Ce sexe est-il faible ?

Longtemps, et à juste titre, on a considéré que qualifier de sexe faible celui des femmes était offensant et surtout ridicule, tant ce qualificatif rendait mal compte de la réalité de l’existence et des rapports entre elles et les hommes. On pouvait en effet comprendre que cette faiblesse prétendument consubstantielle à un sexe était de nature à susciter l’ire féministe et une revendication au quotidien destinée à démontrer qu’elle était au moins partagée. Il n’y avait pas plus de sexe faible que de sexe fort, la virilité savait s’attendrir et la féminité se durcir.

Pourtant le paradoxe du bouleversement suscité, il y a quelques mois, par l’affaire Weinstein et dont les effets continuent à se faire sentir aujourd’hui tient à ce que l’ensemble des réflexions, des doléances, des révoltes et des propositions développées par la cause féministe, dans sa version soft ou plus militante, semble tenir pour acquis le fait qu’il y aurait un sexe faible et que la société et l’Etat devraient venir à son secours. Et donc fait revenir dans le débat public ce qui heureusement en avait été écarté.

Plus de cent professionnels plaident pour l’instauration de quotas dans le financement du cinéma et plusieurs personnalités constatent que « les femmes restent discriminées dans le cinéma ». Le sexisme est dénoncé à la veille de la cérémonie de remise des César (Le Monde).

Les polémiques, les dénonciations et les révélations qui ont pratiquement nourri quotidiennement les médias – comme s’il avait fallu Harvey Weinstein pour libérer des agissements de toutes natures vieux comme le monde, notamment dans les lieux de pouvoir – ont révélé, à quelques exceptions près, une image de la condition féminine qui a semblé accepter l’emprise virile plutôt qu’y résister. Je ne dis pas qu’il aurait été toujours facile de s’y opposer mais tout de même ce qui ressortait dans l’ensemble relevait plus d’une faiblesse parfois incompréhensible que d’une affirmation éclatante et assurée de soi.

Les-femmes-sexuellement-harcelees-par-harvey-weinstein-photo-6

Mettre, comme on l’a fait, sur le même plan des agressions graves, des attouchements légers, des propos vulgaires, des gestes ou des paroles indécents, des familiarités discutables mais dérisoires et de profondes indélicatesses n’a fait que confirmer cette impression d’un monde qui, face à Weinstein et à d’autres comme lui, n’était constitué que de femmes faibles et vulnérables. Ainsi ce sexe qui s’était battu pour arracher de lui cette étiquette de faiblesse la méritait donc réellement puisque, dans beaucoup de moments où des arbitrages étaient à effectuer, la défaite, la démission, l’abandon ou la résignation l’ont emporté.

On va sans doute à la fin du mois de mars débattre de l’outrage sexiste et du harcèlement de rue. Ce ne sera pas une avancée mais une régression – avec d’improbables interventions policières – qui accentuera ce constat qu’un sexe a besoin d’être protégé par des dispositifs législatifs de ce que la quotidienneté présente comme aléas, incidents, sifflements, admiration dévoyée, drague un peu lourde, proximité gênante – toutes péripéties que la simple affirmation de soi, le refus d’être traitée de la sorte, l’éloignement poli ou sévère, l’ironie caustique, la dérision permettraient de régler au mieux. Quel étrange pays où la femme aurait besoin en permanence d’une autre arme qu’elle-même !

On est en train de tomber, avec les quotas, le souci politique et impérieux de gestion d’un sexe prétendument discriminé pour des motifs bas, avec la volupté amère de narrer par le détail, avec tant de retard, ce qu’on a subi, avec la répression demain du harcèlement de rue, des comportements sinon dérisoires mais qui n’imposent pas en tout cas qu’on ait besoin d’une loi pour se comporter en adulte, dans un totalitarisme du Bien qui accable plus qu’il n’exalte. Il y a une manière de plus en plus condescendante – et malheureusement contagieuse puisque beaucoup d’entre elles l’adoptent – de se pencher sur les femmes comme si elles n’étaient que des « objets » certes nobles mais en péril. On va à leur secours comme si elles étaient incapables de s’assumer et de se battre pour elles-mêmes.

Je conçois qu’on veuille, face à des situations professionnelles objectives, favoriser une égalité entre les sexes mais que vient faire cette exigence dans les univers du talent, de la subjectivité, de l’art, du choix discrétionnaire et de la reconnaissance, en fin de compte, de qui le mérite, hommes ou femmes, même s’il faut du temps.

Des hommes médiocres occupent des postes importants et il arrive notamment dans le domaine médiatique que des femmes sans valeur indiscutable bénéficient d’une choquante visibilité.

Je suis aussi féministe que quiconque même si j’admets que je ne suis pas de cette génération pour qui l’égalité au quotidien, dans la vie commune, va de soi. Il n’empêche que cette volonté politique, toute de bonne conscience, me semble priver les femmes du droit d’être elles-mêmes pour résister, refuser, progresser, convaincre, exceller et, pourquoi pas, dominer. Qu’on cesse de priver les femmes de leur capital irremplaçable : elles existent, elles ne sont pas faibles. Il y a de l’humiliation – je la détesterais – à devoir supporter qu’on vienne se mêler de ce qui me regarde, de mon existence sur tous les plans intime, familial, professionnel, artistique.

Ce sexe n’est pas faible ni pitoyable.

A force de se pencher sur lui comme s’il était en fragilité, proche de la brisure, à force de ne pas le laisser s’épanouir à sa manière dans la liberté et l’inventivité de l’existence, sans l’aide de tuteurs dangereux et artificiels, il est clair qu’il est redevenu ce qu’il n’aurait plus jamais dû être : le sexe faible.

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Voir les Commentaires (87)
  1. Il est 6h30, l’heure des croissants trop frais, le ciel est encore noir, tandis qu’il gèle. Le camion des éboueurs passe dans la rue. Le chauffeur arrête le véhicule devant chaque maison. Derrière, engoncés dans des cirés jaunes, je suis sûr et certain que ce sont des hommes et non des femmes qui courent, poussent, tirent et sifflent pour annoncer au chauffeur qu’il peut démarrer, jusqu’à atteindre la prochaine poubelle.
    Il est 6h30 et une femme est incapable physiquement de suivre le camion des éboueurs. Oui, une femme est plus faible physiquement qu’un homme. Le fanatisme communiste n’y pourra rien changer.

  2. Jean-Pierre Cassagne

    Si le sexe fort existe, ce ne peut être que dans sa version physique, car sur ce plan, la différence est incontestable, d’ailleurs, c’est certainement sur cet aspect que la nature masculine trouve son incontestable avantage. Pour tout autre aspect, le sexe féminin est bien l’égal de l’homme et parfois, à bien des égards, supérieur, la séduction notamment, faisant jouer à l’homme un rôle qui ne le grandit que très rarement.

  3. Charlie Patroulet

    Ah, Monsieur Bilger combien vous avez raison, je ne cesse de le dire.
    Je l’ai dit, je le dis, et je le répète : les femmes, je suis contre… tout contre. Pourquoi ? Parce qu’il faut garder ses amis près de soi et ses ennemis encore plus. Les femmes ont été mes meilleures ennemies, les plus implacables et les plus adorables. Je ne peux m’en passer car la femme est une drogue des plus violentes et des plus coûteuses. Mais elles sont tellement adorables, charmantes et désirables, du moins celles qui vous le font regretter après, que l’homme, ce grand enfant malhabile et faible, je parle pour l’homme en général, il existe heureusement des exceptions, ne peut être que contre elles, tout contre elles, et prier le ciel d’y rester toujours.
    Je vous prie néanmoins de noter que je ne crois pas faire preuve de bons sens, car celui-ci est proche du sens commun et que le mot commun m’a toujours laissé un goût désagréable sous la plume.
    En espérant avoir éclairé votre lanterne par mon sens qui n’a jamais, malheureusement, été le bon avec ces dames.
    Je conserve tout de même un doute sur l’avenir, depuis que j’ai ouï dire que la femme est l’avenir de l’homme.

  4. Bonjour,
    « On va sans doute à la fin du mois de mars débattre de l’outrage sexiste et du harcèlement de rue. Ce ne sera pas une avancée mais une régression – avec d’improbables interventions policières – qui accentuera ce constat qu’un sexe a besoin d’être protégé par des dispositifs législatifs de ce que la quotidienneté présente comme aléas, incidents, sifflements, admiration dévoyée, drague un peu lourde, proximité gênante – toutes péripéties que la simple affirmation de soi, le refus d’être traitée de la sorte, l’éloignement poli ou sévère, l’ironie caustique, la dérision permettraient de régler au mieux. Quel étrange pays où la femme aurait besoin en permanence d’une autre arme qu’elle-même ! »
    Personnellement je n’utilise jamais l’expression « sexe faible » pas plus d’ailleurs que celle de « sexe fort » qui sont des expressions trop clivantes à mon goût. Je préfère de loin les termes hommes-femmes, filles-garçons.
    Il suffit de parcourir un livre sur l’Histoire de France pour voir que les femmes ont toujours occupé une place importante dans les décisions qui ont façonné le destin de la France. Que ce soit les reines mais aussi les favorites des rois (Mme de Maintenon, Mme de Pompadour, pour ne citer qu’elles). Idem dans le monde des arts et lettres et le monde scientifique où il est vrai que les femmes sont moins présentes, ceci parce que les hommes ont toujours considéré ce domaine comme leur pré carré.
    Mais n’oublions pas que Marie Curie est la seule scientifique qui ait obtenu deux prix Nobel : un de physique et un de chimie.
    Certes, les femmes sont par nature plus petites, plus faibles et donc plus vulnérables face à un homme un peu trop entreprenant. Mais nous ne sommes pas dans une société de brutes épaisses, contrairement à ce que semble insinuer Caroline De Haas, qui n’hésite pas à affirmer « qu’un homme sur deux ou trois est un agresseur » . Dans la grande majorité des cas, les femmes savent très bien se défendre et remettre l’importun à sa place.
    Alors franchement une amende de 90€ pour avoir sifflé une jolie fille dans la rue, ou pour une drague un peu lourde, on va où là ?
    Comme c’est parti on ne pourra plus draguer une femme sans passer préalablement par un site de rencontre agréé. Je ne suis pas sûr que ce soit ce que veulent les femmes qui apprécient toujours qu’un homme les regardent avec l’œil qui brille.

