Il y a des hasards agaçants.
Je viens de participer à L’heure des pros sur CNews et cette émission de libre expression n’a rien perdu en s’étant reposée durant quelques semaines.
France Inter est mis à l’honneur non pas pour avoir accueilli la démission en direct, et dans une totale surprise, de Nicolas Hulot mais à cause d’une humoriste, Constance, qui a terminé sa séquence (drôle ?) les seins nus. Moment sobrement appelé : Parlons balcon, parlons nichons…
Je sais que je suis allergique à un certain humour. Je suis conscient de ma lourdeur et de ma gravité tombant parfois dans l’ennuyeux. Je ne suis pas prude mais je déteste la salacité obligatoire et mécanique. J’adore les audaces de l’intimité, pas les postures ostensibles et indiscrètes de soi. Je cultive une nostalgie réactionnaire pour les spirituels d’antan qui jouaient avec le langage et dont les traits ne clivaient pas entre gauche et droite mais rassemblaient dans un consensus d’humanité et d’intelligence qui n’excluait pas la charge. Je ne nie pas mon côté ronchon qui n’est pas en permanence emballé par l’époque et ses déjections. Je pourrais évidemment trouver un autre sujet et ne pas faire un sort à cette malheureuse Constance qui vient de se faire une réputation parce qu’elle a dévoilé sa poitrine dans une émission. Je suis persuadé qu’une majorité éprise d’incongruités va applaudir cette audace et se réjouir que l’ADN de France Inter soit décidément toujours aussi délicieusement provocateur.
je n’aurais pas eu envie d’écrire ce post, à vrai dire, si dans cette séquence nous n’avions pas été confrontés, au prétexte de l’humour (j’y suis, je le répète, demeuré insensible mais d’autres ont pu rire), aux deux mamelles – aucune raison de ne pas poursuivre la métaphore ! – du rire français actuel. Le catholicisme et Jésus-Christ d’un côté et le sexe gras de l’autre.
A écouter, il n’y a que cela. L’inspiration est terriblement pauvre. Marine Le Pen est en déclin, Trump sert beaucoup mais il s’en fiche et le pape finit par lasser à force de se prendre pour un homme politique.
Si le catholicisme ne tendait pas l’autre joue à ces histrions et si les femmes, pour soutenir leur combat, ne visaient pas que les hommes, l’humour médiatique serait en chute libre.
En effet, dans les propos et la gestuelle de l’humoriste Constance, sont réunies la dérision grossière et rigolarde sur les martyrs chrétiens et Jésus-Christ et la vulgarité d’une exhibition totalement inopportune. Et dire qu’elle s’imagine dénoncer ainsi « les puritains moralisateurs » ! Le sein porte-drapeau en quelque sorte !
Et c’est cela qui ferait le progressisme de l’esprit, la vigueur du langage, la saillie percutante et la reconnaissance incontestable du talent ? La qualité d’une prestation ?
De quoi au contraire à nous faire adorer le puritanisme qui est trop souvent la manière dont le laxisme et les facilités d’aujourd’hui qualifient la belle tenue d’hier.
Il faut croire que je suis décalé, dépassé.
Dois-je à tout prix me mettre au goût du jour et me sentir fier d’appartenir, quoi que j’en aie, à une modernité aussi pétillante et reluisante qui a besoin d’exhiber ses seins nus pour faire oublier qu’elle n’a plus grand-chose à murmurer dans l’oreille des citoyens et des auditeurs ?
Sans tomber artificiellement dans le tragique, il y a plus grave que ma petite indignation. Je me demande – ce n’est qu’une interrogation, rien de certain ni de péremptoire – si cette manière d’appréhender le réel, avec toujours les mêmes cibles et les mêmes sarcasmes, et de banaliser la nudité sur un mode grotesque n’est pas au fond une incitation à des transgressions dont les femmes se plaignent légitimement.
Quand une femme humoriste ne se met pas à l’honneur, vulgarise sa poitrine, faut-il s’étonner que bêtes ou vicieux se sentent presque justifiés ?
La cause des femmes, c’est tout le temps et par toutes.
Je vis au bord de trois plages agréables. Avec le beau temps, ce ne sont pas les doudounes (pas celles pour l’hiver… quoique certaines ressemblent à des vieux chiffons) qui manquent. C’est naturel dans le décor. Mais le numéro de Constance est d’autant plus pitoyable qu’il n’a rien de radiophonique et vient clore une chronique d’une nullité affligeante. Quand on n’a rien à dire…
Constance de France Inter !
Ce billet, cher P.Bilger, rejoint l’affaire Weinstein dont vous nous avez permis de discuter sur votre blog : qui est responsable de quoi finalement ?
Cherchez l’erreur !
Nouvelles de la Macronie :
L’écrivain (sic) Philippe Besson – ultraproche de Macron – va être nommé Consul de France à Los Angeles.
Sa Grâce récompense ses courtisans.
Cordialement.
Je retiendrai de ce billet, Monsieur Bilger, ces deux passages :
<< Dois-je à tout prix me mettre au goût du jour et me sentir fier d'appartenir, quoi que j'en aie, à une modernité aussi pétillante et reluisante qui a besoin d'exhiber ses seins nus pour faire oublier qu'elle n'a plus grand-chose à murmurer dans l'oreille des citoyens et des auditeurs ? >>
Mais non, mais non, Monsieur Bilger. Restez vous-même, un « réac bon teint » comme je crois l’être aussi !
C’est sans doute cela que Monsieur Macron et ses affidés appellent le « progressisme » dont ils nous rebattent les oreilles en permanence !
<< Quand une femme humoriste ne se met pas à l'honneur, vulgarise sa poitrine, faut-il s'étonner que bêtes ou vicieux se sentent presque justifiés ? >>
Qu’elle en profite tant qu’elle le peut. Car avec l’influence de nos chers islamistes, bientôt elle encourra la flagellation, à défaut de porter l’abaya en studio ! Et si elle se fait un jour violer, les islamistes en question le justifieront sans aucune difficulté : elle l’aura bien cherché…
Bonjour,
Décidément France Inter fait une rentrée du tonnerre de Dieu.
Après le scoop en direct de Nicolas Hulot annonçant sa démission, voilà maintenant l’humoriste de service de la matinale qui montre ses nibards généreux (pour utiliser une de ses expressions).
Que nous préparent les animateurs de cette station à nulle autre pareille dans les jours à venir ? Thomas Legrand dansant un tango langoureux avec Léa Salamé ? Je n’ose y croire. Mais tout ça est bon pour l’audimat, c’est sûr ! 😊
Une nana, qui en a visiblement gros sur le cœur, montre ses nibars… à la radio. En voilà une affaire. Autant faire visiter un camp de nudistes par un aveugle. Déjà Molière faisait dire à Tartuffe : « cachez ce sein que je ne saurais voir. »
Allons, cher Philippe, souvenez-vous, quel adolescent des années soixante n’a pas rêvé devant les décolletés panoramiques de Brigitte Bardot ou de Sophia Loren ?
Pas de quoi fouetter un chat, si l’on peut dire, gardons notre indignation pour d’autres sujets.
Cher Philippe,
Sauf « Le Masque et la Plume », je n’ai pas écouté France Inter une seule fois en vingt ans. Rappel de votre excellent commentateur, Savonarole : « A France Inter, tout est de gauche, même la météo ».
Ce que vous nous contez, cette fois, ne va pas me faire changer de radio.
De quoi est-il question ? De seins dévoilés par une employée de cette entreprise. Madame, vous avez voulu, Dans un cadre professionnel, au cours d’une prestation orale rétribuée, montrer vos seins ? C’est-à-dire… ?
Le TLFi
Le Trésor de la Langue Française informatisé :
SEIN, subst. masc.
I. [Chez l’homme]
A. Vx ou littér.
1. ANAT. Partie antérieure du thorax humain qui s’étend de la base du cou jusqu’au creux de l’estomac et où se trouvent situées les mamelles. Synon. poitrine. Bercer, serrer (qqc./qqn) contre/sur son sein; sein qui palpite, se soulève; se couvrir, se frapper le sein. Il prend Coelina et Stéphany dans ses bras et les presse contre son sein (GUILBERT DE PIXER., Coelina, 1801, III, 12, p. 54). Un fils ne dirigera pas la sienne [une lance] contre le sein paternel (BERN. DE ST-P., Harm. nat., 1814, p. 287).
P. métaph. [Le sein en tant que siège du cœur, foyer de la sensibilité, des sentiments] Sein angoissé, tremblant; porter un secret dans son sein. Ma fille, déposez dans mon sein l’aveu de vos fautes, et (…) que je sauve au moins votre âme (DUMAS père, C. Howard, 1834, V, 8e tabl., 4, p. 309). Hélène sentait bien remuer dans son sein ému quelque chose d’étrange qu’elle n’avait jamais éprouvé en présence de son beau fiancé; mais comment aurait-elle pu deviner l’amour aux tressaillements de son être (…)? (SANDEAU, Mlle de La Seiglière, 1848, p. 193).
Loc. fig. Enfoncer le poignard dans le sein, mettre à qqn le poignard dans le sein. Affliger profondément quelqu’un, lui causer un extrême déplaisir. On a mis à quelqu’un le poignard dans le sein (…) on a mis le poignard dans le sein de quelqu’un (Ac. 1798). Se plonger le poignard dans le sein. Se causer à soi-même un extrême déplaisir. V. poignard A 2 a ex. de France.
RELIGION
Le sein d’Abraham. Lieu de repos où se trouvaient les âmes des justes avant la venue du Messie; p. ext., le paradis. Reposer dans le sein d’Abraham. Jusqu’à ce que le seigneur Dieu nous fasse signe de venir et que nous dormions en paix dans le sein d’Abraham (ERCKM.-CHATR., Ami Fritz, 1864, p. 25). P. plaisant. Le Calife eut le temps de fuir, mais les furieux se lancèrent à ses trousses, et l’ayant rejoint (…) l’envoyèrent dans le sein d’Allah, s’éclairer sur les mystères de la métaphysique (THARAUD, Mille et un jours Islam, I, 1935, p. 194).
Le sein de Dieu. Le séjour des élus, le paradis; l’intimité avec Dieu. [La religieuse:] Je vis ici pour vous, pâle et flétrie, dans le sein de Dieu! (BALZAC, Langeais, 1834, p. 214). Le destin des mélancoliques pasquins de mon espèce est de poursuivre, leur vie durant, quelque vain fantôme de passion, d’art ou de philosophie, puis de s’endormir dans la sainte et unique réalité du sein de Dieu (MILOSZ, Amour. init., 1910, p. 237).
Le sein de l’Église. La communauté de l’Église catholique. Rentrer dans le sein de l’Église. On fait rentrer dans le sein de l’Église ceux qui en étaient tout à fait sortis: par exemple, l’hérétique qui abjure, l’excommunié qui se soumet, etc. (SARDOU 1877).
