L’affaire Benalla a pris un tour médiatique, politique, parlementaire et judiciaire – enquête, juge d’instruction saisi, mises en examen – qui, chaque jour, prend de l’ampleur, et d’abord à cause des révélations sur les agissements multiples de ce personnage – garde du corps mais bien plus – et en raison des privilèges pour le moins discutables qui lui ont été octroyés.
Un exemple parmi d’autres de cette effervescence qui ne retombe pas. Comme le président de la République se tait à l’exception de ce « la République est inaltérable » qui est suffisamment flou pour n’engager à rien, la commission d’enquête qui a été constituée n’exclut pas d’entendre Brigitte Macron qui a été à plusieurs reprises apparemment accompagnée par Alexandre Benalla.
Un processus est mis en branle et pour ses diverses facettes nous n’avons plus qu’à attendre avec curiosité et inquiétude ses développements. L’opposition se rue dans cette porte enfin ouverte pour prendre le gouvernement – non pas en déroute mais pour une fois dans les cordes – au piège de ses promesses de 2017. Un parfum de séisme aggravé par la suspension de l’examen de la révision constitutionnelle.
On ne peut pas se contenter d’accabler Emmanuel Macron et, comme je le lis souvent sur mon blog et sur Twitter, d’en tirer prétexte pour rehausser Nicolas Sarkozy. Je ne crois pas qu’il y ait beaucoup de similitudes entre l’état de droit dévasté hier et les étranges libéralités, l’incroyable confiance qu’Emmanuel Macron a dépensées en faveur de Benalla dont le parcours maintenant est bien connu. Force est de reconnaître que le seul qui ait perçu le sulfureux et le dangereux derrière la compétence professionnelle prête à tout est Arnaud Montebourg qui n’a pas gardé Benalla plus de huit jours auprès de lui.
A l’origine je considérais qu’on donnait une enflure artificielle à des péripéties qui somme toute ne semblaient pas mériter l’intérêt passionné, voire scandalisé qu’on leur attachait. Au fil des jours j’ai bien été obligé de relever que l’Elysée, Emmanuel Macron et Benalla formaient une configuration qui n’empêchera pas le président d’agir sur le plan politique mais qui pour la première fois mettait gravement en cause sa légitimité de créateur et d’inspirateur d’un univers irréprochable. C’était pourtant l’une de ses forces les plus remarquables que d’avoir su trancher avec le monde d’avant et de s’être efforcé longtemps avec succès de renvoyer aux oubliettes les transgressions des pouvoirs dont il cherchait avec talent et obstinément à être le contre-modèle.
L’embellie démocratique apportée dans les premiers mois à ce lieu de pouvoir qu’est au propre et au figuré l’Elysée a été tout à fait éclatante. Discrétion, réserve, organisation, tenue, exemplarité des comportements, parole rare, cohérence, solidarité – un chef indiscuté entourée par une équipe de haut niveau acharnée à sa tâche et inconditionnelle. Même les adversaires les moins objectifs de la présidence Macron n’avaient pas pu ne pas remarquer le gouffre qui séparait cette maîtrise à tous points de vue du désordre guère créateur d’avant, surtout sous l’ère de François Hollande.
Insensiblement, peut-être, cette excellence, la certitude de cette excellence se sont-elles transformées en un sentiment de supériorité, presque d’arrogance. L’exigence du secret est devenue volonté de dissimulation et l’obsession d’une autarcie protectrice et trop sûre de son fait s’est probablement substituée au souci légitime de sauvegarde d’une indépendance nécessaire au bon fonctionnement de l’Etat. Ce n’était plus : nous voulons devenir les meilleurs mais nous sommes les meilleurs et tant que nous serons entre nous, rien de négatif ne pourra advenir. Une équipe s’est muée en bande avec ses avantages et son intensité mais aussi avec une forme de démesure qui excluait de moins en moins un zeste de mépris pour le profane qui ignorait tout et n’était pas digne d’appréhender même de loin ce qui n’était réservé qu’aux initiés.
Cette évolution a entraîné, de la part d’Emmanuel Macron qui est tout sauf « immature » ou « un gamin », l’envie de pouvoir compter absolument sur quelques-uns, quel que soit leur niveau et leur fonction dans le dispositif présidentiel, parce que leur fidélité lui était acquise à vie et que sans doute la faiblesse de notre président est d’être trop sensible à l’encens que de bonne foi on déverse sur lui parce que profondément il est persuadé qu’il le mérite. L’importance qu’il attache au lien indéfectible entre lui et ceux qui le servent a pour conséquence – et on retrouve peut-être là quelque chose de Nicolas Sarkozy – et pour rançon le fait que, sa confiance octroyée, ses collaborateurs peuvent tout se permettre. Non pas dans le registre technique où sa vigilance est extrême et ne supporterait pas les approximations mais dans les périphéries, dans cette zone qui n’est plus celle du pouvoir pur mais relève plutôt d’agissements et d’efficacité qu’il valide parce que rien de ce qui peut émaner par exemple d’un Benalla ne pouvait être mauvais et qu’à ce titre celui-ci avait droit à des avantages exorbitants comme notamment d’avoir un badge d’accès à l’Assemblée nationale comme collaborateur du président et auxiliaire de son chef de cabinet.
Il a ainsi donné à Benalla cette ivresse de toute-puissance qui conduit à tout se permettre, sans distinguer entre le licite et l’illicite, parce que l’aval du président abolit ces frontières et donne à chaque acte, quel qu’il soit, sa légitimité. Ce qui est accompli par Benalla est forcément irréprochable et comme on a traîné pour admettre le contraire ! Benalla a le droit de tout faire puisque le président lui a fait grâce du label de sa confiance.
On verra la suite des événements. Je continue à dénier que l’affaire Benalla soit une apocalypse, même un chant du cygne. Elle appelle une réaction, une remise en ordre, un peu de modestie. L’Elysée n’est plus un lieu magique mais un royaume comme les autres.
Car Benalla nous dit beaucoup sur Emmanuel Macron et ce n’est pas rien.
Analyse pertinente, équilibrée. Je n’aurais sans doute pas écrit mieux. Pas »l’apocalypse », non, mais une exigence de clarification dans l’humilité. C’est, pour le moins, ce qui pourra le sauver…
« …sans doute la faiblesse de notre président est d’être trop sensible à l’encens que de bonne foi on déverse sur lui parce que profondément il est persuadé qu’il le mérite. »
Et ça ce n’est pas de l’immaturité politique ?
Bonjour Monsieur,
Je suis un très très fidèle lecteur de votre blog, je ne suis jamais intervenu mais là je vous trouve très très indulgent !!
Cordialement
Bonsoir monsieur Philippe Bilger,
une fois de plus vous prenez la défense de Macron qui ne la mérite pas. Il n’est pas ce que vous décrivez et lorsqu’on l’associe à ce garde du corps on a l’impression de découvrir une mafia.
Au fait qu’est devenu son groupe de copains noirs pédés (définition utilisée précédemment dans les commentaires de votre blog) de sa fête de la musique ?
C’est bien vrai que Messieurs Benalla et Crase peuvent à leur guise considérer que leurs actions, c’est comme aller dans un parc d’attractions et se payer un tour de manège, après tout en Afrique du Sud sous l’Apartheid certains se payaient des virées avec la police dans les quartiers noirs pour se bouffer du nègre.
Le safari du beauf !
N’ergotons point, Crase ne se baladait dans les rues des Paris qu’avec une arme à feu, sans aucun permis de port d’arme.
Après, qu’un magistrat chargé de l’application de loi s’en désintéresse, ce n’est pas bien important.
Quand je lis le ramage et le plumage que vous trouvez à Emmanuel Macron, je me dis que vous allez bien finir au Conseil constitutionnel mon honorable renard.
Bonjour,
« On verra la suite des événements. Je continue à dénier que l’affaire Benalla soit une apocalypse, même un champ du cygne. Elle appelle une réaction, une remise en ordre, un peu de modestie. L’Elysée n’est plus un lieu magique mais un royaume comme les autres. »
Les « hommes du président » ont toujours eu un statut particulier avec les avantages qui vont avec. Ceci n’est pas spécifique au président actuel, mais à tous ceux de la Ve République sans exception.
Le statut dont dispose (ou plutôt disposait puisqu’il va être congédié) Alexandre Benalla ne diffère pas de celui de ses collègues. La protection d’un président justifie une certaine « générosité ».
Je trouve la réaction de certains leaders de partis disproportionnée par rapport à la gravité de l’affaire. Surtout quand on se souvient des manifestations du 1er mai dans lesquelles des casseurs s’en sont pris violement au matériel urbain, aux vitrines et également aux forces de l’ordre.
J-L Mélenchon qui pousse des cris d’orfraie suite à cette usurpation de fonction de la part d’un collaborateur de EM un peu trop zélé, serait bien inspiré en allant voir les méthodes des nervis du président au pouvoir au Venezuela.
Les partis « traditionnels » n’ont pas accepté qu’un petit jeune, totalement inconnu il y a deux ans encore, renverse la table et leur impose une victoire électorale qui est tout simplement le résultat de leur propre incurie au cour des quarante décennies.
Il est facile d’imaginer la frustration de certains élus qui ont mis plus de vingt ans pour se faire un nom dans la politique et se voir ravir la fonction suprême, objet de toutes leurs obsessions.
Alors cette affaire Benalla c’est du pain béni pour eux. Ils oublient soigneusement les frasques de leur parti quand il était au pouvoir et nous font la grande scène des indignés.
Il est clair que cette affaire n’est absolument pas une affaire d’Etat. Elle est une grosse bourde d’un collaborateur du président qui a outrepassé ses fonctions. Un excès de zèle comme on peut en observer bien souvent dans le premier cercle d’un président de la République où certains collaborateurs se croient devenus intouchables.
A charge pour EM de montrer qu’il est bien « le chef » qu’il prétend être et remettre de l’ordre dans sa garde rapprochée.
Pour le reste l’opposition serait bien inspirée d’arrêter de se comporter comme une bande de gamins mal élevés et de se limiter à faire ce pour quoi elle a été élue, à savoir voter les lois et représenter dignement les électeurs qui leur ont fait confiance.
Il est temps de sonner la fin de la récréation !
« Ce que Benalla nous dit sur Emmanuel Macron »
Franchement, cher P. Bilger, nous n’avions pas besoin de Benalla pour connaître la personnalité de Macron !
Ici, j’avais écrit il y a quelques mois qu’il y avait un dictateur (libéral) en puissance dans cet homme-là. En voici la preuve. Depuis deux mois, il emploie tous les moyens pour étouffer cette affaire.
Résultat : un ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur qui ment. La garde des Sceaux, ministre qui ment. Une pagaille inouïe à l’Assemblée. Une France qui n’est plus tenue en quelque sorte.
Et vous, pendant ce temps, dissertez en termes aimables et laudateurs sur un Président dont finalement le seul problème serait la trahison de sa confiance.
D’ailleurs, à la lecture de votre billet, l’impression qui domine c’est que vous n’avez pas l’air de tenir compte de la masse d’informations qui sortent depuis quatre jours.
On vous a connu, procureur, plus incisif et dans le réel. Là vous rêvez du Paradis perdu pour l’icône du moment.
Cordialement.
Outre que je ne pense pas que M. Macron soit quelqu’un de très « mature » ni qu’il ait redoré le lustre de l’Elysée – en outre à cause de son épouse dont les accoutrements ne sont pas dignes et de la fête de la musique au Palais transformé pour l’occasion en boîte de nuit -, je vous trouve bien clément en la circonstance.
La bonne opinion de Macron n’est à mon sens légitimée que par le fait que ses deux prédécesseurs avaient dépassé toutes les bornes dans le ridicule. Je vous accorde que le dernier a tiré le pompon. Mais un voleur à l’arraché passerait de même pour un saint après deux tueurs en série.
Si l’actuel locataire du Château n’avait rien su des agissements de M. Benalla, je pourrais vous rejoindre sur le reste. Mais il y a eu la mise à pied de 15 jours qui signifie que le président était au courant des agissements inadmissibles et passibles de lourdes sanctions de celui qui devient par là-même son protégé. Il s’agit ici de passe-droit, c’est très grave. Ironiquement, il aurait mieux valu pour Macron qu’il fasse comme si Benalla n’avait rien fait. Il pourrait aujourd’hui feindre de découvrir comme nous l’affaire. La mise à pied de Benalla est une faute majeure. E. Macron s’est fait piéger par un certain sens de la justice qui est le sien confronté à son « envie de pouvoir compter absolument sur quelques-uns ». Il ne s’est pas montré à la hauteur, il a fait preuve de naïveté. Je vous ai dit qu’il n’était pas « mature » !
Cher Philippe,
Merci d’avoir bien voulu nous livrer vos intéressantes réflexions sur le proche collaborateur de M. Macron.
Permettez-moi d’y ajouter quelques pauvretés.
Quand, en 1981, Mitterrand a remplacé VGE, Jack Lang avait dit que l’on passait « de l’ombre à la lumière ».
Quand M. Macron est arrivé à l’Elysée, beaucoup ont pensé qu’un monde nouveau remplaçait le monde ancien ; cinq années quasi paradisiaques nous attendaient.
Quelques signes inquiétants, quelques couacs – nous les connaissons tous – ont commencé à lézarder le bel édifice annoncé.
Les agissements de l’homme qui a défrayé la chronique au cours d’une manif – où l’un de nos excellents camarades, assez étrangement, nous a dit qu’il n’y avait pas de quoi fouetter un chat – ont déclenché une cascade d’événements politiques.
Les enquêtes, le Parlement, la presse nous révéleront, jour après jour, comment une souris va devenir une montagne.
Du fond de mon ignorance, dans mon « patelin de ploucs » (citation), je suis quelque peu surpris pour ma part de quelques faits.
Alors que nous avons l’honneur d’avoir sur ce blog un véritable lieutenant-colonel de la Légion étrangère, Antoine Marquet, par quelles protections Alexandre B est-il, à 26 ans, lieutenant-colonel de gendarmerie ? Rappel : Jean-Vincent Placé (le célèbre) avait aussi obtenu un joli grade, bien indûment.
Comment l’Elysée lui-a-t-il conseillé d’être candidat aux fonctions de sous-préfet au tour extérieur ? Quelles études a-t-il faites ? Quelle est sa compétence pour diriger une sous-préfecture (par exemple la mienne) ? Quel est son CV ?
Faire du vélo, du tennis, du ski avec le chef de l’Etat donne-t-il tous les droits partout en France, à l’Assemblée nationale, sous les lambris élyséens, dans les bus de Champs-Elysées les jours de triomphe national , dans l’immeuble mazarinesque, à dix mille euros par mois…
Ce monsieur devait se marier à Issy le jour de sa mise en garde à vue.
Lui a-t-on retiré sa ceinture et ses lacets ? Lui a-t-on demandé de se pencher en avant pour fouille corporelle ?
Avait-il invité M. et Mme Macron à la mairie et au repas de noce ?
Fin du conte de fées. Le carrosse est redevenu citrouille. Le réveil est un peu rude.
« Car Benalla nous dit beaucoup sur Emmanuel Macron et ce n’est pas rien. »
Emmanuel Macron nous avait déjà dit beaucoup sur lui-même lors de son interview par Sciences Po en 2007.
https://www.sciences-po.asso.fr/docs/2012125712_emacron.pdf
Un texte à relire de temps à autre, comme la Bible, ce que je fais, bien qu’incroyant, par prudence.
Un ancien avocat général reconverti en avocat de la défense. Drôle…
Mais M. Macron n’a pas besoin de défense puisqu’il avait lui-même donné une leçon sur le comportement que doit adopter l’administration de ses services face à des violences policières… voir extra-policières.
https://www.youtube.com/watch?v=5UPXhhSZ66c
PS : Ai-je eu la berlue en lisant ce billet en voyant une fois de plus, et sans raison apparente, écrit le nom de Sarkozy ?
Cher Philippe, vous faites preuve dans ce billet d’une bienveillance peu coutumière. Vous nous dites : « Même les adversaires les moins objectifs de la présidence Macron n’avaient pas pu ne pas remarquer le gouffre qui séparait cette maîtrise à tous points de vue du désordre guère créateur d’avant, surtout sous l’ère de François Hollande. »
Sans vous offenser je trouve que vous avez la mémoire un peu courte. Vous comptez pour rien les démissions forcées de Sylvie Goulard, de François Bayrou, de Marielle de Sarnez, de Richard Ferrand, le limogeage sans doute justifié, mais inutilement humiliant du général de Villiers, avant la fameuse fête de la musique à l’Elysée, le distingué «pognon de dingue», et maintenant cette piteuse affaire de garde du corps, et tout ça en l’espace d’un an !
Cela étant je pense comme vous qu’il ne s’agit pas d’une affaire d’État, mais d’un incident fâcheux qui aura le mérite de rappeler au président de la République qu’il n’est pas Jupiter, mais dont les conséquences peuvent être redoutables.
J’espère que la commission d’enquête de l’Assemblée nationale fera la lumière sur cette triste affaire qui peut réserver de nouvelles surprises. Sans jouer les Bercoff et tomber dans les travers du complotisme, je suis curieux de savoir qui sont les personnes molestées par Benalla, pourquoi son identification a pris autant de temps, pourquoi l’affaire sort maintenant, pourquoi une fois identifié les informations le concernant affluent aussi rapidement ?
Les oppositions de leur côté se déchaînent. Le bal des faux-culs est ouvert. Les indignations sont proportionnelles aux casseroles qu’elles traînent. Et puis voilà un bon prétexte pour saboter le projet de réforme de la Constitution qui prévoit une diminution significative du nombre de députés.
Il y a une semaine, on se demandait quel serait l’effet de la coupe du monde de football sur la cote du Président. Quelle coupe du monde ?
Les masques sont tombés, et Macron se tait. C’est ce qu’il a de mieux à faire.
Il n’est plus le jeune et bel ange aux mains pures et aux dents tellement blanches quand il sourit qu’il semble faire la publicité d’un nouveau dentifrice 2.0
En un mot on peut dire qu’avec cette affaire Benalla, Macron a perdu son pucelage de président.
Tout le reste est littérature. Responsable ou coupable ou les deux à la fois, qu’importe !
Il est tombé de son piédestal.
Le débat sur la réforme constitutionnelle a été reporté. Déjà Bonaparte entame sa retraite de Russie avant même d’être passé par la case empereur !
Je ne comprends pas qu’ un homme tel que vous trouviez des excuses à ce président qui prétendait laver plus blanc que blanc comme disait le regretté Coluche.
Chanson de JJ. Goldman : Tout ce qui nous arrive mais enfin trop tard. C’est dans l’air du temps présent.
Macron et Collomb auraient dû, dès qu’ils ont pris connaissance de la vidéo, le 2 mai 2018, virer Benalla sur-le-champ et déposer plainte en justice. Je croyais que Macron était aux commandes de tous les appareils d’Etat et que rien ne se faisait sans son consentement. Curieux quand même que ses conseillers proches et surtout Kohler n’aient pas bougé d’un pouce mais attendaient tous mollement que cette affaire scandaleuse leur pète au nez surtout après nous avoir construit une image autour du thème de la moralisation, de la confiance et de la transparence. Ils se sont tous mis un boulet au pied pour très très longtemps.
Castaner et Le Pen préférant règlent leurs comptes en rasant les murs.
https://www.youtube.com/watch?v=KMeOEa4nwx4
« On ne peut pas se contenter d’accabler Emmanuel Macron et, comme je le lis souvent sur mon blog et sur Twitter, d’en tirer prétexte pour rehausser Nicolas Sarkozy. »
C’est de bonne guerre. L’exotisme à portée de l’écran, je ne comprends pas qu’on s’enthousiasme pour nos hommes politiques.
« Force est de reconnaître que le seul qui ait perçu le sulfureux et le dangereux derrière la compétence professionnelle prête à tout est Arnaud Montebourg qui n’a pas gardé Benalla plus de huit jours auprès de lui. »
Cela, le fait qu’il ait essayé d’aider l’industrie au gouvernement et qu’il soit dans la monde de l’entreprise à présent me paraît bien. De là à s’enthousiasmer…
« Insensiblement, peut-être, cette excellence, la certitude de cette excellence se sont-elles transformées en un sentiment de supériorité, presque d’arrogance. »
Presque, qu’est-ce qu’il faudrait qu’il dise ou fasse pour ce que ce soit considéré comme de l’arrogance ? Traiter les magistrats de petits pois, je sais, c’est facile, mais si vrai !
D’abord parce que les mortifications que subissent les autres ne pèsent pas lourd, des plus pauvres qui n’étant « rien » ne pourront jamais répliquer, au subordonné à qui on dit « je suis votre chef », qui n’a aussi à la fermer. Et pourtant, on n’envisageait pas l’armée comme grande muette pour la plier à des outrages mais par peur que son pouvoir ne prenne le pouvoir, les Bonaparte, les remous du boulangisme et Vichy, bon, ça commençait peut-être un peu à faire, il était peut-être souhaitable que notre pays ne finisse pas comme un d’Amérique latine, enfin, d’avant, ils progressent grandement, à présent… Mais on n’a pas à abuser des gens parce qu’on a craint autrefois leurs abus, ou plus basiquement, parce que leur sens du devoir leur interdit la réplique. Macron s’en prend à des catégories et individus sans défense par excès de faiblesse subie ou consentie, je pensais qu’il s’élèverait au-dessus des partis, mais je le vois plutôt s’abaisser aux injustices. Quelle incohérence ! Parce que si on veut, par ailleurs, faire la morale, je ne sais pas, il semblait que ce soit un des buts à sa ridicule sauterie de la fête de la musique, en défendant les homosexuels et les Noirs, il ne faut pas, soi-même, être un méprisant qui exclut ou rabaisse, de son côté… Qui veut professer, montrer l’exemple, doit en être un, impartial, pas avec une liste de course, ou plutôt, de victimes, mais avec la rectitude de ne pas humilier et de défendre toute victime qu’il pourrait rencontrer, sans partialité, ne se servant pas de leur malheur pour sa gloriole mais les servant de son autorité.
« On verra la suite des événements. Je continue à dénier que l’affaire Benalla soit une apocalypse, même un champ du cygne. Elle appelle une réaction, une remise en ordre, un peu de modestie. »
Beau style, mais qu’est-ce qu’il y a derrière ? L’idée que Macron puisse se réformer. J’en doute.
Je ne vois pas d’événement décisif mais un engrenage.
« Comme le président de la République se tait à l’exception de ce « la République est inaltérable » qui est suffisamment flou pour n’engager à rien »
Soit il parle en langue de bois, soit il crache du venin, je ne discerne donc pas en quoi il diffère des autres politiciens.
Quant à la République inaltérable, c’est hélas faux… Les abus de ce type, ou de plus graves, comme un déséquilibre toujours empiré des pouvoirs, en réduisent l’envergure, avant que, peut-être, nous ne sombrions dans une dictature.
« Il a ainsi donné à Benalla cette ivresse de toute-puissance qui conduit à tout se permettre, sans distinguer entre le licite et l’illicite, parce que l’aval du président abolit ces frontières et donne à chaque acte, quel qu’il soit, sa légitimité. Ce qui est accompli par Benalla est forcément irréprochable et comme on a traîné pour admettre le contraire ! Benalla a le droit de tout faire puisque le président lui a fait grâce du label de sa confiance. »
A mon avis, ce Benalla ne fait qu’imiter son suzerain. Je crois que Macron ne voit pas la différence entre licite et illicite, comme arbitre, or un chef d’Etat est un arbitre et non un chef de meute, il doit être juste, donc ne mépriser aucune personne qui n’aurait pas attaqué une nation qu’il doit rassembler et non point diviser. Zéro. Il doit voir le licite et l’illicite comme gardien de la Constitution. Laquelle est censée, certes le fait très mal, garantir l’équilibre des pouvoirs, or il va aggraver le déséquilibre. Zéro. Il est censé nous représenter à l’étranger. On a souvent injustement parlé de caniche pour les gens favorables à la politique américaine, hélas, c’est, à mon avis, vrai dans son cas, déplorable. Il faut être loyal, ce qui ne veut pas dire indigne, en plus, cela va rendre plus difficile d’être détendu avec les Américains pour un autre Président, on lui ressortira Macron… Donc pour nos relations à long terme avec nos meilleurs alliés, je ne lui dis pas merci non plus. Zéro.
Je n’aime pas noter, et surtout, durement, mais qui est sans pitié n’en rencontre pas chez moi. Si, si, il a pitié des réfugiés, alors que je pensais que c’est aux Français qui l’ont élu que devrait aller sa loyauté… Il lui faut des vassaux, des affidés, des courbeurs d’échine, mais lui s’affranchit de son devoir de nous protéger d’un flux de gens qui finiront probablement par abolir nos libertés, à un moment, certes, nous intégrions, mais nous sommes désintégrés, entre les attentats, des événements type Cologne, des atteintes à la laïcité et aux droits des femmes et des homosexuels en banlieues, les Gay Pride sont un événement festif des centre villes, les femmes s’habillent comme elles veulent au quotidien, mais en banlieue, c’est une autre chanson. Ces signes montrent un danger, et que fait-on face à cela ? Eh bien, on ferme, autant que possible, le flux qui l’alimente… On délocalise tout, de nos jours, et la Turquie est là pour ça.
Je sais, un tas de gens croient à tout autre chose qu’au principe de causalité. Si des incapables ont des enfants, ils seront néanmoins très bien élevés, un miracle du scénario, je suppose… Il en va de même des réfugiés. L’islam, c’est l’islam le problème, enfin, l’islam du monde arabe qui nous menace, mais miracle du scénario, plus en accueillera de ces gens, plus on n’en sera pas détruits. Pourquoi ? Pour qu’on nage en plein non sens, il doit y avoir un problème de foi, en Dieu, en l’Homme, la foi mite plus la lucidité que les insectes ne s’attaquent aux vêtements.
Les gens croient que tout est rattrapable, d’abord, ce n’est pas vrai, en plus, que les gens fassent ce qu’ils veulent, moi, je refuse.
Puisqu’ils croient que tout est rattrapable, qu’ils jonglent et ramassent tout ce qu’ils cassent, moi c’est bras croisés.
Je veux dire que si gouvernement tyrannique mondial, impossible de le renverser, déjà dit pourquoi, si quelqu’un a un doute, je réexplique. Bon, je plaide contre, j’espère un jour faire beaucoup mieux, je m’échine… Mais je ne veux pas penser à un plan b, on cherche quand même à renverser, on réfléchit à… Vous êtes bouché ? C’est impossible. Je déteste faire des choses absurdes, quand je dois quand même, cela me met en, on dira dépression-colère. Pourquoi me mettre dans cet état pour des gens qui auraient dû consulter leur raison ou des gens comme moi ? n’en valent pas la peine.
De même, que les irresponsables qui nous imposent des gens dangereux les assument, ce n’est pas moi qui irai jouer les pédagogues, on dit que la population indigène doit assimiler les exogènes, mais en somme, quand m’a-t-on consulté ? J’ai pris un engagement ? Dans un monde où je ne vois que gens désertant leur parole, enfin, non, il y a ma confidente, les autres, tous les autres, je ne vois pas pourquoi on serait obligé par ce qu’on n’a jamais consenti à assumer.
