C’était pourtant bien, « séparatisme » !

« Séparatisme islamiste », c’était bien mieux, le président de la République avait raison, que communautarisme.
Encore, dans l’ensemble, un excellent billet lucide de Philippe Bilger.
Mais nous devons comprendre que ce « séparatisme islamiste » n’est pas le fruit du hasard, n’est pas né d’hier et ne touche pas que la France.
Cette conférence synthétique permet d’en tracer la genèse :
https://lesobservateurs.ch/2016/10/13/revelation-vingt-minutes-pour-comprendre-pourquoi-leurope-se-laisse-envahir-par-lislam-audio-a-ecouter-absolument/

Article premier de la Constitution :
« La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. »
Sur le fondement de cette première phrase faut-il craindre les hoquets du Conseil constitutionnel ?
« Indivisible » s’oppose bien à « séparatisme » non ?
Qui plus est, le séparatisme qui est sémantiquement plus fort et explicite que « communautarisme » est un mot qui parle à tout le monde sans qu’il soit nécessaire de faire des attendus et de rédiger une exégèse alambiquée, bref un terme qui sied au débat public et à l’exercice de la démocratie !

« Séparatisme » ?? Ah non pas d’ça chez vous !
Erdogan a froncé un sourcil et notre lèche-babouches de l’Elysée s’est couché !

Les coups de menton appuyés, quand on n’a pas de colonne vertébrale, ça déséquilibre et… patatras !
C’est un peu son talon… d’Achille (bon, OK, je sors) au paltoquet !

« Espérons que cette volte si rapide… »
Votre obstination dans l’aimable naïveté en matière politique, cher P. Bilger, n’a aucune limite…
Cordialement.

On se bat pour des mots. Séparatisme et communautarisme aujourd’hui, ensauvagement ou pas hier. Ces discussions byzantines (je n’ose discussions d’Istanbul) n’ont pour raison d’être que de dissimuler un manque de courage politique et la volonté d’aborder les choses en face.
Elles marquent toutefois un progrès: on prend conscience du problème. Il devient d’actualité alors que, hier encore, une allusion au danger intégriste vous rangeait dans la catégorie des chiens réactionnaires et racistes. Au moins mal, c’était l’accusation de faire le lit de Madame Le Pen même si vous n’aviez aucune empathie pour cette dame et ses idées.
Courage, la France prend conscience lentement mais sûrement des périls du virus du fanatisme religieux. On finira bien par agir.

Pas plus qu’un ennemi ne saurait être confondu avec un simple adversaire, le séparatisme ne peut être assimilé à un banal communautarisme comme il en existe partout sous le soleil ici ou ailleurs…
A cet égard tous ceux qui se voilent la face et nient la réalité de la « recolonisation de l’intérieur » prêchée ouvertement depuis des lustres dans toutes les mosquées et salles de prière de France et de Navarre sont – effectivement – des alliés objectifs et des complices de ces ennemis qu’ils ne veulent pas désigner comme tels. Autrement dit des traîtres à notre patrie, la France, qui devront rendre des comptes !

Monsieur Bilger, je reste circonspect sur les intentions réelles du président de la République car, si les apparences permettent de penser qu’il s’agit d’un discours fondamental, encore faut-il ne pas oublier que depuis plusieurs mois, si ce n’est années, monsieur Macron s’est concerté avec les organisations musulmanes qui n’ont rien découvert dans le discours prononcé aux Mureaux.
Première observation : il faut aller sur le site du Palais de l’Élysée pour récupérer son discours, avec toujours le même avertissement : « seul le prononcé fait foi » !https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2020/10/02/la-republique-en-actes-discours-du-president-de-la-republique-sur-le-theme-de-la-lutte-contre-les-separatismes
Ce discours est très long : presque 20 pages sous Word, parfois écrit dans une espèce de charabia actuel au point que l’on n’arrive que difficilement à comprendre ce qui est écrit.
Je crains seulement que monsieur Macron n’ait pas fait siens ces fameux vers :
« Avant donc que d’écrire apprenez à penser.
Selon que notre idée est plus ou moins obscure,
L’expression la suit, ou moins nette, ou plus pure.
Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Surtout, qu’en vos écrits la langue révérée
Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée. »
Nicolas Boileau, L’Art poétique
Ces vers sont parfaitement connus, peut-être un peu moins ceux qui suivent dont le président de la République aurait aussi dû s’inspirer:
« Un sage ami, toujours rigoureux, inflexible,
Sur vos fautes jamais ne vous laisse paisible :
Il ne pardonne point les endroits négligés,
Il renvoie en leur lieu les vers mal arrangés,
Il réprime des mots l’ambitieuse emphase ;
Ici le sens le choque, et plus loin c’est la phrase.
Votre construction semble un peu s’obscurcir ;
Ce terme est équivoque, il le faut éclaircir.
C’est ainsi que vous parle un ami véritable. »
Deuxième observation : malgré le style et l’expression noyée dans trop de mots, il est vrai que monsieur Macron a tenté de revenir aux principes fondamentaux de notre République. Il a annoncé une loi prochainement discutée au Parlement.
Comme vous le rappelez à juste titre, l’expression « séparatisme » semble avoir été retirée du projet de loi, uniquement par crainte que le Conseil constitutionnel ne sanctionne cette expression.
Or ledit Conseil, depuis de nombreuses années, s’est assis sur la fonction que lui attribue la Constitution pour s’ériger en Cour suprême et en outrepassant ses attributions.
En ce qui concerne la loi sur les séparatismes, sans doute n’est-il pas inutile de lire l’analyse juridique qu’en fait le site Libertés, libertés chéries http://libertescheries.blogspot.com/2020/09/la-loi-sur-les-separatismes-et-la.html :
« En proposant, non sans naïveté, une fermeture des associations par l’Exécutif, la future loi sur les séparatismes prendrait évidemment le risque énorme d’une déclaration d’inconstitutionnalité. Il est vrai que les travaux parlementaires récents nous ont habitués à ce type d’errement, qu’il s’agisse de la loi Avia sur les discours de haine, ou des mesures de sûreté prises à l’encontre des auteurs d’infractions terroristes par la loi du 10 août 2020. Ces deux textes grossièrement inconstitutionnels ont été annulés, presque dans leur totalité, par le Conseil. Si le gouvernement ne se livre pas, pour une fois, à une véritable analyse juridique, la loi sur les séparatismes pourrait connaître un sort identique.
Serait-ce volontaire ? Certains pensent que la loi sur les séparatismes n’a pas d’autre but que d’affirmer le principe de laïcité à des fins électorale. Il est vrai que la politique menée depuis plusieurs années s’oriente vers un sécularisme à l’américaine visant à protéger la liberté religieuse contre les ingérences de l’Etat, alors même que le principe de laïcité a précisément l’objet contraire de protéger l’Etat contre les ingérences des religions. Dans ce cas, peu importe une éventuelle déclaration d’inconstitutionnalité. Le gouvernement pourra dire qu’il a fait ce qu’il a pu, et que si les choses restent en l’état, c’est bien la faute du Conseil constitutionnel. D’autres pensent plus simplement que les projets de loi sont aujourd’hui rédigés par des spécialistes de la communication, parfois par des cabinets privés, quelquefois par des ONG, mais jamais par des juristes. Au moins, ces derniers ont la consolation de rire un peu, moment de gaîté qui n’a rien de négligeable. »
Dernier point : comme vous, j’ai particulièrement apprécié la répartie du ministre de l’Intérieur à LFI. Sur le plan de la défense de la laïcité, il est effectivement très précis et précieux.

Séparatisme, ce n’est pas approprié comme mot. Le séparatisme, c’est quand une partie d’un pays, généralement peuplé d’une minorité nationale, ou d’une population aspirant à cette qualité, souhaite obtenir son indépendance: la Catalogne est séparatiste, la Corse est séparatiste, la Nouvelle-Calédonie est séparatiste, l’Ecosse est séparatiste, la Tchétchénie est séparatiste. On voit mal en revanche les bantoustans de fait que sont devenues nos banlieues des grandes villes former un Etat séparé.
Le terme qu’il faudrait retenir, c’est communautariste. Et puisque vous semblez penser que le seul problème, c’est l’islam (à votre décharge, vous n’êtes pas seul), ce serait le communautarisme musulman.
Effectivement ça pose un problème. Les Musulmans ne sont pas les seuls communautaristes dans ce pays où nombreux ceux qui privilégient, et c’est normal, leur communauté culturelle d’origine. Parler de communautarisme musulman a peu de sens d’ailleurs, car si vous creusez ils pratiquent l' »intra-communautarisme », entre Marocains, Tunisens ou Algériens, par exemple. Et même, entre Algériens, ils se fréquentent entre Berbères ou pas berbères… ça n’en finit pas, en fait.
Ce projet de loi qui vise à rétablir une pseudo-harmonie de la communauté nationale qui n’a en fait jamais existé totalement, et n’existera jamais (65 millions de personnes ne forment pas un tout homogène, ce n’est pas possible) va encore plus exciter les intégristes islamistes, qui auront beau jeu de rallier à eux leurs coreligionnaires pas obsédés par la religion en butte aux contrôles au faciès quotidien et à la discrimination quotidienne, que ce soit pour avoir un travail, un logement ou un timbre au bureau de tabac (oui, j’ai vu ça jeune, ça m’a marqué à vie).
Le problème n’est pas dans la soi-disant violence intrinsèque de l’islam, mais plus dans les inégalités sociales chez nous redoublées par la fracture Nord-Sud de la Méditerranée. Mais ça, le bon bourgeois qui regarde CNews refuse de le comprendre. Il pleure quand il y a dix morts au couteau à Londres et à Paris, sans se soucier des centaines de victimes faites par ces attentats sauvages à la voiture piégée à Kaboul ou à Bagdad. Il s’indigne en se rappelant des massacres d’Oran de 62 sans se souvenir de ceux de Sétif de 47, des sections administratives spéciales ou des corvées de bois des fellagas du FLN. Il s’indigne quand il doit payer son ISF (ou la taxe d’habitation de son logement secondaire), et ne comprend pas que des Palestiniens vivant entassés à dix dans une cabane en tôle et mangeant des lentilles les jours de fête se réjouissent quand on fait tomber le World Trade Center à coup d’avions.
Les générations précédentes ont semé les graines de la colère, celles-ci ont mûri pour donner les épis d’une révolte sauvage. Et alors qu’il faudrait dialoguer, comprendre comment on en arrive là, on stigmatise. Face à des jeunes de 15 ans en rupture scolaire et sociale qu’il faudrait amadouer par la séduction, Valls préfère marteler que « l’apologie du terrorisme est un délit ».
Je suis anéanti par tant de bêtise de la part de nos gouvernants. S’il y a des terroristes islamiques, il faut les éradiquer avec des moyens policiers et judiciaires ad hoc, il y a tout l’arsenal balistique et juridique nécessaire. S’il y a un terreau de misère sociale, de ressentiment et d’ignorance qui les fait pousser, il faut remplacer celui-ci
par celui de l’éducation et de l’aide sociale pour que cesse cette espèce de conflit asymétrique entre jeunes des banlieues (car c’est eux qui gênent, pas les imams et leurs fidèles, en fait) et bons bourgeois blancs installés.
Mais non, Macron nous sort un discours de deux heures pour s’efforcer de satisfaire les faux chrétiens de la vraie droite décomplexée dont vous êtes un des porte-parole. Faudra pas vous étonner si le climat est encore plus délétère dans dix ans.
Pathétique. Et Darmanin qui va faire la leçon c’est encore mieux, vous trouvez moral qu’un élu rende service contre des faveurs sexuelles ? Vous pensez vraiment qu’un type comme ça (dont la carrière politique est forcément finie, ou devrait l’être dans un monde normal) a la moindre chance de voir son discours compris au-delà des convaincus d’avance de votre style ?
Intéressez-vous plutôt au lent et pour l’heure sourd éveil des régionalismes, c’est là qu’il est le séparatisme. Chevènement l’a compris avant tout le monde.

Après avoir donné l’illusion de la fermeté, Macron recule avant même d’avoir avancé.
« L’épaisseur du rempart compte moins que la volonté de le prendre » a dit Thucydide, que l’on pourrait paraphraser en disant:
« L’épaisseur du rempart compte moins que la volonté de le défendre ».
Et le moins qu’on puisse dire c’est que la détermination de Macron est faible et sa main qui tient le sabre qui devrait couper l’hydre islamiste est bien tremblante.
Alors rappelons-lui encore une dernière citation de Thucydide, plus banale celle-là, et qui est vraie de tout temps:
« Les hommes sont ainsi faits qu’ils méprisent ceux qui les ménagent et qu’ils respectent ceux qui ne leur concèdent rien. »
Décidément, cet homme-là, Macron, est fait pour déclamer de beaux discours sur les tréteaux du théâtre de la politique, mais l’action ferme et décidée lui est étrangère.
Pour agir, il faut une vision et des convictions, le contraire du « en même temps ». Reconnaissons-lui d’avoir été intellectuellement honnête en annonçant qu’il était l’homme du « en même temps », c’est-à-dire de n’avoir aucune conviction sinon celle de son ambition.

