De quelques incongruités françaises…

Cher PB,
Pour une fois, je ne partage pas votre analyse s’agissant de la peine de prison ferme en raison d’actes de cruauté envers un animal.
A mon sens, en effet, l’état d’avancement d’une civilisation s’apprécie notamment au regard de la place faite et du respect porté aux animaux.
Un animal doit donc être considéré comme tel (je suis d’accord avec vous là-dessus) mais pleinement comme tel.
Je suis peu au fait de l’échelle des peines réellement pratiquées en raison de telle ou telle infraction mais un an de prison ferme pour de tels actes ne me semble pas disproportionné dans l’absolu.

« On est un pays à part ». Sûr ! On est même « en phase terminale de déclin », selon une actrice anglaise. Dans ces pays-là, on ne rit plus, Monsieur, on ne rit plus.

L’auteur de l’acte de cruauté envers le chaton est un récidiviste, déjà condamné huit fois, ayant déjà été incarcéré pour des faits de violences. La peine prononcée tient compte de son passé judiciaire.
On devrait aussi signaler le zoo de Copenhage, qui exécute froidement un bébé girafe, le dépèce en public devant des enfants et le donne à manger aux lions.
Motif de cette boucherie ? Une santé parfaite, mais un girafon au patrimoine génétique inintéressant.
Bienvenue à Gattaca appliqué aux animaux, mais toute barbarie a un commencement.

Entièrement d’accord avec vous M. Bilger. Mais on aurait pu synthétiser votre réflexion dans un unique mot : DÉCADENCE !
@Polo
Un « individu » a pris huit mois de prison dont quatre avec sursis, sans mandat de dépôt, pour avoir arraché le sac d’une personne âgée (73 ans). Comme elle y tenait à son sac et ne voulait pas le céder, il l’a rouée de coups de pieds (ITT 12 jours) – Ça c’est du vécu !… alors votre petit chat ! (PS : moi aussi j’aime les animaux, parfois plus que les humains)

Un événement très peu relayé dans les médias et qui n’a provoqué aucune réaction politique de tous les « grands démocrates » de gauche ni de toutes tendances d’ailleurs.
« Manif anti FN : guérilla urbaine à Rennes »
« Les militants antifascistes voulaient « se diriger vers la salle », mais « les forces de l’ordre les en ont empêchés », explique le préfet. Puis, « de manière extrêmement mobile », ils se sont « dispersés dans les rues de Rennes » et « se sont livrés à des dégradations. » (…) »
Le préfet se réjouit du fait qu’il n’y ait aucun blessé à déplorer. Mais le bilan matériel est conséquent : « Les vitrines de deux agences bancaires, d’une agence immobilière et d’un poste de police ont été brisés. Un véhicule a été renversé et incendié », détaille Patrick Strzoda.
Résultat : quatre interpellations, à comparer aux 200 interpellations de la manif Jour de colère.
Mais là, pas de Valls ou de Taubira pour pousser des cris d’orfraie et parler de « factieux », de danger pour la démocratie, de demande de dissolution des groupuscules, etc.

Plus inquiétant. En moyenne, les Investissements Directs à l’Etranger (IDE), ces mouvements internationaux de capitaux réalisés en vue de créer, développer ou maintenir une filiale à l’étranger, ont crû de 11 % sur l’ensemble de la planète.
L’Union européenne est bien placée, avec une hausse de 37,7 % sur l’année, confirmant la voie de la reprise. L’Allemagne a vu les IDE quadrupler sur son territoire par rapport à 2012. En Espagne, ils ont progressé de 37 % tandis que l’Italie, où ils étaient tombés à 100 millions de dollars seulement en 2012, peut se féliciter d’avoir enfin vu les capitaux revenir (9,9 milliards).
Mais les pays qui ont le plus profité du retour des investissements ces derniers mois sont l’Irlande, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg.
Dans ce tableau, la France fait figure d’exception, avec un recul de 77 %.
(Le Monde du 29 janvier 2014)

NKM et N. Sarkozy
Que de fois le mot amitié a été prononcé dans ce monde fait de trahisons et où il faut tuer l’autre.

Le coup de gueule de Nathalie Rheims
rheims/rheims-la-clique-et-les-claques-12-02-2014-1790879_1452.php

« Faut-il cependant chaque jour entendre parler d’elles ?
L’une d’entre elles, Inna Shevchenko (http://fr.wikipedia.org/wiki/Inna_Shevchenko), aurait eu une ‘romance’ avec Caroline Fourest Cf. Libération : http://www.liberation.fr/societe/2014/01/21/caroline-fourest-et-inna-shevchenko-une-romance-militante_974320
Laquelle journaliste lui aurait consacré une biographie : Inna, Caroline Fourest, Editions Grasset et Fasquelle 20,90 €, janvier 2014 à propos de laquelle l’auteur s’est amplement exprimée dans les émissions qui lui ont offert l’opportunité d’en faire la promotion gratuite.
D’où, ceci explique cela, après la romance de l’homme au scooter qui a fait gagner beaucoup d’argent aux fabricants de casques et aussi de scooter, notamment asiatiques, celle de l’Ukrainienne aux seins nus peints aux couleurs de Sonny via un logo qui fait penser à ce à quoi ça vous fait penser, diplômée de journalisme et dont l’effigie est dévoilée « Le 14 juillet 2013 sur le timbre Marianne de la Jeunesse. Mais pour Olivier Ciappa, ce serait surtout son visage – à l’expression très dure – qui aurait essentiellement inspiré le duo de dessinateurs du timbre lors de sa conception8. Elle aurait alors réagi sur Twitter : « Désormais, tous les homophobes, extrémistes, fascistes devront lécher mon cul pour envoyer une lettre » – Ce qui incidemment témoigne de son ignorance de la technique du timbre autocollant, ainsi que de la partie de sa personne qui y est représentée – . Pour François Hollande, son effigie représente ainsi « l’illustration de la jeunesse». – Source Wiki.
Autrement dit de l’ignorance, de la dureté, de la femme phallique déjà objet d’étude chez de Freud, ainsi que de la virago, connue de tout le monde, ou presque.
Il est clair que ce type de Walkyrie ne saurait séduire n’importe quel type de partenaire sexuel.
D’où il nous faut conclure que l’homme au scooter dont on attend la sortie en BD, est un fan de ces ‘guerrières’ pour reprendre l’expression télévisuelle de Fourest, qui montaient des hordes de loups au milieu des corps de guerriers morts ainsi que de la deuxième partie de la tétralogie wagnérienne que constitue : Der Ring des Nibelungen – L’anneau des Nibelungen, et qui s’intitule La Walkyrie (1870), figure mythologique que certains rapprochent de celle de Kali: http://fr.wikipedia.org/wiki/Kali
Est-ce que tous les parents reconnaissent leur progéniture dans cette jeunesse-là, je me le demande ; et je ne suis pas certaine non plus que notre président y reconnaîtrait son actrice favorite s’il daignait chausser la bonne paire de lunettes…!

Un merci particulier à Achille pour sa citation sur le siècle des Lumières.

C’est une France à la dérive avec un équipage qui perd le cap et des passagers déboussolés. Et si ça ne date pas d’hier le malaise s’accélère. Mais comme nous sommes les meilleurs, le coq gaulois continue à faire cocorico alors qu’il a les ergots dans la m..
Triste déclin dans trop de domaines, le réveil va être dur.

