Comment je n’ai pas questionné Marine Le Pen…

Dans le cadre de mes entretiens vidéo « Philippe Bilger les soumet à la question », je devais avoir Marine Le Pen comme invitée le 30 octobre à 11 heures. Cela ne se fera pas et il ne me paraît pas inutile d’expliquer pourquoi.

Au sortir d’un débat chez Jean-Marc Morandini, je fais part à Sébastien Chenu de mon désir d’interroger la présidente du RN en lui indiquant qu’à plusieurs reprises, mais sans succès, j’avais déjà proposé un tel dialogue. J’ajoute également que lorsque je m’abandonne à une pure curiosité et à la volupté de l’effacement pour laisser toute la place à l’autre, cela n’a rien à voir avec celui qui engagé ailleurs profite de sa liberté d’expression. Sébastien Chenu en prend acte et me promet de reprendre contact avec moi dès qu’une décision aura été prise.

Il tient parole et m’annonce que Marine Le Pen accepte le principe d’un entretien et dans le même mouvement, sans que j’y voie tout de suite malice, elle me convie à participer à une matinée à l’Assemblée nationale au sujet de laquelle j’ai peu d’informations : la date – 17 novembre -, le sujet, quelque chose comme « De la délinquance à l’ensauvagement » et un seul nom de participant dont d’ailleurs je ne raffole pas.

Parce que le thème m’intéresse et qu’immédiatement je me sens en mesure de développer mon point de vue sans que de mauvais esprits m’affilient au RN – de manière regrettable, au fil des années j’ai été contraint de montrer patte blanche en affichant mon opposition nette de citoyen sans être en désaccord forcément avec ce qui relève de la sécurité et de la Justice et qui est si proche des positions vigoureuses des LR -, je donne un accord de principe.

Quelques jours plus tard, après une réflexion approfondie, j’explique longuement à Sébastien Chenu par SMS les raisons qui me conduisent à décliner ma participation au colloque. La première tient à une crainte qu’on estime celle-ci comme le tribut que j’aurais eu à payer pour pouvoir questionner Marine Le Pen le 30 octobre. La seconde se rapporte à la certitude que ma participation au colloque rendrait caducs, biaisés et frappés de suspicion et de partialité tous mes propos ou écrits sur le RN.

Un message téléphonique de Sébastien Chenu me communique la surprise de celui-ci et la possibilité que Marine Le Pen dans ces conditions ne se rende pas à mon invitation du 30 octobre. Car le colloque aurait été organisé pour moi et autour de moi : je ne suis pas dupe de cette importance qu’on me prête pour les besoins de la cause !

Sébastien_Chenu

Je comprends alors que ce dont il n’avait jamais été question et qu’honnêtement j’avais évoqué se réalise : la politique du donnant-donnant. L’entretien mais s’il y a le colloque !

Je réponds que mon seul souci est de savoir si Marine Le Pen sera présente ou non le 30 octobre.

Sébastien Chenu – parfait messager – ne traîne pas et m’annonce le refus de Marine Le Pen qui juge « cavalier » mon désistement pour le colloque et par rétorsion décide de me priver de sa présence le 30 octobre.

Je réplique que ce qui est « cavalier » est plutôt son abandon à elle. En proclamant ostensiblement qu’avec elle on n’a rien sans rien !

Heureusement que tous ceux qui m’ont fait l’honneur d’accepter d’être questionnés par moi n’ont jamais eu le culte vulgaire d’une telle réciprocité. Une attitude très navrante.

Le RN est-il si peu sûr de sa dédiabolisation qu’il soit incapable de séparer l’utilité d’un dialogue approfondi et courtois avec sa présidente d’une « récupération » partisane ?

Ces péripéties ont eu pour heureuse conséquence de ne pas me faire regretter l’annulation du 30 octobre.

J’en pâtirai moins qu’elle.

Elle aurait eu, pour la première fois, sans aucune vanité de ma part, l’opportunité d’un entretien où elle n’aurait jamais été interrompue dans ses réponses et où ma seule motivation, sans éprouver le besoin médiatiquement cultivé de montrer animosité et antipathie de principe, aurait été de mieux la faire connaître politiquement et humainement. Paradoxalement, la partialité qu’elle subit réduit le champ et l’intelligence des questions. Elle aurait pu profiter d’une autre climat. Elle ne l’a pas voulu.

Tant pis.

C’est dérisoire mais cela en dit long sur le RN.

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  1. Xavier NEBOUT

    Inviter une personne politique tout en affichant une « opposition nette de citoyen » à son action est une démarche conduisant naturellement à des difficultés.
    Parce que le coup du « citoyen », il a un air de famille avec l’autre qui nous serine avec le péril brun.
    Plus intéressante est l’inexorable envolée de Marion dans le désir des électeurs de droite de la voir revenir dans le champ politique (Brunetmétrie à 13 h sur RMC).

  2. Vous déclinez une invitation et vous êtes courroucé qu’en conséquence on ne vienne pas à la vôtre.
    Vous avez toujours raison et votre attachement à Macron fait que l’on doute de votre bonne foi.
    Le RN ex-FN n’aura jamais le pouvoir et ne le veut pas, il y a trop de gangrène dans les corps et l’esprit de nos institutions pour que ce parti, qui a fait trop parler de lui avec haine, continue à servir de bouc émissaire aux autres partis.
    Sans le RN pas d’extrême gauche, sans le RN pas de LREM. Et puis que faire dire à Marine Le Pen ? Qu’elle veut la fermeture des frontières et le retour des illégaux chez eux ? Tout le monde le sait et seuls les ennemis de la nation ne veulent pas en entendre parler.
    Je ne vote plus et si je devais le faire ce ne serait pas pour le RN.

  3. La pratique du donnant-donnant ? ou autre chose ?
    Philippe Bilger a décrit avec une parfaite honnêteté les tenants de cette fâcherie. On peut imaginer une autre conclusion que la sienne.
    Marine Le Pen a sans doute hérité un peu du code des bonnes manières des paras de la Légion qui veut que, lorsqu’un interlocuteur manque à une promesse – en suggérant que, réflexion faite, vous-même sentez trop le hareng – eh bien, vous décidez que vos chemins ne se croiseront pas.
    Tout au moins, un certain temps.

  4. Toute perte est une libération : on ne regrettera que vos questions, lesquelles nous auraient changé des Ruth et autres Judith… les réponses sont trop connues.
    PS : J’attends, le sourire en coin, le commentaire qui ne va pas tarder de notre banquier moralisateur préféré…

  5. Patrice Charoulet

    En bibliothèque publique, je parcours, gratuitement, « Le Figaro », « Le Fig Mag », « Le Monde » et divers hebdomadaires.
    Dans « Le Canard enchaîné », je tombe sur un dessin humoristique.
    En haut du dessin :
    Le négationniste Robert Faurisson est mort.
    Le dessin représente une tombe, avec l’unique inscription suivante :
    Ci-gît : Personne.

  6. On ne peut que vous applaudir car ce qui n’est qu’un incident, révèle de grandes choses et notamment la dénaturation de l’esprit d’ouverture que devraient avoir les politiques.
    En outre, cela indique le peu de solidité des thèses du RN. J’ai longtemps eu une certaine tendresse pour Jean-Marie, grande gueule et assumant ses prises de position, puis, d’autres choses encore. La vieillesse ne l’a pas arrangé, et je suis triste de constater que chez cette descendante, fille de Pierrette si je ne m’abuse, l’infusion n’a pas décanté.
    Ce chantage est d’autant plus répréhensible que vous figurez parmi les personnalités qu’on invite volontiers parce qu’elles sont éloignées de l’arène et que leur engagement intellectuel est sans ombre.
    Qu’auriez-vous fait dans cette galère ?
    Bravo donc et merci.

  7. Personne ne peut vous « affilier au RN ». Ce serait une insulte.
    Quel dommage, cela aurait pu être un beau rendez-vous.
    « Sans interruption », comme vous dites, contrairement à Martichoux de RTL, dont on n’aperçoit que les bras pour interrompre, ou multiplier les croche-pieds, lorsqu’un invité s’y risque.
    Un entretien avec vous aurait permis à MLP de s’exprimer pleinement, sans le filtre du politiquement correct. Un espace de liberté. Comme ce blog.
    On peut sans doute expliquer le renoncement de MLP par le syndrome de « forteresse assiégée » qui la conduit à se défier de tout le monde. Dommage.

  8. Bonjour,
    Eh oui, Philippe Bilger, en politique rien n’est jamais gratuit. C’est du donnant-donnant. C’est « passez-moi la rhubarbe, je vous passerai le séné ».
    Heureusement vous avez vu venir le coup fourré et réagi juste à temps. Sinon des esprits malintentionnés n’auraient pas manqué de vous accuser d’avoir rejoint le camp du RN, et je ne vous dis pas les commentaires incendiaires dont vous auriez été gratifié sur Twitter !
    Je pense même que vous auriez eu les premières pages de Causeur et de Paris Match, peut-être même de L’Express, qui raffolent de ce genre de petit « dîner de cons » et ne manquent jamais de les disséquer, les interpréter et même à en rajouter une couche personnelle afin de rendre l’histoire plus croustillante à leurs lecteurs.
    D’un autre côté il eut été intéressant d’écouter, dans le cadre apaisé que vous offrez à vos invités, une MLP détendue et non pas sur la défensive comme lorsqu’elle se trouve face à un J-J Bourdin, un J-M Aphatie ou une Léa Salamé. Dommage !
    Ceci étant vous pouvez toujours inviter sa nièce Marion. Je pense que les fidèles de votre blog en seraient ravis. D’autant que tout semble indiquer que l’avenir du RN c’est elle. Ainsi vous auriez même un coup d’avance sur tous les autres.