2. Espace entre la poitrine et les vêtements; vêtements qui couvrent la poitrine. Cacher, dissimuler, mettre un billet/une lettre dans son sein. Èthel, tirant de son sein de petits ciseaux d’or, coupa une boucle de ses beaux cheveux noirs (HUGO, Han d’Isl., 1823, p. 117). Il tire de son sein la médaille miraculeuse, qu’il couvre de baisers et de larmes (Philos., Relig., 1957, p. 34-1).
Loc. verb. fig. Nourrir, réchauffer un serpent* dans son sein.
B. En partic.
1. Au sing., vx. Poitrine de la femme. Synon. buste1, corsage (vx), gorge (vieilli). Sein blanc; sein maigre, plat, tombant; sein naissant; sein couvert, découvert, nu. Catherine, grande et forte, en tout point semblable aux filles que les sculpteurs et les peintres prennent, comme jadis la République, pour modèles de la Liberté, charmait la jeunesse de la vallée d’Avonne par ce même sein volumineux, ces mêmes jambes musculeuses (BALZAC, Paysans, 1844, p. 204).
Rem. V. poitrine I B 2 rem.
2. Au sing. ou au plur., mod.
a) Chacune des mamelles de la femme. Synon. fam. ou pop. lolo, néné, nichon, robert, rotoplot, tété (hypocor., rem. s.v. téton), téton. Bouts, boutons, pointes des seins; contour, rondeur d’un sein; beaux, superbes seins; seins plats, gros, ronds; seins en poires, en pommes; seins naissants; seins fermes, flasques, tombants; sein droit, gauche; soutenir les seins; sein borgne (v. borgne1). Une poitrine enfantine, deux soupçons de seins, si insuffisants que la respiration au galop les soulève à peine (LAFORGUE, Moral. légend., 1887, p. 230). À Nice, M. Jacques Médecin a ouvert la saison estivale 1974 par un arrêté qui autorisait officiellement la pratique des seins nus sur les plages de la ville (L’Express, 4 août 1975, p. 56, col. 1). V. nu2 I A 2 ex. de Farrère.
P. métaph. Les seins bombés des premières falaises de Maineville (PROUST, J. filles en fleurs, 1918, p. 933).
) [Le sein en tant qu’organe glandulaire sécrétant le lait] L’enfant avait faim et s’attachait avec une ardeur ravissante au sein de sa nourrice (JANIN, Âne mort, 1829, p. 188). Elle a découvert son sein pour donner à téter à un bébé tout rond et rose (BORDEAUX, Fort de Vaux, 1916, p. 13). V. mamelon ex.
P. métaph. La lune dans le ciel nocturne s’étalait Comme un sein chaste et nu, sein de bonne nourrice Tendu pour les songeurs de qui c’est le caprice De boire sa clarté blanche comme du lait (RODENBACH, Règne sil., 1891, p. 213).
Loc. verb.
Donner le sein (à un enfant). Allaiter, faire téter, nourrir au sein. Aussitôt leur délivrance, elles se plongent dans l’eau, et elles y lavent même leurs enfans. Elles leur donnent le sein aussi long-tems qu’ils le veulent, et souvent ils sont déjà grands qu’ils tètent encore (BAUDRY DES LOZ., Voy. Louisiane, 1802, p. 87).
Prendre, sucer le sein. Téter. Je voyais dernièrement un enfant qui, né avant terme, prenait pourtant le sein avec avidité (CADET DE GASSICOURT, Mal. enf., 1880, p. 111).
Domaine de la méd. Aréole, mamelon du sein; ablation, inflammation du/des sein(s); crevasses des seins. Le cancer du sein si fréquent chez les Israélites est à peu près inconnu chez les Japonais (Hist. sc., 1957, p. 1394). Nous ne verrons que quelques-uns des aspects les plus courants des tumeurs du sein bénignes ou malignes (cancer). Tumeurs bénignes. Adénofibrome. Ce sont les plus fréquentes des tumeurs bénignes (…). Elles se développent à partir de la glande sécrétant le lait (QUILLET Méd. 1965, p. 502).
Domaine de la psychol. [Le sein maternel en tant que première relation d’objet du désir pour l’enfant] La mère est d’abord le sein (CHOISY, Psychanal., 1950, p. 49). Dans les travaux de Fairbairn et Klein, qui estiment tous deux que toute psychopathologie a son origine dans la relation avec la mère, « le sein » est souvent « le premier objet » avec une implication uniquement théorique que c’était (c’est) une partie du corps de la mère (RYCR. 1972).
[Le sein en tant que symbole de la maternité, lieu de refuge, de sécurité] Quand tu aimes il faut partir Ne larmoie pas en souriant Ne te niche pas entre deux seins Respire marche pars va-t-en (CENDRARS, Du Monde entier, Le Formose, 1924, p. 171). P. métaph. V. mamelle I C ex. de Chateaubriand.
) [Le sein en tant qu’objet érotique] Synon. appas (v. appât C), avantages (v. avantage II A). Ô seins, poires de chair, dures et savoureuses, Monts blancs où vont brouter mes caresses fiévreuses (ROLLINAT, Névroses, 1883, p. 117):
Jadis, les modèles érotiques du mâle américain moyen arboraient des seins comme des outres trop pleines, des citernes à lait, des pastèques adipeuses (…). Le sein était aliéné, dévoyé de sa fonction culturelle admise, pour devenir signe extérieur d’abondance et fétiche œdipien.
Le Nouvel Observateur, 19 oct. 1966, p. 30, col. 3.
Faux sein(s). Sein(s) postiche(s) que les femmes adaptent à leur poitrine pour la faire paraître plus volumineuse ou prothèse(s) obtenue(s) par la chirurgie par souci esthétique, généralement pour remédier à l’ablation d’un ou des deux seins. Si on était obligé de m’enlever les seins, j’allais être obligée d’en mettre de faux (…) moi, dans ma chambre, enlevant mes faux seins alors que Lui… Il n’y a pas trente-six solutions (…) mes seins ? Ou la vie ? (Le Point, 10 mars 1975, p. 122, col. 2).
b) Rare. Mamelle de l’homme. La main posée sur le sein gauche, il dit: C’est la vérité vraie! (COURTELINE, Train 8 h 47, 1888, p. 247). Le vieux gardien de prison aux seins nus et suants (LARBAUD, Barnabooth, 1913, p. 197).
C. Vieilli ou littér. Partie du corps de la femme où se développe l’enfant de la conception à la naissance. Synon. entrailles, flanc (littér.), utérus, ventre. Sein maternel; porter un enfant dans son sein. Mon frère me précéda dans le sein de ma mère; il habita le premier ces mêmes et saintes entrailles dont je sortis après lui (CHATEAUBR., Mém., t. 1, 1848, p. 426). Fleur du Paradis, Vierge immaculée, Puisque ton chaste sein conçut le dernier Dieu, Règne auprès de ton fils, rayonnante, étoilée (L. MÉNARD, Rêv. païen, 1876, p. 208).
P. métaph. C’est elle [la terre] qui les nourrit [les métaux], les fait croître, fructifier, et leur permet de se multiplier; c’est, enfin, en retournant dans le sein maternel qui les avait jadis formés et mis au jour, qu’ils renaissent et recouvrent les facultés primitives dont l’industrie humaine les avait privés (FULCANELLI, Demeures philosophales, t. 1, 1929, p. 221).
D. P. anal. ou au fig. [Le sein est comparé à la poitrine, au cœur ou aux entrailles] Centre, milieu, partie interne d’une chose. Synon. fond, giron, tréfonds. Le sein des flots, des nues. La première racine (…) est destinée par les lois de la nature à s’implanter perpendiculairement dans le sein de la terre (BAUDRILLART, Nouv. manuel forest., t. 1, 1808, p. 39). Mer, en ton sein garde-moi de périr (BÉRANGER, Chans., t. 3, 1829, p. 157).
Loc. prép.
Au sein de. [Le compl. désigne une chose phys.] Au plus profond, au milieu de. J’aperçois un enfant qui dort au sein des flots, Comme on dort au sein de sa mère! (HUGO, Odes et ball., 1828, p. 258). Retourner au sein de la terre équivaudrait à un désir de rentrer au sein maternel (BÉGUIN, Âme romant., 1939, p. 17). Au sein de. [Le compl. désigne une chose gén. abstr.] Dans, parmi. Au sein du bonheur, de la misère, de l’opulence, du plaisir. Comment resterions-nous invariables au sein de l’agitation, calmes au milieu des orages (…)? (SENANCOUR, Rêveries, 1799, p. 65). Ces derniers Albanie, Bulgarie (…) ne remplissent pas les conditions voulues pour être accueillis au sein de l’O.N.U. (Le Figaro, 19-20 janv. 1952, p. 3, col. 5).
Du sein de. Du plus profond, de l’intérieur, du milieu de. Ma fille, si du sein de sa demeure elle laissoit échapper un mot de repentir, tout ne seroit pas perdu encore (COTTIN, Mathilde, t. 2, 1805, p. 228).
II. Spécialement
A. GÉOGR., vx. Golfe ou petite mer qui n’a de communication avec la grande mer que par un étroit passage. Le sein Persique (Ac.).
B. MAR. ,,Partie la plus proéminente lorsque la voile est gonflée par le vent« (GRUSS 1978).
REM. Sénologie, subst. fém., méd. Science médicale spécialisée dans les problèmes du sein. La sénologie est née ici, à l’hôpital civil de Strasbourg, dans les années 60, grâce à mon père, le professeur Charles Gros, qui en est l’inventeur. Il a voulu que cet organe, écartelé entre le pédiatre, le gynécologue et le cancérologue, soit l’objet de soins regroupés et spécialisés (D. GROS ds Télé 7 jours, 26 sept. 1987, p. 19, col. 1).
