Gabriel Attal qui n’est pas un médiocre porte-parole du gouvernement, pour demeurer cependant dans les éléments de langage, déclare que « Marine Le Pen propose la fracturation de la République ». Une argumentation pour le moins audacieuse alors que la République l’est déjà et que le RN n’y est pour rien ! (Le Parisien).
La collégienne à l’origine de la polémique avoue avoir menti: elle n’était pas présente lors du cours de Samuel Paty qu’elle avait pourtant traité « d’islamophobe ». Elle n’est pas la principale responsable de son assassinat mais un peu tout de même. (Le Point)
Un Etat tracassier avec les citoyens paisibles et faible avec les délinquants, dur avec les modestes, empli de mansuétude ou impuissant à l’égard des forts : c’est le péché originel du macronisme si peu régalien ! Matamore ici, démuni là, verbeux toujours ! David Lisnard, François-Xavier Bellamy et Hervé Morin enfoncent le couteau dans la plaie. (Le Figaro)
S’il y a un parti qui n’a jamais fait défaut dans le combat contre l’extrême droite, c’est le PS… selon Olivier Faure. LREM n’a jamais été prise en défaut, n’a jamais fait quoi que ce soit qui puisse favoriser le RN… d’après Stanislas Guerini. Pendant qu’ils passent leur temps à la dénoncer comme si c’était leur seul programme, Marine Le Pen chemine et se permet même, avec ironie, de s’interroger sur l’éventuelle absence d’Emmanuel Macron au second tour.
Le président de la République est inquiet face à l’affaissement du « front républicain ». Est-il si peu sûr de son action passée et de ce qui lui reste à proposer jusqu’en 2022 pour ne compter que sur le front républicain, bouée pour le second tour ? En tout cas Clémentine Autain ne la lui lancera plus.
Depuis les délires politiques et médiatiques qui ont vitupéré sans l’avoir lu le jugement « Bismuth » de 254 pages en date du 1er mars, François Hollande, contre toute attente, a apporté de la mesure et de la lucidité dans le débat. Malgré sa petite phrase contre les magistrats – il n’aurait pas dû dire ça ! – et le fait qu’il a imposé au nom de la parité puis maintenu trop longtemps Christiane Taubira si piètre garde des Sceaux, je ne peux que le féliciter pour cette dernière intervention (Le Parisien)!
Face à ces mêmes ignorances éructées, intéressant de relever un sondage de l’IFOP révélant que 50 % des Français considèrent que Nicolas Sarkozy est traité par la Justice « mieux qu’un simple citoyen ».
Pourquoi est-il impossible de convaincre quiconque en matière de justice ? Parce que chaque citoyen se veut docteur, entraîneur de foot et spécialiste de la chose judiciaire. Sur ce point, l’ignorance, la certitude d’avoir raison à proportion de celle-ci et l’idéologie, s’opposent au savoir et à la nuance. Aucune chance pour ces derniers : il ne faudrait même pas essayer !
J’ai vu en replay un extrait de TPMP et j’ai eu honte de constater ce que le divertissement français infligeait. Sous les rires gras ou le silence gêné des chroniqueurs, Jean Messiha a dû quitter le plateau parce que le rappeur Booba l’avait décrété. Personne n’a réagi et Cyril Hanouna a laissé faire. Les petites résistances seraient les plus nécessaires !
Michel Onfray au comble de son talent polémique et de son allergie au snobisme moderne. Quand on le cherche, on le trouve : il l’a démontré brillamment sur « On est en direct » et chez André Bercoff (Sud Radio), où il a contredit à juste titre Eric Zemmour pour qui la civilisation « se féminise ». Selon lui, et je le rejoins, elle « s’infantilise » : exemple de Greta Thunberg qui est manipulée par ses parents, ne va plus à l’école mais fait la leçon au monde. Le pape la félicite et elle ose lui répondre « vous ce n’est pas mal non plus » ! La décadence s’accélère quand on n’a plus seulement de faux maîtres mais des élèves qu’on flatte d’être des maîtres!
Enfin je ne veux pas me dispenser de cette ironie suprême : alors que LR, sans aucune dignité judiciaire et démocratique, a vanté l’ancien président Sarkozy à rebours de la condamnation qui lui avait été infligée, lui manifestant ainsi un soutien purement partisan, ce dernier n’exclurait pas « de soutenir l’actuel président en 2022 » (JDD). Ce serait, paraît-il, « un tremblement de terre à droite ». Pourtant qui ignore que depuis 2017 il mène un étrange jeu avec Emmanuel Macron et que celui-ci a bien compris le personnage. Toujours lui faire croire qu’il est indispensable (voir mon billet du 18 août 2019 : « Macron-Sarkozy : l’habileté de l’un, la vanité de l’autre… »).
J’avoue que ce revirement, s’il se produisait, me réjouirait car il mettrait à nu la bêtise d’une droite acharnée à cracher sur les meilleurs et à idolâtrer une personnalité deux fois battue qui, de surcroît, ne voudrait plus d’elle.
Citoyen étonné, inquiet, indigné…
Et ses brèves.
Rien à ajouter : le constat est sans appel !
« Citoyen étonné, inquiet, indigné… »
Nous sommes nombreux dans ce cas-là. La suite est la colère.
Sous les rires gras ou le silence gêné des chroniqueurs, Jean Messiha a dû quitter le plateau parce que le rappeur Booba l’avait décrété.
Il faut reconnaître que Jean Messiha est à la fois une tête bien faite, autour d’une logique cartésienne rigoureuse et une tête bien pleine d’humanités, de vraie culture et d’expérience, sans oublier que c’est un débatteur remarquable pointant immédiatement le point faible de l’argumentation de ses adversaires.
