Il est clair que Serge Moati est un incomparable chroniqueur de notre vie politique, profonde ou superficielle. Son tour de force est d’être à la fois absent, pour laisser parler l’autre, les autres, et présent, sa personnalité n’étant pas de celles qui méritent d’être mises entre parenthèses.
J’ai eu la chance d’être invité à la projection privée de son dernier film documentaire « Adieu Le Pen », qui offre une vision très éclairante des rapports entre Jean-Marie Le Pen et Marine Le Pen, entre le père et la fille. Il me semble que Serge Moati s’est davantage débridé dans ses commentaires : peut-être, subtilement, a-t-il voulu prévenir le reproche récurrent des intolérants inguérissables, celui d’être trop empathique avec Jean-Marie Le Pen. Comme s’il fallait détester les hommes pour ne pas apprécier leurs idées et leurs positions !
A l’issue de la projection, il n’y a pas eu de débat et après une seconde de regret, tant j’adore jeter un peu de provocation dans les consensus que je pressens convenus, j’ai trouvé que le passage direct au buffet constituait une démarche pleine de sagesse.
D’abord, à la suite de ces projections singulières réservées à un public amical quoique parfois professionnel, il est bienséant d’avoir l’admiration ostensible ou pour le moins perceptible. Je déteste les rites, les conventions, les tics qui enferment dans l’adhésion obligatoire et imposent de porter aux nues. Pour prendre l’exemple de Serge Moati, ma dilection pour son oeuvre et son talent n’aurait pas eu de sens puisque le contraire aurait été malvenu en cette circonstance particulière.
Ensuite, je ne suis resté qu’un quart d’heure à la réception qui a suivi le film parce que j’ai perçu subtilement l’étouffement, la bonne conscience et le bloc d’homogénéité d’un public accordé sur le FN et sur le procès de type stalinien à lui intenter, la globalisation sans nuance, le fascisme à nos portes. Au fond le refus de tout ce qu’une intelligence véritable doit comporter et diffuser : de la souplesse, de la précision, de la liberté, aucun préjugé.
Or la ligne idéologique, heureusement battue en brèche par la vie des images et la force du verbe, a été tracée dès la présentation par le producteur : la fille est comme le père et le FN demeure, sous toutes ses latitudes, le diable inaltérable dont le confort intellectuel et le conformisme progressiste ont besoin. Ce parti ne change pas pas plus que ses adversaires.
Pourtant on ne peut pas prétendre que Serge Moati n’avait pas tout tenté pour nous ouvrir les yeux, l’esprit. Le simple rapprochement, même dans les attitudes physiques et l’instinctive, inévitable expansion des natures, entre les scènes dont Jean-Marie était le protagoniste et celles qui mettaient en évidence Marine, révélait la dissemblance. Malgré la délectation ironique de nous confronter souvent à des mines patibulaires et extrémistes en première ligne !
Quand on s’attachait aux propos, bien davantage encore.
Les séquences illustrant l’allégresse collective après les succès électoraux ne montraient pas la présidente du FN sous un jour grotesque et les ambitions qu’elle affichait étaient à la hauteur de la menace qu’elle représentait pour beaucoup. On aurait eu, peu ou prou, le même type de joie à la fois compréhensible et un tantinet vulgaire dans n’importe quel parti, pour peu qu’il y ait eu des avancées et une victoire à la clé.
Au-delà de ces différences en même temps apparentes et signifiantes, il en est une plus radicale qu’une analyse politique de bonne foi fait surgir.
Avec Jean-Marie Le Pen, nous avons été installés dans le domaine de l’indignation éthique et historique et le reste a été en permanence occulté, sans doute parce que ses obsessions le rattachaient irrésistiblement à ce passé et que tout ce qui aurait pu préparer concrètement le FN au pouvoir lui faisait peur. Il est des personnalités qui devinent ne pouvoir compter que sur elles, pour le meilleur et pour le pire. Le Pen est de celles-là : il suffit pour s’en convaincre de voir avec quelle minutie il détruisait dès le lendemain les succès politiques obtenus la veille par sa fille.
Avec Marine Le Pen, on a changé de monde.
Le FN, dorénavant, est inséré dans l’espace politique. On peut estimer son projet « dangereux » comme Alain Juppé ne cesse de le répéter avec clairvoyance, tout en ne méprisant pas son électorat, contrairement à Bernard-Henri Lévy qui récemment a fait d’une multitude désespérée, déboussolée, perdue, souvent modeste, des ennemis de la République.
L’opprobre moral, parce que Marine Le Pen est aux antipodes de la nostalgie et de l’aigreur historiques couvées par son père, ne constitue plus un moyen efficient pour juger le FN, pour le combattre, pour le contredire. Il convient techniquement de pourfendre l’habileté stratégique et tactique de cet immense fourre-tout qu’est devenu le programme de ce parti. Et de mettre en évidence avec pragmatisme et compétence ses impossibilités opératoires et ses facilités tribunitiennes.
Mais nous sommes dans l’univers républicain dans lequel ne prospèrent pas que des concepts de rosière et des délicatesses idéales, quel que soit le parti.
Tant qu’on continuera d’assimiler le FN d’hier à celui d’aujourd’hui, le père à la fille, on se trompera de cible et on favorisera la montée de ce qu’on préfère vaguement et éthiquement dénoncer parce que politiquement on croit qu’on n’y arrivera pas. C’est un changement de cap et d’orientation qu’il s’agit de mettre en oeuvre. Le FN n’est pas ailleurs. Il est en plein dans notre paysage démocratique. Il ne se laissera pas déloger par les voeux pieux ni par la bonne conscience de ceux qui méprisent le peuple. Mais par, enfin, une politique qui sur tous les plans le rendra moins désiré.
Voilà ce que j’aurais pu dire après « Adieu Le Pen » de Serge Moati.
Cher Philippe,
Nous pensons que Serge Moati a raison d’écouter :
Est-ce ainsi que les hommes vivent ? Texte de Louis Aragon interprété par Léo Ferré puis par Bernard Lavilliers.
http://www.youtube.com/watch?v=34IIYTNRcR4
Le rôle de Serge Moati est effectivement « C’était de n’y comprendre rien ».
Il pourrait reprendre en son nom « Moi qui moi-même me trahis ».
Faut-il préférer avoir « mis les morts à table » ou aller dans ce genre de pince-fesses ?
Que Serge Moati s’identifie à l’agresseur au point de mettre en scène les pensées malsaines de la haine, ne doit pas devenir une rengaine.
La suite de l’histoire pourrait coller à la chanson et il se peut que dans l’horreur un dragon plonge en plein cœur un couteau.
Nous souhaitons Shana Tova à Serge Moati.
françoise et karell Semtob
Quel magnifique galimatias.
Pour nous dire que Le Pen a dit beaucoup de vérités dans notre univers soviet depuis longtemps, n’en déplaise aux orfraies qui vivent copieusement sans vergogne sur les bonheurs de notre République défigurée.
Les meilleures sinécures qui se révèlent enfin au grand jour ont une fin quand le bateau prend l’eau de toutes parts.
Les apparatchiks sont nus quand les caisses sont vides et que le peuple comprend les faussetés des bonimenteurs.
Chirac le tricard cryptocommuniste, grand queutard à la retraite de 37 000€ mensuels sans avoir mis les pieds dans les administrations qui le rincent maintenant, nous embraye sur son poulain apparatchik obéissant et froid, sans aucun sens politique.
Rappelons-nous l’épisode 1995 où au lieu de s’occuper à réformer la France, de mai à septembre 95 il s’occupa de son installation dans sa baronnie de Bordeaux, pour mettre les fonctionnaires dans la rue en novembre et décembre.
Puis la géniale saillie politique de la dissolution de 97 avec l’arrivée des 35h de Jospin-DSK-Aubry.
Décidément toujours les mêmes comme en URSS.
Chirac-Hollande même combat pour le paddock plutôt que les réformes.
La tribu Le Pen a un boulevard… Bravo Moati et merci pour votre lucidité.
« Mais par, enfin, une politique qui sur tous les plans le rendra moins désiré. »
Non.
En premier, tant que les politiques et leurs miroirs, les commentateurs politiques – y compris vous-même -, ne cesseront pas d’être en campagne électorale permanente, le FN et « son programme de chauvinisme social, une sorte d’ethno-socialisme, le socialisme pour les «petits Blancs» » (D. Reynié dans Le Figaro le 15 août) progresseront.
Par exemple – je voulais l’exprimer dans votre billet consacré à la contrainte pénale – dans votre esprit, l’échec de N. Sarkozy que vous avez appelé de toutes vos forces, était plus essentiel et plus nécessaire à la communauté nationale et à la démocratie que le maintien des peines plancher.
Je pense simplement que tant que les commentateurs de la vie politique, dont la voix est écoutée et respectée, placeront au coeur de leur obsession les hommes plutôt que les grandes questions posées à notre pays aujourd’hui et demain, le populisme, de droite et de gauche, fera un carton.
La facilité, c’est de commenter sans fin la prétendue personnalité de tel ou tel personnage politique en ignorant, en méprisant les programmes.
« Il convient techniquement de pourfendre l’habileté stratégique et tactique de cet immense fourre-tout qu’est devenu le programme de ce parti. Et de mettre en évidence avec pragmatisme ces impossibilités opératoires et ces facilités tribunitiennes. »
Le gros souci, et vous le savez très bien, est que la sphère politique et médiatique est incapable depuis des années et des années de concentrer son intérêt sur les projets qui sont devenus dans tous les partis des fourre-tout d’impossibilités opératoires et des facilités tribunitiennes, des slogans de campagne électorale.
Ainsi, dans le débat médiatique, il ne reste plus qu’à se faire plaisir entre soi avec des considérations à n’en plus finir sur les « personnalités ».
« Tant qu’on continuera d’assimiler le FN d’hier à celui d’aujourd’hui, le père à la fille, on se trompera de cible »
Cela tient sans doute au fait que je ne regarde pas les chaînes de télévision et que je n’écoute pas les radios, je ne saisis pas la justesse de cette thèse. Vu de ma fenêtre, la cible est globalement le FN, ses militants et surtout l’idée que les media véhiculent au sujet du FN. Par un réflexe pavlovien continuellement entretenu, FN = nazisme et puis c’est tout. Quand on a dit ça d’un air entendu entre gens de bonne volonté, on a tout dit et on a tué le débat. Il n’y a plus de problème car la solution a été trouvée.