Prononc. et Orth.: []. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. I. 1. 1121-34 sein « partie du vêtement qui recouvre la poitrine » (PH. DE THAON, Bestiaire, éd. E. Walberg, 404); 2. a) ca 1160 « partie antérieure du thorax humain (ici au fig.: siège des sentiments) » (Eneas, éd. J. J. Salverda de Grave, 8351, var.: il lo [mon cuer] m’a de mon sein anblé); b) 1121-34 le sein d’Abraham (PH. DE THAON, op. cit., 3162: El sein seient Saint Abraam!); 1580 le sein de Dieu (MONTAIGNE, Essais, II, 12, éd. Villey-Saulnier, p. 541); 1681 sein de l’Église (BOSSUET, Discours sur l’Histoire universelle, p. 134); 3. 1160-74 p. métaph. « partie intérieure, intime » (WACE, Rou, éd. A. J. Holden, II, 493: la terre […] me norri en son sain); 1558 loc. au sein de (J. DU BELLAY, Regrets, CXXX, 4, éd. E. Droz, p. 116); 4. ca 1200 sain spéc. « poitrine (de la femme) » (Chevalier cygne, éd. C. Hippeau, 6716: li baise la bouche et les iex et le sain); 1802 donner le sein « allaiter » (BAUDRY DES LOZ., loc. cit.); 1959 psychanal. relations avec le sein maternel (M. KLEIN, La Psychanal. des enfants, trad. J. B. Boulanger, p. 220); 1968 relation au sein maternel (ID., Envie et gratitude, trad. V. Smirnoff, S. Aghion, M. Derrida, 1983, p. 15); 5. déb. XVIe s. « mamelle » (Testament Pathelin, éd. J.-C. Aubailly, 361, p. 227: ces femmes qui ont si grans sains), rare au plur. av. le XIXe s. 1803 (CHATEAUBR., Génie, t. 2, p. 192: ses deux seins); 1740 (Ac.: sein droit … sein gauche); 6. 1682 littér. « partie du corps de la femme où elle porte l’enfant qu’elle a conçu » (I. L. LEMAISTRE DE SACY, La Genèse trad. en fr., chap. 30, 2). II. 1. 1534 géogr. « golfe » (G. AFFAGART, Relation de Terre Sainte, p. 181 ds Fonds BARBIER: Mer Rouge […] le Sein Arabique); 2. 1702 sein « partie de la voile qui est gonflée et arrondie par le vent » (AUBIN, Dict. de marine, p. 689: sein d’une voile). Du lat. sinus « courbure, sinuosité, pli; plis d’une voile de navire; concavité; golfe, anse; pli de la toge en travers sur la poitrine (servant de poche, de bourse) »; fig. « la partie du corps couverte par ce pli de la toge: sein, poitrine; poitrine (en tant que siège des pensées et des émotions); partie intérieure, cœur (d’une ville) »; lat. chrét. in sinum Abrahae « dans le sein d’Abraham » (Luc 16, 22), sinus ecclesiae « le sein de l’Église ». Fréq. abs. littér.: 7 771. Fréq. rel. littér.: XIXe s.: a) 20 247, b) 9 184; XXe s.: a) 7 011, b) 6 632. Bbg. TRIACCA-SARNELLI (M.). Champs sém. du mot sein… Nancy, 1979, passim.
La prochaine fois, vous enlevez le bas ?
Quand on n’a rien à dire, on se tait ou alors on utilise le langage corporel et à ce petit jeu, il faut reconnaître que les femmes ont une longueur d’avance.
Les Femen jouent à ce jeu pervers, qui a mal fini pour l’une d’entre elles. Dépression ou honte de s’être exhibée ?
Le fantasme des Amazones est encore d’autant plus vivace qu’avec le réchauffement climatique, ces dames ne risquent même pas un refroidissement, et comme le ridicule ne tue pas, elles se sortent indemnes de leur numéro.
L’exhibitionnisme est considéré comme un acte de rébellion par ceux qui se disent de gauche, s’imaginant que Marx, Engels et Lénine étaient eux aussi des exhibitionnistes.
Ils n’ont pourtant jamais participé à une Gay Pride.
On voit par là le manque de culture politique de ceux qui confondent gauchisme, écologie et naturisme à la belle saison, à quoi s’ajoute la pratique très à la mode de la méthode Pilates, qui a pour objectif principalement l’amélioration de la posture.
Et je ne parle pas du yoga, pour ceux qui confondent l’amour et la gymnastique même pas suédoise.
Pour la conclusion, que dire de plus, rien, sinon que pour être respectée, les femmes doivent être respectables, condition nécessaire, sans être suffisante hélas.
@ Patrice Charoulet
Vous êtes déjà intervenu sur le tabagisme, l’alcoolisme, sous les moqueries de certains, qui n’ont pas compris votre abyssale sagesse.
Pour vous éviter de nouveaux quolibets, et aussi pour vous faciliter la tâche, j’ai écrit votre prochain commentaire sur le billet.
Il tient en un vers de Mallarmé, que vous n’aurez pas besoin de citer :
« La chair est triste, hélas ! Et j’ai lu tous les livres. »
A propos de seins nus les Britanniques racontaient l’histoire suivante au Kenya il y a quelques décades :
lorsque les missionnaires britanniques anglicans ont débarqué en Afrique, ils se sont indignés de voir les jeunes femmes les seins nus et, en les évangélisant, les ont obligées à porter des tee-shirts.
Surprise des missionnaires quelques jours plus tard, ces jeunes femmes portaient les tee-shirts mais avaient découpé deux trous pour laisser leurs seins à l’air.
Renseignement pris elles expliquèrent que le frottement du coton titillait leurs mamelons et les… irritait.
Monsieur Bilger il y a chez la femme comme dans d’autres catégories dans d’autres domaines deux sortes de personnes en l’occurrence : les altières et les laitières. Ses petits-enfants l’appelleront Mamie Nova. On laisse la trace qu’on peut.
Comme dirait notre bon Philippe Bouvard : « Madame Belpaire de Loches ».
Puisque ça ne vole pas haut à France Inter, je vais me mettre à son diapason en traitant Constance de pétasse vulgaire et inculte…
Le moins supportable est qu’elle soit payée avec nos sous !!
Que cette actrice ratée, comme tous les soi-disant humoristes, profite bien de son 90 E, dans dix ans il lui arrivera aux genoux.
C’est là la supériorité des petits seins sur les gros, ça se conserve mieux dans le temps.
Tant qu’à faire, vous auriez pu nous montrer la photo où on les voit, ses nichons, parce qu’elle a l’air bien mignonne, votre gueuse.
Pour le reste, je ne suis pas sûr que cela vaut un commentaire.
@ Patrice Charoulet
La prochaine fois, mettez-nous le livre en entier.
Cher Philippe,
Une réponse possible à écouter tous les matins en pensant aux Roberts, le petit et le grand :
« JE BANDE » (Les Charlots)
Paroles et musique de Rinaldi, Sarrus, Filippelli
http://www.deljehier.levillage.org/textes/chansons_paillardes/je_bande.htm
« Je me demande – ce n’est qu’une interrogation, rien de certain ni de péremptoire – si cette manière d’appréhender le réel, avec toujours les mêmes cibles et les mêmes sarcasmes, et de banaliser la nudité sur un mode grotesque n’est pas au fond une incitation à des transgressions dont les femmes se plaignent légitimement.
Quand une femme humoriste ne se met pas à l’honneur, vulgarise sa poitrine, faut-il s’étonner que bêtes ou vicieux se sentent presque justifiés ?
La cause des femmes, c’est tout le temps et par toutes. »
Non.
On peut inciter les gens de divers groupes à mieux se comporter pour la défense de leur groupe, certes. Mais de là à dire que ne pas le faire justifie les mauvais traitements des gens à préjugés ?
Etre une femme n’est ni un choix ni un engagement, aussi on ne peut rendre responsable l’une des autres.
Evidemment, il serait à souhaiter que les femmes soient solidaires entre elles pour la défense de leurs droits, mais le souhaitable, si je peux le rappeler à mon heure, n’est pas l’obligatoire. Si des hommes peuvent se battre pour les femmes, il n’y va pas de leur liberté, de leur dignité, ils peuvent fort bien se retirer du jeu dès qu’il leur plaît, et les femmes, sans méconnaître leur apport, feraient mieux de ne pas trop en attendre.
Les femmes devraient se battre pour leur droit. Le faire intelligemment serait un plus. Ce n’est pas toujours le cas.
Cela ne justifie pas qu’on les rabaisse.
Et puis, je vais reprendre les termes de notre hôte « indignation hémiplégique ». Alors, si une femme montre ses attraits, elle est responsable de ce qu’il advient des autres ?
Dans ce cas, il aurait fallu dire DSK ou Weinstein responsables de la mauvaise image des hommes chez les femmes.
« …si les femmes, pour soutenir leur combat, ne visaient pas que les hommes »
Il faut admettre qu’après ce genre de réaction, il doit être tentant de viser les hommes, et seulement eux, entre les abuseurs et les hémiplégiques, les hommes traitant les femmes en toute justice me paraissent rares.
Pourtant, les thèmes jumeaux de femmes enfonçant les autres femmes pour se faire bien voir des hommes ou de femmes qui a force de ressentiment envers les hommes sombrent dans une injustice équivalente seraient, à mon avis, hautement prometteurs.
Bon ! On me dira que si on est l’homme rare équitable, tout va bien, on est reconnu comme le phénix.
J’en doute, dans la vie, souvent le juste paie pour l’injuste, et d’une, et de l’autre, faire sa pub en disant qu’on est le prince charmant n’est pas possible, déjà, il y a davantage de solidarité masculine que féminine si les femmes auraient plus besoin de se serrer les coudes que les hommes, et ensuite, est-ce que ça a un sens quand on ne veut pas se marier ?
Les femmes sont donc toujours en danger d’être infériorisés, les hommes innocents de ce fait d’être jetés dans le même panier de linge sale que les autres.
C’est légèrement plus dramatique qu’une paire de seins.
Et puis quoi, si on veut meilleure radio, il faut écouter France Culture, pour la culture, comme le nom l’indique, la publicité n’est pas mensongère.
« Vivre curieux ».
Il y a aussi la musique… Merci encore au commentateur qui m’a indiqué les radios d’Internet, cela me permet d’écouter de la musique celte quand je veux. Sur une radio, c’est la misère, une émission par-ci, l’autre par là.
La musique celte m’apaise toujours et quand elle est dynamique, me rend un peu d’énergie, tandis la musique style Eno favorise ma concentration, la classique un déploiement dans l’espace sonore à condition que ma concentration soit assez forte pour l’apprécier, le jazz, selon les morceaux, a plus ou moins les effets de ces différentes musiques.
Les moqueries sur le catholicisme de France Inter, je ne connais par leur niveau, si c’est du même que les seins nus, cela ne doit pas être drôle, en fait. Et puis, pas d’humour sans courage, intellectuel et moral.
Intellectuel, il doit être ennuyeux de se moquer des musulmans voire des islamistes. Ils sont si nuls ! La bassesse décourage, se courber jusqu’à elle fait mal au dos, qu’on ramasse un objet par terre ou qu’on crapahute dans la bassesse intellectuelle et morale. En plus donc d’être un sujet demandant de sortir de son milieu et de courber l’échine jusqu’à la poussière, c’est dangereux. En somme, on dirait le sommelier condamné à boire de la piquette pour la décrire, et une piquette empoisonnée.
Pourquoi écouter France Inter si cette station fait dans le rien ? Je sais bien que les gens veulent rire, et que cela n’a rien de mal, mais souvent, à la télé, à la radio, ailleurs, la promesse de rire vaut la réalité d’un mélange de dégoût et d’ennui… On a assez de pollution dans la vie, pourquoi s’en infliger une ?
