C’est pourtant tout simple !

Jonathann Daval a été mis en examen pour le meurtre de son épouse. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

L’enquête a été remarquablement menée, avec efficacité et discrétion, sous l’autorité d’une procureure de la République compétente, mesurant le poids de ses mots et irréprochable au regard de l’éthique judiciaire.

Les parents de la victime ont choisi un avocat de haute volée, maître Jean-Marc Florand, dont l’intervention médiatique a été toute d’honnêteté intellectuelle et de sagesse judiciaire. Rien de trop. Rien qui prétende se situer au-delà du présent de sa communication. Aucune supputation hasardeuse.

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Il a dit du bien du conseil de Jonathan Daval, maître Randall Schwerdorffer, et j’ai tendance à lui faire confiance.

Ce dernier, depuis quelques jours, est critiqué parce qu’il a trop parlé et le bâtonnier de Besançon l’aurait alerté sur une possible violation du secret professionnel. Il n’empêche que cet avocat qui, selon ses propres termes, n’est pas « un spécialiste de la communication » s’est trouvé à l’évidence déstabilisé parce qu’avec sa consoeur il était persuadé que son client était « vraiment innocent » (L’Obs). Ce n’est pas une honte. Au contraire il y a là de sa part l’expression d’une sincérité et d’une spontanéité assez rares dans de telles circonstances. Pour l’argumentation de défense, certes il l’a développée prématurément mais il la reprendra devant la cour d’assises. En tout cas sur le fond il n’a rien proféré de scandaleux et qui autoriserait quiconque à s’immiscer dans sa stratégie et à le blâmer pour ce qui ne relève que de lui seul.

Qu’un avocat admette, après la tempête, qu’il a été « complètement dépassé » révèle une lucidité et une modestie qu’on espérerait d’autres que lui.

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Le bonnet d’âne est pour Marlène Schiappa qui s’imagine que l’ignorance dans le domaine de la Justice lui donne d’autant plus de droits pour transmettre un point de vue que personne ne lui a demandé.

Elle mentionne un « assassinat », se trompe donc sur la qualification pénale et s’autorise un commentaire et une dénonciation inopportuns alors que ses collègues du gouvernement, en particulier la garde des Sceaux, n’ont jamais, sur quelque dossier judiciaire en cours que ce soit, usé de cette choquante liberté. Christophe Castaner vient de lui rappeler « qu’un ministre n’a pas à commenter une affaire judiciaire ». Je n’aurais pas été hostile à ce que le Premier ministre rajoutât sa propre réprimande mais j’ai très vite été déçu car Matignon est demeuré tristement traditionnel dans son apologie maladroite de Marlène Schiappa (Le Point).

C’est tout simple.

J’ai cru comprendre que dans le premier semestre 2019, cette affaire serait jugée par la cour d’assises. Il s’agit d’un crime particulier dont les ressorts n’ont rien à voir, même si la victime est l’épouse, avec un quelconque « féminicide » ou les terrifiantes statistiques d’une femme tuée tous les trois jours à la suite de violences ordinaires et quotidiennes. On n’a pas à plaquer des globalités sociologiques sur l’absolue singularité de cette tragédie et de ce meurtre « conjugal ».

Il y a des mystères que seule la justice criminelle parviendra à dissiper.

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Voir les Commentaires (138)
  1. « Le bonnet d’âne est pour Marlène Schiappa qui s’imagine que l’ignorance dans le domaine de la Justice lui donne d’autant plus de droits pour donner un point de vue que personne ne lui a demandé. »
    Je sais, vous l’avez déjà écrit mais ça fait du bien de le relire encore… 😉

  2. Dieu a créé Satan pour que les gens ne s’en prennent pas qu’à lui, puis il a créé les avocats pour qu’on ne s’en prenne pas seulement à Satan… enfin, le cinquième jour, il a créé Marlène Schiappa pour que Philippe Bilger dise du bien des avocats…

  3. Michel Deluré

    On doit se féliciter avec vous Philippe Bilger de la manière exemplaire avec laquelle cette enquête a été menée : une efficacité et une discrétion effectivement remarquables, cette dernière conditionnant certainement la première.
    Il serait donc souhaitable que le climat ayant prévalu tout au long de cette enquête et qui a permis de déboucher sur le résultat positif que l’on sait perdure et que la suite de cette affaire ne soit pas polluée par des débats qui n’ont pas lieu d’être.
    De ce point de vue, la communication précipitée de l’avocat de Jonathann Daval me semble avoir été plus que maladroite et manquer de mesure en l’état du dossier, faisant presque de son client une victime alors que celui-ci venait tout juste d’avouer son horrible crime ! Coupable mais pas responsable !
    Quant à Marlène Schiappa, elle a une nouvelle fois perdu une occasion de se taire. A la place où elle est, elle n’avait pas à intervenir dans ce dossier, qui plus est pour prononcer en la circonstance des propos polémiques et déplacés.
    Décidément Philippe Bilger, ces dames du gouvernement vous procurent actuellement quelques démangeaisons !

  4. Oui, Marlène Schiappa a parlé un peu vite et n’a pas mesuré ses propos. On peut l’absoudre en considérant qu’il s’agit d’une forme de révolte contre ce qui apparaissait comme une justification de la mort d’Alexia. Solidarité féminine. Et, dans le langage commun, on dira bien « il a assassiné sa femme » sans trop s’arcbouter sur une qualification juridique.
    Castaner l’a recadrée.
    Par ailleurs, l’avocat de Jonathann s’est recadré tout seul en indiquant qu’il n’était pas un spécialiste de la communication.
    Si on peut reprocher à Marlène Schiappa la qualification d’assassinat on peut aussi bien faire grief à Maître Randall Schwerdorffer d’avoir parlé d’accident…
    Nul ne maîtrise ses propos à 100% dans une telle affaire où la subjectivité est à fleur de peau.

  5. Pierre-Antoine

    Oh, ne croyez pas que je joue au prophète, mais je peux vous dire que les médias écrits et audiovisuels, y compris sur les réseaux sociaux, vont nous inonder de révélations, de pièces du dossier qu’ils ont pu consulter malgré le fameux et fumeux « secret de l’instruction ».
    Par exemple « Le Point » a révélé à 9 h 00 du matin des pièces du dossier dès le début de la garde à vue, soit deux heures avant que les avocats se soient entretenus avec leur client !
    Des experts, toutes disciplines confondues, vont étaler leur science du savoir particulier de leur spécialité.
    Les voyeurs n’ont pas fini de se régaler du malheur des autres et du sang des victimes !
    Au fil des jours pour commencer, puis des semaines et des mois, ils vont manger du Jonathann (avec deux NN s’il vous plaît) pour leur plus grand régal…
    C’est ça les médias, des pourvoyeurs pour voyeurs !
    Voilà une analyse équilibrée… selon mon humble avis bien sûr :
    http://www.atlantico.fr/decryptage/violences-conjugales-pourquoi-essayer-comprendre-est-pas-excuser-3296547.html

  6. Tout est dit, notamment de la remarquable qualité de l’enquête menée par la gendarmerie locale sous l’autorité d’une « procureur » (le « e » final m’exaspère) de la République remarquable elle aussi par la qualité de son expression. La bonne administration de la justice existe encore, toujours dans la discrétion du travail accompli.
    Hier soir, dans « C dans l’air », le psychiatre Roland Coutanceau est intervenu pour regretter que l’enquête judiciaire n’ait pas évité le ridicule de la marche blanche. Comme s’il revenait à la justice ou à la gendarmerie comme à la police de précipiter une enquête pour éviter ce travers de notre société actuelle qui ne sait plus raisonner et ne réagit qu’au sentiment. On peut s’interroger sur la compétence d’un tel expert judiciaire qui ignore tout de la procédure pénale. Il a été heureux que la magistrate (Bernard-Requin sauf erreur) ait pu ramener ce propos à la réalité concrète de l’enquête judiciaire !
    Il en est de même pour la ministre Schiappa qui veut parler plus vite que son ombre et aurait mieux fait de se taire et de ne pas intervenir dans un domaine où elle n’a pas compétence à s’exprimer, comme s’en est abstenue la garde des Sceaux.

  7. Claude Luçon

    « Le bonnet d’âne est pour Marlène Schiappa qui s’imagine que l’ignorance dans le domaine de la Justice lui donne d’autant plus de droits pour donner un point de vue que personne ne lui a demandé. »
    Une règle qui ne s’applique pas seulement à Marlène Schiappa et la Justice mais dans tous les domaines.
    Mes favoris étant Jean-Vincent Placé et le gaz de schiste et Danièle Obono et la démocratie.

  8. Marc GHINSBERG

    Vous reprochez à Marlène Chappia de s’être exprimée sur cette affaire, soit. Mais vous, cher Philippe magistrat honoraire, avez étalé vos états d’âme dans un billet du 2 novembre dernier juste après le drame… Vous y développiez une conception du prochain que j’avais trouvée fort peu catholique. Mais surtout à partir de « témoignages » rapportés par Le Parisien vous écriviez : « Elle fait son jogging, elle est heureuse, équilibrée, aimée, son couple est harmonieux, elle va retrouver sa soeur et son petit neveu de deux ans venant passer quelques jours chez leurs parents. Elle est appréciée de tous, elle est sympathique, aucune ombre, aucun nuage. »
    Bien sûr, vous vous êtes trompé de bonne foi, mais comme la ministre vous auriez dû prendre le temps de la réflexion.
    Aujourd’hui l’immédiateté dicte sa loi. Les chaînes d’information en continu n’y sont pas pour rien. Il faut être le premier à réagir pour pouvoir être entendu. L’émotion prend le pas sur la réflexion, la réaction instinctive sur l’analyse, la crédulité sur la vérification des faits.
    La pierre que vous jetez à la ministre a la forme d’un boomerang.

  9. Après Zapata, viva Schiappata et le schiappatisme !
    Les coprophages de la secte féministe qui siègent au gouvernement se repaissent avec un opportunisme honteux du cadavre de la joggeuse.
    De véritables vautours en attente de carcasses sanguinolentes.
    Leurs venins et fiels vénéneux déjectés en boucle sur le dos de l’avocat cible de leurs délires nauséabonds, nous donnent une image répugnante de l’air du temps politique actuel, celui de la délation officielle, de l’ostracisation outrancière, calomnieuse et diffamatoire.
    Les collabos des Kommandanturs du pouvoir et leurs polices de la pensée seule autorisée, SOS Racisme, islamophobie, homophobie, vaginophobie, ont bel et bien réussi à mettre au pas le peuple « En marche » vers un avenir de troupeaux zombis panurgistes crétins décervelés, un goulag social intellectuel.
    Ce régime est à gerber et personne à l’horizon pour arrêter cette folie collective programmée.

  10. Du n’importe quoi pour exister et jouer les utilités !
    Que chacun reste à sa place et évite de sortir de son domaine de compétence.

  11. Je comprends les avocats qui veulent trouver une excuse à l’inexcusable, ne pas le faire serait une faute professionnelle, mais de là à dire que leur client est aussi victime que la victime, c’est tout de même choquant.
    Admettons qu’Alexia Daval était une femme parfois violente, verbalement et physiquement, dans le huis clos de son foyer, mais est-ce une raison pour la tuer ?
    Lorsqu’un mari (compagnon) est violent, moralement ou physiquement, à son domicile, et lorsqu’il en arrive à tuer sa femme, la presse unanime dit « mais pourquoi ne l’a-t-elle pas quitté AVANT ? ». Curieusement je n’ai pas lu cette réflexion dans la presse à propos de J. Daval.
    Si sa femme l’humiliait, le frappait, pourquoi ne l’a-t-il pas quittée ? Il a un métier, il était estimé de son employeur et de sa belle-famille, il n’y avait pas le problème d’enfants en bas âge à ne pas traumatiser. Pourquoi n’est-il pas parti ?
    Lorsque j’étais bénévole dans un foyer pour femmes violentées, j’ai vu des femmes, battues depuis longtemps, de tous milieux sociaux, arriver, de nuit parfois, quelques-unes vêtues d’un simple tee-shirt et d’un jogging, et sans argent. Beaucoup n’avaient pas de métier, et souvent étaient parties avec leurs enfants.
    Si elles étaient restées elle seraient sans doute mortes aujourd’hui.
    Entendre l’avocat de J. Daval dire « c’est un gentil garçon. Dans cette affaire il y a deux victimes » est insupportable, surtout lorsque l’on sait qu’après son crime il a transporté sa femme morte dans un bois puis a adressé un SMS à la sœur de celle-ci, avec le téléphone de sa femme, pour lui dire « je pars faire un jogging » afin de se constituer un alibi…
    Puis il est allé travailler et a, paraît-il, plaisanté comme d’habitude avec ses collègues avant de prévenir vers midi la gendarmerie de la disparition de sa femme.
    Je passe sur la lecture lacrymale du jour de l’enterrement et l’audace de passer les fêtes de Noël avec la famille de la femme qu’il avait tuée le mois précédent.
    Non, non ! Je ne peux cautionner l’argumentation de défense des avocats du gendre idéal.

  12. Patrice Charoulet

    Vous avez écrit tout ce qu’il fallait écrire, du premier mot jusqu’au dernier.
    Stéphane Durand-Souffland partage votre analyse dans Le Figaro de ce jour (01/02), p.17. « Et la séparation des pouvoirs, Madame la Ministre ? »

  13. Le gros malin croyait pouvoir berner tout le monde. Même son avocat le croyait innocent. Mais les enquêteurs ont accompli un travail remarquable. Tant que l’affaire n’est pas élucidée, le travail n’est pas terminé.
    Le gros malin a avoué, confronté aux incohérences du scénario qu’il avait inventé. La plupart des indices qui ont permis de le confondre ont fuité dans la presse. Il a utilisé sa voiture de fonction pendant la nuit du meurtre. Des morceaux de drap ont été retrouvés près du corps de la victime.
    Le gros malin va désormais devoir vivre avec le déshonneur d’avoir menti à ses proches, aux enquêteurs, à son avocat, à la France entière. De nos jours, l’honneur ne veut plus dire grand-chose pour le français moyen.
    Le gros malin a mangé à la table de ses beaux-parents alors qu’il avait tué leur fille. Le respect envers les anciens ne signifie plus rien dans ces conditions.
    Le gros malin est informaticien, il est pourtant bien placé pour connaître les avancées technologiques dans le domaine des ordinateurs et des logiciels. La vie de tous les jours a changé pour tous les corps de métiers, les criminels sont cernés. Désormais, les policiers disposent de méthodes et de moyens d’une efficacité redoutable dont voici une liste non exhaustive : les analyses ADN, les enregistrements téléphoniques, la géolocalisation, les logiciels prédictifs comme ANACRIM, les enregistrements dans les calculateurs des véhicules de série, la traçabilité des objets, les enregistrements de transactions bancaires.
    Le gros malin a été démasqué par les utilisateurs de la version 2.0 du web. Ses mensonges ont fait illusion pendant trois mois.
    Quand le web sera en version 3.0, cela ne durera pas si longtemps.

  14. Bonjour,
    « Le bonnet d’âne est pour Marlène Schiappa qui s’imagine que l’ignorance dans le domaine de la Justice lui donne d’autant plus de droits pour donner un point de vue que personne ne lui a demandé. »
    Marlène Schiappa est d’abord une militante de la lutte contre les violences faites aux femmes, ce dont on ne saurait lui faire grief, vu que chaque année une centaine de femmes meurent sous les coups de leur conjoint.
    Toutefois en ce qui concerne Jonathann Daval, il semble que les circonstances qui l’ont conduit à tuer son épouse diffèrent de celles qui sont généralement évoquées.
    Il est regrettable que Marlène Schiappa ait cru bon d’en rajouter une couche, sortant en cela de sa fonction de ministre, et ne voyant que la version officielle et un peu simpliste des associations féministes, à savoir le mari violent, alcoolique et jaloux qui frappe sa femme dès qu’il a bu un coup de trop.
    Il existe également des maris battus, même si leur cas est beaucoup plus rare. Mais cela les mouvements féministes ne veulent pas en entendre parler. Pire, cela les agace au plus haut point quand le sujet est abordé.
    La secrétaire d’Etat chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes serait bien inspirée en tenant compte aussi de ce cas d’espèce pour bien défendre l’égalité entre les deux sexes. Un peu d’objectivité ne nuit point.

