Dans la vie professionnelle, faut-il « s’écraser » ?

Récemment j’ai lu que « à Gap, un chirurgien a été muté après avoir dénoncé un confrère », un orthopédiste pourtant condamné pour fraude.

Le chirurgien a formé un recours administratif contre sa mutation et a déclaré : « Lorsqu’on est mal soigné à l’hôpital, celui qui risque son poste est celui qui dénonce les mauvaises pratiques. Quel message envoyons-nous aux patients ? » (Le Figaro).

Ce contentieux m’a vivement intéressé parce qu’il illustre un phénomène que je n’ai cessé de constater tout au long de ma vie judiciaire et qui pourrait être résumé ainsi : ceux qui dénoncent un scandale réel, de faible ou de large portée, sont coupables. La révélation passe au second plan et on blâme celui qui l’a formulée.

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J’ai par exemple connu une péripétie de ce type quand j’étais avocat général à cour d’assises de Paris. Un soir j’ai surpris un greffier en chef, aussi suffisant qu’il était insuffisant, les pieds sur la table face à l’escorte de gendarmerie et à des tiers passant encore dans les locaux. Je lui ai vivement reproché cette attitude en lui rappelant certains impératifs de tenue. Il a répliqué de manière grossière et j’ai brisé net parce qu’il n’était pas souhaitable de faire durer cet antagonisme. Je ne doutais pas une seconde que mon indignation face à cette lamentable posture serait partagée par le procureur général Jean-Louis Nadal.

Si, sur le fond, celui-ci m’a donné raison, j’ai perçu immédiatement que la voie administrative allait suivre son cours et que le fautif, qu’on aurait dû au moins sermonner d’emblée, ne serait pas inquiété avant longtemps.

Cet épisode m’a marqué. Certes il ne relève pas de la noblesse (quand elle existe) des lanceurs d’alerte mais se rapporte à ces mille conflits d’une quotidienneté où on a trop souvent l’impression que la justice et l’équité ne sont pas prioritaires mais l’injustice récompensée.

Ce qu’a subi ce chirurgien peut se retrouver, adapté, dans d’autres milieux professionnels et je me demande pourquoi le vrai scandale est ignoré mais le courageux accusateur vilipendé.

Parce que les administrations, les institutions, détestent qu’on les oblige à réagir sur-le-champ, engluées qu’elles sont dans la pesanteur confortable des processus officiels. Ceux qui les alertent, les sollicitent dans l’urgence, les dérangent. Et le traitement de l’authentique scandale pourra attendre. En schématisant, le justicier ennuie tandis que, pour le fauteur de trouble, rien ne presse.

Ces atermoiements, pas loin de représenter sinon une indifférence au moins une paresse, sont d’autant plus faciles à cultiver que leurs auteurs se réfugieront toujours derrière le respect des règles et des principes : l’immédiateté de la transgression a vocation à s’enliser dans la sagesse et la prudence des hiérarchies qui, à choisir, opteraient plutôt pour l’abstention que pour le coup de force aussi légitime et nécessaire qu’il soit.

Pourtant, malgré toute cette argumentation frileuse, je considère qu’il ne faut jamais « s’écraser ». Cette obligation est si proche de ce « exister c’est insister », dont modestement j’ai tenté de faire le fil directeur de mon existence notamment judiciaire, que je me réjouis de l’opportunité que m’a donnée ce chirurgien. Au moins je suis sûr de n’être pas pourfendu pour avoir projeté un peu de lumière sur ce dernier !

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  1. Xavier NEBOUT

    Un bon chef ou directeur de quoi que ce soit, est celui avec qui tout se passe bien.
    Partant, dénoncer celui qui déshonore sa fonction est porter atteinte à la réputation de l’administration !.
    Que dirait-on d’un préfet qui tirerait ne serait-ce que les conséquences des jugements des tribunaux administratifs en les communiquant au procureur de la République quand ces derniers ne le font pas eux-mêmes – c’est à dire quasiment jamais ?
    Il mettrait son département à feu et à sang !
    Non ! La corruption est garante de la stabilité politique !
    Plus fort, et P. Bilger n’a pas dû y penser. Que dirait-on d’un premier président qui demanderait la démission des juges dont trop de décisions sont réformées ou cassées ?
    Non ! L’irresponsabilité est la sauvegarde de la grandeur de la magistrature !

  2. ceux qui dénoncent un scandale réel, de faible ou de large portée, sont coupables.
    Il en va de même dans la vie de tous les jours quand ceux qui dénoncent des scandales manifestes comme des atteintes à la sécurité des personnes et des biens, en tant que témoins voire victimes, peuvent se faire traiter dans certains cas de « racistes », avec une virulence qui ne sera jamais pratiquée à l’encontre des fauteurs de troubles.

  3. « Ceux qui dénoncent un scandale réel, de faible ou de large portée, sont coupables. La révélation passe au second plan et on blâme celui qui l’a formulée. »
    La frontière est mince entre la dénonciation justifiée et la dénonciation pour des motifs méprisables.
    L’époque de la collaboration ne manque pas d’exemples de ce type.
    D’une façon générale quand on se lance dans ce genre d’exercice, mieux vaut être très prudent car le retour de bâton ne tarde pas. Et il est d’autant plus violent que la personne incriminée est influente.
    Bref, tout ça pour dire qu’il vaut mieux parfois ne rien dire et passer pour un imbécile, que de l’ouvrir et de confirmer qu’on en est un.
    C’est de Marx, enfin Groucho Marx.

  4. hameau dans les nuages

    @ Achille | 28 août 2021 à 09:30
    Rien à voir avec la Collaboration. La Gestapo recevait des dénonciations anonymes et vu le nombre n’en tenait même pas compte.
    Mais dans la mesure où vous signez de votre nom avec vos coordonnées je ne vois pas le problème. Il suffit d’un peu de courage et d’assumer les éventuelles conséquences. En général le fait de s’identifier fait que l’on bétonne ses remarques avec des preuves. Il y aussi la possibilité de régler soi-même le litige lorsqu’il s’agit de querelles dites de voisinage.
    « Et il est d’autant plus violent que la personne incriminée est influente »: pas tout le temps et j’en ai eu l’expérience. Il faut bétonner deux fois plus et aller directement à la PJ. Eux savent énormément de choses mais il leur manque des preuves pour renforcer leurs convictions.
    Se cacher derrière ses rideaux et assister sans rien dire pour avoir la paix n’est pas trop mon genre. Je parle de faits d’importance bien évidemment, n’étant pas du genre plaideur.

  5. « Pourtant, malgré toute cette argumentation frileuse, je considère qu’il ne faut jamais « s’écraser ». » (PB)
    Pourquoi l’inversion des valeurs a-t-elle gagné le monde professionnel, ne préservant plus l’équilibre des relations humaines et où ce sont les « lanceurs d’alerte » professionnels qui sont sanctionnés et non les responsables de dysfonctionnements graves ?
    Une partie de la réponse réside dans le fait que les recours pour les salariés sont devenus minimes au fil du temps : inspection du travail sans personnel, médecine du travail idem, justice sans moyens, techniques de management autoritaire enseignées dans les écoles, mentalité des « gagnants » valorisée dans le discours pro-chefs d’entreprise (comme si les salariés ne comptaient pas dans la réussite d’une entreprise), banalisation de la doctrine de « la fin justifie les moyens » dans le jeu de la concurrence moteur du libéralisme économique… perte d’influence des syndicats, sans oublier l’éternel droit de cuissage, aujourd’hui dit harcèlement, et qui est encore tellement courant malgré les dernières prises de conscience collective…
    Le contexte professionnel ne permet plus aucune réaction individuelle face aux abus car les personnes ne sont plus que des maillons fonctionnels au service de l’activité économique.
    Dans votre univers judiciaire Monsieur Bilger, la souffrance au travail des jeunes juristes et des jeunes avocats ne doit, ne devrait pas vous être étrangère. https://business.lesechos.fr/directions-juridiques/avocats-et-conseils/actualite-des-cabinets/010188160496-cabinets-d-avocat-le-tabou-de-la-souffrance-au-travail-312396.php

  6. Je me permets une intrusion… Quoique… J’attends avec impatience nos lâchetés dans les négociations avec les talibans, des compromis humiliants, dignes de Chamberlain, loin de l’engagement du Général Motor – c’est terrible mais on y revient toujours, quels que soient les chemins empruntés.
    La peur au ventre de nos représentants, il faut espérer qu’elle ne sera pas au rendez-vous, la SDN et la transpiration suintante de la peur, l’Allemagne qui avait relevé cette sueur moite des peureux, ne pas « s’écraser », jamais. Pour le business c’est une autre façon, et une autre histoire.
    Jamais nous ne nous serions permis de mettre nos bottes sur la table à la manière de ces détectives privés de la Série noire. Tous les PDG côtoyés avaient tous cet aura de rigueur et de respect car ils ne se permettaient jamais la moindre facilité, ni dans l’apparence, ni dans la rigueur: nous étions trempés jusqu’au os sans sourciller pour une visite d’un grand hôpital en construction, droits comme des I malgré nos parkas, nous n’en sommes pas morts.
    Je suis de cette école, Verdun aussi pour le service militaire, cela laisse toujours des traces.
    Flambeau et Gouvain sont des héros, on devrait les enseigner dans nos écoles de la peur et de la débandade, pas de démocratie sans police, sans besogneux, sans l’honneur de servir.

  7. Herman Kerhost

    @ Achille | 28 août 2021 à 09:30
    « Bref, tout ça pour dire qu’il vaut mieux parfois ne rien dire et passer pour un imbécile, que de l’ouvrir et de confirmer qu’on en est un. »
    Je ne comprends pas. Voulez-vous dire que ce chirurgien est un imbécile ? Que Philippe Bilger est un imbécile ? Pour avoir dénoncé des pratiques détestables ou hors-la-loi ?
    Peut-être qu’au fond cette citation était adressée à votre propre commentaire. Comme une marque que tout n’est pas perdu…

  8. La vérité avant tout !
    Tirer la sonnette d’alarme sur des cas très graves n’est pas une dénonciation mais un devoir, que chacun se doit d’appliquer pour rendre justice au nom des malades et de tous ceux qui sont morts par exemple à cause de Servier, avec la très courageuse pneumologue Irène Frachon, la seule qui ait osé se lancer dans la bataille judiciaire dans l’affaire du médicament Mediator ayant fait des centaines de morts. Cette femme et sa famille ont été menacés de mort, elle recevait des cercueils dans sa boîte aux lettres, et devrait aujourd’hui être remerciée et décorée de la Légion d’honneur.
    Dix ans d’enquêtes pour aboutir à une relaxe partielle et avec une amende de 2,7 millions d’euros. C’est peanuts ! Fort heureusement, le Parquet a interjeté appel pour que les victimes soient reconnues, car il était inconcevable que Servier s’en tire à si bon compte pour une fraude inédite et des centaines de morts auxquels les médecins prescrivaient ce poison comme coupe-faim alors que le Mediator était destiné à l’origine au diabète.
    Honte à ce labo qui jouait avec la vie des gens pour le seul but de se remplir les poches.
    On comprend mieux pourquoi les Français ne font plus confiance aux industries pharmaceutiques.
    Nous cacherait-on encore d’autres scandales du même genre ?
    On le saura dans quelques années. Il faudrait qu’il y ait plus de gens comme Irène Frachon.

