Je crains qu’on ne se souvienne du directeur de l’Opéra de Florence et du metteur en scène de Carmen, Leo Muscato, que pour leur talent de visionnaires fous !
Leo Muscato n’a rien trouvé de mieux, sur le conseil du directeur, que de changer la fin de Carmen parce qu’il n’était pas normal ni décent, dans le climat d’aujourd’hui, de faire applaudir la mort d’une femme victime de la violence virile.
Quand on m’a annoncé cette information, je n’ai pas voulu la croire même si je suis prêt à tout subir de la part d’une modernité dévoyée et d’un art prétendument subversif mais de là à modifier la conclusion d’un opéra célèbre et mythique par un décret d’autorité et le ravage du politiquement correct, il y avait une marge ! (La Parisienne)
Le pire est que nous sommes tellement habitués à l’absurde depuis quelques années, avec de petits maîtres se prenant pour de grands génies, que nous écoutons avec une forme d’indulgence résignée les explications d’un metteur en scène qui sera approuvé, j’en suis sûr, par une minorité prête sans doute à aller encore plus loin…
On constate à quel point le juste soutien apporté à la cause féminine s’est dégradé en un paroxysme, une idéologie et une intolérance féministes qui feraient rire s’ils n’annonçaient pas des lendemains qui ne chanteront pas !
Ces deux personnages non seulement perpétuent jusqu’à l’insupportable la mainmise totalitaire de pseudo-créateurs sur d’authentiques créations (on en perçoit depuis plusieurs années les effets désastreux) mais ils vont être célébrés comme de formidables précurseurs.
En effet au nom de quoi y aurait-il une telle discrimination artistique au bénéfice de Carmen seulement ? Il y a tant de rôles de femmes dans des chefs-d’oeuvre de toute nature qui ne leur donnent pas forcément le beau rôle, qui les font mentir, souffrir, mourir, il est intolérable de les laisser en l’état. L’art était splendide mais conservateur…
Phèdre, Le Cid, Shakespeare, tant de romans, tant de films, tant d’opéras aussi admirés qu’ils soient pâtissent de cette disgrâce fondamentale de n’avoir pas compris tout de suite, quand ils s’élaboraient magiquement, cette évidence : la féminité aurait dû être une obsession artistique et la vérité humaine une préoccupation de second plan.
Je salue donc ces inventeurs. Il est rare qu’on puisse en art être le témoin d’une telle révolution !
Le pire est que nous sommes tellement habitués à l’absurde depuis quelques années, avec de petits maîtres se prenant pour de grands génies (…)
Nous devons comprendre que nous vivons au siècle du triomphe du n’importe quoi, que ce soit dans le domaine de l’art – ou de ce qu’il en reste – ou bien dans celui de la politique, qui bénéficie directement du travail de déconstruction de l’intelligence mené en amont, à commencer parfois hélas et trop souvent par l’école pour se poursuivre dans les médias et dans les spectacles.
Il est ensuite plus facile de manipuler un troupeau de décérébrés qu’un peuple ancré dans le bon sens.
Carmen, prends garde à toi ! Ils veulent te massacrer.
Toute cause a ses ultras qui, par leurs excès, desservent les idées qu’ils prétendent défendre. C’est manifestement le cas de ceux qui ont eu l’idée saugrenue de modifier le dénouement de cette Carmen, pour pensent-ils, être dans l’air du temps. Pour la sauver de la mort ils massacrent le chef-d’oeuvre de Bizet. Pour ceux qui désapprouvent cette initiative intempestive, il est un moyen très simple de sanctionner cette fausse note : boycotter le spectacle !
Bonjour Monsieur Bilger
Ce genre de délire ou plutôt ce type de délire, genre apparaît déjà trop connoté, s’infiltre partout.
J’ai lu quelque part que les héros de Marvel, trop politiquement incorrects, étaient remplacés par des personnages plus conformes à la bien-pensance officielle, avec des résultats commerciaux catastrophiques, heureusement.
Idem pour la mythologie avec des Dieux vikings joués par des hommes non blancs.
Deux attitudes, boycott et mépris d’un côté, franche hilarité de l’autre.
Ce rétréci du bulbe aurait pu aussi mettre en scène une chanteuse islamique en burqa, c’est très tendance et très remplaciste par les temps qui courent ; nos gauchiasses auraient applaudi cette initiative vivrensembliste, bras d’honneur à la culture occidentale discriminante fasciste raciste xénophobe.
C’est révoltant à la fin toutes ces œuvres sublimes seulement réservées aux blancs.
Machisme, sexisme, islamophobie, homophobie, vaginophobie, vas-y Leo, mollis pas, tu tiens le bon bout !
Permettra-t-on seulement à Didon de se suicider ?
https://www.youtube.com/watch?v=vRjTrXBlbbs
Il faut comprendre que l’art reflète la vie, où souvent l’homme domine… Cependant l’opéra offre un large panel de femmes fortes.
On peut remarquer qu’un peu pour la paix entre les sexes, j’ai choisi un opéra où l’homme n’est « ni jaloux ni volage », comme dit dans un autre opéra, mais doit tout simplement suivre ce qu’il croit être l’ordre des dieux : si Achille est coléreux, Énée est pieux. Par parenthèse, dans cet opéra, les immortels se tiennent tranquille, tout est la faute d’un complot de sorcières.
J’ai envoyé un lien superbe inspiré de mes DVD pour en recevoir une réponse toute vilaine, j’espère que là, on appréciera le grand art !
Ouais y a pire quand même !
Tenez, scandalisez-vous avec ça : Lynn Beyak.
C’est une sénatrice conservatrice fédéral canadienne.
Au Canada les sénateurs sont nommés par le Premier ministre fédéral et c’est lui aussi qui décide de la durée du mandat, 6 mois, 25 ans, etc.
Le Parti conservateur fédéral canadien vient de virer cette chose pour racisme.
Au Canada, il y a eu des pensionnats pour Amérindiens. En fait des goulags pour rééduquer les enfants amérindiens par la violence, la torture, l’interdiction de prier leurs cultes religieux, de parler leurs langues. Les enfants étaient enlevés à leur famille par une loi fédérale.
Plus de 6 000 enfants sont morts des conséquences des sévices.
Une autre partie a été violée, victime de pédophilie, de malnutrition, etc.
Au point où il y a eu une commission d’enquête.
Cette bonne femme n’a rien trouvé de mieux que d’affirmer que les pensionnats avaient du bien et qu’il ne fallait pas y voir du mal, que c’était excessif de focaliser là-dessus ; alors que le Premier ministre de l’époque, conservateur, Stephen Harper, avait présenté les excuses du pays et de la Nation aux Amérindiens, tout en classant cela comme génocide culturel au regard du droit international.
Elle n’a rien trouvé de mieux que sur le site officiel du Sénat canadien, et sur sa page de sénatrice, publier une centaine de lettres de soutien à son propos, des lettres racistes, dont une au moins affirme que les Amérindiens étant par nature des fainéants, paresseux, ne vivant que des aides sociales, il fallait au moins ces pensionnats pour les civiliser.
Le chef du Parti conservateur, ainsi que le chef du groupe conservateur au Sénat ont exigé qu’elle retire toutes ces lettres, elle a refusé trouvant cela normal.
Paf, ils l’ont virée avec une déclaration ferme :
« Le racisme ne sera pas toléré au sein du caucus conservateur ou du Parti conservateur du Canada ».
https://frama.link/y6qHcrZ5
Rappelons que les Blancs, ce n’est pas naturel aux Amériques, sont les descendants des colons, donc de voleurs, ils vivent d’un recel, ils vivent chez les Amérindiens.
Pourtant, les Canadiens n’ont rien trouvé de mieux que d’affirmer sempiternellement que les Français les ont colonisés.
Le révisionnisme en direct, ils ne sont aucunement les descendants des colons, ce sont les Français qui le sont, ouille, ouille, ouille.
Ainsi, ils seraient là depuis la nuit des temps, ils seraient légitime, les Amérindiens, autochtones comme ils disent, n’auraient aucune légitimité à être en ce lieu.
Sans compter que certains, pas tous, tiennent les mêmes propos que les nazis sur les juifs, mais eux à l’égard des Français.
Au bout de 1h36 et 11 secondes, c’est une émission qui dénonce ce genre de propos, précisons qu’il y a une haine réelle entre les radios de Québec ville et le reste du Québec Etat fédéré (province) et principalement entre elles et les Montréalais, pour tout entendre, il suffit d’écouter à partir de 1h30 et 22 secondes.
https://frama.link/wGBEZGtN
Un amour sans r (air) ça fait :
La moue, la moue, la moue, la moue !
Et l’oiseau rebelle dépité (et dont a rogné les ailes) de se métamorphoser en mouton qui bêle : bêee, bêee…
Ce Mercato ou Muscato eût été manifestement plus inspiré de mettre en scène la Mascotte dans l’air célèbre des moutons et des dindons !
Chacun son niveau !
Bonjour
Il me semble que vous faites une erreur, ceci vu sa répercussion marquera sans doute un point ultime et on assistera, je pronostique, sans doute à un retour en arrière.
En ce sens vous me semblez avoir vu juste en saluant ces inventeurs avec ironie.
Parmi les œuvres qu’on pourrait réécrire, il y en a une qui s’impose : « Les Précieuses ridicules » que l’on pourrait reprendre en « Les précieux Bobos ridicules ».
« Madame Bovary » pourrait être repris en « Monsieur Bovary », un doux rêveur idéaliste déçu de son mariage, qui serait victime de femmes sans scrupules, avides d’argent, croqueuses de diamants et destructrices de foyer.
Il me semble que cette histoire a déjà été racontée et puis, je ne pas sûr qu’elle plairait aux bobos et autres féministes hystériques.
On voit par là la marque du génie de Flaubert, il a réussi à écrire un roman que même les bobos les plus obstinés, et les féministes les plus hystériques ne pourront jamais réécrire à leur façon.
Quand, dans la « Francosphère », ceux qui donnent le « la » sont des guignols, on peut tout attendre, même le kidnapping du pouvoir absolu par un petit coq endimanché.
Nous apprenons en dernière minute que Facebook vient d’interdire l’histoire de la Genèse sur son réseau. Il n’est pas acceptable, en effet, que des hurluberlus osent raconter que la femme aurait été créée à partir d’une côte de Monsieur Adam. Sexisme à l’état pur ! C’est pire que la pornographie !
« Leo Muscato n’a rien trouvé de mieux, sur le conseil du directeur, que de changer la fin de Carmen parce qu’il n’était pas normal ni décent, dans le climat d’aujourd’hui, de faire applaudir la mort d’une femme victime de la violence virile »
Drôle…
Le mec (pas un c**), directeur d’un théâtre à Florence (!), qui fait interpréter un opéra de Bizet datant de 1800 et quelque, revisite le final de Carmen en un « My tender » d’Elvis (ou presque).
On dira ce qu’on voudra, on vit quand même une époque formidable, d’invention… d’ingéniosité… 😀
En même temps, comme dirait Drucker : « Bizet… si tu m’entends… surtout ne retourne pas dans ta tombe tu en verras d’autres 😀
Pour la défense de Bizet, après avoir tué Carmen, il a tout de même donné le beau rôle à Leïla dans Les Pêcheurs de perles, et là Leo Muscato aura du mal à changer le final !
Il faut voir sur ARTE les stupéfiantes mises en scène allemandes du répertoire de l’opéra.
On y voit des colonnes de gestapistes en imperméables de cuir noir, lunettes noires, visages émaciés, avec des brassards à croix gammées, ou alors ce sont des cohortes de la Guardia Civil de Franco avec le célèbre képi tricorne en carton bouilli noir.
Curieusement on ne trouve jamais sur ARTE un opéra qui mette en scène des acteurs grimés en commissaires du peuple brandissant des images pieuses de Staline.
Parfois on se demande si ce n’est pas l’Allemagne de l’Est qui a eu le dessus dans la sphère culturelle de ce pays à la chute du mur.
Bonjour,
Au train où vont les choses, je ne serais pas étonné qu’un metteur en scène ou un directeur d’opéra décide de changer la fin de Roméo et Juliette et ainsi éviter de faire couler bien des larmes aux spectateurs.
Je vois bien un scénario du genre :
Juliette boit la potion donnée par Frère Laurent qui la plonge dans un sommeil lui donnant l’apparence de la mort.
Roméo entre dans la crypte où repose Juliette et au lieu d’avaler la fiole de poison qui lui sera fatale, il entreprend de lui faire un massage cardiaque et le bouche à bouche.
Juliette reprend soudain des couleurs et revient à elle. Ils s’étreignent longuement puis repartent bras dessus bras dessous chercher le curé le plus proche pour les marier.
Selon la formule consacrée, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants.
C’est quand même une fin plus réjouissante et puis personnellement j’aime bien les histoires qui finissent bien.
Agonie se dit figurément d’une décadence à son dernier terme. Agonie d’un État, d’une société.
