L’épouse du président de la République a été interviewée d’une manière remarquable – à la fois courtoise et approfondie : rien à redire – par Gilles Bouleau dans la soirée du 16 janvier (TF1).
Depuis, la France, sans qu’il y ait évidemment un lien de cause à effet, a connu une série d’intrusions, d’intimidations et de violences sur des registres multiples au point, par exemple, que même la CFDT a subi cette épreuve. On peut y rajouter l’interruption par des manifestants de l’émission spéciale des « Grandes Gueules » (RMC) à Béziers, les manifestations troublant ou entravant les présences ministérielles et, surtout, le fait que le couple présidentiel a dû être exfiltré quelques instants du théâtre des Bouffes du Nord à cause de la volonté d’un groupe d’opposants de perturber le spectacle (Huffington Post). Avant de pouvoir y revenir pour assister à la fin du spectacle.
L’annulation de la cérémonie des voeux par le ministre de la Culture à cause de la possible menace de la CGT constitue une preuve supplémentaire de cette incroyable tension.
Et on culmine avec l’incendie à la Brasserie La Rotonde, excellent établissement qui pâtit d’être devenu une adresse présidentielle.
Quelques milliers de Gilets jaunes, pour ne pas rompre le rituel des samedis, défilent à Paris.
Ce n’est pas rien que ces diverses péripéties, ces marches jamais tranquilles, ces coups de force et ces dévastations. Il y a de l’orage dans l’air républicain : il n’y a plus de rémission et de suspens.
Contrairement à ce que m’a reproché amicalement Bruno Gaccio sur Twitter, je ne découvre pas à retardement une réalité qui aurait dû me crever les yeux dès l’élection d’Emmanuel Macron en 2017. Je constate seulement une montée des fractures nationales alors que l’exigence de rassemblement avait été invoquée en 2017 et ressassée par la suite telle une sorte de mantra en permanence démenti par la réalité d’une France de division et de discorde.
Je continue à percevoir que bien en deçà des crises sociales et des revendications syndicales, derrière le ronron d’une France officielle qui se satisfait avec bonheur de ce président de la République si naturellement accordé à ses intérêts et à ses priorités, il y a des tréfonds qui dépassent très largement le plan politique et rejoignent une hostilité vindicative, voire haineuse à l’encontre d’un pouvoir qui demeurera toujours illégitime. Trop arrogant pour ce qu’il veut avoir de proche. Trop vulgaire parfois pour ce qu’il veut avoir de majestueux.
Je serais curieux de savoir ce que pense vraiment Brigitte Macron de ce climat au sens propre incomparable, délétère comme jamais. Lors des échanges avec Gilles Bouleau, on a eu la confirmation que l’épouse du président était honnête, intelligente et admirative se son époux. Elle déniait avoir sur lui une quelconque influence politique et je l’espère, car même ses inconditionnels n’ont pas voté pour un couple mais pour un président autonome, sans influence aucune sur lui de ce qui ne relèverait pas d’un débat démocratique transparent.
Brigitte Macron m’est apparue à l’aise jusqu’au moment où le journaliste avec finesse l’a entraînée sur un terrain plus délicat : la perception de la personnalité du président par beaucoup de citoyens.
Elle a eu du mal – alors on sortait de la plaidoirie pour rentrer dans une forme d’incompréhension – à expliquer pourquoi son comportement à lui, malgré ses efforts et ses apparentes contritions, continuait à être blâmé pour sa distance, sa condescendance et son absence d’authenticité à l’égard des Français. Sa gêne a usé d’une défense qui paradoxalement donnait du prix à l’argumentation adverse.
D’une part elle l’a crédité d’une parfaite connaissance des dossiers mais c’était oublier l’élément capital de l’humanisation des enjeux et de la conviction à transmettre pour ceux qui étaient concernés par les premiers et préoccupés par les seconds. Sur ce plan l’échec a été patent.
D’autre part – et c’est plus surprenant de la part de quelqu’un qui maîtrise la psychologie et le verbe – elle a pris pour exemple le grand débat national pour tenter de démontrer comme le président était empathique et proche des gens. Pourtant, à bien le considérer, il s’est agi, au-delà de la prouesse technique, d’une oralité interminable, d’un exercice plus narcissique que de partage.
Avec, à l’évidence, la volupté d’une parole qui s’enivrait de séduire sans véritable contradiction et profitait du champ libre qui lui était laissé et qu’on avait organisé. Des heures de conquête sans résistance.
Probablement cette impression d’une victoire trop facile a-t-elle diminué l’impact que son argumentation aurait dû lui valoir ?
Que Brigitte Macron n’ait pu proposer que ces deux répliques pour son apologie du président révèle que ce dernier, quoi qu’il en ait, tombera encore plus profondément que Valéry Giscard d’Estaing dans le grief que lui faisait le général de Gaulle : son problème, c’est le peuple !
Il est irréfutable, à partir de ce que la quotidienneté ne cesse de faire surgir, qu’en effet se trouve là le coeur de la mésentente entre la multitude des citoyens modestes ou sans aisance et le président de la République. Comme si ce dernier, hors l’univers délicieusement artificiel des faux dialogues mais plongé dans le grand bain démocratique, parvenait difficilement à surmonter la méfiance instinctive, viscérale, offensante que suscite peut-être plus sa nature que ses propos. Incurablement trop brillant au point de ne jamais parvenir à le gommer ?
S’il ne s’agissait que de s’abandonner à des analyses psychologiques sans conséquence, la situation ne serait pas tragique. Or l’état de la France le devient dans son terreau et ces humeurs qui la poussent inéluctablement vers des transgressions de plus en plus graves qui conduisent à s’interroger : pourra-t-on un jour recoudre, guérir et unifier notre République à vau-l’eau ? Et qui ?
(…)pourra-t-on un jour recoudre, guérir et unifier notre République à vau-l’eau ?
Veuillez avoir la bonté de nous expliquer au nom de quoi il faudrait absolument guérir et unifier votre République, qui ressemble à une pomme pourrie accrochée à son pommier, prête à tomber sans même qu’il soit nécessaire de se fatiguer à donner un coup de pied dans le tronc ?
Un mauvais arbre ne peut que donner de mauvais fruits.
Cette dame – et quelques aficionados – ne semble pas comprendre qu’elle est autant un problème pour beaucoup de Français que son époux.
Déjà, elle prétend ne pas faire de politique, alors qu’elle assistait selon de nombreux témoignages à toutes les réunions à Bercy. Elle est sans doute devenue juste un peu plus discrète.
Ensuite, nous ne l’avons pas élue et nous n’avons pas besoin de ses prétendues lumières de bourgeoise dans sa tour d’ivoire. Pas plus que son époux, elle ne connaît le pays, en dehors du Touquet et du VIIe arrondissement.
Surtout, qu’une prof qui aurait dû être virée et poursuivie pour détournement de mineur (un élève de 15 ans, qui plus est, dans la même classe de 2nde que sa propre fille) se permette de nous donner des leçons de morale et de bienséance est juste hallucinant !
Enfin, reprendre une action caritative pour les hôpitaux alors que son mari achève de les démolir et s’en servir pour une interview qui n’est qu’un pur exercice de com, c’est quand même le comble de la perversité.
NB : Je ne cautionne pas la violence physique ou l’intimidation, mais les derniers incidents au théâtre des Bouffes du Nord et à La Rotonde sont un indice de plus de l’exaspération qu’inspire ce couple.
Je ne leur souhaite pas de finir comme les Marcos, les Ceaucescu ou Louis XVI et Marie-Antoinette…
En énumérant les circonstances dans lesquelles fut élu l’actuel président, je pense profondément que s’il avait une once de dignité et que comme le susurrent les mauvaises langues, il n’était pas en service commandé par Dieu sait quelle(s) obscure(s) entité(s), il démissionnerait.
Voyons voir: élu à la limite de la légitimité du suffrage, le personnage n’a cessé de se rendre antipathique, déplaisant, arrogant, provocant. Moralisateur à deux balles vis-à-vis d’un jeune chercheur d’emploi, insultant depuis l’étranger les « beaufs », les réfractaires, cherchant visiblement la palme de l’impopularité que nombre de Français sont pourtant disposés à lui décerner bien volontiers.
Tout cela avant d’être embringué dans de glauques affaires, mettant au jour la qualité des proches relations dont il s’entourait ! Mettant plus de hargne à mener ses réformes qu’à soigner son image, il s’exhibera même dans des postures équivoques avec des voyous antillais. Rappelant ainsi cette recherche de promiscuité avec la racaille, inaugurée avant lui par son prédécesseur lorsqu’il s’est rendu au chevet d’un voyou et imposteur.
Qu’a fait la France au Ciel pour qu’elle hérite de tels dirigeants ? Et quid, sur le plan du taf proprement dit ?
Pendant que le cher président s’époumone à injurier, à moraliser, à mutiler son peuple révolté, qui fait le job ? Après une demi-mandature, quel est son bilan ? Dans le secteur privé, un amoncellement de tels manquements aurait depuis longtemps trouvé son funeste, quoique légitime, épilogue. Malheureusement, on ne licencie pas un président de la République, fût-il grand nullard, avec la même facilité qu’un employé incompétent. Et c’est bien dommage !
Macron n’est pas parfait loin de là mais pourquoi voulez-vous à tout prix qu’il soit près du peuple ?
Chirac l’était mais il n’a rien fait.
Hollande était loin du peuple (sauf peut-être lors de ses escapades en scooter) et il n’a rien fait non plus.
Quand vous parlez de « la mésentente entre la multitude des citoyens modestes ou sans aisance et le président de la République », vous généralisez car au minimum 35 % des Français le soutiennent.
Bien sûr, les excités de la CGT font beaucoup parler d’eux sur les chaînes d’info et les chaînes publiques mais ils ont déjà perdu: pour preuve, l’UNSA vient de décider d’arrêter la grève à la RATP.
Comme quoi le sabotage ne paie pas, ni les intimidations, ni la démagogie.
Oui au droit de grève, mais aussi oui au droit de ne pas faire grève.
Et non aux méthodes de voyou.
Bonjour Monsieur,
Article fin, tant sur le cadre (et le ton) de l’interview que sur la lecture de Madame ; toutefois, vous êtes très performant en causal et en prédictif mais l’effectuation semble absente…
Madame est justement la seule humanité connue de Macron, il est sans enfant, ses parents ont pris leurs distances et ses amitiés ne sont que des intérêts depuis son adolescence.
Ne sous-estimez pas l’effet de ce moment de TV, à mi-mandat, le jour où Marine Le Pen annonce sa candidature, madame était l’atout peuple de Macron.
C’est un échec, voire une perte car elle a prouvé son inaptitude plébéienne.
L’effet est déjà là: le gouffre est sans passerelles, Macron est isolé de tous les groupes sociaux humiliés depuis 2017.
Macron a déjà perdu depuis l’humiliation de Borloo, avant même Benalla.
Macron n’a pas d’appartenance culturelle française, il est ALLOCHTONE.
Son épouse est un artifice, pas une plus-value humaine.
P.-S.: Bruno Gaccio et beaucoup de non-élites avaient déjà eu des problèmes avec des profils comme Macron avant 2017. C’est pourquoi nous avions un avantage sur vous, une expérience dan la reconnaissance de son profil, nous avons déjà subi des enfants-rois devenus adultes-tyrans.
Pas vous… avant 2017.
« Elle a eu du mal – alors on sortait de la plaidoirie pour rentrer dans une forme d’incompréhension – à expliquer pourquoi son comportement à lui, malgré ses efforts et ses apparentes contritions, continuait à être blâmé pour sa distance, sa condescendance et son absence d’authenticité à l’égard des Français. »
Il lui faudrait une sacrée distance vis-à-vis d’un compagnon avec qui elle entretient une relation qui semble à la fois longue et fusionnelle, pour ne serait-ce qu’ébaucher l’explication d’un comportement souvent maladroit voire portant à faux.
L’autocritique est-elle accessible à qui est adulé et le prend « for granted », sans que le doute ait les moyens de s’exercer sur cet acquis-là ?
DANGER
Un billet sur Brigitte Macron ! C’est très risqué, ça va réveiller les aigreurs de certaines dames qui ont déjà déversé leur vinaigre et leur bile sur l’épouse et sur l’époux… (Anne-Marie Marson, et « en même temps + Adeo »)
Houla !
Ils s’en étaient souvenus : « Je suis le seul responsable, qu’on vienne me chercher…. », ils l’ont fait. M. Macron a été pris au mot sur son propre défi contre les Français.
C’est le propre de beaucoup de manifestants, en France comme à l’étranger, désireux d’avoir un face-à-face avec le chef pour en débattre.
Comme vous le laissez peut-être entendre, Brigitte Macron n’utilise pas de pare-feu linguistique lorsqu’il s’agit de défendre le corps de doctrine de son mari.
Les Deux Corps de l’Emmanuel, l’imagine-t-on pouvoir écrire plus tard, dans ses vieux jours, à l’heure des bilans historiques, loin de la chronique mondaine.
Dès que la réputation politique de son mari entre en jeu, nous la voyons prendre des accents maternels, repérables chez elle depuis toujours, encore une fois, chose sans doute due à sa franchise, à sa volonté de ne point farder les échanges.
Pour avoir professé la langue française comme elle le fit pendant des années, la fluidité de cette franchise n’apparaît pas se réfléchir dans le miroir de l’articulation d’une pensée.
Un débit de rivière cachée qui, resurgi à l’air libre, camouflerait son pouvoir de hachage.
Si son propos évite les éléments de langage comme la peste, ses auditeurs-spectateurs ont vite fait de voir venir vers eux le bois flotté d’une parole, compacte dans sa pulpe, très épaisse d’écorce, dont le volume porte peu de substance, de solidité discursive.
Une fois arrivées à bon port à la scierie des idées, des concepts – ou avec de la chance dans le cabinet de l’ébéniste du verbe -, ces formulations roulées sur elles-mêmes sont devenues des tronçons de phrases à l’emporte-adverbe, comme ce bien évidemment, non…, répété à l’envi, avec tous les effets que ce genre de scansion bête promet et tient à chaque fois.
En définitive, très peu de changements dans l’institution, les femmes de présidents passent et se ressemblent dans l’expression, l’émission d’une diction, toutes toujours étonnamment modestes.
Tante Yvonne, Anne-Aymone-moitié de Valéry, madame-Danielle, l’épouse Carla, Dame-Valérie, calme plat, rien de nouveau à l’oraison.
La fonction de première dame, toujours en gésine, ne crée aucun organe.
En plein accord avec elle sur la violence anonyme des réseaux sociaux.
Il était fatal, je mets cela à son crédit lorsqu’elle le rappelle, qu’un jeune homme de 39 ans suscitât autant de jalousie, peut-être plus de la part de la tribu médiatique que du Peuple.
Ah, si justice eût été prononcée. Ah, si la loi du 23 décembre 1980 eût sanctionné cette dame patronnesse du délit d’atteinte sexuelle sur mineur, combien la France en serait apaisée. Le nouveau monde serait redevenu ancien. Gauche et droite seraient à l’unisson pour la grandeur de la France, en marche vers une mondialisation radieuse. Ô désespoir de cette dépravation tue. Ô funeste mythe de la jeunesse éternelle.
Quand j’aurai les trois quarts du corps dans la tombe, je dirai tout ce que je pense de cette femme, et je rabattrai vivement la dalle sur moi (Tolstoï plus ou moins).
« Or l’état de la France le devient dans son terreau et ces humeurs qui la poussent inéluctablement vers des transgressions de plus en plus graves qui conduisent à s’interroger : pourra-t-on un jour recoudre, guérir et unifier notre République à vau-l’eau ? Et qui ? »
Qui ? Là est la question.
* Marine Le Pen semble y croire. Elle s’est déjà portée candidate pour l’élection de 2022. Sans doute a-t-elle peur qu’un de ses jeunes lieutenants inspirés par l’OPA d’Emmanuel Macron ne lui ravisse la place.
* J-L Mélenchon enivré par la situation quasi insurrectionnelle du moment et qu’il s’efforce d’entretenir, nous la joue à la Che Guevara. Mais vu sa popularité en chute dans les sondages, je crains qu’il n’aille au-devant d’une grosse désillusion.
* Ségolène Royal se revoit déjà en 2007 où elle était parvenue à accéder au second tour. Mais à part les proches de sa famille je ne vois pas trop qui pourrait voter pour elle.
* À LR, deux noms circulent pour 2022 : François Baroin et Valérie Pécresse. Le premier manque un peu de niaque pour tenir le rôle. La seconde a une personnalité plus affirmée, mais je crains fort que les amis masculins de son parti ne lui cirent la planche, comme le firent les socialistes envers Ségolène Royal du temps où elle faisait illusion.
* Au PS, le seul qui puisse encore sauver les meubles est Bernard Cazeneuve, mais il semble bien seul pour mener le navire à bon port.
* Les Verts même s’ils ont réussi à obtenir un joli score aux élections européennes avec Yannick Jadot, n’ont pas leur pareil pour se saborder lors des élections présidentielles.
Alors qui ? Ben je crois que nous sommes bons pour un second mandat d’Emmanuel Macron qui, après plus d’un an de manifs Gilets jaunes et plus de quarante jours de grève, continue à avoir une cote de popularité qui ne baisse pas d’un poil.
Jusqu’à présent, lorsqu’une réforme, bien que nécessaire, devenait trop impopulaire, les gouvernements précédents finissaient toujours par capituler et les syndicats avaient pris l’habitude d’avoir toujours gain de cause.
Ce qui différencie Emmanuel Macron de ses prédécesseurs et de ses adversaires, c’est indiscutablement sa pugnacité, son courage politique. Et ces deux qualités finissent toujours par payer.
Pauvre petit Macron, comme il est malheureux avec son épouse qui rajeunit de jour en jour sur les photos truquées.
Bref, vous ne voyez pas qu’il est détesté pour tout ce qu’il a fait et dit pendant deux années !
C’est à chaque billet la même chose, vous jouez le naïf ou l’imbécile.
Ne tournons pas autour du pot. Cet entretien, diffusé en prime time dans le cadre du JT le plus regardé de France, et accompagné d’un reportage destiné à dire combien Brigitte Macron est proche du peuple, ne doit rien aux efforts de TF1 pour l’obtenir. Il fait évidemment partie d’un plan de communication concocté par l’Elysée pour tenter, une nouvelle fois, de renverser l’image exécrable qui poursuit le Président et qui plombe sa parole.
On ne peut que remarquer que l’irruption de « Brigitte » sur nos écrans, sous le prétexte du lancement de la campagne des Pièces jaunes, coïncide avec la fin certaine d’une grève dont nombre de Français jugent qu’Emmanuel Macron n’est pas blanc-bleu dans le déclenchement et la longévité hors norme.
Après la rudesse d’un combat, voici venir, via ces propos apaisants, le temps de panser les blessures… et de redorer le blason du chef.
L’opération est à peine plus subtile que celle imaginée par Giscard pour faire peuple le 31 décembre 1975 : « Je crois qu’Anne-Aymone veut aussi vous exprimer ses vœux »… Ce fut un fiasco, qui amusa beaucoup les chansonniers. Après Danielle Mitterrand, la « gauchiste », qui n’a pas eu besoin de se la jouer « présidente » tant son militantisme était exacerbée, Bernadette Chirac, elle, s’est rarement mise en scène sur des images officielles et s’est gardée de tout propos laissant supposer qu’elle jouait un rôle politique. Cela se fait, ne se dit pas, ne se montre pas, la Première dame n’ayant aucun statut constitutionnel, ni potiche, ni ministre…
Une séquence de ce type a néanmoins réussi. C’était en 2007, lorsque Cécilia Sarkozy avait été à la pointe du combat pour libérer cinq infirmières bulgares condamnées à mort par Kadhafi. Une opération discrète, qui avait débouché sur quelques images que personne n’a oubliées… Sarkozy, ce jour-là, a trouvé sa dimension internationale. A chacun sa Libye. Aujourd’hui, on en est au « 9-3 », où il s’agit de reconquérir les « territoires perdus de la République »…
Il est souhaitable que les communicants du Château s’abstiennent de renouveler un tel plan com’. A l’Elysée, Brigitte Macron joue son rôle, discret par essence, et il n’est nul besoin de la projeter sous les sunlights, qui doivent être réservés au Président. A lui de savoir démontrer qu’il a changé.
Il est logique que Madame Macron se livre à un plaidoyer en faveur de son mari par ailleurs président de la République. Mais sa proximité avec lui l’empêche nécessairement de livrer publiquement le moindre élément qui pourrait ternir son action. On ne saurait le lui reprocher.
Comme vous l’écrivez, Monsieur Bilger, le problème de monsieur Macron comme de son entourage politique, en particulier son Premier ministre, c’est le peuple. Leur conscience d’une supériorité absolue sur leurs semblables les empêche de se garder de leur morgue dans l’exercice de leurs fonctions respectives et de faire preuve de la moindre modestie, sûrs qu’il sont de détenir la vérité et de l’imposer envers et contre tout aux Français.
Cette semaine, l’article de Marianne sur le Premier ministre, citant un « poids-lourd du centrisme », est sur ce point éclairant : « Il peut être hypersusceptible et hyper-prétentieux. De ce point de vue, il est très juppéiste. Ces conseillers d’Etat ont une très haute idée d’eux-mêmes. “Nous, on sait”. Ce n’est pas de la rigidité, c’est la conviction absolue d’être supérieurs. »
Pour le juriste du Conseil d’Etat qu’est à l’origine monsieur Philippe, comme pour le président de la République, il est tout de même surprenant de constater qu’ils ne se sentent aucunement limités dans leurs actions par les principes et dispositions de la Constitution qui fixent que « son principe [de la République] est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple » (article 2) et que « la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum » (article 3).
D’évidence leur mode de gouvernement s’abstrait de toute disposition qui gênerait leurs prises de décision, considérant sans doute que seule la COMMUNICATION est à même de les imposer de gré ou de force. Mais, pour l’instant, monsieur Macron, espérant sans doute s’éviter certains retours de manivelle, laisse son Premier ministre à la manœuvre et s’user politiquement.
Deux exemples emblématiques cités par le même article :
– « conseil des ministres de juillet 2018 durant lequel Jacques Mézard, encore au gouvernement, présente un exposé sur la désertification des zones rurales. Edouard Philippe prend alors la parole : « Je sais que cela ne va pas faire plaisir, mais le déclin de ces territoires est inexorable. »
L’ancien sénateur du Cantal lui répond, visiblement ulcéré : « Le problème, c’est que les gens pensent que vous ne les aimez pas et ils ont raison. » »
– « dans une réunion avec les représentants de la presse pour tenter de leur faire accepter un conseil de déontologie censé prévenir contre les fake news,[…] Edouard Philippe avait eu ces mots : « Je ne vais pas me lancer dans un cours de philosophie sur la notion de liberté, mais toutes les libertés sont encadrées : la liberté d’expression, la liberté de pensée. » « Monsieur le Premier ministre, lui avait-on répondu, jusqu’à preuve du contraire, la liberté de pensée n’est pas encadrée…» »
Donc les Français devraient voir leur liberté de pensée restreinte… Et il paraîtrait qu’il s’agirait de vrais démocrates !!
« Je serais curieux de savoir ce que pense vraiment Brigitte Macron de ce climat au sens propre incomparable, délétère comme jamais »
Personnellement je m’en f…iche un peu de ce que pense Brigitte Trogneux épouse Macron.
En même temps 😉 elle doit toujours être la prof de Manu. Du coup elle fait encore « conseil de classe à l’Elysée ! ». Des fois même elle l’emmène au théâtre.
C’est pas chou tout ça ? (dans le genre people version Mimi Marchand, of course)*
*J’ai bien commenté le sujet ? Je n’ai pas été trop longue ?
Que Brigitte Macron défende le bilan de son époux, qu’elle essaie de redorer son blason, c’est tout à fait normal, et jusque-là il n’y a rien à en dire, vu qu’elle se comporte en Première dame tout à fait digne. Restant à sa place, représentant bien la France à l’étranger, ne snobant pas les Français. Elle aime son époux et essaie de voler à son secours en acceptant l’interview d’un Gilles Bouleau très macronien, c’est tout à son honneur d’épouse et de Première dame, issue d’une classe de Français moyens de par sa famille et de par son métier de prof, elle a semble-t-il un regard plus pragmatique.