  9. Marc GHINSBERG

    Du dérisoire à l’important.
    Votre mésaventure avec Marine Le Pen n’est pas dérisoire car elle révèle au-delà de l’anecdote un comportement qui consiste à essayer de tirer partie de toute situation et à instrumentaliser ceux dont elle pense avoir intérêt à le faire. C’est un aspect important de sa personnalité, cela ne contribuera pas à la rendre plus sympathique. Philippot s’était montré moins sot et Collard plus roublard.
    L’interview de Marine est tombé à l’eau, essayez avec Marion si ce n’est déjà fait. Cela fera plaisir à certains fidèles de votre blog qui sont au bord de l’épectase rien qu’à l’évocation de son nom. Mais je doute qu’elle accepte, pas pour les mêmes raisons que sa tante. En fait, je ne l’imagine pas capable de tenir un entretien de cinquante minutes sans avoir pu au préalable préparer ses réponses. Et comme je la crois suffisamment intelligente pour connaître ses limites, je pense qu’il y a peu de chances pour que vous puissiez la soumettre à la question.
    Je n’ose vous suggérer Mélenchon qui tient les magistrats, fussent-ils honoraires, dans la même estime que les journalistes et les banquiers…

  10. Vous êtes un hypocrite M. Bilger.
    Vous n’aviez pas envie de cet entretien et vous rejetez une fois de plus vos propres inconsistances et inconstances sur autrui comme vous le faites depuis des décennies à propos de vos supports politiques successifs.
    Cette fois c’est sur le RN et MLP, ça ne coûte rien, c’est facile et ça fait bien dans les dîners mondains parisiens du vendredi soir.
    M.Bilger, VOUS avez accepté de participer à cette « matinée » à l’AN et VOUS avez changé d’avis ! Pas parce que vous pensiez être instrumentalisé par le RN mais parce que comme vous le dites juste avant : « de manière regrettable, au fil des années j’ai été contraint de montrer patte blanche en affichant mon opposition nette de citoyen sans être en désaccord forcément avec ce qui relève de la sécurité et de la Justice et qui est si proche des positions vigoureuses des LR ».
    Hahaha ! C’est énorme !
    D’abord, il est assez ridicule de dire que le RN est sur les questions de sécurité et de justice « si proche des positions vigoureuses des LR ».
    Vous vous moquez du monde ?! Qui est proche de qui ?… On croit rêver !
    Vous voulez bien rappeler à tout le monde ce que vos « amis » de chez LR (RPR) ont fait pour la justice et la sécurité toutes les fois qu’ils ont été au pouvoir, pour voir ?… Mais passons.
    Ensuite, vous dites donc que vous êtes au fond d’accord avec le RN sur ces questions mais vous ne voulez pas être vu en compagnie de MLP.
    Et c’est là qu’est le coeur de la question.
    Dans cette phrase vous expliquez sans le vouloir la vraie raison pour laquelle vous avez changé d’avis. Vous avez changé d’avis parce que vous aviez peur que la médiacratie officielle vous placarde pour suspicion de connivence avec le RN et donc de « propager des idées nauséabondes » et que vous soyez tricard sur CNews ou ailleurs.
    Au fond c’est votre petite gamelle médiatique que vous avez défendu en changeant d’avis. Votre ego vous l’ordonnait.
    Donc, à partir du moment où vous changez d’avis sur votre présence à cette matinée parce que vous ne voulez pas vous salir avec MLP, pourquoi devrait-elle accepter votre invitation alors que vous l’insultez ?
    Vous pouvez raconter tout ce que vous voulez, la vérité est là et vous savez pourquoi ?
    Parce que vous éprouvez le besoin de l’exposer sur la place publique.
    Au fond, vous parlez de choses qui n’auront jamais lieu donc dont il n’y avait rien à dire publiquement.
    Pourquoi le faites-vous ?
    Simplement pour montrer à la « bien-pensance médiatique » actuelle que vous aussi vous êtes dans « le camp du bien » et donc qu’ils peuvent continuer à vous inviter.
    La manoeuvre peut passer pour crédible pour des cerveaux limités mais quand on en a un à peu près en état de marche, elle est grossière.
    Elle est au fond assez pitoyable et c’est décevant de votre part.

  11. Il y a ce qui est gratuit, ce qui ne l’est pas. Le payant n’est pas laid, la gratuit est beau.
    Le problème est quand les gens proposent une chose et en servent une autre.
    Une autre question est celle de l’implicite, qui n’est pas toujours le même pour tout le monde.

  12. Nous sommes nombreux à trouver dommage que Marine Le Pen n’ait pas voulu s’exprimer, je devrais dire s’exposer.
    Je n’ai pas suivi beaucoup de vos entretiens, mais dans ceux que j’ai suivis, votre façon de ne pas intervenir finit par pousser tranquillement vos invités à des confidences.
    Il n’y a pas de canapé freudien et le résultat en est meilleur.
    Peut-être Marine qui a souffert de ce fameux débat raté et qui souffre encore a-t-elle eu peur de se découvrir dans une certaine intimité.
    Pour une responsable de son niveau, c’est un danger certain.
    Pour rester dans le registre du FN, il y a le Menhir, Jean-Marie Le Pen, le grand Satan des bien-pensants, qui derrière une posture de provocation perpétuelle qui a fait son succès politique, cache une grande culture historique, probablement l’un des hommes politiques les plus cultivés en histoire.
    Ce serait intéressant d’avoir ses confidences sur sa vision historique de la France et sur l’avenir qui se profile.
    Un avenir très intrigant et dont on ne peut prévoir avec certitude ce qu’il sera.
    Le télescopage d’une économie mondialisée dans une société libertaire avec une immigration musulmane dont les valeurs sont opposées aux pays d’accueil conduit à un avenir imprévisible.
    Mais évidemment, déjà inviter Marine représente un danger pour votre réputation, alors le vieux Menhir !
    Ou alors inviter la jeunesse de Marion Maréchal, qui peut faire souffler un vent de fraîcheur, c’est ce qu’on dit toujours quand on attend la parole et les gestes des jeunes.
    Elle devance Wauquiez dans les sondages, ce en quoi elle n’a aucun mérite. Elle n’a rien fait, sinon une ou deux interventions à l’Assemblée, ce qui est un grand avantage, dont elle a l’intelligence de ne pas profiter.
    Ce serait intéressant de savoir ce que cache le silence de Marion, silence d’une prudence qui prouve une maturité certaine.
    Et là le danger pour votre réputation serait moindre.

  13. Je ne suis pas certaine qu’un entretien avec MLP eût été une bonne chose, surtout en période pré-électorale. Il aurait fallu recevoir également les chefs des autres partis importants, pour ne pas être accusé de militer pour le RN. À mon avis, tout est bien qui finit bien.
    Je n’imagine pas une battante comme MLP se départir de sa stratégie électorale le temps d’un entretien, elle ne peut pas faire autrement qu’être en campagne, ce qui oriente tout son discours. Pas de regrets, donc. Cette déconvenue est peut-être au fond ce que les Anglais appellent une bénédiction déguisée.

  14. Cher Philippe,
    Un silence sur une partition, c’est parfois le sommet de l’éloquence.
    Ce qui nous intéresserait, c’est de connaître vos propositions pour régler ces problèmes de bandes d’ados qui nous dit-on utilisent la violence comme mode d’expression.
    Est-ce que l’on doit se contenter d’une cartographie, d’attendre un nombre record de mort de mineurs pour se décider à faire quelque chose ?
    Le responsable de ces situations serait le Net disent les experts.
    Et de qui se moque-t-on ?
    Soit, les enseignants expriment leur désarroi, mais quelle profession ne se trouve pas confrontée aux mêmes difficultés ?
    Une femme médecin a témoigné ce jour sur un journal télévisé d’une agression par un jeune homme qui lui a frappé le visage d’un coup de poing et auquel les juges ont donné quatre mois de prison avec sursis.
    Les Etats-Unis s’inquiètent de 70 000 morts annuels liés à l’usage de drogue et il semblerait que nos politiques se prononcent en faveur d’une facilitation des usages dits festifs.
    Si maintenant faire la fête, c’est faire la fête à l’autre, c’est que tout le monde a perdu la tête.
    Alors dansons avec les braqueurs, valsons avec les polissons et acceptons de dormir sur nos paillassons en attendant que les propositions fleurissent.
    françoise et karell Semtob

  15. Michel Deluré

    Ne nourrissez point de regrets, Philippe Bilger, pour ce rendez-vous manqué. Quant à nous, je ne pense pas que nous perdions grand-chose.
    Comme un certain humoriste, se mettant dans la peau de l’inénarrable Georges Marchais interviewé par Jean-Pierre Elkabbach, l’affirmait à l’époque, vous seriez arrivé avec VOS questions et MLP, elle, serait arrivée avec SES réponses que nous connaissons déjà !