En fait, les accueillants de réfugiés vont se lasser et vouloir mouiller les autres. Merkel l’a fait, merci, on n’a pas obligé l’Allemagne à s’ouvrir, mais elle veut tordre le bras des autres… Merci, merci, on n’a pas eu pitié de nos frères Grecs, mais des gens avec qui on ne construit rien et qui nous menacent, on les prend, et tant qu’on y est, on les refile aux voisins.
Donc, possible que l’on essaie de créer des obligations aux citoyens de s’occuper des réfugiés. Les gens disent, font ou ne font pas et se lassent, après quoi il leur reste soit à culpabiliser ceux qu’ils lâchent, soit à les refiler à d’autres.
Trop long à développer pourquoi, mais je penche pour qu’on les collera à d’autres… Dans le cadre d’un service civil ? Quota aux entreprises ? Dans les HLM ? Obligation aux professeurs ou autres personnes à capacités pédagogiques de prêcher la bonne parole ? Ou tant qu’on y est, n’importe qui, tout citoyen voyant un quelconque abus de nos invités ayant l’obligation de prêcher ?
Vaudra-t-il mieux dire, je suis si incapable, ce qui est légèrement humiliant, dans les tribunaux ou, dans ma philosophie, et pourquoi pas, c’est vrai ? Il est souillant de commettre un acte absurde, et pour moi, parler en vain l’est. Si on veut reconnaître les identités, pas seulement religieuses… Je suis a-absurde, hais de faire ce qui n’a pas de sens, genre parler à des gens qui ne veulent ou ne peuvent ou les deux, entendre, et ce, dans le cas où, en plus, une telle situation serait agencée pour réparer les fautes des autres.
C’est absurde et dangereux, risque de se faire tabasser… Mais en somme, la loi aura un gros bâton aussi pour pousser à jouer les… pleureuses ? Le citoyen ne peut porter d’armes, tout ce qu’il peut faire, c’est pleurnicher des principes, faites pas ça, c’est pas bien, je t’explique et tu es gentil. Donner des ordres dans autorité, supplier quand on est dans son droit, enfin, que de charmantes situations… Qui ne peuvent que nous avilir, je signale que si on est censé élever les gens jusqu’à nous, il est plus probable qu’ils nous abaissent jusqu’à eux car il est plus facile de descendre que de monter. Il se peut qu’on se rencontre à mi-chemin, mais ce serait déjà une descente des plus dégradantes pour nous.
Stop. Qu’on ne me dise pas qu’on rebondira… Non. Le moins n’amène pas le plus.
Bon sang, il faut anticiper tout le n’importe quoi possible et imaginable et on m’a eu, et bien eu vendredi, j’aurai ma dose d’absurde, mais outre qu’on ne m’aura pas deux fois, je veux dire, je refuse la culpabilisation pour ce qui en adviendra, cela renforce encore ma détermination à ne plus subir, à anticiper, encore, et encore, et en faire bénéficier les gens qui, comme moi, je le présume, n’aiment pas trop les pièges.
Le Principe de Peter vaut pour la franc-maçonnerie.
Gérard Collomb en sera un bel exemple aujourd’hui à 10 heures.
L’embrouillamini permanent ne dure qu’un temps.
Par ailleurs, le « whataboutisme » qui consiste à nous ressortir Sarkozy à toutes les sauces a ses limites.
Quant à Emmanuel Macron, après s’être brouillé avec l’armée, le voici brouillé avec la police, qui ne doit pas être pour rien dans la révélation de cette affaire…
On ne peut pas demander à la Police et à la Gendarmerie d’éviter tout nouveau Malik Oussekine et avoir dans leurs rangs un nervi qui casse la figure des manifestants.
Quant à avoir les yeux de Chimène pour Macron, une visite chez l’ophtalmo s’impose. Suivez mon regard…
Arnaud Montebourg a-t-il su qu’Alexandre Benalla avait été recruté par l’Elysée ? Si oui, a-t-il mis en garde la présidence ? Et dans ce cas, pourquoi Benalla n’a-t-il pas été licencié plus tôt ?
Que ce Benalla emploie des méthodes particulières pour « taper » des manifestants est une chose.
Ce qui interroge beaucoup dans cette affaire, c’est :
Pourquoi a t-on accordé tant et tant d’avantages « dingues » à cet individu, et surtout qui lui a accordé ces avantages et pourquoi !
Une appréciation bien indulgente pour ce qui est bel et bien un scandale d’État.
Mentalement, j’essaie de me représenter ce qu’aurait été ce billet sous N.Sarkozy ou F.Hollande : le contraste aurait été, pour le moins, saisissant. 🙂
Tiens donc, l’info en continu des opposants a trouvé de quoi donner à manger à la voracité de la frustration des perdants du vieux monde, ils ont trouvé leur Watergate pour mieux revenir au commerce de leur boutique balayée par le tsunami des réformes enfin engagées, dont la révélation de l’affaire n’est qu’une conséquence, et que la présidence, si française, doit aussi s’appliquer.
Il y a faute, il doit y avoir sanction, tirant enseignement des causes en améliorant le fonctionnement de l’institution, alliant tous ceux qui honnêtement veulent la réforme, notamment des contre-pouvoirs qui n’ont d’autre intérêt que de ne rien changer à leur comportement corporatiste et coopté.
Debout la France, la pente est rude et le chemin escarpé pour être à la hauteur de l’institution, car c’est elle qui exige la réforme et l’urgente nécessité de s’adapter, aujourd’hui, c’est l’apprentissage, dont on nous parle depuis trente ans sans jamais l’envisager, préférant s’occuper des barbouzes qui font vendre aux somnambules des rêves de revanche et de retour au passé.
Au travail et silence dans les rangs !
Plus de son, plus d’image…
Ou l’art et la manière de passer de Jupiter, le Chef des Chefs à René la Taupe.
Ne l’appelez pas Manu, il pourrait nous ressortir le couplet sur « le respect de la fonction » etc. etc.
Ah oui, j’allais oublier, une petite dernière pour la route.
Concernant la vidéo, le sieur Benalla aurait expliqué dans son audition, d’après les révélations du JDD, qu’il serait intervenu pour sauver une Brigade de CRS qui en prenait « plein la gueule ». Superman is back…
@ Achille | 22 juillet 2018 à 20:59
Vous n’avez donc pas encore compris qu’il ne s’agissait pas que d’une simple affaire de « distributions de baffes » ?
Oyez, oyez braves gens !
Il n’y a pas que Benalla Alexandre dans cette affaire, mais un deuxième individu :
Lui aussi employé de l’Élysée.
Lui, en plus des usurpations, violences, circonstance aggravante par personnel de la fonction publique, portait une arme à feu à la ceinture, apparemment sans permis de port d’arme.
Ce type se balade dans la rue, comme ça mon gars, avec un flingue à la ceinture !
Benalla passait ses vacances avec Macron, nul doute qu’il aurait eu grand plaisir à faire des ricochets dans le « modeste bassin » de Brégançon avec son copain Manu.
Cette histoire sort l’avant-veille de son mariage.
Un amoureux jaloux se cache-t-il derrière ces informations ?
On n’est trahi que par ses amis, et s’il y avait un traître très bien informé qui se vengeait qu’un ou une autre lui eût été préféré ? Fini le tennis, le vélo, la piscine à Brégançon. « T’es plus mon copain ».
@ marie | 23 juillet 2018 à 08:00
« Pourquoi a t-on accordé tant et tant d’avantages « dingues » à cet individu, et surtout qui lui a accordé ces avantages et pourquoi ! »
Vous aurez les réponses à vos interrogations après que la commission d’enquêtes, tenue ce matin à 10:00 avec l’invité à la barre M.Collomb, aura obtenu certaines clarifications. Je dis certaines, car le plus lourd du dossier : les documents confidentiels, d’autres vidéos, témoignages et les PV, sont entre les mains du ou des juges d’instruction et de la police judiciaire. Tant que la bobine de fil n’est pas complètement déroulée, on continue à investiguer. Reste encore le couple de jeunes gens molestés et agressés physiquement qui demandent à être auditionnés pour verser leur version au dossier d’instruction.
Je vois et j’entends sur les plages, tout le monde ne parle que de l’affaire Benalla-Macron. Superbes vacances !!
@ Achille 22/07 20:59
« Les hommes du Président ont toujours un statut particulier avec les avantages qui vont avec. »
Est-ce une raison suffisante pour perpétuer ce qui semble pour vous au final une tradition normale, surtout lorsque l’on s’est fait fort de rompre justement avec cette tradition ?
Et ces avantages auxquels vous faites allusion, ne vous paraissent-ils point dans ce cas spécifique très exorbitants et disproportionnés en regard du rôle qui normalement aurait dû être attaché à la fonction de ce Benalla ?
Et pourquoi juger la réaction de l’opposition disproportionnée alors qu’elle est en fait aussi logique et traditionnelle, même si on condamne de telles pratiques et les trouvent ridicules, que ne le furent par le passé les réactions de l’opposition, quelle qu’elle soit, dans des circonstances identiques ? On ne peut d’un côté pardonner l’acte et de l’autre condamner les réactions qu’il suscite !
En fait, ce que vous considérez comme un simple et banal accident de parcours de la part de cet exécutif, ce qui est peut-être le cas mais qui vient cependant s’ajouter à nombre d’autres détails, comportements, attitudes, dont certains antérieurs mêmes à l’accession au pouvoir de notre Président, nous en fait finalement découvrir un peu plus sur la personnalité d’Emmanuel Macron.
@GLW | 23 juillet 2018 à 08:59
« Le sieur Benalla aurait expliqué dans son audition, d’après les révélations du JDD, qu’il serait intervenu pour sauver une Brigade de CRS qui en prenait « plein la gueule ». Superman is back… »
J’espère que l’officier de police judiciaire qui a conduit l’enquête sur le PV et le juge d’instruction ne se sont pas étouffés de rire !!
Macron a embauché un Batman de la BD ? c’est pas un peu gamin ?
@GLW | 23 juillet 2018 à 08:59
« Vous n’avez donc pas encore compris qu’il ne s’agissait pas que d’une simple affaire de « distributions de baffes » ? »
Si vous lisiez un peu plus attentivement mes commentaires, vous vous apercevriez que j’en ai parfaitement pris acte.
Seulement il semble qu’il y ait une grosse distorsion entre ce que j’essaie de dire et votre interprétation personnelle…
@ Achille | 22 juillet 2018 à 20:59
Je lis vos récents commentaires avec l’hilarité qui convient en été ! Vous défendez l’indéfendable avec des arguments qui n’en sont pas.
Le passé des uns ne peut excuser le présent de l’autre.
Je traduis : ce n’est pas parce que les partis, Sarkozy, Hollande n’ont pas été irréprochables que cela confère une once de respectabilité à Macron dans cette affaire et dans les autres, car avec le temps on commence à voir que le bel ange est plutôt du côté obscur de la force, surtout quand la musique s’en mêle.
Il ne s’agit pas d’une bourde de quelqu’un qui a outrepassé ses fonctions, Benalla n’agissait pas comme garde du corps mais comme un milicien supplétif de la police sans autorisation de la justice.
Son action relève des milices noires ou rouges qui ont toujours foisonné dans les temps troubles. Parmi les chefs d’accusation, c’est celui que je retiendrais en premier si j’étais juge.
Il paraît même que c’est l’argument qu’il a donné, celui d’être le soutien aux forces de l’ordre.
Que diriez-vous si un garde du corps de Marine Le Pen, casqué et armé vous tapait dessus parce que vous n’avez pas respecté un feu rouge piétons en traversant la rue pour vous faire comprendre le code de la route ?
Et puis il y a le silence pesant, méprisant et sûrement embarrassé avec les explications « gaguesques » de Bruno Roger-Petit et autre Castaner.
Il y a eu dérapage, on vire un point c’est tout, on ne couvre pas par un silence assourdissant qui ridiculise toute la chaîne de commandement de l’Élysée.
Seulement il y a aussi et encore les passe-droits dont bénéficiait Benalla et qui ressemblent fort à des passe-droits de milice supplétive pour la pire des causes en démocratie, le contournement des règles de droit.
On nous bat et rebat les oreilles avec des valeurs républicaines pour mieux les esquiver à la première occasion, n’est-ce pas !
Vous me direz que cette lecture en termes de milice est un tantinet exagérée, certes, mais dans ce genre d’affaires on sait où commence la dérive et on ignore où et quand elle peut s’arrêter.
1/ Certains n’ont pas manqué de faire remarquer avec raison l’inégalité de traitement fait à Monsieur Benalla et au Chef des Armées françaises.
Le président de la République est-il un angelot grisé par la puissance que lui confère son statut exceptionnel ?
2/ « Force est de reconnaître que le seul qui ait perçu le sulfureux et le dangereux derrière la compétence professionnelle prête à tout est Arnaud Montebourg qui n’a pas gardé Benalla plus de huit jours auprès de lui. »
Le Président Macron est-il un homme roué spécialiste du double langage ?
Encore une fois, une personnalité paradoxale a été conduite par un système à bout de souffle sur le toit du monde politique français. Et pendant ce temps les ultrariches continuent de s’enrichir, quand les citoyens que nous étions deviennent des manants que l’on peut tabasser en toute – ou presque – impunité.
@ Ellen | 23 juillet 2018 à 09:38
Batman ? vous ne croyez pas si bien dire au point qu’un journal satirique a fait un rapprochement troublant… ou pas 🙂 immédiatement censuré par facebook.
http://photostock.fr.newsmonkey.be/photo/00/27/21/65.jpeg
Il se dit que l’erreur de fumigène à bord des avions de chasse survolant la tribune présidentielle n’en était pas une mais un avertissement de ne pas franchir la ligne rouge…
Âgé seulement de 26 ans, investi d’une telle mission et bénéficiant de privilèges exorbitants, il n’est pas étonnant que Benalla ait ‘pété un câble’ et ait ressenti un sentiment de toute-puissance.
Il est regrettable que le couple Macron ou d’autres hiérarques n’aient pas repéré à temps ce comportement déviant et dangereux. Il y avait des signes précurseurs de brutalité qui ne trompent pas.
Quant à la chaîne de responsabilités, attendons de voir le résultat des enquêtes. On peut d’ores et déjà supposer que ‘le chouchou Benalla’ était devenu hors d’atteinte puisqu’il bénéficiait de la totale confiance de Brigitte et Emmanuel Macron.
Rétrospectivement, Macron perd en crédibilité et frise le ridicule lorsqu’il admoneste un jeune l’ayant appelé Manu ou qu’il vire sans ménagement le valeureux Général de Villiers.
L’impunité ne serait-elle réservée qu’à Alexandre Benalla ?
Vraiment ‘on tombe de l’armoire’ face à tant de naïveté. Est-ce cela une République inaltérable ?
@ hameau dans les nuages | 23 juillet 2018 à 10:26
J’avais reçu le message cinq sur cinq !
@ Monsieur Bilger
Au cas où vous ne vous en rendiez pas compte, il s’avère que Macron et sa bande nous ont suffisamment roulés dans la farine (pour être poli) et que nous ne voulons plus de cet énergumène à poil court.
Vous pensez probablement qu’il sera difficile de lui trouver un successeur et que choisir entre Mélenchon et Marine c’est impossible.
Monsieur Bilger, nous en sommes en France et la France ce n’est pas soixante millions d’abrutis. La cinquième Ripoublique est une catastrophe et il faut en changer pour ne plus avoir un dictateur élu à la tête de notre pays.
De plus il faut adapter nos institutions à l’Europe et également nos services administratifs et publics… N’oublions pas que notre pays est en voie de métissage approfondi et qu’il est complétement dépassé de vouloir continuer à vivre comme avant pour les uns et comme après pour les autres… Que l’on cesse également d’empêcher la presse de faire son travail et que les délinquants soient traités comme il se doit.
Quelle mansuétude, finalement.
On parle d’un type qui a causé un accident de voiture et qui voulait prendre la fuite.
Ensuite, couvrir de multiples infractions commises par ce type…
S’entourer de gens comme ça, être fidèle à des gens comme ça alors qu’on est président et que la fonction doit dépasser largement les préférences personnelles, justement parce qu’elle engage un pays entier derrière elle (ne serait-ce que pour éviter un chantage), c’est une faute politique grave – et ça en dit très long, en effet.
Je ne sais pas pourquoi vous parlez de « meilleur », de « talent » et d' »embellie démocratique ». On est dans la bassesse la plus crasse, là : la préférence des siens plutôt que la représentation d’un peuple.
Dans cette affaire minable je vous fiche mon billet que ce sont les politiques qui vont s’en sortir blancs comme neige et que ce sont les fonctionnaires qui vont écoper.
La preuve c’est que Collomb lors de son audition de ce matin charge le Préfet de police Delpuech, ancien préfet de la Région Aquitaine.
S’agissant de Benalla, on le retrouvera dans une société de sécurité.
Et la messe sera dite !
Ce billet, Monsieur Bilger, commence à solder votre admiration pour monsieur Macron. J’en veux pour preuve, compte tenu de votre rigueur intellectuelle, ce passage qui en est emblématique :
<< Insensiblement, peut-être, cette excellence, la certitude de cette excellence se sont-elles transformées en un sentiment de supériorité, presque d'arrogance. L'exigence du secret est devenue volonté de dissimulation et l'obsession d'une autarcie protectrice et trop sûre de son fait s'est probablement substituée au souci légitime de sauvegarde d'une indépendance nécessaire au bon fonctionnement de l’Etat. Ce n'était plus : nous voulons devenir les meilleurs mais nous sommes les meilleurs et tant que nous serons entre nous, rien de négatif ne pourra advenir. Une équipe s'est muée en bande avec ses avantages et son intensité mais aussi avec une forme de démesure qui excluait de moins en moins un zeste de mépris pour le profane qui ignorait tout et n'était pas digne d'appréhender même de loin ce qui n'était réservé qu'aux initiés.>>
Tout est dit ici de la dérive qui a atteint monsieur Macron qui, en l’espèce et à mon sens, fait preuve d’immaturité pour l’exercice d’une fonction aussi éminente que celle que les Français lui ont confiée. Son reproche public au général de Villiers en était déjà le symptôme.
L’affaire Benalla-Crase telle que rapportée via les vidéos ou photos qui font la une ne sont que l’apparence, que l’écume des vagues, que l’arbre qui cache la forêt.
En effet un certain nombre d’articles de presse donne une tout autre appréciation de la situation.
Tout d’abord cet article de Valeurs actuelles (https://www.valeursactuelles.com/politique/incontrolables-violents-intouchables-les-7-racailles-de-lelysee-97470) qui décrit un certain entourage présidentiel, dont le moins que l’on puisse dire est qu’il n’est pas une référence très républicaine. Mais l’on pourrait considérer que cet hebdomadaire, classé très à droite, donnerait une image très partiale du sujet.
Quant au couple Benalla-Crase, il n’est pas inutile de revenir à ce qu’il ont en commun : https://www.lci.fr/politique/affaire-benalla-qui-est-vincent-crase-l-autre-collaborateur-ecarte-par-l-elysee-maintenant-a-garde-a-vue-2093702.html
Alors l’on peut se tourner vers Jean-Dominique Merchet, article partiel (https://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/affaire-benalla-que-devient-gspr-157316) qui donne une autre interprétation du sujet. Mais à cela s’ajoute le fait que monsieur Macron ait fait attribuer à Alexandre Benalla le grade de lieutenant-colonel de la réserve citoyenne de la gendarmerie, à rapprocher du fait qu’il voulait aussi lui faire octroyer un titre de sous-préfet. Pour couronner le tout, Alexandre Benalla a été auditeur jeune de l’institut des haute études de la sécurité et de la justice. C’est donc bien que le président de la République comptait confier à Alexandre Benalla de très importantes fonctions officielles dans la sécurité de proximité de la présidence de la République.
Cette volonté présidentielle est rapportée par l’Obs (https://www.nouvelobs.com/politique/20180722.OBS0030/alexandre-benalla-etait-sur-le-point-de-prendre-la-tete-de-la-securite-de-l-elysee.html) dont j’extrais ce passage :
<< Nos confrères du "Point" avaient déjà évoqué ce projet - sans citer Alexandre Benalla - au printemps dernier : "le GSPR est désormais officiellement détaché du Service de la protection (SDLP) dirigé depuis la Place Beauvau pour être sous la direction du nouveau pôle de sécurité de l'Élysée", écrivaient-ils. "Un recrutement plus ouvert" pour intégrer ce service était également évoqué. Et pour composer cette nouvelle équipe de choc - mise en place en juin 2017 -, un homme avait "carte blanche" d'Emmanuel Macron : Alexandre Benalla. Lequel aurait recruté dix policiers et quatre gendarmes, dont d'anciens officiers de sécurité de l'imam de Drancy, Hacène Chalghoumi, des ex du GSPR ainsi qu'un des trois policiers suspendus et placés en garde à vue samedi matin pour avoir extrait des images de vidéo-surveillance de la Ville de Paris et les avoir transmises à Alexandre Benalla mercredi, après la sortie de l'affaire dans la presse.>>
A présent, pour tenter de dégonfler la baudruche, le président de la République rend officielle sa volonté de réformer les services de l’Élysée. Par ailleurs Christophe Castaner était sur les ondes de RMC ce matin pour apporter les éléments de langage (https://rmc.bfmtv.com/mediaplayer/audio/rmc-2307-l-invite-de-bourdin-direct-christophe-castaner-433169.html) -cliquer sur télécharger pour écouter l’émission. Apolline de Malherbe a su le mettre dans l’embarras et lui rendre impossible le déroulement de ses éléments de langage habituels de la communication macronienne.
Alors, il y a bien un scandale d’État lié, non pas aux gestes du couple Benalla-Crase le 1er mai, mais à la volonté présidentielle de s’affranchir des règles de la République, d’imposer ses choix et de décider hors des cadres institutionnels. Alors, faut-il entériner une réforme constitutionnelle qui vise à accroître les pouvoirs de l’exécutif au détriment du parlement ?
@ jlm | 23 juillet 2018 à 09:58
« …une personnalité paradoxale a été conduite par un système à bout de souffle sur le toit du monde politique français. »
Voilà une bonne définition et selon Larousse : Paradoxale : Qui est contraire à la normale : Présence paradoxale d’un adversaire dans une réunion d’amis.
Ce toit politique français est compétement pourri, il faut le changer immédiatement !
Depuis mon home-trainer je m’apprêtais à écouter la radio quand stupéfaction, « je ne connaissais pas M. Benalla… » ! Bigre ! Je découvre que Gérard Collomb ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur ne connaissait pas l’agent de sécurité de supermarché qui est sur toutes les photos, même sur celles qu’il ne faudrait pas, qui fait une descente à skis toute personnelle avec le Président ?!
L’heure est grave, je n’avais pas commencé à pédaler, la sueur perlait sur mon front, j’étais en nage, j’ai coupé aussi sec la radio.
Le ministre d’ Etat qui déclame urbi et orbi qu’il fait la chasse aux djihadistes nous dit qu’il ne connaissait pas le chiromancien Benalla, je commence à penser que nous avons affaire à un chasseur de papillons et non à un ministre de l’Intérieur, il ne connaissait pas ce personnage.
Bien sûr un général dont il a cité le nom était à la base de sa qualification honorifique de lieutenant-colonel, lui n’était au courant de rien.
En conclusion nous allons nous régaler, la presse va faire le plus beau feuilleton de l’année, bien découpé, bien documenté, la saga de l’été et plus encore.
Toujours est-il que le sieur Benalla est un artiste dans son genre, il a su bien se vendre, passer de l’état de réserviste de la gendarmerie on se demande bien comment, à l’état de lieutenant-colonel, même Oudini n’aurait pas réussi un équivalent.
Au fond il aura eu le mérite de faire rêver tous les agents de supermarché de France et de Navarre, tous les espoirs de promotion sont permis !
Par contre ce n’est pas ce prestidigitateur qui aurait dû être licencié, c’est notre ministre d’Etat ministre de l’Intérieur et que sais-je d’autre qui lui devrait être lourdé avec pertes et fracas et pour faute grave !
Intéressante cette audition de Gérard Collomb.
D’abord c’est un exercice démocratique très bienvenu, même si cela chagrine certains contributeurs de ce blog que l’opposition ait l’audace de s’exprimer en cette occasion. On peut même ajouter qu’à part les godillots de la REM, tous les autres parlementaires ont posé des questions qui ont embarrassé le ministre de l’Intérieur et révélé bien souvent son incompétence.
Ensuite, la conclusion me paraît limpide : le pilote ou les pilotes sont à l’Elysée et nulle part ailleurs.
Il s’agit donc d’interroger le SG Alexis Kohler, le dircab et le chef de cabinet de Macron au plus vite !
@ Robert Marchenoir
« Je suis à la droite de l’extrême droite » (Robert Marchenoir »
« Les Noirs sont en moyenne 30% moins intelligents » (Robert Marchenoir)
« Vous êtes une pionnière du métissage avec les races colonisées » (Robert Marchenoir)
Ce florilège, bien incomplet, de vos thèses essentielles indique une grande constance idéologique.
Vous me pardonnerez de commenter ici la « synthèse », fort longue, de vos thèses sur les Noirs dont vous nous avez gratifiés ailleurs, à la fin des commentaires du texte de Philippe Bilger sur la coupe du monde.
Je n’entends pas énumérer tous les éléments de ce texte, qui vous a demandé trois ou quatre heures de recherches et de rédaction.
Vous nous montrez, une fois encore, une grande capacité de travail.
Vu l’immensité de vos sources, qui vont ce que vous appelez l’extrême gauche à ce que vous appelez l’exrême droite, et qui viennent de plusieurs pays étrangers (Russie, Etats-Unis, Angleterre), vous étonnez les gens, très ordinaires, que nous sommes.
Ou vous travaillez dans une « librairie de la presse » ou dans une agence de presse.
Quand l’un d’entre nous veut citer un article , il cite UN journal, qu’il a acheté ou lu.
Vous, c’est une infinité de sources. Elles ont pour but, pensez-vous, de renforcer vos thèses (cf. les trois épigraphes).
Dans un alinéa, j’apprends que je serais « centriste », ainsi que deux autres personnes. Ayant voté cinquante ans pour la droite classique (gaulliste, pompidolienne, RPR, UMP, LR) , je crois pouvoir vous objecter que l’étiquette « centriste » (je ne suis même pas devenu macroniste) ne me convient pas vraiment. J’ai échappé à l’étiquette « gauchiste » – à la bonne heure ! – depuis que je vous ai montré que ce terme a un sens très précis et qu’il me convient moins encore que le terme de centriste.
L’affaire Alexandre Benalla, au-delà des faits est d’abord et avant tout l’évidence d’un dysfonctionnement des administrations dans leurs relations avec les politiques.
En l’occurrence l’autorité policière a montré sa soumission au pouvoir des politiques.
La gendarmerie aux ordres de la vanité d’individus sans liens avec elle.
De même on verra probablement l’aliénation des juges à des syndicats politisés à outrance.
Et l’armée ? Pour le moment elle est occupée à combattre extra-muros et s’user sur le sable chaud des déserts africains et moyen-orientaux.
Pourtant il y a des ennemis plus redoutables intra-muros.
Étrange, cette fascination de quelques uns de nos VIP politiques pour la « chache » d’hommes d’Orient, vaguement interlopes.
