Churchill pour les Nuls…

Que cette collection me pardonne ce titre qui est un plagiat mais il me semblait tellement évident que j’ai passé outre.

Churchill est une personnalité éclatante, grandiose, atypique dont tout ce qui est écrit sur lui depuis plusieurs années, sur le plans historique, politique ou intime et conjugal, démontre encore davantage la formidable aura.

Dans le numéro spécial du Point qui a été consacré à l’horreur du 13 novembre, Etienne Gernelle, dans son éditorial, a cité Churchill qui a déclaré un jour : « Ne cédez jamais, ne cédez jamais, jamais, jamais, jamais. En rien, grand ou petit, important ou insignifiant. Ne cédez jamais, sauf aux convictions d’honneur et de bon sens ».

Je ne peux m’empêcher de songer aussi à la belle chanson de Bruce Springsteen : »No surrender ».

Ne pas se rendre, dire non, se tenir, résister, ne pas plier, il y a beaucoup de mots qui renvoient aux attitudes qu’une humanité se doit d’adopter pour être digne d’elle-même.

J’aime que le seul abandon que recommande Churchill soit « aux convictions d’honneur et de bon sens ».

Le climat français d’aujourd’hui ne peut qu’être sensible à cette injonction renouvelée de Churchill qui a d’ailleurs démontré face au nazisme que ce n’était pas des propos de Matamore mais ceux ayant inspiré un combat exemplaire.

Mais la force de cette recommandation tient à ce qu’elle est susceptible de se glisser dans toutes les consciences et tous les esprits, qu’elle peut irriguer le quotidien, la banalité des comportements comme l’héroïsme et la gloire, qu’elle offre une éthique et une esthétique de l’existence à tous ceux qui pensent et vivent entre deux eaux, se soumettent trop volontiers, ont peur de contredire, cultivent le conformisme même le plus niais et cherchent le consensus même le plus artificiel.

Ceux pour qui la lutte ne concerne que les temps de guerre alors que la splendeur de l’ordre de Churchill tient à ce qu’il touche l’insignifiant comme le grave. Il y a des victoires qui comptent, même si elles sont petites, dans le fil des jours, dans les débats intellectuels, dans la défense des faibles, dans la critique de certains puissants. Il y a des défaites quand on se tait alors qu’on devrait parler, quand on hurle avec les loups et qu’on feint de ne plus connaître ou de ne plus approuver des personnes que le pouvoir politique et médiatique a absurdement disqualifiées.

Cette manière de ne jamais céder sur rien peut apparaître dangereuse si elle relève d’une tendance caractérielle qui fait de l’hostilité à l’encontre d’autrui, de ses idées, de ses opinions et de même de sa présence une règle absolue et perverse.

Mais, sauf ce risque, comme je suis comblé de pouvoir abriter mes si faibles élans, les courages modestes qui suffisent à notre bonheur sous la flamboyante égide de Churchill ! En même temps, s’il y a de la vigueur et du tempérament à savoir dire non, parfois je me suis rendu compte que le oui exigeait une autre forme de vertu. Qu’il y a quelquefois dans l’adhésion, dans la douce et bienveillante convivialité, fraternité un parfum d’humanité qui fait du bien. Le oui peut ouvrir des portes que le non inflexible ferme.

Mais j’entends la voix de Churchill et je cède.

Ce qu’elle a proféré me rappelle trop des pensées qui ont rythmé ma vie intellectuelle et judiciaire.

Exister c’est insister. C’est si célèbre qu’on ne sait plus de qui c’est.

Je suis de l’opposition qui s’appelle la vie. C’est de Balzac.

Comment, avec de tels parrains et des invitations aussi pressantes, être tenté de se coucher et d’oublier qui on a l’obligation d’être ?

Comment avoir d’autres faiblesses que l’honneur et le bon sens ?

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Voir les Commentaires (77)
  1. Ne jamais céder sur rien, la France en a-t-elle les moyens ?
    Quand les moyens sont limités il y a lieu de faire des choix stratégiques et d’en déterminer les priorités. Compte tenu des événements tragiques de ces derniers jours, il me semble que l’urgence est de consacrer nos moyens à mettre le paquet sur le territoire national afin de sécuriser les sites sensibles et les populations.
    S’agissant des opérations extérieures au sol et dans les airs, combien vont-elles coûter et quel va être le retour sur investissement ?
    Ce ne sont pas les bombardements sur le sol syrien qui vont régler le problème du terrorisme dans nos cités.

  2. Churchill ? La France ne le mérite pas ; il serait encore plus diabolisé, caricaturé, vilipendé que le FN.
    C’est pourtant un homme de sa trempe qu’il nous faudrait.

  3. Churchill a été, indépendamment de ses qualités personnelles, un produit de l’éducation britannique de l’époque qui serait considérée par nos contemporains français écervelés comme « fasciste ».
    Cette éducation a aussi permis de transformer rapidement de jeunes amateurs de cricket fréquentant les universités d’Oxford et de Cambridge en efficaces pilotes de chasse ayant sauvé la Grande-Bretagne du désastre en 1940.
    Churchill était francophile, il parlait le français avec l’accent inimitable que nous lui connaissons mais il appliquait une règle que ceux qui s’imaginent chez nous gouverner quelque chose devraient méditer, à savoir : « Right or wrong, my country ».
    Certains de nos marins ont eu à pâtir douloureusement en 1940 de sa décision – en application de la maxime précédente – de faire bombarder la flotte française au mouillage à Mers el-Kébir alors que rien ne le justifiait, ce qui restera une tache sur sa mémoire.
    Ceci dit, sous un angle de vue britannique, il est incontestable qu’il a su incarner par sa ténacité et par sa volonté, sans coups de menton inutiles, l’esprit de résistance de tout un peuple, traduit dans l’action et non pas seulement dans le verbe.
    Mais évoquer le grand homme d’État qu’a été Churchill à la lumière de la situation de notre pauvre pays depuis quelques dizaines d’années nous oblige à constater amèrement par contraste à la vue des pantins que sont nos dirigeants, la décadence de notre société avachie.

  4. Michelle D-LEROY

    Le problème d’aujourd’hui, contrairement à l’époque de Churchill, c’est que le simple mot « honneur » est radié du vocabulaire. Un mot obsolète dont tout le monde se fiche.
    L’honneur est remplacé par le compassionnel et si Churchill ne cédait sur rien, de nos jours, nos politiques cèdent sur tout, par bonté d’âme mais surtout pour avoir la paix et se donner une attitude humaniste de façade.
    Le Président, dont j’ai eu un instant, vendredi soir, la naïveté de croire qu’enfin il avait pris la mesure du drame en même temps que de la submersion islamiste… Hélas rapidement ses prises de paroles électoralistes m’ont confirmé qu’on ne change pas une personnalité falote en si peu de temps.
    Hollande n’est pas Churchill, très loin s’en faut. Incomparable ! S’il lui ressemblait un minimum, au fond de lui, il commencerait par virer tous les bons à rien de son gouvernement et pire que bons à rien, idéologues bornés.
    Droite et gauche ont été des naufrageurs de la France en laissant s’installer sur notre sol une immigration musulmane si importante qu’elles sont prises à leur propre piège et que depuis l’élection de François Hollande, c’est le raz de marée pour céder à toutes les récriminations culturelles et religieuses au détriment de notre culture ancestrale.
    Clairvoyance et bon sens habitaient Churchill mais aussi le Général de Gaulle, des vieux durs à cuire qui avaient non seulement le sens de l’honneur mais l’amour de leur patrie. Tout ce qui manque aux socialistes et leurs suiveurs uniquement préoccupés de leurs carrières.

  5. Bonjour,
    J’ai lu il y a quelques années la biographie de sir Winston Churchill par François Kersaudy.
    Certes il a commis quelques erreurs gigantesques alors qu’il était premier Lord de l’Amirauté comme lors de la bataille des Dardanelles qui a été un horrible fiasco et lui valut d’être mis sur le banc de touche pendant quelques années.
    Mais tout grand homme a sa part d’ombre, cela vaut aussi pour Napoléon, le Général et quelques autres grands personnages de l’Histoire.
    Toujours est-il que lors de la Seconde Guerre mondiale il a été à la hauteur de ses responsabilités alors que la situation de son pays était très difficile. Il a su notamment résister aux injonctions de lord Halifax qui le poussait à conclure un accord avec Hitler pour sauvegarder les intérêts britanniques, ce qui aurait été une erreur fatale.
    Même si parfois il lui arrivait de piquer des colères homériques envers le général qui, il faut l’avouer, était parfois difficile en négociation, il a toujours su lui garder toute son estime et même son amitié.
    Heureusement que ces deux personnages hors du commun étaient là quand la France et l’Angleterre avaient besoin de leaders charismatiques sinon je me demande bien ce que serait l’Europe aujourd’hui.

