Considérations tristes et volontaristes sur la violence…

Le constat.

« Chaque jour plus de cent dix dépositaires de l’autorité agressés…Les hommes du feu exposés à une brutalité de chaque instant…Mal-être dans les commissariats d’Île-de-France…L’Intérieur face à des suicides de policiers plus nombreux que jamais » (Le Figaro, Le Monde)

A l’exception de quelques angéliques et d’idéologues qui, pour ne pas perdre leurs illusions ou se contenter de maudire le capitalisme, nient la réalité et ses évidences, la montée d’une violence tellement multiple et diffuse qu’on lui consacre une multitude d’analyses et de commentaires mais sans savoir par quel bout la prendre, est incontestable et fait l’objet d’un consensus découragé.

Le débat se rapporte à la nature de toutes ses causes et aux modalités d’action contre elle. Le sentiment d’impuissance que beaucoup éprouvent, du pouvoir à la France profonde, de nos villes à nos campagnes, de la matérialité des délits et des crimes aux dérives ordurières de la liberté d’expression, tient au fait qu’il y a un mélange d’inéluctabilité qu’on a du mal à admettre et de faiblesse qu’on ne cherche pas à surmonter.

L’inéluctabilité.

Il y a une dégradation constante de la politesse singulière et de l’urbanité collective. L’expression de la violence, la violence de l’expression surgissent de tréfonds et de tempéraments qui ne veulent plus se maîtriser. Les actes d’agression deviennent la respiration naturelle d’une société et d’êtres qui se cognent aux difficultés, à autrui, aux forces qui limitent et entravent.

Le langage lui-même perverti en machine de guerre, faute de culture et d’aptitude au verbe, est sali et ne représente plus du tout le remède qu’on espérait face à la tentation de la commission du pire.

Ce qui coule dans les veines de notre France, dans tous les lieux, les institutions et les fonctions censés structurer et maintenir, est comme un poison qui débilite le courage, proclame le fatalisme et théorise l’abandon au fil du temps. C’est comme cela, cela va durer, cela sera encore pire et on n’y peut rien !

Je suis persuadé que la détestation de l’officiel, de tout ce qui relève peu ou prou de l’Etat, de ces représentants d’une loi qui chez nous est perçue telle une menace alors qu’ailleurs on la vit comme une garantie, va s’amplifier. Je n’imagine pas demain, partout et par tous, des policiers respectés, des éducateurs écoutés, des pompiers célébrés, des magistrats estimés, l’autorité acceptée.

Sur ce plan capital, cette dernière fait l’objet d’un double dysfonctionnement. Non seulement elle n’est plus admise – de celle de l’Etat à la plus infime des injonctions – mais, plus grave, elle n’est plus exercée. La conscience de soi et de son rôle, l’envie de porter au comble la réussite et l’efficacité d’une action, quel que soit le champ où elle est pratiquée, ont diminué au point de rendre quasiment impossible l’extériorisation d’une autorité, même la plus légitime qui soit. On a peur d’enjoindre parce qu’on ne sait plus qui on est et ce qui devrait irriguer la grandeur de son métier.

22-02-2016-13-01-23

La faiblesse.

S’il n’y avait que ce déplorable et mélancolique tableau, une société n’aurait plus qu’à se suicider elle-même. Mais il me semble clair que cette propension semblant irrésistible au déclin, ce terreau structurel ne sont pas réduits mais au contraire rendus encore plus dévastateurs et nuisibles par des données, des idées, des pratiques et des défaillances conjoncturelles, ne tenant pas à une insoluble équation mais à des faillites humaines et professionnelles susceptibles de correction.

La catastrophe absolue d’une culture de l’excuse qui gangrène droite et gauche, celle-ci ayant gagné le combat culturel si cher à Gramsci sur tant de sujets, notamment Justice, police, prisons et violences sociales.

Le refus de cette absurdité que pourtant la crise des Gilets jaunes a ressasée : on n’arriverait à rien sans violence.

Cette aberration résulte d’un Etat qui ne sachant plus faire preuve d’autorité en amont, sur quoi que ce soit et en choisissant injustement ses cibles, crée et suscite une violence en aval qu’il parvient mal à réprimer quand il ne la laisse pas se développer par impuissance ou par cynisme.

Une police qui n’est jamais vraiment défendue mais présumée coupable à chaque fois que sa dure et exigeante mission la confronte à des fauteurs de trouble systématiquement agressifs et « bouffeurs de flics » par principe ou parce qu’ils viennent troubler des trafics ou des malfaisances – la délinquance en certains lieux est un Etat dans l’Etat. Le premier plus arrogant que le second.

Une magistrature pas assez solidaire des forces de l’ordre mais acharnée à trouver dans la procédure des motifs pour ne pas leur rendre justice.

Une mansuétude judiciaire.

Une complaisance médiatique qui trop souvent, par une curiosité mal placée, donne du lustre à des criminels et à des condamnés en les plaçant dans une lumière qui les flatte.

L’absence de courage, la peur panique de ne pas plaire, de briser le consensus pervers qui, les lâchetés s’épaulant les unes les autres, est impressionnant de force apparente, l’indifférence profonde à l’égard de ce que la majorité des citoyens souhaiterait – de la rigueur, de la sévérité, rien ne doit rester impuni, mais en même temps de l’équité, surtout pas de deux poids deux mesures -, la certitude du monde politique que peu ou prou, malgré les aléas d’une carrière électorale ou ministérielle, il se sortira toujours d’affaire, des affaires constituent autant de vices de caractères que d’incompétences et d’opportunismes.

Rien ne serait facile mais il y aurait de quoi se battre.

La société et le fil du temps ne sont coupables de rien. Mais tous ceux qui, du faîte du pouvoir au plus modeste des exécutants, oublient leurs devoirs, leur responsabilité et leur utilité. Moins d’humanisme, moins de mots, plus d’actions.

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  1. « Je n’imagine pas demain, partout et par tous, des policiers respectés, des éducateurs écoutés, des pompiers célébrés, des magistrats estimés, l’autorité acceptée. »
    Déjà en 1995 Jacques Chirac avait évoqué dans sa campagne électorale « la fracture sociale ». Celle-ci n’a cessé de s’étendre au cours de son mandat et de celui de ses successeurs pour au final donner le mouvement des Gilets jaunes dont on se demande bien quand il cessera, même si depuis quelques mois il n’est plus qu’à l’état embryonnaire.
    Il y a eu pourtant une période où les forces de l’ordre ont connu une reconnaissance de la part des citoyens français, c’était après les attentats de janvier 2015 . Un élan de solidarité national et international s’est alors manifesté spontanément. Les gens embrassaient les policiers dans la rue et même Renaud, l’anar des beaux quartiers, en avait fait une chanson.
    Quand tout va bien, ou à peu près bien, chacun se met à trouver des failles dans notre système, faisant allègrement l’amalgame entre démocratie et dictature.
    Mais il suffit que soudain la crainte d’une menace imminente apparaisse pour qu’aussitôt les Français se mettent enfin à penser collectif et non plus à regarder dans la gamelle du voisin.

  2. Sur France Inter et d’autres media, dès poltron-minet, une expression est complaisamment reprise en boucle.
    Quelles que soient les circonstances, les journalistes dénoncent, je les cite, une facette de la domination masculine qui nuit à l’émancipation des femmes, à la liberté, au progrès.
    Dans ces conditions de manipulation des auditeurs, les forces de l’ordre sont systématiquement présumées coupables d’oppression.

  3. Ceci démontre que pour mesurer les conséquences des changements sociaux il faut du temps. Ces conséquences mettent du temps à apparaître. Il est évident qu’on commence à peine à percevoir les conséquences des changements culturels survenus dans les années 1960-1970, qu’a notamment symbolisés le fameux « il est interdit d’interdire »…

  4. Chaque jour plus de cent dix dépositaires de l’autorité agressés…Les hommes du feu exposés à une brutalité de chaque instant…Mal-être dans les commissariats d’Île-de-France…
    Mais la montée de cette violence constatée depuis quelques dizaines d’années a tout de même des causes bien spécifiques, non ?
    Et le « capitalisme » objet de toutes les critiques et qui justifierait le recours à la violence ne date tout de même pas pas d’hier.
    Nous devrions ouvrir les yeux pour identifier, dans la plupart des cas, le caractère innovant de cette violence, éloignée de la violence « classique », du moins si nous cherchons sincèrement à obtenir une réponse à cette question au lieu de tourner autour du pot.
    Il y a une quarantaine d’années, des gens pouvaient-ils se faire passer à tabac ou poignarder pour « un mauvais regard », pour une cigarette ou bien simplement de façon « gratuite », des professionnels comme des conducteurs de bus, des médecins, des pompiers, des enseignants,des techniciens, sans oublier les fonctionnaires de police ou de simples particuliers pouvaient-ils se faire prendre à partie pour une remarque, pour une protestation, pour un refus ou même sans raison ?
    Alors, qu’est-ce qui a donc depuis changé fondamentalement le cœur et la nature de la société ex-française, hum ?

  5. Denis Monod-Broca

    Exemple :
    La violence nourrit la violence, ne le sait-on pas ?
    Il en va ainsi aussi de la violence symbolique. Et c’est pour cela que les lois contre l’homophobie nourrissent l’homophobie. C’est mécanique.
    Prétendre, par la propagande puis par la loi, que homosexualité et hétérosexualité s’équivalent est un mensonge, c’est-à-dire une violence symbolique. Donc lui répondent diverses manifestations symboliques d’hostilité qu’on qualifie d’homophobes. Alors sont édictées des règles et des lois contre l’homophobie, autant de violences symboliques. Donc l’homophobie redouble. Et ainsi de suite. Est-ce si difficile à percevoir, à comprendre ?
    N’est-ce pas ce que montre l’Observatoire de l’homophobie ? Plus on lutte contre elle, plus elle augmente. Étrange, non ? Cela mérite réflexion.
    Vouloir que les homosexuels soient ce qu’ils sont, sans en souffrir, sans en pâtir, est légitime. Vouloir que le non-pareil soit pareil, que le non-équivalent soit équivalent, est dénué de sens. Une telle prétention ne mène à rien de bon.
    Il y a de la discrimination, de la mauvaise conscience, de la phobie derrière la lutte contre l’homophobie.
    Phobie contre phobie : de l’engrenage diabolique de la violence réciproque il faut savoir sortir.

  6. Eh bien, ma foi, on peut voir dans ce texte magnifique et crépusculaire un très beau discours de remerciements à l’Académie des Sciences morales et politiques…
    Beaucoup ont fait nettement moins bien !

  7. Catherine JACOB

    « La réalité et ses évidences, la montée d’une violence tellement multiple et diffuse qu’on lui consacre une multitude d’analyses et de commentaires mais sans savoir par quel bout la prendre »
    Voici un article qui devrait vous intéresser. Il est publié sur le site de l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la Justice (INHESJ) sous la signature du M. le général de division Christian Bailly.
    Ce général vient d’être nommé « sur proposition de Mme Florence Parly, ministre des armées, gouverneur militaire de Metz, officier général de zone de défense et de sécurité Est, commandant de zone terre Nord-Est et commandant des forces françaises et de l’élément civil stationnés en Allemagne et a été élevé aux rang et appellation de général de corps d’armée, à compter du 31 août 2019 par mesure individuelle lors du conseil des ministres du 21 août 2019 ».
    L’article est intitulé LE COMMANDEMENT TERRE POUR LE TERRITOIRE NATIONAL (COM TN) : UNE CONSTRUCTION ORIGINALE POUR « ÊTRE PRÊTS » À AFFRONTER UNE CRISE MAJEURE SUR LE TERRITOIRE NATIONAL.
    Le Général Christian Bailly est nommé en remplacement du général de corps d’armée Gilles Lillo qui a fait son adieu aux armes après 39 ans de carrière.
    Pour ceux qui l’ignoreraient, précisons que la zone de défense Est représente 31 régiments, quatre bases aériennes, et quelque 50 000 hommes et femmes.
    Nonobstant, cette éventualité d’une « crise majeure » fait quand même un peu peur.
    Cela étant dit, pour ceux que ça intéresse, le Palais du gouverneur militaire à Metz est inscrit aux Journées du patrimoine 2019 des 21 et 22 septembre 2019.