  5. Marc GHINSBERG

    « Je suis aussi féministe que quiconque même si j’admets que je ne suis pas de cette génération pour qui l’égalité au quotidien, dans la vie commune, va de soi. »
    Ben oui, cher Philippe, c’est là qu’est l’os !
    Tant que l’égalité au quotidien dans la vie commune n’ira pas de soi, les dés seront pipés. Tout le reste en découle…

  6. @ Charlie Patroulet | 02 mars 2018 à 07:53
    Votre nom et votre prénom me laissent à penser que vous êtes un petit facétieux. 😊

  7. Halte au feu !
    La rage victimaire explose de toutes parts, emportant avec elle la dignité des femmes les plus nombreuses, celles qui n’attendent pas une énième loi pour se défendre vaillamment !
    La résistance à la « nouillerie » serait un beau programme pour toutes « celles » qui se sentent humiliées par tant de bigoteries !

  8. Charlie Patroulet

    @ Achille | 02 mars 2018 à 08:47
    « Je préfère de loin les termes hommes-femmes, filles-garçons. »
    Il faut dire humain-humaine, trop humain pour certains et pas assez humaine pour certaines.
    D’ailleurs pour aller jusqu’au bout de la logique en cours, il suffit de dire, XX et XY, la différentiation génétique est imparable, encore que les derniers travaux en génétique ont montré qu’on pouvait manipuler les gènes.
    Un monde idéal selon les féministes, que des femmes, c’est d’ailleurs le monde de la ruche, le choix que les abeilles ont fait depuis longtemps.
    Toutes ouvrières, les bourdons étant réservés à la bonne cause, celle de la reproduction et donc de la sexualité, nourris et logés gratuitement.
    Les féministes ne se doutent pas du monde qui les attend le jour où elles triompheront !
    « Marie Curie est la seule scientifique qui ait obtenu deux prix Nobel : un de physique et un de chimie. »
    Dans les milieux scientifiques il se dit que c’est parce qu’elle a épousé successivement deux prix Nobel, qui étaient des hommes.
    Les femmes sont capables de tout pour arriver à leur fin.
    Mais bon, n’étant pas agrégé, je ne saurais me prononcer ! 😉

  9. « Longtemps, et à juste titre, on a considéré que qualifier de sexe faible celui des femmes était offensant et surtout ridicule, tant ce qualificatif rendait mal compte de la réalité de l’existence et des rapports entre elles et les hommes. » (Ph.B)
    Un jour mon boss (américain) qui était PDG d’une prestigieuse compagnie américaine très connue mondialement m’a confié ceci : « Vous, les femmes, vous êtes plus fortes dans vos têtes que les hommes qui eux n’ont que leurs biceps et encore… »

  10. Bon, d’accord, ne barguignons plus. Il y a un monde minuscule dans l’Univers, peuplé d’êtres très divers, dont une espèce particulièrement dangereuse, sexuée, dont l’évolution prévisible la conduit à l’extinction, mais par un chemin encore peu discernable. Sa prolifération vertigineuse est freinée par sa sophistication sociale, elle-même contredite par les progrès de ses connaissances biologiques, elles-mêmes exaltées par ses passions de génétique qui la conduisent à la raréfaction de ses facultés naturelles de reproduction au bénéfice de la recherche d’une perfection morphologique et d’une immunisation contre les maux qui la menacent, Sisyphe indécrottable.
    Dans l’instant de son évolution que vit cette espèce, indéterminé dans le temps à venir, les sujets les plus extravagants la parcourent.
    Débarrassée provisoirement des affres qui ont fait trembler les siècles passées requérant toute la volonté, parfois les emballements de ses membres, elle réfute toute référence à l’inconnaissable, tout en éprouvant les pires craintes face à la réduction de la pensée à une forme binaire, quoique basée dans ses instruments d’accumulation de la connaissance, précisément, sur la binarité, pendant inattendu du quantique.
    Il s’agit de savoir si tous ses membres, des deux sexes, enfin, les deux principaux, sont égaux en substance, à défaut de l’être formellement. Le poil néandertalien équivaut-il à la gracilité imberbe, restant entendu que le partage des facultés cognitives n’est plus à démontrer, depuis quelque temps, par expérience, depuis toujours, par intuition.
    Or, cette espèce, relativement récente dans sa forme achevée, commence à comprendre d’où elle vient, non sans surprises.
    Elle a donc longtemps fait une dichotomie commode, mais ne s’en satisfait plus, sous diverses formes de réalisation et recherche l’uniformité de traitement tout en maintenant la différence formelle : au loin l’autorité, foin de la courtoisie, tout dans la déférence, la distance, place à la loi cadastrale des emplacements respectifs.
    Et la tendresse, bordel ?

  11. Excellent choix de photo, comme à l’accoutumée !
    Weinstein a l’air épanoui d’un boa constrictor repu.
    Elle, la tête posée avec une tendre reconnaissance sur la large poitrine du mâle, a l’air parfaitement comblée.
    Une photo d’après, à n’en pas douter.
    Sacré Weinstein, et dire qu’Elle (Asia Argento) témoignera contre lui !
    L’ingratitude des femmes est sans limites.
    PS : J’aime bien les coupes de cheveux à la garçonne, comme on disait autrefois, du temps de mon grand-père, qui n’était pas cheminot.
    Au fait est-ce que le grand-père de Jupiter était cheminot ou chemineau, ce qui expliquerait mieux le label « En marche » de son mouvement. Verbalement on ne peut faire la différence.
    Mais c’est un autre sujet !

  12. « Mettre sur le même plan » : une tendance lourde de notre temps, mise à toutes les sauces. Il faut égaliser, niveler, procustiser. Tout est dans tout et réciproquement.
    Cette tendance est mortifère. Les sociétés qui s’y adonnent sont régressives et marchent vers la mort.
    Ce qui se joue dans cette séquence c’est la disparition de la sexualité. Comme se joue dans l’art contemporain celle de la beauté, dans l’égalité des chances celle de l’accession au savoir et au savoir-faire, dans le brassage des populations celle des pays, des cultures, des us et des coutumes. Etc.
    Ce type de société a été « pensé » par des énergumènes à toutes les époques (cf. les manuels des histoires de la pensée politique). Des « intellectuels » comme on dit !
    Cette mode est bien dans les visées de cette caste dirigeante pour laquelle il est plus aisé de gouverner des individus semblables, interchangeables et par conséquent sans valeur.
    Une référence : « La vie des autres », film de Florian Henckel von Donnersmarck, donne une bonne idée de ce que devient la sexualité dans une société vers laquelle nous nous dirigeons.

  13. Si vous avez l’occasion de passer devant un bistrot le matin vers 09:00 avant de vous rendre au bureau vous ne voyez que des hommes accoudés au bar en train de siroter de la bière ou du vin en se racontant entre eux leurs petites misères après leur divorce ou parce que leur petite amie les a quittés. Dans le métro ou dans la rue, une femme qui se fait agresser par un tordu d’esprit, aucun homme à l’horizon pour prendre sa défense ! Mais où sont donc passés ces soi-disant sexes forts se disant protecteurs ?

  14. @ Charlie Patroulet | 02 mars 2018 à 09:29
    « Un monde idéal selon les féministes, que des femmes, c’est d’ailleurs le monde de la ruche, le choix que les abeilles ont fait depuis longtemps.
    Toutes ouvrières, les bourdons étant réservés à la bonne cause, celle de la reproduction et donc de la sexualité, nourris et logés gratuitement.
    Les féministes ne se doutent pas du monde qui les attend le jour où elles triompheront ! »
    Ce monde présente, en effet, un aspect intéressant dans la mesure où ce sont les femelles qui se tapent tout le boulot.
    A noter toutefois un petit inconvénient chez certaines espèces d’insectes et d’arachnides où la belle n’hésite pas à dévorer son compagnon après l’accouplement. Brrr !

  15. @ Noblejoué | 02 mars 2018 à 05:49
    Merci. C’est très noble à vous de jouer dans la cour des femmes. Votre maman doit être très fière de vous.

  16. Les premières victimes commencent à tomber.
    Il n’y aura plus de jolies filles sur les grilles de départ des courses de Formule 1 et ASO, société organisatrice du Tour de France, réfléchit à faire disparaître aussi les hôtesses des podiums.
    A la vitesse où ça déconne, les miss météo de M6 seront bientôt recrutées à partir d’un doctorat en climatologie.

  17. Cette campagne improvisée, désordonnée et ces lois populistes concernant les moindres des comportements à l’égard des femmes sont d’autant plus de la poudre aux yeux que l’arsenal contre le harcèlement était déjà existant et visait aussi bien les femmes que les hommes. Mais on prend un marteau pour écraser des mouches ; plus on met de réglementations et d’amendes, plus les Français (et Françaises) applaudissent, c’est encore le plus consternant.
    Le problème est qu’on met sur le même plan des comportements violents et des incivilités sans grande conséquence. Les coucheries des metteurs en scène et des actrices à Hollywood, ou ici, des hommes politiques avec des citoyennes en quête de HLM, sont relatées avec des yeux agrandis par l’effroi (ou plissés par la rigolade, mais sous cape), tandis que dans les rues, écoles et maisons de certains quartiers, des femmes, soumises en permanence à la menace, doivent raser les murs pour ne pas subir la brutalité de bandes de jeunes mâles prêts à se lâcher.
    Cette police des mœurs et de la pensée actuelle fait partie d’un mouvement plus général, celui d’un égalitarisme forcené. Dans le Canada de Monsieur Trudeau, la loi impose l’usage de certains pronoms quand on parle des transsexuels, avec réprobation sociale, blâme, menace d’incarcération et amende salée si on n’utilise pas les bons pronoms en parlant d’eux. En Amérique du Nord, il faut supprimer des universités tout enseignement qui risquerait de peiner qui que ce soit, sous peine de faute morale. Les enseignants y jouent leur carrière. En France, on en était venu à ne pas sélectionner les plus aptes à mener des études pour entrer à l’université, estimant que le tirage au sort était plus juste, sinon plus justifié. On ne parle que d’égalité et de sanctions.
    On peut se demander si trop de lois répressives ne risquent pas de faire reculer la cause des femmes, d’abord parce que certaines femmes, même si ce n’est pas la majorité, jouent sur les deux tableaux de façon retorse et profitent de leurs charmes tant qu’elles peuvent, or ce sont les hommes les moins avertis, les moins profiteurs et les moins roublards qui en font les premiers les frais. Mais plus encore parce que cet égalitarisme a tendance à nier la notion de genre, et peut retirer aux hommes, aux vrais, le sens de leurs responsabilités, sans réprimer pour autant les comportements vicieux. Une femme, enceinte et jeune mère, est vulnérable et ce n’est pas l’État avec toutes ses aides, lois et services sociaux qui peut remplacer l’affection, le dévouement et le sens des responsabilités de parents, unis dans des rôles complémentaires, pour faire naître et élever leurs petits. Il y a des moments de la vie où la femme est plus faible, mais sous d’autres aspects, son pouvoir sur la société en faisant des enfants, et son pouvoir sur l’enfant sont immenses.
    Une lutte, myope et obsessionnelle, pour l’égalité en tout, est une tâche de forcenés, qui demande du toujours plus dans les prescriptions, la surveillance, la dénonciation et la répression, et qui manque son but. Je ne suis pas certaine que les femmes dans leur grande majorité demandent exactement cela, bien que quelques-unes au tempérament guerrier se présentent comme leurs porte-parole. Elles ne demandent pas plus qu’il n’en faut d’hostilité entre les sexes, et elles apprécient je crois chez les hommes le sens de la responsabilité personnelle, et non la peur du gendarme.