  6. J’invite tout le monde à signer cette pétition pour faire virer l’imam de Brest :
    https://www.change.org/p/facebook-fr-signez-la-p%C3%A9tition-pour-%C3%A9xiger-que-le-gouvernement-expulse-rachid-abou-oudeyfa-et-tous-les-imams-qui-pr%C3%AAchent-la-haine-et-la-b%C3%AAtise?recruiter=39851573&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink
    Pour ceux qui ne savent pas de quoi il s’agit voici une vidéo à regarder pour bien comprendre ce que quarante ans de domination idéologique de la gauche a pu produire dans notre pays.
    A voir aussi sur ce sujet, à partir de la neuvième minute, la réaction affligeante de médiocrité de Taubira face à Thomas Sotto sur Europe 1 hier.
    Preuve encore une fois qu’elle n’est absolument pas à la hauteur des enjeux.
    http://www.europe1.fr/emissions/l-interview-verite/taubira-on-est-face-a-une-menace-aveugle-2622279

  7. Alors citons Churchill :
    « Un optimiste est celui qui voit une chance derrière chaque calamité ». C’est d’actualité.
    « Pour être protégés, les grands projets ont besoin de sentinelles en mensonges ». C’est aussi d’actualité

  8. Tout le monde a connu un résistant, à la misère, à la maladie, au malheur, ces figures qui jalonnent l’existence, hautaines et discrètes.
    Le non obstiné engendre toutefois de graves conséquences, hors des périodes de grande calamité.
    Il justifie l’irréductible entre les factions, le défaut total d’entente ou l’accord mal négocié, tissant ainsi dans la vie politique une rigidité néfaste, le dualisme figé.
    Lorsque M.Peillon dit que l’islam permet la liberté que le christianisme interdit ou quelque chose d’approchant dans le cadre de la compatibilité, il crée d’emblée une fracture dramatique pour la pensée car son propos concerne une nation et un modèle politique qu’il colore d’une religion que personne ne lui demande d’invoquer. Se crisper sur un propos aussi dépourvu de méthode sollicite pour rien le raisonnement et ne doit effectivement que provoquer un « non » définitif, au risque d’alimenter, par écho, toutes les sensibilités intellectuelles, dont M.Peillon ne fait naturellement pas partie, agrégé, j’ai failli écrire abrégé, au rattrapage.
    Le propos de Sir Winston est adapté à la situation que vous évoquez, cher hôte, parce qu’elle décrit une nécessité. Or, l’homme politique transgresse sans cesse les règles de l’honneur, changeant comme vitrail au soleil et le bon sens, trop bon pour faire sens dans les combinaisons outrancières qui se négocient entre responsables politiques, comme la collusion internationale pour faire du climat la menace majeure alors qu’il s’agit sans doute d’un épisode qui ne serait pas si grave s’il ne s’appliquait à des milliards d’individus humains, assoiffés à la fois de sauvegarder leur vie et d’en détruire les fondements qui les gênent dans l’exercice de sa jouissance.
    Allez placer le bon sens et l’honneur là-dedans, ou même essayez donc de placer le « non », la résistance, si vous n’êtes Pierre Rabhi.
    L’aphorisme semble aussi périlleux que ce qu’il combat.
    Dans une situation comme celle, pardon du ressassage, de l’influence musulmane, le « non » n’est guère possible non plus. Les bonnes âmes et les politiques, ceux-là tenus pour nuls dans leurs opinions, jouent un jeu dévastateur, sous des bannières très diverses que, seule, une conception rigide de la civilisation occidentale, et encore, largement controuvée, peut combattre. Il faut donc s’engager, se constituer en combattant irréductible et déjà, encourir les foudres d’une Loi qui ne permet plus d’être résistant à une idée obligatoire.
    Le Code Théodosien interdisait ainsi la prêtrise et même la constitution en servitude, ou l’abandon de ses biens, pour éviter que les incolae, désespérés, n’échappassent à l’impôt.
    Et c’est ainsi qu’on taxa les cabanes de jardin, en 2015, en ayant oublié ce célèbre incipit « Nec inquilinus servus… »
    Belle réflexion, cher M.Bilger, mais pour qui l’écrivîtes-vous ?

  9. Churchill c’est tout cela, mais c’est aussi Mers el-Kébir et Dakar, la Guadeloupe et Alexandrie où il s’est fallu d’un cheveu… entre autres…

  10. Jean le Cauchois

    Cher PB,
    « Churchill pour les Nuls »… Quel titre horrible avez-vous trouvé là ? A chacun de mes petits-enfants, dès qu’ils atteignent dix-huit ans, je leur offre « Réflexions et Aventures » et « Mes jeunes années » (dans la collection Texto, dirigée par Jean-Claude Zylberstein). La « fabrication » d’un jeune Churchill aurait été difficile dans la France des années 1890-1910. Mais nous avons eu d’autres époques, d’autres contextes pour former des équivalents. Le chapitre « Une journée avec Clemenceau » devrait être lu par tout Français, car celui qui fut prix Nobel de littérature en 1953 est effectivement un remarquable conteur. Je me souviens avoir entendu Manuel Valls, il y a quelque temps, se référer à Clemenceau. Les Nuls peuvent donc espérer.

  11. Me voici aussi avec une phrase, elle est de Lao Tseu, j’ai du mal à adhérer d’emblée mais je sais qu’il ne peut en être autrement sinon qu’elle offre – comme l’écrit Philippe Bilger – une éthique et une esthétique de l’existence, j’ajouterais une exigence de l’existence :
    « Je traite avec bonté ceux qui ont la bonté ; je traite avec bonté ceux qui sont sans bonté. Et ainsi gagne la bonté ».

  12. Comme un enfant qui n’a pas envie de se coucher, vous mobilisez tout votre génie pour ne pas rentrer rue du Cirque. Vite, encore un volcan du 14 juillet. Un dernier, pour la route. Il sera bien temps de décuiter quand ça commencera à patiner dans le discours de notre Grand Vizir casqué intégralement, la cravate de travers, avec l’eau ça mouille et le feu ça brûle, etc.
    Que vous fumiez du Churchill, Monsieur Bilger, qui pourrait vous en tenir rigueur. « La fumée du cigare endort la douleur et peuple la solitude de mille images gracieuses. » George Sand
    Vous devriez renommer ce billet : Churchill, ma morphine. Ou mon lexomyl si vous tenez à la rime…
    Meilleures pensées

  13. Michelle D-LEROY

    Aujourd’hui, après le drame de vendredi dernier, nous pouvons applaudir et dire merci à nos policiers, nos pompiers et militaires, à nos médecins et infirmières, à tous les sauveteurs en général. Ils ont été efficaces et dignes, sans plastronner, mais en effectuant un travail difficile au milieu de scènes d’horreur sans se plaindre, conscients de leur devoir. Espérons que ces anonymes soient mis à l’honneur prochainement.
    Au-delà de ce constat très satisfaisant d’hommes et de femmes responsables, sur qui la population peut compter, nous voyons bien que nous nous préparons des temps difficiles parce que frivolité et inconscience aveugle ont laissé la France mais aussi l’Europe dans un cloaque sans nom avec des moyens plus que limités. Moyens financiers en berne mais aussi moyens politiques étriqués dans la mesure où la mondialisation et nos besoins énergétiques dépendent de pays douteux.
    Pour complaire à ces pays au double jeu nous avons utilisé beaucoup de bass esses et avalé beaucoup de couleuvres mais malheureusement je ne pense pas que cela va évoluer pour les mêmes raisons.
    Nous avons aussi laissé pourrir une situation explosive dans nos banlieues en fermant les yeux sur trop d’arrogance, de trafics, de provocations envers les forces de l’ordre, pompiers et autres corps d’Etat. Nous avons fermé les yeux sur trop de communautarisme quand il n’est pas tout simplement encouragé par certains hauts personnages de l’Etat. Tout cela explose avec l’Etat Islamique et la radicalisation de jeunes sur notre sol, eux-mêmes encouragés par des Imams aux prêches haineux. Ces imams paraissent connus des services de l’Etat, alors, pourquoi exercent-ils toujours leur mission d’enrôleurs ?
    J’ai la désagréable impression que tout est trop tard. Trop tard pour agir en pleine liberté, trop tard pour contenir ce trop-plein de haine. Et qu’on ne me ressorte pas le chômage des jeunes de banlieue comme excuse. J’ai actuellement dans ma famille des jeunes chômeurs, certains autres partis à l’étranger pour travailler mais personne ne se victimise au point de devenir des assassins, des trafiquants, des soldats d’Allah.
    A force de leur trouver des excuses à tout, nous avons produit des monstres avec notre assentiment. Nous sommes veules et neu-neu par compassion et faux humanisme. A midi, un journaliste disant, en parlant du père du « cerveau » tué par la police, «  le papa d’Abaaoud« . Ce terme de papa ou maman attribué à des inconnus est, excusez-moi de l’expression, cucul la praline mais correspond à cette espèce d’ambiance compatissante et amie-amie avec tout le monde qui fait de l’état du pays un ramollissement général.
    Vraiment rien à voir avec la poigne de Churchill.