  16. Prudence oblige. Ne serait-ce pas plutôt la peur de dire ce qu’il ne faut pas avant les européennes ? Une réponse inadéquate avant consultation des soldats RN pourrait une fois de plus la faire chavirer. M. Bilger, comme on dit, une de perdue dix de retrouvées. Invitez alors Chenu, son porte-parole ou Marion Maréchal ou une autre personne de votre choix de chez RN et vous verrez que Marine vous rappellera et ce sera sans conditions du donnant-donnant. Elle perd une occasion en or. Tant pis pour MLP.
    https://www.lopinion.fr/video/lopinion/sebastien-chenu-rn-emmanuel-macron-destabilise-quotidiennement-164162

  17. C’est à vous lire (« la vraie raison », « médiacratie officielle », « cerveaux limités », etc.), Wil, qu’on mesure à quel point le RN est, toujours et encore, la même bande d’amateurs capricieux, laissant au pouvoir les incompétents traditionnels parce que, derrière le discours, il n’y a rien d’autre que des préoccupations de cour et d’ego.
    La réalité, c’est que le FN est tout aussi responsable de ses défaites électorales que ses opposants sont responsables de la présence du FN aux élections. La France n’a pas fini de se taper des « plans Borloo » et autres blagues, d’avoir des présidents dotés de leur milice politique privée tabassant des gens dans la rue et donnant des leçons de démocratie, quand l’opposition même la plus primitive se résume à une bande de petits querelleurs simplets, s’exprimant avec un vocable n’ayant de sens que pour les initiés et significatif des monomanies du groupe.

  18. Xavier NEBOUT

    A la lecture de la charge de Wil, il convenait de relire votre billet.
    Effectivement, un accord de principe vaut un engagement toutes choses étant égales par ailleurs, et y manquer valait à Rome de tomber sous l’esclavage de celui envers lequel on s’était engagé, puisque sans honneur.
    Vos raisons étaient bonnes dans la mesure où votre présence à ce colloque suivi de peu par l’entretien avec MLP vous aurait immédiatement reclassé en « traître congénital » par toute la pègre médiatique qui n’attend que cela pour vous évacuer, mais il fallait y penser avant et la réaction de MLP était bien légitime.
    Par ailleurs, vous avez peut-être manqué l’occasion de faire connaissance avec le monde un peu particulier du FN, et de nous en rendre compte.
    Pour l’immense majorité, de braves gens aux idéologies certes un peu hétéroclites mais sincères, et beaucoup plus recommandables que ceux des autres partis ou là, c’est franchement du donnant-donnant – je milite, et ma fille a eu une place à la mairie ; je milite et je suis directeur d’une association, etc. etc.
    En somme le FN-RN, c’est une grande famille alors que les autres partis sont des bandes.
    Dommage, bien dommage.

  19. « C’est dérisoire mais cela en dit long sur le RN »
    Hélas, hélas.
    Elle n’en rate pas une et ses « conseillers » avec.

  20. Beaucoup (trop ?) de circonvolutions explicatives pour un rendez-vous raté, cher P. Bilger !
    Il me semble pourtant que les pudeurs de chaisière ne sont plus de mise !
    Dommage ! A suivre…
    Cordialement.

  21. Xavier NEBOUT

    @ Marcel P
    Des amateurs, certes, au sens propre du terme, et donc pour la plupart qui ne votent pas FN parce qu’ils auront plus à la fin du mois ou pour un gain quelconque. Enfin, le FN a une particularité très très exceptionnelle, c’est celle d’avoir été créé par un homme d’honneur, et maintenant dirigé par une femme honnête même si parfois elle tombe dans le populisme.
    Chez les autres, honneur et honnêteté sont des gros mots…
    Il y a cependant pour ma part une barrière que je ne franchirai jamais, c’est la complicité avec desdits « chasseurs » et « aficionados », et c’est pourquoi je n’ai jamais adhéré au FN.

  22. C’est sûr qu’avec Olivier Besancenot, il n’y avait aucun risque d’être obligé d’être présent en contrepartie en tête d’affiche au congrès d’Action Ouvrière ou de Lutte Directe, sur fond de poings levés ou de mur des c… de capitalistes et de bourgeois à abattre au soir de la révolution…
    Ou le lendemain dans le petit matin blême, cela ne change pas grand-chose.

  23. Pas de souci ! comme disent les jeunes. Nous ne sommes pas privés d’un débat avec la fille de Jean-Marie Le Pen. D’ailleurs qu’est-ce qu’un débat avec Marine ? En réalité, il n’y a pas d’échanges. Elle parle sans cesse, elle débite des arguments éculés qu’elle développe sur tous les tréteaux.
    Je préfère en rester au souvenir du débat avec Macron. Elle pensait lui tenir la dragée haute, mais elle s’est ramassée lamentablement en étalant son incompétence crasse.
    Sûr qu’elle est plus à l’aise en nationalisme exacerbé qu’en économie. Et encore, sous réserve qu’elle n’ait pas de contradicteur. Alors on pouvait tout craindre en présence d’un interviewer bienveillant qui se place délibérément en position d’effacement. Un boulevard pour elle…

  24. Rendez-vous manqué, certes ; mais, qui sait, dans d’autres circonstances ce sera peut-être elle qui vous sollicitera pour sa propre image ?

  25. Vous écrivez « Parce que le thème m’intéresse… je donne un accord de principe ». C’est clair et net. Ensuite vous vous êtes dédit, c’est-à-dire que vous vous êtes fait avoir. Ce n’est pas plus compliqué que cela et toutes les exégèses n’y peuvent rien changer. Cordialement.

  26. Violences cachées à l’école.
    Pas moins de trois ministres – et non des moindres – pour accoucher d’une souris à l’issue d’une réunion dont le seul fait dominant à retenir était de la com’. Une fois de plus !
    Une grande déception : Blanquer – que j’ai soutenu dès le premier jour – se « macronise » de plus en plus.
    Le second souffle ne passera pas par lui, cher P. Bilger.
    Cordialement.

  27. Claude Luçon

    A mon avis Marine Le Pen n’est pas venue à cet entretien parce que son conseiller lui a expliqué que si Philippe Bilger est, lui, très civilisé les commentateurs de son blog le sont moins et lui a dit : « Ils vont te découper en tranches comme une andouille de Guémené ». Comme ils sont nombreux et presque tous Républicains tu seras encore plus embarrassée qu’après ta confrontation avec Macron, souviens-toi des commentaires des médias alors.
    Il y a une armée de tireurs d’élite verbaux chez Philippe Bilger, ne leur donne pas une chance pareille !
    C’est de la faute à Elusen, Zonzon, Giuseppe, Exilé, boureau, Achille, Robert Marchenoir, Savonarole… même breizmabro !

  28. Michelle D-LEROY

    Certes il est regrettable que Marine Le Pen n’ait pas tenu parole, mais elle a réagi en parfaite politique « donnant-donnant ». Soit encore par peur de se faire piéger par des questions/réponses embarrassantes ; son entourage aura pu lui déconseiller cet entretien, surtout suite à sa déplorable prestation de l’entre-deux-tours.
    Pourtant, à contrario, dans le marasme politique actuel et à la veille du scrutin européen, elle aurait pu venir nous exposer ses points de vue, sa vision de l’U.E. de demain et ses idées pour l’avenir d’une France fracturée.
    Quand on entend notre Président, du haut de son pupitre en Hongrie, donner des leçons sur les valeurs aux Hongrois mais incapable de prendre des mesures (ou tout simplement d’en parler) sur les violences et l’immigration qui divisent tant les Français, ou de rétablir une fiscalité moins partiale, ou d’aborder des sujets sociétaux là encore semant la discorde, on a le droit de s’interroger.
    « Je me battrai partout où on veut faire reculer la place de la justice, la capacité des journalistes à travailler librement, la place des universités, ce qui nous fait Européens »…
    Ce serait audible si, dans son pays, il remettait les choses et les valeurs à leur vraie place. Comme dans la pub. j’ai envie de dire « nous n’avons pas les mêmes valeurs »
    Dommage qu’il donne des leçons aux autres dirigeants et en filigrane aux Français et ne parle pas de la liberté des journalistes (celle de vivre tout simplement) à son ami MBS et même au grand démocrate Erdogan qui enferme couramment des journalistes.
    Quant à la place de l’Université Soros en Hongrie, il y aurait aussi beaucoup à dire, à moins que ce riche mondialiste n’ait été un généreux donateur à Las Vegas.
    Je trouve donc bien dommage que nous n’ayons pu entendre Mme Le Pen sur tous ces sujets brûlants de l’actualité internationale et surtout sur l’actualité française de plus en plus mal gérée. Cela va de tous les problèmes liés à la santé, l’école, la justice, la sécurité, aux sujets tels que la commémoration de l’armistice du 11 Novembre 1918 célébrée selon les valeurs macroniennes. L’Histoire appartient aussi aux peuples, n’en déplaise à nos jeunes fossoyeurs de la civilisation européenne.
    Décidément l’opposition reste bien déficiente pour ne pas dire inexistante et muette.
    A ce rythme, Macron a de beaux jours devant lui, avec pour seul opposant J.L.Mélenchon ?

  29. @ Claude Luçon | 26 octobre 2018 à 19:34
    Oh Claude ! Il vous arrive parfois aussi d’avoir le ruck bien appuyé, vous me rappelez un joueur qui n’a pas eu la carrière qu’il méritait et qui était la référence de tout le Sud-Ouest : Pierre Darbos, qui représentait tout ce que le rugby aimait, magnifique troisième ligne de Dax de l’illustre époque amateur.