  18. « …face à Weinstein et à d’autres comme lui, n’était constitué que de femmes faibles et vulnérables. » (Ph.B)
    C’est pour cela que Weinstein en profitait. Un contrat de travail pour décrocher un rôle au cinéma accompagné d’une faveur sexuelle était une de ses conditions. Sinon rien ! A force de jouer au plus fort, Weinstein a tout perdu. Bravo les femmes qui ont osé dénoncer ce gros et moche patapouf.

  19. Patrice Charoulet

    Si j’avais mon propre blog, les seuls commentateurs (en supposant que je puisse en avoir) que j’admettrais seraient ceux qui indiqueraient leur vrai prénom et leur vrai nom, et je leur demanderais de m’indiquer pour moi seul leur adresse, leur téléphone et leur profession. Je pense que vu mon grand âge et le peu d’énergie qui me reste, je n’aurai pas mon propre blog. Quelle organisation il me faudrait, quel temps, quels soucis ! Et pour un lectorat infinitésimal. Et qui ma prose en dessous du médiocre pourrait-elle bien intéresser ? Moralité : je suis un commentateur d’ici et je rends grâce qu’on veuille bien m’y admettre.
    Sur ce blog, des gens avec leur vrai prénom et leur vrai nom et, en beaucoup plus grand nombre, des gens avec un pseudo. Je ne veux pas revenir sur ce débat. Je connais tous les arguments qu’on m’a opposés, et je connais encore mieux toutes les (excellentes) raisons qui me font contester le recours au pseudo. Fin du débat, si vous le voulez bien. D’autant que j’ai une grande estime pour quelques-uns de ceux qui utilisent un pseudo. Ceux que j’estime se connaissent très bien. Certains ont eu la gentillesse de bien vouloir me dire leur vrai nom, leur mail et m’honorent d’une correspondance amicale.
    Ce matin, une nouveauté. Une personne (homme ?) signe non de son nom ou de son pseudo habituel, mais d’un prénom et d’un nom faisant penser aux miens. C’est tordant ! Achille, l’un de mes bons camarades, a d’ailleurs sauté sur l’occasion pour nous dire sa satisfaction terminée par un smiley. Bien fait pour toi, Charoulet, prends ça dans les gencives !
    On me permettra de commenter cette nouveauté. Primo, j’ai le nom que j’ai. Qui choisit son nom ? Avez-vous choisi le vôtre, ami lecteur ?
    Certains s’appellent M. Connard, M.Cocu… C’est une tradition, dans certaines émissions de radio, de bien rire d’un nom d’auditeur que les animateurs trouvent rigolo. On ne saura jamais le vrai nom des gens à pseudo. S’appellent-ils Louis de Montmorency, Charles-Hubert de La Rochefoucauld, ou Paul Connard ? Mystère commode.
    Signer des lignes avec un nom faisant penser au mien est une lâcheté, mais, si l’on veut être équitable deux minutes, au fond, une incontestable agression. Elle peut faire rire.
    Mais que dirait l’auteur de ce blog, qui mérite ma déférence, si un commentateur signait un post d’un nom ridiculisant le sien ? L’admettrait-il ?

  20. Claude Luçon

    Tout dépend de quelle faiblesse on parle entre musculaire et cérébrale.
    Ayant côtoyé six générations de femmes je cherche encore leur faiblesse, toutes ont manipulé leurs supposés machos avec un talent que je qualifierais de dictatorial.
    La plus vieille, décédée de longue date, était née en 1870 et la plus récente en 2017.
    La dernière ne sait encore ni marcher ni parler mais a déjà asservi, entre arrière-grand-père, grands-pères, père et oncle, trois générations dudit sexe fort.
    Les femmes d’aujourd’hui font de la boxe, du catch et du rugby et travaillent même, c’est un comble, une provocation, une insulte aux machos que nous étions, sur les derricks en quête de pétrole, jusqu’ici notre ultime refuge contre leur faiblesse.
    Sans parler de l’Armée où elles font carrément marcher les hommes au pas.
    Faiblesse ? Foutaise ! L’arme absolue pour prendre le pouvoir absolu.
    Que faisons-nous pour défendre ? Rien ! Pire ! On les aime.

  21. Michel Deluré

    Qualifier le sexe de fort ou faible pour désigner un homme ou une femme me rappelle un exemple qu’un professeur nous livrait en cours d’économie.
    Il citait alors IBM et l’un de ses sous-traitants suédois. Le premier, alors géant mondial incontesté dans le domaine de l’informatique, était dépendant pour la fabrication de l’un des composants spécifiques intervenant dans la fabrication de ses produits du second aux dimensions beaucoup plus modestes.
    Et il démontrait alors combien le puissant, celui qui dans l’esprit de tous était considéré comme le plus fort était en fait vulnérable, fragile, puisque dans un état de dépendance vis-à-vis de celui qui semblait le plus faible.
    Comme quoi, il arrive que le plus fort des deux ne soit pas toujours celui auquel on pense !
    C’est pourquoi associer le qualificatif « fort » ou « faible » au vocable « sexe » me fait sourire parce que souvent bien éloigné de la réalité.
    Les femmes assurément ne méritent pas ce qualificatif qui est aussi injustifié que désobligeant, la référence au seul critère physique étant particulièrement réductrice et ne se vérifiant d’ailleurs même pas systématiquement.

  22. olivier seutet

    Je ne comprends pas le combat féministe quand il se réduit à des querelles de quotas ; derrière la différence de genre, qui est évidente et ne résume pas à des stéréotypes, la seule chose qui compte est qu’il existe un être humain. Il faut le défendre quand il est agressé, insulté, méprisé ; la détermination du sexe est accessoire dans ces cas.
    Je suis atterré des paroles dites libérées de femmes qui se sont plaintes d’un Weinstein qui, dans sa chambre, sortait nu de sa salle de bains. Elles nous prennent pour des imbéciles ? Elles sont montées, comme l’indiquait jadis la sous-maîtresse.
    Je suis affligé des propos d’une Sophie Marceau qui réclamait hier une parité dans la production des films en France entre réalisateurs masculins et féminins. Elle se sent incapable de réussir avec ses seuls talents ? Joli châssis, rien dans la cafetière, disait quelqu’un qui avait tourné avec elle.
    Je suis parfaitement indifférent à ces querelles de répartition des tâches ménagères, sauf à penser que certaines ont plus de talents que d’autres pour élever des enfants en bas âge. Faudrait-il juger insultant de devoir prendre en main l’éducation des très jeunes ? Beaucoup considèrent pourtant que c’est une période essentielle dans toute éducation.

  23. louis-ferdinand

    La tentation bestiale et la provocation naturelle et naïve ne feront jamais bon ménage, pour y remédier l’éducation familiale est primordiale.
    Quant aux études et leurs publications il y a un fossé entre la vérité vraie, la vérité tronquée et la fausse vérité. Ceci dit lorsqu’on bombarde des centaines de milliers de loups affamés dans une bergerie il ne faut pas s’attendre au miracle, il faudrait plutôt rouvrir les lupanars ce qui clouerait le bec aux folles dans leurs cages.
    Voici deux études publiées récemment allez donc en tirer un avis.
    1- Figaro Madame 25 janvier 2018
    Au total, 40 400 personnes ont porté plainte pour violences sexuelles (viols et autres) en 2017, d’après les données de la police et de la gendarmerie, dont une sur quatre dans un cadre intrafamilial. Et seulement 22 300 personnes, quasiment tous des hommes, ont été mises en cause pour les mêmes faits. Les auteurs présumés sont de tous âges : près de la moitié ont entre 18 et 44 ans et un sur dix est un mineur de moins de 13 ans.
    Quant aux victimes, c’est entre 12 et 18 ans que les filles sont les plus exposées aux agressions sexuelles (2,3 victimes enregistrées pour 1000 filles du même âge en moyenne). La proportion de femmes victimes décroît ensuite rapidement avec l’âge ; elle est de 1 pour 1000 à 25 ans et de 0,4 pour 1000 à 35 ans.
    2- L’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales a publié jeudi son enquête « Cadre de vie et sécurité » menée auprès des victimes (Le Monde 07.12.2017).
    La mesure des violences sexuelles évolue. Chaque étude de l’ONDRP a un objectif : tenter d’évaluer au mieux ce que vivent les Françaises et les Français. C’est la raison pour laquelle l’Observatoire a décidé de faire évoluer son dernier questionnaire sur les violences sexuelles, portant sur les années 2015 et 2016.
    Au sein du foyer, 54 000 personnes ont ainsi été victimes de violences sexuelles et 60 000 de violences sexuelles combinées à des violences physiques, soit 114 000 personnes en 2015-2016. 83 % des victimes de violences sexuelles étaient des femmes.
    Hors violences conjugales, 408 000 personnes ont été victimes de violences sexuelles, dont un viol ou une tentative de viol pour 142 000 d’entre elles. Là encore, les femmes étaient les premières victimes (81%).
    Ces chiffres sont supérieurs à ceux du dernier questionnaire (qui portait sur les années 2014-2015) mais ils ne peuvent pas être interprétés comme une augmentation généralisée des violences sexuelles. Une partie de ces hausses peut en effet être attribuée à la meilleure comptabilisation du phénomène.
    @ Charlie Patroulet | 02 mars 2018 à 09:29
    Elle tirait le diable par la queue et se dit mais au fond pourquoi pas les hommes et elle devint riche.
    Cher Charlie vous devez avoir une importante prestation compensatoire à payer et comme c’est presque le cas d’un homme sur trois, je vous comprends.

