Cela déborde !

Il y a des matins où on éprouve de l’indulgence pour certains ministres.

On était tout prêt à exiger que rien ne leur échappe et qu’ils soient partout, sur la brèche en permanence, formidablement efficaces, à la fois dans la défensive et dans l’offensive.

Mais la réalité ne s’arrête pas en attendant que, par exemple, le ministre de l’Intérieur soit de retour de Bayonne où il a eu le discours ferme et sans complaisance qui convenait.

Sans cesse la France est la proie d’incidents, d’attaques, d’agressions qui révèlent que, si nous ne sommes passés dans un nouveau monde sur les plans politique et social, en revanche la délinquance et la haine antifrançaise ont, elles, franchi le pas en laissant les citoyens médusés, indignés.

Avec la conscience que le ministre aura beau se multiplier, ça déborde de partout, l’invention de la malfaisance est infinie.

A Tours un guet-apens est tendu à la police qui intervient à cause d’une intrusion dans une école. Elle doit fuir parce qu’elle est attendue par une trentaine de jeunes gens dont des mineurs de 14 ans.

Dans un supermarché de Lyon, une altercation avec une conseillère RN qui vient au secours d’une caissière tétanisée et insultée par un homme qui fait du scandale à propos de son portable. Celui-ci hurle : « je nique la France, ce sale pays de blancs » !

Même si on n’est pas naïf et qu’on regarde la réalité en face, même si on admet que les mineurs d’aujourd’hui n’ont plus rien à voir avec ceux de l’ordonnance de 1945 et que le racisme anti-blanc sévit chez certains, on ne peut pas péremptoirement soutenir que « il n’y a qu’à ».

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Même si on n’est pas gangrené par une compassion mal placée en confondant les agresseurs avec leurs victimes, on se doit d’être lucide et peut-être de tout exiger mais en n’étant pas dupe : trop de retards et de faiblesses se sont accumulés pour que le déclin ne soit pas irrésistible.

Cela déborde. Trop de troubles, de violences et de détestations contre lesquels la société est désarmée, parce qu’ils sont disparates, renouvelés, sûrs de leur impunité, moins à cause du laxisme que de l’impossibilité pour un pouvoir d’être sur tous les fronts, de tenir les deux bouts de la chaîne – sécurité et justice – et d’être aussi agile et réactif que ce que le quotidien tristement fait advenir.

Si l’indulgence ne me paraît pas un sentiment choquant à l’égard de ministres qui sont forcément dépassés par le flot divers et contrasté de ce qui accable notre pays, cela tient à la certitude que la force même la plus assurée, la rigueur même la plus assumée, la politique même la plus enrichie par un humanisme de combat, seront des coups d’épée dans l’eau parce que donnés ici, ils n’empêcheront pas le pire là.

C’est plus que de l’indulgence que m’inspirent les serviteurs de l’Etat, sous quelque latitude politique que ce soit. Une forme d’admiration. Ils acceptent d’engager une lutte qui ne fera jamais d’eux des gagnants. Pour l’honneur de la démocratie, ils cherchent à nous persuader qu’impossible n’est pas français et qu’ils seront capables sinon d’éradiquer, au moins d’endiguer les manifestations malfaisantes d’individus et/ou de groupes s’ébattant comme en terrain conquis.

Il n’est pas un jour où la tranquillité et la sûreté de la France ne soient pas à reconquérir.

Cela déborde. On écope, on colmate, on fait ce qu’on peut. Pour éviter le naufrage.

Je souhaite bon courage à nos ministres régaliens.

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Voir les Commentaires (182)
  1. Ce que vous êtes en train de nous dire, c’est que les Français vont devoir régler le problème eux-mêmes. Ou que le problème des Français sera réglé par la submersion…

  2. Denis Monod-Broca

    Comment être à nouveau « un peuple », comment être un peuple au sens fort et noble du terme, comment être le peuple français, sans exclusive, quand il suffit de prononcer le mot peuple pour être rangé dans la catégorie infamante de populiste, quand les élites ont fait sécession, quand elles n’ont que mépris pour une France trop petite à leurs yeux ?
    N’étant plus un peuple véritable, nous ne sommes qu’une juxtaposition de communautés en lutte les unes avec les autres.
    Soyons à nouveau un peuple !

  3. « Je souhaite bon courage à nos ministres régaliens. »
    Du courage ils en ont bien besoin, d’autant qu’en plus des problèmes qui secouent en ce moment notre pays, ils doivent affronter des attaques personnelles parfaitement injustifiées.
    Nous traversons une période détestable faite de délation, de mensonges, de haine irrationnelle de nature raciale, sexiste et même civilisationnelle.
    Difficile dans ces conditions de faire prévaloir l’ordre et la justice. Le moindre incident, lors des interventions policières, est immédiatement jeté en pâture à la population par des médias toujours avides d’événements susceptibles de satisfaire le voyeurisme malsain de leurs fidèles abonnés.
    Gouverner la France aujourd’hui est devenu un sacerdoce, un apostolat. En fait il faut être animé par un petit brin de folie. Les quelques honneurs que l’on peut en tirer sont largement compensés par un torrent d’ingratitude. Courage !

  4. Les parents de Mélanie Lemée sont du style « vous n’aurez pas ma haine ». Le type fonce sur sa fille à 130 km/h, au point de lui arracher une jambe et la mère se demande : « quel a été le passé de ce jeune, qu’est-ce qui l’a amené à ça ? ». C’est immonde ! Elle est plus choquée par les messages de haine sur les réseaux que par le meurtre de sa fille. Avec de tels comportements, les barbares peuvent continuer à nous massacrer.
    Ça déborde et ça urge !
    « Une patrouille de gendarmerie a été violemment
    prise à partie par une vingtaine d’individus à
    Bressuire dans les Deux-Sèvres, dans la nuit de
    vendredi à samedi. Deux militaires ont été blessés ».
    https://actu17.fr/deux-sevres-agresses-par-une-vingtaine-de-personnes-lors-dune-intervention-deux-gendarmes-blesses/
    Ce gouvernement fait ce qu’il peut… Vraiment ?
    La force et la fermeté doivent être de la partie à présent.
    Nous avons besoin de personnages politiques et de juges forts et sûrs d’eux. Pas d’hommes qui se prosternent sans cesse, mettent un genou à terre et donnent des excuses bidon à nos agresseurs.

  5. Voilà un billet qui traduit bien les peurs existentielles de la droite de disparaître par l’absolue pauvreté de son argumentation.
    Comme celle-ci n’a rien à proposer, elle en est réduite à inventer un état de guerre civile en montant en épingle deux faits divers qui auraient aussi bien pu se passer il y a dix, vingt ou quarante ans. Sans parler des innombrables actes de racisme anti-pas blanc. Bref, la fusion avec l’extrême droite autour de la seule question migratoire semble pour après-demain.

  6. Julien WEINZAEPFLEN

    Tant de choses à dire qu’on préférerait ne pas dire ou ne pas avoir le courage de dire.
    Je retiens tout d’abord l’expression d' »humanisme de combat ». À ma grande surprise, Jean Castex sait nous en donner le spectacle. Mais justement, est-ce plus qu’un spectacle ? Cet homme ne joue-t-il pas de son accent et n’exagère-t-il pas son parler rocailleux quand il veut passer pour plus rond qu’il n’est, alternant le parler techno-pointu quand il veut donner une impression de sérieux de grand serviteur de l’Etat, qui partage avec son directeur de cabinet Nicolas Revel que l’un a été directeur des soins hospitaliers et l’autre directeur de la sécurité sociale et que tous les deux ont organisé ès qualités la faillite d’un hôpital public dont ils seraient maintenant les sauveurs après le départ d’Edouard Philippe et avec la caution de Roselyne Bachelot, attendu qu’on n’est jamais mieux servi que par les cordonniers qui sont souvent les plus mal chaussés qui ont tanné le cuir des chaussures qu’ils ont dessemelées.
    Ce qui suit est-il un détail ? Gérald Darmanin a obtenu le poste de ministre de l’Intérieur à la suite d’un caprice qui a bouleversé le jeu de chaises musicales que fut la composition inutile de ce nouveau gouvernement. À peine est-il nommé à ce poste qu’il est rattrapé par les accusations de viol d’une drôle de citoyenne qui voulait obtenir des faveurs du prince par l’intermédiaire de ce républicain en pointe de la Sarkozie et qui ont paru assez peu crédibles pour passer pour une vengeance déboutée en première instance et réactivée à la faveur d’un vice de procédure, me suis-je laissé dire ou nous dit-on, si j’ai bien compris. Il n’empêche, l’accusation de viol est grave, mais Jean Castex soutient son ministre capricieux et assure qu’il a droit comme tout justiciable à la présomption d’innocence, sauf qu’on est plus dur avec ceux qui sont soupçonnés de vol qu’avec ceux qui sont soupçonnés de viol et qu’au pays de Molière, il vaut mieux crier « au voleur » avec Harpagon qu' »au violeur » avec Marlène Schiappa qui trouverait indécent de l’asséner à son ministre de tutelle et ceci même après #Metoo.
    Venons-en à ce qui déborde et qui maintenant est racialisé sans complexe sous l’appellation de « racisme anti-blanc ». Le problème n’est-il pas racialisé à l’excès après avoir été nié et si oui, à quelle fin ? Suffit-il au ministre Darmanin de prodiguer de bonnes paroles à la veuve de Philippe Monguillot qui s’en émeut et croit avoir trouvé un allié dans la place pour régler le problème de la violence du quotidien d’origine immigrée ? N’est-ce pas un contraste un peu léger après que la première autorisation de se rassembler qu’on a donnée après le confinement l’ait été à la famille Traoré dont la soeur se recommanda des émeutes de 2005 ?
    J’ai moi-même assisté jadis à semblables agressions dans dans un bus où des Noirs avaient voulu castagner un clochard et qui avaient obligé le chauffeur à s’arrêter et à exiger de la régulation qu’on évacue le bus. C’était il y a treize ans, au moment de l’élection présidentielle de 2007. Je me souviens d’en avoir été ulcéré, d’autant que c’était après que j’eus été moi-même, le même soir, agressé par une bande qui m’avait tendu un guet-apens. Le niveau de violence était le même. Ségolène Royal voulait que l’armée remette du plomb dans la cervelle des jeunes en entendant les traiter en bonne mère de famille. Qu’est-ce qui a changé en 13 ans ? Le racisme joue toujours le rôle de régulateur social et on balance entre un Christophe Castaner qui s’est dit prêt à se prosterner et a qualifié d' »émotion saine » la réaction intervenant après l’assassinat de George Floyd qui a réveillé la famille Traoré et un Gérald Darmanin qui joue les fiers-à-bras. Pour rappel, les deux ministres nous avaient expliqué que les Gilets jaunes étaient une expression de « la peste brune ». Jean-Marie Le Pen avait-il raison de nous avertir des risques de délinquance qui couraient dans notre pays pour que l’on reprenne ses indignations sans citer le premier sonneur de tocsin ? N’en fait-on pas trop après n’en avoir pas fait assez pour finir par ne rien faire ? C’est l’impression que me donne ce débordement de réactions ministérielles d’autant plus outrancières qu’elles sont résignées par avance à leur impuissance ordinaire.

  7. Il y a des matins où on éprouve de l’indulgence pour certains ministres.
    Cher monsieur Bilger, il est évident qu’il n’est pas commode d’être ministre dans la France actuelle.
    Mais franchement que l’on ne vienne pas nous dire qu’ils ignoraient tout de la situation de la France réelle.
    Alors pourquoi ont-ils donc fermé les yeux devant certaines réalités que seul le RN a rappelées à temps et à contretemps ?
    Bien entendu, nous n’allons pas les rendre responsables d’une situation imputable à leurs prédécesseurs, bien qu’en tant que citoyens ou hommes politiques ils aient manifestement gardé le silence sur la question, pensons par exemple à M. Darmanin qui semble avoir été un remarquable adepte du « surtout pas de vagues », mais pourquoi ne reconnaissent-ils pas solennellement que l’heure est grave, que nous sommes entrés dans un nouveau paradigme et qu’il va falloir prendre des décisions draconiennes tranchant avec les niaiseries vivre-ensemblistes sirupeuses issues du mitterrandisme ?
    Notre pays est confronté à divers problèmes graves, comme les suites du Covid-19 ou bien comme les difficultés économiques à prévoir, mais s’il est possible de se remettre d’une épidémie ou d’une crise économique, l’histoire nous enseigne qu’il n’en va pas de même avec un conflit de civilisations, quand deux civilisations (pour simplifier) antagonistes se disputent un même territoire.

  8. « Nous sommes en guerre. » Comme dirait l’autre, en appelant à lutter contre un phénomène ponctuel, alors que la décomposition de la société française est un phénomène structurel.
    À la guerre, les qualités principales du soldat, et en premier lieu du chef des soldats, sont une vision claire et du courage. On peut douter chez nos chefs de l’une et de l’autre. La vision claire est noyée sous le voile d’une idéologie fumeuse. Le courage se dissout à mesure qu’approchent les futures élections. Et après tout, les palais de la République sont gardés par les gendarmes… Aucun risque.
    Il suffit de travestir la réalité. Il est plus important de s’occuper de son avenir électoral que de remettre la société française sur de bons rails.

  9. Marc GHINSBERG

    Un billet bienvenu qui ne cède pas à la mode d’accabler systématiquement ceux qui sont en responsabilité.
    Les gouvernants, au sens large du terme, ont à faire face à de multiples défis, à de multiples transgressions, à de multiples antagonismes, à de multiples hostilités amplifiés par la résonance des réseaux sociaux, enflés par les chaînes d’information en continu qui doivent meubler leur temps d’antenne.
    Non seulement ils sont confrontés à la haine de ceux qui attribuent à la France l’origine de tous leurs malheurs, mais également à la haine ceux qui prétendent la défendre et qui en réalité se réjouissent du moindre faits divers, du moindre incident pour dénigrer invariablement leur pays et les « élites » qui le dirigent. Ceux-là se complaisent dans un masochisme funeste, soulignant tout ce qui ne va pas, occultant tout ce qui fonctionne correctement dont ils sont, bien souvent, les premiers bénéficiaires.
    Et l’on s’indignera après cela de la médiocrité du personnel politique et l’on s’étonnera que les meilleurs talents se dirigent vers le privé plutôt que de se mettre au service de l’État !

  10. Une forme d’admiration. Ils acceptent d’engager une lutte qui ne fera jamais d’eux des gagnants. Pour l’honneur de la démocratie, ils cherchent à nous persuader qu’impossible n’est pas français et qu’ils seront capables sinon d’éradiquer, au moins d’endiguer les manifestations malfaisantes d’individus et/ou de groupes s’ébattant comme en terrain conquis.
    Belle envolée lyrique et épique mais qui n’a probablement aucun rapport avec une réalité sordide, selon laquelle tous ces héros en carton-pâte font probablement tous leurs efforts pour masquer ou ignorer des situations trop gênantes, comme tous leurs prédécesseurs l’ont fait jusque-là, au besoin avec le secours d’une presse complaisante.

  11. Xavier NEBOUT

    Encore une fois, il faudrait cesser de se voiler la face et de parler dans le vide.
    Un Africain que l’on a fait venir, laissé venir ou né en France, a x fois moins de chances de réussir quoi que ce soit dans notre pays, tout simplement parce que l’homme est instinctivement et naturellement raciste. Sans haine ni mépris, un blanc se sent mieux entre blancs qu’avec des noirs, et le nier ne relève que de l’hypocrisie, et prôner l’assimilation de même.
    Alors, sachant qu’envoyer ou renvoyer les Africains en Afrique est quasiment impossible, que fait-on de nos Africains ?
    La seule solution est leur allouer des quartiers, ou même des villes pour qu’il y ait un véritable communautarisme.
    Alors, les blancs y seront accueillis pour manger ou vivre senégalais le temps d’une soirée, et ils pourront avoir leurs entreprises et usines.
    C’est ça, ou la guerre civile avec à terme un immense camp de concentration.
    En fait, comme tout le monde sait cela sans oser le dire au nom des valeeeeeeeurs de la Ripoubliiiiique, nous sommes au début de la guerre civile que nous annonce le FN depuis des décennies, et il se trouve encore des c… finis pour aider l’immigration.
    Moi, dans mon coin et ma campagne, et pour un bon moment, je m’en fiche. Quand vous aurez compris, vous ferez signe.

  12. Douloureux billet.
    Après avoir essayé d’imputer la mise en lumière de ces faits criminel à nos torts antérieurs, le public ne s’interroge plus sur la culpabilité des auteurs, mais les inclut dans une dialectique moraliste.
    Le raisonnement de Julien Weinzaepflen est le bon, mais nous amène à admettre que ces faits sont de tous les temps et que ce qui nous fait réfléchir c’est leur assimilation à une haine justifiée par certains au sein même de notre collectivité nationale.
    Bien sûr, une colère gronde, sourde, qui se manifeste dans ce qui est visé par les délinquants: la constitution d’un racisme. Ainsi l’alimentation réciproque de la criminalité et du racisme nourrit le taux de commission.
    En 1912, mon grand-père fut attaqué en pleine nuit, retour à son domicile. Armé, il a abattu un des agresseurs. Le lendemain, le maire est venu le féliciter de son acte de courage. Aujourd’hui, il croupirait en prison sous la honte publique. Toutes les réponses sont possibles, de l’indignation à l’argumentation marxiste comme aurait dit Paraz.
    Il ne faut pas cependant s’attendre à une réaction collective car tout l’appareil d’Etat est soudé contre les idées fédératrices si elles ne se manifestent pas dans le cadre de la religion républicaine: les élections.
    Qu’est-ce qui pourrait dissuader le président de réaliser ses manipulations dans la perspective de 2022 ? Dans le prisme républicain, une couleur est toujours absente: celle du deuil. Depuis trente ans, environ, que nous voyons monter les prodromes de la situation actuelle, la lourdeur d’Etat aurait pu se transformer en lucidité. Or, celle-ci existe, mais ne se traduit qu’en paroles prudentes et en allocations diverses comme celles aux immigrants même illégaux.
    Les genres se mélangent pour brouiller les perspectives.
    On achète le statu quo tremendo, mais le « do ut des » ne s’accomplit pas. La synallagmatie de l’échange ne fonctionne pas.

  13. Xavier NEBOUT

    @ Marc GHINSBERG
    « …la haine de ceux qui attribuent à la France l’origine de tous leurs malheurs ».
    Et c’est la faute à qui d’autre qu’à la France, si des Africains se trouvent chez nous condamnés à être des citoyens de second ordre ?

  14. Michel Deluré

    Quand on laisse le mal lentement mais sûrement s’installer, sans avoir jamais voulu, su ou pu administrer le traitement adéquat, on ne peut s’étonner que ce mal gangrène progressivement notre société au point d’en arriver à ce stade où le diagnostic établi ne peut qu’être inquiétant.
    Oui, il faut sans nul doute à nos ministres régaliens bien du courage, de ce courage qui n’a cependant que trop manqué par le passé et en certaines circonstances à nombre d’entre eux, contribuant par là même activement à conduire notre société dans la situation où elle se trouve.
    Mais ce courage ne suffira pas s’il bute sur l’indifférence des citoyens, s’il ne s’appuie pas sur une relation de confiance entre le peuple et ceux qui le dirigent, si notre société ne prend pas elle-même conscience de la situation dans laquelle elle se trouve, des défis qu’elle doit relever, des devoirs qui s’imposent à elle.
    Sachons sortir de ce confort où nous attendons toujours tout du pouvoir sans nous responsabiliser.

  15. Décidément, il y a encore plus abrutis que nous.
    Le hijab autorisé dans la police canadienne.
    https://fr.sputniknews.com/international/201608261027462786-hijab-police-canada/
    Regardez bien les photos de ces filles encombrées de tissu bleu. Pour courir, ce sera d’un pratique !
    Pauvres Canadiens, Trudeau avec son sourire niais d’imbécile heureux qui déclarait que l’excision n’était pas barbare… C’est bon, les barbares en question prennent de plus en plus le pouvoir en France et ailleurs et nous regardons benoîtement.
    Que font ces gouvernements d’endormis qui font semblant d’agir.

  16. Cela déborde… ou… Les illusions perdues !
    Ceux qui ne voulaient pas voir cher Philippe Bilger la situation réelle de la violence en France, en sont, comme vous, à souhaiter « bon courage » aux ministres récemment nommés.
    Je vous rappelle qu’il existe un président en France auquel vous ne faites aucune allusion dans ce billet. Serait-il dispensé d’avoir du courage ce jeune homme ?
    Le naufrage est commencé.
    Les ministres sont nommés depuis une semaine et il va falloir attendre un discours de Macron le 14 Juillet, pour connaître les axes de travail de tout ce petit monde qui s’agite comme des marionnettes dans les médias, en accumulant les poncifs et les lieux communs pour meubler !
    Chaque jour, en France, sont recensés plus de 500 vols avec effraction et plus de 1 000 attaques personnelles !! Allons-nous battre de nouveaux records ?
    Je viens de voir dans les médias Dupond-Moretti visitant un centre éducatif, échanger quelques balles avec les d’jeuns des banlieues. Une sorte de reconquista d’un certain électorat.
    Je ne fais aucune confiance a priori aux ministres en place, y compris le Premier qui joue les niais ruraux avec une lenteur agraire qui agace plus qu’elle ne conquiert ! Il paraît qu’il a même pris, dans un discours, la Guyane pour une île !
    Je l’ai déjà dit : il nous fallait des Hercule, nous avons des petits marquis et un Castex sorti tout droit de Molière.
    C’est nous qui avons besoin de courage pour supporter la violence journalière dans notre pays et la médiocrité du corps administrativo-politique.
    Cordialement

  17. « Les parents de Mélanie Lemée : « Avec la haine, on n’avance pas. Nous portons des valeurs de vivre ensemble (…) »
    Cela sent à quinze pas la phrase apprise par cœur. Qui a osé profiter de la douleur de ses parents pour les manipuler et leur faire dire de tels slogans ignobles ! Qui ?
    Nous avons le droit de détester l’autre quand cet autre vient de massacrer votre enfant.
    L’assassin, lui, détestait cette Française, blanche et qui plus est, gendarme…

  18. Scènes ordinaires dans notre gaugochonnerie Booba Joffrin :
    Mère souchienne remplacée blanche y a bon landau petits négrillons génération Soros
    Couple mâles barbus progressistes modernistes avant-gardistes main dans la main, impossible deviner mari de l’homme
    Armée Traoré Floyd Soros aux ordres UE Macron Merkel trafiquants d’esclaves migrants
    Juges mur des cons, Moretti
    Sos Racisme
    Femen féministériques
    Antifas. No borders
    Blacks blocs
    Black Lives Matter
    Fondations pro-immigration mafias passeurs
    Ongs humanitaires esclavagistes : favoriser immigration
    Organisations financées par élites mondialistes
    Chiens blancs de souche, dégagez vous êtes remplacés.

  19. Bah, moi j’dis que tant qu’on n’aura pas sorti les lance-flammes pour faire le ménage, tout le reste c’est de la littérature. Et tant qu’on aura ce genre de chef de guerre, les choses continueront à se dégrader.

  20. La coupe est pleine, elle déborde et pourtant on continue à remplir. Le remplissage et le débordement ne sont pas régulés par le même contrôleur.

  21. Patrice Charoulet

    Sécurité
    Comme beaucoup, je n’ai voté pour Macron, au second tour, et sans doute comme vous, que pour éviter Le Pen fille, épouvantail sur pattes.
    Ce président est élu pour cinq ans. C’est ainsi. Supportons.
    Comme il n’avait personne sur le banc de touche, nous avons été gratifiés de Griveaux, Sibeth, Castaner, et quelques autres catastrophes ambulantes. Le seul vivier, pour lui, est dans les compétences (foisonnantes) de LR.
    Dans notre pays, la sécurité est un immense problème, qui n’a pas été traité par le pouvoir actuel, avec à sa tête un président, premier dans un incroyable concours de circonstances. Le boulet Castaner enfin viré, le successeur est forcément mieux. J’aurais préféré Péchenard. Mais au moins, les policiers ne vont plus jeter leurs menottes par terre.
    J’observe que sur ce blog, nous avons plusieurs habitués -qui ont des idées d’extrême droite ! – qui pendant un an, tous les samedis, ont eu le toupet de soutenir les délinquants vêtus de jaune et parfois de noir, qui ont cassé, brûlé, qui ont agressé les policiers et les gendarmes !
    On aime l’ordre ou pas, Macron président ou Tartempion. Macron ne me convient pas, mais la chienlit, l’anarchie, les incendiaires, les pilleurs, les anti-flics, encore moins.
    Pour Macron, je vais patienter deux ans, en espérant ne pas avoir à le faire sept ans.
    Pour les délinquants de toute espèce, du samedi, du jour de la nuit, des campagnes et des villes, je ne veux pas patienter. Honneur à la police ! Honneur à la gendarmerie ! Tous les jours. Renforcement des moyens. Modernisation du matériel. Augmentation de salaire, et merde aux contempteurs de fonctionnaires (de police). Je n’ai pas applaudi chaque soir les personnels de santé. Je suis prêt à applaudir, tous les soirs, nos forces de l’ordre. Je veux bien donner le signal.

