Comme magistrat déjà, la conception française de l’État de droit m’avait toujours semblé immuable, fixiste, destinée seulement à offrir des garanties aux mis en cause sans prendre en considération les exigences de protection du plus grand nombre et la sauvegarde de la société. Je ne parvenais pas à comprendre pourquoi notre démocratie se trouvait condamnée à cette approche trop restrictive et, pour tout dire, désespérante pour le commun des citoyens.
Le quinquennat presque terminé d’Emmanuel Macron nous a contraints de questionner la relation entre l’État de droit classique et la sécurité de la France.
Je n’aurais pas abordé ce thème, tant il crève les yeux et l’esprit de la multitude qui constate l’absence d’autorité régalienne de ce pouvoir et sa frénétique démagogie avant l’échéance présidentielle pour faire illusion, combler le vide et compenser ses faiblesses. Mais il y a eu en plus une offensive médiatique non seulement contre la Pologne mais pour pourfendre les candidats qui chez nous avaient la prétention de « s’en prendre au droit européen et de vouloir réviser la Constitution » (Le Monde).
Et sur quel ton, comme s’il s’agissait d’un crime contre la République alors qu’on aurait pu penser au contraire que le crime était constitué par la non-assistance à la République en danger !
Par exemple l’appel à des référendums constitutionnels est moqué ; le fait que « cette offensive se déroule dans une stupéfiante indifférence » est stigmatisé. Ce qui est faux. Car précisément sont vigoureusement attaqués ces projets consistant à se délier du droit européen seulement dans ce qu’il a de nocif pour notre nation, ou consistant à évoquer des modifications de notre Constitution pour mieux lutter contre l’immigration incontrôlée « qui n’est pas une chance pour la France »(FigaroVox, Patrick Stefanini) ou consistant encore à promouvoir le référendum pour battre en brèche les blocages parlementaires plus soucieux de la pureté des principes que de la protection des citoyens.
Comme si la seule éventualité de telles modifications représentait le comble de l’ignominie politique. Sont visés principalement Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Marine Le Pen, Eric Zemmour et en partie Arnaud Montebourg dont le grand tort est de n’avoir pas totalement abandonné la perception du réel et des enseignements qu’il devrait imposer.
L’alternative est de plus en plus limpide, entre un respect inconditionnel de l’État de droit même dans sa définition limitée et inadaptée et l’acceptation de la défense de notre pays comme impératif prioritaire, qu’il s’agisse de toutes les délinquances ordinaires, de la criminalité et du terrorisme islamiste dans son appréhension judiciaire et dans la menace qu’il continue de faire peser sur notre société. Non plus la révérence pour l’État de droit au risque de laisser meurtrir la France mais la sauvegarde absolue de notre pays jusqu’à rendre l’État de droit compatible avec lui.
On peut choisir comme exemples tout ce qu’on voudra, les transgressions singulières ou collectives de notre quotidienneté, dans ces lieux pas forcément abandonnés mais où la certitude de l’impunité permet de s’abandonner au pire sans la moindre crainte, les agressions en bande, les massacres homophobes, les résistances violentes à l’autorité, à Montgeron comme à Combs-la-Ville, le lassant déroulement d’une chronique odieuse qui nous oblige à économiser notre indignation parce que demain elle sera encore plus sollicitée, le formalisme des enquêtes et des procédures, les interventions tardives de la police impuissante, une justice trop lente pour condamner quand elle le fait, trop faible pour ce qu’elle devrait avoir de rigoureux, un état de notre pays lamentable, et, face à ces dérives, seulement le très fragile bouclier de l’État de droit tel qu’on se vante de l’honorer, inchangé, alors que tout change et se dégrade autour de lui ?
Je ne suis pas, loin de là, un adversaire des évolutions positives que notre droit, notamment administratif, peut susciter pour battre en brèche la passivité de l’Etat, par exemple dans le domaine pénitentiaire, et décréter le caractère inadmissible de certaines situations objectivement indignes.
Qu’on soit humaniste ou pragmatique – la conciliation des deux serait l’idéal -, le constat est vite fait. Aujourd’hui, s’ajoutant à la mansuétude d’un pouvoir plus préoccupé de se faire réélire (et pour certains de rester ministres et, plus tard, députés), il y a un décalage scandaleux entre un État de droit ressassé et une réalité qui le ridiculise au point de rendre son renforcement et, à la fois, sa simplification inéluctables si nos dirigeants avaient conscience de l’attente, de la peur et de l’espérance des Français.
Consentira-t-on encore longtemps à ce gouffre entre ce que la France exigerait et ce que l’État de droit interdit ?
Certes, le constat est amer: où sont les Hauriou, les Vedel, les Duverger, les Debré, les Duhamel (Jacques pas Olivier) qui ont formaté des générations d’étudiants puis d’hommes politiques ?
Mais on progresse : un apparatchik comme Barnier va à Canossa, honteux comme un Cardinal surpris à sortir d’un clandé.
Ces pays de l’Est qui ont payé cher le joug de la tyrannie, sont en train de nous dégraisser le cerveau : d’eux viendra peut-être le nouveau souffle européen.
Les pères de l’Europe ont enfanté un monstre castrateur des identités nationales et les médias ont nourri ce monstre sans vergogne…
Le tournis, voilà le seul mot qui me vient à l’esprit lorsque j’observe Emmanuel Macron dans ses incessantes interventions « présidentielles » !
Que personne dans son entourage ne soit capable d’arrêter la toupie, c’est pour moi un sujet d’étonnement indicible…
Cet homme ne se projette jamais au-delà de son narcissisme Cinq ans supplémentaires seraient un vrai cauchemar !!
« Le quinquennat presque terminé d’Emmanuel Macron nous a contraints de questionner la relation entre l’État de droit classique et la sécurité de la France. »
Je ne crois pas que cette situation qui veut que l’État de droit profite essentiellement aux délinquants et aux illégaux, au détriment des citoyens français, soit spécifique au quinquennat d’Emmanuel Macron.
La situation existe depuis des décennies et n’a fait qu’empirer aux cours des années. Ce qui explique la montée des idées du RN et même plus exactement de l’ex-FN, dont certains ténors de LR commencent à se faire l’écho, ainsi que quelques trublions du genre Éric Zemmour qui parvient à se hisser au niveau de prétendant à la présidence de la République. (*)
Il y en a marre de ces pauvres petits issus de milieux défavorisés et qui ont sombré dans la délinquance parce que livrés à eux-mêmes, avec des parents incapables de leur apprendre les règles élémentaires du civisme.
Les exemples commencent à s’accumuler tous les jours. Les deux plus récents laissent sans voix par leur sauvagerie.
– L’élève qui projette sa professeure à terre pour sortir de la classe, scène complaisamment filmée par un autre élève.
– Le jeune lynché par une meute de voyous déchaînés, qui heureusement a été secouru par des adultes du quartier.
– les agressions quasi quotidiennes des agents de police dans les quartiers sensibles.
Il est maintenant temps de redresser la barre avant d’atteindre le point de non retour.
Le durcissement des conditions d’entrée sur notre territoire est un geste positif.
Des sanctions financières envers les parents de délinquants récidivistes sont envisagées. Reste maintenant à les appliquer.
Une pédagogie plus réaliste avec les mineurs qui ont perdu tout repère avec la société, est à mettre en place. Les leçons de morale données par le juge pour enfants ne suffisent manifestement pas.
(*) Ceci étant je n’y crois pas une seconde. Je pense même que la baudruche Zemmour ne tardera pas à se dégonfler. Un pied dans LR, un autre dans le RN, ce genre de grand écart ne peut pas marcher bien longtemps. Mais enfin EZ a le mérite d’être le révélateur du malaise qui existe aujourd’hui en France.
Autour de moi j’entends des personnes dire qu’elles ne votent plus depuis le référendum sur l’Europe volé par un coup d’Etat parlementaire. Facteur aggravant, cette télé qui nous montre trop souvent le vide de l’hémicycle pour la création de la loi alors que c’est leur boulot : 230 députés seulement ont participé au vote sur le pass sanitaire. Que ces élus se mettent au boulot et que chaque autorité respecte la loi car l’exemplarité est une condition préalable pour nous sortir de cette ornière.
Quant aux politiques qui pantouflent au Conseil constitutionnel et ailleurs, vaste question sur notre appareil qui vivote comme une aristocratie en déclin… L’Europe, l’Europe eh oui quand on n’a pas de politique on applique celle des autres, au fait c’est quoi la politique européenne ?
Il serait intéressant de lire, sous votre plume, un article définissant l’État de droit, expliquant les différentes significations qui ont été données à ce concept par les penseurs au fil des siècles, et la façon dont elles ont été mises en pratique à travers le monde.
Cher Philippe,
Vous écrivez notamment : « battre en brèche la passivité de l’Etat, par exemple dans le domaine pénitentiaire ».
En zappant, je suis tombé hier soir sur W9 sur un documentaire sidérant relatif aux prisons japonaises.
Uniformes, propreté absolue, silence, travail obligatoire, extinction de la télé et des lumières à 21 h…
Si le personnel pénitentiaire français voyait ce documentaire, il aurait le sentiment de lire un conte de fées.
J’imagine que la drogue, les armes ne circulent pas dans les prisons japonaises et que le personnel pénitentiaire ne part pas au travail la boule au ventre.
Le ministre de la Justice devrait aller faire un petit voyage d’étude là-bas, pour y puiser quelques idées utiles.
Un excellent billet, lucide et plein de bon sens.
@ Wilfrid Druais | 13 octobre 2021 à 07:17
« Ça y est ! Le dernier résistant est mort, hommage aux Invalides ! Quelle surprise… Macron ne respecte rien. Tout est bon pour sa réélection. Un vrai nécrophage ! »
Écrire ce genre d’ineptie à 7 h 14 du matin laisse entendre que vous êtes censé avoir décuvé des libations de votre nuit. Vos propos sont donc inexcusables.
S’il est un homme qui mérite les hommages aux Invalides, c’est bien Hubert Germain, le dernier compagnon de la Libération.
Qu’auraient dit ses détracteurs si le président ne lui rendait pas hommage le 11 novembre prochain pour son comportement héroïque durant la dernière guerre ?
Il en est de même pour les soldats morts pour défendre notre liberté, comme ce caporal-chef Maxime Blasco âgé de 34 ans, tué au Mali en septembre dernier.
Par contre J-P Belmondo, c’était quand même un peu déplacé, mais il était paraît-il grand officier de la Légion d’honneur, alors…
Entre l’Etat de droit classique et la sécurité des Français le gouffre s’agrandit, l’accent des cimes sombre dans l’abîme.
L’Etat de droit devenu une citadelle inaccessible, loin des contingences, de la pollution et des critiques. La somme des couches légales et réglementaires augmente la jurisprudence pour blinder les remparts de cette forteresse devenue inexpugnable. En face, le peuple subit ou profite, parfois les deux en même temps. Entre les deux, un océan d’incompréhension, l’abîme se creuse.
Le déclin n’est pas inéluctable, pour inverser la tendance, il faudrait que le classicisme de l’Etat de droit se brise, que le balancier parte dans l’autre sens. Il faudrait que la harangue d’Oswald Baudot soit revue, corrigée et combattue. Cela ne suffirait pas mais constituerait un début pour commencer à mettre fin à une situation délétère.
La harangue d’Oswald Baudot à des magistrats qui débutent :
https://www.quartierdeslibertes.be/actualites/la-harangue-doswald-baudot/
Je pense, Monsieur Bilger, que l’on fait un usage extensif de l’État de droit.
En effet, il y a une confusion de notre notion traditionnelle française de l’État de droit, donc dans notre droit national, avec celle qui sous-tend le droit européen, État de droit signifiant un ensemble de normes qui seraient supérieures à celle des États nationaux.
Monsieur Macron joue de cette confusion lorsqu’il parle de la souveraineté européenne qu’il appelle de ses vœux. Or, le principe fondamental en Droit reste que la souveraineté appartient aux peuples européens et qu’il n’existe pas de peuple européen au sens juridique, chaque peuple ayant sa ou ses langues, son territoire avec ses frontières, sa culture, ses us et coutumes qui ne sont pas réductibles à des instances administratives, juridiques ou commerciales supranationales n’ayant aucune légitimité tirée de la volonté des peuples par des élections libres.
L’Union européenne comme toutes ses instances, à commencer par la Commission européenne et la plupart des organismes qui lui sont attachés, à l’unique exception du Parlement européen dont les membres sont élus mais dont le pouvoir législatif est des plus restreints, produisent un corpus de normes qu’elles prétendent systématiquement supérieures aux droits internes des États qui la composent du fait qu’elles considèrent les traités constitutifs de l’Union, notamment le Traité de Lisbonne, comme ayant valeur constitutionnelle au sens absolu où l’entend l’UE. Ce qui est juridiquement faux, le projet de traité constitutionnel de 2005 ayant été rejeté par la peuple français notamment.
Le conflit juridique avec la Pologne, précédé notamment par les affirmations de la Cour allemande de Karlsruhe qui affirmait la primauté des principes constitutionnels de l’Allemagne, enfonce un coin supplémentaire dans la norme européenne. Quand l’Allemagne affirme ce principe, personne ne « moufte ». Quand la Pologne en fait autant, on pousse des cris d’orfraie et on la menace des pires représailles, notamment budgétaires. Est-ce là l’affirmation des droits égaux de tous les membres de l’UE ?
Où l’on revient au fameux principe de subsidiarité évoqué par monsieur Delors à l’occasion du traité de Maastricht : à l’UE tous les pouvoirs, aux États constitutifs et à leurs peuples les miettes…
Sur ces points, il est intéressant de lire le point de vue d’André Bellon : https://www.pouruneconstituante.fr/spip.php?article1950
Il me semble que l’on est en train d’assister à une volonté d’émancipation des peuples européens sur le fondement de la liberté des peuples à choisir eux-mêmes leur destin que l’Union européenne met à mal par sa volonté absolutiste.
Et donc, l’on en arrive progressivement à la nécessité d’en revenir à une Union européenne des Nations conservant leur souveraineté fondamentale, issue de la volonté des Peuples, et ne déléguant à l’Union que des compétences limitées. L’exact inverse de ce que la machine bruxelloise a réussi à imposer jusqu’ici.
Tout dépendra de la définition d’un humanisme qui serait pragmatique, capable de faire prendre conscience au citoyen européen qu’il est le seul, de par son histoire, à pouvoir incarner l’équilibre relationnel indispensable à l’établissement démocratique, mis en danger par l’incapacité des États de droit à protéger leur population des concurrences féroces comme des désirs illibéraux d’une régulation tyrannique, en même temps !
La conciliation des concepts ne saura s’exonérer des exigences d’une réconciliation des personnes comme des peuples qui est le fondement européen, espérons qu’il se trouvera une raison qui saura éviter en temps de campagne les tentations du buzz des clivages et de la haine, qu’il serait possible à Wauquiez de ne pas tirer à boulets rouges sur Bertrand, ou Bayrou sur Edouard Philippe, ou de truc sur machin, et inversement.
Il est donc préférable, à mon avis, de parler d’enjeu plus que de défi, d’apaisement plus que de conflit, même si la tâche est considérable, c’est un argument supplémentaire pour en appeler à la force collective qui saurait s’agréger autour d’un humanisme qui saurait se définir sans désigner d’ennemi autre que l’exacerbation des conflits, cette vocation d’un pragmatisme européen qui, ayant tiré les leçons de son histoire, saurait inventer l’expression d’un État à même de garantir un futur viable, formulant l’instrument de sa régulation, l’équilibre de la relation entre les êtres comme entre les groupes sociaux qu’ils constituent, ce fondement anthropologique seul à même d’autoriser l’État de droit à ce que plus aucune autre institution n’est capable, exercer la force légitime nécessaire à sa survie.
Ce qui me frappe, dans le texte du billet, c’est à quel point la notion d’État de droit semble lié, pour Monsieur Bilger, à un droit de plus en plus formel au prétexte de respecter lesdits droits.
Paradoxalement, pour moi, la notion d’État de droit, c’est quand même un concept qui est censé s’opposer à un droit en roue libre qui ferait fi, sous prétexte de formalisme, des réelles conditions d’accès au droit et de réellement respecter certains droits fondamentaux.
J’ai le sentiment que, pour se prémunir de violer l’idée de l’État de droit, le droit pratique une fuite en avant dans le formalisme. Plus il y a de tampons, mieux c’est fait, mieux l’État de droit est respecté.
Or, c’est là réellement ce que je trouve de plus fallacieux. L’État de droit n’a jamais été pour moi une question de montagne de tampons et de fétichisme de principes abstraits qu’on devrait suivre à la lettre jusqu’à l’absurde.
Je ne vois pas, par exemple, au nom de quoi la notion d’État de droit imposerait à la police de répondre avec des armes de poing à des gangs équipés d’armes de guerre. Je ne vois pas en quoi la notion d’État de droit devrait nous imposer de nous voiler la face et de nier l’existence de gangs qui nient à l’État ses prérogatives sur leur territoire. Ce n’est pas l’État de droit que d’être sympa et démocrate avec des gangs. Ce n’est pas l’État de droit que traiter des territoires à l’aune d’un État de droit qui n’est invoqué que pour mieux se soustraire au droit lui-même.
L’État de droit reste pour moi une question importante. Même si elle doit s’incarner dans un formalisme légal à un moment donné, ce n’est pas uniquement une question de respect formel de ses dispositions, détachées de la réalité.
Vider un concept de son sens, cela peut revêtir plusieurs formes: 1. l’essorer dans un formalisme qui permet de prétendre le respecter alors que seul le formalisme l’est, mais le fond n’y est pas 2. instrumentaliser un concept à l’encontre de lui-même, comme l’État de droit contre le droit, de la même façon que certains instrumentalisent la liberté d’expression contre le débat et les idées elles-mêmes.
Je ne suis personnellement absolument pas compréhensif face à ce type de dérives.
Par contre, quand je vois, je le répète, des femmes qui dans des établissements hospitaliers, se font stériliser en loucedé, et, après l’avoir découvert, doivent monter à Strasbourg parce que tout le monde ferme les yeux… au prétexte de formalisme… oui, l’Etat de droit à un sens.
L’Etat de droit, c’est fait pour que ce genre de chose n’arrive pas ou plus. Pas pour tolérer les « massacres homophobes » au prétexte de respecter l’État de droit et d’être gentil avec les minorités homophobes et fières de l’être. Ce qui, en soi, est complètement antithétique de l’État de droit, qui est justement censé protéger ces minorités homosexuelles non seulement de la majorité, mais aussi des minorités homophobes…
Il y a toujours la tentation d’utiliser la démocratie contre la démocratie, la liberté d’expression contre la liberté d’expression, et l’État de droit contre l’État de droit. Si on n’accepte pas cette réalité de la perversion humaine, nul respect formel d’un État de droit abstrait ne protégera les droits de personne.
Maintenant, je ne peux que aller dans le sens de Robert Marchenoir: c’est toujours difficile de parler d’un concept comme l’État de droit tant il évoque d’automatismes mentaux et de caricatures mentales. Que tout le monde instrumentalise.
Mais quand je vois des gens qui défendent l’État de droit et qui s’asseyent sur la valeur des référendums, comme en 2005, je le dis clairement: ces gens se f*utent de nous. Cela, c’est une manipulation mentale: depuis quand l’État de droit, ce serait s’asseoir sur le vote ?? L’État de droit, c’est censé assurer la démocratie. Pas châtrer les électeurs.
Soyons clair: si en France, on ne veut pas du RIC ou des votations, ce n’est pas un hasard, et ce n’est pas la faute à l’État de droit. Si on a mis en place un concept impraticable en place à la place, comme le RIP, c’est justement là cette détestable pratique qui consiste à se satisfaire de formalisme pour vider les concepts de leur substance et en changer le sens. De facto, c’est là une insulte au Français. Si l’État français a la démocratie en horreur, ce n’est pas la faute aux droits de l’Homme et à l’État de droit…
L’État de droit n’est pas la propriété exclusive de ceux qui veulent détruire ce qu’il est censé protéger: la démocratie, entre autres.
Cette perversion des principes, on la voit à l’œuvre partout dans le monde.
@ Wilfrid Druais | 13 octobre 2021 à 08:03
Que lis-je, qu’entends-je, les musiciens classiques seraient (généralement) incapables d’improviser selon vous ?
Quelle blague !
Alors qu’à l’inverse et bien que l’improvisation ne soit plus enseignée, de longue date, dans les conservatoires et écoles de musique, la plupart des bons musiciens (y compris amateurs) prennent un immense plaisir à improviser avec leur propre instrument sur des thèmes multiples…
Sans oublier que la plupart des grands compositeurs de musique classique furent eux-mêmes des improvisateurs de génie à l’orgue ou au piano par exemple (Liszt, Bach, Beethoven, Chopin, pour n’en citer que quelques-uns…).
Quant à Mozart, qui n’a jamais entendu les multiples et infinies variations (en rythme classique, jazz etc.) autour de la célèbre chanson enfantine : Ah ! vous dirais-je maman ?
Pour finir, un peu de culture musicale concernant l’impro (qui peut s’avérer bien utile quand on a un trou de mémoire en plein concert !) :
https://youtu.be/pd4nwO7acEQ
https://youtu.be/p69Z86D2V7k
@ Achille
Macron nous a évité Bernard Tapie aux Invalides, c’est déjà pas mal. En progrès, à confirmer.
@ Axelle D 14h18 (@ Wilfrid Druais)
« Sans oublier que la plupart des grands compositeurs de musique classique furent eux-mêmes des improvisateurs de génie à l’orgue ou au piano par exemple (Liszt, Bach, Beethoven, Chopin, pour n’en citer que quelques-uns…). »
L’art de l’improvisation s’apprend au CNSM, notamment en classe d’orgue. Dans ce domaine, la France peut s’enorgueillir d’avoir formé des musiciens à la réputation mondiale. Que l’on pense à Marcel Dupré à Saint-Sulpice, Pierre Cochereau à Notre-Dame, Jean Guillou à Saint-Eustache, Pierre Pincemaille à Saint-Denis, capables d’improviser des fugues à cinq voies, des fanfares, des toccatas, des ricercares, etc.
Pour être un grand improvisateur, il faut maîtriser totalement l’harmonie et le contrepoint: ce sont des préalables pour tous ceux qui souhaitent briller au clavier.
Pourquoi les organistes sont-ils devenus au fil des temps, y compris avant Bach, des improvisateurs ? c’est que les offices avaient (et ont toujours) des durées très variables: ainsi pour éviter les trous ou les silences pendant les messes, l’organiste s’empare d’un thème (grégorien ou chanson populaire) et brode dessus selon des formes variables qui dépendent des ressources de l’instrument… et de l’inspiration du musicien.
Au niveau de la virtuosité, les musiciens classiques développent en général une technique beaucoup plus poussée que les musiciens de jazz pour interpréter les oeuvres écrites. Un professionnel classique est capable de jouer n’importe quelle improvisation d’un professionnel de jazz, pourvu qu’elle soit notée. L’inverse est plutôt l’exception que la règle. Même le meilleur pianiste de jazz (Art Tatum ou Oscar Peterson) serait à mon avis incapable de jouer le troisième concerto de Rachmaninov ou l’Etude n°2 de Liszt comme le ferait n’importe quel finaliste d’un concours international.
@ Wilfrid Druais
« Je sais que cette affirmation sur l’incapacité d’improviser des « zicos classiques » provoque toujours des réactions outragées parce qu’ils sont tellement prétentieux que se remettre en question leur provoque des crises d’urticaire. Pourtant c’est la réalité. Le plus dur est de l’admettre. »
Je ne suis pas du tout musicien, donc ce n’est pas vraiment à moi de l’admettre ou pas. Mais, ce que je constate, c’est qu’il me semble qu’il y ait l’émergence depuis dix ans environ d’un mouvement que j’appellerais néo-classique.
Des musiciens ancrés dans le classique, qui ne font plus exactement du classique mais quelque chose de plus libre et de plus aéré. Plus minimaliste, aussi, probablement.
Je ne sais pas pourquoi, probablement un effet Internet, mais j’écoute beaucoup plus de classique ou de « néo-classique » dernièrement. Comme Leszek Możdżer, par exemple. Qui semble-t-il, fait quand même bien ce qui s’appelle de l’improvisation.
J’ai surtout l’impression que le monde classique échappe de moins à moins à l’hybridation des genres. Comme en témoignent des reprises de Nirvana ou de Depeche Mode au piano…
Je ne trouve pas que cette hydridation soit un appauvrissement.
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@ Robert
« En effet, il y a une confusion de notre notion traditionnelle française de l’État de droit »
Il n’y a aucune confusion: il n’y a pas de notion traditionnelle de l’État de droit en France. Il y a un ordre constitutionnel qui auto-limite l’État. C’est tout. Pas plus. Et c’est bien le problème… et une conséquence des erreurs conceptuelles de la Révolution française, qui en son temps furent d’actualité et pertinentes, mais qu’il convient de réformer pour faire place à un État de droit réel qui ne soit pas uniquement un don selon le bon vouloir du Prince. Mais bien des droits de la société sur l’État, et pas l’inverse.
C’est bien pour cela que la notion d’État de droit vrille la tête de gens comme vous. Et c’est pour cela qu’il faut la défendre. Bec et ongles. Contre vous. Et contre ceux qui instrumentalisent l’État de droit contre la société, i.e. une certaine gauche et certains mouvements pro-crime.
C’est pour cela qu’on va insister sur l’État de droit. Et s’opposer aux prétentions de la Constitution française à la suprématie sur le droit international. Les accords internationaux se respectent. Si on les rejette, on en sort, de ces accords. Mais on ne joue pas au chat et à la souris en prétendant les respecter mais seulement parce qu’on serait gentils et sympas… ce qui est la position, hypocrite, française.
« UN PEU RACISTE » !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
En écoutant un débat, à la télé, Jean-Luc Mano m’apprend que dans les enquêtes d’opinion, beaucoup de gens reconnaissent être « un peu racistes ». J’ai mis dans mon titre une flopée de points d’exclamation. Comment en effet être « un peu raciste » ? On est raciste ou pas.
Il y a plusieurs décennies, il y avait des racistes dans leurs actes mais quand on les interrogeait, ils se récriaient : « Je ne suis pas raciste ! ». Certes, quelques-uns, en parlant, disaient : « Je ne suis pas raciste, mais… ».
Nous avons maintenant des gens qui disent : « Je suis un peu raciste. » C’est une phrase profondément surprenante. On aimerait avoir des précisions. Pas raciste le plus souvent et raciste parfois ? Pas raciste avec les Chinois, mais raciste avec les Arabes ? Pas raciste avec les Juifs, mais raciste avec les Noirs ? Raciste dans mes pensées, mais mon racisme ne va pas jusqu’à tuer les gens ?
Dans tous ces cas-là, selon moi, on n’est pas « un peu raciste », on est raciste. Point barre.
Deux commentaires m’ont particulièrement intéressé, celui de Robert (12:06) que je partage entièrement et celui de Robert Marchenoir (9:55) qui souhaiterait que Philippe Bilger définisse l’état de droit.
C’est une question que je me suis posé un temps, et à laquelle j’ai répondu simplement et modestement, qu’on ne saurait définir un concept aussi riche de potentialités, pas plus qu’il est possible de définir précisément le concept de liberté ou d’autres de la même importance.
La liberté se vit, sans avoir besoin de la définir et c’est lorsque nous en sommes privés qu’elle apparaît définissable dans sa pureté évidente.
Il en est de même de l’État de droit, et lorsque l’État de droit s’estompe, il devient indispensable à une société.
Et nous sommes au cœur du sujet, parce que nous ne sommes plus en État de droit, nous sommes en État de droit interprété, subjectivement et idéologiquement, ce qui est tout à fait différent.
À partir de principes généraux, supposés transcendants, par exemple les Tables de la loi, le Coran, les Droits de l’Homme, on élabore une suite de textes qui rendent ces principes opérationnels, et que l’on appelle le droit.
Aucun texte aussi bien rédigé soit-il ne peut prendre en compte toute la complexité des relations humaines, c’est pourquoi il existe des tribunaux avec des juges et des avocats pour interpréter la mise en application du droit.
Ceci est une naïveté, mais c’est précisément à partir de cette apparente naïveté que le problème commence.
Car une fois les textes établis, l’interprétation peut être fidèle au point d’être littérale ou au contraire distante au point de trahir les textes et plus encore les principes généraux qui les ont inspirés.
Ce que nous vivons dans les pays occidentaux est une interprétation orientée idéologiquement sur la base d’une doxa spécifique à l’Occident, dont l’objectif est la déconstruction des États nations.
Cette déconstruction est l’œuvre de multiples motivations, aussi malsaines les unes que les autres, que l’on peut intégrer sous le terme générique de wokisme, mélange de ressentiment des Noirs, des LGBT, des écoféministes et je dois en oublier.
Le vrai État de droit étant celui qui ferait une lecture et une application littérale des textes.
L’État de droit dans lequel nous vivons est celui qui met an application précisément l’idéologie wokiste pour aller vite.
C’est un État de droit interprété sur la base de cette idéologie minoritaire dans le peuple, mais hélas majoritaire dans les médias et chez beaucoup de nos prétendues élites.
On peut citer mille et un exemples de cette interprétation dévoyée tant au plan national qu’international.
Le Conseil constitutionnel a absous un passeur de migrants clandestins au titre du principe de Fraternité de notre devise. On voit bien la perversion de cette interprétation.
Autre exemple international celui-là, lorsque la Cour constitutionnelle allemande met en cause la primauté du droit européen sur le droit allemand, la Commission de Bruxelles fait le dos rond, lorsque la Pologne ou la Hongrie se comportent de la même façon, la Commission hausse le ton et menace.
On peut évidemment considérer que le poids de l’Allemagne économique y est pour quelque chose, mais on peut aussi considérer que l’Allemagne est dans la mouvance mondialiste, ouvrant ses frontières aux migrants, et pas seulement politiques mais surtout économiques.
Cette ouverture à plus de un million et demi de migrants met en danger la démographie allemande et au-delà, européenne.
Ce qui va dans le sens de la déconstruction de l’Europe par un risque de modification à terme de peuplement, alors que la Pologne et la Hongrie refusent cette invasion de migrants.
On peut aussi remarquer ce qui se passe avec la mosquée de Cologne. L’Allemagne tend à être conforme en douceur à cette doxa mortifère.
Je ne comprends pas bien ce billet.
L’Etat de droit n’interdit rien de ce que les citoyens sont en droit d’attendre de leurs institutions et leurs lois. Au contraire.
Mais il suppose, c’est vrai, que nous exercions notre souveraineté pleine et entière dans le domaine du droit, que nous cessions de nous agenouiller devant les décisions de Bruxelles et devant les juges de la CJUE et de la CEDH.
Il n’est pas vrai que le droit européen soit supérieur à notre droit. Car les directives européennes, telles clauses des traités, telle jurisprudence de la CJUE et de la CEDH, doivent, pour entrer dans le droit français, passer par un vote du Parlement ou une révision de la Constitution.
Mais nos chers dirigeants considèrent, eux, que cette transcription en droit français est obligée. Toute la question est là. Cette transcription n’est pas obligée. Enfin, c’est ce que j’ai compris de ce que j’ai pu lire. Il est dit et répété sans fin, comme une évidence, que cette transcription est obligatoire mais je ne crois pas qu’il soit écrit quelque part qu’elle le soit.
Nous sommes souverains, à condition de le vouloir.
Nos élites ont fait sécession, elles ne veulent plus de notre souveraineté. Elles se trompent. Il convient de le leur dire, haut et fort, encore et toujours !
Qu’est-ce que l’État de droit ?
En France:
https://www.vie-publique.fr/parole-dexpert/270286-quest-ce-que-letat-de-droit
Voici quelques éléments constitutifs de l’Etat : un territoire, une population et une organisation politique souveraine.
Chaque pays de l’UE doit être maître de son destin et pas se faire coloniser par Bruxelles qui est un crime contre l’humanité… M. Macron, vous êtes là ?!
https://cours.unjf.fr/repository/coursefilearea/file.php/64/Cours/01_item/indexI0.htm
Je ne comprends pas cette mode récente de remise en cause de l’Etat de droit. L’Etat de droit, c’est le contraire du pouvoir arbitraire, c’est la soumission ou l’encadrement, comme on voudra, de la puissance publique à la règle de droit.
Le problème du droit européen, c’est qu’il est complexe, et le problèmes des Etats, c’est qu’ils ont du mal à reconnaître la supériorité du droit européen sur le droit national reconnu par la jurisprudence, au moins dans notre pays. Après avoir tergiversé sur le sujet cinquante ans, il va falloir choisir une bonne fois pour toutes: arrêter, voire défaire la construction européenne pour préserver la Constitution comme source supérieure du droit, ou la poursuivre et admettre que oui, le droit supranational communautaire s’impose à l’ordre constitutionnel lorsqu’il y a conflit entre les deux.
Ceci étant, je ne vois pas en quoi cet Etat de droit nous empêche de lutter contre les terroristes, de les arrêter et de les condamner s’ils sont coupables. Là il faudra m’expliquer, plutôt que d’aligner des lieux communs de comptoirs de bar. La lutte contre le terrorisme ne justifie pas l’arbitraire, ce serait là un remède pire que le mal.
Quant au cas polonais, il ne prouve rien: c’est un tribunal constitutionnel largement illégitime (voir le feuilleton de la nomination des juges, qui a duré au moins trois ans), qui a statué sur un ensemble de réformes inconstitutionnelles et violant le principe de la séparation des pouvoirs. Le problème, c’est le gouvernement national-conservateur polonais, en fait, qui lui aussi veut en finir avec un prétendu « gouvernement des juges ». Il suffit de regarder les journaux de sa télé publique, en tout point similaires à ceux de la télévision d’Etat russe, pour savoir à quel type de pouvoir on a affaire.
J’avais loupé cette perle qu’est l’interview de Stefanini, toujours dans les bons coups. Inscrire dans la Constitution la limitation du nombre d’étrangers en France ? Autant sortir de l’UE tout de suite, jusqu’à nouvel ordre un Belge ou un Italien qui ont la liberté d’établissement chez nous sont des étrangers.
On peut toujours remplacer étranger par « étranger de pays tiers à l’UE », certes, ou « étrangers de pays tiers à l’UE ou de pays de l’UE ne faisant pas partie de l’espace Schengen ». Mais dans ce cas, pas besoin de modifier la Constitution puisqu’aucun texte européen ne limite le choix par la France des étrangers des pays tiers qui voudraient s’installer sur son territoire.
Il paraît (je ne lis pas les sondages mais j’écoute les commentateurs) que ce n’est pas l’immigration ou la survie de l’identité nationale la première préoccupation des Français, mais des questions plus triviales comme l’emploi, l’accès au logement ou le pouvoir d’achat. Et je vois toute la droite faire de la surenchère sur cette question migratoire. On ne m’ôtera décidément pas de la tête que la droite bourgeoise est légèrement raciste, bien qu’elle s’en défende le plus souvent avec la dernière énergie. Cette hypocrisie est insupportable, et que ceux qui ont la franchise d’admettre que oui, ils sont racistes, soient remerciés pour présenter la couleur sans fard.