De plus, son origine immigrée lui permet de parler à la fois vrai, fort et clair et sans détours alambiqués sur cette question de l’immigration trop souvent éludée par ceux qui devraient normalement la regarder en face.
Un histrion peut se donner l’impression d’exister en ayant chassé Jean Messiha d’un plateau pour amuser la galerie, mais ce n’est pas celui qui aura fait preuve dans l’affaire de plus de dignité.
Mais ceci est dans la logique du monde inversé qui nous est désormais imposé.
Ce qui me choque le plus dans « l’affaire Sarkozy » est l’affirmation, par cet ancien président de la République, qu’il est prêt à faire condamner la France par la Justice européenne s’il ne gagne pas en appel ! Et qu’en outre cela ne provoque aucune réaction offusquée !
Mais que reste-t-il donc dans ces conditions de la République aux yeux de nos dirigeants ?
Nos élites ont fait sécession, force est de le constater.
@ Robert Marchenoir
Oui, j’ai fait ce chemin, mais je me demande pourquoi le paltoquet qui a trouvé mon nom sous le pseudo (ce qui me laisse indifférent) a utilisé cette formule. Tout part d’un site sur la christianophobie: je pensais y trouver des personnes habiles à argumenter, et je tombe sur un fin à dorer comme une dague de plomb. Enfin… classé, sans intérêt. Merci Marchenoir, tout de même.
M. Bilger, vous semez la terreur mieux que Salomon ou l’ineffable Castex. À vous entendre, nous sommes comme Panisse: « cuits ».
Mon sentiment est plus mélangé. D’abord parce que nombre de musulmans adhèrent à une vision non religieuse de l’existence, même si, par convention, ils sont obligés de faire comme si.
Ensuite, certains Africains sont résolument prêts à combattre les ennemis de la France, ce qui a un furieux accent pétainiste, qui ne me déplaît pas en raison de l’urgence à agir et du brouillage des messages politiques.
Enfin, ne faut-il pas, dans le sens de notre évolution, en finir avec des concepts qui ne rassemblent pas tout en créant une émergence des égoïsmes les plus féroces, notamment chez les prébendiers qui sont censés nous administrer. Voyez les postes 20 000 €/mois, à vie, et peut-être sans impôts, dénoncés dans un ouvrage jusque-là non démenti.
On a dénoncé le train de vie de certaines ONG, la honte ressentie par nos pompiers devant les 4X4 Toyota rutilants en Haïti d’ONG inefficaces et hautaines, le théâtre du sauvetage, l’agitation brownienne des amazones de la charité, enfin, le brouhaha habituel. Ils étaient tout aussi atterrés devant les fictions de sauvetage tournées par les Américains, allant jusqu’à bloquer des sites d’intervention urgente.
Notre monde surinformé est plein de cette agitation stérile, mais le mystère demeure, en deux questions:
– qu’est-ce qui se cache derrière l’islamisation obstinée de l’Occident, alors que chacun sait qu’il n’y a pas un seul pays musulman prospère ?
– quelle force morale et physique est-elle susceptible de faire pièce aux politiques actuelles en présentant un argumentaire solide et une puissance physique de conviction ?
Il y a complémentarité entre des faits apparemment éloignés et d’inspirations différentes de la même façon que la gauche semble, dans beaucoup de ses propositions, avantageusement remplacer les alligators de droite.
@ Exilé | 08 mars 2021 à 18:21
Entre nous, on se demande bien ce qui a pris à Jean Messiha d’aller dans l’émission TPMP.
Il est évident qu’il allait se faire étriper. J’ajoute que ce n’est certainement pas par hasard que Cyril Hanouna avait invité Booba dont les idées sont aux antipodes de Messiha.
Là c’était le clash assuré. Et le clash c’est ce qui permet à son animateur de maintenir son audience car il y a un public pour ça.
Quand on est un copain de Pascal Praud, mieux vaut éviter certains plateaux TV et en particulier d’aller fricoter avec les comparses de Cyril Hanouna.
Je pense qu’il aura compris la leçon…
Mais il n’y a aucune contradiction entre affirmer que la société se féminise, et affirmer qu’elle s’infantilise. Les deux vont bien évidemment de pair.
La dénonciation de la « masculinité toxique » s’accompagne, tout naturellement, de la phobie des « micro-agressions » que risqueraient à chaque pas ces pauvres bichons d’étudiants américains. Elle exige l’instauration de « safe spaces » dans les facultés, un peu comme on environne le bébé de barreaux, afin qu’il ne se blesse pas malgré lui.
Les valeurs féminines évincent les valeurs masculines, de même que le socialisme compassionnel transforme les citoyens en bébés vagissants, sans cesse assistés, jamais contents. Des théories d’institutrices revêches tiennent les leviers de l’État-maman, oscillant sans cesse entre le « care », nouvelle lubie des politiques, et les coups de règle sur les doigts des garnements dont elles ont la garde.
Éric Zemmour a bien raison, et on lui fait un fort mauvais procès en mettant en cause sa vie privée à ce sujet. Il se trouve qu’il est marié à une avocate. Si son analyse sociologique était issue d’une mesquinerie personnelle, il me semble qu’il se serait arrangé pour ordonner à bobonne de rester à la maison. Non ?
Cher Philippe,
Il est facile de choisir un sondage pour faire une démonstration et celui que vous avez choisi ne communique pas la perte ou la rupture de confiance qu’éprouvent les Français en observant le fonctionnement de la justice.
Et face à cette difficulté, il n’est pas judicieux de s’arc-bouter et de poursuivre les mêmes méthodes dans un réflexe corporatif compréhensible mais non réformateur.
Nous vous lisons attentivement et votre démonstration souvent très intéressante n’est pas cohérente dans ce billet.