Le FN est bien installé dans le paysage politique français ; mais les institutions européennes ont suffisamment verrouillé l’accès au pouvoir pour que le FN ne puisse jamais modifier le Traité de l’Union européenne qui lie 27 pays. Le FN est une sorte d’épouvantail qui effraie les nouveaux mais laisse indifférent ceux qui ont compris que cette organisation politique est une société familiale inoffensive au niveau international.
Bonjour Philippe Bilger,
« Voilà ce que j’aurais pu dire après « Adieu Le Pen » de Serge Moati. »
Serge Moati s’intéresse décidément beaucoup à Jean-Marie Le Pen ces derniers temps.
J’ignorais qu’il avait sorti un film documentaire sur ce personnage sulfureux, par contre son livre « Le Pen, vous et moi » a déjà suscité bien des commentaires dans la presse. En particulier certains passages dans lesquels il avoue avec une franchise assez désarmante « Je ne déteste pas l’homme Le Pen. Il m’arrive de passer de bons moments avec lui. »
Quand on connaît ses racines juives et le fait que son père ait été déporté, on se dit que là cet ancien conseiller de François Mitterrand est victime du syndrome de Stockholm.
Si j’avais pu assister à sa projection privée, nul doute que j’aurais fait parti de ce public que vous accusez, Philippe Bilger, d’être « accordé sur le FN et sur le procès de type stalinien à lui intenter, la globalisation sans nuance, le fascisme à nos portes. ».
Je ne pense pas qu’il s’agisse de bonne conscience, pas davantage d’homogénéité triste, comme vous l’affirmez. Simplement une véritable aversion pour JMLP qui s’est forgée au fil du temps avec le cumul de ses dérapages verbaux et de ses idées empreintes d’un nationalisme qui nous renvoie vers les années 30.
Ce n’est pas non plus « le refus de tout ce qu’une intelligence véritable doit comporter et diffuser : de la souplesse, de la précision, de la liberté, aucun préjugé. »
L’intelligence ne consiste pas à accepter l’inacceptable. La précision se loge dans les « détails » que JMLP, lui, a tendance à négliger. La liberté ne doit pas occulter le passé trouble de ce personnage. Les préjugés ne sont que la conséquence de ses outrances insupportables.
Aujourd’hui encore il continue dans la provocation en nous ramenant inlassablement vers un passé dont il est fier et qui n’est pourtant pas très glorieux. Il tire vers le bas le parti qu’il a créé, par ses propos xénophobes, détruisant systématiquement les efforts de sa fille qui veut en faire un parti « respectable », notamment en s’entourant de gens très « comme il faut », tel Florian Philippot dont on se demande ce qu’il fait au FN.
Alors Serge Moati qui est un homme dont j’apprécie le talent et la bonhomie naturelle me laisse un peu perplexe avec son soudain intérêt pour JMLP. Il me semble qu’il y a d’autres personnages bien plus intéressants vers lesquels il pourrait porter son attention, notamment des socialistes, des francs-maçons, des gens brillants qu’il a bien connus et dont on ne connaît pas grand-chose de leur vie.
Laissons JMLP à ses rancœurs et à ses souvenirs morbides, il sera toujours temps de parler de lui le jour où il nous quittera, ce qui ne manquera pas d’arriver. Et ce jour-là, comme disait Pierre Desproges à la mort de Tino Rossi, je prendrai deux fois des moules.
Il y a les paroles et il y a les actes.
Voir monsieur Juppé engoncé dans sa clairvoyance sur la dangerosité du FN être catalogué de « blanc de plus de 60 ans » par madame Sihame Assbague était un moment de pur bonheur.
Pour se justifier auprès de madame Marion Maréchal Le Pen des apports culturels des immigrés à notre société il a ensuite, entre autres, parlé de son exil judiciaire au Canada…
Magique ! Du sirop d’érable pur sucre !
Allez rintre din ton chaur Alain ! et enlèv’ tes raquettes ! comme on dit au Québec.
Si j’osais… : MDR !
On peut estimer son projet « dangereux » comme Alain Juppé ne cesse de le répéter avec clairvoyance (…)
Alain Juppé clairvoyant, alors qu’il est le parangon de cette caste politico-médiatique qui se trompe sur tout depuis quarante ans ?
Enfin, il vaut mieux lire ça que d’être affecté de problèmes de vision…
Eadem velle, eadem nolle !
Il y a plus de sincérité dans l’oeil de JM Le Pen que dans celui de Serge Moati…
La sincérité n’étant pas particulièrement utile en politique, ni d’ailleurs dans les relations humaines, il faudrait rechercher l’utilité.
SM est une mouche du coche prudente et assez peu efficace, d’où nous pouvons conclure qu’il a eu pour objet sa propre étude et consécration, afin que nul n’ignore combien lui, est « utile ». A quoi ? Là est la question !
M.Le Pen a été utile : il a maintenu l’idée que l’enracinement communiste soviétique de la France pouvait être tenu en lisière pourvu que quelqu’un accepte de parler sans crainte et sans bénéfice personnel.
On sait aujourd’hui, à la faveur du pauvre M.Hollande, que les hommes politiques sont encore pires qu’on ne l’imaginait. On découvre avec horreur les soupçons nouveaux sur l’assassinat de Jaurès, le bellicisme des gouvernements français de l’époque, les massacres de Madagascar, ceux de Constantine, l’abandon des Français harkis, l’ignominie d’Indochine et, encore, la vaine politique de gestion menée depuis des décennies sous la complicité active et onéreuse des syndicalistes. De la même façon, l’égoïsme financier et prébendier des hommes politiques se découvre à la lumière des tentatives de réforme de l’appareil d’Etat ou de l’escroquerie de la répression routière. Comment qualifier alors la candidature de M.Hollande, si ce n’est par l’aveuglement des nantis de l’Etat, pensant que tout continuerait comme avant ou par une extraordinaire méconnaissance des progrès de l’investigation politique par les moyens d’information.
M.Le Pen a toujours été le poil à gratter en remuant des idées qui permettaient à chacun des acteurs de se forger une personnalité « bien », de bonne conscience, d’indignation, éventuellement militante, sans aucun danger, aux juges de se faire un réchampis de vertu après Pétain en condamnant, angéliquement, tout ce qui pouvait, de près ou de loin, faire penser à M.Le Pen, érigé en totem du Mal.
Les réflexions de notre commensal M.Bilger vont dans ce sens quand il perçoit un air irrespirable de connivence parisiano-soviétique quand le projet de l’auteur était de libérer la pensée par l’expression de ses propres réactions.
On pourrait reposer la question à propos de l’humain et de l’inhumain. De Gaulle était aussi humain que les gens de Daesh, il a agi en homme politique, avec ses ressorts les plus pragmatiques et froids. Il est humain comme les assassins qui, froidement, font du sang de M.Gourdel leur programme politique. En cela, ils ressemblent à Mao, à Hitler, pathologie en moins. Quand je parle de pathologie, je pense au météorisme dont celui-ci était affecté, qui le faisait péter comme un roussin.
La Déclaration des Droits de l’homme, la vraie, l’américaine est un exercice de bon sens lucide, la révolutionnaire est une déclaration d’intention, bien pratique quand tout craque.
L’inhumain se situe à l’opposé. Vincent de Paul, Isabelle Mallet, Soeur Emmanuelle, Courbet, Pierre, bien sûr, Spinoza, Chartier, Kepler, Testart qui se sont omis des contorsions humaines. Mais aussi, les sans-grade, les Flambeau de l’abnégation. Eux, sont inhumains et c’est par ceux-là, en s’appuyant sur leur clarté que les humains peuvent continuer à patauger dans la boue tiède.
Paradoxe ? Perte de sens pratique ? Le tout est de savoir qui, dans le peloton d’exécution avait le fusil chargé à blanc.
M.Le Pen, à n’en pas douter, pas plus que sa fille, n’a de programme de gouvernement. Ils ne servent qu’à permettre à des humains de se déguiser en inhumains.
La clairvoyance de Juppé ? L’homme qui sait tout et ne comprend rien ? La plaisanterie est bonne. Certes, un compliment de clairvoyance de quelqu’un qui a eu la clairvoyance d’appeler à voter Hollande peut vite passer pour une insulte. Je serais Juppé, je m’inquiéterais de ce genre de compliments !
Servir la soupe à Juppé, c’est un exercice court et sans intérêt.
Ce qui m’effraie, c’est le climat intellectuel de toutes ces prestations : aucun goût de la vérité, du mot juste, du discours cohérent.
Plus qu’une soupe, on nous sert une bouillie d' »images » et de « postures ».
Je suis par hasard tombé sur un discours de Margaret Thatcher avant son élection : c’est clair, net, articulé, tiré au cordeau. On sait pour quoi (ou contre quoi) on vote.
Rien à voir avec le brouillard de mots tentant de ménager tout le monde et ne contentant personne, que nous subissons chaque jour.
L’effrayant, chez les politiciens français de 2014, particulièrement de droite, c’est qu’ils ne croient en rien. Ils voient la politique comme une carrière où l’on réussit grâce à un assemblage hétéroclite, à la petite semaine, de discours trompeurs et de grosses ficelles.
A gauche, ils sont pareils sauf qu’ils ont la boussole plus ou moins consciente de la table rase et de l’abolition du réel.
Autrement dit, nos politiciens ne font plus de la politique, mais de la politicaillerie.
Certains, comme Eric Zemmour, arguent que c’est dans l’ordre des choses, puisque la vraie politique est décidée à Bruxelles. Il est donc logique qu’il ne reste plus au niveau national que de ridicules pantomimes.
Je suis convaincu par cette explication à une nuance près, se soumettre à cet état de fait est aussi un choix politique implicite. Un choix qu’on ne soumet plus aux Français (voir le « re-vote » du référendum de 2005).
Bref, si nos politiciens sont si nuls, c’est au fond qu’ils assument leur choix européiste antidémocratique : si l’on estime, comme Juppé, comme Hollande, comme… etc., qu’il est bon que l’essentiel du destin de la France se décide à Bruxelles (ce qu’on appelle les « transferts de souveraineté »), on ne peut plus parler au peuple dépouillé subrepticement de sa souveraineté que de l’épaisseur de la moquette, des motifs du papier peint et de la couleur du plafond.
