Ainsi, c’est seulement au mois d’avril 2021 que LR se penchera sur le choix de son candidat pour l’échéance présidentielle de 2022.
Ce calendrier est suicidaire qui après nous avoir fait attendre la décision de François Baroin, ce qui a gelé trop longtemps toute opposition vigoureuse et intelligente, va encore la retarder dans l’espoir de le faire changer d’avis.
C’est une aberration et même si le président Jacob n’est pas le seul responsable, on se demande jusqu’où son amitié pour François Baroin ne va pas faire mourir la droite avant qu’elle ait combattu alors que Marion Maréchal se réjouit, elle, de la proclamer, gonflant une salade niçoise, déjà morte grâce à Christian Estrosi (Le Figaro).
Ce n’est pas parce que le système de la primaire, qu’on croyait avoir chassé définitivement, revient en force sous l’influence de personnalités lucides, comme celles de Gérard Larcher, Bruno Retailleau et François-Xavier Bellamy notamment, que le bon sens et l’envie de vaincre vont prévaloir…
Contrairement à ce que le sénateur Pierre Charon, dont les analyses impressionnent, a déclaré : « Le problème chez LR, c’est que si Baroin n’est pas candidat, nous n’avons pas de plan B et donc ça se complique » (Le Monde), il me semble que c’est exactement l’inverse : cela se simplifie parce que cela s’offre les chances du pluralisme.
Nous avons à notre disposition quelques plans dont certains sont plus plausibles que d’autres. Être orphelins de François Baroin va agrandir et stimuler la famille de la droite, qu’on compte ceux qui y demeurent, les transfuges si proches, les apparents adversaires.
Pour ma part, même si je ne méconnais pas le souhait des partisans de Laurent Wauquiez de le voir revenir activement dans le jeu, sans être un spécialiste des pronostics (on me fait assez remarquer mes prévisions contredites comme si les autres n’erraient jamais !), ma trinité, au regard des catégories que j’ai esquissées, concerne Bruno Retailleau (BR), Xavier Bertrand (hostile à la primaire et qui veut se lancer seul, sur un mode gaullien et n’en déplaise à Alain Juppé, « tous les gaullistes ne sont pas sociaux ») et Edouard Philippe, dont je n’imagine pas qu’il concoure contre Emmanuel Macron mais il me paraîtrait absurde de faire l’impasse sur les surprises de la vie politique, de la vie tout court…
Revenons au sénateur Retailleau qui, sans langue de bois, n’a jamais fait mystère de ses desseins (mon entretien avec lui sur Fréquence Protestante). En effet, à quoi bon élaborer le projet le plus structuré et global pour une droite de reconquête si ce n’est pas pour le faire valoir lors du moment suprême de notre démocratie ?
Il serait dommage que Nicolas Sarkozy, comme on le prétend, éprouve une telle antipathie pour la personnalité de BR qu’elle reviendrait, si celui-ci l’emportait, à le faire voter en faveur d’Emmanuel Macron. Mais tout est possible avec cette lune de miel républicaine qui fait complices l’ancien monde battu et le faux nouveau monde !
Sur le fond, BR est conservateur et, alors que « le barycentre des adhérents ne cesse de se déporter à droite », il serait précisément critiquable à cause de ses orientations qui l’inscrivent clairement dans le courant majoritaire. Mais ce ne serait pas suffisant pour le constituer comme une figure singulière qui tranche avec une mollesse intellectuelle et programmatique revendiquée.
Selon Aurélien Pradié, secrétaire général de LR, en opposition avec BR, « cette idée que la droite devait être dure sans être juste est stérile ». Je me demande bien où ce hiérarque est allé chercher, chez lui, cette idée d’une dureté qui se priverait de la justice, ce qui serait d’un absurde simplisme.
Contrairement à ce qu’on souhaite nous vendre, la victoire de François Fillon à la primaire a été éclatante parce qu’il avait su précisément offrir une vision à la fois « dure et juste ». Ce n’est pas elle qui a interdit à l’ancien Premier ministre de l’emporter en 2017 mais, faut-il encore le rappeler, un mixte de destruction judiciaire avec une mauvaise stratégie de défense, d’erreurs personnelles et de maladresses complémentaires et la débandade d’une équipe peu vertébrée.
Invoquer les élections européennes avec le score médiocre de FXB pour fustiger ce qu’une conception vigoureusement conservatrice, pour le débat présidentiel, aurait de préjudiciable n’a pas de sens. Il a manqué précisément au premier – avec trop de douceur dans les confrontations – une ligne claire et tenue jusqu’au bout. BR ne tomberait pas dans le même travers.
Il est d’autant plus choquant de traiter, avec une forme de condescendance, les intentions de BR que ce dernier a compris que la droite ne devait pas offrir qu’un mode d’emploi financier, économique et social mais s’emparer véritablement des enjeux de la sécurité et de la Justice et, surtout, prendre possession du champ culturel sous tous les registres. Ce qui signifie que la droite ne devrait plus être sur la défensive, en réaction, avec la honte de n’être pas dominante dans des domaines que la gauche s’est abusivement appropriée depuis des lustres. Il est temps, pour elle, de reprendre son bien.
Je rêve d’un avenir où le rapport de force serait transformé. La droite serait devenue si sûre d’elle-même, avec ses convictions si bien ancrées dans l’esprit public, avec liberté et autorité si bien accordées, que la pensée minoritaire et l’obligation de devoir se battre et résister pour transmettre son message seraient des affres de gauche.
Derrière les réticences, les procès intentés à BR, il y a essentiellement la crainte qu’une droite fière d’être de droite, en n’ayant pas évacué tout ce qui risquait de déplaire à l’adversaire, porte atteinte à ce consensus délétère qui ne laisserait qu’aux extrêmes le droit de parler haut et fort à défaut de juste. Tout démontre que ce serait exactement le contraire : une droite identifiable et qui puisse apparaître comme une chance face au monde à la fois mou, si peu protecteur mais vicieusement rassembleur de la macronie, aurait toutes ses chances.
En effet je ne parviens pas à comprendre comment on pourrait espérer vaincre Emmanuel Macron et le RN, qui s’impatientent de ne pas être encore officiellement antagonistes, si on cherche à « coller » au premier et à ne pas battre en brèche le second par une puissante mais juste poussée conservatrice. L’un ne parle pas le régalien, le second le parle mal et n’entend rien au reste.
Contre BR qui n’a jamais déserté LR – présumant le meilleur de ce parti ? -, il y a encore ce sentiment implacable, navrant, étrange, paradoxal, néfaste, masochiste et reposant : l’ambition de perdre.
Maudit soit celui qui met dans les têtes l’honneur et la charge de gagner !
Le villiérisme mène à tout à condition d’en sortir. François Fillon devait se dire la même chose à propos du séguinisme.
Bruno Retailleau, c’est l’ancien poulain de Philippe de Villiers, puis celui de Christine Boutin, émergeant parce que vrai numéro 1 de la campagne Fillon sans que celui-ci ait le courage de créer un ticket avec ce seul soutien fidèle, qui avait eu l’habileté de se hisser président du groupe LR au Sénat. François Fillon avait préféré promettre le poste de Premier ministre au chiraquien François Baroin, chiraquien voulant dire immobiliste, roi fainéant et impétrant puis élu qui ne fait pas de vagues.
Le fillonisme mène à tout à condition d’en sortir, doit se dire Bruno Retailleau, qui s’autorisait ce droit d’inventaire à la fin de l’interview qu’il vous accordait sur Fréquence protestante et que j’ai écoutée tout récemment
https://www.youtube.com/watch?v=doW3klKpUq4
« Mon projet, c’est celui de François Fillon moins la réforme de la sécurité sociale qui en était le point faible » et a fait tomber « le bourgeois de la Sarthe », comme l’appelait Rachida Dati, dans les esprits.
Bruno Retailleau a un point commun avec Xavier Bertrand: son timbre de voix, mais il est plus intelligent, son éloquence est moins contrefaite et son discours est plus construit. Xavier Bertrand n’a même pas l’intelligence stratégique de se poser en « gaulliste social », comme le faisait remarquer Alain Juppé cette semaine dans Le Figaro. Vous me direz, malgré notre mémoire courte, personne n’y aurait cru, étant donné l’indifférence avec laquelle il se résignait aux « petites retraites » quand il était aux affaires, mais ne pas passer pour un gaulliste social est un handicap quand on se pose en alternative au parti socialiste qui s’est sabordé de lui-même, et au RN qui y gagnait du terrain, en venant du Nord et en ayant présidé ce qu’on appelle désormais les Hauts-de-France, région à forte tradition socialiste, catholique, minière et prolétaire.
Bruno Retailleau est tellement opportuniste que c’est le seul de vos interlocuteurs qui n’ait même pas pris la peine de faire semblant d’avoir envie de se révéler, comme c’est la règle du jeu de « Philippe Bilger les soumet à la question ». Il a déroulé son programme présidentiel et vous a avoué sans pudeur ni ambages qu’il voulait l’incarner, remarquez, cela nous change. Pour un peu, c’est chez vous qu’il s’est déclaré candidat.
Bruno Retailleau, c’est un F.X. Bellamy qui a de la bouteille, un partisan de « Sens commun » qui se cache, un homme qui a pris la mesure du « mouvement dextrogyre » en refusant traditionnellement – comme son mentor Villiers jusqu’il y a peu – l’alliance avec le RN, un Laurent Wauquiez sans ses défauts et son déséquilibre, un régalien qui fustige le communautarisme islamique comme la bourgeoisie a envie de l’entendre, et qui sait lui tenir un discours « dur » en sauvant les apparences de la justice et d’un volet social, pour lequel il parlerait plus volontiers de redéploiement du budget de l’Etat et de meilleure répartition des dépenses publiques en baisse comme baisserait la fiscalité, qu’il ne présenterait ces réformes comme une casse du modèle social pour renverser la table, comme François Fillon avait accoutumé de présenter son projet en faisant peur aux gens tant il était glacial, et finissant par faire peur y compris à la bourgeoisie elle-même.
Pour toutes ces raisons, Bruno Retailleau se situe en effet au centre de l’arc de la droite républicaine. Il l’exprime idéellement par le concept de « droite globale » et de « droite sans adjectif » qu’il invente à votre micro: « ni droite décomplexée, conservatrice ou libérale, mais droite globale ». Ingéniosité dialectique venant adjectiver une position centrale sur l’échiquier de la droite républicaine qu’il ne parvient cependant pas à incarner, peut-être parce qu’il a « le charisme d’une huître » comme le disait méchamment Nicolas Sarkozy à propos de Bruno Le Maire, mais plus profondément parce que ce Vendéen qui ne méconnaît pas que la droite doit conquérir le pouvoir culturel selon le conseil gramscien adressé à la gauche, n’assume pas l’héritage contre-révolutionnaire de sa Vendée natale et de son villiérisme originel.
Or je ne suis pas loin de penser qu’Yves-Marie Adeline a raison quand il dit dans « La droite où l’on n’arrive jamais… » que la Révolution ayant rompu avec l’idée même de « pouvoir légitime » pour substituer la souveraineté populaire à l’incarnation sacrale du souverain, elle est intrinsèquement de gauche, et nous avons beau courir une aventure bonapartiste depuis 169 ans comme le note Edwy Plenel à juste titre à la fin de ses entretiens « À voix nue » sur France Culture diffusés cette semaine, la droite n’arrivera jamais à rattraper la Révolution que le bonapartisme a prolongée en la transformant en pouvoir personnel. Même pas en dosant son opportunisme comme le fait Bruno Retailleau. Il a ses chances, mais il doit travailler à devenir plus populaire.
Tant LR que le RN ne peuvent espérer gagner s’il ne s’entendent a minima sur un « programme commun », avec quelques idées force, la proximité idéologique des militants des deux camps étant, sur le régalien, validée sondage après sondage.
Seulement, nous le savons, l’antagonisme viscéral des deux états-majors rend ce vœu pieu totalement illusoire. C’est aussi l’analyse de la « droite hors les murs » et des souverainistes de tout poil, de Zemmour à Onfray, qui ont les idées, bonnes selon moi, mais ni l’incarnation, ni le parti pour la soutenir.
Voilà l’équation telle que je me la pose et, je l’avoue, je n’ai pas la solution.
Vous dites que le RN parle mal du régalien et pas du tout du reste, ce à quoi n’importe quel RN vous répondra qu’au regard des résultats obtenus par LR au pouvoir, votre propos n’est guère pertinent…
Je ne suis pas un bisounours, mais plutôt un optimiste prudent (hâtons-nous lentement), alors peut-être que le premier pas serait de mettre l’accent sur ce qui nous rapproche, LR, RN et autres, plutôt que sur ce qui nous sépare, non ? C’est en tout cas ce que je fais au quotidien, et cela fonctionne très bien dans mon entourage.
Le centre de gravité de la droite se déplace à droite, entraînant toujours plus de ralliements au macronisme. Le brillant score de Bellamy aux européennes en témoigne.
Dans ces conditions l’inversion du rapport de force avec la gauche dont vous rêvez n’est pas pour demain.
Retailleau plaît dans le bocage vendéen et les paroisses traditionalistes mais je le vois mal mobiliser au-delà.
« Ce n’est pas parce que le système de la primaire, qu’on croyait avoir chassé définitivement, revient en force sous l’influence de personnalités lucides, comme celles de Gérard Larcher, Bruno Retailleau et François-Xavier Bellamy notamment, que le bon sens et l’envie de vaincre vont prévaloir… »
Dans un parti parcouru par des courants de pensée dont certains se télescopent voire s’opposent, une primaire ne peut rien donner de bon.
Nous avons pu le voir avec la primaire du PS qui a sorti de son chapeau Benoît Hamon qui ne représentait en rien la majorité de gauche, mais uniquement un courant très minoritaire porté par les « frondeurs ».
Bilan des courses 6 % au premier tour.
La droite est en train de connaître les mêmes turbulences que le PS lors du mandat de François Hollande et au final elle subira le même sort.
Que ce soit Bruno Retailleau, Xavier Bertrand et même Valérie Pécresse qui me paraît la plus compétente parmi les favoris de la droite, rien n’y fera. Surtout si LR attend avril 2021 pour désigner son champion. De toute façon, il est déjà trop tard.
Le candidat de la droite est déjà désigné depuis longtemps, c’est tout simplement Emmanuel Macron (qui au demeurant a choisi des PM de droite).
Déjà une grande partie de l’électorat LR a fait son choix et vu le pataquès qui règne en ce moment dans ce parti, il est peu probable qu’ils changent d’avis.
Va falloir être patient avant que LR retrouve la place qui a été longtemps la sienne dans le paysage politique. Remonter de la cave ça peut prendre du temps…
Ne jamais oublier que BR a trahi de manière ignoble son mentor Philippe de Villiers à qui il doit tout. En Vendée on n’oublie pas.
« …l’ambition de perdre » (PB)
Les carottes sont cuites, archi-cuites pour ce LR… Pourquoi en parler encore et encore ? Ce parti est mort. On aurait pu espérer une union des droites, de toutes les droites mais ce serait trop beau. Le pays France va continuer de couler.
Aux USA, ça bouge.
Donald Trump annonce un nouvel accord de paix entre Israël et Bahreïn.
Aucune information des médias d’Etat à ce sujet ?!
« Dans un monde médiatique épris de paix, le prétendu pacifiste progressiste se réjouirait de ce qu’un nouveau pays arabe scelle enfin la paix avec l’Etat juif. Las, le pacifiste fait la gueule et plaint plutôt le Hamas. » G-W Goldnadel
https://twitter.com/GWGoldnadel/status/1304530097622441984
En France, il est de bon ton de critiquer Donald Trump à tout-va. Pourtant, depuis son arrivée au pouvoir, la Corée du Nord (si dangereuse auparavant) se fait toute petite. Et les accords de paix entre Israël et des pays arabes se multiplient.
Les politicards ont tout intérêt à se dire prétendants au trône, car c’est le meilleur moyen de préserver leurs fauteuils.
Bruno Retailleau n’a aucun charisme.
Il y a des personnes qui attirent, d’autres pas. Il y en a qui même sans aucune célébrité, se font saluer de droite et de gauche lorsqu’ils se promènent en ville par des gens dont il n’ont aucun souvenir, d’autres pas.
Le charisme, c’est Jeanne d’Arc qui a gagné à elle seule la guerre de cent ans à Patay, en un temps où l’on était assez intelligent pour reconnaître ce phénomène.
Au LR, Wauquiez, c’est zéro, Baroin 5 sur 20, Bertrand 7, Jacob, 6, Retailleau 4.
À gauche, Védrine ferait bien 14, Moscovici 13, Mélenchon 8,
Macron, c’est comme de Gaulle dont aucun de ses subordonnés d’une division ne l’a suivi à Londres, un artifice de charisme. Sans circonstance historique machiavéliquement exploitée, c’est pas plus de 10.
À droite, MLP ne vaut pas plus de 8,
Et Marion Maréchal, c’est 18. C’est ainsi. Elle est une descendante de Jeanne d’Arc.
P.-S.: France Culture – radio pègre intellectuelle
L’ouverture d’esprit à 11h, c’est entre Thierry Pech et Aurélie Filippetti.
