Il y a des départs qui sont des courages, des éloignements qui constituent des audaces. Londres n’était pas la désertion de Paris mais sa sauvegarde.
Carles Puigdemont ces dernières semaines avait chauffé à blanc ses partisans, exalté l’indépendance de la Catalogne, défié le pouvoir espagnol, fait fi de la multitude qui le 29 octobre avait encore démontré sa force et son irrésistible entêtement en faveur d’une Espagne unie.
Le leader paraît-il charismatique de l’indépendance catalane était trop intelligent pour pouvoir ignorer les conséquences de ses menaces et de ses actions et, en particulier, que la justice espagnole, s’il allait jusqu’au bout de ses provocations même approuvées par des Catalans purs et durs, n’hésiterait pas à engager contre lui et ses soutiens proches et engagés une procédure notamment pour rébellion.
Mais il a décampé en Belgique.
Naïf je m’imaginais que l’honneur élémentaire pour lui était de rester, d’assumer, de manifester qu’il n’avait pas mis le feu pour seulement éteindre l’incendie pour son propre compte.
J’avoue que j’ai été édifié sur le caractère de ce professeur depuis longtemps épris de la cause catalane, héroïsé par ses troupes mais qui espérait que tout se passerait sans qu’il ait à payer la rançon de sa volonté de rupture.
Mais il a fui en Belgique.
Je sais bien que tous les partis, et le sien en particulier, participeront aux élections régionales annoncées par Mariano Rajoy.
Puigdemont veut le beurre mais aussi l’argent du beurre. La provocation catalane absolue mais aussi la tranquillité. Il veut bien troubler la mer mais refuse les vagues.
Il a rejoint la Belgique. D’aucuns disent que c’était organisé de longue date. Si c’est vrai ce serait encore plus triste. Avoir préparé ses arrières alors qu’il flamboyait un temps tout devant !
Puigdemont verra son aura s’étioler. L’épopée quitte la Catalogne et va se protéger en Belgique. Le sauve-qui-peut succède à l’incandescence qui aussi minoritaire qu’elle soit était porteuse d’une flamme.
Sa dérobade tactique ou non l’a fait s’éteindre en Belgique.
Ce sont des choix qui me fascinent. J’ai défendu mon père qui a voulu à toute force rester afin de « composer pour décomposer ». Mais dans mon for intérieur j’aurais rêvé d’avoir su formuler un « non » résistant, clair et net, précipiter un départ pour un retour glorieux sans la moindre équivoque. Avec toute la facilité, aujourd’hui, d’un courage rétrospectif.
Il y a des abandons qui sont des héroïsmes.
Mais des présences aussi qui légitiment une cause et l’ennoblissent.
Carles Puigdemont était prêt à se battre jusqu’au dernier Catalan.
Sauf lui.
Piteux combattant d’un parti qui avait déjà toutes les clefs et davantage, un pays qui avait une jeunesse de liberté sans doute la plus évoluée des mondes démocratiques, Barcelone n’étant qu’une vignette.
Pour qui connaît bien cette région on peut se demander ce que voulait de plus ce leader sans consistance, brandir un étendard froissé de l’indépendance ? alors qu’ils ont la plus belle des démocraties.
Dépassé par les événements qui le dépassent, il s’est pris pour Jeanne d’Arc alors que les Anglais depuis longtemps viennent porter leurs devises et profiter d’un soleil en toute quiétude et liberté.
La Catalogne est aujourd’hui recouverte à plus de 50% de citoyens venus de toute l’Espagne, qu’ils gardent leur patois personne ne le leur reprochera, le folklore existe dans tous les pays.
Planas del Rey n’en mourra pas, ni Hospitalet del Infante et ses régates non plus si Carles Puigdemont se retire aussi piteusement qu’il s’est présenté.
Chef de papier mâché, qu’il retourne à ses marottes et laisse vivre un pays qui n’a nul besoin de lui ni de ses idées mortifères pour un pays qui respire la liberté et l’Europe.
Puigdemont veut le beurre mais aussi l’argent du beurre. La provocation catalane absolue mais aussi la tranquillité. Il veut bien troubler la mer mais refuse les vagues.
Nous avons les mêmes à la maison, par exemple chez ces révolutionnaires insoumis en peau de lapin qui rêvent de grands soirs pour les prolétaires et de petits matins blêmes pour les bourgeois mais qui s’incrustent dans de confortables HLM intermédiaires ou bien qui courent après sinécures et prébendes…
Après le fameux discours j’ai entendu le commentaire d’une femme « c’est un independantus interruptus ».
Rudement bien vu : l’analogie sexuelle ne concernait pas seulement le discours mais tout aussi bien le discoureur.
Quand on vise une rupture, telle que de se détacher d’une nation, on prend au moins la précaution de consulter les forces économiques du pays pour savoir si elles seront parties prenantes dans une telle aventure.
Or dès la décision prise par le parlement catalan de couper le cordon avec l’Espagne, la plupart des grandes entreprises avaient déménagé en 48 heures leurs sièges sociaux hors de Catalogne.
C’était un signe fort qui aurait dû interpeller les sécessionnistes, qui ont péché par un manifeste manque de stratégie, entraînés par un président destitué dans une aventure qui était vouée à l’échec.
A une époque où l’on recherche une meilleure cohésion de l’Europe, les tenants de la félonie vont devoir se remettre au pas et payer les dégâts.
« Carles Puigdemont était prêt à se battre jusqu’au dernier Catalan.
Sauf lui. » (PB).
Pour ceux qui veulent se forger une opinion, vue de l’intérieur :
https://elpais.com/ccaa/2017/10/31/catalunya/1509434588_397413.html
Le Tartarin local a fait croire que l’indépendance c’était mieux et qu’avec lui on était meilleur que les autres.
Et le Nadar d’or (*), récompense des présentateurs des meilleures photos est décerné à Madame Bilger.
(*) je viens d’inventer cette récompense parce que la photo, le vaut bien !
Savonarole connaît bien le coin.
Qu’est-ce qu’il en pense, de tout ce tintouin ?
Fuite ou stratégie bien orchestrée ? L’avenir le dira.
Je peux comprendre, cher Philippe, tout ce que le comportement de Carles Puigdemont peut raviver chez vous de souvenirs intimes, mais j’aimerais également connaître vos réflexions sur le fond de l’affaire : que pensez-vous du désir d’indépendance d’une partie des Catalans ? Que nous dit cette affaire sur la question de l’identité ? Que pensez-vous de la position de votre ami Robert Ménard, de celle de certains élus corses ?
Les initiateurs du Brexit se sont évaporés après avoir réussi leur coup. Carles Puigdemont s’éclipse avant. Je considère que c’est un progrès.
Il a rejoint la Belgique.
Ici Bruxelles.
Les Catalans parlent aux Catalans, une fois…
Facile de cracher sur un homme à terre ! Voyons donc chez nous ce qui se passe :
https://www.youtube.com/watch?v=-7whkiPOKyI
Mettre l’ordre en désordre pour faire avancer le schmilblick nous sommes des spécialistes ; nous ne savons même plus graduer les peines et faire respecter les décisions de justice… mais nous avons Macron qui va construire une nouvelle France, une nouvelle Europe et peut-être plus.
Moi je le trouve charismatique et sympathique ce leader catalan, même si je ne comprends pas pourquoi il est parti manger des frites en Belgique, mais l’avenir nous le dira et la Catalogne aussi !
Une Europe des Régions quel rêve merveilleux et quel moyen formidable pour se débarrasser des envahisseurs, l’histoire de l’Espagne nous démontre comment cela s’est déroulé dans le passé.
Bonne chasse à l’homme !
Carles Puigdemont, surtout prononcé à la française, a un nom qui me fait penser à l’école de sorcellerie Poudlard, d’Harry Potter.
Pour les hispanisants, voici un superbe texte qui célèbre comment être espagnol, l’affirmer et le célébrer, il a été écrit sur Facebook, par Laura Moreno de Lara, en réaction aux manifestations qui avaient lieu à Barcelone, pour et contre l’indépendance.
Ce texte d’une rare et profonde beauté a été repris par le journal El Pais.
Les hispanisants pourront le déguster en version originale, les autres peuvent le traduire en passant par Google traduction qui a fait des progrès.
https://verne.elpais.com/verne/2017/10/04/articulo/1507115685_961434.html
Merci à Philippe Bilger de nous sortir de ce petit timbre-poste qu’est la France.
Carles Puigdemont se prend pour de Gaulle à Londres le 18 juin 40.
Londres ce n’est pas Bruxelles. Puigdemont est un freluquet.
La Belgique, pays catastrophique, qui n’a rien vu dans l’affaire Dutroux, jusqu’à Molenbeek, est une ineptie internationale.
Ce pays n’existe pas et devrait être rattaché à l’empire français pour en faire un supermarché. Après tout, mieux vaut la Belgique que la Guyane.
Au déla de l’inepte Puigdemont, il ne faut pas oublier que les Catalans sont manifestement racistes. Leur souverainisme cache une haine et un penchant extrême droite qui ne s’avoue pas.