  22. @ boureau 11h27
    « Il paraît qu’il a même pris, dans un discours, la Guyane pour une île !
    En fait c’est Cayenne qui est une île puisqu’avec les communes de Matoury et Remire-Montjoly cette préfecture est entourée d’eau…
    J’ai vaguement écouté Jean Castex, contre lequel je n’ai aucun a priori, faire son discours masqué. Je dois dire que je l’ai pris pour le préfet du coin qui n’aurait rien dit de mieux…

  23. @ Patrice Charoulet | 13 juillet 2020 à 11:53
    « Je suis prêt à applaudir, tous les soirs, nos forces de l’ordre. Je veux bien donner le signal. »
    Vous applaudirez tout seul vos nervis de la police collabo aux ordres du monarque gaugochon traoriste anti-blancs anti-France.
    ————————————————
    @ Isabelle | 13 juillet 2020 à 08:34
    Preuve que Gendarmerie et familles abritent en leur sein des collabos immigrationnistes soumis au Grand Esclavagiste Macron migrateur de migrants pour détruire le pays.
    Double enterrement pour la gendarmette : celui de son meurtre et celui des horreurs proférées par sa famille vivre-ensembliste.
    Nausée absolue.
    Qui a écrit : « J’irai cracher sur vos tombes » ?

  24. L’armée serait prête, se dit-il, pour enfin exercer le Kärcher de la loi. Sarkozy l’a dit, Macron le fera-t-il ?
    Maison par maison, quartier par quartier, noirs, rebeus, Tchétchènes ou bien blancos devront, pour prétendre au titre de citoyens, déposer les armes et l’agressivité. C’est le moment de faire taire les démagogues, le rétablissement du contrat synallagmatique est à ce prix.

  25. @ Isabelle | 13 juillet 2020 à 08:34
    « Les parents de Mélanie Lemée sont du style « vous n’aurez pas ma haine ». Le type fonce sur sa fille à 130 km/h, au point de lui arracher une jambe et la mère se demande : « quel a été le passé de ce jeune, qu’est-ce qui l’a amené à ça ? ». C’est immonde ! Elle est plus choquée par les messages de haine sur les réseaux que par le meurtre de sa fille. Avec de tels comportements, les barbares peuvent continuer à nous massacrer. »
    Vous trouvez cela immonde, je trouve votre commentaire ignoble. Il faut être profondément, viscéralement gangréné pour se permettre ce genre de propos, je ne trouve pas de mots assez forts pour témoigner de mon dégoût.

  26. « Les mosquées sont nos casernes, les coupoles nos casques, les minarets nos baïonnettes, les croyants nos soldats… »
    La guerre, nous l’avons, elle est là sous nos yeux, et certains ne veulent pas la voir.
    Les mêmes que ceux qui en 1940 n’ont pas voulu voir Hitler, qui pourtant avait tout annoncé. Pareillement.
    Comme en 1945 ils finiront par rendre des comptes au peuple français. Il ne va pas tarder, lui, à se lever.

  27. Même si on n’est pas naïf et qu’on regarde la réalité en face, même si on admet que les mineurs d’aujourd’hui n’ont plus rien à voir avec ceux de l’ordonnance de 1945 et que le racisme anti-blanc sévit chez certains, on ne peut pas péremptoirement soutenir que « il n’y a qu’à ».
    Mais pourquoi limiter les cas de violence aux seuls mineurs alors que ces « jeunes », comme le disent les médias dans leur langue de bois qui ne trompe que les benêts, sont souvent aussi de jeunes adultes dans la force de l’âge ?
    Quant au racisme anti-blanc, qui est évident dans de nombreux cas et qui accompagne un grand nombre d’agressions physiques, comment se fait-il qu’il ne soit pratiquement jamais poursuivi par la justice et condamné, ce qui équivaut à le banaliser et à l’encourager ?
    Deux poids de mesures, en violation du principe d’égalité ?
    A moins qu’il ne soit interdit d’exposer au grand jour le mythe fondateur de la machine de guerre de « l’anti-racisme » selon lequel seuls les « non-blancs » seraient victimes du racisme ?

  28. Me Dupond-Moretti a déclaré que défendre Merah est un « honneur « . Diantre ! Un honneur !? Que ce soit son devoir dans un état de droit je l’accepte, un honneur ?? c’est pour le théâtre, pour le cinéma de « télénovelas » qui dégouline de vertu et de Rimmel, et fait pleurer dans les chaumières.
    L’honneur n’a pas besoin de défenseur, il se suffit à lui-même, il n’avait pas à défendre l’honneur, son client l’avait déjà perdu, et c’est un beau cadeau que de l’associer à l’honneur.
    Dupond-Moretti est un saltimbanque à sa façon, il raillait avec condescendance le fait qu’il n’aurait jamais accepté d’être ministre (le Net en étale tout l’éventail).
    Macron l’a fait roi pour mieux lui faire toucher du doigt sa condition misérable ; pour un maroquin tout s’achète, Macron est géant, pour le prix d’un il s’est payé les deux avec Roselyne.
    Il a tout l’avenir devant lui Emmanuel – joueur comme il est je reste persuadé qu’il a fait le pari qu’il les recruterait -, pour réintégrer une banque d’affaires.
    Quand on est rompu aux achats, comme Emmanuel, on ne peut que saluer en lui un artiste, en plus ils vont se mettre à plat ventre, à la « planche » pour le servir.
    Chapeau l’artiste ! Napoléon apprécierait le coup, les hochets sont les meilleures des reconnaissances, sans débourser un kopeck il se fait la meilleure des publicités pour la meilleure officine de commerce, la start-up nation en temps réel, qui peut tout acheter.
    Qu’il ne dise pas le contraire EDM, il a suffisamment affirmé avec force que ministre n’était pas dans ses gènes, dans le fond il nous ressemble, de son piédestal de sable qu’il nous avait fait passer pour du granit il redescend dans la rue pour user ses semelles sur le goudron comme le plus modeste et le plus versatile des humains.

  29. Cela déborde !
    Plus de 120 agressions à l’arme blanche ont lieu chaque jour en France. Qui se trouve au bout des couteaux ?
    https://twitter.com/MaceScaron/status/1281949876083974145
    « En refusant de s’incliner devant la gendarme Mélanie Lemée et le chauffeur de bus Philippe Montguillon, tous deux tués par des voyous, la gauche démontre qu’elle a cessé d’être le camp des valeurs morales. » G-W Goldnadel

  30. @ Patrice Charoulet 11h53
     » Honneur à la police ! Honneur à la gendarmerie ! Tous les jours. Renforcement des moyens. Modernisation du matériel. Augmentation de salaire, et merde aux contempteurs de fonctionnaires (de police) »
    Mon Dieu, ne seriez-vous pas contaminé par l’hydre d’extrême droite ?
    Tout ça pour dire que les barrières terminologiques ne sont pas étanches…

  31. « Trop de troubles, de violences et de détestations contre lesquels la société est désarmée, parce qu’ils sont disparates, renouvelés, sûrs de leur impunité, moins à cause du laxisme que de l’impossibilité pour un pouvoir d’être sur tous les fronts »
    Faux ! C’est bien le laxisme de la classe politique dans son ensemble qui fait qu’on en arrive à la situation présente: Immigration incontrolée, Education nationale noyautée par l’idéologie gauchiste, clientélisme victimaire, justice trahie par un système pénitentiaire à la dérive, tout cela relève de la responsabilité de l’Etat à qui le citoyen a confié des tâches régaliennes qu’il est incapable d’assumer. Alors, bien sûr, les problèmes s’accumulent puisqu’on a tout fait pour qu’il en soit ainsi.
    « Ils acceptent d’engager une lutte qui ne fera jamais d’eux des gagnants. »
    C’est le pompon ! Si les ministres partent battus, c’est plié d’avance. Non, la vérité est qu’ils ne sont pas formatés pour ce genre d’épreuve, que personne ne leur a appris à l’ENA à appréhender la réalité qui aujourd’hui leur pète à la figure et qui leur échappe un peu plus chaque jour.
    Bref, s’ils ne se voient pas gagnants, qu’ils dégagent ! On ne me fera jamais croire que parmi 67 millions de Français on ne puisse en trouver un poignée (ou un peu plus) pour remettre de l’ordre dans ce m*rdier.

  32. Le général Soubelet s’est exprimé sur la mort de la gendarme Mélanie Lemée :
    « Ce drame a été provoqué par un jeune Français d’origine maghrébine qui roulait sous l’emprise de stupéfiants à une vitesse supérieure à 130 km/h sur la commune de Port-Sainte-Marie après avoir refusé deux contrôles dans les minutes qui précédaient. Connu pour différentes infractions il n’avait plus de permis car il avait été annulé.
    Voilà la réalité brute.
    Cela nous pose la question de cette partie de la jeunesse perdue, dépourvue d’éducation et totalement irrespectueuse des règles de notre société. »
    http://www.profession-gendarme.com/mort-de-melanie-lemee-jeune-gendarme-le-general-bertrand-soubelet-sexprime/
    Nous pouvons tiquer sur le « Français » mais le général ne fait que reprendre le règlement (Y. est « originaire du Lot-et-Garonne »). Admettons et évitons de stigmatiser ce département et ses fils, n’est-ce pas ?
    En revanche, quand il parle de jeunesse « dépourvue d’éducation », nous pouvons, sans même connaître l’intégralité du parcours du meurtrier, nous montrer en retrait sur cette affirmation.
    Tout porte à croire que Y. a reçu au moins dans son enfance un minimum d’éducation. Peut-être même était-il apprécié de ses parents et de ses amis ou aidait-il la voisine à porter son cabas, selon un schéma souvent évoqué après des circonstances similaires.
    Mais le général semble ignorer que cette éducation-là, probablement basée sur la culture de sa communauté, n’a aucun rapport avec l’éducation « républicaine » ou simplement française classique depuis des siècles.
    Or, bien entendu sans généraliser, nous savons que trop souvent les immigrants originaires de certains pays continuent de transmettre à leur descendance avec leur culture d’origine divers ressentiments ainsi que des sentiments de haine de la France à laquelle ils ont été conditionnés dans leur pays d’origine, haine qui se traduit aussi en pratique par la haine des Français « colonialistes » et autres noms d’oiseaux quand ils ne sont pas traités avec mépris de mécréants, considérés comme des êtres inférieurs destinés à être dominés et de qui il n’est pas question de recevoir un ordre.
    Donc, comment des jeunes gens ainsi formatés ne seraient-ils pas incités à se comporter selon des règles normales pour eux mais choquantes pour nous ?
    Pour excuser de tels actes, certains magistrats disent que ces délinquants ou criminels « n’ont pas les codes », ce qui met donc en cause les gens qui leur accordent la nationalité française sans avoir procédé à un minimum de vérifications de compatibilité socio-culturelle.
    Et une fois de plus, contrairement à la doxa serinée par les perroquets, la cause de ces comportements parfois d’une violence extrême n’est pas une conséquence d’une quelconque misère mais celle du fossé culturel existant entre deux types de civilisation incompatibles.
    Pour en savoir plus en laissant de côté les idées reçues (exemple appliqué à Bayonne mais généralisable) :
    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/agression-d-un-chauffeur-de-bus-a-bayonne-le-retour-de-la-violence-clanique-20200708

  33. Vous avez le chic pour choisir vos photos chère Pascale : une belle brochette de collabos traîtres soumis islamogauchistes aplaventristes.
    Chauffeurs de bus, pompiers, gendarmes, policiers, soignants… n’ont rien à attendre de ces ordures.

  34. @ Marc GHINSBERG
    « Non seulement ils sont confrontés à la haine de ceux qui attribuent à la France l’origine de tous leurs malheurs, mais également à la haine ceux qui prétendent la défendre et qui en réalité se réjouissent du moindre faits divers… »
    Manifestement, la psychologie n’est pas votre fort ou bien alors vous n’avez rien compris au film.
    Il m’arrive de suivre quelques faits divers – une partie seulement tellement ils sont nombreux – et contrairement à ce que vous pensez, non seulement je ne m’en réjouis absolument pas mais encore ils me rendent malade car je compatis au malheur des victimes (quand elles sont encore en vie) pour avoir à plusieurs reprises connu des situations qui n’étaient pas toutes d’une gravité extrême mais qui commençaient parfois à devenir sérieuses.
    Je ne vous souhaite pas de passer par là, mais au train où vont les choses cela pourrait aussi vous arriver et alors vous quitterez peut-être vos œillères.
    Et tous ces faits divers sont bel et bien, au-delà de leurs auteurs, la conséquence de graves erreurs d’appréciation de la part des divers gouvernements qui se sont succédé depuis une quarantaine d’années, appuyés par divers médias ou associations pas toujours très recommandables.
    Ces gens-là sont collectivement responsables d’un grand nombre de drames humains.
    En quoi le fait de souhaiter qu’ils soient – ou du moins leurs successeurs – mis en demeure de cesser de nuire en ayant favorisé les causes du crime relève-t-il d’une quelconque forme de « haine » ?

  35. Michelle D-LEROY

    Tout d’abord merci à sbriglia pour son éloge des femmes de ce blog.
    Merci aussi à boureau, Exilé, Robert, Catherine JACOB, Mary Preud’homme, Isabelle et tous les autres pour la qualité de leurs commentaires sans concession qui changent de la langue de bois des journaux télévisés ou de la presse écrite.
    Bien sûr merci surtout à Philippe Bilger pour ses billets lucides sur l’actualité, et toujours dans un français impeccable et courtois, même lorsqu’on le sent agacé par une actualité qui déborde. Merci encore à Pascale Bilger pour son travail de l’ombre, veillant à la tenue du blog pourtant vu de l’extérieur comme polémique.
    À quoi servirait un blog s’il n’était pas polémique ? Je me le demande.
    D’autant que constatant jour après jour les débordements et la violence, personne ne peut rester insensible à la transformation de notre pays.
    Pendant des années de lente dégradation et de politique laxiste sur ces sujets, toute cette violence a été plus ou moins maîtrisée et donc moins voyante qu’elle ne l’est aujourd’hui.
    Encore hier, dans le Var, une rixe entre bandes rivales a fait un mort et un blessé grave. Samedi, un gendarme arrête un automobiliste, ce dernier sort de sa voiture et le menace d’une hache… la liste de ces faits et règlements de comptes sur fond de drogue est devenue habituelle et quotidienne.
    Non seulement les incivilités récurrentes (injures, insultes, détritus sur les trottoirs, bruits intempestifs, etc. etc.) empoisonnent la vie courante mais ce qui est inquiétant c’est que de plus en plus elles s’accompagnent de violences avec des armes de guerre ou improvisées.
    Jean-Pierre Chevènement puis Bernard Cazeneuve pour minimiser la situation parlaient de sauvageons, il s’agit hélas de barbares qui viennent laver leur linge sale dans notre pays.
    L’immigration massive et continue a créé une situation irréversible et contribue majoritairement à cet état de fait. Entre jeunes à qui on apprend à détester notre pays et ses habitants, entre coutumes de migrants qui perdurent dans des quartiers où les habitants vivent en autarcie, entre des mafias extrêmement violentes venues de l’Est et un Islam parfois rigoureux et inadaptable à la vie européenne où s’ajoute l’usage d’alcool et de drogue, c’est un cocktail détonant et presque impossible à réfréner.
    Je ne vois pas ce qui pourrait arrêter cette montée en puissance de ces violences avec des jeunes de plus en plus jeunes. Il est évident qu’un adolescent de 14 ans en 2020 ne ressemble plus à un « encore » enfant de 14 ans en 1960.
    L’Education nationale, bonne fille, distribue les examens comme des bons points, ne sachant plus quoi faire ensuite de tous ces bacheliers au niveau trop faible. Les facs sont débordées et la moitié de ces jeunes n’ont aucune envie d’étudier. Pourtant, on sait que l’oisiveté est mère de tous les vices. Mais les ministres de l’Education nationale successifs ont trop peur d’être partiaux et d’être soupçonnés de racisme en voulant orienter une partie de ces jeunes vers des métiers manuels. Pourtant dans les quartiers comme ailleurs, tout le monde n’est pas fait pour de grandes études et des métiers intellectuels.
    Finalement tout contribue à cet état de fait. L’immigration massive, les petits caïds de banlieue avec le trafic de drogue et autres trafics juteux et nos dirigeants politiques trouillards et dans la crainte permanente de voir se déclencher des émeutes. Et dans les quartiers, cela se sait.
    Comment amener cette jeunesse désoeuvrée à travailler puisqu’elle gagne parfois en un jour ce que ceux qui prennent la peine de travailler gagnent en un mois ?
    Trop tard. On les a traités en enfants gâtés et on se retrouve dépassés.
    Gérald Darmanin aura-t-il les coudées franches pour agir ? Eric Dupond-Moretti pourra-t-il durcir les sanctions ?
    J’en doute.
    Les mieux intentionnés des ministres finissent par baisser les bras devant une tâche tellement immense, devant des associations hurlantes et immigrationnistes et une gauche compatissante envers ces jeunes qui seraient malaimés et discriminés. Plus rien n’est possible.
    Exilé disait récemment qu’il faudra peut-être (malheureusement) qu’un drame arrive sur des personnalités très en vue, pour que nos politiques indulgents et qui vivent dans le déni permanent finissent par admettre qu’il existe un gros problème.
    On a même (enfin, dans mon entourage) ceux qui disent à la Cassandre que je suis que ça a toujours été comme cela. Alors baissons les bras et attendons que cela s’arrange tout seul.

  36. À propos de courage politique.
    Bravo pour les électeurs polonais qui viennent de réélire Andrzej Duda à la présidence de leur pays : la Pologne.
    Conservateur affirmé et courageux, il a été élu malgré les pressions de l’Union européenne qui lui préférait le libéral/progressiste Rafał Trzaskowski.
    Un bel exemple de courage politique, car il en faut, pour affronter la bureaucratie européenne et ses technos.
    Cordialement.

  37. Cela déborde. On écope, on colmate, on fait ce qu’on peut. Pour éviter le naufrage.
    Je souhaite bon courage à nos ministres régaliens.

    Psstt…
    Puisque vous semblez en connaître un, pourriez-vous le charger de transmettre à ses collègues que pour ne pas avoir à écoper et à colmater il faut commencer par ne pas percer la coque avec force coups de tarière ?
    Enfin je dis ça, c’est juste pour faire avancer le schmilblick…

  38. @ Christine L. | 13 juillet 2020 à 13:39 @ Isabelle | 13 juillet 2020 à 08:34
    « Les parents de Mélanie Lemée sont du style « vous n’aurez pas ma haine ». Le type fonce sur sa fille à 130 km/h, au point de lui arracher une jambe et la mère se demande : « quel a été le passé de ce jeune, qu’est-ce qui l’a amené à ça ? ». C’est immonde ! Elle est plus choquée par les messages de haine sur les réseaux que par le meurtre de sa fille. Avec de tels comportements, les barbares peuvent continuer à nous massacrer. » (Isabelle)
    « Vous trouvez cela immonde, je trouve votre commentaire ignoble. Il faut être profondément, viscéralement gangréné pour se permettre ce genre de propos, je ne trouve pas de mots assez forts pour témoigner de mon dégoût. » (Christine L.)
    —-
    Christine, si vous le permettez, je voudrais trouver les mots qui seront assez forts pour exprimer ce qui vous a donné comme à moi un haut-le-cœur !
    Ainsi, il est certain que souventes fois nous voyons, les gens de peu, les gens de rien, sans dignité, sans humanité, se mettre en scène et s’agiter pour recueillir sans force ni courage, à la suite d’une bataille qui n’existe pas, les lauriers fanés de leurs exploits pathétiques et inexistants.
    Oui, car il leur semble désirable et possible de déverser leur ignominie quelle que soit la circonstance, pourvu que l’objet de leur folle haine soit atteint par ricochet.
    Dès lors, ils imaginent leur coup utile, fatal et puissant, quand il ne s’agit en réalité que de la plus veule ordure déversée abondamment sous le regard indigné des autres.
    Cette Isabelle, qui se pense intrépide, et qui vient crânement nous déposer sa pourriture, a sans aucun doute la bassesse de son immonde abjection, et cela, le croit-elle, l’autorise à insulter des parents atteints si profondément, alors même que seul le silence et la compassion pourraient se répandre et se déverser, car l’âme des hommes ne se guérit de rien.
    C’est ainsi que tout honnête homme doit se taire, oui, il doit se taire, le deuil doit le faire taire, mais il faut avant cela qu’il soit honnête, pas qu’il soit ami, ni qu’il soit doux, ni qu’il s’engage, ni qu’il partage, non, il faut seulement qu’il soit honnête.
    Mais cette répugnante Isabelle, le sait-elle seulement ?
    Mais cette Isabelle, fétide personne, qui croit pouvoir écrire ce qu’elle écrit, sans un regard, sans un instant, sans rien, absolument rien, de propre, ne doit pas vous faire oublier, Madame, que d’autres se taisent, et gardent un silence rempli d’affliction, pour ces parents inconnus et qui souffrent, de ce que des parents inconnus ont connu depuis que l’homme est homme.
    Et je vous dirais que lorsque Priam fait sa prière, il pénètre dans mon esprit la puissance et la gloire, la grandeur et la piété, la musique divine du silence est aussi partagée…

  39. Mary Preud'homme

    @ Christine L. | 13 juillet 2020 à 13:39
    Comme vous je trouve ignoble cette façon de colporter d’infâmes ragots de journaleux !
    Alors que les parents et le frère de Mélanie Lemée ont témoigné avec une grande dignité et beaucoup d’émotion… Contrairement aux allégations d’une certaine presse qui ne se complaît que dans la boue…

  40. @ Michelle D-LEROY | 13 juillet 2020 à 17:43
    « Tout d’abord merci à sbriglia pour son éloge des femmes de ce blog. »
    Je pense qu’il est sincère, roucouler…
    « Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs,
    Tout petit prince a des ambassadeurs,
    Tout marquis veut avoir des pages. »
    Je taquine bien sûr, je ne remercierai jamais assez l’instituteur qui nous a fait apprendre par coeur la fable du Corbeau et du Renard, gardez-la bien nous a-t-il dit, elle vous servira toute votre vie.
    Tout le monde aime se faire gratter le ventre, c’est si doux :
    https://youtu.be/6oN7E-QUp74
    Allez ! C’était juste pour le côté taquin.

  41. @ Michelle D-LEROY 13 juillet 2020 17:43
    « Alors baissons les bras et attendons que cela s’arrange tout seul »
    Notre génération n’a jamais baissé les bras, mais nous sommes dépassés, trop vieux, trop fatigués, trop lucides, trop conservateurs sans doute. Et nous n’avons plus le pouvoir.
    Il faudra que les jeunes générations s’adaptent à cette future société laïco-écolo-multiculturelle !
    Mon épouse et moi avons rendu les armes. Trop conscients, vu notre expérience, de l’impossibilité des tâches à accomplir pour rétablir une société « à la française » que le monde entier – comme disent bêtement les technos – nous envie.
    Ce faisant, nous privilégions la famille, notre famille, notre France de toujours. Quant au reste… les forces adverses sont plus puissantes que la plupart de nous s’imaginent. Pourquoi se cacher que les dix/quinze ans à venir vont être déterminants dans la soumission.
    Nous ne le verrons pas, mais nous ne sommes pas moins chagrins de le savoir et de l’imaginer à partir de notre environnement actuel.
    Merci aussi pour vos analyses si fines et si justes. Avec une jolie écriture féminine.
    Cassandre ? N’est-ce pas un des plus beaux personnages de notre monde gréco-latin !
    Cordialement.

  42. @ Isabelle
    Je vous soutiens totalement face aux torrents de boue qui se déversent contre vous. Ils ne salissent que ceux qui les répandent.
    Vous avez toute mon estime. Votre courage est respectable.
    Cordialement

  43. @ Isabelle
    Merci de parler vrai et à coeur ouvert. Merci aussi de nous envoyer vos liens, très précieux. Je n’hésite jamais à les ouvrir.

  44. @ Isabelle
    Je n’aurais sans doute pas employé les mêmes mots pour exprimer ce que j’ai ressenti à l’audition des propos de la maman de la gendarme décédée. Mais chacun emploie les mots qui lui paraissent exprimer ses états d’âme.
    Comme vous, j’ai été très surpris, puis choqué. Cherchant vainement une explication à cette attitude car l’héroïsme n’est pas chose commune. Mais…
    Cordialement.