  14. Nous prenons votre texte comme un encouragement. Il y a des raisons d’espérer :
    – la France officielle a enfin changé d’ennemi et d’allié sur le territoire syrien.
    – il semble qu’elle ait aussi changé d’ennemi intérieur : on reçoit le FN à l’Elysée et on l’écoute, comme les autres.
    – on entend moins les lamentations douloureuses qui sont la récompense des terroristes.
    – à la différence de janvier, les padamalgam sont plus rares, signe que tout le monde a enfin compris que personne n’a envie de confondre le vice et les vertus.
    – le mega-problème du comportement de la composante musulmane de notre pays semble mieux se dessiner. Certes les discours sont encore timides et ambigus, mais l’action discrète prend apparemment tournure. Croyons-nous que les résultats préventifs de ces derniers mois et répressifs depuis le 13 novembre seraient possibles sans la coopération de ceux qui voient, qui savent ?
    – les jusqu’auboutistes de la prudence sont moins nombreux. Je parle de ceux qui font le pari perdu d’avance évoqué par Churchill, ainsi que cela a déjà été rappelé ici :
    An appeaser is one who feeds a crocodile, hoping it will eat him last.

  15. J’avais parié en lisant votre post qu’il y aurait nécessairement un « historien » – plutôt en l’espèce un histrion – qui nous ressortirait les Dardanelles : ça n’a pas loupé… et si j’écris que j’avais parié sur l’auteur, me croira-t-on ?
    Thèse, antithèse, synthèse : ça sent son élève appliqué, un peu besogneux, jamais dissipé, souvent fayot, collectionneur de bons points, de celui qui méritera sa canne à pêche à la retraite et le cidre doux de ses collègues…
    Sacré Achille ! Finalement en ces temps troublés je préfère m’abriter derrière la mitraillette de Ma Dalton, elle, au moins, elle assume ! (j’allais écrire « habet et bene pendentes » mais c’est vexant pour les deux…)

  16. Juste une petite idée qui va en faire hurler beaucoup et qui m’est venue à l’esprit quand Angela Merkel, qui donne le la en Europe, a décidé de faire entrer un million d’immigrés africains dans son pays et exigé que les autres pays d’Europe s’alignent sur l’Allemagne ; les Allemands sont parfaits me disais-je. On dit qu’avant-guerre l’Allemagne était le pays d’Europe où les Juifs étaient le mieux traités. Les immigrés y sont maintenant accueillis de manière exemplaire, organisée, décente et même généreuse. Mais l’histoire l’a montré, les Allemands sont si candidement parfaits qu’il leur prend de temps à autre un petit coup de folie aux conséquences non négligeables.
    Les Anglais n’ont certes pas cette prétention, ils sont trop pragmatiques pour cela, et ils ont du mal à se sentir européens. Ca leur donne une certaine clairvoyance – je ne parle pas de ce calculateur myope et menteur que fut Blair. Churchill était un drôle de paroissien, un peu alcoolisé, et gros fumeur, mais quelle classe !

  17. @Lucile
    Churchill était un drôle de paroissien, un peu alcoolisé, et gros fumeur, mais quelle classe !
    Et quel humour !
    Un jour, à l’occasion d’un coquetèle, une dame dit à Churchill : « Mais Monsieur Churchill, vous êtes ivre ! »
    Madame, lui répondit Churchill, vous êtes laide. Et moi, demain, je serai sobre.

  18. « Ne pas se rendre, dire non, se tenir, résister, ne pas plier… »
    La résistance, elle * est nécessaire, indispensable. Elle est la première condition de survie, mais elle n’est pas suffisante.
    La résistance, elle* doit être accompagnée de l’endurance et suivie de la résilience.
    Et c’est vrai aussi bien pour un individu, un sportif, auquel son médecin ou son coach ne cesse de le répéter, que pour une société.
    L’endurance, elle* est la base de la durée dans la compétition, le combat ou dans l’épreuve.
    La résilience, elle* est la capacité de ne pas traîner des séquelles mentales, et de continuer à vivre en laissant l’épreuve derrière nous.
    Il suffit de savoir que l’épreuve qui ne nous tue pas, elle* nous renforce.
    Résistance, endurance, résilience, notre société est-elle capable de mettre en application ce triptyque triomphant ?
    J’avoue être pessimiste ; trop de repentance, de culpabilisation, de négation de notre passé glorieux ou moins glorieux, de transferts inutiles et dommageables de beaucoup de pans de notre souveraineté, me font douter de cette capacité à la lutte dans la durée.
    J’espère me tromper.
    (*) Je m’exerce à m’exprimer comme le Président de la République, Chef de l’État, Chef des Armées, dans le cadre de l’ « Union sacrée ».
    Mais je ne recommencerai pas. Humblement je continuerai à parler à ma façon.

  19. Valls (notre Churchill à nous, en sobre et sans cigare) ne craint pas de dire, à l’Assemblée réunie les deux doigts sur la couture de leur pantalon et de leur jupe, à propos de l’intervention à Saint-Denis : « remercions nos services de renseignements !… »
    Là, du coup, mes bras m’en sont tombés (sur le clavier). Il aurait été quand même moins menteur de dire « grâce à un indic qui a renseigné nos services de renseignements sur la présence d’Abaaoud dans son quartier, etc., etc. » Mais visiblement « on » ne peut pas se refaire en quelques jours… 🙁
    A partir de maintenant toute la transparence, rien que la transparence qu’ilzondit 😀

  20. @ sbriglia | 19 novembre 2015 à 16:26
    Tiens il y avait longtemps que le petit roquet qui prend plaisir sur ce blog à s’agripper à mes basques ne s’était pas manifesté.
    Juste un petit conseil, mon bon sbriglia, qui vous servira sûrement le jour où vous voudrez vraiment faire de l’esprit, évitez de forcer le trait car sinon vous risquez de nous faire de l’humour de comique troupier comme dans votre présent commentaire. C’est pas très classe pour un homme de votre condition.
    Quant à Mary Preud’homme, je reconnais que j’ai été un peu dur avec elle. Je lui fais donc mes excuses. A l’avenir je m’abstiendrai de répondre à ses commentaires qui ont le don de m’énerver tant ils sont excessifs.
    Bon, pour les Dardanelles je vous invite quand même à revoir ce qui s’est passé au cours de cette bataille. Il n’est jamais trop tard pour s’instruire.

