D’accord avec Pascal Praud, à deux nuances près !

Pascal Praud (PP) en ouverture de L’heure des pros ce 28 mars (CNews), a prononcé un éditorial très pessimiste, notamment à cause des péripéties scandaleuses qui ont vu, au lycée Maurice-Ravel à Paris (20e), le proviseur partir quelques mois avant sa retraite effective, pour des raisons de sécurité. Il n’avait pourtant fait qu’appliquer la loi à l’encontre de trois lycéennes voilées dont une majeure en BTS, qui avait refusé d’obtempérer (France Info).

Ce proviseur a été reçu par le Premier ministre à Matignon avec Nicole Belloubet. Cela n’a pas empêché cette dernière de continuer dans son registre émollient, ne faisant allusion qu’au « retrait » du proviseur, euphémisme plus que navrant. Une plainte va être déposée par l’Etat contre la lycéenne majeure qui n’était plus à Ravel, pour dénonciation calomnieuse (Le Figaro).

PP, à juste titre, a complété son constat par des références à d’autres violences, à Nice, à Roissy… Il a dénoncé des comportements ministériels, que ce soit celui de Bruno Le Maire ou celui du garde des Sceaux fustigeant les magistrats qui n’avaient fait que dire la vérité sur le narcotrafic à Marseille devant la commission sénatoriale (voir mon billet : « Un Garde qui ne protège pas… »).

Sur le plateau, nous avons tous approuvé le sombre diagnostic de PP sur la situation de la France et l’incurie gouvernementale.

À vrai dire, je n’ai été en contradiction avec lui que sur sa conclusion : tout est fichu, c’est trop tard, il n’y a plus rien à faire.

À deux nuances près.

Ayant dû quitter l’émission exceptionnellement à dix heures, j’avais envie de les préciser dans un post.

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La première est que la multitude des dysfonctionnements, reculades, lâchetés et faiblesses constituent des épisodes infiniment regrettables, voire traumatisants, mais qu’ils ne peuvent pas être globalisés de telle sorte que notre pays serait lui-même considéré comme profondément gangrené dans ses tréfonds. L’islamisme gagne des batailles mais la France elle-même n’a pas perdu la guerre contre lui. Notre démocratie malmenée, attaquée, n’a pas été vaincue.

La seconde est que, si on suivait la pente de PP qui juge inéluctable la partition de la France entre les privilégiés qui s’en sortiront toujours et les modestes qui souffriront, on acterait d’une certaine manière la déroute de la politique. Si ce tableau était lucide dans toutes ses composantes, au fond le pays n’aurait pas d’autre choix que d’accepter sa disparition.

Je suis persuadé qu’après 2027, rien ne sera fatal. J’ai bien conscience qu’il ne suffit plus dans notre République d’avoir quelques paroles et pratiques libres qui font espérer. Pour l’emporter, nous aurons besoin d’une vision, d’un courage, d’une alliance entre la France du haut audacieuse, vigoureuse et sincère et le peuple rassuré. Il n’y a aucune raison pour que le système actuellement déprimant ne puisse pas un jour être remis dans le bon sens.

Je ne suis pas naïf : des personnalités exceptionnelles devront surgir qui, déterminées à briser impuissances et résignations, feront sortir la République de cette impasse entre ceux qui ne se battent pas assez pour défendre la nation et ceux ne se rendent pas compte qu’ils la détruisent en prétendant la servir.

Une autre politique aura toujours ses chances.

Ces deux nuances qui me séparent de PP feront le départ entre un pays qui abandonne et s’abandonne et une nation qui tient et se redresse.

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Voir les Commentaires (73)
  1. Claude Luçon

    « Ces deux nuances qui me séparent de PP feront le départ entre un pays qui abandonne et s’abandonne et une nation qui tient et se redresse. » (PB)
    Simple phrase qui dit beaucoup !
    D’un côté un PP qui appartient à ces c*ns pleutres et vaniteux qui nous avisent d’abandonner le combat alors qu’il n’a pas encore commencé, de ceux qui gagnent leur vie en semant le découragement, de l’autre un PB qui se rebelle et clame qu’en France on sait se battre !
    Merci PB ! Vive les nuances !
    Il va nous falloir trouver un mur, dans chaque ville, où y exposer les c*ns de la presse et des médias et poster un soldat de Vigipirate devant pour protéger notre mur au cas où les c*ns trouveraient le courage de le détruire !

  2. « Sur le plateau, nous avons tous approuvé le sombre diagnostic de PP sur la situation de la France et l’incurie gouvernementale. » (PB)
    Il est vrai que depuis la disparition tragique du sympathique Gérard Leclerc et la bouderie de Laurent Joffrin qui n’a visiblement pas apprécié la nomination de Geoffroy Lejeune à la tête du JDD, il n’y a plus beaucoup de courageux sur le plateau de « l’Heure des pros » pour apporter la contradiction à PP. Sauf peut-être vous, Philippe Bilger, qui de temps en temps, osez glisser votre petite contestation, au risque de vous faire rabrouer, plus ou moins gentiment, par le maître des lieux.
    En ce qui me concerne je ne suis d’accord pratiquement sur rien avec PP. Mais je reconnais volontiers son talent d’animateur de plateau. Animation très orientée toutefois, vu qu’il apporte ses propres réponses aux questions qu’il pose.
    À noter que cette tendance à parler parfois plus que les invités eux-mêmes n’est pas spécifique à PP, c’est aussi le cas de Sonia Mabrouk, Laurence Ferrari et Eliot Deval. Seule Christine Kelly reste vraiment dans son rôle d’animatrice, même si parfois elle se permet de corriger les propos un peu trop excessifs d’un de ses « mousquetaires ».

  3. « Je ne suis pas naïf : des personnalités exceptionnelles devront surgir » (PB)
    Si.
    C’est naïf. Heureusement que je ne suis pas dans un procès, je récolterais sans doute des condamnations pour outrage à magistrat.
    À quoi, avec un peu d’audace, je pourrais répondre qu’il faudrait savoir, doit-on dire toute la vérité ? Briser les illusions peut-il se faire avec la délicatesse d’un chirurgien servi par un anesthésiste quand on répond à des questions qui peuvent éventuellement vous mettre en cause dans un procès ?
    Double contrainte, dire et ne pas dire, comme toujours.
    Bref.
    Enfin, cette naïveté est bien française, sorte d’attente non d’un homme providentiel, mais de plusieurs.
    Je suis ravi qu’on sorte du culte de l’unique, mais enfin, si j’honore les héros, les génies et autres crêtes des vagues et cimes des arbres, je n’oublie pas que ce qui est durable et solide tient à l’amour de la liberté de toutes les composantes de son peuple.
    Je dirais jusqu’à présent que cela se manifeste chez les Anglo-Saxons, et l’Ukraine, qui mérite autant qu’eux, et plus que nous, une liberté pour laquelle elle se bat comme je n’oserais jamais le rêver d’un pays de « la liberté pourquoi faire ».
    Bref, si on doit attendre des personnalités exceptionnelles, autant ne rien attendre du tout parce que d’abord, il ne faut rien attendre, la meilleure des défenses étant l’attaque, on n’a pas à attendre les attaques des islamistes.
    Gouverner, c’est prévoir.
    Et donc ?
    Il faut ne pas permettre une augmentation du vivier, et donc, interdire toute immigration musulmane.
    Et foin des débats théologiques ! La question n’est pas de savoir si les textes de référence sont compatibles avec nous vu que les gens suivent plus ou moins leurs textes et qu’il y aurait aussi à dire sur d’autres monothéismes, mais de constater que les exactions musulmanes menacent le monde entier.
    Chacun doit donc défendre ses côtes de cette marée noire.
    Ensuite, rien ne dit que des personnalités exceptionnelles surgissent chez nous.
    Et enfin, sans un peuple qui les suivent, cela ne sert pas tant que cela, à la marge, mobilisant un peu.
    Et pas que pour le bien, ainsi le Général a fait croire aux Français qu’ils avaient été des Résistants et qu’ils s’étaient délivrés.
    Souhaitable ?
    On attend depuis lors quelqu’un qui nous dédouane de nos lâchetés par un verbe aussi haut que notre comportement est bas, grand qui sert de totem et tabou de dire notre médiocrité, et pire, de la combattre.
    Comment, pour mémoire ?
    Entre autres, en faisant une vraie Constitution, avec un vrai équilibre des pouvoirs, et en étant de vrais alliés avec les Américains, en poussant aussi les autres Européens a vraiment construire une défense.
    Le haut, le bas…
    Plus un peuple aime la liberté, plus il existe un vivier de gens capables de s’en faire les étendards, penseurs, soldats, et si j’oublie quelque fonction, j’en demande bien pardon aux personnes qui les assument.
    Plus un peuple a une telle élite, plus des traditions de liberté peut s’enraciner chez lui.
    Les deux sont évidemment liés.
    Mais si le haut attend le bas, ou le bas le haut, ou si les racines et les branches, ou les ailes ! forment un arbre malade, il risque toutes les maladies de l’arbre.
    Et si l’arbre ne combat pas les parasites comme les islamistes, dont le vecteur est les musulmans, il n’est pas bien parti non plus.
    Oui, oui, et quand on parvient à montrer tout cela aux gens mais qu’ils ne veulent rien changer, ils attendent quelque providence.
    Voir ce que j’ai dit plus haut sur les hommes providentiels et leur atténuation, l’élite qui va nous sauver.
    Ou on tombe plus bas encore : dans la religion. Bonjour, la logique, s’il y a un dieu tout-puissant créateur, il a fait le monde tel qu’il est, et vous vous attendez à ce qu’il ait créé les causes et vous exempte des conséquences ?
    Humain trop humain, comme le fait que chacun accepte la mort pour les autres, enfin pas pour les proches, ni pour soi, c’est neuronal.
    Tout cela n’est pas providentiel…
    C’est une catastrophe, oui.
    Ce n’est pas qu’il faille avoir une confiance indue en soi, c’est qu’il n’y a rien d’autre.
    C’est donc sur soi qu’il faut travailler, éventuellement en imitant le courage de meilleurs que soi, comme cité plus haut.
    Courage !

  4. « L’islamisme gagne des batailles mais la France elle-même n’a pas perdu la guerre contre lui. » (PB)
    Je partage pleinement l’opinion de Pascal Praud.
    Pour qu’une guerre ne soit pas perdue, encore faut-il admettre, reconnaître, constater simplement que nous sommes en guerre.
    L’islamisme est en guerre contre nous, mais nous ?
    Jusqu’à présent il y avait le padamalgame qui évitait de voir la vérité toute nue, il y avait les contorsions verbales, le regard qui se détourne devant l’évidence, et maintenant ?
    Maintenant, nous venons de franchir un seuil, le seuil de la soumission, l’Assemblée, que je n’ose appeler nationale, vient d’adopter une journée de célébration… de quoi ?
    D’excuses pour avoir ramené l’ordre à Paris, un ordre menacé par ceux qui nous combattaient et dont les descendants nous combattent toujours et encore, jusqu’à la victoire finale, parce qu’eux sont en guerre.
    Ils pratiquent la guerre en djellaba et autres voiles, nous ne pratiquons même pas la guerre en dentelles qui nous avait réussi à Fontenoy, contre une coalition menée par l’Angleterre.
    Au moins ce jour-là, la politesse du « Messieurs les Anglais, tirez les premiers » avait été suivie d’une vraie bataille et d’une déculottée anglaise.
    Nous en sommes au:
    « Tirez les premiers messieurs les islamistes, nous ne tirerons pas après vous, ou alors si nous le faisons par inadvertance et par hasard, nous vous présenterons des excuses. »
    Pffft, lamentable, minable, et les députés Renaissance ont voté cette journée d’excuses, de repentance, comme un seul homme.
    Savent-ils seulement ce que veut dire le mot Renaissance ?
    Ils le savent et par une perversité orwellienne ils l’utilisent à contresens.

  5. Patrice Charoulet

    Tout me sépare de Pascal Praud. Je ne l’écoute ni sur CNews, ni sur Europe 1, ni dans le nouveau JDD, que je n’achète plus. Il est (bien) payé pour s’en prendre au président et à ses ministres. Le but est d’inciter les spectateurs, les auditeurs et les lecteurs à souhaiter le succès de l’extrême droite aux européennes, à la présidentielle, puis aux législatives. Ce projet politique, financé par M. Bolloré, est bien parti. Qui, ici, est favorable à cette entreprise ? Qui la désapprouve ? C’est la question majeure.

  6. « …un éditorial très pessimiste, notamment à cause des péripéties scandaleuses qui ont vu, au lycée Maurice-Ravel à Paris (20e), le proviseur partir quelques mois avant sa retraite effective, pour des raisons de sécurité. Il n’avait pourtant fait qu’appliquer la loi à l’encontre de trois lycéennes voilées dont une majeure en BTS, qui avait refusé d’obtempérer. » (PB)
    La loi, quelle loi ?? Le proviseur s’est trompé de loi, la nôtre ne vaut plus rien, seule compte celle des islamistes, vous savez bien que la charia fait office de législation dans toutes les institutions, la lycéenne n’a fait qu’appliquer sa loi, le proviseur est coupable d’avoir enfreint la loi islamique et a refusé d’obtempérer aux injonctions de cette « fillette ».
    Donc ce proviseur est coupable et devra payer des indemnités à cette enfant traumatisée par la violence de ce monsieur qui, de ce fait s’est mis hors la loi.
    Arrêtez d’inverser les rôles ! D’après le catéchisme islamogauchisse nupes LFI-Hamas, l’action du proviseur est raciste islamophobe xénophobe, c’est de la zemmourisation deS’Strêêême drouâââte, ben voyons !
    Faut mettre vos logiciels à jour, je vous conseille le bouquin : « La Charia pour les nuls ».
    Roooo faut que j’esseupliqueu tout, c’est lassant à la (Allah) fin !