@Achille
« Pour conclure je dirai, ainsi que je l’ai lu sur Twitter, que la France a, certes, connu son siècle des Lumières, mais maintenant il est urgent de changer les ampoules (ça m’a bien fait rire !) »
Oui Achille mais je rajouterais que ces ampoules à « vices » je les remplacerais par celles à baïonnettes…
Un chat, un an.
Si c’est le tarif syndical, vu le nombre de portées de chats et de chiots éliminés d’une façon vernaculaire dans le monde rural il va falloir réouvrir des camps pour les condamnés à perpette.
Ce n’est pas pour rien que les écoles vétérinaires ont de plus en plus d’éleves se dirigeant vers la filère NAC animaux de compagnie avec force scanners pour toutous. L’éleveur n’appelant plus celui-ci pour une brebis malade, la visite revenant plus cher que l’animal, il arrive ce qu’il arrive aux chatons en évitant de le mettre sur les réseaux sociaux.
Vous avez oublié Monsieur Bilger la saillie de Fredo adressée à madame Maggie de Block secrétaire d’Etat à l’asile et la migration belge :
« Qui est cette horrible bonne femme, la grosse dame qui est, paraît-il, très populaire et qui veut mettre tous les immigrés à la porte? »
Je ne sais pas où on va mais on avance.

En vrac, une série de bizarreries dont notre beau pays raffole.
Pour paraphraser quelqu’un : « vaste programme ! »
Le pays de Descartes serait-il devenu le pays de l’Absurde ?

@Frank THOMAS
Ces derniers, de leur vivant, ont exprimé le voeu d’être incinérés après leur mort.
Vous êtes un grand comique qui s’ignore ou vous ignorez qui est Moloch…
Je parlais des incinérateurs des centres d’avortement (plus de huit millions de victimes).

Nicolas Sarkozy invité par NKM est venu soutenir la candidature à Paris de son ancienne ministre. C’est un beau geste d’autant que la partie s’annonce rude. Et il est mieux placé que personne pour savoir qu’une élection n’est jamais gagnée d’avance et assez franc pour ne pas le dissimuler.
Par ailleurs, je ne comprends pas ces nouveaux procès d’intention contre Valls surtout venant de ceux qui jusqu’alors chantaient ses louanges. Pour moi Valls n’a pas changé d’un iota depuis le temps où il était maire d’Evry et poursuit la politique sécuritaire qu’il a toujours préconisée, avec néanmoins un double bémol à la clé depuis qu’il est au gouvernement, un Hollande qui traficote la direction des opérations et une Taubira qui freine des quatre fers. D’où une musique en mode mineur altérée en permanence.

En vain, j’essayais samedi nuit de m’intéresser à l’émission enregistrée de L. Ruquier avec comme invitée la prêtresse
commissaire homophobie pour son approche très universaliste (:-) des douleurs et vicissitudes humaines portant sur son « fall in love » avec Ina(voué), Ina(chevé) pardon Inna, expliquant ainsi son absence des écrans télé, des ondes, et autre alcôve éditoriale. Mais je lui souhaite le fall in love annuel avec si possible « coup de foudre » pour sa santé mentale… et la nôtre.
Cela n’empêche pas les questions : quel est son mandat politique ? Où se situe-t-il son pouvoir ? Pour imposer la prêtresse des Femen portant couronne fleurie et arborant
insultes en langue étrangère sur le poitrail. C’est-y pas beau, ça ? La couronne de fleurs à l’instar de certaines saintes catholiques (il va sans dire) et le poitrail
comme bouclier avec parfois inscrite la croix à l’instar des croisés.
Et l’on ne pourrait pas rire de tout ?
Quand nos athlètes aux J.O. devraient avoir eu déjà cinq ou six médailles d’or façon coq de la compét.
Quand on se demande où nous serions responsables des phobies de Monsieur Valls et s’il aurait bien « intégré » la République entre deux envies de vomir franquisme et royauté.
Quand un intervenant de ONPC raconte la meurtrissure de ses parents voyant un comique mimer certaines populations africaines les assimilant à des singes alors qu’ils trimaient et qu’on pratique le branle-bas de combat pour une banane portant atteinte à la dignité d’une élue parfaitement capable de se défendre ?
Question d’inégalité. Qui a dit ça ?
Quand on féliciterait presque les Suisses pour leur réponse à une question en ignorant les vrais avantages dont ils
bénéficient sur certains territoires frontaliers ?
Vanité des vanités ! etc.

Pour les JO, c’est dramatique. Ils ont été un « calvaire » pour Jason Lamy-Chappuis.
Mais le gouvernement français et François Hollande se sont chargés de leur savonner la planche, en les dénigrant en dénigrant Poutine.
F.Hollande était à Tunis pour soutenir le printemps tunisien le jour de l’ouverture des JO de Sotchi.
Résultat, des athlètes déconcentrés qui jouent battus d’avance : blessures, chutes, sorties de piste.

Bonjour M. Bilger,
Beaucoup d’incongruités en effet.
Les Femen, bof, elles m’indiffèrent complètement. Je ne les soutiens pas, elles sont excessives, vulgaires et insignifiantes, des illuminées. Faut-il supporter d’en entendre parler tous les jours ? Non bien sûr, tiens, tout d’un coup ce n’est plus de la liberté d’expression. On est ici quelques-uns à devoir supporter ici-même la lecture quotidienne de certains commentateurs, systématiquement outranciers dès qu’il s’agit de la « gôche » et avec lesquels il est vain d’esquisser le moindre débat, mais on fait avec.
Edouard Martin, pour répondre à Achille, il sera forcément élu puisqu’il est tête de liste PS pour le Grand Est. Le service d’ordre de Manuel Valls ? Vous vouliez dire la police nationale je présume. Pour ce que j’en ai vu sur BFMTV c’était un commissaire en grand uniforme.
Sotchi, je m’en moque, ça ne m’intéresse pas.
L’affaire du chaton ? Un an ferme pour si peu selon vous. Ah les affres de la comparution immédiate, la justice expéditive. Rappelons quand même que l’auteur des faits avait déjà huit condamnations à son actif, qu’il a déjà été incarcéré pour faits de violence, et qu’il encourait deux ans de prison et 30 000 euros d’amende. Tiens vous voilà devenu subitement un soutien inattendu des multirécidivistes.
Prenons un vrai exemple de décision de justice incongrue, le tribunal d’Orléans vient de donner gain de cause mardi à cinq fans de Michael Jackson pour, on ne rit pas, « préjudice d’affection », une première mondiale, après le décès de leur idole en 2009. Qu’en pensez-vous ?
Nicolas Sarkozy ? Ben oui il prépare 2017, là encore il faudra faire avec.
François Hollande, pourquoi tirer encore sur une ambulance ? Vous le trouviez si bien en 2012, alors qu’il n’a été qu’un candidat du pis-aller dès lors que DSK était grillé. Pour être juste, vous auriez pu faire preuve d’un peu de bienveillance pour la réussite de sa visite d’Etat aux Etats-Unis. On lui doit tout de même d’avoir restauré la confiance franco-américaine après la relation glaciale Obama-Sarkozy. Il est quand même le seul chef d’Etat au monde à avoir été reçu avec autant de faste et d’honneurs par le président des Etats-Unis depuis sa réélection.
Pour ce qui est des humoristes, là nous sommes d’accord. On ne peut plus rire de rien aujourd’hui, Olivier de Benoist et Nicolas Canteloup l’ont appris dernièrement.
La chasse aux humoristes est ouverte, voilà un métier devenu presque aussi périlleux que militaire français en Afghanistan. Ohé doucement pour les snipers qui ne me pardonneront pas cette comparaison, c’est juste pour rire. Zut j’oubliais, on ne rit plus aujourd’hui.