En 1808, le Maréchal Gouvion-Saint-Cyr occupait la Catalogne, face à ces curieux Catalans, il avait dit à son état-major, « bercez-les avec l’indépendance et nous tiendrons le pays pour 100 ans ». Évidemment il a eu tort, il ne savait pas que Napoléon voulait envahir la Russie et qu’il fallait donc déguerpir d’Espagne que l’on avait presque matée, mais cette anecdote leur colle à la peau, la Catalogne, un pays de collabos.
« Afrancesados » les « francisés »…
J’y vis et j’y suis heureux.
Ce Carles Puigdemont avec ses attitudes, dont les incohérences n’ont d’égales que leurs veuleries, me rappelle les pantalonnades de feu notre célèbre général Boulanger à fin du XIX° siècle. Mais a priori Puigdemont n’a pas d’ex-maîtresse décédée, et donc cela lui évitera la fin grotesque dudit général.
« Naïf je m’imaginais que l’honneur élémentaire pour lui était de rester, d’assumer, de manifester qu’il n’avait pas mis le feu pour seulement éteindre l’incendie pour son propre compte »
Tout est dit !
Je pense quand même à ceux qui ont cru en lui et à leur désappointement, sans être pour cette indépendance. Sachant que l’Espagne est devenue un pays moderne y compris dans d’autres régions que la Catalogne, grâce au courage des Espagnols, elle a rattrapé son retard en moins de quarante ans. Chapeau !
Je peux malgré tout comprendre qu’un habitant de cette région en ait marre de travailler et de payer pour les autres et (ou) d’avoir le sentiment de voir son identité se diluer dans une mondialisation où tout se vaut, tout se ressemble.
Un sentiment qui monte un peu partout en Europe, sans que les « sûrs d’eux » ne se posent de questions.
@ Savonarole
Comment dit-on en catalan :
« Courage ! Fuyons ! »
@ Jabiru | 31 octobre 2017 à 11:44
D’accord avec vous. Cette opération était vouée à l’échec.
Quant au référendum il était complètement pipé dans la mesure où seuls les indépendantistes sont allés voter.
De toute façon tous les pays de l’UE, à commencer par l’Allemagne et la France, ont refusé de reconnaître l’indépendance de la Catalogne, ce qui l’isolait totalement sur le plan économique.
Mais il semble que la Catalogne ait fait des émules, notamment en Italie où la Lombardie et la Vénétie désirent, elles aussi, organiser un référendum en vue de déclarer leur indépendance.
Toujours la même guéguerre des provinces riches contre les provinces pauvres.
Déjà qu’avec 27 pays l’U.E. a bien du mal à s’entendre pour prendre une décision, on l’imagine mal accepter d’autres petits Etats ayant pris leur indépendance. L’Europe des 40 n’est pas pour demain et heureusement !
Certes Jean-Guy Talamoni, notre indépendantiste corse, a salué « la naissance de la République de la Catalogne ». On se demande bien à quel titre. Mais vu que l’enfant est mort-né, il a encore raté une occasion de se taire.
Quant à Carles Puigdemont, la photo se suffit à elle-même. Avec une tête de loser comme la sienne, la Catalogne n’est pas près d’acquérir son indépendance, et tant mieux pour elle.
La Catalogne est une région de la monarchie espagnole qui a acquis le statut de communauté autonome en 2006. Un long processus est en cours depuis des années pour acquérir toujours plus d’indépendance vis-à-vis du pouvoir central madrilène.
En 2017, les indépendantistes ont dépassé les bornes, une limite a été franchie, ils ont proclamé unilatéralement l’indépendance. Le roi d’Espagne s’est prononcé en termes durs pour dénoncer l’attitude des autonomistes. L’Espagne est un pays qui ne peut tolérer la séparation de l’une de ses régions historiques. La Catalogne ne peut pas déroger à cette règle.
L’Union européenne a fait une déclaration officielle ces derniers jours pour rappeler que l’Espagne est l’un des pays qui composent l’Union européenne, l’Espagne et le Portugal sont les deux interlocuteurs au-delà des Pyrénées. En cas de séparation, la Catalogne devrait faire une demande pour adhérer à l’UE. C’est le genre de position qui s’inscrit sur du long terme et qui se garde bien de prendre une décision ferme sur la situation actuelle.
Les entreprises de droit privé ont réagi brutalement. Des centaines de sièges sociaux ont quitté Barcelone et ses environs. L’argent reste comme toujours le nerf de la guerre, qu’elle soit froide, chaude, psychologique ou armée. Quand une banque ou une entreprise arrête de verser les impôts ou les salaires, le rebelle se met à réfléchir, à compter. Il se soumet ou il fait ses bagages.
Il semble donc que les dirigeant indépendantistes, Puigdemont à leur tête, soient allés trop loin cette fois-ci. Pour éviter la prison, ce dernier a choisi de quitter Barcelone. Dans un premier temps, il est donc en Belgique, à Bruxelles. Je ne saisis pas très bien la démarche puisque les deux pays sont signataires du traité de l’espace Schengen. Puigdemont n’est donc pas un exilé. A moins qu’il ne tente une fuite en avant pour trouver des alliés dans une agglomération qui est à la fois la capitale du Royaume de Belgique, le centre de Région, le siège de l’OTAN et d’organisations internationales. Bruxelles est aussi un alias pour désigner les Commissions européennes.
Que fait Puigdemont à Bruxelles ?
« Puigdemont veut le beurre mais aussi l’argent du beurre. La provocation catalane absolue mais aussi la tranquillité. Il veut bien troubler la mer mais refuse les vagues. » (PB).
Comme notre hôte le dit bien, non seulement il n’aurait pas eu le beurre mais la crémière fuit à toutes jambes.
Sans oppression, sans dictature, les discours d’indépendance cachent toujours une affection pour le théâtral et les lampions, le problème c’est que Guignol ne fait recette qu’auprès des enfants et il y a bien quelques décennies que la Catalogne est ouverte à tous.
Jamais vu autant de sorties d’autoroute pour aller vers les villages et villes côtières et ce dès l’avènement de la démocratie, toutes les nationalités s’y croisent et y résident et Puigdemont voulait l’enfermement.
https://elpais.com/economia/2017/10/09/actualidad/1507570625_950581.html
Cher Philippe,
Nous avons cherché des exemples de gauche identitaire en France sans y parvenir pour que la comparaison tienne réellement.
Le protectionnisme de Montebourg, le consommer français, la marinière s’apparentent psychologiquement à cette tendance sans souffrir le parallèle.
Arthaud et son rejet de la mondialisation se montrerait plus ouverte que Puigdemont en cherchant la protection des salariés d’où qu’ils soient.
L’indépendantiste Taubira qui n’a jamais bien développé ce qu’elle entendait par indépendance. Détachement, rejet de la France ? Autosuffisance économique de la Guyane ? Recherche de création de région européenne ?
Poutou n’a jamais rêvé d’indépendance, à notre connaissance. Hamon non plus, pas plus que Besancenot.
Valls, d’origine suisse et catalane s’est montré très opposé à Puigdemont.
Enfin, Mélenchon est pro-européen sans l’être.
Il est difficile de comprendre le lien de Puigdemont avec la Constitution.
Une Constitution est un texte sacré pour les Américains puisqu’elle marque le fondement des Etats.
C’est aussi l’objet de déclaration d’indépendance. La question identitaire ne se pose pas de la même façon à l’instant T pour les Américains.
Pour les Européens, la situation est différente puisqu’il est demandé une sorte de double alliance par rapport aux Constitutions européenne et par Etat et le versant identitaire n’est pas connoté par l’indépendance mais par une notion d’Union de populations qui ont une histoire très riche.
Dans le contexte espagnol, s’agit-il d’une demande violente d’autonomie régionale à l’intérieur de L’Europe, c’est-à-dire une volonté de faire avancer une Europe des Régions puissantes pour faire disparaître les Etats d’Europe ?
Le risque de cette démarche est d’augmenter le nombre de représentants en Europe et de multiplier les motifs de conflit d’où un affaiblissement de l’Europe.
Enfin, l’indépendantisme sous tutelle est une démonstration de perte de liberté et un recul pour cette magnifique région. C’est aussi un avertissement pour d’autres régions. Cela reste un objet de recherche très intéressant, un archaïsme moderne.
Ceci n’est qu’une approche, le sujet demandant des notions plus approfondies en droit constitutionnel comparé, en géopolitique et en minutes terriennes dévorantes.
françoise et karell Semtob
Carles Puigdemont, le soufflé se dégonfle et laisse tous les Catalans sur leur faim, en espérant que cela ne soit pas plutôt la fin.
Espérons que cette fuite pleine de lâcheté ne pousse pas certains éléments de tous bords à des extrémités violentes.
A Bruxelles, comme le général Boulanger.
C’est fou ce que les Catalans et Puigdemont m’indiffèrent !
Je pense de la Belgique à peu de choses près ce qu’en pense Savonarole.
Je ne vis pas en Catalogne ni en Belgique quelle chance !
Je trouve curieux que tout le monde se focalise sur ce Puigdemont en oubliant que chez nous – du moins en principe – Notre Drame de Paris caresse également des visées sécessionnistes :
http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2016/06/29/31002-20160629ARTFIG00322-independance-de-paris-et-londres-reponse-d-un-geographe-a-sadiq-khan-et-anne-hidalgo.php
@Tipaza | 31 octobre 2017 à 13:55
Magnifique ! Merci.
