BHL contre Zemmour : un modèle

Cela date un peu mais le hasard fait bien les choses.

Je voulais visionner une vidéo sur YouTube quand mon attention a été attirée par ce qui était qualifié de « violent clash » entre Eric Zemmour et Bernard-Henri Lévy le 1er mars 2017.

Sur Paris Première, dans l’émission Zemmour & Naulleau.

J’ai regardé et écouté le dialogue entre BHL et Zemmour et ce fut un moment extraordinaire. Une joute unique. De dix à quinze minutes.

Ce n’aurait été qu’une réjouissance personnelle si je n’avais pas tiré de ces échanges vigoureux, brillants, intelligents, des enseignements sur le rôle des médias classiques et la nature des émissions politiques.

Il était d’abord étonnant de voir ces deux personnalités confronter avec le sourire leurs divergences essentielles, profondes, mais sans se ménager, à partir de la promotion d’un film de BHL sur les Peshmergas. Elles n’étaient accordées ni sur les Kurdes et le Kurdistan ni sur la Syrie ni sur la Libye. Pour Zemmour, BHL n’était inspiré que par le désir de destruction des Etats Nations et pour ce dernier, Zemmour était incapable d’opérer la moindre synthèse entre le respect des morts et l’universel, entre l’humanisme et le réalisme.

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Zemmour sommait BHL de choisir entre Barrès et Zola alors que le philosophe affirmait épouser les conceptions de l’un et de l’autre. On percevait la différence fondamentale qui conduisait Zemmour à avoir pour souci exclusif la sauvegarde et les intérêts de la France quand BHL assignait précisément à celle-ci une mission qui dépassait son pré carré.

BHL était qualifié de « colonisateur du XXIe siècle » et Zemmour d’autres épithètes. Mais l’empoignade vive, percutante, dure – chacun prenait son lot -, mettait aux prises deux intelligences, deux savoirs, deux expériences et une qualité d’argumentation commune. Deux caractères qui débattaient violemment de sujets graves mais sans cesser de s’estimer. Loin de s’offusquer de ce que chacun prenait de plein fouet de l’autre, ils l’exploitaient pour en tirer profit. Leur parole se nourrissait de la contradiction qui lui était apportée et qu’ils dominaient pour repartir de plus belle. Un duo incomparable.

J’ai découvert un BHL que je ne connaissais pas, sympathique, attentif, sans morgue aucune, se moquant de lui-même et animé par un formidable désir de convaincre. Et comme Zemmour n’était pas chiche non plus sur ce plan-là, on imagine le feu d’artifice avec deux positions antithétiques vaillamment, superbement défendues et aboutissant, comme il est naturel, à la forme de noble incertitude qu’engendrent les talents et les dialectiques antagonistes.

Zemmour

Sortant de ce combat, je songeais aux émissions politiques traditionnelles comme à des simulacres. Je pensais à C dans l’air où l’excellente Caroline Roux journaliste pose des questions à des invités journalistes sur des thèmes dont elle connaît les réponses aussi bien qu’eux. Et le téléspectateur a des fourmis dans l’esprit, et le citoyen aurait des choses à dire !

Je me souvenais de ces molles et superficielles confrontations où le journaliste et son interlocuteur du jour faisaient tout pour maintenir un vague consensus que les questions et les réponses avaient pour finalité de ne pas troubler. Une connivence reposante. Un journalisme de chambre.

La leçon principale de ce magnifique match entre BHL et Zemmour est que faute d’authenticité, de langage maîtrisé, de richesse conceptuelle, de culture, la télévision se condamnera au futile, au superficiel, à la dérision, au vulgaire.

Ou à la honte. C’est Christine Angot qui va officier à ONPC à la place de Vanessa Burggraf. La grossièreté haineuse à l’encontre de F.Fillon est donc un passeport.

Mais je chasse le spleen à venir, l’exaspération de demain.

Tout à ce quart d’heure qui a enchanté ma matinée, m’a donné le moral. Tout est donc possible, même le meilleur.

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Voir les Commentaires (90)
  1. Deux charlots qui s’affrontent en disant n’importe quoi, et vous trouvez le moyen d’y voir de la qualité.
    Cela doit être dur de vieillir !
    C’est quoi déjà la phrase ?!
    « C’est en faisant n’importe quoi, que l’on devient n’importe qui ! »

  2. calamity jane

    « Caroline Roux journaliste pose des questions à des invités journalistes sur des thèmes dont elle connaît les réponses aussi bien qu’eux » ?!
    « La leçon principale de ce magnifique match entre BHL et Zemmour est que faute d’authenticité, de langue maîtrisée, de richesse conceptuelle, de culture, la télévision se condamnera au futile, à la dérision, au vulgaire ».
    La télévision qui ne se consacre qu’à une partie de la population prétextant qu’elle suit ses désirs, est, comment pourrait-on dire : sur la déroute ?

  3. « Tout est donc possible, même le meilleur. »
    Après la confrontation sur le plateau de télévision, vient le temps de l’analyse. Le handicap est au maximum en ce qui concerne Zemmour.
    Des associations peuvent tenter de récupérer de l’argent en justice, elles ont déjà réussi par le passé. Zemmour a même été condamné pour insulte à la haine raciale. Il avait osé faire remarquer comment les revendeurs de drogue étaient représentés dans les tribunaux. Les statistiques qui dérangent sont pourfendues par la doxa.
    Dans l’émission « Salut les terriens », il est de bon ton de montrer sa photo et de s’exclamer que c’est un sale type. Personne ne dit rien, il ne s’agit que de la haine ordinaire du vieux blanc de plus de cinquante ans.

  4. « Je pensais à C dans l’air où l’excellente Caroline Roux journaliste pose des questions à des invités journalistes sur des thèmes dont elle connaît les réponses aussi bien qu’eux. »
    Il y a de la caricature et de l’injustice dans cette phrase.
    Certes – mais comment pourrait-il en être autrement ? – Caroline Roux (ou son confrère) semble s’attendre aux commentaires de ses invités sur ses questions ou sur celles des téléspectateurs ; elle les sollicite, même.
    Et alors ? Pensez-vous que l’émission serait meilleure et plus éclairante s’il en était autrement ? Cela enlève-t-il un intérêt aux réponses qui lui sont faites et qui, le plus souvent, satisfont la curiosité de l’auditeur ?
    Je n’ai pas d’avis sur le débat entre Zemmour et BHL qui si je vous en crois, était d’un très bon niveau. Mais je ne comprends pas que votre enthousiasme vous amène à porter un jugement si négatif à l’encontre de l’une des meilleures émissions du service public.
    Hier, par exemple, le débat consacré à la relance de l’affaire Grégory et au suicide du juge Lambert, auquel vous auriez pu participer, était extrêmement intéressant et instructif.

  5. Bonjour,
    J’ai écouté l’échange entre BHL et Eric Zemmour avec intérêt.
    Nous avons là deux visions totalement différentes des conflits qui se déroulent un peu partout dans le monde et tout particulièrement au Moyen-Orient.
    BHL n’hésite pas à aller sur le terrain, cheveux au vent, offrant sa poitrine aux snipers embusqués, pour rencontrer les « bons » rebelles, enfin ceux qu’il considère comme tels, vu qu’ils sont censés se battre contre le dictateur honni par les humanistes bon teint. Le dictateur c’est Saddam Hussein en Irak, c’est Kadhafi en Libye et aujourd’hui c’est Bachar el-Assad en Syrie.
    Saddam Hussein et Kadhafi ont été renversés et éliminés sans même être jugés par la Cour pénale internationale de La Haye sans que cela ait suscité la moindre indignation de la part des fervents défenseurs des Droits de l’Homme. Depuis, dans leur pays, c’est le chaos complet, avec pour effet un exode massif des populations, notamment en direction de l’Europe. Mais BHL, imperturbable, poursuit son œuvre messianique, fort de son raisonnement imparable qui s’appuie sur la devise Shadok bien connue : « Plus ça rate, plus il y a de chances que ça réussisse un jour ». On a les sauveurs de l’humanité qu’on peut.
    Éric Zemmour, lui, n’est pas philosophe. Il ne voit donc pas « plus loin que l’horizon ». Il est un simple journaliste. Sa vision des choses est pragmatique, c’est le bon sens près de chez vous. Il s’appuie sur des faits et non des idéologies manipulatrices.
    Ses positions sont parfois un peu « borderline », ce qui lui a valu déjà pas mal d’ennuis avec la Justice. Eh oui, dans la vraie vie, la liberté d’expression n’est pas vraiment celle dont les contributeurs de ce blog peuvent bénéficier. Quand un citoyen sort du cadre de la bien-pensance, il se fait recadrer. La liberté d’expression s’arrête là où commence le droit au respect.
    Dans le débat on peut reprocher à EZ sa manie de couper constamment la parole à son interlocuteur, l’empêchant de développer ses arguments. Sur ce point BHL a fait preuve d’une remarquable maîtrise de lui ce qui le rend (presque) sympathique. Un Alain Finkielkraut, dans les mêmes conditions, y serait allé de sa petite crise de nerfs en plein direct…

  6. Une connivence reposante. Un journalisme de chambre.
    De même que l’on nous impose désormais une politique de chambre.
    Ne parlons surtout pas des vrais problèmes et des questions qui fâchent, préférons déblatérer des heures sur le climat, les jeux olympiques et la circulation alternée.

  7. @Achille
    La liberté d’expression s’arrête là où commence le droit au respect.
    Ou plutôt là où commencent les dogmes du jour voire aussi certains intérêts politiques.

  8. Adepte de « C dans l’air » version Calvi, j’avoue ma grande déception de la version Caroline Roux.
    Non pas qu’elle soit pire journaliste que la moyenne de ses confères, ses questions convenues, son souci qu’aucun débat ne puisse naître au sein des invités qui prennent la parole tour à tour sans quasiment jamais s’interrompre signent une émission légèrement soporifique.
    Ceux qui n’ont pas piqué un roupillon post-prandial peuvent donc se rattraper en fin d’après-midi.
    En fait, comme vous le dites très justement, beaucoup dépend des invités. Quand il s’agit d’actualité politique, autour de Caroline Roux, les ronds de serviette attendent Thréard, Barbier, Garrigues, parfois Nay et Pilichowski et c’est parti pour un ronronnement de plus d’une heure…
    En outre, l’on peut deviner que ces journalistes qui déjeunent et dînent avec les gens qui essayent de gouverner notre pays, détiennent bien plus d’informations qu’ils veulent bien en délivrer sur le plateau.
    Mais cela ferait entrer les téléspectateurs dans des confidences, voire des analyses qui les rendraient plus intelligents !
    Et ça c’est insupportable !
    Ce n’est pas à la table de Caroline Roux que l’on risque de croiser Zemmour ou Bruckner (ou Philippe Bilger) et dès qu’il s’agit d’immigration, la sélection des intervenants s’effectue selon la doxa !
    Pourquoi espérer quelque chose du service public de l’audiovisuel ?

  9. « Ou à la honte. C’est Christine Angot qui va officier à ONPC à la place de Vanessa Burggraf. La grossièreté haineuse à l’encontre de F.Fillon est donc un passeport. »
    J’ai lu dernièrement que la saison 2016-2017 de ONPC avait été très mauvaise. Je doute que la venue de Christine Angot fasse remonter l’audience. Enfin, peut-être au début. Certains téléspectateurs viendront jeter un œil, par curiosité, puis au bout de deux ou trois émissions, ils laisseront tomber pour aller là où l’air est plus respirable.
    Laurent Ruquier a choisi la fuite en avant en remplaçant Vanessa Burggraf qui n’avait pas sa pareille pour balancer des « fake news » aux invités afin de les déstabiliser, par Christine Angot dont le talent d’écrivaine est très surfait, malgré quelques prix littéraires de réputation secondaire.
    Si sa plume peut encore attirer quelques lecteurs, son expression orale par contre est un vrai désastre. On a pu le constater lors de son intervention contre François Fillon dans « L’Émission politique » du jeudi 23 mars. Tout le monde a pu apprécier son visage convulsé par la haine et son piteux sens de la répartie.
    Il est vrai que beaucoup de fidèles de ce talk show pour insomniaques restent devant leur écran de télévision principalement pour passer leurs nerfs sur les deux pitbulls soigneusement choisis par Ruquier pour leur agressivité caractérielle.
    Avec la blonde éthérée aux fous rires hystériques cela avait plutôt bien marché. Ne doutons pas qu’il en sera de même avec sa remplaçante, détestable à souhait.
    Reste à savoir si les invités se bousculeront au portillon. Mais il est vrai que certaines personnalités de la politique, de la littérature et du show-biz sont prêtes à subir tous les outrages pour faire parler d’elles. Pour elles rien de pire que l’oubli.