@Parigoth
« J’ignore d’ignorer », comme dit Jacques Brel en parlant des bonnes soeurs des Marquises.

Un jour, racontent les chroniques
Et ce trait m’a toujours semblé touchant et beau
Sur deux amants hardis comme des Diaboliques
Et qui faisaient l’amour au fond des Basiliques
Un saint roi jeta son manteau.
C’était le temps des Rois et non des Républiques.

Cela faisait peut-être un an que je n’avais pas parcouru votre blog, et voici que je tombe sur cette lamentable sortie : les peines infligées pour violence contre les animaux seraient excessives et illustreraient la dérive d’une société mièvre et débilitante. Je suis étonné que vous ne fassiez même pas le lien entre la violence subie par les humains et celle dont sont victimes les animaux (voir notamment la page intéressante publiée par l’association One Voice sur ce thème ; un ancien magistrat comme vous devrait savoir que beaucoup de criminels et autres tueurs en série ont commencé par torturer des animaux) ; vous oubliez de considérer en outre que pour un chien brûlé vif, comme cela est arrivé encore il y a quelque temps dans le sud-ouest, ou battu à mort, ou encore défenestré, on n’obtenait tout au plus qu’une amende ou quelques mois de prison avec sursis… Quelle est la valeur de la vie et à quel degré de souffrance faut-il reconnaître un droit à la protection ? Surtout, vous nous servez le consternant poncif rabâché par tous les « monsieur bonhomme » de la place depuis des lustres : on penserait plus aux animaux qu’aux hommes, mon bon Monsieur. Bon sang, bien sûr, mais où avais-je la tête ! Et c’est bien pour cette raison qu’en France, chaque année, près d’1,3 milliard d’animaux sont élevés et abattus, parfois dans des conditions effroyables : par exemple, les 50 millions de poussins broyés vivants chaque année par l’industrie agro-alimentaire, les millions d’animaux qui endurent une vie de souffrance dans une cage pour que nous décorions des blousons de cols en fourrure inutiles ; les lapins torturés par milliers pour mettre au point la dernière crème bronzante ou le maquillage de grande surface ; les millions de porcs, de volailles, de chevaux entassés dans des usines à viande, sans parler des moyens de transport où ils endurent parfois un martyre ; passons rapidement aussi sur ceux qui n’ont absolument aucun droit excepté celui d’être piégés, empoisonnés, gazés, comme les renards… Qu’est-ce que ce serait donc si, conformément à votre courte vue, l’homme comptait autant que l’animal… Bref, vous devriez cesser de dénigrer ceux qui sont émus par la souffrance des animaux en leur prêtant une indifférence à l’égard de la souffrance humaine. Il existe des gens stupides et fanatiques dans toutes les chapelles, la vôtre comme la mienne, mais en faire un argument à vocation générale relève d’une certaine pauvreté didactique. Je crois que je ne peux pas être davantage à l’extrême opposé de vous sur tous les sujets.
Il est d’ailleurs révélateur que les deux anonymes qui abondent dans votre sens mettent en regard la violence faite aux animaux et la liberté dont disposent les femmes depuis la Loi Veil d’avorter… Sans commentaires.

Excellent article, de même que celui de FigaroVox.
Cependant, si vous dénoncez très bien cette pauvreté intellectuelle et les petits inquisiteurs de la bien-pensance, quelle en est la cause ?
Vous direz peut-être que votre art est de permettre plus que d’autres, par la profondeur de l’analyse factuelle, l’accouchement des esprits, mais un excellent travail de journaliste ne remplace pas la philosophie.
Or, il n’est plus temps de tergiverser pour dénoncer non seulement les postures destructrices de la civilisation, mais les idées qui les sous-tendent.
On pourrait utilement faire remonter les grands débats d’idées à ceux des premiers siècles, laisser pour insignifiants ceux des prétendues lumières et entamer le retour aux fondamentaux : Dieu et la religion, la politique et la nature humaine, la science et le scientisme, ou plus simplement l’histoire et la vérité. Lorsqu’on lira dans quelques siècles le degré de bêtise où les Français en sont aujourd’hui à diaboliser Hitler pour éviter de chercher à comprendre ce que fut le sens de l’histoire des 19 et 20ème siècle, on en rira.
Jésus disait qu’il diviserait les familles et qu’il ne fallait jamais quitter son épée. J’aimerais vous voir un peu plus l’épée à la main et tailler un peu plus dans les chairs.
Certes, il est vrai que ce n’est pas ainsi qu’on entre à l’académie, mais l’immortalité y est pour le moins relative devant le ciel.

Une fois n’est pas coutume.
Pleinement d’accord avec vous Monsieur Bilger lorsque vous écrivez :
« Recherche désespérément hommes politiques capables de s’oublier !
Notre président de la République désirait être « normal ». Il est aux antipodes de cela puisque, sur tous les plans où le citoyen aurait pu constater sa normalité, il ne fait rien comme les autres. »
Il y a quelque chose de pathétique dans le contentement de soi qu’expriment ceux qui nous gouvernent aujourd’hui dont les plus en vue paraissent « incapables de s’oublier », sombrent dans les vertiges du pouvoir et des honneurs, et qui, dans une forme d’autisme inquiétant, s’éloignent chaque jour un peu plus des angoisses des Français.

@anne-marie marson
« F.Hollande était à Tunis pour soutenir le printemps tunisien le jour de l’ouverture des JO de Sotchi.
Résultat, des athlètes déconcentrés qui jouent battus d’avance : blessures, chutes, sorties de piste ».
Bon sang mais c’est bien sûr, si nos athlètes échouent c’est la faute à Hollande. Sûr que s’il avait été présent à la cérémonie d’ouverture, nos pauvres choux seraient couverts d’or.
Aurez-vous remarqué que ni Barack Obama, ni aucun haut dignitaire américain, ni le Premier ministre canadien, ni David Cameron, ni Angela Merkel, ni le président allemand Joachim Gauck ne se sont rendus à Sotchi ?
Quel désastre pour les athlètes américains, canadiens, britanniques, et allemands.

La suite d’incongruités que vous listez révèle à mon avis la généralisation du n’importe quoi. Tout cela va dans tous les sens, n’importe comment. On fait n’importe quoi, on dit n’importe quoi jusqu’au sommet de l’Etat.
On nous rebat les oreilles avec l’austérité sur le plan économique et financier.
Mais l’austérité dont nous avons le plus besoin est l’austérité morale et intellectuelle. Il faut un vrai plan d’urgence pour enrayer la « déconnade » intégrale que nous voyons chaque jour.
A quel moment va-t-on revenir au sérieux ?