Au risque de blesser l’hôte de ces lieux, ses billets politiques font systématiquement l’impasse de la liaison entre le système de valeurs (la droite serait devenue si sûre d’elle-même, avec ses convictions si bien ancrées dans l’esprit public) et le programme et les croyances économiques des partis postulants.
Et pourtant, Philippe Bilger entend la complainte des Gilets jaunes…
Il n’y aurait plus qu’un pas à faire, mais la fidélité à un parti est-elle plus forte ? En quoi le programme économique de F. Fillon n’était-il pas propre à accroître le hiatus économique (matrice du mouvement des GJ) ? moins de fonctionnaires, moins d’Etat, pas de partage du travail. Quelles sont les lignes directrices de BR ? sa vision économique de la société ?
Faites-nous la grâce d’aller sur ce terrain, pour comprendre de quel bois vous vous chauffez.
Les candidats potentiels vont discuter pendant des semaines et des mois. Le dernier carré retiendra Pécresse et Xavier Bertrand.
Quoi qu’il arrive je voterai à droite à condition que les élections aient lieu normalement. Il ne faudrait pas que le pouvoir tombe dans des mains totalitaires semblables à celles qui détiennent Paris en ce moment.
La dernière trouvaille est sidérante. La patronne de Geodis a été convoquée pour que les livraisons des centres de distribution soient réorganisées. Les camions et les palettes sont proscrits.
On fait comment ? Ce n’est pas le problème des gens qui décident à la Mairie de Paris.
Je me permets de donner l’avis de quelqu’un qui appartient au néolithique, soit le temps du Menhir.
Je crois que c’est une bonne chose que le choix de LR soit différé en avril 2021. Ce délai va permettre de décanter les ambitions puériles et les trahisons qui vont avec.
À cette date, ce que LR compte encore de centristes mous, de carriéristes plus que de raison, de pragmatiques dont le pragmatisme commence et finit à l’assiette pleine et chaude, tous ces gens-là, menés par Estrosi et pas que par lui, auront quitté le navire LR, et pour la clarté de la politique ce sera une bonne chose.
Ne restera qu’une minorité de militants et d’élus qui avec un minimum de lucidité s’apercevront que seule une alliance avec d’autres forces de droite permettra d’aller au combat avec quelques chances de succès.
Peut-être que cette lucidité les amènera à définir leurs convictions avec clarté, en faisant le choix de ce qui unit, oubliant le reste. C’est-à-dire à afficher au moins une plate-forme commune avec le RN.
Mitterrand a conquis le pouvoir sur la base d’un programme commun de la gauche, pourquoi la droite ne ferait-elle pas un programme commun de droite ?
Programme qui aurait d’autant plus de succès que les maires écolos nouvellement élus ont jeté le masque et apparaissent comme ce qu’ils ont toujours été, des pastèques vertes à l’extérieur et rouges à l’intérieur, c’est-à-dire quand ils sont au pouvoir.
Reste évidemment à choisir le porteur du projet et c’est là que le bât blesse, car on ne choisit pas un porteur de projet de ce niveau, il se choisit lui-même si je puis dire. Il doit s’imposer.
La date d’avril 2021 laisse le temps à un leader pour s’affirmer. Le temps peut être un allié précieux si on sait s’en servir ou le servir, car qui peut dire qu’il se sert du temps.
Ils sont et seront nombreux, de Robert Ménard qui ne veut pas y aller à Marine Le Pen qui n’a aucune chance, il y a de la place pour quelqu’un affichant sans complexes son désir de vraie droite.
Cela exclut Xavier Bertrand qui se fait de douces illusions, plus dure sera la chute pour lui, mais il me semble qu’un Laurent Wauquiez sans états d’âme, affichant avec une certaine force ou brutalité sa volonté de regroupement toutes droites confondues, et de conquête, aurait sa chance, même si son charisme est faible.
Wait and see, la formule britannique du non-agir.
Attendre quoi, attendre que les forces mondialistes qui soutiennent Macron changent d’avis.
Et ce changement ne peut venir que de l’extérieur, mais en l’occurrence il faudra se tenir prêt à agir et vite.
Quel que soit le résultat de l’élection présidentielle américaine, les cartes sont déjà rebattues, pour une nouvelle donne économique, et de nouveaux rapports de force internationaux, comme on peut le voir partout.
Merkel ne sera plus là, la donne européenne sera différente, avec une économie mal en point.
Bref, il faut des jumelles de longue portée internationale pour voir le « see » de wait and see.
L’avenir de 2022 ne se lit pas avec des jumelles franco-françaises.
La cérémonie à la mémoire des déportés juifs de France, à la Grande Synagogue de la Victoire à Paris, le dimanche 13 septembre, a été retransmise par France 2.
Si l’événement vous avait échappé, n’hésitez pas à employer le replay.
@ Xavier NEBOUT | 13 septembre 2020 à 09:40
« Bruno Retailleau n’a aucun charisme. »
Hélas oui !
Pour Président il serait du genre IVe République : effacé.
« Le charisme, c’est Jeanne d’Arc »
Oui ! Mais Charles de Gaulle n’était pas mal dans le genre ! C’est un Orléanais qui vous le dit !
Les Orléanais que je répudie car ils ont trahi Jeanne ! Depuis quelques années, lors de la cérémonie du 8 Mai, la jeune fille de 18 ans qui la symbolise sur son cheval n’est plus vierge !!
Pire, récemment elle n’était non seulement pas vierge, mais elle était métisse !
À quoi mène 1968 et l’antiracisme:
« LR, Wauquiez, c’est zéro, Baroin 5 sur 20, Bertrand 7, Jacob, 6, Retailleau 4 ».
Oui ! Et si Christine Lagarde se gardait en réserve ? Vous lui donneriez quelle note ?
Le charisme ne lui manque pas et dans le genre gaillarde elle a de la poigne !
« Comme de Gaulle dont aucun de ses subordonnés d’une division ne l’a suivi à Londres »
Comme il a fallu l’avion de Churchill pour qu’il s’y refuge, les places étaient rares !
En partant de Domremy aucun mouton n’a suivi Jeanne !
@ Patrice Charoulet | 13 septembre 2020 à 12:09
Cette cérémonie du souvenir à laquelle ont participé des responsables de l’État et de la Présidence de la République aux côtés de Haïm Korsia, grand rabbin de France, et de Joël Mergui, président du Consistoire, a duré en effet 1 h 20 en direct sur France 2, du coup à l’heure habituelle de la messe dominicale qui retransmise depuis l’église Saint-Martin de Bichancourt (Aisne) construite après la guerre de 1914-1918, sur les plans de l’architecte Charles Luciani, et de nouveau endommagée en 1940, a duré 5 minutes, ce qui a sans doute permis à nombre de spectateurs du Jour du Seigneur de réfléchir. Étant diffusée sur une chaîne publique, la cérémonie a donc proposé à l’ensemble du pays de se recueillir et d’avoir une pensée pour les victimes de la Shoah.
Il est possible, pour ceux qui le souhaiteraient, de retrouver sur le site du Jour du Seigneur, les textes et les chants de la messe du 13 septembre en l’église de Bichancourt dont les fresques de l’édifice inscrit aux monuments historiques en 2018 sont du vendéen Louis Barthélemy Olivier Mazetier.
Je m’autorise cette précision aux fins de remémoration annexe des « martyrs de 1793 » massacrés lors de la mise en oeuvre d’un système de dépopulation que Gracchus Babeuf a nommé du néologisme de « populicide », mais que d’autres ont pu qualifier de « génocide ».
Ces massacres furent cependant éclipsés par les morts de la guerre franco-prussienne de 1870 (pertes françaises: 156 479 hommes, combattants français prisonniers 509 000, entre le 19 juillet 1870, date de la déclaration de guerre de la France à la Prusse et le 28 janvier 1871, signature d’une armistice, soit en sept mois et une semaine, de quoi remplir notamment les 25 ossuaires financés par l’Etat), ainsi que ceux de la Première Guerre mondiale (10 millions de morts).
Souhaitons en ce jour du souvenir et sur fond des actuelles tensions en Méditerranée, que rien ne vienne éclipser dans l’avenir, ceux de la Shoah.
@ Tipaza | 13 septembre 2020 à 11:54
Si la droite traditionnelle acceptait enfin d’être elle-même en retrouvant et portant haut sans complexes ses valeurs, au lieu de jouer sa survie à un jeu dangereux de bonneteau du style « modérée molle voire centriste, godillant de droite à gauche afin de maintenir son équilibre », on pourrait sans doute entrevoir le bout du tunnel et repartir sur de nouvelles bases.
Sans perdre de vue cependant que sans l’alliance de toutes les droites, notre pays continuera longtemps à être l’otage d’un socialisme et d’une idéologie mortifère prétendant seules détenir le saint Graal de la démocratie et avoir le monopole du coeur et de la fraternité…
@ Catherine JACOB | 13 septembre 2020 à 13:56
Merci Catherine.
Ce qui signifie que la droite ne devrait plus être sur la défensive, en réaction, avec la honte de n’être pas dominante dans des domaines que la gauche s’est abusivement appropriée depuis des lustres. Il est temps, pour elle, de reprendre son bien.
En fait, cette droite qui a abandonné bien de ce qui devrait être ses vertus traditionnelles (et non pas d’insipides « valeurs ») a oublié aussi la principale d’entre elles qu’est le courage et est tétanisée par le qu’en dira-t-on.
Est-il si difficile que cela, que ce soit à l’Assemblée ou bien dans une séance de conseil municipal ou ailleurs, de voter un texte de bon sens d’intérêt général proposé par le RN au lieu de voter systématiquement avec la gauche – au détriment des Français – pour bien faire remarquer que l’on ne mêle pas ses voix avec celles du ce parti, pour des raisons d’ailleurs mystérieuses ?
Mais comment en ces temps de plus en plus troublés qui vont exiger de prendre des décisions draconiennes, les Français peuvent-ils envisager de faire confiance à des gens qui se comportent comme des lavettes ayant peur de leur ombre ?
Si LR est en coma plus que dépassé et joue les vierges effarouchées ne voulant pas encore se prononcer, il y en a un qui, lui, est en forme olympique, c’est le sieur Erdogan !
« Erdogan menace E Macron, sachant qu’il n’y aura pas
de réactions de l’UE à son encontre.
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/le-president-turc-erdogan-avertit-emmanuel-macron-de-ne-pas-chercher-querelle-a-la-turquie-20200912
Cela fait une quinzaine d’années que l’UE verse des
milliards d’euros à la Turquie…
Décidément, nous sommes des imbéciles puissance giga !
Erdogan, comme Hitler avant la Seconde Guerre mondiale, se moque littéralement de nous.
Il est temps de virer notre Angela Merkel qui n’est plus du tout à la hauteur des enjeux géopolitiques dangereux qui frappent à nos portes… Que peut-elle faire face à un tyran de cet acabit qui masque la faillite économique de son pays avec ses airs de matamore ?
L’heure est grave et personne aux commandes.
L’Europe bloque tout le dispositif. Macron, pour une fois, essaie de réagir !
La Turquie étant à nos portes, on pourrait lui suggérer de s’y consacrer plus qu’au Liban où il va finir par s’embourber.
Affaire à suivre…
Baroin candidat ?!
L’homme qui allait en réunion ministérielle à 11h les cheveux à peine secs car il venait de se lever et de se réveiller sous la douche. Un fainéant d’après Juppé. Alors Baroin candidat puis président cela me fait rire et m’inquiète sur la lucidité des LR.
L’élection 2022 est perdue pour ce qui reste de LR et le candidat jeté ne pourra pas être là en 2027, comme cela se fait aux USA.
Retailleau ne peut compter sur les chantiers Bouygues mais peut-être sur TF1 comme à l’époque d’Intervilles et de Chiabodo l’animateur. Hélas pour lui ce n’est pas trois doigts qui l’attendent car un majeur suffira à symboliser l’échec annoncé.
Édouard Philippe lui, est en embuscade pour 2027, chanceux qu’il a été d’être viré.
Très bon Premier ministre de Macron et futur bon candidat ou président. Mais il ne relèvera pas la France.
Mon candidat c’est Zemmour s’il ne fait pas un accident de vélo ou ne se suicide pas avec deux balles comme à la grande époque de cet imposteur de Mitterrand.
Il est intéressant de relire les interviews de Mauroy en 1983 sur l’influence des religieux sur les travailleurs immigrés dans l’automobile. Du Zemmour avant l’heure.
Ah s’il avait été entendu…
« L’ambition de perdre »
Ce ne sont pas les candidats qui font défaut cher P. Bilger, ce sont les électeurs.
Il ne reste que peu de choses de LR. Comme pour le PS.
Le centre a rallié E. Macron dès l’élection présidentielle. La partie LR « molle » a rejoint rapidement le Président.
Reste 7 à 8 % d’électeurs orphelins qui n’ont plus que leurs yeux pour pleurer.
La seule solution : la dislocation du RN qui n’est pas pour demain.
De quoi gloser à l’infini sur les chances du parti LR et de son possible candidat. La route LR est comme celle du PS, toute tracée : les troisièmes couteaux qui font « élire » du personnel politique improbable. Pour un moment, le bipartisme est aux oubliettes.
Cordialement.
@ Tipaza
@ Mary Preud’homme
Le LR à force d’avoir les fesses posées sur plusieurs chaises (un peu à droite, un peu à gauche, un peu au centre) finit par être mal assis et se casser la figure…
À un moment, il faut savoir choisir sa chaise pour être confortable.
Certains binationaux ont le même symptôme. Ils sont frustrés, « victimes » comme ils se plaisent à le dire matin, midi et soir. S’ils préfèrent le Maghreb ou l’Afrique, qu’ils y retournent. Ils seront ainsi moins frustrés et mieux assis.
L’avenir hypothétique du LR… Franchement, comme il reste bien planqué à l’arrière, pourquoi s’en préoccuper outre mesure.
Pendant ce temps-là, les menaces de mort se poursuivent en France à l’encontre, cette fois, de la journaliste du Figaro Judith Waintraub (une femme charmante). Une ministre du gouvernement macronien, Nadia Hai, est en train d’encenser une porteuse de voile islamique… Honte à ce gouvernement !
« Dites @NADIAHAI78, ministre d’un gouvernement censé combattre le séparatisme, la 1ère chose que vous faites pour exister c’est de célébrer avec lyrisme une porteuse de voile islamique et de vous en prendre à la journaliste @jwaintraub à présent menacée de mort. Qui est indigne ? » G-W Goldnadel
https://twitter.com/GWGoldnadel/status/1305044129982877701
Ce clientélisme et cette démagogie en faveur des islamistes est une honte.
Comment peut-on accepter que des femmes soient voilées alors qu’en Iran, par exemple, certaines femmes risquent la mort pour oser ne pas porter cet horrible accoutrement.
Si LR ne sait plus très bien où se placer, nous sommes rassurés. La France Soumise après avoir essayé la position à genoux, lèche à présent les babouches d’Erdogan. Décidément, la position qui leur convient le mieux c’est d’être à plat ventre. Ils rampent et se prosternent avec emphase.
Aurélien Taché qui lèche les babouches d’Erdogan. Honte à ce triste sire. Il doit apprécier la femme d’Erdogan avec sa tenue très stricte et sa position très soumise, toujours quelques pas derrière l’homme… France Soumise !
« La Grèce est européenne. La Grèce est l’agressée, mais l’ébouriffant Taché préfère baiser la pantoufle du sultan ottoman. » G-W Goldnadel
« Le désescalade en #Méditerranée orientale est un impératif et elle ne sera possible que si tout le monde est autour de la table ! La Turquie n’est pas notre ennemie et la solution allemande de médiation est de loin la plus raisonnable. » Aurélien Taché.
https://twitter.com/GWGoldnadel/status/1305161254076645377
Les collabos de l’islamisme qui se propage se montrent de plus en plus au grand jour.
On peut disserter à l’infini sur le charisme supposé de Baroin, de Bertrand, de Pécresse ou de Retailleau mais au fond, quelle importance alors que LR n’esquisse pas l’ombre d’une proposition digne d’intérêt en réponse aux initiatives de Macron. Peut-être qu’il n’existe aucun corps de doctrine à lui opposer aux plans social et économique ? En politique étrangère je ne parviens pas à mesurer la différence qu’il y aurait entre un gouvernement LR et le gouvernement LREM-MoDem actuel.
Bien entendu beaucoup de réformes restent à faire: l’Education nationale est sinistrée, l’enseignement supérieur conduit hélas trop souvent à des impasses pour les diplômés de sciences humaines. La mise en oeuvre des lois existantes requiert un renforcement des moyens de police et que dire du budget de la Justice qui n’est pas au niveau souhaité. La question de l’immigration n’est pas abordée avec le sérieux nécessaire, au détriment de la sécurité publique.
En bref, le travail ne manque pas pour une opposition digne de ce nom et comme beaucoup j’attends des signaux prouvant l’activité cérébrale de la droite classique !