  9. Si la loi sur la diffamation changeait…
    En effet, actuellement, elle permet aux voyous de perpétrer leurs forfaits en toute impunité, ceux-ci ne manquant jamais de porter plainte contre ceux qui les dénoncent au titre que ces dénonciations de leurs forfaits même avérés, prouvés et donc indéniables… leur portent préjudice !

  10. @ Herman Kerhost | 28 août 2021 à 14:43
    Votre commentaire est encore la meilleure démonstration que Groucho Marx avait raison ! 😊

  11. Michelle D-LEROY

    Lorsque qu’une pratique abusive et parfois grave est découverte, il est parfois difficile de dénoncer le coupable parce que, malheureusement, la dénonciation est assimilée à la délation et donc aux méthodes infâmes de dictatures. De ce fait, le dénonciateur est regardé avec méfiance.
    Pourtant, les abus peuvent s’avérer graves et même très graves et tant mieux que quelqu’un ait le courage de les dénoncer, surtout si la personne qui les commet semble intouchable.
    « Ceux qui les alertent, les sollicitent dans l’urgence, les dérangent » – PB.
    Ceci est un problème majeur car c’est, pour ceux qui sont dérangés dans leur ronron et qui craignent pour leur tranquillité et leur avancement, des soucis en perspective et parfois des gros, pour peu que la personne incriminée soit plus ou moins protégée par la hiérarchie.
    Parfois encore, les collègues plus ou moins mouillés dans un trafic trouble se gardent bien de révéler ce qui devrait l’être.
    Lorsqu’il s’agit de médecine, de justice, de police, dénoncer les pratiques abusives, laxistes ou déviantes est pourtant nécessaire.
    On a vu différentes affaires révélées dont des affaires de pédophilie où l’omerta a conduit à des années de pratiques scandaleuses et cachées.
    Récemment au CHR d’Orléans des pratiques juteuses de deux cardiologues ont été révélées et donc stoppées.
    https://www.larep.fr/orleans-45000/actualites/revenus-records-soupcons-d-interventions-injustifiees-notre-enquete-sur-deux-cardiologues-du-chr-d-orleans-aujourd-hui-suspendus_13840319/

  12. @ hameau dans les nuages | 28 août 2021 à 09:53
    « Mais dans la mesure où vous signez de votre nom avec vos coordonnées je ne vois pas le problème. Il suffit d’un peu de courage et d’assumer les éventuelles conséquences. »
    Vous devriez mettre votre recommandation en pratique et écrire vos commentaires sous votre propre nom.
    En plus, ça fera plaisir à Patrice Charoulet.
    Moi au moins j’assume l’utilisation de mon pseudo. J’utilise le même depuis plus de dix ans que je viens sur ce blog. Il fait maintenant partie de ma nature profonde.

  13. Pas de vagues, surtout pas de vagues. On met son mouchoir dessus et on la boucle. Combien d’irrégularités, délits, voire crimes plus ou moins graves ne sont jamais dénoncés par peur de perdre son emploi ?
    Vous prenez le cas de ce chirurgien et vous avez raison car c’est dans le milieu médical que ce cas est fréquent. Combien d’erreurs médicales sont-elles arrivées jusqu’au tribunal et sur ce nombre combien ont été jugées et se sont terminées par des non-lieux ou des acquittements parce que les experts n’ont pas voulu accabler un confrère ?
    Combien de fonctionnaires ont-ils vu leur supérieur accepter une « petite » enveloppe pour ceci ou pour cela ? L’ont-ils signalé ? Que nenni, on tient à son avancement.
    Combien de femmes ont-elles supporté les attouchements et les propos graveleux de leur patron sans pouvoir souffler mot de peur de perdre leur emploi ?
    Il ne faut pas faire une question de morale de ce qui est simplement la nécessité de gagner sa croûte.

  14. « Je lui ai vivement reproché cette attitude en lui rappelant certains impératifs de tenue. Il a répliqué de manière grossière » (PB) 
    « Décrivez la scène, la nature des reproches et l’oralité ou la gestuelle de la réplique.
    En quoi, selon vous, une telle altercation est-elle révélatrice du malaise de la justice ?
    Imaginez la situation inverse et retranscrivez en dix lignes le dialogue en découlant. »
    Vous avez trois heures…
    P.-S.: Courteline ou Feydeau ne sont pas loin…Thémis, dans sa grande bienveillance, vous aura évité de requérir face à un conseiller tirlipoteur… et de perdre ainsi le fil de votre péroraison…

  15. Mary Preud'homme

    @ Achille
    Herman Kerhost n’est qu’un modeste auxiliaire de vie (autrement dit un assistant de vieillards en phase finale), de plus domicilié à Quimper où il pleut et vente plus souvent qu’à son tour ! Sachant en outre qu’entre Quimper et impair ça rime, y compris avec grabataire…
    Ce qui mérite quelque indulgence pour notre dévoué camarade ! Merci.

  16. L’actualité des dernières semaines a été remplie de faits divers mentionnant des personnes – parfois âgées – qui ne se sont pas écrasées et qui se sont pris des coups de couteau pour avoir eu le tort de faire une remarque à des voyous…
    Il faut comprendre ces personnes âgées, elles ne peuvent imaginer que de nos jours les choses se passent désormais comme cela.

  17. Mary Preud'homme

    Faut-il s’écraser dans sa vie professionnelle ou partout ailleurs ?
    La réponse est clairement non.
    Or pourquoi faudrait-il continuer à le répéter et le marteler aux âmes bien nées dès lors que cela me semble être pour ces derniers (comme pour moi) une évidence.
    Quant aux autres, ce serait juste une question de calcul de probabilités et dans ce cas on ne peut pas grand-chose pour eux, sinon les plaindre pour désorientation passagère, intéressée ou fourvoiement à vie !

  18. hameau dans les nuages

    @ Achille 28 août 2021 à 18:33
    Sauf que le sujet n’est pas là en l’occurrence. Ici il s’agit d’un blog où chacun s’amuse dans des joutes écrites.
    J’ai mon blog d’une notoriété et importance bien moins grandes que celui-ci où mon identité est connue. Au début il était anonyme et chacun d’essayer de deviner qui se cachait derrière les chroniques et petits potins publics d’un village. Mais vous pensez bien que par recoupements… 🙂
    Et c’est ainsi que depuis presque 10 ans aussi… Excellent exercice par ailleurs pour le cerveau. Pendant que je vaque à mes occupations le plus souvent physiques, mon esprit s’évade.

  19. Ce billet rentre dans le cadre plus général de lanceur d’alerte.
    Comme la langue d’Ésope, dont il se rapproche puisqu’il s’agit dans les deux cas de parler, le lanceur d’alerte peut être la meilleure ou la pire des choses.
    Le Conseil de l’Europe définit en 2014 le lanceur d’alerte comme « toute personne qui fait des signalements ou révèle des informations concernant des menaces ou un préjudice pour l’intérêt général dans le contexte de sa relation de travail, qu’elle soit dans le secteur public ou dans le secteur privé. »
    Ce faisant, il ne définit pas ce qu’est l’intérêt général, et encore moins la motivation du lanceur d’alerte.
    On peut être un lanceur d’alerte local, en dénonçant la femme qui bat son conjoint, ou l’inverse, et dans ce cas l’intérêt général se réduit à la santé physique et psychique d’une personne, mais aussi à une contribution à la sérénité de la société.
    On peut aussi être un lanceur d’alerte plus ambitieux, comme le signale Ellen | 28 août 2021 à 16:23, dans le cas d’Irène Frachon, qui a oeuvré plus que pour l’intérêt général, pour la vie des patients qui étaient assassinés en toute légalité médicale.
    Et puis il y a des lanceurs d’alerte dont l’intention est plus ou moins pure, mélange de volonté de combattre ce que le lanceur considère comme une injustice, ou désir d’être vu et considéré, ou pire une volonté anarchisante de destruction d’un ordre établi au profit d’un ordre différent dont le lanceur d’alerte se considère comme porteur.
    Dans ce cas la définition de l’intérêt général est moins claire.
    On trouve cette combinaison de pureté d’intention et de volonté de destruction, par exemple chez Julian Assange (JA) et Edward Snowden (ES).
    L’un, ES agissait pour dévoiler le caractère orwellien de la société, dont l’opacité informative avait pour but le contrôle de la population en utilisant les moyens informatiques, et ce à des fins de manipulation.
    Dans ce cas l’intérêt général du gouvernement n’est pas le même que celui de la population, ce qui veut dire que le lanceur d’alerte n’est pas neutre.
    Sa volonté de transparence a pour but d’éclairer les manœuvres d’un pouvoir qui inverse les règles démocratiques, puisque ce n’est plus le peuple qui contrôle le gouvernement, ce qui est, théoriquement, la règle en démocratie.
    Une intention louable ou pas selon que l’on se place du côté gouvernement ou population.
    Chez JA, l’intention est différente, puisqu’il s’agissait de mettre en cause l’action des forces armées des USA dans les combats menés par ce pays.
    Cette mise en cause pouvant affaiblir les USA dans leur combat.
    Le but étant de rétablir un équilibre dans une guerre trop asymétrique entre des USA trop forts et leurs ennemis moins bien armés.
    La définition d’un intérêt général n’existe plus, remplacé qu’il est par la morale personnelle du lanceur.
    Éternel conflit entre intérêt général et morale qu’on souhaite harmonisés.
    On peut également parler de l’action de lanceur d’alerte qu’a fait récemment l’un des fondateurs de Wikipédia, qui met en cause l’objectivité de cette encyclopédie, parce que les contrôleurs sont des « démocrates » au sens US, c’est à dire des universitaire gauchistes.
    Et là, il s’agit de l’intérêt général, international, compte tenu de l’importance de Wikipédia.
    https://www.fr24news.com/fr/a/2021/07/personne-ne-devrait-faire-confiance-a-wikipedia-previent-le-co-fondateur-larry-sanger.html
    Plus que jamais dans l’action du lanceur d’alerte, local, national ou international, l’intention ne doit pas être découplée de l’action.

