Cela a commencé avec le mariage pour tous. On pouvait penser que le mimétisme européen avait joué avec un engagement présidentiel à l’évidence plus facile à tenir que l’inversion de la courbe du chômage.
Cela a continué avec l’affaire Dieudonné et les injonctions du ministre de l’Intérieur qui dépassaient, et de très loin, le cadre de sa mission pourtant si difficile à assumer quand on constate les piètres résultats de la lutte contre l’insécurité en 2013. Ce n’était pas à lui d’intimider les spectateurs des représentations de Dieudonné en leur faisant la morale et en les stigmatisant quasiment. Devaient-ils demander à Manuel Valls la permission de sortir le soir ?
Cela dure avec la conception de la justice socialiste qui, fuyant le réel et ses incommodités, rêve de l’avenir, fantasme sur le futur et élabore ses projets, qui le demeurent, pour un peuple imaginaire merveilleusement à l’écoute et détaché des misères humaines, des tragédies causées par les crimes et les délits.
Cela s’aggrave avec la théorie du genre et, même si les démentis des ministres sont sincères, il y a une aspiration de ceux qui nous gouvernent à faire de l’école et de l’enseignement tout autre chose que ce qu’ils devraient être. Apprendre, lire, écrire, calculer, s’imprégner de notre Histoire de France, se former à la passion des grands auteurs et de la littérature, apprivoiser les langues étrangères, autant d’objectifs et d’ambitions qui, pour être d’une heureuse banalité, sont aujourd’hui peu ou prou relégués au profit d’une éducation même plus civique mais bouleversante, destinée à constituer les établissements pour des lieux d’expérimentation et d’indifférenciation des sexes.
Dans 600 écoles de dix académies, si on n’apprend pas aux garçons à devenir des filles, les nouveaux ABCD de l’éducation, de la grande section de maternelle au CM2, s’assignent pour but de lutter contre les stéréotypes filles-garçons. « Nous voulons tout de même qu’il y ait égalité entre les hommes et les femmes au sein de la société, dans le choix d’un métier », a déclaré Vincent Peillon (Le Parisien).
Soit, mais si une telle ambition est légitime, incombe-t-il à l’école de superposer sans cesse à ses missions fondamentales de plus en plus négligées des prises de conscience et des ateliers vecteurs d’une bouillie éthique et sociale difficilement assimilable ? L’enseignement est-il voué à diffuser une certaine conception de la morale qui se résume peu ou prou à un féminisme même plus raisonnable ? Serait-il absurde de laisser aux parents, aux familles, aux vies amoureuses et à l’influence aussi bien forte que subtile des hommes et des femmes dans leurs relations quotidiennes, la charge, l’honneur de se faire progresser, d’avancer en lucidité, en égalité ? La vie privée du président serait sacrée mais les intrusions dans notre sphère d’existence tolérables ? Est-il normal de poser la main de l’Etat, sa volonté orientée, son idéologie plus sectaire – une seule vision, toujours, de l’humain, de sa liberté, de sa responsabilité – qu’équitable, sur un monde qui appelle d’autres démarches, et surtout pas de la politique même déguisée en soie, en velours et en injonctions patelines à suivre ? Pourquoi s’immisce-t-il dans ce qui nous regarde au premier chef ?
Avec ces insensibles ou ostensibles dérives, je perçois l’émergence, dans la démocratie selon François Hollande, d’îlots de totalitarisme mou, d’un caporalisme collectif qui s’en donne d’autant plus à coeur joie qu’à défaut de changer le monde, de réformer la France, le pouvoir n’a plus que la ressource de s’en prendre aux « fondamentaux », aux permanences, aux stabilités, à l’ordre, aux évidences de la nature.
Il y a de manière dévastatrice, sur tous les plans, une obsession de rupture. Si, en effet, parfois le naturel mérite d’être amendé ou complété par le culturel, nous n’en sommes plus là avec ce gouvernement. Pourquoi a-t-il une telle hantise devant ce qui coule de source, ce qui a été admis durant des siècles, ce qui a fait ses preuves et qui autorise une politique digne de ce nom ? Pourquoi la nature et ses leçons inspirent-elles autant de dégoût à ce pouvoir ? Parce que ce qui est proche, accessible, irréfutable, légitime fait peur ? Qu’on met le désordre et l’agitation là où on peut ? Que, dépassés par la nature, on a pris le parti de lui faire la peau ? Que la culture est un beau mot qui à force d’être exploité tourne à vide mais qu’on prétend s’en servir comme arme de guerre contre l’intolérable pesanteur des comportements et des déterminismes parce que ceux-ci seraient en eux-mêmes pervers ?
Parce que cette gauche ne sait plus quoi faire pour se faire remarquer. Alors elle change l’insupportable cohérence née du passé et du pragmatisme.
Ce totalitarisme qui pointe est soft, certes, mais clair et net. Logique aussi : la liberté est en effet une ennemie. Partout.
Pourquoi prétendre, à toute force ou à coups fourrés, dénaturer, confondre, enjoindre, ne pas succomber à l’immédiate compassion pour les victimes, détourner les institutions et les services de leur but, déséquilibrer une société, dégrader les identités, instiller de la mauvaise conscience dans des liens qui se sont toujours construits en s’opposant, qui s’opposent mais se complètent, quel besoin a l’Etat de venir s’immiscer dans ce qui ne le concerne pas ?
J’écoute, je lis Vincent Peillon et Najat Vallaud-Belkacem. Le premier : « La lutte contre les stéréotypes de genre – les opinions toutes faites sur les femmes et les hommes – et l’homophobie doit être menée avec force à tous les niveaux d’enseignement ». La seconde : « La théorie du genre, qui explique « l’identité sexuelle » des individus autant par le contexte socio-culturel que par la biologie a pour vertu d’aborder la question des inadmissibles inégalités persistantes entre les hommes et les femmes ou encore de l’homosexualité et de faire oeuvre de pédagogie sur ces sujets » (Le Figaro).
Pourquoi pas ? Mais il y a des politiques et des ministres pour cela. Ce prêchi-prêcha n’a pas sa place à l’école.
Les homosexuels se marient parce qu’il convenait de fabriquer une égalité artificielle. Des spectateurs sont réprimandés parce qu’ils croyaient avoir le droit, en démocratie, d’assister à des spectacles selon leur bon plaisir. L’angélisme gouvernemental s’obstine à faire céder les évidentes compassions pour les victimes et la rigueur qu’elles appelleraient en retour devant les constructions idéologiques gangrenées par la fuite du réel et l’illusion d’un autre peuple que celui, insupportable, réclamant sécurité et justice. L’école, les petits enfants et les enseignants sont embarqués dans un processus qui vise à déconstruire et à troubler. Le progressisme niais non seulement accable mais fait perdre son temps à un service public qui devrait pouvoir se concentrer sur l’essentiel.
Le naturel, partout, est chassé au galop.
Je suis contre le RNH.
Contre le « redressement de la nature humaine » dont ce pouvoir s’est fait une dangereuse spécialité.
Vous lire est toujours un plaisir.
Le « genre », une théorie ?
Non ! : La Vérité, pour ses adeptes.
M. Bilger,
Une fois les bases posées après avoir été examinées en profondeur comme il se doit lorsqu’on érige une société, le problème ne vient pas de l’incapacité à fonctionner mais de l’utilisation du pouvoir, lequel doit s’exercer dans l’exactitude car ce n’est que parce qu’il est fondamentalement exact qu’il acquiert grandeur et légitimité, qu’il dispensera ses bienfaits et dévoilera des notions et des réalités qui le transcendent.
Si le pouvoir est arbitraire (François Hollande n’a-t-il pas dit vouloir gouverner par décrets et ordonnances ?), se nourrit des habitudes passées et est soumis aux troubles émotionnels de ceux qui l’exercent, on perd l’exactitude dans le pouvoir et l’on commet des incorrections voire des fautes car l’action n’est plus réglée par le principe fondamental de tout pouvoir : la compassion.
Que, dépassés par la nature, on a pris le parti de lui faire la peau ?
Cher Monsieur Bilger, merci pour cet article fondateur à diffuser : vous avez tout compris.
Un vrai plaisir de lire ce billet. Je ne m’étendrai pas n’étant pas chez moi et peu disponible.
J’ai juste une remarque, ayant vu un reportage à « C dans l’air ». Un instituteur dans le cadre d’un cours d’instruction civique en primaire. Celui-ci parlait avec ses élèves et le débat portait sur : « mon papa ne fait jamais le ménage, ma maman fait toujours le repassage, etc.
Un grand déballage qui relève de la sphère intime qui m’a dérangée même si cela n’est pas la théorie du genre.
Il y a la-dedans au moins un certain voyeurisme.
S’étonner que la gauche use du pouvoir pour imposer une morale, c’est ignorer Koestler, Orwell, Soljenitsyne, Revel, Simon Leys, et tant d’autres. Le totalitarisme ne définit pas ce qui est à l’oeuvre, néanmoins on ne peut que s’inquiéter. En outre, les investissements directs à l’étranger ont chuté de 77% en France alors qu’ils ont retrouvé leur niveau d’avant la crise dans le monde et que l’Europe en bénéficie comme nous. Quant à la fumisterie de la théorie du genre que les zélotes gauchistes tentent de camoufler sous l’égalité hommes – femmes, elle a été dénoncée par un documentaire norvégien de Harald Eia qui, en 2010, montrait le ridicule des partisans du genre : l’Etat a sucré les subsides de l’institut du genre en Norvège par conséquence. Qui a encensé un homme lequel, après avoir réussi le concours de l’ENA, a échoué dans toutes ses entreprises ? Corrèze, le département le plus endetté ; le PS, dix ans à camoufler les malversations de ses élus ; maintenant à la tête de l’Etat : démontre qu’il n’a pas pris la mesure de la crise et du chômage après deux années, et a réussi à laisser les minorités s’imposer, Roms, LGBT, etc. Ce pays est moribond, et chaque décision des tenants du pouvoir n’est qu’un coup de pelle supplémentaire qui creuse un peu plus profond sa tombe.
Mille fois bravo pour ce texte de notre Maître !!!
Tout est très bien décrit, pensé, analysé !
J’aurais envoyé le même message mais niveau « comptoir de zinc du café du commerce », donc je m’abstiens par pudeur et humilité.
J’ai eu, juste une seconde, l’impression d’être le clone intellectuel de M. Bilger.
Mais je le rassure je suis loin de lui arriver à la cheville !
Quel talent !
Je lis et relis cet article avec une délectation sans borne !
Quel bonheur de se lever le matin et de lire M. Bilger !
S’il y avait un combat contre les stéréotypes à mener, c’est celui du mimétisme journalistique de la presse audiovisuelle sous la coupe d’un politiquement correct insupportable. Merci Monsieur Bilger d’être parmi les quelques exceptions qui confirment cette triste règle…
Séparation de l’État
La lutte contre l’obscurantisme est louable, et dénoncer les excès religieux également, mais il s’agirait de ne pas jeter l’enfant Jésus avec l’eau saumâtre du bain des discriminations. Cet enfant révéla les liens de la violence et du sacré, ce qui n’est pas, vous en conviendrez, sans rapport avec ce que l’on peut observer actuellement. En rejetant, à raison, les excès cléricaux, on ne devrait pas rejeter la vérité contenue dans les textes qui révèlent justement le fonctionnement violent des sociétés humaines et leur mode de régulation. Ignorer cela, c’est se condamner à répéter sempiternellement les mêmes erreurs, et j’ai bien peur que M. Peillon se trompe en parlant de religion laïque, lui qui voudrait échapper aux déterminismes, car il se détermine alors en réaction au religieux qu’il prétend dénoncer, s’enferrant dans une lutte dont il ne pourra échapper qu’en imposant ses valeurs plutôt que de les faire partager, engendrant d’autres réactions aberrantes, qui elles-mêmes…
Il appartient à la laïcité de savoir inventer ce rapport horizontal et sain, où la différence de l’autre doit être protégée sans avoir à s’imposer, juste rapport entre liberté et égalité, rendant enfin possible une réelle fraternité, et ce n’est pas en voulant imposer une nouvelle inquisition qu’on y parviendra. On risque alors de contempler, comme maintenant, la séparation de l’État et de l’État, qui ne sait plus faire respecter sa loi sans la transgresser, excitant la violence plutôt que l’apaiser.
Un billet parfait. Un billet d’anthologie.
Inutile de le paraphraser en ce qui me concerne.
Vous m’étonnez, je ne vous comprends pas.
Je suis d’accord avec vous mais vous témoignez d’une candeur étonnante. Comme l’écrit un commentateur :
« S’étonner que la gauche use du pouvoir pour imposer une morale, c’est ignorer Koestler, Orwell, Soljenitsyne, Revel, Simon Leys, et tant d’autres ».
Tout cela était déjà décrit dans Psychologie du socialisme de Gustave Le Bon, publié en 1905.
Que la gauche soit représentée par François Hollande ou un autre ne change rien à l’affaire.
Alors pourquoi avoir appelé à voter Hollande ?
Je n’arrive pas à réconcilier votre analyse lucide d’un côté et votre naïveté de l’autre.
Il est lamentable que dans notre classe politique et para-politique il n’existe pas – à de rares exceptions près, comme par exemple Christian Vanneste et quelques autres – de personnalités capables de se livrer de façon ordinaire à un travail d’analyse et de réflexion comme celui fourni par Philippe Bilger, pour y préférer le recours au dogmatisme, à la diabolisation des contradicteurs et à l’invective.
Ce milieu préfère subir l’esclavage de l’émotion et des passions plutôt que de s’imposer la discipline d’une réflexion appuyée sur la raison.
Dans la mesure où il permet de compenser ces carences ce « blogue »*, à l’instar de quelques autres, est d’utilité publique.
* Version francisée du sinistre terme franglais blog.
Ah ! mais ce billet il faudrait le diffuser. Quel talent !
Cher PB,
Billet très juste, tant dans les idées que dans le choix des mots. Je suis heureux de constater que vous parlez de totalitarisme « soft » ou « mou » mais totalitarisme quand même.
Qui osera enfin le dire à haute voix sur un plateau télé à forte audience ?
Relisons Arendt, relisons Orwell pour admettre que le glissement sociétal auquel nous assistons depuis 2012 tend à fabriquer un « homme nouveau » et à définir un « ordre nouveau ».
Ca fait froid dans le dos.
La gauche revient à ses fondamentaux sans oublier d’être gonflante : confiance en l’être humain allant jusqu’à l’angélisme. Autant je suis, en tant que libéral, favorable au mariage homo, autant je crois risible cette lutte institutionnelle contre les acquis machistes. D’autant que ces professions éducatives, judiciaires, de la santé, sont très fortement féminisées. Dès la matrice du ventre, des femmes partout. A la serpillière jusqu’à la couveuse, le formulaire à remplir… l’homme ne manie guère en sus de sa quéquette que le bistouri, autre appendice allongé.
Cela peut s’améliorer dans l’intime, pas par le politique. Je peux donner un conseil qui ne s’applique pour être efficace que dans la sphère privée et familiale : mesdames, messieurs qui nous lisez, faites faire régulièrement le ménage, la vaisselle, voire la cuisine à votre rejeton mâle. Votre, vos filles ou vous-mêmes n’ont pas à avoir le monopole du balai ou du chiffon. Conseil d’autant plus imparable s’il s’adresse à une famille monoparentale à revenus faibles et horaires éclatés.
Si vous mettez au boulot à domicile votre petit homme, il n’en construira plus tard qu’une relation respectueuse avec sa future conjointe, l’estime passe aussi par la captation masculine de la poussière, autrement qu’en mettant les pieds sous la table en rentrant du boulot ou de la recherche d’emploi. Ou alors vous êtes assez aisé pour vous payer une technicienne de ménage… encore une profession fortement féminisée, on n’en sort pas.
Bonjour M. Bilger,
Il aura fallu attendre la dernière ligne de votre billet pour comprendre ce que vous entendiez par RNH, le « redressement de la nature humaine ».
Je vous envie beaucoup, quel heureux homme vous êtes.
Voilà des siècles que les philosophes s’interrogent sur la nature humaine, qu’ils cherchent vainement à distinguer l’inné de l’acquis, le naturel et le culturel.
Les anthropologues, les ethnologues, les sociologues s’y sont aussi employés, de même que les généticiens d’aujourd’hui.
Mais du haut de vos certitudes, vous, vous savez ce qu’est la nature humaine, ce qui est irréfutable et légitime, ce qui en relève et ce qui viserait à la combattre, à la « redresser ».
Vous avez raison, vous avez forcément raison. Il ne faut rien changer en matière d’éducation.
Pourquoi lutter contre l’excision des femmes en Afrique alors que cette pratique culturelle relève d’une tradition millénaire ?
Il y a moins d’un siècle encore, il semblait normal qu’un homme puisse frapper sa femme, il n’aurait plus manqué qu’elles viennent à s’en plaindre en justice.
Au prix de combien de combats les femmes ont-elles dû lutter contre les préjugés et les stéréotypes pour tendre vers une égalité des droits encore imparfaite aujourd’hui ?
Imaginait-on en 1900 des femmes médecins, avocats ou magistrats, pire encore officiers dans l’armée ? Quelle idée saugrenue alors que de leur permettre de voter ?
Il a fallu attendre 1993 pour que les femmes soient autorisées à naviguer dans la Marine Nationale. Chantal Desbordes, première femme à accéder au grade de contre-amiral, dans son autobiographie relate son parcours: « à mon arrivée à Brest, nous sommes alors 196 femmes, dont 10 officiers, pour 75 000 hommes, dont 6 000 officiers. C’est-à-dire un groupe microscopique ! »
Quant aux homosexuels, au nom de quoi osent-ils prétendre à l’égalité, que dis-je, à des droits ? L’homosexualité n’était-elle pas un délit en France avant 1982, une maladie mentale pour l’OMS jusqu’en 1985 ? Au fait, ce n’était quand même pas très cohérent quand on y songe, car soit elle relevait d’un délit donc de la responsabilité pénale, soit il s’agissait d’une pathologie et par conséquent d’une irresponsabilité. Mais peu importe.
La polémique actuelle sur le prétendu enseignement de la « théorie des genres » à l’école a donné lieu à des fantasmes, à des contre-vérités, des sms ont été envoyés à des parents d’élèves leur conseillant de ne plus mettre leurs enfants à l’école, on allait apprendre aux enfants de maternelle à se masturber, et je ne sais quelles autres absurdités encore.
Sur le sujet, je préfère entendre les explications du professeur Axel Kahn que vos ratiocinations.
« Nous ne saurions faillir à suivre la Nature. Le souverain précepte est de se conformer à elle ; il y a là tout un art de vivre. » Montaigne
« Le vrai modèle est la Nature. Aussitôt qu’on décrète l’homme maître et seigneur de toutes choses, on introduit le despotisme dans le monde. » C. Lévi-Strauss
Merci pour votre billet, M. Philippe Bilger, qui rassure – un peu – ceux que ce gouvernement accuse d’être réactionnaires, homophobes, racistes, ringards, etc.
Avec cependant un bémol : vous avez manqué – un peu trop longtemps – de lucidité en ce qui concerne F. Hollande et son gouvernement ; c’est seulement face aux événements, avec cette façon obsessionnelle de déconstruire la société avec des lois iniques qui font fi de toute morale et nient le réel, le vrai, l’authentique, que vous commencez à ouvrir les yeux !
Nous sommes en bute à des schizophrènes soixante-huitards ; ils mettent en oeuvre les slogans permissifs qu’ils hurlaient il y a plus d’un demi-siècle : « Il est interdit d’interdire », « Jouir sans entraves », etc.
Et ils réussissent le tour de force de hérisser, de violenter, d’agresser et de mettre dans la rue des gens qui n’ont jamais fait de politique et n’avaient jamais manifesté de leur vie ! La coupe est pleine.
Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire ici, ce qui caractérise le schizophrène, c’est qu’il est persuadé d’avoir raison, et son incapacité à se remettre en question ; il exige donc que ce soit l’autre, et ici toute la société, qui change et se range à ses idées.
Le schizophrène ne supporte pas la contestation et il impose sa loi ; et en effet, ceux qui réagissent à cette entreprise de déconstruction de la société sont accusés d’être des catholiques d’extrême droite, conservateurs ringards, homophobes.
Nous ne sommes plus libres de nous exprimer ni d’élever nos enfants avec les valeurs qui sont les nôtres.
Quand le comportement d’un psychotique se révèle dangereux pour lui-même ou pour les autres, on peut demander l’internement d’office.
Je demande l’internement de F. Hollande, N. Vallaud-Belkacem, Vincent Peillon et les autres.
Quand un président de la République se conduit dans sa vie privée avec un tel irréalisme et laxisme moral, quand on voit son manque de lucidité pathologique dans ses choix affectifs et la valeur de ses promesses, il ne faut pas s’attendre à ce qu’il soit capable de davantage de cohérence et de dignité ailleurs, c’est-à-dire dans sa façon de mener les affaires du pays ; il est dépourvu de tout discernement.
Il est ignorant de lui-même et de ce qui complique sa vie privée, et il reproduit systématiquement les mêmes erreurs et échecs ; avec un tel dysfonctionnement, il ne peut qu’être ignorant de l’autre, des autres comme des lois du vivant qui sont partout à l’oeuvre dans la nature et qui nous enseignent un art de vivre.
Je laisse le dernier mot à Bernadette Bensaude-Vincent, historienne et philosophe :
« Nous baignons dans l’ignorance ; il est un type d’ignorance qui nous donne plus de fil à retordre : c’est l’ignorance socialement construite, un « non-savoir » qui se met au service de puissants intérêts. »
Et pendant ce temps-là, la France s’enlise !
Mais que vont-ils encore inventer pour que l’on parle d’autre chose que de leur incurie et de la débâcle d’un gouvernement qui titube car dépassé par une crise dont il est en partie le premier responsable ?
A vouloir se mêler de tout ils étouffent les forces vives de la Nation qui n’en peuvent mais ! Dans ma grande naïveté je pensais que le progressisme tendait à la modification de la société vers un idéal par des réformes positives apportant à chacun. Que nenni au regard de la tension qui monte dans le pays, représentative d’un déboussolement collectif. Les enfumeurs qui sont à la manœuvre pour expliquer que tout va bien dans le meilleur des mondes et que nos malheurs présents sont à mettre sur le compte des autres, devraient sérieusement réfléchir aux lendemains qui déchantent car un jour viendra ou ils seront obligés de rendre des comptes. Le moi Président n’est plus suffisamment crédible pour continuer à faire illusion.
Alors moi aussi je suis contre le RNH.
M. Bilger, j’ai découvert votre blog via « l’affaire Dieudonné », à propos de laquelle il faudrait écrire un livre tellement elle a révélé d’abîmes de bêtise, et que vous avez eu le mérite de présenter avec une sérénité qui aurait dû me semble-t-il constituer un point de départ pour une discussion, et non pas un mot de la fin.
Je constate à la lecture des commentaires de vos lecteurs que l’ignorance et la négligence intellectuelle ne sont pas moins grande à droite de notre axe politique qu’à sa gauche. Voilà qu’après les logorrhées insipides des soraliens béats d’admiration pour leur leader, vous attirez maintenant (mais peut-être sont-ce des habitués ?) les ravis de la crèche qui essaient de nous refaire le coup de l’Evangile et de ses valeurs éternelles.
Je ne prononcerai pas de jugement de valeur sur ces discours, pas plus qu’à propos du sujet de votre billet, qui constitue (le sujet, pas votre billet) un épouvantail de plus pour masquer la vacuité intellectuelle de nos élites. Je m’empresse quand même d’ajouter que celle-ci est à mes yeux très équitablement partagée avec l’autre bord, juste histoire de ne pas être pris pour un autre : comme disait Orwell, le fait d’aimer ou non la musique qu’il joue est moins important que le fait même de transformer l’esprit humain en gramophone.