Je le fais suivre à des amis espagnols.
Jamais région n’avait eu plus d’autonomie que la Catalogne, Carles Puigdemont pensait que l’Espagne – celle qui est née après le franquisme – allait continuer à satisfaire des exigences sans cesse extravagantes.
Le bras de fer n’aurait pas lieu pensait l’indépendantiste forcené mais peureux, il a oublié l’histoire, Franco s’est retiré et la monarchie présidentielle s’est instaurée avec des gouvernants élus librement dans un pays neuf et qui lorgnait vers nos libertés voisines.
Le discours de fer du roi pour ouvrir, le rappel à l’histoire, suivi d’un Mariano Rajoy critiqué mais ferme sur ses bases a suivi.
La messe était dite.
L’unité ne s’écrira pas deux fois, l’histoire a basculé dans le camp de la démocratie pas dans le cas de l’asservissement du communautarisme catalan.
Dans les commissariats on décroche les cadres des anciens dirigeants, les fonctionnaires ont repris leur travail.
Un apprenti sorcier entretenait un méchant feu pour des citoyens, certains sincères, mais ne mesurant pas le vide d’un départ des principaux acteurs de leur économie.
La réalité a vite rattrapé la poudre de perlimpinpin.
Suite au post de Savonarole à Tipaza
« @Tipaza | 31 octobre 2017 à 13:55
Magnifique ! Merci.
Je le fais suivre à des amis espagnols.
Rédigé par : Savonarole | 31 octobre 2017 à 19:56″
———
à tous les non-hispanisants (dont moi) voici le texte communiqué par Tipaza traduit en français :
https://fr.globalvoices.org/2017/10/10/217213/
@ Giuseppe | 31 octobre 2017 à 21:05
Remarquable analyse, tout est dit.
Le site El Español vient d’annoncer que cinq des compagnons de cavale de Puigdemont ont décidé de rentrer en Catalogne…
Le clown est désormais seul.
@ Deviro | 31 octobre 2017 à 21:43
Merci Deviro, ça va bouleverser Prapoutel Les Sept Laux (*), merci d’éclairer la masse des couillons qui ne voient pas plus loin que le dernier rototo du bébé Macron.
(*) oui, c’est pas une blague, ça existe, voir Wiki, j’y ai passé 24 heures, c’est à se flinguer.
@ Savonarole | 31 octobre 2017 à 14:25
Vous décevez grandement, moi qui vous croyais en train de mettre sur pied une OAS catalane et ultra-indépendantiste. Vous allez rater votre entrée à la postérité : être le nouveau Susini ou Degueldre local !…
Dès la première minute de l’annonce de l’attentat de New York toutes les chaînes d’info françaises ont hurlé « Non, ce n’est pas un attentat terroriste ! », on se demande à qui ils s’adressaient pour faire un tel tintamarre, le temps de finir mes trois tapas, j’apprends que c’est bel et bien un acte terroriste.
À force de vouloir calmer Grigny, on va finir par nous faire croire que Iceberg n’a jamais rencontré Titanic.
D’un côté celui qui partage ses richesses avec ses frères par fidélité au père, de l’autre celui qui renie le père pour ne pas partager avec ses frères.
Les velléités d’indépendance catalane sont essentiellement animées par les francs-maçons, ennemis jurés du père, qu’il s’appelle le roi d’Espagne ou l’empereur d’Autriche.
On rappellera que même dans les loges qui se disent chrétiennes, on prie Jésus – du moins on fait semblant, mais pas le père.
Le jour où ce sujet sera abordé dans les médias truffés de francs-macs, les poules auront des dents car Satan est de la nuit.
Ce qui amène à la fête de la sainteté puis des morts, reprise chrétienne de la fête celtique du passage du temps de la lumière à celui de la nuit sur le plan exotérique, et de l’accès au royaume des âmes sur le plan ésotérique.
Jolie photo pour montrer la vraie personnalité de cet indépendantiste en peau de lapin, cher P. Bilger.
Une seule remarque : pourquoi sur ce blog – comme dans l’ensemble des médias – ne pas dire que derrière le vocable « indépendantistes » se cache l’extrême gauche catalane comme principal moteur du mouvement ?
Cordialement.
@ Deviro | 31 octobre 2017 à 21:43
Merci d’offrir la traduction au blog, c’est très bien traduit même s’il y manque la musique de la langue, mais c’est le propre de toute traduction.
Je découvre avec plaisir ce site que je mets dans mes favoris très intéressants !
Le retentissement de tout cela sur les divers mouvements indépendantistes, dans le monde, et notamment, en Bretagne ?
Mardi je viens de m’offrir une cure de Zemmour sur Internet. Quel enchantement !
C’est du grand art. Qui a plus d’énergie, de punch, de ressources que lui ?
Il dit toutes ses pensées, ou presque. Il refuse de répondre à une seule question – ce qui me surprend et cela donne, invariablement : « Pour qui je vote ne vous regarde pas. » Mon hypothèse est qu’il a peur des conséquences d’une réponse franche sur ce sujet.
Ailleurs d’autres vous disent : « Comment osez-vous me demander mon nom ? » ou
« Comment osez-vous me demander ma profession ? » ou « Comment osez-vous me demander mon adresse ? » ou « Comment osez-vous me demander mon mail ? » ou « Comment osez-vous me demander mon numéro de téléphone ? »
D’autres, intrépides, ne craignent pas de dire tout cela, disent toutes leurs pensées, y compris leur dernier vote, peuvent être joints par La Poste, par téléphone, par mail, en indiquant leur vrai nom, leur(s) profession(s). Par exemple, Philippe Bilger. L’espèce est en voie de disparition. Comme l’éléphant.
Je pensais que Carles Puigdemont aurait demandé l’asile politique à la France vu que c’est une tradition chez les opposants politiques menacés de lourdes peines dans leur pays. Après tout, la France est le pays des droits de l’Homme et à ce titre elle se sent tenue d’accueillir tous les dissidents et apatrides en recherche de point de chute.
L’ancienne résidence de l’ayatollah Khomeini à Neauphle-le-Château est disponible. Il suffit de changer les tapisseries, virer les vieux tapis de prière entreposés à la cave, donner un coup de tondeuse à la pelouse et ce sera un pied à terre tout à fait acceptable. Sans oublier, bien sûr, l’escadron de gendarmerie à demeure devant la résidence. On n’est jamais assez prudent ! ☺
Ainsi, M. Puigdemont aurait « fui » en Belgique ? Quelle méconnaissance de nos institutions recèle une telle allégation !
Mais voyons ! Il n’y a pas plus asservis à l’UE que la Belgique et la France. Comment dès lors suspecter l’intéressé d’avoir fui chez nous ? Nous qui serions bien fichus d’extrader nos propres nationaux, si une instance supérieure l’exigeait.
Non ! M. Puigdement est venu à Bruxelles d’abord pour solliciter les services d’un avocat prestigieux, ainsi que le droit le plus élémentaire (et aussi quelques moyens financiers substantiels) le lui confère. N’oubliez pas, « les défendre tous ! »
Si de surcroît l’éphémère expatrié en a profité pour se fendre de quelques déclarations, ne peut-on lui accorder que c’est faute de pouvoir s’exprimer librement dans cette Espagne intolérante et pas totalement débarrassée des relents du franquisme ?
Car persécuter un homme dont le seul tort consiste à avoir organisé un référendum, fût-il controversé, on attendait certes cela d’un Erdogan, d’un Kabila, d’un Kim Jong… X.
Mais, nom de Dieu, pas de cette belle et démocrateuse Europe, née sur les gravats d’un Mur si infamant…
Qui rappelle les pires… etc.
Hors sujet
En ce jour de Toussaint une pauvre joggeuse a été découverte carbonisée.
Encore un assassin qui n’a pas aboli la peine de mort.
J’imagine l’horreur et le chagrin de sa famille.
Je pense aussi que le séparatisme est dangereux, mais je trouve suspecte cette unanimité contre Puigdemont, malgré son allure d’éternel vaincu. Si certaines provinces commencent à se rebeller contre le pouvoir central de leur pays, c’est qu’elles ne voient en lui ni un allié ni un garant de leur liberté ou de leur sécurité.
La sécession n’est pas la solution, je suis convaincue qu’elle affaiblit tout le monde, mais la morale ou l’intimidation non plus. Le séparatisme est avivé par la bureaucratie européenne, cette autorité sans visage, à laquelle nos gouvernements se plient. Si c’est une nécessité, elle doit être mieux expliquée et contrebalancée.
Pendant les périodes électorales, on voit les camps s’affronter, pour ou contre l’Europe, au nom de professions de foi enflammées en guise d’argumentation. Qui gouverne l’Europe, le parlement ou les personnalités politiques à la tpete des pays les plus influents ? On ne sait pas trop.
@ Jaribu
Peut-être une affaire d’amour. L’amour peut rendre un homme fou.
La question se poserait alors de savoir comment les uns et les autres peuvent trouver consolation et repentir dans un monde sans Dieu.