Le principe de neutralité n’est pas respecté.
Vous êtes limite de ne pas respecter la présomption d’innocence, car Nicolas Sarkozy est innocent à ce jour.
Ce n’est pas en piétinant les observations et en les méprisant que vous apportez une réponse.
Chacun a bien compris l’objectif de Hollande en créant le PNF pour écarter la droite et la gauche du pouvoir et laisser un candidat se servir de la magistrature comme marche-pied est tout simplement inacceptable pour la magistrature elle-même et pour la clarté de la séparation des pouvoirs. Vous pouvez admettre qu’après avoir écouté Madame Houlette, après avoir vu la publication du mur des cons, après avoir entendu les déclarations contradictoires de Takieddine, l’expert du juge Tournaire qui était de la famille par alliance, une majorité de personnes puissent trouver étrange ou peu sérieux le travail effectué.
Pardonnez-nous, mais ce ne sont pas des juges qui instruisent dans l’institution de Hollande, ce sont des politiques déguisés qui œuvrent ouvertement pour Hollande et qui jouissent d’avoir plus d’emprise que des millions d’électeurs. Ce stratagème est dangereux et pervers.
Le droit de la défense prévoit la confidentialité des communications entre un avocat et son client. Les textes de loi existent et sont connus.
La violation de l’intimité d’individus par des magistrats sans scrupule n’est pas conforme à ce que nous sommes en droit d’attendre de la justice. Les juges ne peuvent pas se comporter tels des paparazzi jusqu’à preuve du contraire.
Certains régimes de l’Est ont pratiqué ces méthodes d’espionnage politique particulièrement nauséabond. Nous refusons ces pratiques en France et à juste titre. Dans quels pays accepte-t-on des faisceaux d’indices fabriqués illégalement ? À notre avis uniquement dans des dictatures. Et dans quelles mains tomberont ces outils demain ?
Hollande se met en colère car il est démasqué et ses petits jeux de fripouille en font le pouilleux, le mistigri de l’ex-gauche qu’il a détruite. Il est une erreur de la République, élu par défaut et par hasard parce que personne ne songeait à lui, cette personne qui se vantait de n’avoir jamais rien fait de sa vie, pas même son lit.
Il n’a pas su profiter de la croissance, ce que les pays européens ont su faire, il a expatrié les créateurs d’entreprise en générant du chômage, il a fanfaronné au Mali pour quelques petites montées dans les sondages alors qu’il n’était plus rien. Le plus grave est qu’il a violé le secret défense. Si vous trouvez quelques lumières chez ce jeune motard casqué, c’est que votre politesse vous honore ou que votre optimisme sublime la réalité. La justice politique est un fléau et nous sommes tristes que vous ne dénonciez pas cette dérive dangereuse.
françoise et karell Semtob
Vous évoquez Monsieur Bilger, plusieurs faits dans votre billet, je ne vais pas tous les reprendre.
En ce qui concerne le Rassemblement National, je suis particulièrement étonné et surpris du classement idéologique que la sphère politique, en règle générale, lui attribue.
Le Rassemblement National n’est pas un parti d’extrême droite !
Quelle fut mon agréable et soudaine stupéfaction d’entendre un jour Michel Onfray, qui affirme être un proudhoniste libertaire, dire que ce parti n’est pas d’extrême droite. Et pourtant, il hait ce parti, au point qu’il a crée une université en 2002 après l’élection présidentielle avec ce second tour, alors qualifié de séisme, qui n’en était pas, il ne s’agissait de rien d’autre qu’un verdict démocratique sorti des urnes. En effet, l’extrême droite, dans son essence idéologique, dans son authenticité spirituelle, est anti-parlementaire. En quoi le Rassemblement National, hier le Front National, est-il anti-parlementaire ? En rien !
L’extrême droite, toujours dans la construction philosophique, est un farouche adversaire de la franc-maçonnerie, le parti présidé par Marine Le Pen n’est en aucun cas sur cette ligne.
D’autres arguments viendraient conforter cette thèse.
Aujourd’hui, les détracteurs les plus acharnés du Rassemblement National sont tellement contre ce parti qu’ils en perdent la raison, ils en perdent l’authenticité intellectuelle.
Je suis sidéré de tout ce que je peux entendre sur ce parti.
La sphère politique est grevée d’une malhonnêteté intellectuelle qui provoque en moi une colère intime qui m’épuise.
« Ennemie de la République », « antidémocratique », ces expressions sont totalement inappropriées vis-à-vis de ce parti.
Nombre de personnes, même les plus cultivées, ne comprennent rien à l’essence de ce parti.
J’informe les lecteurs de ce commentaire que je suis pas adhérent du Rassemblement National, je n’en ai pas la carte, je ne suis pas non plus un militant de ce parti, je ne suis qu’un passionné de politique qui essaie, avec la petitesse et la modestie qui sont les miennes, d’analyser avec pertinence et lucidité l’actualité, avec sa complexité et sa diversité.
Comment se fait-il que le courant idéologique de ce parti cristallise autant de Français ?
Que dire des dernières élections européennes où ce parti est arrivé en tête ?
Quelle fut ma surprise également de lire que Jean-Luc Mélenchon ne donnerait aucune consigne de vote lors d’un éventuel second tour Macron-Le Pen, si j’ai bien compris, Clémentine Autain n’aurait pas une attitude contraire.
Le front républicain ne veut plus dire grand-chose aujourd’hui, il n’a aucune signification politique, aucune caisse de résonance philosophiquement construite, ceci a été vérifié à Perpignan avec l’élection de Louis Aliot, d’abord comme député puis maire de la trentième ville de France, sauf erreur de ma part.