Virginie Martin sur I-Télé face à M. Bilger qui veut dénoncer les stéréotypes féminins, avec un gros rouge à lèvres outrancier, les yeux noyés dans le mascara et des talons hauts d’à peu près 10 cm. Toutes les femmes le savent, les talons hauts, c’est très pratique et confortable au quotidien et surtout ça n’est pas du tout un stéréotype féminin.
Elle me fait penser à Valérie Toranian, directrice de Elle, grande pourfendeuse des stéréotypes féminins également.
Il suffit de feuilleter le torchon qu’est le magazine Elle pour effectivement constater qu’on n’y trouve pas du tout un stéréotype féminin à peu près une page sur deux, sans parler de la cargaison de mannequins anorexiques.
Elles me font bien rire les féministes du 21ème siècle !
Avec elles, les machos doivent trembler d’effroi, c’est sûr…

Cher Ludovic il ne faut pas s’arrêter là. Un autre auteur, David Dumortier, va bientôt être l’objet d’une grande publicité pour ses livres pour enfants.
Il se définit lui-même comme ancien travesti et fait actuellement la tournée d’écoles primaires.
http://www.sudouest.fr/2013/05/17/les-ecoliers-ont-du-style-1055834-1299.php
Ma mère qui était institutrice avait un livre d’apprentissage de la lecture avec des phrases simples du genre : Toto fume la pipe à papa.
Je vous laisse deviner toutes les combinaisons dorénavant possibles grâce à la théorie du genre qui bien sûr n’existe pas.
Extrait du quotidien Le Berry du 9 janvier 2013 :
On est loin de la poésie enfantine. D’autres textes de David Dumortier ont reçu les honneurs de l’Éducation nationale, mais ne manquent pas d’images crues, eux non plus. Par exemple, dans la Clarisse (Éditions Cheyne) : « Clarisse pose son doigt partout. Elle s’est brûlée en introduisant son index dans le petit trou de la cuisinière, hier elle s’en est mis un dans le derrière puis elle a senti son odeur. Elle a aussi ouvert le gaz, tout comme elle a plongé deux allers-retours dans le flan en plein milieu, en sachant très bien qu’on saurait que c’est elle ».
Maman, si tu m’entends… ne te rends pas malade, n’aie pas peur… on veille sur tes arrière-petits-enfants.

Ludovic@Laurent Dingli
« Si vous avez un peu de temps, relisez les billets du mois écoulé et surtout les commentaires qui les agrémentent, vous en serez consterné »…
Dites donc mon brave, cessez d’abuser de vos cheveux blancs.
Ici c’est table ouverte, chacun s’exprime et seul le patron vire qui il veut.
Les petits commissaires du peuple on n’en veut plus.
D’autant que l’estimable Laurent Dingli est loin de votre bord politique, qui a fait crever en taule Louis Renault.

Les fautes des individus sont à punir en fonction de leur propre développement.
Il aurait peut-être suffi de se contenter des excuses sincères qu’il a émises ; la magnanimité des juges l’aurait fait se sentir honteux et redevable auprès du doucet martyrisé.
Il aurait même pu s’amender et développer une vraie compassion car c’est évidemment par le pardon que l’on peut toucher le coeur du fautif.
Alors qu’après un an d’emprisonnement, l’individu risque de se venger, de façon beaucoup plus perverse.
Quant aux âmes sensibles qui se lamentent sur ce chaton s’arrêtent-elles sur le bord de la route quand elles écrasent un hérisson ?

« C’est avec plaisir que je vous retrouve enfin, je me languissais de votre présence… »
————
Les couples se forment ou se reforment ?
Que c’est beau l’amour !

Les nichebarres à l’air des sectuelles stipendiées auraient fait jaillir les couleurs hors des tubes d’un certain Eugène Delacroix !… alors ces exhibitions provocatrices ne méritaient que d’ironiques entrefilets, ceux qui s’en pourlèchent tombent dans leur piège.
Autrement plus grave, et étourdiment méconnue, c’est la DENATURATION DU PAVILLON NATIONAL ET REPUBLICAIN avec cette incrustation d’un profil de Femme Blanche dans le drapeau imprimé sur tous les documents officiels des administrations !
Manipulation sexiste subliminale !
Cela, c’est le filigrane révélateur du sens maquillé des manipulations de la « gender utopy »…

@Mary Preud’homme
« A part aller pomper des réponses toutes faites sur Wikipédia afin de vous donner l’illusion d’être intelligent et de rebondir sur tout propos qui dérange vos convictions sectaires, vous faites quoi dans la vie ? »
Perdu, c’était dans Le Figaro, je vous l’ai précisé. Sinon, je passe du temps sur pas mal de sites d’information.
Ce que je fais dans la vie ne vous regarde pas, est-ce que je vous demande si vous êtes chaisière à Saint-Nicolas du Chardonnet ?
Pour ce qui est des convictions sectaires, vous feriez mieux de balayer devant votre porte. Relisez-vous de temps en temps.
François, le pape, vient d’inviter les fidèles à cesser les commérages en sortant de la messe, vous devriez vous en inspirer (cf votre remarque déplacée au sujet de Laurent Dingli).
Mais nous ne sommes pas dimanche.
Madame qui toise toujours les autres avec suffisance, immodestie et une méchanceté gratuite.
@Savonarole
Je ne vous visais pas particulièrement, et puis c’est ma liberté d’expression, non ?
Quant à Laurent Dingli, nous avons dialogué et débattu pendant des années, y compris par des échanges privés, j’ai lu plusieurs de ses livres. On n’est pas obligé d’être du même bord comme vous dites, pour éprouver de l’estime ou de l’amitié.
J’ai des amis de droite figurez-vous.

Si les gens aiment leur chat n’est-ce pas uniquement pour l’investissement affectif qu’ils opèrent sur la bestiole ? C’est leur propre capacité à aimer qui prend de la valeur à travers cette relation unilatérale, car à part lui donner à manger pour l’apprivoiser et pouvoir le caresser, ou se caresser les mains dessus, où est l’intérêt d’une telle relation ?
C’est exactement de la même façon qu’un enfant investit son « doudou ».
Quant à la théorie du genre, elle n’est qu’au service des femmes dont le but est de faire disparaître tous signes de masculinité, de la même façon qu’elles font disparaître les foetus de leur vie et les pères de la vie de leurs enfants, tout cela au gré de leur fantaisie.
C’est le côté pervers de la femme qui a pris le pouvoir.

Puisque personne n’en a parlé, je me dévoue.
Je rassure les belles âmes du blog, les cordes de violon qui étaient en boyau de chat, ne le sont plus.
On n’arrête pas le progrès, et les chats de Venise n’ont plus rien à craindre de Vivaldi et de ses descendants.
http://laterredabord.fr/?p=12050
Ce qui ne change rien aux sons discordants qu’émet la fille de ma voisine, quand elle fait ses gammes.

Vous voyez, Philippe Bilger, c’est un peu comme l’affaire El Shennawy: vous préfériez alors penser aux victimes de ce malfaiteur plutôt que de vous lamenter avec tous les bien-pensants (tels que moi) sur le traitement infligé à cet homme. Comme si on ne pouvait pas penser à la fois aux victimes et déplorer une peine qui fut, quoi que vous en disiez, inhumaine. Vous vous plaisez au jeu des comparaisons faciles: je vous réponds sur le même terrain. A combien de siècles faudrait-il condamner un violeur, un assassin, si une détention de 39 ans se justifie pour un braqueur ? Vous nous rappeliez alors, à juste titre, que l’aggravation de la peine avait été motivée par la récidive, que nous n’avions pas lu le dossier d’instruction, etc. Mais ces faits eux-mêmes ne me semblaient pas justifier des peines aussi lourdes. En vérité, vous avez des scrupules juridiques à géométrie variable, car vous n’évoquez pas aujourd’hui le caractère multirécidiviste de Farid lequel a déjà été poursuivi pour violence contre des personnes (le lien, Philippe Bilger, faites le lien entre ces deux violences).

