Qu’on ne se réjouisse pas trop vite : mon amende honorable est partielle. Je ne regrette pas sa victoire écrasante face à la mauvaise candidate démocrate. Les démocrates, d’ailleurs, après cette déroute, ne parviennent pas à se relever. Donald Trump les a assommés et continue à les tétaniser.
Mon erreur tient à mes impressions initiales. Il m’avait semblé percevoir de la part du nouveau président, dans ses premières attitudes, une sorte de normalité comme s’il avait accepté de se couler dans une posture un peu plus classique que dans le passé. Sa présence à Notre-Dame de Paris, après qu’il avait pourtant annoncé qu’il ne viendrait pas – revirement laissant espérer un retour du bon sens – et son comportement avant la cérémonie et lors de celle-ci m’avaient confirmé la réalité d’un Donald Trump plus apaisé, moins imprévisible.
Cette analyse était fondée sur la certitude que son retour triomphal à la Maison-Blanche n’avait pu que lui donner davantage confiance en lui-même et donc moins de désir de surprendre, de contredire, de provoquer. Cette presque normalité apparaissait comme la conséquence prévisible d’une psychologie rassurée.
Or c’est exactement le contraire qui s’est produit. Le constat, qui était pertinent, a engendré en réalité, notamment sur le plan international, des effets que j’estimais inconcevables. Tout ce qui aurait dû être de nature à pacifier la personnalité de Donald Trump l’a, paradoxalement, dégradé en libérant des pulsions qu’il était contraint de limiter lors de son premier mandat.
Le second mandat, par le pouvoir quasiment absolu qu’il lui a octroyé, avec l’influence à la fois plus délétère que bienfaisante d’un Elon Musk, permet au président de s’abandonner avec une volupté dévastatrice et déstabilisatrice, à son incoercible besoin d’accomplir le contraire de ce qu’on attend de lui. Empruntant des chemins aux antipodes du bon sens et de la loyauté internationale.
Le renversement des alliances, la partialité au bénéfice de Poutine au point de gommer sa responsabilité exclusive dans l’invasion de l’Ukraine, son mépris pour le président Zelensky encore plus admirable qu’avant dans cette séquence, son dédain à l’encontre de l’Union européenne, le bloc de narcissisme et d’entêtement qu’il demeure malgré la vaillance cherchant à être persuasive de notre président qui continue son sans-faute sur cette partie du monde, sont autant de signes à la fois géopolitiques et psychologiques que Donald Trump est en roue libre, en posture erratique.
Son succès présidentiel ne l’a pas normalisé mais l’a gonflé.
Défendant les intérêts américains avec un cynisme et une brutalité sans pareils, il préfère la complicité avec une Russie gravement coupable, dans un dialogue au sommet dont on espère qu’il ne sera pas réduit à tout concéder à l’envahisseur, plutôt que de tenir la ligne de son prédécesseur qui, trop moqué, avait raison sur ce plan.
Faut-il se consoler en comptant sur un sursaut de l’Europe face à l’indifférence ou, pire, au mépris de Donald Trump ? Rien n’est sûr.
La manière dont le président Trump prétend se camper non seulement en pacificateur mais en régulateur ou en agitateur pour le monde entier trouvera rapidement ses limites comme peu à peu, aux États-Unis, l’incroyable désordre engendré par Musk au prétexte d’éliminer les incompétents, les inutiles.
Je me suis trompé sur Donald Trump parce que j’ai supposé que la confiance du peuple américain le conduirait sur des chemins à la fois personnels et politiques moins singuliers, plus heureusement traditionnels. Elle l’a fait dériver encore davantage.
Et probablement n’est-ce pas fini.
Les États-Unis sont un curieux pays, du temps du maccarthysme on chassait les communistes, et voici venu le temps du trumpisme où l’on chasse les anti-communistes qui contrarient l’amour de Donald Trump pour Vladimir Poutine…
Le trumpisme se révèle, à l’analyse, comme un fascinant cas d’école de ce que j’appellerais volontiers le « capitalisme immobilier appliqué à la géopolitique ». Non pas une doctrine politique, encore moins une vision stratégique, mais plutôt une transposition maladroite des méthodes du bazar : marchander, négocier, obtenir le meilleur prix – comme si les nations étaient des biens immobiliers à acquérir au rabais.
L’ignorance crasse de Trump en matière d’histoire et de géopolitique – sujet d’innombrables chroniques satiriques – n’est pas qu’anecdotique : elle est constitutive de sa méthode. Héritier fortuné devenu promoteur immobilier aux résultats pour le moins mitigés, Trump incarne parfaitement ce que les Américains appellent un « failed upward » – quelqu’un qui progresse grâce à ses échecs. Son accession à la présidence tient moins à ses qualités intrinsèques qu’à une constellation de facteurs : le zeitgeist, le hasard, et cette nouvelle normalisation du mensonge éhonté en politique.
La faillite de sa méthode s’est manifestée dès les premiers jours de son mandat. Prenons ses fameux tarifs douaniers : une catastrophe économique qui a principalement pénalisé les consommateurs américains – subtilité qui semble avoir échappé à notre marchand de tapis en chef. Ses projets fantasques – l’acquisition du Groenland, la mainmise sur le canal de Panama, la transformation de Gaza en Riviera – relèvent plus du délire mégalomaniaque que d’une quelconque vision géopolitique cohérente.
L’analogie avec Poutine est particulièrement éclairante : deux incarnations d’un impérialisme anachronique, unis non par l’amitié mais par une vision commune du monde comme terrain de jeu pour autocrates. Comment Trump pourrait-il sincèrement défendre l’Ukraine contre l’impérialisme russe alors qu’il rêve lui-même d’annexions territoriales ?
Le drame – ou plutôt la farce – c’est que Trump, dans sa vision mercantile du monde, a complètement négligé ces « détails » que sont la fierté des peuples, l’autodétermination, la morale internationale. La réponse cinglante de Zelensky – « l’Ukraine n’est pas à vendre » – illustre parfaitement les limites de cette approche transactionnelle de la géopolitique.
Paradoxalement, la présidence Trump aura eu un effet positif inattendu : le resserrement des liens européens. Comme quoi, même les pires catastrophes peuvent avoir des conséquences bénéfiques. Mais le plus grand dommage causé aux États-Unis est sans doute l’effondrement de leur soft power. L’Amérique, qui ne faisait déjà plus rêver, devient désormais un repoussoir – comme en témoignent les huées lors des rencontres sportives internationales et les boycotts émergents de produits américains.
En un mois à peine, Trump a réussi l’exploit de transformer une superpuissance respectée en objet de dérision internationale. Certes, son mandat n’est que de quatre ans, mais les dégâts causés à l’image et à la crédibilité américaines pourraient, eux, s’avérer bien plus durables.
Face à un dirigeant aussi erratique, la meilleure stratégie reste peut-être la patience : comme tout marchand de tapis, Trump finira bien par proposer un autre prix. Attendons qu’il change d’avis, cela prend en général 24 heures.
Trump n’a aucune stratégie autre que celle du coup de pied dans la fourmilière, et encore pas sûr qu’il sache distinguer son pied droit de son pied gauche…
Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche peut être une chance pour l’Europe et donc pour la France. Trop de membres de l’UE vivaient dans l’illusion de la protection des États-Unis. Donald Trump a un mérite, il dit les choses crûment, sans détour. L’Europe devra assurer sa propre défense, l’Europe subira les droits de douane comme les autres, car sa balance commerciale est excédentaire avec les États-Unis, elle est un obstacle au fameux America Great Again.
C’est une occasion unique pour l’UE d’assurer sa souveraineté, de prendre conscience de sa force, chacun de ses membres ne pèse rien ou si peu par rapport aux États continents : États-Unis, Chine, Russie. Ensemble ils peuvent influer sur la marche du monde, seuls ils en seront les spectateurs. Ils sont unis par une géographie, une culture, des valeurs, et par des racines judéo-chrétiennes communes.
Alors peu importe la psychologie du président des États-Unis, remercions-le de nous déciller les yeux, il nous offre une chance, aux Européens de la saisir, elle ne passera peut-être pas deux fois.
« Je me suis trompé sur Donald Trump parce que j’ai supposé que la confiance du peuple américain le conduirait sur des chemins à la fois personnels et politiques moins singuliers, plus heureusement traditionnels. Elle l’a fait dériver encore davantage.
Et probablement n’est-ce pas fini. » (PB)
Monsieur Bilger se trompe à répétition sur bien des gens, mais c’est parce qu’il leur laisse une chance.
C’est gentil, et je ne doute pas que cela ait pu influencer certaines personnes en bien : qu’on croie en vous peut pousser au bien, en une déclinaison du fameux noblesse oblige.
Cependant… Quand il est prouvé que des gens sont ce qu’ils sont, il faut s’en écarter, obstacles et pollution sur son chemin.
« Défendant les intérêts américains avec un cynisme et une brutalité sans pareils, il préfère la complicité avec une Russie gravement coupable, dans un dialogue au sommet dont on espère qu’il ne sera pas réduit à tout concéder à l’envahisseur, plutôt que de tenir la ligne de son prédécesseur qui, trop moqué, avait raison sur ce plan.
Faut-il se consoler en comptant sur un sursaut de l’Europe face à l’indifférence ou, pire, au mépris de Donald Trump ? Rien n’est sûr. »
Là, notre hôte martèle un constat lucide pour ceux que l’illusion retient dans l’illusion.
Espérons que l’Europe se réveille, elle qui s’égarait en caprices quand l’Amérique la protégeait, et qui à présent, est à des années-lumière de lui rendre éloignement pour éloignement et de se prendre en charge.
Quelle pitié !
À noter que Macron me surprend en bien. Son affirmation de soi trouve un plus digne terrain à s’employer que dans diverses provocations d’autrefois d’ailleurs à relativiser, dans un monde où tant de dirigeants ne savent ni se taire ni parler.
Pourquoi ? Les historiens le diront mais il importe surtout que les peuples soient fermes.
Ainsi, puisque l’Amérique se tourne vers les peu respectables Russes, Chinois et Coréens du Nord, allions-nous solidement à Taïwan, au Japon, à l’Inde, la Corée du Sud et tout autre candidat sérieux d’une part.
Et même moins solidement à l’erratique Amérique et à ses suivants ! Deal avec ceux qui ne méritent pas mieux sur des points ponctuels, alliances véritables avec les autres.
Rester fidèle aux fidèles et manier les autres comme ils le méritent, telle est la voie.
Donald Trump est tellement imprévisible qu’il est bien difficile de prédire quoi que ce soit dans ses décisions à venir, pour la simple raison qu’il a complètement cassé les codes du monde diplomatique dans ses relations avec les nations étrangères.
Certaines des déclarations de Donald Trump annoncent la couleur, à commencer par son intention d’imposer 25 % de droits de douane sur les produits européens , partant du principe que l’Europe faisait preuve de mauvaise volonté pour acheter les voitures et les produits agricoles américains.
Et de conclure : « L’UE a été conçue pour emmerder les États-Unis ».
Inutile de dire que les quatre années à venir ne vont pas être de tout repos pour les Européens, et les relations cordiales qu’Emmanuel Macron entretient avec Donald Trump ne suffiront pas à la France pour bénéficier d’un régime de faveur.
En bon milliardaire, « business is business » pour le président américain qui réclame pas moins de 500 milliards de terres rares à l’Ukraine comme fonds de garantie pour les dépenses déjà consenties par son prédécesseur dans la guerre en Ukraine.
Quant au conflit israélo-palestinien, pour lui la solution est simple : dispatcher la population palestinienne entre l’Égypte et la Jordanie pour faire de Gaza « la Côte d’Azur du Moyen-Orient ».
Avec lui tout est simple, pour ne pas dire simpliste.
Trump est le chef d’État qui se marre en distribuant des casquettes « Trump a toujours raison » et qui parle « fric », mais c’est en réalité, avant tout, celui qui commence une réunion de travail publique avec une longue prière à voix haute en rappelant qu’il n’y a pas de morale sans religion.
Là, nous sommes aux antipodes de la lamentable pègre intellectuelle qui mène notre pays vers la ruine à tous égards, et sur le plan spirituel au point de ne pas en avoir conscience, et même de refuser d’en prendre conscience.
Concernant la Russie : Trump fait, pour contrer la Chine, ce que nous aurions dû faire pour contrer la perfide Albion à laquelle nous devons la Seconde Guerre mondiale autant qu’à l’Allemagne, et maintenant la guerre en Ukraine. On ne peut certes pas avoir l’oreille attentive à tout, mais il faut être sourd pour ne pas savoir que c’est l’Angleterre qui a poussé Zelensky à revenir sur les accords de Minsk.
Sur le fond : L’Ukraine actuelle résulte d’une aberration historique en ce qu’elle séparait des russophones de la Russie en les exposant aux velléités de la majorité ukrainienne à les en expulser, ce qui n’a pas manqué de se produire avec une épuration ethnique par tous moyens y compris à coups de canon.
L’ignorance de cela est certes à la mode dans le pays des plus corrompus de la planète, mais cette ignorance est coupable, et Trump a parfaitement raison de dire Poutine légitime à être entré en guerre.
« la partialité au bénéfice de Poutine au point de gommer sa responsabilité exclusive dans l’invasion de l’Ukraine » (PB)
Comme si cette « invasion » (plutôt une opération de police) ne répondait pas à de multiples opérations hostiles commandées en sous-main par les USA à travers leurs services diplomatiques, agences de renseignement et d’intervention de façon visible depuis 2014.
Ces intentions hostiles ont été dévoilées en 2019 :
https://www.francesoir.fr/politique-monde/le-rapport-de-la-rand-corporation-pour-destabiliser-la-russie
Quoi que nous puissions penser de M. Poutine, comment pouvons-nous lui reprocher d’avoir fait son travail de chef d’État et d’avoir réagi, avec une grande patience, à ce qu’il a estimé être le franchissement de lignes rouges ?
Que l’on nous explique ce qu’il aurait dû faire, sinon ?
«Le véritable auteur de la guerre n’est pas celui qui la déclare, mais celui qui la rend nécessaire»
(François-Auguste Mignet. dans Histoire de la Révolution française, depuis 1789 jusqu’en 1814, publié en 1824.)
En somme, vous déplorez qu’il ne soit pas comme tous les autres, figé dans une contemplation rassasiée du monde qui pourtant change et évolue à grande vitesse. Ça me fait penser à votre ami Pascal Praud et son obsessionnel « il faut changer de logiciel ». Sauf que Praud n’a pas les moyens, alors que Trump si.
On est encore et encore dans l’analyse prêcheuse des petites phrases, au lieu d’attendre et observer les résultats, pourtant très incertains en ce moment. Les négociations entre l’Ukraine et la Russie n’ont même pas commencé, et je doute qu’elles finiront exclusivement à l’avantage de la Russie, car il y a aussi le poids des alliés européens dans la balance. Trump ne fait que délivrer des phrases choc pour voir la réaction des concernés, et soupeser leur détermination ; mais de là à continuer comme des funambules de sommer la Russie de renoncer à des avantages acquis par le sang, tel que l’UE le fait entendre, c’est vivre dans un univers parallèle.
Pour Zelensky, tout comme pour Navalny, l’Occident adore créer des héros de fiction ailleurs, faute d’avoir les siens. Si Navalny était français, il aurait fini ses jours dans une geôle profonde, sous les crachats méprisants de toute la classe politique et médiatique. N’est-ce pas lui qui jouait le premier rôle dans une vidéo où, arme chargée à la main, il appelait à l’extermination des musulmans, des « cafards » selon ses dires ? Rappelez-moi la peine en France, pour incitation au meurtre en raison de l’appartenance religieuse ?
https://www.youtube.com/watch?v=9blsyFzpqDI
Concernant Zelensky, une marionnette aux fils multiples, Trump règle ses comptes avec l’administration précédente, en détrônant ses valeurs artificielles, que ce soit des concepts (LGBT) ou des personnes physiques. J’entends votre éloquence sur la Russie étant exclusivement responsable du conflit, sauf que chronologiquement, plus on regarde, plus cette affirmation commence à battre de l’aile. Certes, la Russie a attaqué (j’épouse ce mot car des arguments contradictoires censés nuancer tomberaient dans l’oreille d’un sourd), mais c’est Zelensky qui a refusé la paix, un mois plus tard, lors du sommet d’Istanbul, où les propositions russes étaient bien plus faibles qu’aujourd’hui : pas de territoires annexés mais seulement la reconnaissance des Républiques autonomes. Présent sur place, Naftali Bennett, le Premier ministre alternant israélien, a affirmé que les négociations avaient 50 % de chances d’aboutir, mais que l’arrivée de Boris Johnson a fait tout capoter, en sommant Zelensky de ne rien signer. Sous prétexte que les sanctions et les armes, combinées, allaient, sans faute, faire chavirer le méchant Russe. Envoyé par Biden, d’où l’attitude présente de Trump. C’est le temps du « payback ».
https://jacobin.com/2023/02/ukraine-russia-war-naftali-bennett-negotiations-peace
Qu’on ne vienne pas maintenant, alors que le « plan » a pathétiquement capoté faute d’informations fiables, continuer à pérorer que c’est exclusivement à cause des Russes. Une guerre peut être déclenchée, mais elle peut aussi être provoquée et alimentée. Qui a refusé, par décret présidentiel, tout contact diplomatique ? Qui a assuré Zelensky que l’Ukraine allait gagner ? Qui nous a baratinés pendant trois ans que l’armée russe ne pourrait conquérir la cage d’un toutou sans pattes sans laisser un million de cadavres sur le chemin ? Aujourd’hui, les torts sont clairement partagés, et plus vite on le comprendra, plus vite une solution juste naîtra.
Trump, lui, l’a compris, pendant que les autres, n’ayant plus que leurs yeux pour pleurer, ont un train de retard, comme toujours.
Je vais être hors sujet, et je vous prie de bien vouloir m’excuser mais il y eut un miracle ce matin sur CNews. Pascal Praud a laissé parler son invité, Joan de Nadau.
https://www.youtube.com/watch?v=Z_xfKZ5AbFo&ab_channel=OcPyreneus
Qu’il en soit remercié.
Quand va-t-on se réveiller ?
L’heure de l’émancipation sonne pour l’Europe.
Que les derniers bastions du dumping fiscal rejoignent la raison, l’alignement somnambule a vécu, après quatre-vingts ans de propagande hollywoodienne, quand la tyrannie de l’image a décérébré les jeunesses devenus retraitées aujourd’hui, peuple d’oublieurs qui a ici l’occasion de retrouver la réalité décrite dans nos textes fondamentaux.
La poupée télé-réelle détruit la démocratie, jeu d’image playmobil de cartoon qui ne savent mimer que les divinités dépassées et obsolètes de la férocité animale, Trump, Poutine et Xi nous offrant le spectacle honteux d’un iguane, d’un gorille albinos et d’un éléphant qui ne sont pas à la mesure de l’humanité qu’ils veulent détruire au bénéfice de leur régression assumée.
Que l’Européen affirme ce qui existe au cœur de sa psyché, que le Français se dresse pour défendre la protection sociale et la démocratie.
Leur capacité à savoir ne pas oublier le passé, reconnaissance mutuelle des fautes qui engendrèrent l’amnésie source de tous les retours désastreux, et le monde alors comprendra qu’il n’y a d’autre domination possible que de soi-même, merci notre hôte de savoir ici en faire l’examen minutieux, et que la réconciliation européenne comme son renoncement aux représailles sont à vivre entre nous sur le vieux continent, à défendre universellement avec tous les moyens à disposition que nous possédons.
S’ouvre maintenant l’infini des possibles, quand l’être humain a compris que ce dieu, auquel depuis le fond des âges se réfèrent les bourreaux en leur prière d’enfants barbares, n’est que l’image de leur désir hégémonique et mensonger, répétition de la soumission au maître des enfers, maquillage méphitique de ce qui à tout jamais est renversé par le vrai Dieu et le vrai roi, image encore mystérieuse et incomprise : cet homme mort, cloué sur une croix.
Benoît XVI l’affirmait à raison, nous n’en sommes qu’au deuxième jour après la crucifixion, que ceux qui savent maîtriser leur passion se lèvent et témoignent des raisons de leur foi en l’humain.
Capacité à accéder à la résurrection du don mutuel qu’est le pardon à l’ennemi, reconnaissance de la faute partagée collectivement, résistance aux délires grégaires générateurs du sacré menteur, quand par cette connaissance objective, les individus reconnaissent qu’ils n’existent qu’en relation à leur milieu et que désormais cette conscience est accessible à chacun, de pouvoir choisir la représentation qu’il se fait du divin, celui qui ne réclame aucun sacrifice au point de s’être offert au mensonge pour en démontrer la plus complète culpabilité, invitation mirifique faite aux êtres humains d’être l’incarnation de la réalité véritable.
https://www.youtube.com/watch?v=erIgelUhqoc
« Les démocrates, d’ailleurs, après cette déroute, ne parviennent pas à se relever. Donald Trump les a assommés et continue à les tétaniser. » (PB)
Et moi donc ! J’ai été assommé et tétanisé lors cette soirée allah nonce de la victoire de Trump ; ne m’y attendant pas du tout, sans même miser un rouble, j’ai bondi, fou de joie, poussé des cris de bonheur, les voisins les ont entendus, toute la soirée j’étais au septième ciel, je me suis précipité devant la télé pour me régaler au spectacle de nos racailles gauchistes folles de rage, de haine, tous nos donneurs de leçons merdias de gauche KO debout, après avoir ricané contre Trump pendant des semaines, ils se sont pris une claque magistrale historique dont ils auront pour toujours du mal à se remettre.
Depuis, les feuilletons anti-Trump pullulent sur toutes les chaînes et quotidiens de gauche avec force fakes, caricatures, calomnies toutes plus nauséabondes les unes que les autres, des dessins ignobles, des photos retoquées avilissantes, tout est bon contre Trump, une chasse à courre inquisition des plus odieuses à laquelle on assiste en ce moment et qui dépasse en intensité celles qu’on a connues contre Sarko, Poutine, Orban et tous ceux qui déplaisent à nos dictateurs gauchistes, chaînes du sévice public de l’odieux visuel, Libé, l’Immonde, l’Huma grassement subventionnés pour vomir leur haine recuite.
Pour se venger, la gauche, par l’intermédiaire de l’ARCOM, s’est rabattue sur une chaîne facile à censurer : « Haro sur la 8 » !
Et comble de bonheur pour cette gauche fasciste stalinienne, bientôt va s’ouvrir ce fameux procès « re-ten-tis-sant » contre Marine Le Pen, ils vont finir tétanisés et assommés de jouissance.
Ben voyons !
Je ne vois pas en quoi la Russie serait gravement coupable. Coupable d’avoir compris en 2014 que le coup d’État fomenté par les États-Unis en la personne de Victoria Nuland avait pour but de déstabiliser la Russie, de la démembrer et de s’approprier ses richesses minérales ?
Coupable d’être intervenue quand les Ukrainiens bombardaient la population russophone du Donbass ? Coupable d’avoir proposé un traité de paix en avril 2022, que Boris Johnson a exigé de Zelensky qu’il le refuse ??
La guerre en Ukraine, depuis trois ans, c’est un million de victimes des deux côtés au total. Mille par jour. Une abomination ! Des familles meurtries pour trois générations. ON ARRÊTE nom de Dieu ! ON ARRÊTE. On s’en moque que la Crimée, le Donbass et autres lieux que personne ne connaissait il y a encore peu soient russes, ukrainiens ou appartiennent à tutti quanti, on arrête cette boucherie !
Trump a dit qu’il allait arrêter, et Poutine semble d’accord. Alors souhaitons qu’ils y arrivent. Que les c*ns de va-t-en-guerre la ferment, ou qu’ils y aillent eux-mêmes.
Certains Américains, d’obédience démocrate, mais pas que, estiment que leur pays n’est pas loin d’une guerre civile tant sont énormes les points de vue des populations de la côte Est et de la Californie versus les États des « Hillbillys » (péquenauds) !
Mais Trump a rendu une certaine fierté à des millions d’Américains qui ne pouvaient plus supporter les délires de stupidité wokiste dans leurs médias et leurs universités, beaucoup d’Européens sont dans le même cas, ce qui inquiète même le vice-président des USA (discours de Vance).
Comme tout ce qui survient en Amérique nous revient avec quelques mois ou années de retard, on peut gager que le bon sens va refleurir dans nos contrées.
L’on peut s’attendre à tout avec Trump : la fin des conflits parce qu’ils ne sont pas optimaux pour les affaires ou les deals improbables avec des gens peu fréquentables, mais avec lesquels on peut faire des sous.
En tout cas il a bien compris que Zelensky a été manipulé par les démocrates !
Point de morale en politique : la seule chose qui vaille c’est comprendre ce qu’il y a dans la tête de l’autre, sauf lorsque « l’autre » déraille totalement…
Donald Trump a toujours été borderline et donc capable du meilleur et du pire. En agissant comme il le fait, à fond les ballons, il sait qu’il risque gros ayant déjà échappé à plusieurs attentats…
Avec un Elon Musk Asperger et bipolaire à l’attelage, il fallait s’attendre à des excès dans tous les domaines. La question étant de savoir si dans l’entourage présidentiel quelqu’un serait capable de ralentir la machine infernale à broyer et laminer sans discernement, le vice-président Vance rallié de circonstance n’ayant pour l’instant pas encore révélé son vrai visage, tandis que l’on peut penser qu’il s’imagine déjà en futur président, façon Kennedy.
Trump et Musk sont des survivants, ils ont échappé à la mort pour raison politique. Ils sont sortis encore plus fort du tombeau où ils avaient déjà un pied.
La revanche est flamboyante. Au lieu de tergiverser, ils agissent.
Les coupes budgétaires dans les dépenses font grincer les dents parmi la gauche américaine. Par contre, les contribuables applaudissent.
Après trois années de guerre, les marchands de canons ont gagné assez d’argent et les intermédiaires aussi. Le sang des Ukrainiens a coulé, il faut que cela s’arrête. La Russie a gagné des territoires, dont acte. Les Européens et les Russes ont cassé leurs armes, avions et chars obsolètes, la chair à canon n’en peut plus.
@ Paul | 27 février 2025 à 10:54
« Je ne vois pas en quoi la Russie serait gravement coupable. Coupable d’avoir compris en 2014 que le coup d’État fomenté par les États-Unis en la personne de Victoria Nuland avait pour but de déstabiliser la Russie, de la démembrer et de s’approprier ses richesses minérales ? »
Le bombardement de Belgrade en 1999 par l’OTAN qui a violé plusieurs chartes internationales et qui a donc exposé publiquement ce que cette organisation était capable de faire, a mis la puce à l’oreille de divers responsables politiques de la région sur la confiance à lui accorder ou pas.
https://www.lefigaro.fr/vox/monde/2014/03/23/31002-20140323ARTFIG00225-belgrade-15-ans-apres-le-bombardement-les-serbes-n-oublient-pas.php
« La manière dont le président Trump prétend se camper non seulement en pacificateur mais en régulateur ou en agitateur pour le monde entier trouvera rapidement ses limites comme peu à peu, aux États-Unis, l’incroyable désordre engendré par Musk au prétexte d’éliminer les incompétents, les inutiles. » (PB)
Eh oui, alors que le régime de Paris pratique l’élevage en batterie des incompétents et des inutiles grâce à un argent extorqué à un contribuable saigné aux quatre veines, dans d’autres pays on veille à corriger cette anomalie qui est aussi une injustice…
Incroyable, non ?
Cher Philippe,
J’approuve pleinement votre nouveau jugement sur Donald Trump.
« Jobard » a dit Robert Ménard à propos de l’autre, celui des USA, repris par le journaliste de plateau… j’oublie son nom, repris donc en barjot, repris aussitôt par Ménard pour lui expliquer que chez nous c’est provincial et c’est jobard.
Nous comprenons aujourd’hui qu’il soit un des élus municipaux parmi les plus aimés de notre pays. J’adore quand il parle souvent de bon sens, un des responsables français de nos centrales nucléaires et de leur sécurité, à la fin du stage de formation, est venu conclure par un tonitruant « Gardez votre bon sens ! ». C’est le meilleur gardien de la lucidité, c’était « l’analyse de risque a priori »… Je m’en souviens encore et il m’a accompagné souvent le bon sens…
Clin d’oeil pour ceux qui abhorrent le foot et ses mercenaires et les jobards :
https://x.com/lbleublancrouge?s=58
Il est vrai qu’il suffit de voir l’humilité de ceux qui marquent des essais, pas d’effusions démesurées, comme on peut les voir au foot à travers le spectacle malsain et délirant de congratulations qui laissent transparaître le cash et la machine à encaisser de la caissière avec le bruit caractéristique du tiroir-caisse qui s’ouvre pour encaisser.
@ Aurbanc | 27 février 2025 à 11:37
Et vous pensez que le Cinglé s’arrêtera là ? Vous oubliez la Géorgie, l’Afghanistan, la Syrie et l’Afrique désormais, dont il nous a mis un coup de pied aux fesses le Secoué.
Un agresseur et un agressé, un criminel une victime, et des mensonges qui voulaient la peau des Ukrainiens, un peu d’histoire :
« Le Mémorandum de Budapest sur les garanties de sécurité, signé le 5 décembre 1994, est un accord diplomatique important impliquant les États-Unis, le Royaume-Uni et la Russie, ainsi que la Biélorussie, le Kazakhstan et l’Ukraine. Le mémorandum a été établi pour fournir des garanties de sécurité à ces trois anciennes républiques soviétiques en échange de leur engagement à rejoindre le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) et à renoncer à leurs arsenaux nucléaires.
Les points clés du Mémorandum de Budapest incluent :
Le respect de l’indépendance et de la souveraineté de la Biélorussie, du Kazakhstan et de l’Ukraine dans leurs frontières existantes.
L’abstention de la menace ou de l’utilisation de la force contre ces pays, sauf en cas de légitime défense ou conformément à la Charte des Nations Unies.
La fourniture de garanties qu’aucune coercition économique ou force militaire ne serait utilisée contre ces nations.
