estimer, ils cessent d’obéir. ».
    —————————————————————
    @ Robert | 05 mai 2023 à 18:36
    «  Le déclin de la France se traduit aussi par le déclin de la pensée et l’incapacité de plus en plus grande à l’exprimer comme à accepter le raisonnement contradictoire. »
    Et pourtant, les universités qui ont vu leur développement se multiplier dans l’Europe d’un Moyen Âge caricaturé depuis en période obscurantiste, étaient alors des lieux d’échanges contradictoires à partir de la « disputatio ».
    Inutile de dire que désormais, dans certains lieux abusivement qualifiés d’universités, il est possible de risquer son avenir voire son intégrité physique si l’on ne suit pas les mots d’ordre imposés à un iota près.

  23. Au sujet de l’envahisseur criminel islamiste, Macron, champion du monde de mépris, se conduit devant le peuple comme un petit racaillou devant un juge pour enfants : « Rien fait, rien vu, rien entendu ».
    Hélas sa tentative minable de nous soumettre a lamentablement échoué : Macron reconnaît involontairement qu’il pratique le grand remplacement grâce à sa formule plus politiquement correcte de transition démographique, tout le monde a compris la supercherie de ce machiavel mondialiste immigrationniste.
    Macron reconnaît aussi en le niant farouchement, pris les doigts dans le pot de confiture, qu’immigration et insécurité criminelle vont de pair, son rôle est de nous endormir sur ce sujet ultrabrûlant en essayant de cacher cette triste réalité accablante pour lui-même et ses suppôts du gouvernement : il est  responsable et coupable de l’épuration ethnique qu’il a organisée avec les milliers de crimes de ses protégés arabo-africains et autres joyaux orientaux qu’il disperse sur tout le territoire.
     
    Le sommet de l’horreur macronienne a été atteint quand ils nous ont intimé de respecter l’Etat de droit ; c’est hallucinant de crétinerie, de bêtise, d’arrogance, de morgue, de suffisance, de mépris, eux qui les premiers devraient le respecter mais le bafouent en permanence, en atteste les cadavres de leurs crimes qui pourraient remplir le Stade de France.
     
    Il y aura beaucoup d’autres Lola, promis juré craché ! Ce peuple méprisable le mérite bien.

  24. @ genau | 05 mai 2023 à 21:25
    Merci pour avoir cité l’intégralité de ce poème de Baudelaire parmi ceux que, dans ma jeunesse, j’ai le plus appréciés, particulièrement chez ce poète considéré comme sulfureux. Mais qui, parmi les nouvelles générations, le connaît encore ? Monsieur Ndiaye ? J’en doute au plus haut point !
    Parmi nos agrégés les plus encensés actuellement (je pense au ministre des Finances ou au président de la région Auvergne-Rhône-Alpes notamment), je n’en vois guère capables d’écrire ainsi. Seul monsieur Pompidou me semblait avoir un talent de cette étoffe.

  25. Patrice Charoulet

    Cher Philippe,
    Dans ce texte sur le mépris, toutes vos flèches sont pour le président Macron, ses ministres et ses partisans. Libre à vous. Je ne vous approuve pas.
    Toutes mes flèches à venir seront pour le Front national, qui, selon tous les sondages, va peut-être diriger, mille fois hélas, notre pays dans quelques années.
    Ayant cette appréhension, je me vois mal en attendant vouloir affaiblir l’actuel président et ses ministres.

  26. J’avoue humblement que Macron remonte dans mon estime.
    La majorité des Français voulaient un nouveau de Gaulle, quelqu’un qui impose des choses en pensant que c’est dans l’intérêt des Français.
    Macron a imposé la vaccination à tous, convaincu qu’il était que c’était nécessaire.
    Il a ensuite imposé sa réforme des retraites (insuffisante à mon goût car elle protège trop les fonctionnaires).
    Qu’on soit ou non d’accord, il a fait le job.
    Les mêmes hurlant à la dictature macronienne espèrent en Mélenchon (la République c’est lui) ou en Marine Le Pen qui ne connaît pas la différence entre le Franc et l’Euro.
    Macron n’étant pas candidat, je pressens le retour de Sarkozy.
    À noter que Baroin qui s’était fait oublier a opportunément rejoint l’actualité eu égard à sa situation conjugale.
    Elisabeth Borne a le sens de l’État. Bon courage à elle.

  27. @ Achille | 05 mai 2023 à 22:30
    En cette journée qui approche celle du 8 mai je rappelle que ce très grand personnage a vécu à côté de chez la mémé d’Emmanuel Macron. L’Histoire ne retient toujours que les figures mythiques et pourtant…
    https://i.goopics.net/37m3ml.png
    Il est né et a vécu au début de sa vie au pays des lutteurs, sous le plus beau panorama du monde of course.
    Il était du pacte le plus important de l’Histoire, il m’arrive de passer devant sa maison natale:
    https://i.goopics.net/0hc2oq.png
    Il faut passer la porte pour en savoir plus, mais cela demande trop d’efforts sans doute. L’Histoire se loge aussi dans les détails et c’est aussi la grande Histoire, celle qui résiste contre tous les cinglés et complotistes.
    Ainsi Winston Volodymyr a derrière lui les essentiels, des lucides, des conseillers qui ne brassent pas de vent, combattre le Cinglé est un devoir surtout chez nous… Mais ceci est une autre histoire.
    Bon, à la buvette vous les rencontrerez, à l’occasion je vous montrerai sa maison, la liberté n’a pas de prix c’est une évidence, et Macron sait bien qu’il avait comme voisin un exceptionnel, enfin c’est sa mémé qui était la voisine. Il faisait partie de la mappemonde réclamée par Mongénéral, l’Histoire se fait dans les villages aussi et surtout.
    Pour Gégé elle se fait à la cantine, et on voit où on en est. Gégé fourchette au clair décréter la mobilisation… Bon c’était pour caroff… Gégé et la marche commando pour montrer l’exemple, 8 km, 5 kilos sur le dos, treillis rangeos et tout le barda, et la fosse pleine de glaise pour finir le parcours en moins d’une heure. Foi de pointeur-tireur de Verdun.
    Je taquine, la position de Macron s’apparente parfois à celles du Général Motor à Londres, mais tout cela est oublié et c’est une autre histoire.

  28. Et zim boum crac, Bilger et son orchestre de vieilles casseroles nous jouent la vieille rengaine puérilocrate de toutes les révolutions autour du nombril des privilégiés jamais sortis de l’Hexagone, armée mexicaine des honneurs et de la fidélité nous mélenchonisant l’extrême droite avant de se réveiller au FMI quand on ne pourra plus payer les pensions, et qu’on se dira, ben mince alors mais un peu tard, c’est Macron qui avait raison !
    On vous ressert du melon au dessert, avant la conclusion ?
    C’est bon pour la digestion…

  29. @ stephane | 06 mai 2023 à 12:42
    « Macron a imposé la vaccination à tous, convaincu qu’il était que c’était nécessaire ».
    Comme s’il appartenait à un homme politique de s’occuper de médecine, mauvaise en plus, autour d’un produit qui n’a pas subi tous les essais de rigueur, qui n’a pas empêché des gens ayant reçu le maximum d’injections préconisées de tomber malades plusieurs fois ou bien de contaminer les autres.
    Sans parler des effets secondaires graves, comme par exemple des décès subits de jeunes sportifs en plein effort, ou autres cas dramatiques invalidants qui n’ont pas fait l’objet d’un suivi sérieux.
    Bref, plus qu’une farce, une tragédie.
    Mais il est vrai qu’il y avait des marchés énormes derrière tout cela.
    Alors silence dans les rangs.
    Il y a bien un jour où il faudra reprendre l’historique de cette affaire qui relèvera probablement pour la postérité d’un des plus grand scandales du millénaire.

