Chacun a ses références et chaque président de la République son modèle ou son inspirateur.
Pour François Hollande, on ne le sait que trop, son ambition est de gouverner sur les traces de François Mitterrand. Entre eux il y a toute la différence qui existe entre un génie controversé de la politique et un politicien roué et habile. Entre un artiste changeant le plomb en or et un malchanceux faisant tourner l’or en plomb.
Nicolas Sarkozy a tendance, depuis que la majorité du peuple l’a obligé à quitter le pouvoir, à se prendre pour de Gaulle et à simuler l’homme de devoir et de responsabilité prêt à se sacrifier pour la France puisque François Hollande serait « nul ».
Combien de fois ai-je frémi quand, lors de son ostensible retraite qu’apparemment il souhaite écourter, il nous a fait part, par amis interposés, de son accablement devant ce que les Français prétendait-il, attendaient de lui : son retour. A contrecoeur il se résoudrait à nous sauver en empêchant le pays de sombrer.
Cette usurpation intellectuelle et politique est une offense à ce que Charles de Gaulle a eu d’intègre, de remarquable et d’unique. Ses qualités étaient exceptionnelles, ses défauts également mais rien de médiocre chez lui. Il n’imitait personne puisqu’il était à imiter.
Cette dénonciation, qui hier serait apparue partisane, aujourd’hui bénéficie d’un coup de chance. Grâce à Jean-François Copé et à l’affaire Bygmalion, l’UMP semble s’être enfin réveillée. Nicolas Sarkozy a perdu douze points dans les sondages et son image de sauveur est ébréchée (Le Monde, Le Parisien).
Mieux même, selon une enquête Ifop pour Valeurs Actuelles, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé sont maintenant quasi à égalité auprès des sympathisants UMP et pour l’ensemble des Français, le second est crédité de 28% et le premier de 13% (Le Parisien).
C’est à cause de ce brutal changement de donne, et pour le contrer, que, comme par hasard, les amis de Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux en tête, prétendent inéluctable et nécessaire l’accession de Nicolas Sarkozy à la présidence du parti. Et, bien sûr, sans primaire, comme si un ancien président vaincu devait bénéficier d’une prime face à ses concurrents d’avenir, quel que soit leur âge. Cette entreprise concertée ne trompera personne. Le procédé qui consiste à placer sur un pavois celui que le désir de renouveau et l’exigence morale contribuent à abaisser va faire long feu (lefigaro.fr).
L’inquiétude de Nicolas Sarkozy devant les retombées du financement de sa campagne de 2012 n’était donc pas feinte ; il sentait qu’il lui serait difficile de se dissocier de ceux appelés à payer pour ses fautes et de jouer l’innocence surprise face aux évidentes connexions entre JF Copé et lui et à l’accusation de Jérôme Lavrilleux soulignant que personne n’avait osé dire « stop » à Sarkozy et que l’UMP n’avait pour objectif que de protéger celui-ci (20 minutes, RMC).
Risque d’autant plus préoccupant que la flèche l’atteignant avait cette fois sa cible en plein coeur de l’UMP et des militants abusés.
Même Bernard Tapie, un spécialiste, qui éprouve « une grande admiration » pour Nicolas Sarkozy – cela me réjouit – , lui enjoint de ne pas revenir.
Mais ce dernier ne tiendra pas compte du conseil parce que jusque-là, les casseroles, avec d’éventuelles conséquences judiciaires, n’étaient pas susceptibles de dégrader la bienveillance que lui manifestait ce parti hermétique à l’éthique pour ce qui concernait son ex et peut-être futur champion.
Cependant, pour déplorer l’attitude de Nicolas Sarkozy en recours gaulliste, il y a bien plus, et qui démontre la validité paradoxale de ce point de vue : Nicolas Sarkozy a déçu bien davantage depuis que François Hollande l’a défait, avec l’aide de beaucoup de citoyens non socialistes mais lassés de son rival dans le paysage républicain. Ce n’est pas parce que François Hollande les a oubliés qu’ils ont envie de voir renaître ce passé rejeté.
Je ne parle pas du désir du président revanchard, dissimulé sous une indifférence fabriquée, de verrouiller la droite pour l’empêcher de lui échapper. Il fallait qu’elle ne changeât pas pour qu’il garde ses chances, sa place, son influence. Heureusement l’UMP s’est ébrouée, et certains de ses responsables avec elle. Tardivement certes, mais clairement. Pour un Hortefeux, un Guéant et une Morano qui n’ont rien appris et tout oublié, que d’impatiences, de réveils et de révoltes. Enfin !
Non, ce qui m’importe relève de ce que l’on pourrait qualifier de déontologie d’un président battu. A partir du moment où Nicolas Sarkozy ne s’est pas encore explicitement impliqué dans le débat public et les joutes politiques, je suis choqué par le rôle international qu’il s’assigne sans aucun mandat.
C’est une manière inélégante d’agir en mettant sa présence et son entregent dans les roues du pouvoir socialiste et dans les desseins de François Hollande. Un besoin de faire partie du jeu et d’exposer son je, contre toute décence. En devenant une sorte de trouble-politique internationale. Un messager mais de lui-même.
Qui peut penser que la seule passion amoureuse l’entraîne, comme une sorte d’imprésario ravi de son épouse à la voix certes à soutenir mais tout de même, vers tant d’autres pouvoirs ?
Que les chefs d’Etat le reçoivent en sa qualité d’ancien président est sans doute conforme à la politesse internationale mais Sarkozy manifeste un tel empressement à doubler ses voyages, en passant du dérisoire artistique au grave diplomatique, que le procédé à la longue devient caricatural.
A l’évidence il s’agit de refuser de faire de la figuration. Peut-on croire qu’avec son caractère, son engagement, il ait parlé avec Poutine favorablement de François Hollande et de la diplomatie de la France ?
Avec cette personnalité dont le classicisme n’a jamais été le fort et que Poutine a finalement manipulée avec la Géorgie, on espère que toute obligation de réserve n’a pas été répudiée. Je n’ose imaginer des échanges risquant d’être fondés sur une complicité acerbe, ironique et déplacée à l’encontre de notre président.
Imagine-t-on un Charles de Gaulle rendu à ses pénates à l’issue d’une défaite présidentielle se livrer à cette tournée pour continuer à troubler et à énerver ? Pour faire acte de présence tout de même ?
Imagine-t-on Valéry Giscard d’Estaing, dont l’humilité n’était pas le trait principal, pousser pourtant le ridicule, après 1981, jusqu’à damer officieusement le pion à un Mitterrand en charge officielle des responsabilités de la France ?
François Hollande est trop aimable. Il devrait monter sur ses grands chevaux pour dénoncer le comportement de Nicolas Sarkozy et ce maintien dans les lieux sans titre.
Et si sans cesse on doit revenir à lui, c’est parce qu’il nous menace sans cesse de son retour ! Il serait vain de lui rappeler que, pour d’autres que lui, un lien rompu avec la France et les Français n’était pas guérissable.
Et j’ai donc le droit, à un niveau infiniment modeste, de me prendre pour un Victor Hugo minuscule en mettant en garde contre de Gaulle le petit !
Tant qu’il ne révèle pas nos secrets militaires tout va bien, mais on peut compter sur les services secrets américains et français pour veiller au grain…
Nécessaire précision : je ne pense pas que NS dévoilerait des secrets militaires à un quelconque pays étranger, aucun doute là-dessus, il se réclame suffisamment de son amour pour la France pour que nous le croyions sincère, mais je surestime peut-être l’habileté du président Poutine qui est un stratège qui aime son pays tout autant.
Bonjour
Excellente chronique, rafraîchissante dans ce lourd et pitoyable climat. Si la République ne peut nous proposer que ce binôme incroyable (un actif et un réserviste !), la médiocratie a encore de beaux jours jusqu’à…
Victor Hugo s’attaquait quand même à quelqu’un en fonction. J’espère que vous n’irez pas faire tourner les tables dans un paradis fiscal.
Sinon j’ai bien peur que vous ne soyez pas le seul à avoir cette opinion de Notre Très Modeste Ancien Président Qui A Sauvé Le Monde A Maintes Reprises.
En mai 2012, François Hollande l’a emporté sur Nicolas Sarkozy, mais sans le vaincre. Il a gagné aux points, pas par KO. Depuis, NS et ses supporters ne pensent qu’à prendre leur revanche. D’où l’impossibilité pour l’UMP de tourner la page du précédent quinquennat.
Il en résulte à droite une lutte qui sera sans merci. La faiblesse de François Hollande dans les sondages laisse penser que son adversaire en 2017 sera automatiquement élu. Suivant ce raisonnement, le futur Président sera donc celui qui sera désigné pour porter les couleurs du principal parti de gouvernement d’opposition, d’où la multiplication des postulants et le caractère sans merci de la compétition.
Trois candidats vont donc se livrer une lutte à mort : Juppé, Fillon, Sarkozy, d’autant plus implacable que chacun d’eux sait que c’est sa dernière possibilité pour se présenter. En 2022 ils seront trop âgés. Cette bataille sera avivée par les quadras qui veulent mettre à profit la primaire pour prendre date et se placer pour le coup suivant.
C’est la chance de François Hollande qui peut faire de sa faiblesse une force, à deux conditions : que la croissance revienne qui seule peut faire baisser le chômage et permettre de diminuer le fardeau fiscal, et que la gauche, devant le risque de rejouer 2002, accepte de se présenter unie à l’élection.
Alors il se trouvera face à un candidat UMP épuisé par les luttes fratricides, laminé sur sa droite par Marine Le Pen, et sur sa gauche par le candidat de l’UDI.
Scénario partisan et utopique, ne manqueront pas de dire certains. Peut-être. L’avenir tranchera.