Car le premier politicien qui voudrait réellement parler politique commencerait par récupérer la souveraineté, sans laquelle il n’est pas de politique possible, et cela, c’est interdit.
Que de talent et d’énergie dépensée pour ne pas pouvoir comme un citoyen ordinaire, appeler la racaille intellectuelle de gauche par le vocable qui lui convient.
Ce qui insupporte en réalité l’intello de gauche chez JMLP, c’est d’abord qu’il soit un homme d’honneur, parce que la notion d’honneur insupporte le socialo.
Pour être plus précis, tout homme politique qui s’est de près ou de loin commis avec les magouilles style cadre, président, administrateur ou consultant d’associations et mutuelles diverses ne serait-ce qu’en ne les dénonçant pas, c’est-à-dire en fait toute la pègre du PS, peut à la limite se croire honnête s’il n’en a pas tiré de profits directs, mais certainement pas un homme d’honneur.
Alors évidemment, celui auquel on ne peut reprocher le centième de qu’on aurait à se reprocher pour être seulement là, il ne joue pas le jeu, il n’est pas républicain !
D’autant que comme on la joue compassionnel avec les misères et les injustices du monde (sauf celles de gauche évidemment) pour être sympathique, comment supporter celui qui n’a pas besoin de s’abaisser à cela.
Bref, Le Pen, c’est l’antiracaille devant lequel la racaille se sent telle.
Ensuite que son style un peu matamore ou un peu soudard déplaise, c’est autre chose. A moi non plus, il ne plaît pas beaucoup.
Juppé, c’est le bon professionnel de la politique. Il a tout pour être élu président de la République.
Mais face à lui, Marion Le Pen a été époustouflante car elle est d’une autre planète que lui. Celle des gens d’honneur pour qui être brillant est naturel.
Alors, on dira qu’il vaut mieux risquer de se tromper à la suite des gens d’honneur que de suivre, sinon des voyous, du moins des suppôts de la voyoucratie plus prudents.
Pas si simple, car ce qui irait de soi pour le salut de son âme au nom du Roi, est moins certain en république.
C’est d’ailleurs sur ce chapitre que certains se sont fourvoyés en votant Hollande…
Cher Monsieur Bilger,
Vu le nombre de vos billets récents où vous traitez de la « question Le Pen », comme par le passé de sinistre mémoire où on a parlé de la « question juive », je pense que vous devez avoir un problème moral, un questionnement profond de ce côté-là.
L’élimination physique de JMLP (ou de sa fille) à l’ordre du jour ? Bien sûr elle ne l’est pas, ou plus exactement elle ne l’est plus. La dernière tentative d’assassinat contre JMLP remonte à 1975. Il venait de créer un mouvement politique qui deviendra le FN, résolument anticommuniste, antimarxiste, antimaçonnique. Il fallait détruire ce mouvement dans l’oeuf. L’immeuble dans lequel il résidait a été plastiqué. JMLP a miraculeusement échappé à l’assassinat en quittant son domicile peu de temps avant l’explosion. Seul l’enfant d’un voisin a été blessé dans celle-ci. J’ai gardé la coupure de journal (un journal de province) qui relate l’affaire de façon neutre. Vu la méticulosité avec laquelle l’attentat avait été préparé, il est très vraisemblable que les services secrets français étaient impliqués. Jacques Chirac était alors Premier ministre. On sait qu’il n’était pas d’accord avec Giscard d’Estaing sur l’attitude à adopter à l’égard de Le Pen.
Drame à Montretout ! Aux dernières nouvelles, le doberman de Jean-Marie aurait bouffé le chat bengali de Marine. Ce qui aurait décidé cette dernière (âgée tout de même de 46 ans !) à quitter enfin le domicile paternel. J’aimerais vivement savoir ce qu’en pense le profond analyste politique qu’est Serge Moati. Quelles conclusions inspirées tirera-t-il de ce drame familial et animalier ? L’avenir de la France est-il compromis ?
« …un compliment de clairvoyance de quelqu’un qui a eu la clairvoyance d’appeler à voter Hollande peut vite passer pour une insulte. » écrit Franck Boizard.
…ou plutôt, Franck, comme l’hommage que le myope rend au borgne…
On ne peut qu’abonder par ailleurs au reste de votre commentaire.
@ Genau : ôtez-moi d’un doute : le roussin météore, est-ce l’ovin ou le policier ainsi dénommé en argot ?
Bonjour,
Voter FN ! mais pourquoi donc ?
La tentation du vote FN qu’on le veuille ou non naît sur des constatations simples, même si au-delà les complexités en nombre et niveaux de tous ordres demeurent.
Pour faire simple, les partis PS et UMP n’ayant eu ni l’audace ni le courage de faire les nombreuses réformes concernant aussi bien les uns que les autres, inévitablement donc dans la douleur matérielle, l’exaspération ne va pouvoir que continuer à grandir pour tendre vers les affrontements majeurs que l’on sait tous sans vouloir se l’avouer intimement.
En attendant les pistes d’encouragements qui pourraient faire masse, sinon consensus, pourquoi donc :
– il sont devenus déraisonnables, pour ne pas dire fous avec le niveau des prélèvements obligatoires et taxes, les continuelles dépenses insolentes gavées de gabegies, dont l’ensemble conduit encore aux dettes et déficits que l’on sait. En zone de décroissance qui est camouflée, il faudrait suivre le bon sens paysan et réduire la voilure sans attendre une hypothétique éclaircie qui n’arrivera pas de sitôt.
– ils ont après avoir enterré « l’assimilation », fragilisé grandement « l’intégration » d’abord en ne défendant pas bec et ongles la langue française dans l’espace commun. Qu’ont retenu nos intellectuels de la leçon de la chute de Rome ? Ils en sont désormais à nous vendre une nouvelle recette (l’inclusion) en nous garantissant que cette fois ce sera la bonne pour que les greffes prennent, irriguant alors de la même sève tout un peuple uni pour le meilleur.
– ils ont accepté le choix (imposé) d’une immigration légale soutenue laquelle se cumule à une illégale qui mal mesurée participe évidemment aux scissions que l’on constate en nombre dans les quartiers, alimentant alors un mal vivre ensemble réciproque.
– Ils ne font plus appliquer les règles (lois) élémentaires convenues par le groupe (la société) à un point tel qu’ils en sont à comptabiliser les zones dites de non-droit par dizaines (demain une centaine ?). Faut-il s’étonner de tant d’incivilités, de violences, de drogue, sans parler des voyous en col blanc ?
– Ils ont accepté et participé en quelques décennies à l’accélération de l’implantation d’une nouvelle religion qui pour de multiples raisons a du mal à faire consensus. Mais pourquoi donc ? Il est probable que les traumatismes de notre propre histoire en rapport avec la religion assise (plusieurs siècles) sont encore trop présents dans la mémoire collective pour ne pas ressentir une souffrance eu égard à la marche forcée qui est de fait imposée vers un nouveau paradigme. Les accueillants qui sont crispés parce que sans aucun doute, leur inconscient leur parle, seraient-ils déraisonnables à considérer que le chemin emprunté doit l’être désormais à pas comptés et mesurés.
– Ils ont fait allégeance l’UE contre l’avis d’une frange du peuple qui se sent trahi.
– Ils ont par complaisance exacerbé le communautarisme (diviser pour mieux régner) et alimenté un multiculturalisme non balisé, le laissant envahir et étouffer des racines historiques.
– Ils nous ont encore menti quand ils nous ont affirmé tous en cœur que c’en serait fini des paradis fiscaux, des magouilles politico-financières en tout genre, de la corruption à tous les étages.
– Ils n’ont pas pris les mesures drastiques nécessaires pour freiner, sans parler de stopper la destruction du tissu économique et social à laquelle nous assistons en vraie grandeur.
– Ils nous mentent en habillant les apparatchiks de leurs habits de lumière alors que les caisses sont vides, mas assurément pas pour tous les bonimenteurs de profession.
P.S. : J’ai (regardé) surtout écouté Alain Juppé ce jeudi dans « Des paroles et des actes ». Cet homme inspire encore un peu confiance, mais les belles paroles ne convainquent plus. Il est probable que son chemin de croix sera long. La question qui demeure plus que jamais étant : pour qui roule-t-il en vérité ?
Alain Juppé, catalogué le « blanc de plus de 60 ans » par madame Sihame Assbague dans l’émission de Pujadas, serait donc trop vieux pour les générations qui montent. Sans doute ces dernières n’en peuvent-elles plus d’être sacrifiées les unes après les autres et ce depuis les années Mitterrand. Il est peut-être urgent que les trop anciens dits sages et expérimentés (les cimetières en regorgent), laissent la place, les places, avant qu’elles ne leur soient prises par la fougue de la rue. A l’évidence, les communautés ne parlant même plus le même langage quand ce n’est pas la même langue, les fractures sociétales sont de fait désormais là, bien installées par la grande responsabilité de tous ceux qui depuis des décennies broutent d’abord et en priorité le peu de laine restant sur le dos des moutons (ou des veaux !). Juppé a manqué le train de son histoire ; suivant SVP !
André Maurois disait :
Un raisonnement n’a jamais convaincu personne. Mais croire qu’un raisonnement de père puisse changer les idées d’un fils est le comble de la folie raisonnante.
« Il convient techniquement de pourfendre l’habileté stratégique et tactique de cet immense fourre-tout qu’est devenu le programme de ce parti. »
Ne comptez pas sur les autres… pourfendez, pourfendez !! Techniquement… ou autrement.
Au lieu de ça, indulgence pour Le Pen et condamnation pour Taubira !!
C’est lassant.
Regardez à C dans l’air les arguments d’Alain Bauer en faveur de la loi Taubira.
Exactitude, sagesse et bon sens ; ça fait du bien.
@Franck Boizard
Si les Gaulois se sont laissés dominer par les Romains, c’est parce que tout compte fait, ils avaient trouvé que leur déléguer la gestion du pays était plus rentable que de perdre son énergie à le faire.
Les Français seraient, tout compte fait aussi, peut-être bien inspirés de déléguer leur gestion à l’Europe.
Avec les économies qu’ils feraient en mettant tout le monde politicard au travail, et plus encore en s’épargnant leurs bêtises, la prospérité serait assurée.