  8. Robert Marchenoir

    Pourquoi les syndicats de policiers, qui ne manquent pas une occasion de se plaindre de la dureté de leur tâche, ne réclament-ils pas la publication de statistiques ethniques sur la criminalité ?
    Pourquoi, d’ailleurs, ne les publient-ils pas eux-mêmes ? Il me semble qu’ils sont bien placés pour cela.
    La violence, la violence, c’est bien joli, mais pour combattre la délinquance, il faudrait commencer par savoir d’où elle vient.
    Dernière information en date, en provenance des statistiques ethniques américaines : les immigrés venus d’Amérique du Sud sont responsables d’un nombre tout à fait disproportionné des accidents de voiture mortels dûs à l’alcool.
    Rien que l’année dernière, la police a déporté (c’est comme ça qu’on dit) 80 000 immigrés illégaux coupables de conduite en état d’ivresse.
    Et en France ?
    C’est comme pour les « paysans ». Il faudrait que les policiers choisissent leur camp. Ils ne peuvent pas, à la fois, manifester de complaisance pour le système qui crée la violence dont ils sont victimes, et se plaindre de cette dernière. Quel est le syndicat de policiers qui a pris position contre l’immigration de masse ?

  9. Je me permets, Monsieur Bilger, de résumer votre billet par ces seuls extraits :
    « Il y a une dégradation constante de la politesse singulière et de l’urbanité collective. L’expression de la violence, la violence de l’expression surgissent de tréfonds et de tempéraments qui ne veulent plus se maîtriser.
    Le langage lui-même perverti en machine de guerre, faute de culture et d’aptitude au verbe, est sali.
    Je n’imagine pas demain, partout et par tous, des policiers respectés, des éducateurs écoutés, des pompiers célébrés, des magistrats estimés, l’autorité acceptée.
    Cette aberration résulte d’un Etat qui ne sachant plus faire preuve d’autorité en amont, sur quoi que ce soit et en choisissant injustement ses cibles, crée et suscite une violence en aval qu’il parvient mal à réprimer quand il ne la laisse pas se développer par impuissance ou par cynisme.
    Une magistrature pas assez solidaire des forces de l’ordre mais acharnée à trouver dans la procédure des motifs pour ne pas leur rendre justice.
    Une complaisance médiatique qui trop souvent, par une curiosité mal placée, donne du lustre à des criminels et à des condamnés en les plaçant dans une lumière qui les flatte. »
    Dans ces quelques phrases tout est dit de l’idéologie qui est au pouvoir, à gauche d’abord, par effet de dissémination dans les esprits des dirigeants se disant de droite comme par leur couardise ensuite, ce depuis cinquante ans.
    « Du passé faisons table rase » : tel était le slogan appliqué à la France sur tous les plans, institutionnel, juridique, linguistique, culturel, scolaire.
    Ce que vous observez de la société actuelle n’est que la résultante logique de cette idéologie perverse portée notamment par les tenants du léninisme et du trotskisme qui ont infiltré toute la structure de l’État. Il est temps de s’en apercevoir aujourd’hui !
    Quant à la solution ou aux solutions, je me garderai bien de la ou les définir !

  10. Pour illustrer votre propos du jour, voici un bel exemple de laxisme judiciaire récent:
    https://www.clicanoo.re/Faits-Divers/Article/2019/08/30/Saint-Denis-Une-mere-condamnee-pour-lagression-dun-directeur-decole
    A noter que les prévenus ne prennent même pas la peine de se présenter au tribunal (et qu’on ne les y oblige pas, ce qui me choque profondément).
    Comme le note Robert Marchenoir, à La Réunion comme en métropole, certaines populations (que les médias et les syndicats prennent bien soin de ne pas mentionner) sont surreprésentées dans ces faits divers.

  11. Marc GHINSBERG

    « Le refus de cette absurdité que pourtant la crise des Gilets jaunes a ressasée : on n’arriverait à rien sans violence. »
    Hélas cher Philippe l’expérience ne vous donne pas forcément raison. 1968, 2019, malheureusement l’honnêteté oblige à dire que les mesures d’ampleur obtenues ne l’auraient pas été sans la violence qui a accompagné ces deux mouvements.
    Tout un courant d’opinion, avec LFI en tête mais pas seulement, justifie la violence des manifestants par la violence sociale qu’ils subiraient. Il y a là un vrai danger pour la démocratie. Vous pourriez en débattre sur Sud Radio avec le président de cette station.

  12. « Considérations tristes et volontaristes sur la violence… »
    Considérations intéressantes, qui résument bien le phénomène mais, cher P. Bilger qui s’arrête à mi-chemin !
    La violence humaine est aussi ancienne que l’apparition de l’homme sur terre et la Bible ne se prive pas de nous la montrer.
    Certes, jusqu’aux années soixante, elle était relativement contenue, sociétalement, par des cadres : celui de la famille, celui de l’école, celui de l’Etat régalien ; entre autres…
    Le sacro-saint et nécessaire « changement », comme nous disent à longueur d’antenne nos experts et notre bienpensance, ont fait sauter ces repères. Nous en portons les conséquences et notre classe dirigeante, dans son ensemble, si froussarde, si médiocre, ayant perdu depuis longtemps le sens du bien commun, laisse notre « vivre-ensemble » se déliter jusqu’à la déraison.
    C’est votre constat cher P. Bilger, mais vous oubliez le reste !
    Le reste ce sont toutes les violences inhérentes à l’immigration de masse que nous subissons depuis des décennies.
    Violences sociétales de toutes sortes mais dont celles spécifiquement physiques deviennent un véritable fléau dans la rue aujourd’hui… Le couteau est un des mots les plus utilisés dans la rubrique « faits divers » .
    Il n’est pas besoin d’être sociologue ou anthropologue pour constater la violence de l’immigration issue du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne. Violence inhérente à l’absence d’autorité paternelle et à l’absence totale d’autorité enseignée et acceptée de l’Etat et de ses émanations dans la vie quotidienne.
    Encore une fois les bonnes âmes vont dire « c’est pas de leur faute et gna gna gna ». On s’en fiche que ce soit ou non de leur faute : on les subit.
    Pour que votre diagnostic soit juste, il est nécessaire que vous intégriez ce fait majeur dans vos réflexions : la et les violences liées à l’immigration.
    Evidemment si vous restez dans la lecture du Monde et du Figaro ou des news moralistes vous ne pouvez pas comprendre l’ampleur du phénomène.
    Lisez la presse régionale encore une fois, et si vous osez briser les tabous, jetez un oeil de temps en temps sur le site « Fdesouche ». Vous serez édifié et peut-être prendrez-vous conscience de l’ampleur du phénomène.
    En province, la sécurité liée à l’immigration est la conversation de tous les jours : dans les bus, au travail, au marché, dans la rue, au café… Bref dans la vraie vie. Et pas celle des studios de télévisions !
    D’ailleurs, la presse allemande, comme la presse suédoise, hollandaise, italienne ont le courage d’en parler et de demander des comptes ! La presse dite nationale française s’ancre actuellement sur la PMA. C’est dire le décalage !
    Autant, je crois possible une sorte de retournement de situation à travers un Etat régalien fort et revisité de fond en comble dans sa doctrine et ses responsabilités qui serait accepté par les Français assimilés, autant je mesure quasi impossible l’acceptation de ces contraintes par des populations qui n’ont jamais vraiment connu l’autorité d’Etat et baignent dans une absence totale de sens civique et de responsabilité individuelle.
    Bientôt l’heure des choix sonnera ! Ce sera ça ou les attaques incessantes entre les communautés entre elles mais aussi entre certaines communautés et l’Etat.
    Ce programme est résumé par votre dernière phrase :
    « Moins d’humanisme, moins de mots, plus d’actions ».
    Cordialement.

  13. « Tout un courant d’opinion, avec LFI en tête mais pas seulement, justifie la violence des manifestants par la violence sociale qu’ils subiraient. »
    Rédigé par : Marc GHINSBERG | 30 août 2019 à 12:34.
    Je suis certainement un bourgeois aveugle… travaillant pourtant encore en usine dans ma soixante et onzième année, 195 trimestres de cotisation au compteur (après tout, n’ai-je pas aussi le droit de faire mon Charoulet ? Pardon, Patrick, c’est sans ironie.)
    Bref, au contact des ouvriers, des syndicats et des petits, moyens et supérieurs cadres…
    Que l’un ou l’autre d’entre vous me donne quelques exemples choisis de « violence sociale » que subiraient les manifestants dans notre bon pays…
    Je parle de véritable « violence sociale » pas du coût de l’essence, de la maternité à 40 km ou du minimum vieillesse qui ne permet pas d’acheter en une fois le dernier écran plat…
    A vos plumes !

  14. Michelle D-LEROY

    Que Philippe Bilger écrive un billet sur ce phénomène qui prend de l’ampleur, c’est déjà un bon pas en avant et le signe que beaucoup de nos élites commencent à prendre conscience du problème. Parler de la mansuétude de la justice me paraît aussi justifié.
    Evidemment cela commence par les incivilités de plus en plus nombreuses qui agacent, énervent, exaspèrent. Mille petites attitudes irrespectueuses génèrent ces sentiments d’exaspération. Ensuite il y a les vrais faits divers se rapportant aux crimes familiaux, aux agressions conjugales, aux règlements de comptes, aux simples pulsions criminelles et de ceux-là on en trouve tous les jours de Marseille à Lille, de Toulouse à Grenoble. On peut se moquer des armes en vente libre aux USA. Ici les tués par balles sont nombreux et quand il n’y a pas d’armes à feu, on prend couteaux ou machettes.
    Nos gouvernements successifs depuis Mai 68 où tout a été permis, ont fermé les yeux par confort mais aussi par optimisme, comptant sur le côté raisonnable des gens. L’école et les professeurs soixante-huitards ont largement contribué à la déresponsabilisation des élèves, les adultes d’aujourd’hui, des enfants qui avaient et ont des droits mais bien peu de devoirs.
    Par-dessus le marché, depuis quarante ans, est arrivée en masse une nouvelle population aux coutumes différentes, qui souvent créent à elles seules des problèmes et des raisons de chicanes. Surtout lorsque les dirigeants et les associations les ont victimisées par avance.
    Parmi ces flux migratoires, des réseaux se sont organisés. Cambriolages, prostitution, viols, violences extrêmes, cela particulièrement avec des gens de l’Est après la chute du rideau de fer.
    Par ailleurs, les faits divers quasi quotidiens relatant des violences conjugales avec des assassinats au couteau sont le plus possible camouflés, notamment au niveau des prénoms des assassins, parce que la plupart du temps, on y retrouve des maris jaloux, violents, appliquant des coutumes ancestrales en famille, ravalant la femme au rang d’être inférieur. Pour éviter toute élucubration on les déclare psychiquement dérangés, tout en laissant croire que les Français sont encore très violents en couple.
    On sait aussi que dans les prisons, une majorité de prisonniers sont issus de la diversité.
    Ne pas vouloir voir tout cela c’est forcément laisser le mal empirer. D’ailleurs, en Allemagne on assiste aussi à une montée de ce genre de violences.
    Et pendant ce temps nos belles âmes se gargarisent de mots et légifèrent sur les gros mots (paraît-il) homophobes chantés sur les stades. L’art d’occuper les esprits et de donner l’impression d’agir sur quelque chose.
    Et enfin à l’ère des tablettes et de jeux vidéos laissés sans compter aux enfants pour avoir la paix, ce n’est pas près de s’arranger.
    Par contre, les parents actuels qui essaient d’élever leurs enfants correctement avec des règles de vie et de respect envers autrui, forment peut-être de futurs adultes qui ne sauront pas se défendre dans un monde de plus en plus dur. Le monde à l’envers.