  10. @ Elusen
    « Cela doit être dur de vieillir ! »
    Si vous le supposez, ménagez donc notre hôte ! Mais je crois que la question n’est pas là, il s’agit de délégitimer à cause de l’âge… Une discrimination qui n’est pas plus acceptable qu’une autre.
    Hélas, courante.
    Quelqu’un ne plaignait pas monsieur Bilger du fait de vos attaques parce qu’en tant que procureur, il en avait connu d’autres.
    Mais :
    – Etre procureur me semble moins personnel qu’une prose de livre ou de blog, toute libre. Donc les attaques font plus mal.
    – Il y a l’effet cumulatif. Attaques comme procureur puis attaques comme plume, cela fait beaucoup.
    Que vous appréciez ou pas notre hôte, songez que votre fausse compassion, « cela doit être dur de vieillir », blesse d’autres gens ayant vu passer quelques hivers.

  11. « BHL contre Zemmour : un modèle
    Cela date un peu mais le hasard fait bien les choses. »
    Hasard ? Dur mais pas impossible à croire car il permet d’avoir un double effet : leçons aux médias et à ceux qui ne savent pas débattre ici… Par exemple, en attaquant quelqu’un pour son âge, remarquons que nous avons de la chance, dans d’autres cas, on demande carrément la relégation de l’ancien qui dérange en maison de retraite !
    « Tout à ce quart d’heure qui a enchanté ma matinée, m’a donné le moral. Tout est donc possible, même le meilleur »
    Bon, BHL et Zemmour ne me passionnent pas, mais l’important est de trouver ce qui intéresse et de savoir en jouir. Parvenir à accomplir ce que l’on veut, aussi. c’est ainsi qu’on ne fait pas que survivre, mais qu’on vit.

  12. Catherine JACOB

    « C’est Christine Angot qui va officier à ONPC à la place de Vanessa Burggraf. La grossièreté haineuse à l’encontre de F.Fillon est donc un passeport. »
    Il semble en effet que Vanessa Burggraf qui, de même que Yann Moix, avait été recadrée par Laurent Ruquier sur ses tics de langage style « mes filles bla bla bla » dont celui-ci avait été l’occasion d’une prise de bec avec NVB au sujet d’une fake news sur laquelle le point a été fait ici même, qui les a renvoyées toutes les deux dans les cordes, a finalement décidé de démissionner.
    Elle avait également entrepris Ségolène Royal sur le sujet de la moralisation de la vie publique en ces termes – repris du net :
    «Et l’interdiction des emplois familiaux, vous trouvez que c’est une bonne chose ? Vous-même, vous avez travaillé avec votre fils, quand vous étiez candidate à la présidentielle », interroge la chroniqueuse.
    Mais l’ancienne ministre de l’Écologie reprend vite son interlocutrice : « Absolument pas, Vanessa. Jamais. Mon fils a fait ça bénévolement. Ça m’aurait choqué, et même eux, ça les aurait choqués d’être financés sur fonds publics ».
    En même temps, il s’agit de cette même Ségolène Royal qui selon ICI Libération « était poursuivie devant les prud’hommes de Niort (Deux-Sèvres) – une première dans les annales de la République – par trois de ses collaboratrices qui réclamaient leur salaire pour la campagne électorale de 1997 et les deux mois qui ont suivi. Le tribunal leur a donné raison sur la campagne et les a déboutées du reste ; Ségolène Royal a été condamnée à leur payer ces trois semaines, avec fiche de paie, certificat de travail et régularisation auprès des organismes sociaux. »
    Comme quoi, attaquer la gauche à ONPC ne mène qu’à la démission.
    Quant à Christine Angot, née Schwartz, un auteur du courant que les Japonais nomment 私小説 « Roman MOI-JE » et les Français autofiction, ce qui a desservi Burggraf s’agissant d’attaquer la gauche, a visiblement en effet servi Christine Angot, s’agissant d’attaquer la droite. Qui plus est lors de l’émission politique du 23 mars 2017, elle a eu en effet un ‘échange’ sidérant avec François Fillon, à l’égard duquel elle a fait preuve d’une rare violence sur les plateaux télé d’aujourd’hui. Pour moi, cette « MOI-JE » est une pure et simple c…ne qui sert la soupe à ce qu’elle pense être le courant dominant.

  13. Bonjour,
    « C’est Christine Angot qui va officier à ONPC à la place de Vanessa Burggraf. La grossièreté haineuse à l’encontre de F. Fillon est donc un passeport.  »
    Il y a un remède simple, ne pas regarder cette émission.
    Vous suggérez aussi que c’est uniquement parce qu’elle a eu une colère vis-à-vis de M. Fillon, je crois que ses colères/inimités vont au-delà et que sans doute M. Ruquier souhaite avoir des collaborateurs qui « font le buzz ». Ce serait donc lui qu’il faut vilipender.

  14. En d’autres termes, « C’est en disant n’importe quoi qu’on se révèle n’importe qui. »
    Quant à l’âge, Cicéron écrivait : « Les hommes sont comme les vins. Avec le temps, les bons s’améliorent et les mauvais s’aigrissent. »
    Quel âge avez-vous Elusen ?

  15. Claude Luçon

    @ Achille | 13 juillet 2017 à 08:34
    Moins connu, BHL a aussi rendu visite au Nigeria en 1992.
    A l’époque les militaires étaient au pouvoir, son ami Wole Soyinka, Nigérian, prix Nobel de littérature, avait dû lui conter les affres de cette dictature qui tenait alors 14 prisonniers politiques en prison (sur 160 millions d’habitants), mais autorisaient 48 journaux à paraître en toute liberté, lesquels ne s’en privaient pas.
    Wole Soyinka était lui prudemment aux USA où il était payé royalement par je ne sais plus quelle université.
    Dix-sept mille citoyens français, en ne comptant que ceux enregistrés au consulat, vivaient allègrement sous la « terreur » des généraux nigérians.
    BHL n’est resté que 48 heures, reçu et logé par notre ambassadeur qui a organisé un dîner de dix chefs d’entreprises (tous CCEF) et leurs épouses, en son honneur.
    Il est reparti en 48 heures sous prétexte, officiellement, que la belle Arielle avait peur pour sa sécurité et le lui avait téléphoné.
    Voir sur Le Point No.1024 le Carnet de Route de BHL et son article épouvantable sur Lagos. Lagos qu’il avait visité sous la protection de deux de nos épouses. Elles, plus l’ambassade du Nigeria à Paris, ont répondu au Point.
    Bien sûr Le Point a répondu en invoquant le droit de la presse.
    Plutôt piteux notre pourfendeur de dictateurs dans ce cas.
    Au cours de l’émission il était amusant de voir Eric Naulleau et la présentatrice de Z&N écouter sans rien dire.
    Zemmour a raison de surnommer BHL « colonisateur du XXIe siècle » car c’est exactement ce qu’il fait en allant dire aux citoyens nigérians, libyens et autres qu’ils doivent changer de gouvernement et mettre en place celui choisi par BHL soi-même, gouvernement qu’il pourra ensuite conseiller et guider vers sa notion de la démocratie, numérique aidant.

  16. @Catherine Jacob 13 juillet 12 h 22
    A propos de Christine Angot je vous conseille la lecture du chapitre consacrée à cette « écrivaine » dans le pamphlet de Pierre Jourde « La littérature sans estomac », dont voici un extrait :
    « Christine Angot est une sainte de la pauvreté d’esprit…Tant d’idiotie touche au sublime », etc.
    J’ai naguère tenté de lire « L’inceste » mais le livre m’est tombé des mains au bout de quelques pages.
    Je m’en vais donc tailler mes tomates et me replonger dans « Youth » de Conrad.

  17. @Claude Luçon 13 juillet 14 h 24
    J’ai passé quelque temps au Nigeria en 1992, sous la présidence du général Ibrahim Babangida, et je peux confirmer vos dires ; à Lagos je suppose que BHL était reçu à Victoria Island, et non dans les bas-fonds de la ville, et qu’en conséquence que la belle Arielle craignît pour sa sécurité est du dernier ridicule.
    Je dois cependant reconnaître m’être trouvé tout seul avec mon chauffeur vers minuit dans le parking de Murtala Mohamed Airport en situation un peu chaude, mais une célébrité comme BHL n’a sans doute pas eu à affronter ce genre de situation.

  18. Catherine JACOB

    @Claggart | 13 juillet 2017 à 15:36
    « Je m’en vais donc tailler mes tomates et me replonger dans « Youth » de Conrad. »
    Vos tomates ne sont pas greffées alors.

  19. « C’est Christine Angot qui va officier à ONPC à la place de Vanessa Burggraf. La grossièreté haineuse à l’encontre de F. Fillon est donc un passeport.  »
    Un jour, dans une librairie, j’ai ouvert un livre écrit par cette personne.
    Les mots me manquent pour qualifier la pauvreté de sa prose.
    Son vrai nom ?… Chipie Virago !!

  20. Patrice Charoulet

    Dialogue entre MM.Elusen et Zemmour.
    M.Elusen : Charlot !
    M.Zemmour : Enchanté ! Moi, c’est Zemmour.

  21. Quelle erreur, j’ai consulté le lien que vous nous avez aimablement donné… Ces tristes sires sont sans intérêt, et bavards, bavards…
    Néanmoins, je donne ma note : Zemmour 1 BHL 0

  22. Claude Luçon

    @ Claggart | 13 juillet 2017 à 17:05
    BHL avait un compagnon dont j’ignore le nom, ils ont été logés à Ikoyi chez l’Ambassadeur, Jacques Laureau, à l’époque.
    Oui la sécurité était pour le moins fragile, j’en ai aussi fait l’expérience, mais le pays était bien loin de la dictature pour que BHL y apporte ses bienfaits habituels.
    Son premier, et dernier, obstacle a été ses compatriotes résidents au Nigeria, très soudés autour de notre ambassadeur, qui, lors du dîner que j’ai mentionné, ont pris en main l’organisation de sa visite, parcours et transport inclus, et qui est la vraie raison de son court séjour.
    Marion Babangida, l’épouse d’Ibrahim, était sérieusement malmenée par les journaux qui l’accusaient d’être à la tête du trafic de drogue entre Extrême-Orient et Europe à l’époque. Le résultat a été que Babangida a été remplacé par Sani Abacha et là commence une autre histoire. Sani Abacha ne plaisait pas à Bill Clinton, au Révérend Jesse Jackson et au lobby noir aux USA.

  23. hameau dans les nuages

    @ Elusen | 13 juillet 2017 à 05:37
    Pour aboyer autant vous devez être à la chaîne. Si vous le désirez je peux contacter L214.