« C’est un moment impressionnant, où les professionnels les plus aguerris ont tendance à perdre leur esprit scientifique. Si l’agonie est détectée et reconnue elle implique des décisions particulières : notamment il n’y a le plus souvent aucune raison d’hospitaliser un malade agonisant » (source Wikipédia)
L’Europe de l’Ouest agonise et nous en perdons collectivement notre raison… mais mon dieu que l’agonie d’un peuple, d’une race est longue et douloureuse !
@ Noblejoué
« Permettra-t-on seulement à Didon de se suicider ? »
Et Cléopâtre, que faites-vous de Cléopâtre ?
@ Claude Luçon 05 janvier 2018 à 18:07
Bien dit ! Et toc ! Même si c’est une oeuvre médiocre de Bizet « Leo Muscato aura du mal à changer le final ! » ;))
@ Achille | 05 janvier 2018 à 18:39
Spéciale dédicace :
« C’est quand même une fin plus réjouissante et puis personnellement j’aime bien les histoires qui finissent bien. »
Les histoires qui « finissent mal » ont parfois, en chanson tout au moins, une musique et un phrasé agréable, non ??
https://www.youtube.com/watch?v=tpzyV9WX6CU
http://www.jukebox.fr/rita-mitsouko/clip,les-histoires-d-a,50uxv.html
Spéciale extra ball 😉
https://www.youtube.com/watch?v=1zWlnzFXcKY
https://www.youtube.com/watch?v=Ae-tP-rFJl0
Oui, cette manipulation de l’oeuvre de Bizet semble bien malencontreuse parce qu’elle procède d’un a priori actuel en forme d’impératif catégorique.
Mais ce n’est pas nouveau. J’ai vu un Hollandais où Sent le tuait dans une coursive de bateau de croisière. Un Siegfried plongeant la tête de Mime dans un gâteau et que n’a-t-on pas dit de Simon Estes dans la rôle du Hollandais ?
On ne compte plus les gestapistes dans Parsifal, les Kalach dans Tannhauser et les éléphants en peluche dans Aïda, ou Marguerite guillotinée.
On n’en finirait pas de rapporter toutes les fantaisies de metteurs en scène, mais en définitive, elles sont utiles, Castellucci fait des merveilles, mais quelquefois c’est choquant.
Je crois que ce qui insupporte ici, c’est la modification d’une chute par pur opportunisme, sans nécessité et sans rattachement à l’original, dans les faits ou dans l’esprit.
Souvenons-nous de la querelle du Tartuffe !!! De l’émeute à la première de Ruy Blas sur la mauvaise prononciation de l’acteur Michelot qui dénaturait les répliques, de l’émotion angoissée lors des premières mises en scène de Wieland Wagner.
Il y a de tout là-dedans, de l’insupportable et du prémonitoire, du pitoyable et du génial. Le féminisme militant et redouté est une sottise qui, malheureusement, fait des émules, soucieux de tendre le dos, si ce n’est les joues.
Il vaut mieux s’attacher à voir comment ceux-là seront bientôt devenus des « rifiuti ».
Cher Philippe,
Comment ! Mais à Florence, la ZAD de Notre-Dame-des-Landes n’est pas encore célèbre ?
Pour que l’opéra ne meurt pas, il aurait fallu immortaliser la zone humide et situer Carmen en 2018 dans une nouvelle campagne futuriste appelée Zone Agricole Expérimentale de Nantes.
Florence, le lieu de l’action nouvelle ? Mais c’est nous prendre pour des pigeons.
Nous avons regardé plus de dix fois cet opéra sans jamais en comprendre la fin.
Carmen ne peut pas mourir. De là à en faire une meurtrière, quelle abominable pensée ! La mort de Carmen est symbolique de l’expression de la jalousie et de la passion impossible.
Carmen meurtrière, c’est la tuer, c’est tuer sa féminité et la féminité.
françoise et karell Semtob
@ Achille le 05/01/2018 à 18h39
« Selon la formule consacrée : ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants »
Je pense que l’on peut encore pimenter un peu plus la fin de cette histoire en prolongeant votre scénario.
Imaginez…
C’est à la suite de la publication des bans que l’officier d’état civil révèle à Roméo qu’en fait Juliette est un ancien danseur du Casino de Paris ayant subi une opération et qu’il se prénommait Kevin avant ce changement de genre. Aussitôt Ménardino Roberto, le maire de cette petite commune, informé de la situation, s’oppose à la célébration. S’ensuit forcément l’action d’une association LGBT et des manifestations de rue au cours desquelles diverses dégradations sont commises. Au final, le nouveau couple prend la fuite pour se réfugier dans un pays où la GPA est autorisée.
Très intéressant… Carmen c’est assommant, mais ce n’est pas le pire dans ce que vous portez à ma connaissance, non. Le pire c’est de commenter une imbécillité, cela lui donne du corps…
Et puis, il faut admettre qu’en matière de création changer une fin est tellement… comment dire ? Les mots me manquent, ou plutôt ceux qui me viennent sont si désobligeants.
Alors là, j’en reste bouche bée. D’autant plus qu’il s’agit d’un crime passionnel commis sous l’impulsion du désespoir et que Carmen meurt parce qu’elle revendique sa liberté d’aimer qui lui plaît.
C’est un épisode tragique, ce n’est pas une leçon de morale à suivre.
Il n’y a pas de liberté sans risque. La liberté est une prise de risque.
@ GLW | 06 janvier 2018 à 08:57
Même pas besoin d’opération pour la pauvre Juliette, vu qu’en Angleterre, dans le théâtre élisabéthain, depuis Élisabeth I jusqu’à la Restauration, tous les rôles de femme étaient tenus par des hommes. Et certains prétendent même que Shakespeare était homosexuel. Donc votre scénario pourrait coller.
Bon la fin est moins romantique que celle que j’avais imaginée, mais il faut vivre avec son temps…
@ Exilé
Je n’ai rien contre Cléopâtre, mais vous pouvez faire votre marché, question suicidés :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_suicides_dans_une_œuvre_d%27opéra
Dans la mesure où certains contre les armes aux Etats-Unis ne le sont pas seulement à cause du fait que certains commettent des crimes ou des imprudences avec leur joujou mais déplorent les suicides, première cause de mort par arme là-bas, et que d’autre part, on veut prohiber toutes sortes de discours ou de présumés mauvais exemples…
Attendu que, attendu que, il ne serait pas étonnant qu’on évacue le suicide à l’opéra.
@ Noblejoué | 06 janvier 2018 à 17:51

Wikipédia :
1° Anonyme. Qui écrit ?
2° Quels sont les diplômes des personnes qui écrivent, sont-ce des charcutiers ?
3° Quelle est la légitimité sur un quelconque sujet de celui qui écrit ?
4° Qui sont les membres des comités de relecture ?
5° Y a-t-il un comité de relecture ?
6° N’importe qui peut écrire, retirer quelque chose.
7° En l’espace de quelques secondes un article peut avoir été modifié, donc, aucune stabilité.
8° Des entreprises privées sont payées pour écrire ou réécrire des articles en faveur de leurs clients, pour manipuler, mentir, etc.
9° La majorité des sources de Wikipédia sont des articles de presse. En quoi la presse est-elle une source fiable du savoir et de la connaissance ?
10° La majorité des articles ont été écrits en anglais, sous statut juridique des USA, ils ont été par la suite traduits en français. Ce qui confère un pouvoir à celui qui énonce, lui donne une primauté pour orienter sur une vision de civilisation.
11° Ce sont les propres avertissements généraux de Wikipédia.
==> http://getwebb.org/d/HiMaHQjM
Carmen ressuscitée
Je suis surpris cher P. Bilger de votre étonnement sur les délires des metteurs en scène.
C’est un phénomène ancien, issu comme beaucoup d’autres de la « déconstruction ». Sans aller à Florence, nos théâtres conventionnés et subventionnés ne sont pas les derniers à vouloir « choquer le bourgeois » ou surfer sur l’air du temps.
Otez-moi d’un doute : vous n’avez jamais entendu parler du festival (sic) d’Avignon ?
Cordialement.
@ Elusen
C’est facile de vérifier, il y a une liste d’opéras, non ? Eh bien les gens peuvent écrire leur nom et voir l’histoire sur Internet, voire, pour les plus motivés, chercher dans les livrets d’opéra.
Ceci est une première approche, et ne prétend à rien de plus.
Je savais qu’il y a beaucoup de suicides dans l’opéra, j’aurais dû écumer les bibliothèques pour l’étayer ?
Ça ne valait même pas de fouiner sur le net… Mais pourquoi ne pas donner des pistes ?
Je ne sais pas ce que vous avez contre Wikipédia, ce n’est pas Universalis, mais c’est utile.
Entre ceux qui croient que le monde se résume à ce site et ceux qui le snobent, quelle bataille !
Eh bien, je ne choisirai pas mon camp, comme pour beaucoup de choses, il faut en prendre et en laisser.
@ Elusen
Et voilà, si les gens veulent lire des livrets d’opéra… Hum, si vous aviez des doutes, vous n’auriez pas dû les lire, et d’autres, ou apporter ce lien ici ? Voulez-vous apporter des connaissances et une méthode ou prendre les gens en faute ?
On peut se le demander, quoi qu’il en soit :
http://www.livretpartition.com/livret-dopera/
Marre de la mort, marre des polémiques, le réveil de Blanche-Neige :
https://www.youtube.com/watch?v=PqpuYt4BlL0
Il y a aussi une scène aussi originale que belle de danse sur la paroi accessible sur le net.
Sinon, je peux dire que tout le spectacle mérite d’être vu et revu !
@ boureau | 06 janvier 2018 à 20:15
« Ôtez-moi d’un doute : vous n’avez jamais entendu parler du festival (sic) d’Avignon ? »
Festival d’Avignon pris en otage par le maître chanteur gauchiste subventionné Olivier Py, qui avait menacé les cochons de payants avignonnais de le supprimer s’ils ne votaient pas bien lors d’élections où le FN pointait son museau.
Ce chantage avait fonctionné, les Avignonnais trouillards soumis couchés avaient obéi et « bien » voté.
@ Elusen | 06 janvier 2018 à 19:41
L’intérêt de Wikipédia, c’est le savoir partagé. Sinon vous pouvez effectuer des recherches sur https://www.universalis.fr/recherche/ à condition d’avoir un identifiant et un mot de passe, autrement dit de payer un abonnement si vous ne vous connectez pas depuis un établissement d’enseignement qui paie l’abonnement pour vous.
Michel Serres par exemple est un enthousiaste de Wikipédia comme collection gratuite de connaissances, entreprise « non gouvernée par des experts » de connaissance partagée: Voir Quand l’académicien Michel Serres valide Wikipédia.
Je suppose que tout un chacun qui cultive un esprit critique peut utiliser de façon critique Wikipédia qui, de toute façon, exprime ses doutes lorsqu’il en a sur certaines des données qui y sont publiées.
Les ceusses qui y publient délibérément des infos fausses ou ambiguës pour pouvoir ensuite se gausser et jeter le doute, sont de purs et simples c.ns qui seront de toute façon censurés dans les discussions.
PS : Hier soir, dans le documentaire d’ARTE sur le char, il a été question d' »épaule de tortue divinatoire », je suppose que même sur Wikipédia on ne trouve pas d’aussi monumentale idiotie !
@ Catherine JACOB
Oui, on sait, il y a des infos fausses partout, c’est évident.
Vous ne pourriez pas plutôt envoyer de la bibliographie d’information vraie, si possible accessible, sur les domaines qui vous tiennent à cœur ?
A supposer qu’elle existe…
C’est fou comme je fais dans le constructif, moi…
Sur un tout autre domaine que ceux de vos prédilections apparentes : pourrait-on mourir à force de rester dans un état de concentration intense pendant des jours ?
@ Achille le 05/01/2018 à 18h39
« Selon la formule consacrée : ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants »
Votre formule est d’un ringard !
La mienne est plus tendance : « …et ils eurent beaucoup de bébés éprouvettes et de foetus de PMA GPA importés de pays loueurs de ventres low cost achetés chez Amazon ou sur le Bon Coin ».
@ sylvain | 07 janvier 2018 à 11:31
Vous avez raté un épisode. Cette fin a déjà été proposée par GLW | 06 janvier 2018 à 08:57.
Boum badaboum !
Le jour même où on s’apprêtait à nous arracher des larmes pour Charlie Hebdo, voilà que la France pleure une chanteuse populaire, aimée des Français jusqu’au fin fond de nos provinces.
L’inverse absolu de Charlie Hebdo, dont un sondage révèle le lent déclin et qui ne serait lu que par un panel CSP+ (catégories socio-professionnelles favorisées) de cadres aux revenus confortables, bourgeois et plutôt parisiens ou vivant dans les grandes villes, et très peu apprécié par les couches modestes de la population française. Le bon peuple, quoi…
Quelle claque du destin ! Les médiacrates ont remballé fissa leurs homélies sur Charlie Hebdo et nous diffusent depuis dix heures du matin du France Gall.