  15. Mary Preud'homme

    La réaction de Marlène Schiappa est humaine. Pour une fois que l’on a quelqu’un au gouvernement qui s’exprime avec son cœur, on ne va pas s’en plaindre.
    Belle hypocrisie que cette règle qui voudrait qu’un ministre se taise ou n’utilise que la langue de bois. Une extrême prudence verbale qui dissimule trop souvent calculs et lâchetés.

  16. Rédigé par Le Sieur Noblejoué le 31 janvier 2018 à 21:46
    Je vous remercie de votre attention. Toutefois, je vous dois d’etre honnete : ce deprimant paysage de montagne m’a evoque l’affaire dite de « Chevaline »…
    Allez savoir pourquoi ?!?! Peut-etre le sujet du billet du jour… que je dois relire a tete reposee… avant de plussoyer !!
    Quant a : « Schiappa… Mais je dirai tout » Dieu soit loue pour son recadrage justifie.
    La solidarite feminine ? Selon moi, une vaste fumisterie !! Les « gueuses » de mon espece « tomberont comme des mouches » sous la coupe d’une « queen bee » en lieu et place d’un male dominant. Le matriarcat a de beaux jours devant lui pour remplacer un patriarcat moribond.
    Ne me remerciez pas ; j’ai une longueur d’avance puisque j’ai deja experimente le systeme !!
    Sur ce billet, je ne me sens pas hors-sujet… du tout, du tout… Malheureusement !!

  17. Schiappa, je sais pas.
    Son intervention ne me choque pas même si madame a tendance à « ne plus se sentir pisser ». Pour le coup son propos fait réagir.
    Si elle cause, on va lui reprocher le fond, si elle se tait on va lui reprocher la forme « mais que fait la ministre ? »
    Je conseillerais à Jonathann de prendre l’avocat de Bertrand Cantat.
    Nordhal L l’a échappé belle sur ce coup-là. S’il n’avait pas été coffré à l’époque…
    Daval dérange dans la mesure où faire condamner un innocent ne lui aurait posé aucun problème.
    La nourriture de la prison s’annonce moins bonne que celle de belle-maman.

  18. Alexia n’humiliait pas Daval, c’était son oxygène.
    Si ce n’était pas si grave je dirais que Daval est notre gaz hilarant.
    Prévenir les gendarmes quand la compagne a un quart d’heure de retard alors qu’elle a dit aller visiter sa soeur. Non mais allo quoi !!

  19. « Il existe également des maris battus, même si leur cas est beaucoup plus rare » (Achille)
    Encore un qui a été intoxiqué par les dessins de Bellus, Faizant et Dubout !
    Vous savez, la grosse dame qui attend son mari derrière la porte avec le rouleau à pâtisserie.
    Achille, vous avez trop lu Jours de France chez votre dentiste…

  20. Merci Philippe Bilger pour cette belle défense des avocats qui dans cette affaire ont fait tout simplement leur boulot.
    Celui de la famille de la victime comprenait qu’il fallait être modéré, en attendant la suite de l’enquête.
    Celui du suspect, qui a accompagné son client (sans connaître le fond du dossier auquel il n’avait pas accès, en garde à vue) et en direct, a fait part de ses doutes et inquiétudes lorsque le filet se resserrait.
    Mauvais point pour le bâtonnier de Besançon qui a communiqué bien vite pour condamner son confère, sans connaître l’affaire autrement que par la presse et les bruits de couloir du palais de justice.

  21. @ Valerie
    « Toutefois, je vous dois d’etre honnete : ce deprimant paysage de montagne m’a evoque l’affaire dite de Chevaline… »
    Honnêtement, je savais prendre un risque puisque je ne sais rien de vous… Mais vous aimez Bach et plus généralement la musique classique ? Autant me le dire, et si possible, à moi de m’en rappeler si je dois m’excuser-encourager-remonter le moral-surprendre ou autre. Non ?
    « La solidarite feminine ? Selon moi, une vaste fumisterie !! Les gueuses de mon espece tomberont comme des mouches sous la coupe d’une queen bee en lieu et place d’un male dominant. Le matriarcat a de beaux jours devant lui pour remplacer un patriarcat moribond.
    Ne me remerciez pas ; j’ai une longueur d’avance puisque j’ai deja experimente le systeme !! »
    Si cela ne vous semble pas de nature à vous rappeler des traumatismes et n’est pas trop indiscret, pourriez-vous développer ?

  22. Que se serait-il passé si un innocent avait été condamné par erreur judiciaire à la place de Jonathann Daval, ce grand manipulateur et scénariste machiavélique, si la gendarmerie n’avait pas retrouvé toutes les traces laissées par l’époux meurtrier d’Alexia Daval ? Aurait-il avoué que c’était lui le coupable ou laisserait-il l’innocent condamné par erreur derrières les barreaux ? Cet homme a trompé tout le monde avec un aplomb redoutable. L’oignon l’aidant pour se faire passer pour un mari éploré ? L’enquête menée formidablement bien et gardée secrète pendant toute la durée des investigations a pu relever en amont toutes les indices et éléments probants et avec l’aide de Madame la Procureur de la République, mesurant chaque mot pour éviter aux médias de s’en emparer et commenter tout et n’importe quoi sans connaître l’intégralité du dossier tant sur le fond que sur la forme.
    Marlène Schiappa n’a pas l’expérience judiciaire, donc on peut lui pardonner de n’avoir pas fait la différence entre ce qu’est un assassinat et ce qu’est un meurtre. Il faut être du métier comme Philippe Bilger ou se le faire expliquer. Tout le monde fait la même erreur quand une personne est tuée.

  23. Robert Marchenoir

    « Féminicide » : et allons-y ! ça continue… La gauche adore se livrer à son petit jeu favori : l’invention de nouveaux mots qui ne veulent rien dire, mais qui, par l’usage qu’elle en fait, finissent bien vite par devenir des armes politiques pour opprimer très concrètement ses adversaires.
    Dans cette veine, on peut évoquer « l’écocide », dont des gens apparemment très sérieux tentent de faire un authentique concept juridique. Avec quelque succès, apparemment, puisque j’apprends que, quelque part dans le monde, une rivière aurait, tout à fait légalement, « traduit en justice » ses offenseurs, d’horribles « criminels écologiques », à l’évidence.
    Naturellement, aucune rivière n’est sortie de son lit avec ses petites jambes pour aller porter plainte au commissariat, mais d’avisés avocats s’en sont chargés pour elle, grassement rémunérés, je suppose, d’une manière ou d’une autre, par l’argent « public », c’est-à-dire volé au contribuable. Le tout sous le prétexte de protéger les petits zoziaux et « notre mère la Terre ». Comme c’est pratique…
    L’ « écocide » comme le « féminicide » veulent évoquer le génocide. Le message est clair : si vous faites pipi dans une rivière, ou si vous tuez une femme, vous êtes Hitler et c’est Nuremberg qui vous attend.
    Le « féminicide » suppose que le meurtre d’une femme serait un crime particulier, tout à fait abominable, beaucoup plus grave que le meurtre d’un homme. Je suis désolé, mais je n’vois pas pourquoi les « compagnons » n’auraient pas le droit de buter l’une de leurs femmes « une fois tous les trois jours ». Les hommes s’entretuent bien les uns les autres au moindre prétexte, les femmes ont réclamé l’égalité, eh bien elles l’ont : on ne va tout de même pas nous faire croire qu’il n’y a pas, aussi, d’excellentes raisons pour en tuer une de temps à autre ?
    Au-delà de l’indispensable examen de conscience auquel j’invite « nos soeurs » (comme on dit à Clichy-sous-Bwâ), il faut bien comprendre que l’introduction insistante du mot « féminicide » dans le discours public n’est pas seulement une manifestation hormonale et pittoresque, comme l’attraction vers les soldes. C’est une stratégie parfaitement délibérée.
    Après quelques années de saturation de l’espace médiatique avec du « féminicide », ces dames (et aussi ces messieurs, hélas !) passeront naturellement à la phase B du plan, consistant à dire : à crime particulier, règles juridiques d’exception. Et donc : durée de prescription accrue pour le meurtre d’une femme, règles de preuve différentes (l’homme devra prouver son innocence), lois diverses contre la liberté d’expression (la négation du « féminicide » pourra être poursuivie en justice), etc. Des heures d’amusement juridique et médiatique en perspective !
    Exactement comme l’invention du concept d’ « anti-racisme », succédant à celui de « racisme », a permis de mettre en place une authentique machine d’oppression… contre la race blanche. Qui n’existe pas, je vous le rappelle, puisque les races n’existent pas — sauf quand il s’agit d’identifier un racisme imaginaire du Blanc à l’égard des Noirs, des jaunes, des marron et des verts à pois bleus ; et là, tout est permis pour persécuter le Blanc (surtout si, étant de sexe masculin, d’inclination affective normale, de culture chrétienne et d’âge mûr, il ne fait partie d’aucune des classes officiellement protégées).
    Donc, Marlène Schiappa donne un coup de menton (qu’elle a considérable), et parle de « féminicide ».

  24. @ Mary Preud’homme | 01 février 2018 à 15:46
    « La réaction de Marlène Schiappa est humaine. Pour une fois que l’on a quelqu’un au gouvernement qui s’exprime avec son cœur, on ne va pas s’en plaindre. »
    On aimerait qu’une ministre de la République s’exprime avec son cerveau plutôt qu’avec son cœur. Elle se comporte en militante complètement enfermée dans ses obsessions. Ses arguments sont des clichés éculés qu’elle développe avec le simplisme affligeant d’un syndicaliste de la CGT.
    Elle serait plus à sa place dans un salon de thé que dans un ministère.

  25. Cher Philippe,
    Vous prétendez que c’est tout simple.
    Nos observations sur le fonctionnement de la justice n’en restent pas pour autant satisfaites.
    Ce que nous percevons c’est que :
    La présomption d’innocence est foulée en permanence.
    Le secret de l’instruction idem.
    Les règles de confidentialité des échanges avec un avocat, idem.
    Il semble naturel à tous que la garde des Sceaux donne l’impulsion sur certains dossiers et que l’indépendance de la justice ne lui semble pas être une priorité.
    Il ne nous semble pas normal qu’un avocat soit fusionnel avec son client au point de presque s’identifier à lui.
    Nous ne considérons pas qu’un meurtre soit l’action d’un « homme formidable », que la manipulation de l’entourage soit une qualité.
    Il nous semble aussi que lorsqu’un avocat ne se sent pas en mesure de défendre pour le mieux son client, il est nécessaire qu’il prenne une distance par rapport à lui et qu’il confie l’affaire à un confrère pour que les droits de la défense soient entiers.
    Il nous semble qu’il avait compris dès le début la situation.
    En effet une personne méticuleuse, presqu’obsessionnelle, réitère les mêmes habitudes et dès l’annonce de la disparition de cette très jeune femme, sa mère avait souligné auprès des médias que lorsque sa fille effectuait un jogging, elle emportait toujours son portable et elle s’était interrogée sur cet oubli.
    Or, le portable n’ayant pas disparu, cela impliquait une hypothèse de la participation de son entourage proche dans sa disparition.
    La procureure s’est, vous avez raison, montrée très professionnelle dans la présentation de ce dossier.
    L’enquête est dite courte, trois mois. Mais que se serait-il passé si le voisin avait parlé de ce qu’il avait entendu la nuit du meurtre ? N’aurait-il pas été gênant pour la prolongation du mensonge ? Et si la famille avait rencontré cet homme et que la confiance s’était brisée, cette famille entière n’aurait-elle pas été en danger ? Il est impossible de le dire. Et lui-même ce « formidable » présumé innocent n’était-il pas en danger dans la famille de la victime ?
    En effet, la vérité pouvait éclater en famille à n’importe quel moment pendant ces trois mois. Il pouvait avouer à tout moment. La mesure de ces risques n’a pas été prise pour la protection de ces familles et de cet homme.
    Les enquêteurs ont eu beaucoup de chance que cela ne se transforme pas en un drame encore plus large.
    Nous ne voyons pas beaucoup d’experts, ni de journalistes qui interrogent les écarts aux principes du droit.
    Combien de temps faudra-t-il pour que la justice retrouve un fonctionnement en dehors de la pression médiatique et politique ? Ce n’est vraisemblablement pas si simple en dehors d’une volonté réelle de recadrer.
    Quand l’émotionnel triomphe du professionnalisme, il y a péril grave au palais !
    françoise et karell Semtob

  26. Pierre-Antoine

    Je ne postais plus beaucoup sur votre blog cher ami, je me contentais de lire et savourer votre prose… Mais là je ne peux résister à poster un autre commentaire !
    Voilà une procureure de la République qui ose dire tout haut ce qu’elle pense et que de nombreux citoyens disent entre eux sans pouvoir être entendus des concernés !
    Mesdames et messieurs les « fouille-m… », faites le ménage chez vous au lieu de faire les poubelles chez les autres !
    https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/disparition-d-une-joggeuse-en-haute-saone/direct-meurtre-d-alexia-daval-regardez-la-conference-de-presse-du-procureur-de-besancon_2589582.html

  27. L’avocat Jean-Marc Florand terminant son brillant entretien a accordé quelques instants à des journalistes locaux.
    Soudain, horreur, il sourit, et on découvre que sur son maxillaire gauche supérieur, il lui manque cinq ou six dents !
    Qu’un pauvre soit accablé d’une telle cata, c’est compréhensible, mais qu’un cador du barreau ne songe pas à consulter un chirurgien-dentiste implantologue dépasse l’entendement.
    C’est à vous décourager d’être innocent.

  28. @ sbriglia | 01 février 2018 à 19:32
    « Achille, vous avez trop lu Jours de France chez votre dentiste… »
    Vous avez tort de prendre ce genre de situation avec ironie. Il se trouve que j’ai connu un couple comme cela, il y a quelques années.
    Situation particulièrement gênante quand vous êtes invité chez un collègue et que vous voyez celui-ci se faire humilier par sa femme.
    Il s’est finalement décidé à divorcer, Il faut dire que je l’avais fortement incité à le faire. Avec le temps je me dis que j’ai peut-être évité un drame comme celui des Daval.
    Quand un couple fonctionne sur le mode dominant-dominé, il arrive fatalement un moment où le dominé pète les plombs. Et cela est valable aussi lorsque le dominé est l’homme.

  29. Mary Preud'homme

    @ sbriglia | 01 février 2018 à 19:32
    Je confirme, les hommes battus ça existe…
    Il en est même qui sont fouettés régulièrement et qui en redemandent.
    Cependant toujours gaillards, bien vivants et le postérieur toujours en offrande !
    Etonnant non ?

  30. Romantiser un homicide, c’est mal nommer un féminicide. A en croire ce qui circule, le mari « battu » aurait étranglé sa femme par accident, l’aurait véhiculée dans la voiture de fonction jusqu’à un bois par inadvertance, l’aurait brûlée sans même s’en rendre compte et aurait envoyé un SMS/alibi depuis son téléphone portable par réflexe. Ce système de défense a le mérite d’exister, vaut ce qu’il vaut, mais risque de peser lourd dans le verdict ainsi que le comportement cynique du meurtrier avec sa belle-famille, avant d’être enfin démasqué. Cette dernière, outrée, parle à juste titre de tentative atroce d’inversion des rôles, la victime devenant—par un coup de baguette magique—l’abominable tortionnaire de l’époux éploré. Un remake d’« à l’insu de son plein gré » de Richard Virenque sous la houlette de Gilbert Collard dans le registre moins horrible et morbide du dopage au sein du cyclisme professionnel.
    Philippe Bilger tire à nouveau à boulets rouges sur Marlène Schiappa qui avait commis, à la mi-octobre, la même bourde sémantique dans l’emploi du terme « assassinat » s’agissant de Bertrand Cantat. Il réclamait alors pour le chanteur le droit à la réhabilitation et à l’oubli de ses fautes.