@ pibeste
« Quant à la théorie du genre, elle n’est qu’au service des femmes dont le but est de faire disparaître tous signes de masculinité, de la même façon qu’elles font disparaître les foetus de leur vie et les pères de la vie de leurs enfants, tout cela au gré de leur fantaisie.
C’est le côté pervers de la femme qui a pris le pouvoir. »
Ah ! elle est encore toute proche l’époque où madame n’avait pas le droit de vote (avant 1944) ni d’ouvrir un compte bancaire à son nom (avant 1965) ni de revendiquer l’égalité des salaires (avant 1992). Les femmes devaient se cantonner au rôle d’aimables reproductrices, parfois au détriment de leur santé physique et morale, avant que les lois de 1965 à 1975 leur donnent la dignité de la maîtrise de leur corps.
C’est sûr, cher pibeste, c’était le bon vieux temps pour vous les hommes, mais toute chose a une fin. Vous n’avez aucune raison de vous sentir dévalorisé ou traumatisé par cette accession des femmes à la liberté et à l’autonomie. Ce n’est pas une prise de pouvoir, mais une légitime reprise en main d’elles-mêmes. Elles accèdent à une plénitude intérieure qu’elles ne demandent qu’à partager avec vous, messieurs.
C’est beaucoup plus gratifiant de partager sa vie avec un être fort, qu’avec une pauvre créature soumise à votre volonté, à condition d’avoir conscience de sa propre force et de ses atouts. Et c’est là que le bât blesse : certains hommes ont peur de ne pas être à la hauteur d’une femme épanouie qui les effraie. C’est votre problème, grandissez un peu, devenez adultes et matures. La vie dans l’amour est belle, que diable ! Les théories actuelles qui circulent ? Permettez que tout comme les hommes, une minorité ridicule de femmes, non représentatives de l’ensemble, se montrent également crétines et excessives.
Et c’est pathologique de déverser à longueur de blog vos obsessions morbides volontairement culpabilisantes, vos fantasmes mortifères sur l’IVG. Pleurer à longueur de journée sur la non-naissance de quelqu’un n’a aucun sens et dénote une personnalité psychorigide, volontiers autoritaire, obsessionnelle, un catholicisme qui n’a rien à voir avec l’esprit chrétien qui est de comprendre et d’aimer son prochain dans sa totalité et son imperfection.

@Laurent Dingli
Eh oui, Parigoth, quand je vous lis, cela me confirme dans l’idée que l’avortement a vraiment du bon…
J’évite généralement de pratiquer le procédé facile et galvaudé de la reductio ad hitlerum, mais dans ce cas précis je serais autorisé à le faire, références à l’appui.
Veuillez vous renseigner sur la personnalité de Margaret Sanger, qui a été à l’origine du « planning familial » aux États-Unis et sur ses tropismes.
Et permettez-moi de vous dire gentiment que je regrette que vous vous croyiez obligé de recourir à une forme de cynisme méchant : cela ne vous grandit pas.

Concernant l’avortement
Le problème de fond et dont personne ne veut entendre parler, c’est de la venue de l’âme.
Bon nombre de chefs de service d’anesthésie des hôpitaux se rendent à l’existence de l’âme tant ils constatent les NDE, mais aux pays des esprits bornés, il ne faut même pas employer le mot âme.
Au lieu de jeter l’argent par les fenêtres dans des recherches que d’autre ont déjà faites ou inutiles, on pourrait peut-être se préoccuper de l’essentiel.
Alors lorsque sera établi le moment où l’âme se joint au corps ou est créée, dans les premiers jours après la procréation ou dans les jours qui suivent la naissance, on commencera à savoir de quoi on parle.
Pour le moment nous en sommes au degré zéro de chez zéro, et n’importe quel sorcier africain en sait probablement plus que l’académie des sciences réunie – du moins pour ce qu’elle en dit.
En attendant de savoir, le principe de précaution exige qu’on exclue l’avortement.

En vrac à mon tour :
1/ Faut-il avoir du temps à perdre pour militer pour la disparition du fameux timbre ! Si vous demandez à mille personnes qui est représentée, je pense qu’il n’y en aura pas plus d’une (et encore dans certains milieux) pour répondre « une Femen ». Ce « combat » est profondément ridicule ; moi je suis plutôt ravie d’avoir, pour une fois, une belle Marianne.
2/ L’éternelle rengaine « qui aime les animaux n’aime pas les hommes » est tout aussi absurde. Et dans le cas de ce chaton, d’une mauvaise foi (ou d’une méconnaissance) totale car la personne condamnée à un an a écopé de cette peine car elle était une récidiviste de la violence.
Cela dit je pense que nous n’avons qu’un coeur, pour les hommes et pour les animaux. Non seulement la barbarie ne se partage pas mais hélas ceux qui maltraitent un animal sont ceux qui maltraiteront tout être vivant plus faible qu’eux.
Quant à l’argument « s’intéresser aux animaux c’est plus facile que de s’intéresser aux humains », c’est souvent le préféré de ceux qui, face à toutes les détresses, restent vautrés dans leur fauteuil. Brigitte Bardot a fait – et fait – autant pour des hommes et des femmes que pour les animaux ; mais elle ne le crie pas sur les toits.

A propos des bizarreries qui semblent prospérer dans ce qui fut jadis notre beau pays, voici une affaire judiciaire (2010) pas triste du tout :
Des bijoux volés que la justice rend aux voleurs. L’histoire ne manque pas de sel. En début de semaine, on annonce à deux couples de Sarthois qu’ils ne récupéreront pas leurs bagues de fiançailles : les enquêteurs expliquent qu’ils ont été obligés par la justice de les remettre aux cambrioleurs de leurs maisons.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-La-juge-de-Rennes-rend-les-bijoux-aux-voleurs_39382-1511460_actu.Htm
Après, nous allons nous étonner que les Français puissent émettre quelques réserves sur le degré de confiance qu’ils peuvent accorder à la justice…

@Franck THOMAS
Laissez-moi la possibilité d’étayer mon point de vue et de m’étonner de trouver encore de ce manque de lucidité qui font passer certaines femmes pour ce qu’elles ne sont pas : des victimes.
C’est de l’ordre de la discrimination positive et c’est aussi stérile que le racisme ou le délit de faciès.
Quant à la théorie du genre, elle n’est qu’au service des femmes dont l’objectif est de faire disparaître tous signes de masculinité (l’image virile de l’homme : l’homme dans leur tête), de la même façon qu’elles font disparaître les foetus (la trace de l’homme : l’homme dans leur corps) et les pères de la vie de leurs enfants (la présence de homme : l’homme dans leur vie) ; tout cela au gré de leur fantaisie.
C’est le côté pervers et castrateur de la femme qui a pris le pouvoir c’est-à-dire le sceptre ou le manche, autrement dit, une femme qui a abdiqué sa féminité, une femme qui ne s’aime pas en tant que femme, une femme qui se virilise et qui devient un simulacre d’homme alors que dans le même temps les hommes apprennent à avoir de plus en plus peur des femmes.
En fait ce sont les féministes qui depuis cinquante ans bourrent le mou de la majorité des femmes qui sinon n’auraient qu’une envie : celle d’une vie harmonieuse entre mari et enfants.
Il suffit d’une féministe par famille (une belle-mère par exemple) pour faire des ravages d’autant plus qu’elle prend de l’âge.
Bon courage les enfants et joyeuse Saint-Valentin !