Puigdemont a voulu bluffer alors qu’il n’avait pas les bonnes cartes en main pour le faire.
Il connaissait la Constitution espagnole, il connaissait les divisions des Catalans et même de ses propres troupes sur ce sujet, il savait parfaitement quelle allait être la position de l’Europe en général et de chacune de ses composantes en particulier, ne pouvant espérer trouver de ce côté-là quelques appuis.
La voie qu’il a choisie était donc sans issue et il s’y est pourtant, malgré ses hésitations mais ne pouvant plus reculer, pris qu’il était à son propre piège, engouffré, plongeant sa province et l’Espagne entière dans une crise délicate.
Aujourd’hui, confronté à l’échec inéluctable auquel le conduisait sa stratégie, il refuse d’en assumer les conséquences. Ce n’est pas là une attitude digne d’un grand homme politique.
« …mon père qui a voulu à toute force rester afin de « composer pour décomposer ». »
Une Résistance des Chemises vertes lui aurait peut-être valu d’être assassiné à la Libération par la Résistance rouge, comme tant d’autres qui ont été jetés aux oubliettes de l’histoire, et que personne n’a le droit de défendre au nom de l’indivisibilité virginale de la Résistance.
@Lucile
Qui gouverne l’Europe, le parlement ou les personnalités politiques à la tête des pays les plus influents ? On ne sait pas trop.
Il est évident que si nous ne voulons pas le savoir, nous ne le saurons pas.
Mais en grattant un peu le vernis, en nous renseignant sur la genèse de ce qui fut la création de l’Europe des Six qui allait devenir l’UE, en prenant en compte diverses sources d’information, il est manifeste que cette Europe-là est asservie à divers intérêts, qu’ils soient d’ordre économique à travers tous les groupes de pression qui campent littéralement dans les couloirs du machin de Bruxelles ou bien qu’ils soient d’un autre ordre à travers les liens de sujétion que certains groupes tel le Bilderberg ont tissés.
@ GERARD R. | 01 novembre 2017 à 08:52
Je vous invite à investir 1,20€ dans le Palmipède de cette semaine, un excellentissime – Coluche aimait bien – dessin de Kiro résume bien la situation de Carles Puigdemont.
Ce que vous appelez relents de franquisme n’est guère différent de ce qui existe chez nous avec l’extrême droite, un avocat espagnol l’a rappelé hier chez Bruce Toussaint.
Il existera toujours des « révolutionnaires », plutôt jeunes, on veut toujours refaire le monde c’est bien connu.
Pour les dirigeants qui ont mené cette campagne ils sont plutôt en peau de lapin, mourir pour des idées mais surtout les autres.
Tout cela n’a fait qu’exacerber un régionalisme de folklore et surtout pas politique pour qui a arpenté ce pays.
Vous y vivez je suppose ?
Allez, tournée de tapas pour un moment digne des Pieds Nickelés, indéfendable devant la liberté vécue des habitants.
On a envie de dire, indépendance pour quoi faire ?
PS : Demandez les dernières !
https://www.elespanol.com/espana/20171030/258225095_0.html
@ Lucile | 01 novembre 2017 à 10:18
« Qui gouverne l’Europe ? »
Vous voulez dire qui gouverne l’Union européenne, car je fais la différence entre une structure étatique et bureaucratique et l’Europe concept géo-culturel, qui devrait faire l’unanimité.
Je suis aussi ignorant que vous, mais j’applique le vieil adage : À qui profite le crime ?
Il n’y a pas une décision, pas une seule, qui ait été prise en opposition aux intérêts allemands, depuis les décisions économiques avec un Euro avantageant l’industrie allemande, jusqu’aux décisions plus politiques anti-Poutine imposées par l’Allemagne, qui négocie en même temps et en solo avec ledit Poutine une liaison énergétique avec la Russie, et dernièrement l’arrivée et les quotas imposés d’immigrés musulmans, indispensables peut-être à l’Allemagne, mais pas aux autres pays dont certains se sont rebellés ; mais pas la France évidemment dont l’objectif semble d’être le parfait et très soumis courtisan de Merkel.
L’Union européenne est complètement « merkelisée ».
Merkel par sa volonté et la puissance de l’industrie allemande grâce à l’Euro, a réussi ce que les Panzers n’avaient pas réussi, prendre le contrôle de l’Europe, et ce sont les pays de l’Europe de l’Est, qui avaient eu le plus à souffrir de la Prusse puis de l’Allemagne, qui renâclent devant cette domination dont ils connaissent les méfaits historiquement.
Jusqu’à présent, l’Allemagne s’était imposée dans le domaine économique, depuis peu on sent une envie, un besoin peut-être de prendre aussi le contrôle politique, toujours en fonction des intérêts allemands.
Souvenons-nous il y a peu des négociations directes, sans mandat de l’U.E., entre Merkel et Erdogan sur le problème des immigrés.
Il y a toujours eu des liens forts entre la Turquie et la Prusse, puis l’Allemagne qui essayaient de contrecarrer l’influence anglaise au Moyen-Orient.
Pendant les luttes entre les pays arabes avec la Turquie, l’Allemagne a soutenu la Turquie en fournissant de l’armement et aussi des généraux, alors que l’Angleterre soutenait les Arabes avec entre autres, l’action de Lawrence d’Arabie.
Israël vient de fêter avec l’Australie, la victoire britannique de Beer-Sheva sur l’Empire ottoman, victoire constitutive avec d’autres batailles de la naissance de l’État d’Israël. L’armée ottomane était commandée par un général allemand, dans cet esprit de limiter l’influence anglaise.
Toute-puissante économiquement dans l’U.E. actuellement, l’Allemagne risque bien de prendre le pouvoir politique si Macron persiste dans sa politique de dissolution de la seule chose qui nous reste de fort, notre armée, qu’une fédéralisation de la défense européenne mettrait sous la coupe du payeur principal l’Allemagne.
Macron espère vendre la France en échange de la présidence d’une Union européenne qu’il aura contribué à fédéraliser.
Il joue le temps, Merkel ne sera plus là dans cinq ans, il sera libre alors de prendre le pouvoir dont il rêve, celui d’une Union européenne fédérale.
@Tipaza | 01 novembre 2017 à 13:22
« Il joue le temps, Merkel ne sera plus là dans cinq ans, il sera libre alors de prendre le pouvoir dont il rêve, celui d’une Union européenne fédérale. »
Déjà Napoléon perçait sous Bonaparte…
L’histoire a parfois tendance à se répéter.
La Catalogne espagnole se divise en trois : un tiers veut l’indépendance, un tiers veut l’autonomie, et le dernier tiers est unioniste. L’Espagne ne cesse de rogner les prérogatives d’autonomie et d’augmenter les impôts en réduisant les investissements en infrastructures. Pas seulement pour redistribuer aux régions pauvres d’Espagne, mais aussi pour payer les 25 chantiers pharaoniques qui empêchent de circuler dans Madrid depuis quinze ans.
Les indépendantistes ont voulu surfer sur ce mécontentement pour arracher l’indépendance. Rajoy y a aidé en polarisant les foules par des violences contre les petits vieux qui voulaient voter.
Mais cela n’a qu’un temps, et la convocation par Madrid de nouvelles élections va calmer les esprits.
Les indépendantistes vont probablement perdre.
Jusqu’à la prochaine fièvre, si le problème de fond ne se règle pas…
@ Tipaza | 01 novembre 2017 à 13:22
Vous avez tout à fait raison !
Nous voulons oublier 14-18 et 40-45, pas les Allemands, même s’ils font semblant !
Le besoin de conquête, de domination est dans leurs gènes, il suffit de travailler avec eux, d’être membre d’un conseil d’administration dans une entreprise internationale pour s’en rendre compte.
J’ai vécu cela personnellement.
Les Britanniques ne leur ont toujours pas pardonné le Blitz
Ils ne se limitent pas à l’Europe, le conflit est là aussi avec les Américains.
Sans parler bien sûr des Israéliens qui ne sont pas près de leur pardonner la Shoah.
@Patrice Charoulet | 01 novembre 2017 à 07:31
« Mardi je viens de m’offrir une cure de Zemmour sur Internet. Quel enchantement ! C’est du grand art. Qui a plus d’énergie, de punch, de ressources que lui ? »
Mais Robert Marchenoir, voyons ! C’est déjà fini avec lui ?
Vous vous souvenez de cette chanson, tube de l’été 1930 ?
Elle était chantée par Joséphine Baker :
J’ai deux Zem-mourrr, le deuxième c’est Marchenoarrrr
avec sa ver-veux, je lèmeux surtout le soarrrr…
Etc.
Hors sujet :
Justice rouge
http://www.francetvinfo.fr/societe/justice/condamnation-du-pneumologue-michel-aubier-les-engagements-militants-encombrants-de-la-magistrate-qui-a-juge-l-affaire_2444534.html
L’affaire est simple à résumer : le docteur Aubier a été condamné pour avoir omis de signaler à une audition du Sénat le conflit d’intérêts du fait qu’il était médecin-conseil de Total.
