Un journaliste de C8, se faisant passer pour un militant du Front national, s’est servi d’une caméra cachée, durant deux mois, en immersion au sein du FN de la jeunesse de Nice (Le Figaro).
Un reportage a été diffusé : « La face cachée du FN » et il a fait l’objet d’une large promotion.
Le FN a dénoncé « la manipulation » et des « méthodes de voyous ».
Cette démarche – caméra cachée et transparence perverse – a certes permis de révéler des propos scandaleux, racistes, révisionnistes, mais aussi des outrances qui relevaient de la liberté d’expression, aussi paroxystique qu’elle puisse apparaître.
Ce n’était pas la même chose d’entendre d’une part le libraire Benoît Loeuillet, élu au Conseil Régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, soutenir « qu’il n’y a pas eu autant de morts. Il n’y en a pas eu 6 millions. Il n’y a pas eu de morts en masse comme ça a été dit », et d’autres, dans un bar, comparer les Noirs à des singes ; et d’autre part, de voir certains adhérer à la thèse du Grand Remplacement de Renaud Camus et la relayer sur un compte Twitter anonyme.
Il y avait des affirmations intolérables ici mais des absurdités licites là. Tout ce qu’on surprend n’est pas forcément de la même tonalité transgressive.
Benoît Loeuillet a été suspendu et une instance disciplinaire statuera sur son exclusion. Le paradoxe est que la dédiabolisation impose des rigueurs que les partis classiques n’ont pas toujours.
Marion Maréchal-Le Pen a déclaré qu’il ne faisait plus partie du Groupe FN au Conseil régional, que ses propos étaient « intolérables » et qu’il ne les avait jamais tenus devant elle et les militants qui l’entouraient.
Le vrai-faux journaliste, comme des refus lui avaient été opposés par le FN, a affirmé que « nous n’avions pas le choix », comme si l’enjeu de cette enquête était destiné par exemple à démanteler de la criminalité organisée ou des trafics gravissimes.
Même si le corporatisme médiatique a fonctionné à plein – personne n’a mis en cause la méthode de cet investigateur masqué -, on a le droit de s’interroger sur cette pratique occulte d’information. Je la juge contraire à la déontologie et elle a pour principale conséquence d’entacher un fond qui, avec un autre processus, n’aurait pas été rendu caduc. J’ose qualifier cette clandestinité de déloyale et de répugnante.
Ce n’est pas sans raison que j’éprouve une sainte horreur à l’égard de tous ceux qui sur mon blog ou Twitter se cachent pour insulter à loisir en empêchant ainsi toute réplique. La différence est mince entre la dissimulation d’une caméra et celle de son identité. Les délateurs anonymes qui, en matière judiciaire aussi, s’épanchent sans risque sont à mon sens une plaie.
Quand les télévisions allemande et japonaise rapportent au sujet du même événement à Nice qu’un militant se juge « un peu raciste » et pour un autre que « les homosexuels c’est pas mon délire », elles en disent beaucoup mais sur un mode moins provocateur.
Parce que n’étant pas obsédées par le désir de démontrer à toute force que les frontières entre « militants frontistes et mouvement identitaires sont poreuses », elles n’ont pas cru devoir violer les règles du journalisme honorable.
Je ne serais pas, malgré mon désaccord politique, contraint de rappeler des évidences si le FN n’était pas traité, trop souvent, d’une manière qui choque l’honnête homme que j’espère être et déroge à une normalité mise en oeuvre partout ailleurs. C’est avec bonne conscience qu’on subvertit, à son encontre, les principes de base.
Qu’on utilise la caméra cachée dans toutes les structures partisanes, dans l’univers médiatique quand invités et journalistes se lâchent après les émissions, au sein de tous les groupes, au milieu des associations même officiellement les plus progressistes, on constatera alors que, par exemple, le refus de « délirer » sur les homosexuels est assez partagé et que derrière les verbes officiels et les propos convenus, sous les latitudes de droite et de gauche, des poisons se glissent. Si les médias n’étaient pas seulement friands de fustiger le FN, nous aurions probablement, avec la caméra cachée et la transparence perverse qu’elle secrète, une démocratie malodorante, une République qui, expulsée des coulisses, ne ressemblerait plus à sa façade noble.
Cette focalisation parfois sans éthique professionnelle est dangereuse parce qu’elle sert, par contrecoup, ce qu’elle croit battre en brèche. Comme si le FN n’offrait dans notre espace politico-médiatique que l’avantage d’une surenchère sans frein et l’opportunité d’inepties historiques – par exemple, Christian Estrosi traitant un membre du FN « d’héritier de Goebbels ».
Ces dérives, qui lui sont réservées, ne seraient pas accablantes si le FN, pour des esprits sérieux, ne pouvait pas basculer demain du second tour à la victoire présidentielle. Favoriser que son verbe haut puisse se victimiser est aberrant.
Croit-on une seconde que par de tels procédés et assimilations on détournera une part sans doute sous-évaluée de l’électorat de voter pour lui ?
J’approuve votre propos cher Philippe. J’éprouve comme vous une profonde répugnance pour ces procédés qui consistent à avancer masqué. Il y a dans les paroles, les prises de positions, les actes publics des personnalités politiques suffisamment de matière pour se faire une opinion sur ce qu’ils font et sur ce qu’ils sont. Que le législateur impose par ailleurs des obligations (déclarations de patrimoines, d’intérêts…) pour s’assurer qu’ils ne dissimulent pas des comportements répréhensibles ou des pratiques illégales.
De la même manière je déteste les courageux anonymes qui manient l’insulte et l’invective en toute impunité. Planqués derrière leur pseudo ils osent tout, comme dirait Michel Audiard.
@Marc GHINSBERG
En désaccord sur tout en matière politique, je partage complètement votre sentiment sur « les courageux anonymes qui manient l’insulte et l’invective en toute impunité », ici et ailleurs.
Bonjour,
La caméra cachée a connu ses heures de gloire dans les années 60-70 avec la célèbre émission « La caméra invisible » animée par Jacques Rouland et Jacques Legras. L’objectif était de faire rire et les victimes du traquenard le prenaient plutôt bien.
Ensuite ce procédé a été utilisé pour montrer au public des situations scandaleuses des comportements inadmissibles dans certains établissements : hôpitaux, maisons de retraite à bas coût, abattoirs, élevages de volailles et de bétail en batterie, qui n’auraient jamais pu être mis en évidence sans ce moyen d’investigation.
L’objectif était de sensibiliser le public et d’y mettre fin.
Tout naturellement, vu l’efficacité de ce procédé intrusif qui a largement fait ses preuves, certains journalistes pas très scrupuleux l’utilisent aujourd’hui dans des opérations visant à nuire à un parti ou un candidat. Et bien sûr le meilleur moment est à la veille d’une campagne électorale majeure, la présidentielle en particulier.
Le FN est évidemment la cible idéale pour ce genre d’opération.
Certes Marine Le Pen, aidée en cela par Florian Philippot, a énormément œuvré pour dédiaboliser le parti et lui redonner une respectabilité mise à mal par les nombreux dérapages de certains de ses membres, à commencer par son propre fondateur, sur les communautés juive, arabe, homosexuelle. Mais il est difficile d’empêcher certains propos tenus quand on se croit à l’abri des micros et caméras indiscrets, propos que, bien sûr, on ne tiendrait jamais en public.
Ce genre de procédé qui veut trop prouver, finit par devenir contre-productif car désapprouvé par nombre de citoyens qui commencent à en avoir plus qu’assez de ces écoutes et vidéos qui confinent à entretenir un voyeurisme malsain.
On a pu le voir avec Donald Trump qui malgré les torrents de boue qui ont été déversés sur sa personne a fini malgré tout par être élu.
Tout à fait d’accord avec vous. Ce genre de reportage en dit plus sur son auteur que sur son sujet.
« Ce n’est pas sans raison que j’éprouve une sainte horreur à l’égard de tous ceux qui sur mon blog ou Twitter se cachent pour insulter à loisir en empêchant ainsi toute réplique. La différence est mince entre la dissimulation d’une caméra et celle de son identité. Les délateurs anonymes qui, en matière judiciaire aussi, s’épanchent sans risque sont à mon sens une plaie. »
Soyons clair, Philippe Bilger, car certains ici n’ont pas l’air d’avoir compris.
Ceux que vous incriminez sont les intervenants qui ont communiqué une fausse adresse e-mail, vous empêchant ainsi de leur répondre personnellement et pas du tout ceux qui ont fait le choix d’un pseudo mais qui vous ont communiqué leur vraie adresse e-mail, comme vous me l’avez confirmé.
Vous connaissez donc parfaitement l’identité de ces personnes et le fait que les autres intervenants de votre blog l’ignorent est totalement secondaire dans la mesure où ils n’assument en rien la responsabilité des propos qui y sont tenus.
Par pitié, ne retournons pas dans cette guéguerre stupide des pro et anti-pseudos !
Allons bon, de Marc à Patrice, et d’autres probablement, voilà que les pseudophobes se déchaînent à nouveau sur le blog.
Avez-vous remarqué combien ce néologisme parfaitement correct sur le plan grammatical peut contenir d’ambiguïtés ?
Est-ce le pseudo ou le phobe qui l’emporte ?
Un pseudophobe est-il plus phobe donc hostile ou pseudo donc faussement hostile ? Mystère de la langue, et révélateur aussi de l’ambiguïté du pseudo qui peut être une forme de poésie, quand il est bien choisi, ou une forme de masque quand il sert à se dissimuler et même là il est ambigu.
Il en est du pseudo comme du masque, il peut être agréable, tout dépend où on le trouve et de quelle façon il se comporte.
Les masques de Venise, pour les avoir souvent fréquentés, sont bien plaisants et aimables. Les masques de tueurs le sont moins !
Mais le pseudo peut prendre des formes plus hypocrites, celles de la transparence faussement assumée. Lorsqu’un politique se lance dans des déclarations incendiaires en off avec des journalistes, il s’agit bien là d’une forme de masque affiché, qui dit ce qu’il ne pourrait pas dire sans le masque du off, tout en le disant.
Messieurs les pseudophobes, ne critiquez pas trop les pseudos, c’est peut-être par une trop grande modestie qu’ils sont pseudos.
Bon voilà, c’était l’éloge du pseudo le dimanche matin.
Sinon, je suis absolument contre le masque de la caméra cachée qui est un viol de l’intimité.
« Liberté d’expression, que de viols on commet en ton nom », pourrait-on dire en paraphrasant une jeune femme charmante que l’on allait guillotiner.
« Ce n’est pas sans raison que j’éprouve une sainte horreur à l’égard de tous ceux qui sur mon blog ou Twitter se cachent pour insulter à loisir empêchant toute réplique »…
Heureusement que vous êtes lucide « insulter à loisir empêchant toute réplique ». Ce qui induit pour les anonymes qui le sont pour des raisons valables et qui le restent, de prendre des décisions comme moins intervenir ou bien se museler pour écrire.
« Les délateurs anonymes qui, en matière judiciaire s’épanchent sans risque sont à mon sens une plaie »
Comment peut être détourné un sens démocratique. Laisser penser que la délation est un pouvoir.
Voilà un texte à encadrer et afficher dans toutes les rédactions de France.
Espionnage, Délation, Détruire sont devenus la règle dans les médias.
L’esprit de la cinquième colonne teutonne des années trente a fait école dans le journalisme.
Pas que chez nous d’ailleurs, les Britanniques ont un talent particulier dans ce domaine.
Le mal que fait cette corporation, incapable d’appliquer un minimum de déontologie chez elle, est d’autant plus idiot que les retours de bâton font qu’elle est encore plus discréditée que celle des politiciens.
Vont-ils un jour s’en rendre compte et mettre de l’ordre dans leur boutique ?