Mercredi dernier est décédé à l’âge de 100 ans un des quatre derniers compagnons de la Libération, Edgard Tupët-Thomé, lieutenant SAS FFL au 3e RCP, parachuté en combat en 1944 en Bretagne, puis dans le Jura, et de nouveau en Hollande en 1945…
Mais au sein des commentateurs de ce blog, qui a entendu parler de ce grand officier para qui dès 41 refusa la défaite et continua le combat dans la Résistance, puis qui dès avril 42 rejoignit Londres ?
Les seuls élus qui à ma connaissance ont salué sa mémoire sont Emmanuel Macron, Florence Parly, Anne Hildago et Christian Estrosi…
@ Catherine JACOB
« Je m’autorise cette précision aux fins de remémoration annexe des « martyrs de 1793 » massacrés lors de la mise en oeuvre d’un système de dépopulation que Gracchus Babeuf a nommé du néologisme de « populicide », mais que d’autres ont pu qualifier de « génocide ». »
Rappelons que les lois d’extermination et d’anéantissement des 1er août et 1er octobre 1793 n’ont jamais été abrogées…
Remercions tout de même le sénateur Retailleau et ses collègues d’avoir présenté au Sénat la proposition de loi visant à abroger les décrets correspondants.
Mais pour l’instant, les parlementaires qui se mobilisent par ailleurs pour des billevesées comme la fessée ou la GPA n’ont pas l’air de trouver cela choquant.
De la part d’un régime qui se permet de donner à la Terre entière des leçons de droit-de-l’hommisme même quand personne ne lui a rien demandé, cela fait tout de même un peu désordre.
Après avoir essayé de visionner l’entretien avec M. Retailleau, j’en ai conclu que son principal handicap était d’être ennuyeux comme la pluie. Malgré sa bonne volonté, la mienne et la qualité du questionnement, Zzzz.
Contre Bruno Retailleau, l’ambition de perdre…
Déjà, l’UMP annonçait en son temps la couleur : Une Machine à Perdre…
Je viens d’apprendre avec tristesse le décès du Professeur Bernard Debré.
Dommage que LR n’ait plus des hommes de cette valeur qui disent haut ce qu’ils pensent.
Bruno Retailleau ou Eric Woerth, Christian Jacob et autres personnalités si policées qu’on ne risque pas avec elles de voir des prises de position fermes et décidées qui pourraient réveiller les Français.
Le seul qui pourrait réunir les égarés et les indécis LR et les diverses droites est Edouard Philippe. Son expérience de Premier ministre, prouvée et appréciée par la majorité des Français, lui vaut aujourd’hui des soutiens de poids.
Comme beaucoup sans doute je lis les billets de Philippe Bilger, et comme beaucoup sans doute je lis les commentaires des pointures de ce blog, de ces scientifiques d’Internet, bref de ces pointures à la petite semelle.
Au détour des interventions de ces messieurs, il arrive que quelques femmes OSENT donner leur avis sur le sujet d’un des billets de monsieur Bilger. Quelle idée, quelle fantaisie les poussent à intervenir sur ce site machiste d’intellos de bac à sable, nombrilistes et sans humour, je ne saurais dire.
Finalement ce blog est le reflet de notre société ; la courtoisie, l’humour et le dialogue n’existent plus, seules les violences verbales et les outrances sont de mises, même chez les vieux mâles de ce blog (leurs dernières joutes sans doute ?).
Je vais donc continuer à lire les billets de monsieur Bilger et SURTOUT les commentaires y afférents, ou pas.*
Merci messieurs de me fournir chaque jour le même plaisir que celui que me procurent les commentaires de BFM TV.
Adéo
*Ce qui ne veut pas dire que je vais m’abstenir de quelques interventions sur certains billets d’humour…
Il ne faut pas opposer la dureté à la justice.
D’abord parce qu’il ne s’agit pas de dureté. Il s’agit de clarté, et de résolution à tirer les conséquences de cette clarté.
Ensuite parce qu’il ne s’agit pas de justice. Justice suppose justice sociale, et justice sociale suppose socialisme.
La question n’est pas de régler délicatement l’équilibre entre le robinet libéral et le robinet socialiste. La question est de réfuter entièrement le socialisme, et par conséquent l’étatisme qui en est la métaphore. La question est de jeter définitivement à la poubelle le terme odieux de « régalien », exclusivité française et donc erreur française par définition.
Il n’y a plus de Roy de Frônce, et il n’y en aura jamais plus — en tous cas à l’horizon prévisible qui est celui du débat politique. Il est par conséquent fallacieux d’employer un terme qui découle directement de l’institution monarchique.
Ce terme a pour seul but d’entretenir la confusion. Les uns pensent que le « régalien » c’est l’armée, les autres pensent que c’est aussi ce qui autorise le président de la République à décréter la relocalisation du paracétamol.
De sorte que pulvériser du « régalien » à la moindre occasion, c’est favoriser le statu quo, et le socialisme en l’occurrence, puisque l’état actuel des choses est que le « régalien » s’occupe du paracétamol. Et des fenêtres à double vitrage.
Parlons donc de choses concrètes : défense, immigration de masse, politique étrangère, identité nationale, liberté d’entreprendre, commerce international, délinquance, dépense publique, prospérité, santé, impôts, assistanat, liberté individuelle…
Sur tous ces points, il est possible de débattre sans rideau de fumée. Alors, faisons-le.
Monsieur Retailleau paraît tout gentillet, sans aspérité.
Est-il assez aguerri pour entrer dans l’arène ?
Au surplus, il est encore peu connu par la majorité des Français.
Xavier Bertrand est tout en rondeur, mais la personnalité est forte et il est en capacité de ratisser au-delà de la vieille droite LR.
C’est un type tenace et qui obtient des résultats.
Je reviens en quelques mots sur Fillon. En réalité, l’euphorie prenait du plomb dans l’aile quand Fillon voulait s’en prendre aux petits remboursements concernant le risque maladie. Pour Fillon nous devions continuer à payer de grosses cotisations pour de moindres remboursements. La pilule (cqfd) ne passait pas.
Et finalement, il n’y a pas à regretter son échec. Imaginons le tintamarre permanent du Penelopegate durant un quinquennat. Mediapart avec sa hargne, le Canard avec son humour.
Il n’y a plus de roi, mais il reste une Constitution, qui donne à son président un pouvoir, comment dire, ah oui, régalien.
Les mots ont un sens et il existe une Loi.
Un jour, quand la bibliothèque lui sera tombée sur la tête, Marchenoir se rappellera ce qu’il y avait rangé, inatteignable à ses impérities, au plus haut des degrés.
@ breizmabro
« Finalement ce blog est le reflet de notre société ; la courtoisie, l’humour et le dialogue n’existent plus, seules les violences verbales et les outrances sont de mises, même chez les vieux mâles de ce blog (leurs dernières joutes sans doute ?). »
La courtoisie, l’humour et le dialogue ont-ils jamais existé en France ? Il y avait l’esprit, bien illustré dans le film « Ridicule », illustration d’une époque où on ravageait les autres en les tournant en ridicule. Il y a eu des guerres idéologiques.
À présent, on a un mélange des deux comme je peux en témoigner. Pour l’idéologie, des hommes et des femmes m’ont prétendu raciste car contre la venue de nouveaux immigrés musulmans étant donné qu’ils ont été les premiers à nous rendre pour le bien d’être ici le mal de leur ingratitude allant jusqu’à des attentats et que les enfants d’immigrés ne font pas mieux.
Des hommes et des femmes m’ont dit sans talent quand je ne soupçonnais pas qu’on puisse être tué par des critiques sans exister ! Car pour moi, je ne sais pas ce que vous en pensez, mais on encense, assassine ou ignore les auteurs, que ce soit de livres ou de blog.
Je pense que mes critiques se prennent pour des auteurs, remarquez, il y en a peut-être, surtout qui ne sont pas reconnus : il faut bien qu’ils passent leurs nerfs quelque part, n’est-ce pas ? On dirait que je suis un critique, et je peux me lâcher, l’autre n’est pas un auteur pour me casser à mon tour : l’impunité est merveilleuse.
Bref, je ne suis pas de ceux pensant que les femmes sont incapables de pensée abstraite mais je ne donne pas non plus dans la femme gentille tandis que les hommes sont des brutes. Non… La femme est un homme comme un autre ou l’homme une femme comme une autre : la plus ou moins grande retenue ne s’explique, dans les domaines où elle existait ou perdure encore, par des causes qui n’ont rien d’une infériorité d’un sexe ou d’un autre.
La femme couchait moins avec des partenaires multiples que l’homme car elle risquait, selon les cas, de devoir élever un enfant seule avec la perte de revenus et de statut, la femme avait et a moins, ou moins ostensiblement, des aventures lors du mariage car elle a plus à craindre de la violence de son compagnon ou à se retrouver seule avec le ou les enfants du couple…
La femme n’est pas gentille, elle ne s’empêche pas, elle est empêchée, ce qui n’a rien à voir.
L’homme aussi peut être empêché, si on lui fait un enfant dans le dos, la loi oblige, si l’enfant est de lui, à l’assumer. Quoique les hommes aient dominé et dominent encore largement, peu luttent contre cela, ce qui montre combien tous les groupes et individus se soumettent vite à un rapport de force défavorable.
Les hommes ne sont pas devenus gentils, les femmes ne l’ont jamais été, il ne s’agit bien évidemment que de rapport de force. L’homme a plus tendance à répandre ses gènes partout : il lui en coûte peu, le résultat ne se retrouve pas dans son ventre, alors sa biologie et la culture l’y pousse. La femme a plus tendance à sélectionner, elle repère un homme et peut aller jusqu’à lui faire un enfant dans le dos pour parvenir à ses fins : qui n’a la force doit se rabattre sur la ruse, jamais le premier choix dans l’Evolution.
Bref, je ne dirais pas l’amour inexistant mais émergeant, car en somme, ces considérations sont primordiales sans parler du fait qu’autrefois les familles appareillaient leurs enfants, l’homme pouvant forniquer ailleurs pour se consoler tandis que la femme seule devait, dans les faits, être fidèle à son cher époux.
Sur le question des vieux mâles parlant ensemble : toujours les dominants parlent ensemble et pas aux autres. Dire que les femmes sont irrationnelles ou les hommes vieux mâles ne sont que des moyens d’exclure ou de diminuer le poids de ce que disent les concernés. Il y a aussi les excommunications, vous n’êtes pas au niveau, vous êtes raciste, trop long, hors du sujet et que sais-je encore ?
À ma connaissance, dans toutes les sociétés hiérarchisées or la nôtre l’est, on a toujours voulu, que dis-je ? très bien exclu certains des discussions. Au nom de leur identité et de leurs dires. Vous nous sortez les femmes ? Dans votre paradis ancien, lointain, elles ne pouvaient pas voter, jusqu’à très récemment, à moins de vouloir risquer la mort sociale, elles devaient taire ce qu’elles subissaient, de même que les enfants, d’ailleurs.
Du moment qu’un transgresseur ne se vantait pas de ses crimes, tout allait très bien pour lui, c’est le critère qu’on m’a ressorti pour Polanski : qu’on le laisse tranquille, il ne s’est pas vanté, tandis que l’écrivain pédophile militant, lui, doit être voué aux gémonies.
C’est le critère ordre public quoiqu’il soit quelque peu invalidé par le scandale de la présence triomphante de Polanski dans les médias, ou le critère Tartufe, on va loin en morale avec cette discrimination : figurez-vous qu’on peut condamner un drogué qui ne nuit qu’à lui et pas un violeur discret, fort bien.
Le drogué :
Pourquoi suis-je un intouchable ? Parce que quoi que les drogués puissent beaucoup mentir pour obtenir leur dose, ils ne mentent jamais autant que les défenseurs du statut quo : ce n’est pas nuire aux autres, le problème, cela ne l’a jamais été, qu’on me prouve le contraire, tiens, c’est de perturber la représentation du monde des autres.
Le drogué s’en donnerait-il la peine ? Moi, je le prouve. C’est très facile, mais je parie que les gens ne seront pas d’accord. Et c’est le drogué qui fuit la réalité ?
Il n’y a pas que lui.
Preuve donc qu’on ne condamne que les perturbateurs des représentations sociales et non les faiseurs de victimes, on condamne en certains temps et lieux le blasphème et dans d’autres de la représentation de l’Homme, on va appeler ça la santé publique pour la drogue, la défense des minorités et de la dignité pour certaines catégories de personnes, la femme est faible donc on la met dans les minorités, on aurait dû appeler tout ça les dominés mais c’est trop vexant…
Il y a aussi la défense de la dignité par l’interdiction de la prostitution, ou non, plus contourné, du client.
Par contre, pendant longtemps, il y a eu des victimes qu’on ne voulait pas voir comme les gens violés par leur époux, des femmes mais je pense aussi quelques hommes handicapés, vieux ou drogués expiant leurs anciens abus ou ceux des autres hommes, les pauvres… Encore plus fort, il y a eu les enfants pour qui se sert sur un buffet moins surveillé que la table du pique-nique des oiseaux et des fourmis.
François Baroin, comme Jacques Delors en son temps, voudrait être candidat mais seulement après avoir été élu. Bruno Retailleau veut être candidat, mais ne sera pas élu.
En effet je ne parviens pas à comprendre comment on pourrait espérer vaincre Emmanuel Macron et le RN, qui s’impatientent de ne pas être encore officiellement antagonistes, si on cherche à « coller » au premier et à ne pas battre en brèche le second par une puissante mais juste poussée conservatrice. L’un ne parle pas le régalien, le second le parle mal et n’entend rien au reste.
Aucun parti n’est parfait.
Mais le RN est tout de même le seul qui a eu une vision politique régalienne à long terme en ce qui concerne certains événements de plus en plus prégnants alors que tous ceux qui se sont succédé ont poursuivi la fuite en avant, le nez dans le guidon économique ou social, en ayant aussi multiplié les échecs dans ces domaines qu’ils prétendaient maîtriser, au point de nous avoir conduits à la situation actuelle qui est loin d’être brillante.
Et pour tout ce qui concerne ce qui a inexorablement conduit à l’ensauvagement de la France, ils ont persévéré dans l’erreur de façon butée, en continuant encore et encore à répéter et à accumuler les sottises, obstinément enfermés dans leurs considérations idéologiques, en déni de la réalité.
« La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent. »
(Einstein)
@ Trekker
« Les seuls élus qui à ma connaissance ont salué sa mémoire sont Emmanuel Macron, Florence Parly, Anne Hildago et Christian Estrosi… »
Nous n’allons pas faire de procès d’intention à chacun d’entre eux, mais ce qui est gênant est que nous pouvons douter que certains de ceux qui rendent hommage à ce symbole de la résistance à un occupant soient réellement disposés à se comporter en ce sens si la forme d’invasion contemporaine que nous subissons, trop souvent hostile, continue de progresser.
D’après la multiplication de divers éléments objectifs, nous pouvons même parfois redouter le contraire.
@ breizmabro | 13 septembre 2020 à 21:24
« Je lis les commentaires des pointures de ce blog, de ces scientifiques d’Internet, bref de ces pointures à la petite semelle. »
J’ai bien aimé votre commentaire en forme d’entrechats de petit rat de l’Opéra monté sur des chaussons.
Il faut bien que certains hommes rattrapent le temps perdu, celui où la créativité était le privilège de la femme.
Je dis ça parce que beaucoup de scientifiques, et pas d’Internet, en viennent à présent à considérer que les peintures rupestres des grottes de Lascaux, Chauvet et autres ont été réalisées par des femmes qui s’ennuyaient à la maison, je veux dire à la grotte pendant que les hommes chassaient ou pêchaient… ou pire jouaient aux osselets. (Ce dernier point c’est moi qui l’ajoute.)
Dessinez-vous d’immortelles œuvres sur le sable des plages d’Ouessant pour faire comme vos ancêtres ?
Macron n’est pas de droite. Il n’en a ni les convictions ni les valeurs ni la pratique.
La droite n’est pas un choix de taux de déficit budgétaire, ou un effectif de policiers. Le Maire et Darmanin peuvent gérer ces domaines et le feront probablement bien, même au service d’ectoplasmes.
La droite ce n’est pas Louis-Philippe instaurant un régime de ploutocrates, lors du hold-up de 1830, à la barbe des légitimistes et des républicains.
La droite ce n’est pas une politique étrangère aventuriste comme l’a menée Napoléon III, un mélange de coups de menton sans les moyens (style Mexique ou Mali), d’incompréhension des intérêts du pays (l’Allemagne n’est pas une amie mais un pays qui ne pense qu’à sa profondeur stratégique), et d’oubli de nouer des alliances fortes (Angleterre, Italie, Russie).
Être de droite implique nécessairement un respect de la tradition (au sens de transmission) qui n’est pas nécessairement conservatisme mais pensée que le passé est nécessaire pour construire l’avenir. D’où un respect d’un minimum d’autorité, d’un minimum de structures sociales. Macron n’a toujours pas compris ce qu’est l’autorité qu’il confond avec des coups de menton (plus proche de Mussolini que de Clemenceau). Macron croit que flatter toute la population LGBTXQI, la population musulmane, ne contrevient pas à la tradition.
