La France ne parle que de l’extrême chaleur, de la canicule au cours de cet été et ceux qui voudraient travailler en sont quasiment découragés.
De la même manière qu’elle consacre une part importante de ses informations au grand froid en hiver.
J’ai scrupule à troubler ce monopole de l’intérêt public par un sujet qui, heureux hasard, ne nous fera pas quitter le domaine de la ministre de la Santé Agnès Buzyn.
Elle a récemment déclaré, questionnée sur le remboursement de la PMA pour les couples de femmes et les femmes célibataires (2 000 chaque année), que « cela allait de soi » (L’Obs).
Pour ce qui s’affiche comme le progressisme, tout va toujours de soi.
Je ne suis pas assez omniscient pour aborder autrement qu’avec un esprit tremblant l’instauration de la PMA qui ne trouble pas que les conservateurs. On peut admettre que, une fois le pas de sa création franchi, rien peut-être ne justifierait qu’elle ne soit pas remboursée.
Mais la formule « aller de soi » me perturbe.
Rien ne va jamais de soi dans la vie et dans la réflexion. Ou alors c’est le slogan de ceux qui, refusant de discuter, s’empressent de fermer les portes du dialogue. Ils appartiennent à tous les camps, qu’on déteste le pouvoir ou qu’on le soutienne. C’est une certaine manière de ne rien admettre qui viendrait sinon contredire, du moins faire douter.
Dans le même registre, j’ai toujours jugé insupportables « les grandes gueules » qui éprouvaient le besoin de s’ajouter, sur un mode pléonastique, à leur liberté d’expression.
Car il ferait beau voir qu’on n’emporte pas d’emblée le morceau !
Puisque, bien sûr, cela va de soi. On a forcément raison et pourquoi se donner la peine d’accueillir la diversité des points de vue et la richesse de la contradiction ?
Cela va de soi, c’est évident. Je reconnais n’avoir pas toujours échappé à ce défaut qui est une paresse, une impuissance. On baisse l’esprit comme on baisserait les bras.
On comprendra mieux pourquoi, avec cette dénonciation du « cela va de soi », j’ai été ébloui par le petit livre de Sylviane Agacinski dans la collection Tracts chez Gallimard : « L’homme désincarné ». Elle relève avec brio et une intelligence qui ne surestime pas par principe toutes les avancées du futur le défi d’introduire dans ce débat si confortablement consensuel sur la PMA une inquiétude, voire une angoisse.
Elle alerte notamment sur « les dangers que présente la volonté de produire sa descendance en laboratoire au nom d’un ultralibéralisme sans foi ni loi ».
Il faut respecter cette voix dont la dissidence éclairée sur cette matière infiniment sensible apporte beaucoup. Tout le monde n’est pas obligé de changer son point de vue comme le Premier ministre sur la PMA !
Il me semble qu’il ne serait pas choquant de rapprocher de cette alerte à la fois morale et démocratique la crainte exprimée par François-Xavier Bellamy d’une société risquant de passer du transhumain à l’inhumain (Le Point).
Pardon madame la ministre mais rien ne va jamais de soi. Sinon la politique serait inutile.
Ce qui va de soi est la faiblesse de l’idéologie commerçante médicale qui ne cherche qu’à rentabiliser les progrès impressionnants de ses techniques, mais qui, à l’habitude, restent emprisonnées dans la régression des comportements.
Sans parler de la dérive du pouvoir précédent qui a enfermé ce sujet d’éthique générale dans les revendications LGBT, rétrécissant son champ au désir de pouvoir vengeur de ceux qui n’ont pas saisi la définition proustienne du genre, et se comportent en hétéros refoulés à tendance homophobe, niant la stérilité naturelle qu’il serait nécessaire de reconnaître si l’on assume réellement son orientation, ce qui n’empêche sûrement pas d’avoir la capacité d’accueillir et d’éduquer, l’adoption de deux manques réalisant une complétude.
Macron a promis, qu’il fasse.
Cela n’empêchera personne d’être dupe, et Bellamy sur ce sujet pose réellement la problématique du choix que l’heure nous impose, nous avons la possibilité de refuser l’incarnation et de se livrer au Data et à tous ses leurres, témoignages de l’incapacité à choisir d’assumer notre destin et clairement de choisir la fin de l’humain.
Pour vous paraphraser, Monsieur Bilger, j’ajouterai : « c’est une évidence » ! Cela va de soi, naturellement, sauf que dans ce fameux « progressisme » tout est artificiel et rien n’est naturel. Et se référer à la nature humaine, voire à la nature tout court, c’est s’exposer à être traité d’affreux réactionnaire, de droite si ce n’est d’extrême droite… Et pourtant ce sont ces mêmes accusateurs qui prétendent défendre la nature. Comprenne qui pourra dans ce pays qui se prétend encore cartésien.
Ceci dit, je rejoins votre conclusion à laquelle je souscris totalement :
« Il me semble qu’il ne serait pas choquant de rapprocher de cette alerte à la fois morale et démocratique la crainte exprimée par François-Xavier Bellamy d’une société risquant de passer du transhumain à l’inhumain.
Pardon madame la ministre mais rien ne va jamais de soi. Sinon la politique serait inutile. »
Tout est dit ici et se passe d’autre commentaire : cela va de soi !
Si la ministre avait simplement dit : « Ça va de soi » vous auriez raison cher Philippe, ça va de soi. Mais la pensée d’Agnès Buzyn est un peu plus élaborée ! À la question de savoir si la PMA sera remboursée elle répond : « Comme pour les couples hétérosexuels, ça va de soi. Donner un droit sans le rendre accessible, c’est le condamner à être formel et non réel. »
Son « Ça va de soi » ne tombe pas comme une affirmation péremptoire. Soulignons tout d’abord qu’il ne se rapporte pas au principe de la PMA pour toutes les femmes, mais à son remboursement si le principe est accepté, c’est l’objet du débat qui se terminera par un vote au parlement.
Deuxième point, le remboursement est déjà en vigueur pour les couples hétérosexuels. Pourquoi ? Parce que nous dit la ministre « donner un droit sans le rendre accessible, c’est le condamner à être formel et non réel. » Voilà la justification pour madame Buzyn de son « ça va de soi ».
Bien entendu on peut ne pas être d’accord avec ce raisonnement et le contester, ça va… sans dire.
« Quand la borne est dépassée il n’y a plus de limite. »
Deux personnes consentantes peuvent bien faire ce qu’elles veulent derrière leurs portes closes : dépénalisation de l’homosexualité mais certainement rien de plus !
Le Pacs mais certainement pas le mariage !
Le mariage mais certainement pas l’adoption !
L’adoption mais certainement pas la PMA !
Et maintenant la PMA mais, pour faire passer la pilule, certainement pas la GPA !
Et ainsi de suite.
Et « ils » appellent ça « loi de bioéthique »…
Je n’invente rien.
La seule question du jour est donc : à quand la GPA ?
Comme le dit si bien Monsieur Fenouillard : « Quand la borne est dépassée il n’y a plus de limite ».
Et comme l’a dit paraît-il Abraham Lincoln : « On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps ». Nous en sommes là, en matière de réformes dites sociétales : tout le peuple est trompé tout le temps. Ça ne va donc pas durer toujours…
Elle voulait dire, par ellipse sans doute, que les avortements et donc la suppression de la vie à venir étant remboursés, la création de vie via l’AMP devait l’être aussi a fortiori…
Actuellement seules les femmes ayant des revenus suffisants peuvent bénéficier d’une procédure d’AMP à l’étranger, pénalisant les plus fragiles économiquement.
(voir rapport de synthèse du Comité consultatif national d’éthique).
Agnès Buzyn est sans doute la plus remarquable des ministres actuels…
Il me semble que vous lui faites, sur ce point d’expression, un mauvais procès.
Non, cela ne va pas de soi !
La sécurité sociale rembourse jusqu’à maintenant les personnes qui souffrent d’une pathologie plus ou moins grave, souvent des problèmes d’infertilité dans le cas qui nous concerne. Ce n’est pas forcément le cas des couples de femmes ou des célibataires !
A quand le remboursement par la sécurité sociale de la chirurgie esthétique ?
Ce serait peut-être bien d’interroger ceux qui cotisent ?
Décidément, la voie est ouverte, la pensée est mise en musique par l’évidence, même si, controuvée, elle choque et dérange.
Par ailleurs, Mme Buzyn est un personnage contesté, c’est le moins qu’on puisse dire, notamment en matière de conflit d’intérêts et de dévotion à une communauté bien connotée. Ses compétences ne sont pas en cause, en matière médicale, ses opportunités en matière financière et politique sont moins convaincantes, c’est un personnage « à la Macron », pour lequel aucune transgression n’est défendue.
Dans le tourbillon politique déjà en formation pour 2022, les initiatives les plus diverses seront jusque-là regardées à la loupe de telle sorte qu’il faut se demander : quid de cette phrase, ce projet, cette réalisation, au regard de 2022 ? Tout le monde a compris le clin d’œil appuyé envers les écologistes avec l‘intervention Thunberg, remarquable au demeurant d’insignifiance dans son renvoi aux scientifiques qu’il faut écouter, quand leurs avis, souvent opposés par la racine, rendent perplexes. La référence officielle, le GIEC, s’impose, sans convaincre. D’éminents professeurs, hier inconnus, se contredisent ou se marchent sur les lacets dans la surenchère de l’horreur déjà en route. On voit poindre le nouveau train fiscal, « gosplan » de la survie, sur une planète néanmoins plus fertile et capable de nourrir plus de monde.
La PMA est à l’évidence un progrès… technique et scientifique mais qui est en marche depuis les années 1850, François Terré le rappelait en son temps (L’enfant de l’esclave).
La filiation a toujours été une source de conflits juridiques et sociaux, le Doyen Carbonnier a tant et tant œuvré dans ce domaine en cassant le mythe de la famille légitime au profit de la famille biologique qu’on aurait pu croire la besogne enfin achevée sans qu’il en soit résulté une amélioration globale de la justice ou de la paix sociale mais plutôt un délitement navrant où les familles encore stables subissent le mépris de tout ce qui pense « bien ».
Or, voici que surgit ce partenaire constant mais un peu oublié : la biologie qui modélise l’expérience du drapier d’Oxford en un paramètre constant de l’exogenèse dans le couple, puis aujourd’hui, dans l’appartenance sexuelle. Tout le monde comprend qu’il y a une rupture dans le raisonnement qui avait progressivement amené Jean Carbonnier à s’intéresser à la défaveur injuste dont souffrait l’enfant adultérin.
L’enfant de la PMA est le fruit d’un double avantage :
– Que la mère soit seule ou en couple lesbien, c’est sa seule volonté qui le met en route et il est obligatoirement le bien venu, au bon moment, dans une opportunité sans nuages, où la mère n’a pas à craindre un rejet de son conjoint (que ceux qui voudraient objecter se taisent, les couples de femmes sont obligatoirement parfaitement consensuels – personne ne rit – et la noblesse de leurs sentiments et attitudes n’est pas contestable).