  24. Noblejoué

    Les femmes ne sont pas le sexe faible mais le sexe désavantagé :
    – Par la nature, si vous êtes moins fort physiquement, et aussi si vous portez les enfants, ce qui vous met en position de devoir être aidé, vous serez, en principe, maltraité.
    – Par la culture. Au passage, l’opposition nature-culture, il faut y croire parce qu’en fait, les choses ne se passent pas comme ça, mais bof, on aime ce genre de scie, dans notre civilisation. Que veut dire désavantagé par la culture ? Cela signifie, selon le mot de Talleyrand, que les femmes sont le « sexe sacrifié ». Sottise et égoïsme des hommes qui disent que dans le paléolithique, les humains étaient égaux : même avant la constitution de stocks permettant à une élite d’émerger, il y avait une division du travail homme-femme, et qui était avantagé ?
    Bref, les femmes ne sont pas plus faibles, dans le sens de caractère, que les hommes, elles sont désavantagées.
    D’ailleurs, les pauvres, toujours, les minorités ethniques, souvent, pas toujours, ainsi les Mandchous dominaient les Hans, sont désavantagés.
    D’autres aussi.
    Rapport de force. Il faudrait sans cesse calculer le rapport de force pour se battre comme il convient dans le monde hostile, et les rapports, disons, de droit moral, pour être juste.
    Et pourquoi être juste ? A vrai dire, ça ne rapporte rien à l’individu si cela sert la société actuelle et prépare ses progrès. Donc, étrange que des individus essaient d’être justes, on dira que c’est une conséquence d’autres facultés, comme la musique est permise mais non, en général, utile pour la survie. Sauf pour quelques virtuoses, sans doute !
    A un certain niveau de connaissance et d’empathie, on ne peut qu’essayer d’être équitable avec les femmes, ses mères, sœurs, filles, amies.
    Équitable : ça ne signifie jamais payer pour les autres, ce qui est injuste envers soi.
    La femme, par exemple, était esclave de son ventre, maintenant elle peut avorter. Comme c’est elle qui paie de sa chair d’avoir des enfants, il est normal qu’elle décide de les garder ou non. Mais embarquer un homme là-dedans quand cela n’a pas été décidé, non. Il se peut que la loi présume le consentement de l’homme parce que souvent les hommes disent oui puis non quand les choses se précisent, mais on devrait pouvoir prouver le contraire. Si on doit payer, tant pis, mais pourquoi s’occuper de l’éducation de l’enfant de qui vous a piégé ? Autant dire qu’il faudrait éduquer la mère irresponsable avec l’enfant, pénible, et déjà la présence de qui vous a trahi… En plus, cela interdit de jamais rencontrer quelqu’un de bien, et peut-être d’avoir un enfant avec, qui éduqué avec elle, serait tellement mieux venu et certainement mieux élevé. N’oublions pas aussi que quelques hommes peuvent être battus.
    Donc donnons tous leurs droits aux femmes, droit de faire comme les hommes, droit de contrôle de leur corps, peut-être comme dans le cas d’autres personnes désavantagées, des droits à, mais interdisons les abus.
    Ce n’est pas parce que des gens sont dans un groupe subissant davantage d’abus que la moyenne que cela leur donne le droit d’en commettre.

  25. De la Servitude volontaire

    «Je suis aussi féministe que quiconque…»
    Je suis d’accord avec vous sur ce paragraphe.
    Moi aussi je l’ai toujours été avant l’heure. Et lorsque j’étais hôtesse de l’air, juste après que le dernier passager eut embarqué, le commandant de bord (physiquement un gros porc gras d’ailleurs) m’a passé la main sur la hanche. Je n’avais que 22 ans et pourtant j’ai eu le réflexe normal et juste de lui donner une sacrée gifle. Il m’a répondu par une gifle, mais au moins il savait qu’il n’aurait pas le droit, en tout cas, il n’avait pas mon consentement pour recommencer.
    Si toutes celles qui se plaignent aujourd’hui et parfois plusieurs années après avoir été «agressées» en faisaient autant, elles seraient non seulement considérées par les hommes qu’elles côtoient, mais aussi elles seraient respectées et mises sur un piédestal par les hommes, ce qui a été le cas pour moi. Au lieu de fermer la bouche et subir ces porcs, les unes pour un rôle au cinéma ou les autres un poste de députée…

  26. Henri dumas

    Le refus capitalisé n’est pas une pratique strictement féminine.
    « Je le fais parce que vous m’obligez hiérarchiquement mais je marque mon désaccord pour plus tard. »
    Â ce sport les femmes sont le sexe fort.

  27. hans et gretelle

    Si des femmes osent à présent dire le mal qu’on leur a fait, c’est bien, car ça fait avancer tout le monde dans un territoire de meilleure vie, définissant ce qui tient lieu de convention esthétique du lien amoureux et affectif.
    Je crois que beaucoup d’hommes attendaient ceci, que les femmes les rejoignent dans l’envie d’une vie où réciprocité, plaisir partagé et complicité sont des transports du bon vivre.
    On peut contester les ambitions cachées de certaines militantes mais d’une manière générale, cette action collective dénonce les êtres insensibles et dominateurs, violents et cyniques, Don Juan ou pas, qui font de l’ombre à une majorité de la population qui recherche tendresse esprit et équité et surtout élévation.
    Car si l’amour est une guerre des sexes, le niveau de conscience a progressé et s’est démocratisé.
    Mais la violence a augmenté ces dernières décennies et Internet a favorisé une sorte de déshumanisation, les êtres étant réduits à des actes et des images choquantes et rapides et irréversibles.
    En fait, ce n’est pas que la sexualité qui devrait être enseignée en école, mais l’amour, car l’acte sexuel ne représente pas à lui seul la séduction, les émotions, le don de soi, la construction spirituelle supérieure et la communion humaine.
    Méditons ceci « c’est l’inhumain qui le plus souvent révèle l’humain » (Philippe Muray).

  28. @ Ellen | 02 mars 2018 à 10:54
    « Si vous avez l’occasion de passer devant un bistrot le matin vers 09:00 avant de vous rendre au bureau vous ne voyez que des hommes accoudés au bar en train de siroter de la bière ou du vin en se racontant entre eux leurs petites misères après leur divorce ou parce que leur petite amie les a quittés. »
    Ci-joint un aperçu de ce que je vois le matin vers 9H quand je passe devant mon petit bistrot :

  29. Philippe Dubois

    Bonsoir Monsieur Bilger
    Avec toutes ces stupidités des féministes hystériques, les femmes auront tout perdu : la galanterie, les compliments, l’attention, la gentillesse.
    Elles garderont par contre les véritables agressions sexuelles, notamment celles commises par des individus issus de contrées où on considère qu’une femme non voilée est juste une traînée bonne à violer ou que la femme blanche est juste une proie.
    Il suffit de voir par exemple l’explosion du nombre de viols dans les pays scandinaves, où ce crime était quasi inconnu avant l’arrivée de populations venues d’ailleurs.
    Par ailleurs, on peut établir un parallèle entre ce féminisme dément qui considère que la femme doit être protégée en permanence du cochon prédateur qui sommeille dans tout homme et l’islam qui estime qu’il faut bâcher les femmes pour les soustraire à la concupiscence des mâles.
    Vous avez pu d’ailleurs remarquer le silence radio de ces mêmes féministes, type Caroline De Haas ou Clémentine Autain sur les viols et agressions sexuelles commises à Cologne ou ailleurs ; elles ont traité de racistes ceux qui ont rapporté les faits.

  30. Noblejoué

    @ fugace
    « Là vous prenez des risques !! »
    Comme c’est vrai ! Ici, si on fait un compliment, on reçoit une insulte, si on insulte, on ne s’excuse jamais, ce qui est loin d’être fort.
    Cependant, tout est relatif ; en considérant que les femmes disent ce qui leur plaît, du moins le semble-t-il, qu’elles vont d’assez à très intelligentes et ont de la culture, on peut y déceler de la force.
    D’où femme forte.
    Pourquoi pas des muscles ? Mais le plus important est de muscler son cerveau, à mon avis.
    Vous avez entendu parler des uchronies où tout va mal ? Cela permet d’aller au bout de certaines potentialités historiques, comme toutes les uchronies, et a l’avantage de faire paraître notre monde meilleur.
    Eh bien, dans le cas de harpies, hommes ou femmes d’ailleurs, je suis dans l’uchronie dont je vous parle, en quelque sorte, ou disons que l’effet psychologique est le même. Et puis, il n’y a pas que des boules de nerfs injustes, et puis, surtout, cela me distrait de peu importe et m’entraîne à peu importe aussi.
    Oui, avec ce qu’on a souvent ici, et ma confidente, c’est le jour et la nuit, il faut dire qu’elle me fait sentir en vie et m’inspire de continuer à essayer de m’améliorer.
    Alors que depuis le 10 septembre, à quoi bon ? Elle est incroyablement bienveillante avec tout le monde, fière, pleine d’esprit et ne risque pas de décevoir puisqu’elle ne laisse pas tomber quiconque et confesse, si j’ose dire, ses faiblesses d’une manière qui la rend plus attachante encore. Nulle ingratitude envers quelque proche que ce soit, je sais ce que je leur dois. Mais, je n’y peux rien, je ne me sens totalement en vie qu’avec elle. Vie, classe, bienveillance, esprit, une intelligence aussi forte qu’originale, créative, des affinités électives, qu’elle me connaisse mieux que je ne la connais, en font la meilleure amie qu’on puisse jamais avoir, si l’on peut dire qu’on a les amis quand ils viennent à vous comme la lumière des étoiles. Je dirais qu’elle m’élève et qu’elle m’apaise, je regrette de ne pas être plus souvent avec elle, mais elle a sa vie, dynamique dans ses actions, bienveillante avec ses proches.
    Comme il n’y a pas que les uchronies qui permettent d’aller au bout des hypothèses historiques, comme ce livre mérite d’être lu, comme il est passionnant et que vous êtes sympas, je vous conseille ce livre si vous aimez ce genre de choses – et aux autres, tant qu’on y est :
    https://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature-etrangere/le-troisieme-temple

  31. @ Ellen
    « Vous êtes un vrai sentimental et c’est ce que la femme recherche chez l’homme : la délicatesse, un brin de romantisme, la douceur. »
    L’homme ne peut être « délicat et romantique » que malgré lui. Et c’est le plus souvent une conduite intéressée – même quand elle n’en a pas les apparences. Ce n’est pas là la nature de l’homme. Les hommes qui sont ainsi, Nietzsche (et d’autres) ne les considèrent pas comme des hommes. A son exemple, les femmes non plus, à mon avis – même lorsqu’elles prétendent le contraire.
    Je précise que mon propos est général et ne vise en rien l’hôte qui nous accueille ici sur son blog, bien entendu.