@ Marc GHINSBERG
Je n’ai pas le sentiment que les islamistes radicaux recherchent une séparation, mais plutôt une domination en imposant la prédominance de la Charia sur les lois de la République.
Vous avez parfaitement raison.
Mais pour ce faire, dans la phase de conquête, ils adoptent la stratégie de la « peau de léopard » consistant à recouvrir le territoire français d’origine d’une multitude d’enclaves contrôlées par leurs soins et vivant tout de même de façon séparée du reste de la Nation, jusqu’à étouffer ce qui pourrait rester de zones « infidèles ».
Au passage, comparaison n’est pas raison, mais c’est un peu ce qui était en train de se mettre en place avec l’extension du protestantisme en France (qui n’était pas qu’une religion mais qui revêtait aussi un côté politique contestant l’autorité royale), qui a été contrée par Richelieu avec le siège de La Rochelle.

A cet égard tous ceux qui se voilent la face et nient la réalité de la « recolonisation de l’intérieur » prêchée ouvertement depuis des lustres dans toutes les mosquées et salles de prière de France et de Navarre sont – effectivement – des alliés objectifs et des complices de ces ennemis qu’ils ne veulent pas désigner comme tels. Autrement dit des traîtres à notre patrie, la France, qui devront rendre des comptes !
Les Français ont souvent une guerre de retard.
Alors qu’une nouvelle guerre, de type asymétrique, leur est déclarée, basée sur l’infiltration insidieuse et continue de masses énormes selon un schéma décrit dans le Camp des Saints, ils en sont encore à agiter le vieil épouvantail de Vichy en traçant des parallèles sans pertinence afin de se trouver de faux prétextes pour ne pas intervenir et ne pas contrer ce flot qui ne pourra que les submerger.
Et chose unique dans l’histoire de notre pays, ce sont ceux qui subissent ce qu’il faut bien appeler une invasion qui doivent la financer et la faciliter, sous la contrainte de faux frères qui, sous couvert de bons sentiments et d’un humanitarisme dévoyé, se comportent objectivement comme des traîtres…

@ Solon
« On se bat pour des mots. Séparatisme et communautarisme aujourd’hui, ensauvagement ou pas hier. Ces discussions byzantines (je n’ose discussions d’Istanbul) n’ont pour raison d’être que de dissimuler un manque de courage politique et la volonté d’aborder les choses en face ».
Bien évidemment ! On disserte sur le sexe des anges et on noie le poisson. Le diable, qu’on l’appelle Lucifer ou Belzébuth, reste le démon…

Combattre le séparatisme islamique et instaurer l’enseignement de la langue arabe en primaire : le nouvel « en même temps » du prestidigitateur de l’Elysée. Deux propositions absurdes ; l’islamisme ne recherche aucune autonomie d’un territoire quelconque (l’affaire est quasiment acquise quand on est à Lunel, Tarascon, Trappes etc.), il prétend à mieux que cela : l’imposition de la charia à l’ensemble des habitants musulmans de la France ; le seul séparatisme recherché est celui d’accorder quelques protections aux non-musulmans.
Quant à apprendre une langue étrangère, pourquoi choisir celle de pays arriérés économiquement, culturellement, qui parlent des dialectes différents plutôt que le chinois de Pékin, l’allemand de Berlin, l’anglais de New York, voire le grec ou le latin comme le propose un intervenant ?

Si on veut éviter la censure du Conseil constitutionnel on peut tout de même garder le terme « séparatisme ».
Qu’est-ce que ce pays qui a peur de sa Constitution au point de masquer des réalités et de se rendre vulnérable ?

Le terme « séparatisme » me semble en l’occurrence peu adapté, la finalité recherchée par ceux visés par ce séparatisme étant clairement de substituer purement et simplement à l’ordre qui est le nôtre depuis des siècles un autre ordre qui est le leur, régi par ses propres règles, totalement différentes et inacceptables pour nous.
Il ne s’agit pas en fait d’opérer au sein d’un ensemble existant, par une voie démocratique, une scission entre deux de ses composantes, ce que serait le séparatisme, mais bel et bien que l’une des composantes de cet ensemble impose à l’autre ses propres règles, sa loi.
Nous sommes là en présence d’une volonté délibérée de domination, dans une configuration de remplacement d’un type de société par un autre.
Notre identité n’a depuis longtemps été que trop mollement défendue.
Nul, sauf les naïfs ou les hypocrites, ne peut nier que l’immigration affecte d’une quelconque manière cette identité.
C’est la raison qui impose de la maîtriser. On a certes le droit de venir vivre en France mais on a aussi et surtout, plus que tout autre lorsque l’on a fait ce choix, le devoir de respecter les lois qui régissent notre pays.

@ Michelle D-LEROY
« Faut-il que les musulmans s’adaptent aux règles de la République ou que la République apprenne à intégrer les règles salafistes ?
D’autant qu’en acceptant des flux migratoires incessants de confession musulmane en grande majorité, quels que soient nos dirigeants, nous ne pourrons plus grand-chose contre le communautarisme et donc le séparatisme bien réel. »
Excellent résumé de la situation et ensuite que faisons-nous ? RIEN comme d’habitude. Nous laissons pourrir l’affaire et donc, les islamistes phagocytent de plus en plus la France. Nous voyons de plus en plus de femmes voilées dans toutes les régions et les Français trouvent ça « normal »… En tant que femme, cela me choque et j’ai le droit de le dire !

@ Patrice Charoulet | 08 octobre 2020 à 07:17
Enfin !

Ce gouvernement vient de modifier le mot « séparatisme islamiste » pour un terme tellement alambiqué qu’il ne veut plus rien dire et ne fait plus peur à personne. En fait, ce gouvernement cause énormément mais n’agit pas ou si peu.
Pendant ce temps-là, la vie devient de plus en plus compliquée dans ce pays. Si les policiers se font voler leurs armes pour ensuite se faire tirer dessus, où allons-nous ?
Le pronostic vital de l’un des policiers est engagé.
Mais la macronie fait semblant d’agir, elle cause et cause encore. En face, ils sont du style : « Cause toujours, tu m’intéresses ! »
« Deux policiers se sont fait agresser par trois individus ce mercredi 7 octobre. Ces derniers se sont fait dérober leur arme, avant de se faire tirer dessus. Le pronostic vital d’un des agents de police est engagé et les trois agresseurs étaient toujours en fuite ce jeudi matin. »
https://www.ladepeche.fr/2020/10/08/val-doise-deux-policiers-blesses-par-balles-apres-setre-fait-voler-leur-arme-9125362.php
La police, la gendarmerie semblent de plus en plus dépassées par les événements. Que faudra-t-il faire à l’avenir ? Affaire à suivre.
Comme le suggérait ce matin Thibault de Montbrial à Sud Radio avec André Bercoff, il faudrait peut-être OSER l’autorité ?! On dit ça au cas où quelqu’un daignerait écouter et entendre.
——
Pendant que ce gouvernement joue sur les mots pour mieux noyer le poisson et ne pas agir (Erdogan s’est fâché et Macron obéit), nous avons les groupuscules hargneux qui tiennent le haut du pavé.
« Il faudra un jour faire l’histoire exhaustive de ce groupuscule vindicatif, né en République et devenu, à force de défaites, à l’image d’un gourou acariâtre, l’auberge des antisémites, des complotistes, des Indigènes et des faux journalistes, qu’on appelle #FranceInsoumise. » R. Enthoven
« Depuis Jules Guesde en passant par Doriot et jusqu’à ce petit Chavez de salon , c’est l’histoire de l’extrême gauche qui excite les bas instincts dans les bas-fonds. » G-W Goldnadel
https://twitter.com/GWGoldnadel/status/1313947806898544640
Je n’apprécie pas vraiment Raphaël Enthoven mais sur ce coup-là, je suis entièrement d’accord.
En France, nous avons donc la macronie, ses blablas interminables et inutiles, la France Soumise (Mélenchon, Obono, etc.), les écolos déjantés, les LR plus morts que vifs qui n’osent pas l’autorité. Nous voilà bien !

D’un côté Macron nous dit que suivre une religion faisant passer ses lois au-dessus de celles de la République est consécutif d’un séparatisme inacceptable, et d’un autre, il a sans doute prêté le serment de maître-maçon, faisant de même.
Alors, il a bien raison, collons les islamistes en camp de rétention administrative, et pareil pour les francs-maçons.

France
Val d’Oise : deux policiers blessés par balle à Herblay
AFP, publié le jeudi 08 octobre 2020 à 11h54
« Deux policiers en mission de surveillance ont été attaqués et grièvement blessés par balles par trois individus qui leur ont volé leurs armes mercredi soir à Herblay (Val-d’Oise), un acte d’une « grande sauvagerie » selon le ministre de l’Intérieur. »
Séparatisme ? Vous plaisantez, le grand remplacement est en route, sans foi ni loi.
« Ces policiers ont été « massacrés » avec « selon toute vraisemblance la claire intention de tuer », a dénoncé Gérald Darmanin devant le commissariat de Cergy-Pontoise auquel étaient rattachés les deux fonctionnaires. »
La Russie a moins d’état d’âme. Séparatisme ne se traduit pas en russe, terroriste oui.
https://www.capital.fr/economie-politique/houellebecq-se-defend-d-accrediter-le-grand-remplacement-1002474

Les bourgeois de Calais peuvent venir du bout de la France:
https://www.senat.fr/questions/base/2016/qSEQ160521644.html
Ce sont des forces centripètes. On peut l’écrire aussi en deux mots.

@ Giuseppe
Dans les petits villages du Pays basque, nous voyons de plus en plus de femmes voilées, à notre grand regret. On n’en voyait JAMAIS avant 2017.
Le remplacement est en route et depuis que Macron est au pouvoir, les islamistes plus ou moins modérés ou franchement fanatisés s’en donnent à cœur joie.
N’oublions pas Philippe Monguillot sauvagement assassiné à Bayonne dans l’exercice de son métier (chauffeur de bus) par des futures « chances pour la France ». Mais j’oubliais, le tonitruant EDM préfère copiner avec les petits gars de prison que d’aller voir les victimes ou les familles de victimes.
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@ boureau
« la lente et lucide évolution de notre hôte dans certains domaines. »
Espérons que cette lucide évolution atteigne ENFIN une majorité de Français ! Parfois, certains sont obligés d’appuyer là où ça fait mal pour que les lignes commencent un peu à bouger mais que c’est long et ardu.
Que d’énergie déployée pour réveiller les autruches et les somnambules. Un point positif, il semble qu’il y ait enfin une prise de conscience du danger mais pour les actes, on attend vainement. Peut-être pour Noël (si nous pouvons encore le fêter avec nos timbrés d’écolos ?) ou à la Saint-Glinglin ?
Monsieur Bilger est plus que nécessaire, il nous amène une certaine modération mais à présent, notre modération devient une force pour les ennemis de l’intérieur.
Je vous souhaite de belles journées sereines. Prenez bien soin de vous.
Cordialement

@ Robert
« Serait-ce volontaire ? Certains pensent que la loi sur les séparatismes n’a pas d’autre but que d’affirmer le principe de laïcité à des fins électorales »
Connaissant un peu notre Président après trois ans et demi de mandat, j’en suis convaincue. Il faut montrer sa volonté de remettre de l’ordre tout en ne vexant pas les électeurs communautarisés.
Mais, en imaginant qu’il y ait une certaine bonne volonté de sa part, après trente ans de laxisme sur ce sujet, dans le contexte actuel où des minorités montent au créneau pour une simple attitude ambiguë, un mot ou une allusion, où la communauté musulmane est déjà bien ancrée dans notre pays, il est trop tard, bien trop tard pour faire quelque chose. D’autant que parallèlement aucune mesure n’est prise ne serait-ce que pour expulser un simple imam dont les propos sont radicaux ou subversifs. Aucune mesure non plus pour freiner les flux migratoires à majorité musulmane.
Quant aux vers de Boileau, on peut constater qu’ils collent à l’actualité et peuvent critiquer nos politiques verbeux, idem pour ceux de La Fontaine ou de Bossuet, même si les tournures sont un peu démodées, ils démasquent la nature humaine.
À moins que ce ne soit les hommes, ambitieux, vaniteux ou hypocrites qui restent les mêmes, au travers des siècles, malgré les évolutions du langage ou les évolutions techniques.
Néanmoins, une raison de plus d’être fiers de nos anciens écrivains et poètes qui ont façonné notre culture au cours des siècles.
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@ Tipaza
« Après avoir donné l’illusion de la fermeté, Macron recule avant même d’avoir avancé ».
Voici ce qu’en pense le maire LR de Chalon-sur-Saône :
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/tribune-le-lr-gilles-platret-macron-troque-le-s%c3%a9paratisme-contre-le-communautarisme-il-aura-les-deux/ar-BB19MWcL?ocid=msedgntp
Comme le faisait remarquer Exilé sur un autre fil, c’est rassurant de lire de jeunes élus LR, conscients des problèmes posés par l’islamogauchisme et les renoncements politiques.
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@ Mary Preud’homme
« A cet égard tous ceux qui se voilent la face et nient la réalité de la « recolonisation de l’intérieur » prêchée ouvertement depuis des lustres dans toutes les mosquées et salles de prière de France et de Navarre sont – effectivement – des alliés objectifs et des complices de ces ennemis qu’ils ne veulent pas désigner comme tels. Autrement dit des traîtres à notre patrie, la France, qui devront rendre des comptes ! »
Je crois malheureusement que ça fera beaucoup de monde. Car beaucoup de nos élus sont des pleutres qui ferment les yeux, non pas parce qu’ils ne voient pas, mais par souci de tranquillité. On a déjà connu cela et on a vu où cela nous a menés.
Deux policiers ont été gravement attaqués dans le Val-d’Oise et ce sont toujours les mêmes discours qui reviennent dans ces moments-là. Rien de plus, juste des discours non suivis d’effet.