  15. yves albert

    Monsieur Philippe Bilger,
    Parfois vous semblez vous réveiller et vous découvrez que la France est devenue un véritable bordel.
    Nous sommes d’accord et nous le répétons continuellement de plus en plus depuis des décennies.
    Dans quelques années notre si beau pays sera plongé dans le chaos total.
    Que voulez-vous que nous fassions maintenant alors que vous avez refusé de nous prendre au sérieux ?
    C’est fichu et chacun se dit pourvu que ça ne me tombe pas sur la tête.
    Sachez que le peuple peut changer de cap subitement en disant ils nous bernent depuis trop longtemps alors ouvrons les vannes et que l’invasion soit totale et immédiate et le reste aussi. Le dégoût est tellement incrusté que les niaiseries du Pinocchio qui nous sert de Président ne sont même plus risibles. Il ne peut plus y avoir de remplaçant à Macron (ce serait un autre guignol de plus) mais seul un changement de Constitution pourrait vous sauver la bourgeoisie momentanément.

  16. Sommes-nous dans ces temps intermédiaires décrits par Gramsci ?
    Difficile de le dire de façon affirmative, il manque pour cela une vision de l’avenir, bonne ou mauvaise selon la sensibilité de chacun.
    Ce qui est certain c’est que nous sommes dans un temps de termites qui lentement, infiltrant et grignotant petit à petit chaque parcelle de l’État, l’affaiblissent dans ses profondeurs, ne laissant apparaître que des petits trous dans l’édifice bien vermoulu.
    Les premiers termites, les plus efficaces parce qu’endémiques, se sont dissimulés dans l’institution qui a pour mission de défendre l’État dans ses fondamentaux, c’est-à-dire la magistrature.
    Suivis ou précédés, ou plutôt en même temps par les politiques liés par cette loi d’airain, le « être moderne », c’est-à-dire consentir ou anticiper toutes les lâchetés prouvant qu’ils sont détachés du passé, forcément mauvais puisque passé et donc périssable.
    Dans la nouvelle doxa de destruction, le passé et son expérience ne sauraient être considérés comme durables.
    La table rase devient la règle dans tous les domaines.
    Ce n’est pas seulement dans le domaine de la sécurité et de l’autorité de l’État qu’agissent ces forces maléfiques doublement aveugles.
    Aveugles de ressentiment contre l’existant et aveugles d’un avenir qu’elles veulent mondialisé parce que le « tous ensemble » permet à certains de tirer des bénéfices invisibles pour d’autres.
    C’est ainsi que des politiques ignares en économie et des économistes qui se veulent dans le vent telles des feuilles mortes, parlent de la « destruction créatrice » pour expliquer leur faiblesses et leurs mauvaises actions.
    Ils caricaturent ce pauvre Joseph Schumpeter qui n’en demandait pas tant, et dont le concept de destruction créatrice reposait d’abord sur la créativité liée à des avancées scientifiques et technologiques qui effaçaient les vieilles structures.
    Par un effet pervers, c’est l’aspect destruction qui est devenu premier dans cette formule médiatisée à outrance par nos dirigeants. Et c’est cet aspect qui justifie la lente destruction du secteur industriel, sans qu’apparaissent des substituts ou même de simples volonté de substituts.
    Il n’y a que l’aéronautique qui semble résister à la volonté destructrice, peut-être parce que d’autres pays partagent ce secteur avec nous.
    Déjà la construction maritime a été partagée ou cédée, c’est selon, à l’Italie et ne nous appartient plus complètement.
    Quant au nucléaire il devient urgent d’en sortir et de perdre les savoirs dans ce domaine.
    Ce que Gramsci ne pouvait pas prévoir quand il annonçait les temps intermédiaires où les « monstres apparaîtraient », c’est que ceux-ci ne parleraient pas la même langue que celle qui était pratiquée par l’ancien monde.
    Ils parleraient une langue inversée où les mots diraient le contraire de ce qu’ils disaient autrefois.
    L’immigration et la déculturation induite seraient une chance pour nous, le sentiment d’insécurité remplacerait la réalité des dangers, les frontières ne seraient plus des barrières, mais des points de passage ouverts à tous,
    Et cerise sur le gâteau de la novlangue, les victimes seraient des cons dont les noms seraient affichés sur le mur du même nom, avec interdiction de dire du mal des agresseurs sous peine de condamnation pour phobie.
    L’état de « phobe » étant le plus punissable par la nouvelle magistrature.
    Et Gramsci et Orwell avançaient clopin-clopant vers un monde qu’ils avaient imaginé utopique.
    Prenez garde aux utopies, il arrive qu’elles se réalisent, hélas !

  17. Ce n’est même plus la peine de s’alarmer ou de songer à proposer une solution raisonnable. Pour cela, il faudrait revenir sur cinquante années de politique aveugle, de glorification du désordre par les tenants des dictatures soviétique et en général communistes. Il faudrait reparler des destructeurs de l’industrie nationale, cumulant nécessités capitalistiques, exploitation de la misère, cynisme politique et appétit de puissance, outre l’indifférence à l’égard des régimes esclavagistes, généralement islamistes. Outre encore la dénégation interne, bien orchestrée par les communistes et la gauche « intelligente » de toute l’activité de la France hors de ses frontières. Tout cela étant mis sous la bannière du crime contre l’humanité, de l’esclavagisme et du colonialisme le plus puant.
    Alors, comment voulez-vous que face à une telle mise à mort de tout ce qui nous a précédés, la jeunesse en tête, surtout immigrée, et l’opinion en général, ne se fassent pas les titulaires du mépris, les sicaires de l’agression, les champions de l’égoïsme intégral. L’émission sur Toto Riina l’autre soir, était bien claire: un procureur l’a très bien dit: les mafieux sont de la m…. mais la puanteur remonte par les canalisations jusque dans les bureaux étincelants, les palais politiques et les cathédrales.
    Mais, loin de lutter, l’opinion italienne ou française préfère faire des ronds de jambe en dénonçant, le nez pincé, le populisme fascisant de Salvini, l’extrême droite nauséabonde, etc.
    De quoi est né Hitler ? D’une situation sinon similaire, du moins, ressemblante. Pourquoi faire confiance à un caporal, sinon parce qu’il n’y a plus de généraux, relisons Ernst von Salomon ? Pourquoi être compatissant quand les sauveteurs mettent leur rôle en scène, financés par l’argent du crime ?
    C’est vraiment un hurlement de colère qui peut monter, mais venant de qui, si ce n’est d’une minorité, suffisante et intransigeante ?
    Que l’humanité soit en danger, c’est certain, mas ce n’est pas grave en soi, ce sont les voies de la désespérance qui sont épineuses et torturantes.
    En revanche, la planète ne risque rien… du tout.

  18. Mary Preud'homme

    Marchenoir dans sa grande naïveté se demande pourquoi les policiers affiliés à différents syndicats suivant leur corps d’appartenance et bien au courant pour la plupart des statistiques ethniques concernant les crimes et délits, ne publient pas leurs chiffres.
    Il pourrait d’ailleurs faire le même grief aux magistrats, tout aussi réservés sur la question bien qu’ils en connaissent un rayon mieux que quiconque.
    Eh bien tout simplement parce que la loi « Informatique et libertés » dispose qu’il est « interdit de collecter ou de traiter des données à caractère personnel qui font apparaître, directement ou indirectement, les origines raciales ou ethniques, les opinions etc. »
    Autrement dit Marchenoir s’offusque de voir des « fonctionnaires » du service public respecter la loi, ainsi que leurs codes de déontologie et autres obligations de réserve !
    Et si cette loi devait changer, ce serait aux politiques d’en décider et certes pas aux syndicalistes policiers dont le seul objectif devrait être de défendre des intérêts essentiellement corporatistes.

  19. « Une mansuétude judiciaire »
    « Un jeune homme jugé par la cour d’assises de la Manche a été acquitté pour le viol d’une lycéenne.
    La cour a estimé que l’accusé n’avait pas conscience d’imposer un rapport sexuel »
    Tant que la justice rendra de telles décisions tout sera permis.

  20. Je crois aux choses simples, au fond.
    La dégradation du système éducatif, l’explosion de la famille et l’individualisme induit par la société de consommation ont créé des individus acculturés, au sens moral défaillant et sans « background » culturel.
    Ce contexte produit une population au sens critique émoussé et apte à la violence, faute de réflexion.
    La France ne va pas bien, enfin c’est le sentiment d’une majorité.
    Puisque l’Etat, les institutions sont incapables d’intégrer ce sentiment d’injustice, d’y répondre, la seule solution consiste à se révolter = Gilets jaunes.
    Un révolté n’a pas de discours, de dialectique encore moins ; il souffre et renvoie la violence qu’il ressent.
    Les députés, les sénateurs, les hommes politiques, les journalistes, sont du côté du bâton, c’est tout simple.
    L’Etat, conscient de la profondeur de la révolte, a dépêché sa police à laquelle il avait donné des instructions extrêmement fermes.
    Il faut reconnaître que, pour la première fois, on a pu voir des retraités se faire bastonner menu par des CRS remontés comme des pendules !
    Une couverture médiatique massive anti-GJ et une montée en puissance des casseurs plus tard, il a bien fallu remettre un peu d’ordre.
    Le gouvernement Macron a utilisé alors les vieilles méthodes gaullistes post-68 : appel à l’ordre, aux retraités et aux classes moyennes propriétaires de leur logement.
    Dès lors, respect pour la police. Et toute idée dissidente, forcément gauchiste, LFI, ou encore de droite extrême est suspecte.
    C’est le pauvre état de la France d’aujourd’hui, où se moquer gentiment de la police, des « bleus », des « cognes », devient crime d’opinion.
    Extrême régression que nous voyons là, alors que les forces de l’ordre ont été outrageusement dévoyées dans la répression d’une révolte populaire, tandis que les véritables ennemis de la paix publique (black blocs et autres groupuscules parfaitement identifiés), comme des guêpes, venaient les provoquer sans craindre grand-chose.
    Les « bouffeurs de flic » ne sont presque rien, en termes d’opinion. Les Français très majoritairement veulent la justice et la paix. Mais ils se révolteront encore si leur cher pays continue à errer au gré des effets d’annonce du gouvernement et des leaders d’opinion qui les ignorent superbement.

  21. « …de la matérialité des délits et des crimes aux dérives ordurières de la liberté d’expression, tient au fait qu’il y a un mélange d’inéluctabilité qu’on a du mal à admettre et de faiblesse qu’on ne cherche pas à surmonter. » (PB).
    L’ordonnance docteur est facile à prescrire:
    On devrait décréter le rugby comme cause nationale, dans toutes les écoles, obligatoire, mieux que la morale, se faire piétiner, prendre quelques bleus au corps et à l’âme, et remettre sur le terrain l’ouvrage, qu’il pleuve qu’il neige qu’il vente, après quelques séances de rucks bien appuyés et quelques années de pratiques scolaires, le taux d’obésité aura baissé, la responsabilité et l’intelligence sera de retour, plus besoin de ces jeux vidéos violents, quelques ressemelages en règle doublés de quelques contusions, je suis certain que la vision sera autre et le crétinisme aura disparu.
    Un bon coup de tatane, un peu appuyé sur les côtes (pas trop quand même), juste ce qu’il faut pour que tous respectent les règles du jeu de la société, montrer qu’il existe une ligne de touche et de hors-jeu.
    Et pour finir, un zeste d’arnica, un peu d’Algipan, et surtout que les parents d’élèves fassent comme à notre époque, soutenir les enseignants et surtout ne pas les agresser, plutôt quelques baffes aux petits génies de maintenant qui se croient tout permis.
    Peut-on revenir en arrière ?