Avec Internet, on peut écouter des programmes passant à un moment où on était indisponible.
C’est encore un argument pour une thèse révolutionnaire : personne n’est condamné à France Inter.
Il y a plus obscène que le comportement de mademoiselle Constance.
La nomination de Philippe Besson au poste de Consul de France à Los Angeles par Emmanuel Macron va en écœurer plus d’un au Quai d’Orsay, comme la nomination de Benalla au poste de « CRS personnel » en a écœuré plus d’un dans la Gendarmerie.
On a vu la main de Brigitte Macron dans la nomination de Mme Nyssen au poste de ministre de la Culture, aujourd’hui voici un scribouillard lèche-babouches qui est nommé à un poste, certes subalterne, mais considéré comme prestigieux au Quai d’Orsay.
Madame Brigitte Trogneux ne devrait pas oublier ses racines et cesser de se la jouer marquise de Pompadour.
On tremble à l’idée de la prochaine nomination de Mimi Marchand au poste d’ambassadrice à Moscou.
« L’humoriste » a montré le haut. Demain elle montrera le bas. On montre ce qu’on peut !
Tartuffe pas mort, comme en témoigne cet article du Monde.
LE MONDE | 29.08.2018 à 18h47 • Mis à jour le 30.08.2018 à 06h39
« Alizé Cornet retire brièvement son tee-shirt, qui était à l’envers, lors l’US Open de New York, le 28 août.
La tenue des joueuses de tennis sur les courts est décidément l’objet de toutes les attentions. Mardi 28 août, Alizé Cornet en a fait la cruelle expérience : pour avoir brièvement retiré son tee-shirt, qui était à l’envers, lors de son premier tour à l’US Open, la joueuse française a été sanctionnée d’un avertissement.
Après une pause accordée par l’arbitre pour permettre aux joueurs de se rafraîchir, les fortes chaleurs new-yorkaises mettant les organismes à rude épreuve, Alizé Cornet, qui affrontait la Suédoise Larsson, est revenue sur le court et s’est aperçue qu’elle avait mis son maillot à l’envers.
Elle a alors décidé de le remettre rapidement à l’endroit, de dos et au fond du court, pour ne pas retarder la reprise, laissant apparaître une brassière.
Une faute, selon l’arbitre, qui a sanctionné la joueuse d’un avertissement. Le règlement du tournoi interdit en effet aux joueuses d’enlever leur haut sur le terrain, les obligeant à se rendre dans les vestiaires. « Il était à l’envers. Je ne vais pas jouer comme ça ! », a rétorqué la Française, visiblement agacée. »
Pour rester dans le visuel, puisque c’est le sujet du billet, pour la première fois depuis que celui-ci est illustré, je trouve que la photo n’est pas du tout en situation et ne correspond pas au texte.
J’ai bien essayé sur l’écran tactile de mon iPad, de tourner la feuille qui cache l’objet du billet, rien n’y a fait, ça n’a pas marché !
Espérons tout de même que l’exhibitionnisme de cette femme ne fasse pas école chez nos hommes politiques.
Imaginez Nicolas Hulot, affichant son « service trois pièces », pour montrer à Brigitte Bardot qu’il existe, ou pire Gérard Collomb faisant de même pour illustrer et défendre sa politique dite sécuritaire !
Il est vrai que l’humour de France Inter est un peu décapant.
Moi-même j’ai un peu de mal avec Charline Vanhoenacker. L’humour belge n’est plus ce qu’il était. Quant à Nicole Ferroni, elle parle tellement vite que je ne comprends rien à ce qu’elle dit. Sophia Aram a parfois quelques belles fulgurances qui parviennent à me tirer un sourire.
L’humour France Inter est à prendre essentiellement au second degré, voire plus pour ceux qui le peuvent.
Alors les cathos réacs qui prennent tout au premier degré, la matinale France Inter ce n’est pas pour eux. Heureusement le vendredi matin c’est le billet de François Morel. Humour tout en finesse, ce qui n’exclut pas quelques provocations, mais il sait les enrober avec subtilité et finalement ça passe.
@Marc GHINSBERG | 29 août 2018 à 21:32
« Une nana, qui en a visiblement gros sur le cœur, montre ses nibars… à la radio. En voilà une affaire. Autant faire visiter un camp de nudistes par un aveugle. »
Autrement dit, tout reste dans le discours et ne parle qu’à l’imaginaire. Mais bon, il y a certainement des amateurs (à défaut de mateurs) pour les « nibards » radiophoniques. Ça fait penser au minitel rose de la fin des années 80 début des années 90 qui, en revanche lui, et contrairement à France Inter n’était pas gratuit. Rien de nouveau sous le soleil… des sunlights alors, si ce n’est un éventuel grain de beauté de Mme Constance.
Mais bon, je suis d’accord avec le billet du jour lorsque il y est écrit notamment : « J’adore les audaces de l’intimité, pas les postures ostensibles et indiscrètes de soi. ».
Peter Handke, Delphine Seyrig, Sami Frey, Gérard Depardieu, au secours !
« Se vautrer sur les sacs de Constance… »
Quelle(s) belle(s) pièce(s) !
@ Achille 29 août 2018 21:30
« Thomas Legrand dansant un tango langoureux avec Léa Salamé »
Oups…
Ne serait-ce pas plutôt « Thomas Legrand dansant un tango langoureux avec Nicolas Demorand » ?
Ce serait quand même plus « moderne » non ?
Re « Oups »
Cordialement.
Si les femmes n’avaient pas deux seins, qu’en resterait-il ?
Un peu comme les hommes lorsqu’ils n’en ont plus dans le calbar, ils la ferment et votent Macron-Hollande-Sarkozy-Chirac-Mitterrand-Giscard, voyez le résultat… !
https://www.youtube.com/watch?time_continue=19&v=8jeJfrl2jpA
Montrer ses seins… à la radio. Parfait raccourci de l’hypocrisie de gauche.
Certes, les émissions de radio font l’objet d’une transmission vidéo sur le Web, de nos jours, mais cela n’a rien à voir avec l’équivalent en télévision.
Elle aurait fait ça à la télé, elle aurait risqué sa place. De l’audace, de la transgression — mais sans risque, je vous prie.
Et bien sûr, je montre mes seins que personne n’a demandé à voir (peut-être, d’ailleurs, y a-t-il un rapport ?), mais si un homme me dit que j’ai un beau cul, alors je ferai une nouvelle émission pour dénoncer le « porc » et les insupportables « violences faites aux femmes ».
@ Marc GHINSBERG | 29 août 2018 à 21:32
Vous oubliez la vidéo, il suffisait d’ouvrir 20 Minutes (en ligne), hier soir, pour admirer de visu l’audacieuse performance de la dame, et son courage dans sa lutte implacable contre le puritanisme.
À Nice, un monument a été élevé en l’honneur de Catherine Segurane, qui repoussa les Turcs en montant sur les remparts, en leur tournant le dos, et en soulevant ses jupes, le tout accompagné d’exhortations viriles destinées à renforcer le moral vacillant des troupes niçoises. Elle était hardie, mais point trop jolie dit la légende, ni devant, ni derrière. Les Turcs, épouvantés, reprirent la mer.
Comme je n’écoute pas France Inter je ne savais pas que cette radio filmée (!) était devenu un peep-show. Bon, ce divertissement n’est pas le mien mais tous les retraités à qui Manu a supprimé du pouvoir d’achat ont pu se rincer l’oeil, gratuitement quelques minutes, c’est déjà ça de pris.
Comme je n’écoute pas France Inter je ne connaissais pas le nom de cette Constance qui vient, d’un coup de dégrafage, de passer d’une « célébrité » radiophonique filmée (sinon à quoi bon enlever le haut pour quinze glandus qui vont mater…) à celle tant convoitée du papier glacé de Gala, enfin !
Je n’ose imaginer Laurent Gerra ou Nicolas Canteloup « enlever le bas » pour combattre le balance ton porc 😀
J’espère que maintenant que son image de transgressive (sic) est enfin dévoilée 😉 elle pourra devenir humoriste, ou démonstratrice de soutifs chez Auchan…
Humour d’avant https://youtu.be/YE2jiugusow.
Nous vivons une époque formidable. Une jeune femme peut montrer ses seins à la radio et ses collègues applaudissent.
Une vidéo a été postée sur YouTube. Quand je l’ai vue, il y avait un « like » et zéro « dislike ». J’ai rétabli l’égalité, un partout.
Vous commentez le fait qu’une salariée de France Inter a tenu à se dévêtir partiellement, de la taille jusqu’au cou, pendant un sketch à visée comique (?), que je n’ai nulle envie d’écouter ni de voir.
Il y a d’autres circonstances.
Des dames ne dissimulent pas leurs seins, considérés comme un charme, à leur mari ou à leur amant, quand elles allaitent leur bébé ou dans un cabinet médical. Cela se conçoit.
D’autres ne dissimulent pas leurs seins sur certaines plages. Quand elles exercent (vu à la télé) certaines activités peu recommandables au bois de Boulogne par exemple. Quand elles dansent – comme Mme BHL – dans certains établissements de nuit (où je ne suis pas allé et où je n’irai pas). Quand elle font partie de la secte de folles hystériques « Femen » et font cela dans des églises ou des meetings politiques pour des raisons que je ne saisis pas bien. Quand elles veulent abandonner tout habit en compagnie de messieurs ayant le même projet de nudité qu’elles, sur des terrains spéciaux prévus à cet effet. Dans certaines zones d’Afrique où la coutume est de laisser le buste à l’air. Enfin, il y a quelques millions d’années, en Afrique de l’Est où, nous dit-on, notre espèce est apparue, en concurrence avec des espèces cousines, et où les usages des dames de ce temps n’étaient pas encore tout à fait les nôtres.
« Cinq capucins, sains de corps et d’esprit et ceints de leur cordon, portaient sur leur sein, le seing du Saint-Père… »
Et pas l’ombre d’un roploplo dans cette histoire de sein ordinaire, imaginée par des grammairiens laïcards quelque peu pervers, uniquement soucieux d’abuser des collégiens boutonneux afin de garder la haute main sur ces esprits faibles et prêts à damner un saint !
C’est valable pour les « créateurs » de mode comme dans tous les domaines, y compris le supposé humour, quand on exhibe la nudité, c’est qu’on n’a vraiment rien d’autre à exposer.
Avec cet intermède radiophonique inéluctablement, et heureusement avoueront certains, relayé par Internet, on en arrive à ne plus savoir auquel, du saint ou du sein, il convient de se vouer !
Mais surtout, on se demande bien ce que cette prétendue humoriste a voulu prouver par ce strip-tease radiophonique, d’autant que le contenu de sa chronique est finalement aussi insipide et dénué d’intérêt que sa poitrine est opulente.