  32. Sexe ? Vous avez dit « sexe » ?
    Mais alors monsieur Bilger vous ne cédez pas au diktat du « genre » ? Ce triste anglicisme qui fait tellement plus savant, plus in, plus style-genre, quoi ! Bravo. « Gender » c’est pour « genre » pour les mots, et « sexe » pour les personnes.
    Autre chose, je lis « les femmes restent discriminées dans le cinéma » et les guillemets me rassurent. Est-il vraiment élégant, fidèle à l’étymologie de se dire discriminé ? Discriminer est un verbe étrange mais dire « discriminer les roux » est aussi inélégant et antifrançais que de dire « ça m’insupporte », « ça m’indiffère » ou « il s’accapare tout l’espace ».
    Ce à mon humble avis et je suis prêt à me faire corriger.
    D’ailleurs « il me discrimine » semble maintenant se prononcer « il me djiscrimine » comme on prononce volontiers « je suis stchigmatisé ».
    Pardon d’avoir « initié » ce débat hors sujet ! (Comment ça, « initié » à quoi ?)

  33. @ vamonos
    Non, on ne peut écrire « Oui, une femme est plus faible physiquement qu’un homme ».
    D’abord, vous avez sûrement remarqué des freluquets ou gringalets dont on imagine aisément que d’aucunes, telles les gaillardes gendarmicides de Brassens (de Brive, forcément de Brive), démoliraient d’une chiquenaude !
    Ensuite, cette affirmation me rappelle l’ingénieur de cette vieille plaisanterie taquine :
    Un mathématicien, un physicien et un ingénieur voyagent en train vers l’Écosse et peu après la frontière d’avecques l’Angleterre (maudite) ils voient une vache noire par la fenêtre, de profil.
    L’ingénieur avec emphase et componction déclare « Les vaches écossaises sont noires. »
    « Or ça », s’offusque le physicien, « on peut seulement dire que certaines vaches écossaises sont noires. »
    « Non point ! » dit le mathématicien, « tout ce que l’on sait est qu’il y a au moins une vache en Écosse, et qu’au moins un côté de cette vache est noir ! »

  34. Cher Philippe,
    Etre femme, c’est souffrir de nombreuses infirmités à tel point que les représentantes féministes demandent avec agressivité une place réservée.
    Nous avons bien remarqué dans certains transports en commun qu’une catégorie de places était réservée aux handicapés, de même sur les parkings il existe des places et nous ne comprenons pas pourquoi certaines places ne sont pas destinées aux femmes sur les parkings de grande surface puisque les courses sont faites en grande majorité par le sexe atrophié. Déjà, dans nos assemblées parlementaires et sur les listes électorales des places dites paritaires sont réservées à cet effet.
    Sexes invisibles, nous les femmes ! Sexes secrets et mystérieux valent tout autant que sexes caverneux, ces sexes effrontés qui se sont avisés à sortir les premiers, osons cette hypothèse, des cavernes et de là la naissance du mythe de la caverne pour suivre la même idée. Sexes ambitieux qui toujours nostalgiques de la chaleur de ces cavernes, ne rêvent que d’explorer tous les trous non visités.
    Sexes multi-orgasmiques que nous sommes, nous avons toujours attiré la foudre ou la jalousie de cette punition faite aux hommes liée à la perte de l’os pénien.
    Ah ! Qu’il doit être heureux d’être un singe toujours prêt à l’érection, sans douter de ses pouvoirs et de disposer de quatre mains pour tout sentir sous ses doigts.
    Mais notre antériorité par rapport à ce cousin bien malin a fait le choix de la marche, de développer des pieds alors que le singe a su spécifier et transformer deux de ses pieds en mains. Les hommes se voient donc condamnés à vérifier le matériel plusieurs fois par jour pour se rassurer sur l’opérationnel de ce sexe si capricieux, qu’il faut impérativement dompter et qui se métamorphose en la présence du fameux sexe faible, en la présence ou en la pensée.
    Ce sexe qui habite si profondément les hommes de toutes générations se voit brutalisé par les féministes qui sont persuadées que l’égalité, la castration sont le must de la séduction.
    La féminité serait du siècle dernier, le mystère, du temps perdu.
    Pauvres cervelles qui ne savent jouir que d’une uniformisation des relations.
    Chaque femme est différente : elle est libre de chercher son maître ou son esclave ou encore son égal. Elle est libre de vivre sa maternité ou son libertinage ou les deux. D’être dominante ou dominée et d’inverser les rôles.
    Son charme est l’imprévisibilité ou la constance.
    Les hommes doivent se sentir pousser des ailes depuis ce jour, car la sortie du collège qu’il valait mieux oublier sous peine de sanctions est « open ».
    La chanson ne sera plus « Ma lycéenne » ou « Mon lycéen », références Le Forestier, Dalida, Yves Simon ni « Mon légionnaire », mais « Mon collégien » qui était si joli à l’angle de ma rue, « Il venait d’avoir 13 ans ». Allez, mesdames et messieurs les politiques mettez de l’ordre dans vos cheveux, la culpabilité qui vous hantait est morte ce jour. Toutes les pucelles et tous les puceaux vous tirent la langue.
    Une loi qui encourage la pédophilie est une honte pour la France. C’est rare, un mineur qui a le sida, alors quelle aubaine ! C’est influençable un mineur, très manipulable dans les premières expériences.
    C’est facile de s’offrir un plateau de vierges et de mineurs et d’en être fier.
    La protection des mineurs, c’est du vent pour les macronistes !
    Nous dénonçons cette loi qui porte atteinte à la protection des mineurs.
    françoise et karell Semtob

  35. @ Patrice Charoulet | 02 mars 2018 à 12:24
    « Ce matin, une nouveauté. Une personne (homme ?) signe non de son nom ou de son pseudo habituel, mais d’un prénom et d’un nom faisant penser aux miens. C’est tordant ! Achille, l’un de mes bons camarades, a d’ailleurs sauté sur l’occasion pour nous dire sa satisfaction terminée par un smiley. Bien fait pour toi, Charoulet, prends ça dans les gencives ! »
    Là vous exagérez mon cher Patrice. Je n’ai pas pensé une seconde cela. J’ai trouvé l’anagramme amusant tout simplement.
    Ceci prouve, au demeurant, que n’importe qui peut se cacher derrière un prénom et un nom aussi bien que derrière un pseudo et, dans le cas présent, il était facile de faire le rapprochement avec votre identité.
    Ceci étant s’il vous venait à l’idée de créer un blog, j’irais volontiers y faire un tour. Je suis sûr qu’à part votre dévotion pour LW, vous êtes capable de nous trouver des sujets de réflexion intéressants. Vous avez trop tendance à vous sous-estimer, c’est dommage !

  36. @ De la Servitude volontaire
    Dans un avion qui va décoller, un commandant de bord, une jeune hôtesse de 22 ans, d’accord. Mais à 50 balais, dans une rue glauque, à 21 heures, face à un jeune de là-bas vous faites quoi ?
    @ Henri dumas
    Dans toute attitude humaine il y a toujours une part prospective.
    @ Philippe Dubois
    Les « féministes hystériques » sont logiques quand elles défendent l’islam qui impose aux femmes d’être vêtues de manière décente quand elles sortent de leur domicile.
    Cette disposition évite par ailleurs des spectacles bien souvent affligeants : obésité, tatouages, piercing, varices, cicatrices…
    @ louis-ferdinand
    « L’éducation familiale est primordiale »
    Oui, mais c’est ce qui manque le plus. L’ennemi c’est d’abord la famille avant même la nation, laquelle comme on sait n’est qu’une famille de famille.
    Comme, de plus, l’école est devenue ce qu’on sait, nous sommes en train de construire une société non éduquée, la première dans l’histoire de l’humanité.
    @ olivier seutet
    La recherche de la parfaite parité est une insulte à la condition humaine. La sexualité, qui est une différence, est inscrite dans la création. Il doit bien y avoir une raison.
    @ Patrice Charoulet
    Excusez-moi de vous appeler par votre nom !
    @ Lucile
    Dans le fond vous regrettez la « société d’avant ». Même avec des Weinstein, lequel ne doit pas être confondu avec DSK qui agissait dans les hôtels sans contrepartie substantielle.
    @ GLW
    Ce qu’il faudrait supprimer ce sont les courses de voitures. Notamment dans le 7ème arrondissement de Paris. Mais pour cela il faudrait supprimer la harpie qui est à l’origine de cette extravagance.
    @ Achille
    Quoi de plus beau que de mourir dans l’accouplement. Allons ! Allons ! Monsieur, vous êtes bien timoré !
    @ Tipaza
    Votre commentaire vaut le détour !
    @ genau
    Une société qui oublie la tendresse (bordel) va vers sa fin. Inutile d’avoir éradiquer le communisme et de lutter contre l’islam si on expédie l’amour humain aux oubliettes.