@ Tomas | 07 octobre 2020 à 23:18
« Intéressez-vous plutôt au lent et pour l’heure sourd éveil des régionalismes, c’est là qu’il est le séparatisme. Chevènement l’a compris avant tout le monde »
C’est vrai, c’est de plus en plus visible lorsqu’on traverse la France.
Mais toutefois, il semble que cet « éveil des régionalismes » se résume aux marchés du dimanche, chaque région vante son bizness, mon foie gras, mon chouchen, mon huile d’olive (qui nous vient tout droit de Tunisie), ma lavande de Provence, etc.
Un accablement de ploucs pour bobos parisiens, deux heures au marché de Gordes m’ont convaincu.
Et quand on entend Xavier Bertrand, dont le cœur saigne pour sa région alors qu’il ne pense qu’à l’Elysée, on se pince pour y trouver un éveil des régionalismes.

On ne peut qu’être surpris désagréablement de l’incapacité de nos présidents successifs à se projeter dans l’avenir et à anticiper les conséquences des décisions qu’ils prennent au nom d’un humanisme dévoyé.
Giscard avait admis le regroupement familial des immigrés. Il nous avait expliqué que c’était une décision humanitaire.
Sauf que ce regroupement familial n’avait pas été suffisamment pensé et mûri, et qu’actuellement, par un effet pervers, il constitue un des principaux canaux officiels d’immigration invasive.
Macron refait une erreur stratégique du même genre avec cette histoire d’enseignement de la langue arabe dès la petite école.
La langue est le vecteur de la pensée, moyen par lequel la culture d’un pays se manifeste, et l’instrument enfin par lequel le pouvoir s’exerce.
Dans une génération, au maximum deux, ces enfants d’immigrés qui parleront leur langue, l’arabe, imposeront cette langue comme deuxième langue dans un premier temps et peut-être comme première langue si l’immigration invasive se poursuit.
Les bien-pensants naïfs ou malhonnêtes diront que j’exagère ou que je fantasme.
C’est qu’ils ne savent pas ou ne veulent pas savoir ce qui se passe ailleurs.
Je rappelle qu’au Texas l’envahissement par des Mexicains et des Latinos d’Amérique centrale en général, est tel que la langue espagnole est devenue la seconde langue officielle de l’État.
Je veux dire par là que, arrivé dans un aéroport texan, on est surpris de voir tous les panneaux de signalisation bilingue.
Et encore ceci ne serait rien, mais tous les documents officiels sont bilingues y compris par exemple, ce qui est effarant, l’acte de naissance des enfants.
Pour ce dernier document que j’ai eu en main, sur une face il y a la version anglaise et sur l’autre la version espagnole. Il en est de même de beaucoup d’autres documents que j’ai pu voir.
Et cela existe depuis longtemps, ce n’est pas le résultat des mouvements communautaires qui secouent les USA actuellement, mais celui de la pression démographique au Texas.
Trump a considéré à juste raison que la perte d’identité des USA, qui se manifeste entre autres sous cette forme, portait atteinte à l’intégrité du pays. D’où sa volonté de construire un mur pour limiter l’immigration sauvage des Latinos.
Cet exemple devrait servir d’avertissement à nos dirigeants. Hélas ce n’est pas le cas.
Il y a d’ailleurs un conflit de droit constitutionnel entre l’article 2 de la Constitution qui précise que « la langue de la République est le français » et l’article 75-1 qui dit que « les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France ».
Bientôt dans le 93, la langue régionale sera l’arabe, et quand je dis bientôt je pourrais dire aujourd’hui.
La Charte européenne des langues régionales ou minoritaires n’a jamais été validée parce que anticonstitutionnelle, bien que cet article 75-1 pourrait être un argument de ratification.
La mise en place de l’enseignement de l’arabe tel qu’il se fait, revient à contourner cette impossibilité.
La langue française est en danger, et avec elle la culture française dont Macron a dit un jour qu’elle n’existait pas.

Monsieur, celui que vous qualifiez d’excellent, lors d’une rencontre à la mosquée de Paris, vendredi 18 septembre, a exprimé que l’islam est « la religion qui aura le moins de difficulté à travailler avec la République ». Aucun commentaire ne peut ajouter plus de clarté à cet aveu. Les qualificatifs de traître et de collaborateur eussent, me semble-t-il, bien mieux convenus.
Par ailleurs, il n’existe pas d’islamisme modéré qui serait distinct d’un autre radical. L’islam est radical et ce que l’on appelle l’islam modéré n’est que le terreau indispensable à la prospérité de l’islam radical. Les principes sont les mêmes chez ledit modéré ou chez le radical. L’islam n’est que haine et violence envers ce qui n’est pas lui. La Charia primera toujours et s’étendra progressivement sur l’ensemble du pays. Quand les musulmans deviendront majoritaires, la Charia deviendra loi républicaine. C’est le mot anticipateur du collaborateur et traître Darmanin.
Enfin et ce sera ma conclusion: c’est par la République et ses fausses valeurs que la France déchoira. L’unique alternative est d’éradiquer intégralement l’islam de France, malgré la guerre civile qu’une telle mesure engendrerait, pour la raison que si ce n’était fait, la violence des musulmans, une fois ceux-ci devenus majoritaires, s’exercerait de toute façon à l’encontre de qui ne sera pas eux. Il faut perpétuer à rebours chez nous les événements d’Algérie d’il y a soixante ans. Louis XIV l’a fait avec l’édit de Fontainebleau. Et il avait raison. C’était le seul moyen de préserver l’unité du Royaume contre l’assaut politique et révolutionnaire des protestants.

@ Michelle D-LEROY | 08 octobre 2020 à 17:28
Le problème est que la vie d’un policier ou d’un gendarme vaut beaucoup moins de nos jours dans l’esprit et l’optique des media gauchistes, et dans une large frange d’une opinion publique aveugle ou de plus en plus instrumentalisée et anti-flics, que celle des voyous qui bravent ouvertement l’autorité, contreviennent aux lois jusqu’à rechercher de plus en plus l’accrochage pour se faire un poulet.
C’est pourquoi les premiers toujours soupçonnés de violence envers les seconds – par lesdits media -, racaille qu’ils ont néanmoins la mission de chasser et appréhender, se retrouvent confrontés lors de chaque interpellation musclée, à choisir en une fraction de seconde entre faire usage de la force avec discernement, soit ne pas sortir leur arme trop vite, soit se faire tirer comme des lapins !

@ Tomas | 08 octobre 2020 à 18:44
Alors là pour le coup je n’ai rien compris ! Bon ce n’est pas grave je me serais bien plongé dans une réponse, mais dans le fond je n’en ai pas envie.
« Et comme de grands penseurs, de ceux que vous encensez à longueur de posts, ont inventé depuis deux/trois… » …???
Bon, bon, je m’en vais retourner à ma lecture du CR de Yannick Haenel (dessins de François Boucq), peut-être pour m’éclaircir les idées.

@ Tomas
– Interdire d’accès et exclure de l’état militaire et des fonctions policières les populations d’origine musulmane;
– interdire d’accès et exclure tout représentant politique, syndical, etc., d’origine musulmane;
– instauration d’une ségrégation temporaire;
– interdire la pratique, l’enseignement de l’islam dans tout le pays;
– fermeture et destruction de toutes les mosquées;
– interdiction de vente de produits halal;
– les attaques contre les forces de l’ordre, les représentants de l’Etat punies de mort;
– les violences avec homicide, tentatives d’homicide sont punies de mort;
– les violences contre les enfants, les vieillards, les femmes, les communautés chrétiennes ou juives sont punies de mort;
– les atteintes aux symboles, bâtiments, etc. de la nation des religions acceptées sont punies de mort;
– répression non proportionnée des quartiers entrant en rébellion;
– révision du code de la nationalité: déchéance de la nationalité française pour les populations d’origine musulmanes nées sur le territoire national depuis 1970, sauf à montrer avec évidence l’assimilation à la nation française et le renoncement à la religion d’origine;
– cessation immédiate de toutes mesures sociales envers les populations musulmanes;
– obligation faite aux entreprises de licencier dans un délai de trois mois tout salarié présentant des signes de religion musulmane ; remplacement par des salariés européens;
– expulsion des logements sociaux et obligation d’expulsion par les bailleurs privés dans un délai de six mois de toutes les familles musulmanes;
– gel partiel et conditionnel des avoirs financiers des populations musulmanes;
– les populations musulmanes disposent d’un délai de six mois, soit pour quitter le pays et liquider leurs affaires, soit pour renoncer explicitement à leur religion;
– passé ce délai, toute manifestation ostensible de traits musulmans dans les vêtements, le comportement, etc. sera sévèrement châtiée et conduira à une perte de tous droits et une expulsion immédiate;
– des partenariats financiers avec les pays sous-développés seront établis et conditionnés à la réception des populations exclues de force.
– les Français collaborant avec les populations musulmanes seront sévèrement sanctionnés.
Bien évidemment, dans l’état du droit actuel, tout ceci est impossible. Il est indispensable d’instaurer pour une période de un à deux ans une dictature militaire disposant de pouvoirs élargis en vue de réaliser cet exode. Je me suis contenté de tracer de gros traits sans aller jusqu’aux détails.

@ Exilé
Bien !
Je vous répète on est d’abord Français, Chinois, Russe avant d’être catholique, bouddhiste ou musulman…
MUSULMAN n’est pas une nationalité, oumma ou pas !
Les mots ont un sens.

Séparatisme : de quoi s’agit-il ?
Nous pouvons reprendre ici cette question chère au maréchal Foch quand il se trouvait face à ce problème.
Eh bien, il s’agit tout simplement d’une nouvelle forme de guerre révolutionnaire destinée à subvertir notre société et à en prendre le contrôle total, en utilisant contre nous nos lois, nos faiblesses et trop souvent notre bêtise, notre ignorance et notre aveuglement.
Or la guerre révolutionnaire ne se contre pas avec des méthodes prévues pour arrêter des trafiquants de substances illicites, mais à partir d’une stratégie adaptée découlant de l’analyse faite par des penseurs militaires à partir d’une vision globale. Pensons par exemple au colonel Trinquier, dont les théories ont été appliquées pendant la guerre d’Algérie ainsi qu’à David Galula qui a influencé les spécialistes en contre-insurrection de l’armée des États-Unis au Vietnam et en Irak.
En amont, il faut connaître l’adversaire, son idéologie, son mode de pensée, sa relation au temps long et à l’Histoire et ses buts de guerre, inchangés depuis plus d’un millénaire.
Or, sur ce plan, les poncifs sur l’islam ressassés par des Français conditionnés par les islamologues coqueluches des médias que nous pouvons parfois suspecter de répandre une bonne parole conforme à la doctrine des Frères musulmans, montrent que nos compatriotes n’ont pas compris grand-chose à ce qui les attend et se bercent d’illusions autour de schémas simplistes du genre « radicaux » et « modérés », alors que l’islam ignore ces distinctions réductrices, pour ne pas évoquer son assimilation naïve à une simple « religion » alors qu’il dépasse largement ce cadre.
La réponse à ce type de guerre « tiède », pour l’instant confiée aux forces de simple police fonctionnant en binôme avec la magistrature, avec la lourdeur et les délais correspondants alors que les réactions devraient être fulgurantes, ne devrait-elle pas logiquement plutôt relever de la Défense nationale ?

Séparatisme, islamisme, islamisme radical (pléonasme)… ridicule querelle sémantique, comme à Byzance on discutait du sexe des anges alors que l’ennemi sapait ses murailles avant de massacrer tout le monde.
Contre le même ennemi, on fait pareil aujourd’hui.
Dieu, Allah, Zeus, Yahvé, Bouddha… et autres n’existent que dans le délire de ceux qui y croient.
La religion, l’opium du peuple selon l’autre, est la plus diabolique des inventions humaines.
On s’est à peu près débarrassé de la délétère emprise morale des cafards sur les populations, ce n’est pas maintenant pour passer sous la coupe des imams, qui sont encore pires. L’arriération en plus.
Islam et islamisme, c’est pareil. Réponse de Erdogan à Macron.
L’islam c’est l’islamisme au repos. L’islamisme, c’est l’islam en action (nombreux auteurs).
L’islam, c’est Hitler.
Debout la France, debout les hommes ! On sait ce qu’il nous reste à faire. Il y a plus d’un million d’armes cachées en France. Vite !

