Contre les lâchetés ordinaires…
Je pourrais ajouter : contre les complaisances peureuses, contre les rires complices, contre les silences approbateurs, contre les aveuglements volontaires, contre les indifférences coupables…
Je ne songe pas qu’à Gérard Depardieu mais celui-ci, qui a été un immense acteur, une personnalité longtemps débridée, fulgurante et admise malgré ses excès, est depuis quelques mois quasiment rejeté par tous. Sur le plan artistique on n’en veut plus et je crois savoir que sa santé n’est pas bonne. C’est à cause de lui, de ce passage brutal d’une véritable admiration à un opprobre quasiment général, que je me suis interrogé sur ce poison français des lâchetés ordinaires.
En témoin attentif de ce qui se passe dorénavant à son encontre à proportion de l’adulation qu’il avait suscitée, je ne peux que dénoncer, au-delà de toutes les vulgarités, attitudes et transgressions qui lui sont imputées, le milieu du cinéma, l’univers artistique et médiatique qui les a permises, validées, voire encouragées. Je rejoins totalement l’actrice Anouk Grinberg sur ce plan (France Inter).
Il est trop facile de ne s’en prendre qu’à lui quand il a été porté, observé et conforté par tout un système qui pourrait être résumé de la manière suivante : ce qui rapporte et a du succès doit être laissé tranquille. On ferme les yeux, on retient les critiques, on fait semblant de n’être au courant de rien pour ne pas entraver, par d’inutiles récriminations, la gloire qui est rentable, l’ampleur commerciale qui est profitable.
Ou faut-il admettre, comme ressort fondamental de cette abstention, l’admiration que le comédien inspirait à beaucoup avec de l’indulgence pour les dérives de « l’ogre », rançon de son exceptionnel talent ?
Il y a là un dysfonctionnement grave du regard national. Il a été constaté en plusieurs circonstances au sujet de destinées au faîte puis stigmatisées, abandonnées. Je ne sais pas ce que mon ami Patrick Poivre d’Arvor va développer comme argumentation en défense quand son procès surviendra mais ce qui est sûr est qu’on n’échappera pas à la mise en cause de la responsabilité de la chaîne dont il était le fleuron emblématique et de tous ceux qui, en position au moins de s’étonner, de questionner, sont restés murés dans un prudent quant-à-soi.
J’ai l’impression que pour la vie politique, sociale et culturelle, plutôt que de se livrer à un contrôle vigilant, à une appréhension lucide de l’ensemble des comportements dont chacun peut être, à son niveau et à sa place, l’observateur, on préfère éluder, s’abstenir. Sans doute pour ne pas encourir le reproche de favoriser une société de l’inquisition, du soupçon ?
La conséquence en est que pour son information, le citoyen est confronté à des embardées du jour à la nuit, d’une médiatisation indécente à force de surabondance à un étouffement tardif. Rien pour le juste milieu, pour les courages tout simples d’une humanité capable de s’opposer au pire, de résister à l’indignité, de se tenir prête à dénoncer quand il faut, à louer s’il y a mérite, à se taire si l’intimité est concernée. Rien qui vienne jamais nuancer, atténuer l’hypertrophie de l’origine, de sorte que la curée finale suscite une sorte d’apitoiement, sentiment qui n’existerait pas si un Depardieu ou d’autres avaient fait l’objet, tout au long, d’une attention qui ne soit pas gangrenée par le sens unique de l’idolâtrie.
Qu’on ne m’imagine pas indulgent à l’égard des délits ou des crimes que la malfaisance personnelle libère mais je suis tellement obsédé par l’échelle des responsabilités qu’il me semblerait injuste de ne m’attacher qu’aux auteurs sans cibler la multitude des Ponce Pilate d’hier et d’aujourd’hui.
Ma dénonciation des lâchetés ordinaires est d’abord une interpellation que je m’adresse à moi-même : le courage est une vertu que je porte aux nues et il n’est pas de jour où je ne me scrute pour déterminer ce que j’aurais accompli en telle ou telle occasion où un autre a été exemplaire.
Autant j’ai tendance à estimer que confrontée à de l’exceptionnel, une nature est appelée à se sublimer, autant dans la quotidienneté la plus plate, quand nous ne sommes pas directement concernés, le courage banal est une denrée rare.
Il y a au moins deux personnalités (Francis Veber et Fabien Onteniente) qui ont su, quand il était temps, dire à Gérard Depardieu son fait et il a obtempéré en se tenant correctement lors du tournage.
J’aurais aimé être la troisième.
Je suppose que si Gérard Depardieu avait opté pour la nationalité américaine au lieu de russe, il n’aurait pas rencontré les mêmes problèmes venant de femmes prenant tardivement (et fort opportunément) conscience d’avoir été abusées par cet ogre sexuel improbable…
Un acteur au demeurant à l’immense talent dont on ne puisse imaginer qu’il ait eu besoin, à l’époque des faits, de requérir au chantage ou à la violence pour séduire et parvenir à ses fins…
Ayant vécu dans des lieux puis des pays où les cinémas étaient rares, quand il y en avait les films étaient américains, je n’ai pas connu sa génération, les suivantes non plus d’ailleurs.
Un compatriote plus chanceux m’avait dit que Depardieu avait fait un remarquable Cyrano de Bergerac, il y a peut-être un peu de Cyrano dans Depardieu !
Trop réel, on le lui fait payer ?
« J’ai l’impression que pour la vie politique, sociale et culturelle, plutôt que de se livrer à un contrôle vigilant, à une appréhension lucide de l’ensemble des comportements dont chacun peut être, à son niveau et à sa place, l’observateur, on préfère éluder, s’abstenir. Sans doute pour ne pas encourir le reproche de favoriser une société de l’inquisition, du soupçon ? » (PB)
À mon avis, pour au moins deux raisons.
1- Notre Constitution aggravée de notre pratique : on n’a pas l’idée d’un équilibre des pouvoirs en France.
Bien, les gens dans leur quotidienneté font comme le pouvoir fait… Dit autrement, ce qui est en haut fait comme ce qui est en bas. Si Louis de Funès est très populaire, ce n’est pas pour rien : outre le talent, il exploitait un trait décisif du caractère national.
2- L’enfance.
Notre pays n’est pas très bien classé pour l’apprentissage des matières académiques, mais pour apprendre le rapport de force, c’est dix sur dix… Les établissements scolaires font le minimum pour aider les enfants harcelés par leurs congénères.
Donc tout enfant apprend la culture de l’impunité : persécuteur, il ne lui arrivera rien, persécuté, il ne pourra compter que sur lui-même, le problème étant que s’il rend les coups, c’est évidemment lui qu’on punira.
Cependant, c’est impératif pour ne pas devenir une lavette…
Quant aux spectateurs, qu’ils apprécient le spectacle ou non, ils apprennent la passivité. Cela a l’avantage de déconsidérer les discours des adultes tendant à dire qu’il faut se mobiliser pour ceci ou pour cela.
Pourquoi donc ? Vous ne m’avez pas aidé, je ne dois rien à vos personnes et à votre morale.
Cela apporte une précoce vision instrumentale des rapports humains : le professeur est là pour enseigner, et non pour être une référence de quoi que ce soit.
Gênant, quand les parents et la société se défaussent de plus en plus sur l’école de la fonction d’éducation…
J’oubliais : il y a la vanité nationale. Pourquoi surveiller ses contemporains s’ils sont présumés si merveilleux que cela, je vous le demande ?
Au vu de ces tares nationales et sans doute d’autres causes encore, je m’étonne que la situation ne soit pas pire, en fait.
Vraiment curieux… Enfin, c’est peut-être parce que bien des monstres restent tapis dans les placards.
Par définition, ceux qu’on n’appréhende pas se distinguent par leur prudence. Les acteurs, avec leur habitude de se montrer, sont les plus désavantagés. Prêtres, hommes d’affaires, gouvernants, enfin, gens habitués au secret, sont bien moins vulnérables.
Ce n’est pas jouer dans son château BDSM, c’est abuser dans l’entre-soi de ses demeures respectives, ou lieux discrets dévolus aux touristes abuseurs.
Briser la loi du silence est un véritable suicide social : personne ne vous pardonnera d’avoir rompu l’omerta.
D’autre part, notre culture n’y prédispose pas.
Et si on remonte en gamme, passant de ceux qui s’étalent si bien que n’importe qui armé d’un portable peut les filmer, je ne vois pas comment la capture des ogres peut bien être possible.
Sauf le cas d’une vengeance, vive la vengeance ! D’une victime, ou moins ragoûtant mais utile, d’une créature de l’entre-soi contre une autre pour de tout autres raisons que le bien des victimes, évidemment.
Il y a évidemment les journalistes, mais s’introduire dans un milieu fermé est plutôt ardu, et en plus, où lancer le filet ? La mer est vaste, et je ne vois pas comment présumer où attendre les poissons.
En plus, on peut voir arriver les gens de loin : qu’est-ce qui vous prend de vouloir visiter mon manoir et de jouer les pique-assiettes et les fouineurs, d’un coup ?
Bien sûr, on peut attaquer les gens par la vanité, votre demeure est si fascinante, ou pourquoi pas, vous êtes si divin. Mais cela présente des limites : si on est riche et/ou puissant, on a l’habitude des flatteurs, et je ne vois pas comment on ne détecterait pas de fausses notes dans le discours.
Chacun développe les compétences de son milieu.
Le monde artistique est particulier, ceux qui en font partie sont souvent loin de toute normalité. C’est sans doute pour cela qu’ils ont choisi de faire carrière dans le spectacle.
Gérard Depardieu fait partie de ces comédiens écorchés vifs qui ont souvent tendance à se laisser porter par leurs pulsions, surtout, comme dans son cas, quand ils ont un petit faible pour la chopine.
Il a quand même fallu attendre que l’acteur atteigne ses 75 ans pour s’indigner de son comportement avec les femmes. On en arrive à se demander si la vraie raison de cette ostracisme soudain est liée à son indélicatesse avec les femmes ou bien si ce ne sont pas plutôt les sympathies qu’il a affichées avec certaines personnalités politiques de premier plan.
En ce qui me concerne, je trouve navrant de jeter à la vindicte populaire les travers d’un personnage qui doit sa célébrité d’abord à son seul talent, ainsi que se complaît à le faire l’émission « Complément d’enquête ».
Tout ça pour satisfaire le voyeurisme malsain de téléspectateurs qui se repaissent de scandales et qui sont prêts à brûler ce qu’ils ont adoré.
Depardieu icône du cinéma, dieu vivant, est sans doute harcelé par des meufs qui croyant acquérir une célébrité et un bon déroulé de carrière en faisant coucouche panier avec cette immense star, ont été déçues, délaissées et sont retournées dans l‘oubli, leur manoeuvre «promotion canapé» ayant foiré.
Celles que Depardieu a réussi à combler en les boostant vers le succès dans ce milieu très pervers ne portent pas plainte, curieux n’est-ce pas ?
Mille fois encensé et récompensé, voilà Depardieu (GD) au fond du trou… Sans doute, le milieu du cinéma ne pouvait ignorer le comportement de cet homme.
Combien ont poussé des cris de nonne outragée lorsque leur comportement douteux a été révélé alors que personne de leur entourage ne l’ignorait : Polanski, Epstein, Strauss-Kahn, Poivre d’Arvor, Matzneff, j’en passe. Eh bien, bonnes gens, fallait le dire avant, pas attendre que GD ait 75 piges ! Mais cela ne retire rien à son talent.
Ce que l’on a vu et entendu à Complément d’enquête n’est pas glorieux, certes. Les propos tenus en Corée du Nord (qu’allait-il foutre dans ce pays de m…? Chercher un passeport supplémentaire ?) sont dignes d’un soudard en salle de garde. Mais que cherche France TV avec ces émissions de « journalisme d’investigation » ? De l’audience, pardi ! Du buzz, quitte à jouer les fouilles-m… et alimenter le tribunal médiatique. Du Mediapart soft, en quelque sorte sous couvert de la sacro-sainte « vertu » encensant le « droit à la vérité », comme dirait Plenel. La vertu ! Le plus célèbre chantre de la « vertu » se nommait Robespierre. On a vu le résultat !
Pour l’instant, GD est présumé innocent.
Un détail de votre billet, cher Philippe, a attiré mon attention : « Je ne sais pas ce que mon ami Patrick Poivre d’Arvor va développer comme argumentation en défense ». Vous avez dit là l’essentiel : PPDA est votre ami, il reste votre ami malgré les accusations dont il est l’objet. Vous me rappelez l’attitude de F. Mitterrand (à l’encontre duquel vous et moi avons de nombreux griefs) vis-à-vis de Bousquet. Quoi qu’ait fait Bousquet, Mitterrand restait son ami. Voilà une vraie vertu, la fidélité, assez rare pour être soulignée.
Le courage est admirable surtout quand il s’agit de critiquer ou remettre en place une idole au moment où elle dérape. À l’inverse la lâcheté des agressées (et bien pire de ceux qui ont vu mais se sont tus) est parfaitement méprisable quand elle se manifeste, beaucoup plus tard, dans des opérations de lynchage. La pudibonderie, la haine du talent, la vengeance, tous sentiments sans noblesse se conjuguent. Ce ne sont pas des paroles qui se libèrent mais un égout qui se débonde.
Les acteurs, les réalisateurs et le milieu du cinéma en général qui, en raison de leur couardise et de leur cupidité, se sont tus durant des décennies peuvent-ils encore se regarder dans un miroir ?
Je souscris entièrement à votre texte.
Je redis qu’un viol ne se signale pas dix ou vingt ans plus tard.
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Musique après philo. Géraldine Muhlmann chaque matin anime l’émission de philo sur France Culture. Je connais quelqu’un qui ne la supporte pas et qui lui préfère celle d’avant, Adèle Van Reeth. Moi, je la supporte. Elle a d’ailleurs un très beau CV : élève de Normale sup, agrégée de philo, puis de science politique…
Comme elle n’est pas sur Facebook, je ne peux pas lui dire ce que je vais dire ici à mes amis. Chacune de ses émissions se termine par trois minutes de pop, de rap ou de rock, presque toujours en anglais. Elle précise parfois le lien entre les paroles (anglaises) entendues et les paroles (philosophiques) qui ont précédé. Il faut savoir qu’elle a vécu pas mal de temps aux Etats-Unis et je présume qu’elle comprend parfaitement les paroles de la chanson qu’elle nous offre. Je ne suis pas sûr que ce soit le cas de tous ses auditeurs. Passer de Leibniz au rock ou de Hume au rap peut déconcerter à mon humble avis. D’après moi, elle serait bien inspirée de supprimer ces trois-minutes-là.
Gérard Depardieu est un génie du cinéma. Certes il n’a pas fait que des grands films mais il tire les autres acteurs.
Prodigieuse interprétation du DRH homophobe dans Le Placard.
Aux États-Unis « Depardiou » est connu comme Dior.
C’est facile de lui taper dessus du fait de certaines de ses amitiés.
Depardieu incarne la France avec ses excès et ses faiblesses.
Qui sur ce blog ose prétendre changer de chaîne quand il y a un film avec Depardieu ? Cela m’arrive mais uniquement quand Pierre Richard lui donne la réplique.
Les premiers à l’encenser le lâchent. Rien de nouveau.
D’abord, oublions le sempiternel hommage au talent de l’acteur. Bien d’autres, restés inconnus, seraient aussi portés aux nues si, comme lui, ils avaient eu la chance d’être au bon endroit au bon moment. Une immense carrière peut tenir à une rencontre fortuite…
C’est l’homme qui, ici, est en cause. C’est cet homme qui sera jugé. Et cet homme-là fait preuve d’une obsession maladive pour le sexe. Les premières images de « Complément d’enquête » sont accablantes pour GD, mais elles ne révèlent aucun secret. Parmi les références de la fiche Wikipédia qui lui est consacrée, figure un numéro de « On n’est pas couché » de 2007. Dans les cinq premières minutes, Depardieu sort deux blagues douteuses. Le ton est naturel. Il ne s’agit ni d’humour, ni de provocation. Laurent Ruquier rit de bon coeur, Nathalie Baye rit, un peu gênée…
Bien sûr, ce penchant pour le graveleux ne suffit pas pour confirmer que GD est un violeur. Mais cela crée une suspicion défavorable à son égard. Il n’en faut pas plus pour que certains médias, pour se dédouaner de leur aveuglément passé, réel ou volontaire, lui taillent une réputation de vaurien et que le tribunal des réseaux dits « sociaux » prononce la peine de mort sociale.