  30. Tous mes lauriers à venir seront pour le Front national, qui, selon tous les sondages, va peut-être diriger, mille fois youpi, notre pays dans quelques années.
    Ce qui est sûr c’est qu’ils ne pourront jamais faire pire que le poudré gominé de l’Elysée.
    Mais est-ce que ce peuple de veaux crétins abrutis le mérite ?
    Le RN c’est de la confiture pour ce halouf de peuple.

  31. @ Giuseppe | 06 mai 2023 à 14:15
    « En cette journée qui approche celle du 8 mai je rappelle que ce très grand personnage a vécu à côté de chez la mémé d’Emmanuel Macron. L’Histoire ne retient toujours que les figures mythiques et pourtant… »
    J’avoue que je ne connaissais pas sir Alanbrooke. Avec un nom aussi british, il ne devait pas passer inaperçu dans les contrées du Périgord.
    S’’il a vécu à côté de chez la mémé d’Emmanuel Macron, elle a dû parler de lui à son petit-fils Emmanuel qui, n’en doutons pas, connaît toutes les qualités qu’il a montrées aux côtés de Winston Churchill: courage, volonté, intelligence. Un modèle dont EM essaie de s’inspirer face à ceux qui veulent abattre la Ve République.
    ————————————————————
    @ Exilé | 06 mai 2023 à 10:37
    « Cela n’empêche pas que des millions de Français dignes ont des raisons sérieuses de ne pas couvrir le comportement de M. Macron de compliments, bien au-delà de la condition accessoire (et parfois discutable) de son arrivée au pouvoir. »
    Emmanuel Macron ne demande pas de compliments. Il souhaite d’abord que ceux qui s’opposent à sa politique le fassent d’une façon démocratique, c’est-à-dire en ne déversant pas des bordées d’injures aux membres du gouvernement et au président comme c’est maintenant devenu l’usage à l’Assemblée nationale, en n’accueillant pas les ministres par des « casserolades » lors de leurs déplacements, mais en essayant tout simplement de dialoguer en opposant des arguments constructifs.
    Hélas l’exemple de cette députée déposé sur Twitter, montre à l’évidence que ce n’est pas possible. Le comportement grégaire d’une certaine partie de la population manipulée par les partis extrêmes et certains médias, rend tout échange impossible.
    Désespérant !

  32. Xavier NEBOUT

    @ stephane
    @ Patrice Charoulet
    On ne peut se prévaloir de Macron et dire qu’on aime son pays.
    Il déteste en effet l’idée de nation et celle de France.
    Pour lui comme pour les socialistes et dits humanistes en général, et il l’a prouvé maintes fois, il n’y a que l’Europe et le peuple du monde.
    C’est quand même le b.a.-ba.

  33. Patrice Charoulet

    À Dieppe, quelqu’un ayant appris, par une tierce personne, que j’avais chez moi 180 dictionnaires unilingues, m’interroge : « Vous collectionnez vraiment les dictionnaires ? » Je lui ai répondu ceci, qui est vrai : « Non, non, je ne les collectionne pas, je les utilise. »

  34. @ Giuseppe
    « Pour Gégé elle se fait à la cantine, et on voit où on en est. Gégé fourchette au clair décréter la mobilisation… Bon c’était pour caroff… Gégé et la marche commando pour montrer l’exemple, 8 km, 5 kilos sur le dos, treillis rangeos et tout le barda, et la fosse pleine de glaise pour finir le parcours en moins d’une heure. Foi de pointeur-tireur de Verdun. »
    Je ne vois pas en quoi le poids ou la goinfrerie de Gérard Larcher auraient quoi que ce soit à voir avec la choucroute.

  35. Serge HIREL

    @ Claude Luçon | 05 mai 2023 à 18:10
    « Mais ne sont-ils pas tous énarques ou issus de Sciences Po, ou les deux, donc cultivés par principe ? »
    « Par principe »… Ni l’Université, ni aucune grande école n’assurent que ses élèves diplômés sont « cultivés », terme particulièrement fourre-tout qui désigne tout autant un ingénieur pétrolier qui n’a jamais lu Proust, mais dont les compétences techniques sont remarquables, et un fin littéraire, mais totalement hermétique aux sciences économiques. Pour qu’un ministre – et, à plus forte raison, un président – soit reconnu « cultivé » ou, plus exactement, apte à exercer le pouvoir, il faut qu’il démontre qu’il détient, avant même les compétences nécessaires, les qualités que le citoyen attend des membres de la classe politique : la probité, la sincérité, l’amour du pays, le sens de l’intérêt général et, par-dessus tout, le respect du peuple.
    En Macronie, l’espèce est très rare, voire inexistante.
    ————————————————————
    @ Florestan68 | 05 mai 2023 à 18:18
    « …à l’évidence (…) nous sommes devenus un peuple hautement méprisable. Nous n’avons que le président – et le sort – que nous méritons. »
    Est-ce à dire que le peuple étant méprisable, le Président l’est également ?
    À noter que celui-ci, depuis 2017, porte un même jugement que vous sur le peuple (« les riens », « les Gaulois réfractaires », « les cyniques », « les fainéants », « les égoïstes », « les pessimistes »…). On voit où cela l’a mené… Mais surtout où cela a mené la France. La situation ne peut pas être pire avec n’importe quel autre dirigeant – ou dirigeante – attaché au régime républicain. Autrement dit, hors Mélenchon, ses sbires et ses groupies.
    ———————————————————
    @ Robert | 05 mai 2023 à 18:36
    Vous pointez du doigt notre principal problème : notre Education nationale est gangrenée et rien n’est entrepris, bien au contraire, pour y rétablir l’ordre. Nos « hussards de la République » avaient pour mission de former les jeunes générations à la défense de la Patrie. Trop nombreux sont ceux qui, parmi nos instits et nos profs d’aujourd’hui, sont des « fonctionnaires qui fonctionnent », plus empressés de sauvegarder leurs avantages acquis, de réclamer des sous, que de se battre pour la réussite des jeunes qui leur sont confiés. Des sous, mais pas plus de travail… Les syndicats professionnels, tous de gauche, ont immédiatement rejeté le « pacte enseignant » qu’a osé lancer timidement le Président.
    Voilà où en est notre Education nationale, qui, dans les statistiques mondiales, s’enfonce un peu plus chaque année. Voilà où en est notre Education nationale qui n’attire plus faute d’offrir de la fierté à ses recrues, que les enseignants fiers de l’être abandonnent faute de pouvoir y exercer dignement leur vocation.
    Voici vingt-cinq ans, alors que le mal s’aggravait déjà depuis 1981, un ministre, un seul, a voulu l’éradiquer. Il s’appelait Claude Allègre. Il était de gauche. Il avait voulu « dégraisser le mammouth »… « L’armée rouge » a eu sa peau, le gouvernement Jospin auquel il appartenait l’ayant aussi torpillé. Aujourd’hui, « l’Etat dans l’Etat », en ayant, de plus, laissé s’introduire dans l’Université les élucubrations wokistes, menace notre corps social, notre culture et l’avenir de nos jeunes. Il nous faut un nouveau Claude Allègre. Macron n’aura pas ce courage.
    ———————————————————-
    @ Achille | 05 mai 2023 à 22:30
    Démonstration parfaite du mépris de la Macronie à l’encontre de quiconque ne baise pas les chausses du Prince…
    ———————————————————–
    @ Marcel P | 06 mai 2023 à 10:35
    « …un exécutoire pour tous les grincheux de l’anti-France. »
    Autre démonstration parfaite du mépris de la Macronie à l’encontre de quiconque ne baise pas les chausses du Prince… Mieux vaudra avoir été Grincheux que Dormeur lorsque, Blanche-Neige soumise aujourd’hui, Marianne, d’un geste, le chassera… Le réveil sera beaucoup plus doux…
    Si, au lieu d’accumuler votre venin au fur et à mesure de la lecture du billet de notre hôte, vous aviez fait l’effort intellectuel de rechercher, pour chacun des éléments de son anaphore, les « situations concrètes et précises » les illustrant, un dialogue serein aurait pu s’établir. Mais la Macronie n’aime que les monologues…
    ———————————————————–
    @ Patrice Charoulet | 06 mai 2023 à 11:33
    « Toutes mes flèches à venir seront pour le Front national, »
    Marine, prévenue de vos intentions, a aussitôt transmis sa demande d’asile politique à Poutine, lequel a immédiatement envoyé au goulag le commissaire du FSB qui n’a pas su lui répondre sur qui était ce Patrice Charoulet qui osait défier son amie.
    ———————————————————
    @ stephane | 06 mai 2023 à 12:42
    Est-ce bien ce même « nouveau de Gaulle » qui, après avoir subi quelques humiliations complémentaires, s’est installé à l’autre bout d’une table de six mètres de long pour « dialoguer » avec le maître du Kremlin ? Est-ce bien ce même « nouveau de Gaulle » qui s’est fait chasser comme un malpropre d’Ouagadougou, qui, dès 2017, a subi l’affront de devoir défiler sur le boulevard Thomas Sankara, qui, quelques heures plus tôt, était encore « l’avenue Charles de Gaulle » ?
    De tous les présidents de la Ve République, il est celui qui est le plus éloigné du Général. Même Hollande, dans les moments les plus dramatiques de son quinquennat, avait su donner l’illusion d’être comparable…
    Macron, lui, devant l’Histoire, devra se contenter d’avoir déclaré la guerre à un virus…