Le cas de Greta Thunberg m’interpelle aussi, elle a été critiquée, disqualifiée, entre autres par Michel Onfray, soulignant qu’elle ne ferait que répéter inlassablement des rapports du GIEC qu’elle comprendrait à peine.
Mais ne s’agirait-il pas d’une voix éclatante d’une certaine jeunesse soucieuse de son avenir et surtout de l’avenir de la planète en matière environnementale ?
À cet âge-là, n’est-on bon que pour écrire des choses insignifiantes sur les réseaux sociaux ou regarder des programmes télévisés de télé-réalité ? Serait-on complètement étrangers aux enjeux de l’avenir en matière économique et sociale ?
En ce qui me concerne, je suis plutôt médiatiquement intéressé par cette jeune fille en ce sens qu’elle émet un signal alarmiste bien clair.
Je suis également indigné de nombre de faits et propos…
« Brèves d’un citoyen étonné, inquiet, indigné… »
Nous sommes encore à 14 mois de l’élection présidentielle et déjà les brèves de comptoir vont bon train.
Amusant de voir Michel Onfray contredire Eric Zemmour sur sa crainte de la féminisation de la société.
La femme, la grande obsession de Zemmour. Son cas est manifestement freudien.
Quand un polémiste rencontre un autre polémiste cela peut donner de beaux petits échanges bien saignants.
Sarkozy qui soutiendrait Macron pour l’élection de 2022. Comme l’a dit quelqu’un dont j’ai oublié le nom, ce serait le dernier clou qui fermerait le cercueil de LR. Et donc on arrive à l’équation : LR+LREM = LREM.
Ceci étant rien n’empêcherait alors Sarkozy de se présenter à l’élection de 2027, vu que Macron ayant terminé ses deux mandats il ne pourrait pas se représenter et Sarkozy n’aurait finalement que 72 ans. Bien plus jeune que Joe Biden et ses 78 balais. Vous la voyez la martingale ?
Passe-moi le séné je te passe la salade. D’ici là, les juges qui l’ont condamné seront à la retraite et Sarkozy en aura fini avec tous ses procès qui auront tous débouché sur des non-lieux.
Mais que serons-nous dans six ans ?
Tout peut arriver : une guerre nucléaire entre les USA et les Chinois, une révolution culturelle sur fond d’islamisme radical, un cataclysme météorologique, une autre pandémie100 fois plus redoutable que la Covid-19 résistant à tous les vaccins.
Moi aussi je me fais mon petit scénario de politique et de science-fiction. 🙂
« Brèves… »
Plongée dans le monde réel…
Et vous n’avez pas encore tout vu cher P. Bilger. Loin s’en faut.
Félicitations à F. Hollande – écrivez-vous – parce qu’il est de votre avis. Etrange ! Non ?
Onfray a raison, mais Zemmour n’a pas tort ! Infantilisation et féminisation sont toutes deux présentes et se rejoignent.
Pendant ce temps, E. Macron visite la Grande Mosquée de Paris et adresse aux musulmans de France sa sympathie et ses remerciements anticipés pour leurs votes de 2022.
Cordialement.
@ Achille | 08 mars 2021 à 21:27
« Mais que serons-nous dans six ans ?
Tout peut arriver : une guerre nucléaire entre les USA et les Chinois, une révolution culturelle sur fond d’islamisme radical, un cataclysme météorologique, une autre pandémie100 fois plus redoutable que la Covid-19 résistant à tous les vaccins.
Moi aussi je me fais mon petit scénario de politique et de science-fiction. 🙂 »
Les criquets sont déjà là.
« Brèves d’un citoyen étonné, inquiet, indigné… »
Et on pourrait ajouter : désabusé, lassé d’être promené et moqué avec un mépris absolu.
Une société qui s’infantilise, pourquoi pas, ce n’est pas contradictoire avec la vision de Zemmour d’une société qui se féminise.
Parler de féminisation et d’infantilisation, c’est évidemment avoir un regard masculin, celui du monde d’avant sur la société d’aujourd’hui.
Sur ce plan-là, Éric Zemmour et Michel Onfray sont des hommes d’antan, et moi aussi.
Nous sommes contre les femmes, tout contre, comme disait Sacha Guitry, qui a eu cinq épouses, qui savait donc de quoi il parlait, quand il parlait de femmes.
Je le précise parce que l’utilisation d’archétypes féminins et enfantins, tels qu’ils sont exprimés classiquement, risque de choquer les lectrices du commentaire s’il y en a. 😉
La féminisation d’une société est visible par le changement des valeurs mises en avant.
Du héros insurpassable et admiré d’autrefois on est passé à la victime qu’il faut « psychologiser » sans cesse.
Il convient d’être la victime de tout et de rien. Se plaindre pour être sous le regard de tous, de préférence des médias. La minute médiatique de la victime est l’histoire de sa vie.
L’émotion comme argument agissant dans la vie de la société. Une certaine forme d’hystérisation des événements extraordinaires.
Bref tout ce qui rentre dans l’archétype féminin, et que d’ailleurs les féministes refusent.
Ainsi va la société, les valeurs archétypales de faiblesse féminine s’imposent au moment où une minorité (?) de femmes devient de plus en plus violente.
Violence psychologique ou morale, puisque maintenant tout est moral en attendant que la religion de la Planète ne transforme tout en métaphysique.
Quant à l’infantilisation de la société, j’avoue ne pas avoir suivi les interventions de Michel Onfray sur les médias à ce sujet.
Mais j’irais plus loin que lui, débordant du seul exemple de Greta, je crois que cette infantilisation est caractérisée par le « en même temps » macronien.
L’enfant, lui aussi veut tout et tout de suite.
Il ne hiérarchise pas ses envies et ses besoins.