Non, ce que j’aimerais que vos commentateurs, Franck Boizard et Archibald (comme l’oncle de Brassens ?), m’expliquent, c’est ce qu’Orwell et Koestler viennent faire dans un débat sur les notions de sexuation dans l’enseignement.
« Je n’arrive pas à réconcilier votre analyse lucide d’un côté et votre naïveté de l’autre »
Rédigé par : Franck Boizard | 01 février 2014 à 11:35
La lampe et le papillon.
@Aliocha
j’ai bien peur que M. Peillon se trompe en parlant de religion laïque, lui qui voudrait échapper aux déterminismes (…)
Bien vu.
Il remplace des déterminismes naturels éprouvés, universellement reconnus depuis la nuit des temps par un déterminisme artificiel dangereux imposé sous la contrainte.
@ Franck Boizard
« S’étonner que la gauche use du pouvoir pour imposer une morale, c’est ignorer Koestler, Orwell, Soljenitsyne, Revel, Simon Leys, et tant d’autres ».
[…]
Que la gauche soit représentée par François Hollande ou un autre ne change rien à l’affaire.
Pas forcément Franck. Le prédécesseur socialiste et modèle de Hollande, François Mitterrand – 14 ans de présidence – avait une conception toute maurrassienne de ces questions-là : le cercle, la famille prédomine. L’Etat et les religions n’étaient ici que des garants, des amortisseurs, en aucun cas des instigateurs d’une autre morale du genre !
Bravo, mais où est passé le « gentil » M. Hollande, le « normal » M. Hollande ? Cette fuite dans le sociétal était dès l’origine prévisible pour faire diversion face aux échecs économiques et sociaux. Et commence à poindre une seconde et classique menace, celle de trouver et dénoncer des boucs émissaires. Rappel : c’est comme cela que les larmoyants révolutionnaires de 1789 sont devenus les sanguinaires révolutionnaires de 1793…
Ne vous inquiétez pas trop. Les politiques font de la com mais à la fin les professeurs font ce qu’ils veulent dans leur classe.
Et c’est heureux.
Eh bien quelle éloquente philippique !
Du temps où le ministère se nommait « Instruction Publique », ce qui ressortissait de la transmission du savoir, seule véritable mission de l’Etat, était clairement séparé de ce qui était du ressort de l’éducation, domaine d’intervention des familles.
Certes la morale était quotidiennement enseignée à l’Ecole; certes l’étude de la science, des techniques, des lettres, de l’histoire, de la philosophie comportait des éléments relevant autant de l’éducation morale et civique que de la connaissance pure.
Il n’en demeure pas moins que ces études visaient, par delà la formation de l’élève, à l’exercice libre de la citoyenneté future et à la construction d’une société pacifique et harmonieuse. Leur objectif était le bien commun dont on pensait qu’il était la condition sine qua non de l’épanouissement individuel, qui n’était pas séparé de celui de la collectivité. C’était la République.
Les parents, formés eux-mêmes à une telle école, exerçant une autorité que nul ne leur contestait alors, transmettaient ensuite à leurs enfants la mise en pratique de ces connaissances et ces valeurs dans la vie privée de leurs enfants.
Les enseignants de leur côté, respectés par la nation, jouissant d’une place dans la société qui valorisait leur parole, attachés à se comporter d’une manière digne et respectable complétaient, pour ce qui était de leur domaine, cette instruction éducative du citoyen.
Le principe fondateur de la République française, qui en fait un régime irréductible à tout autre, est précisément cette séparation de la sphère privée et de la sphère publique qui ne vaut pas seulement, comme on tend à nous le faire croire, dans le domaine de la foi religieuse, mais aussi dans celui de l’économie et de l’éducation.
L’harmonie que cette organisation sociale se propose de faire régner est en train de se dégrader et risque fort de n’être bientôt plus qu’un souvenir nostalgique si l’Etat, impuissant à régler ce qui le concerne, continue comme il le fait actuellement, à s’immiscer dans la vie intime des gens et à troubler le fragile équilibre obtenu par des siècles de civilisation et 140 ans de République.
Excellent papier M. Bilger ; il est déjà parti chez mes amis pour une large diffusion sur la toile.
Nos socialistes sont de vrais fondamentalistes dont la furie est à l’aune de leurs échecs cuisants sur le plan économique et diplomatique.
Ils utilisent les leviers du pouvoir pour se venger de la véritable insurrection civile qui est devant eux.
Comme le peuple est leur ennemi, les femmes et les hommes qui le composent le sont aussi. Il faut donc changer le peuple par le « grand remplacement » et endoctriner les enfants dès le plus jeune âge pour changer l’humain et en faire de bons socialistes dociles.
Pour ce faire, ils vont s’appuyer sur une police politique, une justice politique et des médias qui ne sont plus que des outils de propagande.
Par ailleurs, Hollande et sa bande veut en finir avec l’Etat-nation ; réaliser le vieux rêve de Delors : un Etat fédéral européen avec non plus des Etats indépendants mais des provinces, à savoir des régions et des landers.
On revoit ainsi renaître une sorte d’empire romain revisité mais sans armée. On peut donc craindre qu’un jour des barbares ne le détruisent…
Ce que nous voyons est absolument épouvantable et votre réaction dans votre article est très salutaire car votre voix porte.
Par contre, je ne comprends pas que tant de grandes voix se taisent encore ou pire collaborent à cette vaste entreprise de destruction.
A cet égard, j’ai été consterné par la position de Finkielkraut suite à l’affaire Dieudonné qui réclame à présent la mise au pas d’internet comme Barbier.
Lorsque je vois l’attitude des intellectuels en France, j’ai honte.
M. Bilger exprime a la perfection ce que peut penser le Français de base devant les actes du pouvoir en place. Un regret tout de meme, comment est-il possible d’avoir ete abuse un seul instant par les paroles melliflues de M. Hollande, M. Valls et leurs acolytes ? Tout ce que nous deplorons etait previsible et il fallait bien de la naivete pour croire que les socialistes avaient change alors que leur doctrine est consubstantielle de la privation de liberte et ne peut etre mise en oeuvre sans cela. Cet aveuglement des « elites » est dramatique car se reproduisant regulierement (cf 1981) et se traduisant par l’effondrement economique et moral de notre pays. Il semblerait neanmoins que la raison revienne dans la population car 50% des sondes, dans un recent sondage souhaitent voir a la tete du pays un homme energique non soumis aux elections et aux partis. C’est peut-etre une raison de ne pas desesperer.
« Loin de moi l’idée de soutenir que toutes les réponses de François Hollande suscitent une adhésion sans réserve. Techniquement, politiquement, elles peuvent être discutées, contredites. Il n’empêche qu’au-delà d’elles, une pensée, une cohérence, une morale, une allure s’offrent et qu’aujourd’hui, par rapport au sortant, elles font du bien. Faiblesse, mollesse ? C’est probablement ne rien comprendre au courage de la constance. »
Ceci est un extrait d’un de vos billets de 2012.
FH a bien trompé son monde.
Il n’y a pas lieu de s’affoler. D’abord parce que la fameuse « théorie du genre » n’est pas enseignée dans les écoles françaises. Ensuite parce qu’elle repose sur des idées d’une grande banalité. Le sexe est une donnée anatomique et biologique. Le genre est une construction sociale et culturelle. Dans la plupart des cas, le sexe et le genre coïncident. Mais pas toujours. Enfin parce que « l’ABCD de l’égalité » qui fait polémique est testé dans quelques écoles, à titre expérimental, et surtout ne doit pas grand-chose aux études de genre. L’objectif affiché est la « transmission des valeurs d’égalité et de respect entre les filles et les garçons », en démontant les stéréotypes associés au rôle des hommes et des femmes.
On peut se demander si ça fait bien partie des missions de l’école. On peut aussi s’interroger sur l’utilité de cette expérience. Quand on sait que les enfants apprennent surtout par imitation, en observant comment se comportent les adultes. On pourra toujours leur expliquer intellectuellement que les hommes et les femmes doivent partager équitablement les tâches ménagères, mais s’ils ne le voient pas concrètement dans leur propre famille, ce sera peine perdue.
Alors pourquoi jouer à se faire peur avec des études de genre que peu de gens prennent au sérieux, à part quelques universitaires féministes et/ou homosexuels nourris de psychanalyse ? Ce qui est inquiétant c’est qu’une simple rumeur sans fondement prenne une ampleur telle que des parents refusent d’envoyer leurs enfants à l’école et que des politiciens sautent sur l’occasion pour dénigrer Vincent Peillon. Ceux que l’avortement, l’euthanasie et l’homosexualité choquent s’en donnent à coeur joie en ce moment.
« Ce que j’aimerais que vos commentateurs, Franck Boizard et Archibald (comme l’oncle de Brassens ?), m’expliquent, c’est ce qu’Orwell et Koestler viennent faire dans un débat sur les notions de sexuation dans l’enseignement »
Vincent Orwell
C’est très simple : Koestler et Orwell combattent la volonté de changer la nature humaine.
Pour la partie proprement sexuelle, on peut aussi se référer à Aldous Huxley.
PS : « sexuation » fait partie de ce vocabulaire amphigourique qui sert aux gauchistes de tendance sociologique à masquer le vide leur pensée et le flou de leurs méthodes.
M. Bilger,
Votre billet est génial.
Comme ils ont perdu toute référence et toute culture religieuse, ils s’en inventent une : la religion républicaine et laïque. Et comme tous les convertis, ils ne font pas dans la dentelle. Ces nouveaux prosélytes vont bientôt mettre devant chaque école un bénitier d’eau laïque et gare à ceux qui ne se signent pas. Ce n’est plus le sabre et le goupillon mais les trois points et le drapeau arc-en-ciel.
Bonjour Philippe Bilger,
« Je suis contre le RNH.
Contre le « redressement de la nature humaine » dont ce pouvoir s’est fait une dangereuse spécialité. »
J’ai déjà donné mon opinion sur cette théorie du genre dans le billet précédent. Vincent Peillon veut maintenant nous faire croire que cette dernière n’a jamais existé, ce qui est faux et facile à prouver car aujourd’hui les paroles comme les écrits peuvent aisément se retrouver. Et en la circonstance ceux de Najat Vallaud-Belkacem, dans sa déclaration du 31 août 2011, sont accablants..
Alors, que cette théorie ait été tripatouillée, détournée de sa signification originelle par certaines officines s’opposant fortement à ce concept au point d’y introduire certaines déviances comme par exemple l’enseignement de la masturbation à la maternelle, n’est pas vraiment étonnant en soi. Il n’en demeure pas moins vrai que prétendre qu’elle n’a jamais existé c’est faire preuve d’une mauvaise foi assez affligeante.
Avec Internet où tout se dit tout se conserve, où se mêle vérités, contre-vérités, où il difficile de discerner les documents authentiques des falsifications, nous sommes dans un monde où les communicants disposent d’outils très performants pour agir sur les esprits influençables.
Cela se confirme quotidiennement avec, par exemple :
– l’endoctrinement des jeunes de banlieues qui se font embrigader pour aller jouer les djihadistes en Syrie
– les thèses sulfureuses d’Alain Soral qui sont en ligne sur Internet et dont le dernier billet nous a montré qu’elles connaissent un certain succès
– les sketches de certains humoristes engagés, de gauche, de droite ou d’ailleurs, qui ne se limitent pas à faire rire leur public mais également à instiller des idées malsaines sur fond de communautarisme
– et donc, « last but not least », cette fameuse théorie du genre qui, sous couvert de lutter contre les stéréotypes fille-garçon, va jusqu’à renier la différence génétique des sexes, laissant aux enfants la possibilité de choisir le « genre » qui lui convient le mieux, ouvrant ainsi une voie royale à l’homosexualité puisque la notion de sexe est tout simplement niée.
Je pense, comme vous Philippe Bilger, qu’il est dangereux de jouer les apprentis sorciers avec la nature humaine. Notre civilisation repose sur des acquis transmis au cours des millénaires par nos ancêtres. On peut changer les régimes politiques, on peut faire évoluer les religions afin de les adapter aux connaissances que nous livrent la science et la technologie, on peut changer les mentalités afin d’introduire plus d’égalité dans notre société, mais toucher à la nature profonde de l’être humain, jamais.
Excellent et pertinent billet auquel il n’y a rien à rajouter ; si seulement il pouvait être publié en tribune, en page Une du Monde… mais là c’est un rêve, car Pierre Bergé veille !…
Triste époque où ceux qui se prétendent socialistes ne sont obsédés que par les réformes dites sociétales, et ont oublié que le socialisme c’est avant tout la question sociale. Le PS n’est plus qu’un agrégat de pseudo-intellos voulant refaire la société selon les canons ultraféministes d’origine US. Pierre Leroux, Jean Jaurès, Léon Blum, etc. doivent se retourner dans leurs tombes !…
@Achille
les sketches de certains humoristes engagés, de gauche, de droite (…)
Je fuis les Gros Médias Idiots Visuels et le monde de la Kulture, mais aux dernières nouvelles, en France soviétique seuls les (faux) humoristes de la vraie extrême gauche ont droit de cité…
@Ludovic
La polémique actuelle sur le prétendu enseignement de la « théorie des genres » à l’école a donné lieu à des fantasmes, à des contre-vérités (…)
Pardonnez-moi, mais vous êtes dans le déni le plus total des réalités et vous jouez sur les mots.
Certes, il n’existe peut-être pas officiellement de « théorie du genre » mais le contenu existe bel et bien et il fait l’objet de divers travaux, colloques et expérimentations.
Les preuves sont là, implacables.
Judith Butler a été distinguée par l’Université de Bordeaux 3 (sous Sarkozy…) pour ses « travaux » dans le domaine.
Le ministre Vallaud-Belkacem a évoqué clairement la question.
Du matériel pédagogique a été élaboré et diffusé.
Des mouvements homosexuels habilités à faire du prosélytisme (!) dans les écoles l’ont reconnu.
Des documents sont disponibles sur la Toile et en fournissent une preuve accablante.
« Ce que nous faisons, ce n’est pas la théorie du genre, je la refuse, c’est promouvoir les valeurs de la République et l’égalité entre les hommes et les femmes… »
(député PS Julie Sommaruga, le 28 février 2013 à l’Assemblée nationale)
http://www.bvoltaire.fr/jacquesdorveaux/le-monde-de-la-desinformation,49052
Promotion de « l’égalité entre les hommes et les femmes » : comment tromper les gens sur la marchandise en leur faisant prendre des vessies pour des lanternes.
Orwell n’est pas loin.
@Jocelyne
« Le vrai modèle est la Nature. Aussitôt qu’on décrète l’homme maître et seigneur de toutes choses, on introduit le despotisme dans le monde. » C. Lévi-Strauss
Merci pour cette citation et pour votre argumentation fine et argumentée.
Une mise en perspective mi-historique, mi-humoristique de la théorie du genre à l’école.
Dans Byzance menacée d’effondrement sous les coups de ceux qu’on appelait les mahométans, l’Assemblée discutait doctement du sexe des anges dans le ciel.
Dans une France menacée d’effondrement économique sous les coups de la mondialisation et par l’incurie de ses dirigeants, l’Assemblée discute doctement du non-sexe de nos petits anges, blonds bruns ou noirs, sur terre.
O tempora, O mores !!
@ Parigoth
« Je fuis les Gros Médias Idiots Visuels et le monde de la Kulture, mais aux dernières nouvelles, en France soviétique seuls les (faux) humoristes de la vraie extrême gauche ont droit de cité… »
Je ne pense pas que Dieudonné affiche dans ses sketches un humour qui soit spécifiquement de gauche. Il en est de même pour certains humoristes qui ont leur rond de serviette à RTL, Europe 1, Canal+, comme Laurent Gerra, Nicolas Canteloup, les Guignols qui y vont gaillardement de leurs quolibets à l’acide sulfurique sur Hollande et son équipe.
Je replace mon commentaire du billet La parole privée, en ces termes :
La parole retrouvée de Vincent Peillon :
« Il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes familial, ethnique, social, intellectuel, pour après faire son choix ».
« arracher ? » « pour après faire son choix ? »
Avant de le poster j’avais remarqué l’absence du mot « religieux » en tant que déterminisme ?!
@Ludovic
Donc vous trouvez normal que les femmes aient eu à devoir revendiquer des droits !
Alors que cela devait couler de source en tant qu’être humain pour les basiques, c’est-à-dire le respect et la non exploitation de leur force physique aux fins d’assouvir les délires masculins genre travail pendant les guerres en lieu et place des hommes absents qu’elles ont d’abord porté dans leur sein…
Autre chose, le déterminisme propre aux délinquants qui frappent des femmes demanderait à être compris et résolu : que proposez-vous ? Une autre théorie du genre ?
Théorie du genre : t’es O risible quand O s’apparente à Histoire d’O !
@Trekker
Triste époque où ceux qui se prétendent socialistes ne sont obsédés que par les réformes dites sociétales, et ont oublié que le socialisme c’est avant tout la question sociale.
Mais je ne vais pas vous faire l’injure de vous apprendre que les « socialistes » actuels n’ont plus grand-chose de commun avec ceux à la mode de Jaurès pour simplifier, même si ces derniers n’étaient pas aussi innocents que ça, par exemple dans leur volonté de combattre le catholicisme par l’intermédiaire du formatage d’Etat sur la jeunesse.
Ils sont en fait de culture trotskyste et ils cherchent à changer l’homme pour changer la société.
@Achille
« …qui y vont gaillardement de leurs quolibets à l’acide sulfurique sur Hollande et son équipe »
Mais cela suffit-il à les classer « à droite » ? Combien osent-ils tourner en dérision les modes « politiquement conformes » actuelles ? Les équivalents d’un Pierre-Jean Vaillard, Robert Rocca, Jacques Grello, Maurice Horgues ou même d’un Jean Amadou auraient-ils encore droit de cité sur les ondes sans être victimes d’une chasse aux sorcières telle que celle ayant été menée récemment contre Roucas, par exemple ?
@Ludovic
« L’homosexualité n’était-elle pas un délit en France avant 1982, une maladie mentale pour l’OMS jusqu’en 1985 ? »
Voir : http://www.ndf.fr/poing-de-vue/30-01-2014/adler-lhomosexualite-comme-echec-de-leducation
Je suis frappé par les réactions épidermiques et excessives de nombreux commentateurs qui préfèrent disserter sur le déclin supposé de la France, provoqué (selon eux) par les infâmes socialistes (pour qui j’ai par ailleurs peu d’estime), plutôt que de parler de la théorie du genre, sujet dont ils ignorent tout. Comme j’essayais (en vain) de le faire comprendre dans mon précédent commentaire, la théorie du genre (au singulier) n’existe pas. Il vaudrait mieux parler d’études de genre (au pluriel) menées par des universitaires féministes, homosexuels et influencés par la psychanalyse, mais dont l’audience est faible.
Il ne faut pas exagérer l’importance de cet épiphénomène. Tout est parti d’une rumeur sans fondement lancée par une enseignante (qui a déscolarisé ses trois enfants !), le 12 janvier 2014, sur Radio Courtoisie (connue pour sa complaisance envers l’extrême droite), reprise et relayée par le site d’Alain Soral (dans quel but ?), avant de faire les choux gras des médias. Je vous invite à écouter Farida Belghoul (auteur de cette rumeur hallucinante) parler de la défense de la vie et de la famille. Elle parle aussi de « l’armée de Satan » et de « la maçonnerie ». Je préfère en rire qu’en pleurer.
http://www.youtube.com/watch?v=lNKFUm1VLqk
Je n’aurai qu’un mot : bravo !
@calamity jane
« Donc vous trouvez normal que les femmes aient eu à devoir revendiquer des droits ! »
Vous n’avez manifestement rien compris à mon propos, je voulais dire que sans ces combats féministes, et sans l’évolution nécessaire de l’éducation, rien n’aurait jamais changé. C’est bien tout le problème du conservatisme que de ne pas vouloir bousculer un ordre considéré comme « naturel » quand il n’est pas carrément considéré comme d’inspiration divine.
@Parigoth
Je dénonçais les fantasmes qui ont circulé sur le sujet de l’enseignement de la théorie des genres, évidemment qu’il y a des travaux universitaires sur ce thème, de là à imaginer que l’on va habiller les garçons en filles, organiser des séances de masturbation, des interventions de transsexuels dans les classes, il y a un abîme.
Des rumeurs mensongères, colportées par le collectif JRE 2014, animé par Farida Belghoul, considérée comme proche d’Alain Soral (tiens, tiens), ont cherché à déstabiliser de nombreux parents bien crédules et à proférer des menaces contre des membres de la FCPE qui soutiennent l’expérimentation de « l’ABCD de l’égalité ».
Avec un peu de curiosité, vous découvrirez que sur le site JRE 2014, on explique comment créer un comité local pour organiser un Jour de Retrait. Des contacts départementaux sont fournis ainsi qu’une liste d’associations, parmi lesquelles La Manif pour tous ; Egalité et Réconciliation, le mouvement d’Alain Soral ; les Veilleurs ; le Printemps Français ; l’Action Française ; Familles de France.
Vous ne trouvez pas ce ramassis un peu rance ?
PS : Merci pour le lien que vous avez bien voulu me communiquer.
Pour mémoire, Alfred Adler est mort en 1937, ses travaux sont un tantinet dépassés et faisaient déjà l’objet de polémiques de son vivant, en particulier de la part de Magnus Hirschfeld.
Mais nous nous égarons.
@Franck Boizard
Sexuation : http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/sexuation/72487 . Il me semble que le terme est plus neutre que cela, et décrit assez bien ce dont il est question ici. Mais je vois que vous m’avez déjà décerné une case dans votre taxinomie idéologique ; je prêche donc probablement dans le désert.
Je prends note de votre explication. Notons quand même que le type de transformation de l’homme auquel ils s’opposaient employait des moyens nettement plus directs : que je sache, personne n’a parlé de camps de rééducation ou d’eugénisme. Il y a des moments où forcer le trait dessert la thèse soutenue.
Par ailleurs, la charge d’Archibald, plus bas, mélange l’argument à un autre, de type économique, ce qui obscurcit encore le propos.
« Ce totalitarisme qui pointe est soft, certes, mais clair et net. Logique aussi : la liberté est en effet une ennemie. Partout.
Pourquoi prétendre, à toute force ou à coups fourrés, dénaturer, confondre, enjoindre, ne pas succomber à l’immédiate compassion pour les victimes, détourner les institutions et les services de leur but, déséquilibrer une société, dégrader les identités, instiller de la mauvaise conscience dans des liens qui se sont toujours construits en s’opposant, qui s’opposent mais se complètent, quel besoin a l’Etat de venir s’immiscer dans ce qui ne le concerne pas ? »
Ce billet montre, Monsieur Bilger, votre ouverture d’esprit et l’absence de toute inféodation à un quelconque dogmatisme. Ce qui vous conduit, après une longue période d’observation, à exprimer votre profonde déception quant à François Hollande et à ses principaux ministres, dont le Premier d’entre eux.
Il vous apparaît que, sous couvert d’un vocabulaire rendu acceptable aux oreilles des partisans, voire des opposants, l’objectif poursuivi est purement idéologique. Tant au plan sociétal qu’au plan institutionnel.
Dès lors que quelqu’un veut dénoncer ces objectifs, nécessairement masqués, il est cloué au pilori par l’accusation de « populisme », de « complotisme » et autres moyens de le discréditer ou de l’ostraciser.
C’est d’ailleurs la même politique qui est à l’œuvre en Europe : la déconstruction lente mais constante des nations, la reconstruction des peuples par une immigration sans contrôle, la primauté donnée aux régions, aux régionalismes, à « l’ethnicisme », dont le dernier avatar, soutenu par notre majorité actuelle, voire nombre de centristes et de membres de l’UMP, est le vote de la loi sur les langues régionales et minoritaires. Ce n’est que l’application de la « politique des petits pas » chère au petit père de l’Europe, ce « cher Monnet », dont le fils spirituel n’est autre que monsieur Delors.