Parallèlement à cette courte intervention télévisée, en principe prévue à l’origine pour parler des « Pièces jaunes », il se passe à l’évidence de graves incidents dans notre pays. Des incidents qui, pour l’instant et fort heureusement, restent à l’état d’incidents matériels et perturbateurs, sans mort d’homme.
Toutefois, le climat est hautement délétère et perturbé, à tel point que je ne peux m’empêcher de faire des rapprochements avec des tournants historiques, avec de lentes dégradations de la vie courante émaillée de faits qui annoncent des révolutions.
Notre Président. Certains de ses fidèles soutiens diront de lui qu’il est courageux, moi je dirais plutôt qu’il est provocateur et qu’il a le don d’énerver plutôt que de calmer.
Alors qu’il connaît mieux que personne le climat tendu à cause principalement de la réforme en cours sur les retraites, il devrait faire profil bas et se faire oublier momentanément. En partant au théâtre, il a dû dire : « qu’ils viennent me chercher »… il a été pris au mot.
L’incendie à la Rotonde est forcément lié à ce contexte d’excitation générale et de haine, vu que ce Café fait figure de symbole macronien, fréquenté par lui bien avant son élection et depuis par lui-même et son entourage.
Bien sûr que ces actions sont insupportables, inacceptables et inadmissibles dans un pays démocratique en bonne santé car elles entretiennent un climat subversif et, je le maintiens, pré-révolutionnaire.
Depuis des mois, où samedi après samedi on a assisté à des manifestations dont certaines se sont terminées par des scènes de pillage en règle, où on a eu des blessés chez les manifestants et chez les policiers, sans parler des rues bloquées et du commerce en baisse.
On a eu les fameux Black Blocs, une nébuleuse venue de nulle part qui intervient avec une violence inouïe, sans que personne ne soit capable de visiblement les arrêter, les interdire, les mettre hors d’état de nuire, de les démasquer.
Nous avons eu la parenthèse Benalla qui a au moins démontré que la sécurité et les secrets d’Etat du pays étaient laissés à la merci de n’importe qui.
De la gestion politique de bleu, la modernité n’a rien à voir, c’est du cafouillage et de l’enfumage.
Sans compter les attaques au couteau au cœur même de nos institutions. Sans oublier non plus les heurts quasi quotidiens dans les quartiers dits difficiles, caillassages de policiers et de pompiers, voitures brûlées, rixes, tirs à balles réelles, trafics de drogue quasi officiels, islamistes déclarés déséquilibrés, etc.
Et puis ensuite les grèves avec la gêne que l’on connaît depuis des semaines pour les usagers avec maintenant une radicalisation, les blocages et les intrusions.
Tout cela contribue à un brouillage de la vie courante, à un gros malaise permanent chez les Français qui, fort heureusement dans leur immense majorité travaillent et essaient de s’organiser pour contourner tous ces troubles. Mais cela ne veut pas dire que ces Français-là ne s’interrogent pas, mettant bien souvent les malveillants, les grévistes et le gouvernement dos à dos.
Et que fait le ministre de l’Intérieur pour contrer tout cela ?
il donne des décomptes ridicules de manifestants pour minimiser ces événements. Il ment sur des intrusions dans un hôpital, il tripatouille les règles des futures élections municipales pour donner l’illusion que son patron sera toujours au plus haut dans les résultats. Du toc.
Bref, entre paroles et regards provocateurs du Président et de son entourage (Mme Macron à part), les choses s’enveniment au lieu de se calmer. Ce Président n’a pas l’art et la manière de parler au peuple de plus en plus à cran parce qu’ils se sent méprisé.
D’autant que le sentiment des Français est de ne plus être représentés, d’être complètement verrouillés par une classe élitiste qui ne comprend rien et qui par-dessus le marché profite (financièrement) de ses avantages sans soulager leurs problèmes.
Et ce ne sont pas les débats dits pédagogiques du « Grand débat » qui changeront les choses. C’est un ressenti qui perdure dans toutes les couches de la société… chez les enseignants, à l’hôpital, et autres catégories d’ouvriers, de petits patrons, de professions libérales. Les allusions sont récurrentes.
D’ailleurs, Mme Macron qui a commencé sa tournée « Pièces jaunes » à Orléans a été très bousculée, huée à son arrivée puis ignorée par le personnel hospitalier au CHR, même si nos médias nationaux ne l’ont pas rapporté.
Le mécontentement est immense et le Président doit en prendre la mesure par un geste fort avant que cela ne tourne au vinaigre. Il ne suffira pas d’arrêter samedi après samedi des GJ, le journaliste qui se trouvait aux Bouffes du Nord pour le tape-à-l’oeil.
Dans d’autres temps (années 50) le Président aurait déjà démissionné, là, il profite de la Constitution gaullienne pour perdurer pendant que le bateau tangue. Ce n’est pas à son avantage même si les sondages varient de deux points en plus ou en moins semaine après semaine. Le pays va mal, le nier est inconséquent et dangereux.
Il pourra toujours dissoudre l’Assemblée nationale, élue dans l’élan de la présidentielle, une A.N. composée essentiellement de jeunes inexpérimentés, issus de Sciences Po ou de la société civile sans expérience politique et aux idées clonées, absolument pas représentatifs de la société qui, malgré les jeux politiques pour étouffer les oppositions, reste diverse.
En attendant je pense à l’image que nous donnons à l’étranger, à nos voisins européens qui doivent bien rire sous cape et se moquer du jeune freluquet qui voulait leur en montrer en 2017 ou qui plastronne lors d’hommages divers et variés.
Brigitte Macron
« Son problème c’est le peuple ! »
Pour elle comme pour lui (Macron) ! C’est évident.
Au-delà, bien sûr, d’une personnalité agréable que vous avez su définir et cerner cher P. Bilger. Une opération de com’ bien commencée mais qui trébuche sur E. Macron.
L’un comme l’autre ont une véritable inaptitude à comprendre le peuple français. Cela a déjà été signalé maintes fois depuis des mois sur ce blog. Rien de nouveau donc.
Le scénario actuel des grèves reprend exactement celui des Gilets jaunes de décembre 2018.
Macron commet la même erreur : fin décembre 2018, il a raté le moment d’un recul symbolique par arrogance et fierté ; fin décembre 2019, il refait la même erreur. Il n’a pas encore compris ce qu’est la politique : il se veut, bêtement, ailleurs ! La France en paie le prix fort !
Ce soir une intervention qui sera remarquée de Ségolène Royal (pour qui je n’ai jamais voté) : de la clairvoyance, de la hauteur de vue, du réalisme, des idées, de la volonté, de l’aplomb, du caractère, un sens ultra-aigu de l’opinion, un certain capital à gauche et à l’ultra-gauche…
Si elle continue dans le sens de cet entretien de haut niveau, nous aurons deux femmes en duel pour l’élection présidentielle 2020 : Marine Le Pen et Ségolène Royal.
Macron peut trembler. Car elle, elle comprend le peuple et elle a conservé des réseaux.
Cordialement.
« Pourra-t-on un jour recoudre, guérir et unifier notre République à vau-l’eau ? Et qui ? »
L’unification se fait actuellement, elle se fait contre Macron.
Faute de croire en nous-mêmes, en notre Constitution, en nos lois, en nos paroles et en leur sens, en nos principes… nous retombons dans la violence, c’est-à-dire dans le sacré, avec Macron en roi promis au sacrifice.
Cela est délétère, inquiétant au plus haut point.
Quelques éléments de langage, une interview de Mme Macron, coups de Ripolin sur une structure bouffée par la rouille, n’y changeront rien.
Cessons d’attendre le salut de l’Europe, cet ectoplasme politique, cessons de suivre les USA dans leur croyance en la loi du plus fort, réhabilitons la fraternité, soyons ce que nous sommes.
En un mot : faisons l’effort de nous remettre à penser, quel qu’en soit le prix.
@ breizmabro
« En même temps 😉 elle doit toujours être la prof de Manu. Du coup elle fait encore « conseil de classe à l’Elysée ! ». Des fois même elle l’emmène au théâtre. C’est pas chou tout ça ? (dans le genre people version Mimi Marchand, of course) »
Si elle a encore des choses à lui apprendre, pourquoi pas ?
Et cela ne m’étonnerait pas qu’elle s’ingénie de temps à autre, en tant que femme, à lui imposer des interdits alimentaires ou à lui faire la morale de manière un peu répétitive: qu’on soit à l’Elysée ou chez les punks à chiens, il y a certains invariants de la nature humaine dans les relations homme/femme.
De plus, qu’une femme emmène son homme au théâtre, je n’y vois que du positif. Je me permettrai d’ailleurs ce conseil: Mesdames, emmenez vos hommes au théâtre ! Ils risquent de renâcler un peu au début, mais avec un peu de chance, ils risquent d’y prendre goût ! Ça les changera du tuning…
https://www.youtube.com/watch?v=Z4QAXZQyN0k&t=58s
Mme Macron n’est rien.
Mme Macron a été une enseignante quelconque et anodine.
Mme Macron est une sexagénaire retraitée qui s’est mariée à un homme bien plus jeune à qui, par son âge, elle a interdit une progéniture.
Mme Macron bénéficie de quelques privilèges indus comme celui d’être habillée par de grands couturiers sans rien débourser, ou encore d’une surmédiatisation ou d’un confort de vie qu’elle ne doit qu’au statut de son époux.
On pourrait poursuivre indéfiniment…
En République démocratique, Mme Macron ne vaut pas plus que Mme Michu. Qui se soucie de Mme Michu ?
Inquiétant et délétère mais pas si surprenant compte tenu que le président n’était pas tant que cela un rassembleur. Beaucoup de gens ayant finalement voté contre le camp d’en face.
Inquiétant et délétère aussi des policiers (et a priori pas des gendarmes ce qui pose la question de la formation et de la discipline entre les deux corps) qui cachent leur ric voire les signes d’unité… limitant ainsi le contrôle que l’on a de la police dont on attend logiquement une certaine réalité dans une démocratie.
Autant de pain béni pour les plus radicaux de tout poil.
L’exemplarité avait été bien malmenée et ce même avant ce président qui il faut l’avouer hérite d’une situation déjà complexe à la base. Mais entre les petites phrases, les cadeaux divers à certaines castes et l’affaire Benalla… tout ceci partait déjà fort mal..
Nous assistons à une rupture durable qui mettra des décennies à se résorber.
Monsieur Bilger
« Et on culmine avec l’incendie à la Brasserie La Rotonde,excellent établissement qui pâtit d’être devenu une adresse présidentielle. »
La phrase de trop, la phrase qui tue…
La Rotonde, mais justement le peuple n’en a rien à fiche de La Rotonde et si seulement cet incendie (enfin, ce début d’incendie) s’était produit dans la brasserie tabac d’à côté, vous en auriez parlé de cet « excellent établissement » qui jouit de la venue des personnalités qui l’honorent de se rendre dans ce lieu… pour être vues avec un clin d’œil pour le passé de cet établissement fait d’artistes sans le sou !! Et depuis 2017 la venue de Monsieur Macron après son premier tour d’élection.
Votre propos ne nécessitaient pas cette phrase, espérons pour vous que le propriétaire vous en soit redevable lors de votre prochain passage !
Incroyable comment cette « catastrophe » fait pleurer dans certaines chaumières… enfin, logis, ou encore taudis !!
https://www.tripadvisor.fr/Restaurant_Review-g187147-d718719-Reviews-La_Rotonde-Paris_Ile_de_France.html
Soutien total et inconditionnel.
Soutien total et inconditionnel. Nous serons toujours là et hâte de vous retrouver dès la réouverture. Fabrice et Sylvie
GABRIEL ET BRIGITTE
Cher Philippe,
Je viens de lire avec intérêt vos réflexions sur des comportements récents de la femme du président Macron. Ces récents comportements ne m’inspirant aucun commentaire, laissez-moi revenir un peu en arrière.
Vanessa Springora, directrice des éditions Julliard, vient de publier un livre à succès où elle raconte qu’elle tomba, à 14 ans, de nombreux mois de suite, sous le charme de l’écrivain français Gabriel Matzneff. Ce livre ayant indigné presque toutes les femmes de France et quelques messieurs, le Parquet, ayant lu ce livre, a décidé d’ouvrir une enquête.
Emmanuel Macron, ado de 15, est tombé sous le charme de sa prof de 40 ans, mère de famille. Il est président de la République. Cette séduction n’ayant indigné presque personne en France, l’ancien ado n’ayant pas écrit de livre pour relater les faits, le Parquet, je crois pouvoir l’avancer, n’ouvrira pas d’enquête.
Gabriel est vilipendé et traqué, on demande la taule pour lui. La seconde est la First Lady.
Après la marche au Louvre, symbole du Roi-Soleil et tout ce tralala jeté plein les mirettes, il ne reste plus rien depuis la fête. Les cotillons sont remplacés aujourd’hui par le gaz lacrymo, le LBD, les manifestations, les grèves, la casse, les incendies, les blessés, le flux de migrants islamistes. La France est en ordre dispersé et très en colère.
Brigitte Macron fait ce qu’elle peut, mais n’est pas responsable de son mari.
@ boureau | 18 janvier 2020 à 20:13
« Si elle continue dans le sens de cet entretien de haut niveau, nous aurons deux femmes en duel pour l’élection présidentielle 2020 : Marine Le Pen et Ségolène Royal. »
Puisse le ciel et l’enfer ne jamais nous faire connaître ce scénario catastrophe ! 🙂
Trop tard.
Les gens ont condamné le couple présidentiel à cause de la différence d’âge : et alors, qu’on les laisse tranquille.
Macron était attendu comme un rassembleur mais il a divisé par son arrogance. Notre Constitution ne vaut rien, mais faute de savoir dans quelle poubelle la mettre, apparemment on va la garder longtemps.
Comme la quête d’homme providentiel… Un écologiste pour nous dire dans quelle poubelle, jaune ou pas, mettre tout ça ?
Trop de pouvoir au Président le pousse en bonne logique à décider de passer en force, et la force appelant la force, il a celle de la rue.
Rien ne pourra se faire, et surtout pas des négociations sous son mandat, c’est trop tard.
Il n’est pas trop tard pour penser changer d’institution.
L’équilibre des pouvoirs, il n’y a que ça de vrai. S’en remettre à un humain, en faire un pivot, puisqu’on est dans les pivots, âge pivot, Pivot qui était moins enchanteur qu’on l’a cru, que de pivots !
Face à l’alternative, certains ont joué le centre contre l’extrême, pour la réconciliation de tous, mais alors qu’il avait une chance unique, Macron l’a gâchée.
Pas trop tard pour reconstituer les partis anciens ou en créer de nouveaux, trop tard pour Macron.
On critique les femmes battues, méprisées, parce qu’elles s’entêtent, mais je ne vois pas pourquoi s’entêter sur Macron. Il a échoué… Certes, il n’est pas le seul. Mais comment dire, on a encore un stock de gens qui ne nous « sont rien », selon son expression, de futurs mandants, pas des messies comme le croient certains.
Au suivant !
Attendre et voir pour sélectionner le modèle le moins défectueux, sinon vote blanc.
« Contrairement à ce que m’a reproché amicalement Bruno Gaccio sur Twitter, je ne découvre pas à retardement une réalité qui aurait dû me crever les yeux dès l’élection d’Emmanuel Macron en 2017. »
Gaccio le bobo hypocrite qui dit à Bilger qu’il découvre à retardement la réalité qui lui crève les yeux… c’est comique venant de celui qui a fait élire Chirac en 95 avec les Guignols, ce que tout le monde sait, mais dont il se défend toujours évidemment en bon crétin de gauche qu’il est.
Je crois que depuis 68 où je n’étais pas né, on n’a jamais vu un b*rdel pareil en France aussi longtemps.
Et pendant ce temps-là, qu’en dit le grand mamamouchi ? circulez y’a rien à voir ! Aux abonnés absents dans sa tour d’ivoire.
Ça valait le coup…
@ Patrice Charoulet | 18 janvier 2020 à 21:47
« Gabriel est vilipendé et traqué, on demande la taule pour lui. La seconde est la First Lady. »
Je trouve parfaitement incongru de faire le parallèle entre Gabriel Matzneff et Brigitte Macron et je m’étonne qu’une personne intelligente comme vous se soit laissé aller à ce travers.
Dans le premier cas il s’agit d’un pédophile notoire qui tirait de ses ébats avec des enfants des livres érotiques destinés à satisfaire le côté vicelard de ses lecteurs et, mon Dieu, les affaires marchaient plutôt bien jusqu’à ce jour.
Dans le second il s’agit tout simplement d’une histoire d’amour qui dure depuis bien longtemps (ils sont mariés depuis douze ans) et est amenée sans doute à durer longtemps encore.
En parlant de Gabriel, je voudrais vous rappeler la triste histoire de Gabrielle Russier, une professeure de lettres, agrégée de lettres, condamnée à un an de prison avec sursis pour enlèvement et détournement de mineur après une liaison amoureuse de plus d’un an avec un élève âgé de 17 ans et demi. Désemparée par l’ampleur que prenait sa relation avec ce jeune garçon et traitée plus bas que terre par les médias, elle a fini par se suicider.
L’histoire s’est déroulée juste après les événements de Mai 68. Mais l’évolution des mœurs n’avait pas encore atteint tous les esprits qui, à cette époque, étaient très stricts sur ce genre de relations « coupables ». Il semble que cet état d’esprit refasse surface aujourd’hui.
Cette histoire d’amour, qui n’a rien à voir avec de la pédophilie, puisque le garçon était sincèrement amoureux, a fait l’objet d’un film d’André Cayatte avec Annie Girardot dans le rôle principal, « Mourir d’aimer ». Si vous ne l’avez pas encore vu, je vous conseille de le faire.
Le seul crime de Gabrielle est avoir aimé un jeune homme qui n’avait pas atteint l’âge de la majorité.
Alors de grâce laissez Brigitte Macron tranquille et épargnez-nous vos indignités.
Le choix des illustrations photographiques est toujours remarquable. Cette fois-ci, le cadrage fait ressortir en un clin d’oeil la dérive inquiétante de la Ve République.
Mme Macron apparaît en blanc tandis que les drapeaux européens et français sont cadrés de telle manière que le rouge est quasi inexistant.
Certes, la version officielle dit que le drapeau français à été constitué en assemblant le bleu de la royauté et les deux couleurs de la ville de Paris. Pour moi, il me semble évident que le bleu symbolise le sang bleu royal, le rouge le sang du peuple, tandis que le blanc symbolise le clergé, le pouvoir mystique.
Mme Macron apparaît comme une femme mystique, à condition que les gueux disparaissent du paysage.
@ Lodi (@ Patrice Charoulet)
« Les gens ont condamné le couple présidentiel à cause de la différence d’âge : et alors, qu’on les laisse tranquille. »
Tout à fait d’accord avec vous. D’autant plus que la comparaison faite avec Matzneff, par Patrice Charoulet par exemple, est assez indécente: 1. Il n’y a pas eu de relation sexuelle avant 16 ans à ma connaissance (bien que je ne sois pas dans le secret des alcôves…). 2. Il semble que ce soit quand même Emmanuel qui soit revenu à la charge un peu à répétition, et pas Brigitte qui se serait comportée comme l’ogre Matzneff. 3. Quand une relation se passe bien sur le long terme, il faut bien reconnaître que c’est plus honorable que le harcèlement subi par Vanessa Springora.
Et au final, la vie sexuelle et affective d’autrui ne nous regarde a priori pas. Dominique Strauss-Kahn aurait été élu, j’aurais mis quelques bémols à la phrase précédente, car je ne pense pas que les rues de Paris auraient été particulièrement sûres…
« Il n’est pas trop tard pour penser changer d’institution. L’équilibre des pouvoirs, il n’y a que ça de vrai. »
Au rassemblement national, il y a la tentation plébiscitaire anti-démocratique un peu permanente. Chez les mélenchonistes, il y a des projets de VIe république, qui ne sont pas intrinsèquement une mauvaise idée (encore faut-il voir les détails concrets de son projet de constituante), mais qui risquent de retomber dans les mêmes erreurs passées. Car sans critique substantielle et réflexion sérieuse sur les institutions dans le débat public, il n’y a aucune raison qu’on fasse fondamentalement mieux avec une VIe république qu’avec la Ve. Alors, vu que c’est bouché à droite et à gauche… que faire ?
Ne regardant plus la télévision, et ne lisant maintenant que distraitement les journaux, mon estime personnelle de Macron n’a pas beaucoup baissé. Mis à part sur le point de l’autoritarisme: je pense en effet qu’il serait avisé de reprendre la proposition chouardienne des Gilets jaunes du RIC à son compte. Et plutôt que d’en faire un outil au niveau national où tout le monde s’ingéniera à en restreindre législativement l’application, commencer plutôt par l’instituer au niveau régional. La démocratie, c’est aussi un apprentissage pratique, et faire ses gammes avec un RIC régional plutôt qu’un RIC national n’est pas idiot en soi.
Un des buts implicites du RIC, c’est effectivement d’avoir un moyen concret pour imposer extérieurement un équilibre des pouvoirs. On aurait un autre moyen que la grève perpétuelle pour négocier avec l’Etat ; on pourrait réfléchir collectivement pour proposer des questions un peu intelligentes aux votants plutôt que de se contenter de slogans syndicaux ou associatifs hystériques ; et les gens auraient un moyen, justement, d’imposer extérieurement des rééquilibrages progressifs entre les pouvoirs qui déplairaient éventuellement aux élus sans passer systématiquement par le branle-bas de combat d’une constituante. On est au XXIe siècle, tout de même…
Et puis, plutôt que « RIC », on pourrait appeler cela simplement des « votations ». Marre de ces sigles à rallonge…
@ Patrice Charoulet
« Emmanuel Macron, ado de 15, est tombé sous le charme de sa prof de 40 ans, mère de famille. Il est président de la République. Cette séduction n’ayant indigné presque personne en France, l’ancien ado n’ayant pas écrit de livre pour relater les faits, le Parquet, je crois pouvoir l’avancer, n’ouvrira pas d’enquête. »
Voyez-vous, c’est à l’époque que le Parquet aurait dû se remuer plutôt que de faire, je ne sais pas ? dans la persécution des drogués.
Parce qu’il faut s’en prendre à tous les abuseurs : si la loi n’est pas la même pour tous, ce n’est plus la loi, jamais en France nous ne le comprendrons.
Ni l’importance de la vérité.
Nous sommes si déficients face aux Anglo-Saxons !
Mais à présent, cela n’aurait aucun sens car :
« La seconde est la First Lady. »
Ce qui veut dire que, contrairement à ce qui se serait passé pour la plupart, Macron n’a pas été ravalé à la condition de victime.
Il est au pinacle, et ne se sent pas, semble-t-il, victime, n’ayant ni dénoncé, ni renvoyé sa dame.
Le parquet a eu tort au niveau des principes de dormir, et je n’ose imaginer toutes les fois où pareillement il a mal agi dans ce genre de cas.
Mais enfin, certains doivent aller en prison parce que simple suspects, d’autres coupables mais d’un même monde doivent en réchapper. C’est scandaleux. Cependant, dans le cas Macron, la personne qui aurait dû en avoir un handicap social et psychologique en est sorti plus fort, sans doute parce que « tout ce qui ne te tue pas te rend plus fort ».
Il serait mauvais pour l’individu Macron, pour la fonction présidentielle et pour le prestige déjà, disons, assez petit de la Justice, de se donner le ridicule de se manifester.
Pour une fois, je n’aime pas le dire car je n’aime pas avoir l’air de relativiser le mal, d’un mal est sorti un bien, alors il ne faut pas détruire le bien en rappelant le mal.
Comment vous le faire comprendre ? Il a pu arriver que des gens ne soient pas nommés pour leur compétence mais par protection, de mémoire, par exemple l’écrivain Haggard, dans l’administration coloniale britannique.
Cependant, l’immortel créateur du cycle de Elle, She pour les intimes, à mon avis bien meilleur que Kipling mais moins connu en France, sans formation particulière, s’est révélé sur le terrain.
L’efficacité dans la cadre d’un empire, l’ascension sociale, cela jusqu’à un sacre présidentiel avec une épouse finalement mentor et non vampire, sont des exceptions à la règle.