Le mémorandum a été un point de discorde, en particulier lors de la crise de Crimée en 2014, lorsque l’Ukraine a invoqué l’accord pour rappeler à la Russie son engagement à respecter les frontières ukrainiennes. Cependant, l’interprétation des dispositions du mémorandum a été débattue, notamment en ce qui concerne l’étendue des obligations des signataires d’intervenir en cas de violations. »
Il fallait signer avec l’autre cinglé en 40 ? On a signé à Munich et on a vu ce qu’ était l’appétit d’ un criminel de guerre génocidaire, et le renoncement lâche des autres pour en arriver là, et la guerre jusqu’au bout pour en sortir.
Quels sont les intérêts de l’autre des USA ? Vous les connaissez ? En fait il nous met sur le menu et les deux autres sont déjà à table. Et vous appelez ça « va-t-en guerre » ? Et en plus leur fournir la crémière ?
Relisez Marc Bloch, avant d’ânonner des bêtises et de reprendre en choeur l’argumentation du Cinglé.
Un jour viendra en France où l’on ne jugera plus les gens sur la mine, mais sur leur passé, ce qu’ils sont et surtout ont été. Ces hommes, Trump comme Musk, sont des chercheurs de gloire, de célébrité qu’Ils sont même venus chercher à Notre-Dame ! Macron doit absolument le conquérir en l’invitant à Versailles !
En France on cherche la gloire mais sous forme de titre, de diplôme, de Légion d’honneur. Le diplôme encadré sur le mur de chez soi ! La rosette qu’on porte sur le revers du veston !
Aux USA on affiche sa richesse, les sous d’abord !
Dans un bistrot de Main Street en 1960 à Lagos, Nigeria, tenu par un Libanais, très fréquenté par les pétroliers opérant en pays Yoruba, il avait affiché sur le mur derrière le barman une note encadrée qui disait : »In God We Trust… All Others Cash ! » J’ai revu cet encadré dans des bars d’Oklahoma, Texas et même Louisiane !
Il ne paraît pas encore dans le Bureau ovale mais le sera sans doute bientôt, Trump se prenant pour Dieu ! Dans le genre « In Me you Trust, all others 25 % de Douanes ! »
Pour me rappeler mes origines angevines, j’ai affiché chez moi mon certificat de pilote de planeur glané à 19 ans lors de ma préparation militaire dans le cadre du sursis militaire. Oublié les sous en affichant mon premier titre acquis en me préparant pour la patrie. En logique très française j’ai servi dans la Royale et devais même le faire sur un porte-avion en l’honneur des premiers GIs parachutés sur la Normandie le 6 juin 1944 !
« Comment je me suis trompé sur Donald Trump… (PB)
Horriblement, pour un magistrat, vous n’êtes pas pardonné !
Trump ne porte même pas le petit drapeau étoilé sur le revers de son veston alors que tout le monde le fait aux USA !
Il est bon de voir le président de l’un des plus grands pays du monde donner un coup de pied dans la fourmilière, cet homme n’est pas seul à penser ce qui doit être fait pour sortir d’une situation catastrophique dont son prédécesseur est l’un des grands coupables… De plus il s’impose, mais pas à contresens de l’intérêt des siens, ce qui n’est pas le cas de la plupart des dirigeants européens.
Je ne doute pas un seul instant qu’il réussira à réaliser ce qu’il entreprend. Les Européens auront leur part du gâteau ukrainien dans la mesure où ils n’entraveront pas les décisions prises par le gouvernement des USA.
Trump sait manier la carotte et le bâton et c’est ce qu’il faut pour faire avancer des ânes dans la bonne direction.
Dans l’argot du Jazz, Trump est un dimunitif pour « trumpet », la trompette.
« Se faire jouer de la trompe », dans celui des bâtisseurs de cathédrale (et de leurs restaurateurs, j’imagine), vers 1195, voulait dire se faire trimballer, mener en bateau.
C’est une question de vision personnelle qui nous place devant le dilemme de l’embouchure ou du pavillon, une question de maintien singulier, d’équilibre intime entre ces deux extrémités, car dès les premiers signes d’une asymétrie, le couperet tombe ; soit on souffle, ou se fait souffler dessus.
Un problème de rapport d’angle alpha : plus il est grandement continental, moins les lèvres vibrent, plus il est aigu, moins les petites chancelleries buccales bêta se font entendre au concert de la succion des nations.
Il en va de même dans les solos des cuivres de l’orchestre des hommes-loups.
Plus Trump semble avoir du coffre, plus la Banque Centrale Européenne, qui imprime ses billets sur un papier fait de rafles de maïs, d’avoine et de son, a les oreilles décollées.
L’Europe, incarnation de l’Âne d’or d’Apulée, envoyée poliment ou vulgairement (toujours selon la dialectique du pavillon ou de l’embouchure) sur les roses, doit en plus les manger comme on mange son chapeau.
La dernière occurrence en date des célébrissimes dividendes de l’appel de l’aporie.
@ Giuseppe | 27 février 2025 à 15:35
Vous ne croyez pas qu’il serait grand temps de mettre un terme à vos qualificatifs de Cinglé et d’Obèse, destinés à deux personnages, revenant en boucle sous votre plume de façon lassante, hors sujet et obsessionnelle et que vous vous complaisez à caricaturer sottement à longueur de messages, sans être capable, ne serait-ce qu’une seule fois, de nous fournir le moindre argument susceptible de nous faire comprendre vos aversions compulsives et maniaques et encore moins donner un début de justification aux seuls termes que vous vous bornez à répéter comme un perroquet pour nommer vos ennemis !
Ce qui ne fait guère preuve d’une grande originalité, voire d’un esprit borné et poussif, eu égard à l’indigence et à la mesquinerie de ce genre de propos !
Contrairement au « petit malin » venu lundi lui quémander un strapontin à Riyad, dont l’intelligence « complexe » en déroute plus d’un, Trump est simple à comprendre. Ce qui est souvent le cas des présidents des Etats-Unis. Il suffit de détailler son pedigree.
Trump est un homme d’affaires apparu sur le tard en politique. Un homme d’affaires qui sait depuis longtemps qu’au XXIe siècle, l’économie et la finance dirigent le monde et que les conflits ne sont pas bons pour les affaires. Un homme d’affaires qui sait qu’un cent vaut un cent. Un homme d’affaires qui, comme les autres, pour gagner, dissimile sa stratégie sous une apparente incohérence.
Trump est un Américain. Un Américain qui présente les qualités et les défauts des Américains. Il est fier de l’être. Il est patriote. Il est brutal et sans égard pour qui lui tient tête… ou dont il perçoit la faiblesse. Il exècre la défaite et est prêt à tout pour l’éviter. Tout sauf la mort d’un seul GI… Nous ne sommes plus au XXe siècle.
Trump est un Républicain. Un Républicain de la même veine que Reagan et les Pères fondateurs. Un Républicain que les présidences médiocres de Clinton, Obama et Biden ont radicalisé, tout comme les fiascos des Bush. Un Républicain qui veut maintenir l’hégémonie mondiale de son pays. Un Républicain qui, pour cela, est prêt à rompre une alliance même si, ce faisant, il passait pour un goujat. America first !
Trump est un homme pressé. Un homme pressé parce qu’il sait que la vie – santé ou attentat – ne tient qu’à un fil. Parce qu’il sait aussi que l’alignement des planètes qui le rend tout-puissant disparaîtra dans deux ans, lors des « midterms », sa majorité à la Chambre des Représentants n’étant que de quelques voix. Parce qu’il sait enfin que, plus il mettra de temps pour préparer le terrain favorable à son principal objectif, plus il risque de ne pas atteindre celui-ci.
Trump n’est pas un joueur de poker. S’il en montre le calme, parfois le sourire en coin, il n’en a pas le goût du risque. En affaires, il ne croit pas à la chance. Il construit longuement sa réussite. Quatre ans pour revenir de l’enfer… Il est golfeur et sait que la victoire se prépare dès l’entrée sur le parcours. Il sait que des coups de club peuvent paraître aberrants aux spectateurs alors qu’ils assurent celle-ci.
À la lumière de ce portrait, la cohérence des propos et des actes du 47e Président US se révèle. Trump n’a qu’une seule obsession : la Chine. La Chine qui s’approche dangereusement du titre de première puissance économique mondiale. Le seul moyen de l’empêcher d’y parvenir : rompre l’alliance encore toute récente entre Pékin et Moscou et même aller au-delà en signant des accords commerciaux de long terme avec Poutine.
Le conflit russo-ukrainien est un obstacle ? Qu’à cela ne tienne ! Un coup de semonce (« Dictateur »…), puis une promesse de contrat d’exploitation commune des richesses du sous-sol ukrainien feront l’affaire… Qu’au passage, cet accord permette aux États-Unis de récupérer les milliards de dollars offerts à Kiev par Joe, « cherry on the cake », qui s’en plaindra ? Et si Vladimir veut le Donbass, il l’aura… et Russie et USA exploiteront ensemble les terres rares de ces oblats.
Les peuplades européennes se plaignent de ne pas avoir la parole ? OK, on leur confiera la sécurité de la nouvelle frontière… mais à condition qu’ils ne se goinfrent plus en matière de défense sur le dos des Yankees. L’Oncle Sam n’est plus un bienfaiteur de l’humanité. Il fait payer ses services et quitte les lieux si les factures ne sont pas réglées.
Quant au « petit malin », qui se croit mon égal – ne m’a-t-il pas peloté le genou dans le Bureau ovale ! -, son audace et mes sourires obligés me valent récompense… Son cognac, ce sera plus 25 % de taxes douanières… Qu’il aille s’expliquer avec ses viticulteurs !
Ainsi va l’homme d’affaires Trump sur tous les dossiers internationaux dont il s’est emparé depuis son élection en novembre dernier. Quand ils seront au clair, quand les conflits en cours seront apaisés, en particulier au Moyen-Orient, viendra le temps d’entrer dans le vif du sujet : le péril jaune… Mais Trump a déjà pris le temps de prévenir Taïwan : son sort lui importe peu. Tout juste un dégât collatéral si Xi Jinping, pour signer un « deal » avec Washington, exige le retour au bercail de l’île nationaliste.
Question : cela empêcherait-il le monde de tourner ?
@ Axelle D (@ Giuseppe) 27/02/25 17:38
« Vous ne croyez pas qu’il serait grand temps de mettre un terme à vos qualificatifs de Cinglé… »
Exactement, d’autant plus que ce qualificatif tombe carrément à contre-emploi dans le cas de Vladimir Poutine qui est parfaitement équilibré, en pleine forme physique et intellectuelle, dont la parole est mesurée, qui fait preuve d’un grand contrôle de soi, d’un courage physique indubitable démontré quand il était en poste en RDA en 1989, d’une grande intelligence et d’une grande patience (il suffit de voir comment il n’a pas profité des premières provocations otano-kieviennes pour déclencher une opération de rétorsion).
Bien entendu, il a probablement des défauts, mais pour l’instant ils ne sont pas une menace pour le monde.
Mais si notre ami Giuseppe tient absolument à savoir à quoi ressemblent exactement des cinglés, qu’il nous le fasse savoir, nous en avons tout un élevage à la maison.
Et là, il y a sérieusement de quoi s’inquiéter.
@ Giuseppe | 27 février 2025 à 15:35
Vos insultes, qui ne sont pas des arguments, ne salissent que vous.
Il y a deux ou trois ans, l’opinion générale chez les commentateurs politiques était que la suprématie des États-Unis s’érodait inexorablement sous la poussée de la Chine et autres BRICS. La mollesse de Biden contribuait à la perception de ce supposé déclinisme. Une élection et voilà que, sous l’impulsion de Trump, les Américains sont de nouveau gonflés à bloc.
Ces visions de la réalité sont-elles justifiées ? Trump est Président depuis un peu plus d’un mois. Laissons un peu de temps au temps avant de juger. Un mandat dure quatre ans.
@ Axelle D | 27 février 2025 à 17:38
Pas obligée de lire. Je vous passionne tant ?
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@ Paul | 27 février 2025 à 10:54
Euh… L’un des documents fondamentaux en matière de frontières et de souveraineté est la Charte des Nations Unies. Elle stipule que les États doivent respecter l’intégrité territoriale et la souveraineté des autres États. Le droit international comprend également des traités spécifiques, des conventions et des accords qui codifient ces principes. Cela vous parle un peu ?…
Je ne voudrais pas être traité… le bien nommé… de cuistre, mais le Traité de Westphalie de 1648 est souvent cité comme l’un des premiers documents établissant le concept de souveraineté territoriale et d’égalité entre les États. Bon, bon… Il faut choisir dans la vie, Boutcha devrait vous y aider mais c’est pas grave non plus sans doute.
Je comprends un peu mieux la Débâcle avec vous, le Cinglé et Volodymyr dos à dos. Drôle de vision, mais l’ignorance est excusable, la cécité non.
« La civilisation signifie une société reposant sur l’opinion des civils. Elle veut dire que la violence, la loi des guerriers et des chefs despotes, les conditions des camps et de la guerre, de la révolte et de la tyrannie, cèdent la place aux parlements, où des lois sont élaborées, et aux cours de justice indépendantes dans lesquelles, pendant longtemps, ces lois sont maintenues. » (Winston Churchill)
Un billet à charge contre Donald Trump et une majorité de commentaires en sa faveur !
C’est plaisant, intellectuellement j’entends.
Dire que l’élection de DT m’a fait plaisir serait peu dire, et dire que ce plaisir se prolonge est tout aussi vrai, mais le plaisir n’est plus tout à fait le même.
Le plaisir initial était celui de voir enfin quelqu’un affronter les forces du mal que sont la bien-pensance et le wokisme, de face, brutalement, sans précautions oratoires.
Le plaisir qui a suivi est toujours le même certes, mais il est aussi, et peut-être plus, un plaisir de spectateur qui se demande s’il n’a pas en face de lui la réincarnation d’un de ces empereurs romains que les historiens nous décrivent avec des frissons.
Le billet parle avec nostalgie d’une absence de normalité qu’il fallait attendre.
Fatale erreur, double fatale erreur.
D’abord parce qu’une normalité, nous l’avons expérimentée avec François Hollande. On a vu le désastre que ça a donné, nos amis US, car ce sont nos amis, ne méritent pas pareille calamité, surtout qu’elle apparaît récurrente. Revenu du néant de la normalité, il est là, donnant des conseils. Joe Biden aussi était normal, du moins au début parce qu’à la fin, il ne l’était plus cognitivement.
Alors non pas ça, pas de cette normalité, pour un pays qui est le phare de l’Occident.
Seconde erreur, c’est encore la présomption de normalité chez un homme qui est l’anormalité faite homme.
Il y a chez lui une absence de surmoi que les bien-pensants n’ont pas comprise.
J’en veux pour preuve l’imprévisibilité dont on l’accuse.
Mais DT n’est pas imprévisible du tout, il est très prévisible, puisqu’il est cynique.
C’est un cynique, que dis-je, c’est le cynisme à l’état pur, il dit ce qu’il pense, il pense ce qu’il dit, il fait ce qu’il dit et pense, et surtout il il pense vite et fort.
Ce qui implique qu’il est capable le plus naturellement, le plus cyniquement, de dire par exemple qu’il ne se souvient pas avoir traité Zelensky de dictateur.
Et il a raison, car Zelensky n’est qu’un dictateur de dialectique, si je puis dire.
Selon que ça intéresse DT, Zelensky peut être ou ne pas être dictateur, on voit par là le caractère shakespearien de DT.
Car il y a du Shakespeare en Donald Trump, il y a de la démesure de ses personnages.
Pour moi qui suis passionné d’histoire il y a aussi de l’empereur romain et plus particulièrement du Caligula, chez lui.
Pour mieux comprendre mon rapprochement, voici ce que dit Wikipédia sur Caligula, en début d’article :
« Selon les principales sources concernant son principat — principalement les récits de Suétone et Dion Cassius —, il connaît tout d’abord un début de règne prometteur, durant lequel il jouit d’une grande popularité auprès du peuple romain. Cependant, il devient rapidement un empereur autocratique, délaissant et assassinant tous ceux qui ont soutenu son ascension, tout en éprouvant une profonde aversion envers le Sénat. Il lui est attribué un comportement extrêmement instable, et un goût pour la démesure qui conduit à de grandes dépenses impériales. »
Je ne lui souhaite pas de finir comme Caligula, mais comme je suis capable de m’extraire un peu du quotidien politique, je le vois en spectateur et il m’intéresse dans sa personnalité profonde.
Absence de surmoi, je l’ai dit, mais avec un sens moral qui est celui d’une justice immanente qu’il s’imagine bienveillante à son égard, puisque la main de Dieu a dévié la balle qui devait le tuer, de quelques millimètres.
Et donc, pour lui il est le Bien, les autres étant le Mal.
Il faut dire que les bien-pensants officiels et patentés ont tout fait pour l’ancrer dans cette idée.
J’ignore si Joe Biden a gagné la dernière fois par un mécompte de voix, mais ce que nous savons c’est que le FBI avait interdit aux médias de traiter de l’affairisme douteux de son fils avec l’Ukraine. Si cet affairisme avait été connu, peut-être, possiblement, probablement, DT aurait-il été élu.
Du moins c’est ainsi qu’il doit voir les choses.
Par son cynisme, sa façon de ne pas douter, il est une des représentations du surhomme nietzschéen.
Nous vivons une époque historiquement et philosophiquement passionnante.
On me dira que ce sont élucubrations d’intellectuel.
Ben oui, n’ayant aucun pouvoir d’action, il me reste l’esthétisme de l’analyse.
Et là je me retiens parce qu’il y a beaucoup à dire. 😉
@ Axelle D | 27 février 2025 à 17:38
Juste une mise au point, le principal intéressé saura peut-être faire amende honorable en bénéficiant d’une consultation gratuite de la part d’une professionnelle dans le domaine psychosocial. C’est une chance pour lui parce qu’il souffre visiblement d’autant plus qu’il semble avoir perdu toute forme de compassion à l’égard de ses ennemis et ils sont nombreux.
Poutine, Trump, Von der Leyen, Macron et tout le personnel politique sont les boucs émissaires. Les vrais gros caïds restent inconnus du grand public dont ils se moquent à un point au-delà de l’impensable. La multitude humaine est invisible pour eux.
Cher M. Bilger,
Vous êtes impayable.
Et cet aveu que vous faites est d’autant plus tragique qu’il ne s’agit pas d’une erreur momentanée mais de votre mode de fonctionnement constant : « mon erreur tient à mes impressions initiales ».
Après (je n’ai pas lu votre blog avant…) nous avoir vanté Sarkozy dont le tempérament allait permettre de redresser la France, puis vous être trompé, vous nous avez vanté Hollande dont le tempérament allait apaiser la France, condition de son redressement puis après vous être encore trompé, vous nous avez vanté Macron dont la jeunesse embrassait à la fois la fougue de Sarkozy et le calme de Hollande et allait enfin permettre de redresser la France…
On peut en déduire ceci : il faudrait plutôt écrire venté que vanté.
Mais la France ne suffit pas à vos ambitions de médium et vous nous avez venté Trump, dont la pugnacité rappelle celle de Sarkozy, les excentricités les blagues de Hollande, et le parcours d’homme d’affaires celui de banquier d’affaires de Macron.
Ce fut encore un échec, à moins qu’il ne faille plutôt dire que ça n’a pas marché…
Si je vous avais dit que Sarkozy est l’archétype du petit homme que son petit phallus rend teigneux, que sa petite taille le mettait en position de prendre des baffes dans les cours de récréation mais en aucun cas d’en donner et qu’il ne cherche désormais plus qu’à se venger des affronts qu’il a subis dans sa jeunesse, vous n’auriez rien vu d’autre, en raison de votre sagacité, qu’une attaque ad hominem mâtinée de psychologie de comptoir et révélatrice d’une bassesse d’esprit : j’aurais vu dans cette accusation la millième preuve que l’emploi du latin n’est nullement incompatible avec le fait de dire des âneries.
Je vous rappelle qu’un Kärcher est un instrument d’une bonne longueur et qui envoie un jet particulièrement puissant. Nous avons pu constater, vu le nettoyage des banlieues, le modèle de celui qui équipe ce cher Nicolas : le modèle Schtroumpf, ce qui explique, car la nature humaine a horreur du vide, la nécessité de compenser par une parole viriliste (j’ignore si ce mot existe mais il donne son sens à « parole viriliste » alors que parole virile ne veut simplement rien dire).
Si je vous avais dit que Hollande n’était qu’un monstre de démagogie lorsqu’il prétendait déclarer la guerre à la finance internationale et que cette raison suffisait amplement à ne pas voter pour un tel couillon pour la seule raison que ne pouvant qu’échouer dans son ambition il allait augmenter la défiance du peuple envers les dirigeants, vous m’auriez répondu je ne sais quoi que par tranquillité d’esprit je préfère ne jamais savoir.
Si je vous avais dit qu’il ne fallait surtout pas voter Macron à la seule vue de son visage lorsqu’il s’écriait « c’est notre projet (ou mon, je ne sais plus) », qui exprimait toute la frustration du fils-à-maman qui se rêve en Tyson-Ali comme tous ceux qui se déplorent Zaza-Renato, vous auriez aussi vu une attaque ad hominem teintée d’homophobie latente, alors qu’il était avéré que ce genre d’homme fera faire par les autres à la première occasion ce qu’il ne peut faire lui-même : la violence. Ce qui ne s’est guère fait attendre puisqu’au lieu de passer un savon à ses subalternes comme un vrai chef le fait, il a profité de la misère affective de certains (policiers) qui les conduisit à viser la tête des manifestants et d’en éborgner certains afin de dissuader les prochains de descendre dans la rue. Que de noblesse dans cette stratégie !
Puis il a fanfaronné devant les caméras avec des gants de boxe bleus, alors que ni lui ni son Premier ministre ne sont des boxeurs ni même des petites frappes de boîte de nuit mais des hommes qui conjurent leur absence de virilité en faisant de l’aérobic avec de gros gants. Une version 2.0 de Véronique et Davina en somme…
Quant à l’intelligence que vous attribuez à cet homme prolixe en leçons de maturité, comme souvent chez les hommes en ménage avec une femme qui pourrait être leur mère, elle se borne à celle des symboles. Car pourquoi des gants bleus, alors que les deux couleurs les plus répandues sont le noir et le rouge ? Car le noir est la couleur de l’anarchie, des black blocs et le rouge celle des communistes, et affaiblie devient le rose des socialistes, alors que le bleu est la couleur du sang royal qui siégeait à Versailles, d’où sa volonté de remettre ce lieu à l’avant-poste de la politique internationale de la France. Mais je divague sans doute…
Mais tout ceci ne vous a pas suffi et vous nous avez vanté le comble du médiocre, celui qui cumule en les augmentant les tares des trois précédents sans avoir aucune de leurs petites vertus : Trump.
« Son succès présidentiel ne l’a pas normalisé mais l’a gonflé »
J’en connais un qui n’a jamais douté ne fût-ce qu’une seconde qu’il en serait ainsi, comme il en est toujours ainsi avec les personnalités narcissiques (une invitation à dîner à qui me retourne le compliment « c’est-l’premier-qui-dit-qui-est-vlan-c’te-bache » comme disait tous les abrutis des cours de récréation).
Mais Trump est anti-woke, il va donc redresser non pas la France ni même sa chère Amérique, point ne suffit ! : il va redresser rien de moins que le monde ! Gravement en péril à cause d’êtres malheureux car leur corps biologique est à l’opposé de leur ressenti intérieur (les transgenres) et d’êtres qui préfèrent les rapports sexuels avec ceux du même genre… (notez que je ne fais pas l’effort d’écrire « celles et ceux » et autre « toussezéttoutes », aussi partisan de l’écriture inclusive qu’allergique aux solutions proposées.e.s. c’est lourd).
Je conclus ce commentaire trop long malgré mes efforts par ce rappel : vous paierez très cher votre conviction que le FN n’est plus antisémite alors qu’il est simplement devenu assez lucide pour comprendre qu’il n’arrivera jamais au pouvoir avec les « Durafour-crématoire » et autres « point-de-détail » de son fondateur et qu’il ne se livre qu’à du « respectable washing ».
Si jamais le FN parvient à bouter le Sarrazin hors de France, il s’en prendra ensuite au youpin.
En attendant d’être dans le même train, nous sommes dans le même bateau.
L’opération spéciale de Poutine devait durer moins d’une semaine, elle aura donc duré trois ans. Les Russes ont envahi trois provinces mais l’attaque sur les aéroports annexes de Kiev a échoué.
Trump avait promis un protocole de paix, c’est fait.
Et finalement, l’Ukraine signe avec les Américains un accord minier sur les terres rares.
@ Claude Luçon | 27 février 2025 à 15:37
« Trump ne porte même pas le petit drapeau étoilé sur le revers de son veston alors que tout le monde le fait aux USA ! »
Euh, avez-vous seulement regardé la photo qui illustre le texte de notre hôte ?
Mais peut-être ben qu’une fois présentement, il ne porte pas le pins sur son pyjama !
Sacré Luçon, encore une boussole qui indique le sud !
@ Tipaza | 27 février 2025 à 23:18
« Pour moi qui suis passionné d’histoire il y a aussi de l’empereur romain et plus particulièrement du Caligula, chez lui. »
Un peu finalement comme Emmanuel Macron. Tous les deux ont ce « petit grain de folie » qui explique sans doute les raisons de la sympathie qu’ils éprouvent l’un pour l’autre.
Caligula est mort assassiné par une conjuration fomentée par le Sénat. Espérons qu’il n’en sera pas de même pour eux…
@ Exilé | 27 février 2025 à 20:21
« Mais si notre ami Giuseppe tient absolument à savoir à quoi ressemblent exactement des cinglés, qu’il nous le fasse savoir, nous en avons tout un élevage à la maison.
Et là, il y a sérieusement de quoi s’inquiéter. »
Ah quand même, enfin de bonnes paroles, je rajouterai qu’il nous faut un Poutine ou un Orban ou un Trump pour faire le ménage dans notre pays de cinglés, de vrais cinglés congénitaux gouvernés par un fou cinglé malade pervers et des abrutis incapables incompétents collabos soumis traîtres allah France asile de cinglés racailles islamos fachos gauchistes narcos.
@ Aurbanc | 27 février 2025 à 21:06
Où avez-vous lu ou vu cela ? Juste un peu d’histoire.
Pas de médocs pour vous, juste un peu de lecture, « Ukrainiens: Lignes de vie d’un peuple » de Sophie Lambroschini ou encore « Lost Kingdom » de Serhii Plokhy.
Ne me remerciez pas, ainsi vous ne pourrez plus dire je ne savais pas.
Depuis l’invasion en février 2022, des attaques contre des civils, des bombardements aveugles sur des zones résidentielles, des violations des Conventions de Genève jour après jour. Les massacres comme celui de Boutcha, où des civils ont été exécutés… Le quotidien du Cinglé.
Une chose cependant à mettre au crédit de Trump, celle d’avoir permis aux Européens dont nous sommes d’ouvrir enfin les yeux et de peut-être comprendre que l’on ne peut toujours tout attendre des autres et que l’on se doit avant tout de ne compter que sur soi-même. Se complaire dans une situation douillettement confortable en fait oublier que les vents peuvent tourner et qu’il faut toujours se prémunir contre l’incertitude des lendemains. On ne gagne jamais à être la cigale de La Fontaine.
Je n’ai pas fini de rire, François Hollande qui nous expliquerait qu’il faut être ferme avec Trump, c’est beau comme l’antique, ça ne mange pas de pain, venant d’un grand démago, quelle poilade !
Il voudrait tant exister, passer pour un être exceptionnel et paraître dans la vie et le jeu politique, « Mon véritable adversaire, c’est le monde de la finance », qu’est-ce qu’il a pu me faire rire, et lui avec ses petits bras de nous expliquer qu’il faut faire barrage à Trump, lui le loser qui s’est déballonné, qui n’a pas eu le courage de se représenter, il faudrait donc l’écouter ce pusillanime quand il nous explique qu’il faut bouter Trump hors de France et d’Europe.
Les mandats et les présidents se succèdent en France, le FN/RN fait peur, associé à cette Internationale conservatrice dont on a vu avec quel appétit et voracité ils sont prêts à tout pour dévorer tout ce qui leur fait obstacle.
@ azer | 28 février 2025 à 05:41
À la fin de l’envoi, je loupe. C’est dommage. Vu votre don de voyance, prévenez les juifs qui votent RN. Et ils sont nombreux.
@ Achille | 27 février 2025 à 07:07
« En bon milliardaire, « business is business » pour le président américain qui réclame pas moins de 500 milliards de terres rares à l’Ukraine comme fonds de garantie pour les dépenses déjà consenties par son prédécesseur dans la guerre en Ukraine. »
Attention, dans ce cas ce n’est pas nécessairement le milliardaire qui parle mais plutôt le chef d’État qui sait que quand les États-Unis engagent des dépenses militaires à l’étranger, une loi stipule que la facture doit être remise au pays concerné.
Cela a été le cas en France en 1945, ainsi qu’au Liban quand un croiseur a tiré dans les années 80 sans trop de succès des obus de marine sur la montagne du Chouf pour tenter d’en déloger des milices.
Comme vous dites « business is business », mais pas exactement dans le sens que vous croyez.
Bref, on tire sur les populations « libérées » et on leur présente la petite note (ou aux survivants)…
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@ Giuseppe | 27 février 2025 à 21:27
« les conditions des camps et de la guerre, de la révolte et de la tyrannie, cèdent la place aux parlements, où des lois sont élaborées, et aux cours de justice indépendantes dans lesquelles, pendant longtemps, ces lois sont maintenues. » (Winston Churchill)
Sauf que Winston na pas eu l’occasion de constater ce qui se passait dans les arcanes du régime français actuel, infesté jusque dans son cœur par l’esprit de tyrannie cynique et pis encore de félonie, y compris au sein même des institutions supposées garantir la liberté d’expression et l’impartialité de la justice.