Pour ce faire, nos politiciens se drapent dans ce qu’ils appellent les « vertus républicaines », mais se gardent bien de se référer aux « principes républicains ». Les vertus en question sont soumises à l’évolution du temps et des mentalités, les principes eux demeurent, ce qui les gêne considérablement. J’en veux pour preuve les dernières déclarations du ministre de l’Education nationale qui parle de religion laïque républicaine. Depuis quand la laïcité serait-elle une religion ? Une telle association est bien à l’opposé du principe même de laïcité.
Il en est de même pour l’égalité. Si l’on se réfère à la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen, ce principe fondamental ne s’applique qu’à l’égalité des droits, sans distinction de religion, de croyances philosophique ou de sexe… Ce principe d’égalité, utilisé à tort et à travers, devient dans leur expression synonyme de parité et d’identité, toutes qualités fondamentalement distinctes. Mais cela agrémente si bien le discours dans son approximation. L’un des intervenants sur ce billet s’interrogeait sur la référence à Orwell : il la trouvera dans cette novlangue administrative qui conduit l’un d’entre eux à demander la séparation de l’État et de l’État, traduisant ainsi cette schizophrénie permanente… montrant bien ainsi ces confusions des rôles volontairement entretenue dans un objectif purement idéologique, mais bien entendu non affiché. Encore que le pseudo-ralliement de notre président au libéralisme lors de sa dernière conférence de presse ait commencé à lever un petit coin du voile.
Pourquoi ces effarouchements à l’idée que dans les manuels scolaires pour petits l’on voie maman lire pendant que papa coud ? L’école doit effectivement en finir avec les stéréotypes ; pourquoi cela dérange-t-il autant ? Une fillette doit pouvoir s’imaginer en mécanicienne, un petit garçon en maïeuticien (vous remarquerez au passage qu’un mot très chic a été créé pour les sages-hommes). Apprendre aux enfants que, filles ou garçons, leur avenir doit avoir les mêmes droits et les mêmes devoirs, c’est tout de même le b.a.-ba.
«L’illusion d’un autre peuple »
J’ai récemment appris grâce à une émission d’ARTE / Inserm sur notre cerveau primitif, notre ventre, et ses liaisons via le le nerf vague ou nerf parasympathique, avec notre cerveau émergé en second mais qui est désormais au premier rang, notre cerveau ordinaire, que nous hébergions deux kilos d’extrait sec de microbiote anciennement dénommé «flore microbienne de l’organisme humain».
J’ai également appris que l’étude de ce microbiote commence à peine et que nous en savons pour l’instant très peu de choses si ce n’est que «la plupart des organismes qui le composent sont naturellement présents sur la peau ou dans le tube digestif où ils effectuent des tâches utiles, voire essentielles à la survie de l’individu hôte – autrement dit, à notre survie. Dans des circonstances normales, ils ne provoquent pas de maladies (ils sont également désignés sous le nom de flore normale). Ils forment une communauté écologique complexe qui influe sur la physiologie normale et la susceptibilité à la maladie, à travers une activité métabolique collective et ses interactions avec l’hôte. Cette communauté est parfois considérée comme une communauté symbiote.» Phénomène intéressant, elle serait pour une bonne part responsable de nos humeurs.
L’expérimentation sur des souris aurait en effet pu mettre en évidence que les individus d’humeur paisible bénéficieraient d’un taux important de probiotiques dans leur microbiote, et inversement s’agissant des individus d’humeur agressive. Allant plus loin les chercheurs du domaine ont pu constater que les souris agressives se calmaient si on leur transvasait du microbiote prélevé sur des souris calmes et vice versa.
Il y aurait donc, soit dit incidemment, un autre moyen que la rétention de sûreté concernant les individus estimés dangereux, et qui pourrait par exemple consister en un RHN par enrichissement de leur alimentation en probiotiques. Ce «sont en effet des micro-organismes vivants (bactéries ou levures) qui, ajoutés comme compléments à certains produits alimentaires comme les yaourts ou les céréales notamment, auraient un effet bénéfique sur la santé de l’hôte», effet allant donc, du moins chez les souris, jusqu’à inverser complétement leur humeur. Ceci dit, «pour être efficaces sur la flore intestinale, il faut que les probiotiques parviennent vivants dans le côlon et en nombre suffisant. De plus, ils ne doivent donc pas être dégradés suite à leur passage dans l’estomac et « doivent être capables de résister à l’acidité gastrique et aux sucs pancréatiques ».
Revenons à nos moutons, ou plutôt au genre de microbiote qui colonise manifestement les strates de moyenne culture juridique productive d’égalité paritaire à l’échelon gouvernemental. Ce qui pose la vraie question scientifique suivante : où se fournissent-elles régulièrement en définitive, en croissants ?
J’ai enfin appris en effet que si l’ADN de notre microbiote était infiniment plus complexe que notre ADN humain stricto sensu, l’établissement sa carte génétique représentant le nouveau défi du siècle, l’humanité pouvait se départager grosso modo en trois grandes classes de microbiotes, tout comme les divers groupes sanguins sont regroupés en systèmes plaquettaires, érythrocytaires, sériques O, A, B, AB de rhésus positif ou négatif.
Par exemple j’appartiens pour ma part à un groupe très rare dans notre pays, moins chez les Anglo-Saxons, inexistant chez les Amérindiens ou les Péruviens, mais presque majoritaire (41%), chez les Oïrats ou Oyrats ou Oyirads, peu importe comment ça s’écrit, russes, et que je tiens de l’un de mes deux grands-pères chez lequel le rhésus l’inclut pour sa part dans les seulement 2% de la population mondiale appartenant à ce groupe qui n’est cependant pas le plus rare, lequel est AB – (= 1%); ceci étant précisé sans commentaires ni conclusions hâtives cependant, quant au type de migration en cause et que permettrait peut-être de calculer sur la base d’autres facteurs encore un principe que je découvre également à cette occasion, celui de (Castle-) Hardy-Weinberg, et si ça n’a pas grande importance sauf en cas d’accident grave nécessitant une transfusion, néanmoins ça interpelle.
Ceci étant expliquait le chercheur, on peut être l’hôte d’un microbiote très proche de celui qui a élu domicile chez un japonais et très éloigné de celui qui vous aura préféré votre voisin de palier, mais il n’a rien précisé quant au microbiote à l’origine des idées farfelues – j’imagine qu’il est difficile de déterminer cette qualité chez les idées d’une souris chez laquelle on peut simplement observer une tendance à se mettre ou non en danger – et bien sûr rien non plus de sa proximité avec celui qu’induit une surconsommation de croissants à proximité d’un haut-fourneau chez la gauche caviar.
Or donc, faisons davantage connaissance avec la majorité invisible, le peuple du microbiote qui n’a lui rien d’une illusion, et plus que des entreprises excédant la mission essentielle de l’école qui est qu’on la quitte avec des connaissances et non pas affecté d’un analphabétisme croissant, militons pour du yaourt et des céréales pour tous à l’heure de la récré. On ne devrait pas leur trouver avant longtemps d’effets indésirables, repoussants au point d’inquiéter les parents, comme une pousse des cheveux à la Dupont et Dupond chez les petits garçons ou encore poil aux pattes et moustaches chez les petites filles.
Bien d’accord avec vous Philippe Bilger, cette affaire semble tout droit sortie des cerveaux fêlés de Terra Nova.
Le sinistre Olivier Ferrand, décédé en 2012, avait déjà théorisé que la gauche ayant définitivement perdu le monde ouvrier, il convenait de le « remplacer » par l’électorat de la « diversité »… Il théorisait également qu’il fallait matraquer les retraités français coupables d’avoir fait leur pelote sous Pompidou/Giscard et dont l’économiste Piketty s’est fait le Pol Pot de nos papys.
Nier le réel, casser les baromètres, inverser le sens des marées est une constante à gauche.
Intéressante lecture… P. Bilger n’est pas une mère turque du nord de la France noyée dans sa bouillie islamiste influencée par les thèses complotistes d’obscurs prédicateurs, mais un homme blanc éduqué et brillant.
On trouve dans les solderies des jouets bradés à 3,99 euros des stocks de Casino qui a voulu à Noël faire branché en proposant à ses client(e)s des jouets asexués. Un ratage total, j’ai tenté l’expérience avec mon fils en lui offrant un aspirateur à 3,99 €, il m’a regardé avec un regard qui en a dit long.
Les fondamentaux même dans certains quartiers bourgeois ne sont pas acquis, le bac est donné pour masquer la cruauté du niveau scolaire des enfants français. Les expériences propagandistes sont effarantes, mes enfants m’expliquent parfaitement les discours des intervenants dans les écoles, malgré la loi sur le mariage pour tous, ce n’est pas assez, des intervenants LGBT continuent de larmoyer sur leur sort, avec des postures victimaires devant des enfants.
99 % des personnels de l’Education nationale en petite et moyenne section sont des femmes. Déjà, commençons par remédier à cette anomalie. Une armée de bonnes femmes aigries qui jacassent toute la journée sur leurs congés.
@moncreiffe,
« Tout est parti d’une rumeur sans fondement lancée par une enseignante… »
Le gros souci est que des parents d’élèves ont estimé cette rumeur plausible et qu’elle a trouvé un terrain tellement favorable à son épanouissement qu’elle a contraint le ministre de l’Education nationale à tenter de la circonscrire à toute allure.
Cela traduit un climat de défiance et d’hostilité, voire d’aversion totalement sous-estimé par un pouvoir hors sol, climat généré entre autres par les passages en force au rang de prioritaires des questions dites sociétales dans un pays divisé et désorienté plus que jamais, et dont les inquiétudes et les priorités sont évidemment ailleurs.
Par exemple, dans l’esprit des parents d’élèves l’assurance que leurs enfants à l’école fassent l’apprentissage de la lecture, de l’écriture, du calcul, de l’histoire, de la littérature, bref la maîtrise des fondamentaux éprouvés qui seule est à même de garantir pour le futur une authentique liberté de soi.
« Avec ces insensibles ou ostensibles dérives, je perçois l’émergence, dans la démocratie selon François Hollande, d’îlots de totalitarisme mou, d’un caporalisme collectif… » (le billet)
Et son corollaire, une police et une justice indifférenciées et confondues :
« Il faut dire ‘ça suffit’. Croyez-moi le gouvernement, l’Etat, les forces de police, la justice seront d’une très grande sévérité, face à tous ceux qui s’en prennent à nos institutions et nos valeurs » (Manuel Valls à propos de la Manif pour tous prévue demain)
Avec en miroir le bilan lamentable en matière de sécurité publique et quotidienne du ministre de l’Intérieur…
@Ludovic
Je dénonçais les fantasmes
L’expérience nous a malheureusement montré dans d’autres domaines qu’en ce qui concerne certaines « avancées sociales » scabreuses présentées de prime abord sous un aspect édulcoré le pire est à prévoir, finit par arriver et dépasse en sordide tout ce qu’on pouvait même redouter au départ.
a Manif pour tous ; Egalité et Réconciliation, le mouvement d’Alain Soral ; les Veilleurs ; le Printemps Français ; l’Action Française ; Familles de France.
Vous ne trouvez pas ce ramassis un peu rance ?
Imaginez que nous en soyons réduits à éteindre un incendie comme au bon vieux temps à l’aide d’une chaîne de gens se transmettant des seaux et que tous ceux que vous mentionnez s’y retrouvent associés.
Eh bien, je dois vous avouer que cela ne me choquerait pas.
Bien entendu, pendant ce temps-là, les gens « vertueux » souffleraient sur les braises et agoniseraient d’injures les sauveteurs, « rances » et nauséabonds en crachant sur eux…
Marier la chèvre LGBT et le chou de la famille traditionnelle n’est pas une sinécure. L’école de la République a perdu 500 heures par an de cours de français en primaire depuis 1968 mais il y a du temps de reste pour « arracher » les déterminismes culturels de nos petits illettrés. On ne naît pas c.., on le devient.
@catherine A
L’école doit effectivement en finir avec les stéréotypes (…)
Mais qu’est-ce qui vous autorise à prétendre que ce serait des « stéréotypes » ?
Les ouvrages de gougnafiers tordus à la mode ?
Et l’expérience multimillénaire de l’humanité, faite d’essais, d’erreurs et de succès, de victoires, de défaites et de leçons payées au prix du sang qu’en faites-vous ?
@moncreiffe
la théorie du genre (au singulier) n’existe pas. Il vaudrait mieux parler d’études de genre (au pluriel) menées par des universitaires féministes, homosexuels et influencés par la psychanalyse, mais dont l’audience est faible.
En toute rigueur, vous avez peut-être raison, mais que cela change-t-il sur le fond ?
L’emballage change mais c’est la même bouillie que l’on cherche à nous faire avaler de force.
L’expression « théorie du genre » a le mérite d’être parlante.
Si elle ne vous plaît pas, je vous propose « élucubrations sur le genre »…
Billet génial. Merci encore M. Bilger. On verra demain si tout a été compris.
« Apprendre aux enfants que, filles ou garçons, leur avenir doit avoir les mêmes droits et les mêmes devoirs, c’est tout de même le b.a.-ba. »
Rédigé par : catherine A | 01 février 2014 à 18:04
Pourquoi se restreindre aux filles et garçons, il faut passer à l’étage au-dessus, celui des femmes et des hommes.
Il manque des bras dans le BTP (je traduis : Bâtiments et Travaux Publics), ou dans les salines de Guérande. Je verrais bien Najat un casque de chantier (pas de scooter) sur la tête et une pioche en mains. Comme terrassière, elle ferait fureur, surtout pour l’album de fin d’année.
Et Cécile si attentive au recyclage des déchets, comme éboueuse (on dit comme ça, ou éboueure) à cinq heures du matin, c’est l’heure où passent les éboueurs chez moi.
Plus sérieusement, si vous avez quelques souvenirs de photos de l’Union soviétique avec ses femmes en contre-emploi de force, est-ce vraiment cela que vous souhaitez ??
Oui je sais c’est le raisonnement de tous les machos, mais je commence à me forcer (et au niveau où je suis l’effort est faible) pour l’être de plus en plus face aux féministes et autre LGBT.
@moncreiffe
« Elle parle aussi de « l’armée de Satan » et de « la maçonnerie ». Je préfère en rire qu’en pleurer »
Pour ce qui est de la maçonnerie le mieux pour en parler c’est encore l’un de ses amoureux :
http://www.youtube.com/watch?v=N1AFgunKouY
La laïcité, nouvelle religion ? à mon avis pas tout à fait nouvelle dans la mesure où l’on retrouve les préceptes de 1793 avec son être suprême.
Elle déboucha sur la Terreur.
On ne peut que s’inquiéter quand on voit lors de la dernière manifestation les forces de l’ordre dérouler des rouleaux de barbelés pour rassembler les GAV.
@Parigoth
« Imaginez que nous en soyons réduits à éteindre un incendie comme au bon vieux temps à l’aide d’une chaîne de gens se transmettant des seaux et que tous ceux que vous mentionnez s’y retrouvent associés.
Eh bien, je dois vous avouer que cela ne me choquerait pas.
Bien entendu, pendant ce temps-là, les gens « vertueux » souffleraient sur les braises et agoniseraient d’injures les sauveteurs, « rances » et nauséabonds en crachant sur eux… »
Vous voyez des pompiers là où je ne vois que des pyromanes, encore une de nos divergences, nous en aurons d’autres, cher ami.
Avez-vous lu les deux commentaires de « moncreiffe » ? Avec lui non plus je ne suis pas toujours en accord, mais sur ce billet, il est la voix du bon sens.
Farfaitement @ Catherine A !
Sur les images des livres de lecture on remplacera le père aux champs par la maman sur le tracteur tandis que le père aura enfilé le tablier de cuisine…
A ce jour, il n’existe pas l’égalité de salaires à responsabilité et/ou diplômes égaux entre les hommes et les femmes donc
montant des retraites encore inégal.
On se demande d’ailleurs quelle béance de cécité politique a pu laisser une telle injustice exister ?
ABCD de l’éducation ! phonétiquement traduite par « abbé cédai » de l’éducation ou encore DCBA « décès b.a.ba » de l’éducation. Y a vraiment trop de compositions qui font sens même en voulant noyer la marelle.
Et que dire du remplacement de « en bon père de famille » par « raisonnable » dans le code civil !?…
« Raisonnable » et « en bon père de famille » sont sensiblement synonymes, personne n’en disconvient. Mais, au-delà des nuances de sens qui existent toujours entre deux synonymes, aussi synonymes soient-ils, cet adjectif et la locution qu’il va remplacer désormais dans le code civil sont très loin d’être équivalents. Les mots n’ont pas seulement un sens, ils ont une étymologie, une histoire, une origine… qui leur sont propres, qui font tout leur poids, qui leur donnent leur force, qui permettent aux locuteurs les utilisant de se comprendre. Comme une monnaie, un mot, pour avoir une valeur sur laquelle ses utilisateurs s’accordent, a besoin d’une référence, d’un « étalon ». L’étalon de « raisonnable » est la raison, notion essentielle et de grande valeur certes mais elle-même abstraite et sujette à une infinité d’interprétations. On connaît les dangers et les errements auxquels peut exposer la raison quand elle est prise comme un absolu. L’étalon de « en bon père de famille » est la famille, notion concrète et indiscutable, cellule de base de toute société, quelle que soit la forme de famille, lieu de la filiation, source de motivation et de responsabilité, garantie de l’avenir, imputrescible étalon-or de la compréhension entre les individus. On comprend que certains, aveuglés par l’idéologie, veuillent sacrifier le « bon père de famille ». On se désespère car ils sont si sûrs d’eux, si imperméables au doute, ces raisonneurs, qu’il n’y a aucune chance de leur faire entendre raison.
@ hameau dans les nuages| 01 février 2014 à 21:58
Je viens de visionner la vidéo que vous proposez en lien. Je vous en remercie. Je trouve amusant que Vincent Peillon impute à une Eglise catholique française qu’il qualifie de « conservatrice, voire réactionnaire » l’échec du « modèle démocratique républicain ». Je ris moins quand je l’entends faire l’éloge du protestantisme et de la franc-maçonnerie. Je précise que je partage la confession presbytérienne écossaise de ma mère et que la franc-maçonnerie est probablement née en Ecosse, en 1599. Je ris encore moins quand je l’entends dire « Il faut, pour rétablir la République, que nous inventions une spiritualité, voire une religion spécifique ».
@ Ludovic | 01 février 2014 à 22:04
« Avez-vous lu les deux commentaires de « moncreiffe » ? Avec lui non plus je ne suis pas toujours en accord, mais sur ce billet, il est la voix du bon sens. »
Merci pour le compliment. Figurez-vous que je suis souvent d’accord avec ce que vous écrivez, sauf sur quelques points de détail. Je persiste à considérer que la polémique autour de la théorie du genre est disproportionnée. Comme Alex paulista | 01 février 2014 à 14:07 le fait remarquer, les enseignants ont heureusement la liberté de ne pas respecter à la lettre les injonctions des pédagogues qui rédigent les programmes scolaires.
@ Parigoth| 01 février 2014 à 21:24
En effet, sur le fond (au-delà des querelles sémantiques), il s’agit bien de détruire les stéréotypes concernant le rôle des hommes et des femmes. Selon le site du ministère de l’Education nationale, le projet ABCD a pour objectif de « renforcer l’éducation au respect mutuel entre les filles et les garçons ; lutter contre les stéréotypes, et donc contre toutes les discriminations ; oeuvrer pour la mixité des filières de formation et en faveur de l’égalité professionnelle. »
http://www.education.gouv.fr/cid76775/l-enseignement-de-l-egalite-filles-garcons-a-l-ecole.html
Si l’intention est louable, la méthode est discutable. Car les pédagogues qui rédigent les programmes scolaires ont une vision théorique et idéologique des choses. Car ils tendent à remplacer des stéréotypes sexistes par d’autres stéréotypes non moins sexistes. Les filles et les femmes seraient forcément victimes de discriminations. On devrait nécessairement lutter pour leur émancipation. Il suffit de consulter les outils pédagogiques mis à la disposition des enseignants pour s’en convaincre. Je ne sais pas s’ils sont influencés par la théorie du genre. Toujours est-il que les pédagogues diffusent insidieusement une idéologie inspirée par un féminisme doctrinal et mal compris.
http://www.cndp.fr/ABCD-de-l-egalite/accueil.html
@Denis Monod-Broca
Ah la notion de bon père de famille qui date du code Napoléon, hérité du droit romain de « bonus pater familias ».
En dehors du fait que le concept est daté, comme celui de chef de famille d’ailleurs, vous semblez ignorer que depuis la loi Quillot sur les droits et devoirs des bailleurs et locataires qui remonte tout de même à 1982, la formule « en bon père de famille » avait déjà été substituée par la mention « jouir paisiblement ».
Le Code Civil s’adapte en fonction de l’évolution de la société et des mentalités, c’est assez logique, je n’ose plus dire « naturel ».
Quant à l’idée que la famille est « une notion concrète indiscutable de toute société », excusez-moi si je pouffe.
Qu’est-ce qu’une famille aujourd’hui ? Une famille classique avec papa, maman et les enfants issus d’un même lit ? Une famille recomposée à l’issue de divorces et de nouvelles unions ? Une famille monoparentale ? Une famille homoparentale ?
Quelle est pour vous aujourd’hui la notion de fratrie ? Enfants légitimes, naturels, adoptés ? Issus des recompositions précitées, demi-frères et demi-soeurs ?
Cette notion de « bon père de famille » n’était plus seulement désuète mais pathétique.
Bonjour monsieur Bilger, je vous croyais serein, maître de vos émotions, au-dessus de la mêlée, mais depuis l’affaire Dieudonné il me semble que vous avez perdu votre calme et votre sens de la mesure. Permettez-moi de vous le dire avec tout mon respect, mais vos billets m’affligent de plus en plus.
Les socialistes au pouvoir ont bon dos. Enfin, comment se fait-il que personne ne soit conscient que nous sommes au début du 21ème siècle, que le modernisme a initié une formidable rupture avec la société d’avant, rupture qui se produit dans les faits depuis au moins dix ans, telle que notre civilisation en a rarement connue, et que l’actuel gouvernement socialiste ne fait qu’accompagner, et non imposer par la force dans un « totalitarisme mou » ?
A l’heure de Twitter, qu’avons-nous encore en commun avec notre grand-père, chapeau, veston et gilet, qui rentrait pile à l’heure pour se mettre à table devant un menu invariable comprenant de la blanquette de veau le mardi, concocté par son épouse, mère au foyer ? Ou avec cet autre grand-père trimant dans les champs du matin au soir, car père d’une famille nombreuse ? Cette époque-là est révolue et ne reviendra pas. Aucun gouvernement n’est responsable de l’évolution des mœurs, les lois ne venant qu’entériner un état de fait.
Soyons un peu raisonnables, cette théorie du genre, ce sont des mots pompeux pour du pipi de chat, qui ne justifie pas les délires lus ici ou là. Ah, évidemment, si la désinformation joue un rôle de pyromane…
Dans la rubrique des exagérations aussi, tout cet emballement sur la toile a fait beaucoup d’honneur à Alain Soral qui n’en méritait pas tant.
La chasse aux sorcières socialistes, menée par ses têtes d’affiche, prosélytes infatigables pour leur camp, et qui monopolisent partout toutes les discussions, ne donne aucune envie de continuer à débattre. On ne discute pas non plus avec une foule irrationnelle. Comme celle qui défilera demain, et qui portera en supplément la haine en bandoulière.
Que ceux qui attisent les braises en sous-main ne se fassent pas d’illusions, ils seront les premiers balayés en cas de soubresauts de l’histoire.