GD coupable ? innocent ? Ses accusatrices victimes ? manipulatrices ? La vérité n’est probablement ni blanche, ni noire. Mais c’est à la seule justice de déterminer ce qui sera la vérité officielle. Elle sera douloureuse. Parce que GD, condamné, ne comprendra pas que ses actes, hier sans conséquence sur sa gloire, soient aujourd’hui la cause de sa chute. Parce que ses accusatrices, déboutées, ne comprendront pas que la bête qu’elles ont subie dans la vraie vie reste une « bête de scène » dans le monde des arts.
Quant à l’attitude de ceux qui, dans leurs activités professionnelles, ont côtoyé Depardieu ou l’un de ses semblables, il est de bon ton de les rudoyer pour n’avoir pas dénoncer « le monstre ». Plus facile à dire qu’à faire… Plus facile à faire aujourd’hui qu’hier… La société a changé, les mœurs évoluent. N’oublions pas que le film « Promotion canapé », tourné en 1990, est une gentille comédie. Confié à Sandrine Rousseau, son remake serait un épouvantable drame qui s’achèverait par l’exécution du mâle blanc… Bien sûr, il est bon que le patriarcat et le droit de cuissage ne soient plus de mise. Mais est-ce un progrès de notre société lorsqu’il est conseillé, sinon rendu obligatoire, que la porte du bureau reste grande ouverte quand un chef de service s’entretient avec l’une de ses collaboratrices, que la conversation soit confidentielle ou non ?
Peut-être faudrait-il raison garder… et admettre que tous les hommes – la quasi-totalité des hommes – n’ont pas pour obsession d’avilir les femmes…
Gérard Depardieu ne séduisait pas les femmes avec un oeillet à sa boutonnière, un bouquet de roses rouges et un dîner chez Robuchon comme un vrai gentleman bien élevé et délicat. Pour lui, c’était d’un autre âge, dépassé de nos jours. Ça aurait été trop ringard.
Depardieu, c’était du direct, pas de temps à perdre, pas de chichi pour prendre le sens intimement interdit. Dans son for intérieur il devait se remémorer les paroles de BB « tu veux ou tu veux pas, si tu veux pas alors tant pis »… j’y vais quand.
Son parler cru et brutal, surtout avec un coup dans le nez, redoublait l’assaut à son désir non partagé.
Dans un de ses premiers films avec Miou-Miou et Dewaere, Les Valseuses, alors qu’il n’avait que 26 ans, il était déjà cet homme obsédé par une certaine sexualité débridée, rôle qu’on lui a donné à jouer. Avec l’âge et sans que personne ne lui dise « ça suffit », il avait toute liberté de se conduire comme tel. Alors pourquoi ne pas l’avoir fait stopper au feu rouge ? Les producteurs, les réalisateurs, le savaient mais la notoriété d’un immense acteur et les rentrées d’argent étaient plus importantes que de protéger les femmes blessées par ses outrances déplacées.
L’actrice Emmanuelle Debever, qui avait accusé l’acteur d’agression en 2019, s’est donné la mort le 7 décembre dernier. Insupportable !
https://www.cnews.fr/culture/2023-12-12/gerard-depardieu-lactrice-emmanuelle-debever-qui-avait-accuse-lacteur-dagression
Quel gâchis ! J’aimais beaucoup l’acteur, mais pas l’homme irrespectueux envers les femmes qu’il était.
@ Patrice Charoulet | 12 décembre 2023 à 13:41
« Je redis qu’un viol ne se signale pas dix ou vingt ans plus tard. »
Pour votre info:
Le délai de prescription est de 20 ans à partir de la date du viol qui est un crime.
Sinon il faut supprimer le délai voté par le Parlement, applicable par la jurisprudence et imposer votre loi à vous tout seul.
Les temps ont bien changé : c’est ainsi que la drague lourdingue et les propos grivois, les allusions salaces et autres gauloiseries en présence de femmes (ou se définissant comme telles !) peuvent désormais être considérés, selon les cas, comme du harcèlement ou des abus à caractère sexuel…
Exit donc les histoires graveleuses dont beaucoup d’hommes (de jadis !) étaient friands et qui faisaient la joie des réunions de corps de garde ou de soirées bien arrosées dans pratiquement tous les milieux, les militaires de tous corps et les marins détenant la palme des chansons paillardes dont la plupart ne pourraient plus être interprétées aujourd’hui (sauf à avoir entièrement modifié le texte pour le rendre acceptable, cf l’Artilleur de Metz ou la Margot).
Or si l’on devait poursuivre tous les beaufs qui un jour ou l’autre (en paroles, gestes, mimes ou chansons) se sont laissés aller à ce genre d’humour bien franchouillard, ça ferait un paquet de gens à dénoncer et les tribunaux crouleraient sous les plaintes les plus farfelues de personnes de tous sexes « genres », etc.
@ stephane | 12 décembre 2023 à 13:56
« Aux États-Unis « Depardiou » est connu comme Dior. »
En 1991, notre Cyrano de Bergerac, qui aime la cuisse et le pinard, a été privé de l’Oscar du meilleur acteur parce que, bien avant nos médias, Time a révélé que la big french star avait un passé de petite frappe. Un passé dont il s’est vanté au cours d’un entretien… Aux Etats-Unis, depuis bien longtemps, on ne badine pas avec le sexe débridé, encore moins avec le viol. Si l’on veut y faire carrière, il n’est pas prudent de déclarer qu’à 9 ans, dans un quartier mal famé de Châteauroux, on avait participé à une « tournante », totalement indécent de prétendre que c’est la victime qui avait voulu que cela lui arrive… Hollywood lui a encore accordé trois tournages, puis l’a congédié… Fin du triomphe américain.
« Qui sur ce blog ose prétendre changer de chaîne quand il y a un film avec Depardieu ? »
Moi. Je ne prétends pas… Je change de chaîne, quels que soient ses partenaires. Ce grossier personnage, qui ne parvient pas à regarder une femme sans la déshabiller, n’a pas sa place dans mon salon… Qu’il ait violé ou pas.
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@ Patrice Charoulet | 12 décembre 2023 à 13:41
Une grande carrière de DJ s’ouvre devant vous…
Cher Philippe,
Il y a des personnes qui disent tout haut ce que tant de gens fantasment ou pensent tout bas.
Vouloir épater la galerie avec des propos grossiers ne fait pas d’un homme un monstre ou ne le démontre pas. L’émission « Complément d’enquête » est purement abjecte. C’est même un délit car pousser un homme au suicide reste à notre avis un crime. Que faire lorsqu’un homme un peu éméché verbalise ses pulsions ? Passer son chemin, tout simplement ! Et ne pas attendre de lui un rôle, une célébrité !
Il est vrai que s’il y a de quoi trembler devant le bec d’un corbeau, il peut être tout à fait inquiétant de croiser le regard pénétrant de Gérard Depardieu.
C’est une expérience inoubliable d’emprise et l’ayant vécu personnellement, il est très difficile de s’arracher sans dommage de cette mise à nu.
françoise et karell Semtob
@ Axelle D | 12 décembre 2023 à 16:54
« Or si l’on devait poursuivre tous les beaufs qui un jour ou l’autre (en paroles, gestes, mimes ou chansons) se sont laissés aller à ce genre d’humour bien franchouillard, ça ferait un paquet de gens à dénoncer… »
Je serais d’accord avec vous si Depardieu était un beauf comme un autre, un beauf lambda, qui rit plus fort de ses insanités que ceux qui l’entourent. Mais Depardieu est une célébrité et, de ce fait, qu’il le veuille ou pas, il est un exemple… un mauvais exemple. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a fait l’exact contraire de ce que l’on est en droit d’attendre de lui. On ne lui demande pas d’être moine abstinent, mais de se comporter comme un type fréquentable.
Je vous l’accorde, il n’est pas le seul à agir de la sorte, mais il est tout de même très bien placé dans le peloton de tête des malotrus. Ceci sans tenir compte des accusations de viols, qui en sont au stade des investigations et de la présomption d’innocence.
Dans un autre domaine, celui par exemple de la fraude fiscale, diriez-vous que Cahuzac, ministre du Budget, n’est qu’un fraudeur de plus et doit être puni au même niveau que le fraudeur lambda ?
L’actualité de la CEDH est en relation. On découvre que la CEDH a condamné la Croatie pour n’avoir pas condamné assez sévèrement un auteur d’agression sexuelle.
Il a, en effet, été condamné à 10 mois d’emprisonnement, peine commuée en travail d’intérêt général.
Il en aurait été de même en France, puisqu’une peine inférieure à un an n’est qu’une peine virtuelle, forcément aménagée.
La CEDH qui hier se permettait de condamner la France pour le quantum de la peine encourue pour l’apologie du terrorisme, interdisant à la France de prononcer une peine d’emprisonnement pour ce fait, maintenant condamne la Croatie pour un quantum trop faible, car cela laisserait penser que les juridictions croates « font preuve de clémence ».
Le principe d’absolue nécessité de la peine, la CEDH s’en cogne désormais. La CEDH a son programme pénal, ses priorité pénale, et entend bien les imposer à l’Europe, en prétendant que c’est au nom d’une convention rédigée il y a bien longtemps, comme si c’était le sens de cette convention.
Le rapport avec Depardieu n’est que périphérique, j’en conviens. Il me semble que c’est quand même une nouvelle qui mérite attention. La CEDH c’est comme Assa Traoré, c’est l’art de repousser les limites en permanence.
@ stephane | 12 décembre 2023 à 13:56
« Aux États-Unis « Depardiou » est connu comme Dior. »
Je présume que vous vouliez dire « Dieu » ?
Depardieu n’était pas connu aux USA, même à Hollywood !
En lisant ce billet et les commentaires je ne suis pas sûr de regretter de ne l’avoir jamais vu au cinéma en dépit de son Cyrano.
Je dois avouer en être resté à « Marius » de Korda, première version avec Raimu, puis à « Nous sommes tous des assassins » de Cayatte avec Mouloudji.
Depardieu ! Un monstre sacré désacralisé dont il ne reste que le monstre ?
Dior n’est pas particulièrement connu aux USA !
On y connaissait plutôt Chanel à cause de Marilyn Monroe et le N° 5 🙂
La photo qui illustre le billet est à charge, c’est le moins qu’on puisse dire !
Un bon avocat pourrait quand même en tirer des arguments pour le défendre :
« Mesdames et Messieurs les jurés, vous avez vu la tête de mon client, elle est la preuve qu’il ne dissimule pas, qu’il n’a jamais dissimulé, qu’il ne pouvait pas dissimuler !
Il a toujours joué le rôle que dame Nature, dans sa cruauté, lui a dévolu à l’insu de son plein gré.
Toutes ces dames qui des décennies après viennent se plaindre, je ne nie pas leurs accusations, je dis simplement qu’elles ne pouvaient pas ignorer ce qui allait leur arriver en le voyant, et qu’en ne fuyant pas, elles étaient un peu consentantes, sans même le savoir, ce qui est le pire des consentements parce qu’il permet de se rétracter et qu’il est donc déloyal ! »
Hum, je me demande si j’aurais fait un bon avocat ! 😉
Toujours est-il que je l’ai adoré dans son génial Cyrano, où il fut le plus grand des Cyrano.
Que je l’ai aimé dans « Les Valseuses » comme tout le monde, et que je l’ai admiré, qu’il m’a impressionné dans « La Tête en friche » de Jean Becker, avec Gisèle Casadesus. Un film où il joue le rôle tout en finesse d’un jardinier fruste, presque illettré, que la rencontre d’une vieille femme qui perd la vue métamorphose, parce qu’elle lui communique son amour des livres.
Je ne me souviens plus d’autres films, qui se sont évaporés de ma mémoire.
Un dernier mot pour ceux qui refusent de voir ses films sous prétexte de sa sexualité « offensive », je rappelle que d’autres artistes et non des moindres, furent aussi des sortes de prédateurs, le cas Picasso étant le plus célèbre, et lui c’était plus intellectuel.
Faut-il fermer les yeux devant ses toiles ?
« Ne vous méprenez pas, les femmes du monde ont toujours aimé coucher avec des animaux, des paysans, des brutes, mais voici ce qu’on pense de vous, mon Dieu, c’est dégoûtant de vous regarder manger avec de la sauce sur le menton, vous croyez qu’on ne voit pas que vous ne prenez jamais votre tasse de thé par l’anse, vous imaginez qu’on ne vous entend jamais roter ou lâcher des vents, vous êtes pour nous comme un singe domestique, très utile, mais fondamentalement un clown. »
Les enfants de minuit
Salman Rushdie
Depardieu commença une grande carrière en interprétant des rôles de voyous et d’étalons. Il a incarné le cinéma français pendant trois décennies. Il a obtenu la nationalité russe et des privilèges dans un oblast. Et puis, il a pris ses distances avec la dictature du prolétariat.
Maintenant, la fête est terminée, le clown n’a plus de maquillage. La règle des 3 L est implacable. Après la lèche et le lâchage, nous assistons au lynchage.
Comble de lâcheté, les gens qui se régalaient de voir Gérard transgresser les lois, lever le coude et trousser les demi-mondaines, sont à présent aux premières loges pour se parer avec le bouclier d’une fausse vertu et distiller le poison de la méchanceté et de la cruauté.
Le Depardieu acteur n’est pas le Depardieu homme et le talent, si grand soit-il, du premier ne saurait faire pardonner les turpitudes, si elles sont avérées, du second. Si la réalité des accusations est établie sans la moindre ambiguïté, alors que justice passe et que, dans la décision de celle-ci, la notoriété de l’acteur ne puisse en aucune manière prévaloir sur les instincts malsains de l’homme.
N’oublions cependant pas, si Depardieu est jugé coupable, que tous ceux qui dans ce microcosme n’ignoraient rien des comportements condamnables de l’acteur et qui pourtant se sont tus pour des raisons lâches, fallacieuses ou intéressées sont aussi coupables que lui. Eux ne seront hélas pas jugés et je doute que leur conscience soit perturbée par cette séquence.
@ Michel Deluré | 13 décembre 2023 à 08:59
« N’oublions cependant pas, si Depardieu est jugé coupable, que tous ceux qui dans ce microcosme n’ignoraient rien des comportements condamnables de l’acteur et qui pourtant se sont tus pour des raisons lâches, fallacieuses ou intéressées sont aussi coupables que lui. »
Il fut un temps (*) où les turpitudes de Gérard Depardieu ne prêtaient pas à conséquence. On parlait même de « promotion canapé » en rigolant, considérant qu’après tout une femme est capable de décider jusqu’où un homme un peu trop entreprenant peut aller sans risquer de se prendre une bonne paire de claques.
Aujourd’hui les médias nous remontent des affaires de harcèlement sexuel et même de viol remontant à plus de vingt ans. Ce que ne manque pas de monter en épingle les féministes d’aujourd’hui (Sandrine Rousseau et sa clique).
L’homme viril, le séducteur au regard qui affole toutes les femmes, bref le mec « qui en a », c’est devenu ringard. Haro sur le macho !
On est retombé dans la pudibonderie des dames patronnesses de la fin du XVIIIe siècle dans le Far West américain.
Je ne suis même pas sûr que la grande majorité des femmes soient demandeuses.
Quelle tristesse !
(*) années 80-90 environ.
@ semtob
« Il y a des personnes qui disent tout haut ce que tant de gens fantasment ou pensent tout bas.
Vouloir épater la galerie avec des propos grossiers ne fait pas d’un homme un monstre ou ne le démontre pas. L’émission « Complément d’enquête » est purement abjecte. »
Avez-vous vu les images tournées en Corée du Nord (tout un programme) avec Yann Moix (tout un programme) ? Les commentaires répugnants de GD sur des enfants qui montent à cheval ? Ses commentaires répugnants à de pauvres interprètes, accompagnatrices, qui avec l’extrême politesse asiatique lui répondent quand même que rien de cela ne leur plaît ? Ses commentaires d’impuissant parlant à longueur de temps des dimensions de ses parties génitales ?
Il verbalise ses pulsions, selon vous. Il faudrait « passer son chemin », selon vous. Les enfants qui font de l’équitation ne peuvent pas passer leur chemin. Les jeunes femmes dont l’emploi est de venir à sa rencontre ne peuvent pas passer leur chemin. Vous voudriez que votre fille soit au contact d’un type pareil ? Le monde devrait passer son chemin parce qu’un comédien est de passage ?
Le fils de Depardieu, Guillaume, avait de manière très extrême critiqué la profession même de comédien, alors qu’on lui parlait de son père. Depardieu faisait vomir les siens. Il faut l’admettre, le talent n’est pas incompatible avec la médiocrité.
L’anagramme des tombes renvoie au regard qui révèle la trumpisation en marche.
Qu’on le brûle alors, avec toute la littérature !