Intéressant, lors de la conférence avec Starmer, Trump parle de l’argent prêté à l’Ukraine par les USA, ce à quoi Starmer rétorque que l’argent donné par l’UE (ou seulement UK, pas clair ?) était un cadeau, rien ne sera remboursé.
https://www.youtube.com/watch?v=tO3l_e8BLK0
à 15:30
@ xavier b. masset | 27 février 2025 à 16:49
« Trump est un diminutif de Trumpet »
Oui, et en tant que tel il a d’autres sens. Ainsi, employé comme nom commun ou comme verbe, il se rapporte parfois au bruit de trompe ou de trompette que peuvent produire certains vents (en GB, et non aux USA). Pour plus de précisions sur le type de vents dont il est question, voir la petite vidéo… Autre sens, plus glorieux pour celui qui porte ce nom, ‘trump’ désigne aussi l’atout, dans un jeu de cartes.
https://www.youtube.com/watch?v=eWDtMUtW9_k
Pour en revenir à Trump, et plus sérieusement, il a expliqué il y a des années, dans un livre, sa stratégie en affaires : il commence par poser ses exigences à un niveau très élevé. Ensuite il pousse son avantage aussi loin que possible dans la négociation. Je pense que ce sont Obama et Biden qui ont rendu possible son élection, à trop vouloir bouleverser dans les tréfonds et irrémédiablement le credo ancestral de l’électeur américain.
C’est une bonne chose à mon sens que Trump mette un coup d’arrêt à l’idylle juteuse mais fallacieuse et inconsidérée entre les industriels américains et les autorités chinoises, dont l’armée ; cependant si c’est pour donner le feu vert à la voracité meurtrière de Poutine, il y a tout lieu de s’inquiéter. Ce qui me soucie, c’est la jubilation qu’affiche Trump. Il faut dire qu’en Europe nous ne sommes pas habitués à tant d’humeur euphorique. Résultat : le découragement, les tergiversations et le goût de la facilité sur fond de parlottes ininterrompues nous ont ôté toute voix au chapitre aujourd’hui, alors que nous sommes directement concernés. Attendons maintenant – en spectateurs – de voir ce que sera le traité entre la Russie et les USA.
@ azer | 28 février 2025 à 05:41
Puis-je, en étant très court, vous faire remarquer que Philippe doit bénéficier de circonstances atténuantes exceptionnelles ? Et même être acquitté… et félicité. Dans votre poussif réquisitoire ad hominem, vous omettez un très léger détail : ces trois personnages ont promis beaucoup et fait bien peu… Face à cette situation, il faudrait être un imbécile pour ne pas changer d’avis sur eux…
Pour ce qui est de Trump, en un mois, il a plus tenu parole que chacun de ces trois-là pendant tout leur séjour au Château… Philippe a cru qu’il allait s’assagir. Il n’en est rien. Philippe reconnaît son erreur de diagnostic… Bravo à lui.
@ azer | 28 février 2025 à 05:41
Excellent. À trop vouloir ménager la chèvre et le chou, puis le chou et la chèvre, Bilger s’est égaré, sa présence sur CNews n’est qu’un paravent pour l’Arcom, il est gentil, il est modéré, il est mainstream des sixties, un client formidable sur CNews pour les septuagénaires. Il ne cesse de se faire ramasser par Praud, peu importe, il encaisse pour chaque apparition…
@ Serge HIREL | 28 février 2025 à 12:01
On peut le voir ainsi. Et puis jouer les (faux) candides pour mettre sur le grill les participants à ce blog est une façon de secouer le cocotier des avis variés et multiples. Je ne pense pas un instant que notre hôte soit naïf, simplement lancer le débat à partir des programmes ubuesques et des promesses non tenues permet de mettre en miroir, de jauger les pusillanimes qui gouvernent.
Trump a le même mérite que le Cinglé, mettre en relief la nullité de l’Europe, qui va devoir se bouger.
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@ Exilé | 27 février 2025 à 20:21
Je vois que vous insistez alors je vais essayer de vous la faire condensée :
« Le mot cinglé est souvent utilisé familièrement pour désigner une personne perçue comme étant légèrement folle, extravagante ou excentrique, que ce soit dans son comportement, ses idées ou ses actions. Cette désignation peut englober divers degrés de « folie », allant de quelqu’un de simplement original à une personne dont les actes semblent irrationnels ou imprévisibles.
Son étymologie remonte probablement au verbe « cingler », qui signifie naviguer, mais aussi « donner une claque » ou « s’envoler rapidement », exprimant ainsi une idée de mouvement brusque ou déviant. L’adjectif « cinglé » évoquerait ainsi quelqu’un qui « déraille » de la norme ou des attentes sociales.
Le terme peut aussi varier, employé avec sérieux, il peut indiquer un jugement plus critique.
Si l’on pense aux figures historiques ou fictives qualifiées parfois de « cinglées », c’est souvent parce qu’elles transcendent les limites du conventionnel, pour le pire. »
Le Cinglé est accusé sans équivoque de crimes de guerre, notamment pour la déportation illégale d’enfants ukrainiens vers la Russie. La Cour pénale internationale a émis un mandat d’arrêt contre lui en mars 2023, le tenant responsable.
Je ne rentrerai pas dans les détails, les gendarmes français en ont relevé les stigmates. Il n’ira pas loin, on connaît la suite, ils finissent tous de la même façon, vous voulez des noms ? Ils sont dans tous les livres d’histoire qui se respectent.
Cher hôte, azer le dit bien mieux que moi, votre erreur vient d’une part de votre tempérament de midinette, dès que quelqu’un abonde dans un sens qui vous convient vous êtes facilement séduit, et d’autre part de votre malencontreuse admiration pour le totalitarisme que vous essayez de cacher par un verbe travaillé et il faut le reconnaître, la mise à disposition d’un blog ou l’on peut aller jusqu’à dire du mal de vous.
J’ai déjà souligné tout ce qu’il y a d’absurde dans l’utilisation de l’anathème wokiste. Être éveillé est une bonne chose. Trump est un crétin, à la main des oligarques russes depuis plus de trente ans, il serait pauvre depuis longtemps sans eux. Ce n’est pas un brillant homme d’affaires. C’est un tyranneau qui menace tout ce qui ne pense pas comme lui.
Et n’oublions pas ses vulgarités, sa proximité avec Harvey Weinstein.
J’ai bien ri quand j’ai entendu, une fake news de plus, que Zelensky serait finalement reçu grâce à l’intervention d’Emmanuel « Kadyrov » Macron. Quelle plaisanterie ! Il a cédé sur les terres rares. Point. Et notre capricieuse a agité le ban et l’arrière-ban de ses thuriféraires pour qu’ils tentent de faire croire à sa glorieuse influence. Tout ça pour faire oublier que son alter ego en vulgarité et en « faqueniousisme » lui a balancé un camouflet en annonçant le rehaussement des droits de douane sur les produits européens à peine finie leur rencontre.
Il pourra jouer dans Les Précieuses ridicules. Il fera les précieuses et les ridicules.
« Il est regrettable d’aller à Washington en ordre dispersé, Il aurait fallu parler d’une seule voix et que ce soit celle du Premier ministre polonais, qui exerce la présidence de l’Union européenne qui joue ce rôle de représentativité.
À la suite de leur entrevue, Emmanuel Macron a assuré avoir obtenu une « clarification » de Donald Trump…pourtant le président américain s’est montré discret sur les garanties de sécurité que les États-Unis envisagent pour l’Ukraine. D’ailleurs, les États-Unis ont fait passer le 24 février 2025 une résolution à l’ONU demandant une paix rapide sans condamner Moscou de ses désirs de conserver le Donbass et la Crimée. »
https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/guerre-en-ukraine-pourquoi-le-vote-commun-des-etats-unis-et-de-la-russie-a-l-onu-est-un-tournant-historique-pour-le-conflit-et-pour-la-diplomatie-mondiale_7095483.html
Macron ne cesse de se voir comme le futur président de l’Europe et agit vis-à-vis de ses homologues des 27 pays qui forment l’Europe, comme Trump le fait vis-à-vis de lui…
qui a été soumis à Biden et est adepte du wokisme…
@ Giuseppe | 28 février 2025 à 09:04
« Depuis l’invasion en février 2022, des attaques contre des civils, des bombardements aveugles sur des zones résidentielles, des violations des Conventions de Genève jour après jour. »
Comme si tout cela n’avait pas aussi été le cas du côté des Otano-ukrainiens même bien avant 2022, entre autres de la part d’unités se réclamant ouvertement de leur tropisme nazi (eh oui, les monuments honorant les collaborateurs de ce type d’idéologie sont encore soigneusement entretenus et fleuris de nos jours).
https://www.tribunejuive.info/2023/02/23/lev-golinkin-monuments-aux-collaborateurs-nazis-en-ukraine-27-janvier-2021/
Les guerres ne sont jamais très belles, avec uniquement des « gentils » d’un côté et des « méchants » de l’autre et il faut apprendre à sortir de cette vision des choses puérile.
Par exemple, les Alliés ont aussi commis des crimes de guerre contre les populations civiles allemandes comme à Dresde il y a 80 ans mais dont personne ne parle.
De même en d’autres circonstances pour le bombardement de civils Irakiens, camouflés en « dégâts collatéraux », ou de civils Serbes.
Je vous suggère de moins raisonner en fonction d’une émotion unilatérale fabriquée par une propagande à laquelle hélas des organes de presse revêtus en principe d’une mission d’information objective ont cru devoir participer, afin de manipuler l’opinion dans un sens discutable.
@ Exilé | 28 février 2025 à 15:06
On ne parle pas du passé, le Mémorandum de Budapest était là, et le Cinglé a attaqué, comme tout bon criminel de guerre que l’on a connu en 40. Tout le reste est littérature. Vous nous la racontez à la Abdelmadjid Tebboune, comme tout bon propagantiste qui instrumentalise le passé.
Mais enfin se rend-on compte de ce qui est en train de se passer ?
Si chaque citoyen, plutôt qu’à l’exemple de notre hôte, ne fais pas maintenant son examen de conscience minutieux et préfère le conspuer, c’est que nous méritons alors le sort qui nous attend, esclavagisés par le retour à à la vieille conception divine, qui impose sa loi du plus fort au nom d’un fantasme violent, faux et totalitaire, pour ne reproduire que les désastres mondiaux déjà observés en Occident.
Comme s’il s’agissait ici de Macron, qui témoigne depuis huit ans de la conscience aiguë qu’il a du phénomène, mais de la France et de l’Europe, et de ces citoyens embourbés dans leurs accoutumances de tous ordres à ne savoir que désigner des boucs émissaires, plutôt que d’accéder à la prise de conscience individuelle de ce qui est à l’œuvre, la destruction de la démocratie par les pro et les anti, chacun mêmes inquisiteurs aveuglés par leur clivage en la défense d’un même principe instrumentalisé, la défense de la victime innocente, utilisé par chacun pour cibler l’ennemi, confusion absolue qui ne sait qu’ôter à autrui la capacité même de choisir et entraîne d’accusations en contre-accusations la montée aux extrêmes du pire qui a, déjà, démontré qu’elle ne sait pas guérir ce vice profond de l’humanité.
Le peuple américain a choisi, prions pour qu’il ne se précipite pas dans la guerre civile qui le menace, quand les victimes innocentes se jettent les unes à la gorge des autres pour satisfaire leur désir vengeur de domination, se vautrant ensemble dans la culpabilité comme nous le fîmes à plusieurs reprises.
Dressons-nous plutôt en pleine conscience de cette réalité, nous désaccoutumant de toute violence, défendant par tous les moyens le chemin lent et peu spectaculaire de l’œuvre de justice qui est à notre main, quand enfin nous aurions compris qu’il ne dépend que de nous de l’affirmer haut et clair : il n’y a que le choix libre et clairement indiqué qui nous est proposé de renoncer en Européens aux représailles, entre nous et non bien sûr contre ceux qui nous agressent, que là est la paix, que là est donc la vraie force d’un groupe humain qui a su tirer enseignement des erreurs de son passé de domination définitivement révolu, qu’il faudra nous passer sur le corps si on veut toucher à un seul des cheveux de notre liberté d’en choisir la rédemption salutaire.
On a bien entendu tout loisir de se soumettre en se saoulant pour désigner Macron le Kadyrov comme responsable de sa propre lâcheté, on disparaîtra avec la paix et l’avenir radieux de l’humanité qu’elle promet.
Le seul vrai intérêt de monsieur Trump est qu’il a donné un grand coup de pied à la bien-pensance qui régnait chez nous à cause des illusions sur les USA, amis et protecteurs alors que les néoconservateurs, dans l’ombre du pouvoir, ont fait la politique de cette fédération depuis la chute du mur de Berlin : vassalisation de l’UE, appuis sur l’Allemagne contre la France, maintien de l’OTAN pour vassaliser nos pays au plan militaire, surtout quand tous ces pays sont passés au commandement intégré, c’est-à-dire celui exclusif de Washington : je décide, vous exécutez. Ici erreur conceptuelle de monsieur Sarkozy qui pensait que monter dans la locomotive donnerait à la France un vrai pouvoir dans l’OTAN.
Les prédécesseurs de monsieur Trump mettaient de la vaseline dans les rouages ; monsieur Trump le fait sans vaseline et c’est douloureux !
Sur l’OTAN, sur l’autonomie stratégique de l’Europe, sur le renforcement du budget de nos armées, monsieur Macron a fait quelques bonnes analyses avec une erreur conceptuelle : il veut son Europe fédérale alors même qu’il n’y a pas de peuple européen. Cette forme de l’UE a montré son impuissance, non seulement au plan militaire, mais aussi, ouverte à tous les vents par l’illusion de la concurrence libre et non faussée, au plan industriel et économique. Mais c’est aussi monsieur Macron qui a réinstallé madame von der Leyen aux manettes de l’UE. Là encore, funeste erreur !
Or, ce qu’il se passe actuellement devrait le conduire à changer son fusil d’épaule et en revenir à l’Europe des Nations telle que l’avait définie le général de Gaulle. En sus, le futur chancelier Merz semble vouloir changer la politique allemande en vigueur depuis le chancelier Adenauer, bras armé des USA pour réduire le plus possible l’influence de la France au sein des versions successives de l’Union européenne en partant de la CECA et en passant par la CEE.
Monsieur Merz souhaite maintenant la protection nucléaire des deux seules puissances européennes dotées de l’arme nucléaire. Ce qui, si monsieur Macron était un vrai négociateur, donnerait à la France la primauté sur le Continent en matière militaire, pourvu qu’elle recrée une armée digne de ce nom et que monsieur Chirac en collaboration avec monsieur Jospin, tous deux victimes des illusions nées de la chute du Mur de Berlin, a réduite à portion congrue en la professionnalisant sur le modèle britannique et que monsieur Sarkozy avait prévu de réduire encore plus. Seuls les attentats des années 2012 et 2015 ont imposé à monsieur Hollande d’arrêter le massacre de nos forces armées comme des forces de l’ordre, police et gendarmerie nationales.
Sans oublier que l’armée britannique est un partenaire privilégié de l’armée française grâce au Traité de Londres (ou Accords de Lancaster).
Cependant, l’armée britannique est un peu l’ombre de ce qu’elle a été jusqu’aux années 2000, son intervention en Irak en 2003 l’ayant profondément déstabilisée et là aussi la politique militaire, sauf en matière de porte-avions, a encore plus fortement réduit la voilure qu’en France.
En conclusion, face à monsieur Trump, monsieur Macron doit se départir de son idéologie européiste au seul profit d’une vraie pensée européenne de coopération entre les nation constitutives ayant de vrais partenariats.
« Comment je me suis trompé sur Donald Trump… » (PB)
Vous n’êtes pas le seul. Tout le monde a été trompé, la France et l’UE ne réalisent toujours pas cette trahison. L’Ukraine est tuée une seconde fois. Pire encore, et c’est impardonnable, la diffusion de ses vidéos « la Riviera Gaza », Trump avec Musk, tous deux les pieds en éventail sur la plage à Gaza admirant des millions de dollars qui tombent du ciel et les danseuses barbues en paréos…!
Qu’on ne s’y trompe pas, rien que du faux-semblant pour les médias du monde entier… Malgré les accolades théâtrales, les sourires de façade, les poignées de main à la Maison Blanche n’étaient ni plus ni moins qu’exagérées pour nous montrer qu’une entente cordiale entre E. Macron et D. Trump était rétablie. Le jour même de leur rencontre, dans le dos, Trump a choisi pour alliés ses amis la Russie et la Corée du Nord. La France et l’UE ne comptent plus. Pour Trump nous sommes de faibles ploucs n’ayant pas su nous organiser pour nous protéger nous-mêmes. Le « petit malin » s’est fait doubler sans savoir ce qui se tramait dans son dos et en toute discrétion par son soi-disant ami Trump.
On aura encore d’autres surprises, et elles ne seront réjouissantes ni pour nous ni pour l’Ukraine. En France et en Europe on a intérêt à s’activer et moins bavasser dans le vide.
Trump dit et fait en 48 heures, nous, dix ans après restons encore et encore à débattre pour rester au même point, les pieds dans la semoule et la tête baissée…
Oh, tu m’as manqué de respect !
Tout éducateur de rue sait à quel point en est un conflit quand ce genre d’argument est avancé.
La nouvelle administration américaine se comporte comme des racailles.
https://www.vanityfair.fr/pouvoir/politique/story/recit-roy-cohn-lavocat-qui-a-faconne-donald-trump/11910
Et pendant ce temps CNews traite de la fermeture de C8…
Debout, Europe !
« L’Ukraine « n’est pas seule » et « peut compter » sur l’Allemagne et l’Europe, a réagi la ministre allemande des Affaires étrangères. « L’Allemagne et nos alliés européens se tiennent unis aux côtés de l’Ukraine et contre l’agression russe. L’Ukraine peut compter sur le soutien indéfectible de l’Allemagne, de l’Europe et au-delà », a écrit Annalena Baerbock sur Bluesky. »
https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/vous-n-etes-pas-seuls-la-communaute-internationale-reagit-apres-l-echange-tendu-entre-volodymyr-zelensky-et-donald-trump_7102581.html
J’ai écouté par hasard le général Trinquand grand stratège devant l’éternel dont les vues ont été mises à mal et en déroute par Winston Volodymyr. Quelle poilade ! Il se prenait pour qui ce capitulard vexé comme un pou, qui tentait d’expliquer que Winston aura loupé son avenir, ce que vient d’infirmer le pays le plus puissant d’Europe adoubé par la Pologne.
L’avenir sera du côté des Européens, ils vont reprendre le ballon plus vite qu’ils ne le pensaient, et puis s’ils ne vendent plus les meilleurs véhicules du monde aux USA ils reconvertiront leur industrie en machine à aider l’Ukraine, et on sait de quoi ils sont capables.
Il m’a fait rire Dominique, c’est pas avec un type comme lui que Marc Bloch aurait fait route. Il était tout rouge l’autre, alors que d’habitude il est couleur mandarine, celui qui voulait que Volodymyr se vende pour des terres rares, eh bien comme cela Donald ira les chercher chez le Cinglé.
Quel camouflet ! Je suis curieux de voir la presse et son ressenti, en Russie les noms d’oiseaux s’abattent comme à Gravelotte sur la tête de Volodymyr, il s’en tamponne le coquillard, il rêvait éveillé l’autre avec sa coiffe de trappeur sur la tête, après Boutcha personne n’aurait signé de compromis. Et en plus le fils de Donald avait traité Winston de mendiant et le père sans vergogne qui le mettait sur le menu des deux prédateurs qui mangeront ainsi les terres rares chez le Cinglé. Bon appétit les USA, elles auront en plus une teinte ocre rouge séché.
Le général Richoux a reconnu que l’Ukraine avait gagné sa souveraineté, il est le meilleur analyste de tous.
Wouha la claque qu’il s’est pris la zézette de Kiev, « retourne dans ta chambre, petit morveux ! »
Voilà ce qui arrive quand on veut jouer dans la cour des grands, bravo à cette administration américaine et à tout ce peuple américain qui a fait un très bon choix ; ça nous change de toutes ces racailles macroniennes islamogauchistes qui nous pourrissent la vie.
Trump, Vance, Musk, the Kings of USA !
Et ça, j’achète !
@ Giuseppe | 28 février 2025 à 14:09
Il semble plutôt que ce serait vous qui insistez et tentez de vous justifier concernant des propos et injures que vous n’avez cessé de nous infliger et de ressasser à longueur de commentaires en raison de votre aversion pour notamment, Poutine et Gérard Larcher. Ce qui, ainsi qu’il vous a été fait remarquer, ne constitue en rien une argumentation.
Tout en vous vantant par ailleurs à répétition de prouesses vélocipédiques remarquables et de vos qualités « exceptionnelles » de concepteur, entrepreneur et bâtisseur… À vous entendre, vous auriez ainsi édifié, entre autres, d’innombrables hôpitaux…
Sans compter vos fanfaronnades puériles de meilleur tireur pointeur durant votre service militaire !
Que du vent et basta !
Franchement, qui croyez-vous impressionner avec vos fanfaronnade de sapeur Camember ?
Eh bien, ça cartonne sur le blog ; même PB en prend pour son grade. Très réjouissant à lire, bon, enfin, un moment, aussi me ferai-je bref !!???
De grâce, consultez « Tribune Juive ». Je ne suis pas juif, mais je les aime bien, je ne sais pas pourquoi, un mélange de cynisme bourru et de subtilité narquoise.
Par ailleurs, j’ai été pro-Ukraine en fonction de l’attitude naturelle du mouton contre le loup russe, puis, ma foi, en réfléchissant, pensé qu’il valait mieux regarder les choses plus sereinement et qu’il n’y avait pas lieu de pendre feu et flamme, ce que la consultation de Tribune Juive a légitimé, mais ce n’est qu’un aspect de la question.
Les anathèmes n’apportent rien : les dirigeants sont des hommes pas comme les autres, ils glissent dans des mares de sang, le nôtre, mais nous n’avons pas trouvé de parade, même nous avons adhéré à leurs lubies, justifiées post mortem, par leurs thuriféraires issus des grandes écoles, chantres de l’État outragé, dispensateurs de mépris et de suffisance, entourés de leur garde prétorienne. De quelle alternative disposons-nous, si ce n’est la dérision ?
Mais, de grâce, ne leur donnons pas de raison en épousant leurs manies.
Ces gens-là aiment tuer. Le steak haché c’est leur plat préféré, comme Macron fait le malin avec l’Algérie en taclant son ministre Retailleau, et croit faire de la haute stratégie, alors qu’il n’est qu’un politicard, sans doute intelligent, mais ce n’est pas encore démontré.
Jamais, sauf peut-être en 1939, le pouvoir n’a été aussi ridicule : oui, le roi est nu.
Il est heureux qu’on vende les églises, qu’on fasse sauter les mosquées, mais par quoi les remplacera-t-on si nous perdons l’ironie méprisante qui nous reste et qui n’a pas de temple ?
Aujourd’hui, nous savons, chiffres en mains, que la France a été dévastée par soixante-dix ans de politiques imbéciles qui font de nous des consommateurs stupides et des fainéants invétérés. La morgue de nos dirigeants n’égale que les frustes palinodies de Trump qui, en bon marchand de tapis, n’a ni parole, ni qualité, seulement la roublardise d’un failli repris de justice. Nous en sommes arrivés à avoir des fonctionnaires armés pour les tâches décernées par l’écologie européenne, le bonheur au bout du canon. Des médiocres, à qui on recommande d’être discrets avec leur 9 mm.
Des dirigeants dont les dents rayent le parquet, alors que de faillite en liquidation, d’effondrement de marchés, on supprime les producteurs de ressources, en essayant de compenser par des taxes aveugles, en continuant d’utiliser des qualificatifs inadaptés, comme juste, égalitaire, démocratique, qui n’ont plus aucun contenu, sans oublier que leur origine politique est plutôt négative.
Bref, avais-je dit, non, dérapé de balourdises en bêtises, mais je le sais.
Chacun jugera l’entrevue entre Trump et Zelensky à l’aune de la vérité ou de son idéologie, les deux ne se confondant pas.
Pour ma part je suis surpris que Zelensky ait l’arrogance de vouloir lier les USA avec l’Ukraine par un traité contraignant.
Au nom de quoi les USA s’engageraient-ils plus qu’ils ne l’ont fait jusqu’à présent, et ils en ont fait beaucoup, vraiment beaucoup – armes, renseignements, et financement -, sans cette aide, il y a longtemps que l’Ukraine n’existerait plus.
Quand on demande l’aumône, la moindre des choses est d’être modeste dans sa requête, et commencer par dire merci des aumônes antérieures, ce que n’a pas fait Zelensky.
Il l’a fait après l’entrevue par un tweet, probablement après que son ambassadrice effondrée de voir la situation, lui a expliqué comment on se comporte dans la vraie vie et pas seulement dans la vie diplomatique.
Je ne ferai pas la longue liste des aides US à l’Ukraine, mais au moins il faut rappeler que si l' »opération spéciale » de Poutine a échoué le premier jour, c’est parce que le renseignement US avait prévenu Zelensky de l’arrivée des forces spéciales russes sur l’aéroport de Kiev et que les forces ukrainiennes les attendaient et les ont anéanties.
Zelensky pourrait au moins s’en souvenir et dire merci devant les caméras.
La suite relève de l’histoire de cette guerre et de la relative nullité de l’armée russe, dont on nous dit qu’elle menace l’Europe entière, alors qu’elle est incapable de s’imposer face à l’Ukraine armée il est vrai par les USA. Une aide globale, armement, informatique, renseignement sans lequel l’Ukraine serait aveugle et sourde.
Mais ce n’est pas de la guerre proprement dite que je veux parler, mais de la duplicité de Zelensky dont l’ego est encore plus grand que celui de Trump, parce que celui-ci a les moyens de sa personnalité et pas l’autre.
Il est un fait que les médias mainstream se sont dépêchés de mettre aux oubliettes, c’est le comportement de Zelensky à l’égard de la Pologne, de la Slovaquie et la Hongrie.
Voici un article publié dans le Figaro, le 23 septembre 2023 à 20h05, mis à jour le 25 septembre 2023 à 17h17, qui rafraîchira la mémoire de beaucoup.
Je rappelle les circonstances : suite à des mouvements d’agriculteurs de ces pays, qui considéraient la concurrence des produits ukrainiens déloyale, pour des raisons de coûts de main-d’oeuvre et d’avantages abusifs décidés par l’UE, ces trois pays avaient décidé un embargo partiel sur certains produits ukrainiens.
Voici ce que dit l’article :
« La Pologne a prolongé la semaine dernière son embargo sur les céréales ukrainiennes pour protéger, selon elle, les intérêts de ses agriculteurs, suscitant une crise ouverte avec Kiev, pourtant un partenaire proche.
En riposte, l’Ukraine a porté plainte à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) contre la Pologne, la Slovaquie et la Hongrie, qui ont aussi maintenu leurs restrictions sur les céréales ukrainiennes, pourtant levées par Bruxelles. »
Il faut se souvenir qu’à l’époque et c’est toujours le cas, la Pologne était et est le pivot par lequel l’aide militaire US et UE transite. Les aéroports et les chemins de fer polonais fournissant la logistique sans laquelle l’Ukraine ne recevrait pas l’aide avec autant de facilité.
Au lieu de tenter de négocier ce que l’on appelle un « deal », c’est à dire un accord de bonne tenue avec les pays qui lui fournissaient l’aide militaire indispensable, Zelensky s’est lancé dans une opération d’une arrogance juridique délirante, montrant ainsi le fond détestable de son caractère égocentrique.
À l’époque Zelensky mordait déjà la main qui le nourrissait, au moins en armes.
J’ignore ce qu’il est advenu de cette plainte si inopportune, et la suite qu’elle a pu avoir, mais je sais que ce genre de comportement s’appelle ingratitude, vanité d’ego, stupidité, et pour tout dire indignité lamentable de responsabilité.
Toutes choses qui sont apparues de nouveau dans l’entrevue avec Donald Trump.
https://www.lefigaro.fr/international/guerre-en-ukraine-escale-surprise-de-zelensky-en-pologne-a-son-retour-d-amerique-20230923
« Je me suis trompé sur Donald Trump parce que j’ai supposé que la confiance du peuple américain le conduirait sur des chemins à la fois personnels et politiques moins singuliers, plus heureusement traditionnels. Elle l’a fait dériver encore davantage », écrit Philippe Bilger.
En 2016, des experts comme au hasard Anne Sinclair, Christine Ockrent ou Gérard Araud, n’auraient pas misé un kopeck sur la victoire de Donald Trump. Ils se sont moins avancés en 2024, mais sitôt l’élection constatée, ils ont fait une prédiction juste : dans la mesure où il n’a rien à perdre, le second mandat de Trump sera plus radical que le premier. Le premier mois de sa présidence le démontre.
Les présumés spécialistes de la mentalité américaine ont fait une autre anticipation qui, celle-là, me paraît de jour en jour plus hasardeuse : autant le premier mandat de Trump serait sans lendemain comme s’est avéré celui d’Obama à leur grande déception, qu’ils avaient pris pour le messie et la montagne de métissage qu’était censée être Obama a accouché de la souris néo-sécessionniste et néo-falknérienne du milliardaire Trump, négociateur sans autre morale que celle de la victoire, autant le second mandat de Trump marquerait les États-Unis d’une empreinte indélébile et il y aurait un héritage à capter, qui pourrait être assumé, soit par Elon Musk (ce qui est impossible, n’étant pas né aux États-Unis, il ne pourra pas devenir président des États-Unis non plus que ses homologues des GAFA qui ont trop putassièrement tourné casaque pour caresser dans le sens de son poil narcissique le puissant du moment pour conserver quelque crédibilité s’ils voulaient se faire élire à la tête de la fédération), soit par l’un de ses fils (Trump a ce point commun avec Le Pen et tous les vaniteux charismatiques d’avoir la fibre dynastique), soit par James David Vance qui pour l’heure se montre à la hauteur du job.