– Admis au régime maladie pour un acte que beaucoup croyaient attaché à la seule nature, le processus d’élaboration est délivré du poids dégoûtant de la fièvre amoureuse partagée, parfaitement clinique, et donc pris en charge par la collectivité, au bénéfice de celles qui en contestent la construction ou en refusent les charges.
Alors, à l’évidence, le scénario est parfait, et Mme Buzyn y appose son cachet moral, puisqu’elle est ministre.
A l’évidence puisque l’autorité publique médicale veillera à la bonne pratique, à la compatibilité des matériaux, veillera à ne pas refuser à la conjointe ce qu’elle a octroyé à l’autre conjointe, créera des êtres qui seront frères et sœurs sans être parents, si je ne m’abuse, pourront peut-être se marier (horresco referens), ou perpétuer, sola cum solo, des excroissances familiales, nommées enfants. Elle mettra en chemin une nouvelle société enfin délivrée du poids du rapprochement des sexes.
Puisque c’est un progrès, il faut l’accepter, jeter des dragées et du riz au passage du cortège de l’enfant de l’esclave et regarder avec pitié la silhouette de l’homme, animal de traite.
Un espoir en outre ; l’utérus artificiel qu’Henri Atlan a si bien annoncé et Testart pressenti. C’est la solution idéale pour le règne de Dark Vador.
« Pardon madame la ministre mais rien ne va jamais de soi. Sinon la politique serait inutile. »
Bien sûr, ça va de soi !
Comment diantre un prédicateur, mon Honorable Honoraire, n’eut-il point su de quoi il parla ?
À bien lire le Code de la santé publique n’y serait-il point écrit : Assistance médicale à la procréation (AMP) ?
En matière de droit, le premier mot d’un syntagme n’est-il point celui qui donne le La ?
PMA = Procréation médicale assistée.
Ainsi le droit garantit la procréation, si elle n’est pas l’aboutissement, cela implique un procès.
AMP, elle garantit l’assistance, s’il n’y a pas de procréation à terme, aucune imputabilité d’une faute à celui qui garantit l’assistance.
Article L2141-1 :
Une femme peut-elle faire conserver son sperme ?
Dès lors, est-ce bien l’AMP qui est ouverte aux femmes célibataires et au couple de femmes ?
L’AMP est une trousse dans laquelle il y a plusieurs techniques, dont la fécondation in vitro, l’insémination artificielle avec donneur de sperme, etc.
Il semble que ce qui soit ouvert, ce ne soit nullement l’AMP, mais l’insémination artificielle avec donneur.
Le Code de la santé publique risque de consacrer la femme célibataire comme étant une pathologie médicale, ainsi que les couples de femmes ; ce sont quand même les maladies qui sont concernées par ce Code.
Être pour l’égalité des droits entre homme et femme pour aussitôt en faire une catégorie médicale dans le Code de la santé publique est bien étrange.
Être célibataire pour une femme, c’est donc être une maladie, bravo !
Le fait que deux femmes soient ensemble, cela redevient une maladie à soigner, cela valait la peine de lutter pour sortir l’homosexualité des pathologies.
Car la difficulté, comment soigner des personnes qui n’ont aucune pathologie, maladie ?
Être une femme célibataire n’est pas une maladie, pas plus que d’être un couple de même sexe.
Nous pouvons voir là la dérive de transformer la médecine en objet politique eugéniste, raciste, déclarer un groupe d’humain : pathologie à soigner.
Aliocha, m’autorisez-vous à proposer le sujet suivant à l’agrégation de lettres ?
Dans ce texte de l’OULIPO, développez la pensée platonicienne sous-jacente :
« Sans parler de la dérive du pouvoir précédent qui a enfermé ce sujet d’éthique générale dans les revendications LGBT, rétrécissant son champ au désir de pouvoir vengeur de ceux qui n’ont pas saisi la définition proustienne du genre, et se comportent en hétéros refoulés à tendance homophobe, niant la stérilité naturelle qu’il serait nécessaire de reconnaître si l’on assume réellement son orientation, ce qui n’empêche sûrement pas d’avoir la capacité d’accueillir et d’éduquer, l’adoption de deux manques réalisant une complétude. »
(Canicule, que de ravages peux-tu commettre…)
Je suppose malgré tout, et j’espère, que la question sera soumise au vote parlementaire. Si les parlementaires votent oui, et sont donc particulièrement généreux avec l’argent des assurés sociaux, rien à dire. Il y a sans doute plus urgent si l’on tient vraiment à faire des dépenses de santé bien que les caisses de la SS soient réputées vides.
Mais le vote de certains électeurs influents n’a pas de prix.
Cela va de soi.
« Cela va de soi »
Nous n’aurons plus bientôt, cher P. Bilger, le choix de notre destin.
Depuis cinquante ans, toutes les trames intellectuelles, religieuses et politiques, forgées au cours des siècles, qui assuraient nos libres choix s’évanouissent sous les coups de boutoir répétés du progressisme, de la modernité et plus récemment du féminisme.
Déjà nous constatons le grand désordre engendré par ce relativisme. Chaque jour la phrase de Charles Péguy s’inscrit avec nostalgie en lettres de feu dans cette Babylone qu’est devenu le monde occidental : « L’ordre et l’ordre seul fait en définitive la liberté, le désordre fait la servitude ».
Nous y voilà ! Nous sommes emportés, comme des moutons, dans une grande vague d’irresponsabilité voulue par une élite qui, nous sachant (dit-elle) incapables de comprendre le monde dans lequel nous vivons, nous impose des choix déterminants et irréversibles. Choix dont le moindre apprenti sorcier s’effraierait en pensant aux conséquences irréparables. Mais cette élite « sait » ! Et cette élite-là domine les médias et impose ce qu’il faut penser et faire. Concepteurs de cette mondialisation qui nous tue, ils rêvent d’un gouvernement mondial qui régirait les robots que nous sommes devenus ou sur le point de l’être.
Dans un de ses derniers livres, Evelyne Sullerot avait pourtant prévenu : les désordres provoquées par les divorces chez leurs enfants montraient des retards scolaires et des problèmes de santé. Mais il ne fallait surtout pas le dire, pour ne pas « traumatiser » les parents !
Nous allons encore plus loin, avec Madame Buzyn, avec l’accord et l’encouragement de Macron : désormais le père n’existera plus physiquement. Il n’existait plus non seulement en tant qu’autorité dans le jeu de rôle de la famille mais deviendra un porteur « anonyme » de sperme.
Mais de quoi nous plaignons-nous ? Qui a voté pour Macron ?
C’est bien le moment de se lamenter. Assumez !
Cordialement.
@ Denis Monod-Broca | 25 juillet 2019 à 13:52
« La seule question du jour est donc : à quand la GPA ? »
Certes la loi dite sur la bioéthique ne l’a pas intégrée à ce stade. Mais au plan sociétal, elle est déjà intégrée et même revendiquée :
– https://www.voici.fr/news-people/actu-people/alex-goude-pere-d-un-enfant-ne-par-gpa-il-revele-son-homosexualite-560750
– https://www.europe1.fr/societe/pour-marc-olivier-fogiel-le-debat-sur-la-gpa-est-base-sur-des-fantasmes-des-cliches-3773534
Ceux qui y sont défavorables ne sont donc que des amateurs de « clichés » et il convient de redresser leur pensée non conforme !
« Sinon la politique serait inutile. »
Il est dangereux d’ouvrir ce type de porte. Ne reprenons pas la litanie de ce qui ne fonctionne pas dans notre pays. Résumons, les prélèvements les plus lourds d’Europe, la dette publique égale au PNB, aucun budget en équilibre depuis plus de quarante ans, l’insécurité qui grandit, les pompiers qui pleurent, l’AP qui ne peut plus soigner les gens, les forces de l’ordre agressées systématiquement, les paysans malheureux au point de se suicider ou de quitter des terres rachetées par les Chinois, les territoires perdus etc.
Les progressistes, alias les déconstructeurs, alias les fouteurs de m… ont gagné. La politique a démontré son inutilité. Il paraît que les nouvelles dispositions qui vont de soi toucheront deux mille personnes par an. De l’art de s’occuper des questions secondaires.
De toutes façons ça ne coûte rien, c’est l’État qui paye !
Pcc : François Hollande
Cher Philippe,
Merci de tenir ce blog d’homosexuels(lles) refoulés(ées).
Que serait Internet sans le plaisir de lire les divagations de vos intervenants, des perles d’absurdités contradictoires qui se veulent « culturées », « penseuses », « intellectuelles », bref, un ramassis de bêtises d’une fatuité et d’une habituelle banalité sur votre blog.
Par exemple
Depuis cinquante ans, toutes les trames intellectuelles, religieuses et politiques, forgées au cours des siècles, qui assuraient nos libres choix (ah ah ah note du blogueur) s’évanouissent sous les coups de boutoir (ça sent l’excité, note du blogueur) répétés du progressisme, de la modernité et plus récemment du féminisme (le masculinisme serait mieux, note du blogueur).
Déjà nous constatons le grand désordre engendré par ce relativisme (c’est sûr que pour le libre choix l’absolutisme c’est beaucoup mieux, note du blogueur). Chaque jour la phrase de Charles Péguy s’inscrit avec nostalgie en lettres de feu dans cette Babylone qu’est devenu le monde occidental : « L’ordre et l’ordre et la morale alors, on oublie la morale seul fait en définitive la liberté, le désordre fait la servitude ce à quoi l’autre répondait : le désordre c’est l’ordre, moins le pouvoir« .
Que de oiseuses affirmations…
P.-S.: Merci à Marc Ghinsberg de souligner votre mauvaise foi. Vous m’aviez déjà un peu surpris dans vos explications emberlificotées sur votre tweet concernant je ne sais plus quel homosexuel qui n’aurait pas à craindre les remontrances de Laurent Ruquier puisque lui-même homosexuel. Votre acharnement à parler de liberté d’expression sans vouloir vous attacher au fond m’avait un peu stupéfié. Après tout on est libre de dire une bêtise, et de dire que l’on a dit une bêtise, rien de tragique. Le fait de bien manipuler la parole n’est pas un gage de pertinence et de sans faute, un peu de modestie.
Bref. Plus je vous lis, plus je vous écoute, plus je me rends compte à quel point vous pouvez berner le naïf comme je suis qui ne pense pas à mal et aime écouter. Et je comprends mieux, merci à vous, comment le bas du Front bien manipulé peut facilement, sur la base d’une prose bien tournée, se transformer en haineux violent, en bras armé de celui qui suggère sans jamais affirmer.
Accessoirement sur votre sujet, je pense que la PMA se discute, pour tout le monde. Pas que pour les homos.
Surtout pour les cathos qui se veulent en pointe sur ces sujets. Quand Dieu ne veut pas qu’un homme et une femme aient d’enfants, pourquoi le contrarier au prétexte qu’ils sont hétéros ? C’est la volonté de Dieu, allez hop, on sort son goupillon et on le remet dans le bénitier pour voir si ça fonctionne. Et si ça ne marche pas, pas de PMA, pas plus que pour les tar…… euh les homosexuels.
Je n’ai pas la grande culture de vos habituels affidés, vous me pardonnerez mes dérapages cher Philippe je n’en doute pas.