@ Giuseppe
Sur la justice russe, vous imaginez mal. Elle est expéditive certes, mais seulement avec les faibles, et est absolument inefficace avec les forts. Les gens qui parlent de la Russie devraient se renseigner au préalable, d’ailleurs. Je ne comprends pas comment ce pays suscite tant de fantasmes positifs ou négatifs, sans doute est-ce dû à l’ignorance, aux clichés des médias et à leur propagande, art dans lequel ils sont indéniablement plus doués que nous. Mais le soft power sur le long terme balaiera bien tout ça un jour.
La seule différence entre Houellebecq et Zemmour est l’indéniable talent littéraire du premier. Qui, me semble-t-il, pointe plus le déclin moral de notre civilisation (Guy Debord l’avait fait avant lui: voir le texte original là: https://debord-encore.blogspot.com/2010/09/notes-sur-la-question-des-immigres.html et un résumé ici: https://aviscontraires.com/2020/09/07/notes-sur-la-question-des-immigres/) qu’il ne dénonce le grand remplacement, idée de Renaud Camus. Mais sinon ce sont tous les deux des êtres malheureux et désespérés, qui le portent sur leur visage. Je n’aimerais pas les voir en vrai, franchement.
Ce ne sont pas les premiers prophètes de malheur. « Le déclin de l’Occident de Spengler » date de 1927, on fêtera bientôt notre siècle de déclin avec 3 pays occidentaux sur 5 au conseil de sécurité de l’ONU. « Le camp des Saints », roman de Jean Raspail décrivant l’invasion d’un Occident fatigué par des hordes de migrants violeurs arrivant sur des rafiots date de 1974. Je me souviens aussi de ces affiches portant la citation d’un certain Abbas Moussaoui, un cadre du Hezbollah: « Dans vingt ans, la France sera une république islamique » qui ornaient en 1985 les murs de mon petit village, sans doute collés par les quelques militants FN locaux ; trente-cinq ans après, on attend toujours, et pendant ce temps-là la consommation de bière explose au Proche-Orient, même sans alcool: https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/consommation-le-succes-de-la-biere-au-moyen-orient_1454721.html
Vous le voyez, il ne tient qu’à nous d’avoir confiance au lieu de se lamenter devant notre poste de télé ou devant les textes de Philippe Bilger !
https://aviscontraires.com/2020/09/07/notes-sur-la-question-des-immigres/

@ Robert 19h01
« Au bilan, je considère qu’il est particulièrement honteux de présenter sur une chaîne de service public un tel documentaire particulièrement tendancieux qui nourrit objectivement la haine de la France par les descendants de ceux qui ont combattu la France et maintenant Français. »
Vous n’avez pas cité l’auteur de cet exercice de propagande, le dénommé Pascal Blanchard, historien « spécialiste » de la décolonisation qui est surtout idéologiquement proche des idées communistes. Ce qui est pénible c’est cette lecture monocolore de l’Histoire sans qu’il y ait confrontation entre les sources. Sur la décolonisation et ses suites il est plus qu’utile de lire « La France en terre d’islam » de Pierre Vermeren https://www.amazon.fr/France-en-terre-dislam/dp/2701196647, Bernard Lugan sur la colonisation de l’Afrique http://bernardlugan.blogspot.com/ et Olivier Pétré-Grenouilleau « les Traites négrières », qui remettent l’église au milieu du village.
Encore une fois, sur le service public quasiment jamais de pluralité des opinions et un déversoir d’idées reçues contribuant à la consolidation des mythes…

@ Xavier NEBOUT | 09 octobre 2020 à 09:46
« Vous n’auriez pas oublié les fours crématoires ? »
Cher Monsieur, où voyez-vous une telle inhumanité de ma part ? J’essaie plutôt d’atténuer le plus les effets d’un choix nécessaire et les compose avec une sévérité radicale, indispensable à un tel projet, envers tout mouvement subversif ou vindicatif. Ma position se fonde sur le rejet rétrospectif de l’attribution de la nationalité à des populations étrangères qui ont manifesté nettement leur hostilité à nos mœurs et à nos lois et qui injurièrent par leur comportement le pays hôte qui leur offrit généreusement et fraternellement l’hospitalité. Je comprends que l’on puisse considérer l’exode de ces populations comme une injustice inhumaine insupportable. Toute décision se rapportant à une nation entière comporte son lot de souffrances et d’injustices. S’en dispenser pour ce motif cause d’autres souffrances et injustices, incomparablement pires. Nous sommes obligés d’abord envers nos aïeux et notre descendance avant de l’être envers tout autre être humain et jamais aux préjudices des premiers. Cette considération prime tout. Il est désormais impératif de se déterminer ou de se soumettre. Les compromis modérés sont autant de faiblesses coupables grâce auxquelles les maux que l’on veut éviter se réaliseront inéluctablement.

@ Robert
Être fier ou honteux d’être Français, rien de plus stupide. On doit être fier de ce que l’on a fait, pas de ce que l’on est, surtout quand c’est par accident.
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@ caroff
Autant Pétré-Grenouilleau me semble crédible (j’ai lu son livre sur les traites négrières et n’y ai rien trouvé de scandaleux), autant Lugan, universitaire de 3e zone assez peu respecté par ses pairs, me semble être un pur imposteur. La France n’a jamais investi dans ses colonies, sauf en Algérie pour ses colons (en faisant payer ça par l’impôt musulman, au passage) et pour les indigènes avec le plan de Constantine dans les années 50, soit bien trop tard pour changer les choses. Que l’empire n’ait pas rapporté grand-chose est peut-être exact (j’avoue ne pas avoir lu le livre de Jacques Marseille sur le sujet), mais dire que la France a massivement investi dans le développement de ses colonies africaines avant 1945 est un mensonge.
Et il est exact que l’on ne nous a jamais parlé, ni à vous (ce qui est normal) ni à moi (ce qui l’est moins, plus de temps était passé depuis) de la répression au Cameroun dans les années 50. La France s’est alors comportée comme la Russie d’aujourd’hui en empoisonnant Félix-Roland Moumié en 1960, dans des conditions d’ailleurs assez rocambolesques. Elle a gagné une guerre coloniale sanglante que Fillon niait encore en 2009, c’est dire. Voir « Kamerun ! Une guerre cachée aux origines de la Françafrique (1948-1971) » de Thomas Deltombe, Manuel Domergue et Jacob Tatsitsa.
Je vous conseille également l’édifiante lecture d' »Oubangui-Chari, le pays qui n’existait pas » de Jean-Pierre Tuqoi, qui explique bien les malheurs actuels de la Centrafrique.
Ni vous ni moi n’avons d’ailleurs à en avoir honte, nous n’y étions pas. Ce n’est pas une raison pour s’indigner dès lors qu’on s’efforce de raconter ce qui s’est passé. Le film, que je n’ai pas vu, n’est sans doute pas très bon puisque le réalisateur lui-même ignorait la répression de 1947 à Madagascar, pourtant il me semble un peu plus connue. Mais espérons que ça fasse oeuvre utile en dessillant un peu les yeux des Français d’aujourd’hui. Qui pourront ensuite regarder le documentaire « La valise ou le cercueil », partial certes mais assez exact, pour compatir au destin des Pieds-Noirs, mais sans oublier ces documentaires de Patrick Rotman sur la guerre d’Algérie des années 90 où on vu pour la première fois ces images largement montrées aux Etats-Unis ou en RDA de fellaghas qui venaient de passer à la gégène.
Une histoire de la Françafrique reste aussi à faire, mais il faudrait que celle-ci se termine d’abord. Ça ne me semble pas encore le cas.
C’est sûr que si on se donne le beau rôle dans cette histoire, on aura du mal à s’entendre avec nos compatriotes originaires de ces pays.

@ Tomas (@ Jean sans Terre)
« Mais j’aime bien les gens cohérents et qui s’assument, merci encore pour la franchise et la transparence, ça change des hypocrites qui procèdent par allusion ou par lamentations ! »
Tout autant hypocrite – à moins que ce soit une absence totale de lucidité – de proposer des mesures qui, à l’évidence, ne pourront jamais être mises en œuvre !
Même « un à deux ans de dictature militaire » n’y suffiraient pas.

Jean se fourvoie et se retrouve sans terre, revendiquant d’encore plus perdre ce qui est notre trésor, la démocratie, offrant à l’ennemi ce qu’il désire, la victoire de la dictature des radicalisations réciproques qui brisent la promesse républicaine d’émancipation des obscurantismes.
Que nos djihadistes soient français ne signifie pas que les Français devraient devenir djihadistes, là est tout le sens de tendre l’autre joue et de ne pas tomber dans ce piège mortifère qui nous est tendu et qui est abandon de poste, tout passera par l’éducation au respect des lois, cet équilibre de la force par la justice dont des années d’errement ont fini par oublier l’objectif, renvoyant aux croisades moyenâgeuses des identités perdues qui finissent par oublier l’essentiel:
« Ce réveil c’est celui de tous les citoyens, c’est celui d’une France unie autour de ses valeurs. Plus nos ennemis chercheront à nous opposer, plus nous serons rassemblés. Plus ils chercheront à nous détruire, plus nous ferons bloc. Plus ils chercheront à faire vaciller nos valeurs, plus nous serons intransigeants, intransigeants, parce que c’est notre histoire dont il s’agit mais intransigeants parce qu’à cette intransigeance correspond la bienveillance républicaine que j’évoquais. Mais je vous le dis avec beaucoup de conviction, il y a au fond, derrière cette question existentielle pour notre nation, à réapprendre les raisons que nous avons de vivre ensemble.
Chaque jour, chaque jour, les uns et les autres veulent mettre en avant les bonnes raisons de nous diviser. Nous ne sommes pas une société d’individus. Nous sommes une nation de citoyens. Cela change tout. On apprend à être citoyen, on le devient. Ce sont des droits et des devoirs. Mais je ne céderai rien à ceux qui veulent nous diviser dans un sens ou dans l’autre, parce que je crois que notre plus beau trésor, c’est ce bloc que nous formons. Il est un et pluriel, ne l’oublions jamais. C’est ça la force de notre République. Pluriel, ça ne veut pas dire que nous serions un agglomérat de communautés. C’est que nous sommes une communauté nationale. Mais cette communauté nationale a 67 millions d’histoires. Et quelque chose qui est à chaque fois plus grand que chaque individu, ce qui fait qu’un individu devient citoyen. Son adhésion à l’universel républicain, c’est cela qu’il nous faut défendre. »
https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2020/10/02/la-republique-en-actes-discours-du-president-de-la-republique-sur-le-theme-de-la-lutte-contre-les-separatismes

@ Exilé | 09 octobre 2020 à 20:35
Votre interpellation dont je vous remercie me conduit à compléter mon commentaire.
@ caroff | 09 octobre 2020 à 20:10
1 – Concernant l’action de l’OSS en Indochine, un récent documentaire (diffusé de mémoire l’an dernier) sur les guerres d’Indochine et du Vietnam en avait diffusé des images.
Pour ce qui me concerne, je suis convaincu que les événements de Sétif le 8 mai 1945 ne sont pas étrangers à un activisme très probable de l’OSS en Algérie entre novembre 1942 et 1944/45, notamment en raison de la volonté de Roosevelt de couler le général de Gaulle, dont le gouvernement provisoire était alors établi à Alger. Encore faudrait-il en avoir les preuves…
2 – Concernant le débat, je me suis enfin décidé à le regarder hier soir en différé. »
Outre Benjamin Stora, « historien patenté », figuraient cinq « témoins » :
– Kofi Yamgnane
– Anaïs Pinay, qui était également « témoin » dans le documentaire
– Leïla Slimani, Franco-Marocaine, fille de tirailleur ayant servi dans « l’armée coloniale » et d’une mère alsacienne me semble-t-il, écrivain
– Léonora Miano, Camerounaise ou Franco-Camerounaise résidant à Paris à qui Causeur avait consacré un article à la suite de son intervention sur France Inter https://www.causeur.fr/leonora-miano-france-inter-colbert-statues-182311
– Nadia Yala Kisukidi, philosophe française née en Belgique de père congolais, spécialiste des études postcoloniales.
D’évidence, avec un tel parterre, le consensus était parfait ! Donc dans le sens de la thèse communiste des auteurs. Et cela s’appelle un « débat », dans la logique de notre société actuelle bien entendu ! On se croirait se retrouver en terre soviétique dans sa plus belle période.

@ Jean sans Terre 9 octobre 01h41
Vous avez sans doute raison.