Il y a de quoi sourire…
@ Savonarole | 07 janvier 2018 à 16:14
« Quelle claque du destin ! Les médiacrates ont remballé fissa leurs homélies sur Charlie Hebdo et nous diffusent depuis dix heures du matin du France Gall. »
Eh oui, France Gall est à Charlie Hebdo ce que Johnny Hallyday a été à Jean d’Ormesson. Un drame chasse l’autre et l’audience a ses priorités. C’est le client qui commande.
Il y a quelques petites années, nous avions, avec force motivations, recommandé à Monsieur Bilger d’inviter Evelyne Sullerot, née Hammel de famille alsacienne réfugiée en France dès 1871, à enregistrer un entretien dans le registre de l’évolution du féminisme en France jusqu’à nos jours. Du féminisme ou plutôt « des » féminismes, avec ses doubles, ses masques, ses courages pertinents maintenus et ses caricatures grotesques et pourtant médiatiquement encensées jusqu’à l’absurde.
Monsieur Bilger n’avait pas souhaité donner suite, puis malheureusement un ancien ami historien normalien spécialiste de Vichy, lui, n’avait pas souhaité figurer dans le tableau de paroles filmées par monsieur Bilger.
Puis Evelyne Sullerot avait été recherchée par des néo-féministes non hystériques pour signer une intéressante pétition plus récemment, et parmi les signataires figure une jeune femme politique appelée à d’intéressantes responsabilités depuis.
Si Monsieur Bilger avait choisi de développer ses connaissances dans ce domaine grâce à l’expertise incomparable d’Evelyne Sullerot, à n’en pas douter le contenu de ce billet supra eut mieux évité cet enfilage de clichés si convenus, ce pénible diaporama de poncifs.
Evelyne Sullerot est morte à présent, on cherche qui à sa place pourrait prodiguer à monsieur Bilger la formation qui lui manque.
@ Henri Gibaud | 07 janvier 2018 à 17:39
J’apprends par vous le décès d’Evelyne Sullerot. C’était une personnalité comme on n’en fait plus.
La caractéristique principale des néo-féministes : ils (il y a aussi des hommes) sont bêtes et lâches.
Bêtes : leurs combats sont ridicules, leurs arguments grossiers.
Lâches : leurs combats sont gagnés d’avance. A quoi reconnaît-on un rebelle à la télé ? Au fait que tout le monde est d’accord avec lui.
On les verrait dans certaines banlieues et certains lieux de culte, mon opinion serait différente. Mais, justement, on ne les y voit pas. Remember Cologne.
« Carmen ne peut pas mourir. De là à en faire une meurtrière, quelle abominable pensée ! La mort de Carmen est symbolique de l’expression de la jalousie et de la passion impossible.
Carmen meurtrière, c’est la tuer, c’est tuer sa féminité et la féminité. »
Rédigé par : semtob | 06 janvier 2018 à 01:13
Je suis d’accord avec ce commentaire des semtob.
Plus que du politiquement correct, c’est de l’ignorance, de l’inculture, de la bêtise, de la part du metteur en scène et du directeur de l’opéra.
Ces personnes sont nulles et ne méritent pas d’être à leurs postes.
Mais gageons que ce spectacle sera repris au théâtre du Rond-Point, qui n’est pas à une abjection près non plus.
Satisfait d’avoir intéressé au moins Franck Boizard | 07 janvier 2018 à 21:21.
Je choisis pour vous, à découvert tant mieux pour d’autres :
a) quelques éléments sur Evelyne Sullerot grâce à un courrier « discrétisé » datant du 5 avril dernier et autres traces.
b) une précision sur le préfixe « néo » qui était ambigu dans mon propos.
a) Voici peu après le décès du 31 mars 3017 d’un cancer du poumon, à 92 ans et demi, alors qu’elle n’avait fumé en gros que de 1960 à 1975 :
« Chère professeure BBBB,
J’ai cru adapté de vous faire part de la disparition de la professeure Evelyne Sullerot, qui par exemple enseignait la sociologie pragmatique d’enquête (et non idéologique) à Nanterre en 1968.
J’ai pensé que vous alliez peut-être ignorer cette perte importante car les médias ont été peu éloquents hier.
Or cette figure brillante, attachante et tellement libre devrait
vous intéresser dans une rubrique comme « Femmes et sciences sociales ».
Vous pourrez lire le court papier dans Le Monde ici :
http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2017/04/04/la-sociologue-feministe-evelyne-sullerot-est-morte_5105526_3382.html, où une commentatrice commet une erreur de date, en effet c’est en 1965 (loi du 13 juillet) et non en 67 que les dispositions misogynes évoquées ont pris fin, dont je vous rappelle qu’elles avaient été initiées dans d’abord la coutume du Poitou puis avaient largement prospéré à cause du jurisconsulte Tiraqueau, contemporain de Rabelais qu’il fréquenta à Fontenay.
1967 est l’année de la légalisation de la « pilule de Pincus »
mais in concreto il fallut attendre des décrets ayant tardé
jusque vers 72-73. J’ai eu personnellement 20 ans en 73
aussi cela ne nous était pas indifférent !
Fort heureusement, en guise d’élément autobiographique
Evelyne Sullerot publie ce jour le 5 avril 2017 chez L’archipel éditeur un volume d’entretiens avec un journaliste
du Magazine Littéraire, ainsi :
http://www.editionsarchipel.com/livre/linsoumise/
(…)
En 2001 puis en 2006 il m’avait été donné de l’amener en voiture depuis son domicile parisien aux Sables puis à Nantes pour un colloque puis une conférence où dans les deux cas parmi autres spécialistes, le Pr LLLL s’était considérablement impliqué.
C’est grâce successivement à Jacques GGGG puis au Pr HHHH (juriste travaillant sur l’histoire des conditions techniques et juridiques du travail ouvrier industriel) que j’avais été aiguillé vers Raymond LLLL, civiliste qui en 1973 soutint sa thèse sur « la notion d’intérêt de l’enfant en droit civil français ».
Evelyne Sullerot était une sociologue féministe rationaliste,
en témoigne son attachement à la méthodologie qui cherche au travers de chiffres objectifs. A cet égard elle vouait grande admiration au démographe et économiste Alfred Sauvy, initiateur dès le Front populaire de ce qui deviendra la politique familiale consensuelle d’après Libération.
J’espère que ce message vous aura intéressée et si
vous le souhaitiez je pourrais vous envoyer davantage.
Voici encore d’autres références afférentes :
http://www.ouest-france.fr/societe/deces-d-evelyne-sullerot-sociologue-cofondatrice-du-planning-familial-4904868
http://www.liberation.fr/france/2017/04/03/disparition-evelyne-sullerot-du-planning-familial-a-sos-papa_1560332
Article odieux : « Marraine de l’association masculiniste SOS Papa »
http://www.humanite.fr/disparition-evelyne-sullerot-mort-dune-ex-feministe-634319
Vidéos E. Sullerot sur YouTube
25 oct. 2016 sur « Retravailler » : https://www.youtube.com/watch?v=hl2Y0iiQ4mE
sur le féminisme en 2009 : https://www.youtube.com/watch?v=xkXSAYTuPR0
Rediffusion audio France Culture (exemple)
https://www.franceculture.fr/emissions/voix-nue/evelyne-sullerot-le-fait-feminin-55-de-la-liberation-des-meres-la-cause-des-0
ASMP le 11 avril :
http://www.asmp.fr/presentation/correspondants.htm
« 7 Sullerot Évelyne, à Paris (France)
Née le 10 octobre 1924 à Montrouge
Élue le le 29 mars 1999 à la place de Francis Ambrière, sociologue
Seulement « correspondante » de l’ASMP (Institut) alors que sa liste de parutions est richissime… Explication : TROP libre !
b) Par « néo »-féministes ici en l’espèce j’évoquais :
les toutes dernières déclarées et qui ne sont pas du tout imbuvables en bloc à la grande différence des livraisons « néo » des années 80-90 qui étaient même souvent passées à l’androphobie pure et simple, et pas que les saphiques !
Parmi ces dernières « néo » que je précisais « non hystériques », beaucoup sont en rupture avec la soif de vengeance hystérocrate (mort au phallus !) et même veulent se démarquer de cette sorte de matriarcat subreptice qui a fabriqué des millions d’orphelins de père entre les lois de
juin 70 et de mars 2002. La pétition de 2013 signée par Evelyne Sullerot et par une importante jeune femme politique (que je préfère taire ici) illustre parfaitement cette évolution.
Ainsi certaines « néo »
– sans passion idéologique déraisonnable
– sans besoin économique de vannes ouvertes à subventions, veulent faire du féminisme une catapulte de carrière mais semble-t-il de façon digne et surtout sans misandrie obsessionnelle.
Rien que ce dernier point est un fantastique progrès, quand on pense par exemple à certaines choses ahurissantes qui s’étaient déroulées à Lisieux chez « sainte » Yvette R…
@ Noblejoué | 06 janvier 2018 à 20:58
La source que vous avez choisie, elle-même, indique que tout son contenu est certainement faux.
Elle indique, elle-même, qu’il n’y a aucune fiabilité au contenu qu’elle propose.
Et je n’y suis pour rien !
Au lieu d’acheter des cellulaires hors de prix, ben, oui, achetez Universalis et Britannica.
Si vous me donnez votre adresse, je veux bien vous donner une Universalis 2016 en DVD, qu’il me reste, et une Britannica 2011 en DVD, ce sera mon action humanitaire pour relever le niveau des gens limités à Wikipédia et à Google.
Mais chaque fois que j’ai donné des Universalis et Britannica à des individus, ils ont trouvé le moyen de les revendre… ah, la vénalité de certains.
http://boutique.universalis.fr/universalis-2018.html
@ Elusen
Je ne saurais trop vous remercier et vous propose de m’envoyer vos dons par l’intermédiaire de madame Bilger, comme quand monsieur Charoulet a reçu un livre d’un commentateur du blog.
Je ne risque pas de les revendre, croyez-moi ! Je manquais de choses qui me sont venues presque en même temps et en consolation s’il peut y en avoir à un événement : ordinateur aussi adapté à ce que je fais que l’autre était calamiteux, conseils de haut niveau, et j’aurais les deux encyclopédies dont je rêve depuis longtemps !
Vous êtes l’inverse de ce que Catherine JACOB a dit, saboteur, vous êtes quelqu’un qui va m’aider pour, entre autres, répondre à des questions qu’elle dédaigne.
La vie est étrange… Je rêvais que Catherine JACOB me conseille, j’ai trouvé quelqu’un d’autre, et de formidable, pour cela, j’ai passé un très mauvais Noël, sans que ce soit la faute de quiconque, et je recevrais de quelqu’un que je n’ai jamais vu des cadeaux formidables !
Je cherchais quelqu’un de constructif, et finalement, c’est vous qui l’êtes !
@ Noblejoué | 08 janvier 2018 à 07:15
Comment voulez-vous que je sache qui est Dame Bilger ?!
À moins que la théorie du genre, et en nombre, ne s’applique à l’honorable honoraire Felipe et tel John Edgar Hoover, il aime mettre les vêtements et le rouge à lèvres de maman en son absence.
Son Institut de la parole n’a même pas d’adresse sur son site, c’est dire !
@ Elusen
Il suffit de demander mon adresse postale à madame Bilger (pascalebilger@wanadoo.fr), mais il faut que vous lui indiquiez une bonne adresse mail évidemment pour qu’elle puisse vous répondre. C’est la seule solution.
Au cas où les Bilger n’auraient pas apprécié votre « humour », sait-on jamais, je les prie de vous excuser dans l’intérêt supérieur de ma culture.
Si je ne veux rien dire contre aucune source de connaissance, comment ne pas désirer les meilleures ?
@ Elusen
Je vous prie de bien vouloir m’excuser, ma nullité Internet est telle que je ne pourrais correspondre avec vous sans lever mon anonymat.
Je ne vous en remercie pas moins pour vos bonnes intentions et pense que vous trouverez sans peine à qui confier vos encyclopédies… Que je me sois fait une fausse joie est bien fait pour moi, je n’aurais jamais dû oublier mes limites à cause de mon enthousiasme.
Je vous prie de bien vouloir accepter mes plus plates excuses ainsi que mes remerciements les plus sincères.
Cordialement
C’est pourtant des plus simples.
— Vous prenez une boîte postale à la Poste.
ou
— Vous mettez un faux nom sur votre boîte aux lettres, aucune loi ne vous l’interdit. Il suffit de coller une étiquette avec un faux nom.
Si vous habitez à Lille :
Poupounette de Taciturne, 07 boulevard Truc Muche à Lille.
ou
— Vous vous faites livrer ailleurs, sur votre lieu de travail, chez un ami.
Quand vous achetez par Internet, pour éviter le vol d’identité, c’est ce qu’il faut faire.
Si vous achetez, hélas, sur Amazon, qui ne paie pas ses impôts, qui revend vos données, vous leur donnez une fausse identité et vous payez avec une carte bancaire prépayée ou rechargeable.