  24. Robert Marchenoir

    Eric Zemmour tourne en boucle. Il a désormais atteint ses limites. Il passe son temps à dérouler sa propagande et à faire des bons mots.
    Il y a un public pour ça, mais il ne faudrait pas qu’il prétende, en plus, être un intellectuel ou même un journaliste.
    Le moins que l’on puisse attendre d’un « réinformateur » démasquant les « mensonges du système », c’est de vérifier les faits et d’avoir un minimum d’honnêteté intellectuelle.
    Or, il attaque sa diatribe en reprochant à Bernard-Henri Lévy d’avoir fait éclater la Yougoslavie (Bernard-Henri Lévy ! un homme dont le métier consiste essentiellement à passer à la télévision !). Quiconque connaît, même superficiellement, l’histoire de la Yougoslavie sait que ce pays aurait éclaté de toutes façons après la chute de l’URSS.
    Seules deux choses tenaient la Yougoslavie ensemble : l’impitoyable joug communiste, et le jeu diplomatique occidental qui confortait plus ou moins Tito pour faire contrepoids à Moscou. Mais, au plus fort du règne soviétique, il était manifeste que les peuples antagonistes qui composent le pays prendraient leur liberté, dès que l’histoire le leur permettrait. Et que cela ne se passerait pas dans la joie et la bonne humeur…
    C’est bien ce qui s’est produit, et ni BHL ni « l’Occident », tant honni d’Eric Zemmour et de ses amis, n’y sont pour rien. L’usine à gaz ethno-nationale yougoslave, avec ses frontières controuvées, ses imbrications de populations et ses haines séculaires, était vouée à exploser.
    On peut certes discuter des modalités de l’action de l’OTAN et de l’ONU, mais les inspecteurs des travaux finis du « souverainisme » ne nous ont toujours pas dit ce qu’il aurait fallu faire à la place. Ou plutôt, Zemmour nous dit : rien. Ce sont des bronzés, ils ne sont pas de chez nous, laissons-les se massacrer entre eux et comptons les cadavres à la fin.
    Eh bien, désolé, la politique étrangère, cela ne se passe pas comme cela. La France n’est pas un jardinet de banlieue que l’on pourrait entourer d’une clôture, en espérant dormir tranquille après avoir simplement cloué une pancarte « chien méchant » dessus.
    Au demeurant, ici comme ailleurs, le culot des « souverainistes » est monumental, puisqu’ils mettent les Etats-Unis en accusation dans une affaire où ce sont les Russes qui sont les premiers responsables. D’abord en raison de l’oppression communiste, qui n’a certainement pas contribué au développement autonome et pacifique des ethnies concernées. Ensuite parce que ce sont les Serbes, que les Russes considèrent comme leurs protégés, qui ont déclenché les hostilités, les massacres, les viols et le génocide.
    L’intervention de l’OTAN — avisée ou non, je ne rentrerai pas dans ce débat — est survenue très longtemps après le début du conflit. Il est donc particulièrement culotté de la part de Zemmour et de ses admirateurs de mettre en accusation « BHL » (comprendre : l’Occident, les Etats-Unis), sans avoir une seule parole de condamnation pour, au hasard, les génocidaires serbes.
    Même mauvaise foi caractérisée concernant la Syrie. A en croire Zemmour, « l’Occident » aurait attaqué la Syrie, et le chaos s’en serait suivi. Manque de chance, c’est exactement le contraire qui s’est passé : « l’Occident » ayant décidé de ne pas intervenir en Syrie, la Russie, elle, y a pris le pouvoir militairement… et le chaos s’en est suivi.
    Ca commence un peu à bien faire d’accuser l’Occident (et, en son sein, la France), pour les méfaits de la Russie. C’est le grand passe-temps des communistes, mais je croyais que Zemmour était de droite.
    En fait, on peut à bon droit argumenter, comme le fait BHL, que si les Etats-Unis avaient eu le courage d’intervenir de façon un peu plus prompte et plus résolue en Syrie, nous n’en serions pas là actuellement. Intervenir ne veut pas nécessairement dire raser le pays sous un tapis de bombes — cela, c’est la méthode russe. Cela peut vouloir dire : faire le nécessaire pour que Bachar el-Assad soit remplacé par quelqu’un d’autre, comme cela a été fait, avec un certain succès, en Egypte.
    Bien entendu, nous n’en savons rien, et il serait téméraire de refaire l’histoire. Ce qui est certain, en revanche, c’est que Bachar el-Assad, protégé de la Russie, est responsable au premier chef et du chaos dans son pays, et de l’invasion migratoire consécutive de l’Europe. Il n’y a eu nul besoin que BHL se parachute avec sa Kalachnikov sur Raqqa pour que le président syrien massacre des manifestants pacifiques, bombarde systématiquement des hôpitaux, utilise l’arme chimique et ouvre des camps d’extermination quasi-nazis, avec tortures systématiques et exécutions extra-judiciaires de masse (jusqu’à 100 pendaisons par semaine à la prison de Saydnaya, 13 000 en quatre ans). Les experts qui ont examiné les photos des cadavres ont fait la comparaison avec les camps hitlériens.
    Il n’y a eu nul besoin « d’intervention de BHL », non plus, pour que Bachar el-Assad aide Al-Qaïda et l’Etat islamique à se développer en Syrie.
    De façon générale, tout ce théâtre me fatigue. Les Français devraient renvoyer dans leurs foyers la vieille marionnette BHL avec sa chemise blanche, tout comme la nouvelle marionnette Zemmour avec son pull mité. L’un comme l’autre sont des hâbleurs. Certes, Zemmour a pour lui l’attrait de la nouveauté, et puis il ne dit pas que des bêtises. Mais BHL non plus ne dit pas que des bêtises.
    BHL a parfaitement raison de défendre les droits de l’homme. C’est très bien, les droits de l’homme. A force d’entendre les gros malins de la « vraie droite » se moquer des droits de l’homme, je vais finir par me demander si leur idéal, au fond, ce n’est pas l’oppression et la dictature.
    Eric Zemmour serait plus convaincant, s’il étudiait d’un peu plus près les conflits sur lesquels il prétend se prononcer, au lieu de se contenter de nous fourguer son idéologie de bande dessinée à base « d’Etats-nations » (ceux qui sont pour, ceux qui sont contre).
    Il reproche à BHL de faire du Barrès pour les Kurdes mais pas pour les Français, ce en quoi il n’a pas tort ; mais j’aimerais bien savoir à quel moment il aurait pris, lui, la défense des « Etats-nations » que sont l’Ukraine, la Géorgie, l’Estonie, la Moldavie ou le Montenegro. Attaqués par la Russie.
    Si l’on peut soutenir que « le sort de la Syrie ne nous regarde pas », et que c’est « au peuple syrien de le déterminer », pourquoi Zemmour ne rappelle-t-il pas, de la même façon, que « le sort de l’Ukraine ne regarde pas la Russie », et que « c’est aux Ukrainiens de le déterminer » ? D’ailleurs, tant que nous y sommes, pourquoi n’exige-t-il pas le retrait immédiat des troupes russes de Syrie, accompagnées des troupes iraniennes ? En quoi le sort de « l’Etat-nation » syrien regarde-t-il la Russie ou l’Iran ?
    En l’occurrence, cette curieuse expression moderne « d’Etat-nation », dans la bouche d’Eric Zemmour, me semble un peu à géométrie variable (que sont devenus les banals « pays », d’ailleurs ?). Le bâton retombe toujours sur l’âne américain : jamais sur le cochon russe, miraculeusement préservé.
    BHL est certes un clown ridicule, mais le plus étonnant est la crédibilité dont ses adversaires lui font cadeau. Ecoutez la façon dont Zemmour le prend à partie : « vous avez contribué à la destruction de l’Etat-nation de Yougoslavie » (la Yougoslavie, un Etat-nation ?…), « vous êtes un magnifique destructeur d’Etats-nations »… On croirait qu’il s’adresse à un chef d’Etat, à un général ou à un tortionnaire. C’est faire beaucoup d’honneur à un médiocre rédacteur de livres que de lui prêter autant d’influence.
    Et puis c’est tellement facile… se battre avec des mots contre des mots. Deux professionnels du verbe qui ne sont responsables de rien d’autre que leurs scores d’audience s’accusent mutuellement de mener le monde à sa perte. Cette enflure grotesque donne la nausée.
    Que Zemmour discute avec des officiers étrangers, des insurgés, des diplomates, des médecins… ça lui remettra peut-être un peu les pieds sur terre.
    Et puis qu’il lise un peu autre chose que des livres sur de Gaulle, Barrès, Napoléon… Il n’y a pas que la France, dans la vie. Un peu de mondialisme ne lui ferait pas de mal, sur le plan intellectuel.
    P.S.: Voyez le déluge de commentaires antisémites et orduriers sous la vidéo YouTube. Raison de plus d’éprouver un certain malaise face à ce genre de débats surjoués.

  25. Il se rêvait Malraux des temps modernes,

    il n’était que citrouille du conte.
    Michel Onfray avait dit de celui-ci qu’il aurait été incapable de situer la Libye.
    La différence avec les Immenses c’est que chez eux tout est vrai, Malraux en plus était pilote engagé de la guerre d’Espagne… Chez BHL ce qui est vrai ce sont ses souliers vernis et sa chemise blanche.
    http://chatlibre.blog.lemonde.fr/2010/02/09/bhl-un-imposteur-et-clown-mediatique-enfin-expose-au-grand-jour/

  26. @Catherine JACOB 13 juillet 14 h 11
    Tomates greffées ou pas greffées ?
    Pas greffées pour une seule raison : les plants des greffées sont trop chers.

  27. @Elusen
    Je suis persuadé qu’en consultant le blog de façon régulière vous aurez fatalement l’occasion de nous servir un commentaire pertinent sur un sujet que vous maîtrisez à peu près. Il devrait bien s’en trouver un, mais si, mais si.
    Procédez par élimination. Vous connaissez déjà les sujets à éviter à tout prix. Comme par exemple le fonctionnement de la justice.
    En attendant faites-nous la grâce de nous épargner vos attaques ad hominem à l’encontre de notre hôte, ou de quiconque d’ailleurs.
    C’est d’une vulgarité crasse et cela finit par être fatigant.

  28. @ Patrice Charoulet | 13 juillet 2017 à 17:24
    Herr Zemmour Heirich, ce maghrébin qui a fait l’IEP de Paris, l’homme qui a passé deux fois le concours d’entrée de l’ENA, celui qui affirme sans preuve aucune que les races existent, celui qui affirme que les femmes blanches, pas les hommes blancs, les femmes blanches qui ont des enfants ou sont mariées avec des personnes non-blanches (tel que lui le maghrébin), sont des traîtres à leur race.
    Est-ce bien de lui dont nous parlons ?
    Brutalement, je le sens moins crédible ce maghrébin !

  29. « C’est Christine Angot qui va officier à ONPC à la place de Vanessa Burggraf. La grossièreté haineuse à l’encontre de F.Fillon est donc un passeport. »
    Il semble en effet que Vanessa Burggraf qui, de même que Yann Moix, avait été recadrée par Laurent Ruquier sur ses tics de langage style « mes filles bla bla bla » dont celui-ci avait été l’occasion d’une prise de bec avec NVB au sujet d’une fake news… (Catherine JACOB)
    ==============
    Mais de quoi parle-t-on ici ?
    ONPC ? Quid est ?
    NVB ? Quis est ? Ou moins joli : qui c’est ?
    UNE fake newS, le néologanglicisme chic pour remplacer une vulgaire écriture en langue française « Une fausse nouvelle » ? C’est vrai, il faut être dépassé pour écrire « Une fausse nouvelle ».
    Mais vraiment , ça me hante ; qui est ce ou cette NVB si connu(e) que j’ignore, gros béotien que je suis.

  30. Ah !
    Google, o meu caro amigo !
    NVB j’ai trouvé et ONPC aussi je suis à la pointe de la branchitude!
    Par contre « Une fake niouze » va falloir que je m’y fasse !
    Cette péronelle prétentieuse de Vanessa en précieuse ridiculisée par NVB (maintenant que je connais « NVB » que d’ailleurs je n’aime pas du tout pour sa xyloglossie lignolinguistique caricaturale, je me glisse dans le moule), c’est assez succulent !