Être de droite oblige envers les malheureux, les déclassés, les malades. Une politique loin de la charité de gauche d’aider les pauvres, mais de favoriser ceux qui veulent travailler, ou de protéger ceux qui n’y arrivent pas. Macron a une antipathie naturelle pour ces « gens-là » et il les a poussés à manifester avec constance dans leurs marches Gilets jaunes, leurs manifestations contre les retraites, leurs abstentions dans les urnes.
Être de droite implique beaucoup de pragmatisme au service de la protection du peuple. Dans le monde de l’avec-Covid, nous avons besoin de protéger les gens contre les risques de guerre civile et d’impérialisme extérieur. Dans le plan d’investissement massif que l’on nous propose, rien n’est dit sur le futur des outils régaliens.
Être de droite, d’abord et avant tout, c’est respecter la liberté et la fraternité et de ne garder la notion d’égalité que pour les besoins électoraux. La liberté de parole, la liberté de se défendre, la liberté de manifester sont tellement essentielles qu’elles transcendent toutes les propositions de faire le bonheur des peuples malgré eux, de lui faire croire qu’il est légitime d’anéantir la liberté de rencontrer nos vieillards, la création théâtrale et musicale, la faculté d’aller et venir où bon semble à chacun. Macron est dans le respect de la dictature de comités scientifiques, de comités éthiques, d’ONG humanitaires ou libertaires.
Que les spécialistes du merchandising arrêtent de nous mettre Macron en tête de gondole des produits utiles et nécessaire de la droite. Peut-être est-il de gauche ? Il faudrait le demander à Hollande, Mélenchon ou Le Pen.
@ Olivier Seutet
« Une politique loin de la charité de gauche d’aider les pauvres… »
Attention, la charité – ou l’amour du prochain – est une vertu, dont « l’humanisme » n’est qu’une pâle copie, sachant de plus que la gauche ne voit dans les pauvres qu’une « masse » à flatter à des fins matérialistes à caractère électoral ou révolutionnaire.
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@ breizmabro
« Au détour des interventions de ces messieurs, il arrive que quelques femmes OSENT donner leur avis sur le sujet d’un des billets de monsieur Bilger. Quelle idée, quelle fantaisie les poussent à intervenir sur ce site machiste d’intellos de bac à sable, nombrilistes et sans humour, je ne saurais dire. »
Chère breizmabro, j’avoue ne pas bien comprendre ce qui motive votre charge contre les « machos » qui monopoliseraient ce blog.
Les dames y sont aussi bienvenues qu’appréciées, citons par exemple Lucile, Michelle D-LEROY, Mary Preud’homme, Catherine JACOB, Isabelle, duvent, Florence, Ellen, semtob, anne-marie marson et vous-même pour les plus connues…
Rien que des personnes de qualité.
Bien entendu, il peut parfois exister certains désaccords, mais je n’ai pas l’impression qu’ils soient formulés de façon discourtoise à leur égard.
Quant à l’humour, les temps sont durs et cette précieuse denrée tend aussi à se raréfier.
Ceci dit, nous ferons attention de ne pas vous heurter et nous mettrons des gants pour dactylographier nos commentaires…
Je serre la pince à vos homards bleus.
Adéo !
@ breizmabro
Je n’ai pas pu résister :
https://youtu.be/7lbEhVdP3Ws
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@ Achille
Bon cette année pas de Tourmalet, mais pour votre prochaine visite, avant l’accès aux cols à un peu plus de deux heures de marche du Chiroulet, la plus belle carte postale du monde.
Actualité politique en demi-teinte, la forme pas les formes.
J’ai réservé votre rond de serviette, avec un peu de chance EM sera là si l’apaisement est là comme les montagnards :
https://i.goopics.net/3g0Jk.png
https://i.goopics.net/GNxQv.png
https://youtu.be/Fe4EUZmFFE4
Je reconnais à Bruno Retailleau une loyauté sans faille envers François Fillon, mais c’est bien sûr une vertu désuète, seules les amitiés de trente ans sont de valeur… Pour mieux trahir ensuite.
@ Olivier Seutet | 14 septembre 2020 à 09:51
Allez donc véritablement savoir… Vous dites qu’Emmanuel Macron n’est pas de droite. EM ne sait pas lui-même qui il est. Il a affirmé qu’il n’était ni de gauche ni de droite. Serait-il alors descendu d’une autre planète non identifiée ?
@ breizmabro
Les femmes, vaste sujet…
« Si je préfère les femmes aux hommes, c’est parce qu’elles ont sur eux l’avantage d’être plus déséquilibrées, donc plus compliquées, plus perspicaces et plus cyniques, sans compter cette supériorité mystérieuse que confère un esclavage millénaire. » Cioran
Martchi m’a dit, dans un de ses nombreux compliments, que je devais avoir 12 ans parfois. Cela me rajeunit, ma foi… Pour jouer dans les bacs à sable que vous évoquiez ! On va essayer de garder son âme d’enfant dans ce monde de brutes épaisses.
@ breizmabro
@ Achille
@ Patrice Charoulet
Toujours à propos de femmes. Prenons la défense de Christine Kelly, notre rayon de soleil et d’intelligence sereine.
Un infâme journaliste a eu des propos plus que désobligeants à son encontre. Aucune manifestation des médias à réactions offusquées variables, comme pour Obono « la pleureuse » qui est raciste du matin au soir.
Et comme Achille adooore les citations, une petite de G-W Goldnadel : « Ce n’est pas de ma faute si ceux qui ont le plus l’obsession de la race sont ceux qui se présentent le plus comme des antiracistes »
https://twitter.com/CNEWS/status/1304454563622252545
@ Giuseppe
Le Tour passera devant chez moi un des jours de cette semaine.
J’aurai une pensée pour vous et pour Ottavio Bottecchia pendant plus de deux heures… entre autres.
Bien à vous.
@ breizmabro
VICTOIRE des femmes en Arabie Saoudite.
« Le port du hidjab n’est plus une obligation pour les femmes saoudiennes et les étrangères vivant dans le pays. Les autorités du royaume viennent de casser un des tabous les plus tenaces du pays. »
https://www.tribunejuive.info/2020/09/13/boualem-rabah-nouvelle-decision-spectaculaire-de-riyad-larabie-saoudite-tombe-le-hidjab-document/
Hier soir sur CNews, on avait un Karim Zéribi excité comme une puce, nous jouant à nouveau le Fernandel du Maghreb, qui défendait bec et ongles le port du voile dans les rues de France. Sortez-le ! Même en Arabie Saoudite, elles commencent enfin à l’enlever et à montrer leur chevelure superbe.
Pourquoi les femmes devraient-elles se cacher sous ces tenues difformes ?!
Y’en a marre des machos de bacs à sable !
@ Exilé | 14 septembre 2020 à 11:33 (@ Breizmabro)
« Je serre la pince à vos homards bleus ».
Moi aussi !
Je suis un esprit simple, j’ai à peu près tout ce qui est essentiel, un toit, bien nourri, bien blanchi, mais la vie n’est pas là.
J’entends encore des batouilles ce matin qui s’insurgent contre les grandes surfaces, qui sont pour les commerces de proximité mais au prix de celui qui est dans la richesse discrète, celui qui peut se permettre d’acheter du filet de poulet à 19€/kg. Dans une enseigne low cost vous achetez quatre fois plus de ce volatile.
Je passe sur les confitures et le reste pour haute bourgeoisie voulant faire peuple et proximité.
Les magasins et les services ruraux, qui paye ? Alors que le pays emprunte bon an mal an 400 milliards d’euros par quinquennat.
Un pays de bobos nous sommes devenus, je n’oublie pas les journées sans fin de mon grand-père dans son atelier, tout le reste est littérature.
Bien sûr je vis, et le plaisir fait aussi partie de l’inutile, le cuir rouge des sièges de voiture fait partie de ce dérisoire. La réussite est inégale, la pensée de tous ces bobos qui voudraient rétablir les services de proximité est illusoire.
J’ai vu un reportage pour relancer l’économie d’un petit village, le resto/tout service n’a pas tenu le coup, les factures s’accumulent, et la crépine administrative est inexorable.
Arrêtons de rêver, si vous voulez le boulanger du coin il faut que tout le village abandonne le supermarché local… Il n’est pas prêt à renoncer, d’un seul coup d’oeil il achète sa TV et son lave-linge pourri qu’il doit remplacer.
On ne revient jamais en arrière.
Je n’ai pas envie de rouler à l’électrique alors que je suis d’une génération qui aime entendre les chevaux se monter les uns sur les autres et pourtant je me sens aussi frugal et réaliste que n’importe quel écolo qui n’a jamais vu une tomate pousser dans son jardin.
Je me sens bien plus vert que Barbara Pompili – comme le souligne Charlie -, qui est en train d’avaler des plateaux de salades plein le gosier et des couleuvres aussi longues qu’un jour sans pain. Ces politiques n’ont aucune vergogne, pour un maroquin la langue est sortie pour lécher le papier verre le plus dru, je suis un garçon bien élevé pour elle, qui en rêvait… Ils en rêvent tous de l’avaleur de sabre à l’avaleur de homards et de vins les plus fins.
Au fait je me suis éloigné, mais aujourd’hui personne n’est en mesure de battre EM qui profite de l’aspiration, en face des chevaux de retour bons pour leur région sans doute et encore… élus par stratagème.
Au fond tout cela est bien dérisoire, les quinquennats s’enchaînent et rien n’a vraiment changé, dire le contraire c’est se faire plaisir, le « Désert des Tartares » dans toute sa plénitude.
Méluche est un imposteur, l’économie de marché est la seule qui vaille comme aurait dit Winston Churchill, on voit bien – et demain sera désastreux – que sans production nous fabriquons de la misère.
Mon grand-père dans son atelier l’avait bien assimilé mais il était un grand visionnaire aux mains d’or, nous avons des bègues au milieu de taouailles comme si la parole saccadée faisait un pays et une économie.
Usés par la politique et les arcanes qu’ils se sont fabriquées à leur mesure, nous allons disparaître à terme parce que nous n’avons plus faim et que l’essentiel de notre production est vendue à l’étranger.
J’ai ramassé la semence (petites pointes) dans l’atelier, et aidé avant l’âge du certificat, il était d’une intelligence redoutable mon grand-père, et si je suis bien nourri, bien blanchi je le lui dois.
L’intelligence au bout des doigts, et nos énarques qui découvrent ce que sont des masques de protection, souvent issus d’une bourgeoisie qui n’a jamais su ce qu’était la vie, le roturier intégrait les écoles d’ingénieurs, pas les écoles de commerce, il avait besoin de travailler, souvent de famille modeste, ne plus peser, ses frères et soeurs faisaient aussi des études supérieures, tout cela avait un coût.
Le pays n’aurait pas eu la peste telle qu’elle se présente aujourd’hui, et une balance de paiement avec un écart de 160 milliards avec nos voisins et leurs respirateurs en surnombre, si les roturiers avaient intégrés par osmose les politiques.
Les élites ailleurs sont scientifiques, l’Allemagne l’a intégré, ils devaient aller vite après la guerre et la puissance de leurs moteurs n’avaient pas de temps à perdre pour être les meilleurs, nous sommes devenus un pays de hâbleurs.
Futile comme bon nombre de Français de notre pays, j’ai craqué pour une italienne – je suis un latin rigoriste – et comme me dit un très proche, elle chante à merveille mais pas longtemps… Tant pis ! Se faire plaisir sans culpabiliser, l’équilibre parfait en tout point, quand on a beaucoup donné.
@ Exilé 14 septembre 11:33
« Les dames y sont aussi bienvenues qu’appréciées »
Dans votre monde sans doute mais traiter Mary de folle à lier ne me paraît pas une invitation de bienvenue.
Mais comme dit Laspalès (humoriste) « c’est vous qui voyez » 😉
@ Isabelle 14h37
« Hier soir sur CNews, on avait un Karim Zéribi excité comme une puce, nous jouant à nouveau le Fernandel du Maghreb, qui défendait bec et ongles le port du voile dans les rues de France »
Zéribi le corrompu de service, perpétuel donneur de leçons ! Difficile de comprendre que CNews le conserve à l’antenne…
https://www.20minutes.fr/justice/2857399-20200909-marseille-karim-zeribi-condamne-deux-ans-prison-sursis-trois-ans-ineligibilite
@ Claude Luçon 14 septembre 14:42
« Je serre la pince à vos homards bleus »
Lundi matin,
L’empereur Delfraissy et le p’tit prince Manu
Sont venus chez moi, pour me serrer la pince.
Mais comme j’étais parti, le p’tit prince Manu a dit :
Puisque c’est ainsi nous reviendrons mardi.
Mardi matin,
L’empereur Delfraissy et le p’tit prince Manu
Sont venus chez moi, pour me serrer la pince.
Mais comme j’étais parti, le p’tit prince Manu a dit :
Puisque c’est ainsi nous reviendrons mercredi.
Mercredi matin,
L’empereur Delfraissy et le p’tit prince Manu
Sont venus chez moi, pour me serrer la pince.
Mais comme j’étais parti, le p’tit prince Manu a dit :
Puisque c’est ainsi nous reviendrons jeudi.
Jeudi matin,
L’empereur Delfraissy et le p’tit prince Manu
Sont venus chez moi, pour me serrer la pince.
Mais comme j’étais parti, le p’tit prince Manu a dit :
Puisque c’est ainsi nous reviendrons vendredi.
Vendredi matin,
L’empereur Delfraissy et le p’tit prince Manu
Sont venus chez moi, pour me serrer la pince.
Mais comme j’étais parti, le p’tit prince Manu a dit :
Puisque c’est ainsi nous reviendrons samedi.
Samedi matin,
L’empereur Delfraissy et le p’tit prince Manu
Sont venus chez moi, pour me serrer la pince.
Mais comme j’étais parti, le p’tit prince Manu a dit :
Puisque c’est ainsi nous reviendrons dimanche.
Dimanche matin,
L’empereur Delfraissy et le p’tit prince Manu
Sont venus chez moi, pour me serrer la pince.
Mais comme j’étais parti, le p’tit prince Manu a dit :
Puisque c’est ainsi nous ne reviendrons plus.
Conclusion : depuis ce fameux dimanche, Manu en dépression ne boit plus que du gel hydroalcoolique 😀
Adéo Claude Luçon 😉
@ Isabelle
Vous avez notamment écrit ici :
« Toujours à propos de femmes. Prenons la défense de Christine Kelly, notre rayon de soleil et d’intelligence sereine. »
Et vous invitez trois d’entre nous – je suis du nombre – à prendre la défense de Christine Kelly.
Il y a quelques jours le philosophe Eric Deschavanne, sur Facebook, m’avait déjà invité à le faire en signant une pétition.
J’avais signé sans hésiter.
<>
Les citoyens de mon acabit ne veulent plus voir ces illustres ignares qui ne savent plus les règles de base et en même pas ne possèdent pas un minimum de culture scientifique pour analyser avec tout le recul nécessaire les obstacles proposés.
Ce n’est pas demain la veille que Renault et les autres vont pulvériser le savoir-faire sous le capot de nos voisins.
Tout se tient, avec la glousse à la culture, un ours à la justice mais mal lui en prit il est enchaîné, et la Madone du Poitou pour nous guérir des écrouelles, nous sommes fichus.
Casser un système industriel, ne plus ronronner, casser un système de santé et ne plus être sous perfusion ne veut pas dire l’exploser, mais faire sauter les verrous qui sclérosent, qui grippent les pompes à injection.
Nous sommes les meilleurs dans l’industrie du BTP, les plus innovants, les plus en avance en matière de fiabilité, mais tous ces énarques vont finir par nous faire déliter la moindre parcelle de notre pays, de ce qui fait notre valeur et notre vision.
Nous sommes fichus ! Et pourtant nos voisins regardaient chez nous. Ils vont finir par acheter du sable alors qu’ils ont entre les mains des dunes.
@ Isabelle | 14 septembre 2020 à 14:26
« Toujours à propos de femmes. Prenons la défense de Christine Kelly, notre rayon de soleil et d’intelligence sereine. »
Mais rassurez-vous je fais partie de ceux qui adooorent Christine Kelly.
Belle, intelligente, mutine et qui sait très bien tenir ses hommes qu’elle appelle « ses petits chéris ».
Même Zemmour file droit quand elle le reprend, ce qui de la part d’un macho invétéré n’est pas un mince exploit !
Sans doute la meilleure animatrice d’une émission d’actualité.
@ Isabelle 14 septembre 14:12
« Martchi m’a dit (…) »
Imprimez définitivement Isabelle que sur ce blog Martchi c’est THE Verbe. On ne discute pas avec Martchi, on peut lui répondre, éventuellement, « excusez-moi ne ne pas penser comme vous » tout en sachant qu’on va être traité de folle/fou, en 25 paragraphes minimum par retour, avec force citations écrites, en italiques au cazou vous n’auriez pas tout bien compris, ou autres diversions vers des liens bleu ciel dont il est friand.
Martchi c’est le kapo de ce blog.
Adéo Isabelle
P.-S.: je tapote sur ma machine à écrire parce que mes homards bleu me font la gu**le en ce moment.