Le présumé incapable était capable, le présumé victime d’un vampire avait en fait un mentor – qui doit continuer à l’éduquer, pauvre dame !
L’éducation est un métier infini, avoir des enfants, des protégés, des élèves, cela oblige.
Des exceptions, non arbitraires, je le précise, mais tirées de l’intérêt supérieur, par exemple de l’Empire britannique ou du développement personnel de celui qui n’est finalement pas une victime, il y en a tant et plus !
Même le fait de ne pas tuer a ses exceptions, on peut le faire en légitime défense ou en légitime défense collective, à savoir défendre son pays attaqué par les ennemis.
C’est même, dans ce dernier cas, un devoir.
Ça ne sent pas bon quand le plan com de l’Elysée prévoit de faire monter au front la Première dame pour communiquer l’incommunicable: est-ce qu’Emmanuel est aussi méchant à la maison qu’au boulot ?
Eh oui notre président a cassé tous ses jouets et ceux (peu nombreux) qui se sont cotisés pour les lui offrir renâclent à renouveler le stock !
Mauvais président, pas en phase avec les Français puisqu’il a été élu, comme Hollande, sur un malentendu ou un coup fourré… selon les opinions des uns et des autres !
A vous lire tous, il est certain qu’une pensée émerge.
Macron n’est rien, il n’a pas sa place à la tête de notre pays.
Macron est entouré de personnages à sa dimension qui complotent contre la France.
Macron doit partir avant 2022, sa dictature n’est plus tolérée et qu’il parte avec un seau et un cerceau.
@ Achille | 19 janvier 2020 à 00:17
Pour certains tout ce qu’ils touchent se transforme en or, pour Ségo l’Eolienne partout où elle impose ses mains cela se transforme en ferraille : des portiques à la voiture électrique en passant par les comptes de Poitou-Charentes et j’en passe.
Elle ne sait que dépenser, semer à tout vent nos impôts, elle ferait croire qu’elle est dense, alors qu’elle est le vide même, du vent, toujours du vent et des dépenses.
Opportuniste elle a saisi l’écologie, son ex lui ayant offert le socle de son parcours vert où elle brasse, brasse, brasse de l’air à longueur de rotation des pales ou plutôt des mouvements de ses lèvres.
Elle se prenait pour Volta, et se rêve en Greta… Mais toujours avec l’argent des autres et les dépenses sont incalculables.
Quand va-t-elle nous rembourser ?
@ Ellen | 18 janvier 2020 à 23:22
« Brigitte Macron fait ce qu’elle peut, mais n’est pas responsable de son mari. »
À condition d’être mariée sous le régime de la séparation de biens.
Sinon, fiscalement elle est coresponsable de ses errements fiscaux. Pour les errements politiques elle porte également la coresponsabilité comme coach !
Plus sérieusement, je partage votre point de vue, la cérémonie d’intronisation au Louvre a été le début du désamour.
Même ceux qui n’avaient pas voté pour lui, comme moi, attendaient autre chose que cette théâtralisation emphatique, un rien grotesque. On a évité la chevauchée des Walkyries, mais ce fut juste.
Le personnage s’est révélé brusquement dans sa vraie nature mégalomane, et tout s’est accéléré avec la posture d’un Jupiter à la pensée complexe (?), présenté par son entourage comme celui qui allait faire « une mise à jour » de la France, de l’Europe, et pourquoi pas du monde.
Après, tout s’est accéléré, et je ne pense pas que Brigitte Macron puisse inverser le rejet affectif et pas qu’affectif évidemment de son mari.
Je trouve qu’elle manque de chaleur communicante, avec un visage à la faible expressivité, mais c’est purement subjectif, et je veux bien admettre que j’ai tort. Disons que ce n’est pas le genre de femme qui m’attirerait.
De toutes façons, politiquement les jeux sont faits. Macron a pour lui la bourgeoisie moyenne supérieure et la haute bourgeoisie, les possédants en un mot, on l’a bien vu aux élections européennes.
Sur ce socle électoral, en l’absence d’un tsunami économique ou social, et avec la faiblesse des autres compétiteurs, il a de fortes chances de l’emporter en 2022, avec ou sans le soutien médiatique de Brigitte.
Il reste l’inconnue d’une explosion sociale, que je croyais improbable, et qui me paraît de plus en plus possible à ma grande surprise.
« Elle (Brigitte Macron) a eu du mal… à expliquer pourquoi son comportement à lui (EM)… continuait à être blâmé pour sa distance, se condescendance et son absence d’authenticité à l’égard des Français. » (PB)
Qu’un président cumule qualités comportementales et efficacité, voilà qui serait assurément l’idéal. Mais l’idéal, comme nous le savons tous, est aussi chose rare.
En politique, comme en d’autres domaines d’ailleurs, il est souvent difficile de réunir en une seule personne ces différents critères qui arrivent parfois même à être antagonistes, l’efficacité pouvant être entravée par une quelconque attitude comportementale.
Les réformes ne sont-elles pas plus importantes et plus urgentes que les leçons de comportement ? Pouvons-nous nous satisfaire de celles-ci pour remplacer celles-là ?
Hier, nombreux furent ceux qui ont loué l’attitude comportementale de Jacques Chirac mais ont en revanche fustigé son inefficacité.
Aujourd’hui, en présence d’un président qui veut privilégier l’efficacité – je ne dis pas que sa politique atteigne cet objectif – nous critiquons son attitude comportementale.
Voilà qui paraît paradoxal et qui démontre que le citoyen français est tout de même bien difficile à contenter. De l’immobilisme ou de l’efficacité, devons-nous conclure qu’il préfère finalement la première hypothèse, apparemment plus confortable ?
Je ne voudrais pas être méchant mais madame Macron… hein… bon… c’est un peu de la guignolade. Qui pourrait hélas tourner au tragique.
Je retourne faire du bois pour les hivers 2021 et 2022. Gouverner c’est prévoir.
@ Achille 19 janvier 2020 00/17
Marine Le Pen / Ségolène Royal
Scénario présidentiel catastrophe ?
Bien de l’eau peut encore passer sous le pont Mirabeau, mais…
Assez prévisible comme scénario possible, tellement Emmanuel Macron démontre chaque jour qu’il n’a aucun sens politique et qu’il ne connaît pas la sociologie de la France.
Son échec grave et prévisible à court terme : les municipales. LREM avait un boulevard devant elle pour remporter haut la main ces élections et avaler tout cru le seul trésor restant de LR. Le Président est en train de perdre cette bataille et dans la foulée, il ne conquerra jamais la majorité du Sénat.
Si Ségolène Royal reste dans le haut niveau qu’elle a montré dans cette interview de LCI, elle a des chances certaines de dépasser Macron au premier tour. Surtout dans la mesure où LR trouve une candidat présentable. Les voix macroniennes du premier tour de 2017 (cet éventail improbable largement ouvert va se refermer) vont se répartir ailleurs compte tenu du mécontentement accumulé. De plus, Macron étant au pouvoir subit ses incertitudes ; tandis que dans l’opposition la surenchère est bénéfique.
Entre les deux femmes, si ce scénario se précise, Ségolène Royal aura la préférence des Français, largement et sans doute plus que Macron ne l’aurait eu. Elle est femme et nous sommes dans les années de la femme. Marine Le Pen, avec le respect que je lui dois, n’est pas une femme, c’est un concept politique.
Contrairement à ce que beaucoup de politique pensent, Ségolène Royal a gardé à gauche une aura souterraine : n’est-elle pas la première femme de gauche à avoir frôlé la présidence ? De plus et ce n’est pas négligeable, la quasi-totalité des fonctionnaires, de la gauche républicaine, des Verts, et une partie de l’ultra-gauche voteraient pour elle dès le premier tour.
Je maintiens que Macron peut se faire du souci, toutes choses étant égales.
Pour l’instant de la fiction, mais…
Cordialement.
Un président est en place parce qu’il a fait campagne pour un programme et qu’il a le courage de faire les réformes pour lesquelles il s’est engagé.
Ce ne sont pas les contestataires radicaux, les syndicats jusqu’au-boutistes ni les casseurs, ni les black blocs qui gouvernent.
Il est curieux qu’on s’en prenne à un pouvoir qui fait son job, qui crée de l’emploi, plutôt qu’à ceux qui ruinent la SNCF ou la RATP et surtout, qui provoquent une gêne considérable aux travailleurs. Pour quel motif ? Préserver des privilèges. Ils donnent le sentiment que la motivation du gouvernement serait principalement d’agir contre la France, contre les Français.
A quand une marche sur les Champs-Elysées du type 30 mai 1968 ? L’expression populaire ne doit pas être unilatéralement confisquée.
Paradoxalement, les fauteurs de troubles sont épargnés par des contestataires et pourtant ce sont eux qui en auraient le plus besoin. La couverture du Point est lucide et courageuse. D’autres organes de presse sont flous.
Décidément, réformer n’est pas une sinécure dans ce pays qui a pourtant besoin d’une adaptation permanente. Cependant, on ne s’insurge pas contre des réformes à l’envers du style Mitterrand. C’est irresponsable, anti-économique, coûteux, mais il a caressé l’électorat dans le sens du poil.
Certes Macron n’a pas toujours fait dans la dentelle. Ses paroles ont parfois blessé. Il s’en est excusé. Brigitte doit veiller à éviter la récidive.
Mais de là à renverser la table ! Pour qui, pourquoi ? Est-ce qu’on voudrait une alliance de la carpe et du lapin à l’italienne ? Le réformateur sage Renzi s’est finalement fait virer et on lui a substitué deux guignols d’extrême droite et d’extrême gauche. Nous avons cela en magasin, dans les starting blocks. A éviter.
P.-S.: rappel, les mesures Gilets jaunes n’ont pas apporté que le Grand débat mais 17 milliards d’euros. Ne pas oublier d’en parler. Certes, à ce baume financier doivent s’ajouter des réponses humaines à des problèmes concrets. Est-il utile pour autant d’avoir recours à la casse ?
Il y a des profs qui se font chahuter et d’autres pas, des chefs militaires qui portent à l’héroïsme et d’autres à la désertion.
La différence ne tient pas aux qualifications et encore moins à l’autorité qui relève du droit, mais à l’intelligence, cette faculté antérieure à la raison qui entraîne la communion d’esprit, et à laquelle les Macron ne comprennent rien.
P. Bilger pas tout non plus, car c’est là que les dirigeants se montrent brillants ou pas.
La performance rhétorique ne relève pas de la construction raisonnée, mais de la communion d’esprit qu’elle provoque.
Ce n’est pas en relisant les discours de Mussolini qui aura été un orateur extraordinaire que l’on comprend la ferveur qu’il a entraînée.
La gloire du Christ n’a pas sa source dans ses paroles telles que relatées dans les évangiles.
Briller, cela relève du spirituel.
Le mot qui coince dans les cerveaux délavés à la sauce 1789, et là, cher Monsieur Bilger, il faudrait peut-être risquer de dépasser un peu des clous.
@ Achille
Ségolène Royal est effectivement loin d’être insignifiante tout en ne valant pas un clou, et cette contradiction n’est d’ailleurs pas sans intérêt.
Son charisme dépasse de loin celui de toutes les personnalités de gauche en vue pour les présidentielles, et pourrait assurément être le refuge de tous les électeurs de gauche ayant voté Macron, d’autant plus que le slogan de la présidentielle pourrait bien être « plutôt crever que voter Macron ».
De son côté, M. Le Pen semble avoir fait des progrès dans sa manière de s’exprimer, et son image devient plus rassurante.
@ jack
« les mesures Gilets jaunes n’ont pas apporté que le Grand débat mais 17 milliards d’euros. »
1. Ce « Grand débat » n’ a été qu’une mise en scène ayant permis à M. Macron d’occuper le terrain médiatique de façon illégale avant les élections européennes, en parlant pour ne rien dire de façon non constructive, à son habitude.
2. Ces 17 milliards n’ont pas été perçus uniquement par les Gilets jaunes, non identifiables, mais ont été également versés à des gens qui disaient pis que pendre de ces GJ, qui se sont retrouvés pour plusieurs Grosjean comme devant.
@ F68.10 | 19 janvier 2020 à 08:34
Le RIC (ou votation) n’est pas une fin en soi. Vous en êtes à chercher sur quel sujet on pourrait en faire un, ce qui prouve à quel point il est perçu comme un remède aux malaise de la démocratie et non comme un mode de prise de décision. Je ne suis pas contre des consultations directes par principe, mais tout est dans la question posée. Sur les questions importantes, une opposition structurée et capable de renverser un gouvernement le cas échéant me paraît plus sûre.
Pendant ce temps certains citoyens caressent l’envie de bazarder le Sénat, et réclament avec insistance qu’on ampute la Chambre des députés parce que « ça coûte trop cher », alors que les municipalités construisent toujours plus de ronds-points et créent des postes de jardinier pour les entretenir, sans compter les employés de mairie qui ne servent à rien et à qui on a du mal à faire faire leurs 35 heures par semaine. Sans que personne ne bronche.
Et voilà les armées maintenant…
Et pendant ce temps-là, les mots de Macron en Côte d’Ivoire s’envolent… Vous vous rappelez le chef des armées qui annonçait en décembre
https://actu.orange.fr/societe/videos/l-allusion-d-emmanuel-macron-aux-retraites-face-aux-militaires-francais-a-abidjan-CNT000001mgF5T.html
https://www.vie-publique.fr/discours/272545-emmanuel-macron-20122019-intervention-militaire
« Cette condition militaire que nous ne devons jamais oublier dans ce qu’elle emporte d’unique et dans tout ce qu’elle exige, de ce que vous donnez à la Nation et de ce que la Nation vous doit à tous égards, j’en suis le garant et j’en serai le garant pour tout ce que cela emporte. Quand on est militaire, on ne touche pas la retraite, on a une pension. C’est différent, tout est différent. »
A priori la « différence » a fondu sous le ciel africain car le Conseil Supérieur de la Fonction Militaire (CSFM) qui est en général une boîte à « oui-oui » quand le gouvernement lui demande de se saisir d’un sujet vient, ô surprise… de ne pas dire non, le pourrait-il ?
Mais il conclut à « ne pas émettre d’avis favorable au projet ».
https://fr.sputniknews.com/france/202001191042929160-certaines-dispositions-fragilisent-notre-modele-darmee-le-projet-de-reforme-des-retraites-rejete/
L’âge pivot concerne aussi les militaires.
Sauf qu’après analyse, les membres du Conseil supérieur affirment que «certaines dispositions fragilisent notre modèle d’armée et la condition militaire». En effet, les militaires seraient aussi soumis à un bonus ou malus sur leur pension selon l’âge de départ. «Le calcul des décotes qui peut se traduire par des abattements de l’ordre de 20 % […], des décotes dissuasives pouvant aller au-delà de 60 %», ont-ils signalé.
« L’armée conteste à son tour le projet de réforme des retraites »
https://www.capital.fr/economie-politique/larmee-conteste-a-son-tour-le-projet-de-reforme-des-retraites-1360052
« Le principe même de l’escalier social est mis à mal avec le nouveau système », assène le Conseil supérieur de la fonction militaire, qui regrette notamment l’absence d’un outil de simulation, « pourtant demandé à plusieurs reprises ». Aucun commentaire officiel n’a été fait concernant ce courrier, que ce soit par l’exécutif ou le Conseil supérieur de la fonction militaire. Le gouvernement a encore du travail pour convaincre sur sa réforme des retraites…
@ Patrice Charoulet | 18 janvier 2020 à 21:47
Vous me décevez ! Laissez la vie privée du couple Macron en paix. Ils sont mariés, fidèles l’un à l’autre et s’aiment toujours autant depuis leur première rencontre.
Nous, ce qui nous intéresse c’est la France et sa politique et pas la couleur des draps des uns et des autres.
Achille vous a donné sa réponse. C’est aussi la mienne.
@ Lotus 18 janvier 18:07
Attention Lotus ! Deviro veille à ce que PERSONNE ne dise du mal de son fantasme féminin.
Alors, vive les fake photos ! 😀
Plus sérieusement : qu’est-ce qu’elle vient faire à la télé privée, la maîtresse d’école, pour nous dire comment interpréter les mots de l’auteur !
Exemple, en parlant du paysagiste au chômage : « nous sortions d’un restaurant (que déjà le mec ne peut pas se payer) et le restaurateur dit à Manu », après l’avoir invité, of course : « je ne trouve pas de personnel payé au lance-pierres pour quinze heures par jour ».
Du coup Manu devenu recruteur de Pôle emploi en un instant (un président c’est réactif) dit au paysagiste « moi je vous trouve un job, vous n’avez qu’à traverser la rue ».
Perso je voyais mal le paysagiste servir en salle Manu et Brizitte, mais bon… comme Manu qui fait président des Français ne fait pas la différence entre un serveur de restaurant et un paysagiste ça donne ce dialogue surréaliste. En France si t’es paysagiste tu peux faire serveur, voire plongeur. Tu peux faire également paysagiste ou garagiste, pourquoi pas si le garagiste manque de personnel.
Heureusement que Manu avait un Pôle emploi plus efficace que lui lorsqu’il a quitté la banque Rothschild pour le replacer, sinon il aurait pu, rien qu’en traversant la rue, devenir mannequin pour LVMH… ou président de Renault.
@ Patrice Charoulet | 18 janvier 2020 à 21:47
Dans le cas du couple présidentiel il semblerait que ce soit l’adolescent Macron qui ait tout fait pour séduire la dame, et non l’inverse, comme dans le cas Matzneff. Et puis 15 ans, la majorité sexuelle en France, ce n’est pas 14 ans, qui était l’âge de Vanessa Springora à l’époque des faits reprochés à l’écrivain pédophile.
@ Patrice Charoulet 18/20 21:47
Voilà qui est pour le moins osé de faire un parallèle entre la situation de Gabriel Matzneff et Brigitte Macron !
Que je sache, Brigitte Macron n’a, à ma connaissance, jamais usé de sa position pour abuser de mineur(e)s et ériger en mode de vie ces pratiques perverses, elle n’a jamais été accusée par quelques-uns (ou unes) de ses élèves de quelque agression sexuelle que ce soit, elle n’a jamais poussé l’audace jusqu’à narrer dans le détail de quelconques comportements sexuels dépravés, comptant sur l’onction littéraire pour l’absoudre de ses péchés sexuels et elle a enfin épousé celui qui l’aimait pour vivre avec lui, depuis nombre d’années, une union de couple normal.
Alors, de grâce, comparez ce qui est comparable et ne tombez, Patrice Charoulet, ni dans l’outrance ni dans le ridicule !
Il est vrai que ce blog est parfois un plaisir de lecture, surtout sur le sujet de ce billet, lorsque l’on suit les échanges entre les intervenants habituels que sont Achille, Patrice Charoulet ou de nouveaux pseudos tels Hopi, Lodi, F68.10…

Patrice Charoulet a tout dit 18 janvier 2020 à 21:47 :
« Emmanuel Macron, ado de 15, est tombé sous le charme de sa prof de 40 ans, mère de famille. Il est président de la République. Cette séduction n’ayant indigné presque personne en France, l’ancien ado n’ayant pas écrit de livre pour relater les faits, le Parquet, je crois pouvoir l’avancer, n’ouvrira pas d’enquête.
Gabriel est vilipendé et traqué, on demande la taule pour lui. La seconde est la First Lady. »
Achille, déjà porte-serviette de la macronie pas encore née, ajoute son grain de sel en écrivant le 19 janvier 2020 à 07:12
« Je trouve parfaitement incongru de faire le parallèle entre Gabriel Matzneff et Brigitte Macron et je m’étonne qu’une personne intelligente comme vous se soit laissé aller à ce travers.
Dans le premier cas il s’agit d’un pédophile notoire qui tirait de ses ébats avec des enfants des livres érotiques destinés à satisfaire le côté vicelard de ses lecteurs et, mon Dieu, les affaires marchaient plutôt bien jusqu’à ce jour.
Dans le second il s’agit tout simplement d’une histoire d’amour qui dure depuis bien longtemps (ils sont mariés depuis douze ans) et est amenée sans doute à durer longtemps encore. »
Quant à F68.10 le 19 janvier 2020 à 08:34, il est encore bien mieux informé que Mediapart ou autres en nous indiquant que, bien que n’étant pas porte-bougie :
« Tout à fait d’accord avec vous. D’autant plus que la comparaison faite avec Matzneff, par Patrice Charoulet par exemple, est assez indécente: 1. Il n’y a pas eu de relation sexuelle avant 16 ans à ma connaissance (bien que je ne sois pas dans le secret des alcôves…). 2. Il semble que ce soit quand même Emmanuel qui soit revenu à la charge un peu à répétition, et pas Brigitte qui se serait comportée comme l’ogre Matzneff. 3. Quand une relation se passe bien sur le long terme, il faut bien reconnaître que c’est plus honorable que le harcèlement subi par Vanessa Springora. »
Monsieur Bilger, votre blog est un véritable rafraîchissement de la pensée en fait… Sans vouloir aucunement vous vexer, vous êtes une sorte de Ménie Grégoire masculin pour certains qui s’épanchent en nous racontant leurs « « E » motions » vécues ou rêvées !!
Rappel pour les plus jeunes de ce blog, je sais, ils sont rares :
Ménie Grégoire
https://fr.wikipedia.org/wiki/Menie_Gr%C3%A9goire
La haine à l’égard d’Emmanuel Macron est manifestement irrationnelle. Elle l’est d’autant plus, qu’elle succède à la haine envers ses prédécesseurs pour des raisons exactement opposées.
On reproche au président actuel d’être hautain et arrogant, on reprochait à François Hollande d’être trop familier, trop « normal », de « ne pas incarner la fonction ».
Du coup, Emmanuel Macron se fait sacrer aux Tuileries, et maintenant on lui reproche d’être « jupitérien ».
On reprochait à Hollande d’être infidèle à la mère de ses enfants, on reproche à Macron d’être fidèle à sa femme (mais elle est trop vieille, alors ça ne va pas).
On reprochait à Hollande ses maîtresses successives, mais on n’a rien trouvé à redire au sauteur compulsif qu’était Chirac, auprès duquel François Hollande était un moine cistercien.
On reprochait à Chirac de ne pas en faire une rame (avec quelque raison), mais lorsqu’on a eu Sarkozy et sa « can-do attitude », ça n’allait pas, c’était « Sarko l’Américain ». Quand ce n’était pas sa marque de montre qui posait problème, ou ses vagues origines juives qui n’auraient pas dérangé les nazis eux-mêmes selon leurs propres lois — mais qui conduisent encore aujourd’hui certains antisémites sournois à orthographier son nom Sarközy, pour bien montrer qu’il n’est pas de chez nous.
Bref, ça ne va jamais, et ça n’ira jamais avec les successeurs de Macron non plus. Il est parfaitement futile de chercher des poux psychologiques dans la tête du président, de visionner des vidéos de « psychiatres italiens » ou que sais-je encore. Tout cela tient du dérivatif, cela devrait être manifeste depuis longtemps.
Le problème n’est pas que Macron « ne comprenne pas le peuple ». Il est que les Français ne se comprennent pas eux-mêmes.
Ce n’est pas Macron qui mène une guerre contre « le peuple ». C’est chaque Français qui est en guerre contre tous les autres. Nulle part ce ne fut plus visible que lors de l’émeute des Gilets jaunes. Un an plus tard encore, de somptueux imbéciles vous expliquent que c’était la fraternité retrouvée, alors que cette prétendue fraternité n’a pu s’exercer qu’en empêchant 67 millions de personnes (moins dix) d’aller et venir, de travailler, de gagner leur vie, de soigner leurs enfants et de rendre visite à leur mère mourante.
Le tout assaisonné d’insultes, de menaces de mort et d’incendies criminels pour ceux qui n’auraient pas compris le côté fraternel de la chose.
Maintenant c’est rebelote, avec les manifestations « pour » les retraites. Soixante-sept millions de personnes se font arnaquer par quelques dizaines de milliers d’autres (cheminots, fonctionnaires de l’électricité…), les seconds empêchent les premiers d’aller et venir, de travailler, de gagner leur vie, de soigner leurs enfants et de rendre visite à leur mère mourante, mais 67 millions de Français sont ravis des avanies qu’on leur fait subir : c’est la faute à Macron, et il ne devrait pas aller au théâtre avec sa vieille.