La différence de génération entre le JM Le Pen et sa fille induit évidemment une approche historique différente. Et si le FN voulu par Marine Le Pen n’est pas identique à celui de son père, il serait tout autant exagéré de prétendre qu’il en est l’opposé. Le FN, ce n’est pas que Marine Le Pen, c’est un substrat nationaliste et xénophobe qui a certes changé d’adversaires mais pas d’idéologie. Si le pétainisme revendiqué et l’antisémitisme maurassien a disparu avec les anciennes générations, l’arabe et le noir ont remplacé les juifs dans une détestation qui ne change ni de nature ni de forme.
Je suis d’accord sur le fait qu’il est contre-productif de diaboliser le FN par des slogans : il s’agit là de pragmatisme politique devant le constat que cette méthode ne peut plus fonctionner avec Marine Le Pen. Le FN reste un parti raciste et totalitaire mais ça ne dérange plus les électeurs. Il faut donc le combattre sur un autre terrain, tout en ne perdant pas de vue que le FN demeure un parti hostile aux valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité de la République.
L’erreur serait de penser qu’il faut changer d’objectif parce qu’on est contraint de changer de méthode à l’égard du FN. Non. Le FN est nuisible à la démocratie et l’on doit tout faire pour le marginaliser. Mais on doit s’y prendre autrement, en partant de son programme hallucinant, des comportements de ses élus, des multiples dérapages néonazis de ses candidats. Oui, on doit faire comme s’il s’inscrivait dans le débat démocratique mais sans oublier que c’est fondamentalement faux. Être malin mais pas aveugle.
Banlieues chasse gardée !
Quand Sihame Assbague, porte-parole d’une association qui milite contre le contrôle au faciès dans notre beau pays interpelle grossièrement Alain Juppé sur un plateau télé et lui reproche (entre autres) avec une moue dégoûtée d’être un blanc de plus de soixante ans, en somme un sale vieux blanc qui devrait la boucler ! Un grand moment d’anthologie ! Et personne pour s’indigner de l’outrecuidance de cette péronnelle qui est d’ailleurs la première à commettre des délits de faciès à répétition !
Insupportables ceux/celles qui ne cessent de hurler que le FN sent le soufre, qu’il n’est pas ceci, qu’il n’est pas cela, ce parti existe, il a une histoire, celle du père Le Pen à une époque troublée, celle des événements d’Algérie, mais il n’est pas pire que le parti de gauche de Mélenchon. Pourquoi vouloir marginaliser le FN et pas Lutte Ouvrière, le NPA et autres extrêmes de gauche.
Que ceux/celles qui affirment qu’il faut marginaliser le FN donne la méthode, disent comment faire… parce que la réalité est toute autre : je suis terrifiée par le nombre de gens, souvent des fonctionnaires, qui osent dire – à peine tout bas – qu’il faut donner la préférence aux Français, qu’il faut mettre dehors tous les étrangers. Une guichetière à la Poste m’a dit la chose suivante après avoir servi un « étranger » allocataire du RSA : « pensez donc il se plaint que son salaire ne soit pas encore sur son compte… en vérifiant je m’aperçois qu’il attend son RSA… tous ces gens qui confondent aide sociale et salaire il faut les renvoyer chez eux !
Si tout allait bien en France et pour les Français le FN n’existerait pas, ou du moins il ne progresserait pas, s’il existe c’est parce que certains espèrent en leurs promesses oiseuses…
Le FN est le symptôme de la détresse de certains Français, vouloir le marginaliser le voir disparaître, c’est comme vouloir supprimer le thermomètre… c’est stupide…
Si le FN était si antirépublicain, si antidémocratique il serait interdit, il est autorisé, il répond donc à l’attente de certains.
…et pire il existera et pour longtemps encore, Marine a adouci le FN du père, Marion elle, va le rendre adapté à son époque, cette jeune femme qui va être en congé prénatal va avoir le temps de peaufiner son devenir et celui du parti, elle a été assez étonnante devant Alain Juppé.
Pour le FN comme pour d’autres cas, les injonctions, les yaka yakon ne fonctionnent jamais, ils donnent peut-être bonne conscience, mais c’est bien peu de choses… il faut réfléchir un peu plus, un peu mieux et proposer des solutions, des solutions alternatives.
Bonjour,
« Les imposteurs »
À sa façon Serge Moati veut peut-être nous faire comprendre qu’il ne faut plus tricher et que les politiciens se sont parfaitement accommodés de l’implantation de l’ED-FN dans toutes les couches de la société.
Alors ils se drapent dans leur dignité à la télévision, la radio, les meetings et disent refuser toute alliance électorale.
En privé beaucoup de gens composent avec ce parti, même des patrons de presse relais de cette formation politique.
Propriété du Figaro vitrine de la droite et le propriétaire est Serge Dassault (source Canard enchaîné). Le site d’information économique Wansquare lancé en 2009 avec Yves de Kerdrel directeur de la rédaction du journal d’extrême droite Valeurs actuelles.
En politique le mensonge est une vertu, à droite comme à gauche, ils savent, ils mentent et ils font croire.
« Il ne se laissera pas déloger par les voeux pieux ni par la bonne conscience de ceux qui méprisent le peuple. Mais par, enfin, une politique qui sur tous les plans le rendra moins désiré. »
C’est rigoureusement exact.
Comme pour les autres partis, le FN est constitué de différents groupes. Les nouveaux électeurs de Marine Le Pen sont effectivement les « déboussolés » de la politique qui ne savent plus vers qui se tourner pour dire leur désapprobation de la politique menée par les partis traditionnels et la morgue de leurs dirigeants, leur incompréhension jusqu’au rejet sur les renoncements qui sont les leurs.
Dans bien des cas, un appel au secours plutôt qu’un vote.
Et encore, il y a les nombreux Français qui hésitent à « sauter le pas » et qui s’abstiennent ou votent encore au dernier moment pour leur ancien parti, espérant encore.
Longtemps Jean-Marie Le Pen n’a eu que des votes de conviction de ce qu’on pouvait appeler l’extrême droite. Son langage et son ton faisait peur, 2002 a été le phénomène déclencheur d’une France décomplexée. Puis, les personnalités de Marine Le Pen, Marion Maréchal Le Pen ou les Louis Aliot ou Florian Philippot (énarque et ancien proche de JP Chevènement) ont contribué à la dédiabolisation du parti. Un parti qui s’apparente plutôt à une droite forte qu’à un parti extrême.
La faute en revient bien à cette gent politique qui ne veut regarder la réalité de la situation de la France actuelle, par facilité, par manque de convictions, de vision, de projets et sans cap réel qu’il soit économique sociétal ou social.
De plus l’ensemble de nos politiciens droite et gauche confondus demeurent hautains et méprisants pour le peuple car ils auraient tout compris et les autres rien.
i>«J’ai du mal à expliquer pourquoi les Français ont à ce point peur de la mondialisation, de l’immigration, de l’autre» , dit Alain Juppé lors d’une interview récente.
Une mondialisation qui rase notre économie, notre industrie, qui conduit nos jeunes à émigrer, qui standardise et bouleverse tout… comment ne pas la craindre ?
Une immigration incontrôlée devenue un flux si important qu’il transforme notre civilisation, nos coutumes et nous force à changer nos habitudes judéo-chrétiennes ancrées dans nos traditions depuis 2000 ans… comment ne pas s’inquiéter ?
Ce n’est ni de la naïveté ni un manque d’intelligence, c’est juste une posture intellectuelle parce que tous ces hommes politiques se moquent bien de la France et de son avenir. Ils ne pensent qu’à leur ambition personnelle et ponctuelle. Et surtout ils savent que s’attaquer à freiner mondialisation et immigration c’est s’attaquer à un monstre et à devoir affronter tous leurs pairs qui agissent dans la même logique.
Le peuple se tourne vers qui ne parle pas la langue de bois. Quoi de plus logique, de plus normal. Tous ces hommes politiques, et Alain Juppé n’est pas le seul, disent vouloir s’attaquer au FN, alors qu’ils en sont les faiseurs.
Le PS n’est pas en reste, F.Hollande, le plus inefficace des Présidents de la Ve République, reste imbu de sa personne, fier de sa politique et de ses certitudes à tel point qu’un de ses conseillers en est effaré.
La modestie et l’humilité ne sont pas les qualités de la classe politique, on le sait. Espérons que l’un d’eux finisse par comprendre que cela ne pourra durer encore longtemps.
Un exemple qui fait monter le populisme avec raison tant le soi-disant humanisme bêtifiant donne envie de hurler de rage : l’allocation pour la naissance du 2ème enfant est divisée par trois et le congé parental diminué (de la gnognote) pendant que le budget 2015 de l’A.M.E. (aide médicale d’Etat pour les clandestins) est augmenté de 75 millions.
J’ai envie de dire : « continuez, le FN a de beaux jours devant lui » !
@Jean-Dominique Reffait
Je me permets de vous féliciter pour votre commentaire tant sur le fond que sur la forme, pas un mot à ajouter ou à retirer. Je partage totalement votre point de vue. On peut être mesuré sans être naïf.
@Jean-Dominique Reffait
« L’arabe et le noir ont remplacé les juifs dans une détestation qui ne change ni de nature ni de forme. »
Et vous l’existence d’un islam radicalement radical ne vous inquiète même pas un petit peu. Est-ce être radicalement raciste de nos jours d’avoir peur de cet islam et donc, de cet état des lieux ?
@Jean-Dominique Reffait
Le FN est nuisible à la démocratie et l’on doit tout faire pour le marginaliser.
Ah le bel argument de totalitaire que voilà, qui permet d’exclure les gens qu’on n’aime pas du jeu démocratique au nom de la démocratie en s’appuyant sur des prétextes spécieux…
C’est tout simplement le principe qui a mené à la Terreur en 1793.
Vous reprenez la logique du « moi je suis bien et politiquement conforme et les autres des affreux qui ont tort et qu’il faut exclure avant de les exterminer ».
Et à partir de ce moment-là, si l’on examine à la loupe les autres partis politiques convenables (ou prétendus tels), êtes-vous sûr que certains d’entre eux, de par leur comportement passé parfois fait de trahisons et de violences sanglantes et continuant néanmoins d’assumer les idéologies qui en sont la cause, ne sont pas considérablement pires et effroyables que les prétendus néonazis que vous citez en reprenant le vocabulaire pavlovien imposé par la mode ?