@Xavier Nebout
« Il faudrait se préoccuper de l’essentiel, lorsque sera établi le moment où l’âme se joint au corps ou est créée »
En effet, c’est bien là l’essentiel.
Au mot « âme » je préfère utiliser, dans les circonstances présentes, le mot « invisible », ou « mémoire », ou encore « hérédité psychique ».
Celle-ci existe dès le premier instant de la vie, c’est-à-dire au moment même de la fusion des gamètes mâle et femelle en une cellule unique ; cette première cellule-oeuf, zygote, mémorise le patrimoine génétique du spermatozoïde et de l’ovule.
Ce patrimoine est constitué de caractéristiques physiques, et également de caractéristiques psychiques ; les anciens savaient bien que l’âme et le corps ne peuvent fonctionner sans l’autre ; ils sont indissociables.
C’est malheureusement l’erreur – coûteuse, sur le plan humain et collectif – de la médecine moderne de l’avoir oublié.
La médecine actuelle, conventionnelle, ne voit et ne considère que le physique ; avec le décryptage du génome et les techniques coûteuses dont elle dispose, cette médecine-là, qui a des oeillères, ne peut voir et repérer que ce qu’elle peut objectiver, quantifier, mesurer, matérialiser : ce qui a trait au corps, au physique ; elle ne voit que les caractéristiques physiques ou pathologiques d’un gène, mais elle est incapable d’en décrypter la partie invisible : la plus riche d’informations.
La médecine moderne, qui s’est coupée des connaissances traditionnelles, ne voit pas ce que des savoirs millénaires sont aptes à révéler d’une personne, d’un être vivant : l’invisible, le psychisme, sa mémoire inconsciente.
Et c’est, en effet, l’essentiel.
Mais, comme dit Edgar Morin, paradoxalement, les progrès de la médecine provoquent des régressions de connaissance et de nouvelles ignorances…

@Achille
« Cela ressemble furieusement à de la psychologie de comptoir tel qu’on peut l’entendre au zinc du café de l’abattoir à Rungis 🙂 »
Pas seulement. Pourquoi croyez-vous que pullulent les vétérinaires comportementalistes ?
C’est plus souvent la psychologie du maître qu’ils étudient que celle de l’animal. Besoin de domination, solitude, attachement compulsif, obésité (de l’animal)… provoquant des comportements erratiques de l’animal de compagnie.
Et croyez-moi qu’ils ne se contentent pas du hochement de satisfaction de la queue du chien de son maître pour tout règlement.
Ils en ont même une déformation professionnelle. Si vous vous frottez l’oreille devant eux ils n’ont même plus le réflexe de vous vendre un collier antipuces ou de vous demander si vos engelures vous font mal.

Je viens de survoler le blog.
Je suis effaré de voir tous les commentaires consacrés au chat.
Serait-ce parce que nous sommes sur un blog juridique et qu’un chat est un greffier en argot ??
Bon, si c’est ça, je n’ai rien à dire, si c’est pas ça, non plus !!

« Certains hommes ont peur de ne pas être à la hauteur d’une femme épanouie qui les effraie »
Rédigé par : Camille | 13 février 2014 à 11:47
Et certaines femmes ont peur de ne pas savoir s’épanouir comme femmes. À singer les hommes, elles sont condamnées à ne pas s’épanouir, mais au moins elles auront toujours quelques statistiques sociétales à brandir.
Partir perdant mais avec une excuse et une posture de victime, c’est malheureusement devenu une tendance unisexe.
C’est intellectuellement confortable.

@ Tipaza | 13 février 2014 à 14:38
« Je suis effaré de voir tous les commentaires consacrés au chat. »
Il faut croire que le sort d’un chat (mignon et innocent) est plus émouvant que celui d’un humain (laid et stupide). Regardez les photographies parues dans la presse. Ajoutez à cela la sensiblerie (à géométrie variable) propre à notre époque. Comparez enfin le traitement médiatique dont bénéficient Oscar (le fameux chaton) et Yoann (un handicapé mental), récemment agressé et humilié.
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1141902-agression-d-un-handicape-et-lancer-de-chat-une-egalite-de-traitement-mediatique-choquante.html
Cet article pose des questions dérangeantes, mais éclairantes.
Comme le disait si bien Hégésippe Simon, le célèbre éducateur de la démocratie, « Les ténèbres s’évanouissent quand le soleil se lève ».

@ Marie,
Bonjour et merci pour votre accueil. Je ne connais pas cette vidéo que je regarderai avec intérêt. J’ai lu bien sûr l’ouvrage d’Henri Guillemin dont je ne partage pas l’approche, ce qui ne vous surprendra sans doute pas.
@ Savo,
Le général de Gaulle n’était pas de gauche.
@ Ludovic,
Merci pour votre témoignage amical.
@ Philippe Bilger,
Même Sa Très Grande Suffisance bien-pensante Maître Eolas de la Rive Gauche évoque la récidive dudit Farid entre trois vulgarités et deux jurons de charretier adressés aux fanatiques de la cause animale. Vous devriez prendre exemple sur Maître Bobo 1er. D’ailleurs chez vous aussi, le comique est souvent involontaire.
@ Jocelyne,
Excellentes références qui montrent que les grands esprits sont en effet toujours en avance, notamment sur cette question. Cela me fait songer à une rencontre très touchante que j’avais faite il y a quelques années sur l’esplanade de Beaubourg avec un homme sans domicile fixe qui nourrissait les pigeons.
Sur son chariot, une affiche portait la célèbre maxime de Gandhi : « On reconnaît la grandeur d’une nation à la manière dont elle traite les animaux », et plus bas : « La raison du plus fort est toujours la meilleure ». Comme je l’ai écrit ailleurs, la joie se lisait sur son visage. Une leçon d’humanité.

En vrac, une série de bizarreries dont notre beau pays raffole.
Nous pourrions aussi évoquer cette curieuse habitude qu’ont les Français de graver dans le marbre de grands principes « universels » et de les claironner haut et fort pour s’empresser de les fouler aux pieds ensuite, ou bien de pondre des lois au kilomètre pour ne pas appliquer les plus importantes, ou bien pour les appliquer à la tête du client…
Où se trouve la logique, dans tout cela ?

Jocelyne
Que l’âme soit chargée d’une hérédité génétique est une hypothèse intéressante, mais alors ce serait sous forme de mémoire de forme.
Il me semble en effet douteux que les âmes errantes que quiconque peut voir s’il est en état de voir, soient porteuses d’ADN.
Il s’agit plutôt de mémoire de subconscient, ou plus probablement encore de miroir d’accès à une mémoire commune, « le cloud de l’Esprit ».

« Une deuxième girafe menacée d’euthanasie au Danemark »
Info publiée en une du site internet du Monde.
Au même moment, les Verts exigent du gouvernement qu’il autorise l’euthanasie des humains.
Au même moment, chaque jour en France, 550 fœtus sont en quelque sorte euthanasiés.

@Achille
Mais si je vous comprends, votre remarque m’a rappelé une citation du regretté Pierre Desproges :
« Il y a plus d’humanité dans l’œil d’un chien quand il remue la queue que dans la queue de Le Pen quand il remue son œil. »
Puisqu’il est question d’humoristes dans le billet, il est effarant de penser que ce que pouvait dire ou écrire Pierre Desproges (dont je suis un fan éperdu) sur les Juifs, Hitler, l’occupation et la collaboration, sans avoir jamais été inquiété à l’époque, lui vaudrait aujourd’hui des poursuites et vraisemblablement des condamnations pour apologie de crime de guerre, de crime contre l’humanité et antisémitisme.
Alain Jakubowicz l’a d’ailleurs clairement reconnu, car les temps ont changé, ce qui était tolérable à l’époque ne l’est plus aujourd’hui.
Tiens je devrais aller me renseigner auprès du tribunal d’instance, pour savoir si moi aussi je peux bénéficier comme les fans de Michael Jackson de la reconnaissance d’un « préjudice d’affection » pour la mort de mon idole et les souffrances ainsi endurées par un deuil dont je ne me suis jamais remis.