@ Robert
« Pour ce qui me concerne, je suis convaincu que les événements de Sétif le 8 mai 1945 ne sont pas étrangers à un activisme très probable de l’OSS en Algérie entre novembre 1942 et 1944/45.
Il ne semble pas y avoir de traces d’un tel activisme, mais n’oublions pas non plus le rôle historique de l’Abwehr qui a instrumentalisé l’indépendantisme algérien, au point que certains des acteurs de ce mouvement seront des cadres des futurs FLN et ALN (cf. par exemple Saïd Mohammedi).
Mais tout porte à croire que ce sont les mouvements indépendantistes locaux qui aient alors pris l’initiative.
Le fait que les événements de Sétif aient eu lieu exactement le 8 mai 1945 présente manifestement un caractère symbolique.
S’agissait-il de signifier à la France que si elle venait de terminer une guerre une autre l’attendait ?
Voir aussi :
https://www.valeursactuelles.com/divers/setif-une-autre-verite-historique-27726
Sétif, mise au point historique à propos des faits :
https://www.cairn.info/revue-materiaux-pour-l-histoire-de-notre-temps-2012-4-page-68.htm
Le pire est que ces événements ayant marqué le départ du rejet de la France continuent à se manifester comme les répliques d’un volcan encore actif, dont certaines touchent désormais l’ex-métropole…

@ Tomas
« La France n’a jamais investi dans ses colonies, sauf en Algérie pour ses colons (en faisant payer ça par l’impôt musulman, au passage) et pour les indigènes avec le plan de Constantine dans les années 50, soit bien trop tard pour changer les choses. »
Mon Dieu que de bêtises !
Qu’appelez-vous « colons » ? Terme générique utilisé par les communistes dans votre genre…
Mon épouse est issue d’une famille de « colons » comme vous dites, arrivant d’Espagne et s’installant dans la plaine du Chelif en Oranie.
Arrivant avec le baluchon au bout d’un bâton on les appelait « caracoles », les escargots.
La route de Mostaganem, qui n’existait pas à part un sentier pour les ânes et les chèvres, à Oran a été faite par leurs aînés et les enfants ouvraient la future route en arrachant les épineux. Ce n’était que rocaille.
Tout à l’avenant…..
Quelle honte que vos propos quand encore il y a peu les chibanis pleuraient et serraient dans leurs bras les descendants pieds-noirs leur rendant visite au village au point de reconnaître leurs pères: « Toi, tu ne serais pas le fils de…? « Oui c’est moi !… Pleurs, embrassades, photos…
Mon épouse a encore le souvenir du cabinet du docteur européen rempli de musulmanes qu’il ne faisait pas payer…
Aussi des Algériennes mettant un point d’honneur à régler le crédit qu’elles avaient chez l’épicière baissant le rideau définitivement le lendemain…
Honte, honte à vous !

@ Robert 12h25
« D’évidence, avec un tel parterre, le consensus était parfait ! Donc dans le sens de la thèse communiste des auteurs. Et cela s’appelle un « débat », dans la logique de notre société actuelle bien entendu ! On se croirait se retrouver en terre soviétique dans sa plus belle période ».
Mais sur le « sévice public », nous sommes en effet dans un monde où seuls les avis autorisés par le Politburo (CSA, Mme Ernotte, le SNJ, entre autres) peuvent être émis !
À propos de Benjamin Stora, notons dans une récente interview à Mediapart https://benjaminstora.univ-paris13.fr/index.php/documentaires/video/657-peut-on-reconcilier-la-france-et-l-algerie.html?fbclid=IwAR0GMb41KP_jxDpc2xKwNXU2D19oacV34JOxKVV_Ji0Dw-08aTyxuWQyuBI#.X3X7I24vcy4.facebook le déluge d’erreurs dont celle-là: le musée de l’immigration a été combattu par la droite alors que c’est Raffarin qui en a décidé la création !!
Et puis, il finit par avouer ses turpitudes: « Mon combat est de démolir le fait colonial ». Historien de pacotille et surtout gauchiste indécrottable.
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@ Tomas 00h38
« Lugan, universitaire de 3e zone assez peu respecté par ses pairs, me semble être un pur imposteur. »
Enseignant à Saint-Cyr, conférencier à l’IHEDN et à l’Ecole de Guerre, docteur d’Etat en histoire et incontournable sur l’histoire du Rwanda et de l’Afrique du Sud… Oui, mais il est monarchiste et opposé à toute forme de repentance historique donc il est évidemment voué aux gémonies par la vulgate universitaire…
Au total la « troisième zone » me convient très bien !
« Que l’empire n’ait pas rapporté grand-chose est peut-être exact (j’avoue ne pas avoir lu le livre de Jacques Marseille sur le sujet), mais dire que la France a massivement investi dans le développement de ses colonies africaines avant 1945 est un mensonge. »
Faux comme l’indique Jacques Marseille « Empire colonial et capitalisme français, histoire d’un divorce » (1984).
L’Etat français a dû se substituer au capitalisme qui s’était détourné des colonies et s’épuisa à y construire ponts, routes, ports, écoles, hôpitaux et à y subventionner des cultures dont les productions lui étaient vendues en moyenne 25 % au-dessus des cours mondiaux. Ainsi, entre 1954 et 1956, sur un total de 360 milliards de francs d’importations coloniales, le surcoût pour la France fut de plus de 50 milliards.
Plus encore, à l’exception des phosphates du Maroc, des charbonnages du Tonkin et de quelques productions sectorielles, l’Empire ne fournissait rien de rare à la France. C’est ainsi qu’en 1958, 22 % de toutes les importations coloniales françaises étaient constituées par le vin algérien qui était d’ailleurs payé 35 francs le litre alors qu’à qualité égale le vin espagnol ou portugais était à 19 francs.
Quant au seul soutien des cours des productions coloniales, il coûta à la France 60 milliards par an de 1956 à 1960.
En 1956 déjà, l’éditorialiste Raymond Cartier démontait le mythe d’une colonisation rapportant des sommes considérables aux méchants capitalistes: « La Hollande a perdu ses Indes orientales dans les pires conditions et il a suffi de quelques années pour qu’elle connaisse plus d’activité et de bien-être qu’autrefois. Elle ne serait peut-être pas dans la même situation si, au lieu d’assécher son Zuyderzee et de moderniser ses usines, elle avait dû construire des chemins de fer à Java, couvrir Sumatra de barrages, subventionner les clous de girofle des Moluques et payer des allocations familiales aux polygames de Bornéo. »
Et rappelons que la colonisation ne fut qu’une brève parenthèse dans la longue histoire de l’Afrique…

@ revnonausujai
La remarque sur votre vécu supposé, c’était la réponse à votre allusion phallocrate à MeToo. Mais peut-être niez-vous la réalité du harcèlement sexuel.
On verra la fin de cette histoire. De ce que j’ai lu le portable de la jeune fille a borné à un autre endroit que celui où elle a prétendu être victime de l’agression. Et si la préfète a osé prendre le risque de déconseiller à Marlène Schiappa de venir, c’est qu’elle doit avoir ses raisons.
Quant à la bêtise et à la démagogie, ce n’est pas une exclusivité de l’extrême droite ou de la droite. Marlène Schiappa en est la preuve.
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@ hameau dans les nuages
D’abord et pour répondre à votre question, un colon est une « personne qui a quitté son pays pour aller exploiter une terre, faire du commerce, etc. dans une colonie ; descendant de ces immigrés, installé à demeure dans ce pays et cohabitant avec les autochtones. » (Larousse en ligne).
Primo, vous persistez à ne vous appuyer que sur vos souvenirs de famille. Ceux-ci remontent aux années 50, soit aux années où la métropole a commencé à investir notablement dans la colonie. Je vous rappelle que la colonisation a commencé dès 1845, s’intensifiant à partir de 1870.
Secundo, votre avis sur l’Algérie française est partial, puisque fondé j’imagine sur les récits de votre épouse sur son exil de 1962. Je compatis, l’expulsion massive des pieds-noirs a effectivement été un drame pour beaucoup d’entre eux qui n’étaient pas directement responsables de la situation d’apartheid qui prévalait dans le pays alors.
Car apartheid il y avait bien, si on s’en réfère au statut de non-citoyen des habitants musulmans de l’Algérie, dont vous trouverez un résumé ici:
https://www.cairn.info/revue-histoire-de-la-justice-2005-1-page-93.htm
Notons qu’à chaque fois que la métropole a voulu accorder plus de droit civiques, ou étendre le bénéfice de la nationalité française aux Algériens, elle a toujours trouvé les colons pour s’y opposer. Les médecins ou les épiciers dont vous me parlez étaient sans doute des gens fort honorables, mais ça n’a pas pas suffi pour créer une égalité des droits et des conditions. Parlons éducation: en 1944, sur 1 250 000 enfants musulmans d’âge scolaire, seuls 110 200 étaient scolarisés (8,8 %) et, en 1954, il n’y étaient que 307 100 sur 2 070 000 (14,8 %).
Cette discrimination se doublait d’une exploitation fiscale qui revenait à faire financer par les Musulmans le développement des communes européennes. Passons vite sur le financement de la conquête par le trésor du Dey dont le bon roi Louis-Philippe semble au passage s’être mis une partie dans la poche et sur les confiscations de terre qui financèrent une bonne part du processus de colonisation, pour s’attacher à l’inique régime fiscal qui eut cours dans les départements d’Algérie:
– les colons ne payaient pas l’impôt foncier, calculé sur la surface, contrairement aux Algériens: en 1908, un sénateur relevait que les 2 500 000 ha cultivés par les Arabes rapportaient 17 millions au Trésor public, contre 0 aux 994 000 ha cultivés par les colons. En 1912, le professeur parisien Oualid, au terme d’une étude sur la fortune mobilière en Algérie, conclut que les Algériens paient 71 % des impôts directs alors qu’ils ne possèdent que 38 % du patrimoine immobilier et foncier.
– s’y ajoutaient tous les impôts direct de capitation (par foyer ou par tête), et les 3 jours de corvées obligatoirement dus par les Arabes, qui pouvaient être rachetés par l’impôt;
– et pour finir des droits de douanes classiques payés par tous mais plus largement supportés par des Musulmans plus nombreux, les repas dus par les collectivités indigènes aux fonctionnaires coloniaux en tournée et les amendes, en particulier celles pour pacage illégal.
Tous ces « impôts arabes » bénéficièrent aux communes (c’est-à-dire les villes habitées par des Européens pouvant élire leur maire), qui en perçurent 50 % après 1873.
Si les Arabes avaient bénéficié des dépenses de l’Etat, ça aurait à la limite pu se justifier. Mais non, bien sûr: entre 1901 et 1906, la moyenne des dépenses publiques par individu était de 0,30 F par Algérien et 8,55 F par Européen, disproportion que l’on retrouvera jusqu’en 1954. Le plan de Constantine lancé en 1958 arriva bien trop tard, et fut du point de vue français plus un gaspillage inutile qu’autre chose.
Les détails ici de cette spoliation organisée, si ça vous intéresse:
https://blogs.mediapart.fr/ahmed-henni/blog/270217/retour-sur-le-financement-de-la-colonisation
Voilà les faits tels que décrits par des universitaires respectables. Ceux-ci peuvent se tromper ou avoir un biais partial faussant leur analyse, mais pour savoir ce qu’a été l’Algérie française, j’ai tendance à préférer leurs travaux aux souvenirs de votre épouse, malgré tout le respect que je lui dois. Pardonnez-moi, mais je préfère réfléchir avec mon cerveau qu’avec mes tripes, et je vois pas pourquoi je devrais en avoir honte. C’est plutôt vous qui le devriez, puisque vous préférez manier l’anathème que l’argumentation.

@ caroff
Sur Bernard Lugan, vite fait: grand spécialiste de l’université du Rwanda, ensuite de Lyon III qui n’est pas particulièrement connue pour ses historiens, enfin pas forcément pour de bonnes raisons. Quant à l’enseignement de l’histoire à Saint-Cyr et à l’Ecole de guerre, franchement, c’est optionnel et réservé aux seconds couteaux de la discipline. Les historiens africanistes sérieux, comme Jean-Pierre Chrétien, ne le prennent pas au sérieux.
Quant à vos chiffres, c’est marrant mais ils datent tous des années 50, comme si la colonisation avait commencé à ce moment-là. A part l’Algérie, le chemin de fer Dakar-Bamako et quelques ports, vous pouvez bien me dire quelles infrastructures nous avons construites en Afrique ?
Lisez le post que j’ai fait à hameau dans les nuages et tâchez donc de me contredire, vous aurez du mal. Vous pouvez toujours demander à votre copain agrégé fan d’Eric Zemmour de vous aider !
Il ne s’agit pas d’ailleurs pour moi de condamner plus que ça la colonisation et la traite négrière, fruits de leurs temps respectifs et qui ne furent pas une exception française, tous les peuples ont du sang sur les mains. Mais de battre en brèche le contre-narratif absolument faux et scandaleux que vous et d’autres promouvez face aux protestations légitimes des populations d’origine immigrée victimes encore aujourd’hui de discrimination et de violence policière. Pour régler les problèmes du présent il faut regarder le passé comme il était, et pas comme on voudrait qu’il fût.

