Les humoristes professionnels se multiplient et on n’a jamais moins ri. Faut-il croire que notre modernité se piquant d’être drôle manque tout le temps sa cible ?
Parce qu’elle confond les genres et mêle des dispositions et des exercices qui n’ont rien à voir les uns avec les autres ? Parce qu’elle sous-estime les qualités qui permettent à des professionnels du spectacle de vraiment faire rire ? Parce qu’aujourd’hui n’importe qui peut se lancer dans l’espace artistique en étant pourtant largement privé de la culture, de l’oralité et de l’intelligence nécessaires à l’expression d’un authentique esprit ?
Chamfort a répondu à quelqu’un affirmant qu’il « courait après l’esprit », qu’il « pariait pour l’esprit ».
J’ai l’impression qu’il pressentait tout ce que l’actualité nous inflige comme prétendus « rigolos » qui sont aux antipodes de la libération d’un rire spontané et admiratif. Parce qu’il n’est pas facile de faire sortir notre humanité, dans ses composantes si contradictoires, de son sérieux, de sa gravité, même de ses angoisses.
André Bercoff, dans « Bercoff dans tous ses états » (Sud Radio) a consacré une émission passionnante le 18 décembre à l’humour et à la répartie.
L’auditeur percevait d’emblée la difficulté, qui crée la confusion, voire l’escroquerie d’aujourd’hui, tenant à la dénaturation de certaines notions. La dérision, la causticité, la polémique, la répartie, la méchanceté ou la partialité se mettent dans la mouvance de l’esprit pour bénéficier de son aura mais échouent souvent lamentablement à en respecter les exigences.
Parce qu’elles imposent des vertus qui ne sont pas communément partagées.
Il faut d’abord si bien maîtriser le langage qu’on peut, usant de lui comme d’un instrument, faire surgir les effets de style, les paradoxes heureux, les traits étincelants, les pensées singulières qui en quelques secondes, en plusieurs minutes, en une heure enchantent. Parce qu’ils ne relèvent pas de banalités s’acharnant en vain à faire s’esclaffer mais d’une approche révélant à la fois la qualité souriante du propos et l’élégance de celui qui le profère.
Ensuite, l’esprit n’a pas pour vocation de se faire rire, soi, il n’est pas destiné à obtenir les suffrages automatiques de ceux qui feignent une hilarité désaccordée d’avec la drôlerie prétendue proposée: qu’on songe, par exemple, dans l’émission de Nagui « La Bande originale » (France Inter), au caractère douloureux de l’écoute d’un Daniel Morin ostensiblement applaudi par la claque des autres chroniqueurs, puis aux brillantes variations d’un Tanguy Pastureau, qui se suffisent à elles-mêmes.
Sans passer sous silence, sur cette même radio publique décidément spécialisée dans de choquants clivages, les interventions aigres d’un Guillaume Meurice incarnation d’un genre qui fait du mépris son ressort fondamental.
Pour diffuser un esprit suscitant un consensus – qui par exemple discuterait celui d’un Sacha Guitry, d’un Jean Poiret, d’un Woody Allen, d’un Edouard Baer ? -, il convient de se garder comme de la peste du péché mignon de se croire indispensable au débat public, de se hausser sur la pointe de la réflexion, mais malheureusement sans résultat. Bien au contraire.
Qu’il est affligeant de percevoir des efforts qui ne pourront jamais être couronnés de succès parce que faire rire n’est pas une mince affaire et qu’il ne suffit pas de cracher vulgairement sur les uns pour plaire aux autres. Le risque est de s’aliéner les deux camps.
Alors pourquoi tant d’humoristes et si peu d’esprit ?
Parce que je ne suis pas loin de considérer que l’humour est une denrée, une richesse, trop précieuses pour être confié à des professionnels et que rien ne vaut son irrigation dans la quotidienneté et la manière dont chacun, presque sans le savoir, offre à l’autre l’immédiateté de ses pointes, de ses saillies. S’efforcer de délivrer de la drôlerie, par obligation, est au fond la pire des méthodes pour tenter de démontrer qu’on en est capable.
L’esprit est liberté, spontanéité, jeu du langage, jeu sur le langage, volonté de s’inscrire dans l’universel en ne s’abandonnant pas à la facilité du partisan ou de l’idéologie – ils sont tous à gauche évidement, nos humoristes d’aujourd’hui ! – ou de la dérision qui n’est que le travestissement mesquin d’une vision privée de souffle. On tente de moquer ce qu’on est incapable d’atteindre, d’égaler.
Il me semble que la controverse est vite tranchée qui interroge sur le point de savoir avec qui on a le droit de rire. Pierre Desproges refusait de le partager avec n’importe qui. Et s’il convenait d’en faire bénéficier tout le monde mais à condition que ce soit drôle ? C’est dorénavant le principal obstacle !
Au fond, et en forçant à peine le trait, les humoristes sont légion, et l’industrie de l’humour prospère, tous sexes confondus, parce que précisément l’esprit est rare.
« Les humoristes professionnels se multiplient et on n’a jamais moins ri. »
Affirmation totalement gratuite. Je suppose qu’il y a autant d’humoristes qu’avant, et qu’ils font autant rire que leurs prédécesseurs. Que les humoristes d’aujourd’hui fassent moins rire le septuagénaire que vous êtes est assez normal, je suppose que vos goûts musicaux sont aussi ceux de votre jeunesse ?
« Parce qu’aujourd’hui n’importe qui peut se lancer dans l’espace artistique en étant pourtant largement privé de la culture, de l’oralité et de l’intelligence nécessaires à l’expression d’un authentique esprit ».
N’importe qui je ne sais pas, mais c’est vrai que YouTube offre des possibilités qui n’existaient pas avant 2004. Ceci étant, des gens comme André Bercoff contribuent à cette médiocrité que vous dénoncez: l’auteur de cette vidéo a été invité trois fois en un an sur son antenne: https://www.youtube.com/watch?v=X3adquOj5wU
« Sans passer sous silence, sur cette même radio publique décidément spécialisée dans de choquants clivages, les interventions aigres d’un Guillaume Meurice incarnation d’un genre qui fait du mépris son ressort fondamental »
Jugement de valeurs. Que vous éprouviez de l’aigreur en écoutant les microtrottoirs de Guillaume Meurice, c’est normal. Mais je ne vois pas où elle peut se trouver dans ses propos, ni dans son personnage, si la longue et passionnante interview qu’il a accordée à ThinkerView donne une idée de celui-ci. Invitez-le, il viendra sûrement !
https://www.youtube.com/watch?v=CQ-nzRlDnns&list=LL_xIOnpHbPLmyHKgBjJuBng&index=424
« qui par exemple discuterait celui d’un Sacha Guitry, d’un Jean Poiret, d’un Woody Allen, d’un Edouard Baer ? »
Jugement de valeurs encore. Sacha Guitry ne fait rire que ceux qui sont nés avant 1960, désolé. Et ce sera le destin des autres. L’humour est étroitement lié à son époque et vieillit très mal. Faire rire une génération après est déjà un grand succès. Vous trouvez Raymond Devos drôle, vous ? Moi je préfère Groland, question de génération.
« Parce que je ne suis pas loin de considérer que l’humour est une denrée, une richesse, trop précieuses pour être confié à des professionnels et que rien ne vaut son irrigation dans la quotidienneté et la manière dont chacun, presque sans le savoir, offre à l’autre l’immédiateté de ses pointes, de ses saillies ».
Certes, en rigolant un bon coup de temps en temps la vie passe mieux. Mais l’impératif de courtoisie dont vous parliez plus haut s’impose sans doute encore davantage dans des rapports directs avec des personnes concrètes que d’une estrade où la cible est le plus souvent un personnage abstrait (le politique, le bourgeois, le prolétaire, le Juif, le camionneur, ce que vous voudrez).
« L’esprit est liberté, spontanéité, jeu du langage, jeu sur le langage, volonté de s’inscrire dans l’universel en ne s’abandonnant pas à la facilité du partisan ou de l’idéologie – ils sont tous à gauche, nos humoristes d’aujourd’hui »
Mais non ils ne sont pas tous de gauche, et Gaspard Proust ? Ok, il n’est pas drôle, mais il est humoriste. Et Bigard, il est de gauche ? Et Jean Roucas, qui avait même adhéré au FN, il est de gauche ? Ah mince c’est vrai, ils ne sont pas drôles non plus. Mais j’ai la solution: allez voir cultural gang bang (https://culturalgangbang.blogspot.com/2020/), c’est humoristique, réactionnaire et très bien vu.
Sinon, que voulez-vous, c’est normal que l’humour soit « de gauche », puisque c’est avant tout l’arme des petits et des faibles pour se consoler d’être exploités par les riches et les puissants. Il est beaucoup plus facile de se moquer du patron beauf qui roule en 4X4 que du RMiste qui a du mal à boucler les fins de mois. Peut-être que quand vous aurez gagné la bataille des idées, on rira tous à gorge déployée devant notre télé sur les sketches sur Greta Thunberg ou la famille Traoré, mais j’ai comme une idée que ce n’est pas demain la veille…
Bonsoir Philippe
« Ach, l’humour, z’est une des choze ké jé bréfère.
Avec l’infanterie, et, les pieds paquets ».
Papy fait de la résistance.
Les goûts et les couleurs…
Tel qui vous fait rire ne provoquera pas l’ombre d’un sourire chez un autre.
Je vais rire tout autant, parfois aux éclats, après avoir vu dix fois « Le cave se rebiffe », « Le dîner de cons » et quelques autres films.
Le ressort est l’écriture, la mise en scène, le jeu d’acteur, les dialogues, ciselés, de l’orfèvrerie.
Gaspard Proust me régale quand il insupporte un ami.
Dieudonné me bidonne, La fine équipe du 11, Le pygmée, Le passant juif, quand d’autres le conchieront.
Je ressens, comme vous, un manque d’originalité chez beaucoup d’humoristes, obligés de rire à leurs blagues pour que l’auditoire comprenne que c’est drôle.
Une forme de répétition, peu comique à mon goût, dans la description des enfances forcément malheureuses donc tellement estimables de beaucoup.
J’essaye de me dire que les ressorts comiques ont changé. Que c’est « autre chose ».
J’essaye, c’est un parallèle, de me dire la même chose avec certaines musiques.
Compliqué.
Un peu l’impression d’être un vieux con. Je n’arrive pas à tomber en arrêt en écoutant Booba, dit le duc du bois de Boulogne.
Bois je le rajoute peut-être.
C’est la même impression pour toutes les formes d’art.
Non qu’il n’y ait de la qualité, qui suis-je pour en décider, mais le nombre, la démocratisation des moyens de transmission fait qu’une péronnelle comme Nabilla attirera plus de lycéens que Mme Taubira.
Triste non ?
C’est ainsi.
La solution ?
Supprimer le statut d’intermittent. Finis les feignasses.
Seuls les bons resteront.
Les moins bons joueront dans leur cour d’immeuble, chanteront dans leur placard à balai et ce sera bien comme ça.
Comment font-ils aux USA, en GB ? Ils travaillent et font de l’art. Et si ça fonctionne personne ne leur reproche leur carrière.
En France, un prétentieux, alcoolique violeur comme Depardieu gagne des millions, pourquoi ? Parce que les 90 % de ceux qui travaillent sur un plateau sont payés par les citoyens.
Un c*n fini comme Romain Goupil dont personne excepté ses copains ne sait exactement ce qu’il aurait fait de potable, vit sur les subsides du citoyen.
Tout va bien dans le monde de l’art en France.
Le gogo de citoyen paye, beaucoup.
Il est possible, pour retomber sur votre billet, de faire une carrière tout en étant médiocrissime.
Oui il y a beaucoup d’humoristes, peu d’esprit, comme il y a beaucoup de journalistes, peu d’articles de fond, comme il y a beaucoup de chroniqueurs, peu d’analyses pertinentes.
Il y a foisonnement de supports de toute nature et pénurie de contenus, d’où une multiplication de prétendus humoristes, d’autoproclamés journalistes, de supposés chroniqueurs.