@ breizmabro
« Dans votre monde sans doute mais traiter Mary de folle à lier ne me paraît pas une invitation de bienvenue. »
Précisons que ce n’est pas Exilé qui a traité Mary Preud’homme de folle à lier mais Robert Marchenoir. Et sans vouloir juger de cela dans ce commentaire (même si je pourrais…), il est parfaitement inexact qu’il n’y aurait pas un passif conséquent d’interactions entre Mary Preud’homme et Robert Marchenoir en prélude à cette apostrophe. Il n’est pas acceptable de se permettre de juger de la locution « folle à lier » sans prendre en compte ce contexte.
Si vous vous attendez à ce que votre indignation ait de la crédibilité, et ne sois pas un vague prétexte à monter les tours en criant au machisme, il serait de bon ton de ne pas éluder ce contexte.
@ Giuseppe | 14 septembre 2020 à 13:02
C’est vrai qu’elles sont belles les Pyrénées. Cela fait bien longtemps que je n’y suis plus allé. Et les chants basques n’ont rien à envier aux chants corses qui vous prennent aux tripes.
Pour en revenir au vélo, je crains fort que ce ne soit pas encore cette année qu’un Français remportera le Tour de France. Il semble réservé à un Slovène. Enfin, si d’ici là la codiv-19 ne met pas fin à l’épreuve. Curieux que le directeur du Tour ait contracté le virus et qu’aucun coureur ne soit affecté.
Mais ne soyons pas mauvaise langue.
Et puis n’oublions pas les écolos, jamais à court d’une stupidité, qui sont capables de venir semer la zizanie lors d’une étape au motif que la caravane du Tour est très polluante.
Je crois que nous traversons une période complètement folle et je me demande bien quand elle va s’arrêter.
L’erreur majeure de la primaire à droite de 2016 a été d’opposer, non pas des candidats, mais des programmes. Il allait de soi dès lors que demander aux perdants de soutenir des propositions qu’ils avaient publiquement combattues conduisait à l’échec. Les uns ont traîné les pieds, les autres sont rentrés chez eux… Il en est même un qui a… traversé la rue.
Le report de la primaire envisagée pour désigner le candidat 2022 est une bonne nouvelle… s’il n’est pas qu’une tentative, vouée à l’échec, de réveiller l’idéal non-candidat Baroin. Cet engouement autour de lui tient du fantasme… LR s’apprêtait à remettre le couvert… avec, à la sortie, le même résultat : le renforcement des divisions. Elles sont déjà suffisamment présentes… Trop présentes.
Le parti, encore dit « gaulliste » ce qui le rattache à un passé révolu, se donne ainsi une chance de pouvoir faire les choses dans l’ordre : faire le point sur sa place sur l’échiquier politique – envisager ou non des alliances -, définir une stratégie, construire un programme, et un seul, puis, en dernier lieu, choisir un candidat qui l’incarnera.
Ce report présente aussi plusieurs autres avantages.
N’ayant pas de candidat officiel, LR pourra, sans risque de dommages collatéraux, compter les coups que se portent déjà Macron et Marine et, s’il manœuvre avec discipline, apparaître un recours possible dans ce combat stérile de cour de récréation.
Dans ce scénario rassembleur, le programme, établi préalablement au vote, devient l’outil majeur de la reconquête. Ce qui place dès maintenant LR sur un autre niveau que le combat de boxe qui se prépare, où les électeurs, pris pour des « riens » privés du sens de la réflexion, auront à choisir entre le sourire cajoleur de Miss France et les yeux bleus de Monsieur Muscle…
Parmi les potentiels candidats à la candidature qui auront à travailler ensemble à la construction de cette colonne vertébrale, ce sont les deux ou trois qui auront su le mieux vendre leurs valeurs et leurs idées aux autres qui auront le plus de chance de remporter la primaire. Les petites phrases assassines sur les autres concurrents, dans la presse ou à la télévision, n’auront plus de raison d’être, sauf à faire apparaître leurs auteurs de bien mauvais camarades …
Enfin, et c’est le principal avantage, nul ne sait comment la situation – crise sanitaire, recul voire effondrement économique, chômage de masse, progression des violences… – va évoluer dans les six mois qui viennent.
Aux manettes, Macron a déjà commis pas mal d’erreurs. Il en fera d’autres, s’enferrera… Un candidat désigné serait sans cesse sollicité pour donner son avis sur ses décisions. Ce qui l’entraînerait à parfois sembler l’épauler, parfois à paraître l’accabler trop lourdement. Résultat : Macron resterait le centre du jeu, alors que LR n’a pas à se définir par rapport à lui, mais à convaincre l’électeur que son programme est le meilleur.
Reste que celui-ci, à lui seul, ne permettrait pas à LR d’éviter le précipice qui le guette en 2022 s’il ne parvient pas à se qualifier pour le second tour. Il doit donc être suffisamment consensuel pour emporter l’adhésion de tous les électeurs de droite potentiels, des « durs » de Wauquiez aux « Macron-compatibles ».
Mais il doit aussi surprendre l’électeur, innover, proposer même des projets jusqu’alors iconoclastes. On attend le LR sur le terrain régalien – sécurité, police, justice, armée -, sur celui de l’économie… Mais pourquoi n’irait-il pas sur des terres jusqu’alors inconnues de lui, en particulier l’écologie qui a bien besoin d’un parti sérieux pour, enfin, ne plus servir uniquement de faire-valoir pour des Jadot, Cohn-Bendit et autres Royal.
Il devra aussi, pour éliminer Macron, ne pas repousser totalement les électeurs du RN, leur faire même les yeux doux… Leur faire miroiter sécurité et coup d’arrêt à l’immigration, mais aussi inclure des propositions sociales qui conviennent aux classes modestes dont ils sont largement issus. Sans toutefois perdre de l’œil la nécessaire décroissance de l’Etat-providence.
Pas simple… Pas gagné… D’autant plus qu’il reste une question plutôt importante : quelle personnalité LR est capable d’incarner un tel programme ? D’être suffisamment forte et pourtant souple pour plaire à un tel éventail d’électeurs ? Il est clair que, pour l’heure, cet oiseau rare n’est pas encore identifié. On peut tout juste dire que, sur le trio proposé par notre hôte, l’un des responsables cités est déjà éliminé : quel électeur LR fidèle à son parti voudrait d’un ancien Premier ministre de Macron ? Peut-être en 2027 si, d’ici là, il a fait amende honorable… Ce qui n’est pas son style.
Là encore, pour gagner, il faut que LR surprenne, renverse la table. Retailleau, bien sûr, serait un coup à tenter… Mais le risque est grand qu’il ne soit pas gagnant. Xavier Bertrand ? Aucune surprise. Il a déjà enfilé le costume… Peut-être une femme… Lagarde ? Trop techno, trop banquière – merci, on en sort. Pécresse ? Oui, peut-être Pécresse… De l’expérience, de la fermeté, le goût du rassemblement de la droite au-delà des partis, ferme vis-à-vis du RN, mais pas bêtement agressive…
Et puis que ce parti, dont l’image reste « macho », présente une femme face à Marine, face à Royal peut-être, qui défierait Jupiter, ça aurait de la gueule, non ?!!
Ah Dieu ! Que le monde serait tout autre si les dirigeants du RPR, dans les années 80, n’avaient pas lancé une fatwa contre le FN, qui, à l’époque, ne représentait rien… Aujourd’hui, il est trop tard pour parvenir ne serait-ce qu’à se parler et c’est LR qui risque la mort si le RN le supplante une seconde fois en 2022. Macron, lui, serait banquier chez Rothschild…
@ Trekker
La bataille dans laquelle notre armée a fait 80 000 morts allemands, a compté bien plus de héros que dans les FFL.
Malheureusement, le plus bel hommage qui leur fut rendu fut celui de Hitler par la voix de Keitel dans le discours introductif de la conférence d’armistice.
Discours qui a d’ailleurs été rayé d’Internet et de l’Histoire.
Cela n’enlève rien à l’héroïsme de certains FFL, mais je n’aime pas les mémoires sélectives.
« …Il est parfaitement inexact qu’il n’y aurait pas un passif conséquent d’interactions entre Mary Preud’homme et Robert Marchenoir en prélude à cette apostrophe. Il n’est pas acceptable de se permettre de juger de la locution « folle à lier » sans prendre en compte ce contexte. »
Rédigé par : F68.10 | 14 septembre 2020 à 16:31
Ou comment la sémantique dévoyée et l’expression alambiquée des multiples doubles négations permettent de justifier toutes les insultes.
F68.10, passez un peu moins de temps à sodomiser les coléoptères avec Aliocha et Lodi, ce qui nous fera le plus grand bien – ainsi qu’à notre correctrice qui n’en peut mais – et mesurez combien l’expression « fou » ou « folle à lier » montre surtout la pauvreté d’expression de celui qui l’emploie et la bassesse du laquais qui l’approuve.
Mais il est vrai que traiter d' »ordure » un commentateur estimable de ce blog aurait dû me montrer bien avant les limites de votre humanité. (Je ne parlerai d’humanisme que lorsque vous serez sorti de l’adolescence…).
Pensez à notre hôte qui essaye avec talent et abnégation de nous donner chaque semaine notre lot de « nourritures terrestres » et que vos soliloques insipides doivent accabler… pour autant qu’il les lise.
@ Xavier NEBOUT
« Et Marion Maréchal, c’est 18. C’est ainsi. Elle est une descendante de Jeanne d’Arc. »
Ah, Jeanne d’Arc a eu des descendants ?
Mince alors, on m’a toujours dit qu’elle était vierge !
Le sortilège de Gabriel aurait-il fonctionné une seconde fois ? Ou m’a-t-on raconté des carabistouilles ?
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@ breizmabro
« Au détour des interventions de ces messieurs, il arrive que quelques femmes OSENT donner leur avis sur le sujet d’un des billets de monsieur Bilger. Quelle idée, quelle fantaisie les poussent à intervenir sur ce site machiste d’intellos de bac à sable, nombrilistes et sans humour, je ne saurais dire. »
Pourquoi vous dévaloriser ainsi ? Ne donnez pas dans le féminisme « de guerre ». Vos commentaires ne sont pas regardés à l’aune de votre sexe, que je sache. Même si on n’est pas d’accord avec vous, ils sont parfaitement respectables.
Plusieurs femmes interviennent sur ce blog et leurs commentaires ne sont pas plus débiles que ceux des mecs, « intellos de bac à sable, nombrilistes et sans humour » !
@ Exilé | 14 septembre 2020 à 09:28
« Nous n’allons pas faire de procès d’intention à chacun d’entre eux, mais ce qui est gênant est que nous pouvons douter que certains de ceux qui rendent hommage à ce symbole de la résistance à un occupant soient réellement disposés à se comporter en ce sens si la forme d’invasion contemporaine que nous subissons, trop souvent hostile… »
Certes, même si leurs hommages ne sont pas sans arrière-pensées politiciennes, ceux-ci sont quand même mieux que le silence de tous les autres !
J’observe que pour le décès du moindre politicien, c’est une pluie d’hommage, mais là ce n’est qu’un des quatre derniers Compagnons de la Libération… donc sans intérêt politique…
Bonsoir Philippe,
Enfin bon, l’important c’est qu’on ait &_* »@+{! le PSG.
Quand le virage se met à chanter…
Allez, allez, allez, allez les Marseillais !
@ Michelle D-LEROY | 13 septembre 2020 à 20:01
« Je viens d’apprendre avec tristesse le décès du Professeur Bernard Debré ».
Je l’aimais beaucoup, un Monsieur de grande qualité. Je l’ai rencontré trois fois à Paris en 2012 et toujours d’une grande courtoisie.
Le même jour et juste quelques heures après le décès de son frère Bernard, c’est son frère François Debré qui décède: c’est très triste pour Jean-Louis Debré.
@ Chemin de traverse | 14 septembre 2020 à 14:33
J’adore le vélo depuis tout jeune, nous étions taillés pour cela chez nous, escalader les cols – j’étais en souffrance, plutôt puncheur, mais pas spécialement doué -, le col d’Aspin était un terrain de jeu, et puis un loisir pas cher, un vélo qui se passait de l’un à l’autre.
Le vélo m’a aussi… Mais ceci est une autre histoire.
Il a fallu attendre pratiquement le vingtième siècle pour avoir une chaîne, des pignons et un pédalier. Une transmission aussi simple dans sa conception alors que la roue est inventée dans le monde sumérien vers 3500 avant notre ère. Un pictogramme de cette époque montre clairement un chariot sur roues.
Le cycle d’Alphonse Beau de Rochas est de la même époque… Je suis toujours pantois quand on met les deux en parallèle, en fait les deux marchent ensemble et aujourd’hui c’est toujours vrai :
https://www.lexpertvelo.com/actualite-materiel-velo-colnago-v1-r-une-nouvelle-collaboration-avec-ferrari-3-556.html
Ou bien pour les amoureux qui veulent s’approprier une part de l’histoire :
https://www.bottecchia.com/en
@ breizmabro | 14 septembre 2020 à 15:31
Merci mais la question est : quand êtes-vous chez vous ?
Tout ce qui tombe ici après 21:00 fleure bon le côtes-du-rhône.
@ sbriglia
« Ou comment la sémantique dévoyée et l’expression alambiquée des multiples doubles négations permettent de justifier toutes les insultes. »
Alors je vais être clair: je n’utiliserais personnellement que difficilement ce type de descriptif tel que « folle à lier ». Cela étant, Mary Preud’homme n’a pas volé une remontrance quant à son incapacité manifeste de ne pas procéder autrement que par interjections comminatoires. Elle pousse un peu le bouchon, tout de même.
« Mais il est vrai que traiter d' »ordure » un commentateur estimable de ce blog aurait dû me montrer bien avant les limites de votre humanité. (Je ne parlerai d’humanisme que lorsque vous serez sorti de l’adolescence…). »
J’ai fait des recherches au sujet de l’allégation comme quoi j’aurais qualifié d’ordure un commentateur. Le commentaire que j’ai pu trouver n’est pas de moi, mais de hermann kerhost. J’ai utilisé ce mot une fois dans un contexte où je n’insultais personne. Walson aurait qualifié Tomas d’ordure plus ou moins indirectement, mais j’imagine que cela, c’est acceptable sur ce blog. Robert Marchenoir s’est lâché sur Zonzon, mais je ne pense pas que vous faisiez référence à cela. Il a aussi utilisé ce terme contre Aliocha, sans que ce soit une insulte.
Bref: je crois que faites erreur sur la personne et que vous pensiez à herman kerhost. D’autant plus que vous l’aviez fait savoir à l’époque, que vous désapprouviez cette attaque contre Savonarole.
Et sur le fond, je maintiens: utiliser l’argument du machisme ainsi c’est, pour le dire de manière faible, très faible. Et il est triste de devoir sodomiser des diptères pour que cela en devienne clair.
@ breizmabro | 13 septembre 2020 à 21:24
« Au détour des interventions de ces messieurs, il arrive que quelques femmes OSENT donner leur avis sur le sujet d’un des billets de monsieur Bilger. Quelle idée, quelle fantaisie les poussent à intervenir sur ce site machiste d’intellos de bac à sable, nombrilistes et sans humour, je ne saurais dire. »
C’est sans doute le côté fantasque et provocateur de la femme qui la pousse à intervenir sur un blog grouillant de vieux intellos machos.
Il suffit de voir avec quelle virulence certaines d’entre vous titillent le Marchenoir alors que celui-ci ne s’adresse même pas à elles. Et elles insistent les bougresses !
Alors bien sûr, fatalement, elles se prennent quelques baffes, virtuelles certes, mais qui n’en sont pas moins cinglantes.
« Martchi » comme vous le surnommez affectueusement, n’est pas du genre à se laisser moquer sans réagir.
À noter que les femmes qui interviennent sur ce blog savent très bien se défendre et n’ont certainement pas besoin d’être désignées en victimes.
Ceci même si depuis quelque temps c’est devenu une manie pour certains mouvements féministes de trouver tous les défauts du monde aux hommes, alors que, dans la grande majorité des cas, ces messieurs ne savent quoi faire pour leur être agréables.
Alors franchement, nous faire du Caroline De Haas, vous valez quand même mieux que cela me semble-t-il !
Rien que quand on lit ce billet de Monsieur Bilger, on peut être sûr que 2022, pour la droite molle, arriviste donc, c’est mort.
Pour ceux qui en doutaient encore comme lui et qui ne sont pas nombreux, d’une part parce qu’il y a déjà Macron qui comme dit l’adage « quand on n’est ni de droite ni de gauche, on est de droite » et il est bien dans la ligne droite de celle-ci (hihihi, quéchidrole…), et de deux, parce que quand on lit le défilé d’illustres inconnus et autres charismes d’une serpillière sale (je viens d’avoir ce week-end une inondation dans mon appart à cause d’une canalisation de machine à laver bouchée donc les machines des voisins du dessus se sont déversées chez moi ; les joies de la vie au rez-de-chaussée quoi, c’est sans doute pour ça que je pense à ça), donc quand on a des litres de la dégueulasserie des autres à éponger chez soi alors qu’on n’a rien demandé, c’est sans doute étrange pour les masos j’en conviens mais on n’a pas envie que ça recommence.