@ Solon | 25 juillet 2019 à 17:37
On dénonce toujours le « trou de la Sécu » et pour faire des économies, « on supprime des lits », on « dérembourse » les médicaments jugés, par la médecine prétendument scientifique et donc incontestable, d’efficacité insuffisante ou considérés comme de confort (je pense à certains médicaments utiles aux personnes atteintes de maladie de Parkinson), voire beaucoup d’autres trop anciens.
Sans doute aussi « quelque part » parce qu’ils ne rapportent plus assez à l’industrie pharmaceutique qui organise des pénuries de plus en plus fréquentes en France. C’est aussi ce que l’on appelle « le progrès »…
Mais dans le cas de la PMA, il va de soi que ces considérations ne sauraient entrer en ligne de compte et que ces « dispositions de confort » ne grèveront aucunement la budget de la Sécu !
Cher Philippe,
Il existe une bonne expérience médicale de la PMA qui est pratiquée depuis plusieurs décennies et qui semble-t-il apporte une belle modernité pour les couples qui le demandent.
La baisse de natalité dans les pays européens peut être enrayée en partie par cette nouvelle liberté.
La liberté sexuelle ne pouvait qu’être accompagnée de la liberté de procréer.
Le facteur avait construit sa réputation avant l’idée du bébé postal.
La femme a désormais le choix entier de sa maternité et se trouve en mesure de mettre au monde des enfants désirés.
Si un homme refuse la paternité dans son couple, la femme peut respecter son choix et enfanter d’un donneur. C’est la fin des bébés dans le dos et que les hommes soient enfin comblés.
Nous attendons le baby boom des enfants désirés avec confiance.
françoise et karell Semtob
Mme le Professeur Buzyn qui, à une paire d’années près, a l’âge qu’aurait notre petite sœur, bénéfice en tout cas d’un coiffeur excellant dans les brushings et qu’elle pourrait sans doute conseiller à sa collègue, Mme le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Nicole Belloubet, pour autant que ses honoraires soient plus raisonnables que celui du coiffeur de l’ancien président de la République, François Hollande.
Ces considérations esthétiques mises à part, considérations qui, on l’a vu ont leur importance du point de vue de la représentation, et qu’on ne peut qu’approuver dès lors que la tablette du coiffeur n’est pas parsemée de pétales de rose, je dirais bien pour ma part que nous avons donc d’un côté Mme Veil pour laquelle, ayant précédé Mme Buzyn dans ses hautes fonctions au service de notre pays et de ses femmes en peine, il a allait manifestement de soi de court-circuiter la mise en place d’un planning familial visant à être rapidement opérationnel ainsi que d’une éducation sexuelle en milieu scolaire qui ne ne choisisse pas la facilité de la simple mise en place d’un distributeur de préservatifs dans les cours de récréation, et d’un autre côté Mme Buzyn pour laquelle il va manifestement de soi de faciliter la création artificielle d’embryons humains au profit de qui pourrait parfaitement s’atteler sans aide médicale à la tâche de la perpétuation de l’espèce via sa propre progéniture, qui plus est sur le modèle des trois grossesses menées à terme par Mme Veil ainsi que des trois grossesses menées à terme également par Mme Buzyn sa belle-fille, ce avec des partenaires de leur choix dûment impliqués dans l’affaire ainsi que dans l’éducation ultérieure de leurs rejetons.
Personnellement, j’ai un peu tendance à voir dans l’anéantissement de la procréation naturelle avec les conséquences que l’on sait avoir eu pour certaines des femmes, celui de l’exception de conscience du corps médical et la mise au rancart d’une éducation sexuelle qui se respecte d’un côté et de l’autre la promotion de la technique qui fait l’économie de l’existence du partenaire naturel de procréation, l’une des conséquences de la 2de guerre mondiale qui a également posé la question de la conscience du corps médical dans certaines expériences horrifiques ainsi que de la responsabilité de l’individu dans le choix de l’obéissance ou de la résistance aux entreprises criminelles plus largement entendues, qui heurtaient leur conscience.
Comme il y a d’éminents scientifiques (en électricité et en médecine) sur ce blog 😉 pourrais-je avoir une réponse claire concernant le donneur de sperme (pour le fric ce sera plus tard) ?
J’ai cru comprendre que l’enfant né d’une donation de sperme pourra, à sa majorité, rechercher (et éventuellement trouver) son géniteur.
Si c’est vrai j’ai hâte de voir ça.
https://www.youtube.com/watch?v=-Pv2I38oPzY
PS : J’avais crû comprendre que, à cause du réchauffement climatique, il fallait faire moins d’enfants..
@ jerome | 25 juillet 2019 à 18:26
Excusez-moi, je suis le moins cultivé de ce blog et donc je n’ai rien compris à votre raisonnement. la science est là pour pallier les erreurs de la nature comme peut l’être l’infécondité d’un couple hétéro parfois en plus purement psychologique comme je l’ai rencontré chez des connaissances. Mais de cela il n’est pas question mais d’un refus d’assumer les conséquences d’un acte qu’ils réprouvent. En l’occurrence, comme il est dit vulgairement, pardon pour les oreilles chastes , »tremper le biscuit dans la tasse de sa voisine de lit ». Avec amour et délicatesse bien sûr.
Alors grâce à la science ils veulent faire comme…
Je vous assure, on n’est pas obligé d’en faire une maladie.
Quant à nous traiter d’homosexuels refoulés, je ne voudrais pas vous faire un dessin ou une vidéo que madame Bilger refuserait mais bon hein… pouet ! pouet !
Puisque vous parlez de catholicisme, certaines voies sont impénétrables sauf dégâts collatéraux, la science dans ce cas représentée par les proctologues peut vous en faire la démonstration. J’en reste là pour le graveleux.
Mais c’est vous qui voyez bien sûr et en toute liberté…
Le remboursement intégral de la PMA irait de soi. Rappelons tout de même que la Sécu (que le monde entier nous envie) ne rembourse, en gros, que la moitié des dépenses de santé normales, ordinaires.
A condition d’aller chez des médecins de pauvres, bien sûr. Des médecins à 25 €. Si vous allez chez des médecins normaux, c’est encore moins.
En somme, la Sécu est à l’image du reste de la fonction publique. Elle a définitivement renoncé à faire son boulot. Elle ne fout plus rien, et elle se repose sur autrui pour le faire.
Dans le cas de la Sécu, ça s’appelle les « mutuelles ». Dans le cas de la fonction publique, ça s’appelle les contractuels, l’usager et le secteur privé — qui est censé réparer les dégâts du secteur public.
Bien entendu, il faut continuer à payer les fonctionnaires de la Sécu à ne rien faire. Et payer une seconde assurance-maladie… qui remboursera aussi mal que la première, le système étant engagé dans une course en avant ingagnable.
Il est donc particulièrement scandaleux que la fabrication d’enfants sur mesure pour les lesbiennes — parlons clair — soit, elle, remboursée à 100 % par la Sécurité sociale. Et que cela « aille de soi ».
Et puisqu’il est question d’Agnès Buzyn, parlons un peu chiffons, pour faire le lien avec un fil précédent. L’absence de rigueur dans l’habillement ministériel va de pair avec l’absence de rigueur dans la gestion des fonds publics, et dans l’approche morale de ce qu’une assurance-maladie d’État doit rembourser ou non.
Je ne reviendrai pas sur les fantaisies vestimentaires de Sibeth Ndiaye. Tout a été dit sur le sujet. Voyons donc la conception que les ministres de sexe féminin et de race blanche ont de l’élégance, et de la dignité attachée à leur fonction.
Sans surprise, c’est Marlène Schiappa, secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations (ouf !) qui arbore la désinvolture la plus gauchiste à cet égard, dans le style coquinou qui sied encore à son âge (*).
Mais des ministres occupant des fonctions aussi éminentes que Nicole Belloubet (justice) ou Frédérique Vidal (enseignement supérieur et recherche) se caractérisent par un sans-gêne similaire. Voyez ces photos prises en compagnie d’Agnès Buzyn, à l’occasion, justement, du Conseil des ministres où elles ont présenté le projet de loi sur l’élargissement de la PMA aux femmes célibataires et lesbiennes.
Qui est cette vendeuse de cartes postales à Lourdes en chemisier bleu ? Qui est cette vacancière du troisième âge qui, abandonnant toute pudeur, a décidé de nous montrer les ravages des années ?
Ce sont les ministres de la R-r-r-république.
Un autre monde est possible. J’en veux pour preuve l’arrivée triomphale du conservateur (et démolisseur du politiquement correct) Boris Johnson au poste de premier ministre du Royaume-Uni.
Il suffit d’observer comment sont vêtues les femmes qu’il vient de nommer au gouvernement. Voici Priti Patel, ministre de l’Intérieur (qui a jadis milité pour le rétablissement de la peine de mort), Andrea Leadsom, ministre de l’Économie, de l’énergie et de la stratégie industrielle, Liz Truss, ministre du Commerce extérieur, Amber Rudd, ministre du Travail et des retraites, Theresa Villiers, ministre de l’Environnement, de l’alimentation et des campagnes, Nicky Morgan, ministre du numérique et de la culture, Esther McVey, secrétaire d’État au logement, et la baronne Evans, ministre chargé des relations avec la chambre des Lords.
On mesure la différence.
De façon générale, il est frappant de constater l’aspect extérieur arboré, depuis un certain temps, par les ministres de sexe féminin, en France. Il est fait de laisser-aller généralisé sur le plan physique comme vestimentaire.
C’est exactement le même style qui prévaut dans la fonction publique. Il y a un type de la fonctionnaire française (ou assimilée), caractérisé par une négligence et une désinvolture affichées. Grosse, mal coiffée, fringuée comme l’as de pique, évidemment de gauche… et heureuse de le faire savoir, parce que, grands dieux, qui va me virer ? personne.
Il en devient d’autant plus frappant lorsque ces fonctionnaires parviennent au rang de ministre, et conservent cette absence de tenue qui est, pour elles, une seconde nature depuis toujours. Un fait de plus qui montre l’absence de séparation entre la classe fonctionnariale et la classe politicienne, et la contamination de la seconde par la détestable mentalité de la première.
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@ sbriglia | 25 juillet 2019 à 16:33
L’OULIPO était plus rigolo, non ?
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(*) Et qu’il est, bien sûr, « sexiste » de faire remarquer. Comme il est « raciste » de faire remarquer la sur-représentation de certaines catégories d’immigrés dans les statistiques de la délinquance. Le « sexisme » comme le « racisme » ne fonctionnent qu’à sens unique.
@ hameau dans les nuages | 25 juillet 2019 à 21:26
Que j’ai ri ! Bravo.
« Pour ce qui s’affiche comme le progressisme, tout va toujours de soi. »
Je ne sais pas si cela s’appelle du progressisme, terme un peu flou où l’on met tout ce qui détricote les valeurs séculaires de notre civilisation, à commencer par celles se rapportant à la cellule familiale, mais une chose est sûre, les mœurs de notre société ont changé.
L’homosexualité n’est plus considérée comme une maladie, une déviance ou même un péché mortel. Et le mariage pour tous a entériné ce comportement qui, naguère encore, indignait les gens vertueux.