Cela étant je ne partage pas votre point de vue quand vous dites : « Je ne suis pas loin de considérer que l’humour est une denrée, une richesse, trop précieuses pour être confié à des professionnels ». Raymond Devos était un professionnel. Il reste, à mes yeux, inégalé. Je m’étonne que vous n’ayez pas cité François Morel, grand admirateur précisément de Raymond Devos, humoriste très fin (bien qu’homme de gauche) qui officie sur France Inter, mais seulement une fois par semaine. Car le vrai mal est là, on ne peut être drôle tous les jours sur commande, pas plus que le meilleur footballeur ne pourrait jouer tous les jours de la semaine. Or les pseudo-humoristes sont soumis à des rythmes stakhanovistes.
L’humour est chose précieuse, fragile, il faut le défendre. À cet égard je déplore que Canal+ ait licencié Sébastien Thoen pour avoir participé à une parodie hilarante de la consternante émission de Pascal Praud, « L’heure des pros ».
https://www.ozap.com/actu/julien-cazarre-et-sebastien-thoen-parodient-l-heure-des-pros-de-pascal-praud/599075
J’aimais bien l’humour du mime Marceau, il y a quelques années.
Jamais une parole plus haute que l’autre, jamais de paroles vulgaires ou offensantes.
Et si vous nous offriez un entretien avec l’un de ses successeurs ?
Nous payons aussi le prix de l’excès de médias en particulier TV et radios donc d’heures de diffusion à remplir, de publicité à subir, comme pour les journalistes trop nombreux pour diffuser les mauvaises nouvelles, il y a trop d’humoristes pour le peu d’esprit disponible.
Trop d’emplois disponibles pour les journalistes et humoristes de talent, la quantité nous prive de qualité.
Il faut bien reconnaître que les humoristes professionnels ont du mal à nous dérider avec leurs sketches qui manquent cruellement d’inspiration. L’originalité a cédé la place à la facilité, l’esprit à la vulgarité et la causticité à la méchanceté.
Finalement les plus drôles ce sont encore les politiques et les journalistes, notamment dans les émissions de débats.
C’est ainsi qu’en ce qui me concerne, il m’arrive de m’attarder sur l’émission l’Heure des pros. Pascal Praud assure le spectacle, bien secondé, il faut le reconnaître, par Ivan Rioufol et Jean Messiha. C’est à celui qui ira le plus loin dans le délire.
J’aime bien aussi les minauderies de Charlotte d’Ornellas, le ton docte et posé de Benjamin Morel avec sa tête de premier de la classe, la gouaille d’Elisabeth Lévy, personnages que je trouve plutôt attachants.
On se croirait revenu au temps du Bêbête show des années 80. Quelle poilade !
Le plus drôle dans cette émission est que chacun se prend vraiment au sérieux, ce qui ajoute au comique de la situation.
En cette période de crise sanitaire dont on ne voit pas le bout, puisque la deuxième vague n’est même pas terminée que déjà une troisième est annoncée, le rire est sans doute la meilleure thérapie contre la déprime.
Une heure trente d’Heure des pros et on se sent tout de suite beaucoup mieux. Mais attention, il ne faut pas se moquer. Un humoriste de Canal+ l’a appris à ses dépens. 😊
@ Marc GHINSBERG
« À cet égard je déplore que Canal+ ait licencié Sébastien Thoen pour avoir participé à une parodie hilarante de la consternante émission de Pascal Praud, « L’heure des pros ». »
CNews est une chaîne du groupe Canal+, Canal+ est une entreprise commerciale ; règle n° 1, on ne débine pas les produits maisons ou on assume les conséquences !
Se vouloir humoriste n’empêche pas un brin de sagesse.
Beaucoup d’humoristes, peu d’esprit !
Mais qu’est-ce que cela a de surprenant dans un pays où l’audiovisuel, l’information (?) et la « culture » sont placés sous la botte d’un État quasi soviétique en la matière ?
Ces humoristes ne sont-ils pas plutôt des kapos chargés de maintenir la ligne officielle en dénonçant les déviants ?
@ Marc GHINSBERG
« …le vrai mal est là, on ne peut être drôle tous les jours sur commande, pas plus que le meilleur footballeur ne pourrait jouer tous les jours de la semaine »
… »L’humour est chose précieuse, fragile, il faut le défendre »
Mais c’est du Flaubert !
Très juste en tout point.
La Grèce antique avait une divinité de la critique malicieuse, il s’agit de Momos. Frère de Moros (destin fatal), des Kères (ces âmes que l’on renvoyait dans l’autre monde le troisième jour des Anthestéries et que représentent de nos jours les enfants déguisés en personnages funèbres venant sonner à la porte avec cette formule consacrée : « Des bonbons ou un sort », le soir d’Halloween) et de Thanatos (l’aile de la Mort) — autrement dit trois personnifications de la Mort — ainsi que d’Hypnos (le sommeil père de Morphée, le dieu des rêves).
Ce qui veut dire qu’il en représente en somme comme l’antidote qui en chasse les fantômes en faisant rire les tyrans, arrêtant l’épée de Damoclès qu’ils suspendent au-dessus de nos têtes.
Le rire est cathartique en effet et son effet physiologique bénéfique.
Cela dit, Momos étant allé un peu loin dans la critique devenue blâme permanent, il fut chassé de l’Olympe par les Olympiens qui en étaient venus à l’apprécier très moyennement.
Comme quoi la critique est bien un art tout de finesse et de subtilité, donnant aux Princes l’amusement, le sourire, l’éclat de rire, le plaisir, tout en se gardant de leur présenter d’eux-mêmes un miroir grotesque permanent. Il ne saurait en effet être Carnaval ou carême prenant tous les jours, sans perdre tout sens.
Trop de libertés tue la Liberté, soit dit selon la formule consacrée usée de nos jours.
@Tipaza | 21 décembre 2020 à 00:44
« Et si vous nous offriez un entretien avec l’un de ses successeurs ? »
Espérons que Philippe Bilger ne connaisse pas la mésaventure de Michel Drucker lors d’une interview de Paul Hogan l’acteur qui incarne Crocodile Dundee .
Peut-être vaut-il mieux encore s’entretenir avec un mime, au moins il y a les gestes ! 🙂
RACISME ET ANONYMAT
Je n’ai évidemment pas regardé l’élection de Miss France hier soir à la télé.
Habitant en Normandie, le fait que Miss France soit d’abord Miss Normandie m’indiffère au souverain degré.
La radio et la télé m’ont appris que celle qui est arrivée deuxième aurait reçu une foule d’insultes et de menaces au motif qu’elle serait juive.
Ce n’est pas nouveau, mais le problème n’est toujours pas réglé. Pour la raison que l’anonymat est toujours toléré sur Internet. Cela n’est pas possible dans la presse écrite française, car le journal qui publierait ce genre de propos serait convoqué devant un tribunal.
Il faut sérieusement s’occuper de l’anonymat… en le bannissant de tous les blogs, de Facebook, de Twitter, etc.
Quand cela sera fait, on ne lira plus de telles choses. Le plus tôt sera le mieux.
BON ANNIVERSAIRE M. MACRON !
Il s’agit là, comme de tout, de l’obsession du nouveau.
Pas question de diffuser des humoristes du passé qui nous ont fait tant rire, comme Fernand Raynaud ou Devos, mais pas question non plus de nous faire revoir Marie Laforêt ou Hugues Aufray même quand cela vaut cent fois ce qu’on tente de nous infliger aujourd’hui.
La musique classique, un peu, mais pas avec Karajan même s’il ne sera probablement jamais égalé. Pensez-vous !
Il faut que ça soit nouveau, quitte à nous passer du rap.
Et le nouveau, toujours du nouveau, cela relève du besoin obsessionnel de tuer le père depuis lesdites « Lumières ».
Une maîtresse de l’une de mes petites-filles terrorise sa classe en la menaçant de ne pas lire une histoire du Petit Nicolas à la fin.
Les enfants savent encore rire de ce qui n’est pas forcément moderne.
Magnifique photo, merci.
Les nominés pour le Molière de la discrimination positive et de l’humour sont…
https://www.youtube.com/watch?v=z8tI8Cw1SeE
Nous rions au premier chef de nous-mêmes, échappant à nos terreurs.
@ Marc GHINSBERG
« …je déplore que Canal+ ait licencié Sébastien Thoen pour avoir participé à une parodie hilarante de la consternante émission de Pascal Praud, « L’heure des pros ». »
OH… émission à laquelle participe notre hôte, Philippe Bilger !! Humour de votre part sans doute… 🙂
Voici un collectif des meilleurs humoristes comiques antiracistes islamogauchistes qui sévit actuellement sur toutes les scènes de France :
Le CCIF : Collectif des étoiles jaunes contre l’islamophobie en France.
L’ADDH : Association des défense des doigts dans l’Homme.
Le MRAP : Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples, noirs de préférence.
SOS Racisme, à sens unique sa mère.
La LDH : Ligue des Droits de l’Homme islamogauchiste seulement.
La LICRA : Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme… et pi cé tout.
L’UJFP : Union juive française pour la paix… et contre la guerre et le mauvais temps.
L’UEJF : Union des étudiants juifs de France ; calottez, décalottez…
La Maison des « pas touche » mes Potes.
Les Musulmans de France : rires et sourires kabyles assurés, ce sont les meilleurs, ils nous font rire à gorges très déployées, les habitants de Conflans-Sainte-Honorine peuvent en témoigner.
Demandez le programme !
MARCHANDS
Je peux estimer des écrivains, des philosophes, des médecins, des professeurs, des avocats, des magistrats, des ingénieurs, des architectes, des journalistes, des musiciens et quelques autres encore, mais j’ai beaucoup de mal à estimer des… marchands, même s’ils ont leur utilité (merci aux boulangers pour ma baguette du matin !).
En simplifiant beaucoup, on pourrait résumer l’activité du marchand à ceci : j’achète un truc dix euros à un grossiste et je le revends vingt euros à mon client. Pas de quoi se rengorger !
@ jacques peres | 21 décembre 2020 à 08:48
« Mais c’est du Flaubert ! »
Vous froissez ma modestie. Du Maupassant tout au plus.
@ Le fayot ! Le fayot ! 21 décembre à 09:48
En guise de cadeau, un petit souvenir musical de nos chants révolutionnaires… Version apocryphe du 14 juillet 1790… puis une autre, ultérieure…
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira !
Le Macron à la Lanterne,
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira !
Réjouissons-nous, il reviendra !
ou…
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira !
Le Macron à la Lanterne,
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira !
Le Covid, il le pendra !
———
@ Tipaza 21 décembre 2020 à 00 :44
Merci pour ce trait d’humour qui laisse bouche bée…
@ Patrice Charoulet
« Il faut sérieusement s’occuper de l’anonymat… en le bannissant de tous les blogs, de Facebook, de Twitter, etc.
Quand cela sera fait, on ne lira plus de telles choses. »
Dans quel monde vivez-vous ? Le harcèlement commence dans la cour de récréation et se poursuit dans l’espace virtuel :
https://www.nonauharcelement.education.gouv.fr/que-faire/quest-ce-que-le-cyberharcelement/
Les professeurs… et les parents ! feraient mieux d’éduquer plutôt que de jouer les censeurs.
Il est vrai que c’est toujours la liberté qui sert de variable d’ajustement dans notre pays.
L’antisémitisme ?
https://www.tribunejuive.info/2020/01/04/georges-bensoussan-le-vrai-tabou-nest-pas-lantisemitisme-mais-qui-sont-les-antisemites/
Ce n’est pas à cause d’Internet qu’il croît mais à cause des islamistes et de la lâcheté de ne pas parler de ce problème que pose l’immigration.
Pourquoi ? Trop d’intellectuels se moquent bien de la liberté… Enfin, il arrive que certains le disent, par exemple dans mon lien.
Si on veut s’attaquer aux problèmes : éduquer à ne pas lyncher et, à mon avis, interdire l’immigration musulmane.
Interdire l’adjonction de possibles poseurs de problèmes, antisémitisme ou autre, est indispensable.