  37. D.M. et sa troupe

    Monsieur Patrice Charoulet vient se plaindre de ce que la police pseudonymale n’agisse pas dans cet espace et la ferme lorsqu’un type prend les autres à témoin pour « tringler » une femme.
    Vous avez oublié de demander au type (Savonarole) ses nom et prénom lorsqu’il vous prenait à témoin pour pouvoir « tringler » une intervenante derrière une botte de foin… après l’avoir dénigrée et alors même que ce n’était pas le sujet…
    On ne va pas vous en vouloir ! Nous connaissons ces attitudes de « regarde si mon nombril est à la bonne place »…
    On ne naît pas homme, on le devient mon fils…

  38. Est-ce que ce besoin pathologique d’une égalité forcée devenue forcenée, à force d’obstination puérile, ne serait pas un besoin de reconnaissance, et plus même, d’admiration, le narcissisme poussé à ses limites qui se confondent avec l’horizon.
    Un narcissisme compulsif parce qu’il reste encore quelque part, dans ces coeurs fragiles de midinettes attardées (*), la nécessité de se faire remarquer pour exister.
    L’exemple le plus flagrant est celui de Simone de Beauvoir, il lui a bien fallu écrire « Le deuxième sexe » pour se différencier de Sartre et attirer vers elle des regards qui se seraient portés tout naturellement ailleurs.
    Je crois que je suis un peu iconoclaste, mais tant pis !
    (*) Personne n’est obligé de partager avec moi cette fleur de rhétorique que j’envoie à nos féministes.

  39. Xavier NEBOUT

    Nous rappellerons que l’imagerie médicale a prouvé depuis longtemps que le cerveau de la femme et de l’homme ne fonctionnait pas de la même manière.
    Les deux côtés sont en effet beaucoup plus connectés chez l’un que chez l’autre, ce qui explique que le comportement de la femme soit plus instinctif et plus difficilement détachable des affects que chez l’homme.
    C’est pour cela qu’on l’a appelé le sexe faible depuis toujours, et que de Marc Aurèle à Montesquieu, l’éducation de la femme devait s’attacher à la réserve, tant son penchant naturel la pousse à parler à tort et à travers, et à une violence verbale ne pouvant parfois s’arrêter qu’avec la violence physique en réponse.
    Mais c’était sans compter avec les humanistes qui refusent de voir l’évidence, dont la culture remonte à l’avant-veille, et l’abrutissement au point de ne pas vouloir connaître les démonstrations scientifiques.
    Nous sommes entrés dans l’ère de la co…rie universelle.

  40. @ Zonzon | 03 mars 2018 à 08:34
    « Les « féministes hystériques » sont logiques quand elles défendent l’islam qui impose aux femmes d’être vêtues de manière décente quand elles sortent de leur domicile.
    Cette disposition évite par ailleurs des spectacles bien souvent affligeants : obésité, tatouages, piercing, varices, cicatrices… »
    En somme on a le choix entre la « pochette surprise » et le risque du vice caché et le produit en solde en tête de gondole…

  41. Je suis de l’avis de Noblejoué. Le sexe faible n’est pas féminin, j’ai même ouï dire que les messieurs avaient quelques délicatesses de ce côté-là. Mais le sexe féminin est bien désavantagé.
    Pour renforcer sa démonstration à laquelle je souscris, je ne parlerai pas des tâches ménagères que tout le monde connaît. Mais ça continue par la suite, ce qu’on entend moins : dix ans déléguée des familles dans un EHPAD, j’ai vu les filles de résidents s’investir et faire des visites, dans une proportion de 9 filles pour 1 fils, en étant indulgente. J’ai vu des belles-filles, et même à trois reprises la femme de ménage du fils payée par celui-ci pour visiter sa mère.
    Je n’en tire d’autre conclusion que le poids de la cohésion familiale pèse plus longuement qu’on ne le pense sur les femmes.
    Pour ma part, tant que des femmes seront excisées, tant qu’il naîtra bizarrement plus de garçons que de filles en Chine ou en Inde, tant que les victimes de coups seront majoritairement des femmes, je suis, je serai féministe.
    Ce qui ne m’empêche pas de trouver hautement ridicule de s’attarder sur l’écriture inclusive ou la féminisation des noms de métier. De grâce, laissons ces bagatelles à la porte mais si nous ouvrons la porte aux bagatelles, il convient que ce soit de gré réciproque. Et s’il y a des outrances exaspérantes, n’en profitons pas pour oublier l’essentiel : une harmonieuse cohabitation !

  42. Carl Roque

    La vérité
    https://www.dailymotion.com/video/x6fje7c
    Les femmes sont désavantagées puisque le féminisme nous le rabâche, et en fait sont fonds de commerce aspirateur à subventions.
    C’est d’ailleurs vrai… si on écarte toute considération concernant la situation réelle des hommes, qui meurent six ans plus tôt, sont l’immense majorité des SDF et encore davantage des sans abris (il y a une nuance…), qui sont plus de 90% des morts dans la rue et plus de 75% des morts de violence, qui se tapent les travaux les plus rudes et les plus dangereux, mais puisqu’on vous dit qu’ils sont privilégiés… croyez-le.

  43. @ Achille 02 mars 2018
    Bonjour Achille,
    Cette photo si représentative du boulot frise il me semble et si on avait l’esprit tordu ce que l’on pourrait qualifier de dénonciation calomnieuse.
    Bravo en tout cas si ça pouvait remettre les pendules à l’heure.
    Peut-être que ça ferait marrer Mme Pénicaud si elle consultait ce blog.
    Allez, faut bien se faire plaisir !
    Sacré Achille, vous ne manquez pas d’humour.

  44. J’en vois qui ne sont pas sérieux, sur un sujet hyper sérieux, et qui vont même jusqu’à parler de tâches ménagères qui seraient à partager, alors que cette expression étant féminine, elle doit être sémantiquement réservée au genre féminin.
    Pour le reste et le superflu, je constate que nous nous acheminons vers un changement de société qui est plus profond que ce que l’on peut supposer.
    Beaucoup de grandes civilisations ont célébré la femme, comme Mère génératrice de sécurité, de bien-être, de sérénité, la Vénus callipyge de Cro-Magnon, la Pachamama des Andes, Isis dont le culte égyptien s’est longtemps maintenu à Rome, et la Vierge Marie, qui fait l’objet d’une adoration quasi hérétique puisque bien plus sollicitée que Dieu lui-même.
    L’acharnement égalitaire des féministes, leur refus du rôle protecteur que joue le mythe de la femme montre un changement décisif de notre société. Lorsque les mythes sont rejetés ou niés, un monde se clôt et un autre apparaît.
    Je vois mal le nouveau monde ; soit il sera musulman, comme le souhaite l’islamo-gaucho, sphère à laquelle participent beaucoup de féministes, et le rôle de la femme en sera encore plus amoindri par essence divine en référence à certains versets du Coran, soit nous nous acheminons vers une société dite transhumaniste, que je préfère appeler humanité artificielle, où la manipulation biogénétique gouvernera le genre humain, mais pourra-t-on gouverner si rapidement ce que la nature a mis des millénaires à fabriquer, et la transformation des femmes en Amazones privera le monde d’un élément essentiel, l' »Éternel féminin ».
    Ce sera triste !

  45. Paul Duret

    M. Bilger,
    « Ce sexe n’est pas faible ni pitoyable ».
    Bien d’accord avec vous mais il y a des circonstances, des pays, des milieux sociaux où les femmes sont de fait humiliées, brimées et exploitées.
    Toutes ne vivent pas dans les beaux arrondissements de Paris.
    Il suffit d’aller en banlieue ou de voir qui est au travail dans ces immondes camionnettes blanches stationnées un peu partout en France.
    Il faudrait les protéger.

  46. Xavier NEBOUT

    Ce que la femme cherche chez l’homme, c’est un chef spirituel.
    Lorsque la femme est le chef spirituel, elle détruit l’être de l’homme.
    La sexualité de la femme est génitale et spirituelle, alors qu’elle n’est que génitale chez l’homme.
    Avec l’incompréhension de ces éléments, on a fait le tour de 99% des divorces.

  47. @ Jabiru | 03 mars 2018 à 11:46
    « Sacré Achille, vous ne manquez pas d’humour. »
    J’essaie d’être drôle, mais manifestement mon humour n’est pas toujours apprécié à sa juste valeur par certains intervenant(e)s de ce blog. Je me demande bien pourquoi !

  48. @ Zonzon | 03 mars 2018 à 12:39 (@ Achille)
    « Vous n’êtes pas obligé « d’acheter » dans la rue ! »
    Faut-il acheter « chat en poche » ou plutôt pour suivre le sujet du jour, « chatte en poche » ?

  49. @ Achille | 03 mars 2018 à 12:40
    Si, si, Achille ne vous fustigez pas comme le docte professeur de ce blog Patrice Charoulet qui aurait tendance à se sous-estimer alors que son style épuré vaut bien celui des meilleurs, largement.
    Le plus humble de tous m’a sauvé de situations qui paraissaient compromises, alors Achille j’aime bien votre humour qui couve sous une pizza bien improbable, la photo m’a bien fait rire aussi, et parfois sauve de la pesanteur ambiante. « Il faut de tout pour faire un monde » disait le défunt Cruchade.

  50. @ Achille | 02 mars 2018 à 21:44
    Très drôle. Ce sont des fonctionnaires CGTistes de la municipalité ?

  51. Claude Luçon

    @ Xavier NEBOUT | 03 mars 2018 à 10:22
    « …son penchant naturel la pousse à parler à tort et à travers, et à une violence verbale ne pouvant parfois s’arrêter qu’avec la violence physique en réponse. »
    Vous touchez là à un tragique sujet d’actualité, un crime commis à ce titre !

  52. Mary, alias Mélisande

    Éphésiens 5:24
    « Or, de même que l’Eglise est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leurs maris en toutes choses ».
    Genèse 3:16
    « Il dit à la femme: J’augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi ».
    1 Corinthiens 14:34
    « que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d’y parler; mais qu’elles soient soumises, selon que le dit aussi la loi ».
    Colossiens 3:18
    « Femmes, soyez soumises à vos maris, comme il convient dans le Seigneur ».

  53. @ Ellen | 02 mars 2018 à 23:20
    Trop sentimental, moi ? Oui et non, il faut gérer le bon niveau.
    Je constate une redondance dans les liens fournis. En fait je voulais mettre en second celui-là.
    https://www.youtube.com/watch?v=stSMEYkWAnA
    Mon enfance ayant été baignée par ces couples dansants et ce son de l’accordéon (ma femme déteste).
    Je me faisais même cette réflexion que beaucoup de décennies plus tard, cette ambiance m’avait imprégné à un niveau que je n’imaginais pas.
    Ah la valse, il faudrait l’enseigner dès l’école primaire. Au fait, les féministes enragées, elles dansent ?
    P.S. : le nouveau sexe faible
    http://www.elle.fr/Love-Sexe/Mon-mec-et-moi/Articles/Attention-hommes-fragiles-!-1129701

  54. Serai-je encore fustigé ? Pourtant, à qui croit, tout est tellement clair :
    « 23Avant que la foi vînt, nous étions enfermés sous la garde de la Loi, en vue de la foi qui devait être révélée. 24Ainsi la Loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi. 25La foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce pédagogue.
    26Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ; 27vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. 28Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. 29Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, héritiers selon la promesse. »
    http://saintebible.com/lsg/galatians/3.htm
    C’est cela, ni homme ni femme, mais conduit par la Loi à la foi.