  31. Anne-Valérie Pinet

    Bravo pour cette analyse si juste. Chaque avocat est libre de sa défense et j’ai du mal à comprendre ces critiques tout azimut. La palme d’or revient effectivement à la secrétaire d’Etat, ancienne blogueuse en mal de notoriété qui s’autorise à commenter une affaire qu’elle ne connaît pas mais surtout en profite pour tout mélanger et brandir encore et à nouveau la tarte à la crème des femmes battues, des violences faites aux femmes, etc. Bref qu’est-ce qu’elle nous gonfle encore avec ce féminisme outrancier ? Qu’elle retourne à son blog.
    Cette harpie hystérique n’a vraiment pas la stature d’un ministre.

  32. @ sbriglia
    «  »Il existe également des maris battus, même si leur cas est beaucoup plus rare » (Achille)
    Encore un qui a été intoxiqué par les dessins de Bellus, Faizant et Dubout ! Vous savez, la grosse dame qui attend son mari derrière la porte avec le rouleau à pâtisserie.
    Achille, vous avez trop lu Jours de France chez votre dentiste… »
    J’en déduis que vous n’allez pas aux sources avant d’asséner vos opinions (mais vous êtes excusable puisque l’ensemble des médias fait de même), je vous invite à lire les enquêtes de l’ONDRP qui indiquent que plus de 30% des personnes qui subissent des violences conjugales sont des hommes, et qu’avec des méthodes plus élaborées et plus objectives, Statistique Canada et plusieurs enquêtes américaines arrivent à 50 %. Je pense que Dubout n’était pas un imbécile mais un excellent observateur, et quand on ne sait pas (comme Marlène Schiappa) on évite d’affirmer.

  33. @ Mary Preud’homme
    « Belle hypocrisie que cette règle qui voudrait qu’un ministre se taise ou n’utilise que la langue de bois. »
    Non la règle ne serait pas la langue de bois, mais le silence sur le fond de l’affaire tant qu’on ne sait pas, ce serait juste de l’objectivité, de la mesure et de la nuance, mots qui n’ont plus de sens avec les réseaux sociaux.

  34. Hen, mais c’est pas possible ?!
    Pour une fois où l’honorable honoraire n’a aucun propos d’incitation à la haine, d’injures, de propos péremptoires, d’anathèmes… snif, snif, j’en suis tout ému.
    C’est si chargé d’émotion que cela me bouleverse.

  35. C’est pourtant tout simple ! (Ph.B)
    Pour vous certes, parce que vous étiez un haut magistrat à la cour d’assises et que vous connaissez très bien les règles de la procédure pénale. Mais pour ceux du public qui entendent les déclarations, les commentaires et propos sur toutes les chaînes dans l’affaire Alexia Daval, ils sont submergés par la peine et la colère de voir qu’un homme a pu manipuler avec un aplomb d’hypocrite les plus proches de sa famille et s’afficher aux yeux de tous comme un mari idéal.
    Marlène Schiappa, en charge des dossiers sur l’égalité entre femmes et hommes, a dû ne pas digérer d’entendre l’avocat de la défense dire que c’était un accident et accuser la victime, étranglée par son époux, d’hystérique, de personnalité écrasante. Les morts ne parlent plus, alors pourquoi se gêner, autant déverser sur son dos les pires calomnies. C’est ce qui est insupportable. L’avocat a-t-il pensé aux parents d’Alexia et quelle autre double souffrance il leur infligeait gratuitement ? Non, pas d’accord. Il est peut-être un bon avocat mais très imprudent et trop bavard dans ses déclarations sans connaître toutes les pièces du dossier.
    L’avocat des parents d’Alexia, Maître Jean-Marc Florand, très professionnel, est plus modéré et protège bien mieux le secret de l’instruction contrairement à son confrère qui salit la victime plutôt que de s’attacher au fond de l’affaire.

  36. Les avocats de J. Daval n’avaient pas à tenir de propos publics visant à influencer l’opinion publique voire l’opinion de la Justice, d’autant plus que l’attitude et les mensonges de Daval sont délibérément pensés et réfléchis, au moins pour les paroles.
    Ce sont ses façons de faire qui devraient retenir toute l’attention, et sans omettre le scénario avant d’appeler les gendarmes…
    Tout de même, ce Monsieur n’avait qu’à divorcer !
    Il faudrait rester cohérent et ne pas penser qu’à distribuer des congratulations de corporations sans tenir compte des éléments constatés par tout le monde.
    Quant à Marlène Schiappa, elle milite contre les violences faites aux femmes. Trouvez-vous, Monsieur Bilger que tuer sa femme n’entre pas dans le cadre de « violences faites aux femmes » ?
    Soit, elle s’est trompée de terme, « assassinat » plutôt que «  meurtre ». Mais, combien de personnes font la différence dans la population ? De toutes façons, les deux mènent à la mort. Non ?
    Ce gouvernement d’hommes donne l’impression de triquer ses femmes. Parité, parité pour les autruches qui veulent bien y croire.
    Et puis il suffit de cet opportunisme à la volée qui consiste à toujours glisser le petit détail qui vise à rabaisser une personne parce qu’elle n’a pas les mêmes connaissances que d’autres, et ces flatteries corporatives ridicules qui amputent toute rationalité.
    Les connaissances acquises ne donnent aucunement la garantie d’intelligence de coeur, spontanée.
    Cette intelligence spontanée, carence de nos sociétés, qui laisse libre l’élan humain.

  37. Mary Preud'homme

    @ Achille | 01 février 2018 à 20:22
    Parlez manifestement en connaisseur.
    A propos d’éculisme, de suivisme béat et à trop vouloir donner votre avis sur tout et n’importe quoi, vous figurez sans aucun doute parmi les champions toutes catégories de ce blog.

  38. Qui peut imaginer le principal témoin du meurtre se porter partie civile ?
    Dans quel but ? Eh bien c’est simple à comprendre. Pour connaître à l’avance le cours de l’enquête et ce que les gendarmes pourraient découvrir sur le présumé coupable. Fort heureusement que l’extrême prudence était envisagée par Mme la Procureur de la République de Besançon et les découvertes par la gendarmerie qui ont su à temps préserver en toute discrétion les documents et analyses essentiels ne devant pas être versés au dossier. Même les deux avocats ignoraient jusqu’au dernier moment de la conférence de presse tenue le 31 janvier ce qu’il y avait dans le dossier. On appelle ça d’avoir du flair et une forte intuition. Quel extraordinaire professionnalisme. Chapeau !!

  39. @ Mary Preud’homme | 02 février 2018 à 00:05
    « Parlez manifestement en connaisseur.
    A propos d’éculisme, de suivisme béat et à trop vouloir donner votre avis sur tout et n’importe quoi, vous figurez sans aucun doute parmi les champions toutes catégories de ce blog. »
    Je donne mon avis, en effet, sur pratiquement tous les billets. C’est un excellent exercice intellectuel, très bon pour les neurones, auquel j’aime m’adonner de préférence le matin après avoir écouté mes éditos préférés.
    C’est d’ailleurs ce que font tous les familiers de ce blog. Certains sous leur vraie identité, d’autres sous pseudo et même certains avec un pseudo glissant qu’ils changent au gré de leur humeur. Après tout peu importe puisque dans un espace virtuel les personnes physiques importent peu vu que nous ne sommes pas amenés à nous retrouver dans la vraie vie et c’est très bien comme ça.
    Il y a aussi les spécialistes du hors sujet qui donnent leur avis sur tout et n’importe quoi, d’autres qui nous racontent leurs malheurs alors qu’on ne leur a rien demandé. Pour eux ce blog est plus une sorte de thérapie qu’un espace de discussion. Une fois qu’on a compris leur mode opératoire on ne s’en formalise plus.
    Je vous ferai juste remarquer que mon avis vaut bien le vôtre qui, soit dit en passant, ne se distingue pas vraiment en matière de finesse, d’humour et d’érudition des autres commentaires de ce blog.
    Le fait que vous soyez grand-mère, même avec un sale caractère, m’oblige à avoir à votre égard une certaine retenue. Mais n’en profitez pas trop.

  40. René-Marc Laborde

    Bonjour.
    Je suis quelque peu sidéré à la vue de cette évolution de notre société où nous médiatisons tout et n’importe quoi.
    En l’espèce, il est consternant de voir comment les médias, les politiques se comportent face à des événements dramatiques et les commentent. Il serait temps que nous fassions preuve de dignité et de respect pour les victimes de ces drames ainsi que pour leurs proches. Laissons agir la justice en toute impartialité et rigueur dont elle a toujours su faire preuve.
    René-Marc Laborde
    Nouméa.

  41. Achille et Carl Roque vous confondez les petites humiliations quotidiennes dont raffolent certaines à l’égard de leur compagnon et les violences délictuelles ou criminelles de ceux-ci.
    Pour qui lit la PQR de plusieurs régions de France, il y a une Simone Weber tous les vingt ans et des coups ou des meurtres d’hommes sur leurs épouses ou maîtresses tous les jours…
    Vos statistiques ne peuvent rien face à ces évidences…
    Et je ne suis ni de gauche ni féministe, simple observateur non encarté.

  42. Pb-lowenstein

    Selon moi, les avocats ne sont pas sortis de leur rôle et n’ont pas commis de faute, à l’inverse de la ministre qui a donné un point de vue dépassant largement ses fonctions en se permettant de porter un jugement. Je pense cependant qu’une règle absolue de silence devrait s’imposer, en dehors peut-être des éléments factuels de procédure (tel a été arrêté, en garde à vue, les motifs…) à donner à la presse.
    Concernant les faits je ne les connais pas, je dirais simplement que dans toute affaire de meurtre, les assises examineront les circonstances précises, c’est la base, et, le cas échéant ils apprécieront les aspects psychologiques, les rapports entre le tueur et le tué, comme dans l’affaire Jacqueline Sauvage par exemple : si, le cas échéant, la victime a eu un comportement qui ait pu avoir un rôle (je pèse mes mots, un rôle, une implication n’est pas une excuse) dans ce drame, ils sera étudié, et pris en compte dans la sanction. En l’espèce, personne ne connaît la personnalité de la victime, dominatrice, violente ou pas… mais il est bien évident que les juges vont chercher à savoir et que tout le monde cherche à savoir dès maintenant, surtout la presse. Evoquer ces principes généraux du fonctionnement des assises n’a rien de choquant.

  43. @ Mary Preud’homme | 01 février 2018 à 21:26
    Comment peut-on confondre le triste sort de ceux qui n’auraient jamais imaginé dans leur pire cauchemar recevoir de coups, et surtout de leur conjoint, et l’heureux état des masos ou soumis qui se sont trouvé leur dominant ?
    Confondre des victimes et des exaucés.
    C’est comme si on confondait des esclaves et des gens qui ont trouvé du travail, surtout dans un secteur ultra-compétitif et très privilégié.
    Car contre ce qu’on pense souvent, il y a bien plus de candidats soumis que d’aspirants dominants, ce qui vaut mieux à tous égards, il faut nettement plus de qualités pour être dominant que soumis, un cerveau, entre autres.
    Ne pas confondre les volontaires et des gens qui n’auraient rien demandé en est une des innombrables manifestations, à l’encontre de violeurs ou de bourreaux prétendant que d’une manière ou d’une autre, la victime l’a bien cherché.
    A l’encontre aussi de certains qui vont sous prétexte qu’un homme est battu, y voir forcément un goût pour les coups… Mon dieu, il y a aussi des gens incapables de voir quand il s’agit de jeux, même si ça crève les yeux, et ceux qui, même en le voyant, cherchent quelque prétexte pour exercer une répression. Que de n’importe quoi en ces matières !
    C’est moins fréquent, mais un homme peut être une victime… D’autre part, il y a des soumis et des masos hommes comme femmes, des dominants hommes et des dominants femmes, même si pas encore parité, mais que fait le gouvernement ?
    Quelle blague irresponsable ! Ce milieu se débrouille très bien tout seul, merci pour lui.
    D’autant plus que les dominés, après tout, c’est leur truc, n’ont qu’à subir, et que le devoir essentiel d’un dominant, homme ou femme, est de s’imposer. Sinon, il faut assumer la sécurité du dominé, comme avec son chien ou son cheval, s’il ne faut pas battre les animaux, qui, eux, n’ont jamais eu la vocation de recevoir des coups.
    Ne pas confondre animal, humain victime et humain volontaire pour dressage. Pour la dignité de chacun, qui passe entre autres par le respect de son identité, il faut intégrer ces distinctions.

  44. C’est tout de même un peu fort de café de voir venir à la télévision – après avoir informé toute la presse par mail qu’à l’heure de la soupe elle interviendrait en direct – la procureure de la République pour au final dire (je résume) « vous en faites trop, c’est notre pré carré, ne vous en mêlez pas » et défendre le secret de l’instruction qui n’a plus rien de secret depuis bien longtemps.
    Je ne vois pas pourquoi un/une procureur(e) aurait plus le droit d’utiliser les médias que la défense ou que les journalistes à qui sont distribuées des informations qui devraient rester secrètes, sous le contrôle du parquet !!
    Souvenons-nous, entre autres, des informations distribuées au compte-gouttes dans la presse concernant l’affaire de Sarkozy mis sur écoute pendant ses échanges téléphoniques avec son avocat ; ça m’étonnerait que les fuites soient venues de Me Herzog !
    Deux poids, deux mesures ?
    Les avocats de la défense, sans doute bousculés par la presse télévisuelle et autres, ont peut-être été un peu déboussolés, et leur maladroite intervention publique n’a d’égale que leur stupéfaction d’avoir appris en quelques heures, par la presse d’abord (secret de l’instruction ?), puis par leur client, que celui-ci si bien sous tous rapports était en réalité un criminel manipulateur.
    La seule question que je me pose à ce propos est de savoir s’ils étaient mandatés par leur client pour dire ce qu’ils ont dit.

  45. Quand on revoit cette vidéo, comment ne pas avoir aujourd’hui de dégoût envers cet homme ?!
    https://www.youtube.com/watch?v=LKI4IfviaNA
    Pris dans le filet, J. Daval change son fusil d’épaule et tire à boulets rouges sur son épouse Alexia étranglée de ses propres mains. J’ai une peine immense pour la famille de la victime. Tous les parents à qui on a enlevé et tué leur enfant dans des circonstances si atroces ne se remettront jamais du chagrin et de la douleur qui les déchirent.

  46. @ Achille | 02 février 2018 à 02:05
    « Le fait que vous soyez grand-mère, même avec un sale caractère, m’oblige à avoir à votre égard une certaine retenue. Mais n’en profitez pas trop. »
    Vous avez dû pratiquer l’escrime, on touche à fleurets mouchetés. Vous devez cacher une carrière de bretteur.

  47. hameau dans les nuages

    Drôle de famille quand même. Elle le traite d’impuissant, les altercations sont très fréquentes et violentes et elle ne se confie pas à sa mère ? Et personne d’un côté ou de l’autre ne subodorait qu’il y avait du tirage dans l’air ? Tout était parfait. Pas mal de gens mentent dans cette histoire ou ne disent pas tout.
    Madame la Procureure a eu raison de recadrer sèchement tous ces viandards.