Alors bien sûr, j’allais dire ça va de soi, les couples homosexuels, les familles monoparentales composées essentiellement de femmes veulent pouvoir disposer d’une vie de famille et donc avoir des enfants, comme n’importe quel couple hétérosexuel.
Certes pour cela il existe l’adoption, mais les liens du sang sont les plus forts et bien des femmes préfèrent enfanter, quelle que soit l’origine du donneur de sperme qui même s’il n’est pas le fruit de l’amour, n’en est pas moins un moyen sûr d’avoir un enfant. Peu importe le père finalement, c’est l’enfant qui compte.
Avec le temps, un mari ou un conjoint peut parfois s’avérer lourd à supporter. Un homme a tendance à imposer ses exigences, parfois même par la force. Il peut avoir des passions qu’une femme ne saurait partager (le foot par exemple). A la fin cela peut devenir, pénible. Tandis qu’avec la PMA, pas de contraintes masculines, le donneur est anonyme, il ne vous connaît pas.
Reste le problème du remboursement de la PMA pour tous qui a un coût et qui est d’autant plus problématique que la Sécu est dans le rouge. Le déremboursement des médicaments homéopathiques ne suffira pas, il va falloir trouver autre chose.
@ sbriglia | 25 juillet 2019 à 14:11
Les femmes ayant les moyens de s’offrir une PMA n’auront plus besoin d’aller à l’étranger. Et, en plus, elle leur sera remboursée.
Comme on dit: « Elle est pas belle, la vie ? ».
@ jerome 25/07 18:26
Je ne sais de quel refoulement je suis affecté, mais mon état sans doute primaire a du mal à comprendre votre comportement. Comment en effet un esprit aussi lumineux que le vôtre peut-il s’abaisser à participer à un blog sur lequel il ne lit qu’un « ramassis de bêtises d’une fatuité et d’une habituelle banalité » ?
Toujours est-il que votre intervention, je rejoins sur ce point Lucile, aura permis au moins à hameau dans les nuages de nous offrir quelques lignes qui nous auront mis de bonne humeur pour la journée.
@ breizmabro | 25 juillet 2019 à 19:23
« J’ai cru comprendre que l’enfant né d’une donation de sperme pourra, à sa majorité, rechercher (et éventuellement trouver) son géniteur. »
Vous avez bien compris.
Il existe, et une émission l’a montré, des groupements d’enfants venus au monde par PMA et qui sont à la recherche de leur héritage biologique dont il serait criminel de les priver.
Il y a à cela plusieurs raisons des plus justifiables:
Explication:
Personne dans notre famille n’est né de cette façon, mais nous avons à la génération qui précède la mienne, de cas de cancers dits « génétiques », notamment cancer de l’intestin (chez les femmes) et cancer de la prostate (chez les hommes). Aussi, ma génération, celle de mes frères et sœurs, de mes cousins-cousines et plus etc. nous sommes spontanément inscrits dans les fichiers d’un centre de recherches en oncologie spécialisé dans la recherche génétique.
Motif: contribuer à préserver la génération suivante, notamment par le biais de la prophylaxie diététique concernant l’appareil digestif.
On sait désormais que si de tels cancers sont apparus dans la famille de chacun de vos géniteurs, cela en augmente considérablement les risques pour votre génération ainsi que pour les suivantes et il importe donc que ces générations soient responsabilisées dans ses modes de vie et que ses praticiens référents soient informés pour le cas où.
Pour les enfants nés sous X ou bien ceux nés par PMA à don de sperme ou don d’ovules, les chances d’évaluer les risques qui les concernent en premier chef, avant de concerner les états d’âme de leurs géniteurs, sont donc réduites de moitié ce qui créé un déséquilibre avec les autres, déséquilibre que, quel que soit le domaine dans lequel il se fait jour, la loi réprouve comme on le sait, dans notre pays.
D’autre part, cela n’est pas en biffant l’origine sur le papier que l’origine ne reste pas un problème et sur le plan de la psyché et de la construction de la personnalité, et du rapport à l’origine sur le plan strictement biologique.
D’où le slogan féministe de Simone de Beauvoir qu’est « on ne naît pas fille, on le devient » et ses développements concernant la masculinité, a-t-il fait beaucoup de mal en laissant croire qu’un individu est le seul produit de son éducation et qu’on contrarierait une sorte de fond naturel individuel en donnant une éducation en rose aux petites filles et en bleu aux petits garçons, soit dit pour faire court, au lieu de laisser un penchant présumé naturel se développer au mépris des conventions sociales. Par ex. en laissant une petite fille jouer avec un gros camion et un petit garçon jouer avec une Barbie. Sans compter qu’on ne sait pas si, au lieu de développer un talent de couturier, le petit garçon ne développera pas plutôt une appétence préférentielle pour les « blondes idiotes » et la petite fille pour les gros tatoués et les cibistes. Je plaisante, bien qu’à moitié.
Un individu est en effet, qu’on le veuille ou non, un bout de la chaîne génétique, cela on le sait notamment par l’étude des schizophrénies, car cette maladie mentale s’inscrit dans l’histoire familiale et pas uniquement individuelle.
C’est également la leçon du mythe, notamment celui des Labbacides qui est très loin de se résumer à l’œdipe freudien.
D’autre part, cette volonté de coupure généalogique, je construis ici cette expression sur le modèle de la rupture épistémologique et du cogito cartésien, a également des conséquences, et c’était là une partie de l’angoisse des membres du groupement d’enfants nés par PMA et dont certains, issus du même centre, se sont mariés entre eux, reformant comme une espèce d’endogamie, à savoir le clan de ceux coupés de leurs ancêtres naturels et dont le grand ancêtre est désormais le Centre, cette volonté de coupure généalogique donc, a comme conséquence la soeur (demi-soeur) cachée ou le frère (demi-frère) caché, ce qui contribue à créer une crypte, disons-le clairement, dans la crainte d’une possible violation de la prohibition de l’inceste.
Et donc, bien que la loi française ne l’autorise pas, ils ont mené des recherches par prélèvement ADN envoyés pour analyse à l’étranger.
Bref, certains d’entre eux ont pu retrouver et nouer des contacts avec le donneur de sperme qui a permis leur conception et pour certains se rassurer quant aux divers risques évoqués ci-dessus.
Ce qui m’a cependant le plus intéressée, c’est l’aveu des médecins impliqués dans cette affaire à son début, reconnaissant avoir en somme joué à l’apprenti-sorcier à leur insu, dans l’enthousiasme qu’a suscité la technique leur permettant de consoler le mal d’enfant.
Elle a récemment déclaré, questionnée sur le remboursement de la PMA pour les couples de femmes et les femmes célibataires (2 000 chaque année), que « cela allait de soi ».
Pour ce qui s’affiche comme le progressisme, tout va toujours de soi.
Tous ces docteurs Frankenstein rêvant de créer un homme nouveau échappant aux déterminismes naturels ou religieux, à la fois en dynamitant les valeurs morales et en bricolant la chair humaine elle-même, ont trouvé un truc pour se différencier des nazis qui ont prolongé et aggravé des dérives déjà constatées dans la République de Weimar, à savoir le remboursement par la Sécurité sociale(ou Insécurité ?).
https://www.cairn.info/revue-revue-d-histoire-de-la-shoah-2005-2-page-135.htm#
Un crime remboursé ne peut en être un, n’est-ce pas ?
Merci du compliment, sbriglia.
@ hameau dans les nuages 25 juillet 2019 21:26
@ jérome 25 juillet 2019 18:26
« Excusez-moi, c’est moi le moins cultivé de ce blog… » dites-vous, hameau dans les nuages.
Grand merci pour votre charité toute chrétienne, mais c’est moi le fat, le culturé, le penseur bouseux, l’homosexuel refoulé (je ne le savais pas, mais encore que…?), bref : le catho bas du front.
Jérôôôôme a eu raison de me dénoncer. Mais j’assume tout.
Le mieux, mais vous avez dû y penser pour l’avenir Jérôôôme, est de passer quand vous verrez mon nom.
De mon côté, je vais essayer de faire des efforts pour sortir de mes oiseuses affirmations…
Cordialement.
@ Catherine JACOB 26 juillet 2019 à 09:33
J’ai apprécié votre réponse et vous en remercie.
Naturellement il est souhaitable de connaître ses antécédents génétiques familiaux et ses facteurs de risques mais ceux-ci peuvent être connus (les risques) scientifiquement sans la nécessité de connaître physiquement le donneur.
Evidemment je comprends aussi qu’un/une enfant élevé par une ou deux femmes et dans quelque temps par un ou deux hommes, ait envie de connaître son géniteur, mais quid du jour où l’enfant devenu adulte ayant tracé son origine paternelle, viendra frapper à sa porte pour lui demander des comptes, dans les deux sens du terme ? Ce qui est anecdotique pour la découverte d’un frère ou une soeur éliminant également les risques de consanguinité, il n’en va pas de même pour un adulte de 25 ans ou plus débarquant dans une famille, car se poseront de facto les problèmes des droits de succession.
C’est là ou je disais « j’ai hâte de voir ça » après avoir suivi, même distraitement, le feuilleton des Hallyday.
Prochaine profession à privilégier : notaire ! 😀
Ah, nos sœurs sont pleines de mystère.
Leur « C’est la fin des bébés dans le dos et que les hommes soient enfin comblés » pourra bientôt se transformer en « C’est la fin des hommes comblés et les bébés seront enfin dans le dos. »
Nos virtuoses médicaux, exciseurs de haut vol et grand prêtre aztèque de la modernité, bientôt grefferont un utérus aux lobes de l’oreille gay, et nos amis pourront porter en trophée de leur égalité la boucle bébé comblé.
Le désir alors triomphera du droit, l’intelligence vaincra, et le mouvement du cœur oublié se souviendra du temps où il précédait la pensée, où la réalité était le fondement de toute imagination, permettant son incarnation.
Unsex me, Baby ! (Je n’ai pas le droit de citer mes sources, je risque la décollation.)
@ Marc GHINSBERG | 25 juillet 2019 à 12:39
Que M. Bilger déforme les propos pour que cela rentre dans sa logorrhée, cela va de soi (oups).
A noter au passage que la Vierge Marie a bénéficié d’une PMA pour donner naissance à Jésus, ce qui ne semble pas le moins du monde avoir contrarié les catholiques au cours de ces derniers deux millénaires…
@ hameau dans les nuages | 25 juillet 2019 à 21:26
Comme vous avez raison.
C’est le problème des gens des villes, ils ne savent plus faire dans le simple.
Parce qu’ici, au village, quand on veut augmenter le cheptel, on va chercher le bélier à Maurice, un beau Texel, courageux à l’ouvrage.
On le laisse quelques jours avec les jeunes filles brebis et l’affaire est réglée.
C’est vrai que jusque-là, on ne s’était pas posé la question de savoir si il y avait des « brebiennes » dans la troupe.
Alors je me disais comme ça, que finalement pour faire aussi simple, la dame « bienne » n’avait qu’à fermer les yeux cinq minutes. Juste le temps de se faire « inséminer » par un reproducteur choisi selon ses critères et sur le catalogue mis à disposition.