Puis-je suggérer à Philippe qu’il mette en évidence sur son blog un résumé ou un condensé de ce qu’il écrit :
« J’éprouve une sainte horreur à l’égard de tous ceux qui sur mon blog se cachent pour insulter à loisir en empêchant ainsi toute réplique. »
On peut comprendre ceux qui se cachent par crainte de représailles extérieures au blog, mais pas ceux qui en profite pour « insulter à loisir » !
Sur ce blog critiquer, débattre sont nécessaires, c’est clairement son but !
Insulter n’y a pas sa place.
Partout ailleurs bien des commentaires lus ici seraient « modérés ».
Un des grands intérêts de ce blog est qu’on y rencontre tous les aspects de notre société et pouvons débattre sans limites ; soyons ironiques, moqueurs, provocateurs même, mais restons courtois, c’est le minimum que nous devons à nos hôtes.
@ Tomas | 18 mars 2017 à 20:5
A propos de ce texte, vous m’écriviez hier :
« Quant à Marchenoir, il ne se calmera pas, la haine grinçante est son fonds de commerce et Internet est son seul domaine ! »
Il me semble que ce soit aussi votre cas Tomas !
Vous devez être d’origine anglaise, comme eux vous roulez du mauvais côté.
Dans votre logique, vous devriez lire ce qu’écrit E. Lévy de gauche à droite, pas dans l’autre sens.
PS : Ceci dit, entre fans de rugby, quel match étonnant hier ! L’arbitre anglais avait dû être impressionné par la beauté de la Princesse de Galles et cherchait à tout prix à lui donner la victoire comme cadeau. Ce sont les Bleus qui ont manqué de courtoisie en insistant pour gagner en avançant d’un pied (l’unité de mesure) pendant vingt minutes.
Aux caméras cachées il faut ajouter les appareils photos cachés. On ne peut condamner ce type de reportage sans s’indigner des procédés des paparazzis et des photos volées. C’est pourquoi j’ai toujours trouvé une contradiction, cher Philippe, dans votre attitude à l’égard de Closer et notamment dans l’affaire dite du scooter de François Hollande.
Pour mieux débusquer le diable (ou du moins ce qu’il définit comme tel), le journaliste vole, ou achète des documents protégés par le secret de l’instruction, le secret professionnel, l’intimité des familles ; il en est fier et s’abrite derrière la protection des sources pour s’absoudre de son forfait. Afin de clouer au pilori la fachosphère, la réaction, ou toute autre opinion qui lui donne de l’eczéma, il s’arme de caméra cachée, de micro dissimulé, de toutes sortes de gadgets électroniques afin d’arracher à ceux qu’il range parmi les individus coupables, des aveux qu’ils n’ont jamais voulu rendre publics ; il croit servir la liberté, la transparence, et n’est que le sicaire de l’interdiction de penser.
Ce sont les mêmes qui hurlent dans les micros leur soif de vérité ; ils la massacrent par leurs méthodes, ils la piétinent dans leurs écrits et leurs paroles. Ces ascètes de la transparence, ces parangons de l’honnêteté, de la vertu (la républicaine seulement), ces contempteurs du mensonge, se permettent d’utiliser les moyens les plus déloyaux pour mieux assassiner leurs ennemis.
Il faut les dépouiller de ce titre de journaliste. Ils ne méritent que le nom de chiftir, de broc, de fripier : tous ceux qui viennent trier dans les poubelles pour en tirer quelque ordure à revendre.
Ces procédés lâches sont répugnants, déshonorants et indignes d’une société démocratique. Ils vont à l’encontre même des principes qu’ils prétendent défendre.
Je ne peux que partager votre point de vue, Philippe Bilger, et m’associer aux commentaires de Marc GHINSBERG, Patrice Charoulet, Achille, Bernard qui m’ont précédé, pour marquer ma profonde réprobation à l’égard de telles pratiques.
Ah ben ça, c’est sûr que ce n’est pas en cherchant à démontrer que le FN reste un parti antisémite qu’on réussira à faire en sorte que les beaufs arrêtent de le soutenir.
Et à votre décharge, un journaliste n’a effectivement pas besoin de se planquer sous une fausse identité pour vous lire, évoquant les Noirs quand ils étaient traités de Bamboula.
@ Marc GHINSBERG
Je ne suis pas là pour être courtois avec vous ou avec n’importe qui d’autre ici. Je ne suis pas là pour vous connaître, pour vous raconter ma vie, pour que nous devenions amis, et que nous passions nos prochaines vacances ensemble, voire plus si affinités.
Je suis là uniquement en tant que citoyen dont vous n’avez qu’à connaître la parole. Et si cette parole doit faire violence à votre « morale chrétienne » à deux balles pour la confronter à la réalité et de la morale et de la chrétienté, elle n’hésitera pas à le faire, juste parce qu’elle doit le faire. Par contre, jamais elle ne vous insultera, jamais elle ne vous abaissera plus bas que vous ne l’êtes, ni, d’ailleurs, ne vous élèvera plus haut. Toute parole publique doit prendre l’autre tel qu’il apparaît publiquement et mépriser ce qui est méprisable dans le cadre public.
Il n’y a, dans l’échange politique, aucun respect plus fort, aucun devoir plus prioritaire que celui de la citoyenneté.
Pas d’accord.
Le procédé n’est pas nouveau, que l’on se rappelle du livre « Tête de Turc » du journaliste allemand Günter Wallraff. Déontologiquement il est un peu tiré par les cheveux, mais il a le mérite de présenter des hommes et des militants politiques sous leur vrai jour, loin de leur discours formaté par les caméras. Quant au témoignage anonyme, c’est, là aussi, vieux comme le monde et cela répond à la simple nécessité de la protection du témoin.
Si tous les reportages sur les partis politiques se contentaient de recueillir la parole de militants identifiés et les déclarations des leaders des partis sur les plateaux télévisés, nous en saurions encore moins sur la réalité des coulisses de la politique, déjà que nous ne savons pas grand-chose. Qui est choqué par les témoignages non nommés cités dans les grands journaux nationaux depuis toujours ? Personne. Alors pourquoi pousser les hauts cris quand un repenti du FN préfère s’exprimer de manière anonyme pour éviter des représailles physiques de la part de ses anciens camarades ?
A titre personnel, je suis opposé à la pénalisation de la négation de la vérité historique et donc au délit de négationnisme, pensant que toutes les opinions doivent pouvoir s’exprimer, y compris les plus scandaleuses, aux lecteurs de faire leur choix ensuite. Il n’est pas interdit de dire que la terre est plate, pourtant peu de gens croient ceux qui l’affirment ! Mais je n’en pense pas moins que tenir des propos négationnistes est honteux, et ces reportages ont le mérite d’éclairer le public sur la vraie nature d’un parti qui prétend nous gouverner.
Le FN a entrepris depuis l’arrivée de Mme Le Pen a sa tête une entreprise de « dédiabolisation » incarnée par M. Philippot, preuve est une fois de plus faite que les cadres du parti restent toujours d’indécrottables fascistes vouant un culte à Hitler, à la violence, et détestant les Juifs en plus des immigrés d’origine africaine. Ce parti n’est pas comme les autres, il constitue un danger pour la démocratie, et ces séquences sont bienvenues pour le rappeler.
Aux électeurs de faire leur choix ensuite en toute connaissance de cause, ils ont désormais tous les éléments d’information pour le faire.
@ Claude Luçon
Haineux pas du tout, indigné parfois oui, réagissant à chaud trop souvent, on ne se refait pas.
Quant à débattre à Internet, pour moi c’est ici et pas ailleurs !
Oui la fin du match hier était unique, je n’ai pas compris pourquoi l’arbitre n’a pas accordé un essai de pénalité au bout des cinq minutes.
Et rendons hommage à Roger Pingeon, vainqueur du Tour 1967, qui a quitté aujourd’hui cette vallée de larmes !
Vouloir supprimer le racisme, l’homophobie et l’islamophobie, c’est comme vouloir supprimer les guerres, les maladies, le mauvais temps ; il y a ceux (une très infime minorité, la Police de la Pensée veille) qui se déclarent ouvertement racistes homophobes islamophobes *, et ceux en très grand nombre et en bons faux derches qui clament haut et fort qu’ils sont tout d’abord « de gauche », ça fait mieux, antiracistes anti-homophobes et anti-islamophobes et bien entendu anti-FN, comme tous ces faux culs qui défilent chez Ruquier mais déménagent dès qu’un de ceux qu’ils défendent démagogiquement viennent s’installer sur leur même palier d’immeuble ; l’humanisme c’est bien mais chez les autres, « pas d’ça chez moi » ! attitude très en vogue chez les gauchiasses héritiers de la Stasi, friands des méthodes délétères de ces caméras cachées.
* Tout le monde n’a pas la même chance que moi : blanc , hétéro, chrétien, je compatis…
Le code de déontologie des journalistes adopté le 16 octobre 2013 précise dans ses articles un certain nombre de comportements licites ou illicites non dénués d’intérêt dans la période actuelle.
Qu’on en juge :
Art. 5 Les journalistes font clairement la distinction aux yeux du public entre les faits, les analyses et les opinions. Lorsqu’ils expriment leur propre opinion, ils le précisent. (A diffuser d’urgence à toutes les chaînes du service public de l’audiovisuel !!)
Art. 14 Les journalistes ne se comportent pas en auxiliaires de police ou d’autres services de sécurité. Ils ne sont tenus de leur transmettre que les éléments d’information déjà rendus publics dans leur média. (A diffuser à tous ceux qui ont raté leur vocation de flics : longue liste en perspective)
Art. 17 Les journalistes recourent à des méthodes loyales afin de recueillir et de traiter les informations, les photos, les images et les documents.
Sont notamment considérés comme méthodes déloyales la commission d’infractions pénales, la dissimulation de sa qualité de journaliste, la tromperie sur le but de son intervention, l’usage d’une fausse identité, l’enregistrement clandestin, la provocation, le chantage, le harcèlement, la rémunération des sources d’information…
Ces méthodes ne sont pas considérées comme déloyales lorsque toutes les conditions suivantes sont rencontrées :
– l’information recherchée est d’intérêt général et revêt de l’importance pour la société ;
– il est impossible de se procurer l’information par d’autres moyens ;
– les risques encourus par les journalistes et par des tiers restent proportionnés au résultat recherché ;
– les méthodes utilisées sont autorisées ou, le cas échéant, validées.
Chacun évaluera la pertinence de ces critères, mais pour ma part je rejoins notre hôte quand, ironiquement il suggère « qu’on utilise la caméra cachée dans toutes les structures partisanes, dans l’univers médiatique quand invités et journalistes se lâchent après les émissions, au sein de tous les groupes (…) derrière les verbes officiels et les propos convenus, sous les latitudes de droite et de gauche, des poisons se glissent. »
De près ou de loin, beaucoup ici et ailleurs peuvent témoigner de la grande hypocrisie des cercles « vertueux ».
“Si les hommes savaient ce qu’ils disent les uns des autres, il n’y aurait pas quatre amis dans le monde” (Blaise Pascal).
Tout n’est pas dit pour être publié, il arrive qu’on se défoule bêtement, et celui qui en profite pour vous discréditer définitivement est effectivement un pervers, un Iago manipulateur et pousse-au-crime. En politique, on pourra facilement couvrir de honte n’importe qui : tous les hommes politiques changent nécessairement leur façon de présenter les choses en fonction de leurs interlocuteurs, tous disent pis que pendre les uns des autres, tous se contredisent un jour ou l’autre, tous profitent de certains passe-droits plus ou moins autorisés par la loi, et font profiter leurs maîtresses ou leurs enfants des avantages dont ils jouissent, tous flattent plus ou moins leur électorat, tous piègent leurs rivaux, tous portent des vêtements onéreux, achetés, prêtés, ou offerts, et leurs femmes, qui fréquentent les défilés de grands couturiers, même s’ils sont de gauche, paradent dans des vêtements aux prix exorbitants (mais elles le font, bien entendu, pour la renommée de l’industrie française). Si en plus on écoute et on divulgue en se prenant pour un auxiliaire de la justice et du bon droit leurs apartés, en se prétendant l’ami de la justice, les dégâts sont assurés.
