La morale low cost est une internationale.
On y tombe facilement. Moi-même j’ai dû, plus d’une fois, y succomber.
Quand on n’est pas exigeant avec soi-même, le risque est en effet l’éthique à bon marché.
Dénoncer mécaniquement, en humant l’air du temps, revient à se donner l’apparence d’un moraliste de pacotille.
Le climat du prétendument correct est dévastateur et les complaisances infinies qu’on a à l’égard de soi indécentes.
Une féministe comme il convient va succéder, sur RMC, à une féministe pas comme il faut, une progressiste bon teint à un électron libre parfois décapant, Roselyne Bachelot à Brigitte Lahaie. La seconde sera parfaitement capable de démontrer qu’ancienne ministre, rien de ce qui est médiatique ne doit lui demeurer étranger mais il y a cependant comme un trouble, un malaise. Aurait-elle dû accepter ?
Jean-Louis Debré, dans son dernier livre très personnel sur sa présidence du Conseil constitutionnel et certaines personnalités qu’il a croisées, bien connues ou admirées, par exemple son père et Jacques Chirac, donne, tout au long des pages, des leçons de République, de rigueur, de gravité et de tenue. Il a accepté pourtant de présider et d’animer sur Paris Première un divertissement humoristique.
La lumière trop vive sur lui aujourd’hui, comparée à l’éclat retenu d’hier, lui a-t-elle fait perdre la mesure et le bon sens ? Ou bien estime-t-il que le saut radical d’une fonction prestigieuse à une prestation histrionique le laisse dorénavant totalement libre ? Il y avait déjà eu des signes avant-coureurs de cette mutation ou dégradation dans ses échanges avec Léa Salamé.
Pour Roselyne Bachelot comme pour lui, sans aller au fond des choses, la morale low cost a encore frappé pour faire valider ces incongruités. Après tout, pourquoi s’abstenir ?, on ne fait rien de mal !
J’ai dit que c’était une internationale, en l’occurrence une polémique américaine avec Jonathan Franzen et un diktat français avec Publicis.
On a reproché à l’écrivain d’avoir déclaré « qu’il n’avait pas beaucoup d’amis noirs » et « qu’écrivant sur des personnages il avait besoin d’aimer une personne pour écrire dessus… d’avoir l’expérience directe d’avoir aimé une catégorie de personnes – une personne de couleur différente, une personne très religieuse, des choses qui clivent vraiment… » et qu’à défaut, « il est très difficile d’oser ou même juste de vouloir écrire du point de vue de cette personne » (slate.fr).
Rien que de très banal de la part d’un grand créateur qui est partisan, dans l’alternative au coeur de l’invention romanesque, de la branche naturaliste, réaliste, de connaissance par le terrain plutôt que de l’élaboration et de l’imagination autonomes, purement fictionnelles. Pourtant, à la suite de ses propos, une controverse fondée de la part de leurs contempteurs sur la morale low cost.
Maurice Lévy, patron de Publicis, a contraint un membre de son directoire, Kevin Roberts directeur de la filiale Saatchi§Saatchi « à prendre congé de Publicis Group avec effet immédiat » en raison de « la gravité de ses propos…pour avoir fait un commentaire contraire à l’esprit du groupe publicitaire » sur la parité hommes-femmes. Maurice Lévy a adressé un message interne à ses quelque 80 000 employés dans le monde pour signifier que « la diversité et l’intégration sont des impératifs sur lesquels Publicis ne négociera pas » (Le Figaro).
Quel était donc le crime intellectuel, professionnel commis pour engendrer un ton aussi courroucé et martial ? Qui évidemment n’avait pas été celui de Publicis quand Maurice Lévy, ayant gagné 3,92 millions d’euros en 2015, s’était retrouvé avec un méga bonus de 16 millions d’euros autrement choquant mais lui très vite justifié par la société !
Kevin Roberts, certes avec un zeste de vulgarité, avait considéré que pour le rapport hommes-femmes, « ce putain de débat est dépassé » et que « l’ambition des femmes n’est pas verticale, c’est une ambition intrinsèque, circulaire, d’être heureuses. Alors elles nous disent : « Nous ne nous évaluons pas avec les critères selon lesquels vous, dinosaures idiots, vous vous jugez…Je ne pense pas que le manque de femmes à des postes de direction soit un problème ».
Branle-bas de combat pour ces appréciations à la fois singulières mais à discuter, voire à approuver.
Pourquoi ce tintamarre aux USA et à Paris ?
Parce que l’indignation fondée sur la morale low cost est formidablement rentable. Peu importe la substance intrinsèque des dires, leur pertinence, leur lucidité. Il est profitable immédiatement, sans s’interroger, de pourfendre un écrivain connu qui ose proférer cette monstruosité « qu’il n’a pas beaucoup d’amis noirs » alors qu’il en désirerait pour créer à leur sujet, et cet Américain trop franc louant les femmes mais pas au nom des bons critères. Ceux de l’obligatoire éloge de la parité et de l’allégresse par le métier !
Cet étouffement par le « correct » décrété est un désastre. Le Bien, dans le propos, n’est plus suffisant. Il est fondamental qu’il soit d’une certaine sorte, avec la tonalité recommandable, le conformisme adéquat et la pente admise. A force, c’est l’exercice même de parler qui va devenir périlleux.
Dénoncer le racisme, ce n’est pas assez. Il faut aussi avoir « des amis noirs ».
Respecter les femmes, c’est trop peu. Il faut aussi adhérer à ce que le féminisme dominant, soft ou vindicatif, édicte comme parole d’évangile.
Comme elle est douce et belle, cette morale low cost !
Elle sert à se persuader, pour soi ou contre les autres, qu’on est quelqu’un de bien à peu de frais.
Aujourd’hui Philippe Bilger nous fait la morale.
Après avoir dénoncé le politiquement correct, il dénonce le moralement correct à partir d’exemples qui n’ont strictement rien à voir les uns avec les autres sauf pour deux d’entre eux.
Concernant Jean-Louis Debré et Roselyne Bachelot on peut considérer que ces deux personnages après avoir exercé de hautes fonctions publiques seraient tenus à une certaine réserve, un comportement empreint d’une certaine sobriété qui s’accordent mal avec les émissions de divertissement. A l’inverse on peut considérer qu’ayant tourné une page et renoncé à toutes fonctions publiques ils sont parfaitement libres de leurs faits et gestes. Ces deux positions peuvent se défendre et je ne vois pas en quoi l’une serait plus moralement « correcte » que l’autre.
Concernant un écrivain qui dit ne pas avoir beaucoup d’amis noirs, il n’est pas interdit de relever que cet auteur constate que la couleur de la peau est un facteur discriminant dans ses amitiés, ce qui ne signifie pas qu’il soit pour autant raciste, cet état de fait reflétant sans doute une situation sociologique qu’il n’est pas interdit de relever. Il n’y aurait rien d’étonnant par exemple qu’un milliardaire reconnaisse qu’il a pas beaucoup d’amis pauvres. Cela reflète simplement, si l’on peut dire, la faible mixité des milieux sociaux.
Pour ce qui concerne le dernier cas, le discours est clairement misogyne. Ce qui m’est personnellement insupportable dans le propos «l’ambition des femmes n’est pas verticale, c’est une ambition intrinsèque, circulaire, d’être heureuses» c’est son caractère général, toutes les femmes seraient ainsi, génétiquement en quelque sorte, et c’est en cela que la misogynie est proche du racisme. Non, cher Philippe, dire cela ce n’est pas faire preuve de respect à l’égard des femmes. Certaines femmes peuvent penser ainsi. Il en est qui pensent différemment. Elles méritent autant le respect que les premières.
En fait dénoncer le politiquement correct ou le moralement correct est le plus souvent un confort. Cela permet de discréditer son contradicteur et de dire voyez comme je suis courageux moi qui ne pense pas comme la masse du troupeau, qui n’ai pas peur d’avancer des idées originales… Qu’elles soient justes est une autre histoire.
Comme elle est douce et belle, cette morale low cost !
En fait, c’est même tout simplement ce qu’en d’autres temps on eût appelé la tyrannie.
Il y a même une chanson à succès sur la question.
« Jonathan Franzen grand créateur », il faudrait quand même voir. Mais bon, c’est affaire d’appréciation personnelle.
Le moins que l’on puisse dire c’est que Jonathan Franzen a répondu un peu sottement à la question qui lui était posée.
Même Steevy Boulay ou Loana du Loft auraient mieux répondu à une telle question.
D’ailleurs il me semble que les soi-disant détenteurs de la « morale low coast » ne se sont pas contentés de critiquer ces propos, certains ont donné de vrais arguments puisés dans l’œuvre de l’écrivain et facilement vérifiables pour ceux qui l’ont lu. Ça m’est arrivé.
Que ses défenseurs, il en a eu, ne se sont pas dispensés de souligner la légèreté et la naïveté du propos.
C’est dire à quel point il peut paraître surprenant de vouloir distinguer là des promoteurs de la « morale low caost » à qui une dimension essentielle ferait défaut, de détenteurs du « bon sens », et donc de cette dimension essentielle.
Et rassurez-vous Monsieur Bilger, il n’existe aucun diktat qui impliquerait pour tout le monde ait l’obligation d’avoir « des amis noirs ».
En tout cas, la dernière fois que j’ai vérifié, ce n’était pas dans les tuyaux.
A force de demander l’ouverture d’un monde sans désir masculin, les néoféministes obtiendront un monde sans femmes autres que virtuelles.
Leur puritanisme loufoque leur fait transformer toute préférence beaufisante mais inoffensive de la part d’un petit notable politique parisien en une agression généralisée de toutes les femmes par la violence masculine.
Préventivement, l’avant-garde de ces dames laisse présager la création d’un futur délit de « robophilie »… de là à une interdiction des « robots sexuels »…
http://www.clubic.com/robotique/actualite-785198-web-summit-interdire-robotphilie.html
La question n’est en fait pas nouvelle, si l’on se réfère aux « Métamorphoses » d’Ovide et au mythe de Pygmalion et Galatée.
Quant aux propos de Kevin Roberts, il me paraissent d’une totale justesse ; connaissez-vous beaucoup de femmes qui ne diraient pas : « pour moi, ce qui compte, c’est le bonheur et l’amour ».
Kevin Roberts a, à coup sûr, entendu et réellement écouté des femmes.
Freud, en son temps, avait justement soulevé la question (dans « Malaise dans la civilisation ») de savoir pourquoi, au fond, les femmes n’aimaient pas la « civilisation », alors qu’elles ne pouvaient qu’en attendre des avantages…
Quant au « marketing », pur théâtre (et rien d’autre) d’un ordre marchand totalitaire, il ne saurait, évidemment qu’être « moral ».
Les « intellectuels » médiatiques, y compris le micro marquis de Sade de province (Onfray) ont bien compris les avantages et les revenus afférents à de telles postures…
Est-ce la Belle ou la photo qui est liftée?
Bonjour,
En janvier 2015, tout le monde était Charlie et la liberté d’expression était érigée en principe imprescriptible. Il était possible de caricaturer Mahomet sans vergogne, de bouffer du curé à volonté, de se moquer à gorge déployée d’une personnalité politique, quel que soit son sexe où ses origines.
Dix-huit mois plus tard, les mêmes qui se targuaient d’être Charlie sont les premiers à pointer un doigt tremblant d’indignation sur ceux qui osent formuler un avis ou même simplement une petite plaisanterie sur certaines communautés qui sont devenues intouchables.
Une petite phrase un peu caustique, peut-être un peu méchante, mais l’humour est souvent méchant il suffit d’écouter nos humoristes pour s’en convaincre, et aussitôt, avant d’avoir compris ce qui vous arrivait, vous êtes taxé d’antisémite, d’islamophobe, d’homophobe ou de gros macho pour peu que vos propos heurtent la sensibilité à fleur de peau de certains beaux esprits qui d’apôtres de la liberté hier se sont commués en commissaires du peuple aujourd’hui.
Coluche et Pierre Desproges aujourd’hui seraient cloués au pilori. Comme disait ce dernier « On peut rire de tout mais pas avec n’importe qui ». Cette phrase est plus actuelle que jamais.
Écouter le patron de Publicis dont la société a longtemps et encore maintenant prôné la femme-objet, le culte du luxe et de la vanité, s’ériger en donneur de ce genre de leçon de morale est assez savoureux.
Il s’est constitué une nouvelle morale. Elle ne se compose plus d’un corpus de règles tendant vers une cohérence interne, mais d’un ensemble disparate de singularités dogmatiques obligatoirement admises, le contenu de cet ensemble variant lui-même selon les groupes et les individus. La dérogation à l’une de ces singularités est traitée par ceux qui s’en réclament sur le mode du blasphème. Opposer le délit de blasphème à une opinion qui pourrait par ailleurs tenter de se défendre, de s’étayer, voire de se prouver par des arguments conséquents, est éminemment confortable. Il ne nécessite pas d’être argumenté, jeter l’anathème suffit. Il suffit d’ouvrir les yeux pour voir quotidiennement des exemples de cette nouvelle pratique.
Pour être clair et ne pas me faire apprécier pour ce que je semble dire, l’écœurante création du terme droits de l’hommiste en est un exemple flagrant. C’est tout prêt à être opposé à quiconque invoque, pas nécessairement de manière exclusive ou bornée, le respect de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen ou d’une de ses descendantes, dont chaque article peut être discuté et son application dans la vie pratique critiquement scrutée. Le droit de l’hommiste est un des noms du blasphémateur.
« Une féministe comme il convient va succéder, sur RMC, à une féministe pas comme il faut, une progressiste bon teint à un électron libre parfois décapant, Roselyne Bachelot à Brigitte Lahaie. La seconde sera parfaitement capable de démontrer qu’ancienne ministre, rien de ce qui est médiatique ne doit lui demeurer étranger mais il y a cependant comme un trouble, un malaise. Aurait-elle dû accepter ? »
Une ex-star du porno remplacée par une ex-star de la politique. Finalement quoi de plus normal ?