  36. @ Serge HIREL
    « Pour qu’un ministre – et, à plus forte raison, un président – soit reconnu « cultivé » ou, plus exactement, apte à exercer le pouvoir, il faut qu’il démontre qu’il détient, avant même les compétences nécessaires, les qualités que le citoyen attend des membres de la classe politique : la probité, la sincérité, l’amour du pays… »
    Non. Il n’y a pas besoin d' »amour du pays » pour être un politique qui fasse bien son boulot.

  37. Robert Marchenoir

    C’est curieux, cette obsession, cette insistance à se dire méprisé.
    Cela m’en rappelle une autre : l’écœurante répétition de l’exigence de « respect » par ceux qui le méritent le moins : les immigrés pour lesquels la haine des Blancs, les actes asociaux et la délinquance sont une seconde nature.
    The lady doth protest too much, methinks. Au-delà d’un certain point, la complainte de gens qui ne sont ni battus ni torturés, qui ne sont pas emprisonnés arbitrairement, qui mangent à leur faim et qui s’expriment librement, commence à paraître déplacée.
    Le président de la République n’est pas le papa des Français. Le petit père des peuples, c’était Staline : on a vu le résultat. Si vous vous plaignez que Macron ne vous aime pas, soit vous souffrez de graves problèmes familiaux, soit vous cherchez auprès des hommes politiques quelque chose qu’ils ne peuvent vous fournir. M’est avis que « le psychiatre italien » aurait de quoi exercer ses talents — mais vous pouvez le prendre tchécoslovaque, si ça vous amuse (*).
    Je ne crois pas que les trumpistes les plus enragés, aux États-Unis, se plaignent que Joe Biden « ne les aime pas », ou « les méprise ». Il ne me semble pas que les Russes qui haïssent Poutine (il y en a) se plaignent de ne pas en être aimés. S’il lui prenait ce penchant bizarre, je crois qu’ils s’en inquiéteraient plutôt.
    Vous voulez voir ce qu’est vraiment le mépris ? Écoutez ce charmant garçon, Evgueni Prigojine, le chef de la milice Wagner en Ukraine, traiter d’ordures le ministre de la Défense et le chef de l’état-major russes, parce qu’il ne reçoit pas les « p… de munitions » auxquelles il estime avoir droit.
    Regardez son visage dégoulinant de haine : un véritable méchant de bande dessinée. Militairement parlant, ce type est l’équivalent d’un général de haut rang. Il traite ses supérieurs hiérarchiques suprêmes comme personne n’oserait parler à son chien.
    Alors excusez-moi, mais le « mépris » de Macron quand il recule l’âge de la retraite de deux ans en toute légalité, ou les « discours de haine » consistant à refuser que des immigrés viennent chez nous violer nos grand-mères…
    ______
    (*) Ceux qui nous jettent régulièrement « le psychiatre italien » à la figure omettent de préciser qu’il est, surtout, communiste. Pas étonnant qu’il soit employé par tout ce que la France compte de canaux de propagande russe.

  38. Mépris, mensonges, hypocrisie, lâcheté, irresponsabilité, démagogie, hégémonie, orgueil, portrait-robot de Macron, un cas psychiatrique qui fera école longtemps dans l’histoire de France.
    Le batardisme macronien, fausse couche du socialisme, est sur tous les fronts, sur tous les débats de société, il a une solution pour chaque problème mais on ne sait jamais laquelle.
    Macron fanfaronne beaucoup et partout mais dans les faits, on ne voit pas les actes, nous ne savons toujours pas qui paiera quoi, quel impôt ou taxe financera quel projet, aucune solution concrète, que des opinions, des solutions sans financement, des promesses qui ne vivent qu’en théorie, étayées par des suppositions, des extrapolations, de fausses accusations fondées sur des mensonges et des tromperies.
    L’état de grâce fut très bref, l’état de crasse, lui, est bien parti pour durer.
    Vous l’avez voulu votre macronisme eh bien vous avez les deux pieds dedans !

  39. @ ceux qui m’ont répondu
    Merci.
    Vos réponses sont respectueuses et j’apprécie ce dialogue constructif.
    Je dirais qu’à un moment donné on ne peut pas jeter les présidents parce qu’ils n’agissent pas (la réforme des retraites tarde depuis…1981) et ensuite reprocher à celui qui met les mains dans le cambouis de le faire.
    Négocier c’est renoncer et Macron, profitant de sa réélection, a bien simplifié la tâche au suivant. Dans quelques années on lui reprochera même de ne pas être allé assez loin.
    De mon point de vue, les fonctionnaires ayant déjà la garantie de l’emploi, la base de calcul de la retraite aurait dû être alignée sur celle du privé.
    Macron s’est bien gardé de cela, pour ne pas totalement bloquer le pays.
    Concernant la vaccination, que n’aurait-il pas été dit si elle avait été payante et réservée aux seuls riches. Que l’accès fut tellement difficile que les « sans dents » auraient été sacrifiés… une fois de plus.
    Il y a beaucoup d’erreurs de forme dans sa manière d’agir. Il y a de l’arrogance. Mais le pays tourne, les entreprises françaises se portent bien.
    Ce qui serait choquant c’est l’absence de résultats.
    Des choses sont à revoir.
    Mais avec la situation des retraites un peu assainie, c’est une belle épine du pied enlevée au successeur.
    Je salue cette décision, insuffisante. Et je ne pense pas que la première mesure du prochain sera de repasser à 60 voire 62 ans.
    Maintenant, si Macron pouvait faire en sorte que les politiques, Juppé et autres, ne se servent pas en premier, ce serait formidable.