Ne pas éduquer, ne pas s’opposer à la venue d’indésirables, telle est la France.
Comme il faut quand même avoir l’air de faire quelque chose, on démasquera pour que la liberté d’expression soit expurgée de ses derniers bastions. La liberté d’expression et notre pays : quelle farce ! Si on censurait intelligemment – oxymore… – on s’en prendrait aux propos et non aux gens : des sans masques peuvent être antisémites, des masques peuvent ne pas être antisémites, voire juifs, quelle drôlerie, vous allez démasquer des Juifs pour les protéger !
Mais parler ainsi leur permet justement d’échapper aux haines des uns, à la mauvaise conscience des autres, et donc…
…la liberté.
Je ricane parce que j’ai le sens de l’humour.
Jerrycan parce que j’ai de l’essence d’humour.
En fait, les humoristes de France Inter ont le sens de l’humour à sens unique et même inique. Ils se moquent des chrétiens, des patrons, des policiers, des blancs de plus de quarante ans. Tout est normal. J’ai même pu lire sur ce blog que l’humour est de gauche parce que moderne.
Pour les gauchistes, l’humour doit être « décalé ». Des ploucs, des minables, des nantis, de sales gosses gâtés par la gauche caviar ne peuvent avoir que de l’humour méchant et perverti.
Rira bien qui dira le dernier.
Immanquablement on pense à l’humour laborieux des « humoristes » de France Inter, éditorialistes de salles des fêtes déguisant à peine leur méchanceté gauchiste derrière des traits censés faire rire Salamé et Demorand…
Notre hôte a cité Devos, à mon avis le pape de l’humour absurde qui nous a tant plu… Mais Devos, comme Fernand Raynaud n’avait pas la prétention de porter des jugements sur la marche du monde. Les écouter nous évitait précisément de trébucher sur les ennuis de la quotidienneté.
Puis Desproges et Coluche qui n’hésitaient pas à convoquer les problèmes du temps pour les tourner en dérision avec un talent confondant. Je n’ai jamais vu qu’ils étaient méchants et agressifs comme la théorie d’humoristes qui encombrent les ondes…
Comme je ne suis pas à une contradiction près, j’avoue que Gaspard Proust et Blanche Gardin qui utilisent les ingrédients de la provocation et de la dérision parfois très urticantes me font hurler de rire.
Mais leurs provocations aident à penser autrement au lieu de penser « convenable » !
@ Patrice Charoulet
« En simplifiant beaucoup, on pourrait résumer l’activité du marchand à ceci : j’achète un truc dix euros à un grossiste et je le revends vingt euros à mon client. Pas de quoi se rengorger ! »
En simplifiant beaucoup, l’activité d’un professeur comme vous consistait en ceci : apprendre quelque chose il y a longtemps, puis revendre cette science, que vous n’avez pas augmentée puisque vous n’êtes pas un chercheur. Vous n’étiez pas bénévole. Alors vous étiez un mercenaire, comme on le disait à une époque de tous ceux ne faisant pas quelque chose sans rétribution monétaire.
« MERCENAIRE, adj. et subst.
I. − Adjectif
A. −
1. [En parlant d’une pers.]
a) Vieilli. Qui perçoit un salaire en contrepartie d’un travail, d’un service. Quelquefois une nourrice mercenaire pose son nourrisson debout dans un trou en terre (…) pour n’être pas obligée de le porter elle-même (Bern. de St-P.,Harm. nat., 1814, p. 254).C’est [la classe ouvrière] celle qui (…) ne possède aucune initiative industrielle, et mérite à tous égard la qualification de mercenaire ou salariée (Proudhon, Révol. soc., 1852, p.15). Lola (…) embaucha (…) un certain nombre de cuisinières mercenaires, et les beignets furent (…) prêts à être livrés ponctuellement juteux, dorés et sucrés à ravir (Céline, Voyage, 1932, p.64). »
Vous avez eu une certaine utilité mais qu’un mercenaire dénonce les autres est-il un motif de vantardise ?
Plus sérieusement, cessons de dévaluer les salariés, les marchands ou toute autre catégorie servant à rehausser ses « pauvretés » par contraste.
Allons, défendons les boulangers et les chefs-d’oeuvre un peu oubliés :
https://www.youtube.com/watch?v=kwpdIZBaWVo
Nous avions le comique de Bordeaux, le fumeux maire bordelais qui lutte contre les sapins de Noël. Nous venons d’en dégotter un autre, c’est le socialo de Saint-Denis qui efface Noël… pour ne pas stigmatiser, bien sûr.
Monsieur Bilger avait de la peine. Plus aucun comique à l’horizon. Que nenni, la France, abasourdie et amorphe, en découvre chaque jour un peu plus.
Joyeux Noël, rien que pour enquiquiner les bien-pensants !
Tous ces rabat-joie qui veulent effacer la magie de Noël. Ils sont tellement c*ns qu’ils ne s’aperçoivent pas qu’ils veulent aussi effacer la joie et l’émerveillement des enfants. Bande de nazes !
Joyeux Noël, Noël, Noël !
@ Patrice Charoulet
« Je peux estimer des écrivains, des philosophes, des médecins, des professeurs, des avocats, des magistrats, des ingénieurs, des architectes, des journalistes, des musiciens et quelques autres encore, mais j’ai beaucoup de mal à estimer des… marchands, même s’ils ont leur utilité (merci aux boulangers pour ma baguette du matin !). En simplifiant beaucoup, on pourrait résumer l’activité du marchand à ceci : j’achète un truc dix euros à un grossiste et je le revends vingt euros à mon client. Pas de quoi se rengorger ! »
Vous devriez réviser votre opinion sur les marchands. L’activité commerciale, bien qu’humaine, est aussi une discipline qui peut s’analyser de manière scientifique à de multiples niveaux. Je trouve la littérature qui sort des business schools bien plus intéressante qu’elle n’y paraît de prime abord pour quelqu’un pétri de culture classique.
Elle est aussi, si on songe par exemple aux travaux d’Abraham de Moivre sur les probabilités, intriqué au progrès scientifique de manière importante: Monsieur de Moivre travaillait à ses heures perdues pour le monde assurantiel alors en gestation. Il serait en effet temps qu’on incorpore deux ou trois bases intellectuelles de la pensée marchande chez nos jeunes têtes blondes ou crépues dans le contexte de l’Education nationale, niveau terminale.
La micro-économie a aussi des liens assez marquants avec des questions qui ont des résonances avec les sciences humaines ou politiques. Comment justifiez-vous, théoriquement, l’idée qu’une entreprise fonctionne sur un mode hiérarchique dans un contexte sociétaire libéral où la contractualisation domine idéologiquement ? Pourquoi les relations de travail en entreprise ne seraient pas aussi fongibles que les marchés monétaires ? Peut-être parce que pour établir des noeuds humains de productivité, il est nécessaire d’enkyster localement des mécanismes autoritaires et pas seulement purement volontaires. Ces questions sont traitées dans les départements d’économie des universités. Je vous conseille Saint-Gall.
Le reste du monde a quand même compris que des mécanismes semi-universitaires et semi-professionnels comme l’institut CFA sont nécessaires pour normaliser, professionnaliser et éduquer les professionnels dans un contexte où les Etats ne délivrent pas toujours les cursus nécessaires.
« L’Institut CFA a son siège à Charlottesville, Virginie, USA, avec des succursales à New York, Washington DC, Londres, Hong Kong, Bombay, Pékin, Shanghai et Abu Dhabi. » — Wikipédia
C’est une activité parfaitement respectable sur le plan intellectuel. Comme écrivain, philosophe, médecin, professeur, avocat, magistrat, ingénieur, architecte, journaliste ou musicien. Si vous avez du mal avec les vendeurs de poisson à la criée, je vous suggère de commencer à estimer le travail scientifique des actuaires: à la croisée du marchandage parfois le plus odieux, mais absolument nécessaire pour assurer des gros projets où la mise à prix du risque est vitale et complexe, comme le font les syndicats Lloyd’s, et aux racines d’une partie substantielle de la révolution scientifique moderne.
La réassurance, c’est le panard.
Et pas un mot sur Caroline Cellier que vous montrez en photo ? pas terrible…!!
« Beaucoup d’humoristes, peu d’esprit ! »
« Quand on court après l’esprit, on attrape la sottise » (Montesquieu)
Après avoir entendu Foresti (humoriste) ou Darroussin (voulant faire de l’humour) lors de la remise des derniers César, j’ai bien compris ce que voulait dire cette citation de Montesquieu.
Parfois j’aime bien l’humour noir mais ai-je encore le droit de le dire ? 🙁
À la décharge de nos humoristes contemporains – exclusion faite des minables et stériles plagiaires – il convient de préciser que la bien-pensance a semé leur carrière de mines antipersonnel, capables de déchiqueter les moins virulents d’entre eux, sur simple déchaînement des réseaux sociaux, dont les plus délateurs des adeptes, pas toujours fichus d’apprécier l’humour ni, a fortiori, le second degré, décrètent souvent par jugement péremptoire et sans titre, ce qui leur paraît délictueux ou déplacé. Alors que voulez-vous ? Forcément la profession vire au médiocre. Au réchauffé.
Si vous ajoutez à cela des personnalités liberticides comme Delphine Ernotte qui voue une haine non dissimulée à tout propos par elle jugé sexiste, dans la bouche d’un humoriste surtout de race blanche, surtout mâle, et donc forcément prédisposé au machisme, au sexisme ou pire… au « racisme », comment voulez-vous que même les plus prolifiques d’entre eux puissent encore libérer en toute sérénité leur potentiel créateur ? Sans redouter de devoir se justifier devant des juges, habilités ceux-là, mais bien connus, quant à eux, pour leur herméticité totale à la moindre forme d’humour, fut-il noir comme leur toge ?
Dernièrement, un nouveau délit, de « glottophobie » celui-là, est venu allonger la liste interminable des tabous de la scène. Ce qui met irrévocablement au chômage les excellents Michel Leeb et Pierre Péchin, si ce dernier vivait encore. Et pourtant, ces deux-là, notamment, peuvent se vanter d’avoir aidé mes reins à remplir leur office…
Il nous reste dans un style volontairement iconoclaste – certains diront : vulgaire – Jean-Marie Bigard. Qu’on l’aime ou pas, longue vie à lui. Dans un tout autre registre, Christophe Alévêque, dont les récurrentes saillies d’inspiration anti-macronienne, indiquent que très probablement, il n’est pas une mauvaise personne.
@ Patrice Charoulet 21 décembre 11 h 39
Un conseil pour vous économiser 10 € : allez acheter chez le grossiste !
@ Patrice Charoulet
« En simplifiant beaucoup, on pourrait résumer l’activité du marchand à ceci : j’achète un truc dix euros à un grossiste et je le revends vingt euros à mon client. Pas de quoi se rengorger ! »
Voilà bien une réflexion de petit fonctionnaire, protégé par son statut et assuré, quoi qu’il fasse, d’être rémunéré jusqu’à sa mort.
Vous n’avez pas un mot non plus pour les entrepreneurs, ceux qui créent de l’emploi, et recherchent souvent du personnel, malheureusement mal formé ou mal orienté par l’Education nationale.
Vous aviez affirmé également sur ce blog ne jamais avoir mis les pieds en entreprise. Pas de quoi être fier !
Il est vrai qu’à notre époque, nous avons la manie de donner aux êtres et aux choses un nom plus noble que celui qui leur convient. Celui que qu’on nomme aujourd’hui est humoriste, autrefois on l’eût appelé polichinelle, me dit Schopenhauer.
Re-bonjour Philippe,
Il est ardu de répondre à votre billet.
J’ai essayé une première réponse, mais elle ne me plaît qu’à moitié.
Je rejoins Tomas quand il fait remarquer que l’humour (l’art en général) est aussi question de génération, et par ailleurs je ne peux m’empêcher de penser que ce qui témoigne de la qualité est ce qui transcende un peu les époques.