Savez-vous ce qu’est un ludion ?
Le ludion est un montage de physique, ou un jouet, illustrant la forte compressibilité de l’air par rapport à l’eau, très peu compressible.
Le ludion, un objet creux et rempli d’air immergé dans un récipient fermé par une membrane. L’air qu’il contient sert à le faire flotter. L’apparition d’une pression sur la membrane fait descendre l’objet creux et l’arrêt de la pression le fait remonter.
Pour rester tout à la fois dans le domaine de la Physique et des Présidents, après avoir comparé Sarkozy à un ludion, il me semble que ce qui caractérise le mieux Hollande est le principe d’indétermination de Heisenberg.
Chaque jour montre combien ce principe est mis en œuvre.
Le découpage de la France en régions a été envoyé à la presse régionale avec un triple XXX, manifestant une indétermination qui a un comique de situation que n’a jamais eu ce principe en physique.
Pour ceux que la science rebute, et ils ont tort, on peut aussi considérer l’anagramme de François Hollande : « Lardon hélas nocif ».
Le vocabulaire a des impératifs aussi impérieux que les équations en physique, et souvent plus ravageurs.
Enfin ce que j’en dis.
De Gaulle le petit, ça, c’est bien dit.
Sauf que contrairement à une idée bien répandue, Napoléon le petit a été un meilleur chef d’Etat que Napoléon le grand !
Je dirais même un plus grand homme d’honneur tant le petit a cherché la mort sur le champ de la bataille qu’il n’avait pas voulue, alors que le grand aurait dû le faire à Waterloo.
Par ailleurs, sur l’intégrité de de Gaulle le grand, vous avez la mémoire courte. Certes, il ne lui serait pas venu à l’esprit de prendre un centime dans la caisse pour le mettre dans sa poche – et nous n’avons aucune raison de penser que le petit l’ait fait – mais pour ce qui est des moyens d’arriver à ses fins, le petit fait mine d’enfant de chœur à côté du grand.
Sur le registre de l’humour, rappelons-nous le petit livre de Bosc intitulé « « Si de Gaulle était petit »:
http://www.j-m-bosc.com/bibliographie/france/dgpetit.htm
« Qui peut penser que la seule passion amoureuse l’entraîne, comme une sorte d’imprésario ravi de son épouse à la voix certes à soutenir mais tout de même, vers tant d’autres pouvoirs ? »
Serait-il possible d’avoir la traduction ?
Allo non mais allo quoi… Cinquante ans se sont écoulés depuis de Gaulle et Hollande ! Après l’ORTF, l’info en continu a fait voler en éclat toute convenance. Un politique n’est jamais mort tant qu’il n’est pas enterré. Pensons à Juppé, toujours dispo malgré ses casseroles. Et Bayrou, revigoré depuis qu’il est devenu maire de Pau. Et Sarkozy est une bête politique. La liste est longue.
Sauf que Napoléon le petit a rénové la France et transfiguré Paris, lui donnant un peu d’air. Il a chassé les mouches de la Goutte d’Or.
Votre billet, cher Monsieur Bilger, a un air d’affolement : « Au secours, Sarkozy revient ! »
Mais quittez ce souci ! Les Français sont versatiles, enfin ils sont devenus versatiles (ils « zappent », affreux !) mais peut-être pas si stupides !
J’ai voté en 2012 non pas « pour » l’ancien président mais « contre » son adversaire. De deux périls choisir le moindre.
Enfin, si la comparaison avec de Gaulle n’a aucun sens pour l’un, celle avec Mitterrand, pour l’autre, n’en a pas davantage. Les impétrants font pâle figure face à ces modèles.
Faut-il que l’UMP soit tombée bien bas (dans la débine ?) pour se chercher un « repreneur » ! Et pourtant elle ne manque pas de talents en son sein, chez la jeune garde !
Enfin 2017 c’est encore loin, très loin. Il s’en passera des choses d’ici là qui peuvent changer le paysage du tout au tout. Les spéculations du moment sur l’avenir de ceux qui nous gouvernent ou de ceux qui nous ont gouvernés n’ont pas grande importance. Mais on en attache beaucoup trop !
Oui, Sarko fait le maximum pour remonter sur les estrades et côtoyer les grands de ce monde. Jamais il ne pourrait envisager de se retirer en Irlande pour méditer sur les causes de son échec de 2012. Comme Morano, Guéant et Hortefeux, il est dans le déni. Il pense que le peuple français a la mémoire courte. Sarko a été battu, non pas parce que Hollande était un recours, mais parce que sa personnalité extravagante avait fini par lasser. Sa personnalité n’a pas changé et maintenant il traîne pas mal de casseroles derrière lui.
Cependant on remarque que Hollande contribue à remettre Sarko en selle en le conviant au 70ème anniversaire du D-Day. Sarko va à nouveau se délecter : une scène, les plus grands dirigeants du monde…
Hollande voudrait-t-il avoir Sarko comme rival aux prochaines présidentielles pour augmenter ses chances de rempiler ? Juppé ou Fillon seraient des adversaires bien plus crédibles.
Nicolas Sarkozy président de l’UMP, c’est Jérôme Kerviel qui deviendrait PDG de la Société Générale, Madoff, patron de la Caisse d’Epargne, le braqueur qui s’installe au guichet de la banque pour ouvrir votre compte. Voilà un monsieur qui a plombé son parti une première fois de dix millions d’euros, qui fait rebelote avec une nouvelle ardoise de treize millions qu’il faudra rembourser sous la contrainte de la justice et qui prétend revenir sévir chez ceux-là même qu’il a dépouillés avec de grands airs de sauveur. Sauveur de quoi au juste ? De ses propres rapines ! Je vous ai tabassés, volé votre sac à main mais ne craignez rien, je vais vous faire le bouche-à-bouche en vous piquant vos perlouzes ! On peut lui reconnaître un culot d’acier.
Son attitude paradiplomatique est invraisemblable. Alors que l’Europe et les États-Unis sont à la peine pour faire entendre raison à la Russie sur l’Ukraine, cet ancien président français s’en va déjeuner avec Poutine de sa propre initiative et tient même à en faire l’annonce lui-même à l’AFP, de peur qu’on ne le sache pas. C’est du jamais vu, jamais, nulle part dans le monde démocratique ! Persuadé dans sa forfanterie de ne gêner que F. Hollande, il copine avec Poutine et passe outre Obama, Merkel, l’Union européenne, le nouveau président ukrainien sans vergogne et pourquoi ? Pour lui, sa pomme, sa gloriole, un casse-croûte avec celui qui l’a déjà blousé en Géorgie. La tournée confidentielle de Carla, c’est la sienne, elle murmure sur scène, il complote dans la coulisse.
Je ne parviens pas à comprendre ce qui se passe dans la tête de cet homme, cela relève à mon sens de la psychiatrie, aucun sens de la responsabilité d’un ancien chef d’État, inconscient du tintamarre de casseroles qu’il traîne bruyamment derrière lui, plombé jusqu’à l’os, chef d’un gang défait, un histrion nocif, un fou, fou de lui.
Quelle idée de le comparer si peu que ce soit à de Gaulle quand il arrive à peine à la cheville de Berlusconi !
« Et j’ai donc le droit, à un niveau infiniment modeste, de me prendre pour un Victor Hugo minuscule en mettant en garde contre de Gaulle le petit ! »
Certes…
Mais attention que l’Institut de la Parole ne devienne l’Institut du Bégaiement…
@Frank THOMAS
« Qui peut penser que la seule passion amoureuse l’entraîne, comme une sorte d’imprésario ravi de son épouse à la voix certes à soutenir mais tout de même, vers tant d’autres pouvoirs ? »
Serait-il possible d’avoir la traduction ? »
Un petit effort, c’est la phrase la plus drôle du billet.
S’il n’en reste que deux, nous serons ces deux-là…
Comparer Sarkozy avec ses prédécesseurs révèle combien sa personnalité est perturbée, tant son comportement s’écarte de ce qui est normal pour un ex-président.
Il est de plus en plus évident que Sarkozy est atteint de monomanie, son désir de retrouver le pouvoir, de se prendre pour le sauveur de la France atteint des proportions pathologiques. Sa vie entière tourne autour de cette obsession.
La justice cherche à savoir s’il a utilisé des moyens financiers frauduleux pour se faire élire en 2007 (argent de Kadhafi) et en 2012 (Bygmalion) et s’il reste serein, ce n’est pas qu’il se sente à l’abri derrière la fidélité de ses troupes, ou que son innocence sera démontrée sans contestation possible, mais parce qu’il a une si haute opinion de sa personne, que dans son délire, il se pense invincible. A son avis, que les gens le croient innocent ou coupable n’a pas d’importance, il est persuadé qu’ils voteront pour lui puisqu’il est le meilleur.
Bien sûr que beaucoup voteraient encore pour l’élire, sourds et aveugles à toutes les sirènes d’alarme qui ne cessent de retentir à son sujet depuis des années, parce qu’il exerce le pouvoir hypnotique de celui qui se situe dans le charisme, l’autorité, la figure du père, le pouvoir, et il a su se faire aimer. Il rassemble les nostalgiques d’un monde qui n’existe plus, celui d’avant 1970.
Ses sympathisants ferment les yeux sur son état mental dangereux pour la conduite d’un pays, aggravé par son stress depuis deux ans. Faire des plans sur la comète, renforcer son réseau, courir chez le pape, chez les chefs d’état, aller en Normandie, une agitation frénétique invariablement tournée vers son but unique, la présidence.
A la façon dont Sarkozy engage le combat, cela ne peut que mal finir.
S’il obtient finalement la présidence, ce sera en dictateur, pour exercer une dictature.