@ Wilfrid Druais | 13 octobre 2021 à 12:55
Là Wilfrid, si je puis me permettre, vous tournez mal 🙂
Que je ne vous y reprenne plus à douter de ces analyses factuelles. Ça marche, il suffit de « booster » un chouïa tous les six mois. Voire tous les matins en hiver si vous toussez et avez du mal à démarrer la journée:
https://www.cdiscount.com/pdt2/0/0/2/1/300×300/auc3256642101002/rw/holts-demarrage-moteur-start-pilote-aerosol-15.jpg
@ hameau dans les nuages (@ Wilfrid Druais)
« Là Wilfrid, si je puis me permettre, vous tournez mal 🙂 Que je ne vous y reprenne plus à douter de ces analyses factuelles. »
Koloßale rigolade…
Bon. On va la faire très simple.
Quand des données proviennent d’organisations gouvernementales ou étatiques, il y a plusieurs cas.
1. On vit en Chine. Il n’y a pas de liberté d’expression pour prendre connaissance de points de vue contraires ou simplement pour faire connaître des données qui vont à l’encontre des données officielles.
La confiance a alors de larges raisons d’être très limitée envers les données officielles.
2. On vit dans un pays où il y a un premier amendement, des universités indépendantes de l’État qui peuvent librement critiquer les chiffres étatiques, dans un pays décentralisé où les différents échelons de l’État n’ont aucune raison d’être en connivence et même plutôt en rivalité électorale, des médias vivants qui relaient différents points de vue.
Dans ce contexte, il y a toutes les raisons d’avoir confiance dans des chiffres concordants.
Voilà. Règle de base: la liberté d’expression augmente la fiabilité des sources gouvernementales.
En France, sommes-nous dans le cas 1 ou le cas 2 ? Je vous laisse répondre…
Ensuite, je ne prône nullement l’agenouillement devant des chiffres d’État. La seule chose que je demande, quand X ou Y donne des chiffres, c’est de ne pas baser son rejet des chiffres uniquement sur qui est X ou Y. Qu’il soit l’État, la Chine, l’Union des Menteurs Invétérés, le Ministère du Vrai, votre grand-mère, votre chat, ou un scientifique de passage.
On prend les données qu’il y a à disposition. On les hiérarchise. S’il n’y a que des données étatiques à disposition, eh bien il n’y a que celles-là à hiérarchiser.
Si Trucmuche ou Bidule voulait des données non-étatiques, eh bien, il fallait se réveiller avant et faire en sorte que ces agences ne soient pas étatiques mais qu’elles dépendent, au hasard, de collaborations universitaires dans des universités non-étatiques.
Le b.a.-ba de la gestion institutionnelle de la fiabilité de l’information, en somme. (Je ne suis toutefois pas certain que ces enseignements épistémologiques de base soient arrivés aux oreilles de la commission Bronner… mais bon, je suis mauvaise langue…)
Mais si c’est trop tard, eh bien c’est trop tard: s’il n’y a que des informations étatiques, eh bien il n’y a que des informations étatiques. C’est ballot, mais c’est comme ça…
(Et bien sûr, sur les vaccins, vous allez me faire croire qu’il n’y a que l’État français qui publie… bien sûr, bien sûr, bien sûr…)
@ caroff, 13 octobre 17:12
L’improvisation n’a plus sa place dans les méthodes et au sein des apprentissages au conservatoire et en écoles de musique. C’est une réalité que j’ai rappelée dans mon post et que vous ne pouvez nier.
« Seule la pratique de l’improvisation à l’orgue va persister. Issu de la musique religieuse, l’orgue ponctuait et ponctue toujours l’office. Il est l’instrument de prédilection des improvisateurs durant des siècles. L’organiste, accompagnant l’office à l’église devait être capable d’improviser en s’adaptant aux variations de durées imposées par la liturgie. Il est le seul instrument pour lequel subsiste encore actuellement une tradition classique d’improvisation. »
Voilà, voilà !
Quant à votre dernier paragraphe, inutile de le commenter tant il me semble stupide et vain de vouloir mettre en parallèle ou en compétition musique classique et jazz. Ce qui reviendrait par analogie à opposer le jour et la nuit !
@ Patrice Charoulet
Pour autant que je puisse en juger, les gens souffrent seulement d’un manque de vocabulaire. Par « un peu raciste », ils veulent dire xénophobes ou islamophobes ou un mélange des deux. Car les deux sont liés étant donné que l’immigration est en partie musulmane, savoir d’une religion qui nous nuit énormément, entre remise en cause de la laïcité, de la sécurité des Juifs et des droits des femmes, entre autres.
Ces gens ne sont pas non plus aidés : chaque fois que quelqu’un dit combien la religion musulmane nous nuit, ils sont traités de racistes.
Certains intériorisent l’insulte, et par capillarité, peuvent développer des préjugés contre les Arabes, les Noirs et autres gens traditionnellement assez mal vus. En voulant nous imposer une immigration musulmane délétère, certains sont en train de nuire à des gens ne nous nuisant en rien, et qui commençaient à être mieux vus. Ces personnes imposent des gens nuisant à la nation, ces irresponsables imposent le retour du racisme par la réaction allant contre l’excès précédent.
Et comme je l’ai dit, en traitant inconsidérément des gens refusant l’immigration musulmane de racistes, faussent le sens des mots.
Ce sont eux, et non leur victime au vocabulaire saboté, qu’il faut condamner. Honte à eux !
On parle d’Etat de droit ici ? Pour qui ? De racisme ? Lequel ?
Parce que je me rends compte que Zemmour n’a pas droit à un Etat de droit.
Que Zemmour est harcelé par les ligues racistes antiblancs, c’est donc du racisme.
Finalement tout cela est très mathématique, pas besoin de philosopher des heures pour le prouver.
L’inquisition anti-Zemmour est un modèle de maltraitance raciste contre un individu libre refusant de se conformer au dogme officiel immigrationniste islamogauchiste macronien.
Eric Zemmour poursuivi par 9 associations fachos gauchistes islamistes, clones de celles qui faisaient la chasse aux résistants pendant la guerre :
Le CCIF (Collectif contre l’islamophobie en France) avec l’ADDH (Association des défense des droits de l’Homme), le MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples), SOS Racisme, la LDH (Ligue des Droits de l’Homme), la LICRA (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme), l’UJFP (Union juive française pour la paix), l’UEJF (Union des étudiants juifs de France), la « Maison des Potes » et les « Musulmans de France »…
Si on rajoute à cette liste infâme celle de tous ces vendus délateurs collabos traîtres des ligues politiques soumises à l’islamisme : LREM LR PS PCF EELV LFI, on peut dire que ça en fait du beau monde qui barbote dans la fange nauséeuse islamogauchiste pétainiste vendue à l’islamisme.
Cet acharnement fachogauchiste antiraciste apporte la preuve que Zemmour dit LA vérité.
Il met le doigt où ça fait mal et il vaut mieux casser le thermomètre que guérir la maladie.
Toutes ces ligues de terreur antiracistes sont en définitive très racistes antiblancs, elles adaptent un Etat de droit en leur faveur et le refusent aux opposants et contradicteurs, on nomme un défenseur des droits des… antiracistes gauchistes seuls autorisés, un Etat de non-droit pour ceux qui enfreignent le seul droit décrété par cette nomenklatura antirépublicaine que dénonce Zemmour, un tribunal de droit islamiste gauchiste, des juges rouges politisés extrême gauche qui ont pour ordre de ne pas appliquer la vraie loi mais seulement celle de l’inquisition contre les résistants à ces charias de droit islamiste, un ministre de l’injustice et des criminels et le tour est joué.
La France est bel et bien devenue un Etat de droit pour nos conquérants islamistes où tous les coups sont permis pour pratiquer l’épuration ethnique en vue du grand remplacement macronien et une dictature de pensée unique contre ceux qui osent s’y opposer.
Zemmour taisez-vous, vous n’avez pas droit à l’Etat de droit !
@ stephane | 13 octobre 2021 à 16:46
« Macron nous a évité Bernard Tapie aux Invalides, c’est déjà pas mal. En progrès, à confirmer. »
Par contre je crains que pour Alain Delon le protocole ne soit le même. Voire pour Brigitte Bardot également.
Souhaitons-leur longue vie… au moins au-delà de 2027.
En pratique et au-delà des textes, qu’est-ce pour les Français que l’État de droit ?
C’est la possibilité de se faire trucider par un lascar arrivé du bout du monde la veille ou bien par un nouveau compatriote naturalisé depuis quinze jours (les journaux) ; et sans même avoir le droit de se défendre…
… Quoique… La plus belle gifle de la semaine sera attribuée à Philippe Juvin. Un chef-d’oeuvre de réalisation.
Pour avoir demandé à Ghislaine Ottenheimer, si elle aurait osé poser la même question sur leur expérience aux « rentiers » de la politique.
Elle lui attribuait d’une façon condescendante sa non capacité supposée à gouverner.
Et Philippe Juvin de lui présenter des états de service dignes d’un général de l’époque russe de Stalingrad, dans tous les secteurs de combat qui peuvent en faire largement un maréchal.
La pauvre ! Elle est rentrée dans sa coquille aussitôt la mandale assénée par le doux Philippe Juvin, vraiment, un moment de jubilation interne sans doute pour lui, comme si Macron avait une quelconque expérience du pouvoir… Pourquoi pas lui, soldat émérite de la République.
Une telle mandale il doit la porter en décoration intime.
@ Achille
C’est vrai qu’on a eu droit à Aznavour.
Bref ces hommages sont l’occasion de faire revenir les évadés fiscaux de Suisse.
Le team Lagardère, avant sa déroute, s’était spécialisée dans le package pour sportifs.
Delon et Bardot ne sont pas connus pour être des gauchistes. De quoi permettre à Macron de justifier son ouverture sans sectarisme…
À y réfléchir la barre a été bien abaissée, au point que les « légitimes » passent aux oubliettes, mais ça fait bosser localement, ça crée de la croissance. Ce sont les traiteurs qui pourraient tirer la tronche.
Ce bling-bling nécrologue n’est vraiment pas ce que Macron aura fait de mieux.
@ Exilé
« C’est la possibilité de se faire trucider par un lascar arrivé du bout du monde la veille ou bien par un nouveau compatriote naturalisé depuis quinze jours (les journaux) ; et sans même avoir le droit de se défendre… »
Tout est dit et bien dit et même prouvé.
La justice padamalgamiste gauchiste a trouvé de nouveaux critères judiciaires criminels mais légaux: Ils n’ont pas les codes, Cépalislam, cézemmour, célestremedrouate, faut leur tendre la main, faut se rapprocher d’eux… Et le célèbre, l’Oscar, le César de l’excusisme repentiste islamogauchiste: « Vous n’aurez pas ma haine ».
Nos braves invités nouveaux « touristes » musulmans islamistes ont des boulevards devant eux pour continuer à nous massacrer trucider égorger selon les codes macroniens imposés par l’UE.
@ F68.10 | 13 octobre 2021 à 18:40
Cher Monsieur 20° C,
Je suis Français et le revendique, y compris dans les sources du droit, de notre droit national. La France n’a pas attendu le création de l’ONU ni l’UE pour définir ses conceptions juridiques, pas plus que la Grande-Bretagne ou l’Allemagne ou les USA d’ailleurs.
Quant aux traités, encore faudrait-il préciser lesquels.
On ne peut que regretter la manière dont le personnel politique français s’est fondu dans des concepts totalement étrangers à notre culture gréco-latine et importe des visions qui sont en train de faire disparaître ce qui a fait la qualité de la culture occidentale, singulièrement tout ce fatras indigéniste, wokiste et autre déshumanisation de l’être humain par la négation de la conception « genrée » de l’espèce humaine, par la culture d’un certain extrémisme féministe qui est en train de faire disparaître le masculin, le mâle blanc étant prétendument la source de tous les problèmes dans une société perçue comme patriarcale… Si la source juridique de nos traités doit être fondée sur ce type de conception, permettez-moi d’en rejeter le principe.
Quant à une réponse détaillée à vos assertions sur l’État de droit, je ne puis que vous renvoyer au commentaire de Tipaza | 13 octobre 2021 à 19:57 que je fais intégralement mien et que je ne saurais paraphraser sans occuper indûment l’espace des commentaires aux billets de monsieur Bilger.
@ Patrice Charoulet 13 octobre 2021 à 19:36
C’est très bien que les gens se disent « un peu racistes ». Cela montre qu’il ont moins peur d’exprimer des opinions « contraignantes ».
En vérité, il y a de très grandes chances que ces gens ne soient pas racistes du tout. Ils se sentent racistes à cause des gens comme vous, qui jouez les vertueux à moindre coût, en combattant, même de façon purement virtuelle, le supposé racisme des gens qui sont contre l’immigration de masse.
Il va falloir vous y faire, Patrice Charoulet. Le futur de la France, si vous gagnez, c’est le racisme de masse.
Si, en revanche, c’est Zemmour qui gagne, les Français redeviendront un peuple accueillant…
@ Exilé
« En pratique et au-delà des textes, qu’est-ce pour les Français que l’État de droit ? C’est la possibilité de se faire trucider par un lascar arrivé du bout du monde la veille ou bien par un nouveau compatriote naturalisé depuis quinze jours (les journaux) ; et sans même avoir le droit de se défendre… »
Si les Français pensent que l’État de droit, c’est cela, alors il va falloir insister lourdement: non, ce n’est pas cela.
Il y a par contre des gens qui haïssent l’idée qu’on puisse exiger des comptes de l’État. Des gens qui promeuvent la dictature. Et qui refusent de donner au concept de l’État de droit le sens qu’il a vraiment.
Ils préfèrent associer mentalement État de droit et criminalité étrangère. Comme vous le faites. Pour bien dénigrer le concept, et paver le chemin vers un régime autoritaire qui nie l’idée que l’État soit soumis au droit.
« De manière différente, l’état de droit dans une vision proche du concept de rule of law est une théorie qui affirme que l’État doit se soumettre aux droits fondamentaux de l’homme : les juristes et théoriciens français font jouer à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 un rôle essentiel dans le contenu de l’état de droit. » — wiki
En fait, ce que vous ne pouvez pas piffer, c’est la déclaration des droits de l’homme. C’est 1789, n’est-ce pas ? Encore et encore et encore ?
Mis à part pester contre l’État de droit, vous avez quoi à proposer pour ramener de l’ordre dans certaines zones ? Jamais l’État de droit ne vous a empêché de mettre des prunes de 200 balles pour un mégot par terre. Et de les appliquer. À Combs-la-Ville. Par la force. Impitoyablement.
Si vous ne le faites pas, c’est que vous êtes des pleutres. Et vous vous cachez derrière les horribles droits de l’homme de 1789 comme dans les jupons de Marine pour trouver des excuses à votre impuissance politique et conceptuelle.
L’État de droit n’a jamais empêché de légiférer sur l’immigration. Il n’a jamais empêché de légiférer contre des gangs. Il n’a jamais conceptualisé l’idée de bousculer sa vieille professeur comme un droit de l’homme.
Je vous rappelle que l’article 2 de la déclaration des droits de l’homme qualifie la sûreté de droit de l’Homme. Venir pleurer comme quoi l’État de droit interdit la sûreté est donc du plus grand grotesque.
@ Lodi
Racisme veut dire racisme. En France, ne pas aimer une religion est un droit. On est agnostique, athée, croyant (christianisme, islam…), au choix. Quand Zemmour (et pas seulement) voit un Noir dans la rue ou quelqu’un qui lui semble être venu du Maghreb, il pense des choses peu gentilles et si on lui proposait d’appuyer sur un bouton pour supprimer ces gens ou les renvoyer dans leur pays d’origine, il appuierait sur le bouton. Dans ce cas, on n’a pas tort de parler de racisme. On a beau jeu de parler de religion, de civilisation et du reste.
Quant au mot « xénophobie », il est flou. Qui déteste les Suédois ou les Suisses ? Il y a deux cents pays. Qui peut détester les gens de deux cents pays ? personne ; il faudrait être cinglé.
Vous me dites que ceux qui disent être « un peu racistes » manquent de vocabulaire. C’est possible. On a toujours tort de manquer de vocabulaire.
À vrai dire, j’en veux surtout aux sondeurs qui ont proposé comme question aux sondés : « Êtes-vous un peu raciste ? ». Mauvaise question. C’était le but de mon
scribouillage.
@ F68.10 | 14 octobre 2021 à 00:42
« Et bien sûr, sur les vaccins, vous allez me faire croire qu’il n’y a que l’État français qui publie… bien sûr, bien sûr, bien sûr… »
Oui vous avez bien raison de me laisser préciser. En effet les labos publient aussi.
À mon tour, Kolossale rigolade !
J’ai essayé de faire rire la belle-mère de ma fille avec ça.
Atteinte de sclérose en plaque avancée et vaccinée avec une dose Johnson & Johnson (car unique) sur conseil de son médecin vu son état, je lui ai dit : « Vous allez rire, finalement vous avez droit à une autre dose » – « Du Johnson unique ? » qu’elle me dit… « Ah non, déconseillé » que je lui fais… » Plutôt du Moderna ou du Pfizer pour changer » que je lui précise. Ce à quoi elle me répond la coquine : « Mais ils n’ont pas été suspendus ? » – Si mais pour les jeunes… en rajoutant avec une pointe d’humour : « Sanitairement ça va passer, c’est étudié pour ! »
https://www.youtube.com/watch?v=TtADuXkM560&ab_channel=Chansons%2CFolkloreetVari%C3%A9t%C3%A9
@ Achille | 14 octobre 2021 à 08:59
Bonjour Achille,
En vérité, Emmanuel Macron souffre du syndrome de Walter Mitty.
C’est aujourd’hui une pathologie reconnue en psychiatrie, pas vraiment grave, et même inoffensive, on en a tous souffert, c’est le toc de se prendre pour un héros.
En 1939, un écrivain américain (Thurber) sortait de l’anonymat en publiant « La vie secrète de Walter Mitty ». Tantôt il se voit en pilote de la RAF, tantôt médecin des urgences sauvant un agonisant, tantôt avocat d’une cause désespérée. Un Kouchner bidon, si vous permettez.
Notre Président à tous est un véritable travesti, tantôt déguisé en Top Gun sur un avion de combat, tantôt Malraux au Panthéon pour y enfouir tous les cadavres qui lui serviront à astiquer sa propre gloire. Un branleur impénitent.
« Ce gars est roi des funérailles », c’est de Pierre Dac, ou de Marcel Aymé, ou alors c’est de moi, je ne sais plus.
Bonjour Philippe,
Vous écrivez :
Comme magistrat déjà, la conception française de l’État de droit m’avait toujours semblé immuable, fixiste, destinée seulement à offrir des garanties aux mis en cause sans prendre en considération les exigences de protection du plus grand nombre et la sauvegarde de la société. Je ne parvenais pas à comprendre pourquoi notre démocratie se trouvait condamnée à cette approche trop restrictive et, pour tout dire, désespérante pour le commun des citoyens.
J’avoue humblement ne pas bien suivre.
Voulez-vous dire que la garantie d’un procès équitable, respectueux du droit en vigueur, ne devrait pas être une préoccupation première ? Et que l’on pourrait, au prétexte de la sécurité, de la sauvegarde du plus grand nombre, s’autoriser à arracher les ongles de pied d’un coupable possible pour le faire avouer, le punir ? Ôtez-moi d’un doute, ce n’est pas le sens de votre propos ?
Considérer une victime c’est s’assurer que son bourreau, voleur… ne pourra s’appuyer sur une justice à la petite semaine pour s’affranchir de tout ou partie de ses responsabilités, contester les décisions, les rendre contestables, au prétexte de l’inhumanité de traitement.
Il y a une tendance CNewsesque à penser que la répression sévère, peu regardante du droit, améliorerait le quotidien.
Mouais. Je le réécris, de façon paradoxale, les pays les plus sévères nous démontrent, ils sont les plus criminels, que ce n’est pas aussi biblique.
À quelques exceptions près, Corée du Nord, Arabie saoudite… dans lequel, je crois comprendre, bien des commentateurs aimeraient aller vivre.
Bref.
@ Mary Preud’homme 1H17
« Quant à votre dernier paragraphe, inutile de le commenter tant il me semble stupide et vain de vouloir mettre en parallèle ou en compétition musique classique et jazz. Ce qui reviendrait par analogie à opposer le jour et la nuit ! »
Ben si commentez-le au contraire Madame Preud’homme !!
Je vous ai fait une réponse technique au sujet de l’improvisation au clavier (virtuosité d’une part et connaissance de l’écriture, de l’harmonie et du contrepoint d’autre part) qui englobait deux disciplines, classique et jazz, toutes deux passionnantes au sens premier du terme, mais vous êtes trop ignare pour vous risquer à débattre.
En fait je rejoins Robert Marchenoir lorsqu’il vous reproche vos incohérences et votre stupidité !
@ Tipaza | 13 octobre 2021 à 19:57
« Deux commentaires m’ont particulièrement intéressé, celui de Robert (12:06) que je partage entièrement et celui de Robert Marchenoir (9:55) qui souhaiterait que Philippe Bilger définisse l’état de droit. »
« C’est une question que je me suis posé un temps, et à laquelle j’ai répondu simplement et modestement, qu’on ne saurait définir un concept aussi riche de potentialités, pas plus qu’il est possible de définir précisément le concept de liberté ou d’autres de la même importance. »
Je vous assure que vous vous trompez. Si Philippe Bilger, vous-même et des millions d’autres parlez d’État de droit, c’est qu’il s’agit d’une notion de philosophie politique qui a été délibérément forgée par des théoriciens. Elle a une longue histoire.
Différents penseurs ont exposé différentes versions de l’État de droit. Différentes nations, à différentes époques, en ont appliqué des versions différentes. Et notre système politique, ainsi que celui de nombreuses autres nations, repose entre autres sur cette idée.
D’ailleurs, c’est intuitivement facile à comprendre : l’expression même d’État de droit ne signifie rien, par elle-même, en français courant. Elle est incompréhensible. La signification des trois mots employés, ajoutée aux règles grammaticales du français, est parfaitement insuffisante à révéler le sens voulu par celui qui emploie l’expression.
Elle renvoie donc nécessairement à un concept préexistant, à une théorie politique délibérément échafaudée à un moment donné de l’histoire et dans un contexte donné. Voire (et c’est le cas) à plusieurs variantes de cette théorie.
Si vous refusez cette considération, vous êtes comme Humpty Dumpty : vous revendiquez que cette suite de trois mots veuille dire exactement ce que vous voulez qu’elle dise, ni plus ni moins.
Votre voisin en fera autant, lui attribuera un sens différent, et nous sombrerons dans un chaos noir où nous bavarderons à perte de vue sans aucune chance d’aboutir à quoi que ce soit. Parce que nous utiliserons une langue à laquelle personne ne donnera une signification commune.
Et c’est bien la situation actuelle. « État de droit » est devenu une locution magique, comme « racisme », « diversité » ou « gaullisme ». Pour les uns, l’État de droit, c’est bien, pour les autres c’est pas bien.
Des heures et des heures de crêpage de chignon en perspective, entre des gens qui, à aucun moment, ne se donnent la peine d’expliquer ce qu’ils entendent par là. Juste que leurs adversaires sont des abrutis profonds, puisqu’ils défendent l’État de droit, alors que tout le monde sait bien qu’il s’agit d’une sombre m… ; tandis que les gens du camp d’en face se tordent les mains devant ces pauvres c… qui s’attaquent à l’État de droit, alors que tout le monde sait bien qu’il s’agit de quelque chose de plus précieux que la mousse au chocolat et le camembert au lait cru réunis.
Il est singulier que des anti-anti-racistes s’évertuent à pervertir l’expression État de droit de la même façon que les « anti-racistes » ont perverti le mot « racisme ».
Remarquez que l’État de droit existe, contrairement au racisme qui n’existe pas.
Pour s’en persuader, il suffit de lire l’article de Wikipédia
consacré à l’État de droit, ou bien, au hasard, cet article de Contrepoints écrit par un modeste étudiant en droit. L’État de droit est une doctrine bien identifiée, définie et défendue par de nombreux penseurs éminents au fil des siècles, avec un tronc commun à toutes ses variantes.
Le « racisme » n’existe pas. Personne ne se dit « raciste », personne ne défend le « racisme », il n’y a pas de traités de « racisme », il n’y a pas de partis « racistes », il n’y a pas de professeurs de « racisme » dans des universités de « racisme » délivrant des licences de « racisme ».
Le « racisme » est uniquement défini par ceux qui se prétendent « anti-racistes ». « Raciste » est exclusivement une insulte, une arme de terreur intellectuelle et politique destinée à ostraciser ses cibles et à les éliminer socialement : licenciement, perte de revenus, interdiction de travailler… et poursuites judiciaires éventuelles en prime.
Nous en avons d’ailleurs la preuve ici même avec l’inénarrable Patrice Charoulet, qui nous assure : on est raciste ou on ne l’est pas.
Donc exterminer six millions de Juifs, c’est la même chose que publier des recettes de cuisine chinoise lorsqu’on est blanc. Les auteurs de ces deux actes, en effet, sont qualifiés, par les mêmes personnes, de « racistes ».
Cette méthode de guérilla verbale proprement communiste est reprise par des anti-anti-racistes de droite à propos de notions comme l’État de droit.
Il serait souhaitable qu’on cesse de pervertir des notions aussi précieuses, simplement parce qu’il est si facile, et si tentant, de retourner des armes aussi odieuses contre ceux qui les emploient à notre encontre.
Dans ce cas précis, le politiquement correct de droite confond l’écume médiatique et politicienne avec le savoir et les idées authentiques. Quand je ne sais quel journaliste écrit que s’opposer à l’immigration porte atteinte à l’État de droit, cela montre qu’il n’a jamais ouvert un livre depuis qu’il a quitté l’école.
Quand je vois les alliances de circonstances sur ce blog, je me dis que le congrès LR sera un carnage.
Ils doivent s’amuser chez les Bilger.
J’imagine un tableau avec les post-it des pseudos déplacés au gré des attaques personnelles.
Un peu de tenue enfin !!
On sait bien que seules les femmes de ce blog ont le monopole du jugement hâtif et péremptoire. Et on n’a même pas Giscard pour défendre les hommes…
@ caroff
À une remarque de Wilfrid concernant les difficultés (sinon l’impossibilité) à improviser pour les musiciens classiques, j’avais rétorqué que l’improvisation bien qu’ayant fait partie jadis de la culture musicale classique n’était plus enseignée de longue date dans les conservatoires. Ce qui est une réalité (cf les liens que j’avais cités).
Contrairement à l’enseignement du jazz où l’improvisation a une place de choix.
Le classique symbolisant donc le jour (à mes yeux) et le jazz la nuit !
Au fait en tant que musicienne amateur, je précise apprécier autant l’un que l’autre, en tant qu’auditrice, tout en me sentant beaucoup plus à l’aise pour exécuter du classique, piano et guitare. Sachant que comme déjà expliqué dans un post précédent, l’improvisation (en musique classique) comme son nom ne l’indique pas, ne s’improvise pas facilement, sauf exception, si elle n’a pas été dûment enseignée.
Quant à vos injures en dessous de la ceinture, vous avez bien fait de citer Marchenoir pour vous conforter dans votre bon droit, dès lors qu’elles sont exactement de la même veine que celles qu’il m’adresse périodiquement quel que soit le sujet du jour.
Alors pourquoi pas en musique dont il ne connaît que pouic !
@ Savonarole | 14 octobre 2021 à 15:47
Bonsoir Savonarole.
« Tantôt il se voit en pilote de la RAF, tantôt médecin des urgences sauvant un agonisant, tantôt avocat d’une cause désespérée. Un Kouchner bidon, si vous permettez. »
Il est vrai que l’on a vu Emmanuel Macron en tenue de pilote de chasse, en train de chevaucher un jet-ski, jouer au tennis en fauteuil roulant. Pas plus tard qu’aujourd’hui il faisait partie d’une équipe de foot pour une cause caritative à Poissy. Il était au poste d’attaquant. Il a même marqué un but sur penalty ! .
Imagine-t-on Xavier Bertrand capable de faire cela?
Pour le coup il va encore prendre deux ou trois points dans les sondages.
Un winner comme ça, faut pas le lâcher ! 🙂
Ce sera ma deuxième mandale du jour, celle assénée par EZ à BHL, ce dernier, le pire philosophe épinglé à l’envi pour ses impostures qui durent, ses photos truquées.
J’ai toujours considéré BHL comme un philosophe d’opérette, de bazar aussi, choix lucide d’une intervenante, d’un Malraux raté pour moi, envieux et frustré de ne pas faire ses mêmes « guerre d’Espagne tous les deux ans » – EZ -, en souliers vernis et chemise immaculée bien sûr depuis sa chambre d’hôtel.
Malraux le Conquérant.
EZ brutal, trop brutal, mais lucide, qui ne se renie pas, chacun y verra ce qu’il voudra, mais je n’avais pas pensé à ce titre sublime qu’il a adressé à BHL, pour une reconnaissance éternelle, « philosophe de carnaval ».
Je peux mourir tranquille – dans l’esprit of course, je suis comme Brassens.
Mais quand je pense que le pays, en partie, a adoré – une « caste de bobos qui mange du caviar à la louche » (j’ai entendu cela ce matin) – des BHL, Minc et Jacquattali qui n’ont jamais, en rien, fait lever notre pays, le sublimer, « philosophe de carnaval » m’a récompensé de ce que j’ai pu essayer de lire de lui.
La prochaine Coupe du monde de rugby est déjà engagée, virile, brutale dans les rucks, à la limite du hors-jeu.
L’arbitre a intérêt à être vigilant, les « chochottes » n’iront pas loin, les spectateurs des populaires aux tribunes seront attentifs, ils attendaient pour certains ce nouveau venu, cette équipe qui venait de nulle part, EZ doit se méfier, il risque la semelle assassine, celle qui vous envoie sur le banc de touche pour un protocole commotion.
@ Achille | 14 octobre 2021 à 21:04
Achille aime les feuilletons genre « Plus belle la vie ».
Que du virtuel, présumé réel, pour naïfs qui se font prendre au sentiment ou à l’esbroufe.
On devine où mène ce genre d’illusion…
@ Robert
« Quant à une réponse détaillée à vos assertions sur l’État de droit, je ne puis que vous renvoyer au commentaire de Tipaza | 13 octobre 2021 à 19:57 que je fais intégralement mien et que je ne saurais paraphraser sans occuper indûment l’espace des commentaires aux billets de monsieur Bilger. »
Tipaza n’écrit que des tissus d’âneries sur l’État de droit. Il croit néanmoins vraiment ce qu’il dit, et il brandit son ignorance en bandoulière, tout comme vous le faites au prétexte d’être Français. Galvaudant ainsi votre nationalité en la traînant dans la boue.
Quant à votre tirade sur votre héritage gréco-latin, excusez-moi, mais je me gausse. Vous pouvez nous sortir du Aristote, pour rigoler un coup ? Qui bosse sur la syllogistique aristotélicienne, de nos jours ? Des Corcoran. Des Pratt. En anglais. De temps en temps une Monique Canto-Sperber ou une Barbara Celarent. La syllogistique aristotélicienne, figurez-vous, elle a trouvé refuge à Oxford. Et elle a été révolutionnée par des Anglais comme Augustus de Morgan, né dans le Tamil Nadu. D’ailleurs, John Stuart Mill, qui a écrit un des textes fondamentaux sur l’État de droit, De la liberté, est aussi un de ceux qui développèrent la logique aristotélicienne. En France, nous l’avons tuée. Avec Pierre de la Ramée.
Entre-temps, nous avons eu la Révolution française, qui, en s’affranchissant du catholicisme, s’est imaginée se soustraire de toutes normes supérieures du droit. Pendant tout le 19e siècle, nous nous sommes soustraits à des normes supérieures du droit au prétexte d’un positivisme légal abscons. Ce qui n’est pas complètement étranger à la genèse et à l’exécution du génocide nazi, qui s’inscrit dans un développement transnational du droit, où des gens comme Carl Schmidt argumentaient contre la notion de l’État de droit alors en gestation intellectuelle au sein de votre propre culture… Vous pourrez vous pousser du col tant que vous le voudrez en vous prétendant Français, les idées sont transnationales, et vous n’y changerez rien. Carl Schmidt fait donc aussi partie de notre héritage pour cette raison, tout nazi et Allemand qu’il fut. Maintenant que nous essuyons les contrecoups de ce suicide civilisationnel, auquel le droit positif sans référence à des normes supérieures a contribué, nous avons un retour de l’idée des normes supérieures du droit. Ce qui, logiquement, devrait ravir le premier catholique un tant soit peu conséquent, car cela liquide certaines erreurs de la Révolution française.
Par ailleurs, ce que vous vivez comme une invasion de concepts intellectuels étrangers à votre culture, c’est justement le produit de votre culture gréco-latine. Quand Karl Popper écrivit sa principale œuvre de philosophie politique, qui est un des soubassements philosophiques et non juridiques d’un libéralisme qui cautionne ardemment l’État de droit, son premier volume « L’Âge de Platon » consiste en une dissertation sur Platon et ce qu’il considère être l’erreur platonicienne fondamentale de tout votre héritage philosophique. Point de vue partagé dans un autre registre par Deleuze, qui est parfaitement français, et un philosophe bien plus classique que les Français ne se l’imaginent. Si Popper, et Deleuze aussi, furent repris par les Anglo-Saxons, c’est parce que leurs idées sont meilleures que les vôtres. Mais ils sont bien issus de votre culture: la vieille Europe. Deleuze dissèque le platonisme. Popper aussi. Vous, que faites-vous, mis à part vous prévaloir d’une culture gréco-latine que vous invoquez quand cela vous arrange pour défendre des mœurs politiques barbares ? Vous disséquez Platon ? Vous faites des dissertations sur Aristote ?
L’argument je suis Français donc j’ai raison, c’est aussi mauvais que de dire « je suis taliban, donc j’ai raison: nous, ici, on lapide ». Cela ne casse pas trois pattes à un canard. Cela sert simplement à exclure de la discussion les gens qui ont des propos qui vous déplaisent. Alors que, justement, votre héritage français issu de Condorcet cautionne tout l’inverse. Vous n’êtes donc pas Français: vous incarnez l’exact opposé de ce pourquoi les Français se sont battus: que l’État royal rende des comptes. Ce qui fait de la déclaration des droits de l’Homme un précurseur de l’État de droit. Vous êtes un anti-national. Un de plus. Un anti-national dont le constitutionnaliste originel est Rousseau: un suisse. Un anti-national issu d’une révolution ayant des racines écossaises, et d’une philosophie qui a des racines hollandaises. Écrite en latin. Par un juif. Excommunié. Manger du saucisson et lire Bossuet ne suffit pas à faire une culture « gréco-latine »…
Et l’État de droit, vous le noyez dans le wokisme. En oubliant que je suis blanc, hétérosexuel, mâle, rationaliste donc pas « woke » pour un sou, et ptêt bien – qui sait ? – de nationalité française. Vous voulez que je crache sur les femmes qui châtrent les hommes ? Avec un SMpP à mon actif ? Je peux, rassurez-vous. Et j’écraserai toute concurrence. Ce n’est pas l’État de droit qui m’en empêche, mais bien les convenances de notre culture que vous semblez chérir; chérissant ainsi les causes des effets que vous déplorez.