Il va sans dire que si Macron avait chanté l’Internationale avec des proches d’agriculteurs suicidés, au lieu de conseiller aux chômeurs de traverser la rue, on lui aurait encore reproché de ne pas connaître les notes.
Le portrait de Brigitte Macron fait ici par Philippe Bilger montre qu’elle est une femme remarquable. La logique voudrait qu’on admire un homme pour le choix judicieux de son épouse, mais non : c’est l’inverse qui lui est imputé.
A ce stade-ci, il est évident qu’il s’agit d’une maladie mentale collective. Il faut en rechercher les causes. Comme souvent, le meilleur moyen est d’aller à l’étranger. En Russie, par exemple.
Comme on le sait, Vladimir Poutine vient d’ouvrir sa succession. Elle consiste à affaiblir les institutions existantes pour lui permettre de rester Grand Timonier à vie — mais ce n’est pas cela qui retiendra notre attention aujourd’hui. Ce sont plutôt les lignes d’action politiques qu’il a indiquées à cette occasion, et plus particulièrement (comme à chaque fois qu’il se livre à cet exercice), la nécessité d’améliorer la natalité, pour enrayer la catastrophe démographique en cours.
Suite à quoi, Novaya Gazeta, l’un des rares journaux d’opposition subsistant dans le pays, a demandé son avis à Anatoli Vichnevski, directeur de l’Institut de démographie de l’École des hautes études en sciences économiques de Moscou.
Il est simple : il n’y aucun espoir d’inverser le déclin démographique de la Russie. Contrairement à ce que prétend Vladounet, bien sûr. Vous ne me croyez pas ? Vous pouvez vérifier.
Bon, on s’en tape un peu, du sort des Russes, vous allez me dire, en dehors du fait que cela montre que ce n’est pas la Russie qui va nous sauver, contrairement à ce que prétendent d’autres somptueux imbéciles (ce sont souvent les mêmes).
Mais il n’est pas inutile de se pencher sur ce que dit Anatoli Vichnevski, un savant dans sa discipline (un « sachant », comme disent ceux qui croient malin de faire l’éloge de l’ignorance et de la bêtise).
Premièrement, les allocations familiales ne marchent pas. Certes, le gouvernement les a augmentées pour les enfants de 3 à 7 ans de familles pauvres. Certes, il a décidé de doter les familles d’un « capital maternité » dès le premier enfant, un peu comme en Hongrie.
Mais, dit le démographe, « ces aides sociales ne pourront en aucun cas influencer le taux de natalité. Premièrement, les faibles taux de natalité ne sont pas seulement observés chez les pauvres. La tendance est également observée chez les personnes qui n’ont pas de problèmes matériels pour élever un enfant supplémentaire. »
« Deuxièmement, cette tendance existe dans tous les pays développés. Certains pays ont une fécondité plus élevée que la Russie (la France, par exemple), mais il y a aussi des pays riches où elle est plus faible (Allemagne). Il est faux de croire que le nombre d’enfants est directement lié aux moyens matériels de la famille. »
Vladimir Poutine a fixé, par décret, l’objectif de 1,7 enfant par femme (l’État fort et stratège…). Mais, dit Anatoli Vichnevski, « ce chiffre n’assure même pas le maintien de la population à son niveau actuel. La tendance ne peut s’inverser que si, durant de longues années, l’on maintient un taux de 2,1 enfants par femme. »
Et il ajoute : « La famille-type sera toujours une famille de deux enfants. Aucun pays développé ne reproduit aujourd’hui sa population par croissance naturelle. »
Et donc, pas la France. Laquelle, comme la Russie et comme l’Allemagne, a recours à l’immigration pour compenser ce manque de croissance naturelle. Vladimir Poutine fait, à cet égard, et sans le crier sur les toits, exactement la même chose qu’Emmanuel Macron : il favorise l’immigration. Musulmane, en général.
Quel est le taux de fécondité de la population française de souche ? Inférieur à 1,8 enfant par femme. Ce taux est de 3,2 pour les femmes nées hors de l’Union européenne.
La situation est similaire (voire pire) dans le reste de l’Europe.
Autrement dit, la population française blanche se meurt. Et de son propre fait. Ce n’est pas « Macron » qui lui a expliqué ce qu’elle devait faire au plumard. Ni « lézélits », d’ailleurs. Ne se résignant pas à l’admettre, elle accuse tout le monde et son chien. Être condamné à mort n’est pas très favorable à la santé mentale. Voyez les Indiens d’Amérique.
Maintenant, on peut se demander, puisque la situation est similaire dans toute l’Europe, pourquoi seuls les Français sont barges à ce point (car le dérangement est clairement moindre, dès qu’on passe les frontières).
La réponse se trouve sans doute dans l’étatisme délirant du pays, qui se classe, c’est prouvé, en tête du monde développé sur ce peu enviable critère. L’État étant le recours généralisé et le sauveur suprême, non seulement son chef est vilipendé dès qu’un bouton de sonnette marche de travers, mais la notion de responsabilité individuelle a disparu.
En sorte qu’on peut à la fois se réclamer de la fraternité, et se comporter comme un chien enragé à l’égard de son prochain. Réclamer l’extension des services publics, et s’indigner de la hausse des impôts. Cesser de faire des enfants, et le reprocher aux autorités. Le rapport entre les actes et les conséquences a disparu. La réalité s’est fait la malle. C’est la définition de la folie.
Que les commentateurs de ce blog le veuillent ou non, il y a plusieurs points communs entre Gabriel Matzneff et Brigitte Macron. Les nombreuses différences qui existent entre ces deux scandales ne gommeront pas l’essentiel. L’un comme l’autre n’ont pas été poursuivis pour atteinte aux mœurs, alors qu’en toute logique, ils auraient pu l’être puisque les faits étaient avérés.
@ Lucile
« Le RIC (ou votation) n’est pas une fin en soi. Vous en êtes à chercher sur quel sujet on pourrait en faire un, ce qui prouve à quel point il est perçu comme un remède aux malaise de la démocratie et non comme un mode de prise de décision. »
Pour que ce soit un remède aux malaises de la démocratie contemporaine, il faut effectivement que ce soit un mécanisme de prise de décision viable.
« Je ne suis pas contre des consultations directes par principe, mais tout est dans la question posée. »
C’est effectivement toute la différence entre une votation et un référendum. Une votation émerge d’un débat public sur une longue période et est faite pour poser une question pertinente ; et les votants répondent à la question et à rien d’autre. Dans un référendum, c’est le parti au pouvoir qui pose la question, ce qui motive des réactions partisanes. Dans une votation, la question vient de la populace, ou même des entreprises, pourquoi pas… La question doit donc être formulée de manière à rassembler de manière transpartisane pour tenter de ramasser une majorité. Et comme aucun enjeu de personnalités politiques ne pollue le débat, il n’y a pas de réactions de rejet ataviques, et on se borne à répondre à la question et à rien d’autre.
Les votations, ce ne sont pas des référendums. Du tout. C’est d’ailleurs tout l’intérêt… et cela nécessite un apprentissage. D’où ma préférence pour un RIC régional dans un premier temps pour que la logique soit bien comprise.
Je suis même franchement opposé aux référendums.
« Sur les questions importantes, une opposition structurée et capable de renverser un gouvernement le cas échéant me paraît plus sûre. »
Je préfère forcer les partis à bosser ensemble sous la menace constante d’une votation d’origine populaire pour les rappeler à l’ordre.
M. Charoulet, vous étiez professeur de quoi au juste ? Je doute de vos capacités de compréhension et de votre intelligence. Je l’ai échappé belle de n’avoir jamais eu à vous supporter en classe. Vos neurones sont mal connectés.
@ Vamonos | 19 janvier 2020 à 16:53
En voilà un deuxième qui met son grain de sel à la mode Charoulet.
Secouez votre paillasson d’abord avant de vous occuper de la vie privée des autres. Mais qui êtes-vous pour juger un couple qui s’adore et qui est toujours uni depuis plus de 27 ans ? Ne confondez pas vie privée, publique et politique.
Si vous voulez vous amuser et torpiller les familles qui ne vous ont rien fait, allez sur le site potins.com. ou continuez à lire des magazines pourris comme Gala et d’autres de la même espèce.
J’ai du mal à m’intéresser au couple Macron, et à ce qu’ils pensent l’un de l’autre. Ça va mal en France, les gens sont inquiets et exaspérés pour la plupart, les manifestations violentes se succèdent, et l’idée que la démocratie représentative est morte fait son chemin sans problème.
Cela dit, pour en revenir à la remarque de P. Charoulet, comme parent, je préfèrerais pour leur bien que mes enfants tombent sur des professeurs s’interdisant toute relation amoureuse avec eux.
@ Ellen | 19 janvier 2020 à 17:02
« M. Charoulet, vous étiez professeur de quoi au juste ? Je doute de vos capacités de compréhension et de votre intelligence. Je l’ai échappé belle de n’avoir jamais eu à vous supporter en classe. Vos neurones sont mal connectés. »
Pour ce monsieur, Matzneff, c’est « Gabriel ».
On attend « Gaby » pour bientôt.
Et pourtant, Gaby n’est même pas agrégé, allez comprendre…
@ Vamonos | 19 janvier 2020 à 16:53
« Que les commentateurs de ce blog le veuillent ou non, il y a plusieurs points communs entre Gabriel Matzneff et Brigitte Macron. Les nombreuses différences qui existent entre ces deux scandales ne gommeront pas l’essentiel. L’un comme l’autre n’ont pas été poursuivis pour atteinte aux mœurs, alors qu’en toute logique, ils auraient pu l’être puisque les faits étaient avérés. »
Vous êtes sacrément bien informés !
Brigitte Macron a donc écrit une vingtaine de bouquins dégueu sur les petits garçons (certains, 8 ans !) qu’elle mettait dans son lit après les avoir guettés à la sortie de tous les collèges et lycées d’Amiens. Les filles aussi, vous le savez sûrement…
Il faut vite en informer Martinez, je suis certain qu’il n’est pas au courant.
« …pourra-t-on un jour recoudre, guérir et unifier notre République à vau-l’eau ? Et qui ? » (PB)
Pardon Pascale et Philippe pour le long sermon qui suit contraire à votre Chartre mais cette France commence à me taper sérieusement sur les nerfs restés intacts contrairement à mes os !
Il convient peut être de poser le problème sous un autre angle !
Inverser !
Se demander ce qui démange les Français.
Il semble en effet que bon nombre de nos concitoyens souffrent de dépression bipolaire.
D’un côté ils n’arrêtent pas de se plaindre, de gémir et déclarent être en état de burn out.
De l’autre ils descendent dans la rue, hurlent tout et n’importe quoi et cassent vitrines et policiers.
Déprime plus violence il n’est pas besoin d’être psychiatre ou psychologue, Google suffit, il s’agit des symptômes clairs de la dépression bipolaire !
Mais pourquoi ?
D’une génération à l’autre les Français ont toujours connu des problèmes et se sont toujours révoltés, bien plus qu’aujourd’hui ; mais ils restaient bons vivants, copains et chantaient le coude sur le zinc !
Mais c’était dans un cadre précis, car au fond d’eux-mêmes, inconsciemment, les curés avaient installé les dix commandements dans leurs têtes, aux croyants comme non croyants, les philosophes grecs y avaient ajouté les règles de la démocratie, du vivre-ensemble, aux lettrés comme aux illettrés, et nos instituteurs nous apprenaient à tous à être des citoyens.
En 1968 ces guides élémentaires ont été annihilés !
Leurs auteurs, tous plus ignares les uns que les autres, se sont installés sur les médias, Cohn-Bendit and Co sont omniprésents sur nos télévisions comme les chantres d’un monde supposé nouveau. Ont suivi dans leur sillage avec enthousiasme Mélenchon et ses Insoumis, Martinez et ses cégétistes.
Encore que ces derniers soient restés dans la lignée de leurs ancêtres, comme au cours des années pré-WW2, n’avoir pour but que d’installer le soviétisme en France au nom du PCF. Dans les années 30 ils prêchaient le pacifisme devant Hitler pour protéger Staline, aujourd’hui ils prêchent la violence, pour eux-mêmes, faute de leurs deux anciennes idoles.
Khrouchtchev et Gorbatchev nous ont fait découvrir ce qu’écrivait Soljenitsyne, ce qu’était réellement le soviétisme, conduisant notre PCF, ridiculisé, à changer de nom de PCF en CGT.
Le drame est que nos autopromus intellectuels et philosophes du jour souffrent de la même maladie et suivent, bêtement, les soixante-huitards, incapables de nous suggérer des lignes de conduite sociales, morales et citoyennes pour la plus grande joie de nos chacals… pardon médias.
L’anti***isme est devenu leur credo. Ils sont contre l’Islam, la discipline, le succès des autres… mais ils acceptent la pédophilie, le viol, la fainéantise… ils suivent en bêlant béatement.
Ce faisant ils offrent nos portes grandes ouvertes au islamistes qui s’empressent d’en profiter pour remplir le vide que les soixante-huitards ont créé, à la mesure du vide et de l’autosatisfaction de leurs cerveaux
Nous vivons la période du Négativisme, rien d’autre !
Et cela dans une France qui n’a jamais été si prospère et vit en paix avec le reste de l’Europe depuis trois générations.
Pourra-t-on un jour recoudre, guérir et unifier notre République
Fayotage à part, je ne suis pas du genre, ce n’est pas à vous de chanter Zemmour, c’est à Zemmour de chanter Bilger.
Vous cherchez à construire, lui s’efforce de démolir !
De par votre passé vous connaissez les hommes, Zemmour ne connaît que lui-même, uniquement lui-même !
Il faut renverser les rôles ! La France vit à l’envers, les incapables font et monopolisent l’opinion, là au moins les Gilets jaunes ne se trompaient pas en attaquant les journalistes et les politiciens.
A n’écouter que les bavards, les Français ont perdu de vue leur propre pays, aujourd’hui seuls les étrangers, les dizaines de millions de touristes, savent ce qu’est la France. Illustration ? Hier un touriste asiatique, en attendant de visiter le Louvre, bloqué par des grévistes, leur a crié : « Shame on you » !
Pourra-t-on un jour recoudre, guérir et unifier notre République
Oui ! Mais il faudra attendre !
Nous vivons une période nouvelle, et pas à cause du numérique : cinq, même six, générations vivent en même temps. Trois doivent disparaître !
La mienne, en voie de disparition de toute façon, et les deux suivantes, déjà naufragées de leur propre aveu.
Derrière apparaît une génération sans complexe : des jeunes culottés qui entreprennent, créent, gagnent et n’ont clairement nul besoin que leur parents et grands-parents préparent leur futur, ils s’en chargeront.
Les perdants ne doivent pas préparer le futur, ils doivent disparaître faute de savoir se faire oublier.
Un bachelier de 20 ans, Mbappé, met, avec son pied, cent fois plus de Français dans la rue qu’un professeur de français de 70 ans, Mélenchon, avec son cerveau… ou ce qui lui en sert.
Patrice Charoulet a raison.
On dit « un homme ça s’empêche » mais une femme aussi, surtout si elle est prof ayant donc autorité sur ses élèves.
Si un de mes enfants de 15 ou 16 ans avait « dragué » une de ses profs, j’en aurais souri, mais que cette prof l’ait accepté, reçu dans son foyer en présence de son mari et de ses enfants puis l’ait mis dans son lit, ou un autre, là je dis NON.
Comment peut-on affirmer que Manu était demandeur, à 15 ans, face à sa prof de 39 ans !? Il tapait du pied ? Il lui offrait des roses rouges toutes les semaines avec son argent de poche ? Il lui récitait des vers sous ses fenêtres même par temps de neige ?
Quand bien même Manu se serait obstiné il appartenait à la dame de lui expliquer qu’une pareille relation n’était pas possible et qu’en outre elle pouvait, si les parents de Manu décidaient de porter plainte, faire l’objet de poursuites pénales.
Ouf les parents de Manu n’ont pas porté plainte de même que les parents de Vanessa Springora n’ont pas non plus porté plainte contre Matzneff.
Du coup, pour les leçons de morale…
@ breizmabro | 19 janvier 2020 à 13:42
« Attention Lotus ! Deviro veille à ce que PERSONNE ne dise du mal de son fantasme féminin. »
Mais mon fantasme féminin, C’EST VOUS !
Vous qui avez su écrire avec tant de talent et d’élégance à propos de Brigitte Macron:
« -Remonter la poitrine au plus haut : ça, c’est fait.
-La liposculpture ou liposuccion : ça, c’est fait.
-Le lifting, ça, c’est fait.
-Les implants capillaires, ça, c’est fait.
-Les dents « sourire » : c’est fait.
A votre avis elle pourrait faire quoi en plus pour faire croire qu’elle a l’âge de son mec ? »
Mais ressembler à breizmabro, pardi !
PS : Il n’y a rien sur le nez de Brigitte Macron, je suis déçu.
En même temps, adeo.
———————————-
@ breizmabro | 19 janvier 2020 à 19:08
« Patrice Charoulet a raison. »
Ce que vous avez écrit est profond, oui, très profond.
Vous devriez porter plainte au nom du blog.
Je vous aurais bien vu en couple avec Patrice Charoulet.
Il y a cependant une difficulté : vous n’êtes pas agrégée…
@ Deviro | 18 janvier 2020 à 17:16
Attendez, je n’ai encore rien dit.
Ceci dit, vous ne perdez rien pour attendre. Vous êtes tellement ignorant que votre ignorance vous tient lieu de philosophie.
@ Pierre Blanchard
Si je n’aime guère Macron, je trouve rafraîchissant un couple qui dure.
Ce qui m’embarrasse dans « l’affaire Macron », mais passons dessus car happy end, c’est qu’au fond on ne sait pas s’ils ont consommé avant, ce qui fait un peu hors la loi et évoquerait la pédophilie.
D’une façon plus générale, je trouve étrange, pour ma part, adulte, qu’on puisse coucher, c’est la loi, avec quelqu’un qui n’a pas dix-huit ans révolus, trop immature pour voter, mais assez pour être dans une relation égalitaire avec un adulte ?
Inconcevable pour moi.
Mais basta !
Vous êtes rafraîchissant : enfin quelqu’un de content, ici, et au détriment de personne !
On vous dirait tombé du ciel :
https://www.youtube.com/watch?v=AJ5Dp-_QFQ8
@ Claude Luçon 19 janvier 2020 18:55
« C’est à Zemmour de chanter Philippe Bilger. Vous cherchez à construire, lui s’efforce de démolir. »
Pour écrire cette phrase, vous ne devez pas écouter souvent Eric Zemmour.
Une grande partie de son temps de discussion dans les médias est justement passée à sauver ce qu’une partie de la doxa actuelle déconstruit.
Cordialement.
@ Michelle D-LEROY 18/01 à 19h49
Madame,
Je suis toujours frappé par la pertinence de votre pensée, la justesse de vos propos et la concision de votre style. Soyez remerciée pour vos commentaires qui contribuent pour beaucoup à la flatteuse réputation (dit-on) de ce blog.
—————————————–
@ Patrice Charoulet
Amalgamer les débuts du couple Brigitte/Emmanuel Macron à l’affaire Matzneff-libidineux relève d’une analyse triviale de situations qui ne sont en aucun cas comparables. D’un côté, c’est cœur, sexe et espérance, de l’autre c’est Q et tartufferie. Cette confusion ne vous grandit pas.
« Les esprits médiocres condamnent d’ordinaire tout ce qui passe à leur portée. » (La Rochefoucauld)
Si on veut comparer le couple Macron à un fait divers, on peut le comparer à l’affaire Gabrielle Russier… rien à voir avec l’autre Gabriel et son comportement abject. « Comprenne qui pourra »… Georges Pompidou citant un vers d’Eluard… chacun s’en souvient.
De la vie privée du Président tout le monde s’en moque, je pense que les Français ont d’autres soucis et surtout que la vie et les mœurs ont évolué depuis cette affaire.
—————————————————-
@ Robert Marchenoir
Ce qui ne va plus dans ce pays c’est d’abord que le pouvoir est détenu par un seul homme, un Président qui veut décider de tout pour 67 millions d’individus dans une société de plus en plus diverse. Il faudra bien qu’il écoute un peu plus le peuple et aussi les élus de terrain via peut-être des RIC sinon la chienlit perdurera.
Ou une dissolution de l’A.N. en cours de mandat pour la rendre un peu plus diversifiée en idées.
Une assemblée aujourd’hui composée de députés d’abord à l’écoute des minorités écologistes, féministes et autres lobbies du moment, une assemblée qui serait un vrai contrepoids au gouvernement et donc dans laquelle les Français auraient davantage confiance.
Pour l’instant on peut comparer l’A.N. à une entreprise qui aurait 80 % de ses effectifs embauchés en apprentissage et ce n’est pas rassurant. Pourtant le Président déclarait vouloir diriger le pays comme une start-up… côté RH il n’a pas l’air au point.
@ Robert Marchenoir | 19 janvier 2020 à 16:52
Je l’ai déjà dit, vous m’impressionnez par vos capacités à parcourir sur un sujet des chemins buissonniers que j’ai du mal à suivre.
Ce serait presque du Proust si le style était plus travaillé.
Vous commencez votre commentaire par :
« La haine à l’égard d’Emmanuel Macron est manifestement irrationnelle. »
Vous avez parfaitement raison, toute haine est irrationnelle, et comme toute irrationalité elle repose sur une réalité perçue de façon déformée ou fantasmée.
Suit une longue tirade sur les haines successives des Français à l’égard de leurs présidents successifs. Pourquoi s’en offusquer, il y en a qui ont des passions amoureuses successives tout aussi irrationnelles.
Il y a un donjuanisme en amour, il peut y avoir, par un classique effet miroir, l’effet inverse dans la haine.
Dans les deux cas, il s’agit de projections de besoin ou de manque interne. Ces processus de projections font partie de la psychologie des individus et donc des foules. Il faut faire avec, comme on dit.
Et vous dites :
« Le portrait de Brigitte Macron fait ici par Philippe Bilger montre qu’elle est une femme remarquable. »
C’est votre point de vue.
Partant de ce point de vue, par une de ces fulgurances qui m’échappent et qui font le charme de vos commentaires, vous abordez votre sujet favori, la Russie de Poutine, et vous poursuivez sur le déclin démographique de celle-ci mais aussi sur celui plus général de l’Europe.
Jusque-là je suis d’accord, et comment ne pas l’être, les chiffres ne se discutent pas, du moins à ce niveau.
On ne peut pas reprocher à Brigitte de ne pas avoir lutté contre ce déclin démographique, puisqu’elle a eu trois enfants, un bon chiffre.
Par contre Macron, son mari, n’a eu aucun enfant.
Autrement dit il participe de ce déclin démographique, et on peut et on doit légitimement lui reprocher de ne pas s’être mis à l’ouvrage pour donner l’exemple du repeuplement, alors que Poutine a eu deux enfants, chiffre un peu faible, mais non nul.
Je ne dirai pas que c’est une des causes de la haine suscitée par Macron, mais enfin si on suit votre propre logique c’est un argument de plus qui pourrait expliquer l’irrationalité que votre commentaire dénonce dès la première ligne.
Bonne soirée !
@ Claude Luçon | 19 janvier 2020 à 18:55
Avec tout le respect que je vous dois Claude Luçon, vous l’avez entendu, lu ou vécu ce « cri » ?
Hier un touriste asiatique, en attendant de visiter le Louvre, bloqué par des grévistes, leur a crié : « Shame on you » !
Soyez plus précis SVP, asiatique : Chinois ou autre ? car si Chinois, permettez-moi de rigoler !!
Quant à la « hauteur » de votre réflexion de fond de cour d’école…
« Un bachelier de 20 ans, Mbappé, met, avec son pied, cent fois plus de Français dans la rue qu’un professeur de français de 70 ans, Mélenchon, avec son cerveau… ou ce qui lui en sert. »
Permettez-moi de sourire quant au bachelier Mbappé…
https://www.linternaute.com/sport/foot/1381797-famille-anecdotes-tout-ce-que-vous-ne-saviez-pas-sur-kylian-mbappe/1382873-le-bac-au-rattrapage
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@ Lodi | 19 janvier 2020 à 19:48
Merci pour
On vous dirait tombé du ciel
https://www.youtube.com/watch?v=AJ5Dp-_QFQ8
D’autant plus que j’aime ET la chanson ET l’interprète Et sa jeunesse dans l’extrait de l’INA
😉
@ Michelle D-LEROY
À la suite de Mitsahne j’apprécie votre commentaire. Le climat qui règne en France est en effet délétère, de plus en plus délétère.