  21. Xavier NEBOUT

    En 1940, l’Allemagne proposait de rendre tous les territoires conquis et les prisonniers pour faire face à l’URSS qui menaçait non seulement l’Allemagne, mais toute l’Europe – continentale tout au moins.
    Cela allait dans le sens de la politique anglaise avant l’arrivée de Churchill alors même que ce dernier disait quelque temps avant que l’Allemagne avait de la chance d’avoir Hitler.
    Le moins que l’on puisse en dire, c’est que cela n’encombre pas les livres d’histoire et encore moins les médias ; et pourquoi donc si cela était avouable ?
    Le « combat exemplaire », c’est celui qui se gagne en comptant les morts ; c’est pourquoi en 40, les Français n’auraient fait confiance qu’à celui qui les comptait. Ils ont profité du prestige que le vieux chef avait auprès des Allemands et notamment d’Hitler, pour obtenir des conditions d’armistice inespérées.
    Avec Churchill, on ne compte pas ! Certes, on a gagné la guerre, mais à quel prix, y compris sur le plan moral et intellectuel que nous payons encore aujourd’hui et pour longtemps.
    Avec Daech, notre nul national s’érige en grand populiste à mener les Français par le bout du nez vers la vengeance.
    Il ne compte pas les morts que cela nous vaudra à échéance, car il est évident que plus on leur en fait plus ils nous en ferons – le serait-ce dans dix ou vingt ans. Mais il aura gagné des voix – et qui sait, la présidentielle ?

  22. @Exilé
    A Lady Astor, contrariée, qui l’apostropha à la Chambre des communes :
    « Si j’étais votre femme, je mettrais du poison dans votre thé.
    -Et moi, si j’étais votre mari, je le boirais. »
    De son successeur, Clement Atlee, Churchill disait : « Un taxi vide approche du 10, Downing Street, Clement Atlee en descend… »
    Alors que quelqu’un rappelait le dicton « une pomme par jour éloigne le médecin », il ajouta : « …Surtout si l’on vise bien ! »
    Shaw remit à Churchill un carton d’invitation en lui disant : « Voici deux places pour la première de ma nouvelle pièce. Venez avec un ami, si toutefois vous en avez un… »
    Churchill répondit : « Je ne peux pas venir à la première mais je viendrai à la seconde, si toutefois il y en a une. »

  23. Denis Monod-Broca

    Monsieur Bilger,
    Je n’arrive pas bien à comprendre ce que vous voulez dire, ni d’ailleurs à comprendre ce que veut dire Churchill. Sinon peut-être qu’avec un humour (et un pragmatisme) tout britannique il se moque du monde…
    Il ne faut jamais céder, dit-il. Sauf si le bon sens est en jeu. Le bon sens étant toujours en jeu et se méfiant le plus souvent de l’obstination, je comprends qu’il faut à peu près toujours céder. Jamais, toujours, en un mot débrouille-toi. Quant à l’honneur, on lui fait habiller toutes les conduites possibles, à commencer par celles qui sont les plus absolument contraires au bon sens. Donc là encore, le conseil serait : cédons, si ça nous arrange, et mettons sur nos reniements un élégant voile d’honneur…
    Le conseil de Churchill n’en est donc pas un, il est plutôt une sorte de courte fable sur la folie des hommes. Fable dont la morale serait : sois libre, et donc responsable, dans tes pensées comme dans tes actes, même si cela te fait passer pour fou ou pour lâche ou pour faible.
    Tant qu’à faire, je préfère en guise de conseil le mot magique de Plick et Plock, les deux gnomes inventés par Christophe : « Réfléchir avant d’agir ».
    Ah, si nos chers dirigeants le connaissaient…

  24. « Du sang, de la sueur et des larmes » disait-il, voilà que notre gominé nous promet « des armes chimiques et bactériologiques ».
    Voir le clah avec le Professeur Juvin, « Monsieur Valls ferait mieux de se taire et qu’il aille se reposer ».
    Onfray l’avait dit, Valls est un crétin.

  25. Cher Philippe,
    Après le mariage pour tous, Hollande s’improvise dans la guerre pour tous.
    Mais ce que veulent les Français et les Européens, c’est la paix pour tous.
    Les socialistes sont devenus d’atroces conservateurs qui lorgnent le mariage comme un absolu et la guerre comme un idéal.
    Comment peut-on être aussi nul que Hollande pour voir ses armées combattre ceux qu’il a armés aux côtés des alliés russes auxquels il avait refusé les Mistral ?
    Cela serait comique si cela n’impliquait pas la crédibilité de la diplomatie française. Les troupes de marine russes formées par les troupes de marine françaises vont se retrouver sur les mêmes porte-avions contre un ennemi devenu commun.
    Hollande a détruit la vocation touristique de la France et le possible retour des investisseurs.
    L’honneur de ce gros pataud serait de redonner les clés de l’Elysée à des personnes intelligentes.
    Hollande ce n’est pas l’honneur, c’est l’horreur pour tous.
    Ce que nous traversons, c’est un affreux et terrible cauchemar qui était prévisible.
    La colline de l’église ou l’église malade rêve de ciel bleu, de champs de blé, d’horizon calme.
    Entre erreur, horreur, honneur, ce n’est que le silence qui nous enveloppe dans le malheur. Mais nous pouvons dire non quand la situation l’exige.
    Nous avons revu un film qui présentait l’affaire Calas et tout au long de ce film, nous nous sommes dit que ce Voltaire c’était Henri Guaino.
    Voltaire savait dire non à l’injustice, savait fouetter les institutions lorsqu’il le fallait et interrogeait la liberté d’expression, la neutralité des juges et la neutralité devant la confession religieuse et le choix politique.
    françoise et karell Semtob

  26. « Comment avoir d’autres faiblesses que l’honneur et le bon sens ? » (PB)
    Petit clin d’œil à breizmabro pour le dernier mot…
    Ceci dit W. Churchill est certainement l’homme le plus important d’après-guerre, on devrait apprendre à le connaître dans toutes les écoles, la langue est importante, l’homme a toujours cru en nous, en nos valeurs.
    Certes il s’est accroché à un de Gaulle capricieux mais il savait de quelle trempe était fait l’homme du 18 juin.
    Résistance partout pour le moindre bout de chiffon, c’est la leçon qu’il voulait laisser pour l’avenir et surtout n’oubliez pas la bataille d’Angleterre, où broyés, laminés, éreintés, jamais défaits, toujours debout, résister, résister, et encore résister.

  27. Denis Monod-Broca

    @ GDA13
    Je connaissais le site mais n’y étais pas allé récemment.
    Bon article en effet.
    Vous connaissez le mot de Philippe Muray : « Nous vaincrons, parce que nous sommes les plus morts ». Il résonne étrangement avec les mots de la jeune Syrienne…
    Curieux que vous ayez rapproché mon commentaire de cet article. Curieux mais bien vu.
    Que voulez-vous dire avec votre « HS mais bon… » ?

  28. Excellent billet monsieur Bilger sur Winston Churchill et ce qu’il incarnait : un homme d’Etat faisant passer l’intérêt national avant tout, et quoi qu’il en coûte.
    Hier soir sur BFM j’ai été estomaqué par le propos de deux « nains », le député PS de Saint-Denis et un philosophe-sociologue dont je préfère oublier le nom.
    Le premier considérait que la floraison de commerces halals, mosquées salafistes, femmes voilées, mariages intracommunautaires, etc. dans sa ville était signe de vitalité du renouveau religieux chez ces musulmans. Certes cela posait quelques problèmes, mais somme toute fort secondaires !…
    Quant au second il disait encore mieux : ce piétisme salafiste rigoriste et totalement opposé à nos valeurs et modes de vie, était le meilleur rempart contre l’islamisme violent. D’ailleurs celui-là et les terroristes se condamnaient mutuellement, et lesdits terroristes avant de le devenir ne transitaient pas par cet islamisme piétiste, mais directement du délit de droit commun au séjour chez Daech. Il était donc inutile et contre-productif de fermer les mosquées salafistes et d’expulser les imams pratiquant des prêches radicaux !…
    Avec de tels responsables, la lutte contre ce terreau salafiste, matrice de celui violent et au final des terroristes sera impitoyable !…
    @ adamastor | 19 novembre 2015 à 13:49
    « Churchill c’est tout cela, mais c’est aussi Mers el-Kébir et Dakar… »
    Churchill et pas de de gaieté de coeur a privilégié à son amitié pour la France les intérêts vitaux de la Grande-Bretagne. A la flotte de Mers el-Kébir il avait offert deux solutions honorables : rejoindre la flotte anglaise ou aller mouiller désarmée aux Antilles. Cela fut refusé par Vichy et notamment Darlan, alors il advint ce qui était prévisible. Les morts de Mers el-Kébir sont dus à Darlan bien plus préoccupé de préserver un semblant de pouvoir auprès des Allemands, et ses amiraux lui obéissant comme à « Dieu le père ».
    @ Xavier NEBOUT | 19 novembre 2015 à 18:59
    La réécriture par vous de l’histoire dans le sens « Maréchal nous voilà… » est votre phobie récurrente. Pour cela vous travestissez sans vergogne les faits : les Allemands proposaient à l’Angleterre la paix et l’intégrité de ses colonies, mais nullement la restitution des territoires qu’elle avait envahis en Europe : Pologne, Autriche, Tchécoslovaquie et plus de la moitié de la France. Si cette paix de dupe avait été acceptée par Churchill, les Allemands à terme écrasaient l’URSS puis se retournaient contre l’Angleterre. L’Europe aurait alors connu les « bienfaits » d’une trentaine d’années de régime nazi… Ce qui ne vous aurait déplu, celui-ci à vos yeux valant bien mieux que ce gaullisme que vous honnissez !… sic… et resic…

  29. Mary Preud'homme (après lui le déluge !)

    Hollande une fois renvoyé à Tulle pourra écrire avec succès « La Guerre pour les Nuls ». Best-seller assuré !
    Mais que de dégâts et à quel prix pour ceux qui se battent sur le terrain et essaient sans esbroufe ni publicité médiatique indécente de sauver l’essentiel !