Et ben, la liste de noms de Monsieur Bilger me fait le même effet.
Franchement.
Baroin, l’éternel adolescent ; Retailleau avec sa gu*ule de premier de la classe que t’as envie de lui en coller une à chaque fois que tu le vois ; Bellamy… alors si Baroin à l’air d’un adolescent attardé, imaginez le cas Bellamy alors qu’il est bien plus intelligent que l’autre, c’est ballot.
Et qui d’autre ? Estrosi ?… HAHAHAHAHA !… Et sinon ? Bertrand ?
Ah oui, Bertrand. Mais c’est qui Bertrand ? Bertrand Cantat ? Plastic Bertrand ?
Ah, attendez, on me dit dans l’oreillette que c’est le baron du Nord ou un truc comme ça.
C’est comme les morts-vivants dans Game of Thrones, il attend son heure et ceux derrière le mur disent en pensant à lui « Winter is coming », donc « l’hiver arrive » si je parle bien le Game of Thrones.
Ah OK, pourquoi pas…
Enfin, tout ça est loin de nous faire un Président crédible.
Ce à quoi on peut répondre objectivement « T’as vu les derniers ? »… Effectivement.
@ Savonarole
« Tout ce qui tombe ici après 21:00 fleure bon le côtes-du-rhône. »
Non, j’ai arrêté le pif il y a des années, ça tache les dents.
Je me suis remis à la 16.
Le blog de Philippe Bilger s’est ouvert sur le pari de tout laisser dire, une liberté absolue, Pascale aux manettes pour les fôtes d’ortôgrafe… Dieu sait si j’en fais, je n’ai rejoint la France qu’à l’âge de 20 ans…
Nous avons eu ici des Mohamed, des foldingues, des Jean-Dominique Reffait pontifiant sur un socialisme qui l’a rendu muet de honte, etc.
Nous voici face à la troisième génération, “les Sainte-Anne”, du nom de l’hôpital qui les concerne.
En fait des cinglés, des gugusses dont le QI vous épate, mais avec qui on ne partagerait pas une pizza chez l’italien du coin.
Leur dérangement mental s’exprime par des commentaires longs comme le bras, hors sujet pour la plupart, “je marche sur la gue*le de Philippe Bilger, pourvu que je puisse parler de Poutine”, ou de mon nombril, comme F68.10.
En fait, une forme de théorie du Remplacement, on se sert du blog de Bilger pour parler d’autre chose, de Môa, ou de Poutine.
Dès lors, les Panurge ferraillent contre eux, et que je te rétorque, et que je ne suis pas d’accord, et que pouic et plouc, une somme ahurissante de bêtises innombrables.
Seul le silence effraie le narcissique. Quand il n’entend plus parler de lui.
@ Savonarole
« Leur dérangement mental s’exprime par des commentaires longs comme le bras, hors sujet pour la plupart, “je marche sur la gue*le de Philippe Bilger, pourvu que je puisse parler de Poutine”, ou de mon nombril, comme F68.10. »
En ce moment, j’essaie de recadrer Aliocha pour que ce que vous décriez cesse. Cela vous dérangerait de donner un coup de main à mettre un coup d’arrêt à des attaques personnelles perpétuelles sans intérêt ?
Cela m’étonnerait.
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@ sbriglia
Addendum: j’ai observé en détail l’historique des conversations de Savonarole sur le blog de Monsieur Bilger. À mon grand regret, je suis contraint de valider l’analyse d’herman kerhost: ce type est une ordure, et le mot est faible. Ses accusations permanentes de narcissisme depuis 2011 à l’encontre de multiples commentateurs ne sont qu’un paravent pour son orgueil indécrottable ; et s’il y a une chose que j’ai apprise en psychiatrie lourde, c’est que ce type de personnage est exactement ceux à qui il convient de donner des coups de tatanes cloutées dans les gencives jusqu’à ce qu’ils vous supplient de leur laisser la parole. Il n’y a que comme cela que certains apprennent la valeur de la liberté de conscience et d’expression. C’est triste à dire, mais ainsi va le monde.
@ Wil | 14 septembre 2020 à 23:47
Je vois que vous ne manquez pas d’humour, c’est un signe de longévité.
@ Xavier NEBOUT | 14 septembre 2020 à 17:02
« La bataille dans laquelle notre armée a fait 80 000 morts allemands, a compté bien plus de héros que dans les FFL… Cela n’enlève rien à l’héroïsme de certains FFL, mais je n’aime pas les mémoires sélectives. »
Certes ces militaires français qui se sont battus comme des lions en Mai-Juin 40 face aux Allemands, on a plus que tendance à les oublier, et ce fut le cas notamment du pseudo-Etat de Vichy. C’est ce dernier qui fut l’instigateur de la fausse légende comme quoi notre armée en 1940 était en majorité composé de défaitistes, voire de couards se défendant face aux Allemands.
Évidemment cela avait pour seul but de préserver le haut commandement, suppôt souvent inconditionnel du régime de Vichy, de toute critique. Les soldats et l’encadrement subalterne étaient les seuls responsables de la défaite, cela dans la doxa officiel de Vichy. À défaut de traduire le haut-commandement en justice (impossible politiquement pour le régime d’alors), on trouva un bouc émissaire aisé et cette légende hélas se perpétua…
L’héroïsme des FFL, que vous reconnaissez, ne doit pas être opposé à celui de la majorité des militaires de Mai-Juin 40 : bien sûr une minorité se débanda ou ne fut pas à la hauteur de sa mission, mais ce fut avant tout au niveau des commandants de division, et surtout du corps d’armée et de l’état-major général que les plus graves carences apparurent.
N’oubliez pas qu’une partie des FFL étaient d’anciens, et souvent héroïques combattants de Mai-Juin 40 !…
@ Savonarole
« Le blog de Philippe Bilger s’est ouvert sur le pari de tout laisser dire, une liberté absolue »
Si vous aviez vu certains de mes commentaires « bruts » vous sauriez qu’il n’y a pas une liberté absolue sur ce blog.
Au passage, Madame Bilger ne m’a jamais autorisée à l’appeler Pascale, je suis jaloux ! D’ailleurs, elle ne m’a jamais autorisée à l’appeler du tout et c’est pour ça que je l’appelle comme je veux, quand je veux.
Là où vous avez raison Savonarole, c’est que ce blog est devenu vraiment ennuyeux à force de voir des crétins pédants insignifiants s’écharper les uns les autres sur du sans intérêt par ego surdimensionnés.
Parfois j’ai l’impression de voir la scène du film Ridicule avec Giraudeau, les applaudissements en moins.
https://www.youtube.com/watch?v=jwItNWD066Q
Ça serait vraiment insignifiant si tous ces crétins n’oubliaient pas que Madame B. se tapait par pure gentillesse et surtout amour pour Monsieur tous leurs délires égocentriques à recopier, corriger et mettre en forme lisible.
C’est pour ça que j’essaie de limiter les miens le plus possible et que je la remercie le plus possible également à ma manière.
@ Giuseppe
Merci pour vos précisions. Je connais bien l’histoire du coureur Ottavio Bottecchia et je l’avais uniquement signalé à cause d’une similitude de BTP avec vous. Evidemment pour lui, il s’agissait d’un surnom… mais bon…
Je croyais être le seul à être agacé par les échanges de la triplette infernale Aliocha-Lodi-F68.10, mais je constate que ce n’est pas le cas.
Echanges interminables, abscons (perso je ne comprends rien à ce qu’ils racontent mais je reconnais que je ne fais pas grand effort pour cela) et surtout sans le moindre intérêt concernant le thème proposé.
Mais ce blog est sans doute le dernier rempart pour une liberté d’expression quasi totale (si l’on excepte les gros mots). Il faut savoir en accepter les inconvénients. Mais c’est dur !
Pour en revenir au sujet, à savoir la candidature de Bruno Retailleau, je partage totalement ce qu’écrit Philippe Bilger ici.
C’est un homme honnête, clair dans ses intentions, capable de rassembler la droite si tant est qu’elle ait envie (?) de se rassembler.
Il demeure par ses idées dans la ligne de F. Fillon qui, vous avez raison de l’avoir rappelé, avait su, lui, rassembler une grande partie de l’électorat de droite – laquelle ne s’en est pas remise -, ce que n’est en mesure de faire actuellement aucune autre personnalité de ce parti.
@ Chemin de traverse | 15 septembre 2020 à 05:29
J’avais bien compris: le « maçon de Frioul », merci d’un rappel que seuls les initiés peuvent connaître.
@ F68.10 | 15 septembre 2020 à 00:15
« À mon grand regret, je suis contraint de valider l’analyse d’herman kerhost: ce type est une ordure, et le mot est faible. »
Désolé, mais je ne peux pas vous laisser dire que Savonarole est une ordure. Je le connais depuis longtemps et je puis vous assurer que son intelligence et sa culture valent bien les vôtres, quand bien même vous seriez un surdoué.
Il lui arrive parfois de lancer des saillies blessantes, mais celui ou celle qui en est victime l’a généralement bien cherché.
En reprenant bien « l’historique de ses conversations » comme vous dites, vous devriez vous en apercevoir.
@ Achille
« Désolé, mais je ne peux pas vous laisser dire que Savonarole est une ordure. »
Vous ne savez pas comment je suis arrivé à cette conclusion. Alors ne me laissez pas le dire, cela ne change pas grand-chose à mon opinion.
Mais je fais référence à un échange en particulier avec Robert Marchenoir que je trouve sciant.
Que vous soyez d’accord avec moi ou pas, je considère ne pas avoir de leçons à recevoir de ce personnage.
« Je croyais être le seul à être agacé par les échanges de la triplette infernale Aliocha-Lodi-F68.10, mais je constate que ce n’est pas le cas. »
Effectivement, je suis de ceux qui sont particulièrement agacé par ces échanges. Vous n’êtes assurément pas seul. Heureux que vous soyez de mon bord.
@ Aliocha
@ F68-10
@ Lodi
Merci par avance de vous en tenir à la
Charte du blog (12 janvier 2020)
« Deux observations qui concernent la gestion des commentaires.
Il y a des commentaires beaucoup trop longs.
Et il y a des commentaires qui ne s’attachent pas au thème du billet.
Ces deux éléments sont souvent reliés: en ne commentant pas le fond du billet, les digressions deviennent illimitées et sans retenue. De sorte que cela tourne au forum, qui est autre chose qu’un blog.
Ce sont deux écueils qui deviennent un réel problème depuis quelque temps. Les commentaires et les échanges interminables, sur des sujets totalement déconnectés du billet, ne sont désormais plus souhaités. »
https://www.philippebilger.com/blog/2020/01/charte-du-blog.html
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Note rajoutée par la modération: le commentaire de caroff est approuvé !
@ Savonarole 15/09 à 00h06
Bravo, entièrement d’accord avec vous. Merci.
@ caroff 15 septembre à 10:02
Parfait caroff. Que certains arrêtent de polluer ce blog avec leurs litanies et leurs guéguerres ridicules ; et un peu pitoyables il faut le dire.
J’imagine, sans en avoir la certitude, qu’un jour madame Bilger a demandé à madame Catherine Jacob de ne plus « embarrasser » le blog avec ses publications imagées en soutenance de ses commentaires.
Madame Catherine Jacob a obtempéré et visiblement n’en n’a pas tenu rigueur à ce blog dans lequel elle intervient avec une totale courtoisie pour donner son avis éclairé sur certains billets de monsieur Bilger.
Il serait bien que madame Bilger applique dorénavant et sans état d’âme ce que préconisait Nicolas Boileau « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément » sans 25 paragraphes pour les commenter.
Adéo caroff
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@ Claude Luçon 14 septembre à 22:28
« mais la question est : quand êtes-vous chez vous ? »
That is my dear ? comme disait William.
Il est vrai que dans la comptine le petit prince Manu ne m’a jamais avertie du jour et de l’heure de son passage, contrairement à mon huissier (j’rigole) qui, lui, signale son passage pour me serrer la pince 😀
Adéo Claude Luçon
@ Mitsahne | 15 septembre 2020 à 14:11
Merci à vous, surtout venant d’une plume remarquable.
Ce blog m’évoque les assemblées générales de copropriétaires. J’y assiste toujours, je m’y amuse beaucoup, le tordu, le crétin, le pingre, l’analphabète qui ne sait pas signer sa feuille de présence, bref, un condensé de l’archipel français.
@ Savonarole 15 septembre à 00:06
« Nous voici face à la troisième génération, “les Sainte-Anne”, du nom de l’hôpital qui les concerne.
En fait des cinglés, des gugusses dont le QI vous épate, mais avec qui on ne partagerait pas une pizza chez l’italien du coin »
Premièrement ces gugusses ne m’épatent pas du tout Savonarole, et deuxièmement je ne partagerais pas, à défaut de pizza, les bulots servis à l’apéro chez Jacky puisque ce sont leur cerveau. Je ne suis pas un monstre ! 😀
Adéo Savonarole
@ breizmabro
« Madame Catherine Jacob a obtempéré et visiblement n’en n’a pas tenu rigueur à ce blog dans lequel elle intervient avec une totale courtoisie pour donner son avis éclairé sur certains billets de monsieur Bilger. »
Il n’y a pas à tenir rigueur à Madame Bilger de limiter les excès les plus manifestes. Aucunement. C’était même ma position de les limiter, au cas où vous ne l’auriez pas remarqué.
« Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément » sans 25 paragraphes pour les commenter. »
Quand on n’a pas affaire à une guerre théologique, c’est effectivement plus facile de terminer des commentaires et deux citations et deux paragraphes. Comme ici. Vous m’en voyez particulièrement ravi.
@ breizmabro
J’ai bien aimé la comptine du Petit prince Manu qui devait vous serrer la pince.
Après une telle chansonnette, si certains hommes de ce blog ne vous écrivent pas : « Breizmabro, j’en pince pour vous »… je ne comprends plus rien aux rapports hommes/femmes qui devraient toujours rester drôles.
Trop sérieux, s’abstenir.
@ Savonarole
« Ce blog m’évoque les assemblées générales de copropriétaires. J’y assiste toujours, je m’y amuse beaucoup, le tordu, le crétin, le pingre, l’analphabète qui ne sait pas signer sa feuille de présence, bref, un condensé de l’archipel français. »
Je crois que, dans votre liste, vous avez oublié le fat.
« Ce blog m’évoque les assemblées générales de copropriétaires. J’y assiste toujours, je m’y amuse beaucoup, le tordu, le crétin, le pingre, l’analphabète qui ne sait pas signer sa feuille de présence, bref, un condensé de l’archipel français. »
Rédigé par : Savonarole | 15 septembre 2020 à 15:46
Prenez note F68.10 : tout est dit, en quelques mots choisis, humour corrosif, observation quasi entomologiste, on éclate de rire et la journée en est ensoleillée.
Quand je vous lis, avec vos deux autres compères, je saisis l’Efferalgan avant d’aller au bout.
Les pépites de Savonarole sont les vents coulis de ce blog.
Je préfère l’or dur au plomb.
@ sbriglia
« Prenez note F68.10 : tout est dit, en quelques mots choisis, humour corrosif, observation quasi entomologiste, on éclate de rire et la journée en est ensoleillée. »
Je prends note que vous enfreignez la charte du blog en ne commentant pas sur le sujet du billet. Ressaisissez-vous.
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@ breizmabro
« Premièrement ces gugusses ne m’épatent pas du tout Savonarole, et deuxièmement je ne partagerais pas, à défaut de pizza, les bulots servis à l’apéro chez Jacky puisque ce sont leur cerveau. Je ne suis pas un monstre ! 😀 »
Cela tombe bien. Inutile de discuter avec des gens qui ont des QI de moules.
@ Breizmabro 15 septembre 16 h 21
Je ne connais pas Jacky mais je m’étonne qu’à Ouessant ont serve des bulots aux naturels de l’île ; cette bestiole, tout juste bonne à faire de la bouid, est en principe réservée aux Parisiens.
Quant aux gugusses dont parle justement Savonarole, je leurs dis simplement :
« Komzit da me rer, me fenn zo klanv »
F68.10, Lodi, Aliocha, sont sur la sellette.
Les trois religieux du blog, en quelque sorte….
Si cette fois, Tipaza ne m’entend pas rire, c’est qu’il est définitivement sourd.
À part ça, Retailleau était un bon sujet pour perdre.
@ breizmabro | 15 septembre 2020 à 15:29
« That is my dear ? comme disait William. »
Touché ! comme disent les Américains.
Encore que, à la réflexion, il parlait d’être sans dire où !
@ breizmabro | 15 septembre 2020 à 16:21
J’ai bien compris, mon commentaire ne vous incluait pas.
@ Savonarole | 15 septembre 2020 à 15:46
Qu’avec bel humour ces choses-là sont dites !
Ah les assemblées de copropriétaires où les moindres faits et gestes étaient décortiqués avec minutie, à l’aune de la pensée unique et où jusqu’à présent je m’étais toujours ennuyée à mourir, il me semble que je vais les regarder, désormais, d’un oeil neuf afin de réussir à en capter comme notre ami Savonarole la subtile quintessence et autres richesses humaines, figurant et inaugurant ainsi tout le panel d’un nouvel art de vivre et réagir à l’oeuvre dans le coeur humain.