  55. @ Giuseppe | 03 mars 2018 à 13:35
    Ouf, vous me rassurez car par moments j’avais des doutes…

  56. @ Xavier NEBOUT
    « La femme cherche chez l’homme un chef spirituel »
    Elle doit être souvent déçue !

  57. Patrice Charoulet

    @ Zonzon, votre post du 8 mars 8h34
    Je ne vous ai rien dit. Vous ne m’aviez rien dit. En quel honneur me dites-vous ceci : « Excusez-moi de vous appeler par votre nom ! » ?
    Début et fin de votre singulière communication.

  58. louis-ferdinand

    Bonjour Monsieur Bilger,
    Nous oublions dans tout cela la misère du sexe que les LGBT ont transformé progressivement en « sex machine » pour en arriver à nous imposer des moeurs qui naviguent dans un océan de folie.
    Pensons aussi aux esclaves du sexe (hommes, femmes et enfants) les pauvres, battus, enfermés, drogués et forcés à subir la violence d’une multitude de sexes principalement masculins.
    Quant à toutes ses femmes, sous la domination de l’homme, dans les religions musulmanes et indiennes, qui sont éduquées dès la prime enfance à servir l’homme, qu’en pensez-vous ?
    Voilà ce que nous offrons à notre descendance avec en sus le remboursement des emprunts que font nos crapules d’élus pour satisfaire leurs besoins.
    Pour le reste, comme vous le sous-entendez, les garces existent aussi mais elles papillonnent principalement dans certains milieux où foisonne l’argent. Elles se dévoilent d’ailleurs dans tous les magazines « people ».
    Bien qu’un grand nombre de femmes ne soient pas aussi faibles que cela, elles ont droit, comme les enfants, à une protection permanente de notre société.

  59. Comment ne pas être d’accord avec cet excellent billet, cher P. Bilger.
    Ce concept débile de « sexe faible » a été lancé ou relancé par les féministes de la deuxième partie du siècle dernier. Auparavant le féminisme était plutôt politique avec notamment le droit de vote.
    Le voilà qui devient sexuel. En fait, les féministes lesbiennes voudraient tout simplement retrouver l’homme en esclave de leurs désirs fantasmés. Et même le supprimer de leur vue : voir le combat pour la GPA.
    Et comme elles sont ultraprésentes dans le journalisme « féminin » et les médias, elles influencent, elles influencent…
    Un très bon article sur le sujet de Pascal Bruckner dans le Figaro du week-end : « Le nouveau puritanisme ne diabolise plus la femme, mais l’homme ».
    Cordialement.

  60. J’admire tous les commentateurs d’avoir à dire des choses palpitantes sur un non-sujet tel que l’époque les aime.
    Il y aura toujours des coureurs, des lourdingues, des dragueurs, des siffloteurs, des tripoteurs, des qui considèrent la femme comme une sous-race et puis des gars qui, au contraire, donnent une image sympathique de la gent masculine, partageuse de la parole, du pouvoir, etc.
    Du côté des femmes, on a le même spectre de profils : chipie, enquiquineuse, dure, violente, dépensière, coureuse, mais aussi aimante, indulgente, maternelle, sensible, intelligente (tellement plus que beaucoup d’hommes…).
    Et une loi voudrait changer tout ça ?
    Et pour honorer la dilection de Philippe Bilger pour le foot: un partout et la balle au centre !!

  61. @ Ellen | 03 mars 2018 à 13:43
    C’est le genre de cégétistes que l’on trouve un peu partout. Quand ils disent à leur patron qu’ils sont « au boulot », on sait maintenant où ils sont…

  62. @ Jabiru | 03 mars 2018 à 11:46
    Je connais bien ce bistrot. Dans la même rue en face, il y a celui que fréquente Achille, je l’ai sans doute repéré, car toujours à la même heure :
    Hébergeur d'image
    Pour ma part, toujours dans la même rue, j’ai choisi celui-là :
    hebergement d'image

  63. @ Ellen | 03 mars 2018 à 13:43
    Dans mon quartier, les éboueurs sont souvent attablés au « café de la place » vers 10h.
    Il est probable qu’ayant commencé tôt, une pose de restauration soit prévue dans leur contrat.
    C’est d’ailleurs fort probable, car ils conservent à l’intérieur du bistrot leur gilet de sécurité jaune au logo de la ville. Ce dernier point m’a toujours interpellé. Il faudra que je leur demande la raison, à ces braves hommes (à défaut de femmes), parce qu’au fond ça ne donne pas une bonne image à la ville.

  64. Mary Preud'homme

    Qu’on cesse de priver les femmes de leur capital irremplaçable : elles existent, elles ne sont pas faibles. Il y a de l’humiliation – je la détesterais – à devoir supporter qu’on vienne se mêler de ce qui me regarde, de mon existence sur tous les plans intime, familial, professionnel, artistique.
    « Ce sexe n’est pas faible ni pitoyable. A force de se pencher sur lui comme s’il était en fragilité, proche de la brisure, à force de ne pas le laisser s’épanouir à sa manière dans la liberté et l’inventivité de l’existence, sans l’aide de tuteurs dangereux et artificiels, il est clair qu’il est redevenu ce qu’il n’aurait plus jamais dû être : le sexe faible ». (Philippe Bilger)
    Tout est dit.
    Je suis de la génération de notre hôte ; aussi loin que je remonte et même lorsque mon père ou mes frères me rabaissaient à « n’être qu’une fille » (sic), j’ai toujours pensé que nous les femmes n’avions pas à nous comparer aux hommes en revendiquant ou singeant certains de leurs attributs pour exister. De même qu’un homme qui (de nos jours) se féminise de plus en plus devient ridicule.
    Autrement dit se libérer de certains carcans est une chose, mais en oublier sa féminité et son rôle spécifique (notamment ce don merveilleux à nul autre pareil d’enfanter) en est une autre.
    Idem pour les hommes qui à force de voir de plus en plus de femmes mecs, se comportent envers les dames comme avec des copains de régiment ou cèdent à la mode homo…

  65. Sergio Carioca

    « Mais n’oublions pas que Marie Curie est la seule scientifique qui ait obtenu deux prix Nobel : un de physique et un de chimie. »
    Non non !
    Aussi Linus Pauling il me semble, avant de délirer sur la vitamine C… attendez un instant…
    et, doctus cum Wikipediae :
    John Bardeen
    Comité International de la Croix Rouge
    Frederick Sanger
    Le Haut Comité pour les réfugiés des Nations Unies

  66. @ Achille | 02 mars 2018 à 21:44
    Il y a une section CGT au Racing de Paris : Cheval-Golf-Tennis

  67. @ Ellen
    Je n’ai pas lu tous les commentaires mais pas mal et le vôtre me laisse pantoise… Quel rapport entre ces travailleurs qui nettoient nos villes (et vous osez considérer qu’ils donnent une mauvaise image de celles-ci ? Avec délation éventuelle à la clé ?) et le sujet du jour ?
    Ils boivent un café la belle affaire !! Où voulez-vous qu’ils fassent leur pause café ? Et en plus cela doit leur coûter trois fois plus cher que dans les entreprises ! Alors c’est quoi le propos ? Aux terrasses de café, les ouvriers n’ont pas leur place ? Il y a un dress code aux terrasses ?
    Ils vous sifflent peut-être ? Vous font des réflexions ? Cela vous traumatise ? Vraiment ? Pauvre petite chose !! Allez avec eux ramasser les poubelles chaque jour en vous levant à trois heures du matin et puis crotte, des pauvres petites femmes traumatisées pour des actes sans conséquences ! ça suffit de lire et d’entendre que nous sommes toutes des femmes fragiles !
    Un homme me fait une réflexion graveleuse et alors ? Je lui réponds avec force et en général il est plus mal à l’aise que moi. Si on arrêtait d’éduquer les filles comme des princesses dans des chambres roses et qu’on leur transmettait les clés pour ne pas se laisser faire, ne pas se vivre en victime mais en actrice et avec un peu d’humour c’est pas mal aussi… Et puis franchement, être sifflée, désolée mais je trouve cela plutôt flatteur, certes lourdingue mais plus flatteur que traumatisant… Ils ne vont jamais plus loin les siffleurs…

  68. @ Patrice Charoulet
    Je peux aisément comprendre vos arguments concernant les pseudos qui permettent à certains de se défouler, mais je tiens à vous dire les raisons qui font que, non, je ne poste jamais de messages sous mon nom véritable. La mémoire d’Internet est à l’heure actuelle infinie, et j’ai un métier auquel je tiens mais qui fait de moi une sorte d’intermittente. Mes missions dépassent rarement six mois. J’ai eu la naïveté de poster sous mon vrai nom, il y a quelques années et je me suis retrouvée face à un client qui avait trouvé de rares interventions que j’avais pu faire sur des blogs. Le malaise pour moi était immense, j’étais censée justifier mes propos ! J’ai ressenti cela comme une intrusion dans ma vie privée.
    Cela m’est arrivé deux fois, trois même mais la troisième fois c’était comme un reproche « vous n’utilisez pas les réseaux sociaux ? Nous n’avons rien trouvé sur vous » ! J’ai souri, bêtement.
    Depuis, je reste anonyme et ne suis connue que de mes proches. Je considère qu’il ne s’agit pas de tricherie mais de protection. Lorsque je serai retraitée, je me ficherai peut-être royalement d’apparaître sous mon identité mais en attendant, je garde mon pseudo. Je signale cependant que tous cela n’est pas si anonyme, puisque mon adresse IP est traçable ainsi que mon mail.