  40. C’est bien cela, tout est de la faute du roi élu deux fois d’avoir su dire la vérité au pays, quel mépris d’avoir ainsi compris que la révolution n’avait entrepris sa promesse qu’autour d’une guillotine !
    Voilà, petit Gaulois, désormais le roi c’est toi, et tu pourras toujours reporter sur autrui ton incapacité crasse à savoir te réformer, tu ne sauras témoigner que du mépris que tu as pour toi-même, à t’inventer des princes à décapiter pour qu’on te baise encore les chausses de ce privilège perdu à jamais, et qui aujourd’hui en ton déni éternel n’est plus à même de dissimuler que tu préfères te suicider plutôt que d’envisager la réalité de ta défaite, qui est complète.

  41. Xavier NEBOUT

    Hier, les Anglais ont vu couronner leur roi en faisant abstraction de sa condition humaine.
    Nos intellos d’ici et d’ailleurs, les intoxiqués grave à la 1789, sont-ils capables de se pencher ne serait-ce qu’une seconde sur ce que cela signifie ?
    Les Français regardent avec envie sans trop savoir pourquoi. Qui leur expliquera ce « pourquoi » ?
    Le seul pays au monde à avoir officiellement assassiné son roi. Même les bolcheviques se sont cachés pour le faire et n’en tirent pas gloire.
    La patrie des co*s a bien trouvé celui qui les dirige !
    Me*de à la République !

  42. EDGE qui a mis en place l’IA et ainsi génère une réponse dont vous pouvez choisir quelques critères, le ton professionnel, la longueur, format, idées etc.:
    « De quelques nuances de mépris dans le macronisme… » (PB) était la requête.
    – Le macronisme se présente comme une politique de l’émancipation individuelle, mais il ignore les conditions sociales et économiques qui entravent la réalisation de soi de nombreux citoyens.
    – Le macronisme affiche un mépris pour les corps intermédiaires, qu’il s’agisse des syndicats, des partis, des associations ou des collectivités territoriales, qu’il considère comme des obstacles à la modernisation du pays.
    – Le macronisme exprime un mépris pour les oppositions, qu’il caricature en les réduisant à des extrêmes ou à des conservatismes, sans prendre en compte la diversité des sensibilités et des aspirations du peuple français.
    – Le macronisme manifeste un mépris pour la démocratie participative, qu’il réduit à des consultations superficielles ou à des simulacres de dialogue, sans donner aux citoyens les moyens d’influer réellement sur les choix publics.
    – Le macronisme révèle un mépris pour la culture et l’histoire, qu’il instrumentalise à des fins identitaires ou électoralistes, sans respecter la complexité et la richesse du patrimoine national.
    Pour l’instant la puissance est limitée, je vais tester pour les calculs et les photos. L’avenir s’annonce-t-il radieux avec ou sans Macron, mais avec l’IA…
    J’ai testé pour Gégé, je n’ai pu résister, ma question était un peu orientée sur son travail depuis 2014… Finalement mes interventions sur le personnage sont bien raccord et ça m’a bien fait rigoler. Gégé c’est pas Winston Volodymyr ça c’est sûr.
    Les réponses générées sont extrêmement rapides… Cela fait un peu peur quand même, c’est un coup à devenir fainéant.

  43. « Et, bien sûr, il y a le mépris subtil, soyeux, de velours, piqueté de vulgarités chic, du président de la République. » (PB)
    La France est ce pays démocratique qui fait fi de l’autorité partout où elle est en défaut mais qui, si vous affichez une banderole « Macron on t’emmerde » dépêche la gendarmerie qui n’est, comme chacun sait, pas très occupée.
    Elle se déplace pour vous interpeller et à la suite vous vous trouvez condamné à… un stage de citoyenneté quand bien même vous auriez 77 ans.
    Félicitations aux juges et honneur aux seniors !

  44. Serge HIREL

    « Il y a le mépris tranquille et serein des ministres qui n’accomplissant rien regardent de haut qui agit, proteste, revendique et désespère. » (PB)
    Exemple le plus récent du mépris des ministres de cette catégorie, qui, en Macronie, ont aussi une autre originalité, 99,9 % des citoyens ne connaissent pas même leurs noms : le cas « Le Bodo ».
    Qui savait jusqu’à hier que le gouvernement Borne a le privilège de compter dans ses rangs Agnès Firmin-Le Bodo, qui occupe le fauteuil éminent de ministre déléguée en charge des Professions de santé ? Dans l’ombre de celui de la Santé, qui, lui non plus, ne brille guère, elle règne sur tous ceux qui se démènent pour tenter de maintenir debout un système de santé proche de l’asphyxie. Dame ! Elle des compétences : elle était pharmacienne dans la bonne ville du Havre… Tiens, tiens ?… Oui… Elle est aussi une proche d’Edouard Philippe… et, en 2017, a trahi son parti (LR) quelques mois après son élection… « la mort dans l’âme », a-t-elle osé. Bon, tout cela ressemble un peu à une redite… Bachelot, la Santé, la conversion au macronisme, la Culture, où, finalement, elle a assouvi son rêve de mécène de l’opéra…
    Jusqu’à hier donc, Dame Le Bodo n’avait pas eu son quart d’heure Warhol… Elle en a trouvé l’occasion grâce à un fait d’armes extraordinaire : combattre bec et ongles sur Franceinfo un vote majoritaire de l’Assemblée nationale. Un vote majoritaire qui a été obtenu grâce aux voix de tous les groupes hormis ceux de la coalition présidentielle. Le texte adopté, aujourd’hui transmis au Sénat, abroge – abroge et non pas suspend, comme le souhaitait le gouvernement – la loi de 2021 sur l’obligation vaccinale des soignants.
    N’importe quel citoyen pouvait ne pas être d’accord avec cette proposition. Pour ma part, je vais même plus loin : le gouvernement devait rester ferme avec les non-vaccinés et ne pas les réintégrer, leur attitude étant contraire à la principale règle éthique de leur métier. Mais, quand une loi est votée, elle est votée… et un ministre ne peut pas se permettre de mépriser le pouvoir législatif au point de déclarer « inacceptable » un texte adopté. Que la ministre aille défendre son point de vue devant la Haute-Assemblée, c’est son rôle, mais elle ne pouvait pas tenir de tels propos sur une chaîne, de plus de service public, sans être accusée de porter un coup « inacceptable » à notre démocratie.
    Donc, en Macronie, le peuple, quand il continue de combattre une réforme des retraites « votée » dans les conditions que l’on sait et aussitôt promulguée, serait « factieux » – Macron a employé ce terme – mais un ministre peut se permettre sans craindre une sanction – peut-être même, était-elle « en mission »… – de bafouer les représentants du peuple ? Ce deux poids deux mesures ne dit rien qui vaille quant à l’avenir de notre République.
    Bon, vous connaissez maintenant Agnès Firmin-Le Bodo et ses méthodes à la hussarde… Mais savez-vous qu’elle est aussi mêlée de près à la très généreuse augmentation de 1,50 euro du tarif de la consultation consentie aux médecins généralistes ? Une telle aumône est une autre forme de mépris… Personne ne croira qu’elle n’ait pas, pour le moins, donné son accord à cette insulte proférée officiellement par l’Assurance Maladie, via un pseudo-« règlement arbitral ». Finalement, Mme Le Bodo est « inacceptable ».