Attention M. Bilger, en vous attaquant à Publicis, vous vous attaquez à Elisabeth Badinter et à son mari, deux icônes de la gauche bien-pensante et certainement également deux soutiens financiers de poids du PS.
M. Lévy n’est que leur obligé. D’où certainement sa décision purement marketing (on essaie de se donner une bonne image).
J’ai consulté la fiche Wikipédia de RMC – à toutes fins utiles, je précise à l’intention d’agecanonix et de des collègues en la matière, que l’académicien et le philosophe Michel Serres est un enthousiaste de Wikipédia comme collection de connaissances, entreprise « non gouvernée par des experts » de connaissance partagée Cf. au besoin Ici – On ne saurait en effet tout savoir et il est généralement conseillé de se renseigner lorsqu’on souhaite s’exprimer sur un sujet dont on ne maîtrise pas toutes les composantes. Qui dit « se renseigner », ne dit pas « sans prendre la peine de vérifier au besoin ». Par ex. dès lors qu’on pense en tirer un argument décisif, ou simplement par habitude.
Ayant appris ainsi que RMC était une radio catégorie E, j’ai consulté également les catégories de radios en France et ai découvert que la catégorie E s’appliquait aux radios commerciales généralistes à vocation nationale ; entrent dans cette catégorie les quatre radios généralistes nationales (Europe 1, RTL, RMC et Sud Radio) qui étaient désignées radios périphériques avant 1982 puisqu’elles émettaient en grandes ondes depuis des émetteurs situés à l’étranger : Europe 1 depuis Felsberg en Sarre (Allemagne) ; RTL depuis Junglinster au Luxembourg ou encore Sud Radio (France) qui diffusait depuis Andorre ; RMC proche de Roumoules (Alpes-de-Haute-Provence), bien que de droit monégasque, possède son émetteur en territoire français.
J’ai ensuite consulté la fiche Wikipédia de Brigitte Vanmeerhaeghe, dite Brigitte Lahaie, née en 1955 et où un cliché de 2014 la donne pour plus âgée que Roselyne Bachelot, née en 1946, qui accompagne l’article de PB. Doit-on en conclure que le porno hardcore dont la filmographie est impressionnante, conserve moins que le politique ? En tout cas, sa fiche dit qu’elle s’est bien sortie du « ghetto du X » bien que les émissions qu’elle anime restent centrée sur « la libération sexuelle ».
Mme Bachelot va donc passer de Direct 8 rebaptisé D8 en 2012 qui est une chaîne plus ou moins généraliste de la TNT et qui à la rentrée 2016 sera rebaptisée encore Canal 8 sous le logo C8 (graphiquement, ce logo est une inversion du précédent) où elle co-animait avec Laurence Ferrari un talk show à l’américaine, à RMC.
« Aurait-elle dû accepter ? »
Au-delà de la question du féminisme, certains ont peut-être pensé que remplacer une star du X qui a également commenté l’épreuve d’équitation des J.O de Londres en 2012 par une ancienne élève d’un pensionnat de bonnes sœurs, pouvait contribuer à nourrir l’imaginaire de l’auditeur, et l’ancien ministre de la Santé a peut-être pensé qu’elle pouvait ainsi continuer à contribuer à préserver la santé publique, qui sait.
Ceci étant, l’émission devra elle aussi changer de nom. Peut-être que « Roselyne, l’Amour et Vous » serait tout aussi suggestif sinon davantage que « Lahaie, l’Amour et Vous » pour les gens qui ignorent que « chevaucher la haie » désignait autrefois l’activité magique nocturne. Et après tout, pour les Grecs, l’Aurore n’avait-elle pas des doigts de rose ? 😉
Mais la vraie morale, notamment le respect des morts et en particulier ceux qui sont morts pour défendre la patrie, ne concerne pas tout le monde.
Après la pitoyable commémoration du centenaire de Verdun, voici l’ossuaire de Douaumont transformé en arène par Pokémon Go.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/08/05/97001-20160805FILWWW00095-l-ossuaire-de-douaumont-transforme-en-arene-par-pokemon-go.php
Les cultureux de gauche et les financiers internationaux se rejoignent dans l’abjection.
Comme elle est douce et belle, cette morale low cost !
Elle sert à se persuader, pour soi ou contre les autres, qu’on est quelqu’un de bien à peu de frais.
En fait, il faut avant tout comprendre que cette morale « low cost » est plutôt une véritable anti-morale.
Toute société, de la plus primitive à la plus évoluée, a besoin de tabous soit pour survivre, soit pour des besoins de contrôle social.
En 1968, une gauche libertaire a fait exploser les tabous de la « morale bourgeoise » et s’est ensuite adonnée aux comportements les plus débridés et les plus contestables.
Quand cette génération, ayant déjà accaparé le pouvoir des « idées », a commencé à accaparer le pouvoir politique, elle a été obligée de reconnaître qu’il lui manquait une assise de respectabilité lui permettant de donner des leçons à ses contradicteurs et de se poser de façon publique en parangon de vertu, surtout dans ses interventions médiatiques.
Elle a donc créé de toutes pièces le mythe du racisme, il fallait oser le faire, en France, un des pays pourtant les moins racistes de la planète, mais qu’importe, plus c’est gros, mieux ça passe.
Bien entendu, ce prétendu « racisme » va bien au-delà d’une adhésion aux thèses de Gobineau, de Paul Bert voire de Jules Ferry, il s’agit plutôt d’un grand fourre-tout permettant de loger tout et n’importe quoi sous des prétextes aussi ridicules que futiles dans l’unique but de diaboliser qui l’on veut.
Cette crainte d’offenser le nouveau Grand Tabou a même poussé la profession de la pâtisserie à devoir renommer certaines de ses spécialités.
Le racisme a été érigé au rang de crime suprême, ce qui fait qu’il suffit à un voyou de proclamer « ch’uis pas raciste » pour se croire absous du reste et pour se faire passer pour quelqu’un de fréquentable et de sympa…
Ce système de diabolisation tous azimuts se retrouve également avec la dénonciation de multiples « phobies », servant désormais à judiciariser certaines réactions, alors qu’en principe une phobie ne devrait relever que du seul domaine médical.
Ainsi, la cynophobie n’est en rien la haine des chiens mais simplement la crainte des chiens, par exemple celle éprouvée par les postiers suite à quelques expériences malheureuses.
Mais de nos jours, dès que nous ne sommes pas d’accord avec tout ce que l’on cherche à nous imposer, ou simplement réticents, nous sommes supposés n’éprouver que de la haine.
Le meilleur des mondes…
@ Marc GHINSBERG | 05 août 2016 à 09:15
Pff ! Et la prochaine fois vous direz l’inverse !
Que quelques gourous décident de ce qui est à la mode pour l’ensemble de la planète est une évidence communément admise.
Que quelques personnes décident de ce qui est bien ou mal pour l’ensemble de la planète est particulièrement inquiétant, mais ne me paraît pas moins vrai…
Cette « morale low cost » a un nom : le puritanisme
Ce puritanisme, qui se mondialise, est une production de la moraline calviniste US, avec son hygiénisme, son prohibitionnisme, son écologisme, ses refoulements majeurs, et se trouve facilement reconnaissable par le tabou du toucher… ou alors après lavage de mains et douche intégrale.
Rien à voir avec nos habitudes gallo-latines.
D’accord avec Marc Ghinsberg pour trouver ridicule cet homme qui prononce des généralités sur l’ambition des femmes. Il fait d’une opinion personnelle un aphorisme quasiment nietzschéen, comme s’il savait, lui, « ce que veulent LES femmes ». À mon avis, il ne méritait pas de perdre son job pour autant, tout le monde dit parfois des bêtises, surtout si on isole des phrases de leur contexte. Mais, avec la manie des élites de toutes vouloir penser la même chose, ce qui serait ennuyeux c’est qu’on le croie, et qu’on décide donc d’en haut quelle ambition est légitime pour une femme, une « vraie ».
Quant à Roselyne Bachelot et Jean-Louis Debré, je ne leur trouve pas énormément de tenue. Pour moi, ce sont des zouaves. Ce n’est pas donné à tout le monde de rester classe quand on s’encanaille.
Enfin, il y a vraiment du racisme à se valoriser avec « un ami noir ». Il faut aussi avoir dans sa collection « un ami » juif, arabe, homo, syndicaliste CGT, immigré de fraîche date, un ancêtre opprimé politiquement, une mère célibataire, un addict, un handicapé, j’en oublie sûrement, mais ça sert de passeport dans la société bien-pensante. En Angleterre maintenant tous les couples de ma génération ont des enfants qui n’articulent pas et qui ont pris un accent à la limite du cockney, pour ne pas faire trop blanc- Sloane Square- public school. On les reconnaît tout de même, peut-être justement à ça, mais c’est un gage de soumission presque obligé pour eux vis-à-vis de la morale dominante.
Cette morale low cost est une morale du paraître et de l’uniformisation, une morale clanique. Le surmoi du groupe sert d’ersatz au surmoi individuel. Elle prescrit qui peut faire partie du sérail ou qui doit en être exclu. Il y a toujours eu des clans, mais leur pluralité les rendait peut-être moins totalitaires. C’est le côté : tous-au-pas-garde-à-vous-et-pas-une-tête-qui-dépasse et le jugement moral à la clef qui m’inquiètent, et plus encore la récupération politique : deviennent dissidents les gens qui pensent par eux-mêmes, même sans enfreindre la loi.
La morale low cost, celle dont on peut en changer après usage, selon le climat général, et qui surtout n’engage à rien.
Simple posture confortable pour rester dans le groupe des faiseurs d’opinion à peu de frais.
Cette morale low cost est le dernier avatar dégénéré de la morale plus noble qui était celle des libres penseurs d’autrefois.
Libres penseurs qui ayant évacué l’hypothèse de Dieu, cherchaient dans une morale strictement humaine à mettre l’Homme au niveau du divin.
Il est arrivé ce qui devait arriver, une morale humaine, trop humaine, ne pouvait que se réduire à un conformisme bien ridicule, et les libres penseurs d’autrefois philosophes sont devenus de petits faiseurs d’opinion politiciens, journalistes ou responsables d’associations vivant de la morale low cost.
Il est intéressant de remarquer que c’est au moment où la gauche à perdu la bataille des idées dans à peu près tous les domaines, qu’elle se réfugie dans la petite morale quotidienne.
Et les faiseurs d’opinion de gauche sont les nouvelles chaisières qui imposent une pudibonderie aussi ridicule que celle d’antan.
Avec un minimum d’humour, au sujet de l’ambition verticale ou pas des femmes, on pourrait dire à Maurice Lévy qu’il n’y a donc jamais eu de promotions canapé dans son entreprise de 80 000 personnes !!
Bon, ben je conseille à ses employés de ne pas sucrer leur café avec le sucre fourni par l’entreprise.
« Dénoncer le racisme, ce n’est pas assez. Il faut aussi avoir « des amis noirs » »
Ayant vécu et travaillé 21 ans en Afrique noire, dont 165 millions de Nigérians pendant seize ans, j’avais de nombreux amis noirs, je ne suis pas raciste.
Nombre de ces amis noirs africains par contre ne se cachaient pas, eux, d’être racistes et trouvaient la chose normale.
Ce qui m’a d’abord frappé en rentrant en France définitivement fut de découvrir qu’on parlait beaucoup de racisme, dont une organisation appelée SOS Racisme, un sujet totalement ignoré en France à mon départ en 1954.
En 1951/52 la Cité Universitaire était alors pleine d’étudiants africains dotés de bourses d’étude généreuses que nous leur enviions sans pour autant les haïr. Seule objection, ils monopolisaient les jolies brunes et, surtout, blondes, auxquelles nous ne pouvions offrir qu’un ticket de métro pour les sortir et un coca-cola pour les attendrir. Pas de taxi ni de champagne pour nous, pour eux si. Senghor, Houphouët-Boigny, Monnerville, Eboué, Ahidjo et nombre d’autres Africains gouvernaient la République sans que les Français s’en étonnent et s’en offensent.
Puis j’ai parlé de racisme avec beaucoup de nos concitoyens qui se veulent, violemment et verbalement, antiracistes, dont tous les membres de ma famille restés, eux, en France.
Famille pour laquelle bien entendu j’étais un horrible colonialiste, un peu la honte de cette très vertueuse famille antiraciste située unanimement à gauche, d’autant plus que j’affichais sans honte mon gaullisme. Ils m’imaginaient vêtu de khaki des pieds à la tête, chaussettes de laine repliées au-dessous du genou, long short jusqu’au dessus du genou, saharienne bardée de poches, bottes de cuir à la teutonne, casque colonial probablement hérité de Stanley, Livingstone ou Savorgnan de Brazza et schlag à la main, vestige récupéré au Ghana ou au Cameroun du temps où ils étaient encore des colonies allemandes.
Jouant les étonnés je posais à tous les trois mêmes questions :
– combien d’amis noirs avez-vous,
– combien d’amis noirs avez-vous invités à déjeuner,
– combien d’amis noirs avez-vous hébergés chez vous.
Réponses pratiquement à 100 % : « aucun ! ».
Toujours basée sur mon expérience africaine, j’avais bien une quatrième question en tête mais ai jugé que je ne pouvais pas aller fouiller dans l’intimité de mes interlocuteurs.
Un « aucun » donc suivi de mon ironique, et un tantinet hypocrite : « alors pourquoi êtes-vous antiracistes ?… silence vertueux et visiblement indigné en guise de réponses.
Bien entendu ma réplique, déjà sournoisement prête, était facile : « donc vous êtes racistes, pas anti ! »
Il serait intéressant de poser les mêmes trois questions à tous les antiracistes proclamés de France et de Navarre sous forme de sondage.