Raymond Devos m’ennuie. Il y a un peu de snobisme dans l’appréciation que beaucoup lui portent. C’est un point de vue. Le mien. Et pourtant ce monsieur est porté aux nues par l’intelligentsia. De gôche et de droâte.
Brassens était détesté par les vieillards qui le trouvaient vulgaire. Il m’enchante. Poète, musicien, humoriste.
La plupart des anciens de mes proches n’aimaient ni les Biteulzes ni les Rolinnegue Staune…
Les (mauvais) goûts et les couleurs ne se discutent que peu. On peut parler technique, bien sûr, qualité technique, disserter sur les capacités brutes de jouer à un tempo de 300 des quintuples croches, sur la qualité syntaxique et la richesse du vocabulaire de l’humoriste, mais ce bon Oscar Wilde ne disait-il pas :
« There are two ways of disliking art, one is to dislike it, the other is to like it rationally ».
On peut être touché par Booba ou monseigneur Barbarin, là ou d’autres le seront par Biréli Lagrène, Nino Ferrer, Paco de Lucia… Est-il possible de le reprocher aux premiers ?
Vous donnez une réponse en forme d’absolu, là où la commodité enjoint de relativiser, comme quoi, cher hôte, la nuance n’est pas toujours le chemin le plus difficile qui soit, mais je ne peux m’empêcher de vous rejoindre un peu sur le sujet, il faut savoir se faire violence, et face à une mer*e dire : c’est une mer*e.
« Sinon, que voulez-vous, c’est normal que l’humour soit « de gauche », puisque c’est avant tout l’arme des petits et des faibles pour se consoler d’être exploités par les riches et les puissants. Il est beaucoup plus facile de se moquer du patron beauf qui roule en 4X4 que du RMiste qui a du mal à boucler les fins de mois. » (Tomas)
(Tomas ne se répète pas : il bégaie…)
« Or les pseudo-humoristes sont soumis à des rythmes stakhanovistes. » (Marc Ghinsberg)
Où l’on relève ainsi :
– que l’artiste bobo, celui qui a seul le monopole de l’humour, est exploité éhontément par la gauche germanopratine, celle qui est aux manettes de la « culture » télévisuelle,
– que le patron d’entreprise est nécessairement un beauf « suvophile »,
– que le RMiste a du mal à boucler ses fins de mois mais se console de sa situation au comptoir de chez Jacky par des saillies coluchiennes ou desprogiennes qui font hurler de rire Marcel,
– que le « beauf » de Cabu est ainsi largement dépassé sur sa gauche.
Et que les clichés répétés de Tomas lui méritent l' »Instamatic d’or » de la pensée convenue récompensant ainsi ses noirs et blancs sans nuance.
Pas forcément dans le thème de votre billet, mais on riait de bon cœur avec ce genre d’artiste d’une autre époque… : https://www.youtube.com/watch?v=gH7xhjeKTnM&fbclid=IwAR2SrKhBz0JZG-lO5lnlnFUOd-I_HDC_JdEFdkRqIKL20N0-RSBE-v7B4s8
@ Lodi | 21 décembre 2020 à 13:10
Bien trouvé, bien dit.
J’ajouterai qu’à la différence des marchands, les enseignants de l’Éducation nationale sont sûrs d’avoir des clients, quelle que soit la qualité de leur prestation, et qu’ils n’ont d’autre part aucune obligation de résultat. Ils truquent les notes sur ordre pour que les élèves aient le bac, et le tour est joué. Les commerçants eux, ne peuvent pas tricher : s’ils n’apportent pas un réel service, ils n’ont pas de clients, et s’ils n’ont plus de clients, ils n’ont plus de travail.
Je ne sais pas pourquoi, le directeur du supermarché de mon coin m’a envoyé un mail pour me demander ce que je pensais de son magasin, alors que je ne le connais pas. Je ne savais même pas qu’il avait mon adresse Internet. J’en ai profité pour les remercier, lui et le personnel, de n’avoir pas fermé un seul jour pendant l’épidémie, alors que les postiers s’étaient enfermés à double tour à la poste et refusaient avec aigreur de faire leur travail quand on frappait à leur porte pour chercher un recommandé.
Ce directeur s’est décarcassé pour approvisionner régulièrement les rayons, faisant venir certains produits d’Italie (nous ne sommes pas très loin de la frontière) pour qu’il n’y ait pas de rupture de stock. Nous n’avons jamais manqué de quoi que ce soit, même pas du luxe ! Il a fait de son mieux pour s’adapter, et pour obéir aux consignes de sécurité. En 1 heure 30 à peu près, je réussis à acheter tout ce dont j’ai besoin pour 15 jours, pour un prix modique compte tenu que certains produits viennent de l’autre bout du monde, que d’autres sont entreposés au froid, que certains sont périssables et que leur maintien est soumis à des règles d’hygiène très strictes, bref, que tout cet approvisionnement et cette redistribution optimisées coûtent un prix et dépendant d’une gestion hautement technique.
Il m’a répondu, m’a demandé de me faire connaître la prochaine fois que j’irai (ce que je ne ferai pas) et m’a remerciée au nom du personnel. Je ne connais pas beaucoup de directeurs d’école qui se donnent autant de peine. Nous n’y avons rien gagné, ni lui ni moi, mais j’ai pensé à Burke, qui attribuait la réussite de l’Europe à son époque, c’est à dire la fin du XVIIIe siècle, à l’esprit qui y régnait, au sens de la loi, de la loyauté, à la croyance partagée que l’honnêteté était désirable en particulier dans les transactions marchandes.
Mais je pense que Patrice Charoulet, puisque le billet parlait d’humour, a surtout cherché à nous faire rire avec le comique de répétition qu’il affectionne (les pseudos et l’anonymat), et un zeste d’absurdité. C’est plus ou moins bien réussi, comme à la télé, mais c’est bien essayé.
JEAN POIRET
Qu’est-ce que Jean-Poiret était drôle ! Ce n’est pas Michel Serrault qui m’aurait démenti. Et comme Caroline Cellier a dû se marrer ! Bien des femmes mariées n’ont pas eu sa chance.
Avons-nous besoin d’humoristes quand on a un gouvernement pareil ?
Un trop-plein gâcherait le métier.
Toutefois si on y rajoutait Jérôme Salomon, Aphatie, Romain Goupil, Daniel Cohn-Bendit, Dupont-Aignan, Olivier Dartigolles le Buster Keaton communiste, Mélenchon, Rokhaya Diallo, Alice Coffin, ce serait le préau des fous rires.
Finalement quand je lis les commentaires du blog je m’aperçois que l’humour occupe un large spectre.
Cela va de l’humour traditionnel, un peu ringard, mais qui plaît toujours autant, de Fernand Raynaud et Raymond Devos, en passant par l’humour provocateur de Coluche et Pierre Desproges qui, aujourd’hui, leur vaudrait les foudres de la défenseure des Droits et de certains associations, pour aller jusqu’à l’humour lourdingue de J-M Bigard et Christophe Alévêque qui provoque l’hilarité des piliers de bar.
Il en faut pour tous les goûts, les bons et même les mauvais.
Dans le genre comique troupier, on a nos footeux aux QI de civelle :
Un arbitre qui prononce simplement le mot noir et on a une mini-émeute, une interruption de match, des genoux à terre et une enquête.
Mais les agressions massives de Blancs par des Arabes et des Noirs relèvent de faits divers déracisés.
Racisme noir contre les Blancs autorisé par la nomenkla- thuram islamogauchiste.
Je me suis penché sur ce Guillaume Meurice dont j’ignorais tout. Il en dit long sur l’époque, et grâce au commentaire consternant de l’un de ses amateurs (Tomas | 20 décembre 2020 à 20:29), il est possible d’expliciter cet enseignement.
L’écoute d’une ou deux de ses interventions permet de constater qu’en effet, il est drôle. Modérément drôle, mais en effet, il fait rire. Surtout si l’on s’aide des rires enregistrés — à moins que ce ne soient les ricanements automatiques de ses camarades de studio.
Évidemment, c’est du rire de gauche. Pour que cela fonctionne, il faut absolument partir du principe que la gauche c’est le Bien, et que ceux qui ne comprennent pas ça sont tellement des abrutis qu’ils en sont ridicules.
Voilà qui éloigne, en effet, de l’esprit. Lequel impose de rendre compte de l’aventure humaine en allant un peu plus loin que les sectarismes politiques.
Raymond Devos ou Sacha Guitry n’étaient ni de droite ni de gauche : ils avaient de l’esprit.
Voilà ce que ne comprend pas le consternant Tomas, qui nous raconte que l’humour est forcément de gauche, parce que marxiste. C’est sûr que c’était la poilade continue, dans les salles d’interrogatoire de la Loubianka.
Mais avant d’aller au fond du guillaume-meurisme, il faut faire un détour par l’instructive interview de l’intéressé sur Thinkerview, que nous propose Tomas.
Je ne l’ai pas écoutée jusqu’au bout, parce qu’une heure douze de radioscopie d’un humoriste de France Inter, c’est un peu trop. Mais j’en ai biberonné suffisamment pour comprendre le bestiau.
Passionnante interview, nous dit Tomas, ce qui en dit long sur ses exigences en matière de qualité. En réalité, l’intervieweur et son invité font assaut de superficialité — mais Thinkerview est ce qui passe pour de la philosophie de haute volée auprès d’une certaine classe contemporaine de dégénérés intellectuels.
Quoi qu’il en soit, Guillaume Meurice apparaît, dans cet entretien, comme quelqu’un de sympathique. Modeste, même, volontiers porté sur l’autocritique. Un brave type, avec lequel on aurait envie de boire des coups.
Paradoxalement, pour découvrir qui est vraiment Guillaume Meurice, il faut quitter ce studio de Thinkerview où il « met ses tripes sur la table », « en toute liberté », « loin de la censure des médias du système » (dont France Inter ne fait pas du tout partie, mais bref).
Il faut revenir dans le studio de France Inter, où il commet quotidiennement ses crimes contre l’esprit.
Sur Thinkerview, il nous affirme qu’il n’en veut pas aux Français qu’il met en boîte avec son micro-trottoir ; il comprend tout à fait leur point de vue ; décervelés qu’ils sont par les médias du système, obligés de s’occuper de leurs gosses après le travail, ils ne peuvent guère atteindre au nirvana de la Vérité (de gauche) dont Guillaume Meurice, lui, est le dépositaire.
Mais sur France Inter, c’est une autre chanson qu’il nous chante. Là, tous les jours à 17 h 30, il part à la chasse aux beaufs de droite. Il ridiculise ouvertement les anonymes qui lui font la bonté de lui confier leurs réflexions, et se retrouvent piégés en conséquence, devant la France entière.
Ou du moins devant une certaine France de petits fonctionnaires de gauche et assimilés, comme le relève Meurice lui-même dans l’un de ses sketchs.
Ce qui frappe, dans cette émission, c’est qu’elle fonctionne exclusivement sur le mépris, la haine et la tromperie. Meurice est du bon côté du micro, il profite de la naïveté de ses interlocuteurs.
S’ils savaient qui il est, ils devraient lui mettre leur poing dans la figure, lui pisser dessus puis lui voler son matériel, plutôt que de se plier à cette arnaque exclusivement destinée à les traîner dans la boue, une fois « l’humoriste » en sécurité derrière les caméras de surveillance et les vigiles de la Maison de la radio.
Le rapprochement entre les libres propos décontractés de Meurice, sur Thinkerview, et le scénario rigoureux de ses sketchs sur France Inter, fait exploser la contradiction du double discours gauchiste.
Le vrai Meurice est sur France Inter, mais c’est sur Thinkerview qu’il se lâche, qu’il avoue sa mentalité d’escroc, encouragé qu’il est par son intervieweur qui, bien sûr, partage la même : nous sommes, tous les deux, du côté du Bien, nous pouvons nous permettre de regarder de haut tous ces abrutis de droite qui, contre toute évidence, s’obstinent à rejeter la Vérité révélée.
Thinkerview prétend révolutionner l’information, faire tomber les murs de la doxa propagée par les médias du système, donner la parole à tout le monde. Mais il suffit d’examiner la liste de ses invités pour constater que c’est un site gauchiste à la sauce moderne, c’est à dire rouge-brun, avec de grosses giclées de complotisme dedans.