  22. Marc GHINSBERG

    @ sbriglia
    Vous réclamez un exemple de violence sociale, en voilà un : un salarié, ouvrier, employé, cadre peu importe, qui reçoit une lettre de licenciement, même justifiée d’un point de vue économique.

  23. @ Exilé
    « Il y a une quarantaine d’années, des gens pouvaient-ils se faire passer à tabac ou poignarder pour un mauvais regard, pour une cigarette ou bien simplement de façon gratuite ? »
    Il me semble que oui mais je ne peux le prouver.
    L’expression « mauvais regard » d’ailleurs, ne fait pas très contemporain.
    ————————————-
    @ Breizmabro
    Effectivement ça fait peur.
    https://www.lamanchelibre.fr/actualite-620903-normandie-juge-pour-le-viol-d-une-lyceenne-il-est-acquitte
     » Un jeune homme jugé par la cour d’assises de la Manche a été acquitté pour le viol d’une lycéenne et condamné pour l’agression sexuelle d’une autre mineure. Le verdict a été rendu mercredi 21 novembre 2018.
    Le verdict est tombé mercredi 21 novembre 2018 dans le procès en cour d’assises d’un jeune homme de 21 ans qui était accusé du viol et de l’agression sexuelle de deux lycéennes à Saint-Lô (Manche) fin 2015. L’avocat général avait requis six ans de réclusion criminelle.
    Le mis en cause est acquitté du viol mais condamné pour l’agression sexuelle de la première victime à deux ans de prison avec sursis assortis d’une mise à l’épreuve. Il sera inscrit au fichier des délinquants sexuels. Il est donc ressorti libre du palais de justice de Coutances.
    L’avocate de la défense a plaidé les difficultés d’interprétation qui, selon elle, sont le fil conducteur de ces affaires. Difficulté d’interprétation de la part de son client qui « n’avait pas les codes culturels » pour prendre conscience qu’il imposait une relation par crainte ou par surprise. Difficulté d’interprétation de la part de la victime qui a pu prendre un regard comme une menace et donc une contrainte. Difficulté d’interprétation des enquêteurs qui n’ont pas su mesurer le désarroi de la victime.
    Après l’énoncé du verdict, le président a pris soin de préciser que « la décision de la cour n’est pas une remise en cause de la sincérité » de la plaignante. La cour a estimé que l’accusé n’avait pas conscience d’imposer un rapport sexuel. »
    Et aussi :
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/11/23/01016-20181123ARTFIG00310-acquitte-d-un-viol-car-il-n-avait-pas-les-codes-culturels.php
    Ce qui me confirme que l’expression « avoir confiance en la justice de son pays » est à jeter avec le purin.
    J’ai très peur pour ma part, de la justice de mon pays. Et pas parce que je suis coupable.
    Je l’ai vu se planter en condamnant un innocent dans deux affaires sur trois dont j’ai connu les détails. Conséquences désastreuses. Perte pour le société d’excellents professionnels.
    L’absence de sanction des erreurs n’y est peut-être pas pour rien.

  24. Claude Luçon

    Bravo !
    Il y a derrière ce texte, en filigrane, le manifeste d’une droite qui pourrait retrouver sa raison d’être.
    Une droite qui n’aurait qu’à demander l’application de la Constitution et rappeler le rôle du citoyen aux Français.
    Une droite en laquelle on avait eu le droit de rêver pendant quelques semaines après avoir lu le livre « Faire » de François Fillon, ce que Mediapart, le Canard et quelques magistrats déphasés se sont empressés de « Défaire ».
    Une droite qui rappellerait aux élus de tout poil qu’on ne peut être Insoumis ou encourager à la désobéissance civique quant on est rémunéré par la République.
    Liberté, Egalité et Fraternité, certes, mais aussi Responsabilité.
    Une droite qui devrait mettre au pied du mur médias, enseignants et magistrats en leur expliquant, sanctions sévères à l’appui, qu’ils sont payés pour respecter la Constitution de la République, pas pour faire ce qu’ils pensent ou cogitent.
    Appliquer la Constitution, pas leurs convictions.
    ——————————
    @ Giuseppe | 30 août 2019 à 22:24
    « On devrait décréter le rugby comme cause nationale … »
    Absolument ! Ce n’est pas une plaisanterie !
    Vous auriez pu rajouter, en particulier à l’attention de nos enseignants, que le rugby est né dans les universités, Oxford et Cambridge, et Grandes Ecoles britanniques, dont Eton, en plus du football, de l’aviron et de l’athlétisme.
    Pendant que nos enseignants ont eux toujours exclu les sports de nos écoles et universités et systématiquement sanctionné élèves et étudiants qui osaient faire du sport.
    Peut-être un jour comprendra-t-on dans l’Education nationale en France que si les Britanniques et Américains sont plus patriotes et plus disciplinés que les Français, le sport en a peut-être été la source, en instillant l’esprit d’équipe et d’effort personnel et collectif chez leurs jeunes !
    Pratiquement tous les sports, boxe comprise, sont nés dans l’élite de la société britannique.
    La force physique n’est pas inversément proportionelle à l’intelligence, elle en fait partie !

  25. Cher Philippe,
    Un très bon billet encore.
    Happy birthday to you, Philippe.
    Et plus de douceur pour vous dans ce monde si violent.
    françoise et karell Semtob

  26. @ Claude Luçon | 31 août 2019 à 00:43
    « Pratiquement tous les sports, boxe comprise, sont nés dans l’élite de la société britannique.
    La force physique n’est pas inversement proportionnelle à l’intelligence, elle en fait partie ! »
    J’émettrai une petite réserve concernant le football qui s’est toujours démarqué des autres honorables sports que nous ont fait découvrir les universités britanniques. En particulier ces derniers temps où les matchs de première et deuxième divisions sont régulièrement interrompus par les arbitres pour des propos et banderoles homophobes et racistes.
    Certes le problème ne vient pas des joueurs qui sont souvent les premières victimes de ces propos haineux (surtout les noirs), mais des gradins où des supporters aux idées clairement d’extrême droite font étalage de leur bêtise et de leur haine.
    Là, nous ne retrouvons pas du tout l’esprit d’équipe et d’effort personnel et collectif pouvant servir d’exemple à nos jeunes !
    Pour l’instant le rugby a été épargné par ce genre de manifestations grossières. Pourvu que ça dure !

  27. @ Michelle D-LEROY
    « Par contre, les parents actuels qui essaient d’élever leurs enfants correctement avec des règles de vie et de respect envers autrui, forment peut-être de futurs adultes qui ne sauront pas se défendre dans un monde de plus en plus dur. Le monde à l’envers. »
    Pour beaucoup de jeunes gens issus d’autres cultures, « les Français ne savent pas se battre », ce qui est rédhibitoire pour eux qui baignent la plupart du temps dans un environnement hyper-machiste.
    Pour eux, les Français sont donc des lavettes, sur lesquelles il est possible de taper à cœur joie puisque de toute manière elles ne se seront capables que d’allumer des petites bougies ou d’organiser des marches blanches.
    Et même si dans le lot il y avait encore quelques Français qui ne se laisseraient pas faire, ils devraient compter avec le magistrat du coin qui se ferait un plaisir de les condamner lourdement.
    ———————————
    @ S Carioca
    « L’expression « mauvais regard » d’ailleurs, ne fait pas très contemporain. »
    Cela ne fait peut-être « pas très contemporain », mais ce motif futile fait néanmoins des ravages dans la France actuelle, comme d’autres au catalogue de la néo-criminalité, inconnus encore il y a quelques dizaines d’années.
    Un cas parmi de multiples autres :
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/theo-19-ans-tue-pour-un-mauvais-regard-trois-nouveaux-suspects-ecroues-01-06-2019-8084061.php

  28. Robert Marchenoir

    @ Mary Preud’homme | 30 août 2019 à 21:40
    Ben voyons. Prenez-nous pour des imbéciles. Les policiers et les syndicalistes sont des petits saints qui respectent sans cesse la loi au mot près.
    Par exemple, il est interdit de défoncer l’anus d’un suspect avec une matraque télescopique, même s’il est noir. Mais visiblement il y a des exceptions.
    Contrairement à ce que vous prétendez avec mauvaise foi, la loi n’interdit pas de collecter des données raciales. Ou pas toujours. Ou pas pour tout le monde.
    A votre avis, comment la police recherche-t-elle des délinquants dont elle sait qu’ils sont noirs, arabes, de type pakistanais ou chinois ? Elle recherche de préférence des Blancs quand tous les témoins ont décrit un Noir ? Et que c’est sur les images de surveillance ?
    D’ailleurs les caméras de surveillance sont interdites, nous sommes bien d’accord ? Puisque les « données » qu’elles collectent « font apparaître les origines raciales » ? D’ailleurs les fichiers de police sont également interdits, ou alors toute description physique des personnes recherchées y est proscrite, nous sommes bien d’accord ? D’ailleurs le ministre de la Police et de l’Anti-racisme vient d’interdire les photos d’identité sur les passeports et la carte Vitale, parce que malheureusement la race des gens se voit sur leur visage, n’est-ce pas ?

  29. La violence du Président Macron
    Puisque nous en sommes à parler de toutes les violences, la présidence du G7 que notre Président a dirigé est un bel exemple de violence dans les manipulations qu’il a faites vis-à-vis du Brésil et dans les chiffres cités qui étaient faux.
    Voir l’article, page 19, du très macronien Figaro Magazine de ce jour « Jair Bolsonaro sous les feu des critiques », de Jean-Louis Tremblais.
    A lire pour tous ceux qui gobent sans recul les éléments de langage de l’Elysée.
    L’exemple de la violence vient de haut. Mais il est soft et si bien relayé.
    Cordialement.

  30. Nous avons évoqué certaines causes « sociales » permettant d’expliquer la montée de la violence en France à travers l’apparition d’une néo-criminalité cause d’une sur-criminalité venant s’ajouter à la criminalité « classique ».
    Mais en amont, ne faudrait-il pas aussi mettre en cause le pousse-au-crime de fait constitué par l’entrée en vigueur du « code Badinter », un exemple de plus des ravages commis au nom de principes éthérés et de bonnes intentions  déconnectés des réalités ?