  30. anne-marie marson

    @ jack | 26 octobre 2018 à 16:47
    « Je préfère en rester au souvenir du débat avec Macron. Elle pensait lui tenir la dragée haute, mais elle s’est ramassée lamentablement en étalant son incompétence crasse.
    Sûr qu’elle est plus à l’aise en nationalisme exacerbé qu’en économie. Et encore, sous réserve qu’elle n’ait pas de contradicteur. Alors on pouvait tout craindre en présence d’un interviewer bienveillant qui se place délibérément en position d’effacement. Un boulevard pour elle… »
    Tout le monde sur la base de ce débat en a déduit que Marine Le Pen était nulle en économie.
    C’est un a priori qui a la vie dure, un mantra que certains répètent comme des moutons parce qu’on leur a dit qu’il fallait penser comme ça.
    Je voudrais rétablir une vérité. J’ai regardé le débat.
    Marine Le Pen ne s’est pas trompée sur les entreprises dont elle a parlé. Elle a juste fait un lapsus, dans l’émotion du débat.
    Mais tout le monde lui est tombé dessus en pensant qu’elle ne connaissait pas ses fiches.

  31. antoine marquet

    @ PR CALGUÈS | 26 octobre 2018 à 11:39
    « Hélas, hélas.
    Elle n’en rate pas une et ses « conseillers » avec. »
    Vous et quelques autres dont il me paraît inutile de dresser la liste trouvez anormal que Marine Le Pen se soit défilée… mais vous ne dites rien de la déclaration de forfait de Philippe Bilger.
    J’éprouve une grande estime pour Philippe Bilger qui est un homme d’honneur, droit, qui assume ses erreurs de jugement lorsqu’il en commet, mais c’est lui qui s’est désengagé, pour des motifs qui lui sont propres et probablement par crainte du qu’en-dira-t-on ! Il ne faut pas inverser les responsabilités.
    J’épouse, moins violemment certes, le point de vue de Wil et dans le cas présent Philippe Bilger a éprouvé le besoin de ne pas suivre ce principe d’Elisabeth II : « Never complain, never explain ! »

  32. Ce n’est pas compliqué : monsieur Bilger aurait bien plus à perdre que MLP à gagner d’un tel débat, le choix est donc vite fait, excuses à part et pas très crédibles.
    C’est Marion Maréchal qui a tout compris, n’en déplaise aux peu nombreux vivant encore dans leur bulle, ceux qui croient qu’elle n’a pas le niveau – au contraire. Elle a compris que le pays a besoin d’une presse et une télévision de droite, alternative et forte, où la majorité puisse s’exprimer librement, affirmer sans honte et sans s’exposer à la moraline habituelle – leur inquiétude quant à l’immigration africaine qui est devenue hors de contrôle, la montée d’un Islam arrogant et haineux et la perte progressive d’identité. Il faut en France une Fox News, une première chaîne où il n’y ait aucune censure, qui parle la langue du peuple et où le débat d’idées ne jette un anathème sur personne, où on n’a pas honte de se montrer.
    D’où sa tentative de créer cette université à Lyon. Ça ne marchera peut-être pas, les difficultés sont nombreuses. Mais c’est l’unique solution pour que ce pays ne vive pas ses derniers instants. Je suggère à ceux qui ne le réalisent pas encore de se documenter sur les tendances et prévisions démographiques, sans surprise depuis 40 ans et déjà gravées dans le marbre pour les 50 ans à venir.

  33. @ anne-marie marson
    « Tout le monde sur la base de ce débat en a déduit que Marine Le Pen était nulle en économie. »
    Je n’ai toujours rien vu de ce fameux et unique débat, imposé comme si la politique de la France se décidait sur un plateau TV et comme si le reste des éléments accessibles à la sagacité des électeurs ne comptait pas.
    Mais d’après les échos qui m’en sont parvenus, elle a eu tort de se laisser enfermer sur le seul terrain économique, domaine où de toute manière n’importe qui d’autre aurait aussi été désavantagé face à un apparatchik se faisant passer pour un cador de la science économique seulement parce qu’il maîtrise les codes de langage de Bercy, ministère plutôt spécialisé dans la taxation tous azimuts et qui est loin d’être une référence incontestable en matière d’économie réelle, celle des forces productives.
    Comme son père l’a dit : elle s’est trompée de débat.
    Et ce débat, englué dans une économie de bas étage, aurait plutôt dû, à ce niveau, rester sur les hauteurs de la politique au sens noble du terme, surtout à un moment de l’histoire où notre pays doit faire face à de graves menaces, plus ou moins larvées pour l’instant mais dont l’évolution laisse présager du pire.
    Et quoi que nous pensions de MLP, que je suis le premier à critiquer sur certains points, il n’en demeure pas moins qu’elle est a, par son courage et par sa ténacité, l’âme d’un « homme politique », un peu dans la lignée de Margaret Thatcher, et c’est ce qui nous manque actuellement.
    C’est peut-être pour éviter la comparaison sur ce plan que son adversaire, qui aurait été alors perdant, a semble-t-il tenu à verrouiller le débat sur le thème (faussement) économique.
    Et comme de toute manière les Français conditionnés par plus d’un siècle de socialisme masqué sont nuls en économie, ils n’y ont vu que du feu.

  34. @ antoine marquet 26 octobre 2018 à 23:32
    « c’est lui qui s’est désengagé, pour des motifs qui lui sont propres et probablement par crainte du qu’en-dira-t-on ! Il ne faut pas inverser les responsabilités »
    Entièrement d’accord. SI le deal était « j’accepte de venir à votre entretien mais vous vous venez participer à mon colloque » et SI « quelques jours plus tard, après une réflexion approfondie… » PB rompt l’accord tacite, par SMS, Marine Le Pen n’a plus à accorder l’entretien initialement prévu.
    Le sophisme de ce billet est patent.

  35. Claude Luçon

    @ Giuseppe | 26 octobre 2018 à 22:09
    Je ne m’excluais pas de ma liste, simplement ma méthode est plus ancienne, je chassais déjà le buffle en 1956 et sais que je ne suis pas un tireur d’élite, prudents nous chassions à deux à 20 m l’un de l’autre pour prendre le buffle dans un feu croisé.
    Les pires étaient les femelles, elles nous chargeaient si seulement blessées alors dans ce cas…

  36. @ Claude Luçon | 27 octobre 2018 à 09:10
    Les photos reflètent bien le lutteur que vous devez être ; pas comme tous ces bavards qui découvrent et veulent enseigner la vie entre tapis bouclés pure laine et couloirs soyeux sans lumière de jour.
    Dommage pour nous, ce qui leur ferait vivre les contrastes éclairés de la réalité.

  37. @ Exilé 27 octobre 2018 à 08:31
    Je suis d’accord avec vous. La faute de Marine Le Pen est qu’elle s’est fait piéger par une « amortie » de Macron qui l’a amenée au filet et l’a « passée » sur sa droite par son coup préféré : la finance (l’ennemie de Fanfan…).
    Après ce passing gagnant de Macron elle a eu du mal à reprendre son « second souffle », comme dirait PB, et elle s’est lentement fait distancer, comme en son temps Sarkozy a eu du mal à se sortir des dix « moi Président de la République, je… » ou comme Mitterrand a été cloué avec « vous n’avez pas le monopole du coeur » (au match retour il avait compris la tactique il a donc fait une balle (= phrase) rétro à son adversaire qui n’a pu la relever. Jeu, set et match pour Mitterrand !).
    Marine Le Pen a été mal préparée par son coach, ou n’était pas motivée pour gagner le match, chacun a sa version, car tous les journaux ont « refait le match » depuis ce jour.
    Du coup je me dis que si l’on élit un président de la République sur UNE phrase, ou sur UN sujet, il ne faut pas s’étonner qu’à part ce set (débat) gagnant le reste soit nul puisque pas travaillé 🙁
    Je propose donc que durant cinq ans il y ait un débat par an, que ça devienne un match en cinq sets (= ans) et non pas une partie de craps.
    Adéo Exilé

  38. @ breizmabro 8:34
    Vous résumez à merveille ma perception.
    Je rajoute que je trouve bien cavalier le fait que PB annule par SMS et soit in fine lâche ou alors tel Hulot il craignait d’être convaincu de revenir sur son annulation.
    La méthode employée par Philippe ressemble à celle de certaines personnes sur des sites de rencontre ou certains employeurs.
    A son crédit il aurait pu ne pas annuler et ne pas y aller.

  39. Herman kerhost

    @ Wil | 25 octobre 2018 à 22:37
    J’aime bien vous lire Wil, sans doute pour votre côté un peu punk, mais sûrement pas pour la pertinence de vos propos.
    Je me demande si vous êtes sérieux lorsque vous estimez que le désir de faire un entretien avec Marine Le Pen vaut bien de prendre le risque de se faire virer des plateaux télés.
    Si Philippe était d’accord avec la politique du RN, cela pourrait se concevoir. Et encore… il aurait au moins fallu qu’il soit un militant acharné, déçu de constater que le RN n’avait toujours pas pris le pouvoir en France, et donc bien décidé de lui faire une bonne publicité. Mais là, juste pour interviewer une fille à papa qui a réussi en se moquant de ses électeurs et de tous ceux qui jugent urgent de limiter drastiquement l’immigration, sur les raisons qui la poussent à choisir de se suicider en direct à la télé… faut pas trop pousser le bouchon, Wil…
    On peut toujours regretter que Philippe n’ait pas dit non à leur demande dès que celle-ci fut formulée, même si on peut comprendre l’intérêt pour un ancien magistrat de participer à un colloque sur la délinquance, mais il faut être d’une mauvaise foi phénoménale pour prétendre que ce serait Philippe l’opportuniste dans cette histoire !
    Qui a jugé opportun de profiter de la demande d’interview de Philippe, pour exiger en retour que lui, vienne montrer sa pogne à une improbable « matinée » sur la délinquance ?
    Il est évident que cette « matinée » était un piège, monté de toute pièce afin de se faire photographier en compagnie de l’illustre Philippe Bilger.
    Depuis quand le FN s’intéresse t-il à autre chose qu’à ses petites affaires familiales ?
    Marine Le Pen et son ventriloque (son larbin, dirait Achille, de façon appropriée cette fois…) sont le désespoir de millions de Français, seul domaine où ils sont efficaces.
    Ce n’est pas parce que le grand Wil veut que le RN prenne le pouvoir, que tous ceux qui ne le veulent pas sont des hypocrites qui ne pensent qu’à leur petit business…