@ Mary Preud’homme
« Qu’avec bel humour ces choses-là sont dites ! »
Permettez-moi d’admirer votre art de manier la brosse à reluire. On attend toujours que vous compreniez ce qu’est un argument.
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@ Savonarole (@ Mary Preud’homme)
« J’ai bien compris, mon commentaire ne vous incluait pas. »
À la lecture de l’historique de vos commentaires sur ce blog, votre tribalisme « intellectuel » est manifeste et pas exactement à votre honneur.
Bien. Maintenant que nous avons vidé l’abcès de ces « attaques personnelles », je vous invite tous deux à vous recentrer sur le contenu du billet, en accord avec la charte. Celle que vous et vos comparses m’agitez sous le nez. Tout en vous en affranchissant pour régler vos comptes.
@ Mary Preud’homme
https://www.theatreonline.com/Spectacle/Les-coproprietaires/2754
C’était absolument renversant !
@ Savonarole (@ Mary Preud’homme)
« C’était absolument renversant ! »
Ça a l’air de manquer d’une touche de macabre à mon goût. Mais effectivement il est possible que cela ait l’air plus drôle dans votre tête que dans la mienne.
Le nouveau « West side story septuagénaire » est arrivé sur le blog de Philippe Bilger.
Quand leur progéniture, fidèle héritière, s’éclate dans l’ensauvagement !
Voilà, tribalisme, on y vient doucement, les effets symétriques des doubles opèrent généreusement, voilà Savonarole devenu l’égérie de la meute qu’il dénonçait, la machine à baffes, glorieux appareil, devra veiller à ne pas devenir l’arbitre des élégances, la nouvelle Verdurin du blog.
Tous dans le même panier nous sommes, jeter la première pierre n’empêchera jamais d’avoir péché.
C’était un peu long, je m’en excuse platement auprès de notre chère modératrice, mais à mon sens tout à fait nécessaire à l’exercice démocratique.
Et tant pis pour les accros au paracétamol et les obtus du bulbe.
@ sbriglia | 15 septembre 2020 à 17:46
« Les pépites de Savonarole sont les vents coulis de ce blog »
Elles en ont la fraîcheur et aussi parfois la malignité. Dommage.
Mais bon, un courant d’air ne provoque un rhume de cerveau que chez ceux qui ont le cerveau lent et faible !
@ Aliocha
« Voilà, tribalisme, on y vient doucement »
Et pourrait-on parler de votre défense des prêtres pédophiles?
« …les effets symétriques des doubles opèrent généreusement, voilà Savonarole devenu l’égérie de la meute qu’il dénonçait, la machine à baffes, glorieux appareil, devra veiller à ne pas devenir l’arbitre des élégances, la nouvelle Verdurin du blog. »
Il n’y arrivera pas. Je suis bien trop rodé à subir des traitements dégradants. Ce ne sont pas les « vents coulis » de ce blog qui ont une quelconque chance de toucher une quelconque corde sensible de mon psychisme. Heureusement qu’il défendait plus ou moins la torture sur ce blog: cela permet de se rendre compte qu’il ne comprend pas très bien ce phénomène.
Phénomène, que vous, par contre, comprenez à la perfection à travers la lecture complètement délirante, et même hérétique pour vos comparses dans votre mouvement, de ce type de phénomène que vous qualifiez avec pudeur de religieux.
Alors, les prêtres pédophiles ? C’est un truc qui vous excite ?
« C’était un peu long, je m’en excuse platement auprès de notre chère modératrice, mais à mon sens tout à fait nécessaire à l’exercice démocratique. »
Ouais. C’est une bonne idée de rappeler à tout le monde que des gens défendent le silence imposé aux enfants violés pour ne pas porter de doigt accusateur sur, par exemple, les prêtres pédophiles.
Très important. Merci Aliocha.
Mais un retour imposé au contenu du billet s’imposerait. À tout le monde. Savonarole compris. Mary Preud’homme compris. Vous compris.
Vous ne voulez pas arrêter un peu, F68.10, de vous discréditer, à toujours m’associer à ce que je dénonce comme vous.
Vous avez une culture admirable, il suffirait d’un peu changer l’acidité du ressentiment de son terreau, pour faire de ce jardin un spectacle somptueux, plutôt que ce triste entrelacs désastreux.
Vous êtes athée, qu’en ai-je à faire, respectez mes croyances comme je respecte les vôtres, et appliquez-vous donc les observations sur le tribalisme que vous dénoncez chez les autres, je ne vous ai, jamais au grand jamais, rien dit d’autre.
@ Achille | 15 septembre 2020 à 09:11
« Il lui arrive parfois de lancer des saillies blessantes, mais celui ou celle qui en est victime l’a généralement bien cherché. »
Ha ha ! Mais quel aveuglement ! Je ne sais quoi vous dire, Achille. Sûrement pas que vous êtes la boniche de Savonarole, je ne pratique pas ce genre d’insulte…
Donc vous trouvez que JD Reffait et Lucile, par exemple, l’avaient bien cherché ?
Non seulement il s’attaque à ceux qui ne lui ont rien dit (j’ai toujours admiré le silence de JDR à son encontre, je n’ai pas ce sang-froid), mais il crache aussi à la figure de ses « amis »…
@ Claude Luçon 15 septembre 2020 à 18:28
« Encore que, à la réflexion, il parlait d’être sans dire où ! »
Alors que moi je ne dis pas où, tout en étant 😉
Adéo Claude Luçon
@ herman kerhost
« Non seulement il s’attaque à ceux qui ne lui ont rien dit (j’ai toujours admiré le silence de JDR à son encontre, je n’ai pas ce sang-froid), mais il crache aussi à la figure de ses « amis »… »
Exactement. L’historique de ses interventions en témoigne. Et plus grave: il pourrit l’argumentation d’autrui de manière indue.
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@ Aliocha
« Vous ne voulez pas arrêter un peu, F68.10, de vous discréditer, à toujours m’associer à ce que je dénonce comme vous. »
J’ai essayé de discuter de manière argumentée avec vous. Cela s’est avéré impossible. J’affirme donc, à regret, que la conclusion logique de votre position est la défense de la pédophilie dans l’Eglise. Voilà.
« Vous êtes athée, qu’en ai-je à faire, respectez mes croyances comme je respecte les vôtres… »
C’est le cas: vous avez une liberté de conscience que je vous garantis, dans la mesure où, essentiellement, cela ne vous conduit pas à mettre la vie d’autrui en danger. Mais, sur le fond, vous ne comprenez pas ce que le mot « croyance » signifie.
Revenez au sujet du billet, voulez-vous ?
@ breizmabro | 16 septembre 2020 à 15:33
« Alors que moi je ne dis pas où, tout en étant 😉 »
Prenant le risque d’abaisser le niveau de ce mystère de William à Christophe :
« Elle est où breizmabro, elle est où » !
@ Aliocha (@ F68.10)
« Vous êtes athée, qu’en ai-je à faire, respectez mes croyances comme je respecte les vôtres »…
Athée ? Athée ? Il croit en quoi au juste ?
@ herman kerhost | 16 septembre 2020 à 14:26
« Donc vous trouvez que JD Reffait et Lucile, par exemple, l’avaient bien cherché ?»
JDR ne vient plus sur ce blog depuis des lustres. Je serais bien incapable de me souvenir des propos que Savonarole a tenus à son encontre. Peut-être lui reprochait-il d’être franc-mac, confrérie qu’il ne semble pas porter dans son cœur.
Quant à Lucile, il a pu lui arriver de lui décocher quelques flèches, lorsqu’elle se montrait un peu trop didactique avec ses interlocuteurs. Il faut reconnaître que parfois elle a tendance à prendre ses interlocuteurs pour des demeurés, ce qui peut agacer.
Mais bien que parfois un peu acides, les propos de notre frère dominicain local n’ont rien à voir avec la violence des termes employés par votre mentor qui n’y va pas avec le dos de la cuillère quand il a quelqu’un dans le pif.
@ Claude Luçon 16 septembre 19:23
« Elle est où breizmabro, elle est où » ! »
De temps à autre, le plus souvent possible, sur une île magnifique où personne ne porte de muselière vu la qualité de l’air… et l’absence de gendarme !
Sur une île où il existe des gens aimables, courageux, et occasionnellement sauveteurs en mer bénévoles, par tous les temps.
Une île ou il y a Jacky notre ami qui nous écoute patiemment en nous faisant déguster ses étrilles pêchées du jour.
Sur une île où quand vous vous baignez vous n’avez pas l’impression d’être dans une baignoire ou tout le monde a uriné vu que l’eau est à -15 😀
Bref, à Ouesssant, l’île du bout du monde, celle de la fin de la terre (Finistère). Mon île.
Adéo Claude Luçon
Ah oui !
La plus belle de toutes quand vous voyez ce personnage, cela nous situe dans la dynamique d’un pays.
Didier Raoult a énoncé que dans la recherche il faisait partie des « vieux » il a expliqué pourquoi, il suffit d’ailleurs de regarder les reportages sur la Chine, la Corée du Sud, le Japon etc. et être frappé de la jeunesse des chercheurs quel que soit leur domaine.
Mais nous sommes sauvés avec Gégé !
https://i.goopics.net/paJVk.png
C’est à mourir de rire, que de tels personnage hantent encore les couloirs décisionnaires, et c’est avec ces dirigeants qu’il faut se préparer à des sprints mondialistes et préparer l’avenir ?
Désespérant.
Dans la série « Sondage bidon qui dit ce que celui qui le commande veut qu’il dise », le dernier sondage du jour IFOP pour CNews qui dit qu’Edouard Philippe incarnerait l’autorité pour 58 % des Français. Hahahaha !… avec « Castanaze » comme ministre de l’Intérieur… des boîtes de nuit parisiennes et sa magistrale gestion des Black Blocs et de l’extrême gauche noyautant et pourrissant les Gilets jaunes.
Tout le monde y croit…
@ Chemin de traverse
L’athée croit en la non-existence de Dieu, postulat équivalent à celui qui croit en Son existence.
@ Achille
« Peut-être lui reprochait-il [Savonarole] d’être franc-mac, confrérie qu’il ne semble pas porter dans son cœur. »
Ah ! Tiens donc…
« Quant à Lucile, il a pu lui arriver de lui décocher quelques flèches, lorsqu’elle se montrait un peu trop didactique avec ses interlocuteurs. »
Ouh là là… quel crime que de se montrer didactique !
« Il faut reconnaître que parfois elle a tendance à prendre ses interlocuteurs pour des demeurés, ce qui peut agacer. »
Je n’ai jamais remarqué cela chez elle.
« Mais bien que parfois un peu acides, les propos de notre frère dominicain local n’ont rien à voir avec la violence des termes employés par votre mentor qui n’y va pas avec le dos de la cuillère quand il a quelqu’un dans le pif. »
Je pense que c’est tout à fait l’inverse. Marchenoir vous rentre dans le lard à la loyale. Il ne cherche pas à faire des origamis avec votre scrotum.
Mais effectivement… tout cela confirme mon jugement sur Savonarole.
@ Aliocha
… »voilà Savonarole devenu l’égérie de la meute qu’il dénonçait »
Vous voyez, quand vous voulez, en peu de mots vous relatez des évidences…
Laissez donc les Girard, Proust et autres Dostoïevski à leurs oeuvres et donnez dans la concision aiguisée…
@ Chemin de traverse
Votre demande de concision ressemble aux méthodes de tous mes contradicteurs, à couper un morceau de pensée qui correspondrait à vos désirs, ou pour le soutenir, ou pour le dénigrer.
Votre ressentiment à l’égard de Savonarole, en l’occurrence, omet de citer que nous sommes tous dans le même panier, que l’oublier pourrait alors signifier votre ambition à devenir la patronne du petit clan et, attention aux aliénations réciproques, pour dissimuler ce désir, prétendre que le pardon est une injonction, alors qu’il n’est qu’une invitation à la démocratie, dans le respect d’autrui.
@ F68.10 | 17 septembre 2020 à 07:16
Voilà qui évitera à herman kerhost de répondre, ce qui, au demeurant, n’est pas plus mal.
Ceci étant, traiter un commentateur d’ordure est parfaitement inacceptable. Je pense que dans un blog comme celui-ci, il est possible d’utiliser des termes plus maîtrisés que ceux que l’on peut entendre dans un bistrot de quartier à l’heure de l’apéro.
@ Achille | 17 septembre 2020 à 11:03
Bonjour Achille,
Ne vous tracassez pas, F68.10 rêve d’une grande controverse avec moi, il m’adore. Il ne peut plus se passer de moi.
Cela lui permettrait de déployer épées et fanions pour lutter contre le dragon.
Je ne réponds à rien, le silence tue le narcissique.
@ Achille
« Ceci étant, traiter un commentateur d’ordure est parfaitement inacceptable. »
Pour les aspects syntaxiques, veuillez voir avec herman kerhost. Pour les aspects sémantiques, j’attends que Savonarole manifeste sa réprobation. Mais il n’en fera très probablement rien: il est bien trop occupé à réajuster son costume trois pièces.
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@ Aliocha
« Votre demande de concision ressemble aux méthodes de tous mes contradicteurs, à couper un morceau de pensée qui correspondrait à vos désirs… »
Non. Vos contradicteurs essayent de reformuler votre pensée le plus fidèlement possible pour que votre position puisse être argumentée. Vous vous y refusez obstinément. En préférant vous gargariser de phrases ronflantes pour mieux noyer votre idée dans votre esprit tel un poisson dans l’eau ; vous garantissant ainsi que, ne comprenant même plus vous-même ce que vous racontez, votre interlocuteur ne puisse pas débattre avec vous.
@ breizmabro
Je connais assez votre île. Un petit paradis, loin de tout…
N’en parlez pas trop… J’ai connu des petits coins de paradis. Ils sont de plus en plus envahis par des personnes fort peu sympathiques (euphémisme).
J’ai visité votre île avec le « taxi mauve », il y a quelques années. Le guide connaissait tous les noms des habitants ou des animaux (les chevaux, les chiens du coin).
J’y ai mangé de bonnes galettes et crêpes à la crêperie du Stang, bourg de Lampaul… Souvenirs, souvenirs !
Adeo breizmabro.
Dans mon pays basque, on dit « Adio ».
Bien cordialement
@ Aliocha
Mon ressentiment à l’égard du sycophante Savonarole est fondé…
Et vos digressions sur mon envie de prendre n’importe quelle responsabilité dans cet espace ne fait que souligner votre manière de vous y comporter.
J’attends tout simplement de trouver un autre espace.
Votre mépris à mon égard s’exprime par le fait qu’aujourd’hui je m’adresse à vous, alors que j’ai déjà essayé de vous porter non pas une contradiction
mais d’autres arguments. J’ai cessé parce que votre orgueil intellectuel atteint la stratosphère et que je ne serai jamais dans cette configuration.
Entre les saoulards qui s’imaginent que chacun est dans leur délire, les mythos qui s’inventent des histoires, les obsédés du pseudo pour lesquels seule leur parole serait évangile et les patronnesses qui voudraient que l’on s’agenouille encore devant leur simiesque face, critiquant les féministes mais se comportant elles-mêmes à la
limite du transgenre… l’absence d’ouverture de ce blog est manifeste.
Quelqu’un ou quelqu’une avait prédit qu’ils finiraient par se retrouver à dix pour se raconter leur histoires… c’est tout ce que je leur souhaite.
Vous ne savez pas être concis ?
Nous n’avons pas été formés par les mêmes maîtres. Les miens m’ont, sans exception, expliqué qu’il fallait se nourrir des écrits, pensées et autres graphismes des autres. Qu’il fallait savoir d’où ils, elles parlaient avant de les faire siens ou s’en prévaloir.
Alors, c’est simple : je ne souhaite pas de réponse. Je l’avais déjà eue de votre part s’agissant des faux paysans. Et malgré votre obstination à vouloir vous effacer (!), je sais qui vous êtes.
P.-S.: non mais franchement, vous avez pris ma question sur l’athée au sérieux ?!
Et, en plus, vous me donnez la définition d’agnostique…
J’explique au cas où : a/privatif et thée/diminutif de théos venant du grec signifiant dieu ou plus exactement Dieu (avec majuscule pour le rapprocher de la notion d’absolu). C’est-à-dire : sans Dieu.
@ Savonarole
« Ne vous tracassez pas, F68.10 rêve d’une grande controverse avec moi, il m’adore. Il ne peut plus se passer de moi. »
Je ne vous connaissais pas vraiment avant que vous ne décidiez de jouer l’esthète en face de moi. J’ai fait mon devoir et ai examiné vos interventions passées. J’en ai tiré la conclusion que vous rejetez l’idée même d’argument. Ne niant pas la réalité, je sais très bien qu’il n’y aura aucune « controverse ».
« Cela lui permettrait de déployer épées et fanions pour lutter contre le dragon. »
C’est beaucoup plus simple: je pars du principe que votre comportement légitime qu’on vous traite en vous défonçant les chicots jusqu’à ce qu’on vous apprenne à supplier qu’on vous les rende. Je n’attends rien de plus de vous.