  31. « L’inéluctabilité » des violences faites aux femmes ?
    « Au début de l’été il y avait 71 victimes de violences conjugales. Fin août, nous en avons 97 sur la conscience. Qu’a-t-on fait pendant l’été ? Rien. On a repoussé ça tranquillement à la rentrée. C’est inacceptable […]
    Le problème est que des plaintes ne sont pas prises dans certains commissariats et que des femmes victimes de violences ne sont pas accueillies et soutenues comme elles devraient l’être dans ce genre de situation. Si les policiers ne prennent par les plaintes, il n’y a même pas de procédure judiciaire. Alors de quoi parle-t-on ? […]
    Le procureur de la République peut à lui seul décider de l’éviction du conjoint violent. A mes débuts en tant que procureur de la République de Douai, j’ai été très choqué de voir que dans toutes les situations de violences conjugales ce sont les femmes qui partent de leur domicile avec leurs enfants sous le bras. Est-ce normal que ce soit aux victimes de partir et non à l’auteur des violences ? Moi je dis que c’est inacceptable. Aujourd’hui on ne traite pas le problème à la racine. En général le conjoint est condamné à une peine avec sursis, puis il recommence. C’est ça qui me met hors de moi et à aucun moment Marlène Schiappa ne s’exprime clairement là-dessus. »
    (Luc Frémiot, ancien procureur de la République de Douai, à propos du Grenelle des violences conjugales du 3 septembre prochain)

  32. Denis Monod-Broca

    « Moins d’humanisme, moins de mots, plus d’actions. »
    Moins d’humanisme d’accord, il faut se méfier de tous ces -ismes, qui tournent tous toujours à l’idéologie mensongère.
    Moins de mots ? nous parlons en effet à tort et à travers, mais sans les mots nous ne serions rien.
    Plus d’actions pas d’accord, car plus d’actions c’est implicitement plus de violences.
    Je propose : « moins de certitudes, moins d’accusations, plus de bonnes actions. »

  33. En vieux machin dépassé, je ne puis qu’approuver ce billet. Avec deux remarques à l’appui:
    – quand je fréquentais l’école communale, en 1945, je devais filer doux et respecter mes aînés, sinon l’instituteur punissait et mes parents aggravaient la sanction. Les progrès réalisés dans les sciences de l’éducation à la suite de Mai 68 ont heureusement permis l’épanouissement de la personnalité de chacun…
    – quand je suis devenu adulte, j’ai fait mon service militaire où j’ai appris que la discipline faisait la force principale des armées, en même temps que je me frottais à des contemporains de tout poil. Encore une insupportable contrainte qui a disparu.
    Heureusement, de nos jours, on n’apprend plus le « collectif » et chacun peut donner libre cours à ses aspirations égoïstes. C’est mieux, non ?

  34. Jean le Cauchois

    Cher PB,
    Aujourd’hui je vous imagine en Aristide le Juste ou en Aristide d’Athènes (philosophe grec et apologiste chrétien) : allez-savoir pourquoi ? Et longue vie à votre blog.

  35. Moscovici (sur les affiches de Sochaux, Moscou Ici, véridique) serait nommé à la Cour des comptes.
    Même si cette présidence est destinée à l’opposition et vu la politique de droite de Macron, ce serait le cas sur le papier.
    Un scandale de plus chez Macron le fourbe, le freluroquet.
    Et en face il n’y a personne et Pécresse vise déjà la succession de Moscovici, et Macron n’a rien changé. Encore un an de concertation pour la réforme des retraites, après les municipales. Une nouvelle commission sera nommée, les plus grands spécialistes grassement payés, comme dans l’arbitrage Tapie ; bref une nouvelle grosse commission.
    Souveraineté européenne et non française.
    Dehors !

  36. @ Achille | 31 août 2019 à 08:10
    J’adore Achille et ses problèmes de menstruations d’extrême drouââââte ; pas touche au racisme ni à l’homophobie siouplé, ce n’est réservé qu’à nous les ceusses d’extrême drouâââate, fachos, zeures sombres, chemises brunes, c’est notre label rouge, notre talent, notre charisme bien à nous.
    D’ailleurs nous avons délocalisé nos permanences fascistes dans les tribunes de foot afin de répéter nos chants racistes et homophobes qui ont un franc succès en ce moment, même Schiappa le reconnaît.
    Achille est atteint comme tous les gauchistes du syndrome de Tchernobyl, pas d’homophobes ni de racistes à gauche ; à bientôt cher Achille, y a des matchs toutes les semaines, venez chanter avec nous, ça vous éclaircira les neurones.

  37. Voilà à quoi nous a menés le laxisme tous azimuts.
    Une solution, la tolérance zéro appliquée dès les premiers dérapages.
    Malheureusement ce n’est pas dans l’air du temps et surtout pas dans la tête de nos politiques qui manquent singulièrement de courage.
    Quant aux promesses de campagne du Président Macron, rien à attendre de concret de peur de nouveaux mouvements sociaux.

  38. « Vous réclamez un exemple de violence sociale, en voilà un : un salarié, ouvrier, employé, cadre peu importe, qui reçoit une lettre de licenciement, même justifiée d’un point de vue économique. »
    Rédigé par : Marc GHINSBERG | 30 août 2019 à 22:50
    Vous plaisantez, j’espère ?
    J’appelle cela un mode de rupture des relations contractuelles qui, s’il n’est pas justifié par une cause réelle et sérieuse, peut générer des dommages-intérêts pour le salarié.
    Rien à voir avec de la violence sociale… ou alors toute rupture légalement autorisée est violence…
    Supprimons donc les licenciements et on fera disparaître cette prétendue violence sociale…
    Pas génial votre raisonnement pour un banquier…

  39. Je trouve extraordinaire l’intraitable minutie apportée par le législateur à pénaliser certains comportements (un type retrouvé et poursuivi pour avoir fait un bras d’honneur à un hélicoptère de la gendarmerie, des chansons plus ou moins paillardes lors d’un match de foot, une femme sifflée dans la rue), et l’extraordinaire laxisme général concernant pêle-mêle les conducteurs sous emprise de la drogue, la conduite sans assurance ou sans permis, les cambriolages, dégradations, violences faites aux enfants et aux personnes âgées et aux autres.
    On s’occupe beaucoup de la violence verbale, et comparativement peu de la violence physique, encore moins des vols, destructions de biens publics ou privés. C’est pour moi un signe indubitable de folie, et comme cette folie vient d’en haut, elle « ruisselle » pour employer un mot dans le vent. Le poisson pourrit par la tête.

  40. Marc GHINSBERG

    @ sbriglia
    Où avez-vous vu que je préconisais de supprimer les licenciements ? Il peuvent être nécessaires, mais si vous n’êtes pas capable de comprendre que pour celui qui le subit, un licenciement est une violence et que vous ne le voyez que comme une affaire d’indemnités, c’est à désespérer des avocats, même défroqués.

  41. @ sbriglia 31 août 2019 12:03
    @ Marc GHINSBERG
    Lettre de licenciement = violence sociale (selon Marc GHINSBERG)
    Heureusement, sbriglia rappelle que les relations contractuelles sont là et même un des fondements de la société.
    Il précise également que vous êtes banquier… Ben mon colon, je ne vous aurais pas confié les comptes des sociétés où j’ai oeuvré !
    Vous avez peut-être été employé à la Banque commerciale pour l’Europe du Nord comme le papa de Vincent Peillon ?
    Cordialement.

  42. @ boureau | 31 août 2019 à 13:11
    Je pense que notre banquier local se prend les pieds dans les billets de banque, à qui je n’aurais sans doute pas confié non plus mes modestes intérêts.
    Ayant devant moi un café et quelques chocolats du meilleur chocolatier du monde – bien évidemment – à portée de main ou plutôt de ballotin, je m’en vais de ce pas m’éloigner d’ondes financières néfastes et me consacrer à faire fondre le plus lentement ces merveilleux bonbons aux saveurs redoutables.
    J’ai été fasciné par la fabrication de ceux-ci, un savoir-faire exceptionnel pour un goût qui ne l’est pas moins.
    Vous avez dit banquier ? La lame de ce blog n’a pas manqué aussi de rappeler quelques fondements de notre société démocratique.
    Allez-y c’est avec plaisir, notre banquier aussi, cela le changera de choses futiles:
    https://i.goopics.net/yAw2e.jpg

  43. Mary Preud'homme

    @ Robert Marchenoir | 31 août 2019 à 09:26
    La police comme déjà dit connaît fort bien les statistiques ethniques mais ne les publie pour les raisons qui vous ont été expliquées. Ce qui manifestement échappe à votre jugement ou compréhension.
    Quant à la façon de travailler des forces de l’ordre, dont les fameux contrôles au seul faciès qu’on lui attribue d’ailleurs faussement (n’y voyant pour les moins informés qu’une forme de discrimination racialiste basée sur la seule couleur de peau) elle est en fait beaucoup plus subtile et relève de critères qui n’ont rien à voir, pour l’essentiel, avec la couleur de peau ; s’appuyant en fait essentiellement sur la dégaine racaille (façon de marcher), la tenue vestimentaire (baggy, capuche ou casquette de traviole), regard hostile, le vocabulaire tenant en trois mots où revient en leitmotiv le qualificatif bouffon, l’odeur de shit, etc.
    En résumé moult détails qui n’ont rien à voir avec la seule pigmentation, ce qui explique qu’un étudiant d’Assas (noir de chez noir), eu égard à sa tenue et à son langage, ne risque guère d’être confondu avec une racaille ; si bien qu’il ne sera pas plus contrôlé qu’un blanc de la même culture. Et quand bien même il le serait, il saura toujours mesure garder, réagir sereinement, répondre poliment et remettre à leur place, le cas échéant, des policiers racistes, cela existe, qui auraient indûment abusé de leurs pouvoirs et bafoué le droit.

  44. Marc GHINSBERG

    @ boureau
    « Heureusement, sbriglia rappelle que les relations contractuelles sont là et même un des fondements de la société. »
    Boureau, c’est le mec qui lorsque tu lui montres la lune, regarde le droit.
    Mais toujours cordial avec ça !
    ——————————————-
    @ Giuseppe
    Puisque vous semblez avoir des loisirs, je vous invite à méditer cette phrase de Raphaël Enthoven (si toutefois vous pouvez manger du chocolat et penser en même temps) :
    « On essaie de bâillonner son interlocuteur en invoquant ce que l’on croit qu’il est pour éviter de répondre à ce qu’il dit. »

  45. Michel Deluré

    Considérer la violence comme inéluctable est une illustration parfaite de ce « pessimisme de l’intelligence » dont il était question dans le précédent billet consacré à Gramsci.
    Le constat négatif que nous dressons de la situation de notre société du point de vue de la violence n’est, entre autres (il existe, je le sais, bien d’autres raisons), que la résultante d’un laisser-aller qui, sous le prétexte de toujours plus de liberté, de tolérance, de bienveillance, a progressivement laissé plus de champ libre à l’expression de cette violence.
    Mais il n’y a aucune fatalité de la violence pour autant que, les causes en étant identifiées, nous nous donnions les moyens de traiter efficacement celles-ci.
    Il y faut pour cela persévérance dans l’éducation et l’enseignement des notions de savoir-vivre, de respect, d’altruisme, mais aussi rigueur, fermeté, dans la répression de toutes manifestations de la violence, quelles que soient les formes et la gravité que prennent celles-ci.
    Cela est l’affaire de tous, et pas uniquement des pouvoirs publics, et cela exige sens des responsabilités, volonté, courage. Baisser les bras, démissionner face à ses devoirs, là est entre autres le terreau fertile à la croissance de la violence.

  46. @ Marc GHINSBERG 31 août 2019 15:57
    « Violence sociale »
    Vous savez, la lune, il y a longtemps… Passons.
    Je voulais simplement dire et peut-être en conviendrez-vous, que toute action citoyenne ne peut être rangée dans la catégorie violence sociale !
    Ainsi la mère qui refuse une sucette à son gamin commettrait une violence sociale. Et le gamin en subirait une ?
    Ainsi un étudiant passant un concours, arrivant en 51ème position alors qu’il en est pris cinquante, subirait une violence sociale ?
    Etc. etc.
    Il y a des degrés bien sûr, et j’en sais quelque chose puisque j’ai eu à licencier dans ma vie professionnelle. Ce sont des drames souvent mais ne parlons pas de violence sociale.
    Ne tombons pas non plus dans l’idéologie pour croire que dans cet affreux système capitaliste, si imparfait, mais que des milliards d’humains nous envient, toute action envers un autre humain devient violence sociale.
    Cordialement.
    ——————————————————
    @ Giuseppe 31 mars 2019 14:31
    Le chocolat… on prétend que c’est aphrodisiaque ! Moi, j’ai toujours trouvé que c’était bon seulement et même quelquefois très bon !
    Pendant que vous vous bâfriez avec votre chocolat, je préparais mes moules (pêchées hier à l’île d’Houat, pas par moi !) pour le repas de ce soir.
    Ouvertes dans un demi-litre de gros-plant avec du thym, du laurier, un oignon. Puis décortiquées et plongées dans des tagliatelles bien cuites, arrosées d’une louche (petite) de crème fraîche, saupoudrées abondamment de curry, salées, poivrées !
    A table ! Avec le reste de la bouteille de gros-plant !
    Cordialement.