C’est votre devoir de Français de vous impliquer dans le débat politique de manière argumentée en cherchant non seulement à me convaincre, mais surtout à vous convaincre que vous ne vous trompez pas. Cela commencerait par vous mettre au parfum sur la notion de l’État de droit. L’État de droit, ce n’est pas être contraint d’aimer les pédales. C’est s’interdire de les jeter par-dessus les toits. Parce que vous n’êtes pas un taliban. À moins que vous ne soyez un taliban français, pétri de culture gréco-latine et héritier des Lumières, comme tout Français, paraît-il, l’est. Un taliban des Lumières, en somme… J’ai comme qui dirait un doute sur la validité du concept.
@ Ninive | 14 octobre 2021 à 18:57
Exact et pendant ce temps Macronéron, l’incendiaire de la France, joue à la baballe.
Trucidons, égorgeons, décapitons, les cadavres s’empilent devant l’autel du macronisme.
L’épuration ethnique du pays se poursuit inlassablement sans qu’aucun grain de sable ne vienne enrayer cette machine infernale.
Même Zemmour sera écrasé quand viendra son heure, c’est prévu dans le programme.
@ Giuseppe
Leur judéité n’est qu’une étiquette.
BHL accuse EZ d’avoir des idées indignes d’un juif.
EZ accuse BHL de renouer avec l’antisémitisme d’antan.
Les deux semblent avoir oublié que, dans une bonne éducation juive, on ne montre jamais quelqu’un du doigt.
« Tu ne feras pas de faux témoignage contre ton prochain ».
Dans un texte adressé à Tipaza, relatif à l’Etat de droit, l’un de nos confrères d’ici ouvre une parenthèse et parle de votre serviteur. Je serais, à l’en croire, « inénarrable ». J’ai décidé de ne plus croiser le fer avec lui, non par crainte, mais par fatigue.
Mais, comme je lis sous sa plume : « Le racisme n’existe pas », je crois pouvoir avancer que le racisme existe. Mon autorité ne pesant guère, je lui soumets une définition d’André Comte-Sponville : « Qu’est-ce que le racisme ? Toute doctrine qui fait dépendre la valeur des individus du groupe biologique, ou prétendu tel, auxquels ils appartiennent. » (Dictionnaire philosophique, PUF, 2021 p.1079, 33 euros)
@ Patrice Charoulet (@ Robert Marchenoir)
« Mais, comme je lis sous sa plume : « Le racisme n’existe pas », je crois pouvoir avancer que le racisme existe. Mon autorité ne pesant guère, je lui soumets une définition d’André Comte-Sponville : « Qu’est-ce que le racisme ? Toute doctrine qui fait dépendre la valeur des individus du groupe biologique, ou prétendu tel, auxquels ils appartiennent. » (Dictionnaire philosophique, PUF, 2021 p.1079, 33 euros) »
La psychiatrie relève donc du racisme, selon la définition de Comte-Sponville…
Bienvenue dans le monde des aberrations intellectuelles.
Et puis non, ce n’est absolument pas le sens que je mets au mot « racisme ». Ce n’est pas le sens non plus que les coloured du Cap en Afrique du Sud mettent au mot « racisme », qui se contre-tapent, tout comme moi, de l’autorité intellectuelle ou morale de Comte-Sponville. Ce sont pourtant les premiers concernés. À la fois en tant que victimes de racisme et en tant que racistes auto-avoués.
La définition du racisme que Comte-Sponville propose est une aberration qui encapsule les contradictions de notre histoire. Ailleurs, le racisme n’est pas vécu ni conceptualisé de cette façon. Le racisme n’a pas besoin d’être un nazisme pour être du racisme. C’est pourtant la seule conceptualisation que Comte-Sponville adopte: génétique, biologique, in fine nazie. C’est une façon de nier la réelle notion de racisme, qui relève d’un fait de société et n’a pas à faire l’objet de l’instrumentalisation d’un Tomas ni de l’aveuglement d’un Comte-Sponville.
Robert Marchenoir pointe à juste titre que le concept de racisme actuellement en cours en France est intellectuellement inopérant. Il a mille fois raison.
Là où il me semble pécher, c’est que derrière cette dénonciation de l’aberration mentale que nous avons fait du concept de racisme, il ne semble pas reconnaître la réalité de certains fonctionnements racistes, tels que le vivent par exemple les coloured du Cap, en tant, à la fois, qu’objets et acteurs du racisme de leur société.
Parler de ce racisme nécessiterait une sûreté du jugement moral qui est absente en France sur ces questions. On le voit dans les propos de Tomas. On le voit dans les propos de Comte-Sponville. Deux facettes du même aveuglement.
Prenez un peu de hauteur et visualisez la vidéo ci-dessous où des coloured – littéralement la population la plus diverse génétiquement du monde, haut la main, et donc vis-à-vis duquel le racisme ne pourrait pas exister selon les critères aberrants de Comte-Sponville – dissertent sur la notion du racisme, en quoi ils sont racistes, ou victimes de racisme. Rien à voir avec Comte-Sponville… Rien à voir avec les tabous de la société française.
Titre: Les gens de couleur sont-ils racistes ? De la chaîne YouTube « Coloured Mentality », qui a quand même des prétentions à la représentativité de leur point de vue… ce à quoi Comte-Sponville ne peut prétendre.
Peu de chances que nous sortions de nos tabous et de nos aberrations mentales sur un sujet que nous faisons tout pour ne pas comprendre. Un des plus caricaturaux criminels de la pensée à ce sujet étant Yassine Belattar quand il accuse Naulleau de facho-racisme. (Ce crime de la pensée étant bien évidemment légal… celui de croire et de vouloir croire n’importe quoi et d’en faire un argument de guerre culturelle.)
Voilà pourquoi il convient de rembarrer les accusations de Tomas d’un grand éclat de rire couplé d’un revers de la main. Et voilà pourquoi il convient d’affirmer clairement et nettement que Comte-Sponville ne comprend rien au racisme. Proposer une définition ne permet pas de prétendre à sa validité.
Et permet encore moins de nier les différences génétiques entre populations, qu’il s’agisse de mesurer le QI duquel la composante génétique n’est pas causalement exclue à l’échelle d’une ethnie donnée, ou de prendre acte que les coloured du Cap constituent la population la plus diverse génétiquement du monde.
Ces deux thèmes relèvent de l’ordre du fait, passible d’un jugement dans la catégorie « vrai ou faux », et imposer par l’État de proclamer une vérité à la demande du premier inquisiteur politique auto-proclamé relève de la négation de la liberté de conscience et de la négation de la liberté d’expression. Deux atteintes aux droits de l’Homme. Deux atteintes à l’État de droit.
Simplissime.
On parlait bien de l’État de droit, là, non ??
@ F68.10
C’est en vous lisant que je persiste dans mon opinion qu’il faut d’urgence supprimer Normale Sup dont vous êtes une caricature achevée. Le racisme, c’est quand on n’aime pas les Noirs, les Arabes, les Juifs, les Chinois, les gitans ou les Roumains. Et ça existe en France comme ailleurs, ne vous en déplaise.
Quand on lit, par hasard et par inadvertance, les commentaires de F68.10, on ne peut que déplorer l’incapacité de la psychiatrie de la Suisse et du Lesotho à traiter certains cas pathologiques, que ce soit en chambre ou en déambulatoire.
Et on éprouve une grande empathie pour sa mère, qui devait répéter à l’envi l’apostrophe de Céline : « c’est naître qu’il aurait pas fallu ».
« Le racisme, c’est quand on n’aime pas les Noirs, les Arabes, les Juifs, les Chinois, les gitans ou les Roumains. Et ça existe en France comme ailleurs, ne vous en déplaise. »
Rédigé par : Tomas | 15 octobre 2021 à 18:58
Collector !
On devrait donc « aimer » pour ne pas être raciste ?
Gardez l’amour pour l’essentiel… Pour le reste point de haine… cela suffit.
@ F68.10 | 14 octobre 2021 à 23:33
Quelques observations de simple bon sens quant à votre poulet de plus de quatre-vingts lignes en réponse à ma courte réaction.
Vous vous prétendiez Suisse, et voilà que maintenant vous pourriez être Français… L’art de cultiver les contraires sans doute, le fameux « en même temps », un peu comme notre président de la République.
La première des considérations est que notre hôte, Monsieur Bilger, a toujours prescrit des commentaires courts. Vous vous étalez en long, en large et en travers pour exhiber votre « culture supérieure à toute autre », vous seul étant détenteur de la seule vérité en ce monde.
Commencez donc par apprendre à condenser votre pensée en quelques lignes, d’abord par respect pour notre hôte, ensuite par maîtrise de votre expression typiquement logorrhéique.
La deuxième des considérations est que vous exigez que le simple commentateur des billets de monsieur Bilger que je suis vous convainque.
Jusqu’à preuve du contraire, vous n’êtes pas le maître de ces lieux et n’avez aucunement à vous autoriser à considérer vos contradicteurs comme de fieffés imbéciles, le seul cerveau supérieur étant le vôtre, toute autre personne n’étant que minus habens par rapport à votre suprême intelligence.
D’évidence, ce n’est guère la modestie qui vous étouffe.
Deux injonctions :
– apprenez à faire court ;
– apprenez la simplicité.
Mais c’est sans doute trop exiger de vous…
@ Tomas
« Le racisme, c’est quand on n’aime pas les Noirs, les Arabes, les Juifs, les Chinois, les gitans ou les Roumains. Et ça existe en France comme ailleurs, ne vous en déplaise. »
Ouhlàlà… v’là qu’le p’tit Français essaye de m’expliquer le racisme !!
Digérez-moi cette page Wikipedia sur le racisme en Afrique du Sud, de long en large et en travers, et revenez me donner des leçons de racisme quand vous aurez une idée de ce que c’est que de vivre dans un endroit qui suinte le réel racisme dans tous les sens imaginables du terme.
Vous êtes en train d’expliquer à un poisson ce que c’est que l’eau…
Ensuite, vous venez me faire la leçon en m’expliquant que le non-racisme, c’est l’amour obligatoire. Primo, ce n’est pas cela. Deuxio, votre définition du racisme, tout aussi inopérante que celle de Patrice Charoulet, récuse clairement la vision biologisante du racisme de Comte-Sponville. L’avez-vous remarqué ??
Ni vous ni lui n’êtes d’accord sur la définition du racisme. Quant à moi, je prône une définition inductive du racisme. En somme, je ne me satisfais pas de définitions abstraites, hors sol: je regarde ce qu’il y a sur le terrain, et du réel, des observations, j’affine ma définition du racisme.
Vous, tout comme Patrice Charoulet, partez de définitions hors sol. Patrice Charoulet régurgite tout l’historique du nazisme et du racialisme scientifique, en faisant mine de croire que le racisme, c’est cela: la biologisation. Vous, vous nous imposez l’amour obligatoire, comme un vulgaire curé.
Ni votre approche, ni la sienne, n’ont aucune chance de capturer les réelles problématiques que le racisme recouvre.
La définition de Patrice Charoulet fait intégralement fi du contexte d’asymétrie économique massif qui nourrissait le racisme en Afrique du Sud, et qui fait que c’était une question sociale, de libertés individuelles et historiquement une question théologique avant d’être une question de biologie en un quelconque sens.
Quant à votre solution magique, l’amour obligatoire (i.e. aimer les noirs, les arabes et les gitans), elle n’a aucune chance de traiter les réels problèmes de fond. Ce n’est donc pas un hasard si les indigénistes taillent des croupières à votre gauche. Et c’est bien fait. En plus, c’est une atteinte à la liberté de conscience que d’être contraint à aimer X ou Y. On n’a jamais résolu la moindre problématique de discrimination par l’amour obligatoire.
« C’est en vous lisant que je persiste dans mon opinion qu’il faut d’urgence supprimer Normale Sup dont vous êtes une caricature achevée. »
Primo, je suis le premier à réclamer l’abolition de ces concours. J’espère que cela ne vous a pas échappé…
Deuxio, Normale Sup, entre l’agrég et Polytechnique, je n’y ai pas beaucoup mis les pieds. L’essentiel, à Normale Sup, c’est d’aller chercher des diplômes dans des universités à l’extérieur de Normale Sup. Je n’ai jamais reçu une seule note à Normale Sup même, concours d’entrée excepté.
Donc, non. Ce n’est pas à Normale Sup que j’ai appris ce qu’était le racisme. C’est en Afrique australe. Et ce sont des problèmes bien plus complexes que vos simplismes ne se permettent de l’imaginer. De Normale Sup, je n’attends guère plus que la bouillie qui sort de votre bouche.
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@ Tipaza
« Quand on lit, par hasard et par inadvertance, les commentaires de F68.10, on ne peut que déplorer l’incapacité de la psychiatrie de la Suisse et du Lesotho à traiter certains cas pathologiques, que ce soit en chambre ou en déambulatoire. »
C’est en psychiatrie qu’on apprend le sens que recouvre la notion d’État de droit. Vous devriez essayer la chambre d’isolement, la contention, et la violence. Vous comprendrez un peu mieux la notion. Et nul meilleur endroit pour apprendre le racisme qu’en Afrique du Sud.
« Et on éprouve une grande empathie pour sa mère, qui devait répéter à l’envi l’apostrophe de Céline : « c’est naître qu’il aurait pas fallu ». »
Vous voulez parler de ma raciste de mère ? Effectivement, je conseille d’avorter avant que de pratiquer un SMpP. Cela tombe sous le sens. Vous avez d’autres géniales réflexions de ce type dans votre besace ?
Un État de droit peut-il être raciste ?
@ Patrice Charoulet | 15 octobre 2021 à 14:36
Vous êtes tout de même un faux-cul de première. Un sur deux de vos commentaires est consacré à nous assurer (alors que personne ne vous demande si votre grand’mère fait du vélo) que vous n’êtes absolument pas raciste, contrairement à un certain nombre de sombres ploucs sur ce blog.
Il faut comprendre que vous appartenez au club des gentils, des tolérants, des généreux, de ceux qui ont le cœur sur la main à l’égard de leur prochain.
En même temps, comme dirait notre maître à tous, vous prenez bien soin, conformément à votre sale habitude, de me répondre sans citer mon nom : « L’un de nos confrères d’ici ouvre une parenthèse et parle de votre serviteur ». Je sens tellement la crotte que cela vous écorcherait le bouche de seulement prononcer mon nom.
Les professeurs de respect sont les premiers à déployer des trésors d’ingéniosité pour faire connaître leur mépris. Les militants de la tolérance ne perdent pas une occasion de déployer leur art de la discrimination.
Vous auriez « décidé de ne plus croiser le fer avec [moi], non par crainte, mais par fatigue ». Vous êtes bien à plaindre. Il n’en faut pas beaucoup pour vous épuiser.
Pour ma part, je suis comme le Z : rien ne me requinque davantage que de démasquer les hypocrites de votre espèce.
Vous avez décidé « de ne plus croiser le fer avec moi », mais c’est pour aussitôt croiser le fer avec moi. Ce n’est pas la cohérence qui vous étouffe, mais qu’attendre d’un « anti-raciste » ?
Eh bien, qu’il ne comprenne pas un traître mot de ce que j’écris, par exemple. J’aurais « ouvert une parenthèse pour parler de vous ». Votre nombrilisme vous égare. Il ne s’agit ni de vous, ni d’une parenthèse.
Je faisais un parallèle entre la façon dont la droite diabolise « l’État de droit » (avec des guillemets, du coup), et la façon dont la gauche diabolise le « racisme ». Loin d’être une parenthèse, c’est une articulation essentielle de mon raisonnement.
Il se trouve que vous n’avez pas hésité à nous régaler ici, une fois de plus, complètement hors sujet comme d’habitude, de vos réflexions ô combien originales sur le « racisme ». J’ai donc, fort naturellement, illustré mon raisonnement à l’aide de vos sublimes propos.
En citant votre nom, au passage. C’est un peu ce qui nous sépare, nous les fachos racistes nazis d’extrême droite, de vous autres vertueux militants de l’ouverture à l’Autre : nous, nous luttons de front en disant les choses clairement.
Vous dites : « Je crois pouvoir avancer que le racisme existe ». Et vous nous sortez un pipole qui a dit : le racisme, c’est mal.
Encore une fois, si vous vous mêlez de me contredire sans me contredire, il va falloir que vous fassiez l’effort de me comprendre.
J’ai démontré que le racisme n’existait pas, car il n’existe pas de doctrine raciste. Personne ne se revendique du racisme. Contrairement à l’État de droit.
Et vous croyez me contredire en reproduisant une citation (déjà servie par vos soins à d’innombrables reprises) d’un « anti-raciste » qui définit le « racisme ».
En somme, vous confirmez mon propos : ce sont les « anti-racistes » qui ont inventé le « racisme ». Celui-ci n’existe que parce que vous-même et vos potes passez votre temps à le dénoncer. C’est ce qu’on appelle, en rhétorique, un homme de paille : un faux adversaire fabriqué pour les besoins de la cause.
Mais penchons-nous cinq minutes sur votre citation, qui est tellement idiote que je ne me suis pas donné la peine de la démolir la première fois que vous avec cru utile de l’exhiber.
Pour commencer, André Comte-Sponville. Vous n’avez pas peur d’aller chercher une nullité aussi abyssale, que tout le monde aura oubliée 24 heures après sa mort.
« Qu’est-ce que le racisme ? Toute doctrine qui fait dépendre la valeur des individus du groupe biologique, ou prétendu tel, auxquels ils appartiennent. »
Un type qui prétend écrire un « dictionnaire philosophique » se permet de parler d’un « groupe biologique ou prétendu tel ». La désinvolture est prodigieuse. Il me semble que s’il y a incertitude sur l’existence d’un tel groupe — surtout s’il est biologique, autrement dit extraordinairement ancré dans la réalité ! –, le premier objectif d’un raisonnement philosophique est de lever ce doute : sinon, à quoi bon bavarder plus avant ?
Mais non, votre pipole-philosophe embraye comme si de rien n’était. Il a simplement piqué une expression (idiote) qui figure dans la loi Gentille, la loi « anti-raciste ». Un député imbécile a écrit un jour : « une race réelle ou supposée », et tous les imbéciles de France reprennent cela comme un seul homme, en se croyant suprêmement malins.
Au passage, je signale que la dernière version de la loi a viré l’adjectif « réel ». De mémoire, la race est exclusivement « prétendue », désormais. C’est la méthode gauchiste de la dissimulation temporaire, suivie du toujours plus.
Et donc, le racisme serait une doctrine qui fait dépendre la valeur des individus du groupe biologique auquel ils appartiennent (mais qui n’existe pas).
On passera rapidement sur l’arnaque, réfutée depuis longtemps, de la race qui peut à la fois exister et ne pas exister, pour souligner la sournoiserie de cette définition : elle insinue que les hommes ne peuvent avoir de valeur par eux-mêmes. Une doctrine doit obligatoirement la leur attribuer.
Il est absolument exclu que, de même que les races sont une réalité incontestable profondément ancrée dans la biologie, les hommes fassent preuve de valeur à des degrés divers, que cela vienne d’eux et qu’ils puissent exhiber ces qualités sans le secours d’une « doctrine » qui leur attribuerait ce que bon lui semble.
Ce serait reconnaître qu’il existe des hommes de plus grande valeur et de moindre valeur, ce qui constitue déjà un blasphème pour le gauchiste mondain qu’est André Comte-Sponville. L’égalitarisme enragé de la classe bavarde ne peut envisager une telle réalité.
Mais si certains ont plus de mérites que d’autres, et si les groupes humains sont une réalité (ce qui est le cas, l’homme étant un animal social), alors, bien évidemment, la valeur des individus appartenant à tel ou tel groupe sera différente ; sinon, ce ne seraient pas des groupes, abruti ! En moyenne, en général et allah louche, les hommes de tel groupe auront telle valeur, et ceux de tel groupe en auront une autre.
Et bien entendu, c’est d’autant plus valable pour les groupes caractérisés par la plus forte cohésion et la plus grande permanence : les races.
Les « groupes biologiques », comme dit cet insondable faux-cul de Comte-Sponville. Parce que lui aussi, ça lui écorcherait la bouche de prononcer le mot race.
Évidemment que la valeur des individus dépend du groupe biologique auquel ils appartiennent ! Ce n’est pas une doctrine, c’est une réalité. C’est une observation à la portée d’un enfant de douze ans.
Que je sache, le groupe biologique des Juifs (oui, il s’agit d’une race, la science génétique l’a prouvé) produit largement plus de prix Nobel que le groupe biologique des Aborigènes d’Australie. Donc, effectivement, la valeur des individus à devenir prix Nobel dépend de la race à laquelle ils appartiennent.
Que je sache, le groupe biologique des Noirs produit largement plus d’adeptes des pratiques de sorcellerie impliquant le meurtre et le cannibalisme, que le groupe biologique des Asiatiques du Sud-Est.
Que je sache, le groupe biologique des Européens produit la musique la plus sublime de l’histoire de l’humanité, alors que le groupe biologique des Arabes produit essentiellement du ouin-ouin, de l’écriture à zigouigouis et des ânes en pagaille.
N’importe quelle personne honnête pourra allonger cette liste à l’infini.
La doctrine, elle consiste à assurer que la réalité n’existe pas, que tous les hommes ils sont pareils, que quand ils sont pas pareils c’est qu’on leur a pas infligé assez de socialisme, et que d’ailleurs les réalités les plus manifestes et les plus évidentes, les races, les sexes n’existent pas.
Ça, c’est une doctrine. Ça, c’est un échafaudage intellectuel fallacieux, mensonger, étayé sur rien et conçu pour être une arme d’oppression, de destruction intellectuelle, de sabotage social et de conquête du pouvoir par la force.
La doctrine, c’est le prétendu anti-racisme — et c’est bien pourquoi vous avez des millions d’anti-racistes proclamés ! Vous avez des traités d’anti-racisme, des professeurs d’anti-racisme, des diplômes d’anti-racisme, des organisations anti-racistes, des chartes anti-racistes, des lois anti-racistes, des polices anti-racistes, des fonds d’investissement anti-racistes…
L’argent et le pouvoir sont du côté de « l’anti-racisme ».
Rien de tout cela du côté du prétendu « racisme », mirage inventé par les oppresseurs dans votre genre, afin de mieux se déguiser en victimes. Selon l’ancestrale méthode communiste.
Ce n’est tout de même pas un hasard si le groupe des Black Lives Matter, aux États-Unis, est dirigé par des marxistes auto-proclamés, noirs et transsexuels. Le mouvement le plus racial qui soit, qui va jusqu’à mettre le nom de sa race dans l’intitulé de son parti, prétend à la fois que les races n’existent pas (doctrine « anti-raciste ») et que les sexes n’existent pas (doctrine du « genre »).
Il est difficile d’aller plus loin dans le nihilisme… Une fois que vous et vos amis aurez définitivement démoli le sens des mots (malgré tous vos dictionnaires), alors les peuples seront mûrs pour le totalitarisme.
Et pour finir, nous avons la définition sublime, forcément sublime du neuneu terminal Tomas :
« Le racisme, c’est quand on n’aime pas les Noirs, les Arabes, les Juifs, les Chinois, les gitans ou les Roumains. »
Un petit chef-d’œuvre, puisque cette définition est… rigoureusement exacte. En effet, aujourd’hui, le racisme, c’est devenu cela : ne pas aimer les Noirs, les Arabes, etc.
Vous remarquerez l’absence, dans cette liste, des Blancs : ne pas aimer les Blancs, ce n’est pas du tout raciste ! Il ne s’agit pas d’une plaisanterie : aux États-Unis, la chose est désormais explicitement affirmée par la doctrine « anti-raciste ». Les Noirs, par définition, ne peuvent pas être racistes !
Le racisme, c’est de ne pas aimer les races protégées, qui n’existent pas, mais tout de même. Nous sommes dans un monde où l’État décide de qui vous devez aimer, et si jamais vous ne les aimez pas, alors vous serez traîné devant les tribunaux, harcelé, frappé par des miliciens dans la rue, ostracisé par votre milieu professionnel, licencié, privé de moyens d’existence, privé de moyens d’expression, interdit d’activité professionnelle, interdit de vous exprimer dans les médias ou les réunions publiques, ruiné, contraint à l’exil.
Tout comme… les Juifs en Allemagne dans les années 30. Les « anti-racistes » sont bel et bien les nouveaux racistes.
La seule idée que l’État, et en fait n’importe qui, puisse se mêler de vous dicter qui vous devez aimer ou pas, est caractéristique d’une société totalitaire. Si l’homme a droit à une liberté fondamentale, c’est bien celle d’aimer ou de haïr qui bon lui semble…
C’est ainsi que la naïveté de Tomas nous a livré le fin mot de l’histoire — que nous connaissions, mais le voir confirmé par les « anti-racistes » eux-mêmes est toujours précieux.
Un État de droit ne peut pas être raciste et servir une idéologie qui postule une hiérarchie des races.
Le reste consumé en longues imprécations, se mélange aux pinceaux de ses obsessions.
@ Robert Marchenoir
Et les Blancs aussi bien entendu, mais comme on est entre Blancs ici (enfin, peut-être que je me trompe et que vous êtes Guadeloupéen) ça ne nous concerne pas, on ne va pas se détester soi-même. Jamais je n’ai dit que le racisme était une exclusivité blanche ou française. Vous êtes en tout cas un beau spécimen de Français raciste vu votre définition de la race, qui est peu ou prou celle de l’époque de Gobineau. Pour la majorité des scientifiques, il n’y a pas de sous-espèce d’Homo sapiens, même s’il existe des différences biologiques entre les groupes d’humains. N’étant pas versé en génétique, je n’irai pas les contester.
Mais enfin, vous êtes un raciste qui s’assume, même si le racisme n’existe pas, à vous croire. Alors qu’il existe bien des doctrines racistes, un peu passées de mode certes mais toujours populaires à l’extrême droite.
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@ F68.10
Bon écoutez c’est pas d’avoir habité en Afrique du Sud qui vous donne une légitimité particulière pour causer du racisme. Moi aussi figurez-vous j’observe des situations concrètes pour conclure que le racisme existe, et pas besoin d’aller à Soweto pour ça. Il suffit de rester chez soi et de lire les élucubrations de Marchenoir, par exemple.
Après, le sujet du billet c’est l’Etat de droit et M. Bilger il a dit pas de hors sujet s’il vous plaît !
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@ sbriglia
Non on ne doit pas aimer les autres pour ne pas être raciste, rassurez-vous. Mais quand on rejette ou qu’on discrimine en bloc une ethnie ou une catégorie de population en fonction de son origine ou de sa couleur de peau, quand on l’accuse de tous les maux parce qu’elle est différente, on est raciste, il me semble. Ça ne me paraît pas très difficile à comprendre. Par exemple, quand un buraliste refuse de vendre un timbre à un Arabe en prétendant qu’il n’en a plus, il est raciste.
Mais bon être raciste c’est comme être de droite, y’a souvent une gêne à l’avouer, n’est pas Marchenoir dans ses phases de délire qui veut.
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@ Wilfrid Druais
Il y a sûrement du vrai dans ce que vous dites, le racisme inconscient ça existe. J’ai grandi et été élevé dans un monde dominé par les Blancs, sur une planète dominée par les Etats à la population en majorité blanche, il y aura donc toujours un coin de mon cerveau qui considèrera les Chinois comme des mangeurs de riz sous-développés, et ce même s’il sont sur le point, paraît-il, de devenir la première puissance mondiale.
En revanche je ne suis pas obsédé par l’origine ethnique des gens, les Juifs, les Arabes, les Noirs ont comme nous le droit d’être stupide et méchant. Vous ne me verrez pas défendre ici ou ailleurs Yassine Belattar par exemple, si vous saisissez ce que je veux dire. Le wokisme c’est déjà plus de ma génération, mais plutôt de celle de ma progéniture !
@ Tomas
« Bon écoutez c’est pas d’avoir habité en Afrique du Sud qui vous donne une légitimité particulière pour causer du racisme. »
Non, bien sûr… heureusement que ce sont les Occidentaux qui expliquent aux sud-af’s ce que c’est que le racisme. Qu’est-ce qu’on ferait pas sans eux, hein ?? Bientôt vous allez expliquer les règles aux femmes ?? Quel melon…
« Moi aussi figurez-vous j’observe des situations concrètes pour conclure que le racisme existe, et pas besoin d’aller à Soweto pour ça. Il suffit de rester chez soi et de lire les élucubrations de Marchenoir, par exemple. »
Les « élucubrations » de Marchenoir ne sont que le pendant des élucubrations des blancs qui expliquent le racisme aux sud-af’s.
D’ailleurs, j’ai des amis noirs. Donc je suis raciste. Copyright Yassine Belattar.
On va aller très loin comme ça…
Allez. Un petit extrait pour vous d’une vidéo qui fut virale en Afrique du Sud dernièrement, et qui fit se gondoler tous les sud-af’s, blancs et noirs réunis. Pour bien illustrer à quel point l’anti-racisme et les simplismes idéologiques y afférent vous ont vrillé le cerveau au point de ne même plus comprendre ce qu’est le racisme.
– Appelez la police.
– Va te faire f***** !
– Max, s’il te plaît, appelle la police… Pourriez-vous s’il vous plaît sortir de la zone de chantier, Monsieur ? C’est dangereux ici.
– Pourquoi tu vas pas te faire f*****, on est avant neuf p****** d’heures du matin ! Tu n’as même pas le p***** de droit d’être là ! Va te faire f***** !… P***** de provocateur.
– Pourriez-vous circuler, s’il vous plaît ?
– Pourquoi cherchez-vous à provoquer les gens ?
– Je ne provoque personne. Je vous demande de circuler.
– Vous provoquez tout le monde, avec votre p***** de peau blanche, en étant un p***** de sud-africain, employant des p****** de polaks, avec tes p****** de larbins ! Ils sont où les boulots pour les Anglais du coin ? P***** de raciste ! Venir ici pour sabrer les travailleurs. Casse-toi et retourne en Afrique du Sud !
Heureusement que l’anti-racisme fait des merveilles, hein…
Je ne prends plus de cours de racisme et d’anti-racisme de la part de la gauche. Si vous voulez des explications, vu que les sud-af’s sont des billes et des zéros pointés en racisme appliqué, veuillez vous adresser aux gens compétents: les indigénistes. Ils vous expliqueront en quoi vous vous êtes lamentablement plantés depuis tout ce temps…
Raciste ou pas raciste ?
Pour moi le raciste est celui qui voit des racistes et on a bien tort de passer sous silence le racisme antiblanc.
Ce n’est pas une attitude correcte de griller les files d’attente, de doubler à droite ou autres incivilités qui pourrissent la vie en collectivité. Mais ce qui est inadmissible c’est que les gens à qui on fait remarquer cela se permettent de traiter la personne de « sale raciste ». Donc au nom du non-racisme, on a laissé tout faire et on a considéré l’autre de race, de couleur différente, de manière différente que nos congénères de même origine.
Le code de la route d’Alger n’est pas le même que celui de Lyon. La gestion de la propreté urbaine idem, la cuisine non plus. La cuisine au fromage sent, le merguez également et enfin pour paraphraser Chirac « et ce n’est pas être raciste de remarquer cela ».
Donc marre des antiracistes qui vivent à l’abri et qui ne veulent pas chercher à comprendre qu’il y a des cultures, des comportements, des sans-gêne différents selon qu’on est issu d’une culture des pays de l’Est, du Maghreb, de l’Afrique noire, des Cévennes, de Neuilly…
Essayer de mélanger l’eau et l’huile ça ira un temps mais ensuite les choses se replacent. Nettoyer les banlieues au Kärcher, faire des opérations villes propres dans les quartiers dits sensibles et tout est à refaire le temps de tout resalir. Par contre l’intérieur des voitures il est nickel, pas de sac de McDo, pas de mégots, pas de tickets de caisse. Normal on laisse ces populations tout jeter par les fenêtres, on ne dit rien et puis ça se passe comme ça à Alger, au Caire… Dire quelque chose ? Ah ben non je dis rien moi, je ne suis pas raciste.
Une incivilité algérienne, belge, suisse, française reste une incivilité. Un comportement moralement répréhensible également. Il serait temps que les antiracistes (ceux qui voient des racistes) le comprennent.
Plutôt que d’ensevelir sous des références qui engloutissent l’essentiel, tout finit par la désignation d’un responsable du vice commun, je citerai, au risque de me faire accuser de prendre plaisir à rire des sombres bords, ou de me faire traiter de Tartuffe, moi qui pourtant ne suis ni dévot ni intégriste, cette très belle définition de l’État de droit :
« On met donc en place, en lieu et place des cet Utopisme Humaniste voué à l’échec le plus cinglant, des institutions qui ont pour vocation d’empêcher que les uns n’empiètent sur les autres. » (F68.10 | 09 octobre 2021 à 19:30)
Définition qui précise ce que serait l’amour, ou le respect d’autrui, la polysémie du terme étant aussi multiple que les individus qui en formulent le sens, rappelant que le gréco-latin universalise l’hébraïque, qu’il est temps de s’apercevoir, si nous voulons survivre, que nous ne sommes plus en France à la domination et à vouloir l’établir, et cela depuis Verdun.
Ce qu’il n’est pas inutile de rappeler à l’heure où ces deux Français que sont Zemmour et BHL montent aux extrêmes de la violence, reconstruisant les temples de la discorde, l’un désignant l’ennemi qui fonde l’identité, l’autre désignant celui-là d’ainsi la détruire, chacun en sa dénégation d’autrui se victimisant pour accéder à ce pouvoir sacré hérité d’un mensonge.
On ne pourra comprendre le wokisme et cesser de rentabiliser son statut de victime qui nécessite sa propre victimisation, qu’en prenant conscience de ce phénomène décrit rationnellement, et qui permettrait d’assumer l’héritage de la vérité qui nous ôte toute protection contre notre propre violence, autre que l’État de droit tel que défini précédemment.
Question aux donneurs de leçons de racisme.
Épouser une femme de couleur est-il une garantie de non racisme ?
Je dirais non car ce mariage pourrait être motivé par la volonté de domination, d’esclavagisation.
Je me souviens avoir entendu quelqu’un dire « je ne suis pas raciste, j’ai épousé une femme de couleur ».
Désolé ceci ne prouve rien.
Je lui ai rétorqué après mûr doute, « je pensais que vous l’aviez épousée parce que vous vous aimiez ».
Il est parti.
Donc les antiracistes donneurs de leçons à deux balles, ras le bol.
@ F68.10
Je vous conseillerais bien de ne pas vous échiner à m’expliquer ce que je sais depuis belle lurette, mais après tout si vous voulez passer votre temps ici c’est votre droit le plus strict, je ne vais pas vous dire quoi faire de votre vie, vous êtes assez grand pour ça, je suppose…
@ Robert Marchenoir | 15 octobre 2021 à 23:57
Il y a juste un passage dont je n’ai pas bien compris le sens, mais sinon c’est parfait.
Moi je trouve ça très bien de voir d’autres commentateurs exprimer aussi clairement, aussi précisément, mes propres pensées.
Tomas a raison. Et c’est d’ailleurs pour cette raison, au fond, que j’ai cessé d’être « anti-raciste ». Le jour où je me suis rendu compte qu’il s’agissait de dénier aux autres le droit d’aimer ou non certaines personnes.
Et Patrice Charoulet nous démontre ici, de façon magistrale, que l’anti-raciste aime plus que tout montrer qu’il est anti-raciste. C’est ce qu’on nomme ici le « virtue signaling ». Et quoi de plus vertueux que l’anti-racisme aujourd’hui?