En conclusion d’une vieille amitié, Robert Bourgi a eu la peau de son « ami » et les deux vedettes, Djouhri et Benala – dont on sent que pour un peu ils auraient adopté le pseudo d’Alexandre Legrand- ont également discrédité des personnalités et l’État.
Puissent nos élites compléter leur éducation !
@ Ellen
« Vous aurez les réponses à vos interrogations après que la commission d’enquêtes, tenue ce matin à 10:00 avec l’invité à la barre M.Collomb, aura obtenu certaines clarifications. »
Ben… j’ai écouté monsieur Collomb et… suis-je la seule à penser que je n’ai pas eu de réponses à mes interrogations ?
@ Giuseppe | 23 juillet 2018 à 12:23
En ce qui concerne notre ministre de l’Intérieur, c’est un naufrage.
Nous avons donc un ministre de l’Intérieur qui ne sait rien, qui ne connaît personne, on espère pour lui que son chauffeur connaît son adresse pour le ramener à la maison.
Mais le plus beau gag revient sans conteste à M. Castaner qui explique sans rire ce matin sur BFM qu’Alexandre Benalla se trouvant dans le bus des Bleus était
en charge de la logistique des bagages des joueurs.
Ils nous prennent pour des demeurés et ils n’y mettent même plus les formes.
@ Pierre-Antoine
«Pourtant il y a des ennemis plus redoutables intra-muros.»
Mais chuuut, il ne faut surtout pas le dire…
Les problèmes les plus préoccupants sont les fake new, les limitations de vitesse et l’émergence d’un groupuscule de seniors d’ultra droite qui auraient tenu leur congrès dans une cabine téléphonique…
Non Emmanuel Macron n’a pas changé, on peut juste rappeler l’adage : « chassez le naturel, il revient au galop ».
Dans cette triste affaire qui dégrade bel et bien la politique et le politique on ne peut que voir une envie de pouvoir absolu et surtout des mensonges et encore des mensonges, jusqu’à changer le prénom de M. Benalla.
Tout est pitoyable et restera dans les mémoires.
M. Collomb doublé par un ministre de l’Intérieur élyséen, s’il avait un peu d’honneur il devrait démissionner.
Pour le reste je suis d’accord avec ce qu’écrit Robert point par point.
Un grand sentiment de dégoût en tout cas m’envahit car si depuis le début je sentais que Macron était une mascarade, je pensais tout de même qu’il avait une volonté de transparence et de probité.
On ne pourra pas en rester là. Le « fils de Dieu » devra être dégradé et revenir au stade initial c’est-à-dire « brigadier », que l’on distribue des légions d’horreur à tous ses copains-coquins c’est une chose, mais il faut respecter les grades de nos armées, même chez les réservistes !
Si Macron ne le fait pas c’est que le « fils de Dieu » sait trop de choses sur lui, notamment, celles que nous supposons et que Môman sait aussi.
Au fait sachez que nous n’avons pas oublié que Macron a condamné le passé historique de la France et a renié notre culture… non rien de rien nous n’oublions rien !
Allez ouste du balai ! Nous perdons du temps et le temps c’est de l’argent surtout lorsque les caisses sont vides !
Depuis ce matin on enfile des perles tous azimuts, qui est responsable de quoi, à mourir de rire, les commentateurs – les mêmes qui s’étaient plantés sur le foot – nous racontent avec l’air grave et docte qui convient toutes les fadaises de la terre, enfin… les leurs suffiront.
Je pense que le fleuron de l’irresponsabilité est à tous les étages, les uns pour ne pas déplaire, les autres pour plaire.
Un homme de confiance qui a su se rendre confiant auprès d’un Président bien tendre et bien naïf, la cour n’a pas osé, les officiels n’ont plus, pas de vagues, la route des carrières à escalader est encore longue.
Surtout ne pas déplaire, plaire à tout prix, l’échine bien courbée et bien souple, de vrais contorsionnistes tous ceux qui sont chargés de nous au plus au niveau de l’Etat.
Pauvres de nous.
Risible et du plus grand comique cette affaire de vendeur de pierre philosophale, elle renseigne bien sur la faiblesse d’un pouvoir et les discernements de pacotille de quelques-uns très proches, livrés à un monarque sourd à tout aveugle de lui-même.
L’avenir va sans doute se redresser, la cabane ne tombera pas sur le chien, mais l’ami du puissant – était-il vraiment un ami – recruté dans un hall de gare où transitent tous les partis, révèle l’extrême adolescence d’un chef qui forcément découvre de temps à autre les arcanes de la vie, de la vraie vie.
Allez, nous n’avons sûrement pas fini d’en rire pour certains, d’en pleurer pour d’autres, la façade commençait à se fissurer aujourd’hui les fissures sont devenues lézardes, peu importe les articles de loi dont on aligne les qualificatifs pour mieux expliquer un Etat de droit ou le justifier, en la circonstance réparer va coûter très cher, je me demande s’il ne faudrait pas tout simplement mettre le bull et raser, on gardera juste les fondations qui elles ont tenu depuis quelques décennies.
Les Pieds Nickelés dans toute leur splendeur, mais là c’est pour de vrai.
Il peut être intéressant de rapprocher cette interview de la position que Emmanuel Macron est appelée à prendre :
https://www.youtube.com/watch?v=5UPXhhSZ66c&feature=youtu.be
Emmanuel Macron n’ira pas sur le Tour de France. Est-ce par couardise ? Lui pourtant si sûr de lui ou bien parce qu’il ne se sent plus protégé par son chouchou ?
Ses amis laisseront entendre que ce vieux Tour de France fait vraiment trop parti du vieux monde, trop populaire, trop français, rien qui ne ressemble au nouveau monde souhaité par Emmanuel et Lahcene.
Heureusement les vacances sont là pour faire diversion et permettre au chef de l’Etat de se refaire d’une attitude.
@ marie 23 juillet 2018 à 13:51
Si M. Collomb m’a paru bien elliptique, le préfet de police, lui, a été parfaitement clair dans ses exposés argumentés.
L’Elysée pour l’instant muet, connaît bien évidemment le déroulement de ce qui s’est passé dans le détail, reste au Président à faire le ménage dans son entourage.
Quels seront les lampistes, l’avenir le dira.
@ marie | 23 juillet 2018 à 13:51
Ne vous tracassez pas. Prenez le large si vous partez en vacances et faites un peu abstraction de cette affaire qui tombe juste pendant les grandes vacances les plus longues. Normalement d’ici septembre, mois où les magistrats reprennent le cours des affaires, l’eau risque encore de couler sous les ponts. Je veux dire par là que d’autres révélations fracassantes perlées gardées pour l’instant au chaud (c’est à la mode) pourraient refaire surface d’ici là.
On a empêché M. Benalla de se marier. C’est un scandale !
Qui a imposé ce grade de lieutenant-colonel ? Qui ?
Le préfet de police de Paris dénonce des « dérives individuelles » et du « copinage malsain », reste plus qu’à mettre des noms et à dresser la liste (source BFMTV.com, publié le lundi 23 juillet 2018 à 15h32).
@ Giuseppe 15h14
« Je me demande s’il ne faudrait pas tout simplement mettre le bull et raser, on gardera juste les fondations qui elles ont tenu depuis quelques décennies. »
Oui, à condition de ne pas confier les travaux au petit bétonnier !!
Même le mariage du garde du corps serait une fake news. Pas de bans publiés en mairie en tout cas.
Des fake news de camouflement ?
@ GLW |23 juillet 2018 à 14:07
J’aime beaucoup, j’ai bien ri.
J’ai noté après avoir écouté le Préfet de Police à propos des deux violentés « pas beaucoup de chose à leur reprocher. Ce qui est imputable le serait plutôt à M. Benalla » (Commission d’enquête 14h30 (environ))
Fin de l’histoire.
@ caroff 23 juillet 2018 à 12:45
En bref pépère Collomb est un buteur. Du reste il a botté droit devant… l’Elysée.
Macron recroquevillé derrière ses arrières (dont le plus nul est tout de même Castaner) ne peut arrêter le tir.
C’est c** pour un tel sportif (en chambre ;)) exception faite de la petite reine du Tour de France, ce sport aussi populaire que le foot dans le coeur des Français, et qui se déroule, lui, TOUS LES ANS 😀
Je ne sais trop si ces sont les mots « pédalier » ou « monter en danseuse » qui l’empêchent de venir sur le Tour… 😉
« L’Auvergne produit des ministres, des fromages et des volcans », disait Vialatte…
Ecoutant Michel Delpuech, natif d’Aurillac, il remplacerait aujourd’hui « ministres » par « préfets »…
Quelle leçon de maintien donnée par Delpuech à ce pauvre Collomb !
@ Exabrupto 23 juillet 2018 à 16:02
Exactement. Un scandaaale !
Certains disent que « pas de publication de bans, pas de mariage autorisé ».
En même temps c’est Ben, le pote « au président »… Eh ouais, Ben publie ses bans s’il le veut. Circulez ! Ya rien à voir.
J’mappelle Ben !… Alex Ben !… 😀
@ Marc GHINSBERG
Vous avez bien résumé l
J’espère que la commission d’enquête de l’Assemblée nationale fera la lumière sur cette triste affaire qui peut réserver de nouvelles surprises. Sans jouer les Bercoff et tomber dans les travers du complotisme, je suis curieux de savoir qui sont les personnes molestées par Benalla, pourquoi son identification a pris autant de temps, pourquoi l’affaire sort maintenant, pourquoi une fois identifiées, les informations le concernant affluent aussi rapidement ?
Il y a d’autres questions : Benalla a-t-il été manipulé en vue de créer une « pagaille » ?
Mon cher Achille,
Déçu, quelque peu amer (21 juillet à 29 h 49) vous êtes ! J’ai immédiatement pris la décision de vous rayer de la liste de mes « marqueurs ». Voici pourquoi.
L’observation scientifique, quelle que soit la matière étudiée, demande une grande sérénité émotionnelle. Et pour qui s’intéresse à la trajectoire de Bijou vous êtes une « référence » convenable. Régulièrement, presque chaque jour, vous exposez vos réactions sur les faits et méfaits de notre « homme », ses foucades, ses extravagances, ses postures et même les conséquences – immédiates et à long terme – de ses lubies sur nous autres, citoyens de base minuscules, négligeables et sans importance.
Condition nécessaire mais nullement suffisante. Car je suis avec vous dans un rapport affectif indéniable. Dès mon arrivée vous m’avez considéré et après quelques soubresauts vite oubliés nous avons décidé que nous étions amis. L’amitié engage, d’autant qu’elle est habituellement rare, rarissime dans ce blog où il est de coutume d’être contre.
Cette position particulière m’a conduit à avoir une perception biaisée de vos analyses. Voulant, en toute amitié, ne voir chez vous que ce qui pouvait se rapprocher de mes propres convictions – un sentiment bien naturel de « fusion » intellectuelle – et à gommer tout ce qui s’en éloignait, je faisais une lecture optimiste de vos envois.
Donc, vous êtes viré ! Vous ne pourrez plus « vous montrer digne de faire partie d’un de mes référentiels » – ce qui en vérité ne vous perturbera guère – mais vous allez rester dans mon amitié indéfectiblement.
Peut-être allez-vous vous demander quelle va être mon attitude vis-à-vis de mon autre « marqueur » : Patricius ?
Eh bien ! je le conserve. Il me donne entière satisfaction ! Et pour la raison qu’il m’est totalement inconnu ; et qu’il l’est pour quiconque. C’est une fiction, un être fictif, tout au plus une silhouette support d’une personne qui pourrait être réelle pour peu qu’on « l’habillât », une bonne personne avec laquelle je serais en amitié.
Par conséquent il ne provoque en moi aucune émotion particulière et j’observe ses réactions avec longanimité !
[Si ce paragraphe vous paraît obscur, n’hésitez pas à le relire obstinément !]
Vais-je me contenter d’un seul marqueur ? Nullement, ce ne serait pas raisonnable, je vais m’enquérir d’une nouvelle source mesurable.
J’ai immédiatement songé au grave RM ! Qui serait plus adéquat que lui ? Un « marqueur » parfait. Hélas il ne s’intéresse pas à la politique ! On ne l’en blâmera pas !
Notre hôte lui-même pourrait convenir quoique multidirectionnel ! Mais ce serait peu correct ! Un invité ne s’essuie pas aux rideaux s’il sait se tenir !
As pas peur Achille, vous serez remplacé honorablement !
Pour en terminer permettez-moi d’ajouter quelques réflexions personnelles sur l’affaire en cours.
Les grands moments de la Macronie sont marqués par des documents iconographiques.
Le triomphe de Mai ce sera la cinéscénie « Une soirée sous la pyramide ». S’ensuivit la photo officielle à mettre dans toutes les mairies qui a déjà fait l’objet d’une analyse partielle. Puis celle de la fête de la musique : « Bijou en sa cour » qui demande à être examinée finement.
Aujourd’hui, pour la présente affaire nous disposons d’un document filmographique : « Il était une fois Place de la Contrescarpe ». Un choc !
Repassez-vous la bobine ! S’étant employé à démolir une jeune femme frêle, laquelle avait pour le moins dérobé les bijoux de la Bégum, maintenant à terre semblable à un tas de linge sale, le héros se détache, prend du recul, il a reniflé une autre mission à exécuter. Il voit un malandrin, déjà sonné, bien encadré par plusieurs molosses – forcément une ordure immonde qui trouble le lent et paisible déroulé du règne – à moitié KO mais encore debout. C’est insensé, l’individu résiste manifestement aux forces du régime.
Son sang ne fait qu’un tour. Il lâche sa prise, il s’élance. Attention cela ne va durer qu’une poignée de secondes, le temps qu’il faut pour courir d’une victime déjà nettoyée à un lascar à entreprendre !
UN POIGNEE DE SECONDES
On le voit de dos, pas un cm² de peau apparent. Il est revêtu de la tête au pied d’une carapace, comme une « fourrure » style Bibendum, informe. Cette silhouette pourrait être celle de n’importe quel être vivant. Impossible de deviner l’espèce à laquelle ce bipède appartient.
Mais un détail nous illumine, un éclair nous remplit. Sa démarche. La vingtaine de pas qui l’amène à la victime consentante.
Sa démarche, réfléchissez. Repassez-vous la scène ! Vous y êtes ? Non ! Heu ! Encore un passage ! Bizarre, ça vous rappelle quelque chose !
Bon sang mais c’est bien sûr, sa démarche est si…
A suivre…
DEMAIN : IL N’Y A PAS D’AFFAIRE BENALLA
Emmanuel Macron sort de sa clairière et avoue : eh ben oui, et alors, Benalla a fait une carabistouille, je t’en fiche mon billet que tous les responsables seront sanctionnés, moi y compris. J’attends de mes électeurs que grâce me soit faite et qu’ils me pardonnent ma faute, ma très grande faute. Amen.
Voilà que le préfet de Paris précise qu’il fréquente des personnages malsains… nous le savions déjà en lisant son histoire personnelle et ses visites privées.
Le drame c’est que l’on nous avait prévenus que c’est un psychopathe et nous avons pu le constater depuis un an… aussi fou que Sarkozy… aussi nul que Hollande et psychopathe en plus… et nous admirons le ouistiti, comme si l’Elysée était un zoo !
Que diable, montrons à nos alliés Européens (hum, il n’y en a plus beaucoup) que nous savons encore réagir lorsque la République est malmenée et qu’il n’y a pas que des bonimenteurs dans notre pays !
https://www.youtube.com/watch?v=NNDgsw39m9s
@ Patrice Charoulet | 23 juillet 2018 à 12:53
« Je suis un libéral-conservateur. » (Robert Marchenoir)
« En conséquence, je pense qu’il faut mettre fin à l’immigration de masse, et abolir les lois prétendument ‘anti-racistes’ qui interdisent la liberté d’expression et la liberté d’association. » (Robert Marchenoir)
« En conséquence, je pense aussi qu’il faut réduire massivement la dépense publique, et supprimer le statut des fonctionnaires. » (Robert Marchenoir)
« Cela nous offrira de surcroît l’avantage de nous débarrasser de fâcheux genre Patrice Charoulet, qui, non contents d’avoir pesé sur le budget de l’Etat toute leur vie, se permettent de venir nous casser les pieds sur ce blog en ramenant tout à leur petite personne. » (Robert Marchenoir)
Voilà. Je vous autorise à faire la publicité de ces citations si vous voulez, qui, contrairement aux autres, ne sont pas tirées malhonnêtement de leur contexte, et représentent véritablement ce que je pense.
Maintenant, puisque vous tenez absolument à manifester, une fois de plus, votre ahurissant narcissisme, en étalant ici votre réaction malpolie, imbécile, malhonnête et diffamatoire à un commentaire que je viens de faire, ailleurs, sur la Coupe du monde, sous un lointain billet consacré à ce sujet, je vais vous répondre ici même.
Vous me contraignez ainsi à briser la remarquable auto-discipline qui a prévalu jusqu’à présent sur ce fil, où chacun s’en est à peu près tenu à commenter l’affaire Benalla.
Mais que voulez-vous : la mauvaise monnaie chasse la bonne. Les racailles intellectuelles, tout comme les racailles physiques, polluent les lieux où elles s’installent, obligeant tout un chacun à se ravaler à leur niveau.
Cela ne m’étonne pas que faisant partie de la première catégorie, vous souteniez la seconde.
J’écris donc un commentaire plutôt long sur la polémique internationale suscitée par la composition ethnique de l’équipe de France, qui ne vous concernait en rien, à l’exception d’une seule phrase où Votre Auguste Personne est mentionnée, et qui représente, en comptant large, 2 % de l’ensemble.
Sans surprise, non seulement vous entreprenez de me répondre ici, au lieu de le faire à la suite de mon texte, ce qui aurait permis aux autres lecteurs de comprendre l’échange, voire d’y participer (mais ce n’est pas la compréhension et le débat qui vous intéressent : c’est la diffamation) ;
Non seulement vous vous abstenez de me répondre sur le fond de mon texte, qui démontrait l’inanité de la notion « d’anti-racisme », et donc de celle de « racisme », par le fait même que des « anti-racistes » proclamés en viennent à accuser d’autres de « racisme »… au motif même de leurs prises de position « anti-racistes » ; toutes notions que vous vous employez à promouvoir, y compris, et surtout, par l’attaque personnelle, le mensonge, la diffamation et le harcèlement en ligne ;
Non seulement vous reprenez vos incessantes calomnies à mon égard consistant à m’accuser de « racisme », sans tenir compte le moins du monde de ce que je viens d’écrire, et à quoi vous prétendez répondre ;
Non seulement vous ne retenez de ce texte de 1 800 mots que la demi-ligne où Votre Importante Seigneurie est mentionnée — en compagnie de vos amis dans le crime intellectuel Aliocha et Mary Preud’homme ;
Mais vous commettez l’exploit, vous, le Professeur de Français, le Gardien de la Muraille des 200 Dictionnaires, de comprendre complètement de travers cette unique phrase, qui se trouve parler de Vous.
Vous prétendez :
« Dans un alinéa, j’apprends que je serais ‘centriste’, ainsi que deux autres personnes. Ayant voté cinquante ans pour la droite classique (gaulliste, pompidolienne, RPR, UMP, LR) , je crois pouvoir vous objecter que l’étiquette ‘centriste’ (je ne suis même pas devenu macroniste) ne me convient pas vraiment. »
Je ne vous ai jamais accusé du crime abominable de centrisme. (En revanche, je me suis moi-même qualifié de centriste, dans le même mouvement où je me décrivais comme à la droite de l’extrême droite ; mais cela, votre insigne malhonnêteté et votre volonté acharnée de nuire vous conduisent à le dissimuler, bien entendu.)
J’ai écrit précisément ceci, au sujet de Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI, qui a annoncé sur France Inter son intention de porter plainte contre Nicolas Maduro, le président du Venezuela, parce que ce dernier a félicité l’équipe de France comme étant une équipe africaine :
« Lagarde est un ‘centriste’. A l’instar de n’importe quel Aliocha, Charoulet ou Preud’homme, il a déclaré : ‘Je vais déposer plainte contre lui, parce que ça s’appelle de l’incitation à la haine raciale’. »
N’importe quel abruti lisant ce passage comprend que « à l’instar » se rapporte, non pas au centrisme de Jean-Christophe Lagarde, mais à sa propension à dénoncer « l’incitation à la haine raciale ».
Un professeur de français barricadé derrière 200 dictionnaires, non.
Mais faire la chasse au « racisme », ça, il sait.
Quelle meilleure démonstration de l’urgence qu’il y a à abolir l’Education nationale, et à supprimer le statut de la fonction publique ?
@ GLW | 23 juillet 2018 à 14:07
Très drôle, mieux vaut en rire. Vite un expert médical pour M. Collomb, premier flic de France, frappé d’amnésie.
Le préfet de police parle de « copinage malsain ».
Le ministre de l’Intérieur ne sait pas grand-chose et donc est innocent.
De quoi on ne sait pas, mais il n’est ni coupable ni responsable.
Et qui peut me dire si le Premier ministre existe toujours ?
Incolore, inodore, inaudible parce que ne parlant pas, j’ignore s’il est insipide, mais il est parfaitement invisible.
L’idéal dans une situation de conflit !
@ Patrice Charoulet | 23 juillet 2018 à 12:53
Pour être poli, je dirais que vous êtes ennuyeux. Laissez Marchenoir en paix il vous surpasse et vous répétez sans cesse vos obsessions dont nous n’avons que faire… Je viens en petit dernier après d’autres brillants commentateurs qui vous ont déjà fait ces remarques.
@ Patrice Charoulet
« Ayant voté cinquante ans pour la droite classique (gaulliste, pompidolienne, RPR, UMP, LR) , je crois pouvoir vous objecter que l’étiquette « centriste » (je ne suis même pas devenu macroniste) ne me convient pas vraiment. »
Ce n’est pas parce que vous avez voté – probablement les yeux fermés et sans y regarder plus avant – pour des gens qui ont collé abusivement une étiquette de « droite » sur une offre politique qui ne correspondait pas ou peu à cette mouvance en matière de vertus françaises que vous pouvez vous décerner un brevet de « droiture », de même que des œnologues qui ne savent pas distinguer un grand cru d’un vin frelaté ne sont pas à la hauteur de leur prétention.
Pour ce que l’on en sait ce Alexandre B est quelqu’un de pas recommandable à qui on a laissé la bride sur le cou de façon coupable.
Ceci dit, quel écoeurement que cette curée sur un point faible et l’on voit les nuisibles, les opportunistes et les médiocres en faire un plat gigantesque.
La bande Corbières Mélenchon Coquerel, notamment ces complices de destruction de bien public, casseurs salisseurs dégradeurs de facs déjà en piètre état que le crétin de contribuable paiera…
Et tous ces vautours opportunistes. Berk !
https://goo.gl/JZJ5jG
https://goo.gl/5UVnea
Attendre avec patience que l’on en sache plus sur cette affaire hybride cornecul-pieds nickelés, c’est trop en demander de media bavant les yeux exorbités et de politiciens bas.
Je serais curieux par ailleurs de savoir ce que faisaient les deux désormais fameux manifestants avant que le sinistre et désormais tristement célèbre défavorablement connu des services de police Alexandre Benalla ne leur inflige sa conduite illicite et d’une violence toute relative. Si l’on apprend qu’ils jetaient des cocktails Molotov ou cassaient du bien public ou privé, comment ont-ils été punis ?
Est-ce que par hasard on aurait retardé la sortie de cette affaire pour éviter la concurrence de l’épopée des Bleus ?
@ Duval Uzan | 23 juillet 2018 à 17:36
Votre interrogation est parfaitement naturelle. Une précision pourtant : lorsque vous écrivez « Il y a d’autres questions : Benalla a-t-il été manipulé en vue de créer une « pagaille » ? », il me semblerait que ce n’est pas Benalla qui est manipulé, mais son affaire de coups à des manifestants qui est, par son exploitation, l’origine même d’une manipulation.
De fait, j’ai consulté un site suisse dont une brève est ainsi intitulée : « Le scandale Benalla nous confirme que Macron est bien un agent de l’islam : dehors ! ». Le lien associé renvoie à un billet sur le site français Riposte laïque, bien connu pour ses positions extrêmes.
Le contenu de ce billet, dont l’auteur se dit Cyrano, éditorialiste de ce site, m’a proprement interloqué. Le fatras d’accusations qu’il comporte m’a profondément abasourdi au point que je m’interdis d’en rapporter le contenu.
Sans crier au complotisme, il me semble qu’on est là dans une exploitation politicienne la plus basse.
A suivre pour savoir quelles suites judiciaires pourraient y être données par monsieur Macron car, sans être spécialiste de la loi de 1881, il me semble qu’il y aurait matière à poursuites.
En France, on adore se prévaloir des grands principes avec des grands airs et des grands mouvements de menton, mais hélas, on se nourrit de petites lâchetés qui finissent par vous gâcher la vie, surtout quand elles sont commises par ceux qui sont censés nous diriger.
J’ai déjà dit ici que la principale qualité d’un chef est de savoir s’entourer de gens plus compétents que lui car il ne peut être omniscient, à la fois bon gestionnaire, bon technicien, bon commercial, bon financier, bon meneur d’hommes etc. C’est évidemment encore plus vrai pour le président de la République qui, pour sa première année de mandat, a complètement échoué dans sa sélection (Didier Deschamps au secours !).
Cela a commencé par l’éviction du général de Villiers, homme de très grande valeur. Puis, les ministres nommés non pour leurs talents, mais parce qu’ils avaient contribué généreusement à la campagne victorieuse du Président. MM. Collomb et Hulot sont des ‘’remerciés’’ du dévouement aveugle mais n’auraient jamais dû accéder à des postes ministériels aussi importants. Il y en a d’autres.
Et puis, il y a cette énorme farce que l’on appelle la parité femmes/hommes qui oblige donc à embaucher soit des hommes soit des femmes uniquement pour des raisons de quotas, le critère de la compétence ne venant qu’en deuxième ou troisième position. Je ne nommerai personne, à l’évidence, pour certains ministères, c’est un désastre, mais chuuut, il y a des chambres à air qui sont pleines de rustines…
Et puis, il y a les protégés qui ont su, au culot, au feeling, se propulser dans les cercles de plus en plus proches du chef de l’Etat, dans ce caravansérail qu’est l’Elysée, cet Olympe où règne Jupiter. Où règnent aussi des très hauts gradés, des chefs, des sous-chefs, des délégués avec ou sans mission, avec rang de préfet ou pas, et même un lieutenant-colonel de gendarmerie de réserve à 26 ans qui n’a jamais été militaire. Je ne voudrais pas être méchant, mais en 1944, il s’est trouvé un certain sous-lieutenant Chaban, devenu Delmas dans la Résistance, qui s’est retrouvé général en quelques jours, parce qu’il y avait déjà trop de colonels. De Gaulle qui passait en revue toute une promotion d’officiers de la Résistance, serra la main d’une grande quantité de colonels puis, en bout de file, un simple lieutenant à qui il aurait dit : ‘’Alors, vous ne savez pas coudre ?’’…
Cet Alexandre Benalla (de son vrai prénom d’origine marocaine Lahcene !) est certainement un homme doué pour le transformisme, la bagarre, les coups fourrés et la grande illusion (l’ancien ministre Montebourg l’avait percé à jour et viré au bout d’une semaine), il a tenté sa chance mais s’est fait pincer par la patrouille. Le chef de l’Elysée se grandirait en reconnaissant son erreur et la Justice s’honorerait d’une implacable sévérité, mais il m’étonnerait qu’il en soit ainsi.