Et dans cette affaire, c’est Guillaume Meurice le plus honnête ! Son invervieweur prétend être objectif, et c’est Meurice qui le remet au carré, qui lui dit que personne n’est objectif, que la seule liste de ses invités est une prise de position.
Son invervieweur suggère que, tout de même, les papillons épinglés par Meurice, dans sa chasse au beauf, sont de sacrés fachos, et c’est Meurice qui leur trouve des excuses, qui les présente en victimes du Grand capital.
Il faut dire que c’est eux qui lui permettent de vivre, donc il a intérêt à ne pas trop gâter la marchandise. Quand on pratique tous les jours le dîner de c…, il y a intérêt à flatter un peu l’invité, si l’on veut qu’il revienne. C’est la base de toutes les escroqueries. Le client doit être rincé, mais content.
L’autre aspect saisissant de l’interview de Thinkerview, c’est l’incroyable ignorance du personnage. C’est un nul, un inculte, il ne connaît rien à rien.
L’interrogateur le sonde sur les médias, il lui demande ce qu’il pense du Décodex, et l’autre ahuri, non seulement n’en pense rien, mais ignore qu’il s’agit de la rubrique de « fact-checking » du Monde.
Pourtant, le job de Meurice, c’est de gloser sur l’actualité. On ne lui demande pas d’avoir lu intégralement L’Être et le néant, mais l’on pourrait s’attendre à ce qu’il occupe une partie de ses journées à compulser intensivement les médias, avant de nous pondre son succulent distillat gauchiste de 17 h 30.
Eh bien non. Il est coupé de la rédaction de France Inter, il suit vaguement l’AFP, il fait le service minimum.
C’est la même ignorance satisfaite d’elle-même que l’on retrouve dans le commentaire de Tomas, lequel nous explique que Sacha Guitry ne le fait pas rire, parce qu’il n’était pas né à l’époque.
La même bêtise insolente que l’on croise chez ces innombrables homoncules qui vous assènent désormais : je ne peux pas savoir, je n’étais pas né.
Le comble du narcissisme, le type pour lequel le monde n’existait pas avant lui, et se terminera avec lui.
Ils se contenteraient d’être des abrutis, tout seuls dans leur coin ; mais non, il faut encore qu’ils viennent nous faire la leçon, qu’ils nous reprochent de ne pas nous vautrer dans le même nihilisme qu’eux.
Autre point commun entre Guillaume Meurice et Tomas : ce sont des moulins à paroles. Ils sont capables de causer de tout et de rien sans descendre de cheval. Ils possèdent une agilité intellectuelle certaine.
Mais que font-ils de leur intelligence ? Ce cadeau de la nature leur est une outre vide. Ce sont des ignorants. Ils en sont fiers. La sagesse est une idée qui leur est étrangère. Apprendre au contact de leurs ancêtres est une chose qui leur répugne.
Nous sommes à l’ère des ânes savants.
Et encore, un âne, c’est gentil.
______
@ Lucile | 21 décembre 2020 à 17:33
Vous êtes une horrible ultra-libérale.
Quant à Patrice Charoulet, il pense vraiment ce qu’il dit.
@ Lucile
« …j’ai pensé à Burke, qui attribuait la réussite de l’Europe à son époque, c’est à dire la fin du XVIIIe siècle, à l’esprit qui y régnait, au sens de la loi, de la loyauté, à la croyance partagée que l’honnêteté était désirable en particulier dans les transactions marchandes. »
Très juste.
Le progrès économique repose avant tout sur la sécurité (pensons à l’essor de l’économie au Moyen Âge quand les routes ont été sécurisées) et sur la confiance, sans avoir besoin de faire appel à une armée d’hommes de loi pour la moindre des transactions, commerciales ou autres.
Notons au passage que cette atmosphère de confiance est étroitement liée au type de civilisation qui la rend possible.
Ainsi, des preuves de confiance possibles dans l’ancienne France ne le sont plus dans la France laïque actuelle (qui pourrait laisser les clés de son automobile sur le tableau de bord ?) où règnent la fraude, le « pas vu-pas pris » et la « débrouillardise ».
Mais ceci est une autre histoire…
Ma première réaction à ce billet tout en nostalgie du président de l’Institut de la Parole est une question : Y a-t-il encore de la place dans notre monde pour un Pierre Dac, un Fernand Raynaud, un Raymond Devos ? Si ces trois-là débutaient leur carrière aujourd’hui, ne seraient-ils pas étouffés par les Bigard, Debbouze et autres aboyeurs de textes indigestes et d’onomatopées incongrues ? Le public d’aujourd’hui, qui va à l’Opéra en sandales, est-il digne d’eux ? Les comprendrait-il ?
Assurément, une rupture s’est produite et les raisons en sont multiples. L’une des plus graves réside dans le statut d’intermittent du spectacle. En 2019, ils étaient 276 000 à bénéficier d’un système de protection sociale dérogatoire qui, quel que soit leur talent, leur évite la vache enragée… Autrefois, seuls les meilleurs s’accrochaient… Le système est d’autant plus pervers au plan de la qualité qu’il est basé sur un certain nombre de cachets (43 sur un an) ou d’heures de travail (507) et qu’il ne saurait être question de différencier ces prestations. Que l’artiste ait joué un grand rôle ou qu’il ait simplement gesticulé, peu importe, il est « allocataire »…
Ce mal peut disparaître. La plupart des autres pays du monde n’en sont pas atteints. Il suffit de le vouloir et de faire entrer tout ce beau monde dans les cases habituelles de la protection sociale. Ils crieront au meurtre de la culture, troubleront quelques spectacles, puis disparaîtront. En 1984, ils n’étaient que 28 000 et la culture se portait bien.
La deuxième cause de cette rupture, elle, ne permet pas de retour en arrière et bouleverse l’ensemble du spectacle vivant. L’explosion des médias électroniques a provoqué non seulement un gigantesque appel d’air en matière de performances, mais aussi une refonte de son système économique qui, jusqu’alors, basé sur la qualité de l’offre, assurait la mise à l’écart rapide des tocards.
Oubliés Maritie et Gilbert Carpentier ! Aujourd’hui, la télévision est une hydre à cent têtes, dont chacune consomme de l’artiste, le crée selon ses propres critères – le plus important étant l’audience -, le développe à sa main, le dévore jusqu’à l’os, le jette, parfois le ressuscite. Le talent ? Oui, bien sûr, Mais comme il coûte plus cher, mieux vaut se contenter de celui de Ruquier qui fait grimper l’audimat que d’inviter le délicieux Luchini.
Autrefois, c’était au cabaret, devant 50 ou 100 personnes, que se forgeait la gloire d’un humoriste… Aujourd’hui, comme aux Etats-Unis, ce sont ses « rates » que son agent présente pour tenter de décrocher une « télé ». Des courbes qui sont analysées au microscope par les marketeurs et qui, avant l’inspiration, deviennent l’obsession de l’artiste. Un jeu de mots téléphoné, trois doigts de vulgarité… L’affaire est dans le sac !
Pour ma part, je situe cette bascule à l’époque de Coluche, lorsque les humoristes ont cédé à la facilité du mélange des genres. Depuis toujours, comme le théâtre, qu’il soit classique ou populaire, comme le cinéma, l’humour se nourrissait de l’universel. Remis au goût du jour, déclamés autrement, les bons mots de Guitry sur l’univers féminin restent quasiment tous source d’éclats de rire.
Qui comprend aujourd’hui la farce du « mariage » de Coluche et de Le Luron ?… De l’humour absurde certes, mais aussi de la méchanceté ad hominem – il s’agissait de se moquer de Mourousi – et une intrusion dans l’espace politique – le sort des homosexuels était en débat – qui n’a plus jamais cessé depuis lors. Une confusion dommageable entre l’éphémère des chansonniers et la profondeur de champ de l’humoriste…
Puis vinrent les réseaux sociaux… Facebook, Instagram, YouTube… Les talents n’allaient plus être bridés par ces producteurs et diffuseurs voraces qui faisaient la pluie et le beau temps ! La liberté ! Chacun y est allé de sa chaîne Internet, de son clip, de son sketch, les yeux rivés sur le compteur des « followers »… C’était le public qui allait enfin décider qui avait du talent, qui n’en avait pas ! Le résultat ? Hormis dans le domaine du rap, particulièrement bien adapté à ce média, le filet qui devait recevoir la pêche miraculeuse est quasiment vide. Dans la catégorie humour, comme dans les autres disciplines artistiques, ceux qui ont émergé sont loin, très loin du podium… Mais beaucoup néanmoins se maintiendront dans le flux continu que rejettent quotidiennement ces nouvelles scènes où les clics tiennent lieu de feux de la rampe.
Cette déception a une explication qui est la troisième raison majeure de la rupture entre l’art de l’humour d’autrefois et celui, appauvri, d’aujourd’hui. Peut-être plus que pour tout autre spectacle, l’humoriste a un partenaire : son public. Et ce public, immensément plus nombreux qu’auparavant, ne possède plus ni la qualité d’écoute nécessaire, ni, pour beaucoup, une maîtrise suffisante de la langue pour en saisir les finesses les plus extrêmes, chères à l’humour avec un grand H, ni même un niveau de culture générale lui permettant de saisir toutes les références que l’artiste a réunies au service de son spectacle.
Alors, les humoristes d’aujourd’hui qui tiennent le haut de l’affiche sont ceux qui, plutôt plus que moins, font avec cette indigence… Certains résistent, manient avec dextérité les seuls outils dont ils disposent, leur timbre et notre langue… D’autres se vautrent dans la fange, agressent le public, se roulent par terre… Bien triste spectacle.
@ Robert Marchenoir
« Mais il suffit d’examiner la liste de ses invités pour constater que c’est un site gauchiste à la sauce moderne, c’est à dire rouge-brun, avec de grosses giclées de complotisme dedans. »
Oui. Il y a un peu de cela. Maintenant, je vous avoue que je trouve Thinkerview beaucoup plus audible que Hanouna… C’est une plateforme. Rien de plus. Je l’apprécie pour cela, bien que je ne l’écoute plus.
J’espère surtout que le paysage va se renouveler avec Internet, et je vois Thinkerview comme un début: je préfère des complotistes qui font du fact-checking que des discours convenus sans petit lien bleu délavé permettant de vérifier et contredire.
Maintenant, en ce qui concerne la complotisme, je vous avoue que j’ai un problème avec le cas Fourtillan. Autant je ne peux absolument pas cautionner ses actes au sujet du documentaire Hold-Up et des essais médicaux illégaux qu’il a fait, autant je pense que cela relève de la justice et que son internement psychiatrique fut abusif.
Heureusement que le juge des libertés intervient désormais – ce qui n’était pas le cas à l’époque de mes premiers déboires… – et bien que je pense pis que pendre de l’indépendance d’esprit et de la capacité de discrimination de ces juges des libertés dans un contexte psychiatrique, je ne peux que constater qu’il a relâché Fourtillan. Je pense que c’est une bonne chose.
Et je ne peux que constater que le parquet de Nîmes a fait appel. Franchement, à un moment, il ne me paraît pas crédible de prétendre que ce genre d’internement relève du soin pour autrui ou du danger immédiat, surtout dans ces conditions d’appel alors que le juge des libertés semble penser qu’on a poussé un peu le bouchon… ce qui à mon avis est déjà rare en soi.
Je ne vais pas défendre les positions de Fourtillan. J’en serais bien incapable, d’ailleurs… Mais je crois aussi qu’il faille admettre que ce type d’utilisation de la psychiatrie n’est pas casher. La psychiatrie, c’est fait pour des gens qui souffrent ou des gens réellement dangereux pour autrui. Pas pour gérer les maladies rares connues sous le nom de « l’échec scolaire du normalien » ou pour régler des comptes en matière de politiques publiques médicales.