  45. En ne pensant qu’à leurs fins de mois et à la bonne gamelle, les veaux ne voient pas qu’en votant Macronéron et NUPES pour faire barrage au RN, ils s’exposent à un fascisme islamiste d’un niveau de terreur pire que celui du nazisme.
    Ils condamnent leurs enfants et leurs petits-enfants à vivre avec la descendance des migrants qui entrent à flot continu dans ce qui ne sera plus la France, mais la Seine-Saint-Denis et Mayotte étendues à tout le territoire.

  46. Je n’ai pas pu résister… Promis je ne le ferai plus, j’ai choisi « drôle » plutôt que « professionnel », c’est quand même irrésistible l’IA:
    « Gérard Larcher est-il un goinfre ? C’est la question que se posent de nombreux Français depuis qu’ils ont découvert son appétit gargantuesque. Selon le Canard enchaîné, le président du Sénat aurait englouti à lui seul 12 croissants, 8 pains au chocolat, 6 brioches et 4 baguettes lors d’un petit déjeuner avec des sénateurs de la majorité. Un exploit qui lui a valu le surnom de « Larcher la Faim » dans les couloirs du Palais du Luxembourg. Mais ce n’est pas tout : le magazine Closer révèle que Gérard Larcher se rend régulièrement dans un restaurant étoilé où il commande systématiquement le menu dégustation, composé de 10 plats différents. Il n’hésite pas non plus à se resservir plusieurs fois au buffet lors des réceptions officielles, quitte à faire la queue devant les plats. Face à ces accusations, Gérard Larcher se défend en affirmant qu’il a simplement « bon appétit » et qu’il ne faut pas confondre gourmandise et goinfrerie. Il ajoute qu’il fait du sport tous les jours pour éliminer les calories et qu’il suit les recommandations de son médecin. Il assure aussi qu’il ne gaspille pas la nourriture et qu’il partage volontiers avec ses collègues. Mais ces explications suffiront-elles à convaincre l’opinion publique ? Gérard Larcher est-il un goinfre ou un gourmet ? La réponse est peut-être entre les deux. »
    À mon humble avis le sport que pratique Gégé est le lever de fourchette, et en plus il a de la chance, il ne se plaint jamais de tendinite aux bras comme ces chochottes de tennismen… Il ne maigrit que du coude paraît-il.
    Au moins avec Brigitte et Emmanuel, de ce côté-là c’est plutôt en chansons dans la rue ou ailleurs sur le terroir de chez sa mémé de Montgaillard:
    https://youtu.be/PlP1vCJgHAA
    Un seul mandat une fois renouvelable suffit largement à occuper un élu, la tâche est gigantesque, trop longtemps à la fin ils tournent écrivaillon comme Grand Dadais, Playmate comme Marlène, et d’autres encore qui tuent le temps sur leurs tablettes à l’Assemblée.
    https://www.lanouvellerepublique.fr/indre/le-senat-est-une-maison-de-retraite-doree
    « Jeudi. « Ah, l’article sur les candidats aux sénatoriales ! Quel est l’intérêt d’avoir un Sénat ? Avec tout le respect que je peux avoir pour certains hommes politiques, j’ai le sentiment que le Sénat est une maison de retraite dorée qui coûte cher à la Nation. L’élite dirigeante, et autres énarques, me semble déconnectée de la réalité des gens qui travaillent dur et qui peinent à payer leurs impôts. Là encore, il y en a marre des discours. » Après ces grosses colères, Joël Mahéo démontre plus de douceur :« Ce n’est pas l’actualité du jour mais je lis toujours votre rubrique Le cœur sur la patte, j’y suis très sensible et attaché à la protection animale. Je suis toujours allé chercher mes chiens à la SPA. La misère des animaux me fait du mal. La protection animale a juste fait un premier pas en ne les considérant plus comme des objets. » »
    Je dois être comme elle, j’ai des animaux et beaucoup de fleurs, je ne sais pas si cela leur fait du bien mais je leur donne ce que je mange en faisant attention tout de même à qu’ils puissent le recevoir.
    La compagnie des bêtes vaut bien largement celle des hommes, je sais c’est un poncif mais je m’en tamponne allègrement le coquillard.
    Et puis le pire de tous, lui c’est plus grave, il a amusé la galerie, trompant électeurs sous un faux nez, jusqu’à se découvrir sur sa vraie nature, résultat de mandats à vie en toute impunité:
    https://www.franc-tireur.fr/jean-lassalle-le-non-sens-paysan
    « Lassalle, ex-UDF-MoDem, aime particulièrement intervenir sur les médias d’extrême droite : TVLibertés, Radio Courtoisie, Meta TV (chaîne complotiste et négationniste proche d’Alain Soral). »
    Finalement je préfère la fourchette et les crudités vertes de Gégé que les couleur rouge-brun arborée par l' »ami » invité de Assad en compagnie de Mariani et des autres. Ils ont dû sans doute en recevoir du cher ami de la part de Bachar. J’ai eu honte pour tous ces types.
    J’ai fait trop long, mais je suis en cannes, j’espère que je serai pardonné, une étoile est née, Remco Evenepoel, j’adore le contre-la-montre, c’est un exercice très très dur, vu de la buvette parfois tout est facile, alors je me fais plaisir un peu comme Gégé depuis mon canapé.

  47. Michel Deluré

    Paraphrasant Jules Renard, affirmons plutôt qu’il n’est pas nécessaire de mépriser autrui, il suffit de ne pas l’envier.

  48. @ Giuseppe | 07 mai 2023 à 10:16
    « Pour l’instant la puissance est limitée, je vais tester pour les calculs et les photos. L’avenir s’annonce-t-il radieux avec ou sans Macron, mais avec l’IA… »
    J’ai même fait un essai rapide avec quelques postes importants de dépenses pour la France, par exemple éducation, chômage, retraites, immigration légale et illégale, délinquance, etc.
    Il est aussi possible de mentionner la présence éventuelle d’obstacles juridiques ou fiscaux.
    L’IA indique déjà avec quelques requêtes simples quelques grandes lignes directrices des solutions à envisager, dont certaines relèvent du bon sens.
    Bien entendu, il conviendrait de préciser beaucoup plus finement un certain nombre de paramètres et de contraintes pour parvenir à un programme d’action plus réaliste.
    Avis donc à Madame Borne, à ses collaborateurs et accessoirement à quelque 577 députés dont plusieurs ne font pas leur travail…

  49. Michel Deluré

    @ stephane 06/05/23 12:42
    Depuis 2017, je n’ai, stephane, jamais hurlé sur ce blog à la « dictature macronienne » pas plus que je n’ai espéré en JLM ou MLP. Et, depuis l’accession au pouvoir d’EM, c’est bien là justement le problème, toute la stratégie du président n’ayant laissé en fait comme alternative au citoyen que le choix entre lui et les extrêmes, qu’ils soient de droite ou de gauche. Cette alternative-là, je le regrette, n’est pas satisfaisante et ne facilite nullement un fonctionnement serein de la démocratie.
    Puisque vous invoquez la réforme des retraites, je considère tout comme vous qu’il fallait absolument réformer notre système. Mais comment un président, sur un sujet qu’il savait aussi sensible et explosif et dans un contexte politique où il savait que l’exécutif n’était pas en position de force (lui-même réélu avec à peine 39 % du corps électoral, pas de majorité à l’AN), a-t-il pu aller au feu en adoptant une stratégie aussi désastreuse que celle qui fut la sienne ?
    Vous voyez du courage dans ce comportement, j’y décèle pour ma part plus de la témérité.