E. Macron vient d’annuler sa présence sur le Tour de France. Dommage, il aurait pu constater les ravages de son impopularité quand les ‘’chauffeurs de salle’’ ne suffisent plus pour emballer les foules.
@ breizmabro 17h13
« Je ne sais trop si ces sont les mots « pédalier » ou « monter en danseuse » qui l’empêchent de venir sur le Tour… 😉 »
Oh ! chère Bretonne, j’ai peur de comprendre vos allusions !!
Aujourd’hui, en tout cas, ils sont tous regroupés en défense !
@ GLW | 23 juillet 2018 à 14:07
Ah oui ! A mourir de rire, préposé aux valises à 10 000€, comment faisait-on avant sans Benalla responsable en chef des valises des footeux.
Plus loin on va nous apprendre qu’il leur coupait même les cheveux, bon pour les buts on a bien vu c’est pas lui qui les a marqués, mais on va nous faire croire que l’imposition des mains sur les chaussettes des joueurs, juste avant, était indispensable au résultat.
J’ai écouté Collomb (2h30) et le préfet de police (cet après-midi).
Bof !
La meilleure du jour est quand même celle-ci (rapportée par un hebdo).
L’appartement mazarinesque donné à Alexandre B. étant jugé trop petit par lui, des travaux d’agrandissement étaient prévus pour en faire un duplex de 200 m2. Coût estimé 180 000 euros. Payés par qui ? Par nous. Offert par qui ? Par la princesse.
Lieutenant-colonel à 26 ans, incité à devenir sous-préfet par un ami, somptueusement logé par un ami, présent partout à côté d’un ami, pouvant entrer partout grâce à un ami…
La facture s’alourdit.
@ Duval Uzan à 17:36
« Qui sont les personnes molestées par Benalla, pourquoi son identification a pris autant de temps, pourquoi l’affaire sort maintenant, pourquoi une fois identifiées, les informations le concernant affluent aussi rapidement… »
Je vous propose une explication. Lors de son ascension vers la fonction présidentielle, Emmanuel Macron a été aidé / approché par beaucoup de personnes, mettons 6 000, dont 600 considérées comme proches, et 60 de très proches.
D’un autre côté, il y a en France environ 36 000 personnes titulaires d’une carte de presse, parmi lesquelles il y en au moins 600 qui se spécialisent dans l’observation de l’activité présidentielle, le président et sa famille, le président et ses très proches… prêtes à découvrir toute anomalie susceptible d’être portée à la connaissance des consommateurs de ce type d’information. C’est un commerce comme un autre, dans tous les pays démocratiques à presse libre, avec un cocktail « 1/3 de très vrai, 1/3 de possible, 1/3 d’inventé mais crédible ».
A partir de là, l’épisode Benalla est à relativiser. Il y en aura d’autres pour Emmanuel Macron , comme il y en a eu d’autres pour les présidents précédents. La collusion « media – monde politique », comme la collusion « media – monde artistique » sont à la base des échanges d’avis, d’opinions entre les gens disponibles pour s’y intéresser. Je n’en fais pas partie ; cependant , je me demande quand les personnes tabassées par Benalla sur la vidéo vont faire leur « coming-out » : je pense qu’elles en ont un souvenir.
Bonsoir à tous,
Si le texte ci-dessous vous intéresse vous pourrez en prendre connaissance dans son intégralité en consultant le Blog « la lime » de notre ami : http://fboizard.blogspot.com/
« Cessons-là. Le président Macron a menti pour couvrir cet homme. Il se tait pour le couvrir encore. Le silence de Gérard Collomb procède de cette couverture, tout autant que le silence de ceux qui savaient mais qui n’ont rien dit. Qu’est-ce qui peut bien expliquer pareilles faveurs ? Mystère… [Onfray est chattemite puisque tout son texte montre qu’il fait sienne l’hypothèse des relations homosexuelles entre les deux, pour l’instant sans preuves mais les salonards ont peut-être des informations à ce sujet que n’ont pas les vulgaires citoyens – c’était déjà le cas du temps de Mazarine]. »
Ce Benalla n’est manifestement que le sommet d’un iceberg composé de réseaux souterrains de copains et de coquins, de canailles et de racailles parfois venues d’ailleurs, qui cherchent à imposer leur loi aux Français en s’abritant derrière des institutions républicaines ayant pignon sur rue mais qui ne sont là que pour le décor.
Rien de nouveau sous le soleil : Denys, le tyran de Syracuse, s’était déjà entouré d’une garde rapprochée de mercenaires étrangers pour asseoir son pouvoir face à ses propres compatriotes…
Le ministre de l’Intérieur… Le ministre de l’Intérieur… Le ministre de l’Intérieur… Euh… Rien quoi.
J’attends avec impatience les futures étapes du Tour de France, qui vont traverser les plus beaux paysages du monde, avec cette année pour les amoureux des cols et de l’effort gratuit, une surprise cette année… Le col du Portet avec en hors d’œuvre demain l’arrivée à Bagnères-de-Luchon, rien que du vrai.
Je me demande comment personne n’a pu s’apercevoir que le pédaleur aux côtés de Brigitte et d’Emmanuel sur des vidéos de propagande, était un imposteur, c’est comme pour l’écriture, il n’avait pas le coup de pédale comme d’autres font écrire leurs bouquins.
C’était rédhibitoire.
En attendant, le préfet de police de Paris, lui, a remis les pendules à l’heure et ce n’était pas pour un contre-la-montre, l’échappée de Gégé était trop téléphonée et il n’avait pas du tout, mais pas du tout envie de monter dans la voiture balai, M. Delpuech.
Quant on lit et entend la gravité du délit de Benalla, qu’on voit Emmanuel Macron prendre le fait à la légère, on réalise le scandale et le drame qui se jouent.
MLP et Mélenchon devenus commentateurs et experts incontournables de l’honnêteté hurlent au scandale sur toutes les chaînes TV.
On repense à Leonarda qui avait été expulsée de son bus scolaire, qui a eu la chance elle d’être consolée par Pépère.
On repense à Montebourg qui a été vidé « manu » militari injustement par Valls sous prétexte qu’il donnait des coups de poignard virtuels dans le dos de son patron et qui a dû se consoler dans les bras de la belle (?) Isabelle.
On repense à Claude Pompidou membre du gang de criminels dont Alain Delon était le chef !
On repense à Bokassa caillassant Giscard avec des diamants !
On repense à Régis Debray emprisonné en Bolivie à cause de son copain Che Guevara au grand dam de Dame Danielle Mitterrand et de quelques sénateurs socialistes qui téléphonaient sans cesse à notre ambassadeur à La Paz lui demandant pourquoi un héros de la Résistance comme lui ne montait pas une opération pour sauver le soldat Debray ?
On repense à Martine Aubry et les rumeurs sur son amour du rouge, le liquide, qui expliquent peut-être pourquoi elle est si silencieuse.
Benalla aurait-il été un copain de bistrot en plus de garde du corps ?
Et on se demande pourquoi Édouard Philippe n’est pas mis en examen ? Pour se défouler on sait et on a vu qu’il tape gants de boxe aux poings sur un grand sac noir ! Macron a-t-il vérifié ce qu’il y a dans ce punching bag : ne serait-ce pas des poussins et des oiselets, ou des chatons et des lapineaux en dépit de la loi récemment votée pour le bien-être des animaux ?
Pourquoi Nicolas Hulot n’est-il pas aussi mis en examen pour avoir interdit les hydrocarbures en France, résultat nous n’avons plus de bitume pour réparer nos routes.
Benalla est ambitieux, il voulait monter trop rapidement l’échelle sociale. En montant il a cassé quelques tuiles avant d’atteindre le toit.
C’était l’échelle et le toit de Macron, celui que MLP et Mélenchon voulaient !
Changeons l’échelle, pour une avec des échelons plus proches, pas son propriétaire.
Quelqu’un a dit « ils sont fous ces Français » !
Tant qu’à être fous soyons-le jusqu’au délire, nous y sommes presque !
Je commence à comprendre Savonarole !
@ caroff | 23 juillet 2018 à 16:40
J’allais vous oublier !
J’ai écrit que je ne confierais pas la garde de mes plantations dévorées par les escargots ou limaces à Benalla, pensez donc, confier à raser ce qui est pourri à notre petit bétonnier c’est mettre sa vie en danger, la démolition d’ouvrages ne s’apprend pas dans les livres et il est encore un peu jeune.
Il fait beau, la chaîne des Pyrénées est magnifique, le ciel a ce bleu-gris lumineux qui vous rend heureux, alors à bientôt, au pire vous aurez les images par le Tour de France, c’est ça, vous me reconnaîtrez peut-être au passage, mon voisin aura le béret.
@ Tipaza | 23 juillet 2018 à 09:48
Pour ne rien vous cacher je vous connais suffisamment pour savoir que je n’ai guère d’espoir de vous convaincre un jour. Comme le souligne un vieux proverbe poitevin « On ne saurait faire boire un âne s’il n’a pas soif… » .
Vous avoir amusé suffit donc à mon bonheur.
@ Michel Deluré | 23 juillet 2018 à 09:27
Je ne nie pas que EM a une part de responsabilité dans le comportement d’Alexandre Benalla qui a largement outrepassé ses prérogatives, se croyant intouchable puisqu’au service de Jupiter.
Son arrogance lui fait beaucoup de tort. Par certains côtés il me fait penser à Giscard qui n’a pas été, loin de là, le plus mauvais président mais dont l’ego démesuré était parfaitement détestable. Jacques Chirac n’a pas supporté et je le comprends.
Il serait temps que EM en prenne conscience car sinon il va vite se retrouver dans les sondages au niveau de François Hollande en fin de mandat et son gouvernement composé, je le souligne, de personnalités puisées dans les deux partis traditionnels que sont LR et le PS, risque de se prendre une motion de censure fatale.
Certains députés LREM commencent même à se démarquer, non pas de la politique de réformes de EM, mais de son attitude hautaine et de ses bourdes de langage.
Dommage car sur le plan des réformes (constitution, enseignement, SNCF…) le travail entrepris est plutôt bon.
@ Zonzon | 23 juillet 2018 à 17:55
Ainsi donc je suis viré. Pour ne rien vous cacher je préfère qu’il en soit ainsi. Cela présente l’avantage de ne pas se sentir liés l’un à l’autre pas des idées, convictions ou certitudes (appelez cela comme vous voulez) que l’on ne partage pas forcément.
D’ailleurs la politique ne permet de se faire que des amis de circonstance qui sont trahis à la première opportunité. Les exemples ne manquent pas.
Il y a bien d’autres sujets de discussion sur lesquels nous pourrons nous retrouver et qui sait, même être d’accord, au gré des billets de Philippe Bilger (littérature, sport, cuisine…)
Je vous laisse donc le soin de choisir le marqueur remplaçant qui sera plus en adéquation avec vos idées. RM est un bon choix, vous ne serez pas déçu ! 😜 (émoticône goguenard)
@ Zonzon | 23 juillet 2018 à 17:55
« J’ai immédiatement songé au grave RM ! Qui serait plus adéquat que lui ? Un ‘marqueur’ parfait. Hélas il ne s’intéresse pas à la politique ! On ne l’en blâmera pas ! »
Pas mal, pas mal…
Le Monde, sur le Net, à 20h57 = Affaire Benalla : les plaignants, des badauds qui venaient assister à une manifestation »
Belle information du journal-de-référence mais, vers la fin de l’article-explicatif-justificatif, il est admis que l’un des badauds « a lancé une carafe d’eau » (ce qui lui tombait sous la main) vers les CRS. Et l’on découvre, à C dans l’air, une journaliste du Monde qui cite Ariane Chemin et donne l’impression de bien connaître les « détails » de l’affaire mais surtout où le journal semble vouloir la conduire.
Le concours du « Watergate à la française » est ouvert et il est facile de déjà dénombrer une bonne centaine de journalistes impliqués : il est clair que le feuilleton va durer et servir. Félicitons Macron d’avoir tenu un an face à Ariane Chemin, la commentatrice (l’inventeuse ?) de la soirée du Fouquet’s.
@ agecanonix | 23 juillet 2018 à 18:14
« Le Préfet de Police de Paris précise « qu' »il » fréquente des personnages malsains. »
C’est qui « il » ? Précisez SVP le nom, car cela pourrait prêter à confusion.
Je suis un fidèle lecteur de votre blog que je consulte depuis son lancement. J’ai presque toujours admiré vos analyses équilibrées, argumentées et gardant de l’espoir pour l’avenir.
Mais alors là, votre mansuétude me laisse sans voix : entre votre déception souvent rappelée de la classe politique avant l’élection du candidat Macron et votre fascination pour le président Macron, je ne sais comment expliquer votre aveuglement de faits qui semblent de toute évidence mettre en lumière des agissements de l’Élysée au-dessus des lois ou des règlements et bien méprisants (vous le reconnaissez) pour le citoyen qui peine à boucler ses fins de mois et ne commettant aucun écart qui puisse lui être reproché.
Décidément nous vivons une époque formidable : le 15 juillet la France championne du monde, une semaine après une petite affaire dont nous avons le secret.
Imaginez un peu, pour le petit Français d’en bas que je suis, je découvre au travers du petit écran un système de « barbouzerie » dans la police chargée du maintien de l’ordre dans les manifestations.
Un individu, s’occupant soi-disant de la protection de notre président, vient faire le coup de poing avec la police, commet des actes délictueux, équipé avec du matériel prêté par les forces de l’ordre, et avec l’aval de celles-ci s’enfuit en toute impunité se voyant filmé.
Nous en apprenons un peu plus chaque jour, appartement de fonction, salaire plus que confortable, voiture de fonction… Bref la liste s’allonge.
Vient ensuite le moment où la vérité éclate. On jure que ce monsieur a bien été puni à la hauteur de ces actes. La presse apportera un démenti. On nomme sous la pression de l’opposition parlementaire une commission d’enquête.
Celle-ci convoque le ministre de l’Intérieur, le préfet de police, à la fin des auditions tout juste si on connaissait ce monsieur et pour ceux qui l’ont croisé il faisait partie de l’Elysée alors…
Comme je le disais plus haut, pour le tout petit que je suis cette affaire me pose quelques questions :
La première, qui a prêté l’équipement de policier ? Qu’est-ce donc que ce système d’observateur à l’arrière des forces de police ?
La seconde, quel est le nombre, l’activité, le rôle de ces barbouzes dans notre Etat ? C’est à mon avis la question la plus grave car si une police parallèle existe, ce qui a l’air d’être le cas, qui la contrôle ? Il y a là un vrai danger pour notre démocratie. Je doute fort que ce monsieur soit un cas isolé, il doit bien y avoir une équipe plus ou moins fournie.
On comprendra aisément que nous soyons mal placés pour donner des leçons aux autres dictateurs. Dormez en paix braves gens nous ne sommes pas meilleurs que les autres.
Mes questions resteront sans réponse je le sais, c’est dans les mains de la justice, circulez il n’y a rien à voir.
Merci pour les crises de fou rire que me procure Monsieur Olivier Faure à chacune de ses interventions. Il a oublié de dire que ce grand professionnel avait débuté chez madame Aubry.
Ainsi donc va la vie, la France d’en haut frappe sur la France d’en bas, je ne pensais pas que l’idée du fameux ruissellement si cher à notre Président prendrait cette forme. Après l’augmentation de la CSG, le coup des barbouzes dans les manifs, le pire est peut-être derrière nous.
Charenoir et Marchoulet est bonnet blanc et blanc bonnet ou je te tiens tu me tiens par la barbichette.
Cher Philippe,
Ah, la, la ! Mais quel secret va sortir de la lampe d’Aladin ?
C’est le feuilleton international de l’été.
« Les Trompettes de la renommée… »
« Je vivais à l’écart de la place publique,
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique…
Refusant d’acquitter la rançon de la gloire,
Sur mon brin de laurier je dormais comme un loir.
Les gens de bon conseil ont su me faire comprendre
Qu’à l’homme de la rue j’avais des comptes à rendre
Et que, sous peine de choir dans un oubli complet,
Je devais mettre au grand jour tous mes petits secrets.
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Manquant à la pudeur la plus élémentaire,
Dois-je, pour les besoins de la cause publicitaire,
Divulguer avec qui, et dans quelle position
Je plonge dans le stupre et la fornication ?
Si je publie des noms, combien de Pénélopes
Passeront illico pour de fieffées salopes,
Combien de bons amis me regarderont de travers,
Combien je recevrai de coups de revolver !
A toute exhibition, ma nature est rétive,
Souffrant d’une modestie quasiment maladive,
Je ne fais voir mes organes procréateurs
A personne, excepté mes femmes et mes docteurs.
Dois-je, pour défrayer la chronique des scandales,
Battre le tambour avec mes parties génitales,
Dois-je les arborer plus ostensiblement,
Comme un enfant de choeur porte un saint sacrement ?
Une femme du monde, et qui souvent me laisse
Faire mes quatre voluptés dans ses quartiers de noblesse,
M’a sournoisement passé, sur son divan de soie,
Des parasites du plus bas étage qui soit…
Sous prétexte de bruit, sous couleur de réclame,
Ai-je le droit de ternir l’honneur de cette dame
En criant sur les toits, et sur l’air des lampions :
« Madame la marquise m’a foutu des morpions ! » ?
Le ciel en soit loué, je vis en bonne entente
Avec le Père Duval, la calotte chantante,
Lui, le catéchumène, et moi, l’énergumène,
Il me laisse dire merde, je lui laisse dire amen,
En accord avec lui, dois-je écrire dans la presse
Qu’un soir je l’ai surpris aux genoux de ma maîtresse,
Chantant la mélopée d’une voix qui susurre,
Tandis qu’elle lui cherchait des poux dans la tonsure ?
Avec qui, ventrebleu ! faut-il que je couche
Pour faire parler un peu la déesse aux cent bouches ?
Faut-il qu’une femme célèbre, une étoile, une star,
Vienne prendre entre mes bras la place de ma guitare ?
Pour exciter le peuple et les folliculaires,
Qui est-ce qui veut me prêter sa croupe populaire,
Qui est-ce qui veut me laisser faire, in naturalibus,
Un petit peu d’alpinisme sur son mont de Vénus ?
Sonneraient-elles plus fort, ces divines trompettes,
Si, comme tout un chacun, j’étais un peu tapette,
Si je me déhanchais comme une demoiselle
Et prenais tout à coup des allures de gazelle ?
Mais je ne sache pas que ça profite à ces drôles
De jouer le jeu de l’amour en inversant les rôles,
Que ça confère à ma gloire une once de plus-value,
Le crime pédérastique, aujourd’hui, ne paie plus.
Après ce tour d’horizon des mille et une recettes
Qui vous valent à coup sûr les honneurs des gazettes,
J’aime mieux m’en tenir à ma première façon
Et me gratter le ventre en chantant des chansons.
Si le public en veut, je les sors dare-dare,
S’il n’en veut pas je les remets dans ma guitare.
Refusant d’acquitter la rançon de la gloire,
Sur mon brin de laurier je m’endors comme un loir. »
Auteur compositeur : Georges Brassens
françoise et karell Semtob
Et comme l’a si bien déclaré Wauquiez, un gouvernement de « nervis » ou comme une certaine police nomme un certain milieu, « le monde ».
Quant aux bonnes mesures politiques de Macron, comme l’écrivent certains sur ce blog mais qui ne peuvent lui autoriser autant de dérives au-dessus des lois, il faudrait peut-être que les idées viennent de lui, ce qui n’est pas le cas.
Cherchez et vous trouverez au lieu de vous engouffrer dans des admirations béates très parisiennes qui empestent toute la France.
@ marie | 23 juillet 2018 à 08:00
Je crois que c’est le préfet de police de Paris (Michel Delpuech) qui mentionne « copinage malsain »…
Ces mots sont très forts. Comment les traduire ?
Pour ma part : « Dis-moi qui tu fréquentes… » Ça doit bien toujours vouloir dire quelque chose !
Macron déraille. Il n’en fait plus qu’à sa tête. Il n’écoute plus personne. Vite une procédure d’impeachment à son encontre. Avant qu’il n’en fasse de plus graves encore.
Je propose une grève du commentaire sur Benalla. Tout le monde, de la droite de l’extrême droite à la gauche de l’extrême gauche, en passant par ceux qui ne savent plus où ils habitent (et ils sont nombreux), devrait se faire un point d’honneur de ne pas dire un mot sur cette pantalonnade.
Sur ce, je vais m’empresser d’enfreindre mon mot d’ordre en disant ceci : cette affaire m’ennuie prodigieusement, et je ne la suis que d’un oeil distrait. Mais je suis bien certain d’une chose : elle témoigne plus de l’inconséquence et de la veulerie des Français que de tout autre mal.
Nous avons, ici, un homme de confiance du président, de rang subalterne. Il n’a aucune responsabilité décisive, ni en matière de sécurité, ni en matière de défense, ni en matière de politique étrangère, ni en matière économique.
Ce n’est pas comme s’il avait le pouvoir de faire libérer des malfaiteurs, emprisonner des opposants, fricoter avec la Françafrique ou tirer une petite ligne budgétaire de 200 millions ici ou là.
Il n’a commis que des peccadilles. Il a joué au CRS dans des manifs, parce que manifestement ça l’amuse. Ce faisant, il n’a tué personne, il n’a même blessé personne — contrairement à de nombreux membres des forces de l’ordre (et je parle des actes qui restent dans les limites de la légalité).
Il n’a pas détourné d’argent, il n’a pas de compte clandestin en Suisse, il ne fait pas payer les permanents de son parti par l’impôt du contribuable européen, il ne se vante pas de se faire prêter de l’argent par le Kremlin.
Il a simplement fait ce que font des millions de Français tous les jours, avec la conviction d’exercer leurs droits : il a triché. Il s’est arrogé des petits privilèges symboliques auxquels il n’avait pas droit.
Il a, surtout, le melon, et c’est cela qui insupporte les gens — bien à tort, si l’on considère les pratiques qui ont cours dans toute la société. Il a voulu aller trop vite, et ce faisant, il a rencontré une certaine complaisance chez Macron, semble-t-il. Un certain nombre d’autres fonctionnaires, tout aussi prétentieux, privilégiés et manoeuvriers, mais plus habiles, ont probablement décidé de lui donner une leçon, et de balancer ses peccadilles à la presse.
Apparemment, ça a marché. Il s’est pris la porte dans la figure. Ca lui apprendra à tricher avec moins d’hypocrisie que les autres. On ne va pas pleurer pour lui.
Que lui reproche-t-on, aujourd’hui ? D’avoir bénéficié d’une voiture de fonction avec des loupiotes auxquelles il n’avait pas droit. On lui aurait volontiers pardonné une Twingo de fonction, mais la grosse bagnole qui scintille de partout, il y a offense au sens français de la triche convenablement dissimulée.
On lui reproche d’avoir eu un badge pour entrer à l’Assemblée nationale. Ouaaah… le crime… La plupart des gens sains d’esprit paieraient pour éviter d’avoir à mettre les pieds dans un endroit pareil. Maintenant, les uns nous disent que c’était un passe-droit scandaleux, jamais vu ; les autres nous disent que de tous temps, il y a eu des badges réservés à quelques collaborateurs du président. Peu importe. On s’en moque.
On dirait vraiment des groupies de quatorze ans qui font une scène à l’une de leurs copines, parce que elle, elle a eu un passe pour aller voir leur vedette dans les coulisses.
On nous dit qu’à 26 ans, il avait un salaire de 10 000 euros. A vue de nez, cela me paraît fort élevé. Mais si c’est vrai, j’aimerais bien que ce genre d’informations soit accompagné d’un comparatif. Ce n’est pas comme si les hauts fonctionnaires se nourrissaient aux Restos du Coeur, en France.
On nous dit qu’il avait un appartement de fonction, on cite des superficies. Bande de furoncles hypocrites ! Des centaines de milliers de Français anonymes jouissent d’un logement de fonction, plus ou moins payant, plus ou moins gratuit. A commencer par ces pauvres victimes de cheminots, postiers, n’infirmières et tutti quanti. Vous avez vu le nombre de logements que possède la SNCF ?
Certains des fonctionnaires haut placés, dans ce pays, habitent dans des châteaux. Aux frais du contribuable. Allez voir comment est logé un recteur.
C’est le cas aussi de certains prolétaires professionnels, que vous logez à vos frais de façon plus que confortable. Des chefs syndicaux, par exemple. Je ne me souviens pas que personne ait parlé de « Watergate » (Mélenchon) ou de « situation d’une gravité exceptionnelle » (Christian Jacob), lorsque tel ponte de la CFDT a été nommé conservateur des hypothèques, ou quelque chose comme ça, il y a un petit paquet d’années, six mois ou un an avant la fin de sa « carrière ».
Emploi pour lequel il avait autant de compétences que moi pour faire cardinal, mais qui présentait, à l’époque, le petit avantage d’être l’un des postes de fonctionnaire les mieux payés de France — scandaleusement trop payé, et ce depuis la nuit des temps. Cela devait tourner autour de 150 000 francs par mois.
Pourquoi ? Eh bien, parce que les fonctionnaires touchent une retraite correspondant à leurs dernières années d’activité, et que, par conséquent, l’Etat s’est arrangé pour assurer une pension de milliardaire à un pauvre petit n’ouvrier qui a passé sa vie à casser les pieds de ses contemporains à coups de grèves.
A l’époque, ça a fait un entrefilet de dix lignes dans un ou deux journaux. Personne n’a accusé le président de l’époque d’avoir ce ponte syndical pour amant, comme l’ignoble rumeur publique s’emploie à le répandre pour Benalla. Et aucun gouvernement n’a vacillé sur ses bases. Alors que des cas comme celui-là, il y en a évidemment des paquets, dont vous n’entendez jamais parler…
La France devient une cour de récréation, peuplée de bébés hystériques qui hurlent Sarkozy ! Fillon ! Le Pen ! Macron !, parce que chacun est un dieu vivant qui va marcher sur l’eau et résoudre tous les problèmes. L’adversaire, bien sûr, est un homosexuel décadent au service de la finance cosmopolite enjuivée, et tous ceux qui ne sont pas d’accord avec moi, je vais leur casser la figure.
Arrive au pouvoir x, y ou z, et ô ! surprise, il ne marche pas sur l’eau, il n’est pas le dieu vivant exempt de tout reproche que l’on croyait, il boit l’eau des rince-doigts, ou au contraire il ne sait pas se salir au contact des pauvres, etc.
Du coup, n’importe quel groupe de pression, corporation voire espion russe balance une boule puante — ce ne sont pas les munitions qui manquent, il suffit de soulever une pierre pour découvrir les millions de cancrelats qui grouillent en-dessous. Et, aussitôt, ce sont des oh ! et des ah ! de pucelles effarouchées qui voient le loup pour la première fois, et vraiment, vraiment, si on leur avait dit ça…
Après, on en prend un autre, puis on recommence. Tout cela me dégoûte.