  45. Robert Marchenoir

    Vous semblez dire que nos gouvernants sont de pauvres petits chéris confrontés à des difficultés qui les dépassent. Que ces dernières soient immenses, c’est certain. Mais leur souhaiter bon courage ne va pas contribuer à clarifier les choses. Ce qu’on leur demande, c’est de prendre les bonnes décisions, après avoir défini les objectifs qu’il convient d’atteindre. C’est tout.
    Et en la matière, ça commence mal. J’ai profité de la nomination du nouveau garde des Sceaux pour écouter, pour la première fois, votre entretien avec Éric Dupond-Moretti. Beau dialogue, et l’on comprend pourquoi on peut être l’ami de cet homme-là. Mais l’amitié est une chose, la politique en est une autre.
    Dupond-Moretti vient de déclarer : « La Justice va connaître un budget qu’elle n’a pas connu depuis longtemps ». J’en conclus que le meilleur avocat de France lit mes commentaires, et vient de se rendre à la raison en m’accordant ce que je lui demandais. Vraiment, je suis très flatté.
    Hélas ! Il a dit cela à l’instant même où il visitait un centre éducatif pour mineurs délinquants, en Seine-Saint-Denis, et ajoutait : « J’ai toujours pensé qu’il valait mieux construire une école qu’une prison ». Donc tout ce que le meilleur avocat de France (et le mieux payé, paraît-il) est capable de donner comme ligne directrice, c’est un répugnant morceau de langue de bois gauchiste qui a traîné dans tous les caniveaux fangeux de la perversion intellectuelle marxiste.
    Cela après avoir déclaré que son ministère serait « celui de l’anti-racisme ». (Sachant qu’on a déjà une ministresse de l’anti-racisme, qui est noire de surcroît, donc Dupond-Moretti est en train d’écraser de son privilège de vieux mâle blanc patriarcal une pauvre victime chassée du Cap-Vert par le réchauffement climatique. Ce qui est odieusement raciste, si j’ai bien compris le film.)
    « La Justice a deux problèmes, elle manque de moyens et a de mauvaises habitudes », a poursuivi le ministre. « Alors les mauvaises habitudes, ce n’est pas une question de budget, mais les moyens c’est évidemment une question de budget. »
    Jolie formule, à la hauteur des vers de mirliton de Christiane Taubira, mais le fond est-il si différent ? On se demande, en effet, quelles sont ces mauvaises habitudes qu’il conviendrait de corriger. Moi je pense qu’il s’agit de l’extraordinaire laxisme de la justice française, mais apparemment Dupond-Moretti pense le contraire.
    « Il n’y a pas le laxisme d’un côté et la répression de l’autre, il y a des équilibres à trouver. »
    Voilà. Ni l’un ni l’autre et moi je suis au milieu, donc j’ai raison. L’ancien bouledogue des prétoires s’est converti à l’en-même-tantisme présidentiel : un ministre de la police de « droite dure » (prétendument), et un ministre de la justice de la gauche liquéfiée (comme d’habitude). Bon courage pour discerner un cap, dans ces conditions.
    Donc la formidable injection d’argent gratuit des autres qu’on nous annonce, elle ne va pas servir à construire des prisons par paquets de douze, mais à fournir des stages de poney aux gentilles victimes noires et arabes odieusement enfermées dans ces « centres éducatifs » (parce que nous sommes de sales racistes). Je n’invente rien. Le journal nous apprend :
    « Dans sa visite au centre éducatif fermé (CEF) pour mineurs délinquants, le ministre a échangé avec des ‘gamins déchirés par la vie, qu’il faut aider’. »
    Voui. Ils sont déchirés par la vie. Attendez, je sors mon Kleenex. Ces pauvres enfançons n’ont pas volé, ils n’ont pas vendu de la drogue, ils n’ont pas agoni leurs victimes de coups de pied dans la tête, ils n’ont pas violé : ils sont déchirés par la vie. C’est pas leur faute, c’est la faute à la vie.
    Et le ministre « échange » avec eux. Des délinquants endurcis noirs et arabes ont des choses à apprendre au ministre de la Justice. Qui sommes-nous, nous autres racistes bouffis de notre privilège blanc, pour refuser de nous « éduquer » au contact de ces malfaiteurs, comme on dit chez les Black Lives Matter ?
    « C’est important, ce que vous allez faire plus tard, il y a des gens qui regardent, qui voudraient que ce soit la prison et encore plus de prisons. C’est en étant clean qu’on va continuer ce genre de choses », a expliqué le ministre à Dylan (joli nom), « qui a connu trois périodes d’incarcération », comme dit le journal.
    Bientôt, on va nous dire que Dylan était en situation d’incarcération récurrente. Et quiconque le traitera de délinquant sera condamné pour racisme.
    Il va de soi que la première mission d’un ministre de la Justice, c’est de mettre en garde des mineurs immigrés récidivistes contre les méchants Blancs d’extrême droite qui veulent, pour eux, « la prison et encore plus de prisons ».
    Ce n’est pas de les menacer de toutes les rigueurs de la loi et de leur rappeler la gravité de leurs fautes.
    Je passe sur le fait que notre nouveau ministre de la Justice s’essuie les grolles sur la langue française. « C’est en étant clean qu’on va continuer ce genre de choses », voilà le genre de délit grammatical et stylistique qui mériterait deux ans de prison ferme, au minimum.
    Le député communiste Eric Coquerel (La France insoumise), qui accompagnait la visite du ministre, ne s’y est pas trompé :
    « Ça tranche avec le discours sécuritaire de ces dernières années. »
    Tu m’étonnes.
    Rappelons tout de même quelques évidences, validées par l’histoire. Dans les pays blancs malheureusement affligés d’une notable population non-blanche, la délinquance est le fait, de façon tout à fait disproportionnée, de cette dernière.
    Et la délinquance varie de façon spectaculaire, selon l’intensité de la répression.
    Nous en avons la preuve dans le laboratoire ethnique moderne que sont les États-Unis. Il n’y a pas si longtemps, la ville de New York symbolisait, pour le monde entier, la criminalité déchaînée, massive, ultra-violente. Personne ne voyait d’issue à la situation et tout le monde se tordait les mains.
    Puis, sont venus des dirigeants politiques qui ont émis une idée géniale, absolument inédite et parfaitement révolutionnaire : pourquoi ne pas augmenter la répression policière, augmenter la sévérité des peines, et infliger de longues peines de prison ?
    Puis ils l’ont fait. Et la criminalité s’est effondrée. A New York, qui est redevenue une ville agréable à vivre, mais aussi à travers tout le pays.
    Pendant ce temps, les gauchistes nous savonnaient les oreilles avec « le complexe carcéro-industriel américain » et les pauvres petits Noirs « condamnés à la prison depuis leur tendre enfance » — parce que la police raciste rafle des innocents dans la rue et que les juges les condamnent pour faire baisser le chômage.
    Et enfin, les Black Lives Matter arrivent, les élites du pays se couchent devant eux, et le maire de New York obéit aux ordres de la racaille qui réclame carrément qu’on supprime la police : il réduit le budget de cette dernière d’un milliard de dollars du jour au lendemain.
    Bizarrement, le nombre de meurtres dans la ville augmente de 25 %, comme dans toutes les villes où les autorités ont prêté une oreille complaisante aux émeutiers marxistes anti-blancs : à Atlanta, les meurtres ont explosé avec une augmentation de 86 % (dont une fille de 8 ans tuée par les « défenseurs des droits civiques »), 13 personnes ont été tuées à Chicago en un seul week-end…
    A Minneapolis, la ville où George Floyd est mort, 1 600 fusillades ont été enregistrées par les autorités en un seul mois. C’est pourquoi le conseil municipal a décidé de… supprimer la police. Carrément. Logique de fous, logique de gauche.
    Et face à cette prise du pouvoir, aux États-Unis, par l’extrémisme communiste le plus enragé, dans une révolution de l’absurde que George Orwell n’aurait jamais pu imaginer, que fait notre ministre de la Justice ? Il conforte la criminelle idéologie de gauche, à la base de cette dérive, selon laquelle c’est la punition qui produit le crime, et non l’inverse.
    ______
    @ duvent | 13 juillet 2020 à 20:27
    « Les gens de peu, les gens de rien, sans dignité, sans humanité […] leur ignominie […] la plus veule ordure […] cette Isabelle, qui se pense intrépide […] sa pourriture […] la bassesse de son immonde abjection […] cette répugnante Isabelle […] fétide personne […] »
    Votre obstination à vous tamponner le coquillard en faisant reluire votre moralité supposée sur le dos des autres commence à dépasser les bornes.
    Cette espèce d’onanisme frénétique qui passe par le mitraillage d’insultes envers tout un chacun, déclenché par des opinions parfaitement légitimes, finit par relever de la maladie mentale.
    Appliquez-vous donc vos propres leçons de morale, et faites-nous goûter un peu « la musique divine du silence », ça nous fera des vacances.

  46. Denis Monod-Broca

    @ Isabelle
    « Nous avons le droit de détester l’autre quand cet autre vient de massacrer votre enfant.
    L’assassin, lui, détestait cette Française, blanche et qui plus est, gendarme… »
    Et vous, vous vous sentez le droit de détester ceux qui ont le droit de ne pas détester celui qui détestait leur fille gendarme…
    Vous rendez-vous compte de cet engrenage diabolique de détestation auquel vous participez ? Pensez-vous vraiment qu’il puisse en sortir quoi que ce soit de bon ?

  47. Je pense que les parents de Mélanie Lemée sont sous le choc, et qu’ils essayent quand on les interroge de tenir un discours qui soit moins chaotique que ce qu’ils ressentent, pour éviter de s’effondrer devant les caméras. Ils sont saturés de chagrin, ils essayent de comprendre, alors que leur deuil ne fait que commencer. Il ne faut pas leur demander de devenir des porte-étendards. La mort de leur fille parle d’elle-même. Elle est révoltante, et se passe de commentaires. C’est à nous d’en tirer des conclusions.

  48. hameau dans les nuages

    @ duvent | 13 juillet 2020 à 20:27
    Je ne vais pas vous étonner. J’aurais fait silence devant les médias si un de mes enfants avait été tué par cette pourriture. Pour ce qui est de la suite des événements que j’aurais provoqués, je vous laisse deviner…

  49. Certains sur ce blog semblent se complaire dans la soumission totale et actée.
    Les slogans « vous n’aurez pas ma haine » sont à nouveau dans les médias. La morale judéo-chrétienne sans doute, on me tape sur la joue droite et je tends la joue gauche ou inversement.
    L’épouse du chauffeur de bus de Bayonne évoque la vengeance et demande que la justice soit enfin exemplaire. Je préfère nettement ce genre de discours. Cela fait moins slogan grotesque !
    Mais beaucoup aiment courber l’échine face à la tragédie au lieu de se tenir debout.
    Un peu comme ces Blancs qui lavent les pieds des Noirs.
    Ou le fameux pape du moment qui lave les pieds des Musulmans. C’est très à la mode le lavage des pieds effectué exclusivement par les Blancs, en signe de repentance… C’est bien cela ? Si nous résumons, on se met à genoux et on lave les pieds.
    Pour ceux qui aiment des rapports apaisés avec les barbares qui se trouvent en face d’eux, avec un peu d’ironie l’article qui suit.
    Vous devriez adorer la démarche du nouveau garde des Sceaux, approuvée des deux mains par E. Coquerel de la France Soumise.
    « Le discours apaisé et l’empathie affichée par le ténor des barreaux a semblé étonner l’opposition. Le député LFI Eric Coquerel a, notamment, déclaré : « Ça tranche avec le discours sécuritaire de ces dernières années (…) Ce n’est pas habituel qu’un ministre rappelle qu’en prison, ou dans les centres de ce type, l’objectif est aussi la réinsertion, pas seulement la punition.» « J’espère qu’il aura les moyens de sa politique », a-t-il ajouté. Éric Dupond-Moretti a promis que la justice allait « connaître un budget qu’elle n’a pas connu depuis longtemps » Valeurs Actuelles
    https://www.valeursactuelles.com/societe/dupond-moretti-visite-un-centre-educatif-et-des-gamins-qui-nont-pas-eu-de-chance-121645
    Ayons de l’empathie pour nos assassins et prononçons des discours apaisés…

  50. @ Robert Marchenoir | 13 juillet 2020 à 23:09
    « Votre obstination à vous tamponner le coquillard en faisant reluire votre moralité supposée sur le dos des autres commence à dépasser les bornes.
    Cette espèce d’onanisme frénétique qui passe par le mitraillage d’insultes envers tout un chacun, déclenché par des opinions parfaitement légitimes, finit par relever de la maladie mentale.
    Appliquez-vous donc vos propres leçons de morale, et faites-nous goûter un peu « la musique divine du silence », ça nous fera des vacances. »
    Oh, non, non, non ! Marchenoir, vous savez que vous ne devez pas lire « mes pauvretés », cela vous donne des aigreurs, et quand vous avez vos aigreurs votre style n’est pas brillant.
    Mais bon, ce qui est fait est fait…
    Moi, par contre, j’adore vous lire, cela m’amuse, j’aime le comique absurde, et en absurdité, vous tenez le haut du pavé.
    Pour commencer, vous faites bien de me parler de mon coquillard, je remarque ainsi que j’ai oublié dans mon dernier commentaire de l’évoquer, dès lors, je vous remercie de le faire, ceci est particulièrement aimable.
    Puis, vous me parlez de bornes dépassées, de quelles bornes s’agit-il ? Merci de me les indiquer afin que je puisse vous donner toute satisfaction en matière de bornage…
    Mais le meilleur est ici : « onanisme frénétique », oui, c’est excessivement bon !
    Je ne sais pas si une femme peut parler à un homme de son onanisme, je ne pense pas, il faudra encore deux mille ans pour que je puisse évoquer votre placide occupation…
    Cela n’a que peu d’intérêt, mais c’est l’occasion de voir que vous êtes comme la spéléologie ; il peut y avoir, par un sombre et insignifiant boyau, un moyen de descendre plus bas…
    Pourriez-vous, puisque nous y sommes, m’indiquer dans quel torchon mafieux vous avez lu qu’il est possible d’insulter des parents en deuil, sur la base d’ « opinions parfaitement légitimes ».
    Peut-être croyez-vous possible de m’imposer vos délires d’aliéné, et dans ce cas je suis contrainte de porter à votre connaissance que vous ferez cela lorsque je serai chez vous (ce qu’à Dieu ne plaise !), ce n’est pas le cas ici !

  51. Chemin de traverse

    Formidable d’apprendre par des commentateurs, commentatrices comment devraient réagir les géniteurs de la gendarmette Mélanie Lemée…
    Certaines mères de policiers et gendarmes tremblent pour leur progéniture engagée au service des citoyens plus qu’à leur tour et même si tout semble calme… Car elles savent ce qu’est cet engagement, ce qu’il peut impliquer.
    Quand le mari dit « vous n’aurez pas ma haine » il envoie un message clair à l’Etat français… qui, s’il veut la paix devrait se montrer intransigeant.
    Le monothéisme des religions du Livre implique que Dieu serait un et que donc convertir ne passe pas par le meurtre…

  52. Les apologistes de la soumission, que je préfère ne pas nommer car ce serait leur faire trop d’honneur, ont le verbe bien haut et se livrent à toutes les abjections pour justifier leur dhimmisme.
    Eh bien, devant la carence de l’Etat à protéger les bons citoyens, il est fortement regrettable que ceux-ci ne s’arment pas pour rendent coup pour coup, y compris avec intérêts. Pour reprendre l’aphorisme du grand penseur méridional, il faut terroriser les terroristes.
    Ils n’auront pas mon agenouillement !

  53. Xavier NEBOUT

    Le 14 juillet 1789, est la plus sinistre journée qu’ait connue notre pays. Elle annonçait 1793, et a un étrange écho avec le billet du jour.
    On peut dire en effet que ce fut la journée des « sans couilles » pour reprendre la vulgaire mais très pertinente expression de BB, tant il s’agissait de la peur de tirer sur la racaille dans des circonstances qui pourraient bien se renouveler.
    Tout d’abord en sous-main, une franc-maçonnerie qui sape les fondements de la civilisation, et ne cessera jamais de le faire car telle est sa nature.
    Ensuite, une pègre intellectuelle qui abreuve le peuple d’informations fausses ou tordues comme le fait celle d’aujourd’hui sur les merdias, à quelques exceptions près comme Bercoff et Brunet.
    Une conjoncture qui ressemble à celle d’aujourd’hui: une réduction des droits de douane avec l’Angleterre et ses conditions de travail épouvantables, qui provoque chez nous une énorme vague de chômage.
    Les troubles commencent le 12 avec l’annonce du renvoi de Necker, le généreux avec l’argent qu’il n’a pas.
    L’armée ayant reçu l’ordre de ne pas tirer sur la foule, elle se fait harceler et passée une brève charge de cavalerie, se retire en livrant Paris à lui-même.
    La nuit du 13 au 14 est chaude. La racaille se répand, on commence à boire et à piller.
    C’est au tour des troupes des Invalides de ne pas oser tirer ; et enfin, la Bastille.
    Là, le pire des idiots: le gouverneur de Launay croyant pouvoir parlementer avec les meneurs, fait baisser le pont-levis.
    Le sort de la France en est jeté.
    Que se passera-t-il si un jour des dizaines de milliers d’Africains et de gauchistes déboulent de toutes parts dans Paris et commencent à piller les armes dans un commissariat puis un autre ?
    Qui donnera l’ordre de tirer sur une foule dans laquelle une petite minorité est armée et fait usage de ses armes ?
    N’assisterons-nous pas plutôt à une débalonnade filmée pour indigner le bon peuple ?
    Quand commencerons-nous à tirer ? Lorsque le Louvre sera pillé ? Notre-Dame de nouveau incendiée ?
    Dans notre civilisation de sans c….les, on n’ose pas seulement imaginer que la police puisse faire cent morts pour dégager Paris, même pas dix.
    Va, vile populace ! Fête ton jour de gloire !

  54. Michel Deluré

    @ Denis Monod-Broca 13/07/20 23:35
    Mais où pensez-vous que nous conduise l’attitude contraire à celle défendue par Isabelle que vous dénoncez ?
    Les faits, la réalité, donnent-ils raison aujourd’hui à vos arguments ou à ceux d’Isabelle ?
    Pensez-vous qu’être tolérant c’est tout tolérer et cette tolérance-là ne devient-elle pas alors faiblesse qui se retourne contre nous ?
    Voyez-vous dans cette tolérance du pire un comportement estimable et bénéfique ?
    Soumettez plutôt à votre réflexion à ces propos de Karl Popper : «Si l’on est d’une tolérance absolue, même envers les intolérants, et qu’on ne défende pas la société tolérante contre leurs assauts, les tolérants seront anéantis, et avec eux la tolérance» (« La société ouverte et ses ennemis »).

  55. @ Lucile | 13 juillet 2020 à 23:44
    « Ils sont saturés de chagrin, ils essayent de comprendre, alors que leur deuil ne fait que commencer. Il ne faut pas leur demander de devenir des porte-étendards. »
    Une fois n’est pas coutume, je suis entièrement d’accord avec votre commentaire. C’est par ce comportement que la famille de cette gendarmette montre une attitude bien plus digne que celle d’Assa Traoré.

  56. @ Lucile
    « Je pense que les parents de Mélanie Lemée sont sous le choc, et qu’ils essayent quand on les interroge de tenir un discours qui soit moins chaotique que ce qu’ils ressentent, pour éviter de s’effondrer devant les caméras. »
    C’est évident et face à la douleur, nous aurions aussi l’impression que le monde s’effondre et nous aurions du mal à raisonner de façon logique.
    Jugeons sur pièces :
    https://www.europe1.fr/societe/avec-la-haine-on-navance-pas-affirment-les-parents-de-melanie-lemee-3980687
    « Nous portons des valeurs du vivre-ensemble et la haine ou les messages de haine n’ont pas de place dans le vivre-ensemble », renchérit le père de la gendarme, qui a reçu la Légion d’honneur à titre posthume. « Et ceux ou celles qui la profèrent, que ce soit sur les réseaux sociaux ou ailleurs, se trompent. Avec la haine, on n’avance pas. Elle ne permet pas aux individus de s’épanouir. Et en faisant ce métier, notre fille n’était pas porteuse de haine », insiste-t-il.
    Je m’adresse aux parents de ce blog et je leur demande de nous dire en âme et conscience si, au cas où un tel drame les affectait personnellement, une de leurs premières réactions serait de tenir instinctivement le même genre de discours que celui du père du gendarme insistant sur le « vivre-ensemble » et sur la « haine » (terme politiquement marqué d’emploi non innocent).
    Le fait que l’on insiste autant sur le « vivre-ensemble », expression artificielle que personne n’évoque habituellement dans la vie courante hormis les idéologues gauchistes, devrait nous mettre la puce à l’oreille.
    Donc, il s’agit là d’un message qui a été dicté à ces malheureux parents par des gens aux arrière-pensées troubles qui ont abusé de leur faiblesse pour veiller à canaliser leur douleur dans un sens politiquement conforme.
    Notons au passage que ce genre de discours gnangnan ressort la plupart du temps après des crimes ou des attentats odieux commis par des membres de la « diversité », comme au Bataclan par exemple, et nous sommes en droit de nous demander, au vu du style du message, si une fois de plus une « cellule de soutien psychologique » ne serait pas à la manœuvre.
    Notons au passage qu’un père de victime du Bataclan, Patrick Jardin, qui a refusé de se livrer à ce genre de comédie politiquement conforme, a fait l’objet de pressions ou de mesures de rétorsion et a été diabolisé, ce qui prouve que les gouvernants ont une peur bleue des réactions populaires qui échapperaient à leur contrôle.
    https://andele.fr/patrick-jardin-nous-ne-sommes-plus-du-tout-en-democratie/
    Je n’ai pas suivi pas à pas le traitement de cette affaire de « chauffard » – pour parler comme M. Darmanin – dans les médias et je ne suis pas sûr que son origine ait été alors largement connue, même si elle a été dévoilée en creux par l’occultation médiatique des précisions le concernant.
    Ce n’est pas la première fois que des chauffards font des victimes en France, dont des enfants, ce qui donne lieu tout au plus à cinq lignes dans les journaux et sans référence au « vivre-ensemble », mais est-ce seulement parce que la victime a été une jeune femme gendarme que ce drame a été médiatisé de façon politiquement conditionnée ?
    Non, il fallait éteindre dans l’œuf avec la lance à incendie médiatique la révolte populaire potentielle devant une affaire de plus mettant en cause la source de nombreux problèmes de criminalité, dont l’affaire de Bayonne.
    Donc, oui, respectons la douleur de ces parents et même faisons preuve d’une compassion sincère envers eux, comme si nous étions personnellement touchés, mais de grâce, ne nous comportons pas comme ces charognards d’un régime qui utilise le malheur des Français pour occulter ses manques voire ses trahisons.
    Ce serait assassiner les victimes une seconde fois.

  57. Bravo @ Isabelle qui dit haut et fort des vérités gênantes mais tellement vraies et qui a des réactions humaines normales face à toute cette racaille qui détruit la société, face à tous ceux qui baissent leur froc et face à cette pourriture gauchiste couchée lâche pleutre qui gangrène ce blog en vous insultant.
    Leurs insultes ne sont que des médailles et des décorations, ne changez rien, rares sont les gens comme vous !

  58. Avec tout ce qui se passe actuellement je pense à l’argument de Roosevelt « En politique rien n’est laissé au hasard ». Or, nous savons aujourd’hui que Mai 68 n’était pas seulement qu’une histoire franco-française, les politiques de de Gaulle faisaient de l’ombre. Aujourd’hui, qui bénéficie de ces désordres dans un contexte où l’Etat est faible et l’UE inexistante ?

  59. Puisqu’il semble être question d’allogènes, profitons de l’occasion pour les découvrir sous des traits plus sympathiques avec ce collector, aujourd’hui absolument introuvable (et que l’on ne pourrait probablement même plus jouer…!).
    https://www.youtube.com/watch?v=MAigkFWnoUs
    
Il s’agit d’une adaptation, sous le nom d’Ahmed le séducteur, d’un standard New-Orleans par le High Society Jazzband, orchestre parfaitement frenchy comme son nom ne l’indique pas. Il a été enregistré à Paris dans les années 60 sur des paroles de son leader et clarinettiste Pierre Atlan, lequel assure également la partie vocale. Pierre Atlan, brillant ingénieur aéronautique de Marcel Dassault Aviation par ailleurs, est décédé à la fin des années 80. Pierre Merlin, l’un des deux cornettistes, était peintre et illustrateur, spécialisé notamment dans les pochettes de disques de jazz. La pianiste Martine Morel, aux faux airs de directrice d’école de jeunes filles en retraite, était une très honnête interprète de ragtime. Le High Society Jazzband se produisait de temps à autre au Caveau de la Montagne, haut lieu du Dixieland aujourd’hui converti en restaurant à kebab, situé immédiatement en face de l’École Polytechnique. Il n’est pas impossible que notre hôte y ait passé quelques soirées dans sa prime jeunesse.
    Pour mémoire, le High Society Jazzband a longtemps eu pour tromboniste Maurice Jospin (alias « Mowgli Jospin »), le demi-frère de notre Lionel national…

  60. Je vous lis toujours avec ferveur. Je soutiens par ailleurs le combat de l’IPJ.
    Pourtant, à lire vos publications et celles de l’IPJ, j’ai parfois l’impression d’une incompréhension de ma part. Ainsi :
    – est-ce qu’aimer le pays dans lequel on vit va forcément de soi ?
    – la violence humaine (physique ou verbale) serait-elle une exception du fait de la forte médiatisation de certains faits divers la mettant en évidence ?
    – très humblement, est-il toujours facile de s’y opposer entre lâcheté évidente et sacrifice inutile (je pense à Marin Sauvajon) ?
    La réponse à ces 3 questions est « non » ; mais il est beaucoup plus facile de se laisser porter par les illusions qu’elle sous-entendent que de se battre contre ces facilités.

  61. @ Chemins de traverse
    « Quand le mari dit « vous n’aurez pas ma haine » il envoie un message clair à l’Etat français… »
    Absolument pas.
    Ce ridicule slogan « vous n’aurez pas ma haine » ne peut sortir de façon instinctive du cœur d’un père éprouvé par une grande douleur, c’est donc la preuve qu’il répète, sous pression extérieure, un texte qui n’est pas de lui (et dont les éléments de langage standardisés se retrouvent d’ailleurs dans les discours prononcés dans des circonstances analogues).
    Cela veut donc dire que des manipulateurs n’hésitent pas à exploiter la douleur d’un père en état de faiblesse pour nous intoxiquer.

  62. Fête nationale du 14 juillet 2020
    Cette cérémonie de 2020 a surtout célébré le visage (de face, de côté, de dessus, d’en dessous, de loin, de près…), le profil, la silhouette, le torse, les applaudissements, les sourires, les demi-sourires du prince qui nous gouverne E. Macron.
    Je suis le défilé du 14 juillet depuis la nuit des temps ! C’est dire !
    Mais là c’était le pompon comme aurait dit les pioupious !
    Jamais l’auguste image du président n’était absente plus de quelques secondes de l’écran. Un véritable culte de la personnalité – voulu bien sûr. En écran plein, en demi-écran, en quart, en huitième, il était toujours là afin que l’on ne l’oublie pas.
    Son nom a été prononcé à d’innombrables reprises à propos de tout et de rien. Un culte de la personnalité cultivé seulement en Corée du Nord et au Venezuela !
    Viva MACRON
    Cordialement.