Il faut avoir bien peu d’estime de soi pour se donner ainsi en spectacle ou être vraiment en mal de notoriété pour essayer par un tel coup de pub de se faire un nom et de se trouver un public. A moins que cet été caniculaire ait eu un effet néfaste sur les neurones de cette aguichante personne.
Mais je ne pense pas pour ma part qu’une telle initiative ait servi la cause des femmes, bien au contraire.
« L’écrivain Philippe Besson sera le prochain consul général de France à Los Angeles mais cette nomination n’a rien à voir avec sa proximité avec le couple présidentiel ». (Huffpost)
Benalla, Nyssen-Capitani, n’avaient non plus rien à voir avec la proximité du couple Macron, et surtout pas avec Bribri…
On te croit Manu !
« Je souhaite et je continuerai à ouvrir l’ensemble des postes de responsabilité de l’administration, en particulier de la haute fonction publique, à des gens de talent et de mérite venant d’autres horizons » (comme m’a conseillé Bribri.) Signé Manu.
Manu nous ferait croire que lui seul à eu l’idée « d’ouvrir l’ensemble des postes de responsabilité de l’administration, en particulier de la haute fonction publique, à des gens de talent et de mérite venant d’autres horizons ».
Ben alors petit Manu t’as lâché la rampe ou quoi ? Pourtant plusieurs écrivains ont déjà été nommés à des postes d’ambassadeur ou de consul. On peut citer les cas de Jean-Christophe Rufin, Olivier Poivre d’Arvor ou plus loin dans l’histoire, de Romain Gary, qui avait été lui aussi nommé consul à Los Angeles.
Pour autant, contrairement à Philippe Besson, ces trois écrivains avaient déjà une expérience dans la diplomatie.
– Jean-Christophe Rufin avait été conseiller diplomatique au cabinet du ministre de la Défense François Léotard entre 1993 et 1995 avant sa nomination au Sénégal en août 2007 en tant qu’ambassadeur.
– Olivier Poivre d’Arvor avait été ministre plénipotentiaire et ambassadeur chargé de l’attractivité culturelle de la France avant sa nomination en 2016 à Tunis.
– et Romain Gary venait, lui, de publier son premier roman Éducation européenne quand il a entamé sa carrière diplomatique après la Seconde Guerre mondiale (JDD)
Sacré Manu ! 😀
« Il faut croire que je suis décalé, dépassé. »
Mais non, mais non, ces sont ceux qui se laissent aller vers ce rabaissement qu’il faut plaindre.
Mais puisqu’étant embarqué dans cette galère de votre plein gré, pourquoi ne pas avoir assumé jusqu’au bout en lançant à la manière de https://www.dailymotion.com/video/xfbs8r :
« T’as d’beaux seins tu sais ! »
devenant le héros du jour, et détrônant ainsi N. Hulot. Mais scène de ménage possible, j’en conviens. (Censuré ?, j’en doute un peu.)
D’autant que l’occasion n’est peut-être pas près de se représenter. En effet, il semblerait que nombre de femmes ne sauraient plus à quel sein se vouer :
https://www.causeur.fr/monokini-topless-plages-ete-femmes-154060
Ce qui m’inquiète, c’est qu’elle fera une chronique sur son anus… si, si, elle l’a dit !
Décidément la culture française n’a de culture que le « cul »… pour le « ture » on reviendra un autre siècle !
Mais à l’heure où certains sont choqués quand une maman donne le sein à son bébé dans un espace public, plus rien ne m’étonne… décadence et permissivité sont devenues les deux mamelles de la France.
Et on en voit et entend bien plus sur le web !
@ boureau | 29 août 2018 à 20:45
@ Savonarole | 30 août 2018 à 06:11
@ breizmabro | 30 août 2018 à 16:05
S’il n’y avait que Besson…
https://www.midilibre.fr/2018/08/30/agnes-saal-condamnee-pour-detournement-de-fonds-publics-nommee-haut-fonctionnaire-a-legalite,4685796.php
Cela ressemble beaucoup à un poste taillé « sur mesures ».
@ Patrice Charoulet | 30 août 2018 à 11:14
« Des dames ne dissimulent pas leurs seins, considérés comme un charme, à leur mari ou à leur amant, quand elles allaitent leur bébé ou dans un cabinet médical. Cela se conçoit. »
C’est un fait et moi-même, j’ai allaité autrefois mon bébé en présence de son grand-père, mon beau-père, parce que quand c’est l’heure, c’est l’heure et si on ne respecte pas l’heure pour X raisons, les seins coulent (désolée de la trivialité du détail, mais c’est comme ça et ça m’est même arrivé une fois alors que je faisais un exposé en fac et que je croyais que les sourires du public s’adressaient à la qualité de mon exposé mais quelle confusion fut la mienne ensuite), et le bébé réclame son dû énergiquement.
En revanche, de nos jours les choses ont changé, je vois ça avec l’épouse de mon neveu qui, en présence de mon frère, donc de son beau-père, donne le sein sous un voile, alors que d’autres mamans, peut-être plus ou rétrogrades ou modernes, on ne sait plus maintenant, donnent le sein au restaurant le dimanche.
Mais bon, le sein qui allaite n’a rien, a priori, de l’exposition d’appâts, soit dit pour employer le vocabulaire qui évoque les caractéristiques d’une personne qui suscite une attirance sexuelle.
Je n’écoute jamais France Inter, je ne connaissais pas Constance, je suis allé voir ses seins que j’ai trouvés en bonnes formes mais cela ne valait pas un billet de Philippe Bilger !!
Je me suis résolu à « écouter » ce pénible sketch. Inutile de dire que s’il n’y avait pas eu la prime de fidélité promise à la fin, je ne me serais pas donné cette peine.
Par correction, je m’abstiendrai de tout commentaire sur la prime. En revanche, je m’attarderai sur le gros du paquet, si je puis dire.
Ce n’est pas drôle. C’est à la fois prude et vulgaire. C’est à la fois faussement osé (la journée du topless boudée à Kaboul) et lâche (il serait plus intéressant de savoir comment elle est fêtée en Seine-Saint-Denis…).
Et puis, c’est cabot. Toutes ces pauses lourdingues, ostensiblement faites pour indiquer à l’auditoire : ceci est drôle, c’est ici qu’il faut rire…
Un humoriste de talent, un orateur aguerri savent conduire la danse avec la salle, afin que ces ruptures de rythme arrivent naturellement. La mère Constance, elle, n’est pas 90 E qu’au rayon lingerie : quand elle prétend nous faire valser, c’est pour nous écraser les arpions avec application.
Si elle avait eu un poil de talent, elle ne se serait pas contentée de montrer ses nénés à la radio ; elle aurait construit tout son texte autour de la loufoquerie qu’est cette contradiction dans les termes. Elle aurait exigé qu’on masque la webcam, le temps de la séquence. Histoire de faire planer l’ambiguïté. Ça, ça aurait pu être drôle, inventif, séduisant et même poétique.
Non, vraiment, le meilleur conseil qu’on puisse lui donner, c’est d’aller se rhabiller.
Qui se souvient de ce 20 heures dominical où, stimulé par un présentateur qui valait son pesant de moutarde – Bruno Masure, qui avait l’habitude de faire ses émissions en charentaises au motif qu’on ne le voyait qu’en buste – Michel Serrault montra le haut ?
Un moment d’anthologie de rire, de grâce, de bonhomie, d’esprit bon enfant, une connivence subtile partagée par tout un peuple !
On a dû changer le peuple !
@ Savonarole | 30 août 2018 à 06:11
« …comme la nomination de Benalla au poste de « CRS personnel » en a écœuré plus d’un dans la Gendarmerie »
Que vient faire la Gendarmerie ici alors que les CRS comme chacun sait appartiennent à la Police nationale ? Et que ce sont uniquement des hauts fonctionnaires de cette noble institution qui ont été abusés par ce larbin sorti de nulle part !
@ xc 30 août 2018 à 17:10
« Agnès Saal, qui avait été suspendue pour des frais de taxis indus, a été nommée haut fonctionnaire à l’égalité, la diversité et la prévention des discriminations auprès du secrétaire général du ministère de la Culture, selon un arrêté publié au Journal Officiel »
Les amies de mes amies sont mes amies puisqu’en effet la ministre de la Culture étant l’amie personnelle de la vice-présidente elle recevra spontanément et avec enthousiasme dans son ministère Agnès Saal qui a été condamnée à trois mois de prison avec sursis pour abus de cartes bleues chauffantes appartenant à l’INA et au Centre Pompidou.
Peut-être qu’au ministère de la Culture ses dépenses se verront moins puisque visiblement Madame Nyssen sait parler à l’oreille de qui de droit 😀
Pas d’accord ou d’accord la grande histoire s’écrit aussi avec les petites histoires, aujourd’hui ce sont des seins, hier c’était le bikini – regardez les bains de mer de la Belle Epoque et les tenues vestimentaires pour grand froid.
D’ailleurs un reportage de Capital montrait que les maillots de bains une pièce aujourd’hui étaient le must à Saint-Tropez, des modes et des transgressions à toutes les époques et par tous les temps.
Ceci dit la provocation, l’envie d’exister, pour quelques seins de plus, cela existera toujours, la concurrence est rude et faire du neuf avec des éclats de seins pourquoi pas à défaut d’éclats de rire.
Bon, je n’ai que la moitié de l’âge de la plupart d’ici, c’est probablement pourquoi j’ai trouvé la chute du sketch agréable. Elle est belle, elle a une poitrine exquise et le tout ne tombait pas comme un cheveu sur la soupe, c’etait plutôt bien préparé. Certes, c’est la radio et on dit qu’il ne faut pas mélanger les genres, mais force est de constater que la concurrence devient rude, il faut innover, choquer, attirer, se faire un chemin. J’ai trouvé cette façon d’improviser plutôt réussie. J’espère maintenant que Léa Salamé en prendra de la graine.
Mais non, je rigole pour Léa.
@ Lucile | 30 août 2018 à 10:20
@ Marc GHINSBERG | 29 août 2018 à 21:32
P. Bilger a bien pris soin de nous mettre ce lien de la vidéo visualisable en cliquant sur : Constance (en bleu dans le texte).
Et donc en stoppant la vidéo à 3″13′, une capture d’écran permet d’en poster aussi une photo que je choisis de ne pas publier directement. A quoi bon.
https://nsm09.casimages.com/img/2018/08/31//1808310100404874215870078.jpg
Attention les clics seront comptés !
@ Giuseppe | 30 août 2018 à 11:02
D’hier et d’aujourd’hui, j’avais plutôt pensé à celui-là :
https://www.youtube.com/watch?v=XENxfCkMCEA
Usé, j’en conviens.
@ xc | 30 août 2018 à 17:10
A l’évidence, la démonstration est une nouvelle fois faite du niveau de l’éthique des nommeurs (ou nommeuses) de cette femme indigne, que je croyais sortie de l’administration, à tout le moins de la « honte fonction publique ».