Un de plus.
Il est à parier que le résultat serait encore pire que le pourcentage de popularité de François Hollande.
@sbriglia
Écouter le patron de Publicis dont la société a longtemps et encore maintenant prôné la femme-objet, le culte du luxe et de la vanité, s’ériger en donneur de ce genre de leçon de morale est assez savoureux.
Mais il n’y a là aucune contradiction, tout cela est parfaitement logique si nous savons que la morale véhiculée par ces communicants est une morale inversée, destinée à subvertir la société à partir d’images à caractère anodin en apparence mais cherchant à banaliser des notions que le grand public aurait autrement vomies si elles avaient fait l’objet d’une propagande grossière (cf. Gramsci et la subversion culturelle).
Par exemple, même des gens qui refuseraient de regarder certains films à la télévision parce qu’ils considéreraient que cela irait à l’encontre leurs principes seront, à l’occasion des films publicitaires, alors que l’attention et la méfiance sont relâchées, frappés par surprise par une brève séquence d’images suggérant certains comportements qu’ils réprouveraient autrement.
La répétition quotidienne de ces messages ne fait qu’en renforcer le pouvoir de nuisance, y compris et surtout sur les enfants.
Il s’agit de créer un Homme Nouveau, bien docile, ayant adopté les bonnes habitudes de consommation, bien formaté au politiquement correct dernier cri, n’osant surtout pas sortir des clous en remettant en cause le vu à la télé, croyant sur parole le prédicateur du vingt heures, répétant comme un perroquet les mantras à la mode, et au final votant bien, y compris quand la situation devient insupportable, tout cela sans douleur et de façon inconsciente sans même avoir besoin de faire appel aux techniques coercitives employées il y a plusieurs dizaines d’années par certains régimes totalitaires.
Le comble du cynisme est de faire payer ce conditionnement par la redevance télévision ou bien par l’achat des produits ou des biens vantés par la publicité par des gens qui seraient carrément opposés au contenu des messages diffusés.
Bien entendu, nous pouvons nous demander qui tire les ficelles – y compris à l’échelon international – de ce qu’il faut bien appeler une manipulation des esprits.
Mais ceci est une autre histoire…
@ Paul Duret
Si l’idée était de rappeler que Robert Badinter et son épouse sont liés à Publicis, je pense qu’il y a pour vous une urgence décisive à vous muscler un peu le cerveau, puisque vous parlez de poids.
Deux imbécillités en deux phrases. Faites-nous savoir s’il y a une loi qui interdit d’être lié à Publicis.
En quoi Mme Badinter et Robert Badinter sont-ils des icônes de ce que vous appelez la gauche « bien-pensante » ? Vous avez juste utilisé une facilité d’esprit. Enfin d’esprit, c’est pour vous être un peu agréable.
Deuxièmement, si vous aviez un minimum de culture politique, vous sauriez que le soutien financier des organisations politiques est borné par une législation.
Deux yeux, deux oreilles et un organe qui les commande… des fois.
Il y a une panne quelque part. Mais bon, vous faites comme vous voulez.
Fichtre je viens de m’apercevoir que je n’ai pas d’ami noir, ni arabe ni chinois, j’ai peur d’être hors normes ?
S’agissant de Jean-Louis Debré, je l’ai entendu un jour dans une émission télévisée imiter maladroitement son ami Chirac. C’était tout à fait ridicule et grotesque alors qu’à l’époque il était encore président du Conseil constitutionnel. Se donner de cette façon en spectacle pour un personnage de ce rang est tout à fait déplacé. Qu’a-t-il besoin aujourd’hui de dévoiler des anecdotes qui n’intéressent personne ?
Faire du fric ?
Mon gendre est kabyle, ma belle-fille chinoise, ma femme allemande et je suis d’origine italienne. Mais je suis dans la détestation féroce de l’Islamisme proche du nazisme, destructeur de civilisations mésopotamiennes, marchand d’horreur mise en scène jusqu’à dix fois, in vivo. Qui suis-je ? Un pauvre français, en butte aux lubies d’une société droguée.
Je suis corse, je fais la différence entre un musulman et un islamiste, et j’avertis ce dernier que je ne tolèrerai aucun écart de conduite. Qui suis-je ? Un nazi aux yeux de M. Valls et de la France droguée.
Alors, je n’aime plus la France, dans un cas comme dans l’autre.
Pire que la morale low cost, le complotisme et la paranoïa nous infiltrent.
On prête des intentions aux supposés puissants, la censure serait partout, le groupe Bilderberg aurait envahi l’Irak…
Morceaux choisis et commentés :
« Coluche et Pierre Desproges aujourd’hui seraient cloués au pilori. »
Rédigé par : Achille | 05 août 2016 à 11:02
Pas du tout. Avec du talent, on est tout de suite plus libre…
« Attention M. Bilger, en vous attaquant à Publicis, vous vous attaquez à Elisabeth Badinter et à son mari… »
Rédigé par : Paul Duret | 05 août 2016 à 11:14
Pour l’avoir un peu côtoyée il y a quelques années, je peux vous dire qu’Elisabeth Badinter est une femme délicieuse, parfois illuminée mais toujours pétillante.
Elle n’est pas du genre à aimer les béni-oui-oui.
Ça va, la France c’est pas le Cambodge, on peut dire ce qu’on veut.
Quant à ceux qui se font virer, grand bien leur fasse, quand on veut être libre il faut savoir en payer le prix et ne pas quémander son traitement. Cette leçon vaut bien un fromage.
Et c’est pas nouveau :
Tant pis si t’es dans la débine
T’avais qu’à êt’ dans la mafia
Un coup d’sourdine
Deux sous d’combine
Et t’avais ton rata
https://www.youtube.com/watch?v=J-d7Cvh0twQ
@agecanonix
« Pff ! Et la prochaine fois vous direz l’inverse ! »
Les vieillards et les comètes ont été vénérés pour la même raison : leur longue barbe et leur prétention à prédire les événements.
Jonathan Swift
Publicis : Mme Badinter née Bleustein-Blanchet, actionnaire de référence, détient 7,5% du capital soit : 1 693 193 titres – valeur en temps réel : 1 milliard 113 millions d’euros (source Boursorama ce jour à 17h15).
A défaut de rayonnement en politique, ça donne quelque pouvoir à l’interne. Impossible de croire que M. Maurice Lévy décide seul en matière d’esprit de société.
@ Marc GHINSBERG | 05 août 2016 à 09:15
« …c’est en cela que la misogynie est proche du racisme »
Dites Marc, vous vous rendez compte de ce que vous écrivez le plus sérieusement du monde ?
En écrivant cela, vous relativisez le racisme et vous le ramenez à un simple rejet, ce qu’il n’est pas.
La misogynie est le rejet de la femme, souvent après y avoir goûté pour le meilleur et pour le pire.
Le racisme c’est quand même autre chose que le rejet, c’est la négation de l’autre.
La misogynie exacerbée a provoqué la mort de quelques milliers de sorcières au Moyen Âge, le racisme exacerbé a provoqué la mort de millions d’individus, hommes et femmes, au cours des siècles.
Je rejoins la saveur relevée par sbriglia | 05 août 2016 à 11:05.
Pour en revenir au thème de Monsieur Bilger, effectivement comme le dit Marc Ghinsberg, nous nous trouvons dans la dénonciation du « moralement correct », lié à l’à-peu-près du « bas niveau » d’exigence.
Tout le problème vient de ce que l’on ne se réfère plus à des principes, directeurs de pensée, de conscience, par essence permanents et intangibles à travers le temps. En quelque sorte un démarquage laïque du décalogue, dûment complété par une vision a-religieuse de la société et des individus qui la composent en tant que citoyens.
Ces principes posent par définition des limites qu’il convient de ne pas franchir. Et une fois les limites franchies, il n’y a plus de limites. Alors l’Homme joue les apprentis-sorciers, comme actuellement au plan scientifique avec la volonté de créer artificiellement un génome humain complet, le relativisme ou les bons sentiments servant de paravent moral au franchissement des limites.
Où l’on constate que le progrès, intellectuel, scientifique comme moral ou éthique, s’oppose au progressisme « sans foi ni loi » tout en reposant sur une bonne conscience toujours autosatisfaite.
Roselyne Bachelot ancienne ministre de l’Environnement, plutôt que de s’intéresser à ce qu’il aurait fallu entreprendre pour améliorer la qualité de la vie des Français et accessoirement celle des plantes et animaux qui concourent à notre bien-être, n’eut de cesse de pourfendre les fonctionnaires de son administration suspectés d’être tous des « verts ».
Elle s’est reconvertie dans la gaudriole pour les nuls, terrain où elle excelle !
Quant à la morale low cost… savez-vous que la majorité des multinationales ont créé des comités d’éthique de peur d’être prises pour cibles par les ONG qui pourraient monter en épingle la moindre défaillance du respect des règles du politiquement correct !
Tocqueville a tout dit et beaucoup mieux que moi sur « l’égalité des conditions » et le risque de despotisme qui en découle…
@ Claude Luçon | 05 août 2016 à 16:04
Eh oui, de nombreux Français marchent à côté de leurs pantoufles et l’égoïsme, s’il avait une odeur empoisonnerait nos villes. La conséquence se manifeste par l’invasion désordonnée et violente que nous vivons. Résultat : combien de milliers de nos Françaises vivent l’enfer pour s’être données aux mâles exotiques en recherche d’allocations gratuites et le reste.
La classe politique dite de Gauche nous a bâillonnés et nous a catalogués de racistes pour le grand plaisir de nos envahisseurs qui pour la plupart sont génétiquement des racistes !
Si quelqu’un créait l’association SOS FRANCE, serait-il subventionné par l’Etat ?
Le premier antifrançais de France se trouve à l’Elysée comment voulez-vous que ses courtisans et son entourage ne le soient pas !
Combien de temps nous reste-t-il pour ne pas être tous éliminés ?
@ Exilé | 05 août 2016 à 16:42
« Bien entendu, nous pouvons nous demander qui tire les ficelles – y compris à l’échelon international – de ce qu’il faut bien appeler une manipulation des esprits.
Mais ceci est une autre histoire… »
Je partage une fois de plus vos sentiments et interrogations.
Quant à l’autre histoire… un pays comme le nôtre ne permet pas d’en parler et pourtant nous savons qui, pourquoi et comment… mais chut nous sommes les prisonniers de nos dirigeants réels ou masqués ! En quelque sorte du bétail !
Mon espoir personnel, pour l’humanité, est que je souhaite que le peuple asiatique ne se laisse pas ficeler par ceux qui ont asservi l’Occident !
@Tipaza | 05 août 2016 à 15:48
« Avec un minimum d’humour, au sujet de l’ambition verticale ou pas des femmes, on pourrait dire à Maurice Lévy qu’il n’y a donc jamais eu de promotions canapé dans son entreprise de 80 000 personnes !!
Bon, ben je conseille à ses employés de ne pas sucrer leur café avec le sucre fourni par l’entreprise. »
La fiche « Harem » sur Wikipédia explique :
« Les derniers grands harems (ceux que désigne le terme en particulier) sont les harems des sultans et pachas de l’Empire ottoman. En présence du sultan, les femmes étaient tenues de parler à voix basse et elles devaient communiquer par signes. Le harem était un univers clos où les femmes étaient propriété du sultan.
Le harem des sultans ottomans était une société presque autonome, organisée et hiérarchisée où pouvaient se tramer toutes sortes de complots. Le poison pouvait servir en effet à éliminer une rivale ou à éliminer des prétendants à la succession et permettre à ses propres enfants de devenir à leur tour sultan.
Pour la plupart, les femmes venaient du Caucase. C’étaient des prisonnières de guerre ou des personnes qui avaient été vendues par leur famille à un marché aux esclaves. Aucune n’était musulmane, car sous le règne des Ottomans, il était interdit d’asservir une personne de cette confession.
Chaque femme choisie par le sultan parmi les dizaines de concubines ne peut avoir qu’un fils. Ensuite le sultan ne peut plus la toucher, mais devra avoir d’autres concubines pour produire de nouveaux enfants mâles et protéger la dynastie. Les princes héritiers vivent aussi dans le harem. À son décès, l’aîné de ses fils survivants devra faire assassiner par strangulation ses demi-frères avec des cordelettes de soie. Sur l’autel de la raison d’État, de nombreuses passations de pouvoir se sont ainsi cruellement passées jusqu’au XVIIe siècle.
Durant le règne de Soliman, le rôle du harem devient beaucoup plus politique sous l’influence de son épouse ukrainienne, initialement esclave favorite qui, telle l’exception qui confirme la règle, va donner au Sultan plusieurs enfants mâles. Elle va aussi transformer le harem en antichambre du pouvoir et l’utiliser pour imposer un « règne des femmes » qui durera plus d’un siècle et demi. Le harem devient alors un véritable État dans l’État où les fonctions les plus anodines comme le service du café devient un enjeu politique.
Le nombre de concubines passe alors à plus de 600 femmes, mais le plus grand harem était situé à Cordoue pendant l’époque du califat occidental. Il regroupait 5000 personnes, tous rôles évoqués plus haut confondus. »
Donc 80 000 c’est beaucoup même pour un lupanar des temps modernes. Gageons que la plupart des femmes de l’entreprise ont accédé par leurs seules compétences aux postes qui leur sont confiés.
« L’ambition des femmes n’est pas verticale, c’est une ambition intrinsèque, circulaire, d’être heureuses. Alors elles nous disent : « Nous ne nous évaluons pas avec les critères selon lesquels vous, dinosaures idiots, vous vous jugez… Je ne pense pas que le manque de femmes à des postes de direction soit un problème ».