Le principe de la démocratie ne devrait-il pas permettre de laisser les gens s’exprimer sans les diaboliser a priori sur des critères subjectifs et au-delà même d’essayer de comprendre ce qu’il peut y avoir de pertinent dans leur discours ?
Je ne vais pas reprendre tous les termes, expressions et poncifs que vous citez et appartenant à la phraséologie employée par les bien-pensants à chaque fois qu’ils doivent évoquer le FN, avec des airs entendus pour laisser entendre qu’eux sont des gens respectables, mais savez-vous que ce conditionnement a été forgé par la gauche extrême pour faire diversion à une époque où les crimes du marxisme-léninisme ont été révélés ?
Il fallait créer le mythe de la résurgence du nazisme en Europe (amalgamé mensongèrement à l’extrême droite par le Komintern) pour faire oublier Lénine, Staline, Trotski, Mao, Pol Pot et leur cortège de dizaines de millions de victimes, bien réelles celles-là.
Cela a commencé dès l’attentat contre la synagogue de la rue Copernic, les médias ayant embrayé avec une campagne de matraquage, par exemple avec la diffusion en boucle d’images liées à l’histoire du nazisme.
Et alors que personne ne savait rien des responsabilités de l’attentat, liées aux événements du Proche-Orient, c’est une « extrême droite » fantasmée qui a été stigmatisée par des amalgames malhonnêtes.
Nous pourrions aussi évoquer l’hystérie collective organisée autour de l’affaire de Carpentras, avec hurlements, obscénités, imprécations, anathèmes, appels au meurtre lancés contre Jean-Marie Le Pen et contre son parti pour faire trembler dans les chaumières.
Y a-t-il seulement eu des excuses publiques une fois que la vérité a été reconnue ? Même pas !
C’est cela, la démocratie ?
Que dire de la campagne de l’entre deux tours de 2002, où l’on a vu, parmi plusieurs exemples d’outrances et d’injustices flagrantes, les enseignants jeter les élèves dans la rue comme des Gardes rouges ?
Toujours la démocratie ?
Et un pays qui prend l’habitude comme si elle allait de soi de mobiliser le personnel politique, médiatique, judiciaire, enseignant, syndical, « culturel » et même religieux pour monter ces forgeries est-il réellement une démocratie ?
« Mais par, enfin, une politique qui sur tous les plans le rendra moins désiré. »
Merci pour cette clairvoyance excellemment exprimée.
Puisqu’il est aussi question d’Alain Juppé… les propos de Madame Chirac sont d’une violence assez inattendue… la dame a oublié combien Alain Juppé a été d’une grande fidélité, d’une grande abnégation envers son époux Jacques Chirac, il lui a peut-être évité le violon, disent certains.
Alzheimer aurait peut-être aussi atteint Madame Chirac, à moins qu’elle ne se venge, son époux diminué elle peut enfin se laisser aller… à dire n’importe quoi !
L’aimable Moati est à la manœuvre. La « communauté » à des sympathies pour le seul parti politique de France qui ose parler français dès qu’il s’agit d’immigration.
Voyez les dernières nouvelles : « Roger Cukierman a-t-il «dérapé» ou «parlé trop vite» ? » On hésitait, hier, dans la communauté juive, à juger les déclarations du président du Conseil représentatif des institutions juives (Crif) au quotidien israélien Ha’aretz : «Roger Cukierman a dit qu’il espérait que la victoire de Le Pen servirait à réduire l’antisémitisme musulman et le comportement anti-israélien, parce que son score est un message aux musulmans leur indiquant de se tenir tranquilles.»
Louis Aliot a été très bien reçu en Israël, voyez sa photo devant le Mur des Lamentations.
Marine Le Pen, sa compagne, aussi, son voyage en Israël a été un tel succès qu’on n’en a pas parlé en France…
The Times of Israël s’interroge « les.juifs de France sont-ils pour Marine Le Pen ? »
Serge Moati relaye ce curieux revirement de la communauté juive française « Mon facho » dit tout… titre ô combien sympathique…
Ce revirement est le bienvenu, toutefois il faut se souvenir que depuis trente ans nous autres, pauvres frankaouis, avons été traités de collabos et maréchalistes au moindre clignement de cil.
Qu’aujourd’hui l’envahissement des djellabas et burqas fasse reprendre ses esprits à la communauté juive est un soulagement, bienvenue les gars, pourquoi avoir attendu si longtemps, n’êtes-vous donc pas « heureux comme Dieu en France « ?….
Allez, encore un effort et dites-nous que vous nous aimez.
@ eileen | 03 octobre 2014 à 17:15
Votre commentaire est savoureux. Le fonctionnaire français qui condamne l’oisiveté de l’étranger au RSA…
Tout un programme !
C’est comme le bobeauf qui regarde Canal Plus en pensant que son voisin qui regarde TF1 est un beauf…
@eileen
Je suis terrifiée par le nombre de gens, souvent des fonctionnaires, qui osent dire – à peine tout bas – qu’il faut donner la préférence aux Français, qu’il faut mettre dehors tous les étrangers (…)
___
Terrifiée, terrifiée…
N’exagérons pas.
Cessons de nous raconter des histoires pour nous faire peur comme les enfants se racontent des histoires de grand méchant loup.
Je ne crois pas qu’il soit question de « mettre dehors tous les étrangers », mais honnêtement croyez-vous que dans la situation économique actuelle où des Français oubliés sont dans la misère et sans aides nous puissions laisser rentrer la terre entière chez nous et l’entretenir mieux que nos proches ?
Charité bien ordonnée commence par soi-même.
Savez-vous que la préférence nationale n’est pas une invention de la prétendue extrême droite mais de la gauche (1932) ?
Que dites-vous de la préférence nationale en vigueur dans la fonction publique ?
Vous terrifie-t-elle?
@Carl+Larmonier
« Et vous l’existence d’un islam radicalement radical ne vous inquiète même pas un petit peu. »
Merci de cette démonstration : à aucun moment, je n’écris les termes d’islam, de musulmans, d’islamisme, mais d’arabes et de noirs. Amusant comme vous faites instinctivement ce rapprochement.
Non, je parle d’arabes et de noirs, je parle d’un maire FN qui interdit un spectacle de danse orientale dans sa ville : cette âne sait-il à quel point les islamistes vomissent la danse orientale ? Non, ce qui le dérange est moins l’islam, moins l’islamisme que les bougnoules en tant que bougnoules.
Les courants et les avenues de l’Histoire s’installent imperturbablement dans l’ambiance de la vérité irrésistible et irrépressible.
On ne peut indéfiniment mentir, tromper, contourner le réel, idéaliser le superficiel, marier n’importe quoi avec n’importe qui, passer commande d’un enfant comme d’une pizza et tutti quanti.
Les esprits réfléchis et lucides pressentent, subodorent, respirent l’inéluctable…
Les partis dits classiques et « républicains » propriétaires « légitimes » autoproclamés du pouvoir sont usés et pourris. Le réchauffé depuis quarante ans finit par sentir mauvais et le loup n’est pas aussi méchant et bête que disent les prévaricateurs ancrés sur leurs rentes qu’ils ne veulent pas lâcher.
Un signe qui ne trompe pas : énarques, francs-maçons et juifs… les élites encore éclairées et libres s’engouffrent au parti nouveau FN qui aura bien besoin d’eux.
Les temps changent, les idoles tombent, les statues se fissurent, les certitudes étaient provisoires mais la nomenklatura doit sauver ses privilèges en proposant son savoir-faire et ses réseaux.
Et puis il y aura quelques revanches à prendre et quelques comptes à régler. Pour l’instant, seuls les idéalistes sincères et bien présentables causent et manoeuvrent.
Florian, Gilbert, Robert, David, Eric, Alain, Serge, et bien d’autres plus discrets… pour l’instant… ont compris et ont décidé de tomber les masques… sûrement poussés et guidés par le besoin que réalité et vérité soient enfin dites.
C’est tellement simple la nature humaine !! vue d’en haut.
« Être malin mais pas aveugle. »
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 03 octobre 2014 à 16:34
Autrefois on aurait dit : « Être malin comme un singe »
Mais ça c’était avant que « ce pays » ne devienne une démocratie !!
C’était l’époque où Joséphine Baker faisait un triomphe à l’Olympia avec une ceinture de bananes.
À raison de quelques mois de prison ferme par banane, elle aurait eu droit à la perpétuité.
Sinon, j’ai bien aimé la prestation de Marion face au vieux blanc. Elle avait préparé son intervention et connaissait son dossier.
Je ne lui reprocherai qu’une seule chose : une certaine naïveté vis-à-vis de son contradicteur. Elle était honnête dans son argumentaire, oubliant qu’en politique il ne suffit pas d’argumenter, encore faut-il mépriser son interlocuteur comme c’est la règle dans un certain milieu politique que Marion ne fréquente pas.
Juppé est très fort au jeu du mépris. Alors que Marion l’a salué en l’appelant par son nom, il l’a saluée en l’appelant « madame la députée ». Elle aurait pu l’appeler « monsieur le candidat à la candidature ». Mais voilà elle ne l’a pas fait. Dommage il le méritait bien.
Je me souviens encore du débat Juppé-Hollande, où il essayait de faire prononcer le nom de Sarkozy à Hollande qui s’y refusait obstinément.
Ne pas énoncer le nom d’une personne c’est lui nier son statut de personne.
Chassez le naturel, il reviendra au galop. Et Juppé est resté le même. Toujours aussi suffisant derrière son nouveau masque de « coolitude ».
Un peu plus Judas peut-être, avec sa façon de renier les engagements pris il y a vingt ans environ, au sujet de l’immigration, et que Pujadas lui a rappelés.
Il les a reniés par trois fois, et le coq n’ayant pas chanté, j’en conclus qu’il n’était pas Pierre mais Judas.
Un Judas moins suffisant et moins méprisant avec celle qui l’a traité de vieux blanc qu’avec Marion. Aurait-il, lui aussi, fait déjà le décompte des voix de banlieues qu’il espère ??
J’ai du mal à voir en quoi Alain Juppé serait clairvoyant sur un danger présumé du Front national.
Pour ma part, je trouve que c’est Alain Juppé qui est un homme dangereux. Favoriser, à Bordeaux, l’installation d’une mosquée, de surcroît confiée à un imam extrémiste, voilà ce qui est, concrètement, politiquement, non seulement dangereux mais criminel.