Comment en sortir ?
Vous écrivez :
« Le mécontentement est immense et le Président doit en prendre la mesure par un geste fort avant que cela ne tourne au vinaigre. »
Si ce sont les gestes du président qui créent le mécontentement, et ils y sont pour beaucoup, un geste du président peut-il le faire taire ? N’y a-t-il pas là une vraie difficulté, sinon une impossibilité ?
@ anne-marie marson | 19 janvier 2020 à 19:45
« Attendez, je n’ai encore rien dit.
Ceci dit, vous ne perdez rien pour attendre. Vous êtes tellement ignorant que votre ignorance vous tient lieu de philosophie. »
Mon ignorance me tient lieu de philosophie, vous avez tout à fait raison, c’est un drame et je m’efforce de l’oublier avec des amis, du sauciflar et un petit verre de Pomerol.
Mais chut…
Je m’en sors pauvrement (comme dirait Patrice Charoulet) en relisant la pensée profonde et pleine de philosophie dont vous êtes l’auteur(e):
« Quand Macron quitte la préfecture du Puy-en-Velay sous les insultes et les quolibets, on entend distinctement une jeune femme lui crier « Fils de p… »
Il me semble que cette expression très populaire et très française résume bien ce qu’est Macron. En tout cas c’est mon avis. On ne négocie pas avec un fils de p… »
Voilà, c’est beau, c’est fouillé, c’est pointu, c’est carré, c’est bon pour mon ignorance.
@ Deviro
C’est gentil à vous de faire un petit remember sur mes anciens écrits que je ne renie pas puisque c’est la vérité.
Pour Ségolène ça a été le remodelage des pommettes et le lifting.
Ségolène a un an de plus que Brizitte.
Adéo Deviro 😀
@ Xavier NEBOUT | 19 janvier 2020 à 11:38
@ boureau | 19 janvier 2020 à 10:39
Ségolène Royal est une opportuniste de premier ordre. Elle a fayoté auprès de Macron pour avoir le ministère de l’Ecologie après le départ de Hulot, car son poste d’ambassadrice des pôles ne lui suffisait plus.
Mais il le lui a refusé et depuis elle rongeait son frein, attendant le moment propice pour lui tirer dans les pattes.
Alors dans son délire mégalomaniaque elle croit aujourd’hui qu’elle peut réunir les électeurs socialistes qui ont été éparpillés façon puzzle par les frondeurs et Benoît Hamon lors de l’élection de 2017. Ce en quoi elle se fait de grosses illusions.
Cette femme n’est pas fiable, elle agit par pulsions, et est prête à laisser tomber à la moindre contrariété. On a pu le voir avec l’écotaxe qui a coûté la bagatelle de dix milliards d’euros.
A gauche le seul qui tienne la route c’est Bernard Cazeneuve.
Quant aux femmes présidentialisables, il n’y en a qu’une c’est Valérie Pécresse. Certainement pas Ségolène Royal pour les raisons que j’ai données et pas davantage MLP qui change d’avis comme de chemise. On l’a vu avec la sortie de l’Euro. Au départ c’était oui, ensuite faut voir, et maintenant elle dit que finalement on ne touche à rien.
Elle prétend être à l’écoute du peuple, notamment pour les retraites, uniquement pour récupérer les voix de Mélenchon et ainsi être élue en 2020.
Bref du populisme bien lourdingue, mais la ficelle est un peu grosse.
@ Achille 19 janvier 2020 21:52
« Ségolène Royal est une opportuniste de premier ordre ».
Sans doute, comme beaucoup d’autres !
Ce que vous devez comprendre Achille, c’est que vos impressions ou vos appréciations – comme les miennes d’ailleurs – sur les politiciens n’ont aucune importance.
L’acquiescement d’un peuple (ou d’une partie) à une personnalité politique est un phénomène qui échappe à une analyse objective primaire.
Cette rencontre exceptionnelle et généralement éphémère s’exonère de tout passé, pour magnifier un avenir idéalisé.
La versatilité d’un peuple n’est plus à démontrer depuis les Grecs !
Aussi prégnants soient les défauts et le passé ministériel de Ségolène Royal, il n’en demeure pas moins que ses chances existent pour l’avenir, si elle persiste dans le niveau montré lors de cet interview.
Le pays est dans un tel état de désenchantement, pour ne pas dire plus, qu’une partie des Français me semble prêts à donner leurs voix à un langage opposé à celui de Macron. Simplement pour cette raison.
Que cette voix s’appelle Le Pen ou Royal.
Pécresse a trop de proximité – socialement, économiquement, politiquement – avec Macron pour susciter l’envie de ses opposants actuels de voter pour elle.
Les événements de chaque jour éclairent d’une lumière différente les sentiers politiques d’avenir.
Voyez, comme je l’ai rappelé, la perte prévue à ce jour des élections municipales par Macron alors qu’elles devaient, à l’analyse, être triomphales il y a trois mois !
Sic transit gloria mundi !
Cordialement.
@ boureau | 19 janvier 2020 à 19:52
Chacun perçoit notre environnement à sa façon !
Vous me connaissez et ne devriez pas vous étonner 🙂
Vous suivez Justice au Singulier quotidiennement comme moi je suppose ? Pourquoi ?
Pour moi, et je ne suis pas le seul, j’y trouve un excellent thermomètre de la température sociale en France, un analyste, Philippe Bilger, qui nous présente les faits du moment, souvent sous forme de question, avec le privilège de pouvoir répondre sans la moindre censure.
Obsédé par la science, qui vit une révolution considérable en ce moment en particulier en unifiant physique classique et physique quantique, révisant la place de l’homme dans notre univers et le processus de l’évolution (référence Jean Chaline), je suis aux antipodes de Philippe mais respecte sa logique et aime les chemins sur lesquels il nous balade tout en regrettant qu’il n’accorde pas une petite place aux scientifiques dans ses billets et interviews.
Je n’aime pas Zemmour car je le perçois comme un polémiste dangereux, un homme qui joue avec le feu. Je le perçois comme le curé de paroisse d’antan avec son sermon dominical, du genre : croyez-moi je porte la parole de Dieu ! Je l’ai écouté et lu et ai tiré mes conclusions au fil du temps.
Alors oui, vous avez raison, je ne le suis plus, mais délibérément.
De Paris Première je suis surtout La Revue de Presse, une autre façon de savoir, satiriquement, ce qui se passe en France, et d’avoir de temps à autre une bonne crise de rire. Occasionnellement, par curiosité, j’y revisite Z&N mais sans y rester, butant sur le même Zemmour, Naulleau ne me passionne pas particulièrement.
Cordialement
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@ Pierre Blanchard | 19 janvier 2020 à 20:58
Pour l’Asiatique impossible de lui demander son origine, je l’ai vu à la télévision !
Quant à Mbappé mon intention était précisément de faire sourire en ridiculisant Mélenchon. Pardon, j’ai longtemps vécu chez les anglophones, leur sens de l’humour a laissé des traces dans ma façon de penser et de m’exprimer.
Ce scoop de breizmabro | 19 janvier 2020 à 21:40 :
« C’est gentil à vous de faire un petit remember sur mes anciens écrits que je ne renie pas puisque c’est la vérité. »
Le remember en question, c’est l’info exclusive, qu’elle seule détient, concernant les opérations de chirurgie esthétique de Brigitte Macron. Pour mémoire :
« -Remonter la poitrine au plus haut : ça, c’est fait.
-La liposculpture ou liposuccion : ça, c’est fait.
-Le lifting, ça, c’est fait.
-Les implants capillaires, ça, c’est fait.
-Les dents « sourire » : c’est fait.
A votre avis elle pourrait faire quoi en plus pour faire croire qu’elle a l’âge de son mec ? »
Toujours rien sur le nez…
Elle ajoute pour Ségolène Royal : « Pour Ségolène ça a été le remodelage des pommettes et le lifting. »
Rien sur Rachida Dati, Valérie Pécresse, Patrice Charoulet ou Nicole Belloubet, mais pour cette dernière, il paraît que le dossier, assez épais, est à l’étude chez breizmabro.
Je ne comprends pas pourquoi breizmabro n’a pas alerté presse, radio, télévision, Mediapart, Instagram, Twitter ou Facebook et autres rézosocio, sans oublier bien sûr les Gilets jaunes, Mélenchon, Marine Le Pen et Martinez qui en feraient leurs choux gras… surtout que ça peut se monnayer, ces trucs-là…
Je fais donc appel à tous les intervenants, surtout ceux qui ont Brigitte Macron dans le nez, pour qu’ils donnent des idées et fassent des suggestions à breizmabro.
Parce que « elle le vaut bien », non ?
Cher Philippe,
Rien à dire sur le sujet !
Circulez il n’y a rien à voir…
françoise et karell Semtob
Hier dans une interview sur France 3 Marine Le Pen dit « Quand je serai présidente de la République, je… ».
En clair elle s’y voit déjà !
J-L Mélenchon , lui dit, en parlant de Macron :
« D’ailleurs à mon avis, ce n’est même plus qu’il se représente, il a perdu… » Et de nous faire la grande tirade du mépris.
Amusant de la part de celui qui se prend pour la République, qui affirme que sa personne est sacrée et parle des « gens » comme s’ils étaient des pauvres bougres incapables de se prendre en charge.
Qui est le plus méprisant des deux ?
C’est curieux cette façon de se cramponner à ses certitudes au point de refuser la réalité qui démontre le contraire de ses fantasmes.
La haine envers Macron relève d’un comportement hystérique de quelques catégories sociales qui refusent systématiquement toute forme de réforme quitte pour cela à conduire le pays dans le mur.
Désespérant !
Macron ment tout le temps, et il panique car on s’en aperçoit Il n’y a pas une catégorie sociale qui ne sera pas touchée négativement par la reforme des retraites. Cette réforme ne sert qu’à forcer la population à souscrire à des complémentaires privées, c’est tout. Je vous rappelle qui est Macron. Je vous rappelle qu’il a laissé Alstom tomber dans les griffes de GE et qu’il s’en est lavé les mains. Les niaiseries débitées par Brizit n’ont aucun intérêt.
@ breizmabro | 19 janvier 2020 à 19:08
Je partage vos propos qui sont plus que du bon sens, une évidence pour des gens normaux, sachant que depuis quelque temps la normalité en a pris un sacré coup.
Je vais même plus loin, j’ai toujours pensé qu’il y avait eu la rencontre de deux pathologies mentales avec un résultat indéniable, l’accession au pouvoir d’un homme jeune dont on se demande parfois s’il est fini, tant son comportement et ses propos sont hors norme, et on revient à la normalité dont je parlais, devenue une anormalité.
Alors au bilan, un psy poserait la question :
Est-ce que cette anormalité n’est pas la forme ultime de l’amour absolu ?
Je ne saurai répondre.
Le ciel et la providence m’ont épargné cet absolu, je me contente de ma tendre relativité.
@ Achille | 19 janvier 2020 à 21:52
Attention Achille à la pendule ! Tout le monde sait pour elle, elle a toujours été la risée des réseaux sociaux, elle a fait illusion un temps quand le PS était puissant.
Je suis en accord avec ce que vous dites, même Jadot l’a renvoyée à la niche et qui veut encore d’elle ? Plus de troupe, plus de crédibilité, rien, quoi !
La TA Achille… Les journalistes ont besoin d’elle elle fait croire que… C’est vendeur aujourd’hui.
@ Lucile
Comment ça, des employés municipaux qui ne servent à rien ?
Mais c’est que les employés municipaux payés à faire semblant de servir à quelque chose ont des familles, et par conséquent des votants.
Alors, d’un côté, leur embauche sert à se faire réélire, et de l’autre, si vous les forcez à travailler, vous vous en faites des ennemis…
Tant que vous y êtes, pourquoi ne pas demander aux chargés de l’urbanisme de respecter le droit alors qu’ils ont été embauchés pour aider à le tripoter le cas échéant ?
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@ Achille
Sur le plan médiatique, Bernard Cazeneuve ne vaut pas un clou face à Ségolène Royal qui est en plus capable d’un niveau de mauvaise foi pouvant scotcher n’importe qui dans un débat.
Et puis, du socialisme, la France en crève. Elle est le pays le plus socialiste des pays qui comptent dans le monde – la Chine étant hors concours. Et Macron va nous en mettre une bonne couche supplémentaire avec sa réforme des retraites qui passera au forceps, en augmentant finalement salaires et pensions et par conséquent notre taux déjà record de prélèvements obligatoires et de dette.
Concernant le revirement d’opinion de MLP au sujet de l’Euro. Le sujet est extrêmement complexe. Il faudrait ne pas y être pour pouvoir dévaluer, mais en sortir coûterait très cher.
Il faut donc les deux, et ce n’est pas facile à expliquer.
Ceci dit, je n’aime pas non plus son côté populiste, racoleur des électeurs de Mélenchon.
La vraie droite, ce sont Ménard, Zemmour, et surtout la fantomatique Marion dont le principal défaut est probablement d’être honnête, et par conséquent d’être loyale envers sa tante.
@ Mitsahne
@ Denis Monod-Broca
D’abord merci.
Je reste en effet convaincue que la défiance et même parfois la haine envers le Président est immense, mais peut-être n’est-il pas trop tard et qu’une reprise en main par un geste fort pourrait être salutaire pour casser cette ambiance au mieux morose au pire délétère.
Ne pas prendre en compte la colère des Français, parce que 25 à 30 % continuent de croire en lui, relève du dédain.
Le gouvernement ne pourra se contenter d’ajuster les résultats des municipales pour plastronner, résultats de vote généralement pour des hommes de proximité et non pour leur rattachement politique à un parti, sans référence à six ans en arrière puisque lREM n’existait pas.
@ Tipaza | 19 janvier 2020 à 20:19
« Ce serait presque du Proust si le style était plus travaillé. »
Je m’en voudrais d’ôter à Aliocha ce qui lui revient…
« Vous dites : ‘Le portrait de Brigitte Macron fait ici par Philippe Bilger montre qu’elle est une femme remarquable.’ C’est votre point de vue. »
Alors je précise : je n’ai pas entendu l’interview en question. J’ai cru comprendre que c’était la conclusion de Philippe Bilger, sur la base de cet entretien ; j’ai fait confiance à son jugement. Cela fait plusieurs suppositions à la file, et laisse une marge d’erreur…
« Par contre Macron, son mari, n’a eu aucun enfant. »
C’est amusant, parce que j’ai failli utiliser cet argument ; mais pour en tirer des conclusions inverses des vôtres. En effet, les réactionnaires reprochent à Macron de ne pas avoir d’enfant. Mais c’est aussi stupide que malveillant. Nous avons là un cas manifeste de gens qui accusent autrui de leurs propres vices.
Si la population de souche recule en France, c’est parce que 67 millions de Français, rapportés à la part des Blancs, ne font pas assez d’enfants ; ce n’est pas parce qu’un président de la République n’en a pas fait… Président qui est, d’ailleurs, un immigrationniste convaincu, et auquel on ne peut pas, donc, reprocher de prêcher une chose et d’en faire une autre. Contrairement, justement, aux populistes anti-immigration.
Je signale que le président de la République, en France, n’est pas un grand prêtre, un magicien, ou le gourou d’une secte. Qu’il fasse des enfants ou pas n’a strictement aucune incidence sur la démographie du pays. On ne lui demande pas de payer de sa personne, mais de diriger le pays. Il n’est pas davantage le Roy de Frônce. Sa descendance n’est pas appelée à régner, et si elle l’était, que n’entendrait-on pas !
On retrouve, d’ailleurs, la même projection et la même mauvaise foi concernant François Hollande. Des millions de gens lui ont reproché d’avoir formé trois couples successifs. Millions de gens qui, eux-mêmes, ont pris l’habitude, depuis des générations, de former des familles « recomposées », comme l’on dit ; et qui seraient fort marris qu’on leur conteste le droit d’aller voir ailleurs quand ça leur chante. L’hypocrisie est tout de même à couper au couteau…
« Poutine a eu deux enfants, chiffre un peu faible, mais non nul. »
Oui, et il les cache. La presse a interdiction d’en parler, et les informations à leur sujet sont très difficiles à trouver. Tandis que Poutine lui-même est divorcé, et laisse courir toutes sortes de bruits sur sa vie sentimentale, sans les démentir ni les confirmer. Là aussi, énorme hypocrisie pour quelqu’un qui fait mine de promouvoir les « valeurs familiales traditionnelles », et excipe bruyamment d’une prétendue foi orthodoxe… que ses proches savent uniquement de façade.
Emmanuel Macron, lui, n’a jamais rien prétendu de tel.
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@ Michelle D-LEROY | 19 janvier 2020 à 20:11
« Ce qui ne va plus dans ce pays c’est d’abord que le pouvoir est détenu par un seul homme, un Président qui veut décider de tout. »
C’est une exagération manifeste. Si le président décidait de tout, les Gilets jaunes seraient rentrés dans leur terrier au bout de quinze jours, et les grévistes de la SNCF auraient été révoqués après une semaine de blocage des trains.
En tant que libéral, je passe mon temps à déplorer que les Français ne puissent pas mener leur vie à leur guise. Mais si nous en sommes là, ce n’est pas du tout à cause d’une dictature personnelle. Il faut une classe entière, fonctionnariale, syndicale et politicienne, pour exercer une telle oppression.
Si les ministres dirigeaient leur ministère (au lieu que ce soit les fonctionnaires), cela se saurait. Alors, le président de la République… d’ailleurs, il s’en plaint ouvertement.
Ecoutez le ministre de l’Education nationale (n’importe lequel) parler de ses troupes : il est manifeste que le larbin, c’est lui. Même chose avec le « président » de la SNCF : c’est tout juste s’il ne s’excuse pas d’être en vie.
CASARÈS ET LES AUTRES
Elle vint d’Espagne avec sa voix âpre et sèche comme le vent qui balaie le plateau castillan, aux modulations métalliques. Une voix faite pour hurler dans les vastes espaces théâtraux, que l’on entendit en Avignon au cours de cet été 56 où elle échangeait avec son royal époux (Alain Cuny) sur l’opportunité de se débarrasser de cette vieille baderne de Duncan !
Cette nuit-là, d’autres comparses autour d’eux faisaient retentir des voix légendaires : Topart, Wilson, Darras, Noiret, Sorano. Ne manquait que Gérard Philipe, occupé en Espagne à rejeter les Maures à la mer pour les beaux yeux de Chimène.
Dans l’hiver 70, une nouvelle chance nous fut offerte de retrouver ce couple s’invectivant dans une danse de mort, minuscules et dérisoires sur l’immense scène de Chaillot… une indescriptible émotion sourdait de ces personnages des pays nordiques se découpant devant nous au scalpel ! Deux voix de légende accordées pour l’éternité.
Les occasions de communier dans des messes profanes entre Français d’avant ne manquaient pas. Les salles se remplissaient d’une société silencieuse et concentrée, avide de s’empreindre de ses trésors culturels !
On n’entendait même pas le grignotement sournois du pop-corn !
Il y avait des Metteurs en scène talentueux propices – Vilar le « gauchiste », Vitez le « communiste », Chéreau « l’homosexuel » – et les GJ de ce temps-là se réunissaient dans les théâtres plutôt que sur les ronds-points !
Les plus avisés se regroupaient au Théâtre du Rond-Point. Celui d’avant, le Renaud-Barrault ! Celui d’aujourd’hui sent la herde !
Ils faisaient corps avec leurs camarades, plus déshérités, qui se gelaient les badigoinces dans les frimas !
C’était avant la réforme Haby !
C’est bien fini tout ça. La dernière fois que je me suis déplacé – la Comédie-Française donnait du Shakespeare – je suis parti à la mi-temps.
Il n’y a guère plus que Tesson qui s’intéresse ! Tesson, le père, qui est à la pub théâtrale et son fils aux accidents de la route, comme Matzneff est à la pédophilie.
Allez donc savoir pourquoi je vous raconte ces souvenirs. Vachement indiscrets vous êtes !
L’actualité nous remit en mémoire ce passé : Arte programma inopinément « Les dames du bois de Boulogne » – un Bresson quelque peu indigeste – en fin de soirée, au moment où les anciennes gens, précisément ceux susceptibles d’être intéressés, dorment déjà.
Un noir et blanc en format 4X4, l’intrigue nauséeuse d’une amoureuse riche, délaissée par son amant, qui monte un coup pour se venger. On écoute la Casarès sans émotion. C’est comme s’il y avait quelque chose de cassé, chez elle, chez nous, dans un monde détérioré, inconnaissable, hostile.
C’est en cet instant de désolation que nous arrive, à nous ragaillardir, cette bouffonnerie des Bouffes du Nord. En direct !
On y joue « Les mouches » de Jean-Paul Sartre… ça m’intéresse… je l’ai vu dans le temps… une de ces pièces que l’auteur put faire représenter devant un parterre chamarré d’officiers de la Wehrmacht en un temps où notre ami Herman n’était encore qu’un fugace éclair dans l’oeil de son papa !
On vient me prévenir. C’est moi qui me mets le doigt dans l’oeil : il s’agit de « LA mouche », une pièce mauderne … connais pas !
On m’apporte le synopsis :
« Années 1960, au cœur d’un village. Robert vit avec sa maman Odette. La relation mère-fils est inquiétante et désopilante à la fois. La cinquantaine, dégarni, bedonnant, Robert passe le plus clair de son temps enfermé dans le garage où il tente de mettre au point une machine à téléporter. On assiste au quotidien de ce drôle de couple, ponctué par des expériences de téléportations plus ou moins réussies.
La relation des deux personnages est un clin d’œil à l’épisode La Soucoupe et le Perroquet de l’émission belge Strip-tease. Un travail corporel, des effets spéciaux, une esthétique du temps des prémices de l’informatique, La Mouche est un laboratoire d’expérimentations scéniques et visuelles, un extraordinaire terrain de jeu pour les artistes. »
Fascinant !
On me rapporte que Monsieur le Président de la République vient d’assister à une représentation, en compagnie de sa dame. J’en ai les larmes aux yeux, cela me rappelle la première de « Tête d’Or » en 59 avec le Président d’alors… euh !
On me montre le décor : sur la scène est arrimée une caravane modèle 1950 parée d’enjoliveurs aux couleurs verdâsses ; bon chic, bon genre, un habitat pour GJ dont manifestement le frigo « n’est pas vide le 15 du mois » au motif qu’ils n’ont pas de frigo.
On ne me dit rien sur les odeurs. Nous espérons que les narines présidentielles n’ont pas été incommodées par des effluves fécales qu’agrémentent les mises en scène contemporaines des tarés à la mode, principalement dans les pièces où Jésus tient le premier rôle !
Il paraît qu’il y a eu des incidents !
Il y a quelque chose de pourri au royaume de France !
Le second tour Marine-Manu : la meilleure carte pour la réélection.
Tous vont s’y mettre. Personne ne sera oublié. Les récompenses pleuvront !
Il avait été recommandé d’éviter les commentaires trop longs sur le blog.
MANIFESTEMENT CERTAINS N’ONT PAS COMPRIS LE MESSAGE…
Pourtant, il y a une évidence à rappeler.
Le commentateur qui tartine à profusion ne fait plaisir qu’à lui-même puisqu’il n’est pas lu par les autres. Au surplus, il étouffe les rédacteurs plus concis par son étalage excessif.
Il n’est pas utile de citer des noms, il suffit de compter les lignes, sans les lire, bien entendu.
Dieu soit loué, Proust est à tout le monde, il suffirait de le lire pour comprendre que le quart du grand chef à plume ésotérique Nebout, qui cherche les fantômes de Marion la maréchale en 4×4 sur les ronds-points, ce quart suffira à faire réélire Macron, n’en déplaise aux profs de français qui sont meilleurs dans leur branche qu’en politique, j’en ai bien peur.