Les idéologies? des mensonges qu’on fourgue aux hommes pour leur cacher leurs instincts, disait le bon docteur.
Le fait est qu’il nous faut du pain et des gladiateurs.
Oui, des gladiateurs, c’est notre désir.
Demain on mettrait Céline place de la Concorde, on le découpe en morceau, ce serait de la bonne distraction.
Dieu est en réparation.
@ Serge HIREL
Une grande carrière de DJ s’ouvre à moi ? Vous n’avez rien compris : je disais que du rock après Leibniz ou du rap après Hume ne me semblait pas une bonne idée.
@ Serge HIREL 12 déc 17:42
« Aux Etats-Unis, depuis bien longtemps, on ne badine pas avec le sexe débridé, encore moins avec le viol. Si l’on veut y faire carrière, il n’est pas prudent de déclarer qu’à 9 ans, dans un quartier mal famé de Châteauroux, on avait participé à une « tournante » »
Il avait aussi été dit que cette histoire rocambolesque était très probablement due à une erreur de traduction, Depardieu parlant très mal l’anglais à l’époque…
Quant aux jeux malsains de jeunes garçons qui sous prétexte de « jouer au papa et à la maman », tripotent leur petite soeur, leur cousine ou leur camarade de classe, seul ou avec d’autres voyous, c’est vieux comme le monde.
Une pratique certes choquante et qui doit être sévèrement réprimée, dès lors qu’elle peut avoir de graves conséquences pour la victime, mais qui n’a cependant rien à voir avec une tournante (gang rape).
@ Michel Deluré | 13 décembre 2023 à 08:59
« Eux (ceux qui savaient) ne seront hélas pas jugés et je doute que leur conscience soit perturbée par cette séquence. »
Vous n’avez pas tout à fait tort. Puisqu’un viol est un crime, il serait intéressant de mettre à jour la loi et considérer que tous ceux qui savaient et qui n’ont rien dit, pourraient être considérés complices pour non assistance à personne en danger…
Y a comme un loupé quelque part…
@ Claude Luçon | 12 décembre 2023 à 22:13
« Dior n’est pas particulièrement connu aux USA !
On y connaissait plutôt Chanel à cause de Marilyn Monroe et le N° 5 🙂 »
En 2021, le groupe Dior a réalisé un chiffre d’affaires mondial de 64 milliards d’euros (79 milliards en 2022). En 2021, la part de ce chiffre d’affaires réalisée aux Etats-Unis était de 21 %, soit 13,4 milliards. En 2022, le chiffre d’affaires mondial de Chanel était de 17 milliards de dollars, dont 27 % en Europe et près de 50 % en Asie. Dans ses communiqués de presse, Chanel n’indique pas précisément son CA aux Etats-Unis…
Il s’agit de chiffres, pas de ressenti personnel.
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@ Tipaza | 12 décembre 2023 à 23:13
Mon opinion sur GD ne date pas d’hier… Pour des raisons professionnelles, j’ai pu l’observer plusieurs fois dans ses « œuvres », en particulier à Cannes… Quant à son talent, on est assez loin de Gérard Philipe, de Gabin et de Raimu… Mais cette appréciation, bien sûr, n’engage que moi.
« Sexualité ‘offensive’ »… N’est-ce pas plutôt de la sexualité « offensante » ?
@ Achille | 13 décembre 2023 à 09:40
« On est retombé dans la pudibonderie des dames patronnesses de la fin du XVIIIe siècle dans le Far West américain. »
Si vous appelez « pudibonderie » ce qui est le respect, libre à vous… Mais les mots ont un sens.
Sandrine Rousseau pudibonde ! Celle-là, il fallait l’oser…
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@ Patrice Charoulet | 13 décembre 2023 à 09:51
Il y a aujourd’hui d’excellents DJ qui fusionnent rap, pop, rock et musique classique… Aucun art n’est figé pour l’éternité. Le seul reproche que l’on puisse faire raisonnablement à France Culture est de conclure cette émission en anglais…
@ Serge HIREL | 13 décembre 2023 à 10:45
Je plaisantais, l’idée était de comparer Depardieu et Marilyn Monroe (…dieu… diou, Dior et Dieu) et deux célébrités du cinéma !
Ne connaissant pas Depardieu, j’ai entendu parler de sa célébrité et de ses frasques, mais les acteurs ne sont pas plus saints aux USA qu’en France, je ne peux le juger.
Après avoir traîné de New Orleans à New York en passant surtout par Houston et Washington, Las Vegas, San Francisco, Boston et autres, puis ayant vécu 11 ans à Westport (CT) 2 ans et Los Angeles (CA) 9 ans (Malibu puis Santa Monica) je n’ai jamais entendu parler de Depardieu, pourtant j’ai un gendre scriptwriter (dont La passion du Christ de Mel Gibson) et entendais beaucoup de choses sur les « movies », mais, c’est vrai, rien de Depardieu, pas plus que des autres Français, seulement la ravissante Sophie Marceau dans Braveheart !
Sauf bien sûr Yves Montand, mais c’est plus vieux, Charles Boyer et Maurice Chevalier, encore plus vieux !
Nous parlions plus de cinéma que de pétrole en famille ! Sinon des tremblements de terre et de la Silicon Valley ! Pourtant il y avait du pétrole et ses Pumping Asses en Californie !
Pas de Dior non plus !
@ Achille 13/12/23 09:40
J’avoue ne jamais avoir eu la curiosité de m’attarder sur les turpitudes de GD au point d’en mesurer le degré de gravité. Il me semble cependant, au travers des développements de cette affaire, que les agissements de GD à l’égard de la gent féminine outrepassaient largement les limites d’une virilité normale !
Il me semble que l’homme peut parfaitement témoigner de sa virilité, user de son pouvoir de séduction, autrement qu’en recourant aux méthodes apparemment plus que cavalières dont GD semblait être coutumier.
Que cette manière forte, goûtée sans doute par certaines femmes au point de souhaiter en être les victimes consentantes, ait été tolérée sans broncher à une époque passée mais pas si lointaine ne justifie pas pour autant qu’elle soit moralement et juridiquement acceptable, tant pour la société dans son ensemble que pour les victimes féminines en particulier. Ou alors, ce serait avoir de la femme une vision bien avilissante.
Gérard Depardieu est un acteur quand il tourne et là il est payé pour jouer – même un rôle veule, par exemple dans le film ultra-pourave « Les Valseuses », film qui curieusement réjouit des quidams rassurés par le côté humiliant qui s’en dégage.
GD est un prodigieux personnage dans Cyrano, le Retour de Martin Guerre, les deux Pagnol de Claude Berri, les téléfilms de Josée Dayan…
Mais sa personne sans retenue dans la vie civile indique soit une pathologie, soit une conception des relations sciemment fondée sur la force et donc la contrainte.
Le moment de sa disgrâce vient à point nommé pour oublier un autre dévoyé, dans la politique lui.
Quant à sa double nationalité – véritable privilège -, peut-être lui permettra-t-elle d’aller se mettre à l’abri.
Il est en effet temps qu’on prenne la mesure du problème du viol, vu le nombre régulier des plaintes envers des gens tous puissants.
Je sais que M. Bilger apprécie les séries, et tout récemment j’ai vu une mini-série en replay sur France 2 : « Sambre », relatant des faits réels de viols avec agressions répétés. Cela n’a rien à voir avec Gérard Depardieu abusant de sa notoriété mais c’est avant tout une photographie de l’évolution de notre société dans ce domaine.
Le violeur a sévi pendant près de 30 ans. Ce qui m’a particulièrement troublée c’est que les policiers majoritairement hommes, étaient particulièrement légers dans la rédaction des plaintes et dans leurs enquêtes. Le procureur ne voulait pas de vagues, si bien qu’il a proposé une mutation à une jeune juge un peu trop pugnace. Puis dans les années suivantes, la maire de la petite ville, elle aussi une femme, épouvantée de voir des viols avec violence se produire dans sa commune, a été dénigrée et même poussée à la démission.
On voit donc dans cette histoire la progression de notre société en la matière, pour arriver à nos jours au rejet total d’attitudes brutales et vicieuses et ce aussi bien par les femmes que par les hommes.
Et pour revenir à ce qu’on entend aujourd’hui sur nos célébrités, c’est que cela ne passe plus, que l’empathie ou le talent ne suffisent plus. Une plainte peut faire douter, de multiples témoignages, non.
Qu’ils soient politiques, acteurs, journalistes, écrivains, intellectuels de gauche parfois même donneurs de leçons d’humanisme, à l’aise financièrement, ils ont une telle morgue, des amis bien placés qu’ils croient protecteurs à tout jamais, qu’ils usent et abusent de leur vedettariat.
Autant je condamne sans aucun état d’âme les attitudes de ces hommes sûrs d’eux et libidineux à qui tout est dû de parce qu’ils sont eux, autant je n’aurais aucune compassion pour une dénonciatrice qui pourrait dénoncer un homme connu par vengeance ou par besoin d’un gros chèque et malheureusement cela existe aussi… J’entends aussi des femmes ayant dénoncé pour viol un agresseur célèbre nous dire qu’elles sont retournées chez lui, seule, et que leur calvaire aurait recommencé. Elles sont maso. Pire, elles pourraient faire douter de la plainte.
La lettre que j’enverrais à Gérard Depardieu, si je connaissais son adresse.
Mon Cher Gérard, Monsieur Depardieu, je vous apprécie comme acteur et cela ne date pas d’hier. Je me régale de vos films, de vos blagues potaches avec Monsieur Carmet notamment, avec qui vous avez dû partager quelques solides tranches de vie. Seuls ceux qui ont pu connaître ces moments d’amitié aussi intense que paillarde, parfois délirants, mêlant rigolades, bonne chère et cuisses légères – légères mais avisées – pourront vous témoigner un brin de miséricorde. Dans une bien moindre mesure et la notoriété en moins, je fus avec quelques autres, votre disciple en la matière. Quoique plus discret. Et nous ne le regrettons absolument pas. D’autant que désormais les prescriptions sont bétonnées.
La pudibonderie amène l’hypocrisie. La pudibonderie fanatique, la haine de l’autre. Cette haine que distille la femme moderne à l’adresse de l’homme. De préférence blanc. Parce que contre les autres, il y aurait bien à redire…
La femme qui se veut éducatrice des bonnes manières, la femme qui se veut chaste après avoir essayé toutes les turpitudes fornicatrices au nom d’une pseudo « liberté » qu’on lui a instillée dans le crâne pas toujours performant, mais diablement orgueilleux. Orgueilleux et vénal, ce n’est pas vous qui me contredirez… Ainsi la femme exige du respect. Sous-entendu, le respect des hommes à son égard. Mais qu’en est-il de son respect à elle ?
Dans une interview à charge, entièrement à votre charge, l’actrice Anouk Grinberg, prenant résolument la défense de… la « fragile » Charlotte Arnould, vous traita de (je cite) : cachalot. Rien moins. « Vous feriez-vous dépuceler par un cachalot » asséna-t-elle ! Essayez, vous, de traiter une actrice célèbre et bien enveloppée de cachalot… Réaction d’autant plus déplacée qu’à ma connaissance, Mme Grinberg n’aurait pas fait l’objet de vos lubriques assauts. En tout cas, elle n’en dénonce pas. En outre, en tenant ces propos outrancièrement grossophobes, suggère-t-elle que l’incident eut été moins grave s’il avait été commis par un agresseur longiligne ?
Quant à sa protégée, elle symbolise toute la stupidité de ces « nanas » qui grugées une fois, concédons-lui accidentellement, ne font rien, bien au contraire, pour éviter que leur déconvenue se répète. Mieux ! Elle retourne spontanément dans l’antre du faune…
Ensuite, c’est le festival de la pleurniche, de la publicité à outrance, des humeurs procédurières, avec force réparations sonnantes et trébuchantes à la clé. Belle dignité que d’exposer publiquement les « fruits » infamants de son imprudence, voire sa stupidité crasse. Heureusement, à l’époque des faits, l’emprise était un concept qui ne faisait pas encore florès comme aujourd’hui. L’emprise, un truc bien commode pour évacuer toute forme de culpabilité et responsabilité personnelles. Quid de vos implications, Mesdames ?? On a la dignité qu’on peut. Le tout, c’est de « libérer la parole ». Surtout pas la jugeote…
Si j’avais une remarque à vous faire, mon cher Gérard, elle serait la suivante : quand une femme de 20-22 ans quittait notre couche tourmentée, s’il lui arrivait de se reprocher nos frénétiques chevauchées, son premier réflexe n’était pas de téléphoner, en pleurs, à môman, si vous voyez où je veux en venir. Eh oui, je les aimais jeunes, mais néanmoins… matures, moi. Vous saisissez ?
Aujourd’hui, tout le monde veut juger et condamner tout le monde. Et les jugements, les médisances traduisent plus souvent les frustrations que les vertus intrinsèques de ces juges improvisé(e)s. Sont-ils/elles si sûr(e)s que demain, personne n’ira gratter leur belle vie irréprochable de moralisateurs/trices ?
À votre décharge, vous, ne vous êtes pas caché.
La société change, paraît-il. Ce qui hier était jubilatoire devient mortellement interdit. Rendez-vous dans vingt ans pour voir les tronches… Tenez bon Gérard !
Confraternellement.
@ GERARD R. | 13 décembre 2023 à 19:41
« La lettre que j’enverrais à Gérard Depardieu, si je connaissais son adresse. »
Simple vous avez le choix (voir Internet):
Gérard Depardieu
chez Voyez Mon Agent
20, Avenue Rapp
Paris 75007, France.
ou
Gérard Depardieu
DD PRODUCTION
95 RUE DU CHERCHE-MIDI
75006 PARIS.
ou
M. BOYARD Michel (Nounours)
49, rue Salvador Allende
60340 ST LEU D’ESSERENT.
ou
Par courriel : mb.nounours@hotmail.fr
OU
Gérard Depardieu
1 rue de la Démocratie,
Saransk, RUSSIE
L’explication est toute simple : Depardieu est un délinquant dans l’âme. Il n’a pas caché son adolescence de voyou, sa pratique de la prostitution masculine, voire ses viols tels qu’il les a rapportés dans une revue de cinéphiles américains, en 1978, et qu’il a démentis depuis (*).
Plus tard, sa pratique systématique du « pouêt-pouêt » sur les plateaux de tournage (comme disent les gazettes), ses mains systématiquement baladeuses en cachette, quand la caméra tournait… en bon français, ça porte un nom : agressions sexuelles (**).
Plus tard encore, son flirt passager mais intense avec Vladimir Poutine, son exhibition complaisante à la table de l’assassin et dictateur islamiste Ramzan Kadyrov, relèvent du même penchant : l’amour de la transgression.
Comme pour bon nombre de poutinistes, il ne s’agissait pas de convictions politiques, ni même seulement d’intérêts financiers : Depardieu s’est entiché de Poutine et Kadyrov par fascination pour leur capacité à commettre des crimes en toute impunité.
C’est bien cela qui l’excite.
Quant à ses dernières déclarations obscènes à la vue d’une petite fille montant à cheval, on n’a pas assez souligné l’autre scandale : elles sont intervenues lors d’un voyage de complaisance en Corée du Nord, en 2018, en compagnie de cet autre pervers qu’est Yann Moix (***) : après l’éloge de l’homme qui fait exploser des centaines de ses compatriotes dans leur sommeil pour se faire élire président, le soutien à celui qui affame son peuple et exécute ses rivaux au canon anti-aérien.
Rien à voir avec l’amour des femmes.
______
(*) Voici un extrait de cette interview, réalisée par Harry Stein à Beauvais, sur le tournage de Préparez vos mouchoirs, et publiée dans le numéro de mars-avril 1978 du magazine Film Comment. Titre : Depardieu, un primitif français.
« Le jeune acteur français le plus en vue du moment — celui qui est à l’écran dans six films à la fois aujourd’hui à Paris, qui s’apprête à ravir à Belmondo et Delon le titre de premier sex-symbol masculin du continent, celui que Vincent Canby, du New York Times, appelle ‘une force de la nature’ — saisit le pantalon d’un passant et le lui baisse jusqu’aux cuisses. »
» ‘Regardez-moi ça !’, rugit Gérard Depardieu, se reculant d’un pas pour admirer son ouvrage. Le passant, un acteur de second rang dans le film que Depardieu est en train de tourner, sourit faiblement et remonte lentement son pantalon, sous les rires gras de l’assistance. »
Plus tard, alors que Depardieu est attablé au restaurant devant son second steak et sa deuxième bouteille de beaujolais, le journaliste lui pose une question.