Au final, je me dis que cela serait quand même plus convivial qu’une malheureuse éprouvette sortie du congélo.
De plus, cela pourrait fournir un emploi. Par contre, je ne sais pas si l’Education nationale irait jusqu’à ouvrir une filière bac pro pour cette formation.
Je pense que la matrice artificielle va permettre de sauver les prématurés les plus fragiles.
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/grossesse/des-chercheurs-creent-un-uterus-artificiel-pour-grands-prematures_112450
Il me paraît souhaitable aussi que cela concilie le fait qu’une femme ne veuille pas d’enfant alors qu’elle se retrouve enceinte et le fait que son fœtus se développe, et que l’enfant naisse et vive.
Accessoirement, les gens qui veulent adopter disent qu’il n’y a pas assez d’enfants adoptables. Avec ces nouveaux arrivants, ils seront comblés.
Moins accessoirement, cette solution réconciliera la société, les défenseurs de la liberté des femmes et ceux de l’enfant à venir trouveront là un compromis inespéré – enfin par eux, moi, il y a longtemps que j’y pense.
Je gage que des gens seront contre, il y en a bien eu, et encore aujourd’hui, contre les vaccins.
En plus, les deux camps que j’ai cités sont plus pour établir leur dominance que pour tout concilier. Mais je pense que cela se fera, comme le précédent de la pilule l’indique.
Pour la PMA, je pense qu’être stérile est un obstacle au désir d’enfant, mais pas une maladie, à proprement parler. L’individu n’en meurt pas et il n’en est pas freiné dans sa vie quotidienne.
Mais puisqu’on a dit que le fait de ne pas atteindre un désir est une maladie, il ne faut pas s’étonner que les femmes seules et les homosexuels en réclament leur part. Je suis pour que tout le monde en profite… Evidemment, si on avait pu prévoir ce que cela pourrait coûter, on se serait abstenu. D’un autre côté, avec toutes les recherches actuelles, il y aura des progrès pour la santé de la mère et de l’enfant.
Et avec la matrice artificielle, les intérêts de chacun seront respectés.
Que les intérêts et les désirs de chacun soient respectés, quoi de mieux ? Je pense dans le même esprit que le développement du maintien des personnes âgées à domicile serait plus respectueux de leur liberté et générateurs d’économie pour la société.
@ breizmabro | 26 juillet 2019 à 10:36
« Il n’en va pas de même pour un adulte de 25 ans ou plus débarquant dans une famille, car se poseront de facto les problèmes des droits de succession.
C’est là ou je disais « j’ai hâte de voir ça » après avoir suivi, même distraitement, le feuilleton des Hallyday.
Prochaine profession à privilégier : notaire ! 😀 »
Il me semble, bien qu’à vérifier, que les droits de succession se limitent contractuellement, dans le cas du don de gamètes, au patrimoine génétique, lequel s’impose par ailleurs aux parties, lorsque le tri ne s’en mêle pas.
Le cas du don de sperme qui s’apparente quelque part au don du sang, ou encore au don d’organe où ce qui est en jeu c’est davantage l’amour du prochain ou encore, à terme le désir de la réciproque le cas échéant, et non la pulsion charnelle, ne peut pas être pensé sur le même plan que la procréation tant dans que hors mariage où ce qui est en jeu c’est la relation, ne serait-ce qu’éphémère, qui met obscurément en jeu, potentiellement, la question de la filiation. S’ouvre alors en droit français, le cas échéant, la question de la part réservataire.
Dans le cas Smet/Hallyday ce qui est en jeu, ce n’est pas une question de génétique stricto sensu, mais celle, ô combien cruciale, de l’amour paternel que dénie par procuration eu égard à ses filles et en tant qu’adoptées et/ou en tant que les siennes, leur mère adoptive Laeticia, aux enfants nés d’une relation non éphémère avec les épouses précédentes de l’époux dont les fruits mettent en cause d’une certaine façon, sa propre fécondité.
Cette question de l’amour du parent peut se jouer également, comme on le sait, entre enfants du même père, nés du même ventre, autour de la préférence et/ou du sentiment d’inégalité.
En fait, il me semble que ce qui se joue dans l’affaire Smet/Hallyday n’est pas tant celle du montant de l’héritage matériel, que quelque chose d’identique à ce qui se raconte dans l’histoire de Cendrillon, ou encore de Blanche-Neige même si la question du narcissisme s’y déroule différemment.
Le cas de David Hallyday que Laeticia n’a pas laissé voir son père, me semble pouvoir être rapproché de cette remarque des filles de la marâtre à propos de Cendrillon : « La place de la servante est à la cuisine », en ce sens que la place du fils de Sylvie est sur le paillasson de l’entrée et non auprès du père affaibli.
De même en ce qui concerne le passage de Blanche-Neige où il est dit : « Le cœur envieux de la marâtre fut satisfait, autant que peut l’être un cœur envieux. »
@ breizmabro | 25 juillet 2019 à 19:23
« J’ai cru comprendre que l’enfant né d’une donation de sperme pourra, à sa majorité, rechercher (et éventuellement trouver) son géniteur. »
Tout à fait ! Et pour peu que le géniteur soit d’une grande générosité sans bourse délier, l’enfant pourra se retrouver avec une multitude de frères et soeurs.
On aura inventé la polygamie par procuration.
« Un père pour cinquante nuances de mères »
On va vivre une époque formidable.
La puissance de l’imbécillité, du mensonge !

En France, c’est AMP = Assistance Médicale à la Procréation et non PMA !
Code de la santé publique
Ni l’AMP, ni l’inexistante PMA ne sont des techniques !
C’est un groupe, un ensemble de techniques et ce qui va être remboursé n’est pas l’AMP.
Non mais, voyez-vous Christine Boutin faire un don de sperme ?!
L’on ne propose pas de rembourser des dons de sperme !
Une femme ne peut pas donner son sperme !
Ils parlent tous de quelque chose sans savoir de quoi, c’est inouï.
Quelqu’un un beau matin s’est levé et a dit une bouffonnerie et tout le monde la répète à l’unisson, prétendant avoir une quelconque forme d’intelligence.
@ breizmabro | 26 juillet 2019 à 10:36
« Il n’en va pas de même pour un adulte de 25 ans ou plus débarquant dans une famille, car se poseront de facto les problèmes des droits de succession. »
Je partage entièrement votre point de vue, et je suis surpris que cet argument ne soit pas avancé plus souvent, en un temps où les Tanguy prolifèrent et pas qu’au cinéma.
Évidemment le donneur pourrait se prévaloir d’une garantie décennale pour échapper à ces problèmes, mais quid des vices cachés qui ne seront pas couverts par la garantie ?
Par exemple l’homosexualité est-elle héréditaire de père en fils et comment y échapper, je vous le demande ?
Cette PMA est un billard à plusieurs bandes.
En effet, si on autorise la procréation assistée aux couples de lesbiennes, il est évident que les homosexuels masculins vont la revendiquer aussi au nom de l’égalité, sous forme de GPA.
Et les politiques céderont devant le creuset de voix électorales à venir et devant les lobbies médicaux intéressés par des profits financiers qui pour l’instant leur échappent.
Ainsi notre civilisation s’acheminerait vers un monde où des femmes s’affranchiraient des hommes pour faire des enfants et où les hommes s’affranchiraient aussi des femmes pour faire des enfants.
Vouloir s’affranchir des lois de la nature qui gèrent l’équilibre de la perpétuation de notre espèce depuis toujours, bien mieux que n’importe quel algorithme ne serait capable de le faire, en jouant aux apprentis sorciers, c’est le summum de l’Hubris, la disparition de l’altérité, principe actif de la vie, et, à coup sûr, une régression totale pour les femmes.
Des sociétés endogames sont la porte ouverte aux totalitarismes de tout poil (se rappeler les expériences catastrophiques des Lebensborn du nazisme, les kibboutz d’Israël, et la destructuration de la famille chez Mao).
En ce moment de nouveaux totalitarismes arrivent, masqués sous des apparences trompeuses, flattant les ego, ce sont les pires.
J’espère que nous saurons nous en rendre compte.
@ Robert Marchenoir
« Voyez ces photos… »
Des membres du parti appelé Le Harem, je suppose ?
C’est inhumain de publier des photographies de ce genre, et encore, elles n’y figurent pas toutes…
@ xc | 26 juillet 2019 à 08:28
Sans doute mais c’est le pécule du médecin français et non pas celui du médecin de l’étranger qui s’arrondira et donc à terme, Bercy.
@ GLW | 26 juillet 2019 à 12:35
« Alors je me disais comme ça, que finalement pour faire aussi simple, la dame « bienne » n’avait qu’à fermer les yeux cinq minutes. Juste le temps de se faire « inséminer » par un reproducteur choisi selon ses critères et sur le catalogue mis à disposition. »
Au vu et au su de « l’autre maman », je suppose ? Pas sûr qu’elle apprécie.
Et puis, si le « reproducteur » s’est trouvé bien et insiste lourdement pour revenir d’autres fois ?
Maintenant que nous avons laissé les apprentis-sorciers mettre le doigt dans l’engrenage, ils ne vont pas s’arrêter là :
http://www.leparisien.fr/societe/l-enjeu-creer-un-organe-humain-dans-un-animal-ce-qu-ils-ont-fait-28-01-2017-6629514.php
Mais bien entendu, cela va de soi…
Cela va de soi. On continue dans la même direction que Mitterrand, puis Hollande et plus récemment Macron. Le modèle a fait ses preuves, cela va de soi de d’en user et d’en abuser. Il s’agit d’augmenter le nombre d’électeurs du parti d’extrême droite, sachant qu’au deuxième tour, tous les électeurs se ligueront contre le croque-mitaine, contre baba yaga.
Ainsi, en plein été, la ministre de la Santé continue d’alimenter la fabrication de dizaines de milliers d’électeurs désabusés, désappointés, frustrés. Alors que 2 000 femmes qui détestent les hommes vont pouvoir se faire rembourser des soins médicaux pour devenir mère sans avoir à coucher avec un homme.
Il fait chaud, très chaud et ce monde devient bizarre. Quelques images du domaine public et une bande son bricolée expriment une somme d’émotions. C’est de l’Art.
https://www.youtube.com/watch?v=_BB9mfbHDwQ
@ Robert Marchenoir | 25 juillet 2019 à 23:36
Pour toutes ces femmes, leur langage correspond à leur plumage.
@ Achille
« L’homosexualité n’est plus considérée comme une maladie, une déviance ou même un péché mortel. »
L’homosexualité est toujours un péché mortel.
Par ailleurs, le fait de décréter du jour au lendemain qu’un comportement considéré « contre-nature » en vertu de l’expérience acquise depuis des millénaires par plusieurs civilisations et même comme « un fléau social » chez nous il n’y a pas si longtemps encore, ne relève plus que de la normalité banalisée pose tout de même quelques questions, y compris sur la pertinence et la validité des lois voire sur la cohérence du Législateur.
Par exemple, l’alcoolisme est considéré comme un « fléau social » pour diverses raisons objectives, de même que par exemple le recours aux stupéfiants.