Impatient, il ne sait pas faire la différence entre l’important et le superflu, et le moins qu’on puisse dire c’est que l’échec du nouveau monde voulu par Macron est le résultat de cette incapacité à hiérarchiser les problèmes.
Il en résulte une tendance à aller vers le plus facile..
Fort avec les faibles, faible avec les forts, c’est bien le comportement d’un enfant et également celui que l’on reproche à nos dirigeants, Macron et compagnie.
On pourrait écrire les linéaires de livres sur cette évolution sociétale, et cela a été fait.
Le passage d’une société de valeurs masculines à une société de valeurs féminines et infantiles ne se fait pas en un jour évidemment.
Il s’étend dans le temps.
Mais je crois que le désintérêt des citoyens pour la politique et en particulier l’abstention record aux élections vient de l’incompréhension de ce changement.
Voter c’est se projeter dans l’avenir, ce n’est pas seulement choisir quelqu’un ou un programme.
Et comment se projeter dans l’avenir d’une société que l’on ne reconnaît plus, et dont on sait plus ce qu’elle va être.
@ Wilfrid Druais | 08 mars 2021 à 23:34
Si vous aimez le vieux jazz classique, peut-être connaissez-vous les deux disques d’anthologie dans lesquels Duke Ellington et Johnny Hodges forment un duo insurpassable:
« Back to Back », suivi de « Side by Side »
Voici le premier
https://www.youtube.com/watch?v=MC-Enh7BOc4&list=PL0q2VleZJVEnxfEHVTvoVX01vZRH_eUfE
@ Wilfrid Druais | 08 mars 2021 à 23:34
Vous avez raison. Je pense que votre ami noir comme ceux des facs voulant « indigéniser » les sciences, bon courage, ont dû beaucoup souffrir du racisme pour, dans le premier cas, être tout content d’une remarque raciste, et pour le second, jouer les vandales intellectuels.
S’il n’y avait que des gens comme vous, tous ces problèmes n’existeraient pas.
À part ça, je voudrais faire plaisir à quelqu’un qui s’y connaît, sans parler de posséder une montagne de disques et qu’il faut d’autant plus réfléchir de loin à des cadeaux dans toutes les directions…
Quels sont les disques en CD de très haute qualité qui pourraient avoir échappé à une personne très cultivée, très artiste, mais ne pratiquant pas la musique et ayant bien d’autres centres d’intérêts et occupations ? Donc à qui quelque chose a pu échapper… Vous n’êtes certes pas obligé de faire un travail de recherche, mais beaucoup de gens adorent parler de leurs passions.
Je m’y connais un peu mieux en livres, surtout dans certains domaines, mais la personne se plaignant de manquer de temps pour lire, sans parler d’avoir un grand nombre de livres à lire, je ne sais pas trop. D’un autre côté, elle a subi de perdre une grande partie de ses livres à cause d’une inondation, je crois, je n’ose pas rouvrir les plaies en demandant. Vous imaginez ne plus disposer des trois quarts de vos disques ?
Bref, mieux vaut peut-être penser d’avance à plusieurs possibilités et vous êtes l’expert en jazz, au fait, c’est le blues qui est apprécié et non le reste, je demande votre expertise.
Brèves, aussi
Je n’avais rien envie de voir à la télé, hier soir, lundi.
Meghan avait envahi toutes les radios et toutes les télés. Elle a clivé les commentateurs professionnels. Quand elle dit, dans son entretien, que des membres de la famille royale s’étaient inquiétés de la couleur qu’allait avoir son enfant, ce fut une bombe nucléaire. Elle s’aliéna, aux Etats-Unis, chez les Anglais et chez nous, tous les racistes avoués ou plus ou moins masqués. Chez Pascal Praud, ils se déchaînèrent. Ce fut un festival. Tous ces républicains patentés devinrent les boucliers de la reine, du prince, et de la royauté anglaise. Tordant.
En zappant, je suis tombé (LCI) sur une avocate, Julia Minkowski, qui venait présenter son livre consacré aux avocates. On a appris qu’elle travaillait chez l’immense avocat Hervé Temime .Bonne maison !
À la fin, je suis tombé des nues : son mari est… Benjamin Griveaux ! Dont je ne rappellerai ni les titres ni les exploits. Manifestement, elle a pardonné.
Toujours en zappant, j’ai atterri chez Joséphine Baker. Je l’avais un peu oubliée. Itinéraire étonnant. Pendant la guerre de 39, elle s’est magnifiquement conduite. Au passage, petit rappel de la situation des Noirs aux Etats-Unis. On a revu des pancartes « COLOURED » indiquant aux non-Blancs où ils devaient se trouver.
Pas loin de l’apartheid, quoi ! C’était encore comme ça dans les années vingt et trente… dans la plus grande démocratie du monde.
Le procès américain qui vient de s’ouvrir sur le policier qui mit de longues minutes son genou sur le cou d’un homme à terre en le tuant va sans doute permettre à nos permanents du débat, chez Praud, de relativiser et de minorer ce crime abominable. J’ai déjà entendu parler de substances coupablement absorbées par la victime. « Fallait pas, mon gars », ils vont nous dire…
Lassant que l’obsession antisarkoziste soit aussi omniprésente.
@ Patrice Charoulet | 09 mars 2021 à 07:58
Pour un policier blanc qui a étouffé un noir, combien de blancs étouffés trucidés massacrés torturés tabassés par des bandes de noirs aux USA ?
Des milliers, voire des dizaines de milliers mais les victimes sont blanches donc cataloguées coupables par nos nouveaux maîtres racialistes indigénistes racistes antiblancs.
Un crime commis par un blanc sur un noir c’est du fascisme, du racisme, du nazisme.