Tous les métastasés d’Ancien Régime pourraient alors concevoir que notre oisillon duveteux a raison quand enfin il conçoit que les blancs français sont responsables de ce qui leur arrive, et non je ne sais quel peuple violet ou communiste, qu’il s’agirait de s’apercevoir que le roi ce n’est ni lui, ni soi-même, mais le démos qui, s’il voulait assoir son kratos, serait bien obligé d’accéder, oui, oui, même en France, à l’établissement d’un consensus autre que celui de vouloir décapiter son artefact gaullien du roi, se laissant aller à d’aussi honteuses que révélatrices considérations sur la Première dame qui ne témoignent que de leur atavisme obsolète et violent, peuple jaloux de ce qui est trop brillant, la République des médiocres selon Chaban, du temps où l’on préféra acheter les circonscriptions plutôt que d’être à la hauteur du général et de sa vision.
C’est précisément cette vision qui permit l’élection du jeune homme, et ce n’est pas parce qu’elle bouscule l’habitude des prébendes de la cooptation généralisée, entraînant la résistance de tout l’État profond dont les Gilets jaunes ne sont qu’un représentant comme les autres qui réclame privilège de ce qui depuis longtemps est aboli, que cette vision ne triomphe pas dans toute son éclatante vérité.
De la capacité de ce peuple à ouvrir les yeux sur lui-même dépendra son aptitude à assumer son destin de tueur de roi, ouvrant le chemin à l’État moderne garant de la loi la possibilité pour le monde, oui, mes chers, le monde qui a été transformé par la Révolution française, la possibilité d’asseoir réellement la démocratie, et que s’il n’accomplit pas cela, il répétera la litanie des vengeances en menant à la guillotine, non pas Macron, non pas sa si charmante et délicate épouse, mais lui-même.
Alors, les Français, on assume ou on se suicide ?
@ Denis Monod-Broca | 19 janvier 2020 à 21:02
@ Michelle D-LEROY | 20 janvier 2020 à 09:57
Je vous rejoins dans vos appréciations. L’on peut observer que les approches politiques et de mode de gouvernement sont très proches entre monsieur Macron et son Premier ministre, raison pour laquelle j’ai cité dans mon commentaire du 18 janvier 2020 à 18:49 certaines appréciations tirées d’un excellent article de Marianne.
La parole de monsieur Philippe rapportée par un ancien ministre (« Je sais que cela ne va pas faire plaisir, mais le déclin de ces territoires est inexorable ») rejoint les expressions à l’emporte-pièce qui collent aux basques déjà bien fournies de monsieur Macron qui manifeste crûment un mépris souverain du petit peuple célébré par Michel Onfray… La réaction des Gilets jaunes en a été une conséquence à mon sens évidente.
De fait, l’on constate leur manque absolu d’empathie pour le peuple français, considéré comme une simple collection d’individus dont une faible partie mérite leur véritable attention, les « premiers de cordée », donc les seuls gagnants de la mondialisation. De la même manière que monsieur Macron reçoit aujourd’hui des dirigeants de la finance et de l’industrie mondialisée avec un titre particulièrement évocateur puisqu’en anglais international : « Choose France » dont on pourra voir le détail ici https://www.usinenouvelle.com/editorial/que-faut-il-attendre-du-sommet-choose-france-a-versailles.N920764
Par ailleurs, la manière dont ils ont instrumentalisé la police nationale pour réprimer le mouvement des Gilets jaunes leur revient maintenant en boomerang avec l’instrumentalisation médiatique des « violences policières » et leur prise de distance sur ce type d’incidents qui continue cependant de faire la une des médias.
Cette attitude leur attire en réaction un manque de confiance et un rejet majoritaire des Français qui n’ont pas la chance d’en être. Ils donnent le sentiment d’être des apatrides au pouvoir dans un pays qu’ils n’aiment pas et qu’ils appliquent au pays un mode de gouvernance propre à l’entreprise et non au gouvernement d’une nation, seuls les aspects comptables et budgétaires principalement de court terme faisant leur politique. Il suffit de voir où en est rendu l’hôpital en France… Et pourtant ils continuent d’accroître les déficits de la France !
J’ai relevé ce matin une analyse de Thierry Boutet dans Causeur qu’on pourra lire ici
https://www.causeur.fr/macron-reforme-retraites-rotonde-171526
Il écrit notamment « Car le gouvernement ne se confond pas avec la pure et simple domination, ni même avec l’exercice de l’autorité. Son objectif n’est pas non-plus de se perpétuer à lui-même. Gouverner consiste à proposer une fin et à imprimer à un peuple qu’il faut unifier une force dynamique ; et ce peuple n’est pas seulement une multitude. Il est un sujet de droit habité du désir de vivre ensemble et de vivre bien. Quelles que soient les modalités de son expression et sa forme institutionnelle, la politique est une rencontre entre la conscience libre du gouvernement et celle des gouvernés. »
Nos principaux gouvernants sauront-ils intégrer l’idée que gouverner un pays ne relève pas de la gouvernance d’entreprise ? j’en doute.
@ Giuseppe
« La TA Achille… Les journalistes ont besoin d’elle elle fait croire que… C’est vendeur aujourd’hui. »
Il est clair que Ségolène Royal est ce que les médias populistes et même ceux qui sont censés faire preuve de professionnalisme appellent « une bonne cliente ».
Avec elle audience assurée et les directeurs de chaînes sont très attentifs à ce critère. Si jamais l’Audimat d’une émission vient à baisser, il n’est pas rare de voir son animateur remplacé séance tenante, voire l’émission tout simplement remplacée par une autre plus proche de ce que veulent entendre leurs auditeurs / téléspectateurs friands de coups de gueule.
J-L Mélenchon, Marine Le Pen, candidats potentiels à la prochaine élection présidentielle sont également de bons clients, raison pour laquelle ils sont très sollicités, même s’ils racontent finalement toujours la même chose avec des chiffres invérifiables.
Mentons, mentons, il y aura toujours quelques oreilles attentives à nos allégations.
Ceci étant, je peux comprendre que les sympathisants du RN préfèrent avoir Ségolène Royal plutôt qu’Emmanuel Macron au second tour face à Marine Le Pen, car dans ce cas celle-ci a toutes les chances de remporter le jackpot. Tandis que face au président sortant elle se prendrait, une nouvelle fois, un beau râteau. 🙂
@ Claude Luçon 19 décembre 2019 23:47
Pourquoi venir sur ce blog, me demandez-vous !
Evidemment pour Philippe Bilger ! « Sublime, forcément sublime » comme aurait dit Duras.
Mais aussi pour apporter une expérience différente de celles de fonctionnaires agrégés ou pas, mais un peu givrés (dans le sens de la glaciation), qui dominent dans ce blog. Et qui ne comprendront jamais, dans leur majorité, le monde de l’entreprise et l’économie d’une façon générale.
Et puis, de temps en temps, des moments heureux de lecture qui apportent des bouffées de nostalgie comme l’évocation de Maria Casarès par Archibald (20 janvier 2019 11:05).
Maria Casarès que j’ai eu le plaisir de voir dans sa gloire et son talent et auprès de qui le prétendu talent (sic) de nos actrices actuelles fait sourire.
Et puis taquiner quelques-uns fait toujours plaisir aux vieux ronchons que nous sommes devenus !
Cordialement.
@ Deviro 20 janvier 2020 00:49
Tout est parfait (surtout lorsque vous me citez de façon compulsive ;)) SAUF la chute : « Parce que « elle le vaut bien » non ? »
Même ce slogan publicitaire de la maison L’Oréal ne lui sied pas puisque Brizitte n’a aucune classe, c’est tout juste une petite prof de province qui a mis dans son lit un jeune homme de vingt-quatre ans de moins qu’elle et qui, grâce aux relations de son ex-mari, le cocu magnifique qui accueillait l’adolescent élève de sa femme à la table familiale, est entré chez Rothschild (Neflix devrait en faire une série :D).
Franchement il n’y a pas de quoi se vanter, ou alors se vanter que Manu ait su se faire du fric en vendant Alstom (superbe entreprise française) aux Américains.
Malheureusement personne, sauf Brizitte sans doute, ne sait où est passé le bonus versé par la banque Rothschild à ce négociateur hors pair…
P.-S.: Vous bossez à vos moments perdus pour Mimi Marchand, la gérante image de Brizitte ? Il est vrai que Mimi Marchand sait ce que veut dire « Vous le valez bien ».
Une grande rasade d’Archibald, une petite lampée de Zonzon. Mais où est passée Nathalie D ? Elle est restée à la maison pour garder les gosses ? 🙂
@ breizmabro
Je suis contente que vous ne vous laissiez pas intimider.
« Je fais donc appel à tous les intervenants… »
Rédigé par : Deviro | 20 janvier 2020 à 00:49
Question lancinante que je ne parviens pas à résoudre : pourquoi les pires insultes (fils de…) et les pires ignominies (les supposées opérations de chirurgie…) déversées tant sur le Président que sur son épouse sont-elles, sur ce blog d’une certaine tenue, proférées par des femmes ?
Lorsque je suis intervenu la première fois ici, en 2006, je me suis fait un point d’honneur à ne jamais éprouver de la honte pour l’un quelconque de mes commentaires : certains sont sans intérêt, d’autres futiles, voire superficiels, mais je peux les relire sans avoir le rouge de la honte au front… tout juste une moue d’accablement sur, parfois, ma vacuité.
J’invite certaines à prendre connaissance des tout premiers commentaires de ce blog, il y a près de quinze ans, et d’en tirer quelques leçons de maintien : on est loin, très loin, des tamponnages de coquillard avec oisillons duveteux ad nauseam…
@ Tipaza | 20 janvier 2020 à 09:07
Là Tipaza je suis bluffée. Il n’y aurait donc que vous et moi à avoir constaté la perversité de ce couple ?
En effet, faire venir à la table familiale Emmanuel Macron, élève de la classe de théâtre de Brigitte Auzière, au prétexte qu’il était le copain de classe de sa fille dans sa classe de seconde, est tout de même un tantinet pervers. Mais peut-être avait-elle trop lu madame Bovary…
Lorsque je faisais des mission d’audit pour KPMG j’ai effectué une mission avec un auditeur financier, un ancien de la banque où travaillait André Auzière et qui le connaissait bien.
Il m’a dit que monsieur Auzière avait (très) mal vécu l’épisode de la découverte de la liaison de son épouse avec Emmanuel Macron qu’il recevait régulièrement chez lui, et que beaucoup de ses collègues s’étaient copieusement moqués de lui.
Visiblement les messieurs de ce blog ainsi que monsieur Bilger trouve dans madame Macron une femme remarquable.
Je ne saurais dire, mais je crois que ces messieurs n’auraient pas trouvé si « remarquable » leur épouse si elle avait fait venir à la table familiale son petit protégé de quinze ans devenant son amant quelques mois plus tard.
Quant aux femmes romantiques de ce blog je demande : auriez-vous fait la même chose à votre mari ?
@ Pierre Blanchard
« Quant à F68.10 le 19 janvier 2020 à 08:34, il est encore bien mieux informé que Mediapart ou autres. »
Alors, non, à ma connaissance, je ne peux pas prétendre être mieux informé que Mediapart, car j’ignore pour l’instant si Mediapart sait ou ne sait pas l’âge auquel Manu et Brigitte ont commencé à avoir des rapports intimes. Ce que je sais, c’est justement que je ne le sais pas, tout comme Lodi, et qu’à ma connaissance, peu le savent, et encore moins ne le disent (breizmabro semble avoir des informations que nous n’avons pas, cependant !). Je vous rappelle la teneur exacte de mon propos, qui atteste que ma position est ainsi inchangée:
« Il n’y a pas eu de relation sexuelle avant 16 ans à ma connaissance (bien que je ne sois pas dans le secret des alcôves…). »
Et vous avez aussi écrit la chose suivante:
« Sans vouloir aucunement vous vexer, vous êtes une sorte de Ménie Grégoire masculin pour certains qui s’épanchent en nous racontant leurs « « E » motions » vécues ou rêvées !! »
Alors sans vouloir me montrer particulièrement inquisiteur, il me paraît naturel de m’enquérir auprès de vous pour savoir si je suis visé par ce propos.
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@ Vamonos
Vous nous avez écrit qu’il y a, qu’on le veuille ou non, plusieurs points communs entre Matzneff et Brigitte. Je vous confirme qu’il y a aussi de nombreux points communs entre une cerise et des graines de datura stramoine. Mais l’un se consomme sans risque, tandis que c’est un peu plus compliqué pour l’autre. Il y a aussi des différences, comme vous l’avez remarqué, mais que cela « ne gomme pas l’essentiel » est une position plus rhétorique qu’argumentée, comme l’indique la réaction de Deviro à votre propos. Et sans excessivement déformer votre propos, vous semblez prétendre que l’essentiel est que Brigitte n’ait pas été poursuivie pour atteinte aux moeurs. Ce qui me permet de rebondir sur les propos de Lucile:
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@ Lucile
« Cela dit, pour en revenir à la remarque de P. Charoulet, comme parent, je préfèrerais pour leur bien que mes enfants tombent sur des professeurs s’interdisant toute relation amoureuse avec eux. »
Alors, effectivement, il est préférable que des professeurs s’interdisent toute relation sentimentale avec leurs élèves. Pour de multiples motifs, et tout d’abord celui de l’équité envers les autres élèves et de l’intégrité de la pratique du professorat.
Nul besoin de se positionner en tant que parent pour condamner cela, mais simplement en tant que personne soucieuse de l’organisation de nos institutions sociales, dont l’école fait partie. Nous pourrions aussi, dans cette veine, nous poser la question de savoir ce que ferait le rectorat si un professeur vient les voir en leur disant: « Ecoutez, j’ai un souci, je suis en train de sérieusement craquer sur un élève. Pourriez-vous me trouver un arrangement dans un autre établissement ? »
Bizarrement, je doute que le rectorat ait le beau rôle dans la gestion de telles situations hypothétiques…
Parce que, malheureusement, on ne choisit pas toujours sur qui on craque, ni à quel point l’on craque, et ce, quel qu’en soit l’âge. Ce qui nous amène aux propos de breizmabro:
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@ breizmabro
« On dit « un homme ça s’empêche » mais une femme aussi. »
Cette locution est relative au viol, pas à la romance ni au coup de foudre. Quand on a un coup de foudre, ce qu’on ne choisit pas, on peut effectivement s’empêcher de violer (pour la grande majorité des gens…). Et tiens, tant qu’on y est, on peut aussi s’empêcher de harceler, même si statistiquement, cela a l’air plus compliqué…
« Comment peut-on affirmer que Manu était demandeur, à 15 ans, face à sa prof de 39 ans !? Il tapait du pied ? Il lui offrait des roses rouges toutes les semaines avec son argent de poche ? Il lui récitait des vers sous ses fenêtres même par temps de neige ? »
Ah… Roméo… qui se voit interdire par sa douce de jurer sur cette lune si inconstante, qui en un mois varie constamment sur son orbe… La plus poétique des réfutations de l’influence des astres sur la destinée des hommes.
https://www.youtube.com/watch?v=nCh8sNyeI3Y&t=3m51s
Honnêtement, ayant lu deux ou trois choses qui ont été publiées à ce sujet, il me semble bien que Brigitte ait été particulièrement embarrassée à de multiples niveaux par cette situation, et que Manu ait déclaré une fois exilé à Paris « je reviendrai ! » ou un truc du genre.
https://www.youtube.com/watch?v=kzcungtPsRQ
Mais bon, je n’ai peut-être pas compris toute l’histoire (vous avez l’air d’en savoir plus), même si herman kerhost semble de mon avis. Mais pour en revenir au propos de Vamonos, il y a quand même des différences substantielles.
« Quand bien même Manu se serait obstiné il appartenait à la dame de lui expliquer qu’une pareille relation n’était pas possible et qu’en outre elle pouvait, si les parents de Manu décidaient de porter plainte, faire l’objet de poursuites pénales. »
Oui. Mais il me semble que la situation n’était pas très éloignée de ce que vous décrivez. Il me semble que c’est une des raisons de l’exil à Paris. Mais lui une fois majeur, ils sont libres de faire ce qu’ils veulent. Et je ne trouve pas que les parents soient les mieux placés pour engager des poursuites pénales dans ce genre de situation, même s’il y a peu d’autres options, j’en conviens. Cela étant, ils ne l’ont pas fait, me semble-t-il, et ce n’est pas à nous de juger de choses telles que la vie mentale des parents de Manu, sur lesquelles nous ne faisons que spéculer.
Si on fait un parallèle, à mon sens abusif avec Matzneff comme le remarque Mitsahne, il est plus important que le système juridique permette que Vanessa puisse engager des poursuites pénales qu’il ne l’est que ses parents puissent le faire. C’est quand même la mieux placée pour juger de cela, de la même manière que Manu, à son âge, est le mieux placé pour juger si Brigitte lui a nui ou pas. Ce qui semble être aussi la position de Michel Deluré, et d’Ellen qui remarque que la durée de leur relation témoigne d’une situation somme toute positive. À moins que ce soit un mariage forcé, auquel cas il nous faut voler au secours de Manu !
https://www.youtube.com/watch?v=BZBpwE50dlQ
Mais bien sûr, comme Lodi l’a remarqué: « Il est au pinacle ». L’hypothèse du mariage forcé semble un peu douteuse dans un tel contexte.
« Ouf les parents de Manu n’ont pas porté plainte de même que les parents de Vanessa Springora n’ont pas non plus porté plainte contre Matzneff. »
Vous voyez bien que les parents sont dans des situations délicates pour s’arroger le droit d’intervenir dans ce genre de situations. Une fois qu’on les vit, y compris en tant que parents, on se pose beaucoup de questions, entre autres sur soi…
« Du coup, pour les leçons de morale… »
Pour faire des leçons de morale, il faut déjà se construire un cadre théorique sur la morale pour pouvoir avoir un référentiel nous permettant de juger. De mon côté, c’est fait.
Un tel cadre moral se doit aussi d’être suffisamment consistant et cohérent pour y inclure le cas Gabrielle Russier, mentionné par Achille et Michelle D-LEROY. Si un cadre légal et un cadre de « morale populaire » aboutit à un suicide, c’est aussi qu’il y a un problème: il est difficilement argumentable que le cas Gabrielle Russier témoigne d’une réussite morale de notre société.
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@ Lodi
« D’une façon plus générale, je trouve étrange, pour ma part, adulte, qu’on puisse coucher, c’est la loi, avec quelqu’un qui n’a pas dix-huit ans révolus, trop immature pour voter, mais assez pour être dans une relation égalitaire avec un adulte ? Inconcevable pour moi. »
Le problème n’est pas que ce soit inconcevable, mais simplement que cela arrive, et qu’il faut que la société arrive à gérer cela. Déjà, entre mineurs, cela arrive, tout le monde le sait. Nous savons aussi que cela arrive entre des mineurs et des majeurs avec des différences d’âge modestes. Le problème arrive quand l’un est mineur et l’autre majeur avec une différence d’âge significative, et/ou des relations d’autorité, comme le cas des Macron. De mon point de vue, il faut l’interdire, car il peut y avoir des cas Matzneff tout autant que des cas Macron, et nous sommes incapables a priori de prévoir l’évolution de ces relations. C’est une question de gestion du risque.
De mon point de vue, ce n’est pas l’interdiction qui est ici en cause dans nos discussions, mais l’évaluation morale a posteriori, ce qui est tout de même différent, et de manière subsidiaire les mécanismes visant à maintenir l’interdiction: Qui est en « faute » ? Manu ? Brigitte ? Les parents de Manu ? Le rectorat ? Le parquet ? Ou un peu tout le monde, nous qui n’arrivons pas ou ne voulons pas faire la part des choses ?
Vous l’avez vous-même remarqué:
« Voyez-vous, c’est à l’époque que le Parquet aurait dû se remuer plutôt que de faire, je ne sais pas ? dans la persécution des drogués. »
Mais j’ai beaucoup aimé votre réaction:
« Il serait mauvais pour l’individu Macron, pour la fonction présidentielle et pour le prestige déjà, disons, assez petit de la Justice, de se donner le ridicule de se manifester. »
Franchement, vu les attaques dont il fait l’objet, un peu d’ironie ne ferait pas de mal: Vas-y Manu ! Attaque Brigitte en justice ! Qu’on rigole un peu !
@ sbriglia
« Question lancinante que je ne parviens pas à résoudre : pourquoi les pires insultes (fils de…) et les pires ignominies (les supposées opérations de chirurgie…) déversées tant sur le Président que sur son épouse sont-elles, sur ce blog d’une certaine tenue, proférées par des femmes ? »
Mon Dieu ! Mon Dieu, voilà bien un événement !!
Pourriez-vous nous faire la liste DES femmes, de façon à ce que je ne me prenne pas pour une autre ?
Voilà ce qui s’appelle une amusante complainte. Mais, savez-vous, sbriglia, que si je vous écoutais, le rouge cramoisi me monterait au front, mais oui, mais oui, j’ai envie de me cacher dans un trou de souris, je suis si gênée que je ne sais pas, j’ai envie de penser tout comme vous, bien comme il faut, sagement, discrètement.
Dites donc sbriglia, vos vapeurs vous font délirer, il en est des femmes comme des autres, vous savez, ceux qui peuvent dire, faire, penser, agir comme bon leur semble, sans que vous monsieur le parangon de vertu, ne tombiez en pâmoison…
Alors remettez-vous, car vous êtes si ridicule que j’en rougis pour vous !
Non, ceci est un mensonge, je ne rougis plus depuis fort longtemps…
Mais enfin, et pour vous rassurer, je vous précise que je sors en chapeau !
Tiens, cela me fait penser à Tipaza qui envisage de relire Gargantua, et alors, il me revient ce passage dans Pantagruel qui commence ainsi: « Ainsi, le lion, guéri… » page 89, ici :
https://www.ressources.org/IMG/pdf/lescinqlivresdef00rabeuoft.pdf
Tipaza peut lire la suite qui est parfaitement honteuse et follement drôle, mais vous, je ne crois pas, vous êtes trop, beaucoup trop : pfff !
« Quant aux femmes romantiques de ce blog je demande : auriez-vous fait la même chose à votre mari ? »
Rédigé par : breizmabro | 20 janvier 2020 à 16:08
L’adolescent de 14 à 17 ans qui fantasme sur une femme mûre, de préférence mariée et de son entourage, est un classique.
Auquel cas si l’on n’est pas capable de l’aider à franchir ce cap délicat, mieux vaut s’en éloigner au plus vite.
Quant aux péripéties de l’histoire entre Emmanuel Macron et Brigitte Trogneux, ce ne sont pas nos oignons et on en parle beaucoup trop !
Concernant les petites rosseries de notre amie breizmabro au sujet de la supposée chirurgie esthétique de BM, il me semble que seuls des hommes de mauvais esprit et ignorant tout de la psychologie féminine et d’une forme d’humour caustique qui nous est propre, peuvent s’en offusquer.
Personnellement, me choque beaucoup plus l’acharnement de certains kapos sur ce blog à se cantonner à faire des fiches « policières » sur des commentatrices n’ayant pas l’heur de leur plaire, les ressortant dix ans plus tard sorties de leur contexte, uniquement pour « jouir de façon malsaine » et faire du mal…
Pauvres types !
@ breizmabro 20/01 à 16h08
La Bruyère a dit : « La plupart des femmes n’ont guère de principes : elles se conduisent par le cœur, et dépendent pour leurs mœurs de ceux qu’elles aiment ».
Je suis de ceux qui ne sont pas choqués par la différence d’âge mais bien plus par la différence de maturité qui fait défaut au président. La présence de Brigitte ne peut donc qu’être bénéfique.
Quant aux vacheries et autres insultes qui sont déversées (sur Brigitte) en majorité par les femmes de ce blog et d’ailleurs, il ne faut pas trop s’en étonner, j’ai entendu pire sur Valérie et Carla ! Il est assez exceptionnel qu’une femme soit spontanément admirative d’une autre femme. Mais c’est un autre sujet.
@ Lucile 20 janvier 14:22
Je vous remercie.
Rassurez-vous ce n’est pas le genre de la maison, et ce n’est pas le couple sbriglia-Deviro, les lèche-bottes de la Macron family, « si belle et si gentille » comme dit la chanson, que je vais m’excuser de dire la vérité, même si ça brise leur petit coeur de midinettes…
« J’invite certaines à prendre connaissance des tout premiers commentaires de ce blog, il y a près de quinze ans » (sbriglia)
Perso il y a quinze ans j’avais d’autres activités que de venir renifler les commentaires de ce p’tit couple sur ce blog, même s’ils archivent les meilleurs commentaires, dont les miens 😀
En même temps : adéo Lucile (comme dirait Deviro ;))
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@ jack
Vous avez raison.