  63. @ Exilé
    « Ce ridicule slogan « vous n’aurez pas ma haine » ne peut sortir de façon instinctive du cœur d’un père éprouvé par une grande douleur, c’est donc la preuve qu’il répète, sous pression extérieure, un texte qui n’est pas de lui (et dont les éléments de langage standardisés se retrouvent d’ailleurs dans les discours prononcés dans des circonstances analogues). Cela veut donc dire que des manipulateurs n’hésitent pas à exploiter la douleur d’un père en état de faiblesse pour nous intoxiquer. »
    J’ai tendance à penser de la même manière. Qui manipulent ces parents dans une extrême douleur ? Une cellule psychologique mise à leur disposition ?
    Une autre affaire ci-dessous. Enfin la justice utilise les mots justes et parle d’antisémitisme. Appelons un chat un chat !
    Meurtre de Mireille Knoll : les deux suspects renvoyés aux assises pour crime antisémite.
    https://twitter.com/GWGoldnadel/status/1282667371686170631
    « Appelés sur place, les techniciens du Laboratoire central de la préfecture de police relèvent cinq départs de feu dans l’appartement. Le caractère antisémite du meurtre est retenu par la justice le 26 mars. Le voisin de Mireille Knoll, Yacine Mihoub, 28 ans, est rapidement soupçonné, arrêté et mis en garde à vue. Il a été condamné pour avoir agressé sexuellement, en février 2017, la fille âgée de douze ans de l’aide-soignante de Mireille Knoll, et poursuivi pour des violences et des menaces de mort.
    Un deuxième suspect est arrêté près de l’opéra Bastille. Les deux hommes s’accusent alors mutuellement d’avoir porté les coups. Tous deux sortaient de prison. Le second suspect, Alex Carrimbacus, 21 ans, qui a rencontré son complice allégué en prison, a un long casier judiciaire. Il affirme que Yacine a reproché aux Juifs d’avoir des moyens financiers et une bonne situation avant de poignarder l’octogénaire sur son lit médicalisé en criant « Allahou akbar ». »
    Face à ces enfants de chœur, nous devrions donc brandir comme flambeau: « vous n’aurez pas ma haine » ?!
    Dans l’affaire du meurtre de Mme Knoll, on ne nous sort pas, comme d’habitude, les bobards habituels du genre : « C’est un déséquilibré, le pauvre, il n’a pas les mêmes codes que nous ».
    Ou les calembredaines à deux balles : « C’est un déséquilibré qui souffre de bouffées délirantes » à propos du meurtre de Sarah Halimi par Kobili Traoré.
    En parlant des Traoré, « Assa Traoré inaugure une seconde fresque à Noisy-le-Sec en hommage… à elle-même. » (Valeurs Actuelles)
    Je dis cela, je ne dis rien… Comme l’écrivait P. Bilger dans un tweet, « C’est du culte de la personnalité ou je n’y connais rien ! Où est passée la dérision ? ».
    Nous attendons impatiemment une statue pour la dame en question pendant que nous y sommes. Il faut dire que le journal « Le Monde » lui a consacré un article avec photos de professionnel à l’appui pour la mettre en valeur. Du coup, les chevilles comme la chevelure gonflent jour après jour.
    Nous allons déboulonner une statue du Général de Gaulle pour lui laisser de la place…
    Avons-nous encore droit à l’humour noir, oups… Je voulais dire humour caustique ?!

  64. La pire de toutes, celle qui est sélectionnée pour interroger Emmanuel, celle qui, alors qu’elle n’a pas fini de poser sa question a déjà coupé la parole à son interlocuteur.
    Combien peut-elle être si pénible, elle m’est insupportable, son stylo à la main gauche en guise de tranchant, elle est nulle dans un exercice de souplesse et d’échauffement – ce n’est que mon avis -, quand on n’a pas le sens de l’écoute et la patience d’attendre la réponse, on oublie le détail qui fait les découvertes, les petites sous les cailloux.
    Même le plus simple d’esprit a quelque chose à nous dire, à transmettre, sans attention le désastre de soins est au bout.
    Salamé est une mitraillette de l’info, l’info du névralgique qui se soigne avec du Doliprane comme le mal aux dents, elle nous donne mal aux dents, mais n’éveille pas nos neurones.
    Elle est un ersatz du journalisme, interroger à répétition lui semble une qualité, elle me fait penser à du taylorisme de l’info pour la populace, celle de la définition de Michel Onfray : pas pour élever, développer, faire grandir les esprits par l’analyse et la réflexion… Désespérant.
    L’écouter c’est s’avilir, c’est faire l’impasse sur l’intelligence du citoyen, de la découverte.
    J’adore Christine Kelly, qui n’emprunte pas ces chemins de l’hubris et du gloubi-boulga de l’information, elle joue juste, elle est une mélomane averti.
    La classe en plus, l’autre, Léa Salamé n’est qu’une caricature d’elle-même.
    Elle agit comme ces chaînes de radio musicales, dont l’animateur débite ses fadaises comme l’on recrache des noyaux de cerises à la vitesse d’un débit oral qui ne serait là que pour anesthésier la vivacité de réflexion, empêcher l’intelligence d’aller chercher la substantifique moelle.

  65. Mary Preud'homme

    @ sylvain | 14 juillet 2020 à 10:39
    Parce que pour vous ce serait faire preuve de courage et d’objectivité que de profiter de l’immense chagrin et du désarroi d’un père et d’une mère qui viennent de perdre leur fille pour les accabler, les enfoncer encore davantage en instrumentalisant une petite phrase sortie de son contexte et la reproduire en boucle, afin de les faire passer pour des parents inhumains, indignes, lâches et les désigner à la vindicte ?
    Mais qu’avez-vous donc dans la peau pour être aussi veule et tordu ?
    Personnellement, j’ai entendu un tout autre témoignage des parents et du frère de Mélanie Lemée et je leur renouvelle mon profond respect et toute ma sympathie.

  66. @ Exilé
    D’accord avec vous, beaucoup de gens pensent sous forme de phrases toutes faites, surtout quand ils s’expriment devant des journalistes. Ils se raccrochent à des mantras, c’est pourquoi le rôle des faiseurs d’opinions et la manière dont ils enracinent certains slogans est considérable.
    Mais pendant que des malheureux parents endeuillés récitent le catéchisme que leur a inculqué la bien-pensance, ça continue à tourner dans leur tête et dans leur cœur et il ne faut pas croire qu’ils y adhèrent plus que ça. Ils essayent de se comporter comme il faut en public, ils font encore confiance à l’Establishment, et continueront ainsi tant qu’ils le pourront. C’est peut-être mieux ainsi, surtout dans les familles de gendarmes et de policiers. On ne peut pas s’attendre que le jour même où ils sont touchés en plein cœur, quand ils consacrent toute l’énergie dont ils disposent à tenir le coup comme ils peuvent, ils entrent en guerre contre les Autorités. Au contraire, ils affichent crânement une forme d’exemplarité en prônant la paix sociale, ils font comme s’ils y croyaient encore, et qui pourrait leur en vouloir ? Et pourquoi s’en prendre à eux ?
    Le problème n’est vraiment pas là, il tient à l’immigration incontrôlée et à la politique pénale ; or la décision politique appartient aux élus. C’est à eux qu’il faut demander de ne pas travestir la réalité à coups de slogans, et de prendre leurs responsabilités pour que le Français moyen puisse circuler quotidiennement sans craindre de se faire descendre par un ennemi de l’intérieur.

  67. Cela déborde. Les villes dites « écolos » débordent également.
    Non seulement nous avons la macronie qui ne traite jamais les sujets qui fâchent, mais nous nous coltinons aussi les Verts.
    « De la poudre aux yeux
    Voilà pourquoi Eric Piolle « dégenre » à tout-va à coups de pelleteuse, mais confronté à une offensive liée à l’islam politique et s’attaquant directement à l’égalité entre les hommes et les femmes dans sa ville, il s’est révélé parfaitement veule. En effet, Grenoble a été la cible de ces activistes d’Alliance citoyenne qui, d’Aubervilliers à Lyon, essaient d’imposer le port du voile partout et jusque dans les bassins. Leur combat visant à installer par la force et le refus du règlement le burkini dans les piscines publiques a été très médiatisé et, là, le maire n’a rien eu à dire sur le sexisme revendiqué par ce signe qui fait de la femme un être sale et inférieur. » Céline Pina (Causeur)
    Les Verts entendent «dégenrer» les cours d’école
    « Débitumiser, dégenrer, végétaliser et potagiser… »
    https://www.causeur.fr/les-verts-cours-ecole-theorie-du-genre-179131
    Nous attendons donc, avec une réelle impatience, l’avènement de Guignol(e) et de Gnafron(ne)…

  68. jacques peres

    Mais que veut-on dire exactement par « vous n’aurez pas ma haine » ?
    Qu’est-ce que ça signifie ?
    Tout le monde trouve apparemment ça clair, je ne comprends pas.

  69. @ Achille | 14 juillet 2020 à 10:24
    « C’est par ce comportement que la famille de cette gendarmette montre une attitude bien plus digne que celle d’Assa Traoré. »
    Avec du gentiment si bien dit dans le style 39-40 où les nouveaux nantis de la franchouillardise dégoulinante de 1936 étaient en dégustation béate des nouveaux droits oubliant et s’asseyant bien sûr les devoirs qui devaient aller avec…
    ils savouraient l’insouciance et les délices des nouveaux conforts amplifiés et rabâchés par les politicards mous et irresponsables.
    Salut… la défaite en chantant au bal du samedi soir et à la « merveilleuse » occupation…
    Reconnaissons que la nouvelle occupation se passe plus soft en continu avec juste quelques morts sporadiques réguliers exclusivement blancs.
    Pendant que perlent gentiment ces béatitudes plus belles que du Verlaine… la 5e colonne avance fermement… avec « très grande dignité » mais surtout avec le principe de Lénine… « avance avec ta baïonnette, tant que c’est mou tu continues… si ça durcit, arrête, réfléchis et demande du renfort.
    Les Français sont tellement gavés, assistés et maintenant dernière mode… félicités, enrubannés, câlinés de reconnaissance flagorneuse… alors qu’ils n’ont fait que leur travail… pour lequel ils sont payés… souvent mal si on regarde le nombre de profiteurs et d’allocataires en tous genres qui touchent autant sinon plus en restant devant leur TV ou pour la pratique de leurs loisirs préférés… quand ils n’améliorent pas le quotidien par un petit boulot au black…
    Au secours les Gilets jaunes y a du boulot pour vous… mais aux bons endroits.
    N’oublions pas que nous sommes le pays qui travaille le moins en temps de travail mais qui bat tous les records d’imposition surtout sur l’appareil productif des entreprises privées, sous la surveillance régalienne des soviets URSSAF BERCY INSPECTION DU TRAVAIL coiffés par une justice partisane gaucho.
    Rappelons que cet assistanat et le signal de l’invasion a été en 1974 à l’initiative de Chirac et Giscard… grands tripoteurs de FEMEN… royalement autorisés à se faire plaisir sans retenue… républicaine.
    Ce billet manque de niaque et fait comme d’habitude dans la courtoisie polie… laissant une fois de plus un boulevard aux envahisseurs avec le couteau non pas entre les dents mais à la main.
    Maintenant en France on peut tuer sans problème un chauffeur de service public si on s’appelle Mohammed A (les médias) ou un chauffard récidiviste… la dignité de la famille selon Achille appelle à fermer les yeux et retenir sa légitime colère.
    Tiens… pour faire hurler les bisounours et les gentils bien à l’abri pour l’instant dans leurs confortables datchas… à quand l’oeil pour oeil et une dent toute la salle à manger… ou bien cette jolie devise du FLN… la valise ou la grande bleue, ou le grand bleu.

  70. Cela déborde. Trop de troubles, de violences et de détestations contre lesquels la société est désarmée, parce qu’ils sont disparates, renouvelés, sûrs de leur impunité, moins à cause du laxisme que de l’impossibilité pour un pouvoir d’être sur tous les fronts, de tenir les deux bouts de la chaîne – sécurité et justice – et d’être aussi agile et réactif que ce que le quotidien tristement fait advenir.
    Et encore, cela ne fait que croître et embellir…
    Mais à qui la faute ? Gouverner c’est prévoir, dit-on, et même des Cassandre avaient mâché le travail des gens qui se sont fait passer pour des chefs d’État en les ayant prévenus de ce que la simple connaissance des enseignements de l’Histoire ou l’expérience de la vie aux ex-colonies permettait d’extrapoler.
    Non seulement ils ont ignoré tout cela avec mépris mais encore ils continuent de garder les yeux grands fermés, y compris pour les petits nouveaux, qui semblent prolonger la fuite en avant, droit dans le mur, tout en se leurrant mordicus sur tout.
    Il est évident que la situation actuelle ressemble à un véritable sac de nœuds, mais est-il possible de sortir de ce guêpier sans l’analyser froidement en faisant abstraction d’une pile de tabous idéologiques sans queue ni tête accumulés depuis une cinquantaine d’années ?
    Des décisions absurdes entérinées par des lois du même tonneau ont été prises.
    Est-il pour autant interdit de reconnaître humblement ses erreurs et de faire machine arrière ?
    Ce que des lois ont fait, d’autres peuvent le défaire.
    Il suffit de le vouloir.
    Sinon, le chaos s’en chargera, à sa manière.

  71. De ce billet, Monsieur Bilger, je retiendrai ce passage :
    « Même si on n’est pas gangrené par une compassion mal placée en confondant les agresseurs avec leurs victimes, on se doit d’être lucide et peut-être de tout exiger mais en n’étant pas dupe : trop de retards et de faiblesses se sont accumulés pour que le déclin ne soit pas irrésistible.
    […] Trop de troubles, de violences et de détestations contre lesquels la société est désarmée, parce qu’ils sont disparates, renouvelés, sûrs de leur impunité, moins à cause du laxisme que de l’impossibilité pour un pouvoir d’être sur tous les fronts ».
    Si le constat de la situation révèle déjà un pessimisme que votre conclusion tente de contenir par une petite espérance (« Cela déborde. On écope, on colmate, on fait ce qu’on peut. Pour éviter le naufrage »), je pense à l’inverse que, compte tenu de l’absence d’esprit de résistance inculqué à notre jeunesse, le naufrage est inévitable.
    D’abord, parce que nos ministres, fussent-ils régaliens, ont pour la plupart subi la même influence intellectuellement délétère d’une tolérance toujours plus grande à tous les écarts, à toutes les déviances, à ce que certains dans les années 1980 ont appelé le « droit à la différence » qu’il ont poussé à la plus grande extrémité. Par ailleurs, ainsi que je l’ai déjà exprimé ici à maintes reprises, le monde universitaire, dans la suite logique de Mai 68, a inculqué lui aussi le rejet de toute forme d’autorité, y compris celle de la loi établie dans le seul objet de l’intérêt général, fondement de notre République.
    Ensuite, la mise en cause systématique des institutions régaliennes, principalement celles chargée de faire respecter la loi, participe de ce rejet par principe de toute autorité. Le problème est qu’à présent, même chez nos soi-disant élites, ce sentiment existe. Il suffit de voir comment l’autorité de l’État dans le département de la Nièvre a abordé le traitement de la « rave party » : a-t-elle requis des unités des forces de l’ordre pour faire cesser une manifestation non déclarée et donc totalement illégale, encore plus en cette période d’urgence sanitaire toujours présente. La préfète s’est empressée de faire parvenir aux « teufeurs » des masques et du gel hydroalcoolique.
    Or, ce type d’événements se traite toujours en fonction des informations transmises notamment au ministère de l’Intérieur et l’on peut considérer que la préfète n’a fait qu’appliquer les consignes de modération venue de son ministère de tutelle. Donc, il m’apparaît que monsieur Darmanin n’a en rien changé en son ministère la manière d’aborder les problèmes d’ordre public. Certes, il est trop tôt pour qu’il change les comportements intellectuels dans son ministère, mais il avait là une occasion unique de faire acte d’autorité dont il s’est abstenu. Certes encore, il a été pris par des obligations de déplacements pour cause d’obsèques de victimes (gendarme de Lot-et-Garonne, conducteur de bus au Pays basque). Mais, faute de changer cette manière toujours consentante d’aborder les problèmes, la situation ne pourra qu’empirer !
    Le général de Gaulle avait parlé de « chienlit ». Maintenant, il s’agit d’un « foutoir généralisé » où ne règne plus dans la rue que la loi des plus forts, du fait de la faiblesse des institutions étatiques parfois gangrenées par l’esprit bien-pensant dispensé par nombre d’universitaires de la doxa de la tolérance générale.
    Je rejoins donc ici la conclusion de Michelle D-LEROY | 13 juillet 2020 à 17:43 qui dit que « les mieux intentionnés des ministres finissent par baisser les bras devant une tâche tellement immense, devant des associations hurlantes et immigrationnistes et une gauche compatissante envers ces jeunes qui seraient malaimés et discriminés. Plus rien n’est possible. […] Alors baissons les bras et attendons que cela s’arrange tout seul. »
    La droite de gouvernement est elle-même sous l’influence de ce mode de pensée et donc se range à ce qu’Henri Queuille a si parfaitement défini :
    – « La politique ne consiste pas à faire taire les problèmes, mais à faire taire ceux qui les posent. » On reconnaît ici la manière dont notre pouvoir actuel a abordé la crise des Gilets jaunes ;
    – « Il n’est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout » : ici, le problème reste que, si nos dirigeants n’ont pas de solution, nos adversaires, qui pourraient ne pas tarder à devenir « nos ennemis de l’intérieur », ont des solutions qu’ils sont prêts à imposer à tous sans grand risque de rébellion d’une majorité de Français… On en revient au roman de Michel Houellebecq, « Soumission » et le noyautage de notre société est déjà bien avancé sur ce plan.

  72. « Beaucoup d’entre nous ont décidé d’apprendre à leur enfant à baisser les yeux, à ne pas répondre à l’insulte qui fuse. Se soumettre dans l’espace public à la terreur d’une minorité (qu’on identifie généralement sans avoir recours à un sociologue), c’est déjà abandonner sa part de citoyenneté autant que d’humanité. Nous y sommes hélas tous accoutumés parce que nous voulons rentrer chez nous sains et saufs, et continuer à vivre «nos vies sans histoire». C’est légitime. C’est humain. Mais cette tolérance vis-à-vis de l’intolérable nous dévore en tant que corps social, en tant que nation. »
    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/meurtre-de-philippe-monguillot-jusqu-a-quand-allons-nous-tolerer-l-intolerable-20200713
    Oui, les parents dignes de ce nom ont toujours veillé à mettre en garde leurs enfants sur le comportement de personnes inconnues.
    Dans ma jeunesse, même un vieux manuel de scoutisme indiquait le portrait-robot d’individus louches (de façon un peu caricaturale il est vrai)…
    Mais voilà maintenant où nous en sommes arrivés en France : nos enfants doivent apprendre à se soumettre à des étrangers (dans les deux sens du terme) en baissant les yeux comme des esclaves…
    De nos jours les mères auraient-elles encore le droit, au nom du principe de précaution, de décrire à leurs enfants l’aspect général des personnes susceptibles – au moins de façon statistique – de leur nuire ?

  73. @ Achille 13 juillet 23:44
    Il n’y a pas la moindre once de dignité dans l’attitude d’Assa Traoré. De la haine, rien que de la haine. Comment avoir le moindre respect pour cette furie, qui, d’ailleurs, n’évoque jamais son deuil. La compassion, ça se mérite !

  74. Denis Monod-Broca

    @ Michel Deluré
    La loi, la justice permettent de sortir de l’engrenage de la violence et de la haine.

  75. @ Serge HIREL | 14 juillet 2020 à 17:39
    Mais je n’ai jamais prétendu le contraire. Je dis simplement que ce qu’éprouve la famille de cette gendarmette c’est d’abord une immense peine. La haine n’a jamais été un réconfort, bien au contraire c’est un sentiment qui vous ronge de l’intérieur.
    Je trouve indécent de justifier notre propre haine envers un meurtrier alors que nous ne sommes pas directement concernés par le malheur qui frappe cette famille et surtout de la juger.

  76. Patrice Charoulet

    Un de mes 1 380 amis sur Facebook, communicant renommé, m’invite à signer une pétition pour le port du masque obligatoire.
    Pour la première fois de ma vie, il me donne l’idée de lancer une pétition.
    C’est fait, la voici :
    Patrice Charoulet a lancé cette pétition adressée au gouvernement
    LIBERTÉ DE PRESCRIPTION
    Nous demandons que les médecins généralistes aient le droit de prescrire pour le COVID-19 les deux médicaments prescrits à Marseille par le Pr Raoult, qui ont fait la preuve de leur efficacité. Et, en second lieu, que les pharmaciens aient le droit de remettre à leurs clients ces deux médicaments, lorsqu’ils sont atteints par ce virus.
    Nous rappelons que jusqu’à ce jour, un décret le leur interdit, ce qui est une atteinte inadmissible à la liberté de prescription. Les médecins généralistes ont fait dix ans d’études et sont assez informés pour prescrire, en leur âme et conscience, ce qui convient à leurs patients, sans qu’un ministre leur interdise de le faire.
    Tout ce que les autorités sanitaires ont trouvé à recommander aux malades, en 2020, est le port du masque ! Voilà où en serait arrivée la science médicale et tous les experts les plus renommés !
    Pas un mot du ministre de la Santé, pas un mot du comité scientifique, pas un mot du président de la République, dans son entretien du 14 juillet, sur les remèdes. Or, il y en a deux (les chiffres sont éloquents), mais on en interdit l’emploi dans les cabinets de généralistes. Les malades vont-ils être obligés d’aller à Marseille pour se faire soigner ? C’est insensé !
    Signez notre pétition. Plus vous serez nombreux, plus les choses auront des chances de changer.
    http://chng.it/CqJcxmr7

  77. @ kacendre | 14 juillet 2020 à 15:26
    « Avec du gentiment si bien dit dans le style 39-40 où les nouveaux nantis de la franchouillardise dégoulinante de 1936 étaient en dégustation béate des nouveaux droits oubliant et s’asseyant bien sûr les devoirs qui devaient aller avec… »
    Encore un qui nous fait un point Godwin.
    C’est curieux cette manie de toujours tout ramener aux années 40, alors que pendant cette période la grande majorité des Français était pétainiste et que de Gaulle était considéré comme un insurgé qui avait été condamné à mort par le gouvernement de Vichy pour trahison.

  78. @ Lucile
    « Et pourquoi s’en prendre à eux ? »
    En ce qui me concerne, je ne m’en prends pas du tout à eux, je les plains, et je fustige en premier lieu ceux qui les obligent à réciter ce que vous appelez à juste titre leur catéchisme, car on ne m’ôtera pas de l’idée que la prose qu’ils ont lue n’avait rien de spontané.
    Cela me rappelle un peu certains épisodes de guerre contre des pays communistes qui obligeaient leurs prisonniers à lire devant les caméras des discours dénonçant le colonialisme français ou l’impérialisme américain.
    Le problème est qu’il y avait chez nous des gens qui se laissaient influencer par ce genre de propagande grossière.
    Il y a plusieurs années de cela, sur l’île de Saint-Martin, un gendarme a été tué en ayant voulu s’opposer à une course illicite.
    Des participants auraient crié «On est là pour tuer les Blancs» (et auraient chanté l’air à la mode à l’époque « I shot the sheriff »).
    Sa veuve, qui insistait pour que tous ces éléments soient tirés au clair, s’est fait sévèrement interdire de parole par la hiérarchie militaire (mais ce n’est pas cité dans l’article).
    https://www.lefigaro.fr/actualite/2006/03/01/01001-20060301ARTFIG90115-sur_l_le_de_saint_martin_l_affaire_du_gendarme_clin.php
    Tout cela pour dire qu’il est manifeste que des pressions fortes sont exercées sur les familles des victimes (en général) pour éviter qu’elles ne tiennent des discours politiquement non conformes.

  79. @ Achille | 14 juillet 2020 à 19:22
    « Encore un qui nous fait un point Godwin.
    C’est curieux cette manie de toujours tout ramener aux années 40, alors que pendant cette période la grande majorité des Français était pétainiste et que de Gaulle était considéré comme un insurgé qui avait été condamné à mort par le gouvernement de Vichy pour trahison. »
    L’histoire n’est pas une manie… par contre elle devient un vice et une escroquerie quand on ne la comprend pas, qu’on l’interprète de travers, bref quand on est un ignare… ou qu’on a un problème au talon.
    J’essaie de rester simple et j’avoue ne rien comprendre et ignorer le point Godwin.
    On ne va pas reprendre le déroulement de 39-40… constater pourquoi c’est arrivé est déjà bien suffisant pour faire un rapprochement avec ce qui se passe chez nous… grâce aux manoeuvres de la 5e colonne et surtout à la couardise des gavés tenus en laisse avec leurs colliers d’allocations… privilèges… passe-droits… leurs trahisons et leur bêtise.
    39-40 les Français en ont pris plein le tête… pourquoi ??
    Le seul droit qui reste aux Français c’est de la fermer sinon les orgues de Staline de la justice du mur des cons veillent et châtient sans vergogne.
    J’oubliais portant que les Français peuvent l’ouvrir si c’est pour vomir sur leurs patrons ou leur Président élu au grand dam de la mafia politicarde et journaleuse…
    Pourtant tout est permis s’ils sont vert-rouge… Méluche, Marinette, ou le flan livreur de croissant en deux-roues, casqué.
    Tout est parfait au pays des droits de l’homme… de la liberté d’opinion autorisée et de la possibilité de s’installer sans autorisation avec sa smala et sa culture (comme là-bas dit)… pourvu que les allocs tombent comme à Gravelotte.