Le titre d’un article du Spectator m’a plu. Il dit qu’il n’est pas nécessaire d’être quelqu’un de bien pour faire le bien (You don’t need to be good to do good). Il peut y avoir une sorte d’esthétisme ou de narcissisme, je ne sais pas, à cultiver une image de soi complètement ajustée à la morale et à la bien-pensance ; or seuls nos actes relèvent du domaine de l’éthique, alors que la statue que nous érigeons de nous-mêmes est fabriquée. On peut faire le bien sans être parfait, mais à l’inverse des gens considérés comme « bien » ne génèrent pas forcément du bien. C’est pourquoi je crains ces représentations politiques et ces faux débats et analyses bourrés de moraline qu’on nous donne à la télévision au moment des élections. Certaines personnes sont mieux rodées que d’autres au petit jeu qui consiste à se construire une symbole de citoyenneté exemplaire, et s’ils sont aidés par des journalistes qui amochent soigneusement celle de leurs opposants politiques, c’est la gloire assurée.
Ceux qui commencent le petit jeu consistant à traiter l’autre de « salaud », preuves douteuses à l’appui, met le doigt dans un engrenage infernal, ce sera rapidement à qui salit le plus l’autre. De façon moins basse, mais tout aussi gratuite, les accusations non justifiées pleuvent, « vous avez un discours très violent, untel est d’une violence inouïe, il est clivant ». On en vient à considérer que celui qui ne partage pas les idées de tout le monde est violent et clivant, donc infréquentable et dangereux, et c’est le début de la fin de la démocratie. Il n’y a plus qu’à le mettre au ban de la société, et pourquoi pas lui chercher des poux pour que la justice le mette « en prison », satisfaction suprême. La foule fait son procès avec délectation et bonne conscience à la place de la justice, et son intimité, la moindre de ses paroles et de ses dépenses sont offertes en pâture à la dérision des pharisiens. Alors que pourtant, ce sont l’absence de débat et la tentation du parti unique qui nous entraînent vers la dictature.
À force de faux semblants et de critères de choix débiles, on en arrivera à ce que les élections soient gagnées par des idiots qui élisent des idiots, dans un pays qui renonce à la prospérité et à la vraie démocratie. Les media, si friands de pédagogie, devraient y réfléchir.
@sbriglia
L’excellente émission de Philippe Meyer, sur France Culture le dimanche à onze heures, a beaucoup souffert de l’absence de Max Gallo (Parkinson oblige), de l’absence définitive de Jean-Louis Bourlanges (chassé) et de l’absence, momentanée je l’espère, du meilleur parleur de France actuel François Bujon de l’Estang.
L’émission se termine par des « brèves », on le sait.
L’émission de ce jour, par ces trois absences, devenue bien terne, a été sauvée, sbriglia, par cette brève inattendue, et qui ne manquera pas de vous réjouir : l’annonce de la parution, en collection « Bouquins », du troisième tome des oeuvres d’Alexandre Vialatte. Fin de la digression.
Hier à ONPC, caméra non cachée un grand bravo à Florian Philippot (représentant d’un parti qui m’est pourtant très éloigné) pour son calme et son excellente tenue face à un plateau entièrement hostile, notamment une Clémentine Célarié sectaire et méchante qui a refusé en préambule de lui serrer la main et s’est lancée par la suite dans une digression insipide (et dommage pour elle raciste, oui Madame) sur la couleur noire qui semblait seule l’obséder, de même qu’Isabelle Mergault, qui de mon point de vue exhibe un peu trop son enfant « noir » adoptif comme un trophée !
Sans parler de la hyène Ruquier qui semblait se régaler et d’un certain Ono-dit-Biot, journaliste écrivain, imbu de sa personne !
Concernant ensuite le porte-parole de Macron, à peine entendu ses premières phrases maladroites et empruntées, j’avoue ne pas avoir eu le courage de poursuivre le supplice jusqu’au bout.
Les médias font vraiment tout et n’importe quoi.
Hier, j’ai été surpris de constater que toutes les télés reprenaient le chiffre de 130 000 manifestants réunis autour de JL Mélenchon. C’est le chiffre officiel donné par les organisateurs de cette manifestation.
Aucune n’a laissé entendre que, comme pour les manifs de la CGT, il fallait peut-être diviser ce chiffre par dix.
Par contre, pour la dernière manif de Fillon au Trocadéro, on a eu droit aux chiffres de la police, à des enquêtes du Monde multipliant les m2 par un ratio de deux manifestants au m2, etc.
Il y a vraiment deux poids, deux mesures.
Oui, j’espère bien que ce reportage fera réfléchir quelques électeurs potentiels qui hésiteront en se demandant où ils risquaient réellement de mettre les pieds. On ne peut soutenir que l’emploi de la caméra cachée est uniquement réservé au FN. Il y a une multitude d’autres exemples.
Elle est utile en ce qu’elle révèle des réalités peu glorieuses, des évidences intentionnellement masquées, de belles façades dont les lézardes n’apparaissent pas au premier coup d’oeil.
Alors allons-y hardiment : une loi contre les caméras cachées et des sanctions à la clef. Mais il faudra aussi sanctionner les ‘cachés’ qui alimentent le Canard enchaîné, ceux qui font fuiter les PV des juges d’instruction… En résumé, il faut que toutes les sources soient identifiées et sanctionnées le cas échéant.
Attention, on tombe dans un travers, on est en train de faire le procès de la caméra cachée alors qu’il faut faire celui du néo-nazi négationniste et remercier la caméra cachée.
Caméra cachée pourquoi pas MAIS alors dans TOUS les partis (officiels ou pas) sinon c’est de la discrimination et je vais porter plainte.
Non mais !
Un journaliste de C8, se faisant passer pour un militant du Front national, s’est servi d’une caméra cachée, durant deux mois, en immersion au sein du FN de la jeunesse de Nice.
Ce procédé qui – faut-il le rappeler – est contraire à la charte de déontologie des journalistes, a déjà été employé par un certain Pujadas qui, alors très jeune, avait adhéré au FNJ où il a même milité et collé des affiches, avant de publier dans le Nouvel Observateur, ce qui sera le point de départ de sa carrière, le discours « musclé » que le cadre du FN Martial Bild avait tenu aux jeunes gens du FNJ.
Bien sûr, cher P Bilger, que l’on peut s’indigner d’un tel manquement à la déontologie pour ce documentaire (sic).
Mais est-ce vraiment une surprise et une nouveauté ? Non !
Depuis que Marine Le Pen a été élue présidente du Front National c’est une véritable conspiration de fait de la presque totalité des journalistes contre ce parti.
C’est tellement bien porté dans cette profession ultra protégée d’effectuer des interviews qui s’apparentent plus à des mises en accusation systématiques qu’à des éclairages journalistiques…
Gare au journaliste qui se montre aimable ou simplement objectif, il est vite rappelé à l’ordre par la profession !
A l’exemple de Trump qui ne se laisse pas impressionner, il est temps que les politiques remettent à leur vraie place cette profession, généralement inculte, mal formée et outrageusement condescendante.
Aujourd’hui à France Info, les journalistes (sic) interrogeant Florian Philippot ont été odieux, indignes. Notamment Arnaud Leparmentier (Le Monde) et Nathalie Saint-Cricq (France 2). Heureusement Philippot a une maîtrise de lui à toute épreuve.
Rien de nouveau donc sous le soleil !
Cordialement.
Le parti pris journalistique éclate une fois de plus : pourquoi n’ont-ils pas fait la même chose à l’extrême gauche, où les propos anti-juifs sont monnaie courante ?
Se pose effectivement la question de la loyauté du journaliste : ceci étant dit, ce n’est pas le premier reportage d’infiltration et la notion même ne me traumatise guère en général, si tant est qu’il est curieux de poursuivre une personne pour un propos, aussi lamentable soit-il, tenu en privé.
Pour le reste, vous savez bien, monsieur Bilger, que, pour de nombreuses raisons, il est utile de préserver son identité pour avoir la parole libre. Non pas qu’il faille se dissimuler pour diffamer, mais tout simplement parce que le propos tenu en son nom pourrait engager autrui, ce qui n’est pas toujours bon.
L’emploi d’un pseudonyme seul n’interdit pas la réplique.
Bonsoir
Ce qui me laisse pantois, c’est encore une fois le deux poids deux mesures.
Pour un reportage sur le FN ou sur une école catholique hors contrat que l' »on » soupçonne d’accointances idéologiques avec « l’extrême droite », tout est permis et même encouragé par la caste médiatique.
En revanche, Clément Weill-Raynal, le journaliste qui a révélé le scandale du mur des cons, a été sanctionné par France 3 (mis à pied) et il a été violemment attaqué par le syndicat CGT de France 3 et le syndicat national des journalistes.
Cher Philippe,
Les caméras des tranchées sont parfois utiles !
Utilisées par les comiques, par les Elises, par les esgourdes mitterrandiennes ou hollandaises, par les taupes rouges, elles sont loin d’être nouveautés.
Il y aurait deux mesures de perversité dans l’utilisation de ces caméras ?
Il ne s’agit pas de sexe-tape à vous lire, mais bien d’enquêter par infiltration sur les qualités du vivre ensemble de certains politiques, d’enquêter sur les principes d’égalité, de fraternité et de liberté d’individus supposés en représenter d’autres.
Mais nous n’en sommes qu’à la préhistoire de cette surveillance, qu’au balbutiement de l’utilisation des techniques d’insectes caméras, de chiens infiltrés, de mulots fureteurs, de soutiens-gorge dotés d’intelligence artificielle, de jouets renifleurs.
Nous devrons faire un choix entre nos fixettes de liberté d’expression et nos libertés de vie privée.
françoise et karell Semtob
« Quand les télévisions allemande et japonaise rapportent au sujet du même événement à Nice qu’un militant se juge « un peu raciste » et pour un autre que « les homosexuels c’est pas mon délire », elles en disent beaucoup mais sur un mode moins provocateur. »
Il n’y a certes pas que le FN à inférioriser les homosexuels, les Noirs, et autres. Toute personne ressortissant d’une catégorie victime de préjugés doit se méfier DE TOUT LE MONDE.
Je pense notamment à des mineurs homosexuels chassés de chez eux par leurs parents. Ce n’est pas parce que la société est plus éclairée que toute la société l’est. Ce n’est pas parce que la droite cause valeurs familiales qu’elle ne videra pas l’inverti.
Je pense notamment à des gens ayant un peu de sang noir sans que cela se voie. Bref, méfiance ! Les gens ne sont même pas hypocrites, en général, ils ont un programme moral conforme à leur milieu, et un programme de comportement conforme à leur milieu. Les deux peuvent ne pas coïncider, d’où des je ne suis pas raciste mais mes enfants sont trop bien ou le partenaire trop mal pour eux, je respecte les personnes homosexuelles mais elles ne doivent pas avoir les mêmes droits que les autres.
Bref, s’il y a une insécurité économique et face aux voyous pour bien des gens, il y a une insécurité pour cause d’identité qui ne se relâche nulle part pour certains sauf dans leur communauté.
De deux choses l’une, soit on admet des gens à égalité, soit on accepte qu’ils se replient car il est une question à se poser :
Qui, ayant le choix, fera celui d’être une proie perpétuelle ?