  20. @ Mary Preud’homme | 28 août 2021 à 20:57
    « Ce qui mérite quelque indulgence pour notre dévoué camarade ! Merci. »
    Avouez que sur ce coup-là j’ai été très soft.
    Il habite Quimper ? Et moi qui croyais qu’il résidait à Los Angeles ! 🙂

  21. Il ne faut certes pas s’écraser lorsque notre conscience nous demande de réagir, encore faut-il respecter certaines règles car sinon nous allons au-devant d’un effet dévastateur.
    « Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage » dit un vieux proverbe.
    À ce sujet, personne n’a oublié l’attentat sanglant du World Trade Center qui a fait plus de 3 000 morts. Cet acte odieux, en aucun cas, ne pouvait rester impuni. Mais il y a quand même la méthode pour obtenir réparation, surtout lorsqu’on se targue d’être la première puissance mondiale et le garant de la morale devant l’Eternel.
    Personne non plus n’a oublié le secrétaire d’Etat américain à la Défense,
    Colin Powell brandissant un petit flacon d’anthrax devant les membres de la communauté internationale à l’ONU, afin d’apporter la preuve indubitable que Saddam Hussein était en train de se doter d’armes de destruction massive.
    On connaît la suite. En fait il s’est avéré que cette « preuve » n’était en fait qu’une supercherie destinée à abuser le monde entier et justifier la guerre en Irak, avec, au final, l’assassinat de son dictateur sans passer par un procès en bonne et due forme par la Cour de Justice Internationale.
    Que dire aussi de la réaction de la presse américaine qui a traîné Jacques Chirac dans la boue suite à sa décision de ne pas envoyer de troupes en Irak, épargnant ainsi la vie de nombreux soldats français.
    Alors dénoncer un acte honteux d’accord, mais à condition d’apporter des arguments non falsifiés, comme ce fut le cas dans cette sinistre affaire qui a ajouté des milliers de morts civils et militaires aux 3 000 morts du WTC.

  22. @ Mary Preud’homme
    « Faut-il s’écraser dans sa vie professionnelle ou partout ailleurs ?
    La réponse est clairement non.
    Or pourquoi faudrait-il continuer à le répéter et le marteler aux âmes bien nées dès lors que cela me semble être pour ces derniers (comme pour moi) une évidence. »
    Pourquoi ? Parce qu’avec l’Occupation, on a tendance à confondre lanceur d’alerte et vil délateur. Parce qu’on confond galanterie et harcèlement pour ce qui concerne les femmes…
    Enfin parce que pour ce qui concerne la vérité, le rapport à la vérité des Français et des Anglo-Saxons n’a rien à voir : ils sont beaucoup, beaucoup plus attachés à la vérité que nous. Donc qui est véridique est déjà mal vu en temps normal, alors s’il s’agit de dénoncer des abus sur son lieu de travail, en famille, enfin, dans son groupe.
    Bref, c’est une tradition d’incapacité à regarder la vérité en face qui nous plombe.
    À mon avis, on aurait pu tirer mieux de notre histoire et il n’est pas trop tard pour le faire, sans parler d’imiter les exemples vivants, savoir les Anglo-Saxons, mais pas jusque dans leurs abus. Lucile dirait qu’on pourrait imiter le meilleur de nos traditions, et je ne vais pas entièrement dire non malgré mon pessimisme pour trois raisons :
    – L’improbable n’est pas impossible
    – Vous avez bien pris le meilleur des traditions nobiliaires en étant loyale. On vous dit parfois à juste titre que vous pensez trop de bien des gardiens de l’ordre, mais je dis que c’est le revers de la loyauté, qui est une qualité. De plus, avec un chien sur le blason, animal loyal, vous avez deux rappels à la loyauté, la noblesse et le blason… Alors il faut le comprendre quand on peut penser que vous avez la main lourde.
    – Lucile est la personne la plus équilibrée du blog et ses avis, plus tempérés que ceux de beaucoup, doivent être pris en compte, si elle estime que nous pouvons nous améliorer en imitant les meilleurs de l’étranger mais aussi nos ancêtres oubliés ou instrumentalisé ( les « résistants » pour les antipass !) je suppose qu’elle a des raisons plus sérieuses qu’un simple espoir, qu’elle n’a tout simplement pas développées.
    Je trouve bien sûr qu’il faudrait avoir le courage de ne pas s’écraser dans sa vie professionnelle. Bien sûr et hommage à tous ceux qui ont eu du courage ! Mais il serait bon de ne pas écraser ceux qui sont plus bas que soi dans la pyramide sociale.
    Ou qu’on soupçonne de l’être comme Herman Kerhost.
    L’idée de rendre hommage au Français méconnu ne m’inspirait pas beaucoup, mais si vraiment Herman est ce qu’on dit de lui, ne pourrait-il pas en être un ? Sans aller jusqu’à avancer que d’avoir une vie obscure, malheureuse et courageuse mérite un hommage national, je dirais que personne ne mérite le mépris parce qu’il serait dans une catégorie de « gens qui ne sont rien » comme le dirait Macron.
    Notre hôte a dû taper très fort pour aller contre le mépris général tombant sur les obscurs, et on a pu l’applaudir, mais les réflexes d’abaissement sont difficilement répressibles et pas qu’au sommet de l’Etat.
    Mais c’est injuste. De plus, pour donner un peu plus de sens aux activités de service, donc qu’elles soient moins pénibles à exercer, mieux faites et plus honorées, il faut bien comprendre qu’elles nécessitent une certaine loyauté, par exemple quand ils s’agit d’aider des malades sans défense.
    Je m’adresse à vous parce qu’il me semble que vous êtes, par tradition et par comportement, capable de comprendre la loyauté et la défense des faibles et que vous avez déjà répudié certains préjugés de votre milieu.
    Et il se peut qu’Herman ne soit pas ce qu’on dit de lui… Si jamais il l’est, comment l’assumer dans un milieu aussi méprisant que ce blog ? S’il ne l’est pas mais est un tant soit peu solidaire, comment le démentir ?
    Par prudence dans sa carrière, par crainte du mépris social, pour ménager sa famille ou ses biens vulnérables aux destructeurs et mille autres raisons dont la créativité ne me paraît pas la moindre, il est une voie du masque comme il est une voie du blason pour d’autres.

  23. Michel Deluré

    D’une manière générale, je ne pense pas qu’il soit bon de s’écraser et pas seulement d’ailleurs dans la vie professionnelle.
    Tout dépend évidemment des circonstances, de la manière avec laquelle on s’abstient de s’écraser et des arguments sur lesquels se fonde cette réaction.
    Mais en règle générale, trop s’écraser c’est envoyer un signal clair de faiblesse et laisser ainsi le champ libre à ceux qui ne manqueront pas d’exploiter cette situation et de persévérer dans la mauvaise voie.
    S’écraser, lorsque les circonstances auraient au contraire justifié que l’on se manifeste, c’est être responsable des éventuels effets négatifs que notre abstention a favorisés. C’est se comporter en simple spectateur du monde et non en véritable acteur que d’adopter une attitude de passivité éthique, d’indolence coupable.

  24. Y a pas que dans la vie professionnelle qu’il faut s’écraser, il faut non seulement s’écraser mais aussi se mettre à genoux et à plat ventre dans tous les domaines sociaux et sociétaux : sanitaire et ses ausweiss, islamisme – immigration criminelle déjà sur notre sol et aussi devant celle à venir : l’afghane qui sera plus terrible encore que celle déjà implantée chez nous.
    Comme je n’ai pas envie de m’écraser, mon petit LOL du jour :
    L’Afghanistan, le pays où il y a plus de traducteurs que d’habitants.
    Tous les candidats à l’exil qui se présentent aux guichets des zumanitaires des ZONG, des ZONUS, ont trouvé le bon filon pour être reconnus éligibles fugitifs, réfugiés, en danger de représailles talibanesques, etc.
    « M’ssiou l’agent ji soui tradoucteur françoui, ji connais mimmile Zoula par coeur, ji lu tous les Astérix, ji soui en danger di mort… » !
    Et c’est reparti, que voilà encore une super campagne d’intoxication humaniste organisée par la macronie et la gauche collabo pour nous imposer par la pleurnicherie et le victimisme nos nouvelles chances afghanes.
    Les anciennes chances arabo-africaines se sont déjà imposées par la force, la religion, l’insécurité organisée et impunie, la peur, les agressions, les menaces etc. il ne nous restait plus que le coup de grâce afghan, c’est fait.
    Macronéron a trouvé que le pays n’était pas assez en feu, il va nous remettre plusieurs couches d’incendiaires pyromanes pour réactiver cette insécurité programmée par ce fou dangereux tueur de son peuple.
    Tous les élus lâches couards collabos de gauche comme de droite se couchent, plus préoccupés par le casting à la bonne gamelle du pouvoir 2022, ils ont du mal à prononcer le mot immigration, ça fait trop facho raciste esseutrêêêême drouâââte.
    Les isoloirs et les urnes de l’an prochain vont dégager des odeurs nauséabondes de fosses septiques islamogauchistes, faudra mettre des masques surtout contre les gaz.

  25. Xavier NEBOUT

    Jadis, il n’y avait pas de relation de subordination dans la hiérarchie féodale du serf au duc, comme il n’y a en a pas à proprement parler entre un fils et un père, mais un lien de respect et de fidélité ancré dans le subconscient, l’âme.
    Partant, on pouvait obéir au Roy et ses représentants sans se poser la question de la conscience et du déshonneur si on le pensait dans l’erreur, ou injuste.
    De plus, il y avait l’Église, où chaque prêtre était un médiateur ; et même le fou qui lors des banquets avait la vérité insolente pour redoutable fonction sous couvert donc, de folie.
    Divin Moyen Âge, auquel les débiles imbibés de 1789 ne comprennent plus rien, et qui veulent l’ignorer de peur de se regarder dans une glace.
    Sans hiérarchie féodale ni Église, nos fonctionnaires et magistrats d’aujourd’hui ne sont que des mercenaires qui mettent un mouchoir sur leur honneur pour ne pas perdre leurs précieux poste et salaire.
    Un jeune sous-préfet qui démissionne pour ne pas avoir à obéir à la pègre mitterrandienne, on n’en compte qu’un: Philippe Marie Jean Joseph Le Jolis de Villiers de Saintignon. Il est l’exception qui confirme la règle.
    Ce sont plusieurs millions de fonctionnaires de pensée de droite qui auraient dû démissionner…
    Combien de fonctionnaires et magistrats vont démissionner pour ne pas avoir à appliquer les lois permettant la PMA et l’avortement de la veille ?
    Peuple de lâches, retiens-toi de juger les talibans…