  80. @ Achille | 14 juillet 2020 à 19:11 (@ Serge HIREL)
    « Mais je n’ai jamais prétendu le contraire. Je dis simplement que ce qu’éprouve la famille de cette gendarmette c’est d’abord une immense peine. La haine n’a jamais été un réconfort, bien au contraire c’est un sentiment qui vous ronge de l’intérieur. »
    On dit « de la gendarme » ou « du gendarme », pour être plus correct, au lieu de « cette gendarmette »…
    Quand Eric Dupond-Moretti dit, lors de l’interview, que si on touche à ses enfants, il est capable de découper les assassins de ses enfants en morceaux, c’est la première fois que j’entends EDM tenir sa justice personnelle au bout de ses doigts. Mais le fera-t-il pour les enfants d’autres familles ??
    ———————————————————–
    @ Patrice Charoulet | 14 juillet 2020 à 19:11
    Très bonne initiative.
    Profitez de votre page Facebook pour lancer aussi une pétition nationale
    #pasderacaillecriminellecheznous

  81. « Vous n’aurez pas ma haine ! » LOL
    Le pire slogan alibi de tous les lâches, les veules, les soumis, les traîtres, les pleutres, les collabos, en bref, les de gauche comme toujours.
    On baisse les bras, on a la trouille, on est des tocards gauchistes mais on a un slogan génial qui fait passer notre couardise pour un acte humaniste, généreux, repentiste :
    « Vous n’aurez pas ma haine », le cri des culs tendus, culs en fleurs, culs en l’air sous les fourches caudines de leurs tyrans.

  82. Bonjour Philippe,
    Y’a un paquet de sociaux-nationalistes sur ce blog.
    Qui ânonne leurs ânaneries à grand renfort de racisme racialiste pas masqué du tout.
    Beau tas d’c*ons.
    Ça suinte le pleurnichard adorateur de la pucelle d’Orléans.
    À peu de mots près, quand certains crétins s’expriment on entend les injures derrière la grossièreté des propos.
    Vivement que ça dégénère qu’on puisse voir leurs grosses couill*s à l’oeuvre.
    Bande de demeurés.

  83. @ Exilé | 14 juillet 2020 à 20:09
    Quand je demande pourquoi s’en prendre à eux, c’est une question rhétorique, ce n’est bien sûr pas un reproche !
    Les pressions dont vous parlez existent certainement, mais j’ai du mal à y voir un complot. C’est dans l’air du temps, ce sont les fameuses idées chrétiennes laïcisées et standardisées devenues folles, l’utopie bisounours du vivre-ensemble dont vous signalez le ridicule, le grand rêve de fraternité universelle qui vire au cauchemar, mais que des officiants simplement zélés continuent d’entretenir. On a oublié que qui veut faire l’ange fait la bête.
    Comme le demande à propos jacques peres (à 16 : 26), que veut dire exactement « Vous n’aurez pas ma haine » ? Pas grand-chose, à mes yeux ; c’est plein de sous-entendus, c’est ambigu, c’est la revanche du perdant qui se console en ayant le dernier mot, et qui parle d’un sentiment comme d’une denrée d’échange susceptible de se montrer, de se donner, et de se refuser à volonté.
    Je crois moi que le meurtrier a vu cette jeune femme uniquement comme un obstacle, il ne l’a pas vue comme un être humain, c’était un pion à abattre dans sa tête dérangée de drogué et de délinquant ; et les pauvres parents s’imaginent qu’en ne lui faisant pas cadeau de leur haine, ils le privent de quelque chose qu’il attendait. Mais il se fout éperdument de leurs sentiments, de leur haine et de leur existence. C’est sans doute ça le plus dur à comprendre quand on est victime par hasard, pour s’être trouvé sur la route d’un tueur. Cette dépersonnalisation est insupportable, alors on prête au meurtrier des sentiments et des attentes à l’égard d’autrui. C’est une illusion je crois. et peut-être un piège. Je vois bien ce qui révolte Isabelle. Chacun est libre de ses sentiments, on ne devrait jamais au grand jamais avoir à en rendre compte publiquement, juste pour montrer qu’on marche dans les clous. Encore moins à les trafiquer. La mise au pas des victimes va bon train.

  84. Jean sans terre

    @ Isabelle, Lucile et aux autres commentateurs
    Je lis à l’instant les commentaires. Lucile a probablement raison. Les parents souffrent et tentent de dominer leur infini chagrin. J’ai écouté leur intervention radiophonique en entier. Un haut-le-cœur m’en est venu. Il eut mieux valu le silence.
    La fonction première de la justice est de faire cesser la violence entre les clans par l’intermédiaire d’un tiers, le juge, qui solde définitivement le dommage par la peine. Si dans cette tâche, le juge échoue, la violence reprendra. Elle sera illégale selon la loi des hommes, mais légitime selon celle du cœur.
    Le talion allait très bien. La vie du meurtrier m’indiffère ; sa rédemption aussi ; je laisse cela à Dieu. Il m’embête de savoir que mes impôts permettront à ce meurtrier de vivre. Même si quelques-uns, peu nombreux, font preuve de contrition véritable, cela en fait trop d’irrécupérables à terme dans la nature. C’est trop cher payer et on n’a plus ce luxe. Tant pis pour les premiers. Il y en a un que je comprends. Il s’appelle Jean-Marie Villemin. Et à lui, je pardonne les effets de sa trop vive douleur. La faute aux lois et aux juges d’avoir été trop cléments. Ils ont oublié quelle était la fonction première et principale de la Justice. Ils ont voulu prendre la place de Dieu alors qu’ils n’étaient que des hommes.

  85. @ Jérôme | 14 juillet 2020 à 22:23
    À choisir, je préfère encore avoir des « grosses cou*lles » que pas de cou*lles comme tous ces traîtres qui font la courte échelle depuis des décennies à tous les indigénismes / séparatismes / immigrationnismes / mondialismes pour un plat de lentilles, gérer leur carrière et soigner leur ego.
    Et pour ceux qui ne se trouvent pas mal à l’aise sur le territoire national mais sont prompts à faire la morale à la majorité en voulant imposer leur point de vue minoritaire, qu’ils aillent voir ailleurs comment ça se passe. On ne les retient pas, la frontière est ouverte, on n’est pas en Corée du Nord, c’est pas plus compliqué que ça, ça n’a rien de facho, ça s’appelle la liberté et c’est encore autorisé. Mais il semble qu’il y ait bien plus de candidats à l’entrée sur le territoire qu’à la sortie… Etonnant, non ? Quand on voit tout ce qui est reproché au « Gaulois », on pourrait s’attendre à une inversion des flux. Ben non, raté !
    Quant à vos arguments dans le débat, on les attend toujours. Prôner ce qu’on dénonce (comme vous le faites à propos des âneries et les injures proférées sur ce blog selon vous), c’est typiquement un procédé gaucho. Et ça vous tient lieu d’argumentaire ?

  86. Ils font « mumuse », Jérôme, ne comprennent pas l’effort d’imagination de ne pas répondre à la haine par sa semblable réciproque, des bisounours mais armés de kalachs à la tchétchène, un peu comme vous quand vous insultez le président, alors que vous savez si bien repérer mais chez les autres la régression barbare qui concerne tous ceux qui cèdent aux infantilismes de l’injure.
    Un jour, nous accèderons à l’action, non dans le but de, mais à cause de, l’humanité alors convertie comprendra à quel rôle mirifique la création la destine, qu’il est possible voire indispensable de choisir son destin plutôt que de se soumettre aux injonctions du déni d’autrui, que cela dépend uniquement de notre capacité à accéder à la toute simplicité lumineuse de la fraternité, plutôt que de se vautrer dans les ténèbres haineuses du moi-moi-moi des enfants-rois de l’Occident, tous ces gourous d’une secte dont ils sont l’unique membre dansant autour du totem de leur nombril, victime et sacrificateur confondus, bientôt défunts sans avoir su accéder à la vérité de leur chagrin :
    https://www.youtube.com/watch?v=Z5K7tjP2kkM
    C’est un grand terrain de nulle part
    Avec de belles poignées d’argent
    La lunette d’un microscope
    Et tous ces petits êtres qui courent
    Car chacun vaque à son destin
    Petits ou grands
    Comme durant les siècles égyptiens
    Péniblement
    À porter mille fois son poids sur lui
    Sous la chaleur et dans le vent
    Dans le soleil ou dans la nuit
    Voyez-vous ces êtres vivants?
    Voyez-vous ces êtres vivants?
    Voyez-vous ces êtres vivants?
    Quelqu’un a inventé ce jeu
    Terrible, cruel, captivant
    Les maisons, les lacs, les continents
    Comme un Lego avec du vent
    La faiblesse des tout-puissants
    Comme un Lego avec du sang
    La force décuplée des perdants
    Comme un Lego avec des dents

    Vêtu d’acier, vêtu de noir
    Comme un Lego, mais sans mémoire

    (Alain Bashung)

  87. Nous sommes dans une sensibilité hors de propos. Au combat, il ne s’agit pas de haïr ou d’aimer son opposant mais de le vaincre.
    Le fait que loin de nous réconcilier contre nos ennemis, nous nous injurions à propos des sentiments que nous devrions éprouver à leur égard est une absurdité délétère dans l’absurdité.

  88. Chemin de traverse

    Cette phrase « vous n’aurez pas ma haine » ne signifierait rien.
    Alors allons-y avec : vous aurez ma haine !
    Et que fera-t-on ?! Que pourra faire l’Etat ?!
    ——————–
    @ Achille
    Gendarmette est pour moi, dans ce cas précis, affectueux étant donné son jeune âge.

  89. @ Exilé | 14 juillet 2020 à 20:09
    « En ce qui me concerne, je ne m’en prends pas du tout à eux, je les plains, et je fustige en premier lieu ceux qui les obligent à réciter ce que vous appelez à juste titre leur catéchisme, car on ne m’ôtera pas de l’idée que la prose qu’ils ont lue n’avait rien de spontané. »
    Toujours aussi empêtré dans vos certitudes… C’est un peu désespérant cet état d’esprit qui consiste à voir une machination partout. Il est bien évident que ce ne sont pas des agents du pouvoir qui ont manipulé cette malheureuse famille comme le faisaient les apparatchiks de l’ex-URSS dans les années 60.
    Il s’agit plus probablement de la cellule psychologique qui l’a prise en charge et dont la première action consiste à extirper le désir de vengeance et de haine qui peut naître après un tel drame.
    À moins que ce ne soit tout simplement l’éducation chrétienne de cette famille, sans doute très croyante et pour qui la haine est un sentiment à proscrire. Ce n’est pas rare dans les familles de gendarmes.
    Il faut arrêter avec la fameuse théorie du complot qui est l’argument premier des gens tourmentés, notamment au RN.

  90. revnonausujai

    Ça déborde !
    La politique macronesque dans toute sa splendeur:
    Le petit pervers envisage le port du masque obligatoire dans les lieux publics clos à partir du… 1er août.
    Ben non, coco, si la situation est telle que le port du masque est indispensable, c’est maintenant ; si elle ne l’est pas, cela n’a pas de sens d’anticiper de manière rigide, selon un présupposé unique, une situation dont l’évolution est parfaitement aléatoire à 15 jours de distance.
    Mais qu’est-ce que l’on leur apprend à l’ENA ?

  91. Chemin de traverse

    Quand relirons-nous dans cet espace les écrits de commentateurs, commentatrices qui développaient des arguments ?!
    Bon nombre ont disparu de l’écran !
    Les quelques égarés encore présents sont stigmatisés par les réacs qui développent des analyses de psychologie ancestrale qualifiant l’une ou l’autre selon leur propre bouton de fièvre…
    Et ça vient, en plus, la raconter « liberté d’expression » quand ça rabâche ici et là les mêmes histoires… Par la force des choses, je suis allée visiter le blog d’Ivan Rioufol et question : où ces personnes trouvent-elles
    le temps et l’énergie pour passer de l’un à l’autre ?
    Où sont les arguments de poids ? Les propositions ?
    Bref, l’air du temps : cour de récréation.
    ———————————
    @ Exilé, 14 juillet 12h04
    Vous omettez de citer la suite de la phrase ce qui me permet d’éviter de vous répondre.

  92. Dans la série « vous n’aurez pas ma haine », mieux qu’un long discours soporifique, j’ai un dessin très significatif de ce qu’est un « de gauche », un islamogauchiste, un repentiste parano, un gaugochon remplacé attardé soumis:
    Un prof blanc de gauche FSU UNEF, pléonasme, cheveux frisés, barbu, tee-shirt révolutionnaire, jean débraillé troué, jeté à terre et tabassé par des racailles qui l’insultent : « nique ta mèèère, nique la France, fils de tupeu, sale race etc. » et la réplique sublime de connisme chronique gaugochon du prof agonisant :
    « Surtout pas les incarcérer, on en ferait des fauves… »
    Il faut aller vers eux, leur tendre la main, ouvrir des écoles, fermer des prisons, dialoguer, les écouter, ils sont en souffrance, ne pas faire le jeu du RHAINE… ajouterai-je à leur catéchisme gauchiste.
    News de macronie : aucune parole de compassion envers le chauffeur de Bayonne et la gendarmette d’Agen lors de son discours enfumage ; ils sont blancs et cette race honnie par le monarque est détestable.
    Mais il a fait une faute majeure que la gaugochonnie ne lui pardonnera jamais : il n’a pas invité la tribu smala Traoré dans les tribunes officielles lors de la cérémonie du 14 juillet ; se droitiserait-il ?

  93. @ Lucile
    « Les pressions dont vous parlez existent certainement, mais j’ai du mal à y voir un complot. »
    Chère Lucile, je ne pense pas tomber dans le « complotisme » – bien que les complots, intrigues, manigances, desseins, ruses etc. fassent partie de l’histoire de l’humanité – mais je me permets d’insister sur ce point des pressions exercées sur les victimes.
    Cela fait plus de vingt ans que j’analyse les réactions faisant suite à divers crimes ou attentats politiquement sensibles, en particulier quand ils ont été commis par des gens qui selon la doxa ne sont par principe que des gens très gentils maltraités par de méchants Français (je simplifie).
    Le premier cas dont je me souvienne concerne un père qui, interrogé après le meurtre bestial de son fils par un adolescent qui l’a quasiment dépecé à la hache pour lui voler son scooter, a déclaré en substance qu’il ne lui en voulait pas. Je me suis dit qu’il y avait quand même quelque chose qui clochait, cf.par exemple par contraste l’avis d’EDM « capable de découper les assassins de ses enfants », cité par Ellen.
    Ensuite, est venue la mode des « cellules de soutien psychologique » qui interviennent comme des vautours à la suite d’un crime susceptible de marquer la population, par exemple quand un lycéen se fait tuer par un « camarade », ce qui est souvent accompagné de cérémonies exutoires du genre marche blanche et récitation de poèmes débiles.
    Nous pouvons penser que tout ce processus, encadré de façon plus ou moins discrète, et résultant manifestement d’un conditionnement psychologique dont la nature est opaque mais dont nous pouvons suspecter la similitude avec des techniques sectaires, a pour objet de canaliser l’émotion afin d’empêcher l’éclosion d’un sentiment de révolte bien naturel susceptible éventuellement de conduire à une mise en accusation des autorités ou bien d’autres groupes humains.
    En ce qui concerne les discours lus par les victimes ou bien leurs représentants, je vous invite à faire appel à vos souvenirs scolaires concernant ce que l’on appelle une explication de texte, dont une des méthodes consiste à souligner les termes ou bien les idées-forces qui se dégagent du texte.
    En comparant tous ces discours, nous ne pouvons qu’être frappés par la permanence des éléments de langage, des expressions-types, des slogans, des stéréotypes etc. selon un canevas standard.
    Si une personne souhaitait s’exprimer en ces circonstances avec ses mots à elle, elle le ferait autrement, plus ou moins maladroitement mais spontanément, et a fortiori une autre personne dans un autre contexte le ferait différemment.
    La similitude des éléments de langage est donc un marqueur de la manipulation.
    Quant aux méthodes des « cellules de soutien psychologique » :
    https://www.cairn.info/revue-topique-2003-2-page-173.htm#
    Effectivement, les sujets traumatisés par un acte commis intentionnellement sont très souvent troublés par la rencontre avec leur propre violence envers l’autre. C’est aussi culpabilisant d’avoir des pensées racistes inavouables ou d’avoir préféré la mort de l’autre pour survivre soi-même.
    « Pensées racistes » : nous y voilà…
    Le « psy » se transforme en confesseur et invite le patient-pénitent à avouer ses péchés, dont le plus abominable est le racisme, même si la victime du racisme, c’est lui…
    Nous comprenons donc ensuite qu’en réalité la motivation de ces gens-là est moins d’aider les victimes d’un traumatisme à s’apaiser que de les remettre sur les rails du politiquement conforme, à l’aide de divers artifices dont l’ânonnement de slogans préfabriqués du genre « vous n’aurez pas ma haine » ou bien par la récitation de discours stéréotypés.
    Le Meilleur des mondes…
    ———————————————————–
    @ Denis Monod-Broca
    « La loi, la justice permettent de sortir de l’engrenage de la violence et de la haine. »
    Alors veuillez avoir la bonté de nous expliquer pourquoi les gens qui se contentent de remettre dignement le dol qu’il ont subi entre les mains de la justice tout en se refusant à se prêter à la comédie à la mode obligeant les victimes de la criminalité à chanter les louanges du « vivre-ensemble » se font taxer d’être des porteurs de « haine » ?

  94. @ Jérôme | 14 juillet 2020 à 22:23
    « À peu de mots près, quand certains crétins s’expriment on entend les injures derrière la grossièreté des propos.
    Vivement que ça dégénère qu’on puisse voir leurs grosses couill*s à l’oeuvre. Bande de demeurés. »
    Relisez-vous à la lumière et comparez votre expression à ceux que vous accusez des mêmes grossièretés !
    Vaut mieux avoir une tête bien faite que d’avoir la culotte remplie.
    —————————————————–
    @ Patrice Charoulet | 14 juillet 2020 à 19:11
    « Un de mes 1 380 amis sur Facebook, communicant renommé, m’invite à signer une pétition pour le port du masque obligatoire.
    Pour la première fois de ma vie, il me donne l’idée de lancer une pétition. C’est fait. »
    Je sens que d’ici la fin de l’année vous deviendrez une star.
    N’oubliez pas de nous signaler quand votre compteur Facebook marquera 5 000 clics.
    Patrice si vous n’existiez pas il faudrait vous inventer.

  95. Puisque cela déborde, qu’on arrête son cinéma et sa presse people.
    Ce qui est certain c’est que Macron aime jouer au Monopoly, sachant qu’il ne tombera pas sur la case prison et que les centaines de milliards qu’il emprunte au nom de la France ce n’est pas lui qui devra les rembourser.
    C’est la méthode facile de tous les irresponsables comme le fut Sarkozy.
    Question : Comment nomme-t-on celui qui emprunte sur des bases mensongères et qui ne remboursera rien. Un escroc ! Un fou ?
    Comment peut-on laisser un irresponsable à la tête d’un pays ?
    La méthode Macron consiste à berner tout le monde et cela tout le monde peut le faire.
    Alors contractez des emprunts énormes sur la base de remboursement dans 81 ans, allez, un peu de courage, soyez fou comme Macron. Renseignez-vous il existe une agence de surendettement qui aide les débiteurs défaillants. Pour emprunter, montez des sociétés et bluffez les banquiers c’est la mode et le moment, la BCE fabrique de la fausse monnaie.
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/07/15/un-plan-de-100-milliards-d-euros-pour-la-relance-de-l-economie_6046218_823448.html

  96. @ Jérôme
    « Y’a un paquet de sociaux-nationalistes sur ce blog. »
    Taïaut, taïaut, sus aux nazis !!
    Et sinon, vous écrivez à jeun ?

  97. Conférence de presse d’E. Macron
    Nul de chez nul !
    Les journalistes nuls : Salamé insupportable comme d’hab et Bouleau insignifiant comme d’hab !
    Le président nul : une sorte de DRH minable qui vient diffuser du vent !
    Rien sur la politique étrangère
    Rien sur l’insécurité
    Rien sur les violences
    Rien sur l’immigration
    Rien sur l’assimilation
    Rien sur l’avenir
    Il devait renverser la table !
    Pourtant toute la com s’était déployée dans les jours précédents : on allait voir ce qu’on allait voir.
    On n’a rien vu, si ce n’est un président à bout de souffle qui ne se cache même plus qu’il ne fait pas illusion.
    Dramatique !
    Cordialement.

  98. @ boureau | 14 juillet 2020 à 12:13
    @ Giuseppe | 14 juillet 2020 à 14:05
    @ Serge HIREL | 14 juillet 2020 à 17:39
    L’entretien présidentiel accordé aux journalistes de TF1 et France 2 qui, annoncé pour trois quarts d’heures, a duré une heure quinze, pour n’en retenir que le fait que nous serons condamnés, à compter du 1er août prochain au port du masque dans tous les magasins, sans jamais avoir abordé le régalien qu’évoque notre hôte dans ce billet. Mais monsieur Macron est autocentré sur sa personne et ne voit guère les problèmes de sécurité de ses modestes concitoyens.
    Quelques images restent de ce 14 juillet 2020 :
    – des manifestations un jour de fête nationale, avec des black blocs qui prennent à partie un gendarme en lui faisant un croc en jambes pour le faire tomber puis lui asséner des coups de pieds…
    – un concert sur France 2 le soir, sous la baguette d’une excellente « chef d’orchestre » que j’ai trouvée parfaite dans sa fonction. En fin de concert, selon la « coutume » depuis la création de cette manifestation, les artistes entonnent la Marseillaise. Cette année n’a pas dérogé à la coutume, sauf qu’on y a ajouté une certaine Angélique Kidjo qui n’avait aucunement participé à ce concert. Outre qu’elle a mal chanté notre hymne national, elle s’est autorisée à lever le poing à la mode Black Lives Matter, dans la droite ligne d’Assa Traoré…
    – s’y ajoute le pompon avec la prise à partie par des prétendus « Gilets jaunes » du président de la République avec son épouse en promenade dans le jardin des Tuileries…
    https://www.leparisien.fr/politique/emmanuel-macron-pris-a-partie-par-des-gilets-jaunes-aux-tuileries-15-07-2020-8353074.php
    Comme l’aurait dit le regretté Bourvil, avec son sketch sur l’eau ferrugineuse : « Il faut le faire  » !
    ———————-
    @ Ellen | 14 juillet 2020 à 21:04
    J’ai apprécié votre mise au point sur la gendarme tuée dans le Lot-et-Garonne. Le mot « gendarmette », qui rappelle trop les films de Louis de Funès, est effectivement particulièrement insultant, eu égard aux circonstances de sa mort.

  99. Mary Preud'homme

    @ Ellen | 14 juillet 2020 à 21:04
    Comme vous j’ai noté le terme gendarmette employé par deux fois par Achille, lequel terme a une connotation condescendante frôlant le mépris. D’autant plus s’agissant d’une femme gendarme, victime du devoir, qui vient d’être assassinée en service et mériterait un minimum de respect, eu égard à son courage et son engagement au service de tous, y compris des gros beaufs vulgaires.
    ———————————————
    @ boureau | 14 juillet 2020 à 12:13
    Il est vrai que l’image omniprésente de Macron, filmé sous tous les angles, était insupportable et brouillait les messages et images censés célébrer nos soldats et grands serviteurs de la Nation.
    Un culte de la personnalité écoeurant qui n’a rien à envier à celui voué à des cheffaillons dictateurs de toutes obédiences et de triste mémoire…
    ———————————————-
    @ sylvain
    Vos propos sont méprisables et témoignent de votre ignorance et de votre lâcheté face à des personnes qui ont toujours servi avec courage et honneur et sont fières de leurs enfants qui continuent de porter ces valeurs, parfois au péril de leur vie.

  100. Un pompier blessé par balle dans l’Essonne après être tombé dans un guet-apens.
    https://www.nicematin.com/faits-divers/un-pompier-blesse-par-balle-dans-lessonne-apres-etre-tombe-dans-un-guet-apens-541455?fbclid=IwAR3A8TlAQSy-s_hm2SDNEBCBO24MFeWLxaG-KRTgw5veBo9BDvzd_3z19q4
    On pourrait écrire chaque jour une liste de ce type.
    Mais ce président continue de s’amuser, tel un gamin, avec les joujoux du pouvoir…
    Quant à l’opposition, à moins d’une union des droites avec le RN, elle perdra en 2022.
    Les Français qui ne votent plus ou votent pour les Verts n’auront qu’à se débrouiller avec le déclin de ce pays.
    Je ne sais pas comment Ivan Rioufol et quelques autres tiennent encore le coup pour essayer de sauver ce pays qui sombre de jour en jour.
    Dans l’un de ces derniers tweets, I. Rioufol a reçu beaucoup de messages d’encouragement mais également des messages de haine.
    I. Rioufol dénonce la haine de ces minorités beuglantes et hurlantes et c’est lui qui est accusé de haine. Tellement facile !
    Personne ne mérite notre haine. Nous sommes bien plus forts que ça. Pas de temps à perdre avec la haine qui vous bouffe la santé. Nous les détestons copieusement, cela est sûr ! Pas de haine, seulement une colère froide et lucide vis-à-vis de nos ennemis.
    Tout ceci est alarmant. Mais les Français se comportent, dans l’ensemble, comme des veaux qu’on mène à l’abattoir. Aucune réaction probante de leur part.
    Alors, à quoi bon essayer de défendre un pays et des citoyens qui se laissent faire. Ils ont accepté d’être traités de tous les maux. Ces Français sont complètement masochistes !

  101. @ Achille
    « Il s’agit plus probablement de la cellule psychologique qui l’a prise en charge et dont la première action consiste à extirper le désir de vengeance et de haine qui peut naître après un tel drame. »
    Nous sommes d’accord, mais à votre avis, pour qui roulent les agents de ces cellules psychologiques, si ce n’est le Régime qui les paie ?
    Pour éviter de me répéter, je vous suggère de consulter ma réponse à Lucile du 15 juillet 2020 à 10:25
    Quant aux manipulations, elles sont manifestes pour qui réfléchit un peu et ne se contente pas de suivre le troupeau en gobant la bouillie pour chat du 20 h.
    J’ai aussi cité, dans un autre message le témoignage de Patrick Jardin, le père d’une victime du Bataclan qui a refusé d’entrer dans ce jeu.