« Alliez-vous à l’école, à cette époque ? »
« Depardieu secoue la tête et avale un verre de vin pour faire glisser son steak. ‘L’école ? J’avais laissé tomber depuis longtemps.’ Il attaque un autre morceau de viande. ‘C’était dur, à l’école. Quand j’y étais, je faisais partie d’une bande, donc j’avais un pistolet sur moi. Un 6.35. Nous avions tous des pistolets. Il y avait beaucoup de violence.’ […] »
« Les bandes dont il faisait partie, explique Depardieu, étaient composées de garçons dans la fin de l’adolescence et d’hommes dans le début de leur vingtaine. Beaucoup revenaient de la guerre d’Algérie. »
» ‘J’étais toujours le plus jeune, celui à qui on montrait les choses. Par exemple, c’est mon copain Jackie (il devait avoir seize ou dix-sept ans) qui m’a emmené à mon premier viol.’ Une pause, puis : ‘Il est mort, maintenant, Jackie.’ »
« L’incident a eu lieu dans une gare routière, explique nonchalamment Depardieu. La fille, une petite brune d’une vingtaine d’années, attendait l’autobus, lorsque l’adolescent et son copain de neuf ans ont commencé à la chambrer. ‘Une chose en amenant une autre, hooop !!’ — Depardieu se lève soudain à moitié de sa chaise, tel une bête de proie — ‘et c’était fait’. Une pause. ‘C’est normal. J’ai eu beaucoup de viols après ça, trop pour pouvoir les compter.’ »
« Depardieu se rassoit, jette un coup d’œil à la cantonade, et s’étonne des mines horrifiées qui l’entourent. ‘Il n’y a pas de mal à ça’, explique-t-il. ‘Les filles voulaient être violées. Je veux dire, le viol, ça n’existe pas. C’est la fille qui se met dans la situation qu’elle veut, voilà tout. La violence n’est pas commise par ceux font l’acte, mais par les victimes, celles qui font en sorte que cela arrive.’ […] »
» ‘Vous savez, à l’époque, il m’arrivait de faire peur aux gens juste pour m’amuser, pour voir comment ils réagiraient. Quelle trouille j’ai pu leur mettre…’. Il secoue la tête. ‘Parfois, ils pleuraient, d’autres fois, ils suppliaient. Il y a un type, je lui ai enlevé ses lunettes, et je lui ai fourré un doigt dans la bouche pour le faire vomir. Sa femme était avec lui.’ Il esquisse un sourire sans joie. »
» ‘Je les terrifiais. Leur terreur provoquait en moi quelque chose de…’ — il hésite — ‘quelque chose de fou. Mais c’est comme si je n’étais pas là. J’assistais au spectacle.’ «
Molly Haskell, une journaliste qui a assisté à l’entretien et dont le portrait favorable à Depardieu accompagne l’article, suggère qu’il affabule : « Quand Depardieu parle de viol, je ne crois pas qu’il donne à ce mot la signification que nous lui donnons. » Et un peu plus loin : « Le courant est immédiatement passé entre nous. Il emplissait tout l’espace, il était rayonnant : il n’y avait aucune barrière entre nous. Parfois, entre les prises, il m’adressait un sourire, et je lui souriais en retour. Il est possible que j’aie rougi. »
(**) Avec un suicide à la clé. Évidemment, personne ne pourra jamais prouver le lien.
(***) Voyez la consternante prose de Yann Moix, qui a pris Depardieu dans ses valises à l’occasion de sa visite en Corée du Nord pour le 70ᵉ anniversaire de la dictature :
« J’ai vu se fissurer le logiciel nord-coréen à mesure que Gérard pénétrait dans le pays […]. [En Corée du Nord], vous voyez quand même des êtres humains qui ne demandent qu’une chose : connaître l’extérieur, jouer, faire l’amour, rire. Ce sont des êtres humains comme les autres. […] Grâce à Gérard qui a fissuré ces codes, j’ai vu des êtres humains qui me ressemblaient. Pour la première fois, [j’ai vu] des êtres qui cessaient d’être des faciès opaques et fermés pour s’ouvrir comme des fleurs. »
On dirait Édouard Herriot visitant l’Ukraine pendant l’Holodomor, et s’extasiant de voir les habitants si bien nourris.
N’hésitez pas à lire l’article remis par Yann Moix à Paris Match, qui l’avait envoyé là-bas.
Bonne synthèse de « Gérard », pour finir : « Tu vois, mon Yann, si j’emmerde pas les autres, je m’emmerde ! »
@ Ellen 13/12/23 08:59
Certainement et l’on pourrait même trouver certains autres chefs d’inculpation ! Ce qui est surtout affligeant, c’est que ces personnes lâches et qui se taisent permettent ainsi à ce système malsain de se perpétuer et d’être en quelque sorte considéré comme relevant de la normalité dans cet univers.
Mais les victimes de ces agissements, même si j’entends leurs réticences à dénoncer ces faits (j’ai fait part de mon point de vue sur ce point dans un récent billet de PB relatif au viol), doivent aussi comprendre qu’en adoptant une telle attitude elles contribuent elles aussi à ce que ces situations malheureusement perdurent.
@ Michel Deluré | 14 décembre 2023 à 08:47
S’il suffisait de dénoncer pour régler tout problème, le délit de fraude fiscale appartiendrait à la… préhistoire…
Hier soir, dans une émission diffusée sur France 5, des femmes, féministes bon teint, ont expliqué qu’elles n’étaient pas favorables à une censure des films avec Depardieu tout en souhaitant contextualiser le tournage du film dans lequel il figure.
Elles ont cité les « Valseuses » de Bertrand Blier tourné en 1974 qui est en effet pas piqué des hannetons. On a l’impression que Depardieu ne joue pas un rôle et qu’il est vraiment la petite frappe que le spectateur découvre en compagnie de Miou-Miou et de Patrick Dewaere.
Il serait aujourd’hui impossible de tourner un tel film alors qu’au moment de sa sortie, période post-soixante-huitarde, et malgré le mauvais accueil des critiques, les « Valseuses » avaient drainé plus de 5,7 millions d’entrées !
Je me souviens que l’immoralité flagrante (vols et viols assumés) de cette oeuvre m’avait un peu gêné, mais déjà éclatait le talent des ces jeunes acteurs qui seront les vedettes des tournages à venir.
J’ai aussi revu « Calmos », également de Blier, l’histoire de deux hommes qui veulent échapper aux femmes et qui sont pourchassés par elles: Rochefort et Marielle y sont prodigieux, mais cette fois, le film est un échec commercial avec seulement 800 000 entrées: le scénario n’est pas crédible, contrairement à celui des « Valseuses » et sa vulgarité déconcerte.
L’on peut ainsi se rendre compte de l’incroyable vivacité du cinéma des années 1970 auquel a succédé l’incroyable enfermement de notre époque où tout est codifié à l’avance: rapport hommes-femmes, introduction de diversité au détriment de la réalité et avalanche de bons sentiments.
Raison pour laquelle je ne regarde presque plus le cinéma français et me dirige plutôt vers des cinémas étrangers (iranien, israélien, libanais, américain parfois) qui, eux, persistent dans la création originale.
Autre temps, autres moeurs donc mais Depardieu est un dégoûtant personnage sous le déguisement de ses rôles dans lesquels il laisse éclater son talent, voire son génie.
@ Michelle D-LEROY
« J’entends aussi des femmes ayant dénoncé pour viol un agresseur célèbre nous dire qu’elles sont retournées chez lui, seule, et que leur calvaire aurait recommencé. Elles sont maso. Pire, elles pourraient faire douter de la plainte. »
Difficile de parler de viol dans ce cas !
Raison de plus pour ne pas juger sans savoir et s’acharner sur Depardieu en raison de sa réputation sulfureuse… D’autant qu’un coureur de jupons au langage cru tel que lui et qui n’a jamais caché son appétit rabelaisien n’est pas forcément un violeur.
On peut même ajouter qu’une femme qui accepte de « sortir » avec un tel personnage devrait savoir à quoi elle s’engage. Et encore moins récidiver si elle prétend s’être fait piéger une première fois et avoir subi des assauts qui l’ont meurtrie !
Un témoignage poignant qui ne doit pas être occulté, et encore moins par les magistrats instructeurs en charge de l’affaire.
https://www.youtube.com/watch?v=wmXSlKkHWIU
P.-S.: le magistrat qui a classé froidement sans suite l’affaire de l’actrice violée par GD et qui s’est suicidée le 7 décembre dernier après avoir vu GD dans Complément d’enquête, doit s’en mordre les doigts maintenant. Une enquête judiciaire est lancée pour déterminer les causes de sa mort. Faute professionnelle ou omerta ? Trop tard pour regretter !!
@ Robert Marchenoir | 14 décembre 2023 à 04:32
Si procès de Depardieu il y a, il est indispensable que Moix y soit convoqué comme témoin de moralité, qu’il soit tenu de lire à haute et intelligible voix sa prose parue dans Paris Match et d’y ajouter les trémolos nécessaires. Pas un seul humoriste n’a atteint ce degré de talent obséquieux. Merci pour ce lien. Cinq minutes de franche rigolade… puis un rejet définitif des deux personnages. On peut aussi tirer une leçon de cette admirable louange : comme l’amour, l’amitié rend aveugle…
@ Michelle D-LEROY
@ Axelle D
Pour mieux comprendre, écoutez le témoignage que j’ai mis en lien 14 décembre à 17:46
Elle connaît GD depuis 30 ans et témoigne sans filtre.
@ Ellen | 14 décembre 2023 à 17:46
La question est de savoir si l’actrice en question s’est suicidée à cause de l’abus sexuel qu’elle avait dénoncé en 2019 et qui est resté sans suite, ou en raison du voyeurisme scandaleux et quelque part obscène de l’émission Complément d’enquête ?
Et si c’était pour la seconde raison ?
Vous savez, le monde du spectacle est un univers à part, parfois cruel et il faut se garder de juger les artistes et créateurs comme s’il s’agissait d’employés de la sécu. Le plus souvent excessifs, passionnés, à fleur de peau et délirants, il convient de garder à l’esprit que les côtoyer de trop près ne peut pas être sans conséquence pour des esprits naïfs, fragiles ou ignorant les codes de ce milieu…
Quant à jeter en pâture du jour au lendemain un acteur adulé depuis cinquante ans, c’est incompréhensible et la preuve que l’opinion publique est terriblement influençable et versatile, prête à brûler sans preuve avérée ni circonstances atténuantes celui ou celle que la rumeur et une propagande mauvaise désigne à la vindicte.
@ Axelle D | 14 décembre 2023 à 21:21
J’avoue que, ne supportant plus cet individu depuis plus de trente ans, j’ai du mal à me mettre dans la peau d’un admirateur découvrant ses turpitudes après cinquante ans d’adulation… Mais je vous comprends encore moins quand, défendant habituellement l’ordre et la morale, vous ne parvenez pas à admettre que GD s’est toujours mis hors des clous en matière de respect de la femme.
Pour l’avoir observé de près, je sais que le petit monde du cinéma est un panier de crabes dans lequel chacun ne pense qu’à ses propres intérêts, que beaucoup y sont prêts à tuer père et mère pour se faire une place au soleil, que massacrer son meilleur pote pris les doigts dans le pot de confiture y est un sport très prisé. Mais de là à douter de la bonne foi d’actrices sur le retour, qui n’attendent plus rien de ceux à qui il faut complaire pour progresser… Voilà qui m’étonne de votre part. Et ce d’autant plus qu’au fil des jours, de plus en plus de langues se délient.
Il vous est loisible bien sûr de ne pas rejoindre la meute, mais porter à ce point une voix dissonante me semble quelque peu étranger à ce qu’il était permis d’attendre de votre commentaire d’une affaire aussi sordide.
Je vous accorde toutefois une circonstance atténuante… Moi aussi, j’aurais préféré que GD ne devienne pas le nouveau trophée d’une émission racoleuse, parfois indigne du service public, qu’il fasse l’objet d’une procédure judiciaire hors la présence des médias et que l’affaire soit dévoilée après le bouclage de l’instruction. Mais est-ce encore possible à l’heure des tribunaux d’exception que sont les réseaux dits « sociaux » ?
@ Serge HIREL | 14 décembre 2023 à 18:00
Oui, il serait intéressant d’approfondir le lien entre Gérard Depardieu et Yann Moix, à l’occasion de ce « reportage » en Corée du Nord.
L’un comme l’autre, si je comprends bien, ont eu une enfance difficile qui les a détraqués à vie. Résultat, Depardieu agresse les femmes (les hommes aussi, d’ailleurs), et Moix passe son temps à insulter tout le monde. L’un comme l’autre ont une curieuse attirance pour les dictateurs de tout poil.
J’ai cru comprendre que Yann Moix était abonné à la Corée du Nord, avant que Paris Match ne l’y envoie. Il fait preuve d’une naïveté assez stupéfiante, et assez insultante, pour tout dire, envers les Coréens, consistant à croire que si on les met en contact avec Gérard Depardieu et ses blagues pourries (ou avec lui-même), ils vont bénéficier du souffle vivifiant de la liberté occidentale.
Alors que leur voyage a pour premier résultat de fournir un alibi au régime, quelles que soient les humiliations auxquelles Depardieu soumet le guide officiel qui leur a été attribué. Se flattant ainsi de dire leur fait aux communistes, alors que bien entendu, il ne risque rien.
Il semble que Moix ait voulu se servir de Depardieu, plus célèbre, plus admiré que lui. C’est physiquement palpable dans les images qu’il a tournées là-bas, où il promène le « cachalot » dans un fauteuil roulant, si énorme qu’il a du mal à marcher, semble-t-il. Quant à Depardieu, sur le déclin, il a bien besoin de son nouvel ami.
C’est la complicité des vieux brigands, la même que dénonce Anouk Grinberg, lorsqu’elle déplore que tout le monde riait, sur les plateaux, au spectacle des gérarderies, y compris les femmes, y compris elle.
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@ Ellen | 14 décembre 2023 à 17:46
Ayant beaucoup aimé Anouk Grinberg, je la crois sur parole. Plus sérieusement, ce qui est très frappant dans ce témoignage, en dehors de sa longueur et de la présence très retenue du journaliste, c’est la précision et le scrupule avec lesquels Anouk Grinberg choisit ses mots.
Il y a un effort immense et manifeste pour ne prononcer que le mot juste, celui qui sera au plus près de la vérité.
@ GERARD R. 14/12/23 10:41
Même si cela ne suffit pas, ce serait déjà un commencement ! N’est-ce pas finalement le meilleur moyen de ne pas agir que de se persuader que cette action ne suffirait pas ?
@ Robert Marchenoir | 15 décembre 2023 à 04:25
Entièrement d’accord avec vos deux commentaires. C’est rare, mais tout arrive…
@ Serge HIREL
Relisez mon post du 12 décembre 2023 à 16:54…
Où il est dit sans ambiguïté que je n’excuse en rien les comportements machistes ou grossiers, par gestes ou paroles, des hommes envers les femmes, qui ont longtemps été la règle et avaient cours dans à peu près tous les milieux, celui du spectacle étant particulièrement exposé, ce dont je peux témoigner pour y avoir travaillé quelques années. Et contre lesquels je me suis souvent insurgée et défendue en ridiculisant le cas échéant l’offenseur, jusqu’à lui faire honte et le gifler en public !
Je précise que mes meilleurs amis sont des hommes qui m’apprécient en raison de mon franc-parler, de ma vivacité d’esprit et de mon sens de la réplique !
J’ajoute que concernant Depardieu, je sais parfaitement dissocier l’acteur dont chacun a pu apprécier ou non le talent, de l’homme public qu’il se plaît à montrer, hâbleur, râleur, mal embouché, provocateur, phallocrate invétéré, déconneur, bâfreur et buveur compulsif, faisant la nique à la morale bourgeoise, la bienséance, la bien-pensance ! Tout en se laissant aller parfois, au fil de rares confidences, à tomber le masque et laisser apparaître une sensibilité et une pudeur désarmantes ; de petits bouts d’âme qu’il s’efforce de camoufler sous une gangue épaisse de gros rires vulgaires et de gaudriole à deux balles !
GD est comme ça, brut de décoffrage depuis cinquante ans, ce que répètent à l’envi une multitude de personnes qui le connaissent de longue date comme acteur, ami, voire plus intimement… dont Catherine Deneuve, Nathalie Baye, Carole Bouquet, Fanny Ardant…
Et qu’il se soit parfois (ou souvent) laissé aller à des plaisanteries lourdingues, des mains aux fesses, gestes déplacés ou obscènes, frottements suggestifs durant une danse et autres harcèlements à caractère sexuel, pratique qui a longtemps était tolérée, ne surprend personne, notamment aucun homme ou femme de ma génération. Bref qu’il soit resté ingérable en société malgré son âge est une réalité, mais ne fait pas pour autant de lui un violeur qu’il faut accabler, condamner et lyncher avant tout jugement. Jusqu’à déprogrammer à la télévision ses anciens films et menacer de boycotter les nouveaux.