  40. Même un puriste comme Philippe Bilger s’abandonne à un anglicisme comme « revenir vers moi », surtout pour que ladite personne « did not come back to him »…

  41. @ breizmabro | 27 octobre 2018 à 08:34
    +1
    « … probablement par crainte du qu’en-dira-t-on ! Il ne faut pas inverser les responsabilités » (Antoine Marquet)

  42. MLP a déçu car elle n’avait rien préparé, face à un technicien il faut être technique, même si vous n’êtes pas spécialiste en connaître la substantifique moelle quand on brigue la présidence est le minimum pour s’en sortir par le haut, François Mitterrand le savait.
    Elle s’appuie sur un électorat indéfectible, mais plus personne ne croit en elle, les mains dans les poches et sur de simples rictus ou brassage de vent avec les bras, elle est insupportable. Elle est finie.
    Pris par le temps, jamais nous n’allions en réunion sans avoir ouvert un dossier, la force de l’expérience et notre mémoire exercée permettaient de faire une synthèse capable de tenir la barre.
    Sur sa seule mine elle pensait l’emporter, les téléspectateurs ne sont pas idiots ils font la différence entre le cancre et celui qui n’a rien fait.
    Ce n’était pas acceptable lors d’une confrontation où elle avait l’avantage du terrain. Terrible échec, elle n’est plus crédible à activer toujours la même crécelle qui ne parle plus à l’oreille des gens y compris ceux de Mélenchon Modulo.

  43. Comment je n’ai pas questionné Marine Le Pen…
    Voilà pour la forme, quant au fond qu’auriez-vous pu demander à celle qui ne représente pas vos valeurs, vos idées et à laquelle vous préférez un être qui se moque de son pays et se vautre dans le noir pour le fric : https://www.youtube.com/watch?v=k40RpYZlvkQ
    C’est triste ! Et puis rappelez-vous comment vos commentateurs avaient reçu Nadine Morano et d’autres, alors venir chez vous pour se faire injurier ?

  44. @ Robert
    Rendez-vous manqué, certes ; mais, qui sait, dans d’autres circonstances ce sera peut-être elle qui vous sollicitera pour sa propre image ?
    M’est avis que si d’un côté M.Macron continue de prononcer autant de calembredaines à chaque fois qu’il ouvre la bouche, tout en lançant la machine à taxer en avant toute et tout en ouvrant à fond la bonde du forçage de nos frontières par des hordes venues d’ailleurs et si de l’autre ses opposants théoriques, au lieu de le contredire et de proposer un plan d’action cohérent se préparent en pratique en cas d’élections à faire la même chose que lui dans tout ce que les Français redoutent ou abhorrent, MLP finira bien par être élue tôt ou tard ne fût-ce que par défaut, y compris par des gens excédés qui prétendaient jusque-là ne pas l’apprécier.
    Et ceux qui actuellement se croient obligés de la fuir à cause des oukases et des tabous lancés par les grands prêtres du terrorisme ambiant se bousculeront alors pour solliciter un entretien de sa part.

  45. anne-marie marson

    @ Exilé | 27 octobre 2018 à 08:31
    « Et ce débat, englué dans une économie de bas étage, aurait plutôt dû, à ce niveau, rester sur les hauteurs de la politique au sens noble du terme, surtout à un moment de l’histoire où notre pays doit faire face à de graves menaces, plus ou moins larvées pour l’instant mais dont l’évolution laisse présager du pire.
    C’est peut-être pour éviter la comparaison sur ce plan que son adversaire, qui aurait été alors perdant, a semble-t-il tenu à verrouiller le débat sur le thème (faussement) économique.
    Et comme de toute manière les Français conditionnés par plus d’un siècle de socialisme masqué sont nuls en économie, ils n’y ont vu que du feu.
    Je suis d’accord.
    Il fallait que Macron, « banquier » d’après son CV, passe pour un cador en économie, ce qui est loin d’être le cas.
    Après Fillon, Marine Le Pen a été victime des médias.

  46. Robert Marchenoir

    La manoeuvre de Marine Le Pen était en effet grossière, dans les deux sens du terme : cousue de fil blanc, et impolie.
    Quand on vous fait l’honneur de vous proposer un entretien (ou que l’on vous importune à cet effet, selon le point de vue de chacun), soit vous acceptez, soit vous refusez. Vous ne commencez pas par accepter, pour monter, en catastrophe, un prétendu colloque juste avant l’interview, dans le but de détourner la renommée de votre interlocuteur.
    Et de le compromettre en suggérant une adhésion, là où il n’y a qu’un intérêt sincère mais néanmoins critique.
    J’aurais dit la même chose si le « colloque » avait été monté par François Bayrou, naturellement. Ce n’est pas une question de nauséabonderie. Marine Le Pen est avide de reconnaissance ; elle fait des pieds et des mains pour s’entourer d’énarques, et autres pipoles du monde politico-fonctionnarial qui ont la Carte.
    Mais elle a le chic pour dégoûter rapidement les personnalités d’un certain poids qui se rapprochent d’elle. C’est un peu le syndrome Trump.
    J’ose une explication supplémentaire : le style d’interrogatoire de Philippe Bilger est dangereux pour Marine Le Pen. Il lui tire le tapis sous les pieds. Elle n’aurait pas pu nous faire son numéro habituel : Madame, mais, Madame ! la Crimée a toujours été russe ! Mais… méhéhé… Philippe Bilger, c’est la Troisième Guerre mondiale, que vous voulez ?
    Confrontée à une absence totale d’interruption, à des questions ouvertes et à l’inexistence d’un réquisitoire implicite, Marine Le Pen aurait été bien obligée de s’expliquer par ses propres moyens. Parler cinq ou dix minutes en toute liberté, c’est long. Ses contradictions et son incurie auraient risqué de se voir.
    Cette histoire d’interview avortée m’en rappelle une autre, qui converge pour témoigner, hélas ! de la moralité douteuse de l’extrême droite française. De sa malhonnêteté foncière.
    Les sales fachos dans mon genre qui lisent ce blog savent que Radio Courtoisie a changé de tête, récemment. L’énarque talentueux mais obstiné Henry de Lesquen, qui la dirigeait, a fini par tant importuner ses collaborateurs (et par mettre en danger l’existence de la radio, par son antisémitisme de la plus basse espèce), qu’un putsch interne l’a éjecté.
    Lui a succédé Dominique Paoli, qui a donné tous les gages d’un retour à la raison, y compris par l’absence de toute attitude revancharde à l’égard de son prédécesseur.
    C’est ici qu’intervient mon Russe favori, Alexander Boot, qui partage son temps entre l’Angleterre et la Bourgogne. Sollicité je ne sais comment par l’un des collaborateurs de Radio Courtoisie, il donne une interview d’une heure et demie, enregistrée. Tout se passe fort bien, les points de vue de l’invité et du questionneur s’harmonisent à merveille, la date de l’émission est confirmée.
    Et puis, patatras : tout est annulé, impossible de diffuser votre entretien. Oui, car il y a un petit détail. Alexander Boot, conformément à la ligne politique de Radio Courtoisie, déplore la décadence de l’Occident, l’immigration de masse, la dictature de l’Union européenne, et il prône la foi chrétienne. Mais, à l’instar de tout honnête homme, il vomit le régime russe.
    Pour une bonne raison : il a vécu la première partie de sa vie en URSS, et il est très bien placé pour savoir en quoi le poutinisme est la continuation du soviétisme par d’autres moyens.
    L’aimable journaliste, qui avait été si séduite par les propos d’Alexander Boot qu’elle était allée déterrer cet inconnu complet au fin fond de sa Grande-Bretagne, fut obligée de lui avouer qu’elle avait reçu un coup de fil impératif de la nouvelle directrice de Radio Courtoisie, Dominique Paoli. Avec cette explication extraordinaire : cette dernière a décidé d’annuler l’émission, parce qu’elle contenait « des accusations violentes et diffamatoires à l’égard de Vladimir Poutine, qui pourraient déchaîner la colère de l’ambassade de Russie ».
    Mesurons la profondeur de la dépravation dont témoigne cette justification.
    Dominique Paoli reprend cette bonne vieille malhonnêteté de la gauche, très en vogue depuis quelque temps, consistant à prétendre que des accusations peuvent être violentes. Rectifions : des accusations peuvent être vraies, ou fausses. Elles ne peuvent pas être violentes. Ce qui serait violent, c’est si je mettais mon poing dans la figure à Madame Paoli. Ou si Vladimir Poutine donnait l’ordre d’assassiner Alexandre Litvinenko, à Londres, en lui administrant un poison radioactif qui le ferait mourir dans d’atroces souffrances. Cela, ce serait violent.
    Les accusations d’Alexander Boot ne peuvent pas être diffamatoires, car elles sont exactes.
    Oui, oui, d’éminents juristes, professionnels ou amateurs, pourront me rétorquer que la diffamation est indépendante de la véracité des accusations — mais c’est précisément pourquoi les lois contre la diffamation sont, elles-mêmes, scélérates. Et devraient être abolies. A l’instar des lois prétendument « anti-racistes ».
    La diffamation consiste officiellement à porter atteinte à l’honneur d’une personne indépendamment de la véracité des faits allégués, mais depuis quand Vladimir Poutine a-t-il une once d’honneur ? Depuis quand un chef d’Etat doit-il être mis à l’abri de la critique politique sous prétexte de protection de son « honneur » ? Depuis quand le bénéfice de cette douteuse arnaque, propre à toutes les dictatures, devrait-il être étendu à un chef d’Etat étranger ? Lequel nous est ouvertement hostile et nous menace d’annihilation nucléaire ? Depuis quand, même, peut-on diffamer une organisation, un Etat ou un régime politique ?
    Certes, à une époque où des gens se préoccupent sérieusement de défendre les droits de l’homme des animaux, on peut s’attendre à tout.
    Mais tout cela serait encore bel et bon si la directrice de Radio Courtoisie prenait ses responsabilités, si elle émettait ses propres jugements, bref, si elle faisait, elle-même, preuve d’honneur.
    Pas du tout. La raison pour laquelle elle refuse de diffuser l’entretien avec Alexander Boot, qu’elle a elle-même sollicité et que celui-ci a fourni sans contrepartie monétaire, c’est qu’elle a les miquettes. Elle fait dans son froc. Elle a peur de la réaction de l’ambassade de Russie.
    Il se pourrait que l’ambassade de Russie soit vaguement contrariée qu’un inconnu complet dise du mal de la Russie sur une radio que personne n’écoute — et par conséquent, Madame Dominique Paoli, citoyenne française jusqu’à nouvel ordre, débranche le bobino d’Alexander Boot et l’envoie se faire voir, avec une discourtoisie qui sied fort peu au nom de son antenne.
    A ce stade, il convient, bien entendu, de se demander à quelle hauteur le budget de Radio Courtoisie est financièrement soutenu par l’ambassade de Russie, chaque année. De même que nous pouvons nous poser la question pour le Rassemblement national — mais là, nous avons la réponse (la réponse partielle, du moins : d’autres financements, ou avantages en nature que ceux que l’on connaît, peuvent très bien avoir été consentis à telle ou telle personnalité du RN, sans que nous soyons au courant).
    Mais il est, aussi, parfaitement possible que Dominique Paoli fasse ce stupéfiant aveu sans la moindre honte, en l’absence de tout soutien financier des services secrets russes. Il est tout à fait possible qu’elle pousse le déshonneur jusqu’à trahir par conviction, jusqu’à avouer, benoîtement, que sa prétendue radio « de réinformation », « indépendante » et « patriote », se soumet d’avance, et de façon préventive, au caprice d’une puissance étrangère hostile, qui a procédé à d’innombrables agressions sur le territoire français. Dominique Paoli ne serait pas la première.
    Donc, notez bien : de l’aveu même de sa directrice, Radio Courtoisie obéit aux ordres de l’ambassade de Russie. Y compris ceux qu’elle n’a pas encore formulés.
    Il n’est pas étonnant qu’on retrouve, chez Marine Le Pen, comme chez son père, comme au sein d’une partie non négligeable de la « vraie droite » qui est en réalité de gauche, cette vieille passion française pour la trahison. Que dis-je : cet enthousiasme à se soumettre à des tyrans étrangers, sans même avoir été sollicité.
    Je comprends que Marine Le Pen redoute d’avoir à s’expliquer, bien malgré elle, sur ce point comme sur d’autres, prise au piège d’un long silence de Philippe Bilger. Avec la caméra qui tourne. Et nous qui écoutons.