Le même crime commis par un noir sur un blanc, c’est un acte de lutte sociale, une revanche en conformité avec le dogme et l’idéologie racialiste des BLM, les nouveaux terroristes noirs romantiques soutenus par toutes les gauches mondiales collabos soumises.
Toutes ces gauches se rendent idéologiquement complices des crimes commis par leurs protégés arabo-africains musulmans islamistes, aux effectifs terroristes impressionnants.
Quand on le leur reproche, il nous sortent comme terroriste blanc, le pingouin qui a tiré sur la mosquée de Bayonne, le seul pitre qu’ils ont en stock pour accuser l’essetrêêême drouâââte.
Pitoyables islamogauchistes, toujours aussi débiles !
@ Wilfrid Druais | 08 mars 2021 à 23:34
« Il m’a répondu qu’il ne comprenait pas pourquoi je disais ça et je lui ai dit que si elle n’était pas raciste elle lui aurait dit qu’il était un beau mec et pas un « beau black ».
Il m’a donné raison. »
Que voulez-vous dire précisément ? Moi non plus, je ne comprends pas, comme votre ami black, et je ne suis pas black…
Doit-on se battre contre la réalité ?
Je ne pense pas.
Un beau black est un beau black, comme le parfum des frésias peut être délicieux sans être celui des roses, c’est possible… Mais on peut aussi dire que les frésias sont des fleurs qui ont un parfum délicieux, ils restent de frésias… parmi les fleurs.
Ce qui est juste c’est de dire ce que sont les êtres et non pas de fermer les yeux sur leurs qualités, lesquelles semblent pour la plupart insurmontables.
Effacer, lisser, supprimer, annuler, défaire, polir, décolorer, aplatir, écraser, broyer, pulvériser et quelque part dans le monde recommencer toujours les mêmes fautes…
Quelque part dans le monde les mots, les notes, blanches et noires, les soupirs et les silences… tiennent la folie sous les fers invisibles et légers de la musique !
https://www.youtube.com/watch?v=zNlA1_HY-Lg
Matamore ici, démuni là, verbeux toujours ! David Lisnard, François-Xavier Bellamy et Hervé Morin enfoncent le couteau dans la plaie.
Ils sont bien gentils ces gens-là qui découvrent l’eau chaude.
Bien entendu, ils ont raison sur le fond, mais n’ont-ils pas été solidaires de gouvernements qui avaient aussi eu recours à cette méthode consistant à taper sur Pierre pour ne pas avoir à s’adresser à Paul pour les troubles qu’il a causés ?
Par exemple, il y avait déjà dans les années 90 des endroits où la police contrôlait de façon tatillonne les automobilistes pour vérifier qu’ils avaient bien attaché leur ceinture alors que quelques dizaines de mètres plus loin des racailles se livraient au trafic de stupéfiants sans être dérangés…
Et puis, s’ils revenaient aux affaires, qu’est-ce qui nous prouve qu’ils ne feraient pas eux aussi du Darmanin dissolvant Génération identitaire coupable de s’être comporté en lanceur d’alerte pour donner l’impression qu’il agit, en accablant une « extrême droite » fantasmée pour faire oublier qu’il est incapable de s’attaquer aux désordres réels et surtout à leurs causes dont il est aussi coresponsable ?
« François Hollande, contre toute attente, a apporté de la mesure et de la lucidité dans le débat. Malgré sa petite phrase contre les magistrats – il n’aurait pas dû dire ça ! – et le fait qu’il a imposé au nom de la parité puis… » (PB)
C’est cher payé ses 20 000 € par mois, ce qu’il nous coûte en tant qu’ancien président, pour énoncer des banalités recuites par d’autres. Il fut la risée d’un pays, il a fui une nouvelle candidature, alors que tant que le match n’est pas terminé tout est possible.
Combien de victoires obtenues à la dernière seconde.
Il est un défaitiste, il n’apporte rien au débat, il ferait mieux de se taire, Mitterrand doit bien rigoler qu’un tel personnage ait pu être élu.
Marin d’eau douce, il nous a fait perdre cinq années de vitalité, même dans une bassine il se serait noyé.
@ Wilfrid Druais
Vous aimez le blues, en voici et du bon avec un p*tain de son !
Quant à la vidéo, les femmes sont belles. Elles dansent juste ce qu’il faut et elles ne causent pas. Elles sont présentes, dignes et fières.
R.L Burnside : Let my baby ride
https://www.youtube.com/watch?v=7lzpDwaxGk4
Le blues, rien à voir avec les jérémiades du rap des éternels soi-disant victimes et des frustrés revanchards.
Nous sommes tous racistes et tous victimes. Nous avons tous des préjugés et nous allons tous souffrir et mourir un jour. La vie est tragique pour tout le monde, Mesdames, Messieurs !
Plus qu’assez des pleureuses et des pleureurs qui en veulent à la terre entière et en particulier aux Blancs. Sur la vidéo de R.L. Burnside, tout le monde danse ensemble et écoute la musique ensemble. Des humains ensemble, pas de race. Une seule espèce, l’espèce humaine. Mais Darwin est passé aux oubliettes, l’obscurantisme progresse.
Comme vous l’écriviez Wilfrid, on se fiche éperdument que la fille ou le gars soit noir ou blanc. On aime et on apprécie ce qui est bon, sincère, authentique. Pas de triche, pas d’esbroufe. Le blues, rien à voir avec ces rappeurs qui roulent les mécaniques mais qui ne valent pas tripette.
Bien à vous
« Pourquoi est-il impossible de convaincre quiconque en matière de justice ? Parce que chaque citoyen se veut docteur, entraîneur de foot et spécialiste de la chose judiciaire. Sur ce point, l’ignorance, la certitude d’avoir raison à proportion de celle-ci et l’idéologie, s’opposent au savoir et à la nuance. Aucune chance pour ces derniers : il ne faudrait même pas essayer ! »
Voilà un propos quelque peu condescendant, Philippe Bilger.