Les cartes bancaires prépayées ou rechargeables, empêchent le vol de votre argent sur votre compte au cas où des hackers seraient passé par là.
Quand j’achète par l’intermédiaire d’Internet, ils livrent à des : Nourdine Le Pen, Boubacar Sarkozy, Marine Bab-el-Oued, Eudeline Culterreuse, etc. Je mets à ce moment une étiquette sur ma boîte aux lettres avec le nom en question.
Bon, il faux être chez soi pour la livraison ou que le paquet entre dans la boîte, là ce sont des DVD, ils entrent donc dans la boîte.
@ Noblejoué | 08 janvier 2018 à 23:13
Aïe ! Aïe ! Dans quel guêpier vous avez encore mis les pieds.
Vouloir garder son anonymat comporte quelques petits inconvénients.
Avec Patrice Charoulet il n’y avait pas de problème. Il a donné son nom, son adresse email, son numéro de téléphone et donc sbriglia n’a eu aucune peine pour lui envoyer son petit cadeau.
Le mieux pour vous est de cliquer sur le lien que vous a communiqué Elusen et de passer commande de l’ouvrage.
Bon 169€, c’est pas donné, mais puisqu’Elusen affirme que les amis à qui il a gracieusement offert cette encyclopédie l’ont revendue, vous pouvez peut-être la trouver à un prix plus abordable sur le Bon Coin.
Arte Journal en parle et donne des explications.
Carmen et son nouveau final italien, pour dénoncer le meurtre de femmes par leur conjoint, en Italie.
Le final est orienté pour les Italiens et non par un révisionnisme effréné.
https://tinyurl.com/yc4h22oa
Et pour la culture de chacun :
Un informaticien en guerre contre la pédophilie
https://info.arte.tv/fr/un-informaticien-en-guerre-contre-la-pedophilie
@ Elusen
« Arte Journal en parle et donne des explications.
Carmen et son nouveau final italien, pour dénoncer le meurtre de femmes par leur conjoint, en Italie.
Le final est orienté pour les Italiens et non par un révisionnisme effréné. »
https://tinyurl.com/yc4h22oa«
Un peu facile…
Ainsi, et puisqu’il s’agit d’une dénonciation par les Italiens de comportements « à dénoncer », Carmen est donc légitimement tronquée de sa fin originelle. Puis sournoisement, il en découle que les commentateurs ayant désapprouvé ont eu tort.
Cela n’est pas très correct.
Par ailleurs, et puisqu’il existe une bonne raison destinée aux Italiens, peut-être leur créativité exacerbée par leur motivation pourrait donner un chef-d’œuvre nouveau ?
J’en conclus que la facilité, associée à la fourberie, peut s’appuyer lâchement sur des arguments escomptant une échappatoire peu digne.
Passionnée, excessive et fatigante, Carmen meurt à la fin de l’opéra de Bizet, cela fait du bien quand ça s’arrête.
@ vamonos | 11 janvier 2018 à 11:27
Quand je pense que Nietzsche, lui, brûlant ce qu’il avait adoré, trouvait que c’était Wagner le lourd, et qu’on respirait tellement mieux au Sud, incarné par Carmen !
Moi, j’aime bien les, comment cela s’appelle-t-il, drama queen, vais-je trouver un lien assez consistant mais pas lourd là-dessus ?
Pas trouvé de définition hum, de bonne source, mais enfin, la personnalité drama queen, qu’on trouve chez les deux sexes et bien exploitée à l’opéra, aurait une origine génétique…
http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-3072807/Do-drama-queen-gene-brain-reacts-emotional-information-influenced-parents-researchers-say.html
On ne trouve pas forcément ce qu’on cherche, mais quelque chose, au moins…
@ duvent | 11 janvier 2018 à 09:29
« Un peu facile… »
1° Je ne suis pas l’auteur du reportage de Arte Journal !
2° Rien de facile, c’est une réalité !
3° « légitimement » : étrange comme mot employé ici pour une mise en scène. Une mise en scène par principe étant fantasque, il ne peut jamais rien y avoir de légitime.
4° « sournoisement » est tout aussi incongru, puisque de nouveau il s’agit d’une mise en scène, donc, la liberté d’adapter ne regarde que ceux qui le font.
Vous êtes libre, vous, de ne pas aller voir la mise en scène, personne ne vous y contraint.
5° Les commentateurs ont forcément tort, ils n’ont pas à approuver ou désapprouver, de nouveau aucune loi ne les oblige à aller voir ce spectacle. Sans compter qu’ils se sont prononcés sans jamais l’avoir vu.
Parler de quelque chose que l’on n’a pas vu, c’est nécessairement un tort.
6° J’en conclus que vous n’avez rien vu, mais que vous parlez. Le fameux « Je ne sais rien, mais je vous dirai tout. »
J’attire votre attention sur le fait que Georges Bizet a composé la musique, qu’absolument rien n’a été touché à la composition de la musique.
Le livret de l’opéra a été écrit par Messieurs Henri Meilhac et Ludovic Halévy qui n’ont pas respecté l’oeuvre originale, mais qui ont librement adapté.
C’est une œuvre écrite de Prosper Mérimée et non de Georges Bizet.
Source Bibliothèque Nationale de France.
L’oeuvre peut-être téléchargée en PDF par le petit symbole sur la gauche, la flèche qui entre dans un bac.
https://frama.link/GzeuKpuV
@ Elusen
Tout d’abord, je tiens à vous préciser que lorsque j’aurai besoin de parfaire mon éducation musicale, je vous en ferai part et alors et seulement, vous pourrez me donner votre petite leçon.
Puis, et comme vous avez pour principe d’accorder aux « metteurs en scène fantasques » certains droits, et que cela semble tenir à cette capacité d’être fantasque, ce qui est tout de même assez extraordinaire, je me dis que réellement, cet argument est par trop puissant, non je ne vois comment le combattre, vraiment je suis subjuguée, vous avez porté à ma connaissance ce don, cette qualité, ce pouvoir, et voilà que moi, qui avais pour habitude et vous m’avez démasquée de faire avec « le fameux « Je ne sais rien, mais je vous dirai tout » », je suis anéantie…
Je ne savais pas, et non, j’ignorais le « fantasque », comment est-ce Dieu possible, je vais immédiatement me réunir avec moi-même, afin de résoudre ce dilemme !
@ duvent | 11 janvier 2018 à 18:47
« Je ne savais pas, et non, j’ignorais le « fantasque », comment est-ce Dieu possible, je vais immédiatement me réunir avec moi-même, afin de résoudre ce dilemme ! »
Excellent ! Gageons que notre élu zen ne va pas se remettre avant longtemps d’une telle péripétie !
A bas les lieux communs, déjà que la musique adoucit les mœurs, entre la querelle des bouffons et les nazis, on peut en douter !
Et l’idée qu’il faut absolument aimer, c’est cela oui… Au vu des grandes souffrances que ménage en général l’amour vu dans son sens habituel, amoureux, on peut dire sans façon, et on ose le faire au moins une fois, dans l’opéra, ainsi, voir le génie du froid :
https://www.youtube.com/watch?v=TnkVgKzKPt8
Ils vont bientôt changer la fin de l’Evangile, un peu trop gore. Cela me rappelle quand, au moment du mariage pour tous et cause de ma présence ici, on me censurait Proust que je citais sans autre commentaire que :
on ferait mieux d’enseigner la littérature.
@ Aliocha | 12 janvier 2018 à 08:58
Vous l’avez au moins lue Carmen ?!
Car ce n’est pas de Georges Bizet, mais une nouvelle de Prosper Mérimée !
L’opéra est sans aucun rapport avec la nouvelle.
@ duvent | 11 janvier 2018 à 18:47
« …vous pourrez me donner votre petite leçon. »
Personne ne fait de leçon, mais les individus donnent des leçons !
Même dans une tentative de mépris, vous ne maîtrisez rien.
Les librettistes, qui ont écrit le livret, sont : Henri Meilhac et Ludovic Halévy et non Georges Bizet.
Absolument rien de la composition musicale de Georges Bizet n’a été changé.
Puis le mensonge habituel de ce blog où l’on invente les propos des uns et des autres.
– « metteurs en scène fantasques », selon duvent.
– « Une mise en scène par principe étant fantasque, […] » selon Elusen.
Waouh, c’est surprenant, ce n’est pas la même chose qui est écrite.
C’est la fin du livret écrit par Henri Meilhac et Ludovic Halévy qui a été changée.
Ce qui est surprenant, ce qu’ils ont écrit n’a aucun rapport avec l’œuvre raciste originale de Prosper Mérimée.
Lisez-là, elle se lit en une heure, de la page 1 à 160, c’est écrit en très gros caractères, donc en réalité à peine 40 à 50 pages.
Le résumé de l’oeuvre raciste :
Un jour par un acte de violence au couteau elle est arrêtée par un officier des Dragons d’origine basque : José Lizarrenboga.
Elle va le manipuler puis au moment où il ne s’y attend pas, elle va le frapper et s’évader. Il va être dégradé et envoyé en prison pendant un mois, il ne sera pas viré des Dragons.
En prison, il reçoit un pain dans lequel il y a une lime et une pièce d’or. Il refuse par honneur militaire de s’évader.
À sa sortie de prison, il devient simple soldat en faction devant l’habitation d’un colonel. Lors d’une fête, le colonel arrive avec une grande dame, José Lizarrenboga l’a reconnue c’est la Carmencita.
Elle va le courtiser et repartir avec lui pour en faire un assassin, un contrebandier et un voleur pour elle, il fonctionne sur ses ordres.
Il devient un assassin par accident voulant la protéger d’un amant lieutenant, dans la bagarre, il le tue.
José Lizarrenboga serait donc recherché pour être exécuté.
Elle va devenir sa femme, mais continuer à le manipuler, à voler, faire de la contrebande, à tuer, elle va le faire entrer dans un gang, lui veut redevenir honnête, il lui propose d’aller vivre dans le Nouveau Monde, elle refuse et se moque de lui et exige qu’ils se séparent, elle ne veut plus de lui, après tout ce qu’il a fait pour elle.
Dans la dispute qui éclate, José Lizarrenboga à bout de ce qu’elle a fait de lui, la tue.
José Lizarrenboga l’enterre et se rend à Cordoue pour se constituer prisonnier et avouer le meurtre de la Carmencita. Il sera exécuté.
Source Gallica de la Bibliothèque Nationale de France : https://frama.link/GzeuKpuV
Après la page 160, une explication de texte est donnée.
Une explication effroyablement raciste sur, et je cite, la sale race des bohémiens, comment les reconnaître et tout ce qui va avec ce genre de débilités.
– Ainsi, vous toutes et tous, en quoi l’œuvre originale a été respectée ?
En rien !
– Donc, que l’opéra qui ne respecte pas l’œuvre originale soit lui-même changé sur la fin qu’est-ce que cela peut vous faire ?
J’en ai même chanté les chœurs, Elusen, et connaît l’œuvre parfaitement. Vous nous donnez vous-même la réponse à vos interrogations, mettant en lumière la manipulation des librettistes qui légitimerait selon vous celle du metteur en scène. Or, ce qui réunit les deux premières versions, c’est le meurtre, le passage à l’acte de la passion destructrice, racisme et féminisme éludant la question propitiatoire sur la culpabilité de la victime. Le metteur en scène est donc complice de l’éternel mensonge de tout ceux qui éludent cette question essentielle que je vous pose pour la troisième fois : le bouc émissaire est-il coupable ?
Faire de la victime le bourreau résonne comme un aveu d’ignorance anthropologique religieuse, confusion qui ne pourra à terme qu’exacerber les violences conjugales, réitérant à l’infini le mensonge originel.
@ Aliocha | 13 janvier 2018 à 10:06
« J’en ai même chanté les chœurs, Elusen, et connais l’œuvre parfaitement. »
La personne qui comprend systématiquement tout de travers !
Question :
Car ce n’est pas de Georges Bizet, mais une nouvelle de Prosper Mérimée !
L’opéra est sans aucun rapport avec la nouvelle.
Réponse :
La réponse à côté de la plaque !
L’avez-vous lu ? Lu ?! L’œuvre de Prosper Mérimée ?!
Le livret n’a aucun rapport avec l’œuvre de Prosper Mérimée, pas un seul rapport.
Car Carmen n’est pas une victime dans l’œuvre de Prosper Mérimée, mais un bourreau, ce que le phénomène de mode appelle aujourd’hui : une perverse narcissique.
Elle s’amuse à détruire et anéantir les gens pour les dépouiller de tout, le Basque finit par se révolter et la tue.
La victime de violences conjugales dans l’œuvre de Mérimée, c’est le basque José Lizarrenboga.
Il est sous la sujétion complète de la Carmencita qui lui fait faire ce qu’elle veut, assassiner, voler, contrebande, entrer dans un gang, jusqu’au jour où il ne lui est plus utile et elle le jette.
Un type militaire de carrière qui a tout perdu pour elle, recherché pour meurtre à cause d’elle, il craque et la tue.