Et pourtant je crois que la pérennité du trumpisme est une erreur en raison précisément de la plus grande radicalité de ce second mandat. On ne peut pas gouverner cavalièrement et continuellement un des pays les plus puissants du monde. Poutine a fait la même erreur en ne mesurant pas combien, en agressant l’Ukraine, il se mettrait à dos, non pas certes la majorité de la population mondiale, mais les pays les plus puissants du monde et on ne gouverne pas impunément contre les puissances. Cela revient à avoir tout le monde contre soi.
Trump s’asservit désormais au leadership poutinien en passe de remporter sa guerre en Ukraine et les États-Unis avec lesquels nous étions dans un rapport de « vassalité heureuse » (E. Macron) se vassalisent à Poutine, hier encore l’ennemi public mondial n° 1, mais Trump opère ce tournant de façon si vulgaire que cela rend sympathique la cause ukrainienne, même à ceux qui, comme moi, sont le moins convaincus par le bien-fondé du basculement de l’Ukraine de son aire naturelle russe dans le camp occidental temporairement dévitalisé de son hégémon.
Comme quoi on a beau savoir que la guerre et la paix ne choisissent pas leur camp pour les bonnes manières des soudards, la bienséance compte et la diplomatie a beau avoir terriblement changé à l’ère des contradictions permanentes de tous les dirigeants du monde qui ont perdu toute colonne vertébrale (« Zelensky est un dictateur mal attifé, mais je vais le recevoir à la fin de la semaine, m’emparer de ses terres rares et l’obliger à signer un cessez-le-feu avec Poutine. Et puis non, il m’a manqué de respect, je renonce aux terres rares et je le vire de la Maison Blanche ». « Il ne faut pas humilier la Russie, mais Poutine m’a humilié en me recevant à l’autre bout d’une table de cinq mètres de large alors que je venais lui apporter la bonne parole et que moi, je l’avais reçu à Versailles. Je renonce à lui sauver la face et je vais devenir le plus solide des soutiens ukrainiens »), on ne se fait pas à ce changement ni au fait que, pour éviter un nouveau WikiLeaks, on ait remplacé de longs memorenda à la M. de Norpois par des simili-câbles en manières de communiqués rageurs sur X ou sur Truth Social du POTUS en personne.
En parcourant les différentes dépêches qui relatent « l’échange tendu » entre Trump et Zelensky, j’en tire trois enseignements :
1. Trump n’a pas le minimum requis d’entregent pour assurer le « droit des gens », comme on appelait la diplomatie dans un langage un peu châtié, soutenu, traditionnel et désuet. Son côté primaire ressort et il lui importe plus de parler du « stupide président Biden » ou de ce qui se passait « au sortir de la salle de bain d’Hunter Biden » que de signer l’accord pour exploiter « les terres rares » tant convoitées de son hôte ukrainien qu’il traite comme le plus méprisable des manants. Dès lors, il est mal inspiré de reprocher à Zelensky de n’être pas « prêt pour la paix ». La paix est encore moins le sujet du Donald.
2. Jean-Luc Mélenchon peut plastronner : « En humiliant Zelensky, Trump prouve qu’il n’a rien à faire du soi-disant accord avec Macron », il a raison, Macron a fait du vent, comme d’habitude.
3. Et Giorgia Meloni ne réagit pas, mais propose la seule chose intelligente que j’aie lue ce soir : après avoir elle aussi demandé à Macron « à quel titre » il s’était rendu à Washington lundi pour discuter avec Trump, elle « plaide pour un sommet « sans délai » entre les États-Unis, l’Europe et leurs « alliés » pour décider de l’avenir de l’Ukraine.
Car faut-il et peut-on compter sur l’Europe seule ? Seule la détermination des dirigeants européens à s’emparer de l’abandon de l’Ukraine pour fonder une Europe de la défense et de la sécurité commune et à contrer les droits de douane des États-Unis et de la Chine pour mener une politique commerciale à la fois agressive et protectionniste, dira si le fédéralisme européen a de l’avenir. Cette crise pourrait être son momentum, mais outre qu’il paraît arriver bien tard, l’Europe se fonderait en s’engouffrant dans la brèche d’un antagonisme comme Philippe de Villiers prétend que c’était l’idée de Jean Monnet.
Mais surtout elle renoncerait définitivement à être une Europe de Brest à Vladivostok comme le traité de Maastricht ne prétendait pas liquider d’un seul coup sa vassalité américaine, mais la réunion de l’Europe à la Russie était son horizon amoureux caché, comme il était celui, fasciné et redouté, de cet orthodoxe russe qu’était Dostoïevski, plus encore en délicatesse avec le camp jésuite et le catholicisme romain qu’avec le socialisme et le camp libéral européens.
@ genau
Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-même ?
@ Tipaza | 01 mars 2025 à 07:08
La position de Winston Volodymyr était inscrite depuis bien longtemps, seuls les imbéciles pouvaient penser que Trump et son « The Art of the deal » pouvaient effacer les crimes de guerre, ou alors Volodymyr Zelensky se retirera.
Ce dernier ne signera rien avec le Cinglé qui plus est l’agresseur et le traite « d’ordure » par la voix de sa gracieuse diplomate et propagantiste Zakharova.
Ils ont eu tout faux les Gérard Araud et l’ambassadrice qui officie sur LCI, il faut écouter le munichois Trinquand en direct, consterné que Winston ne signe pas, sans compter la présentatrice, quelle poilade ! Daladier toujours actuel.
C’ést pathétique pour eux, leur pensée magique, leur crédibilité en a pris une sacrée secouée.
Il fallait donc à les écouter que Winston passe l’éponge sur tout et tous pouvaient dormir tranquilles ?
Faut pas rêver, Winston n’a certainement pas improvisé son déplacement, il était prêt, cette fois l’Europe n’a plus le choix ou alors il se retirera je le pense. Il a résisté aux assauts de pacotille des deux représentants de la nouvelle Amérique, pas certain que ce soit pour le meilleur. On verra. Les Allemands cette fois ont clairement exprimé leur choix de soutenir Winston Volodymyr. 84 000 000 d’habitants et pas le PIB supposé ou réel du Cinglé, une usine à construire ce qui se fait le mieux dans le monde, le Général Motor savait de quoi devrait s’équiper la France quand il parlait de mécanique.
@ Axelle D | 28 février 2025 à 23:19
Effroyablement vexée !? Capable d’aller inventer des propos que je n’ai jamais tenus. Soufflez, aspirez doucement, cela vous passera… Acariâtre en plus, vous faites une méchante vieille dame semble-t-il.
On dirait que je vous fascine puisque vous continuez à me lire alors que personne ne vous y oblige. Sacré Axelle ! Vous me ferez toujours sourire, rassurez-vous on vous aime.
@ genau | 01 mars 2025 à 00:02
À lire votre dernier commentaire, vous comprenez mon pseudo et mon souhait, que je ne pourrais pas réaliser sauf à disparaître, de me retirer sur la colline de l’Aventin. J’ai tout fait avec mon épouse, renonçant à de solides revenus, pour fuir la folie humaine (pour rester poli) mais elle nous rattrape et viendra toquer à notre porte. Il n’y a que la terre qui ne ment pas, elle nous avalera, mais les fous furieux veulent continuer à la piétiner jusqu’au bout.
Donald Trump et son vice-président JD Vance ont été odieux avec Zelensky hier, ne le laissant pratiquement jamais s’exprimer et le mettant plus bas que terre devant micros et caméras.
Attitude d’autant plus arrogante que ce genre de discussion aurait dû se tenir à huis clos.
Cela dénote la méthode très caractéristique de ce président autoritaire qui refuse toute négociation, partant du principe que ce qu’il décide ne saurait être contesté, pas même par un autre chef d’État qui pourtant avait le droit d’exposer ses arguments.
Reste maintenant à attendre les effets de ce clash retentissant qui risque de déboucher sur un conflit qui débordera très largement sur celui russo-ukrainien.
Il est clair que l’Union européenne ne peut plus compter sur la protection – certes efficace, mais toujours intéressée – des Américains pour assurer sa sécurité.
Une défense européenne est plus que jamais la priorité.
Qu’en pensent nos Nabilla européens ? Trump, non mais allo quoi ?
Zézé va pouvoir retourner jouer du piano… à queue*, c’est le seul exercice dans lequel il excelle, pauvre minus qui n’a pas compris que quand un colosse de cent trente kilos parle, les mouflets qui en font soixante se taisent.
J’applaudis à cette très bonne décision de Trump qui en a marre d’arroser (350 milliards en pure perte) ces cassos européens de culture socialiste et leur idéologie
débile de cet argent qui tombe du ciel, les riches n’ont qu’à payer, j’aime pas les riches (sauf leur fric), je suis solidaire humaniste avec l’argent des autres etc.
Biden arrosait l’Ukraine aux moindres cris et pleurs de l’enfant gâté pourri de Kiev, avec Trump c’est terminé, basta et bravo !
Poutine a déclenché cette guerre que l’Occident, le seul et vrai coupable, souhaitait avec leurs multiples provocs et violations de traités.
J’imagine les crises de rire de mon Poupou préféré, paraît qu’il est cinglé, LOL !
PS : *J’ ai dit « à queue », pas « avec queue », par respect pour la charte.
Comment justifier le lynchage le plus abject, ou quand Tipaza devient nord-coréen.
Pardonnez-lui, Seigneur, il ne sait pas ce qu’il fait.
@ Tipaza | 01 mars 2025 à 07:08
C’est bon aussi de rappeler que c’est la Pologne qui a ouvert, la première, sa frontière pour plus de trois millions d’Ukrainiens, familles avec enfants fuyant l’attaque russe, leur offrant toit, nourriture, soins, école, transport et un permis spécial de séjour régulier pour y travailler et se déplacer librement dans le pays d’accueil ou même de choisir de rejoindre un autre pays d’Europe pour convenance personnelle ou familiale.
La vision de Macron est simple : envoyer les Français défendre l’Ukraine, tout en laissant les OQTF et les binationaux sur le territoire avec pour mission de s’occuper de nos familles.
Non seulement, il fait du lèche-babouches permanent aux Algériens (depuis quand il faut être deux pour dénoncer un accord ?) mais voilà-t-y pas qu’il veut vendre la dissuasion nucléaire à l’Europe, en clair aux Boches !
Merci Trump de mettre à nu la noirceur et la traîtrise du foutriquet !
@ Julien WEINZAEPFLEN | 01 mars 2025 à 08:07
« Car faut-il et peut-on compter sur l’Europe seule ? »
Cher Julien, êtes-vous un de ces cabris dont parlait le Général de Gaulle ?
https://youtu.be/zufecNrhhLs
L’Europe pour les uns, le comédien-corrompu-quérulent-fauteur de guerre-naziphile Zelensky pour les autres, pourquoi ne pas retenir le Veau d’Or comme idole tant que nous y sommes ?
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@ Tipaza | 01 mars 2025 à 07:08
« Au nom de quoi les USA s’engageraient-ils plus qu’ils ne l’ont fait jusqu’à présent, et ils en ont fait beaucoup, vraiment beaucoup – armes, renseignements, et financement -, sans cette aide, il y a longtemps que l’Ukraine n’existerait plus ».
Mais cela va beaucoup plus loin que cela, car des années avant la vraie-fausse invasion de 2022, des bases de la CIA, dont la fonction a largement dépassé le cadre défensif, ont été établies à l’intérieur même du territoire ukrainien et visaient des objectifs ou des intérêts stratégiques russes en Russie, ce qui a rendu évident leur caractère hostile.
https://www.lefigaro.fr/international/la-cia-a-finance-douze-bases-ukrainiennes-a-proximite-de-la-frontiere-russe-revele-le-new-york-times-20240226
Dans un tel cas, pensons à l’exemple des fusées de Cuba sous la présidence de J.F Kennedy, qui aurait alors été le véritable responsable du déclenchement d’un éventuel conflit armé ?
D’évidence, les réunions diplomatiques en direct sur les télévisons mondiales sont une forme d’absolue démagogie. Monsieur Macron s’y est prêté, puis monsieur Starmer. Monsieur Macron a convaincu monsieur Trump de recevoir monsieur Zelensky qui a choisi de se comporter avec le nouveau président des États-Unis comme il le faisait avec monsieur Biden. Mal lui en a pris parce que monsieur Trump comme son vice-président et son responsable de la défense US, avaient prévenu de manière claire de leurs positions à l’opposé de Biden.
Monsieur Trump a pris un malin plaisir à se moquer publiquement du président en exercice de l’Ukraine. J’en ai éprouvé un profond malaise parce que ce genre d’algarade ne se pratique habituellement que dans la discrétion d’un bureau feutré, sans caméras et avec peu de témoins. Dans le cas présent, le monde entier a pu mesurer la manière d’agir de monsieur Trump, « monsieur America First » ou monsieur MAGA.
Un des meilleurs commentaires que j’ai lus jusqu’à maintenant est celui de Régis de Castelnau intitulé : « Les Européens après le passage à tabac de Washington : « ça fait tout drôle d’être à poil » ».
https://www.vududroit.com/2025/03/les-europeens-apres-le-passage-a-tabac-washington-ca-fait-tout-drole-detre-a-poil/
En un mot c’est la diplomatie en mode rapport de force absolu, celui qui détient la puissance et la trique imposant sa volonté quel que soit son vis-à-vis, surtout s’il est en position de faiblesse. Donc monsieur Trump se refuse à jouer dans le monde des bisounours qui gouverne nos pays européens et surtout à Berlaymont !
Le réveil des européistes est rude et il ne sont préparés ni intellectuellement, ni politiquement, ni militairement et encore moins constitutionnellement (coucou le traité de Lisbonne clone du projet de traité constitutionnel européen dont ils ont contourné le rejet du peuple français) et peut-être même économiquement, à assurer par eux-mêmes leur existence dans le nouveau monde imposé par Trump, Poutine et Xi Jinping…
En interrogeant des proches Américains, je me suis aperçue que j’avais sous-estimé certains aspects essentiels de la façon dont Vance et Trump voient les grands problèmes du moment. Pourtant Vance les a clairement énoncés dans son discours de Munich en parlant des ennemis de l’intérieur en Occident, à ses yeux plus délétères et plus pressants que les ennemis de l’extérieur.
Deux grandes tendances s’affrontent aux USA, aussi philosophiques que politiques. En caricaturant, l’une, incarnée par les Démocrates est une tendance universaliste, pro-inclusion, immigration, diversité, féminisme, croissance zéro au nom de l’écologie, « woke » pour ses détracteurs. L’autre est nationaliste, pour la liberté (d’entreprendre, de penser, de dire), pour la différence des sexes, pour le travail et pour le mérite, « populiste » pour ses détracteurs. Trump est arrivé au pouvoir après 5 procès et 2 tentatives de meurtre. Il a la conviction, fondée ou non, que le parti démocrate était en train de détruire les USA, à l’intérieur comme à l’extérieur.
Et sa conviction est que l’Europe dans son ensemble était et reste du côté woke. Immigration massive, peu de croissance, dissolution des frontières, baisse de niveau scolaire, suppression spectaculaire de la liberté de parole. Niveau de redistribution très élevé, etc. Écologie au détriment de l’économie. Liberté bridée (obligation d’un certain nombre de femmes dans les conseils d’administration). Réglementations en tous genres. La majorité des responsables politiques et des médias européens ont soutenu Kamala Harris pendant la campagne électorale. Zelensky en particulier a pris nettement parti en participant à plusieurs réunions électorales de Kamala Harris ; son gouvernement a en quelque sorte officiellement fait une campagne médiatique en publiant aux USA des textes peu amènes à l’égard de Trump. (Sans doute pour de bonnes raisons, mais « malheur aux vaincus ».)
Sur le plan extérieur, pour Vance et Trump, le danger venant de la Chine et de ses alliés potentiels est à moyen terme bien plus grand que celui que présente la Russie. Le danger ne vient pas non plus de l’Europe, qui se saborde sans l’aide de personne, obstinément rongée par une économie inerte, des dettes, un niveau scolaire qui s’affaiblit, et peu ou prou de moyens offensifs ou défensifs. Elle est vue maintenant par Washington comme une alliée ambiguë, peu fiable. Ce qu’a souligné Trump en expliquant que Macron avait un jour fait en français à la presse un rapport inexact de leur entrevue.
Dès lors, la messe était dite pour l’Ukraine et pour Zelensky. Personnellement, en voyant Vance et Trump s’y mettre à deux pour lui reprocher de ne pas leur avoir assez dit merci, j’étais entièrement de son côté. La tragédie des pays de l’Est frontaliers de la Russie, déjà sacrifiés en leur temps à Yalta au nom de la paix, continue. Et nous, les Européens ne voulons toujours pas nous donner les moyens de réagir. Une économie en berne, pas ou peu d’armée, une menace terroriste constante, une insécurité grandissante et des immigrés désœuvrés par millions. Et pourtant, l’Europe est plus peuplée que les USA ou la Russie, et son économie, si nous consentions à vouloir la faire prospérer, serait plus forte que les leurs.
« Son succès présidentiel ne l’a pas normalisé mais l’a gonflé. » (PB)
Il avait déjà pris la citrouille, et voudrait prendre ses désirs pour des réalités. Il déteste l’Europe, marché plus florissant que celui des USA, il n’a jamais admis que les meilleures voitures du monde soient allemandes ou italiennes – les Chinois adorent les champions des belles carrosseries européennes -, de même il déteste les Français car nous bâtissons sur la même ligne que les meilleurs, cela lui est insupportable.
« Emmerder » il a dit pour l’Europe, en F1 la reine des courses pas un moteur US, et le Rafale pour lui barrer la route, les Toulousains et Airbus que j’ai visité en privé, une sacré machine à fabriquer tout ce qui vole dans le monde alors qu’ils sont confrontés avec Boeing à des emmerdes et des dettes.
Oui ça « l’emmerde », et par-dessus Winston qu’il ne peut pas sacquer qui lui postillonne dessus, et le monde pour soutenir Volodymyr le courage de son peuple et le sang que les Ukrainiens versent pour nous.
Union européenne : coordination de l’envoi d’armes et autres formes de soutien.
Royaume-Uni : un des plus grands donateurs d’aide militaire.
Allemagne : aide militaire et financière importante.
Canada : soutien militaire et humanitaire continu.
France : fourniture d’armes et participation aux initiatives de soutien européen.
Pologne : aide militaire et logistique clé.
Danemark et Pays-Bas : soutien significatif.
Corée du Sud : soutien militaire et coopération avec l’Ukraine.
Japon : aide financière et humanitaire, ainsi que soutien diplomatique.
J’en passe et des meilleurs, Donald fait peur, en soutenant le Cinglé il perd son pays et sa crédibilité, avant de s’envoler pour son golf il a tenu a réitérer ou plutôt se rassurer lui-même, prendre le monde qui n’est pas le sien pour des moins que rien ça ne marche plus. Volodymyr Zelensky a toujours remercié ses soutiens et Vance hors propos qui n’en finissait pas d’ânonner le mot respect, c’était ubuesque et pathétique de la part des deux représentants des USA.
Winston leur a remis les pendules à l’heure il ne devait pas être tout seul, Trump agace, reste plus qu’à régler le problème de l’infiltré Viktor Orbán.
À l’horizon de 2027 le budget défense de l’UE serait de 427 000 000€, et là comme le Cinglé avec la Finlande et la Suède, Trump va précipiter les aides et la cohésion de l’Europe. Il aura tout foiré.
P.-S. : et en plus elle en remet une couche. Avec les deux oiseaux de malheur qu’ils ont vu face à Winston Volodymyr, l’Europe va devoir serrer les rangs, elle ne mâche pas ses mots :
« La ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock a appelé samedi les Européens à s’engager plus fermement que jamais auprès de l’Ukraine estimant que le virulent accrochage entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky témoignait d’une « nouvelle ère d’infamie » ».
https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/ukraine-l-allemagne-appelle-a-assouplir-les-regles-budgetaires-pour-soutenir-zelensky-1019495.html
Il ne suffit pas de jouer le chef d’État intraitable dans une série à succès pour le devenir dans la vraie vie. Dans la fiction, le scénario est écrit d’avance et l’auteur est maître de l’épilogue. Dans la vraie vie, celui-ci est incertain et l’histoire se transforme au gré des circonstances et des volontés de ceux qui l’écrivent.
Dans la vraie vie, chef d’État ou pas, on ne se présente pas chez un ami, qui est aussi votre créancier, en lui reprochant d’entrée ses mauvaises fréquentations, alors que vous êtes là pour obtenir de lui de meilleures conditions de créance et de nouvelles protections. Surtout quand on sait que le gars en question est susceptible, irascible et imprévisible.
Dans la vraie vie aussi, on ne se comporte pas devant les caméras comme on le fait sur un plateau de tournage où, si la prise est mauvaise, on la refait. Dans la vraie vie, on peaufine avec soin son dossier et on ne se laisse pas trop influencer par des conseilleurs qui, outre qu’ils ne sont pas les payeurs, n’ont pas la réputation d’être des cadors ès « deals » réussis.
Zelensky ne pouvait pas ne pas savoir que sa visite à Washington serait délicate, que, l’accord sur les terres rares étant mal ficelé parce que le principe lui-même de leur aliénation ne lui plaît pas, il aurait mieux valu la retarder, ne pas écouter les « bons conseils » du Dr Macron, qu’il risquait de tomber dans un guet-apens comme il en existe dans le monde des affaires…
S’il avait deux sous de savoir-faire en matière de diplomatie, le président ukrainien n’aurait pas répondu, avant même le début de sa conversation publique avec Trump, à la question incongrue d’un journaliste (et non d’un conseiller du POTUS, ainsi que l’a affirmé LCI toute la soirée…) sur son accoutrement vestimentaire. Il se serait aperçu que Trump laissait faire le goujat, contre toute règle protocolaire…
Quand Donald, qui, lui non plus, n’est pas un diplomate hors-pair, a pris la mouche, a élevé le ton, Zelensky a tenté de répliquer, a levé les épaules, a montré ostensiblement son agacement. Toutes attitudes qui ne pouvaient qu’envenimer la situation. Devant une telle colère incontrôlée, un fin négociateur laisse passer l’orage, reste coi et, profitant d’un instant de respiration de son interlocuteur très fâché, rappelle l’objet officiel de la réunion. « J’étais venu vous parler de terres rares, Monsieur le Président… » aurait, sinon ramené le calme, du moins obligé Trump à recentrer son propos.
Cela ne s’est pas passé comme ça… et Zelensky a perdu la partie. Mauvais joueur, il a même ensuite, sur Fox News, refusé d’admettre qu’il n’était pas pour rien dans son départ précipité de la Maison Blanche.
Si ces images totalement inédites n’étaient qu’« un bon moment de télé », comme l’a dit Trump en pensant à leur impact sur ses électeurs, elles n’auraient pas provoqué immédiatement, parmi les chefs d’État européens, la peur panique que Washington venait de mettre fin à ses relations privilégiées avec ses alliés traditionnels.
Dans la soirée, avant de clore l’épisode par son départ en Floride, Donald n’a rien dit de ses intentions sur ce point. Il a même un tantinet calmé le jeu en autorisant Zelensky à revenir dans le Bureau ovale… s’il envisageait le principe de la paix avec la Russie.
Espérons que ce soulagement ne sera pas de courte durée. Une autre réunion à haut risque se profile dès dimanche à Londres, à laquelle le président ukrainien participera. Espérons que les quinze chefs d’État européens présents, conscients que sans l’aide militaire et financière des États-Unis, ils ne pourront pas sauver Kiev d’une défaite programmée, ne jouent pas les va-t-en-guerre contre Poutine… et contre Trump. La méfiance est de mise : le chef d’orchestre autoproclamé – et contesté – est un certain Emmanuel Macron…
P.-S. : la meilleure blague entendue dans la soirée d’hier sur l’une des chaînes d’information est celle d’un obscur membre du Quai qui, pour financer l’effort de guerre de l’Ukraine, suggère d’appeler les peuples européens à participer à un emprunt de 100 milliards d’euros… Pour compléter cette belle idée, je propose qu’il soit réservé à nos agriculteurs qui se feront un plaisir d’aider leurs collègues ukrainiens, lesquels, dès que Kiev entrera dans l’UE, les conduiront à la faillite.
@ Herman Kerhost | 01 mars 2025 à 13:05
« Il me semble que ce qui s’est passé hier ne laisse plus de doute sur ce que Trump est : un traître vendu à Poutine. »
Vous reprendrez bien un petit verre de complotisme ?
Les enfants préfèrent eux les contes de Grand Méchant Loup…
@ Giuseppe
« La ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock a appelé samedi les Européens à s’engager plus fermement que jamais auprès de l’Ukraine estimant que le virulent accrochage entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky témoignait d’une « nouvelle ère d’infamie » ».
Vous en êtes à faire l’apologie d’une ministre escrolo boche, d’ailleurs membre d’un gouvernement désavoué par les électeurs !
Vous savez, les escrolos boches qui cherchent en permanence à emme*der la France, que ce soit pour le nucléaire civil ou militaire. Tout ce qui vient des politiciens allemands est suspect, mais que des Français y donnent la main, quelle honte !
J’étais mal à l’aise pour Zelensky, non parce qu’il se faisait malmener, mais parce que clairement il ne comprenait toujours pas ce qui se passe et pourquoi.
Voilà maintenant dix ans que les Occidentaux évitent de le mettre devant ses responsabilités, plus ces trois dernières années où on lui a déroulé le tapis rouge partout, homme de l’année et patata, tout ça parce que ils se pensaient tous abrités et pouponnés derrière la locomotive américaine. Qui n’est plus là dorénavant.
Le gars il arrive devant Trump et se croit toujours le Dieu Soleil ; la chute fut brutale. Tout comme la réalité.
@ revnonausujai | 01 mars 2025 à 20:13
Allons allons ! Vous allez faire un infarctus, c’est pas bon, en plus vous devenez aussi rougeaud que l’autre et sa coiffe de trappeur quand il est en colère.
Soufflez, respirez… Soufflez, respirez…
https://www.salisburyjournal.co.uk/news/national/24951374.healey-compares-zelensky-churchill-no-wartime-elections/
Là ça vous la coupe un peu, non ? Pendant qu’en 40 on ne traînait sur les routes que des matelas sur des charrettes. Sûr que ça vous fait un peu mal aux tripes la comparaison. Le taxi il vous l’offre.
« Jamais jamais jamais. N’abandonnez jamais. » (Winston Volodymyr)
@ Giuseppe | 01 mars 2025 à 21:51
Vous avez une chance de cocu… le ridicule ne tue plus !
Ceci dit, vous devriez conseiller au Zygomir de se carapater parce qu’à la prochaine incartade, la CIA pourrait bien le soutenir comme la corde soutient le pendu ; un putsch à la vietnamienne est si vite arrivé !
Les opinions européennes vont-elles enfin entendre ce que Macron serine depuis huit ans ?
La soumission au veau d’or de tous les exils d’un porc à Gaza-les-Bains, ou l’union dans la réconciliation.
Le choix est d’une clarté biblique, les Ricains se barrent et nous le savons depuis quinze ans, pendant que les pauvres les plus riches du monde refusent de défendre en France la protection sociale, de se dresser pour renvoyer les oligarques qui nous piquent nos forces vives et vendent les armes aux alliés européens cul nul et fessés par la poupée téléréelle, retournées contre eux !
Mais non, le petit assisté français réclame sa soumission, piégé par le wokisme et sa contradiction tout aussi délirante, chaque bord émissaire de l’autre au service de la machine à exclure qui domine tout, ramenant le virilisme le plus machiste après la tyrannie des minorités, les drag-king à la place des queens, chacun son tour d’être vilipendés.
L’élu français s’était déjà muni du gilet jaune pour prévenir les élites mondiales à Davos en 2018 que les classes moyennes ne consentaient plus à être méprisées, avant que son peuple ne se précipite dans la crise du même nom, confondant le symptôme avec le mal et se retournant conte celui qui, doté de l’arme nucléaire et d’un siège au conseil de sécurité, représente la seule nation indépendante et à même d’assumer un leadership que sa Constitution permet, dire non aux régressions fatales pour l’humanité, et l’associant à ce mépris qu’il fut bien seul à dénoncer.
Serge Hirel peut continuer à se gratter les pieds de la tête pour finir par toujours sombrer aux rites révolutionnaires de décollation, la fête est terminée, l’heure sonne d’enfin assumer notre révolution qui déjà bouleversait le monde et d’en tirer les conclusions qui s’imposent, l’émancipation des désirs d’empire qui l’enfermèrent pour la mener aux désastres du pire, pour enfin accéder au royaume réel de la réconciliation.
On peut bien sûr s’associer aux extrêmes qui rêvent d’alliance aux illusions de la force, céder aux sirènes de l’un ou l’autre bord russe, chinois ou américain, aux oligarques qui ne rêvent que d’enflammer à nouveau, bras romain levé, l’incendie fallacieux de la domination, on n’affirme que notre incapacité à assumer notre destin, à défendre notre culture face aux pornographies confondues de l’hyperviolence de l’un ou l’autre côté. On renonce à incarner la loi du plus juste à même de conduire l’humanité aux rivages de la paix, complice du mensonge réitéré sans fin qui d’une victime fait un bourreau, de l’innocence une culpabilité, et de l’aventure humaine une répétition amnésique, quand tout pourtant est inscrit à la lettre de nos textes qui nous invite à la mobilisation pour défendre leur essentiel, quand elle saurait s’opérer sans désigner l’ennemi à la vindicte, mais savoir lui pardonner pour partager avec lui cette réalité exactement formulée qui nous rassemble.
Non, ne le sifflez pas !
Slava Ukraini !
@ Valéry | 01 mars 2025 à 21:15
Rassurez-vous il n’était pas mal à l’aise Winston, il a appelé « tueur » un criminel de guerre et il s’est sorti d’une nasse grossière mise en place par deux lourdauds qui voulaient vendre l’Ukraine à la découpe.
Le monde entier rigole sous cape de la mésaventure de Trump qui disait que seulement 4 % de sa population était à son soutien :
https://www.ledevoir.com/monde/850249/ukrainiens-sont-fiers-reponse-zelensky-dispute-trump
L’historien, le colonel Goya, affirme qu’aujourd’hui que sur le terrain les troupes du Cinglé sont en échec, il n’y a que les imbéciles pour penser le contraire, et de penser, certains comme vous sans doute, que Winston Volodymyr se coucherait, comme on s’est couché en 40, devant Trump et devant un criminel de guerre. Pour l’Histoire et pour sa vie il n’aurait plus jamais pu se regarder dans un miroir.