  102. @ Robert
    « Cette année n’a pas dérogé à la coutume, sauf qu’on y a ajouté une certaine Angélique Kidjo qui n’avait aucunement participé à ce concert. Outre qu’elle a mal chanté notre hymne national, elle s’est autorisée à lever le poing à la mode Black Lives Matter, dans la droite ligne d’Assa Traoré… »
    Exact ! Pourquoi être allé chercher une Béninoise qui, par-dessus le marché a chanté FAUX comme une gamelle, pour interpréter notre hymne national ? Les paroles sont d’une brutalité, d’une emphase et d’une stupidité confondantes, l’hymne est heureusement sauvé par l’orchestration de Berlioz, mais fut hier massacré par la chanteuse.
    Il y avait sur le plateau 4 magnifiques artistes (L. Tézier, star internationale de l’art lyrique, B. Bernheim, S. Yoncheva et F. Saïd qui ferait une Carmen plus que convenable) qui eussent été capables de chanter ensemble ou séparément notre Marseillaise.
    Cela mérite des représailles : qu’on envoie notre plus grand tocard chanter l’hymne national béninois lors de la prochaine fête nationale à Porto Novo !

  103. @ Chemin de traverse
    «Vous omettez de citer la suite de la phrase ce qui me permet d’éviter de vous répondre. »  
    Puisque vous jouez sur les mots et aimez perdre du temps citons-là :
    «Quand le mari dit « vous n’aurez pas ma haine » il envoie un message clair à l’Etat français… qui, s’il veut la paix devrait se montrer intransigeant. »
    Mais de toute manière cela ne change absolument rien car encore une fois ce n’est pas le père de la victime qui a eu l’idée de sortir lui-même ce slogan mais les gens qui lui ont demandé de le faire, ce n’est quand même pas bien compliqué à comprendre quand on est capable de réflexion et quand on a pu prendre à l’époque connaissance des réactions stéréotypées des victimes de crimes et attentats politiquement sensibles depuis 1995.

  104. Michel Deluré

    @ Denis Monod-Broca 14/07/20 19:06
    « La loi, la justice permettent de sortir de l’engrenage de la violence et de la haine ».
    Alors, si la loi et la justice y suffisaient, notre société ressemblerait-elle à ce qu’elle est ?
    Je crains que votre vision ne soit celle d’un monde idéal, rêvé, bien loin de la réalité, ne tenant nul compte de l’aspect essentiel que constitue la nature humaine.

  105. @ Alpi
    « Pourquoi être allé chercher une Béninoise qui, par-dessus le marché a chanté FAUX comme une gamelle, pour interpréter notre hymne national ? »
    Pourquoi ?? Vous vous posez encore des questions de ce genre ?
    Tout simplement par provoc, le malade de l’Elysée est en phase terminale de la folie pure, il veut énerver le peuple, le rendre fou, le diviser par la haine, le bâillonner, le museler, le censurer et le détruire.
    Vous avez vu son regard d’halluciné, d’illuminé ? Il est bon pour la camisole.
    Néron ressuscité.

  106. sbriglia@ chemin de traverse

    « Gendarmette est pour moi, dans ce cas précis, affectueux étant donné son jeune âge. »
    Rédigé par : Chemin de traverse | 15 juillet 2020 à 08:02
    Et pourquoi pas avocaillette, médecinette, marinette, jugette tant que vous y êtes ?
    La Gendarmerie n’a pas besoin de votre affection, votre respect lui suffit.
    S’agissant de Mélanie Lemée, à cette âme bien née la valeur n’attendait pas le nombre des années et c’est une insulte à sa mémoire de dégrader son statut par un tel diminutif.
    Réservez votre affection à vos proches.

  107. Michelle D-LEROY

    Juste une parenthèse car il se trouve qu’hier j’ai déjeuné en famille et qu’un fils de gendarme, lui-même militaire, faisait partie des invités.
    Selon lui :
    – Surtout ne pas employer le terme de gendarmette mais dire la gendarme et le gendarme pour faire la distinction.
    Car le suffixe « ette » minimise ou rapetisse le radical comme par exemple maison et maisonnette. Ce jeune homme m’a dit que les jeunes femmes voient rouge lorsqu’on les qualifie de gendarmettes, elles ont l’impression d’être des sous-gendarmes.
    – La devise des militaires : ils s’engagent pour « la Patrie, l’honneur et le droit de garde républicaine » en toute loyauté. « La garde meurt mais ne se rend pas ».
    Les familles aussi éprouvées soient-elles respectent cet engagement… du moins en façade.
    Après, dans leur for intérieur, tout n’est peut-être pas aussi limpide.

  108. Michelle D-LEROY

    @ boureau
    « On n’a rien vu, si ce n’est un président à bout de souffle qui ne se cache même plus qu’il ne fait pas illusion. »
    Je n’ai pu regarder l’interview, mais dans les échos que j’en ai eus c’est effectivement ce qui apparaît.
    La chienlit et les violences actuelles méritaient un large chapitre sur l’insécurité. N’en rien dire démontre soit qu’il s’en moque, soit son incapacité totale à changer la donne… ou les deux.
    Il pense sans doute que le pourrissement de la situation permettra aux vieux récalcitrants de s’habituer au paysage d’une nouvelle société multiculturelle et revendicatrice comme à quelque chose de normal.
    ————————————————-
    @ Robert
    « On y a ajouté une certaine Angélique Kidjo qui n’avait aucunement participé à ce concert. Outre qu’elle a mal chanté notre hymne national, elle s’est autorisée à lever le poing à la mode Black Lives Matter »
    Toute cette mise en scène est préparée pour nous montrer que la diversité fait partie intégrante de notre patrie et que l’Etat républicain prend en compte le mouvement « Black Lives Matter ». Tout est calculé avec précision pour imposer aux Gaulois réfractaires le schéma d’une nouvelle France.
    Ce paysage politique ambiant est lamentable et déprimant mais surtout irréversible, je le crains.

  109. @ Robert | 15 juillet 2020 à 12:34
    « J’ai apprécié votre mise au point sur la gendarme tuée dans le Lot-et-Garonne. Le mot « gendarmette », qui rappelle trop les films de Louis de Funès, est effectivement particulièrement insultant, eu égard aux circonstances de sa mort. »
    Quand on n’a rien à dire sur le fond d’un commentaire, il est facile de s’en prendre à la forme.
    Dans mon esprit il n’y avait absolument rien d’insultant en utilisant le terme de « gendarmette ». Cela faisait simplement référence à son jeune âge.
    Évitez-moi à l’avenir ce genre de tartuferie !

  110. Maria Celia della Torre

    Ah ! bien… donc le médecin, la médecine ; le marin, la marine ; l’avocat, l’avocate ; le juge, la jugée…
    Que répondre à la lecture d’une telle décharge de haine ?
    Vade retro Satanas qui se prétend au-dessus de la mêlée et se comporte comme un vulgaire… @ commentaire du 15 juillet 2020 à 15h44…

  111. La photographie d’illustration a un petit côté avis de recherche, façon bande à Bonnot, comme au bon vieux temps…

  112. sbriglia@Achille

    « Cela faisait simplement référence à son jeune âge.
    Évitez-moi à l’avenir ce genre de tartuferie ! »
    Rédigé par : Achille | 15 juillet 2020 à 16:28
    Bien sûr Talonnette !
    (Ce n’est ni en référence à votre taille, à votre âge ou à l’élévation de vos commentaires que je me permets ce diminutif… simple liaison avec votre pseudo.)

  113. @ Achille | 15 juillet 2020 à 16:28
    Vous n’êtes pas le seul commentateur à avoir utilisé le terme « gendarmette » et donc je ne vous ai pas cité.
    Je visais l’usage de cette expression malvenue dans les circonstances de la mort en service de cette femme, gendarme à part entière. Et à 25 ans, on n’est plus une gamine, ni une adolescente attardée, mais une adulte à part entière.
    J’ai donc apprécié la réaction d’Ellen, sans que cela appelle de ma part un développement particulier. Point.
    Par ailleurs, sbriglia@ Chemin de traverse | 15 juillet 2020 à 15:44 a apporté la meilleure des réponses.
    Enfin, je ne suis jamais insultant avec les commentateurs, même quand je suis en désaccord. Lorsque vous écrivez « évitez-moi cette tartufferie », vous me traitez de Tartuffe.
    Sachez que ce trait, qui vous caractérise plus sûrement que moi, ne m’appartient aucunement : j’expose simplement ce que je pense, aussi clairement que possible. Nombre de commentateurs ou commentatrices (je pense ici à Michelle D-LEROY notamment) ne s’y trompent pas.

  114. @ Michelle D-LEROY 16:22
    « Toute cette mise en scène est préparée pour nous montrer que la diversité fait partie intégrante de notre patrie et que l’Etat républicain prend en compte le mouvement « Black Lives Matter ». Tout est calculé avec précision pour imposer aux Gaulois réfractaires le schéma d’une nouvelle France.
    Ce paysage politique ambiant est lamentable et déprimant mais surtout irréversible, je le crains. »
    Comme le gouvernement ne fera rien contre la délinquance et la criminalité, causées en grande partie par l’afflux de populations venant du Sahel, d’Afrique du Nord et de l’Afghanistan que l’on ne renverra jamais et que l’on ne découragera pas de continuer à nous envahir, il s’agit de nous habituer petit à petit à ces inconvénients: le principe de la grenouille plongée dans l’eau froide sous un feu bientôt ardent…
    J’ai été choqué une fois de plus de constater que les questions au Président des journalistes (?) Salamé et Bouleau n’avaient à aucun moment porté sur l’inquiétude légitime de bien des Français.
    En cela, les médias se font les complices de la désinformation macronienne !

  115. Denis Monod-Broca

    @ Michel Deluré
    « Alors, si la loi et la justice y suffisaient, notre société ressemblerait-elle à ce qu’elle est ?
    Je crains que votre vision ne soit celle d’un monde idéal, rêvé, bien loin de la réalité, ne tenant nul compte de l’aspect essentiel que constitue la nature humaine. »
    C’est tout le contraire. La nature humaine est bien connue, de moi comme de vous. Elle est violente depuis l’origine. Et c’est bien parce que nous le savons que nous devons faire en sorte de nous corriger. La loi et la justice ne peuvent rien toutes seules, mais elles peuvent tout si nous croyons en elles.
    Sinon, effectivement, il n’y a plus qu’à tirer l’échelle…

  116. Quand on vous disait que ce sont les hauts-hauts-hauts… très hauts fonctionnaires anonymes… intouchables… super bien payés à vie… invirables… qui dirigent, transcrivent et appliquent réellement la politique française… les ministres n’étant qu’en posture personnelle pour durer… la preuve vient d’être démontrée.
    Ainsi un Marc Guillaume énarque ami intime de gauche évidemment… de Hollande le pire président jamais mis en place, organisait à sa guise les décisions et les textes d’application de la politique française clamée très fort républicaine.
    Où va-t-il atterrir pour continuer son travail de sape ?
    Que ceux qui en savent un peu plus sur le parcours de ce parasite nous fassent partager leurs infos…
    Pour une fois bravo à un Premier ministre courageux…
    Au fait que devient le frère super cumulard… super payé… très-très-très haut commissaire Jean-Paul Delevoye ?
    À quand le grand ménage dans les arrière-boutiques des ministères ?
    Amen – Inch’Allah

  117. Qu’est-ce que c’est tout ce binz avec cette « gendarmette » ?
    Jeune gendarme femme comme celle d’Agen.
    Gendarminette pour une gendarme gamine.
    Gendarmémère pour une vieille gendarme.
    Gendarmorue pour une gendarme en patrouille chez les routiers stationnés boulevard des Maréchaux, porte de la Chapelle, sous surveillance de la gendarmaquerelle.
    Z’en voulez d’autres ? y a qu’à demander Dédé de la gendarmarée des chaussées.

  118. @ sbriglia@Achille | 15 juillet 2020 à 17:40
    « Bien sûr Talonnette ! »
    Vous nous aviez habitués à un humour beaucoup fin. Là c’est le retour à la plaisanterie classe CM1. Franchement à votre âge. Il est grand temps de vous ressaisir !
    ——————————————————
    @ Mary Preud’homme | 15 juillet 2020 à 13:36
    « …mériterait un minimum de respect, eu égard à son courage et son engagement au service de tous, y compris des gros beaufs vulgaires. »
    Il fallait s’attendre. La « référente » autoproclamée du blog pour tout ce qui touche aux FDO, au motif que son fils est commissaire, qu’elle a un oncle gendarme et sans doute aussi un cousin gardien de la paix, s’est cru obligée de nous donner sa petite leçon de morale avec le ton sentencieux qui la caractérise.
    Je vous ferai juste remarquer, ma petite dame à l’indignation à fleur de peau, que « gendarmette » est une expression qui fait partie du langage courant au même titre que « fliquette » et qu’elle n’a jamais été considérée comme une insulte, sauf bien sûr pour ceux qui voient le mal partout, comme cela semble être le cas sur ce blog.
    Concernant ce drame, je pense qu’il y a des réflexions bien plus profondes à développer que celles qui consistent à jouer sur les mots !

  119. Bonsoir Philippe,
    J’en tiens un. De sympa. Et intéressant. Bruno Bonnell. C’est un LREM. Pas condescendant, très pédago et indépendant d’esprit.
    Pour le billet, ben, les flics, comment dire ? Z’ont une vilaine tendance à se voir comme de super-citoyens. Au-dessus… de la loi. Des hors la loi en quelque sorte. Comme les voyous qu’ils pourchassent.
    Je les aime pas.
    Je préfère le gendarme. Au moins il est bien élevé.
    La police c’est un refuge pour les alcooliques qu’on n’a pas voulus à la SNCF et aux PTT.
    Coluche
    Entre le flic tout seul dans sa bagnole le matin qui met son gyro parce qu’il est en retard, les accueils de commissariat type, quoiiiiiiii, questiveu leu môssieu, les roule ta caisse de la ferroviaire, les pinot postés ou l’on amende mais où on n’a jamais vu un accident, les mêmes du matin qui remettent le gyro à midi quand ils ramènent les glaçons pour éviter qu’ils fondent, les qu’ont du mal à lire une carte d’identité… Normal qu’il n’y ait pas une considération maximum.
    Alors que le gendarme, bien de sa personne, sanglé de frais par madame comme lors d’une soirée au Pink Hornet, le gendarme vous salue. Il vous prune, mais il vous a salué.
    Il vous prune poliment.
    Pour un peu on lui lâcherait une rallonge.
    C’est la corruption de fonctionnaire qui me retient.
    Vive la Gendarmerie !

  120. Ils sont passés nous voir, je ne l’avais pas revu depuis quelques années, voisin de vacances quand il venait, je lui avais prêté mon vélo Gitane Réplica, celui de l’équipe de Bernard Hinault.
    À l’époque plusieurs titres de champion de France, et j’en passe, un technicien de très haut niveau dans son sport, et une humilité encore jamais démentie, il a un stade magnifique à son nom, pour ne pas l’oublier et la reconnaissance de son abnégation et de la beauté de ses actions par ses pairs.
    Pas comme tous ces gonfleurs d’hélices qui ne vendent que de l’inutile et de l’échec, ceux qui nous représentent en grande partie, rejetés et une abstention abyssale, la défiance et la détestation.
    Il m’a rappelé qu’il avait dû mettre pied à terre dans l’escalade du Tourmalet – les muscles utilisés sont antagonistes de sa spécialité -, cela aussi il le savait, la grande classe.
    Tout le contraire de ce que Michel Onfray définit pour les utilisateurs des réseaux sociaux, dopés à l’égotisme, et imbus à refus de leur personne.
    Tout le contraire des discours, de la rhétorique et des généralités.

  121. @ Chemin de traverse | 15 juillet 2020 à 09:27
    Je déplore la disparition de F68.10, fort intelligent, original, débatteur et ne disant pas de mal des absents.
    Je le regrette pour le blog et pour moi… Mais d’un autre côté, on ne peut pas savoir s’il ne vaut pas mieux pour lui, pour une raison ou une autre, ne plus intervenir.
    Pour le saluer s’il nous lit et en souvenir, une chanson qu’il nous avait apportée dans un de ses nombreux liens, et qui m’avait bien plu :
    https://www.youtube.com/watch?v=2bjk26RwjyU

  122. Qu’on soit pour l’ordre, le courage, ou l’égalité et la justice à moins qu’on ne soit pas hémiplégique et qu’on ait donc tout cela à cœur, on devrait respecter la gendarme tombée comme on le ferait d’un soldat mort en opération extérieure. Hommes ou femmes, dehors ou dedans, il n’importe, toutes ces personnes meurent pour nos libertés.
    C’était pour les principes. Hélas ! Les principes comptent assez peu pour les humains. Il y a l’habitude : on n’a pas intégré qu’il y a de plus en plus de femmes gendarmes.
    Ceci dit, les habitudes peuvent changer… Si les humains sont très visuels et que les gens n’ont pas bien vu les gendarmes femmes dans la rue, les enfants et les collectionneurs ont eu l’habitude de voir des femmes gendarmes :
    https://www.soldats-de-plomb.com/gendarmerie/5605-femme-gendarme-nouvelle-tenue.html
    L’être humain est un être d’habitude mais aussi un être visuel. Donc les informations sur la gendarme tuée peuvent aider.
    J’aurais préféré que l’habitude, les fictions et les soldats de plomb n’aient pas eu le triste renfort de l’actualité.
    Mais poursuivons sur les soldats de plomb :
    https://www.lemonde.fr/big-browser/article/2019/10/30/grace-a-une-americaine-de-6-ans-les-figurines-militaires-compteront-des-femmes-dans-leurs-rangs_6017441_4832693.html
    L’être humain est ludique, il représente le monde… Il en crée aussi d’autres, parfois en figurines. On peut créer des figurines à partir d’un livre mais le mouvement inverse existe aussi, un jeu de plateau avec ses figurines ayant des livres – et jeux vidéo – en produits dérivés.
    https://curieuseimagination.wordpress.com/2014/11/30/lhistoire-du-monde-de-warhammer/
    Respectons les gens, honorons les héros, ne jouons de personne mais jouons de tout, ce qui n’a rien à voir.

  123. @ Lodi
    « …on n’a pas intégré qu’il y a de plus en plus de femmes gendarmes… »
    On a beau y mettre beaucoup de bonne volonté, il faut reconnaître que depuis que les femmes ont envahi les métiers d’homme, ces professions se sont dégradées.
    Plus il y a de femmes à la justice plus il y a d’insécurité, elles sont trop conciliantes avec les délinquants.
    Les femmes dans la police n’ont contribué qu’à ridiculiser cette fonction avec leurs uniformes « culottes de cheval », comment voulez-vous que les racailles ne soient pas mortes de rire quand ils voient ces caricatures de flics ? C’est pas sérieux.
    Ne parlons pas des avocates qui piaillent comme des pies bavardes dans les prétoires comme dans leurs réunions Tupperware.
    Et des officières de l’Armée qui mettent leurs soldats au garde-à-vous avec des voix de gamines ; c’est humiliant pour une troupe de mecs.
    La féminisation a dévalorisé tous ces métiers qui demandent du charisme, du parler fort, un ton mâle qui impose d’office le respect ; c’est une des causes principales du laxisme généralisé de la société et de la disparition de l’autorité.

  124. @ Robert | 15 juillet 2020 à 18:24
    Non, je suis le seul sur ce blog à avoir utilisé le mot « gendarmette ». Chemin de traverse s’est limitée à dire que ce terme était « affectueux étant donné son jeune âge ». Ce qui lui a valu les foudres de sbriglia qui, lui aussi, a préféré la jouer à la faux-Q.
    Vous pouviez donc vous adresser directement à moi, ainsi que l’a fait Ellen, mais vous avez préféré une réponse indirecte. Ce n’est pas très franc du collier. En ce qui me concerne, quand j’ai quelque chose à dire à quelqu’un, je m’adresse directement à lui et non en passant par un intermédiaire. Vous voyez la nuance ?

  125. @ Achille
    « Il faut arrêter avec la fameuse théorie du complot qui est l’argument premier des gens tourmentés, notamment au RN. »
    Ah ! Cette « théorie du complot » invoquée de nos jours à tout propos et qui n’est qu’une variante du « circulez, il n’y a rien à voir »…
    Je me contente d’appliquer en divers domaines devant un phénomène inexpliqué ou bizarre la question à la base de toute démarche scientifique – cf. Newton et sa pomme – qui est pourquoi ?.
    C’est d’ailleurs aussi par exemple la démarche des enquêteurs judiciaires face à divers indices ou tout simplement celle des joueurs d’échecs qui observent les mouvements de l’adversaire.

  126. Réflexion triste sur une France moribonde.
    Les forces armées sont traditionnellement honorées le 14 juillet, où elles sont invitées à rencontrer la Nation.
    À quoi servent-elles ? À défendre la France contre ses ennemis extérieurs, nous répondra-t-on, en s’opposant à l’invasion du territoire par des armées étrangères, comme jusqu’en 1914 et en 1940.
    Admettons.
    Mais alors, que dire des nouvelles formes d’invasion, sans déclaration de guerre, sans tambours ni trompettes, sans armes complexes, sans tirer un coup de feu, invasion tranquille, pépère, les mains dans les poches, parfois aux frais des envahis, la seule force étant celle du nombre, dans une actualisation du Camp des Saints comme nous la voyons actuellement se déployer dans les îles grecques, en Sicile et aussi chez nous ?
    Comment ne pas reconnaître que le chaos qui ne fait que croître en France est en grande partie une conséquence d’une forme d’invasion faussement « douce » par des gens qui ne lui veulent pas que du bien, ce qui conduit à une parcellisation de notre pays en enclaves étrangères en « peau de léopard » qui ne fait que s’étendre ?
    Face à ce changement de paradigme, quelle est la réponse des stratèges ?
    Ont-ils seulement compris que nous n’étions plus en 1940 ?
    Et qu’en disent les responsables politiques qui représentent en principe le décideur final ?

  127. Scandaleux !
    Les policiers mis en examen dans l’affaire de la mort de Cédric Chouviat.
    Si ce livreur n’était pas revenu provoquer, narguer et faire le clown devant les policiers, il serait toujours en vie.
    Chouviat est seul responsable du déroulement des faits et de sa mort.
    Terminé !

  128. @ Achille 7h45
    « Non, je suis le seul sur ce blog à avoir utilisé le mot « gendarmette » »
    L’emploi de cette dénomination renvoie au film tourné en 1982 par Jean Girault « Le gendarme et les gendarmettes » avec, bien entendu, Louis de Funès comme acteur-vedette.
    Ce vocable se veut humoristique et s’emploie parfois avec une once de dérision qui ne convient pas dans le contexte d’une gendarme tuée dans l’exercice de ses fonctions.

  129. Ce blog est vraiment un lieu de haute tenue et d’un niveau de réflexion inouï : on s’y écharpe pour savoir s’il est convenable d’utiliser le vocable « gendarmette » pour désigner la malheureuse victime féminine appartenant au corps de la gendarmerie, tuée par un salopard au volant. Édifiant.
    Chapeau les artistes !
    Si j’étais Philippe Bilger (mais je n’ai pas cette prétention), je serais fier de vous.

  130. Mary Preud'homme

    Il faut être bien dans sa peau pour accepter la controverse, reconnaître ses torts, ses erreurs de jugement et se remettre en question chaque fois que c’est nécessaire.
    Or ce n’est pas le cas d’Achille qui préfère se raidir, prêter à l’autre ses propres défauts, ici l’hypocrisie et la mesquinerie, et mordre hargneusement les mollets de qui ose lui pointer ses fautes. Sans compter ses attaques ad hominem où il m’invente une parentèle à ras des pâquerettes afin de me ridiculiser. Pauvre garçon, s’il savait à quel point son système de défense est pitoyable et méprisable !
    Pat ailleurs, il y a quelques jours j’ai rencontré les parents d’Alicia C, l’une des deux gendarmes assassinées en 2012 et ils me confiaient combien chaque nouveau drame ravivait leur propre chagrin.
    Et qui aurait envie de qualifier la fille défunte de ces personnes, à l’époque adjudante de gendarmerie, de gendarmette, sauf à être un parfait goujat et pauvre type ?