Cher Philippe,
La porte-parole du gouvernement va répondre favorablement à notre attente puisqu’un budget de 60 millions d’euros lui a été accordé pour modifier cette comptine absolument traumatisante que nous vous adressons en censurant comme il se doit les versions qui prétendent que papa coupe du bois et que si nous ne dormons pas, papa s’en ira. Voici donc cette comptine osée car les mots papa et maman sont proposés aux jeunes oreilles, ce qui pourrait influencer leur projet de vie !
Les seins étant devenus des armes dans certaines consciences, nous aurions peut-être dû censurer le mot lolo, qui suggère l’allaitement féminin des premiers mois et présenterait une frustration masculine à moins que cela ne devienne un étrange objet du désir. Cachez donc ces petits lolos qui perturberaient le développement naturel de l’enfant.
« Fais dodo, Colas mon p’tit frère »
« Fais dodo,
Colas, mon petit frère.
Fais dodo,
T’auras du lolo.
Maman est en haut,
Qui fait des gâteaux.
Papa est en bas,
Qui fait du chocolat.
Fais dodo,
Colas, mon petit frère.
Fais dodo,
T’auras du lolo »
françoise et karell semtob
Être homme ou femme quelle importance ? L’essentiel c’est de donner à chaque enfant les codes pour s’épanouir en devenant adulte. L’inégalité hommes/femmes me semble bien surestimée dans notre société éduquée, où il faut beaucoup de travail pour réussir.
Il y a bien eu un échec de l’Education nationale en ne réussissant pas à changer l’image de la femme dans les sociétés musulmanes. Comme on a oublié que les dictatures s’imposent par l’éducation des jeunes, on est tout surpris par les mesures sociétales de la gauche. La France de Hollande est devenue un pays totalitaire où règne la peur et l’ostracisme.
Pourtant l’éducation classique faite de thèse et d’antithèse, avec une bonne dose de scepticisme sans empêcher le naturel et la gaieté avait du bon.
Hollande a berné beaucoup de gens. Il est vrai qu’il fallait lui donner sa chance. Les années Hollande vont poser le problème du rôle acceptable des politiques dans nos vies. Doivent-ils être des gestionnaires ou aussi des directeurs de conscience avec la part de perte que cela représente pour le citoyen ?
Les gauchistes qui interviennent sur ce blog nous expliquent qu’il ne faut pas exagérer, que toutes nos inquiétudes ne sont que des fantasmes.
Tout d’abord, c’est un mensonge : ce n’est pas un fantasme que le projet de Vincent Peillon d’arracher les enfants à leur famille et de les endoctriner. Il l’a écrit noir sur blanc dans plusieurs de ses livres (il regrette peut-être aujourd’hui sa franchise, mais certainement pas son projet).
Ensuite, je suis ravi de constater que le terrorisme intellectuel, au moins sur internet, ne prend plus. Les commentateurs n’ont aucun souci à se faire traiter de «réactionnaire», de «rétrograde» ou de «fasciste». Je soupçonne même certains d’en tirer fierté.
En fait, pour notre malheur, il n’y a plus qu’un endroit en France où le terrorisme intellectuel gauchiste est encore efficace : à la tête de l’UMP. Et c’est au final tout ce qui compte, puisque cela prive l’opposition au nihilisme gauchiste de voix politique.
Les nihilistes gauchistes sont discrédités, ridicules, objets de mépris dans une bonne partie de la population, mais ils s’en fichent, ils gouvernent sans obstacle.
Nota : puisque les nihilistes de gouvernement passent leur temps à pervertir le vocabulaire, il convient de notre côté de nous montrer clairs et précis.
Pourquoi est-ce que je parle de nihilisme ?
Une des définitions possibles du nihilisme est la suivante. Pour chaque chose, on peut trouver une raison de la détruire. Le nihilisme consiste à écouter exclusivement les raisons de détruire.
Cela me paraît rendre compte exactement de la politique du gouvernement actuel concernant la famille, l’école, le mariage, les moeurs et même l’économie.
C’est un caprice d’adolescent insatisfait qui casse tout, mais hélas porté par des adultes fanatiques (oui, fanatiques) et au pouvoir.
Puisqu’on en est aux définitions, la définition du fanatique par Winston Churchill : quelqu’un qui est persuadé d’avoir raison et qui ne veut pas changer de sujet de conversation. Cela me paraît bien correspondre aux activistes des associations homosexualistes, féministes et antifamiliales qui noyautent la PS et, par ricochet, le gouvernement.
Le PS est très gêné :
A force de renifler les dessous de ceinture des citoyens et vouloir légiférer sur les comportements sexuels avec leurs lois régressives : mariage pour « n’importe-qui-n’importe- quoi-et-n’importe-comment », les PMA GPA IVG GENDER, les voilà bien embêtés par une question cruciale :
…Comment satisfaire ses deux derniers électorats fétiche, mais si farouchement opposés « cul »turellement : les gays et les maghrébins ?
Voilà comment le totalitarisme de l’eugénisme sexuel socialiste s’installe dans le quotidien de façon pernicieuse sans avouer qu’il met en place la « théorie des genres » dès le plus jeune âge, déviance perverse apparentée à la pédophilie !
PS : Parti Sexuel, Parti Sodomite, Pédophilie Socialiste, etc., cochez la case de votre choix !
J’en ai d’autres, plus graveleuses, mais il faut consulter le Petit Robert ***
Cela me rappelle d’autres fascismes qui voulaient ne voir que de purs Aryens !
*** Petit Robert qui n’est autre que le gérant de mon PMU , champion toutes catégories en qualificatifs divers, variés et avariés.
« L’étalon de « en bon père de famille » est la famille »
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 02 février 2014 à 00:07
Vous nous flattez !
Mais vous avez raison, chacun dans son box et l’écurie sera bien gardée.
@Parigoth
Merci de reconnaître le bon sens dans mes propos. Bon sens, lucidité, discernement, vérité, authenticité… autant de valeurs bien malmenées et qui sont de moins en moins partagées ; chacun ne voit pas plus loin que le bout de son nez et exprime un point de vue à l’aulne de ses passions.
Plus personne n’est capable de prendre le recul nécessaire pour mener une réflexion lucide et en gardant les pieds sur terre ; c’est ce mal qui gangrène la société, et que Edgar Morin nomme le « mal-penser », celui qui :
– morcelle et cloisonne les connaissances,
– tend à ignorer les contextes,
– fait le black-out sur les complexités,
– ne voit que l’unité ou la diversité, mais non l’unité de la diversité et la diversité dans l’unité,
– ne voit que l’immédiat, oublie le passé, ne voit qu’un avenir à court terme,
– ignore la relation récursive passé/présent/futur,
– perd l’essentiel pour l’urgent, et oublie l’urgence de l’essentiel,
– privilégie le quantifiable et élimine ce que le calcul ignore (la vie, l’émotion, la passion, la malheur, le bonheur),
– étend la logique déterministe et mécaniste de la machine artificielle à la vie sociale,
– élimine ce qui échappe à une rationalité close,
– rejette ambiguïtés et contradictions comme erreurs de pensée,
– est aveugle au sujet individuel et à la conscience, ce qui atrophie la connaissance et ignore la morale,
– obéit au paradigme de simplification qui impose le principe de disjonction ou/et le principe de réduction pour connaître, et qui empêche de concevoir les liens d’une connaissance avec son contexte et avec l’ensemble dont elle fait partie,
– mutile la compréhension et handicape les diagnostics,
– exclut la compréhension humaine.
La parcellisation, la compartimentation, l’atomisation du savoir rendent incapable de concevoir un tout dont les éléments sont solidaires, et par là tendent à atrophier la connaissance des solidarités et la conscience de solidarité. Elles enferment l’individu dans un secteur cloisonné et par là tendent à circonscrire étroitement sa responsabilité, donc à atrophier sa conscience de responsabilité. Ainsi le mal-penser ronge l’éthique à ses sources : solidarité/responsabilité. L’incapacité de voir le tout, de se relier au tout, désolidarise et irresponsabilise.
Toute connaissance (et conscience) qui ne peut concevoir l’individualité, la subjectivité, qui ne peut inclure l’observateur dans son observation, est infirme pour penser tous problèmes, surtout les problèmes éthiques. Elle peut être efficace pour la domination des objets matériels, le contrôle des énergies et les manipulations sur le vivant. Mais elle est devenue myope pour appréhender les réalités humaines et elle devient une menace pour l’avenir humain.
Pour guérir de cette maladie qui fait des ravages, Edgar Morin donne l’antidote, le « travailler à bien penser » :
Celui qui reconnaît la complexité humaine, sociale et historique, et comprend les égarements, dérives, possessions.
Celui qui permet de prendre conscience des dégradations éthiques que produisent les hystéries collectives, notamment dans les moments de crise et de guerre, où le manichéisme, la diabolisation de l’ennemi, l’indignation permanente produisent des déchaînements de moraline.
Le « travailler à bien penser » devient l’urgente et vitale nécessité dans le déferlement devenant planétaire de haine, manichéisme, diabolisation, déshumanisation collective.
Le « travailler à bien penser » s’efforce aujourd’hui de concevoir l’ère planétaire et d’y inscrire l’éthique. Il peut dès lors concevoir concrètement la solidarité et la responsabilité humaines dans l’idée de Terre-Patrie et régénérer un humanisme.
Si quelqu’un est intéressé, c’est avec plaisir que je communiquerai, dans un prochain billet, le protocole du
« travailler à bien penser » selon E. Morin (Ethique)
@Denis Monod-Broca
D’accord avec vous dans votre défense du « bon père de famille ». Cette expression magnifique donne aux pères de famille une fierté, un sens de la responsabilité et un désir de répondre à l’idéal qu’elle prône. Elle en appelle au coeur autant qu’à la raison. Elle a une vertu dynamique. Elle évoque en même temps que la loi une forme de bonheur, qui n’a rien à voir avec les menaces voilées et l’ostracisme de nos redresseurs de tort persuadés d’avoir été élus pour nous apprendre à bien penser. Ils se dépêchent de faire prévaloir en force leur vision de la société, qu’ils croient pouvoir installer définitivement en quatre ans. Mais on ne va pas si facilement contre les instincts profonds des personnes, ou contre plus de deux mille ans d’histoire. Qu’ils cessent de bâcler le travail, qu’ils arrêtent ce saccage, qu’ils quêtent le consentement des électeurs plutôt que de tenter de les soumettre en leur faisant encore la leçon.
M. Bilger
Avant d’émettre la moindre opinion sur ces théories de genre selon lesquelles il découlerait que « l’enfant n’appartiendrait pas à ses parents » (sic), il me vient à penser d’abord à l’enfant qui lui, recherche cette appartenance et en tout premier lieu d’être autant avec maman qu’avec papa !
Alors j’aimerais porter à votre sagacité ce problème majeur dans notre société : celui des enfants de divorcés qui sont de plus en plus nombreux à grandir en camouflant cette immense souffrance qu’est la séparation avec un de leurs parents.
20% des enfants de divorcés ne voient plus leur père.
N’est-ce pas là le comble de cette société qui prône l’égalité homme-femme et lèse les enfants de ce droit alors que leur équilibre émotionnel, affectif en dépend et cela sur la seule base d’un féminisme effréné qui ne cherche que le contrôle absolu quitte à faire souffrir ses propres enfants.
Une pétition court, signée par des féministes pour que la résidence alternée soit le choix par défaut car disent-elles c’est plus facile pour rebondir après le divorce (sic)… et non parce que c’est la meilleure solution pour les enfants.
Alors voyez-vous je me demande si les théories de genre ne sont pas finalement qu’une menée pour destituer toujours plus les pères de leurs droits sur les enfants…
Il faut le vivre devant les tribunaux pour savoir ce que les pères et leurs enfants endurent.
…Le ministre « évoque une fronde des anti : anti-élites, anti-Etat, anti-impôts, anti-Parlement, anti-journalistes… Mais aussi et surtout des antisémites, des racistes, des homophobes… Tout simplement des anti-républicains.
Il juge d’ailleurs le climat comparable avec celui des années 1930. C’est la France qui est visée dans son idéal »
Déclaration de Manuel Valls au JDD.
On pourrait reprendre terme à terme sa déclaration, en lui faisant remarquer que :
Vu les résultats du gouvernement, le terme d’élite relève de la vanité la plus surfaite.
L’État est bien mal en point lié qu’il est aux décisions d’une instance bureaucratique non élue, la Commission de Bruxelles.
Le Parlement ferait mieux de s’occuper de choses sérieuses plutôt que du genre.
Mais restons sur les fondamentaux, celui de l’accusation de l’antirépublicanisme et de la France dans son idéal. Le moins qu’on puisse dire c’est que Valls ne doute de rien et surtout pas de son incapacité à lire convenablement la devise de la République : « Liberté, Égalité, Fraternité », devise que Vincent Peillon a voulu faire apposer de façon lisible aux frontons des écoles. Certainement sa seule bonne décision.
Par un effet de strabisme surprenant, les socialistes qui nous gouvernent ne voient dans cette devise que le mot Égalité, oubliant le mot Liberté qui est premier pourtant dans l’énoncé républicain.
Ce n’est pas un hasard si les Pères de la République ont voulu que la Liberté soit première dans la devise car c’est au nom de la Liberté que le Peuple s’est révolté.
L’ordre dans une devise n’est pas neutre, il indique clairement celui de la préséance, et en bonne logique républicaine la Liberté précède l’Égalité.
Hélas dès le début, il y a eu un combat entre les partisans de l’Égalité et ceux de la Liberté. L’Égalité appliquée sans discernement étant destructrice de Liberté.
La petite histoire dit que c’est Robespierre qui serait à l’origine de la forme définitive de la devise. Il fut pourtant le premier bourreau de la Liberté et de tous ceux qui ne partageaient pas ses vues sur une société utopique.
L’histoire se répète, partout et toujours, Russie, Cuba, Chine, Cambodge, etc…la gauche conquiert le pouvoir au nom de la Liberté et cherche à le conserver en s’appuyant sur une Égalité mortifère, puisqu’elle veut passer d’une égalité devant la loi, une égalité de principe donc, à une égalité de conditions. Aucune société ne peut survivre sous le joug d’un tel déni de la nature, et les sociétés soumises à ce diktat passent très vite au stade du totalitarisme absolu, puis finissent pas d’autodétruire ou à abandonner le principe liberticide d’Égalité dans sa forme brutale.
Les socialistes étant parvenus au pouvoir, par défaut de surcroît, le processus d’autodestruction de la société française a commencé lentement à se mettre en place, et on en est arrivé à ce que Phillippe Bilger décrit à la perfection :
« Avec ces insensibles ou ostensibles dérives, je perçois l’émergence, dans la démocratie selon François Hollande, d’îlots de totalitarisme mou, d’un caporalisme collectif qui s’en donne d’autant plus à coeur joie qu’à défaut de changer le monde, de réformer la France, le pouvoir n’a plus que la ressource de s’en prendre aux « fondamentaux », aux permanences, aux stabilités, à l’ordre, aux évidences de la nature.»
Heureusement il existe… encore… des élections libres en France, et le vrai processus démocratique n’est pas complètement mort. Quoique parfois on puisse se poser des questions devant le mépris royal (pour le coup) avec lequel on nous a imposé le Traité de Lisbonne pourtant rejeté par une large majorité de Français.
Le combat continue, on n’est vaincu que par sa propre résignation.
@ Camille | 02 février 2014 à 01:41
«On ne discute pas non plus avec une foule irrationnelle. Comme celle qui défilera demain, et qui portera en supplément la haine en bandoulière. »
Et uriner, au vu et au su de tout passant, contre le mur de la cathédrale Saint Étienne dont le ravalement de façade a coûté un bras, qui plus est à l’heure de la messe, comme j’en ai été le témoin, ce matin même à Metz, en cette fête de la Chandeleur qui est la fête de la Vie Consacrée, en cette ville où les sanisettes désormais gratuites sont légion, et dans la diagonale de la tente où l’Ordre de Malte distribue des repas chauds avec la plus extrême politesse et dans la plus grande discrétion, autrement dit encore dans le plus grand respect de la personne, vous appelez ça comment ?
Et que faut-il donc faire alors ? Prier le provocateur de se donner la peine de souiller aussi le côté de l’autre portail ? A quelle école est-il allé à votre avis celui-là ?
@Jocelyne
Le « travailler à bien penser » devient l’urgente et vitale nécessité dans le déferlement devenant planétaire de haine, manichéisme, diabolisation, déshumanisation collective.
J’approuve une fois de plus votre vision des choses, mais si je puis me permettre, je pense qu’il n’est pas nécessaire de s’en remettre uniquement à Edgar Morin (que je n’ai pas lu).
Je souhaiterais simplement rappeler que l’art de bien penser, ou plutôt de penser juste a été inculqué à des générations de nos aïeux grâce à ce que l’on appelait alors les humanités, à partir des textes d’auteurs latins et grecs dans leur langue respective, ce qui formait les intelligences à la rigueur, à la clarté et au sens logique et ce qui développait le sens critique également.
Plusieurs hommes politiques brillants des années trente avaient encore eu l’occasion de suivre ce cursus.
Notre société est victime aussi d’une réelle crise de l’intelligence.
De nos jours, il est navrant de constater que nombre de nos « élites » ne sont pas capables de comprendre un certain nombre de notions ou de repérer la fausseté de certains arguments, ce qui est la porte ouverte au n’importe quoi.
Quand on quitte le domaine de la logique et du rationnel, on pense faux et on rentre dans celui de l’absurde et de l’incohérence : il y a là un lien manifeste entre ce genre de carences intellectuelles et plusieurs propositions de lois démentielles actuelles qui devraient normalement soulever tollés, rires et indignations.
Le fait que ces « humanités » aient été expulsées des programmes scolaires n’est pas innocent : il est dangereux pour un régime politique de se trouver face à trop d’intelligences à qui on ne fait pas prendre des vessies pour des lanternes et qui pourraient expliquer précisément pourquoi.
Nous pouvons aussi penser que les magistrats pourraient bénéficier d’une telle formation intellectuelle qui protégerait les justiciables de certains jugements dont la logique n’est pas toujours la qualité première.
Nous avons avec ce billet et le précédent, un magnifique P. Bilger.
Il y a tout lieu de penser que le monde politique devra compter avec lui lorsqu’il sera enfin libéré de son aversion envers N.Sarkozy qui, au regard de Hollande et des socialistes, fait déjà figure de Saint Homme en attendant d’être le messie.
Il faut cependant assurer certaines bases.
Athéisme, socialisme, judaïsme et théorie du genre sont inéluctablement liés dans l’esprit de destruction.
L’homme a quitté l’animal avec l’amour filial. En nommant celui-ci Dieu, il dira que Dieu a créé l’homme.
Partant, l’athée est celui qui nie l’amour filial, le socialiste est celui qui veut reporter l’amour filial sur la société pour évacuer les devoirs envers le père – l’honneur -, le judaïsme a renié l’amour du père au nom de la raison d’Etat juif, et la théorie du genre née sur le tas de fumier formé par l’ensemble de ce qui précède, nie la nature humaine.
A l’attention de certains dont les yeux sont encore recouverts de boue : oui, il faut repénaliser l’homosexualité pour le salut de l’âme des esprits pervertis, de nouveau interdire la vie conjugale hors mariage pour la dignité de la femme, interdire le divorce pour la gloire des enfants, remettre l’Eglise dans l’Etat et retrouver un Roi pour la dignité de l’homme.
Le retour vers la civilisation est annoncé, et de la plus belle manière aujourd’hui par P. Bilger.
PS : Ceux qui trouvent mon discours pour le moins rétrograde, ce en quoi ils ont tout a fait raison, doivent se demander s’il lui préfèrent celui du néonazisme diffus qui émerge de la colère du peuple. Tel semble devoir être le choix du XXIe siècle.
Si vous me le permettez, je contresigne cet excellent billet.
Fuyons comme la peste la nouvelle église de M. Peillon & Co qui nous fait apparaître l’ancienne mille fois préférable.
@ Savonarole
Je ne m’étais pas rendu compte que mon étalon-or pouvait prêter à sourire.
@ Lucile
Vous le dites sans doute mieux que moi.
@moncreiffe @Ludovic
Vous dites : « Ce qui est inquiétant, c’est qu’une simple rumeur sans fondement prenne une telle ampleur. »
Et « Ceux que l’avortement, l’euthanasie et l’homosexualité choquent, s’en donnent à cœur joie en ce moment. »
Vous êtes dans le déni et persistez à croire – voulant nous convaincre – qu’il s’agit là d’une simple rumeur ; avant d’affirmer et de nier, si vous preniez le temps de vous informer ? Si vous faisiez l’effort d’aller au-delà des absurdités rapportées par les médias qui veulent nous faire croire – en grossissant le trait – qu’il s’agit d’une rumeur ?
Nous avons ici la parfaite illustration du mécanisme de la rumeur :
– processus de réduction : le message est simplifié
– processus d’accentuation : les médias retiennent préférentiellement certains détails ou même en rajoutent, pour en renforcer ici l’incohérence et l’impact,
– processus d’assimilation : les gens s’approprient le message en fonction de leurs valeurs, croyances ou émotions.
C’est ce phénomène de sélection et de réduction qui permet de construire la rumeur, celle-ci doit ensuite être médiatisée pour atteindre le but recherché.
Or, le ver est bien dans le fruit.
« Le courage, disait Jean Jaurès, c’est de chercher la vérité et de la dire. »
« C’est en gardant le silence, alors qu’ils devraient protester, que les hommes deviennent des lâches ; » Abraham Lincoln
En ce qui me concerne, je ne me fie ni aux rumeurs, ni aux apparences ; je fais en sorte de disposer de mon libre arbitre ; prenons un peu de recul et voyons la chronologie des événements pour être mieux à même de juger :
à la rentrée 2011 déjà, des parents organisent une pétition pour protester contre l’introduction, à l’initiative de Luc Chatel, de la théorie du genre dans les manuels scolaires de SVT des classes de première et terminale, et ils recommandent de ne pas choisir certains manuels ; à la suite de quoi 200 députés et sénateurs s’étaient saisis de la question.
Luc Chatel avait été inspiré par Richard Descoings, directeur de Sciences Po à l’époque, qui avait décidé d’introduire cet enseignement – la théorie du genre, de la philosophe américaine Judith Butler – dans son école ; rappelons que Richard Descoings, directeur de Sciences Po, a été retrouvé mort en avril 2012 dans une chambre d’hôtel à New-York ; il peut être utile ici de rappeler qu’il était homosexuel.
Richard Descoings avait lui-même été fortement influencé par Deleuze, Foucault, Derrida…
Quelques rappels utiles à propos de cette génération de « penseurs » auxquels beaucoup se réfèrent encore :
Gilles Deleuze, alcoolique, s’est défenestré en 95 ; il avait été l’un des nombreux et lâches amants, J.P Sartre en fut, d’Evelyne Rey (sœur de Claude Lanzmann) qui se suicidera à 35 ans.
Michel Foucault, homosexuel, usager et pourvoyeur de drogue à la jeunesse qu’il recevait chez lui, est mort du sida en 1984.
On pourrait être tenté de faire des raccourcis…
On peut quand même douter de la capacité de discernement de tels « penseurs » et il faudrait peut-être faire preuve de circonspection à propos de certaines de leurs idéologies. En tous cas, elles ne leur ont pas porté chance.
Août 2011, Najat Vallaud-Belkacem, à 20 Minutes : « La théorie du genre, qui explique « l’identité sexuelle » des individus autant par le contexte socio-culturel que par la biologie, a pour vertu d’aborder la question des inadmissibles inégalités persistantes entre les hommes et les femmes ou encore l’homosexualité, et de faire preuve de pédagogie sur ces sujets. »
En février 2013 à l’Assemblée nationale, la députée PS Julie Sommaruga propose un amendement introduisant l’éducation à « l’égalité de genre » à l’école primaire, avec avis favorable du rapporteur : « Cet amendement a pour objet l’intégration dans la formation dispensée dans les écoles élémentaires d’une éducation à l’égalité entre les femmes et les hommes et à la déconstruction des stéréotypes sexués. Il s’agit de substituer à des catégories telles que le « sexe » ou la « différence sexuelle », qui renvoient à la biologie, le concept de « genre », qui montre que « les différences entre les hommes et les femmes ne sont pas fondées sur la nature, mais sont historiquement construites et socialement reproduites. »
Et c’est un fait qu’elle a réussi à faire gommer le mot « sexe » dans les textes pour le remplacer par « genre ».