Dans un pays normal, Alain Juppé aurait à répondre en ce moment même de haute trahison devant un tribunal.
@ Savonarole
« L’aimable Moati est à la manœuvre. La « communauté » à des sympathies pour le seul parti politique de France qui ose parler français dès qu’il s’agit d’immigration. »
Vous vous trompez.
Cela fait vingt-cinq ans que S. Moati s’intéresse non pas au FN, mais à JM Le Pen.
Dans la courte vidéo publiée sur le site du Point, S. Moati explique très bien son amitié distanciée et l’intérêt qu’il porte à JM Le Pen.
http://www.lepoint.fr/politique/serge-moati-le-pen-mon-facho-14-09-2014-1862993_20.php
Rien n’est simple dans l’étrange relation et l’affection que S. Moati porte à JMLP.
Une histoire d’amitié de l’extrême, la façon dont le réalisateur en parle, de très loin, est ce que je trouve de plus intéressant et de plus troublant dans cette chronique humaine.
Je n’ai pas vu le film dont il est question dans le billet.
Cependant, à écouter la vidéo du Point et à lire le billet centré sur l’analyse, pour aller vite, de l’actualité politique – l’écart entre les deux -, mon impression est que S. Moati est passé à côté de son sujet, ou que P. Bilger est passé à côté du film.
Je ne retrouve pas dans le billet ce que S. Moati exprime dans la vidéo.
Avec un tel sujet, ça ne rate jamais, il est interdit de sortir du « correctement établi », on est épinglé, prié de se mettre en rang d’oignons, de se soumettre à leur management by mushrooms… Ce que je refuse, pour progresser il est vital de plier ses œillères, d’accepter le point de vue des autres, de faire preuve de t-o-l-é-r-a-n-c-e ou de simple curiosité et de réfléchir !
@ Xavier NEBOUT | 03 octobre 2014 à 12:21
Vous avez décidément une curieuse conception des « gens d’honneur » au point de considérer que l’honneur est compatible avec la xénophobie et un nationalisme sectaire.
L’honneur, comme l’honnêteté ou l’exemplarité ce ne sont pas ceux qui en parlent le plus qui l’expriment le plus dans leurs actes.
Enfin vos contributions qui frôlent souvent le mysticisme, ont au moins le mérite de mettre une touche d’irréel sur ce blog. Le tout est de les prendre avec « souplesse et sans aucun préjugé » comme dirait Philippe Bilger.
Ne changez rien, personnellement je trouve qui vous êtes un cas intéressant.
Cshé pas moi ! mais il me semble que cela fait longtemps que l’entreprise familiale dans l’économie n’est plus qu’un souvenir.
Rêver de pouvoir dire « merci patronne » au niveau d’un pays reviendrait à renouer avec la royauté…
Avec la GPA c’est-à-dire la légalisation mondiale de l’abandon des enfants que va faire la royauté familiale ? Revenir à la religion pour justifier une inspiration ?
Oui. Mais laquelle ? Et ensuite ?
@ Robert Marchenoir
Je confirme.
De plus Alain Juppé, candidat à la candidature, a remis personnellement la Légion d’honneur à l’imam de cette future mosquée laquelle prévue à Bordeaux Bastide va être aux dernières nouvelles construite au bord de la Garonne.
Un imam salafiste devenu présentable en France sans doute au nom de la Taqîya mais cela n’a pas toujours été le cas :
http://www.infos-bordeaux.fr/2013/actualites/lislamiste-tareq-oubrou-nomme-chevalier-de-la-legion-dhonneur-3769
J’espère que François Bayrou, éleveur, n’a pas conseillé Monsieur Alain sur les qualités de ce pur-sang arabe pour en faire le Cheval de Troie.
@ eileen | 03 octobre 2014 à 19:59
«Alzheimer aurait peut-être aussi atteint Madame Chirac, à moins qu’elle ne se venge, son époux diminué elle peut enfin se laisser aller… à dire n’importe quoi !»
Je crois que Bernadette Chirac se fait une idée de la fonction présidentielle comme devant être occupée par une personnalité d’exception, charismatique et qui saura tenir le rang de la France dans le monde. En cela elle a tout à fait raison et elle n’est pas du tout Alzheimer.
De toute façon elle a depuis longtemps passé l’âge auquel cette maladie peut se déclarer.
Le hic vient en revanche de l’idée qu’elle se fait de cette personnalité d’exception. Il semble qu’elle confonde malgré tout un peu désormais le vernis de la midinette avec l’éclat naturel de l’intelligence non dénuée de sens moral et, si Juppé est en apparence plus terne que Sarkozy, il faut se souvenir que toutes les grandes personnalités qui ont fait la France n’avaient pas toutes nécessairement une image rutilante.
Ceci étant, le problème avec Bayrou est qu’il est désormais difficilement crédible lui aussi, je ne voterai cependant au premier tour ni à droite ni à gauche, de préférence pour une femme s’il s’en dégage une susceptible de porter cette lourde charge sur ses épaules, mais je ne saurais confondre le bleu-roi avec le bleu marine.
Il me semble qu’Attali a dit une chose très juste, pour une fois, l’autre jour, c’est que comme dans le cas d’Obama, le futur ou la future président(e) de notre pays ne s’est pas encore fait connaître du grand public.
@Achille
Vos avez décidément une curieuse conception des « gens d’honneur » au point de considérer que l’honneur est compatible avec la xénophobie et un nationalisme sectaire.
Je vous rappelle que nous venons de commémorer la bataille de la Marne, qui s’est inscrite dans une tradition de plusieurs dizaines d’années de « xénophobie et de nationalisme sectaire » diffusée dès l’école primaire par les « Hussards noirs », sans que personne n’ait rien trouvé à y redire.
De nos jours, Joffre aurait été interpellé et traîné en justice pour « xénophobie et nationalisme sectaire » suivis d’effets, actes commis en réunion de malfaiteurs…
Les « Je-sais-tout-sur-tout » qui s’autorisent à donner un avis péremptoire sur tout, les « Lisez-moi, moi je sais, vous taisez-vous vous ne savez rien » font preuve d’une insupportable arrogance.
La démocratie permet/autorise de tout dire, même des sottises.
Alzheimer est une maladie neuro-dégénérative progressive, le début de la maladie est très souvent indéterminé, certains patients sont plus lents que d’autres, attention second degré ce n’est pas un e.diagnostic qui serait totalement inapproprié donc imbécile : Bernadette Chirac n’était-elle pas nommée la « tortue » MDR par son « époux le lièvre », qui selon ce qu’en ont dit les gazettes, était plutôt du genre lapin.
Certains/certaines devraient se détendre parce que « les gens sérieux ont une petite odeur de charogne » (Francis Picabia).
@Parigoth
Vos deux commentaires 3/10/14 18h29 et 21h43 sont du genre « Faites ce que je dis, pas ce que je fais » : « L’homme qui se prend au sérieux est dangereux, il est naturel qu’il se fasse tyran » Simone de Beauvoir
Il est vrai qu’il est dur de faire de la danse orientale avec une burqa sur le dos, on peut même dire que les femmes dans ces cas-là sont les premières victimes de l’islam radical. D’ailleurs quand dans une famille musulmane un des enfants est embrigadé, c’est souvent, à la queue leu leu, par un drôle de syndrome, tous les autres qui suivent au pas derrière.
S’il n’y avait aucun problème il n’y aurait pas de « Centre de prévention des dérives sectaires liées à l’Islam » pour prendre un exemple parmi tant d’autres.
@Achille
« Vous avez décidément une curieuse conception des « gens d’honneur » au point de considérer que l’honneur est compatible avec la xénophobie et un nationalisme sectaire. »
Pourquoi pas !
L’honneur relève d’une morale personnelle reposant sur un code éthique que l’on se choisit pour vivre selon sa conscience.
La xénophobie et le nationalisme relèvent d’un code collectif auquel on adhère dans une action de masse.
Honneur, xénophobie et nationalisme peuvent coexister ou pas, dans la vie d’un homme.
Il s’agit d’un libre choix de vie.
Le 22 mai 1989, Jean-Marie Le Pen expliquait pourquoi il considérait l’islam incompatible avec la culture européenne. Il faisait clairement la distinction entre les musulmans qui soutiennent le projet politico-religieux islamique et les français d’origine musulmane qui adhèrent aux valeurs et à la culture européenne.
Il est aussi question d’honneur et de devoir. La France ne s’est-elle pas quelque peu déshonorée en abandonnant les harkis ? Comme quoi on peut être borgne et clairvoyant.
http://www.ina.fr/video/I00005355/les-gens-qui-quittent-le-front-national-islam-incompatible-avec-l-europe-video.html
Comparaison n’est pas raison.
Sans comparer les programmes, on peut tout de même examiner les méthodes.
Sarko est revenu sur le devant de la scène. Il n’a pas changé son jeu d’acteur. C’est ‘moi ou le chaos’ au petit pied qui n’arrive pas à la cheville du Général de Gaulle. Plus la ficelle est grosse, plus les béni-oui-oui de l’UMP applaudissent. Ce qui n’est heureusement pas le cas de la population française.
Le FN est aussi un redoutable acteur. Il utilise des arguments d’autant plus percutants qu’ils sont faux ou dangereux. Mais ils tombent dans des oreilles complaisantes. Une grande partie de la population est en souffrance et comme elle est déçue aussi bien par la droite que par la gauche, elle est prête à se jeter dans les bras du FN qui caresse dans le sens du poil.
N’en déplaise à mamie Bernadette qui n’est pas experte, Juppé a encore un fort potentiel et il est tout à fait apte à servir la nation. Le Maire et Fillon aussi.
La démocratie est ce régime où les démocrates décident qui a le droit d’être élu.
@ Parigoth | 04 octobre 2014 à 10:03
« De nos jours, Joffre aurait été interpellé et traîné en justice pour « xénophobie et nationalisme sectaire » suivis d’effets, actes commis en réunion de malfaiteurs… »
Il ne faudrait pas confondre patriotisme et nationalisme sectaire. De Gaulle lui-même en avait bien fait la distinction en disant « Le patriotisme, c’est aimer son pays. Le nationalisme, c’est détester celui des autres. »
Un petit « détail » qui fait toute la différence.
@eileen
« Faites ce que je dis, pas ce que je fais »
___
J’avoue avoir du mal à voir en quoi cette formule s’appliquerait à mes commentaires, qui relèvent globalement plus de la constatation argumentée que de l’injonction.