  31. @S Carioca | 14 juillet 2017 à 00:37
    Petit lexique à votre attention afin de vous guider :
    NVB : vous avez trouvé donc je passe
    NKM : Nathalie Kosciusko-Morizet
    MLP : Marine Le Pen
    MAM : Michèle Alliot-Marie
    VGE : Valéry Giscard d’Estaing
    JLM : Jean-Luc Mélenchon
    JFC : Jean-François Copé (on en parle de moins en moins mais autant le retenir quand même)
    Autrement nous avons aussi :
    BB : Brigitte Bardot (mais je suppose que vous connaissez)
    CC : Claudia Cardinale
    DD : Danielle Darrieux
    FF : François Fillon
    Sans oublier ZZ : Zinedine Zidane, bien sûr !

  32. Et encore un sans-faute pour le président après cette magnifique cérémonie du 14 Juillet. Je sens que ça va finir par en agacer certains. 😀

  33. Ahhh… BHL est le monde qu’il nous fait détester, il a sans aucun doute de la culture mais nous sert de la bouillie pour chats.
    Il en est même arrivé à se faire piéger par Jean-Baptiste Botul, c’est dire la persistance du personnage à se montrer dans les pires conditions, je ne parle même pas de sa compagne, qui fête ses vingt ans tous les ans depuis des décennies (ce n’est pas de moi).
    Un sacré tandem, ils profitent bien d’une aura de bobo surfaite, bons clients des médias, il en faut aussi pour amuser la galerie.
    Jean-Baptiste Botul… Il fallait bien porter une chemise blanche et des souliers vernis pour nous servir un plat de lentilles qu’il est capable de manger en pensant qu’il avale des pois chiches.
    Prêt à tout pour exister, se vendre aussi, un boutiquier de la philosophie, un commerçant de la pensée, pour la postérité ses entartrages feront le régal des biographies télévisuelles, décoré de la tarte à la crème, un vrai pâtissier de la vie mondaine et des petits fours.
    Sacré BHL ! Il aura bien fait rire toute une époque, mais malgré tout il aura eu un parterre de groupies qui se complaît à élever ce personnage tout juste à la hauteur d’un escabeau. Zemmour, peut-être, est un cas d’école, BHL un ventilateur de la vie publique.

  34. Claude Luçon

    @ Giuseppe | 14 juillet 2017 à 14:16
    BHL !!
    Il fut un temps, au milieu du siècle dernier, celui des Nouveaux Philosophes, où le communisme était à la mode, où, à contre-courant, il écrivait « La Barbarie à visage humain », où nous étions fiers de lui !
    Nous l’avions pris au sérieux.
    Le drame est que lui aussi s’est pris au sérieux et qu’il n’est, hélas, plus que le seul à le faire !

  35. Jean le Cauchois

    @ Achille à 12:49
    « Je sens que ça va finir par en agacer certains »
    Je regarde en fin d’après-midi les informations/commentaires du Monde/Internet sur l’actualité du jour. Le grand pavé du début sur les commémorations à Nice = normal, c’est en train de se passer. Les quatre moyens pavés suivants : le vainqueur de l’étape du jour du Tour de France ; des mémoires de l’opposant chinois Liu Xiabo ; un groupe de migrants formant un orchestre à Vichy ; des commentaires sur les perturbations de Marine Le Pen lors du mémorable débat télévisé du mois de mai dernier. Enfin les 16 tout petits pavés : le premier = Macron à Trump « Rien ne nous séparera jamais » ; le second = Manifestations à Paris contre la visite de Trump ; je passe sur l’intérêt des 14 suivants… Voici comment les journalistes du Monde choisissent de rendre compte de l’information. Le monde a bien changé…

  36. sans a priori

    M. Bilger… Bravo pour votre commentaire et bravo pour avoir regardé le débat, ce qui m’évite de le faire, ayant « censuré et exclu » BHL de mon environnement pour le bien de mon équilibre personnel ! C’est vrai que la joute devait valoir son pesant d’or vu la qualité oratoire des intervenants. C’est vrai que l’intérêt des débats est plutôt à la baisse, il faut les trouver sur certains sites comme celui de Chevènement, Polony ou sur TV libertés… faut chercher… mais rarement sur les grands médias qui sont devenus des usines à fric vulgaires et abêtissantes ! Bonnes vacances… si vous en avez !

  37. Pourquoi attaquer Elusen de toutes parts ? C’est drôle de parler de la vieillesse. Puis, le vague de la charge contre n’importe qui peut s’appliquer à… n’importe qui.
    Je relis la phrase de Mauriac « La télévision invinciblement entraînée par la force d’attraction d’une masse énorme de vulgarité, de niaiserie… ». Ne pourrait-on pas en tirer la leçon, toujours annoncée, jamais donnée, de l’abstention ? Ne pas regarder ce genre d’émission ; ça n’apporte rien, sauf des symptômes relevant du bicarbonate de soude.
    Car, finalement, le résultat de la médiocrité n’est pas si mauvais : 55 % d’abstention, c’est un signe de maturité, un peu lasse, j’en conviens, mais très loin des incitations à la vulgarité de nos pitres. Et encore, il paraît que 54 % des sectateurs sont en train de changer d’opinion sur le président, en mal, bien sûr. Qu’est-ce qu’on va rire, mon prince.
    Ce matin, à 6 heures, dans une église de Corse, j’ai joué à l’orgue une petite pièce de Cabezon avec une combinaison simple de jeux qui éliminait le côté criard des registres, comme ça, pour le plaisir de l’oreille, sans aucun auditeur, vous le pensez bien. Bien sûr, ce côté Caton peut agacer, mais pas plus, et en moins vénéneux que la répercussion des saillies d’hommes, comme Vénus, tout entiers à leurs proies attachés.
    M.Lévy est une fausse valeur, à l’évidence, sauf pour son coiffeur et son chemisier, il a posé devant des chars, comme il a su poser dans un décor de ruines factices. M.Zemmour n’en peut plus de défendre une cause qui se perd à chaque claquement de doigts et P.Bilger a raison de ne pas leur mettre de mention honorable. Mais il est trop bon, trop subtil pour amorcer une attaque virulente. Il subit et nous en profitons pour cancaner. Du reste, au revoir.

  38. @Claude Luçon | 14 juillet 2017 à 18:16
    Claude vous avez raison, François Mitterrand avait relevé sa plume. Désormais il ne lui reste qu’à récupérer le coiffeur de notre ancien Président, de rebelle la seule trace est sa mèche… Et encore, les cheveux même commencent à le fuir.
    Sacré BHL ! Un petit tour et puis s’en va.

  39. @ genau
    « Ce matin, à 6 heures, dans une église de Corse, j’ai joué à l’orgue une petite pièce de Cabezon avec une combinaison simple de jeux qui éliminait le côté criard des registres, comme ça, pour le plaisir de l’oreille, sans aucun auditeur, vous le pensez bien. Bien sûr, ce côté Caton peut agacer, mais pas plus, et en moins vénéneux que la répercussion des saillies d’hommes, comme Vénus, tout entiers à leurs proies attachés. »
    Ne me répondez pas si mes questions vous semblent trop personnelles et veuillez me pardonner de même mais je crois avoir de bonnes raisons de me lancer.
    A votre avis, est-ce que votre capacité à vous abstraire vous a poussé vers la musique ou vous est-elle conférée par elle ou les deux ? Quelle est l’origine, si vous le savez ? Et a votre avis, chez les autres musiciens ?
    Que ressentez-vous quand vous jouez de la musique ? Quels sont les points communs et les différences d’avec quand vous en écoutez ou que vous lisez une partition ?

  40. Bernard-Henri Lévy
    « Sympathique… sans morgue aucune… »
    Naïveté cher P. Bilger ! Car je ne peux ni ne veux – à aucun prix – vous soupçonner d’être courtisan !
    Comment pouvez-vous ignorer l’origine et la permanence de la fortune de cette famille et l’action personnelle de BHL dans sa gestion ?
    Et croire, un seul instant, à la sincérité de cet homme !
    Renseignez-vous !
    Cordialement.

  41. @genau
    « Ce matin, à 6 heures, dans une église de Corse, j’ai joué à l’orgue une petite pièce de Cabezon avec une combinaison simple de jeux qui éliminait le côté criard des registres,  »
    Nous sommes au moins deux ici à être organophiles.
    Moi ce sont plutôt les romantiques-symphoniques qui ont ma préférence, mais tout dépend de l’orgue qu’on a sous la main !

  42. @ Achille | 14 juillet 2017 à 12:49
    …Et encore un sans-faute pour le président après cette magnifique cérémonie du 14 Juillet.
    Désolé mais vous omettez dans son parcours sans faute de ces deux derniers jours, les propos qu’il a commis sciemment hier en début de soirée à l’hôtel de Brienne. Il a dans ce lieu et publiquement infligé une humiliation – mot faible – au CEMA (chef d’état-major des armées) le général Pierre de Villiers, et cela en présence de ce dernier. De mémoire de journalistes, c’est la première fois sous la Ve République qu’un président de la République ose tenir publiquement de tels propos à l’encontre du CEMA.
    http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/emmanuel-macron-met-bourre-pif-chef-d-etat-major-armees-130994
    Naturellement hormis Le Figaro, tous nos médias écrit ou télé on traité à minima cet incident. « Jupiter » Macron peut se permettre de traiter le CEMA tel un laquais, car lui n’est pas ministre et ne parle pas d’égal à égal avec Poutine et Trump comme lui !.

  43. @ Jean le Cauchois | 14 juillet 2017 à 19:21
    En fait quand j’ai parlé de sans-faute je suis allé un peu vite en besogne. Notre président a sérieusement remis à sa place le chef d’Etat-Major des armées qui est le plus haut gradé dans la hiérarchie militaire… enfin après le président, bien sûr, puisque le chef des armées, c’est lui.
    Il faut dire que le général de Villiers (le frère de Philippe) avait dit cette phrase sans ambiguïté et quelque peu surprenante de la part d’un officier de son rang « Je ne me ferai pas baiser ! » (sic). De quoi énerver un président jupitérien, qui lui a répondu : « Je suis votre chef ! ».
    Il est vrai que les militaires ont toujours eu le culte du chef. Ils ont d’abord appris à obéir avant de commander et c’est d’ailleurs ce qui constitue la force de nos forces armées.
    Apparemment l’affaire en est restée là. Le général a assisté à la cérémonie du 14 Juillet et personne ne parle de démission.
    Wait and see…
    @Trekker | 14 juillet 2017 à 21:31
    Je n’avais pas lu votre commentaire quand j’ai répondu à Jean le Cauchois. Effectivement, là je crois qu’il a commis un petit impair.
    Mais si maintenant la « grande muette » se met à étaler ses états d’âme, où va-t-on ! 😀

  44. @ Achille | 14 juillet 2017 à 21:54
    « Effectivement, là je crois qu’il a commis un petit impair… »
    Ce n’est pas un petit impair, mais une très grosse faute car je crains fort que cela laisse des traces chez tous les militaires. Voir sur ce sujet l’opinion du journaliste Jean Guisnel, grand spécialiste des questions de Défense au « Point » :
    http://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/armee-et-securite/recadrage-du-chef-d-etat-major-par-emmanuel-macron-il-a-dramatise-un-debat-qui-n-est-pas-illegitime_2283059.html
    « Mais si maintenant la « grande muette » se met à étaler ses états d’âme, où va-t-on ! »
    Vous semblez ignorer la genèse et les conditions dans lesquelles s’est « lâché » le général de Villiers. Il a été reconfirmé dans sa fonction par le président de la République en personne, et celui-ci alors ne lui avait pas évoqué cette coupe budgétaire drastique pour 2007. Il ne l’a découverte que le lendemain dans la presse, et a été dans les jours suivants auditionné à huis clos par la commission de la Défense nationale. En conséquence ses propos, certes forts directs, n’étaient pas publics et n’auraient pas dû être divulgués : rien ne dit que ce n’est pas un ou des députés qui ont fait cela.
    On ne peut donc lui reprocher d’avoir étalé en public ses états d’âme mais, et ce serait alors un comble, il a seulement informé en toute franchise les seuls députés habilités en avoir connaissance, des conséquences de cette coupe budgétaire. S’il ne l’avait pas fait, on aurait été en droit de lui reprocher de cacher la situation en découlant à cesdits députés. La verdeur de son langage à cette occasion s’explique aisément par la chronologie des faits détaillés ci-avant.
    Mais tout à votre macronmania vous ne mesurez pas le lâche autoritarisme, j’ose espérer que ce n’est pas du cynisme calculé, dont a fait preuve notre Jupiter Président vis-à-vis de son CEMA. Cela se passait face à plusieurs centaines de personnes, dont près de cent appartenant à des pays étrangers. Aux dires des journalistes débattant de cette affaire à « C dans l’air » ce jour, soit Macron a eu une crise d’autoritarisme, soit il a voulu exorciser le fait qu’il appartient à une génération n’ayant pas connu les service militaire. Quelle que soit l’hypothèse, son comportement est pour le moins inquiétant, cela respire le Bonaparte du Consulat.