L’été dernier, la nouvelle loi sur le harcèlement sexuel prenait en compte des circonstances aggravantes liées à l’identité de genre.
Le 7 septembre 2013, N. Vallaud-Belkacem, ministre pour le Droit des femmes, et Dominique Bertinotti, ministre chargée de la famille, visitaient la crèche Bourdarias à Saint-Ouen, qui ne fait pas la différence entre fillettes et garçons, au nom d’un combat contre les clichés (modèle inspiré d’un modèle suédois).
Il faut aussi jeter un coup d’œil sur le rapport du Syndicat de profs SNUipp – Eduquer contre l’homophobie – commandé par Vincent Peillon, et fouiller un peu dans les outils pédagogiques et pratiques proposés.
Ainsi, dans la bibliothèque pour enfants, on trouve : « Mademoiselle Zazie a-t-elle un zizi ? »
« Mehdi met du rouge à lèvres… »
Dans le chapitre Chausser les lunettes du genre : « Papa porte une robe », « Jean a deux mamans », « J’ai deux papas qui s’aiment », etc.
Et on nous dit, Vincent Peillon l’affirme haut et fort, menaçant les parents qui ont réagi en refusant d’envoyer leurs enfants à l’école, qu’il n’a jamais été question d’enseignement de la « théorie du genre » ; c’est vrai… L’expression utilisée par N. V.B, c’est « identité de genre », et ce sont bien ces principes-là que veulent distiller les nouveaux ABCD de l’éducation ; les discours et les éléments malsains et manipulateurs visant à semer le trouble sont bien présents dans les documents pédagogiques et les expérimentations mises en place.
Mais les responsables concernés nient effrontément ; J. Cahuzac n’a pas le monopole du mensonge.
Il n’y a pas qu’en France que le problème se pose :
le 18 janvier dernier en Allemagne, des parents d’élèves ont organisé une manifestation à Cologne contre les cours obligatoires d’éducation sexuelle à l’école, version gender.
Dans le Bade-Wurtemberg, il est prévu à partir de 2015 d’introduire à l’école des cours d’éducation sexuelle dans le but de favoriser « la tolérance envers les diverses pratiques sexuelles » ; une pétition « Contre le plan d’éducation de l’idéologie arc-en-ciel » a été lancée contre ce projet.
En Suisse, une initiative pour la « protection contre la sexualisation à l’école maternelle et primaire » a été lancée, avec une pétition, en vue d’empêcher toute éducation sexuelle à l’école avant que les enfants n’aient atteint l’âge de 9 ans, avec ces arguments :
« Un enfant de quatre ans ne doit pas être obligé d’apprendre la différence entre hétérosexuel, gay, lesbienne et bisexuel ! »
« Ce sont les parents qui sont les mieux placés pour apprécier ce qu’il convient de dire à leurs enfants et quand il faut le dire, en tenant compte des différences dans l’évolution personnelle de chaque enfant et du projet éducatif de chaque famille. »
C’est ce que préconise la Convention européenne des droits de l’homme : « L’Etat, dans l’exercice des fonctions qu’il assumera dans le domaine de l’éducation et de l’enseignement, respectera le droit des parents d’assurer cette éducation et cet enseignement conformément à leurs convictions religieuses et philosophiques. » (protocole additionnel 1er, art.2)
@ Catherine JACOB
Pardonnez-moi, mais le sens de votre propos démontre bien que l’hystérie antisocialiste gagne du terrain. Que vous soyez scandalisée par cet acte blasphématoire ou pas, car les pauvres types sévissent partout, est une chose, et je partage votre colère, mais il ne faudrait pas non plus mettre tout et n’importe quoi sur le dos de l’école, des socialistes, et tutti quanti…
Bien plus préoccupant qu’un Manuel Valls, à qui les gens devraient « demander la permission de sortir le soir ? », s’interroge monsieur Bilger dans une outrance qui me laisse encore stupéfaite, car il s’agissait alors seulement de faire cesser les cris de « mort aux juifs », plus alarmant encore est ce déferlement extrêmement militant d’un courant droitier dans la sphère internet et médiatique, une tentative musclée de déstabilisation du pouvoir en place, pour le faire tomber, et faire revenir l’ancien président.
Il n’y a plus de morale, tout est bon pour parvenir à ses fins : mensonges, désinformation, amalgames, manipulation, exploitation éhontée des moindres failles, et Dieu sait qu’elles sont nombreuses, mais elles ont existé dans tous les gouvernements précédents sans donner lieu à une surenchère dans l’hystérie. La critique de la gestion économique est laissée de côté, car on sait bien que toutes les équipes précédentes ont échoué à résoudre les graves problèmes, alors on se sert de l’émotion épidermique des familles pour les faire monter au créneau sur des prétextes foireux. Il n’y aura pas de loi sur la GPA ni la PMA, la théorie du genre, c’est peanuts, tout cela ne repose sur rien. Je suis navrée que maintenant ce blog contribue à relayer à la fois prosélytisme de droite et réactions irrationnelles.
@ Georges le hérisson
« On ne naît pas c…on le devient »
Ah ? Vous n’êtes pas d’accord avec Brassens ? Pourquoi ?
M. Philippe Bilger, vous vous étonnez et interrogez :
« Pourquoi la nature et ses leçons inspirent-elles autant de dégoût à ce pouvoir ? Parce que dépassés par la nature, on a pris le parti de lui faire la peau ? »
L’entreprise a débuté il y longtemps déjà, de façon insidieuse, mais la plupart du temps, on ne fait pas le lien entre les événements ; dommage.
Voici ce que J.L Romero déclara, offusqué, à l’adresse des manifestants contre le « mariage pour tous » en 2013, qu’il accusait d’être homophobes :
« L’homosexualité a toujours existé », voulant ainsi nous faire croire que c’est une inclination naturelle ; argumentation bien maladroite, car le crime, le viol, l’inceste, la guerre, les massacres existent depuis que l’homme existe ; est-ce bien ?
Il osa dire ensuite, avec la véhémence dont il est capable : « Les lois des hommes doivent être supérieures aux lois de la nature. »
Vous avez la réponse, M. Bilger ; et je l’ai déjà développée ici à diverses reprises et encore dans un précédent billet :
Le schizophrène est coupé de la réalité ; il vit dans son monde ; on peut y rencontrer des intellectuels, des idéalistes ; la carence relationnelle et une problématique affective sont toujours présentes, ainsi qu’une rupture de la logique, de la cohérence.
L’introversion est caractéristique et fait partie d’une tendance régressive avec crainte – ou refus – de la réalité ainsi que de l’autre ; parmi les structures psychotiques, celle du schizophrène est la plus régressive.
Face au réel, le schizophrène est persuadé que c’est la réalité qui va, et qui doit, changer.
Il ne cherche pas à s’adapter et reste fixé sur ses besoins, sur ses désirs, sur ses utopies, qu’il cherche à satisfaire.
La paranoïa fait souvent présente chez de tels individus, avec un raisonnement systématique, qui s’appuie sur une logique implacable et qui permet au parano de prouver qu’il a raison…
Or pananoïa veut dire « raisonner à côté » ; l’intelligence, chez ces gens-là, est en général bien structurée, mais elle s’appuie sur une base qui est fausse !
Si on critique ses positions, il se sent agressé : c’est le délire de persécution.
Ainsi, accuser les autres (nous, moi) d’homophobie, de conservatisme, de racisme, c’est une façon de se décharger de sa propre culpabilité ; l’agressivité, le despotisme, l’obstination, sont les attitudes que l’entourage doit subir.
Autant de comportement qui montrent un besoin de puissance, la volonté de tout contrôler, de tenir les autres à sa merci, et cela de façon obsessionnelle : d’où ce désir obsessionnel de déroger aux lois de la Nature, de la contrôler et de manipuler le vivant !
C’est la réponse à votre question.
Comme je l’ai déjà dit sur ce blog, cette structure psychique – paranoïa, mode de réaction rigide, opposant, vindicatif, besoin de puissance – est souvent présente dans le comportement homosexuel ; de même que la paranoïa est souvent aussi l’expression d’un système de défense à une homosexualité parfois inconsciente.
Le problème, c’est que l’individu qui a cette structure de personnalité a peu de chance d’évoluer car, persuadé d’avoir raison, sa rigidité de pensée ne se prête guère à la remise en cause…
Au contraire, toute intervention dans ce sens nourrit sa conviction que nous sommes mauvais (nous qui voulons donner notre point de vue, avec parfois même, des arguments solides) et qu’on lui en veut.
Voilà pourquoi, si on ose ouvrir la bouche, on nous traite d’homophobe et de catho de droite !
Le RNH !!?
C’est quand même extraordinaire, mais dès que paraît l’évocation de la « Nature » humaine, la compréhension de son terme est, et reste, un absolu tabou…, sinon une valise, avec ou sans des roulettes.
Bien malin, Diable au corps arriverait-il, celui qui saura la dire la « Nature Humaine », si elle devait par suffisance expliquer et justifier à la suite.
Certainement que bien trop nombreux s’épuisent au sujet, épuisent autant d’autres qui préfèreraient s’épargner de conforter une « Nature Humaine » indétectable autant que prescrite vaguement.
C’est quoi la Nature Humaine ?
Peut-être la réflexivité par la conscience de la mortalité, alors l’ouverture vers toutes sortes de conclusions bancales « par nature »…
Non, non,
épargnez-nous la Nature humaine et…
soit-il meilleur qu’Elle épargne de la violence au sein des intimités, heureusement qu’elle n’est pas encore mise au programme de l’Education nationale pour faire propagande en politique.
Entre nous, elle fait tellement propagande aux médias, aux opérations politiques, que confiner l’exploitation désastreuse que peuvent conduire les expressions cantonnées et minimisées de ses présupposés, les jeunes âmes se chargeront « naturellement » pour un tri.
Cela détachera inexorablement chacun, pas en famille, pas en communauté, mais chacun pour lui et pour tous, comme fait la Nature, parce que, un petit peu au moins et « par Nature », l’obligation de la singularité reste une perspective très naturelle, fusse-t-elle triste à constater…, et aux confins devant se voir être protégée.
Évidemment, proposer l’automatisme des protections, c’est aller à l’encontre des protections qui s’engagent « naturellement ».
Alors, mieux vaudrait considérer l’option des détachements de chacun, qui ne souffrent pas vraiment des obligations de l’Éducation, mais d’avance sont hors-champ .
Suivant, L’Éducation (nationale) défavoriserait-elle la singularité, en opposition à la sociabilité (par la Nation) ?
Tout cela devient tellement compliqué, que finalement, tout cela se ramène à simples rapports de force…
Il ne s’agit plus de conforter certains attachements, mais de détruire, parce que certains détachements vaudraient mieux que d’autres, tandis que tous attachements continueraient à valoir toujours.
Avec la Nature évoquée passent sous silence toutes sortes de formes d’attachements, parce que se mettent en cause des détachements qui surviennent « Naturellement », même si cela atteindrait les institutions.
Mieux vaut ne pas trop convoquer la « Nature », comme si on pourrait la dire…, et mieux vaudrait simplement dire que l’on préfère prolonger ses attachements, des qui objectivement ne sont pas beaucoup mis en situations périlleuses, là où ils cessent seulement d’être imposables, là où ils ne se vivraient qu’en sorte de triste impôt.
Un impôt comme à l’envers de sa provocation avec l’argent, un impôt qui se provoquerait avec la Nature.
Décidément la Droite est terriblement contournée !
@ Vincent Orwell, moncreiffe, et peut-être d’autres.
1) La Gauche a toujours organisé le festival de la morale, s’assurant de faire taire leurs opposants soit dans des camps, soit dans une dénonciation ridicule à coups de novlangue et de fascisme ressuscité.
2) La conséquence de cette obsession maladive est l’enterrement de la société que ces thuriféraires du pouvoir en place prétendent améliorer par la réforme. D’où la référence à l’économie par ailleurs.
3) Une de ces réformes est la théorie du genre, ou peu importe le vocabulaire que vous voudrez lui donner. Cette philosophie imbécile n’a aucun sens, ni scientifique, ni morale, elle n’est qu’une construction systémique des cerveaux malades dont les précurseurs sévissaient derrière un mur, à la manière d’un Lyssenko ou des tenants de l’antipsychiatrie.
4) Orwell a démontré le système. Il n’est pas que le dénonciateur du totalitarisme. Orwell est au totalitarisme ce que Kafka est à la vie. Il décrit, il dit ce qui est.
5) Pour tenter d’organiser ce qui nous entoure, la pensée s’est appuyée sur Platon, Aristote et Pythagore jusqu’à, environ, le début du Moyen Âge. Puis la Bible a pris le relais. Depuis la fin du XIXe siècle, nous avons les modèles des sociétés idéales : on sait ce qu’elles ont accompli. Nous en sommes les répétiteurs imbéciles, malgré Orwell et les autres.
@Camille
On ne discute pas non plus avec une foule irrationnelle. Comme celle qui défilera demain, et qui portera en supplément la haine en bandoulière.
Si vous voulez que l’on vous donne des exemples de manifestations axées sur la haine en paroles mais surtout en actes, et non selon des accusations calomnieuses répandues sur le mode de voleurs qui crient au voleur, il suffit de le demander.
Veuillez par exemple vous renseigner sur la manifestation organisée par des gauchis (y compris des syndicats, on se demande de quel droit) après la mort du milicien « antifa » Méric.
Il existe également des exemples d’agressions de « Veilleurs » parfaitement pacifiques par les mêmes.
Les « Manifs pour Tous » ne font pas appel à la « haine » et elles se sont déroulées dans le calme et sans atteinte aux biens à l’exception d’incidents créés après les dispersions par des provocateurs de la police infiltrés (des vidéos existent sur la Toile), voire par les forces de l’ordre ayant perdu leur sang-froid.
Alors, il faut arrêter de reprendre en boucle la propagande du Régime.
La haine a toujours été véhiculée par la gauche : c’est son fonds de commerce depuis deux siècles.
Badinter a parlé ! Chut, tout le monde se tait ! Laissons les ailes de ce génie rafraîchir nos consciences. Certes, il n’a trouvé que Le Parisien comme chaire, c’est mince comme estrade, un tabouret aurait suffi.
A la fin de sa carrière d’emmerdeur public Jean-Paul Sartre grimpait sur des bidons d’huile chez Renault à Billancourt, avec son mètre soixante et sa mauvaise vue, fallait le treuiller, Serge July et BHL en ont bavé…
Mais que nous dit Badinter aujourd’hui ? Il est pour ? Il est contre ? Non, il s’en tape, il n’a retenu que les quelques trois ou quatre têtes rasées qui ont proféré des insultes antisémites. Et j’aimerais bien savoir si c’est pas Valls qui a donné une journée de RTT à quelques sbires des RG pour aller gueuler plus fort que les autres à cette manifestation…
Le narcissisme chez un jeune se comprend, chez un homme âgé cela devient gênant.
Le Panthéon, ça se mérite, Monsieur Badinter…
La loi doit-elle faire une norme du particulier ? La nécessaire exigence de protections des minorités ne doit pas s’affirmer au détriment de la liberté de chacun, où la dénonciation de l’opprobre subi par ces minorités justifierait de faire d’un particularisme une loi générale :
« Laissons pour le moment de côté ceux qui, le caractère exceptionnel de leur penchant les faisant se croire supérieurs à elles, méprisent les femmes, font de l’homosexualité le privilège des grands génies et des époques glorieuses, et quand ils cherchent à faire partager leur goût, le font moins à ceux qui leur semblent y être prédisposés, comme le morphinomane fait pour la morphine, qu’à ceux qui leur en semblent dignes, par zèle d’apostolat, comme d’autres prêchent le sionisme, le refus du service militaire, le saint-simonisme, le végétarisme et l’anarchie. »
On peut néanmoins tirer une loi valable pour tous à partir de la discrimination d’un particularisme :
« …mais aussi rassemblés à leurs pareils par l’ostracisme qui les frappe, l’opprobre où ils sont tombés, ayant fini par prendre, par une persécution semblable à celle d’Israël, les caractères physiques et moraux d’une race, parfois beaux, souvent affreux, trouvant (malgré toutes les moqueries dont celui qui, plus mêlé, mieux assimilé à la race adverse, est relativement, en apparence, le moins inverti, accable qui l’est demeuré davantage) une détente dans la fréquentation de leurs semblables, et même un appui dans leur existence, si bien que, tout en niant qu’ils soient une race (dont le nom est la plus grande injure), ceux qui parviennent à cacher qu’ils en sont, ils les démasquent volontiers, moins pour leur nuire, ce qu’ils ne détestent pas, que pour s’excuser, et allant chercher, comme un médecin l’appendicite, l’inversion jusque dans l’histoire, ayant plaisir à rappeler que Socrate était l’un d’eux, comme les Israélites disent de Jésus, sans songer qu’il n’y avait pas d’anormaux quand l’homosexualité était la norme, pas d’antichrétiens avant le Christ, que l’opprobre seul fait le crime, parce qu’il n’a laissé subsister que ceux qui étaient réfractaires à toute prédication, à tout exemple, à tout châtiment, en vertu d’une disposition innée tellement spéciale qu’elle répugne plus aux autres hommes (encore qu’elle puisse s’accompagner de hautes qualités morales) que de certains vices qui y contredisent, comme le vol, la cruauté, la mauvaise foi, mieux compris, donc plus excusés du commun des hommes ; »
L’opprobre seul crée le crime. Le génie littéraire de M.Proust, dont les textes cités sont à l’origine de la théorie du genre, sait, lui, dégager la loi générale qui devrait inspirer toute législation, permettant de protéger les minorités sans offenser le plus grand nombre, sans imposer à tous leurs particularités, leur offrant comme à tous les mêmes droits qu’aux autres citoyens, ainsi que les mêmes devoirs de respect dans l’égalité. C’est l’unique moyen de se reconnaître plus semblables en humanité que différents, partageant tous ce vice que l’opprobre inexorablement entraîne, que là est le devoir de toute éducation, « qu’ici-bas tout être » puisse donner à quelqu’un « sa musique, sa flamme ou son parfum » :
« Méduse ! Orchidée ! quand je ne suivais que mon instinct, la méduse me répugnait à Balbec ; mais si je savais la regarder, comme Michelet, du point de vue de l’histoire naturelle et de l’esthétique, je voyais une délicieuse girandole d’azur. Ne sont-elles pas, avec le velours transparent de leurs pétales, comme les mauves orchidées de la mer ? Comme tant de créatures du règne animal et du règne végétal, comme la plante qui produirait la vanille, mais qui, parce que, chez elle, l’organe mâle est séparé par une cloison de l’organe femelle, demeure stérile si les oiseaux-mouches ou certaines petites abeilles ne transportent le pollen des unes aux autres ou si l’homme ne les féconde artificiellement, M. de Charlus (et ici le mot fécondation doit être pris au sens moral, puisqu’au sens physique l’union du mâle avec le mâle est stérile, mais il n’est pas indifférent qu’un individu puisse rencontrer le seul plaisir qu’il est susceptible de goûter, et « qu’ici-bas tout être » puisse donner à quelqu’un « sa musique, sa flamme ou son parfum », M. de Charlus était de ces hommes qui peuvent être appelés exceptionnels, parce que, si nombreux soient-ils, la satisfaction, si facile chez d’autres de leurs besoins sexuels, dépend de la coïncidence de trop de conditions, et trop difficiles à rencontrer. »
A l’heure où encore une fois tant de gens descendent dans la rue, taxés d’extrémisme par le pouvoir en place, il est essentiel de savoir s’extraire de ces luttes qui nient tous débats apaisés, pour sereinement entendre ce que le génie de certains hommes a su distiller de la souffrance de leurs vies, là est le vrai devoir d’éducation, et la réelle pédagogie :
« …Sachant qu’est libre celui qui use de sa liberté, et que la force de la communauté se mesure au bien-être du plus petit de ses membres… » (Préambule de la Constitution suisse)
@Camille | 02 février 2014 à 14:20
«le sens de votre propos démontre bien que l’hystérie antisocialiste gagne du terrain.»
Je pense pas, mais je vous accorde que depuis que monsieur Valls est intervenu dans la nomination d’un successeur à monseigneur Raffin, pour s’y opposer et imposer son choix en vertu d’un concordat dont on imagine bien qu’il a dû prendre conscience de l’intérêt qu’il y avait finalement à ne plus chercher à le faire abolir unilatéralement vu l’enjeu que représente ce département situé aux frontières de pays très catholiques, et immixtion dont on n’avait de nos jours plus guère d’exemples qu’en Chine où d’après Eglises d’Asie l’évêque de Shanghai «Cantonné dans une retraite forcée» n’a toujours pas le droit d’exercer son ministère depuis qu’il a eu «l’audace» de mettre les points sur les « i », on se prend à souhaiter qu’il cesse d’y avoir deux poids deux mesures sous ce gouvernement; à savoir que les uns aient juste le droit de se faire recadrer et les autres le droit de se comporter à leur guise. Je doute que quelqu’un puisse sereinement envisager que la bataille sémantique engagée par certains finissent par pervertir complétement le sens du vocable «laïcité» pour du sens initial de «tolérance» lui donner celui de «répression de la liberté de croyance et de pensée et encouragement aux comportements déplaisants».
Le «j’fais c’que veux» a tellement la cote par ici depuis quelque temps, qu’on voit même des individus rentrer tranquillement chez les gens, déballer et uriner sans vergogne dans les jardins sous les fenêtres des résidents qui n’en peuvent mais. Mais bon, ça n’est le signe que d’un mépris affiché du propriétaire des lieux dont ils ne connaissent sans doute pas nécessairement les opinions et/ou les croyances, et non celui d’une communauté ou d’une autre. Sachant que le Lorrain est traditionnellement pudique et même prude, on ne peut malgré tout que s’interroger.
@ Parigoth
« La haine a toujours été véhiculée par la gauche »
Même votre commentaire ressemble à une affiche de propagande d’extrême droite, avec cette phrase qui se détache bien, écrite en caractères gras, dont vous usez d’ailleurs beaucoup pour que vos idées rentrent bien dans le crâne de vos lecteurs.
C’est du bourrage de crâne.
Ma liberté d’expression me donne le droit de ne pas débattre avec vous, car vous êtes si convaincu et monolithique qu’aucun dialogue n’est envisageable.
Votre omniprésence sur ce blog me fait penser au système Sarkozy. Autant il n’est pas possible de douter de la sincérité rafraîchissante de Sylvain, qui s’est exprimé bien avant 2012, autant je vous considère comme un parachuté avec des arrière-pensées.
@zenblabla
Bien malin, Diable au corps arriverait-il, celui qui saura la dire la « Nature Humaine », si elle devait par suffisance expliquer et justifier à la suite.
Eh bien, pour simplifier à l’extrême, citons l’exemple d’un certain docteur Mengele qui s’est attaqué à la nature humaine en se livrant à des « expériences » monstrueuses sur des êtres humains comme s’il s’était agi d’animaux de laboratoire : il niait par là leur nature humaine et donc le respect de la vie et de la dignité humaines, de ce qui est spécifique à l’humanité et qui en principe devrait être protégé des interventions de l’État.
Mais bien avant lui, sous le même régime – et même déjà sous le régime précédent – l’eugénisme a été pratiqué et célébré en Allemagne (et aussi en Suède) comme s’il s’agissait d’une chose qui allait de soi.