La diplomate Sylvie Bermann a assisté en direct au refus de signer de Zelensky. Elle faisait partie avec Trinquand, général capitulard, de ceux qui péremptoirement affirmaient que Winston Volodymyr n’avait d’autre choix que de se soumettre et d’accepter un compromis… Quelle poilade ! Surtout après tous les crimes de guerre pour une poignée de terre et de minerai ?
L’avenir n’est pas écrit, loin de là, ceux qui parlaient à la place du peuple ukrainien en sont pour leur frais, sans doute est-il fatigué ce peuple mais plus il sera martyrisé plus il se battra pour défendre son droit souverain à vivre libre. Le Cinglé ne pourra pas aller bien loin non plus, la situation économique chez lui est désastreuse, alors on les dit résilients, nous en reparlerons.
Au moins, au coeur du côté tragique de cette guerre, la part d’humour distillée par certains de nos champions de l’analyse interstellaire de plateaux TV, amuse sans aucun doute de leurs supputations les vrais discrets de l’efficacité qui eux la ferment.
Vous vous souvenez du fond de cuvette de WC vert filmé ironiquement par les Guignols me semble-t-il pour se moquer de la vision nocturne des caméras ? Supposées être au milieu de la guerre en Irak. Grand moment de dérision et de moquerie de tous ces prétendus informés.
Allez, vous pouvez retourner à vos élucubrations abracadabrantesques comme disait Chichi.
P.-S. : je rappelle ici souvent que le FN/RN vendrait notre pays à la découpe, on y va doucement si l’on n’y prend pas garde avec cette Internationale qui sent de plus en plus le rance et le faisandé :
https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/en-ne-soutenant-pas-zelensky-le-rn-s-isole-et-le-pen-ecorche-sa-strategie-de-normalisation_246875.html
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@ revnonausujai | 02 mars 2025 à 06:48
Sacré plaisantin, plus vous lancez une pièce en l’air plus le rapport d’affichage des faces se rapproche de 50/50… Avec les copains on vous adore.
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@ Achille
La dernière avant le crunch local, Achille vous êtes convié au repas d’avant-match, un ami donne la main aux préparatifs, la première place se joue.
@ Aliocha | 02 mars 2025 à 09:33
« (…) pour enfin accéder au royaume réel de la réconciliation. »
En ce qui vous concerne, avant d’en arriver là, il faudra que vous procédiez à la recollation (dans le bon ordre) des lobes de votre cerveau… Votre sermon dominical ne mérite pas l’imprimatur, pas même la lecture. Allez en paix, Aliocha, mais ne péchez plus contre l’Esprit en postant de tels salmigondis, qui desservent la puissance de votre foi en Saint-Volodymyr.
@ Giuseppe | 02 mars 2025 à 10:39
Je regarderai le match à la télé dimanche prochain.
Il y a eu un petit loupé avec les Rosbifs, mais les Bleus se sont bien rattrapés contre l’Italie, alors on peut y croire pour la suite !
@ Serge HIREL
À force de vilipender les personnes sans aucun autre argument, la tête finit par puer des pieds.
@ Aliocha | 02 mars 2025 à 12:26
Même diagnostic que celui de Serge Hirel du 2 mars 11:21, qui au lieu de vous ouvrir les yeux et vous faire réfléchir un minimum sur vos dérives de faux prophète mais authentique gourou au charabia incompréhensible, ne vous a inspiré pour toute réaction qu’une réplique primaire et sotte de cour de récréation !
@ Herman Kerhost | 01 mars 2025 à 20:20
« Comment pouvez-vous laisser entendre que Trump aurait quelque légitimité à prétendre qu’untel aurait menti ? »
Mais tout simplement parce que c’est le cas, « untel » a raconté des carabistouilles aux journalistes, d’ailleurs cela l’a fait bien rire que Trump s’en aperçoive, le raconte, et le traite de petit malin devant les caméras.
Ce n’est pas parce qu’on ment soi-même qu’on ne peut pas percevoir une rouerie ni en parler. Mentir, c’est ce que font les politiciens à longueur de déclaration, par exagération, par action et par omission.
Aussi n’étais-je pas en train de choisir entre D. Trump et E. Macron pour leur décerner le prix de vertu. J’essaye simplement de comprendre la façon de voir de Donald Trump et de ses électeurs. Trump vient de faire comprendre au monde entier que l’Amérique de Trump ne souhaite pas intervenir dans les conflits armés européens, même avec la Russie. Il estime que ce genre de conflit peut déboucher sur une troisième guerre mondiale. Si puissante soit-elle, l’Amérique n’a plus la même supériorité militaire qu’au siècle dernier. Elle ne peut pas se laisser engluer sur le front de l’Europe alors que ses alliés ont des problèmes au Moyen-Orient et peuvent en avoir en Asie.
L’historien David Victor Hanson met en garde Trump et Vance : lorsqu’on voit ces deux hommes baraqués se liguer brutalement contre le petit Zelensky à la Maison Blanche (« ganging up on this little Zelenski »), ce n’est pas un spectacle qui peut servir leur image. « Cependant, ajoute-t-il, je ne crois pas que Monsieur Zelensky comprenne que les USA sont sa seule chance de survie. Et il comprend encore moins que les USA lui donnent une latitude bien plus grande qu’ils n’en donnent par exemple à Netanyahu en échange de leur aide. Ils ne lui imposent pas un cabinet de guerre, ni un cessez-le-feu (…). Zelensky ne comprend pas que ces gens qu’il n’aime pas, ceux qui constituent le mouvement MAGA, ce sont ceux-là mêmes qui tiennent son sort entre leurs mains. Alors que les gens avec qui il se sent bien et qui le traitent en rockstar, à savoir la gauche américaine et les Européens, n’ont strictement aucun pouvoir. Les Européens parlent d’or, mais ils ne lui ont pas apporté l’assistance économique, financière et militaire promise ». Quant à la gauche américaine, elle n’est plus au pouvoir. « Il faut que Zelensky réussisse à s’entendre avec le Président Trump ».
https://www.youtube.com/watch?v=8wFx3WSVdm8
@ Achille | 02 mars 2025 à 12:25
Juste pour le plaisir.
L’heure approche, dans les tribunes nous serons dans la travée la plus au Sud, on vous y garde une place, bien sûr sous le barnum les consos sont pour ceux qui reçoivent. On devrait y croiser les vieilles gloires locales, et je peux vous affirmer que huit titres de champions de France ça laisse des héritiers.
Quant aux sélectionneurs en chambre, un nombre incalculable.
@ Aliocha | 02 mars 2025 à 09:33
Commentaire aliochesque, très confus, comme d’hab.
Je dis bien confus et pas confucéen, ce qui signifierait inspiré par la sagesse de Confucius.
Notre gaulliste sectaire ne sait pas non plus répondre aux arguments de réconciliation, pour mieux vilipender l’héritier de l’indépendance gaullienne.
Quand on pense que tout ça finira, bientôt, par :
« Well, il n’est pas question d’engager les États-Unis par une garantie écrite de sécurité, au simple stade d’un cessez-le feu. But, tout le monde sera d’accord pour ajouter un contingent de GI à la force militaire d’observation- interposition en Ukraine. Et Donald Trump obtiendra un arrêt des hostilités de son ami de Moscou ».
@ Aliocha | 28 février 2025 à 21:51
« Et pendant ce temps CNews traite de la fermeture de C8… »
Quand deux événements historiques surviennent simultanément – aux États-Unis, le clash Trump-Zelenski, qui annonce la fin de la guerre en Ukraine, et, en France, l’expulsion « judiciaire » du PAF de C8 et de NRJ 12, qui annonce la fin de la liberté d’expression -, les chaînes d’information en continu font au mieux pour informer leur public de ceux-ci, tout en privilégiant celui qui est le plus important pour lui. Les journalistes de CNews ont bien compris que ces écrans noirs n’étaient qu’un coup de semonce, que le but du régime en place, parce qu’il est aux abois, est de « normaliser » l’information, de faire taire les opposants.
Dans quelques jours, quelques semaines tout au plus, un cessez-le-feu sera signé en Ukraine, suivi d’une paix négociée entre Trump et Poutine. La situation s’apaisera… En revanche, l’Arcom, sous couvert d’une vertueuse surveillance du respect des cahiers des charges, continuera son œuvre de répression de la pensée non autorisée et de censure de la parole interdite.
La scène sidérante offerte par le duo Trump/Vance mérite incontestablement l’Oscar 2025 dans la catégorie de la « Meilleure goujaterie diplomatique de l’année ».
Que l’on apprécie ou non Zelensky, mettre en scène et jeter à la face du monde une telle séance d’humiliation fut indigne de la part de l’exécutif d’un pays comme les USA, exécutif par ailleurs plutôt mal placé pour donner des leçons de morale et de comportement au monde entier. Au travers de la personne de Zelensky, c’est en fait un pays agressé, un peuple qui souffre, des soldats qui ont donné leur vie, des familles détruites, des orphelins que Trump et son acolyte ont insultés.
Et son forfait accompli, M. Trump, satisfait de sa prestation, partait tranquillement faire son golf, comme si de rien n’était, tandis qu’au Kremlin son homologue Poutine se frottait les mains en descendant un verre de vodka et alors que pendant ce temps, en Ukraine, des victimes tombaient sous les balles et les bombes. Écoeurant scénario.
Serge Hirel en conclut que Macron est un dictateur, pendant que Tipaza rejoint le club de ceux qui marchent sur la tête et s’étonnent que leurs réflexions sentent les pieds russes, ne pouvant entendre un propos de réconciliation que comme une confusion.
Si vis pacem…
@ Aliocha | 02 mars 2025 à 19:16
Ça ne s’arrange pas, Aliocha… La journée a été longue et les escarmouches nombreuses. Reposez-vous et, demain matin, revoyez votre plan de recollation. Vous avez dû vous ressouder l’occipital avec le frontal et le temporal droit avec le pariétal gauche… ce qui a causé la chute de quelques neurones… Ne craignez rien, tôt ou tard, vous réussirez et vous pourrez vous remettre… « en marche ».
Que les Saints-Frères Manu et Volodymyr vous bénissent et vous accordent un miracle.
Quelle bande de goujats dans le cercle de Trump et de son vice-président, entourés de journalistes spécialement choisis par le vieux Trump qui a perdu la tête. Attaquer Zelensky et l’humilier en lui demandant en direct : « Pourquoi vous ne portez pas de costume comme nous tous alors que vous êtes Président » ? Réponse de Zelensky au journaliste trumpiste : « Parce que je suis en guerre, et quand la guerre sera finie je mettrai un costume comme vous, peut-être moins cher ».
Voilà la nouvelle diplomatie chez les fous de la Maison Blanche…
Ça vole très bas chez Trump qui s’est entouré de la pègre comme Elon Musk et Steve Bannon, affichant en direct leur orientation de nazis aux yeux du monde entier.
Stupéfiant et choquant. Benyamin Netanyahou, pourtant Juif pur sang connaissant l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, la déportation et l’assassinat de 6 millions de juifs exterminés dans toute Europe par Hitler et Goebbels, BN se contente d’écouter, d’observer sans riposter ?
La honte est tombée sur toute cette équipe trumpiste.
@ Michel Deluré | 02 mars 2025 à 18:11
Je ne vois pas tout à fait les choses comme vous, mais ce dont un paquet de pays doit se réjouir intimement c’est la façon dont Winston a quand même envoyé chi*r Donald, qui parlait toujours des accords comme si c’était déjà fait.
Tout reste à écrire. Xi Jinping doit un peu lui aussi se régaler, en toute discrétion of course. Et l’Europe compte ses divisions, et ses divisions pendant ce temps…
L’Ukraine produit actuellement environ 55 % de son propre matériel militaire. Les États-Unis fournissent environ 20 % de l’armement utilisé par l’Ukraine. Le reste provient d’autres alliés occidentaux, principalement de l’Europe. Et ça il le sait Volodymyr et il se dit qu’ils montent de plus en plus en puissance, alors pour la guérilla, ils ne sont pas près de s’éteindre. Les USA sont quand même partis un peu la queue basse d’Afghanistan, et c’est ce qui attend les Russes sans doute, sans aide du golfeur.
@ Serge HIREL
Je comprends que vous évitiez de répondre rationnellement, ce serait exposer vos positions antipatriotes de trumpo-poutiniste, manipulé par la racaille des deux bords qui insulte les morts pour leur patrie ukrainienne.
Slava Europa.
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@ Ellen
Israël a voté contre la résolution ukrainienne adoptée à l’ONU, en compagnie des Russes et des Nord-coréens, entre autres.
https://news.un.org/fr/story/2025/02/1153361
Ce sont les actes qui comptent.
Il faudrait faire l’inventaire du nombre de fois où l’auteur de ce blog s’est illusionné sur des présidents nouvellement élus. Je peux comprendre qu’on puisse se tromper sur Macron ou même Sarkozy mais la vacuité, l’incohérence et la grossièreté d’un Trump me paraissent transparentes.
Quelqu’un qui se fait le relais d’évangélistes aussi moralistes qu’hypocrites tout en ayant déclaré en privé qu’il empoignait les femmes par la chatte et s’offrant les services de prostituées ; quelqu’un dont l’affiliation politique – il a été démocrate, indépendant, républicain – n’a cessé de varier au gré de ce qui s’apparente à une errance mentale plutôt qu’à une réflexion articulée, errance qui se manifeste dans ses positions successives sur tous les sujets : il déclare un jour une chose et ne s’en souvient pas le lendemain ; quelqu’un qui n’a jamais manifesté dans son existence personnelle une once de cette moralité au retour de laquelle il prétend présider ; ce quelqu’un ne devrait pas représenter une énigme même au plus amateur des psychologues.
Dans ce clivage catégorique qu’il a instauré par décret présidentiel entre les sexes masculin et féminin – une position qu’on peut très bien défendre honorablement sur le plan intellectuel mais est-ce le rôle de l’Etat de trancher un débat théorique ? – au sein de ce clivage, Trump, à n’en pas douter, appartient au sexe masculin – mais hélas de la façon la plus déshonorante qui soit. Il est par ailleurs encore plus certain qu’il est un porc : moralement et intellectuellement. Il est le miroir grossissant et caricatural de ces millions de philistins américains qui ont voté pour lui et dont le principe directeur est le suivant : les tripes ont raison ; l’intellect est une sophistication pour efféminés.
J’ai gardé en mémoire un échange peut-être apocryphe entre Pierre Brasseur et Louis Jouvet, le premier expliquant grosso modo qu’il fallait jouer avec ses tripes. À quoi le second aurait répondu : « les tripes, je n’ai rien contre. Encore faut-il les accommoder ». À défaut de pouvoir accommoder les tripes de Trump, il va falloir s’en accommoder.
@ Pierre | 02 mars 2025 à 22:45
Vous découvrez que les USA défendent leurs intérêts alors que nous bradons les nôtres. C’est un bon début.
« Le dollar est notre monnaie, mais c’est votre problème » Richard Nixon
Le nouveau pacte Molotov-Ribbentrop de l’agent russe Donald Trump (1/6)
Il ne faut pas s’y tromper : le second mandat de Donald Trump est une catastrophe. Pour la France, pour l’Europe et pour le monde libre.
En quelques semaines, l’agent de Moscou (*) a montré son vrai visage : il vient de détruire l’OTAN. Il vient de détruire l’ordre international basé sur le droit qui, depuis 1945, assurait vaille que vaille la paix et la prospérité en Occident – et dans le monde. Il vient de détruire les principes de souveraineté des nations, d’intangibilité des frontières, d’égalité des nations en droit, de résolution des conflits par la négociation et l’arbitrage, sur lesquels repose la charte des Nations Unies.
En 2024 encore, nous étions en 1938. Depuis le 20 janvier 2025, nous sommes en 1940. Nous avons déjà été vaincus par la Russie. Il n’y a eu nul besoin de « chars russes défilant sur les Champs-Élysées », selon le déplorable trait d’esprit avec lequel les russo-complaisants nous enfument depuis cinquante ans. Quelques paroles de Trump ont suffi.
Comme en 1940, ce n’est pas irrémédiable. Mais il va falloir d’immenses sacrifices pour nous libérer. Cela prendra au moins une génération.
Nous n’avons plus d’Amérique en réserve pour venir à la rescousse. Nous n’avons, bien sûr, pas de De Gaulle. Et les gaullistes que nous avons sont largement alliés avec l’ennemi.
Car nous sommes pris en étau entre deux ennemis : la Russie, et les États-Unis (sans compter la Chine et le monde islamique). C’est ainsi qu’il convient de qualifier la nation présidée par Trump désormais. Ce n’est pas simplement un retrait des États-Unis auquel nous assistons : c’est une agression active à l’encontre de l’Europe, qui reflète point par point les objectifs, les principes et les méthodes de la Russie.
Les observateurs les plus circonspects et les plus expérimentés ne mâchent pas leurs mots. En France, dans Telos, Gérard Grunberg qualifie le coup de tonnerre américain de nouveau pacte germano-soviétique. En Angleterre, dans le Telegraph, Ambrose Evans-Pritchard évoque à l’identique un bouleversement à la Molotov-Ribbentrop (**).
Et en effet, Donald Trump a brusquement abandonné la défroque isolationniste qui a trompé tant de monde jusqu’à présent. Loin d’être un neutraliste ou un libéral à la suisse, il s’est avéré comme un dictateur impérialiste, avide de se partager la planète en général et l’Europe en particulier avec Poutine.
Avant même d’entrer à la Maison Blanche pour la deuxième fois, il a stupéfait le monde en annonçant son intention d’annexer le Canada, le Groenland et le canal de Panama. Bien des observateurs ont cru à une blague. Ce n’était pas possible, c’était juste une « tactique de négociation », demain il aura oublié.
Mais il était tout à fait sérieux. Il l’a montré par la suite, en traitant l’Ukraine et l’Europe comme des colonies. À l’Ukraine, il a tenté d’imposer un traité léonin qui était une confiscation pure et simple de ses ressources naturelles pour l’éternité. À l’Europe, il a commencé à aboyer ses ordres tout en affirmant que l’armée américaine ne la protégerait plus.
À domicile, son bras droit Elon Musk a commencé par licencier, par milliers, les fonctionnaires de la CIA, du FBI (c’est à dire du contre-espionnage), du Pentagone et de la sûreté des installations nucléaires. Si un général en uniforme du FSB (ex-KGB) était entré au Bureau ovale à la place de Trump, il n’aurait pas fait mieux.
À l’étranger, Trump adopte la philosophie diplomatique (si j’ose dire) que Poutine essayait d’imposer au monde depuis des années : les relations internationales se traitent uniquement entre grandes puissances, qui se partagent la planète sans demander leur avis aux petites nations sans importance (dont la France fait partie, faut-il le préciser ?).
À Moscou, la classe dirigeante ne cache pas sa joie. Donald Trump dépasse les espoirs les plus fous que le Kremlin avait mis en lui depuis le tournant des années 80, lorsque Semyon Kislin, en apparence tenancier d’un petit magasin d’équipements électroniques à New York mais en fait agent du KGB, a pour la première fois harponné Donald Trump en lui vendant, à crédit, 700 téléviseurs destinés à l’hôtel Grand Hyatt qu’il venait de racheter. Le but étant de le jauger, afin de voir s’il pouvait devenir un agent fiable au service des desseins du Kremlin.
La réponse, nous l’avons sous les yeux. Non seulement Trump version 2 s’emploie à appliquer le programme de Poutine dès son arrivée à la Mason Blanche, mais il le fait avec une brutalité qui arrache tous les voiles de dissimulation dressés par Moscou jusqu’à présent.
Non seulement il vole au secours de la Russie en tentant de forcer l’Ukraine à déposer les armes et cesser la libération de son territoire, au moment où Poutine en est réduit à employer des ânes pour transporter ravitaillement et munitions, faute de véhicules, et à envoyer à l’assaut des blessés munis de béquilles, faute d’hommes valides ;
Non seulement il prétend discuter avec Poutine, sans l’Ukraine ni l’Europe, un accord de paix qui engagerait et l’Ukraine et l’Europe ;
Non seulement il prétend imposer aux Européens un fort accroissement de leurs dépenses militaires (qu’il sait difficile en raison des dettes publiques), mais il encourage la Russie à attaquer l’Europe et il fait comprendre qu’il ne la défendrait pas dans ce cas ;
Non seulement il prétend négocier un accord de paix avec Poutine sans l’Ukraine ni l’Europe, mais il prétend contraindre les Européens à envoyer des forces d’interposition en Ukraine pour garantir cet accord (alors qu’il sait les armées européennes dramatiquement faibles) ;
Non seulement ça, mais il affirme que les États-Unis ne participeraient pas à une telle force d’interposition ;
Non seulement ça, mais il déclare que si la Russie attaquait cette force, elle ne bénéficierait pas de la protection de l’article 5 de l’OTAN !
Ce n’est pas de la « négociation ». Ce n’est pas la recherche d’un « accord de paix ». C’est la collusion de deux dictateurs pour opprimer les nations libres. Poutine vient de prendre le pouvoir à Washington, voilà tout.
______
(*) Le terme exact dans la nomenclature du KGB, concernant Donald Trump, est « contact de confiance spécial non officiel ». Le KGB et ses successeurs ont de nombreuses catégories différentes sous lesquelles ils classent les traîtres qu’ils recrutent à l’étranger pour servir leurs intérêts.
(**) Lien formellement interdit à Serge Hirel.
(À suivre)
@ Serge HIREL
« votre poussif réquisitoire ad hominem »
Pouvez-vous faire un copier-coller de mes propos qui relèvent de l’attaque ad hominem ?
À part « vous êtes impayable » qui, à la relecture, ne s’imposait nullement, vous ne comprenez manifestement pas le sens de cette locution puisque je n’ai fait que dire pourquoi PB s’était fourvoyé à de nombreuses reprises.
« vous omettez un très léger détail : ces trois personnages ont promis beaucoup et fait bien peu… »
Vous m’avez lu mais n’avez pas compris : j’expliquais précisément que ces trois individus sont indignes de la moindre confiance car ils promettent l’infaisable (c’était un peu moins explicite pour Macron dont j’ai surtout fait remarquer la fourberie de sa gestion de l’épisode des Gilets jaunes).
@ Giuseppe 02/03/25 21:05
Disons que la lecture que vous faites de cette séquence hallucinante ne diverge pas sur le fond de la mienne mais en est plutôt complémentaire. D’une telle séquence, celui qui refuse le diktat qu’on veut lui imposer par la force en ressort finalement plus grandi que celui qui veut l’imposer et y échoue.
Trump est en fait l’expression vivante et détestable de la volonté de puissance nietzschéenne selon laquelle vivre « c’est essentiellement dépouiller, blesser, subjuguer l’étranger et le faible, l’opprimer, lui imposer durement nos propres formes, l’incorporer et au moins, au mieux, l’exploiter ».
@ azer | 03 mars 2025 à 10:43
28 février à 05:41 : « Vous êtes impayable ». D’entrée, vous balancez une grenade offensive contre PB et rappelez en long et en large ses péchés… plus exactement ce que vous estimez être des péchés…
Trois longs jours de silence et, ce matin, après réflexion, vous regrettez votre geste, sans néanmoins éprouver le besoin de vous en excuser. Il est vrai que ce qui est dit est dit. Et vous prétendez ensuite que vous êtes un incompris… La technique est vieille comme le monde. Le coupable, c’est l’autre.
Je vous ai parfaitement identifié : le moindre mot en faveur du RN vous hérisse le poil et vous n’êtes guère avare de menaces contre quiconque l’ose, comme tout bon gaucho. Relisez-vous – la phrase s’adresse à Philippe : « Vous paierez très cher votre conviction que le FN n’est plus antisémite ». Si conclure ainsi un commentaire n’est pas une attaque ad hominem, c’est que les mots n’ont plus de sens.
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@ Robert Marchenoir | 03 mars 2025 à 08:47
Excellent scénario pour Hollywood ! Box-office assurément pulvérisé ! Pensez à négocier vos droits ! J’attends avec impatience les cinq prochains épisodes et surtout le dénouement… Il faut qu’il soit spectaculaire… Donald et Vladimir appuyant ensemble sur le bouton nucléaire par exemple…
P.-S. : vous devriez tout de même un peu élargir vos sources de documentation… Elles semblent un peu, disons, sectaires.
Trump à l’école de le kleptocratie du Kremlin (2/6)
Donald Trump, dans cette affaire, s’inspire fortement de la kleptocratie du Kremlin. Il ne cache pas son intention, tout comme l’a fait l’armée russe, de piller l’Ukraine : il ordonne à Zelensky de signer les yeux fermés un accord sur les ressources naturelles qui est une véritable tentative d’extorsion (*), un acte de prédation international.
Zelensky résiste, obtient deux révisions du texte. Mais il est contraint d’aller le signer à Washington sans avoir obtenu la contrepartie qu’il réclamait : des garanties de sécurité.
Trump dit : vous signez, et après, peut-être, on vous garantira quelque chose. Puis il montre le fond de sa pensée : à la réflexion, vous n’aurez rien. La seule présence éventuelle, dans bien longtemps, de quelques civils américains venus piller votre lithium devrait vous convaincre que la Russie ne réattaquera pas après un cessez-le-feu.
Non seulement la Russie n’est pas sommée de payer des dommages de guerre à l’Ukraine, mais c’est l’Ukraine qui doit payer des dommages de guerre… aux États-Unis !
Ah oui ! et au fait, l’accord sur les ressource naturelles, vous venez à genoux pour le signer, et vous baisez l’anneau de l’Empereur du monde et de ses environs, sinon Nous ne signons pas. Et Nous exigeons des excuses.
Une fois de plus : rien dans cela qui s’apparente à une « négociation ». C’est l’équivalent du chef mafieux qui envoie son porte-flingue expliquer que si l’argent ne se met pas à couler dans le bon sens tout de suite, il pourrait arriver des bricoles au débit de boissons visité.
Pendant ce temps-là, Trump dit ouvertement qu’il discute de l’abandon des sanctions avec les Russes. Précisément ce qu’il ne faut surtout pas faire. Les sanctions, qui fonctionnent, devraient être maintenues à l’issue d’un éventuel cessez-le-feu. Ce n’est que lorsque les Russes auront prouvé, après de longues années, qu’ils sont capables de se tenir tranquilles, que l’Occident devrait envisager de les lever.
Trump, lui, rêve dès à présent de faire du business avec les Russes. J’empêche l’Ukraine de se défendre, je lui vole son sous-sol puis je m’entends sur son dos avec Poutine pour m’enrichir, moi et mes amis oligarques.
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(*) Lien formellement interdit à Serge Hirel.
(À suivre)
@ Robert Marchenoir | 03 mars 2025 à 12:20
En fait vous dites tout haut ce que tous, dont Macron, pensent. Je pense que Winston Volodymyr avait obtenu des garanties d’exploitation de son sous-sol de ce dernier pour faire le pendant de l’autre qui veut siphonner l’Ukraine sans jamais réclamer au Cinglé tous les dommages de guerre. Trump et ses deux ventriloques sont bien vendus au Kremlin, vous avez extrêmement bien décrit la situation.
Sans garanties, celles de s’engager en guerre contre le Cinglé, Zelensky ne signera rien, le spectacle est fini, c’est un chef de guerre tant qu’il sera en place.
Quand j’entends cette bande de capitulards porte-voix du Kremlin, dans le désordre, Araud, Bermann, Lellouche et même Sarkozy père, j’en oublie… Et l’autre Trinquand qui a dû avaler tout son barda quand il voulait tant que Winston signe avec le golfeur, et c’était en direct.
Les charrettes à bras de la Débâcle ça suffit ! Tant qu’il sera à la tête de son pays, Winston sauvera son honneur et celui des siens, en aparté sur des images il a traité le Cinglé « d’ordure » et Biden de « butcher » et tous ceux qui sont en France bien au chaud nous rejoueraient la négociation rampante et la capitulation de Munich.
https://www.nationalchurchillmuseum.org/never-give-in-never-never-never.html
Et en France pendant que les Ukrainiens versent leur sang on se couche.
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@ Michel Deluré | 03 mars 2025 à 11:07
Trump qui demande des réparations de guerre à Winston Volodymyr c’est ce que sous-tendaient les contrats avec la prédations et la colonisation économique de l’Ukraine, sans jamais rien réclamer au Cinglé criminel de guerre, qui lui offre en récompense ses sous-sols.
Il se prend pour qui Trump ? Il pensait avoir affaire à un neuneu après toutes les horreurs et crimes qu’a vu, entendu et subi l’Ukraine. Et Volodymyr allait acheter la corde pour se pendre en plus ?
Ce n’était même pas un traquenard, Winston savait, mais il a eu le courage devant toutes les TV du monde de lui rappeler, « US GO HOME ! »
Les deux livres – dans les liens de Robert Marchenoir – affirmant que Trump serait un agent russe sont du même auteur. Il est intéressant de noter que dans la présentation du livre, écrit en 2019, avant la fin du rapport Mueller, il est indiqué que ce rapport (Mueller), « à la poursuite de la vérité » (je cite), confirmera sans doute les liens de Trump avec le KGB.
À la fin des courses, le rapport sort et il est écrit noir sur blanc qu’aucune preuve n’a pu être établie quant à la collusion de Trump ou ses collaborateurs avec le gouvernement russe (« did not establish that members of the Trump campaign conspired or coordinated with the Russian government in its election interference activities » – Wikipedia).
Et en même temps, il conclut, sans surprise, que cela ne démontre en aucun cas que ces liens n’auraient existé, conclusion qui ferait sourire n’importe quel individu avec des connaissances basiques en droit. Pas de preuves : fin de la balade, le baratin militant est de trop.