  45. Robert Marchenoir

    @ Achille | 14 juillet 2017 à 12:49
    Le 14-Juillet, un sans-faute ? A part la fanfare jouant Daft Punk…
    On voit bien le message lourdingue : la France exporte de la miousic moderne en Amérique, nous savons nous adapter, etc.
    Et il est vrai que chargée de cette pénible mission, la fanfare inter-armées s’en est fort bien tirée, avec sa petite danse rigolote. Il n’en reste pas moins que la mission était grotesque. Déjà, Daft Punk, comme son nom l’indique, c’est pas terrible, mais alors joué par une fanfare militaire un jour de fête nationale, c’est complètement déplacé… D’ailleurs, la tronche de Donald Trump en disait long.
    Pour continuer dans le superficiel, on notera le contraste entre les tenues des « premières dames ».
    Il faut admirer le côté gonflé de Brigitte Macron. Il y a, dans son audace vestimentaire, quelque chose de la créativité et du non-conformisme français, qui représente parfaitement le génie national. Mais tout de même, des mini-jupes à 64 ans, cette blouse d’infirmière de bande dessinée, ce côté mamie mai-68…
    Face à elle, Melania Trump représentait, paradoxalement, le classicisme le plus parfait. C’est le couple de ploucs américains qui a le mieux incarné l’élégance française : robes longues impeccablement portées, créations inspirées de Dior — et jusqu’à la touche de courtoisie qui consiste à arborer les couleurs du drapeau de ses hôtes.
    Oui, c’était mieux avant, et c’est l’ancien mannequin slovène ayant épousé un gros balourd d’Amerloque qui a le mieux rendu hommage à l’esprit du Vieux continent : beauté, dignité et célébration de la femme.
    Une leçon de plus sur les relations complexes entre l’Europe et les Etats-Unis — pays fondé par des Européens, faut-il le rappeler, et dont les noms de lieux sont, encore, souvent, en français.

  46. @ genau | 14 juillet 2017 à 19:52
    J’ai recherché le sens de « Bien sûr, ce côté Caton peut agacer… », sans résultat. Sans doute n’ai-je pas pris le bon chemin.
    En revanche vous m’avez encore entraîné à me cultiver (mon Sahara étant immense) avec Wiki.
    Ainsi relevé : son traité agricole, De agri cultura (De l’agriculture), est le seul ouvrage qui nous soit parvenu en entier. Caton y décrit, entre autres, le rite du suovetaurile.
    Un rite parmi d’autres sans aucun doute. Lequel m’a ramené à quelques Rogations des années 50.

  47. Par Ivan Rioufol le 14 juillet 2017 22h00
    Extrait
    « C’est un discours majeur que le président des Etats-Unis a prononcé à Varsovie (Pologne), la semaine dernière, dans l’indifférence médiatique. En substance, Trump s’est fait le défenseur de la « grandeur de l’Occident ». Il a mis en garde contre « le terrorisme de l’islam radical », mais aussi contre la tentation de renoncement du monde libre. « Vous êtes l’âme de l’Europe », a-t-il dit aux Polonais dont il a salué « l’héroïsme » face à la tyrannie communiste. En mai, la première ministre, Beata Szydlo, avait déclaré à l’adresse de l’Union européenne, qui veut obliger à accueillir des migrants : « La Pologne ce cédera à aucun chantage. Nous n’allons pas participer à la folie des élites bruxelloises ». A ceux qui ne cessent de s’excuser de ce qu’ils sont, Trump a rappelé : « Si nous n’oublions pas qui nous sommes, nous ne pourrons pas être vaincus ». Et il a posé la question : « L’Occident a-t-il la volonté de survivre ? Avons-nous suffisamment confiance en nos valeurs pour les défendre à n’importe quel prix ? Avons-nous assez de respect pour nos concitoyens pour protéger nos frontières ? (…) ».
    Le président français, qui croit aux vertus guérisseuses du pouvoir économique, ressemble fâcheusement aux élites dont Trump dénonce les capitulations. »
    _____________
    Silence sur ce sujet chez les érudits de ce blog !
    « Quand les faibles parlent entre eux on n’entend plus la voix de la raison »

  48. calamity jane

    La claque vestimentaire qu’a pu donner Madame Trump à Madame Freluquet 1er !
    Quelque chose ne jointe pas.
    Un tailleur aurait eu plus d’allant… D’ailleurs personne n’aurait prévenu la Madame que la tendance veut que les jupes se portassent juste au-dessus du genou, pas à dix centimètres.
    Une présence un peu trop simpliste sans charisme ni classe.
    Revoir sa coupe de cheveux serait une nécessité. Aérez, aérez Madame.
    En bonne ancienne prof, je parie qu’elle n’en fera rien.

  49. Franck Boizard

    @Trekker
    « …cela respire le Bonaparte du Consulat »
    Cette comparaison de Macron avec Bonaparte, très à la mode, est stupide, comme toutes les modes. D’un journaliste inculte (pléonasme), je veux bien, mais d’un commentateur avisé !
    Vous semblez oublier qu’avant de devenir consul, Bonaparte a collectionné les victoires. Ca vous asseoit une autorité autrement que d’avoir collectionné les unes de médias discrédités.
    Talleyrand (me semble-t-il) disait qu’on ne pouvait supporter l’éclat de son regard.
    Quand il est arrivé à la tête de l’armée d’Italie par faveur politique, ses subordonnés, des vétérans qui en avaient vu d’autres, les Masséna et compagnie, ont décidé de ne pas se découvrir. Il les a regardés dans les yeux un à un sans mot dire. Pas un n’a osé rester couvert.
    Emmanuel Macron a d’éminentes qualités. Je regrette que la droite conservatrice ne sache pas faire émerger une personnalité de ce tonneau. Mais n’avoir rien fait est une qualité dont il aurait tort d’abuser.
    Il y a une citation d’Hélie de Saint Marc que j’affectionne particulièrement : « L’autorité est fille du courage sous toutes ses formes, physique, intellectuel et morale. »
    Pour l’instant, j’ai vu de l’audace chez Emmanuel Macron, mais « du courage sous toutes ses formes », assez peu.

  50. Bonjour,
    « On voit bien le message lourdingue : la France exporte de la miousic moderne en Amérique, nous savons nous adapter, etc. » (R.Marchenoir)
    Ce qui est remarquable chez vous, c’est que vous voyez des messages là où il n’y en a pas. Je n’ai parlé à aucun moment de la « miousic » des Daft Punk dont je serais bien incapable de citer un seul titre de leurs chansons. Je n’ai même pas évoqué le choix du chef d’orchestre Valery Gergiev par les services de l’Elysée et qui, nous dit-on, est un proche de Vladimir Poutine et qui cautionne à 100% sa politique.
    Pourtant c’est là que je vous attendais et à ma grande stupéfaction vous n’avez pas poussé vos cris d’orfraie habituels concernant ce choix.
    Un petit coup de fatigue sans doute ?

  51. Décidément nos officiers généraux ne sont pas à la fête.
    Rappelons l’éviction du Général de corps d’armée de gendarmerie Bertrand Soubelet, le Général courage, remercié comme un domestique au motif qu’il avait évoqué lors d’une audition avec des députés, les vraies difficultés rencontrées sur le terrain par ses hommes.
    C’est aujourd’hui le chef d’Etat-Major, le Général d’armée de Villiers qui se fait humilier en public au motif qu’il ne veut pas se faire « baiser » par Bercy qui ne cherche qu’à lui diminuer ses budgets alors que son armée manque manifestement de moyens.
    Le chef de l’Etat avait-il besoin de lui rappeler qu’il était son chef alors que les propos du Général avaient été tenus dans un lieu privé ? Il me semble qu’à ce niveau on peut se parler entre hommes et surtout éviter de faire perdre la face à un militaire de très haut rang.
    La méthode utilisée par le chef de l’Etat me déçoit profondément !
    Cette armée qui se bat sur de multiples fronts doit bénéficier de notre respect car ce sont eux qui vont au casse-pipe alors que d’autres, notamment à Bercy, ne tripotent que des chiffres et des dossiers.
    J’avais un avis positif sur le fonctionnement du nouveau chef de l’Etat, j’attends maintenant de voir comment il se comportera face aux syndicats et notamment quand le moustachu en chef de la CGT appellera à manifester sur la voie publique pour dénoncer la casse des droits sociaux.
    Et ce jour-là il sera intéressant de voir si après avoir humilié le pouvoir militaire il osera mater la rue ou devra faire des concessions à ceux dont il n’est pas le chef.
    D’après ce que je lis, il semblerait que le Général de Villiers soit décidé à ne pas capituler vis-à-vis de l’image qu’il se doit de donner à ses hommes qui se battent au service de la Nation.
    Quand on veut faire la guerre sur de multiples fronts on s’en donne les moyens ou on se retire de certains théâtres d’opérations non prioritaires. Des choix sont à faire sans qu’il soit nécessaire de créer un gros malaise au sein de ceux qui se battent au péril de leur vie.

  52. @ Jabiru
    « Quand on veut faire la guerre sur de multiples fronts on s’en donne les moyens ou on se retire de certains théâtres d’opérations non prioritaires. Des choix sont à faire sans qu’il soit nécessaire de créer un gros malaise au sein de ceux qui se battent au péril de leur vie. »
    Voyant cela, je subodore que Macron ne sait pas plus choisir que dominer : rappeler qu’on est le chef quand nul ne le conteste est se remettre en cause dans la mesure où la question qui ne se posait pas, l’est…
    Et par le chef ! Pathétique.
    Quand je vois de tels inaptes, je pense aux Romains.

  53. @ Franck Boizard | 15 juillet 2017 à 18:41
    « Cette comparaison de Macron avec Bonaparte, très à la mode, est stupide, comme toutes les modes. D’un journaliste inculte (pléonasme), je veux bien, mais d’un commentateur avisé ! »
    J’avoue volontiers avoir été à la facilité sémantique en faisant cette comparaison, à ma décharge son attitude indigne d’un chef de l’Etat vis-à-vis du CEMA (chef d’Etat-Major) m’a profondément ulcéré.
    Bien sûr notre Président Macron est bien loin d’avoir les états de service de Bonaparte, et cela avant même de présider le Consulat. Notre Président « Jupiter », en fait de sifflement des balles, n’a connu que celles des courts de tennis.
    Comme vous j’adhère à la citation d’Hélie de Saint Marc, un très grand soldat digne du plus grand respect. « L’autorité est fille du courage sous toutes ses formes, physique, intellectuel et morale. »
    @ Jabiru | 15 juillet 2017 à 19:16
    « Le chef de l’Etat avait-il besoin de lui rappeler qu’il était son chef alors que les propos du Général avaient été tenus dans un lieu privé ? (…) Cette armée qui se bat sur de multiples fronts doit bénéficier de notre respect car ce sont eux qui vont au casse-pipe alors que d’autres, notamment à Bercy, ne tripotent que des chiffres et des dossiers. »
    Totalement d’accord avec l’ensemble des propos de votre commentaire, mais à la décharge de notre Président à l’ENA et à la Banque Rothschild on n’apprend guère le respect vis-à-vis des généraux, officiers et autres militaires. Ils ne sont en ces lieux considérés au mieux que comme des facteurs de coûts, voire comme totalement improductifs : d’ailleurs ils ne sont même pas cotés au CAC 40 !