S’il ne l’obtient pas, alors que Dieu le protège.
Toute cette publicité faite autour de Sarkozy me déprime. il faudrait l’ignorer, mais on ne parle que de lui. Pourquoi ? Parce que pendant qu’il gesticule dans l’ombre, les lumières des media agrandissent grotesquement son ombre portée à l’arrière-plan. C’est presque du guignol. Sa candidature dévaluerait fortement l’image de la droite. Que les journalistes s’intéressent davantage à des gens comme Bruno Le Maire, par exemple, qu’on aime aussi pour sa sobriété, mais dont on se demande malheureusement si elle est appropriée aux nécessités électorales. Les Juppé, Hollande, Raffarin, Aubry, sans oublier Sarkozy bien sûr, ont largement fait leur temps. Ils sont usés, mais comment le leur faire comprendre ?
Je ne crois pas que la comparaison entre Charles de Gaulle et Nicolas Sarkozy soit pertinente. Si ce dernier a des modèles politiques, ce seraient plutôt Napoleone Buonaparte, François Mitterrand et Jacques Chirac. Autrement dit, des républicains conservateurs, modérés et opportunistes.
Un peu comme Adolphe Thiers, Léon Gambetta ou Jules Ferry qui représentaient à merveille, eux aussi, l’alliance « du sabre, du goupillon et du coffre-fort », selon les fortes paroles de l’historien Henri Guillemin.
Merci, je vous retrouve tel qu’en vous-même, où à juste titre vous réclamez morale et tenue. L’aveuglement sur sa stature par un homme politique est un classique ; plus désespérant est le soutien inconditionnel et redondant de sa garde, qu’on imagine en recherche d’un père spirituel (?). Un de vos meilleurs billets de ces derniers temps.
« François Hollande est trop aimable. Il devrait monter sur ses grands chevaux pour dénoncer le comportement de Nicolas Sarkozy… »
Ne pensez-vous pas que Hollande préférerait avoir Sarkozy en face de lui en 2017, plutôt que Juppé ou Fillon ?
Il l’a battu une fois et ne se priverait pas de lui rappeler tous ses écarts déontologiques, caractériels et financiers ainsi que ses non-réformes.
On aurait alors le choix entre la peste et le choléra ou la peste brune et le choléra si le FN est au second tour.
Il était une fois le radeau de la Méduse…
Qui c’est-y qui va être mangé ?
Tire la chevillette et la bobinette cherra !
Ben voyons…
Pendant toute sa vie le Général de Gaulle s’est fait une certaine idée de la France.
Manifestement pas la même que tous ces arrivistes qui ne roulent que pour eux et pas vraiment au nom de l’intérêt général.
L’autorité, le prestige, la noblesse de caractère et la grandeur de la France.
Pas demain la veille que l’on va retrouver une grande pointure !
Et j’ai donc le droit, à un niveau infiniment modeste, de me prendre pour un Victor Hugo minuscule en mettant en garde contre de Gaulle le petit !
Et encore, si l’on peut reprocher à Napoléon le petit une guerre menée avec légèreté qui s’est soldée par le désastre que l’on sait, au moins lui doit-on plusieurs avancées sociales et une entreprise de modernisation de la France.
Que pourra retenir l’histoire de « de Gaulle le petit », sinon ses discours creux et ses guignolades ?
Et si l’on changeait tout ? Si on faisait enfin cette VIe République que certains, aujourd’hui oublieux, appelaient de leurs voeux ?
Et si un Président était élu pour un seul septennat, durée assez longue pour faire de vraies réformes de fond, d’autant qu’il serait libéré de l’obsession de la réélection, on se débarrasserait du même coup de cette cour prête à toutes les courbettes et les compromissions ; et si l’on faisait de même avec tous nos élus qui se « dévouent » tellement pour un peuple qu’un peu de repos leur ferait le plus grand bien, un, deux mandats peut-être et zou, place aux autres ; et si l’on facilitait l’accès de nouvelles catégories sociales aux fonctions électives, nids de fonctionnaires qui sont totalement hors-sol ; et si l’on obligeait un député national qui se présente aux européennes à abandonner son mandat pour que son engagement dans sa nouvelle bataille politique ait un sens ; et si l’on ne rattachait plus nos élus nationaux à une circonscription ce qui les rend tributaires de lobbys alors qu’ils sont là pour faire les lois de l’ensemble d’un pays, etc. etc. Sarkozy ferait alors ses conférences bien payées, Hollande aurait du courage, Marine Le Pen irait rejoindre Mélenchon dans les Abysses ; un rêve !
Il y a au moins un élément, dans tout ce cirque, qui peut nous inciter à l’optimisme : les sondages sont catastrophiques quant à un retour de Sarkozy au pouvoir. Dieu merci, Hortefeux et Morano ne font pas (encore) une élection…
Quelle fascination pour François Hollande ! Le voilà « trop aimable », lui que ses propres amis décrivent comme un embrouilleur, un faux derche, un louvoyeur. Toutes les rédactions de la presse française ont voulu nous faire croire dès 2012 qu’il était doté d’un « humour fou », d’une finesse d’analyse hors pair, il n’a fait rire que la planète avec son scooter et ses blagounettes, mais pas les Français.
Vouloir nous faire croire aujourd’hui qu’il a encore des cartouches secrètes, encore un tour dans son sac, qu’il va se réveiller, relève de l’onanisme hystérique. Ça rend sourd, chacun le sait.
François Hollande aura réduit en cendres le Socialisme. Il a donné un terrible coup de vieux à ce courant idéologique qui ne le méritait pas, même ses ministres ont l’air gâteux, Sapin et Rebsamen sont nos Bouvard et Pécuchet pour qui 2+2 ne font plus quatre, et se ridiculisent de mois en mois sur le chômage et les rentrées fiscales. Cazeneuve a bien fait de déguerpir au ministère de l’Intérieur car il n’y est pas pour rien. Montebourg, du haut de ses 50 ans a déjà l’air d’un funambule épuisé avec sa « démondialisation », alors que Peugeot devient chinois. Et que dire de cette Marylise Lebranchu, menhir de la fonction publique, dernier bastion du socialisme électoral…
Quand on a perdu le prolétariat et les ouvriers, il est inadmissible d’oser encore parler de socialisme. Le PS n’existe plus, demeurent quelques loges maçonniques qui veulent encore nous dauber de socialisme via une presse française en tablier et fil à plomb…
Le Socialisme est mort, Hollande l’a enterré.
PB : « Qui peut penser que la seule passion amoureuse l’entraîne, comme une sorte d’imprésario ravi de son épouse à la voix certes à soutenir mais tout de même, vers tant d’autres pouvoirs ? »
JDR : « La tournée confidentielle de Carla, c’est la sienne, elle murmure sur scène, il complote dans la coulisse »
Le président Sarkozy a tant de défauts que l’on croit nécessaire de brocarder son épouse ! JDR, passe encore mais vous… à plus d’un titre cela me laisse songeur…
@Camille
Un magistrat ne vous déclarera jamais innocent, simplement non coupable de…
Et pendant que ça débine, espionne et déblatère à tour de bras du côté des médias, que les accrocs de la toile font de la surenchère et en rajoutent dans la rumeur salace et la calomnie, que les instituts de sondage aux anges manipulent le citoyen lambda sans vergogne (pourquoi se gêner avec de pareils couillons ?!) la France s’enfonce chaque jour un peu plus dans le chômage et la récession.
« Le coq, l’autruche et le bouc… émissaire », ce n’est pas du Hugo mais du Sauvy et tellement plus d’actualité si l’on veut comprendre ce qui se passe chez nous au 21ème siècle. Sauf que le bouc émissaire dans l’esprit de certains, ce ne peut être l’Etat dirigé par une chiffe molle, mais toujours et encore Sarkozy, l’ex-président dont on continue à agiter l’épouvantail, à guetter le moindre geste, décortiquer le moindre mot pour mieux masquer l’échec total de la politique socialiste actuelle et l’incompétence de celui que des citoyens sans discernement, voire tout simplement revanchards, ont contribué à élire. A leur place, vu le résultat calamiteux, je me ferais toute petite et me garderais désormais de faire des pronostics, de tirer des plans sur la comète et encore moins de prodiguer des conseils.
Pourtant Carla m’a dit, la fa# ré mi… Et Villepin aussi si (bémol) si…
Ne pas oublier qu’en France tout finit par des chansons.
—
@ Savonarole
De profondis socialibus hollandum : Parturiunt montes ; nascetur ridiculus mus.
Son inspirateur ou son aspirateur et parfois à tort ?!! Content de continuer à vous élire, vous, mon Pape François !
Adamastor, brocarder Carla Bruni n’a rien de méchant et encore moins d’idéologique. Ce qu’elle écrit n’a rien de honteux, ça se laisse entendre mais il faut reconnaître qu’il faut tendre l’oreille, ce n’est pas insultant de le dire.
Ce qui est artistiquement plus contestable, c’est que la tournée de Carla est doublée d’une tournée crypto-diplomatique de son mari, qui se sert de sa femme comme d’un paravent. Il fait une courte apparition au concert de Moscou, ce qui lui sert d’alibi pour déjeuner avec Poutine. A-t-on le droit d’être interloqué par un tel comportement ?
@Catherine A
si l’on facilitait l’accès de nouvelles catégories sociales aux fonctions électives, nids de fonctionnaires qui sont totalement hors-sol (…)
Et de plus, un fonctionnaire disposant d’un mandat électif peut être considéré comme juge et partie et comme tenté de favoriser la « caste » dont il est issu, au détriment des autres catégories de la population.
Il serait juste, à l’instar de ce qui se passe dans d’autres pays, que les fonctionnaires se portant candidats à un mandat électif démissionnent de leur poste.