Le cas est clos donc. Mais allons, pour le besoin de la démonstration, dans le sens ou Trump serait, en effet, à la solde des Russes. Il faut ajouter tous ceux qui sont sur sa ligne, Vance (qui fut de loin le plus dur dans l’échange avec Zelensky), Rubio, Tulsi Gabbard, ce qui veut dire que les Russes ont lu dans une boule de cristal et ont acheté la plupart des têtes pensantes du trumpisme. Bien avant que ceux-ci sortent dans la lumière.
Imaginons que ce soit la réalité. Alors ma question reste en suspens, est-il intelligent, de la part des chefs européens, sans réels moyens ni industrie de guerre, de partir comme des somnambules en guéguerre contre une puissance tellement absolue et tentaculaire qu’elle contrôle le pays le plus puissant, militairement et économiquement, au monde ? Et de n’envisager aucune diplomatie, aucun dialogue, aucun compromis possible ?
Comme on fait son lit, on se couche.
@ Robert Marchenoir | 03 mars 2025 à 12:20
Votre scénario s’essouffle… et vous plagiez celui du Telegraph. Aux États-Unis, ce genre d’indélicatesse est sévèrement puni. Reprenez-vous, sinon Hollywood vous renverra votre synopsis, sans même un mot d’encouragement… Il ne vous restera plus qu’à le solder auprès de l’inénarrable Michael Moore.
@ Ellen | 02 mars 2025 à 20:54
« La honte est tombée sur toute cette équipe trumpiste. »
Au contraire, j’aimerais avoir la même chez nous, quelle serait notre fierté d’avoir une équipe pareille, hélas il faut se contenter de la bande de handicapés du cerveau qui sévit chez nous, quelle honte !
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@ Aliocha | 01 mars 2025 à 09:26
« Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-même ? »
Serait-ce une sourate du Coran ? ça se fume ? Coran est l’anagramme de narco, tout s’explique !
Que sylvain fasse un petit copié-collé de la citation et cherche, peut-être alors se découvrira-t-il chrétien !
Nonosse, cherche, sylvanov, cherche !
@ Serge HIREL
C’est bien ce que je disais : vous lisez mais ne comprenez pas.
« @ azer | 03 mars 2025 à 10:43
28 février à 05:41 : « Vous êtes impayable ». D’entrée, vous balancez une grenade offensive contre PB »
On peut aussi appeler ça une introduction, certes inutile, mais je vais mettre sur le compte du contexte guerrier actuel ce qui relève sans quoi d’une délicatesse, voire d’une préciosité, peu compatible avec la défense par les armes d’une patrie, qui se sait menacée.
« et rappelez en long et en large ses péchés… »
Ca s’appelle une critique, une désapprobation, une contestation, un reproche, etc. le contraire d’un éloge, d’une approbation, d’un accord, etc.
« plus exactement ce que vous estimez être des péchés… »
On peut appeler ça des péchés, ou des erreurs de jugement mais je vais mettre votre mot sur le compte soit d’une éducation religieuse, soit de l’influence des propos d’Aliocha, ce qui relève sinon d’un goût pour la grandiloquence.
Et je vous pose cette question : dire de quelqu’un qu’il s’écoute parler ou se lit écrire relève de l’attaque ad hominem ?
Je vous fais remarquer qu’on ne critique que ce qu’on estime être des erreurs (que vous pouvez appeler péchés si cela vous donne l’impression de penser plus haut) et que votre remarque est donc absurde.
« Trois longs jours de silence et, ce matin, après réflexion, vous regrettez votre geste, sans néanmoins éprouver le besoin de vous en excuser. »
L’idée que tous les intervenants sur ce blog ne sont pas des retraités qui n’ont que (disons essentiellement) ça à faire, qu’ils peuvent avoir une vie professionnelle, des amis, des amours, des emmerdes, ne vous effleure pas.
Quelle sagacité !
Question : est-ce que railler un homme qui n’a pas la présence d’esprit d’émettre cette hypothèse constitue une attaque ad hominem ?
Et comme l’intelligence est fortement corrélée à la mémoire, il est inutile de vous rappeler que je n’étais plus intervenu ici depuis 2016, vous vous en rappelez fort bien. Après plus de huit longues années…
« Je vous ai parfaitement identifié : le moindre mot en faveur du RN vous hérisse le poil et vous n’êtes guère avare de menaces contre quiconque l’ose, comme tout bon gaucho »
Vous faites partie de ce gens qui ont tellement d’esprit qu’ils savent que quiconque énonce un énoncé (ce genre de maladresse volontaire procède de l’ironie, je précise au cas où…) l’approuve et s’en fait le défenseur car vous écrivez :
« Relisez-vous – la phrase s’adresse à Philippe : « Vous paierez très cher votre conviction que le FN n’est plus antisémite ». Si conclure ainsi un commentaire n’est pas une attaque ad hominem, c’est que les mots n’ont plus de sens ».
Les mots ont un sens mais vous ne le comprenez pas, nuance : vous confondez ad hominem avec menace.
Je pensais que la dernière phrase de ma réponse à PB était claire : il est avéré qu’elle ne l’est pas pour vous. Aussi je rappelle le passage incriminé :
« Je conclus ce commentaire trop long malgré mes efforts par ce rappel : vous paierez très cher votre conviction que le FN n’est plus antisémite alors qu’il est simplement devenu assez lucide pour comprendre qu’il n’arrivera jamais au pouvoir avec les « Durafour-crématoire » et autres « point-de-détail » de son fondateur et qu’il ne se livre qu’à du « respectable washing ».
Si jamais le FN parvient à bouter le Sarrazin hors de France, il s’en prendra ensuite au youpin.
En attendant d’être dans le même train, nous sommes dans le même bateau. »
Le train auquel je faisais allusion est celui qui menait les juifs en Pologne ; si je m’adresse à PB en disant « nous sommes » cela signifie que nous sommes, pour l’instant, dans le même bateau et qui sait, un jour dans le même train.
Vous ne voyez toujours pas ce que cela signifie, Serge HIREL ?
Toujours pas clair, cher Sherlock Holmes qui pourtant m’avait « identifié » ?
Alors je vais être explicite : si je me retrouve dans un aller simple vers la libération par le travail, je ne serai aucunement solidaire de ceux qui par leur stupidité m’y auront conduit.
Car il faut être stupide pour jouer avec le feu et ne pas comprendre que « si jamais le FN parvient à bouter le Sarrazin hors de France, il s’en prendra ensuite au youpin. »
Mais tant que la gauche continuera à opposer une fin de non-recevoir au motif de fascisme rampant chaque fois qu’on parle d’immigration, alors le fascisme progressera, et les idiots s’aperçoivent seulement maintenant à quoi ressemble de l’autre coté de l’océan « the beast unleashed ».
Étonnant que votre grande intelligence ne vous fasse par faire la différence entre une mise en garde et une menace (« vous paierez cher »)
Sur ce, je reviens dans huit ans et je vous laisse le dernier mot, lumineux comme toujours.
P.-S. : je n’ai appris qu’en 2016, à l’occasion du décès de Leonard Cohen, ce que signifiaient les origines de ma mère (qui elle-même ne les a comprises qu’à 60 ans !), j’ignorais que Cohen était juif car on ne s’intéresse pas à ces choses quand on n’est ni antisémite ni juif. Toute mon existence jusqu’à 47 ans a donc été un « blind test » concernant les juifs, qui m’a permis de constater avec le recul que la plupart étaient idiots et certains seulement avaient du jugement, exactement comme je l’ai toujours constaté pour tous les êtres humains, quelle que soit leur origine.
J’ajoute que je suis protégé par un patronyme plus-franchouillard-tu-meurs par mon père, et que je m’inquiète plus pour les autres que pour moi.
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@ Aliocha
Trouvez-vous chrétien de dire à sylvain « Nonosse, cherche, sylvanov, cherche ! » ?
Est-ce que ce qui suit l’est ?
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@ sylvain
L’éducation par les « beignes dans la teuté » a fait son oeuvre : elle focalise sur la zezette, la queue…
J’ignore si Trump a une grosse trompe physiquement parlant mais quand on se met à deux contre un c’est qu’on est monté fin, intellectuellement parlant.
Quant au piano, c’est bath ! J’aimerais tant en avoir un à queue (soupir…).
J’ai une amie qui est aussi dans ce cas, pourtant ce qu’elle a est déjà vachement bien : un quart de queue ! C’est moins qu’un wagon de b… mais c’est bien quand même !
Voili voilà…
Au plaisir !
@ Valéry |
En écho à votre commentaire, voici ce que j’ai posté hier matin sur ma page Facebook :
« Je lis sous la plume de l’éditorialiste de mon journal local (Laurent Bodin dans « l’Alsace » d’hier, navire amiral du groupe EBRA comme je l’ai appris ici même grâce à Serge Hirel) :
« Confrontée à la réécriture de l’histoire par un Trump refusant jusqu’à reconnaître que la Russie est le pays agresseur de l’Ukraine, l’UE doit prendre ses responsabilités. »
Qu’en comprendre ? Que l’UE doit être seule sur le front avec l’Ukraine dans une guerre contre la Russie ? Seule, sans qu’à aucun moment Zelensky que Trump a humilié vendredi dernier ne lui ait proposé de transférer l’accord qu’il s’apprêtait à signer avec Trump sur l’exploitation de ses « terres rares », accord par lequel il donnait le meilleur de sa souveraineté économique à l’Américain pour que lui soit conservée une fantomatique souveraineté politique ? »
Et ce alors même que le blé et les pommes de terre ukrainiennes réduisent considérablement les marges de manoeuvre de notre agriculture, ce qu’a révélé leur jacquerie d’il y a un an, calmée par l’action conjuguée de Gabriel Attal et d’Annie Genevard, tous les deux ayant pris fait et cause pour cette corporation qu’ils connaissaient mal et à laquelle ils se sont attachés.
« C’est un nouveau chapitre de l’histoire de l’Europe qui s’ouvre avec le désengagement militaire annoncé des États-Unis », poursuit Laurent Bodin, qui, au passage, est un analyste remarquable. « Pour reprendre l’expression employée par Emmanuel Macron en novembre 2019, l’OTAN est bel et bien en « état de mort cérébrale ». »
Ah bon ? Pourtant Poutine reprochait à l’Ukraine de vouloir intégrer cette organisation cliniquement morte.
« L’OTAN est plus que jamais une coquille vide, dès lors que les USA entendent s’en désengager. Il appartient donc aux dirigeants européens de trouver les moyens de véritablement construire une Europe de la Défense, non pas sur le papier mais sur le terrain ».
Littéralement, ça veut dire que l’Europe qui s’était fondée en vue de la paix, se refonde ou se maintient, se rebooste par et pour la guerre. Qu’Emmanuel Macron ne nous parle pas de « paix durable » ! Quoi qu’on pense de ces manières de voyous par lesquelles Trump et Poutine négocient l’avenir de l’Ukraine sans le protagoniste principal de cet avenir, ce qu’ils visent est un cessez-le-feu, un armistice, au prix qui n’est pas mince de la capitulation de l’Ukraine, là où le Premier ministre britannique ne propose qu’une trêve d’un mois pour y voir plus clair et la proposition se défend ».
L’humiliation de Zelensky a été un électrochoc de malséance par lequel Trump a montré beaucoup de sa vraie nature. Mais il ne faudrait pas passer de l’humiliation à la consolation. Dans notre diplomatie à touche-touche où les gouvernants de ce monde se tutoient et sont dans une vaste colonie de vacances où on se cause, on se cause plus et on se fait des coups tordus, on passe de l’humiliation à la consolation en oubliant le rapport de force. Mais la diplomatie des colonies de vacances qui côtoie simultanément la diplomatie néocoloniale et honteuse de Donald Trump est une diplomatie où l’on met un bavoir à l’enfant qui a trop pleuré. C’est une diplomatie du bavoir, pas de l’arbre à palabres, une diplomatie où nul ne se pique d’être cohérent.
Je discutais hier avec un commerçant de 47 ans, donc de quatre ans plus jeune que moi. Notre stupéfaction commune pouvait se formuler ainsi : le monde dans lequel nous sommes nés était structuré par le conflit américano-soviétique. Qui aurait pu imaginer que ces deux blocs se coalisent pour em*erder le reste du monde ? Qui aurait pu prédire que la première démocratie du monde, précédée d’un siècle et demi par le premier régime parlementaire dont la démocratie américaine était la fille, aurait à sa tête un Le Pen français non seulement beaucoup moins cortiqué que le vieux lion colérique et sanguin qui vient d’avaler son bulletin de naissance, mais dont l’entourage, Bannon, Musk ou Vance à des degrés divers, n’a aucun complexe à afficher des accointances ouvertement nazies ou néonazies (l’AfD soutenue par Musk et par Vance) ? Et le but de la guerre en Ukraine selon Poutine serait de dénazifier celle-ci avec les nouveaux (ou anciens) amis qu’il s’est faits ?
Le mensonge impudent, passion partagée de Trump et Poutine (3/6)
Donald Trump justifie ses attaques contre l’Ukraine et l’Europe à l’aide d’un torrent de mensonges plus impudents les uns que les autres, à la Poutine.
Les Européens sont sommés de porter leurs budgets de défense à 5 % du PIB, mais le gros malin de Washington oublie de dire que celui des États-Unis n’est que de… 3,38 %. En chute tendancielle constante depuis 60 ans.
Et ce, alors que les États-Unis revendiquent, contrairement aux Européens, un statut de gendarmes du monde avec leurs bases tout autour de la planète.
Le Cinglé orange prétend que les États-Unis ont fourni davantage d’aide à l’Ukraine que l’Europe, mais c’est le contraire. L’Europe a donné environ 30 % de plus que les États-Unis (140 milliards de dollars contre 100).
Il prétend que l’aide américaine a été de 350 milliards de dollars, alors que non seulement le chiffre officiel est bien inférieur, mais que, selon une étude récente, il est surévalué de 100 %.
Donald Trump prétend que l’invasion de l’Ukraine a fait des millions de morts, alors que les estimations les plus fiables dont nous disposons indiquent un ordre de grandeur de 300 000 tués.
Il prétend que la cote de popularité de Zelensky en Ukraine est de 4 %, alors qu’elle est de… 63 %.
Il accuse Zelensky d’être un « dictateur », puis quelques jours après, il assure : j’ai jamais dit ça !
Proférer les mensonges les plus énormes, les plus éhontés, en sachant bien que tout le monde comprend qu’il s’agit de mensonges ; mentir de la sorte justement parce que c’est une façon de montrer que l’on est au-dessus des lois, que la force prime le droit, prime la morale la plus élémentaire, et qu’on est le tyran auxquels tous les autres doivent obéir ; voilà une méthode bien rodée, commune aux chefs mafieux, aux communistes, aux poutinistes et, maintenant, aux trumpistes.
Comment voulez-vous « négocier » avec un type pareil ?
(À suivre)
Trump est un véritable chef d’État qui veut la paix et des accords acceptables pour les deux parties, le seul qui soit vraiment responsable et pragmatique.
En Europe, on surjoue les démocrates de la paix et de la liberté en mettant le tapis rouge sous le pied de Zelensky, au risque d’une troisième guerre mondiale !
Ce Zelensky est un pleurnicheur. Un enfant capricieux qui s’étant vu refuser une aide, est allé ensuite sangloter auprès de ceux qu il pousse à entrer en guerre.
Et tous ces prétendus dirigeants sont prêts à mettre en péril leurs propres pays déjà fortement endettés.
N’est-ce pas Monsieur Macron ?
Des pays qui n’ont plus les moyens de répondre aux caprices de ce pantin.
Plus j’entends le FN/RN, plus la Blonde se rapproche indiscutablement des positions du Cinglé et forcément aussi de l’autre équipe installée aux USA depuis peu.
Il faut l’entendre, heureusement elle ne prendra pas le pouvoir, ou alors bon appétit ! Elle commence à poser les étiquettes, ce sera vente à la découpe.
Cette Internationale commence à s’organiser, on a vu comment cela se termine ailleurs. L’autre en Hongrie a besoin du pognon de l’Europe sinon ce serait open bar pour la clique du Kremlin. L’avenir s’annonce radieux.
@ Giuseppe | 03 mars 2025 à 12:48
« Tant qu’il sera à la tête de son pays, Winston sauvera son honneur et celui des siens »
C’est beau comme l’antique… mais pas si beau que la vie, dont « Winston » a déjà privé plusieurs centaines de milliers de ses compatriotes au nom d’un rêve européen dont ceux-là ne profiteront jamais.
Honte à lui ! Le seul hommage que Zelenski mérite, c’est celui exprimé par le « bras d’honneur »… Et les Ukrainiens semblent de plus en plus nombreux à lui en adresser.
Honte aussi aux va-t’en-guerre qui, au sein de l’Europe, le soutiennent encore. Au lendemain de la défaite de l’impérialisme nazi, les fondateurs de l’Europe voulaient en faire un instrument de paix, de solidarité, de progrès. Aujourd’hui, l’Europe prépare la guerre, sans même demander leur avis aux peuples qui la composent. Sans même envisager la moindre rencontre avec Poutine. Sans même se rendre compte que l’Europe, sans l’aide américaine, n’aura jamais les moyens financiers et militaires de son ambition.
Si Macron justifie de déléguer l’armement nucléaire à l’Union européenne et abandonne au profit du même le siège de la France au conseil de sécurité de l’ONU, il s’agira de haute trahison et il faudra tout faire pour l’en empêcher.
@ Valéry | 03 mars 2025 à 13:24
Vous concluez votre commentaire par ces mots frappés au coin du bon sens : « Imaginons que ce soit la réalité. Alors ma question reste en suspens, est-il intelligent, de la part des chefs européens, sans réels moyens ni industrie de guerre, de partir comme des somnambules en guéguerre contre une puissance tellement absolue et tentaculaire qu’elle contrôle le pays le plus puissant, militairement et économiquement, au monde ? Et de n’envisager aucune diplomatie, aucun dialogue, aucun compromis possible ? »
Descartes dans son dernier billet « Le bureau Ovale version Hanouna » fait une longue analyse de l’affaire ukrainienne. Il répond à vos interrogations.
https://descartes-blog.fr/2025/03/03/le-bureau-ovale-version-hanouna/
@ Aliocha | 03 mars 2025 à 21:55
Soyez sans crainte, vous et vos semblables, Giuseppe, Robert Marchenoir et consorts, vous allez l’avoir votre troisième guerre mondiale… les Républicains aux USA n’en veulent pas et je suis certain que les terres dites rares d’Ukraine ils s’en moquent… Zelensky n’est qu’un jouet entre les mains de Macron, von der Leyen et Starmer*.
Que Trump continue sur sa lancée : c’est-à-dire sortir de l’OTAN, ne plus subventionner la guerre d’Ukraine pour éviter de nouveaux morts, sortir de l’UNESCO et pourquoi pas de l’ONU en laissant tous les saprophytes se débrouiller entre eux.
Les USA ne veulent plus être la vache à lait du monde et être considérés comme des communistes ou comme des fascistes par tous les crétins du monde selon leurs humeurs du jour.
Quant au Donbass, ses habitants ne veulent plus faire partie de l’Ukraine, ils l’ont dit lors d’un référendum et les Russes ne les laisseront pas retourner entre les mains de leur ennemi… voilà pourquoi Trump ne veut plus accréditer cette guerre.
*Qui eux aussi sont des marionnettes entre d’autres mains.
Depuis 3 ans, les Américains soutiennent l’Ukraine. Ils disent maintenant : « 500 millions d’Européens exigent comme un dû que 300 millions d’Américains les protègent contre 140 millions de Russes. Cherchez l’erreur ».
Depuis des années les Américains demandent à l’Europe, mais plus particulièrement à l’Allemagne où ils ont 50 000 hommes stationnés pour sa défense, de participer aux frais de l’Otan. L’Allemagne fait la soude oreille, mais compte bien néanmoins sur la protection de l’Otan. Et elle l’a déjà, sous forme de dissuasion, et elle l’aura sous forme de défense si nécessaire, car Trump a été très clair, l’Amérique protègera tout pays de l’OTAN s’il est attaqué, même l’Allemagne qui n’y contribue pourtant pas à la mesure de ses moyens, loin s’en faut. Il ne faut quand même pas l’oublier.
Pour me résumer, autant j’ai trouvé les manières de Trump très moches vis à vis de Zelensky, autant je trouve les simagrées des leaders européens grotesques et détestables. Tous ligués contre l’Amérique, notre alliée, qui a beaucoup aidé l’Ukraine, et l’aide encore. Tous impuissants, mauvais gestionnaires, imprévoyants et bavards, et moutonniers. Et van der Leyen qui se voit déjà en chef de guerre, le cauchemar. Je n’ose pas y penser…
À Washington comme à Moscou, deux gangsters au pouvoir (4/6)
La stratégie de Trump consiste à asservir ses alliés par la force, l’intimidation et la peur, et à discuter avec les rivaux trop puissants pour qu’on puisse s’en débarrasser, afin de se partager les territoires. C’est la méthode d’un gangster, d’un chef mafieux.
Ce qu’il est en réalité, comme Poutine, raison pour laquelle ils s’entendent si bien. Sa couverture « d’homme d’affaires » ne peut gruger que les naïfs que ne comprennent pas en quoi consiste une entreprise.
Trump a fait sa fortune dans des domaines (immobilier, casinos…) qui lui ont permis de s’enrichir en trichant sur les règles (blanchiment de l’argent du crime, trafic d’influence…), et non en fournissant aux consommateurs un meilleur service pour moins cher.
Il se trouve que jusqu’à une période récente, il n’a jamais été poursuivi par la justice, parce qu’aussi étonnant que cela puisse paraître, vendre des appartements de grand luxe à des acheteurs anonymes, dissimulés derrière des sociétés-écrans, payant au comptant voire en liquide, n’était pas illégal aux États-Unis lorsqu’il l’a fait.
De même que les opérations d’espionnage dans lesquelles il a été impliqué n’étaient pas illégales – le KGB et ses successeurs sont passés maîtres dans l’art de contourner le droit des pays où ils opèrent.
(À suivre)
Force est de reconnaître que Trump par ses semonces dûment ressassées et commentées sur tous les medias vient de marquer un point (crucial) et faire (enfin) plier l’échine à Zelensky qui en est réduit (pour continuer de faire illusion sur ses qualités présumées de chef de guerre) d’amorcer une marche arrière spectaculaire, marquer une pause et accepter l’idée de négocier avec l’adversaire (ennemi) pour éviter que son pays déjà bien meurtri et exsangue ne s’effondre définitivement.
Sans compter que ledit Volodymyr Zelensky n’est peut-être pas l’homme intègre et au-dessus de tout soupçon (notamment question intérêt à en juger par son train de vie et ses biens soigneusement dissimulés) que d’aucuns voudraient nous faire ignorer. Jusqu’à le présenter comme modèle, donneur de leçons, patriote désintéressé et allant jusqu’à le comparer à un Churchill ou un de Gaulle, voire à un Fidel Castro (pour ce dernier uniquement question tenue militaire il est vrai) ! Ce qui n’étonne guère venant d’un personnage s’étant fait connaître essentiellement en tant que comédien ne jouant que sur les apparences et pas du meilleur goût !
@ Julien WEINZAEPFLEN
Je vous ai bien lu, que je sois d’accord ou pas avec vos opinions importe peu, pour moi le seul objectif est de trouver un terrain neutre, ou des opinions contraires peuvent se rejoindre et se compléter en vue d’une solution. L’art perdu ou oublié de la diplomatie, en somme. Je ne parle pas de nous deux, évidemment, mais du niveau supérieur où s’élabore la diplomatie entre nations, notre échange n’étant qu’une caractéristique miniature de l’engrenage.
Vous trouvez honteuse la façon dont Zelensky a été traité, moi je la trouve salutaire et transparente. On ne peut pas avoir raison tous les deux, donc cela se résume à un biais individuel, résultat d’une exposition à des sources spécifiques, autant que d’une culture et d’un tempérament spécifiques.
Vous auriez applaudi des deux mains si un sommet Trump/Poutine avait dégénéré en humiliation du dernier. Les médias français se sont fait une joie de publier une conversation téléphonique privée entre Macron et Poutine, où Macron se moque ouvertement en s’esclaffant comme une dinde. Philippe Bilger lui-même trouve que traiter Zelensky de telle manière est indigne d’un chef d’État – pourquoi pas -, mais n’a rien trouvé à redire quand Biden laissait échapper devant les médias du monde entier une remarque sur la moralité douteuse de la mère de Poutine (pour rester poli ici).
Voilà donc, ce qui nous choque, c’est la forme habillée de la contradiction, pas le fond, car on réagit pareil dans des circonstances ad hoc. Je ne vais même pas définir une telle attitude d’hypocrite, c’est juste la manière dont on fonctionne, émotive, irrationnelle et partisane. Habillée plus ou moins habilement selon le dégré d’éducation qui nous ouvre l’accès à un verbiage prétentieux et voulu inaccessible.
À la fin des courses, si on déteste Trump et qu’on admire Zelensky, on sera choqué et indigné. Si, au contraire, on admire Trump et on méprise Zelensky – ce qui n’est pas minoritaire et réservé aux « bœufs bas-du-front » comme on voudrait nous le faire croire -, on le prendra comme un bol d’air frais après des années de privation par intoxication.
« Le Lesotho ? personne n’en a jamais entendu parler » (Donald Trump)
Abruti.
Le Wakanda t’emme*de.
P.-S. : les scènes du Wakanda dans « Black Panther » (film qui, soit dit en passant, véhicule un imaginaire décalé – pour rester poli – de l’Afrique) ont bel et bien été tournées au Lesotho.
P.P.-S. : au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, le Lesotho se situe bel et bien au centre de l’univers.
La séquence d’humiliation de Zelensky tourne en boucle et il semble qu’elle ait été le déclencheur de la réaction des pays européens pour un réarmement.
Réaction sous le coup de l’émotion, prouvant la fragilité psychologique de nos gouvernants.
Évidemment qu’il faut un réarmement et un très puissant réarmement, mais cela aurait pu, aurait dû être fait depuis longtemps déjà, « notre » général, de Gaulle quoi, l’avait entamé il y a bien longtemps. Dieu sait combien il a été brocardé pour cela.
Maintenant si Zelensky veut être respecté, il faut qu’il se comporte comme tel. J’ai toujours été choqué de le voir en tricot moulant, dessinant des pectoraux, une vraie tenue, pas de combat mais de culturiste faisant de la gonflette.
Je sais que je vais en choquer plus d’un, mais franchement, je n’ai pas attendu Trump pour être agacé par cette tenue.
La dignité du résistant, puisque c’est ce qu’il veut être et qu’il est, ne s’expose pas de cette façon grotesque.
Personne ne peut croire qu’il vient du front où il a essuyé le feu ennemi et souffert dans la tranchée, son tricot est trop propre.
On me dira que Fidel Castro était lui aussi en battle dress en permanence, certes, mais il n’avait pas la main tendue demandant l’aumône d’un soutien.
Ne demandant rien il pouvait s’exposer aux regards de tous sans retenue.
Et il ne roulait pas des mécaniques avec un tricot moulant ses pectoraux.
@ Robert Marchenoir | 04 mars 2025 à 06:39
La loi du mensonge des deux cinglés, orange et blanc, est un moyen d’occuper sans arrêt les médias, les étouffer, les contraindre, les balader, les décérébrer. C’est une tactique, au milieu le néant, la traîtrise, la délation.
Qui aurait pu penser qu’un État démocratique puisse soutenir un criminel de guerre, personne ? Et pourtant oui, il a osé celui de la coiffe de trappeur sur la tête et en plus il se ferait passer pour le sauveur des vies des Ukrainiens.
Désastreux attelage constitué de deux secoués de la tête, un seul point peut-être positif, l’Europe, sans doute celle des cabris va-t-elle devoir se muer en écurie de course, et ça c’est pas gagné.
On adore user de la salive pour rien en France, quand j’entends au hasard des écoutes, que je vois, partout, sans arrêt, des commentaires sur l’altercation du Cinglé orange avec Winston, presque impossible d’y échapper, il y a de quoi se taper la tête contre les murs.
C’est délayé, étiré, supputé, monté en mayonnaise, en blanc montés en neige, de la crème chantilly partout, pour expliquer pendant des heures et des heures, des jours, ce qui est dit en un dessin de la Une de Charlie.
Pour 3,50 € je m’évite le mal à la tête et toutes les âneries qui peuvent se débiter en wagons et à la tonne… Merci qui ?
En plus sur cette Une il manque un siège, à côté de Winston, celui de l’Europe de misère, pour recevoir au passage quelques gouttes bien méritées.
Le rêve et la chimère éveillée d’une Europe de la défense qui n’existera jamais, jamais, jamais… Le Cinglé orange la piétine avec allégresse, et ses acolytes avec. Quelle tristesse ! La Débâcle moderne dans toute sa splendeur. La honte aussi en plus, et le manque de vision de tous ceux qui se sont succédé. On est mort, ce n’est plus un état de commotion cérébrale.
On n’a pas tous le jours l’occasion de complimenter Trump.
L’achat par BlackRock à une société de Hong Kong des ports du canal de Panama… ce coup de Panama, chapeau !
@ F68.10
« Le Lesotho ? personne n’en a jamais entendu parler » (Donald Trump) »
Il s’en tape comme de sa première vidange du laid zotto, et il a raison, il y a d’autres centres du monde bien plus intéressants, par exemple les escaliers de Montmartre, les zones narcos Barbès et la Chapelle où sévissent plein de Lésothiens prolifiques en coups de couteau.
Trump ou la jouissance d’humilier (5/6)
Non seulement Trump est un gangster, mais en plus c’est un pervers. Il ne se contente pas de violer les lois et les règles, d’asservir autrui par l’intimidation et la force, mais, tout comme Poutine qu’il admire, il jouit positivement d’humilier les autres, jusqu’à ses soutiens et alliés.
C’était manifeste lors du piège dans lequel il a attiré Zelensky au Bureau ovale. Cette scène ahurissante, jamais vue dans les annales diplomatiques, qualifiée de vomitive par d’innombrables personnalités américaines comme étrangères, avait toutes les apparences d’un traquenard préparé à l’avance.