L’ambition de chacun lui appartient. A mon avis, la masse, hommes ou femmes, veut être heureuse je ne dirais pas sans pouvoir mais même, parfois, sans liberté. Seulement, on accole cette attitude à des groupes, femmes entre autres, peu valorisés.
Enfin, « veut » être heureux, comme « veut » le pouvoir, ou autre, c’est beaucoup dire. Incline à, voudrait bien… La volonté est rare, qui implique choix, adaptation, constance. Et alors, on se rehausse en disant qu’au moins, dans tel ou tel groupe, c’est pire, sans compter qu’on communie dans le préjugé. Il est vrai que la dénonciation moutonnière du préjugé ne vaut guère mieux. Qu’est-ce qui vaut d’ailleurs quelque chose dans tout ça ?
Une morale pas low cost ? Ne pas faire aux autres ce qu’on ne voudrait pas qu’ils vous fassent, essayer de ne pas avoir de préjugés, laisser les créateurs créer, entre autres.
Ah oui, puisqu’on cause littérature, quel monde où on reproche à un auteur de ne créer que sur son petit cercle et où on dénigrera ou ignorera la littérature de l’imaginaire !
Si on veut de l’imaginaire, contemporain, français, écrit en grand style classique, fantastique, au large souffle, parfois caustique, où l’auteur aime et respecte les femmes tout en les connaissant intimement (est-ce que des femmes voudront le lire pour autant ?) et se permet quelques scènes sexuelles qui ont leur nécessité dans le texte et sont décrites comme le reste avec beauté (est-ce que les hommes, présumés plus sexuels que les femmes, vont le lire pour ça ?), il faut lire… « Le cycle des contrées » de Jacques Abeille, en commençant par le tome 1, « Les jardins statuaires ».
Ah oui, l’auteur, qui écrit en ethnologue, psychologue autant que styliste, a une morale qui en vaut la peine, et à part un… préjugé pour les nomades contre les urbains, mais bien naturel pour un esprit voyageur et qui équilibre en somme le préjugé, plus courant, inverse, tout est délectable. J’envie le lecteur qui découvrira son oeuvre… Hum, comme ce n’est pas une grande maison d’édition qui l’édite, il ne faut peut-être pas trop attendre avant de l’acheter.
A lire et à relire. A déguster. Je souhaite à chacun et de beaux rêves nocturnes et des rêves diurnes guidés par un enchanteur.
@ Alex paulista | 05 août 2016 à 17:37
« Pas du tout. Avec du talent, on est tout de suite plus libre… »
Rien n’est moins sûr. Il n’y a rien de pire que le talent pour susciter l’aigreur de jaloux qui s’efforceront de réduire votre liberté d’action. C’est valable chez les humoristes comme chez les politiques et finalement dans la vie de tous les jours.
Curieux que vous ne vous en soyez pas aperçu.
Aujourd’hui, alors qu’on descend dans la rue par millions sous les objectifs des caméras et en présence du président de la République pour soi-disant défendre la liberté d’expression, il est interdit d’affirmer (publiquement) que hommes et femmes sont, à quelques menus détails anatomiques près, différents. Interdit !
Ce n’est pas de la morale, low cost ou pas, ce n’est même pas de l’idéologie, c’est du dogme. Ceux qui contreviennent au dogme sont des blasphémateurs.
C’est ainsi.
Ils sont punis en conséquence.
La liberté d’expression est totale pour ceux dont les propos sont conformes au dogme. Nulle pour les autres.
Et pas seulement en matière sexuelle. Il y a bien d’autres exemples.
Autrement dit, on assassine la liberté d’expression en prétendant la défendre.
Quelle étrange situation !…
@ Tipaza
« La misogynie exacerbée a provoqué la mort de quelques milliers de sorcières au Moyen Âge, le racisme exacerbé a provoqué la mort de millions d’individus, hommes et femmes, au cours des siècles. »
Vous voulez jouer à la concurrence des victimes ? Jouons. Les femmes, depuis peut-être toujours, sont infériorisées par les hommes. C’est-à-dire que leurs voisins, leurs maris, frères, fils et autres joyeux compagnons, ne cessent de les trahir, se conduisant en ennemis alors qu’ils devraient être leurs amis. Une perpétuelle soumission par trahison, c’est beaucoup. Les Noirs sont tout de même et tant mieux, maîtres chez eux. Les femmes ne sont jamais chez elles mais chez les hommes.
Victimes collatérales, les hommes ne se comportant pas ainsi. Il est bien évident qu’ils peuvent fort bien écoper d’une méfiance parfaitement justifiée dans d’autres cas, et des femmes, non simplement prudentes, mais retorses, peuvent bien faire payer un homme pour les autres, comme d’ailleurs des Noirs souvent infériorisés peuvent à leur tour, quand quelque rapport de force le leur permet, casser des Blancs.
Moralement, la trahison est le pire. Pas le nombre de morts : il a par exemple fallu bombarder notre pays pour le délivrer des nazis. Ce qui compte c’est l’innocence des victimes. Une guerre de conquête, et d’autant plus avec esclavage et racisme, est mal. Mais que dire de la perpétuelle guerre-assujettissement des hommes sur les femmes ? Une guerre non déclarée qu’on fait à ses proches. Formidable !
Si on se comporte mal avec ses proches, que fera-t-on avec les autres ? Pire. Il faut donc défendre la loyauté et parce que la trahison est le plus bas, moralement parlant, et parce que qui est pourri en son coeur ne donnera rien de bon à sa marge.
Je précise que je ne diabolise pas les hommes, les Blancs, les riches, les catholiques et que sais-je encore ? Je remarque que le pouvoir entraîne à l’abus comme le fleuve se jette à la mer. Chacun a tendance à nuire aux autres dès qu’il le peut, non en se le disant, non, par simple affirmation impensée de soi.
Et donc, que chacun se méfie des possibles d’abus des autres sur soi et de soi sur les autres, en somme, essayons de créer une zone de justice autour de soi avec encore plus de soin qu’on en met pour l’hygiène, car si l’injustice ne pue pas, ne se voit peut-être pas, elle est une corruption bien plus profonde.
@Tipaza
Je maintiens. Racisme et misogynie sont proches (et donc pas identiques) de mon point de vue en ce sens que l’un et l’autre reposent sur des préjugés qui attribuent à des groupes humains des caractéristiques psychologiques d’origine génétique qui les différencieraient et qui permettraient de les hiérarchiser.
Pour faire simple le raciste dit : le blanc est supérieur au noir (l’inverse peut se rencontrer) de naissance, le misogyne dit : l’homme est supérieur à la femme de naissance.
Que les conséquences du racisme et de la misogynie aient été historiquement différentes est une autre question.
Dans le billet de Philippe Bilger, il y a peu de personnages sympathiques, à part Brigitte Lahaie, seule femme vraiment respectable. Oui, je sais, je fais exprès.
Roselyne Bachelot reste pour moi l’ex-ministre minable de la Santé qui a acheté quelque 90 millions de vaccins anti-grippe alors que le tiers eut été suffisant. Elle se dandine maintenant dans des émissions dites de variétés avec une bonne humeur forcée et dans des tenues flashy qui s’allient parfaitement avec son style « j’fais c’que j’veux ». Roselyne, c’est pas Violette discrète, mais pour la morale low cost (à deux balles) elle sait tenir boutique (rue Poissonnière ?).
Jean-Louis Debré joue maintenant le rôle de l’invité rigolo dans les dîners en ville. Débarrassé de son rigide costume de président du Conseil constitutionnel où il était un parfait dignitaire de la République, il se croit obligé de nous raconter les petits potins, mots d’esprit (ou qualifiés comme tels), vacheries et apartés féroces que des décennies de politique ont fournis à son agenda qu’il a tenu à jour comme un comptable pointilleux. Chez les Debré, on cherche encore l’équilibré, pour la rime.
Elisabeth Badinter est en concurrence avec Mme Bettencourt pour le rôle de femme la plus riche de France. J’apprécie généralement ses courageuses prises de position et la justesse de ses propos ; elle n’a qu’un seul défaut, elle est l’épouse d’un horrible bonhomme qui est le cauchemar de beaucoup de familles françaises, Robert de son prénom, qui a non seulement supprimé la peine de mort mais qui a en même temps supprimé les travaux forcés et la vraie perpétuité, réduisant ainsi l’échelle des peines et écourtant celles-ci de près de la moitié de leur énoncé. Les multirécidivistes lui disent merci, ce qui lui permet de ne pas entendre les gémissements des victimes, enfin celles qui restent.
A propos, je crois savoir que Mme Badinter a carrément critiqué la fameuse parité hommes/femmes obligatoire qui est une aberration. A cause de cette loi, on met en place des gens (hommes ou femmes) qui ne devraient pas y être, uniquement pour respecter des quotas ! Egalité, que de bévues on commet en ton nom !
Moi non plus je n’ai pas d’ami noir. Tout simplement parce que je ne fais pas sans blanc !
C’est juste une question de fric.
Les médias vivent de la publicité.
Or la sensibilité à la publicité est inversement proportionnelle au niveau intellectuel.
Donc, les médias s’adressent aux milieux dits défavorisés et aux imbéciles qui se croient intelligents, c’est-à-dire les intellos de gauche.
On remarquera que la densité en pub est proportionnelle à la vulgarité des émissions. Le foot et les jeux au top, bien peu pour interrompre les beaux films historiques.
@Marc Ghinsberg
Il y a longtemps qu’on n’avait pas eu droit à un numéro sur le racisme et l’égalité des sexes.
Sur le racisme:
Si tous les blancs qui préfèrent les blanches aux noires sont racistes, alors 99 % des blancs sont racistes.
Par ailleurs, les néandertaliens blonds et européens étaient physiologiquement différents des noirs venus d’Afrique.
Or, la blondeur des blancs et la noirceur des autres en sont l’héritage.
Donc, les blancs sont différents des noirs.
Sur les hommes et les femmes, on rappellera que l’imagerie médicale a démontré depuis longtemps que le cerveau de l’homme et de la femme fonctionne de manière différente.
C’est toujours un plaisir d’emm… les intellos de gauche.
Pôv’ femmes ! ce n’est pas être misogyne de dire que les femmes qui ont voulu singer les hommes dans tous les domaines autrefois réservés à la gent masculine sont devenues des caricatures d’elles-mêmes : grotesques dans leurs soutanes de juges, dans leurs uniformes de flics, hilarantes dans leurs interventions autoritaires avec leurs voix trop aiguës pour être crédibles ; le top du comique de farce ce sont les sportives de haut niveau qui participent aux Jeux : pendant que les hommes présentent des physiques d’Apollon dans toutes les disciplines, nos pôv’ meufs nous offrent les leurs : monstrueux, hideux pour beaucoup, des carrures de foire du Trône élargies à l’extrême, ridées fanées flétries, la nature féminine n’est décidément pas compatible avec le sport ; ne parlons pas du rugby où de vrais tas de boue se rentrent dans le lard, dévalorisant cette discipline trop masculine pour ces malheureuses.
Mais comme dirait notre Coubertin national : « l’important c’est de participer »… je dirais même plus : « à n importe quel prix même celui de la déchéance morale et physique ».
@Denis Monod-Broca
La liberté d’expression est totale pour ceux dont les propos sont conformes au dogme. Nulle pour les autres.
Et pas seulement en matière sexuelle. Il y a bien d’autres exemples.
Autrement dit, on assassine la liberté d’expression en prétendant la défendre.
Quelle étrange situation !…
Très juste.
Et les manipulateurs qui ont détourné le 11 janvier 2015 la manifestation de centaines de milliers de Français ayant voulu protester contre l’intrusion de l’islamisme dans leur pays, afin de la faire passer avec l’aide de médias complices pour une défense d’une « liberté d’expression » désincarnée, sont les mêmes qui poursuivent avec férocité les opposants ne faisant que constater des situations anormales, sous des prétextes spécieux…
Bref, vous pouvez dire ce que vous voulez pourvu que ce ne soit effectivement pas contraire au dogme.
@Tipaza
…libres penseurs qui ayant évacué l’hypothèse de Dieu, cherchaient dans une morale strictement humaine à mettre l’Homme au niveau du divin.
C’est la démarche qui a abouti à la création de la religion des droits de l’homme :
Avatar de la religion de l’humanité, le culte des droits de l’homme a remplacé depuis quelques décennies le communisme – dont il partage la nature de religion séculière – dans son rôle d’utopie censée instaurer le règne du bien sur la terre. Dans cette nouvelle religion séculière, les droits de l’homme sont en charge de la promesse du royaume de Dieu sur la terre, en charge du projet d’une humanité réconciliée grâce à l’instauration d’une société parfaite, au moyen de la mutation du monde ancien en un monde nouveau entièrement cosmopolite et fondé exclusivement sur les droits des individus.
http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2016/06/17/31003-20160617ARTFIG00364-les-droits-de-l-homme-eriges-en-religion-detruisent-les-nations.php
@Marc Ghinsberg
Racisme et misogynie sont proches (et donc pas identiques) de mon point de vue en ce sens que l’un et l’autre reposent sur des préjugés qui attribuent à des groupes humains des caractéristiques psychologiques d’origine génétique qui les différencieraient et qui permettraient de les hiérarchiser.
Des études récentes, menées principalement sous scanner IRM, ont montré que les cerveaux masculin et féminin n’étaient pas structurés – ou « câblés » – de la même manière.
Par exemple les femmes sont plus capables de faire plusieurs choses en même temps que les hommes.
C’est un fait objectif.
Faut-il envoyer au bûcher les gens qui ont fait ces constatations ?