  54. @ Jabiru | 15 juillet 2017 à 19:16
    EM a commis une bourde en rabrouant comme il l’a fait le CEMA. La faute en incombe principalement aux députés qui telles des pipelettes de bas d’immeuble, se sont empressés de rapporter les propos « virils » du général de Villiers, mécontent de voir son budget amputé de quelques millions d’euros.
    Il a déjà commis d’autres maladresses qu’il est inutile de rappeler vu qu’elles ont suffisamment fait la une des gazettes.
    Néanmoins je préfère ce genre d’attitude, même si elle peut paraître contestable sur la forme, à celle de François Hollande qui était toujours d’accord avec le dernier qui sortait de son bureau.
    Laissons à notre président le temps de prendre ses marques et d’asseoir son autorité sans qu’il se sente obliger de rappeler à ses équipes qu’il est le chef. Pendant cinq ans tout le monde avait oublié qu’il y avait un chef à l’Elysée, à commencer par les médias. Maintenant c’est chose faite. Je pense qu’il n’aura plus besoin de se répéter.

  55. @ Robert Marchenoir 15 juillet 2017 12:49
    Melania Trump : la classe absolue !
    Brigitte Macron : « Il y a dans son audace vestimentaire quelque chose de la créativité et du non conformisme français, qui représente parfaitement le génie national. »
    Mais où allez-vous chercher tout ça ! A moins que ce soit du cinquième degré !
    Plus prosaïquement, elle était moche, quelle silhouette ! Et ne faisait pas du tout honneur à la haute couture et au goût français si prisés aux USA. A force de vouloir être non conformiste, on tombe dans le ridicule. C’est ce qui lui est arrivé pendant toute cette manifestation !
    Cordialement.

  56. J’ai revu vite fait cette émission pour l’occasion parce que je n’en avais pas le même souvenir que M. Bilger qui renvoie plus ou moins Zemmour et BHL dos à dos si j’ai bien compris, ne souhaitant pas les départager pour x raisons.
    https://www.youtube.com/watch?v=acsXGI0f7RY
    BHL tel qu’en lui-même c’est-à-dire « plein de lui-même », « full of shit » comme on dit en ricain, manipulateur comme tout philosophe qui se respecte, comédien subventionné de seconde zone sans talent se prenant pour Gabin dans Le Président (https://www.youtube.com/watch?v=o6pcBGpag2o) dans ses outrances foireuses et menteur comme un arracheur de dents, bref l’escroc total !
    « Je n’ai JAMAIS soutenu l’intervention en Irak. JAMAIS ! » dit-il à la 18ème minute de l’émission.
    « A l’époque, Bernard-Henri se tâte encore, changeant de discours en fonction du public comme le relèveront les auteurs du livre Le nouveau B.A.BA du BHL. En France, BHL est donc contre la guerre en Irak, même s’il la trouve « plutôt juste du point de vue de la morale ». Lorsque le philosophe s’exprime aux Etats-Unis, son propos est beaucoup plus nuancé : « J’étais opposé à l’administration Bush quand elle a décidé d’entrer en guerre contre l’Irak. Mais aujourd’hui, nous y sommes, nous devons désormais finir le travail ».
    https://www.marianne.net/monde/les-idiots-utiles-de-la-guerre-en-irak
    BHL sur la Libye : « Rien ne pouvait être pire que le massacre promis par Kadhafi… »
    http://sites.arte.tv/28minutes/fr/la-libye-depuis-la-mort-de-kadhafi-notre-chronologie-28minutes
    La « philosophie » selon BHL : « Il y a de bons Etats nations et de mauvais Etats nations »…https://www.youtube.com/watch?v=4kJ4ojtHJ4M
    Zemmour qui lance l’argument le plus simple et donc le plus valable qui est : « Faites le bilan de vos interventions ! Combien de morts ? Combien de massacres ? Combien de morts avec la destruction américaine ? » et BHL qui répond bien sûr : « Vous mélangez tout ! » Hahaha, escroc va !
    Et le « philosophe » ajoute d’un ton péremptoire comme on dit en se prenant d’un coup pour Madame Soleil : « Je pense que si on était intervenu en Syrie en 2011 ou en 2012 le bilan serait vraisemblablement moins tragique que celui d’aujourd’hui ». Donc, c’est comme « si ma tante en avait, on l’appellerait mon oncle », ça c’est de la philosophie mon gars ! hahaha !
    BHL : « S’il y a une chose pour laquelle je fais mea culpa et en effet plusieurs fois par jour, c’est de ne pas avoir eu la voix assez forte, de ne pas avoir trouvé les bons arguments pour arrêter cette horreur, ce carnage dont la Syrie est le théâtre. » Ah ouais quand même !
    Le mec se prend carrément pour le sauveur de l’humanité quoi.
    Ca devient pathologique à ce niveau.
    Le pire est que personne n’osera lui dire qu’il devrait consulter par peur d’être tricard au Flore ou sur les plateaux TV et dans les rédactions parisiennes.
    M.Bilger, soyons sérieux. BHL est passé une fois de plus pour un escroc.
    Et tout est dans le petit échange à la 23ème minute.
    Zemmour : « la différence entre vous et moi, c’est que vous vous souciez des autres et moi du peuple français. »
    BHL : « Ca c’est vrai ! » et là, BHL a dit ce qu’il pense mais il réalise qu’il n’aurait pas dû le dire et donc rajoute ensuite comme tout bon escroc intellectuel qui a l’esprit vif : « moi je me soucie des deux. » HAHAHA ! Enorme !
    BHL et l’idolâtrie ou juste la bienveillance dont il bénéficie dans certains milieux urbains sont une caricature de la médiocrité intellectuelle française de la fin du XXe siècle et de ce début de XXIe qui préfère se complaire dans des débats de coulisses de music-hall sans importance parce qu’elle n’a pas la capacité intellectuelle et surtout la volonté, bien sûr il y aurait trop à perdre en ayant des opinions qui iraient à l’encontre de la pensée dominante aux mains d’arrivistes médiatiques à la Joffrin depuis cinquante ans, que de changer cette médiocrité interne pour qu’hypothétiquement, un jour, meilleur qu’elle advienne et que la France et donc le monde en soient un endroit plus vivable pour cette humanité qui ne fait qu’un… A VOUS LES GENS !
    Put**in, quelle phrase !! Hahaha !
    Vive la France !

  57. Afin de compléter de manière plus générale la coupe budgétaire impromptue faite au ministère de la Défense, je conseille vivement à tous de lire l’article ci-dessous du colonel (er) Michel Goya, qui est loin d’être un militariste extrémiste ou excité.
    https://lavoiedelepee.blogspot.fr/2017/07/merci-bercy.html#comment-form
    @ Achille | 15 juillet 2017 à 21:50
    « Néanmoins je préfère ce genre d’attitude, même si elle peut paraître contestable sur la forme, à celle de François Hollande qui était toujours d’accord avec le dernier qui sortait de son bureau. Laissons à notre président le temps de prendre ses marques et d’asseoir son autorité sans qu’il se sente obliger de rappeler à ses équipes qu’il est le chef… »
    Sur ce blog on a connu par le passé les défenseurs invétérés de François Fillon, auquel ils trouvaient toutes les excuses pour ses multiples a minima entorses à la morale publique. Dorénavant Achille tient ce rôle qu’on peut qualifier de sacrificiel, pour le compte de son idole l’actuel Président. Décidément il y a une constante dans la vie, la passion politique égare même les esprits a priori avisés.

  58. @ Trekker | 16 juillet 2017 à 00:44
    Si vous relisez mes posts d’avril-mai, vous constaterez que j’éprouvais les plus grandes réserves en ce qui concerne Emmanuel Macron. J’ai voté pour lui au second tour sans conviction. D’ailleurs je n’aurais sans doute pas voté pour lui si la candidate du FN n’avait pas été son adversaire.
    Mais depuis qu’il a revêtu le costume de président je trouve qu’il lui sied plutôt bien, surtout si on le compare à ses deux derniers prédécesseurs.
    Bon il y a encore quelques petits détails à corriger, mais ils sont mineurs au regard du travail à accomplir. Je vous ferai remarquer que j’ai écrit que je n’approuvais pas le recadrage public du CEMA. Je pense qu’une bonne « engueulade » entre quatre yeux eut été préférable, ce qui doit se produire plus souvent qu’on ne le croit.
    Un peu d’autorité ne nuit pas au poste qu’il occupe. Concernant cet aspect de sa personnalité, certains ici l’ont comparé à Napoléon, d’autres auraient tendance à le comparer à de Gaulle, l’un comme l’autre ne supportant pas la contradiction. Après tout peu importe, l’important ce sont les résultats à venir. Pour l’instant son parcours est plutôt bon. Il a noué de bonnes relations avec Vladimir Poutine, puis dernièrement avec Donald Trump. Tout ça va dans le bon sens.
    Il apporte un souffle nouveau dont le pays avait bien besoin. Si maintenant il lui venait de se fourvoyer et de mettre en péril les intérêts de la nation, rassurez-vous je ne manquerais pas de vous le faire savoir sur ce site. Ma macronmania a ses limites !

  59. La névrosée hystérique obsessionnelle Christine Angot et son copain l’aboyeur Laurent Ruquier devraient faire diffuser leur émission ONPC depuis l’hôpital psychiatrique Sainte-Anne. Mais par crainte de rendre les patients encore plus malades, ces deux-là n’ont aucune chance d’être acceptés.
    Si vous voulez retrouver un bon sommeil, zappez-les !!

  60. Patrice Charoulet

    Vous nous invitez à réécouter un dialogue BHL-Zemmour et vous nous livrez vos réflexions là-dessus.
    Ce dimanche matin, je cède à cette aimable invitation.
    Zélateur assumé de Zemmour, je pensais par avance lui donner raison. Ce qui devait arriver arriva. Zemmour vainqueur.
    Mais, friand d’éloquence et de débats, tout comme vous, je suis forcé de convenir que ce fut là une rude joute. Quel choc ! Quelle ardeur de part et d’autre ! Quelles ressources conceptuelles, historiques, culturelles !
    Me préparant à aller lire un Pléiade, la plume à la main, dans mon estaminet portuaire préféré, je ne m’attends guère à y entendre de telles choses. Il faut, vous m’avez permis de le faire, varier ses plaisirs.

  61. Bonjour Philippe,
    Difficile d’adhérer à votre propos, même en faisant abstraction de mon indifférence à l’un comme à l’autre.
    Je passe sur vos compliments réitérés à Mme Roux. On a les amitiés intellectuelles que l’on veut.
    BHL est un imposteur. Nous sommes dans un pays où la tolérance à la manipulation est extrême. Botul Henri-Lévy en est la démonstration risible. Ce monsieur est un cuistre.
    Les photos en théâtre de guerre, chemise blanche immaculée ouverte sur son poitrail sont d’un ridicule consommé, et une insulte à ceux qui souffrent sur ces terres.
    Ce gandin qui mobilise et immobilise des actions parfois indispensables, pour sa protection, son image, son paraître, sa légende. Qui se c… dessus en attendant la Fôtô témoignage ayant mis en scène son supposé courage et engagement. Un malfaisant médiocre. Sans intérêt.
    Avez-vous dans l’idée de vous intéresser dans ce domaine à des gens comme Rony Brauman, Xavier Emmanuelli, de vrais altruistes courageux ?
    Quant à Eric Zemmour, si je ne partage pas grand-chose avec lui, surtout sa manie de combattre et pas de discuter qui est pour moi singulièrement pénible, il a de la drôlerie, de l’autodérision et une si profonde mauvaise foi que j’aime bien l’écouter de temps en temps, ne serait-ce que pour le voir ricaner, ses épaules se levant et se rabaissant au gré de son rire, mouvement qui a pour effet mimétique de me faire systématiquement rire avec lui.
    Cordialement

  62. @boureau
    « Plus prosaïquement, elle était moche, quelle silhouette ! Et ne faisait pas du tout honneur à la haute couture et au goût français si prisés aux USA. A force de vouloir être non conformiste, on tombe dans le ridicule. C’est ce qui lui est arrivé pendant toute cette manifestation ! »
    J’ai trouvé ce contre-emploi amusant. Brigitte était fringuée comme une Américaine et Melania comme une Française…
    Heureusement que l’on arrive à se rattraper avec la gastronomie !