Dès qu’il a accueilli Zelensky au pied de sa voiture, Trump a commencé à se moquer de lui, suggérant que sa traditionnelle tenue militaire était incorrecte pour l’occasion. Lors de la conférence de presse à l’intérieur du Bureau ovale, un journaliste d’un obscur média trumpiste, Real America’s Voice, récemment admis à la Maison Blanche pendant que des médias de référence comme les agences Associated Press et Reuters en étaient expulsés, a lui aussi reproché à Zelensky de ne pas porter un costume. C’est un point constamment martelé par la propagande MAGA. La provocation n’a pas marché. Le président ukrainien a répondu de façon fort habile.
Le vice-président J.D. Vance a dû donc se décider, un peu plus tard, à déclencher lui-même l’escalade verbale, en tançant Zelensky comme un écolier pris en faute. Trump a terminé le cirque en avouant qu’il avait fait exprès de faire durer l’altercation. Un journaliste de l’agence officielle russe Tass a assisté à une partie de cette conférence de presse.
Ce n’est pas la première fois que Trump a délibérément humilié un dirigeant étranger allié. Six jours auparavant, il avait fait poireauter une heure et demie le président polonais Andrzej Duda, qui avait traversé l’Atlantique pour le voir. Il a fini par lui accorder dix minutes. La Pologne est l’un des soutiens les plus solides des États-Unis en Europe.
Brian Glenn, le journaliste de Real America’s Voice qui a reproché à Volodymyr Zelensky, d’une façon particulièrement grossière et agressive, de ne pas porter un costume à la Maison Blanche, est en couple avec Marjorie Taylor Greene, membre de la Chambre des représentants, l’un des politiciens trumpistes les plus extrémistes des États-Unis. Elle soutient différentes fables complotistes, alléguant par exemple qu’aucun avion ne s’est écrasé sur le Pentagone le 11-Septembre, ou bien que les élites du Parti démocrate sont à la tête d’un réseau de pédophiles sataniques.
Un ancien combattant américain a pleuré de rage à la vue du manque de respect manifesté envers Zelensky par ce journaliste : « Cet homme se bat pour son pays. Une nation souveraine qui a été envahie. Son peuple est en train de mourir. Et cet enc… lui reproche de ne pas porter de costume ? Je hais ce p… de pays… » Sa vidéo est devenue virale.
Donald Trump a un lourd passé de mépris envers les militaires. Il ne comprend rien à leur éthique. Il est incapable d’imaginer que l’on puisse sacrifier sa vie pour défendre la liberté de sa patrie. Lors de sa visite en France, en 2018, il a refusé de se rendre au cimetière du Bois Belleau, où reposent 2 289 soldats américains tombés lors de la Première Guerre mondiale. « Pourquoi irais-je voir ce cimetière ? » a-t-il dit à ses collaborateurs. « Il est plein de losers. »
Pas étonnant que loin de n’éprouver aucune contrariété à l’égard de la tenue militaire de Volodymyr Zelensky, loin de la respecter, à l’instar des dirigeants du monde libre, comme le symbole de la volonté de résistance de son pays face à l’envahisseur, Donald Trump fait mine d’y voir une offense envers les États-Unis – exactement comme les immigrés hostiles saisis par le wokisme se plaignent d’offenses imaginaires, pour faire oublier leur contribution disproportionnée aux incivilités, à la délinquance et au terrorisme.
(À suivre)
De qui on parle là ? De « Fillon ancien Premier ministre français, impliqué dans un scandale de faux emplois. En 2022, il a été condamné à quatre ans de prison, dont trois avec sursis, et à une amende de 375 000 euros. Sa femme, Penelope Fillon, a également été condamnée à deux ans de prison avec sursis et à la même amende. La Cour de cassation a confirmé leur culpabilité en 2024, mais a ordonné un nouveau procès pour déterminer la peine de François Fillon ».
François Fillon, le repris de justice, le voleur d’argent public, le condamné à de la prison qui a exprimé des opinions critiques sur la situation géopolitique actuelle, notamment en ce qui concerne la guerre en Ukraine et le rôle de Volodymyr Zelensky… Mais qui est-il ce voleur multirécidiviste d’argent précieux public, pour qu’on le sollicite dans Valeurs actuelles ?
Fillon a également abordé des sujets tels que le déclin de l’Occident, le wokisme et les relations internationales, lui le spécialiste mondialement reconnu de la pétrochimie, des pétrodollars, lui qui a siégé aux conseils d’administration de plusieurs entreprises russes, notamment Sibur et Zarubezhneft… Qui est-il ce type ? Reconnu sans doute pour des publications qui font autorité auprès de tous les spécialistes du moteur à explosion ?
Il a certes démissionné de ces postes, par la force des choses, il a fallu un peu l’y aider ce vorace, le pousser dehors pour ne pas qu’il nous fasse encore plus honte. Ce type qui se sent pousser des ailes devant l’attelage des deux cinglés, qui reprend leurs arguments et qui renverserait les rôles… Il sent une opportunité, retrouver un siège et quelques subsides dans cette nouvelle donne ; c’est à vomir !
Il ne s’en cachait même pas lorsqu’il a été auditionné au Parlement… C’est bien connu, le pognon n’a pas d’odeur ni de nationalité. Ce type nous vendrait à la découpe, il a même été jusqu’à compromettre sa femme, ce type n’a pas d’honneur, juste un tiroir-caisse à la place, et les doigts qui « collent » aurait dit le Sphinx Mitterrand.
Un voleur qui a notamment déclaré que Zelensky n’était pas le héros irréprochable que certains Européens imaginent et qui a critiqué les sanctions imposées à la Russie. Il s’engouffre dans cette nouvelle brèche et n’insulte pas l’avenir. Il adouberait un criminel de guerre, qui déporte les enfants et les populations qui critique les sanctions imposées au Cinglé. Rien ne le rebuterait.
Il a été auditionné à l’Assemblée nationale en 2023 sur ses liens avec Moscou, le message était clair, il a effectivement déclaré qu’il vendrait des rillettes sur la place Rouge à Moscou s’il le souhaitait. Cette déclaration où il a défendu son droit de mener sa carrière professionnelle comme il l’entendait… Tant pis si le papier d’emballage des rillettes porte les traces du sang versé par les Ukrainiens, des crimes de Boutcha et d’ailleurs.
Il oublie qu’il y a un agresseur et un agressé, c’est la faute à Winston Volodymyr si la guerre a eu lieu, ce type est en dessous de tout, pour faire du fric il est prêt à vendre son âme au diable, il a déjà vendu sa femme pour si peu, au fond juste des indemnités parlementaires… Il est de la pire espèce, et dire que ça existe ! J’ai écouté Robert Ménard ce soir, que je ne connaissais pas particulièrement, au moins avec ce dernier l’honneur veut dire quelque chose. À Béziers il a reconstruit tout ce qu’un type comme Fillon peut détruire juste avec un mot… « rillette ».
Il se prend pour qui ce type ? Il nous vendrait à la découpe, le destin l’a écarté de la politique, il aurait bradé le pays au Cinglé pour quelques barils de pétrole, et il trouve encore des médias complaisants pour diffuser une parole de voleur. Tu parles d’un représentant crédible !
Oui j’attends qu’il me rembourse François Fillon, il a proposé de rembourser près de 700 000 euros à l’Assemblée nationale. Ce montant correspond aux dommages-intérêts qu’il a été condamné à verser avec son épouse et son ancien suppléant Marc Joulaud. Cette proposition a été faite après que la Cour de cassation a confirmé sa culpabilité dans l’affaire des emplois fictifs de son épouse.
C’est le joueur invétéré qui veut toujours se refaire et qui court après l’argent, ce type adore le pognon, celui qui fait vivre dans un monde supposé doré et loin des limpiabotas qu’il doit détester. Le méchant pognon qui pourrit tout, il n’aimait pas les gueux que la France abrite, il se mettait en scène devant son château, il aurait tant voulu porter la couronne, le Cinglé lui offrait sans doute de quoi la constituer, quand il a dû sous la pression abandonner un moment tout espoir de dorures.
Face à Trump : choisir la liberté, refuser le mal (6/6)
Comment appelle-t-on un homme qui tient entre ses mains la destinée d’un peuple martyr, soumis à l’invasion brutale d’un tyran résolu à l’effacer de la surface de la terre, et qui traite son président démocratiquement élu de « dictateur non élu » ? Sous prétexte que ce dernier respecte la constitution de son pays qui interdit, très judicieusement, les élections en temps de guerre ? Alors que la population comme les chefs de l’opposition sont fermement hostiles à de telles élections ? Et que c’est l’envahisseur qui a lancé cette opération de propagande du « dictateur non élu » ?
Comment appelle-t-on un homme qui accuse ce dirigeant d’avoir déclenché la guerre alors que c’est lui l’agressé, qui l’accuse de ne pas avoir ouvert de pourparlers tout de suite (ce qu’il a fait, quatre jours seulement après l’invasion, à Gomel, en Biélorussie, alors que 400 soldats des forces spéciales russes étaient à ses trousses avec pour mission exclusive de l’assassiner, lui et tout son gouvernement) ?
Comment appelle-t-on un homme qui, dans ces circonstances, accuse ce dirigeant de n’être « qu’un comédien de second rang » ?
Comment appelle-t-on un homme qui, quelques jours après ces déclarations, répond à la presse : « Dictateur ? J’ai dit dictateur, moi ? Je ne peux pas le croire. Question suivante. » ?
Comment appelle-t-on un homme qui, non content des précédentes ignominies, convoque le dirigeant en question dans son palais présidentiel, sous les caméras du monde entier, pour l’humilier comme jamais aucun chef d’État en visite officielle n’a été humilié, sous prétexte qu’il essayait d’expliquer que Poutine ne tient jamais ses promesses ?
Une ordure. Donald Trump est une ordure. Ce n’est pas une insulte, c’est un constat objectif basé sur des faits vérifiables et connus de tous.
D’ailleurs, sans perdre une seconde après le guet-apens dans lequel le président ukrainien a été attiré le 28 février au Bureau ovale, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères russe a traité Zelensky d’ordure (que Trump et Vance auraient dû « gifler »). La règle de la projection se vérifie à tous les coups : si vous voulez connaître la vérité, écoutez ce que dit le gouvernement russe ; elle est à l’opposé.
Si vous voulez, je peux vous mettre des guirlandes autour du mot « ordure » : Donald Trump a une moralité profondément, radicalement défaillante, il s’emploie à faire le mal autour de lui.
La remarque a son importance. Les poutino-lécheurs, en France, et plus largement les poutino-excusistes, ceux qui ne sont pas-du-tout-pour-Poutine, mais qui passent leur temps à répercuter sa propagande dans leurs commentaires, nous disent qu’il faut être « réaliste », que « les nations n’ont pas d’amis, seulement des intérêts », bref que ce n’est pas la morale qui mène le monde, et qu’en dernier ressort seule la force brute importe.
C’est oublier que le but même de la politique est l’intérêt général, et que de quelque façon qu’on le définisse, il se fonde par hypothèse sur le respect de la morale. Parler d’intérêt général, c’est parler de morale. Sinon le concept n’a pas de sens.
Il est maintenant manifeste que Donald Trump, de par son caractère, est profondément inapte à exercer des responsabilités politiques, à défendre l’intérêt général des Américains comme à occuper un poste aussi influent sur les relations entre les nations du monde entier.
Il faut bien comprendre qu’il y a là deux conceptions incompatibles qui s’opposent. Soit on défend l’intérêt général, et alors le respect de la morale est fondamental ; soit on récuse cette dernière, et alors c’est une lutte à mort de tous contre tous, où tous les coups sont permis.
Je ne suis pas sûr que les poutino-excusistes et autres admirateurs de Trump soient enchantés des conséquences si cette situation venait effectivement à se réaliser. Ce qui est, désormais, une possibilité tout à fait réelle.
(Fin)
Trump a déclaré devant le congrès que Musk et son département DOGE (Department of Government Efficiency) ont d’ores et déjà fait du bon travail. Il est maintenant prouvé que de l’argent est versé par le Trésor américain pour des actions pour le moins bizarre et même répréhensibles devant la Loi.
Le Congrès a ainsi appris qu’il y a des gens de plus de 100, 120, 150 ans qui sont toujours inscrits dans la base de données de l’assurance sociale et que l’argent continue à être versé. Il existe même une ligne budgétaire pour une personne qui aurait 360 ans et qui serait donc plus vieille que les États-Unis.
Des enquêtes sont en cours, des milliards de dollars disparaissent, des petits malins se gavent. Rira bien qui rira le dernier.
Merci Trump, God bless America.
Les États-Unis ne sont plus ce qu’ils étaient : des protecteurs et une référence. Il faut donc que l’Europe devienne ce qu’elle a toujours prétendu être : un véritable espace de liberté…
Et non de trompe-l’œil, je veux dire d’une liberté assurée en dernier ressort par les États-Unis.
Ce qui implique de nous assumer sans les Américains, voire de protéger les plus faibles des nôtres, comme les Ukrainiens, ainsi que les Américains quand ils étendaient leur égide sur nous.
L’un ne va pas sans l’autre : celui qui abandonne ses proches s’abandonne bientôt lui-même à l’agresseur. On peut le voir dans la vie privée, et en Histoire, au « qui veut mourir pour Dantzig » a préludé à « l’étrange défaite » de la France… et pas que d’elle, d’ailleurs.
Éloigner et accuser le Président ukrainien comme dans un troupeau, des proies isolant les plus faibles face au fauve, ne peut nous sauver qu’un temps.
Celui d’apprendre la soumission.
Enfin bon, j’imagine qu’il est des vieux qui s’en moquent comme des infiltrations délétères de l’Islam, disant que quand les problèmes viendront, ils seront morts. Il y a aussi les inconscients et ceux trouvant des charmes aux divers oppresseurs par haine de la liberté, comme déjà autrefois les gens s’acoquinant avec les totalitaires.
On s’est moqué des gouvernants consolant le Président ukrainien ?
Ils ne faisaient pas seulement preuve de compassion, ils le réintégraient dans ce qui reste d’Occident non perverti, je veux dire encore mû par l’esprit de liberté.
Et c’est ce que nous devrions tous accomplir à notre niveau. Tiens, moi, ici, saluant bien bas les Ukrainiens s’il s’en trouve à me lire.
Les intérêts catégoriels pouvant y faire obstacle ne sont pas du même ordre que la peur de la guerre ou la jouissance par procuration au spectacle de la force faisant courber l’échine à un héros défendant une juste cause.
La promotion d’intérêts privés n’est pas contradictoire avec les intérêts publics, une politique avisée sait concilier les deux.
Ainsi, intégrer l’Ukraine dans l’Union européenne devra se faire en ménageant les paysans. Non seulement pour eux, d’ailleurs, mais parce que dans un monde de plus en plus hostile, il est bon que l’Europe s’occupe de cohésion sociale et d’indépendance alimentaire.
Cohérence intérieure, indépendance extérieure.
On peut se tromper transitoirement sur les gens, il ne faut pas le faire sur les principes.
Dit autrement, si les Américains nous ont abandonnés, il ne faut pas, s’excusant de ce précédent, abandonner notre attachement à la liberté et à la justice.
@ Robert Marchenoir
« Alors que la population comme les chefs de l’opposition sont fermement hostiles à de telles élections »
C’est qui vos « chefs de l’opposition » ? Poroshenko et Zelensky. C’est à dire les deux gars qui cumulaient 6,4 % et respectivement 23,7 % dans le sondage effectué par SOCIS, une société de sociologie politique en Ukraine, trois semaines avant la date butoir à partir de laquelle Zelensky n’est plus président légitime.
Pendant que Zaluzhnyi, lui, avoisinait 41 % au 1er tour, puis 67,5 % au 2e. Avant que Zelensky (32 % au 2e tour) le démette de ses fonctions et l’écarte, en le renvoyant à l’étranger. Ça change un peu la perspective, hein, d’apprendre que Zelensky refuse des élections qui le donnent largement perdant, n’est-ce pas ? Ça ne faisait pas partie de vos liens, et bien je le rajoute pour une meilleure compréhension des lecteurs.
@ Robert Marchenoir | 05 mars 2025 à 22:08
Aujourd’hui en Europe certains pays se demandent comment organiser une riposte sans couper les ponts avec le Cinglé orange.
Il faut reconnaître que Macron est le plus en avant, mais un pays « fauché », ai-je entendu, ne résistera pas à la retorsion verbale d’un Trump que rien n’arrête pour l’instant. En 6 épisodes, le péril orange que vous avez décrit est la pire image d’un humain sur son comportement, embrassant sur le cou un criminel de guerre patenté ; la faiblesse des autres n’est pas près d’arrêter cette lune de miel.
Qui va l’arrêter ? C’est terrifiant, il sacrifie l’Ukraine et en plus il l’écrase sous ses pieds tout en les essuyant de sa boue qu’il reporte chez eux, et pas chez l’autre cinglé.
@ Giuseppe | 05 mars 2025 à 21:58
François Fillon doit regretter aujourd’hui d’avoir démissionné de tous ses postes en Russie où il était chèrement payé. Mais de quoi vit-il aujourd’hui ? Maintenant que tous ses enfants sont adultes et indépendants, il ferait mieux de vendre son château de 12 pièces, trop cher à l’entretien, en taxes foncières et assurance, et s’acheter une belle maison plus petite avec un beau jardin, en plaçant le capital de son patrimoine vendu dans des actions qui rapportent et sans payer d’impôts. Elon Musk et Trump pourraient lui prodiguer quelques conseils sur où placer son argent…
@ Herman Kerhost | 05 mars 2025 à 23:28
Je suis surprise que vous entreteniez le doute sur le point de savoir si les USA sont membres de l’OTAN !! Cela me paraît même effarant. Ils n’ont pas dénoncé les accords de l’OTAN que je sache. Au contraire.
Mais c’est parce que ce doute a été semé contre toute vraisemblance qu’on peut fait croire aux Français que l’armée russe est à nos frontières, d’où la panique subite qui agite tout le monde et qui arrange peut-être les affaires de certains. Pourtant Trump comme Vance ne font que demander aux États membres de l’OTAN de contribuer de façon plus égale au budget de l’OTAN, car les USA en sont actuellement le plus gros contributeur. Vous ne pouvez quand même pas leur faire dire tout et n’importe quoi.
Nous sommes donc encore et toujours protégés par le parapluie nucléaire de l’OTAN, nous en sommes même acteurs, et pour l’instant il n’est pas question que cela change, sauf qu’Emmanuel Macron parle de partager notre parapluie avec d’autres pays européens, on sent bien que ça le démange. Sous quelle forme on ne sait pas trop puisque le traité d’alliance atlantique impliquait déjà plus ou moins cela. Je sais qu’Emmanuel Macron est un touche-à-tout, au sens propre et au sens figuré, mais quand même, là, je m’inquiète un peu ; je me demande ce que signifient cette agitation, ces calculs, ces harangues présidentielles et ces projets de grand remaniement.
Poutine a pu attaquer l’Ukraine justement parce qu’elle n’était pas membre de l’OTAN. Et l’inquiétude porte sur les attaques que le gouvernement russe pourrait également diriger contre d’autres pays limitrophes non membres de l’OTAN, car cela ne déclencherait pas de ripostes trop dangereuses pour sa propre sécurité. Quelle est la manière de contrer de telles offensives, et quel en est le prix pour ces pays, c’est cela que pose la question de la prolongation de la guerre en Ukraine. Trump estime que cette guerre est perdue, et il s’efforce de limiter les dégâts tout en sauvant les apparences vis-à-vis de son opinion publique. On peut ne pas être d’accord, mais que propose-t-on à la place ?
https://www.touteleurope.eu/l-ue-dans-le-monde/fact-checking-qui-des-etats-unis-ou-de-l-union-europeenne-contribue-le-plus-au-budget-de-l-otan/
@ Valéry | 06 mars 2025 à 09:02
Encore une fois vous énoncez des contre-vérités, vous tapez sur ChatGPT vos allégations toujours fantaisistes, elle vous répondra, je n’ai plus envie d’user de la salive pour rien. Les sondages les plus récents montrent un soutien de 67 % pour Winston, l’autre on n’en entend plus parler, remplacé et oublié en Ukraine.
Surveillez votre boîte aux lettres, vous y trouverez un bon de transport pour visiter un pays héroïque qui ne s’est pas couché comme en 40. Quant au Cinglé il ne progresse plus d’un pouce et son peuple en majorité mange des cailloux et des terres rares dont il ne verra jamais la couleur. Un criminel de guerre de la pire espèce, et encore des imbéciles qui y voient une opportunité.
Le FN/RN qui raconte des bobards, non seulement il nous vendra à la découpe mais en plus il sabordera économiquement le plus beau pays du monde, la beauté de l’honneur ils ne connaissent pas, se vautrer devant Visage orange ça leur paraît moral et équitable.
Et Trump fera avec ce parti la même chose que celle dessinée en Une de Charlie.
@ Valéry | 06 mars 2025 à 09:02
« Ça change un peu la perspective, hein, d’apprendre que Zelensky refuse des élections qui le donnent largement perdant, n’est-ce pas ? Ça ne faisait pas partie de vos liens… »
Dans sa pantalonnade en six mouvements, outre son goût pour le « photocopillage », R6M nous a offert une remarquable leçon de maniement des ciseaux de la censure. À votre exemple, j’en ajoute un autre. R6M, omettant soigneusement de s’étendre sur la légitimité du titre de « chef d’État » accordé à Zelenski, a « oublié » de consulter la Constitution ukrainienne (texte accessible gratuitement).
Comment appeler un chef d’État qui est encore au pouvoir presque un an après la fin de son mandat ? Certains prétendent que la Constitution ukrainienne le lui permet parce que le pays est sous le régime de la loi martiale et que, dans cette situation, le chef d’État reste au pouvoir. C’est faux. Si elle prévoit la prolongation du mandat des députés de la Rada (art. 83-4), ainsi que l’interdiction de la modifier (art. 157) lorsque la loi martiale ou l’état d’urgence sont en vigueur sur tout le territoire, elle ne dit rien du sort du chef de l’État. Il est difficile de croire que les rédacteurs du texte ont pensé à cette éventualité en ce qui concerne la Rada et oublié le cas du président.
De plus, il est tout à fait logique qu’il en soit ainsi, Le chef de l’État ukrainien étant élu au suffrage universel, il est de bonne démocratie qu’il soit à tout instant sous le contrôle du peuple, que celui-ci ait la liberté totale d’en choisir un autre à la date prévue, quelles que soient les circonstances. Les États où le peuple perd le contrôle de son chef ont un nom… Ce sont des dictatures.
Fake news, Lucile, il n’est pas question de partager l’arme nucléaire.
Sortez le nez de votre smartphone, vous êtes manipulée.
Quant à Serge Hirel, il a oublié de conclure que, si Zelensky est un dictateur, c’est la faute de Macron.
@ Giuseppe
« vous énoncez des contre-vérités […] Les sondages les plus récents montrent un soutien de 67 % pour Winston »
Les deux sont des vérités, la mienne et la vôtre. D’ailleurs, si vous aviez consulté le lien du site ukrainien, il confirme en effet que Zelensky est crédité de 62 % de popularité.
Mais Zaluzhnyi, lui, est crédité de 88 %, dans le même sondage. Bon, autre chose ?
@ Aliocha | 06 mars 2025 à 18:44
« Fake news. Il n’est pas question de partager l’arme nucléaire »
Eh bien, puisque vous avez l’air de connaître le sujet, pouvez-vous m’expliquer en quoi consiste le projet exactement ? Je vous en serais reconnaissante.
@ Valéry | 06 mars 2025 à 20:08
Du Sergueï Lavrov, Droopy de l’équipe pour les amis, dans le texte, aussi menteurs que des arracheurs de dents toute cette clique du Kremlin.
Vous empilez les contre-vérités, la soumission à l’image du FN/RN et le petit dernier Fillon qui s’est bien fait habiller ce soir dans Quotidien. Il osait mettre en cause la probité de Winston, comme voleur Fifi n’a de leçons à donner à personne c’est juste avant:
Giuseppe | 05 mars 2025 à 21:58
Alors je vous la fais courte, « d’après les informations disponibles, le président sortant Volodymyr Zelensky est éligible pour un second mandat », ça on le savait. « Cependant, les sondages récents concernant les favoris potentiels pour une élection présidentielle en Ukraine ne sont pas encore publiés ». Vous avez bien lu ? Les sondages récents ne sont pas encore publiés.
« Comme la situation politique en Ukraine reste complexe en raison de l’invasion russe et de la loi martiale en vigueur, pas de sondages légitimes », mais comme vous êtes un abonné à « plus c’est gros mieux ça passe », vous faites partie de ces types qui nous vendraient à la découpe. Quelle poilade à vous tout seul !
Si vous avez d’autres questions ?… Je suis là pour vous aider cela devrait vous être salutaire pour vous sauver de vos démons ! Il doit bien y avoir un exorciste pas loin de chez vous, profitez-en. Question suivante ?
Au fait, vous ne seriez pas un peu contaminé par Droopy Lavrov-Pavlov et leurs mensonges à répétition ? Sans compter les deux autres, deux champions de la couleuvre à avaler, Peskov et Medvedev, deux artistes ceux-là il faut bien le reconnaître, tellement pathétiques à entendre, il faut vraiment qu’une grande partie du peuple russe soit anesthésiée pour supporter de vivre un pareil joug.
Je viens de prendre connaissance de l’article que Françoise Thom a consacré, sur Desk Russie, à l’entreprise d’humiliation de Zelensky par les chefs mafieux de Washington. C’est à lire, plus que jamais. Nous avons écrit le même jour, et nos analyses se rejoignent.
Elle aussi pense qu’il s’agissait d’un traquenard prémédité :
« La plupart des observateurs s’accordent pour estimer que la séance de flagellation du président Zelensky dans le Bureau ovale le 28 février ne fut pas le résultat d’un clash impromptu entre l’Américain caractériel et l’indomptable Zelensky, mais qu’un traquenard avait été tendu au président ukrainien, probablement par le vice-président américain J. D. Vance, davantage capable de mettre en œuvre un plan élaboré que l’imprévisible Donald Trump. Cependant, ce lynchage public a toutes les marques d’une opération spéciale élaborée dans les murs du Kremlin. »
Elle aussi souligne le caractère mafieux de l’opération :
« On distingue sans peine à travers l’acharnement des sous-traitants américains du président russe la volonté de Poutine d’écraser son adversaire comme un truand noie dans le béton celui qui lui a fait perdre la face. »
Elle note elle aussi « la présence d’un journaliste russe » dans le Bureau ovale, souligne « le désarmement unilatéral des États-Unis, qui démantèlent allègrement tous les organismes chargés de les protéger des ingérences extérieures – CIA, FBI – et qui secouent le Pentagone par des purges ».
Les parallèles historiques sautent aux yeux : « On a beaucoup évoqué Munich 1938 ces derniers temps. L’analogie avec le pacte Ribbentrop-Molotov d’août 1939 est plus juste. »
Son analyse du rôle du mensonge dans le verbe trumpiste est magistrale :
« Comme le régime communiste, le pouvoir trumpien s’est créé une mythologie fondatrice mensongère à laquelle tout fonctionnaire est forcé d’adhérer. Le mensonge n’a pas pour fonction de convaincre. Il est là pour signifier la toute-puissance du régime, qui peut se permettre impunément de braver la vérité, qui peut contraindre le citoyen à dire le faux en violant sa conscience. »
Le mensonge est un rite de passage, un signe d’allégeance. De même que dans la mafia, il faut prouver sa loyauté en commettant un assassinat sur commande, de même, participer à la diffusion du mensonge officiel vaut admission dans la secte trumpiste :
« Le mensonge est une souillure de l’âme. Celui qui a participé au mensonge ressemble à celui qui a été mordu par un vampire : il n’a plus qu’un désir, en contaminer d’autres avec son mal, entraîner d’autres dans sa chute, de manière à ne pas demeurer seul en tête à tête avec son avilissement. L’administration Trump est pleine de ces demi-zombies que le sentiment de leur déchéance rend surnaturellement agressifs. »
La passion du mensonge trahit la préférence pour le mal :
« Comme les hommes du Kremlin, le président Trump et ses acolytes ne craignent pas d’étaler leur ignominie au grand jour. L’affichage décomplexé de leur turpitude est à leurs yeux l’indice de leur toute-puissance. »
Comme en Russie, le culte de la personnalité s’organise :
« Le régime en train de se mettre en place aux États-Unis présente beaucoup de similarités avec un régime communiste. On a déjà un culte de la personnalité. « Un homme comme Trump n’apparaît qu’une ou deux fois dans l’histoire d’un pays. Nous voulons Trump ! » s’exclame Steve Bannon, l’idéologue du mouvement MAGA. »
« Le secrétaire d’État Marc Rubio n’ose pas ouvrir la bouche sans se référer aux sages instructions de son président, un peu comme un garde rouge maoïste citait les Pensées du Grand Timonier. On a déjà un crime de lèse-majesté : c’est précisément de cela que l’infortuné Zelensky a été accusé par l’apparatchik jdanovien J. D. Vance, accusations reprises en choeur par les sénateurs serviles. »
C’est en effet frappant. Quiconque écoute hommes politiques et journalistes inféodés au pouvoir, à Washington comme à Moscou, entend les mêmes formules : « Comme l’a dit le président Trump »… « Ce n’est pas moi qui décide, je ne suis qu’un humble vermisseau, c’est le président Trump qui mène les négociations »… « Le président Trump a bien dit que s’il avait été au pouvoir, l’invasion de l’Ukraine n’aurait jamais eu lieu »… (ceci est censé être un argument ; un fait imaginaire a la même valeur probante qu’un fait réel).
« Comme le dit Vladimir Vladimirovitch »… « C’est le président Poutine qui mène les opérations militaires »… « Sans Poutine, la Russie n’existerait pas » (authentique).