Les Français ressemblent de plus en plus à des spectateurs invités à une émission de télévison. Les chauffeurs de salle leur montrent une pancarte marquée : appludissez, ils applaudissent. Ils en lèvent une autre marquée : sifflez, ils sifflent.
Faut-il souffler dans les bronches à Macron parce que Benalla avait un logement de fonction quai Branly (si c’est exact) ? Ou bien faut-il lui souffler dans les bronches afin qu’il tienne ses semi-promesses de baisser la dépense publique ? Il est bien question d’un misérable appartement de fonction quai Branly…
Ah, évidemment, on peut mettre un nom sur son bénéficiaire, donc la traditionnelle jalousie française peut se déchaîner : c’est de Benalla que vient tout le mal. En plus, je ne voudrais pas insister, mais il a un peu une tête d’Arabe — et d’ailleurs, si ça se trouve, il en est un. Donc, les appartements de fonction, même si ce sont des hachélèmes sordides pour les cheminots, c’est réservé aux Blancs. Okay ? Et ça, ça coûte rien, c’est l’Etat qui paye.
La Cage aux folles au théâtre de l’Elysée…
https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/le-favori-du-roi-video-
« Cette évolution a entraîné, de la part d’Emmanuel Macron qui est tout sauf « immature » ou « un gamin », l’envie de pouvoir compter absolument sur quelques-uns, quel que soit leur niveau et leur fonction dans le dispositif présidentiel… »
Emmanuel Macron n’a pas la maturité d’un homme d’Etat. Cette maturité – impérieuse – n’a évidemment rien à voir avec l’âge. Je pense que oui, cet épisode n’est que le fruit gâté de relations fondées exclusivement sur l’affectif ou l’affectivité. De part et d’autre.
Il n’empêche que ce qui caractérise l’homme ou la femme d’Etat est la capacité de maîtriser son pouvoir, de hiérarchiser ce qui relève de la raison d’Etat – au sens le plus évident, le plus simple – et ce qui relève du sentiment, là où l’irrationnel a le dernier mot.
Le président de la République et son entourage proche ont créé à l’Elysée une sorte de chaos sentimentaliste, affectif, émotionnel, aux couleurs des cartons-pâte-trompe-l’œil d’un Disneyland.
« Je suis à la droite de l’extrême droite » (Robert Marchenoir)
« Les Noirs sont en moyenne 30% moins intelligents que les Blancs » (Robert Marchenoir)
« Vous êtes une pionnière du métissage avec les races colonisées » (Robert Marchenoir)
L’auteur de ces fortes paroles, habitué de ce blog, sans nom, sans famille, sans métier, sans adresse, sans ville, sans téléphone, avait consacré trois ou quatre heures à faire des recherches et à rédiger un énorme texte, en se fondant sur des sources américaines, anglaises, russes, et en achetant un hebdo français qu’il qualifie de « gauche bobo » (il est bien riche), pour conforter ses thèses sur les Noirs, le racisme, l’antiracisme, le foot. Cette synthèse des synthèses était censée couronner en beauté et en majesté les nombreux commentaires (sans doute jugés par lui minables) de ses modestes compagnons de l’étage inférieur, vous et moi.
J’ai osé lui faire quelques timides remarques et fort polies.
Que n’avais-je pas fait là ! Quelques membres (anonymes) de son fan-club le déclarent gagnant. Bizarre, bizarre…
Le 23 juillet 18h26, il m’honore d’une réponse en 23 alinéas. Il est trop bon. Il faudra ajouter au florilège que l’on peut retrouver plus haut dans les épigraphes, deux « perles » de la plus belle eau :
D’abord sa conclusion, qu’il fallait oser : son souhait, en lisant ma prose « d’abolir l’Education nationale ». Excusez du peu.
Il faut aussi souligner : « vos amis dans le crime intellectuel », qui vaut son pesant de cacahuètes.
Charitable, par éducation catholique, je suppose qu’il faut attribuer ces propos à… deux moments d’égarement.
Contrairement à ses prédécesseurs, Macron n’a pas d’ami, il a été phagocyté à 15 ans par Brigitte plus âgée et n’a pas vécu sa jeunesse. Sa propre famille ne le suit pas, les enfants de sa femme ne sont pas tous enthousiastes… Monsieur Benalla a dû remplir ce rôle d’ami, il a manqué une partie d’enfance et d’adolescence à E.Macron.
Bonjour
Outre les fautes personnelles multiples, il me semble que ce problème vient de notre organisation politique avec un exécutif surpuissant et dont certains se prévalent pour faire n’importe quoi.
@ Achille | 23 juillet 2018 à 22:47
« Je ne nie pas que EM a une part de responsabilité dans le comportement d’Alexandre Benalla qui a largement outrepassé ses prérogatives, se croyant intouchable puisqu’au service de Jupiter. »
La première des responsabilités est, si le fait rapporté par le Point est avéré, de l’avoir habilité « secret de défense » sans lui avoir expliqué que « secret défense » ne rimait pas avec « permis de tuer », « permis de rentrer dans tous les systèmes informatiques de la Défense nationale », « permis de molester sans rime ni raison tout quidam dans la rue », « permis d’usurper n’importe lequel des signes de l’autorité publique ».
Pour moi, mais peut-être suis-je trop naïve, si l’on peut dire qu’en ce qui concerne les gardes du corps, la mort est dans le contrat, cela signifie que le garde du corps fait de son corps un rempart pour le corps dont il a la charge de la garde, ce n’est pas un « permis de tirer au hasard sur tout ce qui bouge alentour ».
Quelle différence entre le comportement ce Benalla qui fait honte à notre pays et celui du colonel Beltrame qui est l’honneur de la France !!
Celle affaire Benalla est révélatrice de ce que les médias sont devenus.
Les journalistes sont devenus des journaleux ne pensant qu’à eux. Le journal n’est plus d’information pour les autres mais le journal à eux pour devenir des acteurs de pouvoir et non de contre-pouvoir tel qu’ils devraient être, leurs investigations s’acharnent sur un point précis dans l’intention souvent de nuire et ne pas respecter la présomption d’innocence alors que l’information doit nous informer sous tous ses aspects.
Sait-on par exemple si c’est trois hommes, parce qu’ils sont trois, et les journaleux ne nous disent pas qui est ce troisième dans cette affaire (hors les CRS), s’ils étaient dûment officialisés, avaient autorité à traiter de la sorte ces deux victimes, dont ne sait pas ce qu’elles faisaient avant si ce n’est s’être fait sermonner pour interdiction de prendre des photos. Il semblerait que le premier »provocateur » soit la femme puis que l’homme se soit interposé, il semblerait aussi que l’homme au pantalon déchiré demande à discuter, puis est laissé sur le pavé puis, relevé par des passants s’est rapproché de la femme pour s’accoler à elle et à ce moment, voir Benalla et l’inconnu partir, pourquoi ?
Il se dit aussi que ces deux »agitateurs » ou un seul aient été »arraisonnés » et aient passé une demi-heure dans un poste de police pour identification sans qu’ils déposent de plainte et ne puissent avoir droit à réparation (de son pantalon), ceci me fait m’interroger sur qui paie les costumes de Benalla, et combien, ou ce qui justifie de passer d’un salaire de 3 600 à 10 000 euros par mois le mettant dans ceux qui au point revenu le classe dans la catégorie des 1% des salariés les mieux payés et, normalement des 2 % de ceux qui payent le plus d’impôt, dans une société où chacun produit la consommation de l’autre ; l’équité nous obligeant à produire autant pour les autres que les autres produisent pour lui, que produit Benalla pour les autres qui lui permet de bien vivre des productions des autres se trouvant dans les 1% des salariés les mieux payés.
Chacun prend l’information dans le sens qu’il désire pour servir ses préjugés et peu de fois dans l’intérêt général afin de pouvoir mieux recadrer les bavures par exemple ou rechercher une meilleure stratégie d’action lorsque les manifestations dégénèrent ce qui est peu repris par les journaleux puisque la banalité, banalise les conséquences de ces débordements qui sont mis à la charge de la communauté sans que les casseurs ne soient inquiétés et réparent les préjudices. Puisque, après tout : les victimes de débordements ne sont victimes que de victimes de la société selon l’opinion et ceci justifie qu’elles cassent par intérêt général ?
C’est comme cela, il y a souvent deux poids et deux mesures qui font fi de l’intérêt général comme si dessus ou de la probité par exemple pour l’affaire Mamoudou dont la distinction n’est pas usurpée et les prouesses, pour sauver cet enfant accroché au balcon aprés une ascension de 36 secondes, époustouflante, qui mérité un enrôlement chez les pompiers pour devenir formateur et pouvoir, après cela, peut-être, transmettre son savoir et former des pompiers dans son pays d’origine, dans la mesure où chez nous nous œuvrons pour qu’il puissent devenir utiles chez eux et ne plus être contraints à l’immigration. Mais ce n’est pas le but de cette intervention qui veut traiter de l’information qui manque d’objectivité.
Quand Mamadou commence son ascension, l’enfant se trouve à environ un mètre de la séparation entre deux balcons. Sur le balcon voisin, ce voisin intervient et durant l’ascension de Mamoudou, ce voisin ramène l’enfant vers la séparation ; si bien qu’à la 35° seconde quand Mamoudou prend le bras gauche de l’enfant, le voisin a sa main droite sous l’aisselle gauche de l’enfant et le sa main droite en bas de la jambe droite de l’enfant tandis que la voisine tient avec sa main l’avant-bras droit de l’enfant : l’enfant était sauvé et à la 36° seconde, Mamadou et le voisin font passer l’enfant par-dessus le garde-corps.
Je m’interroge sur le fait que les honneurs ne sont qu’au grimpeur et pas à ce voisin qui de toute façon sans le passage impromptu de Mamoudou dans la rue, aurait, la 38° seconde ou la 40° seconde fait passer l’enfant sur son balcon.
Je ne m’explique pas le profil bas de ce voisin qui lui aussi glorifie Mamoudou et ne se considère pas comme un sauveur bien qu’il ait durant 35 secondes réconforté l’enfant pour qu’il reste accroché tout en s’assurant qu’il le tiendrait dans le cas où il lâcherait et pendant ce temps-là rapprocher l’enfant vers la séparation des balcons.
Que ce serait-il passé si à la trentième seconde l’enfant avait lâché faute de voisin à son balcon ?
Et surtout je ne m’explique pas que les médias n’aient pas eu plus de considération pour ce voisin.
Quelles en sont les raisons ?
Revenons à l’affaire Benalla : n’attachons-nous pas trop d’importance à ces faits divers ?
Peut-être pas, si chacun qui de loin ou proche se trouve acteur ou informateur de ces faits divers, saura en tirer des leçons pour l’avenir.
Dans toute affaire il faut savoir que quelques-uns décident, un petit nombre exécute et une grande majorité laisse faire et cette grande majorité n’aurait-elle pas sa part de responsabilité ? Par exemple ce troisième homme qui a laissé faire Benalla et Crase ?
« »Alexandre Benalla n’a participé à aucune réunion durant sa période de suspension », affirme un proche conseiller du président de la République. L’entourage du chef de l’État contredit donc une déclaration effectuée sous serment par Alain Gibelin. »
Peut-être que l’Elysée va déclarer :
– Si on vous dit que Benalla a participé à une réunion durant sa période de suspension, c’est son hologramme, mais ça ne peut pas être lui ☺
@ Elusen
« Pourquoi ? Eh bien, parce que les fonctionnaires touchent une retraite correspondant à leurs dernières années d’activité »
Non, pendant les six derniers mois d’activité, ce qui explique des avancements bienvenus juste avant la mise en retraite.
Vous minorez ce qu’a fait Benalla, mais puisque nos impôts servent à payer des fonctionnaires de police (entre autres, et j’y suis favorable puisqu’il s’agit d’une activité régalienne), pourquoi embaucher des contractuels qui vont ajouter à la dépense publique ?
Au-delà, il est inadmissible que Benalla, personne de confiance attachée au couple Macron (il avait les clés de la villa du Touquet), déploie ses compétences en coups de poing dans la figure dans une manifestation dans laquelle il n’avait rien à faire.
L’administration a bien des défauts mais l’immense majorité des fonctionnaires ou hauts fonctionnaires d’autorité ont une haute idée de leur mission qui les conduit à ne pas tolérer de leurs collaborateurs des faits reprochés à cet intime du président. On peut comprendre leur exaspération !
Macron représente la quintessence de l’arrogance énarchienne et comme beaucoup de ses congénèreres l’absence quasi totale de surmoi l’autorise à se déclarer « jupitérien » et à stigmatiser la populace.
Il n’est pas exclu que la petite tape sur le museau qu’il reçoit en ce moment l’incite à plus de modestie.
@ Robert Marchenoir | 24 juillet 2018 à 07:06
Alors là, je dis « chapeau ! » et on ne peut pas me taxer d’être une de vos admirateurs. Mais quand vous êtes bon et même très bon, comme cette fois-ci il faut le dire.
@ Patrice Charoulet 24/07 08/05
Au point où vous en êtes avec Robert Marchenoir, il me semble qu’il ne reste raisonnablement plus que le duel pour régler vos différends. Et cela, permettez-moi cette expression quelque peu triviale, aura au moins de la gueule !
Car il est clair que vos échanges épistolaires sur ce blog avec RM ne régleront nullement vos divergences, finissant en revanche par lasser et désintéresser les autres intervenants.
@ Province | 24 juillet 2018 à 08:24
Phagocyté à 15 ans… les amibes de ses amibes sont devenues ses amibes. Je ne sais pas dans quelles dispositions l’ex de Brigitte doit assister à cette descente aux enfers.
Qui va tenir le rôle du Duc de Guise ?
@ Savonarole
Intéressant, j’ignorais que M. Onfray était si bon, dès lors et grâce à lui je peux distinguer le mal du bien…
Ce qui m’empêchait d’avoir un avis c’était le titre du billet, j’aurais plutôt choisi, « Ce que Benalla nous dit sur les Français ».
M. Macron ne fait que passer, et ceci parce que l’impéritie, l’intrigue, l’arrogance et la bouffonnerie sont devenues, je ne sais plus à quel moment, des qualités politiques…(Information de dernière minute : depuis toujours et pour toujours, pour ceux qui supportent la vérité !)
Puisqu’il a été considéré que la France méritait d’être dirigée par une personne sans consistance, venant de la banque, il fallait connaître la banque pour ne pas s’étonner des distributions de privilèges, et il fallait aussi connaître la vie, pour se garder d’un homme sans expérience politique.
Ainsi, il serait bon et même excellent de laisser la justice faire son travail puisqu’elle est semble-t-il « en marche »…
Car à vouloir salir et affaiblir une personne on démolit durablement une nation.
Et c’est ici que je dirais que M. Onfray est rempli de vanité car ce combat pour nous éclairer est plutôt un combat pour s’élever dans cette mêlée et attraper au vol un ballon ovale (le rond c’est déjà fait…) qui est en réalité une baudruche et je ne vois pas comment il pourra transformer…
Cette histoire est si lamentable qu’il me tarde de voir arriver un événement qui pourrait nous en débarrasser !
@ Savonarole 24 juillet 2018 à 07:27
On en avait déjà eu un aperçu le soir de la fête de la musique !
@ Province 24 juillet 2018 à 08:24
… »il a été phagocyté à 15 ans par Brigitte plus âgée »
…phagocyté par une personne ayant autorité, âgée de 39 ans (phagocyté devant être une litote je suppose ;)).
Ce n’est pas parce que Manu n’a pas pu faire sa crise d’adolescence à 15 ans qu’il doit la faire maintenant !
« C’est moi votre chef ! » avec tous les déguisements qu’il aime arborer : standardiste à l’Elysée, militaire, aviateur façon Tom Cruise, boxeur, tennisman en fauteuil roulant.. sans compter le langage peuple qu’il aime adopter pour changer un peu du langage ENA : « ceux qui foutent le bordel » ; « pognon de dingue »…
Pour l’instant il porte un costume de président jupitérien (?) mais je crains qu’il ne soit trop fragile pour le porter car contrairement à ce qu’il a cru il est trop lourd pour lui.
« Jupiter ne tient sa légitimité que grâce à la garantie qu’il se tient au-dessus des partis. Dès lors qu’on apprend qu’il ne se comporte plus ainsi mais protège des proches, lesquels se croient tout permis du fait de ladite proximité, l’édifice s’écroule. Il n’est plus Jupiter, il n’est plus qu’un chef de bande, de clan, ou de faction pour rappeler la philippique de Mitterrand. » (David Desgouilles)
On devine toutes sortes de manipulations en cours, de la part de la presse, de l’Élysée, du ministère de l’Intérieur, et pourquoi pas d’autres protagonistes plus discrets. Nous n’avons pas tous les éléments de ce qui se joue en ce moment. L’affaire Benalla est un révélateur qui vient gratter l’opinion là où ça lui fait le plus mal. Macron paraît visé, attaqué sur son maillon faible : une forme d’affectivité immature est mise à jour chez lui, aggravée par son attitude impérieuse et satisfaite d’elle-même.
Dans ce scénario, qui pourrait avoir été préparé de longue date, les mœurs politiques sont mises en cause ; l’opinion, orientée, est prise à témoin ; la justice à la traîne intervient brusquement après une révélation scandaleuse déclenchée au moment propice, et orchestrée par les media. Cela rappelle l’affaire Fillon.
Les rapports de Benalla et de Macron étaient sans aucun doute malsains ; ils sont liés à notre régime politique sans contre-pouvoirs suffisants, et à la quête des Français pour des personnalités politiques aux dons extraordinaires. Mais on peut se poser la question de l’énorme mise en scène médiatique. C’est elle qui a fait monter Macron dans l’opinion en quelques mois, c’est elle qui sème maintenant le doute sur son mode de gouvernement. Le doute brutal suit l’adulation aveugle, et le mépris vient ensuite. C’est toujours la même pulsion, retournée en son contraire.
Cette adulation dévote a permis l’élection d’une chambre des députés incapable de contrôler le gouvernement. Le mal politique est fait. Le dévoilement des turpitudes de notre quasi-monarchie était sans doute nécessaire, mais à chaud, que de dégâts.
@ Catherine JACOB | 24 juillet 2018 à 09:08
La première des responsabilités est, si le fait rapporté par le Point est avéré, de l’avoir habilité « secret de défense » sans lui avoir expliqué que « secret défense » ne rimait pas avec « permis de tuer », « permis de rentrer dans tous les systèmes informatiques de la Défense nationale », « permis de molester sans rime ni raison tout quidam dans la rue », « permis d’usurper n’importe lequel des signes de l’autorité publique ».
Certes ! Vous avez parfaitement raison sur ce point. Je vous ferai simplement remarquer que si Alexandre Benalla n’avait pas eu l’idée saugrenue d’aller prêter main forte aux forces de l’ordre, alors qu’il n’était pas mandaté pour cela, personne n’aurait jamais entendu parler de son habilitation « secret défense », de son salaire mirobolant (en fait le même salaire que celui du coiffeur de Hollande) et de son appartement luxueux.
A noter que le terme « permis de tuer » est un peu fort, même « permis de molester » d’ailleurs, car les deux olibrius n’ont subi aucune blessure mais juste un traitement de circonstance comme cela se fait dans toutes les manifs avec les excités.
Quant aux informations qu’il aurait pu recueillir, il est clair que les agents de la sécurité intérieure les ont déjà en leur possession.
Cette affaire est une cabale soigneusement organisée par l’opposition qui ne se grandit pas par ses emportements excessifs. De la politique de caniveau !
La Macronie en péril !
Entre le premier flic de France qui ne sait rien ou presque et qui déclare avoir découvert Benalla par hasard, un Préfet de police qui se refuse à porter le chapeau et on le comprend, reste Macron qui va devoir se débrouiller avec son garde du corps trop entreprenant et devenu très encombrant.
Les langues se délient comme dans une ambiance de fin de règne après 14 mois de pouvoir.
Le « je suis votre chef » va devoir rapidement s’expliquer et percer l’abcès d’une affaire qui commence à sentir le faisandé.
Il y a manifestement de l’ordre à remettre dans les affaires de l’Etat et c’est bien au niveau de l’Elysée que cela doit se régler.
S’agissant de la confiance, si rien ne bouge rapidement elle va être en berne.
Bien, le scénario avance. Le journal-de-référence vient de déclencher le coming-out des deux tabassés de la place de la Contrescarpe, par l’avocat choisi. Ariane Chemin doit consulter les conseillers juridiques du journal sur l’opportunité de déclencher un procès contre les faux policiers molesteurs. Les molestés pourraient, avec l’indemnité, se payer un appartement sur la place de leurs souffrances. Ariane Chemin pourrait commenter le procès sur les trois ans de sa durée. L’avocat de Benalla citera-t-il comme témoin de moralité Sébastien Lecornu, à défaut d’Emmanuel Macron ? Et comment Bruno Roger-Petit, transfuge de la presse polémiste, va t-il gérer tout ça, en générant en échange des informations économisant les frais d’investigation ?
A mon avis, le coup, et le coût, pour la Macronie, se joue cette semaine, pour ne pas trop perturber les vacances de tout ce beau monde médiatique. Qu’en pense Achille ?
Ce que nous dit Benalla sur Emmanuel Macron !
Pour ceux d’entre nous qui, ayant jugé sur les apparences, se sont bercés d’illusions sur ce personnage avant même son élection, cette affaire devrait au moins leur permettre de se poser en âme et conscience quelques questions sur la nature réelle de l’idole aux pieds d’argile qu’ils ont encensée puis portée sur un socle de marbre à l’Elysée.
Pour les autres, qui ont depuis toujours gardé leur lucidité et leur esprit critique intacts, les diverses révélations qui s’accumulent sur la manière selon laquelle E.M a comblé pour des raisons opaques M.Benalla de passe-droits et d’avantages exorbitants ne font que confirmer leur certitude d’avoir compris depuis le début à qui ils avaient affaire, à savoir un homme immature, narcissique, impulsif, dépourvu de sens moral au vu des mensonges qu’il a au moins couverts, imprudent, irresponsable, manquant de calme, d’équilibre, de clairvoyance et de profondeur, ignorant des réalités du monde actuel, inconscient des conséquences de ses foucades et surtout hélas profondément indifférent au destin de la France et des Français.
Cela fait quand même beaucoup d’éléments rédhibitoires pour quelqu’un qui en principe est censé se comporter en chef d’État digne de ce nom.
Mais que voulez-vous, il fallait s’y attendre depuis que les sacres à Reims sont passés de mode…
Bah ! Un Président qui salue la foule d’un « Bonjour Messieurs-Dames », comme je l’ai vu l’autre jour à la TV, ne peut pas être si mauvais.
De mon temps on apprenait les bonnes manières chez les jèz, faut croire qu’à la Providence ce n’était plus le cas.
IL ETAIT UNE FOIS PLACE DE LA CONTRESCARPE Suite et fin
…On le voit de dos, pas un cm² de peau apparent. Il est revêtu de la tête au pied d’une carapace, comme une « fourrure » style Bibendum, informe. Cette silhouette pourrait être celle de n’importe quel être vivant. Impossible de deviner l’espèce à laquelle ce bipède appartient.
Mais un détail nous illumine, un éclair nous remplit. Sa démarche. La vingtaine de pas qui l’amène à la victime consentante.
Sa démarche. Sa démarche est simiesque !
Ma mémoire me fait défaut. Les cinéphiles vont nous trouver des références. Je ne vois présentement que Jean-Louis Barrault dans « Le testament du Docteur Cordelier ».
IL N’Y A PAS D’AFFAIRE BENALLA
Voici pourquoi . Benalla n’est rien. Un rien qui a le « melon ». Plus des « qualités » qui lui sont propres, qui ne nous intéressent guère et qui le font valoir auprès de ses fréquentations. [Bonjour à vous @Savonarole, aimable vacancier !]
Il ne peut pas y avoir d’affaire sur rien.
Par contre il y a une affaire Macron. Car celui-ci n’est pas rien, bien que n’étant pas grand-chose : un lycéen bon élève qui « fait » l’ENA et qui épouse la fille d’un chocolatier de province (il n’y a pas de sots métiers, seulement de sottes gens).
L’AFFAIRE MACRON ne débute pas le 1er mai 2018 mais il y a deux ans, dans ce temps où Sandan commençait à comprendre que c’était scié pour lui. Alors se forma une conjonction de quatre « cavaliers » apocalyptiques.
– Un individu d’un orgueil démentiel, dont l’enfance et l’adolescence ne firent que conforter la démesure. Celui-là rien ne l’arrête jusqu’à sa chute finale, généralement plus proche que l’on croit de son apogée. Le destin est capricieux, jaloux, il ne pardonne pas les extravagances trop arrogantes.
– Les grands de ce monde, toujours à l’affût d’un instrument docile, à placer au bon endroit au bon moment pour que perdure leur pouvoir caché mais rémunérateur ô combien. Davos quoi !
– Un peuple abattu, désarmé, amer, déculturé, qui en est au sixième chef zozo, avec des dettes, de l’invasion, sans repère et qui a adopté la « philosophie » du chien crevé au fil de l’eau !
– Une Nation haïe pour toutes sortes de bonnes raisons dont certaines sont respectables et justifiées.
Et c’est ainsi que vous eûtes Bijou, ses œuvres et ses…pompes !
Blogueurs de peu ! [Emoticône abusivement surgonflée] Courage à vous qui vous préparez à le réélire en 2022 ! Lui ou son sigisbée !
Là on ne sait, mais on ne sait jamais ! [Emoticône d’ambiguïté]
DERNIERE HEURE !
Benalla disposait-il des codes nucléaires, demande un blogueur de quelque part ! On rigole mais avec gêne !
@ caroff | 24 juillet 2018 à 09:59
« L’administration a bien des défauts mais l’immense majorité des fonctionnaires ou hauts fonctionnaires d’autorité ont une haute idée de leur mission qui les conduit à ne pas tolérer de leurs collaborateurs des faits reprochés à cet intime du président. On peut comprendre leur exaspération ! »
Oui caroff ! Imaginez les policiers et d’autres voir débarquer « un jeune merdeux » qui devait s’immiscer partout et vouloir imposer ses choix… Il ne faut pas être naïf au point de penser que Le Monde est tombé par hasard sur les vidéos, le mode d’emploi était fourni avec sans doute.
Jeune Président, il a accordé une confiance démesurée par naïveté devant un personnage qui l’avait séduit, mais élevé dans un milieu protégé il n’a pas su voir au travers du miroir, la finance est une chose, y accéder sans obstacles n’apprend rien de la vie.
Il lui manquait la rouerie et le discernement des entrepreneurs, des lutteurs d’affaires, de ceux qui sont confrontés à l’outil de production, qui font chauffer la gamelle, à lutter contre des pénalités, à se battre pour des délais, jauger des hommes pour avancer, ceux qui traverseraient le désert avec vous, et tous ceux qui rouleraient avec le frein à main.
La vie, la vraie vie il faut y avoir été confronté, avoir compté les points, s’être trompé, reprendre tout depuis le début et à la fin savoir à qui on a affaire.
J’ai déjà dit que la tour Eiffel ne s’est pas construite qu’avec de bons sentiments, c’est une image, à moment donné vous devez mettre le tampon bien appuyé, le ruck bien agressif pour éviter que les crampons s’essuient sur votre dos.