  50. Les politiques méritent notre mépris, les abrutis qui votent LREM et Nupes aussi.
    Comment peut-on mettre un bulletin dans une urne pour un parti qui promeut des pintades comme Schiappa, des neuneus comme Attal ou Véran, des fats imbéciles comme Moritto, pas un pour racheter l’autre.
    Ça se goberge à l’Assemblée, au Sénat, dans des postes fantômes ou ils sont recyclés après leurs échecs électoraux.
    C’est le bon mot : du mépris ; ces voyous ne méritent pas le respect.
    Depuis des décennies, des vagues de réfugiés ont commencé à envahir l’Europe, animés d’un mépris profond pour la civilisation occidentale.
    Pour une majorité d’entre eux, les Européens sont l’ennemi et leurs femmes sont un butin légitime comme tous les autres avantages (argent, logement).
    Ils savent instinctivement que nous sommes des faibles et qu’ils arriveront à détruire notre civilisation.
    Alors à quoi cela servirait-il de s’assimiler, puisque les lois ne sont pas appliquées et que nos jours sont comptés.
     
    Un grand merci à nos décideurs d’avoir participé avec ardeur à notre disparition programmée…

  51. @ Michel Deluré
    J’ai toujours aimé votre côté mesuré et la sagesse de vos analyses.
    Je partage bon nombre de vos observations.
    Mais alors que faire ? « Discuter du sexe des anges avec la NUPES » ?
    Gaspillage ou pas des deniers empruntés sur les marchés à coup de gros déficits, un signal devait être donné.
    Chirac réélu aurait dû faire ce job.
    La manière de procéder de Macron fut brutale et arrogante.
    Cette réforme qui pour moi est une réformette n’a pas été expliquée et encore moins comprise.
    Mais pouvait-il en être autrement tant le président s’est rendu inaudible et n’incite qu’au zapping quand on voit sa tête à la télé ?
    Était-ce une raison d’attendre ?
    On notera par ailleurs l’absence de vociférations NUPESsienne quand il s’agit de la hausse du taux du livret A.
    On ne peut de mon point de vue donner tort à Macron d’avoir agi. Une manière plus soft aurait conduit à nouveau à un entre-deux dans l’attente des prochaines élections.
    Là, fort de sa future non-candidature, il a agi un peu brutalement. Ce ne sont pas les prétendants à la succession qui vont s’en plaindre. Ces derniers auront tôt fait de gaspiller le peu de marge budgétaire chèrement acquise.
    C’est la France. Quand un s’assure que les caisses ne se vident pas trop vite, comme Hollande, au risque de ne pas pouvoir se représenter, le successeur en profite pour gaspiller. Souvenons-nous de la cagnotte de Jospin que ce dernier a dilapidée.
    À partir du moment où il fallait agir, il a fallu imposer le choix. Tourner en rond ça faisait 30 ans que ça durait. Et ce n’est qu’un début.

  52. Ils nous méprisent alors que tout est fiasco !
    Un déficit public à 124 mds d’€, une dette à plus de 3 000 mds, un commerce extérieur historiquement au fond du seau, une immigration improductive exponentielle, un tissu social nécrosé comme jamais, des réformes faméliques calquées sur un cahier des charges européen.
    La promotion du racialisme et du wokisme, des attaques répétées contre la laïcité, un laxisme coupable face à l’intégrisme islamique, une dépossession programmée et croissante de notre souveraineté, une politique étrangère qui prend la tournure d’un fiasco généralisé.
    Des rachats incalculables d’actifs nationaux par des fonds étrangers, un sous-investissement chronique, des services publics à l’agonie, des villes et des territoires entiers servis à l’extrême gauche, un parlement abrité par un chapiteau.
    Seule la stratégie des banques centrales, suicidaire, aura permis pour un temps à la France de créer de l’emploi et d’afficher une croissance en trompe-l’oeil. Le macronisme n’existe pas, il n’est que la continuité de l’accablante nullité des politiques post-maastrichiennes.

  53. 8 mai : la journée de la honte et du mépris, les crachats de Macron sur Jean Moulin. L’adepte de l’immigration arabo-africaine musulmane salit la mémoire de ce grand résistant à l’ennemi de la France de l’époque. Honte à Macron ce collabo de Bruxelles trafiquant esclavagiste de migrants criminels envahisseurs de la France dans le but de nous détruire qui rend hommage à Jean Moulin, c’est d’un mépris de très haut niveau.

  54. @ sylvain
    « 8 mai : la journée de la honte et du mépris, les crachats de Macron sur Jean Moulin. »
    Euuh… À ma connaissance, il va lui rendre hommage, non ?
    Je n’étais pas au courant de ce concours de crachat sur Jean Moulin.

  55. En ce jour de 8 mai et de victoire, je me dis que si nos politiques et élites étaient à la hauteur de nos champions, nous n’aurions que des satisfactions.
    Enarques de misère, sans génie créatif, ce qui propulse au-dessus du lot. À part créer de la dette, incapables de gérer des situations de conquête.
    Ils devraient prendre exemple sur ce que peut être la force des meilleurs:
    https://www.msn.com/fr-fr/sport/other/l-essai-supersonique-d-antoine-dupont-l-extraterrestre/ar-AA1aTkwP?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=ae347e3427494eab98bd8195062935e2&ei=25

  56. Florestan68

    Cher Philippe Bilger,
    En ce 8 mai, on semble finalement se diriger vers un « oui, mais » à la réforme des retraites, avec notamment la venue prochaine de Sophie Binet à Matignon.
    Quant aux cinquante nuances de mépris que vous déclinez, permettez-moi humblement d’en ajouter une de notre Président, certes tout à fait anecdotique, à la fois pour notre peuple et pour la langue française.
    Pour le peuple tout d’abord : si l’on peut comprendre qu’un président élu remercie ses électeurs dans la foulée de son élection, il représente ensuite l’ensemble du peuple français, et ne saurait s’adresser à ses seuls partisans, comme il l’a fait dans une lettre manuscrite six ans après son élection.
    Pour la langue française ensuite, avec deux constructions particulièrement maladroites dans cette lettre : …à (sic) la responsabilité qui est la mienne ; au service de tous les Français, de nos enfants (sic)…
    « Nos enfants » ne feraient-ils pas partie de tous les Français ?
    On espérait pourtant qu’avec Brigitte à ses côtés, il était à bonne école.
    P.S. En octobre 1998, Lionel Jospin avait dit de façon un peu plus heureuse : DANS la responsabilité qui est la mienne…
    P.S. 2 Les Insoumis perdent complètement la tête : après Dussopt, c’est celle de Macron qu’ils veulent voir rouler dans la sciure !

  57. Claude Luçon

    Ce 8 Mai il y avait du mépris mais de la part de la CGT. Comment ce pseudo-syndicat a-t-il pu faire aujourd’hui une manifestation sur la retraite ?
    La CGT, cette descendance, et dépendance, du soviétisme, du PCF et de l’URSS, a ridiculisé ainsi ses propres ancêtres.
    C’est à la fois ignoble et complètement idiot, ce qu’on savait déjà, mais il semblait qu’ils s’en rendraient compte.
    De quelle retraite s’agissait-il ?
    De la France en 1940 ou de l’URSS en 1942 ?
    Ou les deux ?
    De quoi indigner même un anticommuniste comme moi !
    Faire une manifestation sur la retraite, trop idiots pour comprendre la métaphore !
    Quand on est…

  58. Si on se projette dans le futur, force sera de constater que dans un siècle, les futurs dirigeants de la France devenue République islamique iront se recueillir hypocritement sur la tombe de Zemmour qui aura été reconnu comme un grand résistant vaincu par l’islamisme allié des collabos de notre époque : LREM PS PCF EELV LFI NUPES du grand parrain pétainiste Macron.