  7. xavier b. masset

    Madame Belloubet refuse le « pas de vagues », mais tous ses propos l’acceptent.
    Il faut se repasser son intervention et constater alors comme elle se prend les pieds dans le tapis d’une absence de rhétorique, rare à ce niveau d’autorité.
    « Le proviseur du Lycée Ravel retraite mais ne se rend pas, ne retraite pas parce qu’il part justement en retraite en juin prochain, sans se mettre à la rue puisqu’il continue de toucher les traites de son salaire, sans que sa Préfon-retraite ne soit impactée dans l’affaire, il a d’ailleurs gagné le maquis pour que notre sécurité ne soit pas maltraitée. »
    L’en-même-temps macronien, cette immanence, est un style d’échappatoire que tout le monde reprend à son compte, une ligne de fuite chère à Deleuze et Guattari, qui trouve son delta dans ses méandres mêmes.
    Un champ de fausses nuances, dont le minage est total.
    On peut comprendre le durcissement mental praldien, quarante ans de désistement et deux décapitations plus tard, devant l’état de l’enseignement en France.
    La philosophie bilgérienne qui en appelle à la nuance vraie et au grand Homme (une femme aussi) n’est pas éloignée de la pensée de Keynes sur le sujet, et m’apparaît comme un salut à l’économie du bonheur que décrivit, dans la foulée de Bentham, un psychologue américain qui vient de mourir ;-).

  8. « Le seconde est que, si on suivait la pente de PP qui juge inéluctable la partition de la France entre les privilégiés qui s’en sortiront toujours et les modestes qui souffriront, on acterait d’une certaine manière la déroute de la politique. Si ce tableau était lucide dans toutes ses composantes, au fond le pays n’aurait pas d’autre choix que d’accepter sa disparition. » (PB)
    Ne sommes-nous pas en pleine déroute financière, économique, culturelle, constitutionnelle, sécuritaire, patriotique, sociétaire, avec un président traître qui fait ce que bon lui chante ? Notre disparition est actée, seule une révolution pourrait en modifier le cours, n’en déplaise aux pétochards.

  9. Nous sommes sur un très mauvais chemin et des précédents existent dans notre tragique histoire:
    1) Robert Paxton dans « La France de Vichy » indique que la catastrophe de 40 est en partie celle de l’élite. Nous connaissons la suite…
    2) dans les années 1780, le pouvoir comme maintenant était mou, la guerre coûteuse, les impôts ne rentraient pas et l’élite souvent corrompue ; là aussi nous connaissons la suite.
    Certes il est urgent de voter pour de vraies personnalités qui existent mais il faudrait sortir du système des partis. Ces 3 000 milliards de dette devraient générer un large consensus dont hélas je ne devine pas le début du commencement puisque nous demandons aux autorités qui mirent ce système en place de désormais le corriger.

  10. Pascal Praud c’est quelqu’un avec une culture et une intelligence prodigieuses, mais son narcissisme débridé fait que ses émissions donnent mal à la tête. Ce n’est même plus lui qui coupe les autres, ce sont eux qui peinent à le couper, sans succès.
    Je comprends que ça fasse de l’audience, le format est bagarreur, le discours faussement conservateur, et ça change de la naphtaline habituelle sur les autres radios, cependant ça reste très superficiel. « Il faut changer de logiciel », mais néanmoins il vote Macron, faut pas se leurrer. Un parfait messager du système, du « en même temps », incapable d’écouter et apprécier les autres, mais fin connaisseur de la diplomatie de plateau, et ça passe.
    De toute façon, s’il y a encore des naïfs pour croire que les discussions dans les plateaux ont une quelconque incidence ou influence sur l’exécutif, il seront bien déçus.
    C’est « cause toujours tu m’intéresses ».

  11. Serge HIREL

    « Nuances »… Si l’on s’en tenait à une lecture rapide du billet de notre hôte, on pencherait plutôt pour un désaccord de fond entre lui et Pascal Praud. Perdre bataille sur bataille contre l’islamisme et ceux qui le soutiennent n’est pas loin pour la France d’avoir perdu la guerre… et de devoir signer un armistice honteux.
    Ne serait-ce que ce jeudi, deux défaites ont encore assombri notre sort : le départ en retraite anticipée du proviseur du lycée Maurice-Ravel pour assurer sa sécurité et la décision de l’exécutif de fermer l’ensemble des « espaces numériques de travail – ENT » de l’Education nationale. Il ne fait aucun doute que la plupart des menaces d’attentats contre des établissements scolaires parvenues par cette voie émanent d’individus radicalisés et prêts à commettre bien pire.
    À cela, il faut malheureusement ajouter l’attitude infâme de plusieurs conseillers régionaux d’Île-de-France qui ont voté contre la sécurisation des lycées privés, dont deux juifs, pourtant sous contrat. Jusqu’à maintenant, leurs partis ne se sont pas désolidarisés de leurs propos. Ils en sont donc complices.
    Pourquoi Attal et Belloubet, qui ont reçu le proviseur en catimini, ne l’ont-ils pas accueilli sur le perron de Matignon ? Dans notre monde où la communication est reine, ce geste aurait marqué les esprits… Pourquoi ces ENT étaient-ils aussi perméables alors qu’on sait que le numérique est devenue l’arme favorite du terrorisme ? Pourquoi s’en tenir à des discours plus ou moins convenus contre les élus qui apportent leur soutien aux individus qui haïssent la France et ses institutions ? À quand des plaintes en bonne et due forme ? À quand une justice convoquant Mélenchon ?
    Revenons au billet… et à une lecture plus minutieuse. En fait, on peut en conclure que Philippe et PP sont d’accord. Ce dernier, au verbe plus méridional que nantais, tient ce même discours depuis longtemps. Et il a raison. Tout est fichu si, rapidement, la France ne change pas de logiciel. Notre hôte exprime la même crainte quand il appelle de ses vœux l’apparition de « personnalités exceptionnelles » capables de sortir la France de l’impasse dans laquelle elle s’enfonce en tous domaines, notamment en matière de gestion de la crise migratoire et des violences qu’on ne peut plus dire « urbaines ».
    Capables de réconcilier « les deux France » ethniques en parvenant à mettre au pas les Français de papier et en la débarrassant manu militari de ceux, parmi eux ou étrangers, qui, aujourd’hui, lui pourrissent la vie, dealers, anti-flics, clandestins et islamistes. Capables de réunir « les deux France » sociales, élites de la « start up nation » et provinciaux ancrés dans la tradition, de leur faire entendre qu’ils sont nécessaires l’un à l’autre. Capables aussi de rapprocher « les deux France » politiques qui, aujourd’hui se méprisent, l’une cultivant son arrogance, l’autre refusant toute réforme.
    Cela posé, rien n’est réglé. Aucun de ceux qui briguent plus ou moins ouvertement la présidence de la République ne présente les caractéristiques d’une « personnalité exceptionnelle »… Et nous n’en trouverons pas parce que notre situation alarmante nous incite à rechercher à la fois un « sauveur » et un « guide ». Bref un autre de Gaulle, qui, plus de 50 ans après sa mort, reste le dirigeant le plus regretté. Qui, dans les mois qui viennent, peut parvenir à se hisser sur son piédestal ?
    Reste une dernière crainte, majeure. La France peut-elle encore supporter trois ans un régime qui, chaque jour, parachève un peu plus sa « déconstruction », comme disent les wokistes ? Constitutionnellement, rien, absolument rien n’interdit au locataire actuel de l’Elysée de se maintenir dans les lieux jusqu’en 2027, les yeux fixés sur le paradis bruxellois. Le risque est immense que l’islamisme n’en profite pour redoubler ses coups et nous inflige la défaite de trop, Comment réagirions-nous à un 7 octobre sur notre territoire ?
    L’Histoire nous enseigne qu’en 1870, survenue après d’autres, la défaite de Sedan, plus grave, a provoqué la chute brutale du Second Empire…

  12. Florestan68

    Cher Philippe Bilger,
    Est-il minuit moins le quart ou minuit et quart ?
    Ce qui est sûr, c’est que nous sommes mal embarqués dans notre combat contre l’islamisation de ce pays. En voici quelques raisons.
    L’immigration serait indispensable pour notre économie.
    L’arrivée constante de nouveaux migrants légaux et illégaux accentuent la radicalisation des musulmans modérés.
    Le piège tendu par le Hamas se referme sur Israël, avec sa mise au ban au niveau international, et conséquemment la montée de l’antisémitisme, la haine de l’Occident et de la France.
    Notre propension croissante à la soumission, comme dans le cas du lycée Maurice-Ravel.
    Une bonne partie de la jeunesse s’adapte aisément à l’islamisation et l’hallalisation de la société, quand une autre, manipulée par l’ouverture à l’Autre, l’appelle de tous ses voeux.
    Notre refus obstiné et condescendant de concevoir qu’il y a des civilisations aux antipodes des nôtres, davantage portées sur la violence, et qui veulent imposer ici leurs valeurs et leurs traditions, en se gondolant de notre faiblesse.
    Une justice laxiste voire larvaire, qui refuse de comprendre que seules des sanctions radicales font entendre raison à certains. Notre blabla moralisateur permet certes de nous pousser du col, mais se révèle suicidaire.
    Et enfin un électeur qui affirme haut et fort qu’il faut stopper l’immigration, mais qui, soumis au lavage de cerveau progressiste, finit par voter majoritairement pour les partis favorisant l’immigration, tout en reconnaissant qu’elle est source d’une grande partie de nos maux.

  13. Alléluia ! Notre hôte se commet dans la meilleure feuille de chou, celle que l’on peut lire chaque mois avec gourmandise, délectation et ce sentiment délicieux et quelque peu orgasmatique de faire partie des « happy few », voluptueux bonheur de découvrir les arnaques littéraires (elles sont nombreuses) décortiquées par des hussards de talent, poitrine déployée offerte aux dagues des médiocres… Notre hôte rend hommage à José Giovanni et en profite pour faire son chemin de Damas avec une humilité qui tombe bien dans cette semaine pascale (la fête, pas l’épouse, quoique…).
    Ah ! cette confession d’une « révision déchirante de (sa) philosophie pénale » ! Ou comment aller à Canossa hermine ôtée…
    Un bijou, vous dis-je, très au-delà de ses prestations un peu alambiquées chez le « Praud domo ».
    Vous voulez en savoir plus, abonnez-vous à « Service Littéraire », offrez-le à vos amis (attention, pas n’importe lesquels, pas les Miller germanopratins et autres membres de la gauche Beluga (merci, Frédéric Lombard, c’est mieux phonétiquement que la gauche osciètre ou sevruga).
    Bravo, Philippe, « dignus est intrare… »
    Bon, je repars, je n’étais que de passage.
    Bons baisers à tous du pays du cul des vaches et portez-vous bien.
    P.-S. : en plus je suis hors sujet… On dira qu’entre un proviseur qui se déculotte et un procureur que se reculotte, il n’y a qu’un trait de plume entre les deux (de l’art de se raccrocher aux branches…).

  14. Ce passage de votre billet, Monsieur Bilger, mérite attention : « La première est que la multitude des dysfonctionnements, reculades, lâchetés et faiblesses constituent des épisodes infiniment regrettables, voire traumatisants, mais qu’ils ne peuvent pas être globalisés de telle sorte que notre pays serait lui-même considéré comme profondément gangrené dans ses tréfonds. L’islamisme gagne des batailles mais la France elle-même n’a pas perdu la guerre contre lui. Notre démocratie malmenée, attaquée, n’a pas été vaincue. »
    La démocratie existe-t-elle encore en France dans la mesure où nos dirigeants actuels ne considèrent plus le peuple comme entité politique et n’œuvrent que pour d’autres intérêts que ceux de la Nation française.
    Ce n’est certes pas le retour périodique des élections qui sacralise la démocratie car il ne s’agit là que de rendez-vous imposés pour élire ceux qu’une oligarchie en place veut voir accéder au pouvoir grâce à une action des médias diffusant une doxa dont il est interdit de d’écarter sous peine d’être taxé de populisme.
    La démocratie existe-t-elle encore quand le Conseil constitutionnel, via le « bloc de constitutionnalité » qu’il s’est constitué, a pour vocation de défaire à la demande de l’Exécutif, les lois votées par le Parlement ?
    La démocratie existe-t-elle encore en France dans la mesure où l’essentiel des compétences qui devraient revenir au Peuple sont à présent concentrées dans les seules mains de la Commission européenne ou de la CJUE, organes non élus, qui imposent au pays leurs directives et jurisprudences que nous dirigeants sont chargés de décliner dans notre droit, au mépris de la souveraineté des Peuples pourtant élément fondamental de notre Constitution et de notre Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen ?
    « L’islamisme gagne des batailles mais la France elle-même n’a pas perdu la guerre contre lui », dites-vous.
    Lorsque le gouvernement, par la grâce des traités supérieurs en droit à notre droit national, se trouve systématiquement conduit à laisser entrer par centaines de milliers chaque année une population qui ne se sent pas vocation à s’assimiler, se trouve dans l’incapacité d’expulser ceux qui contreviennent à la loi nationale et sont un danger pour la population française, est-il en mesure d’énoncer une politique nationale d’éradication de l’islamisme qu’il n’ose pas affronter directement autrement que par des périphrases, d’autant qu’il a inféodé les instances européennes ?
    Alors, Monsieur Bilger, si la France est censée n’avoir pas encore perdu cette guerre-là, elle n’est guère en mesure de la gagner ou alors ce sera par le biais d’une guerre civile ou une nouvelle guerre de Religion dans le même temps où monsieur Macron envisagerait allégrement d’envoyer des soldats français en Ukraine… Donc la gouvernance de la France s’occupe de problèmes extérieurs qui ne la concernent que peu ou pas vraiment, alors qu’elle est incapable de décider de choix politiques fondamentaux efficaces pour faire face à ses problèmes domestiques.
    Seule la communication veut donner l’illusion que la France maîtrise son destin alors qu’elle n’en est plus capable !

  15. @ Robert | 29 mars 2024 à 16:42
    « La démocratie existe-t-elle encore quand le Conseil constitutionnel, via le « bloc de constitutionnalité » qu’il s’est constitué, a pour vocation de défaire à la demande de l’Exécutif, les lois votées par le Parlement ? »
    Cher Robert, je m’apprêtais à traiter le même thème que vous quand j’ai constaté que vous l’aviez fait mieux que moi, y compris en ce qui concerne le CC.
    Eh oui, la démocratie en France, à supposer qu’elle ait jamais existé, tend à devenir une coquille vide, à force d’être détournée de sa finalité par diverses coteries qui la gangrènent, souvent en opposition avec les intérêts de la France et même hélas avec sa survie en tant que nation plus que millénaire.
    ——————————————————————–
    @ Patrice Charoulet | 29 mars 2024 à 09:08
    « Le but est d’inciter les spectateurs, les auditeurs et les lecteurs à souhaiter le succès de l’extrême droite aux européennes, à la présidentielle, puis aux législatives. » 
    Si vous laissez tomber l’expression polémique « extrême droite » forgée par une certaine pègre politico-médiatique ne cherchant qu’à nuire, vous constaterez qu’il s’agit tout simplement de Français normaux qui aiment leur pays comme il y en a eu depuis plusieurs siècles quand il n’existait pas de division arbitraire porteuse de haine.