Le personnage Alexandre B. est malin comme un singe, il a compris comment ces politiques fonctionnent, il a su avoir l’oreille d’un Président qui a certes des qualités mais pas toutes, un peu tendre sans doute aveugle de ses qualités.
Montebourg et l’accident était un événement tellement énorme – je pense qu’il testait le lien qui pouvait l’unir au destin de celui-ci -, qu’il avait senti qu’il était allé un peu vite, c’est mon opinion.
Avec Emmanuel il a su dès la première heure qu’il tenait le bon bout, la descente à skis de La Mongie et tous les doutes étaient effacés, la voie royale s’ouvrait enfin devant lui, « le petit, l’obscur, le sans-grade ».
Trop c’était trop pour ceux qui luttaient tous les jours, emplis d’abnégation ; passé le temps de ceux qui espéraient la bonne promotion et se taisaient, ne restaient plus que ceux qui ne supporteraient plus, la route était longue et courber le dos ou se mettre à plat ventre devant ce personnage, pour certains le choix était fait.
Faire de la protection rapprochée et de la sécurité est un métier, les équipes officielles n’en pouvaient certainement plus devant cette start-up éphémère qui se vendait auprès d’un Président, sans doute compatissant de services rendus avant l’élection, et qui avait su capter sa confiance à l’insu de son plein gré.
L’avenir va nous éclairer, rien de compliqué, un arriviste forcené et un Président tout heureux d’être Président, le ciel était avec lui, mais les nuages qui vont avec aussi, il en avait oublié le parapluie, Jupiter avait oublié que dans sa galaxie il existe quatre satellites qui tournent en sens contraire. Cet événement va le lui rappeler durement, pour notre grand bien il faut l’espérer.
J’ai été un peu long, il faut dire que l’étape du Tour était retardée, alors j’ai pris le temps, ces personnages attisent ma curiosité, par contre dans notre milieu nous avions tôt fait de les repérer et l’expression favorite pour les désigner était que nous disions qu’ils « sentaient la peinture ».
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@ Ange LERUAS | 24 juillet 2018 à 09:29
« Quelles en sont les raisons ? »
Les vidéos qui sont sorties n’étaient, il est vrai, pour celles que j’ai vues pas très limpides, les vôtres certainement plus claires.
Oui, pour quelles raisons alors (?) si ce que vous avez vu est clair ?
@ Savonarole | 24 juillet 2018 à 07:27
« La Cage aux folles au théâtre de l’Elysée… »
Excellent votre lien et votre commentaire, mais attention vous risquez avec ce dernier d’être taxé et poursuivi pour homophobie et diffamation vis-à-vis du président de la République !
Heureusement pour vous les galères et la Bastille sont abolies depuis plus de deux siècles en France. Mais les « suicides » des gêneurs à l’encontre du pouvoir sont une spécialité bien française…
@ Robert Marchenoir | 24 juillet 2018 à 07:06
Achille est d’accord avec vous, c’est mauvais signe… La mauvaise foi en marche !
Tenez je vous en offre une nouvelle pour vous remettre de vos indigestions :
https://www.algeriepatriotique.com/2018/07/20/revelation-alexandre-benalla-agent-services-secrets-marocains/
J’oubliais, lorsque « le fils de dieu » aura été lavé de tous ses petits péchés et que tout sera rentré dans l’ordre, vous ruerez dans les brancards en nous en faisant des pages et des pages. Sacré Marchenoir… votre copain Charoulet vous interpelle et vous faites profil bas ?
Et l’amitié particulière entre EM et AB dont nous parle Onfray c’est quoi, la cerise sur le gâteau ?
Dans Marianne, Frédéric Ploquin fait une comparaison entre feu le SAC, et le mini-SAC que Benalla avait créé ou était en cours de le faire. Tous les ingrédients étaient réunis pour que ce dernier se développe, et prenne l’ampleur de son illustre prédécesseur.
https://www.marianne.net/debattons/tribunes/affaire-benalla-emmanuel-macron-et-le-mini-sac
@ Robert Marchenoir, 24 juillet 07:06
Monsieur Marchenoir, je n’apprécie généralement pas votre prose, malgré une écriture remarquable, mais je vous remercie pour ce post qui traduit exactement ce que je ressens face à cette affaire ridicule qui ne mériterait pas plus de deux lignes dans la presse. Cela traduit probablement la propension de nombreux Français à toujours préférer l’insignifiant à l’important. Et ce n’est pas avec cette mentalité qu’on résoudra nos problèmes…
@ Robert Marchenoir | 24 juillet 2018 à 07:06
Excellent plaidoyer en faveur de Benalla. Nul doute que si son avocate passe par ici elle s’en inspirera avec bonheur.
Mais le problème posé par le billet et plus généralement par l’affaire Benalla est « ce que Benalla nous dit sur Emmanuel Macron » comme le dit le titre.
Et là on ne peut que réactiver le vieil adage : « La façon de donner vaut mieux que ce qu’on donne ».
Et ce qui a été donné par Macron, l’a été d’une façon contraire aux règles de fonctionnement aussi bien qu’à l’usage explicite et implicite dans ce milieu, par le caractère exagéré des avantages et la rapidité avec laquelle ils ont été obtenus.
Je ne rentrerai pas dans les détails, mais peu de temps après le sacrifice du colonel Beltrame, donner à Benalla le grade de lieutenant-colonel comme expert des problèmes de sécurité et de terrorisme, relève de la provocation. Il semble que la hiérarchie de la gendarmerie ait très mal pris cet avancement miracle.
Le reste est à l’avenant. Je n’en dirai pas plus, je n’aime pas faire long.
Un dernier mot, savez-vous d’où vient l’adage « la façon de donner vaut mieux que ce qu’on donne », il vient d’une pièce de Corneille intitulée « le Menteur » !
Étonnant n’est-ce pas quand on voit le tango des déclarations du ministre de l’Intérieur et du responsable de la sécurité à la Préfecture.
Voilà qui va me faire traiter de pédant par Achille devenu votre soutien le temps d’un commentaire qui lui convient. ;-))
Les premières déclarations de M. Strzoda ne manquent pas d’intérêt :
– les fonctions de M. Benalla sont très éloignées de ce que nous pensions : nous découvrons des responsabilités majeures, multiples et complexes.
. le prétendu chargé de mission était en réalité le maire du Palais, le grand Vizir.
. saluons le talent d’un jeune homme de 26 ans dont les seules activités professionnelles jusqu’alors étaient celles d’un garde du corps.
– le directeur de cabinet du président n’a pas saisi le procureur du cas Benalla parce qu’il n’avait pas assez d’éléments pour le faire.
. autant dire que s’il avait eu les éléments, il n’aurait pas manqué de prévenir la justice : l’Elysée était donc donc le bon endroit pour lancer l’action judiciaire. Remember.
. bien sûr, un chef conscient de ses responsabilités aurait pu, avant de s’abstenir, faire sa petite enquête supplémentaire au reçu de la fameuse vidéo, mais, en même temps, ça aurait été courir vers les ennuis…
Il me semble que Serge Federbusch a bien synthétisé le problème politique :
http://www.atlantico.fr/decryptage/pourquoi-affaire-benalla-potentiel-vraie-affaire-etat-serge-federbusch-3458932.html
Pétain 1940, Macron 2017 : c’est la même bourgeoisie d’argent pour les mêmes menées anti-nationales. Finalement, le pétainisme n’est peut-être pas génétique, mais au moins héréditaire.
C’était pendant l’horreur d’une profonde nuit,
Mon Maître EMMANUEL devant moi s’est montré…
Pauvre Gibelin… Pauvre Collomb… Triste pouvoir…
Un videur de boîte, promu pour sa stature et ses exploits rugbylistiques attaché à la sécurité du président de la République, voyou de luxe aux privilèges inouïs et, à 26 ans, promu lieutenant-colonel de gendarmerie à 10 000 euros par mois et appartement luxueux de fonction, droit de port d’arme et d’entrée à l’hémicycle de l’Assemblée nationale, simple bagagiste des Bleus…
Un ministre de l’Intérieur qui ne sait rien, ne se souvient de rien, n’a rien vu et n’a rien entendu et n’est même pas sûr d’exister…
Un haut fonctionnaire de la préfecture de police qui témoigne deux fois sous serment mais qui dit le lendemain n’avoir pas compris la question qu’on lui posait et revient sur sa déposition…
Le Pouvoir fait vraiment tout pour se ridiculiser, pour se faire flinguer et nous prendre pour des imbéciles. J’admets que cette affaire est honteusement grossie à la fois par les ennemis et les amis politiques, mais devant de telles attitudes, on reste confondu par la bêtise de tous les acteurs, y compris au plus haut niveau.
Heureusement, il nous reste les aventures de Don Quicharoulotte qui, bardé de ses obsessions, part à l’assaut du porte-avions Maginotnoir bardé de ses certitudes. Rossinante contre Cheval de Troie.
« Deux fantômes auxquels le démon prête une âme,
Deux masques dont les trous laissent voir de la flamme… »*
Pour l’instant, ils n’ont réussi qu’à échanger une heure sombre de notre histoire contre une minute de silence complice. Ils doivent bientôt discuter des avantages d’un cachet de la poste faisant foi contre un slava cent dire (tiré d’un discours de député macronien inculte). En revanche, ils pensent discuter jusqu’à Noël sur l’expression ‘’au niveau de mon vécu ‘’, considéré par l’un comme une partie du paquetage d’un intellectuel qui a vécu des choses, et par l’autre comme un vulgaire travelling instructionnel.
* Le mariage de Roland – V. Hugo
Au fait, n’est-il pas possible de trouver un petit côté Caligula, qui souhaitait nommer consul le cheval vedette Incitatus, chez ce Macron qui a nommé le premier venu de ses courtisans lieutenant-colonel de gendarmerie ?
« Cette évolution a entraîné, de la part d’Emmanuel Macron qui est tout sauf « immature » ou « un gamin »… »
C’est pas flagrant M.Bilger. Au contraire, Macron, on croirait moi en moins ambitieux et moins bourré. Sauf que moi, même bourré j’aurais pas fait de Benalla un homme de confiance vu la racaille que c’est. Vous voyez, comme quoi votre dernière idole en date est stupide.
« …l’envie de pouvoir compter absolument sur quelques-uns (…) quel que soit leur niveau et leur fonction dans le dispositif présidentiel, parce que leur fidélité lui était acquise à vie »
A vie ! Rien que ça ! La fidélité en politique à vie ! Hahaha, sacré M.Bilger. Quelle naïveté touchante. On ne sait plus si en tant qu’ex-avocat général on doit être ému ou être inquiet devant une telle sensiblerie. Bref.
« …et que sans doute la faiblesse de notre président est d’être trop sensible à l’encens que de bonne foi on déverse sur lui parce que profondément il est persuadé qu’il le mérite. »
Donc Macron a un ego surdimensionné et est trop sensible à la flatterie, pour résumer. Ça alors !…
Quelle « révolution » en effet par rapport à ses prédécesseurs…
Pauvre France.
Où en était l’état d’avancement du projet de regroupement des forces de sécurité de l’Elysée sous l’égide de cet apprenti sorcier qui avait tout pouvoir et qui « terrorisait » semble-t-il les responsables d’unités de police ? Le reste est de l’anecdote.
@ Michel Deluré | 24 juillet 2018 à 10:04
Comme le duel existait toujours chez les officiers de cavalerie – bien qu’illégal – durant ma jeunesse, je suis prêt à organiser celui-là et fournir les armes !
Condition : le duel se fera au lancer de haches en silex. J’en possède, trouvées au Sahara, certifiées neuves, fabriquées il y a seulement environ 10 000 ans.
BENALLA CONTRE-ATTAQUE !
Il a fait une arrestation citoyenne !
On attend la réplique de Mélenchon !
Benalla n’a rien fait de mal, juste un excès de zèle, cette affaire va faire pschitt.
Les jeunes agressés étaient les premiers à agresser les CRS ! Cela pouvait entraîner d’autres à le faire.
Certains rêvaient peut-être d’un nouveau mois de novembre.
Le comportement d’Alexandre Benalla le 1er mai me semble n’être que le doigt qui montre la lune.
Un article de Bruno Rieth de Marianne, intitulé « La sécurité de Macron soulagée du retrait de la « verrue » Benalla », éclaire l’affaire d’une autre lumière. En voici un extrait :
« Ils respirent un peu. Voire goûtent leur plaisir. La saga entourant Alexandre Benalla, ce proche d’Emmanuel Macron, chargé de mission à l’Elysée et bastonneur de manifestants à ses heures perdues, a eu au moins un mérite pour les membres du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) : révéler au grand public la place disproportionnée qu’occupait ce personnage au sein du dispositif de sécurité présidentielle. « Honnêtement, dans toute ma carrière, c’est la première fois que je suis confronté à une situation comme celle-là. Qu’un type comme Benalla se retrouve avec de telles prérogatives, c’est du jamais-vu », s’offusque auprès de Marianne un commissaire de police parisien. Un sentiment partagé par les effectifs du GSPR, ce groupe de policiers et de gendarmes d’élites qui ont la lourde tâche d’assurer la protection du chef de l’État. Avec l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Élysée, ils se sont retrouvés face à une situation insolite : devoir intégrer dans leurs dispositifs Alexandre Benalla, un civil sans expérience particulière dans la protection, mis à part dans le cadre de services d’ordre de partis politiques.
[…] Une attitude qu’a confirmée dans un entretien au Monde Jean-Paul Megret, secrétaire national du Syndicat indépendant des commissaires de police : « À de multiples reprises, lors de services d’ordre ou de voyages officiels, il a créé des incidents, en exigeant que tout le monde se mette à son service. Plusieurs fois, on est passé tout près d’affrontements physiques avec des fonctionnaires. Il considérait qu’il avait portes ouvertes partout ». De quoi susciter de nombreux ressentiments, voire de la jalousie, dans les rangs de ces policiers et gendarmes aguerris à la protection de personnalités. « Quand vous avez quinze ans de métier voire plus, des compétences reconnues, que vous avez été formé et que vous vous retrouvez avec un Benalla qui lui n’a aucune compétence particulière, vous imaginez bien que ça vous énerve », justifie notre grand flic en lien avec des membres du groupe. L’énervement s’est transformé en stupeur lorsqu’ils ont eu connaissance d’un projet de refonte du dispositif de sécurité assurant la protection du président de la République. Ils l’ont découvert officiellement début juillet par courrier. Et Alexandre Benalla, en tant qu’adjoint au chef de cabinet du président, participait selon Le Monde activement aux discussions de cette future réorganisation. »
Même si le préfet directeur de cabinet du président Macron a tenté de minimiser le rôle et les missions imparties à Alexandre Benalla, l’on voit bien à la lumière des éléments rapportés par Bruno Rieth, qu’il est évident qu’il s’était attribué dans ses rapports avec les responsables de la sécurité du président de la République comme des services d’ordre à l’occasion des déplacements de ce dernier, une importance hiérarchique largement excessive et couverte par le fait qu’on lui reconnaissait de très grandes qualités dans son travail.
Au bilan, le président de la République s’était mis à dos les armées par sa manière de traiter le général de Villiers en 2017, peu de mois après son élection.
Avec cette affaire Benalla, il se coupe à présent des institutions liées à la sécurité, corps préfectoral et police nationale notamment. Les commissions parlementaires font également apparaître une attitude revancharde des oppositions, tandis que nombre de membres de sa majorité semblent se questionner. D’ores et déjà la majorité des deux tiers du Parlement ne lui paraît plus acquise, compromettant sa réforme constitutionnelle.
Saura-t-il en prendre conscience et modifier son comportement et sa manière de concevoir comme d’imposer ses réformes ? Je crains que son caractère ne le conduise à s’entêter et donc à connaître encore bien des déconvenues.
« Corydon »
Un commentateur qui m’avait envoyé promener quand j’avais mis, avant son nom de plume, l’adjectif « cher », et qui a été très injuste pour moi une ou deux fois, me permettra-t-il au moins de le remercier cette fois-ci ?
Il a connu, je ne sais comment, un texte récent de Michel Onfray sur Macron et Benalla. Il a mis un lien pour nous. Que personne ne rate ça !
Avant la présidentielle, une rumeur avait couru sur le candidat Macron. Il avait démenti sur une scène de meeting cette rumeur – fait sans précédent dans l’histoire politique française. Etait-ce vrai ? Etait-ce faux ? Il avait même eu le culot de nommer devant un vaste auditoire le nom du compagnon que la rumeur lui attribuait, en s’en gaussant.
Faux ou vrai, j’ai toujours été très étonné qu’aucun de ses concurrents et de leurs relais dans les médias ne se soit engouffré dans cette brèche pendant la campagne.
Un avocat de mes amis – qui s’en fichait complètement, lui – m’avait alors assuré que le goût particulier de ce monsieur était connu, de manière sûre, dans certains milieux parisiens depuis des années, et que sa femme, beaucoup plus âgée que lui, et qu’il tenait par la main en public, n’était qu’un paravent.
Onfray ose rappeler que, dans les livres qu’il avait exhibés sur une table il y avait certes « Les Nourritures terrestres », mais qu’il aurait peut-être dû mettre, plus franchement, un autre titre qu’il cite et que j’ai mis comme titre à ces lignes.
Sur un blog tenu par l’un de nos camarades, certain mot, commençant par « gi » est prononcé à propos d’Alexandre B. Vu le look du « bodyguard », on se demande si ce mot convient plus à lui ou à son camarade. Je penche plutôt pour le camarade, que je vois mal dans l’autre rôle, même si je n’ai jamais eu l’expérience de l’un ou l’autre de ces rôles.
Onfray, qui a quand même cité le titre ci-dessus, parle simplement et très sobrement de « favori du roi ». Imitons-le. Soyons sobre.
@ caroff | 24 juillet 2018 à 09:59
« Non, pendant les six derniers mois d’activité, ce qui explique des avancements bienvenus juste avant la mise en retraite. »
Ce que vous dites est un mensonge !
Le Code des pensions civiles et militaires de retraite dit qu’il faut avoir été au minimum six mois dans une classe, un grade, un échelon pour qu’ils soient pris en compte sinon il ne sera pas pris en compte ; et non pas votre mensonge des six derniers mois de salaire.
Irréfutable, article L15 :
@ caroff | 24 juillet 2018 à 09:59
« Puisque nos impôts servent à payer des fonctionnaires de police, pourquoi embaucher des contractuels qui vont ajouter à la dépense publique ? »
Excellente question, et vous connaissez la réponse : parce qu’à force de bourrer le pays de fonctionnaires dotés d’un statut privilégié, qui n’en font pas une rame, on est forcé d’embaucher des contractuels à un statut plus normal pour faire leur travail à leur place.
C’est donc la double peine pour les citoyens, qui doivent payer les uns et les autres. La triple peine, en fait, car, naturellement, ils doivent tout de même se fader les vrais fonctionnaires — et le boulot n’est toujours pas fait : forcément, avec une usine à gaz pareille…
Tandis que si jamais leurs enfants deviennent contractuels de la fonction publique, eh bien ils pourront enquiller des milliers de CDD les uns après les autres, ce qui vaudrait à n’importe quel chef d’entreprise du privé une déportation en Guyane, pour ne pas parler de l’opprobre médiatique.
Mais les fonctionnaires et leurs amis continueront de donner des leçons de morale aux citoyens normaux ; ce n’est pas ça qui les gêne.
« L’immense majorité des fonctionnaires ou hauts fonctionnaires d’autorité ont une haute idée de leur mission. »
En effet. Pour avoir une haute idée de leur mission, ils ont une haute idée de leur mission. Pour l’exécuter, c’est une autre affaire…
La DGCCRF vient de condamner à 375 000 euros d’amende chacune la Française des jeux, la Poste et la RATP, parce qu’elles s’obstinaient à violer la loi qui les oblige… à payer leurs fournisseurs. Plus précisément, qui les empêche de prendre plus d’un ou deux mois de retard pour effectuer ce paiement, selon les cas (mais, pour une entreprise, cela revient au même : un quart des faillites sont dues à des retards de paiement).
Notons que c’est une certaine « loi Macron » qui a soumis le secteur public aux mêmes règles que les entreprises privées, dans ce domaine. En 2015. Seulement. Auparavant, les fonctionnaires avaient le droit de reprocher au pays entier de faire ce qu’ils faisaient, eux, en toute impunité. Et avec plus d’abandon que le privé — car allez poursuivre l’Etat…
Mais je ne doute pas que les fonctionnaires de la Française des jeux, de la Poste et de la RATP aient eu « une haute idée de leur mission ». La France, c’est un peu le royaume des idées. Quand il s’agit de faire, il y a tout de suite moins de monde.
De même, quatre compagnies aériennes européennes viennent de porter plainte contre la France. Non seulement cette dernière est la championne du continent en matière de grèves des contrôleurs aériens, mais, contrairement à ce qui se passe dans les autres pays, lorsque ces derniers sont fatigués, ils ne se contentent pas d’empêcher le décollage et l’atterrissage sur le sol français : ils interdisent aussi le simple survol du territoire.
La France est responsable d’un tiers des retards aériens dans toute l’Europe, et rien qu’au premier semestre, elle a perturbé 16 000 vols.
Mais les contrôleurs aériens, eux aussi, ont une haute idée de leur mission. C’est bien le problème… ils ont un peu trop le melon. Le melon de l’ami Benalla ne l’a conduit qu’à jouer aux gendarmes et aux voleurs pour de vrai, alors qu’il a largement passé l’âge. Certes, c’est infantile, ridicule et illégal, mais cela n’a rien de comparable avec les méfaits massifs que je viens de mentionner, infligés par des milliers de fonctionnaires « qui ont une très haute idée de leur mission ».
Et il s’agit là uniquement des nouvelles du jour. Des faits comme cela, il s’en produit tous les jours depuis… allez, depuis 1945, pour vous faire un lot. Il y a ceux qu’on connaît (une infime minorité) ; il faut leur ajouter tous les autres…
Je m’empresse d’ajouter que ces malversations (pour être gentil) ne sont pas limitées à certains fonctionnaires particulièrement bien placés (les contrôleurs aériens) ou relativement puissants (ceux qui ont le droit de signer, ou de ne pas signer, des ordres de dépense de plusieurs millions d’euros).
La moindre n’infirmière anonyme considère comme faisant partie de ses droits de l’homme d’ajouter à ses congés payés, déjà considérables, un mois de vacances frauduleuses sous forme de congés maladie de complaisance. En moyenne. Benalla a bon dos.
Allez ! encore une petite couche, pour la route, à l’intention de l’une des « catégories sociales » les plus méprisées de notre pays, paraît-il : les « paysans », qui, je suppose, doivent être nombreux en ce moment à cracher leur haine envers Benalla, ses insignes d’opérette, son gros salaire et sa fatuité de parvenu.
Les « paysans » considèrent comme leur droit de l’homme de vider par la force les camions-citernes de vin espagnol qui pénètrent en France. Comme ça. Parce que tel est leur bon plaisir. A l’instar d’un vulgaire Benalla, qui entreprend de frapper un manifestant parce qu’il a toujours eu envie de le faire, et parce que ça l’excite de voir à quoi ça ressemble.
Et, tels un vulgaire Benalla, ils ont, pour ce faire, la bénédiction de la gendarmerie (qui assiste sans mot dire à leurs exactions) ; et plus généralement la bénédiction de l’Etat, qui les dispense de respecter la loi. Puisqu’ils sont fonctionnaires.
Autre chose : autour de moi, je constate que la fraude à la Sécurité sociale est généralisée parmi les professionnels de santé. Tout le monde (médecins, laboratoires…) pompe systématiquement du fric auquel il n’a pas droit, aux dépens de la Sécu et donc de tous les Français. Je ne parle pas des grosses escroqueries, comme l’infirmière privée qui réussit à amasser des millions d’euros en quelques années de fraude seulement. Je parle du tout-venant, massif, généralisé, celui qui n’arrive jamais devant les tribunaux, parce que tout le monde l’admet — parce qu’aucun patient ne s’en rend même compte. Tellement la Sécu est la vache à lait de tous.
Alors vous savez, les nobles indignations face à un jeune imbécile qui a eu un peu trop de chance dans la vie, trop tôt…
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@ Achille | 24 juillet 2018 à 10:02
« Alors là, je dis ‘chapeau !’, et on ne peut pas me taxer d’être un de vos admirateurs. Mais quand vous êtes bon et même très bon, comme cette fois-ci, il faut le dire. »
C’est le privilège de ceux qui, comme moi, sont « à la droite de l’extrême droite » : ils n’en ont rien à faire du qu’en dira-t-on. Ils essaient de penser par eux-mêmes. Quitte à surprendre en bien, parfois, certains de leurs interlocuteurs…
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@ Patrice Charoulet | 24 juillet 2018 à 08:05
« Les Noirs sont en moyenne 30% moins intelligents que les Blancs » (Robert Marchenoir)
Oui, en effet. C’est exact. Quel est le rapport avec Alexandre Benalla ? Ce pauvre garçon a déjà suffisamment d’ennuis comme ça en ce moment. Vous n’allez pas l’accuser d’être noir, en plus…
Notez bien que ce n’est pas moi qui dis cela, pas plus que je ne « dis » que l’eau gèle à 0°C, que 2 et 2 font 4, ou que la France compte 65 millions d’habitants. Ce sont Rushton, Jensen, Lynn, Herrnstein, Murray et des centaines d’autres scientifiques qui ont établi ce fait. Qui n’est pas contesté par la science. Seulement par les ignorants et les manipulateurs politiques de votre espèce. Ce qui fait du monde, nous sommes bien d’accord…
Au passage, on constatera votre emploi de ce truc éculé de la rhétorique gauchiste, qui consiste, dans un débat politique, à se contenter de reproduire les positions de l’adversaire, ce qui est censé suffire à le discréditer. On devine, en arrière, le charoulet ou le gauchiste quelconque qui étouffe, grimpe aux rideaux et réclame ses sels devant tant d’impudence.
Ce qui manque, en pareil cas, c’est la réfutation. Le gauchiste ne se sent jamais tenu de réfuter quoi que ce soit. Il sait, par définition, puisqu’il est de gauche. Le mode de « débat » du gauchiste est la pétition de principes : on commence par décréter que le camp du Bien a raison, et puis il ne reste plus qu’à partir à la chasse de ceux qui sont en désaccord avec lui. Ils ont tort, par définition.
Vérifier les faits, se donner la peine d’apporter des arguments… tout cela est bon pour les « racistes » qui sont « à la droite de l’extrême droite ». Méfiez-vous, vous allez finir par rendre le « racisme » sympathique. On voit, en tous cas, ce qu’il faut penser de votre bulletin de vote « de droite »…
Toute la chouinerie misérabiliste qui dégouline de votre dernier commentaire montre, en réalité, que vous êtes imbibé de socialisme jusqu’au trognon :
« L’auteur de ces fortes paroles [c’est moi] avait consacré trois ou quatre heures à faire des recherches et à rédiger un énorme texte […] en achetant un hebdo français qu’il qualifie de ‘gauche bobo’ (il est bien riche). »
Patrice Charoulet, qui ne perd pas une occasion de nous présenter ses certificats d’appartenance à la droite, m’accuse d’être « bien riche », sous prétexte que j’aurais les moyens de m’acheter un magazine à 4,50 €. Je ne comprends pas : en vouloir aux gens d’être riches, c’est le propre de la gauche, non ? Et en l’occurrence, dénigrer quelqu’un comme un gros richard parce qu’il aurait les moyens de s’acheter… un journal, c’est au minimum être à la gauche de l’extrême gauche, non ?