Si demain, incapable de contrer ces fléaux la loi venait à les légaliser, cesseraient-ils pour autant de présenter divers dangers pour la société ?
Ceci dit et bien entendu, combattre un fléau ne signifie pas pour autant qu’il faille faire preuve de « haine » à l’encontre de ceux qui ont la faiblesse d’en être esclaves, de même que si le péché est haïssable il faut savoir faire preuve de charité envers le pécheur sans pour autant l’encourager dans ses habitudes.
« L’homosexualité est toujours un péché mortel. »
Nous sommes tous de pauvres pécheurs. Qui n’a jamais menti y compris à ses proches ? Mensonges souvent sans importance mais pas toujours.
Quel homme n’a pas eu des pensées impures en regardant le galbe des hanches d’une belle femme en tenue légère dans la rue ?
Qui n’a jamais ressenti la haine envers une personne sans même la connaître, tout simplement parce qu’elle a des idées totalement opposées à nos convictions politiques, religieuses ou philosophiques ?
Je suis hétéro et mon éducation m’a naturellement conduit à considérer les homosexuels comme des gens au comportement dévoyé.
Mais dans ma vie professionnelle et privée il m’est arrivé de rencontrer des homosexuels. Ils n’étalaient pas leurs différences d’une façon ostentatoire et n’approuvaient pas du tout les manifestations LGBT genre « la marche des fiertés » (quelle fierté ?) et autres Gay Pride grotesques où des homos déjantés font dans la provocation.
J’en suis arrivé à respecter ces personnes et accepter leur différence.
@ Exilé | 27 juillet 2019 à 09:03
Vous faites référence à la doctrine de l’Église catholique, je suppose ?
Son Catéchisme (si vous êtes pressé, vous pouvez passer directement au n° 2357): http://www.vatican.va/archive/FRA0013/__P80.HTM
Et un commentaire explicatif: https://eglise.catholique.fr/sengager-dans-la-societe/la-famille/vie-de-famille/369530-eglise-et-homosexualite/
@ Achille 27/07 10:03
Il existe effectivement des homosexuels qui ont la discrétion de ne pas brandir leur différence comme un étendard, parfois jusqu’à l’outrance.
Ceux-ci, en règle générale, conscients justement de leur différence en acceptent les conséquences et n’exigent pas d’obtenir de la science et de la société ce que la nature leur a refusé.
Ils sont parfaitement respectables.
@ Achille | 27 juillet 2019 à 10:03
« Quel homme n’a pas eu des pensées impures en regardant le galbe des hanches d’une belle femme en tenue légère dans la rue ? »
Bravo Achille, voilà une démonstration par l’absurde dont je suis jaloux.
C’est effectivement le propre de l’homme que d’avoir de saines et généreuses pensées à cette vue.
Et sur un sujet parlant de l’homosexualité vous donnez la plus belle définition de l’homme que l’on puisse offrir !
Dont acte, si Agnès Buzyn avait dit « de mon point de vue, cela va de soi » on ne lui ferait pas ce procès.
Sur la forme, il s’agit d’un sujet grave et délicat, il ne faut pas se précipiter et écouter tous les avis.
Les deux mamans de Toto:
« Eh bien mon petit Toto qu’est-ce que tu veux comme cadeau pour Noël » ?
« J’veux un papa comme les copains à l’école »
« Ah ! Ben on va passer une annonce sur « leboncoin » hein ! »
Ne rigolez pas, on y vient.
C’est valable aussi pour deux « papas »…
Ce n’est plus un déclin c’est un naufrage.
Dommage que notre gouvernement n’ait pas dans ses rangs des personnes de bon sens comme Mme Agacinski, mais chez Macron c’est la pêche aux voix qui prime sur le bon sens et l’humanité, pas besoin de le rappeler.
Le pire est que la ministre de la Santé est une femme, de même que celle qui « s’occupe » de la condition féminine !
@ Tipaza | 27 juillet 2019 à 13:42
« C’est effectivement le propre de l’homme que d’avoir de saines et généreuses pensées à cette vue.
Et sur un sujet parlant de l’homosexualité vous donnez la plus belle définition de l’homme que l’on puisse offrir ! »
Je vous concède qu’un gay peut avoir une réaction différente. Ce qui peut sembler absurde mais finalement en adéquation avec sa nature profonde.
Très enrichissante et éclairante interview de l’évêque de Nanterre, Mgr Matthieu Rougé par Jean-Marie Guénois dans le Figaro Magazine de cette semaine (n°23311 et 23312), p. 34~38 qui fait parfaitement le point sur cette question et ses implications sociétales.
Je retiens en particulier pour ma part les deux réponses aux deux questions suivantes de J.M. Guénois:
1- Quel est l’enjeu majeur en définitive, de ce débat sur la PMA?
La question centrale est celle de la filiation. Une société dont les repères fondamentaux sont brouillés est une société en danger. Je crois profondément que les transgressions éthiques engendrent à terme de la violence sociale. La violence croissante de notre société française ne le manifeste-t-elle pas déjà? Au-delà de la question même de la filiation, il y a celle de la « marchandisation » de la procréation, comme l’a indiqué le comité consultatif national d’éthique (CCNE) lui-même: la remise en cause du principe de gratuité des éléments du corps menacé par une demande croissante de gamètes, « déstabiliserait tout le système bioéthique français. Par ailleurs, comme l’expriment de nombreux médecins, cette réforme transformerait assez radicalement la médecine en la faisant passer d’une réponse thérapeutique à une fourniture de prestations. Comme le déclare le CCNE, les moyens de la collectivité, qui ne sont pas illimités, devraient être « concentrés sur la réponse aux situations pathologiques et la réduction des illégalités de santé..
2- Quelles leçons tirez-vous de ce qu’on a appelé l’affaire Lambert? Pensez-vous qu’elle a ouvert indirectement la porte dans l’opinion pour une législation à venir sur une forme d’euthanasie?
Vincent Lambert n’est pas une affaire mais une personne. Le sac de nœuds juridique et la tornade médiatique qui ont accompagné la fin de sa vie si dramatique montrent bien que notre société est taraudée par le mystère de la vie et de la mort. Personne ne peut dire de quiconque qu’il est « un légume »: toute personne humaine même très diminuée dans sa vie relationnelle mérite un complet respect. Ce qui se vit dans l’accompagnement des grands handicapés et les soins palliatifs est vraiment à l’honneur de notre société. La question de la fin de vie demeurera discutée jusqu’à la fin des temps. A chacun de contribuer à y faire triompher le principe d’humanité. »
J’ajouterais bien pour ma part, que Vincent Lambert a tenu nettement plus longtemps sans eau et sans nourriture qu’un légume ne tient hors du sol qui l’a nourrit.
Chacun peut en faire lui-même l’expérience:
tirez une racine, par ex. une carotte hors de terre et laissez-la à l’air libre avec ses fanes sans la conserver dans un milieu réfrigéré ni dans du sable et voyez au bout de combien de temps elle sera toute ratatinée, tachée et immangeable.
Voyez également ce qu’il en est des pommes de terre qui verdissent à la lumière et dont de « mauvaises conditions de stockage, ainsi que des délais trop longs entre les opérations d’épluchage, de tranchage et de cuisson, sont très favorables à la synthèse de la solanine » dont les effets en cas d’ingestion sont « maux de tête et vomissements suivis de douleurs abdominales et de diarrhée, avec fièvre et pression artérielle faible, tous symptômes qui peuvent être suivis de signes d’atteinte neurologique plus graves : vertiges, tremblements et, le cas échéant, hallucinations, agitations, etc. »
Autrement dit, même les légumes ont une vie après leur rupture avec un milieu nourricier, même si cette vie revient à développer des capacités différentes de celles en vue desquelles on les a cultivés, autrement dit plantés, engraissés et arrosés.
Nous avons une piètre idée des légumes et des plantes en général, comme, par ailleurs, de tout ce que nous concevons sous l’unique rapport d’une certaine utilité à notre confort. Toutefois, des ouvrages comme La Scandaleuse vie sexuelle des plantes ou encore comme Les émotions cachées des plantes, nous les révèlent sous des aspects tout à fait inattendus.
Aussi bien, laisser mourir de faim et de soif pendant non pas une paire de jours, mais pendant plus d’une semaine, une personne avec laquelle nous imaginons ne pas pouvoir communiquer parce qu’elle n’émet pas les réponses ordinaires attendues aux stimuli et qu’elle rentrerait dès lors dans la catégorie des légumes, n’a rien de la fin de vie digne qui était réclamée pour elle par une partie de son entourage et ressemble davantage à la gestion d’un coût qui eût pu être géré différemment n’était-ce en effet l’imbroglio juridique qui avait fini par se développer d’une façon tout à fait monstrueuse avec à l’arrière-plan des projets législatifs n’entretenant qu’un rapport lointain avec ledit légume en lui-même ainsi que son contexte familial singulier.
Il y a également des développements inattendus possibles de la réponse à la première question mais j’arrête là pour l’instant de stimuler la réflexion.
Au nom de quoi jugeriez-vous « normal » et « acceptable » qu’on contraigne chaque contribuable de France à cofinancer des prestations « médicales » qui, en l’occurrence, ici, ne seraient absolument pas justifiées par une nécessité médicale ou une pathologie quelconque ?
Si j’ai un besoin qui me taraude de recevoir une dose de morphine, alors que rien, dans mon état physique, ne justifierait son administration dans le cadre médical, trouveriez-vous normal que le médecin s’exécute et le mette sur le compte de la Sécurité sociale ?
Idem pour une opération de chirurgie esthétique, qui serait « essentielle à mon bonheur », alors même que rien ne justifierait cette intervention, que mon simple complexe personnel qui me ferait me trouver insuffisamment « jolie » à mes yeux… ?
Remboursé par la Sécu, pris en charge par la société ?
Et, si cette opération esthétique se solde par un traitement au long cours, durant 20 ans : une allocation qui me serait allouée durant 20 ans aux frais du contribuable, comme ce sera le cas pour les mères célibataires faisant le choix de le devenir et de le rester, qui toucheront donc durant 20 ans au moins une allocation mensuelle de « parent isolé » ?
Depuis quand serait-il « normal » de « choisir » de recourir à la médecine quand on ne souffre d’aucune pathologie et « normal » d’en appeler à la solidarité de tous pour financer, EN PLUS ?
Ou voudrait-on faire passer maintenant l’homosexualité – ou le refus de la relation sexuelle avec un homme, ou… l’incapacité de lier une relation amoureuse avec un homme… ou le rejet du corps de l’homme… – pour une « pathologie » ?
Il faudrait savoir !
ET SURTOUT : comment donc faisaient les homos ou célibataires endurcis, qui existent depuis que l’humanité existe, et qui ont procréé depuis la nuit des temps… ?
Il faut croire que, jusqu’ici, chacun parvenait à faire avec le corps de l’Autre, au moins suffisamment pour pouvoir se reproduire…
Outre le droit de tout enfant à avoir un père, c’est LA question !