Ce que ne comprennent pas les anti-racistes, c’est que même les « racistes », peuvent écrire: « je ne suis pas raciste »…
J’adresse ce qui suit à la personne qui a pris pour pseudonyme Robert Marchenoir, puisqu’il veut qu’on le nomme :
N’étant rien, n’ayant écrit aucun livre, je cite humblement André Comte-Sponville, après que vous n’avez pas craint d’écrire : « Le racisme n’existe pas. »
Vous dites qu’il est « d’une nullité abyssale ». N’hésitez pas à nous indiquer la liste de vos œuvres (signées de votre vrai nom, puisque celui sous lequel nous vous connaissons ici est un nom supposé). Voici la bibliographie de cet universitaire éminent, que vous déclarez « nul » :
Traités de sagesse
Traité du désespoir et de la béatitude, PUF.
Tome 1, Le mythe d’Icare, 1984.
Tome 2, Vivre, 1988.
Une éducation philosophique, PUF, 1989.
L’Amour la solitude, Paroles d’Aube, 1992.
Petit Traité des grandes vertus, PUF, 1995.
L’Être-temps, PUF, 1999.
Le Gai Désespoir, Alice Éditions, Liège, 1999.
Chardin ou La matière heureuse, Adam Biro, 1999.
Le Bonheur, désespérément, Pleins Feux, 2000.
La Vie humaine, Hermann, 2005.
Le Sexe ni la mort. Trois essais sur l’amour et la sexualité, Albin Michel, 2012.
Du tragique au matérialisme (et retour), PUF, 2015.
Que le meilleur gagne !, Robert Laffont, 2021
Propos
Impromptus, paru en 1996, se veut une rénovation d’une manière d’écrire pratiquée par Alain dans ses Propos.
Impromptus, PUF, 1996, 92 p.
— Douze articles écrits « sur-le-champ et sans préparation […] fidèles au premier jet, à l’invention du moment, comme faisait Schubert, comme faisait Montaigne » 79.
Le Goût de vivre et cent autres propos, Albin Michel, 2010.
L’Inconsolable et autres impromptus, PUF, 2018.
Contre la peur, et cent autres propos, Albin Michel, 201980, 81
— Recueil de chroniques publiées dans diverses revues.
Aphorismes
Du corps, PUF, 2009.
Essais à deux
Avec François George, Arsène Lupin, gentilhomme philosopheur, L’Aiguille Preuve, 1995.
Avec Luc Ferry, La Sagesse des Modernes, Robert Laffont, 1998.
Études éthiques
Valeur et vérité. Études cyniques, PUF, 1994.
Le capitalisme est-il moral ?, Albin Michel, 2004.
L’Esprit de l’athéisme. Introduction à une spiritualité sans Dieu, Albin Michel, 2006.
Entretiens philosophiques
Avec Ph. Capelle, Dieu existe-t-il encore ?, Cerf, 2005.
Avec F. L’Yvonnet, C’est chose tendre que la vie, Albin Michel, 2015.
Avec Frédéric Amauger, trad. LSF Vivien Fontvieille, Sous le signe de la philosophie, Eyes Éditions, 2018 (ISBN 978-2-9557825-1-4), 72 p.
Essais à partir de philosophes
« Je ne suis pas philosophe » : Montaigne et la philosophie, Honoré Champion, 1993.
Camus, de l’absurde à l’amour (en collaboration), Paroles d’Aube, 1995.
Le Miel et l’Absinthe. Poésie et philosophie chez Lucrèce, Hermann, 2008.
Lucrèce, poète et philosophe, La Renaissance du Livre, 2001.
Dictionnaire amoureux de Montaigne, Plon, 2020.
Ouvrages didactiques
De l’autre côté du désespoir. Introduction à la pensée de Svâmi Prajnânpad, Jean-Louis Accarias L’Originel, 1997.
Présentations de la philosophie, Albin Michel, 2000.
Dictionnaire philosophique, PUF, 2001. Deuxième édition en 2013 (400 nouvelles entrées)82.
La Philosophie, PUF, coll. « Que sais-je ? », 2005.
Contribution à des ouvrages collectifs
Pourquoi nous ne sommes pas nietzschéens (en collaboration), Grasset, 1991.
A-t-on encore besoin d’une religion ?, André Comte-Sponville, Bernard Feillet, Alain Rémond, et Alain Houziaux, éditions de l’Atelier, 2003 (ISBN 978-2708236950).
La Plus Belle Histoire du bonheur, avec Jean Delumeau et Arlette Farge, Seuil, 2004.
Aimer désespérément, Albin Michel, avec Étienne Klein, Jean-Yves Leloup, Marie de Solemne, 2006 (ISBN 978-2226172808).
Le Management relationnel : Manager et Managé sont dans un bateau… Philippe Van Den Bulke, Ivan Monème, Luc Doublet et André Comte-Sponville, rééd. chez Dunod, coll. « Progrès du management » (ISBN 978-2100497768).
Écologie et Spiritualité, Albin Michel, avec, entre autres, Jacques Brosse, Eugen Drewermann, Albert Jacquard, Jacques Lacarrière, Théodore Monod, Jean-Marie Pelt, Pierre Rabhi, Annick de Souzenelle… 2006 (ISBN 2226172823).
Regards sur le sport, collectif, dirigé par Benjamin Pichery et François L’Yvonnet, Le Pommier/INSEP, 2010, 256 p. (ISBN 978-2-7465-0484-4).
Préfaces
Éric Oudin & Cyril Morana, L’Art, de Platon à Deleuze, 2009 (ISBN 978-2212544589).
Catherine Merrien, L’Amour, de Platon à Comte-Sponville, éd. Eyrolles, 2009.
Éric Oudin & Cyril Morana, La Liberté, d’Épicure à Sartre 2010 (ISBN 978-2212547337).
Discographie
2005 : Petit Traité des grandes vertus, Livraphone.
2007 : Le Bonheur, conceptions orientales et occidentales (3 CD audio), avec François Jullien, éd. Frémeaux & Associés.
2008 : L’Amour (3 CD audio), éd. Frémeaux & Associés.
2008 : Qu’est-ce qu’une spiritualité sans Dieu ? (3 CD audio), éd. Frémeaux & Associés.
2009 : André Comte-Sponville (DVD 100 min), en compagnie de François L’Yvonnet, conception et réalisation Benjamin Pichery, éd. INSEP, coll. « Regards sur le sport ».
2010 : Le Mal : le Méchant, le Salaud, le Pervers, le Médiocre (3 CD audio), avec Michel Terestchenko, éd. Frémeaux & Associés.
@ Tomas | 16 octobre 2021 à 00:48
« Vous êtes un raciste qui s’assume. »
Vous faites encore votre Staline de poche. Ou votre Göring, qui déclarait : c’est moi qui décide qui est juif.
Je ne peux pas être un raciste qui s’assume, puisque je viens de vous expliquer pourquoi le racisme n’existait pas. Évidemment, vous êtes trop paresseux, ou trop incapable pour réfuter mes arguments sur le fond. Votre commentaire se cantonne à l’attaque personnelle. Gna, gna, gna, raciste. Cette pathétique intervention ne fait que confirmer ma thèse : le racisme n’existe pas, c’est juste une insulte dans la bouche des terroristes intellectuels dans votre genre.
Le plus grotesque est que vous croyiez encore pouvoir intimider qui que ce soit avec ce genre de tentatives. Cela fait longtemps que ça n’impressionne plus personne. Si vous croyez que ça va empêcher le peuple français de s’opposer à l’immigration promue par les individus de votre espèce…
« Vous êtes en tout cas un beau spécimen de Français raciste vu votre définition de la race, qui est peu ou prou celle de l’époque de Gobineau. »
Je n’ai pas donné, ici, de définition de la race. On n’a pas besoin de définir l’eau, le nez, la chaussette… tout le monde sait ce que c’est. La race est la même chose aujourd’hui qu’elle était il y a 10 000 ans. Et donc, forcément, à l’époque de Gobineau, qui a sûrement dit des choses fort sages et fort exactes pour que vous lui vouiez une telle haine.
N’hésitez pas à nous démontrer le contraire, vous qui, j’en suis sûr, en spécialiste de « l’anti-racisme », avez, contrairement à moi, lu ses œuvres complètes le crayon à la main.
« Pour la majorité des scientifiques, il n’y a pas de sous-espèce d’Homo sapiens, même s’il existe des différences biologiques entre les groupes d’humains. »
Hahaha, l’escroquerie grosse comme un camion… il n’y a pas de sous-espèces, dit-il, pour éviter d’avoir à dire qu’il n’y a pas de races. De même que Comte-Sponville parle de groupes biologiques, pour éviter le mot qui réveille le courroux des dieux gauchistes et déclenche les tremblements de terre.
Cela ne leur a pas suffi de prétendre que les races n’existaient pas, maintenant ils essaient d’effacer jusqu’au mot, selon la bonne vieille méthode communiste.
Je ne vois pas comment quelque scientifique que ce soit pourrait prétendre valablement que les races n’existent pas, puisqu’il est manifeste qu’elles existent.
Maintenant, il y a un grand nombre d’ordures ou de lâches qui consentent à exprimer les mensonges les plus manifestes concernant leur discipline, afin de simplement conserver leur emploi.
A l’heure où les institutions éducatives américaines acceptent d’enseigner les nouvelles mathématiques nègres où il est « raciste » d’exiger des élèves que leur équations tombent juste (parce qu’avec un QI moyen de 85, les Noirs américains ont évidemment des résultats désastreux en maths), l’assertion « les scientifiques disent que » ne veut tout simplement plus rien dire.
L’université occidentale est largement devenue un bastion de terreur intellectuelle communiste, où l’oppression est si forte que certains de ses membres se réfugient… en Chine, où on les laisse pratiquer leur discipline en paix sans exiger d’eux tous les quatre matins des certificats de bonne moralité « anti-raciste », « transgenre » ou je ne sais quoi d’autre.
Chaque homme va devoir se débrouiller tout seul avec son savoir, sa rationalité, son honnêteté, sa dignité et son courage. Il va falloir des personnalités d’exception pour naviguer avec sûreté dans cet ouragan de nihilisme, reconnaître les âmes semblables et s’allier avec elles pour défendre la civilisation.
Parce que lorsqu’on commence à admettre qu’il est « raciste » de prétendre que les équations doivent tomber juste, le temps n’est pas loin où les ponts s’effondreront, l’eau courante viendra à manquer et l’électricité ne sera plus disponible que quelques heures par jour.
Comme en Afrique du Sud — mais c’est tout à fait un hasard si les Noirs y ont arraché le pouvoir aux Blancs… Absolument aucun rapport, et la majorité des savants sont bien d’accord pour nous dire que les races n’existent pas.
Si les races n’existent pas, pourquoi, alors, avoir aboli l’apartheid ? C’était juste une singerie sans importance, puisque les Blancs n’existent pas et les Noirs n’existent pas. Gros malin…
Vous ne nous avez toujours pas expliqué comment vous pouvez fustiger le « racisme » et les « racistes » à l’année longue, alors que les races n’existent pas.
Si c’est le cas, nous sommes bien d’accord que vous allez arrêter de nous casser les pieds avec la Shoah ? Hitler ne peut pas avoir tenté d’exterminer la race juive, puisque les races n’existent pas.
« Et les Blancs aussi bien entendu, mais comme on est entre Blancs ici (enfin, peut-être que je me trompe et que vous êtes Guadeloupéen) ça ne nous concerne pas, on ne va pas se détester soi-même. »
Vous vous raccrochez aux branches… vous avez bien dit :
« Le racisme, c’est quand on n’aime pas les Noirs, les Arabes, les Juifs, les Chinois, les gitans ou les Roumains. »
Vous avez bien omis les Blancs dans votre définition du racisme. Ce faisant, vous avez justement affiché votre détestation de vous-même, vous avez donné un blanc-seing pour le déferlement de haine, de violence et de meurtres commis par les immigrés contre les Blancs. Seul « racisme » autorisé. Seul « racisme » qui n’est pas « raciste ». Seul « racisme », en réalité, qui existe encore en Occident…
« Par exemple, quand un buraliste refuse de vendre un timbre à un Arabe en prétendant qu’il n’en a plus, il est raciste. »
Tout à fait. C’est le grand drame de notre temps : les buralistes refusent de vendre des timbres aux Arabes. Les tribunaux sont positivement envahis de plaintes à ce sujet. Les buralistes mettent le feu aux voitures des Arabes qui osent leur demander des timbres, ils décapitent ceux qui ont le culot de leur réclamer un timbre avec une cathédrale dessus…
D’ailleurs il n’y a pas de buralistes arabes, ni chinois. Tous les buralistes s’appellent Gontran de la Tour du Pin.
Parfois, on dirait que vous êtes un personnage tout juste sorti de « Martine visite Auschwitz ».
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@ Aliocha | 16 octobre 2021 à 00:29
« Un État de droit ne peut pas être raciste et servir une idéologie qui postule une hiérarchie des races. »
Au contraire : un État, quel qu’il soit, ne peut que postuler une hiérarchie des races. L’État français postule évidemment la supériorité de la race française (c’est son boulot), l’État chinois postule la supériorité de la race chinoise (c’est sa raison d’être), etc.
@ Robert Marchenoir
« Je n’ai pas donné, ici, de définition de la race. On n’a pas besoin de définir l’eau, le nez, la chaussette… tout le monde sait ce que c’est ».
On dirait le « Tout le monde sait que » dont usait abondamment Staline dans ses discours. Je pourrais vous retourner votre raisonnement en l’appliquant au racisme: on n’a pas besoin de le définir, tout le monde c’est que c’est, c’est quand on se fait traiter de « sale Blanc » (puisque vous y tenez) ou de « sale Arabe ».
Il est quand même curieux de prétendre que les races existent, et que le racisme n’existe pas. Pas l’inverse, puisqu’en général le racisme est présent chez ceux pour qui il existent plusieurs races humaines. Visiblement, il n’y a pas de consensus général encore sur le sujet, même si comme je l’ai dit, les scientifiques dans leur majorité récusent cette notion, lui préférant celle d’ethnie, qui intègre en outre les facteurs culturels.
Je passe sur vos tests de QI car entre l’orientation politique de ceux qui publient les études que vous aimez bien mettre en évidence et les facteurs sociaux de l’intelligence (on sait que celle-ci est héréditaire, certes, mais des facteurs aussi basiques que l’alimentation ont une influence sur celle-ci), on ne peut en tirer la moindre conclusion valable. Les Noirs américains seraient-ils réellement plus bêtes que les Blancs que ça ne serait pas le facteur essentiel de leur marginalisation économique et politique, qui est la conséquence de leur histoire. Au fait, en Irlande du Nord, les catholiques sont-ils plus bêtes que les protestants ?
Je passe aussi sur vos remarques sur l’apartheid et la Shoah. Le fait qu’il y ait eu l’apartheid et que la Shoah ait eu lieu n’a rien à voir avec le fait qu’il y ait plusieurs races. Il y avait différentes populations (appelez ça « ethnie » en Afrique du Sud et « nationalité » en Europe), et une population dominante et une population dominée, ce qui est vieux comme le monde.
Sinon oui, il existe encore des buralistes qui ne sont pas arabes ou chinois. J’ignore s’ils refusent de vendre des timbres aux Arabes comme dans les années 80, en revanche.
@ Tomas
« Je vous conseillerais bien de ne pas vous échiner à m’expliquer ce que je sais depuis belle lurette, mais après tout si vous voulez passer votre temps ici c’est votre droit le plus strict, je ne vais pas vous dire quoi faire de votre vie, vous êtes assez grand pour ça, je suppose… »
Oh, bonhomme… c’est quand même vous qui avez commencé à m’expliquer ce qu’était le racisme. Quand vous donnez des leçons, attendez-vous à recevoir de la contradiction.
Et j’occupe bien mon temps comme bon me semble. Merci bien. Je fais beaucoup de maths, en ce moment, et développe une généralisation de la notion d’obversion en terme de connections galoisiennes. Cela m’occupe beaucoup. Merci de vous inquiéter pour moi.
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@ Herman Kerhost
« Ce que ne comprennent pas les anti-racistes, c’est que même les « racistes », peuvent écrire: « je ne suis pas raciste »… »
Ce que ne comprennent pas les anti-racistes de pacotille, c’est que faire la chasse aux racistes ne résout rien. Il y a des problèmes structurels à résoudre. Résoudre ces problèmes n’a rien à voir avec être gentil avec une communauté ou pinailler sur la biologisation du concept de racisme. C’est vraiment déprimant qu’on en soit là au XXIe siècle.
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@ Patrice Charoulet
« Voici la bibliographie de cet universitaire éminent, que vous déclarez « nul ». »
Le fait qu’il soit universitaire « éminent » ne garantit en rien que ses idées soient respectables. Sa définition du racisme ne l’est pas. Peu importe qu’il ait publié des tonnes. Peu importe qu’il soit normalien.
Ce qui importe est que sa notion de racisme ne relève nullement d’une analyse poussée de la question. Il y a quantité d’autres universitaires respectables qui ont des points de vue bien différents sur la question. Vous, vous choisissez sélectivement des autorités et vous vous retranchez derrière elles, en prenant bien soin ainsi de tout faire pour éviter l’affrontement des idées sur le fond. De la même manière que Robert se retranchait derrière sa nationalité et sa culture gréco-latine pour s’affranchir d’abattre le boulot nécessaire à la défense de ses idées.
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@ Robert Marchenoir
« Si les races n’existent pas, pourquoi, alors, avoir aboli l’apartheid ? C’était juste une singerie sans importance, puisque les Blancs n’existent pas et les Noirs n’existent pas. Gros malin… »
Si l’apartheid a été mis en place, c’est parce que les blancs, les noirs et les khoisans n’en avaient pas grand-chose à cirer de la couleur de peau quand il s’agissait d’avoir des relations sexuelles et de faire des bébés. C’est pour cela qu’existe la population des coloured au Cap. C’est pour cela que les Anglais ont interdit ce que les gens faisaient librement: se taper la bonne dans la cuisine. C’est pour cela que l’afrikaans est une langue africaine et pas européenne, en un certain sens: si on appelait l’afrikaans le hollandais de cuisine, c’est que c’est bien dans la cuisine qu’il se parlait, ce hollandais-là… c’était le hollandais de la bonne. Et la bonne, elle n’était pas blanche…
L’apartheid fut aboli par De Klerk avec un référendum dont je me souviens encore. L’apartheid craquait sous l’intensification de la guerre civile larvée et dure qu’il occasionnait. Au-delà des questions raciales, lourdes, il y avait bien des questions de libertés individuelles et aussi collectives.
Encore de nos jours, des noirs et des bruns plus jeunes que moi s’étonnent encore de grandir dans des quartiers séparés et de ne pas assez connaître leurs compatriotes. Sans même parler des blancs… Les fractures de l’apartheid sont profondes. Il n’est pas néanmoins certain qu’il fut évitable.
« Comme en Afrique du Sud — mais c’est tout à fait un hasard si les Noirs y ont arraché le pouvoir aux Blancs… Absolument aucun rapport, et la majorité des savants sont bien d’accord pour nous dire que les races n’existent pas. »
Il est vrai que c’est un des enjeux actuels majeurs de l’Afrique du Sud: arriver à naviguer entre une difficile sinon impossible pacification raciale de la société et l’idée de ne pas chasser la compétence à cette fin. Gérer cet enjeu est une réelle question où il devient alors possible de parler de racisme de manière intelligente, si on le veut, sans être obligé de s’aimer les uns les autres, ni prendre prétexte sur la biologie pour se prétendre non-raciste au motif qu’on ne reconnaîtrait pas l’existence des races. Ce qui n’a jamais fait illusion là-bas… Tout cela, c’est très loin d’être gagné.
« L’université occidentale est largement devenue un bastion de terreur intellectuelle communiste, où l’oppression est si forte que certains de ses membres se réfugient… en Chine, où on les laisse pratiquer leur discipline en paix sans exiger d’eux tous les quatre matins des certificats de bonne moralité « anti-raciste », « transgenre » ou je ne sais quoi d’autre. »
L’université doit être libre. Une université qui n’est pas libre n’est pas une université.
————————————————-
@ Aliocha
« Définition qui précise ce que serait l’amour… »
Vous êtes quand même un sacré maso, à revenir éternellement à la charge. Stop.
@ Tomas | 16 octobre 2021 à 22:48
« Visiblement, il n’y a pas de consensus général encore sur le sujet, même si comme je l’ai dit, les scientifiques dans leur majorité récusent cette notion, lui préférant celle d’ethnie, qui intègre en outre les facteurs culturels. »
Comme vous dites il n’y a pas de consensus général. D’autant plus lorsqu’on ne veut pas parler des caractéristiques biologiques de ce que vous nommez ethnie pour déterminer une population en France dans les statistiques de natalité:
https://www.franceculture.fr/sciences/drepanocytose-la-maladie-genetique-la-plus-repandue-en-france
Je vous précise que le racisme véritable est sur la notion de supériorité d’une race par rapport à une autre, pas sur leurs différences.
Donc, le boulot de la France est de défendre la race française, selon Marchenoir, en ce pays qui affirme que les hommes naissent libres et égaux en droit.
Si le racisme n’existe pas, Marchenoir non plus, ou alors il est chinois.
C’est donc ça !
Marchenoir est chinois et nous délivre sa propagande totalitaire pour éviter de lui-même se discriminer.
Le souci des victimes se radicalise pour mieux se paganiser, et le masochiste n’existe que dans la perception du sadique qui cherche à se légitimer.
Les hommes naissent libres et égaux en droit, ne manque plus que l’État qui saura faire en sorte qu’ils n’empiètent pas trop les uns sur les autres, et faire valoir son droit.
« Je fais beaucoup de maths, en ce moment, et développe une généralisation de la notion d’obversion en terme de connections galoisiennes », dixit F68.10 | 16 octobre 2021 à 23:00
Je signale à la foule (?) des lecteurs du commentaire de F68.10, qu’Évariste Galois, l’ancêtre du sujet mathématique, a eu la double élégance de mourir jeune (20 ans) lors d’un duel pour une jeune femme, et de ne pas venir enquiquiner d’honnêtes Béotiens blogueurs.
Comme quoi le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas.
Un cœur et une raison raisonnable, c’est peut-être trop lui demander à notre matheux.
@ Tipaza
« Je signale à la foule (?) des lecteurs du commentaire de F68.10, qu’Évariste Galois, l’ancêtre du sujet mathématique, a eu la double élégance de mourir jeune (20 ans) lors d’un duel pour une jeune femme, et de ne pas venir enquiquiner d’honnêtes Béotiens blogueurs. Comme quoi le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas. Un cœur et une raison raisonnable, c’est peut-être trop lui demander à notre matheux. »
Je n’apprécie pas que X ou Y m’explique ce que je dois faire ou comment il convient que je passe mon temps.
Je n’ai pas cette outrecuidance à votre égard, et quand Tomas a cette outrecuidance à mon égard, je manifeste aussi mon outrecuidance. Ce qui vous donne, visiblement, l’occasion de manifester la vôtre.
La mort de Galois ne fut nullement du ressort de l’élégance. Laisser derrière soi une collection de pensées fragmentaires quasiment inexploitables ne relève pas de l’élégance. Dans sa lettre testamentaire, Galois qualifie effectivement tout cela de « gâchis ». Nullement d’élégance.
@ F68.10
Je n’irais pas vous souhaiter le tragique destin d’Evariste Galois (quelle époque imbécile que celle des duels…), mais je n’apprécie pas qu’on caricature mes propos avec condescendance. D’où ce que vous prenez pour de l’outrecuidance. Principe de proportionnalité.
@ Tomas
« Je n’irais pas vous souhaiter le tragique destin d’Evariste Galois (quelle époque imbécile que celle des duels…), mais je n’apprécie pas qu’on caricature mes propos avec condescendance. D’où ce que vous prenez pour de l’outrecuidance. Principe de proportionnalité. »
Oh, ça va… cela fait des décennies que les gens de gauche me font le coup du raciste sous prétexte que j’ai grandi blanc en Afrique. Vous trouvez que c’est de la condescendance que de s’opposer à la définition du racisme comme celle de l’amour obligatoire ? Pas moi. Surtout sur un sujet aussi complexe, où la gauche s’évertue à faire passer toute critique pour du racisme.
Je ne suis pas de ceux qui font profession de cracher une quelconque haine sur des bases ethniques ; je n’ai généralement pas de propos durs sur l’immigration ; mais quand je lis les simplismes obligatoires et le refus de regarder le réel sous prétexte d’être gentil, je pense qu’il convient d’affirmer de manière claire que la gauche refuse le réel, refuse le débat, et se complaît dans des jeux de mots qui la rassurent mais ne règleront rien.
Les débats sur le racisme ou l’immigration n’ont jamais été ma tasse de thé. Les débats sur l’hypocrisie sont bel et bien ma tasse de thé.
Réglez vos problèmes conceptuels autour de cette notion de racisme au sein de votre mouvance ou même avec Patrice Charoulet, et, ensuite, revenez en parler avec moi si et seulement si vous le souhaitez.
P.S.: Je n’ai rien contre la notion du duel. Je ne trouve pas cela spécialement barbare. Quand je lis certains propos médicaux en provenance de nos « corps intermédiaires » ou de nos grands pontes qu’il ne faut jamais contredire parce qu’il faut absolument les respecter parce qu’ils ont des diplômes, eux, je vous avoue regretter que les duels soient passés de mode.
@ F68.10
Quand ai-je dit qu’être contre le racisme revenait à être pour l’amour obligatoire, s’il vous plaît ? J’excuse parfaitement le racisme chez les gens incultes et pauvres d’ailleurs, moins chez les gens qui n’en souffrent pas et ont des lettres et des revenus confortables, style ceux qui traînent ici.
Quand vous ai-je accusé d’être un Afrikaner raciste ? Je n’ai jamais mis les pieds en Afrique australe mais ai toujours été passionné, Dieu sait pourquoi, par la région dont je connais assez bien la géographie et l’histoire par les livres et les films. Je sais que les choses ne sont pas aussi simples qu’on les dépeint chez nous.
Donc on se calme et on baisse de dix tons. Merci.
@ Tomas | 16 octobre 2021 à 22:48 (@ Robert Marchenoir)
« Je n’ai pas donné, ici, de définition de la race. On n’a pas besoin de définir l’eau, le nez, la chaussette… tout le monde sait ce que c’est ».
« On dirait le ‘Tout le monde sait que’ dont usait abondamment Staline dans ses discours. »
Oui. Il paraît aussi qu’Hitler disait fréquemment : il faut que j’aille aux toilettes. Donc quiconque dit « je vais aux toilettes » est un nazi.
Tout le monde sait, en effet, que les races existent. Ça se voit à l’œil nu. De même que tout le monde sait que les chats existent, les abrutis existent, etc. Seuls les gauchistes dépravés dans votre genre jouent au c…, et nous assurent que des « savants » doivent mener des études extraordinairement approfondies pour prouver que les chaussettes existent, sinon elles n’existent pas.
C’est un truc favori des communistes, depuis qu’ils tiennent l’Éducation nationale et l’université. Le savoir leur appartient. Nul ne saurait connaître quelque chose sans en demander l’autorisation aux fonctionnaires.
Ils nous ont donc persuadés qu’il faut des « sociologues », des « études » et des « savants » pour savoir ce que la dernière paysanne illettrée du XVIIIe siècle pouvait constater par elle-même. Et bien entendu, qui dit sociologue de gauche payé par l’État dit pipoteur en chef capable de vous démontrer que le chien miaule et que vous respirez par le fondement, contrairement à vos « préjugés ».
Quelqu’un qui pense que le soleil existe n’est pas un « soleilliste ». C’est un mec normal. Quelqu’un qui pense que les races existent n’est pas un « raciste ». C’est juste un type qui n’est pas décérébré par la propagande communiste incessante dont vous vous faites le robinet humain.
Au demeurant, les savants ont prouvé que les races existent, contrairement à vos mensonges. Nous connaissons désormais le substrat biologique de la race, grâce aux extraordinaires progrès de la génétique et de la science de l’évolution.
« Je passe sur vos tests de QI, car entre l’orientation politique de ceux qui publient les études que vous aimez bien mettre en évidence […] »
Bien sûr. L’orientation politique du savant est mauvaise (autrement dit : non communiste), donc le savant a tort. Ça, du coup, c’est un truc que disait Staline : ça s’appelle le lyssenkisme. Finalement, vous êtes pour ou contre Staline ? C’est quand ça vous arrange…
Au passage, vos tests de QI à vous ne doivent pas être fameux. Vous n’avez pas l’air de vous rendre compte que sous des dehors « scientifiques », vous venez d’avouer que vous êtes une brute totalitaire et un handicapé logique.
Les savants qui montrent que les races existent ont tort, puisqu’ils sont de droite et que vous êtes de gauche. La gauche a raison par définition, donc il suffit d’être de droite pour avoir toujours tort. Les faits ? La recherche ? Aucune importance.
Il semble vous échapper que ces savants peuvent être de droite parce qu’ils constatent que les gauchistes sont des abrutis profonds qui nient la science. Vous devriez considérer cette hypothèse.
Maintenant, vous ne nous avez toujours pas expliqué comment le racisme peut exister alors que les races n’existeraient pas. Vous avez quand même une espèce de talent pour dire absolument n’importe quoi avec l’aplomb le plus parfait :
« Le fait qu’il y ait eu l’apartheid et que la Shoah ait eu lieu n’a rien à voir avec le fait qu’il y ait plusieurs races. »
C’est intéressant. D’après vous, donc, Hitler n’était pas raciste et n’avait rien contre les Juifs. L’apartheid n’était pas une doctrine du développement séparé des races. Avez-vous pensé à présenter une thèse sur le sujet ? Je suis sûr que vous feriez sensation. Dommage que Robert Faurisson soit mort, il vous aurait payé des coups à boire.
Vous êtes tellement idiot que vous démolissez vous-même votre thèse : si ni le nazisme ni l’apartheid ne peuvent être considérés comme des exemples de racisme, alors vous me donnez raison surabondamment lorsque j’affirme que le racisme n’existe pas.
S’il y a une chose qui peut être qualifiée de racisme, c’est bien de buter six millions de personnes qui ne vous ont rien fait, parce qu’elles ne sont pas de la bonne race.
Vous jouez au c… en faisant mine de ne pas comprendre ce que j’ai pourtant expliqué cent fois ici : le racisme n’existe pas, parce que des escrocs intellectuels dans votre genre dénoncent sous ce nom tout et n’importe quoi, jusqu’aux actes les plus inoffensifs et les plus bienveillants, comme publier des recettes de cuisine chinoise lorsqu’on est blanc.
Si vous enlevez de la catégorie du racisme l’acte raciste par excellence qu’est la Shoah, précisément celui qui permet aux communistes dans votre genre de casser les pieds à tout le monde en hurlant « raciste ! » à tout bout de champ de crainte qu’Hitler ne ressuscite, alors vous vous privez du seul piton qui permet à votre branlant édifice intellectuel de tenir debout tant bien que mal.
Et non, le racisme, ce n’est pas de dire « sale Arabe ». Si ce n’était que ça, on se demande pourquoi il y aurait tant de lois, tant de grosses commissions et tant d’associations en tout genre pour le combattre. Depuis quand l’État intervient-il parce que les gens disent « sale plombier » ou « sale nabot » ?
En fait, discuter avec vous est un exercice débilitant et sans objet. Cela se vérifie une fois de plus. C’est comme essayer de planter des clous dans de la crème fraîche.
Vous racontez absolument n’importe quoi. Vous ne croyez à rien. Vous enfilez des mots qui, mis bout à bout, ressemblent à des phrases, mais que ne veulent absolument rien dire. La veille, vous avez dit autre chose, et le lendemain, vous direz le contraire. Vous êtes un pipotron humain, comme Aliocha. Lui, c’est le genre mystique de placard, vous, c’est le genre nihiliste mondain.
L’essentiel, pour vous, est de prendre une posture vaguement de gauche (pas trop, cela risquerait d’exiger de votre part des sacrifices et de la rigueur) et de contredire systématiquement la droite. Pour le reste, vous vous contentez de faire du bruit avec la bouche. Seuls des sots peuvent s’y laisser prendre.
@ Robert Marchenoir
Et allez, toujours scientifique le Robert:
« Tout le monde sait, en effet, que les races existent. Ça se voit à l’œil nu. »
C’est vrai, il existe une race des hommes aux yeux bleus, une race des hommes blonds, une race des hommes grands. Ça se voit à l’oeil nu.
En réalité, mais c’est peut-être trop scientifique pour vous, la publication des suites complètes des 3 milliards de bases qui composent le génome humain a abouti à démontrer que l’ADN de deux humains pris au hasard était semblable à 99,9 %. Différence qui n’est pas suffisante pour déterminer, pour la plupart des généticiens, qu’il existe des races biologiques au sein de l’espèce humaine, comme il en existe chez les primates, par exemple.
Le débat n’est certes pas clos (un généticien nommé David Reich, tout à fait reconnu dans la profession, a récemment relancé le débat), mais tel est actuellement le consensus scientifique.
Je passe sur vos insultes et votre logorrhée qui ne se sont que la manifestation évidente de votre incapacité à argumenter correctement sur le sujet, je commence à connaître vos méthodes de réfutation. Continuez donc à assumer votre racisme, ça ne me dérange pas, mais ne justifiez pas celui-ci par la science. Avouez juste que le noir dans la rue heurte votre conception de l’esthétique ou que la langue arabe écorche vos tympans, ce sera plus honnête intellectuellement.
@ Tomas | 18 octobre 2021 à 08:47 (@ Robert Marchenoir)
« Continuez donc à assumer votre racisme, ça ne me dérange pas, mais ne justifiez pas celui-ci par la science. Avouez juste que le noir dans la rue heurte votre conception de l’esthétique ou que la langue arabe écorche vos tympans, ce sera plus honnête intellectuellement. »
J’ai regardé sur France 3 hier le marathon de Paris. Le premier Blanc, un Français, a fini 19e.
On ne saurait nier, sans être de mauvaise foi, la supériorité des Kényans, Éthiopiens et Érythréens dans les courses de fond. C’est une question de morphologie. Ils sont grands, légers, avec de longues jambes, ce qui indiscutablement les avantage dans cette discipline particulièrement éprouvante qu’est le marathon.
J’en ai fait un une fois (celui de Metz), j’ai mis trois jours à m’en remettre.
Heureusement c’est un Français qui a fini premier dans la catégorie handisport. L’honneur est sauf ! 🙂
L’opprobre des propagandistes mondains continue de vouloir asseoir son pouvoir illusoire, mais l’orgueil de leur érudition s’accompagne de la honte exposée aux yeux de tous, l’histoire les a couchés aux ruines de l’Occident, encore incapable de ne plus jouer les pères abuseurs, alors qu’ils ne sont que des frères.
Ils y viennent pourtant aux rives du réel, forcément, qui serait réel si ce n’est le réel, ne manque plus que la prise de conscience qu’ils seraient inclus plutôt qu’exclus, ces exclusions que les ennemis partagent en ce nouveau retour aux manières anciennes qui, selon le mensonge ancestral, prêtent divinité aux discriminés.
Mais ce temps est révolu !