« Je ne réponds à rien, le silence tue le narcissique. »
« Amour » et « narcissisme »… Si cela est de l’amour, je pense que vous devriez accepter l’idée que traîner une femme sur 800 mètres avec sa voiture relève du meurtre passionnel.
Et je pense que vous devriez ouvrir un dictionnaire à la lettre O. Comme « orgueil ». Vous faites une fixette sur la lettre N. Indûment.
Allez vous réfugier dans les jupons d’Aliocha si vous voulez parler d’amour. Pas avec moi.
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@ Chemin de traverse
« Mon ressentiment à l’égard du sycophante Savonarole est fondé… »
J’ai toutes les raisons de vous croire. Et merci d’enseigner la distinction entre athée et agnostique à Aliocha. Je ne suis d’accord ni avec lui ni avec vous sur l’une ou l’autre définition, mais peu importe.
Athée « fort »: personne qui sait (et non pas « croit ») qu’il y a toutes les raisons de rejeter la croyance en Dieu et même d’affirmer sa non-existence. C’est plus qu’une croyance: c’est un savoir positif. Comme celui de savoir que deux et deux font quatre. Pas plus compliqué que cela.
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@ Isabelle
« J’ai connu des petits coins de paradis. »
Il y a en ailleurs qu’en France. Je vous suggère les marais du Kerala.
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@ Ninive
« Vous rehaussez ce blog qui sombre dans un délire de vieux adolescents. »
Merci de savoir décrire la réalité telle qu’elle est à ce sujet.
« …c’est son peuple qui a osé la solution finale et qu’elle devrait s’en souvenir avant de vouloir taxer toutes les nations du même crime. »
Qu’elle ait raison ou pas, c’est une chose à débattre. Ramener le nazisme dans cette question n’aide pas. Bien que le nazisme fut effectivement allemand, le racisme et l’eugénisme n’était pas une légende dans le reste du monde et même l’Angleterre avait des tendances fascistes avec Oswald Mosley.
Ce n’est pas qu’une histoire allemande. Ce fut un suicide européen. Avec beaucoup de coupables. Beaucoup…
@ breizmabro et aux autres amateurs de paradis discrets
Merci de faire passer un peu de rêve et d’air du large sur ce blog !
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@ Chemin de traverse
Votre pseudo est le plus joli du blog, soit une des raisons qui me feraient regretter votre départ.
Pour la concision, les chemins de traverse sont toujours sinueux et souvent longs : on ne sait pas ce qu’on cherche quand on le cherche, parfois on trouve, parfois non. Et c’est la seule façon de trouver du nouveau.
Mais il peut, c’est vrai, vous arriver de trouver assez prestement. À mon avis, ce n’est ni en condamnant les pseudos ni la longueur qu’on incitera les gens à tomber le masque ou à faire court mais en en montrant l’exemple. Attention, un vrai, les attaques ou les radotages en deux mots ne sont pas concis mais un peu courts quand on ne veut pas dire totalement vides, inexistants, et donc trop longs car le vide prend toujours trop de place.
Vous n’êtes ni tenu de partir ni obligé de rester mais je voudrais vous prévenir que souvent des partants sont revenus et qu’on s’est moqué d’eux. Je vous avertis pour qu’en cas de retour, vous puissiez savoir si vous préféreriez la beauté de votre nom et le risque de la dérision ou en changer mais pour lequel ?
En attendant, empruntons les chemins de traverse des cheminées :
https://www.youtube.com/watch?v=l3950itvgbQ
Adéo comme diraient les Bretons.
@ Isabelle 17 septembre 13:05
« Dans mon pays basque, on dit « Adio » »
Nous, entre ami(e)s on dit Adéo. Kénavo c’est réservé aux touristes, pour le folklore, ça « sonne » bien le breton 😉
Adéo Isabelle
Sans gnose ou sans dieu ne signifie pas que l’on soit sans religion, cela vient d’être démontré au point de rendre démente certaine rationalité, qui voudrait recoudre pudiquement le voile au temple athée sur les désastres du ressentiment, qui ne sait croire qu’en la violence.
On fait donc des enquêtes, on déguise des menaces, on donne des ordres, taisez-vous, répondez !
Et plus on avance dans la nasse, plus on est vu tel qu’on est, le chemin de traverse reste une calamité, et n’a toujours pas su à la croisée, en prendre un autre que celui des représailles.
@ Lodi
Oulalà ! vérifiez donc la signification du groupe de mots « chemin de traverse » !
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@ F68.10
L’athée ne connaît pas l’existence de Dieu et ne peut donc y croire ni même se poser la question. Des peuples entiers ignoraient son existence avant d’être endoctrinés souvent de force.
Je dois vous laisser. Journée chargée et j’attends le chant du coq qui prend ses aises ce matin.
@ Breizmabro 17 septembre 22 h 10
« Kenavo c’est réservé aux touristes »
Peut-être à Ouessant mais chez nous dans le Sud c’est utilisé traditionnellement par le peuple. Par exemple à la fin de la chanson « Ur meliner ieuank » (Le jeune meunier) :
« …laramb kenavo ha kent em zisparti » (disons-nous adieu avant de nous séparer)
De même, dans la chanson où une jeune fille pleure de voir son amoureux se faire prêtre :
« Kenavo, denig iouank, kenavo eit james » (Adieu, jeune homme, adieu à jamais)
On retrouve kenavo, certes grammaticalement incorrect, dans la chanson des bleus du Barzaz Breiz :
« Kenavo, bretoned iaouang, a c’halver d’anz armeaou » (Adieu, jeunes Bretons qu’on appelle à l’armée)
Etc. etc.
Par ailleurs si à Ouessant on mange des étrilles, chez nous c’est le nom que les touristes donnent aux chèvres.
@ Claggart 18 septembre à 07:53
Hé ho, faut pas vous fâcher Claggart, je ne renie pas du tout le kénavo de ma Bretagne, c’était juste pour dire que lorsque les touristes viennent sur l’île ils veulent tous nous faire le coup du « Breton intégré » en nous lançant à chaque fois qu’ils nous quittent « kénavo ! », et ça m’énerve…
Que vous donniez vos étrilles aux chèvres comme moi (ce doit être le message) je n’ai rien contre j’adore les étrilles 😀
Vous n’allez quand même pas rentrer dans le groupe des malappris de ce blog, de ces Beg braz, fougaser ? Restons sérieux ce n’est qu’un blog.
Kénavo Claggart 😉
@ Chemin de traverse
« L’athée ne connaît pas l’existence de Dieu et ne peut donc y croire ni même se poser la question. Des peuples entiers ignoraient son existence avant d’être endoctrinés souvent de force. »
Vous avez une définition plus sociale de ce qu’est être athée. Je n’ai rien contre.
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@ Aliocha
« …qui voudrait recoudre pudiquement le voile au temple athée sur les désastres du ressentiment… »
Ben voyons… Ainsi font, font, font, les petites marionnettes…
@ Chemin de traverse | 18 septembre 2020 à 04:23
« Oulalà ! vérifiez donc la signification du groupe de mots « chemin de traverse » ! »
Ce qui en anagramme (approché) donne « chemise de travers »…
Ou alors, Achille, chemine de travers.
Pour les amateurs de comptine, il était un petit navire est pas mal, à savoir qui, qui, qui sera mangé.
Shylock peut-être, si le sort rate le plus jeune.
@ breizmabro | 18 septembre 2020 à 12:56
Eh oui être accepté par les gens du cru, ça se mérite et il ne suffit pas d’avoir appris quelques mots du jargon du coin pour faire illusion !
Perso moi qui suis une habituée depuis l’enfance des îles bretonnes, notamment Groix, je n’ai jamais employé ce mot de kenavo pour dire au revoir etc.
Mais plutôt so long (en pensant aux thoniers qui partaient si loin, affrontant mille dangers pour gagner leur vie et demeurent la fierté de cette île !)…
@ Achille
Mais quel talent dans l’ironie masculine.
Les femmes portent des chemisiers ou encore des blouses… vérifiez !
Donc la « chemise de travers » c’est pour çui qui dit qui y est…
@ F68.10
« Vous avez une définition plus sociale de ce qu’est être athée »
Qu’est-ce ?
@ Aliocha | 18 septembre 2020 à 14:17
« Chemine de travers ». Là c’est l’anagramme complet. Et en plus ce n’est pas tout à fait faux. Bravo !
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@ Chemin de traverse
Pas de l’ironie masculine, juste un peu d’humour potache, histoire de détendre l’atmosphère un peu tendue en ce moment sur ce blog.
@ Breizmabro 18 septembre 12h 56
Merci bras, chère compatriote, d’avoir légitimé notre traditionnel kenavo.
Quant aux chèvres, je n’ai sans doute pas été assez clair : sur notre côte, chèvre est le nom que l’on donne aux étrilles.
Kenavo ar c’hentan, à la prochaine, Breizmabro.
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@ Mary Preud’homme 18 septembre 14 h 22
« Quelques mots du jargon du coin »
Pauvre Mary, si c’est ainsi que vous traitez la langue bretonne je ne sais s’il faut plus plaindre votre ignorance que mépriser votre morgue insultante.
Quant à saluer les Groisillons par « so long », j’imagine les yeux écarquillés de la grand-mère de Locmaria et le comique grotesque de la situation.
@ Chemin de traverse
« Qu’est-ce ? »
Je crois que vous m’avez mal compris. Vous donnez une définition d’athée qui est simplement celle d’individus ne croyant pas en Dieu, et vous donnez l’exemple de sociétés dans lesquelles les gens n’ont aucun conditionnement à ce sujet.
C’est une description en partie sociale.
Il y a des athées de fait, qui le sont par les contingences sociales. Et il y a aussi des positions philosophiques extrêmement bien argumentées et structurées, comme celle de l’athéisme fort que j’ai défini.
C’est simplement une nuance définitionnelle à prendre en compte.
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@ Mary Preud’homme
« Eh oui être accepté par les gens du cru, ça se mérite… »
Un étranger n’a pas à mériter de se faire accepter. Il a à mériter de ne pas se faire rejeter. Ce n’est pas pareil.
@ Ninive 17 septembre 2020 à 12:17
Il me semble que vous abordez plusieurs problèmes qui devraient être au cœur de la réflexion de LR pour aborder la présidentielle avec une chance de figurer au second tour. Tout autant que le retour à l’autorité de l’Etat, les électeurs de droite veulent le maintien de la souveraineté nationale.
Dans le domaine de l’immigration, celle-ci passe par la disparition pure et simple des accords de Dublin. Ceux-ci, en quelque sorte, « européanisent » la demande d’asile et rendent obligatoire l’accueil d’un étranger dans le cadre d’un regroupement familial… en prenant prétexte que le Traité de Rome établit la libre circulation des personnes.
C’est une interprétation perverse de ce texte fondateur, dont les auteurs n’avaient pas envisagé la situation actuelle en ce domaine. Elle était alors totalement imprévisible.
De plus, considérer ce « droit de circulation » comme étant partie de la « liberté », l’un des cinq « droits naturels et imprescriptibles » de l’Homme définis à l’article 2 de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789, est tout à fait contestable : l’article 4 qui définit la « liberté » indique en creux que celle-ci est encadrée par la « loi », « expression de la volonté générale » (article 6), autrement dit le peuple.
La réglementation de l’immigration est donc bien un élément de la souveraineté nationale. Et nous n’aurions jamais dû accepter cette Europe à tous vents voulue par Schengen.
Je n’approuve pas votre commentaire « historique » des propos d’Ursula von der Leyen. Mais je partage votre point de vue sur la gravité de ceux-ci. Elle annonce en particulier la constitution d’« un mécanisme fort de solidarité ». Ce projet est à combattre avec la dernière fermeté pour deux raisons : il est contraire à l’exercice de la souveraineté nationale et aborde le dossier par l’épilogue, c’est-à-dire la répartition des migrants dans les divers Etats de l’UE.
Or, l’Union européenne ne s’est jamais posé calmement la première des questions : quelle attitude, nécessairement commune, doit être adoptée face à la progression massive de l’immigration ? Seule l’émotion que suscitent les drames en Méditerranée sert de justification aux portes grandes ouvertes. Aucune réflexion commune n’a été menée sur les conséquences sociales, sociétales et économiques d’un mouvement de populations venues, pour la plupart, d’autres cultures que la nôtre.
Il n’est pas sûr qu’aujourd’hui, pesant les avantages et les inconvénients de l’accueil en Allemagne, en 2015, d’un million de réfugiés, Angela Merkel prendrait cette même décision généreuse… Peut-être, dans son for intérieur, va-t-elle jusqu’à la regretter, sa conséquence politique étant la progression de l’extrême droite, encore plus sensible outre-Rhin qu’ailleurs.
Avant de signer un Dublin IV menottant les Etats au nom d’une Europe qui se veut souveraine, mieux vaudrait donc que les Vingt-Sept tentent de définir une politique commune de l’immigration. Une politique qui, en matière de solidarité, se préoccupe d’abord de celle, indispensable, entre les membres de l’UE et, surtout, n’attise pas les désaccords, au point que certains en envisagent leur retrait.
@ Claggart | 18 septembre 2020 à 17:26
Peu de gens parlent couramment le breton à Groix comme partout ailleurs en Bretagne : un peu moins de 5 % en comptant ceux n’en ayant qu’une connaissance sommaire.
C’est pourquoi j’ai employé l’expression humoristique jargon du coin sachant que la majorité des gens du cru ne connaissent et n’emploient que quelques mots ou expressions typiques, lesquelles peuvent différer suivant les régions.
Quant à votre grand-mère de Locmaria, comme je suis une personne très bien élevée, je n’imagine guère la saluer d’un « so long », expression qui ne s’emploie d’ailleurs que pour se dire au revoir et non bonjour (et qu’affectionnent les grands voyageurs ou les marins).
@ Serge HIREL
« La réglementation de l’immigration est donc bien un élément de la souveraineté nationale. »
Ce serait quand même une riche idée si on pouvait construire une réglementation de l’immigration cohérente à l’échelon européen. On peut réglementer à de multiples niveaux si on abandonne le juridisme débile de part et d’autre.
On n’est jamais forcé de tout traiter à un unique niveau.
Si déjà on arrivait à accepter qu’on s’est comporté comme des Monstres-Glands à l’égard de l’Italie, ce serait une bonne chose. C’était quoi l’intérêt de leur faire péter des durites à répétition, alors que les Ritals ne sont pas exactement les moins ouacistes des Européens ?
@ F68.10 | 19 septembre 2020 à 01:52
« Ce serait quand même une riche idée si on pouvait construire une réglementation de l’immigration cohérente à l’échelon européen. On peut réglementer à de multiples niveaux si on abandonne le juridisme débile de part et d’autre. On n’est jamais forcé de tout traiter à un unique niveau. »
Rhâââ… malheureux… vous êtes fou ! déjà qu’on n’arrive pas à coordonner les « multiples niveaux » lorsqu’il s’agit de réglementer la capacité des chasses d’eau ou la puissance des aspirateurs, vous imaginez ce que ce serait avec l’immigration ?
En fait, on sait d’avance : ce serait la situation actuelle, c’est-à-dire la prééminence des règles européennes. On serait obligés (comme aujourd’hui) de se fader les « réfugiés » de la terre entière, de même qu’il est désormais interdit d’acheter (et de vendre, d’ailleurs) un aspirateur qui aspire correctement. Parce que ça cause du chagrin aux pingouins, ou un truc comme ça.
Vous qui habitez un pays de la taille d’un timbre-poste, vous devriez être très, très inquiet de donner la main à une bureaucratie internationale non élue qui régente la vie de 440 millions de personnes !
Voilà la division opérée, F68.10 séparé du baron noir, cette Europe n’est pas l’Europe, Marchenoir, car si l’Europe existait, elle n’en resterait pas aux normes d’aspirateurs, vous avez bien raison.
Il s’agit donc de la faire, de taire nos différends, et d’opposer aux tyrans la toute-puissance de la démocratie.
Chiche, les dominants ?
@ Robert Marchenoir
« Vous qui habitez un pays de la taille d’un timbre-poste, vous devriez être très, très inquiet de donner la main à une bureaucratie internationale non élue qui régente la vie de 440 millions de personnes ! »
Il y a un côté très égoïste et suffisant à donner des leçons sur ce thème, j’en conviens. Malheureusement, la construction européenne me paraît fondamentale. Cette bureaucratie non élue est une plaie, mais le chacun pour soi étatique est pire. Malheureusement ma position est la suivante: construire l’échafaudage institutionnel européen coûte que coûte pour ensuite tailler à la scie sauteuse une démocratisation des institutions.
Les règles juridiques de subsidiarité en Suisse entre fédérations et cantons me semblent plus intelligentes que celles du droit européen. Mais le pragmatisme impose de faire avec ce qu’on a.
Bien sûr, l’idée de faire rentrer la Suisse dans l’Europe est maintenant parfaitement répugnante à nombre d’Helvètes, et à juste titre. Mais faut bien la construire quand même, cette Europe.