@ Catherine JACOB | 28 juillet 2019 à 08:56



« …comme l’a indiqué le comité consultatif national d’éthique (CCNE) »
Que vous n’avez jamais lu !
Car si vous l’aviez fait, vous auriez su qu’il ne parle pas de PMA, mais d’AMP !
Qu’il ne parle pas d’ouvrir l’AMP, mais deux techniques : la conservation des ovules pour toutes les femmes dès 18 ans et l’insémination artificielle avec donneur de sperme.
Avis du ccne du 15 juin 2017 sur les demandes sociétales de recours à l’assistance médicale à la procréation (amp) | comité consultatif national d’éthique
Au fait, les médias, le monde politique et même d’honorables participants à ce blog nous rebattent les oreilles avec « l’extrémisme ».
Or comment ne pas voir d’extrémisme chez tous ces gens qui, dans le gouvernement actuel ainsi que dans les gouvernements précédents de la vraie gauche et de la fausse droite, ont fait la promotion de pratiques attentatoires à la personne et à la vie humaines, non seulement dans le cadre d’expériences éthiquement contestables mais aussi au point dans certains cas de rejoindre en nombre les crimes de masse pratiqués par l’idéologie nazie, en reprenant de cette idéologie sinistre la façon cynique de banaliser tout cela ?
@ Elusen | 28 juillet 2019 à 14:26
PMA ou AMP, on s’en fout. De toute façon, ce n’est pas le sigle qui présente de l’intérêt dans l’extrait cité et vous n’allez pas recommencer à nous prendre le chou avec un débat insipide qui a déjà eu lieu.
Et pourquoi, moi, n’aurais-je pas le droit d’être marathonien ?
Avec mes jambes de gazelle et ma stature longiligne, j’ai toujours pu courir très vite même encore proportionnellement à mon âge mais hélas avec un handicap. Le manque de souffle. Et la cause n’est pas le tabac, je n’ai jamais fumé.
Très vite mais pas longtemps. C’est injuste.
La société me doit des poumons médicalement assistés.
@ Catherine JACOB | 28 juillet 2019 à 21:15
▬ « PMA ou AMP, on s’en fout. »
Et cela se dit universitaire !
– un grand homme.
– un homme grand.
Et selon vous cela aurait le même sens ?!
1°- PMA = la procréation est le but ultime, elle est donc garantie, ce qui implique des procès. Si le foetus ne convient pas, la personne peut pratiquer une IVG et recommencer jusqu’à obtenir la procréation.
Dictionnaire médical de l’Académie de Médecine – Procréation :
2°- AMP = l’assistance est garantie, pas le résultat, ainsi aucun procès.
Les procès seront à faire à la Sécurité Sociale, comme si elle n’avait que cela à faire de dépenser des frais en procès et en dommages-intérêts.
Ce n’est pas l’AMP qui est ouverte, car je ne vois pas comment une femme pourrait faire conserver son sperme et un homme ses ovules ?!
C’est une technique de l’AMP qui est ouverte : Insémination Artificielle avec Donneur (IAD).
C’est une grave erreur.
Parce que :
– elle dénie le droit de l’enfant d’avoir un père à ses côtés, pour privilégier « l’envie » (certaines osent dire le « droit à ») d’enfants de femmes non infertiles qui pourraient procréer,
– elle l’étend à des femmes célibataires, pas infertiles, et alors que les deux tiers galèrent à élever seule leur enfant, sous le seuil de pauvreté,
– le père est purement et simplement gommé de l’équation familiale et éducative, comme s’il ne servait à rien et même était un danger !
– elle s’appuie sur un raisonnement spécieux : « De toute façon elles le feront ailleurs, donc la Loi doit l’entériner » ; un raisonnement qui pourrait s’appliquer à tout : drogue, vol, inceste, viol, meurtre !
– la filiation réelle n’est plus assurée, remettant pas mal de choses en cause dont on ne mesure pas bien la portée,
– elle prévoit le remboursement par la Sécurité Sociale comme s’il s’agissait d’une maladie, alors que c’est un choix personnel, nullement justifié médicalement.
Cela fait beaucoup et je ne peux être pour cette réforme sociétale dans la droite ligne de celle de Hollande, éminemment de gauche, avec une forte connotation politique (avoir la paix avec les mouvements LGBT féminins !) et électoraliste.
C’est commettre un grave erreur et ouvrir la porte à la GPA en dépit des dénégations du gouvernement.
Nicole Belloubet vient de déclarer que la PMA est une ligne rouge et qu’il n’est pas question de l’ouvrir, je cite, « au cours de ce quinquennat ». Est-ce à dire qu’au cours du suivant elle le serait…?!
C’est peu rassurant mais cohérent.
Premièrement parce que ce sont les idées de toujours de la gauche progressiste, qui avance pas à pas.
Deuxièmement parce que les associations d’homosexuels hommes vont faire des recours devant les instances européennes et ont toutes les chances d’avoir gain de cause, au nom de l’égalité et de la stigmatisation dont ils seront les victimes.
Et tout cela pour des minorités aux motivations égoïstes.
Quel désastre.
Tout sera accordé à ce lobby très influent et pourtant minoritaire. Que ceux qui sont majoritaires et contre la PMA se taisent, ils ne sont pas autorisés à parler sur ce sujet.
Livret 1 de la pensée unique de gauche : ceux qui sont contre nous sont interdits d’expression car ils seront taxés d’homophobie
Livret 1, décret 1 : tout ce qui fera plaisir au lobby LGBT sera accordé.
Et l’on peut égrener à la suite tous les actuels ou prochains décrets de la bible de la pensée unique de gauche qui régit ce pays depuis quarante ans.
@ Elusen | 28 juillet 2019 à 22:03
Les Obligations du médecin et la responsabilité médicale : obligation de moyen ou de résultat ? Cf. http://www.cours-de-droit.net/le-medecin-obligation-de-moyen-ou-de-resultat-a126604334
Le médecin n’a une obligation de résultats qu’en matière d’asepsie des locaux et des instruments dont il est amené à user.
En matière de décision thérapeutique et de la pratique médicale elle-même, il n’a, comme les avocats pour ce qui les concerne, qu’une obligation de moyens.
S’il a mis en oeuvre toutes les techniques disponibles et toute sa science pour vous réparer votre tuyauterie cardiovasculaire et que malgré tout vous décédez, vu qu’il n’est pas plombier et pas Dieu non plus, sa responsabilité n’est pas engagée. Si en revanche, vous décédez parce que le champ opératoire n’était pas stérile, que l’infirmière qui a éternué au-dessus de votre cage thoracique ouverte n’avait pas de masque ou que l’anesthésiste a manipulé les boutons de son appareil en lui tournant le dos et vous a injecté un gaz mortel ou que l’assistant qui a refermé a oublié dans la plaie les gazes ayant servi à éponger les écoulements de sang, sa responsabilité pénale est engagée car il a une obligation de résultats eu égard à la sécurité dans laquelle les soins sont dispensés.
@ Catherine JACOB | 29 juillet 2019 à 14:15
Où aurais-je parlé de médecin ?!
Vous répondez à des questions que je n’ai pas posées, c’est de mieux en mieux !
Vos errements intellectuels vont vous faire finir dans la grande vadrouille.
@ Elusen | 29 juillet 2019 à 22:56


mais grâce à l’obligeante aide d’un tiers qui dispose des compétences adéquates et qu’on appelle un « médecin ».
« Où aurais-je parlé de médecin ?! »
A priori ICI:
@ Elusen | 28 juillet 2019 à 22:03
« Si le fœtus ne convient pas, la personne peut pratiquer une IVG et recommencer jusqu’à obtenir la procréation. »
A moins que vous ne visiez l’antique tisane abortive ou encore l’aiguille à tricoter.
Sans compter que qu’est-ce ça veut dire : « Si le fœtus ne convient pas » ? Vous faites allusion à des embryons de ce type ?
Il s’agit du fœtus du premier plan ci-dessous ainsi que de l’étiquette du milieu.
Et, à votre avis, comment fait-on pour le savoir ? Par intuition ?
Cela étant dit:
La PMA soit la Procréation médicalement assistée dite aussi Assistance médicale à la procréation (AMP) dit un dictionnaire de droit privé est… bla bla.
Dans les deux sigles, il est question de ne pas procréer par un moyen naturel à disposition des mammifères et autres animaux, par ex. en ce qui concerne les éléphants de mer, grâce, notamment, à cet os pénien:
Pour info, les clichés datent du 04/06/15 et ont été pris au musée Fragonard de Maisons-Alfort, visité à l’occasion d’une soutenance de thèse.
Pour info également, ne rêvez pas, l’humain n’a pas d’os pénien.
@ b.dailly | 29 juillet 2019 à 04:54
« Nicole Belloubet vient de déclarer que la PMA est une ligne rouge et qu’il n’est pas question de l’ouvrir, je cite, « au cours de ce quinquennat ». Est-ce à dire qu’au cours du suivant elle le serait…?!
C’est peu rassurant mais cohérent. »
N’ayant encore par cherché à creuser ce qu’on sait de Mme Belloubet, me contentant de suivre, de loin, l’action du ministre garde des Sceaux qu’elle est, je viens de lire la notice qui lui est consacrée sur Wikipédia.
J’avoue que ce qui m’a le plus intéressée dans la carrière de cette macroniste issue d’une certaine gauche plus ou moins caviar, c’est qu’on dise qu’elle ait été « inspirée dans sa future vocation de professeur de droit par Arlette Lebigre, son professeur d’histoire du droit ».
L’histoire du droit m’intéresse en effet beaucoup et j’ai également consulté la liste des ouvrages de Mme Lebigre, spécialiste de l’histoire du droit et des institutions de la période moderne (XVIe siècle et XVIIe siècle, époque des grandes flambées qui ont clôturé moult procès en sorcellerie) et qui fut professeur associé à l’École nationale supérieure de la police.
J’ai vu qu’elle s’était intéressée à des personnages historiques féminins assez décriés comme la princesse palatine, belle-sœur de Louis XIV dont le frère était notoirement gay, ou encore la duchesse de Longueville qui joua un rôle important parmi les Frondeurs pendant la minorité du roi et dont le père fut emprisonné pour s’être opposé au maréchal d’Ancre, le favori de Marie de Médicis, ou encore Les années d’épreuves de Madame Guyon (Jeanne-Marie Bouvier de La Motte, embastillée par lettre de cachet à l’issue d’une campagne de calomnies) : emprisonnements et interrogatoires sous le Roi Très Chrétien ( mais 115€ tout de même, neuf) et je pense que je vais emprunter ces ouvrages qui me permettront d’approfondir cette passionnante période et les personnages féminins de caractère qui y ont vécu.
Cela étant, j’ai vu que d’après Le Canard enchaîné qui aurait enquêté sur les omissions dans la déclaration de patrimoine du ministre nommé en remplacement de François Bayrou, il se trouverait trois propriétés (une maison dans l’Aveyron, estimée à 800 € le m², et deux appartements à Paris, estimés entre 3 000 et 4 000 € le m²), omissions estimées à un total de plus de 330 000 € et je me demande comment on arrive à ce total dès lors que l’on sait la valeur d’un appartement parisien, par ex. celui de Jean-Luc Mélenchon qui ne fait que 100 m². Alors, campagne de calomnie contre un personnage féminin qui dérange ou nouvelle entorse dans le contrat entre les Français et le président de la République ?