  59. Quel bonheur, quelle joie, quel plaisir d’entendre une maire EELV se plaindre des casseurs qui ont dégradé sa mairie à Lyon, elle qui fait partie de ces partis extrêmes gauchistes qui insultent et calomnient les FDO et soutiennent les casseurs, LOOOOL !
    J’en connais un qui doit être mort de rire, qui est-ce ? Langue au chat : Zemmour bien entendu.
    Si les propos de cette gauchiasse avaient été prononcés par notre Zemmour national, quelle bronca, que de hurlements et de cris de retour du fascisme et des heures sombres !
    Décidément ces casseurs sont bien ingrats, s’attaquer à leurs amis c’est pas gentil, moi je les embrasserais volontiers pour m’avoir procuré ce grand moment de bonheur et réjoui ma soirée.

  60. Serge HIREL

    @ Achille | 08 mai 2023 à 10:49
    Un carton rouge !! Moi qui avais cru comprendre qu’il s’agissait d’une arme par destination interdite en Macronie… Bon, vous me direz que sylvain, cette fois, le méritait… même s’il me semble que cette cérémonie régalienne en hommage au premier président du CNR avait quelque chose de… pas bien strictement historique.
    ——————————————————-
    @ Giuseppe | 08 mai 2023 à 12:24
    Epoustouflant le Dupont ! Je l’avais rembobiné trois fois après le direct !
    « [Les énarques] devraient prendre exemple sur ce que peut être la force des meilleurs », dites-vous… Non, non, asphyxie assurée ! Vous cherchez à faire disparaître l’espèce… Un peu de patience… Officiellement, le moule est cassé.
    —————————————————-
    @ Claude Luçon | 08 mai 2023 à 17:50
    Vous avez raison. La CGT aurait dû éviter toute manifestation de protestation bruyante ce 8 mai… Mais n’y avait-il pas un semblant de mépris de la part de Macron à organiser un hommage à Jean Moulin en l’absence des mouvements membres du CNR ? La CGT, en la personne de Louis Saillant, en était membre et y a siégé dès sa première réunion à Paris, le 27 mai 1943, tout comme la CFTC, le PC, la SFIO et le Parti Radical. Associer la CGT aurait été un geste marquant un soupçon de volonté de réconciliation… et il aurait été difficile pour Sophie Binet de décliner l’invitation. Ceci dit, face à la raideur du Président, pour marquer le coup, la CGT aurait pu pondre un communiqué dans lequel elle aurait simplement rappelé cela, se serait associé à l’hommage et indiqué que sa capacité de résistance était intacte…
    Pour rester un instant sur ce même sujet de la commémoration de la fin de la Seconde Guerre mondiale, j’ai été frappé par les images des Champs-Elysées quasi déserts ce matin pour cause de sécurité du Président. Des images qu’on ne manquera pas de comparer demain avec celles provenant de Moscou, où Poutine, lui aussi, doit se protéger. Quelles qu’elles soient, que la Place Rouge soit quasiment vide ou bondée, que Moscou ressemble à Paris ce matin ou que le maître du Kremlin parade au-dessus d’une foule, elles enverront un message défavorable à Macron, planqué comme Poutine ou, pire, détesté plus que lui…

  61. Robert Marchenoir

    @ Ninive | 06 mai 2023 à 11:38
    « Romain Rolland – La vie de Tolstoï »
    Un grand défenseur de l’URSS, donc, citant l’une des gloires de la culture russe qui justifie la tyrannie. On comprend d’où vous venez…
    S’il y a un écrivain dont les élucubrations philosophiques sont à prendre avec des pincettes, c’est bien Tolstoï, et vous nous le prouvez bien malgré vous à l’aide de ces phrases que vous montrez en exemple :
    « Un membre d’un État despotique peut être entièrement libre, même parmi les plus cruelles violences. Mais un membre d’un État constitutionnel est toujours esclave, car il reconnaît la légalité des violences commises contre lui. »
    Le grand n’importe quoi russe, le nihilisme : la servitude c’est la liberté, et ainsi de suite. Ce n’est pas un hasard si l’envahisseur aux intentions génocidaires proclamées a installé un portrait de Tolstoï sur la façade du théâtre de Marioupol, après l’avoir bombardé alors qu’il servait d’abri à des centaines de civils. Et que les Ukrainiens avaient inscrit au sol, en lettres géantes visibles même par les satellites, le mot « enfants », pour tenter de dissuader les barbares.
    « Le monde russe est par essence un anti-monde », écrit l’historien russo-américain Mikhaïl Epstein dans L’Anti-monde russe, qui vient de paraître. « Il est foncièrement défini par des caractéristiques négatives […]. »
    « La Russie n’est pas contre les mécréants et les bourgeois, elle n’est pas contre le catholicisme et le capitalisme, elle est simplement contre […]. C’est une culture de la jalousie et de la rivalité, qui trouve sa vocation dans le fait de disputer la suprématie aux autres cultures, de les évincer précisément pour les progrès qu’elle y a puisés. […] »
    « L’essence russe, c’est d’être envers et contre soi et les autres, d’être la première en (auto)négation et en (auto)destruction. »

    Il y en a apparemment dont c’est le genre de beauté.

  62. @ Serge HIREL | 08 mai 2023 à 20:13
    « …même s’il me semble que cette cérémonie régalienne en hommage au premier président du CNR avait quelque chose de… pas bien strictement historique. »
    Les cérémonies du 8 mai, celle sous l’Arc de Triomphe et celle de Lyon, se sont très bien passées.
    Évidemment certains journalistes gâte-sauce ont regretté que les mesures de sécurité n’aient pas permis au « bon peuple » de pouvoir assister pleinement à cette commémoration de l’armistice et à l’hommage rendu à Jean Moulin.
    Mais quand des excités braillent « Louis XVI on l’a décapité, avec Macron on peut recommencer ! » en tapant sur des casseroles, la moindre des choses est de prendre des précautions.
    Certes Christophe Prudhomme, le conseiller régional LFI francilien qui s’est distingué en chantant ce slogan débile, a bien précisé qu’il ne s’agissait pas de la personne d’Emmanuel Macron mais de sa fonction.
    Le problème c’est que les militants de LFI ne sont pas vraiment sensibles à ce genre de subtilités et parmi le lot il est fort possible qu’un forcené décide de mettre cette menace à exécution.
    C’est qu’il y a une sacrée bande de fêlés dans ce parti !

  63. Bill Noir

    8 mai 2023
    À Paris seuls les invités étaient présents.
    À Lyon les gens sont restés chez eux, ils pensaient qu’Il demeurerait en prison.

  64. @ Achille
    « Le problème c’est que les militants de LFI ne sont pas vraiment sensibles à ce genre de subtilités et parmi le lot il est fort possible qu’un forcené décide de mettre cette menace à exécution. »
    Je ne suis pas sensible non plus à ce genre de subtilités.