On a entendu la même servilité envers Staline, envers Hitler, envers Franco…
« Le Congrès [américain] ressemble à la Douma poutinienne », fait remarquer Françoise Thom, « c’est devenu une chambre d’enregistrement où chacun rivalise d’obséquiosité en présence du chef. »
« Le député républicain Andy Ogles vient de déposer au Congrès une résolution autorisant de prolonger la durée du mandat présidentiel de huit à douze ans, ce qui signifie que, si la résolution était adoptée, Trump pourrait rester en fonction jusqu’en janvier 2033, date à laquelle il aurait 86 ans. »
Poutine a fait la même chose.
L’abruti Donald Trump croit que Poutine l’honore de son admiration, mais il est en réalité son jouet :
« Ivres de leur sentiment d’impunité, Trump et Vance ne comprennent pas qu’eux-mêmes sont tombés dans un piège tendu par Poutine. Car le but de ce dernier est de faire la démonstration que la Russie a soumis les États-Unis, puisque les dirigeants américains ont adopté son langage et ses manières. Trump et Vance croyaient arracher une capitulation à Zelensky. En réalité, ils signaient publiquement celle des États-Unis devant la Russie. »
Autre signe stupéfiant de la poutinisation de l’Amérique, qui n’est pas mentionné dans cet article : la bigoterie théocratique des nouveaux dirigeants, leur exploitation à des fins politiciennes d’une version hérétique, dévoyée et superstitieuse du christianisme.
Le nouveau ministre des Affaires étrangères des États-Unis, Marco Rubio, se donne en spectacle de façon grotesque, lors d’une interview sur Fox News, en arborant une croix dessinée sur le front. Les gazettes nous apprennent, avec leur cuistrerie habituelle, que « les catholiques se font marquer une croix de cendres sur le front le mercredi des Cendres », mais je n’ai jamais vu un catholique s’exhiber en public de la sorte – ne parlons pas d’un ministre de la première puissance mondiale passant à la télévision.
Il y a une indécence, une inculture, une arrogance dans ce geste qui coupe le souffle. En Russie, les popes orthodoxes inféodés au KGB bénissent les missiles, et Poutine se prévaut d’un confesseur personnel, comme les rois. Aux États-Unis, Trump s’adresse aux participants d’une réunion politique en disant : « Mes beaux chrétiens » (« My beautiful Christians »). Quel authentique chrétien, s’adressant à une congrégation, s’exprimerait ainsi ?
Ne parlons pas du « christianisme » de Donald Trump, qui se vante d’attraper les femmes par leur anatomie, et entretient une longue amitié avec l’esclavagiste sexuel Jeffrey Epstein ; ni de celui de Vladimir Poutine, qui fait exploser des centaines de ses compatriotes dans leur sommeil en attribuant les attentats aux Tchétchènes, dans le seul but de se faire élire.
@ Robert Marchenoir | 06 mars 2025 à 23:47
« …et entretient une longue amitié avec l’esclavagiste sexuel Jeffrey Epstein »
Tu parles, Epstein écrit avoir rencontré Trump quatre fois, il y a longtemps !
Vous perdez toute mesure, le pote d’Epstein, comme cul et chemise, c’est saint Bill Clinton, le chaud-lapin, mais bon, comme ça ne correspond pas à vos obsessions, silence radio !
http://www.20minutes.fr/monde/etats-unis/4068945-20240104-affaire-epstein-prince-andrew-brunel-clinton-trump-personnalites-citees-documents-rendus-publics
@ Robert Marchenoir
Hérétique ou pas, le christianisme de Trump et de Poutine plaît aux masses dans leur pays. Et même ici, où bien des gens jubilent de voir la religion s’afficher et nuire autant qu’il est possible dans ces pays, gens qui n’attendent qu’une chose : qu’on vive de semblables joyeusetés ici.
On a aussi des suppôts de l’islamisme, dans nos contrées. Par ressentiment pour la liberté des femmes, des homosexuels, des Juifs ou de ce qu’on voudra, qui se ressemble s’assemble.
On peut bien sûr dire que ces gens ne suivent pas les idéaux du christianisme, mais une chose est-elle son idéal jamais atteint ou sa réalisation concrète ?
Je comprends qu’on défende ce à quoi on est attaché, mais enfin, par exemple, l’Amérique est tombée bien bas… On ne va pas dire que ce qui se donne à nos yeux n’est pas l’Amérique.
Pourquoi montrer du respect pour les religions, qui ne respectent pas plus les gens que leurs idéaux ?
C’est pour moi encore moins rationnel que le respect aux morts qui ne sont pas respectables… vu que, jusqu’à preuve du contraire, les trépassés n’en sont pas à détruire les vivants, comme les zombies des fictions, alors que trop de croyants ne se privent pas de ce sport !
Pour ce qui me concerne, si l’attitude de la masse des chrétiens me choque car le monothéisme américain avait toujours été d’un tout autre niveau que le russe, je suis atterré par l’attitude de Musk, un transhumaniste.
Un modèle autrefois, pour la conquête spatiale, entre autres… Heureusement je n’ai pas voulu l’éternelle jeunesse et la conquête spatiale en suivant tel ou tel mais par démarche personnelle, sinon, je tomberais de bien plus haut, je dois dire.
Et à présent, je suis bien heureux de ne m’être affilié à aucun groupe transhumaniste, mais de l’être à part moi, on a souvent l’impression que les groupes ne servent qu’à avoir honte d’en faire partie.
Bref, vu l’attitude des gens de la tech, à présent, je peux découvrir que ceux d’Amérique sont de faux frères, c’est bien horrible ! L’Europe doit aussi se réinventer à ce niveau, ni mollassonne comme à présent, ni corrompue comme le sont trop de nos semblables des États-Unis.
Autrefois, on accusait les transhumanistes de toutes sortes de choses fausses, à présent, que c’est drôle, qu’on peut percevoir une déchéance de l’idéal, on ne dit pas grand-chose, c’est typique, les gens en veulent plus aux autres de leurs différences que de leurs nuisances.
C’est comme l’antiaméricanisme : quand les Américains nous aidaient, bien des gens les critiquaient pour un rien, à présent, pour leurs mauvaises actions, bien des gens leur trouvent des excuses.
Ils aiment ce qui pue comme eux.
Ce qui fait que même des gens a priori rationnels peuvent céder à ce tropisme. À chaque occasion chacun peut se souiller.
Et plus il traîne de ressentiment ou de propension à désirer une explication unique du monde ! car l’avidité de tenir le pouvoir de nuire ou de croire tenir l’explication du monde dans sa main, plus…
…il met en vérité sa main dans un piège à loup.
Pour ce qui concerne le mensonge, il se peut qu’il soit formalisé comme rite de passage, mais dans la vie courante, j’ai pu remarquer que le mensonge partagé soude et que qui les démonte est dit « fatigant » pour le moins.
On pourrait leur renvoyer le compliment, et que mieux vaut être soûlant que polluant, vu que partager le mensonge est une souillure.
Bref, on peut voir que ce qu’il y a de plus pur peut être contaminé. Et à ce propos, sauf pour l’indispensable, il me semble qu’il serait bon que l’Europe se commette le moins possible avec n’importe qui, non seulement la Russie, et à présent l’Amérique, mais bien d’autres.
Je pense par contre qu’il serait bon de se rapprocher entre Européens mais aussi des pays d’Amérique qui ne sont pas les États-Unis, même topo pour les anglo-saxons, l’Inde, la Corée du Sud et sinon, il faut voir.
Autre chose, si les Américains et plus tard sans doute d’autres, se lancent dans la conquête spatiale, il faut en faire autant, sinon l’Europe pourra être encerclée depuis le ciel.
Il serait aussi bon que nous ayons notre propre système de détection des météorites, si de faible ampleur tombant par chez nous, les Américains peuvent ne pas les arrêter. Qu’importe les destructions ailleurs si cela ne les impacte pas, eux : telle est leur manière, à présent.
J’ai déjà remarqué que ceux qui parlent d’arrêter les météorites se permettent de vouloir trier, alors qu’en dehors de tels problèmes.
Pour les forêts, sous-entendant qu’elles ne comptent pas. C’est ignorer deux choses, il n’y a pas de forêts sans humains contrairement aux mythes des écologistes, et il n’est pas besoin de soûler tout le monde en disant qu’elles sont précieuses pour la biodiversité au point parfois d’en interdire l’exploitation, et ne rien faire du ciel pour les préserver.
Donc à plus forte raison, en cas d’hostilité politique, il est à craindre que qui ne pilote pas de défense contre les dangers venus du ciel soient, comment dire… oubliés ?
Bref, en tout et toujours, il faut se conduire en citadelle assiégée, parce que c’est, en vérité, ce que nous sommes.
@ revnonausujai | 07 mars 2025 à 07:24
Les analyses politiques de Robert Marchenoir deviennent littéralement obsédantes avec un goubli-boulga d’infos.
Par contre Jo « la science » ne s’étale plus sur le vaccin covid et ses conséquences toujours présentes, hélas.
Les pitres à visage orange ne pouvaient pas ignorer l’histoire, et d’emblée le guet-apens pensé en amont est mis en branle par des mafieux.
La tenue de style militaire de Winston Volodymyr a été critiquée lors de sa visite au Bureau ovale. Cette critique rappelle le choix de Churchill de porter un siren suit lors de sa visite à la Maison-Blanche en 1941. Les tenues des deux dirigeants symbolisaient leur engagement envers leurs nations respectives en temps de guerre.
Celui qui a un renard sur la tête avait décidé de se payer Winston, il a fait honte à toute l’Angleterre aussi, l’Europe est en train de compter ses divisions, et là on va voir qui va suivre Macron qui s’impose dans cette montée en ligne face à cette collusion Cinglé-Cinglé.
La première puissance économique du monde n’a pas à trembler, le pognon est le nerf de la guerre et ça Visage orange le sait mieux que quiconque. Tesla s’écroule en Europe, la suite va être croustillante et les Chinois ont annoncé la couleur, en gros ils vont faire des soldes exceptionnelles à l’année et sur tout, casser tous les prix, juste pour abîmer Trump et ses certitudes isolationnistes douanières, économie autarcique de la pire espèce on en voit le résultat abouti en Corée du Nord chez cet autre cinglé.
@ Herman Kerhost | 06 mars 2025 à 22:50
« L’Amérique a un ennemi à la Maison-Blanche »
Je ne voulais pas vous froisser, mais c’est ce déferlement de rejet et de soupçons contre Trump qui me scie. On fait semblant de le découvrir, alors qu’il a déjà officié quatre ans aux États-Unis. D’après ses adversaires, son premier mandat devait être une catastrophe irréparable, ça ne l’a pas été. Certaines mères se demandaient comment elles allaient annoncer son élection à leurs enfants (véridique), certains artistes californiens envisageaient de s’expatrier (ils ne l’ont d’ailleurs pas fait, bizarre, bizarre…). Concernant l’Europe, Obama et Biden se moquaient bien davantage de notre destin que Trump, soit dit en passant.
Les Français ont tendance à penser qu’ils savent mieux que les Américains ce qu’il leur faut comme président. Qu’ils s’occupent d’abord de leur président à eux. Diraient-ils que la France « a un ennemi » à l’Élysée, qui laisse sciemment depuis des années des adversaires jurés de la France entrer tous les jours par centaines sur le territoire national, se dissoudre dans la population, profiter des aides sociales sans travailler, et entretenir le terrorisme ; qui laisse se dégrader l’économie et nous endette d’une façon qui donne le tournis ; qui joue, à coups de discours, avec l’idée d’une guerre contre une puissance nucléaire alors que n’avons ni soldats ni matériel, ni argent, et cela après avoir pendant des années diminué les budgets de la défense pour faire du social ? Etc. etc.
Regardez l’état de notre pays. L’a-t-il bien traité ? Le traite-t-il bien ? Nous avons maintenant le taux record de mortalité infantile en Europe. Il n’y a plus dans certains départements qu’une seule maternité pour accoucher, en France. Est-ce que ça donne envie d’avoir des enfants ?
Je sais que notre président à nous n’est pas le sujet du billet. C’est de Trump qu’il est question. Mais Trump poutinisé sert maintenant de prétexte à une sorte de ralliement autour d’Emmanuel Macron, malgré tous les dégâts que celui-ci a causés, et ce n’est pas fini. Je suis moins inquiète pour l’avenir de mes petits-enfants américains que pour les neveux et nièces encore restés en France.
C’est incroyable de voir à quel point ceux qui semblent raisonnables se laissent manipuler par les vérités alternatives, ce que dit Lucile de Macron est un copier-coller du discours de Salvini, lui-même clone russe.
Il serait souhaitable que la folie collective de l’opinion américaine des plus inquiétantes cesse de contaminer les opinions européennes, toutes manipulées par l’entrisme russe favorisé par les barons de la tech, qui tirent profit de l’atmosphère de lynchage universel.
P.-S. : on laissera Lucile se renseigner sur le taux de mortalité infantile aux USA. Après tout rien ne l’empêche de rejoindre le pays où les gens sont mal soignés et surarmés.
@ Lucile
« Je ne voulais pas vous froisser, mais c’est ce déferlement de rejet et de soupçons contre Trump qui me scie. »
Pourquoi s’excuser ? La pathologie TDS (Trump Derangement Syndrome) est reconnue et considérée comme incurable. Ceux qui en souffrent viennent de voir leurs rêves et leur petit monde chimérique s’écrouler. Du coup, ils bouillonnent dans la boue où ils pataugent, en s’attaquant aux messagers, car leurs aboiements frustrés ne parviennent pas à égratigner les hauteurs olympiennes et inaccessibles ou la Realpolitik prend forme et vie. Toute personne aimable, patiente ou neutre envers Donald Trump en prendra pour son grade, et tout reproche tournera obsessionnellement autour des prétendus standards moraux, artificiels et confus, incompréhensibles pour tout être pragmatique et rationnel.
Quelqu’un avec une once d’intelligence se dira « on a perdu, comment faire mieux la prochaine fois ». Mais pas eux, c’est encore et encore « vous êtes des co*s, vous avez mal voté, je ne vous parle plus ». La suffisance n’exclut pas le talent, mais elle le compromet. Laissez-les mariner, ils ne méritent pas davantage.
Toute personne pragmatique qui entend les propos incohérents de la dernière conférence de presse est en droit de se demander si Trump ne serait pas frappé de démence obsessionnelle.
Il a coupé les renseignements américains aux Ukrainiens, bien évidemment les Russes attaquent, et voilà qu’il menace son grand ami de nouvelles sanctions.
Stratégie ou confusion mentale, quand les délires détournent tous les raisonnables de la furie américaine ?
@ Lucile
Pardon, je n’avais pas vu votre question.
Il suffit, pour comprendre l’ambiguïté de l’emploi des armes nucléaires, d’écouter le président qui, comme de Gaulle l’avait formulé, définit la notion d’intérêt vital, décision personnelle du président de la Ve République et de lui seul, au risque sinon de dissoudre l’effet de dissuasion.
Bayrou l’a très bien expliqué hier sur CNews.
Le génie français de de Gaulle apparaît maintenant que les forces de division dominent à nouveau l’esprit de réconciliation, dont le général avait eu la prémonition.
Au moment où l’Amérique s’effondre dans le clivage de sa culture infantile, c’est bien la faible France qui a capacité à prendre le leadership du monde libre et tout nous invite à assumer la conscience historique que nous portons en Européens, responsabilité immense du ministère de la réconciliation.
Vous êtes invitée, Lucile, comme nous tous, non pas à soutenir la personne de Macron, mais la charge institutionnelle qu’il incarne, la réconciliation du monde avec lui-même, sans tenir compte aux humains de leur faute, le pardon à l’ennemi, pour proclamer au plus haut la parole rédemptrice de réconciliation.
Allez les bleus !
@ Aliocha | 07 mars 2025 à 19:12
C’est ça ! Propagande et contamination.
@ Lucile 12h21
« Nous avons maintenant le taux record de mortalité infantile en Europe. »
Pas tout à fait : nous sommes à un taux de 4/1000 hab, en stagnation (âge des mères, précarité et dégradation du système de soins sont des facteurs explicatifs) mais la Bulgarie, Malte, la Slovaquie et la Roumanie sont autour de 5/1000…
La Finlande est à 2/1000: elle a le meilleur taux !
La Russie est à 3,5 quand les USA sont à 5,3/1000.
(source ONU et Eurostat)
@ caroff (@ Lucile)
« nous sommes à un taux de mortalité infantile de 4/1000 hab (…)
La Finlande est à 2/1000: elle a le meilleur taux !
La Russie est à 3,5 quand les USA sont à 5,3/1000. »
Connaissez-vous les travaux de Jacques Sapir ?
C’est un économiste devenu célèbre après avoir pronostiqué la chute de l’URSS bien avant tout le monde et avant que celle-ci ne s’effondre évidemment.
Étudiant les statistiques de l’URSS et donc de la Russie, il s’était aperçu d’un taux anormalement élevé de mortalité infantile.
L’intérêt de cette statistique est qu’elle était une des rares de l’URSS à ne pas être trafiquée pour donner satisfaction au pouvoir soviétique.
Or il considérait et considère toujours que l’état de santé – au sens médical – est un des meilleurs indicateurs de santé – au sens socio-économique et politique – d’un pays.
À l’époque il n’avait pas été cru, mais par la suite, force a été de constater qu’il avait raison.
L’état de la mortalité infantile de notre pays et surtout de celui des USA est inquiétant.
Je suis persuadé que Donald Trump, avec tous ses défauts, grossier, vulgaire, brutal, est loin d’être sot – euphémisme – et qu’il cherche à redresser un pays qui va moins bien qu’il n’y paraît.
Beaucoup d’analystes pointent ce qui serait pour eux une réalité de long terme occultée par une réalité de toute-puissance de court terme.
Je suis incapable de trancher, et je ne connaissais pas les chiffres que vous donnez, mais sur la base de l’hypothèse de Jacques Sapir, ils m’inquiètent à la fois pour les USA et pour la France.
Quoi qu’en disent certains nous sommes solidaires, nous tiendrons ou chuterons ensemble.
Et au moins sur le danger d’une immigration provenant du Sud global, difficile de ne pas être d’accord avec D.Trump et JD Vance, malgré le bruit et la fureur d’une éventuelle guerre évoquée par notre président prestidigitateur, qui empêche cette vision de la réalité.
Le Japon a aussi ses problèmes avec Trump :
https://www.courrierinternational.com/article/vu-de-tokyo-trump-tacle-l-alliance-militaire-entre-le-japon-et-les-etats-unis_228519
Ce pays fort loyal avec les États-Unis pourrait donc se rapprocher de l’Europe, du Canada et autres, à mon avis.
Attendre et voir.
@ Tipaza 15h41
« Connaissez-vous les travaux de Jacques Sapir ?
C’est un économiste devenu célèbre après avoir pronostiqué la chute de l’URSS bien avant tout le monde et avant que celle-ci ne s’effondre évidemment. »
Oui, j’avais lu ses articles tout à fait pertinents !
J’accorde beaucoup d’importance aux chiffres disponibles pour échapper aux reproches exercés à l’égard des toutologues et autres blablateurs des chaînes info (entre autres).
Bien sûr, on peut s’interroger sur ceux qui sont fournis par des pays qui ont l’habitude de faire de la propagande, mais les organisations multilatérales croisent leurs données et les estimations que j’ai données viennent du Groupe inter-agences de l’ONU sur la mortalité infantile (UNICEF, OMS, Banque mondiale, Département des affaires économiques et sociales de l’ONU, PNUD).
« Je suis persuadé que Donald Trump, avec tous ses défauts, grossier, vulgaire, brutal, est loin d’être sot – euphémisme – et qu’il cherche à redresser un pays qui va moins bien qu’il n’y paraît.
Beaucoup d’analystes pointent ce qui serait pour eux une réalité de long terme occultée par une réalité de toute-puissance de court terme. »
L’espérance de vie à la naissance est un autre indicateur: pour les hommes en France, c’est 79 ans, pour la Russie 68 ans et pour les États-Unis 75 ans, sachant que la moyenne des pays de l’OCDE est à 77 ans et celle de l’UE à 78 ans.
Pour mémoire l’espérance de vie pour l’Afrique subsaharienne est estimée à 59 ans et 71 ans pour la zone MENA.
On comprend comment s’exercent les préférences des migrants.
TRUMP (suite)
Hier, un de mes amis me dit que la scène Trump-Zelensky, dans le Bureau ovale, le fait penser à la fable « Le Loup et l’Agneau ». Pour qui l’aurait oubliée, la voici :
LE LOUP ET L’AGNEAU
La raison du plus fort est toujours la meilleure :
Nous l’allons montrer tout à l’heure.
Un Agneau se désaltérait
Dans le courant d’une onde pure.
Un Loup survient à jeun, qui cherchait aventure,
Et que la faim en ces lieux attirait.
Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?
Dit cet animal plein de rage :
Tu seras châtié de ta témérité.
Sire, répond l’Agneau, que Votre Majesté
Ne se mette pas en colère ;
Mais plutôt qu’elle considère
Que je me vas désaltérant
Dans le courant,
Plus de vingt pas au-dessous d’Elle ;
Et que par conséquent, en aucune façon,
Je ne puis troubler sa boisson.
Tu la troubles, reprit cette bête cruelle,
Et je sais que de moi tu médis l’an passé.
Comment l’aurais-je fait si je n’étais pas né ?
Reprit l’Agneau ; je tette encor ma mère
Si ce n’est toi, c’est donc ton frère.
Je n’en ai point. C’est donc quelqu’un des tiens:
Car vous ne m’épargnez guère,
Vous, vos Bergers et vos Chiens.
On me l’a dit : il faut que je me venge.
Là-dessus, au fond des forêts
Le loup l’emporte et puis le mange,
Sans autre forme de procès.
@ Lucile | 07 mars 2025 à 12:21
Sans compter que la déclaration de décès des enfants mort-nés n’est pas obligatoire et donc fausse les statistiques de l’Insee…
Chaque lecteur de ce blog doit absolument et urgemment écouter le discours du sénateur Claude Malhuret sur Trump.
Un seul bémol : ce sénateur dit de Musk « bouffon sous kétamine ». La kétamine est une substance proche de la morphine et n’est pas vraiment un stimulant. « Bouffon sous cocaïne » siérait mieux : c’est visible.
https://www.google.fr/search?sca_esv=248c1a1232d6ce85&q=Claude+Malhuret+sur+Trump&udm=7&fbs=ABzOT_BnMAgCWdhr5zilP5f1cnRvLRlE4r2qD5th19etEw_BIpLrhfGU5TW0oY3rlWnYaHcZ5RAKTshWgITUShmc8FZYJ00Is9hJL5ZUZ7RjfPnSgBhp-ythDfCArnH4QSjZ3nAqGsBPvKA-3d4CswagV-Z_7e2kIGl0TlizjHiMX7_7By0x39Q4kSjrCZx258gRH596-W3p&sa=X&ved=2ahUKEwj9qLKZ0f2LAxU6SaQEHV9_PG0QtKgLegQIFBAB&biw=1536&bih=711&dpr=1.25#fpstate=ive&vld=cid:8870bbd8,vid:eI-T4rBrY0A,st:0
Curieusement, j’ai l’impression en lisant certains commentaires que les « triples vaccinés » covid sont les mêmes qui voient des chars russes stationnés à la frontière belge.
En fait beaucoup de personnes se sont trompées concernant Donald Trump et pas seulement en France.
Il semble que l’idée que le président américain et son comparse milliardaire Elon Musk soient un peu dérangés dans leur tête commence à se propager.
J’en veux pour preuve ce discours de Claude Malhuret qui est devenu viral aux États-Unis.
La réplique de Elon Musk ne s’est pas fait attendre. Les posts du sénateur facétieux sont désormais inaccessibles sur X dont Elon Musk est le propriétaire.
Ben oui, même aux États-Unis, soi-disant pays de la liberté d’expression, il y a la censure ! 🙂
@ Achille
« Ben oui, même aux États-Unis, soi-disant pays de la liberté d’expression, il y a la censure ! 🙂 »
Il y a toujours des règles régissant les commentaires sur X. Personne n’a dit qu’on pouvait baver impunément.
« Pour faciliter un dialogue serein sur la plateforme et permettre aux utilisateurs d’exprimer des opinions et croyances variées, nous interdisons les comportements et contenus relevant du harcèlement, de l’humiliation et du dénigrement. »
Il me semble que traiter quelqu’un, de surcroît le patron de la plateforme, de « bouffon sous kétamine », relève d’au moins d’un de ces paramètres. Vous vous pensez toujours à l’époque de Twitter où ce genre de crachats étaient permis (seulement) contre « les droitards », et même encouragés.
@ Achille | 10 mars 2025 à 08:07
« Les posts du sénateur facétieux sont désormais inaccessibles sur X dont Elon Musk est le propriétaire.
Ben oui, même aux États-Unis, soi-disant pays de la liberté d’expression, il y a la censure ! 🙂 »
Euh, pas de pot, Claude Malhuret n’ayant tout simplement pas de compte X, Musk n’était pas en mesure de le censurer ou non.
Pour votre prochaine désinformation, essayez de faire plus élaboré !
https://www.lepoint.fr/politique/le-senateur-claude-malhuret-sonne-la-charge-contre-trump-le-traitre-10-03-2025-2584299_20.php
Les collabos pétainistes en restent cois !
Malhuret ici développe :
https://www.youtube.com/watch?v=RXKxH2ftGac
Et un discours, ça se retweete ou se rehix, le bouffon sous kétamine avoue qu’il n’est pas démocrate en interdisant la diffusion de qui dit vrai.
@ revnonausujai | 10 mars 2025 à 11:34
« Euh, pas de pot, Claude Malhuret n’ayant tout simplement pas de compte X, Musk n’était pas en mesure de le censurer ou non. Pour votre prochaine désinformation, essayez de faire plus élaboré ! »
Que Claude Malhuret n’ait pas de compte sur X n’empêche nullement de visionner et surtout d’écouter ses fulgurances, vu que tous les médias s’empressent de les produire sur leur propre compte.
Il est vrai que d’habitude il adresse ses flèches empoisonnées aux élus de LFI et de EELV. Là il a fait une exception et les Américains ont découvert ce qu’était l’humour français.
Manifestement ils ont l’air d’aimer ! 😊
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@ Valéry | 10 mars 2025 à 10:38
« Il me semble que traiter quelqu’un, de surcroît le patron de la plateforme, de « bouffon sous kétamine », relève d’au moins d’un de ces paramètres. »
Je ne connais pas beaucoup de politiques, hommes ou femmes qui aient l’esprit aussi affûté que Claude Malhuret. À vrai dire je n’en connais aucun(e).
Son humour décapant ne saurait être comparé à celui d’un Hanouna ou bouffon du même acabit.
La meilleure preuve est que sa petite espièglerie sur Trump et Musk a bien amusé les Américains qui semblent regretter depuis quelque temps d’avoir élu cet énergumène affublé de son mauvais génie.
@ Achille | 10 mars 2025 à 15:09
Le point est que Musk n’a pas censuré Malhuret et que la liberté d’expression est bien plus grande aux USA que chez nous.
Vous vous salissez en reprenant les affabulations du torchon de gauche (pléonasme) Huffington Post. Dommage pour vous alors qu’un retour vers le bon sens était récemment perceptible de votre part.
@ revnonausujai | 10 mars 2025 à 19:55
« Le point est que Musk n’a pas censuré Malhuret et que la liberté d’expression est bien plus grande aux USA que chez nous. »
Admettons qu’Elon Musk n’ait pas censuré Claude Malhuret. Il n’en demeure pas moins que depuis que Donald Trump est président des États-Unis, la liberté d’expression n’est plus ce qu’elle était.
Là ce n’est pas le Huffington Post qui le dit mais l’INA. Difficile de trouver source plus sérieuse ! 🙂
@ Patrice Charoulet | 09 mars 2025 à 19:13
« un seul bémol : ce sénateur dit de Musk « bouffon sous kétamine ». La kétamine est une substance proche de la morphine et n’est pas vraiment un stimulant. « Bouffon sous cocaïne » siérait mieux : c’est visible. »
Il y a toujours un risque pour un professeur de français à corriger les diagnostics médicaux d’un docteur en médecine, ancien interne des hôpitaux, ex-président de Médecins sans frontières et cofondateur du site Doctissimo :
https://www.slate.fr/sante/elon-musk-ketamine-effets-secondaires-delire-grandeur-dependance
@ Clafoutis | 11 mars 2025 à 11:04
Sur ses 200 dictionnaires, aucun de médecine ? Quelle misère !
Claude Malhuret sénateur ne va pas par quatre chemins, il pense et il dit ce que d’autres n’osent pas. Avec CM on sait à quoi s’en tenir. Est-il dans le vrai ? Si oui c’est encore plus grave que ce que j’imaginais. Nos experts chroniqueurs des plateaux TV sont plus timides et plus réservés. Qui croire ?
https://www.youtube.com/watch?v=G-lh0TUTtvI
@ Ellen | 11 mars 2025 à 20:58
Eh oui, Pascal Praud n’est pas content. Mais pas content du tout !
Pensez donc, Claude Malhuret « l’icône du camp du bien » comme il l’appelle avec une pointe d’exaspération dans la voix, est allé chez France Inter.
Claude Malhuret et ses réparties fulgurantes, que nous envient les Américains, est allé accorder une interview à France Inter, le concurrent honni, plutôt que sur la « première chaîne d’info de France » ainsi qu’elle aime à le rappeler.
On sent comme une pointe de jalousie chez PP.
Il est vrai qu’à CNews, ils n’ont pour toute « icône » que Cyril Hanouna qui ne travaille pas vraiment dans le même registre. C’est du beaucoup plus lourd.
Enfin il en faut pour tous les goûts ! 😊
Trump et son show au volant de la voiture Tesla avec les caméras braquées sur les deux hommes d’affaires. DT, désemparé, vole au secours de Musk pour influencer les investisseurs et acheteurs depuis que le cours à la bourse de la Tesla a perdu la moitié de sa valeur à ce jour.
La concurrence est rude. Entre les voitures toutes électriques chinoises, bien conçues et par chères et la Tesla de Musk, très chère, le choix fera la différence chez les consommateurs.
Si en France et en Europe, on décide d’importer les Tesla, alors taxons-les de 35 % à l’importation.