Vous avez indéniablement les compétences requises en matière de Justice, nul ne le conteste. Ceci étant, elles vous ont valu d’être chahuté par vos compagnons de l’équipe de l’Heure des pros la semaine dernière concernant votre position à charge sur Nicolas Sarkozy.
Et pas des moindres ! Pensez donc : Elisabeth Lévy, Gérard Carreyrou, J-C Dassier et même votre ami Pascal Praud, pour qui vous ne tarissez pas d’éloges, y a été de la partie.
Sans oublier quelques fidèles de ce blog qui vous en ont fait grief.
Quand, arguant de sa compétence, on est tout seul à avoir raison contre des gens qui certes n’y connaissent rien, mais qui sont de la même obédience politique, c’est qu’il y a quand même quelque chose qui cloche quelque part, non ?
Il est vrai qu’en matière de politique, ce n’est pas tant la compétence qui importe, mais les convictions et celles-ci ne sont pas toujours objectives…
Finalement vaut mieux critiquer Macron, là vous êtes sûr de contenter tout votre petit monde… sauf moi, bien sûr ! 🙂
J’ai beau chercher je ne vois pas ce qu’il y aurait de raciste à nommer les choses, à poser des questions à untel ou unetelle sur ses origines…
Vaste hypocrisie au contraire de ne pas oser alors qu’on en meurt d’envie ! Même pas du racisme, juste de la bêtise à l’état brut !
En agissant ainsi, n’est-ce pas au contraire la meilleure façon de stigmatiser une personne, de la mettre à part à force de ménagements ridicules dont d’ailleurs l’intéressé n’est pas dupe. Comme si c’était humiliant ou raciste d’utiliser certains qualificatifs usuels, de désigner quelqu’un par son apparence, qu’il s’agisse de sa couleur de peau, de ses cheveux, de sa taille ou de son âge ? Rien à voir avec un jugement, du simple bon sens.
Et quand bien même il s’agirait d’une banale curiosité, où serait le racisme ?
@ Tipaza
« La féminisation d’une société est visible par le changement des valeurs mises en avant.
Du héros insurpassable et admiré d’autrefois on est passé à la victime qu’il faut « psychologiser » sans cesse.
Il convient d’être la victime de tout et de rien. Se plaindre pour être sous le regard de tous, de préférence des médias. La minute médiatique de la victime est l’histoire de sa vie. L’émotion comme argument agissant dans la vie de la société. Une certaine forme d’hystérisation des événements extraordinaires ».
Rien que ça ! C’est de la provoc et surtout du bla-bla, pardonnez-moi de vous dire aussi crûment ce que je pense de vos assertions.
Puisque vous parlez d’hystérie, Freud – toujours lui, mais ce n’est pas moi qui ai utilisé ce terme « psy » – l’a étudiée d’abord sur des hommes ; l’hystérie, la vraie, est aussi masculine que féminine.
La victimisation ne doit pas plus aux femmes qu’aux hommes. Vous qui êtes un lecteur de Jung, il dit qu’en cas de problème l’homme se liquéfie et pleure, alors que la femme raisonne et s’affermit (je n’entérine pas ses idées, je me contente de les rapporter).
Ainsi selon vous les valeurs chrétiennes sont « féminines » ?
Ce sont là de grandes idées invérifiables, des explications qui n’en sont pas. Je les commente malgré tout un peu parce qu’elles écrasent les femmes si elles sont colportées, mais bien plus encore parce qu’elles font prévaloir par opposition des « valeurs » « viriles », qui ne me disent rien de bon.
Aristote pensait que la démocratie finissait toujours en tyrannie, parce qu’advient un jour où les électeurs se font avoir par quelqu’un qui leur tient des beaux discours trompeurs, et qui prend le pouvoir. Si les gens se laissent infantiliser, c’est par les tyrans, et beaucoup s’accrochent à leur servitude, la croyant moins risquée et plus confortable.
C’est cela qui nous arrive, à tous, aux hommes et aux femmes. Les femmes ne votaient pas du temps d’Aristote, mais ça ne change pas grand-chose au problème. Les politiciens ne pensent qu’à se faire réélire et donc à flatter des catégories d’électeurs. Et certains media à équilibrer leur budget, et pour cela à se faire suffisamment subventionner. Leurs lois, leurs idées, leurs cadeaux servent à ça. Ils s’adressent à des gens incultes, prêts à avaler des bobards, hommes et femmes.
Pourquoi donc imputer la tournure que prend la politique à la féminisation de la société ? De quelle idée de la féminité cette théorie émane-t-elle ? En quoi se justifie-t-elle, à part qu’elle plaît aux machos qui se croient brimés par leur épouse ? C’est une nouvelle mouture de l’almanach Vermot, mais sous forme abstraite. Une abstraction gratuite, attrape-tout ; les hommes qui le pensent se trompent d’adversaires.
« Pourquoi est-il impossible de convaincre quiconque en matière de justice ? Parce que chaque citoyen se veut docteur, entraîneur de foot et spécialiste de la chose judiciaire. Sur ce point, l’ignorance, la certitude d’avoir raison à proportion de celle-ci et l’idéologie, s’opposent au savoir et à la nuance. Aucune chance pour ces derniers : il ne faudrait même pas essayer ! » (PB)
Le public qui paie et la redevance télé pour voir ces matchs qui permettent de l’abreuver de publicité indésirables, et son billet plein pot, paie aussi le droit d’exprimer son opinion sur la sélection de l’entraîneur payé pour sélectionner et entraîner.