  47. Philippe Bilger

    J’ai la faiblesse de penser que mon billet a été mal lu, en tout cas mal compris. Quel qu’ait été mon accord de principe rapidement infirmé pour des raisons précises, l’essentiel n’est pas là, n’a jamais été là pour le RN. Il s’agissait d’allier l’entretien vidéo avec le colloque pour tirer argument de ma présence à ce dernier et instrumentaliser ma participation. En dépit de tout ce que j’aurais pu dire. La manoeuvre consistait à m’imposer un « prix de gros » alors que seul m’importait l’entretien qui avait été exclusivement mon sujet avec Sébastien Chenu. J’ai compris à cette occasion que, contrairement à tous mes nombreux autres invités, Marine Le Pen était une adepte du rapport de force et donc d’une réciprocité contrainte. Je ne regrette pas d’avoir déjoué le piège.

  48. @ Philippe Bilger
    « Marine Le Pen était une adepte du rapport de force et donc d’une réciprocité contrainte. Je ne regrette pas d’avoir déjoué le piège. »
    Sans diaboliser Marine Le Pen, c’est gênant. Très… A mon avis, plus que quelques gaffes, si on va au fond des choses.
    Tout le monde peut commettre des erreurs, mais entre se perdre dans les fiches et tordre le bras aux gens, il y a un monde.
    Je pense que vous ne tomberez plus sur des adeptes des rapports de force. Non que je pense que les hommes politiques ne soient pas là-dedans. Du moins souvent… Mais on peut faire une pause chez vous, ne pas être agressé devrait y conduire.
    D’autre part, s’y risquer est jouer avec le risque de perdre l’occasion d’un entretien de qualité pour faire croire, ce que vous auriez démenti, à votre ralliement à sa cause. C’est mesquin, si mesquin que tout le monde n’aurait pas le même comportement.
    C’est, en fait, si mesquin, que je ne peux pas m’empêcher de me demander si pour Marine Le Pen, que vous alliez à sa réunion était un implicite ne visant pas à vous enrôler dans sa propagande mais quelque chose de bien plus basique, tu m’invites, je t’invites.
    Soit insigne mesquinerie, soit sa vision des rites, on m’invite, je rends l’invitation… Il ne faut pas oublier que les Le Pen ont un parti très familial, et que cela peut pousser à des comportements, comment dire ? ne ressortant pas de ce que font les politiciens habituels. Il se peut même que les deux logiques, quel grand mot, soit mêlées.
    Il y a aussi que des gens aient pris parti pour Marine Le Pen contre vous… Eh bien, en ce moment, j’aime bien regarder un opéra dont j’aime la musique en elle-même ainsi que l’interprétation, et en plus il finit bien pour tout le monde.
    Je m’en vais donc le poster pour vous ainsi que pour toute personne allant, qui sait, l’apprécier :
    https://www.youtube.com/watch?v=JlVsEnOpCao

  49. Il est évident que MLP voulait faire un selfie avec Philippe Bilger dans quelque chose dont elle maîtriserait la donne…si tant est que MLP maîtrise quoi que ce soit en pareille circonstance.
    Il n’y a qu’en acceptant que Philippe s est rendu compte du traquenard et derrière nos écrans il est aisé de douter de sa bonne foi.
    Mais pourquoi un long SMS à Chenu ? Un peu de cran cher Philippe ou alors un SMS laconique justifié par le dol du RN.
    Moati interviewe le vieux Le Pen, Philippe pourrait faire de même sans être à nouveau traité de « traître génétique ».
    Cette interview entre deux lettrés aurait de la gueule. Une interview post mortem.

  50. Bonheur que de lire le commentaire de Robert Marchenoir, en pleine adéquation avec les explications ad usum pauperi spiritui de notre hôte.
    Mais il faut imaginer Paul Guth interrogeant Doriot pour comprendre…

  51. @ Giuseppe 27 octobre 2018 à 14:43
    « …mais c’est lui qui s’est désengagé, pour des motifs qui lui sont propres et probablement par crainte du qu’en-dira-t-on ! Il ne faut pas inverser les responsabilités »
    Citation entière d’antoine marquet à laquelle je répondais.

  52. @ Philippe Bilger le 27 octobre à 22 h 56
    La gêne que j’éprouve depuis la publication de votre présent billet : « Comment je n’ai pas questionné… », s’est renforcée au fur et à mesure que les commentaires plus ou moins talentueux, la plupart dignes d’intérêt, jusqu’à celui de Robert Marchenoir phénoménal comme d’habitude qui ferme momentanément le défilé, cette gêne m’est devenue insupportable depuis que vous avez cru devoir vous justifier par l’ajout d’un commentaire – démarche habituelle, humble et parfois malhabile de vos suiveurs… et suiveuses qui fréquentent ici – jusqu’à me pousser à intervenir, ce que je m’étais bien juré de ne pas faire.
    Vous avez eu cette idée d’avoir un entretien avec Marine Le Pen. Soit ! Vous êtes passé à l’acte. Pourquoi pas ! On vous a fait tomber dans un piège. La vie est pleine de pièges ! Vous n’avez pas apprécié. Normal ! Vous l’avez fait savoir, vous n’avez pas voulu garder votre déconvenue pour vous. Vous avez eu tort !
    Je crois devoir vous dire, avec tout le respect que je suis en mesure de ressentir et d’exprimer, que vous auriez dû garder cette affaire pour vous.

  53. @ Philippe Bilger | 27 octobre 2018 à 22:56
    Ce billet aura eu au moins le mérite de faire le tri, parmi vos fidèles commentateurs, entre ceux qui sont des inconditionnels du RN et vous trouveront tous les mauvais prétextes pour n’avoir pas accepté le deal empoisonné de MLP et ceux qui, quelle que soit leur appartenance politique, vous reconnaissent le droit de refuser des conditions biaisées pour cet entretien. Entretien qui, au demeurant, aurait pu être intéressant, à condition que MLP sorte du cadre politique pour nous dévoiler la femme qu’elle est dans la vie de tous les jours, que l’on connaît très mal. Sans pour autant adhérer à ses thèses, cela aurait sans doute amélioré l’image que bien des Français se font d’elle et qui n’est pas vraiment à son avantage.
    Dans l’histoire c’est elle qui est perdante et vous gardez toute votre liberté de pensée.