Le problème, c’est que le juge de l’affaire, qui mérite de devenir célèbre, Mme Evelyne Sire-Marin, est une militante gauchiste anti-Total très active. Elle aurait donc dû, par souci d’impartialité, se récuser, « se déporter », comme on dit. Or, elle ne l’a pas fait.
Autrement dit, elle commet exactement le délit qu’elle reproche au condamné. C’est cocasse et navrant.
Quand je vous dis qu’il y a des gens qui devraient être fusillés pour l’exemple…
Evidemment, ce genre d’affaire ridiculise l’institution judiciaire française, qui n’en a vraiment pas besoin. Au-delà de toutes les arguties juridiques, si un enfant de dix ans peut dire d’une décision de justice « c’est pas juste », la crédibilité, l’honorabilité et la légitimité de l’institution judiciaire sont atteintes.
On nous dira une fois de plus que c’est un malheureux hasard et qu’il ne faut pas tirer argument de quelques brebis galeuses pour condamner tout le troupeau. Mais quand les « malheureux hasards » s’accumulent…
Les juristes aiment à s’étourdir d’un brouillard de mots très compliqués, chacun doit bien justifier son boulot. Mais les Français s’en moquent, ils les laissent se tirlipoter le schmilblick entre eux, ils veulent juste que les méchants soient punis et les gentils protégés. Mais si le brouillard de mots des juristes sert à condamner les innocents et à libérer les coupables, c’est une autre histoire.
On a coutume de dire : « Je fais confiance à la justice de mon pays ». Je dis : « Et mon cul, c’est du poulet ? T’en veux une aile ? Je n’ai aucune confiance dans la justice de mon pays et je sais pourquoi ».
@Tipaza
« Merkel par sa volonté et la puissance de l’industrie allemande grâce à l’Euro, a réussi ce que les Panzers n’avaient pas réussi, prendre le contrôle de l’Europe… »
Il y a quelque temps, pour avoir développé ce thème, je me suis attiré les foudres de notre ami Robert Marchenoir (à qui je n’en veux pas) bien que je me sois appuyé sur des éléments vérifiables.
Par exemple, il existe des cartes assez parlantes et des affiches de propagande éditées sous la mandature d’un certain prédécesseur de madame Merkel qui ont un air de famille avec les slogans diffusés actuellement vers les populations pour les convaincre de sauter de joie comme des cabris à la simple idée de vivre en UERS, qui les protégerait (bien que divers événements semblent démentir cette affirmation).
Ironie de l’histoire, cela nous ramène également à la question de l’indépendance catalane, objet ce ce billet, où nous retrouvons des organisations allemandes à la manœuvre, mais dans un projet beaucoup plus vaste.
Dans cette vidéo qui remonte à quelques années, l’universitaire Pierre Hillard développe cette question des eurorégions transfrontalières comme la Catalogne mais aussi comme l’Alsace-Pays de Bade et bien d’autres, destinées à voir leurs frontières nationales gommées au profit de frontières administratives, la plupart de ces eurorégions se trouvant comme par hasard placées sur le pourtour de l’Allemagne actuelle, mais avec des réminiscences qui nous ramènent soixante-dix ans en arrière…
http://www.dailymotion.com/video/x18148e
@ Patrice Charoulet
« Ailleurs d’autres vous disent : « Comment osez-vous me demander mon nom ? » ou
« Comment osez-vous me demander ma profession ? » ou « Comment osez-vous me demander mon adresse ? » ou « Comment osez-vous me demander mon mail ? » ou « Comment osez-vous me demander mon numéro de téléphone ? » »
Qu’est-ce qui importe le plus : donner son pedigree ou dire la vérité sur les sujets dont nous débattons ? Avant même de tenter de raisonner de la manière la plus honnête et de le restituer ainsi, ne truquez aucun fait.
Le masque protège pour dire la vérité comme la peau protège les organes des agressions de l’extérieur.
Quand quelqu’un d’aussi opposé que vous à l’anonymat demande à correspondre avec d’autres, il rencontre quelque méfiance.
D’accord, tout le monde se méfie de tout le monde, mais quand quelqu’un est contre par principe, il craint d’être démasqué. En plus, le téléphone fait craindre des fâcheux.
Je le rappelle en passant, le pseudonyme n’est ni vérité policière ni mensonge d’escroc, il est la parabole, le roman et la fable.
@ Tipaza | 01 novembre 2017 à 13:22
« Macron espère vendre la France en échange de la présidence d’une Union européenne qu’il aura contribué à fédéraliser. Il joue le temps, Merkel ne sera plus là dans cinq ans, il sera libre alors de prendre le pouvoir dont il rêve, celui d’une Union européenne fédérale. »
Je remarque que le déficit du commerce extérieur est toujours aussi abyssal et ne risque pas de s’améliorer prochainement.
L’effet des mesures du gouvernement Macron, si j’ai bien compris, ne sera vérifiable que dans deux ou trois ans.
La France n’est pas En Marche, elle est en sursis.
La vérité sortira sans doute des urnes pour la Catalogne, sans oublier les rebondissements à venir concernant les jugements ou pas des politiques destitués.
Il est certain que les mesures drastiques portées depuis quelques années par l’Espagne ne favorisaient pas l’entente cordiale, le chômage et tout son cortège de choix économiques impopulaires n’arrangeait rien.
Depuis le malade va mieux.
Enivré d’aides européennes, le pays a plongé dans des dépenses somptuaires, je pense à un ancien maire de Valence qui disait qu’au moins l’argent englouti était dans les infrastructures et que l’on ne pourrait pas le reprendre.
Immeubles abandonnés, subprimes, tout y était passé, l’Espagne superficielle, dévorante devant ce tourisme de luxe qui envahissait le Sud et qui faisait tourner les têtes, Benidorm et ses mirages.
Mais l’unité est là bien ancrée dans le pays, l’Espagne des balcons de Barcelone, de ses balustres magnifiques, de ses portes cochères sublimes, et demain tout cela aurait été repeint, ramassé dans un périmètre rabougri pour quelques étriqués qui auraient apposé des étiquettes partout.
Voilà un homme aux très hautes responsabilités, confortablement installé dans la présidence de la Catalogne démocratiquement, mais qui organise un référendum illégal, donc non reconnu par le droit espagnol.
Le référendum n’avait absolument aucune assise juridique en Espagne, et Carles Puigdemont glorifie le résultat et finit par proclamer l’indépendance de la Catalogne.
Non seulement le référendum était illégal mais la majorité des électeurs ne s’est pas déplacé pour aller voter, ce qui revient à dire que le résultat des urnes ne reflète en rien la prise de position du peuple catalan vis-à-vis de l’indépendance de cette région.
Aussitôt l’indépendance illégalement proclamée, avec toutes les incertitudes que celle-ci génère, tant sur le plan politique, géopolitique qu’économique, le président catalan s’expatrie en Belgique.
Carles Puigdemont ne récolte pas ce qu’il a semé !
Je viens d’apprendre sur BFMTV que le président désormais destitué ne se rendra pas en Espagne jeudi 2 novembre, pour répondre de son attitude devant la justice espagnole.
Cette attitude est totalement irresponsable et n’a absolument rien de digne d’un homme politique qui se prétend démocratique, malgré les bonnes intentions qui sont les siennes et la respectabilité qui est la sienne.
Bonnes intentions dans le sens où il réclame une indépendance avec un futur pacifique avec l’Espagne et les autres Etats de l’Union européenne.
Carles Puigdemont a vraiment une attitude indigne d’un démocrate qui exerce un mandat électif dans un Etat de droit !
De plus, la Belgique n’est pas une destination appropriée, Bruxelles ne soutient en aucun cas l’indépendance de la Catalogne, comme aucun autre Etat de l’Union européenne.
Mariano Rajoy restera bel et bien le seul interlocuteur international sur la scène internationale.
Le prochain rendez-vous politique de ce dossier sera les élections du 21 décembre prochain.
Que va-t-il advenir de cette consultation électorale ?
Patientons, nous verrons bien.
Et si on abordait le sujet de l’indépendance de la Catalogne à travers le filtre de l’astrologie ?
Vous ne croyez pas en l’astrologie ?
Il ne s’agit pas de croire ou pas en cette vision du destin des hommes et du monde, mais d’être sérieux et être sérieux c’est considérer et analyser un problème avec tous les moyens intellectuels dont on peut disposer : les officiels et patentés et les autres plus ou moins ésotériques ou farfelus.
Voici une analyse de l’indépendance de la Catalogne qui fait le lien astrologique entre la déclaration de 1934 et celle que nous vivons.
http://www.astresnet.org/spip.php?article641
Elle est intéressante, que l’on croie ou pas en l’astrologie.
Et puis si le principe de causalité peut facilement être nié à l’astrologie, peut-être que cette discipline exprime maladroitement le principe de synchronicité, que l’on peut également contester.
Enfin bref, tout peut et doit être soumis au filtre de la raison et contesté au nom de ce filtre, mais la raison est-elle toujours raisonnable ?
@ Cyril Lafon de 22:54
Bien d’accord avec vous.
L’avocat belge de Puigdemont a ressorti toute la quincaillerie de la « légende noire » espagnole diffusée sur la terre entière par les protestants depuis le XVIe siècle.