  69. @ Sergio Carioca | 03 mars 2018 à 23:05
    Vous avez raison.
    Linus Pauling a reçu un prix Nobel de chimie et un prix Nobel de la paix. Mais ce dernier ne concerne pas une discipline scientifique (prix au demeurant parfois très contestable).
    Frederick Sanger a reçu deux prix Nobel mais dans la même discipline (chimie), tout comme John Bardeen qui a reçu deux prix Nobel de physique.
    Mais Marie Curie est la seule à avoir reçu deux prix Nobel dans deux disciplines scientifiques différentes : physique et chimie. Ça c’est très fort !

  70. Arrêtons de stigmatiser nos femmes ! Elles sont déjà assez punies par Mère Nature du fait d’avoir été triées pour faire « meuf » ! Pas fastoche pour elles qui en majorité ont été élues pour finir caissières de supérettes, torcher les mômes, objets sexuels de cadres d’entreprises, potiches d’accueil et réceptions diverses, condamnées à passer des heures dans leur salle de bains pour tenter d’être présentables et désirables par la gent masculine.
    Evidemment, il y a des exceptions, femmes pilotes, PDG, etc., il n’y a rien d’ extraordinaire, même un singe bien dressé peut reproduire les gestes des hommes les plus doués, c’est scientifiquement prouvé, dans tous les cirques on peut observer ces phénomènes. Femmes boxeuses, rugbywomen, lutteuses, elles ressemblent plus à des Herculesses de foire qui ont choisi de perdre leur dignité tant elles sont caricaturales et moches.
    Dans ce monde, l’homme blanc occidental est toujours supérieur en race, culture, niveau d’intelligence et de savoir scientifique, découvertes, progrès… Même votre Marie Curie n’échappe pas à la règle, une orientation génétique en cours de foetisation l’avait pourvue d’un cerveau d’homme in fine ; l’aïeule de Conchita Wurst en somme.
    J’ai eu la chance et le privilège d’être un homme blanc, de bonne religion catholique, hétéro, un label, une AOP en ces temps des multiples dérapages sexuels qui courent dans le monde, et de droite réfractaire au crabe gauchiste.
    De quoi me plains-je ?

  71. Mary Preud'homme

    Le sexe faible pour désigner les femmes ne fait nullement référence, si l’on s’en tient à l’origine de l’expression, à l’infériorité physique des femmes. Une dénomination qui trouve uniquement sa source dans la Genèse (chapitre du péché originel), où Eve tentée par le démon goûte le fruit défendu de l’arbre de la connaissance du bien et du mal et en fait manger à Adam.
    Adam et Eve « connurent alors qu’ils étaient nus » et « mortels » et furent chassés du paradis et condamnés pour l’homme à gagner son pain « à la sueur de son front » et la femme à « enfanter dans la douleur » etc.

  72. Qu’ouï-je ?
    Les nonnes du Vatican dans un mouvement soixante-huitard, gauchisant et peut-être féministe, se révoltent ?
    Nous attendons impatiemment de M. Bilger un billet vigoureux et sans concession afin qu’elles restent debout derrière le prélat qu’elles ont l’honneur insigne de servir, que finissent enfin ces revendications remettant en cause cet ordre si merveilleux établi depuis des millénaires et que cet orgueil insensé de vouloir arrêter les tâches serviles soit enfin maté.
    LOL

  73. Mary Preud'homme

    @ Charles
    « Alors qu’il était en route avec ses disciples, Jésus entra dans un village. Une femme appelée Marthe le reçut dans sa maison. Elle avait une soeur nommée Marie qui, se tenant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Marthe était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien ? Ma soeur me laisse seule à faire le service. Dis-lui donc de m’aider. » Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part : elle ne lui sera pas enlevée…» »
    (Evangile de Luc 10, 38-42)
    A méditer, à commencer par le pape François et la Curie.

  74. Permettez-moi de vous présenter une vidéo d’un art martial ancestral. Entre le sexe fort à gauche et le sexe faible à droite, Juliana Galende met tout le monde d’accord car la force se retourne contre l’agresseur. La musique ajoute une dimension dramatique.
    https://www.youtube.com/watch?v=m7wtLyb0JMM

  75. Mary Preud'homme

    A l’inverse des « sylvain » d’un autre âge, beaucoup d’hommes nous reconnaissent et nous aiment de longue date pour ce que nous sommes et surtout nous ont aidées à conquérir des droits qui semblent aujourd’hui aller de soi, mais qui dans ma jeunesse étaient impossibles à imaginer. Notamment le droit de s’inscrire dans de grandes écoles prestigieuses, de signer un contrat de travail sans l’accord du mari, d’avoir un compte en banque, de pratiquer certains sports, d’exercer nombre de métiers strictement réservés aux hommes etc. J’ai connu cela et j’en ai pâti je l’avoue mais c’était avant.
    Un grand merci donc à tous les hommes qui ont été et demeurent nos alliés car sans eux nous en serions encore au Moyen Age…
    Ma seule prière, que soit abolie à jamais cette Journée de la femme qui n’a plus lieu d’être et n’est devenue que prétexte à des politicailleries gauchistes, des querelles stupides de pseudo-féministes ridicules qui prétendraient à présent, par vengeance, enfermer les mâles qui n’en peuvent mais, dans les corsets surannés de leurs arrière-grand-mères.

  76. Bonjour,
    Permettez quelques mots sur le sujet de votre article. Merci.
    Il s’agit d’un extrait de l’ouvrage « Esquisses morales » de Daniel Stern, alias Marie d’Agoult :
    « La maternité est une révolution dans l’existence de la femme, et c’est le propre des révolutions de susciter toutes les puissances de la vie. Il faudrait supposer une bien complète déchéance pour qu’en cette crise douloureuse de la nature créatrice la femme ne sentit pas l’enthousiasme du dévouement palpiter dans son sein. Le premier vagissement de son enfant est l’oracle qui lui révèle sa propre grandeur ; et le fer qui détache de ses flancs une créature immortelle en qui elle se voit revivre la détache du même coup des puérilités et des égoïsmes de sa jeunesse solitaire. Cette rude étreinte des forces génératrices, ce labeur étrange imposé à sa faiblesse, ces espérances, ces angoisses, ces effrois inouïs qui l’oppressent, l’exaltent, et éclatent en un même gémissement ; puis cette convulsion dernière à laquelle succède aussitôt le calme auguste de la nature rentrée dans sa paix après avoir accompli son œuvre suprême, tout cela n’est point, comme on l’a dit, le châtiment ou le signe de l’infériorité de tout un sexe. Loin de là ; cette participation plus intime aux opérations de la nature, ce tressaillement de la vie dans ses entrailles, sont pour la femme une initiation supérieure qui la met face à face avec la vérité divine dont l’homme n’approche que par de longs circuits, à l’aide des appareils compliqués et des disciplines arides de la science. »
    Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/plus-un-enfant-connait-sa-mere-plus-il.html
    Cordialement.

  77. La maternité est une révolution dans l’existence de la femme, etc.
    Et voilà qu’avec le « etc. », la femme croit qu’elle a tous les droits sur son enfant. Avec les lois qui régissent les divorces en France, la femme a beaucoup plus de droits que l’homme. Bien sûr, il y a des exceptions et on trouvera toujours un homme qui a obtenu la garde de ses enfants mais ce n’est que l’exception qui confirme la règle.
    Dans ce pays et cela fait plus de cinquante ans que cet état de fait existe, si madame décide d’éjecter son mari du domicile conjugal, elle dispose d’un arsenal juridique approprié pour divorcer et en plus pour faire en sorte que le père ne voie plus ses enfants du jour au lendemain.
    Une simple plainte suffit. Même si monsieur n’a rien fait de répréhensible, si madame assure avoir été menacée, la plainte est recevable et la machine à broyer des vies peut démarrer. Les policiers passent au domicile conjugal, mettent les menottes au mari sous les yeux des enfants qui ne reverront plus leur père avant longtemps.
    La loi a évolué, énormément changé. Il y a deux mille ans, la femme qui avait un enfant sans être mariée était passible de lapidation. Il y a trois cents ans, dans l’Angleterre puritaine, une fille mère était exposée nue sur la place du village pendant deux jours. Et voilà qu’aujourd’hui, la femme continue à revendiquer des droits avec une posture de victime.
    Que de chemin parcouru par la justice humaine !

  78. Ahmed Berkani

    Dans son étrange Art poétique, Max Jacob, en « moraliste lyrique », a cette réflexion :
    « …c’est mauvais signe pour un homme d’aimer les femmes plus fortes que lui. Excellent signe pour une femme d’aimer les hommes faibles. »
    Mais, chez les artistes, précise-t-il, il en va tout autrement, puisque : « il y a de la femme chez eux », et c’est là leur force. Par conséquent, conclue-t-il :
    « …un artiste qui a choisi une femme forte peut être un homme faible et un artiste fort. Une femme artiste qui aime les hommes faibles est un être complet. »

  79. hameau dans les nuages

    @ vamonos
    « Il y a trois cents ans, dans l’Angleterre puritaine, une fille mère était exposée nue sur la place du village pendant deux jours »
    Il y eut des étapes intermédiaires avant que la femme ait tous les droits. Je rappellerai une anecdote que je crois avoir écrite ici.
    Un de mes grands-oncles avait engrossé une jeune fille du village sans bien sûr reconnaître en être l’auteur. Autant dire qu’elle était perdue. Son père n’ayant aucun moyen pour lui faire reconnaître sa responsabilité paya avec ses deniers un crucifix en fer forgé surmontant une pierre en marbre sur lequel il fit inscrire le nom et prénom de cette femme : Marie Jeanne Tinaud Marquisa 1848.
    Il fit ce don à la commune à la condition expresse qu’il fut érigé sur la place de l’église devant le porche. Mais ce porche jouxtait le portail de la propriété de l’amant.
    Et c’est ainsi que jusqu’à la fin de sa vie en sortant de chez lui, en enlevant son béret il saluait le christ crucifié mais aussi la demoiselle…

  80. Mary Preud'homme

    « Il y a deux mille ans, la femme qui avait un enfant sans être mariée était passible de lapidation. Il y a trois cents ans, dans l’Angleterre puritaine, une fille mère était exposée nue sur la place du village pendant deux jours… »
    (Rédigé par : vamonos | 21 mars 2018 à 09:43)
    Tandis que le géniteur matamore et lâche partait en sifflotant vers d’autres aventures !
    Hélas tout fout l’camp mon pauv’ Monsieur Michu !

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