La France a l’occasion d’affirmer ce qu’elle est, elle n’est plus le rejeton d’aucune Eglise ni d’aucune convention, mais, avec ses géniteurs comme ses descendants, dans la parfaite égalité par la fraternité, héritière de l’Amour auquel elle accorde le libre consentement qui jamais ne s’impose, sait en s’exposant au sacrifice des insulteurs incohérents, abattre définitivement leur mensonge, leur délire dominant, verticale d’autorité sophiste allongée parmi les humains en l’horizontale du triomphe de la croix, sait affirmer la toute-puissance consentie de la miséricorde, sait nommer la vocation d’empêcher que les uns n’empiètent sur les autres, sait établir le fondement de l’État de droit, qui alors ne saura plus jamais interdire ce qu’elle exige.
@ Tomas (@ Robert Marchenoir)
« En réalité, mais c’est peut-être trop scientifique pour vous, la publication des suites complètes des 3 milliards de bases qui composent le génome humain a abouti à démontrer que l’ADN de deux humains pris au hasard était semblable à 99,9 %. »
(Soupir…) Ces discussions sont à s’arracher les cheveux…
Reprenons: si vous reprenez la pure question de la diversité génétique de l’espèce humaine comme critère de la notion de « races », il convient alors de vérifier que ce critère est vérifié en sens inverse pour, au hasard, les « races » de chiens.
Ce qui nous avancera bien évidemment beaucoup pour traiter les vrais problèmes de fond associés à ce sujet qui sont essentiellement l’impact de la diversité culturello-racialo-ethnique sur la stabilité d’un État. Nous pourrions prendre, au hasard, comme cas d’école, l’Indonésie, où nous avons eu des insurrections séparatistes sur des bases culturello-racialo-ethniques comme à Aceh ou au Timor oriental sur un territoire, l’Indonésie, qui littéralement couvre la distance de Paris à Kaboul…
Mais traitons donc ce point nettement plus fondamental, chacun semble en convenir, de la diversité interne à l’espèce humaine pour déterminer si les races existent, en prenant les chiens comme point de comparaison.
Je suis tombé sur des articles qui faisaient mine de traiter du sujet mais qui ne le traitaient pas vraiment, pour les raisons de politiquement correct que Marchenoir exposait. Bien sûr, ces articles sont « intéressants » si on s’intéresse à ce sujet, mais l’ossature argumentative est, comme toujours, de poser les conclusions comme axiomes et de faire rentrer les données (probablement justes par ailleurs…) de telle manière à soutenir ladite conclusion. Évaluation après survol de l’article.
C’est donc sur Reddit, et pas dans la littérature officielle, que j’ai pu trouver une réponse succincte qui me semble la plus intellectuellement honnête, postée par skadefryd, un horrible pseudonyme qui n’ose pas dire son nom pour débiter ses horreurs racistes. Horreurs que voici:
1. Très faible diversité génétique humaine. Cause 1: émigration d’Afrique récente. Cause 2: goulot d’étranglements génétiques multiples comme l’éruption de Toba il y a 70 000 ans. La diversité génétique humaine n’en aurait, au fond, jamais vraiment surmonté le contrecoup.
2. Récusation du concept de race au motif d’une plus grande diversité génétique interne intra-race, selon l’acceptation usuelle du terme, comparativement à la diversité génétique externe entre deux races. Cela ne détruit pas complètement l’argument de l’existence de races, mais cela le contextualise.
3. Si les races existaient sur des bases génétiques, la plus grande diversité génétique en Afrique qu’ailleurs (un phénomène qu’on retrouve quand on étudie la dispersion des langues dans l’espace et le temps, où la diversité est plus forte à l’épicentre d’où naît un phylum linguistique que dans ses ultimes ramifications) impliquerait qu’il faudrait catégoriser les races comme étant essentiellement des races intra-africaines. (Puisqu’on parle ici génétique et pas phénotype…)
4. Les races de chiens, sans que skadenfryd n’ait pu le vérifier, sont probablement assez peu diverses, étant en cela analogues à ce qu’on appelle (ou pas) les races humaines.
Résumons: sans avoir beaucoup cherché non plus, je ne trouve pas d’évaluation de la diversité génétique interne au clébards. S’il y a à peu près autant de diversité génétique chez les chiens que chez les humains, il serait incohérent de parler de races de chiens tout en prétendant que la diversité génétique humaine est insuffisante pour prétendre parler de races chez les humains…
Vous voulez vraiment faire dépendre la « théorie du racisme » sur un résultat de ce type ? Parce que cela peut être vrai, ou cela peut être faux, hein… c’est pas nous qui choisissons.
De la même manière, la diversité génétique humaine fut contrainte et réduite à coups de goulots d’étranglement génétique comme l’éruption du lac Toba à Sumatra. Si cette caldera n’avait pas pété (et elle est encore active et réactivée à chaque tsunami nippon), quelle en aurait été la conclusion ? Que les races existerait vraiment ou qu’elles n’existeraient pas ?
C’est quoi cette logique qui se réjouit de la diversité génétique d’une population et qui simultanément cherche à prétendre que, non, c’est pas divers, et donc pas une race et qu’on est tous pareil ?? C’est intrinsèquement incohérent. Et surtout cela permet de ne pas parler des problèmes que la diversité culturello-racialo-ethnique induit en terme de construction d’un État central. Qui est un problème cruel dans toute l’Asie du Sud-Est. C’est d’ailleurs sur cette diversité que les Européens, en la documentant de long en large et en travers comme en Birmanie, et en l’instrumentalisant politiquement, ont réussi à mettre la main sur ces zones géographiques.
La diversité existe en tous les sens du terme, et on peut toujours pinailler sur la génétique. Et il y en a qui l’instrumentalisent pour affaiblir les États. Jadis, ce furent les Européens qui détruisirent les ordres féodaux préexistants en jouant sur cette diversité comme en Asie du Sud-Est. Aujourd’hui, bien que l’intolérance que l’on qualifie de racisme existe bien en Europe occidentale, ce sont quand même certains « anti-racistes » qui instrumentalisent cette diversité ethnique pour affaiblir les États centraux. Comme les colonisateurs jadis.
C’est en large partie ce constat qui me fait récuser les ronronnements anti-racistes que j’entends à longueur de temps. Ils instrumentalisent une chape de plomb qui date du nazisme, et qui n’est pas adaptée à l’analyse des phénomènes contemporains d’intolérance, de conflits ethniques ou religieux et de déstabilisation des États centraux.
Mais on peut continuer à discuter comparativement de l’existence ou de l’inexistence des races de chiens et des races d’humains… même si j’ai des sujets de discussion vachement plus intéressants à vous proposer:
Le sexe des anges ? Mâle ou femelle ?
@ Tomas | 18 octobre 2021 à 08:47
« La publication des suites complètes des 3 milliards de bases qui composent le génome humain a abouti à démontrer que l’ADN de deux humains pris au hasard était semblable à 99,9 %. »
Stop. Arrêtez vos salades. Vous mettez un Noir et une Noire dans un lit, au bout de 9 mois vous avez un bébé noir. Pas un bébé blanc. Point final. L’existence des races est démontrée.
Au passage, ce n’est pas exactement 9 mois. La durée de la gestation est de 5 jours de moins pour les femmes noires que pour les femmes blanches. Encore une preuve de l’existence des races.
Dans mon précédent commentaire, j’écrivais que les communistes dans votre genre s’ingénient à enfumer le monde avec de fausses considérations scientifiques, afin de faire oublier aux gens ce qu’ils ont sous le nez et qui relève de l’évidence.
Vous vous empressez de tomber dans le panneau et de me donner raison. Encore une fois, il faut sérieusement s’interroger sur votre quotient intellectuel à vous.
Vous voulez des preuves génétiques, en plus de ce que tout le monde peut constater à l’œil nu ? Allons-y.
Un test sur des traces ADN permet de savoir si elles ont été laissées par un Noir ou par un Blanc. Ce test a été employé aux États-Unis pour rechercher un tueur en série que la police n’arrivait pas à retrouver. Les témoignages mettaient en cause un Blanc. L’ADN mettait en cause un Noir. C’était exact. Il a été identifié et condamné.
D’innombrables études scientifiques ont prouvé, par la génétique, que les Juifs constituaient bel et bien une race. Les tests ADN montrent que les Juifs du monde entier sont génétiquement proches les uns des autres, quel que soit leur continent de résidence. Et que leur patrimoine génétique est plus proche les uns des autres qu’il ne l’est des populations au sein desquelles ils vivent, même si c’est depuis longtemps.
Mais si vous y tenez, je peux réfuter pour la centième fois, ici, le truc grossier de la propagande « anti-raciste » que vous venez de sortir du tiroir à « éléments de langage » gauchistes (car il ne faut pas demander à des ectoplasmes intellectuels dans votre genre d’étudier et de réfléchir par eux-mêmes).
Vos salades sur l’ADN ne veulent rien dire. La génétique, c’est beaucoup plus compliqué que cela. Balancer un unique pourcentage attribué à « l’ADN », sans plus de précisions, c’est une manipulation propagandiste destinée à induire les gens en erreur.
Il se trouve que « l’ADN » (j’utilise la langue vulgaire, je ne garantis pas l’exactitude des termes scientifiques utilisés) est effectivement largement similaire pour de nombreux êtres vivants. Ce sont des sections beaucoup plus restreintes du patrimoine génétique qui font la différence entre les races — et même entre les espèces.
Les gros malins dans votre genre croient avoir tout dit en énonçant que la totalité de l’espèce humaine partage le même ADN à 99,9 % (en supposant que ce soit vrai). Ils omettent soigneusement d’ajouter que l’homme partage 99 % de l’ADN du chimpanzé, et 98,7 % de celui du bonobo.
Il partage aussi 80 % de son ADN avec le chien et 50 % avec la banane.
Pourtant, aucun « anti-raciste » ne nous a encore dit que les espèces animales n’existaient pas, et que la différence entre le bonobo et l’être humain n’était qu’une « construction sociale ».
Pour l’instant.
Je vous laisse imaginer vous-même les amusantes blagues qui s’imposent au sujet des bananes.
J’ai déjà fourni ces faits ici même, à plusieurs reprises. Ils sont incontestables et dûment sourcés.
Mais les gauchistes que vous représentez à merveille ont les oreilles bouchées. Ils se refusent à tenir compte des données déjà établies par la science, ce qui est la base de la dignité intellectuelle.
Toujours, toujours, ils ignoreront les faits qui démolissent leur misérable propagande. Sans cesse, ils reproduiront les mêmes « arguments » vérolés, mille fois réfutés. Vous dites :
« Avouez juste que le noir dans la rue heurte votre conception de l’esthétique ou que la langue arabe écorche vos tympans, ce sera plus honnête intellectuellement. »
Arrêtez de vous ridiculiser à ce point. Vous ne trouvez plus à quoi vous raccrocher pour justifier votre flicage idéologique.
Donc, maintenant, ce serait « raciste » de ne pas trouver la langue arabe harmonieuse, ou de trouver les Noirs laids. Outre que vous m’attribuez des opinions que je n’ai jamais exprimées, vous affirmez des choses encore plus extravagantes que tantôt.
Il y a quelques heures, vous nous expliquiez :
« Le racisme, c’est quand on n’aime pas les Noirs, les Arabes, les Juifs, les Chinois, les gitans ou les Roumains. »
Maintenant, vous allez encore plus loin dans l’inquisition totalitaire des esprits : il ne suffit pas d’aimer les Noirs et les Arabes ; il serait raciste de ne pas aimer le son de la langue arabe, ou de ne pas trouver sublimement beau le visage des Noirs.
Quand on dit que le Noir est le nouveau dieu de la religion de gauche…
Et en même temps, vous nous sortez cette sottise grosse comme un camion :
« Le fait qu’il y ait eu l’apartheid et que la Shoah ait eu lieu n’a rien à voir avec le fait qu’il y ait plusieurs races. »
Donc le génocide hitlérien de 6 millions de Juifs n’a rien à voir avec la race et n’est pas vraiment raciste, mais en revanche, si vous n’aimez pas particulièrement le son de la langue arabe, alors là, vous êtes un raciste qui rappelle les heures les plus sombres de notre histoire, qui mérite d’être « annulé » socialement, d’être publiquement traîné dans la boue et privé de moyens d’existence.
Chacun de vos nouveaux commentaires sur le sujet est une preuve supplémentaire du dérangement mental des « anti-racistes » que vous représentez, de leur mépris intégral des faits et de la raison.
Vous êtes un moulin à paroles qui raconte absolument n’importe quoi, qui turbine de la phrase au kilomètre sans vous soucier le moins du monde de vraisemblance, d’être cru ou même de présenter des arguments qui aient le moindre rapport avec la réalité.
Votre ignorance est abyssale et votre échelle morale inexistante. On peut être de gauche et ne pas exhiber cette effrayante absence de repères, qui vous amène à prétendre qu’il est plus grave de ne pas aimer le son de la langue arabe que d’assassiner 6 millions de Juifs.
Vous vous vautrez dans le douteux plaisir de troller ce blog, en affirmant des choses aussi choquantes auxquelles vous ne croyez sans doute pas vous-même. Votre cynisme est total.
Vous illustrez de façon effrayante ce qu’est devenue la parole de nos jours : un bruit de fond diffusé par les médias et les réseaux sociaux, exclusivement destiné à déclencher des sensations réflexes sans la moindre connexion avec la raison humaine.
Je blablate, donc je suis.
Voilà qui est infiniment plus grave que d’être de droite ou de gauche, de penser que l’État doit corriger les « injustices sociales » ou qu’il doit diminuer le nombre des fonctionnaires.
@ Exilé | 18 octobre 2021 à 10:25
J’ai du mal à comprendre cette incertitude qui va de 30 (voire moins) à 200 victimes (voire plus) suite à cette sanglante répression du 17 octobre 1961.
Ces ouvriers algériens avaient un nom, une adresse, de la famille, des amis. Donc il était possible pour les historiens de faire le recensement, sinon exhaustif, du moins avec une fourchette plus réduite.
Ceci aurait le mérite d’éviter toutes les interprétations délirantes que l’on peut lire sur cette terrible journée.
Certes vu la gravité des faits, tout laisse à penser que cette affaire a été classée secret d’État, afin de protéger des personnalités impliquées au plus haut niveau.
Mais les archives de ce type de dossier sont, en principe, déclassifiées au bout de cinquante ans et donc accessibles au public, à commencer par les historiens.
@ Robert Marchenoir
« Vous mettez un Noir et une Noire dans un lit, au bout de 9 mois vous avez un bébé noir ».
Vous mettez quelqu’un aux yeux bleus et quelqu’un aux yeux marron dans un lit, au bout de 9 moins vous avez un bébé aux yeux bleus. Ou marron, ça dépend. Non, il arrive que des Noires enfantent des enfants à la peau claire.
« Ils omettent soigneusement d’ajouter que l’homme partage 99 % de l’ADN du chimpanzé, et 98,7 % de celui du bonobo. »
Certes, mais ce 1 % fait toute la différence: Noirs et Blancs se reproduisent sans souci (l’âne et le cheval aussi, m’objecterez-vous, mais leur descendance est stérile), pas l’homme et le bonobo. Ou alors on n’a pas essayé.
« Outre que vous m’attribuez des opinions que je n’ai jamais exprimées… »
Ce sont des exemples. Osez prétendre que vous n’avez pas décrit les Africains comme une « race inférieure » !
« Vous êtes un moulin à paroles qui raconte absolument n’importe quoi, qui turbine de la phrase au kilomètre sans vous soucier le moins du monde de vraisemblance ».
Vous parlez de vous, là ?
« qui vous amène à prétendre qu’il est plus grave de ne pas aimer le son de la langue arabe que d’assassiner 6 millions de Juifs. »
Quand ai-je dit cela ? Le problème avec vous, c’est que vous prenez les propos au pied de la lettre ou les interprétez comme cela vous arrange. Difficile dans ces conditions de discuter sérieusement avec vous.
Je relève que vous n’avez toujours pas réglé votre contradiction initiale: prétendre que les races existent au sein de l’espèce humaine (je ne suis pas sûr que tous les généticiens prétendant le contraire soient communistes) mais que le racisme n’existe pas.
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@ F68.10
« (Soupir…) Ces discussions sont à s’arracher les cheveux… »
Vous n’avez pas tort, c’est assez oiseux, mais c’était plus fort que moi. Marchenoir qui écrit que le racisme n’existe pas, je ne pouvais pas ne pas réagir. Je retire ce que j’ai dit, en fait il ne s’assume pas.
@ Achille
Justement, des archives, il n’y en a plus trop. Le rapport du préfet à son ministre avec le président de la République et le Premier ministre n’a pas été retrouvé dans les archives de la préfecture de police. Celles de la brigade fluviale ont été détruites après une réorganisation de ce service.
On ne saura sans doute jamais le chiffre exact, mais franchement entre 50 et 300 morts la différence n’est pas la même qu’entre 5 et 50. 5 morts ce sont une addition de bavures (à la rigueur), 50 un massacre.
Il en va de même pour les manifestations de 67 en Guadeloupe. 8 morts officiellement, apparemment beaucoup plus, mais voilà, y’a plus d’archives.
Ce qu’il faut retenir, c’est que 60 ans après, la France reste malade de l’Algérie et réciproquement. Autant on peut comprendre qu’un pays pauvre, à l’identité nationale récente donc fragile, dirigé par un pouvoir dont la victoire de 62 est la seule légitimité, donne dans ce nationalisme mémoriel de bas étage, autant j’ai plus de mal à comprendre comment un pays libre et prospère comme le nôtre n’a pas su tourner la page.
Ou sur la guerre d’Algérie, pas mal de cartons sont vides, me suis-je laissé dire…
@ Tomas | 18 octobre 2021 à 20:45
« Osez prétendre que vous n’avez pas décrit les Africains comme une ‘race inférieure’ ! »
Non, je n’ai pas qualifié les Africains de race inférieure. Je vous défie d’indiquer l’endroit où je l’aurais fait.
J’ai rappelé la vérité, à savoir qu’ils ont en moyenne une intelligence inférieure. C’est un fait.
Vous avez un problème avec la vérité. Vous avez un problème avec la nature humaine, comme tous les communistes. Votre arrogance infinie vous amène à nier que l’homme est aussi un animal, un être contraint par sa nature biologique, et non une page blanche destinée au libre usage des ingénieurs sociaux.
Mais si vous voulez, je peux aussi ajouter que les Africains (les Noirs plus précisément) sont supérieurs : en agressivité, en force physique, en activité sexuelle, en rapidité de développement après la naissance…
Et aussi, si ça vous amuse : ils sont supérieurs en course à pied, ils sont inférieurs en natation.
Et encore, puisque je sens chez vous un amateur de pinaillage : certaines races africaines sont manifestement supérieures à d’autres en matière de course de fond.
Toutes choses qui sont évidentes, manifestes, visibles à l’œil nu — et confirmées par la science, puisque les gauchistes dans votre genre prétendent confisquer le savoir et la culture. Et donc explosent de rage lorsque la science se trouve contredire leurs prétentions idéologiques.
Évidemment, dans la société moderne développée, dans le monde occidental, l’intelligence est infiniment plus utile que la force physique ; tandis que cette dernière est un atout vital dans les sociétés primitives, où l’homme est avant tout confronté aux bêtes sauvages et à ses congénères.
Voyez, la supériorité et l’infériorité, c’est relatif. Chose que les idéologues enragés dans votre genre ont du mal à admettre, puisqu’eux-mêmes se situent spontanément du côté supérieur, ayant une infinie estime d’eux-mêmes.
Naturellement, tout ceci n’aurait aucune importance, si cela n’avait des conséquences politiques. On s’en tape, que les Noirs ou les Moldo-Valaques soient bons en maths, en tricot ou en course à pied.
Cela serait tout juste bon pour des discussions au coin du feu entre trois universitaires inconnus compulsant des notes de bas de page dans un nuage de poussière, si les gauchistes dans votre genre n’étaient pas résolus à nous imposer l’immigration de masse.
Seulement voilà : suite à une ahurissante série de mensonges successifs, chacun remplaçant l’autre aussitôt le précédent démasqué (ils ne resteront pas, ils sont très peu nombreux, ils s’intègrent parfaitement, ils ne provoquent aucune délinquance particulière — d’ailleurs les blousons noirs faisaient pareil –, l’islam ne pose aucun problème, oui d’accord les musulmans nous décapitent de temps à autre, mais ça fait moins de morts que les accidents de voiture…), vous nous avez imposé une population allogène massive, installée à demeure, hostile et incompatible avec nos mœurs.
Les honnêtes gens sont donc bien obligés d’aborder le problème que vous avez créé. Et de constater que dans nos sociétés, les Noirs exercent parfaitement leur supériorité qui consiste à nous casser la figure (exercice dans lequel nous sommes manifestement inférieurs), à pratiquer la délinquance violente, la fraude et l’agression sexuelle, et qu’ils exercent aussi bien leur infériorité, qui consiste à être incapables de fonctionner dans une société basée sur la science, et donc l’intelligence.
Tout cela est une évidence, tout le monde le voit, tout le monde le sait, et malgré un siècle de dissimulation par des idéologues de votre acabit, il est désormais impossible de le cacher.
Raison pour laquelle Éric Zemmour remplit les salles et vide les librairies, tandis que vous vous contentez de répandre vos sophismes sur Internet. Et de coller l’étiquette se voulant infamante de « raciste » à quiconque met le doigt sur vos mensonges, ce qui ne fait plus peur à personne. Vous devriez changer de disque.
« Je relève que vous n’avez toujours pas réglé votre contradiction initiale : prétendre que les races existent au sein de l’espèce humaine […] mais que le racisme n’existe pas. »
Il n’y a aucune contradiction. J’ai expliqué cela à de multiples reprises. Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.
Tout d’abord, l’existence des races n’entraîne nullement quelque chose qui s’appellerait le racisme. Les familles existent bien, que je sache, et personne ne déplore un fléau qui s’appellerait le « familisme ».
Mais surtout, le racisme tel qu’il est défini actuellement dans le combat politique n’existe pas. Le concept de racisme que les gauchistes dans votre genre tentent de nous imposer n’existe pas. Vous comprenez la nuance ?
Le « racisme » d’après les gens comme vous, cela recouvre toute l’activité humaine, y compris la plus normale, la plus pacifique et la plus souhaitable.
Le racisme, à l’origine, cela consistait à massacrer 6 millions de Juifs estimés faire partie d’une race inférieure (*).
Aujourd’hui, le racisme, cela consiste, pour un marchand de chaussures, à vendre des sandales vaguement inspirées de celles portées jadis par les Peaux-Rouges : vous êtes alors coupable du crime abominable « d’appropriation culturelle ».
Aujourd’hui, le racisme, cela consiste, pour un professeur de maths, à exiger que les élèves noirs écrivent des équations qui tombent juste.
Le cache-sexe de votre « anti-racisme » est tombé : il s’agit de la bonne vieille lutte pour prendre le pouvoir par l’intimidation, l’ostracisme et la violence. C’est la version moderne du communisme.
D’ailleurs, votre rage à employer l’accusation de « racisme » à propos de tout et n’importe quoi (accusation affinée en URSS comme arme de lutte idéologique contre les États-Unis, faut-il le rappeler ?) sombre tellement dans le délire, que vous finissez par prétendre que la Shoah n’est pas une manifestation de racisme. Oui, oui, ne faites pas l’imbécile. Vous l’avez dit ici :
« Le fait qu’il y ait eu l’apartheid et que la Shoah ait eu lieu n’a rien à voir avec le fait qu’il y ait plusieurs races. »
Le conomètre dont nous entretient Savonarole a définitivement explosé. La grande conscience de gauche que vous êtes, la vigie anti-raciste qui veille sur ce blog, trouve le moyen de nous dire qu’il n’y avait aucune haine raciale dans l’extermination des Juifs par Hitler.
Vous avez bouclé la boucle. Vous avez définitivement ôté, du mot « racisme », le dernier ancrage qui le rattachait à la réalité. Vous avez fait la démonstration qu’il s’agit simplement d’une arme verbale de destruction politique massive, d’un outil d’oppression et de domination, d’une méthode au service de la dictature de gauche.
Donc, en effet : le racisme au sens que vous et les vôtres insistez pour donner à ce mot n’existe pas, d’autant plus que vous allez jusqu’à récuser le sens légitime que l’on pourrait lui reconnaître (massacrer six millions de Juifs par haine raciale).
Parlons de choses concrètes : le meurtre est-il répréhensible, oui ou non ? La réponse est oui : si douze Noirs se jettent sur un Blanc pour le projeter au sol et le tuer de coups de pied à la tête, c’est condamnable. Est-ce « raciste » ? Peut-être, mais c’est un détail de l’histoire du XXIe siècle. (L’inverse n’arrive jamais.)
Est-il répréhensible de ne pas admettre les Noirs à l’université parce qu’ils n’ont pas de bonnes notes ? Non. Ce n’est pas du « racisme », contrairement à ce que les gauchistes voudraient nous faire croire. Il n’y a pas à appliquer de « discrimination positive ». Si les Noirs sont aussi intelligents que tous les Tomas du monde nous l’affirment, ils ne devraient pas avoir du mal à rentrer à l’université.
Est-il répréhensible de ne pas louer un appartement à des Arabes ou de ne pas les admettre en boîte de nuit ? Non. Ce n’est pas du « racisme ». C’est une décision raisonnable et légitime. Elle découle du droit du propriétaire de disposer librement de son bien, et de sa constatation que ce ne sont pas les Auvergnats qui mettent ordinairement le bololo dans les appartements loués et les boîtes de nuit.
Et ainsi de suite.
Vous, les gauchistes, avez employé les derniers 75 ans à pervertir le sens du mot racisme, à en faire une arme d’oppression politique et de désorientation intellectuelle, jusqu’à le vider totalement de son sens.
Ne vous plaignez pas que maintenant, les honnêtes gens et les personnes saines d’esprit jettent ce mot avec dégoût comme un vieux torchon usagé.
Vous avez fait les imbéciles, vous avez tenté de masquer les vrais problèmes derrière de la mauvaise littérature. Souffrez que l’on refuse de se battre avec les armes que vous souhaitez nous imposer, et que vous avez truquées dès le départ.
______
(*) Notez que le caractère condamnable du racisme réside dans le meurtre. Pas dans le jugement d’infériorité. Chacun est libre de porter le jugement qu’il veut sur autrui.
@ Robert Marchenoir | 19 octobre 2021 à 08:54
Vous, vous êtes délicieux !
J’ai failli rater votre petite représentation, ça aurait été grand dommage, car il faut apporter la contradiction à votre délire, et je crois pouvoir dire que mon délire est aussi de haute voltige.
C’est pourquoi je viens vous rappeler quelques petites choses sans importance qui permettront de constater le niveau de mauvaise foi et de sottise qui est le vôtre…
Vous avez accusé M. Charoulet de vous mépriser, comme si ce mépris imaginaire dont vous feignez d’être le destinataire suffisait à le clouer au pilori.
Je dirais donc, si Votre Grandeur le permet, qu’il est possible que M. Charoulet vous méprise, mais il est moins familier avec ce penchant que vous, grand manipulateur devant l’Eternel !
Afin de vous rafraîchir la mémoire, je vous invite à vous relire, et à mesurer à quel point vous damez le pion à M. Charoulet, lisez donc votre mépris haut de gamme…
« @ duvent | 22 juillet 2021 à 18:27
J’attendais votre sotte objection. C’est très délibérément que je ne vous ai pas citée : vous êtes trop méprisable pour que l’on écrive même votre nom.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 23 juillet 2021 à 08:09 »
Nous pouvons donc dire que si M. Charoulet s’est montré correct, vous vous êtes montré délicieux…
Dès lors, si je peux me vanter d’être ouvertement méprisée par votre Altesse, et me flatter de ne pas tellement en souffrir, vous, vous ne le pouvez pas !
Vous avez à grand-peine réussi à vous trouver un sujet, que vous servez à tous les repas, avec la certitude d’en recueillir la jouissance ultime que vous procure la lecture des flatteries courbées de vos thuriféraires.
Or, il faut bien le reconnaître vous être marrant, oui, oui, vous me faites rire ! C’est un peu comme le conomètre de Courteline, ceux qui vous lisent peuvent mesurer le niveau du débat, et ça c’est chouette…
En outre, et pour ne pas vous laisser sur une mauvaise impression, je propose de me pencher rapidement sur votre marotte « les noirs, les bougnoules, les mal-baisées et tutti quanti… »
Ainsi, lorsque vous aurez fini de lustrer votre raie mentale, (que d’après vos dires vous portez à l’extrême droite, je parle de votre raie bien entendu), oui, oui, lorsque vous aurez fini de vous la lustrer, montrez-nous donc, éclairez-nous Votre Splendeur sur l’utilité de l’exploration de cette unique et luisante raie mentale…
Il va de soi que ce lustrage est fait avec un art consommé de la fausseté, de la manipulation, mais aussi et pourquoi le taire, avec une remarquable prédisposition à prendre les autres pour des c*ns !
Ce qui en soi n’est pas du tout répréhensible, c’est juste que vous avez l’audace de vous plaindre et de geindre comme une petite fille, dès que l’on vous sert votre soupe.
Alors, si vous êtes un vrai « couillu », oui, si c’est vrai, il serait bon et fortement conseillé de vérifier que « les deux » sont toujours là…
P.-S.: merci de me le confirmer, car cela me cause grand souci !
@ F68.10 | 18 octobre 2021 à 16:48
Faire dévier la discussion sur les races de chiens, c’est donner des gages à ceux qui veulent enfumer le monde et détourner l’attention du vrai sujet. Lequel s’exprime simplement :
1. L’homme est un animal social, qui se rassemble en groupes pour survivre.
2. Ces groupes portent divers noms : famille, race, nation…
3. L’existence de ces groupes s’impose à l’homme, ce n’est pas un choix qu’il fait. Elle découle de sa nature biologique d’être sexué, et des exigences que lui impose la sélection naturelle. Créature nue et faible, l’homme doit compter sur son cerveau et sur la coopération pour survivre.
4. Pour diverses raisons sur lesquelles il est inutile d’épiloguer à ce stade, l’Occident connaît une immigration de masse de populations qui lui sont profondément étrangères.
5. Cette invasion sans précédent se heurte à la nature humaine : si les groupes humains naturels et spontanés existent, il en découle qu’ils sont voués à se défendre en rejetant ceux qui sont extérieurs au groupe. Les naïfs appellent cela « racisme ». Il s’agit en réalité d’une pulsion de survie de nature biologique. Elle est donc bonne par définition. Il serait périlleux de vouloir s’y opposer.
6. Conformément à ce que la nature humaine laissait prévoir, l’immigration de masse produit des méfaits innombrables, objectivement constatables : délinquance, pauvreté, destruction de la paix civile, délitement de la civilisation…
7. La gauche a pour fondement la démesure et l’ambition de créer l’homme nouveau. Elle est convaincue de pouvoir réinventer l’humanité en partant d’une page blanche. En sorte que tout ce qui rattache l’être humain à l’inévitabilité biologique lui est anathème.
8. Par conséquent, elle tente de détruire le groupe humain élémentaire : la famille (divorce, avortement, promotion de l’homosexualité, négation de l’existence des sexes…).
9. Simultanément, elle s’emploie à détruire les autres groupes humains naturels, la nation et la race, qui ne sont autres que la famille élargie. C’est bien pourquoi l’immigration de masse est l’alpha et l’oméga de sa doctrine. C’est aussi pourquoi elle fait l’éloge du métissage, qui, poussé à l’extrême, conduirait à l’éradication des races.
10. Et c’est pourquoi elle a inventé le mythe de l’inexistence des races, lesquelles apportent un démenti quotidien à ses prétentions prométhéennes. Si les traits de l’être humain se reproduisent aussi obstinément de génération en génération, au sein d’une race donnée, s’ils sont, comme c’est le cas, liés à la biologie elle-même, alors toutes les prétentions de la gauche de s’ériger en ingénieur social, en sculpteur des âmes, en démiurge « d’un autre monde qui est possible », se fracassent sur le mur de la réalité.
Et c’est cette imposture qu’elle ne veut à aucun prix voir dévoilée. D’où les discours proprement magiques sur « l’inexistence des races ».
« Évidemment, dans la société moderne développée, dans le monde occidental, l’intelligence est infiniment plus utile que la force physique » (Robert Marchenoir)
Hum !…
Il y a bien des moments où j’aurais aimé avoir le gabarit de Mohamed Ali, toucher ses bourses (non, ce n’est que financier, pas sexuel…) ou jouir du souffle et des jambes d’un marathonien…
L’intelligence c’est très surfait parfois…
« Tout racisme est à la fois imbécile et odieux. » (André Comte-Sponville, Dictionnaire philosophique, p.91, éd. 2021, PUF, 33 euros)
@ Robert Marchenoir (@ Patrice Charoulet @ Tomas)
« Faire dévier la discussion sur les races de chiens, c’est donner des gages à ceux qui veulent enfumer le monde et détourner l’attention du vrai sujet. »
Je vous ferais remarquer que c’est surtout les « anti-racistes » qui accusent les « racistes » de dévier la question sur les races de chien. Comme dans l’article que j’ai mis en lien, sobrement intitulé « les races humaines ne sont pas comme les races de chien: réfutation d’une analogie raciste. »
Cela étant, j’avalise complètement qu’il s’agit là encore et encore d’une diversion. Le sujet de fond me semble être la question de l’impact de la diversité ethnique, « raciale » ou religieuse sur la stabilité d’un État central. C’est ainsi que je conceptualise essentiellement la question, et il y a alors beaucoup plus à dire que de limiter sa réflexion à « les racistes sont méchants ». Comme vient pourtant de le faire Patrice Charoulet en citant l’ayatollah Comte-Sponville:
« Tout racisme est à la fois imbécile et odieux. » — André Comte-Sponville, Dictionnaire philosophique.
Puisque Patrice Charoulet nous fait le coup de l’appel à l’autorité (notion fallacieuse qui ne monte pas en décence intellectuelle au niveau de l’argument d’autorité), je me permets moi-même de me référer à une autorité:
« Dans les sciences biologiques et sociales, le consensus est clair : la race est une construction sociale. » — Vivian Chou, site de l’université Harvard, centre mondial bien connu du racisme scientifique…
Pour Vivian Chou, grande théoricienne du racisme scientifique, les races semblent exister. En tant « construction sociale ». Est-ce trop raciste pour Monsieur Charoulet et pour Monsieur Comte-Sponville ? Est-ce à la fois imbécile et odieux, comme tout racisme ??
Je me tords les doigts d’impatience en attendant la prochaine citation de Comte-Sponville pour répondre à cette question qui m’empêche de dormir, suspendu que je suis à leur approbation morale, sans laquelle je ne saurais vivre sans être « imbécile » et « odieux »…
Bien sûr qu’il s’agit là encore et encore de diversions de la part des « anti-racistes ». Cela étant, j’applique une maxime bien connue: « if you can’t convince them, confuse them ». Parce qu’effectivement, nous touchons sur ce sujet, comme toujours, le fond du fond des tactiques de diversion.
Je ne partage nullement le fétichisme de la famille ou de la nation que je retrouve quand je me déporte idéologiquement à ma droite. Je ne vise pourtant nullement la destruction de la famille ou de la nation, mais seulement leur contextualisation et la critique de toutes les dérives qu’on se permet en leur nom.