  30. Pourquoi c’est cuit !!
    – L’aviation française vient de découvrir des puits de pétrole de marque EI, cela fait un an que l’on bombarde quoi ?
    Etonnant non ?…
    – Hier on a (les Russes) découvert des colonnes de milliers de camions citernes !!
    Notre ministre de la guerre n’a jamais reçu l’info de l’aviation française…
    Depuis trois ans les emplois dans les pompes funèbres et accessoires, plus 20%, merci à FH croque-mort en chef… J’ai honte pour la France.

  31. [ « Ne cédez jamais, ne cédez jamais, jamais, jamais, jamais. En rien, grand ou petit, important ou insignifiant. Ne cédez jamais, sauf aux convictions d’honneur et de bon sens ».]
    Pour l’honneur, je me doute, mais pour le bon sens, je ne sais pas, car qu’est-ce que le bon sens ? Peut-être le sujet a-t-il d’ailleurs été traité sur ce blog.
    Avant il était courant d’entendre à très juste titre : « le bon sens est en vous ! », puis vint la belle publicité : « le bon sens près de chez vous », on en était encore récemment au « le bon sens a de l’avenir ». Faudrait-il comprendre et admettre qu’en des temps récents perturbés par le P.C. (entendez le Politiquement Correct), le « bon sens» ne serait plus là où l’on serait en droit de l’attendre ?
    Au-delà, le bon sens qui par défaut de compréhension servait d’instinct salvateur au peuple, semble très fatigué, pour avoir été laminé par l’arme fatale : « Diviser pour régner » et arriver au « sens normal » des choses en l’Etat. Nous y sommes.

  32. scoubab00 BST

    Je ne suis pas nul en Churchill. Mais il y a toujours à apprendre d’un tel personnage.
    Nos dirigeants actuels ne sont pas faits du même bois que ce bon vieux Winston. Normal. La situation, malgré nos catastrophistes professionnels que je salue, n’a rien à voir avec celle de Londres pendant le Blitz, heureusement ! Pour mémoire, ce fut 30 000 morts sous les bombes puis les V2 nazis pour ne parler que de la capitale de l’empire britannique. Une ville à rebâtir, beaucoup de blessés à soigner, un championnat de foot suspendu shocking. Voyez, à côté on fait un peu léger présentement.
    Quand il y a exportation de guerres, privilège de riches, c’est normal de se prendre le boomerang dans la chetron, au moins une fois de temps en temps. Ben oui, la vie ça tâche et ça fait des auréoles jaunes, et alors ? Churchill passait une bonne partie de ses journées à boire – beaucoup – à rester dans son lit enveloppé dans une de ses nombreuses robes de chambre bariolées. Ca ne l’a pas empêché d’être dans le camp des vainqueurs, activement. Gageons aussi qu’avoir une maman états-unienne (Jennie) l’a aussi, nous a aussi, bien aidé. En un mot comme en cent : la classe. Et lorsque la phrase de reconstruction a débuté, les Britanniques ont changé de Premier ministre, Atlee a remplacé Sir Winston. Impensable dans notre pays où la gloriole passe souvent pour de l’efficacité.
    Le flegme british, leur humour à froid j’adore. A plus forte raison par opposition à notre mentalité de geignards. La preuve : qu’est-ce que je suis en train de faire, là ?

  33. Garry Gaspary

    Un christianisé n’a besoin ni du pouvoir, ni des médias pour se disqualifier humainement.
    Sur le reste, ce blog reflète d’une manière générale toute la densité de votre vie intellectuelle. Quant à votre vie judiciaire, le SM y a déjà rendu un hommage appuyé.
    Penchez-vous plus attentivement sur votre miroir, et vous y verrez sans peine une ressemblance frappante avec une autre personne qui n’est sûrement pas Churchill.
    @ bob
    Excellente initiative que cette pétition qui cherche à renvoyer le Français et imam de Brest Rachid Abou Houdeyfa dans son pays.
    J’espère qu’elle ne sera pas isolée et que d’autres pétitions appelleront à expulser toute cette racaille qui hait la France des Lumières en professant quotidiennement que l’homosexuel est un dégénéré, l’avortement un crime, le préservatif une malédiction, et qui a l’audace de cracher régulièrement sur cette jeunesse parisienne qu’on a sacrifiée il y a maintenant une semaine de cela, en se réunissant dans les meetings de la jeune Marion pour hurler de manière ridiculement hystérique : « On est chez nous ! On est chez nous ! »
    Non, ces gens-là ne sont pas chez eux en France, merci à vous d’avoir eu le courage de le leur rappeler !

  34. Avec de Gaulle, Churchill faisait partie de la race des seigneurs.
    Existe-t-il encore des hommes de cette trempe, j’en doute.
    La plupart de ceux qui leur ont succédé n’auront pas vraiment laissé de traces significatives dans l’Histoire.

  35. calamity jane

    Croustillantes les réparties de Churchill citées par les uns et les autres !
    Merci. Prenez-en de la graine Papili… 🙂
    (traduction pour les non initiés : « Papili » notre chef de guerre)

  36. Laurent Dingli

    @bob
    J’ai écouté Christiane Taubira suivant le lien que vous avez publié : c’est en effet consternant. J’avais évoqué le cas de cet imam de Brest, il y a un certain temps, affaire qui date de mai 2014 comme Thomas Sotto l’a rappelé à l’antenne, et qui m’avait valu, sans surprise, d’être conspué par l’inénarrable Garry Gaspary.
    Cela m’évoque un prêche entendu un vendredi en Egypte à la télévision il y a de nombreuses années, prêche qu’une amie égyptienne m’avait traduit :
    La téléspectatrice : une femme peut-elle se déshabiller devant un chien ?
    L’imam : Non, mais elle peut se déshabiller devant un chienne.
    Je n’aime pas abuser des comparaisons historiques mais la manière qu’ont les manipulateurs islamistes de procéder, en isolant les individus de leur milieu et de leur famille, évoque les jeunesses hitlériennes et les gardes rouges de Mao.

  37. That is the question :
    Je sais que pour les mecs, on leur promet le paradis des mille vierges mais pour les filles, qu’est-ce qui est prévu ? mille puceaux ?
    Et si ce sont des homos, vous y avez pensé ? Qu’en dit le « Proufète » ?

  38. F. Fillon pour les Nuls, qui vient nous expliquer que…
    Euh… il me semble me souvenir – je n’en suis pas sûr, tant son passage a marqué – qu’il est resté cinq longues années à l’Elysée, un vrai désert d’actions, se sentirait-il maintenant des ailes ? Il suffit de le croire.