On commence d’ailleurs à comprendre pourquoi Charoulet s’indigne à ce point lorsqu’on rappelle la différence de QI moyen entre les Blancs et les Noirs. On commence par distinguer entre l’intelligence des Blancs et celle des Noirs, et on finit par distinguer des différences de QI entre Blancs…
Il faut ne pas jouir de capacités cognitives éblouissantes, pour penser que de nos jours, « en 2018 », un pratiquant d’Internet a besoin d’acheter un magazine pour prendre connaissance de son contenu…
Et il faut ne pas avoir la lumière à tous les étages pour comprendre que j’aurais accusé « un hebdo français » d’appartenir à la gauche bobo, alors que j’ai appliqué ce qualificatif à GQ Magazine, journal américain, où écrit une journaliste américaine dont j’ai rapporté les propos. Si GQ et Julia Ioffe ne sont pas représentatifs de la gauche bobo, alors moi je suis à la gauche de l’extrême gauche.
Une fois de plus, vous êtes pris en flagrant délit de mensonge manifeste dans votre relation de mes écrits.
Tout votre commentaire pue le gauchisme incarné : « l’anti-racisme » ; la haine des riches ; la posture de la pôv’ victime ; le remplacement de l’argumentation par la diffamation et l’invective ; la haine du travail et de l’effort (consacrer quatre heures de recherches à un commentaire serait une mauvaise chose, et non une bonne chose) ; la calomnie à l’égard de celui qui fait les choses différemment de vous (écrire un long commentaire serait le signe « que je juge sans doute minables » les commentaires des autres, que je placerais autrui « à l’étage inférieur ») ; le flicage de type communiste (« un habitué de ce blog sans nom, sans famille, sans métier, sans adresse, sans ville, sans téléphone »)…
Mon nom est Robert Marchenoir. Le reste ne vous regarde pas. Non content d’être revenu deux fois de suite à la charge auprès de Pascale Bilger pour tenter d’obtenir mon adresse mail, l’année dernière, non content d’avoir eu le culot de protester publiquement contre mon refus au lieu de l’accepter avec grâce, non content de continuer à me harceler tous les quinze jours depuis huit mois à ce sujet, voilà maintenant que vous exigez mon numéro de téléphone ! Votre culot ne connaît décidément pas de bornes ! Et c’est avec de telles manières que vous pensez nous persuader des vertus du fonctionnaire français ?
Vous prétendez que ma revendication d’abolir l’Education nationale serait une « perle », mais j’ai fourni des centaines de raisons qui justifieraient une telle mesure ; tandis que des centaines d’experts ont présenté des dizaines de milliers de faits qui vont dans le même sens.
Mais vous, en bon gauchiste, vous ne vous sentez nullement en devoir de justifier le maintien de l’Education nationale. Elle est là, elle est stato-gauchiste, vous vivez encore en son sein puisque c’est elle, en quelque sorte, qui vous paye votre retraite, par conséquent c’est une institution sacrée qui ne saurait être remise en cause.
Jamais, depuis que vous êtes ici, vous ne nous avez fourni un seul argument en faveur de l’Education nationale, en faveur du fonctionnariat, en faveur de l’écrasante dépense publique française.
Mais cela ne vous empêche pas de vous prétendre scandalisé, que dis-je : personnellement offensé, lorsque j’explique, ici, par a + b, pourquoi le fonctionnarisme français est une vérole.
Je serais vraiment curieux que vous nous disiez en quoi vous pouvez vous revendiquer de la droite…
Il existe une rumeur disant Macron homosexuel. Vu ce que je pense de lui et la manière dont l’opinion l’évalue de plus en plus, j’espère que non, cela risque de leur retomber dessus.
En même temps, s’il est hétérosexuel, le fait qu’il soit marié à une femme plus âgée n’est pas mieux, ce genre de couple n’étant pas mieux vu et son impopularité risquant de leur nuire. Choix cornélien… Même prix s’il est bisexuel. J’espère que l’opinion optera pour ce qui nuira le moins à un des groupes que j’ai envisagé.
Le miracle serait que Macron ne nuise pas à des gens dont je soupçonne que trop de gens pensent qu’ils « ne sont rien », comme lui le dit des pauvres et, semble-t-il, le pense de ses subordonnés qui ne sont pas ses favoris.
@ Robert Marchenoir | 25 juillet 2018 à 00:10
« Mais je ne doute pas que les fonctionnaires de la Française des jeux, de la Poste et de la RATP […] »
Raté !
La Française des jeux, la Poste et la RATP ne sont pas des administrations, ce ne sont donc pas des fonctionnaires, ce sont des entreprises privées en Mission de Service public.
Même leurs sites Internet n’a pas l’extension point gouv (laposte.gouv.fr, c’est : laposte.fr).
La Française des jeux, c’est un groupe inscrit, comme les deux autres d’ailleurs, au registre du commerce.
– Française des jeux – Société anonyme d’économie mixte
https://www.infogreffe.fr/entreprise-societe/315065292
– La Poste – Société anonyme : https://www.infogreffe.fr/entreprise-societe/356000000
– RATP – EPCIC: https://www.infogreffe.fr/entreprise-societe/775663438
Et au cas où, eux aussi ce sont des entreprises :
– CAF
– Sécurité Sociale
– Pole Emploi
– SNCF
Et au passage, toujours au cas où, les cheminots n’ont jamais eu d’emploi à vie, cela n’a jamais été inscrit dans leur statut ; d’ailleurs quand on demande aux gens de le prouver, ils en sont incapables : RH 0001 (statut cheminot)
Lorsqu’on a un voyou à son service, c’est qu’on est un voyou.
@ Robert Marchenoir 25 juillet à 00:10
« La DGCCRF vient de condamner à 375 000 euros d’amende chacune la Française des jeux, la Poste et la RATP, parce qu’elles s’obstinaient à violer la loi qui les oblige… à payer leurs fournisseurs. Plus précisément, qui les empêche de prendre plus d’un ou deux mois de retard pour effectuer ce paiement, selon les cas (mais, pour une entreprise, cela revient au même : un quart des faillites sont dues à des retards de paiement). »
Cette condamnation concerne Europ Assistance, Axa Assistance et autres sociétés d’assistance privées.
Ces entreprises sont des coquilles vides qui ne possèdent aucun avion sanitaire, aucune ambulance, aucune dépanneuse. Toute leur activité repose sur une batterie de fournisseurs qu’elles actionnent pour rendre le service prévu au contrat d’assistance voyage.
Pour les avions sanitaires, c’est au Bourget qu’elles piochent dans les nombreuses compagnies aériennes (avions type Falcon), que nos ministres connaissent bien…
Ces sociétés pratiquent la « cavalerie de la dette », on paye en retard le fournisseur pour présenter en fin d’année un bilan positif au conseil d’administration.
Leurs dirigeants ont souvent fait HEC ou l’ESSEC…
https://www.argusdelassurance.com/acteurs/assisteurs/condamnation-de-la-dgccrf-les-societes-d-assistance-mauvais-payeurs.125608
« Je suis le seul responsable », sachant que le chef de l’Etat ne peut être tenu responsable de quoi que ce soit au regard de la Constitution.
L’escroc dans toute sa splendeur.
@ Robert Marchenoir | 25 juillet 2018 à 00:10
Si le vin espagnol est détruit par de très méchants paysans (ce qui est dommage j’en conviens car comme disait papa, « faut pas toucher au grisbibine ! ») c’est qu’il est estampillé français une fois entreposé et embouteillé.
https://www.franceinter.fr/justice/vin-frauduleux-dix-millions-de-bouteilles-de-rose-espagnol-maquillees-en-vin-francais
@ Elusen 23h46
« Le Code des pensions civiles et militaires de retraite dit qu’il faut avoir été au minimum six mois dans une classe, un grade, un échelon pour qu’ils soient pris en compte sinon il ne sera pas pris en compte ; et non pas votre mensonge des six derniers mois de salaire ».
C’est exactement ce que j’ai écrit : dans la fonction publique, la retraite est calculée sur les six derniers mois d’activité, période pendant laquelle le fonctionnaire touche son traitement, pour employer les termes adéquats.
A noter que depuis 2003, un partie des primes peut être prise en compte dans ce calcul.
@ Elusen 4h20
« RATP – EPCIC: https://www.infogreffe.fr/entreprise-societe/775663438« »
La RATP est un EPIC (établissement public industriel et commercial) opérant sous la tutelle de l’Etat. Les agents y travaillant sont soumis aux règles de droit privé à l’exception du chef du service et du comptable public.
A la SNCF le statut de cheminot met les agents de la SNCF à l’abri d’un licenciement économique puisqu’il prévoit seulement trois cas de départ : la démission, la retraite ou la radiation. Comme pour les fonctionnaires, on parle ainsi d’emploi à vie.
Ce que vous écrivez est très imprécis !
@ Jabiru
« S’agissant de la confiance, si rien ne bouge rapidement elle va être en berne. »
Il y a longtemps qu’elle y est.
@ Robert Marchenoir
« Elle est là, elle est stato-gauchiste, vous vivez encore en son sein puisque c’est elle, en quelque sorte, qui vous paye votre retraite… »
Non, c’est vouzémoi qui crachons au bassinet…
@ Claude Luçon 24/07 10:04
Rien que pour l’originalité du spectacle, je suis prêt à faire office de témoin si l’un des deux protagonistes me le demande !
« Ce que Benalla nous dit sur Emmanuel Macron ! »
Ce qu’Emmanuel Macron nous dit sur Benalla :
« « Alexandre Benalla n’a jamais détenu le code nucléaire« , a ainsi plaisanté Emmanuel Macron, continuant sur sa lancée pour mettre un terme à certaines rumeurs et suppositions. « Alexandre Benalla n’a jamais occupé un 300 m² à l’Alma. Alexandre Benalla n’a jamais gagné 10 000 euros. Alexandre Benalla, lui non plus, n’a jamais été mon amant« , a-t-il ajouté sous les rires des membres du gouvernement et des députés présents mardi soir à la Maison de l’Amérique latine. »
Bon, eh bien on sait à quoi s’en tenir.
Le responsable du cirque ambiant s’est enfin dénoncé !
C’est lui Jupiter 1er qui enfin assume le désordre qui bloque les Assemblées et fait transpirer quelques hauts personnages.
Tous ceux invités à s’expliquer sous serment sont soulagés puisqu’on connaît enfin le coupable.
On remballe les arguments, on efface les rétropédalages, ite missa est. Tout le monde va pouvoir partir en vacances, les mis en cause seront invités autour de la piscine de Brégançon pour un déjeuner républicain. Aux dernières nouvelles un maître nageur sauveteur vient d’être recruté, il s’appelle Ben…
Et pour revenir aux choses qui fâchent, le chômage repart en flèche, l’inflation ne mollit pas et les projets de réformes vont sommeiller quelque temps dans les tiroirs.
Tout ce cirque qui va finir par faire pschitt…
Et évidemment, le voyou jadis viré par Montebourg pour délit de fuite mais fait lieutenant-colonel ex nihilo est franc-maçon.
Comme la bande de copains, et entre frères, on se serre les coudes.
On notera que ce blog doit en être infesté tant il n’y a ici que Trekker et moi pour dénoncer cette mafia.
@ hameau dans les nuages
« Si le vin espagnol est détruit par de très méchants paysans (ce qui est dommage j’en conviens car comme disait papa, « faut pas toucher au grisbibine ! ») c’est qu’il est estampillé français une fois entreposé et embouteillé. »
Un peu comme sont estampillés français avec force papiers des centaines de milliers de gens qui n’ont absolument rien de français, comme on baptiserait une armée de païens à la lance à incendie…
Mais dans ce cas, les services de la répression des fraudes font semblant de ne rien voir.
Étonnant, non ?
Message perso à Macron :
Bravo à vous M. Macron, par votre intervention sublime, vous avez mis KO tous ces guignols pantins charlots charlatans qui vous harcèlent de leur haine, leur opportunisme, leur arrivisme : LR FI NPA PS etc., ils se sont rendus ridicules et ont fait rire la France entière ; des garnements dans une cour de récré ; ils enregistrent flops et fiascos à la chaîne.
Vous en êtes sorti grandi M. le Président, tenez bon face à tous ces fachos, leurs merdias complices et toute cette basse-cour de précieuses ridicules : AN, Sénat qui vocifèrent contre vous en vain !
Vous leur avez mis une belle volée de bois vert, bravo !
Espion, lieutenant-colonel de réserve, peut-être un jour préfet ou plus selon les humeurs mensuelles de notre dictateur psychopathe et bien plus.
La France dans toute sa splendeur à laquelle on pourrait donner un titre de western spaghetti : « Des escrocs et des couillons » !
Vous rendez-vous compte, quatre ans à se le farcir encore et peut-être plus et après lui la même misère ! Quel peuple les Français !
Le « favori du roi » est déchu, je me fiche éperdument des argument avancés par notre prince, salaire, logements et autres bâtons de ski, j’aurais voulu entendre librement les patrons de la sécurité de l’Elysée, c’est le cœur du réacteur, ce qui a fait sans aucun doute trembler les républicains du pays, le reste est fariboles et comptines.
Bien sûr on ne saura pas… quoique… Un jouvenceau de 26 ans, brigadier de réserve se serait retrouvé à la tête du service de sécurité prestigieux et emblématique du Château ? Les puissants gradés ont dû sans aucun doute tordre le nez, avaler leur fourragère et leurs galons et vouloir se débarrasser de ce gêneur, morveux « tyrannique » dont le seul fait d’arme est d’avoir été formé à la sécurité du PS.
Un illustre inconnu de ce parti, qui m’a bien fait éclater de rire.
Le « favori » qui n’a jamais planté une pointe de sa vie, à part fouler les tapis feutrés des partis en prenant bien soin de regarder les étiquettes sur les portes, il n’aurait pas fallu qu’il se trompe.
L’affaire n’est pas à prendre en caressant le dessus de la pelisse, ce qui était sous la doublure était plus grave, et le roi sur son trône ne voyait plus que son aveuglement.
Le monarque sur le ton de la dérision commence à tester ses réponses, il a certainement pris conscience que ses sujets et non des moindres commençaient à renâcler, les auditions sont bien complaisantes, il y manque toute la puissance de personnes connaissant le dossier.
Les gardiens du temple de la sécurité vont se remettre en sommeil, d’un œil sans doute, pourquoi Le Monde d’ailleurs ?
Première semonce feutrée avant de passer à l’étage supérieur d’un Mediapart qui n’aurait sans doute pas lâché le morceau de viande aussi facilement.
@ caroff | 25 juillet 2018 à 09:35
« C’est exactement ce que j’ai écrit : dans la fonction publique, la retraite est calculée sur les six derniers mois d’activité… »
NON ! C’est faux ! c’est un mensonge !
Même avec l’article de droit L15 du Code des pensions civiles et militaires de retraite, vous continuez sans rien prouver.
L’article L15 dit que le dernier échelon, le dernier grade atteint par le fonctionnaire ne sera pris en compte que si la personne a exercé dans ce grade, dans cet échelon au moins 6 mois, dans le cas contraire c’est l’échelon, le grade précédent qui lui peut avoir été sur 5 ans, 10 ans, etc.
Vous mentez aussi en ce qui concerne la RATP.
« La radiation » est un terme de droit public qui se traduit en droit privé du travail par : licenciement.
Aucun fonctionnaire n’a d’emploi à vie !
Le licenciement économique est prévu par la loi organique constitutionnelle, dite loi de financement. L’Assemblée nationale peut voter le licenciement économique des fonctionnaires !
Pour la RATP, la fin de la RATP mais un terme au contrat de travail, donc licenciement économique.
La RATP, c’est la Région Île-de-France et non l’État-nation français !
Votre ignorance me sidère !
@ Mitsahne | 24 juillet 2018 à 19:30
Le sérieux marié à l’humour…
« Les aventures de Don Quicharoulotte » celle-là c’est la classe, du coup je vais apprécier d’autant plus l’étape d’aujourd’hui qu’il va falloir avoir le coup de pédale du « porte-avions Maginotnoir » pour ne pas faiblir devant les remparts qui désigneront aujourd’hui le vainqueur de la course en solitaire des escaladeurs. Mon voisin s’impatiente, il a mis le génépi au frais preuve que nous ne sommes pas sectaires : les nombreuses vertus (digestives, toniques, fébrifuges, sudorifiques, cicatrisantes et antiseptiques) du génépi en font aussi un remède idéal contre nombre de petits maux du quotidien. Pour l’anecdote, cette liqueur est aussi réputée pour soigner… le mal des montagnes !
Sous le beau ciel des belles Pyrénéééées… etc.https://youtu.be/HADbrWFscI8
@ Xavier NEBOUT | 25 juillet 2018 à 07:24
« »Je suis le seul responsable », sachant que le chef de l’Etat ne peut être tenu responsable de quoi que ce soit au regard de la Constitution.
L’escroc dans toute sa splendeur. »
Analyse politique profonde, comme d’habitude.
« Le président de la République française est un escroc… »
On va surveiller BFMTV pour ne pas rater l’interview de Xavier NEBOUT…
@ Catherine JACOB | 25 juillet 2018 à 10:00
« Bon, eh bien on sait à quoi s’en tenir. »
Une des stratégies du parfait menteur consiste à insérer dans une suite d’évidences banales, de lapalissades, un énorme mensonge qui ne se verra pas et sera confondu avec les vérités incontestables.
En d’autres termes, cherchez l’erreur.
Les délais de paiement des administrations a toujours été la plaie des relations commerciales entre celle-ci et les commerçants locaux.
Je me souviens…
Mon père était le seul réparateur de machines à écrire du canton, pendant et après la guerre. Il n’a donc jamais manqué de travail ! Quand c’était le lycée qui avait besoin de ses services, il était payé entre 18 et 30 mois après et de nombreuses relances. Mais quand c’était le commissariat de police… il n’était jamais payé parce qu’il n’y avait tout simplement pas de crédits prévus pour l’entretien des machines à écrire ! Au début, c’était les inspecteurs qui payaient de leur poche… A la fin, mon père leur en faisait cadeau.
Jusqu’au jour où un nouveau commissaire fut nommé, espèce de jeune chien fou qui arrivait en retard à toutes les manifestations officielles, jamais coiffé et le pan de chemise sortant par sa braguette toujours ouverte… Il vint un jour à l’atelier reprocher à mon père… de travailler au noir ! Celui-ci n’eut évidemment aucune peine à lui prouver le contraire et ma mère reçut le lendemain un superbe bouquet de roses…
Grandeur et misère de l’administration…
« On notera que ce blog doit en être infesté tant il n’y a ici que Trekker et moi pour dénoncer cette mafia. » (Xavier Nebout)
Le seul franc-maçon, à ma connaissance, qui a commenté sur ce blog l’a déserté depuis belle lurette.
Il ne cachait pas son appartenance et ses commentaires étaient toujours de haute tenue.
Beaucoup d’entre nous ne passent pas leur temps à « dénoncer » (sic) les « mafias » (resic) de quelque nature que ce soit.
En déduire qu’il en font partie est d’une logique assez… particulière.
Je ne passe pas ma vie à dénoncer les violeurs, les fraudeurs, les gidiens, les céliniens, les nazis, les fondamentalistes de tout poil : est-ce à dire que… bref, oui, Xavier Nebout, entraîné par le fil à plomb, se noie tout seul…
Et ben, et ben…
Les homos ou les francs-macs, à quand les juifs, la vieille lune des fantasmes contamine jusqu’aux philosophes qui, il est vrai, peinent à trouver des arguments politiques pour s’opposer au nouveau monde. Et en plus, le président ose se déclarer seul responsable, voilà qui nous change des vieux fusibles de la haine, et forcera les médisants à assumer leurs horreurs excrémentielles de défaites mal assumées.
Aux réformes, citoyens, laissons les tabloïds aux psychiatres italiens, à qui revient l’honneur de traiter les vieilles psychoses à la française.
@ Elusen | 25 juillet 2018 à 13:06
« Votre ignorance me sidère »
Mes états de service que je ne dévoile pas ici me conduisent à clore toute discussion avec un « malcomprenant ».
« سخيف »
@ sylvain 25 juillet 2018 à 11:37
« …comme dirait un commentateur de la fan zone 😉 »,
En même temps, envoyer Benalla chez les mafieux bretons durant sa mise à pied (sic), était-ce bien raisonnable ? 😀
Adéo
@ sbriglia
La franc-maçonnerie, soit on en dénonce l’emprise sur tous les rouages de l’Etat, de l’armée et de la magistrature, soit en en est, soit on est un ignorant profond ou un lâche.
Le énième gala des artistes politiques se tient actuellement sur toutes les chaînes de télévision.
Mesdames-Messieurs je vous présente (roulement de tambours) : MANU !
Il sait tout faire mesdames-messieurs : enlever 5 euros d’APL mais pas pour construire une piscine dans NOTRE résidence secondaire, ce serait mesquin MAIS pour les reconvertir dans le salaire de qui ? je vous le donne en mille…
En mille une fois, en mille deux fois, en mille trois fois…
Mais mesdames-messieurs dans le salaire d' »Alexandre le bienheureux » ! 😀
Et sur un coup de baguette magique notre artiste Manu va vous transformer la CSG des vieux en l’achat d’une voiture de fonction à deux tons chauffeur inclus (pour éviter un nouveau délit de fuite…).
Approchez-vous, approchez-vous mesdames-messieurs, l’artiste Manu est prêt à faire don de son corps : « qu’ils viennent me chercher ! » supplie t-il (face caméra).
C’était beau comme l’antique. J’en pleure encore d’émotion. Une fan zone comme cela devrait entrer dans le livre des records. Les fans zone du foot à côté c’est du pipi de chat.
Naturellement ce n’est que la bande annonce des spécialités de notre artiste.
Je ne peux révéler tous les tours que Manu nous réserve pour les quatre prochaines années.
Prenez vos réservations.
Pardon, vos prélèvements à la source suffiront pour que vous assistiez aux spectacles à venir.
Pourquoi ramener le débat en dessous de la ceinture ? Cela me semble peu digne de ce blog où, me semblait-il, une certaine retenue sur ce plan permettait de rehausser le débat.
On peut penser ce que l’on veut de l’intervention présidentielle d’hier soir à la Maison de l’Amérique latine, si je ne me trompe.
Le président de la République, sachant pertinemment d’où vient cette attaque contre le Château et lui-même, couvre de son autorité ses subordonnés directs.
A la lecture du Palmipède de ce jour, l’on perçoit qu’à présent le bras de fer est lancé avec la Préfecture de police de Paris, État dans l’État, comme avec la DGPN.
Au-delà de la réorganisation projetée du GSPR, cause probable de l’action lancée contre le président de la République via l’exploitation des écarts de comportement d’Alexandre Benalla, sans doute y aura-t-il dans l’air une réorganisation de la police nationale… Monsieur Collomb sera-t-il l’homme fort pour ce faire ? Là est la question !
@ Deviro
Vendre ce qui nous appartient pas relève de l’escroquerie.
Alors lorsque E. Macron déclare être le seul responsable alors qu’il ne peut l’être aux termes de la Constitution, cela relève bien de l’escroquerie.
Macron « prend toute la responsabilité », « qu’ils viennent me chercher », en sachant que son statut le rend intouchable.
Quel comédien ! Quel hypocrite ! Mais n’est-ce pas un peu la même chose ?
Le colonel (ER) Michel Goya nous explique dans un article fort détaillé les différentes catégories de réservistes : armée et gendarmerie. Notamment ce que devrait être un lieutenant-colonel de réserve au titre de spécialiste expert, titre dont est affublé Benalla. Qui a osé un tel ridicule en procédant à une nomination à ce titre ?
En outre Michel Goya nous livre son tweet, qui ne manque pas d’ironie sur cette nomination…
https://lavoiedelepee.blogspot.com
@ Aliocha | 25 juillet 2018 à 16:29
« Voilà qui nous change des vieux fusibles de la haine, et forcera les médisants à assumer leurs horreurs excrémentielles de défaites mal assumées. »
Car en vérité je vous le dis, Aliocha ne fait pas.
@ caroff | 25 juillet 2018 à 09:35
« Hé petit ne nous l’agace pas, on est en été sous les bananas… sous les bananiers… », il s’adresse à vous.
20H43 le génépi est frais, « hé petit invite-le… », il s’adresse toujours à vous.
Deux jours dans les Pyrénées’ notre Président doit s’y plaire, demain aussi je suppose qu’il va déjeuner chez le berger, le resto sur la piste du Tourmalet, c’est bizarre il a des amis simples et des relations compliquées, pourtant la piste qu’il a descendue en compagnie d´Alexandre B. est des plus faciles.
Bon, pour vous le bouton rouge, montrez-lui maintenant que j’ai mis les photos ce devrait être facile.
@ Mitsahne | 25 juillet 2018 à 16:06
Anecdote fort révélatrice… il y a des choses qui ne changent jamais, en France.
Je note que votre père ayant été réparateur de machines à écrire (c’est quoi, ça ?) et non de smartphones, il s’ensuit nécessairement qu’il exerça son respectable métier « au bon vieux temps », y compris au cours des Trente Glorieuses, voire sous l’égide du Petit père des peuples, j’ai nommé le général de Gaulle.
Comme tout le monde le sait, à l’époque, la France était gouvernée, l’Etat était fort et stratège, les chemins de fer à vapeur s’arrêtaient dans chaque village, les services publics regorgeaient de « moyens », et les ultra-libéraux à la solde de la finance juive cosmopolite (quand elle n’est pas de la jaquette) ne les avaient pas encore saignés à blanc.
Je relève aussi que votre paternel était payé à perpète quand il s’agissait de l’Education nationale (30 mois ! ces messieurs n’ont pas attendu le « pédagogisme » pour se moquer du monde…), mais que lorsqu’il travaillait pour la police, celle-ci considérait comme carrément baroque qu’il exigeât quelque rémunération que ce soit.
Le fait que ces messieurs se baladent avec un pistolet à la ceinture, contrairement aux collègues à Charoulet, n’a évidemment aucun rapport avec ces basses considérations comptables. C’était uniquement une question de « moyens ».
Déjà, à l’époque — votre témoignage le prouve — la moralité publique, en France, était celle d’une république bananière. Il n’y a que dans les pays corrompus du Tiers-monde que la police se permet de vivre ainsi sur la bête.
Mais les neuneus nous ressortent néanmoins, à chaque mini-scandale public, que « le général de Gaulle, lui, n’aurait jamais fait ça ». D’ailleurs, il payait ses propres notes d’électricité (à l’EDF communiste).
Donc, Alexandre Benalla, voyez… Je ne cherche à excuser ni ses agissements, ni ceux des dirigeants qui les ont éventuellement couverts, voire suscités ; mais jusqu’à plus ample informé, le fait que les ministères de l’Intérieur et de l’Éducation nationale de l’époque se soient permis de traiter votre père avec un tel mépris me paraît largement plus scandaleux que le fait qu’un obscur commis de l’État ait pu accéder au périmètre « sacré » (*) de l’Assemblée nationale qui, selon certains, est interdit à ceux de sa caste.