  26. @ Xavier NEBOUT
    « Divin Moyen Âge, auquel les débiles imbibés de 1789 ne comprennent plus rien, et qui veulent l’ignorer de peur de se regarder dans une glace. »
    Aahh… le Moyen Âge. L’époque où un cursus universitaire de logicien vous amenait naturellement à un poste de pape plutôt qu’à celui de patient psy professionnel.
    Moi, j’aime bien.
    Je pense en particulier à Pierre d’Espagne, auteur à Paris des Summulæ Logicales (œuvre majeure de la révolution intellectuelle des XIIe et XIIIe siècles, traduite en 1972 par Lambertus Marie de Rijk) et qui devint pape sous le nom de Jean XXI en 1276.
    Le seul hic, c’est que ce n’est pas 1789 (dont je me moque comme d’une guigne) qui amena la chute du pouvoir de l’Église. C’est l’invention de l’imprimerie par Gutenberg en 1450 à Straßburg et Mainz qui révolutionna les modes de diffusion de la pensée et qui signa la fin du pouvoir de l’Église. La diffusion des idées amena l’essor des sciences, la popularisation des hérésies religieuses, l’exacerbation des différends ethniques. C’est l’imprimerie qui brisa le monopole des religieux et des dominicains en particulier sur la transmission et l’élaboration du savoir.
    Et avant 1789, ce sont les idées développées en Angleterre qui amenèrent le libéralisme philosophique à prendre une existence pratique à impact politique. L’Angleterre a toujours été ancrée dans une scolastique médiévale, ce qui faisait que jusque dans le XIXe siècle, un homme honni des catholiques tel que John Stuart Mill référence incessamment la tradition aristotélicienne anglaise dans un ouvrage comme A system of logic, ratiocinative and inductive. Cette tradition remonte à… Guillaume de Sherwood au XIIIe siècle ? Un pote de Jean XXI.
    C’est l’imprimerie qui brisa le pouvoir de l’Église. Tout comme c’est Internet qui brise et brisera le pouvoir de l’islam. Cessez de maudire 1789. Maudissez 1450.
    Et dans votre détestation de la Révolution, veuillez ne pas oublier que c’est en Hollande que le pouvoir de l’Église sur le temporel se fissura irrémédiablement. De 1566 à 1648. C’est là que les Lumières que vous maudissez sont nées. Avec Spinoza, qui publia son TTP (Traité théologico-politique) en 1677 et qui commença alors à annihiler intellectuellement votre Bible. La Révolution française n’est qu’une réplique de l’onde de choc initiale. Vous en faites tout un plat, de cette réplique…
    Maudissez 1450 et 1677, mais de grâce, cessez de maudire 1789. Vous ne faites que manifester que votre religiosité est un chauvinisme, alors que la religion est un concept universel chevillé au concept de la Vérité. Ce en quoi elle ne diffère, d’ailleurs, nullement de la science. Science qui prend, je viens de vous le montrer, ses racines dans le Moyen Âge. À Paris. Au XIIIe siècle avec Jean XXI, Roger Bacon et Albert le Grand.
    Navré, Xavier, le Moyen Âge n’est pas la propriété exclusive des religieux.

  27. Xavier NEBOUT

    @ F68.10
    Je n’ai pas parlé de l’Eglise au Moyen Âge, mais de la féodalité et la subordination.
    Vous êtes bizarre à commenter des propos que je n’ai pas tenus.
    Par ailleurs, vous semblez totalement ignorer la mystique, ce qui expliquerait que vous assimiliez la religion à un concept et une science.
    Dommage, car la mystique est le fondement de la religion.
    Quant au déclin de l’Eglise, l’imprimerie n’y est pas pour grand-chose au regard de son erreur, précisément, à cantonner la mystique dans les murs des abbayes.
    L’islam pratique le contraire, mais on peut se demander si l’expérience mystique y est courante.
    Encore qu’au regard de nos quelque trois cents moines (contre environ 75 000 au milieu du Moyen Âge)…

  28. À tous
    Je tiens à vous informer que pour des raisons familiales et de sécurité, j’ai décidé de ne plus publier sur ce blog sous mon patronyme, mais uniquement sous le pseudonyme Axelle D, que j’avais d’ailleurs utilisé à plusieurs reprises dans le passé.
    Mary Preud’homme, alias Axelle D

  29. @ Axelle D | 30 août 2021 à 12:22
    À part les obsédés du patronyme, tout le monde ne peut que vous soutenir.

  30. Robert Marchenoir

    @ Axelle D | 30 août 2021 à 12:22
    « Je tiens à vous informer que pour des raisons familiales et de sécurité, j’ai décidé de ne plus publier sur ce blog sous mon patronyme, mais uniquement sous le pseudonyme Axelle D, que j’avais d’ailleurs utilisé à plusieurs reprises dans le passé. — Mary Preud’homme, alias Axelle D »
    Hahaha, vous êtes vraiment amputée de l’organe de la honte. Après avoir accusé des centaines de fois d’innombrables commentateurs de manquer de courage au prétexte qu’ils employaient (croyiez-vous) un pseudonyme, voilà que vous finissez par découvrir qu’il y a d’excellentes raisons à cela.
    Bien sûr, vous, c’est pour de nobles raisons « familiales et de sécurité », tandis que les autres, c’est parce que ce sont des lâches.
    Afin de vous être utile, je vous signale que si vous avez de réelles raisons de sécurité pour prendre un pseudonyme, la dernière des choses à faire est de l’annoncer. Sur Internet, rien ne s’efface… Mais je présume que votre vanité aura eu le dessus.

  31. @ Xavier NEBOUT
    « Je n’ai pas parlé de l’Eglise au Moyen Âge, mais de la féodalité et la subordination.Vous êtes bizarre à commenter des propos que je n’ai pas tenus. »
    Alors je vous informe que j’ai bien répondu à un propos que vous avez tenu. Je le cite:
    « Divin Moyen Âge, auquel les débiles imbibés de 1789 ne comprennent plus rien, et qui veulent l’ignorer de peur de se regarder dans une glace. » — Xavier NEBOUT
    Je vous avoue que c’est difficile de ne pas se sentir visé, quand vous écrivez cela. Je vous avoue, aussi, que c’est difficile de lire votre commentaire sans en pleurer des larmes de sang, et, à la lecture de votre « Peuple de lâches, retiens-toi de juger les talibans… », de ne pas se faire chauve.
    Les talibans, voyez-vous, c’est l’application pure et dure de la loi de Dieu, lapidation des femmes à la clé car préscrite dans Deutéronome 22:23-24. (C’est là leur théorie, à ces savants islamiques, à ces puits de sagesse…)
    La Révolution française, que vous le vouliez ou non, c’est la sortie de la Loi de Dieu, notre Charia, pour la supplanter par la Loi des Hommes. La loi faite par les hommes, et délibérée démocratiquement.
    En fait, nous n’appliquions pas exactement une Charia, mais notre droit était fortement religieux. Ce qui change fondamentalement avec 1789 est la réponse à la question « Qui est le souverain ? » Le souverain n’est plus le Roi oint par Dieu, mais l’Homme, concept déguisé en République, Nation ou Peuple selon le tropisme de chacun. C’est là le réel souverainisme français, au sens historique du terme.
    1789, quoi que vous en pensiez, c’est donc bien la chute du pouvoir de l’Église. Et la prise du pouvoir de l’Église, c’est le concile de Thionville en 833 au niveau institutionnel. Et la Paix de Dieu au Xe et XIe siècle qui dresse enfin les nobles et noblaillons et fait de la féodalité un système régulé par l’Église. Voilà notre Moyen Âge.
    Je vous explique donc, Xavier, que les « débiles imbibés de 1789 » (i.e. ceux rejetant la Loi de Dieu) connaissent parfois quand même un peu le Moyen Âge, contrairement à votre affirmation. Maintenant que nous sommes au XXIe siècle et non plus au XIXe siècle, et que la confrontation avec l’Église a changé de contexte social, il est temps pour les athées se réapproprier ledit Moyen Âge dans l’espace public et non plus seulement universitaire.
    « Par ailleurs, vous semblez totalement ignorer la mystique, ce qui expliquerait que vous assimiliez la religion à un concept et une science. »
    Non, Xavier. La mystique fait partie du domaine d’investigation scientifique. Tout ce qui relève de la connaissance fait partie du savoir et donc de la science. Cela ne signifie pas pour autant que nous, athées, devons adhérer à vos délires mystiques. Cela signifie simplement que, nous, rationalistes, affirmons que rien, dans tout l’Univers, n’échappe au regard scrutateur de notre inlassable rationalité. La mystique comprise. Qu’il s’agisse de l’œuvre Le Miroir des âmes simples anéanties et qui seulement demeurent en vouloir et désir d’amour de 1295 par la béguine Marguerite Porete ou du Mūlamadhyamakakārikā par le philosophe Nāgārjuna, tous les textes mystiques font partie du savoir et de l’histoire de la science à défaut de la science actuelle.
    D’ailleurs, je ne vous le cache pas, une des raisons pour laquelle je fais actuellement des recherches comparatives entre la logique aristotélicienne de Jean XXI dans les Summulæ Logicales et le Mūlamadhyamakakārikā de Nāgārjuna, c’est parce que je trace l’histoire du raisonnement par l’absurde. Et, qu’il s’agisse de remonter à Nāgārjuna chez les Hindous ou Aristote chez les Grecs, ce sont bel et bien des textes ancrés dans une mystique et une métaphysique. Ce n’est pas là un hasard: science et religion ont des origines communes et parfois sont réellement indistiguables.
    C’est à nous, athées rationalistes, de nous réapproprier ces thèmes que les religieux veulent nous confisquer au prétexte que ce ne serait pas « la science ». Si, Xavier, le raisonnement par l’absurde fait partie de la science et pas seulement de l’histoire de la science. Tout comme les questions mystiques sont aussi des questions scientifiques pures et dures. À 100 %.
    Maintenant, les thèmes mystiques ont tellement mauvaise presse de nos jours à cause du comportement des religieux qui en font tout et n’importe quoi que, je vous le confirme, il vaut mieux, quand on est athée, s’en démarquer publiquement. Le niveau de récupération que les religieux se permettent est assez odieux. Et la persécution de tout ce qui est mystique est encouragée par la psychiatrie, qui n’hésite pas à faire la chasse aux « délires mystiques » sur ordre de la Miviludes, organe paritaire catholico-franc-mac de chasse aux hérésies. Nous n’avons pas beaucoup bougé sur ces thèmes en France: la liberté de conscience est quand même pas mal bafouée de manière institutionnelle sans que cela n’émeuve grand monde.
    Et surtout pas les catholiques qui nous jouent des grands trémolos au sujet du mysticisme tout en affirmant toute honte bue que la méditation, c’est ouvrir ses chakras au Démon, à Satan, à la Bête. Faut quand même en avoir des grosses et grasses pour tenir ce genre de discours et simultanément reprocher aux athées de ne pas être mystique. Je l’ai, d’ailleurs, la fameuse mention « délire mystique », dans mon dossier. Merci môman d’avoir fait le forcing. Je ne sais toujours pas lequel, de délire mystique, d’ailleurs… vouloir faire des mathématiques, cela a l’air trop mystique pour un psychiatre.
    Vous avez été persécuté pour délire mystique, vous, Xavier ? Sinon, je ne vois pas de quoi vous avez à venir vous plaindre.
    « Dommage, car la mystique est le fondement de la religion. »
    Affirmation gratuite. La religion est celle qu’elle est. Elle peut être mystique ou anti-mystique.
    « Quant au déclin de l’Eglise, l’imprimerie n’y est pas pour grand-chose au regard de son erreur, précisément, à cantonner la mystique dans les murs des abbayes. »
    Révisionnisme. Vous ne mesurez pas la portée de l’impact de l’imprimerie. Votre féodalité, de laquelle vous vous ennamourez, n’est qu’un mode de fonctionnement tributaire des capacités de communication de l’époque. Voilà pourquoi la fidélité y était alors cruciale et la paperasserie minimale: Internet n’existait pas en Xe siècle.
    « L’islam pratique le contraire, mais on peut se demander si l’expérience mystique y est courante. Encore qu’au regard de nos quelque trois cents moines (contre environ 75 000 au milieu du Moyen Âge)… »
    Les catholiques passent leur temps à dénier aux athées le droit d’être mystiques, athées du village et religieux débiles passent leur temps à interdire la réflexion au-delà de ce que nos convenances laïques permettent (à savoir se taire sur ces sujets car il ne faut offenser personne) et vous reprochez à la France que les monastères soient vides ? Regardez-vous dans une glace, Xavier, et dites-moi quand votre Église compte ouvrir la vie monacale aux gens qui ne croient pas en Dieu. Il faut qu’on fasse venir les bouddhistes en France pour que les athées puissent devenir moine ? Semble-t-il que oui. Regardez-vous donc dans une glace.