Le public qui est décommandé par son médecin traitant auquel il est interdit de renouveler sa commande d’AstraZeneca parce que « c’est chacun son tour » (sic) et que le tour des pharmaciens, qui jusqu’à ce jour n’étaient pas habilités à vacciner, est venu, pour une direction de la santé publique qui nous renouvelle avec les doses de vaccins le coup du « masque ça ne sert à rien », est parfaitement en droit de s’interroger, de même sur l’efficacité de ce vaccin réservé aux plus jeunes parce qu’il ne sert à rien dans le cas des seniors, parce qu’en fait il avait été mal évalué mais se révèle en réalité au final à l’étranger au moins autant sinon plus efficace que le Pfizer, mais qu’on ne peut toutefois pas recommander pour eux, vu que les protocoles d’évaluation de l’efficacité à la française ne permettent pas d’en être tout à fait sûrs (résumé conf. Olivier Véran). Qui plus est, ce public me paraît parfaitement en droit de s’exprimer sur les psychopathologies du pouvoir à la française tel qu’exercé à ce propos.
Enfin, vu que « nemo censetur ignorare lege » quand bien même on plaiderait la Fiction du juridique après la Fiction du politique, depuis le temps où le juridique et le religieux partageaient une même terminologie, et ce n’est pas par hasard, si le savoir juridique fut et est toujours détenu par une élite formée (et formatée ?!), de nos jours, l’accès à la loi est néanmoins facilité par sa publication dans le Journal officiel et sa mise en ligne sur le site Légifrance.
Ce qui pose problème au vulgum pecus en revanche, dont ‘Je’, c’est son interprétation, sachant que l’erreur d’interprétation de la loi par un magistrat, appartient aux moyens de cassation de sa décision.
Et donc, l’assimilation d’ indices , aussi graves et concordants paraissent-ils, à des preuves indubitables, est-ce ou n’est-ce pas là une confusion entre l’apparence et la vérité, et donc une interprétation pour le moins abusive de la loi ? Ou cela revient-il pour le vulgum pecus à « p.ter plus haut que son c.l » que de s’interroger à ce sujet, dès lors qu’il observe que la majorité des juristes professionnels le font !
« Libérer la parole » ne saurait se limiter à l’inciter à « dénoncer » avec l’épée de Damoclès de la calomnie toujours suspendue au-dessus des faits dénoncés, mais doit lui permettre d’exprimer ses interrogations et ses doutes sur quelque sujet que ce soit quand bien même cela dépasserait ses compétences professionnelles.
Ne dit-on pas que la vérité sort de la bouche des enfants, ainsi que de celle des fous ?! C’est là la raison sans doute pour laquelle le pape François accorde de l’attention à Greta Thunberg bien que de toute évidence manipulée. Sans compter que, selon le mot de Démocrite, « en réalité, nous ne savons rien, car la vérité est au fond du puits » et l’on veut voir l’eau remontée dans le sceau sans se contenter de la baguette du sourcier judiciaire pointant vers la culpabilité.
« Citoyen étonné, inquiet, indigné…
Et ses brèves. » (PB)
Ses brèves, et ses tweets !
« La collégienne à l’origine de la polémique avoue avoir menti: elle n’était pas présente lors du cours de Samuel Paty qu’elle avait pourtant traité « d’islamophobe ». Elle n’est pas la principale responsable de son assassinat mais un peu tout de même. »
Peut-être, mais surtout le fait pour le père d’avoir diffusé sur les réseaux sociaux, une vidéo dans laquelle il déplore le comportement du professeur sans autrement de vérification des allégations de sa gamine, est revenu à lui faire courir un risque de mort ou de blessure grave dans le contexte actuel (Article 223-1 du code pénal tweets. Idem pour les enseignants de Sciences Po Grenoble accusés d’islamophobie.
Maintenant, ce qui doit nous inquiéter, et là je vous suis tout à fait, c’est le contexte dans lequel de telles dénonciations (ou simples calomnies) provoquent des remous incontrôlables jusque dans ce lieu où toutes les opinions peuvent prétendre à la parole, juste la parole, à savoir l’université.
Une brève : ce week-end, une femme de 54 ans a été grièvement blessée dans un bus de Noisy-le-Sec par un homme qui l’a aspergée d’un liquide inflammable, avant d’y mettre le feu puis de s’enfuir.
Adil M. connu de la police pour menaces de mort… Bizarrement, les féministes, en dépit de la journée de la femme, n’ont pas dénoncé ces faits barbares ! Trop occupées sans doute à déployer un clitoris rouge en plastique. Pitoyable !
J’ai besoin de ton amour, pour vivre, l’amour ça se vit à deux, chérie Betty :
https://www.youtube.com/watch?v=1wsJ_BksO1E
« Oui, j’ai les yeux fermés à votre lumière. Je suis une bête, un nègre. Mais je puis être sauvé. Vous êtes de faux nègres, vous maniaques, féroces, avares. Marchand, tu es nègre ; magistrat, tu es nègre ; général, tu es nègre ; empereur, vieille démangeaison, tu es nègre : tu as bu d’une liqueur non taxée, de la fabrique de Satan. – Ce peuple est inspiré par la fièvre et le cancer. Infirmes et vieillards sont tellement respectables qu’ils demandent à être bouillis. – Le plus malin est de quitter ce continent, où la folie rôde pour pourvoir d’otages ces misérables. J’entre au vrai royaume des enfants de Cham.
Connais-je encore la nature ? me connais-je ? – Plus de mots. J’ensevelis les morts dans mon ventre. Cris, tambour, danse, danse, danse, danse ! Je ne vois même pas l’heure où, les blancs débarquant, je tomberai au néant.
Faim, soif, cris, danse, danse, danse, danse ! »
http://www.mag4.net/Rimbaud/poesies/Sang.html
Rimbaud était blanc, non ?