Nota : ma voix est sans doute dissonante et incompréhensible pour qui ne sait pas faire la différence entre un prédateur et un coureur de jupons, un dragueur lourd, un harceleur compulsif, un exhibitionniste et un violeur occasionnel ou en série…
Mais pour qui a connu ou fait l’expérience de ces différents spécimens, impossible de faire l’amalgame et juger tout le monde à la même enseigne !
@ Axelle D | 15 décembre 2023 à 16:38
« Et contre lesquels je me suis souvent insurgée et défendue en ridiculisant le cas échéant l’offenseur, jusqu’à lui faire honte et le gifler en public ! »
Ah BRAVO ! Le slogan selon lequel : rien ne saurait justifier la violence faite aux hommes, ça ne vous parle visiblement pas. Ça doit être cela la conception de l’égalité des droits : femmes – hommes, vue par certaines femmes. Bravo !! La violence appelle la violence. Pensez-y quand vous aurez encore la main leste.
@ Axelle D | 15 décembre 2023 à 16:38
J’ai déjà bien indiqué que mon opinion sur GD ne prend nullement en compte les accusations de viols dont il fait l’objet aujourd’hui. La justice tranchera et, compte tenu de la complexité du dossier, ce n’est qu’après la décision de celle-ci, qui dira la vérité officielle, que l’on pourra exprimer un point de vue sur ces affaires.
Nous ne parviendrons pas à nous mettre d’accord sur GD. Vous estimez que ses frasques répétitives, grossières, vulgaires, ne sont pas suffisantes pour le mettre au rang des voyous, en arguant de son talent. Pour ma part, je l’ai déjà écrit, je juge celui-ci tout à fait ordinaire, voire parfois médiocre – il s’est trop souvent contenté de jouer comme il se comporte dans la vraie vie – et, pour l’avoir observé personnellement plusieurs fois, je considère qu’il n’a jamais franchi les bornes de la bienséance… pour la simple et bonne raison qu’il ne les connaît pas. Traiter plus bas que terre une employée d’un grand hôtel cannois, avec, dans le propos méprisant, des connotations sexuelles à faire rougir une prostituée, tout cela devant un parterre de courtisans, suffit à rayer l’individu de la liste des gens fréquentables, quelle que soit sa position sociale et son aura.
Alors exit GD, ses pompes, ses œuvres, ses goujateries, ses rôts et des pets… et son rang mal acquis de pierre angulaire du cinéma français. Celui-ci en possède beaucoup d’autres, d’un gabarit infiniment plus plaisant.
Je ne vois pas où est le problème, un vieux un tantinet bourré fantasmant à haute voix sur le popotin des jeunes femmes autour, et alors ? Si ça les embête, elles n’ont qu’a lui répondre sèchement ou s’en aller, ces femmes ne sont pas en porcelaine. Dire des bêtises n’est pas un délit, enfin, ça ne devrait pas l’être !
Qu’on lui retire sa Légion d’honneur, récompense pour une activité exceptionnelle, de toute une vie exceptionnelle, symbole d’une France jadis exceptionnelle, pour des propos d’un instant, qu’on se doit de déclarer ne pas aimer afin de bien marcher dans les clous, dans le pays de la liberté d’expression… on marche sur la tête, ce qu’il en reste du moins.
Tout le monde au pas, voix et têtes basses, « je condâââmne le Hamas, je condâââmne la Russie, je condâââmne Depardieu », jolie brochette de mouchards s’espionnant les un les autres, espérant une récompense pour leur parfaite allégeance. Bravo à Philippe Bilger de mettre un peu de nuance et de distance dans la non affaire Depardieu, puisque jusque-là on n’a que des paroles.
@ Valéry | 17 décembre 2023 à 16:32
Vous aussi vous généralisez et vos réflexions attestent d’un certain mépris !
Tout le monde ne marche pas dans les clous et tête baissée comme des moutons, loin de là ! Sur ce blog comme ailleurs… Je fais moi-même partie des personnes qui refusent de condamner un homme à partir de soupçons, de simples rumeurs ou de ragots…
Toutefois, chacun a encore le droit en France d’exposer son point de vue concernant des affaires de harcèlement sexuel, plus une accusation de viol, qui ont été dûment médiatisées.
@ Axelle D
Désolé de ne pas avoir été assez clair. Je parlais des médias, ou il n’y a plus la possibilité d’entendre une seule voix « dissidente », pas une seule réflexion au centre, entre les extrêmes, tout est soit blanc soit rien d’autre ; si on ne pense pas blanc de chez blanc, on n’est plus invité.
Je ne me serais pas permis d’accuser qui que ce soit sur ce blog, où tous sont si pondérés, courtois, nuancés, réfléchis et toujours mûrs à se laisser persuader par un bon argument ; comment aurais-je pu ? 😉
@ Valéry | 17 décembre 2023 à 16:32
« Tout le monde au pas, voix et têtes basses, ‘je condâââmne le Hamas, je condâââmne la Russie, je condâââmne Depardieu’, jolie brochette de mouchards s’espionnant les un les autres, espérant une récompense pour leur parfaite allégeance. »
Quelle surprise ! Un poutiniste fanatique qui a recours à l’insulte et à l’inversion accusatoire. Et soutient le Hamas, au passage…
Sous prétexte que Depardieu a eu un flirt avec Poutine (mais il en a fait autant avec Castro ou Erdogan), il faut que vous le souteniez en mentant comme un arracheur de dents. Contrairement à ce que vous prétendez, le problème n’est pas seulement que Depardieu fait des réflexions grossières à voix haute.
Il est qu’il agrippe les seins et les fesses des femmes comme d’autres serrent la main, qu’il leur touche le sexe contre leur volonté, qu’il les soumet à des pénétrations digitales par surprise et contre leur volonté (pour donner un petit échantillon de ses pratiques). Ce qui s’appelle un viol. C’est, si j’ai bien compris, ce qui a échappé à Anouk Grinberg lors de son interview à France Inter, ce qui est arrivé à Charlotte Arnould.
Mais vous affectez de croire qu’il ne s’agit que « d’un vieux un tantinet bourré fantasmant à haute voix sur le popotin des jeunes femmes », alors qu’on vient de vous montrer par le menu qu’il n’en est rien.
Au passage, je vous signale qu’il se livre à ce genre de choses depuis son enfance, comme je viens d’en apporter la preuve, donc ce n’est pas « un vieux », ce qui a l’air d’être une excuse sous votre plume. Il a toujours fait ça. Et tout le monde a passé l’éponge. C’est bien le problème.
Puisque vous vous obstinez à mentir, je vous mets sous le nez quelques passages de l’interview d’Anouk Grinberg à Elle. Voici ce qu’elle dit de Charlotte Arnould, qui a porté plainte pour viol :
« Depardieu savait très bien qu’elle était très fragile. Elle pesait 37 kilos. Elle n’avait pas une histoire familiale simple du tout. Il le savait parce que c’était un ami de sa famille. Charlotte est allée le voir à sa demande. Il lui a dit : « Viens me voir, j’ai envie d’avoir de tes nouvelles, que tu me racontes ta vie, combien tu paies de loyer… » On peut appeler ça de l’attention, de l’empathie, de la tendresse, mais ça s’est avéré être de la saloperie. C’était juste pour attirer sa proie. […] »
Ça ne vous choque pas, ça ? Elle avait 22 ans, il en avait 70. C’était un ami de ses parents. Il a fait semblant de s’intéresser à elle. En somme, il s’agit de quelque chose proche de l’inceste. Depardieu a profité de sa position d’ami des parents de sa victime pour la mettre en confiance, à l’instar de la tactique appliquée par de nombreux pédophiles.
« Vous savez, les victimes, tout le monde les fuit. Elle n’avait pas de boulot, le métier ne voulait pas d’elle. Je prenais de ses nouvelles, on parlait de longues heures. C’est moi qu’elle a appelée quand sa mère s’est suicidée quelques mois après le dépôt de plainte. […] »
Tiens ! encore un suicide dans le sillage de Depardieu… un hasard, sans doute.
« Quand il dit dans cette lettre qu’il n’a jamais agressé une femme, moi, je l’ai vu le faire pendant tout ce temps ! Verbalement, physiquement. Je l’ai vu mettre des mains aux fesses à des femmes, leur toucher les seins, le sexe tout en blaguant. […] »
« Blier et lui s’excitaient mutuellement pour humilier les femmes et en rire, et l’équipe faisait allégeance, riait aussi pour plaire aux rois. […] »
« Le clan protégera l’agresseur, se retournera contre la victime, la mettra en exil jusqu’à la faire taire, pour que meure en elle le besoin de vérité, inséparable du désir de vivre. C’est une autre façon de tuer symboliquement, et ça vous poursuit toute la vie. »
Et enfin, concernant Depardieu :
« Aujourd’hui, la domination est pour lui une jouissance, je pense que c’est son unique relation au monde. »
Dans l’interview à France Inter :
« Depardieu détruit à jamais des gens. » (*)
Et à Elle, concernant le mensonge :
« Qu’est-ce qui nous reste pour vivre ensemble et communiquer si les mots servent aux menteurs comme ça ? »
Je corrige ce que j’ai dit en commençant : votre intervention montre bien que les poutinistes comme vous (ou comme GERARD R.) ne soutiennent pas Depardieu parce qu’il soutient la Russie ; ils le soutiennent parce qu’il jouit de dominer et d’humilier les gens, de les détruire — et de mentir de façon éhontée sur ses méfaits par-dessus le marché.
Et c’est cela qui attire Depardieu et les poutinistes vers le régime russe, non des considérations géopolitiques ou culturelles dont ils n’ont que faire. C’est la grande communauté d’esprit des bandits dans l’âme.
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(*) Vous noterez qu’elle ne dit pas seulement « des femmes ». Elle dit « des gens ».
Penchez-vous sur l’extraordinaire façon qu’il a eue d’humilier l’homme chargé de le cornaquer avec Yann Moix en Corée du Nord. Après lui avoir infligé d’innombrables avanies tout au long de son séjour (tout en prétendant qu’il « l’aimait bien »), il a fini par lui donner très ostensiblement un billet de 50 euros.
Ce qui était déjà une triple insulte : on n’offre pas d’argent à qui vous accueille ; 50 euros, c’est ridiculement bas au regard de la fortune de Depardieu ; et c’est un cadeau sans valeur, puisque il est évidemment impossible de dépenser des euros en Corée du Nord.
Le fonctionnaire du parti ainsi offensé refuse le billet, et fait assaut de politesse : la Corée du Nord honore ses amis, elle ne le fait pas pour des raisons financières.
L’autre pervers porte alors l’estocade : « Justement ! Tu n’es pas mon ami ! C’est pas pour toi ! C’est pour ta femme et ton fils ! Pour les aider à supporter un pauvre abruti comme toi ! »
Torrent de rigolade. C’est de « l’humour ».
@ Valéry, 17 déc 23:56
À la lecture du dernier paragraphe de votre post (cf Valéry | 17 décembre 2023 à 16:32) ce n’était pas si clair que cela.
Mais si vous dites que vos critiques ne visaient que les médias, je prends acte de votre mise au point. Bien que là encore j’estime que vous généralisez un peu vite.
@ Robert Marchenoir | 18 décembre 2023 à 08:35
Je ne sais où je me trouvais lorsqu’il a été décidé que tous les baltringues en goguette avaient désormais des qualités pour venir dire la loi, la justice, la vérité et tout le bataclan, oui, je me demande à quoi j’étais si occupée !??
Marchenoir, vous qui êtes si friand de guerre, de violence, de suprématie, et de toutes sortes de bienfaisantes postures, que venez-vous nous démontrer ? De quoi voulez-vous nous convaincre ?
Je vous le demande au cas où vous le sauriez…
Je vais vous donner, quant à moi, une sorte de vision, ou d’illumination, ou de délire hystérique (les femmes sont connues pour ça…) !
Ce bougre dont tout le monde parle, ce pitre que tout le monde suivait avec adoration et concupiscence, doit semble-t-il être immolé, pourquoi pas, mais avant il faut bien observer ceux qui réclament cette petite offrande.
Gérard Depardieu est un prolo, un rustre qui n’a pas, malgré ses efforts, réussi à sortir de la gangue, il aurait pu, mais non, tout autour se trouvaient ses adulateurs, pervers, des porcs comme lui, et des cochonnes comme lui. (Ici, je dois présenter mes excuses aux porcs et aux cochonnes qui ne sont pas aussi répugnants…)
Ainsi, nous avons pour bien comprendre ce qu’il en est une actrice, AG, qui devait retenir son venin depuis fort longtemps, et qui vient tout bien nous expliquer, sans oublier de faire son mea culpa, et elle pense que cela suffira à ce que nous ne la regardions pas elle et tous les autres comme des complices pervers.
Mais les choses ne sont pas assez claires, ces femmes victimes, et d’abord victimes d’autres femmes, devraient bien regarder les reflets dans le miroir, et il ne s’y trouve pas celui de Depardieu, c’est le leur qui les scrute, c’est leur reflet malfaisant, avide, vide et vénal qui les regarde sans concession.
Pourtant, tout est bien calibré, elles sont ces femmes, victimes et apparemment pour toujours de l’homme, cette réalité qui vient d’être découverte est neuve, et leurs mères ne leur ont jamais dit que celui-ci portait sur lui une arme par destination à laquelle il faut désormais ajouter la leur par destination…
La leur, mais quelle est-elle ? Oh, mais c’est bien simple, c’est la sottise, une sottise crasse qui leur fait oublier la réalité, et quand elles ont oublié, arrive une nouvelle réalité, qui est une sorte d’incantation magique : « sous emprise » !
Et alors, là, ce n’est plus possible ! En tant que femme, je ne peux pas accepter que toutes les violées de Paris le soient dans les salons sous emprise et que celles qui sont massacrées par des inconnus soient, elles, tout simplement violées. Parce qu’elles ne peuvent pas, elles, dire « j’étais sous emprise », bah non ! On n’est pas sous l’emprise d’une ordure bestiale inconnue, non, on est juste violée…
Dès lors, si la société trouve digne de considérer la femme comme définitivement inconsistante, fragile, innocente, et que l’homme est pour l’éternité son ennemi, je vous le dis tout net, il n’y a plus lieu d’espérer, et il est même urgent de désespérer de tout !
La femme est un homme comme un autre, une belle pourriture, il suffit que l’occasion soit bonne…
@ duvent | 18 décembre 2023 à 12:28
Tellement vrai et servi avec une magnifique paire de claques pour mieux enfoncer le clou !
J’en connais un qui a tellement le souffle coupé par tant d’audace et d’insolence qu’il ne trouve plus un mot pour répliquer !
@ Axelle D | 19 décembre 2023 à 16:18
« J’en connais un qui a tellement le souffle coupé par tant d’audace et d’insolence qu’il ne trouve plus un mot pour répliquer ! »
Détrompez-vous, Madame, Marchenoir N°1 (je ne parlerai pas des remplaçants qui envoient au pied levé leurs âneries, non, non, non ! Je parle de Marchenoir N°1, les N° 2, 3, 4, 5 et suivants sont légèrement débiles, laissons-les là !), donc, que voulais-je dire déjà ?
Comme je ne m’en souviens plus, je vous détromperai au hasard !
Détrompez-vous, Madame ! Marchenoir N°1 ne se tient pas à l’embrasure de l’âme, que nenni, il sait, lui, il connaît, lui, ce qui fait une grande différence avec moi, par exemple…
La plupart du temps, je ne sais pas de quoi il retourne, et alors, il me vient une sorte de réminiscence, un genre de souvenir, qui me rappelle je ne sais quoi, je ne sais qui, et alors, je me lance souvent depuis le vide, et à l’instant où je crois savoir et connaître, le doute m’assaille et m’habite, sans violence, certes, ce qui est par les temps qui courent tout à fait étrange… Bref !
Et voilà, je doute, tant et plus qu’à la fin, je lis Marchenoir N° 1, et je me dis in petto :
– Ne serait-il pas Dieu, celui-ci ?
D’autres fois, je me questionne in petto :
– D’où donc détient-il de si divines divagations ?
Puis, ayant concentré tout ce qui me reste de raison, je me souviens que j’ai lu Nicolas de Cues, et alors les idioties de Marchenoir N°1 prennent une saveur que seul peut donner un truc comme, je sais pas moi, le nato ? Le nato, c’est vraiment mortel ! C’est un truc de l’enfer !