  47. Michelle D-LEROY

    @ Paul Duret
    Pour faire suite à votre commentaire sur le fil précédent concernant l’âge de la retraite.
    « On peut ne pas être d’accord avec cette opinion car cela revient à dire qu’un étudiant ne fait rien. Ce n’est pas parce qu’il n’est pas salarié qu’il est oisif.
    Autre poncif: celui qui démarre tôt aurait forcément un travail pénible. Le stress au travail me paraît au moins aussi dommageable pour l’organisme que les tâches purement physiques. »
    Pour ce qui est des étudiants, certes ils travaillent mais on ne peut qualifier leurs études de vrai travail, sauf sans doute pour les internes médecins ou les stagiaires qui sont un peu rémunérés et cotisent à la retraite dans certains cas.
    Quant aux travaux ouvriers, votre avis est discutable sachant que le stress des cadres est réel et très fréquent, nonobstant il m’a été donné, souvent même, d’aller visiter les sites logistiques ou industriels des sociétés pour lesquelles je travaillais et j’ai pu constater le travail physique qui était le leur. Avec le stress en plus, car si les métiers sont aidés par des chaînes robotisées, il leur faut suivre le rythme souvent rapide de cette même chaîne, souvent debout.
    Malgré les aménagements réguliers des postes de travail, les pauses régulières qui leur sont octroyées et la robotisation, il reste encore le bruit souvent lancinant, la chaleur ou le froid selon les secteurs d’activité et les uniformes, blouses, bottes, coiffes, contraignants. Faire cela toute une vie doit bien fatiguer quand même, sans compter le manque d’intérêt pour ces travaux avec souvent des horaires décalés ou de nuit. Ces décalages horaires, notamment de nuit, sont très éprouvants pour le corps humain.
    Ce qui est le cas aussi du personnel hospitalier.
    Un reportage récent m’a aussi conforté dans cette idée. Il s’agissait d’un site Amazon où les salariés logistiques sont constamment sous pression car ils ont un nombre obligé de commandes à réaliser par jour, fliqués en plus.
    Et en disant cela je pense aussi à mon plombier de plus de 50 ans qui récemment faisait des contorsions pour réparer une fuite sous un meuble.
    Après il est certain que tout est discutable et qu’il est bien difficile de définir la pénibilité. Un chantier mis en route sous Hollande a d’ailleurs été abandonné vu cette difficulté.
    ————————————————————–
    @ Marc GHINSBERG
    Si le licenciement est violent pour les salariés qui le subissent, dans d’autres domaines ce genre de violences n’est pas moindre… et là je pense aux banquiers qui refusent un prêt à un particulier ou à un commerçant parfois obligé de fermer boutique, ou encore, qui appliquent des agios inconsidérés à de pauvres gens qui ont des découverts parfois minimes.
    Et puis on ne peut à la fois plaindre « en même temps » ces pauvres salariés licenciés et admirer les positions très libérales et pro-mondialistes de nos dirigeants qui soutiennent et favorisent les délocalisations qu’ils jugent inéluctables.
    J’ai moi-même subi cela à plusieurs reprises, mais j’avais cette chance d’habiter en région parisienne et d’exercer un métier qui convenait à tous les secteurs d’activités. Dans mon cas, cela a même été facteur de développement de mes connaissances et de la diversité de mes tâches. Ce n’est donc pas toujours un handicap ou une violence.
    ———————————————————–
    @ Exilé
    Les Français se laissent de plus en plus faire lorsqu’ils sont l’objet d’agressions courantes, d’irrespect ou de violences verbales. Ceci est tout à fait normal car bien souvent lorsqu’ils réagissent ou se rebellent ils sont au moins menacés, parfois battus, voire agressés à coup de couteau ou de machette.
    Les journaux sont truffés de ces faits divers quotidiens… en France et dans l’Europe tout entière. Alors forcément cela décourage.
    Et juste le dire reste très café du commerce.
    Il me reste à souhaiter un très bon anniversaire à notre hôte.

  48. @ sbriglia 31 août 2019 à 12:03
    « J’appelle cela un mode de rupture des relations contractuelles qui, s’il n’est pas justifié par une cause réelle et sérieuse, peut générer des dommages-intérêts pour le salarié »
    Dommages-intérêts devenus plafonnés grâce à not’ bon roi Manu.
    Me sbriglia dites-moi : à quelles indemnités un salarié (de base, manutentionnaire chez Leclerc ou Tartampion) qui est licencié sans cause réelle et sérieuse (?) au bout de 30 ans de bons et loyaux services payés au SMIC, peut-il prétendre percevoir devant le conseil de prud’hommes depuis le plafonnement ?

  49. @ Marc GHINSBERG
    « …si vous n’êtes pas capable de comprendre que pour celui qui le subit, un licenciement est une violence et que vous ne le voyez que comme une affaire d’indemnités, c’est à désespérer… »
    J’ai subi trois licenciements économiques et c’est vrai que c’est violent.
    Le plus éprouvant pour moi a été la recherche d’un nouvel emploi et l’angoisse de ne pas trouver. Je dois dire que l’aide d’un coach a été déterminante.

  50. yves albert

    Que de commentaires tous aussi subtils les uns que les autres, que de démonstrations sur ce que nous subissons sans cesse et qu’il faut cacher sous peine d’être incriminé d’incivilité, de racisme, de xénophobie, d’entrave à l’immigration sauvage ou autorisée, d’antisémitisme, de violence quelconque, enfin de tout ce qui ne plaît pas à ceux qui nous condamnent ; c’est-à-dire la justice et la police de Macron (et de ses prédécesseurs).
    Alors que faire ? Continuer comme de coutume à se plaindre ou constater en silence que nous sommes des victimes coupables de dénoncer leurs bourreaux.
    Je pense qu’ici et maintenant, il faut accepter nos supplices et favoriser, comme les ONG et le gouvernement, l’invasion de notre pays et supporter que des quartiers, voire des villes, soient devenus des zones de non droit impénétrables sauf aux aides sociales, tout autre comportement serait condamnable car il gênerait notre président Macron dans ses entreprises de conversion de ce foyer pernicieux qui est composé de Français blancs hétéros et athées.
    En conclusion : qu’il est beau le divin enfant, jouez hautbois, résonnez musettes, vénérons tous ensemble le fils de Dieu : Macron.

  51. Lire sous la plume d’un ex-banquier du Crédit Agricole qu’un licenciement est une violence sociale, quand on sait combien de paysans ont été étranglés financièrement par des prêts et conduits au suicide, n’est pas sans saveur…
    Même face au plus bouffe-patrons de mes contradicteurs, aucun n’a jamais sorti dans sa plaidoirie une telle énormité…
    Les ex-banquiers sont comme les curés défroqués : ils ont toujours quelque chose à se faire pardonner… ce qui les conduit à se racheter une conduite en prenant le contre-pied de leurs errements passés…

  52. Claude Luçon

    @ Achille | 31 août 2019 à 08:10
    Oui, vous auriez pu aussi mentionner le hooliganisme, pur produit britannique, mais vous abordez un tout autre sujet, celui du professionnalisme qui a perverti le sport.
    Je me référais à l’amateurisme issu des écoles et universités britanniques.
    L’excès d’argent pervertit la société et pas seulement dans le sport, on le trouve dans le génie civil, les ventes d’armes… en bref : la corruption !
    Pas très fan de foot, il est toutefois frappant de voir la différence d’attitude des spectateurs dans les tribunes de stades de foot et de rugby !
    La violence est omniprésente, sous-jacente pour le premier alors que la joie prévaut chez le second. On hurle et insulte dans l’un, on chante et plaisante dans l’autre.
    Une explication est que la violence contrôlée du rugby sur le stade se transforme en décompresseur chez les fans dans les gradins. L’inverse se produit dans le cas du foot, la violence est rare sur le gazon pour le foot et par réaction se transporte dans le gradins.
    Entre le trois-quarts aile de 72 kg qui prend le plaquage d’un deuxième ligne de 120 kg en plein estomac, se relève et continue à jouer, et un ailier de foot de 65 kg qui prend un croche-pied d’un arrière, aussi de 65 kg, tombe et se tord de douleur sur le gazon, l’effet psychologique est différemment perçu par les fans sur les gradins !
    Je pense que cette différence de réactions perdurera.
    Le football américain, encore plus violent que le rugby, confirme cela, il ne provoque pas de violence dans les gradins des tribunes de stades pourtant autrement plus vastes que les nôtres !
    Ce genre de sport est un défouloir pour le pékin lambda, comme l’étaient les gladiateurs de Rome et comme c’est le cas dans les arènes de tauromachie ou les combats de boxe.
    Les spectateurs s’identifient aux hommes, ou femmes maintenant, sur le terrain et se libèrent mentalement de leur propre besoin de violence, ce que, avoué ou non, autocontrôlé ou non, nous avons tous.

  53. Considérations tristes et volontaristes sur la violence
    Et comme c’est parti avec les gens qui sont en principe supposés protéger les Français mais qui font tout le contraire, ce n’est pas près de s’arrêter :
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/agressions-a-l-arme-blanche-a-villeurbanne-un-mort-et-six-blesses-20190831
    Bien évidemment, la presse française est d’une discrétion de violette sur cette question et il faut une fois de plus se référer à la presse étrangère pour échapper à l’omerta et confirmer ce que nous pensions :
    https://www.washingtonpost.com/world/europe/france-manhunt-after-1-killed-6-injured-in-knife-attack/2019/08/31/df35ae7c-cc0d-11e9-9615-8f1a32962e04_story.html?noredirect=on
    Voilà encore un exemple d’une surcriminalité causée par des bons sentiments complètement dévoyés et qui il y a quelques années n’aurait en aucun cas pu atteindre la France.
    Au fait, l’OFPRA pourrait peut-être se montrer plus précautionneux et sélectif avec les « réfugiés » qu’il importe en France, c’est tout de même la vie des Français qui est en cause, non ?
    Ah, j’oubliais, les bons sentiments ne sont pas destinés aux Français…

  54. @ Michel Deluré
    « Il y faut pour cela persévérance dans l’éducation et l’enseignement des notions de savoir-vivre, de respect, d’altruisme, mais aussi rigueur, fermeté, dans la répression de toutes manifestations de la violence, quelles que soient les formes et la gravité que prennent celles-ci. »
    C’est beau comme l’antique.
    Mais pour l’instant et dans l’urgence, il faudrait plutôt commencer de façon prosaïque par éviter de laisser entrer n’importe qui en France.