Et si je me trompe, dites-moi où.
Au fait, ne vous prendriez-vous pas vous-même au sérieux ?
Quant à Simone de Beauvoir…
Il vaut mieux ne rien en dire.
@montagnac
Regardez à C dans l’air les arguments d’Alain Bauer en faveur de la loi Taubira.
Exactitude, sagesse et bon sens ; ça fait du bien.
Tant mieux pour vous, mais d’autres risquent de trouver qu’on se moque d’eux.
Je n’ai pas vu l’émission, je me borne à constater que ces personnages qui partagent les mêmes affinités philanthropiques ne pouvaient pas ne pas être d’accord pour la simple raison que ladite loi Taubira n’a pas dû être concoctée seulement Place Vendôme, comme hélas pour d’autres lois délétères.
Mais il paraît qu’il est normal de tenir le peuple à l’écart et de lui faire des enfants dans le dos, dans notre démocratie.
« De nos jours, Joffre aurait été interpellé et traîné en justice pour « xénophobie et nationalisme sectaire » suivis d’effets, actes commis en réunion de malfaiteurs… »
Rédigé par : Parigoth | 04 octobre 2014 à 10:03
Et dire qu’en l’espace d’un siècle, sur le même sujet, celui de la Libération, nous sommes passés de Joffre à Joffrin !!
On voit par là l’état de décadence du pays.
Bon c’est juste parce que c’est la fin de semaine…
Je ne me serais pas permis autrement !!
Agréablement surpris par la prestation de Marion, la petite-fille du menhir, qui a débattu avec compétence et courtoisie avec A.Juppé. Sur le fond la ligne du Front ne dévie pas, par contre sur la forme c’est autre chose et plus vendeur que les saillies du Papy. Elle ira loin cette petite ! Quant à son contradicteur, il a fait montre d’une grande maîtrise dans ses analyses et d’une parfaite sobriété dans ses approches du futur. Bien parti le « meilleur d’entre nous » mais deux ans c’est long et la route va être semée d’embûches et de coups tordus.
Curieusement la bonne qualité de sa prestation n’a eu aucun écho dans le journal local, par contre un article d’une page intitulé « L’après Juppé a commencé » glorifie les vertus du grand perdant des élections municipales de Bordeaux, recasé à l’Elysée. Y aurait-il du favoritisme dans la presse locale ?
Quant à la reine mère, avide de vengeance quand elle lance ses flèches acides, elle commence à nous les briser menu. Qu’elle se fasse donc oublier, elle qui a profité toute sa vie des ors de la République et sans aucune retenue. Aller tirer à vue sur celui qui a évité le pire à son Jacquot est d’une inélégance crasse. Décidément la vieillesse la rend encore plus acariâtre. Et pour en terminer, le lapin Duracel de retour sur la scène, avec des piles neuves, n’a manifestement pas changé, il n’a pas encore compris que ses gesticulations allaient continuer à agacer. Mal parti pour accéder de nouveau au trône.
Alain Juppé est critiqué sur son physique, il serait froid, ce qui ne veut pas dire grand-chose, mais peu nombreux sont ceux ou celles qui le défient sur sa compétence, et bien au-delà du fameux ‘il est le meilleur d’entre nous’… les autres sont si nuls qu’il est aisé d’être meilleur, ce qui n’est pas une injure à l’adresse d’Alain Juppé ! qui a été excellent sur France 2 dans Des paroles et des actes.
Les critiques sur Alain Juppé me font penser à celles qui avaient fusé de partout, mais aussi de France et de ces Français dont les analyses politiques sont à la politique ce que le McDo est à la gastronomie, de la daube, au moment de l’élection de Madame Merkel au poste de Chancelière…
Elle serait à coup sûr un désastre pour l’Allemagne pour des raisons tellement évidentes MDR… Elle était une
femme, et avec son physique que pouvait-on attendre d’une telle bonne femme, elle ne souriait jamais, pensez donc MDR : deux élections plus tard, Madame Merkel est celle qui a fait de l’Allemagne le seul pays qui compte véritablement en Europe, elle est selon les classements les plus prestigieux, la femme la plus puissante du monde occidental, ex aequo avec Barack Obama.
Il serait temps que les Français changent leur logiciel pour choisir leur président de la République, celui à qui sont confiées les clés de leur économie, de leur devenir… il serait temps que les Français choisissent et élisent leur Angela Merkel, version femme ou homme, peu importe, mais un personnage compétent et non pas un charlot, un commis croupier !
– Alain Juppé, pourquoi voulez-vous être président de la République ?
Réponse (par l’anagramme)>>:
– j’ai un appel.
@ Tipaza | 04 octobre 2014 à 10:48
« Pourquoi pas !
L’honneur relève d’une morale personnelle reposant sur un code éthique que l’on se choisit pour vivre selon sa conscience. »
Ceci explique sans doute la raison pour laquelle nous n’avons pas la même conception de l’honneur.
Mais vu la légèreté avec laquelle de nos jours la Légion d’honneur est décernée, il semble que cette notion soit pour le moins galvaudée.
Mdr jaune !
Le type il avait posé une année sabbatique pour faire de l’humanitaire en Syrie (!) et il a été exécuté… suite à quoi la
Grande-Bretagne pardon l’Angleterre se lierait avec les untel contre les telautre pour éradiquer l’E.I. ?
Et il y a huit mois, la femme du type envoyait un message à l’E.I. !
On vous prend pour des ignares ou bien ?
Et qu’ils arrêtent tous et toutes [(intervenantes (le masculin est compris)] de nous bassiner avec « le » de la rue cad selon les mentalités : le quidam, le citoyen ou le Français auquel il faudrait expliquer! sous-entendu : ces ballots (ballotes ??) qui ne touchent pas une (voir J. Chirac) à la politique ?
Restez ignorantes mes sœurs et frères » nous pensons
pour vous et ramenez vos deniers.
Regrets éternels : on a déjà donné.
————
« Le meilleur d’entre nous ».
Bon. En voilà une nouvelle.
C’est sûr que ce brave Monsieur a recommencé sa vie sentimentale pour sûr, cela ne supprime pas la mémoire de ceux et celles qui l’ont connu en d’autres heures…
Et pour plagier son père en politique : il va falloir que les deux bougent en même temps pour se faire entendre… Quoi ?
Très chèèère ! vous êtes d’un vulgaire…
Calmez-vous très sereine ! l’exemple vient de plus haut !!
Il y a un cas Le Pen. Incontestablement. En quoi consiste-t-il ?
Jean-Marie est-il un être à part ? Assurément pas. Il n’y a pas d’être à part, saint ou monstre.
Le cas Le Pen n’est pas à chercher chez Le Pen, il est à chercher chez ceux qui font de lui un être à part, maléfique, infréquentable, etc.
On a l’impression que Serge Moati s’est efforcé, dans ce film, de montrer Le Pen tel qu’il était, homme parmi les hommes ses semblables, mais qu’il n’est pas parvenu jusqu’au bout à tenir ce cap, se laissant finalement dicter sa conduire par le « cas Le Pen »…
On peut estimer son projet « dangereux » (…)
Je ne me fais pas ici l’avocat du FN dont il est possible de critiquer le projet, comme pour tout autre parti.
Ceci dit, si l’on fait souvent des procès d’intentions au FN, avec ou sans projet, nous pouvons en revanche juger sur pièces l’action (ou de l’inaction) des divers gouvernements qui se sont succédé depuis quarante ans.
Le moins que l’on puisse dire – à moins de tomber dans la mauvaise foi – est que la situation est catastrophique : une situation économique alarmante, une immigration démentielle de populations refusant de s’assimiler, source de problèmes, une criminalité multipliée par quatre, un chômage désespérant, une liberté qui se réduit comme peau de chagrin, une véritable légalisation de l’extorsion de fonds, une violence endémique, des lois sociétales aberrantes et depuis quelque temps la montée en puissance sur notre territoire de groupes hostiles prêts à se jeter dans le terrorisme face à des gens qui n’y comprennent rien…
Bref : la descente aux enfers.
Et tout ça grâce à une armée de politiciens satisfaits d’eux-mêmes pour avoir causé ce gâchis, dont une forte proportion de fous furieux…
Alors, que peut-on trouver de plus dangereux encore que tout cela ?
Le billet de notre ami Philippe Bilger a été repris sur le site « Boulevard Voltaire ». J’invite les commentateurs de ce blog à aller lire les près de trois cents commentaires publiés sur ce site. Un peu long et fastidieux, mais édifiant : pratiquement tous dans le même sens. L’UNANIMITE à dénoncer en France la bête immonde qui n’est pas celle que l’on désigne souvent. Quelque chose est manifestement en train de changer en France, pour son plus grand bien. Une vraie prise de conscience responsable et populaire.
Le FN reste dangereux justement parce que là où il parlait hier d’Arabes ou de Noirs, ils parlent aujourd’hui de musulmans radicalisés.
Et je ne vois nulle part la véritable raison qui doit nous contraindre à changer de méthode vis-à-vis de son électorat. Le FN n’a jamais été aussi bas que lorsque l’on méprisait ouvertement ceux qui votaient pour ce parti.
Qu’est-ce qui oblige P. Bilger à écrire ici que l’électorat FN est composé d’une « multitude désespérée, déboussolée, perdue, souvent modeste » alors que nous savons tous que c’est en fait une minorité raciste et tout à fait consciente de l’être ?
Qu’est-ce qui nous pousse à tenter d’excuser l’inexcusable ou de tolérer l’intolérable alors que l’opprobre est si efficace ?
@Garry Gaspary
(…)ils parlent aujourd’hui de musulmans radicalisés.
Étonnant, non ?
En 1940 et après, des gens dangereux parlaient – sous le manteau – des Allemands…
Faites-moi taire ces manants !
C’est la constance des idées, la constance dans les déclarations, la longévité même de l’enfermement du raisonnement qui fait que l’on peut « détester » ou aimer.
Il est trop facile de dire que le FN est dans le droit, pour dire que les idées sont défendables et que ceux qui sont derrière sont honorables et propres sous toutes leurs coutures.
Hitler en son temps a bien pris le pouvoir tout à fait légalement. Sans faire d’amalgame il faut savoir raison garder. Mais rester vigilant est la moindre des citoyennetés.