Oui, pour la beauté de la discussion, on pourrait dire que les infériorisés ne sont pas des proies mais des combattants qui doivent faire réfléchir les autres. Faux ! Certains peuvent être des héros. Mais nul n’est infériorisé professionnel !
Contre la violence, des professionnels de la violence, armée, police, oeuvrent, contre l’insécurité économique, il y a des compensations économiques.
Contre l’infériorisation ?
Rien.
Je veux dire, rien d’UTILE. En interdisant aux gens à préjugés de les exprimer, on détruit la liberté d’expression, et pourquoi ? Faire passer les transgresseurs pour des héros.
Soit la société deviendra plus éclairée, et alors le problème sera résolu, soit les infériorisés se regrouperont entre eux. Entre les deux, les gens qui pourront dissimuler d’être des cibles le cacheront, du moins parfois. Ainsi, ils sauront le mal qu’on pense réellement d’eux, ainsi ils seront en congé de conflit.
A ce propos ! Le nom peut aussi être source de conflit. Par exemple, un nom juif. Vu comme les Juifs sont trop souvent considérés, il serait normal que l’on n’affiche pas son nom sur Internet, n’en déplaise aux maniaques de la transparence. Si certains sont attaqués parce qu’ils sont Noirs, et dans d’autres milieux, moins souvent, Jaunes, et encore moins, Blancs, le nom peut aussi être un signal déclenchant l’agression.
Si la liberté d’expression devrait impliquer qu’on laisse s’exprimer les préjugés, elle implique à plus forte raison qu’on laisse les gens se protéger contre leurs agresseurs potentiels par leur dissimulation.
Autre chose, on vote à bulletin secret… Serait-ce pour dire, sous son nom de famille, pour qui on vote ? Dans un contexte politique défavorable, on dissimule ses opinions. Mais on peut les exprimer ailleurs, par exemple, sur le net.
Le pseudonyme, pour cela et pour la réinvention de soi, est une chance. A chacun d’en être digne. Noblesse oblige, le pouvoir de se réinventer en est un qui a pour contrepartie la responsabilité.
Le pseudonyme est une renaissance. Voulons-nous renaître pour pourfendre l’erreur, défendre de nobles causes ou reproduire les comportements reptiliens qui sont notre être profond ?
Si par aventure, les histoires de réincarnation sont vraies, espérons que ceux qui atteignent le niveau divinité soient plus responsables que les gens à pseudonyme et plus justes que les brahmanes.
Et sinon ? Eh bien, cela expliquerait pourquoi rien ne va dans le monde, des gens étourdis par leur nouveau pouvoir le dirigeant.
@Achille | 19 mars 2017 à 08:43
D’accord avec vous.
@ jack | 19 mars 2017 à 15:31
Vous avez raison de dire que la lutte contre les préjugés compte plus que les méthodes sur le principe.
Mais tort si on prend un point de vue finaliste : les gens se mettent à rejeter ce genre de méthode aussi, ce qui est démontré ainsi est rejeté par l’opinion.
Comment le dire plus clairement ? Dans le procès, on rejette des preuves obtenues contre la loi.
A présent, l’opinion rejette, dans une certaine mesure, la caméra cachée… Je crois, un peu par peur d’être espionné, un peu parce que les gens pensent qu’on traite injustement le FN, un peu parce que certains sont d’accord avec les préjugés, un peu pour la liberté d’expression, un peu parce que les gens voudraient des débats de fond.
Bref.
Cependant, il ne faudrait pas jeter le bébé avec l’eau du bain et défendre à tout prix le secret des sources.
@Tomas | 19 mars 2017 à 10:51


« Oui la fin du match hier était unique, je n’ai pas compris pourquoi l’arbitre n’a pas accordé un essai de pénalité au bout des cinq minutes. »
Petite pose, j’espère que notre hôte ne nous en voudra pas.
Il y a la règle certes, mais dans l’air flottait quelque chose d’indéfinissable, d’incertain, cette photo pour exprimer cette rage de vaincre, l’arbitre l’a bien ressenti, pour vaincre il fallait franchir la ligne ainsi il n’y aurait ni battus ni frustrés, que des vainqueurs, dans les deux camps, ce qui fera l’histoire de ce match.
Que des gagnants, bravo l’arbitre ! Rare final exceptionnel.
@Claude Luçon | 19 mars 2017 à 10:03
J’ai fait une digression en pensant à vous d’ailleurs. Quand je parle de panorama je pense aussi à ce coureur cité par Tomas :
Bizarre, les bâtisseurs – foreurs compris – s’intéressent au rugby et au cyclisme, peut-être y a-t-il une raison ?
Bon, fin de l’interlude.
C’est drôle, quand est paru ce post, j’ai pensé que ces méthodes étaient celles de la Stasi communiste de la RDA mais cette fois-ci au grand jour, en toute fierté.
Et voilà qu’on me parle maintenant de Wallraff que je devrais admirer.
Oui, je le lisais avec adoration quand j’étais communiste et après trente ans de reniement, je m’en mords toujours les doigts de toutes ces saloperies que justifiait la fin, le « bonheur » de l’Homme.
@ Mary Preud’homme | 19 mars 2017 à 13:33
« …j’avoue ne pas avoir eu le courage de poursuivre le supplice jusqu’au bout »
On est deux 😀
En même temps je me demande pour quelle raison je me suis retrouvée à regarder cette émission idiote. Un assoupissement le doigt sur ma télécommande sans doute…
Il y a ceux qui se cachent pour informer, et ceux, comme Edwy Plenel, qui informent sans se cacher : interrogé aujourd’hui à la télévision, il a insulté Donald Trump, qui est tout de même le Président de la nation qui est depuis toujours notre meilleure amie, d’une façon épouvantable et d’une grossièreté dont lui seul est capable.
Comment un journaliste, si toutefois on peut lui accorder ce titre, peut-il être si arrogant et si insolent ? Comment peut-on laisser ce genre de raté s’exprimer pareillement à la télévision ?
« Un journaliste de C8, se faisant passer pour un militant du Front national, s’est servi d’une caméra cachée, durant deux mois, en immersion au sein du FN de la jeunesse de Nice ». (Ph.B)
C’était un journaliste de C8 ou une taupe-espion ? Son cachet a dû être être payé en conséquence. Deux mois faire la planque en caméra cachée et sans se faire repérer, c’est risqué, non ?
@boureau
« Aujourd’hui à France Info, les journalistes (sic) interrogeant Florian Philippot ont été odieux, indignes. Notamment Arnaud Leparmentier (Le Monde) et Nathalie Saint-Cricq (France 2). Heureusement Philippot a une maîtrise de lui à toute épreuve »
En effet, et Philippot a bien claqué le beignet de Leparmentier en lui rappelant le tweet du propriétaire du Monde, Pierre Bergé, le félicitant pour son article favorable à leur chouchou Macron !!
Qu’attendre de ce type de confrontation ? Celui qui est agressé, en l’occurrence Philippot, bénéficie probablement de la compassion de l’auditeur !!
« Qu’on utilise la caméra cachée dans toutes les structures partisanes, dans l’univers médiatique quand invités et journalistes se lâchent après les émissions, au sein de tous les groupes, au milieu des associations même officiellement les plus progressistes, on constatera alors que, par exemple, le refus de « délirer » sur les homosexuels est assez partagé et que derrière les verbes officiels et les propos convenus, sous les latitudes de droite et de gauche, des poisons se glissent… »
Totalement d’accord avec vous, car entre les propos tenus dans les médias par les responsables de partis politiques, associations, etc. et ceux tenus en petits cénacles par certains de leurs membres, on est parfois pantois face à ceux-ci, et c’est un euphémisme !
Si C8 trouve justifié d’enquêter sur le FN jeunesse à Nice avec une telle méthode, alors cette chaîne devrait en toute objectivité faire de même avec les mouvements de jeunesse des Républicains, PS, etc.
Quelles que soient les options politiques du FN, c’est quand même un parti autorisé entre autres à concourir à toutes les élections en France. Il doit donc être traité comme les autres, sans complaisance mais sans acharnement, par nos médias et notamment télévisuels.
Il faut quand même observer que la direction du FN depuis que MLP est à sa tête, exclut fort rapidement de ses rangs tous ses militants ou élus tenant publiquement des propos antisémites, homophobes, etc. Ce qui hélas est rarement le cas dans les autres partis politiques : au mieux on les désavoue, bien plus souvent on les minimise et on fait le dos rond.
Un exemple parmi d’autres : récemment Les Républicains ont diffusé sur Internet un dessin puant le pire antisémitisme – type Gringoire années 30 – sur Emmanuel Macron. Dans les 8 h suivant, il fut bien supprimé et les responsables LR le désavouèrent sans ambiguïté. Mais à ce jour ils n’ont pas cité nommément le ou les auteurs de cette infamie, ni procédé à leur exclusion publique !
On imagine aisément quel aurait été le tollé si une telle caricature avait été publiée et diffusée par le FN. On est donc face à un deux poids deux mesures.
PS : je ne suis pas et n’ai jamais été un électeur du FN
@Garry Gaspary
« Je ne suis pas là pour vous connaître, pour vous raconter ma vie, pour que nous devenions amis, et que nous passions nos prochaines vacances ensemble, voire plus si affinités. »
J’espère que vous ne considérerez pas comme un manque de courtoisie à votre égard si je vous dis qu’il n’y a aucun risque.
@ Trekker
Ce serait une bonne idée de faire le même genre de sujets chez les jeunes du PS ou des Républicains en effet, ce ne serait que justice.
Ainsi que de faire partager au public la teneur des propos privés tenus par nos responsables politiques, qui peuvent en effet parfois laisser pantois, comme vous dites.
Dictature de la transparence, démagogie ? Peut-être, mais l’homme politique méprise trop un électeur qui est de moins en moins naïf. Le décalage entre les opinions tenues en privé et les propres publics, s’il est trop flagrant, s’apparente à de la malhonnêteté, et doit donc selon moi être montré aux électeurs.
Ceci étant, nul n’est effectivement besoin d’avoir recours à ces méthodes pour percer la vraie nature du FN, puisque le reportage diffusé par France 2 jeudi était d’une facture beaucoup plus classique. Je n’ai hélas pas pu voir le reportage de C8 mais la méthode de l’infiltration journalistique présente un indéniable intérêt, comme on avait pu le voir lors de l’enquête de France 2 sur cette paroisse catholique intégriste de Bordeaux où des enfants étaient endoctrinés dans le culte du maréchal Pétain et chantaient dans la cour de récréation des chansons antisémites.
On ne pourra sans doute pas débarrasser le pays de cette lie avant longtemps mais si elle pouvait être tenue à distance par la vigilance des électeurs de l’exercice du pouvoir nous n’aurions sans doute pas à en souffrir.
Merci, Patrice Charoulet : je vais me l’offrir… tant de ceux qui déversent ici à longueur de temps les mêmes rengaines, comme un disque rayé, devraient faire une pause et lire quelques lignes de Vialatte… je leur recommanderais bien Les fruits du Congo…
Bien cordialement.
Je n’ose imaginer ce que donnerait une caméra cachée dans les vestiaires d’un palais de justice, là où on tient des « propos de vestiaire », comme dit Donald Trump, y compris sur les justiciables et les journalistes…
De quoi se retrouver sur un certain mur…
Heureusement, Woodward et Bernstein, pour ne citer qu’eux, ont employé des moyens « déloyaux » et « déontologiquement suspects » pour révéler le Watergate.
N’en déplaise aux Raminagrobis qui se pincent le nez.