  39. Curieux on n’entend plus parler de Ménard et de son opposition à l’ouverture de nouveaux « restos kebabs » dans sa ville (où il en existe déjà une dizaine…) alors qu’il lui a été ‘sévèrement’ reproché d’avoir fait ce choix alors que des restos grecs (ou italiens) ne sont pas frappés par son DPU.
    Il faut dire que chez les Grecs, à part Varoufàkis et la moussaka (un regard et tu prends quinze kilos..;-)), et chez les Italiens à part Berlusconi et les mafieux du Vatican…
    Ceci dit je suis de parti pris car je n’aime pas le kebab, alors que, parallèlement, j’aime bien les crêpes, et que par esprit de résistance je vais en terrasse boire des petits muscadets nantais en terrasse (couverte, naturellement) accompagnés de quelques huîtres du Belon 😀
    @ sylvain | 20 novembre 2015 à 10:30
    « …mais pour les filles, qu’est-ce qui est prévu ? »
    Mille verges peut-être 😀

  40. Définion du bon sens vu par les Anglais, qui n’engage que moi. C’est un modèle, inutile de dire que certains y dérogent.
    Pour eux me semble-t-il, le bon sens passe en premier lieu par la défense, sans états d’âme, de leurs intérêts et des valeurs auxquelles ils croient (liberté absolue de pensée et de parole. Limitation du champ de l’Etat. Délimitation entre les sphères du privé et du public), dans le respect consenti et scrupuleux des règles, écrites et non écrites, considérées comme des règles du jeu, les mêmes pour tous. Respect, entre gens qui se comprennent, de la parole orale comme écrite. Pratique constante de la négociation, incluant obstination et souplesse. Distanciation, euphémisme. Et : never complain never explain. Bonnes manières à table, surtout pas de moulinets avec la fourchette et le couteau que l’on s’empresse de reposer sur l’assiette, légèrement croisés, entre deux bouchées, parallèles quand on a terminé. Enfin, une tasse de thé brûlant quand ça va mal, première chose. Pour Winston Churchill, je crois que c’était le Lapsang-Souchong au goût fumé, avec une fine tranche de citron, et, j’imagine, dans une tasse de porcelaine aux bords légèrement incurvés.

  41. @Lucile | 20 novembre 2015 à 10:54
    Mon admiration pour les Anglais est totale, mais j’adore cette blague :
    Qu’est-ce qu’un emmerdeur anglais ?
    C’est un gentleman qui lors d’un naufrage exige une place non fumeur dans le canot de sauvetage.

  42. « @ sylvain | 20 novembre 2015 à 10:30
    « …mais pour les filles, qu’est-ce qui est prévu ? »
    Mille verges peut-être 😀 »
    Rédigé par : breizmabro | 20 novembre 2015 à 10:39
    ……………………
    Bien vu je n’ai pas osé l’écrire, vous si, merci de compléter.

  43. @Savonarole
    À mon tour.
    Ce lord anglais rentre à l’improviste dans son château et trouve sa lady en train de le tromper. Il s’adresse à elle, « Madame, je suis profondément déçu de votre attitude. Je me sens par conséquent, et je le regrette, dans l’obligation de vous demander de quitter sur-le-champ la demeure de mes ancêtres, et de retourner vivre chez Madame votre mère. En attendant le règlement de notre séparation, je vous verserai une pension mensuelle provisoire de 20 000 £, et je vous autorise à emmener avec vous Marigold, votre labrador, et la jument Penelope. Quant à vous, Monsieur, vous pourriez au moins vous arrêter pendant que je parle… »

  44. hameau dans les nuages

    @ Laurent Dingli | 20 novembre 2015 à 10:19
    Vous avez toutes sortes de prêches sur le net, l’islam réglant même la vie sexuelle de ses ouailles en répondant à leurs questions.
    Une particulièrement sur la sodomie : est-elle tolérée par le Coran. Non elle est haram sauf à une seule occasion, si elle est pratiquée pour le Djihad. Et l’Imam d’expliquer que la pénétration par la main d’un frère pour incorporer des capsules d’explosifs est permise. Il faut simplement implorer le pardon d’Allah en suivant.
    https://www.youtube.com/watch?v=fIAEKN9vySE
    J’ai l’air malin avec mon sifflet à roulette pour assurer ma légitime défense.
    Ca va péter.

  45. « Mais j’entends la voix de Churchill et je cède.
    Ce qu’elle a proféré me rappelle trop des pensées qui ont rythmé ma vie intellectuelle et judiciaire ».
    Certes, Monsieur Bilger, mais encore faut-il avoir un cerveau « bien câblé » et donc se poser les bonnes questions.
    Lorsque l’on est soumis à une idéologie particulière, voire inféodé à une religion de manière telle qu’on n’est plus en mesure de réfléchir hors de son mode de pensée, c’est bien l’inadéquation des réponses aux problèmes de toutes natures qui en résulte.
    Pendant des décennies, la France a cultivé l’étude des civilisations, orientales notamment. Elle avait d’ailleurs institué une graphie des mots et noms qui lui était propre. Après les indépendances de ses colonies, cette partie de notre capacité à étudier et comprendre d’autres civilisations, culture et modes de pensée s’est désintégrée dans l’approche exclusivement sociologique, voire exclusivement socio-économique. A présent seules la graphie anglaise a cours !
    Dès lors nos élites se sont condamnées à ne pas maîtriser quelque situation que ce soit, faute de comprendre les mécanismes de pensée des autres, en particulier de ceux que l’on considère à présent comme notre ennemi…
    La force d’une réaction, politique comme militaire, repose sur cette intégration, dans notre raisonnement, du mode de pensée de l’autre, singulièrement de notre ennemi. D’où la déshérence de la pensée politique opérative de notre pseudo-élite qui prétend nous diriger, sur le fondement de l’absence de concepts capables d’assurer la solidité d’un raisonnement et l’efficacité d’une politique, laquelle n’est actuellement menée que sur la base de slogans destinés à convaincre les peuples à s’abandonner au laisser-faire généralisé. Nos dirigeants auraient peut-être été bien inspirés de lire « Eloge des frontières » de Régis Debray. Il n’est peut-être pas trop pour qu’il s’en inspirent !
    Pour aider à leur réflexion, un lien :
    http://echoradar.eu/2015/11/19/paris-13-11-2015-et-si-on-posait-les-vraies-bonnes-questions/
    Seront-ils capables de se poser ces questions et surtout d’y répondre intelligemment ?
    Alors oui, Churchill ne serait pas loin d’être un vrai modèle de réflexion !

  46. En cherchant par curiosité Churchill Lapsang-Souchong sur internet, j’ai trouvé un article confirmant que ce thé était le favori de Winston Churchill peut-être parce qu’il a suffisamment de force pour résister à l’odeur du cigare. Il nous décrit un Winston Churchill imprégné d’effluves de goudron et de fumée en provenance du Havane et du Lapsang qu’il dégustait avec volupté. L’auteur donne aussi quelques citations de Churchill dont les suivantes :
    “The farther backward you can look, the farther forward you are likely to see.” (Plus loin en arrière on réussit à regarder, plus loin en avant on a toutes les chances de voir). J’ajoute : c’est pourquoi il faut enseigner l’histoire, toute l’histoire, aux enfants.
    “Out of intense complexities intense simplicities emerge.” (D’une très grande complexité émerge une très grande simplicité). J’ajoute : si on le veut bien. Il y a des priorités absolues, à ne pas affaiblir par des considérations secondaires.
    Churchill était pourtant un grand dépressif. Comme quoi ça n’empêche pas de réussir à mener à bien les projets les plus difficiles.
    http://theteastylist.com/2012/01/23/pillars-of-smoke-churchill-cigars-and-lapsang-souchong-tea/

  47. @ Michelle D-LEROY | 19 novembre 2015 à 16:08
    « Tout cela explose avec l’Etat Islamique et la radicalisation de jeunes sur notre sol, eux-mêmes encouragés par des Imams aux prêches haineux. Ces imams paraissent connus des services de l’Etat, alors, pourquoi exercent-ils toujours leur mission d’enrôleurs? »
    Il faut aussi et surtout y rajouter la pieuvre internet, ainsi que les jeux plus ou moins violents, au travers desquels d’innombrables jeunes passent chaque jour des heures à se tirer dessus et se faire « queuter » en virtuel.
    Il faut croire que la préparation au grand (ou plutôt long) saut dans l’inconnu est bien engagée par téléguidage à distance.
    There will be blood !

  48. @ breizmabro | 19 novembre 2015 à 18:15
    Dommage je ne sais pas insérer une image sur ce blog (car une image vaut souvent mieux qu’un discours…)
    …Le premier ministre a déjà pris connaissance des grandes lignes des résultats du premier tour des élections départementales. Satisfait de ces résultats, «très calme, très serein, très posé» selon un ministre, il allume alors un «gros cigare». Certains membres du gouvernement l’imitent et sortent leur paquet de cigarettes…
    (source : http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/coulisses/2015/03/24/25006-20150324ARTFIG00058-quand-valls-fume-son-cigare-devant-la-ministre-de-la-sante.php)
    Quelle drôle d’imitation !