  16. Claude Luçon

    Ce qui surprend quand on se réasseoit en 2010, après une longue absence (et un beau voyage) dans le TGV qu’était autrefois le train France, c’est de constater le pitoyable état de la lenteur de nos médiatiques concitoyens.
    On croyait qu’ils étaient là pour nous tenir informés de tout ce qui se passait dans notre Hexagone et ailleurs, les sachants nous faisant les commentaires de circonstance !
    Ben non ! Si quelques-uns ont existé il en reste peu.
    Tous ces « gens » (…je me sens poli aujourd’hui) se penchent sur un événement, qu’importe le reste, un seul, laissant supputer que leur cerveau est passé en mode binaire, mais en concurrence de compétition athlétique de leur langue et lèvres en spéculant, prévisant, calculant, prédictant… à qui établira le record de vitesse verbale ! Sans distinction de sexes, en ce domaine les journaleusettes auraient même tendance à dominer le pack !
    Mais en outre ils nous prennent, au mieux, pour des benêts. Pourquoi ? parce que depuis quelque temps apparaît sur la base de notre écran TV une note disant :
    « Laissez-nous penser pour vous ! »
    Ces crétins beaucoup sortis des poubelles de nos universités veulent penser pour nous.
    Pas étonnant que la France soit dans un état infâme ! Trop de nos compatriotes, au titre des 35 heures, en ont profité pour se consacrer à leur pouvoir d’achat, abandonnant leur pouvoir de penser !
    Ne cherchez plus, la guerre d’Ukraine se déroule en France, sur les quais de la Seine, pas ceux du Dniepr ! Pas la peine d’envoyer des soldats à Zelensky, Bolloré en mobilise sur LCI ! Les guerriers français dominent même avec quelques conseillers russes, anglais et américains, bataillant avec amiraux, généraux et colonels à la retraite plus nombre de spécialités en tout poil !
    Mais pourquoi se soucient-ils des Ukrainiens, nous n’avons pas d’armes à leur donner, mais côté paroles il ferait mieux d’aviser Poutine de capituler ses propagandeurs ne sont pas à, et de loin, à la hauteur des nôtres.
    Il nous faut d’urgence plusieurs, beaucoup même, PB qui savent nuancer !

  17. Julien WEINZAEPFLEN

    Cher hôte,
    D’abord PP (Pascal Praud), CNews, etc. Permettez-moi cette anecdote personnelle. Mon père fut un agent immobilier tout à fait particulier qui louait à n’importe qui sur sa bonne mine et inversement, sans demander de bulletin de salaire, qui loua à ma mère, son ex-femme, ses bureaux à une compagnie d’horodateurs qui ne lui paya jamais ses loyers et aussi à une association de Turcs identitaires qui ne fit pas mieux.
    Pour sa part, en 1986, il loua des locaux dont il était propriétaire à l’antenne locale du Front national et il me résumait ainsi ce qu’il en percevait: « Ils ne travaillent pas des masses dans ce local. En général ils viennent le vendredi soir et ce sont toujours des Kampus qui se pointent (des voyous dans le patois local.) Je ne sais pas ce qu’ils font dans leurs bureaux, mais à moi, dans l’espoir que je devienne un militant de leur parti dont je ne suis pas plus un sympathisant qu’il ne m’est spécialement antipathique, ils me présentent des faits divers qui ne mériteraient pas d’être connus et ils en font des gorges chaudes. »
    Je crois que ce verbatim de mon père exprime le discours de la méthode de CNews, raison pour laquelle je trouve tout à fait légitime que le Conseil d’État cherche au moins à contraindre le législateur à requalifier l’attribution détournée des chaînes d’information en continu de ce type en chaînes d’opinion ce qui, au demeurant, n’est pas déshonorant.
    Mais vous qui avez passé le quinquennat Sarkozy à dénoncer une dérive frontiste qui ne voulait pas dire son nom si du moins je vous ai bien compris à cette époque (je ne lisais pas votre blog alors et venais encore moins y commenter), et qui l’avez fait au point de chercher une consolation dans ce que vous n’appeliez pas comme Emmanuel Todd « le hollandisme révolutionnaire », qu’allez-vous faire dans la galère de CNews ?
    Il en va de votre personne comme de Julien Dray qui, en 2002, reprochait à Joe Goldenberg, le restaurateur victime de l’attentat de la rue des Rosiers, d’avoir avoué à demi-mot qu’il avait voté pour J.M. Le Pen ou au moins qu’il « [comprenait] ce vote ». Il reprochait aussi à TF1 d’être devenu TFHaine (rien que ça) et maintenant il est chroniqueur à CNews où il se dispute » avec Gilles-William Goldnadel en bon camarade. J’attends le moment où il se rendra compte que son anti-racisme du début des années 80 est en d’autres mots l' »islamo-gauchisme » ou le « wokisme » que ce trotskiste lambertiste reproche aux gauchistes de l’heure de « la France insoumise », y compris de Jean-Luc Mélenchon, trotskiste à la trajectoire si étrange qu’après avoir fait de l’entrisme chez « le vieux » Mitterrand, il est lui-même devenu un gauchiste, alors que les trotskistes détestaient les gauchistes et vice versa.
    Le proviseur du lycée Maurice-Ravel a exercé son « droit de retrait », Madame Belloubet a parfaitement raison et parle en rigueur de termes, en juriste et en ancienne garde des Sceaux. Le proviseur s’est « retiré » de ses fonctions ou a abandonné son poste, exactement comme le font des contrôleurs de train qui se mettent en grève après avoir été agressés. Que faudrait-il dire pour ne pas euphémiser ? L’euphémise n’est-il pas que l’ambiguïté macronienne se soit complue dans cette valse des ministres de l’Éducation nationale aux antipodes depuis le début du second quinquennat après la stabilité de Jean-Michel Blanquer, ministre de l’assignation à résidence puisqu’il avait co-signé le rapport Pécresse-Bloche qui en pinçait pour le déterminisme social, à travers lequel des enfants susceptibles de devenir délinquants pouvaient être repérés dès l’école maternelle… On repassera pour corriger l’égalité des chances ou faire repartir l’ascenseur social.
    « Il est trop tard », pleurniche Pascal Praud en mauvais comédien passé du football (il voulait s’en sortir, a-t-il assuré à la commission parlementaire qui l’auditionnait), à la dénonciation des travers de la société actuelle. Voilà encore un leitmotiv défaitiste du Front national ancienne manière relayé par le zemmourisme, qui est à lui tout seul un aveu d’échec du passé glorieux tout autant que de l’avenir dépassé et « suicidé » (dire que Zemmour, à 64 ans, s’est pris pour Napoléon qui est devenu général à 25 ans).
    Je laisse à Pascal Praud son pessimisme d’affichage. Comme je laisse à Paul-Marie Couteaux, aux souverainistes comme ce satiriste de Pierre-Yves Rougeyron, justement qualifié d’hurluberlu par Robert Marchenoir, et encore à aux déclinistes de tout poil d’avoir inventé cette absurdité: le pays va disparaître, et quoi encore ? (Paul-Marie Couteaux avait écrit un « Traité de savoir disparaître ») Le désir individuel de disparaître est un malheur incommensurable dû à une pulsion maîtrisable dès qu’on a une famille ou des amis qui savent ou peuvent prévenir, ou plus simplement dès qu’on parle à quelqu’un qui a des oreilles pour entendre et une bouche pour dissuader ou venir en aide. Mais une telle psychose collective qui attribue ce désir de disparaître à une orientation différente de l’élan vital me paraît tout simplement délirante. Il est vrai que je ne suis pas toujours le mieux placé pour savoir où commence et où finit le délire…

  18. Xavier NEBOUT

    « une nation qui tient et se redresse » (PB)
    Encore faudrait-il s’entendre sur le mot nation.
    Parce que la définition républicaine à la mode n’est plus celle d’une nativité commune, mais d’un « projet » commun, pour ne pas dire « idéologie commune » dont sont exclus ceux qui n’y adhèrent pas.
    Et de plus, la définition originelle n’est pas la même dans les pays du nord et du sud.
    Si on suit celle du sud, nous devrions espérer un Franco pour la ressusciter et remettre un Bourbon sur le trône, si on prend celle du nord, c’est un führer qui nous sauverait pour nous entraîner dans la tombe.
    Il n’y a jamais rien eu à attendre d’une démocratie, et encore moins de celle issue de 1793, celle des maudits, avec Macron, image du diable qui nous conduit en enfer.

  19. revnonausujai

    @ Claude Luçon | 29 mars 2024 à 19:02
    Euh non, le proprio de TF1/LCI, c’est le groupe Bouygues, pas Bolloré !
    C’est pourtant simple : TF1/LCI égale lèche-babouches de Macron, Canal/CNews égale critique de Trouposol !

  20. @ Valéry | 29 mars 2024 à 11:31
    « Pascal Praud c’est quelqu’un avec une culture et une intelligence prodigieuses, mais son narcissisme débridé fait que ses émissions donnent mal à la tête. »
    J’avoue que la culture et l’intelligence de Pascal Praud ne m’ont jamais impressionné au point de m’apparaître prodigieuses. Ce mot me paraît un peu fort si je me fie à la définition du petit Larousse illustré.
    Mais enfin il s’avère que PP, en homme prudent, se garde bien de prendre position pour l’Ukraine ou la Russie et préfère se garder une voie de sortie quand arrivera la fin du conflit. Cette attitude est certes intelligente, mais pas vraiment courageuse. Les deux qualités n’allant pas systématiquement de pair, il est vrai.
    Vous affirmez que PP vote Macron. Quand j’écoute ses éditos sans concession à son égard, j’émets le plus grand doute sur cette affirmation qui me paraît sans fondement.
    En fait vous nous assénez régulièrement vos certitudes, en bon propagandiste pro-russe. Mais tout cela manque un peu de subtilité.

  21. Voilà deux mille ans que le Messie a communiqué, et l’on attend encore la personnalité exceptionnelle qui redressera la nation.
    La République ne sortira de son impasse que quand chacun aura compris que cela dépend de son propre comportement et pas du riche, et pas du pauvre, et pas de l’immigré, et pas de l’Europe, et pas de Macron et pas de Poutine ou de Trump ou de Netanyahou, et pas de papa ou de maman ou des chats de Marine…
    La souveraineté commence par l’empire sur soi-même, sinon, dépression à la Praud, addiction aux vendeurs d’aiguille façon Bolloré, puis agression style Poutine.
    Quelque part, c’est formidable d’espérance, cela ne dépend que de nous-même.

  22. Khorassan, province du Tadjikistan, un bouillon qui mijote dans le coeur de la Sibérie soviétique.
    Chic !

  23. @ Xavier NEBOUT | 29 mars 2024 à 22:31
    « Il n’y a jamais rien eu à attendre d’une démocratie, et encore moins de celle issue de 1793, celle des maudits, avec Macron, image du diable qui nous conduit en enfer. »
    C’est pour cela que je me tue à répéter que seul un leader de la trempe d’un Poutine ou d’un Xi Jinping pourrait sauver notre Nation, le cinglé qui nous gouverne et nous conduit en enfer va continuer à accélérer le processus de destruction de la France, pays et peuple qu’il déteste farouchement.

  24. @ Claude Luçon | 29 mars 2024 à 19:02
    « Ne cherchez plus, la guerre d’Ukraine se déroule en France, sur les quais de la Seine, pas ceux du Dniepr ! 
    Sans rire, au lieu de s’occuper de l’affaire ukrainienne qui ne les regarde en rien mais qu’ils récupèrent en jouant aux Tartarin pour tenter de faire oublier leur incurie, les hommes du Régime feraient mieux de libérer certains secteurs de la véritable occupation étrangère qui les met en coupe réglée, au détriment de nombre de Français abandonnés à la loi des envahisseurs, qui leur imposent des conditions de vie infernales, qui contrôlent les points de passage, fouillent leurs véhicules ou leurs sacs quand ils rentrent chez eux et parfois même qui les empêchent de sortir, comme ce vieillard marseillais qui ne peut même plus aller voir son médecin, pour ne pas parler de ceux qui sont empêchés d’aller voter, bonjour la démocratie.
    Sans oublier tous les crimes et délits allant de pair avec une occupation : destructions, incendies, vols, extorsions de fonds, menaces de mort, insultes, mauvais traitements, viols et meurtres.
    C’est cela la vraie vie en France, pas celle du village Potemkine que le Régime compte présenter aux benêts qui s’intéresseront aux JO.

  25. Par saint Salers, saint Nectaire et saint Pourçain, que vive Gergovie
    Et
    Et
    Et
    Que trépasse la Macronie !
    P.-S. : comme l’a si bien dit un jeune journaliste de CNews, Pascal Praud est un cultivé de la veille.
    Ses réflexions, ses affirmations sont idiotes, s’appuient sur des : je pense que…
    Il est un faux libre d’esprit, il plonge sur tout ce que l’actualité impose, les puces de lit, le 7 octobre (ad nauseam)… Il n’est pas intéressant, pas intelligent, se fait médiocre dès qu’il a ses cibles devant lui, je ne l’ai jamais vu incisif avec Darmanin, Attal…
    À part pour des questions d’argent, tout à fait respectables, je ne vois pas ce que vous faites avec cet âne.

  26. hameau dans les nuages

    @ Julien WEINZAEPFLEN | 29 mars 2024 à 21:34
    De tous temps et en tous lieux, les permanences des partis politiques quels qu’ils soient ont toujours été de simples vitrines. Un local le plus souvent désert avec quelques affiches et une machine à café. Faire de la représentation, acte de présence dans les lieux publics.
    Oui je crois, moi aussi, que c’est fichu. En ce moment c’est le travail du plaquiste de faire du relooking pour cacher les fissures dans les murs porteurs. Une contre-cloison faite de rails métalliques et plaques de plâtre jointoyées et lissées pour la finition. Un peu comme les termites dans les boiseries laissant la façade intacte. Je peux vous dire que même dans les petites sous-préfectures loin du parisianisme ambiant, il est fait un travail de sape, qui plus est subventionné.
    Après, que Praud en fasse tout un cinéma pour vendre de la came idéologique, c’est autre chose.