(Je hurlais de joie dans ma voiture naguère en entendant l’ineffable Alain-Gérard Slama chevroter que le principe d’opacité était indispensable à la Démocratie. Les masques tombent. Marc Kravetz, réjoui, le renvoyait aux contradictions des démocraties formelles médiatisées, avec une salutaire jubilation, tandis qu’un spécialiste du Net expliquait que tous les outils, même les plus récents, sont bons pour demander des comptes aux gouvernants.
« Mais ce sont des documents volés ! » continuait Slama, éperdu, lui qui traitait Woodward et Bernstein de héros deux phrases avant. C’est sûr que le Watergate n’a pas dérangé sa carrière si française, c’est loin tout ça.
Méthodes de voyou, en somme. Heureusement que nous sommes là pour apporter une « plus-value journalistique » en « mettant en perspective « .)
Car c’est bien de cela qu’il s’agit : L’Opacité est indispensable à la démocratie formelle. Ne regardez jamais ce qui se passe dans la cuisine.
« Ce n’est pas sans raison que j’éprouve une sainte horreur à l’égard de tous ceux qui sur mon blog ou Twitter se cachent pour insulter à loisir en empêchant ainsi toute réplique. »
Il ne dépend que de vous de les réduire au silence.
Puisqu’il est question des dérapages de certains médias, permettez-moi un hors-sujet sur le même thème.
Samedi 18 mars, Nicolas Dupont-Aignan candidat à l’élection présidentielle a quitté le plateau du journal de 20 heures de TF1. Je reviens un instant sur ce coup d’éclat.
Monsieur Dupont-Aignan, député-maire de Yerres et président de Debout la France est un homme propret et bien rangé. Rien ne semble le prédisposer à faire un esclandre.
Pourtant, samedi dernier, sans se départir d’un calme ferme et déterminé, il a, après en avoir justifié la raison, quitté le plateau du journal de TF1, laissant désemparée une journaliste qui ne savait que répéter en boucle que sa chaîne avait agi en toute « équité », selon l’autorisation des plus hautes autorités de la République.
Ce dernier point n’est pas douteux. C’est d’ailleurs là que le bât blesse : comment se peut-il admettre qu’un candidat ayant obtenu les parrainages nécessaires soit traité (lui et six autres) d’une façon aussi évidemment inique et cavalière ?
A quoi sert donc ce luxe de précautions que la République prend à juste titre pour sélectionner des candidats s’ils se heurtent à la toute-puissance d’une chaîne commerciale de grande écoute ?
L’argument de la prétendue « équité » repose sur la notion de « grands » et de « petits » candidats. Mais sur quel fondement cette classification s’appuie-t-elle ? Sur les résultats antérieurs de ceux qui se sont déjà présentés, sur les scores de leurs formations respectives et, surtout, sur les sondages.
Quand on sait le caractère aléatoire de ces derniers, si souvent démontré, on reste sans voix. Mais quand bien même ils seraient une mesure exacte de la situation politique à un instant T, décider à partir de cette mesure purement théorique quel candidat a le droit de se faire entendre et quel autre doit se taire est non seulement une absurdité, mais aussi un abus exorbitant et une infâmie.
Dupont-Aignan n’est pas mon candidat favori. Je n’en ai d’ailleurs aucun à ce jour. Mais l’injustice qui lui est faite devrait susciter les protestations de tous, y compris et en premier lieu des « grands » candidats.
En 2008, dans le « village » où je conduisais une liste aux municipales, la même situation se présenta, aux dimensions d’une modeste commune.
Radio Bleu Bourgogne organisa un grand débat entre trois têtes de listes sur les cinq qui étaient en lice. Bien que j’eusse obtenu six ans plus tôt l’honorable score de 18,5% des suffrages, on m’écarta de l’émission.
Je dois à la vérité de dire que si la liste sortante et son chef ne trouvèrent rien à redire à ce déni de démocratie, les deux autres concurrents, eux, bien qu’opposés à ma liste, refusèrent de participer au débat ; et l’on vit – chose ridicule – la tête de liste sortante « débattre » seul en face des journalistes qui ne savaient plus où se fourrer.
J’aurais bien aimé que Madame Le Pen et Messieurs Fillon, Hamon, Macron et Mélenchon en fissent autant !
Mais pour l’heure je dis : bravo, Monsieur Dupont-Aignan.
« Cette focalisation parfois sans éthique professionnelle est dangereuse parce qu’elle sert, par contrecoup, ce qu’elle croit battre en brèche' ».
Cette remarque vaut pour la derrière prestation à ONPC de Ruquier et de ses invités à l’égard de Philippot. L’attitude insultante et l’intense jubilation inquisitoriale de Ruquier, en venaient à rendre Philippot sympathique… ! Jupiter rend fous ceux qu’il veut perdre…
@ Marc GHINSBERG
Je n’ai jamais fait l’effort d’être courtois, surtout pas avec les beaufs qui fourmillent sur ce blog, et je suis constamment insulté sans jamais m’en plaindre.
Vous avez fait l’effort d’être courtois avec tout le monde y compris avec les mêmes beaufs qui, en retour, ne se privent pas de vous insulter également et vous nous jouez régulièrement les pleureuses.
Vous voulez que l’on crée une police qui oblige les autres à vous respecter. Apprenez plutôt à vous respecter vous-même en ne faisant pas la cour à ceux qui ne méritent que votre mépris.
A la radio, ce matin, j’entends l’avocate de l’assaillant d’Orly déclarer : « Cela dénote avec son parcours ». Confondre « dénoter » avec « détonner » ! D’où sort-elle ?
Avant de vouloir plaider, il faut apprendre la langue française.
@Tomas
Vous avez qualifié de « médiocres » Elisabeth Lévy, Gilles-William Goldnadel et Eric Zemmour. Je les admire et je l’ai dit. Vous me taxez « d’admiration béate ».
Mon admiration est lucide. Je connais mon faible niveau. Connaissez-vous le vôtre ?
Bonjour la riche France éternelle… du mouchard et des faux culs.
@ Tomas 20/03 01:18
« …la méthode de l’infiltration journalistique présente un indéniable intérêt… »
Et vous pourriez ajouter qu’elle ouvre aussi les portes à toutes les dérives !
Où va-t-on en effet si de tels procédés deviennent monnaie courante ? Quelle sera cette société où tout le monde se sachant éventuellement épié se méfiera de tout le monde, où la parole ne sera donc plus libérée ?
Le besoin d’information justifie-t-il le recours à tous les moyens, même les plus répugnants, pour obtenir celle-ci ?
Et tous les journalistes, sont-ils plus intègres que nos hommes politiques au point d’utiliser de tels procédés sans la moindre arrière-pensée, avec la seule et unique préoccupation de nous éclairer ?
Ne revenons pas sur le feu roulant contre le FN. Tout y concourt, et surtout le goût de la classe moyenne française pour se donner une contenance respectable. On laissera de côté les politiques, ce sont des fusils à bouchon qui n’ont pas l’estime des populations, lesquelles, toutefois, espèrent bien en tirer quelques avantages, à condition que cela n’entraîne pas une augmentation des impôts et taxes, pour eux-mêmes, pas pour les riches, ces pervers qui ont eu l’indécence de réussir à créer ou conserver une fortune.
C’est l’armée des pseudos, autrement appelés électeurs.
La caméra cachée utilisée comme vous le décrivez, c’est un électeur utilisant un pseudo pour devenir un journaliste ne publiant pas son identité.
Que cela concerne le FN est plutôt drôle parce qu’inutile. Aurait-on réalisé le même exploit quand les communistes se vantaient de saboter le matériel militaire en 1939, quand tonton Jojo et tonton Adolf étaient amis ? Tout le monde sait qu’il y a des têtes de pioche au FN mais comme le disait un mien ami, militant socialiste, « pour être militant, il faut être un abruti. » N’est-ce pas Jean-Pierre G. ?
Le FN n’a aucune trahison à se reprocher, mais c’est le FN, et alors même qu’il y a des quantités de raisons pour ne pas voter en sa faveur, les pseudos et les journalistes préfèrent utiliser la recette qui se retourne contre eux. Indélicatesse, grossièreté, falsification, parti pris, arrogance intempestive, prétention, pour ne citer que ce que je lis dans ce blog. De pauvres filles sans diplôme se prennent pour Fouquier de Tinville (dont la famille aspirait à la noblesse), pourquoi un anonyme ne se prendrait-il pas pour un journaliste alliant l’anonymat au pseudo et ne demanderait-il pas qu’on rétablît le peine de mort en installant la guillotine dans les studios de France Télévisions ?
La transparence et l’éthique s’invitent en sujet principal, en passant les déclarations de Bayrou, Macron, Guaino.
La caméra infiltrée n’est que le prolongement de la parole.
Quoi qu’on en dise l’électorat FN subit un tassement, il m’arrive de surprendre MLP fébrile dans certaines réponses économiques.
Je suis sûr que son peuple le ressent d’autant plus qu’il va être touché au portefeuille.
Macron est sur ses talons, elle sent son souffle.
@ Patrice Charoulet
Il est faible aussi mais pas au point de me pousser à admirer des journalistes, quelle que soit leur obédience d’ailleurs.
Ne vous diminuez pas outre mesure, vous pourriez faire aussi bien qu’eux si vous en aviez envie, soyez-en sûr !
@Guzet | 20 mars 2017 à 09:17
Concernant Clémentine Célarié dont je ne me suis jamais fait d’illusions sur ses capacités intellectuelles, je crois que Pascal Praud a bien résumé le comportement dans sa petite minute du matin.
Tout est dit, et bien dit !
http://www.rtl.fr/culture/medias-people/face-au-front-national-clementine-celarie-a-choisi-le-panurgisme-constate-pascal-praud-7787738189
@Claude Luçon
A propos d’Edwy Plenel
Vous vous interrogez sur la présence régulière de ce personnage dans de nombreux médias.
Auriez-vous oublié que c’est un ancien trotskiste, que les liens de fraternité dans cette sombre organisation sont à vie et qu’ils ont quasiment inventé le renvoi d’ascenseur automatique ?
Ces révolutionnaires d’opérette sont partout et deviennent même sénateurs !
Après son éviction de la direction du Monde – dont je me flatte à mon tout petit niveau d’avoir été parmi les centaines de lecteurs qui ont demandé inlassablement sa démission – personne n’a toujours compris de quelles complicités il avait bénéficié pour se faire nommer enseignant à l’université de Montpellier.
On a parlé de la main bienveillante de Villepin. En contrepartie d’une succession d’articles le flattant ouvertement pour contrebalancer Sarkozy !
Son nom restera une tache indélébile sur le journalisme pour la curée qu’il avait organisée dans Le Monde contre Dominique Baudis.
Cordialement.
Rien de nouveau sous le soleil… niçois.
Comme aurait dit ma regrettée grand-mère et au choix :
– plus tu la remues, plus ça sent
Ou
– tout cela c’est tout parler pour ne rien dire.
En France on a les débats qu’on peut et on feint de découvrir qu’il y a des extrémistes au Front National.
J’espère que ce pseudo-journaliste n’est pas directement ou indirectement payé par le contribuable. J’aime encore mieux payer Penelope à ne rien faire.
Vive la France des délateurs.
La caméra cachée ne vaut pas mieux que les interviews de citoyens présentés comme pris au hasard, et en réalité triés selon ce qu’on veut faire entendre.
Pas mieux non plus que le choix des « experts » ou personnalités en tout genre invitées dans les débats de tous ordres, évidemment en grande majorité de gauche, et jamais non politiquement correctes.
Tout cela relève de la pègre médiatique, et qui a en commun avec les anonymes, d’ignorer le sens de l’honneur.
@ Michel Deluré
Vous posez les bonnes questions, la seule reponse qu’on puisse faire, et je conviens qu’on ne puisse pas la trouver satisfaisante, consiste a compter sur l’ethique des journalistes.