Je le rangerai comme met dans « me*de », bien qu’il me reste quelques doutes sur la délicatesse cachée de la me*de, et aucun sur l’horreur infernal du nato… (sans offense bien sûr !)
Ainsi, je vous le dis en vérité, Marchenoir N°1 pourrait utiliser son robot pour n’importe quelle joute, mais pas avec duvent, duvent brise les lois, elle s’assoit sur les théories fumeuses et creuses de Marchenoir N°1, elle le moque car il est digne d’être moqué, elle ne lui sert à rien sa ribambelle de liens bleus, ses arguments massues n’assomment pas duvent, et puis, et puis, Marchenoir sa Majesté, son altière et impérieuse personne, a de l’orgueil à revendre, il (le masculin l’emporte sur le féminin…) ne saurait pas comment se sortir sans arracher un quelque chose de l’adversaire, il ne sait pas faire ça, parce que ça, ça s’apprend dans l’enfance et que lui ruminait déjà sa théorie tout en nuances, en finesse et vapeur, mais oui, Madame, il voyait des nains communistes partout…
Pauvre être lamentable, mais, car il y a un mais, il descend de l’Occident chrétien berceau de la science ! Est-ce qu’elle n’est pas drôle celle-là ?
Avant l’Occident chrétien, il n’y avait rien, et ailleurs vers ailleurs, il n’y avait rien, si Marchenoir N°1 ne me le rappelait pas de temps à autre, il n’est pas impossible qu’il me vienne l’idée folle de lire les philosophes chinois, en jouant au boulier et en écoutant Chen Zong…
Tiens, les deux soi-disant féministes du blog qui se déchaînent contre moi parce que je défends les femmes humiliées et violées par Depardieu… ça, c’est original : le féminisme pro-viol. Remarquez, on avait déjà les professionnelles du féminisme qui ne disent pas un mot contre les viols commis par le Hamas, donc il y a une logique, je suppose.
J’aurais reçu une « paire de claques » de duvent, prétend Axelle D… c’est ça qui vous fait jouir, en somme. Vous aimez la violence. Mais contre les autres, bien sûr ! Pas étonnant que vous défendiez Depardieu et Poutine…
Un jour, vous nous apprenez en douce que vous avez été victime d’un viol (à vous en croire, bien sûr), et vous suggérez que cela vous donnerait tous les droits pour insulter ici la terre entière, et les hommes en particulier.
Le jour suivant, vous m’insultez parce que je m’attaque au délinquant, agresseur sexuel et violeur Depardieu.
Et vous nous expliquez que les traînées qui ont porté plainte contre lui devraient être bien contentes d’avoir bénéficié des attentions du Maître, lequel pourrait, s’il le voulait, se délecter de gibier bien plus intéressant.
Toujours cette délicieuse solidarité féminine qui pointe sous le féminisme le plus virulent. On se souvient de Simone de Beauvoir qui refilait à Sartre les étudiantes qu’elle avait tripotées, puis qui se moquait d’elles dans leur dos lors de ses conversations avec le grand homme.
Non, je ne réponds pas à toutes vos insanités, loin de là. D’abord parce que je ne suis pas collé à vos basques, quel qu’en soit votre dépit. Enfin parce qu’on ne peut « répondre » à chacune des manifestations de pathologie mentale que vous étalez ici toutes les deux. Je ne suis pas psychiatre. Adressez-vous à des professionnels.
Avant le rien, il y a tout, et inversement.
Heureusement, il y a le gros Gégé, dont celles qui le connaissent connaissent sa délicatesse, qui lui permettrait encore plus puisqu’ainsi le voilà cloué au bois des chasses à l’homme :
« Dans le Christ, c’est Dieu qui se fait victime, et non pas la victime (chez Freud, le père primordial) qui, une fois sacrifiée, va être ensuite élevée à la dignité divine (le Père des cieux). Ce n’est plus l’homme qui offre des sacrifices à Dieu, mais Dieu qui se sacrifie pour l’homme, en livrant pour lui à la mort son Fils unique (cf. Jean3, 16). Le sacrifice n’a plus fonction d’apaiser la divinité, mais plutôt d’apaiser l’homme et de le faire renoncer à son hostilité envers Dieu et envers son prochain. »
Raniero Cantalamessa, 2. 4. 2010
La bête répugnante alors peut offrir ses intonations d’enfance exactement formulée, autant dire son génie.
@ Aliocha
C’est très malhonnête de falsifier ainsi les textes de l’Écriture, notamment le verset 3,16 de Jean que vous avez remis à votre sauce chamanique, ce qui en dénature totalement le sens. D’autant qu’il est manifestement mal traduit (à partir d’une homélie en italien du cardinal Cantalamessa et donc sujet à caution, étant donné la réputation de polémiste dudit cardinal).
Voilà ce qui est écrit en réalité dans l’Évangile de Jean :
« En effet, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle » (Jean 3,16)
Sur les deux heures de débat qu’Emmanuel Macron a consacré aux journalistes de C à vous, les chaînes d’info, à commencer évidemment par CNews, consacrent l’essentiel de leurs commentaires à « l’affaire Depardieu » pour qui le Président a dit attendre que la Justice statue sur sa culpabilité ou non avant de décider de lui retirer sa Légion d’honneur.
C’est vraiment consternant !
@ Robert Marchenoir | 21 décembre 2023 à 02:15
Vous n’avez pas indiqué à qui vous répondez, parce que votre altesse est au-dessus de ses contradicteurs… Ce détail m’invite à porter ma contribution, alors que d’autres détails m’invitent à ne pas me sentir visée, comme par exemple lorsque vous affirmez :
– « les deux soi-disant féministes », je ne suis pas « soi-disant féministe », je suis moi et cela devrait suffire !
– « Vous aimez la violence ». Non, mais vous oui !
– « Pas étonnant que vous défendiez Depardieu et Poutine… », votre méthode qui consiste, lorsque vous êtes en difficulté, à agréger ce qui vous arrange démontre votre faiblesse argumentative…
– « Un jour, vous nous apprenez en douce que vous avez été victime d’un viol… », ici, comme je n’ai jamais été violée, j’en conclus que vous vous adressez à Axelle, et il est étonnant, patenté comme vous l’êtes en défense des femmes violées, de vous voir émettre non seulement le doute sur ce qui a été confié, mais aussi votre mépris qui transpire autant que votre fourberie…
– « Le jour suivant, vous m’insultez parce que je m’attaque au délinquant, agresseur sexuel et violeur Depardieu », ici, vous vous inventez un rôle héroïque que votre petitesse ne parvient pas à tenir, c’est grand dommage, et ce qui l’est davantage encore, c’est que vous savez, vous, d’ores et déjà, que Depardieu « a violé », la justice rendue par l’opinion est comment dire prématurée, ou inique, ou une belle saloperie ! Votre avis sur Depardieu est une grande et belle saloperie !
– « Et vous nous expliquez que les traînées qui ont porté plainte contre lui… », ce mot de « traînées » je vous défie de le trouver sous une autre plume que la vôtre ! Il exprime clairement votre pensée réelle.
– « Toujours cette délicieuse solidarité féminine qui pointe sous le féminisme le plus virulent. », vous devez avoir perdu la mesure et le bon sens, puisque vous concluez hâtivement, et bêtement que lorsque des femmes ont des avis semblables, elles sont « solidaires » et donc « féministes », cela confirme que vous êtes bel et bien un âne, parce que moi quand il m’arrive de voir que des hommes sont du même avis, je me dis simplement : Tiens, ils sont du même avis ! Cela doit venir du respect que j’accorde à l’autre, qu’en pensez-vous ?
– « On se souvient de Simone de Beauvoir qui refilait à Sartre les étudiantes… », moi, je ne me souviens de rien, je ne lis pas Beauvoir, j’ai lu Sartre, et alors, je me demande s’il ne serait pas utile de leur faire un procès à tous les deux ? Quant à leurs victimes vont-elles bien ? Avez-vous de leurs nouvelles ? Elles devaient être sous emprise, c’est évident…
– « Enfin parce qu’on ne peut « répondre » à chacune des manifestations de pathologie mentale que vous étalez ici toutes les deux », grand merci pour votre diagnostic gratuit, je vais de ce pas me le mettre sur l’oreille et je le fumerai à Noël…
– « Je ne suis pas psychiatre. Adressez-vous à des professionnels ». Mince ! Vous n’êtes pas « psychiatre » dites-vous, mais vous aviez l’air de l’être dans la phrase qui précède celle-ci…
Marchenoir, vous êtes non seulement un pitre, aussi aussi un couard, et n’allez pas pleurnicher, puisque les folles disent des choses qui s’envolent dans le vent, n’ayez pas si peur vous vous ridiculisez, vous héros sublime en charentaises et caleçon molletonné… Joyeux Noël !
Il est donc malhonnête, selon Axelle D, de renoncer à son hostilité envers Dieu et envers son prochain.
J’ai regardé hier soir Complément d’enquête sur Depardieu et remarqué, parmi les propos tendancieux du journaliste, cette erreur manifeste de traduction dans l’article du journal américain :
« In her early twenties » est traduit par « à peine vingt ans » au lieu de « la vingtaine » soit entre 20 et 24 ans.
Encore un exemple de désinformation.
@ Aliocha
J’ai écrit qu’il était malhonnête de falsifier un texte Monsieur l’hypocrite, rien de plus.
D’autant plus quand on passe son temps à faire la morale aux autres et prêcher la « bonne parole ».
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@ duvent
Jolie plaidoirie !
Feu Desproges n’aurait pas fait mieux au tribunal des flagrants délires !
Étonnant non ?
À noter que Marchenoir, auquel je n’ai jamais fait ce genre de confidences, mais qui passe son temps à épier, déformer et caricaturer mes échanges avec d’autres, emploie le « nous » emprunté aux codes des discours collectivistes et communistes pour mieux distiller son venin !
De la belle ouvrage de kapo toujours à fouiner, espionner et faire des procès en sorcellerie !
@ Axelle D
Une injure n’est pas une démonstration.
Êtes-vous ou non prête à renoncer à l’hostilité envers Dieu et envers le prochain ?
L’interprétation de Cantalamessa ne dit pas autre chose, et vos absurdes accusations de chamanisme ou d’hypocrisie n’ont d’autre fondement que votre hostilité gratuite.
@ Aliocha
Vous êtes vexé parce que je vous ai mis votre erreur sous le nez, à savoir que vous aviez cité un verset de l’Evangile de Jean « remanié et interprété à votre sauce » et par conséquent déformé..
Alors qui est l’insulteur de Dieu sinon celui qui déforme et instrumentalise sa parole énoncée dans les Ecritures ? Vous et vous seul.
Et tant pis pour votre ego !
@ Axelle D
Vous ne répondez pas à la question que pose l’interprétation de Cantalamessa, qui cite René Girard devant Benoît XVI, et c’est moi qui serait vexé ?
Vous divaguez et ne savez que céder aux invectives, pour accuser les personnes sans vous prononcer sur le fond.
Aussi, je vous repose la question sur la base du texte cité, et qui ne concerne pas la personne du cardinal ni la mienne, mais le renversement complet que propose l’interprétation du texte sur l’institution humaine du sacrifice :
« Ce n’est plus l’homme qui offre des sacrifices à Dieu, mais Dieu qui se « sacrifie » pour l’homme, en livrant pour lui à la mort son Fils unique (cf. Jn 3, 16). Le sacrifice n’a plus pour fonction d’« apaiser » la divinité, mais plutôt d’apaiser l’homme et de le faire renoncer à son hostilité envers Dieu et envers son prochain. »
https://fr.zenit.org/2010/04/02/vendredi-saint-homelie-du-p-raniero-cantalamessa/#google_vignette
Ce n’est pas Dieu qui désire le sacrifice, mais les hommes, auquel dans le récit christique Dieu offre son fils unique pour leur en découvrir la nature, qui n’est pas celle que les humains imaginent, qui n’est pas de Dieu mais des hommes.
Il y a là le renversement complet de l’idée que les hommes se font de Dieu pour justifier leur propre violence, qui est le sens de la conversion religieuse que propose le christianisme.
Il n’y a là aucune injonction morale, mais dévoilement de la nature humaine dans sa réalité violente qui, avant la révélation évangélique, la régulait par le sacrifice.
Depuis la Croix, ce n’est plus possible car ce mensonge est dévoilé, ce qui explique la déliquescence de toutes les institutions et le déchaînement des violences que nous observons, révolutions, double guerre mondiale, tentative de réhabilitation de l’ordre ancien, toutes choses vaines car le Christ nous place devant le choix personnel de croire ou pas en la violence.
Le christianisme, c’est l’incroyance en la violence, incroyance en un dieu qui la justifierait, et pose cette question, au-delà de vous, de moi ou de quelques cardinaux que ce soit, à chaque individu sur cette terre :
Sommes-nous prêts, alors que Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle, à nous apaiser et à renoncer à notre hostilité envers Dieu et envers notre prochain ?
Le processus est personnel et n’a pas besoin de réponse publique, mais si vous y répondez par l’injure et l’invective, vous témoignez de votre refus de cette révélation, et la bigote à babouches Aliocha vous signifiera alors votre contradiction, qui n’est ni jugement ni condamnation morale, mais invitation à connaître la réalité de votre croyance en la violence.
Si j’étais Gérard Depardieu, j’accrocherais la Légion d’honneur à ma braguette pour aller la remettre à la ministricule de la cul-ture en chantant : « Tiens voilà du boudin, voilà du boudin ! ».
Je suis sûr que le monde entier serait mort de rire, même Macron apprécierait.
Cela fait maintenant plus de deux semaines que Depardieu fait la une de tous les médias et en particulier des chaînes d’info continue.
Il a évincé les drames qui se déroulent dans le monde : la guerre en Ukraine, les bombardements de Gaza. La loi Immigration est à peine évoquée et curieusement plus personne ne parle des punaises de lit qui naguère encore faisaient la une de tous les médias.
Gérard Depardieu, j’aime bien l’acteur, mais de là à en faire un « monstre sacré » du cinéma, faut pas non plus tomber dans le dithyrambe. Il existe d’autres comédiens et comédiennes dont le talent n’a rien à envier au « gros Gérard » qui n’a pas eu l’occasion d’apprendre les bonnes manières par Nadine de Rothschild.
Son éducation il l’a faite dans la rue avec les voyous de son espèce et ce n’est pas à 75 balais qu’il pourra se refaire une éducation.
Il serait temps d’arrêter cette cabale contre Depardieu et par-dessus ce comédien, contre le président qui, avant de décider de lui retirer sa LH, attend que la Justice se soit prononcée sur les actes qui lui sont reprochés, ce qui me paraît relever du bon sens.
@ Axelle D | 21 décembre 2023 à 14:24
« À noter que Marchenoir, auquel je n’ai jamais fait ce genre de confidences […] qui passe son temps à épier […] caricaturer […] déformer […] distiller son venin […] de la belle ouvrage de kapo […] »
Voui, c’est ça. Pôv’ petite choute. Vous avez assuré ici même avoir subi un viol, mais vous ne m’avez jamais fait ce genre de confidences. Vous l’avez dit, mais vous l’avez pas dit, mais vous l’avez dit quand même.
Je vous signale que lorsque vous écrivez un truc sur Internet, vous parlez à 8 milliards de personnes.
J’ai bien noté votre prétention récurrente, imbécile et arrogante à refuser d’être remise en cause, ici, par des commentateurs auxquels vous n’étiez pas « en train de parler ».
Je vous recommande l’encrier, la plume d’oie et l’enveloppe postale dans ce but. Évidemment, cela ne serait pas de nature à satisfaire votre narcissisme exacerbé.
Reste votre extraordinaire impudence à réclamer la compassion pour vous-même en vertu d’un viol, réel ou inventé, que vous auriez subi ; alliée à vos invectives insultantes envers ceux qui condamnent Gérard Depardieu, violeur et tripoteur sexuel systématique et assumé.
Voilà qui dit assez ce qu’il faut penser de votre prétention à la solidarité féminine.
@ Robert Marchenoir | 28 décembre 2023 à 13:23
Pauvre homme !
Je devine votre rage et vos frustrations d’être ainsi laissé à l’écart à ronger votre frein et privé d’en découdre, mais je ne peux vraiment rien pour vous.
Bien que j’aie remarqué de longue date que vous étiez en recherche d’une proie pour combler vos frustrations et satisfaire vos besoins morbides de pervers narcissique, ayant jeté votre dévolu (en priorité) sur ma personne, je vous le dis sans ambages, il faut aller voir ailleurs.