  54. @ breizmabro | 28 octobre 2018 à 06:49
    Je sais.
    Je me suis inscrit dans la lignée je reprenais l’ensemble, antoine marquet est un grand garçon intelligent et je l’avais cité.
    Brrr… La neige est là. Heureusement vous êtes là aussi bon pied, bon œil.

  55. Le commentaire de Robert Marchenoir tombe à point nommé car avec le changement d’heure cette nuit, je n’ai mis que 30 secondes à le lire, foi de montre réglée sur le satellite. J’en reste pantois.

  56. @ sbriglia
    « …avec les explications ad usum pauperi spiritui de notre hôte. »
    Hé sbriglia, vous n’allez pas nous la jouer à la duvent !
    A noter que votre ami Marchenoir n’a pas son pareil pour parler de tout autre chose que du sujet en cours. Dans le cas présent, du litige entre MLP et notre hôte, ceci pour nous développer ses théories maintes fois entendues sur ce blog et qui résonnent comme une obsédante pub radiophonique.
    Et surtout il n’oublie jamais de nous mettre une petite giclée de Vladimir Poutine, un peu comme un cuisinier ne peut s’empêcher de glisser une goutte de vinaigre balsamique dans tous ses plats, qui constitue sa « signature ».
    Mais il aurait tort de s’en priver puisque ça marche !

  57. @ Zonzon 28 octobre 2018 à 07:41
    Je vous dédicace cette petite chanson qui va si bien avec les commentaires du sujet (comme ça vous saurez ce que j’en pense… 😉
    https://www.youtube.com/watch?v=SV7735AYnYE
    @ Achille | 28 octobre 2018 à 08:41
    « Dans l’histoire c’est elle qui est perdante »
    Vous en êtes bien sûr ?
    Si j’ai bien lu le billet de M. Bilger c’est au sortir d’un débat chez Jean-Marc Morandini qu’il faisait part à Sébastien Chenu de son désir d’interroger la présidente du RN en lui indiquant qu’à plusieurs reprises, mais sans succès, il avait déjà proposé un tel dialogue. Date était prise pour le 30 octobre 2018 à 11h.
    Marine Le Pen faisait répondre qu’elle acceptait le principe et qu’elle-même conviait M. Bilger à participer à une matinée à l’Assemblée nationale le 17 NOVEMBRE suivant à un débat sur le thème : « De la délinquance à l’ensauvagement ». 
    (Vous noterez que la matinée à l’Assemblée nationale à laquelle était convié M. Bilger n’était visiblement pas « montée en catastrophe, juste avant l’interview », contrairement à ce que soutient Robert M.)
    Naturellement vous et d’autres avez déduit, peut-être à juste titre, que l’invitation de Marine Le Pen était « une manoeuvre grossière » alors que moi j’y ai vu une invitation à débattre à l’Assemblée nationale sur un thème faisant l’actualité, Marine Le Pen, ancienne avocate, connaissant M. Bilger de réputation et son goût du débat, pensait sans doute qu’une invitation à débattre sur ce thème lui ferait plaisir.
    J’aime à croire que tout ne peut être qu’arrière-pensées.
    Toujours est-il que moi je n’y ai pas vu le piège grossier de Marine Le Pen tendu à M. Bilger pour le prendre dans ses filets APRES lui avoir accordé une interview, et du reste M. Bilger non plus qui n’a pas refusé cette occasion de débattre sur un sujet d’actualité.
    Il a donc donné son accord de principe à cette invitation à S. Chenu, ayant trouvé effectivement le sujet du colloque du 17 NOVEMBRE à l’Assemblée nationale intéressant, et se sentant en mesure de développer son point de vue sans que de mauvais esprits l’affilient au RN (c’est lui qui l’écrit).
    Il reviendra sur son accord quelques jours plus tard par SMS, expliquant qu’en réalité seul lui importait l’entretien qui avait été exclusivement son sujet avec S. Chenu : son désir d’interroger la présidente du RN… 🙁
    Il me semble donc raisonnable que Marine Le Pen ait fait le même choix en réponse à propos de l’interview fixée au 30 octobre car les conditions n’étaient plus réunies pour un entretien sans arrière-pensées réciproques.
    En effet comment interviewer sereinement quelqu’un que vous supposez avoir tenté de vous piéger ?
    Je ne suis pas certaine que Marine Le Pen sorte perdante de ce malentendu.
    @ Giuseppe 28 octobre 2018 à 09:08
    L’air marin c’est un peu comme le p’tit vent frisquet de la montagne : ça ravigote 😀
    Adéo Giuseppe 😉

  58. @ Achille @ sbriglia
    « …avec les explications ad usum pauperi spiritui de notre hôte. »
    Hé sbriglia, vous n’allez pas nous la jouer à la duvent ! »
    Achille asinus est !

  59. @ Achille 28 octobre 2018 à 19:26
    J’ai regardé dans mon missel de l’école saint kouign amann (Bretagne du sud), je n’ai pas trouvé un mot sur la parabole du boeuf par-devant et de l’âne par-derrière 🙁
    Par contre en face d’imbécile y avait comme traduction : iuris pontificii (mais ce doit être un vieux missel) 😀

  60. Herman kerhost

    @ Breizmabro | 28 octobre 2018 à 11:06i>
    « Vous noterez que la matinée à l’Assemblée nationale à laquelle était convié M. Bilger n’était visiblement pas « montée en catastrophe, juste avant l’interview », contrairement à ce que soutient Robert M. »
    Pourriez-vous nous expliquer ce qui vous permet de dire que cette matinée ne fut pas monté « en catastrophe » ?
    Si, bien entendu, par là, vous voulez dire que cette matinée était prévue avant la demande d’interview de Philippe, ou que son initiative est parfaitement indépendante de celle-ci…

  61. Julien WEINZAEPFLEN

    @ Achille | 28 octobre 2018 à 08:41
    « Entretien qui, au demeurant, aurait pu être intéressant, à condition que MLP sorte du cadre politique pour nous dévoiler la femme qu’elle est dans la vie de tous les jours, que l’on connaît très mal. »
    Si vous la connaissez très mal, c’est que vous ne vous êtes pas donné la peine de la connaître. Car enfin, Marine Le Pen a publié il y a une dizaine d’années un livre intitulé « A contre flots » et dans lequel elle prend soin d’expliquer son itinéraire, laissant percer les contradictions qui auront raison de la ligne Philippot, ligne mariniste avant d’être celle de l’énarque qui l’avait bien lue, lui, puisqu’elle écrivait sans le connaître, contradictions insurmontables (à la mode national-socialiste avec ou sans point Godwin ?) entre une femme socialement de gauche et réellement émue par le sort des femmes pauvres du Nord, une avocate qui a défendu avec conscience professionnelle y compris des jeunes immigrés en comparution immédiate auprès desquels elle était commise d’office, et cette femme arrogante, digne fille de son père, dont les bouffées d’agressivité sont sans doute un mystère pour elle-même, qu’un entretien avec Philippe Bilger n’aurait pas dissipé, car de même que notre maïeuticien se serait effacé pour faire connaître la femme derrière le personnage politique imprécateur et fragile, celle-ci aurait cautelé adrénaline et testostérone pour paraître douce sous l’armure qu’elle sait fendre quand elle veut paraître fraîche et dispose.
    @ Philippe Bilger | 27 octobre 2018 à 22:56
    « J’ai compris à cette occasion que, contrairement à tous mes nombreux autres invités, Marine Le Pen était une adepte du rapport de force et donc d’une réciprocité contrainte. Je ne regrette pas d’avoir déjoué le piège. »
    Quoi qu’on puisse vous dire là contre, vous avez un avantage sur nous : vous avez un rapport direct avec vos invités et vous pouvez savoir comment ils manient le rapport de force.
    Cependant je vous fais observer qu’il vous eût été loisible de faire part de votre désir de décliner l’invitation de Marine Le Pen à son colloque à l’Assemblée nationale après que vous auriez mené l’entretien du 30 octobre, en donnant vos raisons à votre interlocutrice. Elle aurait pu comprendre vos réticences et au besoin les dissiper.
    Marine Le Pen se trouve aussi habituellement en position d’ennemi public n° 1 d’un pays qu’elle dit vouloir défendre. Cette position instaure naturellement une recherche d’alliés qui est plus vive que si l’on est en mesure de parler librement et sans qu’on caricature le moindre de vos propos, ce que vous n’auriez pas fait, mais ce qui est le quotidien de Marine Le Pen depuis qu’elle est enfant.
    Enfin, je remarque chez vous une espèce de fascination gênée pour ce bord-là, comme si vous caressiez cette frontière de la fréquentabilité politique sans jamais osé franchir le Rubicon. Vous vous montriez gêné d’avoir accepté l’invitation de Sébastien Chenu comme vous êtes rassuré, au fond, que Marine Le Pen vous ait embrigadé dans un colloque organisé autour de vous pour pouvoir ne pas l’inviter après avoir voulu le faire, comme on joue avec le feu en éloignant son doigt d’enfant parce que ça brûle.
    @ breizmabro | 27 octobre 2018 à 13:16
    Pour moi, Marine Le Pen a perdu son débat calamiteux sur un mot, prononcé dans son propos liminaire et qui s’est retourné contre elle. Elle s’en est pris au « rictus » de Macron et elle n’a été que rictus pendant deux heures et demie.