Dans vos incongruités, monsieur Bilger, il serait bon de relever que nos très chers parlementaires de pacotille n’ont pas trouvé cinq minutes pour faire voter la loi organique qui permettrait de demander l’application de l’article 68 de notre Constitution, à savoir, la destitution du président de la République.
Il faut donc noter que madame Béatrice Bourges, de par sa grève de la faim, a obtenu d’un parlementaire, monsieur Bompard pour ne pas le nommer, qu’un projet de loi organique soit déposé le mercredi 4 février 2014 ! Les politiques sont maintenant placés devant leur responsabilité !
Je souligne par ailleurs que madame Béatrice Bourges a été ignorée par une grande majorité des députés et qu’elle a subi de la part des forces de l’ordre de nombreuses tracasseries durant sa grève de la faim ! Elle a malgré tout obtenu gain de cause, nous verrons maintenant si les parlementaires ont le courage de leurs c….s ! Et ce qui va rester de ce projet de loi !!!
Bravo à madame Bourges ! C’est une sacrée bonne femme !

Y’a pas!
Il faut rebondir sur le Chat, car les chats sont sur Facebook.
Alors, autant raconter des histoires vraies…
Jusqu’à il y a un an, c’est mon neveu qui partageait en affection avec sa copine un magnifique persan, genre chat de concours.
Tous autant que familiaux, nous nous confondions en caresses plus loin qu’en amitiés Facebook.
Depuis trois mois c’est ma fille qui a, par une sorte de hasard, capté avec son copain un tout autant persan…, genre futur chat de concours…
L’affaire devient donc compliquée, parce que, une fois surgit le persan deuxième dans l’entourage familial, et sachant le concours d’affection qui accompagne fatalement tout chat qui se respecte, il nous faut bien entre tous faire apparaître toutes les sortes de différences qui permettent de conforter chacun des chats par l’affection qu’ils entraînent…
N’est-ce pas la moindre des humanités, qu’il faille très bien différencier pour mieux les respecter, chacun des chats?
Procès:
-Le premier persan à coûté cher, il n’aime pas les étrangers, il feule et crache, … car en faits elle préfère rester tranquillement cachée et qu’on ne l’ennuie pas, griffe à l’occasion et manque à tous ses devoirs de potiche, exige aussi des séjours en hôtel pour chat car elle n’est presque pas transportable autant qu’elle est insensible aux drogues nautanimiques, est fugueuse par là dessus… et manifestement se préfère très difficile à caresser.
-Le deuxième persan n’a rien coûté, il a été donné, et c’est parce qu’à l’origine la bête provoquait des réactions allergiques à son hôte première qui par force a dû s’en séparer, même si à l’origine le chat fut présenté par garanties commerciales comme anti-allergénique… qu’alors, pour que cela ne soit pas trop déchirant,
la plus proche âme compatissante qui puisse autoriser le détachement minimal de la bête s’étant trouvée être ma fille,… ma fille se promène maintenant avec ce très jeune mâle opéré.
Ce deuxième chat est incroyable s’il faut le comparer :
non seulement il est affectueux avec quiconque, mais encore il se transporte sans angoisses ni risques de griffures, mais en plus il n’a pas l’air disposé à fuguer!
S’il fallait passer concours pour différencier les deux chats sur leurs allures visuelles, le jury marcherait sur des œufs en pattes de velours: ils apparaissent plus beaux physiquement l’un que l’autre!
L’amour pour l’animal fait l’animalité quelque part, c’est presque insupportable!!!
Y’a de l’anomalie quelque part, il faut juger!!!
Alors, c’est un peu comme s’il fallait décider du sacrifice d’un chat, parce que tel chat serait mieux acceptable qu’un autre, car n’y va-t-on pas d’emblée par comparaisons comme entre-soi?
Un verdict serait assez simple, tellement il vient d’ailleurs, puisqu’il pourrait venir de Lure.
Pas tout à fait d’ailleurs car venant de Lure, cela vient de là où sont de très vagues attaches culturelles pour notre famille.
Il paraît qu’à Lure, jusqu’à il n’y a pas si longtemps, se mangeait pour Noël un chat afin de toutes sortes d’avantages, comme les faveurs sont crues pour obtenir avantages d’origines divines qui poursuivent en la culture locale.
Moralité:
Les entrechats, c’est de l’entrelacement.

@Mary Preud’homme
Madame si nous cessions de nous balancer des « vacheries » de part et d’autre, je suis persuadé que nous pourrions débattre en toute sérénité.
Je suis comme vous, je n’attaque que lorsque l’on m’agresse ou lorsque je me sens insulté. Et malheureusement, je sais pour l’avoir vécu, ce qu’est une véritable agression, physique et gratuite je veux dire.
Vous n’êtes pas la première à me qualifier de « commissaire du peuple », cela me fait juste sourire, sans plus, « sectaire » c’est déjà plus rare.
J’engage régulièrement le débat avec Parigoth, et pourtant tout nous oppose, nous ne sommes d’accord sur rien, mais je respecte son intelligence et surtout sa très grande courtoisie à défaut de partager ses idées.
Je suis certes de sensibilité de gauche, mais je n’ai jamais été encarté à aucun parti, ni aucun syndicat, et il m’est arrivé de voter à droite pour un maire dont j’appréciais le travail et le dévouement, et bien sûr pour Jacques Chirac en 2002 au second tour après un vote Chevènement au premier.
Que voulez-vous je n’ai pas l’âme d’un militant, ni d’un manifestant.
« Disciple de l’être suprême », non. Au risque de vous surprendre je suis catholique, et il se trouve que certaines épreuves récentes de la vie ont renforcé ma foi. Je ne suis toutefois pas aveuglément toutes les positions de l’Eglise, préférant les valeurs de miséricorde et de charité à la doctrine et aux dogmes. Je me définirais plutôt comme un croyant bohème, loin de tout intégrisme, et croyez bien que je ne me moquais pas du pape François, que j’admire sincèrement pour l’homme qu’il est et pour l’ouverture qu’il incarne (je l’ai plusieurs fois écrit sur ce blog d’ailleurs).
Je suis avant tout un humaniste, attaché à la laïcité et au progrès.
Alors oui je considère l’avortement comme un droit des femmes et non comme un crime, je suis partisan du mariage pour tous, favorable au futur projet de loi sur le suicide assisté dans le respect de la dignité des malades en fin de vie qui en formulent la demande tel qu’il se pratique en Belgique, en Suisse ou aux Pays-Bas, je ne considère pas les animaux comme des objets mais comme des êtres sensibles méritant d’être traités avec dignité. Je suis un défenseur de la liberté d’expression, qui n’est pas non plus la liberté de dire n’importe quoi, la diffamation, l’injure publique, les propos racistes, antisémites, homophobes sont des délits et c’est très bien ainsi.
Suis-je vraiment si sectaire ?