Roselyne Bachelot sortant du Conseil des ministres en crocs roses et large pantalon de camouflage a toujours été l’auguste au nez rouge, Jean-Louis Debré avait lui le temps d’écrire des thrillers qui racontaient de manière édulcorée la vie politique…. en fait ces deux-là après avoir tenté d’être des clowns blancs sont devenus ce qu’ils n’ont cessé d’être, des augustes au nez rouge… qui nous ont fait croire qu’ils étaient capables de gouverner la France… Je me souviens avoir entendu Bachelot dire « si les Français savaient combien nous les ministres sommes incapables ahaha d’agir, ils ne voteraient plus »…
Une fois la mise à la retraite, la classe politique tout entière a fortiori les ministres devraient avoir un devoir absolu de réserve avec obligation de se retirer, de disparaître et surtout de se taire… ces deux-là mettent un sale coup à la politique, ils ne sont que la partie émergée de tous les autres ! C’est aussi grâce à ce type de comportement que les Français sont de moins en moins à se déplacer pour voter… ou voter pour le vote blanc !
J’en ai surtout assez d’allumer la TV ou la radio et de tomber sans arrêt sur les mêmes, toujours les mêmes.
Nous aimons bien globalement en tant que citoyens le recuit, sans doute fait-il l’audition, c’est plus que certain, mais alors que faire si ce n’est bouder les écoutes, mais nous ne savons pas le faire.
Je ne suis pas favorable à la parité homme-femme que ce soit lors d’élections, de nomination dans un conseil d’administration ou à des postes à responsabilité divers.
Il est clair qu’il existe des femmes qui ont toutes les qualités requises pour occuper des postes à haute responsabilité. Les exemples ne manquent pas que ce soit dans les affaires, dans les arts et lettres, dans le monde scientifique et bien sûr en politique.
Valérie Pécresse ancienne ministre et actuellement présidente de la région Ile-de-France.
Christine Lagarde ancienne ministre et actuellement directrice du FMI.
Hillary Clinton secrétaire d’Etat et candidate à la présidence des Etats-Unis en passe d’être la première femme présidente des USA (première puissance mondiale économique et militaire). Son élection ne devrait pas poser de problème vu le parfait abruti que les Républicains ont désigné pour s’opposer à elle.
On pourrait citer de nombreuses femmes exceptionnelles qui ont marqué l’Histoire de leur pays. Les femmes n’ont rien à envier aux hommes, surtout sur le plan de l’intelligence.
Laissons les femmes exercer leur talent sans laisser planer la suspicion qu’elles ont obtenu les postes qu’elles occupent grâce au principe de la parité.
Pourquoi n’y aurait-il pas plus de femmes que d’hommes dans un conseil d’administration, dans la mesure où elles ont fait la preuve de leur capacité, pourquoi pas plus de femmes ministres ou députés ? Du moment qu’elles font bien le job cela me convient très bien.
En poussant le principe de parité jusqu’à l’absurde on pourrait aussi l’étendre à d’autres sujets de discrimination. Par exemple autant de blancs que de noirs. A noter qu’à l’A.N. il y a bien plus de « white », de blancos, que de gens « colorés. Ou encore représentation parfaitement égale des représentants des diverses communautés qui constituent le peuple français (chrétiens, juifs, musulmans, bouddhistes, athées, etc.) On va où là ?
Les Anglo-Saxons ont un principe qui me paraît très bon : the right person at the right place.
La compétence passe avant les considérations morales. L’efficacité est à ce prix.
@ Marc Ghinsberg
Absolument, et nous, militants des droits humains et animaux, nous ajoutons : le spéciste/anthropocentriste considère que l’homme est supérieur aux autres animaux, ce qui justifie de traiter ces derniers avec barbarie. Pour nous ce combat s’inscrit dans la suite logique de la lutte contre le racisme, la xénophobie, l’esclavage et la misogynie.
Partout c’est la morale low cost… au nom de la sécurité certains élus annulent certaines festivités estivales… ce que chacun de nous peut aisément comprendre… les festivités qui sont annulées sont en priorité celles qui disposent d’une billetterie, c’est-à-dire qu’en cas d’annulation il faut rembourser… si l’annulation n’a pas été faite dans les délais.
A part Martine Aubry et l’un de ses adjoints qui préfèrent devoir subir les protestations des commerçants ce qui se fera en temps voulu, que devoir soutenir le regard de parents qui auraient perdu leurs enfants dans un attentat. Et ça on peut le comprendre aussi !
Mais ce sont les propos de commerçants à Lille et ailleurs à la morale particulièrement low cost et douteuse qui osent dire que les festivités devraient être maintenues à cause de la perte d’exploitation qu’ils vont subir !
Quant aux maires et autres élus qui s’ingénient à mettre en place des murets ? en béton dans leur ville pour stopper le camion fou… toujours en retard d’un train ces élus… la prochaine fois les attentats seront commis à bord d’hélicoptères ou de jets skis ou de motos ou de drones ou autres… anticiper, et avoir un coup d’avance = pas dans l’ADN de ces maires et de ses élus !
Aucun commentaire depuis 00h45, c’est à croire que les Bilger font shabbat…
@ agecanonix
Vous écrivez : combien de milliers de nos Françaises vivent l’enfer pour s’être données aux mâles exotiques en recherche d’allocations gratuites et le reste.
Le pendant existe en Afrique mais avec un autre résultat.
Nombre de jeunes européennes ou américaines, y compris noires, se sont, comme vous écrivez « données aux mâles exotiques » étudiants en Europe ou USA, en particulier parce que beaucoup de ces mâles se paraient du titre de « Prince », titre très courant en Afrique de l’ouest où les rois traditionnels abondent, surtout anglophones.
Un mari Prince, exotique et licencié en droit ou médecine, souvent grand bel homme, quoi de plus excitant que d’aller vivre dans son pays supposé paradisiaque ! Le drame est, je l’ai mentionné, que les africains ne cachent pas leur racisme. La majorité de ces belles filles étaient reçues de façon épouvantable, carrément rejetées par la famille de leur époux, belle-mère en tête, vivaient isolées dans des conditions misérables, souvent maltraitées.
Dans certains de ces pays, des petits groupes de femmes, épouses de dirigeants d’entreprises européennes et américaines et de diplomates, s’étaient organisées discrètement pour récupérer leurs jeunes compatriotes et organiser et financer leur retour au pays d’origine.
L’inverse était totalement différent, si un jeune européen travaillant en Afrique, en particulier un cadre bien payé, épousait une jeune femme locale, il était fréquent qu’il épousait en même temps, sans le savoir, toute la famille, au moins père, mère, frères et soeurs, qui le suivaient lorsqu’il rentraient en Europe ou USA.
D’où ma surprise de découvrir SOS Racisme en France !
La chose existait en Afrique mais sous forme de réseaux de résistance plus ou moins secrets, pas sous forme de parti politique comme en France servant de tremplin à quelques ambitieux genre Harlem Désir.
@Exilé
Personnellement je ne souhaite envoyer quiconque au bûcher.
Concernant l’étude du cerveau je ne suis évidemment pas un spécialiste, je ne connais que les travaux de Jean-Didier Vincent. Je suis preneur des études auxquelles vous faites allusion si vous avez les références. Je serais très intéressé en particulier de savoir si elles disent quelque chose du partage entre l’inné et l’acquis dans la structuration et le fonctionnement du cerveau.
@Xavier Nebout
Désolé de gâcher votre plaisir, vous ne m’emm… pas. En revanche vous êtes toujours pour moi une source d’émerveillement, vous qui êtes branché en direct sur l’au-delà et êtes le détenteur de la vérité révélée. A cet égard je vois mal comment vous conciliez vos derniers propos avec votre théorie selon laquelle nous descendrions tous des mêmes ancêtres Adam et Ève. J’attends avec impatience vos explications qui ne manqueront pas de me réjouir.
PS (si vous m’autorisez cette formule) : notre débat sur le programme du FN n’est pas épuisé j’attends une réponse de votre part relativement à vos affirmations erronées.
@eileen
Quand j’entends FH déclarer qu’il va anéantir Daech je me dis qu’il nous prend pour des demeurés.
Avec toutes ces festivités qui sont annulées, cette organisation criminelle continue son travail de sape et de terreur qui va avoir pour conséquence directe des insuffisances de recettes qui vont casser le potentiel de croissance qui était attendu. Ils utilisent des méthodes de guerre et nos élites se gargarisent de mots.
@ Savonarole | 06 août 2016 à 11:48
« Aucun commentaire depuis 00h45, c’est à croire que les Bilger font shabbat… »
Vous ne réfléchissez pas !
Nous étions tous collés devant nos TV regardant l’ouverture des JO à Rio jusqu’à 4 heures du matin, ce qui nous a obligés à dormir tard, au moins pour ceux qui n’ont pas pris la route des vacances et sont coincés quelque part dans un bouchon.
L’étrange de cette nuit-là est que RMC, pour faire concurrence à France 2, n’a rien trouvé de mieux que de nous passer un programme sur la bombe atomique, en particulier sur les horreurs de celle de Hiroshima et Nagasaki. Comme ces métrages n’étaient pas assez longs, RMC les a fait suivre par un film sur les blockhaus d’Hitler. N’ayant pas vérifié plus loin il ne serait pas étonnant qu’ils aient continué avec un programme sur la Shoah.
A RMC évidemment les seuls Jeux Olympiques qui comptent sont ceux de 1936 qui annonçaient des lendemains teutons qui chantent.
Ceux de Rio avec samba et bossa nova ne nous annoncent rien de pareil, donc sans intérêt pour RMC.
Curieuse conception de la concurrence quand même !!
Monsieur Dingli nous la joue militant des « droits humains et animaux » (je cite) quand, par ailleurs, la première femme qu’il a rencontrée sur cet espace, il s’était empressé de la traiter d’hystérique…
Vanitas, vanitatum et omnia vanitas !
Ca aussi, c’est du lockost.
@ Claude Luçon | 06 août 2016 à 12:42
Bonjour Claude,
Ce que vous écrivez est aussi valable dans d’autres pays d’Afrique francophone et surtout dans ceux où l’Islam est dominant… Ne parlons pas du Maghreb où de nombreuses ex-Européennes croupissent sous le voile… Ne parlons pas aussi des enfants kidnappés par leurs pères principalement Algériens… Quant au Proche-Orient (du Koweït au Yémen en passant par l’Arabie Saoudite) ce sont des pays qui pratiquent l’esclavage au sens propre !
Heureusement ici il y a Marc GHINSBERG et Laurent Dingli qui ont le monopole du combat contre le racisme, la misogynie, l’esclavage et grâce à eux tout s’améliore… A croire même que l’UNICEF c’est de la broutille par rapport à la verve de ces messieurs !
@Marc GHINSBERG | 06 août 2016 à 00:31
J’ai lu et médité votre commentaire, et depuis une question me taraude.
Est-ce que le socialisme est inné et relève donc de la génétique chez certains ?
Auquel cas ma « socialistophobie » est du racisme que j’assume !
Ou bien le socialisme relève de l’acquis (bien mal d’ailleurs) et dans ce cas ma « socialistophobie » est du simple bon sens !
Remarquez dans les deux cas, le socialisme à la morale low cost se traduit par des impôts premium !
@Achille 6.8.16 – 10:28
Parfaitement d’accord avec vous, cette parité m’exaspère à un point que vous ne pouvez pas imaginer, permettez toutefois quelques précisions :
– Même quand elle affirme, une femme doute encore (« d’après » Emmanuel Kant)
Sous le coup d’une promotion professionnelle jamais un homme ne doutera et ne s’interrogera sur sa compétence, une femme toujours/souvent !
Quant à prétendre que le management d’une femme serait plus doux, forcément moins viril sous-entendu moins efficace, plus ceci plus cela, moins ceci moins cela vaste blague « testostéronée ».
Face à une situation à résoudre il y a une bonne façon de faire et une mauvaise et au pied du mur seules comptent la compétence, l’expérience et l’autorité, on sait faire ou on ne sait pas faire, peu importe que l’on soit femme ou homme.
Il y a aussi de nombreuses femmes chefs d’Etat dans l’Europe du Nord, et aussi Angela Merkel, et la nouvelle venue Theresa May, Prime Minister de sa Très Gracieuse Majesté la Reine Elisabeth II, et des chefs d’Etat africaines… et peut-être une certaine Hillary Clinton à venir…
Nous ne céderons jamais aux terroristes ! Jamais ! Jamais !… Euh… Finalement… Nous avons réfléchi… Nous allons céder un petit peu beaucoup.
Il y a encore peu, on nous expliquait que boire une bière en terrasse était une petite victoire contre le terrorisme musulman. Vu le nombre de bières qui ne seront pas bues, on peut dire que l’annulation de la grande braderie de Lille est une défaite majeure face au terrorisme musulman.
Et c’en est une, une vraie.
Car il y a le contexte.
Nous ferions une guerre implacable au terrorisme musulman, où il faut la faire, c’est-à-dire en France, les concessions à l’impératif de sécurité s’inscriraient dans un tout cohérent qui ne les ferait pas apparaître comme des défaites.
Mais ce n’est pas du tout la réalité.
La réalité, c’est que nos politiciens parlent d’autant plus de guerre qu’ils sont bien décidés à ne surtout pas la faire. L’impératif sécuritaire est une gesticulation, il sert de paravent à toutes les renonciations, à toutes les mesures indispensables qui ne sont pas prises (arrêt de l’immigration musulmane, construction de prisons, reprise en main des juges rouges, intégration forcée, expulsion des indésirables…).
Dans ce contexte, où les reculades sous prétexte sécuritaire ne sont compensées par rien de concret, l’annulation de la grande braderie de Lille doit être vue pour ce qu’elle est : une des nombreuses étapes de la soumission. Ce qui n’est d’ailleurs pas étonnant venant d’une ville et d’une région déjà très islamisées.
Si la politique actuelle a une cohérence, ce n’est pas celle du combat, mais celle de la soumission.