  48. La ministre a utilisé la désignation « assassinat » par erreur disent les spécialistes mais qui peut savoir à l’heure actuelle qu’il ne s’agit pas réellement d’un assassinat prémédité ?
    Et si un assassinat est forcément prémédité, à quoi sert la désignation « commis avec préméditation » ? Chacun sait que la langue juridique est plutôt complexe pour les néophytes, ce n’est pas une raison pour laisser les analyses aux seuls spécialistes. Même avec une demi-erreur, la ministre Schiappa est dans son rôle.
    Par contre elle a eu raison d’anticiper sur cette méthode utilisée systématiquement dans les crimes contre les femmes qui consiste à les salir pour amenuiser la faute du meurtrier. La famille de cette jeune femme a réagi à cela par la voix de sa tante peu après.

  49. @ breizmabro | 02 février 2018 à 10:04
    La conférence de presse du 31 janvier donnée par Mme Edwige Roux-Morizot, Procureur de la République de Besançon, était légitime et même urgente. Sa mise en garde très légitime s’adressait à tout le monde. Les médias télévisés en premier, les avocats, la presse écrite, ceux qui diffusent les fuites. La priorité absolue de préserver au mieux le secret de l’instruction était son principal motif pour expliquer ce qu’il ne faut pas faire et dire avant que toute cette affaire ne soit mise en lumière ; et avant et pendant le procès vu les stratagèmes contradictoires opérés par le présumé coupable depuis trois mois.
    J’ai écouté sa conférence de presse. Cette Procureur de la République est très professionnelle et connaît très bien son métier. Félicitations, il fallait que ça soit dit. C’est plus clair, aujourd’hui, pour tout le monde.

  50. @ breizmabro | 02 février 2018 à 10:04
    « C’est tout de même un peu fort de café de voir venir à la télévision – après avoir informé toute la presse par mail qu’à l’heure de la soupe elle interviendrait en direct – la procureure de la République pour au final dire (je résume) « vous en faites trop, c’est notre pré carré, ne vous en mêlez pas » et défendre le secret de l’instruction qui n’a plus rien de secret depuis bien longtemps. »
    Madame le Procureur de la République me semble ici parfaitement dans son rôle et son droit de rappeler aux journalistes les risques pour l’enquête judiciaire dont elle a la maîtrise, risques liés à une interférence des « investigations journalistiques » à tort et à travers, notamment lorsqu’ils vont interroger prématurément des personnes susceptibles d’être des témoins que les responsables de l’enquête judiciaire n’ont pas encore entendus.
    De fait, elle refuse par avance que cette enquête délicate et sensible ne tourne à celle trop bien connue, dite de « l’affaire Grégory », pour avoir été un fiasco monumental.
    Outre à l’époque la faute du juge d’instruction de n’avoir pas entendu Murielle Bolle dans la foulée de sa garde à vue et de son audition par les gendarmes et donc de sa remise en liberté prématurée, les journalistes l’ont fait parler publiquement avant qu’elle ne soit entendue par le juge d’instruction et ont « entendu » tous les témoins potentiels, coupant l’herbe sous le pied des enquêteurs à qui la loi confie pourtant cette fonction…
    Pensez-vous que la presse, toujours à l’affût du sensationnel, ait tiré la leçon de l’affaire Grégory alors que son action est toujours soumise à l’instantané et au scoop à diffuser sans délai aucun sur les chaînes radios et surtout télévisées en continu ? Un petit rappel vaccinal des règles déontologiques ne fait sans doute pas de mal !

  51. Depuis le début ou presque les enquêteurs avaient sans doute placé le mari tout en haut de la liste des suspects, le juge attendait d’avoir suffisament de preuves pour le mettre en examen. L’avocat devait y penser, on espère qu’il n’est pas naïf à ce point ; je ne le crois donc qu’à moitié quand il déclare avoir cru défendre un innocent. Mais je ne le lui reproche pas, défendre son client ne sera pas facile. Cependant, en commençant à déblatérer sur la victime qualifiée d' »écrasante », je ne suis pas certaine qu’il s’y soit bien pris, c’est choquant ; il est vrai que grâce aux media, on arrive à faire passer n’importe quoi, et il semble que dans l’argumentation, moins l’arrangement avec la vérité est subtil, plus il est flagrant, plus il s’impose, surtout s’il est proféré avec émotion ; et plus le doute est banni.
    Ce dernier point ajoute encore à l’aspect désagréable de la déclaration de Marlène Schiappa, membre du gouvernement. Cette intervention révèle comment les autorités politiques sont tellement sûres de devoir nous dispenser leur pédagogie à tout bout de champ, qu’elles se croient naturellement autorisées dans le cas présent à enfreindre les principes de base de la séparation des pouvoirs. C’est une faute politique, peut-être bénigne, chacun en décidera, mais une faute.
    Les féministes auto-proclamées utilisent, sans même s’en cacher, tout ce qui leur tombe sous la main dans le but de changer les lois au profit de leur croisade. Dommage que soient nommés au gouvernement des esprits aussi ouvertement partisans. Le mouvement En Marche proclamait pour se faire élire une sorte de réconciliation nationale passant par la fin du politique. Cette fusion risque d’aboutir en fait subrepticement à un tout-politique, le militantisme a simplement changé d’objet, et il triomphe quand il est au pouvoir.

  52. @ René-Marc Laborde | 02 février 2018 à 03:01
    « Je suis quelque peu sidéré à la vue de cette évolution de notre société où nous médiatisons tout et n’importe quoi. »
    Si les médias télévisuels français, à qui, sans conteste, on peut aussi reprocher d’être trop bavards à tort ou à raison, ne s’emparent pas des sujets en cours, ce sont alors les presses étrangères qui ouvrent les affaires en numérique mises à la disposition de tous avec les commentaires souvent loufoques que l’on connaît et qui sont loin de la réalité. Nous sommes dans la globalisation et la mondialisation où plus rien n’échappe à quiconque. Internet est un outil formidable, à condition de savoir s’en servir à bon escient et avec raison gardée.

  53. @ sbriglia | 02 février 2018 à 07:23
    « Vous confondez avec les petites humiliations quotidiennes dont raffolent certaines à l’égard de leur compagnon »
    Les petits ruisseaux font les grandes rivières qui par temps de crue explosent les barrages au propre et parfois au figuré.
    Je ne lis pas la PQR (késaco ?), je ne suis ni féministe, ni hommiste, quant à l’engagement politique, il n’a rien à voir, Althusser était communiste, mais la femme en général ayant sur l’homme l’avantage d’avoir la langue bien pendue, il ne faut pas s’étonner que parfois l’homme ait le bras long.
    Enfin tout ça pour dire que le respect mutuel est encore la meilleure façon de vivre ensemble, mais que je préfère de loin la tendresse après que l’amour se soit usé ou pas au quotidien.
    Ceci dit quand j’ai vu les photos des protagonistes côte à côte, avant même de connaître le dénouement de l’affaire, ma réaction a été de dire qu’ils étaient mal assortis, ce qui n’excuse rien et justifie encore moins !

  54. Antoine Marquet

    @ Marc GHINSBERG | 01 février 2018 à 13:06
    Vous me semblez de mauvaise foi !
    Vous comparez une position prise par Ph.Bilger, magistrat honoraire, à celle d’une secrétaire d’Etat en fonction et qui fait flèche de tout bois en ce qui concerne « le combat des femmes » à la mode !

  55. Claude Luçon

    @ breizmabro | 02 février 2018 à 10:04
    « Deux poids, deux mesures ? »
    Exact !
    Il y a un poids lourd, le magistrat chargé d’appliquer la loi que sa fonction lui impose.
    Et un poids léger, le journaliste à la recherche d’un scoop et de sa célébrité, ce que la loi ne l’oblige nullement à faire, mais ce qui le conduit à raconter n’importe quoi, quitte à soudoyer quelques gendarmes mal payés.
    En défendant son client l’avocat aurait pu éviter de dire que la jeune femme prenait des médicaments. Lesquels ? Suggérant quoi ?
    En plus du secret de l’instruction, il viole le secret médical !
    Là, breizmabro, vous confondez droits de l’homme et expertise.
    Nos journalistes et politiciens ont un talent particulier pour raconter tout et n’importe quoi, et pas seulement dans le domaine de la justice, qui justifie l’intervention de la procureure dans ce cas.
    Souvenez-vous de Dominique Rizet et de l’Hyper Cacher, souvenez-vous de JV Placé et de la fracturation hydraulique ! Pourtant le premier pavane sur BFM et l’autre est sénateur.
    Sans compter notre président et ses écarts envers vos compatriotes bretonnes.
    Liberté de parole d’accord, mais pas pour raconter n’importe quoi !
    Sauf ici pour nous bien sûr !
    Souvenez-vous d’un de vos trois principes : ne pas se prendre au sérieux.

  56. @ breizmabro | 02 février 2018 à 10:04
    « Je ne vois pas pourquoi un/une procureur(e) aurait plus le droit d’utiliser les médias que la défense ou que les journalistes à qui sont distribuées des informations qui devraient rester secrètes, sous le contrôle du parquet !! »
    Parce que le Procureur de la République est le premier à détenir les informations, avec les enquêteurs. Voici ce que dit la loi : ni le juge d’instruction ni les enquêteurs judiciaires ne sont autorisés à intervenir dans les médias pour commenter les affaires en cours et tenir une conférence de presse. Et si l’exception a été donnée au colonel de gendarmerie le 31 janvier, mais en présence de Mme la Procureur, c’était dit avec la plus grande réserve et rien de plus qui pouvait mettre en danger les deux parties dans cette affaire.
    La seule à qui la loi permette de s’exprimer lors d’une conférence de presse est le/la Procureur de la République. Dans le cas de l’affaire Daval, c’est Mme Edwige Roux-Morizot en charge du dossier qui a pris la parole pour calmer les esprits médiatiques surchauffés avec recommandations données pour éviter de développer à tout-va sans connaître véritablement de l’affaire non encore élucidée et ajustée au fil d’autres investigations en cours et avant le procès.
    En ce qui concerne les affaires de terrorisme islamiste, le droit à la parole revient au Procureur de la République, François Molins lors de ses conférences de presse lorsque ça s’impose pour informer les Français du déroulé de l’affaire une fois que tous les éléments à charge sont réunis.
    C’est simple, non ?
    PS. Plus il y a de cuisiniers dans la maison et moins il y a à manger. En substance, si chacun raconte ce qu’il veut, on finit par ne plus rien savoir.

  57. Pendant que les médias nous amusent avec cette triste et malheureuse affaire on ferait mieux de se pencher sur le fond de cette dépêche.
    Faire diversion, les médias, pour vendre, ne reculent devant rien.
    AFP, publié le vendredi 02 février 2018 à 12h40
    « L’enquête sur Lafarge, soupçonné d’avoir financé le groupe Etat islamique pour rester en Syrie, peut-elle impliquer la diplomatie française ? Un ex-responsable du cimentier affirme que l’ambassadeur de France « était au courant du racket », ce que dément le diplomate.
    Dans cette affaire hors-norme, où pour la première fois de grands patrons français sont soupçonnés d’avoir financé le terrorisme, Lafarge est suspecté d’avoir versé entre 2011 et 2015 plus de 12 millions d’euros à des groupes armés en Syrie, dont l’Etat islamique (EI), pour continuer à faire tourner sa cimenterie de Jalabiya (nord) malgré la guerre. »
    J’ai plutôt envie de demander où est rangée la guillotine ? Il faut lire cette dépêche en entier, à vomir.
    La disproportion de l’intérêt des médias pour des faits qui ne font pas la vie et la liberté des citoyens – triste information.
    Ces médias ne valent pas mieux que tous ces magazines people et se posent en observateurs sérieux.
    On régresse dans nos libertés, on recule dans l’information : assez de toujours les mêmes sur les chaînes qui commentent les mêmes petits feux avec leur même petite soupe ! Personne pour le leur dire, des experts de pacotille venir vendre leurs salades alors que les enjeux sont ailleurs.
    La démocratie pour survivre aurait-elle tant besoin de ces chiromanciennes et autres prestidigitateurs de la pensée ? Pauvres de nous, l’arme du vote semble bien inutile surtout quand on l’utilise mal.
    La lucidité se meurt au profit de la confiture emballée des médias, seuls quelques-uns résistent, mais pour combien de temps encore ?

  58. Mary Preud'homme

    « Ici ce n’est ni l’Armée du salut ni SOS Amitié… parfois seulement le café du commerce. »
    Rédigé par : sbriglia @ Wil | 02 février 2018 à 07:31
    Ce rappel ci-dessus emprunté à sbriglia.
    En guise de réponse à Noblejoué qui hélas n’a aucune distance par rapport aux commentaires et auxquels il réagit, même s’ils ne lui sont pas adressés et vu leur teneur ne devraient pas être pris au sérieux. Auquel cas, soit l’on répond sur le mode humoristique, soit l’on s’abstient si la ficelle paraît trop grosse !

  59. Patrice Charoulet

    J’avais dit ici tout le bien que je pensais de votre dernier entretien avec Roselyne Bachelot. Je m’étonne que si peu de lecteurs aient voulu l’entendre.
    Or, ce vendredi 2 février, à Sud Radio, après d’intéressantes réflexions sur plusieurs sujets, votre invitée était… Roselyne Bachelot. Conversation encore fort instructive, que j’invite chacun à écouter.
    Je tiens à signaler deux choses très dignes d’être retenues. Elle dit ne plus comprendre la politique actuelle. Quand elle été députée pour la première fois, elle déclare qu’elle connaissait chaque électeur de son territoire. En revanche, elle affirme que certains députés du mouvement de M. Macron ont découvert leur circonscription… un quart d’heure après leur élection. Elle ajoute que son père lui avait dit de ne pas oublier qu’elle devait son élection à ses électeurs. Elle grava le nombre de ses électeurs sous le cadran de sa montre-bracelet.
    Autre époque. Autres moeurs.

  60. Marc GHINSBERG

    @ Antoine Marquet
    Oui je compare la position de Philippe Bilger magistrat honoraire à celle de Marlène Schiappa secrétaire d’Etat. L’un et l’autre, de mon point de vue, ont réagi beaucoup trop vite, sous le coup de l’émotion.
    On peut traiter la seconde d’ignorante en matière de justice. Philippe Bilger ne peut invoquer cette excuse.

  61. @ Ellen | 01 février 2018 à 23:14
    « Mais pour ceux du public qui entendent les déclarations, les commentaires et propos sur toutes les chaînes dans l’affaire Alexia Daval… »
    Entendre ?!
    Non ! Il y a erreur très chère !
    Vous voulez écouter et non entendre, c’est uniquement vous qui le recherchez, personne ne vous l’a imposé.
    Votre voyeurisme et rien d’autre.
    Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, alors continuez à écouter et à avoir un avis pour prononcer votre opinion. Chuuuuut… écoutez…

  62. Robert Marchenoir

    Je ne sais pas si Jean-Marc Florand est un bon avocat, mais il n’a pas nettoyé son aquarium depuis six mois. Et il se présente devant la presse avec un ridicule gilet de jogger vieux rose, au lieu de mettre une cravate comme Philippe Bilger comme tout le monde. Ce qui est un peu fort de café pour le défenseur d’une joggeuse assassinée.
    Cela étant, son gilet de retraité feignasse est assorti à son poisson rouge, c’est déjà ça.

  63. Michel Deluré

    @ Mary Preud’homme@Achille 02/02 00:05
    « …à trop vouloir donner votre avis sur tout et n’importe quoi, vous figurez sans aucun doute parmi les champions toutes catégories de ce blog. »
    La capacité intellectuelle d’Achille d’intervenir justement sur quasiment tous les billets de notre hôte en formulant qui plus est chaque fois des propos sensés, sur lesquels nous pouvons certes ne pas être systématiquement d’accord mais qui suscitent la réflexion et animent le débat me paraît louable et appréciable. D’autant que le dialogue avec lui reste empreint de courtoisie pour autant que l’on sache en faire preuve à son égard.
    Ses commentaires présentent à mon sens tout autant d’intérêt que ceux émanant d’autres intervenants qui n’hésitent pas parfois à être totalement hors sujet, histoire de mettre leur grain de sel et de se rappeler au bon souvenir de tous.