Ainsi, c’est un mensonge, la Carmencita n’est pas victime de violences conjugales dans la nouvelle, c’est elle qui l’exerce.
La Carmencita est comme cela, parce que selon Prosper Mérimée, et non moi, c’est dans sa race, c’est une race de voleurs, de laiderons, c’est lui qui l’écrit et si elle détruit José Lizarrenboga, c’est uniquement parce qu’il n’est pas un individu de son peuple, Mérimée emploie le mot : race, mais un Basque.
Prosper Mérimée est un raciste, un théoricien de la race, c’est un intégriste catholique, un haut fonctionnaire, contre la République, pour l’aristocratie impériale, il milite pour que la France soit un empire et gouvernée par un empereur.
Les librettistes ont changé l’œuvre, cela ne vous gêne pas, mais qu’un Italien change la fin des librettistes cela vous scandalise. Vous avez le scandale facile et même inutile !
Conclusion, vous n’avez jamais lu l’œuvre !
Il craque et la tue, qui est donc la victime ? Vous ne répondez pas, Elusen, à ma question, car, et votre exégèse menteuse en témoigne, vous estimez Carmen coupable chez Mérimée, justifiant le meurtre par son comportement, comme ceux qui justifient les viols des allumeuses, elles l’ont bien cherché, n’est-ce pas ?
Or, chez Bizet comme chez Mérimée, si vous les avez lus ou entendus, le meurtrier est José, vouloir modifier cela témoigne d’une volonté falsificatrice qui confond les trois versions, originale, livret et mise en scène, dans la même dénégation à propos de l’innocence de la victime, ce qui en dit long sur l’ignorance propitiatoire qui fonde ici féminisme et anti-racisme, allant même jusqu’à justifier un meurtre dans une compétition victimaire, reproduisant ad libidum les reproches et le conflit qui, et ceux qui connaissent un peu l’anthropologie le savent, ne se résoudront que par l’éviction d’un bouc émissaire.
Aussi, quatrième fois, poisson Elusen qui frétille au bout de l’hameçon, ce bouc, selon vous, est donc bien coupable ?
@ Elusen
Nous parlions de l’opéra Carmen, mais si vous voulez défendre Mérimée, je n’y vois aucun inconvénient. Dans ce cas, vous allez certainement trouver ici quelqu’un avec qui vous pourrez débattre, bien que cela ne soit pas votre fort…
Vous êtes condescendant, ou méprisant, ou insultant, ce n’est pas propice à l’urbanité et à l’échange. Mais sans doute vous pensez-vous extrêmement supérieur dès lors vous n’envisagez que de soumettre votre interlocuteur. Je n’ai pas l’échine très souple, aussi je ne pense pas pouvoir satisfaire vos critères.
Cependant je crois être en mesure de pouvoir dire que je me moque éperdument de votre point de vue, suivant ici votre méthode, et je vous en prie, ne vous privez pas de donner des leçons à ceux qui ne les ont pas sollicitées afin que votre ego puisse grandir aisément dans le vaste monde.
Obiter dictum, il faut savoir quand on donne des coups en recevoir, ce n’est pas votre cas, j’en déduis que vous êtes trop sensible…
En fait, la justification ultime d’une oeuvre, et plus encore de sa modification, est la réussite, mais voyons cela en détail…
Il y a les créateurs de premier rang, écrivains, compositeurs et cinéastes… Il y a des créateurs de second rang, leurs interprètes, traducteurs pour les écrivains, comédiens pour les œuvres dramatiques.
Qu’un créateur de premier rang modifie une création, cela ne choque que les puristes, ainsi dans Carmen le débat entre Mérimée, certains ne sont pas contents de la version de Bizet, il y a aussi des mécontents de Blade Runner de Ridley Scott au nom de K. Dick, alors que les deux, forts différents, sont de pures merveilles, enfin, revenons à la Carmensita, que je complète avec une version dansée :
https://www.youtube.com/watch?v=yJlyGNitxz0
Et russe ! Ce peuple n’est pas à imiter pour la politique, mais en art et sciences, si, bref, reprenons notre chemin en délaissant les divers papillons qui volettent autour de nous.
Il y a un problème avec le metteur en scène : à mettre au niveau du traducteur, de l’acteur, qui doit faire ce qui est écrit, ou avec une marge de liberté, si ce n’est forcément de premier rang, plus importante ?
Incertitude.
Beaucoup sont comme moi, dans le doute, et auraient tendance à penser que seul le plus grand talent justifie de sortir de la tradition, qui ses justifications, souvent de suivre la volonté de l’auteur, et toujours du public, conservateur.
Certes, les bonnes intentions sont un plus, une incitation pour le metteur en scène, une captation d’une certaine bonne volonté de la part des spectateurs – mais un mauvais spectacle sera toujours indigeste, comme même cuisiné avec du bio, les plats servis au restaurant n’en sont pas moins, au final, sans goût ou mauvais, ce qui fait qu’il faut prendre du vin pour sublimer les plats, mais aussi, hélas, parfois, avec l’arrière-pensée de masquer le désastre du solide par la joie du liquide.
Quant à la question du bouc émissaire, il est contre-productif de mettre quelqu’un en demeure de convenir du mécanisme face à une oeuvre quand la compréhension est un cheminement et qu’il n’y a pas d’urgence justifiant la brutalité, alors que nous n’avons pas affaire, avec Carmen, à une victime réelle !
Jouir de l’art, encourager la liberté, protéger les victimes et le monde, que de choses à faire… Comme disait Valéry « le vent se lève, il faut tenter de vivre ».
Si j’étais dans le dévouement le plus admirable, je chercherais le poème, et une critique sur le dessin animé japonais dernière oeuvre de Miyazaki où on le cite beaucoup, mais là, je vais respirer, quand je me concentre, j’oublie de le faire, d’où mal à la tête, alors on ne m’en voudra pas.
Elusen vient de découvrir l’eau tiède dès lors que la règle est qu’un roman à succès devienne souvent source de création et d’interprétations parfois fantaisistes ou confuses pour des chorégraphes, metteurs en scène et réalisateurs de tous ordres, et non l’inverse !
Carmen est un personnage vénéneux depuis le début de l’histoire, une mante religieuse qui exerce son pouvoir sur les hommes par la destruction, et se détruit elle-même en même temps. L’histoire de cet engrenage infernal ne peut que mal se terminer, un peu comme l’escalade infernale de Don Juan. Carmen joue avec le feu, sa mort est un suicide par personne interposée, don José n’étant qu’un instrument entre ses mains. La considérer comme victime de la violence virile est un contresens me semble-t-il. Ce qui est fort dans l’histoire, c’est la fascination éprouvée par don José pour celle qui le fera aller de déchéance en déchéance, et la question sans réponse que l’on se pose : était-il déjà lui aussi autodestructeur, et Carmen n’a fait que le révéler à lui-même, ou bien, se servant de son état de faiblesse amoureux, l’a-t-elle formé à cela, jusqu’à faire de son esclave son meurtrier ?
C’est facile pour un metteur en scène de changer la fin d’une histoire écrite par un autre, n’importe quel imbécile peut le faire. Par exemple Elvire pourrait tuer Don Giovanni. Le Petit Chaperon Rouge pourrait dévorer le loup, le Petit Poucet égarer ses parents au fond des bois, Madame de Rénal descendre Julien Sorel, etc. Il n’y a qu’à se servir chez les grands auteurs ; au fond, c’est du parasitisme. Le tour de force c’est de saboter l’intrigue et de faire venir le public.
@ Elusen | 12 janvier 2018 à 20:20
« Donc, que l’opéra qui ne respecte pas l’œuvre originale soit lui-même changé sur la fin qu’est-ce que cela peut vous faire ? »
Personne n’a changé la fin de l’oeuvre de Mérimée.
Par contre, si on change la fin de l’opéra Carmen de Bizet, il faut le renommer comme une autre oeuvre et on ne dit pas que c’est Carmen de Bizet.
@ Aliocha | 14 janvier 2018 à 08:57

Une femme maltraitée qui finit par tuer son bourreau, qui est la victime ?
Ah, oui, pour les ségrégationnistes (les féministes) c’est la femme, mais un homme maltraité, cela n’existe pas, donc s’il finit par tuer sa bourrelle, la victime, c’est la bourrelle.
La légitime défense est un droit, elle doit être à juste proportion et la Carmencita a fait du Basque José un tueur, un voleur, un contrebandier, lui faisant tuer des personnes pour qu’elle survive.
José Lizarrenboga s’est constitué prisonnier auprès des Dragons, il est en prison et a été condamné à être exécuté, le narrateur de la nouvelle, un archéologue religieux (comme Mérimée), le rencontre en prison et c’est là que José Lizarrenboga lui raconte son histoire.
Le féminisme dans toute sa splendeur.
L’affaire Jacqueline Sauvage résonne encore dans les oreilles de certaines personnes.
L’antonyme du féminisme, c’est le masculinisme, ces types sont de sales personnes, ce qui est vrai en plus, mais le féministe lui serait extraordinaire.
Un ségrégationniste blanc, c’est un individu à vomir, mais un ségrégationnisme noir est un être courageux et extraordinaire ; alors que dans les deux cas nous avons à faire à deux sal_pards.
Le féminisme, c’est une pathologie médicale, faut le savoir, c’est dans trois encyclopédies médicales de 1880 à 1907, une états-unienne, une anglaise et une française : arrêt précoce de la puberté, de la croissance chez un garçon.
Comment une pathologie devient un concept politique, alors là mystère ?!
« Féminisme » rien que sur son mode de construction s’oppose, par son radicalaire, à : Masculin.
Bizarre qu’une personne qui lutterait contre le racisme ou le ségrégationnisme soit une anti-blanc.
Y a un truc qui n’est pas clair là.
– Le dictionnaire des dictionnaires, Lettres, Sciences, Arts, Encyclopédie Universelle, Tome 4 ; 1884 :
– Illustrated encyclopædic medical dictionary – 1891 – University of New York.
https://archive.org/stream/anillustratedenc03fostrich#page/1558/
– Illustrated dictionary of medicine – 1907
https://archive.org/stream/illustrateddicti00gouluoft#page/n469/
Les premières femmes à avoir revendiqué des droits ne se sont jamais, pas une seule fois, autoproclamé féministes ; Christine de Pisan 1364 – 1430.
Je rappelle que la conquête des droits des femmes a été principalement faite par des hommes. Ce sont les hommes qui exerçaient le pouvoir, ce sont eux qui ont voté les lois, pas les femmes ; tout en gardant à l’esprit que ce ne sont pas les mêmes hommes qui ont opprimé et voté l’égalité des droits.
Le meurtre de la Carmencita n’est pas justifié par moi, je dis que dans l’œuvre de Prosper Mérimée il est justifié, y compris par les explications qu’il donne à la fin de l’œuvre ; en l’occurrence, en parlant de race programmée pour faire le mal et détruire tous ceux qui ne sont pas de leur race (selon le zigue).
Vous mentez, vous n’avez jamais lu Carmen de Prosper Mérimée, vous n’en aviez même pas entendu parlé, la preuve, vous avez confondu Bizet et Mérimée, allant jusqu’à confondre Bizet et Henri Meilhac et Ludovic Halévy.
Bizet n’est pas l’auteur et compositeur, il n’est que compositeur, le fameux paroles et musique, les auteurs sont Henri Meilhac et Ludovic Halévy. C’est un opéra écrit à trois mains.
La composition de Bizet n’a pas été changée, pas une seule note ne l’a été !
Vous faites une métonymie, comme toutes les personnes qui ne maîtrisent jamais rien.
Vous ne buvez pas une bouteille, mais le contenu de la bouteille.
Bizet a composé uniquement la musique et personne n’y a touché, l’oeuvre a été librement adaptée par Henri Meilhac et Ludovic Halévy d’une nouvelle de Prosper Mérimée.
Ainsi, qu’une autre personne vienne encore en changer la fin, qu’est-ce que cela peut vous faire ?
Sans compter que Don José de l’opéra à trois mains, puis quatre en Italie, tente de tuer avec un couteau Carmen et qu’elle saisit un revolver pour se défendre, donc il y a légitime défense à juste proportion, selon le Code pénal italien.
Elle n’assassine pas, ce n’est pas un meurtre, elle se défend, car Don José est armé et il vient la tuer, comme quoi vous parlez bien vite.
@ Lucile
Il y a des œuvres difficiles à interpréter, c’est ce qui les rend riches et ce qui fait débat.
Mais pour moi, dans l’opéra, Carmen ne manipule pas, elle dit tout – presque trop, on a l’impression d’une proclamation sur la nature humaine « si tu ne m’aimes pas je t’aime » désir mimétique « et si je t’aime, prends garde à toi » le désir veut qu’on le désire, encore désir mimétique.
Et promet-elle le mariage à Don José ?
On ne peut pas prétendre que Don José ne soit pas prévenu… Lui, une victime ? Dans un sens très étendu alors.