@ Tomas
« La remarque sur votre vécu supposé, c’était la réponse à votre allusion phallocrate à MeToo. Mais peut-être niez-vous la réalité du harcèlement sexuel. »
Ah bon, parce que tout ce que racontent les sectateurs(trices) de MeeToo est parole d’évangile ? On a rapidement vu que les règlements de compte, les assertions aussi incontrôlables qu’éloignées dans le temps, les tentatives de tocardes has been de faire encore parler d’elles prenaient le pas sur les vraies victimes.
« Quant à la bêtise et à la démagogie, ce n’est pas une exclusivité de l’extrême droite ou de la droite. »
Vous avez bien raison ; vous en êtes d’ailleurs la preuve parfaite !

@ Tomas
Dans votre grille de lecture exclusivement faite sur votre référentiel de Mediapart, je vous suggère de chercher à qui appartenaient les terrains colonisés et à qui ils étaient achetés ou loués.
La vérité est simple. Ceux que vous haïssez ont été obligés de s’endetter pour acheter des terrains qu’ils ont ensuite fait fructifier en travaillant. Les plus durs à la tâche étaient les gens de bonne volonté, pas les égorgeurs et les poseurs de bombes dans les lieux publiques.
Pour rappel, la balance commerciale des départements de l’Afrique du Nord était positive. Alors que le pétrole n’avait pas encore été découvert et donc exploité, les pieds-noirs savaient produire plus qu’il n’en coûtait de produire et de commercialiser. Pourtant, il fallait cultiver les champs avec le fusil en bandoulière pour dissuader les bandits. Il fallait aussi surveiller les chaînes de production et les entrepôts que les suppôts du socialisme essayaient de saboter comme en France en 1938 alors que Staline était allié avec Hitler.
L’Algérie est indépendante depuis 58 ans, le résultat est sans appel. Sa balance commerciale est déficitaire et la diaspora algérienne qui fuit la misère est immense. Le bilan du communisme algérien est déplorable et même lamentable.

@ hameau dans les nuages
« Dire que les infrastructures ont commencé dans les années 50 est un pur mensonge. »
Je n’ai pas dit ça. J’ai dit que ce n’est qu’à partir des années 50 qu’on s’est soucié d’en faire profiter les autochtones. Sinon, je vous ai déjà dit que je me moque de ce qu’on fait les ancêtres de votre épouse. Donnez-moi des éléments chiffrés, détaillés, argumentés à l’appui de vos affirmations et je me donnerai bien volontiers tort. Mais vos jérémiades de frustré ne m’intéressent pas. Quant à la définition de colon, elle n’implique pas que ceux-ci possèdent 500 hectares et fassent suer le burnous de leur fellahs. Je ne l’ai jamais écrit non plus. Tous les pieds- noirs étaient des colons.
Sur la « légende colportée » des autochtones qui n’allaient pas à l’école, je vous renvoie aux chiffres sur la scolarisation de ceux-ci: en 1944, sur 1 250 000 enfants musulmans d’âge scolaire, seuls 110 200 étaient scolarisés (8,8 %) et, en 1954, il n’y étaient que 307 100 sur 2 070 000 (14,8 %). Considérez-vous 15 % comme un chiffre acceptable ?
C’est compliqué de discuter avec vous. Allumez votre cerveau et on verra ensuite !
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@ caroff
Donnez-moi vos références. 18 000 km de voies ferrées, ça m’intéresse: enlevez l’Algérie et on tombe nettement plus bas. Si vous mélangez dans vos chiffres une colonie de peuplement comme l’Algérie, où il a fallu effectivement construire un certain nombre d’infrastructures pour le confort des colons européens, et l’Afrique noire où rien n’a été fait ou peu s’en faut, on ne s’en sortira pas.
La paix apportée fut toute relative vu ce qui lui succéda, en particulier en Afrique noire, où le recours aux porteurs et l’exploitation sans vergogne de la main-d’oeuvre locale a permis de suppléer au manque d’infrastructures.
Enfin il n’y a aucun « narratif » à seriner aux descendants d’immigrés africains, juste la vérité à dire. Vous avez une drôle de conception de l’Histoire. Je ne reviens pas sur les violences policières, j’en ai déjà assez parlé ailleurs, et en aurai sans doute encore l’occasion.
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@ revnonausujai
Bien sûr que MeToo s’est accompagné de propos ou d’agissements excessifs, comme Black Lives Matter d’ailleurs. C’est toujours comme ça. Les libertés se conquièrent, et la conquête ne se fait jamais sans abus. Mais peut-être niez-vous la discrimination salariale et sociale dont les femmes restent victimes chez nous, ainsi que la réalité du harcèlement sexuel ?
La seule chose que nous ayons apportée est bien l’accès aux soins, en effet. Quant à l’éducation, là encore, ce fut fort tardif. Vous avez les chiffres pour 1930, puisque vous tentez de jouer au grand expert ?
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@ Vamonos
Je ne hais pas les Pieds-Noirs. J’ai juste écrit qu’ils ont largement profité des investissements en Algérie française. Ça n’enlève rien au fait qu’ils ont travaillé dur. Mais rien non plus à celui qu’on a exploité la main-d’oeuvre locale, qu’on a privé celle-ci des droits civiques les plus élémentaires et qu’on lui a fait supporter la plus grande partie du fardeau fiscal. Si vous avez de bonnes raisons pour le justifier, je suis preneur.
Je ne peux qu’être d’accord avec vous sur le bilan assez moyen de l’Algérie indépendante. Mais les causes en sont aussi dans le caractère de la colonisation qu’elle a subie dans les 130 années qui précédèrent son indépendance. De même qu’une bonne partie des problèmes de l’Afrique du Sud d’aujourd’hui trouvent leurs racines dans les deux siècles qui précédèrent l’abolition de l’apartheid.
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@ Lodi
Je sais, je sais, vous vous répétez. Le sujet du billet est le séparatisme et je ne crois pas que notre président ait eu à l’esprit celui des Vendéens en prononçant son discours-fleuve. Vous connaissez par ailleurs mon point de vue sur le génocide vendéen.

@ Robert Marchenoir
Je vois que vous faites toujours dans la subtilité. Si vous vous moquez de ce que j’écris, passez votre chemin et allez voir ailleurs si le docteur Raoult et Vladimir Poutine ne s’y trouvent pas. Rien ne vous oblige à me lire, et encore moins à me faire vos réponses de cyclothymique compulsif.
Vos fantasmes sur l’immigration de masse sont ridicules. Selon l’INSEE, sont entrées l’an dernier régulièrement sur notre territoire 273 000 personnes, dont 46,5 % venues d’Afrique et 33,3 % venues d’Europe. Les personnes nées à l’étranger représentent 9,9 % de la population totale de notre pays, soit un doublement par rapport à 1946 quand elles étaient 5 %. Il en faudra du temps à ce rythme-là pour que les Français deviennent minoritaires sur leur sol. Quant aux migrants irréguliers, ils sont estimés par le Pew Center à 400 000, soit deux fois moins qu’au Royaume-Uni.
Précisons que parmi ces arrivées, environ un tiers sont des étudiants, et que les femmes sont désormais légèrement majoritaires par rapport aux hommes.
Comme la France n’est pas toute seule dans l’économie mondialisée d’aujourd’hui, comparons avec les autres pays riches et développés d’Europe, et avec les Etats-Unis. Le terme d’immigré désigne une personne née à l’étranger.
– aux Etats-Unis, les immigrés sont 44,7 millions, soit 13,7 % de la population totale. Le record historique fut atteint en 1890 avec 14,8 %. C’est une très nette augmentation par rapport aux 4,7 % d’immigrés que comptait le pays (source: Migration Policy Institute). Ils viennent aujourd’hui pour l’essentiel d’Asie.
– au Royaume-Uni, ils sont 715 000 à être arrivés sur la dernière année (données de mars 2020), contre 403 000 départs, soit un solde migratoire de 312 000 personnes, la proportion des étudiants étant à peu près la même que chez nous. Ce qui donne un total de 9,4 millions d’habitants non nés au Royaume-Uni, soit 14 % de la population (Office of National Statistics), avec une proportions d’Européens similaire à celle de la France.
– en Allemagne, sont arrivées 1,5 million de personnes en 2019, contre 1,2 million de départ, un solde positif de 300 000 personnes.Les immigrés y sont 9,2 millions, soit 11,2 % de la population. Les Européens y sont légèrement majoritaire (statistisches Bundesamt).
– aux Pays-Bas, ils étaient 270 000 à être arrivés en 2019, soit un solde positif de 108 000 personnes. Les immigrés représentent 12,9 % de la population totale du pays, en majorité non-européens (Centraal Bureau voor de Statistiek).
– en Suisse, ils sont 145 000 migrants à être arrivés en 2019, soit un solde positif de 43 000 personnes. Vivent dans la Confédération 2,1 millions d’immigrés, soit presque 25 % de la population totale, je crois que c’est le record européen.
Ce sont les chiffres des offices statistiques de pays communistes notoires. On peut en conclure, sans être grand clerc, que tous les pays développés de culture occidentale n’ont d’autre recours que l’immigration pour faire tourner leur économie, et que la France ne se distingue pas par sa différence dans ce lot. Les nouveaux membres de l’UE style la Pologne et la Tchéquie, qui ont connu une forte croissance ces dix dernières années, ont vu eux aussi un afflux massif de travailleurs étrangers, ukrainiens essentiellement mais de plus en plus en provenance du sous-continent indien vu le tarissement de la main-d’oeuvre disponible dans ce pays. La mondialisation, ça se prend en bloc, sauf quand on est Japonais, et encore, quand ils ont eu besoin ils sont allés chercher des Coréens pour travailler dans leurs usines.
Ces chiffres démontrent qu’il ne sert à rien d’accuser Giscard ou le patronat français dans cette situation: pour que le capitalisme tourne, il a besoin de l’armée de réserve de l’immigration, je crois que c’est Karl Marx qui l’a dit. Moi, je ne suis pas particulièrement pour le capitalisme, puisque vous me traitez de communiste, mais je constate qu’il en va partout pareil.
J’aimerais bien savoir comment vous comptez maintenir votre avenir et vos conditions de vie concrètes, ou celles de vos enfants si vous en avez, en arrêtant d’un coup « l’immigration de masse » et en renvoyant chez eux tous les migrants déjà arrivés. Voulez-vous expulser le Syrien Mohed Altrad, fils de Bédouin nommé entrepreneur mondial de l’année par Ernst & Young en 2015 après avoir modestement débuté en rachetant une entreprise d’échafaudage en 1985 avec ses économies gagnées aux Emirats après des études à Dauphine, par exemple ?
S’agissant du racisme, ce sont plutôt des xénophobes comme vous qui imposez le sujet dans l’agenda politique. Les « universitaires mal coiffés » n’ont pas plus le monopole des discussions sur la colonisation ou sur le racisme que le docteur Raoult sur les bienfaits de la chloroquine pour lutter contre le coronavirus. Mais vous qui vous piquez de rigueur scientifique, on vous verrait bien sur un rond-point avec un gilet jaune quand vous affirmez crânement, tout fier de votre inculture, que « les gens normaux, eux, discutent de politique, et donc n’en ont absolument rien à battre, de vos histoires qui concernent des gens trépassés depuis longtemps. Nous, on s’intéresse à l’avenir. À nos conditions de vie concrètes. Et à celles de nos enfants. Vos débats de prétentieux inutiles payés par l’État pour produire du jus de crâne, on s’en moque ».
Il ne manque plus que le bob Ricard et la grosse moustache sur la bobine de Bob Marchenoir, qui joue à l’occasion au savant distingué mais sait admirablement faire le beauf quand ça l’arrange.

@ Tomas
« Bien sûr que MeToo s’est accompagné de propos ou d’agissements excessifs, comme Black Lives Matter d’ailleurs. C’est toujours comme ça. Les libertés se conquièrent, et la conquête ne se fait jamais sans abus.
MeeToo n’a rien à voir ni avec la liberté ni avec la justice, c’est l’équivalent numérique et médiatique du tonneau de goudron et du lynchage de l’Ouest américain que ceux-ci ont remis à l’honneur et que les mous(olles) du bulbe français ont servilement copiés. Des fois, ça tombe sur des coupables, d’autres fois sur des innocents, mais c’est toujours aussi répugnant !
« Mais peut-être niez-vous la discrimination salariale et sociale dont les femmes restent victimes chez nous, ainsi que la réalité du harcèlement sexuel ? »
Ah bon, la technique de l’agit-propagandiste de seconde zone pour changer de sujet ! Pas avec moi, mon grand, les différences salariales et sociales n’ont strictement rien à voir avec MeeToo et consorts qui font leur beurre sur la délation d’histoires de fesses !
« La seule chose que nous ayons apportée est bien l’accès aux soins, en effet. Quant à l’éducation, là encore, ce fut fort tardif. Vous avez les chiffres pour 1930, puisque vous tentez de jouer au grand expert ? »
De quoi parlez-vous ? Même pas capable de s’adresser au bon interlocuteur !