  64. @ Mary Preud’homme 02 février 2018 à 13:32
    Pour Noblejoué je suis d’accord avec vous, soit il n’a pas compris que votre note sur le « fouettage » consenti était un trait d’humour pour mettre un peu de légèreté sur des commentaires parfois poseurs, soit il prend tout au premier degré. Ce qui m’étonne un peu.
    Dire, redire et re-re-dire : ce n’est qu’un blog, pas l’Académie des sciences…

  65. @ Ellen 02 février 2018 à 12:41
    Un procureur, défenseur de la société n’a pas plus de droit qu’un avocat défenseur d’un client.
    « En substance, si chacun raconte ce qu’il veut, on finit par ne plus rien savoir »
    Comme vous dites.

  66. @ Mary Preud’homme | 02 février 2018 à 13:
    Mais si j’ai une distance, en humain prudent, ne jamais être sûr de rien… Vous, au contraire, vous êtes CERTAINE que Wil va très bien…
    Je réagis au cas où.
    Quant à SOS suicide, amitié et le reste, c’est très bien, mais ces centres d’écoute sont parfois pris d’assaut, ce n’est pas le malheur qui manque dans le monde.
    De plus, Wil est ici depuis un certain temps, et à ce qu’il écrit, il a la réaction de demander l’attention des gens qu’il côtoie. Est-ce que ce genre d’attitude n’existe pas et n’a pas sa logique ? De même que prêter quelque attention aux gens qu’on connaît, fût-ce virtuellement.
    Ici, soit on croit que je complote, soit on me prend pour la personne la plus naïve du monde.
    Ni l’un ni l’autre, quelles critiques tordues ! Comme qui marche et ne comprend pas ceci ou cela, je pose quelques questions, dans le cas bien extraordinaire où ce serait moi qui saurais, il peut m’arriver d’indiquer le chemin, les débats ne sont certes pas interdits, ni l’admiration, ni la compassion, ni le mépris si on le cherche vraiment.
    Franchement, je serais bien lâche, sous la double protection d’un écran et d’un pseudonyme, pour m’interdire d’être libre à cause des persifleurs, calomniateurs et autres joyeux compagnons !
    Ce que vous me donnez envie de voir Robin des Bois avec Errol Flynn avec votre attitude !
    Si Wil a fait une farce, qu’il le dise, j’applaudis son talent à deux mains ! Je préférerais le ridicule qu’on veut m’attribuer, me fendre d’une réponse dans ce cas, à la tristesse que certaines personnes soient mortes et que le survivant doive en vivre la perte.
    Et j’espère qu’il en irait de même pour vous… Mieux vaut être la risée d’un blog plutôt que le malheur se soit abattu sur un commentateur, non ? Enfin, chacun sa morale, après tout.
    Mais je suis d’accord que Wil pourrait trouver meilleur soutien, une seule personne lui répond, il crie, une autre s’excuse de ne pouvoir, un qui lui fait la morale type vous êtes injuste mais c’est normal et une réponse suffit, ce qui fait qu’il dépassera bientôt son quota, un qui me le confie en lui faisant la morale par rapport à madame Bilger, vous qui mettez sa parole et doute en vous fichant de moi.
    Vous avez besoin que Wil soit un farceur et moi sans distance sinon que seriez-vous ? Quelqu’un qui se vante d’être suractif et toujours prêt à rendre service à son prochain mais infichue de montrer la moindre compassion à qui a peut-être perdu ses proches.
    Qu’est-ce que ça vous coûte de lui répondre, ou du moins de ne pas le réfuter ?
    Et même dans l’hypothèse où il mentirait, alors avec grand talent, ses propos sonnent juste, avez-vous songé que d’autres gens peuvent être en deuil mais silencieux et que d’encourager un endeuillé, vrai ou faux, peut les encourager eux aussi ?
    Non, bien sûr… Il est tellement plus doux de ne rien faire puis de se moquer de qui ne partagerait pas votre infaillibilité.

  67. @ Claude Luçon 02 février 2018 à 11:47
    « Là, breizmabro, vous confondez droits de l’homme et expertise »
    Que viennent faire les droits de l’homme dans ce dossier ?
    Quand l’avocat de J. Daval dit que l’épouse de celui-ci prenait un traitement d’aide à la fécondité ce n’est pas une violation du secret médical si c’est son client qui le lui a dit, client qui se trouve être le mari censé savoir que sa femme prenait ce traitement, et si J. Daval avait autorisé ses conseils à en faire état.

  68. @ Michel Deluré 02 février 2018
    J’approuve vos propos concernant Achille que je lis toujours avec plaisir.

  69. Le secret de l’instruction est un vaste sujet. Je suis sidéré quand l’avocat du prévenu affirme qu’il a appris dans la presse des éléments de l’enquête qui n’ont pas encore été portés à sa connaissance par la voie légale.
    De deux choses l’une, ou bien il ment, ou bien il dit la vérité. S’il ment, il est fort probable qu’il est lui-même l’auteur des fuites. S’il dit la vérité, cela signifie que les fuites ont été réalisées soit par les enquêteurs, soit par le personnel administratif du procureur.
    Dans un cas comme dans l’autre, il s’agit d’une faute professionnelle. S’il devait être avéré que ces tuyaux avaient été transmis contre rémunération ou avantage en nature, alors il s’agirait de corruption de fonctionnaire, active ou passive.
    En ces époques de grande détresse financière, j’estime que le Trésor public devrait faire diligenter une enquête en vue d’identifier les auteurs des fuites et des tuyaux. De bonnes amendes régulièrement infligées permettraient dans un premier temps de remplir un peu les caisses de l’Etat et dans un deuxième temps de faire cesser cette détestable habitude des publications de pièces administratives qui devraient rester secrètes jusqu’à l’ouverture du procès.
    Mais il existe une autre option. Le secret de l’instruction serait un secret de polichinelle, la Justice laisserait faire, les victimes et les coupables seraient jetés en pâture à la plèbe. Alors, la morale ne serait plus qu’une chimère et ce pays sombrerait dans l’égout le plus profond.

  70. Rédigé par Monsieur Noblejoué le 01 février 2018 à 19:52
    Je vous ai lu attentivement et plussoie votre commentaire plein de tact du 02 février 2018 à 16:31.
    Non, je ne developperai pas plus avant parce que je m’etais « devoilee », il y a des annees, au tout debut de l’existence du blog… pour etre rabrouee par le meme commentateur fayot snobinard qui meprise la douleur du Sieur Wil.
    En effet, rien n’oblige a partager la tragedie d’autrui mais le minimum qui s’impose est le respect, voire le silence. Ce monsieur endeuille n’a pas de surcroit a etre accable !! CQFD
    Si j’ai la rancune extremement tenace, je ne suis en aucun cas egocentrique et passe mon chemin la plupart du temps… sans me retourner !!
    Quant au Sieur Wil, qu’il jette sa petoire dans le premier fleuve a proximite de chez lui… ainsi pas de traces !! Qu’il y vide les dives bouteilles par la meme occasion parce que la bibine n’arrange rien a l’affaire et ne fera qu’empirer son etat.
    S’atteler a des taches manuelles physiquement eprouvantes est une facon plus judicieuse de narguer le chagrin.
    Pour s’endormir le soir, preferer une position « propped up » (snobisme : je ne trouve pas l’expression correcte en francais) ; ce qui etait le choix d’endormissement de nos ancetres, mettre la tele ou radio en sourdine (evitez les « gueulards ») afin d’entendre une voix humaine rassurante reglee sur de bonnes vibrations…
    Je reprends ma lecture sur ce billet passionnant.

  71. Bon, on a compris. Le présumé innocent, plutôt mal embarqué, a été traité de façon sereine et incisive par le parquet, un peu démâté par sa défense et emballé par la partie civile. Le schéma est correct, les dérapages verbaux sont le lot commun dans les affaires qui dérangent, surtout à notre époque où on a vu une meute hurlante, toutes catégories confondues, réclamer la tête de la police au nom du c.. de Théo. Quand la vérité a été démontrée, aucun capon n’a fait amende honorable, me semble-t-il. D’ailleurs, qu’importe, la police avait été salie, vilipendée, c’était l’essentiel.
    Pour cette malheureuse jeune femme, hélas, c’est beaucoup plus compliqué.
    Tout ce qu’on a dit sur l’humiliation, la différence de tempérament, même intime, la désolation de la stérilité, les réussites professionnelles comparées, génère à coup sûr des tensions qui se résolvent d’habitude par le divorce.
    En revanche, la dissimulation de son acte, bien réel, par le mari, ayant emprunté le visage de la douleur jusqu’à abuser les parents de la victime, me paraît préoccupante car il faut là, soit une capacité extra-ordinaire de mensonge, soit un dédoublement de la personnalité, comme une schizophrénie que j’exploiterais si j’étais le défenseur et qui cadre assez bien avec le « travail » matériel pour monter le scenario : temps, manipulation, déshabillage, rhabillage, emballage, transport, confection du bûcher, dénotent un sang-froid, je n’ose pas dire glaçant, sans compter le spectacle public du désespoir.
    Sur la victime, quoi qu’on puisse dire, lui reprocher aurait bien pu prospérer devant un TGI, mais pèsera peu face à la cour d’assises. On a vu Villeret dans un film sur le sujet, Michel Simon dans « La poison », la Cousine Bette, Folcoche, la Thénardier etc. et dans la vie de tous les jours on croise des pestes qu’on aimerait éliminer de son entourage. Dans les métiers du droit, on est quelquefois perplexe devant la rouerie de certaines femmes et, tout en percevant la confection du piège, être incapable de le démontrer car il manque la dimension intime, l’in imo pectore et cela va être le travail de la défense de s’y atteler, si quelque chose le laisse présumer, mais rien de moins sûr.
    La presse ? Les médias ? Que voulez-vous, ces gens-là ont besoin de foin. M.Hallyday mort a été exploité à fond, jusqu’à la diminution progressive des manchettes, même par le curé de la Madeleine. Je me souviens d’un ami, décédé, et aussi nanti que célèbre dans son landerneau. A son enterrement, quelqu’un suggérait qu’on vînt chaque année se recueillir sur sa tombe et l’assemblée se trouva fort soulagée d’entendre un réaliste dire : « Bon c’est pas tout ça, il est une heure, et j’ai faim. » Sincèrement, je ne sais plus où est enterré ce défunt.
    Alors, cette affaire aura agioté un moment la surface de nos consciences, créant des vaguelettes où scintillent quelques chagrins, quelques désespoirs aussi. On les salue avec déférence.
    Amour, mon bel amour, ma déchirure, je te porte dans moi comme un oiseau blessé et ceux-là sans savoir, nous regardent passer… Quel dommage qu’un aussi beau poète ait été aussi un homme auteur du Con d’Irène et de Vive le Guépéou. Mais enfin, tout le monde ne peut pas s’appeler Maurras.
    Schiappa ? Ah oui, aucun intérêt.

  72. @ Giuseppe | 02 février 2018 à 10:39
    « Vous avez dû pratiquer l’escrime, on touche à fleurets mouchetés. Vous devez cacher une carrière de bretteur. »
    Non hélas. Je ne vous cache pas que cela m’aurait plu de faire de l’escrime. C’est un sport qui allie adresse, rapidité, stratégie. Bref, très bon pour le corps et l’esprit.
    Hélas c’est une discipline plutôt confidentielle en France et relativement coûteuse si l’on tient compte de l’achat de la combinaison, du masque et de l’épée. A défaut j’ai pratiqué le karaté pendant quelques années, mais je n’étais pas vraiment doué et n’ai pas réussi à dépasser le grade de ceinture verte…
    @ Michel Deluré
    @Jabiru
    Je vous remercie pour votre amical soutien. Sachez que j’apprécie également vos commentaires tout en pondération et de bonne tenue.

  73. Mary Preud'homme

    @ Deluré, Jabiru et consorts
    Il faut suivre avant d’intervenir dans un échange.
    Le jour où Achille prendra l’initiative d’aller vous chercher sans que vous ne lui ayez rien demandé et vous présentera à certains blogueurs comme l’équivalent de Ma Dalton, une tueuse ou une « grand-mère » ridicule et pas très fine « qu’il connaîtrait de longue date » et comble de la fausseté, qu’il feint de ménager, on en reparlera.
    Chacun ses goûts Messieurs, moi je publie sans pseudo et me montre toujours à visage découvert. Normal que les hypocrites ne m’aiment pas !
    A bon entendeur salut !

  74. agecanonix & k.verne

    @ Wil | 29 janvier 2018 à 23:15
    Pardonnez-moi j’étais passé à côté et vous m’avez fait penser à cette magnifique chanson de Jacques Brel
    Non, Jef, t´es pas tout seul
    Mais arrête de pleurer
    Comme ça devant tout l’monde
    Parce qu´une demi-vieille
    Parce qu´une fausse blonde
    T´a relaissé tomber
    Non, Jef, t´es pas tout seul
    Mais tu sais qu’tu m’fais honte
    A sangloter comme ça
    Bêtement devant tout l’monde
    Parce qu´une trois quarts putain
    T´a claqué dans les mains
    Non, Jef, t´es pas tout seul
    Mais tu fais honte à voir
    Les gens se paient not’ tête
    Foutons l’camp de c’trottoir
    Viens, Jef, viens, viens, viens !
    Viens, il me reste trois sous
    On va aller s’les boire
    Chez la mère Françoise
    Viens, Jef, viens
    Viens, il me reste trois sous
    Et si c´est pas assez
    Ben il m’restera l´ardoise
    Puis on ira manger
    Des moules et puis des frites
    Des frites et puis des moules
    Et du vin de Moselle
    Et si t´es encore triste
    On ira voir les filles
    Chez la madame Andrée
    Paraît qu’y en a d’nouvelles
    On r’chantera comme avant
    On s’ra bien tous les deux
    Comme quand on était jeunes
    Comme quand c´était le temps
    Que j’avais d’l’argent
    Non, Jef, t´es pas tout seul
    Mais arrête tes grimaces
    Soulève tes cent kilos
    Fais bouger ta carcasse
    Je sais qu’t’as le cœur gros
    Mais il faut le soulever, Jef
    Non Jef t´es pas tout seul
    Mais arrête de sangloter
    Arrête de te répandre
    Arrête de répéter
    Qu’t’es bon à t’ foutre à l’eau
    Qu’t´es bon à te pendre
    Non, Jef, t´es pas tout seul
    Mais c´est plus un trottoir
    Ça d’vient un cinéma
    Où les gens viennent te voir
    Viens, Jef, allez viens, viens !
    Viens, il me reste ma guitare
    Je l´allumerai pour toi
    Et on s’ra Espagnols
    Jef, viens, viens
    Comme quand on était mômes
    Même que j´aimais pas ça
    T´imiteras l’rossignol
    Jef,
    Puis on s’trouvera un banc
    On parlera d’l’Amérique
    Où c´est qu´on va aller, tu sais
    Quand on aura du fric
    Jef, viens
    Et si t´es encore triste
    Ou rien qu’si t’en as l’air
    J’te raconterai comment
    Tu d’viendras Rockefeller
    On s’ra bien tous les deux
    On r’chantera comme avant
    Comme quand on était beaux
    Jef,
    Comme quand c´était l’temps
    D´avant qu´on soit poivrots
    Allez viens Jef, viens
    Ouais! Ouais, Jef, ouais, viens !
    Mais si tu veux on peut causer, de tout et de rien, surtout de rien de toute cette merde qu’il faut supporter, allez Wil t’es pas tout seul.