Perso avant d’entamer une lecture je regarde le nom du signataire. Du coup il y en a quelques-uns que je zappe allègrement.
En même temps, comme dit Manu, je ne dois pas perdre grand-chose.
Adéo jack (comme dirait Deviro ;))
@ sbriglia, Deviro et breizmabro
Je suis également frappé par les torrents de boue (pour rester poli) déversés sur Brigitte Macron. Qu’on critique, sans l’insulter, son mari, c’est le jeu, il est payé pour cela.
Mais elle, elle n’y est pour rien.
Tout y passe. Chirurgie esthétique, yeux, seins, fesses, mais qu’est-ce qu’on s’en fiche ! Elle ne s’est pas fait offrir cela par le contribuable que je sache. Quelqu’un est-il lésé ?
Puis on nous apprend que quelqu’un qui connaît quelqu’un qui connaît M. Auzière aurait dit que ce dernier n’avait pas apprécié etc., etc. A croire qu’elle a tenu la chandelle ! Que de pudibonderies, de pudeurs de gazelle pour parler comme JLM ! Si Macron avait 65 ans et BM 40, personne n’y trouverait rien à redire. Là encore, quelqu’un est-il lésé ?
Verra-t-on circuler des libelles orduriers dignes de ceux du Père Duchesne stigmatisant « l’Autrichienne » ?
Madame Macron n’aurait « aucune classe » peut-on lire. Je n’en sais rien, mais elle a du moins une certaine élégance. Je n’en dirais pas autant des propos dont on la gratifie…
On a déjà vu cela, dans une bien moindre mesure, avec Carla Bruni. Refaite de partout, maîtresse successive des Enthoven père et fils, etc.
Face à ces femmes élégantes, je finis par me demander si la jalousie ne serait pas un puissant moteur de cette rancœur.
Une fois pour toutes, la vie privée du couple Macron est privée, donc on s’en fiche !
@ boureau | 20 janvier 2020 à 13:00
« Et puis taquiner quelques-uns fait toujours plaisir aux vieux ronchons que nous sommes devenus ! »
Ronchon ? Devenus ? Parlez pour vous ! Moi je l’ai toujours été 🙂
Bonne nuit !
Mais qu’est-ce que c’est que cette c*nnerie de texte !
Franchement M. Bilger, si vous avez un besoin irrépressible d’encenser les Macron, faites-le de manière privée parce là c’est pitoyable de s’exposer comme ça comme courtisan hypocrite !… Ah mais c’est vrai, j’oubliais, on est sur votre blog donc vous écrivez ce que vous voulez. OK. Au temps pour moi. Mais ça ne change rien au fond.
Pour commencer, qu’est-ce qu’on en a à fou…faire que Bouleau ait fait une « remarquable » interview, « courtoise et approfondie » de BM ? Depuis quand les journalistes de TF1 ne flattent pas le pouvoir vu que leur patron est un ami du pouvoir ? Allons, vous le savez bien !
« Lors des échanges avec Gilles Bouleau, on a eu la confirmation que l’épouse du président était honnête, intelligente et admirative se son époux. »
Alors là, je ne comprends pas du tout !
D’abord, BM a l’air d’une momie surmaquillée qui s’envole au moindre coup de vent tellement elle est épaisse mais ça c’est le physique et c’est donc relatif aux goûts de chacun, même des plus pervers, mais surtout, je ne comprends pas ce que M. Bilger a à fantasmer sur les femmes des autres ou des starlettes de 25 ans alors qu’il a une femme qui fait son boulot sans rien dire depuis des décennies.
Enfin si, je comprends, la « vieillerie », on se sent plus un homme, etc., et puis « l’herbe est toujours plus verte ailleurs ». C’était qui la dernière déjà ? Il y en a une par mois environ.
Moi, j’aurais une jolie femme comme notre « dominatrice-correctrice »… euh non, ça c’est autre chose, c’est « modératrice-correctrice bien-aimée » qui ferait le ménage chez moi et qui la fermerait, je crois que je serais satisfait de la vie mais il est vrai que je manque d’ambition d’où mon célibat.
Le manque d’ambition d’un homme étant une des premières cause de rupture d’un couple, il faut le savoir.
« Elle déniait avoir sur lui une quelconque influence politique et je l’espère, car même ses inconditionnels n’ont pas voté pour un couple mais pour un président autonome, sans influence aucune sur lui de ce qui ne relèverait pas d’un débat démocratique transparent. » (PB)
Je ne sais plus à propos de quelle bêtise qu’il avait dite ou faite, il a été rapporté qu’elle l’a « engueulé » comme un gamin qu’il est, dans le bureau de l’Elysée.
Mais à part ça, elle n’a aucune influence sur lui. C’est sûr, avec vingt-quatre ans de plus…
Il faut vraiment être naïf pour le croire.
Remarquez, c’est toujours la même histoire. En politique, il vaut toujours mieux passer pour des incompétents que pour des escrocs.
@ Mary Preud’homme
« Concernant les petites rosseries de notre amie breizmabro au sujet de la supposée chirurgie esthétique de BM, il me semble que seuls des hommes de mauvais esprit et ignorant tout de la psychologie féminine et d’une forme d’humour caustique qui nous est propre, peuvent s’en offusquer. »
Je dois alors rentrer dans ce cadre. Je ne sais pas si c’est du mauvais esprit ; ce n’est pourtant pas vraiment une ignorance de la psychologie féminine non plus ; mais probablement effectivement une profonde intolérance à ce type d' »humour caustique » qui se prend pour de l’argumentation.
J’en ai surtout plus qu’assez de voir les gonzesses s’envoyer des fions à longueur de temps sur leur apparence, le statut social de leurs hommes, sur le fait que le rejeton de l’une ait commencé le violon tandis que le rejeton de l’autre fait du grec ancien, et que ce soit source de rivalité. Je n’hésiterais pas une seconde à recourir au cachot, avec pain sec et eau semi-potable, quand j’assiste à de telles démonstrations « performatives », comme dirait Judith Butler.
Tolérance zéro.
@ F68.10 | 20 janvier 2020 à 22:32
Seriez-vous un de ces refoulés plein de clichés sur la gent féminine et n’aimant que les potiches et les godiches ?
En fonction de quoi tout s’explique, y compris vos états d’âme de midinette complaisamment étalés sur ce blog !
@ Mary Preud’homme
« Seriez-vous un de ces refoulés plein de clichés sur la gent féminine et n’aimant que les potiches et les godiches ? En fonction de quoi tout s’explique, y compris vos états d’âme de midinette complaisamment étalés sur ce blog ! »
J’adore les attaques personnelles. Demandez à Elusen.
Mes fantasmes oscillent entre Esther Duflo et Ronda Rousey. La première, parce qu’elle peut me donner des baffes intellectuelles. La seconde, parce qu’elle peut me donner des baffes physiques.
Les potiches et les godiches me révulsent. Et j’ai l’impression que c’est une large partie de la gent féminine.
@ Mary Preud’homme (@ F68.10)
« Seriez-vous un de ces refoulés plein de clichés sur la gent féminine et n’aimant que les potiches et les godiches ? »
La question ne se pose même pas à un homme parce qu’il répondra « Mais pour qui me prenez-vous Madame, bien sûr que non ! » alors qu’il pensera « OH OUI ! OH OUI ! OH OUI ! »
Et vous savez quoi Mary ? Si on demande aux femmes si elles préfèrent un chauve avec une grosse XXX à un chevelu avec une petite, elle répondent en majorité… SURPRISE ! Le chauve ! Qui l’eut cru ?!
Pas les femmes évidemment qui sont l’essence même de l’hypocrisie, la preuve.
Donc Mary, arrêtez avec vos stupidités des hommes dégoûtants et des femmes qui seraient de saintes victimes.
Ça suffit cette légende de la « bête humaine » masculine et de la « petite fleur fragile » féminine.
Vous êtes d’autant plus ridicule que c’est machiste.
@ sbriglia
« Question lancinante que je ne parviens pas à résoudre : pourquoi les pires insultes (fils de…) et les pires ignominies (les supposées opérations de chirurgie…) déversées tant sur le Président que sur son épouse sont-elles, sur ce blog d’une certaine tenue, proférées par des femmes ? »
Parce que les femmes (en principe) lisent les journaux féminins, dans lesquels Brigitte Macron s’est affichée pendant des mois à la une, en photos retouchées et même en maillot de bain.
Si cela n’est pas une provocation !
Et après il faudrait se contenter d’être bernées en silence.
———————-
@ Deviro
Je ne retire rien de ce que j’ai écrit.
Cette séquence est passée dans tous les médias, les réseaux sociaux, ce qui s’est passé au Puy en Velay est le début de la fin de Jupiter.
Et puis comment appelle-t-on quelqu’un qui lance la police et l’armée contre des manifestants pacifiques, qui laissent des blessés et des éborgnés, ou qui se planque à l’Elysée pendant que des Français s’entassent dans des transports en commun bondés, et réapparaît pour aller au théâtre comme si rien ne se passait.
D’où le billet de Ph. Bilger.
Je vous avais d’autre part conseillé de regarder l’ensemble des vidéos de La Cuisine des Mousquetaires, de Maïté, pour savoir ce qu’est une vieille poule. Ce que vous n’avez pas fait, car en plus d’être pervers vous êtes flemmard donc ignorant.
Sur une séquence on voit Maïté s’acharner sur une poule à coups de hachoir pour en faire un bouillon, en la traitant de vieille poule (comme elle-même).
L’orthodontie poussée de B. Macron la fait légèrement zozoter. Cela répond au zozotement de son mari. Deux zozoteurs à l’Elysée.
Le zozotement de certaines personnes ne me dérange pas. Ce qui m’incommode, c’est zozotements plus bobards.
@ Wil
« La question ne se pose même pas à un homme parce qu’il répondra « Mais pour qui me prenez-vous Madame, bien sûr que non ! » alors qu’il pensera « OH OUI ! OH OUI ! OH OUI ! » »
Il est vrai que j’ai encore certaines faiblesses pour certaines formes d’esthétisme féminin, mais le charme opère de moins en moins, et c’en est très heureux.
« L’homme se passe de la femme, la femme non, la femme pend à l’homme et l’homme s’imagine à tort qu’il la poursuit, alors qu’elle l’appelle. Les couvents d’hommes valent mieux infiniment que les couvents de femmes, les hommes n’ont besoin d’amour, la chair ne les tourmente pas avec la même force, l’homme ne souffre pas d’être homme, mais de manquer d’argent ou de puissance, la femme souffre d’être femme et puis de n’être pas aimée. Les beaux dehors, les ris, les jeux, les bagatelles et les grâces, l’écume de la mer profonde et sous l’écume un monde noir où nous ne sommes plus à nous, mais à l’espèce. » — Albert Caraco, Post Mortem.
Comparé à Caraco, Cioran, c’est Dany Boon.
http://albert-caraco.blogspot.com/2013/04/post-mortem-par-christopher-gerard.html
« Et vous savez quoi Mary ? Si on demande aux femmes si elles préfèrent un chauve avec une grosse XXX à un chevelu avec une petite, elle répondent en majorité… SURPRISE ! Le chauve ! Qui l’eut cru ?! »
Bof. Avec une Hitachi Magic Wand, il est facile de se mettre à niveau quel que soit son anatomie de départ. Le progrès technologique, ce n’est pas fait que pour les chiens… ni que pour les chiennes…
« Ça suffit cette légende de la « bête humaine » masculine et de la « petite fleur fragile » féminine. »
Tout à fait. Même s’il faut bien accepter qu’entre choisir de protéger une femme de la souffrance ou de la misère et protéger un homme de la souffrance ou de la misère, il y a des raisons de protéger davantage les femmes. Mais pas au prix de l’illusion de l’innocence intrinsèque des femmes.
« I stand in front of you, I’ll take the force of the blow: Protection » — Massive Attack
https://www.youtube.com/watch?v=EpfpqsSALuY
@ F68.10
Whoaouu ! Quelqu’un qui connaît Ronda Rousey sur un blog comme celui-là, j’avoue que je suis estomaqué, ce qui est rare.
@ 68.10
« Déjà, entre mineurs, cela arrive, tout le monde le sait. Nous savons aussi que cela arrive entre des mineurs et des majeurs avec des différences d’âge modestes. Le problème arrive quand l’un est mineur et l’autre majeur avec une différence d’âge significative, et/ou des relations d’autorité, comme le cas des Macron. De mon point de vue, il faut l’interdire »
Entre mineurs, ça ne me dérange pas. Je ne donne pas dans le puritanisme… Donc le sexe pour qui veut du sexe.
C’est le rapport de force défavorable entre un enfant et un adulte qui me choque. Quoi qu’on en dise, il est important, et il détermine l’avenir de l’enfant.
Or je ne crois pas que ce soit pour l’exalter, en général, mais le contraire.
Aussi mineur avec majeur me gêne. D’accord, si l’un a un jour de moins que l’âge requis, et l’autre ce dernier, il y a peu de différence !
Mais le peu existe toujours dans les limites.
Comment la loi peut-elle fixer le bon écart si on veut être moins rigide ? Cela me paraît plus compliqué, et s’appuyant de plus loin sur les principes, plus sujet à caution.
Toute loi, par définition, est statistique, certains sont plus ou moins avancés à tout âge.
Il faut bien fixer une norme. Savoir si le mineur ou le majeur peut s’aventurer avec un majeur est la question. Pas de savoir à quel point le majeur a pu prendre d’expérience, d’avance par rapport à lui : on n’a pas à juger ses sentiments mais l’impact qu’il peut avoir sur le plus jeune qui est la victime potentielle et le moins responsable des deux, je dis le moins responsable pour le cas où un jeune serait dans les faits assez avancé pour avoir quelque lumière sur les relations amoureuses ressortant d’autre chose que du vert paradis des amours enfantines.
Ou alors le juge statuera, bonjour l’arbitraire.
Conseil aux adultes tournant autour des enfants : adoptez un juge ! Faites-lui la cour, vous devez bien avoir des talents pour ça, d’abord en tant qu’humain, ensuite en tant que Français !
———
Comme vous le savez, les gens sont rivaux, les femmes entre elles entre autres. Je comprends, j’approuve même qu’on s’élève contre les injustices et défende les victimes et qu’on n’apprécie pas les attaques sur le physique des femelles mais aussi des mâles.
Celle qui les subit ne me paraît pas risquer la guillotine, donc il ne vaut pas la peine de s’en mêler au risque d’être suspect et de devoir sortir ses fantasmes.
Dans son entourage, si ça va trop loin, se hasarder, pour quelqu’un de puissant et abrité, éviter.
Les femmes ayant été diminuées ont tendance à penser qu’on veut les rabaisser, on a même parfois droit à des attaques préventives, pareil avec les autres minorés potentiels. Sauf si on aime se prendre des baffes ! Moi non, sans aller jusqu’à dévoiler mes fantasmes au cas où j’en aurais, les gens ne sauront même pas ça, je préfère les gens maîtres d’eux, en général, voire suaves. La classe sans le poison, et non, comme c’est trop répandu, les poisons sans la classe.
@ Lodi le 19 janvier à 19 h 48
« Ce qui m’embarrasse dans « l’affaire Macron », mais passons dessus car happy end, c’est qu’au fond on ne sait pas s’ils ont consommé avant, ce qui fait un peu hors la loi et évoquerait la pédophilie. »
Effectivement on ne sait pas ce qui se passait pendant la récré. Tant que la Surgé ne parlera pas on restera dans l’expectative !
« L’homme se passe de la femme, la femme non… » (Caraco cité par F 68.10)
Vous nous expliquerez alors pourquoi tant d’hommes tuent les femmes qui les quittent, tant de violences masculines sont liées à la jalousie, au sexe et à la fuite de l’autre, tant d’humiliations à sens unique, du mâle sur la femelle…
J’ai l’impression de lire du sous-Montherlant et les discours qu’il mettait dans la bouche de Costals face à Solange Dandillot, discours que tout adolescent boutonneux de ma génération ante 68 se croyait obligé de recopier dans son journal intime !
Bref, du ranci.
@Wil | 20 janvier 2020 à 23:30
« Pas les femmes évidemment qui sont l’essence même de l’hypocrisie, la preuve. »
Ainsi parlait Wil !
C’est beau ! Cela frappe mon esprit, mais et parce que je suis une femme, je présume, cela doit frapper dans le vide…
Il faut tout de suite que je me trouve un maître, qui comblera ce vide sidéral !
Comment le choisir ? J’hésite entre l’homme chauve, le barbu ou l’alcoolique…
Oups ! Je viens de me souvenir que je suis une femme, je vais donc faire confiance à mon instinct, et aussi à la bêtise consubstantielle de l’Homme, avec des atouts pareils il est certain que…!
Je n’hésite plus, mon jugement me fait opter pour le chauve, barbu, et alcoolique, en outre et si je le pouvais, j’aimerais sincèrement qu’il possède une grosse caisse, car moi j’ai un hélicon !
Ensemble, ma moitié d’orange et moi, nous jouerions ceci :
https://www.youtube.com/watch?v=o5bU7ibqGko
Il faudrait cesser de faire semblant…
L’écart d’âge est significatif de la faiblesse d’esprit au sens d’intention sur soi, de l’un et de l’autre.
Un pauvre type d’un côté, une égoïste à un degré pathologique jouant les innocentes de l’autre. Un couple de psychopathes invalides d’intelligence au profit de la seule raison, et plus ou moins manipulés par des mafias maçonno-financières.
Comment s’étonner que passé le stade de l’inconscience à les avoir élus – car ils sont indissociables, les Français les rejettent pour rejeter leur propre faute – de leur indignité.
CROISER LES BRAS ?
Dimanche dernier, dans le Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, Benjamin Sportouch, Alexis Brézet, Adrien Gindre, Rachida Dati (l’invitée), David Belliard, tour à tour, en parlant ou en écoutant, croisent les bras. Dans un débat télévisé, comme dans toute réunion où l’on se parle, tous les communicants le savent, ON NE CROISE PAS LES BRAS. C’est élémentaire.Si l’on veut savoir pour quelles raisons, que l’on se reporte à leurs études là-dessus. Ces raisons sont lumineuses.
Une chose est sûre, sur ce blog les quelques femmes qui sévissent sont beaucoup plus teigneuses que leurs camarades masculins et en plus elles font bloc.
J’en sais quelque chose car en ce qui me concerne, je suis assez régulièrement victime de leurs coups de griffes. Il est vrai qu’elles sont toutes de droite et même un peu plus et donc en tant que représentant officieux de la « macronie », je suis la cible toute désignée.
Mais je ne m’en plains pas, c’est la règle du jeu et quand je peux leur balancer quelques petites vacheries bien senties je le fais avec une satisfaction non dissimulée.
Bonne journée mesdames. Au fait aujourd’hui c’est la journée du câlin. Surtout ne l’oubliez pas ! 🙂
Entre nous ces concours de vertu entre hommes et femmes sont débiles. Les hommes se lancent et se font entre eux des vacheries bien dures, ils en font aussi aux femmes, les femmes en font aux hommes, elles s’en font entre elles, il n’y a qu’à lire les faits divers ; et ça dépasse parfois largement le niveau d’hostilité de quelques allusions moqueuses à la chirurgie esthétique. Ces dernières sont peut-être un peu faciles, mais ce n’est pas bien méchant, et la dernière opération en date a été annoncée dans les journaux, j’en ai été informée, alors que je m’en fiche. Après tout, ces railleries coutumières sont pour l’intéressée la rançon de la gloire.
Quelle pudibonderie, quelle révérence, on se croirait au pays de Kim Jong-un. il y en a qui font du politiquement correct ici, mais bizarre, bizarre, Deviro, vous nous ressortez pour la énième fois ce que vous réprouvez avec tant d’horreur, comme si vous vouliez nous le faire apprendre par cœur. En revanche surtout ne rien dire sur les profs amoureux de leurs élèves, c’est normal, c’est bien, c’est romanesque, c’est bon pour l’école, c’est bon pour les élèves, c’est bon pour l’enseignement, et c’est bon pour la paix des ménages. Circulez y a rien à voir, et si vous y trouvez à redire, c’est que vous avez l’esprit mal placé, honte à vous. Pourtant, chacun a le droit d’avoir son avis sans recevoir sa dose de « shaming », ceux qui trouvent ça très bien, mais aussi ceux qui s’en offusquent.
Je suis un peu surprise de la vision romantique de certains. On tombe amoureux, on a un coup de foudre, on n’y peut rien, l’amour c’est comme ça. Quand ça vous prend, on n’a plus le choix. Devant l’amour avec un grand A, tous les barrages doivent sauter. Mais si c’est irrésistible, cela vaut aussi pour un pédophile, pour quelqu’un qui tombe amoureux de sa sœur ou de son frère. Ou de sa mère (coucou Freud). Du moment qu’on aime – entendons-nous, au sens de « où on est amoureux » -, alors c’est un miracle devant lequel le monde entier doit s’incliner, et dès lors tout serait permis ?
Lodi a très bien dit les choses. C’est du passé, ça s’est arrangé, ils sont contents de leur histoire. Moi, il m’arrive d’être effleurée par l’ombre d’un doute mais je ne m’y attarde pas, et surtout, je suis bien contente que ce ne soit pas arrivé à l’un de mes proches.
@ sbriglia
« Vous nous expliquerez alors pourquoi tant d’hommes tuent les femmes qui les quittent, tant de violences masculines sont liées à la jalousie, au sexe et à la fuite de l’autre, tant d’humiliations à sens unique, du mâle sur la femelle… »
J’ai fait un rapide calcul: en 2017, 130 femmes ont été tuées par leur partenaire.
https://stop-violences-femmes.gouv.fr/les-chiffres-de-reference-sur-les.html
Ce qui nous fait une prévalence épidémiologique de 1.94 par million par année. La prévalence du SMpP est estimée entre 5 et 27 par million par année. Ce que j’appelle la constante Ł de non-pertinence épidémiologique de Christophe Lançon, compte tenu de ses propos tenus dans le documentaire Maternophobie de Sophie Robert. Ajustons cette constante au fait que 76 % des SMpPs sont pratiqués par des femmes: 3.8 par million par année. Ajustons cela à une mortalité de 6 % du SMpP selon Mary Sheridan (bien que ce chiffre pose pas mal de problèmes), et nous arrivons à 0.228 par million par année. Pour la valeur de 27 par million par année, nous tombons à 1.23 par million par année avec le même calcul.
Nous nageons donc dans à peu près les mêmes eaux de non-pertinence épidémiologique selon la constante Ł de Christophe Lançon. En gros: je vais avoir du mal à sortir mon mouchoir. Désolé.
Mais bon, si vous comptez sur Caraco pour défendre les hommes, je crois que vous vous fourrez le doigt dans l’oeil jusqu’à l’omoplate.
Christopher Gérard a écrit ceci au sujet de Post Mortem et de Caraco: « Post Mortem est un livre à part dans cet étrange corpus : le fils fait ses adieux à Madame Mère, qu’il vient de perdre, victime d’un cancer. Cette femme qui invoquait la lune tous les mois en tenant de l’or (!) lui inculqua dès son plus jeune âge un mépris abyssal des femmes et de leur corps, toutes traîtresses et intéressées, des Mélusine fermées à l’Esprit (mais Caraco ne nourrissait pas la moindre illusion sur les mâles, qui « se situent aussi bas, quand ce n’est au-dessous »). »
« J’ai l’impression de lire du sous-Montherlant et les discours qu’il mettait dans la bouche de Costals face à Solange Dandillot, discours que tout adolescent boutonneux de ma génération ante 68 se croyait obligé de recopier dans son journal intime ! Bref, du ranci. »
Pour apprécier Caraco, il faut apprécier le classicisme de son style, la violente cohérence de sa pensée, et de préférence être habité par un dégoût viscéral de l’humanité. Avoir de l’humour peut aider, aussi. Mais Bréviaire du Chaos, en tant que programme politique, cela relègue bien Mein Kampf au rang du puéril… Il paraît que les femmes n’apprécient pas trop Houellebecq. Je vous garantis que les hommes ont tout autant de raisons, voire plus, de ne pas apprécier Caraco. Sauf Frédéric Schiffter, bien entendu.
https://www.youtube.com/watch?v=7_m_sthxpEI
(Le son est très mauvais, et le propos un peu fade, mais cela témoigne que Caraco a quand même certains lecteurs de valeur.)