Je ne sais pas… Si quelqu’un aimait quelqu’un d’autre qui lui, aime la domination, et le prévient que s’il reste, il sera dressé, le soumis sera-t-il une victime ?
Tout dépend vraiment de la définition… En tout cas, il faut se méfier des faibles, ils viennent quand ils ont l’impression qu’on a de la force, veulent s’y amalgamer à leurs risques et périls quoi qu’on les en prévienne, puis regimbent de l’inégalité qu’ils ont construite de leur main, puis se vengent si on les abandonne quand ils ont dès l’abord tout fait pour être des objets, et que ces choses-là encombrent vite.
Désolé, mais la victime est quand même Carmen : elle ne manipule pas, elle est tuée.
Serait-on coupable d’être fort ? Sans illusion sur le désir, soi et les autres…
Par contre, si nous avions vu une manipulatrice avec un jouvenceau ou une aristocrate face à un serf, à supposer qu’une telle dame laisse tomber son regard sur lui, et l’opprime, je n’aurais pas dit d’épargner des oppresseurs parce que femme.
Il y a toujours des oppresseurs dans la catégorie des opprimés, l’occasion fait le larron. Et il y a des gens de la catégorie dominante qui n’ont pas un caractère de dominant, et pas de caractère du tout, d’ailleurs.
Mais ici, Elusen et vous montrent que des cas sont limites, quoique victime, Carmen n’a pas le profil de la victime.
Elle est forte, Don José n’est qu’un faible, qu’on n’aurait jamais dû faire officier, à mon avis.
Le toréador, lui, se comporte en dominant, un dominant, une dominante, mâle alfa, femelle alfa, si j’ose dire.
Oh, les gens qui veulent dominer et pleurnicher, comme Don José, mais quelle plaie ! J’existe pour culpabiliser autrui, pourquoi tu ne fais pas ce que je dis, comme c’est en général n’importe quoi devient pourquoi tu ne me dis pas quoi faire, devient pourquoi tu me commandes, devient pourquoi tu m’abandonnes. A chaque stupidité il y a de quoi, selon les tempéraments, prendre un whisky ou un efferalgan, et finalement, le large.
Mais ce n’est que mon impression, certains diraient que la pire manipulation est de prévenir, de dire la vérité.
C’est possible dans certains cas… Celui de Carmen ? J’en doute. En tout cas, en général, c’est l’absence totale de manipulation.
@ Noblejoué
Les deux sont victimes, ils bousillent leur vie et celle de l’autre.
@ Noblejoué | 14 janvier 2018 à 23:23
« Elle est forte, Don José n’est qu’un faible, qu’on n’aurait jamais dû faire officier, à mon avis. »
José Lizarrenboga est un noble basque dans l’œuvre de Prosper Mérimée.
Ainsi, il y a un délire sur la pureté de sa lignée comme chrétien pur.
La lignée ne serait pas mélangée à des juifs ou des ismaélites (musulmans, aussi appelés Sarrasins, ou Maures lors de la colonisation des années 700 de ce qui deviendra l’Espagne).
Cette noblesse est appelée Hidalgo, cela ne s’invente pas.
C’est donc pour cela que dans l’œuvre de Mérimée, il est officier et devrait être nommé à un grade supérieur, avant que la Carmencita n’en fasse un criminel.
http://www.cnrtl.fr/lexicographie/hidalgo
@ Elusen
Pardon, j’aurais dû préciser n’avoir parlé que de l’opéra. Ce que j’ai entendu dire de Mérimée ne m’a jamais donné envie de le lire… Et ce que vous en dites, encore moins. En plus, en ce moment, je ne suis pas d’humeur pour les problèmes de pureté de sang et autres préjugés, je n’ai même pas écrit une ligne contre l’anti-américanisme, c’est dire… Si j’étais en verve sur l’obscurantisme, je lirais des livres d’histoire où au moins il est disséqué, ou encore, peut-être un jour, des romans picaresques où cette question est paraît-il évoquée, avec d’autre « documents » d’époque qui ne manquent pas de verve.
@ Lucile
« Les deux sont victimes, ils bousillent leur vie et celle de l’autre. »
C’est vrai, au fond.
J’ai peut-être un peu chargé Don José parce que j’ai de la répugnance pour ceux qui croient s’approprier les autres – ce qui est peu esclavagiste sur les bords, d’ailleurs, dès qu’il n’a plus son objet, il le casse – et ne font que les accuser de leurs faiblesses.
Peut-être que quand on a du caractère et de l’intelligence, comme Carmen, on doit se sentir responsable de telles gens, est-ce votre avis ?
Vous pouvez nous pondre des octo-tartines à la Marchenoir, Elusen, accuser de ne pas avoir lu ceux qui ont lu, et nous faire vos digressions sur le féminisme pour mieux ne pas répondre à la question que je ne vous ferai pas l’insulte de vous poser une cinquième fois…
Je préciserai simplement qu’une corrida est une corrida, une victime propitiatoire un bouc émissaire, de vouloir en faire un bourreau un non-sens hypocrite témoignant d’une ignorance innocente avant la révélation, et complice après, que répondre à la violence par la violence ne change strictement rien au problème, et que le politiquement correct italien n’a pour décrire le phénomène que le choix stupide d’en changer la fin, ne témoignant que d’une vanité aussi creuse que les rituels inféconds qui peuplent nos scènes, tentant de plaire et de s’autosatisfaire dans des considérations accusatrices de tout sauf de soi-même, le serpent comme le buffle finissant par se mordre la queue au pré carré de ses inimitiés.
On peut d’ailleurs se demander comment Don José, tué par sa belle, pourra proférer, sur l’argument harmonique le plus intéressant de l’œuvre de Bizet, seul instant évangélique de la pièce, où meurtre et adoration sont enfin mis en relation:
« Vous pouvez m’arrêtez, c’est moi qui l’ai tuée, ma Carmen, ma Carmen adorée. »
Est-ce elle qui chante « mon José adoré » ? Cela serait piquant de confusion.
@ Aliocha | 14 janvier 2018 à 08:57
« …et nous faire vos digressions sur le féminisme »
Ca, c’est géant, c’est vous qui avez introduit le féminisme, et à deux reprises !
« …comme ceux qui justifient les viols des allumeuses, elles l’ont bien cherché, n’est-ce pas ? »
« …qui fonde ici féminisme et anti-racisme… »
Maintes crapules font ce type de rhétorique ; vous êtes contre la peine de mort, c’est que vous êtes pour le meurtre, vous l’êtes y compris même sur des crimes contre des enfants, vous êtes donc un pédophile.
Ce sont là des techniques langagières éculées depuis des années, qui visent à détourner l’attention d’un sujet que vous ne maîtrisez pas pour en faire un problème de personne, par l’injure et la diffamation sous la forme dubitative (insinuation).
Ainsi, votre interlocuteur passe plus de temps à se défendre qu’à parler du sujet, cela vous permet à ce moment d’affirmer que c’est lui qui a détourné l’attention.
C’est ce que faisaient les sorcières de Salem, elles accusaient les autres d’être des hérétiques afin de détourner l’attention d’elles.
Mais à votre élucubration, il y fut répondu, car non seulement, vous n’avez jamais lu Carmen de Prosper Mérimée, mais en plus vous ne maîtrisez rien du droit italien et de la culture italienne.
L’œuvre ayant été transposée en Italie, vous faites donc de l’ethnocentrisme, calquant votre propre culture sur celle des autres pour affirmer qu’ils devraient se comporter comme vous.
1° le livret est de Henri Meilhac et Ludovic Halévy et non de Bizet.
2° c’est le livret qui a été changé et non la composition de Bizet.
3° Henri Meilhac et Ludovic Halévy ont changé l’œuvre de Mérimée.
4° Don José tente d’assassiner, avec préméditation puisqu’il a une arme en sa possession, Carmen.
5° Carmen se défend, elle prend un revolver et tire avant d’être tuée.
6° Légitime défense.
7° Codice Penale italiano
Articolo 52 – Difesa legittima (légitime défense à juste proportion)
Ouille, ça, ça doit vous faire mal !
Carmen reste bien une victime dans la culture et le droit italien, sic !
https://www.diritto.it/tid/?did=4281063
@ Elusen
Boum, et re-méga-octo-tartine, je suis un vilain, une crapule ethnocentriste.
Admettons.
Mais qu’en est-il des dernières paroles de Don José ? Carmen le tue, puis chante le Code civil sur le sublime dernier accord ?
Je fais court pour éviter d’autres insultes.
@ Elusen | 14 janvier 2018 à 00:13
« Ainsi, c’est un mensonge, la Carmencita n’est pas victime de violences conjugales dans la nouvelle, c’est elle qui l’exerce. »
« Je la frappais deux fois. C’était le couteau du Borgne que j’avais pris, ayant cassé le mien. Elle tomba au second coup sans crier. Je crois encore voir son grand œil noir me regarder fixement ; puis il devint trouble et se ferma. Je restai anéanti une bonne heure devant ce cadavre. Puis, je me rappelai que Carmen m’avait dit souvent qu’elle aimerait à être enterrée dans un bois. Je lui creusai une fosse avec mon couteau, et je l’y déposai. Je cherchai longtemps sa bague, et je la trouvai à la fin. Je la mis dans la fosse auprès d’elle, avec une petite croix. Peut-être ai-je eu tort. Ensuite je montai sur mon cheval, je galopai jusqu’à Cordoue, et au premier corps-de-garde je me fis connaître. J’ai dit que j’avais tué Carmen ; mais je n’ai pas voulu dire où était son corps. L’ermite était un saint homme. Il a prié pour elle ! Il a dit une messe pour son âme… Pauvre enfant ! Ce sont les Calé qui sont coupables pour l’avoir élevée ainsi. »
https://fr.wikisource.org/wiki/Carmen_(M%C3%A9rim%C3%A9e)/Carmen
Puis le 15 janvier 2018 à 13:10 :
« Carmen reste bien une victime dans la culture et le droit italien, sic ! »
Reste à savoir, à part le fait de me tomber dessus sans que je ne demande rien comme à l’habitude, ce que cherche à prouver Elusen en défendant la mise en scène italienne, que Carmen est une victime, chez Mérimée comme chez Bizet ?
Ce qui ne répond toujours pas, suspense suspense, à la question sur l’innocence du bouc comme du taureau de la corrida de toutes les telenovelas, ceci finalement justifiant peut-être cela, la confusion entre coupable ou victime chez Mérimée ou chez Bizet et ses librettistes fondant la clarté harmonique du Code civil dans l’obscurité des cerveaux indécis.
@ Aliocha
1° elle le fait jeter en prison.
2° elle l’entraîne dans un vol et une agression ; pour la sauver, il tue un lieutenant.
3° elle le force à devenir un voleur, un contrebandier et un tueur, il est sous ses ordres.
4° elle le fait entrer dans un gang.
5° Comme part hasard l’Aliocha ne met que la fin, pas ce qui amène à tuer.
– Aliocha : « à part le fait de me tomber dessus sans que je ne demande rien comme à l’habitude »
Mis à part que l’Aliocha prend la parole publique et personne n’aurait le droit de lui répondre…
– Aliocha : « Elusen en défendant la mise en scène italienne… »
C’est un mensonge, comme à l’ordinaire quand on finit par atteindre le niveau intellectuel d’Eric Besson, tout est dit !
– Aliocha : « je suis un vilain, une crapule ethnocentriste. »
C’est pourtant de l’Aliocha, la diffamation sous la forme dubitative :
« …comme ceux qui justifient les viols des allumeuses, elles l’ont bien cherché, n’est-ce pas ? »
Le « n’est-ce pas » objecté à une personne vise à l’accuser d’avoir violé.
– Aliocha : « clarté harmonique du Code civil » ; « puis chante le Code civil sur le sublime dernier accord ? »
C’est le Code pénal et non civil, comme quoi !
Codice Penale italiano – Articolo 52 – Difesa legittima (légitime défense à juste proportion).
Les artistes, les producteurs font ce qu’ils veulent d’une œuvre, cela ne vous concerne en rien, cela ne change rien à votre vie, cela n’a aucune incidence sur vous, ne viole aucun de vos droits, ne vous en retire aucun, ne fait aucune atteinte à votre dignité, vous n’êtes concerné en rien.
Alors de quoi vous mêlez-vous ?!
De quoi me mêle-je, Elusen ?
J’ai exprimé mon opinion, vous m’interpellez, je vous réponds, vous me tombez dessus, ne répondant, comme à l’accoutumée, jamais aux questions que vos contradictions m’inspirent, aussi cherchez-vous à me claquer le beignet d’une manière aussi totalitaire que les censeurs du politiquement correct qui ne savent jamais qu’accuser les autres plutôt que de s’envisager eux-mêmes. Mais continuez donc à me ravaler au plus bas si cela vous détend, vous ne révélez que vous-même.
Bon, pour ceux qui n’auraient jamais trop prêté attention au dénouement de l’opéra Carmen, je pense que les échanges entre Elusen et Aliocha auront totalement ôté vos lacunes.