  65. @ Robert Marchenoir 20h40
    « S’il y a un écrivain dont les élucubrations philosophiques sont à prendre avec des pincettes, c’est bien Tolstoï »
    L’auteur génial d' »Anna Karénine » et de « Guerre et Paix » ?
    « Le monde russe est par essence un antimonde », écrit l’historien russo-américain Mikhaïl Epstein dans L’antimonde russe (L’antimonde russe, New-York, FrancTireurUSA, 2023). « Il est foncièrement défini par des caractéristiques négatives… »
    Pas très convaincant ce Epstein (dur de s’appeler comme Jeffrey !).
    A priori et après avoir jeté un coup d’œil c’est un couplage de délire philosophique et d’accumulation de termes abstraits (abscons) comme « anamorphose » et de raisonnements alambiqués pour désigner une erreur stratégique assez ordinaire…
    Cet article révèle les intentions secrètes du « camp occidental »: la Russie sera le seul pays réellement européen vers la fin du XXIe siècle et si on regarde ce qui se passe sans émotion, ça explique tout ! Quand quelqu’un fait une bêtise, et Poutine en a faite une énorme, on peut utiliser cette bêtise pour s’en débarrasser (ça s’appelle une instrumentalisation)… ou non…
    https://desk-russie.eu/2023/02/26/lantimonde-russe.html

  66. Michel Deluré

    @ Achille 08/05/23 10:49
    En l’espèce, croyez-vous réellement en l’efficacité de la sanction ? En tout cas, je doute pour ma part que sylvain y soit sensible, mais je suis peut-être trop pessimiste ! Sauf exclusion à vie, la récidive ne va pas tarder.

  67. @ Michel Deluré | 09 mai 2023 à 15:50
    « En l’espèce, croyez-vous réellement en l’efficacité de la sanction ? En tout cas, je doute pour ma part que sylvain y soit sensible, mais je suis peut-être trop pessimiste ! Sauf exclusion à vie, la récidive ne va pas tarder. »
    En fait si vous lisez ses derniers commentaires, la récidive a déjà eu lieu. Mais il semble que notre sylvain bénéficie d’une grande indulgence de la part de la modératrice…
    Par contre, de son propre aveu, il s’est déjà fait virer de tous les autres blogs, même de celui d’Ivan Rioufol. C’est tout dire ! 🙂

  68. Bill Noir

    L’école : Ils ne savent ni lire ni écrire mais on leur enseigne l’éducation sexuelle !

  69. Le groupement qui défila dans le plus grand calme samedi dernier à Paris – qui fait l’objet d’une âpre discussion entre Mme Borne et MM. Darmanin et Nuñez et qui émeut nos camarades les plus fins – n’est que l’avant-garde de la Panzerdivision totalitaire Das Frank-Reich qui appartient à la famille Le Pen, laquelle joue en France le rôle de l’honorable Prigojine dans la Sainte Russie.
    Cet épisode fait penser à la première séquence du film « L’Armée des ombres » !!!
    Que Dieu sauve la France comme on dit au Royaume d’Angleterre.

  70. « Il n’est pas nécessaire de mépriser le riche, il suffit de ne pas l’envier. »
    « Ce qui m’a toujours beaucoup nui, c’est que j’ai toujours trop méprisé ceux que je n’estimais pas »
    « Le fascisme, c’est le mépris. Inversement, toute forme de mépris, si elle intervient en politique, prépare ou instaure le fascisme.
    L’homme révolté – Albert Camus »
    « Dans la vie, nous commettons généralement nos plus grandes bassesses et nos plus grandes faiblesses pour des gens que nous méprisons cordialement.
    De grandes espérances – Charles Dickens »

  71. Macron s’est donné 100 jours. Poutine a prévu de rester au Kremlin jusqu’en 2036.
    On ne part pas gagnant !

  72. Patrice Charoulet

    Front national Front national Front national Front national Front national Front national…
    J’invite qui ne souhaite pas voir ces gens à l’Elysée dans quatre ans à employer, en parlant comme en écrivant, le vrai nom de ce parti d’extrême droite et non pas son nom ripoliné.
    Sur le Net, je n’aime pas du tout les pseudos. En politique je n’aime pas du tout les pseudos.

  73. La superbe Natalia Turine, dont la présence quasi journalière sur LCI nous enchante, nous affirme que « le peuple russe n’est pas une Nation ».

  74. Patrice Charoulet

    Langue française
    J’assiste le jeudi 12 mai à un débat politique intéressant sur Facebook où des politologues commentent l’actualité. Ce débat a la particularité d’offrir aux spectateurs le droit de commenter en direct ce qu’ils entendent. Les meilleurs commentaires apparaissent au bas de l’écran signés par leurs auteurs. Très bonne idée.
    Ce débat a un titre où apparaissent deux erreurs. Je lis « présidentielles » puis « l’extrême-droite en embuscade ».
    Or, si l’on dit bien « les législatives, les municipales, etc. »  on doit dire « la présidentielle ». Pourquoi ? parce qu’il s’agit d’élire le président de la République. Il n’y a qu’une seule élection.
    D’autre part « extrême droite » s’écrit sans trait d’union.
    Deux erreurs dans un titre, c’est beaucoup.

  75. @ Patrice Charoulet | 12 mai 2023 à 10:32
    Finalement vous êtes un peu le maître Capello de ce blog !😊

  76. @ Patrice Charoulet
    Ne vous en déplaise, si l’on se rapporte à l’organisation générale desdites élections qui se déroulent en deux tours, on peut fort bien dire sans être fautif : « Les (élections) présidentielles n’ont pas passionné les électeurs ».

  77. Le soviétisme est un nazisme qui perdure.
    Poutine, c’est Hitler qui ne se suicide pas.

  78. Patrice Charoulet

    « Prenez des femmes qui ont faim et des hommes qui ont bu ; mettez-les ensemble, laissez-les s’échauffer par leurs cris, par l’attente, par la contagion mutuelle de leur émotion croissante ; au bout de quelques heures, vous n’aurez plus qu’une cohue de fous dangereux ; dès 1789 , on le saura et de reste. » (Taine, les Origines de la France contemporaine)

  79. « Rome n’est plus dans Rome », formule célèbre que l’on peut s’autoriser, sous Macron sixième prince du nom, à plagier : La France n’est plus dans la France.
    En vérité on se demande aujourd’hui où elle est !

  80. L’immigration a été une chance (inattendue) pour les judiciens.
    Elle a élargi le domaine de leur compétence et renforcé leur pouvoir.

  81. @ Patrice Charoulet
    « Prenez des femmes qui ont faim et des hommes qui ont bu ; mettez-les ensemble… » (Taine)
    Cher camarade, pouvez-vous aussi examiner le cas des groupes de femmes qui ont bu et des hommes qui ont faim… ce ne serait pas sans intérêt…

  82. @ Patrice Charoulet
    Pour compléter votre étude vous devriez considérer aussi le groupe des hommes et des femmes qui ont faim et celui du groupe des hommes et des femmes qui ont bu.

  83. @ Patrice Charoulet 11 mai 8h16
    « Sur le Net, je n’aime pas du tout les pseudos. En politique je n’aime pas du tout les pseudos. »
    Sur le Net je déteste les patronymes. En politique il n’y a que des pseudos.

  84. @ Patrice Charoulet, professeur de français en retraite
    Quand j’évoque tout ce qui se passe dans la politique française depuis 1974, j’utilise l’expression : « Les Présidentielles », parce qu’il y en a eu un paquet.
    Un paquet qu’il faut ne pas ouvrir… à cause de l’odeur !
    Bonn soirée camarade

  85. La lucidité en politique repose sur la méchanceté.
    Le bon garçon, le brave type, le good guy vote toujours pour celui qui est élu.

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