Force est de constater que c’est déjà beaucoup trop intolérable comme idée lorsque je me déporte sur ma droite. Quand je me déporte sur ma gauche, je me retrouve face à des Tomas qui sont capables de nous parler du racisme pendant des heures et des heures, tout en étant incapables d’émettre une critique contre l’islamisme, sans même parler de l’islam. C’est usant, vraiment.
Ce type de déni, à la fois à droite et à gauche, fait le lit de la résurgence d’un réel « racisme » meurtrier. Qui n’aura rien à voir avec l’infatuation coloniale occidentale d’antan. C’est désespérant d’assister à la sédimentation de théories qui ont, et je vous rejoins sur ce point à force de lire des âneries, bien pour but de saper les fondements de l’État central.
Moi, je vous le dis, je me moque largement des questions biologiques sur la race. Mais je constate que l’anti-racisme a bien vocation à passer sous silence toutes les questions de fond qui surgissent en population ethniquement, racialement ou religieusement non-homogène. Je ne prône pourtant nullement l’homogénéité. Mais le niveau de déni sur ces questions, je le trouve au final complètement criminel. (Un crime de la pensée qui est bien évidemment parfaitement légal, rappelons-le encore une fois…)
@ Patrice Charoulet
Cela se confirme : André Comte-Sponville est une nouille. Quant à vous, vous faites un Monsieur Homais tout à fait convenable.
« Petit bourgeois ambitieux, Homais incarne à la fois la sottise prétentieuse et l’opportunisme nuisible. » – Wikipédia, juste maintenant, une seule page Web pour pas un rond.
______
@ F68.10 | 19 octobre 2021 à 18:35
« Je vous ferais remarquer que c’est surtout les ‘anti-racistes’ qui accusent les ‘racistes’ de dévier la question sur les races de chien. »
Oui, j’avais bien compris. Justement : il ne faut pas rentrer là-dedans. Cela légitime l’usage perverti de la science que font ces gens.
Délice du vent, pensée profonde, mondanité, opprobre et usage de la science, on entend où le génie est, petit génie qui vole et sait mieux que quiconque où se situe le vrai, le pardon qui féconde, l’intelligence perdue des devoirs éludés :
« …ils voulaient assurer le triomphe du droit, refaire l’unité morale de la nation, n’avaient pas le temps de penser à la littérature. Mais ce n’étaient que des excuses parce qu’ils n’avaient pas ou plus de génie, c’est-à-dire d’instinct. Car l’instinct dicte le devoir et l’intelligence fournit les prétextes pour l’éluder. »
https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_Le_Temps_retrouv%C3%A9,_1927,_tome_2.djvu/25
duvent comprendra alors, peut-être et malgré tout, que l’amour refusé n’en sort que renforcé, ce que Patrice, Charoulet le bien-nommé, sait:
« Racisme et antisémitisme sont terrorisme de même nature. »
Haïm Korsia
@ Tomas | 18 octobre 2021 à 08:47
« La publication des suites complètes des 3 milliards de bases qui composent le génome humain a abouti à démontrer que l’ADN de deux humains pris au hasard était semblable à 99,9 %. »
Je dirais même plus ! L’ADN de l’homme et du cochon tous les deux pris au hasard sont semblables à 95 %.
D’où l’expression: Dans chaque homme il y a un cochon qui sommeille.
Grouik !
@ hameau dans les nuages | 20 octobre 2021 à 09:22
« Dans chaque homme il y a un cochon qui sommeille »
Et chez certains le cochon ne dort jamais !
@ Aliocha | 20 octobre 2021 à 09:01
« Racisme et antisémitisme sont terrorisme de même nature. » – Haïm Korsia
Encore une autre nouille, s’il a vraiment dit ça. Évidemment que ni le racisme ni l’antisémitisme ne sont du terrorisme.
Pour commencer, il faudrait définir le racisme, et y’a du boulot, comme le montrent constamment ces pages de commentaires.
Et surtout, s’il y a des terroristes qui agissent par antisémitisme ou par haine raciale, il n’en découle évidemment pas que tous les « racistes » (quelle que soit la définition que l’on donne à ce mot) ou tous les antisémites soient des terroristes.
En reprenant cette assertion idiote à votre compte, vous vous faites le complice de tous les gouvernements dictatoriaux (et, de plus en plus, démocratiques) qui qualifient de « terrorisme » toutes les opinions politiques qui leur déplaisent (la Russie, au hasard).
La France s’enorgueillit d’enseigner la philosophie aux élèves du secondaire. Elle ferait mieux de se contenter de leur enseigner la logique, comme le font les États-Unis. C’est mille fois plus utile, et pour le coup, cela aiderait à transmettre la fameuse « culture gréco-latine » dont nous sommes censés être les héritiers.
@ Robert Marchenoir
« Encore une autre nouille, s’il a vraiment dit ça. Évidemment que ni le racisme ni l’antisémitisme ne sont du terrorisme. »
Et il en pense quoi, Haïm Korsia, des religions qui souhaitent imposer un ordre politique au bénéfice exclusif de ses coreligionnaires et de le maintenir par la violence ?
Il faudra qu’il me fasse un jour un exposé des théories politiques juives qui sont censées s’appliquer à partir de la venue du Messie. Je n’ai pas l’impression que ce soit un régime politique particulièrement « inclusif », de ce que j’en ai lu.
Le racisme n’est pas le terrorisme. L’antisémitisme n’est pas le terrorisme.
« Pour commencer, il faudrait définir le racisme, et y’a du boulot, comme le montrent constamment ces pages de commentaires. »
Ou même définir le « terrorisme ». Pour nos chers psys, cela a l’air d’être « la violence physique à but symbolique ». Conception assez extensive, et pouvant faire passer un gamin mal élevé pour un djihadiste. Ce qui n’est malheureusement pas un exagération:
« Vous me permettrez de considérer que souvent le terroriste a un défaut : il n’a jamais rencontré l’autorité paternelle le plus souvent, il n’a jamais eu de rapport avec les limites et avec le cadre parental, il n’a jamais eu cette possibilité de savoir ce qui est faisable ou non faisable, ce qui est bien ou mal. » — Nicolas Dhuicq, psychiatre et alors député.
Et il n’y a même aucune mesure possible entre un terroriste, disons corse, et un terroriste djihadiste: si on peut respecter une lutte politique indépendantiste même armée comme celle de certains Corses, il n’est pas à mon sens possible de respecter le modus operandi des djihadistes, surtout quand on sait ce pour quoi ils nous font la guerre…
Exemple: Cachemire. 11 meurtres en deux semaines. Mode opératoire typique: on débarque dans une école, on demande les papiers au personnel, on trie les musulmans et les hindous, et on loge une balle dans la tête aux non-musulmans.
Motivation: racisme ? non. Antisémitisme ? non. Croyance religieuse en le nettoyage ethnique ? absolument.
J’attends que nos chers religieux osent défendre les païens comme au Bangladesh, où Hare Krishna se plaint qu’on détruise leurs idoles. (Et aussi qu’on les tue.) Aurons-nous des condamnations de la destruction des idoles de la part de nos apologues de la religion sur ce blog ?? Qui ont souvent des mots que je trouve durs à l’encontre des « païens »… Païens qui se font tuer en ce moment même sur des bases religieuses monothéistes…
« En reprenant cette assertion idiote à votre compte, vous vous faites le complice de tous les gouvernements dictatoriaux (et, de plus en plus, démocratiques) qui qualifient de « terrorisme » toutes les opinions politiques qui leur déplaisent (la Russie, au hasard). »
La Russie. Ou l’Arabie saoudite, qui qualifie l’athéisme de terrorisme. (Je n’entends pas Haïm Korsia condamner ce type de condamnation de l’athéisme comme relevant du terrorisme…)
Cela fait longtemps que Subrahmanyam Jaishankar fait des pieds et des mains pour pousser une définition du terrorisme à l’ONU. Qui fait des pieds et des mains pour lui mettre des bâtons dans les roues ? Les États musulmans, car ils se sentent un peu visés, et les régimes pas très démocratiques qui aiment bien avoir un mot dont ils peuvent changer la géométrie à volonté…
« La France s’enorgueillit d’enseigner la philosophie aux élèves du secondaire. Elle ferait mieux de se contenter de leur enseigner la logique, comme le font les États-Unis. »
Il y a eu une tentative de réforme de la philosophie en ce sens sous le dernier quinquennat. Levée de boucliers au nom de la vérité d’Étâââââât !! On rognait sur Freud et sur Marx, vous comprenez… En gros: prendre appui sur le fait que l’école est publique pour se permettre d’enseigner n’importe quoi sous prétexte de rejet de la vérité d’État. Position de nombre de profs de philosophie dans leur relation avec l’élaboration des programmes.
« C’est mille fois plus utile, et pour le coup, cela aiderait à transmettre la fameuse « culture gréco-latine » dont nous sommes censés être les héritiers. »
Ben ouais. La logique en est d’ailleurs le cœur, de la culture « gréco-latine ». Distinguer les sophismes des syllogismes, c’est ce qui a permis à la culture grecque de s’affranchir des jeux de mots et des croyances infondées pour analyser le vrai et le faux, et tenter de faire progresser un peu l’humanité.
Quand je parle avec les talibans, ils rejettent tout ce qui est grec. Comme certains juifs et certains chrétiens, d’ailleurs, qui nous entretiennent de oiseuses distinctions entre « logos johannique » et « logos héraclitéen »… C’est la même… haine ?
Ouais: haine.
Ne finassons pas, le racisme, dont la définition précise est :
Idéologie postulant une hiérarchie des races,
le racisme est un sophisme :
Argument, raisonnement faux malgré une apparence de vérité.
C’est en ce sens que Korsia, à mon sens car je n’en suis pas ici le représentant, l’associe à l’antisémitisme, car fondé sur le même mensonge, la même erreur qui est, pour ceux qui arriveraient à dissocier la connaissance du religieux de la pratique religieuse, la désignation d’un bouc émissaire comme responsable des fautes de chacun.
Une fois que le mécanisme de la victime émissaire est repéré, la singularité du logos johannique est manifeste :
https://books.google.fr/books?id=M4DJBo9d6lYC&pg=PT187&lpg=PT187&dq=%22logos+johannique%22+et+%22logos+h%C3%A9raclit%C3%A9en%22&source=bl&ots=9rxHtaNhVO&sig=ACfU3U23k2PnPf5afAqdBm1tVZTEwPvHwg&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiRqL3u-9jzAhXGxYUKHZu3ARkQ6AF6BAgWEAM#v=onepage&q=%22logos%20johannique%22%20et%20%22logos%20h%C3%A9raclit%C3%A9en%22&f=false
André Comte-Sponville, agrégé de philosophie, maître de conférences à l’Université de Paris-1, et auteur des livres que j’ai indiqués ici.
Haïm Korsia, élu grand-rabbin de France le 22 juin 2014 pour sept ans et réélu le 6 juin 2021 pour un nouveau mandat de sept ans.
André Comte-Sponville, sur ce blog, a été déclaré « nouille » par Robert Marchenoir, mais auparavant « d’une nullité abyssale » par le même.
Haïm Korsia, sur ce blog, a été déclaré « autre nouille » par Robert Marchenoir.
Et Robert Marchenoir est pseudonyme sur divers blogs. Quels sont ses titres et/ou ses œuvres ?
@ Robert Marchenoir
Patrice Charoulet est incapable de faire autre chose que se réfugier derrière son autorité morale de prédilection pour nous pratiquer un des plus vils chantages à l’appel à l’autorité. Complètement fallacieux.
Une forme contemporaine de religiosité sacralisant une autorité telle que Comte-Sponville, en somme: il suffit de lire la bibliographie de Comte-Sponville que Patrice Charoulet nous a mise sous le nez pour s’en convaincre.
Quant à Aliocha, dès qu’on lui demande « alors, fracasser des idoles, c’est bien ou pas bien ? », on assiste au retour du refoulé: incapable de dénoncer la persécution religieuse.
Ces deux personnages masquent derrière leur fétichisme du mot « racisme » de bien vils comportements. Un autoritarisme pour Patrice Charoulet. Une bigoterie pour Aliocha…
Pour n’importe qui de conséquemment cortiqué du bulbe, il suffirait de tirer l’échelle pour assister à l’effondrement de leurs argumentaires.
Mais telle est la magie du takfirisme anti-raciste qu’il va falloir continuer, encore et encore, à mettre en lumière l’inconséquence de leurs conceptualisations du racisme, car ce mantra sert de bouclier protecteur et les immunise à tout dialogue un peu sérieux sur le sujet.
@ Patrice Charoulet | 20 octobre 2021 à 15:33
« Robert Marchenoir est pseudonyme sur divers blogs. Quels sont ses titres et/ou ses œuvres ? »
Robert Marchenoir est peut-être un pseudonyme, c’est peut-être mon vrai nom : vous ne le saurez jamais, espèce de misérable petit flic qui passe son temps à fouiller dans la vie privée des autres.
Quant à mes « œuvres », quelles sont les vôtres, en dehors d’avoir volé mon adresse mail et de m’avoir spammé pendant des mois à domicile, alternant entre la flatterie et l’insulte, me traitant de raciste sur ma boîte mail privée, et menaçant de faire pire sur le blog de Philippe Bilger ?
Vous ne connaîtrez jamais ni mes « œuvres », ni mes « titres ». Faites-en votre deuil une bonne fois pour toutes. Contrairement à certains, je ne suis pas ici pour faire ma promotion personnelle. Je suis ici pour participer au débat d’idées dirigé par Philippe Bilger. Si ça vous dérange, restez sur votre page Facebook dont vous avez le culot de nous faire ici des copier-coller réguliers.
Vous avez l’infinie sottise et la prodigieuse perversion de prétendre qu’il faudrait avoir des « œuvres » à son actif pour avoir le droit de critiquer les assertions d’autrui. Machin a écrit des livres, donc nul ne peut critiquer Machin à moins d’avoir écrit des livres.
C’est cela, que vous enseigniez à vos élèves lorsque vous étiez professeur ? Vous leur enseigniez la soumission intellectuelle, la déférence devant les vedettes du jour et l’interdiction de penser par eux-mêmes ?
Donc si je comprends bien, personne n’a le droit de critiquer Hitler à moins d’être en mesure de vous soumettre une liste de livres publiés chez Galligrasseuil, c’est ça ? Puisqu’Hitler a publié des livres, alors que la quasi-totalité de ses détracteurs n’en ont publié aucun ?
Vous-même, vous allez la boucler définitivement sur le prétendu « racisme » et vous allez vous interdire de piper mot à chaque fois que je rappellerai les différences d’intelligence entre les races, puisque Richard Lynn, l’auteur du livre de référence à ce sujet, a une respectable bibliographie à son actif, tandis que la vôtre se limite aux vignettes que vous nous proposez ici concernant les crottes de chien à Dieppe ?
Votre contribution intellectuelle au débat se résume à recopier des citations de X ou Y qui est une grande marque, et lorsque vous êtes contredit, vous n’êtes même pas capable d’argumenter, de proposer le début de la queue d’une justification de vos idées.
Vous avez le ridicule et l’incorrection de nous recopier une interminable liste d’ouvrages d’André Comte-Sponville, qui aurait pu être avantageusement remplacée par un lien ; et cela serait censé justifier l’imbécile citation du susdit selon laquelle le racisme serait « toute doctrine qui fait dépendre la valeur des individus du groupe biologique, ou prétendu tel, auxquels ils appartiennent » ? Et l’encore plus sotte déclaration selon laquelle « tout racisme est à la fois imbécile et odieux » ?
Donc si André Comte-Sponville a publié un monceau considérable de platitudes et de sottises, cela signifierait que chacune d’entre elles prise isolément est un trait de génie ? Vous nous la faites au kilo, comme Michel Onfray qui n’oublie jamais de nous rappeler qu’il a raison parce qu’il a écrit plus de cent livres ? Si Machin a publié cinquante livres qui expliquent que l’eau est mouillée, et si Bidule a publié cinquante livres qui expliquent que l’eau est sèche, on les départage comment ? On organise un duel ?
Vous êtes sûr d’avoir été professeur ?
Et maintenant, vous nous la faites aux « titres » ? Haïm Korsia est grand-rabbin de France, donc il a toujours raison ? Mais alors, le président du Conseil français du culte musulman a toujours raison lui aussi, n’est-ce pas ? Puisqu’il a un « titre », lui aussi ?
Manque de bol, ils disent exactement le contraire. Comment va faire Patrice Charoulet, l’homme qui n’a ni titres ni œuvres, pour, sinon les départager, du moins tenter de dire quelque chose d’intelligent sur les sujets qu’ils abordent ?
En fait, vous êtes pire que Monsieur Homais. Lui, au moins, dans le monde imaginaire qui était celui de Flaubert, il a créé une pharmacie. Et vous ? En dehors de nous recopier les cartes de visite des uns et des autres (ce que tout le monde est capable ici de faire par lui-même), qu’apportez-vous au débat ? À part votre mesquinerie, votre servilité et votre conformisme ?
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@ Aliocha | 20 octobre 2021 à 14:40
« Le racisme, dont la définition précise est : idéologie postulant une hiérarchie des races. »
Encore un distributeur automatique de citations… vous devriez vous pacser avec Charoulet.
Puisque vous tenez à nous répéter cette définition pour la centième fois, je vous répéterai pour la centième fois que cela prouve que le racisme n’existe pas.
Absolument personne, de nos jours, ne professe une idéologie postulant une hiérarchie des races.
En tous cas personne parmi les peuples sans cesse accusés de racisme : les Blancs européens et occidentaux en général.
L’être humain est un chasseur-cueilleur, à la base. Nous avons plus d’acquis que les peuples premiers et plus de soif d’apprendre car ils ont des raisons d’être emprisonnés par un certain nombre de tabous.
Mais nous oublions aussi trop souvent de récolter au lieu de diviser le monde entre choses pures et impures.
Ainsi, l’important n’est pas de de donner des noms au logos, d’être de droite et de gauche ou de prétendre défendre ceci et cela à coups de définitions traçant un territoire dont on serait le maître et dont on exclurait ou dominerait les autres.
Non, pas du tout, l’essentiel est de quêter toutes les vérités possibles, enfin, qui intéresse, comme en recherche de nourriture, d’inspiration ou de quoi que ce soit d’autre.
D’être, en somme, un disciple universel.
Je peux apprendre la logique ? J’apprends. Je peux apprendre les comportements humains ? J’apprends. Je peux apprendre la biologie, l’Histoire ou toute autre chose, aussi.
Rien n’est trop bas ou trop haut pour son intérêt, personne n’est trop haut ou trop bas pour qu’on n’essaie pas d’en apprendre quelque chose.
Mais pas plus qu’à l’homme providentiel, il ne faut croire au penseur universel. Cependant chaque penseur mérite de ne pas voir son oeuvre instrumentalisée.
Si on veut créer sa pensée, on le fait, mais on ne doit pas passer ses idées en passagères clandestines de celles d’un autre, au risque de manipuler son prochain abusé ou de faire rejeter l’oeuvre parasitée.
Modèle : « On vous a dit, et moi, je vous dis ». Bref, sans aller plus loin, examinons le logos :
https://www.cnrtl.fr/definition/logos
On voit bien que c’est une capacité générale que certains interprètent d’une manière qui peut stimuler mais certainement pas interdire aux autres de prendre pour en suivre leur propre usage.
Pour image, le fer peut servir à forger des charrues, des épées, des bijoux et tant d’autres choses sans parler de produire de l’acier.
Comme les forgerons, ceux qui forgent des idées ont le droit d’en expérimenter de nouvelles ! Mais non celui d’agresser ceux qui en font de différentes des leurs au motif qu’eux auraient reçu la parole du feu tandis que les autres seraient des saletés d’hérétiques tout juste bon à l’alimenter.
@ Robert Marchenoir 20 oct. 19h15
Monsieur,
Tout cela est bel et bon, mais…
Vous avez dit d’André Comte-Sponville qu’il est « d’une nullité abyssale » et, une autre fois, que c’est « une nouille ».
Vous dites du grand-rabbin de France que c’est « une autre nouille ».
Ce qui implique que vous vous estimez beaucoup plus clairvoyant qu’eux et mieux disant.
Je laisse nos confrères d’ici (vous en avez flingué une centaine) juger si votre sentiment de supériorité est indu ou pas.
Les insultes que vous me prodiguez me laissent impassible. Cent autres ont été vos cibles successives et connaissent vos manières.
Votre racisme constant (et délirant) est votre étendard. Quelques racistes vous approuvent et vous soutiennent.
@ Patrice Charoulet
« Vous avez dit d’André Comte-Sponville qu’il est « d’une nullité abyssale » et, une autre fois, que c’est « une nouille ». Vous dites du grand-rabbin de France que c’est « une autre nouille ». Ce qui implique que vous vous estimez beaucoup plus clairvoyant qu’eux et mieux disant. »
Personnellement, je n’ai jamais traité ces gens de nouilles. Mais j’approuve entièrement la position de Robert Marchenoir quand il affirme que vous abusez de l’appel à l’autorité.
Quand on fait référence à une autorité, la citer ne suffit pas. Il faut comprendre ce que cette autorité prétend être le vrai en telle ou telle matière. Et, lorsque vous êtes confronté sur le fond, vous retrancher derrière une autorité ne suffit plus: il convient de dépiler l’argumentaire relatif à la citation citée, pour la défendre.
Si je prétends que la Terre est ronde, il ne me suffit pas de l’affirmer ou de me référer à une autorité. J’ai l’obligation morale de connaître l’argument sous-jacent. Que voici: « Les éclipses projettent l’ombre de la Terre sur la Lune. Cette ombre est ronde. Cela ne prouve pas pour autant que la Terre est ronde. Ce qui prouve que la Terre est ronde est le fait que l’ombre projetée est toujours ronde, et jamais un ellipse, ce qui serait le cas si la Terre était plate. » Voici un argument. Historique. Qu’on retrouve chez certaines autorités, comme Aristote. Il ne me suffit pas de citer Aristote. Il convient d’en reproduire l’argumentaire et d’être capable de le défendre contre les critiques. Ce que vous ne faites pas.
C’est valable en sciences, en littérature, en morale. Et cela s’applique aussi à la délimitation d’un concept comme le racisme.
Vous ignorez délibérément les autorités qu’on vous apporte. Comme Mme Vivian Chou. Qui n’est pas normalienne. Mais qui a quand même deux ou trois bouts de papiers à son actif. Dont les propos sont répercutés par Harvard d’une manière qui semble engager la responsabilité d’Harvard. Ce qui n’est pas rien en terme d’argument d’autorité. Et qui affirme que le consensus scientifique affirme que les races existent et sont une « construction sociale ». Elle sort bien le gros mot: « consensus scientifique ».
Qu’avez-vous comme contrepoids intellectuel pour faire face à cet argument d’autorité massif ?? Comte-Sponville ?
Comment pouvez-vous faire semblant de circonscrire la notion de race, qui existe selon le consensus scientifique, selon Vivian Chou et selon Harvard, à un domaine biologique, ce qui est un prérequis pour la définition du racisme selon Comte-Sponville ?
Vous ne le pouvez pas. La raison en est que le monde français, traumatisé par son histoire, et cautionné en cela par ses philosophes hors-sol qui publient des bouquins mais pas des papiers dans des revues à comité de lecture, a fait l’impasse sur l’évolution de la question dans le reste du monde. Comte-Sponville est un symptôme de cette tendance isolationniste en France, qui fait que nous ayons été, entre autres, un des derniers bastions du lamarckisme… Voilà où mène le culte de l’autorité intellectuelle déconnectée du reste du monde: vers le lyssenkisme et la science officielle.
Tare qui est nettement moins visible à Harvard. Et tare qui engendre notre décrochage universitaire face au reste du monde, qui n’en a rien à cirer de l’agrég ou du statut de normalien.
« Je laisse nos confrères d’ici (vous en avez flingué une centaine) juger si votre sentiment de supériorité est indu ou pas. »
Et bien, je vais juger: oui, il est justifié. Face à des appels à l’autorité comme les vôtres, le premier fat ou débile profond venu qui vous demande de défendre vos appels à l’autorité pour enfin en faire des arguments (ce qu’ils ne sont pour l’instant pas) a bien évidemment raison face à vous. Et vous est en ce point supérieur. Gros mot: SUPÉRIEUR. Parfaitement.
« Cent autres ont été vos cibles successives et connaissent vos manières. »
Les manières n’impactent pas la validité d’un argument. La première personne issue du lumpenprolétariat a le droit de voir ses arguments pris en compte pour ce qu’ils sont. C’est d’ailleurs un droit qui était nié aux Noirs sous l’esclavage aux USA notamment lors de leur procès et pendaisons. Donc, si vous souhaitez briser les réflexes dits racistes, la première chose à faire est de cesser d’associer la valeur d’un argument à la réputation et aux manières de votre interlocuteur.
« Votre racisme constant (et délirant) est votre étendard. Quelques racistes vous approuvent et vous soutiennent. »
Le « racisme » de Marchenoir a l’avantage, au contraire de vos positions, de ne pas s’asseoir sur les droits des Noirs. Bien que Marchenoir débite pas mal de propos contestables au moins sur la forme, à chaque fois, si vous le remarquez bien, il défend les droits individuels des Noirs. Jamais je ne l’ai pris en défaut de vouloir nier la liberté de conscience, d’expression, d’entreprendre aux Noirs. C’est en large partie sur la base de cette observation que je me suis petit à petit convaincu que l’objectif de Marchenoir relève bien plus de l’entreprise qui consiste à briser un tabou enkysté sur cette question du racisme qu’il n’est de faire du mal à une minorité.
Vos propos, quant à vous, qui consistent à restreindre la question du racisme à des questions de hiérarchisation sur des bases biologiques, ce sont des positions qui sont considérées racistes en Afrique du Sud. Et je pèse mes mots.
C’est en cela que je passe pas mal de temps à tenter de vous ouvrir les yeux: la question du racisme est une question mondiale, et l’approche française est fallacieuse et à contre-courant de l’évolution du monde. Qu’on cautionne cette évolution ou pas.
Maintenant, vous pouvez toujours m’accuser de racisme ; ce qui est bien ce que vous venez de faire. Selon d’autres critères en vigueur ailleurs qu’en France, et où vous ne pourriez pas faire votre matamore avec André Comte-Sponville au prétexte de ses diplômes, je vous garantis que votre définition du racisme est perçue comme une tentative, RACISTE, de blancs de faire main basse sur le discours autorisé sur le racisme.
Et quand je vous entends défendre les prisons japonaises, je ne vous cache pas que je préfère mille fois vous voir me qualifier de raciste que de me voir défendre le système carcéral japonais…
Je n’ai pas besoin de votre approbation morale, ni de celle de Comte-Sponville, pour avoir plus d’estime pour nombre de Noirs que je n’ai eu l’occasion de l’observer en provenance des antiracistes autoproclamés.
@ Axelle D | 20 octobre 2021 à 11:10
Vous connaissez la blague téléphonique de collégien quand le numéro d’appel ne s’affichait pas ?
À Paris le numéro de téléphone de mes parents était Danton 83.30. C’était chouette à l’époque ces numéros.
La blague en question donc: téléphoner chez un boucher et lui demander s’il a des pieds de cochon. La réponse invariable est « oui ». Et je répondais: « Cela ne vous fait pas mal pour marcher ? »
Toujours ces fameux 95 %.
Ah quelle époque avec ces blagues gentilles de potaches…
@ Patrice Charoulet
Evidemment que ce que dit Robert Marchenoir, ici, sur le sujet qui nous occupe, est largement supérieur aux âneries prétentieuses et pas chères que vos idoles ont un jour posées sur du papier.
Écrire « le racisme, c’est mal », c’est à la portée du moindre innocent qui vit dans les beaux quartiers.
Qu’a donc fait Comte-Sponville pour mériter autant d’attention de votre part ? Il vous a accepté comme « ami » sur Facebook ? Il a écrit un dictionnaire ?
Qu’attendre d’un type qui pense qu’on ne saurait être capable de juger les hommes lorsqu’on exerce un métier de bouche ?
Mon Dieu, Monsieur Charoulet, tous les charcutiers que j’ai rencontrés dans ma vie vous dépassent de cent coudées !
@ Patrice Charoulet | 20 octobre 2021 à 22:10
Patrice Charoulet, si vous voulez un bon conseil, évitez de polémiquer avec Robert Marchenoir. Vous n’avez rien à gagner, si ce n’est des horions et invectives.
Ceci d’autant que F68.10 ne manque pas de rajouter la deuxième couche derrière lui pour parfaire la finition et vous enfoncer un peu plus.
Limitez-vous à donner votre avis sur le billet du jour, échangez avec des intervenants qui ne cherchent pas systématiquement la polémique.
Vous verrez, tout se passera bien.
Il n’est plus nécessaire de ferrailler, l’extraordinaire puissance démystificatrice d’une pensée centrée sur la victime émissaire, l’anthropologie chrétienne, ne peut être acceptée ni par les chrétiens intégristes, ni par les athées révolutionnaires, ni par les chrétiens progressistes, ni par les rationalistes conservateurs, car elle déconstruit toutes ces oppositions classiques de la pensée moderne.
L’instinct selon Proust des choses essentielles, accessibles aux enfants, permet d’accéder au génie de la simplicité essentielle, la violence n’est pas la paix, et le logos violent n’existe que parce qu’il expulse le vrai Logos, complice en cette expulsion de l’expression de la vérité, qui alors peut être partagée.
Nous sommes tous invités à vivre cette réalité, cette vocation d’empêcher que les uns n’empiètent sur les autres, accédant au lâcher-prise du pardon, retrouvant peut-être le génie épique quand nous saurons ne rien croire à l’abri du sort, ne jamais admirer la force, ne pas haïr les ennemis et ne pas mépriser les malheureux.
Simone Weil en décembre 1940 pensait qu’il fût douteux que ce soit pour bientôt, il est certain en 2021 que ce soit pour maintenant, ou pour jamais.
@ Patrice Charoulet | 20 octobre 2021 à 22:10
« Vous avez dit d’André Comte-Sponville qu’il est ‘d’une nullité abyssale’ et, une autre fois, que c’est ‘une nouille’. Vous dites du grand-rabbin de France que c’est ‘une autre nouille’. »
C’est exact. Je l’ai également démontré.
Je ne vois pas ce que vous, vous croyez apporter ici en répétant ce que j’ai écrit. Figurez-vous que les lecteurs de ce blog sont plutôt cultivés. Ils savent lire. Ils n’ont pas besoin de vous pour les aider à suivre les lettres avec le doigt.
Vos capacités semblent se limiter à recopier les écrits des autres : une ou deux platitudes d’un philosophe pour bonnes femmes et pour instituteurs à la retraite, sa bibliographie, mes commentaires, le dictionnaire…
A part ça, êtes-vous capable de penser par vous-même ? On ne le dirait pas. Vous êtes incapable d’apporter la moindre contradiction à mes propos, ni même de justifier les vôtres. Vous n’essayez même pas.
« Ce qui implique que vous vous estimez beaucoup plus clairvoyant qu’eux et mieux disant. »
Absolument. J’attends toujours que vous nous expliquiez le contraire.
Je suis en tout cas beaucoup plus clairvoyant qu’eux concernant les brèves citations imbéciles propulsées par vous-même et votre compère Aliocha.
Vous avez l’air d’estimer que c’est une impossibilité. Je serais curieux que vous nous expliquiez pourquoi.
En fait, je suis surtout plus clairvoyant que vous, qui ne pensez rien sur rien et qui tentez de faire illusion en dégainant telle ou telle citation d’un type qui a un Nom Connu, histoire de dissimuler votre nullité derrière sa renommée.
« Je laisse nos confrères d’ici (vous en avez flingué une centaine) juger si votre sentiment de supériorité est indu ou pas. »
Je flingue qui je veux et qui le mérite. Ça s’appelle la liberté d’expression, vous avez un peu de mal avec ça. Une fois de plus, vous n’êtes plus dans votre salle de classe, ici, et nous ne sommes pas vos élèves.
Vous êtes dans un forum d’adultes. Les gens débattent vigoureusement, et ne vont pas pleurnicher auprès du maître d’école quand ils reçoivent la monnaie de leur pièce.
Contrairement à votre mantra obsessionnel depuis des années, je n’ai pas « flingué une centaine de commentateurs ». Il n’y a pas cent commentateurs ici.
Je vous ai flingué, vous, certainement, et je continuerai à le faire tant que vous me traiterez de raciste en sous-main avec l’hypocrisie qui vous caractérise. Accusation qui se veut infamante, et qui est à même de ruiner la carrière et la vie sociale de ceux qui sont ainsi stigmatisés, sans parler des poursuites judiciaires.
Et simultanément, vous me reprochez ce que vous croyez être mon pseudonyme, exigeant de connaître mon adresse, mon mail, mon téléphone… mais c’est tout à fait un hasard, naturellement !
Vous ne voudriez pas que je vous fasse porter des fleurs, en plus ?
Je ne vois pas de quel sentiment de supériorité vous voulez parler. Les citations de Comte-Sponville et de Korsia sont idiotes, j’ai expliqué pourquoi, je ne vois pas quel rapport cela a à voir avec un quelconque sentiment de supériorité.
En revanche, je vois très bien votre fausse humilité cauteleuse à vous, qui consiste à vous couvrir ostensiblement de cendres pour mieux écraser les autres, en les assommant avec l’argument d’autorité.
Votre manipulation est grosse comme un camion. Vous jouez au pauvre instituteur de province qui ne comprend rien à toutes ces choses bien compliquées, puis vous sortez de votre poche Machin qui a un « titre » et son nom dans les journaux, donc camembert.
En somme, vous tentez de ramener tout le monde à votre niveau en vous abritant derrière Comte-Sponville, ou d’autres, que vous seriez bien incapable de nous expliquer.
Laissez-moi vous dire que vos procédés sont assez méprisables.
« Votre racisme constant (et délirant) est votre étendard. Quelques racistes vous approuvent et vous soutiennent. »
70 % des Français me soutiennent. C’est la proportion des Français qui sont « racistes », c’est à dire qui s’opposent à l’immigration et à la destruction de notre civilisation par les hordes barbares que, dans les faits, vous défendez par votre hargne obsessionnelle « anti-raciste ».
Que je sache, c’est Éric Zemmour qui remplit les salles, en ce moment. Pas Patrice Charoulet.
@ Achille
« Ceci d’autant que F68.10 ne manque pas de rajouter la deuxième couche derrière lui pour parfaire la finition et vous enfoncer un peu plus. »
Alors, oui, je confirme que quand on me traite de raciste au motif que je récuse la définition de Comte-Sponville, cela dépasse les bornes qui justifieraient que je dédie mon attention à un autre commentaire plus intéressant.
« Limitez-vous à donner votre avis sur le billet du jour, échangez avec des intervenants qui ne cherchent pas systématiquement la polémique. »
Traiter les gens de racistes, comme le fait Patrice Charoulet ou Tomas, c’est rechercher la polémique. De l’autre côté, nous avons Aliocha, qui cherche des poux moralisants à tous ceux qui ne partagent pas son tropisme religieux, mais qui n’a toujours pas affirmé qu’il était immoral de briser des idoles. Il y a donc des polémiques qu’il est parfois nécessaire d’avoir, voyez-vous, surtout quand X ou Y s’arroge une supériorité morale à peu de frais en accusant autrui d’être raciste.
Il y a des choses qui ne se font pas, voyez-vous.