  75. @ breizmabro | 02 février 2018 à 16:29
    « Un procureur, défenseur de la société n’a pas plus de droit qu’un avocat défenseur d’un client. »
    Vous faites une erreur énorme. Un procureur de la République est un magistrat dépendant du ministère et de l’action publique siégeant au parquet dans les tribunaux de Grande Instance, alors qu’un avocat est un auxiliaire de justice représentant seulement son client.
    ——————-
    @Elusen | 02 février 2018 à 15:16
    Tiens, revoilà le chien-chien qui aboie. Je ne vous ai pas sifflé alors retournez sagement dans votre niche.
    ———————–
    @ Giuseppe | 02 février 2018 à 13:28
    « La lucidité se meurt au profit de la confiture emballée des médias, seuls quelques-uns résistent, mais pour combien de temps encore ? »
    Avez-vous remarqué que depuis la conférence de presse de Mme la Procureur de la République donnée le 31 janvier et le 1er février, plus personne, depuis, ne parle de l’affaire Daval dans les médias ? Serait-ce le CSA qui aurait mis un peu d’ordre parmi les journalistes ?

  76. Cher Philippe,
    Certains pensent qu’il est simple de se relever de grandes tristesses, de faire le deuil.
    Il suffirait d’en parler, de démontrer ses capacités de résilience. La résilience, c’est pas si simple. Cette traversée est beaucoup plus difficile à mettre en oeuvre et elle est loin d’être magique.
    Et notre société tend à démontrer qu’il devient pathologique d’exprimer sa douleur, sa tristesse ou encore de se mettre à l’écart pour se reconstruire un peu. Penser enlever un peu de douleur à l’autre est presqu’une utopie. Faut-il rester discret, respecter le recueillement, ou exprimer une tristesse commune ?
    Dire que nous aussi dans certaines situations, l’on a songé ou l’on s’est demandé comment continuer à avancer, sans plus n’y voir de sens.
    Et que malgré les certitudes de ne pas pouvoir surmonter ces passages, de ne pas en avoir la force ou la volonté, un peu plus loin, la vie reprend plus intérieure ou autrement.
    françoise et karell Semtob

  77. @ sbriglia
    « Achille et Carl Roque vous confondez les petites humiliations quotidiennes dont raffolent certaines à l’égard de leur compagnon et les violences délictuelles ou criminelles de ceux-ci…Vos statistiques ne peuvent rien face à ces évidences…
    Et je ne suis ni de gauche ni féministe, simple observateur non encarté. »
    L’évidence c’est ce qui fait dire que la terre est plate.
    En fait la vérité ne doit pas se mettre en travers des opinions. Les petites chiquenaudes des femmes tuent 34 hommes par an, chiffre qui ne baisse pas au cours des années alors que celui des femmes tuées diminue rapidement.
    Le reste de la violence vous n’en connaissez strictement rien. Vous ne connaissez rien aux violences physiques que peut infliger une femme, les coups de pied, de poing, d’objets agressifs, pas plus que vous n’imaginez qu’un père puisse avoir la moindre peine de ne plus voir ses enfants etc.
    Vous n’imaginez sans doute pas que beaucoup d’hommes encaissent sans rien dire.
    Ces violences ne sont pas exceptionnelles il y en a tous les jours.
    Après avoir vu différentes mesures de la violence pour chaque sexe dans différents pays, je constate qu’on tend vers une égalité des actes.
    Pour moi le nombre de décès ne représente pas le nombre de violences mais juste le fait que dans un combat à mort l’avantage de la force revient statistiquement à l’homme.
    Je vous renvoie donc à la lecture que je vous conseillais, bien convaincu que vous allez finir par comprendre ces faits très simples. Après vous demeurez libre de continuer à suivre le sens du vent.

  78. Claude Luçon

    @ breizmabro | 02 février 2018 à 10:04
    « …un traitement d’aide à la fécondité »
    Vous êtes sûre ?
    Il m’a semblé qu’il a parlé de traitement médical en relation avec la supposée violence de la jeune femme, pas son désir de grossesse.
    Désir qui ne semblait pas être satisfait par les performances de son époux, pas des pilules.
    Il n’est pas difficile de savoir quels types de médicaments sont prescrits pour les maladies qui stimulent la violence, comme la dépression bipolaire, qui pourrait aussi expliquer l’attitude initiale des parents de la jeune femme et leur excessive sympathie pour leur gendre.
    J’ai dû mal comprendre !

  79. Sergio Carioca

    « Marlène Schiappa a parlé un peu vite et n’a pas mesuré ses propos. »
    « Le bonnet d’âne est pour Marlène Schiappa » (PB)
    Cette ministre défend hardiment une cause très juste et en retard.
    Elle est victime de commentaires odieusement déplacés et sexistes, c’est indéniable et petit (je ne parle pas de ce blog mais en général). Cela n’empêche pas que l’on puisse critiquer ses écarts et erreurs, et sans se faire traiter de sexiste sous prétexte qu’elle est femme. Comme le reproche à quelqu’un d’une autre ethnie ne justifie pas de se faire taxer de raciste.
    Mais elle s’emporte hors de propos.
    L’horripilant c’est qu’interrogée à ce sujet lors d’une émission de télévision, elle refuse de se dédire, prétend avoir parlé en général et pas de cette affaire-là, ce qui ne tient pas la route et relève du lignolinguisme ou de la xyloglossie. Elle fait de même, défendant contre toute bonne foi sur un autre sujet un collègue du gouvernement lors d’icelle même émission.
    Cela relève d’une podopygothérapie, virtuelle bien sûr, je ne fais pas l’apologie des violences infligées aux femmes, bien qu’en l’occurrence, j’aurais dit la même chose pour un ministre.
    D’ailleurs (un peu de verbiage…), l’expression « violences faites aux femmes » m’horripile. On peut se faire violence, mais faire violence à quelqu’un ? Il me semble qu’infliger décrit le délit ou le crime. Et puisque je suis là, j’ai entendu un hurluberlu sur une radio d’information continue nous infliger « l’harcèlement fait aux femmes ».
    La langue française a dû blesser beaucoup de monde pour se voir ainsi piétiner.

  80. Mary Preud'homme

    @ xc et Carl Roque
    « En 2016, 123 femmes et 34 hommes sont morts victimes de leur conjoint » (xc)
    On est encore très loin de la parité !!

  81. @ Valerie | 02 février 2018 à 17:25
    « S’atteler a des taches manuelles physiquement eprouvantes est une facon plus judicieuse de narguer le chagrin. »
    Il est tard, et l’absence de l’accent « circonflexe » m’a obligé à une relecture, car j’ai horreur des « taches ».
    Alors faute de mieux :
    https://www.youtube.com/watch?v=sFzuFmowwSM
    « Je vous ai lu attentivement et plussoie votre commentaire plein de tact du 02 février 2018 à 16:31. »
    J’ai dû faire une petite recherche en arrière, pour mieux comprendre ce dont il s’agissait, s’agissant de « Wil ».
    Je partage entièrement votre commentaire, qui m’entraîne aussi à avoir encore une pensée pour M. D-Leroy.
    Alors, pour Wil, pour elle : Les Souffles (de Birago Diop)
    Ecoute plus souvent
    Les Choses que les Etres
    La Voix du Feu s’entend,
    Entends la Voix de l’Eau.
    Ecoute dans le Vent Le Buisson en sanglots :
    C’est le Souffle des ancêtres.
    Ceux qui sont morts ne sont jamais partis :
    Ils sont dans l’Ombre qui s’éclaire
    Et dans l’ombre qui s’épaissit.
    Les Morts ne sont pas sous la Terre :
    Ils sont dans l’Arbre qui frémit,
    Ils sont dans le Bois qui gémit,
    Ils sont dans l’Eau qui coule,
    Ils sont dans l’Eau qui dort,
    Ils sont dans la Case, ils sont dans la Foule :
    Les Morts ne sont pas morts.
    Ecoute plus souvent
    Les Choses que les Etres
    La Voix du Feu s’entend,
    Entends la Voix de l’Eau.
    Ecoute dans le Vent
    Le Buisson en sanglots :
    C’est le Souffle des Ancêtres morts,
    Qui ne sont pas partis
    Qui ne sont pas sous la Terre
    Qui ne sont pas morts.
    Ceux qui sont morts ne sont jamais partis :
    Ils sont dans le Sein de la Femme,
    Ils sont dans l’Enfant qui vagit
    Et dans le Tison qui s’enflamme.
    Les Morts ne sont pas sous la Terre :
    Ils sont dans le Feu qui s’éteint,
    Ils sont dans les Herbes qui pleurent,
    Ils sont dans le Rocher qui geint,
    Ils sont dans la Forêt, ils sont dans la Demeure,
    Les Morts ne sont pas morts.
    Ecoute plus souvent
    Les Choses que les Etres
    La Voix du Feu s’entend,
    Entends la Voix de l’Eau.
    Ecoute dans le Vent
    Le Buisson en sanglots,
    C’est le Souffle des Ancêtres.
    Il redit chaque jour le Pacte,
    Le grand Pacte qui lie,
    Qui lie à la Loi notre Sort,
    Aux Actes des Souffles plus forts
    Le Sort de nos Morts qui ne sont pas morts,
    Le lourd Pacte qui nous lie à la Vie.
    La lourde Loi qui nous lie aux Actes
    Des Souffles qui se meurent
    Dans le lit et sur les rives du Fleuve,
    Des Souffles qui se meuvent
    Dans le Rocher qui geint et dans l’Herbe qui pleure.
    Des Souffles qui demeurent
    Dans l’Ombre qui s’éclaire et s’épaissit,
    Dans l’Arbre qui frémit, dans le Bois qui gémit
    Et dans l’Eau qui coule et dans l’Eau qui dort,
    Des Souffles plus forts qui ont pris
    Le Souffle des Morts qui ne sont pas morts,
    Des Morts qui ne sont pas partis,
    Des Morts qui ne sont plus sous la Terre.
    Ecoute plus souvent
    Les Choses que les Etres
    La Voix du Feu s’entend,
    Entends la Voix de l’Eau.
    Ecoute dans le Vent
    Le Buisson en sanglots,
    C’est le Souffle des Ancêtres.

  82. « En fait la vérité ne doit pas se mettre en travers des opinions. Les petites chiquenaudes des femmes tuent 34 hommes par an, chiffre qui ne baisse pas au cours des années alors que celui des femmes tuées diminue rapidement. » (Carl Roque)
    Et la moitié de ces femmes avaient été au préalable victimes des violences de leur conjoint…
    Étonnant non ?

  83. Véronique Raffeneau

    Je partage en tout point le propos du billet.
    J’ai été impressionnée par la déclaration remarquable du procureur de Besançon. Ses mots ont été à la hauteur de l’absolu devoir de protection de la Justice de la mémoire de la jeune femme et du droit à la défense de son meurtrier.
    J’ai apprécié chez la procureure de la République sa résolution et sa fermeté de tenir à distance la sauvagerie médiatique.
    PS : c’est la première fois que je n’hésite pas à écrire « la procureure ».

  84. D’accord avec Marc GHINSBERG… mais pas totalement.
    Certes le billet de Philippe Bilger sur Alexia était magnifiquement rédigé, mais Philippe nous a habitués à davantage de recul, bien qu’agissant sous le coup de l’émotion et mettant en mots le ressenti de beaucoup d’observateurs.
    En tant que citoyen, il a toutefois le droit de réagir (même Tony Chapron se laisse aller à la normalité) d’autant qu’il n’est plus en activité pénale.
    Un magistrat normal en quelque sorte. Son billet a été le moyen pour beaucoup de s’exprimer sur cette sordide histoire.
    A moins que ce ne fut une stratégie.
    Les dernières infos me laissent songeur, les parents d’Alexia avaient-ils une si grande reconnaissance envers Jonathann (assassin présumé) de supporter le sale caractère de leur fille ?
    Peut-être fallait-il un niais pareil pour la supporter. Il est vrai que cet informaticien semble avoir peu de jugeote.
    On attend maintenant Jean Ker et autres rapaces pour armer le père de la victime.
    Columbo aurait réglé l’histoire en 90 minutes.
    Quelqu’un connaît-il le traitement que prenait Alexia ?
    Effondrement du cours de l’action du labo à la bourse de Paris (ou New York). Un produit de chez Servier peut-être, dérivé du Mediator ?
    C’est quand même surprenant, « Alexia était mon oxygène » et Alexia décède étouffée. Un acte manqué, un accident…

  85. @ Ellen 02 février 2018 à 20:35
    « Un procureur de la République est un magistrat dépendant du ministère et de l’action publique siégeant au parquet dans les tribunaux de Grande Instance » (merci wiki ?)
    Donc selon vous, pour cette raison il/elle aurait plus de droits que les avocats ?
    Dire qu’il/elle a plus de moyens mis à sa disposition que les avocats serait plus juste car il appartient en effet au ministère public d’apporter la (les) preuve de la culpabilité du prévenu.
    Les avocats de J. Daval et celui des parties civiles ont naturellement le DROIT d’intervenir dans les médias quand bon leur semble, et leur parole est libre.
    Me Florand vient du reste d’informer la presse qu’il a demandé une vérification d’ADN.

  86. @ xc
    Merci pour le lien ; vous avez raison, elle a fait un choix lexical erroné et même tendancieux, mais sur le fond elle est dans son rôle : la plupart des homicides commis dans le cadre du couple, le sont par des hommes sur des femmes, ce que les statistiques montrent clairement, d’où le rapprochement de cet homicide avec la catégorie « féminicide » (calquée sur un terme espagnol mais ayant le même type de construction d’ailleurs), le terme « féminicide » remplaçant logiquement l' »euphémisant » crime passionnel).
    D’autre part elle envisage la possibilité que cet homicide ait été commis dans le cadre de violences conjugales non (encore) explicitées publiquement du mari sur l’épouse. Je trouve que ce mouvement de résistance spontanée contre l’incrimination de la victime par les avocats de l’agresseur et l’agresseur lui-même avait à être soutenu. Qu’elle ait voulu anticiper et contrer ce « biais » qui est devenu inacceptable est somme toute logique après #metoo et #wetoo : ces crimes commis au nom de l’amour prétendument doivent être traités pour ce qu’ils sont : des crimes de haine violente et brutale.

  87. @ Mary Preud’homme 02 février 2018 20:04
    Je lis votre post en référence qui me surprend.
    Loin de moi d’avoir une quelconque acrimonie contre vous.
    Oui j’apprécie le style d’Achille et de son écriture et il est hors de question pour moi de me mêler de vos échanges.
    Désolé de votre réaction.

  88. @ breizmabro | 02 février 2018 à 16:56
    « Quand l’avocat de J. Daval dit que l’épouse de celui-ci prenait un traitement d’aide à la fécondité ce n’est pas une violation du secret médical si c’est son client qui le lui a dit, client qui se trouve être le mari censé savoir que sa femme prenait ce traitement, et si J. Daval avait autorisé ses conseils à en faire état. »
    Oups ! encore une erreur de votre part. Un avocat est tenu au secret professionnel, c’est pour cela qu’il prête serment le jour de son investiture, il est aussi tenu au respect de la déontologie de la profession. Si un avocat révèle aux médias ce qui se dit entre son client et la défense, avant même de connaître toutes les preuves versées au dossier, ceci peut être considéré comme une violation du secret professionnel et une violation du secret médical même si son client lui en a parlé. Tant que les preuves ne sont pas réunies en toute confidentialité avant le procès, l’avocat doit résister à la pression des médias pour ne pas tomber dans leur piège. Maintenant, vu la complexité de cette affaire avec les changements de stratégie et contradictions du moment, il n’est pas impossible, lors du procès, que cette affaire connaisse d’autres rebondissements de la dernière heure.