  49. @ Xavier NEBOUT | 19 novembre 2015 à 18:59
    « La guerre contre le terrorisme ne peut pas être gagnée*. » Les déclarations de Dominique de Villepin, sur le plateau de « Ce soir (ou jamais !) » sur France 2, datent du 26 septembre 2014 mais elles sont beaucoup relayées sur les réseaux sociaux après les attentats de Paris, vendredi 13 novembre…
    Source : http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/terrorisme/attaques-du-13-novembre-a-paris/video-quand-dominique-de-villepin-s-opposait-a-la-guerre-contre-l-etat-islamique_1179957.html
    Avec le recul nécessaire, à voir, revoir, écouter, entendre, sans doute méditer les points de vue d’Hubert Védrine en réponse à DDV.
    * d’autant plus qu’on ne se bat pas contre le terrorisme mais contre un ou des ennemis, voire des mains invisibles.
    Nota : j’ai déjà posté ce lien en son temps ici. Mon laconisme sur le sujet mal présenté ou proposé, m’avait valu mon premier carton jaune. malgré tout, je ne résiste pas à le re proposer, dans le simple but (à nouveau) d’obtenir des éclairages sur le fond et des avis autres que des bisbilles ou querelles de cour de récréation.
    @ Savonarole | 19 novembre 2015 à 20:04
    Selon les affirmations de GG on ne dit pas « crétin » mais chrétien.
    @ Denis Monod-Broca | 19 novembre 2015 à 19:47
    «  »Réfléchir avant d’agir en effet »
    La question sous-jacente étant :
    Réfléchir combien de temps avant d’agir ? »
    Il me semble que nos zélites viennent nous donner un début de réponse. Tardive certes, mais leurs slogans sont tellement nombreux que sans aucun doute avaient-ils buggé sur « Il n’est jamais trop tard pour bien faire ». Ah les sots !

  50. Garry Gaspary s’adressant à « bob » le 20 novembre à 8.14 :
    « Excellente initiative que cette pétition qui cherche à renvoyer le Français et imam de Brest Rachid Abou Houdeyfa dans son pays »
    Garry Gaspary s’adressant à Laurent Dingli le 18 octobre à 18h42 :
    « Vous êtes un christianisé. Autrement dit, un faible. Et comme tous les faibles, vous ne savez faire que dans la diffamation, l’insulte et le mensonge. Vous avez diffamé ici l’imam de Brest au vu d’un montage vidéo grotesque, alors que cet homme est d’une totale transparence. Tous ses prêches sont mis en ligne, j’invite chacun ici à en voir un sur son site pour constater à quel point le discours de cet homme est exemplaire et salutaire notamment pour la jeunesse de Brest ».
    CQFD !!

  51. Toujours dans la suite des citations de Churchill, nous pouvons aussi citer celle-ci, remontant à la conférence de Postdam (17 juillet 1945) devant la mainmise de l’Union Soviétique de Staline sur l’Europe de l’Est : « Nous avons tué le mauvais cochon ».
    Qu’un des acteurs principaux de la victoire sur le nazisme ait pu émettre cette réflexion montre que la situation devait être alors assez préoccupante.

  52. sbriglia@caroff

    « Je suis plus qu’historien, je suis polymathe (ndr : homme d’esprit universel). J’ai non seulement des connaissances historiques mais aussi philosophiques, politiques, économiques, etc. »
    Rédigé par : Garry Gaspary | 02 mars 2015 à 11:06
    Ne pas confondre le polymathe et le joli mat : le premier se retrouve parfois avec un entonnoir sur la tête, le second est un coup d’entonnoir sur la tête…
    Certains cumulent, cher caroff !
    Allez, bon week-end à tous : je vais voir « L’Hermine », cela me rappellera le bon vieux temps où les urnes pouvaient changer des vies, tout le contraire de la démocratie, quoi !

  53. @ Laurent Dingli | 20 novembre 2015 à 10:19
    Au sujet de Christiane Taubira, il me semble qu’un fait hautement symbolique n’a pas été évoqué. A l’issue du congrès de Versailles l’ensemble du gouvernement et tous les parlementaires ont entonné La Marseillaise, sauf Mme Taubira qui a gardé ses lèvres ostensiblement fermées, chose très visible sur le reportage télévisuel consacré à la fin de congrès.
    Quand on pense que lors d’une interview remontant à plusieurs mois où on lui reprochait de ne pas avoir chanté La Marseillaise lors d’une cérémonie, elle avait rétorqué qu’elle se réservait de la chanter à l’occasion de cérémonies très importantes… Alors question : c’est à partir de combien de centaines de morts qu’elle condescendra à entonner l’hymne national ? sic… et resic…

  54. @Exilé
    Claude Guy, qui fut aide de camp du Général, raconte une des nombreuses vacheries que Churchill lui adressait.
    Churchill déboule dans le bureau du Général, sapé comme un milord, costume noir à fines rayures blanches, coquelicot du jour à la boutonnière, canne à pommeau, montre à gousset et chapeau haut de forme, de Gaulle lui lance « c’est carnaval aujourd’hui à Londres ? », Churchill lui réplique « c’est tout de même mieux que d’être habillé comme un Soldat Inconnu ! »…

  55. @ fugace | 20 novembre 2015 à 14:00
    Du coup j’enlève « sans le cigare » ?
    Comme quoi finalement notre Churchill à nous n’a que le cigare 😀
    @ sylvain | 20 novembre 2015 à 12:05
    « On ne nous dit pas tout »
    Les mille vierges c’est par personne qui meurt pour Allah le Grand, ou est-ce un « groupir » ? Pasque là ça change tout pour le futur de l’avenir comme dirait Benzema.
    Pour les mille verges j’ose croire que ce n’est pas ‘par morte’, sinon, à choisir, vaut mieux rester sur terre 😀

  56. Mary Preud'homme

    @ sbriglia
    J’avais cru comprendre que notre GG était doté de seins surnuméraires et souffrait donc de polymastie congénitale.
    Seins en sus à ne pas confondre avec les saints qu’il abhorre !
    @ Savonarole
    Ah ces vieux de la vieille, toute une époque ! Quel humour désopilant et quelles réparties quand même !
    @ breizmabro
    Des verges molles ? Même pas mâle !

  57. @hameau dans les nuages
    Je croyais que c’était une plaisanterie. MAIS NON !! Je suis allée voir sur YouTube. Sidérant. Grotesque.
    Mais avec les nouvelles lois anti-terroristes et la surveillance d’Internet, maintenant que nous sommes allés voir ça, nous voilà fichés vous et moi, et d’autres sans doute.
    Aïe aïe aïe, les vrais terroristes peuvent s’en donner à cœur joie, mais pas nous. Valls prépare peut-être une réplique de Guantanamo, en Corse ou en Guyane, Taubira comme administratrice générale du pénitencier, Ségolène Royal en assistante sociale et Marisol Touraine en infirmière, la seringue à la main (comme dans Vol au-dessus d’un nid de coucous), avec discours de Hollande, Valls et Cazeneuve par haut-parleur 24 heures sur 24, pour abrutir les détenus et finir de les démoraliser. Adieu vos Pyrénées, on se retrouvera en tenue orange pour avoir écouté un prêche sur la sodomie. Un vrai cauchemar. J’en tremble.

  58. Après la polémologue (science de la guerre), la fine fleur des spécialistes de l’Islam, c’est Jacques Attali qui a fait le scoop, en disant qu’il travaillait actuellement sur un programme pour 2016 laissant entendre – dans l’émission de Natacha Polony – que si les conditions étaient réunies, s’il le fallait, il pourrait être candidat aux présidentielles de 2017… Lui qui a toujours affirmé qu’il ne voulait pas s’engager, qu’il voulait rester un électron libre en « visiteur du soir »… peut-être veut-il se mesurer à Alain Juppé ??

  59. hameau dans les nuages

    @ Lucile | 20 novembre 2015 à 21:15
    Et encore celle-là était en arabe mais même parmi les imams prêchant en français sur notre territoire et sur le net vous avez des perles.
    Il ne manquerait plus que ça que je sois inquiété parce que je relaie leurs sourates et hadith.
    Je vous conserve pour la faim celle du prophète disant (je vous la traduis à peu près en français littéral des confins du Gers) :
    « Quand l’imam se livre le canard se confie ».