Car si c’est arrivé à votre père, c’est arrivé à des dizaines de millions de Français depuis — et cela continue, sans interruption, jusqu’à ce jour, comme des centaines de kilos de rapports poussiéreux en attestent en pure perte.
Tandis que les gouvernements, de toute couleur politique, vont et viennent.
Au passage, la Russie vient de nous donner une leçon (une fois de plus) en matière d’idéologie étatiste. A chaque fois qu’un fonctionnaire, en France, fait mal son travail ou traite les usagers comme des chiens, c’est la faute au « manque de moyens ».
Eh bien ! en Russie, une vidéo, autrement plus scandaleuse que celle de l’ami Benalla jouant aux Indiens et aux cow-boys, vient de filtrer au grand jour : elle montre une demi-douzaine de gardiens de prison en train de torturer consciencieusement un prisonnier, allongé sur une table et nu de la taille jusqu’en bas. Jusqu’à ce qu’il perde connaissance.
Face à ce scandale, un éminent politicien vient de déclarer que ce n’était pas étonnant si les gardiens de prison torturaient les prisonniers : c’est parce qu’il n’y a pas assez de « moyens ». Les gardiens de prison ne sont pas assez payés ; leur travail est « compliqué » (excuse française que l’on reconnaîtra) ; par conséquent, il est bien normal qu’ils torturent les hommes confiés à leur garde.
Cet homme mérite d’être nommé : il s’appelle Mikhail Fedotov. Il est président du Conseil des droits de l’homme auprès du président de la Fédération de Russie. Que nos gaullo-communistes en prennent de la graine… leur éternelle excuse du « manque de moyens » peut leur faire encore beaucoup d’usage. Il sont restés très petits bras, dans leur genre.
_______
(*) Oui, oui : sacré. C’est le mot qui a été utilisé par un député « de la République » qui s’indignait, à la radio, que cet homoncule d’une caste inférieure ait osé pénétrer dans les couloirs et les salons réservés à ceux de sa race. En vertu des « valeurs républicaines », je suppose.
@Tipaza | 25 juillet 2018 à 15:58
« Une des stratégies du parfait menteur consiste à insérer dans une suite d’évidences banales, de lapalissades, un énorme mensonge qui ne se verra pas et sera confondu avec les vérités incontestables. »
Vous faites allusion à Fillon ? là, ça n’a pas marché…
LES MARQUEURS DE ZONZON
Mon choix est fait. Mon deuxième « marqueur » sera notre camarade sylvain pour sa prestation de ce jour à 11 h 37.
Il est surprenant que le président Caligul… Macron n’ait pas encore proposé que ce M.Benalla qu’il a tant comblé de bienfaits ait pu être transféré au Panthéon.
– Entrrre iciiii, Benallaaaaa !
– Vous savez, je ne suis pas vraiment pressé…
– Tais-toi et entre.
@ Patrice Charoulet | 22 juillet 2018 à 21:29
Alors que nous avons l’honneur d’avoir sur ce blog un véritable lieutenant-colonel de la Légion étrangère, Antoine Marquet, par quelles protections Alexandre B est-il, à 26 ans, lieutenant-colonel de gendarmerie ? Rappel : Jean-Vincent Placé (le célèbre) avait aussi obtenu un joli grade, bien indûment.
Monsieur Patrice Charoulet, il y a parfois des limites à ne pas dépasser… s’il m’est permis par le titulaire de ce blog et son épouse de m’exprimer !
Il ne m’appartient pas de porter un jugement de valeur sur « la carrière » du lieutenant-colonel que vous citez… dont je me targue de connaître certaines facettes… mais je vous demande instamment de lui demander « ses états de services réels » qui lui ont permis d’accéder à ce grade…
Revenez, si vous le souhaitez, nous en dire plus lorsque vous pourrez le faire avec une pertinence autre que celle de l’encens que vous déversez sur cette personne à longueur de posts…
@ Tipaza | 25 juillet 2018 à 15:58
« En d’autres termes, cherchez l’erreur. »
Le jour de son investiture, François Mitterrand aurait oublié de vérifier ses poches et aurait envoyé au pressing son costume avec les codes nucléaires qu’on venait de lui remettre, encore dans la poche.
Peer de Jong, aide de camp de François Mitterrand, puis de Jacques Chirac ayant dit « ce que j’observe du président Macron depuis sa prise de fonction c’est qu’il me rappelle Mitterrand jeune. Ça m’a frappé le soir où il est arrivé en marchant au Louvre. Dans sa manière d’agir, de se comporter, de cultiver le secret, de gérer les problèmes, de répondre à la presse, c’est totalement mitterrandien, mais à un point vraiment incroyable. À croire qu’il a lu mon livre. » – cet ouvrage dont le titre est « Vous n’oublierez rien, Colonel » – et donc pourquoi pas mitterrandien jusque dans l’étourderie.
Benalla n’ayant pas été chargé, du moins j’imagine jusqu’à plus ample informé, de porter les costumes de Macron au pressing, je veux bien croire qu’il « n’a jamais détenu le code nucléaire« .
Reste la question de la mallette nucléaire, la « Nuclear football » de 20 kg encore appelée tout simplement « football », mallette qui suit, dit-on, le président américain comme son ombre mais aurait malgré tout été victime de diverses étourderies elle aussi :
– oubliée dans l’avion présidentiel Air Force One par G. Ford,
– puis c’est George H. W. Bush, qui avoir assisté à un match de tennis à Los Angeles, sème par inadvertance son aide de camp et la valise,
– enfin en 1999, c’est Bill Clinton qui quittant un sommet de l’OTAN, partit tellement vite qu’il laissa en arrière son aide de camp, qui dut rentrer à la Maison-Blanche à pied avec la valise.
Donc on pourrait se dire « Tiens, dans l’euphorie de la victoire française lors de la coupe du monde de football 2018, est-ce que la football française (appelée « poste de commandement mobile ») aurait pu être oubliée par le lieutenant-colonel Yannick Desboìs dans les tribunes et est-ce qu’on aurait envoyé Benalla la chercher ? » Mais bon, si tel eût été le cas, je pense que les Russes l’auraient récupérée avant lui.
Donc, pour moi l’affirmation présidentielle que « Benalla n’a jamais détenu le code nucléaire » est vraisemblable et crédible.
@ Trekker | 25 juillet 2018 à 19:42
Mmmoui… Billet a priori bienvenu de la part de Michel Goya, mais néanmoins : a) au moins aussi filandreux et peu clair que la réalité qu’il prétend expliquer, b) malavisé sur un plan politique, militaire et diplomatique, c) assez hypocrite.
En effet, la notion de réserviste permet à n’importe qui d’emprunter avantageusement la posture du soldat qui a risqué sa vie pour vous autres, donc, les civils, maintenant vous la bouclez, et vous faites comme je vous le dis.
Il passe un shampoing justifié au « lieutenant-colonel » Benalla (*), sans pour autant véritablement expliquer la nature et le mode d’obtention de son grade en papier mâché. Mais…
Il soutient l’institution de la « réserve citoyenne », alors qu’il conviendrait de la condamner avec la dernière énergie. Le passage mérite d’être cité dans son intégralité :
« Il existe ensuite les réservistes citoyens. Après des siècles d’Ancien Régime, les Français aiment les grades, titres, diplômes de grandes écoles, que l’on puisse accoler à son nom. Pour ma part, j’aime bien le grade de colonel qui était le mien en fin de carrière, il me rappelle certains super-héros de mon enfance, mais je n’en fais [pas] étalage. Pour autant, on me demande régulièrement, quand je suis interviewé par exemple, d’en faire état car ‘c’est mieux’, cela fait plus sérieux, etc. »
« La Réserve citoyenne est un moyen de distribuer à bon compte (cela n’induit aucune rémunération) des grades et faire plaisir à des individus, élus, journalistes, n’importe qui qui en fait la demande et qui veuille servir la France, sans vouloir ou pouvoir signer un contrat dans la RO1. »
« La réserve citoyenne est donc un grand club dont les membres n’ont aucune responsabilité, ne touchent aucune arme mais peuvent se voir confier des missions souvent très utiles d’étude ou de conseil. Ses membres ne sont pas en tenue sauf parfois dans la marine. Au bilan, c’est une politique plutôt intelligente, d’autant plus que c’est n’est pas coûteux. »
« Ajoutons que contrairement à ce qu’affirme le syndicat de police SCSI-CFDT dans un communiqué, non seulement les personnalités qui appartiennent à cette réserve citoyenne ne le cachent pas mais au contraire en font très largement et très justement état. Ils font partie du fameux ‘lien avec la nation’ qui obsède tant les militaires, les seuls visiblement. Ajoutons que comme dans le cas de Jean-Vincent Placé, ce n’est pas parce qu’on demande à être réserviste citoyen que cette demande est agréée. »
Le oui-mais-non, le c’est-quand-ça-m’arrange sont à couper le souffle. Il faudrait savoir : les grades militaires sont des choses sérieuses pour lesquelles les vrais soldats risquent leur vie, donc il ne faut pas les distribuer comme des sucettes ? ou bien on peut les distribuer comme des sucettes quand ça fait la promo de ma corporation, mais pas quand ça fait celle de Benalla, que j’ai dans le nez ?
La « réserve citoyenne » est une de ces vastes escroqueries à la françouése, où l’on donne du « colonel » à des gens qui ne sauraient pas faire la différence entre les deux bouts d’un fusil, mais, comme dit Hollande : « ça coûte rien, c’est l’Etat qui paye ». Version Goya : « ça ne coûte pas cher ». Bah oué, puisque c’est pas cher, et que c’est l’Etat qui paye de toute façon, pourquoi s’en priver ? C’est comme les prostituées nigérianes blindées par le Sida : c’est pas cher. Donc j’vois pas où est le problème.
Le problème, Monsieur l’officier retraité Goya, c’est que cela brouille l’écoute auprès du grand public (dont je fais partie). Quand vous voyez à la télé pérorer un « colonel » quelconque, que vous êtes tenté d’accorder du crédit à ses prises de position en raison de son titre, et que vous êtes incité à penser qu’il a risqué sa vie pour la France, alors qu’il s’agit peut-être d’un vulgaire journaliste tentant de nous refourguer une propagande outrageusement biaisée, sous le couvert d’une médaille en chocolat décrochée en vertu de ses dîners en ville, vous êtes sûr que vous ne voyez pas le problème ?
Je vais être encore plus précis, Monsieur l’officier retraité Goya. Caroline Galactéros, vous ne voyez vraiment pas où est le problème ?
Caroline Galactéros est une parfaite inconnue, qui a surgi tout récemment sur la scène médiatique, avec un CV parfaitement vide, à l’exception de : « docteur en science politique et colonel au sein de la réserve opérationnelle des Armées » — le A majuscule est d’origine. (Plus présidente du think-tank Geopragma, mais personnellement je vous informe que je viens de fonder le think-tank Marchenoirama, ce midi : merci de me donner du Monsieur le président, désormais.)
Inutile de dire que ce qui se remarque à la télé, c’est le « colonel ». Colonel de quoi ? combien de blessures a-t-elle reçues ? sur quel front a-t-elle combattu ? quels tampons encreurs a-t-elle maniés ?
Malgré les savantes explications de l’officier Goya, à grands renforts de « RO1 » et de « RO2 », le citoyen non averti des merveilleuses arcanes de la bureaucratie militaire, auquel je m’assimile, aura beaucoup de mal a comprendre, lors du passage de Madame Galactéros à la télé, si elle fait partie de la « réserve opérationnelle 1 » (celle à qui il arrive de se bouger un tout petit peu les fesses avec un fusil), de la « réserve opérationnelle 2 » (les retraités planqués qui pérorent à nos frais), ou de la fameuse « réserve citoyenne » (les attachés de presse de luxe de l’armée, dont beaucoup n’ont sans doute pas tiré une cartouche de leur vie).
Ce qui est manifeste, en tous cas, c’est que Madame Galactéros (à laquelle je ne suis certainement pas prêt à donner du « colonel »), s’exprime abondamment, depuis peu, dans un certain nombre de médias à grande audience : BFM, Europe 1, Le Figaro, Le Point… On lui fait l’honneur de l’interviewer en tant « qu’expert », elle a droit à des tribunes…
Ce qui est manifeste, également, c’est qu’elle s’exprime quasi exclusivement sur des sujets où la Russie possède des intérêts de politique étrangère.
Ce qui est manifeste, de surcroît, c’est qu’on cherche en vain ses qualifications académiques sur la Russie. Ou sur la politique étrangère, d’ailleurs. Aucune recherche connue, aucune chaire spécialisée, aucun article scientifique, aucun ouvrage de référence à son actif, aucun livre, même, à l’exception de deux obscurs opuscules publiés chez un éditeur inconnu. L’un est la transcription d’une conférence à trois (l’un des conférenciers étant l’ex-communiste Régis Debray), qui fait tout de suite 84 pages : ce n’est donc même pas un livre, tout juste un imprimé.
L’autre porte un titre typique de la pipologie intellectuelle contemporaine (Manières du monde, manières de guerre) et a tout aussi peu à voir avec la Russie. Il n’existe, apparemment, qu’en vertu de la préface d’Hubert Védrine, dont le n’importe quoi verbeux reflète fidèlement, à n’en pas douter, la vacuité de l’ouvrage.
Ce qui est manifeste, enfin, c’est qu’à chaque fois qu’elle intervient en public, le « colonel » Caroline Galactéros (de l’armée française, donc) prend systématiquement la défense des intérêts stratégiques… russes. Et s’emploie à dénigrer systématiquement la politique étrangère française, les alliés de la France et tout particulièrement ceux de l’OTAN.
Ce qui est manifeste, c’est que dans ses interventions et dans ses articles, Caroline Galactéros emploie un langage qui tient plus du vocabulaire militant et propagandiste que celui de l’expert universitaire qu’elle prétend être — même celui de l’universitaire défendant un point de vue.
Ce qui est évident pour quiconque a appris quoi que ce soit à l’écoute de véritables professeurs, c’est que le niveau intellectuel des propos de Madame Galactéros aurait dû lui interdire d’être admise à suivre les cours de l’enseignement secondaire — ne parlons pas d’être professeur dans l’enseignement supérieur.
Ce qui est absolument certain, c’est que quelqu’un qui défend, par écrit, sous son nom, le conte à dormir debout, venu tout droit de la désinformation du Kremlin, selon lequel la tentative d’assassinat de Sergueï Skripal et de sa fille, à l’arme neurotoxique russe, sur le territoire britannique, n’aurait pas été commise par les Russes, mais par les Occidentaux à des fins de manipulation, eh bien cette personne est un menteur et un malfaiteur — et certainement pas un professeur ou un expert de quoi que ce soit.
Ce qui est manifeste, de surcroît, c’est que sur son site, dont le titre, Bouger les Lignes, n’est même pas en français (je vous concède qu’il n’est pas non plus en russe), le « colonel » Caroline Galactéros affiche un nombre de liens très réduit. Aussi peu nombreux soient-ils, figurent parmi eux Les Crises.fr, le site crypto-marxiste qui fait partie des sites de désinformation poutinistes les plus en vue en France ; ainsi que… « le portail des forces navales de la Fédération de Russie », ce qui me paraît un peu curieux pour un officier de l’armée française ! (**)
Alors que ne figure, sur son site, faut-il le préciser, aucun lien vers un quelconque site de la marine française, de l’aviation française ou de l’armée de terre française. Ou vers aucun site d’information légitime et spécialisé dans le domaine militaire (à l’exception de Theatrum Belli, dont il y aurait beaucoup à dire). Et encore moins (il ne faut pas rêver) vers des sites militaires américains ou européens, officiels ou indépendants. (Pourquoi pas des sites nazis, aussi ?)
En d’autres termes, le « colonel » Caroline Galactéros est un espion russe. Un agent d’influence et de désinformation au service de l’Etat russe, qui ne se cache même pas. Et qui est, à moins d’usurpation de titre flagrante (mais que fait la police ? que fait le contre-espionnage ? que fait le colonel Goya ?), officier dans l’armée française.
Donc, Monsieur l’officier retraité Goya, oui, en tant que citoyen français, ça me dérange qu’un système dont vous faites la promotion permette à un espion russe de se livrer ouvertement à ses activités de subversion et de trahison, sous mon nez et sous le nez de tout le monde.
Et ça me gêne qu’une tripotée « d’officiers » français en fasse autant — je mets des guillemets, car j’ai beaucoup de mal à considérer des traîtres comme des officiers.
Une tripotée d’officiers « de réserve », comme vous dites, qui passe son temps, sous notre nez, à participer à des conférences dans des enceintes militaires, organisées à l’occasion par des communistes, destinées à faire la promotion des intérêts stratégiques russes et à diffamer la politique étrangère de leur pays.
Des officiers « de réserve » qui se répandent en blogs, en interviews sur des sites « de réinformation », voire sur des médias grand public lorsqu’ils le peuvent, en recrachant mot à mot les mensonges concoctés au Kremlin pour promouvoir les intérêts russes, au détriment des nôtres et de ceux de nos alliés.
En Russie, Monsieur l’officier retraité Goya, ces gens-là seraient au minimum désignés sous l’étiquette « d’agents de l’étranger » (en réalité, cette appellation infamante ne frappe que les opposants et ceux qui critiquent le stalinisme), voire, dans les cas les plus graves, brûlés vifs dans un four sous les yeux de leurs camarades, histoire de leur faire comprendre le poids de la trahison.
Puisqu’on en parle, vous qui connaissez le milieu militaire, Monsieur l’officier retraité Goya, quand nous faites-vous un billet sur cette curieuse filière des écoles de guerre françaises, qui semblent produire à gros bouillons de prétendus « experts » comme Caroline Galactéros, dont la compétence essentielle semble consister à se faire les défenseurs des exactions russes et les diffamateurs de la France ?
Par exemple, l’inénarrable Aymeric Chauprade, ex-enseignant au Collège interarmées de défense, qui s’est fait inviter à la tribune de la chambre des députés russe pour cracher sur la France, à qui cela a valu de devenir conseiller de Marine Le Pen pour les questions de politique étrangère, puis qui est allé sur place « certifier » la légalité
de l’invasion de la Tchécoslovaquie par Hitlerde l’invasion de la Crimée par Poutine, en infraction avec la loi internationale, en infraction avec la loi de l’Ukraine dont fait partie la Crimée, et en contradiction frontale avec la politique étrangère de son propre pays ? Un « officier supérieur de réserve de la Marine nationale », lui aussi, selon sa fiche Wikipédia…Je serais curieux de savoir pourquoi le contre-espionnage français laisse faire ces « officiers » d’un genre un peu spécial. Ils ont perdu leurs lunettes ? Ils ont appris leur métier dans le Manifeste du parti communiste ? Ou ils ont reçu des ordres ?
______
(*) Au passage, Vladimir Poutine est, tout comme Alexandre Benalla, lieutenant-colonel. Un grade médiocre au vu de ses fonctions et de ses prétentions actuelles, qui reflète sa vraie nature de bureaucrate moyen du KGB. Le grade de l’un est aussi grotesque que celui de l’autre. Ils reflètent chacun, à leur manière, l’énorme melon de celui qui le porte. L’un joue au maître du monde, l’autre joue aux gendarmes et aux voleurs à la Contrescarpe… Beau résumé de notre époque de faux-semblants.
(**) Contrairement aux apparences, cette appellation ne dirige pas vers un site officiel des forces armées russes, mais vers un faux site « expert »… peuplé de quelques vagues brèves de remplissage… prétendant s’intéresser à la marine russe… mais tenu par un Français établi à Moscou… qui se trouve appartenir à la Chambre de commerce franco-russe, l’un des principaux conduits de la désinformation poutiniste à destination de la France ! C’est le mensonge imbriqué dans le mensonge imbriqué dans le mensonge.
Il s’agirait d’encore savoir faire la différence entre bouche et sphincter, hameau, surtout quand ce sont des philosophes qui oublient d’être intelligents :
Vous aussi, êtes-vous encore sans intelligence?
17
Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre dans la bouche va dans le ventre, puis est jeté dans les lieux secrets?
18
Mais ce qui sort de la bouche vient du cœur, et c’est ce qui souille l’homme.
19
Car c’est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies.
20
Voilà les choses qui souillent l’homme; mais manger sans s’être lavé les mains, cela ne souille point l’homme.
http://lisezlabible.fr/bible//MAT/15/
@ Giuseppe 20h53
« »Hé petit ne nous l’agace pas, on est en été sous les bananas… sous les bananiers… », il s’adresse à vous.
20H43 le génépi est frais, « hé petit invite-le… », il s’adresse toujours à vous. »
Merci à votre voisin auquel vous transmettrez mes salutations.
Je confesse que dans un moment d’égarement j’ai cru approprié de corriger les idioties du petit bétonnier. Trop naïf pour espérer qu’il soit amené à s’amender !!
@ Robert Marchenoir | 26 juillet 2018 à 03:58
Bob – je me permets – résumé efficace, en fait le Président s’est autodésigné responsable de tout, pour cacher qui a agi sur ordre.
« Mmmoui… Billet a priori bienvenu de la part de Michel Goya, mais néanmoins : a) au moins aussi filandreux et peu clair que la réalité qu’il prétend expliquer, b) malavisé sur un plan politique, militaire et diplomatique, c) assez hypocrite ».
Dans la foulée, voyez à quoi on a échappé.
https://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/jean-vincent-place-recale-13e-rdp-146472
« Elle appelle une réaction, une remise en ordre, un peu de modestie. L’Elysée n’est plus un lieu magique mais un royaume comme les autres. »
Cette affaire nous révèle une fois encore la nécessité de connaître l’emploi des fonds publics et des conditions de recrutement de personnel. Rien de ce dont dispose et qui fait scandale Benalla ne provient de la fortune personnelle du président.
Vu la quantité de données que les moyens informatiques permettent de brasser, il s’agit d’un jeu d’enfant.
Mais c’est plus facile d’allumer des contrefeux, parler de la « lèpre » des pays non alignés, etc.
@ Pierre Blanchard 26 juillet 00h07
Vous vous adressez assez vivement à moi, d’une manière indue, en me disant notamment ceci :
Il ne m’appartient pas de porter un jugement de valeur sur « la carrière » du lieutenant-colonel que vous citez… dont je me targue de connaître certaines facettes… mais je vous demande instamment de lui demander « ses états de services réels » qui lui ont permis d’accéder à ce grade…
Revenez, si vous le souhaitez, nous en dire plus lorsque vous pourrez le faire avec une pertinence autre que celle de l’encens que vous déversez sur cette personne à longueur de posts… »
Je m’empresse de vous répondre. Cliquez sur votre ordinateur : « Antoine Marquet, lieutenant-colonel de la Légion étrangère ». Vous aurez l’avantage non seulement d’apprendre ce que vous voulez savoir sur cet officier supérieur, mais vous verrez même son visage.
Je l’avais salué, très respectueusement, pour faire contraste avec le « lieutenant-colonel (d’opérette) Alexandre Benalla », qui, si je ne m’abuse, a quelque peu défrayé la chronique ces temps-ci, et parce que M. Marquet est un des commentateurs de ce blog, même s’il écrit moins souvent que d’autres.
Vous me dites que, ce faisant, j’aurais « dépassé les limites ». Je ne vois pas.
@ Robert Marchenoir | 26 juillet 2018 à 03:58
Si vous étiez un tant soit peu courageux, vous devriez faire tous vos reproches et critiques au colonel (ER) Michel Goya sur son blog : il ne censure pas les commentaires, et même leur répond. Certes cela est plus risqué que s’en prendre à un professeur de lettres retraité et septuagénaire !
Au lieu de s’exciter sur Benalla, dites-nous plutôt comment et pourquoi s’est suicidée l’une des cofondatrices des Femen. Une guerrière qui se suicide, je n’y crois pas trop….
Alors qu’il n’y a toujours pas de femme présidente de la République en France et que cela commence
à devenir suspect derrière le bruit des matchs de foute
et ses supporters bidon dans nos villes, les militants PS qui essayent de nous vendre la panoplie.
@ Trekker | 26 juillet 2018 à 19:34
« Si vous étiez un tant soit peu courageux, vous devriez faire tous vos reproches et critiques au colonel (ER) Michel Goya sur son blog : il ne censure pas les commentaires, et même leur répond. Certes cela est plus risqué que s’en prendre à un professeur de lettres retraité et septuagénaire ! »
Ah bon ? C’est-à-dire qu’il me ferait quoi, le « colonel Goya » ? Il me tuerait ? Mon commentaire s’adressait à vous, je vous le signale. Vous, l’admirateur du « colonel Goya », qui nous avez ici cité son billet. Vous êtes libre, si vous en avez le courage, de répondre à mes faits et à mes arguments. Ici. Là où vous vous êtes exprimé, et où j’ai répondu.
Mais vous pouvez aussi jouer les voyous, opter pour la lâcheté, vous carapater, et faire semblant de me menacer de je ne sais quelles représailles d’un tiers — qui serait bien en peine d’en exercer, pas plus que vous. Et heureusement.
Quant à « m’en prendre à un professeur de lettre retraité et septuagénaire », vous oubliez que c’est lui qui a commencé à s’acharner sur moi il y a huit mois maintenant, ici, par les moyens les plus inconvenants et les plus déloyaux, et qu’il n’a pas cessé de le faire.
En quoi serait-il moins « dangereux » de « s’en prendre » à un professeur qu’à un « colonel » ? Et en quoi cela vous ferait-il jouir qu’il soit « dangereux » que l’on critique vos amis ? Je ne « m’en prends » à personne. Je vous réponds à vous, à Goya et à Charoulet. En toute liberté. Un mot dont vous semblez ignorer la signification.
Maintenant, si vous voulez défendre le système français des « réservistes », et la présence généralisée d’espions russes parmi ces « officiers » (ce qui était le sujet de mon texte), allez-y. On vous écoute. On attend vos arguments avec curiosité.
Qu’avez-vous à dire pour défendre Caroline Galactéros, ses menées subversives contre la politique étrangère et la défense nationale de la France, et pour soutenir le système qui lui permet de s’y livrer, en profitant de son titre d’officier fort mal acquis ?
Qu’avez-vous à dire pour nous expliquer, vous qui prétendez connaître si bien la bureaucratie militaire, comment il se fait que Caroline Galactéros soit « officier », alors que tout ce qu’elle a fait dans sa vie, jusqu’à plus ample informé, soit de jouer faussement les professeurs d’université, et de connaître les bonnes personnes ?
Il est bien question du « colonel Goya » ! Quant à « m’en prendre », sur leurs blogs, à des personnages autrement plus importants que le « colonel Goya (ER) » (pourquoi ne parlez-vous pas comme un être humain, au lieu de parler comme un robot bureaucratique ?), figurez-vous que je ne vous ai pas attendu.
Préparez rapidement vos arguments, car de mon côté je vous prépare quelques autres petites informations intéressantes sur l’un des ces « réservistes » que vous semblez tant chérir.
Qui nous délivrera de la malédiction corporatiste française ? Qui nous délivrera de l’arrogance des fonctionnaires, retraités ou non ?