J’ai donc au final explicitement expliqué en quoi la définition de Comte-Sponville et l’attitude de Patrice Charoulet sont racistes en la matière.
S’il ne m’avait pas traité de raciste, je m’en serais probablement abstenu. Que Patrice Charoulet apprenne ainsi qu’on n’accuse pas impunément et à peu de frais autrui d’être raciste. Il illustre d’ailleurs à merveille le point que j’ai mis en exergue face à Tomas:
« Oh, ça va… cela fait des décennies que les gens de gauche me font le coup du raciste sous prétexte que j’ai grandi blanc en Afrique. Vous trouvez que c’est de la condescendance que de s’opposer à la définition du racisme comme celle de l’amour obligatoire ? Pas moi. Surtout sur un sujet aussi complexe, où la gauche s’évertue à faire passer toute critique pour du racisme. » — moi à Tomas
Cela fait effectivement depuis que je suis revenu d’Afrique que la simple description de la réalité fait de moi un raciste pour des gens comme Patrice Charoulet. Je vous avoue en avoir un peu ma claque… cela me fait en effet quand même un peu braire de me faire qualifier de raciste par des Blancs qui ont des positions qui leur feraient gagner un bon gros coup de tampon de raciste sur le front en Afrique du Sud.
Heureusement, cette chape de plomb est en train de s’effondrer dans la jeunesse française, y compris noire. Ces gens-là ne partagent plus les critères lénifiants de Patrice Charoulet en matière de racisme ni ne regardent avec bienveillance les langues de bois de nos diverses autorités intellectuelles en la matière.
C’est justement parce que cette langue de bois a craqué, que les définitions officielles du racisme n’ont plus cours au sein de la population pour laquelle ce terme importe, que vous avez assisté à la montée du mouvement des indigénistes.
Une petite citation de Comte-Sponville sur les indigènes de la République ?? Pour que je remue un peu le couteau dans la plaie ?
Encore une nouille :
https://www.lepoint.fr/religion/goldschmidt-sur-zemmour-jamais-de-feu-vert-au-racisme-21-10-2021-2448763_3958.php?M_BT=194508641590#xtor=EPR-6-%5BNewsletter-Mi-journee%5D-20211021-%5BArticle_4%5D
Mais qu’est-ce donc encore que cette histoire de briseur d’idoles ?
L’idolâtre d’Éris est lui-même victime de la discorde.
@ Aliocha (@ Patrice Charoulet @ Robert Marchenoir)
Votre article sur le rabbin Pinchas Goldschmidt est en accès restreint. Le rabbin Goldschmidt ne donne aucune définition du racisme dans le court paragraphe que j’ai eu l’occasion de lire.
Ce court paragraphe que j’ai eu l’occasion de lire insinue qu’interdire l’abattage rituel des animaux et la circoncision relèverait du racisme.
Comme vous le voyez, nulle affirmation de la supériorité d’un groupe biologique dans la conceptualisation du racisme selon Pinchas Goldschmidt. Cette définition implicite du racisme est donc incompatible avec celle de Comte-Sponville. Patrice Charoulet le reconnaît-il ??
L’interdiction de l’abattage rituel ou de la circoncision est bien une pratique qu’il est parfaitement légitime de discuter d’un point de vue éthique et philosophique. Et il n’y a aucune raison qu’une telle discussion éthique ou philosophique aboutisse mécaniquement à la conclusion que le rabbin Goldschmidt préconise: l’autorisation de ces pratiques.
Il existe des arguments qui permettent d’affirmer l’immoralité de l’abattage rituel. Il existe des arguments qui permettent d’affirmer l’immoralité de la circoncision. Pas forcément des plus convaincants, mais ils existent.
Le rabbin Goldschmidt les traite-t-il sur un plan philosophique et éthique ? Pas dans l’extrait que vous nous mettez en exergue. Cet extrait se borne à affirmer qu’il s’agit là de racisme. Selon une définition qui n’a rien à voir avec celle de Comte-Sponville, encore une fois…
Il n’y a rien de raciste à défendre l’immoralité de l’abattage rituel ou de la circoncision. Il peut y avoir de l’intolérance dans les propos et buts de ceux qui prônent cela, bien évidemment, ainsi qu’une hostilité mal refoulée à l’encontre de communautés religieuses, juifs compris. Mais absolument rien de raciste à nier, en soi, la légitimité morale de pratiques religieuses et d’idéologies religieuses. Zéro. Zilch. Nada.
Mais il y a bien un tour de passe-passe permanent visant à faire passer les critiques qu’on adresse aux religions, critiques qui sont pourtant constitutionnellement garanties par la Constitution comme objets légitimes du discours public, pour du racisme.
Il y a donc bien un tour de passe-passe qui consiste à s’asseoir sur les Droits de l’Homme au nom d’une conceptualisation absurde et immorale du racisme. Parmi les premiers d’entre ces droits figure la liberté de conscience et d’expression. La liberté de religion ne consiste en effet aucunement à imposer sa religion aux autres comme intrinsèquement respectable. C’est ce que s’évertuent à faire catholiques, musulmans et, oui, il convient aussi de le dire, certains juifs.
Il existe nombre de bigots qui prétendent que l’expression d’idées contraires à leurs religions relève de la bigoterie. Il existe nombre de bigots qui prennent offense du fait que des non-bigots n’acceptent pas leur bigoterie. Il existe nombre de bigots qui font de gros efforts pour se sentir offensés. C’est justement ceux-là qu’il convient de combattre sans relâche.
C’est justement cette bigoterie meurtrière qui pousse les musulmans associés à la Jamat-e-Islami à briser les idoles des Hindous comme dernièrement au Bangladesh. Chose à laquelle vous ne vous êtes pas jusqu’ici opposé.
Briser des idoles, c’est OK. Mais critiquer l’abattage rituel, c’est raciste ?? Mon œil… Votre pseudo-tolérance à sens unique ne fait absolument plus illusion à mes yeux. Vous n’avez vraiment pas le calibre intellectuel pour donner des leçons aux autres en la matière…
Le racisme n’est pas le feuilleton que j’aurais choisi, mais c’en est un. Roman feuilleton.
Et sur ce blog, polémique-feuilleton.
À une époque, on enseignait l’inégalité des races à l’école et à l’université. Après, on disait que les races n’existaient pas.
À présent, des gens disent que finalement si mais qu’ils ne sont pas racistes parce que même s’il y a des races peu dotées intellectuellement, ils ne les disent pas inférieures.
Cela pourrait paraître dire pour mieux faire passer ce qu’on affirme, mais comme on n’affirme pas non plus que des gens idiots de sa propre communauté sont inférieurs, cela pourrait être cohérent et sincère.
Pendant ce temps, comme on dit dans les feuilletons, dans l’autre camp, on est traité de raciste si on ne veut pas d’immigration musulmane étant donné que c’est la première où il arrive qu’on nous rende le mal pour le bien, des attentats à moins grave.
Tout cela dans l’idée que les arriérés-arriérants doivent venir ici pour arriver à notre niveau : qu’importe qu’ils nous crachent dessus et qu’ils nous tuent, la nation doit choisir de penser qu’elle est faite pour l’immigration et non l’immigration pour elle. Quand chacun se met au premier plan de la manière la plus massive de nos jours, voir les selfies, la nation est la seule à ne pas en avoir le droit.
Cela pourrait être idéaliste ou suicidaire.
Il est normal que le racisme face peur, et pas que dans sa version antisémite. Il y a au moins deux génocides subis par les Noirs.
http://www.memorialdelashoah.org/archives-et-documentation/genocides-xx-siecle/genocide-herero-nama.html
Des génocides ayant contribué au génocide subi par les Juifs ? La question est débattue. En tout cas, on profite d’avoir des gens en instance d’être tués pour les étudier afin de prouver qu’ils sont inférieurs.
https://www.auschwitz.be/images/_expertises/2016-massart_herero.pdf
Evidemment, on n’a pas de cheptel à étudier, mais on peut avoir peur que sortir des études disant certains moins intelligents ne légitime qu’on les maltraite.
Après tout, les gens ayant génocidé les Héréros et autres Namas pensaient ces derniers inférieurs avant de leur donner la chasse.
Je signale qu’on ne se lève pas généralement le matin en se disant qu’on va esclavagiser et massacrer. Mais on peut être amené à le faire si la chose n’est pas en soi inacceptable à ses yeux.
Et que les circonstances s’y prêtent… Surtout si cela tombe sur des gens qui ne sont pas considérés comme de grande valeur, notamment intellectuellement, car on ne va pas se cacher qu’en général il est plus admiré d’être intelligent qu’un tas de muscles sans cervelle. Même s’il vaudrait mieux réunir toutes les perfections.
Pour ce qui est inacceptable ou pas.
On peut penser que des gens sont divisés en races ou pas, plus ou moins stupides ou non, le point est débattu.
Et c’est le hic, sur cette question comme sur d’autres, les gens n’ont pas le droit de s’exprimer.
La loi exerce donc une pression conduisant les uns à se faire policiers de la pensée, agressifs, et les autres à être agressifs car on attaque leur liberté, donc à attaquer leurs contradicteurs.
La loi va donc contre la liberté et la paix, le vivre-ensemble dont on se gargarise.
Mais ce qui me désole aussi dans ces débats, c’est qu’il n’y a même pas de consensus sur, je ne sais pas moi ?
Le fait qu’il ne faut pas que l’esclavage soit réinstitué.
Oui, parce qu’on peut penser ce qu’on veut des autres, ils n’ont pas à être nos choses. L’esclave est l’être humain dont l’humanité est mise en question, en gros, c’est quand ça arrange le maître.
Mais l’être pas vraiment considéré comme humain doit, en bonne logique, être tué, tué de travail, par discipline et par caprice, une variable d’ajustement doit servir de variable d’ajustement. Sur les stocks, en déstockant ce qui coûte trop par la mort. En tuant pour réprimer toute rébellion du troupeau, dont il est bon que chaque bête soit persuadée qu’elle ne vit que pour servir son maître. Et pour le maître, il est fort agréable de se savoir supérieur, et arbitraire, car le pouvoir pur est arbitraire et négateur de son objet qu’il doit consommer comme le feu.
Dans l’idéal, l’esclave devrait ne presque rien coûter, ne presque rien durer, une allumette. Ce n’est pas possible actuellement, mais plus tard, par la science, qui sait ?
À la fois fort profitable, probablement obtenu par clonage donc sans famille et méprisé par les gens ayant une famille et une plus forte longévité, je ne pense pas qu’il serait jamais libéré.
Je pense qu’il se peut que les clones existent, soient considérés comme des inférieurs par beaucoup de gens et qu’ainsi on les réduise en esclavage. Le tout est de trouver des gens dont l’approvisionnement coûte peu et qui ne déclenchent que peu d’empathie chez les gens.
Les vaincus dans l’Antiquité, les vaincus d’une société qui n’est pas au top de l’échelle des civilisations de d’Acosta, et à présent, voyons, rien, mais bientôt les clones, peut-être. Ou après des dictatures et des guerres, un esclavage antique ou colonial ?
Peu importe, la forme peut toujours surprendre, je pense qu’il faut être totalement contre toute forme d’esclavage, sans quoi, il reviendra comme il s’attarde dans les pays arriérés. Dès qu’on régresse, dès qu’on baisse la garde, cela revient, comme la dictature.
Or ici, il y a des gens complaisants envers la dictature. Et l’esclavage ? Or donc, j’ai demandé ici un jour si au moins tout le monde était contre le rétablissement de l’esclavage.
Et je n’ai eu qu’un réponse : si on commence à avoir un consensus, cela ira contre notre liberté, et c’est mal.
Or ici, ce n’est pas le Parlement, il n’est pas non plus question d’interdire de parler. Mais on a une drôle de notion de liberté en France, on veut être libre… de réduire des gens en esclavage.
Comme d’autres de ne pas se vacciner, donc d’empoisonner le voisin.
Je ne veux pas dire qu’on soit pire qu’ailleurs, il paraît qu’on serait même l’élite, c’est formidable pour nous tous et on devrait tous être frères comme les chevaliers de la table ronde, alors.
J’aimerais bien.
Mais si c’est ça, l’élite, une élite parlant vrai, car il y a peu de censure, on ne peut pas dire que notre pays adore la liberté et les droits du prochain, ça non.
Drôle de société, où on peut nuire aux autres à mort et où il n’est pas considéré comme inacceptable de faire de son prochain un esclave, mais où on peut se voir interdit de dire ou écrire ceci ou cela, de se droguer et, dans les faits, où on fait obstacle à des adultes quand ils se suicident.
En somme, on a le droit de taper son voisin dans la salle de cinéma, voire un jour qui sait, d’en faire son sous-homme, mais pas de prendre autre chose que des Chocoletti ou de sortir avant que le film ne soit fini.
En somme, en recoupant le feuilleton sur le racisme et sur le vaccin, on n’a pas de quoi être très positif.
Mais si on entrecoupe cette amertume d’autres feuilletons, réels ou imaginaires, on peut être curieux de voir la suite.
Bigot !
Que de circonvolutions pour justifier sa propre violence, après avoir affirmé la vocation simplissime d’empêcher les uns d’empiéter sur les autres. Je n’ai effectivement pas le niveau intellectuel pour m’opposer plus longuement à autant de mauvaise foi hypocrite, espérant que le grand frère ne fera pas une nouvelle foi les frais d’avoir su dégager tout au long du texte que Dieu n’est pas l’image que les hommes s’en font.
@ Aliocha
« Que de circonvolutions pour justifier sa propre violence, après avoir affirmé la vocation simplissime d’empêcher les uns d’empiéter sur les autres. Je n’ai effectivement pas le niveau intellectuel pour m’opposer plus longuement à autant de mauvaise foi hypocrite, espérant que le grand frère ne fera pas une nouvelle foi les frais d’avoir su dégager tout au long du texte que Dieu n’est pas l’image que les hommes s’en font. »
Voilà. Incapable de prendre position contre la destruction d’idoles. Si Abraham l’a fait, de détruire des idoles, c’est que c’est bien. Toutes ces circonvolutions à base de girardisme pour ne pas condamner la destruction des idoles…
Je tire l’échelle.
C’est toujours un plaisir de discuter nettoyage ethnique avec vous.
RACISME (suite et fin)
Une citation ayant donné lieu à plusieurs interventions de Robert Marchenoir, avec lequel je ne voulais plus, par fatigue, croiser le fer, des échanges entre lui
et moi ont eu lieu malgré tout. J’ai dit ce que j’avais à dire. Lui aussi. Je lui laisse le dernier mot. Il croit avoir raison ; il a tort.
Un autre intervenant semble avoir écrit quelque chose. Je ne l’ai pas lu. Je ne lis pas les textes signés avec des chiffres et des lettres.
@ Patrice Charoulet
« Un autre intervenant semble avoir écrit quelque chose. Je ne l’ai pas lu. Je ne lis pas les textes signés avec des chiffres et des lettres. »
Et les autruches mettent leurs têtes dans le sol.
@ Patrice Charoulet | 21 octobre 2021 à 21:09
Vous avez fort bien fait d’abandonner la partie face à un troll bourré de préjugés et affecté d’énormes fantasmes concernant notamment les Noirs, quels que soient leurs origines géographiques, ethnies etc. et dont il nous a dressé récemment un florilège délirant en forme de portrait concernant leurs présumées infériorités congénitales ou intellectuelles ou supposées capacités physiques dans certains sports et puissance sexuelle. Ah ah ah !
Le plus sage étant de le laisser à ses délires de faux libéral et de vrai facho quels que soient les sujets récurrents dont il a fait son fonds de commerce sur ce blog (poutinisme, gauchisme, marxisme, noirisme, racisme, antiracisme). Sujets dont il nous rebat les oreilles en permanence. Oubliant hélas que ce blog où il se répand sans pudeur, attaque, salit et diffame sans vergogne ses contradicteurs ne lui appartient et qu’il n’y figure qu’en qualité d’invité comme chacun d’entre nous.
Nettoyeur ethnique !
Gardons-nous des idoles, tireur d’échelle.
@ Patrice Charoulet
« Un autre intervenant semble avoir écrit quelque chose. Je ne l’ai pas lu. Je ne lis pas les textes signés avec des chiffres et des lettres. »
Vous vous privez du meilleur débatteur du blog. Et qui s’était donné la peine d’expliquer son pseudonyme pour porter jusque dans son nom son combat contre les abus psychiatriques.
Les mots signifient un sens – du moins, on peut l’espérer – mais les chiffres et les lettres peuvent en faire autant.
Ce n’est pas difficile à comprendre en français, car si le sens crie, ce n’est pas du sanskrit !
@ Patrice Charoulet | 21 octobre 2021 à 21:09
« Un autre intervenant semble avoir écrit quelque chose. Je ne l’ai pas lu. Je ne lis pas les textes signés avec des chiffres et des lettres. »
On pouvait dire également et de façon plus brève:
« Couvrez ce seing que je ne saurais voir ».
@ Patrice Charoulet | 21 octobre 2021 à 21:09
« Il croit avoir raison ; il a tort. »
Il faut admirer toute la beauté de la démonstration. Descriptif minutieux d’un processus intellectuel à l’oeuvre, argumentation implacable. On voit que le gars a forgé sa pensée sur des décennies. Moi je dis bravo !
Ah, tiens ! Il ne manquait plus que Maxelle d’Homme. Curieusement, l’un et l’autre de mes opposants les plus acharnés, les plus vindicatifs, les plus méprisants et les plus impertinents sur le sujet de la race (au sens où ils prennent un soin extrême à ne jamais rien dire de pertinent sur la question) ont été mariés à des Noirs.
Axelle D de son propre aveu, Patrice Charoulet de ce que l’on peut déduire de ses déclarations.
Même la prose d’Aliocha pâlit au regard de la hargne et du tempérament vicelard de ces deux-là.
Ils voudraient nous démontrer les conséquences funestes de l’immigration et du métissage qu’ils ne s’y prendraient pas autrement.
Leur haine irréductible à mon égard démontre, par elle-même, la force des liens du sang, la prépondérance de la biologie sur la réflexion rationnelle et l’importance de conserver la pureté de la race blanche, si nous voulons préserver la civilisation qu’elle a construite.
Encore une fois : l’homme est un animal social, et l’on ne brise la cohérence des groupes humains spontanés qu’au prix des plus grands dangers.
L’harmonie sociale repose sur un équilibre soigneusement maintenu entre la défense du groupe contre les intrusions venues de l’extérieur, et la coopération avec les groupes étrangers ou rivaux. Tout le contraire des dangereuses utopies de nos ingénieurs sociaux de « l’anti-racisme », biberonnés à la démesure de l’idéologie de gauche, même lorsqu’ils se prétendent de droite.
Ou, pire, gaullistes, cette façon d’avaliser le communisme sans le dire.
J’en veux pour preuve la personnalité troublée de deux vedettes prises au hasard : Dieudonné, le Camerouno-Breton qui a saboté son talent d’humoriste pour verser dans l’antisémitisme le plus délirant, et dans l’apologie du régime sanguinaire et théocratique iranien ; et Naomi Osaka, la championne de tennis issue de l’union improbable d’une Japonaise et d’un Haïtien, qui s’est retirée de Roland-Garros au motif de problèmes de « santé mentale ».
Elle prétend être partagée entre ses deux cultures d’origine, mais elle a, bien sûr, pris part activement à la comédie militante pro-George Floyd, et elle est en couple avec un rappeur auteur de « chansons » telles que « Old Niggas ».
Une autre preuve est la présence, au sein d’innombrables cultures, nationalités, races et religions de traditions d’hospitalité immémoriales. L’obligation d’accueillir l’étranger comme un hôte de marque est sans doute l’une des coutumes les plus universelles de l’humanité. Encore de nos jours, les Ukrainiens offrent le pain et le sel aux chefs d’État étrangers en visite, les Juifs sont censés inviter des étrangers à leur table les jours de fête, etc.
Bien sûr, la force et l’universalité de ces coutumes témoignent de la réalité des groupes humains (races, nations ou religions), et de l’importance vitale pour ces derniers de maintenir leurs frontières avec les autres.
C’est bien parce que chaque groupe défend jalousement son identité et ses prérogatives par rapport aux autres, que les rites de l’hospitalité sont si impératifs. L’étranger qu’il convient d’accueillir vient seul, il est fêté d’autant plus généreusement qu’il ne reste pas, et lui-même respecte, naturellement, les coutumes du peuple qui l’accueille.
Un étranger qui se présenterait les armes à la main ou l’insulte aux lèvres n’aurait aucune chance d’être invité. Malheureusement, la tendance est à l’amalgame entre la tradition de l’hospitalité, l’une des valeurs les plus précieuses de l’humanité, et le délire immigrationniste, qui n’a rien à voir.
Il s’agit là d’une escroquerie intellectuelle et d’une manipulation politique qu’il convient de dénoncer. La gauche, un certain christianisme dévoyé et un certain judaïsme dévoyé portent une lourde responsabilité dans cette propagande.
Il était à l’œuvre dans le brûlot anti-Zemmour publié par Bernard-Henri Lévy dans Le Point (*). Ce dernier y expliquait en substance, à son adversaire, qu’un bon Juif était un Juif de gauche, multiculturel et immigrationniste. Zemmour aurait trahi le judaïsme parce qu’il n’est pas de gauche. C’est évidemment absurde autant qu’odieux.
______
(*) Ne manquez pas les commentaires des lecteurs, sous cet article republié par Tribune Juive.
P.S. : L’inénarrable Patrice Charoulet déclare maintenant : « Robert Marchenoir croit avoir raison ; il a tort. » On admirera la puissance argumentative, les connaissances inépuisables et la force de raisonnement du professeur. Là, vraiment, je suis obligé de m’incliner.
Il affirme également, à l’adresse de F68.10 : « Un autre intervenant semble avoir écrit quelque chose. Je ne l’ai pas lu. Je ne lis pas les textes signés avec des chiffres et des lettres. » On admirera la « tolérance », le « respect » et « l’ouverture à l’Autre » de l’un des deux « anti-racistes » autoproclamés les plus virulents de ce blog.
Il ne faut jamais bien longtemps pour que les donneurs de leçons gauchistes trahissent leur mauvaise foi.
@ Robert Marchenoir | 22 octobre 2021 à 15:30
Là je l’ai vraiment vexé grave notre Martchi comme se plaît à l’appeler plaisamment breizmabro qui, hélas se fait rare sur ce blog, sans doute pour cause de pêche au homard bleu (si c’est la saison… oups !) ou peu importe la couleur, comme on dit chez les non racistes.
Sacré Marchenoir qui nous fait marcher avec ses salades et ses « clichetons franchouilles » à répétition, alors qu’il est peut-être noir de chez noir, communiste, antisémite honteux, radicalisé jusqu’au slip, fonctionnaire dans un service territorial obscur et, cerise sur le gâteux, homosexuel refoulé !
Et Charoulet qui n’en rate pas une à lui demander fort aimablement le décompte de ses oeuvres, alors que vu sa production ici on est déjà plus que gavés et connaissons par coeur les thèmes de prédilection du gaillard sur lesquels il revient sans cesse avec force copiés-collés et liens pour soutenir ses élucubrations !
@ Axelle D
« Sacré Marchenoir qui nous fait marcher avec ses salades et ses « clichetons franchouilles » à répétition, alors qu’il est peut-être noir de chez noir, communiste, antisémite honteux, radicalisé jusqu’au slip, fonctionnaire dans un service territorial obscur et, cerise sur le gâteux, homosexuel refoulé ! »
Puis-je me permettre, chère Jeanne Calment bien conservée, épanouie, heureuse et haltérophile, quelques qualificatifs à votre endroit ?
Car, bien que vous n’hésitiez pas à apostropher ceux qui vous déplaisent, vous semblez trouver indécent qu’on ose vous adresser la parole.
Puis-je ?
@ Robert Marchenoir 22 oct. 15h3O
Avec une certaine candeur, et par lassitude, j’avais dit ici que je laisserai le dernier mot à Robert Marchenoir sur le sujet du racisme. Ce départ a été saisi par lui comme une occasion de me cribler de flèches, derechef. N’étant pas maso, je ne peux rester inerte.
Il écrit notamment :
« L’inénarrable Patrice Charoulet déclare maintenant : « Robert Marchenoir croit avoir raison ; il a tort. » On admirera la puissance argumentative, les connaissances inépuisables et la force de raisonnement du professeur. Là, vraiment, je suis obligé de m’incliner.
Il affirme également, à l’adresse de F68.10 : « Un autre intervenant semble avoir écrit quelque chose. Je ne l’ai pas lu. Je ne lis pas les textes signés avec des chiffres et des lettres. » On admirera la « tolérance », le « respect » et « l’ouverture à l’Autre » de l’un des deux « anti-racistes » autoproclamés les plus virulents de ce blog.
Il ne faut jamais bien longtemps pour que les donneurs de leçons gauchistes trahissent leur mauvaise foi. »
§1: On trouvera tous mes arguments contre tous les racismes dans les livres d’Albert Memmi et de Taguieff. Je souscris à ces livres contre le racisme, trop longs pour être recopiés ici ou même résumés. Les lire et les comprendre permettrait à qui voudrait de voir pourquoi RM a tort. Voilà pour ma « puissance argumentative » dont se gausse RM, avec une tonne d’ironie.
§2 : Je ne lis pas tout le monde ici. La vie est brève. Ceux que je lis se connaissent. RM a des principes très rigides dont il ne dévie pas. J’ai mes raisons. Je les ai déjà données. Je ne vais pas les seriner.
§3 : Je ne vois pas ce que je viens faire dans les « donneurs de leçons gauchistes ». Primo, ne pas être raciste et dire pourquoi n’est pas donner des leçons. Secundo, RM utilise le mot « gauchiste » sans connaître son sens. Qu’il ouvre tous les bons dictionnaires. Et qu’il comprenne ce qu’il y lira. Mais je présume qu’il ne les ouvrira pas.
C’est tout de même très simple de prouver l’escroquerie intellectuelle, politique et morale de « l’anti-racisme ». Il suffit de s’attaquer frontalement à ses promoteurs les plus vociférants, en leur opposant une réfutation rationnelle de leur idéologie appuyée sur des faits.
Le résultat ne se fait guère attendre : « vrai facho », « homosexuel refoulé ». (Axelle D / Mary Preud’homme). De la part de gens qui passent leur temps à se vanter de la supériorité morale que leur conférerait leur « anti-racisme », en vertu de leur « tolérance », de leur « respect » et de leur « ouverture à l’Autre ». Et qui prétendent être en butte aux « insultes » de leurs adversaires de ce fait.
Ici, nous avons en prime le haut comique d’un personnage qui se prétend « de droite », mais considère le qualificatif de « facho » comme une critique si légitime qu’elle peut avantageusement servir d’insulte.
La preuve est faite, une fois de plus, que « l’anti-racisme » est l’un des marqueurs les plus sûrs de l’idéologie de gauche, et qu’il inclut les perversions caractéristiques à cette dernière : déni de la réalité, revendication frauduleuse de supériorité morale, mensonge systématique, deux poids deux mesures, inversion accusatoire et sabotage permanent du débat d’idées au profit de l’insulte, de la diffamation, du harcèlement et de la persécution.
Rien de nouveau sous le soleil communiste.
Il ne faut pas chercher ailleurs la cause du fulgurant succès dont bénéficie Éric Zemmour actuellement : les gens en ont assez de ces manières de voyou.
Bonté divine !
Encore et toujours ce sujet éculé et puant du RACISME !!
Je m’étonne de l’aplomb et de la bouffonnerie déversés ici abondamment et avec une constance qui frise le délire.
En effet, et pour un esprit légèrement éclairé, il ressort comme une évidence qu’il n’y a rien à attendre de tous les échanges dont le but serait de détenir la vérité, et puisqu’il n’y a rien à attendre, il faut se hâter de faire ce qui est utile et bon, comme par exemple se souvenir que ce penchant est si naturel qu’il est impossible de trouver sur cette planète un être vivant qui en serait totalement dépourvu.
Mais oui, tous les humains sont naturellement racistes, tous, tous, tous…
Je méprise hautement et définitivement l’humain car il n’existe pas pire ordure, mais, car il y a un mais, ce mépris, effrayant, il faut bien l’avouer, a son antidote qui est un étonnement sans fin, et celui-ci repose exclusivement sur ce pendant, qui est ce désir qui vient d’on ne sait où d’« Être »…
Oui, me direz-vous, et alors ??
Alors, « ÊTRE », c’est un truc indéchiffrable, vide et qui veut se remplir d’un tas de choses extraordinaires, comme « être un homme remarquable » et remarqué par les autres.
Et ce petit détail de rien du tout, parfaitement illusoire, conduit l’humain à dépasser les bornes de la bêtise générale et bien naturelle !
Alors, je fais ici la requête solennelle, que seuls les hommes doués de raison peuvent entendre, d’abandonner définitivement ce sujet abscons !
Puis je dirai qu’il n’est pas convenable de se poser en donneur de leçon quand la leçon ne sert à rien, il est meilleur d’agiter la matière grise, ou de la centrifuger, ou de la bercer d’autres choses que d’illusions et de méphitiques mensonges…
Enfin, si certains voulaient pour une raison extravagante sauver quelque chose, ils pourraient plutôt que de vouloir le bien, ne pas vouloir le mal !
Car nous savons tous que faire le bien est facile, que c’est une posture flatteuse, qu’elle se satisfait du moindre petit mouvement du cœur, qu’elle s’enorgueillit du petit vibrato que la sensiblerie affiche, tandis que s’empêcher d’être une ordure du quotidien n’est pas à la portée du premier venu, que nenni, ça, c’est le fait d’un homme de haut parage !!
Non, non, pas haut parage, pas d’élite, tout le monde est à même d’entendre la cantate, personne n’est poète ni saint, seul le langage l’est quand il renonce à saisir l’insaisissable et qu’il n’est plus qu’un effet de sidération du poète ou du priant.
https://www.librairie-gallimard.com/livre/9782072889417-mallarme-et-la-parole-de-l-imam-cynthia-fleury/
Message du vent.
À l’est il vit briller l’éclair
Et soupira vers l’orient.
Si l’éclair avait lui à l’ouest,
Vers l’occident son soupir se serait exhalé.
Certes, ma passion m’oriente
Vers l’éclair et sa lueur.
Et non vers les sites éminents
Ni vers une demeure terrestre.
De leur part, le vent d’orient lui transmit
Une nouvelle dont l’origine remonte
De la dispersion à ma nostalgie,
De la tristesse à mon affliction,
De l’ivresse à ma raison,
Du désir à ma passion,
Des larmes à mes paupières,
Et du feu à mon coeur:
« Celui qui te désire, dit le vent,
Au fond de ton cœur se trouve.
Les souffles le font osciller
D’un côté à un autre. »
Je dis alors au vent d’orient :
« Va porter ceci à l’amoureux,
Oui, c’est lui l’allumeur du feu,
Ce feu qui pénètre mon cœur. »
Si l’on pouvait l’éteindre,
Perpétuelle serait l’union.
Si embrasé il pouvait être,
L’amant jamais ne pècherait !
IbnʿArabi
@ Patrice Charoulet | 23 octobre 2021 à 14:35
« On trouvera tous mes arguments contre tous les racismes dans les livres d’Albert Memmi et de Taguieff. Je souscris à ces livres contre le racisme, trop longs pour être recopiés ici ou même résumés. »
Y’a un mec qui a écrit un livre avec lequel je suis d’accord, donc j’ai raison. Mais je suis incapable de dire pourquoi. Donc, je le dis quand même.
Oui, Patrice Charoulet. Y’a des mecs qui propagent l’idéologie « anti-raciste ». On est au courant. C’est bien le problème.
« Avec une certaine candeur, et par lassitude, j’avais dit ici que je laisserai le dernier mot à Robert Marchenoir sur le sujet du racisme. Ce départ a été saisi par lui comme une occasion de me cribler de flèches, derechef. N’étant pas maso, je ne peux rester inerte. »
C’est moi qui décide qui parle en dernier, ici. Mais des fois, je peux changer d’avis.
Ce n’est pas votre « départ », d’ailleurs inexistant, qui me fait intervenir. Ce sont vos sottises, et votre inépuisable culot.
Et cela ne s’appelle pas « cribler de flèches », espèce de saint Sébastien de pacotille. Ça s’appelle débattre de questions fondamentales pour la société française. Et, accessoirement, répliquer à votre campagne de diffamation incessante.
Car c’est vous qui attaquez tout le monde au nom de la vulgate « anti-raciste ». C’est vous qui traitez tout le monde et sa mère de « raciste ». N’inversez pas les rôles.
En fait, vous avez à la fois une mentalité d’esclave, et une mentalité de petit chef. Toute votre vie, vous avez traversé dans les clous. Vous étiez « anti-raciste », vous obéissiez au dictionnaire. Ça devait vous assurer une tranquillité perpétuelle.
Vous avez œuvré en faveur de la destruction de la France (réfugié à l’étranger, d’ailleurs). Mais vous étiez dans le camp du bien. Vous pouviez donner des leçons à tout le monde.
Et soudain, terrifié, vous vous rendez compte que le contrat ne tient plus. Memmi et Taguieff n’empêchent pas la majorité du peuple français d’être anti-anti-raciste. C’est vous qui vous retrouvez, sinon dans le camp du mal, du moins en position de devoir rendre des comptes sur vos idées — qui ne sont même pas les vôtres, vous venez de nous l’expliquer.
Vous découvrez qu’il existe des gens libres, qui forment leurs idées par eux-mêmes, qui ne vont pas chercher leur conception du monde dans le dictionnaire.
Vous vous rendez compte qu’il y a un prix à payer pour le conformisme, un conformisme qui provoque un cortège de malheurs et menace la survie de notre civilisation.
Oh ! c’est un prix bien faible : il ne s’agit que de mots sur du papier électronique, il s’agit d’assumer la responsabilité d’une idéologie dévastatrice que l’on soutient. Personne n’ira vous tirer par les pieds dans votre lit, nul ne viendra troubler votre petit circuit paisible de retraité routinier dans votre bonne ville de province.
Mais même cela vous scandalise. Même cela, on n’a pas le droit. Vous agitez vos petits bras de dictateur inopérant : c’est intolérable, comment ose-t-il ?
@ Aliocha | 24 octobre 2021 à 10:47
« Non, non, pas haut parage, pas d’élite, tout le monde est à même d’entendre la cantate, personne n’est poète ni saint, seul le langage l’est quand il renonce à saisir l’insaisissable et qu’il n’est plus qu’un effet de sidération du poète ou du priant. »
SI ! SI ! ET SI !
Il y a des gens qui ont des trésors de patience et il y a moi, je n’en dispose pas d’une once…
Donc et pour faire court, si vous croyez à ce que vous écrivez, c’est très bien, si vous croyez que je vais y croire c’est stupide !
Par ailleurs, et cela serait excellent, il conviendrait d’user d’un langage qui ne s’accommode pas de tournures idiotes, chantournées à l’extrême, sans à-propos ni force, au point que la lecture conduit à un inévitable écœurement.
Avez-vous des œillères, êtes-vous sous l’influence d’un maître borné, pouvez-vous laisser là vos tics de langage et vos idées toutes prêtes, sortez donc de votre petit monde rempli de la vanité qui laisse croire qu’il n’existe que deux possibilités, le bien et le mal…
Non seulement vous avez tort, mais vous avez mille fois tort avec votre maître ! C’est un manque de liberté de pensée répugnant, c’est un manque de savoir-vivre détestable, c’est un manque d’ouverture d’esprit affligeant.