  60. @ Trekker | 20 novembre 2015 à 17:00
    « Au sujet de Christiane Taubira, il me semble qu’un fait hautement symbolique n’a pas été évoqué. A l’issue du congrès de Versailles l’ensemble du gouvernement et tous les parlementaires ont entonné La Marseillaise, sauf Mme Taubira qui a gardé ses lèvres ostensiblement fermées, chose très visible sur le reportage télévisuel consacré à la fin de congrès. »
    Je pense, en effet, que lors de La Marseillaise entonnée par les parlementaires et les ministres, toutes les caméras de monde entier devaient être rivées sur les lèvres de Christiane Taubira.
    Je trouve ce procès d’intention qui consiste à dire que la ministre de la Justice n’aime pas les Français car elle se refuse à chanter La Marseillaise un peu simpliste.
    Il y a deux attitudes possibles lorsque l’hymne national est joué :
    – soit on le chante, ce qui, quand on est une ministre particulièrement « observée » par les médias est le meilleur moyen d’éviter les critiques de ses détracteurs,
    – soit on observe une attitude de recueillement, ce qui n’est en aucun cas manquer de respect envers les morts des attentats.
    Christiane Taubira a choisi la seconde solution. C’est peut-être une erreur mais en aucun cas une faute ou un acte antifrançais. D’ailleurs la Guyane, qui est la terre des ancêtres de CT est française depuis 1664, c’est-à-dire bien avant certains territoires de l’Hexagone dont la Savoie et la ville de Nice qui n’ont été véritablement déclarés français que depuis 1860.
    Pour l’anecdote, lors du derby avec le Gazélec d’Ajaccio, les joueurs de l’équipe de foot de Bastia ont préféré un champ corse à La Marseillaise, le Dio vi salvi Regina, chant sacré par lequel depuis des siècles la Corse rend hommage aux défunts, en accompagnant leurs familles dans le deuil et la douleur.
    Doit-on les condamner pour ce que certains ne manqueront pas de considérer comme un outrage ? Je ne le pense pas.

  61. Londres, 1941, de Gaulle reçoit Churchill et lui sert un whisky, le noyant d’eau quelque peu… Alors Churchill lève la main et lui dit en français : « Que d’eau, que d’eau ! »
    Et de Gaulle de répondre : « Ne nous trompons pas de Maréchal ! »
    (Je sais, Savo, c’est apocryphe !)

  62. Garry Gaspary

    @ caroff
    Il faut être totalement crétin pour tenter de rendre responsable le pape Benoît XVI, en invoquant ses propos islamophobes d’alors, des attentats de 2011 perpétrés en Norvège par un terroriste fondamentaliste chrétien.
    Mutatis mutandis, c’est exactement ce que tentent de faire les beaufs Laurent Dingli et Thomas Sotto.
    Alors oui, CQFD : ceux qui veulent nous persuader que mettre en garde contre quelque chose a un quelconque rapport avec demander qu’on zigouille à la Kalachnikov ceux qui pratiquent ce quelque chose ont bien un cerveau de bulot en état de décomposition avancé.
    Ou alors, ce sont des manipulateurs bretons et xénophobes qui n’acceptent pas que l’imam de Brest réussisse à démontrer de façon exemplaire qu’immigration n’est pas équivalent à délinquance.
    C’est sûr que des jeunes d’origine maghrébine qui prient tranquillement dans une mosquée au lieu de commettre des délits, c’est juste contraire aux théories sécuritaires puantes « anti-immigration et identité nationale » du faible d’esprit Dingli. Du coup, il faut que cela cesse. Vite.
    Et par tous les moyens, y compris le mensonge, la diffamation, l’insulte et l’amalgame.
    Les seules armes finalement dont le christianisé sait se servir.

  63. Jean le Cauchois

    @eileen à 00:19
    Merci pour votre info sur « le scoop de Jacques Attali » : j’ai suivi Polonium dès son début mais quand « le visiteur du soir des présidents » est apparu, je suis retourné sur Thalassa, l’émission anniversaire de ses 40 ans. Très belle émission, lors de laquelle personne n’a parlé de capitaine de pédalo, ancien, actuel ou futur. Vous imaginez Jacques Attali chef des armées ?

  64. W. Churchill avec son sourire éternel doit bien se demander comment peut-on être tenu en échec par quelques pick-up et quelques pétoires ? Je caricature, mais si peu. Quant à Staline il doit lisser sa moustache d’impatience.
    Quand on voit les états-majors pléthoriques des puissances politiques conventionnelles, que penser de cette mise en échec par des isolés ?
    Bon, depuis que les Russes sont engagés, le référentiel va changer de curseur.
    Mais je me demande dans le fond si l’information est réelle. Il faut se rappeler l’image caricaturale des Guignols de l’info qui démarrait du fond d’une cuvette de WC remplie d’un liquide vert, qui plagiait les images fournies sur fond de lumière verte.

  65. Ahhh… Jaquatali, il ne manquait plus que lui pour s’inviter au débat. Mais quand donc les pouvoirs vont-ils pouvoir se passer de ces oracles de Delphes ? Quand donc ?
    Qu’ont-ils donc apporté à notre pays, quelle contribution magnifique ont-ils laissée ? F. Mitterrand s’est servi de ses chiffres le temps de les appréhender et puis l’a laissé à ses lunes.
    Je n’ai toujours pas entendu de déclaration du grand stratège à la chemise blanche et à la mèche soigneusement « revolver ». Bigre ! Aurait-il disparu des écrans radars ? Je ne peux le croire, la France ne peut se passer d’un si éminent conseiller, dont le seul bruit d’une sonnette le fait sursauter.
    Quand l’heure est grave seuls les consistants émergent, je viens de lire le dernier billet de notre hôte et là je suis rassuré sur l’état mental des troupes, pas ceux des deux faiseurs ci-dessus aussi creux que des vases communicants (toujours en équilibre, jamais en vision créatrice).

  66. @Jean le Cauchois 21.11.15 – 12:03
    Votre question ne mérite qu’un seul mot, « NON » sur un mode répétitif ! je crois que lui non plus, il n’avait rien de bien nouveau/consistant ? à annoncer, il faisait genre, il faisait l’intéressant ahaha
    Les septuagénaires reprennent du service, Jacques Attali, 72 ans (1943) – Alain Juppé, 70 ans (1945)… en fait la politique semble être le meilleur des conservateurs !
    @Pastel 7 19.11.15 19:10
    Comme souvent l’original – en anglais – est plus mélodieux/chantant/ poétique ! « an apple a day keeps the doctor away » ! en français ça tombe à plat, raison pour laquelle sans doute les Français, ou les francophones, ne l’utilisent guère !
    …but no blame ! ahaha

  67. @ Giuseppe | 20 novembre 2015 à 22:06
    Où avez-vous été pêcher que je ne savais pas insérer une image ? 🙁
    Déjà que certains ont le tabulateur abondant et descriptif, s’il faut, en plus, y ajouter des images ce blog va finir en BD…

  68. Encore une citation de ce bon vieux Winston : « De toutes les croix que j’ai eu à porter, la croix de Lorraine a été la plus lourde ».

  69. Si je devais citer trois grands hommes politiques du XXe siècle je citerais Clemenceau, Churchill et de Gaulle.
    Monsieur Bilger votre billet montre bien la déliquescence de notre société où l’on attend tout de l’Etat, où le citoyen réagit plutôt qu’agit.
    Mais un État n’est, n’existe, que par ses citoyens.
    Je rappellerai ici le discours d’investiture de John Fitzgerald Kennedy en janvier 1961 et ce célèbre passage :
    “Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays.”
    il est des fois où la citation est plus simple qu’un long discours.
    « Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait ». Mark Twain
    La paix est possible, car nous sommes en guerre à n’en pas douter mais il faut se donner les moyens, tous les moyens pour la mettre en œuvre.
    Aujourd’hui les Français, la France se battent contre une peste verte qui s’appuie sur le coran mais c’est une peste et qu’elle soit verte, brune ou rouge elle est à combattre et à vaincre et cela seule une solidarité nationale peut le permettre.

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