  27. @ Julien WEINZAEPFLEN 21h34
    « Le proviseur du lycée Maurice-Ravel a exercé son « droit de retrait », Madame Belloubet a parfaitement raison et parle en rigueur de termes, en juriste et en ancienne garde des Sceaux. Le proviseur s’est « retiré » de ses fonctions ou a abandonné son poste. »
    Je vous trouve bien imprudent de reprendre les mots de Mme Belloubet qui se trouve dans l’obligation d’une lecture administrative venant du Rectorat.
    Ni vous ni moi ne connaissons le détail des menaces qui se sont exercées à son endroit: promesse de mort par décapitation ou par tout autre moyen, atteinte à ses biens, à sa famille ?
    Sur le fond, est-il seulement tolérable que des élèves et leurs parents osent remettre en question l’autorité d’un chef d’établissement ?
    Des gens de confession musulmane, donc totalement étrangers à nos valeurs, jouent les victimes d’une façon ridicule et surtout dangereuse: même dans leur pays d’origine cela est proprement inconcevable !
    Dans ces cas-là, l’EN c’est « courage fuyons » en tentant d’habiller l' »abandon de poste » en « retraite anticipée pour convenances personnelles ».
    Croyez-vous que ce genre de décision ou de commentaire trompera la majorité des citoyens, à part JM Aphatie, demeuré mental ?
    La réponse est dans ma question !

  28. @ Achille
    Ha ha, « en bon propagandiste pro-russe », vous êtes vraiment intoxiqué.
    Rien dans mon commentaire sur PP n’avait de lien, direct ou indirect, avec la Russie. Avant, c’était « nazi » ou « raciste », maintenant que ces slogans ont perdu de leur réalisme et ne font pas davantage d’effet qu’une gentille patte dans le dos, on est parti sur « pro-russe » pour se la jouer vertueux.
    Oui, je suis pratiquement sûr qu’il vote Macron. Qu’il le critique sans cesse, rien de nouveau sous le soleil ; bon nombre d’éditorialistes, toutes chaînes confondues, ont des mots durs sur Macron, mais encore plus durs sur Marine Le Pen, voilà pourquoi il faut contextualiser avant de s’exprimer. Avec Macron, il n’y a pas de changement dans la disposition et l’alignement des médias, c’est une continuité. Avec Marine Le Pen, il y a une variable inconnue, or PP est bien trop intelligent pour jouer sa place aux dés.
    Après, puisque vous spéculez sur sa position sur le conflit en Ukraine – sans que j’ai demandé -, je vous rappelle qu’il a été interpellé et sommé de s’expliquer en commission d’enquête pour avoir laissé, une fois, Pierre Gentillet suggérer que la position des médias était biaisée et n’offrait qu’une seule version. On n’a plus vu PG sur CNews depuis.
    Donc PP n’a pas le choix, ni de penser, ni d’interpréter, ni de se positionner. Les députés de la nation ont tranché, la messe est dite.

  29. Michel Deluré

    Ce dont nous avions besoin en 2017, ce n’était pas d’un « nouveau monde », cette chimère qui n’était rien d’autre qu’un attrape-tout électoral, mais bien tout simplement d’une autre politique. Car, contrairement d’ailleurs à ce qu’affirment trop de nos dirigeants pour justifier leur politique, il n’est pas vrai qu’il n’existe pas d’autres voies possibles. Si tel était le cas, cela signifierait qu’il n’y aurait à la limite plus besoin de politique et que seuls des gestionnaires suffiraient !
    Gagner une élection est une chose, diriger ensuite le pays dans un monde aussi complexe que le nôtre en est une autre. Il conviendrait que nos hommes politiques prennent conscience que vaincre sur des promesses ne suffit pas lorsque l’on est incapable par la suite de les tenir et que les citoyens en ont assez de revivre en permanence ces cycles de l’espoir qui précède la déception.
    Nous ne sommes pas condamnés au fatalisme, le décrochage du pays n’est pas inéluctable, l’incurie gouvernementale inévitable mais faut-il encore que nos hommes politiques fassent enfin preuve de lucidité, de franchise, de courage, de volonté, de compétence pour nous proposer une autre voie que celle qui nous a menés là où nous sommes et qui fasse naître une espérance.
    ——————————————————————-
    @ Patrice Charoulet 29/03/24 09:08
    Vous êtes convaincu de la victoire de MLP à la prochaine présidentielle. Mais si votre prophétie se réalise, qui de Bolloré ou de Macron en sera responsable ? Quelle société démocratique peut se passer de cette constante structurelle entre une opposition de droite et de gauche ici, entre conservateurs et travaillistes là-bas, entre républicains et démocrates ailleurs ?
    Or EM a fait voler en éclats cette constante pour instituer une tripartition ne laissant face à lui que les extrêmes. Faut-il alors s’étonner qu’une telle situation débouche sur une issue telle que vous l’envisagez ?

  30. « Il n’y a aucune raison pour que le système actuellement déprimant ne puisse pas un jour être remis dans le bon sens. Je ne suis pas naïf : des personnalités exceptionnelles devront surgir qui, déterminées à briser impuissances et résignations, feront sortir la République de cette impasse entre ceux qui ne se battent pas assez pour défendre la nation et ceux ne se rendent pas compte qu’ils la détruisent en prétendant la servir. » (PB)
    Cher monsieur Philippe Bilger, vous êtes un grand naïf, nous ne sommes plus en 1939 mais en juillet 1940 et à situation exceptionnelle il faut des hommes de même acabit et ce ne sont pas des hommes politiques véreux, qui sont foison dans ce pays, qui pourront sauver la France… sauf à collaborer avec l’ennemi ce que nous faisons depuis des décennies.
    Il faut donc un événement, ce pourrait être la démission de Macron ; attendre permettra aux islamistes de prendre progressivement le pouvoir de la même manière que cela se passe aujourd’hui (tous les « secteurs » de l’Etat sont infiltrés) et puis trois ans de plus avec Macron ce sera 1 à 2 millions d’indésirables supplémentaires.
    Joyeuses Pâques !

  31. Tractage ce matin sur le marché pour la liste de Valérie Hayer. En bon opposant je dialogue.
    Réponses :
    « Oui mais il y a eu le Covid, vous, vous votez à droite… vous êtes pour Bellamy ».
    Je parle de l’endettement « 1 500 milliards de dettes en plus »…
    « Oui mais c’est le Covid avec 300 milliards »
    « Donc 20 % sont imputables au Covid, et le reste ? Peut-être arrêter les saupoudrages » ?
    « Macron qui fait son théâtre une fois par semaine »
    « Vous pensez qu’il ne travaille pas ? »
    Et encore, moi j’ai accepté le dialogue.
    Beaucoup de compassion mais le résultat sera un carnage pour Renaissance au vu du nombre de tractants qui s’est fait remballer.
    Allez, 16/17 %.
    Bon week-end pascal à vous tous.

  32. Le valeureux Praud vaincra !
    (Même les punaises de lit sont impressionnées par son audace.)
    Quand la superbe vous rend odieux et lamentable.

  33. Patrice Charoulet

    Exilé me demande de « laisser tomber l’expression polémique « extrême droite » forgée par une certaine pègre politico-médiatique ne cherchant qu’à nuire… ».
    Passons sur le mot « pègre » qui me semble excessif et restons sur « extrême droite ». Ces deux mots ne viennent pas d’être « forgés ». Ils ont servi à situer bien des gens en France et ailleurs. Sur toute l’échelle politique, il y a des positions diverses. On les connaît : extrême gauche, gauche, centre gauche, centre, centre droit, droite, extrême droite. Dans ces cases, où situer le parti zemmouriste et le parti lepéniste, sinon dans la case « extrême droite » ? Cela n’a vraiment rien de polémique. Tous les politistes (ou politologues) français en conviendraient. Je ne laisserai donc pas tomber « extrême droite » quand je parle ou quand j’écris.
    P. -S. : un aimable commentateur, sur Facebook, notant que je ne veux plus écouter « CNews » (j’ai dit pourquoi) et que je ne veux plus lire le nouveau « JDD » (j’ai dit pourquoi), avance que je serais « de plus en plus sectaire ». La vie est courte et le temps disponible n’est pas extensible à l’infini. On ne peut écouter toutes les chaînes de télévision et on ne peut lire tous les hebdos. Il faut choisir… et éliminer. De quel sectarisme me parle-t-on ? Ne pas souhaiter l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite est-il sectaire ?

  34. @ Ugo
    « il faut des hommes de même acabit et ce ne sont pas des hommes politiques véreux, qui sont foison dans ce pays, qui pourront sauver la France… sauf à collaborer avec l’ennemi ce que nous faisons depuis des décennies. […] attendre permettra aux islamistes de prendre progressivement le pouvoir de la même manière »
    Vous proclamez souhaiter une invasion moscovite ou islamiste de la France et vous parlez ensuite de sauver la France. Qu’est-ce donc que cette confusion mentale ? Un peu plus et vous allez nous dire que la résistance ukrainienne est à la fois juive et nazie.
    ChatGPT en commentateur, ça commence à bien faire.
    —————————————————————–
    @ Valéry
    « Avant, c’était « nazi » ou « raciste », maintenant que ces slogans ont perdu de leur réalisme et ne font pas davantage d’effet qu’une gentille patte dans le dos »
    Ce n’était pas avant, c’est toujours le cas : ce sont les qualificatifs qu’emploient Moscou et son fan-club pour justifier l’invasion de l’Ukraine. Vous aussi, le souci de cohérence ne vous submerge pas.
    « Donc PP n’a pas le choix, ni de penser, ni d’interpréter, ni de se positionner. Les députés de la nation ont tranché, la messe est dite. »
    Oui, en France, on risque d’être empoisonné pour ses propos. Il n’y a qu’à voir Francis Lalanne et Jean-Marc Rouillan pour mesurer à quel point la parole en France est opprimée.

  35. « Je ne suis pas naïf : des personnalités exceptionnelles devront surgir qui, déterminées à briser impuissances et résignations, feront sortir la République de cette impasse entre ceux qui ne se battent pas assez pour défendre la nation et ceux ne se rendent pas compte qu’ils la détruisent en prétendant la servir. » (PB)
    Cher monsieur Bilger, si ces « personnalités exceptionnelles » sont supposées sortir du catalogue de celles qui font de temps à autre les honneurs de votre blog, il est à craindre que cette espérance ne soit vaine, car parmi tous ces gens figurent certains de ceux qui sont peu ou prou responsables des malheurs de la France depuis plusieurs années ou bien les ont approuvés.
    S’ils tiennent, si jamais les choses tournent mal, à ne pas se faire rouler dans le goudron et les plumes par les Français pour trahison, entre autres ceux qui ont favorisé l’invasion de la France, ils ont intérêt à faire profil bas et à se cacher sous le tapis.
    Et de toute manière comme le disait quelqu’un, on ne résout pas les problème avec la mentalité de ceux qui les ont créés.
    Quant à l’impasse où se trouve la République, comment ne pas constater que plus les partis dits « de gouvernement » se succèdent au simulacre de pouvoir, en nous débitant chacun comme des perroquets leurs discours insipides sur la prétendue démocratie, le « vivre-ensemble », la « mixité », « l’universalisme républicain », les mystérieuses « valeurs de la République », la réclame mensongère « Liberté Égalité Fraternité », la « laïcité », les « droits de l’homme » (d’ailleurs sélectifs) et autres calembredaines, plus la France éclate en une myriade de communautés souvent antagonistes et plus le chaos s’installe dans le quotidien de ce qui reste de Français.
    Il faudra bien un jour ou l’autre, de préférence avant la catastrophe finale, se poser la question de savoir si le problème n’est pas d’abord la République elle-même, ou du moins ce qu’elle est devenue, à force d’être tripatouillée pour convenance personnelle par ceux qui s’en prétendent les défenseurs.

  36. @ Michel Deluré | 30 mars 2024 à 11:27
     « Quelle société démocratique peut se passer de cette constante structurelle entre une opposition de droite et de gauche ici, entre conservateurs et travaillistes là-bas, entre républicains et démocrates ailleurs ? »
    Ah ! Si une « société démocratique » quelconque refuse de se voir dicter ce modèle simpliste manigancé dans leur antre par une nuit sans lune par des individus qui se croient autorisés, au nom de leur supériorité sur le reste de l’humanité, à lui imposer ses lubies, elle risquera de recevoir sur la tête un tapis de bombes éducatives…
    Ai-je tout bon ?

  37. Robert Marchenoir

    Il est tout à fait inconvenant, pour Pascal Praud, de tenir de tels propos.
    Un journaliste, connu de surcroît, n’a pas à utiliser sa position d’autorité pour asséner à ses auditeurs que tout est fichu, qu’il n’y a aucun espoir et qu’une catastrophe est inévitable. Son travail consiste à rapporter les faits, à les analyser si nécessaire, à donner son opinion s’il le faut – à condition qu’elle soit bien distincte des faits –, mais alimenter je ne sais quel désespoir radical constitue une faute éthique.
    Ne serait-ce que parce qu’il est impossible de faire une telle prévision avec un degré de certitude suffisant. Mais aussi parce que quiconque détient une parcelle d’autorité n’a pas le droit d’encourager ses compatriotes au suicide collectif.
    On n’imagine pas quelqu’un disant à un abruti congénital, quadraplégique, abandonné par sa famille et licencié par son employeur : bah oué, t’as raison, ta vie est foutue, ça risque pas de s’arranger. Pourquoi l’admettrait-on de la part d’une personnalité publique qui s’adresse à une société entière ?
    Il en va de même pour le militant d’une quelconque cause politique, surtout si son influence est notable. Son action n’a de raison d’être qu’à la condition qu’un espoir de résultat existe. S’il n’y croit pas, la morale lui impose de cesser ce type d’activité.
    Or, Pascal Praud est à la fois un journaliste et un militant. Il est donc deux fois fautif. De façon générale, sa légèreté confine souvent à l’irresponsabilité.
    Et puis, la posture praudienne se confond par trop avec un vice français bien incrusté : le toutéfoutisme, qui conduit inéluctablement au çavapétisme, lequel amène dans ses bagages le culte de la violence, l’amour de l’illégalité, l’ethnomasochisme, l’incitation à la révolution quand ce n’est pas l’appel aux dictatures étrangères à prendre le pouvoir pour punir les autres Français (tous des c…), et régénérer le pays dans le sang et la soumission à nos ennemis (communisme, fascisme, Russie, Chine, islam…).
    Tendance fort bien illustrée par une poignée de commentateurs dans ces pages.
    Le toutéfoutisme est une doctrine de lâches, car elle évite de rechercher quels seraient les moyens pour éviter la catastrophe prédite, moyens qui, bien sûr, au point où nous en sommes, réclameraient quelque effort de la part de chacun.
    Par opposition à la posture stato-gauchiste par défaut, dans s’pays, consistant à réclamer des « moyens » à l’État, et à faire assaut de haine contre « Macron » – ou Gudule Ben Mouloud de la Tour du Pin, l’identité du comédien qui occupe la lucarne de l’Élysée à un moment donné n’ayant guère d’importance. Tous s’en prenant indistinctement plein la g…
    Il est plus aisé de tenir ce discours que, au hasard, de s’engager à travailler davantage (et à poser moins de congés-maladie), de réclamer l’abolition de la Sécurité sociale et la privatisation de l’Éducation nationale, de reconnaître qu’une grande majorité des immigrés sont massivement plus stupides que les Français, et qu’il faut donc leur barrer la route et inciter au retour ceux qui sont déjà là, de réclamer une hausse massive du budget de la Défense pour lutter contre les menaces russe, chinoise, iranienne et islamique, de reconnaître qu’une guerre est possible et de manifester sa volonté de la gagner, et ainsi de suite.
    Voilà les chantiers intellectuels qu’ouvrirait Pascal Praud s’il était véritablement responsable et courageux. Faut pas rêver.