Bonjour,
Ce qui ce passe à l’UMP est très intéressant.
Je n’ose pas parler d’honnêteté en politique. Mais qui dans ce parti va avoir les qualités et le courage pour s’opposer à NS, et qui a des preuves pour le faire inculper ? « Les juges sont patients ».
N.Sarkozy ressemble trop à ce couple Balkany, vulgaire, arriviste, sans scrupules, magouilleur, faire du fric par tous les moyens, même malhonnêtement.
Non ce n’est pas ce type d’homme politique qu’il faut à la tête de l’État. Ce qui est rassurant c’est qu’à droite il y a des femmes et des hommes capables pour diriger la France
Mon cher Hugo, j’ai lu votre blog avec gourmandise comme je mange ce miel de châtaignier fort en bouche et puissant comme vos propos qui décrivent parfaitement et sans complaisance les personnages. Des propos que je partage.
Vous me faites pitié, une fois de plus, dans vos analyses politiques.
Que vous n’aimiez pas Nicolas Sarkozy, je le comprends. Mais vous en faites une fixation qui vous aveugle.
Juppé est la coqueluche de la classe jacassante, cette boussole qui indique le sud, comme avant lui Delors ou Rocard ou Balladur l’avaient été. On connaît la suite.
Il y a de tout au centre. Sauf des électeurs.
Il faut être lucide. L’élu de 2017 sera une catastrophe. Hollande, Valls, Juppé, Fillon, Sarkozy ? Nous n’avons le choix qu’entre des tocards, chacun dans son style. Nicolas Domenach et Eric Zemmour, qui ne sont pas d’accord sur grand-chose, convergent pour constater que, depuis trente ans qu’ils suivent la vie politique, le niveau a chuté de manière spectaculaire. Il y a plusieurs causes possibles. Parmi celles-ci : > la perte de pouvoir des politiciens nationaux (transfert à l’UERSS) et le changement des valeurs. Il est plus prestigieux d’être « start-uper » que ministre. Les mecs qui en ont dans le ciboulot en tirent les conséquences et fuient la politique. On se retrouve avec les couillons sans scrupules. > l’exposition permanente aux médias suppose une boursouflure de l’ego pathologique. Ceci garantit que ne font de la politique que des demi-cinglés (et encore, le « demi » est souvent de trop).
« Imagine-t-on Valéry Giscard d’Estaing, dont l’humilité n’était pas le trait principal, pousser pourtant le ridicule, après 1981, jusqu’à damer officieusement le pion à un Mitterrand ? »
Donc vous comparez Hollande à Mitterrand vous ? En même temps, en mensonges et en histoires de c… c’est vrai qu’il y a convergence, pour le reste… Du reste Mitterrand, en connaisseur, avait préféré prendre dans ses filets Ségo plutôt que Fanfan, et il disait de Hollande ce « balourdeur » de province… (en lieu et place de « laboureur » de…)
Je ne suis pas particulièrement sarkozyste mais je souhaite vivement, pour le fun, qu’il revienne mettre un grand coup de pied au culte de ces socialos à la dérive dans leur pédalo, parce que je ne compte ni sur Fillon ni sur Juppé pour mettre les mains dans le cambouis, ils les ont trop manucurées (quoique Juppé avec sa secrétaire payée par une société, du temps où il sévissait à la mairie de Paris… :-D)
Maintenant que Sarko connaît la poloche, les médias et leurs manières ne le surprendront plus, du moins je l’espère, et, ayant échoué au premier test il saura résoudre le second.
De toute façon ça ne peut pas être pire !
Bien avant de mettre les pieds à Paris, le président Obama a devancé les doléances de M. Hollande à propos des démêlés de la BNP aux Etats-Unis et de l’amende qui lui pend au nez :
« Il n’est pas dans les habitudes du Président des Etats-Unis de prendre son téléphone pour appeler le Procureur et lui signifier ce qu’il doit faire… », ajoutant, en persiflant, « ce n’est peut-être pas le cas dans certains Etats… »
Mets cela dans ta poche François Hollande, et ton mouchoir par dessus !
http://www.lefigaro.fr/societes/2014/06/05/20005-20140605ARTFIG00375-obama-refuse-de-se-meler-de-l-affaire-bnp-paribas.php
Désolé de vous faire de la peine, mais décidément c’est François le petit…
Les Français ont toujours préféré les losers : Poulidor plutôt qu’Anquetil…
Donc Hollande plutôt que Sarko, Fillon plutôt que Sarko, Juppé plutôt que Sarko.
Juppé dont il faut se souvenir qu’il prôna un moment les allocations familiales réservées aux « pauvres », Juppé qui fait ami-ami avec l’imam de Bordeaux Tareq Oubrou, Frère musulman de son état…
Tout est bon à ces gens-là pour infliger aux citoyens leurs billevesées.
@JD Reffait
A propos de psychiatrie,
vos copains ont prévu de réduire le nombre des régions sans supprimer un seul poste !
Plus fort : ils ont prévu une région comprenant La Rochelle et Chartres.
Ce ne sont pas de fous, ça ?
La commission européenne nous a demandé de revoir nos seuils sociaux. Après avoir fait semblant de commencer à être intelligents en oubliant la demande de la commission, vos copains refusent.
Ce ne sont pas de fous, ça ?
Franck Boizard | 05 juin 2014 à 19:14
Très juste.
Alain Juppé, qui sort du Val-de-Grâce, va nous être servi matin, midi et soir jusqu’en 2017. Encore un septuagénaire indispensable… BFMTV va nous saouler de « Juppé le Sage de la République »… Jacques Delors avait eu le bon goût de se taire et de se mettre en retrait, peut-on espérer que la droite de Juppé se la boucle un peu ?
J’ai relu le CV de Juppé sur Wikipédia, quelle formation inouïe, formidable, pour une carrière si nulle. Un type qui n’aura jamais travaillé un seul jour de sa vie dans une entreprise. Juppé c’est Hollande, sauf que le premier fait vingt kilos de moins.
On avance, on avance.
F. Hollande dans le baromètre TNS Sofres-Sopra pour Le Figaro Magazine diffusé jeudi, voit encore sa cote de confiance fondre de deux points, à 16 % d’opinions positives.
Tout le monde sait qu’en homéopathie, c’est l’utilisation technique de dilutions infinitésimales qui donne l’efficacité maximale.
La nécessité de diminuer la toxicité des substances choisies par application du principe de similitude a conduit Hahnemann à diluer, puis à fortement agiter ses préparations. Après chaque dilution la préparation est secouée (succussions) énergiquement, manuellement ou mécaniquement, ce qui lui permettrait de conserver ses effets pharmacologiques malgré des dilutions importantes.
Continuons donc à « succussionner » fortement Hollande, par ce que l’on appelle vulgairement le Hollande bashing et peut être finira-t-il par être bien faisant lorsque sa cote de popularité atteindra les chiffres de dilutions homéopathiques.
J’ai une totale confiance dans l’homéopathie, mais donnera-t-elle les mêmes résultats en politique ??
On peut toujours rêver.
Enfin ce que j’en dis.
@JD Reffait
M. Reffait, le coup de la psychiatrie vous nous l’avez déjà fait la dernière fois. Vous ou votre famille. Va falloir imaginer autre chose. A mon avis.
@PB
Je m’étonne de l’énergie que vous investissez, Philippe, en continuant à taper sur Sarko.
Le monsieur au pouvoir s’appelle Hollande. C’est Monsieur 3%.
C’est le monsieur qui fait monter le FN à 25%.
C’est le monsieur qui casse tout ce qu’il touche.
C’est le monsieur qui fait du petit Mitterrand rue du cirque.
Lui et sa famille politique dirigent la France et tiennent toutes les manettes et c’est sur Sarko que vous tapez ?
Les Français n’ont que faire de vos émois.
Ils me l’ont dit.
Cher Philippe,
Il est plus désirable d’être une miniature de de Gaulle qu’un Hollande en enflure.
Les enluminures de demain n’auront qu’à grossir les traits, ce que vous faites souvent.
Les alchimistes interpellés par vos dires annoncent un retour brillant pour Nicolas et un départ sans fanfare pour le fanfaron. La pierre brute et vraie peut révéler bien des éclats, de l’énergie et des lumières.
Que Hollande plombe notre pays depuis des lustres n’est plus une trouvaille.
Que Nicolas puisse réveiller l’aura de la France est plus certain.
De Gaulle n’a jamais recherché l’état de saint, et rester soi-même est déjà un destin.
Les Français ont élu un reflet de Mitterrand qui était lui au minimum un personnage et un écrivain. Hollande est un comédien, un manipulateur et un menteur et le monde entier en a conscience.
Ne misez pas sur une rupture de confiance entre Nicolas et la population. Les médias et les juristes pourront toujours essayer de salir une destinée en inventant et colportant ragots et légendes.
La population a intelligence et raison et saura distinguer l’homme d’action de l’homme de l’inertie. L’homme dépassé de l’homme de la croissance et de l’avenir.
françoise et karell Semtob
Ils sont usés, mais comment le leur faire comprendre ?
Rédigé par : Lucile | 05 juin 2014 à 13:05
En arrêtant de voter pour eux…
Cessez donc de nommer tous ces noms de droite comme de gauche ou autres. Présentement, de chef ou cheftaine il n’y en a point. A l’horizon non plus c’est le vide total.
A l’ère de de Gaulle, les Français avaient une autre mentalité et surtout moralité. Maintenant, les Français ont les politiques qui leur ressemblent, c’est tout simple.
Trop facile de toujours pointer le doigt vers l’autrui inatteignable.