Vous pourrez désormais en parler savamment lors de votre prochain dîner en ville.
@ Aliocha
« Vous pouvez nous pondre des octo-tartines à la Marchenoir, Elusen »
Mettre sur le même plan Marchenoir et Elusen ? L’un est plus que lisible, l’autre ne l’est pas.
C’est probablement votre charité chrétienne qui vous pousse à échanger avec un schizophrène ?
@ Achille
Merci d’encourager impartialement toutes les inspirations !
@ Aliocha | 16 janvier 2018 à 11:31
« …vous m’interpellez, je vous réponds, vous me tombez dessus »
Je ne vous jamais interpellé, vous avez pris la parole publique, donc c’est vous qui avez interpellé toute personne qui vous lit. N’inversez point les rôles !
« …me tombez dessus », vous vous permettez d’affirmer, par un « n’est-ce pas », que votre interlocuteur a déjà violé une femme ; que l’on vous remette à votre place, cela vous froisse. Oh ben comme c’est triste.
Vous affirmez, à tort, comme l’honorable honoraire, que l’œuvre de Bizet aurait été changée, or ce n’est pas l’œuvre de Bizet. Dans le fait que cela ne soit pas son œuvre, je ne suis pour rien. Lui, il a composé la musique et absolument rien dans la musique n’a été changé.
« …politiquement correct » ce syntagme n’a jamais rien voulu dire, c’est même une faute importante de sémantique et sur les concepts. Ce sont d’ailleurs, systématiquement, ceux qui ont à se reprocher quelque chose et qui ne l’assument pas qui en font usage, pour jouer les victimes.
Vous ne vivez pas en Italie, vous ne connaissez rien à leur culture, à leur droit. Vous n’êtes même pas concerné, mais vous trouvez le moyen inutile d’intervenir.
N’auriez-vous rien d’autre à faire de vos journées ?
Vous avez affirmé, de manière péremptoire, que c’était une atteinte à la violence faite aux femmes en faisant passer la victime de violences conjugales pour une meurtrière, or dans le droit italien, dans le contexte italien, il s’agit de légitime défense à juste proportion ; ainsi, vous dites bien n’importe quoi.
Vous faites bien de l’ethnocentrisme, comme l’honorable honoraire : « moi, moi, moi, moi, moi ».
@ Elusen
« Il craque et la tue, qui est donc la victime ? Vous ne répondez pas, Elusen, à ma question, car, et votre exégèse menteuse en témoigne, vous estimez Carmen coupable chez Mérimée, justifiant le meurtre par son comportement, comme ceux qui justifient les viols des allumeuses, elles l’ont bien cherché, n’est-ce pas ? »
Où donc voyez-vous que je vous accuse de viol ? Je ne parle que de justification, vous délirez.
Quant à la légitime défense, il est légitime et impérieux de défendre les auteurs face aux censeurs totalitaires.
@ Aliocha | 16 janvier 2018 à 13:30
Mérimée en a fait une coupable ! Vous n’avez vraiment jamais lu l’œuvre !
Elle ne s’arrête pas à la mort de la Carmencita, elle continue avec des explications faites par Mérimée lui-même, où il prétend pouvoir expliquer ce que serait la race des Bohémiennes, qu’il qualifie de laiderons, etc.
À plusieurs reprises, Mérimée la présente comme étant une sorcière, une servante de Satan et une mauvaise chrétienne.
Sans compter :
« Calé », un terme bohémien pour désigner les bohémiens très mats de peau.
« Élevée ainsi », la culpabilité repose donc sur Carmen, selon Mérimée ; « Élevée » pour faire quoi au juste, pour faire : ainsi.
« Ainsi » résumant toutes les manipulations de la Carmencita, ses vols, son brigandage, sa sorcellerie ; tout ce qui a amené à sa mort : ainsi.
Vous n’assumez même pas le fait de mentir en affirmant avoir lu l’œuvre de Mérimée, pour détourner l’attention, vous allez jusqu’à accuser votre contradicteur d’avoir violé des femmes par la terminologie « n’est-ce pas » accolée à une phrase qui parle de femmes violées.
C’est dire le peu d’honneur dont vous faites preuve. Pathétique !
Carmen, de Mérimée.
Source Gallica de la Bibliothèque Nationale de France : https://frama.link/GzeuKpuV
Comme il est dur aux incroyants de résister au désir de vengeance, un bouc désigné comme coupable, un calé ou une gitane, un responsable à sa propre violence, toujours, toujours, avant de se constituer prisonnier de son propre mental déconnecté, ce si fragile équilibre à la merci d’un « n’est-ce pas » réanimant les plus anciennes paranoïas.
@ Aliocha | 16 janvier 2018 à 16:27
Ainsi, pour vous dédouaner, vous tentez malhabilement l’injure publique par une terminologie médicale de la psychiatrie : paranoïa.
Bon, ben dans ce cas, si la médecine devient une injure : espèce de gastro-entérite !
Il est temps à présent de laisser Carmen à l’embouchure du vaudeville où Bizet l’emmena, puis d’embarquer sur le vaisseau wagnérien de Saint-Michel pour, laissant les dragons sur la rive des exégèses fallacieuses, accéder à l’extase de la compréhension :
« Ensuite le caractère qui m’a principalement frappé, ç’a été la grandeur. Cela représente le grand, et cela pousse au grand. J’ai retrouvé partout dans vos ouvrages la solennité des grands bruits, des grands aspects de la Nature, et la solennité des grandes passions de l’homme. On se sent tout de suite enlevé et subjugué. L’un des morceaux les plus étranges et qui m’ont apporté une sensation musicale nouvelle est celui qui est destiné à peindre une extase religieuse. L’effet produit par l’Introduction des invités et par la Fête nuptiale est immense. J’ai senti toute la majesté d’une vie plus large que la nôtre. Autre chose encore : j’ai éprouvé souvent un sentiment d’une nature assez bizarre, c’est l’orgueil et la jouissance de comprendre, de me laisser pénétrer, envahir, volupté vraiment sensuelle, et qui ressemble à celle de monter dans l’air ou de rouler sur la mer. Et la musique en même temps respirait quelquefois l’orgueil de la vie. Généralement ces profondes harmonies me paraissaient ressembler à ces excitants qui accélèrent le pouls de l’imagination. Enfin, j’ai éprouvé aussi, et je vous supplie de ne pas rire, des sensations qui dérivent probablement de la tournure de mon esprit et de mes préoccupations fréquentes. Il y a partout quelque chose d’enlevé et d’enlevant, quelque chose aspirant à monter plus haut, quelque chose d’excessif et de superlatif. Par exemple, pour me servir de comparaisons empruntées à la peinture, je suppose devant mes yeux une vaste étendue d’un rouge sombre. Si ce rouge représente la passion, je le vois arriver graduellement, par toutes les transitions de rouge et de rose, à l’incandescence de la fournaise. Il semblerait difficile, impossible même d’arriver à quelque chose de plus ardent ; et cependant une dernière fusée vient tracer un sillon plus blanc sur le blanc qui lui sert de fond. Ce sera, si vous voulez, le cri suprême de l’âme montée à son paroxysme. »
http://richardwagner.free.fr/baudelaire_champfleury_wagner.htm
Et que Dieu bénisse les injurieux, moi-même alors, si j’en crois mes contempteurs !
@ Aliocha | 17 janvier 2018 à 09:48
J’ignorais cette lettre de Baudelaire à Wagner.
Lorsque vous quittez qui je considère comme un royal fumiste*, je veux dire René Girard, vous êtes très intéressant.
*Je ne suis pas convaincu que Dieu bénisse les injurieux, comme vous dites, mais je tente le coup avec sincérité.
@ Tipaza
C’est pourtant du royal fumiste que je tiens l’accès à cette lettre et ma capacité à résister aux insultes des ignorants. Peut-être ceci pourra-t-il vous faire revoir vos jugements, ceux qui vous empêchent d’accéder à la foi qui
permet de supporter les enfers du doute, sans craindre et sans juger :
« Der himmlischen, still wiederklingenden,
Der ruhigwandelnden Töne voll,
Und gelüftet ist der altgebaute,
Seeliggewohnte Saal; um grüne Teppiche duftet
Die Freudenwolk’ und weithinglänzend stehn,
Gereiftester Früchte voll und goldbekränzter Kelche,
Wohlangeordnet, eine prächtige Reihe,
Zur Seite da und dort aufsteigend über dem
Geebneten Boden die Tische.
Denn ferne kommend haben
Hieher, zur Abendstunde,
Sich liebende Gäste beschieden. »
https://www.hs-augsburg.de/~harsch/germanica/Chronologie/19Jh/Hoelderlin/hoe_0145.html
Pour les non germanophones, même si la traduction est infiniment inférieure à celle de Jaccottet dans la Pléiade :
https://editions-ismael.com/wp-content/uploads/2016/07/1956-Bollack-F%C3%AAte-de-la-paix.pdf
@ Aliocha | 17 janvier 2018 à 09:48
« Et que Dieu bénisse les injurieux, moi-même alors, si j’en crois mes contempteurs ! »
Comme c’est pathétique, détourner autant un sujet pour cacher que l’on n’a jamais rien maîtrisé.
Le troll dans toute sa splendeur, le roi des trolls, chef de la montagne, pour rester dans la musique classique, Peer Gynt de Edvard Grieg.
https://www.youtube.com/watch?v=O2gDFJWhXp8&t=798
Mais, il vrai que Dieu ne peut bénir que les injurieux, après tout, le Dieu appelé ici, n’est-ce point le génocidaire des déluges, celui qui coucha avec sa mère pour procréer Jésus : « Priez pour nous Marie mère de Dieu », celui qui créa Eve et Adam dont les enfants coucheraient ensemble pour procréer l’humanité, le Dieu de Noé dont les enfants, eux aussi, couchèrent ensemble pour de nouveau engendrer l’humanité.
N’est-ce point le Dieu qui interdit l’accès à la connaissance : « vous ne mangerez pas le fruit de l’arbre de la connaissance », n’est-ce point celui qui affirme que Lucifer (le porteur de lumière), celui qui apporte la connaissance, celui qui n’a jamais génocidé, tué qui que ce soit, représenterait le mal.
Invoquer Dieu quand on n’a pas une fois maîtrisé Carmen, c’est drôle.
Heureux les simples d’esprit, disait son Dieu, dont acte !
Avec ce prénom de concierge d’immeuble, cette Carmen commence à nous faire suer grave. Et vous tous avec.
@ Elusen
Merci du compliment.
@ Aliocha | 17 janvier 2018 à 09:48
« Si ce rouge représente la passion, je le vois arriver graduellement, par toutes les transitions de rouge et de rose, à l’incandescence de la fournaise. »
A propos de fournaise, je regardais récemment les photos du voyage des Macron en Chine, et plus particulièrement les toilettes portées par Brigitte Macron. De vraies horreurs.
En particulier, j’ai noté un sac à main rouge et noir qui m’a paru… « luciférien ».
Les toilettes de Brigitte Macron sont passées du style « star trek » années 60 vers un style vaguement sado-maso, comme le manteau noir long à double boutonnage, les pantalons en cuir slim et les bottines cloutées.
Qui sait ? Un jour, enfin, les Hommes ne seront pas des entre-tueurs, des ennemis, des chairs à vers, des viandes à dates de péremption !
Plus de Don José, des Orphée qui ne se retournent pas… Plus de culte des ancêtres, la résurrection des morts, plus d’art consolation d’une vie de mortification, mais un art qui serait l’expression de la joie d’une vie sans deuil, la compassion pour ce qu’ont vécu les ancêtres et ce qui vous a permis d’arriver à cette harmonie… Gratitude, harmonie, invention, célébration.
Qui ayant entrevu ce qui pourrait être ne ferait ce qu’il peut pour le faire advenir ?
Et comme un essai, une esquisse, une nostalgie de ce qui sera peut-être, Orphée retrouvant Eurydice dans les champs Elysées :
https://www.youtube.com/watch?v=oou2ywIbRxc&list=RDoou2ywIbRxc&t=10
@ anne-marie marson | 17 janvier 2018 à 16:26
« …plus particulièrement les toilettes portées par Brigitte Macron »
C’est bien là un propos de mémère ou de bimbo, juger les vêtements, le sac des autres.
—————————
@ Aliocha | 17 janvier 2018 à 14:18
De rien !
Après tout c’est vous qui vous reconnaissez dans un Dieu génocidaire, incestueux, pédophile et si cela vous rend heureux, comme dit votre Pape, qui suis-je pour juger.
Les clous du manteau, les dithyrambes, les désirs immortels, le gland à Savo, du rouge incandescent de la fournaise des passions la dernière fusée révèle le blanc apaisant de la toile de fond, la violence est divertissement, dernière tentative pour mieux ne pas voir ce qui serait possible à l’homme d’accomplir :
« Comme la lionne as-tu gémi,
Ô Mère, quand tu as,
Nature, perdu les enfants.
Car, par trop Aimante, te les volait
Ton ennemi, quand tu le recueillais presque
Comme tes propres fils,
Et aux satyres les dieux se sont unis.