Je n’ai pas de tolérance pour les délires médicaux anti-science, mais je n’ai pas cette intolérance étatique sur les propos déviants ni cette volonté d’instrumentaliser une discipline qui est censée s’occuper de gens qui souffrent. Pas de faire souffrir des gens.
Malheureusement, le terme de « complotisme » a aussi cette dimension manifestée par l’internement de Fourtillan. Il serait temps de comprendre que lancer ce mot en l’air n’est pas toujours un jeu de cour de récréation.
Je ne vous en fais pas ce reproche. Je le fais à d’autres, qui se croient malins en étalant leur inconscience. Laurent Alexandre, par exemple, joue avec ce concept avec un certain sadisme autocratique qui légitime les craintes d’Aliocha sur l’utilisation que font certaines personnes du concept de science. Je ne peux que lui donner raison, à Aliocha, sur ce type d’exemples…
Les propos de Fourtillan se combattent dans la sphère publique. Pas en psychiatrie à coup de chambre d’isolement pour un vieillard de 70 piges passées.
@ Robert Marchenoir
OK maintenant parlons des humoristes de droite drôle, alors:
– Gaspard Proust: un Bigard en plus raffiné
– Bigard: sans commentaire. D’ailleurs il n’est ni de gauche ni de droite, il n’est rien
– les grands caricaturistes: Faizant du Figaro, sinon en plus alternatif vous avez Konk, on peut aimer aussi.
– Jean Amadou et son « Hérisson », délicieusement subversif.
J’arrête là, le seul qui trouverait éventuellement grâce à mes yeux est l’auteur de BD Dimitri, mais c’est pas de l’humour, c’est de la BD.
L’humour, c’est la transgression, la subversion. Ce ne sont pas des valeurs de droite, désolé pour vous.
Mais pouvez-vous comprendre quelque chose à l’humour ?
———————————————–
@ sbriglia
Merci de vos encouragements, j’essaye désespérément d’avoir une pensée convenue depuis toujours, venant d’un expert comme vous vos mots me touchent. Vraiment.
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@ Achille
Je ne vois pas très bien en quoi Coluche et Pierre Desproges auraient droit aujourd’hui aux foudres du défenseur des droits. Lieu commun qu’on répète à propos de Desproges, alors que les humoristes d’aujourd’hui en font autant. Faut pas confondre le défenseur des droits avec le liberticide Manuel Valls que Dieudonné empêchait de dormir quand il était ministre de l’Intérieur.
J’espère surtout que le paysage va se renouveler avec Internet…
Et je félicite, à cette occasion, Monsieur Bilger pour les entretiens dont il nous gratifie.
@ Tomas
« OK maintenant parlons des humoristes de droite drôle… »
Défi relevé: je vous présente un humoriste nazi avec le sketch intitulé « Le championnat du monde de la victimisation ». Tenez, je vous cale la bande sur les moments les plus nazis: à 4:41.
« L’humour, c’est la transgression… »
Comme si le nazisme n’était pas quelque peu transgressif d’une large gamme de valeurs humaines…
Je crois qu’il serait sage de ne pas continuer sur ce registre en matière de concours de quéquettes transgressives.
@ Tomas | 21 décembre 2020 à 19:38
« Faut pas confondre le défenseur des droits avec le liberticide Manuel Valls que Dieudonné empêchait de dormir quand il était ministre de l’Intérieur. »
Ah parce que les propos clairement antisémites de Dieudonné ne méritaient pas qu’ils soient sanctionnés ?
Vous plaisantez j’espère !
Les politiques sont souvent de grands humoristes, volontairement ou souvent par naïveté. Raffarin est l’exemplaire unique. Rien que le fait de le présenter comme le Chinois de référence de la politique française, me fait rire, quand il n’en existe pas un seul (ou très rares), qui parle correctement anglais… Alors chinois…
Je l’imagine demander sa route en mandarin.
Ses raffarinades ne faisaient rire que lui et le chat de ma voisine, quant à ses improvisations de Djôôônny, cela lui ressemblait bien, il ne lui manquait plus que le jean et le blouson clouté.
Lui qui apparaît à chaque convention d’été, polo Lacoste, pull cachemire orangé sur les épaules… Du Raffarock en santiags, imaginez le grand rebelle !
Pépère ne m’a jamais fait rire, le rire pour sa cour et la claque du poulailler l’a survendu, par contre il est un champion du comique de geste et d’habillement : les « Bidochon », son polo XXXL jusqu’aux genoux sous un soleil de plomb, sa lecture de l’heure sur sa montre au poignet, resteront pour la postérité, il a fait rire toute la plage de Brégançon jusqu’au Kremlin de Poutine, paraît-il…
Ségo et les chaînes d’info en continu, la première voulait produire de l’électricité, les secondes ne produisent que du vent, alors si vous voulez faire de réelles économies d’électricité, je vous recommande de brancher sur la première et les secondes tous vos appareils ménagers, il paraît qu’avec le vent on produit du courant.
Pour apaiser vos colères inutiles Messieurs. C’est sublime.
https://www.youtube.com/watch?v=EQTo3ACXJgc
@ Achille
Pas du tout, je ne plaisante pas je suis un intégriste de la liberté d’expression, tendance Noam Chomsky. On n’interdit pas les platistes, pourquoi interdire les négationnistes ? On leur fait une publicité inutile dont ils profitent pour faire des petits.
Je suis contre les lois historiques aussi. La vérité historique officielle c’est bon pour des pays comme la Pologne et la Russie peut-être, mais pas pour nous.
Accessoirement je suis contre Manuel Valls. Mais pas pour lui interdire quoi que ce soit.
Et Dieudonné est un humoriste unanimement salué par ses pairs comme le meilleur de sa génération. Personnellement je ne suis pas fanatique, mais je constate ce qui se dit.
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@ Wil
On se calme, le fils à papa c’est vous, OK ? Pas moi. Si vous trouvez Charlotte d’Ornellas et Papacito transgressifs, libre à vous.
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@ F68.10
Je n’écoute pas les appels à la sagesse des thuriféraires d’Elon Musk, c’est un principe !
@ Tomas | 21 décembre 2020 à 19:38
« OK maintenant parlons des humoristes de droite drôle. »
Quand je disais que vous ne compreniez rien à rien… vous faites exprès, ou quoi ?
Je prends soin d’expliquer que l’humour ne consiste pas à faire la propagande d’un parti politique, mais ça ne fait rien : vous continuez à faire tourner votre roue de hamster, vous nous expliquez que l’humour de droite n’est pas drôle alors que celui de gauche est poilant.
Et puis il faut voir votre connaissance de « l’humour de droite »… la liste de vos références… mazette !
Je vous signale que de nous deux, c’est moi qui suis « ouvert à l’Autre » et c’est vous le « raciste ». Moi, je trouve Guillaume Meurice drôle, et même sympathique par moments. Vous, vous tirez la langue pour nous « démontrer » (sans la queue d’un argument, mais il ne faut pas trop vous en demander) que tous les humoristes de droite (enfin, ceux que vous connaissez…) sont dépourvus de drôlerie.
En somme, vous vous employez à montrer la justesse de mon analyse.
Et au fait, pour parler de vrais humoristes contemporains (puisqu’apparemment, seuls les vivants existent à vos yeux), je me suis souvent employé, ici, à faire l’éloge de Vincent Kucholl et Vincent Veillon. Un duo d’humoristes suisses absolument désopilants, pour le coup, originaux, acérés, inventifs, ne ressemblant à personne d’autre, gentils au demeurant, y compris dans leurs caricatures les plus outrées, et… incontestablement de gauche.
Mais pas de la gauche basse de plafond. Ils ne rentrent pas sur scène avec leur carte du Parti à la main, ils ne donnent pas des interviews « approfondies » pour expliquer à quel point on est c… quand on est de droite.
Et puis ils font aussi des sketchs à hurler de rire sur les « gauchiasses », comme dirait l’autre. Plein. Un paquet.
Et ils aiment leur peuple. Ils aiment la Suisse. La galerie de portraits qui fait leur marque de fabrique — le lieutenant-colonel Karl-Heinz Inäbnit, le bouseux jurassien Gilles Surchat, l’homme d’affaires Reto Zenhäusern, le journaliste sportif Bernard Aeschlimann, le SDF Serge Jacquet, qui essaye toutes les drogues,
Wilfrid DruaisStève Berclaz, du groupe de metal suisse Black Lion Genocide — ne leur sert pas à promouvoir je ne sais quelle idéologie. Leurs personnages s’en prennent plein la tronche, mais on sent qu’ils les aiment bien, que c’est cette mosaïque de villages et de cantons qui fait, en définitive, l’identité de la Suisse.______
@ F68.10 | 21 décembre 2020 à 19:29
Thinkerview fait du fact-checking ? Je n’ai rien remarqué… Et puis concernant les liens, il faut remarquer qu’un type d’articles complotistes très répandu consiste à singer les articles de revues scientifiques, en multipliant les notes de bas de page, les sources et les liens.
Le but est d’assommer le lecteur sous une montagne de références : ça fait savant, c’est sérieux. Du coup, personne ne va vérifier. Lorsqu’on le fait, les pseudo-références s’écroulent : ce qui est allégué dans l’article n’est nullement étayé par les liens fournis.
La « réfutation de la version officielle du 11-Septembre » a beaucoup exploité cette méthode, mais vous la retrouverez un peu partout.
Aujourd’hui, vous avez d’authentiques médecins (Didier Raoult), des savants (Alexandra Henrion-Caude), des mandarins gradés (Christian Perronne) et même des prix Nobel (Luc Montagnier) qui se lancent dans la diffusion de fausses nouvelles, le complotisme et le charlatanisme.
La seule solution, pour les débusquer, c’est le travail : il faut utiliser son cerveau, acquérir les connaissances nécessaires et faire les vérifications qui s’imposent.
@ Tomas
« Je n’écoute pas les appels à la sagesse des thuriféraires d’Elon Musk, c’est un principe ! »
Pourtant, j’ai fait un effort: je viens de cracher sur Laurent Alexandre !
@ Claude Luçon 21 décembre 2020 à 01:23
« Trop d’emplois disponibles pour les journalistes et humoristes de talent, la quantité nous prive de qualité. »
Je ne suis pas hors sujet, n’est-ce pas ? Du moins en ce qui concerne les journalistes, votre affirmation, c’est bien de l’humour, n’est-ce pas ?
Prenons un exemple. La rédaction de France Inter compte une centaine de journalistes, soit un journaliste pour 63 480 auditeurs (chiffres 2019), sans compter les internautes dans le monde entier.
Croyez-vous sérieusement que cet effectif est suffisant pour que tous les sujets puissent être traités avec l’extrême qualité nécessaire ? Le problème de France Inter, c’est plus ce manque de personnel au sein de la rédaction que la pléthore que vous dénoncez. Et ceci est vrai pour la plupart des rédactions de France et de Navarre. En cause : le coût de l’information, mais aussi les charges sociales, même si elles sont un peu moins élevées dans les entreprises de presse que dans les autres.
La question du positionnement politique de France Inter est une toute autre affaire. Je n’écoute jamais France Inter et donc ses humoristes n’ont aucune chance de me faire rire, qu’ils soient talentueux ou poussifs.
Pour votre info, Le Monde compte environ 460 journalistes pour une diffusion quotidienne de 302 000 exemplaires, soit tout au plus 2 millions de lecteurs. Un journaliste pour 4 350 lecteurs… Là aussi, il faut ajouter les internautes.
@ Marc GHINSBERG
Flaubert écrivait à Louise Colet qu’il faisait dire à ses personnages des choses que lui trouvait grotesques mais que nombre de ses lecteurs trouvaient fort justes car ils pensaient comme ça !
@ Robert Marchenoir
« Thinkerview fait du fact-checking ? Je n’ai rien remarqué… »
Oui. Ils utilisent CaptainFact. C’est du collaboratif et cela fonctionne en direct. Cela ne fait pas de détection de dérive rouge-brun, mais l’avantage est que ce n’est pas ThinkerView qui fait du fact-checking mais des tiers, plus ou moins sur invitation, si j’ai bien compris. Au moins ThinkerView n’est pas juge et partie. C’est un avantage méthodologique. Mais cela fact-check quand même leurs vidéos.