@ Achille
Il y a peu de temps, notre hôte consacrait un billet à la défense de la langue française. Vous y aviez d’ailleurs apporté votre commentaire. Lisant l’une de vos réactions sur le sujet du jour, vous faites référence, concernant la parité homme/femme, à l’attitude des Anglais qui se résume ainsi : « the good person at the good place » ! Mais pourquoi donc recourir dans ce cas précis à l’anglais ? Quel plus cela apporte-t-il à votre démonstration ? La traduction française n’est-elle pas aussi limpide, compréhensible ?
Ceci étant, je n’en partage pas moins votre opinion concernant la parité. Je suis pour ma part hostile à cette notion de quotas, trouvant absurde que l’on impose finalement par ce système à certaines femmes, donc contre leur gré, d’occuper tel ou tel poste. Ce que nous devons, c’est créer les conditions favorables à ce que les femmes qui le désirent et qui en ont les compétences, puissent accéder sans embûches aux responsabilités auxquelles, librement, elles aspirent. Et je suis convaincu qu’elles assumeront alors aussi bien que des hommes ces responsabilités.
@calamity jane 6.7.16 – 14.26
Bien vu, bien dit, vaniteux, lockost et totalement lockin’
Racisme, mysoginie sont à mettre dans le même sac en compagnie de la misandrie, et des corporatismes et sectarismes divers. Ces modes de pensée ont une caractéristique particulière récurrente, ils ne peuvent s’appliquer que dans un seul sens, celui qui a été déterminé par les maîtres à penser de leur idéologie.
@Marc Ghinsberg
Je suis preneur des études auxquelles vous faites allusion si vous avez les références
En anglais :
http://www.uphs.upenn.edu/news/news_releases/2013/12/verma/
Vous pouvez trouver d’autres références en français avec un moteur de recherches.
C’est quelquefois drôle de comparer les opinions sur les différences, à plusieurs années de distance. Dans les années soixante-dix il était de bon ton de dire qu’il y avait moins de différence entre un noir et un blanc qu’entre un labrador et un pékinois. Ca n’avait aucun sens.
Aujourd’hui où l’égalité s’appelle uniformité, il faut bien aussi inventer un discours à la Marcel Duchamp ; ready made. On a choisi l’urinoir. Tous ces ministres à la ramasse, auteurs d’âneries radieuses ont deux langages ; celui du peuple crétin et celui de l’entre-soi.
Hélas, ce n’est pas la peine de s’en inquiéter, c’est le signe de l’humanité. Quant aux formules fortes, on les découvre tard, très tard, quand la guerre est passée par là, qu’on a un peu reconstruit et qu’on a un peu le temps de se plaindre de la cécité des gouvernants.
Puis, ça se dégrade : pas de sang, pas de prisonniers lointains, sauf quelques journalistes dont on ne sait jamais si le tribut qu’ils paient à l’information doit leur valoir l’estime et la reconnaissance ou la simple constatation de leur naturel aventureux.
L’absence de drame oblige à en inventer : ainsi des méfaits de la colonisation en Afrique, fer en permanence au feu et servant de socle à toute explication d’une situation quelconque : ah mais que voulez-vous c’est une réaction postcoloniale, donc, le responsable c’est le colon.
De ce fait, la morale va aussi à la dérive, en recherchant ce que l’adage avait clairement défini « de minimis non curat praetor. »
Du moment que la chose n’a aucune importance, la presse la gonfle, en fait une outre bien ronde, elle devient une fable et tous les éventés, dans le sens de légèrement dépassés, en font leur miel, la bouche en cul de poule (quel bonheur de mélanger tous ces ingrédients). On règle ainsi des affaires de pouvoir, d’élection, surtout et les journaleux, désormais aux pieds d’Omphale, sécrètent, sécrètent, de la bile verdâtre.
Alors, pour les colonies, une remarque déjà faite : messieurs les colonisés, pendant 15 siècles nous vous avons fichu la paix. En revanche, vous êtes venus régulièrement nous casser les pieds, quelquefois très longuement et nous avons dû employer le grands moyens pour vous éradiquer. Alors, dites-moi, pendant ces temps bénis, si, au lieu de jouer aux pirates, aux barbaresques et aux guerriers emplumés, vous aviez bâti des Etats, vous n’auriez peut-être pas besoin de votre religion de foutaise pour justifier votre présence, vu que son seul et unique but c’est la conquête du monde entier. A moins précisément que ce soit votre fichue religion qui vous pousse : d’une part, à ne rien faire, d’autre part, à extorquer aux Occidentaux ce qu’ils ont construit. En tant qu’hommes, vous êtes plutôt sympathiques, mais en tant que fidèles, tout à fait détestables.
@Tipaza
Il est difficile d’avoir tort quand on fait soi-même les questions et les réponses.
Marx (Groucho)
@Marc Ghinsberg
Concernant le FN quiconque de bonne foi peut constater en tapant « FN retraite à 60 ans » qu’il s’agit en fait de 40 annuités, et que l’âge légal à 60 ans est une péripétie qui n’a plus court.
Concernant Adam, combien de fois ai-je dit ici que la raison d’être de Jésus aura été de ramener le Dieu le Père des indo-européens pour remplacer le dieu de raison d’Etat des juifs ?
@Franck Boizard
La réalité, c’est que nos politiciens parlent d’autant plus de guerre qu’ils sont bien décidés à ne surtout pas la faire.
Ils sont effectivement décidés à ne surtout pas la faire là où il faudrait la faire, c’est pourquoi, afin de donner le change de leur irrésolution, ils jouent les matamores au Proche-Orient pour ne pas agir à dix minutes de l’Élysée.
Pis encore ils soutiennent et arment contre les populations syriennes les terroristes d’Al Nostra qui ne sont qu’une résurgence d’Al Qaïda !
Des armes livrées par la France aux prétendus « rebelles modérés » syriens ont atterri chez l’État Islamique…
Ces gens qui prétendent combattre le terrorisme le soutiennent activement !
Et pendant ce temps-là, les Français se font massacrer sans que cela ne les dérange le moins du monde…
Blabla autour du gigot de famille le dimanche sous les frondaisons.
On discute du sexe des anges alors qu’à Charleroi on tranche dans le vif à la machette.
Je ne sais si ce billet a été écrit au deuxième degré d’humour (voire troisième) mais ce devrait l’être…
Bachelot ! Franchement… Qui est ce personnage ridicule ? Cette septuagénaire pharmacienne qui gobe dans le stock de ses copines les pilules du jeunisme ? 😉
Mes petits-enfants n’ont AUCUNE idée de qui est-ce, même après un quiz 😀
Quant à Debré, le fils de papa, celui qui vit et qui a toujours vécu sur le nom de la famille comme d’anciens nobles déchus, sur leur particule. Que dire ? Rien ! Il a écrit un livre (que je ne n’ai pas acheté parce que la bêtise à des limites ;)) que j’ai parcouru à la Fnac.
Dans le genre « débilité littéraire », s’il y a un prix, il DOIT lui être attribué.
« Kevin Roberts, certes avec un zeste de vulgarité, dit « Je ne pense pas que le manque de femmes à des postes de direction soit un problème ». »
Kevin Roberts serait-il Daech’man ?
En même temps… vu de l’île de Sein… 😉
PS à Achille, Savonarole ou eileen : tenez bon, je reviens en septembre. J’ai fait le plein d’iode et de vraie vie 😉
Deux policières belges agressées à la machette par un homme au cri de « Allahu akbar ! ». Homme abattu, une policière grièvement blessée.
Cette nouvelle a fait la une du site du Figaro 7 minutes montre en main, chassée par les résultats sportifs des JO de Rio.
C’est marrant (façon de parler) comme chaque jour nous rapproche du roman Soumission de Houellebecq (dans ce roman, les médias ne parlent plus des attentats musulmans, toujours plus nombreux, pour ne pas « attiser les haines »).
@ agecanonix | 06 août 2016 à 14:47
Un de nos collègues commentateurs m’avait promu « Doyen » des fidèles de Philippe Bilger lorsque j’avais mentionné sur un commentaire être un produit de la Grande Dépression, mais quelqu’un nommé « agecanonix » comme vous risque de me détrôner. J’espère que ce n’est pas le cas, je tiens au titre, qui plus est vous voulez sans doute encore attendre avant de pouvoir afficher tant de décades.
Pour en revenir à notre sujet, le réseau dont je parlais était international.
Les jeunes femmes maltraitées vivant dans un pays francophone étaient discrètement transférées par route, piste ou autre moyen en pays anglophone, d’où elles repartaient chez elles, et réciproquement, ce qui évitait les problèmes aux contrôle des aéroports.
J’ai quitté l’Afrique depuis des années en raison de mon grand âge mais conclus d’après ce que vous me précisez que le problème perdure.
C’est pourquoi je suis particulièrement irrité par nos « bleeding hearts » qui hurlent au racisme ici en France. Je doute qu’il y ait un réseau sous-marin de femmes africaines pour extraire leurs soeurs du racisme en France et les renvoyer chez elles.
@Claude Luçon | 06 août 2016 à 14:23
Ah oui, je n’y avais pas pensé, le sport m’insupporte, tous ces crétins me gavent.
Mes trois enfants pensent de même, je m’étonne qu’à 72 piges on bande encore devant une Marseillaise chantée par des bonobos.
@Savonarole
On discute du sexe des anges alors qu’à Charleroi on tranche dans le vif à la machette.
Piste terroriste ?
Meuhh non.
Juste un déséquilibré bourré de papiers belges.
Encore un gars qui a abusé des moules-frites arrosées à La Mort Subite…
Au suivant.
Un individu armé d’une machette a blessé deux policières en faction dans une zone protégée aux cris de «Allah Akbar». Il a été blessé et est mort à l’hôpital. Le premier ministre belge évoque la «piste terroriste».
http://www.lefigaro.fr/international/2016/08/06/01003-20160806ARTFIG00130-belgique-deux-policieres-attaquees-a-l-arme-blanche-a-charleroi.php
@ Michel Deluré | 06 août 2016 à 17:10
« The right man at the right place »
@ Claude Luçon
N’ayez pas d’inquiétude pour le chef de file des commentateurs… à cœur vaillant rien d’impossible !
@Claude Luçon
C’est pourquoi je suis particulièrement irrité par nos « bleeding hearts » qui hurlent au racisme ici en France.
Le plus étonnant est de voir ces millions d’immigrants et de vrais-faux réfugiés faire des pieds et des mains parfois au péril de leur vie pour pouvoir gagner la France afin de s’y établir, alors qu’il est désormais de notoriété publique qu’il s’agit là du pays le plus atrocement raciste au monde…
Pourtant, la planète ne manque pas de pays pas racisses pour un sou, par exemple l’Arabie Saoudite, le Qatar…
Non, ces masochistes tiennent absolument à venir chez nous.
Pourquoi au juste, hummh ?
@Xavier Nebout
« Concernant le FN quiconque de bonne foi peut constater en tapant « FN retraite à 60 ans » qu’il s’agit en fait de 40 annuités, et que l’âge légal à 60 ans est une péripétie qui n’a plus court. »
J’ai tapé : FN retraite à 60 ans
Voilà le premier résultat :
http://www.frontnational.com/le-projet-de-marine-le-pen/redressement-economique-et-social/retraites-et-dependance/
L’âge légal sera progressivement ramené à 60 ans ; pour les travailleurs ayant débuté leur activité professionnelle…
Voilà le deuxième résultat chacun pourra vérifier :
http://www.lepoint.fr/politique/presidentielle-2017-marine-le-pen-veut-ramener-l-age-legal-de-la-retraite-a-60-ans-20-05-2016-2040888_20.php
Mon cher Xavier la preuve est faite, vous racontez n’importe quoi.
Et concernant Adam et Eve, soyons clairs s’il vous plaît. Est-ce que je vous ai bien compris ? Selon vous Dieu n’a pas créé Adam et Eve et ils ne sont pas nos ancêtres ? Voilà qui me paraît peu catholique !
Peut-être que je vous emm …?
@Exilé
Merci pour votre référence. Hélas rien sur l’inné et l’acquis.
A mon tour je vous adresse la référence d’études qui disent… l’inverse de celle que vous m’avez communiquée. Pour ma part pas suffisamment expert pour trancher.
http://www.slate.fr/story/109327/cerveau-hommes-femmes-different
@Claude Luçon | 06 août 2016 à 19:52
Un doyen ça se respecte… Mais ça n’excuse pas toutes les âneries… Comme aurait dit Yambo Ouologuem que j’ai connu dans ma prime jeunesse et qui n’avait pas son pareil pour chambrer dans des pamphlets acides et non moins réalistes « nos ancêtres les Gaulois’ revus et corrigés par l’A fric de vos petits copains expats (qui soi-disant connaissent l’A fric sur le bout des doigts et ont tous des amis noirs, ce qui les exonérerait « à vie » selon vous de tout préjugé !). Hélas la réalité est tout autre. Ce dont même mes petits-enfants de moins de dix ans pourraient actuellement témoigner. Tandis que vous nous dites qu’en 1954, année où vous avez quitté notre beau pays pour vivre l’aventure coloniale sur son déclin, le racisme n’existait pas en France et que les marchands de sommeil qui louaient des taudis à prix d’or à des émigrés venus d’Afrique en quête d’Eldorado n’étaient que pure invention de mauvais esprits ! Voire que les Africains tous fils de ministres et jouissant de bourses mirobolantes avaient à leurs pieds des filles de rêve tandis que les pauvres étudiants blancs en manque de subsides et de blondes allumeuses tiraient la langue !
Quelle couillonnade, mais ça fait du bien de rire de tels préjugés comme aurait dit certaines de mes connaissances qui durent ferrailler d’importance et se battre sur tous les fronts pour imposer leur choix à une époque où prévalait partout un racisme institutionnel (et sans contestation possible) et où toute personne (en premier lieu les femmes) qui passaient outre étaient automatiquement taxées de dégénérées, voire de vulgaire putain !