Curieux. Certains reprocheraient presque à Philippe Bilger de faire une fixette sur Sarkozy ! Il s’acharnerait sur le petit Nicolas sans raison, par une forme d’obsession maladive.
Il se trouve que le pot de colle, c’est Sarkozy. Qu’on aimerait tant penser au printemps sans qu’il passe la tête de force dans notre champ de vision. Que chassé proprement par la porte, il revient par la fenêtre, par le soupirail, par la chatière, par la porte du garage et qu’on ne peut ouvrir un placard sans le découvrir s’agitant au milieu de la vaisselle cassée. Il s’invite chez nous comme chez Poutine, un pied dans la porte, tel un marchand de tapis. C’est le sparadrap du capitaine Haddock, où que vous alliez, aux confins du monde civilisé, vous le retrouvez scotché sur votre front.
Ce n’est tout de même pas Philippe Bilger qui le colle à la Une des journaux. La moitié de l’UMP est mise en examen dès qu’on prononce son nom, ce n’est pas un fantasme bilgérien tout de même ! Et si Sarkozy menace de faire don de sa personne à l’UMP et accessoirement à la France, quand on sait désormais ce que ça coûte, on a le droit de trembler !
Soit dit en passant, P. Bilger massacre quasi-quotidiennement C. Taubira, je suis loin d’être d’accord sur le fond mais je ne m’en offusque pas sur la forme. Après tout, l’auteur de ce blog ne contraint personne à lire ses billets avec un pistolet sur la tempe. Je sais à quoi m’attendre sur certains sujets, je puis en contester le fond ou partir faire du vélo avec mon fils mais il ne me vient pas à l’idée une milliseconde de sommer Philippe de choisir un autre sujet à ma convenance !
Mon raisonnement est sans doute simplet mais je crois que Philippe est libre d’écrire ce qu’il veut quand il veut, y compris de dézinguer Sarkozy ou Taubira quand ça lui chante tandis que je suis libre de fuir ce blog si je le veux. L’internet est vaste, les grands penseurs sarkozystes sauront satisfaire les fans de l’ancien président : je conseille le compte twitter de Nadine Morano plutôt que le blog épuisant de P. Bilger, c’est frais, peu calorique et sarkophile à tous les étages.
Bonjour Philippe Bilger,
« Cette usurpation intellectuelle et politique est une offense à ce que Charles de Gaulle a eu d’intègre, de remarquable et d’unique. Ses qualités étaient exceptionnelles, ses défauts également mais rien de médiocre chez lui. Il n’imitait personne puisqu’il était à imiter. »
Nicolas Sarkozy qui se prend pour de Gaulle, François Hollande qui, à la tribune, prend les mimiques et la gestuelle de François Mitterrand. Tout ça est bien consternant.
Alors que la crise dure depuis déjà six longues années et que la France cherche désespérément l’homme providentiel, il nous faudrait choisir entre des personnalités politiques qui toutes, à des degrés divers, ont pataugé dans des affaires pas très propres.
Il est grand temps de renverser la table, de définitivement mettre au rancart ces vieux polichinelles de la politique qui ont largement fait la preuve de leur incompétence pour laisser la place à de nouvelles têtes qui sauront, en tout cas je l’espère, apporter un vent frais à la politique car celle-ci sent furieusement le renfermé.
Le pays a besoin d’un chef, d’un vrai, pas d’un guignol. Un chef incontestable, respecté par la majorité des Français. Un chef capable de faire prévaloir l’intérêt général quitte pour cela à aller à l’encontre des lobbys, des corporatismes et communautarismes.
Qu’il soit impopulaire ou non n’a pas d’importance. Il sera jugé sur ses résultats et non sur ses discours de bonimenteur.
Oui mais voilà, ce chef, on ne voit pas du tout qui cela peut bien être aujourd’hui. Et c’est bien là tout le problème.
« Et si sans cesse on doit revenir à lui, c’est parce qu’il nous menace sans cesse de son retour ! Il serait vain de lui rappeler que, pour d’autres que lui, un lien rompu avec la France et les Français n’était pas guérissable. »
M. Charles de Gaulle est parti après le non au référendum et n’est jamais revenu. M. Giscard d’Estaing est parti après sa défaite et n’est jamais revenu sauf pour présenter le projet de constitution européenne. M. Chirac est parti après sa défaite face à M. Mitterrand et puis il est revenu en vainqueur.
M. Sarkozy a vaincu Juppé et de Villepin qui ne reviendront pas dans la course à la présidence.
Vous êtes le phare qui nous indique les ruses en sourdine de celui que vous appelez si adroitement de Gaulle le petit. Vous êtes la vigie, la sentinelle qui veille et observe et alerte. La une de l’Express qui nous montre un Sarkozy prêt à en découdre est ridicule, et sournoise : victime ? caïd ? cassage de gueule ? Votre extrême attention et votre regard incisif sont un rempart à la grande entreprise qui prépare le retour de l’ex. On en frémit déjà ! Comme d’habitude, gardez l’œil.
@Jean-Dominique Reffait
Tout est dit et bien dit… comme d’habitude ! 🙂
@Xavier NEBOUT
Vous avez parfaitement raison !
Ayant habité une bonne quarantaine d’année à Chartres, je ne vois pas ce qui a pu conduire certains crânes d’œufs à imaginer un axe Chartres / La Rochelle port de pêche et qui entend le rester comme l’avait déclaré le Grand Charles en parlant de Fécamp. Sauf à éviter de mécontenter le fidèle Breton et la dame du Poitou totalement incontrôlable. Et l’intérêt général dans cette affaire, ils n’en n’ont rien à cirer. Minable !
PS : Manque l’avis de Valérie et de Julie.
Nous avons vu N. Sarkozy à l’œuvre et nous voyons F. Hollande dans la même configuration.
A moins de débarquer de chez Néandertal, nous devrions être capables de savoir ce que l’on ne veut plus…
Moi M. Reffait ce n’est pas Sarko qui m’intéresse. C’est la gouvernance de la France.
Philippe fait les fixettes qu’il veut.
Lui, c’est Sarko.
Vous, c’est Bilger. C’est assez émouvant.
A chacun sa fixette.
Vos leçons de moralité sont d’une autre époque.
Béni-oui-oui. C’est bien un truc de socialiste cela.
Parlez-nous donc de François. C’est lui qui gouverne la France !
Autant vous êtes disert sur un fantôme, sur une ombre, autant vous êtes taiseux sur votre petit copain mauvais payeur, mauvais président.
L’UMP est morte. Tant mieux. Pas encore remarqué ?
Les Français veulent autre chose que le PS et l’UMP !
Cassez-vous les méninges et sortez de votre pauvre idéologie d’opposant de troisième degré. Tout Reffait que vous êtes.
Vous appartenez à la majorité. Pas encore remarqué ?
Pas étonnant.
On peut toujours comparer un individu à un autre. Si on compare Sarkozy à de Gaulle on ne trouve pas un de Gaulle en petit, on trouve un anti-de Gaulle.
Il n’est pas moins cultivé, moins réfléchi, moins déterminé, moins désintéressé que de Gaulle, il est inculte, irréfléchi, arrogant et intéressé.
@Alex paulista
Mais pour qui voter alors ? L’offre ne correspond pas aux besoins réels de la fonction. Quand vient le moment, je me sens obligée de contrer les plus mauvais. C’est peut-être au niveau des primaires qu’il faudrait intervenir, pour ne pas laisser le gros des troupes espérer le miracle en se ruant sur le candidat le moins impopulaire, alors même que tout laisse à penser qu’il n’a pas le profil.
C’est peut-être aussi la fonction qui n’est pas adaptée à des hommes « normaux ». J’aimerais un président avec peu de pouvoir et un Premier ministre vraiment actif, que même sa propre majorité pourrait renverser s’il ne faisait pas l’affaire, ou s’il commençait à débloquer sérieusement. Je tremble quand on évoque l’idée d’un septennat. Encore trois ans pieds et poings liés avec Hollande, ça paraît déjà une éternité. Aux USA, le président est élu pour quatre ans, et le pays ne s’en porte pas plus mal. Je serais étonnée d’apprendre que Merkel ait un blanc-seing tous les cinq ans. Mais, pour un système parlementaire efficace, il faudrait aussi des partis politiques fiables. Tout un programme.
« Grâce à Jean-François Copé et à l’affaire Bygmalion, l’UMP semble s’être enfin réveillée. »
Mais l’UMP, mais le PS, sont toujours réveillés… pour faire leurs affaires !
Chacun de son côté a une liste impressionnante
d’élus, de candidats, de responsables politiques qui même avec l’administration judiciaire que nous avons (je n’ai pas dit JUSTICE) ont été condamnés, ou sont assignés.
Qui sont Hollande, Sarkozy (et leur prédécesseurs) ? des opportunistes qui défendent leurs intérêts propres et ceux de leurs copains.
il est vrai que les citoyens, eux, se comportent comme des supporters d’une équipe de foot et veulent nous inculquer que leur équipe est la meilleure.
Et lorsqu’on essaye d’argumenter sur le bilan catastrophique de leur équipe, ils répondent que ce qui importe c’est de battre l’adversaire.
Décidément les « chiens de garde » font bien leur travail !
@Jean-Dominique Reffait
Tout est dit et bien dit… comme d’habitude ! 🙂
Rédigé par : Achille | 06 juin 2014 à 08:49
Achille, ôtez-moi d’un doute.
Est-ce bien vous qui étiez en affaires avec Aquilino Morelle ?
Vous croyez que Jean-Do pourra vous donner la même charge de travail, aux mêmes conditions ?