  55. Philippe Dubois

    @ Michelle D-LEROY | 31 août 2019 à 17:40
    « Les Français se laissent de plus en plus faire lorsqu’ils sont l’objet d’agressions courantes, d’irrespect ou de violences verbales. Ceci est tout à fait normal car bien souvent lorsqu’ils réagissent ou se rebellent ils sont au moins menacés, parfois battus, voire agressés à coup de couteau ou de machette. »
    Ils risquent aussi et surtout d’être très lourdement condamnés par un juge du mur des cons si par malheur ils devaient casser un ongle à leur agresseur.
    Après la répression féroce du mouvement des Gilets jeunes, l’ajustice française s’est encore déshonorée :
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/operation-antimigrants-dans-les-alpes-des-identitaires-condamnes-a-six-mois-de-prison-20190829?fbclid=IwAR38wEdXV1OcmH-AZHn2mHRHOFtDyebXjne9OaJDYcjGvhaNVS17U1IYLVI

  56. Mary Preud'homme

    @ Robert Marchenoir | 31 août 2019 à 09:26
    cf second paragraphe
    Où Marchenoir s’indigne de constater que les policiers sont incapables d’adapter leurs coups de matraque en fonction de la mode des pantalons baissés, si prisée par la racaille pour se la jouer taulard.
    Autrement dit leur Q c’est du poulet, pas touche et honni soit qui mal y pense !
    M’est avis que Marchenoir (par calcul ou ignorance) file un mauvais coton en soutenant ce genre de dérive !

  57. Robert Marchenoir

    @ Mary Preud’homme | 31 août 2019 à 14:37
    « La police comme déjà dit connaît fort bien les statistiques ethniques mais ne les publie [pas] pour les raisons qui vous ont été expliquées. Ce qui manifestement échappe à votre jugement ou compréhension. »
    J’adore le ton de général en chef de la police que vous prenez toujours pour nous expliquer que vous avez raison (ou plutôt de caporal, mais bref).
    Ce qui échappe à votre compréhension, c’est que c’est justement cela que je reproche à la police : de capituler devant l’immense hypocrisie « anti-raciste » qui encourage et provoque les violences qui la visent.
    De ne pas avoir le courage de penser en dehors des clous, de faire preuve de créativité et de se livrer à un véritable travail syndical.
    Les syndicats policiers, comme bien d’autres, font semblant d’être irrévérencieux et oppositionnels. En réalité, ils sont lâches et conformistes. Il ne faudrait surtout pas risquer quoi que ce soit pour sa sacro-sainte carrière.
    Les policiers, nous assure-t-on, sont 50 % à voter pour le Front national. Au lieu d’assumer le fait qu’ils sont de gros fachos, ils s’évertuent à dissimuler les faits qu’ils sont pourtant les premiers à connaître : à savoir l’extraordinaire sur-représentation des immigrés et des races non blanches dans la délinquance.
    En sorte qu’ils ne sont pas les gros fachos qu’ils s’imaginent, et que vous vous évertuez à nous présenter sous un vocabulaire plus « républicain » : ce sont de pathétiques lavettes, en réalité.
    Le fait que la police se taise sur ce sujet donne carte blanche au gouvernement pour continuer sa politique d’immigration sans limites et de laxisme judiciaire effréné.
    Dans un pays normal, peuplé de gens dotés d’une colonne vertébrale, les syndicalistes policiers de tout bord politique auraient conçu depuis longtemps leur propre indicateur de criminalité ventilé par races, nationalités et religions. Ils en auraient fait la promotion régulière auprès des médias. Cet outil statistique serait devenu une référence pour le débat sur la sécurité publique et l’immigration.
    Mais il est tellement plus confortable de consentir au dogme « anti-raciste » ambiant… il suffit de ne rien faire.
    Les syndicalistes des impôts ne se gênent pas pour faire la promotion du socialisme et de la persécution fiscale depuis cinquante ans, en publiant des statistiques plus ou moins bidon sur l’ampleur de la fraude, et en militant sans cesse en faveur d’une aggravation de la taxation. Les syndicalistes de l’Inspection du travail ne se gênent pas pour faire la promotion du marxisme et de la haine des patrons. Tout cela a fort peu à voir avec la défense des conditions de travail de leurs adhérents.
    Quand ces messieurs font de l’agitation politique de gauche, personne ne vient leur reprocher de détourner leur mandat syndical en faveur d’un grossier militantisme politique. Personne ne leur reproche d’enfreindre la loi sur l’obligation de réserve.
    En revanche, lorsque j’évoque la possibilité, pour les syndicalistes policiers, de simplement collationner des faits relevant de leur mission et de les porter à l’attention du public, là, soudain, un scrupuleux juriste sort de derrière le papier peint, et nous explique qu’en fait on ne peut pas, c’est interdit (*).
    Curieusement, le respect littéral de la loi est uniquement requis lorsqu’il s’agit de défendre les dogmes politiques de la gauche.
    La mauvaise foi de votre position est manifeste, lorsqu’on constate qu’aucun syndicaliste policier ne va à la télévision, non plus, pour dire : écoutez, je ne peux pas vous donner de chiffres, je n’ai pas le droit, mais sachez que les Noirs, les Arabes, les musulmans, les gens du voyage et les immigrés issus des Balkans sont très sur-représentés dans les actes de délinquance. Par exemple.
    Pendant des décennies, la CGT nous a régalés de son propre indice de hausse de prix, censé révéler que les chiffres des « patrons » étaient sous-évalués. Et de son propre indice de chômage, censé démontrer que les statistiques gouvernementales étaient fausses.
    Et il serait interdit à des syndicats de policiers de diffuser leurs propres indices de délinquance ? Laissez-moi rire…
    ______
    (*) Avant de nous expliquer que c’est interdit, sauf pour les fonctionnaires. Vous venez d’avouer que les statistiques ethniques ne sont pas « interdites », à rebours de ce que dit le cliché de gauche. Il est juste interdit de les divulguer… Le bon peuple n’a pas à savoir ce que connaissent les gens qu’il paye pour administrer le pays.

  58. @ Philippe Dubois | 31 août 2019 à 22:12
    La justice française ?
    La justice aux ordres de Macron (et de ses prédécesseurs) condamne bêtement les patriotes comme en temps de guerre sous Hitler.
    Il ne faut plus défendre sa patrie mais la laisser mourir !
    La justice est devenue l’injustice et monsieur Bilger ne s’en est pas rendu compte. Les juges devraient être recyclés, pendant un an, en travailleurs sociaux tous les cinq ans.
    Le mandat présidentiel ne devrait pas être renouvelable, comme tous les mandats parlementaires.
    Il ne nous reste plus qu’à attendre ce que deviendront les lois lorsque ce pays sera gouverné par des musulmans, grâce à la cupide bêtise de nos gouvernants et parlementaires successifs.

  59. Michel Deluré

    @ Exilé 31/08 21:15
    Certes, il n’y a pas que de la crème, pour utiliser un langage trivial, qui soit entrée et continue d’entrer sur notre territoire. J’en suis bien d’accord avec vous et je n’ai d’ailleurs pas prétendu le contraire dans mon commentaire.
    Mais il faut aussi avoir des oeillères pour ne voir dans cette cause que la seule expliquant la violence de notre société, violence dans tous ses aspects allant de la simple incivilité, devenue chose banale, au délit le plus grave, violence qui gangrène notre quotidien.
    Les exemples ne manquent malheureusement pas qui illustrent cette situation. Que l’on porte un coup de couteau fatal à quelqu’un simplement parce qu’il a eu un comportement routier qui ne vous a pas convenu ou parce que votre sandwich ne vous a pas été servi suffisamment rapidement, cela a-t-il à voir avec l’immigration clandestine ou pas ? Et il n’est pas difficile d’allonger la liste.
    Cela, c’est la réalité, qu’elle soit belle ou non comme l’antique !

  60. Xavier NEBOUT

    Pour être psychologiquement acceptée, la loi doit être juste, c’est-à-dire étymologiquement, issue de la lumière du jour à Rome, et de Deus, de la lumière du ciel chez la plupart des autres peuples indo-européens.
    Platon nous dit ainsi que la résistance à la loi injuste est juste, et cela fait souvent l’objet de la première leçon de philosophie du droit.
    Dès lors, les lois promulguées par ce qui est compris comme une bande de pourris sont rejetées en bloc.
    Alors, je suis aussi un Gilet jaune.

  61. Robert Marchenoir

    @ Mary Preud’homme | 31 août 2019 à 22:38
    D’accord. Donc puisque « la racaille », comme vous dites, pratique le pantalon baissé, alors il est légitime pour les policiers de manier la matraque de façon à pratiquer des déchirures anales. L’indécence de la tenue appelle et légitime l’intromission d’un instrument contondant par l’autorité.
    On vous savait mère tape-dur, mais là vous nous confirmez que vous êtes carrément sadique — tant que celui qui tient l’arme est un policier.
    Petite précision : vous oubliez de dire que la mode du pantalon baissé est propre à la racaille noire.
    A part ça, concernant l’incident auquel je faisais allusion, la blessure infligée à « Théo » lors d’une arrestation, non seulement je ne suis pas certain qu’il se baladait le pantalon baissé, mais ce détail n’a aucune pertinence dans l’affaire. Un pantalon de jogging n’est pas fait pour protéger l’anus contre la pénétration d’une tige métallique projetée avec violence dans le sens de la pointe. Qu’il y ait eu une ou deux couches de tissu entre la matraque et le corps ne change rien à l’affaire.
    Et on ne peut pas, non plus, frapper involontairement d’estoc et non de taille avec une matraque. Il faut une décision délibérée.
    Le policier qui a commis cet acte a clairement commis une faute grave. En le défendant, vous vous faites le promoteur d’un État policier, dont les agents auraient carte blanche pour se livrer aux pires violences à l’encontre des citoyens.
    Il est amusant de constater que, sur ce coup, c’est moi, le « facho raciste », qui défend le délinquant noir, et vous, « l’anti-raciste » patentée, qui nous expliquez que s’il passe le reste de sa vie avec une blessure invalidante, c’est bien fait pour ses fesses.

  62. @ Michel Deluré
    « …cela a-t-il à voir avec l’immigration clandestine ou pas ? »
    Le recours banalisé au couteau pour un oui ou pour un non est effectivement lié à la question de l’immigration, qu’elle soit légale ou non, dans la mesure où cette dernière est surtout constituée de populations éprouvant souvent une véritable fascination pour cette arme, pour des raisons culturelles voire religieuses, pour pratiquer des sacrifices par exemple ou pour régler des questions d’honneur mal placé.
    Le problème est que nos apparatchiks, pour qui les hommes sont tous identiques, à leur numéro INSEE près, ignorent que des peuples éloignés dans le temps et dans l’espace ne raisonnent absolument pas comme nous sur diverses circonstances de la vie, ce qui ne peut que déboucher sur des drames.
    Ensuite, quand il arrivera à des magistrats de juger certains criminels, ils se contenteront soit de les relaxer, soit de leur infliger une peine dérisoire sous le prétexte « qu’ils n’ont pas les codes ».
    Ça commence pourtant à faire beaucoup de Français qui ont été poignardés, égorgés ou massacrés par des gens « qui n’avaient pas les codes » mais que des irresponsables ont laissé entrer en France.

  63. @ Robert Marchenoir
    Ce qui est bien avec vous, c’est qu’il n’y a jamais l’ombre d’une hésitation. Vous ne doutez jamais et de ce fait vous nous assommez de vos certitudes. Mais bon, on n’est pas obligé d’être d’accord avec vous !
    Vous êtes finalement assez pénible dans votre genre !

  64. Michel Deluré

    @ Exilé 01/09 14:13
    Dans ce cas, lisant les faits divers relatés dans mon quotidien, je dois considérer que nombre d’individus, aux racines profondément enfoncées dans notre bon terroir hexagonal, ont eux aussi avec le temps perdu les codes !
    Il doit en être ainsi par exemple de ce jeune de bonne famille, génétiquement de pure race blanche française, et qui, ne supportant pas l’observation d’un automobiliste lui reprochant une infraction au code de la route, s’est permis, bien que fautif, de corriger sévèrement ce dernier.
    Comme quoi je n’ai pas totalement tort lorsque j’affirme qu’un profond travail d’éducation est à nouveau nécessaire.