Ainsi as-tu beaucoup édifié,
Et beaucoup enseveli,
Car il te hait, ce que
Tu as prématurément
À toute force tiré vers la lumière.
Maintenant connais-tu, maintenant laisses-tu cela ;
Car volontiers insensible se repose-t-il,
Jusqu’à mûrir, craintivement affairé en bas. »
http://francais.agonia.net/index.php/poetry/1787968/_F%C3%8ATE_DE_LA_PAIX
@ Elusen
@ Aliocha
Ne pas insister quand un échange ne débouche sur rien, vu que chacun des belligérants campe sur ses positions inamovibles, est la marque de la sagesse et même de l’intelligence.
Reste maintenant à savoir qui des deux sera capable de laisser tomber…
@ Achille
« Reste maintenant à savoir qui des deux sera capable de laisser tomber… »
Entre deux idéalistes, le plus pathétique est celui qui ne parvient plus à déterminer ce qu’il veut glorifier.
Pour rappel, le point de départ de cette empoignade est Carmen, la rescapée du cinquième acte.
Avec tout ça, on oublie que Carmen et Don José, et que Carmen et le toréador se sont aimés. Étrange comme le sang fait oublier l’amour, mais l’amour, aussi, le sang, les ruptures, les disputes, et le pire que je tairai pour ménager les cœurs sensibles, quand on tombe amoureux.
Quand certains tombent amoureux… Tout le monde n’est pas fait pour aimer et être aimé, ou être aimé et aimer, selon l’ordre qu’on choisit. Le souci, évidemment, surgit quand une offre et une demande ne coïncident pas… L’amour est un arrachement, grâce ou disgrâce selon ses modalités, qui peut faire rêver tout le monde, mais n’est pas destiné à tout le monde, contrairement à ce qu’on dit.
On peut, en tout cas, le penser, de même que certains amoureux se croient prédestinés à se rencontrer.
@ Achille | 18 janvier 2018 à 10:36
« Ne pas insister quand un échange ne débouche sur rien, vu que chacun des belligérants campe sur ses positions inamovibles, est la marque de la sagesse et même de l’intelligence. »
Ce type de rhétorique ne veut rien dire, cela sort d’un biscuit chinois !
Puis, de la sagesse sur ce blog, non mais, faut vraiment la chercher !
Et vous, la personne avec le moins de sagesse qui fait souvent de l’incitation à la haine, cela pourrait presque être de l’humour décalé venant de vous.
Tout autant, il n’y a aucun point de désaccord entre moi et l’autre interlocuteur, seulement que l’autre interlocuteur ne sait pas de quoi il parle, qu’il n’avait jamais lu la nouvelle de Prosper Mérimée donc ignorait tout de la libre adaptation des deux librettistes.
Que l’opéra n’est pas que de Bizet, mais de trois personnes.
L’ignorance allait jusqu’à la culture italienne et au droit italien ; car la fin changée est temporalisée et circonscrite à un lieu, donc un espace géopolitique et juridique, elle n’a pas été imposée à la planète entière.
Ainsi, la ramener, comme ça, sans rien connaître, y compris pour l’honorable honoraire, c’est minable.
@ Achille
Désolé, vous n’obtenez pas un meilleur résultat en essayant de séparer des personnes d’avis différent, que moi, quand je fais plus difficile, essayer de les réconcilier en profondeur !
Puisque ça ne marche pas, et puisque les autres n’ont pas apprécié vos compliments, j’en profite pour dire que moi, les vôtres, si… Je ne suis pas comme certains, qui font tout pour en avoir et vous les recrachent à la face : je dis à tout le monde que j’apprécie les soutiens.
J’aime mieux m’affirmer comme ça, j’ai bien conscience que je montre une certaine vulnérabilité, qu’en attaquant à tort et à travers, et le pire, sous des airs doucereux, ce qui ne veut pas dire, évidemment, que je ne combats pas jusqu’au dernier neurone disponible pour mes idées, la justice ou la défense de mon intégrité ! Ça veut juste dire que je préfère m’affirmer directement, par affirmation de soi, qu’en rabaissant les autres, ce que je trouve méchant, moins habile que ça n’en a l’air, et surtout, sournois. Au fait, il y a des insatiables qui font les deux, quels gags, ceux-là !
Le premier pas vers la rédemption est pourtant effectué : qui sommes-nous pour juger les personnes ? Cette démarche permettra sans déséquilibre mental d’accéder à la révélation : le bouc émissaire est innocent. Toute autre considération n’est qu’agitation superflue.
Les premiers, Achille, n’est-ce pas…
A propos d’histoires de concierges… de la nouvelle à l’opéra de Carmen…
Tout ça c’est bien gentil mais personne n’a parlé du ballet !
@ Mary Preud’homme
Et vous, en tant que mélomane, qu’auriez-vous à dire sur ce ballet ?
Bon, on aura saisi que je n’aime pas le lamentable Don José… Mais de là à dire que je ne comprends pas, que je ne compatis pas à ceux qui ont tout perdu pour l’être aimé, on n’ira pas jusque-là… Croire que l’autre vous appartient, donc le détruire s’il part, lamentable. Mais j’imagine bien la perte, toutes les pertes d’ailleurs, mais bref, et je tombe sur quoi, au hasard du net ?
Une chanson de quelqu’un qui a tout perdu pour l’autre, qui m’a bien plu, sans compter qu’il est amusant de passer d’un roman à un opéra, à un ballet, à de la chanson populaire, à mon dégoût de Don José, à ma sympathie pour quelqu’un qui prend sa perte en essayant de la conjurer, en se plaignant, en s’affirmant et en buvant, bref, en vivant plutôt que de sombrer et de prendre des airs pathétiques :
https://www.youtube.com/watch?v=njdk_h_0vrI
@ Noblejoué de 20:04
Doux Jésus ! Passer de Bizet à Archosnike, c’est la diagonale du fou !
Le pour et le contre du changement de pas happy end de Carmen :
https://www.francemusique.fr/actualite-musicale/en-italie-carmen-tue-don-jose-dans-une-nouvelle-production-de-l-oeuvre-de-bizet-57928
Merci, France Musique… Oser dire qu’un chef-d’oeuvre a un côté daté, on peut se le permettre, et aussi de montrer combien il est problématique de changer une fin dans la logique de l’action.
Ce que j’aimerais, c’est que les metteurs en scène, sans cesser d’être créatifs, « torturent » un peu moins les œuvres, et d’autre part, qu’on crée des œuvres où les femmes ne soient pas des méchantes ou des victimes.
D’accord, il y a Les Joyeuses Commères de Windsor, mais il existerait tant d’œuvres possibles dans tant de genres différents !
Grâce à Elusen, Aliocha et Noblejoué, Carmen, Mérimée et Don José sont morts plusieurs fois et enterrés.
Heureusement que la musique n’a pas été modifiée, sinon Bizet y passait aussi.
Quelle tristesse !
@ anne-marie marson
Qu’est-ce que vous reprochez à mes commentaires ?
Bon maintenant que tout a été dit sur Carmen on pourrait passer à l’Arlésienne. Et puis on reste toujours chez Bizet….
Bizet, vous avez dit Bizet ?
@ Noblejoué
J’ai oublié Aliocha.
Je modifie donc mon commentaire : « Grâce à Elusen , Aliocha, et Noblejoué, Carmen, Mérimée et Don José… »
@ anne-marie marson | 20 janvier 2018 à 15:02
Excusez mon égocentrisme, j’aurais voulu savoir ce que vous reprochiez à MES commentaires.
Sinon, si vous estimez les commentaires d’ici indigents, que vous dire ? Lisez des livres sur la question et peut-être aussi, zappez les indignes commentateurs. Au cas où vous voudriez vous instruire.
Si c’est pour ne pas polluer les œuvres d’interprétation, que vous dire ? Je comprends qu’on préfère goûter des œuvres sans interprétation, mais dans ce cas, il ne fallait pas lire les commentaires écrits ici pour se venger ensuite du déplaisir subi en s’en prenant aux commentateurs. Enfin, je sais que beaucoup de gens se vengent sur l’un de ce que fait l’autre, et jamais autant que quand le problème vient d’eux.
Admettons que votre culture dépasse la nôtre de cent coudées… Faites-nous donc part de votre omnicompétence. Donnez-vous la peine d’étayer.
Votre réponse est un gag ! Si un critique disait que les romans A et B sont mauvais sans dire pourquoi et qu’on l’interrogeait, et qu’il répondait que le roman N est tout aussi désastreux, on serait bien avancé.
Si vous ne vouliez pas de commentaires, il ne fallait pas les lire, si vous les trouvez mauvais, vous ne dites pas pourquoi, il faut vous croire sur parole, et on se demande bien pourquoi, et d’autant que vous répondez à côté à ma question.
Je m’attendais à une critique constructive… Eh bien non, j’ai eu un gag, on va être constructif, on s’en contentera.
@ Noblejoué | 20 janvier 2018 à 15:52
« Je vous demande de vous arrêter » (in memoriam Edouard Balladur qui n’avait pourtant rien d’un comique ou d’un foudre de guerre !)
Quant à avoir l’ambition de danser le pas de deux (même virtuel) du ballet de Carmen avec une contributrice du blog, feriez mieux de renoncer illico car (eu égard à votre raideur et à votre manque d’humour élémentaire) n’avez aucune chance !
L’Arlésienne, pièce en trois actes d’Alphonse Daudet !
Source Bibliothèque Nationale de France :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1045544q?rk=21459;2
Donc, sur une musique de Georges Bizet et un livret d’Alphonse Daudet.
Arlésienne que tous les enfants apprennent à l’école maternelle lorsque Noël arrive, surtout le dernier mouvement : Farandole. C’est surtout la fin, la vitesse à laquelle jouent les violonistes, qui reste impressionnante.
https://www.youtube.com/watch?v=hBlNa9_RCNw&t=1975
@ Mary Preud’homme
« Quant à avoir l’ambition de danser le pas de deux (même virtuel) du ballet de Carmen avec une contributrice du blog »
Mais je n’ai jamais voulu ça… Je m’intéressais juste à ce que quelqu’un qui a des compétences musicales pouvait penser dans ce domaine, la danse, que je ne connais pas.
J’ai toujours eu le plus grand respect pour les compétences. C’est si vrai que j’ai failli mourir de rire un jour où après avoir posé beaucoup de questions à quelqu’un de très compétent, j’en ai posé même sur la voiture de son frère, moins compétent, à cette personne. Le compétent a fait de l’humour sur mon compte… Très réussi. Les running gags de Catherine JACOB, humour involontaire, sont bien pauvres en comparaison, mais enfin, avec le niveau des humoristes actuels, on cherche le rire où on peut…
Dommage que je n’ai pas passé de vie à trépas, voilà ce que je pense depuis le 10 septembre ! Mourir de rire n’aurais pas manqué de style, et je n’aurais pas vécu le 10… Je ne manque pas d’humour, c’est vous. Autant que de mesure quand vous parlez de Munich pour une ZAD non évacuée, c’est dire… Je ne pense pas forcément à de l’humour quand je sens qu’il y a quelque chose que je ne comprends peut-être pas, d’obscur, dans un texte, ni à de la drague… A quoi alors ?
Mais à du style confus, c’est quand même le plus courant. Alors je pourrais bien demander des explications, mais insinuer que l’autre est obscur n’est pas un compliment, et je ne suis pas désagréable, sauf quand on me cherche, et puis, qu’est-ce que ça peut me faire ? Je cherche avant tout des faits et des idées.
Vous êtes folle. Aussi folle que Catherine JACOB quand elle inventait mille accusations contre moi !
Au fait, si j’ai pu admirer Catherine JACOB, toujours cette attirance pour le savoir, et une certaine forme d’esprit, rien de plus, je ne risque pas de m’enthousiasmer pour vos apports, certes intéressants par moments, mais rien de plus. Vous savez que vous n’êtes pas Catherine JACOB ? Je ne vous dois pas, enfin, moi, pas que moi, tout le monde, mais je sens mes dettes, des textes stimulants, alors je ne risque pas de montrer la même patience à votre égard, et puis, surtout, après le 10 septembre, soit je me moque de tout, soit je balance… Le fleuret moucheté n’est plus de saison.
Alors on dégage.
Quel honneur, quelle popularité, on oublie m’avoir déjà cité, et me cite donc deux fois.
En remerciement, et en souvenir du grand Georges ici non amputé :
https://www.youtube.com/watch?v=Z2RItLKUTfw
@ Aliocha | 21 janvier 2018 à 08:32
Partout sur la planète le divorce vient changer la fin du Songe d’une nuit d’été de Felix Mendelssohn, et vous n’en faites pas tout un foin.
C’est pourtant, par son troisième mouvement, sans conteste possible, l’œuvre la plus jouée au monde ; vous n’êtes pas là à vociférer qu’un divorce vient tout gâcher.
https://www.youtube.com/watch?v=njdTB6HxTj8&t=1971