Jean-Paul Ledun : « Moi M. Reffait ce n’est pas Sarko qui m’intéresse. C’est la gouvernance de la France.[…]
Parlez-nous donc de François. C’est lui qui gouverne la France ! »
Mais bon sang ! Je vous parlerai de François sur ce blog quand il en sera question ! Je ne vais pas m’enquiller dans le hors sujet pour vous complaire ! C’est ça que vous vous refusez à comprendre : Philippe choisit de parler foot, on commente le foot, si c’est Miss France, on commente Miss France, quand vient le tour de Sarko, va pour Sarko, un coup de gourdin sur Taubira, causons de Taubira. C’est la règle du jeu, si on ne l’admet pas, on s’en va lire autre chose.
C’est formidable tout de même ce culot ! Le billet ne m’intéresse pas, méprisons l’hôte de ce lieu et parlons d’autre chose ! En voilà des manières ! Non, je ne vous parlerai pas de Hollande quand le sujet est Sarkozy, non, je sais me tenir !
Le seul parti politique digne de ce nom aujourd’hui est l’UPR.
Allez sur leur site et ensuite vous ne ferez plus les commentaires désolants que je peux lire.
Et ici je mets tout le monde dans le même sac.
Évoluez si vous le pouvez encore et surtout avant qu’il ne soit trop tard.
Vive la France.
Cher JDR, vous êtes injuste avec Jean-Paul Ledun : le nom de François Hollande est quand même cité sept fois dans le billet, si je sais compter… J’aurais tendance à vous approuver si, de « Caligula au petit pied » à « de Gaulle le petit » notre hôte ne me semblait être relativement (l’adverbe est faible…) obsessionnel sur le – petit, forcément petit – sujet…
Soyez heureux : de par son dépassement de frais de campagne, NS vous aura évité de contribuer, par le biais de vos impôts, à supporter lesdits frais ! Et ce sont les braves couillons de l’autre bord que le vôtre qui ont mis, volontairement, la main à la poche pour combler les caisses de l’UMP… Ne vous plaignez donc pas trop puisque, au demeurant, ce dépassement illégal n’a pas eu d’effet sur le scrutin qui a vu élire votre champion commun.
On peut continuer à se faire des frayeurs sur le retour de Caligula et continuer à regarder le doigt et non la Lune qui s’éclipse… Ecran de fumée ad usum populi.
Je me console en me disant que la coupe du monde qui arrive va permettre à notre cher sportif en chambre de nous pondre quelques beaux billets : il évitera sans doute alors de nous sarko-matraquer pendant ce temps… et respectera l’engagement que jadis, et proprio motu, il s’était assigné, lequel engagement n’a tenu que ce que vivent les roses !
@ Tipaza | 06 juin 2014 à 12:11
« Achille, ôtez-moi d’un doute.
Est-ce bien vous qui étiez en affaires avec Aquilino Morelle ?
Vous croyez que Jean-Do pourra vous donner la même charge de travail, aux mêmes conditions ? »
Mon cher Tipaza, je vous ferai observer qu’il m’arrive rarement de commenter les contributions de Jean-Dominique. Je les lis toujours avec plaisir car outre le fait que je partage en grande partie ses idées, il a une excellente plume qui n’a rien à envier à celle de notre hôte.
Mais surtout, contrairement à vous, il ne s’embarrasse pas de citations pompeuses qui sont plus destinées à montrer le vernis d’une culture laborieusement acquise qu’à véritablement étayer son argumentation.
@JDR
Merci pour votre réponse qui par ailleurs me laisse supposer que vous avez assisté au concert à Moscou, donc été témoin de la brève apparition de NS…
Oui, sans l’ombre d’un doute, vous avez le droit de vous interloquer de tout ce qui vous paraîtra digne de vous interloquer.
À mon tour d’être assez stupéfait par le comportement de « votre idole »… Voilà François le grand qui, après son « Moi président de la République, je ferai fonctionner la justice de manière indépendante… », se permet d’interpeller le président des Etats-Unis afin que celui-ci intervienne auprès de la Justice de son pays pour faire diminuer les sommes réclamées par le procureur de New York dans l’affaire BNP… Je n’ai pas lu sous votre plume, comme sous aucune autre à ma connaissance, la dénonciation de cette naïve, maladroite, contre-productive tentative d’influence de la justice américaine par l’entremise du président Obama. Du reste sa réponse a été cinglante ! Etroitesse de vues et donc d’analyse de François le grand ?…
Voilà la finesse politique que l’on lui prête mise à mal. J’hésite entre naïveté ou stupidité !
@mariane
Combien de cierges avez-vous allumés ?
Presque hors sujet, mais important. Je m’étonne qu’à l’occasion des cérémonies du D Day, on ait assis les vétérans en plein soleil sans avoir prévu pour ces vieillards dont certains avaient peine à se lever sans chanceler pour saluer de Gaulle le petit, le moindre parasol ou dais en longueur ! C’est ahurissant ! Qu’est-ce qu’on espère ? qu’ils tombent encore comme des mouches sur cette même plage, mais cette fois-ci du fait du soleil et de l’imprévoyance des organisateurs ?? Les honneurs du tapis rouge c’est bien, le souci de ne pas transformer ces vieux soldats en barbecue c’est mieux ! Et prévoir de les hydrater c’est encore mieux !
Je ne sais pas compter… (j’ai raté Math élem. en 67 et je n’ai pas le certificat d’études…)
C’était sept !
Comme les nains…
Complément à Catherine JACOB | 06 juin 2014 à 15:20
Quelqu’un s’est apparemment avisé qu’il convenait de protéger les vétérans du soleil. C’est bien. Avec des ombrelles qui n’eussent pas absorbé mais plutôt réfléchi les rayons du soleil, ce que ne font pas ces parapluies noirs synthétiques, c’eût été encore mieux ! Mais bon, c’est déjà ça.
« …contrairement à vous, il ne s’embarrasse pas de citations pompeuses qui sont plus destinées à montrer le vernis d’une culture laborieusement acquise qu’à véritablement étayer son argumentation. »
Rédigé par : Achille | 06 juin 2014 à 14:27
Des «citations pompeuses»…
Ainsi donc vous voyez des pompes partout !
Je n’ai plus de doute, vous êtes bien celui que vous semblez être.
Adamastor, pourquoi voudriez-vous que je commente, sous un billet consacré à Sarkozy, la démarche de Hollande concernant l’amende américaine BNP Paribas ?
Sauf à démontrer que N. Sarkozy a trempé dans ce coup-là aussi – laissons-lui une semaine de répit avant une nouvelle casserole – je risquerais fort d’être hors-sujet. Car le sujet de billet est Sarkozy, pas la BNP Paribas. Ai-je une quelconque autorité sur ce blog pour orienter la discussion sur un autre sujet que celui du maître des lieux ?
Si tant est que j’aie un avis éclairé sur un sujet pareil, je ne manquerais de faire droit à votre demande si Philippe juge à propos d’évoquer cette histoire de la BNP Paribas et seulement à cette condition.
Je n’ai pas d’idole politique, aucune. J’ai des convictions fortes qui ne s’incarnent jamais en totalité dans un responsable politique. Je vous paraîtrais vaniteux mais je ne suis jamais de l’avis des politiques, ce sont eux qui parfois, sont du mien. Ce qui signifie, sans forfanterie, que je pense absolument seul et que je nourris ma réflexion à de multiples sources dont aucune ne peut prétendre détenir un avantage sur moi.
Par exemple, si vous voulez me fâcher et m’entendre dégoiser sur le président, parlez-moi de la réforme des régions. Un indice : je suis Breton. Mais c’est hors-sujet.
PS : Ne pouvant le faire plus discrètement, je remercie ici Achille.
Désolé Monsieur Reffait,
vous nous parlez de l’UMP voleuse, de Carla Bruni chanteuse, de fou et de pot de colle alors souffrez que l’on vous réponde.
Cessez de faire la police sur ce blog. Vous allez finir comme Christian C : Commissaire du peuple.
Il me semble que ce blog possède une excellente modératrice.
Vous n’allez pas lui piquer son job non plus ?
Il ne se vend pas votre bouquin ou quoi ?
Vous nous avez seriné pendant cinq ans tout le bien que vous pensiez de Sarkozy. Je me suis tu pendant deux ans.
La récré est finie.
Comptez sur moi pour vous rappeler les faits et méfaits de votre copain mauvais payeur.
Toujours, tout le temps. Si ce n’est pas ici ce sera ailleurs.
A propos, j’ai trouvé le PR excellent dans son discours de commémoration du D-Day. Comme quoi…
Je me suis médiatiquement intéressé ces derniers jours aux commémorations du 6 juin et à la grandeur de l’Histoire… C’est un peu comme si j’avais réécouté le poste à galène avec mon père, à la cave… Un retour sur le blog de PB m’a ramené dans l’époque actuelle. PB se présentant en Victor Hugo minuscule pour nous assimiler Nicolas Sarkozy à de Gaulle le Petit !! Justement, une amie me disait, en revoyant les images de de Gaulle en 1944, se demander si de Gaulle aurait eu sa carrière politique s’il avait eu la taille de Sarkozy… En d’autres termes, il est plus facile de devenir un grand homme si l’on est déjà un homme grand…
@ Jean Le Cauchois
Vous me rappelez des souvenirs émus en évoquant votre poste à galène. Moi aussi étant gamin, j’écoutais la radio avec un poste à galène fabriqué par mon père avec une boîte à cigares. Les écouteurs de l’époque étaient en bakélite et les recherches de fréquences étaient quelquefois laborieuses.
C’était une autre époque mais malgré notre âge, nous ne sommes que d’ex-gamins. Bien cordialement.
@JDR
Merci pour votre réponse. Je sais bien que le sujet principal du billet est le président Sarkozy, néanmoins comme déjà signalé par un autre lecteur, son successeur n’est pas étranger à ce billet. Il y est cité 5 fois.