Aux États-Unis Margaret Sanger – la fondatrice du planning familial et nazie convaincue – militait pour la mise en place de l’avortement de masse.
Elle souhaitait également stériliser les Noirs…
De même, le fait pour certains régimes totalitaires d’arracher de force les enfants à leurs parents pour les conditionner dès leur plus jeune âge à devenir de quasi robots est une atteinte à la longue tradition d’éducation de l’enfant dans son « biotope » naturel : la présence de sa mère et de son entourage familial.
Tous ces gens-là ont en commun de traiter l’homme comme un objet malléable selon leurs caprices avant de le jeter à la poubelle.
Et il est curieux que cela ne choque en rien leurs successeurs verdâtres qui affectent de prendre des postures de défenseurs de la nature, des baleines et des bébés phoques mais qui ont une horreur avérée des petits d’hommes…
@Camille
… car vous êtes si convaincu et monolithique qu’aucun dialogue n’est envisageable.
J’aime ce qualificatif monolithique…
La solidité du roc. Le repère d’orientation qu’il procure. Sa permanence dans le temps et dans l’espace. Son insensibilité aux vents mauvais et aux modes éphémères…
Les régimes passent, le menhir reste.
Mais entre nous, qui nous ressort ce terme haine à tout propos et hors de propos dès que quelqu’un ou un groupe quelconque composé de gens honorables a l’outrecuidance de contester les dogmes gauchis, même quand les formes de la politesse y sont mises ?
Et honnêtement, croyez-vous que les événements de 1789, pour ne prendre que ceux-là parmi une sinistre série, n’aient pas reposé sur un brin de haine ?
Il n’est pas certain que les « îlots de totalitarisme » dont vous percevez l’émergence soient des îlots et que ce totalitarisme soit mou ou doux (soft).
Au vu des déclarations de membres du gouvernement actuel alors qu’ils (elles) n’étaient pas encore ministres je perçois pour ma part une stratégie bien coordonnée, soutenue par les habituels compagnons de route, pour imposer des manières de penser (RNH) et en interdire d’autres.
Ceci est d’autant plus vraisemblable que ce sont les seules actions gouvernementales qui n’ont pas été molles, alors qu’elle n’ont aucune urgence et peu d’importance pour le pays, sauf pour les illuminés (-ées) qui en ont fait un but de transformation de la société.
Si vraiment il y avait respect démocratique ces changements sociétaux devraient faire l’objet d’un vaste débat suivi de votes référendaires sur des points précis. Que ce ne soit pas le cas (mariage gay) est un indicateur de totalitarisme rampant, mais délibéré.
On faisait le reproche au président précédent de diviser les Français, l’actuel fait beaucoup plus fort dans ce registre-là !
Donc @Jocelyne,
L’inclinaison naturelle à la fraude fiscale, celle qui s’organise par inclinaison en toutes sortes de droits confondus, droits faits aux investisseurs comme s’ils étaient salvateurs, sans devoir être garants de la croissance puisqu’il revient aux laborieux de prouver la pertinence des investissements autant que la bêtise des investissements, cette inclinaison naturelle n’écrase rien en bas de pente, un peu comme si l’écrasement des attachements, ceux qu’il ne s’agit jamais de financer, n’écoulerait aucun sang !
-Vous avez juste, faut délimiter l’horreur à quelques scènes…
-Vous êtes drôle vous, disant les atteintes à la vie d’autrui qui ne passeraient « naturellement », qu’en crimes de sang avec patentes.
Vous devriez jouer au jeu de Go !
Mais enfin Madame !
Que l’argent ait permis de dépasser le Talion par le rachat quand prenant forme avec la Justice, cela n’empêche pas qu’avec l’histoire que vous racontez, dressant sorte de hiérarchie des malfaisances et maladies, l’importance de considérer ce qui ne tue pas mais simplement dérange, l’importance de cette considération ne malmène en ce qui concerne la plupart très vaguement concernés qu’en deçà des crimes de sang.
Pourquoi vous faut-il rameuter les crimes de sang supposés comme manifestes, et quel rapport avec l’homosexualité, la PMA, l’avortement, l’appareil de la Droite ou de la Gauche ou le RSA pourquoi pas car que sais-je encore ?
Pas de foi à convoquer, le champ de la foi est ailleurs, n’implique que soi, n’est-il pas ?
C’est pénible la doctrine !!
Vous avez une façon de vous prendre les pieds dans le tapis moral qui, rappelant vos attachements et ne justifiant pas détacher autrui aussi facilement que vous le faites, souffre d’appropriations menées pour faire valoir vos attachements, exportent la souffrance auprès des détachés, comme s’il fallait que soient d’avance les détachés et les proscrits étant malades, même si on pouvait croire que ces déportés peuvent appartenir à une caste instrumentalisée par une pensée dominante.
Ils n’appartiennent pas Madame, ils n’appartiennent pas !
Mais bon, à vous lire, il y a bien le pathos remis dans l’autre, celui qui diverge en réalité, se sent attaqué… surréagit.
En deçà du trop grave criminel de sang, il y a la possibilité du malade…
Comment va, Madame, votre défiance ?
Catho de droite, un défi ?
J’ai vraiment mal au cœur, entendre être simplement justifiée par l’erreur remise en l’autre, malade potentiel, le seul argument qui s’expose avec vous : être catho de droite.
J’ai beaucoup connu et bien aimé beaucoup de cathos de droite, mais c’est quand même comment ils défendent comme avec vous pas toujours leur message sans penser le renouveler, faire comme si l’aristocratie de leur façon suffisait bien qu’elle soit admirable, qui est désolante.
J’assiste, impuissant, au naufrage de tellement d’attachements qui me lient du côté du catholicisme, que non seulement je lis avec stupéfaction les réactions qui s’organisent dans la panique pour instrument, mais en plus ne détecte guère de mise en œuvre de processus de sauvegarde qui rendraient pérennes ces attachements entre plusieurs.
Bien à vous, entre nous disant.
Moi je dis : TOUS les enfants du MONDE ont été enfantés par des FEMMES.
Si je mens, prouvez-le moi.
Apprenez (apprenons) à nos enfants que la femme est respectable, non pas parce qu’elle a le droit de faire pompier, ingénieur électromécanicien ou astronaute mais parce qu’elle met au monde la Vie.
Pour le reste les femmes s’en chargeront, aussi. Ça va mettre du temps car il y a de la résistance. Il y en a eu à l’époque du vote des femmes, il y en a eu à l’époque du droit au compte bancaire individuel, il y en a eu pour la contraception, pour l’IVG…
Maintenant on veut nous faire croire que les parents ne sont pas capables d’éduquer leurs enfants convenablement (dans la ligne du parti, s’entend), qu’il faut donc confier cette éducation aux forces du parti.
C’est rigolo, quand j’écris cela j’ai comme l’impression d’avoir déjà entendu cette propagande.
Dormez braves gens, M. Peillon veille sur l’éducation (sexuelle) de vos enfants, à défaut de savoir leur apprendre à lire, écrire et compter convenablement :-((
(Dans les fermes de mon enfance il y a belle lurette que les enfants savaient comment se reproduisaient les animaux. Pas besoin de desseins ;-))
@Archibald
Je ne saisis pas bien ce que vous essayez de démontrer, mais quoi qu’il en soit, essayer d’enrôler Orwell dans votre croisade contre la gauche, que vous semblez croire éternelle, ne vous mènera nulle part.
On peut convenir que la gauche, comme vous dites, fait parfois appel à la morale, mais il est pour le moins tendancieux de lui en laisser l’exclusivité. Que je sache, la droite (pour reprendre votre propre classification, à laquelle je n’adhère pas) ne s’en prive pas.
Oui, Orwell a sévèrement critiqué le terrorisme intellectuel des socialistes de son époque. Il n’en a pas moins pris les armes pour aller défendre la révolution espagnole, qui n’était pas précisément du côté de l’église et de l’ordre moral. Alors franchement, réduire sa lutte aux arguments critiques qu’il a élevés contre son propre camp, ce n’est plus du révisionnisme, c’est de l’association libre.
Vous mentionnez la référence à l’économie, qui apparemment ne vous sied pas. Il me semble qu’un peu de sociologie quantitative (encore une hérésie) démontrerait assez facilement que les gens qui postent ici et ont le temps de s’occuper de démasquer le complot socialiste millénaire (certains le font remonter à 2000 ans !) ne sont pas ceux dont le niveau de vie est le plus bas. Je ne suis pas un marxiste fondamentaliste, mais il me semble que ce genre de critère a quand même quelques mérites.
J’avoue ne pas comprendre votre point 5. Il n’y aurait dans l’histoire rien entre Aristote et le socialisme, sinon la Bible. Cette vision me paraît un peu réductrice, mais supposons. Affirmeriez-vous que les mouvements ‘de gauche’ n’ont apporté QUE la haine, la division, la petite vérole et le SIDA, et certainement aussi, les écrouelles ? Il me semble que quelques avancées sociales non négligeable ne sont pas apparues spontanément, du simple jeu des institutions précédentes. Vous semblez aimer les enfants : le fait qu’ils aient cessé de descendre à la mine vous paraît-il être une progression ? Et le droit de vote des femmes, par exemple ?
Pour prévenir un éventuel malentendu : je ne suis ni socialiste, ni communiste, ni d’extrême droite, ni de droite modérée, ni du centre, ce qui me situe probablement dans des limbes innommables que je vous laisse le soin de nommer, mais m’évitera peut-être un procès d’intention.
On voit certains de vos co-auteurs décrire leurs adversaires politiques avec un vocabulaire psychiatrique. Ça leur fait au moins un point commun avec l’Union Soviétique, donc tout espoir de réconciliation n’est peut-être pas perdu :D.
Le Grand Soir socialiste, secte de « l’Homme Meilleur ».
Système totalitaire à base d’égalitarisme forcené, de pensée unique et de déni de réalité systématique afin de faire accepter aux masses ce qui est naturellement inacceptable : le remplacement de nos fondamentaux civilisationnels par un ensemble de valeurs factices et déstructurantes, voire destructrices.
Le plus grave c’est que nous assistons à l’instauration d’une dictature.
Un Führer allemand avait voulu instaurer un certain socialisme qui prenait en charge l’éducation des enfants afin de les modeler à son image et à ses idéologies…
Nos Führer socialos bien à nous sont en passe de réussir !
Je ne peux m’empêcher de faire le parallèle avec ce que nous vivons avec la théorie du genre qui est, malgré les annonces d’Ayrault, en application dans 600 écoles avant d’en généraliser l’enseignement à nos enfants pour en faire de BONS SOCIALO-DEMOCRATES !!!!
@Jocelyne
En matière de schizophrénie et de paranoïa, il faut reconnaître que vous en connaissez un rayon.
« Voilà pourquoi, si on ose ouvrir la bouche, on nous traite d’homophobe et de catho de droite ! »
Mais non voyons, les cathos de droite sont tout à fait respectables… eux.
@Xavier Nebout
« A l’attention de certains dont les yeux sont encore recouverts de boue : oui, il faut repénaliser l’homosexualité pour le salut de l’âme des esprits pervertis, de nouveau interdire la vie conjugale hors mariage pour la dignité de la femme, interdire le divorce pour la gloire des enfants, remettre l’Eglise dans l’Etat et retrouver un Roi pour la dignité de l’homme. »
Sommes-nous vraiment obligés de subir vos délirantes élucubrations au nom de la liberté d’expression ?
Où était donc NKM aujourd’hui ?
Cette absence, cette désertion, lui coûtera cher.
On s’accorde à penser que plus de 100.000 Français ont défilé aujourd’hui.
Des lors, peut-on encore concevoir de se cogner à la télévision Mélenchon et Pierre Laurent qui, à eux deux, n’arrivent jamais à réunir plus de 300 partisans ?
Beaucoup de plaisir à vous lire M. Bilger.
A la lecture de cet article, me revient en mémoire le célèbre discours à l’Athénée royal prononcé par Benjamin Constant en 1819, dans lequel, comparant la liberté des « modernes » à celle des « anciens », il expliquait que le pouvoir politique correspondant à la liberté des modernes se devait d’être limité.
La substantifique moelle de ce discours peut se résumer dans cette formule bien connue : « Que l’autorité se borne à être juste, nous nous chargeons de notre bonheur ».
En d’autres termes, ce n’est pas à l’Etat de nous dire comment être heureux. L’Etat prévenant, l’Etat moralisateur, risque d’étouffer la liberté individuelle.
Gare à « l’angélisme exterminateur » d’Alain-Gérard Slama ! Gare au « totalitarisme doux » de Tocqueville !
Que ce gouvernement arrête de vouloir tout formater et qu’il concentre ses forces sur les priorités comme les effets de la crise et le chômage. Un vaste programme qui devrait occuper ces messieurs à plein temps au lieu de se disperser dans des domaines qui relèvent de la liberté de penser.
@ Jocelyne | 02 février 2014 à 14:09
Vous écrivez « si vous preniez le temps de vous informer ? » Je réponds merci pour le conseil. Mais je ne vous ai pas attendu pour m’informer sérieusement avant de rédiger un commentaire. J’ose croire que le fait d’être titulaire d’un DEA d’histoire (ma spécialité c’est l’histoire rurale) m’a sensibilisé à la question essentielle en histoire, celle de la critique des sources.
Vous poursuivez ainsi, « je ne me fie ni aux rumeurs, ni aux apparences ». Et pourtant, quelques lignes plus loin vous tirez des conclusions hasardeuses issues de rapprochements hâtifs, sans aucun argument sérieux. Si j’ai bien compris votre « raisonnement », Luc Chatel voulait déjà introduire la théorie du genre en 2011, aidé en cela par Richard Descoings (ancien directeur de Sciences Po) qui était homosexuel. Tout s’explique grâce à vous. La conclusion est évidente. C’est le lobby gay qui est derrière (si j’ose dire) tout ça. La preuve, Descoings était sous l’influence de Deleuze (alcoolique), Foucault (homosexuel) et Derrida (tiens, vous ne lui avez pas trouvé de vice !). Vous enfoncez le clou en écrivant « On pourrait être tenté de faire des raccourcis… ». Mais c’est exactement ce que vous faites.
Vous écrivez aussi « Il faut aussi jeter un coup d’oeil sur le rapport du Syndicat de profs SNUipp – Eduquer contre l’homophobie – commandé par Vincent Peillon, et fouiller un peu dans les outils pédagogiques et pratiques proposés. » C’est ce que j’ai fait, consciencieusement. J’ai appris, entre autres choses, que l’auteur de ce rapport, Michel Teychenné, était homosexuel. Ce que vous avez curieusement omis de mentionner.
J’arrête là, car il semble inutile d’essayer de vous convaincre rationnellement que la théorie du genre n’est pas enseignée dans les écoles, qu’elle contient en fait des idées banales et largement acceptées et inoffensives. Quand bien même elle serait un jour enseignée, la belle affaire. On enseigne toutes sortes de théories à l’école, communisme, capitalisme, psychanalyse, évolution, etc. Et aucun élève n’est sommé d’y adhérer. Il doit simplement en prendre connaissance.
Sur ce je dois vous quitter pour reprendre la lecture de mon livre de chevet, « Les paysans de la Bourgogne du nord au dernier siècle de l’Ancien Régime » (1960), de Pierre de Saint-Jacob.
« Un Führer allemand avait voulu instaurer un certain socialisme qui prenait en charge l’éducation des enfants afin de les modeler à son image et à ses idéologies…
Nos Führer socialos bien à nous sont en passe de réussir ! »
Et un point Godwin pour notre sylvain dont les commentaires sont toujours aussi nuancés 🙂
@moncreiffe
« Sur ce je dois vous quitter pour reprendre la lecture de mon livre de chevet, « Les paysans de la Bourgogne du nord au dernier siècle de l’Ancien Régime » (1960), de Pierre de Saint-Jacob. »
Vingt dieux ! C’est sûr que vous ne comprendrez jamais les finesses de Najat Blaireau-Belkacem…
@ Savonarole | 02 février 2014 à 21:15
« Vingt dieux ! C’est sûr que vous ne comprendrez jamais les finesses de Najat Blaireau-Belkacem… »
C’est vrai ! En m’installant en Bourgogne, il y a quinze ans, j’ai découvert avec bonheur quelques expressions issues du patois. « Vingt dieux ! » fait partie de mes préférées, avec cette variante : « Cré vingt dieux la Marie, sors donc les trois vaches qu’on les compte ».
En effet, je ne comprendrai jamais ce qui sort de la bouche de la porte-parole (que dis-je, de l’avaleuse de couleuvres) du gouvernement. J’ai sans doute l’esprit trop épais ou trop terre-à-terre pour ça.
Sur ce je dois reprendre la lecture de Pierre de Saint-Jacob. J’en suis à la page 264, quand il écrit « La jachère mise en culture est une forme de l’anarchie, un épuisement du sol, une diminution des revenus seigneuriaux. »
http://www.france.qrd.org/texts/manifeste_lesbien1999.html
Zemmour évoque le Manifeste lesbien de 1999
http://www.itele.fr/magazines/ca-se-dispute-zemmour-domenach/theorie-du-genre-pourquoi-tant-dhysterie-17-71026
Zemmour rappelle que les Verts (dont Pompili) sont en pointe contre la famille qui a un père
http://www.itele.fr/magazines/ca-se-dispute-zemmour-domenach/les-verts-30-ans-deja-47-71020
Autain lâche ses morceaux « patriarcal » et autres, vers t= 13min40s
http://www.itele.fr/chroniques/le-duel-galzi-jusqua-minuit/clementine-autain-vs-jean-sebastien-ferjou-71062
« …le patriarcat est aussi vieux quasiment que le monde, donc on est les héritiers du système patriarcal, on n’est pas (plus ?) aujourd’hui en France les héritiers d’un système matriarcal mais il y a des résidus, des attitudes qui ont à voir avec cette histoire, avec une culture ancestrale… »
M.Bilger,
Votre billet RNH est parfait de pensée et de style.
Il me conforte dans mon choix de lecture passée de Philippe Muray, qui annonçait lui aussi, de façon implacable et brillante, la dictature effrayante qui s’installe sous nos yeux de futurs révoltés par l’horreur qui vient en rampant à peine.
Il ne faut pas exagérer et, si je suis particulièrement critique sur ces réformes de société à un moment où nous ne devrions entendre le gouvernement que sur l’économie et la sécurité à l’exclusion de tout autre sujet, je crois qu’après lecture de tous les documents du dispositif ABCD de l’Egalité, nous pouvons tous dormir tranquillement : rien de suspect, rien de dangereux, non, c’est juste empli de partialité lénifiante toute maternelle, c’est sot sans plus. Il n’y est nulle part question, en clair ou dans les contenus, d’une quelconque référence aux Gender Studies, dont la théorie du genre n’est que l’appellation fallacieuse des opposants. Il y est encore moins question d’homosexualité, à aucun moment.
Pas de quoi faire écho aux artifices de la Manif pour tous qui manipule sans vergogne les rumeurs les plus folles : non la France ne sera pas divisée par cette bêtise d’ABCD de l’Egalité. Certains ont intérêt à entretenir le mythe d’une rupture du pouvoir avec la population pour créer un climat insurrectionnel sur lequel ils espèrent prospérer.
L’ABCD de l’Egalité est un programme inutile mais non nuisible. Toutefois, il a été conçu selon une méthodologie dont le sexisme n’a été relevé par aucun média. Visitons le site de ce programme et constatons :
Maîtrise d’ouvrage : 7 personnes sont en charge de piloter ce programme, issues des ministères des Droits des femmes et de l’Education nationale. 7 femmes, pas un homme.
Conférences disponibles en vidéo : 7 conférencières, pas un homme.
Interviews disponibles en vidéo : 9 femmes, pas un homme.
Outils pédagogiques à télécharger : 10 fiches toutes signées par des femmes, pas un homme.
Il faut entrer dans les soutes du programme pour trouver des hommes, chargés des missions d’exécution parce que, quand il s’agit de mettre les mains dans le cambouis, on a encore besoin d’eux.
Rien d’étonnant, du coup, que dans les contenus proposés, la majorité porte sur la représentation féminine (Berthe Morizot, Dentelles et rubans, la Belle (2 fiches), le Petit Chaperon rouge). D’autres portent sur les rapports hommes-femmes mais aucun sur la représentation masculine. Dès la maternelle, les garçons sont priés de se soucier de l’identité féminine mais personne ne s’intéresse à leur propre identité masculine.
Bref, ces dames patronnesses estiment qu’elles sont fondées à elles seules et à l’exclusion des hommes, à définir les principes de l’égalité hommes-femmes dès l’école.
Inutile de dire qu’avec une méthodologie aussi inégalitaire, le programme va direct dans le mur. Mais on doit se rassurer, car, si la méthodologie renifle son MLF archaïque à plein nez, le contenu est inodore et sans saveur. Rien qui bouleversera l’ordre établi dans les cours d’école.
Il n’y a donc pas lieu de s’emporter sur cette fadaise.
Cela dit, face aux problèmes de notre pays, je souscrirais volontiers à un gouvernement d’où serait provisoirement bannies toutes les réformes de société. Parce que l’égalité homme-femme tout comme les moyens d’avoir des enfants quand on ne peut pas en avoir, on s’en fout. Quand on sera riche, on y repensera.
Monsieur Bilger,
Je dois dire que depuis quelque temps, quand on est de gauche, tout en restant très critique à l’égard de l’actuel gouvernement et de ses dérives, il faut bien du mérite pour continuer à visiter votre blog et se risquer à oser y laisser des commentaires.
Nous ne sommes plus dans le débat d’idées que l’on pouvait avoir avec les commentateurs « historiques » et modérés de droite et de gauche qui ont fini par déserter les lieux ou à ne plus y intervenir qu’avec une grande parcimonie.
Où sont passés Jean-Dominique Reffait, Laurent Dingli, Aïssa et alii ?
Certes il reste Véronique Raffeneau, Catherine Jacob, oursivi, Alex paulista, Christian C (qui a bien du mérite), Frank THOMAS, J.P. Ledun (que j’aime bien même si lui ne m’aime pas beaucoup) et quelques autres.
Je continue à prendre plaisir à lire moncreiffe, Camille, Lucile, même Parigoth et d’autres encore.
Mais il me devient très difficile de devoir supporter les tombereaux de haine et la caricature intolérable dont la gauche et les gens de gauche sont systématiquement devenus l’objet, l’intolérance paroxystique d’exaltés en tout genre, pour lesquels votre blog est devenu un déversoir quotidien.
Comment répondre sereinement dès lors que l’on est perçu comme un malade schizophrène et paranoïaque parce que l’on est homosexuel et que l’on se sent personnellement insulté ?
Comment supporter les propos d’un Xavier Nebout, qui comme aujourd’hui relèvent du délit, sans sombrer dans l’insulte ?
Le concept de totalitarisme est mêlé à toutes les sauces, y compris par vous-même, au risque de banaliser les régimes infâmes qui l’ont réellement mis en oeuvre.
Je ne reconnais plus votre blog et je m’y sens de plus en plus mal à l’aise.
Un billet salutaire qui remet les pendules à l’heure, aussi éclairant qu’étonnant, si ce n’est détonnant et auquel nous ne sommes pas habitués. Et pourtant quel intellectuel libre penseur n’avait pas le devoir de collecter les signes annonciateurs et avec courage d’alerter bien plus avant de la tournure prévisible des nombreux événements qui se télescopent déjà depuis des décennies et qui de ce fait préoccupent désormais le plus grand nombre, depuis le politique jusqu’au simple observateur de la société civile.