Cet ancien avocat de l’ETA nous prédit que Puigdemont risque en Espagne « d’être torturé et d’y subir un procès inéquitable », puis sans doute de finir garroté au matin blême…
Dommage que Coluche soit mort, il en aurait fait une blague belge.
Ce qui est surprenant à observer c’est le retournement de veste de la presse française.
Depuis quatre ans cette « independencia » était sympathique et enthousiasmante, la presse parisienne y trouvait un parfum de Che Guevara, Hô Chi Minh, on nous berçait avec Orwell et son hommage à la Catalogne. On déterrait tous les jours le général de Gaulle avec son ineptie « Vive le Québec libre ! »
C’est sympa l’indépendance, c’est cool, quel Français peut décemment être contre ?
Puis soudain Macron a sonné la fin de la récréation. Merkel, l’Italie, Theresa May, etc. ont suivi. La presse a subitement arrêté de taper sur Rajoy, comparé à un Hollande aux mains moites.
Que penser de cette presse française qui avait prévu l’élection d’Hillary Clinton, la victoire des anti-Brexit, l’élection de Juppé aux présidentielles, qui trouvait Matteo Renzi bouleversifian, une presse française qui n’a vu aucun harcèlement sexuel lors de la vague de viols du 31 décembre 2015 à Cologne et en Europe du Nord alors qu’elle nous daube aujourd’hui avec Polanski et autres polichinelles ?
Une presse française qui fustigeait la presse britannique qualifiée de « presse d’égout » alors qu’elle-même est aux mains de Jacob Delafon, avec à la robinetterie financière Pigasse, Niel, Drahi, sans oublier Roux & Combaluzier pour les renvois d’ascenseur.
Pif paf, vive la République.
Le moine florentin exilé voit sa Catalogne intérieure en sécession, et la machine à baffes ne sait plus où donner de la tête : aujourd’hui c’est la presse qui paye le réveil de la sieste, et la barre au front de l’excès des flacons.
Tipaza réclame ses gages au Don Juan allemand et la douce Lucile se demande qui peut bien diriger l’Europe.
Des jumelles repèrent l’archaïsme moderne, oubliant selon l’usage de s’appliquer leurs assertions, et le Nebout, accroché à l’un des multiples bras de Vishnou le père, hurle comme un enfant au manège tournant : c’est la faute aux maçons !
Tout ce beau monde est tenté, comme il se doit, de désigner coupable le Puigdemont ou le Macron, enfin la bête à cornes, cet autre monstrueux et responsable, bien entendu, de ce boxon, au lieu de s’interroger lui-même sur sa capacité d’accéder à une quelconque réconciliation, de prendre en charge sa propre faute, et, dans un aveu mutuel, de révéler qu’il est à notre charge de Souverain de nous-même nous diriger.
Qu’à défaut de cet examen, c’est nous, et personne d’autre, ni communiste ni djihadiste, sécessionniste ou résistant, qui sommes coupables individuellement de nos désirs de destruction que nous avons l’audace d’appeler révolution, ou, et ce qui revient au même, réaction.
@ Savonarole | 02 novembre 2017 à 06:57
C’est assez simple à comprendre : la presse est tenaillée par la haine de ce qui tient debout, de tout ce qui a un être et une histoire. Son courant profond est le nihilisme, la joie adolescente de détruire.
Cette raison de vivre de notre presse est enrobée d’un fatras de discours lénifiants, mais son coeur est là.
Alors, quand la Catalogne paraît en mesure de détruire l’Espagne, c’est bien.
Mais si la Catalogne menace l’UERSS, ce fléau des peuples, cette destruction faite bureaucratie, ce prince des (petites) ténèbres, c’est mal.
Ce sont les européistes qui ont sifflé la fin de la mode catalane dans la presse. Pas l’amour des peuples ou le goût de la vérité.
@ Savonarole | 02 novembre 2017 à 06:57
Excellent ! La messe est dite et je suis persuadé que la majorité des journalistes aurait été incapable de dessiner le contour – même approximatif – de la Catalogne.
Ca y est on y arrive, le procès politique, tout l’arsenal des vieilles recettes pour rappeler les heures sombres des procès staliniens ou autres, alors que ce n’est que du droit.
Je reste persuadé que les indépendantistes ne savaient même pas à quoi correspondait ce statut que déroulait comme une BD Carles Puigdemont, le problème c’est que dans la vraie vie il existe des règles.
Celui-ci et d’autres pensaient qu’il suffit de le dire pour que ce soit fait… Et tout le reste, banques, entreprises, fonctionnaires, qui va payer ? Une région endettée et un parlement qui se rêvait calife à la place du calife, mais pas de trésor de guerre pour rebondir et chacun aujourd’hui d’être bien soulagé de cette sécession mort-née et de continuer à percevoir des salaires que l’Espagne cautionnait.
@ Savonarole | 02 novembre 2017 à 06:57
Tout ce que vous écrivez est fort vrai, mais n’est pas nouveau, la presse a toujours été comme cela, pas uniquement à l’occasion de la Catalogne qui vous est chère ! Elle tourne avec le vent, et les ventes !
Comparez un fantoche comme Puigdemont avec Charles de Gaulle est non seulement une méconnaissance de l’histoire récente mais une insulte au Général.
Sauf bien sûr si Puigdemont jouait sa gueguerre devant une console de jeux où il abattait des Stukas virtuels, combattait des Panzers tout aussi virtuels et les carabiniers espagnols de ses jeux portaient des uniformes noirs avec des têtes de mort sur leur couvre-chefs !
Il n’a pas fui parce que les Espagnols avaient envahi la Catalogne, il a fui parce qu’il est un lâche, ou alors il va falloir que Ciotti et Estrosi fuient en Belgique chaque été lors de l’invasion de la Côte d’Azur par les hordes sauvages de touristes.
Quand de Gaulle a délibérément poussé son « Québec libre », il l’a fait en connaissance de cause. Si vous aviez été au Canada à l’époque, vous auriez su que les anglophones avaient une forte tendance à ignorer que leur pays était aussi francophone.
Exemple : transféré au Canada il me fallait un visa de travail pour y résider, il m’a fallu fournir un CV avec diplôme pour justifier ma position de dirigeant. J’ai fourni deux diplômes d’ingénieur, en français, le Consulat canadien m’a demandé des traductions en anglais. Je lui ai fait remarquer que la Canada était supposé être bilingue, nous parlions anglais. Rien n’y a fait, il fallait des traductions en anglais. J’ai proposé de les faire, non, il fallait que ce soit fait par un service de traduction officiellement accepté par le Consulat.
C’était en 68, un an après la déclaration du Grand Charles.
Mais mieux, en arrivant en Alberta, doté de mon visa de travail en anglais, j’ai dû me soumettre à un examen d’ingénieur pour pouvoir exercer ma fonction de dirigeant. J’ai été gratifié d’un beau diplôme d’ingénieur canadien… en anglais.
Qu’on le veuille ou non de Gaulle a donné un sérieux coup de pouce à nos amis québécois pour qu’ils ne soient plus les colonisés des anglophones.
La Catalogne n’est pas le Québec, et Puigdemont est plus à comparer à Philippe Pétain qu’à Charles de Gaulle, même pas d’ailleurs, Pétain n’a pas fui.
@ Savonarole | 02 novembre 2017 à 06:57
https://www.bing.com/videos/search?q=presse+qui+roule+florent+pagny+youtube&view=detail&mid=23DF1FFC9A6F93AB0CA523DF1FFC9A6F93AB0CA5&FORM=VIRE
Ah ça c’est ben vrai !
@ Aliocha
« C’est nous, et personne d’autre, ni communiste ni djihadiste, sécessionniste ou résistant, qui sommes coupables individuellement de nos désirs de destruction que nous avons l’audace d’appeler révolution, ou, et ce qui revient au même, réaction ».
Confession publique pour tout le monde. Nous sommes tous coupables individuellement de tout et en particulier des velléités indépendantistes de la Catalogne. Bon, et maintenant ?
« La chute dans la fuite »
Et pendant ce temps-là, la chute du Président continue ! D’après le baromètre Kantar Sofres-One Point de novembre 2017 sa popularité tombe à 38%. Chute remarquablement régulière depuis les 57% de juin 2017.
Et pourtant à écouter les médias et les thuriféraires, tout va très bien Madame la Marquise ! La croissance repart, le chômage diminue, les réformes sont en route, etc. etc.
Cherchez l’erreur !
Cordialement.
« Le leader paraît-il charismatique de l’indépendance »
Charismatique ?! Où ça ?
Ce type a autant de charisme qu’une serpillière sale.
Tu parles d’un Pancho Villa celui-là !
Déjà, dans ses discours on sentait bien que le gars n’était pas du tout à la hauteur des événements.
Je suis sûr que si Madrid avait dû choisir un chef des indépendantistes catalans pour faire foirer l’indépendance de la Catalogne, c’est lui qu’ils auraient choisi.
Si les indépendantistes ont été assez c*** pour se choisir une baltringue pareille comme chef, c’est qu’eux aussi ont la classe politique qu’ils méritent.