Vous savez aussi qu’il arrive que « l’on saute sur un billet » pour signaler un fait ou des faits concernant d’autres protagonistes. Il a été assez reproché à Philippe Bilger de ne pas se priver de coups de griffe dans la peau de M. Sarkozy alors qu’il écrivait sur un autre personnage. Je crois me souvenir que vous-même lui avez reproché de faire de même à l’endroit de Madame Taubira dans des billets traitant d’un autre sujet. Vous n’ignorez pas que tout ce petit monde baigne dans le même marigot.
@ M. Le Cauchois
« En d’autres termes, il est plus facile de devenir un grand homme si l’on est déjà un homme grand… »
Avez-vous vu la taille de Vladimir Poutine ?
Vous trouvez peut-être qu’il n’est pas un grand homme ?
Et des grands dadais, il y en a aussi…
@ Tipaza
« Ainsi donc vous voyez des pompes partout ! Je n’ai plus de doute, vous êtes bien celui que vous semblez être. » >/i>
Au cas où cela vous aurait échappé, Aquilino Morelle ne cirait pas les pompes de qui que ce soit, mais se faisait cirer les siennes.
Ce faisant il avait permis à un brave type un peu désargenté d’avoir un petit revenu régulier, ce qui désormais lui a été retiré.
Le destin est parfois cruel surtout quand une certaine presse toujours à la recherche de scandales pour faire vendre leurs feuilles de chou vient renifler autour des poubelles.
Catherine Jacob a écrit :
« …on ait assis les vétérans en plein soleil sans avoir prévu pour ces vieillards dont certains avaient peine à se lever sans chanceler pour saluer de Gaulle le petit, le moindre parasol ou dais en longueur !… »
—-
Vous m’en direz tant ! Ainsi vous auriez vu notre ex-président faire la tournée des vétérans ?
Et si rien n’était prévu pour les protéger du soleil à qui la faute, à Sarko peut-être ?
Au demeurant, un dais en longueur pour la commémoration du D day, jour le plus long, il faut reconnaître que ça s’imposait !
Jean-Paul Ledun, si vous êtes dans le registre de la hargne personnelle à mon endroit, je ne vous suivrai pas sur ce chemin : j’ai de l’estime pour vous et ne m’en départirai pas, si vous le permettez.

Je ne fais la police ni sur ce blog ni ailleurs dans l’univers, cela n’a jamais été ma vocation. Je dis simplement que je commente sur ce blog selon le sujet proposé et non selon mon humeur du jour. Je ne ramène pas Sarkozy à tout propos comme d’autres ramènent Hollande quand il n’est question ni de lui ni de sa politique.
Les occasions se présentent et se présenteront encore pour taper sur Hollande en commentant des billets de Philippe sur ce sujet : laissez libre cours à votre bile à l’encontre du pouvoir actuel tant que vous ne la déversez pas sur moi à titre personnel. Cela me dérange d’autant moins que je trouve du plaisir à lire un post drôle et cruel, même touchant des personnalités que j’apprécie. Je suis très bon joueur, Jean-Paul, je croyais que vous aviez compris cela de moi depuis le temps qu’on se pratique. Que la récré soit terminée pour vous m’afflige un peu, car, soit dit entre nous, il s’agit souvent de s’amuser avec des idées, ne nous donnons pas d’importance. Nos coups à vous et à moi n’effraient personne.
Pour mon livre, merci de me rappeler d’en faire la promotion tout en vous engageant à réparer très vite cette lacune de ne pas l’avoir lu :
Chez Amazon, http://www.amazon.fr/Fran%C3%A7ais-souche-Jean-Dominique-Reffait/dp/1291577718/
Ou chez votre libraire habituel (clin d’oeil).
Je prends 10% pour la pub sur votre ouvrage.
Je ne compte pas le lire. Français de souche, je ne connais pas. Depuis trop longtemps sur le voyage.
Dès qu’une réponse ne vous plaît pas, vous noyez (une fois de plus) le poisson dans des considérations personnelles.
N’ayant pas l’honneur d’être un de vos proches, je ne vois pas pourquoi je m’en prendrais à vous personnellement.
A l’inverse de vous sur Sarko (tout le monde en fut ici le témoin) je me suis tu sur Hollande, j’ai joué le jeu pendant deux ans. La récré est finie.
Vous voyez, il ne s’agit pas de vous.
Tapez sur qui vous voulez m’sieur, mais restez honnête.
Bien content de vous avoir rappelé à vos devoirs de membre de la majorité présidentielle (clin d’œil).
Monsieur Bilger,
Vos interrogations sont légitimes.
Dans cette affaire, je ressens beaucoup de manipulations. Manipulation de notre président bis, d’abord, qui cherche à faire durer un suspense insoutenable pour mieux susciter notre envie de le voir revenir.
Ensuite, manipulation des médias, qui influencent notre opinion à force de matraquage et de lavage de cerveau.
Vous êtes un épris de justice, et je comprends que vous ayez du mal avec les repris de justice.
Nicolas peut remercier Christiane : il sera peut-être condamné un jour, mais en tout cas, grâce à elle, il ne connaîtra jamais la prison. Tout au plus une contrainte pénale. Alléluia.
Quant au grand Charles, c’est une icône, un immense bonhomme. Il écrase tout le monde. Sa photo dans Wikipédia résume à elle seule sa personnalité. Il est unique, il nous a rendu un immense service, son esprit et son souffle me manque (bien que je ne l’aie jamais connu).
Un dernier mot enfin : j’ai lu les différents commentaires. JDR et Tipaza m’ont bien fait rire. Bravo à tous.
@Achille
C’est presque du Zola, en moins long…
Non Monsieur Achille (Zavatta ?) le cireur de pompes d’Aquilino n’était pas le cireur exclusif de ce monsieur. Il fait profession de cirer des chaussures à domicile… « Ma petite entreprise… » air connu. Il a d’autres clients et ne va pas grossir les files d’attente de Pôle emploi. Ce qui m’étonne dans ce lamentable vaudeville c’est qu’il aura fallu aller chercher un cireur de pompes dans un département voisin alors qu’il y en a en quantité dans les couloirs des ministères et autres palais républicains.
Quand le lieutenant Sarkozy, celui qui devait me fuir, me visitait, mon père se prit de méchanceté irrépressible contre lui.
Le grand Hugo tonnait alors de son exil ; ses yeux se mouillaient de pleurs, songeant aux choses qui m’attendaient dans la nuit, quand je partirai, espérant dans mon délire retrouver mon lieutenant dans le vaste monde : Halifax, la Barbade… je voulais si fort et follement être aimée de lui.
A Hauteville House, le lieutenant était devenu le point fixe de toutes les colères de mon cher père.
Ce n’est que des années plus tard, enfermée dans l’hospice du docteur Allix à Saint-Mandé que je compris, dans ma lucidité, son secret : mon cher père avait en réalité lui aussi brûlé d’amour fou pour le lieutenant quand celui-ci faisait campagne dans le siècle.
Il l’avait aimé à la folie.
La preuve : il en écrivait tellement de mal.
PS : très librement inspiré des biographies de Victor et d’Adèle Hugo, et de l’épisode du lieutenant Pinson.
A propos de de Gaulle (le grand) et des cérémonies du D-Day il est permis de sourire en apprenant que la Reine a décoré Bob Maloubier de la plus haute distinction anglaise, alors que notre technicien radio Daniel Cordier est Compagnon de la Libération et a écrit quarante volumes sur ses 18 mois passés avec Jean Moulin…
Les Français découvrent aujourd’hui Bob Maloubier du SOE anglais, « le saboteur de Churchill », le « James Bond français » titre un quotidien…
Bob avait fait le choix de rejoindre les services spéciaux anglais à Londres et non le BCRA de Dewavrin et de Gaulle dont les embrouillaminis s’étaient terminés à Caluire et ne sont toujours pas élucidés à ce jour.
@Mary Preud’homme (ceux qui voient des Sarko partout, ça craint !) | 06 juin 2014 à 22:43
«Vous m’en direz tant ! Ainsi vous auriez vu notre ex-président faire la tournée des vétérans ?»
Vous avez raison, les vétérans n’y étaient en effet pas encore installés quand Sarko a remonté le tapis rouge, et si j’ai vu Camilla faire un petit Knicks (révérence) à l’adresse de Philippe Léopold Louis Marie de Belgique, septième roi des Belges et bélier tout comme moi-même, c’est Hollande en effet devant qui le vétéran a chancelé en se levant pour le saluer.
Alors pourquoi mon clavier a-t-il été victime d’un lapsus en l’appelant de Gaulle le Petit de ce petit nom inventé par PB à l’endroit de NS ? Bonne question. Peut-être le contexte de Maître des cérémonies d’anniversaire du premier pas vers la victoire sur le national socialisme ?
J’ai vu aussi la reine Mathilde, son épouse, de mère polonaise, former derrière Hollande un joli duo gris bleuté et jaune avec la reine consort des Pays-Bas, sa voisine, d’origine argentine et bourgeoise, mais plus anciennement (17ème) de la noblesse espagnole et portugaise, Máxima Zorreguieta, spécialiste de la finance internationale, et qui avait troqué l’orange pour un jaune vif des plus seyant, et duo absolument assorti avec le feu d’artifice…!
Fascinante la diplomatie ‘hollandaise’ européenne des couleurs qui nous fait souvenir que le titre de Prince d’Orange a été également et légalement en France, porté depuis la fin du XVIIe par la Maison de Mailly-Nesle, héritière de la Maison de Châlon, et dont deux filles furent successivement les maîtresses de Louis XV, l’une des deux ayant également été celle de Gustave III de Suède, du tsar Pierre III de Russie, ainsi que l’amie et la confidente de Chateaubriand.