Après, en toute franchise, je ne suis jamais allé vérifier. Mais au moins font-ils un effort. Le jour où CaptainFact sera intégré à un débat politique sur une chaîne TV grand public, cela risque de cogner sec assez vite. Donc il y a quand même un avantage comparatif de ThinkerView comparativement aux médias de masse usuels sur ce point technique.
Mais encore une fois: cela ne fait pas de détection de dérive rouge-brun. L’idéologie ne se fact-check pas de la même manière que des faits plus bruts.
« La « réfutation de la version officielle du 11-Septembre » a beaucoup exploité cette méthode, mais vous la retrouverez un peu partout. »
Moi, je vous avoue que cela m’a fait quand même pas mal braire de voir Bigard humilié pour ses âneries ainsi: le bonhomme est un âne, et on le traite comme si c’était un géopolitologue déviant !… Et je n’ai pas apprécié les gens qui ont passé leur temps à m’expliquer que la troisième tour ne s’était jamais effondrée. Car il y en eut.
C’est facile de faire passer les gens pour des complotistes quand on n’a même pas la décence de reconnaître que la troisième tour s’est effondrée. « Les complotistes utilisent la troisième tour pour leur argumentaire; il est donc légitime de tomber à bras raccourcis sur les gens qui prétendent que la troisième tour s’est effondrée. »
Logique anti-complotiste primaire. Je trouve cette attitude pire que le complotisme lui-même: bien plus corrosive, à la fois en terme de rapports sociaux car cela engendre de la défiance, et à la fois sur la notion même de vérité.
« Aujourd’hui, vous avez d’authentiques médecins (Didier Raoult), des savants (Alexandra Henrion-Caude), des mandarins gradés (Christian Perronne) et même des prix Nobel (Luc Montagnier) qui se lancent dans la diffusion de fausses nouvelles, le complotisme et le charlatanisme. »
Je le sais bien. Et je sais à quel point c’est dangereux de prêcher le faux en médecine. C’est justement quand j’ai constaté cela et que j’ai constaté que cette plaie « intellectuelle » infectait même ma famille que, depuis, mon sang ne fait qu’un tour sur le sujet. Vous prêchez un convaincu. Mais j’aimerais juste qu’on fasse davantage la chasse aux médecins déviants qu’aux patients qui s’en cognent de la science (c’est leur droit, au fond ! de s’en cogner…)
Et je n’aime pas qu’on utilise la psychiatrie à cette fin, en humiliant à répétition des patients qui ne demandent rien, ou en l’utilisant, comme dans le cas Fourtillan, en lieu et place de la justice, ou même en « appoint » de la justice ou de la prison. Si Hold-Up gêne les autorités médicales, qu’elles traitent le cas Fourtillan devant la justice. Pas en psychiatrie. Faut arrêter de tout confondre: les essais médicaux illégaux, cela ne se traite pas chez les fous mais devant la justice, au moins ordinale…
« La seule solution, pour les débusquer, c’est le travail : il faut utiliser son cerveau, acquérir les connaissances nécessaires et faire les vérifications qui s’imposent. »
Voui. Mais puisque vous citez 120 secondes, et que je connais à la fois les gens du Human Brain Project du temps où j’étais sur l’EPFL ainsi que les potes de défonce de Serge Jacquet que je rencontrais dans un autre contexte institutionnel, je vous laisse méditer les ravages que cela peut faire de briser les bonbons de patients qui ne demandent rien à rien avec la science. Ce n’est pas joli à voir. Et non, ce n’est pas que la drogue: moi, je recherche encore les trous que je suis censé me faire dans la peau pour m’injecter de l’héroïne. Je dois avoir une très mauvaise vue ! La drogue, cela fait quand même manifestement pas mal délirer ceux qui n’en prennent pas pour qu’ils la voient autant partout…
@ Robert Marchenoir
« vous continuez à faire tourner votre roue de hamster, vous nous expliquez que l’humour de droite n’est pas drôle alors que celui de gauche est poilant. »
Plus exactement, j’ai dit qu’il était normal que l’humour soit « de gauche », pour reprendre l’expression de notre hôte qui l’écrivait pour le regretter. Ce n’est pas exactement pareil. Essayez la nuance dans l’analyse des propos des autres. Il est évident que l’humour militant n’est jamais drôle, de quelque bord qu’il soit.
Les deux humoristes suisses que vous citez sont effectivement amusants aussi, du peu que j’en ai vu. Mais pas plus ou moins militants que Guillaume Meurice, sur qui la droite conservatrice beauf à la Pascal Praud (l’homme qui ne supporte pas qu’on le moque) s’est jeté à cause de son tweet « All Cops Are Bisounours » ou de son édito dénonçant les « pitis commerçants qui demandaient des aides publiques », pour vous pasticher. Et bon, pas de droite, puisque vous le dites.
Mais si vous préférez Guitry ou Labiche (sont-ils de droite ou de gauche, d’ailleurs ?), c’est votre droit le plus strict. Moi mon truc c’est plutôt Groland, chacun ses goûts.
@ Wilfrid Druais | 21 décembre 2020 à 20:32
« De nos jours, la vraie transgression et la vraie subversion, c’est de voter RN et de le dire haut et fort »
Euh non, ça c’est dépassé. La subversion, aujourd’hui, c’est de dire qu’on va voter Macron, et de le crier très fort…
@ Robert Marchenoir | 21 décembre 2020 à 23:11
Grand amateur de « versions officielles » apparemment. Et qui cite les complotistes en évoquant le 11/9.
Sauf à considérer que les versions officielles sont à vos yeux systématiquement estampillées du sceau de la Vérité nue, je vous invite à vous interroger: comment l’aluminium avec lequel étaient construits les avions percuteurs a-t-il réussi à laminer les grosses poutres d’acier spécial qui maintenaient les tours ? L’inverse à la rigueur eut été un tout petit peu plus crédible.
Ce n’est là qu’un détail dans l’interminable liste de bizarreries qui n’ont pas échappé à ceux qui ne sont pas aveuglés par l’officialité des versions imposées par ceux qui y ont le plus d’intérêts.
Vous n’avez certainement pas dû, non plus, remarquer qu’après de telles « collisions », aucun débris d’avion n’a été retrouvé au sol. Pas comme lors du crash de la Germanwings, où des semaines furent nécessaires pour ramasser et rassembler les miettes. Je ne vous parlerai même pas de la chute proprement dite des tours, qui se sont affaissées bien proprement, ainsi qu’on le demande à tout édifice sciemment démoli et sous contrôle…
C’est incroyable, cette capacité de tout gober, même les plus gros bobards, tout en refusant de tenir compte des remarques des moins naïfs, des plus observateurs. Et même de spécialistes incontestés, comme ce brave Raoult, relégué par notre brillant scrutateur au rang de charlatan.
Étonnez-vous après cela que l’on finisse tous vaccinés, fût-ce contre notre volonté…
Il faut reconnaître que sur ce blog, ceux qui parlent le plus doctement d’humour sont ceux qui le pratiquent le moins. Ou alors très mal ! 🙂
Quelques mots sur l’humour tel que je le perçois, en espérant que le mime Marceau ne m’en voudra pas.
L’humour est une inversion de la logique normative.
C’est raconter le monde par l’image que donnerait un miroir où ce qui est à droite est perçu à gauche et réciproquement.
Pour être vraiment amusant il doit s’insérer par surprise dans la conversation, en passant brusquement de la réalité vue de face, à la réalité vue dans le miroir, et revenir aussi rapidement à la vraie réalité.
Ce jeu d’aller-retour relativise la réalité en montrant la possibilité d’une autre réalité inversée.
Lorsqu’il est bien joué, ce jeu est une aération de la situation et un envol de l’esprit.
Mais voilà, pour qu’il y ait envol, et envol maîtrisé, il faut qu’il y ait gravitation.
C’est la gravitation qui permet aux objets volants d’avoir des trajectoires bien définies sans trop de mal. Le plus lourd que l’air l’a toujours emporté sur le plus léger, même affublé par antiphrase du nom de dirigeable ce qu’il n’était pas.
Nous sommes dans la situation où il n’y a plus de gravitation, je veux dire qu’il n’y a plus de normes claires dans la société.
Le langage orwellien a brouillé complètement la vision du monde et de la société, et l’aphorisme spatial pascalien: « Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà » est devenu spatio-temporel, puisqu’il faut lui ajouter « vérité d’hier, erreur d’aujourd’hui », ou l’inverse.
Avec la suprême supercherie consistant à vouloir comme règle de vie, le « en même temps ».
Plus de règles dans l’espace, dans le temps et dans l’action !
Comment transgresser une norme de vie, qui est déjà en soi une transgression permanente.
On comprend que ceux qui font métier de la transgression soient perdus et finissent aigris parce que perdus.
Le dirigeable qui n’était pas dirigeable parce que trop léger et l’humoriste qui n’a plus de vraies normes contraignantes à inverser, sont soumis aux vents mauvais qui les emportent telles des feuilles mortes.
Il manque aux humoristes, comme aux enfants des nouvelles générations, l’autorité qui forme le caractère dans l’opposition.
Un billet précédent affirmait de façon péremptoire « Résister c’est exister », ou l’inverse je ne me souviens plus. Je m’étais élevé contre cette vision. Reconnaissons qu’elle est vraie pour ceux qui font métier de s’opposer, et qui sont tristes de ne pas pouvoir s’opposer, vides qu’ils sont de pouvoir exister par eux-mêmes.
Je me demande comment un mime aurait résumé ce que je viens de dire.
Hum, je crois qu’il aurait haussé les épaules.
Une fois qu’on a vu Jupiter et Saturne se fondre dans l’espace, on ne s’étonne plus de la confusion des idées sur la Planète, appelée autrefois la Terre.
@ Tomas | 21 décembre 2020 à 23:03
« Et Dieudonné est un humoriste unanimement salué par ses pairs comme le meilleur de sa génération. Personnellement je ne suis pas fanatique, mais je constate ce qui se dit. »
Unanimement salué par ses pairs dites-vous ? Vous pouvez me citer des noms d’humoristes qui le considèrent comme le meilleur de sa génération ? J’aimerais bien les connaître ! 🙂
Parfois, le matin, devant ma glace, désabusé, sans savoir pourquoi, j’esquisse quelques grimaces. Est-ce pour m’assurer de la mobilité de mon visage, m’apprêter à effrayer quelques petits enfants ou me convaincre que je suis encore capable d’émotionner ceux que je côtoie dans la journée ?
Je ne sais.
Puis, sans transition, surgissent alors dans mon esprit quelques-uns de ce blog !
Des news humoristiques d’Ovalie :
Les joueurs du Stade français ont été de grands humoristes eux aussi, y a pas que les fioteux de Griezmann.
Je me souviens des années où l’équipe du Stade français de rugby portait des maillots et shorts rôôôôses bonbon, par provoc pure car c’étaient les années LMPT et les manifs à la chaîne, on voulait défier les affreux réacs fachos homophobes.
Résultat : le ridicule absolu, tout le monde était plié de rire à les voir courir sur la pelouse, ils ressemblaient à des petits jambonneaux de cochons roses surtout les gros de devant, des porcelets pour les lignes zarrièèères.
Ce pôv’ Roncero faisait peine à voir, une belle boule LGBT rose chamallow tagada qui roulait sur la pelouse, le sommet ! On en baissait la tête tellement on souffrait pour lui, victime consentie de force, et de ce spectacle affligeant.
Ils gagnaient parce que leurs adversaires avaient beaucoup de mal à se déplier de rire ; par la suite, toute honte bue, ils ont remis des maillots moins débiles avec très peu de rose, la couleur de la honte masculine émasculée.
Evidemment, qu’attendre de cette engeance humoristique de salons bobos parigots prout prout plumes au c*l atteinte de parano schizophrénique gauchiste progressiste avant-gardiste moderniste ?
La gauche et ses humoristes islamogauchistes n’a pas fini de nous faire mourir… de rire.