@ revnonausujai
Ah OK, les femmes sont aussi bien payées que les hommes, et sans doute commettent-elles autant d’actes de violence domestique qu’eux, aussi. J’ignorais cela, merci de me l’apprendre. Je constate que vous êtes incapables de répondre sur le fond, faute d’argument. On dirait un percheron traçait son sillon avec ses oeillères. Ou alors, vous avez effectivement un problème avec les femmes, ça vous a tellement piqué au vif que c’en est suspect.
Vous avez mal choisi votre pseudonyme, vous déviez du sujet !
Pardonnez l’autre remarque, je vais parfois un peu vite, elle s’adressait à caroff.
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@ Lodi
Où m’avez-vous vu diaboliser la colonisation ? Ce que je critique, c’est l’obstination de certains ignorants à vouloir la présenter comme une opération positive sur les peuples colonisés.
Je ne prétends pas davantage vous convaincre des bienfaits de l’immigration musulmane. Je m’oppose juste à ce racisme primaire fondé sur des émotions encouragées par des politiciens d’extrême droite qui, s’ils arrivent au pouvoir, provoqueront la ruine et le chaos dans notre pays. Il y a quelques millions de musulmans dans notre pays qui n’en partiront pas, je ne vois pas pourquoi on les stigmatiserait dans leur ensemble à cause de quelques milliers de voyous, qui ne sont pas tous musulmans d’ailleurs. Je vous rappelle que les armes de Coulibaly lui ont été fournies par un militant d’extrême droite nommé Claude Hermant, par exemple.
Quant aux Vendéens, où et quand m’avez-vous vu en dire du mal ? Si un abruti de gauche se mettait à claironner qu’on a bien fait de les massacrer, je m’insurgerais tout autant contre ce manque de respect dû à des victimes innocentes. Mais pourquoi devrais-je les défendre alors qu’ils ne me semblent subir, contrairement aux Africains du Nord et d’ailleurs, aucune discrimination dans leur pays ?
Et sachez que puisqu’on parle de temps anciens, je n’approuve pas le démontage de statues des anciens esclavagistes. La traite négrière est le produit d’une époque violente et sauvage (même si l’Eglise tâcha vaguement de s’y opposer), et je ne soutiens pas le CRAN dans ses efforts d’obtenir une juste compensation de faits qui me semblent largement prescrits. Mais que voulez-vous, quand on est discriminé, on cherche des arguments partout…

@ Tomas 13H36
« Vous avez les chiffres pour 1930, puisque vous tentez de jouer au grand expert ? »
Recensement de 1946:
AOF: 79 000 Français pour un total de 17 300 300 autochtones
Dont Togo : 960 Français pour un million d’autochtones !!
« https://www.persee.fr/doc/pop_0032-4663_1958_num_13_1_5833
Ne me remerciez pas, mais je peux préciser aussi pour les années 1930…

@ Tomas | 12 octobre 2020 à 01:27
« Il ne manque plus que le bob Ricard et la grosse moustache sur la bobine de Bob Marchenoir, qui joue à l’occasion au savant distingué mais sait admirablement faire le beauf quand ça l’arrange. »
Oh ! mais je suis un beauf… si vous croyez m’intimider avec vos insultes directement tirées de la boîte à outils gauchiste de 1970…
Je suis un beauf, ultra-libéral, à la droite de l’extrême droite, un facho raciste et néo-nazi, et je bouffe les petits enfants des communistes abrutis dans votre genre, tous les matins au petit déjeuner. Ça vous va ? Personnellement, j’en suis tout à fait content et ça me va parfaitement bien au teint.
Et puis je ne vais certainement pas m’appuyer vos dégoulinades statistiques aussi dépourvues de pertinence que d’habitude.
Vous ne faites que prouver, une fois de plus, ce que je disais dans l’un des rares commentaires que je consacre à votre propagande imbécile et paresseuse sur ce blog : vous passez votre temps à noyer les problèmes sous des tonnes de considérations oiseuses. Vous changez de sujet à chaque commentaire.
Vous êtes déterminé à ne jamais répondre honnêtement à la moindre objection, et lorsqu’on insiste, alors, c’est l’attaque personnelle directe, y compris la plus ignominieuse, par exemple lorsque vous traitez hameau dans les nuages de frustré, alors qu’il évoque les souffrances de sa famille suite à la guerre d’Algérie.
Incapable que vous êtes d’admettre l’évidence que je rappelais tantôt, à savoir que les méfaits ou bienfaits supposés de la colonisation, hier, n’ont absolument pas à rentrer en ligne de compte dans la décision politique d’autoriser ou non l’immigration de masse aujourd’hui, vous changez de sujet une fois de plus, et c’est pour nous dire… en nous inondant de chiffres inutiles… que y’a de l’immigration ailleurs, et que donc, ça prouve que y’en a besoin, et que c’est une bonne chose.
Vous êtes vraiment l’exemple par excellence de l’âne savant, de l’abruti qui a fait de longues études, du type qui est capable de singer l’homme cultivé tout en se montrant incapable de l’équivalent intellectuel de tirer une vache dans un couloir.
Et c’est volontaire, chez vous.

@ caroff
Je voulais dire, les chiffres des enseignants. Je sais que l’Afrique subsaharienne n’a pas connu de colonisation importante comme l’Algérie. Citer ceux de 1960, année des indépendances, pour démontrer les bienfaits éducatifs d’une colonisation qui a duré un siècle (en comptant large, d’ailleurs) me paraît un peu court. Entre 1930 et 1960 le regard de la société et l’attitude des pouvoirs publics vis-à-vis de la colonisation avaient changé.
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@ Robert Marchenoir
Le problème, c’est qu’il est difficile d’objecter quoi que ce soit à quelqu’un qui procède par affirmations fausses non étayées d’arguments sans aller chercher ceux-ci. Si mes chiffres sont dépourvus de pertinence, démontrez-le moi. On doit bien trouver quelque part, par exemple, des études faisant le lien entre criminalité et immigration, même si d’après ce que je sais, c’est surtout en général le facteur social qui rentre en jeu.
Quand vous ferraillez contre les adorateurs du professeur Raoult, vous en trouvez des arguments pour étayer votre point de vue, de façon assez convaincante d’ailleurs, puisque de ce point de vue vous avez raison. Mais je constate que sur l’immigration, vous êtes aussi rationnel que vos opposants dans le débat sur la chloroquine. Après, chacun pourra juger !
Quant au respect à montrer aux contradicteurs… de la part de l’insulteur numéro un du blog, ce reproche est comique. Hameau dans les nuages n’a que ce qu’il mérite, je suis généralement courtois mais dès qu’on cesse de l’être avec moi, j’arrête. Ce n’est pas moi qui ai chassé sa famille d’Algérie, et la mienne a payé le prix du sang pour que cette terre reste française, je ne vais pas me faire crier dessus « honte à vous » et faire un grand sourire. Je ne vois pas en quoi il serait honteux de préférer les faits établis aux émotions, ni pourquoi je devrais me censurer sur un sujet sensible. Mme Bilger sait très bien le faire quand c’est nécessaire.
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@ Valéry
J’irai voir mais vous aurez du mal à me convaincre que les femmes sont payées différemment des hommes parce qu’elles font des métiers différents. Allez voir ça, c’est rapide et les chiffres viennent de l ‘INSEE:
https://www.inegalites.fr/Les-inegalites-de-salaires-entre-les-femmes-et-les-hommes-etat-des-lieux?id_theme=22
Rien que la façon de calculer la différence est révélatrice.
Reste que ça change vite, suffisamment vite pour plonger des hommes dans un désarroi bien légitime quand ils doivent faire face à une concurrence qu’ils n’avaient pas prévue.
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@ Lodi
J’attends votre « thèse sur l’influence de la colonisation sur l’esclavage », car je connais mal le sujet, en fait. Je suis persuadé que vous m’éclairerez sur ce point intéressant de notre histoire.
Quant aux Vendéens, je les défends chaque fois qu’un gauchiste obtus justifie leur massacre du point de vue moral. De même que je n’ai jamais supporté les vieux républicains espagnols qui se vantaient de leurs crimes. Le régime franquiste s’est racheté en partie en épargnant Melchor Rodríguez García et en lui autorisant une activité politique jusqu’à sa mort, et en tolérant qu’on recouvre son cercueil d’un drapeau anarchiste lors de ses funérailles en 1972. Comme Bernanos fut l’honneur de la droite française des années 30 en dénonçant les massacres franquistes.
Mais défendre les Vendéens ici, c’est comme pour moi aller sur un blog de gauche, ça ne fait pas avancer mon schmilblick personnel. On n’affûte ses pensées qu’en les livrant au fer de la contradiction.

@ Tomas
« vous aurez du mal à me convaincre que les femmes sont payées différemment des hommes parce qu’elles font des métiers différents.  »
Et pourtant.
https://www.egalite-femmes-hommes.gouv.fr/note-aux-redactions/
En France, payer une femme moins qu’un homme à poste égal est interdit.
Vous avez votre réponse.

@ Valéry
Ben justement, des lois existent, et depuis un bail même, mais allez savoir pourquoi, il y a encore besoin de le rappeler:
« Alors que les femmes méconnaissent trop souvent leurs droits au travail, il nous semble important de le rappeler clairement. »
Règle de base: quand une institution rappelle une règle ou une consigne, c’est qu’elle n’est pas ou mal appliquée.
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@ Giuseppe
Où voyez-vous du complotisme ? J’appuie ce que j’écris avec des sources que je me suis donné la peine de lire au lieu d’affirmer, ou d’illustrer par un lien qui ne veut rien dire. Tout le contraire de vous, en somme. J’espère pour leurs usagers que vous meniez vos chantiers avec plus de rigueur que vos argumentations.
Où voyez-vous de la repentance ? Depuis quand dire ce qui s’est passé relève de la repentance ? Où m’avez-vous vu me flageller en place publique pour des agissements qui ne furent pas les miens ? C’est l’argument de ceux qui n’en ont pas. Je comprends que la perspective de se serrer un peu la ceinture au profit des crève-la-faim du tiers-monde gêne aux entournures le probable retraité à l’aise que vous êtes, mais ce sera ça ou des conflits intérieurs et internationaux toujours croissants. On s’en portera mieux d’ailleurs, et on en aura bien profité en plus. Pas comme les Chinois qui seront vieux avant d’être riches, hélas pour eux et leurs rêves consuméristes…
Fuera vous-même, vous n’avez qu’à passer votre tour si vous n’êtes pas content !
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@ caroff
Ah ben oui, tout le monde a des avis ici, sans savoir et sans dire pourquoi, en général. J’attends encore votre réfutation sur l’oeuvre éducative de la République auprès des populations indigènes, tiens…

@ Tomas
« J’attends votre « thèse sur l’influence de la colonisation sur l’esclavage », car je connais mal le sujet, en fait. Je suis persuadé que vous m’éclairerez sur ce point intéressant de notre histoire. »
Pardon, c’est à VOUS, qui prétendez nous obliger à subir l’immigration musulmane et reconnaître certains faits historiques pour nous concilier les Noirs et les musulmans, de le faire, en principe.
En plus, je ne me prétends spécialiste de rien, jamais, c’est un principe… Cependant :
https://www.contrepoints.org/2020/07/03/375129-racisme-esclavage-et-colonies-lhistoire-meconnue
Comme d’habitude, j’ai dû fournir le travail qui aurait dû être le vôtre… Il en va toujours ainsi des gens comme vous : vous prétendez nous faire subir les musulmans, mais ce n’est pas vous qui résoudrez les problèmes qu’ils posent, vous n’essayez même pas ! Et par la force des choses, vous les refilez aux autres comme les femmes faisant des enfants dans le dos à des hommes les obligent à en entretenir les fruits.
Comme je l’ai déjà dit, ce n’est pas en masquant aux arriérés qu’ils sont arriérés qu’on les incite à sortir de leur condition, qu’il s’agisse d’arriération africaine moins due à la colonisation africaine qu’à l’arriération cent fois pire de la religion musulmane.
Les gens indésireux de faire l’effort de s’élever, comme vous avez pu le lire, certains Noirs et beaucoup de musulmans, diabolisent la colonisation pour se masquer leur propre échec et on les y encourage. Ce sera sans moi, ni à nier que le colonialisme soit un abus engendrant des abus, ni à dénigrer exagérément le passé pour complaire à nos adversaires et oublier leurs abus.
https://www.cairn.info/revue-etudes-2002-6-page-751.htm
À présent, on cache l’esclave par les musulmans sous les abus des Européens du passé ou actuel du capitalisme.
Avec tout cela, on en oublie que l’Occident a aboli l’esclavage même si ce ne fut pas d’un coup, pas parfaitement et pas sans justifier la colonisation. Si les Occidentaux avaient été si grands, ils auraient été encore plus exceptionnels car si on veut bien y penser, ce n’est pas l’esclavage ou la colonisation, l’exception, en Histoire, mais la renonciation à ces tares.
On cache bien des choses, comme le génocide vendéen, car on ne juge pas les populations intéressantes, pas assez étrangères ou exploitées, ou je ne sais quoi. Les Vendéens ont subi un génocide, un déni de justice et nos concitoyens n’ont pas nui aux autres !
Pour moi, les Vendéens et d’ailleurs les autres ne servent pas d’objet de débat, ils sont des individus dont on doit prendre en compte les spécificités, de même que la vérité doit être dite et de même qu’on doit être responsable.
C’est que j’ai une attitude responsable.
Ce qui ne veut pas dire qu’on me refilera la responsabilité des immigrés musulmans : à vous, à ceux qui en veulent, d’assumer en allant essayer de les tirer de leur arriération.