S’ils sont tous comme ça, pas étonnant que ce pays soit à la limite du tiers-mondisme mais pire, c’est à se demander comment Napoléon a pu perdre la guerre d’Espagne. Et là on en revient au syndrome français.
Mais c’est une autre histoire.
Maintenant, Lucile, on écoute ceux qui ont le pouvoir de faire évoluer l’Europe vers une réelle démocratie et, sans fustiger quiconque pour satisfaire ses manies, on s’engage à transmettre la seule réalité fiable pour l’humanité :
http://saintebible.com/lsg/matthew/22.htm
Au travail !
Ecoutez l’ambassadeur d’Espagne en France, subtil, documenté, lucide.
Belle leçon de démocratie et de réalisme politique, Fernando Carderera.
Pour qui connaît l’Espagne et la vie des dernières décennies il a rappelé que pas une région au monde ne possédait une telle autonomie, fiscale, policière etc.
Certes la crise est passée par là, mais l’union fait la force et ce n’est pas quelques illuminés qui vont changer le cours de l’histoire, les tapas c’est bien mais à l’apéro, les vrais enjeux font partie d’un destin national pas de petits feux chacun dans son coin.
Vision éclairée de cet ambassadeur très pointilleux et visionnaire.
Depuis que certains journalistes ont retiré leur visière il a rappelé aussi qu’un journal indépendantiste avait interpellé et ramené Carles Puigdemont à des réalités qui sont la vie d’un pays.
On peut remercier ce représentant de l’Etat espagnol de répandre un message aujourd’hui audible tant la presse voyait en la Catalogne un terrain d’expérimentation et un bon moyen de vendre du papier : la révolution, les pavés, enfin le cortège habituel qui fait sensation et qui fait vendre.
L’Espagne a vaincu ses démons, le franquisme s’est retiré – pas plus agressif que notre FN national, sans doute moins -, la liberté n’a jamais été aussi grande, la langue dans les écoles était le catalan, le castillan venait en seconde option.
Que cherchaient-ils de plus, ils avaient l’essentiel et au-dessus, les dirigeants d’ailleurs ne savaient trop quoi en faire car ils n’avaient plus grand-chose à quémander et il fallait bien exister auprès de leur troupes.
Voudrions-nous retourner au patois et Internet en langue d’oc ou d’oïl ? Risible et désastreux.
Gavés de tout, les indépendantistes avaient perdu le sens de la liberté tellement elle était à profusion.
@ Aliocha
« On écoute ceux qui ont le pouvoir de faire évoluer l’Europe vers une réelle démocratie »
Si vous pouviez en nommer quelques-uns, ce ne serait pas plus mal.
@Lucile
http://fr.radiovaticana.va/news/2017/03/24/fran%C3%A7ois__le_pape_non-europ%C3%A9en_qui_veut_r%C3%A9veiller_l%E2%80%99europe/1300893
« C’est pourquoi, si nous voulons avancer à nouveau, je souhaite que nous passions par des conventions démocratiques qui feront partie intégrante de la refondation européenne. Je souhaite qu’une fois que nous aurons défini des termes simples d’une feuille de route partagée par les principaux gouvernements qui seront prêts à aller dans ce sens, nous puissions, pendant six mois, l’année prochaine, dans tous les pays qui le souhaitent, organiser autour des mêmes questions un vaste débat pour identifier les priorités, les préoccupations, les idées qui nourriront notre feuille de route pour l’Europe de demain. Remettre les choses dans le bon ordre, au lieu de demander, en fin de course, perclus de fantasmes et d’incompréhension, si c’est oui ou si c’est non, sur un texte illisible, écrit dans le secret, organisons un débat ouvert, libre, transparent, européen pour construire ce projet qui donner enfin un contenu et un enjeu à nos élections européennes de 2019.
Et je le dis clairement : tous ceux qui ont peur de cela se sont trop habitués à l’idée qu’on construit les projets intelligents dans la complexité et l’opacité : ce n’est pas vrai. Tous ceux qui sont tombés dans le piège de ceux qui détestent l’Europe, allez interroger nombre des agriculteurs qui souffrent aujourd’hui, ils pourront vous dire : « L’Europe, je n’en veux plus ». Le Front national, en France, est nourri de cela ! Mais commencez à rentrer dans la discussion, « d’accord, alors qu’est-ce que tu veux ? Qu’est-ce qui va mieux te protéger ? ». Il veut parfois une autre Europe ! Mais il viendra lui-même à l’idée que l’Europe le protégerait mieux qu’une politique nationale absurde. »
http://www.elysee.fr/declarations/article/initiative-pour-l-europe-discours-d-emmanuel-macron-pour-une-europe-souveraine-unie-democratique/
Ou le bénéfice de la clarté, pour ceux qui, éblouis, baissent les paupières et ne veulent pas voir.
@ Aliocha | 04 novembre 2017 à 08:37
Encore une belle démonstration de l’incompétence du pape François. Cet homme parle exactement comme François Hollande. Je ne pense même pas au contenu, bien qu’il soit le même. Je pense à cette répugnante façon de vomir sans cesse une infâme bouillie intellectuelle, politique, morale et même littéraire. C’est vraiment dégoûtant de parler comme cela. Même dans la forme, c’est honteux : cette façon de tartiner absolument n’importe quoi pourvu que ce soit dans l’air du temps, d’un air faussement bonhomme mais sentencieux, avec un petit sourire hypocrite…
Le pape François est comme François Hollande quand il était au pouvoir : il devrait vraiment redécouvrir les vertus du silence. L’Eglise a pourtant une longue expérience en la matière. Peut-être serait-il temps de « l’interroger », comme disent les soi-disant artistes contemporains.
A moins qu’il ne se décide à abandonner le T-shirt invisible de Che Guevara qu’il semble porter en permanence, et à s’occuper de ses fesses, c’est-à-dire à nous parler de religion ?
Tout le monde se mêle de ce qui ne le regarde pas, de nos jours, et personne ne fait son travail.
@ Robert Marchenoir | 04 novembre 2017 à 12:03
Vous vous souviendrez de cette parole forte de maître Desproges : « Tous les François sont des imbéciles ».
@ Aliocha
J’apprécie que vous m’ayez indiqué à qui vous pensiez, mais franchement, désolée, je ne compte ni sur le pape ni sur Macron pour faire évoluer l’Europe vers plus de démocratie. Le pape n’a d’ailleurs, Dieu merci, guère de pouvoir sur la question. Quant à Macron, c’est un bureaucrate, qui rêve d’étendre sur toute l’Europe le règne bien huilé et centralisateur d’une administration à la française, pléthorique, ruineuse et tyrannique. Le cauchemar. Ses discours laborieux et soporifiques nous en donnent un avant-goût, mais comme on s’endort faute de n’y rien comprendre, il réussit à noyer le poisson. J’espère que les autres Européens le verront venir à temps.
Il voulait faire une carrière dans le « même pas peur » et il va finir vendeur de beignets au mois d’août sur la plage de Knokke-le-Zoute.
Ah là là, Bob, vous grimpez au mât de Cocagne avec l’art extrême de vos diagnostics et le lubrifiant de vos irritations, et retombez immanquablement sans le pompon de l’embryon du commencement d’une solution.
Votre comparaison du pape avec M. Petites blagues en est l’illustration comique où avec Lucile, vous ajoutez la surdité à la cécité, vous formalisant sur la forme pour mieux ne pas entendre le fond :
« Parler de la dignité transcendante de l’homme signifie donc faire appel à sa nature, à sa capacité innée de distinguer le bien du mal, à cette « boussole » inscrite dans nos cœurs et que Dieu a imprimée dans l’univers créé[4] ; cela signifie surtout de regarder l’homme non pas comme un absolu, mais comme un être relationnel. Une des maladies que je vois la plus répandue aujourd’hui en Europe est la solitude, précisément de celui qui est privé de liens. On la voit particulièrement chez les personnes âgées, souvent abandonnées à leur destin, comme aussi chez les jeunes privés de points de référence et d’opportunités pour l’avenir ; on la voit chez les nombreux pauvres qui peuplent nos villes ; on la voit dans le regard perdu des migrants qui sont venus ici en recherche d’un avenir meilleur.