@Camille à 22h25
Je sens bien chez vous une volonté d’apaisement et je m’en réjouis, et comme vous me le concédez, je ne suis pas malhonnête.
Il est un problème qui prend une ampleur et dont la société dénie la réalité même : celui des enfants du divorce et de celui des parents qui est spolié de ses propres enfants par un désir incoercible d’emprise de la part de l’autre.
Et vous ne pouvez nier que dans 66% des cas c’est la mère qui écrase toutes les volontés (23% pour la garde alternée et 11% au père c’est-à-dire lorsque la mère ne veut plus des enfants).
Le gouvernement veut même attribuer des droits au « beau-père » avant de régler la question du parent spolié !
Le 28 septembre 2013, un amendement a été voté en catimini par le Sénat pour que le choix de la résidence alternée soit prioritaire dès lors qu’un des parents la réclamait alors qu’il suffisait auparavant qu’un seul des parents la refuse pour que le choix de la résidence alternée soit rejeté.
Les féministes ont tout de suite réagi pour que cet amendement soit abrogé dans les meilleurs délais.
Le problème des enfants du divorce est un problème de santé publique et on se rend compte par le biais des Etats-Unis de l’impact que cela a sur les pathologies que ces enfants vont développer, d’autant plus qu’elles vont se nouer dans le silence de la résignation qui finit par s’installer et qui fait croire, avec l’orgueil de la satisfaction au parent « gardien », à l’inocuité et du bien-fondé de son emprise.
Alors excusez que ceux des parents qui réalisent l’ampleur de la catastrophe s’alarment de tant d’indifférence. La France adopte, comme souvent, la politique de l’autruche.
Une telle désinvolture ne peut être comprise que par ceux qui vivent de telles injustices devant les tribunaux.
Et suppose de la part de celui des parents qui reste seul de faire travailler ses méninges pour comprendre le Schmilblick !

Cher Philippe,
Les Femen attendent de seins fermes le retour de Hollande et se sont jurées de s’offrir la plus douce des vengeances avec un effet cocardesque préparé, bien que ce mot n’existe pas.
Les Martin sont à l’honneur et c’est un bonheur de suivre la fraternité des Jeux Olympiques.
Hollande continue d’être à côté de la plaque car les regards du monde ne sont pas tournés vers la soirée noeud papillon, gauche caviar et les moqueries des journalistes de gauche ne trompent personne devant des images d’exception et une organisation dont nous pourrions nous inspirer pour de futurs événements. Hollande continue d’être le dindon de la farce et pourrait suivre quelques cours de droits des contrats internationaux auprès de Monsieur Poitrinal…
Non, le petit chat n’est pas mort.
Vous noterez nos efforts pour coller à votre billet d’humeur.
Les lèvres d’élite s’ouvrent au jour libre.
Voici pour notre essai à la David Dumortier, poète en compétition avec Apollinaire, « ô, ma tendre putain », si vous le voulez bien, que nous sommes désolées d’avoir lu bien après la maternelle.
françoise et karell semtob

@zenblabla | 13 février 2014 à 22:16
« Ce deuxième chat est incroyable s’il faut le comparer :
non seulement il est affectueux avec quiconque, mais encore il se transporte sans angoisses ni risques de griffures, mais en plus il n’a pas l’air disposé à fuguer! »
Le chat est territorial !

Que reviennent les absents, les absentes qui participaient à la tenue du blog dans l’échange des idées quant nous comprenions coups de gueule, colères et autres sarcasmes.
Les choses changent ! On s’installe doucettement dans la théorie du genre « pas une tête qui dépasse » après arbitraire distribution de prix et autres classements selon l’humeur d’untel… (les untels deviennent gourmands de lauriers !) avec force adjectifs et dénigrement obligatoire.
Nous n’irons plus au pays du Soleil Levant en évitant les Caraïbes s’en tenant au crêpage de chignon de certains politiques qui sont inintéressants mais dont le buzz fera qu’on aura tant et tant à délayer…
Puis, à bout, on s’en prendra aux anonymes affichant pseudos (beurk !) comme si l’on ne croisait personne d’anonyme dans une journée de quidam que l’on renseigne ou avec laquelle on partage quelques instants !
Mais l’homme, la femme providentiels devront montrer patte blanche (laquelle ?), nudité intégrale et évoluer sur le trapèze sans filet (forcément pour prendre des risques) que l’on s’empressera de traiter d’inconsciente (le masculin est déjà contenu) voire d’imbécile…
Et on ne pourrait pas rire de tout ?

@calamity jane
« Et on ne pourrait pas rire de tout ? »
Pierre Desproges, encore lui, avait coutume de dire : « on peut rire de tout, mais pas avec tout le monde ».
Imaginez aujourd’hui comment serait interprétée cette formule à propos d’Hitler : « Je me demande ce qui déplaît le plus aux gens chez lui, le peintre ou l’écrivain ».
Ou encore, évoquant l’Occupation : « C’était un moyen d’apprendre une jolie langue étrangère à peu de frais ».
Mais c’était une époque où l’on comprenait encore le second degré.
Et je n’ose reprendre son humour corrosif sur les Juifs, on me ferait un procès.
Bon week-end à vous.

OK mais si on n’en parle pas, comment les médias vont-ils gagner leur croûte ? Déjà qu’ils se moquent de la France aux USA , c’est quand même minable de voir des trucs comme ça…

@genau | 15 février 2014 à 10:50
«Je n’ai pas retrouvé de rapprochement possible avec le ph »
C’est revendiqué. Probablement sur la base du son et de l’adaptation au haut de la morphologie féminine de la lettre Φ dont l’usage isolé est plus ou moins réservé de nos jours à une abréviation et un symbole de « Philosophie ». Et c’est admissible en effet comme variante graphique du Φ.
Quant à la référence latine de «Femen», elle est revendiquée également. C’est la revendication qui doit donc servir de base à la réflexion et qui en tant que telle présente un intérêt.
«Il est possible que le phi soit sur l’os iliaque mais si on s’attache au verbum le symbole devient douteux, d’autant qu’on dispose du qualificatif aennos ou aenos, « qui coule sans arrêt, éternel », adaptable à au moins une des Gorgones et oio ou oigo penser présumer, imaginer. »
De fait, le qualificatif que vous évoquez est ἀέ-ναος de ἀεί qui véhicule une idée de «perpétuel, vivace, éternel, inépuisable » + ναός de νάω: ruisseler, νέω: couler, nager. Je ne vois pas très bien à laquelle de ces Gorgones dont la dénomination générale se rattache de fait plutôt au monde souterrain.
La première, Euryale véhicule avec Εὐρυ une idée d’espace + ἃλως : aire à battre le grain, de la terre aplanie, une fête en l’honneur de Déméter
La deuxième, Stheino (Σθενώ) véhicule une idée de grande force, capacité, potentialité, ressource et enfin la plus connue et la seule réputée mortelle, Méduse.
A toutes fins utiles, le commentaire que vous visez est sur le billet suivant

Incongruités françaises.
Faut-il vraiment que la France ait un « passé qui ne passe pas » pour aller à nouveau chercher quatre résistants pour les inhumer au Panthéon !
Sarkozy avait lui tenté d’y coller Camus, que l’idée fut bonne ou mauvaise elle permettait au moins d’enjamber la guerre de 39-45.
Là, avec Hollande c’est l’assurance tous risques qui prime, personne n’osera contredire des choix si vertueux. C’est imparable.
Toutefois, à force d’y enterrer des résistants le Panthéon risque de devenir une fosse commune et à la longue on y trouvera les fameux quarante millions de « résistants » dont parlait Amouroux…
Et peut-être qu’avec le temps et deux ou trois Hollande de plus dans ce siècle, j’y trouverai une place pour moi-même comme « fils de résistant », ce serait chouette j’adore le quartier.
PS : Relire « Les marchands de gloire », pièce de théâtre de Pagnol.