  32. @ Axelle D | 30 août 2021 à 12:22
    Si je comprends bien, vous annoncez sous votre vrai nom que vous commenterez sous un pseudo que vous donnez !
    Formule dont la discrétion est pour le moins originale.
    Avez-vous pensé que vous allez faire le désespoir de Patrice Charoulet ?
    Si vous m’aviez demandé conseil, je vous aurais suggéré comme pseudo: « La Soufrière », dont la force et l’imprévisibilité des réactions correspondent… un peu… aux vôtres, et en plus c’est un volcan des Antilles si chères à votre cœur.
    Au plaisir de vous lire chère Axelle !

  33. sbrigliarsène lupin

    « À tous
    Je tiens à vous informer que pour des raisons familiales et de sécurité, j’ai décidé de ne plus publier sur ce blog sous mon patronyme, mais uniquement sous le pseudonyme Axelle D, que j’avais d’ailleurs utilisé à plusieurs reprises dans le passé.
    Mary Preud’homme, alias Axelle D
    Rédigé par : Axelle D | 30 août 2021 à 12:22 »

    À tous,
    Pour éviter d’être cambriolé au 3 rue de la futaie, où j’habite à Vernouillet, je vous signale que pour des raisons de sécurité je laisse les lumières allumées lorsque je pars faire les courses entre 10 h et midi le matin.
    Arsène Lupin, alias sbriglia

  34. @ Axelle D | 30 août 2021 à 12:22
    « Mary Preud’homme, alias Axelle D »
    Bienvenue au club des joyeux anonymes ! 😊

  35. @ Tipaza | 31 août 2021 à 11:31
    Enfin un qui a compris que l’originalité et l’authenticité étaient des signes distinctifs de ma personnalité, ce qui m’a valu pas mal de problèmes, d’incompréhensions et de déconvenues depuis ma plus tendre enfance.
    Néanmoins, je persiste et signe, moins par esprit de contradiction, vanité ou sottise (dont certains esprits retors qui ne me connaissent ni d’Eve ni d’Adam prennent plaisir à m’affubler) mais essentiellement par fidélité à mes origines, franchise et courage lorsque des décisions s’imposent pour ménager des proches portant le même patronyme et qui furent à plusieurs reprises (et risquent encore) d’être injustement pris à partie en raison de certaines de mes interventions où ils n’avaient nulle part.
    Et si je me suis adressée à tous pour annoncer ma décision, c’est après avoir tenté de faire publier (en vain) sur ce blog un message concernant un commentaire dont je disais ne pas être l’auteur, lequel message fut mis à la trappe, Pascale Bilger demandant que je lui fournisse au préalable des « explications » que je n’étais pas en mesure de fournir immédiatement.
    Il m’a semblé par ailleurs être d’une élémentaire correction, honnêteté intellectuelle et franchise d’annoncer sur ce blog, auquel je participe depuis près de quatorze ans, ma décision de prendre un pseudo pour raison privée, ladite raison ne regardant que moi.
    D’autant que si je n’avais pas pris cette initiative, j’en devine plusieurs, à la reconnaissance de mon style, qui ne se seraient pas privés de m’en faire la réflexion et même le reproche avec la même virulence qu’ils m’attaquent à présent comme des hyènes pour ma franchise et mon propos à visage découvert.
    À noter que j’ai bien écrit sur « ce » blog où la signature de mon nom patronymique, comme à présent de mon pseudo, doivent strictement correspondre à une adresse mail associée (qui n’est connue que par les Bilger et quelques-uns de mes contacts). Ce qui devrait « logiquement » me permettre de réduire mon champ de recherche en cas de dérive et dissuader celui ou celle qui se serait permis à plusieurs reprises d’usurper mon identité pour écrire n’importe quoi à ma place…
    —————————————–
    @ sbriglia
    J’ai bien écrit sur « ce blog » et uniquement sur ce blog. Et comme noté plus avant, vous auriez dû, eu égard à votre ancien métier d’avocat, avoir plus d’éléments de l’affaire avant de vous empresser de conclure en ironisant bêtement.
    —————————————-
    @ Lodi
    Merci pour votre soutien.

  36. Il y avait du Marie-France Garaud chez Mary Preud’homme, mais avec Axelle D j’ai l’impression de voir du royalisme segolénien. Un mauvais moment à passer.
    Il est sage de ne pas trop s’exposer.
    Par contre au vu de certains commentaires je n’ai pas souvenir d’avoir vu Mary s’en prendre aux gens utilisant des pseudos. Ne lui faisons pas un mauvais procès.

  37. À Axelle D, alias Mary Preud’homme, alias Mary D, alias Axelle Preud’homme : ne ressentez-vous pas quelques picotements de honte à nous expliquer de long en large les raisons de sécurité impérieuse qui vous obligeraient à changer de nom ou de pseudo au même moment où, en Afghanistan, des femmes risquent réellement leur vie et doivent se terrer pour ne pas être abattues en raison de leur occidentalisation, de leur féminisme ou de leurs études ?
    La seul chose que vous risquez sur ce blog, Mary-Axelle, c’est que Marchenoir vous étrille par écrit, que j’ironise sur les vertus dont vous ne cessez de vous parer ainsi que sur l’absence totale d’humour qui vous caractérise. Convenez que pour une femme « courageuse », « originale » , »authentique » « à la franchise et à la correction élémentaire » telle que vous vous décrivez, ce parcours de la combattante s’apparente à une gentille promenade dominicale au regard de celui qu’endurent vos consœurs afghanes, voire ce peuple haïtien qui vous est cher…
    Un peu de pudeur vous siérait, Axelle Mary D. P.

  38. Bonjour Philippe,
    Cher sbriglia
    « Pour éviter d’être cambriolé au 3 rue de la futaie, où j’habite à Vernouillet, je vous signale que pour des raisons de sécurité je laisse les lumières allumées lorsque je pars faire les courses entre 10 h et midi le matin.
    Arsène Lupin, alias sbriglia »
    Ça m’a donné le fou rire. So british.
    Que c’est bon de rire.

  39. Xavier NEBOUT

    @ F68.10
    Il est difficile de dialoguer avec quelqu’un de sympathique mais qui croit tout savoir et qui se trompe sur toute la ligne.
    Que ce soit pour les bouddhistes, les Grecs ou les chrétiens, la mystique porte sur la relation avec l’Esprit.
    Quant à Dieu et 1789, je vous rappelle que « Dieu le père » ou « Dyaus pitar », est l’expression la plus ancienne qui soit connue de l’histoire de l’humanité indo-germatique. C’est à dire que l’homme a depuis le début, associé la lumière du ciel (ou du « flash ») à l’amour filial.
    Et ce que 1789 a voulu tuer, et ce que parachève la macronie, c’est le reniement du père.
    Alors maintenant, vous avez de quoi tout reprendre à zéro, et à commencer par assimiler ce que je vous dis en peu de mots.

  40. @ stephane | 31 août 2021 à 15:47
    Merci d’avoir souligné avec raison que je ne m’en suis jamais pris à ceux qui utilisent un pseudonyme pour poster, bien au contraire.
    Quant à certaines calomnies, il y a longtemps qu’elles ne m’atteignent plus, tant je me sens au-dessus de ce genre de procédé répugnant qui ne peut inspirer que dégoût et mépris.

  41. @ stephane (@Axelle D.)
    « Par contre au vu de certains commentaires je n’ai pas souvenir d’avoir vu Mary s’en prendre aux gens utilisant des pseudos. »
    À moi. Si.
    « Ne lui faisons pas un mauvais procès. »
    Je ne lui ai pas fait de procès. Mais il vaut mieux que je ne m’étende pas sur le sujet.

  42. Michel Deluré

    @ Axelle D 30/08 12:22
    Venant d’une personne telle que vous, au fort caractère et au langage direct et franc, cette décision, au demeurant parfaitement respectable et compréhensible, me conduit à la réflexion suivante.
    Il est pour le moins paradoxal que dans une société comme la nôtre qui n’a que le mot liberté à la bouche, certains qui souhaitent exprimer avec sincérité, bonne foi, leurs opinions, leurs convictions, soient contraints de ne le faire que masqués, voire de se taire, parce que d’autres, irrespectueux de ce principe de liberté, abusant de celle-ci et la tuant par là-même, en rendent son exercice malheureusement périlleux.