Le début de la gloire
Le 20 janvier à 0h49, l’un d’entre nous, éminent enseignant d’Assas, parlant à l’une d’entre nous, écrit notamment : « Rien sur Rachida Dati, Valérie Pécresse, Patrice Charoulet ou Nicole Belloubet. »
Je vais avoir 75 ans ces jours-ci. Je vais mettre sur mon mur, dans ma salle à manger, ces paroles, en grosses lettres, avec un cadre doré.
Grand merci, éminent universitaire. Grâce à vous, je suis, à n’en pas douter, à l’aube d’une gloire… naissante.
Merci à Patrice Charoulet (21/01 à 11h14) pour son ‘’Précis des bonnes attitudes à observer dans un débat télévisé’’ où il fustige le croisement de bras des participants, atroce entorse aux règles du savoir-vivre chères à la baronne de Rohtschild.
Outre le fait qu’il aurait pu aussi bien rappeler qu’on ne mâchonne pas de chewing-gum, qu’on ferme son smartphone, qu’on ne coupe pas la parole, qu’on éternue discrètement, qu’on ne se gratte pas les cheveux, qu’on ne consulte pas sa montre et cent autres dispositions évidentes, on se demande ce qu’une telle observation vient faire dans un billet sur Brigitte Macron. Bonjour le hors-sujet.
En toutes circonstances, NE PAS DIRE DE BILLEVESEES (par correction) pourrait être considéré comme un minimum acceptable de respect des interlocuteurs.
« Pour apprécier Caraco, il faut apprécier le classicisme de son style, la violente cohérence de sa pensée, et de préférence être habité par un dégoût viscéral de l’humanité. » (F 68.10)
Je ne connaissais pas Caraco, aveu fait toute honte bue.
Les photos de lui, auprès desquelles Peter Lorre fait figure de joyeux drille, son pessimisme, son style d’écriture, jusqu’à son suicide, font beaucoup penser à Montherlant.
J’avoue préférer,et de loin, l’humanisme de Stefan Zweig… même si les morts sont identiques mais non de commune origine.
Et comme je ne suis, grâce au ciel, pas habité par un dégoût viscéral de l’humanité mais rempli du lait de la bonté humaine (on ne rit pas…), je vais résister à la tentation que vous m’offrez.
(Pardon à notre hôte pour ce HS… merci à Brigitte Macron de nous permettre d’errer ainsi… même si Caraco a la lippe haut soucieuse…)
@ Lucile
« Je suis un peu surprise de la vision romantique de certains. On tombe amoureux, on a un coup de foudre, on n’y peut rien, l’amour c’est comme ça. Quand ça vous prend, on n’a plus le choix. Devant l’amour avec un grand A, tous les barrages doivent sauter. Mais si c’est irrésistible, cela vaut aussi pour un pédophile, pour quelqu’un qui tombe amoureux de sa sœur ou de son frère. Ou de sa mère (coucou Freud). Du moment qu’on aime – entendons-nous, au sens de « où on est amoureux » -, alors c’est un miracle devant lequel le monde entier doit s’incliner, et dès lors tout serait permis ? » [Un peu déçu que vous ne mentionniez pas la zoophilie, la nécrophilie et les rituels sexuels tantro-sataniques, mais bon, on peut pas tout avoir…]
Je reconnais une vague ressemblance avec mes propos, bien que si cela en constitue une réponse, il me semble que vous souffririez de quelques biais cognitifs dûment répertoriés. Mais comme vous n’avez pas mentionné mon pseudonyme, j’avoue être torturé par le doute.
Donc, sans détour: me visiez-vous dans le propos que j’ai cité ?
—————————
@ Aliocha
@ Elusen
Vu qu’Albert Caraco est venu troubler la fête suite aux interventions de Mary Preud’homme et de Wil, je ne peux m’empêcher de vous signaler un passage du Bréviaire du chaos (que je considère bien pire que Mein Kampf et beaucoup mieux écrit) qui vous fera peut-être réfléchir.
https://www.youtube.com/watch?v=384gjISag2o
Le problème avec Caraco n’est pas d’adhérer. C’est quasiment impossible tellement il faut être tordu pour cela. Le problème que pose Caraco est de savoir comment le réfuter. Je pense que cela ferait un bon sujet de baccalauréat, et, à défaut, un propice moment de méditation intérieure: parce que Caraco, si on n’arrive pas à le réfuter, on délire ou on se flingue.
Je pense que vous êtes les deux sur ce blog à qui ce passage s’adresse le plus. À chacun d’une manière différente, cela étant.
Se retrouver cité, bien malgré soi, par un « éminent universitaire », dans un aréopage de Rachida, Valérie, Nicole, voilà de quoi vous donner des bourdonnements d’oreille à vous faire péter les airbags.
A l’usage exclusif de ceux qui collectionnent les maximes et citations :
« Il faut bien passer quelques vanités aux pauvres gens. C’est le seul dédommagement de leurs misères. » (Charles Nodier, « La Fée aux miettes »).
@ Lucile et Lodi, et pour en terminer sur le sujet minuscule qu’est Brigitte Macron, divorcée Auzière, comme disent les huissiers 😉
Ce qui m’a fait sortir de mes gonds c’est le billet de monsieur Bilger parlant de madame Macron comme d’une femme remarquable.
Mais remarquable en quoi ? Elle détenait de par sa profession octroyée par son ministre de tutelle, d’une autorité sur ses élèves. Je ne vois donc rien de remarquable à ce que cette prof, mère de famille de trente-neuf ans, n’ait pas réussi à faire entendre raison à un de ses élèves de 15 ans, en ne l’encourageant pas dans sa folie d’adolescent, même si elle était flattée par « ce blé en herbe ». Non, vraiment…
Je ne trouve par remarquable non plus que ce prof, connaissant les pulsions amoureuses de son jeune élève à son égard, n’ait pas craint d’inviter à la table familiale ce jeune homme.
Je ne trouve pas remarquable que madame Auzière ait fait subir cette humiliation à son mari (mon mari aurait été prof et aurait invité une de ses élèves à ma table au prétexte qu’elle était dans la classe de mon fils, pour m’apercevoir plus tard que cela n’était qu’un triste vaudeville de province, je n’aurais pas trouvé cela « remarquable »). Mais il semblerait que certains messieurs de ce blog soient plus large d’esprit et que, eux, auraient sans doute trouvé remarquable d’être cocufié par un jeune homme de 18 ans.
Naturellement monsieur Auzière demandera le divorce dès sa connaissance du « grand amour » que sa femme portait à ce jeune homme…
Après… que l’on dise que Manu âgé de 18 ans, alors que sa dulcinée en avait 42, étaient à ce point amoureux qu’il l’aurait demandée en mariage (ce dont je doute) afin de ‘consommer’ légalement, pourquoi pas je n’y étais pas ce jour-là, ni non plus les deux vieux, sbriglia et Deviro (sauf preuve contraire).
Quant à mes plaisanteries sur les interventions esthétiques de madame Macron, ça ne fait pleurer que les vieux j’tons libidineux qui doivent avoir son poster (le mot est adapté) dans leur chambre, mais elles ont fait sourire quelques femmes de ce blog, habituées qu’elles sont à déceler les modifications, pas toujours judicieuses, intervenues sur leurs copines ;)).
Fin, définitive, de l’histoire.
C’est quand curieux. En France plus la femme est jolie à ses presque 66 ans et plus on lui prête de défauts physiques.
Et la femme à poigne, la superbe Mutti Merkel, 65 ans ? Jolie ?
@ duvent
« Ainsi parlait Wil »…
Ouais, ça sonne bien.
Retenez ce titre pour vos Mémoires Madame Bilger, ça devrait faire vendre apparemment chez la ménagère de moins de 50 ans.
Sinon duvent, c’est pas mal d’essayer l’humour mais il faut que ce soit drôle quand même.
Et surtout, le plus important au sujet de Strauss, c’est pas la meilleure version.
La meilleure c’est celle-là 😉
https://www.youtube.com/watch?v=RJKsp9_L24Q
Si les hominidés de 2001 avaient eu ça comme bande sonore, ils se seraient pas battus à coups de bâtons mais ils auraient probablement dansé ensemble avec les spots et tout et tout genre « soirée disco ».
Comme quoi l’histoire d’une espèce ça tient à peu de choses…
P.-S.: duvent est une femme et le revendique. Rien à ajouter.
————————————————-
@ F68.10
Au sujet de votre citation d’Albert Caraco, Post Mortem, que je ne connais pas mais visiblement je ne manque rien, c’est très c*n quand même.
Il n’y a aucun sexe qui se passe mieux de l’autre et inversement. Il y a même une parfaite égalité de manque parce qu’aucun des deux ne survit sans l’autre.
Sinon, si on parle d’un point de vue du plaisir sexuel, il est certain qu’on n’a pas besoin d’un autre quel qu’il soit vu qu’une main suffit et ce quel que soit le sexe, et qu’en plus c’est mieux fait parce que c’est « fait maison ».
Comme disait le grand philosophe Depardieu: « Je suis bien branlé parce que je le fais moi-même ».
« Les couvents d’hommes valent mieux infiniment que les couvents de femmes, les hommes n’ont besoin d’amour, la chair ne les tourmente pas avec la même force, l’homme ne souffre pas d’être homme, mais de manquer d’argent ou de puissance, la femme souffre d’être femme et puis de n’être pas aimée. »
C’est tellement idiot qu’on a l’impression que c’est du second degré.
Dans les « couvents d’hommes » qu’on nomme généralement des monastères il me semble, ils passent leur temps à se tripoter, pour rester soft… pour une fois.
« L’homme ne souffre pas d’être homme, mais de manquer d’argent ou de puissance »
Et pourquoi croyez-vous que l’homme souffre de manquer d’argent et de puissance ? Evidemment parce qu’il sait que la puissance lui amène les femmes, voyons !
Vous voulez des exemples de vieux pleins de fric qui se tapent des starlettes ? Ou de fils à papa qui n’ont rien pour eux et qui se tapent des canons ?
Bref, tout ça n’est pas sérieux.
Je ne connais pas ce Caraco mais il n’a pas vraiment réfléchi à la condition humaine semble-t-il.
« Bof. Avec une Hitachi Magic Wand, il est facile de se mettre à niveau quel que soit son anatomie de départ. Le progrès technologique, ce n’est pas fait que pour les chiens… ni que pour les chiennes… »
C’est bien ce que je dis ! Il suffit d’une main pour se faire jouir et si on en a deux, c’est encore mieux (si c’est pas un slogan digne de Séguéla ça, je vois pas ce que c’est…).
Comme on dit « j’ai ma femme avec ma main droite et ma maîtresse avec la gauche ».
Que demander de plus ?! Hahaha !
@ breizmabro
Je crois avoir assez marqué mon opposition à ce que les adultes aient des relations sexuelles avec des jeunes de moins de 18 ans, ce qui va plus loin que beaucoup.
Rien qui me fasse rêver dans la relation entre Macron et son mentor, et je n’oublie pas le mari non plus.
Cependant, comme par exception, le jeune Macron n’a pas souffert de sa relation, et puisque l’amour parfois se développe sur la fange et qu’il perdure aujourd’hui, je ne vois pas l’opportunité de critiquer davantage une relation se développant certes à l’origine de la manière la plus discutable qui soit.
Les gens disent ce qu’ils veulent néanmoins, je suis bien d’accord… La question de savoir ce que vaut madame Macron est complexe.
Au niveau des principes elle a 0, au niveau du résultat, son amant au pinacle et un amour mutuel résistant aux rides ou aux opérations de chirurgie esthétique et à l’impopularité, elle a 20.
Certains étant dans la chasse aux fantasmes, je précise qu’aucun des membre du couple présidentiel ne me fait plus rêver que leur relation.
En un mot : je ne les envie pas.
Ce qui est intéressant là-dedans se trouve être ceci : que pour une fois une relation déséquilibrée se soit, au fil du temps, rééquilibrée, et ait été à l’avantage mutuel des conjoints.
Tout ce qui se tient aux limites est intéressant à penser.
Je comprends que certaines personnes aient pris le fait que madame Macron se laisse photographier en ses formes avantageuses ait déplu, concurrence déloyale avec d’autres femmes en quelque sorte, car la chirurgie lui donne un avantage.
Mais la beauté a toujours eu à voir avec l’art de rectifier les imperfections, et à juste titre.
On améliore l’apparence de l’apparence si on en a l’argent, la motivation, soit le désir et la patience.
Je suis triste de la souffrance, de la mort, et accessoirement des autres imperfections comme la laideur ou la vieillissement, et ferai tout mon possible pour que notre intelligence et notre durée de vie soit augmentées.
Pour tous ceux qui le désireront.
En attendant, je ne trouve pas illicite que ceux qui le peuvent améliorent le peu qu’il est en leur pouvoir de perfectionner, que ce soit par le maquillage ou la chirurgie esthétique.
Il est injuste qu’on juge trop les femmes, notamment, sur leur apparence, les contraignant à une concurrence extrême, facilement, après, moquée par les hommes.
Il faut rendre justice à tous.
Ce n’est pas parce que certaines femmes sont moins médiatiques qu’elles sont moins remarquables.
Nous allons le prouver tout à l’heure par le blog.
Catherine JACOB a des connaissances encyclopédiques et une originalité produite ou conséquente ou les deux de la singularité de ses recherches.
Ellen nous fait souvenir que Merkel présente moins bien que la Première dame si on pourrait objecter que c’est à ceux qui décorent de leur présence les gens de pouvoir d’être attrayants et aux décideurs de trancher.
Elle a une fan, anne-marie marson, ce ne doit pas être pour rien, Mary Preud’homme défend la police et les Noirs injustement rabaissés et assure qu’elle n’est pas plus pour la noblesse que ça ou la police et défendrait tout opprimé : ça fait beaucoup et abonne à tous les combats.
Son interlocutrice rappelle le droit de se révolter, Lucile défend la juste mesure, dont elle montre l’exemple en s’abstenant de paranoïa et autres défauts, et les institutions, et plus que tout autre, la liberté d’expression. J’ai l’impression qu’elle en sait beaucoup plus qu’elle n’en dit, ce qui donne pour moi à une personne dont le texte est toujours parfaitement ordonné, une part de mystère.
Je suppose que j’ai oublié certaines personnes, mais j’écris de tête et prie qu’on considère que je suis tête en l’air.
Et que ceci n’est pas une critique, qui m’obligerait à l’exhaustivité et à chercher aussi les défauts chez les femmes, ce qui, embarrassant, irait contre le but recherché.
Après quoi, pour prouver ne pas leur être défavorable, il faudrait passer aux hommes, voire noter tout le monde.
L’enfer !
Mieux vaut une esquisse qu’un quadrillage.
@ Lucile
« Lodi a très bien dit les choses. C’est du passé, ça s’est arrangé, ils sont contents de leur histoire. Moi, il m’arrive d’être effleurée par l’ombre d’un doute mais je ne m’y attarde pas, et surtout, je suis bien contente que ce ne soit pas arrivé à l’un de mes proches. »
Je soupçonne Lodi d’être votre petit chouchou, mais après tout pourquoi pas ? Il a bien besoin d’une bonne âme pour le réconforter face à ses détracteurs qui font rien que l’embêter. : )
Ceci étant, vous nous dites que vous êtes bien contente que ce ne soit pas arrivé à l’un de vos proches.
Je vous pose la question : qu’auriez vous bien pu faire, si tel avait été le cas ? A mon avis rien, si ce n’est braquer votre fils qui aurait rompu les liens avec vous et, dans le pire de cas, vous sentir coupable de la mort de la professeure qui s’est suicidée comme dans le cas de Gabrielle Russier.
Brigitte et Emmanuel Macron sont ensemble depuis de nombreuses années, plus de vingt-cinq ans… Les péripéties attachées à leur rencontre sont d’ordre privé et ne sont pas tellement différentes de nombre de rencontres qui ne se sont pas toujours passées comme dans un roman de la collection Harlequin.
L’amour a ses secrets. Certains coups de foudre sont sans lendemain, d’autres conduisent à des romances qui vont jusqu’au bout de la vie. Et ceci malgré les mauvais regards des « passants honnêtes » comme dirait Brassens.
@ Wil | 21 janvier 2020 à 23:16
« Sinon duvent, c’est pas mal d’essayer l’humour mais il faut que ce soit drôle quand même. »
Ah mais non, je n’ai rien essayé du tout !
Pourquoi croyez-vous ça ? Avez-vous esquissé un rictus ?
Si oui, je n’y suis pour rien, car l’humour je sais que c’est votre domaine et donc je ne m’y risquerai jamais…
Je ne suis pas Boby Lapointe :
« Ta Katie t’a quitté, t’as plus qu’à te cuiter et quitter ton quartier,
ta tactique était toc ! »
« P.-S.: duvent est une femme et le revendique. Rien à ajouter. »
Je ne peux pas revendiquer un fait…
« ça ne fait pleurer que les vieux j’tons libidineux qui doivent avoir son poster (le mot est adapté) dans leur chambre, »
Rédigé par : breizmabro | 21 janvier 2020 à 21:14
« je n’ai pas souvenir d’intervenantes injurieuses utilisant la grossièreté comme mode d’expression. »
Rédigé par : breizmabro | 13 janvier 2020 à 12:47
Sans commentaire…
@ F68.10 | 21 janvier 2020 à 17:45
Non, je ne vous visais pas ! Sinon je vous aurais contré clairement. J’ai peut-être embrayé sur quelque chose que vous avez dit, mais sans vous attribuer une théorie que vous ne défendiez pas, car j’ai bien remarqué que vous ne poursuiviez en général pas des raisonnements monolithiques. Quand je ne suis pas d’accord avec une idée défendue par quelqu’un je le lui dis, il n’ y a pas de mal à ça. Les allusions me mettent mal à l’aise.
—————————————————–
@ Achille | 22 janvier 2020 à 08:41
Exact, je n’aurais rien pu faire si c’était arrivé chez nous, et je n’aurais rien fait. J’essayerais même sans doute de trouver ma belle-fille sympa.
Au fait, Lodi n’est pas mon chouchou. Quelquefois il a de vraies trouvailles dans sa façon de dire les choses, ce que j’apprécie, mais il n’est pas le seul.
Par exemple, votre comparaison avec la collection Harlequin me paraît bien trouvée. Ça doit tenir à la manière dont ça nous a été présenté par la presse. Ni Phèdre ni Bérénice, mais plutôt de l’eau de rose.
Je pense pourtant que les deux intéressés ont conscience de ne pas avoir fait comme tout le monde, et d’avoir vécu une histoire vraiment particulière – ce qui peut-être contribue à les souder davantage – alors que tout le monde s’évertue à dire que mais non, tout ça était très naturel, pas de quoi s’étonner.
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@ Breizmabro
Ces opérations de chirurgie esthétique ne sont un secret pour personne. Elles sont tellement entrées dans les mœurs que l’on en parle librement dans les milieux de la mode et du showbiz en particulier.
Les journaux disent que Madame Macron a un très gros budget pour sa coiffure et son maquillage, ce qu’ils portent à son crédit. Résultat : elle est sûrement plus à la mode que Tante Yvonne. Je ne sais pas si ces informations sont exactes, mais si elles le sont, j’estime, devant de tels chiffres, qu’il n’est pas affreux de sourire.
https://www.marieclaire.fr/emmanuel-macron-budget-maquillage,1227582.asp
https://www.ohmymag.com/beaute/brigitte-macron-le-prix-exorbitant-depense-pour-sa-coiffure-et-son-maquillage_art132697.html
@ Achille
Je ne suis le chouchou de personne mais joie, avec F68.10 la première personne dont on demande l’exclusion du blog !
« En fait il suffirait de mettre à la porte « Lodi » et « F68.10″ pour que ce blog devienne à nouveau respirable… »
Ces deux malpolis qui prennent ce blog pour un forum ne respectent ni notre hôte, ni les commentateurs, et encore moins Mme Bilger qui doit suer à se taper la lecture de ces discussions sans fin (et sans intérêt).
Oui oui, je sais, Lodi est en fait Noblejoué, le gentil p’tit gars qui ne ferait de mal à personne… Dehors !
Savent-ils qu’un beau matin plus personne ne pourra plus rien commenter, parce que la décision aura été prise, compte tenu de l’impossibilité psychologique de certains à suivre une simple charte, de supprimer l’espace des commentaires ? »
Rédigé par : herman kerhost | 22 janvier 2020 à 01:28
Je suis « en fait Noblejoué », on croirait que le type est un styliste, un psychologue, quand j’ai annoncé mon changement de nom et ai voulu polir mon style et non le changer.
On a des enquêteurs qui enquêtent sur rien et des critiques qui vous disent sans talent quand on n’a pas, que je sache, commis un livre, ici.
C’est ridicule.
Heureusement, enfin pour eux, pas pour moi qu’on accable d’absurdité, que le ridicule ne tue pas.
J’ai droit à des gens qui me reprochent d’être gentil, et d’autres, pas gentil, parce que je ne pardonne pas.
Les deux sont vrai, je n’attaque pas, je ne pardonne pas, une vraie Némésis, on a ce qu’on mérite, avec moi.
Toute cette hargne alors que je n’ai méprisé personne ici.
Sans doute à tort.
C’est vrai, comme Macron, on me conspue :
« …parvenait difficilement à surmonter la méfiance instinctive, viscérale, offensante que suscite peut-être plus sa nature que ses propos. »
Sans que j’ai jamais méprisé personne.
Je ne vois pas pourquoi je me retiendrais plus longtemps de mépriser, ce plaisir doux amer est celui qui convient à ceux qui ont subi des injustices. Le problème du mépris est qu’il risque de s’étendre à des innocents parce que toute passion est impérialiste.
A propos de Macron, mon propre cas me fait penser qu’il a pu être attaqué par un peu trop d’inexistants comme Herman et de dingues comme je ne citerais pas, pour ne pas en concevoir un mépris ensuite étendu à ceux qu’on méprise traditionnellement, comme les pauvres.
Une hypothèse qui en vaut une autre, le hors-sujet qui nourrit le sujet, eh oui, et pas de manière artificielle.
Réfutation immédiate de Caraco, qui pense Dieu à son image, comme tous les athées vaniteux, confondant le juste avec le bien, alors qu’il est le vrai.
L’anthropologie n’est pas une morale, n’en déplaise aux moralistes.
CQFD
Ne répondez pas par d’omeletteuses tartines, vous serez hors-sujet.
@ Aliocha
« Ne répondez pas par d’omeletteuses tartines, vous serez hors-sujet. »
Non, non, non… je me suis contenté d’exulter en tapant dans mes mains de rire quand j’ai lu votre réponse. Je n’en attendais pas moins. Bon, on remettra cela à une autre fois. Mais merci d’avoir répondu. C’est toujours un plaisir.
@ Lucile 22 janvier 12:42
En même temps comme dit Manu, « c’est avec nos sous » (Coluche), un peu comme Hollande avec son coiffeur qui lui faisait des rinçages noir corbeau pour six mille boules par mois pour ses trois pov’ cheveux 🙁
Après, le roi et la reine de notre démocratie s’étonnent des jacqueries sur leurs terres parisiennes.
– Ventrebleu Castaner, que la garde charge ! Chassez ces manants !
A Versailles nous avons eu Ghosn et dernièrement Manu, avec les mêmes invités, ou presque, que ceux de Carlos.
Aux dernières nouvelles nous avons appris que le CAC se porte fabuleusement bien.
https://www.youtube.com/watch?v=WhEqKV3Y5Jo
Elle n’est pas belle la vie en Macronie ?
Adéo Lucile 😉
En vrai ya un mec qui s’est appelé Caraco ET qui était penseur ? 🙁
Moi le seul caraco que je connaisse c’est celui en dentelle de soie.
Désolée…
«…au fond on ne sait pas s’ils ont consommé avant… »
On n’est même pas sûr qu’ils aient consommé après !
FRANCE 2020
En Marche… vers le massacre des jeunes filles blondes aux yeux bleus !