S’agissant de l’actuelle diplomatie française à destination des territoires d’Outre-Atlantique, plaider pour une intervention de l’État US dans la Justice US, quelle faute de goût pour un socialiste qui avait, une fois n’est pas coutume, pourtant porté attention à son nœud de cravate et qui ouvre dès l’ère du soupçon s’agissant de ses propres pratiques qui pourraient aller à l’encontre du credo du socialisme français en la matière. « Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà» et avant même Pascal, Montaigne déjà, avait formalisé quelque chose de semblable: «Quelle vérité que ces montagnes bornent, qui est mensonge au monde qui se tient au-delà».
Toujours avec Montaigne, on peut même élargir le sujet de la confrontation des pratiques : «Chacun appelle barbare ce qui n’est pas de son usage»… Je vous laisse méditer en mastiquant, pourquoi pas, un chewing-gum.
Aux commémorations de Ouistreham, j’ai trouvé le Petit Reître balbutiant et affreusement banal dans sa prise de micro sur BFMTV, il est vrai qu’il n’avait pas de papier préparé.
Puis ce fut la séquence chiraquienne de savonnage des mains, parfaitement déplacée en ces lieux et à ce jour.
Dans les démocraties vraies, les politiques battus quittent la cendrée et ne font rien sinon des conférences, si possible humanitaires. Le nôtre se prend pour le messie. D’accord, c’est un peu logique aussi 🙂
@ adamastor
« C’est presque du Zola, en moins long…
Non Monsieur Achille (Zavatta ?) le cireur de pompes d’Aquilino n’était pas le cireur exclusif de ce monsieur. Il fait profession de cirer des chaussures à domicile… « Ma petite entreprise… » air connu. Il a d’autres clients et ne va pas grossir les files d’attente de Pôle emploi. Ce qui m’étonne dans ce lamentable vaudeville c’est qu’il aura fallu aller chercher un cireur de pompes dans un département voisin alors qu’il y en a en quantité dans les couloirs des ministères et autres palais républicains. »
Achille Zavatta était un clown plein de talent qui m’a bien fait rire dans ma jeunesse et sans doute vous aussi. Il était en cela pleinement dans son rôle d’amuseur ce qui n’est pas le cas, hélas, de bien des politiques qui nous font rire bien malgré eux.
Quant à Zola, il aurait bien des choses à dire s’il était parmi nous je pense, car nos politiques sont loin d’être au niveau de leurs ambitions depuis quelque temps et cela est valable pour ceux de gauche comme de droite.
@Achille
Merci pour votre réponse. Totalement d’accord avec vous et sur Zavatta et sur Zola. Bonne fin de semaine.
La seule nuance à apporter à ce propos est la dernière phrase : Bilger n’a pas à rougir vis-à-vis de Victor Hugo car en l’occurrence, même s’il n’était pas parfait et que ça s’est aussi mal terminé, Napoléon III fut un bien meilleur dirigeant pour la France que Napoléon Ier !
Cette nuit, Juliette, qui m’a lue dans la marge du journal de mon cher père, m’a écrit.
Elle se souvient de Guernesey, elle se rappelle les maisons presque mitoyennes.
Mon cher père, un soir de détresse et de vérité, lui avait crié que le monde a sa pensée, mais que lui, Hugo, il aurait son amour.
Il tonnait encore et toujours ; il parlait bien sûr, encore et toujours, du lieutenant Sarkozy.
Comme je la crois, l’irradiante Drouet, ma douce soeur !
Recluse à Hauteville Fairy, elle a tout su, tout vu, tout entendu de la folie amoureuse de mon cher père qui ne se consolait pas de s’imaginer trahi comme jamais par le lieutenant fait général cinq petites années.
Monsieur Bilger,
De votre analyse, je ne retiendrai que ce morceau :
« Cette usurpation intellectuelle et politique est une offense à ce que Charles de Gaulle a eu d’intègre, de remarquable et d’unique. Ses qualités étaient exceptionnelles, ses défauts également mais rien de médiocre chez lui. Il n’imitait personne puisqu’il était à imiter. »
Et je n’ai pas eu le courage d’aller plus loin. Car, en quoi Charles de Gaulle fut-il un homme intègre, unique, exceptionnel, remarquable ?
Autoproclamé « général » (il était colonel, nommé général de brigade à titre temporaire), condamné à mort par contumace le 2 août 1940 pour désertion devant l’ennemi, soigneusement tenu à l’écart par Churchill, dédaigné par Roosevelt et Eisenhower, plus préoccupé de son ego que des Français, mentant honteusement à Alger – « Je vous ai compris », phrase-clé du discours du 4 juin 1958 -, ayant déjà décidé de « lâcher » l’Algérie et tous ces pauvres gens, pied-noirs, harkis, anciens combattants pour la France en 14 et 39, les laissant seuls face aux égorgeurs du FLN, alors que l’armée française avait gagné la guerre…
… et quid de Mers el-Kébir, la fine fleur de la marine française sacrifiée sur son ordre devant un Churchill éberlué ?
… et quid de Diên Biên Phu :
« Pierre Quattrepoint, colonel des troupes de Marine en Indochine, n’hésite pas à accuser de Gaulle d’être à l’origine d’une terrible guerre de 30 ans et du sacrifice inutile de dizaines de milliers de soldats : 2005 officiers, 60.000 soldats (Français, légionnaires, Africains et Nord-Africains) et 43.000 Indochinois ».
Et comment oublier la terrible guerre civile dans laquelle la France fut plongée à la libération ? L’épuration, quel mot affreux, et les complicités avec les communistes ? :
« La clé de la révolution gaulliste, c’est la connivence secrète de de Gaulle et des communistes. De Gaulle a joué Moscou pour accéder au pouvoir ; les communistes ont joué de Gaulle pour se dédouaner et se faire réhabiliter devant l’opinion politique française » CF. Louis Rougier in « Bilan du gaullisme ».
Toute cette hagiographie vomitive qu’on nous fait rentrer de force dans la gorge, dans le cerveau, ne cessera-t-elle jamais ?
Je vous conseille la lecture de la biographie de Dominique Venner :
« De Gaulle, la grandeur et le néant » aux éditions du Rocher et également, de lire attentivement et entre les lignes le « C’était de Gaulle » d’Alain Peyrefitte.
Vous pouvez encore, avant qu’il ne soit trop tard, écouter parler ou lire ceux qui l’ont côtoyé et connu et qui n’ont pas la langue de bois.
Le « minuscule » n’est peut-être pas celui que l’on croit… en tout cas, « Le Petit Nicolas » n’a pas lui, jusqu’à preuve du contraire, de sang sur les mains !
Respectueuses salutations.
Rédigé par : Tite | 10 juin 2014 à 16:53
Ce Tite est à conserver dans le formol précieusement, c’est un des derniers exemplaires qu’il nous reste, il faut l’exposer aux Arts et Métiers, il servira d’étalon.
A Savonarole dont j’ai du mal à comprendre le sens de son commentaire et à ceux que cela peut intéresser :
Extraits de Saint Paul, « Lettre à Tite »
« 01 PAUL, SERVITEUR DE DIEU, apôtre de Jésus Christ au service de la foi de ceux que Dieu a choisis et de la pleine connaissance de la vérité qui est en accord avec la piété.
04 Je m’adresse à toi, Tite, mon véritable enfant selon la foi qui nous est commune…
05 Si je t’ai laissé en Crète, c’est pour que tu finisses de tout organiser et que, dans chaque ville, tu établisses des Anciens comme je te l’ai commandé moi-même.
06 L’Ancien doit être quelqu’un qui soit sans reproche…
09 Il doit être attaché à la parole digne de foi…
10 Car il y a beaucoup de réfractaires, des gens au discours inconsistant, des marchands d’illusion…
11 Il faut fermer la bouche à ces gens qui, pour faire des profits malhonnêtes, bouleversent des maisons entières, en enseignant ce qu’il ne faut pas.
14 au lieu de s’attacher à des récits légendaires … et à des préceptes de gens qui se détournent de la vérité.
15 Tout est pur pour les purs ; mais pour ceux qui sont souillés et qui refusent de croire, rien n’est pur : leur intelligence, aussi bien que leur conscience, est souillée. »
Voilà la noblesse et l’utilité de l’engagement politique. En toute circonstance, en tous lieux, rétablir toujours la vérité, ne pas laisser se propager le mensonge…
NE JAMAIS LAISSER FAIRE LE MAL.
“Celui qui sait la vérité et ne gueule pas la vérité se fait le complice des escrocs et des faussaires“
« La politique se moque de la mystique, mais c’est encore la mystique qui nourrit la politique même »
« Le triomphe des démagogies est passager, mais les ruines sont éternelles »
« Il y a quelque chose de pire que d’avoir une mauvaise pensée. C’est d’avoir une pensée toute faite »
CHARLES PEGUY
St Paul qui écrit à Tite, y’a du beau monde chez Bilger. Ah c’est pas lui c’est l’autre. Mille excuses ! J’ai dû confondre tarte et Tarse !
Savonarole a quand même raison de dire qu’il faut nous le conserver dans le formol.
Sans blague !
« Savonarole a quand même raison de dire qu’il faut nous le conserver dans le formol.
Sans blague ! »
Rédigé par : Mary Preud’homme (ne pas confondre l’épitre à Tite et le pitre Tite !) | 13 juin 2014 à 19:11
Pourquoi utiliser des produits chimiques désagréables et nauséabonds, alors qu’il suffirait de souhaiter :
Long Live à Tite !
C’est une blague que je pratique depuis la classe de sixième !