  63. Fête nationale : 897 voitures ont été brûlées dans la nuit des 13 et 14 juillet.
    Après avoir été la porte-parole d’Emmanuel Macron pendant sa campagne, l’ancienne correspondante de Canal Plus et i-Télé aux Etats-Unis vient d’être recrutée par David Axelrod, l’ancien stratège de Barack Obama et actuellement directeur de l’Institut d’études politiques à la prestigieuse université de Chicago (Illinois, nord du pays).
    Netanyahou et Macron célèbrent la rafle de l’Elysée.
    Les CEMA qui ne veulent pas se faire « baiser » par Macron-Bercy doivent la fermer ou se casser.
    Pour rappel, Macron fut élu avec les voix musulmanes selon l’ordre donné par le commandeur des croyants dans leurs salles de prière et grâce aussi à une presse toxique, entre les mains de riches anti-Français, célébrant tous les jours une fausse campagne présidentielle.
    Conclusion : Macron, le Tapie n°2, nous réserve de grandes surprises pour les prochains temps avec une presse toujours aussi toxique.

  64. @Achille
    Je comprends votre message.
    Il nous faut un chef à l’Elysée, un vrai et vous avez raison.
    Par contre un chef pour être respecté doit éviter d’humilier son subordonné d’autant plus qu’il s’adressait au chef d’Etat-Major, fonction la plus élevée de l’armée. Par les temps qui courent tout le monde et à tous les niveaux doit se serrer les coudes, sachant que le chef de l’Etat a besoin d’avoir la confiance notamment des militaires et de l’ensemble des forces de l’ordre car sans elles le roi est nu.
    @Trekker
    Ayant reçu une éducation militaire par mon père, j’ai toujours considéré que les hommes de valeur qui ont risqué leur vie pour défendre la Nation devaient pouvoir compter sur le respect de ceux qu’ils protégeaient.
    Le chef de l’Etat doit pouvoir comprendre qu’un chef militaire doit soutenir ses troupes. Une bonne explication de texte entre hommes aurait dû régler le débat. Il n’empêche que le mal est fait.

  65. @Jabiru | 16 juillet 2017 à 12:13
    « Le chef de l’Etat doit pouvoir comprendre qu’un chef militaire doit soutenir ses troupes. Une bonne explication de texte entre hommes aurait dû régler le débat. Il n’empêche que le mal est fait. »
    Tout à fait d’accord. Ceux qui en parlent le mieux sont ceux déplacés sur le terrain de la guerre portant 30 kg de charge sur leur dos sous le soleil de plomb risquant leur vie à chaque instant face aux ennemis terroristes. Que sait le jeune Macron, lui qui n’a jamais fait le service militaire, n’a jamais eu à affronter cette dureté de la vie, la peur de mourir sous des balles ? Humilier publiquement un vrai chef de l’armée française et ses soldats alors dévoués pour combattre les ennemis, n’est pas digne d’un chef de l’Etat français. Macron a beaucoup de choses à apprendre. De Gaulle n’aurait jamais osé faire de telles déclarations contre sa propre armée de défense française. Le monde entier a entendu Macron dénigrer sa propre armée. Je suis très déçue par Macron. Mais que fait Brigitte pour le rappeler à l’ordre !! Sans notre armée, Macron n’est RIEN !!

  66. Aujourd’hui nous n’avons plus le droit de laisser un héritage tel que le Sénat à nos successeurs : « anomalie constitutionnelle » avait dit je crois Lionel Jospin, on peut être représentant de la France sans cet artifice qui ne sert à rien.
    La prochaine étape des élections sera sa suppression, point de grandeur avec deux Chambres, dont l’une est une béquille inutile et dispendieuse. Je ne reviendrai pas sur ce reportage où Nicole Bricq brassait du vent pour s’entendre dire qu’à la fin les députés auraient le dernier mot à propos de la TVA.
    Nous aimons bien ces faux-semblants comme le Sénat – retraite dorée sur tranche pour parlementaires n’ayant vécu que de mandats -, personne dans aucun pays du Nord ne concevrait un tel gaspillage.
    De voyages d’études en colonies de vacances, le Président du Sénat en affirmant que les élus de cette chambre sont prêts à l’amaigrissement, ne fait que sauver les meubles.
    Les citoyens ne veulent plus de ces représentants qui nous coûtent deux bras.
    On cherche des économies – les petits ruisseaux font les grandes rivières -, perdre de vue que notre millefeuille est aussi inefficace que contreproductif c’est s’enliser davantage dans la dette et la précarité.
    Bon je me suis agacé d’une Assemblée que l’on tarde à supprimer, débat important, tout le reste est littérature. Quand je pense que certains siègent encore à 80 ans, je voudrais qu’on m’explique pour quelle efficacité ?
    Bon, bon c’était ma minute digression.

  67. @ caroff 16 juillet 2017 10h24
    « Brigitte était fringuée comme une Américaine »
    Pitié pour les Américaines !
    Une Américaine n’aurait jamais osé porté de tels sacs ! Avez-vous remarqué sa difficulté à s’asseoir tellement il restait peu de tissu pour couvrir ses « cuisses de poulet », comme le dit si joliment un blogueur ?
    Quand vous passerez aux USA, allez faire un tour à la sortie des églises de la communauté noire et vous pourrez apprécier l’élégance de ces dames !
    Cordialement.

  68. Robert Marchenoir

    @ Achille | 15 juillet 2017 à 19:06
    Peut-être ne réalisez-vous pas que vous n’êtes pas le centre du monde, et que toute parole prononcée ici n’est pas destinée à vous mettre en cause. Il est possible de rebondir sur ce que vous avez dit pour dire autre chose, sans pour autant que ce soit une attaque contre vous. En fait, ça s’appelle la conversation. Vous connaissez ?
    Vous n’avez pas parlé des Daft Punk, moi j’en ai parlé. C’est possible, ou on n’a le droit de parler d’un truc que si vous en avez parlé auparavant ?
    « Je n’ai même pas évoqué le choix du chef d’orchestre Valery Gergiev par les services de l’Elysée et qui, nous dit-on, est un proche de Vladimir Poutine et qui cautionne à 100% sa politique. Pourtant c’est là que je vous attendais et à ma grande stupéfaction vous n’avez pas poussé vos cris d’orfraie habituels concernant ce choix. Un petit coup de fatigue sans doute ? »
    Merci de cette information. J’ignorais que Valery Gergiev avait pris part aux festivités du 14-Juillet. Oui, je vous le confirme, Valery Gergiev est, en dehors de ses mérites artistiques, un homme de peu, un méprisable personnage qui s’est fait le propagandiste éhonté de Vladimir Poutine.
    Pourquoi mentionnez-vous ce fait ? Vous pensez que ce n’est pas le cas ? Vous croyez qu’il a le courage de reprocher sa voyoucratie en secret au président russe ? Vous pensez que c’est bien de soutenir un assassin impérialiste et fasciste ? Faites-nous donc part de vos fascinants éclairs de lucidité concernant Gergiev et Poutine. Expliquez-nous pourquoi c’est bien de soutenir Poutine. Racontez-nous ce que vous aimez chez lui, expliquez-nous en quoi l’idéologie du régime russe s’harmonise avec l’esprit français, en quoi la politique étrangère de la Russie est favorable à la France.
    J’attends avec impatience ces révélations que vous n’avez jamais faites dans ces pages, gardant égoïstement pour vous cette sagesse qui nous serait si utile à nous autres.
    Ce que vous savez faire, en revanche, c’est faire semblant de vous scandaliser à chaque fois que quelqu’un se permet de dire du mal de votre petit poutinou chéri. Vous arrivez même à vous scandaliser lorsque je n’en dis pas de mal — mieux : lorsque je n’en parle même pas !
    Vous reproduisez ainsi exactement les mécanismes du terrorisme intellectuel communiste. Il fut un temps où les malfaiteurs intellectuels de votre espèce réclamaient leurs sels dès lors que quelqu’un s’avisait de critiquer la Russie, au motif qu’il était absolument impensable d’être anti-communiste. Ce qui fut remplacé quelques années plus tard, lorsqu’il ne fut plus possible de soutenir inconditionnellement les crimes russes, par le délicieux qualificatif « d’anti-communiste primaire ».
    A l’époque, il restait à la gauche un minimum de courage intellectuel : elle était capable de défendre son point de vue, et d’expliquer pourquoi il ne fallait pas critiquer trop fort des barbares responsables de cent millions de morts. C’était ignoble, mais au moins la racaille communiste faisait-elle semblant de respecter les règles de la vie civilisée.
    Le néo-marxisme en vigueur ne s’embarrasse même plus de ces obligations. Le communisme a franchi une étape supplémentaire de sa dégradation, en se résumant à la nature voyoucratique qui était la sienne dès le début. Pourquoi s’embarrasser de justifications idéologiques ? Comme l’explique le journaliste russe émérite (et ex-député) Igor Yakovenko, le poutinisme a substitué les principes mafieux aux prétentions philosophiques antérieures : il y a des choses qui se font, et d’autres qui ne se font pas. Cela va sans dire. Personne n’en parle, mais tout le monde connaît la règle. Le premier de ces principes est qu’on ne dit pas du mal du mafieux en chef.
    Lorsque cette règle est brisée (et même lorsqu’elle ne l’est pas, comme ici, à titre préventif), il y a toujours un sous-sous-mafieux qui sort du bois, un petit flic kaguébiste de pâté d’immeubles, un porte-flingue qui fait des heures supplémentaires en échange d’un chewing-gum et d’une tape dans le dos, et qui ramène sa fraise pour rappeler qui est le chef.
    Bien souvent, il n’y a même pas de chewing-gum : c’est ce qu’on appelait, du temps de l’Union soviétique, les idiots utiles. Le nouveau Komintern poutiniste a réactivé ses idiots utiles en Occident, et il ne manque pas de volontaires.

  69. « Et encore un sans-faute pour le président après cette magnifique cérémonie du 14 Juillet » écrit Achille apparemment sans rire.
    Et quelle « faute » aurait-t-il pu commettre selon vous ? Faire un bras d’honneur aux spectateurs ? Mettre le feu à l’arc de triomphe ? Entonner une chanson paillarde ? S’asseoir sur les genoux de Brigitte Trogneux ? Faire des chatouilles à Donald Trump ? Eclater de rire durant la sonnerie aux morts ?

  70. @boureau
    « Une Américaine n’aurait jamais osé porté de tels sacs ! Avez-vous remarqué sa difficulté à s’asseoir tellement il restait peu de tissu pour couvrir ses « cuisses de poulet », comme le dit si joliment un blogueur ? »
    Les Américaines osent tout !!
    Pour la tenue de Brigitte Macron je ne dirai pas ce que j’en pense ici pour rester bienveillant…

  71. @Giuseppe
    Le Sénat, vaste programme, avait dit le Général après avoir envisagé de supprimer l’ex-Conseil de la République.
    Malheureusement le peuple a voté contre son référendum et le Grand Charles s’en est retourné à Colombey le soir même.
    Quant à l’amaigrissement des élus de cette sympathique assemblée il ne semble pas que ce soit une priorité au motif qu’à son retour au perchoir, le sieur Larcher s’est empressé de rappeler l’ancien traiteur évincé par son prédécesseur pour des motifs d’économie. Plus belle la vie aux frais de la princesse, et c’est reparti comme en 14 !
    Et comme ils ont tous des chauffeurs, point besoin de se priver.
    Qui va oser remettre la question sur le tapis à l’heure où on gratte les fonds de tiroirs pour nos militaires ?
    Peut-être que le chef de l’Etat a des idées sur la question puisqu’il a décidé de gouverner d’une main de fer et sans gant de velours.