Les glissements économiques, sociétaux, et j’ose ajouter religieux, sont en mouvement depuis 1968, sans que des réponses majeures aient été apportées avec suffisamment de force, malgré les attentes sourdes. Seul un homme ou une femme visionnaire, ayant la part de génie à la puissance deux d’un de Gaulle, aurait pu sans aucun doute choisir une trajectoire autre que celle qui nous a conduits irrémédiablement là ou nous en sommes : sous respiration artificielle. Comme les plaques tectoniques qui ne cessent de se contenir, chaque secousse est désormais ressentie comme un tsunami probable dans un cycle qui va devoir désormais aller à son terme, aucune des forces en présence n’ayant la capacité à interrompre le processus, sauf à l’exploser.
A l’évidence nous devinons bien tous que ce gouvernement-là est enfermé dans ses turpitudes, et n’a pas su ni voulu regarder le réel de face. Il a parié qu’en laissant du temps au temps, les saisons se succéderaient comme dans la nature. Hélas, à l’image du climat, c’est par des l’anticipation en prévision de variations imprévues qu’il eu fallu agir sans aucun délai en connaissance de cause, des causes connues.
L’aveuglement de nos élites successives est dramatique, et leur responsabilité est grande d’avoir failli. Mais où sont donc les responsables, les coupables ? Je crains fort que nous en ayons chacun et chacune notre part en proportion de notre positionnement dans la société.
Avec la Ve qui est en train de vivre ses derniers soubresauts, nous sommes bien obligés de constater tous, que notre endormissement dans un individualisme confortable nous aura conduits à une véritable démocratie de parodie, si ce n’est à un tyrannie douce.
Dans l’Esprit des Lois, Montesquieu ne nous rappelle-t-il pas que « le « principe » sur lequel repose la démocratie est la vertu, et une certaine frugalité ». Mais qu’est ce que la vertu sinon l’éducation au Bien Commun ? Car enfin, la vertu, n’est-ce pas de penser d’abord aux autres, en cherchant le bien pour tous et pas d’abord et uniquement pour soi-même, pour ses proches ou pour ses amis ?
Les faits tels qu’ils sont progressivement nés et qui nous sautent aujourd’hui à la figure avec violence ne nous somment-ils pas de modifier sans délai nos institutions pour rendre le régime moins libre ? Moins libre aussi et surtout de disposer des consciences citoyennes ; car c’est bien d’abord là à cet endroit que nous vivons cette démocratie de parodie dans toute sa splendeur.
Ne nous dérobons pas, le réel nous montre qu’en vérité notre démocratie à été remplacée par un « un pouvoir absolu, détaillé, régulier, prévoyant et presque doux ». Ce pouvoir qui couvre la surface d’un réseau de petites règles compliquées, minutieuses et uniformes ; il ne tyrannise point, il gêne, il comprime, il énerve, il éteint, il hébète, il endort. Tocqueville l’avait déjà prédit .
Qui plus est avec pas moins de 10 600 lois, 128 500 décrets, 400 000 normes, je devine maintenant qu’il y a des dictatures sans tyran, des oppressions sans Stasi, des inquisitions sans bûchers.
Le moment est sans doute venu de tourner le dos à un système qui néglige le peuple, les peuples, à cause de sa clairvoyance, à cause même de son talent, à cause de son esprit d’entreprise, et parce que égalitariste, le socialisme reposerait sur l’illusion et peut-être l’envie.
Mais quel est donc (hélas, mille fois hélas) le probable événement inattendu qui va mettre le feu aux poudres en agrégeant les peurs diverses de chacun et de chacune ?
@ Jocelyne,
[….Le « travailler à bien penser »….]
J’adore cette citation :
« J’appelle pensée, une vue enrichissante prise par l’esprit sur la réalité » de J.Brenda
@Parigoth
« …Notre société est victime aussi d’une réelle crise de l’intelligence… »
Non pas d’intelligence, mais d’instruction car l’intelligence est là prête à l’emploi pour grandir, se grandir.
A mon avis, l’Education nationale et donc ses patrons successifs sont de grands, d’immenses coupables, de ne pas avoir permis depuis trois ou quatre décennies d’avoir « appris à apprendre » aux laissés pour compte, sans parler du minimum syndical à l’entrée en sixième.
Pour penser, il faut rompre avec les motifs passionnels. La philo peut mener à cela, mais avant, il faut lire, beaucoup lire, pour apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots (MLK).
Très tôt l’enfant sait que le monde est dangereux à vivre ! Mais ce que devenu adulte il ne sait souvent pas, c’est que ce n’est non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent en laissant faire, quand trois choses mènent le monde : l’argent, la religion et les innombrables lois.
@ Camille
« Je suis navrée que maintenant ce blog contribue à relayer à la fois prosélytisme de droite et réactions irrationnelles. »
Et cela ne vous interroge pas, Camille, que le ministre de l’Education nationale se soit mis dans la situation, l’obligation de devoir réagir à un boycott de l’école que personne dans son ministère n’a vu venir, ni su anticiper, et qui visiblement le dépasse ?
Sur un plan général, concernant ce blog.
La ligne, le parti pris de Philippe Bilger depuis des années se situe selon moi exactement dans cette phrase d’Alain Finkielkraut qui résume de façon parfaite à mes yeux le défi intellectuel, humain et moral auquel les personnes sincères et de bonne foi sont sans cesse confrontées aujourd’hui, sorte de photographie du work in progress que je fais mien sans réserve, une des plus justes descriptions de la liberté d’expression comprise comme une maîtrise et une conquête de soi :
« J’ai pesé mes mots et j’ai su à chaque page, à chaque ligne, qu’il me fallait tenir les deux bouts de la chaîne. Je devais poursuivre sans ménagement la critique du politiquement correct et combattre simultanément la tentation du politiquement abject. »
(A. Finkielkraut dans Atlantico lors de la parution de son livre : L’identité malheureuse)
@ Ludovic se référant aux commentaires de Xavier Nebout
« Sommes-nous vraiment obligés de subir vos délirantes élucubrations au nom de la liberté d’expression ? »
Eh oui, on a tendance à dire que ce qui est excessif est insignifiant, ce qui permet d’accepter bien des délires.
On a sur ce blog quelques mystiques tout droit sortis du Moyen Âge. Ce Xavier Nebout fait partie de ces spécimens.
Le simple fait qu’il puisse utiliser un PC, une tablette ou un smartphone pour écrire ses commentaires est en soi une énigme. D’habitude ce genre d’illuminé prêche dans les parcs, haranguant les badauds debout sur une caisse en bois en brandissant la Bible.
Généralement ces derniers passent devant lui sans s’arrêter, en lui jetant un regard ironique et il n’a pour tout public que quelques pigeons qui viennent picorer à ses pieds.
Alain Soral à côté est un modèle de tolérance et de modernité. 🙂
Mais au fait, c’est très facile de faire journaliste français ! :
« – Une super gigantesque méga-manifestation de plusieurs bonnes dizaines de milliers d’humanitaires merveilleuses qui donnent sans attendre de retour pour défendre l’IVG de confort. »
« – Quelques dizaines de milliers de sales fascistes barbares et arriérés tueurs de chatons qui manifestent contre la dissolution de la famille, concept du Moyen Age. »
J’ai loupé ma vocation, fastoche quand on est de gauche de réciter les slogans recuits réchauffés du catéchisme bobo intello bien-pensant de Désir, Valls, Taubira, Vallaud-Belkacem, etc.
Bon sang mais c’est bien sûr !
Où avais-je la tête ??
Depuis ce matin les socialistes jouent les vierges effarouchées. Mais comment, nous n’avions que de bonnes intentions, lisez nos textes, on n’y trouve rien de ce qui vous indigne, allons, allons, vous n’êtes que des « dames patronnesses »…
Il ne manquait plus que ce chœur de vierges socialistes dans cette gigantesque partouze généralisée pour fabriquer des enfants. Une sorte de « Lebensborn »…
Dès potron-minet Manuel Valls promet de tout revoir et se met à dos ses camarades socialistes, il se prend pour Taubira et lui mâche le travail, la malheureuse est inaudible depuis quinze jours…
A ce rythme effréné n’importe quel canasson sera élu en 2017.
Rédigé par Maitre Savonarole le 02 février 2014 à 16:12
« …Le narcissisme chez un jeune se comprend, chez un homme âgé cela devient gênant… »
Z’etes marrant vous !!… Alors, plus de tele, plus de radio, plus d’Internet… plus de spectacle pour nous distraire… on va s’emm… !!
Ah… pour info, ca n’existe plus les RG ; maintenant c’est la DCRI qui nous lit…
@Véronique Raffeneau
« Cela ne vous interroge pas, Camille, que le ministre de l’Education nationale se soit mis dans la situation, l’obligation de devoir réagir à un boycott de l’école que personne dans son ministère n’a vu venir, ni su anticiper, et qui visiblement le dépasse ? »
Maintenant, le gouvernement a au moins appris une chose : des agences ou cabinets noirs, appelons-les comme vous voulez, passent 24 heures sur 24 à concocter des rumeurs plus délirantes les unes que les autres, que la sphère internet relaie, pour faire oeuvre de déstabilisation.
Cela dit en toute connaissance de cause.
@Ludovic
Je dois dire que depuis quelque temps, quand on est de gauche, tout en restant très critique à l’égard de l’actuel gouvernement et de ses dérives, il faut bien du mérite pour continuer à visiter votre blog et se risquer à oser y laisser des commentaires.
Cher Ludovic, d’une certaine manière je comprends votre désarroi.
Comment, alors que le moteur médiatique de la pensée unique ronronne tranquillement comme un moteur de navire de croisière, que les Grands Prêtres du Vingt Heures nous disent ce qu’il faut penser, que la gauche s’est fait passer pour la référence morale disant le Bien et le Mal, des trublions, que dis-je, des hérétiques osent venir remettre tout cela en question en prétendant que la Terre n’est pas carrée ?
Et qui sont ces gueux qui viennent hurler jusque sous nos fenêtres alors qu’ils ont la chance de vivre dans le Meilleur des Mondes ?
Désolé, il faudra vous y faire : le peuple en a assez d’être réduit en esclavage et de devoir subir les caprices et les lubies des nouveaux commissaires politiques.
Mais il me devient très difficile de devoir supporter les tombereaux de haine (…)
Camille a aussi ressorti ce terme stéréotypé de « haine » employé par la gauche pour diaboliser ses contradicteurs.
Mais c’est bien la gauche qui instrumentalise la haine qu’elle met au cœur même de son action révolutionnaire et qui joue au voleur criant au voleur quand elle accuse ses opposants (réels ou ceux qu’elle désigne comme tels) de faire preuve d’une prétendue « haine ».
Ôtez-moi d’un doute, le charmant symbole du poing brandi fermé est bien représentatif de la gauche, n’est-ce pas ?
@moncreiffe
On enseigne toutes sortes de théories à l’école, communisme, capitalisme, psychanalyse, évolution, etc. Et.
Alors, pour montrer seulement les limites de votre argumentation en jouant à l’avocat du diable, je vous demande pourquoi selon ce principe certaines théories sentant le soufre – que je ne partage pas et dont je ne fais pas l’apologie – ne sont pas enseignées sous le prétexte qu’« aucun élève ne serait sommé d’y adhérer » ?
Par ailleurs vous évoquez la « psychanalyse ». Le professeur Debray-Ritzen a montré qu’il s’agissait là d’une imposture.
Une mise en garde préalable aux élèves est-elle faite par les enseignants sur la validité de cette théorie ?
@Achille
Et un point Godwin pour notre sylvain dont les commentaires sont toujours aussi nuancés 🙂
Comme si le monde politique, médiatique et autre ne se privait pas de se livrer à ce genre de comparaison à propos de tout ce qui le dérange.
« Trois choses mènent le monde : l’argent, la religion et les innombrables lois ».
Rédigé par : fugace | 03 février 2014 à 02:56
“Ce sont les passions et non les intérêts qui mènent le monde.”
Emile-Auguste Chartier, alias Alain
Je crois que c’est Alain qui a raison, et que notre continent souffre plus de manque de projets que de manque d’argent. Bien sûr un minimum d’intendance doit suivre, mais le problème ne peut pas se résumer à cela : regardez ce que la France a réalisé après la guerre. Et quiconque dirige des hommes sait qu’on ne peut pas motiver très longtemps les gens par l’argent s’ils ne se voient pas évoluer personnellement.
Mais revenons dans le cœur du sujet. Bien sûr j’ai tendance à penser comme notre hôte que les socialistes ont tort de vouloir faire de l’école un laboratoire idéologique. Les enfants ont déjà beaucoup à apprendre : parler, lire, écrire, compter, parler une autre langue… Même s’il est souhaitable de lutter contre les stéréotypes et prévenir l’homophobie, il faut y aller doucement parce que les enfants ont besoin de quelques repères au début, même s’il sont destinés à les dépasser. Par exemple, toutes les petites filles de deux-trois ans veulent s’habiller exclusivement en rose, cela ne les empêche pas de changer d’idée plus tard.
Certaines études montrent que les enfants qui ont eu un frère/une soeur du sexe opposé ont plus de facilité plus tard dans leur vie de couple. J’ai tendance à penser que c’est moins dans l’indifférenciation que dans l’amour et la compréhension des différences entre les sexes que se joue le succès des relations hommes/femmes.
Mais ce qui me rassure c’est que tout cela sera laissé à la discrétion des professeurs. Quelle que soit leur orientation politique, ils sont des professionnels qui sentent ce qui peut passer auprès des enfants sans les déstabiliser.
Personnellement, je leur fais confiance.
Il faut remarquer que la droite, dans son style, a fait bien pire pour déstabiliser la construction des enfants : par exemple, depuis les lois Pasqua elle s’attaque au droit du sol. Demander à un ado de 17 ans qui est né en France et n’a vécu qu’en France d’aller en Préfecture quémander la nationalité française, c’est une honte. Je crois que dans cette situation, à cet âge qui est celui de la révolte et de l’affirmation, j’aurais refusé d’y aller : si ce n’est pas évident dans ces conditions alors c’est que cela ne doit pas se faire.
Le Forestier chantait à l’époque :
Je suis né quelque part
Laissez-moi ce repère
Ou je perds la mémoire
Ca urge, camarad’, camara-de !
Les Ténèbres recouvrent la France. Mais les Socialistes résistent, la Lumière ne se rend pas. Les Socialistes vont opposer prochainement à ces nuages noirs la Manifestation de la Fraternité.
Oh, que ce mot fait mauvais genre, mon frère !
Sororité eut été mieux choisi ?
Et ta soeur ?
Je propose alors Adelphité ?
Les Marcheurs de l’Adelphité
@Parigoth
« la haine qu’elle met au cœur même de son action révolutionnaire et qui joue au voleur criant au voleur quand elle accuse ses opposants (réels ou ceux qu’elle désigne comme tels) de faire preuve d’une prétendue « haine ». »
Vous rejoignez la définition de la paranoïa citée ici par une intervenante.
On peut la résumer par ce schéma :
http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/PARANOIA_juin2002_fichiers/image006.gif
mais on le retrouve aussi, j’en ai fait l’expérience, chez des extrémistes catholiques (et sans doute dans d’autres religions) pour qui même la recherche de la preuve de l’existence de Dieu les met en furie, car rechercher la vérité c’est déjà douter. Ils n’ont pas besoin de preuve. Ils sont LA preuve.
C’est pénible pour moi qui suis assez pragmatique.
@Xavier Nebout
Les outils – certains d’une efficacité redoutable – existent bel et bien, à la disposition des hommes depuis la nuit des temps, et pour les aider à mieux vivre…
Mais l’homme moderne, se croyant supérieur, fait la fine bouche, à l’image d’un Certain Renard gascon, d’autres disent normand,
Mourant presque de faim, vit au haut d’une treille,
Des raisins mûrs apparemment,
Et couverts d’une peau vermeille.
Le galand en eût fait volontiers un repas ;
Mais comme il n’y pouvoit atteindre :
« Ils sont trop verts, dit-il, et bons pour des goujats. »
Si certains de ces outils étaient mis, notamment, au service de la médecine comme de la justice, les rendant ainsi considérablement plus efficaces et performantes, on pourrait faire, de surcroît, de la prévention ; ce que la médecine conventionnelle comme la justice admettent n’être pas en mesure de faire « dans l’état actuel de leurs connaissances » ; avec les terribles défaillances qui en résultent et auxquelles on n’a pas d’autre choix que d’assister, impuissants, en rage et le coeur douloureux.
L’intelligence et le bon sens voudraient qu’on redonne leurs lettres de noblesse à ces savoirs anciens dont on s’est stupidement détournés, et qu’on collabore en bonne intelligence avec leurs praticiens, pour une complémentarité efficace, et pour le bénéfice de l’humanité.
Mais notre civilisation tient dur comme fer à les ignorer, car nos intellectuels et scientifiques qui sortent des grandes écoles formatées (immense fabrique de savants-ignorants) et qui sont persuadés de détenir la science et le savoir, tiennent trop à leur pouvoir ; les professionnels des institutions concernées ont donc fait le choix de l’ignorance volontaire ; c’est ce qu’on appelle le corporatisme.
Quand on tente de les informer, ils refusent de nous entendre ; quand on propose d’autres moyens que ceux dont ils disposent – et qui les mettent en échec – ils nous rejettent, outragés.
Inconscience, irresponsabilité, péché d’orgueil et de toute-puissance, autant d’attitudes qui provoquent des régressions de connaissance et de nouvelles ignorances.
Esprit borné et suffisance qui laissent pantois et qui coûtent cher, en souffrances individuelles, en violences inutiles, en injustices ; alors que le recours à ces « outils et connaissances » permettraient de réduire les dépenses publiques de façon incommensurable, et on en a bien besoin !
Le sens de votre intervention m’autorise à citer à nouveau Bernadette Bensaude-Vincent, historienne et philosophe :
« Nous baignons dans l’ignorance ; mais il y a une forme d’ignorance qui nous donne plus de fil à retordre : c’est l’ignorance socialement construite, un « non-savoir » qui se met au service de puissants intérêts. »
Il est bien difficile de comprendre comment des hommes et des femmes peuvent refuser une aide qui est leur généreusement offerte, et on pourrait être tenté de baisser les bras, devant tant de vanité, d’orgueil, de suffisance, d’arrogance, de déni, d’aveuglement volontaire.
Mais, a dit Boileau, « Cent fois sur le métier remets ton ouvrage… »
@ bernard | 03 février 2014 à 15:26
Maintenant je comprends mieux pourquoi les ministres se sont plantés sur leurs prévisions économiques.
La raison était noble: ils n’ont pas pris en compte tous les paramètres par rejet du calcul matriciel.
Mais ils ont su remplacer les séminaires par des colloques !
@ Ludovic 3.2 00:46
Ne vous inquiétez pas, les loups finissent toujours par se manger entre eux, cela prendra le temps qu’il faudra. Patience.
En attendant, l’anonymat sur internet favorise les dérives actuelles, l’impossibilité de débattre avec des personnes qui ne sont là que pour occuper le terrain à droite toute.
Leur technique, vous accuser de tous les maux, répondre à tous les coms pour avoir le dernier mot, vous avoir à l’usure, multiplier les interventions sur tous les forums, changer de pseudos, se relayer en équipe… de la droite toute, je vous dis, et plus encore, avec affinité.
Je connais leurs méthodes, ils en disent beaucoup trop sur Twitter.
Pas grave. Ceux dont le message n’est pas la tolérance, la liberté et la fraternité n’ont rien à gagner sur cette terre, à part la satisfaction d’une petite parcelle de pouvoir imbécile, à durée limitée, car la roue de l’histoire tourne toujours.
Décidément ce pouvoir a un faible pour le redressement productif ou contre-productif !
Par ailleurs,
La Gauche n’a ni le monopole du cœur, ni celui des manifs. Et elle aura beau faire, traiter les protestataires de fachos, de renégats ou de franchouillards « rances » – comme on l’a entendu commenter hier encore sans complexe par des socialos bobos bien-pensants, qui semblaient au passage s’être approprié le temps de paroles sur toutes les chaînes – ça va continuer à ruer dans les brancards, à protester et à défiler du côté de ceux (toutes sensibilités et origines confondues) qui se font une certaine idée de la France et de la démocratie. Y compris donc chez les ex-partisans et soutiens de Pépère. En effet, leur capitaine de pédalo peut bien s’obstiner à agiter frénétiquement ses petits bras, tenter de rameuter ses troupes avec des trémolos mitterrandiens dans la voix et même aller faire la danse du ventre devant le pape, ça tangue de plus en plus à bâbord, jusqu’aux rives du pouvoir où des mutineries commencent à pointer ici ou là, d’autant que les municipales approchent et qu’il faut s’attendre à une vraie déroute socialo écolo coco !
Croyaient-ils en effet ces socialos (qui détiennent tous les pouvoirs) qu’il suffisait de traficoter les lois, détricoter et bricoler la société à leur guise, flatter des lobbies ultra minoritaires, remplacer la culture par le vide sidéral, l’enseignement par des chimères, charger la mule de ceux qui travaillent en les imposant jusqu’à plus soif, occuper les médias à colporter ou à démentir des rumeurs, ouvrir des salles de shoot, faire croire que le chômage diminue, que l’embellie est pour demain et le plein emploi à l’horizon 2025, décréter que l’homme et la femme sont interchangeables, juste une question de genre (seins et quéquettes aux oubliettes !) que la famille c’est ringard, que l’enfant est un bien meuble comme l’esclave de jadis… Toute cette daube pour duper durablement le peuple et une majorité de personnes confrontées de plus en plus à la triste réalité, aux difficultés économiques grandissantes, à la fuite de nos cerveaux, à la désillusion ou au désespoir d’une jeunesse de plus en plus privée de repères et confrontée à la décadence et à l’abandon de nos valeurs ?
Il faut bien constater que Ludovic est un exemple de tolérance notamment avec les intervenantes de cet espace dont l’une d’entre elles serait atteinte de paranoïa
et l’autre qui ne comprendrait même pas la pommade concernant les nécessaires combats des femmes du siècle dernier…
Nous avons changé de siècle ! Ignorance, paranoïa pour les femmes ne font plus partie de leurs combats !
Y vaya con dios hijo !
@ Camille
Concernant Internet et les officines noires, je vous propose de méditer cette information extraite de :
« Théorie du genre : aux origines de la folle rumeur » – Caroline Brizard – Le Nouvel Observateur – 30-01.
« A titre d’illustration, il suffit de relever le nombre de « j’aime » enregistrés sur la page Facebook de JRE 2014. Ils sont passés, en cinq semaines, de 45 le 19 décembre à 15.936 le 29 janvier. »
* JRE: Jour de retrait
Entre le 19 décembre et le 29 janvier vous avez eu des jours où le ministre de l’Intérieur a totalement confondu sa mission d’assurer la sécurité avec celle d’un pousseur de débat, virevoltant d’une conférence de presse à une autre, mobilisant la puissance publique et l’appareil d’Etat, saturant l’espace médiatique pour obtenir par la force un arrêt favorable du Conseil d’Etat.
Par ailleurs, le mariage pour tous et ses conséquences inévitables, PMA, GPA, le genre comme un des socles de l’enseignement primaire étaient-ils à ce point des revendications prioritaires et au cœur des urgences de la société ?
Les expérimentations à l’école, dont il est question dans ce débat, sont-elles à ce point utiles, nécessaires et décisives quand des enfants rentrent au collège sans maîtriser la lecture et l’écriture, et que pour ceux-là la question de savoir s’ils peuvent être pilotes de ligne ou hôtesses de l’air ne se posera même pas, vu que d’entrée ils sont et ils seront enfermés dans une logique d’échec et d’exclusion ?
Vous écrivez : « Je suis contre le RNH. Contre le « redressement de la nature humaine » dont ce pouvoir s’est fait une dangereuse spécialité. »
Mais mon esprit retors est convaincu que cette démarche a un double avantage :
– elle impose cette bande comme des parangons de vertu.
– plus grave : elle conditionne le citoyen pour qu’il se soumette à cette autorité détentrice du « vrai » et du « juste ».