  131. Si l’indulgence ne me paraît pas un sentiment choquant à l’égard de ministres qui sont forcément dépassés par le flot divers et contrasté de ce qui accable notre pays…
    Indulgence, indulgence…
    Ces gens-là n’ont pas été forcés d’accepter ces postes le couteau sous la gorge, ils devaient bien savoir à quoi ils devaient s’attendre – dans le cas contraire c’est plutôt grave – qui plus est ils se sont même présentés comme ayant par ce fait des solutions à proposer, non ?
    Alors exécution, et ils reviendront nous voir à la fin de leur exercice pour solliciter notre indulgence, du moins si tout ne part pas en vrille…

  132. @ Exilé
    « Comment ne pas reconnaître que le chaos qui ne fait que croître en France est en grande partie une conséquence d’une forme d’invasion faussement « douce » par des gens qui ne lui veulent pas que du bien, ce qui conduit à une parcellisation de notre pays en enclaves étrangères en « peau de léopard » qui ne fait que s’étendre ? »
    Ci-dessous, des cartes qui valent tous les discours. Un pays fracturé, un pays envahi par les islamistes, les Frères musulmans salafistes, les mosquées, les musulmans… Nous devrions discuter de la théorie de l’évolution mais nous sommes englués dans une religion barbare, misogyne, phallocrate et rétrograde.
    Mohamed Louizi qui sait de quoi il parle nous alerte comme tant d’autres, depuis de nombreuses années, en vain…
    Si les « bisounours », les soi-disant « bien-pensants » et le fan-club de la macronie n’aiment pas les faits concrets, qu’ils regardent les cartes de géographie… Ils comprendront peut-être ce qui est en jeu. Mais j’en doute !
    Les autruches aiment rester la tête dans le sable en attendant de se faire méchamment plumer.
    http://www.fdesouche.com/1399869-evolution-de-la-part-de-population-dorigine-extra-europeenne-chez-les-0-18-ans-dans-les-grandes-villes-francaises-chiffres-officiels

  133. Quand je vois ces policières municipales – souvent – au minimum en surpoids, obèses au sens médical… C’est dur à dire mais c’est un fait, les crapules sont agiles, il faut les mêmes en face, et ensuite les protéger, recruter les meilleurs comme sur un stade, ceux qui ont la foi, qui rêvent d’en être comme on peut rêver d’être pompier, mais pour faire la chasse aux crapules. Surtout en prendre soin de ces gardiens du troupeau, loin des polémiques stériles, un ministre qui les couve, les élève.
    Le cuisinier éducateur d’un centre de la dernière chance – de vraies crapules jeunes -, boxeur amateur, a remis au pas un délinquant avec un « niveau de réponse approprié », pas d’esbroufe juste ce qu’il fallait pour le remettre en ordre de marche et la direction qui suivait, pas de chichis, pas de plainte, l’éducation rude ou l’échec et la case prison.
    Il faut des plaqueurs, ne pas se mentir, les queues de cheval qui passent sous une casquette, et un physique nourri aux barres chocolatées n’ont rien à faire dans un corps qui est chargé de garder le troupeau, il faut du physique, du lucide et du brutal, le reste est littérature.
    « Un sur cent sera récupéré, dernièrement nous avons eu un carreleur… », le reste c’est irrémédiable et le déchet gigantesque malgré tous les efforts fournis, toute l’énergie déployée, tout les sentiments investis et jetés aux orties.
    Avez-vous vu comment agit un chien de montagne, il fait fuir même les loups, mon grand-oncle recruté dans l’escorte royale d’un dernier roi d’Espagne accusait ses 1,90 m sous la toise, pas une demi-portion obèse pour courir derrière les délinquants.
    Ils étaient tous triés sur le volet et la demande était pléthorique, ils n’avaient peur de rien.
    Jamais un pompier à son époque n’aurait reçu une balle, l’occasion aurait été trop belle le nettoyage immédiat pour servir d’exemple, et le politique au service de ce salut public.
    Un ancien du RAID disait qu’il était un peu tard, que les barrières étaient tombées… Il paraissait bien désabusé, rien n’est perdu, mais « the right man in the right place » est plus que jamais d’actualité.
    Quelle tristesse, des lutteurs, des sauteurs d’obstacle, des gardiens de troupeaux habitués et un berger pour les soutenir et les guider.
    Des sans peur et sans reproche, et vous aurez des corps d’élite pas des fonctionnaires qui le vendredi ont terminé leur mission de police.
    Et le reste de le nuit et de la semaine ? « When the cat is away the mice will lay »… Pas de miracles, du muscle, du solide, du ruck viril mais correct et de temps à autre le nettoyeur haute-pression 24H/24H, on doit pouvoir manger par terre à même le sol.

  134. …les mineurs d’aujourd’hui n’ont plus rien à voir avec ceux de l’ordonnance de 1945…
    Il faut aussi noter que l’âge de la puberté a baissé, pour des raisons encore mal expliquées (perturbateurs endocriniens ?).
    Par ailleurs, il dépend aussi d’autres facteurs, comme une étude l’a montré à Madagascar, tels que les origines sociales, ethniques et géographiques.
    https://www.persee.fr/doc/bmsap_0037-8984_1993_num_5_1_2347

  135. @ Achille | 16 juillet 2020 à 07:45
    Je n’ai que faire de vos leçons, surtout en matière de courage intellectuel. Pour qui me connaît, votre propos ne peut que faire sourire !
    Quant au choix de passer par un autre commentaire, cela évite simplement une redite, mais cette simplicité semble vous échapper : vous ne pouvez vous empêcher de croire au complot contre vous. Évitez de jouer les commentateurs martyrs de ce blog.

  136. @ sylvain
    « La féminisation a dévalorisé tous ces métiers »
    Je pense plutôt que si les femmes peuvent exercer certains métiers, c’est qu’elles se battent pour cela mais aussi parce que les hommes de pouvoir sentent qu’il y en a moins dans les secteurs en question et qu’ils les abandonnent comme toutes les personnes sentant les secteurs peu porteurs sur le marché.
    Qu’on soit un homme ou une femme, il ne faut jamais oublier qu’on a le pouvoir. Dans ce cas, les autres ne l’oublient pas… Il ne faut pas être du genre à dire qu’on est le chef pour un rien, ce qui en fait douter, ou dire le contraire pour se faire bien voir.
    Poubelle.
    On ne parle que pour dire du mal des gens ou dire du bien de l’amour… C’est idiot, il y en aurait à dire bien d’autres choses, par exemple sur le pouvoir. Pas juste comment le conquérir et comment ne pas le perdre, l’accroître, non, le célébrer au même titre que la beauté.
    Ce qu’on ressent, ce qu’il permet. Sans connotation morale… Non que ce soit sans intérêt mais on en a beaucoup parlé. Je veux bien qu’on plaigne les victimes du pouvoir, ceux qui le subissent et ceux qui l’exercent s’ils ne l’ont pas choisi, cas rare, ou s’ils sont dépassés, cas fréquent, mais exercer le pouvoir c’est exercer…
    …une maîtrise sur les autres et sur soi comparable à celle d’un grand maître des échecs gagnant plusieurs parties à la fois. La tension et la détente du fauve en chasse.
    L’art royal.

  137. Taxe d’habitation
    Encore une promesse de Macron qui saute.
    Les 20 % de Français les plus riiiiiiches ne seront pas exonérés de cette taxe d’habitation. Les promesses n’engagent que ceux…
    Cela permettra d’augmenter les cadeaux aux nouveaux venus : le repas à 1€ pour les étudiants (sic) étrangers (re-sic) ou par exemple l’augmentation de 100€ pour la rentrée scolaire pour chaque enfant de Farida !
    Les b*isés comptez-vous !
    Cordialement.

  138. Robert Marchenoir

    Gendarmette, gendarmette, gendarmette.
    Mélanie Lemée, gendarmette. Gendarmette, Mélanie Lemée. Gendarmette, gendarmette, gendarmette. Mélanie Lemée est une gendarmette.
    Zut alors. Qu’est-ce que c’est que tous ces pisse-froid qui se mettent à faire la police du vocabulaire ? On est où, là ? chez Salazar ? chez Staline ? chez Franco ? chez les colonels grecs ? chez Poutine ? chez Fidel Castro ? chez Gourbangouly Berdymoukhamedov ?
    Et ce sont les mêmes qui se plaignent qu’on « ne peut plus rien dire », que « les médias du système » imposent « la doxa en vigueur », que la vraie voix du vrai peuple est censurée par les « journaputes », et que Zemmour est persécuté par la justice pour avoir dit des trucs qu’il fallait pas ?
    C’est ça, le régime politique dont vous voulez ? Un régime où il faudrait se mettre au garde-à-vous devant tout ce qui porte l’uniforme, et où une meute de consternants donneurs de leçons se disputerait pour faire la morale sur trois mètres de commentaires de blog, sous prétexte que quelqu’un a utilisé un diminutif affectueux pour parler de quelqu’un que personne ne connaissait, ici, et qui vient de mourir ?

  139. @ Isabelle
    Ci-dessous, des cartes qui valent tous les discours.
    En effet.
    Je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais la couleur grise est affectée au « secret statistique ».
    Que cherche-t-on à nous cacher au juste et pourquoi ?
    Bref, nous sommes dans une démocratie – n’est-ce pas ? – mais il est des choses que le peuple doit éviter de savoir, surtout en matière de démographie, il risquerait de faire la révolution dès demain matin.
    Au vu de ces procédés, il faut bien reconnaître que ce peuple si décrié n’est pas non plus très aidé pour disposer des éléments lui permettant de voter correctement…

  140. @ Robert Marchenoir | 16 juillet 2020 à 21:31
    « Et ce sont les mêmes qui se plaignent qu’on « ne peut plus rien dire », que « les médias du système » imposent « la doxa en vigueur », que la vraie voix du vrai peuple est censurée par les « journaputes », et que Zemmour est persécuté par la justice pour avoir dit des trucs qu’il fallait pas ? »
    Je pense que vous avez très bien résumé la situation !

  141. Patrice Charoulet

    MINISTRES
    Quelques phrases, notées en lisant des livres, durant des lustres, sur les ministres :
    Un vizir aux sultans fait toujours quelque ombrage.(Racine)
    *
    Que d’amis, que de parents naissent en une nuit au nouveau ministre ! (La Bruyère)
    *
    Il faut tenir le pot de chambre aux ministres tant qu’ils sont en place, et le leur verser sur la tête quand ils n’y sont plus. (Maréchal François de Villeroi)
    *
    Si les singes avaient le talent des perroquets, on en ferait volontiers des ministres. (Chamfort)
    *
    Un ministre n’a point de principes. (Chamfort)
    *
    Toutes les ambitions étaient éveillées, et chacun espérait devenir ministre : les orages font éclore les insectes. (Chateaubriand)
    *
    Les bévues des ministres coûtent cher. (Courier)
    *
    Avec la presse telle qu’elle est et le roi que nous avons, les ministres ne sont que des commis piloriés. (Hugo, 1847)
    *
    Ministre. Dernier terme de la gloire humaine. (Flaubert « Idées reçues »)
    *
    Les ministres passent. (Léon Daudet)
    *
    Rien ne ressemble à un homme de gouvernement comme un homme de gouvernement. (Péguy, 1903)
    *
    Des ministres tarés et d’anciennes filles publiques étaient tenus pour des parangons de vertu. (Proust)
    *
    Tout ministre est saint Louis sous son chêne pour commencer, et Louis XIV dès qu’il le peut. (Alain)
    *
    Les ministres sont les mandataires de la Nation. (Alain, 1909)
    *
    Il y a toujours à faire dans un ministère qualifié de secondaire. (Georges Mandel, 1934)
    *
    Un ministre a mieux à faire qu’à parler. (Georges Mandel, 1934)
    *
    Les préfets sont des veaux, les ministres sont des veaux, l’Etat est servi par des veaux. (Charles de Gaulle, 1963, parlant à Alain Peyrefitte)
    *
    Vous n’êtes pas ministre des pieds-noirs, vous êtes ministre des rapatriés.
    (Charles de Gaulle)
    *
    Vous êtes ministre de l’Agriculture, vous n’êtes pas ministre des agriculteurs. (Charles de Gaulle, 1964, s’adressant à Pisani)
    *
    (Christian Fouchet, ministre) Il n’est tout de même pas à ranger parmi les froides queues ni parmi les couilles molles. (Charles de Gaulle)
    *
    Monsieur le ministre des Affaires étrangères, ayez donc l’obligeance de bien vouloir cesser d’enfoncer des portes ouvertes en nous faisant croire que ce sont des arcs de triomphe. (Charles de Gaulle, s’adressant à Maurice Couve de Murville)
    *
    Il n’y a pas de pire infortune pour un peuple que d’être livré à des abouliques, à des incapables, à des idiots. (Mauriac, 1966, parlant des ministres d’alors)
    *
    Un ministère de la Condition féminine ? Et pourquoi pas un sous-secrétariat d’Etat au Tricot ? (Charles de Gaulle, 1967)
    *
    On nomme des secrétaires d’Etat aux Choux farcis. (Alexandre Sanguinetti, 1969)
    *
    Druon se réveille ministre de la Culture. C’est le Malraux de Pompidou.(Morand, 1973)
    *
    Un ministre, ça ferme sa gueule. Si ça veut l’ouvrir, ça démissionne. (Chevènement)
    *
    Les quatre ministres communistes du gouvernement sont allés à l’école.
    (Mitterrand, à San Francisco, 1984)
    *
    Notre ministre de l’Inculture, Jack Lang… (Jean-Edern Hallier, 1989)
    *
    Contrairement à ce qu’on croit et à ce qu’on dit sottement, la politique n’enferme pas ; elle ouvre. Il n y a rien de plus faux que de décrire les ministres enfermés dans leur tour d’ivoire. Enfermés dans les ennuis, oui. (Sarkozy, 1995)
    *
    Vous auriez été le maire du palais et moi, le roi fainéant. (Mitterrand, à Jacques Delors, qui aurait voulu être à la fois Premier ministre et ministre de l’Economie)
    *
    Un bon ministre des Affaires étrangères est d’abord un bon stylographe.
    (Régis Debray, 1993)
    *
    Les cabinets ministériels regorgent d’énarques ? La belle affaire ! Ils ne font qu’exercer leur métier. (Nicolas Bazire, 1996)
    *
    On a sacrifié deux ministres non pas à l’intérêt général, non pas à l’opinion publique, mais à deux corporations. Ce n’est pas bien. (Raymond Barre,2000)
    *
    Un Premier ministre, ça se chahute. C’est là pour ça. (Chirac, 2001)
    *
    Quand on s’occupe des chômeurs, on (: Elisabeth Guigou) ne devrait pas s’habiller comme ça. (Bernard Kouchner, 2001)
    *
    Les fonctions gouvernementales obligent souvent à la schizophrénie. (Patrick Devedjian, 2001)
    *
    Dominique de Villepin (ministre des Affaires étrangères) fait tout, moi, je fais le reste. (Renaud Muselier, secrétaire d’Etat, 2002)
    *
    Les administrations restent, les ministres passent. (Thierry Wolton, 2003)
    (Venant d’être nommé ministre de l’Economie) Je peux en sortir mort. (Sarkozy, 2004)
    *
    Nul n’est propriétaire de son ministère. (Michèle Alliot-Marie, 2004)
    *
    On n’est pas Premier ministre pour compter les jours. (Dominique de Villepin, 2006)
    *
    Être Premier ministre, c’est un sport dans lequel on est sûr de perdre.(Sarkozy, 2006)
    *
    J’ai été le ministre du développement durable le moins durable. (Alain Juppé, 2008)
    *
    Être ancien ministre, c’est s’asseoir à l’arrière d’une voiture et s’apercevoir qu’elle ne démarre pas. (François Goulard, 2012)

  142. Cela déborde !
    Qui mieux que Claude Malhuret pouvait décrire la situation actuelle du pays.
    Discours magnifique, plein d’humour et d’impertinence, mais aussi de sagesse en réponse au discours de politique générale du Premier ministre.
    Bien sûr J-L Mélenchon, la CGT et les Verts en prennent pour leur grade. Mais quel régal !

  143. Mary Preud'homme

    @ Giuseppe | 16 juillet 2020 à 14:08
    La chasse aux crapules n’entre pas dans les attributions de la police municipale… Renseignez-vous un minimum avant d’écrire ce genre de sottises ! Et si vous trouvez les policières municipales de votre bled trop grosses et mal attifées, adressez vos doléances à votre maire car c’est lui le patron de ces agents territoriaux qui n’ont rien à voir avec la police nationale ou la gendarmerie nationale.

  144. Il y a cinq ans, deux femmes gendarmes étaient tuées à Collobrières dans le Var.
    Je n’ai pas lu, à l’époque, que deux « gendarmettes » avaient été abattues froidement par un délinquant.
    La condition féminine a donc, en cinq ans, évolué : on utilise désormais, pour ces femmes gendarmes, un diminutif…
    …mais pas pour les hommes curieusement (on cherche, en vain, le diminutif de gendarme… pandore n’en est pas un…)
    …que l’on qualifie d’affectueux pour le cas où l’usage du seul diminutif serait quelque peu réducteur.
    Affectueux pour quelqu’un que l’on ne connaît pas !
    L’affection, ici, a bon dos…
    Et les mêmes qui nous saoulent de leur prose ségrégationniste sont les premiers à nous donner des leçons de maintien.
    Les mêmes qui envoient le lance-flammes sur le style d’une commentatrice nous déplacent la cage à roulettes et hurlent à la police de la pensée.
    Faux-cul, va !

  145. Chemins de traverse

    Le coq vient de chanter : il est cinq heures et la campagne s’éveille !
    Quelle paix !
    À constater que pour un vocable employé l’une est maltraitée et que le justicier continue à se justifier…
    Encore un qui s’imagine grand avocat à quatre chiffres de l’heure ! et de surcroît plus féministe que les féministes…
    Aux foudres, citoyennes ! il est encore de sortie. « V.R.S. ».

  146. Robert Marchenoir

    @ sbriglia | 17 juillet 2020 à 00:24
    Je fais bien de ne pas rechercher les fans : leurs dilections sont versatiles. Et ils sont hypocrites, en plus. Vous me traitez de faux-cul, mais c’est vous qui m’insultez sans avoir le courage de me nommer. Il est loin, le temps où vous vous prétendiez mon plus fidèle lecteur…
    C’est de vous être fait contredire sur saint Didier Raoult, qui vous rend boudeur à ce point ? Tenez, je reviens à notre affaire tantôt, mais auparavant, j’attire votre attention sur cette réfutation de l’étude de votre chouchou sur la chloroquine, qui vient d’être publiée par Frits Rosendaal, professeur d’épidémiologie clinique à l’université de Leyde. Dans l’International Journal of Antimicrobial Agents, la même revue scientifique où Raoult avait publié son étude en mars dernier. Revue dirigée par Philippe Gautret, co-signataire de celle-ci et employé de Raoult… ce qui n’est pas du tout un conflit d’intérêt, soit dit en passant ! Gilead a bon dos…
    La réprobation de la communauté scientifique internationale, face à cette étude ni faite ni à faire, avait été telle, à l’époque, que la revue s’est sentie obligée de faire appel à un expert indépendant, afin d’en réaliser une analyse contradictoire.
    C’est ce travail qu’elle vient enfin de publier, sous la plume de Frits Rosendaal. Son verdict est accablant.
    Résumé : « Cette étude souffre de défauts méthodologiques majeurs, qui lui ôtent largement, sinon complètement, toute valeur informative. Le ton du rapport, qui présente l’étude comme prouvant l’efficacité de la chloroquine, et va même jusqu’à recommander son emploi, n’est pas seulement infondé ; étant donnée la demande désespérée pour un traitement, à l’époque, ajoutée aux effets secondaires potentiellement graves de l’hydroxychloroquine, il est résolument irresponsable. »
    Conclusion : « Il s’agit d’un manuscrit dénué de valeur informative, affecté de graves manquements méthodologiques. Les résultats de l’étude ne justifient pas les conclusions hardies du texte quant à l’efficacité de l’hydroxychloroquine contre le Covid-19. En fait, l’opinion de l’expert que je suis est que cette étude ne permet pas d’aboutir à quelque conclusion que ce soit. »
    Cela a été publié le 13 juillet, et ce n’est jamais que ce que je dis sur cette affaire depuis le début. De concert avec les scientifiques du monde entier. Je vous conseille de lire l’original de bout en bout. Si vous regardez bien, les constatations de l’auteur aboutissent à accuser Didier Raoult de fraude. Le mot n’est pas prononcé, mais c’est ce qui ressort clairement de ce qu’il écrit.
    Ce ne serait pas la première fois. Didier Raoult a déjà été sanctionné pour ce motif par une revue scientifique américaine.
    Pour une synthèse grand public de cette contre-expertise, ainsi que des commentaires d’autres scientifiques, voyez ici.
    Maintenant que le terrain est déblayé sur l’hydroxychloroquine, venons-en au « racisme ». Il est assez comique de vous voir rejoindre aussi tardivement les rangs des « anti-racistes » indignés, juste au moment où les émeutiers révolutionnaires des Black Lives Matters révèlent les véritables objectifs de cette idéologie subversive.
    Vous écrivez de moi, sans me nommer :
    « Et les mêmes qui nous saoulent de leur prose ségrégationniste sont les premiers à nous donner des leçons de maintien. »
    Les Français harcelés, insultés, menacés, volés, attaqués, blessés ou tués par la voyoucratie immigrée apprécieront d’être traités de ségrégationnistes. Ils apprécieront de voir qualifiée de ségrégationnisme la juste revendication d’être souverains en leur pays, de pouvoir décider quels étrangers sont admis à s’installer chez nous, de vivre en paix sur le territoire de leurs ancêtres, sans avoir à se faire couvrir d’ordure par je ne sais quel ancien avocat tentant de faire des effets de manche au détriment de la vérité.
    Vous prétendez défendre la mémoire de Mélanie Lemée, qui doit d’avoir perdu la vie à l’immigration de masse qui nous envahit. Mais combattre l’idéologie « anti-raciste » qui justifie cette immigration, perpétue son existence et alimente la haine des envahisseurs à notre égard, cela est mal, cela est « ségrégationniste » !
    Quant à votre indignation à propos du terme de « gendarmette » employé par Achille, et à votre participation à la meute grotesque lui cherchant noise à ce propos, oui, elle est ridicule. Ridicule, et déplacée.
    Vous êtes un homme d’un certain âge, à ce que j’ai compris, et vous adoptez la bisounourserie la plus terminale des jeunots contemporains. Lesquels versent des torrents de larmes à l’occasion du décès de n’importe quel inconnu, pourvu qu’il ait été annoncé à la télé. Et prétendent interdire, de surcroît, à quiconque de parler librement à son sujet, sur Internet, sous prétexte « qu’on est en deuil », et « que ça ferait de la peine à la famille ».
    Qu’une jeune fille évaporée, élevée dans ce qui nous sert d’Éducation nationale, ne sache pas faire la différence entre son nombril et le reste du monde, c’est déjà suffisamment préoccupant. Mais si les vieux s’y mettent aussi, c’est vraiment la fin des haricots !
    Gendarmette veut dire femme gendarme. Ni plus, ni moins. Ça commence à bien faire, ces petits flics auto-institués qui se mêlent de dicter à la cantonade ce qu’on a le droit de dire, à quel moment et au sujet de qui. Les kaguébistes de droite ne valent pas mieux que les kaguébistes de gauche.
    À moins que vous ne veniez de vous fiancer avec Mary Preud’homme ?

  147. Mary Preud'homme

    @ sbriglia | 17 juillet 2020 à 00:24
    Merci sbriglia.
    Connaissant Alicia Champlon depuis son enfance, j’ai suivi l’affaire de bout en bout et assisté aux nombreux hommages qui lui ont été rendus.
    Elle et sa collègue Audrey (mère de deux enfants qui avaient 6 ans et 13 ans à l’époque) ont été assassinées en service dans des conditions atroces.
    Deux femmes qui aimaient leur métier, engagées et battantes et qui ne ménageaient pas leur peine.
    Ce qui mérite le respect.
    Idem pour Mélanie L à laquelle Teddy Riner lui-même a rendu un vibrant hommage, ainsi que plusieurs sportifs de haut niveau.
    ————————————————————
    @ Robert Marchenoir | 17 juillet 2020 à 05:24
    Le gendarmet kabégiste repenti du blog dans ses œuvres logorrhéiques d’autosatisfaction massive !
    Désopilant !

  148. On peut reprocher bien de choses à Robert Marchenoir, notamment sur le plan des idées, mais certainement pas d’être un « faux-cul » ainsi que le prétend sbriglia qui fut pendant longtemps son plus indéfectible soutien.
    C’est un peu le problème de ces gens qui n’hésitent pas à renier leurs idoles à la moindre contrariété.
    À noter également que l’inverse est vrai. C’est ainsi que dernièrement Marine Le Pen et ses fans trouvent soudain des vertus républicaines au Général alors que celui-ci a été traîné plus bas que terre par le fondateur de son parti qui le traitait de dictateur.
    Ainsi en est-il de la nature humaine et sa versatilité.

  149. @ Robert Marchenoir 21h41
    « Gendarmette, gendarmette, gendarmette. Mélanie Lemée, gendarmette. Gendarmette, Mélanie Lemée. Gendarmette, gendarmette, gendarmette. Mélanie Lemée est une gendarmette. »
    Ben Monsieur Marchenoir bat la breloque… il en bégaye le pauvre !
    Peut-être une surdose d’hydrochloroquine ?
    P.-S.: vous passez votre temps à aboyer sur les contributeurs qui n’emploient pas les termes qui conviennent: je me souviens que vous aviez fait la leçon à l’un d’entre nous car il avait, le malheureux, employé l’adjectif « étatsunien » !!
    J’ai exprimé mon point de vue comme l’a également fait sbriglia (00h24) et il n’est point besoin d’en appeler à Poutine, Franco et Staline pour stigmatiser ceux qui pensent que le choix des mots n’est pas innocent.

  150. @ Mary Preud’homme | 16 juillet 2020 à 23:31
    À mon avis vous avez besoin d’un stage de recyclage, « le bon ordre, la sûreté, la sécurité… »
    Je vous laisse le soin de tout lire, ils sont à mon humble avis un des premiers éléments de sécurité de proximité. Je crois même que certains réclamaient, vu leurs compétences élargies, le port d’arme.
    Rompez !
    https://www.collectivites-locales.gouv.fr/maire-et-prevention-delinquance-0
    « Ces pouvoirs sont de trois ordres :
    – de police générale, avec pour objet l’exécution des lois et des règlements ainsi que des mesures de sûreté générales. Le maire agit en tant qu’agent d’Etat, sous l’autorité du préfet qui peut se substituer à lui.
    – de polices spéciales, incluant la police municipale ayant pour objet d’assurer le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité publique.
    – d’officier de police judiciaire et officier d’état civil, exercés sous la surveillance du procureur de la République.  »

  151. @ Mary Preud’homme | 16 juillet 2020 à 23:31
    Je n’ai jamais écrit mal attifées.
    Je n’ai pas le bon goût de la couturière que vous semblez être.
    Ne parlez pas de mon bled, justement vos extrapolations ne font que révéler votre côté acariâtre et parfois ridicule dans l’excès ; chez nous les montagnes favorisent justement ce corps local, que des isards, des hurdlers !
    Ce sont les images diffusées sur les chaînes nationales qui me semblent refléter un certain embonpoint – applicable aux hommes bien évidemment.
    Je ne sais pas s’il existe des statistiques en France mais :
    https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/10/12/97001-20181012FILWWW00037-13-des-americains-trop-gros-pour-l-armee.php
    Il paraît que l’on suit ce pays, alors je compte sur vous pour porter la bonne parole, vous devez être écoutée « en haut lieu ».
    Je taquine bien sûr.