@ Catherine JACOB | 30 juillet 2019 à 08:30
En quoi demander une IVG serait faire un procès à un médecin ?!
@ Elusen | 30 juillet 2019 à 10:40
« En quoi demander une IVG serait faire un procès à un médecin ?! »
Je ne sais pas où vous êtes allé chercher ça, mais en ce qui me concerne, je n’énonce pas d’absurdités aussi absurdes.
En tout état de cause, le procès intervient postérieurement à l’action, aux propos etc. critiqués et dans votre énoncé, le sujet grammatical de chacun des deux verbes, ‘demander’ et ‘faire’, c’est vous. Entre les deux, il manque le verbe ‘pratiquer’ dont vous ne seriez pas vous-même le sujet.
Exemple, vous sollicitez un praticien pour une IVG.
Cas n°1: Celui-ci refuse, la loi dit que contrairement à d’autres professions comme les avocats, le médecin ne peut pas exciper sa conscience, ce qui entre nous soit dit représente une contrainte abusive comme, mutatis mutandi, il a pu exister par le passé de ‘science sans conscience’, et donc totalement indigne de nos jours de l’état de droit dont le médecin est tout autant un citoyen que vous qui auriez oublié de prendre votre pilule anticonceptionnelle, donc vous exercez un recours et vous lui faites un procès.
Cas n°2: Il accepte et pour une raison ou une autre, ça se passe mal, vous ou vos proches lui faites un procès en demandant à la Justice d’éclaircir les conditions de l’intervention.
@ Catherine JACOB | 31 juillet 2019 à 07:57

C’est reparti, il faut que vous détourniez l’attention, comme les Sorcières de Salem !
Vous n’êtes plus capable de dialoguer sur quoi que ce soit, ni même composer pendant un concours, vous êtes une vulgaire experte Gogol et Wikibeauf.
Quand vous ne maîtrisez rien, vous répondez à des questions que votre interlocuteur n’a pas posées.
Je n’ai posé aucune question en ce qui concerne l’IVG, ni affirmé que l’IVG permettait un procès !
La technique, c’est de ne jamais tomber dans le panneau et systématiquement rappeler votre écrit.
@ Elusen | 31 juillet 2019 à 13:31
Isabelle, Cécile, et les autres, ce n’est pas beau d’écouter aux portes surtout quand on ne s’est pas lavé les oreilles et que le persil (plante abortive en grande quantité) y pousse à foison.
@ Catherine JACOB | 31 juillet 2019 à 17:31
AMP = Assistance Médicale à la Procréation ; c’est l’assistance qui est garantie, pas le résultat.
Ouverture de l’IAD = Insémination Artificielle avec Donneur ; pas une ouverture à l’AMP.
Un point c’est tout !
Vous êtes comme Trump, une escroquerie intellectuelle.
@ Elusen
@ Catherine JACOB
Votre discussion est un cas d’école.
Il y a par exemple la question des synonymes et autres choses semblables : doit-on parler dans les termes courants, pour que les gens voient de quoi on veut parler ? Ou dans les termes techniques, pour être plus précis ? Ou faut-il faire les deux, pour cumuler les deux approches ?
Faut-il tout définir, est-ce que les synonymes existent vraiment ? Est-ce qu’il faut avouer cela ou s’en tenir à une définition rigide d’un côté ou déplacer les questions, par exemple celle d’assistance à la procréation à l’IVG ? Est-ce qu’il faut débattre sérieusement ou ironiser ou traiter l’autre d’escroc ?
De toute manière, les gens ont leurs domaines de compétence et leurs limites, temporelles et de curiosité.
Les gens débordent de ce qu’ils savent pour affirmer, c’est universel, il n’y a qu’à penser aux témoignages, ce n’est même pas volontaire… D’autres voyant leurs limites en déduisent qu’ils sont des escrocs. Je ne vois que précipitation et imprudence.
Personne ne contestera qu’Elusen sait se servir d’ouvrages de références et chercher sur Internet.
Personne ne contestera que les interventions de Catherine JACOB apprennent des choses diverses et variées.
Qu’il y ait à contester ceci ou cela est bien naturel… C’est Apollon (1) qui est infaillible en ses œuvres, pas les humains.
Etre universitaire n’est pas quelque chose qui garantisse qu’on a raison voire qu’on est toujours sérieux. Ce qui garantit vraiment le sérieux en science, les progrès, c’est la vérification par les pairs.
Dans une certaine mesure, il en va de même dans le débat… Quoique le débat laisse beaucoup de place à la rhétorique.
Autre chose aide au progrès scientifique : suivre une voix différente. Il y a évidemment beaucoup de déchets, mais toute voie nouvelle sort du moins de l’ennui, des sentiers battus, pour le public.
Et par définition, le nouveau n’est pas la redite, c’est par des méthodes nouvelles qu’on découvre du nouveau. Par des gens différents, des organisations différentes…
Il y a le risque d’emprunter de mauvaises voies, ou même bonne, de ne pas la voir suivie. Cela peut décourager ou rendre paranoïaque, étant donné que quand on est attaqué, on peut croire que tout le monde le fait.
C’est la longue déception du professionnel face à ses pairs. Il y a des points communs et des différences avec la déception du non-professionnel face au professionnel.
Il paraît qu’il faut donner un coup de barre face à tout professionnel qui abuse mais ne pas leur en vouloir, parce qu’à la base il ne faut pas attendre grand-chose des gens même si on ne doit pas les mépriser même quand méprisables (2), et plus de soi (3). A mon avis, il ne faut pas laisser les autres vous enfermer dans leur territoire, dictionnaire, ironie érudite, arrogance notariale et autres positions présumées imprenables. Les nœuds ne sont pas justiciables de patience et de calme, mais d’un coup d’épée, comme le savait Alexandre.
Son geste a pu être interprété de bien des manières, je laisse aux encyclopédies sur pattes le soin de nous en livrer tant et plus. Disons que j’ai retenu une approche différente, ou l’imposition d’un pouvoir.
Parce que le savoir, c’est le pouvoir, c’est vrai… Jusqu’à un certain point, comme tout (4). Bon, on va être récréatif, on ne parlera ni des religions, ni d’idéologie, on l’illustrera autrement :
https://www.youtube.com/watch?v=i3iAWBvvGQU
1) Au cas où il existe, ce qui est ni plus ni moins prouvé que pour le dieu unique, évidemment.
2) Pourquoi ne pas mépriser un acte ou une personne méprisable ? Ce n’est pas à moi qu’il faut le demander… Il y a des gens qui veulent tant excuser tout le monde qu’ils dissolvent toutes les fautes dans toutes les excuses possibles, ce qui est très gentil.
3) Par définition, face à un professionnel, on ne sait pas, on est donc désarmé… Sauf si on a du ou au moins un pouvoir.
4) Tout pouvoir est arrêté, plus ou moins, par des contre-pouvoirs, avec de bonnes institutions, plus… Enfin, en cas de gouvernement mondial tyrannique, le pouvoir serait illimité.
@ Elusen | 31 juillet 2019 à 22:18
Triste Sire, un point c’est tout.
« Vous êtes comme Trump, une escroquerie intellectuelle. »
Si vous le dites. Mais sans son compte en banque, hélas.
Ceci étant précisé, je vais mettre fin à ce débat oiseux et improductif autour de l’expression PMA utilisée par le journaliste du Figaro qui rapportait les propos de Monseigneur Matthieu Rougé, et dont j’avais cité entre guillemets deux paragraphes pour les commenter.
Le faux débatteur que vous êtes a en effet réussi, comme à l’habitude, à tourner en rond à grand renfort de grosse caisse, d’insultes grossières et d’accusations sans fondement, à occulter le fond du problème qui n’est pas le sigle mais le détournement d’un progrès dans le domaine des techniques médicales et son éventuel remboursement qui « irait de soi ».
Ce ne sont pas vos insultes, ni votre pauvre argumentaire qui se résume à salir mon nom en tentant de faire prendre des vessies pour des lanternes à qui n’aurait pas suivi le fil de l’histoire, qui pourront y changer quoi que ce soit.
Tout cela est d’un
@ Catherine JACOB | 01 août 2019 à 08:17
Avec vous il est certain que tout débat est stérile, votre fausse intelligence n’ayant jamais été de la Gestation Pour Autrui, faites appel à l’IAD, au moins c’est de l’AMP, cela va de soi.
Ce qui va de soi, dans la vie, c’est qu’il faut se méfier de la récolte des données, présumées anonymes :
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/e-sante/donnees-personnelles-anonymiusees-les-patients-peuvent-etre-re-identifies_135962
Amusant, être stérile est considéré comme de la mauvaise santé, on peut aider à avoir des enfants. D’autres, pour d’autres raisons, ne peuvent avoir des enfants, et eux, il ne faut pas les aider.
On n’a pas pensé au coût quand on mimait la famille traditionnelle, on se réveille pour les autres. Et pendant qu’on se dispute pour savoir qui a droit à quoi, tout le monde va être de plus en plus sous le regard de… de qui sera là pour voir.
C’est comme si on sortait nu… Peu importe qui vous regarderait alors, le problème est d’être nu.
De même, le problème n’est pas de savoir par qui ces données peuvent être récupérées mais qu’elles soient récupérables.
Soit les gens croient qu’il y a des complots, si possible peu crédibles type extraterrestres nous manipulant, soit les gens croient qu’ils peuvent faire confiance aveuglément.
Il faut se méfier de tout le monde car tout le monde peut commettre des abus. Il faut s’imaginer en victime et en abuseur potentiel. Il faut se protéger et protéger les autres, dans la santé, on peut penser aux vaccins, au préservatif, au masque – ce dernier, en fait, sert à ne pas contaminer les autres et est très porté au Japon.
Je pense qu’un jour, avec la matrice artificielle, une femme ne portera pas ce qu’elle ne veut pas mais qu’un enfant naîtra ailleurs.
On pourrait me dire que si les technologies se développaient au point de transférer les fœtus, des femmes seraient volontaires pour porter l’enfant d’une autre et éventuellement adopter, mais je n’y crois pas. Enfin, tout peut arriver, mais je crois que ce sera rare.
Parce que dans les milieux contre l’avortement, l’idée est d’interdire. Si on interdit, ce n’est pas pour le bien de la mère, qu’elle se débrouille… On sauve un « enfant » ou la famille alors le reste.
Parce que dans les milieux où on veut adopter un enfant, l’idée est de plus en plus de ne pas adopter les enfants comme ils viennent mais de faire porter un enfant par une mère porteuse, enfant qui aurait une part de son patrimoine génétique. Ou du moins, on choisit parmi les fournisseurs de sperme ou d’ovocytes ceux dont on veut retrouver les caractéristiques chez l’enfant.
Pour qu’on continue à respecter les droits des femmes tout en sauvant leurs futurs enfants, il faut absolument que des gens fassent la promotion de la matrice artificielle.
J’ai bien peur que sinon, on n’y pense même pas.