Sur le fond tout de meme, de ce que j’ai compris, c’est que la chaine a demande au FNJ de les laisser faire un reportage, et que ceux-ci ont refuse. Or il y a quand meme un probleme avec le FN : ce parti s’est donne une image de respectabilite qui ne correspond pas a sa nature reelle, qui reste celle d’un parti d’extreme droite ou les opinions les plus extremistes continuent d’avoir cours. Il n’est que de regarder le reportage d’Envoye special de jeudi dernier, realise dans la veine du journalisme classique, pour s’en convaincre, mais on pourra toujours repondre que les engagements de jeunesse de MM. Loustau et Chatillon appartiennent au passe.
Les quelques extraits que j’ai pu visionner du reportage de C8 montrent que derriere le joli minois de Mme Marechal-Le Pen et les discours de M. Philippot persiste un agenda pour la France qui n’a rien de rejouissant, qui sera fonde sur la violence politique et l’exclusion de gre ou de force de tous ceux qui ne sont pas d’accord.
Je repete comme je l’ai deja ecrit qu’il m’interesserait beaucoup d’avoir le meme genre de reportage dans les coulisses des partis de gouvernement ou on en entendrait sans doute des vertes et des pas mures.
La caméra cachée n’est pas forcément très honorable mais c’est parfois un moyen obligé pour révéler certains comportements.
@ Patrice Charoulet | 19 mars 2017 à 12:12
JL Bourlanges n’a pas été « chassé », mais étant un soutien officiel d’Emmanuel Macron, il a été prié de ne revenir qu’après la présidentielle. Il a alors choisi de ne pas revenir.
« Si les médias n’étaient pas seulement friands de fustiger le FN, nous aurions probablement, avec la caméra cachée et la transparence perverse qu’elle secrète, une démocratie malodorante, une République qui, expulsée des coulisses, ne ressemblerait plus à sa façade noble. »
Mon cher Philippe Bilger, je ne vous apprendrai rien en soulignant que dans notre pays les opinions sont libres.
Seule leur expression est délictueuse lorsque, publique ou privée, elle a pour intention et effet de blesser un public ciblé susceptible d’être touché.
Je pense aux formules préliminaires à la confession que je prononçais autrefois par automatisme : « Pardonnez-moi mon père parce que j’ai beaucoup péché, par pensée et par action. »
Après je me demandais mais en quoi est-ce que j’ai bien pu pécher par pensée et à qui est-ce que cela a pu nuire au final, excepté, peut-être, à moi-même.
Du coup, je récitais les sept péchés capitaux dans l’ordre, me les créditant en pensée et en action, en me disant que comme ça, je ne risquais pas d’en oublier, même si j’eus été bien incapable d’expliquer ce que certains comme la luxure, par exemple, pouvaient bien recouvrir mais sait-on jamais avec qui voit tout et qui sait tout, ce qu’on avait bien pu faire à notre propre insu de notre plein gré.
Ensuite, ayant été pardonnée et ayant récité ma punition, je me sentais comme neuve.
C’est important de pouvoir penser du mal de son voisin ainsi que d’imaginer tout ce qu’on pourrait lui faire (lui crever les pneus, révéler ses infidélités à sa femme etc. etc.) je crois que ça participe même de certaines techniques de yoga ; ça fait également du bien de l’exprimer dans un cadre privé, ne serait-ce que seule face à soi-même ou un punching-ball, vu que ça permet d’éviter de l’agresser directement chaque fois qu’il passe les bornes.
Il y a donc une grande différence entre un prêche, de quelque religion ou chapelle qu’il s’agisse, dans un lieu privé ouvert au public, une salle d’audience ouverte, en principe, au tout-venant, un meeting se tenant dans un lieu public et des pensées exprimées à haute voix lors d’une réunion informelle qui n’engagent rien d’autre que l’expression d’une mauvaise humeur ou parfois une façon de prêcher le faux pour savoir le vrai dont l’une des modalités se rattache à ce précepte : « Ce que c’est que le pin, apprends-le du pin. Ce que c’est que le bambou apprends-le du bambou. » (Matsuo Basho – 1644-1694).
D’où en effet, la caméra cachée d’un ou une infiltré(e) qui ne cherche qu’à surprendre des propos tenus librement dans un lieu privé et dans une intention inaccessible à la caméra, représente une première infraction (CP art. 226-1), les rendre publics une seconde (CP 226-2) et hors du contexte dans lequel ils ont été tenus, un mensonge et une vilenie.
Il ne s’agit pas en effet de surprendre des délits ou des infractions pour les dénoncer et aider la justice à exercer sa mission de sauvegarde, même sans avoir été expressément missionné(e) à cet effet par une autorité compétente, mais de combattre d’une façon déloyale les opinions d’autrui librement exprimées sans l’intention de blesser quiconque parmi les auditeurs présents.
Pourquoi parler d’intrusion lorsque l’on « visite » avec attention quelque chose qui devrait être public ? Les deniers des Français qui financent les partis politiques ne devraient-ils pas leur donner le droit de connaître ce qui s’y passe en réalité ? Il est donc admis que les partis politiques fonctionneraient normalement comme des sectes, qu’ils ont un double langage, et que donc de fait on devient intrusif en y pénétrant avec une caméra.
Mais un parti politique subventionné par l’Etat et par les citoyens, ce n’est pas un cabinet médical, ce n’est pas un cabinet d’avocat, ce n’est pas le lieu d’accueil d’un état-major de l’armée, quels secrets doivent y être gardés que nous n’ayons pas à connaître ?
Si cela ne se fait pas dans les autres partis c’est peut-être tout simplement parce qu’ils sont mieux organisés pour se protéger et cacher leurs secrets. Mais cela aussi doit changer.
@ Tomas 20/03 01:18
« …la méthode de l’infiltration journalistique présente un indéniable intérêt… »
Je suis totalement en accord avec cela, il suffit d’imaginer toutes les turpitudes, transferts et autres malversations avant l’avènement d’Internet.
Même si elles étaient dévoilées, il n’existait pas de relais.
Vive la liberté de tout dire, Mediapart, le Canard, les internautes, certains médias, il n’existe de faute qu’à travers de ceux qui les commettent, hors beaucoup de politiques ensablés dans de méchantes affaires renversent les rôles, cela les arrange bien.
Ce n’est plus une fatalité d’avoir des dirigeants pourris, électeurs il faut faire le ménage.
Les époux infernaux arrivent à se maintenir à force de clientélisme forcené, on peut être politique et honnête c’est notre choix.
Un vent frais se lève, cette élection en est le reflet, Fi$$on a cru que ce système pouvait perdurer et nous d’en accepter indéfiniment les règles.
Trop c’est trop, mes études ont été payées à force d’abnégation et pas par un emploi fermé au Sénat, réservé simplement et uniquement à une caste plus que dorée en France.
@ Frank THOMAS | 20 mars 2017 à 08:33
Vous m’avez donné l’idée d’aller voir si beaucoup de monde était attaché à participer à la guérison de notre démocratie à plusieurs degrés ou vitesse, comme on voudra.
http://www.mesopinions.com/petition/politique/petits-candidats-surtout-monsieur-nicolas-dupont/29058
Apparemment non, puisque cette pétition en ligne n’a recueilli que 71 signatures. J’en ai profité pour rajouter la mienne.
Même si je demeure convaincu que NDA aurait dû depuis longtemps intégrer un « Centre » et tenter d’y apporter sa différence.
@Claude Luçon
@boureau
Un portrait de Plenel est disponible ici :
http://www.ojim.fr/portraits/edwy-plenel/
@ Tomas | 20 mars 2017 à 01:18
« …Peut-être, mais l’homme politique méprise trop un électeur qui est de moins en moins naïf. Le décalage entre les opinions tenues en privé et les propres publics, s’il est trop flagrant, s’apparente à de la malhonnêteté, et doit donc selon moi être montré aux électeurs… »
Totalement d’accord avec vous, en conséquence C8 et les autres chaînes ne devraient pas limiter au seul FN leurs méthodes d’investigation. Bien sûr je rêve !
« On ne pourra sans doute pas débarrasser le pays de cette lie avant longtemps mais si elle pouvait être tenue à distance par la vigilance des électeurs de l’exercice du pouvoir… »
Mais cette lie, telle celle de cette paroisse catholique intégriste de Bordeaux, ne représente qu’une très infime minorité et se réduit à quelques groupuscules. Certes comme tous les extrémistes, ils médiatisent fortement leurs paroles, via Internet en priorité, mais on leur donne un écho sans commune mesure avec leur poids réel.
Il est en est de même pour les identitaires au sein du FN, leur influence est inversement proportionnelle à leur nombre. D’ailleurs si C8 a fait son reportage clandestin à Nice, ce n’est pas un hasard : de tout temps cette ville a compté un foyer d’extrémistes de droite !
Ne pas confondre avec les ex-identitaires ayant milité au GUD il y a quinze ou vingt ans, et qu’on trouve en nombre restreint au FN : élus ou membre de sa direction. Ceux-ci ont depuis longtemps fait fi de leurs engagements de jeunesse. Mais pour notre pays hélas un engagement de jeunesse dans un mouvement d’extrême droite est une tare à vie, alors qu’un d’extrême gauche est soit l’objet d’un oubli médiatique, soit au plus considéré comme véniel.
Bien que les mouvements d’extrême gauche, du PCF des années 50 aux trotskistes des années 60-80, étaient aussi violents et rêvaient d’instaurer un régime totalitaire similaire en pratique à ceux d’extrême droite. D’ailleurs les actuels antifafs et autres zadistes, se revendiquant d’une idéologie trotskiste ou anarchiste fort fruste, sont toujours adeptes de la même violence que leurs aînés. Seule leur idéologie est fort différente de leurs alter ego d’extrême droite, mais leurs méthodes et finalités sont similaires.
Je conseille à C8 et France 2 d’enquêter en leur sein, comme pour le FN jeunesse de Nice et cette paroisse catholique de Bordeaux. On risquerait fort de découvrir que leurs propos et méthodes sont pour le moins très inquiétants.
@Garry Gaspary
Le jour où vous aurez compris que la courtoisie renforce le propos alors que l’insulte l’affaiblit vous aurez fait de mon point de vue un grand progrès.
On préfère se cacher pour dénoncer, ne pas serrer la main, nier qu’une partie de l’électorat est prête à l’oubli pour passer ses colères, plutôt que de contrer les arguments anti-système de purs produits de ce système, à l’image de Philippot, prêt à jeter aux gémonies soixante ans d’idée européenne qui ont garanti au continent le même temps de paix et de prospérité, pour rentabiliser les fantasmagories de nations déjà auto-détruites par leurs rivalités passées et qui, sans cette idée salvatrice non encore accomplie, sont promises à devenir provinces chinoises.
Le bénéfice de leur victoire serait que les pauvres diables qui croient en eux s’apercevraient qu’ils nous servent d’aussi insipides et inopérantes salades que les commerçants de clivages et autres accusateurs de tout sauf d’eux-mêmes.
@ kmn(jlm) | 20 mars 2017 à 13:41
« Les deniers des Français qui financent les partis politiques ne devraient-ils pas leur donner le droit de connaître ce qui s’y passe en réalité ? »
Depuis 1988, un financement public des partis autorisés est prévu. Il est fonction des résultats aux élections législatives et du nombre de parlementaires.
On va dire que le FN qui ne compte que deux députés ne doit pas coûter très cher en financement public !
La loi du 6 juin 2000 réduit les financements des partis qui ne respectent pas la parité lorsqu’ils présentent des candidats aux élections.
On va dire que le FN qui a 1 député de chaque sexe respecte donc la parité. De même s’agissant de respecter la préférence sexuelle des cadres. Ex. le vice-président du FN n’est pas un hétéro !