  152. Je regrette l’inexistence du neutre dans notre langue. Il est certes poétique, parfois, de dire le soleil, enfin le, ça dépend des peuples, et d’y associer la lune, mais enfin, on pourrait y ajouter le neutre pour ceux qui le désirent dans les usages qu’ils désirent… Le neutre me paraît par exemple idéal pour la fonction, que ce soit de gendarme ou d’autre chose.
    Le langage mathématique n’a pas aboli les langues… Le neutre n’abolirait pas les images précédentes mais s’y ajouterait. On peut adopter un langage plus précis sans abolir les brumes du passé mais en variant les usages selon le contexte.
    Je pense qu’on a tort de vouloir faire table rase du passé mais tout autant de faire table rase du futur en ne prenant pas en compte des questions inaperçues autrefois.
    Dans un autre domaine,il est dommage d’avoir prétendu Colbert raciste à cause du code noir quand il reconnaissait les mêmes droits aux affranchis qu’aux autres gens. Il ne s’agissait donc pas de race mais de classe… Je ne dis pas que ce soit mieux mais il est plus dur de s’exciter sur Colbert comme esclavagiste à son époque… Enfin, un jour on reprochera l’esclavage aux Grecs et aux Romains quand ils n’ont fait que le reprendre de, de quand, tiens ? Certains disent le début du néolithique, d’autres disent avant même, affaire à suivre, donc, j’adore.
    Il faut au contraire louer ceux qui ont fait une vraie révolution, la révolution abolitionniste, tant cela allait contre des habitudes ancrées, mais attention, ils l’ont fait en réformistes. Des modèles à suivre, absolument.
    Bref, il ne faut pas diaboliser le passé mais on n’est pas obligé non plus de le reproduire. À défaut de neutre, on peut féminiser des mots de fonction, mais il y a un hic… l’esthétique.
    On croirait ces films ou bandes dessinées noir et blanc colorisées pour plaire au plus grand nombre : à fuir.
    Des mots non prévus pour féminisation risquent de mal sonner. Autre chose : les mots féminins ont souvent une connotation dérisoire. Si on disait madame la gendarmette ou la gendarmette, je crois que les gendarmes des deux sexes comprendraient qu’on jette quelque chose de dérisoire sur leur fonction. Savoir si c’est conscient ou non est encore une autre affaire, je ne sais plus qui a dit que le langage nous parle, ce qui est assez vrai.
    Je pense qu’il faut un neutre pour les objets, les fonctions et pour les gens qui se sentent entre deux sexes sans compter des intelligences artificielles qui ne se sentiraient pas le goût de choisir entre deux options dont aucune n’a a priori de sens pour elles.
    Enfin… Tout cela n’a aucune importance. Si le français n’évolue pas mais que les réalités le font, on reprendra, probablement mal, des tournures étrangères et probablement américaines.
    Les anti-Américains seront encore dans tous leurs états alors qu’il faudra considérer que nos amis malaimés nous fournissent encore ce qui nous manque, merci à eux.

  153. @ sbriglia | 17 juillet 2020 à 00:24
    @ caroff | 17 juillet 2020 à 10:07
    Merci à vous de remettre les pendules à l’heure, mais cela attire l’ire et les foudres de Robert Marchenoir.
    De fait, beaucoup a déjà été dit sur l’usage du mot « gendarmette ». Ce terme en soi, à rapprocher de « fliquette » pour la police, est sans intérêt particulier, sauf qu’il dénature les fonctions régaliennes exercées par les femmes servant dans la police ou la gendarmerie et les dévalorise de manière évidente.
    Dans le quotidien, cela est sans importance.
    En revanche son usage après le décès en service de Mélanie Lemée dans les circonstances dramatiques que l’on sait me semble pour le moins inapproprié.
    Les arguments développés tant par Achille que par Robert Marchenoir pour en justifier l’usage me sont apparus spécieux. Je ne puis que le regretter.

  154. Ainsi donc j’ai commis l’impardonnable outrage d’avoir appelé « gendarmette » une jeune fille de 25 ans, morte dans l’exercice de ses fonctions par la faute d’une caillera bien connue des services de police.
    Cela m’a valu des remontrances indignées de la part de cinq ou six intervenants qui sont très pointilleux sur la terminologie des mots à utiliser quand il s’agit de cette noble profession de gendarme pour laquelle j’ai toujours eu le plus grand respect. Je pensais, sans doute naïvement, apporter une touche d’affection, de sensibilité à ce drame en utilisant le mot défendu de « gendarmette ».
    En retour j’ai eu droit aux appellations de « gros beauf vulgaire », « parfait goujat » et « pauvre type » de la part de Mary Preud’homme qui ne lésine pas sur le vocabulaire ordurier pour défendre ses convictions.
    Si cela peut vous rassurer, à l’avenir, je n’utiliserai plus ce terme, en tout cas sur ce blog. Ceci afin de ménager la sensibilité de certains commentateurs et surtout commentatrices que cette appellation insupporte.
    Fin de la polémique !
    Ceci étant je reprendrais bien un peu de moules.

  155. @ Martchi du 17 juillet à 5 plombes du mat.
    C’est la chloroquine de Didier Raoult qui vous rend nerveux 😀
    Mais si vous étiez honnête, ce dont je ne doute pas, vous pourriez au moins reconnaître que l’IHU de Marseille, sous le contrôle du Professeur Raoult, a, dès le mois de MARS : testé, isolé les contaminés et soigné ceux-ci avec ce qu’il avait sous le coude.
    Toutes les télés se sont moquées des files d’attente devant l’IHU de Marseille de gens qui venaient se faire tester.
    Aujourd’hui, cinq mois plus tard, en JUILLET, les mêmes chaînes de télé filment des files d’attente de gens qui souhaitent se faire tester devant les AP-HP, vu que des professeurs d’hôpitaux (j’ai arrêté de compter le nombre de professeurs des divers services de tous les hôpitaux PARISIENS venus « hors service » nous délivrer THE parole 😉 ont, enfin, décidé qu’il fallait, comme l’avait fait l’IHU de Marseille : tester, isoler, et soigner les contaminés avec du Doliprane.
    700 000 tests seront effectués a dit le ministre Véran !
    À la date d’aujourd’hui seuls 200 000 tests ont été effectués, et encore tous n’ont pu être vérifiés par manque de révélateurs.
    En même temps, comme dit Manu, « pas de testés positifs pas de malades ».
    Tout le monde au boulot… et au trot. Non mais !

  156. @ sylvain | 15 juillet 2020 à 15:44
    Toujours en forme et vous avez raison.
    « …le malade de l’Elysée est en phase terminale »
    Malheureusement non !
    Certains rêvent de lui botter le c*l et j’en fais partie.
    « Vous avez vu son regard d’halluciné, d’illuminé ? »
    Vous aviez remarqué vous aussi et on le conserve comme une perle rare… faut-il que nous soyons collectivement tombés bien bas pour raisonner comme l’hôte de ce lieu.

  157. Patrice Charoulet

    ANNE-SOPHIE MERCIER
    Dans « Le Canard », je ne lis que trois choses : la page 2 (les petites nouvelles politiques), la chronique judiciaire, brève mais toujours plaisante et le portrait que fait Anne-Sophie Mercier d’une personnalité politique.
    Ces portraits sont riches, instructifs, bien troussés et parfois accablants.
    C’est le cas pour le portrait de ce mercredi : Barbara Pompili. De même que Darmanin n’était pas le premier choix, Pompili n’a été prise qu’après plusieurs refus : Pascal Canfin et Ségolène Royal, apprend-on.
    Je connais moins Barbara Pompili qu’Anne-Sophie Mercier. Je n’ai entendu que son discours sur le perron de son nouveau ministère, le jour de la passation de pouvoir. En l’écoutant, je m’étais dit : cette dame a un excellent profil de conseillère municipale de sous-préfecture. Ministre ? Ah bon. Numéro trois du gouvernement de la France ? Ah bon. Il fallait donner ce signal, après la (petite) poussée verte des municipales. Cela ne mange pas de pain. Et le Président fera ce qu’il voudra. Elle va compter pour des prunes.
    Comme Hulot, dont je me demandais quand il partirait.
    Mais cette dame, trop contente d’être là, ne partira pas. Je l’annonce avec tranquillité. Je n’en dirais pas autant pour Eric Dupond-Moretti.
    Je prédis que lui partira ; avant deux ans, avant six mois, avant trois mois ? quand il comprendra qu’il compte pour du beurre. Ce que tout le monde a déjà compris.

  158. UN SUFFIXE MALVENU
    Qui se souvient de Christine Chauvet, Nicole Ameline, Françoise de Veyrinas, Françoise Hostalier, Elisabeth Dufourcq, Colette Codaccioni, Elisabeth Hubert ? Un indice : elles ont été collègues de Corinne Lepage, Françoise de Panafieu, Anne-Marie Couderc, Anne-Marie Idrac et Margie Sudre… Eh oui, ce sont les « Jupettes », membres du gouvernement Juppé de 1995. A l’époque, ce suffixe, mi-malicieux-mi-coquin, se voulait irrévérencieux, voire misogyne. La référence au film « le Gendarme et les Gendarmettes », sorti en 1982, était évidente et, réputation du Président oblige, l’on pouvait aussi y déceler une allusion à « Promotion Canapé », tourné, lui, en 1990… Bref, d’après les locuteurs de cette expression, ces « drôles de dames » n’étaient pas à la hauteur de leur emploi.
    Inutile de dire qu’aujourd’hui, personne n’oserait appeler « Castettes » – attention à la prononciation… – Marlène, Françoise, Elisabeth, Roselyne et les autres. Pas plus qu’on ne peut appeler « gendarmette » une jeune femme qui a donné sa vie au service de la France.

  159. Robert Marchenoir

    @ caroff | 17 juillet 2020 à 10:07
    « Vous passez votre temps à aboyer sur les contributeurs qui n’emploient pas les termes qui conviennent : je me souviens que vous aviez fait la leçon à l’un d’entre nous car il avait, le malheureux, employé l’adjectif ‘étatsunien’ !! »
    En effet, et j’ai eu raison de le faire. Je vous explique la différence. Absolument personne, ici, n’a harcelé en meute quelque commentateur que ce soit pour avoir utilisé le répugnant néologisme « étatsunien ».
    Je suis, à ma connaissance, le seul dans ce pays à m’élever contre la stratégie délibérée, organisée et concertée, consistant à salir les Américains en les traitant « d’étatsuniens ».
    J’ai contre moi une grande partie de la gauche, de l’université, des médias, et jusqu’à l’arbitre des élégances journalistiques, Le Monde, qui se fait un devoir d’employer ce barbarisme diffamatoire.
    Il ne s’agit pas d’un « malheureux commentateur de ce blog », le pauvre bichon, et je serais bien en peine de me rappeler de qui il s’agissait.
    Il s’agit d’une entreprise délibérée de la gauche française, rejointe par une partie non négligeable de la droite, consistant à refuser aux Américains le droit d’être appelés par le nom qu’ils se donnent.
    Imaginez le tollé si Le Monde appelait les Polonais les Polacks, les Chinois les niaquoués, les Noirs les nègres ou les Arabes les bougnoules. Eh bien, pour les Américains, on a le droit. Non seulement on peut, mais on doit, rapetisser les Américains en leur faisant bien sentir qu’ils n’ont pas autorité sur l’ensemble du continent américain, mais seulement sur les États-Unis.
    Comme si les Américains prétendaient le contraire.
    Je ne connais pas un seul autre pays dans le monde qui ait cette pratique à un aussi haut niveau. Peut-être l’Iran des mollahs, l’URSS au temps de Staline, et encore.
    Et ça ne dérange personne. Ça ne choque personne que les Français tentent de faire oublier que leurs infirmières prennent un mois de congés-maladie frauduleux par an, que leurs policiers travaillent 27 heures par semaine, que leurs professeurs pratiquent le « télétravail » depuis la nuit des temps (et montrent les dents dès qu’on fait mine d’exiger leur présence au bureau), que la quasi-totalité de la population fraude la Sécurité sociale avec entrain et abandon, qu’en conséquence leur chômage et leurs impôts sont parmi les plus élevés du monde développé — en se concertant pour substituer le mot « étatsunien » au mot américain, à chaque fois qu’il paraît dans une publication ayant quelque importance.
    Tout le monde trouve ça normal. Tous nos travers à nous sont la faute des Américains.

  160. Je vois que le terme gendarmette gêne beaucoup ici.
    Je propose le terme pandorette, pandore, pandorette ou bien keufette, keuf, keufette.
    J’en ai d’autres mais j’ai promis de bien me tenir sur ce blog.

  161. Mary Preud'homme

    @ Giuseppe qui a encore perdu une occasion de se taire (cf post du 17 à 10:15)
    Les policiers municipaux ont l’appellation d’agent de police judiciaire adjoint ; si bien qu’aucun d’entre eux, quelle que soit sa catégorie d’emploi, ne peut avoir la qualification d’officier de police judiciaire (OPJ) contrairement à vos allégations sorties du chapeau de votre voisin de bistrot….
    Le cas échéant ils doivent donc « obligatoirement » en référer et transmettre toute affaire qui ne serait pas de leur ressort, notamment tout ce qui a trait au pénal, à l’autorité compétente soit à la police nationale ou à la gendarmerie.
    À copier cent fois et ne pas effacer.

  162. herman kerhost

    @ Robert Marchenoir | 16 juillet 2020 à 21:31
    « Gendarmette, gendarmette, gendarmette…
    Mélanie Lemée, gendarmette. Gendarmette. Mélanie Lemée. Gendarmette, gendarmette, gendarmette. Mélanie Lemée est une gendarmette. »
    Votre style, ici, me fait penser à celui de Michael Savage, qui sévit (à mon grand bonheur !) sur les ondes américaines. N’y aurait-il pas une influence venant de cet homme estimable dans votre commentaire ?

  163. Chemin de traverse

    @ Achille
    Avez-vous repris des moules ?
    Et, puisque vous insistez, serait-il possible que l’affaire de la gendarme mette une nouvelle couche de ressentiment dans l’espace de P. Bilger ?
    La découverte du nombre de féministes ici est stupéfiante !
    « Question d’uniforme » ! Qui a parlé ? 🙂

  164. @ Chemin de traverse | 18 juillet 2020 à 04:51
    « La découverte du nombre de féministes ici est stupéfiante !
    « Question d’uniforme » ! Qui a parlé ? 🙂 »
    Certains de mes donneurs et donneuses de leçon de sémantique étant des fans de Zemmour, je doute que ce soient des féministes convaincus…

  165. @ Mary Preud’homme | 18 juillet 2020 à 00:22
    Je vous ai invitée à lire le lien enfin de comprendre les pouvoirs du maire et donc les missions susceptibles d’êtres exécutées par ses services de police.
    Rompez !
    Chez nous les policiers municipaux sont des sportifs et dernièrement un a rattrapé à la course un délinquant qui essayait de fuir à vélo, peut-être sans grande envergure, mais dans notre bled on a le sens de la police, de vrais athlètes de la loi municipale et de ses applications.
    Acariâtre vous disais-je, de plus atteinte de strabisme, vous ne voyez pas plus loin que le bout de vos lunettes, la mauvaise foi l’emporte sur votre lucidité.
    Avoir à tout prix raison ne fait pas de vous une spécialiste, la vie est une application des codes et souvent de leur interprétation.
    https://www.calculersonimc.fr/les-polices-luttent-contre-lobesite/
    Cela vous incitera à être un peu rationnelle, apprenez la formule par coeur, vous verrez ce que sont les athlètes autour de vous.
    Chez nous sont les guides de haute montagne, les escaladeurs de col, et les coureurs de trek, le muscle saillant et les neurones bien aérées, que du vrai, du sain, du solide.
    Je pense que vous devriez venir découvrir notre pays, vos discours parfois un peu lourds méritent d’ être affûtés à l’aune de notre culture.
    Reposez… armes !
    Repos !

  166. @ sylvain | 17 juillet 2020 à 23:01
    Il n’y a pas que les « ette » mais il y a aussi les « ards » et ils sont nombreux dans ce blog.
    Tout cela à la suite de la mort d’une femme gendarme. Quel manque de respect vis-à-vis d’une morte pendant son service ou même sans service.
    Vous remarquerez que je n’ai pas participé à cet hallali, n’étant pas en osmose avec les infidèles.

  167. Mary Preud'homme

    @ Giuseppe | 18 juillet 2020 à 11:02
    Vous êtes surtout très vantard et m’as-tu-vu.
    Rien à voir avec votre région de naissance ou de résidence que je connais bien, y ayant quelques attaches de longue date et où les authentiques « montagnards » sont à l’inverse de vous réputés pour leur discrétion et leur courage sans ostentation.

  168. Robert Marchenoir

    @ herman kerhost | 18 juillet 2020 à 01:32
    « Votre style, ici, me fait penser à celui de Michael Savage, qui sévit (à mon grand bonheur !) sur les ondes américaines. N’y aurait-il pas une influence venant de cet homme estimable dans votre commentaire ? »
    Je ne connais même pas ce gazier ! Mais je vais me renseigner, vous pensez bien…
    Concernant la polémique du jour, le plus sain d’esprit, ici, c’est bien sylvain.
    ______
    @ Mary Preud’homme | 18 juillet 2020 à 13:39
    « @ Giuseppe | 18 juillet 2020 à 11:02 »
    « Vous êtes surtout très vantard et m’as-tu-vu. »
    Hahaha. Avis de spécialiste… Il y a des gens totalement amputés de l’organe de la honte, et vous en faites partie. S’il y a quelqu’un ici qui devrait s’abstenir de porter ce genre d’accusation, c’est bien vous…

  169. Mary Preud'homme

    « Il y a des gens totalement amputés de l’organe… »
    Rédigé par : Robert Marchenoir | 19 juillet 2020 à : 4 heures 28
    Amputé de l’organe ? ça sent le vécu on dirait…
    Pas sans cause que vous ayez des insomnies et compensiez vos graves frustrations avec du harcèlement virtuel, notamment à l’égard des dames.

  170. herman kerhost

    @ Robert Marchenoir | 19 juillet 2020 à 04:28
    « Je ne connais même pas ce gazier ! Mais je vais me renseigner, vous pensez bien… »
    Ça m’aurait bien sûr étonné, mais puisque j’avais remarqué que vous francisiez parfois des expressions anglaises, j’ai pensé que peut-être, par hasard, vous connaissiez ce commentateur américain, qu’il n’est pas rare d’entendre jouer avec les mots de cette même façon.
    Michael Savage est un conservateur indépendant, anti-immigration, pro-Trump mais n’hésitant pas à le critiquer. Il se fait remarquer par ses emportements, envers le monde politique mais aussi envers les auditeurs qu’il ne laisse pas parler, ou qu’il houspille brutalement:
    https://www.youtube.com/watch?v=UGDslSgSRsM
    « Concernant la polémique du jour, le plus sain d’esprit, ici, c’est bien sylvain. »
    Je ne me suis pas exprimé sur « la polémique du jour ». Laquelle, d’ailleurs ? L’affaire « gendarme-gendarmette » ? Je n’ai pas d’opinion là-dessus. Je m’en fiche un peu, à vrai dire… Querelle inutile et insignifiante.

  171. En revenant sur ce billet, votre phrase, Monsieur Bilger, « la réalité ne s’arrête pas en attendant que, par exemple, le ministre de l’Intérieur soit de retour de Bayonne où il a eu le discours ferme et sans complaisance qui convenait » m’a fait penser à la manifestation organisée par Assa Traoré, de Beaumont-sur-Oise, où Adama Traoré a été interpellé, jusqu’à Persan, devant la gendarmerie où il est décédé.
    Si l’on en croit Le Monde
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/07/18/mort-d-adama-traore-une-marche-organisee-samedi-a-beaumont-sur-oise-avec-des-militants-ecologistes_6046590_3224.html
    « Avant la marche, les familles de Cédric Chouviat, Lamine Dieng, Ibrahima Bah, Babacar Gueye, Gaye Camara et Sabri ont pris la parole pour dénoncer la mort de leurs proches, à cause des « violences policières ». « Zineb, Bouna, Theo et Adama, on n’oublie pas, on ne pardonne pas », a notamment scandé la foule, parfois le poing levé, haranguée par Assa Traoré, juchée sur un camion.
    « Quand on demande justice pour Adama, on demande justice pour tous les Adama, tout le monde », a-t-elle lancé, dénonçant « l’impunité policière ». « Le combat, on le lâchera jamais. (…) Vous êtes devenus des soldats malgré vous. » »
    Un parfait amalgame d’une série d’affaires judiciaires dont le lien sur ce plan n’est pas immédiat.
    Ici, l’autorité de la Justice est mise à bas tant par les procédures intentées par la famille Traoré et son ou ses conseils qui conduisent les magistrats instructeurs à ordonner des suppléments d’enquêtes et d’expertises, notamment médicales auprès de médecins belges, supposés ainsi plus indépendants que les experts français…
    Si l’on comprend que le ministre de la Justice ne s’exprime pas sur une affaire en cours, en revanche je reste surpris, c’est un euphémisme, par l’absence de poursuites contre l’organisatrice de manifestations interdites et contre les propos tenus tant par Assa Traoré que par d’autres représentants de cette mouvance activiste.
    Je m’étonne aussi de l’absence de réaction de l’autorité administrative, en premier lieu du ministre de l’Intérieur.
    « Cela déborde ! » en effet, à l’instar du titre de ce billet, mais rien n’est apparemment fait pour endiguer ce mouvement. Où donc est passée l’autorité de l’État ?

  172. Ça déborde aussi ici. Absolument pour la liberté d’expression, je suis aussi pour la responsabilité qui va avec. Je ne donne pas dans le respect inconditionnel des morts, seulement pour ceux qui sont respectables. Il me semble qu’on peut difficilement être plus digne de respect qu’en mourant pour la liberté de ses concitoyens.
    Mort ou vif, il est injuste de prendre des gens qui n’ont rien fait de mal de haut. Et c’est encore pire quand ces personnes ont fait quelque chose de bien… En plus, quand ce bien nous est destiné, il se manifeste là une triste ingratitude. Ne pas respecter assez des gens qui nous aident sous prétexte qu’ils sont Américains, femmes et demain allez savoir quoi est terriblement injuste.
    Les gens ! Ils sont contre le suicide de gens qui ont leurs raisons de mourir mais ont des comportements destructeurs de leur société… S’il n’est plus considéré comme honorable de se battre, je ne vois pas qui voudra enfiler un uniforme. Si… Les gens qui n’en ont rien à battre de se battre, on sera bien protégé. Les gens se plaignent du manque de motivation des autres et font tout pour les décourager.
    Bien évidemment, chacun a une part de destructivité… Il me semble qu’en mettant des obstacles à une destructivité individuelle on « qui veut faire l’ange fait la bête ».
    Empêcher les gens autodestructeurs de se tuer ou de se droguer et j’y inclus l’alcool à très forte dose pour s’éclater.
    …en mettant obstacle à la destructivité de soi par soi, on fait que cette force ne trouve plus à se déverser que sur les autres.
    Forcément…
    Or trop d’indulgence ou trop de sévérité pour les uns et les autres déséquilibre tout le reste, condamnant à accumuler les injustices. Être injuste est mal en soi, rend encore plus injuste et détruit les autres : qu’ils encaissent en silence et ils sont de vils soumis, qu’ils se défendent des enragés. Enfin, en général, on va me trouver des exceptions avec le fameux d’un mal sort un bien… C’est aussi rare que surévalué.
    Comme le pardon, qui je le signale n’advient que parce que le mal existe… Si le monde était meilleur, il n’aurait pas à exister, si toutefois il est un bien qu’il existe.
    Car souvent :
    1 – Il est ce que réclament les gens pour avoir le droit de nuire aux autres impunément. Il faut bien connaître les cas pour leur montrer où tendent leurs actes et leurs discours aussi tortueux et salissants.
    2 – Brandi par des gens qui nuisent aux autres… Mettons le mari qui bat sa femme mais ne le fait pas ce soir alors qu’il le fait en principe si la soupe n’est pas assez bonne mais qui dira qu’il lui pardonne. En vérité, c’est la femme qui doit en appeler à la vengeance publique, la Justice.
    3 – Brandi par les lâches. Notre femme qui se laisse faire. N’oublions pas que quand on est dominé à ce point, homme ou femme, dans ce cas ou d’autres, on est aussi rampant en général. La lâcheté est la règle, le courage l’exception.
    4 – Un investissement qui se prend pour de la morale. Il faut pardonner aux autres pour aller au Ciel. Le crachat du prochain est donc mon ticket d’entrée. La femme battue peut s’imaginer supérieure moralement et qu’en plus elle ira au paradis. Un investissement qui s’assume. La personne qui a besoin d’une autre personne peut lui offrir de ne pas se venger d’un nuisible, que ce soit pour affaire, par amour ou toute autre raison, que le récipiendaire du cadeau soit un proche du nuisible ou soit un ange à qui on ne peut refuser de jouer les anges gardiens.
    Bref, défendons nos droits comme si nous n’allions jamais rien pardonner malgré l’investissement le plus rentable sans parler de la confiscation d’une part importante de la vengeance par la Justice, respectons les droits des autres comme s’ils avaient le pouvoir de nous détruire pour nos injustices.

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