  38. Xavier NEBOUT

    Sauver la nation, c’est sauver les âmes qui la composent, et pour ce faire, il faut d’abord dire au peuple à qui le di-able a fait perdre le sens des mots, ce qu’est une nation, et une âme.
    La nation, ce sont ceux qui sont issus du même père, et le père c’est en remontant les générations, celui que les pères de famille de la tribu ont nommé pour cela : le roi. Bon, d’accord, c’était en principe pour le temps de la migration, mais il n’a pas été remis en cause – vous me direz aussi : « sauf à Soissons », mais il a été sacré à Reims au nom de Dieu le père – étymologiquement « la lumière du jour de l’amour filial »…
    Donc, la nation, ce sont les sujets de Clovis.
    Et ceux-là, en 732, la légende nous dit qu’ils ont stoppé l’invasion arabe à Poitiers.
    L’âme, c’est ce qui anime le corps, pas la conscience, mais ce qui la précède dans l’Esprit avant de l’incarner.
    Et aujourd’hui, les nations – pas la chimère diabolique d’une nation universelle – célèbrent la résurrection de Celui qui a donné sa vie pour qu’on croie au salut de notre âme par la volonté du père en nous délivrant son trésor : le Pater.
    Papa, c’est le premier mot prononcé par les humains d’un bout à l’autre de la planète, et Dios pitar, c’est l’expression la plus ancienne qui soit connue de l’histoire de l’humanité.
    En souhaitant à tous la conscience de la joie pascale.

  39. Claude Luçon

    @ Xavier NEBOUT | 30 mars 2024 à 22:03
    « La nation, ce sont ceux qui sont issus du même père, et le père c’est en remontant les générations, celui que les pères de famille de la tribu ont nommé pour cela : le roi.  »
    Ce que vous écrivez, c’est précisément ce que pensent les animistes sauf qu’eux utilisent « ancêtre » au lieu de « roi » !!
    « L’âme, c’est ce qui anime le corps, pas la conscience, mais ce qui la précède dans l’Esprit avant de l’incarner »
    L’âme dont vous parlez, c’est précisément aussi ce que les biologistes appellent l’ADN, ce qui précède la naissance de tout Homo sapiens !
    Mais chut ! Gardez cela entre vous et moi, sinon on vous traitera de scientifique, une secte mondiale inconnue de nos médias, très dangereuse !

  40. Pascal Praud ironise souvent sur le fait que Yann Barthès a une oreillette vissée qui lui indique tous ses faits et gestes, une sorte d’épouvantail à RN, mais à n’en pas douter Praud a une oreillette câblée sur Serge Nedjar, qui lui dit « vas-y mon gars, fais-nous du Français de souche ou du Henry de Lesquen, du sang, du sang ».
    Il en abuse.
    Cet ex-commentateur de foot (le sport le plus lamentable du monde) est devenu un millionnaire du commentaire politique, on ne sait pas pourquoi ni comment.
    Armé d’une culture du 19e siècle qui sait citer les grands auteurs, on mesure sa déconfiture dès que Vincent Hervouët lui explique la complexité du monde, il lui coupe la parole, et c’est bien là le bouclier des ignorants.
    Apolline de Malherbe y excelle « vous êtes en train de me dire », on a envie de lui rétorquer « si t’as pas compris ma grande, ce que je viens de te dire, c’est que t’es très con… »
    Tout cela n’empêche pas que je regarde matin et soir ses émissions, il est plein d’humour, et ses invités sont bien patients lorsqu’il nous promet Hiroshima pour demain matin.
    Pour la musique, il est désolant, Barbelivien ! Non mais sans blague, qui, quoi, où ça ?
    Jacques Brel, Claude François, Gilbert Bécaud, ont été chantés par Sinatra, Elvis Presley, et bien d’autres en anglais.
    À une heure de vol de Paris, qui connaît Barbevilien, ou les blémitudes de Barbara dont les hululements sont à se tirer une balle, sans évoquer son admiration pour les chanteurs et comédiens qui sont à deux doigts de passer l’arme à gauche, Pascal aurait pu faire une belle carrière aux Pompes Funèbres Générales de France.
    P.-S. : saviez-vous qu’Elvis Presley a chanté Plaisir d’amour, chanson de Claris (écrite en 1797) ?

  41. Xavier NEBOUT

    @ Claude Luçon
    Vous auriez pu m’objecter que le roi dont je parlais n’a été nommé par les chefs de famille que par nécessité d’une autorité décisionnaire pour la migration et la guerre, que c’était donc plus précisément le roi à bâton – celui de Moïse, du Maréchal, du bâtonnier, et le sceptre de nos rois (précis Dalloz d’histoire des institutions dans les années 70).
    Pour le reste en effet, en situation de paix, les chefs de famille palabrent jusqu’à unanimité sous la bienveillance du chaman, druide, sorcier ou prêtre.
    Quant à l’ancêtre commun, il est lui dans un ADN qui remonte à quelques millions d’années. Hasard, ou intervention venant d’au-delà du temps ? Là est la question.
    Or, l’âme, c’est ce qui anime la conscience dans le corps ; ou en dehors du corps forme de l’ADN.
    Vous auriez dès lors pu m’objecter au nom de la « scieeeeeence » que l’ADN du récepteur de l’âme a été composé dans le futur, puisque l’âme voyageant hors du temps mais pas de l’espace, met à bas les théories de l’espace-temps.
    Dommage que vous ne l’ayez pas fait, j’aurais tant voulu que vous me donniez la réponse !

  42. @ Xavier NEBOUT | 30 mars 2024 à 22:03
    « Papa, c’est le premier mot prononcé par les humains d’un bout à l’autre de la planète »
    Croyez-vous vraiment ?
    Je ne le crois pas, le premier mot prononcé par un bébé est Maman, le son « M » est me semble-t-il le plus accessible au bébé, du moins pour les langues que je connais.
    Et ce n’est pas seulement un problème d’orthophonie, c’est plus que cela.
    J’en veux pour preuve que l’eau en arabe se dit « al Mâ ».
    Or l’eau pour les pays du désert que sont les pays arabes est plus que la survie, elle est la vie.
    C’est ce qu’est une mère pour un bébé, elle est sa survie après lui avoir donné la vie.
    Enfin, dans une société normale où la GPA et autres PMA ne sont pas.
    C’est mon interprétation assez symbolique, je le reconnais, du langage primal, peut-être que ça été développé par ailleurs, si un lecteur a des informations sur ce sujet, je suis preneur !
    ———————————————-
    @ Claude Luçon | 31 mars 2024 à 00:03
    « L’âme dont vous parlez, c’est précisément aussi ce que les biologistes appellent l’ADN »
    J’ai remarqué que vous ramenez tout à la matière, peut-être avez-vous raison, mais êtes-vous certain que tout soit matière ?
    Après tout les ondes électromagnétiques sont immatérielles, même si leur création est le résultat de phénomènes matériels.
    Une fois créées, elles échappent pour une part à la matière, pas complètement il est vrai.
    Ce qui est vrai c’est que la matière semble être le support de quelque chose qui la dépasse, et que nous ne connaissons pas, pour le moment.
    Bon, c’est juste parce que c’est le week-end pascal, promis, juré, je ne recommencerai plus. 😉

  43. @ Xavier NEBOUT
    Que la joie pascale vous inspire en retour, et vous invite à ne plus confondre la nation avec la patrie, ou le Père avec son artefact, ou la chair avec le corps.
    La lumière du jour de l’amour filial peut alors en toute confiance imiter le pardon offert, et être pardonnée comme elle pardonne, baptisée avec Clovis par l’eau du renoncement aux représailles qui fondait le formidable essor européen.
    « Le processus qui conduit à la naissance de la religion est inversé par rapport à l’explication qu’en avait donnée Freud. Dans le Christ, c’est Dieu qui se fait victime, et non pas la victime (chez Freud, le père primordial) qui, une fois sacrifiée, va être ensuite élevée à la dignité divine (le Père des cieux). Ce n’est plus l’homme qui offre des sacrifices à Dieu, mais Dieu qui se « sacrifie » pour l’homme, en livrant pour lui à la mort son Fils unique (cf. Jn 3, 16). Le sacrifice n’a plus pour fonction d’« apaiser » la divinité, mais plutôt d’apaiser l’homme et de le faire renoncer à son hostilité envers Dieu et envers son prochain. »
    https://fr.zenit.org/2010/04/02/vendredi-saint-homelie-du-p-raniero-cantalamessa/#google_vignette

  44. Michel Deluré

    @ Exilé 30/03/24 15:55
    Schématique peut-être ma présentation, plutôt que simpliste, mais qui reflète cependant bien l’état de toute société faite naturellement de désaccords, de conflits, de contradictions et dont c’est entre autres le rôle de la politique que de s’attacher à arbitrer ces désaccords, à régler ces conflits, à résoudre ces contradictions dans l’intérêt de tous.
    Alors, bien évidemment qu’il existe des nuances au sein même de chaque camp mais cela n’enlève rien à la pertinence du schéma que j’ai esquissé.

  45. Robert Marchenoir

    Je m’aperçois qu’Étienne Gernelle a écrit un éditorial dans Le Point, il y a dix jours, où il déplorait, lui aussi, le toutéfoutisme et le çavapétisme de l’extrême gauche et de l’extrême droite (il emploie, pour sa part, le terme de défaitisme révolutionnaire).
    Il a montré en quoi les premiers toutéfouto-çavapétistes furent, successivement, Engels (en 1866), Marx (en 1867) et Lénine (en 1905).
    Encore mieux : « Le 10 juin 1944, juste après le débarquement de Normandie, le journal trotskiste La Vérité proclame : ‘Fraternisons, main tendue aux soldats allemands !’ Quelques jours plus tard, cet autre titre, en une : ‘Ils se valent !’ Qui se vaut ? Les Alliés et les nazis… »
    Les poutino-carpettes ont de qui tenir… et la France est bien un pays communiste. Comme l’homo sovieticus, le Français a le communisme greffé dans le cerveau. Pas besoin de carte du Parti pour cela. Un siècle et demi de divagation mentale, et ça continue…

  46. C’est encore la faute à E. Macron, et une de plus. On ne les compte plus…
    Quelle erreur monumentale que d’avoir nommé Nicole Belloubet ministre de l’Education nationale et de l’avoir imposée à Gabriel Attal.
    Moi, je vois à ce poste le courageux et sans langue de bois Hugues Moutouh, respecté et admiré de tous. Il parle peu mais agit à la vitesse d’une tornade blanche. Ce n’est pas pour rien que ses admirateurs l’ont gentiment surnommé « le bulldozer », qui nettoie tout en profondeur. Gabriel Attal serait plus que soulagé de l’avoir dans son équipe pour poursuivre l’engagement qu’il a si bien commencé avec l’abaya avant d’être nommé Premier ministre.
    Et si N. Belloubet, 69 ans, se mettait aussi en retrait pour prendre sa retraite après les Européennes ? Qu’en pensez-vous ?

  47. Xavier NEBOUT

    @ Aliocha
    Vous avez une capacité exceptionnelle à combiner les bêtises et le pédantisme en grandes pompes. Chapeau l’artiste.
    Vous vous produisez dans un cabaret ou une église ?

  48. Claude Luçon

    @ Tipaza | 31 mars 2024 à 10:04
    « J’ai remarqué que vous ramenez tout à la matière »
    Bien sûr, il faut bien que quelqu’un défende la matière sur ce blog où tout est sacrifié à la parole !
    ——————————————————————–
    @ Xavier NEBOUT | 31 mars 2024 à 07:16
    « Dommage que vous ne l’ayez pas fait, j’aurais tant voulu que vous me donniez la réponse ! »
    Mais je l’ai fait ! Il y a des mois il est vrai ! En bref :
    ma théorie est que le cerveau est le disque mou de l’humain ! L’ADN, le logiciel.
    Au moment de la naissance, l’embryon a jusque-là été protégé par le liquide amniotique donc des très nombreuses radiations spatiales en tous genres, dont la plus grande partie est encore à être découverte, en plus des magnétisme, optique, acoustique, nucléaire, gravitation…
    À la naissance, suivant la position des corps solides se baladant dans l’espace et la position du nouveau-né sur Terre lors de sa naissance, le nouveau-né reçoit une série de radiations, les programmes… À partir de là, l’humain est devenu un PC programmé, ne reste plus au cerveau qu’à utiliser son IO (Intelligence Organique) !
    C’est pourtant simple, un rien de sciences, c’est évident 🙂

  49. @ Robert Marchenoir | 31 mars 2024 à 18:11
    « La France est bien un pays communiste. Comme l’homo sovieticus, le Français a le communisme greffé dans le cerveau. Pas besoin de carte du Parti pour cela. Un siècle et demi de divagation mentale, et ça continue… »
    Exact, vous faites du Céline sans le savoir « le Noir ne fonctionne qu’à coups de trique, tandis que les Blancs, perfectionnés par l’instruction publique, ils marchent tout seuls ». (Voyage au bout de la nuit, Louis-Ferdinand Céline)
    Dépêchez-vous, ce livre est encore en vente libre.