Gérard Depardieu est voué aux gémonies pour ses propos graveleux et même peut-être pour ses mains baladeuses. Mais aujourd’hui, il faut faire très attention aux propos que l’on tient quand on s’adresse à une élue.
André Santini en a fait l’amère expérience après avoir traité une élue écologiste de « pin-up » .
Par charité envers cette dame un peu trop imbue du mandat qui lui a été confié, je ne joindrai pas sa photo, car vous risqueriez d’être très déçus !
@ Axelle D | 28 décembre 2023 à 15:28
« Pauvre homme ! Je devine votre rage et vos frustrations d’être ainsi laissé à l’écart à ronger votre frein et privé d’en découdre, mais je ne peux vraiment rien pour vous.
Bien que j’ai remarqué de longue date que vous étiez en recherche d’une proie pour combler vos frustrations et satisfaire vos besoins morbides de pervers narcissique, ayant jeté votre dévolu (en priorité) sur ma personne, je vous le dis sans ambages, il faut aller voir ailleurs. »
Moi ? Frustré ? Laissé à l’écart ? Privé d’en découdre ? Une fois de plus, vous vous montrez ici telle que vous êtes : complètement folle.
J’écris sur cet espace un commentaire en réponse à l’article de Philippe Bilger sur Gérard Depardieu, sans, bien entendu, faire la moindre allusion à Votre Auguste Personne (pourquoi donc aurais-je cette étrange idée, grands dieux !).
Suite à quoi, vous venez m’agresser avec vos invectives plus insultantes les unes que les autres.
Et je ne parle même pas de l’autre vieille folle, votre commère duvent avec laquelle vous partagez vos vices et votre grossièreté.
C’est vous qui êtes profondément perverse, ce n’est pas moi. Bien sûr que vous pouvez quelque chose pour moi, et pour tous les participants de ce blog, au passage : apprenez la politesse. Apprenez à vous tenir.
Cessez d’attaquer tout le monde ici, sans rime ni raison, pour ensuite vous plaindre qu’on vous réponde et qu’on vous remette à votre place. Vous n’êtes pas la victime, ici : vous êtes l’agresseur.
Sur Internet, ce à quoi vous vous livrez s’appelle le trollage, et le troll est le pire individu qui soit sur n’importe quel espace de commentaires. Il suffit d’une vicieuse comme vous pour pourrir durablement un fil de discussion, et tout faire tourner autour de sa personne.
Vous êtes parvenue à vos fins : plus un seul mot concernant Gérard Depardieu dans votre dernier commentaire. C’était pourtant le sujet du jour, et le prétexte qui avait motivé votre agression à mon encontre.
Là, nous avons deux vicieuses au lieu d’une, qui se montent le bourrichon mutuellement : nous avons gagné le gros lot. Et quand je dis nous, cela n’a aucun rapport avec le communisme, contrairement à vos imbécillités. Nous veut dire les lecteurs de ce blog, puisque vous faites semblant d’ignorer la grammaire française.
C’est à tout le monde que vous cassez les pieds, avec vos manières détestables.
@ Achille | 29 décembre 2023 à 11:24
Je reconnais là un sens de l’humour qui pour une fois m’apparaît évident, tout en saluant votre esprit « faussement » charitable que je partage à cent pour cent. Si si ! Comme l’aurait écrit l’un de nos regrettés commentateurs à l’humour aussi grinçant que pétillant !
Hélas, qu’il est loin le temps où ce gai luron de Santini, dont j’ai gardé le meilleur souvenir, qualifiait les femmes de notre génération et de son entourage (parlementaire) d’allumeuses ou de bombes sexuelles sans que l’une ou l’autre (plutôt flattée par le bonhomme) ait l’idée saugrenue d’en prendre ombrage ! Bien au contraire, on s’en régalait et en redemandait.
Quant à l’idée de porter plainte, pour ce qui relevait plutôt d’un compliment ou d’un hommage même teinté d’ironie à la féminité, c’était tout bonnement impensable !
C’est râpé. Les noces de Mary et de Robert sont remises à plus tard. Sine die.
@ Robert Marchenoir
« J’écris sur cet espace un commentaire en réponse à l’article de Philippe Bilger sur Gérard Depardieu, sans, bien entendu, faire la moindre allusion à Votre Auguste Personne (pourquoi donc aurais-je cette étrange idée, grands dieux !). »
Fieffé menteur qui a le toupet de prétendre que le post référencé ci-après* ne m’était pas adressé et qu’il commentait seulement le sujet du billet ! Cela en devient grotesque de mauvaise foi et de fourberie !
Quant aux insultes et aux basses attaques de ce grossier individu, elles ne salissent que leur auteur et je ne m’abaisserai certes pas à y répondre.
*[@ Axelle D « 21 déc 2023 14:13 – rédigé par Robert Marchenoir 28 déc 2023]
@ Axelle D | 29 décembre 2023 à 17:52
« Comme l’aurait écrit l’un de nos regrettés commentateurs à l’humour aussi grinçant que pétillant ! »
Ah Savonarole quelle perte pour ce blog ! Il avait le même humour qu’André Santini finalement.
S’il continue à lire les billets de notre hôte, je lui souhaite une bonne et heureuse année 2024, ainsi qu’à Philippe et Pascale et tous les contributeurs de ce blog, même ceux que j’agace. Je ne suis pas rancunier. 🙂
@ Achille | 30 décembre 2023 à 08:26
Il est vrai que la plupart des humoristes de ce blog nous ont quittés pour d’autres horizons. Et à part la pétillante duvent qui hélas ne vient que trop peu nous réjouir de ses commentaires acidulés et faisant mouche à tous les coups, les contributions actuelles sur le plan de l’humour et de la répartie spirituelle (et sans intentions malveillantes) sont plutôt rares, voire proches de zéro…
Pour en revenir à Savonarole, je l’imagine bien installé définitivement à Sitges en Catalogne, cette belle province dont il nous a si souvent parlé. À moins qu’il ne se soit retiré dans quelque couvent loin des bruits du monde. Ce qui ne m’étonnerait guère vu qu’à Paris il avait déjà coutume de faire de longues haltes de méditation à la chapelle de la Médaille Miraculeuse rue du Bac.
@ Robert Marchenoir | 29 décembre 2023 à 16:31 (@ Axelle D | 28 décembre 2023 à 15:2
« Et je ne parle même pas de l’autre vieille folle, votre commère duvent avec laquelle vous partagez vos vices et votre grossièreté. »
Oh mais si, parlez-en !
Écoutez, je suis très bon public, et dès que l’occasion se présente je ne me prive pas de me dilater la rate… Vous me faites rire et ça c’est gentil !
Vous êtes vraiment impayable ! Vous avez à maintes reprises joué ici le rôle du matamore et vos rodomontades en ont époustouflé plus d’un, pourtant vous voilà aujourd’hui à gémir comme un vrai martyr !
Mais ressaisissez-vous, que diable ! Et cessez vos jérémiades !
Sur ce blog de bon aloi, se trouvent quelques bonnes femmes (très peu…), il semble que ce soit trop pour votre Seigneurie, et vous réclamez comme le prétentieux que vous êtes qu’elles soient toutes conformes à vos désirs de hâbleur pétochard, vous-même ne manquez ni de grâce ni de vertu…
Comme arrive à grands pas l’année nouvelle, je tenais à vous faire connaître qu’il n’est pas concevable, dans un monde de gens de bonne compagnie, des personnages de comédie tels que vous, qui tout en vous plaignant de ma grossièreté et de mes vices (qu’en plus je dois partager…), me jette à la tête que je suis à la fois « vieille » et « folle »… Eh ben ça, c’est excessivement drôle !
Je n’aurais rêvé mieux comme bout d’an ! C’est pourquoi, alors que je suis débordée, je m’empresse de vous remercier pour ce délicieux entracte…
Apprenez que j’ai eu à cœur de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour atteindre ce temps dont on dit qu’il apporte la sagesse, je cherche sans le dissimuler à parvenir sur le mont Palatin, rien ne m’est plus agréable que la vision de la vieillesse, rien ne m’est plus désirable que la vétusté, rien ne me fait plus rêver que l’antique et vieille façade parce que moi, contrairement à vous, je ne prétends pas duper ceux qui liraient par inadvertance mes commentaires, tous frappés au coin du bon sens, tandis que vous êtes un affidé, un sectateur, une engeance fourbe et manipulatrice, et ce qui ne manque pas de sel, un geignard, une fieffée fripouille, une chiffe molle que deux vieilles folles parviennent (trop facilement à mon goût) à faire pleurnicher à tous les coups…
Remontez votre caleçon molletonné, chaussez vos charentaises et rendormez-vous jeune et fringante ribaude ! On vous réveillera quand le monde sera purgé des vieilles et des folles… et on commencera par vous ! Bonne année !
Par anticipation je souhaite une bonne année 2024 à Axelle D et à Achille.
Pour les autres, je rappellerai ce que je disais au siècle dernier, « en politique il n’y a de problème qu’une absence de solution ne parvienne à résoudre », on en est là.
Wauquiez, Lisnard, E. Philippe, Bayrou, X. Bertrand, quels qu’ils soient, sont les enfants de Juppé, ils nous enterreront.
@ Savonarole | 30 décembre 2023 à 19:08
Bonsoir Savonarole, content de vous revoir parmi nous.
C’est François Mitterrand qui a dit, avec la modestie qui le caractérisait : « Je suis le dernier des grands présidents, après moi il n’y aura plus que des financiers et des comptables. »
Finalement, avec le recul, il n’avait pas tout à fait tort… 🙂
@ duvent | 30 décembre 2023 à 18:00
Bla bla bla…
Il y a bien deux ou trois dégénérés, ici, qui vous trouvent du talent. Est-ce pour eux que vous écrivez ?
@ Savonarole | 30 décembre 2023 à 19:08
« Todo pasa y todo queda » (Antonio Machado)
Merci Savonarole. Tous mes vœux en retour.
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@ duvent
Frappé d’estoc et de taille, ce pauvre Marchenoir s’est fait sabrer d’importance et n’est pas près de s’en remettre !
Il me semble qu’il y a bien des points communs entre l’affaire Polanski et l’affaire Depardieu, bien des différences aussi.
Points commun, elles divisent, certains proclamant que le talent ou la célébrité doivent donner l’impunité, d’autres que l’exemplarité des gens connus doit être, à défaut de ne pas transgresser, de ce qu’on les punisse sans leur accorder de privilège.
Je me rattache d’ailleurs à ce dernier avis dans tous les cas, soit dit en passant.
Et sinon…
Polanski était jugé coupable mais avait échappé à la geôle qui aurait dû se refermer sur lui.
Depardieu n’a pas été jugé, mais aurait, paraît-il, nui a bien davantage de gens, ce qui est bien naturel. Quand on n’est jamais gêné, ne fût-ce que par l’ombre des poursuivants, on n’a aucune raison de se retenir.
Supériorité des Américains sur nous !
Ils ne l’ont pas attrapé, leur délinquant, mais alors que tant de gens se moquent bassement d’eux pour leur échec, ils essaient du moins, peuple où la loi n’est pas un vain mot.
Tandis qu’en France… Le Président, ci-devant gardien des institutions, n’a rien de mieux à faire que de défendre un Depardieu, non de rester dans le silence car il aurait le char de l’Etat à mener, ou du moins à rappeler que force doit rester à la loi, que la Justice doit faire son travail, qu’on peut reconnaître qu’un acteur a du talent sans lui accorder un droit de harcèlement voire viol sur tout ce qui passe à sa portée.
Après le venez me chercher du Président, on a le venez le chercher étendu à un saltimbanque.
Pauvre pays… Entre ceux incapables de juger sereinement de Présidents, Reagan puis Zelensky, les estimant incapables car venant des tréteaux, toujours dans l’idée qu’il y a quelque chose là-dedans, ou dans le fait de vendre des cacahuètes, de très vil…
…et ceux concédant des passe-droits aux célébrités allant jusqu’au viol, on est bien.
Ancien Régime pas mort : l’acteur est indigne, ou alors on donne des privilèges, alors pourquoi pas aux célébrités, ces dernières ayant autant de prestige que la noblesse en a perdu, sauf exception type reine d’Angleterre ? La France, hélas, est une République hantée par la monarchie, et pas par ce qu’il y a de meilleur en elle.
Elle est aussi hantée par la Révolution, qui ne serait jamais achevée, tout cela poussant à l’instabilité et à la violence.
Fantômes pour fantômes, je préférerais que nous ayons un peu plus de fantômes, comme en Ecosse.
Bref, au lieu de multiplier les lois pour tout et pour rien, ayons déjà à cœur de défendre les malheureuses victimes, y compris de monstres sacrés, si on croit que Depardieu atteint ce niveau.
Il me semble que le corps de chacun lui appartient, que nul n’est la proie des autres.
Pauvre pays où on se déchire là-dessus ! Ce n’est ni de droite, ni de gauche, et ne relève d’aucune religion ou irréligion que de défendre ce point fondamental.
C’est la règle d’or, ne pas faire – j’ajouterais ne pas laisser faire – ce qu’on n’aimerait pas qu’on vous fasse.
Dans un pays normal, le débat, ce me semble, aurait porté sur la « lâcheté ordinaire » pointée par notre hôte.
L’être humain est lâche, notamment le Français qui a attendu d’être délivré par les Alliés et n’a pas entrepris tant de réformes que ça pour ne plus tomber en servitude : la bombe, c’est indispensable, mais enfin, cela ne suffit aucunement, hélas.
Fi du syndrome de la potion magique !
Et fi du chef providentiel aussi… C’est fou comme tout le monde veut vivre dans l’ombre du Général, ce qui nous condamne, entre autres, à subir sa désastreuse Constitution.
Oui, autre supériorité des Écossais sur nous : ils ont beaucoup de fantômes, certes, mais il ne me semble pas que les Anglo-Saxons soient gouvernés par des souvenirs faisant écran au passé et à l’avenir.
Au vu de notre lâcheté, donc, on aurait pu avoir les défenseurs de ce qui doit être, et d’autre part, les gens rappelant ce qui est.
Voire comment s’améliorer ?
Eh bien non, tout se termine toujours pas des disputes, comme dans Astérix, il y a toujours des coups entre le forgeron et le poissonnier amenant à une bagarre générale.
Hélas, à la fin, on n’a pas de banquet !
@ Herman Kerhost | 30 décembre 2023 à 22:02 (@ duvent | 30 décembre 2023 à 18:00)
« Bla bla bla…
Il y a bien deux ou trois dégénérés, ici, qui vous trouvent du talent. Est-ce pour eux que vous écrivez ? »
Ben, ché pas trop …
Apparemment, vous, qui n’avez aucun de talent, ni deux ou trois dégénérés qui vous en trouvent, vous écrivez pour moi…
Comme je suis bonne et généreuse, je vais vous accorder une sorte d’égard, celui qui est dû à tous les être animés dont vous êtes et que je trouve non seulement inutiles et vains mais aussi nuisibles et malfaisants.
Cependant, je ne vous permets pas de m’insulter sans rime ni raison, sauf si vous êtes le père de Marchenoir ou sa femme.
Joyeux réveillon tout en aigreur et ressentiments, que l’année nouvelle vous épargne vous et ceux qui vous sont chers (et en premier lieu votre maître Marchenoir) !
Heureuse année à vous M. Bilger et tous les vôtres !
@ Lodi | 31 décembre 2023 à 08:25
Je vois que vous condamnez ceux qui se conformant à une élémentaire justice refusent de se joindre à la meute boulimique pour lyncher une personne ayant droit comme tout un chacun, quels que soient son rang et sa notoriété ou célébrité, à la présomption d’innocence.
Je vous signale par ailleurs que ce qui est surtout reproché à Depardieu, monté en épingle et rabâché jusqu’à la surdose par les médias sont les propos grivois et grossiers de cet acteur dont les habitudes langagières étaient pourtant connues de longue date. Et si l’on devait juger tous les hommes (ou femmes d’ailleurs) en raison de propos licencieux qu’ils ont pu tenir, ça ferait du monde.
Quant à mettre le viol qui est un crime odieux sur le même plan qu’un abus de langage ou faire croire qu’un enfant de neuf ans aurait pu commettre ce genre d’acte, là on est carrément en plein délire.
Il serait donc grand temps de mettre un terme à cette police de la pensée et de la parole entretenue par des hordes de mauvais esprits qui feraient mieux de commencer par balayer devant leur porte, plutôt que de passer leur temps à propager des rumeurs ne faisant souvent que projeter leurs fantasmes, voire leurs propres mauvaises actions sur autrui !