Il y a eu des dérapages, ils sont loin d’être anodins, ils font aussi partie d’une stratégie d’implantation. L’analyse économique du programme du FN ne résiste pas une seconde à la pensée sensée : « protectionnisme », « sortie de l’Euro » et bien d’autres comptines… Il n’y a jamais un mur entre l’Homme et ses idées, il peut trouver parfois des chemins d’écriture magnifique (Céline par exemple) et se perdre dans des chemins boueux.
Penser séparer les idées de celui qui les met en scène c’est, je pense, se tromper sur lui et donc se tromper sur soi-même. Se cacher de réalités pour une compassion peut-être fugitive mais certainement artificielle.
@Garry Gaspary | 05 octobre 2014 à 10:53
Si j’étais entomologiste, à force d’épingler les autres à grands coups d’aiguille à tricoter, j’aimerais bien étudier votre milieu naturel, votre mode de vie et de reproduction.
Vous devenez une espèce rare.
@Garry Gaspary
« Le FN reste dangereux justement parce que là où il parlait hier d’Arabes ou de Noirs, ils parlent aujourd’hui de musulmans radicalisés »
Donc le FN fait des progrès, il ne se réfère plus à la race mais à une religion qui, en effet, propose des solutions de vie en société qui posent problème.
C’est visible à l’oeil nu non?
On dit que Fabius aurait eu cette phrase à propos du Front National, il y a de cela quelques années, dans laquelle il dit, en substance : « Le Front National pose de bonnes questions, mais il apporte de mauvaises réponses »…
Il ne faut pas s’étonner de la montée irrésistible du Front National : on attend toujours les « bonnes réponses » des partis dits « républicains »…
Le Français l’ont compris depuis longtemps, et surtout ceux qui cherchent désespérément qui aura, enfin, le courage de s’exprimer en leur nom, en sortant du conformisme habituel et en affrontant la menace d’être traité… de populiste.
L’insulte suprême quand elle émane de la « bobocratie »…
La seule multitude déboussolée et souvent modeste sont les Français musulmans. Et ils ne sont pas déboussolés par l’électorat du FN (on n’est pas déboussolé par la bêtise humaine aussi stupide soit-elle) mais par ces pseudo-républicains qui osent publiquement affirmer que ceux qui méprisent les gros racistes qui considèrent qu’on ne peut être pleinement Français si on est musulman, se trompent.
Ce sont ces gens qui entretiennent le malaise dans notre société et qui font qu’aujourd’hui, tout Français de type européen est a priori suspect pour un Français de type africain, alors qu’hier, il ne l’était qu’a posteriori, après avoir clairement démontré son racisme.
Ce sont ces gens qui cherchent à se couvrir du drap républicain alors qu’ils sont déjà prêts à un éventuel sacrifice de l’idéal républicain sur l’autel du populisme.
Ce n’est pas encore 1940 et son armistice, pour reprendre la comparaison dyslexique de Parigoth mais en la remettant dans le bon sens, mais c’est clairement 1938 et sa capitulation.
Bravo et félicitations au FN pour sa franchise, son parler-vrai, proche des gens, et pour appeler un chat un chat !
Arabes, noirs, immigrés de circonstance et de confort : vrai !
Et maintenant : musulmans radicalisés, vrai !
Les faits divers et l’actualité donnent raison au FN avec preuves chiffrées et les gens le reconnaissent.
Donc les vrais citoyens non cocufiables réfractaires à la propagande socialoviétique islamo-immigrationniste demandent gentiment aux bisounours de gauche de continuer à adopter la position de l’autruche, tête dans le sable et postérieur en altitude, juste pour la photo !
Pour les sceptiques :
http://breizatao.com/2014/10/01/fra…
http://www.dnat.be/index.php/actual…
Faits qui, immanquablement, commencent déjà à se propager partout en Europe avec la bénédiction des gauchistes.
« Mais par, enfin, une politique qui sur tous les plans le rendra moins désiré. »
A première vue c’est enfoncer des portes ouvertes. N’a-t-on jamais pensé à faire la typologie de son électorat ? Ce serait grave… Pour combattre ou plutôt contenir un adversaire il vaudrait mieux savoir qui il est.
Par contre cette phrase tombe sous le sens et n’est pas anodine du tout. En fait personne ne l’exploite ou elle est mal exploitée.
Alors quelle peut être la méthode ?
Titre de Libé du 5.10.2014 : « Le déficit des collectivités locales a explosé en un an. » C’est un exemple parmi beaucoup d’autres. Que du pain bénit pour M.Le Pen : le jour où elle sera vilipendée pour son projet économique, comment ne pas rétorquer « Avec nous pas de déficits, plus de gaspillages par une oligarchie loin du peuple et de ses préoccupations, etc. »
Elle aura raison ; et du grain à moudre, pour son parti c’est tous les jours qu’on lui en livre – à droite comme à gauche.
Il suffit qu’elle appuie de temps en temps là où ça fait mal, et elle le fait très bien, et son système politique ne peut que ratisser large.
Avec moins de médiocrité, la crédibilité changerait de camp et les citoyens déçus, qui n’avaient aucune raison de se tourner vers le FN porteraient un autre regard.
Je passe sur l’exemple cité par Cynthia Fleury sur les retraites mirifiques des parlementaires…
L’électorat pur et dur du FN c’est en gros 5% incontournables, alors pourquoi 25% ?
C’est là que je vous rejoins M. Bilger, « assécher » les différents puits. C’est vite dit.
Ces deux exemples représentent un vrai réservoir, cela suppose pour y arriver des efforts vertueux chez les gens qui nous gouvernent et qui en sont la vitrine.
Je passe sur la vulgarité de l’ancienne présidence et sur les frasques récentes, les dégâts sont immenses (Thévenoud, le pauvre… Cahuzac et tant d’autres…). Autour de moi je m’en rends compte au quotidien.
Eradiquer, c’est difficile d’y croire, mais endiguer, assécher, oui. L’effort, la rigueur, la vitalité, l’honnêteté sont des armes pour y arriver.
Vaste défi pour une ligne de flottaison du FN qui oscillerait autour de 5%. Défi politique et social pour un Général qui mettrait ses troupes en ordre de bataille ; mais pour un Capitaine (j’allais dire de… on se comprend), il reste à mener des combats – en est-il capable ? – pour gagner ses galons.
Finalement, votre dernière phrase était loin d’être anecdotique, tout est à faire. Comment couper les tentacules de la pieuvre sans qu’elles ne repoussent. Quel combat ! Loin d’être gagné pour l’instant. Je cite de mémoire une remarque de Cynthia Fleury, elle n’est pas littérale, « si le masque a changé, les fondamentaux sont identiques ».
@Garry Gaspary | 06 octobre 2014 à 08:22
Vous marchez à reculons.
Ne changez rien.
J’ai une question qui me taraude. A la table des grands partis UMPS s’est donc invité un troisième, le FN.
Nulle part je n’ai trouvé, ou lu, des projections sur la façon dont allait se passer le partage du gâteau financier public.
Je ne peux pas croire que ce qui se divisait en deux – « à périmètre constant » -, il va falloir faire à trois, sans augmenter justement ce gâteau. Comment vont-ils se débrouiller pour garder (tous ensemble ? ) la même portion ?
J’ai du mal à penser, compte tenu de l’état des finances d’au moins un, que ça se passe « comme ça ».
Bon, qui vivra verra ?
Mais quand même…
« Qu’est-ce qui oblige P. Bilger à écrire ici que l’électorat FN est composé d’une « multitude désespérée, déboussolée, perdue, souvent modeste » alors que nous savons tous que c’est en fait une minorité raciste et tout à fait consciente de l’être ? » (Garry Gaspary)
Bravo Gasparo ! Vous avez tout compris, comme disait le général.
Grâce à des propos comme les vôtres, moi qui suis le contraire d’un xénophobe, je mettrais bien un bulletin FN dans la première urne que l’on me propose !
Pas question de me faire interdire par un Gaspar l’expression de mes opinions !
Gaspar qui rit ou non.
Jean-Paul Ledun bonjour,
Tous avec vous !
Si le nom de Gaspary se rapproche d’un certain joueur d’échecs, je lui conseillerais de continuer à faire ses armes en compagnie de M. Bilger, ce qui lui permettra, n’en doutons pas de tutoyer les champions du monde.
L’humilité est l’apprentissage de l’élévation. Relire A.Camus.
Kasparov, pas encore.
@ Jean-Paul Ledun
Où avez-vous lu que j’interdisais à qui que ce soit d’exprimer ses opinions ?
Je dis juste que mettre un bulletin FN dans une urne, c’est exprimer le racisme de sa beaufitude, et non un quelconque désespoir…
Et accessoirement, je m’interrogeais sur ce qui interdisait à P. Bilger de reconnaître ce qui est pourtant la plus élémentaire des évidences.
Vous vivez en France ?
Votez FN = beauf, raciste ?
Ben sortez un peu et ouvrez vos oreilles. C’est joli de bloguer mais dehors le monde bouge… évolue… change d’idées.
Est-ce que je traite les électeurs de votre bord de la sorte ?
Non.
C’est toute la différence.
Fermez le ban.
Puisque vous l’avez décidé comme cela.
Mettre un bulletin FN (ou toute autre droite) dans une urne c’est exprimer sa résistance citoyenne contre le connisme chronique des gros beaufs abâtardis de cette gauche islamo-immigrationniste dépravée sexuelle du Gender, génératrice de ruine économique, d’insécurité, de chômage, de misère intellectuelle, de divisions irréversibles entre toutes les couches sociales du pays, d’un climat délétère de guerre civile jamais vu dans notre République.
@Garry Gaspary
Je ne vois plus que ça :
http://www.mes-jambes.com/29-bas-contention-homme
Ne me remerciez pas.
Soyez gentil avec Garry Gaspary, il passe juste chercher sa dose « homéopathétique » de « panpan cucul », un peu comme Jacques Villeret dans le dîner prévu pour ce genre d’individus ; il a déjà du mal avec sa tour Eiffel en allumettes !!
Vu le documentaire.
Ce que j’aurais dit pendant les 15 minutes au buffet : procédé de montage pas honnête, rattrapé par des petites touches d’une certaine « amitié » entre les deux hommes. Amitié ou connivence.
Un documentaire pour rien.
Quelle utilité de rappeler tous les mauvais jeux de mots de M. Le Pen ?
Tout ça pour ça ?