Ceci étant, le financement public est géré par le parti, cette gestion est tout naturellement soumise à contrôle comme dans le cas de n’importe quel organisme bénéficiaire d’un financement public, à partir d’un certain montant.
Cela ne donne en revanche aucun droit à quiconque de venir espionner les propos des militants et/ou des visiteurs et s’improviser contrôleur des finances agissant en catimini. Si on soupçonne des activités illicites, il faut avertir l’autorité et non pas jouer au détective auto-missionné. Des propos tenus dans le cadre de conversations privées ne représentent aucunement une activité illicite dans ce pays, pour autant que leur contenu ne vise pas à préparer une action répréhensible tombant sous le coup de la loi.
Oui, je sais. C’est difficile d’admettre que le fait de ne pas partager nos propres opinions et LES exprimer entre soi, ne tombe sous le coup de la loi, mais c’est ainsi.
@ Marc GHINSBERG | 20 mars 2017 à 15:52
«Le jour où vous aurez compris que la courtoisie renforce le propos alors que l’insulte l’affaiblit vous aurez fait de mon point de vue un grand progrès. »
Ça dépend du lieu et de la culture qui l’habite.
Dans le désert et la civilisation qui va avec on s’entend bien parce qu’on crie fort.
Comme j’aimerais que le débat de ce soir soit un fiasco, que les téléspectateurs boudent l’émission en masse et regardent une autre chaîne ou ferment le poste tout simplement. On peut rêver !
Moi, personnellement je m’abstiendrai. D’autant que mon choix est fait de longue date : c’est Fillon.
De toutes façons, même les abstinents n’échapperont pas aux commentaires de toutes natures et de tous bords dont on va nous gaver ensuite pendant des semaines !
@ kmn(jlm) | 20 mars 2017 à 13:41
« Les deniers des Français qui financent les partis politiques ne devraient-ils pas leur donner le droit de connaître ce qui s’y passe en réalité ? »
Nos impôts financent tous les emplois publics, cela ferait du monde à aller espionner si l’on vous écoutait.
Et pourquoi les journalistes jouiraient-ils seuls de ce droit régalien et sans contrôle (eu égard au secret des sources) d’aller fouiller dans la vie des gens, alors que même les policiers et magistrats sont tenus de respecter une éthique et ne peuvent (sans motif majeur dûment approuvé) infiltrer des services ou surveiller des particuliers à leur insu. Le feraient-ils en enfreignant les règles que leurs rapports seraient aussitôt frappés de nullité et les contrevenants sévèrement sanctionnés.
« Le jour où vous aurez compris que la courtoisie renforce le propos alors que l’insulte l’affaiblit vous aurez fait de mon point de vue un grand progrès ».
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 20 mars 2017 à 15:52
Marc GHINSBERG, si vous regardiez sur Google l’historique des tweets de l’individu, vous passeriez votre chemin : le cas est sans issue !
Merci à Patrice Charoulet et sbriglia d’avoir rappelé Alexandre Vialatte à l’attention des lecteurs !
« Si tu ne digères pas la soutane, évite de manger le missionnaire ».
« Evite de traiter le crocodile de sale gueule avant d’avoir quitté le marigot »
« Ce n’est pas sans raison que j’éprouve une sainte horreur à l’égard de tous ceux qui sur mon blog ou Twitter se cachent pour insulter à loisir en empêchant ainsi toute réplique. »
Ceux qui se cachent pour insulter à loisir sur votre blog ou sur Twitter ne sont pas des hommes et/ou des femmes libres.
La contrainte qu’ils s’imposent – l’anonymat – en fait à mes yeux les êtres les plus captifs, les plus enchaînés, les plus asservis.
Quand un commentaire de cette nature est publié, il ne compte pas tant le choix de l’anonymat finit de dégrader le propos et exprime de toute façon d’entrée une sorte de captivité intellectuelle de l’auteur ne construisant ainsi que les murailles et les chaînes de sa prison.
@ Aliocha
Parce qu’en général, les gens répondent par l’agression et la passion par l’agression et la passion.
A vous qui aimez parler par allusion… On ne peut pas demander à des guerriers de parler comme des brahmanes !
@caroff | 20 mars 2017 à 15:27
@boureau
Merci pour les informations.
Loin de la France je n’ai découvert Plenel que vers 2010 avec quelques autres d’ailleurs du genre Cohn-Bendit, Harlem Désir, JV Placé, en me demandant ce que ces gens faisaient à la télévision, pire au gouvernement ?
Chacun à droit à ses opinions, en ce qui me concerne, personne n’a droit à l’insolence et la grossièreté comme le font Plenel, et Ruquier qui le reçoit souvent.
J’ai connu, jeune adulte, les Thorez, Duclos, Krazucki et autres, leurs discours étaient loin de mes opinions personnelles, ils étaient souvent enflammés, mais ils restaient polis. Ecouter un Duclos était un plaisir, c’était un peu le Mélenchon d’aujourd’hui, remarquable tribun. On l’écoutait sans faire attention à ce qu’il racontait, seulement pour l’éloquence.
Plenel est l’exemple typique du raté qui cherche à se faire voir, cet individu doit être plein de complexes. Les portraits que vous en donnez fournissent d’ailleurs quelques indices.
@ Giuseppe | 19 mars 2017 à 21:10
« Bizarre, les bâtisseurs – foreurs compris – s’intéressent au rugby »
Rien de bizarre !
Les bâtisseurs, comme les foreurs, travaillent en équipe et dépendent les uns des autres pour des questions de sécurité, c’est comme pour les rugbymen une activité de combat, une autre forme de combat.
En forage d’exploration le risque d’éruption d’un puits est toujours présent et ne peut être évité que si tous ceux qui y participent, du géologue au foreur en passant par le « boueux » (surnom de l’ingénieur chimiste qui contrôle le fluide de forage) travaillent parfaitement en équipe.
Même chose pour ceux qui montent un bâtiment en poutrelles d’acier par exemple. Le chef de chantier, le grutier, les monteurs doivent aussi être en parfaite coordination.
Les hommes qui travaillent sur chantier ont généralement fait du sport, ce fut mon cas pour le rugby.
En plus d’un cerveau bien fourni il faut des muscles sur un chantier.
En 1954 il y avait trois équipes de rugby autour de l’extrémité nord-ouest du golfe Persique, du delta du Chatt el-Arab, à Koweït, en Irak (Bassorah) et en Iran (Abadan/Ahvaz), pratiquement tous britanniques d’ailleurs, tous géologues, géophysiciens et ingénieurs pétroliers.
Si j’ai bien compris, on ne publie la caméra cachée de « divertissement » que si la victime en donne l’autorisation préalable.
Bien sûr, on ne pratique pas le même fair-play lorsqu’il s’agit de caméras « d’espionnage » !
Dans ce dernier cas, on peut concevoir deux écoles :
– 1ère école : l’opérateur de la caméra et du micro fait de l’espionnage passif : il enregistre simplement ce qui se dit entre membres de l’organisation espionnée, sans la moindre provocation ;
– 2ème école : l’opérateur tend des pièges à ses interlocuteurs, il amorce la conversation, tient lui-même des propos scabreux qui seront repris, parfois amplifiés ; un manipulateur adroit a vite fait de transformer un monsieur « tout le monde » en un odieux personnage.
Il suffit ensuite au délateur de couper habilement au montage et il livre à notre curiosité une tranche de discours se voulant très probante.
Du prêt à haïr !
Cette démarche – caméra cachée et transparence perverse – a certes permis de révéler des propos scandaleux, racistes, révisionnistes, mais aussi des outrances qui relevaient de la liberté d’expression, aussi paroxystique qu’elle puisse apparaître.
Du fait de son expérience professionnelle, Philippe Bilger n’ignore probablement pas que des enquêteurs habiles, qu’ils soient officiers de police judiciaire ou bien juges d’instruction, sont capables de faire dire ce qu’ils veulent à leurs clients, y compris ce qu’ils n’ont jamais pensé ou voulu dire, et même dans des cas extrêmes de leur faire avouer de crimes qu’ils n’ont pas commis.
La tactique du recours au duo bon flic-mauvais flic est connue : un prévenu capable de ne rien dire devant un interrogateur brutal, pourra s’épancher et approuver toutes les suggestions que le flic sympa formulera d’un ton patelin, même s’il n’est pas tout à fait d’accord avec lui.
Face à une affirmation incongrue, il est difficile de brusquer une personne a priori sympathique en lui répondant brutalement qu’elle se trompe et donc par facilité on lui répondra « vous avez peut-être raison » ou bien d’une façon allant dans son sens même si l’on n’en croit rien.
L’infiltration d’un « journaliste » qui se fera passer pour un militant ou pour un sympathisant n’est rien de moins qu’un abus de confiance.
Nous pouvons tous, en privé, tenir des propos qui ne sont pas nécessairement répréhensibles – par exemple sur le ton de la plaisanterie – mais que nous ne tiendrions pas en public.
Or, il faut savoir qu’un provocateur infiltré, qui tiendra lui-même des propos parfois plus que limite pour amorcer son piège, sera souvent le déclencheur de réactions que les « infiltrés » n’auraient pas obligatoirement adoptées autrement.
C’est au passage le cas quand le provocateur fait face à un auditoire d’enfants, qui s’en remettent à l’autorité de l’adulte référent, en reprenant ses propos.
Ces méthodes, déplorables, ne permettent pas en définitive de prouver grand-chose.
Débat Présidentielles sur TF1 23h29…
Fillon n’est pas bon ! Il ne sera jamais président !
Macron est meilleur !
Marine Le Pen n’est pas au top.
Mélenchon et Hamon n’ont pas le niveau.
La messe est dite pour cinq ans.
Cordialement.
Fillon très en retrait comme s’il attendait des remarques sur son tailleur ou sur le travail de sa femme et pas fier de son quinquennat.
Hamon s’il est candidat n’atteindra pas les 10pct. Que de dépenses et aucune recette. J’ai cru au départ à la radio à un hommage à Jean-Christophe Averty, les Cinglés du music-hall.
Le Pen se distingue par un programme de rupture.
Macron n’a pas eu le temps de faire des boulettes, il est jeune.
Mélenchon meilleur qu’en 2012, moins grossier, il pourrait faire un bon score.
Heureusement d’autres candidats.
Macron ne s’est pas cramé et Hamon, que fait-il là ?
@Claude Luçon | 20 mars 2017 à 19:58
Vous avez entièrement raison, les bâtisseurs qui sont sur les sites de production, avaient tous une bonne condition physique, nous étions en forme : les plus jeunes prolongeaient dans des clubs de rugby bien sûr à un niveau de séries inférieures mais aussi à un bon niveau de fédérale, les autres, dont le temps était venu de ranger les hématomes au vestiaire, poursuivaient par la course à pied où le cyclisme.
Sur un site en période de réception, dans une journée, un 3000m steeple était fréquent à plus de 50 ans.
La coordination est un élément essentiel, la confiance est ce qui doit être le mieux partagé. Je cite souvent le « no scrum, no win » des Anglais, en l’occurrence contre les Gallois ce fut amplement vérifié.
@boureau | 20 mars 2017 à 23:34
« Débat Présidentielles sur TF1 23h29…
Fillon n’est pas bon ! Il ne sera jamais président !
Macron est meilleur !
Marine Le Pen n’est pas au top.
Mélenchon et Hamon n’ont pas le niveau.
La messe est dite pour cinq ans. »
Ce n’est pas parce que vous vous surnommez boureau, avec un seul « r », qu’il faut en assumer le rôle !
Parions sur un deuxième tour Fillon/Macron !
Vous oubliez l’argument massue de Fillon, « moi j’aurai une majorité au parlement » !