À méditer en se souvenant que les violeurs ne sont pas « automatiquement » ceux qui ont juste une grande gueule et parlent sans retenue comme GD, mais à l’inverse des pervers sachant parfaitement cacher leur jeu, des individus retors auxquels on donnerait le Bon Dieu sans confession, de ceux qui passent leur temps à faire sans vergogne la leçon à leur entourage, et jusque sur les réseaux sociaux, distribuant homélies, discours tendancieux, accusations et calomnies doucereuses avec une constance, un acharnement et une hargne qui ne connaît pas de limites.
Et les moutons de les suivre en bêlant : béé béé…
Sans songer une minute aux conséquences terribles de leurs actes sur la personne clouée au pilori et jetée à la vindicte s’il s’avérait qu’elle soit mise hors de cause après jugement. Sans compter les retentissements sur sa famille et les dommages collatéraux s’agissant d’un personnage public.
https://youtu.be/9eWxAC3-gWQ?si=6w_MaRH412NDDPgn
@ duvent | 31 décembre 2023 à 13:23
À part avoir suggéré que seuls des dégénérés pouvaient vous trouver du talent, je ne vois pas en quoi je vous aurais insultée. Y a-t-il vraiment besoin de le faire, d’ailleurs ? Vous vous insultez toute seule, avec vos commentaires qui ne peuvent être produits que par un cerveau malade. De fait, je ne vais tout de même pas perdre du temps à tenter de vous faire comprendre quoi que ce soit. Il est toutefois intéressant de constater que vos admirateurs (qui ne comprennent pas toujours vos propos…) sont aussi, avec vous-même, les défenseurs du plus gros porc français, Gérard Depardieu. Quelle coïncidence !
P.-S.: je ne suis ni la femme, ni le père, de Robert Marchenoir. Quelle stupide idée. En revanche, je suis, oui, un admirateur de Robert Marchenoir. Et je n’en ai aucune honte, bien au contraire. Et je suis certain de ne pas être le seul. Jalouse, va !
@ Axelle D
« Je vois que vous condamnez ceux qui se conformant à une élémentaire justice refusent de se joindre à la meute boulimique pour lyncher une personne ayant droit comme tout un chacun, quels que soient son rang et sa notoriété ou célébrité, à la présomption d’innocence. »
Je condamne à divers degrés :
– ceux qui disent que si tel ou tel a du talent et en tout cas de la notoriété – Polanski, Depardieu et autres – ils peuvent abuser des autres.
– ceux qui abusent de leur notoriété pour le mal, harceler les gens, ou le pire, les violer.
Je ne prétends pas juger à la place de la Justice, simplement rappeler les principes.
Je trouve assez incroyable que bien des gens s’improvisent juges pour ou contre Depardieu, soit dit en passant, je dis s’il a fait ceci – harceler – ou pire violer, c’est mal.
À la Justice de juger.
Ce n’est pas lyncher de dire que s’il est coupable, il ne doit pas être épargné au motif que célèbre.
Ou encore, mentionner que s’il n’a fait que « harceler des gens », il ne doit pas être critiqué au motif que d’autres violent.
Moi, je ne fais pas juge ou journaliste ou parieur, je rappelle les principes et la casuistique, ce n’est pas du luxe.
Visiblement.
Vu ce que je lis et entends.
Incroyable…
Scandaleux.
En passant, il n’y a pas de bon viol, mais pour moi, le pire est celui d’un proche, savoir un traître.
Donc bien sûr le pire est celui des parents sur enfants, puis des conjoints entre eux, mais violer des gens de son équipe car fascinés, les pauvres, relève aussi de la trahison. Ils croient avoir un protecteur, ils ont un destructeur… Comme tant de gens dans tant de domaines : laisser voir qu’on a besoin d’aide déclenche le pire. Sur son lit de mort, je conseille de dire qu’on ne fait que la grasse matinée.
La trahison est vraiment la dernière des bassesses… Un peu moins grave, il y a les lâchetés ordinaires…
C’était, à la base, le propos de notre hôte.
Et aussi ce que je rappelais sans parler d’autres choses encore, comme par exemple, de ne pas rejouer l’affaire Polanski, si Depardieu est coupable, il faut qu’il soit condamné, et contrairement à l’autre, châtié.
D’abord pour le principe, ensuite contre la récidive, et enfin, pour l’exemple…
Moi je dis qu’il ne faut pas s’étonner que bien des gens n’obtempèrent pas face aux forces de l’ordre quand ils voient que d’autres ont des protections « artistiques « voire présidentielles.
On peut être protégé préventivement contre les enquêtes de la Justice par les médias ? Vu que la Justice ne peut pas ne pas être pliée par de telles influences.
On peut fuir une décision ?
D’accord… Pourquoi tous ne fuiraient pas les policiers en amont, en refusant de s’arrêter ?
Soit on est dans un système où il y a une loi égale pour tous, pas de protecteur en plus des avocats.
Soit non.
Dans ce dernier cas, les non protégés ne peuvent se mettre à égalité avec les protégés qu’en se soustrayant à la loi par la fuite préventive.
Si vous n’êtes pas le plus fort, il faut être le plus prudent, le plus rusé et insaisissable.
Si la tricherie est impunie, il y a une règle décorative, et une véritable : la force et la ruse.
Soit la justice et le droit, soit la violence et la force.
On ne peut pas appeler au privilège pour son favori et s’étonner que les autres s’en emparent avec, évidemment, une force proportionnée à l’impatience d’avoir dû se servir après les autres.
Ne pas rendre le monde pire qu’il n’est demande une prudence absolue où principe et casuistiques se mêlent et non tout ce qui peut les favoriser.
Après, il est trop tard.
Cette histoire avec Depardieu commence sérieusement à m’énerver !
Il est notoire qu’il est un grossier personnage, sans doute aussi dégoûtant que Pantagruel et Gargantua.
Depardieu est en effet un personnage rabelaisien qui décrit un univers masculin, un univers où la femme existe pour le plaisir de l’homme qui la renvoie aussitôt qu’elle l’a satisfait.
À ceci prêt que les femmes qui ont partagé sa vie ne mentionnent pas ces caractéristiques !!
Comme dans l’affaire Strauss-Kahn où les caciques du PS (niveau local et national) étaient parfaitement au courant de ses turpitudes, le milieu du cinéma connaissait parfaitement celles de Depardieu.
Tout le monde fermait les yeux et les oreilles, mais puisqu’il rapportait des recettes permettant au monde de l’intermittence de vivre plutôt correctement, ses insanités ont pu prospérer.
Ça ressemble donc au bal des hypocrites, mais on peut être inquiet lorsque des harpies de plateau disent que les procureurs ne font pas leur travail.
Serait-ce que la justice est complice des harceleurs ou des violeurs ?
Encore une fois, ce n’est pas aux médias de constituer un tribunal excluant d’emblée l’instruction nécessaire à tout procès !
@ Lodi, 31 déc 15:44
« Moi je dis qu’il ne faut pas s’étonner que bien des gens n’obtempèrent pas face aux forces de l’ordre quand ils voient que d’autres ont des protections « artistiques « voire présidentielles. »
Et moi je rétorque qu’il m’étonnerait que les racailles qui agissent comme vous semblez l’approuver, en refusant d’obtempérer et fonçant sur des policiers ou des gendarmes en mission de service d’ordre, soient animés par les « nobles » intentions que vous leur prêtez…
De même que l’on ne puisse partager un raisonnement faussé tendant à cautionner et absoudre comme vous le faites insidieusement des actes crapuleux et criminels, d’où qu’ils viennent !
@ Axelle D
« Et moi je rétorque qu’il m’étonnerait que les racailles qui agissent comme vous semblez l’approuver, en refusant d’obtempérer et fonçant sur des policiers ou des gendarmes en mission de service d’ordre, soient animés par les « nobles » intentions que vous leur prêtez… »
Ce n’est pas parce que les gens sont incapables d’expliciter certains de leurs mobiles qu’ils n’existent pas.
Si on est dans une société où la loi devient une variable d’ajustement du privilège, comme il me semble que cela en prend le chemin en France, du haut en bas de la hiérarchie sociale, cela ne peut avoir que des conséquences.
Plus les discours normatifs sont portés par des gens en légitimant des privilèges et/ou masquant des abus, plus ils seront discrédités, donc les normes, et in fine, les comportements de chacun s’en ressentiront, imitant les mauvais comportements des sommets et des voisins.
« De même que l’on ne puisse partager un raisonnement faussé tendant à cautionner et absoudre comme vous le faites insidieusement des actes crapuleux et criminels, d’où qu’ils viennent ! »
Mon raisonnement faussé ? Soit la loi est réelle, soit un simulacre. C’est ceux qui croient pouvoir faire passer des privilèges en passager clandestin de la loi qui ont un raisonnement faussé et une conduite insidieuse.
Souvent par inconscience, les gens ne savent pas ce qu’ils font, le paradis leur est assuré, pour moi, ce sera plus dur ! Enfin, comme si j’agissais là pour la récompense ou par croyance…
Bref, je n’ai rien d’insidieux du tout : je dis carrément que dans une société où il y a trop de politiques corrompus, et ou le Président intervient pour Depardieu en se départant de son rôle de gardien des institutions, il faut se lever de bonne heure pour demander au bas de la pyramide sociale une conduite exemplaire.
Sauf si on passe de noblesse oblige à serf oblige ? C’est nouveau, ça vient de sortir.
En fait, le citoyen, savoir le national, étant tout de même dépositaire d’une part de souveraineté, je demande à tous, en commençant par les plus puissants… quoi ? un effort avant qu’il ne soit trop tard : d’un côté nous avons l’exemple des démocraties l’étant depuis longtemps et de façon continue et des très peu corrompus à imiter, Anglo-Saxons et Nordiques, de l’autre, la perceptive de retomber dans la privilège, qui ne peut qu’inciter chacun à se détourner de la loi commune, devenue simulacre et poubelle pour perdants.
Je ne fais que mettre le choix sous les yeux.
Ce qui est sûr, c’est qu’il est absurde de prétendre panacher, défendre la loi et les forces de l’ordre tout en promouvant des privilèges pour tel ou tel.
8000 signatures en 48 heures dans une contre-tribune, selon un article du Parisien.
Je n’imaginais pas que la France pouvait se vanter d’avoir autant d’artistes. Il est vrai que certains sont surtout des intermittents du spectacle dont le rôle se limite à jouer les hallebardiers quelques mois par an, le reste du temps ils vivent des allocations de l’assurance chômage.
Certes parmi ces 8 000 signataires figurent quelques noms connus qui ne manquent jamais de se manifester pour soutenir les causes humanitaires, ce qui ne les empêche pas de se retrouver dans les palaces et restaurant huppés lors du festival de Cannes et autres cérémonies de ce genre où il peuvent cultiver tout à loisir leur entre-soi.
Et puis il y a ceux qui ont signé la tribune d’origine, une cinquantaine environ. Des vrais artistes dont le nom est bien connu du grand public, comme Jacques Weber qui soudain nous fait un gros rétropédalage, se couvrant la tête de cendres, allant même jusqu’à dire que « sa signature était un autre viol ».
Pourquoi a-t-il changé d’avis ? par compassion pour le sort de milliers de femmes dans le monde qui souffrent d’un état de fait trop longtemps admis, nous dit-il.
Ben oui, dans un moment d’égarement, il les avait oubliées, dites donc !
Je crois que la raison est plus prosaïque. En fait après avoir signé cette tribune, notre brave Jacques Weber s’est tout simplement aperçu qu’il s’était marginalisé par rapport au monde du spectacle. Ce monde qui depuis toujours se doit d’être de la gauche humaniste et compassionnelle.
Alors il est vite rentré dans le rang. Pour la peine il aura juste une petite remontrance dans Mediapart ou Libération, mais attention à ne pas s’égarer à nouveau ! 🙂
@ Achille | 02 janvier 2024 à 07:35
« des intermittents du spectacle dont le rôle se limite à jouer les hallebardiers quelques mois par an, le reste du temps ils vivent des allocations de l’assurance chômage. »
Euh, excusez-moi de vous demander pardon et toussa.
Vous avez oublié une précision de taille : le régime chômage des intermittents du spectacle est extravagant, exorbitant du droit commun et se finance sur le dos des assurés lambdas. Ce privilège de caste les persuade d’être d’une essence supérieure et leur autorise les divagations les plus farfelues.
@ Lodi
« Ce qui est sûr, c’est qu’il est absurde de prétendre panacher, défendre la loi et les forces de l’ordre tout en promouvant des privilèges pour tel ou tel. »
Merci pour cette lapalissade ; ça tout le monde en est convaincu.
Or ce ne sont que de belles résolutions que vous êtes le premier à ne pas appliquer vu votre parti pris doublé de mauvaise foi, dès lors que vous vous obstinez à me prêter un point de vue tendancieux qui n’est pas le mien et se trouve même être à l’opposé.
Ce qui est certain c’est que le tribunal médiatique n’a ni autorité, ni qualité, ni légitimité pour priver un homme, quelle que soit sa notoriété, de la présomption d’innocence en le jetant en pâture à la vindicte sans jugement.
Ce qu’apparemment vous avez du mal à comprendre !
De toute évidence, nous n’avons pas les mêmes conceptions de la loi en général et du droit en particulier et il me semble que dans l’affaire Depardieu*, ce sont essentiellement des gens avec votre raisonnement qui oublient certaines règles élémentaires afin de hurler avec la meute sans discernement.
Taïaut taïaut ! C’est Gégé répondit l’écho !
*Personnellement Depardieu n’est pas mon acteur préféré bien que je lui reconnaisse beaucoup de talent. Quant à l’image publique de l’homme, son franc-parler, son langage cru et sa vulgarité, panachés parfois de belles formules étonnamment tendres et pudiques, de trouvailles poétiques et spirituelles, je les avais remarqués de longue date… Comme si avec des phrases choc et une apparente rugosité, il voulait dissimuler sa nature profonde, des souffrances enfouies et une sensibilité à fleur de peau !
Pas vraiment le profil d’un violeur, mais si toutefois je me trompais je ne manquerais pas de faire amende honorable…
@ Axelle D
« Ce qui est sûr, c’est qu’il est absurde de prétendre panacher, défendre la loi et les forces de l’ordre tout en promouvant des privilèges pour tel ou tel. » (Lodi)
« Merci pour cette lapalissade ; ça tout le monde en est convaincu. » (Axelle D)
Ce n’est pas mon impression, mais étant donné que les gens sont ce qu’ils sont, l’essentiel est que ce soit dit sans contradiction de sorte de fournir une base consensuelle à l’avenir.
Comme je l’ai déjà dit, les supputations sur Depardieu, sans être interdites vu que la liberté d’expression prime, ne sont pas importantes, étant donné que nous ne sommes pas les enquêteurs chargés par la Justice de savoir ce qu’il en est non plus que quelque jury.
Le point d’équilibre entre certitude indue sur la culpabilité et circulez y a rien à voir est difficile à trouver.
Espérons que je l’ai atteint, en tout cas, je sais qu’il faut se garder tant des lynchages que du silence qui font tous deux des victimes.
« Pas vraiment le profil d’un violeur, mais si toutefois je me trompais je ne manquerais pas de faire amende honorable… »
Vous vous avancez beaucoup plus que moi, qui ne saurais dire si Depardieu est innocent ou coupable, eh bien, espérons que vous fassiez amende honorable, quand on croit savoir alors qu’on ne fait que supposer, c’est un risque à courir.
Mais je crois plus important encore de reconnaître que le viol commis par un proche est pire que par un inconnu.
À la violence s’ajoute la trahison.
Autre chose, en minorant la violence entre proches, vous allez dans le sens de toutes les institutions prétendant « laver le linge sale en famille » et qui laissent les abuseurs impunis, donc les victimes dans la boue où le criminel les a piétinées.
En reconnaissant plus tôt que la loi est la même pour tous au lieu de ne songer qu’à défendre un Depardieu forcément innocent, vous êtes déjà plus crédible qu’au début.
Comme il n’y a pas que la loi, mais aussi la loyauté et la trahison qui est son envers, dans la vie, si vous reconnaissiez qu’un viol ou d’ailleurs quoi que ce soit commis par un proche est pire que par l’inconnu du Nord-Express car à la violence s’ajoute la trahison, vous seriez encore plus crédible. Rappelons le sort de victimes non seulement piétinées mais ceux qui auraient dû au contraire les protéger !
Vous vous révéleriez, de plus, davantage en cohérence avec vous-même, qui défendez volontiers des personnes dont vous vous sentez proches.
@ Lodi | 03 janvier 2024 à 06:38
Arrêtez de parler à ma place, de me prêter des intentions, des idées ou des raisonnements qui ne sont en fait que la projection de vos propres impressions et préjugés.
C’est exaspérant, voire insultant et je ne vous répondrai plus.