Ce monde de l’entre-soi est à vomir.
C’est terrible.
Je suis effondré.
Mon Dieu du ciel, ces Européens du sud et leur obsession du nu.
Si ce n’était le climat, j’envierais la Scandinavie (Trump et Bush en connaissent-ils la capitale et la langue ?).
Il faut vous calmer Messieurs, vous êtes à deux doigts de demander le voile intégral !
Par contre les statues classiques avec le tout à l’air, les femmes dévêtues (plus souvent que les hommes) à longueur et largeur de toile, ça ce n’est pas un problème.
Devoirs pour demain :
Regarder dans l’encyclopédie :
– dissonance cognitive
– le nu dans l’art baroque
Quant à la raréfaction des seins sur les plages (qui n’est qu’apparente contrairement à leur non apparence, car renseignements pris les dames en ont toujours), peut-être est-ce le fait d’incivilités fréquentes et à l’usage immodéré voyeuriste des pas si smart-phones et à la facilité pour le premier crétin acéphale de « mettre en ligne » une photo volée sur les zozos asociaux ?
Je sombre dans la misanthropie. Glouglou.
Rien ne va plus, quand les spectacles de fous et humoristes déclassés prennent des proportions sans queue ni tête, c’est que le monde va très mal.
Hé ho, les réfractaires de Français : Gaulois réveillez-vous – Nyssen, Saal, Benalla et d’autres, tous, amis proches du couple Macron s’enrichissent impunément avec notre argent et avec la complicité de Manu et « en même temps » les petits et moyens retraités ont été spoliés et perdu leur pouvoir d’achat. Manu est un menteur, un manipulateur, un profiteur et un roublard… à fuir. Il a pris un pognon de dingue à tous ceux qui ne pouvaient déjà plus finir leur fin de mois. Manu, rendez l’argent que vous avez volé injustement !
https://www.youtube.com/watch?time_continue=19&v=8jeJfrl2jpA
Bon anniversaire…
à vous M. Philippe Bilger.
A propos de sein, il y a aussi chercher à être au sein de la beauté et le sein dont on s’est inspiré pour la coupe de champagne. L’allaitement, l’érotisme, l’expression et le vin ? On ne peut en faire l’impasse.
https://www.poesie.net/baudel5.htm
http://avis-vin.lefigaro.fr/connaitre-deguster/o28491-champagne-la-flute-en-danger
Je pense que le problème est de chercher, et ça marche toujours, d’essayer de choquer sans finesse, par exemple à propos d’anatomie.
Ce qui me fait penser à une chanson :
https://www.youtube.com/watch?v=ljbq8Kg1Mic
@ Mary Preud’homme du 30 août à 20:00
« Que vient faire la Gendarmerie ici alors que les CRS comme chacun sait appartiennent à la Police nationale ? »
Je me suis trompé en effet.
Je suis inexcusable, car on distingue dès le premier abord un gendarme d’un policier par son QI et sa présentation.
On tremble à l’idée de la possible élection du sycophante SaVonAchole à l’Agriculture pour surveiller les bottes de foin… et choisir sa victime.
Si l’intéressée le pouvait, demain ça serait le bas ! Aujourd’hui l’important c’est d’assurer sa promotion… Quelle tristesse !
@ yamamotokaderaté 30 août à 9 h 34
« Macron-Hollande-Sarkozy-Chirac-Mitterrand-Giscard »
Glaçant cette énumération ! D’ordinaire on s’arrange pour y couper. On parle d’une demi-douzaine, on cite le premier et le dernier, on dit « depuis Giscard… » ou encore « depuis 50 ans », on nomme l’année fatale « 74 », on évite à tout prix de balancer ces six noms infernaux.
Surtout au petit matin, quand on est encore enroulé dans ses rêves !
« Macron-Hollande-Sarkozy-Chirac-Mitterrand-Giscard », je ne sais pas vous, mais moi cela me fait penser à Nuremberg ! Le procès !
Cela m’a inquiété au point que je me suis résolu à consulter mon psy. Naturellement ce ne fut pas concluant. As usual !
Le procès de Nuremberg. On a jugé, condamné, exécuté des malfaisants. Bien !
Ensuite on a attendu le procès de Nuremberg du communisme avec en « vedette américaine » Lénine, Staline, Mao, Paul Pote, Castro, Leucheu !
On attend toujours !
Alors dans l’inconscient se forme l’idée que pour les six susnommés ce sera du kif. Voilà pourquoi votre fille est muette !
C’est excessif. Ceux-là ont été élus démocratiquement par un peuple majeur (dans tous les sens de cet adjectif) et il faut même ajouter – sans rire – que certains furent réélus !
On prétend qu’ils n’ont pas de sang sur les mains. Enfin là on le dit vite parce qu’on n’est sûr de rien.
Certains affirment que c’étaient les « meilleurs de leur génération », alors !
Un tribunal pour juger ces six-là, c’est évidemment une plaisanterie.
Ça ne tient pas la route !
Mais, quand même, quand on compare l’état de la France d’il y a 50 ans à celui d’aujourd’hui on se prend à penser qu’il y a de la déperdition : 2 000 milliards de dette et une présence « accrue » de gens venus d’ailleurs !
Bon ! Il y aura toujours, de par le monde, des grincheux aphasiques et des optimistes qui prétendent « qu’avant, c’était pas mieux ! ».
De mon temps comme on dit, les internes en médecine adoraient se déculotter pour montrer leurs fesses aux jeunes externes nouvellement arrivées au labo, ce qui leur valait pour certains d’avoir les fesses bleuies au bleu de méthylène quand ils dépassaient les bornes. Cela fait rire un moment mais pas trop longtemps tout de même.
La Constance n’a rien inventé mais être obligée de jouer du déshabillage pour faire passer sa sauce humoristique devient pathétique.
Les psy se demandent où est passée l’hystérie qui valait de belles scènes théâtrales dans les hôpitaux… j’ai l’impression qu’elle revient sur les ondes.
A PROPOS DES COURRIELS
A plus de soixante-dix ans (toujours en retard dans tous les domaines), j’ai découvert que je pouvais scribouiller dans l’espace commentaires d’un blog, en l’occurrence celui-ci. Longtemps j’ai cru que cet espace était uniquement destiné à commenter les réflexions du maître du lieu. J’ai vu que plusieurs dialoguaient entre eux.
D’abord très surpris, j’ai fini par faire comme tout le monde. Parfois, ces dialogues m’ont semblé avoir un intérêt général. Parfois, j’ai eu le sentiment que ces dialogues n’intéressaient que les deux parleurs et qu’il aurait été préférable qu’ils dialoguent – vraiment – entre eux, pour ne pas embêter les autres. D’où l’utilité, m’a-t-il semblé, d’un échange de courriels entre eux. J’ai appris que notre chère modératrice avait la gentillesse de bien vouloir prier un commentateur de l’autoriser à dire l’adresse mail de celui avec lequel on souhaitait dialoguer loin des radars. Le sollicité peut répondre oui ou non. Chacun voit midi à sa porte. Je comprends les accords et les refus. Je le redis : l’avantage du dialogue par courriel est de ne pas em…bêter les autres avec des considérations qui n’ont pas d’intérêt général. Certainement pas de publier à son de trompe ici ce que l’on aurait pu savoir dans un échange de courriels. Plusieurs d’entre vous peuvent témoigner que je n’ai rien révélé de ce qu’ils m’avaient dit au cours de nos dialogues. Pourquoi diable le voudrais-je ?
J’ajoute que les échanges de fantômes ont certes leur intérêt, mais que la connaissance des personnes, par téléphone, par lettre, en chair et en os, est plus satisfaisante. Certains veulent éviter à tout prix cette connaissance-là. Grand bien leur fasse. Méfiance, prudence, angoisse… ? Toutes les natures sont dans la nature.
Enfin, chacun me l’accordera, il y a une foule de gens, ici comme partout, avec lesquels on n’a aucune envie de dialoguer. Pour dialoguer il faut être deux à le vouloir. Et tout dialogue peut toujours s’interrompre. C’est la moindre des choses.
@ fugace | 31 août 2018 à 01:06
« Attention les clics seront comptés ! »
Je fais partie de ceux qui ont cliqué sur le lien et je dois dire que ce sont des seins magnifiques, comme malheureusement on en voit de moins en moins sur les plages et les piscines.
Les femmes semblent avoir changé de morphologie en quelques décennies. Est-ce le fait de l’évolution de la nourriture bourrée de conservateurs et d’ingrédients plus ou moins bien identifiés, mais beaucoup des jeunes femmes de moins de quarante ans dépassent les 1,75 m, ce qui fait qu’avec des talons aiguille, elles culminent allégrement au-delà des 1,80 m. Une façon sans doute de se mettre au niveau des hommes, au moins par la taille.
Elles ne dépassent pas généralement les 60 kg, et le plus désolant est sans doute que leurs seins sont tout petits, au point que beaucoup s’affranchissent carrément du soutien-gorge devenu inutile et encombrant.
Ajoutant à cela des jambes comme des baguettes de bambou, souvent avec de vilains genoux osseux et voilà le nouveau morphotype de la jeune femme moderne et émancipée.
A défaut d’avoir un humour ravageur, cette Constance nous rappelle les formes généreuses des demoiselles d’antan que l’on ne retrouve plus guère que dans les tableaux de Renoir.
Vivement le retour des femmes rondes !
@ Savonarole | 31 août 2018 à 04:00
« Je me suis trompé en effet.
Je suis inexcusable, car on distingue dès le premier abord un gendarme d’un policier par son QI et sa présentation. »
Vous l’entendez comment très précisément ?
Rimbaud commence lui, par le bas son sonnet Voyelles.
Et finit en extase…
Manuscrit :
https://goo.gl/5ZDU9s
Son E, un epsilon en fait, est un très joli et évocateur passage.
A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu, voyelles,
Je dirai quelque jour vos naissances latentes.
A, noir corset velu des mouches éclatantes
Qui bombillent autour des puanteurs cruelles,
Golfe d’ombre ; E, candeur des vapeurs et des tentes,
Lance des glaciers fiers, rois blancs, frissons d’ombelles
I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles
Dans la colère ou les ivresses pénitentes ;
U, cycles, vibrements divins des mers virides,
Paix des pâtis semés d’animaux, paix des rides
Que l’alchimie imprime aux grands fronts studieux ;
O, suprême Clairon plein des strideurs étranges,
Silences traversés des Mondes et des Anges :
— O l’Oméga, rayon violet de Ses Yeux !
https://www.comptoirlitteraire.com/docs/271-rimbaud-voyelles-.pdf
@ Valery | 30 août 2018 à 23:20
Il me semble qu’il s’agit plus d’une question de mentalité que d’âge.