  89. Hors sujet, mais édifiant sur nos féministes hystériques.
    Hier soir Tariq Ramadan a été mis en examen puis en détention préventive pour viols. Marlène Schiappa, Caroline De Haas et autres ultraféministes ne se sont pas précipitées devant les caméras pour commenter ces faits a priori criminels. Alors que pour des faits infiniment moins graves, elles ne manquaient pas de le faire.
    Mais peut-être qu’à leurs yeux le mis en examen doit bénéficier de la présomption d’innocence la plus rigoureuse. Etant d’origine arabe, théologien de renommée mondiale et prônant un islamisme rigoureux, les crimes supposés qui lui sont reprochés ne soient médiatisés, pour ces ultraféministes, que par le racisme et l’islamophobie de la société française !…
    Edwy Plenel ne manquera certainement pas dans un prochain éditorial de soulever les incohérences des pseudo-victimes, et que ces supposés crimes relèvent de la vie privée de ce bon Tariq Ramadan.

  90. @ Ellen | 02 février 2018 à 20:35
    « […] alors retournez sagement dans votre niche. »
    Mais les seules que vous connaissez sont fiscales !
    Prenez garde, car les chiens-chiens à sa mémère savent renifler le derrière des autres. Après les frotteurs du métro, voilà que la Ellen est une frotteuse de truffe.
    Chuuuuuut… écoutez… Continuez votre voyeurisme, vous aurez un avis sur tout, tout le temps.

  91. @ Ellen 03 février 2018 à 13:37
    « Si un avocat révèle aux médias ce qui se dit entre son client et la défense, avant même de connaître toutes les preuves versées au dossier, ceci peut être considéré comme une violation du secret professionnel et une violation du secret médical même si son client lui en a parlé »
    Oups ! sauf si son client lui a donné l’autorisation d’en faire état.
    Révisez vos cours de droits et ça ira mieux, moi j’abandonne.

  92. @ breizmabro | 03 février 2018 à 08:57
    « Me Florand vient du reste d’informer la presse qu’il a demandé une vérification d’ADN. »
    Le fait de demander un supplément d’information au Parquet s’agissant de comparer l’ADN de l’homme trouvé mort d’une balle dans la tête à quelques dizaines de mètres du lieu du crime un mois après le meurtre de la victime n’est en rien un secret professionnel. C’est juste un complément d’information tout à fait légal et indispensable à la recherche de la vérité. Les analyses comparées entre ces deux ADN sauront dire s’il y a un lien ou un complice ou pas.

  93. @ breizmabro | 03 février 2018 à 16:16
    « Révisez vos cours de droits et ça ira mieux, moi j’abandonne. »
    Vous avez tort d’abandonner. C’est pourtant très instructif d’apprendre le droit, ne serait-ce que le minimum.
    Je ne suis pas avocate, juste quelqu’un qui a toujours été intéressée par des choses sensées de la vie et du droit qui régit notre société.
    Bon week-end.

  94. @ Claude Luçon | 02 février 2018 à 23:59
    « …un traitement d’aide à la fécondité. Vous êtes sûre ? »
    C’est ce que j’ai cru comprendre, sous toutes réserves.
    J. Daval aurait dit lors de sa garde à vue que sa femme prenait un traitement contre la stérilité (dixit son avocat qui ne répète que ce que son client l’a autorisé à dire, sinon Ellen vous expliquera les sanctions qu’il encourt) et que ce traitement avait des conséquences néfastes sur son comportement (versatilité, violence etc.).
    Bref, au final ça va être le médecin prescripteur de cette molécule qui va finir aux assises au côté du gendre si parfait que sans cette prescription il serait resté sage comme l’image qu’il donnait.
    Ceci dit Me Schwerdorffer n’a pas donné le nom du produit. Ouf, le labo ne va pas (tout de suite) lui intenter un procès en diffamation 😉
    Aujourd’hui nous apprenons que Me Florand a informé la presse (!!) qu’il demandait au juge d’instruction en charge de l’affaire une comparaison avec les éléments ADN d’un homme, père de famille, qui s’est « pistolété » à Esmoulins le 6 janvier dernier avec 4 g d’alcool dans le sang. Du coup s’étant, un peu, loupé (on ne cesse de répéter que l’alcool occasionne des tremblements !) cela lui « aurait » permis de parcourir 40 mètres pour aller jeter son arme dans une poubelle (judicieusement enlevée le lendemain) puis de mourir en silence.
    La question est : pourquoi vouloir cacher son arme lorsque l’on se suicide avec un pistolet alors que tout le monde verra qu’on a un trou dans la tête ? 🙁
    Un jour on retrouvera la corde d’un suicidé par pendaison dans la cheminée de sa maison à ce compte (conte ?) là.
    Tout fout le camp ma pov’dame… et monsieur (parité oblige 😉
    Tournez, tournez rotatives… 😀

  95. sbriglia @ révision des cours de droit

    Le client ne peut délier l’avocat du secret professionnel : celui-ci est absolu…
    Ad usum delphini…

  96. @ Trekker 03 février 2018 à 15:46
    « Edwy Plenel ne manquera certainement pas dans un prochain éditorial de soulever les incohérences des pseudo-victimes, et que ces supposés crimes relèvent de la vie privée de ce bon Tariq Ramadan »
    Comme vous je n’en doute pas MAIS il faut voir le bon côté des choses 😉
    Tariq Ramadan, islamologue, va pouvoir, dans sa prison, professer son Islam philosophique comme il le faisait à Oxford, en disant aux radicalisés de son nouveau cinq étoiles que « la charia détermine comment être musulman » et qu’il considère « la lapidation des femmes comme un châtiment aujourd’hui inapplicable à propos duquel il préconise l’instauration d’un « moratoire » ».
    Madame Schiappa si prompte à voler au secours des femmes étranglées à l’insu de leur plein gré pourrait-elle nous donner son avis avisé sur ce qu’est un « moratoire de la lapidation » ?

  97. Mary Preud'homme

    @ Jabiru | 03 février 2018 à 10:53
    Si vous ignoriez effectivement la genèse de l’échange vous êtes pardonné. J’ai peut-être le sang chaud mais j’ai horreur de l’injustice, de la basse calomnie, de l’hypocrisie et des procès d’intention.
    Bien à vous.

  98. @ sbriglia @ révision des cours de droit 03 février 2018 à 17:41
    Faux. Si le client de l’avocat dûment mandaté lui demande de dire, il doit le dire, c’est son boulot.
    Ne pas oublier qu’un avocat est le porte-parole de son client. Il est, aussi, payé pour ça. S’il propose à son client de faire telle ou telle intervention et que son client lui dit « ok, allez-y », il doit le faire sinon c’est un renoncement à ses obligations, donc une faute professionnelle.
    De même que si lors d’une audience son client lui demande de ne pas invoquer tel ou tel point de son dossier, il doit s’exécuter, même si cela peut desservir son client.

  99. Cher Philippe,
    Nous ne comprenons pas la logique de la demande de l’avocat de la partie civile d’une comparaison d’ADN pour une recherche de complicité éventuelle.
    Le 17 janvier 2018, un homme s’est suicidé dans le même village, peu avant la mise en garde à vue du présumé innocent qui a avoué son meurtre.
    Il semblerait que dans ce village et alors que l’enquête dite propre et efficace avançait, les soupçons se soient portés sur une personne un peu marginale de 38 ans. A lire certaines réactions, lors des aveux de J.D., la population s’étonne de comprendre que ce n’était pas le présumé suicidé.
    Cet homme dont la mort n’inquiète personne ne serait-il pas une victime collatérale ?
    S’il s’est suicidé, qui l’a poussé au suicide ?
    Et comme il est difficile de supposer qu’un suicidé songe à dissimuler son arme après s’être tiré une balle dans la tête, qui est responsable de sa mort ? Qui a caché son arme ? Qui l’a aidé à se suicider en tenant l’arme ?
    françoise et karell Semtob

  100. @ sbriglia@breizmabro 03 février 2018 à 19:00
    C’est sûr que « trente-cinq années de barreau » à faire des audiences de JAF à l’AJ ça fatigue et ça n’incite pas à réviser les relations client-avocat…
    Comment va Deviro ? Secret professionnel ? 😀

  101. hameau dans les nuages

    @ breizmabro | 03 février 2018 à 18:10
    « Madame Schiappa si prompte à voler au secours des femmes étranglées à l’insu de leur plein gré pourrait-elle nous donner son avis avisé sur ce qu’est un moratoire de la lapidation ? »
    Elles seront suspendues au lieu d’être lapidées. Facile.

  102. @ Mary Preud’homme | 03 février 2018 à 18:39
    J’ai beau chercher, dans les rares échanges que nous avons eus dernièrement, sincèrement, je ne vois vraiment pas où j’aurais pu faire preuve d’injustice, de basse calomnie, d’hypocrisie et de procès d’intention envers votre personne.
    Je ne nie pas le fait de vous avoir chahutée de temps en temps, ainsi que je le fais d’ailleurs avec d’autres intervenants de ce blog. Cela fait partie des règles du jeu dans un site de discussion.
    Avoir le sang chaud ne vous oblige pas à prendre tout au premier degré.
    Vu votre susceptibilité à fleur de peau, je pense qu’à l’avenir je ne répondrai plus à vos commentaires. Je préfère de beaucoup échanger avec les gens d’esprit. Heureusement il y en a quelques-uns sur ce blog.

  103. J’ai eu comme collègue une employée de banque, une vraie mégère jamais avare de coups tordus et qui rabaissait son mari. Ce dernier a fini par se pendre dans le bois.
    Alexia est-elle une perte pour tout le monde ?
    L’histoire est loin d’être terminée.
    Il est urgent via des tests ADN d’infirmer ou de confirmer la complicité du SDF.

  104. Daval a-t-il composé le numéro de la gendarmerie pour avouer son meurtre et finalement changé d’avis une fois un gendarme au téléphone ?
    Pourquoi cette hypothèse n’est-elle pas étudiée, ce qui expliquerait que ni la soeur, ni les parents n’aient été appelés avant ?

  105. Paul Bensussan est expert psychiatre près la cour d’appel de Versailles et expert psychiatre agréé par la Cour de cassation et par ailleurs expert psy international.
    Il observait dans un débat TV que les médias ne s’étaient pas avisés à faire un sondage sur tous ces Français qui ont trouvé, depuis le début, les pleurs et grimaces de JD suspects.
    Serge Portelli bien évidemment lui apportait la contradiction.
    Avec ses quadruples valises sous les yeux alors qu’il n’a jamais exercé un boulot de mineur de fond, et que je le vois souvent rue Monge à Paris Ve donner des cours au bistro, il pontifiait sur l’aspect « social » de tout crime.
    Ce Serge Portelli est le dernier trotsko en vogue dans les médias.

  106.  » Comme vous l’avez bien dit »
     » Comme votre reportage le montre »
     » Vous l’avez bien souligné »
     » On ne peut qu’être d’accord avec ce que vous dites »
    On ne compte plus les périphrases qui consistent à dire l’exact contraire de ce que vient de dire l’interlocuteur.
    Quand Cambadélis (animateur sur LCI) reçoit une baffe, il reprend d’emblée « comme vous le dites si bien ».
    Bref, la claque, la baffe, le gnon, le parpaing dans la tronche n’ont plus aucun effet.
    On est lisse. Toile cirée. Michel Polac est mort.
    Je vais créer l’Institut de la Baffe. Et j’aurai mon site YouTube, comme Philippe Bilger !

  107. @ sbriglia
    « Et la moitié de ces femmes avaient été au préalable victimes des violences de leur conjoint… Étonnant non ? »
    Je n’en crois pas un mot. Ce sont des statistiques d’assos féministes.
    De la légitime défense ? Et qui l’affirme et le juge ? On a bien vu ce qu’était la légitime défense de Jacqueline Sauvage. Quand les meurtres sont enregistrés, qui sait ce qui sera reconnu comme légitime défense si l’affaire est jugée plusieurs années après, on se fonde sur les déclarations de la meurtrière. Et quel meilleur (unique ?) moyen de se défiler après avoir tué quelqu’un que la légitime défense.
    Comment peut-on affirmer pour les chiffres de 2016 que la moitié étaient de la légitime défense. Qui viendra rectifier les chiffres 4 ou 5 ans après le jugement et l’appel ?
    Quant à la question de Mary Preud’homme sur la « parité » dans les meurtres c’est plutôt surprenant. Qu’est-ce que ça signifie ? Que tant que le nombre de morts ne sera pas égal il faudra défendre les femmes et les croire sur parole et condamner les hommes systématiquement, ou bien que les femmes ont le monopole de la souffrance, ou qu’il faut créer des groupes d’appartenance pour savoir qui mérite d’être défendu ? Je trouve ce genre de question assez « nauséabonde » et typiquement « féministe moderne » qui revendique le statut de victime unique pour les femmes.
    Enfin si vous lisez les statistiques de violences au-delà des meurtres vous verrez qu’en France les hommes représentent 32 % des victimes de violences. Et en lisant les petites lignes on voit qu’ils se déclarent victimes bien moins facilement que les femmes ce qui conforte le point de vue des études d’Amérique du Nord : 50/50. Mais nous ne sommes pas prêts à l’entendre.

  108. Mary Preud'homme

    @ Carl Roque
    « Quant à la question de Mary Preud’homme sur la « parité »… »
    Il est vraiment phénoménal la la lala !
    Z’avez déjà vu une question qui se termine par deux points d’exclamation vous ?

  109. @ celles et ceux qui vouent une antipathie rageuse aux « féministes »
    Mais pourquoi tant de haine ? de mépris ? d’animosité ? d’ignorance sur leur action réelle ? de reconnaissance de la légitimité du désir d’égalité femmes/hommes ? Mais quelle est l’origine de cette antipathie ? est-elle construite socialement et héritée à travers l’éducation et/ou subjective et due à des motifs intimes ?
    Mais voyez, le monde change, la perception des ignominies dont les jeunes femmes et les femmes sont victimes depuis des générations est plus précise et au fur et à mesure l’acceptabilité de cet état de fait, passéiste et surtout injuste, diminue. Bientôt celles et ceux qui continueront à promouvoir un modèle social où femmes et filles sont maltraitées (physiquement et symboliquement) passeront pour ce qu’ils sont : des misogynes passéistes et ordinaires vouant un culte au mâle et à sa prétendue supériorité tout en perpétuant un modèle fondamentalement inégalitaire. Mais depuis que les femmes ont obtenu le droit de travailler à l’extérieur de la maison et de faire des études, elles ont appris à PARLER à voix haute et distinctement. C’est bizarre, mais certaines personnes sont sourdes lorsque ce sont les femmes qui parlent.
    Et puis, il n’y a pas un féminisme, mais des féministes, et les différences d’appréciation ne sont là que pour montrer la vitalité de la pensée féministe.

  110. @ Achille | 03 février 2018 à 20:37
    Tristesse que vos relations, que je croyais plutôt bonnes, en soient là avec Mary Preud’homme, j’avais l’impression que vous vous renvoyiez la balle, comme quoi… Mais enfin, ça montre qu’il n’y a pas que moi qui me mette dans de drôles de cas, même vous !
    Ceci dit, je profite justement de ce cas pour dire que j’apprécie vos interventions et vous remercie de vos conseils dans quelques cas, s’il faut bien que j’en fasse surtout à ma tête.
    Il le faut bien, curiosité oblige, même si je montre une certaine prudence parce que « la curiosité a tué le chat ».