  65. Mary Preud'homme

    @ Robert Marchenoir
    Ni le temps ni encore moins le goût de répondre à vos obsessions et lourds fantasmes sexuels, autrement dit votre « noiritude ». Il y a des sites dédiés pour cela. Mais aussi des analystes (avec un seul n… quoique…).
    Commencez donc par expurger toute la boue qui est en vous, la maltraitance où vous vous vautrez sans vergogne et dont vous vous complaisez à éclabousser à pleins jets le plus clair, le plus limpide, le plus propre, le plus authentique.

  66. Certains ont pu dire que la profession de président de la République était la seule qui puisse s’exercer comme un chef d’orchestre qui n’aurait aucun diplôme, aucune notion de solfège, qui ne connaîtrait rien à la musique, ne saurait jouer d’aucun instrument et s’indignerait que l’on pût jouer un nocturne en plein jour…
    C’est très exagéré. Celui que j’appelle « le bruiteur du 55 Saint-Honoré » censé être le chef d’orchestre de la France est en réalité un obscur exécutant, le plus modeste musicien de l’ensemble symphonique : le trianguliste (comme on dirait le castagnetteur ou le gros-caissier). Une vieille plaisanterie consiste à dire que c’est le mieux payé de tous les musiciens vu le peu de notes qu’il joue par rapport au premier violon…
    D’aucuns lui ont prêté des velléités de compositeur. On lui attribuerait un chef-d’œuvre insoupçonné, une sonate pour deux triangles (l’un en fer forgé à pointe d’ironie, l’autre en argent phonétique !). Pour le titre de cette pièce, il hésite entre LE LABYRINTHE DES METASTASES ou HUREE ET THRANSIT. Il y a fort à parier que cela n’attirera pas les foules au Stade de France ni même une demi-colonne dans l’Immonde.
    Pour pallier cette injustice, à Sciences Po, oui camarades, on vient d’ouvrir pour 2020 un séminaire consacré, tenez-vous bien, à « l’ascension personnelle et politique d’Emmanuel Macron, théorème intriguant (sic) et insuffisamment exploré ». Sous le haut patronage de Brice Couturier (« Macron, un président philosophe ») et d’Eric Fottorino (« Macron par Macron »).
    Comme j’ai l’honneur de vous le dire. Rien à voir avec une vulgaire manœuvre à prétention électorale. Propagandastaffel pas morte, mais Joseph Goebbels n’était qu’un petit maître.
    Où est la violence dans tout ça ?

  67. @ Michel Deluré 01 septembre 2019 16:14
    « Ce jeune homme de bonne famille, génétiquement de pure race blanche française.. »
    Ouais !
    « Il y a aussi des poissons volants, mais qui ne constituent pas la majorité du genre… »
    pcc Michel Audiard

  68. …et qui, ne supportant pas l’observation d’un automobiliste lui reprochant une infraction au code de la route, s’est permis, bien que fautif, de corriger sévèrement ce dernier.
    Vous avez raison en partie sur ce point particulier, il est exact que trop souvent des gens « bien sous tous rapports » dans la vie courante semblent changer de personnalité dès qu’ils touchent un volant.
    Mais il ne s’agit là que de comportements individuels.
    En revanche, quand, outre le conducteur, ce sont aussi ses passagers qui par exemple passent à tabac un automobiliste qui ne roulait pas assez vite selon eux, ou qui respectait les limitations de vitesse, ou qui s’est arrêté à un feu rouge etc., ou bien qui « rigolent » après que leur voiture ayant foncé sur un piéton traversant sur un passage clouté l’ait obligé à faire un bond en arrière, c’est tout de même qu’il y a un problème quelque part.
    Notons au passage la généralisation d’agressions de personnes isolées par des individus réunis en bande, s’acharnant sur leur victime au point de la laisser pour morte.
    En amont de cette violence, il existe surtout une haine.
    Mais il ne faut surtout pas le reconnaître.

  69. Robert Marchenoir

    @ Mary Preud’homme | 01 septembre 2019 à 17:18
    « Vos obsessions et lourds fantasmes sexuels… »
    Mes obsessions sexuelles ? Parce que j’affirme qu’un policier qui commet des brutalités conduisant un jeune homme à souffrir d’incontinence rectale jusqu’à la fin de ses jours doit être fustigé et puni ? Alors que vous vous employez à défendre ce sadique qui n’a rien à faire dans la police ? C’est vous, l’obsédée sexuelle !
    « Commencez donc par expurger toute la boue qui est en vous, la maltraitance où vous vous vautrez sans vergogne et dont vous vous complaisez à éclabousser à pleins jets le plus clair, le plus limpide, le plus propre, le plus authentique. »
    Houlàlàlà… un seul Aliocha ne nous suffisait pas, voilà que nous en avons un second. Le plus clair, le plus limpide, le plus propre et le plus authentique, c’est vous, ça, je suppose ? C’est Sainte Preud’homme qui transforme une banale discussion politique en fatwa religieuse, où elle se donne le beau rôle, bien entendu. Histoire de bien détourner la conversation et de faire oublier de quoi il était question.
    Eternelle bassesse du procédé qui consiste à répondre à une analyse politique par des attaques personnelles mettant en cause le caractère de son auteur.
    Il est intéressant d’avoir des désaxés tels que vous sur ce blog. En poussant leur rhétorique à l’extrême, ils nous aident à comprendre comment fonctionne l’imposture gauchiste.
    Oui, je sais que vous votez à droite. Ça ne change rien. Comme le dit Jean-Gilles Malliarakis, en présentant sa réédition de La Sociologie du communisme par Jules Monnerot :
    « Les Français croient que le communisme c’est fini parce que l’URSS s’est effondrée et que le parti communiste français n’a plus que quelques députés. »
    « La vérité serait plutôt que, chez nous, en ce début de XXIe siècle, l’idéologie marxiste a gagné la partie. »
    « Aucun gouvernement en France ne l’a jamais combattue. »
    « Tous, depuis la Libération, ont laissé les communistes investir les rouages essentiels du pays, en particulier l’Enseignement et l’Information. »
    « Le résultat en est une marxisation généralisée des esprits, génératrice d’une pensée unique, qui nous conduit progressivement, à l’ombre d’un État-Providence qui s’essouffle, vers un totalitarisme masqué. »

    Dans La Sociologie du communisme, Jules Monnerot expliquait, en 1949, que le communisme était l’islam du XXe siècle. En 2019, les esprits les plus lucides expliquent que l’islam est le communisme du XXIe siècle.
    Et Alain Finkielkraut fait la soudure, en expliquant que « l’anti-racisme » est le communisme du XXIe siècle. « Anti-racisme » dont vous vous faites ici la championne, tout en faisant preuve d’un ahurissant racisme : Théo Luhaka est noir, il n’est pas blanc-bleu au regard de la loi de par son passé, par conséquent il mérite bien de se faire déchirer l’anus à coups de matraque par la police.
    Police über alles, et votre politiquement correct à géométrie variable se vautre dans ses contradictions : tantôt ce sont les Noirs qui ne sauraient mal faire et qu’il est interdit de critiquer, tantôt c’est la police qu’il convient de soutenir quoi qu’il arrive parce que la police, c’est bien.
    On voit bien d’où vient votre délire. On comprend bien que c’est vous qui avez besoin d’un « analyste avec un n » — mais sans surprise, à vous entendre, ce sont les autres qui sont fous, pas vous.
    Néanmoins, votre déséquilibre extrême aide à comprendre le déséquilibre plus modéré de la gauche dans son ensemble. Comme celui de la droite de gauche. Ainsi que le souligne Jules Monnerot, l’idéologie, qui règne en maître aujourd’hui, ce sont « des idées qui s’imposent en dépit de la faiblesse de leurs points d’appui intellectuels et en raison de la force de leurs points d’appui affectifs. L’idéologie est une pensée chargée d’affectivité où chacun de ces deux éléments corrompt l’autre. »
    Quant à « l’anti-racisme », c’est une « supercherie de masse ». « Si l’on s’en tient à une description formelle de comportements, il n’y a aucune différence entre racisme et anti-racisme ».
    L’objectif de cette supercherie « est de nous conduire au résultat toujours cherché en matière de terrorisme intellectuel : mettre en face d’une catégorie de suspects, de coupables présumés qui peuvent s’appeler légion, une catégorie accusatrice : les ‘anti-racistes’ qui décréteront de ‘racisme’ tous ceux à qui ils en ont. »
    « Derrière l’emploi de termes comme ‘raciste’ et ‘anti-raciste’ « , poursuit Monnerot (notez les guillemets), « nous ne trouvons pas une doctrine susceptible d’être réfutée. Il s’agit d’une pure logomachie, jusqu’ici d’une surprenante efficacité, bref d’une réussite dans une de ces opérations de guerre sémantique qui caractérisent notre époque. Le but de cette opération de diversion est d’interdire d’examiner avec le sang-froid nécessaire le type d’invasion que subit la France sous le nom d’immigration […]. Le but de cette grosse diversion, l’opération ‘anti-racisme’, est de faire en sorte que la situation ne soit pas examinée. »
    Ah ! petit détail : Jules Monnerot (1908-1995) était noir. C’était un métis martiniquais. Après avoir eu des sympathies pour le communisme (son père a fondé le parti communiste martiniquais), il a présidé le conseil scientifique du Front national.
    Sans surprise, vous (et le reste de l’opinion) nous baratinez avec Aimé Césaire ou Léopold Sédar Senghor, soit des intellectuels noirs communistes, mais Jules Monnerot a été blackboulé très tôt dans sa carrière. A l’université, où il a eu le plus grand mal pour trouver un directeur de thèse. Raymond Aron, qui fut le seul à accepter, lui prédit : « Ils ne vous prendront jamais ». Dans l’édition, où il n’a trouvé personne pour le publier de 1951 jusqu’au départ de De Gaulle du pouvoir ; puis à nouveau sous les socialistes. Et bien sûr dans les médias.
    On voit bien que l’idéologie « anti-raciste », simple avatar du communisme, prétend défendre les intérêts des « races opprimées », mais s’en sert exclusivement comme masse de manœuvre politique. Les Noirs anti-communistes, libéraux, conservateurs, sont impitoyablement supprimés de l’espace public. Ils ne sont pas tués, mais c’est tout comme. L’effacement dont ils sont victimes, la censure qui ne dit pas son nom suffit à les condamner à l’inexistence.

  70. Michel Deluré

    @ boureau 01/09 20:21
    J’entends bien que la violence a de nombreuses origines et ne le conteste nullement mais je constate aussi que nombreux sont ceux qui ont apparemment des problèmes de vision, ne voyant la population de « poissons volants » qu’en beaucoup plus petit nombre qu’elle n’est en réalité !
    Or celle-ci, jusqu’à preuve du contraire, ne fait toujours pas partie des espèces en voie de disparition.
    Tout comme celle d’ailleurs des enfants de choeur qu’il ne faut pas tous prendre pour des canards sauvages.

  71. @ Michel Deluré 02/09/2019 16:47
    « J’entends bien que la violence a de nombreuses origines.. »
    Vous entendez bien certes, mais apparemment vous ne voyez pas…
    Cordialement.

  72. Patrice Charoulet

    VIOLENCE ET CIVILISATION
    Je tombe ce matin sur ces mots d’une philosophe française contemporaine :
    « Norbert Elias (1897-1990). Dans ses deux oeuvres les plus connues – La Civilisation des mœurs (1973) et La Dynamique de l’Occident –, Norbert Elias montre que la tendance générale de tout processus de civilisation est le refoulement et la sublimation de la violence. »
    Cela me semble juste et important à souligner. Reste pour le lecteur à bien cerner le sens des mots « refoulement » et « sublimation ».

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