  50. @ Xavier NEBOUT
    Et à part l’anathème, un argument ?
    La citation que je vous ai proposée a été prononcée par le P. Raniero Cantalamessa, prédicateur de la Maison pontificale, au cours de la célébration de la Passion du Seigneur présidée par Benoît XVI, le vendredi saint 2010 en fin d’après-midi, à la basilique Saint-Pierre.
    Vous n’êtes pas le seul à les prendre pour des clowns, libre à vous d’en rester aux réflexes nietzschéens de la meute archaïque et de continuer à vous comporter en bonobo.

  51. Xavier NEBOUT

    @ Tipaza
    « …le premier mot prononcé par un bébé est Maman, le son « M » est me semble-t-il le plus accessible au bébé… »
    Je dirais que le « M » relève du murmure et non de la parole.
    Il me semble avoir lu je ne sais plus où, que le « Papa » exprime la joie de réussir à parler pour la première fois.
    Si quelqu’un a mieux…

  52. @ Valéry | 30 mars 2024 à 11:08
    « Après, puisque vous spéculez sur sa position sur le conflit en Ukraine – sans que j’ai demandé -, je vous rappelle qu’il a été interpellé et sommé de s’expliquer en commission d’enquête pour avoir laissé, une fois, Pierre Gentillet suggérer que la position des médias était biaisée et n’offrait qu’une seule version. On n’a plus vu Pierre Gentillet sur CNews depuis. »
    Comment ça « on n’a plus vu Pierre Gentillet sur CNews depuis ? »
    Je l’ai encore vu pas plus tard que ce matin ! 😊

  53. Serge HIREL

    @ Ellen | 31 mars 2024 à 19:43
    « Moi, je vois à ce poste [ministre de l’Education nationale] le courageux et sans langue de bois Hugues Moutouh »
    Excellent choix, mais… tous les syndicats d’enseignants, tous apolitiques naturellement, soutenus par la FCPE, elle aussi tout à fait apolitique, n’attendraient pas le lendemain de sa nomination pour se mettre en grève – « dans l’intérêt des élèves », ça va de soi – jusqu’aux grandes vacances… Mammouth et Moutouh en sont pas faits pour s’entendre…
    ———————————————————————-
    @ Claude Luçon | 01 avril 2024 à 00:25
    Ouf ! Enfin ! Il n’était que temps ! Nous étions au bord d’un drame épouvantable, nous n’allions plus rien savoir de l’avenir ! Alléluia ! Pâques a ressuscité Elizabeth Teissier ! Ah ! L’alignement des planètes, le disque mou et le logiciel, voilà qui rassure… Claude, lisez-vous aussi les lignes de la main ?

  54. Xavier NEBOUT

    @ Aliocha
    Le mot clown est juste ; c’est en effet avec ce cirque de logorrhées ineptes d’imposteurs de la spiritualité qui s’écoutent parler, qu’il n’y aura bientôt plus de chrétiens.
    À l’entrée des monastères bénédictins, il est marqué « osculta » – écoute. Ecoute et tais-toi… Si vous y avez mis les pieds un jour, ça n’a pas duré assez longtemps. Retournez-y pour faire une cure de silence.
    Ça aura au moins le mérite de nous reposer, nous.
    Vous m’avez transmis un lien vers Jacques Besson. Très intéressant et je vous en remercie. Par contre il commet une grave confusion entre Esprit et inconscient collectif ou autre dimension qui n’est pas celle de l’Esprit dont l’étymologie semble lui avoir échappé. Es-pri, ce qui est avant. Pritou, le dieu indien de ce qui est avant tout, Pri ti vi, la déesse de la terre d’où vient toute vie.
    Il semble aussi avoir méconnu l’extase par autohypnose. Dommage, car la mystique chrétienne s’y apparente ; c’est la voie qui permet d’être maître de son extase contrairement aux drogues. C’est pourquoi il faut l’éviter et je ne vais pas tout vous dire.
    Le moine retient l’extase – et s’envole à l’instant où il ne peut plus le faire.

  55. @ Michel Deluré | 31 mars 2024 à 11:55
    « chaque camp »
    Mais qui donc a introduit par la ruse cette logique « de camp » fondée sur l’affrontement voire la haine au sein de nations auparavant unies sinon les prétendues Lumières ?

  56. Michel Deluré

    @ Exilé 01/04/24 15:28
    Mais pourquoi vouloir associer systématiquement la notion de « camp » avec celle « d’affrontement », d’agressivité ? Ne serait-il pas possible, dans une société démocratique civilisée, de régler les divergences, les oppositions, les situations conflictuelles de manière responsable, intelligente, apaisée ?

  57. Claude Luçon

    @ Serge HIREL | 01 avril 2024 à 13:45
    « Claude, lisez-vous aussi les lignes de la main ? »
    Moi non ! Mais feue mon épouse si, elle les lisait de façon exceptionnelle, elle avait étudié l’astrologie avec un shaman égyptien !
    Le pire, Serge, est que c’est vrai, je ne la laissais pas regarder mes mains ouvertes de crainte qu’elle comprenne mes intentions 🙂
    Ceci dit, il y a du vrai dans ce que j’écrivais, l’astrologie est une sorte de parodie d’astronomie ! L’alignement des planètes change les radiations auxquelles nous sommes soumis à la naissance. Comme je l’écrivais à Tipaza pour la matière, il faut bien, en plus, que je me sacrifie pour défendre les sciences sur ce blog !
    Pour la grammaire, j’abandonne ce souci à notre modératrice 🙂

  58. @ Serge HIREL | 01 avril 2024 à 13:45
    On s’en fiche des syndicats islamo-gauchistes retournant le cerveau des étudiants qui ne comprennent rien à rien.
    On s’en fiche qu’ils fassent grève et se soulèvent contre l’ordre établi pour que la France respire enfin et retrouve ses terres et ses racines.
    Il faut choisir, si on laisse faire, ce sont les Français, les vrais, qui vont quitter la France pour laisser le champ libre aux racailles pour se flinguer entre eux au coin de la rue.
    Comme dirait Hugues Moutouh, une claque et au lit pour les gamins qui n’ont rien à faire dehors après 20 h pour brûler les biens publics et attaquer la police, et pour les voyous majeurs, les envoyer dans des maisons de redressement pour leur apprendre la discipline, le respect et le courage avec à la tête, des hommes mûrs, expérimentés, pour remettre cette racaille dans le droit chemin. Pendant l’internement, leur supprimer les smartphones pendant toute la durée en milieux fermés et scolarisés. Cette privation légitime les empêcherait d’envoyer des SMS d’insultes et des menaces à l’encontre des enseignants et des forces de l’ordre.
    En parallèle, cela les empêcherait de demander que les copains leur envoient la drogue par courrier. Nous ne sommes pas assez stricts. Ceci explique le débordement généralisé dans tout le pays. Quarante ans de laxisme et d’inaction, on paie le prix de toute cette dégradation et cette insécurité. J’en veux énormément à tous ces politiques de faux-jetons qui n’ont pensé qu’à leur bien-être et à se remplir les poches. Où est donc passé la belle France, respectable et respectée, d’autrefois ?
    Il nous faut dans le gouvernement des gens à poigne, forts et courageux et pas seulement usant d’effets d’annonce pour nous endormir et continuer, une fois les votes terminés, par s’asseoir dans un fauteuil et attendre que la France devienne colonisée par l’islamisme et les voyous.
    Nous ne sommes plus à l’époque pour philosopher et attendre que toute cette décrépitude se fasse d’elle-même. Frapper un coup très fort remettrait du plomb dans la tête à ceux qui n’ont pas encore compris qu’ils vont à leur propre perte.

  59. « La seconde est que, si on suivait la pente de Pascal Praud qui juge inéluctable la partition de la France entre les privilégiés qui s’en sortiront toujours et les modestes qui souffriront, on acterait d’une certaine manière la déroute de la politique. » (PB)
    En fait, cette partition, qui est déjà amorcée, n’est que la conséquence d’une autre qui est en train de progresser, annoncée par M. Hollande et puis par M. Collomb, ayant évoqué pour sa part un « face-à-face ».
    Les mises en garde de ces deux hommes politiques, qui ont eu accès à des informations de première main, ne sont pas à prendre à la légère, de plus elles sont annoncées par deux hommes dont la famille politique a pourtant mis en place le principe du « vivre-ensemble » forcé, comme si l’on pouvait transposer dans le domaine général sans tomber dans le grotesque et la catastrophe ce qui relève uniquement du domaine matrimonial, selon le libre consentement des deux parties.
    Car oui, le « vivre-ensemble » représentatif des nombreuses lubies aberrantes dont les socialistes sont prolifiques, se révèle être un échec total en pratique, porteur d’une véritable dynamite sociale, avec à la clé de multiples drames quotidiens remplissant la rubrique des faits divers, en plus d’attentats impressionnants.
    Même les habitants de pays européens qui ne sont pas des excités, comme en Belgique, en Suisse ou en ex-Tchécoslovaquie, préfèrent vivre chacun au sein de leur environnement familier, généralement à l’intérieur de frontières linguistiques et culturelles définies.
    Or, depuis quelques dizaines d’années, comment ne pas reconnaître que la montée de la violence, sommairement attribuée à un phénomène de séparatisme religieux superposé à un autre abusivement attribué à la pauvreté, relève plutôt en fait d’un phénomène culturel et même civilisationnel, les communautés arrivant en France éprouvant généralement un ressentiment agressif porteur de rejet à l’encontre de la France, parfois même encouragé jusqu’au racisme anti-Français par les autorités de leur pays d’origine.
    Comment ne pas comprendre que dans ces conditions une part importante de la délinquance et de la criminalité ne soit pas une conséquence de ce formatage haineux ?
    Enfin, comment pouvons-nous permettre aux hommes politiques qui sont supposés gouverner la France, de feindre d’ignorer qu’un pays ne peut vivre en paix quand sur un même territoire une partie de la population relevant d’une civilisation prônant un accueil aussi inconditionnel que béat de l’Autre soit obligée de cohabiter avec une autre formatée dès le plus jeune âge à un esprit de conquête de type totalitaire et basé sur l’apologie de la violence et de la loi du plus fort ?

  60. @ Xavier NEBOUT
    Heureux que Besson vous ait intéressé.
    Je pense qu’il parle de ce que vous évoquez à demi-mot quand il fait la différence entre délire et état mystique (1.06 de la vidéo).

  61. @ Michel Deluré | 01 avril 2024 à 16:36
    « Mais pourquoi vouloir associer systématiquement la notion de « camp » avec celle « d’affrontement », d’agressivité ? Ne serait-il pas possible, dans une société démocratique civilisée, de régler les divergences, les oppositions, les situations conflictuelles de manière responsable, intelligente, apaisée ? »
    Cher Michel, c’est peut-être le cas sur Sirius, mais je crains que vous ne vous soyez pas encore rendu compte que tout cela n’est qu’une vue de l’esprit dans la France dite républicaine, entre autres avec sa conception plus que bizarre de la « fraternité »…
    J’ai pu en faire parfois la triste expérience avec certains contributeurs de ce blog.