@ Lodi
Merci de votre deuxième lien. Cet article intéressant nous apprend que la colonisation n’est pas parvenue à supprimer intégralement l’esclavage, et qu’elle a généralement remplacé celui-ci par un système de travail forcé qui n’en était pas fondamentalement différent.
Je ne prétends pas « imposer l’immigration musulmane à la France », par ailleurs. Juste dénoncer le racisme crasse et ignorant d’une bonne partie de la société française.
Je serais enfin assez d’accord avec Jean-François Revel. L’antiracisme n’est que la variante militante du « racisme cordial » et n’a pas peu contribué à radicaliser certaines positions. Ce qui ne va pas jusqu’à dire que le racisme n’existe pas, ce qui est tout aussi problématique pour l’harmonie sociale que le machisme (ou la misandrie) ou la haine de classe.
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@ hameau dans les nuages
Vous m’apportez des faits rapportés dans votre famille, avec toute la partialité qui sied aux victimes. Les miens se rapportent à toute l’Algérie française et sont le fruit de patients travaux. Vous réglez vos comptes, moi j’essaye de savoir ce qui s’est passé à l’échelle de tout un pays. On aura du mal à tomber d’accord avec une telle différence de méthode. Et vous savez bien depuis le temps, que je suis aussi têtu que vous.

@ Tomas 23h50
« Ah ben oui, tout le monde a des avis ici, sans savoir et sans dire pourquoi, en général. J’attends encore votre réfutation sur l’oeuvre éducative de la République auprès des populations indigènes, tiens… »
En 1934 (source: Gotha 1936) il y avait en AOF 14,5 millions d’habitants dont 27 600 Européens et 17 600 Français sur un territoire de 4,6 millions de km2 et vous vous plaignez que la France n’ait pas implanté une école dans chacun des villages ?!
Vous le faites exprès d’être imbécile ?

@ Tomas
Je vous aime bien mais… mais vous n’avez qu’une connaissance livresque et surtout approximative de l’époque évoquée, en fait vous êtes un gamin, j’allais presque écrire un rigolo, mais ma maman aurait fait la moue.
Des très proches ont fait toute leur carrière en Tunisie, une vie, vous ne savez pas de quoi vous parlez quand vous évoquez la colonisation.
Etudiant j’ai eu un ami dont les parents avaient reconstruit dans le Lot-et-Garonne une exploitation de vergers, après leur départ d’Algérie.
Ils ont pleuré quand ils ont reçu des nouvelles des citoyens locaux qu’ils ont employés, il ne restait plus que terre et cailloux.
Vous êtes un gamin.
« Fuera » dans la bouche de mon grand-père signifiait « Pfff ! », vous le spécialiste des liens… mais ce n’est pas dedans.
Une très très proche diplômée et spécialiste de langues anciennes, dont l’espagnol, vous aurait expliqué, elle avait fait des recherches du côté de l’université de Salamanque dans sa jeunesse, les liens n’existaient pas à l’époque.
« J’espère pour leurs usagers que vous meniez vos chantiers avec plus de rigueur que vos argumentations. »
Merci pour lui ! Il ne s’est pas mal débrouillé, mais lui était sur le terrain.
Indépendamment de lui, puisque vous aimez la théorie, la lecture et les liens, il vous signale que si vous parcourez Le Moniteur vous apprendrez sans doute qu’il détient un très beau record de terrain, la vraie vie quoi !
J’étais payé pour dire aux autres ce « qu’ils devaient faire et comment ils devaient le faire », ce sont les termes d’un collègue brillant toujours en activité.
Vos lectures approximatives, et vos références d’une autre époque, où ce qui était consigné était peu fiable, avec des études qui se contredisent, ne feront jamais la balance.
C’est pourquoi j’en ai assez d’entendre parler d’un passé qui a vécu et qui est mort, je ne suis pas le seul à regarder devant.
Vous avez un petit air d’Elusen, vous êtes sur vos ergots comme un jeune coq qui veut imposer sa vérité… Le gamin que j’étais dans la cour de récré, un peu soupe au lait, mais qui n’avait aucune expérience de la vie.
Ah oui ! « Les décomptes se passeront d’autant mieux que les structures seront livrées en temps et en heure », les lampions et les lumières se sont éclairés à la seconde même où cela avait été annoncé, que du vrai, du dur, du véritable. Nous avons été payés rubis sur l’ongle, je n’aurais pas accepté d’être payé en liens, qui ne sont que trop souvent de la monnaie de singe.

@@ Tomas 23h50
« Ah ben oui, tout le monde a des avis ici, sans savoir et sans dire pourquoi, en général. J’attends encore votre réfutation sur l’oeuvre éducative de la République auprès des populations indigènes, tiens… »
Vous voulez faire le bourricot….
Alors puisque vous parlez d’école « là-bas » je vais moi vous parler d’école d’ici.
Ma mère fait partie des premieres promotions de bac puisqu’avant cela c’était réservé exclusivement aux hommes.
Née en 1905 elle fut institutrice avant la seconde guerre mondiale dans un petit village du sud ouest .Fichous rimayou.
Elle avait jusqu’à 80 éleves dans sa classe unique et ils quittaient l’école à Paques pour les travaux des champs…
Dans mon village l’électricité n’est arrivée dans les hameaux que dans les années 50.
Toujours dans mon village et pour l’anecdote un vieux paysan qui aurait maintenant pas loin de 100 ans si il n’était pas décédé avait fait partie des premiers contingents. Il s’amusait à nous dire que là-bas le train à vapeur était appelé couscous-pois chiche et il accompagnait ses deux mots avec son bras en faisant le mouvement de la bielle: « cous!cous!pois chiiiche ! »..
Rien avant les années cinquante, vous dites ?…….
Maintenant remettez ça dans le contexte de l’Algérie à la même époque pour comparer..
Et vous vous apercevrez que vos propos sur la colonisation dont n’auraient pas profité les autochtones sont totalement stupides ….
@ Giuseppe: Oui ,vignes et vergers arrachés……Qu’ils assument maintenant au lieu de venir chez nous par wagons car dites le, Tomas, il s’agit de votre belle famille……
Ayez au moins une pensée pour les berbères réfugiés en France et dont le territoire algérien est encore interdit..
https://www.youtube.com/watch?v=761UvIzkxDg&ab_channel=dachaavane

@ Tomas
« Vous réalisez que tous les procès, et heureusement, ne font pas l’objet de comptes rendus dans les journaux ? »
C’est tout comme le prétendu racisme systémique des policiers aux USA, si on cherche des chiffres, on tombe sur le pot aux roses.
Peut-être qu’il y a d’autres cas, mais en tout cas ils sont difficiles à trouver.
Votre premier commentaire parle « des femmes » faisant l’objet de discrimination. Après recherches, on trouve un cas, ce qui ne veut strictement rien dire. Il se peut que sa tête ne revenait pas au patron. Vous comprenez que pour dénoncer un anomalie sociétale telle que la discrimination, il faudrait bien plus de matériel qu’un seul cas.
Vous supposez qu’il y en a d’autres, alors que sur un sujet aussi brûlant et clivant, si vous aviez raison, cela ferait les premières pages des journaux.
Pas convaincant du tout.

Les Occidentaux ont aboli l’esclavage.
Certes pas d’un coup mais quelle évolution se fait d’un coup, abracadabra ? Certes avec régression, voire les camps de concentration.
Mais l’Occident a aboli l’esclavage et a renoncé à ses colonies.
Qui en a jamais fait autant ?
Personne… Ceux qui s’attaquent à nous s’en prennent à l’intelligence, comme l’attestent nos sciences et nos arts, et le bien s’il en est dans le monde, rien de plus, le bien qui n’est que moindre mal, évidemment, les humains ne sont pas des anges.
Or c’est ce qu’on nous reproche, de n’être pas parfait… C’est fort de café et me rappelle que parfois, quand je faisais l’éloge des Américains, on me disait qu’ils ne sont pas parfaits. Certes. Et alors ? Pour les incapables de Français, incapables de se maintenir libres comme ils le sont, sans dictateur depuis Cromwell, il faut s’aligner sur eux pour progresser. Ce n’est pas « la liberté ou la mort » mais « la liberté ou la vanité ».
Les musulmans sont dans la même position face à l’Occident, en retard, en arrière, mais à un point incommensurable.
Soit la vanité, soit la liberté.
À eux de voir.
À eux de voir mais loin de nous car ils sont contaminants : ils s’avèrent innovants, non en abolissant l’esclavage mais en étant les premiers immigrés à rendre le bien d’être ici par le mal de l’ingratitude.
Or quoi ? Sont-ils nos enfants ou nos disciples ?
Jamais de la vie : ils ont failli et ne méritent pas qu’on s’ouvre à eux comme on le faisait à tous, présumant tout le monde innocent, comme c’est un principe chez nous.
Ils ont prouvé qu’ils étaient coupables.
Pas tous, mais pour se préserver, il faut tous les repousser. Nous ne savons pas plus les trier que les élever à notre niveau.
Arrêtons de le croire.
Notre vanité ou la liberté.

@ hameau dans les nuages
La grande différence entre arrêter l’école en primaire et ne pas y aller du tout, c’est que ceux qui n’y vont pas ne savent pas lire. Votre argument sur la non-scolarisation des filles ne peut à lui seul justifier un taux aussi faible d’enfants scolarisés.
Quel âge avait votre belle-soeur en arrivant en France ? Si votre femme avait 8 ans et qu’elle était plus jeune, ce n’est pas illogique.
Et puis pour la énième fois, l’histoire de votre belle-famille n’est pas celle de l’Algérie française. Et sans la guerre et l’indépendance, vous n’auriez jamais rencontré votre épouse et eu vos enfants et petits-enfants. Vous devriez remercier les fellaghas du FLN, en fait.

En 1957/1958 au moment de la création des SFJA (service de formation des jeunes en Algérie) à El Biar et au CEMJA (Centre d’enseignement des moniteurs de la jeunesse en Algérie) à Issoire et Nantes, 80 % des garçons et 95 % des filles « indigènes » n’étaient pas scolarisés.
Le rôle des personnels militaires (instituteurs appartenant aux appelés du contingent) et civils, moniteurs et monitrices de la jeunesse (dont 50 % Européens et 50 Algériens) consistait après un stage d’environ 9 mois à aller enseigner dans les douars, l’objectif notamment pour les monitrices qui travaillaient toujours en binôme (une Algérienne et une Européenne) était de convaincre les pères, frères etc. mais aussi les mères, du bien-fondé de l’éducation des filles.
Vaste et ambitieux programme, hélas mis en oeuvre beaucoup trop tard…

@ Giuseppe
Magnifique texte. Une suite d’affirmations non étayées, des vérités caricaturales qu’un gamin de 3e pourrait démonter, aucune source. Comme si les Français avaient construit un chemin de fer autre que le Congo-Océan après Bangui.
On voit que le mépris de l’intellectualisme mène loin !
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@ Ninive
Où avez-vous vu de la haine antifrançaise dans mes propos ? Ce n’est pas parce que je suis pour la vérité historique que je hais mon pays.
Le patriotisme étant d’ailleurs avant tout affaire de fiscalité, ça me rappelle qu’il faut que j’aille payer mes impôts, tiens d’ailleurs. Merci du rappel.
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@ hameau dans les nuages
Aucune mauvaise foi, vous avez toutes les références. Votre haine vous aveugle, et vous avez trouvé dans le FLN un bouc émissaire bien commode.

@ Tomas | 14 octobre 2020 à 17:22
« Magnifique texte. Une suite d’affirmations non étayées, des vérités caricaturales qu’un gamin de 3e pourrait démonter, aucune source »
Que me voilà fier comme un « bar-tabac » aurait dit Coluche ; mon neveu qui rentre en 6e rirait parfois de vos arguments, mais cela le distrairait.
Pour en finir avec « l’intellectualisme » : la question de la rupture avec l’épistémocentrisme herméneutique dans l’œuvre de Pierre Bourdieu.
Jean Zaganiaris
Bon, bon, j’en parlerai avec ma leste coiffeuse, mais j’ai un peu peur qu’elle rate ma coupe court-sportif-habillé et que son expert-comptable lui fasse une crise de nerfs quand elle va évoquer ce sujet avec lui.

Pincez-moi ! d’après Gérald Darmanin « nous sommes en guerre. Il faut accepter qu’il puisse y avoir des attentats ».