Cette solitude a été ensuite accentuée par la crise économique, dont les effets perdurent encore, avec des conséquences dramatiques du point de vue social. On peut constater qu’au cours des dernières années, à côté du processus d’élargissement de l’Union européenne, s’est accrue la méfiance des citoyens vis-à-vis des institutions considérées comme distantes, occupées à établir des règles perçues comme éloignées de la sensibilité des peuples particuliers, sinon complètement nuisibles. D’un peu partout on a une impression générale de fatigue, de vieillissement, d’une Europe grand-mère et non plus féconde et vivante. Par conséquent, les grands idéaux qui ont inspiré l’Europe semblent avoir perdu leur force attractive, en faveur de la technique bureaucratique de ses institutions. »
Le pape François, et c’est un point commun avec Macron, se fait entendre des opinions, et nier le fondement de leurs interventions car on n’a pas la patience de les écouter témoigne de ces désirs d’immédiateté qui tuent tout espoir d’envisager le début d’une solution, au bénéfice de la satisfaction immédiate de la dénonciation juste mais destructrice, car occultant l’essentiel qui est description du lien qui nous unit, et de la prise en compte des faiblesses que tous nous partageons avec plus au moins de force, en reconnaissant nos interdépendances :
« Mais il convient de faire attention pour ne pas tomber dans des équivoques qui peuvent naître d’un malentendu sur le concept de droits humains et de leur abus paradoxal. Il y a en effet aujourd’hui la tendance à une revendication toujours plus grande des droits individuels – je suis tenté de dire individualistes –, qui cache une conception de la personne humaine détachée de tout contexte social et anthropologique, presque comme une « monade » (μονάς), toujours plus insensible aux autres « monades » présentes autour de soi. Au concept de droit, celui – aussi essentiel et complémentaire – de devoir ne semble plus associé, de sorte qu’on finit par affirmer les droits individuels sans tenir compte que tout être humain est lié à un contexte social dans lequel ses droits et devoirs sont connexes à ceux des autres et au bien commun de la société elle-même.
Par conséquent je considère qu’il est plus que jamais vital d’approfondir aujourd’hui une culture des droits humains qui puisse sagement relier la dimension individuelle, ou mieux, personnelle, à celle de bien commun, de ce « nous-tous » formé d’individus, de familles et de groupes intermédiaires qui s’unissent en communauté sociale. En effet, si le droit de chacun n’est pas harmonieusement ordonné au bien plus grand, il finit par se concevoir comme sans limites et, par conséquent, devenir source de conflits et de violences. »
Voilà qui n’est pas du Che Guevara, pour ceux qui ne dorment pas encore, assoupis dans leur cauchemar revanchard, mais le fondement de nos lois, et la faiblesse du premier pape non européen donne toute sa force à leur puissante actualité d’affirmer sans relâche qu’occulter celle-là pulvérise celle-ci, que les rapports de la force et de la faiblesse peuvent être équilibrés, que cette mission de justice est même le problème posé à l’homme et qu’il lui appartient de le résoudre, et qu’en cette capacité potentielle, il sera, ou non, à la hauteur de son humanité.
*http://fr.radiovaticana.va/news/2014/11/25/fran%C3%A7ois_lance_un_message_d%E2%80%99espoir_%C3%A0_une_europe_%C2%AB_vieillie_%C2%BB/1112336
Comment se fier à notre info nationale, qui ajuste sa casquette en fonction du soleil.
Ils nous feraient croire qu’il se lève au Sud.
http://www.larazon.es/espana/pero-que-tiene-en-la-cabeza-puigdemont-GN16822235
@ Aliocha | 05 novembre 2017 à 08:10
Mais dites-moi, vous êtes le roi du copié-collé, vous ! Je critique l’indigeste plâtrée du pape François que vous venez de nous servir, et hop ! vous nous resservez une autre plâtrée, tout aussi filandreuse, mais qui dit tout autre chose…
En somme, vous adoptez la bonne vieille méthode des gauchistes et des poutinistes : la cage de buts à roulettes, le changement subreptice de sujet quand vous êtes pris en faute. Ci-là ti limes pas, mon zouli tapis ? en voilà un autre, regarde, il i pas zouli mon tapis ?
Il se trouve que dans ce deuxième pataphar de déclarations, il n’y a pas que des sottises. Mais rares sont ceux qui ne disent que des sottises. Vous ne dites pas que des sottises. Je ne dis pas que des sottises. Cependant, d’un pape, il me semble qu’on est en droit d’exiger un autre niveau de rigueur, de lucidité et de simplicité.
Car, oui, la simplicité fait partie de la grandeur et de la sagesse, et l’extraordinaire confusion des propos que vous nous servez ne plaide pas en la faveur du « fond » de la pensée du pape François, comme vous dites.
Au demeurant, vous êtes d’une sacrée mauvaise foi de me reprocher ma critique de la forme des propos papaux. Je critique la forme, et le fond, bien entendu. Le fond, qui consiste, entre autres et c’était l’objet de ma mise en cause, que vous escamotez malhonnêtement, à militer en faveur de l’immigration de masse en Europe.
Je ne vois pas en quoi le fait de propulser dans le débat de somptueuses platitudes, du genre « une des maladies que je vois la plus répandue aujourd’hui en Europe est la solitude », ou « l’homme est un être relationnel » (ah boon ?…), annule, excuse ou justifie la prise de position résolue et constante du pape en faveur de l’invasion migratoire.
Vous aurez beau noyer le poisson avec des citations qui se contredisent elles-mêmes, vous ne pourrez pas effacer ce fait. Comment peut-on, à la fois, déplorer la méfiance des citoyens envers l’Union européenne, et se faire le chantre de l’immigration de masse, fortement soutenue par cette même Union européenne, et qui est pour beaucoup dans ce divorce entre les peuples et Bruxelles ?
Vous confondez, il me semble, obscurité et sagesse, incohérence et justesse. Ce n’est pas parce qu’on dit une chose et son contraire dans le même souffle qu’on a raison. C’est plutôt la marque des pipoteurs, des tripoteurs et des manipulateurs. Je dis absolument n’importe quoi dans un déluge de mots, je fournis à manger à Pierre, Paul ou Jacques, et je tente de recueillir le fruit de ma démagogie.
En ce sens, il est logique que vous soyez macronien, d’ailleurs. Lui aussi dit une chose et son contraire, et du coup passe pour un grand sage aux yeux de certains esprits faibles.
Faites donc preuve d’un peu de courage, ne serait-ce qu’intellectuel, et essayez de nous justifier votre soutien du pape lorsque ce dernier exploite toute l’autorité morale que lui confère sa fonction, pour inciter les peuples et les gouvernements d’Europe à travailler à la ruine de leur civilisation, à leur ruine personnelle et immédiate, et à la ruine, d’ailleurs, de la religion catholique que le pape François a été élu pour défendre — mais ça n’a pas l’air de rentrer dans le champ de vision du prédicateur sentencieux que vous nous jouez ici.
Il est quand même extraordinaire qu’un pape se serve de l’estrade militante que constitue le Vatican, pour appeler les peuples du monde entier à violer en masse les lois des gouvernement chrétiens en Europe et en Amérique, et pour exhorter les peuples de ces nations à accepter sans mot dire — avec le sourire, même ! — cette violation de leurs lois et cette invasion.
Il n’appartient pas au pape de se mêler de politique. Qui a déclaré : « Je souhaite qu’une fois que nous aurons défini des termes simples d’une feuille de route partagée par les principaux gouvernements qui seront prêts à aller dans ce sens, nous puissions, pendant six mois, l’année prochaine, dans tous les pays qui le souhaitent, organiser autour des mêmes questions un vaste débat pour identifier les priorités, les préoccupations, les idées qui nourriront notre feuille de route pour l’Europe de demain » ? Ségolène Royal, expliquant sa « démocratie participative » ? Non ! Le pape François !
Le pape François a une « feuille de route » ? Le pape François parle comme n’importe quel sous-chef de bureau à la World Company ? Comme n’importe quel cadre inférieur motivant « ses équipes » devant un pépeurborde ?
Si l’on peut certes admettre, et même souhaiter, que le pape s’implique en politique dans quelques rares cas où la conscience le commande, encore faut-il que ce soit dans le bon sens !
Jean-Paul II a lutté contre l’hydre communiste ; il n’a pas défendu le stalinisme ou la grandeur de l’URSS ! Pie XII a lutté contre la perversion nazie ; il n’a pas défendu la régénération de l’Europe contre la « menace juive » ! (Contrairement à une campagne de diffamation lancée dès le lendemain de la guerre par le KGB, et qui a connu un fabuleux succès perdurant encore aujourd’hui.)
Et François ? Quelle position a-t-il prise face à cette menace civilisationnelle qu’est le génocide des Occidentaux par le remplacement ethnique ? Il va, bien entendu, s’élever solennellement contre cette menace contre la liberté, la prospérité, les oeuvres, les moeurs, la vie et même la foi de centaines de millions d’Européens et d’Américains ? Raté ! Il est du côté des génocidaires ! Ce que le communisme et le nazisme n’ont pas réussi à faire, le pape François cherche à l’encourager ! François cherche à finir le travail d’Hitler, voilà la vérité.
Et vos postures de gros malin cherchant à occuper le haut du podium moral, tout en noyant le poisson avec constance, n’y changeront rien.
@ Robert Marchenoir et Aliocha
Pour devenir Pape, il faut à n’en pas douter une grande, très grande ambition, puis pour se croire Saint Pierre il faut un grand, très grand aveuglement que nous pouvons aussi appeler l’appel de l’ego…
Certains pensent que d’une façon tout à fait magique ce François-là est arrivé dans les ors du Vatican comme moi au marché aux fleurs, en flânant… Comme cela est beau et comme cela est faux !
Bob, la preuve est faite, vous ne lisez pas et confondez tout ! Mon premier post citait Macron. Le deuxième, après votre comparaison avec l’ancien président, rapporte les propos du pape devant le Parlement européen. Votre tartine est donc caduque, et vos délires anti-François aussi ridicules que de ne pas savoir ouvrir un lien. Reprenez, je vous lirai.