  62. Robert Marchenoir

    @ Aliocha | 01 avril 2024 à 08:06 (@ Xavier NEBOUT)
    « Et à part l’anathème, un argument ? La citation que je vous ai proposée a été prononcée par le P. Raniero Cantalamessa, prédicateur de la Maison pontificale, au cours de la célébration de la Passion du Seigneur présidée par Benoît XVI, le vendredi saint 2010 en fin d’après-midi, à la basilique Saint-Pierre. »
    Oui. Vos propos sont aisés à réfuter sur le plan politique, mais on peut aussi y aller sur la théologie, si vous voulez.
    Pour commencer, nous sommes en pleines Pâques, et vous nous balancez une homélie d’un prêtre qui a été prononcée… il y a quatorze ans. La moindre des choses serait que vous attiriez l’attention sur ce point. Mais c’est un détail.
    Ce qui n’est pas un détail, c’est l’identité du Monsignore en question. C’est un gradé. Il a 89 ans, et, comme vous le soulignez, il est le seul à pouvoir prêcher devant le Pape. Or, ses propos sont consternants.
    Pour commencer, il cite Freud. Un Juif athée, donc, escroc notoire, pervers sexuel, créateur d’une doctrine frauduleuse qui a provoqué de nombreux suicides et bien des tourments.
    Ce qu’il en dit est absolument incompréhensible : « Dans le Christ, c’est Dieu qui se fait victime, et non pas la victime (chez Freud, le père primordial) qui, une fois sacrifiée, va être ensuite élevée à la dignité divine (le Père des cieux). » Si quelqu’un est capable d’expliquer ça…
    Mais surtout, quel besoin d’aller chercher Freud pour l’opposer à la doctrine chrétienne, pour expliquer que celle-ci est juste et que celui-là a tort ? Raniero Cantalamessa est-il journaliste, commentateur de blog, pilier de bar jetant des clichés sociologiques sur le comptoir ? Ou est-il, en principe, l’un des théologiens les plus sages et faisant le plus autorité au sein de l’Église, du moins si l’on se réfère à sa fonction ?
    Qu’est-ce que vient faire Freud dans la bouche d’un prélat censé enseigner au Pape lui-même ?
    En fait, s’il cite Freud dans ce passage, c’est pour l’opposer à la doctrine de René Girard (votre chouchou), qu’il interprète en assurant qu’elle justifie et confirme la foi chrétienne.
    Qui est René Girard ? Est-ce un apôtre ? un Père de l’Église ? un Docteur de l’Église ? un saint ? un prêtre, même ? Rien de tout cela ! Selon les propos de Raniero Cantalamessa lui-même, ce n’est qu’un « penseur français » qui a « lancé une théorie en 1972 ».
    Autrement dit, c’est un mec, qui a dit un truc, une fois.
    Et le super-cardinal Machin-chose, qui a été jugé digne d’apprendre des trucs au Pape sur le plan de la foi, nous fait un dégagement de six paragraphes sur ce mec et ses idées ?
    C’est la doctrine chrétienne qui est trop nulle, pour que le prédicateur de la Maison pontificale ne puisse pas y puiser la sagesse et la lucidité nécessaires, auprès des innombrables théologiens qui l’ont nourrie pendant deux mille ans ? Afin de prononcer une homélie devant Benoît XVI en personne ? Ou c’est l’intéressé qui est trop nul pour le faire ?
    Le coup d’après, on aura l’avis de Beyoncé sur le christianisme, expliqué en chaire à Rome ? S’il fallait une preuve de plus que le niveau baisse, vous venez de nous la fournir.
    Mais il y a pire. Lisons le passage suivant :
    « J’ai reçu ces jours-ci la lettre d’un ami juif et, avec son autorisation, je partage avec vous un passage. Voici ce qu’il disait : « Je suis avec dégoût les attaques violentes et concentriques contre l’Église, le Pape et tous les fidèles provenant du monde entier. L’utilisation du stéréotype, le passage de la responsabilité et faute personnelle à celle collective me rappellent les aspects les plus honteux de l’antisémitisme.». »
    Il s’agit d’un texte codé. Quels sont ces mystérieuses « attaques contre l’Église », ces « stéréotypes » non désignés, ce « passage à la faute collective » qui rappellent à ce correspondant anonyme « les aspects les plus honteux de l’antisémitisme » ?
    Eh bien ! il s’agit de la légitime indignation du monde entier – et des catholiques eux-mêmes – face à la recension des pratiques pédophiles d’innombrables prêtres durant des décennies, et de la complaisance prolongée de l’Église à leur égard. Trouver révoltant que des prêtres tripotent des petits garçons et que leur hiérarchie les protège, c’est antisémite – nous dit un Juif anonyme ami du cardinal Raniero Cantalamessa.
    Inutile de dire qu’une pléthore de responsables juifs du monde entier, pas du tout anonymes, ceux-là, se sont indignés de la déclaration de votre ami, sans compter les catholiques, naturellement. À tel point que le Vatican a dû s’en démarquer.
    Je n’en ai pas fini avec les horreurs morales, rationnelles et théologiques de ce texte que vous nous enjoignez d’admirer.
    « Jean-Paul II a inauguré la pratique des demandes de pardon pour des torts collectifs. L’une d’elles, parmi les plus justes et nécessaires, est le pardon qu’une moitié de l’humanité doit demander à l’autre : les hommes aux femmes. Cette demande de pardon ne doit pas rester générale et abstraite. Elle doit conduire, notamment ceux qui se disent chrétiens, à des gestes concrets de conversion, à des paroles d’excuse et de réconciliation au sein des familles et de la société. »
    J’ignore le contexte des « demandes de pardon pour des torts collectifs » que Jean-Paul II aurait inaugurées. Le texte se contente d’insinuer, j’espère à tort, que Jean-Paul II aurait affirmé que les hommes doivent collectivement demander pardon aux femmes.
    Ce qui est certain, c’est qu’il s’agit là d’une assertion ahurissante, sur le plan moral comme sur le plan de la doctrine chrétienne. Si l’on peut admettre des demandes de pardon collectives dans des cas exceptionnels (nazisme, communisme, par exemple), affirmer qu’une moitié de l’humanité devrait demander pardon à l’autre pour quelque faute intrinsèque, héréditaire, collective et remontant à la Création, ce n’est même plus une hérésie : c’est une absurdité et une abomination directement inspirée du wokisme le plus extrême, du féminisme le plus castrateur, du néo-marxisme le plus virulent.
    Je ne vois pas la différence, sur ce point, entre Raniero Cantalamessa et Sandrine Rousseau. De quoi exactement les hommes devraient-ils s’excuser auprès des femmes ? D’être des violeurs en puissance, dit clairement le texte.
    Faut-il rappeler que, pour le christianisme, la faute comme le pardon ne sauraient être qu’individuels ?
    Le culot est encore plus patent, lorsqu’on constate que votre cardinal de mes deux promeut « l’utilisation du stéréotype, le passage de la responsabilité et de la faute personnelle à celle collective », lorsqu’il s’agit d’enjoindre aux hommes, tous autant qu’ils sont, de s’excuser collectivement pour des fautes imaginaires auprès des femmes, intrinsèquement violents et violeurs qu’ils sont censés être, mais qu’il trouve cela absolument scandaleux et quasiment nazi lorsqu’il s’agit, pour l’Église, de reconnaître des crimes sexuels bien réels, de les prévenir et de les réparer ; crimes dans lesquels la hiérarchie ecclésiastique a effectivement une responsabilité collective indéniable.
    Le deux poids, deux mesures est à couper le souffle, et bien caractéristique de la doctrine gauchiste que vous vous employez à répandre en ces pages.

  63. Eh bien, deux philippiques pour un seul Aliocha, la grammaire insuffisante intéresse notre taureau torero au point de lui consacrer des minutes aussi précieuses que longues.
    Je n’ai pas encore lu, mais sur la théologie, je me réjouis de l’ipon éclatant et aisé qui s’annonce.
    Voilà déjà, une seule phrase lue au vol, je vais être pendu par les pieds du héros constrictor, pour n’avoir pas souligné qu’une homélie d’il y a quatorze ans renseignait sur un texte d’il y a deux mille ans : qu’on me brûle, et définitivement.
    Freud, maintenant, juif, quelle horreur, tiens donc, un relent de race juive, ipon déjà développé avec maîtrise intégrée.
    Venons-en maintenant au texte cité et à la responsabilité individuelle et collective, qui toutes deux fonctionnent sur le même schéma, la neurologie démontrant que les inconscients produisent des névroses similaires au niveau individuel comme collectif.
    Jean-Paul II a demandé pardon pour les péchés des chrétiens envers la communauté juive, notre ami nous démontre qu’en effet il ignore tout de ce contexte, et avoue benoîtement ce qu’on essaie de lui faire entendre et qui apparemment lui est incompréhensible, antiwoke aussi raciste que les antiracistes, piégé par la fausse image du père oedipien, celui qui nous manipule tous et tous nous invite à la vengeance avant d’accéder, yeux crevés et aveugles, au pouvoir usurpé.
    Or, ce n’est pas Girard qui achève Sophocle, mais le Christ, communiquant cette excellente nouvelle que celui pris pour Dieu ne l’était pas, mais plutôt celui qui affirme sa toute-puissance en nos faiblesses et accepte le sacrifice que le mensonge du mythe exige pour maintenir la paix, dévoilant que ce dieu-là assoiffé de sang n’est pas Dieu, mais l’image que la violence des hommes s’en fait, ouvrant alors à ceux qui apprennent à se pardonner ce vice partagé, la voie du royaume ainsi possible de justice et d’équité exactement proposé.
    Alors oui, bien sûr, les Juifs, les Chrétiens, les Musulmans, l’Église, les femmes, les hommes, la liste est longue mais le secours court et formidablement formulé par le prédicateur du Vatican, ce qui lui vaut la si vieille et si lancinante réponse dont l’arnaque est pourtant si clairement exposée, d’être pendu haut et court au laboratoire virtuel de M. Marchenoir, avec les innombrables fruits étranges qui le décorent :
    « Le processus qui conduit à la naissance de la religion est inversé par rapport à l’explication qu’en avait donnée Freud. Dans le Christ, c’est Dieu qui se fait victime, et non pas la victime (chez Freud, le père primordial) qui, une fois sacrifiée, va être ensuite élevée à la dignité divine (le Père des cieux). Ce n’est plus l’homme qui offre des sacrifices à Dieu, mais Dieu qui se « sacrifie » pour l’homme, en livrant pour lui à la mort son Fils unique (cf. Jn 3, 16). Le sacrifice n’a plus pour fonction d’« apaiser » la divinité, mais plutôt d’apaiser l’homme et de le faire renoncer à son hostilité envers Dieu et envers son prochain. »
    https://fr.zenit.org/2010/04/02/vendredi-saint-homelie-du-p-raniero-cantalamessa/#google_vignette

  64. Xavier NEBOUT

    @ Robert Marchenoir
    @ Aliocha
    « Dans le Christ, c’est Dieu qui se fait victime, et non pas la victime (chez Freud, le père primordial) qui, une fois sacrifiée, va être ensuite élevée à la dignité divine (le Père des cieux). Si quelqu’un est capable d’expliquer ça… »
    Explication:
    Dieu – lumière du jour qui ouvre sur l’esprit, créateur de tout puisque précédant tout par définition, est sacrifié :
    incarné dans le Christ, Il endosse les culpabilités pour en délivrer leurs auteurs – c’est la définition du sacrifice et a fortiori depuis que les Grecs sont venus en Palestine, et va être élevé à la dignité divine : c’est à dire dans la conscience de Dieu dans le coeur des hommes.
    En d’autres termes:
    Le sacrifice est consenti par le sacrifié par amour des coupables, et il accède ainsi à la sainteté pour rejoindre Dieu dans l’Esprit.
    L’Esprit créateur sacrifie son incarnation, par amour du père pour ses enfants.
    L’amour est le principe, le fils le sacrifié, le saint Esprit l’éternité dans laquelle se déroule le sacrifice, et le tout est Dios pitar dans le coeur des hommes.
    La où est la couillonnade, c’est que c’est moi qui dois l’expliquer.

  65. Robert Marchenoir

    @ Xavier NEBOUT | 02 avril 2024 à 08:27
    Vous n’avez même pas compris la question. Il s’agit exclusivement de savoir ce que signifie l’incise « (chez Freud, le père primordial) ». Grammaticalement, c’est confus, et dans le fond c’est encore plus obscur.
    Pratiquez un peu moins l’onanisme paranormal et profitez-en pour apprendre à lire.

  66. La couillonnade est le sacrifice, faux générateur de sacré, moyen trouvé par les hommes pour réguler leur violence en répétant le lynchage fondateur de toute culture.
    Ce n’est pas Dieu qui sacrifie, ce sont les humains, l’image du Fils offert par amour au sacrifice humain révèle le mensonge du mythe qui légitime les rites et interdits, proposant d’y renoncer et d’établir l’ordre nécessaire à la vie sociale non plus sur le mensonge mythique, mais sur la vérité ainsi révélée de la violence des humains.
    C’est une connaissance, scientifiquement observable, poétiquement formulable, et qui n’attend que nous pour anthropologiquement s’incarner.
    Je le répète, c’est formidablement plein d’espérance, car cela ne dépend que de nous.