Personnellement, il me semble que si j’avais assisté directement à la scène j’aurais ri, spontanément, avec les autres et comme vous le dites, apprécié la chute…
Dans certains milieux (médical, militaire, policier) les gauloiseries sont habituelles et ne choquent que les culs serrés !
Bien qu’il ne faille pas abuser de la gaudriole et savoir s’arrêter avant d’aller trop loin. Question de jugeote !
Grâce au lien que notre ami Philippe a introduit dans son billet, ceux qui fréquentent son blog ont pu se rincer l’oeil à l’œil. Je ne sais si cette Constance, qui visiblement n’a pas froid aux yeux, a de l’humour ou pas, mais en tout cas, les nénés de la pépée constituent un véritable défi aux lois de la pesanteur.
La sagesse populaire dit que la plus belle fille du monde ne peut offrir que ce qu’elle a. Moi, ça me suffit.
@ Achille | 31 août 2018 à 10:43
On ne doit pas voir les mêmes. Ce que vous décrivez est sans doute dû au veganisme et à une forme d’anorexie calculée. Ce qui m’effare c’est la proportion de plus en plus importante (malgré le résultat d’études montrant une stagnation) de personnes obèses et plus spécialement de femmes. On parle même d’obésité morbide car les conséquences sanitaires vont être catastrophiques pour ces personnes que ce soit les articulations ou le coeur. Leur boulimie de glucose sous toutes ses formes est dévastatrice. Et elles le transmettent à leur descendance en leur laissant à disposition une profusion de friandises. Une forme de suicide assisté et souvent décomplexé…
@ Catherine JACOB | 31 août 2018 à 11:34
J’évoquais la gendarmerie, ils ont l’air douchés et rasés de près, sanglés impeccablement, leur vocabulaire semble disposer de plus de 3 000 mots, fermeté mais courtoisie toute militaire.
Le policier est débraillé, on lui a fourgué un uniforme qui n’est pas à sa taille, leurs chaussures sont poussiéreuses, le vocabulaire se résume à « carte grise, assurance, carte d’identité », c’est mince, cheap.
Quant aux policières c’est la totale, toutes en surpoids, elles seraient incapables de courser un voleur de bicyclette…
@ Savonarole
Je suis toujours étonné lorsque l’on montre les interventions des policiers aux USA, obèses pour la plupart, je n’ai pas la force d’aller chercher les statistiques, et jeunes pour la plupart de surcroît.
Comment pourraient-ils escalader un escalier ?
En France on y vient doucement mais sûrement, les images dans les mêmes contextes s’en rapprochent.
J’imagine une projection dans une dizaine d’années, courir après une bicyclette encore ce n’est pas grave, le larcin supposé ne doit pas être important, mais rentrer dans le siège d’une voiture va relever bientôt pour certains de l’exploit.
Dis-moi ce que tu manges ou bois, je te dirai qui tu es, le futur diplôme à venir ne peut être que la bascule, enfin le tour de piste avec un temps plafond comme pour les troupes d’élite bien sûr avec adaptation.
J’ai écouté un nutritionniste sur le sucre qui nous fait creuser notre tombeau avec les dents.
@ Achille 31/08 10:43
Quel fin observateur de l’évolution de l’anatomie féminine au cours de ces dernières décennies ! Et tout cela paraît très scientifique, s’appuyant sur des données chiffrées concrètes. Vous êtes-vous, vous-même, chargé d’effectuer les relevés Achille ?
J’avoue, allant dans votre sens, que le style « haricot vert » n’a vraiment rien de particulièrement affriolant et accrocheur. Les paysages vallonnés sont plus agréables et moins monotones que les mornes plaines.
Et puis, vous avez bien raison, on ne peut ajouter au déclin de notre secteur industriel celui du secteur de la lingerie féminine. Le secteur du soutien-gorge a besoin d’être soutenu !
@ Friedrich | 31 août 2018 à 03:14
« Bon anniversaire…
à vous M. Philippe Bilger. »
Je me joins à vous avec ce lien car je n’ai pas su mettre la vidéo directement ici. Encore une faille à combler.
https://www.cybercartes.com/apercu/34061/cc/anniversaire
P.S. Je vous laisse le soin de deviner qui j’ai contacté pour piloter l’hélico.
Je me joins à vos fidèles commentateurs pour vous souhaiter un bon anniversaire. 75 printemps et toujours en pleine forme intellectuelle !
@ Savonarole | 31 août 2018 à 14:34
J’aime beaucoup Savo quand il se montre d’une si étonnante mauvaise foi et tente de rebondir ô combien maladroitement, quand il est pris en flagrant délit d’ignorance et ne sait que répliquer au point d’avoir perdu son remarquable humour habituel !
Ce en quoi il montre une puérilité et une susceptibilité de gamin de huit ou neuf ans, l’âge de mes petits-enfants, ou d’adulte doté d’un QI de moins de 80, qui à défaut de culture et de connaissances élémentaires sur un sujet précis, s’obstine dans ses idées fausses et se borne à énoncer des clichés ou des lieux communs (vus à la télé) sans commune mesure avec la réalité dont il est à des années-lumière…
@ Giuseppe | 31 août 2018 à 15:06
Fou ce que les gens ont tendance à juger d’après des images vues à la télé, de préférence filmées loin de chez eux, sans jamais chercher à se faire une idée de ce qui se passe à leur porte et de la réalité du terrain pour un policier lambda qui opère, au hasard, à Marseille, Argenteuil, Roubaix ou Evry… Dans ces coins-là des bien gras (ou grasses) qui ne savent pas courir et se la coulent douce on n’en voit jamais.
Faut redescendre un peu de votre montagne camarade où à part les CRS sauveteurs (qui tiennent une forme du tonnerre !) vous n’avez pas l’occasion de voir beaucoup de vrais policiers à l’œuvre. A moins que vous ne confondiez comme beaucoup la police municipale voulue par le maire du coin et formée au lance-pierres (en fait de simples garde-champêtres) avec la police nationale qui comporte des dizaines de spécialités et n’est accessible qu’après concours (minimum bac, licence ou master 2 suivant le corps et tests d’aptitude psycho-techniques et sportifs éliminatoires) suivi de une ou plusieurs années de formation en écoles de police.
@ Mary Preud’homme | 31 août 2018 à 18:42
Ne nous fâchons pas.
J’ai juste exprimé un sentiment personnel, il m’arrive de traverser la France, de Sitges (Barcelone) à Paris. J’ai une voiture un peu voyante, j’ai souvent des contrôles, il n’y a que la police qui m’emm…
A mon avis ils sont de gauche majoritairement, pensez donc, un bourgeois en cabriolet, ça ne peut être qu’un salaud…
Pour vous plaire je vais m’acheter une Duster de chez Dacia, fabriquée au Maroc, à Tanger, où le SMIC est à 200 euros.
Il se peut qu’on montre ses attributs par conscience accrue par rapport au passé que les apparences sexuelles peuvent être trompeuses.
Deux films pour l’illustrer. Le premier est une femme qui se fait passer pour un homme qui se fait passer pour une femme. Rien de… sexuel, c’est une personne trouvant ainsi non seulement un travail mais un beau succès. Problème, elle est amoureuse d’un homme amoureux d’elle mais… la prenant pour un homme alors qu’il est hétérosexuel.
On est dans une comédie, tout finit bien. Donc, Victor, Victoria :
https://www.youtube.com/watch?v=epnM11j3VwA
Monsieur Butterfly n’est pas une comédie et finit mal. Politique et fait que l’homme a toujours pris un homme pour une femme même dans l’alcôve.
Quoi d’impossible pour l’expert face à l’inexpert, le calculateur face au naïf ? Rien.
https://www.dailymotion.com/video/x27h0ze
Il y a plus complexe, les transsexuels se considèrent comme du sexe d’arrivée, souvent, les autres, du sexe de départ.
En tout cas, tel est souvent le cas des partenaires potentiels, c’est le problème. Souvent, dit avant, cela fait fuir le partenaire. Après, cela arrive aussi :
http://www.lefigaro.fr/international/2012/11/28/01003-20121128ARTFIG00546-apres-19-ans-il-decouvre-que-son-epouse-etait-un-homme.php
Quoi qu’il en soit, « que tous les êtres soient heureux ».
@ Mary Preud’homme | 31 août 2018 à 18:42
« Ce en quoi il montre une puérilité et une susceptibilité de gamin de huit ou neuf ans, l’âge de mes petits-enfants, ou d’adulte doté d’un QI de moins de 80… »
Quouâââ ?… On classerait les êtres humains selon leur position sur une échelle d’intelligence totalement arbitraire ? Qu’est-ce que c’est que cette discrimination ? Et d’ailleurs, qu’est-ce que ça veut dire, l’intelligence ? Qu’est-ce que c’est que cette façon culturellement nombriliste de juger autrui d’après ses propres critères ? Et puis à quoi ça sert, l’intelligence, si on est perdu au milieu de la jungle ? Hein ? Pouvez-vous me le dire ?
@ Mary Preud’homme | 31 août 2018 à 19:07
« Je n’ai pas la force d’aller chercher les statistiques », avais-je écrit, et sans doute allez-vous pouvoir me les fournir…
Dans nos montagnes pas trop touchées par la malbouffe, les sherpas locaux, secs et souvent pratiquant les sports extrêmes, ont tendance il est vrai à moquer certaines des images proposées ; je ne parlais pas des maîtres nageurs CRS, qui représentent la part infinitésimale et reconnaissable, pour les autres chez nous tous les costumes se ressemblent, mais il est vrai que Paris est à des années-lumière et l’obésité est à nos portes.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2006/09/19/l-obesite-progresse-en-france-les-pouvoirs-publics-s-inquietent_814362_3224.html
Affligeante « comique » mais qui a réussi son coup, on en parle, Philippe Bilger en parle.
Nous attendons impatiemment l’entretien avec Philippe. « Constance, auriez-vous la gentillesse de vous mettre à nu, euh… de de vous présenter, c’est un peu pareil »…
C’est la fin de la semaine, la fin du mois, et la fin des vacances, alors amusons-nous encore un peu avec les appâts de Constance, sans offusquer, ni offenser notre hôte.
Mais je me suis dit qu’un petit palindrome, comme cadeau d’anniversaire, ne serait pas pour lui déplaire… peut-être !
« Et sa fente et sa fesse nue,
Jeunesse faste et néfaste. »
Évidemment ce petit bijou n’est pas de moi.
Il est extrait du livre « Le Vivarium de palindromes », de Jacques Perry-Salkow, publié chez Fayard.
@ Mary Preud’homme | 31 août 2018 à 19:07
Allez tant que l’on y est ! La police veille ! Alors que je renouvelais souvent déplacements professionnels et privés sur le même axe, cela est un peu loin maintenant, j’ai été contrôlé onze fois sur une année.