P.-S.: Proust, Mallarmé, Ibn Arabi, Cynthia Fleury, vraiment ??
@ duvent
« Encore et toujours ce sujet éculé et puant du RACISME !! »
Ouaip. À partir du moment où des gens traitent du sujet et en font une arme morale, il convient de peser si, oui ou non, ils en font bon usage. Il convient donc de peser si, oui ou non, Patrice Charoulet en fait bon usage en, au hasard, me qualifiant de raciste.
Si les gens ne veulent pas aborder le sujet, libre à eux.
Le premier à avoir abordé le sujet sur ce fil est Patrice Charoulet, le 13 octobre 2021, à 19:36. Son commentaire commence par « UN PEU RACISTE » !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Vous admirerez le sens de la pondération. Son commentaire contient le mot « raciste » 18 fois. S’il y a une personne à laquelle vous devriez adresser des réclamations, c’est donc Patrice Charoulet, d’autant plus qu’une fois son chef-d’œuvre pondu, il refuse d’engager une discussion rationnelle, se réfugiant dans les jupons d’André Comte-Sponville dès qu’une critique lui est adressée.
Il est immoral d’engager des discussions sur le racisme si on refuse d’engager des débats pondérés et rationnels, acceptant la critique pour faire avancer le débat. Et nous en avons eu mille fois la preuve sur ce blog: il n’est pas possible d’avoir de telles discussions (cf. instrumentalisation de Comte-Sponville). En conséquence de quoi, il est effectivement immoral de laisser certaines personnes engager des discussions sur le racisme tout court.
Surtout dans un contexte où la loi interdit les propos racistes. Propos racistes que Patrice Charoulet peut se permettre de désigner à la réprobation universelle sans avoir à se justifier de son jugement et de ses positions. De la même manière que, quand on accuse quelqu’un de blasphème dans un pays théocratique, nulle réelle charge de la preuve n’incombe à l’accusateur.
Le sujet éculé et puant du racisme n’est en ce sens pas bien différent du sujet éculé et puant du blasphème: un outil bien pratique pour bâillonner ses opposants.
Tout le monde le sait. Les racistes le savent. Les anti-racistes le savent. Les non-racistes le savent. Les gens qui n’en ont rien à cirer du racisme le savent. Al Qaïda le sait. Marine, Macron, Mélenchon et Zemmour le savent. Tout le monde le sait. Absolument tout le monde le sait.
Et c’est bien pourquoi certains ne peuvent s’empêcher d’intimider sinon de terroriser intellectuellement les autres en l’instrumentalisant: c’est un jouet tellement marrant, le racisme… C’est pourquoi c’est un devoir moral de s’opposer à cette instrumentalisation. C’est pourquoi c’est un devoir moral de s’opposer à Patrice Charoulet.
« …pour un esprit légèrement éclairé, il ressort comme une évidence qu’il n’y a rien à attendre de tous les échanges dont le but serait de détenir la vérité. »
Non. Le but de ces échanges est d’empêcher des Mussolini d’opérette de prétendre imposer le vrai aux autres en instrumentalisant le cadre législatif en vigueur. Le but n’est absolument pas de « détenir la vérité, » contrairement aux apparences.
« Mais oui, tous les humains sont naturellement racistes, tous, tous, tous… »
Moui, moui, moui… d’ailleurs tous les humains sont naturellement cinglés, tous, tous, tous… vous me suivez, maintenant, dans votre chambre capitonnée que j’ai préparée pour vous guérir ? Non ? Vous ne voulez pas ? Il faut que vous force ?? Pour votre bien, hein… par pure charité.
« …nous savons tous que faire le bien est facile, que c’est une posture flatteuse, qu’elle se satisfait du moindre petit mouvement du cœur, qu’elle s’enorgueillit du petit vibrato que la sensiblerie affiche, tandis que s’empêcher d’être une ordure du quotidien n’est pas à la portée du premier venu, que nenni, ça, c’est le fait d’un homme de haut parage !! »
Tout cela est bel et bien et bon. Mais nous n’en sommes pas encore là, voyez-vous. Je vous concède toutefois que la musique est un sujet bien plus plaisant: le petit vibrato que ma sensiblerie daigne partager.
@ F68.10 | 24 octobre 2021 à 15:29
« …S’il y a une personne à laquelle vous devriez adresser des réclamations, c’est donc Patrice Charoulet, d’autant plus qu’une fois son chef-d’œuvre pondu, il refuse d’engager une discussion rationnelle, se réfugiant dans les jupons d’André Comte-Sponville dès qu’une critique lui est adressée. »
Je vous invite donc à me relire, puisque vous me répondez bien aimablement…
J’ai adressé ma requête à l’ensemble, qui se sent visé et qui ne se sent pas visé, cela n’est pas de mon ressort…
Je vous dirais, si vous n’y voyez pas d’inconvénients, que la conversation, le débat, ou l’échange, suppose que l’interlocuteur ait envie de communiquer. Je ne considère pas être sur un blog où la mission cruciale est de faire croire que ce que j’affirme est vrai, cela je m’en moque éperdument, ce que je dis est seulement ce que je crois.
Nous pouvons sous l’égide de M. et Mme Bilger, affronter librement les points de vues, c’est un lieu qui globalement est d’une seule teinte, et qui réussit cependant à bouillir et déborder, et je ne suis pas la dernière à déborder honteusement, mais je m’appuie sur Mme Bilger, qui m’étonne toujours par sa largesse d’esprit.
Donc, dites ce que voulez comme vous voulez, et je ferai de même si vous le permettez…
Nota bene 1: ayant horreur de l’hallali, quand bien même il s’agit d’un cerf qui me déplaît, je ne participe pas à ce genre de festivités…Je n’aime pas du tout l’action groupée, elle me répugne profondément, et c’est la raison pour laquelle je souhaite que M. Charoulet que j’ai moi-même malmené, le soit suivant des règles qui ne sont pas celles de la bande…
Nota bene 2 : je souhaite bien évidemment qu’aucune personne qui aimerait m’agonir d’injures n’en soit empêchée, dès lors, j’espère que vous m’avez bien dit ce que vous vouliez me dire…
Pour ce qui est de la musique, je vous conseille si vous le permettez : « Les Cantates de J.-S. Bach » de Gilles Cantagrel chez Fayard et « Musique au Château du Ciel » de Sir John Eliot Gardiner chez Flammarion. Il existe des hommes qui mériteraient de ne pas souffrir des hommes… Pour toutes les beautés qu’ils donnent !
Et Dostoïevski aussi, et duvent souvent, même ensevelie sous ses jugements de péremptoire irritée qui n’y voit goutte :
http://www.folio-lesite.fr/Catalogue/Folio/Folio-essais/Mallarme
@ duvent
« je souhaite bien évidemment qu’aucune personne qui aimerait m’agonir d’injures n’en soit empêchée, dès lors, j’espère que vous m’avez bien dit ce que vous vouliez me dire… »
Il n’y a pas un mot plus haut que l’autre. Nulle intention blessante dans mes propos, au contraire. Une pointe d’ironie dans un paragraphe, mais je ne doute pas que l’avez remarqué.
Je comprends bien votre souhait de ne pas chasser en meute. C’est généralement une position noble, mais qui hélas n’est plus adaptée au régimes de communications modernes.
Nous avons de plus en plus de gens qui occupent l’espace public pour y déverser sornettes, billevesées, ou carrément refus de condamner la destruction des Bouddhas de Bâmiyân. Ma position est alors claire: il n’est pas acceptable de céder du terrain face à ce type de bonshommes.
Maintenant, vous faites bien ce que vous voulez. Mais je suis aussi libre d’affirmer que la tendance bien de chez nous qui consiste à dire « dans une baston, l’agressé est tout autant responsable que l’agresseur: les deux l’ont cherché » n’est plus acceptable de nos jours.
Il convient bien de savoir où placer les responsabilités en ce qui concerne la détérioration des discussions, tout comme pour les bastons. Il convient bien d’identifier ceux qui font obstruction à ce que des discussions constructives aient lieu.
Ne pas abattre ce travail collectif et se contenter d’une fallacieuse pacification renvoyant dos à dos agressé et agresseur, c’est cautionner que des doubles discours prennent racine. C’est tolérer que des équivalences fallacieuses s’incarnent dans la psyché collective. C’est courir à notre perte collective. À l’heure actuelle, savoir opérer des distinctions morales importe. Forcer les gens à regarder le réel en face, aussi moche soit-il, importe. Ne pas laisser le déni prospérer importe.
À titre d’exemple: il n’est pas acceptable que des gens qui refusent la liberté de conscience aux idolâtres donnent des cours d’antiracisme sans rencontrer la moindre obstruction. Si vous ne voyez pas là où la complaisance face à cela mène, moi, je le vois très bien, et ce n’est pas joli du tout.
Je prends note de vos références musicales. Je vous avoue, par exemple sur Bach, que je peine à trouver des œuvres de Bach qui me touchent. Peut-être que ma culture classique est défaillante (probablement). Ou peut-être que je ne sais pas juger ce qui est bon en la matière. Alors que j’y arrive pourtant pour Brahms.
« Il existe des hommes qui mériteraient de ne pas souffrir des hommes… Pour toutes les beautés qu’ils donnent ! »
L’art bien accompli est effectivement une des finalités les plus nobles de notre espèce. Je pense que nous n’en sommes pas suffisamment conscients, et, oui, il convient de valoriser les personnes qui embellissent le monde. Que ce soit par l’art comme la musique ou par les travaux d’assainissement publics. Deux disciplines différentes. La même finalité: rendre le monde moins moche.
« DANS LES CLOUS »
« Toute votre vie, vous avez traversé dans les clous » (RM)
Croyant m’accabler et me décrier, RM écrit ça de votre serviteur.
Je confirme. Depuis un demi-siècle, pas un crime, pas une bagarre, pas un délit, pas un excès de vitesse, pas une amende, pas un jour de grève, pas une manif, pas une injure à policier, pas un cigare, pas une cigarette, pas un verre d’alcool, pas une infidélité, pas une trahison, vote à toutes les élections pour le RPR, l’UMP, LR, une seule femme (qui ne sera pas remplacée), des amis de cinquante ans qui sont toujours mes amis…
Et, crime suprême, pas raciste (horresco referens). Sorry !
Lodi, s’adressant à moi, ayant loué chaudement une des groupies, que je ne lisais pas, de RM, j’ai lu la dernière prose de ladite groupie, pour voir.
J’y lis notamment : « C’est un devoir moral de s’opposer à Patrice Charoulet. »
Ben oui, quoi !
@ Patrice Charoulet | 25 octobre 2021 à 17:12
« Depuis un demi-siècle, pas un crime, pas une bagarre, pas un délit, pas un excès de vitesse, pas une amende, pas un jour de grève, pas une manif, pas une injure à policier, pas un cigare, pas une cigarette, pas un verre d’alcool, pas une infidélité, pas une trahison, vote à toutes les élections pour le RPR, l’UMP, LR, une seule femme (qui ne sera pas remplacée), des amis de cinquante ans qui sont toujours mes amis… »
Ceci étant dit en toute amitié, quelle vie de m…. ! 🙂
@ Patrice Charoulet
« Et, crime suprême, pas raciste (horresco referens). Sorry ! Lodi, s’adressant à moi, ayant loué chaudement une des groupies, que je ne lisais pas, de RM, j’ai lu la dernière prose de ladite groupie, pour voir. J’y lis notamment : « C’est un devoir moral de s’opposer à Patrice Charoulet. » Ben oui, quoi ! »
Compte tenu que votre incapacité à discriminer selon les lignes raciales vous empêche de mettre en place des politiques de discrimination positive si (et seulement si) elles s’avèrent nécessaires, je vous confirme qu’il est nécessaire de s’opposer à vous. Car vous êtes un raciste selon les critères sud-africains.
Les critères définitionnels du racisme de Comte-Sponville ne prennent pas en compte certaines réalités sociétales. Les critères définitionnels du racisme de Comte-Sponville sont donc racistes.
Maintenant, vous pouvez retourner vous cacher dans les jupons de Comte-Sponville et continuer à ne pas me lire si vous le souhaitez.
Mais le problème de fond, c’est que vous êtes incapable de comprendre ce qu’est un argument d’autorité et que vous le confondez avec un appel à l’autorité. Et le fondement des théories raciales ayant mené au nazisme se fonde bien sur un appel à l’autorité.
Comte-Sponville a dit. Jacques a dit. Hitler a dit. Karl Binding a dit. Alfred Hoche a dit. Ernst Rüdin a dit.
Comme vous le voyez, il s’agit bien d’appels à l’autorité. En aucun cas il ne s’agit d’un argument.
Et jamais vous ne traitez de l’argument de fond de ce qu’affirme Comte-Sponville, Jacques ou Hitler. Sans même parler de Binding, Hoche ou Rüdin, qui ont aussi de beaux diplômes dignes de ceux de Comte-Sponville.
C’est pour cela qu’il convient bien de s’opposer à vous, pour que votre irresponsabilité ne contamine pas davantage la société, qui est déjà bien gangrenée par les comportements que vous cautionnez.
@ Patrice Charoulet | 25 octobre 2021 à 17:12
« Depuis un demi-siècle, pas un…, pas une…, pas un…, etc. »
Si j’ai bien compris vous êtes un monomaniaque du « pas » !
Courage, faites un effort, il n’y a que le premier pas qui compte, l’horizon s’éclaircira et un nouveau monde s’ouvrira à vos yeux.
Il n’est jamais trop tard pour passer le pont, et alors :
« Il suffit de passer le pont,
C’est tout de suite l’aventure
Laisse-moi tenir ton jupon,
J’t’emmèn’ visiter la nature
L’herbe est douce à Pâques fleuries »… etc.
Georges Brassens
« Quelle vie de m… ! » (Achille)
J’ai été heureux toute ma vie. Je n’ai jamais eu mal à la tête de ma vie. Je m’endors en cinq minutes.
Je n’ai pas d’insomnies. Je n’ai jamais eu de dépression nerveuse (je ne comprends pas d’ailleurs comment on peut en avoir une). Je ne me drogue pas (alcool et tabac, premières drogues françaises). Je n’ai pas d’hypertension artérielle. Je n’ai pas de cholestérol. Je ne prends pas de médicaments. Je suis pas en surpoids. Ce que je fais du matin au soir me plaît. Mon logement me plaît. Ma ville me plaît. Je n’ai pas envie de la fuir « pour changer d’air ». Les livres que je lis me plaisent. J’apprécie mes amis. Je n’envie personne sur Terre. Et je ne voudrais surtout pas être un autre. Connaissez-vous vie plus heureuse ?
@ Patrice Charoulet | 25 octobre 2021 à 19:11
« Et je ne voudrais surtout pas être un autre. Connaissez-vous vie plus heureuse ? »
Le bonheur ne s’apprécie vraiment qu’aux travers des malheurs que l’on a dû affronter. Une vie sans nuages ce n’est pas vraiment du bonheur, ça peut même devenir de l’ennui.
« Connaissez-vous vie plus heureuse ? »
Rédigé par : Patrice Charoulet | 25 octobre 2021 à 19:11
Qui vit sans folie n’est pas si sage qu’il croit.
Savonarole… ou Montaigne… je ne sais plus…
@ Patrice Charoulet | 25 octobre 2021 à 19:11
En somme, vous êtes l’homme parfait et vous nagez dans le bonheur le plus exquis. Mais alors, on se demande pourquoi vous éprouvez sans cesse le besoin de faire goutter votre venin sur les « racistes », au lieu d’irradier la joie de vivre…
D’autre part, votre bulletin de santé est tip-top, vous n’avez jamais eu de dépression nerveuse, et vous ne comprenez pas comment on peut en avoir une. Attendez… il me semblait que les « anti-racistes » dans votre genre étaient les rois de l’empathie, de l’ouverture à l’Autre, du mettage de pieds dans les pompes d’autrui…
On m’aurait enduit avec de l’erreur ? Vous seriez un être replié sur lui-même, égoïste et indifférent aux souffrances des autres dès lors que ses analyses d’urine sont normales ? Je ne peux le croire…
« Une des groupies de RM. »
Patrice Charoulet a des amis. Je n’ai que des groupies.
Vous la sentez, là, la chaude camaraderie, le doux altruisme du meilleur « anti-raciste » d’entre nous, le type qui est moralement supérieur à tous les commentateurs de ce blog parce qu’il voit des « racistes » partout ?
@ Patrice Charoulet
« L’affaire F68.10 » va m’obliger à expliquer comment je considère le monde et les gens, enfin, en partie.
Sur ce blog.
D’abord, le fait que tant de gens se positionnent en fonction de Robert Marchenoir m’étonnera toujours. Certains trouvent qu’il écrit formidablement bien, certains, parfois les mêmes, trouvent qu’il a raison sur bien des sujets. Je trouve qu’il écrit bien, qu’il a surtout un bon sens de l’escrime.
D’autres l’abominent.
Il est plus tacticien que stratège : il gagne souvent des confrontations, mais il ne gagne pas des gens à sa cause.
Je veux dire à ses idées. Je le regrette quand il s’agit de gens tentés par l’autoritarisme de Poutine et consorts. En fait, les gens avec qui RM s’est confronté lui en veulent tellement qu’ils n’examinent pas ses idées, et rien ne dit que les lecteurs silencieux soient différents.
Ce n’est pas une réussite.
Remarquez bien que la plupart des commentateurs sont plus ou moins dans ce cas sur un mode mineur.
Quand en plus les gens débattent sur le passionnant sujet du racisme, chacun ne produit et ne reçoit guère que de l’agressivité.
F68.10 est différent. Il sait se confronter quand il le faut, mais il est plus démonstratif et à l’écoute des gens que quiconque.
Il l’a d’ailleurs appris à la dure, lors d’un chemin de croix psychiatrique qu’il a résumé dans son pseudonyme qui vous déplaît si fort.
Pardon de remarquer que souvent, le nom et le prénom de quelqu’un ne signifient pas qu’un grand-chose mais qu’un pseudonyme peut déborder de signification comme le champagne de la bouteille.
Mais encore pardon, vous n’aimez pas le vin !
Et en plus, comme Claude Luçon dont j’adore l’histoire des pérégrinations, F68.10 apporte le point de vue de quelqu’un qui est allé à l’étranger !
Le côté international, comme le Courrier international, mais vécu et en feuilleton, ce qui me plaît un peu plus que d’autres, je ne sais pas, Macron a eu tort d’épouser une femme plus âgée que lui ou le racisme ?
En tant que professeur, j’imagine que vous savez qu’on ne peut juger quelqu’un sur un mot.
Vous ne pouvez être pire que moi, qui suis un clystère sans talent raciste d’une abominable mauvaise foi et autres acclamations unanime du blog ? Enfin, en principe.
Or pour prendre l’exemple du tas de boue qui vous parle, ce n’est pas parce que les gens m’apprécient autant que vous le voyez que je vais nier leurs qualités. Tiens, j’ai oublié de citer Catherine JACOB, l’encyclopédiste à théories intéressantes, et Lucile, l’équilibrée dont l’influence se sent bien après le départ car le blog est plus traversé de détestation réciproque que jamais.
Comme le juge devant instruire à charge et à décharge, quand on se mêle d’évaluer, il faut dépasser ses préjugés, ses ressentiments et prendre le temps de lire les gens longuement pour rendre un avis pertinent.
C’est surtout pour cette raison que je préfère ne pas évaluer, en fait… Je ne gaspille pas mes forces.
Bien sûr, il y a aussi la peur des polémiques, gaspillage de temps et de nerfs parfois inévitable. Avantage de la polémique, les gens la lisent, inconvénient, ils sont plus attachés à des formules de style, d’ailleurs assez prévisibles, et aux questions de personnes qu’aux problèmes de fond.
Comme j’ai dû évaluer un certain nombre de personnes, ce que je n’aime pas beaucoup faire, et que c’est de votre faute, vous n’y couperez pas !
J’ai déjà dit ici ce que je n’appréciais pas chez vous, partialité, j’ajouterai que votre idée d’interdire les pseudonymes et d’autres mesures liberticides ne me plaisent pas. Ce n’est pas un scoop.
Cependant, vous arrivez à m’intéresser à votre vie quotidienne, et vous avez signalé un dictionnaire, le CNRTL, dont on chantera jamais trop les louanges. Comme les autres personnes que j’ai citées, votre apport est important et positif.
Dans la vie, chacun se heurte aux autres comme les passagers d’un car bondé le font entre eux, et à ses faiblesses comme celui écrasé par les autres et une journée de travail éprouvante.
Quel enfer !
@ sbriglia | 25 octobre 2021 à 20:16
Inhumain, trop inhumain…
@ Lodi
Vous ne devriez pas prendre ma défense ainsi sur ce blog. Il y a des gens qui adorent détester, et il convient de leur mettre en miroir leurs détestations, leurs choix de mots mesquins.
Comme le mot groupie.
Il faut vraiment être aveugle pour ne pas comprendre que j’ai des positions bien plus sympathiques à l’égard des Noirs que nombre de gens sur ce blog. C’est assez cocasse de me qualifier de raciste quand je défends certains constats des indigénistes, quand j’ai une définition parfaitement « woke » du racisme (je me soigne…) et quand, oui, je me demande régulièrement comment pratiquer intelligemment la discrimination positive, ce qui ne me semble pas pour demain.
Mais je suis une groupie de Marchenoir. Qui a ces positions en horreur. Mais oui, bien sûr, Patrice… « Groupie »…
Cela étant, Marchenoir est nettement plus conscient des enjeux associés aux questions raciales. La question du QI des Noirs, des races d’hommes vs les races de chien, tout cela est anecdotique comparativement à l’enjeu central: les conséquences à long terme sur la stabilité d’un État de la diversité ethnico-culturello-religieuse. Question qu’on peut mâtiner d’un peu de guerre des races si on le souhaite, bien entendu.
L’accusation de racisme par Patrice Charoulet est bien sûr parfaitement ridicule dans ce contexte. Il s’agit juste pour lui de contrôler les mots. De contrôler le sens des mots. De contrôler la nature des discussions sur le racisme.
Patrice Charoulet condamne pour des choix de mots. Patrice Charoulet condamne quand on joue intellectuellement avec des idées sans suivre le balisage de Comte-Sponville.
C’est précisément cette détestable mentalité qui conçoit l’anti-racisme comme un catéchuménat qui m’a fait me faire qualifier de raciste dès mon retour en France.
– Alors mon p’tit F68.10 ? Tu reviens d’Afrique ? Tu racontes à ta maîtresse comment ki travaillent bien les p’tits noirs ?
– Oh, ben vous savez m’dame, on va dire que l’école c’était pas exactement la principale des priorités.
Propos suivis d’un silence de mort, comme si je venais de violer un bébé.
Voilà comment on se fait cataloguer ouaciste en moins de dix jours en rentrant d’Afrique du Sud en France. Et effectivement, quand on a des taux de SIDA à deux chiffres et des pratiques trop fréquentes de mariage des enfants, ouais, ils ont des priorités. Et elles n’ont aucune raison d’être les priorités que décident les antiracistes de pacotille en France. Qui non seulement prétendent décider de ce qu’est un bon Français, à l’instar des pires des nationalistes, mais en plus ont la prétention et le culot de définir ce qu’est un bon Noir: un gentil p’tit nenfant qui travaille bien à l’école.
Ouais. Ben, la réalité, elle est un peu différente. Le syndrome obsession française de l’école et hussard de la République, il mérite un sérieux coup de dépoussiérage. Surtout quand on l’applique hors-contexte pour qualifier autrui de raciste.
La culture du mépris des anti-racistes mérite la pire des condamnations morales. Mais cessez de prendre ma défense, c’est contre-productif: les gens aiment haïr.
@ F68.10 26 octobre 2021 à 13:23
C’est vrai que les gens aiment haïr. Mais il n’est pas facile de voir à chaque fois ce qui relève de la haine, ou de l’habitude, l’agressivité, la malhonnêteté intellectuelle, ou quelle Éris sait quelle autre cause encore. Alors…
Même dans le cas de la haine, qu’est-ce qui est contre-productif ou pas ? C’est difficile à dire. Si on en appelle à la justice, on parle une autre langue que les transgresseurs, si on les prend la main dans le sac, ils nient voire haïssent d’autant plus.
C’est si complexe que de telles questions me semblent indécidables, en tout cas dans l’absolu… Cependant, étant donné que vous êtes la victime, il faudrait que je pense à vous défendre selon vos modalités si je devais le faire à nouveau, peut-être ?
D’un autre côté, puis-je le faire aussi bien que vous ? On peut en douter, et même ainsi, cela pourrait faire double emploi avec vos propres interventions.
La tactique, et a fortiori la stratégie, sont choses ardues !
Le mieux est peut-être que je ne vous défende pas, comme vous le suggérez… Après tout, si c’est la victime qui le demande, on ne peut pas se sentir coupable de non-assistance à personne en danger, si j’ose dire !
Et puis, dans le doute abstiens-toi et la loi du moindre effort… Laisser faire est bien tentant !
Toujours à propos de haine, et de façon plus générale, d’agressivité, je trouve malsain de s’opposer à la chasse et à la corrida.
Il convient au contraire de purger la violence des Hommes sur les bêtes, pour la paix entre les humains et parce que cela remet les bêtes à leur place. Tandis qu’à présent, il y a des attentats d’écologistes, et bien pire, des expulsions de peuple pour faire toute la place aux animaux dans les réserves naturelles.
https://www.courrierinternational.com/article/2007/02/22/les-tribus-victimes-de-l-ecologie
Les gens me font bien rire : si Adrien dit que les Noirs ne valent pas les Blancs, il est un criminel, si Cédric expulse des gens de chez eux car les Humains ne valent pas les animaux, c’est le type avec qui marier ou pacser sa fille, son fils ou toute autre prunelle de ses yeux.
Il serait bon de reconnaître que les mots tuent, que savoir maîtriser son langage est une vertu, une de plus perdue par les insensés qui rêvent d’être haïs pour mieux se déchaîner, les pauvres, ils n’ont pas été aimés et n’ont pas eu la chance, comme Camus, comme Guaino, de rencontrer un maître comme M. Charoulet.
@ Aliocha | 26 octobre 2021 à 20:13
« Il serait bon de reconnaître que les mots tuent, que savoir maîtriser son langage est une vertu, une de plus perdue par les insensés qui rêvent d’être haïs pour mieux se déchaîner, les pauvres, ils n’ont pas été aimés et n’ont pas eu la chance, comme Camus, comme Guaino, de rencontrer un maître comme M. Charoulet. »
Ha ha ha ! Euh, non, en fait, c’est même pas drôle…
@ Lodi | 26 octobre 2021 à 07:54
Puisque vous tenez à mettre ce blog en mode méta-commentaires et nombrilisme débridé…
Du peu que je vous ai dit, vous n’avez retenu que le clystère. Vous avez omis le grand compliment que je vous ai fait. Non seulement je me suis tapé votre punition, mais j’ai pris la peine de vous indiquer que je la trouvais fort juste (en tous cas sur certains points).
Vous n’allez tout de même pas prétendre que votre prose donne dans le désopilant, le facile à lire, le roman policier ?
C’est une triste habitude, chez vous, de ne retenir que quelque vague propos négatif que l’on vous aurait tenu par le passé, puis de le ruminer pendant des siècles. Vous vous êtes ainsi longtemps prétendu la victime d’une dame dont, encore à ce jour, je cherche en vain en quoi elle a pu vous persécuter.
Sinon, je peine à voir en quoi « tant de gens se positionnent en fonction » de ma pomme. Il y a une poignée de commentateurs qui croient intelligent de me japper constamment aux jarrets. Ça fait peu de monde, du monde pas très intéressant et je n’appelle pas ça « se positionner ».
Se positionner, ce serait engager un débat véritable. Si vous regardez bien, c’est excessivement rare. Le Français n’est pas débatteur.
Par ailleurs, vous assurez que « je gagne souvent des confrontations », mais que « je ne gagne pas des gens à ma cause ». Je me demande bien ce qui vous permet de dire ça. Vous pratiquez le charoulétisme ? Vous lisez dans les pensées des gens ?
On n’est ni aux élections, ni dans un jeu télévisé, ici. Les gens pensent bien ce qu’ils veulent, et personne ne les force à décerner bons points ou mauvais points.
Je peux vous dire, au contraire, que j’ai gagné pas mal de gens à ma cause. Emmanuel Macron, par exemple. Ou Michel Barnier. Pour ne citer que ces deux-là. Qui prononcent des paroles et font des propositions qui étaient les miennes mot pour mot il y a quinze ans, et qui à l’époque étaient non seulement extraordinairement marginales, mais extraordinairement réprouvées.
Le débat public, le travail de conviction, sont l’œuvre de millions de personnes. Bien vantard serait celui qui dirait : c’est moi qui ai changé l’opinion. Mais chaque voix compte…
De façon plus anecdotique, je pourrais vous citer tel blogueur (pas d’ici) qui, il y a bien longtemps, fustigeait mon « racisme », pour devenir quelques années plus tard aussi « raciste » que moi à mon contact… sans s’en vanter, bien sûr.
Non, il n’est jamais inutile de partager des analyses que l’on croit justes et pertinentes. Nul ne peut prévoir leur avenir, mais le travail doit être fait.
@ Robert Marchenoir 27 octobre 2021 à 07:47
« Se positionner, ce serait engager un débat véritable. Si vous regardez bien, c’est excessivement rare. Le Français n’est pas débatteur. »
Je tiens compte des spécificités françaises et du blog : ce n’est pas ma faute si les choses sont ce qu’elles sont.
« Je peux vous dire, au contraire, que j’ai gagné pas mal de gens à ma cause. Emmanuel Macron, par exemple. Ou Michel Barnier. Pour ne citer que ces deux-là. Qui prononcent des paroles et font des propositions qui étaient les miennes mot pour mot il y a quinze ans, et qui à l’époque étaient non seulement extraordinairement marginales, mais extraordinairement réprouvées. »
S’il faut tout préciser, mais on me dit que je fais bien assez long comme ça, je voulais dire gagner à votre cause sur l’infériorité intellectuelle des Noirs et compagnie.
Sinon, pour ce qui est du fait que l’immigration musulmane doit être empêchée car les immigrés musulmans ont innové en rendant le mal pour le bien, c’est de plus en plus perceptible.
Je ne me mêle pas, je pense, de dire aux autres qu’ils exagèrent peut-être leur importance ? Enfin, on ne sait jamais. Je pense que sauf quand ils nuisent aux autres, mieux vaut ne pas toucher à la personnalité des gens. En général.
Mais puisqu’on en débat, et que je suis sur la sellette, je dirais qu’en effet je suis quelqu’un de susceptible, pessimiste et rancunier.
Quel scoop !
Je sais trop comment tant de gens font bon marché de leur dignité, et de toute lucidité, pour vouloir jamais leur ressembler ! Or il n’est pas absolument sûr que qu’on soit impeccable. Qui peut le dire de soi ? Et chaque fois qu’on reçoit un coup sans le rendre, on peut à bon droit se soupçonner de lâcheté, paresse, soumission et autres dégradations du même genre.
Il me semble même, contrairement à de plus laxistes, que de ne pas avoir obtenu la victoire est dégradant… Vu que je ne crois pas au qui perd gagne et au symbole qui remplace la réalité des choses ou qu’il doive y avoir égalité entre agresseur et agressé mais victoire nette et sans bavure du bon droit.
Sinon, que de refuges à la bassesse !
Et quand on est trahi ou qu’on a été moqué sans s’en rendre compte comme dans un dîner de cons, mais cela existe sous bien des formes ailleurs, il est bien sûr, en général, impossible de se venger.
Et chaque instant de cette impuissance est un camouflet qui ne se résoudra jamais dans un duel, autant dire qu’on ne retrouvera jamais ce qui a été perdu. Il faut faire attention, mieux vaut être impopulaire que le jouet des autres – pour une fois optimiste, je ne vais pas dire cumuler.
Avec cette mentalité je ne me fais peut-être pas trop d’amis, même si je regrette de ne pas atteindre à plus de détachement pour le double motif que la popularité est utile pour faire avancer ses idées, et parce qu’il est aussi très important de ne pas être injuste.
Car évidemment, j’aurais horreur de nuire à des innocents. Que dire ? Quand il est avéré que je suis dans mon tort, je présente mes excuses. On dit même trop… Mais il faut que je le pense sans aucun doute.
Il est vrai que j’ai tendance à surévaluer le pire à mon endroit, et que cela peut bien me rendre injuste, mais sans entrer dans les détails, chat échaudé craint l’eau froide. Enfin bon, ma conseillère a l’air de penser que je ne risque plus grand-chose d’une part, que je ne suis pas du genre à m’écraser d’autre part, et autres raisons de se transformer.
Comme c’est peut-être bien vrai et qu’il s’agit, c’est certain, d’une personne absolument merveilleuse qui m’a déjà beaucoup appris, j’essaie de changer, ce qui n’est pas une mince affaire.
Changer le monde non plus.
En effet, il est plus prudent de ne pas se vanter. Je sais que vos thèses sur les Noirs avancent, et j’en suis triste. Mais chacun a le droit de se réjouir du succès de ses idées et de ce qu’on lui dise qu’il y tient un rôle.
C’est le moment difficile de mon texte : si je parle de mes succès, ou plutôt des succès de miens, j’ai l’air de rivaliser, si je ne le fais pas, de voir tout à nouveau tout en noir, alors, alors…
Alors je vais m’en tirer comme ça : l’important, ce n’est pas ce que chacun est mais ce qu’il fait et devient.
Dans cette perceptive, je vais profiter de l’occasion pour signaler un livre que j’ai réussi à prêter à quelqu’un qui avait l’air déjà en partie convaincu par ma démonstration sur le fait qu’il est souhaitable, et sans doute possible, qu’un jour les gens ne meurent plus que par accident, ou par leur volonté, immortels, ou plus précisément amortels.
Pour la petite histoire, ce n’est pas ma conseillère, la malheureuse est tellement près du burn-out car c’est quelqu’un de si merveilleux que les gens se l’arrachent comme des vampires de soleil, et que je n’allais pas en rajouter ! Mais c’est bien grâce à elle que j’ai le courage de faire quoi que ce soit, ainsi essayer de défendre mes idées.
Bref :
https://www.placedeslibraires.fr/livre/9782875422200-la-mort-de-la-mort-les-avancees-scientifiques-vers-l-immortalite-jose-cordeiro-david-wood/
Après bien des livres contre ma thèse en disant n’importe quoi, ou pour l’étudier « objectivement » sans donner la parole à ses prometteurs, des gens qui en parlent sans les concessions de Français par trop écrasés par un contexte très hostile.
Et désespérant pour moi, et vexant si rassurant pour la cause, non seulement les Anglo-Saxons nous dépassent depuis toujours, mais l’idée s’étend, notamment dans des pays latino-américains alors qu’ils n’ont pas une grande tradition de liberté. Oui, mais ils sont moins prétentieux, plus capables d’imiter meilleurs que soi, et c’est important pour se mettre au niveau.
Comme la science.
En espérant que ce soit le cas de chaque personne qui le désire.
@ Herman Kerhost
« Ha ha ha ! »
Vous devriez postuler à France Inter, la qualité de vos arguments est renversante.