  67. Robert Marchenoir

    @ Aliocha | 02 avril 2024 à 01:48
    Beaucoup de bavardage, pour, en fin de compte, ne réfuter aucun de mes arguments démontrant la fausseté et l’abomination de l’homélie du père Raniero Cantalamessa à la basilique Saint-Pierre de Rome, en 2010, devant le pape Benoît XVI, que vous avez cru bon de nous citer en exemple. Fausseté sur le plan rationnel, abomination sur le plan chrétien comme sur le plan moral. Je récapitule ces arguments, puisque, tout comme Xavier Nebout, apparemment, vous ne savez pas lire.
    1.- Citation de Sigmund Freud dans un prêche devant le Pape, au lieu de sources seules légitimes dans un tel cadre (texte biblique, saints, etc.).
    2.- Citation de René Girard dans le même contexte.
    3.- Attaque de ceux qui critiquent légitimement la pédophilie dans l’Église et la complaisance qui l’entoure.
    4.- Allégation d’antisémitisme envers ces derniers.
    5.- Affirmation que les hommes doivent collectivement demander pardon aux femmes pour des fautes qu’ils n’ont pas commises.
    6.- Réfutation de la légitimité de la notion de faute collective afin d’empêcher la critique de l’Église dans les affaires de pédophilie, puis emploi de cette même notion afin d’enjoindre aux hommes de demander collectivement pardon aux femmes pour le seul fait de leur appartenance à leur sexe.
    Ce dernier point est sans doute le plus grave de toute l’homélie, puisqu’il est condamnable aussi bien du point de vue de la science (de la rationalité, si l’on veut), que du point de vue de la morale universelle ou du point de vue de la foi chrétienne.
    Il réunit le sophisme, la mauvaise foi, l’attribution à plus éminent que soi (Jean-Paul II) de propos qu’il n’a pas tenus afin de soutenir une thèse indéfendable, le refus de se soumettre aux règles morales que l’on prétend imposer aux autres, l’impunité revendiquée pour le crime, et l’injonction absolument contraire à la doctrine chrétienne (j’en oublie sûrement). Ça fait quand même beaucoup pour quelqu’un qui est prédicateur de la Maison pontificale et qui prétend enseigner à Benoît XVI.
    Vous n’avez traité aucun de ces six arguments. Ce n’est pas que vous ayez échoué à les réfuter : c’est que vous n’avez même pas essayé.
    En revanche, vous avez déployé plusieurs des tripotages de petit flic de la pensée communiste dont vous êtes coutumier.
    1.- L’interminable noyage de poisson sous des propos n’ayant rien à voir avec les points en débat. C’est l’essentiel de votre réponse.
    2.- L’éternel procès en sorcellerie que vous me faites au motif de « racisme ». J’ai mentionné la judéité de Freud, et sous votre plume, cela devient : « Freud, maintenant, juif, quelle horreur, tiens donc, un relent de race juive ».
    Malhonnêteté éclatante de votre part. Je n’ai évidemment écrit nulle part qu’il était « horrible » que Freud soit juif.
    Nous parlons d’une homélie prononcée au Vatican, donc, oui, le fait que Raniero Cantalamessa s’appuie sur un Juif pour défendre la foi catholique (et non sur un chrétien) est tout à fait significatif et digne d’être mentionné.
    Vous déformez le sens de mon propos en tronquant mon qualificatif : j’ai dit que Freud était « un Juif athée ». Il est pour le moins déplacé qu’un ecclésiastique éminent convoque un athée proclamé pour défendre la foi.
    C’est d’autant plus scandaleux lorsque le personnage en question est, ainsi que je l’ai rappelé, « un escroc notoire, pervers sexuel, créateur d’une doctrine frauduleuse qui a provoqué de nombreux suicides et bien des tourments ».
    Le nom même de Freud n’a pas à être prononcé au cours d’une messe à la basilique Saint-Pierre de Rome. Cela devrait être évident pour quiconque se réclame du christianisme, ainsi que vous le faites.
    Ce n’est pas moi qui fais preuve d’antisémitisme, en l’occurrence ; c’est vous. Vous qui soutenez Raniero Cantalamessa, lui qui s’est plaint d’être victime d’antisémitisme sous prétexte qu’il ne faudrait pas dénoncer la pédophilie dans l’Église.
    Il est déjà assez scandaleux, pour un prélat catholique, de chercher à se draper dans la bannière victimaire de l’antisémitisme, vu l’histoire de l’antisémitisme chrétien.
    C’est encore plus répugnant lorsque cela amène à insinuer que les Juifs auraient une tolérance pour la pédophilie, ou que l’antisémitisme bien réel qui les vise aurait pour motif des pratiques pédophiles, ou, à tout le moins, que les Juifs soutiendraient les prêtres pédophiles et leur hiérarchie qui les protège.
    Manipuler ainsi la légitime réprobation qui s’attache à l’antisémitisme, dans le seul but d’échapper à des accusations justifiées concernant des crimes et des péchés bien réels, c’est, incontestablement, cracher à la figure des Juifs et faire preuve d’antisémitisme.
    Peut-être l’avis de Stephan Kramer, secrétaire général du Conseil central des Juifs en Allemagne, auquel j’ai renvoyé, a-t-il un peu plus de poids en la matière que celui d’un obscur pontificateur anonyme sur Internet ?
    Il a qualifié les propos de Raniero Cantalamessa « d’offensants » et de « répugnants ». « Jusqu’à présent », a-t-il dit, « je n’ai pas vu la basilique Saint-Pierre engloutie par les flammes, ni observé d’explosion de violence envers les prêtres catholiques. Je suis sans voix. Le Vatican cherche à transformer les coupables en victimes. »
    Vatican dont le porte-parole, fort gêné, a fait savoir que Raniero Cantalamessa ne s’exprimait pas comme son représentant officiel, que sa comparaison « pouvait conduire à des malentendus » et « qu’elle n’était pas la position officielle de l’Église ».
    3.- L’obsession consistant à déceler chez vos contradicteurs je ne sais quel « aveu » qui serait constitutif d’une épouvantable faute, et prouverait leurs torts :
    « Jean-Paul II a demandé pardon pour les péchés des chrétiens envers la communauté juive, notre ami nous démontre qu’en effet il ignore tout de ce contexte, et avoue benoîtement ce qu’on essaie de lui faire entendre […] »
    Je ne « démontre » ni « n’avoue » rien : je dis, mais c’est trop simple pour vous.
    Je dis que j’ignore à quoi Raniero Cantalamessa fait allusion lorsqu’il dit : « Jean-Paul II a inauguré la pratique des demandes de pardon pour des torts collectifs. »
    Comme tout le monde, j’ignore la plupart des choses sur la plupart des sujets. La différence entre vous et moi, c’est que je le sais, et que je le dis lorsque c’est important pour me faire comprendre.
    Vous, vous sautez là-dessus comme un policier politique qui aurait trouvé la faille. C’est vraiment vicieux, comme mentalité. Ça fait longtemps, que vous avez ce fantasme du flic tout-puissant qui soupçonne le pire chez tout le monde et n’a de cesse de faire avouer les gens ?
    Vous êtes tellement aveuglé par votre malhonnêteté et votre volonté de nuire, que vous ne vous rendez même pas compte que vous venez de confirmer le bien-fondé de ma condamnation de Cantalamessa.
    Si la prise de position de Jean-Paul II à laquelle il fait allusion est bien, comme vous le dites, une demande de pardon collective des chrétiens envers les Juifs pour l’antisémitisme, alors cela confirme mon hypothèse que Cantalamessa manipule les propos de ce pape afin de lui faire dire ce qu’il n’a jamais dit.
    Je cite à nouveau les propos de votre prédicateur dévoyé : « Jean-Paul II a inauguré la pratique des demandes de pardon pour des torts collectifs. L’une d’elles, parmi les plus justes et nécessaires, est le pardon qu’une moitié de l’humanité doit demander à l’autre : les hommes aux femmes. »
    Cette formulation est manifestement mensongère. Elle suggère que c’est Jean-Paul II qui aurait demandé aux hommes de s’excuser auprès des femmes pour leur qualité de violeurs imaginaire. C’est difficile à croire pour qui connaît Jean-Paul II, et l’information que vous venez de fournir, en la supposant vraie, ce que je fais, confirme la malhonnêteté de l’expression.
    Cantalamessa s’appuie sur des personnalités totalement étrangères à l’Église lorsqu’il s’agit de défendre la foi (Freud, Girard) et il travestit outrageusement la parole d’un saint éminent de l’Église pour justifier une thèse contraire à son enseignement (Jean-Paul II).
    Pire : dans ce cas aussi, il dévoie la nécessaire critique de l’antisémitisme en la manipulant à tort et à travers. Là où Jean-Paul II a, fort justement et fort chrétiennement, souligné les fautes de l’Église face aux Juifs, Cantalamessa en tire argument pour défendre une thèse qui n’a rien de chrétien, et tout du wokisme néo-marxiste : la culpabilité innée des hommes dans leur ensemble vis-à-vis des femmes dans leur ensemble.
    Ça aussi, ça consiste à exploiter honteusement les souffrances des Juifs dans un but entièrement étranger à la charité qui leur est due. Ça aussi, ça consiste à cracher à la face des Juifs. Ça aussi, ça consiste à se montrer antisémite à l’instant même où l’on fait profession de s’opposer à ce penchant.
    4.- Enfin, vous recourez sans cesse à l’auto-victimisation souffreteuse et geignarde, à l’instar de votre modèle du Vatican : « Qu’on me brûle, et définitivement ». Personne ne vous brûle, pauvre bichon. Je me contente de mettre en évidence vos calomnies, vos mensonges, votre mesquinerie, votre prétention et votre volonté de nuire.
    Il faut tout de même reconnaître un point positif de votre renvoi à cette homélie : il aura permis de mesurer à quel point la dégradation intellectuelle, morale et religieuse a atteint le sommet même de l’Église.
    Il y a quatorze ans déjà, sous l’égide d’un pape pourtant réputé conservateur, Benoît XVI, le prédicateur de la Maison pontificale lui-même déversait déjà, à Saint-Pierre de Rome, le monceau de bouse fumante que je viens de désintégrer sous vos yeux.
    Non seulement l’Église est incapable de se prévaloir de sa propre autorité et de sa propre tradition pour étayer sa doctrine, et s’en remet à des laïcs, ruffians intellectuels comme Freud et Girard pour ce faire, mais elle se livre à toutes les perversions que je viens de détailler.
    Je ne sais pas si « tout est foutu », comme l’assure Pascal Praud, mais il faut être sacrément optimiste pour croire que ça ne l’est pas.
    Maintenant, je vais prendre une douche pour me laver de toutes les saletés que vous vidangez au fil de vos commentaires. Il faut parfois nettoyer les écuries d’Augias, mais Dieu ! que ça sent mauvais…
    Je crois que je vais vous laisser mariner dans votre jus pour un bon moment. On accorde trop d’attention à des gens comme vous.

  68. Serge HIREL

    @ Ellen | 01 avril 2024 à 16:54
    Je partage votre point de vue sur les méthodes à employer pour remettre de l’ordre dans le gourbi… Mais vous omettez deux « détails » : notre soumission à la CEDH et la mainmise des « syndicats islamo-gauchistes » sur les rouages de l’Éducation nationale, au sein même de Grenelle. La solution : envoyer paître les diktats des juges européens – certains membres de l’UE se le permettent – et morceler le Mammouth en directions régionales de l’Éducation sous tutelle des conseils régionaux et gérant le personnel sur des bases et des règlements locaux, incluant entre autres la prise en compte de l’obligation de résultat. Grève de plusieurs mois plus que certaine… et il n’y a pas de plan B pour assurer l’enseignement de nos têtes blondes…

  69. On accorde trop d’attention à des gens comme moi, dit-on après une longue diatribe pour éluder la citation qui indique l’interprétation fondamentale du mythe œdipien par la doctrine chrétienne.
    M. Marchenoir n’en est pas à une contradiction près.
    Car c’est à cela que je faisais allusion et, bien entendu, pas un mot sur le sujet, mais une longue diatribe de justification, d’anathème, d’accusation, d’insulte réitérée, bref, de violence que notre ami s’ingénie à vouloir justifier, notamment vis-à-vis du texte chrétien qui le contredit fondamentalement, et qu’il voudrait embrigader comme cela a été fait depuis la nuit des temps.
    Qu’il continue à désintégrer l’Évangile comme le tas de bouse fumante pour lequel il le prend, la douche ne suffira pas à le nettoyer de ses sophismes injurieux qui illustrent à merveille la parole ineffable, celle qui savait qu’en ôtant aux humains leur béquille sacrificielle, elle les exposait plus à la guerre qu’à la paix, s’ils n’accédaient pas au pardon des offenses.
    M. Marchenoir pardonnera-t-il à ce qui l’a rendu si furieux ?
    Si cela arrivait, il pourrait alors relire Cantalamessa avec les yeux de celui qui aura compris le renversement complet du sens du sacrifice tel que décrit précisément par la citation proposée, fait central dans l’histoire religieuse de l’humanité, et nous pourrions alors réellement compter sur lui pour défendre la liberté.
    Je le souhaite sincèrement, conscient néanmoins que cette sincérité ne me vaudra sans doute que de retourner avec le Rabbi au chemin de croix de toutes les vérités.

  70. Robert Marchenoir

    J’ajoute une réflexion à cette analyse de l’homélie de Raniero Cantalamessa à Saint-Pierre de Rome. Le pape François, dans une déclaration surprenante, a regretté l’existence d’un lobby gay au Vatican. Un regard objectif sur les propos de Raniero Cantalamessa conduit à se demander si le prédicateur ne ferait pas partie de ce lobby.
    Je m’empresse de dire qu’il ne s’agit pas là d’une curiosité déplacée ou d’une atteinte à la vie privée. Nous parlons, après tout, de propos gravement critiquables sous de nombreux aspects, ainsi que je l’ai expliqué.
    Il n’y a aucune raison de mettre en doute l’affirmation du pape François, manifestement porté à gauche et exprimant une tolérance certaine vis-à-vis de l’homosexualité (« Qui suis-je pour en juger ? »). D’autant que de nombreuses autres sources accréditent ce fait.
    La défense incompréhensible de l’impunité de l’Église vis-à-vis des prêtres pédophiles, de la part de Raniero Cantalamessa, avec un argument aussi absurde et scandaleux que celui de l’antisémitisme, est un premier indice.
    Les rapports sexuels plus ou moins imposés à de jeunes garçons sont bien la pratique la plus caractéristique de l’homosexualité masculine.
    Certes, on peut mettre cette réaction sur le compte de la solidarité corporatiste capable de se manifester dans n’importe quelle organisation.
    Mais pourquoi, dans le même discours, Raniero Cantalamessa énonce-t-il une injonction aussi contraire à la foi chrétienne que l’obligation, pour les hommes, de demander collectivement pardon aux femmes pour leur nature même ?
    Il s’agit d’une revendication caractéristique du féminisme le plus radical, et le féminisme, désolé de devoir le souligner, est une doctrine promue de façon disproportionnée par des lesbiennes. Il n’est que de considérer Simone de Beauvoir.
    Sur le plan religieux, c’est erroné dans la mesure où le péché comme le pardon sont individuels (l’antisémitisme est une exception qui s’attache à une organisation), et c’est même blasphématoire dans la mesure où demander aux hommes de s’excuser pour leur sexualité, c’est affirmer que la Création elle-même est mauvaise.
    Or c’est bien ce que demande Cantalamessa : les hommes doivent demander pardon aux femmes parce qu’ils seraient intrinsèquement violents envers elles, parce que la propension au viol leur serait inhérente.
    C’est absurde sur tous les plans : biologique, social, moral, chrétien – sauf si l’on considère cela comme une condamnation de la sexualité masculine normale en tant que telle, ce que ce prêche constitue, en effet ; et alors, l’explication par l’homosexualité de l’auteur d’une telle injonction devient pleinement cohérente.

  71. @ Robert Marchenoir
    Votre interprétation ne révèle que vous-même et la prédication en question préparait la demande de pardon de François pour les abus sexuels des prêtres pédophiles.
    Nos trois derniers papes ont une conscience aiguë de la pierre triplement traître sur laquelle est fondée l’Église.
    « Alors il se mit à faire des imprécations et à jurer: Je ne connais pas cet homme. Aussitôt le coq chanta. Et Pierre se souvint de la parole que Jésus avait dite: Avant que le coq chante, tu me renieras trois fois. Et étant sorti, il pleura amèrement. »
    https://www.youtube.com/watch?v=aPAiH9XhTHc

  72. En annexe, la défense du prédicateur de la maison pontificale qui a déjà répondu, il y a quatorze ans, à la récupération médiatique de ses propos dont le thème était la dénonciation de la violence, thème qui est toujours éludé par ceux qui veulent la justifier.
    Il cite dans sa défense ce qu’a écrit dans le Jerusalem Post le rabbin Alon Goshen Gottstein sur la polémique en question :
    « Mais le prédicateur ne s’arrête pas là : il nous salue, nous juifs, avec des paroles prises dans la Mishna et citées dans la Hagadda, le plus populaire des textes judaïques. Penser aux juifs comme à des frères dans la foi, durant la liturgie du Vendredi Saint devant le pape, représente le fruit de décennies de travail dans le domaine des relations judéo-chrétiennes. Que cela ait été dit aussi naturellement et aussi spontanément, là est le vrai « scoop »… Nous n’avons pas saisi tout ceci, parce que nous avons noté uniquement le parallèle entre les violentes attaques contre l’Église et celles perpétrées contre les juifs. Et, même dans ce cas, nous avons omis d’écouter en entier la voix du juif cité par le père franciscain. « Il n’y a qu’une bonne réponse à tout cela : reconnaître la signification sereine et profonde de ce qui est arrivé et dire : Merci, P. Cantalamessa ! »
    https://fr.zenit.org/2010/05/19/le-p-cantalamessa-revient-sur-la-polemique-suscitee-par-son-homelie/
    On a le droit de penser que tout cela n’est qu’un complot gay, on ne témoignera que du refus d’entendre pour mieux justifier ses propres manquements ceux qui tentent de dénouer la violence des humains :
    « C’est encore une juive, Marisa Levi, professeur de biologie, dont le père avait perdu son poste d’enseignant au temps du fascisme, qui a pris ma défense. Dans une lettre de soutien au Recteur, elle observait : « Le fait qu’elles aient été écrites par un juif rendait beaucoup plus significatives ces paroles de solidarité au pape, citées par le père Cantalamessa. Au-delà de ce cas particulier, je suis très préoccupée par un système d’information qui, à partir de paroles clé bien choisies et détachées de leur contexte, les diffuse à la vitesse de l’éclair, sans savoir ce que la personne a réellement dit ». »
    Ibid

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