  72. @Frank THOMAS | 16 juillet 2017 à 16:08
    « Et quelle « faute » aurait-t-il pu commettre selon vous ? Faire un bras d’honneur aux spectateurs ? Mettre le feu à l’arc de triomphe ? Entonner une chanson paillarde ? S’asseoir sur les genoux de Brigitte Trogneux ? Faire des chatouilles à Donald Trump ? Eclater de rire durant la sonnerie aux morts ? »
    L’humour de salle de garde me faisait rire à une certaine époque, mais cela m’a passé. Ceci étant, je comprends que le fait d’avoir écrit qu’Emmanuel Macron avait, encore une fois fait un « sans faute » puisse vous irriter.
    Rassurez-vous je n’en attribue pas le mérite à la seule personne du président, mais aussi et surtout à tous les services qui ont été mobilisés pour que notre fête nationale se passe à la perfection. Je pense bien sûr aux services du protocole, de la sécurité, de la communication, les équipes de logistique des différents corps d’armée. Tout ce petit monde s’est totalement investi pendant des jours en répétitions, vérifications pour que tout se passe dans les meilleures conditions, ce qui a été le cas. Bravo à eux !
    J’en profite pour faire remarquer que la France est le seul pays démocratique à afficher au monde entier sa puissance armée : écoles militaires, unités d’élite, chars, avions et hélicoptère de combat, etc. le jour de leur fête nationale. Seules encore quelques dictatures continuent ce type de parade.
    Les autres pays européens préfèrent faire défiler des majorettes, des fanfares et des chars fleuris, ce qui est certes moins impressionnant mais convient parfaitement pour une fête nationale.
    Mais le défilé du 14 juillet est un tabou intouchable et même Boris Vian, avec sa chanson « on n’est pas là pour se faire engueuler » n’a pas réussi à le ringardiser. Alors autant dire que c’est sans espoir.
    @Robert Marchenoir | 16 juillet 2017 à 15:59
    « J’attends avec impatience ces révélations que vous n’avez jamais faites dans ces pages, gardant égoïstement pour vous cette sagesse qui nous serait si utile à nous autres. »
    Ainsi que je vous l’ai déjà dit, ne comptez pas sur moi pour passer une demi-journée à vous pondre des pavés de 150 lignes avec copiés-collés de Wikipédia, photos, liens et tout le tintouin. Certain(e)s ici font ça bien mieux que moi.
    Ce blog n’est pas une classe préparatoire pour l’examen d’entrée à Sciences Po ou pour l’agrégation de philosophie. Mes commentaires me prennent cinq à dix minutes pas plus et j’évite de me répandre en bavardages inutiles.
    La concision est la forme la plus aboutie de l’expression écrite comme orale. Et sur ce point vous avez encore du chemin à faire.

  73. @Jabiru | 16 juillet 2017 à 17:14
    Mongénéral avait mal préparé la question du référendum et il était au bout du rouleau politiquement – le long pouvoir use -, cette situation avortée est venue trop tardivement.
    J’ai le souvenir de Gérard Larcher filmé, dégustant sans vergogne un pigeonneau devant la caméra qui le filmait au Sénat, pour lui c’était naturel, pauvre de lui, pauvres de nous ; et ils font les lois.
    La sauce lui dégoulinait sur la lippe, j’avais honte pour lui qui ne se rendait même pas compte que le journaliste insidieusement exploitait cette rente de situation qu’est le Sénat et de nous montrer les tentures soyeuses et les repas délicats de nos élus, goinfrés d’avantages.
    Gérard Larcher un repu de plus, ils ne sont pas tous partis, depuis ce jour j’ai compris qu’il y avait deux mondes dont l’un ne se souciait pas de l’autre, on sait lequel bien sûr.
    Devant la caméra sans vergogne il se régalait alors que nous avions 8 000 000 de citoyens qui vivaient sous le seuil de pauvreté et la sauce lui coulait sur les lèvres…
    J’espère qu’E.M tiendra au moins la promesse d’en virer un tiers, sinon ce serait à désespérer de tout.
    La hauteur de l’Etat passe par la frugalité, le décorum est un rôle, la puissance est dans le respect des citoyens
    Le grand remplacement politique est surtout dû à cette envie irrésistible de changer de comportement, Benjamin Griveaux le rappelle dans toutes ses interviews, Mongénéral recevait les Kennedy avec toute la lumière d’un jour, cela n’empêchait pas sa stricte humilité dépensière propre aux grands, à ceux qui sont vertueux pour eux et généreux pour les autres.

  74. Robert Marchenoir

    @Achille | 16 juillet 2017 à 20:20
    « Ainsi que je vous l’ai déjà dit, ne comptez pas sur moi pour passer une demi-journée à vous pondre des pavés de 150 lignes avec copiés-collés de Wikipédia, photos, liens et tout le tintouin. Certain(e)s ici font ça bien mieux que moi. Ce blog n’est pas une classe préparatoire pour l’examen d’entrée à Sciences Po ou pour l’agrégation de philosophie [bla… bla… bla…]. Mes commentaires me prennent cinq à dix minutes pas plus et j’évite de me répandre en bavardages inutiles [bla… bla… bla…]. La concision est la forme la plus aboutie de l’expression écrite comme orale [bla… bla… bla…]. Et sur ce point vous avez encore du chemin à faire [bla… bla… bla…]. »
    Vous le confirmez, vous êtes vraiment un malfaiteur intellectuel : sous prétexte d’une obligation de faire court, vous… restez muet. Vous vous permettez de me prendre à partie sous prétexte que je critique la Russie, mais mis en demeure de justifier votre soutien au régime russe, vous n’avez rien à dire.
    Vos commentaires « vous prennent cinq à dix minutes pas plus », vous êtes le roi de la « concision » et de « l’expression écrite aboutie », mais je constate que vous êtes infichu de nous fournir, en cinq à dix minutes et en quelques lignes, une explication concise de la raison pour laquelle vous avez vos vapeurs lorsqu’on critique Poutine sous votre nez. En revanche, bavarder pour ne rien dire et vous livrer à des attaques personnelles sans fondement, ça, vous savez faire. Votre numéro de lâcheté intellectuelle est impressionnant.
    Tripoteur communiste, va ! Prétentieux donneur de leçons !

  75. @ Ellen | 16 juillet 2017 à 09:15
    « La névrosée hystérique obsessionnelle Christine Angot et son copain l’aboyeur Laurent Ruquier devraient faire diffuser leur émission ONPC depuis l’hôpital psychiatrique Sainte-Anne. Mais par crainte de rendre les patients encore plus malades, ces deux-là n’ont aucune chance d’être acceptés. »
    1° « […] je suis pour la liberté d’expression dans la mesure où chacun exprime ses propres points de vue, ses divergences et ses connaissances prouvées en des termes corrects et non pas par des attaques vulgaires, arrogantes […] » Ellen ici : https://frama.link/YJ1XA4_e
    2° « Les saletés que de très rares déversent sur moi sont la rançon de la liberté dont je me flatte et que je m’octroie. » (PB)
    Loi de 1881 – Délits contre les personnes – article 29 :
    « Toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation. La publication directe ou par voie de reproduction de cette allégation ou de cette imputation est punissable, même si elle est faite sous forme dubitative ou si elle vise une personne ou un corps non expressément nommés, mais dont l’identification est rendue possible par les termes des discours, cris, menaces, écrits ou imprimés, placards ou affiches incriminés.
    Toute expression outrageante, termes de mépris ou invective qui ne renferme l’imputation d’aucun fait est une injure. »

    Mais sur les autres, c’est possible.
    Ça y est !
    Ils sont mûrs pour les Guignols de l’info !
    Ou pour finir sur la Balcon, The Muppet Show !
    https://www.youtube.com/watch?v=0FNRqyAyEmw

  76. Patrice Charoulet

    Vous avez dit ici votre regret, dans l’émission ONPC, de l’époque Zemmour-Naulleau. Je partage votre sentiment. Tous les successeurs m’ont déplu. Vous avez raison : en recrutant la calamiteuse, la nullissime, l’insupportable
    Christine Angot, a-t-on voulu récompenser l’agression qu’elle commit en direct contre FF ? Je le crains. En tout cas, c’est la pire idée qu’on puisse avoir.
    Zemmour et Naulleau ont, certes, leur propre émission ailleurs. En passant, j’exprime ici le regret de ne pouvoir écouter cette émission qu’en replay. Que le CSA ait le droit de refuser à la chaîne de diffuser en clair me semble une absurdité.
    J’interroge Robert Marchenoir, qui sait mille fois plus de choses que moi sur la Russie et les Etats-Unis. Est-ce que dans ce dernier pays, un équivalent du CSA sévit ?

  77. Monsieur Bilger, votre billet m’a fait penser aux émissions animées par Michel Polac.
    Par-delà certaines outrances, les invités étaient libres de s’exprimer.
    La liberté vraie manque bien souvent dans les débats qui nous sont proposés y compris dans ONPC.
    Emissions où il faut respecter le style éditorial.

  78. « L’humour de salle de garde me faisait rire à une certaine époque, mais cela m’a passé » écrit un certain « Achille au pied lourd ».
    C’est dommage pour lui, et surtout pour nous.

  79. calamity jane

    @caroff
    « Heureusement que l’on arrive à se rattraper avec la gastronomie »
    BOUM, CA TOMBE ! 🙂

  80. Philippe Dubois

    @ Giuseppe | 16 juillet 2017 à 21:48
    Toutes les grandes démocraties sont bicaméristes :
    Il y a toujours deux chambres : il doit bien y avoir une raison
    Probablement faut-il réformer le Sénat, mais pas le supprimer et en profiter aussi pour réformer le fonctionnement de l’Assemblée nationale et les rapports entre les deux chambres

  81. @Philippe Dubois | 17 juillet 2017 à 13:25
    J’attends les propositions.
    Lors du discours d’Emmanuel Macron, notre Gérard Larcher était sur le point de s’endormir, sans doute sur la digestion de la veille.
    Entre un sénateur de l’âge de Jean-Vincent Placé qui ne connaît rien de la vie, et une Josette Durrieu, sénatrice des Hautes-Pyrénées qui a 80 ans et un paquet de voyages d’étude dont on serait curieux de voir les retombées fertiles, il y a de quoi s’interroger.
    Allons, allons il faut élaguer, tailler, virer, dégager tous ces personnages inutiles, il doit bien y avoir un moyen de faire sans ces repus.
    J’ai jeté un coup d’œil sur le fonctionnement du modèle allemand… Encore ! Bon… Mais c’est insupportable de voir des personnages qui végètent depuis des années dans le même bocal.
    Baroin a compris qu’il fallait qu’il s’en aille, le seul moyen pour notre Gégé qui s’incruste est de lui supprimer son traiteur et pour les autres plus de voyages d’étude !
    Nous devons être un pays immensément riche pour se permettre toutes ces déperditions, si c’était de la thermie à l’heure de la RT 2012 nous serions recalés sans discussion.

  82. @ Frank THOMAS | 17 juillet 2017 à 08:39
    « Achille au pied lourd.
    C’est dommage pour lui, et surtout pour nous. »

    Quelle répartie à couper le souffle !
    Question lourdeur je pense que je n’ai rien à vous envier. Vous êtes un peu le Jean-Marie Bigard de ce blog. Encore que ce dernier me semble un peu plus subtil. 😀

  83. A Achille au pied lourd qui éructe : « Vous êtes un peu le Jean-Marie Bigard de ce blog ». D’accord : Prout !

  84. @ Frank THOMAS | 18 juillet 2017 à 14:26
    « D’accord : Prout ! »
    A chacun ses valeurs. Moi ce serait plutôt Proust ! 😁

  85. Jean-Yves BOUCHICOT

    « Le cirque Hipparque n’a pas besoin de deux clowns. Vous ne pouvez donc pas faire l’affaire. »
    (Hergé. On a marché sur la lune.)

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