@ sylvain | 06 août 2016 à 09:05
Pour vous repaître de la laideur des sportives :
http://www.msn.com/fr-fr/sport/plus-de-sports/les-plus-belles-sportives/ss-AA84Jj4#image=31
https://www.google.fr/search?q=maria+sharapova&biw=1280&bih=630&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ved=0ahUKEwiZ0qroxq3OAhXL7hoKHdvxBQQQiR4IgAE
@ breizmabro | 06 août 2016 à 19:17
Cette année exceptionnellement je ne vais pas en Bretagne où j’ai de la famille du côté de Brest. J’apprécie particulièrement les festivals celtiques qui se tiennent en été, en particulier celui de Lorient qui est magnifique.
Revenez-nous en pleine forme !
@ Michel Deluré | 06 août 2016 à 17:10
Avouez que je n’abuse pas trop des expressions anglo-saxonnes dans mes commentaires
Certains ici n’hésitent pas à les utiliser abondement allant même jusqu’à joindre dans le même commentaire quatre ou cinq articles en anglais ou américain pour étayer leurs grandes démonstrations (vous voyez sûrement de qui je veux parler…).
Concernant ce dicton, il est généralement admis de le citer dans sa langue d’origine, un peu comme on le fait couramment pour une locution latine.
A noter qu’il n’est pas rare que nos amis Anglais empruntent certaines de nos expressions bien françaises et dans leur bouche elles prennent une tonalité délicieuse.
@ Carl Roque
« Ces modes de pensée ont une caractéristique particulière récurrente, ils ne peuvent s’appliquer que dans un seul sens »
En effet, les modes de pensée infériorisants disent que l’un a le droit de faire ce que l’autre n’a pas le droit de faire, et annulent la réciprocité. En somme c’est « moi c’est moi, et toi, tais-toi. »
« Mes trois enfants pensent de même » (Savonarole 20:32)
Dommage pour eux. Personnellement, j’ai d’ores et déjà transmis aux miens, enfants et petits-enfants (très jeunes pour ces derniers) la passion (partagée) du sport et de la musique. Et je compte bien leur léguer aussi l’espérance (à plus ou moins long terme) sans laquelle toute vie demeure tiède et morose sinon un enfer !
@Marc Ghinsberg
Je serais curieux de connaître le sens que vous donnez au mot « philanthropie »…
La misogynie n’a rien à voir avec l’égalité homme-femme, il s’agit simplement de la haine des femmes.
Les mots ne veulent plus rien dire à force de les employer à contresens. L’égalité homme-femme est inscrite dans la constitution puisque les femmes sont tout autant citoyens que les hommes. Que vous faut-il de plus ?
Cela me fait penser au mot « islamophobe ». Ce mot devrait normalement désigner les gens ayant peur de l’islam, or ce terme est utilisé par des idéologues pour désigner des anti-musulmans, et par là même des anti-arabes. Quiconque a peur de l’Islam, à juste raison il me semble, est présenté comme un pauvre raciste débile puisque les gens comme vous ont sali le vocabulaire pour s’autoriser à tomber sur le premier venu qui aurait le malheur de trouver quelque peu dangereuse cette idéologie, dont les sectateurs sont eux, soit dit en passant, parfaitement misogynes.
@breizmabro | 06 août 2016 à 19:17
Quoi ? Vous quittez la Bretagne alors que l’été arrive enfin là-bas ?
@Mary Preud’homme | 06 août 2016 à 21:56
Ah ! One of my bleeding hearts.
De deux choses l’une, ou vous écrivez : « Un doyen ça se respecte… » et vous le faites, ou vous l’écrivez puis alignez une vingtaine de lignes (je ne les ai pas comptées) pour l’insulter. Choisissez !
Quelques précisions :
1- J’étais élève ingénieur vivant à la Cité universitaire à Paris en 1951 et 1952, j’ai vécu ce que je raconte.
2. J’ai quitté la France en 1954 après l’avoir servie comme officier de marine et vous qu’avez-vous fait pour notre patrie ? Présumant bien sûr que vous êtes française… Mary ?? Sainte plutôt ??
3. Je ne suis pas parti « aux colonies » en 1954 mais au Koweït pour y chercher du pétrole, puis en Ethiopie en 55, puis en Mozambique en 56, puis en Sicile (colonie italienne) 57-58, puis en Somalie en 59, toujours pour chercher du pétrole. Pour votre information nous en avons trouvé plein au Koweït, un peu en Sicile, mais pas en Ethiopie, ni au Mozambique, ni en Somalie à l’époque.
4. Ces expats que vous semblez honnir, comme beaucoup de vos semblables qui n’en ont probablement jamais rencontré un, sauf vous bien sûr ! Maintenant vous en connaissez un, du moins un ex-expat, sont tous des gens qui permettent à la France de gagner un peu de sous à l’étranger pour équilibrer les comptes de leur pays.
5. Sans ces expats vous seriez peut-être encore en train de conduire une charrette à fumier derrière un bon vieux cheval. Ces jours-ci vous seriez sans doute sur la route des vacances où il n’y aurait pas de bouchons faute d’automobiles.
6. Quand je parle de l’Afrique je pense parler de ce que je connais ayant passé 21 ans en Afrique noire, tous les pays de l’Afrique de l’Ouest de l’Angola au Sénégal, après les autres (voir par. 3) et 8 ans en Afrique du Nord, toujours et encore à cause du pétrole… Et vous, vous y avez passé combien de temps en Afrique ??
7. Le circuit sous-marin dont je parle, idem je pense savoir ce que je dis. Feue mon épouse, qui était italienne, mais parlait six langues, en faisait partie. Par ailleurs elle aidait à moderniser et construire des maternités, en Afrique, en les faisant financer par des entreprises européennes et américaines pleines d’expats de toute nationalité… Et vous qu’avez vous fait pour les Africains ?
8. Quand je parle de récolter des sous pour le pays, là encore je parle d’un sujet que je connais bien, j’étais un de ces expats que nos ambassadeurs faisaient nommer CCEF par le gouvernement. Vous ne savez sûrement pas ce que c’est, un CCEF : des expats volontaires Conseillers du Commerce Extérieur de la France à leurs frais.
Et tout cela n’est qu’une petite partie de ce que j’ai fait en 44 ans d’expatriation.
Vous je suis sûr que vous étiez Place de la République passant vos Nuits Debout, débattant, assise par terre sur votre derrière, de l’avenir de la France et qu’une de vos profondes réflexions vous a certainement conduite à décider que la France devait se libérer d’abord de ses expats, oubliant sans doute qu’ils ne vivaient pas en France, ces expats ??
Ne perdez pas de temps à me féliciter pour tout ce que j’ai fait ! De toute façon je ne l’accepterais pas.
Vous êtes clairement une de ces personnes qui m’attristent pour leur ignorance et me fait écrire que ces ballots (seul terme français que j’ai trouvé pour traduire « bleeding hearts ») ballots donc parlent de racisme en France.
Vous me rappelez Jean-Vincent Placé, comptable de son état, qui déclarait solennellement qu’il n’accepterait jamais la fracturation hydraulique (à propos du gaz de schiste), une technologie vieille de 60 ans. Ce qui lui a valu un poste de Secrétaire d’Etat. Gardez espoir ! Avec un peu de chance, considérant que vous parlez aussi de choses que vous ne connaissez pas, ce gouvernement vous trouvera bien un poste dans un ministère, à moins que vous y soyez déjà.
Cordialement, ou, Yours truly, ou Cheers, ou Amen suivant quelle Mary vous êtes.
@Herman Kerhost
Je n’ai pas de définition particulière de « philanthropie » autre que celles qui figurent dans les dictionnaires.
Selon Le Robert, Misogynie : mépris (en général masculin) pour les femmes.
Je soutiens que ce mépris repose sur un sentiment de supériorité que les misogynes éprouvent à l’égard des femmes.
@ Achille
S’il arrive effectivement à certains de nos amis anglais d’utiliser quelques expressions bien françaises qui prennent avec leur accent un goût alors savoureux comme vous le soulignez, j’en connais aussi qui ont élu domicile depuis plusieurs années dans quelques beaux coins de notre douce France et qui opposent pourtant toujours une belle résistance à la pratique de la langue de leur pays d’adoption !
Les islamistes ont déjà gagné la guerre et continueront à la gagner le temps qu’eux-mêmes le décideront, la France s’est définitivement agenouillée devant leurs menaces permanentes, on ne pourra même plus organiser une marche blanche nous qui sommes champions olympiques toutes catégories dans cette spécialité ; elles seront remplacées par des rassemblements statiques limités en nombre et en horaires dans des espaces ultra sécurisés qui eux aussi seront bientôt interdits au moindre signe de menace et au premier pétard de foire lancé par des gamins ; nos « même pas peur » grandes gueules mais petits bras, les coups de menton dans le vide de nos socialos collabos du gouvernement donnent une image insécuritaire peu ragoûtante de notre pays dans le monde.
La France socialiste est à genoux : Aubry qui a déjà sévi en toute impunité en ruinant l’économie du pays, fait partie de cette secte de la gauche de la gauche de la… etc. favorable à la politique de la vidange des prisons voulue par Taubira la haineuse anti-France, ces incapables qui ont laissé courir et filer toutes ces bombes humaines multirécidivistes par démagogie vivrensembliste pour acheter la paix sociale et qui n’ont cessé de nous abreuver de slogans débiles antiracistes, traitant de fascistes tous ceux qui refusaient cette invasion programmée incontrôlée et porteuse de ces horreurs que nous avons subies et que nous allons continuer à subir.
Hollande et ses complices pourront continuer à bombarder des milliards d’euros dans le vide autant qu’ils veulent, Daech est ailleurs depuis longtemps, ici, autour de nous, dans certaines cervelles bien formatées, il nous mène par le bout du nez, il nous fait courir, il nous paralyse, il a installé un climat de trouille permanent.
Qu’attendre de cette bande de guignols socialistes qui bat en retraite devant de simples casseurs de centres villes, de Sivens, de NDDL, etc. ?
@ Savonarole | 07 août 2016 à 00:11
Quoi ? Vous rigolez ? Depuis qu’un certain H a fait tomber toute la pluie de la fin de la terre sur lui, il ne nous reste que du soleil, depuis des… semaines, que même les plaisanciers Parisiens s’en plaignent, c’est dire 😉 (il est vrai que les Parisiens, plaisanciers ou non se plaignent souvent)
Quant à l’eau de baignade elle est… revigorante car renouvelée deux fois par jour 😉 et le sable est blanc et fin à force d’être tamisé.
Et le meilleur est sans doute que les bobos sont ailleurs 😀
Adeo Savo 😉
@Achille
Oui la compétence d’abord mais il me semble qu’il faut également prendre en compte la question de la cooptation et celle du « piston » où la compétence n’est pas le premier argument de choix des personnes pour tel ou tel poste. Ainsi la parité obligatoire, qui n’est qu’un pis-aller j’en conviens, peut elle briser ces cercles vicieux et permettre le renouvellement ; même chose avec les hommes et femmes plutôt âgés qui s’accrochent à leurs postes ou fonctions alors que les jeunes piaffent d’impatience de les remplacer : si on ne les y oblige pas ils, elles quand elles existent, ne partent jamais, la place est trop bonne, et le vide de leur propre vie peut-être trop grand aussi.
Je n’ai pas l’impression que les Anglo-Saxons aient ce même genre de problème (par exemple les ministres sont immédiatement invités à démissionner lorsqu’ils sont pris la main dans le sac alors que nous on les a encore dans les starting-blocks quelques décennies après). Il faut croire que le modèle homme-blanc-âgé-dominateur est bien incrusté dans nos représentations pour que nous autorisions cela sans vraiment nous plaindre.
Un petit tour chez les « La Barbe » (http://labarbelabarbe.org/) est assez démonstratif de l’état des lieux actuel et de la décadence française à cet égard. C’est pourquoi la parité, avec ses défauts est la seule manière d’interrompre ces cycles de reproduction que nous avons collectivement trouvée jusqu’à présent.
@ Marc GHINSBERG | 06 août 2016 à 21:22
« Mon cher Xavier la preuve est faite, vous racontez n’importe quoi. »
C’est vous qui racontez n’importe quoi.
Voici la phrase qui précède votre extrait, bien évidemment tronqué, du premier lien :
« L’objectif doit être fixé de revenir le plus rapidement possible au principe de 40 annuités de cotisation pour pouvoir bénéficier d’une retraite à taux plein. L’âge légal sera progressivement ramené à 60 ans »
Voici la première phrase du deuxième paragraphe de votre deuxième lien (le point)
« Marine Le Pen souhaite ramener l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans, s’il est couplé à 40 années de cotisations »
Vous êtes libre d’exécrer le programme ou les idées du FN, mais au moins, arrêtez de mentir et essayez d’argumenter.
Mais le mensonge et la calomnie sont tout ce qu’il reste aux socialistes et assimilés : en fait, cela leur est quasiment consubstantiel.
@ Mary Preud’homme | 06 août 2016 à 21:56
Vous me faites penser parfois à Christiane Taubira… certes, c’est Hispaniola que vous défendez toutes griffes dehors, mais soyez un peu lucide !
Voici pour rappel un petit article d’une personne liée à Publicis :
« Elisabeth Badinter : « la ’ tolérance’ s’est retournée contre celles que l’on croyait aider »
LE MONDE | 03.04.2016 à 13h53
Sur le rôle de la loi
« La ’ tolérance’ s’est retournée contre celles que l’on croyait aider », explique la militante de la laïcité assurant qu’en dix ans, le port du voile s’est répandu chez les « filles des quartiers », et ce du fait d’une « montée de la pression islamique ». « Seule la loi peut protéger celles qui le portent sous cette pression. »
Sur l’accusation d’islamophobie
Elle estime que beaucoup de citoyens sont « tétanisés par l’accusation d’islamophobie ».