  43. @ F68.10
    Que ce soit avec ou sans pseudo, Mary Preud’homme s’est fatiguée, sans véritable résultat hélas, à essayer de répondre à certains imbéciles, qu’ils aient ou non un pseudo.
    Il est regrettable qu’elle ne puisse plus le faire ouvertement et que certains, cachés derrière l’anonymat, se permettent d’émettre des sarcasmes sur sa décision.
    Si elle avait quelque chose à dire, elle le faisait courageusement et davantage que moi caché derrière mon prénom.
    Nous avons parfois eu plaisir à être en désaccord, mais elle défend des valeurs respectables.
    Quand elle considérait quelqu’un comme un imbécile, elle ne s’attachait qu’à son propos et pas à sa signature, même si certains auteurs revenaient souvent dans ses répliques. Simplifiant mon travail concernant certains contributeurs de ce blog, mais peu nombreux quand même en ce qui me concerne.
    Imbécile ou pas, le pseudo ne fait rien à l’affaire.

  44. @ stephane
    « Si elle avait quelque chose à dire, elle le faisait courageusement et davantage que moi caché derrière mon prénom. »
    Ce qui, dans l’ensemble, me semble assez inutile. Son propos n’acquiert aucune force ni respectabilité supplémentaire du fait de son anonymat, pseudonymat ou non-anonymat. Il ne m’est jamais venu à l’esprit de lui faire un procès pour lequel j’aurais eu besoin de son nom. Il ne m’est jamais venu à l’idée de lui accorder plus de crédit sur un thème X ou Y du simple fait que son non-anonymat aurait dû me diriger vers un CV où j’aurais pu m’ébaudir de ses compétences. Je juge les propos et leur niveau de stupidité ou d’immoralité, et, le cas échéant, je lui dis.
    « Nous avons parfois eu plaisir à être en désaccord, mais elle défend des valeurs respectables. »
    Je ne trouve pas ses valeurs particulièrement respectables. Et je ne vois pourquoi je n’aurais pas le droit de le dire. Elle ne trouve aucune de mes valeurs respectables: j’ai un différend avec les médecins, et, je suis de ce fait, pour elle, hors du champ du respectable car je conteste l’autorité de ces sauveurs d’opérette. Entre autres.
    « Quand elle considérait quelqu’un comme un imbécile, elle ne s’attachait qu’à son propos et pas à sa signature, même si certains auteurs revenaient souvent dans ses répliques. »
    Non. Elle m’attaquait personnellement. Si vous continuez à tenir ce propos, je vais partir à la pêche de ses propos pour vous prouver le contraire. Je pense qu’Axelle D souhaiterait que nous n’épiloguions pas dessus. Donc, s’il vous plaît, veuillez lâcher l’affaire. Je n’apprécie pas me faire traiter d’imbécile et de menteur. Une fois, ça va. Pas deux.
    « Imbécile ou pas, le pseudo ne fait rien à l’affaire. »
    Je suis d’accord avec vous sur cette phrase. Mais je vous le répète: veuillez éviter de me traiter d’imbécile si vous ne souhaitez pas souffrir de cinglantes réponses. J’en ai assez de ces comportements dépréciateurs systématiques que je vois à chaque coin de rue en France où tout le monde semble s’enorgueillir de prendre tout un chacun pour un sombre crétin. Veuillez vous civiliser.

  45. @ Michel Deluré
    Simplement merci ! Vous êtes un homme d’honneur.
    Merci en particulier pour certains de mes proches qui n’en pouvaient plus de voir leur nom de famille éclaboussé et tiennent le même discours que vous concernant le principe de liberté tellement mis à mal de nos jours.
    ———————————
    @ sbriglia
    Mon pauvre monsieur, je n’ai justement donné aucune raison, mais seulement des pistes, sachant que les véritables raisons (faisant actuellement l’objet d’une enquête) appartiennent à moi seule qui n’ai certes pas envie de les partager avec des esprits malfaisants planqués dans l’anonymat.
    Cessez donc de vous ridiculiser en essayant de justifier après-coup des commentaires inconvenants et maladroits, qui peuvent arriver à tout le monde, mais semblent cependant plus incongrus, voire choquants, venant d’un ex-avocat qui aurait dû, eu égard à son expérience, être sûr de ses sources et arguments, avant de se lancer tête baissée dans une plaidoirie accusatrice totalement débridée, sarcastique et hors de propos où il est même question des femmes afghanes… Quant à mes liens avec Haïti, permettez-moi de vous dire que cela ne vous regarde pas.
    —————————-
    @ stephane
    Ainsi que vous le faites remarquer, c’est parfois un vrai plaisir d’échanger des arguments avec le même fair-play et la même loyauté que deux joueurs sur un court de tennis, chacun se battant sur chaque balle tout en respectant l’adversaire et sachant s’incliner au final devant le meilleur.
    Bien à vous

  46. @ Axelle D.
    « Mon pauvre monsieur, je n’ai justement donné aucune raison, mais seulement des pistes, sachant que les véritables raisons (faisant actuellement l’objet d’une enquête) appartiennent à moi seule qui n’ai certes pas envie de les partager avec des esprits malfaisants planqués dans l’anonymat. »
    Je n’étais bien sûr pas au courant de ce que vous nous signalez à l’instant. Je ne connais bien évidemment pas les tenants et les aboutissants de cette histoire, ni la nature des propos réels ou allégués qui semblent vous être imputés.
    Permettez-moi, à moins que vous ayez fait quelque chose de nominativement très grave (ce dont je ne présume ni ne préjuge) de vous communiquer mon soutien conditionnel mais réel, bien que de peu d’utilité.
    Si vos propos concernaient les femmes afghanes ou Haïti (ce qui semble être le cas à la lecture de votre message) et ne touchaient personne nominativement en des termes portant à conséquence sérieuse, je souhaite vous informer de mon soutien compte tenu des éléments ici lisibles.
    Bon courage.

  47. @ sbriglia | 31 août 2021 à 16:18 qui a écrit, cf avant-dernier paragraphe, « vos consoeurs afghanes », je recommande instamment de vérifier le sens du mot « consoeur » avant de l’employer indûment.

  48. sbriglia@Mary-Axelle

    Axelle, Mary, quand, à longueur de commentaires vous vous épanchez sur les qualités de votre famille, sur vos liens avec la police, sur Haïti chère à votre cœur, sur vos activités passées, sur vos qualités, sur votre physique, quand vous ne supportez pas la moindre critique, prenant la mouche avec vanité et sans humour, quand, face à l’argumentation, vous opposez le mépris et la dérision, quand chaque incise de l’un ou de l’autre vous conduit au bord de l’hystérie, comment ne pas se gausser sur le fait que vos « proches » en aient sans doute assez de voir leur patronyme jeté en pâture au fil des cailloux blancs que, tel la petite Poucette, vous vous ingéniez à semer sur ce blog ?
    Relire certains de vos commentaires passés, de vos échanges agressifs avec les uns ou les autres, est éclairant : aux démonstrations implacables vous n’opposez jamais que la colère, le mépris ou la mise en abîme de votre sotte vanité… Et si certains vous envoient un commentaire de réconfort vous leur tartinez du « enfin, sur ce blog, quelqu’un d’intelligent qui me comprend ! ». Pathétique !
    Nous faire tout un laïus sur les raisons obscures et sans doute parfaitement ridicules concernant les risques que vous courez à garder votre identité sur ce blog, fait doucement rigoler les happy few. Mais je salue le tour de force qui consiste à faire tomber dans le panneau certains, et non des moindres, que vous êtes parvenue à enfumer.
    Vous êtes ici sur un blog où les commentateurs ont tous des arguments à exposer, parfois avec fougue, souvent avec talent, besogneux pour d’autres.
    Si vous ne supportez pas la contradiction, plongez-vous dans la série des « Martine »… il y a peut-être un « Martine fait du parachutisme » ou « Martine change de prénom »…

  49. @ Axelle D | 31 août 2021 à 23:10
    « Ainsi que vous le faites remarquer, c’est parfois un vrai plaisir d’échanger des arguments avec le même fair-play et la même loyauté que deux joueurs sur un court de tennis »
    Encore faut-il pour cela ne pas avoir le caractère « enflammé » de John McEnroe, si vous voyez ce que je veux dire… 🙂

  50. Concernant Axelle ou tout autre patronyme voulant éventuellement devenir un pseudonyme…
    La question n’est pas de faire son procès criminel ou en béatification mais seulement de:
    – accompagner l’affirmation d’une liberté
    – éventuellement, comme là, soutenir une personne qui dit avoir été parasitée. Je veux dire qu’on a répondu à sa place. Qui aimerait qu’on lui arrache la plume ?
    – Éventuellement, comme là, soutenir une personne dont les proches ont semble-t-il été menacés. Qui aimerait que ses proches le soient ? Face au covid, à Internet, ou à n’importe quoi, on peut craindre pour ses proches. Tout le monde donne sa définition de l’amour ?
    On pourrait dire qu’aimer c’est s’inquiéter.
    Bien des gens plaisent à rire et sourire, et c’est aussi mon cas. Mais j’aime aussi être juste.
    Donc je peux dire avoir souri de toutes les interventions humoristiques mais avoir surtout apprécié ce passage de Tipaza :
    « Si vous m’aviez demandé conseil, je vous aurais suggéré comme pseudo: « La Soufrière », dont la force et l’imprévisibilité des réactions correspondent… un peu… aux vôtres, et en plus c’est un volcan des Antilles si chères à votre cœur. »
    Car il satirisait un comportement en comprenant la personne et offrait un pseudonyme qui lui était adapté.

  51. Robert Marchenoir

    @ Axelle D | 31 août 2021 à 17:27 (@ stephane | 31 août 2021 à 15:47)
    « Merci d’avoir souligné avec raison que je ne m’en suis jamais pris à ceux qui utilisent un pseudonyme pour poster, bien au contraire. Quant à certaines calomnies, il y a longtemps qu’elles ne m’atteignent plus, etc. »
    Ben voyons. Je n’avais pas l’intention de m’étendre plus avant sur le sujet, mais puisque vous avez l’effronterie de nier l’évidence…
    C’est l’éternel problème des trolls : faut-il réfuter leurs mensonges, ou bien les ignorer ? Choisir la première option, c’est détourner le débat pour le centrer sur leur personne, ce qui est leur but (*). Choisir la deuxième, c’est leur permettre de se poser en victimes et laisser libre cours à l’inversion accusatoire.
    Il suffit de se baisser pour ramasser des brassées de commentaires où vous vous en prenez en termes haineux, insultants voire orduriers à différents intervenants, au motif qu’ils s’expriment sous pseudonyme :
    « Bien d’accord avec vous, les vrais racistes, pétochards avant tout, ne savent écrire ou témoigner que masqués à l’image des guignols grandes gueules et attardés du KKK avec leurs cérémonies grotesques et belliqueuses à la nuit tombée ! »
    « Vous n’allez tout de même pas attacher quelque importance à ce genre de pétochards anonymes masqués façon KKK et ne publiant qu’abrités sous un pseudo ! »
    Rédigé par : Mary Preud’homme | 04 août 2021 à 17:21
    « Au pseudo Achille : eh bien non monsieur je ne supporte ni les injures, ni la calomnie, d’autant plus venant d’un quidam qui se retranche dans l’anonymat et qui même pris sur le fait continue de se défendre hypocritement, faisant croire à qui veut l’entendre que la personne victime de ses saillies malfaisantes ou diffamantes récurrentes manquerait d’humour. »
    « L’hôte de ce blog vous aurait-il chargé de jouer les informateurs masqués, voire les balances […] un remake de Gringoire ‘Je suis partout’ […] Get out of my way ! At once ! »
    Rédigé par : Mary Preud’homme | 04 février 2018 à 21:07
    « L’inénarrable sylvain dans ses œuvres, alias un dupont lajoie honteux abrité derrière un pseudo bidochon pour faire son petit caca compulsif facho périodique, une espèce de franchouillard bedonnant et vulgaire, avec baguette tombant sur la brioche, catho d’opérette avec crèche énaurme en trompe-l’œil, bâfreur de saucissons à l’ail et puant la vinasse ! »
    Rédigé par : Mary Preud’homme | 31 décembre 2017 à 00:33
    Je m’arrête là. On pourrait en dérouler des pages, mais ce blog n’est pas dédié à vos œuvres complètes.
    Ah ! et épargnez-moi votre couplet traditionnel où vous m’accusez de « délation » et de « tenir des fiches », dès lors que je relève certains de vos mensonges les plus éhontés.
    ______
    (*) Pleinement atteint, à ce que je vois.