  111. @ sbriglia | 03 février 2018 à 06:12
    « Et la moitié de ces femmes avaient été au préalable victimes des violences de leur conjoint… »
    Va falloir revoir vos statistiques car avec le mariage pour tous, les chiffres risquent de changer. Les problèmes de couple pouvant déboucher sur une issue fatale existeront toujours, mais il sera beaucoup plus difficile d’établir des statistiques sur les violences ménagères.
    Certes, pour l’instant le nombre de couples homosexuels est relativement marginal, mais avec l’évolution galopante des mœurs que nous connaissons depuis quelque temps dans notre société, il n’est pas exclu que, dans quelques décennies, environ la moitié des mariages soient gay, avec en prime la PMA et la GPA pour assurer l’harmonie d’un foyer heureux entouré d’enfants.
    On vit une époque formidable !

  112. @ Noblejoué | 04 février 2018 à 06:38
    J’aime encore bien vous lire, même si parfois je trouve que vous vous confiez un peu trop, ce qui vous met en position de faiblesse et vous expose aux quolibets.
    Il y a en vous un fond d’humanité que j’apprécie. Vous êtes allé à la rescousse de Wil qui manifestement a le moral dans les baskets et recherche sur ce blog un peu de réconfort. C’est très louable de votre part.
    En ce qui me concerne, je préfère m’en tenir aux sujets de notre hôte plutôt que de jouer les ambulances, tout simplement parce que ce type de blog n’est pas le lieu des épanchements. Mais bien sûr chacun réagit aux commentaires selon sa propre sensibilité.

  113. Mary Preud'homme

    @ Achille (3 février 2018, 20:37)
    Foin d’hypocrisie…
    Pour vous rafraîchir la mémoire sans doute trop encombrée par l’immense esprit que vous attribuez à vous-même, extrait d’un post adressé à Patrice Charoulet le 22/01/2018, 18:35 (in « Le métro ne s’arrête plus »). Mais il y en a eu d’autres du même tonneau, dont le second degré a tout autant échappé aux gens d’esprit parmi mes proches (la plupart fins lettrés) qui viennent régulièrement lire ce blog.
    quote
    « Cela va faire huit années bientôt que je viens sur ce blog et que je lis les commentaires de Mary Preud’homme.
    Généralement ils sont sans nuances, aucun second degré, humour à dose homéopathique. C’est la Ma Dalton du blog. Après son passage on ramasse les morts.
    Si vous voulez un petit conseil, ce genre de personnage s’attaque de face, etc.
    Rédigé par : Achille | 23 janvier 2018 à 09:10 »
    unquote

  114. @ Mary Preud’homme | 04 février 2018 à 13:17
    Je me souviens, en effet, très bien de ce post. Je voulais simplement signaler à Patrice Charoulet, qui a toujours tendance à se perdre en circonlocutions alambiquées quand il veut parler d’une personne du blog, que le mieux vous concernant est de le faire sans ambages, sabre au clair, car manifestement vous ne supportez pas les petites allusions perfides à votre égard.
    Pour le reste, à savoir vos propos sans nuances, je ne fais que me fier à vos réponses lapidaires enrobées d’une petite pointe de condescendance pour faire bonne mesure. J’en sais quelque chose vu que j’en suis régulièrement destinataire.
    Quant à votre sens de l’humour, pour ne rien vous cacher, je le cherche encore. Mais je ne désespère pas un jour de trouver une pépite. C’est souvent le cas chez les pince-sans-rire…

  115. @ Ellen 03 février 2018 à 21:08
    Et alors ? Qu’avez-vous retenu de ce document extraordinairement intéressant ?
    Nozvat

  116. Mary Preud'homme

    au pseudo Achille
    Eh bien non monsieur je ne supporte ni les injures, ni la calomnie, d’autant plus venant d’un quidam qui se retranche dans l’anonymat et qui même pris sur le fait continue de se défendre hypocritement, faisant croire à qui veut l’entendre que la personne victime de ses saillies malfaisantes ou diffamantes récurrentes manquerait d’humour.
    L’hôte de ce blog vous aurait-il chargé de jouer les informateurs masqués, voire les balances auprès des nouveaux contributeurs, en quelque sorte un remake de Gringoire « je suis partout » en plus édulcoré afin d’abuser les quelques gogos prêts à croire vos jugements préconçus ou vos accusations mensongères ? ça m’étonnerait.
    Alors désormais tenez votre langue et réservez votre (présumé) grand esprit pour des interventions qui ne visent pas nommément une personne qui ne vous a rien demandé et qui vous ignore.
    Les bavards et les mauvaises langues qui se poussent du col et dénigrent les autres pour exister, je trouve cela insupportable et vil.
    Get out of my way ! At once !

  117. Claude Luçon

    @ breizmabro | 03 février 2018 à 17:28
    Ce qui m’a intrigué dans ce triste drame a été l’attitude des parents et du gendre.
    Les nouvelles générations françaises sont très émotives mais il y avait dans ce cas quelque chose de différent, d’excessif ?
    Lorsque j’ai entendu l’avocat parler de « violences » et de « médicaments », puis après, seulement après pour autant que je me souvienne, d’un problème de grossesse, j’ai fait le parallèle dans une situation vue chez des proches et pensé « Zoloft » ou « Zyprexa » côté médicaments.
    En d’autres termes, un problème de dépression bipolaire chez la jeune femme. Une maladie terrible mais toujours bêtement honteuse en France bien que commune. Les parents furent les premiers à souffrir des conséquences ce qui, pour moi, expliquerait leur soutien au gendre, donnant l’impression qu’ils cachaient tous quelque chose.
    Car ce qui marque ce genre de maladie, et que j’ai vu, c’est précisément violences, problème de fertilité et, en particulier, renversement des responsabilités de la part du ou de la malade. Dans le cas que j’avais vu toutefois le mari avait fait ses valises et rendu la jeune femme vivante à ses parents.
    Quant on vit dans des pays où il n’y a pas de « 15 » ou « 911 » à appeler, et pas de neuropsychiatre à proximité, on serre les rangs entre expatriés et on vit de plus près les problèmes des amis, collègues ou employés que l’on cherche à aider.
    De là vient ma suggestion sur le cas Daval.
    Le procès exposera cela, si c’est le cas, après une bataille d’experts et de psychiatres, l’attitude de l’avocat pointe dans cette direction en vue d’obtenir des circonstances atténuantes pour son client.
    Ceci n’excuse en rien le mari, mais explique pourquoi il a clairement perdu les pédales.
    Mais ce n’est que mon point de vue qui n’exclut en rien le vôtre.
    Je serais cependant curieux de connaître le vrai point de vue de Philippe, derrière sa défense de l’avocat pointe le magistrat expérimenté.

  118. @ Mary Preud’homme | 04 février 2018 à 21:07
    Bon je crois que l’on s’est tout dit. Désormais je ne répondrai plus à aucun de vos posts. En fait cela ne me dérange nullement vu qu’en fait je n’y ai jamais porté grand intérêt.

  119. @ Achille
    Laissez Mary Preud´homme tranquille. Certes je me suis par le passé souvent opposé à elle, mais cela restait des joutes sympathiques dans le respect des opinions de chacun. Je dois rajouter que je la trouve moins rigide qu’un temps et entre ses propos et ceux de certains de ce blog qui ruissellent de flagornerie ou de haine, Mary Preud´homme laisse une grande place à la tolérance. J’apprécie également vos analyses. Sans pour autant prétendre décerner les bons points.
    Il y a un an, on dissertait courtoisement (à part un ou deux) sur ce bon Fillon ; à propos qu’est devenu Régis Antoine ? Et aujourd’hui sur Théo. Evoluons.

  120. @ stephane | 04 février 2018 à 22:52
    Rassurez-vous, désormais je vais la laisser tranquille. Je ne viens pas sur ce blog pour me prendre la tête avec des gens caractériels qui ne supportent pas la moindre contradiction et qui voient des insultes là où il n’y avait qu’une petite plaisanterie.
    Il y a heureusement des intervenants bien plus sympathiques et plus intéressants sur ce blog, même si parfois je m’accroche avec eux sur un sujet proposé par notre hôte. La confrontation des idées est toujours constructive, les échanges peuvent même être vifs, mais à partir du moment où cela tourne à la polémique stérile le mieux est encore de ne pas insister.

  121. @ Claude Luçon 04 février 2018 à 21:28
    Vous avez peut-être raison, je ne saurais confirmer ou infirmer car j’ignore tout de cette maladie à part bien sûr son nom.
    Naturellement si cela était, les avocats de J. Daval auront dans leur stratégie de défense une circonstance atténuante pour les faits reprochés à leur client, et ce serait justice.
    Lors des révélations (diverses et variées) sur cette terrible affaire un nombre conséquent de psys en tous genres se sont exprimés (sauf Deviro ;)) mais aucun n’a évoqué cette maladie, ou alors je ne l’ai pas entendu. Ceci dit, comme vous le soulignez, la bataille d’experts va bientôt commencer.
    Les rédactions des journaux papier ou télés en frémissent déjà.

  122. @ Mary Preud’homme | 04 février 2018 à 21:07
    Qu’est-ce qui prouve que vous n’êtes point un pseudonyme ?
    Sur Internet, rien ne prouve quoi que ce soit.
    Je peux parfaitement signer Ouardia Aït-said.
    Qui nous prouve que c’est bien le Philippe Bilger original qui signe ce blog ?!
    Rien de chez rien !
    Internet est rempli de personnes qui prennent de fausses identités, de faux diplômes, de fausses références, sinon comment pensez-vous que toutes les escroqueries sur Internet pourraient avoir lieu ?
    Même les médias en sont victimes, mais le plus grave, c’est qu’ils ont le culot de nous présenter cela comme de l’information et quand c’est découvert, ils ne présentent même pas leurs excuses.
    Sans compter que Wikipédia, ce n’est que ça ! Des faux en veux-tu en voilà !
    Le Plus, L’Express et le JDN victimes d’une intox à grande échelle
    http://www.journaldunet.com/ebusiness/crm-marketing/les-pros-de-la-e-reputation-infiltrent-les-medias-web.shtml

  123. Mary Preud'homme

    @ Elusen le bienheureux !
    Non seulement je ne suis pas moi, mais je ne suis pas elle et ce n’est pas lui (simple clone de PB) qui me contredira !

  124. @ Mary Preud’homme | 05 février 2018 à 14:57
    Si vous n’êtes pas vous et que vous n’êtes pas lui, êtes-vous ça ?!

  125. Mary Preud'homme

    @ Alusen (du gallois signifiant charity). Jamais prénom sinon pseudo ne fut si bien porté !
    En ce qui vous concerne, voyez plutôt du côté des pulsions obsessionnelles, complexes, refoulements et abréactions.

  126. @ breizmabro | 04 février 2018 à 21:00
    « Et alors ? Qu’avez-vous retenu de ce document extraordinairement intéressant ? »
    Vous ne l’avez donc pas lu intégralement ? Ca veut dire simplement que l’avocat n’a aucune obligation de suivre son client sur les confidences de ce dernier même avec son autorisation. L’avocat est un confident (enfin parfois avec certains clients) et pas un rapporteur obligé de raconter les confidences secrètes de son client au micro des médias voulant tout savoir avant la fin de l’enquête. Savez-vous que l’avocat de la défense a été convoqué par le bâtonnier au barreau de Paris pour lui demander d’être moins bavard avec les médias toujours à l’affût des scoops souvent non vérifiés ?
    Ca veut dire quoi : « Nozvat » en breizh ? Merci pour la traduction.

  127. @ Mary Preud’homme | 05 février 2018 à 19:52
    « En ce qui vous concerne, voyez plutôt du côté des pulsions obsessionnelles, complexes, refoulements et abréactions. »
    C’eut été étrange de passer son temps à interpeller les autres avec vindication et sans mesure, pour aussitôt qualifier les autres en : pulsions obsessionnelles, qui qualifie votre frénésie à intervenir sur tout, tout le temps, n’importe quand pour dire n’importe quoi. Comme si vous étiez bien moins humaine en n’ayant point d’opinion sur tout.
    Terminologie, par ailleurs, de psychiatrie et de psychanalyse que vous ne semblez pas maîtriser dans leurs significations.
    Quand bien même vous vous appelleriez en réalité Mahmoud Elkribi, vivant en Asie moyen-orientale, et organisiez quelques escroqueries sur Internet en demandant à de jeunes éphèbes de se mettre nus devant leur caméras pour leur soutirer de l’argent à l’aide de cartes prépayées.
    Non Mahmoud, vous ne maîtrisez pas grand-chose !

  128. Rédigé par Le Sieur fugace le 03 février 2018 à 02:49
    Je vous ai bien lu et vous remercie.
    Cela me fait penser… vous… ou un autre commentateur/commentatrice pourrait-il/elle avoir la gentillesse de m’informer… A savoir s’il est raisonnable ou non d’envisager un sejour a Marseille eu egard a la securite… Ou est-ce considere comme trop dangereux pour une touriste trop mefiante et de surcroit craintive, souvent sur ses gardes ?
    Bien a vous,
    Merci par avance

  129. @ Ellen 06 février 2018 à 09:09
    « Vous ne l’avez donc pas lu intégralement ? »
    Non, je connais le principe.
    « L’avocat est un confident ». Non, ça c’est un psy.
    L’avocat à un rôle de conseil. Il définit, avec son client, une stratégie de défense, si son client ne suit pas la stratégie proposée par l’avocat, ce dernier ne peut que suivre la décision de son client ; exemple dans l’affaire Maëlys, Me Jakubowicz l’avocat de Lelandais suit les instructions de son client : c’est pas lui. Point.
    Le secret professionnel, lui, consiste à ne parler, à quiconque, des confidences de son client dans le secret de son cabinet ou par téléphone, des pièces versées au dossier, et de l’avancement de celui-ci (stratégie), jusqu’au procès.
    La plus grande violation du secret professionnel du XXe siècle a été les écoutes (« au fil de l’eau ») de Sarkozy s’entretenant par téléphone avec son avocat Me Herzog. Dès le début de leur entretien les écoutes auraient dû êtres suspendues alors qu’au contraire leur conversation a été enregistrée et les meilleurs « morceaux » délivrés à la presse (Le Canard enchaîné).
    Pour quel prix ? Là, curieusement, nous n’avons pas de son… ;))
    Nozvat veut dire : bonsoir ou bonne soirée (Noz = nuit, vat = bien, bon ;))
    Alors : nozvat Ellen

  130. @ Valerie
    Je ne connais pas Marseille. Mais comme personne ne vous répond, voici mieux que rien :
    https://www.tripadvisor.fr/ShowTopic-g187253-i662-k4314046-Marseille_ville_securitaire-Marseille_Bouches_du_Rhone_Provence_Alpes_Cote_d_Azur.html
    Apparemment, donc, en vous cantonnant aux endroits touristiques, en prenant bien garde à votre argent, comme je crois il le faudrait aussi à Paris, tout devrait aller.
    Mais vous pouvez aussi chercher les quartiers les plus sûrs de Marseille, voir ceux qui sont le mieux vus par valeur immobilière.
    Je n’ai pas regardé les sites promouvant le tourisme à Marseille, et ai survolé les faits divers. J’ai lu des chiffres stupides sur la criminalité : je veux dire qu’un site qui se veut grand public ne les comparait même pas avec la moyenne nationale ! J’avoue n’avoir pas cherché ceux-ci pour comparaison, trop fastidieux.
    Je me doute qu’on peut critiquer ma manière de faire… Mais c’est un peu le but : comme les mendiants et les pêcheurs, j’amorce.
    Espérons que des touristes ou des Marseillais se manifestent.
    J’espère que vous pourrez vous changer les idées à Marseille. Je crois que vous aimez plus le soleil que moi ! Je veux dire que moi aussi, mais que j’apprécie aussi des endroits plus froids, aux végétations et minéralités austères.
    Il faudrait rester sur une note solaire…

  131. Rédigé par Le Sieur Noblejoué le 07 février 2018 à 20:50
    J’ai lu vos deux messages m’etant adresses et vous en remercie.
    Agreable soiree a vous et a tous/toutes

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