« Etre traité d’islamophobe est un opprobre, une arme que les islamo-gauchistes ont offerte aux extrémistes. Taxer d’islamophobie ceux qui ont le courage de dire : ’Nous voulons que les lois de la République s’appliquent à tous et d’abord à toutes’ est une infamie. »
Sur la mode islamique
Réagissant aux propos de Laurence Rossignol, la ministre des familles, de l’enfance et des droits des femmes, qui a suscité un concert de protestations en effectuant un parallèle pour le moins hasardeux entre l’esclavage et le port du voile par les musulmanes, Elisabeth Badinter estime que si la ministre a eu « un mot malheureux en parlant de ’nègres’ », elle a « parfaitement raison sur le fond. Je pense même que les femmes doivent appeler au boycott de ces enseignes » qui ont décidé de créer des lignes de vêtements de mode islamique.
Lire aussi : Les propos de Laurence Rossignol comparant le voile à l’esclavage soulèvent un tollé
Sur les échecs de la République
Elisabeth Badinter souligne également les échecs de l’Etat vis-à-vis des populations issues de l’immigration, ou de celles qui vivent dans les « quartiers difficiles ». Selon elle, « la République n’a pas su fédérer et proposer un horizon d’émancipation » à ces jeunes qui ont fini « enfermés dans leur ghetto ».
La « priorité absolue de la France », aujourd’hui, doit être selon elle de « ramener dans le giron de la République cette frange de la population en sécession ».
Sur « l’affaire » de Cologne
« Faut-il défendre d’abord les femmes agressées ou bien protéger les réfugiés des amalgames ? » La féministe universaliste revient également sur les agressions de la nuit de la Saint-Sylvestre, à Cologne, en Allemagne. Elle évoque la difficulté dans laquelle « l’affaire » l’a placée.
« Pris en tenaille entre l’extrême droite qui voulait mettre tous les immigrés dans le même panier et le gauchisme qui voulait, une fois encore, relativiser, Cologne a conduit les féministes universalistes à condamner fermement les agressions sexuelles tout en prenant soin de ne pas associer tous les immigrés à ces pratiques honteuses. »
Ce n’est qu’un exemple nous en vivons d’autres actuellement et ce n’est que le début de la fin !
Dénoncer le racisme, ce n’est pas assez. Il faut aussi avoir « des amis noirs ».
Ceux qui ont assisté au lancement de cet antiracisme inquisitorial, non inspiré par un quelconque sentiment basé sur une forme d’humanisme mais au contraire par la haine d’une civilisation et de ses membres, se sont bien doutés que cette machine de guerre était plus destinée à dégrader les rapports humains qu’à les améliorer et que ce dispositif n’était en fait qu’une vaste escroquerie reposant sur des motifs peu avouables de basse politique.
Les naïfs qui y ont cru ont fini par se rendre compte que le terme « racisme » (même pas défini avec précision à l’occasion de la promulgation des lois correspondantes, ce qui devrait suffire à les rendre nulles) était la porte ouverte à l’arbitraire.
Par exemple, où est-il écrit que soient considérés comme étant potentiellement racistes les seuls Franco-Français caucasiens, alors que ce sont principalement eux qui ont subir des agressions physiques parfois violentes et mortelles à caractère raciste mais masqué sous un prétexte rituel comme par exemple un mauvais regard ou bien un refus de cigarette ?
Est-il normal que ce type de racisme, le plus important en fréquence et en gravité, ne soit pratiquement jamais pris en compte, y compris quand les agresseurs sont les premiers à en revendiquer le motif raciste ?
C’est cela, l’état de droit ?
Enfin, comment se fait-il que le caractère éminemment raciste des divers actes « terroristes » recensés depuis quelques mois ne soit jamais mis en avant ?
Toujours un effet du sempiternel deux poids, deux mesures cher au Régime?
@Philippe Dubois
Citons l’article du Point jusqu’au bout si vous le voulez bien.
« Actuellement, l’âge légal de départ à la retraite est de 62 ans pour toutes les personnes nées à partir de 1955, hormis les carrières longues. « C’est de fait un rétablissement » de la retraite à 60 ans que souhaite le Front national, a confirmé l’un des vice-présidents du parti Florian Philippot, interrogé par l’Agence France-Presse. »
La vérité c’est que le Front National a fait des promesses inconsidérées et qu’aujourd’hui certains de ses dirigeants (leur trésorier notamment) essaient pitoyablement d’effectuer un rétropédalage en explicitant qu’ils n’ont jamais dit ce qu’il continuent de promettre, pendant que Florian Philippot reste campé sur la retraite à 60 ans.
Bravo les artistes !
@Marc GHINSBERG | 07 août 2016 à 21:38
« Citons l’article du Point jusqu’au bout si vous le voulez bien. »
Encore pris en flagrant délit de falsification, puisque vous citez l’article jusqu’au bout… du premier paragraphe.
Je vous ai cité la première phrase du deuxième paragraphe, que je vous redonne :
« Marine Le Pen souhaite ramener l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans, S’IL EST COUPLE A 40 ANNEES DE COTISATION »
J’ai mis des majuscules, comme ça c’est peut-être plus clair.
@Marc Ghinsberg
Je ne pense pas que la détestation des femmes trouve sa source dans un sentiment de supériorité sur elles, mais plutôt d’infériorité, inconsciente peut-être.
Mais si votre définition de la misogynie est juste, vous devez bien consentir à admettre que de voir de significatives différences entre les hommes et les femmes ne devrait pas nécessairement faire de vous un misogyne.
Il est évident que les deux sexes sont complémentaires, et forcément, donc, différents. Que des hommes pensent que toutes les femmes sont uniques ne m’empêche pas de dormir, nous avons tous bien le droit de penser comme bon nous semble.
@agecanonix
Vous rapportez certains propos d’E. Badinter comme « souligne également les échecs de l’Etat vis-à-vis des populations issues de l’immigration ou de celles qui vivent dans les quartiers difficiles ».
Selon elle « La République n’a pas su fédérer et proposer un horizon d’émancipation » à ces jeunes qui ont fini « enfermés dans leur ghetto »…
Les ghettos ce sont des endroits où les personnes y vivant sont exclues du droit républicain. Or, ces jeunes vont à l’école et fréquentent tous les autres jeunes de leur âge. Nous sommes bien d’accord ?
Des jeunes qui ont l’âge de nos enfants (en tout cas pour la génération qui se fait sauter ici et là) et les enfants de connaissances pour les autres qui, eux aussi ont fréquenté l’école de la République.
Je ne comprends vraiment pas les affirmations de Madame E. Badinter et elle se met comme elle l’affirme pour d’autres en état de ghettoïsation.
@ Philippe Dubois | 07 août 2016 à 22:10
Inutile de tenter de convaincre Marc Ghinsberg et ses copains qui sont membres de l’équipe de « l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours » !
Certains retourneront leur veste dans peu de temps car leur morale éphémère n’est liée qu’aux avantages qu’ils en tirent !
@Philippe Dubois
Il y a longtemps que nous sommes hors sujet par rapport au billet de Philippe Bilger. Pour que les choses soient claires pour ceux que ce sujet intéresserait, je fais une dernière mise au point.
Aujourd’hui en France, pour les personnes nées après 1955, l’âge légal de départ à la retraite (âge à partir duquel on peut en demander la liquidation) est de 62 ans.
Le FN dans son programme, dans ses déclarations reprises par la presse prévoit de ramener progressivement cet âge à 60 ans. Ceux qui disent l’inverse se trompent ou mentent.
Concernant le nombre d’annuités nécessaires pour obtenir une retraite à taux plein, pour les personnes nées après 1955 il faut aujourd’hui justifier de 41 ans et 9 mois de cotisation, pour les personnes nées en 1973 et après, il faut justifier de 43 années de cotisation. Dans son programme le FN prévoit de ramener la durée de cotisation à 40 ans pour tout le monde.
Donc loin de compenser la diminution de l’âge légal à la retraite à 60 ans, le FN promet de diminuer la durée nécessaire de cotisation pour bénéficier d’une retraite à taux plein, ce qui se cumulera avec la première mesure pour déséquilibrer les régimes de retraites.
Ceux qui prétendent que promettre une durée de cotisation de 40 ans compenserait, même partiellement, l’abaissement de l’âge de départ légal à la retraite se trompent ou mentent.
@ Marc GHINSBERG | 08 août 2016 à 10:00
Un DERNIER mot sur ce sujet.
L’objectif affiché du FN est de permettre aux travailleurs de partir avec une retraite à taux plein avec 40 années de cotisation, au lieu de 41 ou 42 actuellement, nous sommes d’accord.
Pour les gens ayant commencé à travailler très tôt, ils pourront partir à 60 ans avec une retraite à taux plein si et seulement si ils ont 40 années de cotisation ; c’est sur ce point que vous falsifiez les déclarations du FN.
Par ailleurs, vu le taux d’emploi des seniors, les payer comme retraités ou comme chômeurs, nous sommes en train de faire de l’entomolibertinage.
@ calamity jane | 08 août 2016 à 07:58
Nous n’interprétons pas de la même manière les propos d’Elisabeth Badinter, mais cela n’a pas d’importance et je n’aurais pas la prétention de faire un exposé explicatif de ces propos !
@agecanonix, 7 août 2016 10:55
@Claude Luçon, 7 août 2016 1:10
Je ne vois vraiment pas ce que viennent faire l’Hispanolia de Colomb, la Taubira et la Badinter en réaction à mon adresse au doyen Luçon ! Faut-il que vous soyez à court d’arguments !
A Claude Luçon ne manquent que les médailles et autres décorations à son impressionnant CV !! Encore un qui aime se faire mousser et que la modestie n’étouffe pas ! Quant à sa clairvoyance et les opinions saugrenues qu’il m’attribue, c’est le noir total !
Inutile de s’acharner je n’ai rien d’une pétroleuse et mes seules passions sont la culture française et… la musique sans frontières !
@Philippe Dubois | 08 août 2016 à 10:28
« Nous sommes en train de faire de l’entomolibertinage »
L’acharnement que met Marc Ghinsberg sur les chiffres est surprenant, il avait déjà manifesté le même acharnement il n’y a pas longtemps sur des statistiques truquées, non pas mathématiquement mais dans leur interprétation.
Cet acharnement pour dérisoire qu’il soit, est intéressant, il nous donne une indication de la tendance de la campagne de Hollande.
Une campagne à la mesure du normal président, toute en petitesse arithmétique, esquivant le vrai débat. Celui de la sécurité, de la souveraineté et de son corollaire le retour à une démocratie étouffée et réduite à presque rien par l’oligarchie de Bruxelles.
Marc Ghinsberg est un bon indicateur des thèmes de campagne du PS, et de leur vacuité minimaliste face à l’essentiel, le devenir d’une Union européenne qui a failli à sa mission et celui de l’Euro qui favorisant l’économie allemande donne à l’Allemagne un pouvoir qui commence à être nuisible.
PS : Jacques Sapir explique très bien comment Hollande et le PS manipulent les statistiques :
http://russeurope.hypotheses.org/5150
@Tipaza
Une campagne à la mesure du normal président, toute en petitesse arithmétique, esquivant le vrai débat. Celui de la sécurité (…)
Vous savez bien que pour la gauche en général, et pour les socialistes en particulier, l’insécurité relève du fantasme voire du sentiment, et ce depuis les années Mitterrand, dans une course continuelle et entêtée du déni de la réalité en dépit des faits : tout ne pouvait aller que de mieux en mieux dans la Socialie du merveilleux vivre ensemble, et si quelques accrocs à cette vision idyllique étaient constatés, ils étaient quasiment mis sur le compte de ces Français mauvais coucheurs, suspectés d’être d’extrême droite.
Fantasme le Bataclan ?
Sentiment d’insécurité, le massacre de Nice ?
Il faut croire que selon la gauche les Français sont de grands sentimentaux…
Pour remonter le moral de ceux qui ont été scandalisés, à juste titre, par les propos lâchement lénifiants et soumis du clergé français, spécialement des évêques, suite à l’égorgement du père Hamel :
https://www.youtube.com/watch?v=atPttuTnyMo
Il n’y a pas que des mitres molles et des femmelettes dans l’Eglise.
@Franck Boizard
Vraiment, merci beaucoup pour ce lien.
@ Franck Boizard | 08 août 2016 à 18:37
J’ai écouté et lu, et il y aura eu des temps forts dans les propos de ce prêtre jésuite de nationalité égyptienne, cette dernière expliquant son courage et la clarté de ses propos.
Car comme vous le dites « Il n’y a pas que des mitres molles et des femmelettes dans l’Eglise. » Oui mais nos présidents sont des « mouilles-colles » comme le disait Martine Aubry.
D’ailleurs ce prêtre accuse les présidents de l’Europe d’être « DES POURRIS » qui ont vendu l’Europe !
C’est clair, c’est net… alors qu’attendons-nous pour mettre à la porte ces présidents pourris avec leur smala !
@ Franck Boizard | 08 août 2016 à 18:37
Intéressant ce père Boulad. Il a un accent libanais à couper au couteau.
Il a quand même tendance à globaliser le propos : du cas particulier de l’hôte indélicat il passe à la théorie du « seuil de tolérance » pour conclure à un rejet en bloc de l’accueil des réfugiés, les mettant tous dans le même panier, oubliant que c’est une minorité d’entre eux qui pose problème.
Son analogie avec la psychologie de couple est plus intéressante : bien sûr que pour accepter l’autre il faut être soi-même. Là aussi c’est une question de dosage, et lui qui évoque avec fierté notre tradition passée d’accueil devrait voir que le flux présent n’est pas insurmontable à l’échelle de l’Europe.
Mais en tout cas il est rafraîchissant d’entendre un prêtre s’exprimer sur l’actualité, qu’on soit d’accord ou pas avec lui.
Merci pour le lien.