Je persiste à dire que le système que nous subissons depuis longtemps mais qui aujourd’hui se découvre totalement, n’a qu’un objectif, supprimer la démocratie (les diverses réformes électorales, élections européennes, intercommunalité, introduction d’un quota féminin obligatoire… en sont une preuve supplémentaire).
Une doctoresse nous informe de ce que « les manuels (?) scolaires sont truffés de stéréotypes ».
« Avec l’ABCD de l’égalité, consultable par tous (?) les enseignants peuvent trouver des outils* pour aborder les inégalités sociales entre les femmes et les hommes avec leurs élèves ainsi que l’homophobie, tout comme il en existe par ailleurs pour aborder le racisme, le handicap…
Elle écrit aussi que « croire est plus fort que voir ». En effet, nous avons déjà eu la théorie de la supériorité dite de race qui s’est lamentablement effondrée.
Cette brave doctoresse nous précise que les enseignants ne sont pas formés, pire, « n’ont jamais entendu parler de genre »… (pour ce dernier point, je vais enquêter auprès d’une copine de ma fille venant d’obtenir un master sur le sujet).
Au XIXe étaient les inégalités de genre :
non droit de vote ; dot pour le mariage entre des familles possédantes ; instruction moyennageuse réservée ; diktats. Bref la femme comme exemple de l’handicapé avec ce fond de supériorité dévolu aux abbesses et autres sinistrées de la vie humaine affective ! rejoignant le fameux « croire est plus fort que voir ».
* (se référer à la fameuse boîte à outils détenue par le locataire de l’Elysée).
La tribune est consultable sur Rue89 –
Madame Céline Petrovic – Docteur en Sciences de l’Education.
Si j’avais le temps et si cela n’avait pas été fait avant moi par Burke, j’écrirais un éloge du préjugé.
On nous dit que les stéréotypes sont obligatoirement mauvais (c’est bien ce que sous-entendent les expressions comme « lutter contre les stéréotypes »). Ce biais contre les préjugés est… un préjugé d’intellectuels méprisant la sagesse populaire.
Il n’y a aucune raison que les préjugés soient systématiquement faux. Les préjugés peuvent être ou faux ou vrais, il se trouve juste que ce sont des jugements collectifs légués par l’habitude. Mais les jugements personnels peuvent tout aussi bien être erronés.
En réalité, il y a plus de chances que les préjugés soient vrais : on peut espérer que l’épreuve du temps permette de valider certains jugements erronés.
En tout cas, une certitude : les préjugés sont utiles à ceux qui les transmettent et propagent, sinon ils disparaîtraient pour cause d’inutilité.
J’ajoute que tout le monde a des préjugés, car aucun homme ne peut juger de tout par lui-même.
Alors changez vos habitudes : plutôt que d’être indulgents avec vos préjugés et sévères avec ceux des autres, essayez donc l’inverse.
@Camille
Ceux dont le message n’est pas la tolérance, la liberté et la fraternité n’ont rien à gagner sur cette terre, (…)
Je reconnais ne pas être tolérant – cette fausse qualité artificielle – même si je m’efforce de m’exercer sans toujours y parvenir à la vertu de charité, mais je vous demanderai d’avoir la gentillesse de nous expliquer ce que viennent faire ici la « liberté » et la « fraternité » (vous avez oublié l’« égalité »).
Mais dans les faits, en laissant la logomachie de côté, ne sont-ce pas les gens qui n’avaient que ces mots à la bouche qui se sont vautrés dans le sang à partir de 1789, au point d’en arriver par exemple à être les premiers dans l’histoire « moderne » à théoriser et à appliquer le génocide, et donc le crime contre l’humanité qui servira de matrice à ceux que l’on sait, à travers le génocide des Vendéens, pour ne pas évoquer d’autres choses pas très ragoûtantes ?
Et de nos jours, en sautant par-dessus d’autres turpitudes du même acabit, est-il normal que, si l’on n’est pas « de gauche », on soit considéré comme un sous-homme, comme un chien, qu’on soit vilipendé et calomnié, qu’on soit privé de liberté (d’exercer certains métiers, de s’exprimer sur les ondes, de dire la vérité etc.) et qu’on se fasse agonir d’injures (« fasciste », « nauséabond » et autres noms d’oiseaux) dès que l’on tente par exemple de contester les dogmes à la mode ou les idées reçues ?
C’est cela, la « fraternité » ?
Je n’ai pas attendu les polémiques outrancières qui déferlent en ce moment sur la France pour dénoncer la dérive des programmes et des activités scolaires. Je l’ai publiquement dit, je l’ai écrit aussi.
L’Ecole ne remplit plus que très partiellement et assez mal sa mission première : apprendre les savoirs fondamentaux aux enfants de notre pays.
Plus le temps passe et plus ce que je ne cesse de dénoncer depuis des décennies s’aggrave : la multiplication d’apprentissages secondaires et non formateurs, l’invasion de l’éducation au détriment de l’instruction, dérive fondée sur l’idée absurde que l’instruction ne serait pas éducative.
La polémique actuelle sur « les ABC de l’Egalité » ou sur la « théorie des genres » marque une étape importante dans une dérive amorcée dès longtemps, sous les gouvernements de gauche comme de droite.
Certes, il y a beaucoup de phantasmes et de peurs irraisonnées chez les parents tout à coup affolés à l’idée qu’on va expliquer à leurs enfants qu’il n’y a plus de filles, plus de garçons, mais un sexe unique et interchangeable.
Certains, habiles à exploiter les craintes les plus invraisemblables, s’en donnent actuellement à cœur joie en lançant de folles rumeurs qui prennent d’autant plus facilement que la situation économique et sociale du pays fragilise les consciences et favorise les angoisses individuelles et collectives.
Cet épisode, venant après les restrictions des prestations familiales, la facilitation du recours à l’IVG et le mariage homosexuel vient confirmer un grand nombre de nos concitoyens dans la certitude que ce gouvernement, impuissant et incapable, fait diversion en agitant des réformes qui touchent à ce qu’il y a de plus sensible dans la vie privée des citoyens.
Les frasques ridicules de Monsieur Hollande, son mépris affiché de la décence et du respect humain le plus élémentaire dans sa vie privée sont un élément de plus dans ce vilain décor.
Selon la règle que je me suis fixée et que j’ai toujours suivie tant dans ma vie privée, publique que professionnelle, je refuse de mêler ma voix au concert discordant des peurs et des accusations sans fondement.
Il n’est pas vrai, comme le bruit en court, que des adultes viennent expliquer à l’école maternelle comment se masturber. Il est mensonger de prétendre que les instituteurs sont invités et forcés à expliquer à leurs élèves qu’une fille est semblable à un garçon.
Mais ce qui est bien réel en revanche, c’est que dans le dessein sans doute louable de faire triompher l’égalité entre les garçons et les filles et de lutter contre des stéréotypes dépassés, on est en train d’aller trop loin, sous la poussée de groupes organisés autour d’une idéologie soi-disant progressiste qui confond égalité et similitude.
Le gouvernement lui-même, à commencer par sa porte-parole, la ministre des femmes Najat Vallaud-Belkacem, a beau tenter de le nier, tout un chacun en quelques clics peut vérifier que le discours de cette dame il y a deux ans n’était pas aussi édulcoré que celui qu’elle tient aujourd’hui, tout comme celui de Monsieur Peillon, d’ailleurs.
Les « ABC de l’égalité » que j’évoquais plus haut sont bel et bien inspirés, presque décalqués sur le programme LGTB d’il y a une quinzaine d’années.
Et la « ligne Azur » ouverte par le ministère pour que s’y expriment les jeunes gens et les jeunes filles en difficulté sur le plan affectif et sexuel – qui en soi est un outil intéressant – est actuellement utilisée à des fins beaucoup plus discutables.
En effet le ministère vient d’y mettre en ligne un questionnaire, adressé aux collégiens préadolescents qu’il est loisible de consulter sur internet pour se faire une opinion exacte du dérapage qu’il constitue..
Qui peut, après une dérive aussi absurde, faire encore mine de s’étonner de l’inquiétude qui parcourt en ce moment notre pays déjà si éprouvé par la crise ? Qui hystérise le peuple français ? Qui le divise ?
La charte de la laïcité selon Vincent Peillon (extrait) :
« On ne pourra jamais construire un pays de liberté avec la religion catholique, mais comme on ne peut pas non plus acclimater le protestantisme en France comme on l’a fait dans d’autres démocraties, il faut inventer une religion républicaine. Cette religion républicaine, qui doit accompagner la révolution matérielle, c’est la laïcité, c’est pourquoi d’ailleurs au début du 20ème siècle on a pu parler de religion laïque, de foi laïque et que la laïcité voulait être la création d’un esprit public, d’une morale laïque et donc l’adhésion à un certain nombre de valeurs »
Tant de fanatisme, d’intolérance et de cynisme, cela fait froid dans le dos !
Pitoyable attitude de Guaino hier soir dans « C à vous », incapable de s’expliquer sur l’emploi du terme de « barbarie » qu’il avait cru judicieux de devoir employer pour désigner « le mariage pour tous », il en a perdu ses moyens et s’est enfui devant Jean-Luc Roméro, qui n’est pourtant pas un ténor de la gauche.
M. Guaino, qui avait cru intelligent de déclarer face à Marine Le Pen en novembre dernier sur BFMTV à propos de Nicolas Sarkozy « Sachez au moins que s’il n’avait pas été là, il n’y aurait plus de démocratie en France, plus de démocratie en Europe et plus de démocratie dans le monde », pas moins, n’a pas supporté que M.Romero lui lance « Oser parler de ‘barbarie’ à la télévision en évoquant la nouvelle société avec le mariage pour tous, je ne sais pas si vous vous sentez un peu ridicule, barbarie, c’est quand même hallucinant, terrible de la part d’un élu de la République. »
Le terme « barbarie » aurait été sorti de son contexte pour ce has been du sarkozysme en froid avec J.F. Copé.
Comme si le terme même de « barbarie » pouvait se justifier dans un quelconque contexte.
Guaino a claqué la porte du plateau, ajoutant le ridicule à l’inepte.
@Mary
Excusez-moi, je peux pas m’en empêcher…
Entre-temps, bien sûr que ce que vous relatez et citez, c’est un petit peu comme l’histoire avec l’Être Suprême, c’est du côté de la dégelée…
J’ai eu bien trop, comme laïcard atavique, à souffrir par l’injonction des religions.
Un de mes aïeuls ne dut-il pas, pour combat au XIXe siècle, exiger son enterrement dans le drapeau tricolore , puisqu’il s’opposait ainsi qu’à la mode rare de l’époque parmi les moyens rares de l’époque à l’utilisation des deniers rares de l’époque qu’il fallait remettre pour l’édification onéreuse d’un clocher dans une commune terreuse, pauvre, qui réfléchit aujourd’hui au maintien de l’église quand même bâtie maintenant devenue délabrée, même si le ramassage scolaire et l’urbanisation de 11 parcelles en lotissements pour des nouveaux intrus y préoccupent bien plus. C’est si vieux tout ça !!
Souffrir avec la religion, c’est pour moi divorcer parce que l’on n’est finalement pas assez catholique, être expulsé de son logement parce que l’on n’est finalement pas assez protestant suivant comme l’institution protestante héritière conçoit le bien hérité par don…, ensuite avoir à s’opposer aux intransigeances religieuses de toutes obédiences comme aujourd’hui, et comme cela relativise les manières qu’opèrent la foi, les mœurs exposées en doctrine de sauvegarde trop loin de toute moralité, les mœurs dites comme injonction pour autrui, et l’opposition systématique que cela entraîne, la convulsion dramatique provoquée, et l’excroissance de ce drame que démontre la « manif pour tous » exemplaire dans la manière de la convulsion et la convocation des non concernés !
Vous êtes parmi les provocatrices.
Personne ne veut attenter à la famille.
Mais pourquoi faudrait-il attenter aux sans familles ?
Quand même, la dénonciation de la misère des mœurs, y’en a un peu marre parce que cela ne dépasse pas la limite de la dénonciation de la misère hors les mœurs, parce que l’élévation qui se propose en disant qu’il suffit de faire comme on a fait, ou comme on a connu, cela ne tient pas au-delà de pour soi, cela ne tient pas pour autrui.
Faut-il être un grand savant pour le savoir ?
C’est tout de même pas compliqué de s’en rendre compte !!
Sûr que Peillon, pour moi il lui en manque sous la semelle, quand on écoute son prêche, j’en suis d’accord, sans en être sûr, parce qu’il ne suffit pas de mettre en comparaison des doctrines.
Y’a quand même de quoi se rouler dans le drapeau tricolore, non ?
Non, non, non, votre froid ne fait pas argument…, alors couvrez-vous peut-être ?
Je doute fort que les petits enfants ré-moulés au système scolaire, ne se fichent pas éperdument des formatages proposés par ce système, à moins que, par avance, ce système ne les aient pour ainsi dire sélectionnés afin qu’ils ne se démettent pas de l’enseignement qui mieux que les formater, plus prosaïquement les promeuvent.
Que le système éducatif distancie, cela est bien certain, mais qu’il puisse rameuter, ce serait tout de même un comble !
Il faudrait, Madame et au moins, que soit proposé avec ce système un tout petit peu d’émancipation, pas grand-chose, et en toute décence pas l’obligation faite de comprendre la nécessité qu’il y ait à appréhender certaines distances irréconciliables.
Alors…, la laïcité peut-être, même fût-elle mal story-dite par un ministre !
Faut quand même avouer que ce qu’il raconte et comme vous transmettez, c’est pas grand-chose de factuel, c’est même à bien y regarder rien du tout, ce qui oblige quiconque à supposer et dériver en Foi, ni plus ni moins qu’en suivant comme les doctrines s’emploient, chacune de leur côté, sans encore rien dire, et comme vous ne dites pas.
On peut remplacer le mot Laïcité par les mots Foi Qualifiée, et cela marche merveilleusement.
Votre goût à reléguer le savoir dans l’excellence d’une minorité, autant que cela vaut remettre l’ignorance dans une majorité qui n’en peut mais, cela fait froid dans le dos.
@Parigoth
Vous alors, heureusement que l’on ne se comprend pas ! Comme vous dites, dès qu’on agite du côté de « La Nature Humaine », peu de chance que quiconque ne s’entraîne pas, en ce qui le concerne, subjectivement au fond, même si c’est avec des extériorités qui se présentent comme autant d’objectivités comme avec Mengele, du côté de ce que les détachements que ces objectivités entraînent pour lui-même, vers quelques attachements. Mes attachements vont à gauche, c’est discutable, et j’en suis désolé tant que cela n’est pas d’avance rédhibitoire… alors ici sujet au détachement pourrait-on dire !!
Citation exacte des propos de Henri Guaino dans l’émission C à vous.
«… Ce qui nous conduit à une forme de barbarie, c’est de détruire systématiquement les institutions qui nous permettent de vivre ensemble»
«En touchant au mariage, on ne touche pas simplement aux droits d’une partie de la population mais on bouleverse tout l’ordre de la filiation pour la totalité de la société, donc la société a quelque chose à dire. Si M. Hollande avait été un vrai président de la République, comme François Mitterrand, il aurait organisé un référendum et demandé au peuple de trancher parce que c’est une question qui concerne tout le monde.
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Il me semble que toute personne ayant un minimum de compréhension de la langue française peut parfaitement saisir dans quelle acception HG a employé cette expression « forme de retour à la barbarie ».
Par ailleurs, il était manifeste que Romero, dans ce débat comme à l’accoutumée, n’était venu que pour défendre son pré carré de militant LGBT, oubliant qu’il est aussi parlementaire et donc élu du peuple, contrairement à Guaino, qui lui tenta vainement de recentrer le débat sur la notion d’intérêt général. Concept qui semble être à des années lumières de la jugeote orientée et sectaire d’un JLC.
Merci à Franck THOMAS et Mary Preud’homme pour les précisions apportées dans leurs dernières interventions. Elles sont éclairantes sur la manière dont on procède pour transformer la pensée d’intervenants en extrayant de courtes expressions sorties de leur contexte.
Ils montrent ainsi la manière utilisée pour « hystériser » les comportements, par l’usage d’attitudes provocatrices sous l’apparence d’un propos exprimé tranquillement en sachant qu’il ne pourra que susciter des réactions brutales à des situations difficilement acceptables par le vis-à-vis, pour ensuite les exploiter au détriment de leur auteur qui n’aurait pas eu le comportement « soft » raisonnablement attendu…
Quant au lien sur le site de Franck THOMAS, il permet de montrer que le tableau est quant à lui le symbole même de la provocation qui ne peut que faire réagir des parents estimant à bon droit qu’il n’appartient pas à l’école d’interférer dans ce domaine relevant de l’intime : Jules Ferry doit s’en retourner dans sa tombe !
Je ne vous connais pas suffisamment Monsieur Bilger pour savoir si vous avez toujours prôné la limitation de la sphère d’influence de l’école dans l’éducation des enfants mais j’ai par contre la certitude que ce n’était pas la position de la droite française il y a quelques années et la mauvaise foi dont font preuve certains hommes politiques qui reprennent vos arguments, à moins que ce ne soit le contraire, me sidère.
Les mêmes qui militaient pour le retour des leçons de morale à l’école et la transmission, toujours par l’école, des valeurs républicaines (à ma connaissance, l’égalité en fait partie mais peut-être pensez-vous que cette notion ne concerne pas l’égalité homme/femme qui relèverait du féminisme raisonnable ou pas), les mêmes qui s’inquiètent tellement du développement du port du voile et de leur libre arbitre en ce domaine, ainsi que d’une manière plus générale, de l’incompatibilité d’un islam rétrograde avec nos valeur d’égalité homme/femme, vous expliquent aujourd’hui doctement, comme vous, que l’école, c’est fait pour instruire, c’est-à-dire apprendre à lire, écrire et compter, et que le reste relève de l’éducatif et donc des familles.
Et si dans ladite famille, on ne lit pas, et qu’on pense que la place des filles c’est derrière un évier en train de faire la vaisselle, qu’elles sont destinées par la nature ou la volonté de Dieu à se marier et à avoir des enfants et n’ont donc pas besoin d’apprendre un vrai métier, qu’une femme qui montre son visage ou ses cheveux ou ses jambes, n’est qu’une p… qui ne mérite aucun respect et qu’une épouse doit obéir à son mari, tant pis.
Ne permettons surtout pas à l’école d’ouvrir d’autres horizons aux enfants issus de telles familles, et surtout pas aux filles.
D’ailleurs, à ce compte-là il ne faut pas non plus enseigner la théorie de l’évolution, ce n’est après tout qu’une théorie qui chagrine encore beaucoup de croyants, ni ce mensonge éhonté des Américains qui prétendent avoir marché sur la Lune, et je ne parle pas de la Shoah pour ne pas atteindre le point Godwin.
Où finit l’instruction et où commence l’éducation, après tout il y a plein de familles qui ne croient à rien de tout cela.
Et ne me dites pas que je suis caricaturale, mon quotidien, professionnel rassurez-vous, ce ne sont pas des jeunes gens en mal d’identité sexuelle, mais des garçons qui sont persuadés d’avoir le droit de commander leur soeur ou leur petite amie voire leur mère, des hommes qui vous expliquent qu’ils ont frappé leur femme parce qu’elle l’avait bien cherché mais qu’ils l’aiment, ou des maris à qui les policiers doivent expliquer que le devoir conjugal ne rend pas légal le viol.
Alors peut-être que maintenant que vous êtes à la retraite, vous n’êtes confronté qu’à des familles où on discute avec ses enfants, entre la poire et le fromage, des derniers avatars des théories de l’acquis et de l’inné, avant de demander à la demoiselle de la famille si elle envisage de faire Sciences Po ou médecine après le bac, mais si vous sortiez de votre tour d’ivoire vous verriez que dès qu’on quitte certaines sphères, la société française est loin d’être idéale s’agissant de l’égalité homme/femme et qu’il n’est pas sans intérêt d’essayer de lutter contre certains stéréotypes et que comme ces stéréotypes sont justement véhiculés dans les familles, c’est forcément à l’école de le faire.
Dites-moi, si vous voulez, que vous n’approuvez pas tel contenu des ABCD de l’éducation, précisez quelles sont selon vous ces évidences naturelles que ce programme nierait, mais de grâce ne venez pas aujourd’hui contester à l’école le rôle fondamental qui lui a toujours été reconnu dans notre République, à savoir transmettre certaines valeurs jugées essentielles par notre société, au nombre desquelles figure ou devrait figurer l’égalité des droits mais également des chances des hommes et des femmes.
@ BABYFOOT | 05 février 2014 à 21:45
Le problème n’est pas l’objectif: je pense que l’ultra majorité des gens pense comme les féministes que les hommes et les femmes sont égaux en droit, et comme les associations LGBT(IS…) que toutes les personnes doivent être respectés de la même manière quelle que soit leur préférence sexuelle.
La problématique serait plutôt
– en expliquant trop tôt aux enfants que leur identité sexuelle est en partie définie par eux-mêmes, ne va-t-on pas les perturber et les troubler en leur demandant de répondre prématurément à une problématique qui les dépasse encore ? Ne va-t-on pas faire que tel ou tel enfant va être rejeté par les autres ? Ne va pas s’accepter ? La définition biologique a le mérite de l´évidence et de la simplicité.
– en incitant les collégiens à se connecter au site pour adultes « Ligne Azur – Identité, orientation et santé sexuelle » qui leur fait se demander à partir de onze ans ce qu’ils préfèrent entre la sodomie, la masturbation croisée, les filles, les garçons, les deux, les garçons déguisés en filles, etc. le ministère de l’Education est-il dans son rôle ? Ne va-t-il pas plus perturber que rassurer les adolescents tracassés par la chose ?
– en gommant systématiquement les différences entre les hommes et les femmes parce qu’elles seraient la cause des inégalités actuelles, ne va-t-on pas au-delà de ce qui est louable ? On peut lutter pour l’égalité hommes/femmes sans souhaiter que les femmes soient toutes en pantalon avec du poil aux pattes et les hommes en fuseaux à faire de la GRS avec la grâce d’un éléphant.
Bref, on a l’impression que ces interrogations sur le genre risquent, pour rassurer quelques LBGT qui ont souffert dans leur jeunesse de leur confusion intrinsèque, de faire perdre leur repères à beaucoup de préadolescents qui ne sont pas mûrs pour ces questions.
Et la « lutte contre les stéréotypes » prône l’identité pure au lien d’expliquer le concept d’égalité dans la différence, de complémentarité.
C’est comme si, avant de vous apprendre la table d’addition et de multiplication, je vous obligeais dès le primaire à comprendre la définition mathématique d’un anneau.
Pour la division on passerait aux corps (dont le plus simple où 1+1=0) et pour la représentation décimale par les nombres réels, et donc par Cauchy, la complétude et la diagonale de Cantor.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nombre_r%C3%A9el
Le tout en interdisant toute analogie avec les cas simples de la vie de tous les jours.
Bourbaki au primaire, je vous garantis le résultat final !
Brillante démonstration de l’enveloppement pratique de la société par une pensée fasciste, rouge mais fasciste. Bientôt des jeunesses socialistes à l’image des jeunesses hitlériennes ?
Souvenons-nous que A.H est arrivé au pouvoir démocratiquement.
« Papa porte une robe » !
Il n’est pas à poil ?
« Maman est femme de ménage »
les profs la prennent pour une demeurée !
Comme elle a des difficultés pour payer la cantine, ils ont empêché ma copine de venir manger : elle est restée dans la cour.
Il faut former d’urgence les enseignants à l’égalité…
Bonjour,
Je suis également contre cette décision de RNH. Toutefois, l’éducation sexuelle devrait se faire à l’âge de la puberté. Enfin c’est mon avis.
Il eut fallu proposer un « Contrat d’Union Laïque » ayant les mêmes droits et devoirs civils que le mariage.
Cordialement