Diantre ! Était-ce mes cheveux blancs, les verres Pouilloux de mes lunettes noires de soleil – très efficaces pour la montagne et contre les reflets de la neige glacée – ou bien le véhicule italien aux allures de Go fast, que sais-je ? Bref, bon citoyen et en règle cela n’allait pas bien loin.
Pourquoi vous dis-je cela qui est sans grande importance, allez donc savoir, il fait beau, je suis d’excellente humeur et vos griffes sorties me rappellent bien des discussions entretenues inutilement lors de réunions tendues.
Les montagnards ont sans doute un grand avantage sur les autres c’est que rien qu’à l’œil ils vont vous dire si celui qui fera la route avec vous est fiable, et « la croûte » – neige fondante glacée du petit matin – est un juge de paix incontournable, vous devez être un bonne skieuse ?
Rassurez-vous même en difficulté nous savions être très humbles surtout devant les Parigotsjesaistout qui envahissaient nos sommets. Mon jeune frère à l’époque en avait chargé un sur ses épaules, novice bien sûr, qui s’était pris pour Louis Lachenal : nous savons lire les difficultés d’une descente alors celle des images proposées sur un écran depuis un fauteuil… Nos yeux étaient habitués à lire même à travers la brume.
Bonne journée !
@ stephane | 01 septembre 2018 à 12:52

« Nous attendons impatiemment l’entretien avec Philippe. « Constance, auriez-vous la gentillesse de vous mettre à nu, euh… de de vous présenter, c’est un peu pareil »… »
Afin de vous permettre de patienter d’ici là, voici la Constance de la période aurignacienne (35 000 ans avant notre ère) :
A son époque « cohabitaient dans le Jura Souabe les Néandertaliens, premiers occupants de la grotte dite Hohle Fels, et les hommes modernes qui migraient en provenance d’Europe centrale en empruntant la vallée du Danube au tout début du Paléolithique supérieur. Toutefois dans cette grotte précise, il se serait écoulé deux millénaires avant que les seconds n’y succèdent aux premiers. »
La statuette est acéphale et en lieu et place de la tête se trouve un anneau suggérant que la statuette pourrait avoir été une amulette qui se portait en pendentif.
Ses mensurations sont 33,3 g pour 59,7 mm de haut et 34,6 de large.
Elle est sculptée dans l’ivoire d’une défense de mammouth laineux et présente des incisions horizontales à l’avers comme au revers qui font penser à la représentation de quelque rituel cannibale, du Néandertalien ? ou de Sapiens sapiens ? Rien n’est précisé.
Elle a été exhumée en 2008. Deux consœurs ont été retrouvées au même endroit en 2015.
De façon très intéressante cependant, lorsqu’on songe au mythe de Pélops , il manque à la première l’épaule et le bras gauche…
Une suggestion aux « planches à repasser » ou à celles qui se voient en Jane Birkin par exemple : détournez-en l’attention et la déplaçant vers un pendentif tel celui-ci. Ça marche.
J’ai connu des gens que les pendentifs faisaient beaucoup fantasmer au point que sur fond d’une culture lacanienne mal digérée, l’un d’entre eux a crédité une dame portant en pendentif un saphir dans le cœur d’une rose d’argent qui formait duo avec la représentation d’un scalpel inca en argent également, scalpel auquel il a bien évidemment arbitrairement attribué une signification phallique, de transsexuel(le), et sans avoir jamais pris la peine de le vérifier – ce qui n’étonnera personne si l’on songe qu’une fois confronté au réel l’imaginaire s’écroule, par exemple tous ceux qui ont vu la vidéo des « nibards radiophoniques » ne peuvent plus les imaginer –, a fait le buzz en se répandant en rumeurs croustillantes, au final, bien évidemment, très préjudiciables à sa victime dont je dirais bien qu’elle a ainsi été l’objet quelque part d’une sorte de cannibalisme fantasmatique où se mêlaient probablement éros et thanatos, désir et rejet, identité et altérité, pouvoir et soumission.
@ Giuseppe | 01 septembre 2018 à 12:27
Sauf erreur, le commentaire de Savonarole qui m’a fait réagir concernait uniquement des accusations stupides, selon lesquelles les policiers et policières seraient pratiquement tous obèses et illettrés, contrairement aux gendarmes parés de toutes les vertus.
Et comme Savo a essayé de se rattraper en avouant qu’il parlait en fait de ses mésaventures d’expatrié, habitué à faire la route Sitges-Paris en cabriolet, où les contrôles s’imposent effectivement, pour notre sécurité à tous, on a pu en conclure aisément qu’il ne parlait en fait que de son cas personnel.
J’avoue que revenant moi-même de Barcelone, il m’est arrivé d’être contrôlée à bord de ma simple Clio et très énervée au point de m’accrocher avec un fonctionnaire. Mais foin d’histoire perso et de snobisme !
Quant aux unités de motocyclistes affectées à la prévention ou répression routière, tant de la police nationale que de la gendarmerie, il est évident que vu l’exigence de recrutement pour ces services spécialisés, il me semble étonnant que l’on puisse y rencontrer quelque individu obèse ou même en surpoids !
Concernant enfin la proportion jugée infinitésimale par notre ami Giuseppe, d’unités archispécialisées de la PN (dont les secouristes en haute montagne et les nageurs sauveteurs affectés à nos plages), auxquelles s’ajoutent plus de la moitié des effectifs de terrain (Raid, PPJ, BRB, GIPN, GIR, BAC, etc.) qui traitent à eux seuls près de 75% des problèmes de délinquance et de criminalité… inutile de répondre tant les statistiques parlent par elles-mêmes et contredisent les préjugés d’individus incapables de distinguer les grades, les fonctions et les attributions d’une police qui comporte des dizaines de métiers et où les concours d’officier et plus encore de commissaire figurent parmi les plus sélectifs de l’administration.
@ Giuseppe | 01 septembre 2018 à 14:53
Je connais assez bien la Savoie et la Haute-Savoie où j’ai passé cinq ans de ma vie professionnelle, notamment dans la région de Chambéry, en Maurienne et en Tarentaise. Et bien évidemment tous mes week-ends en famille étaient consacrés au sport en montagne, ski, randonnée ou varappe selon les saisons. Des endroits où j’ai gardé quelques fidèles amis savoyards et où je retourne toujours avec bonheur ! De même que mes enfants…
Ensuite, je n’ai absolument rien d’une snobinarde estimant que Paris serait le centre du monde bien que trouvant beaucoup d’attraits à notre capitale, ce qui n’enlève rien d’ailleurs au charme d’autres régions de notre beau pays.
Par ailleurs, vous me prêtez des griffes que je n’ai nullement… Toutefois je n’apprécie ni les injustices criantes, ni les diffamations, ni les accusations infondées et basées uniquement sur des ragots.
Vous qui nous vantez si souvent les sommets et l’air pur qu’on y respire (ce que j’apprécie moi aussi) feriez bien de vous élever un peu plus et ne pas tomber dans les traquenards de grincheux qui n’ont que la critique gratuite à la bouche.
@ Mary Preud’homme | 01 septembre 2018 à 19:00
Je sentais que vous étiez une vraie sportive, votre dévotion à tout ce qui touche la police est sans aucun doute très honorable – l’ironie peut-être facile permet aussi de désacraliser parfois. Allons, allons, un peu de décontraction, tiens vous me faites penser que je vais surveiller avec attention mon côté « grincheux » avez-vous dit, par contre tout bon pratiquant de montagne vous dirait qu’il est aussi difficile de descendre que de s’élever, je me contenterai de l’altitude qui est la mienne.
Décidément il vaut mieux ne pas chatouiller vos points sensibles, si certains cela les fait rire vous cela vous rend quelque peu acariâtre, mais ceci n’est que mon avis au ras des pâquerettes, c’est vrai je dois être un vrai grincheux, d’ailleurs mon excellent voisin acquiesce avec une mimique qui semble vous donner raison, ventrebleu vous êtes tous ligués contre moi !
@ Giuseppe | 01 septembre 2018 à 21:33
Mes amis me jugent comme une personne combative, atypique, volontiers ironique et drôle, mais certes pas acariâtre ni de caractère et encore moins d’aspect.
Quant à mes prétendues dévotions, vous auriez dû remarquer que je ne fais généralement que défendre des personnes ou des métiers injustement, voire méchamment attaqués, ou des sujets que je connais particulièrement abordés par certains avec ignorance, suffisance et mépris.
Par ailleurs vous appréciez la musique et la montagne, cela nous fait au moins deux points communs, deux passions où l’on peut communier sans prononcer une parole !
@ Guiseppe
Etiam si omnes, ego non !
On va les marier, Mary et Giuseppe sont faits l’un pour l’autre. Ils adorent la montagne, la raclette et le vin de Savoie, et de plus ils aiment la Catalogne, la cérémonie aura lieu en l’église de Nuestra Señora del Vinyet, à Sitges. J’habite à côté (photos sur Google).
Je préviens le curé, je m’occupe de tout.
@ Savonarole | 02 septembre 2018 à 10:20
C’est votre côté Meetic (voire mythique ou mystique, là je pousse un peu le bouchon !), à toujours vouloir réunir les escrimeurs à fleurets mouchetés de ce blog ! Là où d’autres au contraire les aiguillonnent par jeu ou par sadisme afin de faire monter la mayonnaise.
Finalement sous des dehors parfois féroces, vous êtes un tendre et un pur !
@ Mary Preud’homme | 02 septembre 2018 à 09:54
En fait mon voisin moquait gentiment vos marottes. Cela m’étonnait un peu aussi, nous nous rejoignons sur beaucoup de sujets avec lui.
@ Savonarole | 02 septembre 2018 à 10:20
La raclette et le vin de Savoie me paraissent trop tièdes, je ne ferais pas de folie pour cela ; j’ai proposé à certains la rencontre à l’estaminet du coin, champagne brut pour moi « ce qu’ils veulent pour les autres », paroles d’un mécène local entendues, lequel accompagnait un groupe de compétiteurs à l’époque, expression qui m’avait fait sourire.
Par contre si nous allons au restaurant préféré du couple présidentiel sur les pentes du Tourmalet au pied du Pic du Midi, chez « Burette » dans le temps – connu de bien des skieurs -, ce sera Château Montus ai-je écrit, il devrait être à la carte et à la hauteur :
http://www.france-sudouest.com/fr/denomination/aop-madiran
http://avis-vin.lefigaro.fr/connaitre-deguster/o26912-ski-laltitude-rend-elle-les-vins-meilleurs
Si budget plus épais nous aviserons, mais dans tous les cas duvent à la table avec ou sans skis.
La Catalogne c’est fait, je ne retournerai que pour la Sagrada Familia et l’avancée de ses travaux, rendez-vous, depuis ma dernière visite très récente, dans quelques années.
@ duvent | 02 septembre 2018 à 10:14
Même si vous oubliez les bâtons pas de souci, le coin a fait toute notre jeunesse on devrait s’en sortir avec ou sans skis.