  52. À propos d’anonymat et de pseudos, un de mes amis qui connaît mes défaillances sur le blog, me signale que Philippe Bilger a fait une intervention sur TikTok et Twitter dans laquelle il se déclare opposé à l’anonymat.
    Je ne suis sur aucun réseau et j’ai perdu le lien maladroitement, mais ceux qui sont sur ces réseaux pourront le retrouver rapidement.
    J’ai trouvé la coïncidence avec le revirement de Mary-Axelle savoureuse, sans qu’il y ait le moindre lien de causalité évidemment.

  53. Je confirme ne m’en être jamais pris aux utilisateurs de pseudonymes en tant que tels, dès lors que j’ai toujours compris l’utilisation ou le recours à un pseudo dans certains cas, ce que j’ai d’ailleurs écrit à plusieurs reprises sur ce blog, notamment en réaction aux assauts répétés de Patrice Charoulet.
    En revanche, j’ai parfois dénoncé une forme de lâcheté consistant à insulter et diffamer quelqu’un, bien retranché dans l’anonymat, ou à tenir des propos injurieux inacceptables incitant à la discrimination ou à la haine raciale.
    Concernant les « accusations » du brillant milicien Marchenoir, alias « jesuipartou » ou QI², il ne fallait pas s’attendre à ce qu’il ait l’honnêteté minimum de citer les commentaires auxquels je faisais suite… et qui démontreraient, à l’évidence, que je ne dénonçais nullement l’utilisation du pseudo mais la manière dont il en est fait usage par certains !

  54. À propos de l’anonymation de Mary en Axelle, on peut constater que personne ne s’écrase au vu des commentaires. J’aurais tendance à rajouter que quand la sage pointe la lune, l’imbécile regarde le doigt.
    Ne me demandez pas qui est l’imbécile, j’ai l’impression qu’il s’est reconnu.
    Mary défend des choses qui lui tiennent à coeur et qu’on soit ou non d’accord avec elle, on peut lui opposer des arguments.
    Il ne faut pas volontairement blesser les intervenants, mais essayer de regarder avec leurs lunettes…Amen !

  55. À propos de s’écraser ou accepter (voire se résoudre) à en prendre plein la tronche…
    Il faudrait peut-être s’interroger sur les raisons pour lesquelles les femmes se font de plus en plus rares sur ce blog en général et sur certains billets en particulier ?
    Peur de se faire écraser sans doute ?
    Dois-je préciser que je ne suis pas féministe pour un sou et que j’apprécie à leur juste valeur nombre de contributeurs masculins de ce blog ?

  56. Merci à Marchenoir pour le florilège de la vaillante !
    On les voit bien quand ils sont sur le dos, exposés dans la lumière du doux regard.
    Move it on, Mary !

  57. @ Axelle D
    « Il faudrait peut-être s’interroger sur les raisons pour lesquelles les femmes se font de plus en plus rares sur ce blog en général et sur certains billets en particulier ? »
    Il faut peut-être aussi s’interroger sur la façon dont les femmes se permettent d’esquiver la critique et le débat en mettant en avant leur statut de femme, aussi… J’dis ça, j’dis rien.
    « Peur de se faire écraser sans doute ? »
    Quand une femme se comporte poliment avec moi, je me comporte poliment avec elle. Pareil pour les hommes, d’ailleurs. Pas sinon.
    « Je confirme ne m’en être jamais pris aux utilisateurs de pseudonymes en tant que tels, dès lors que j’ai toujours compris l’utilisation ou le recours à un pseudo dans certains cas… »
    (Raclement de gorge…)
    « En revanche, j’ai parfois dénoncé une forme de lâcheté consistant à insulter et diffamer quelqu’un, bien retranché dans l’anonymat… »
    Je dois me sentir visé ?
    « …ou à tenir des propos injurieux inacceptables incitant à la discrimination ou à la haine raciale. »
    Mouais. Je constate que c’est toujours un peu pareil avec la discrimination et la haine raciale. Il y a des discriminations et des haines plus acceptables que d’autres. Et il y a aussi une tentation de passer les vérités sous silence en invoquant ce concept. Ces concepts de discrimination ou de haine raciale n’ont pas vocation à interdire la recherche scientifique. Sur le QI des extra-terrestres et de poulpes, par exemple…
    « Concernant les « accusations » du brillant milicien Marchenoir, alias « jesuipartou » ou QI²… »
    Qu’est-ce que je disais… « QI² » ?? Cela a l’air de faire disjoncter les gens, cette question du QI…
    « …il ne fallait pas s’attendre à ce qu’il ait l’honnêteté minimum de citer les commentaires auxquels je faisais suite… et qui démontreraient, à l’évidence, que je ne dénonçais nullement l’utilisation du pseudo mais la manière dont il en est fait usage par certains ! »
    Mais bien sûr. C’était parfaitement évident… Non, Mary. Votre défense est ici parfaitement hypocrite. Vous aimez lyncher qui vous chante, quand cela vous chante, en dénonçant les pseudos, dès que vous êtes à court d’arguments. Vous me l’avez fait de multiples fois.
    Je ne compte pas m’étendre sur ce point. Mais je le ferai si nécessaire et si vous continuez à nier l’évidence. Je vous prie de ne pas m’y pousser: j’aimerais prendre le temps et les caractères disponibles de manière plus productive: répondre à Xavier Nebout sur sa religiosité « indo-germanique ».

  58. @ F68.10
    @ Axelle D
    Un peu de sagesse de part et d’autre.
    Peut-être que le changement d’identité de Mary s’accompagnera d’un arrondissement de quelques angles, quoique pourquoi pas la laisser monter dans les tours.
    F68.10 déplace un peu le débat. Dans son propos on constate que Mary l’insultait, bien que F68.10 utilise un pseudonyme ; qu’il comprenne qu’en utilisant son vrai nom, l’insulte (selon lui) aurait été la même. Preuve qu’il n’y a pas de discrimination patronymique dans les croisades de Mary.
    Ses colères ne font-elles pas son charme ? Elles me manqueraient tout comme le côté Michel Audiard de Robert Marchenoir, les convictions de Xavier Nebout, le côté brut de sylvain, et quand tous se fritent, cela est distrayant dans la mesure où il n’y a pas d’insultes concernant la famille de Mary ou des allusions. Mais je n’en ai pas vu et si Mary prend certaines réponses pour des insultes, je ne partage pas sa perception. Fût-ce en face d’une dame respectable, un interlocuteur masculin doit pouvoir argumenter sans qu’en permanence on pense qu’il est misogyne. Il faut parfois avoir un peu de tact.

  59. @ stephane
    « F68.10 déplace un peu le débat. Dans son propos on constate que Mary l’insultait, bien que F68.10 utilise un pseudonyme ; qu’il comprenne qu’en utilisant son vrai nom, l’insulte (selon lui) aurait été la même. Preuve qu’il n’y a pas de discrimination patronymique dans les croisades de Mary. »
    Axelle D me faisait le reproche explicite et fut un temps systématique de me cacher derrière mon pseudonyme. Navré: cela faisait bien partie de la panoplie, panoplie qui incluait des attaques personnelles. Faut arrêter de manipuler la réalité, stephane…
    « Ses colères ne font-elles pas son charme ? »
    Les colériques, j’en ai un peu ma claque, voyez-vous. Si encore il était possible d’échanger des arguments, je serais plus conciliant. Mais là, non.
    « …cela est distrayant dans la mesure où il n’y a pas d’insultes concernant la famille de Mary ou des allusions. »
    Je ne prendrai cette remarque en considération qu’à partir du moment où vous isolez un commentaire où j’attaque Mary sur sa famille. Sinon, nul et non avenu.
    « Mais je n’en ai pas vu… »
    Il y eut certains commentaires parfois un peu raides, de mémoire.
    « Fût-ce en face d’une dame respectable, un interlocuteur masculin doit pouvoir argumenter sans qu’en permanence on pense qu’il est misogyne. Il faut parfois avoir un peu de tact. »
    Non. Marre de cela. Je n’ai pas à passer ma vie à me justifier de ne pas être misogyne. Niet, niet, niet. Cela suffit.

  60. @ F68.10
    Je soulignais et bien que l’appréciant, que si Mary se plaignait d’attaques « personnelles » sur elle et sa famille, je n’en ai pas vu.
    Elle doit pouvoir défendre ses idées comme tout le monde et ne pas se cacher derrière de prétendus propos malveillants sur sa famille. Je pense d’ailleurs que si tel était le cas, les Bilger se feraient fort de recadrer les insolents.
    Vos arguments sont recevables mais parfois vous vous sentez visé et c’est un peu dommage. Laissez de la place aux autres.