  62. « @ duvent | 28 octobre 2018 à 11:11
    A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto.
    Rédigé par : Achille | 28 octobre 2018 à 19:26 »
    ___________
    Des bienfaits de l’usage du latin par tous temps… Il neige !
    Achille, puisque vous êtes étanche, que votre vanité est plus élaborée qu’une tenue de plongée, que glisse sur vous comme sur les ailes d’un colvert le raisonnement, MAIS que vous « latinisez », reproche que vous faisiez à sbriglia, il vous sera beaucoup pardonné…
    Dès lors pouvons-nous dire que le latin fait reluire ? Oui !
    Fait-il aussi briller ? Quelquefois !
    Fait-il de l’âne et du boeuf, des animaux dignes de figurer dans une crèche ? Sans aucun doute !
    Alors, quid de l’imbécile ? Il nous faut des herbes et des druides…
    Il ne manque pas de « Doctus cum libro » pour soigner la sottise !
    Par ailleurs, « Licet Iovi, non licet bovi »…

  63. @ Herman kerhost 29 octobre 2018 à 00:05
    Vous voulez me la faire à la Elusen en moins brutal, mais votre « Pourriez-vous nous expliquer ce qui vous permet de dire » ressemble fort au « prouvez-le moi » de Elusen.
    A tout prendre je préfère la méthode Elusen.
    Ceci étant sachez que je suis réfractaire aux injonctions. Je vous invite donc à trouver la/les preuve(s) confortant vos commentaires, ailleurs.

  64. @ duvent | 29 octobre 2018 à 08:55
    Avouez que je vous ai coupé la chique sur ce coup-là.
    C’est mon côté Columbo, vous savez cet inspecteur à l’air un peu benêt et qui parvient à coincer des gens qui sont très intelligents, mais finalement pas tant que ça…
    Sans rancune !

  65. @ Robert M. 27 octobre 2018 à 20:52
    Pour les bons points, je me dois de vous le dire, ça va être difficile de les garder tous dans la boîte de Traou Mad… 🙁
    En même temps… comme dit l’autre…
    Adéo Robert M. 😉

  66. Herman kerhost

    @ breizmabro | 29 octobre 2018 à 12:14
    Ben voyons, comme c’est facile. Je ne vous ai pas demandé de me le prouver, je vous ai demandé, aimablement, ce qui vous permettait de nous dire que le colloque sur la délinquance n’avait pas été monté de toutes pièces afin de parvenir à se faire une bonne publicité sur le dos de Philippe.
    Vous avez peut-être raison, je n’ai pas de certitude du contraire. Juste une intuition, appuyée sur la mentalité des roublards qui dirigent ce parti.
    En cherchant rapidement je suis tombé sur une annonce de MLP sur Twitter le… 25 octobre ! Le jour de la publication du présent billet. Intéressant, non ? Et puis, de toute façon, après avoir évoqué ce colloque, il est bien évident qu’elle était plus ou moins obligée de donner une réalité à celui-ci, sous peine de montrer clairement qu’elle se fichait du monde.
    Par ailleurs, même si ce colloque était prévu de longue date, ou qu’il n’était pas initié suite à la demande de Philippe, il n’en demeure pas moins que son accord à un entretien n’avait pas à entraîner une acceptation à une invitation en retour.
    Ce qui est navrant, c’est que la pression sociale fait que dans un futur proche l’essentiel de la motivation des électeurs sera concentré sur l’immigration, et que si le seul parti faisant de cette question une priorité se trouve être le RN et son exécrable présidente, nous sommes sûrs que le déclin de la France va suivre une pente qu’il sera difficile, sinon impossible, de redresser ensuite. C’est dramatique.

  67. @ Julien WEINZAEPFLEN 29 octobre 2018 à 04:59
    Je suis d’accord mais comme je le disais (si vous me lisiez) il y a eu aussi Mitterrand et le « vous n’avez pas le monopole du coeur », ou, en rétro, Mitterrand disant « vous êtes un homme du passif » ou Sarko séché en écoutant l’anaphore de Hollande.
    Si sur un rictus vous éliminez un candidat au profit d’un inconnu fût-il un ancien ministre, je vous dis que notre démocratie n’est pas représentée. Personnellement j’appelle cette élection un jeu de craps.
    Aujourd’hui nous constatons que le président de la République française est plus enclin à se mobiliser, tous azimuts, pour se faire nommer à un poste au sein de l’UE après 2022, plutôt que de se préoccuper « des gens qui ne sont rien que l’on croise sur un quai de gare ». Cette France qu’il dénigre dès qu’il est hors de France.
    Ceci dit, des fois, à Bruxelles, certains autres Européens que lui savent lui remonter les bretelles et, contrairement à ses rodomontades, en France il ne pipe mot.
    NB à l’intention de Herman kerhost : les séances sont filmées (pour les preuves… au cas ou je serais sommmmmée :D))

  68. Mary Preud'homme

    @ Achille | 29 octobre 2018 à 15:03 (@ duvent)
    « Avouez que je vous ai coupé la chique sur ce coup-là.
    C’est mon côté Columbo, vous savez cet inspecteur à l’air un peu benêt et qui parvient à coincer des gens qui sont très intelligents, mais finalement pas tant que ça… »
    Ce bon Achille en policier d’opérette ou d’humoriste de pompes funèbres, surtout ne pas le contrarier ni le contredire, il serait capable d’en faire une maladie et de vous prendre définitivement en grippe tant il se prend au sérieux dans son rôle de blogueur subtil et avisé quel que soit le sujet du jour !
    Intervenir sur ce blog au quart de tour et être sur tous les coups, y compris lorsqu’il n’a rien à dire ou à apporter au débat, c’est sa raison de vivre !
    Bienheureux Achille !

  69. @ Herman kerhost 29 octobre 2018 à 15:45
    « Ben voyons, comme c’est facile »
    Vous-même pouvez-vous me soutenir que le « colloque » auquel était convié votre ami Philippe (M. Bilger n’étant pas mon ami je ne me permettrai pas de l’appeler par son prénom) n’était pas réel ?
    Madame Le Pen est-elle à ce point une sorcière maléfique (et bretonne de surcroît) capable d’inventer, pour nuire à un magistrat à la retraite, un débat non médiatisé ?
    N’ayez crainte monsieur, le déclin ne viendra pas de Madame Le Pen, le déclin de la France a commencé dès le limogeage du général de Villiers sur un claquement de doigts du petit prince fraîchement élu, sans parler de la décadente fête de la musique du 14 juillet à l’Elysée, ou d’un président français méprisant ses compatriotes depuis l’étranger.
    Je ne suis pas lepeniste mais à force de faire accroire que les malheurs du peuple vient du RN pour occulter ce que fait Macron-le-généreux, vous finirez par obtenir un Bolsonaro en France, et vous l’aurez bien cherché.

  70. @ Mary Preud’homme | 29 octobre 2018 à 22:43
    « Intervenir sur ce blog au quart de tour et être sur tous les coups, y compris lorsqu’il n’a rien à dire ou à apporter au débat, c’est sa raison de vivre ! »
    Je m’adresse à la bouchère et encore une fois c’est l’andouille qui me répond.
    Notre brave Mary Preud’homme aurait dû pourtant remarquer, depuis le temps qu’elle et moi sommes sur ce blog, que je ne commente plus ses posts depuis bien longtemps car, quand bien même serait-elle parachutiste confirmée, ils ne volent jamais très haut.
    Telle une vieille femme acariâtre, elle interpelle ceux qui n’ont pas l’heur de lui plaire, simplement pour le plaisir de cracher son venin. On sent bien que chez elle c’est un des rares moments jouissifs qu’elle peut s’offrir.
    A noter que je ne suis pas le seul à être sur sa liste noire, même Marchenoir en fait partie. C’est d’ailleurs un de nos rares points communs.
    En fait on a plutôt le sentiment d’une grande frustration chez cette vieille dame qui a bien du mal à dominer son mal-être. Elle qui aspire à des débats de haute tenue, encore faudrait-il qu’elle donne l’exemple.
    Je suis effectivement sur tous les « bons coups », chère Mary Preud’homme, mais une chose est sûre, vous n’en faites pas partie. Alors inutile de vous agripper à moi telle une bernique à son rocher.
    Vous devriez aller faire un tour sur le site Meetic.fr, histoire de vous changer les idées. Il n’est peut-être pas trop tard ! 😊

  71. @ Achille
    « Avouez que je vous ai coupé la chique sur ce coup-là.
    C’est mon côté Columbo, vous savez cet inspecteur à l’air un peu benêt et qui parvient à coincer des gens qui sont très intelligents, mais finalement pas tant que ça…
    Sans rancune ! »
    A vrai dire, je ne saurais pas bien définir, si je le devais, ce qui me « couperait la chique », ce qui a pour effet d’empêcher mes aveux…
    En vous relisant, je m’interroge et conjecture, êtes-vous plus Columbo qu’Achille ?
    Cependant, j’ai un indice qui m’éclaire, car vous finissez par « sans rancune » et donc vous n’êtes pas tellement Achille, celui à qui je pense, sans quoi, vous sauriez…
    Sans gluten !

  72. @ breizmabro | 29 octobre 2018 à 18:44
    Vous avez raison et Macron est un ennemi de la France et le sera toujours.
    Après son départ de la présidence, il se réfugiera à l’ONU ou au sein de l’Union européenne dans un poste honorifique comme le font un certain nombre d’ex-élus, mais il continuera à dénigrer notre pays et à tenter de lui nuire.
    J’implore les dieux de lui être défavorables.

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