On va peut-être enfin parler aussi de chiffres, ce qui a été soigneusement évité par les deux interviewers, et là les trois autres candidats sont automatiquement éliminés car ils sont en plein délire sur le financement de leurs programmes.
Parlant de sous, Macron il me semble a mentionné 36 000 contributeurs à sa campagne pour une moyenne de 50 € chaque, soit au total : 1 800 000 €, loin du compte nécessaire. Fillon lui a hérité d’environ 11 000 000 € de la primaire LR, auxquels il faut ajouter les contributions des dizaines de milliers d’obstinés fidèles comme moi.
Après le coup de patte que Hamon a lancé à Macron au sujet de ses liens avec la finance et les banques, il aura des difficultés à trouver des prêts, surtout si le Canard enchaîné veille, ce qui n’est malheureusement pas le cas, mais il ne serait pas étonnant que quelqu’un y veille chez les Républicains.
@Mary Preud’homme | 20 mars 2017 à 17:28
Mon choix est fait et ne changera pas, je n’ai donc pas regardé ce débat qui comme tous nos débats sont d’une insipidité hallucinante, et heureusement car sur C8, y avait le génial Rush Hour 3.
Jackie Chan Président !
@boureau | 20 mars 2017 à 23:34
Macron part au quart de tour. Il en fait trop sur le plan de la résonance métallique d’une autorité bouffie d’elle-même et comme Blanche-Neige dans la maison des sept nains, se sert dans toutes les assiettes, boit dans chaque petit verre et dort dans chaque petit lit.
Fillon était à l’écoute afin de rebondir utilement sans esbroufe mais pour l’apprécier il faut fuir le clinquant, précisément et le tapage du Penelopegate.
Nos compatriotes se laisseront-ils séduire par le gros zircon au détriment du jardin de l’émeraude ? Nous verrons.
Marine Le Pen et Mélenchon étaient pareils à eux-mêmes : la force de la formule cache-misère !
Quant à Benoît Hamon, c’est juste qu’il n’était pas mauvais. Le problème en ce qui le concerne c’est où son programme nous conduirait !
Bref, d’après les sondages, et en l’attente du débat réunissant les six candidats manquants, on aurait un second tour Macron / Mélenchon. Hum !
Et bien que d’après ses proches cela ne concerne pas le débat politique, mais alors de quoi parlons-nous depuis un mois et demi ? On apprend incidemment après le débat que Bruno Le Roux, ministre de l’Intérieur en poste, a employé comme assistantes parlementaires en job d’été, ses deux filles mineures pour un montant de 55 000€, l’aînée ayant par ailleurs été en stage pendant ce même temps en entreprise. La question se pose donc, d’une part, de quel emploi a été occupé fictivement et d’autre part, du salaire mensuel attribué à des lycéennes encore sans compétences !
@ Véronique Raffeneau
La contrainte qu’ils s’imposent – l’anonymat – en fait à mes yeux les êtres les plus captifs, les plus enchaînés, les plus asservis.
Ah ? Etre à ce point hanté par son patronyme, être totalement emprisonné dans le nom du père jusqu’à devenir incapable de s’en affranchir au point même d’en arriver à glisser de le nom de Brasillach dans l’oraison funèbre de T. Lévy est, selon vous, un signe de liberté ? Pour moi, c’est à l’évidence de l’aliénation mentale.
Mais vous allez sans doute prendre la peine de nous éclairer sur vos thèses qui semblent pour le moins révolutionnaires.
@ Marc GHINSBERG
Vous confondez l’insulte dont vous êtes victime ici notamment parce que vous êtes hollandiste et le mépris que j’affiche pour ceux qui sont méprisables.
Car il y a un point du vue qui importe bien plus que le vôtre ou le mien, un point de vue purement humain. Et donner du « cher Philippe » comme vous le faites régulièrement à quelqu’un qui est apparu à de multiples occasions ouvertement misogyne et ouvertement raciste ne vous grandit pas dans cette perspective.
J’en suis pour ma part – retour au personnel – viscéralement incapable. Je considère votre courtoisie universelle comme une petitesse et mon mépris savamment adressé et exprimé comme une rare grandeur.
@ kmn(jlm)
Les deniers des Français qui financent les partis politiques ne devraient-ils pas leur donner le droit de connaître ce qui s’y passe en réalité ?
Pour ceux qui croient aux vérités genre « Le FN n’est plus un parti antisémite », « F. Fillon est un honnête homme », ou encore « L’anonymat est un signe de servitude », il n’y a rien de plus putassier que la réalité.
@Catherine JACOB
Justement c’est le mot « espionner » qui me dérange car pourquoi est-on réduit à espionner comme vous dites quelque chose qui doit être public ? Ce reportage a démontré la contradiction et le double langage du FN concernant les orientations « identitaires » de certains de ses militants et lui a rendu service puisqu’il lui a permis de révoquer l’un d’entre eux. Un parti politique qui s’occupe des affaires de la cité, qui biberonne des élus (que nous finançons également), n’a pas à avoir un fonctionnement sectaire.
@Mary Preud’homme
« Nos impôts financent tous les emplois publics, cela ferait du monde à aller espionner si l’on vous écoutait. »
Bon, votre remarque ne manque pas de pertinence et comme dirait NVB je vous en remercie. Mais vous savez que tous les services publics n’ont pas le même rôle ni les mêmes exigences. De plus théoriquement sans avoir besoin d' »espionner », il y a des systèmes d’auto-contrôle qui sont mis en place pour veiller à ce que le fonctionnaire exerce la mission qui lui est confiée (ça c’est la théorie). Un parti politique a pour fonction de faire en sorte que son idéologie, choisie par ses adhérents, soit mise en oeuvre : quels secrets d’Etat doit-il cacher que la République ne puisse connaître ?
Malheureusement nous savons tous que sans la presse d’investigation les politiques – et nous en voyons des exemples tous les jours – feraient ce qu’ils voudraient car la République ne s’est pas donné les moyens de les contrôler ou de les empêcher de dériver. Nous avons des lois magnifiques mais personne pour les faire respecter par manque de personnel. Finalement quelques journalistes pour tirer les signaux d’alarme c’est plutôt économique et va dans le sens de votre chouchou en fin de compte.
@Catherine JACOB
@Claude Luçon
Quand je dis que Fillon n’a pas été bon dans ce débat, cela ne veut pas dire que je ne voterai pas pour lui !
Simplement, il faut être lucide : il a fait une erreur de stratégie (une de plus) !
Il devait attaquer Macron et seulement Macron et ne pas s’occuper des autres et surtout pas de Marine Le Pen.
Les seules voix qu’il pouvait espérer reprendre, ce sont celles du centre et de droite parties chez Macron.
Dans tous les domaines, la stratégie de l’attente est une stratégie de vaincus.
Cordialement.
@ Trekker
L’influence des « identitaires » est loin d’être marginale au FN puisque ce sont les principaux conseillers de Marion Maréchal-Le Pen qui incarne la ligne dure du parti, dont Nice est l’une des places fortes. De plus, les ex-gudards Loustau et Chatillon qui forment la garde rapprochée de Marine Le Pen, sans oublier de s’en mettre plein les poches au passage, n’ont nullement renié les idéaux de leur jeunesse, même s’ils ne les étalent pas en public.
Si elle a permis d’élargir l’électorat du parti, la ligne Philippot n’a pas eu grande influence sur la base militante.
Certains anciens d’Occident tels MM. Devedjian et Madelin ont su mûrir, mais on ne retrouve pas vraiment ce type d’individus au FN.
Ce parti est un danger pour la démocratie et est infréquentable, on ne le dira jamais assez !
@ stephane | 21 mars 2017 à 00:32
Ah oui, Mélenchon à un talent de tribun et aussi de l’humour. Je m’étais presque laissé séduire, sauf qu’il ne nous dit pas tout :
http://www.msn.com/fr-fr/actualite/elections-2017/n%C3%A9potisme-voiture-de-fonction%E2%80%A6-jean-luc-m%C3%A9lenchon-attaqu%C3%A9-sur-son-pass%C3%A9-d%E2%80%99%C3%A9lu-local/ar-BByzW5S?ocid=spartandhp
@ boureau 21 mars 2017 – 17:29
« Dans tous les domaines, la stratégie de l’attente est une stratégie de vaincus. »
Justement non, car il y a par exemple celui de la course à moto et automobile, où il est stratégique de mettre la gomme au moment opportun.
Pour la moto en cas de dérapage dans un virage, et en F1 au plus tard dans la dernière ligne droite. Bien évidemment bien d’autres paramètres auront parallèlement dû être aussi bien gérés, dont le niveau de carburant et les pneus selon la météo.
Parce que Macron a commencé à montrer ses faiblesses, et parce que comme un aimant il attire à lui la hollandite aux abois, Fillon, s’il n’est pas atteint par un ultime missile venant des profondeurs, alors a encore à l’instant T toutes ses chances, même si ma voix devait lui manquer.
@fugace
Oui, de surcroît à l’époque de Jospin, il paraît que c’était le plus fayot.
Reconnaissons que son programme, même en cas de désaccord, est bien mieux ficelé que celui de Hamon.
Mélenchon a raison sur un point, ce ne sont pas les charges qui empêchent d’embaucher, c’est la visibilité du carnet de commandes.
Hamon veut 2pct du PIB pour ci, 4pct pour cela… mais l’argent, il le trouve où ?
Fillon veut amputer le pouvoir d’achat, les gens vont épargner un maximum par peur du lendemain.
Les travailleurs sont aussi des clients.
La suppression de la taxe habitation chez Macron… et on indemnise comment les communes, en empruntant sur les marchés financiers…
Une bonne bande de bras cassés.
@ stephane
Si Macron est élu, sa promesse de supprimer la taxe d’habitation partira au cimetière des promesses non tenues. De même que Fillon ne supprimera jamais 500 000 fonctionnaires, même s’il ne peut pas décemment revenir sur cet engagement phare de sa campagne. Inutile (hélas !) de spéculer sur les engagements d’Hamon, il n’a aucune chance de réussir. Ce genre de promesses, c’est comme le désormais mythique droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales de la gauche, c’est bon pour récolter des voix mais on s’empresse de n’en rien faire ensuite !
Quant à Mélenchon dont on ne peut totalement exclure qu’il crée la surprise, c’est un saut vers l’inconnu et un Frexit de gauche. Mais il n’est pas impossible qu’il rende service à Fillon en siphonnant l’électorat jeune de Marine Le Pen, il semble bien que ce soit lui qui ait remporté la bataille des réseaux sociaux qui a suivi le premier débat.
J’ai hésité à faire cette remarque. Mais quand même. Alors, il serait possible de se poser des questions sur la légitimité d’obtenir de l’information de manière détournée sur la manière de penser et de s’exprimer dans le privé de membres et de sympathisants du Front National. Donc de révéler leurs propos hors de leur volonté exprimée.
Par contre, il serait possible de développer toute une argumentation contre le Syndicat de la Magistrature à partir d’une photo prise hors de tout consentement du fameux mur des cons sans se poser la moindre question sur la manière dont l’information a été obtenue.
Je ne trouve pas de logique dans ce traitement différencié.
Tiens, il n’y a pas qu’à Nice que le FN a du mal à faire le ménage pour respectabiliser son image :
https://pavebrulant.noblogs.org/post/2017/03/29/identitaires-neonazi-e-s-les-frequentations-sulfureuses-du-front-national-de-bordeaux/
Et comme le souligne Philip_Marlowe, la jurisprudence Mur des cons peut tout à fait s’appliquer en l’espèce. Après avoir vu le reportage je n’ai vu aucune provocation du journaliste infiltré, mais en revanche des propos qui tranchaient avec l’image propre et lisse que le parti d’extrême droite essaye de se donner…