  61. @ stephane | 01 septembre 2021 à 23:21
    « Fût-ce en face d’une dame respectable, un interlocuteur masculin doit pouvoir argumenter sans qu’en permanence on pense qu’il est misogyne. Il faut parfois avoir un peu de tact. »
    Bien d’accord avec vous à cette nuance près qu’une femme est en droit d’agir de même avec son homologue masculin, dès lors qu’il joue le jeu. Sachant que ladite femme n’a pas plus à se soumettre ou à se démettre que l’homme en question se trouvant interpellé à juste titre. Ce qui semble difficile à comprendre, admettre, voire inaudible à certains contributeurs particulièrement virulents de ce blog pour lesquels les femmes, eu égard à une infériorité congénitale, auraient selon leur logiciel désaxé une obligation de soumission, la réduisant en fait à jouer les potiches de service ou à se laisser « ridiculiser » sans réagir, voire évincer et écraser comme des malpropres et traitées de « harpies, vieilles folles, traîtres à leur race ou viragos ».
    À noter que concernant les précédents qualificatifs, je n’invente rien, relisez plutôt les propos d’une incroyable grossièreté de Marchenoir à mon adresse chaque fois qu’il se trouvait contré par un argument de bon sens…
    Considérez en outre (comme rappelé dans un post précédent) le nombre de contributrices de qualité ayant déserté ce blog depuis l’arrivée du tandem Marchenoir F68.10… qui ramènent tout à leur fiole et s’incrustent systématiquement dans des échanges où on ne les a pas sonnés !
    Sans parler de quelques lecteurs qui m’ont fait part de leur écoeurement à me voir tellement attaquée « injustement » et manifesté leur soutien.

  62. @ Axelle D
    C’est vrai que Robert Marchenoir a parfois (et non à maintes reprises) exagéré.
    Cependant j’aime lire ce contributeur quand je ne m’endors pas au vu de la longueur du texte.
    On ne peut pas lui reprocher de vouloir des éléments probants par rapport à des affirmations qu’il juge péremptoires, ni de s’offusquer que le débat soit déplacé quand il pointe une incohérence. Bref c’est monsieur « vous avez des preuves ? ». Et j’aime assez, je dois dire.

  63. @ stephane | 02 septembre 2021 à 18:40
    Bien sûr pour vous « vieille folle à lier », « virago », « traîtresse à sa race », « obsédée sexuelle » pour ne citer que quelques exemples, ce ne serait pas des insultes, mais juste des remarques parfaitement justifiées qu’il conviendrait en outre de prendre avec détachement et humour… Et gare à ceux qui de loin ou de près n’adhéreraient pas à sa vulgate et me témoigneraient un peu de considération et solidarité face à des attaques répétées, lâches et iniques…
    Oui sur ce blog, force est de le constater, Marchenoir fait la loi avec le soutien de quelques laquais et rares sont ceux osant le contrer, sachant que ceux qui s’y sont risqué ont fini par rendre les armes et abandonner la partie !
    Sans rappeler des agressions verbales plus anciennes à mon égard où ce triste sire ironisait sur l’un de mes très proches ou des saillies remontant à la semaine dernière où il était question des preud’homme en général (cf billet intitulé « Et si on rendait hommage au Français inconnu ? »), ce qui a déclenché l’ire et le ras-le-bol de nombre de mes parents et amis à l’égard de cet individu.

  64. @ stephane (@ Axelle D)
    « Vos arguments sont recevables mais parfois vous vous sentez visé et c’est un peu dommage. Laissez de la place aux autres. »
    D’aaaaaaaaccord. Je souffre donc d’idées de références… je crois qu’on me parle, alors que pas du tout. D’aaaaaaaaccord…
    Ce n’est pas la première fois qu’on me l’a faite, celle-là… Je me sens toujours d’humeur médiévale envers la dernière personne qui l’a sortie, celle-là, pour justifier la poursuite de mon enfermement.
    « Considérez en outre (comme rappelé dans un post précédent) le nombre de contributrices de qualité ayant déserté ce blog depuis l’arrivée du tandem Marchenoir F68.10… qui ramènent tout à leur fiole et s’incrustent systématiquement dans des échanges où on ne les a pas sonnés ! » — Axelle D
    Tiens, c’est bizarre !! On me nomme !! Et, en plus, on me nomme pour ne notifier qu’on ne m’a pas sonné !! Fascinant, n’est-ce pas ?? Et que me reproche-t-on ??
    « […] une femme est en droit d’agir de même avec son homologue masculin, dès lors qu’il joue le jeu. Sachant que ladite femme n’a pas plus à se soumettre ou à se démettre que l’homme en question se trouvant interpellé à juste titre. Ce qui semble difficile à comprendre, admettre, voire inaudible à certains contributeurs particulièrement virulents de ce blog pour lesquels les femmes, eu égard à une infériorité congénitale, auraient selon leur logiciel désaxé une obligation de soumission… » — Axelle D
    Voilà. Je suis un taliban. Franchement, comment avoir le moindre respect pour une telle personne qui refuse que nous parlions de personne à personne sur un blog et qui impose un rôle sexué dans la conversation, comme le signe ce que j’ai mis en gras là-haut…
    Sortez du déni, stephane: Axelle D me vise bien explicitement, et m’accuse explicitement d’oser lui parler, de lui parler mal, et gna gna gna gna…
    —————————————————-
    @ Axelle D
    Soyons clair: vous vous exprimez en public. Votre propos est accessible à tout un chacun. Et tout un chacun est libre de vous répondre. Et, je vais vous le dire, vous n’êtes nullement ciblée par ma méthodologie de réponse. Je vous l’expose:
    1. J’attends en général que mon nom disparaisse de la barre latérale où sont listés les commentaires.
    2. Pour sélectionner les gens à qui je réponds, je recherche méthodiquement les commentaires où je suis mentionné. Comme le vôtre.
    3. Quand personne ne me répond, je tente de répondre à la première personne disponible dans la barre latérale.
    4. Je fais parfois des exceptions, mais j’évite soigneusement de vous chatouiller. La dernière exception de ce style que j’ai faite, c’est la réponse que je viens de faire à Robert Marchenoir sur les races, le QI et Franck Ramus.
    5. Parfois, comme dans le cas d’Isabelle, où elle s’acharnait à sortir des énormités et faisait tout pour ne pas rentrer dans une dialogue, oui, j’insistais. Semble-t-il qu’elle n’a pas aimé. Mais je n’ai pas aimé qu’elle crache sur Princeton, ni qu’elle instrumentalise la situation afghane pour ne parler que de l’immigration alors que j’essayais alors de la prévenir de la pétaudière actuelle qui alors venait.
    Vous semblez d’ailleurs partager ce même tropisme, en vous indignant du regroupement familial pendant que les talibans sortent les hélicos Black Hawk américains au dessus de Kandahar pour exhiber au bout d’une corde le cadavre d’un des collabos avec les Européens. Mais vous, vous parlez du regroupement familial. Vous devriez méditer quand même un peu la question des harkis…
    Vous n’avez pas la moindre excuse: vous n’êtes pas spécifiquement prise à partie. Et votre qualité de femme, je m’en moque complètement. Il y a des femmes qui ont des choses à dire, que j’écoute religieusement, comme Christine Fair, qui disserte sur les élections pakistanaises en n’hésitant pas à sortir son tricot.
    Et il y a des femmes qui s’attendent à ce qu’on les laisse pérorer sans contradiction du seul fait qu’elles seraient des femmes. Ces personnes n’ont pas ma faveur. Je le fais savoir. Et je me contrecogne que vous considéreriez comme du sexisme ma décision de ne pas renoncer à tenir la dragée haute à quiconque sort de monstrueuses âneries, homme ou femme. Ou même chien.

  65. @ Axelle D
    Votre approche est paradoxale ; vous souhaitez être traitée avec des égards et sportivement, mais quand la partie ne prend pas le tour que vous pensiez, vous vous retranchez derrière votre qualité de « femme ».
    Robert Marchenoir s’offusque de ce subterfuge et prend la peine de tout de même vous répondre façon Gabin, dialogue d’Audiard, ou Jean Yanne dans Le permis de conduire.
    Cela rappelle l’enfant pris dans le pot de confiture alors qu’il a promis qu’il n’y toucherait pas et qui se plaint ensuite d’une gastro-entérite en disant que ce n’est pas juste.
    Si vraiment votre qualité de femme ne doit pas intervenir dans les débats, pourquoi ne pas avoir pris un pseudo plus neutre : Dominique, Claude, ou même FB36.15. Et personne ne va chercher à jouer au sexeur de poussin.
    Ceci étant, s’attaquer à quelqu’un sur ce blog pour la seule raison qu’elle est une femme, ce n’est pas très correct. Prenez cela comme un honneur et riez de l’intérêt que vous suscitez.

  66. @ stephane
    Quelle mauvaise foi !
    Comment de quoi ! Marchenoir prend la peine de me répondre. C’est trop d’honneur ! Je devrais selon vous m’en réjouir et prendre lesdites réponses consistant à me couvrir d’odieuses saillies, d’injures et de propos diffamatoires, avec humour et philosophie.
    Il vous aura aussi échappé que la plupart du temps Marchenoir ne répond pas à un commentaire qui lui aurait été adressé nommément, mais intervient pour le seul plaisir sadique et pervers de démolir et dénaturer ce que j’ai écrit à quelqu’un d’autre ou pour commenter le billet.
    Ce monsieur est un semeur de haine et la moindre contradiction le rend fou de rage. Point barre !
    Quant à moi, je ne suis pas maso et il y a des limites à la muflerie et à la grossièreté… Et je trouve dommage que vous n’ayez pas compris le sens de mon propos lorsque j’ai dit que de plus en plus de contributeurs (en premier lieu des dames) désertaient ce blog à cause d’individus comme lui. Ce qui est la stricte vérité… Vous n’aimez pas la vérité ? Moi si.
    En revanche, j’ai horreur des leçons de morale, d’autant plus lorsque rien ne les justifie et qu’elles me sont délivrées par un parfait inconnu.
    So long.

  67. sbriglia @ stephane

    Mary et stephane ou le scorpion et la grenouille, fable dans laquelle un scorpion demande à une grenouille de le transporter sur l’autre rive d’une rivière. D’abord effrayée par son aiguillon venimeux, la grenouille accepte cependant, puisque la piquer les conduirait tous deux à leur perte. Au milieu de la rivière, pourtant, le scorpion la pique mortellement. Lorsque la grenouille demande au scorpion la raison de son geste, ce dernier répond que « c’est dans sa nature ». La fable illustre le fait que certains comportements sont irrépressibles, indépendamment des conséquences.
    Et que chassez le naturel il revient au galop.
    Vous commencez à comprendre, stephane ?

  68. « Le conte est bon ! »
    stephane transformé en grenouille, finalement c’est ce qui pouvait arriver de mieux à un homme amoureux d’une princesse et n’ayant que la ruse pour la séduire…
    Merci qui ? Merci sbriglia

  69. @ Axelle D
    « stephane transformé en grenouille, finalement c’est ce qui pouvait arriver de mieux à un homme amoureux d’une princesse et n’ayant que la ruse pour la séduire… »
    « Entre le sarcasme et l’ironie, il y a la même distance qu’entre un rot et un soupir. » — Hugo Pratt.
    « Merci qui ? Merci sbriglia »
    Chutzpah…

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