Histoire sans parole, Buster Keaton, Harold Lloyd et quelques autres ont trouvé leur égal :
https://i.goopics.net/DbmL3.png
Sans compter la normalitude, celle des grands bourgeois qui veulent faire peuple, le sauvé des eaux, le sauvé des eaux de Brégançon, du spectacle vivant, que du bonheur !:
https://i.goopics.net/4J1mv.png
https://i.goopics.net/0xo5q.png
Quantité n’est point garantie de qualité ! Combien s’autoproclament aujourd’hui humoristes mais n’en ont que la prétention sans en avoir les qualités ?
Rire n’est pas systématiquement humour, de même qu’ironie. Ceux qui se prétendent humoristes et en font leur fonds de commerce devraient y réfléchir.
Lorsque le rire se fait haineux, sarcastique, blessant, qu’il devient l’expression de l’ironie qui méprise, qui condamne, nous ne sommes plus dans le registre de l’humour.
L’humour, c’est la légèreté, l’humilité, la dérision alors que l’ironie c’est l’orgueil, la prétention, l’égoïsme.
La clef du problème est la largeur d’esprit, la crainte n’étant pas bonne conseillère en la matière.
Philippe Bilger lui-même en manque parfois…
@ Achille
Au hasard, le déjà cité Meurice et Yassine Belattar, ce dernier étant paraît-il un des humoristes en vogue du moment. En gros, sans cautionner ses dérives, il est décrit comme le meilleur sur le plan technique. Ce n’est pas moi qui le dis, personnellement je ne suis pas moi-même particulièrement amateur.
Ça n’enlève rien à son droit de faire rire avec ce qu’il veut.
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@ Wil
« Vous voyez à quel niveau vous vous situez ? »
J’essaye de descendre au niveau du vôtre. C’est compliqué mais j’y arriverai bien un jour !
Un peu de vrai humour ? 😉
« Visite inopinée de Clemenceau au ministère de l’Intérieur. Les trois premiers bureaux sont vides. Dans le quatrième, il trouve un fonctionnaire complètement endormi. Son adjoint s’apprête à le réveiller mais le Tigre l’en empêche :
– Ne le réveillez surtout pas, il s’en irait »
—
Un autre pour la route ? allez, rions un peu (n’est-ce pas Martchi ? ;))
« En 1931, Albert Einstein rencontre Charlie Chaplin à Hollywood et lui confie, admiratif :
– Vous ne dites pas un mot et pourtant le monde entier vous comprend.
– Votre gloire est plus grande encore : le monde entier vous admire alors que personne ne vous comprend »
—
Adéo à tous ET Joyeux Noël 🙂
Quand Philippe Bilger « ironise » et que les autres se défilent.
Le comble de l’humour, la médaille d’or, la première place accordée à notre journaliste habillée… Et là, elle ne porte pas plainte !? :
« Charlie Hebdo » : Pascal Bruckner accuse Rokhaya Diallo d’avoir « armé le bras des tueurs »
Rokhaya Diallo et Pascal Bruckner étaient mercredi les invités de l’émission « 28 Minutes », sur Arte.
Par L’Obs.
Et là on y arrive, c’est tellement facile :
https://www.msn.com/fr-fr/divertissement/celebrites/racisme-rokhaya-diallo-porte-plainte-contre-une-auditrice-de-sud-radio/ar-BB1c88mw?ocid=msedgdhp
EXTRAIT:
Philippe Bilger ironise.
Séquence:
« Madame Diallo se plaint de la France, elle se plaint des blancs, mais si aujourd’hui elle est journaliste (…) elle le doit à l’ouverture d’esprit de notre éducation et de notre pays », démarre-t-elle. « Parce que Mme Diallo, elle n’aurait pas bénéficié de tout ce que donne la France, je crois qu’il y a de fortes chances qu’elle serait en Afrique, avec 30 kg de plus, 15 gosses en train de piler le mil par terre et d’attendre que son mari lui donne son tour entre les 4 autres épouses », ajoute l’auditrice.
A l’écoute de ces propos, en plateau le magistrat Philippe Bilger ironise : « Attention (la députée LFI) Danièle Obono va vous tomber dessus ». A ses côtés se trouvent en studio l’essayiste Céline Pina, le psychologue Jean Doridot et le présentateur Philippe Rossi, qui répond pour sa part : « Il suffit de dire comme vous l’avez dit que Rokhaya Diallo a eu de la chance d’être en France et d’avoir une vraie liberté d’expression ».
Diantre ! Tout le plateau complice… Par contre Sud Radio minuscule, trouillard aussi ?! On assume nom de Zeus !!
Certains, sur ce blog, réclament souvent de l’humour. Mais le gouvernement en place en regorge. Achille, par exemple, aura bientôt la chance d’avoir de nouveaux voisins grâce à sa chère macronie.
Le gouvernement va doubler le nombre de demandeurs d’asile dans plusieurs régions pour décharger l’Île-de-France.
Les Tartuffe sont à la manœuvre. Cachez tous ces migrants que je laisse entrer dans un pays passoire.
Qu’ils entrent mais nous ne voulons surtout pas les voir près de nos habitations.
https://www.valeursactuelles.com/politique/le-gouvernement-va-doubler-le-nombre-de-demandeurs-dasile-dans-plusieurs-regions-pour-decharger-lile-de-france-126861
Vous pensiez vivre dans un petit coin tranquille. Grâce à la macronie, c’est terminé. Va falloir composer avec les futures « chances pour la France ».
Si ces « chances » étaient réellement des chances, pourquoi certains pays s’empressent-ils de les envoyer en France ? Etonnant, non ? Et si ce pays qu’on appelait France était si raciste, pourquoi veulent-ils tous nous submerger ?
Ce n’est plus de l’amour, c’est de la rage d’invasion islamiste (malheureusement).
Rappel, décidément de temps en temps il est bon de se replacer dans les faits, ce que disent nos représentantes de la diversité a de quoi faire froid dans le dos.
J’imagine, si elles avaient le pouvoir de gouverner… Brrr… :
https://www.revuedesdeuxmondes.fr/triomphe-des-anti-charlie-hebdo/
Bruckner ne s’est pas déballonné, il a confirmé.
« Alors pourquoi tant d’humoristes et si peu d’esprit ? » (PB)
Parce que de nos jours, la censure veille pour devenir un humour à l’expression d’un bouffon vulgaire d’où la complexité dans le choix des mots pour créer l’audimat. Faut bien remplir les caisses et payer les nuls un pognon de dingue tiré sur nos redevances TV et taxes diverses.
@ F68.10 | 22 décembre 2020 à 00:45
J’ai jeté un coup d’œil sur l’extension pour navigateurs Captain Fact, car la vérification des informations est un sujet important. Mon verdict est négatif. Ça ne marche pas.
Regardez cette page donnée en exemple par les auteurs eux-mêmes. Elle est consacrée à la chloroquine, soit le cas-type où la vérification s’impose.
Eh bien, il n’y a rien de bon à en tirer. Uniquement du bavardage incompétent, du pinaillage et des chamailleries. L’un des soi-disant vérificateurs s’appuie même sur France Soir, qui est lui-même un site complotiste !
La vérification des informations est un travail d’expert. Il peut être réalisé par des professionnels (c’est mieux) comme par des amateurs (parfois), mais dans tous les cas, la démarche est la suivante : a) trouver l’expert, b) l’évaluer. On n’en sort pas.
La science prolétarienne par logiciel et anarchisme collectiviste, ça ne marche pas. On connaît les sites fiables : en France, on peut citer Check News de Libération pour les questions générales, ou L’Observatoire du complotisme pour la chasse aux assertions complotistes (avec une légère réserve sur le fait qu’ils sont « anti-racistes » et immigrationnistes, mais le filtre est facile à appliquer).
Aux États-Unis, Politifact, Fact Check.org…
On connaît, aussi, les sites non fiables : Les Décodeurs du Monde, par exemple, qui est un épouvantable mélange de vérités et de propagande.
Vous avez aussi des exemples de sites très fiables pour une catégorie d’informations, et pas du tout pour une autre. Par exemple, aux États-Unis, le blog médical Respectful Insolence, qui est très bon sur son domaine de compétence, mais une poubelle propagandiste lorsqu’il s’agit de réchauffement climatique.
Heureusement, l’auteur se contente de relever qu’untel est climatosceptique, en le lui imputant à charge, mais il ne traite jamais le sujet (et pour cause, il n’y connaît rien) ; donc il est facile de faire abstraction des passages correspondants.
En ce domaine comme en d’autres, la compétence est essentielle, et la compétence, ça s’évalue. C’est pourquoi votre histoire de troisième tour n’est pas pertinente. La troisième tour du 11-Septembre s’est bel et bien effondrée, on sait pourquoi, et ce n’est évidemment pas pour les raisons alléguées par les complotistes.
Sur le sujet du 11-Septembre, absolument tout a été dit, et l’intégralité des mensonges complotistes ont été réfutés un à un, y compris les plus baroques.
Dire qu’il y a des gens qui font de la mauvaise réfutation de complotisme ne discrédite pas la lutte contre le complotisme, elle discrédite simplement les mauvais acteurs dans ce domaine.
Après Captain Fact, on peut opérer une habile transition pour revenir au sujet, par le biais du Captain Cap.
Alphonse Allais est la preuve, à l’instar de Sacha Guitry cité par Philippe Bilger, qu’humoriste ne veut pas nécessairement dire : pénible militant politique qui se déguise en « artiste » afin de dégoiser sur ses adversaires, parce qu’il n’a pas suffisamment d’arguments pour convaincre les populations du bien-fondé de ses vues.
L’humour, c’est bien autre chose.
Un autre grand comique qu’on a failli oublier : Benalla, souvenez-vous !
Benalla ne mentait pas quand il disait que c’était un pistolet à eau qu’il avait sur lui.
Le gars sur lequel il a tiré avait attrapé un rhume.
@ Isabelle | 22 décembre 2020 à 13:19
« Le PDG de Pfizer ne se fera pas vacciner… Tiens donc ! Donc, je refuserai d’être vaccinée avec ce fumeux vaccin qui doit être gardé à moins 80 degrés. Quelle supercherie ! »
Fake news. Vous mentez.
Le titre de l’article de Boulevard Voltaire que vous pointez est le suivant : « Le PDG de Pfizer ne se fera pas vacciner… »
Or, il suffit de lire l’article pour constater qu’il s’agit d’un mensonge, et que l’article dément le titre : « Lors d’une interview accordée, le 14 décembre, à la chaîne américaine CNBC, le PDG de Pfizer, Albert Bourla, a déclaré : ‘J’ai 59 ans, je suis en bonne santé, je ne travaille pas en première ligne, donc il n’est pas recommandé que mon groupe se fasse vacciner maintenant’. »
Autrement dit : le PDG de Pfizer a dit qu’il respecterait la loi et les recommandations des autorités sanitaires, et qu’il se fera vacciner au plus vite, dès que son tour viendra.
Tous les pays ont établi un ordre de priorité pour la vaccination. En général, cela ressemble à cela : d’abord les soignants à l’hôpital, puis les résidents des maisons de retraite et leur personnel, puis le reste de la population, par tranche d’âge, en commençant par les plus âgés.
À 59 ans, le PDG de Pfizer est considéré comme jeune. Il viendra donc vraisemblablement en dernier.
On reconnaît là une méthode favorite des désinformateurs : extraire une citation de son contexte, la manipuler, lui faire dire ce qu’elle ne dit pas, et (saleté très fréquente dans les organes complotistes) faire un titre qui dit le contraire de ce que dit l’article.
Et puis, on a cet argument favori des fabricants de fausses nouvelles : « Je serai incapable de vous dire si ce vaccin est efficace ou pas, s’il est sans danger ou pas : je suis totalement profane en matière de médecine. »
Autrement dit, je suis totalement incompétent pour me prononcer sur le sujet, je suis une grosse feignasse et je n’ai pas la moindre intention d’étudier la question afin de remédier à mon ignorance, mais ça ne m’empêche pas de prendre la plume pour raconter n’importe quoi. Je vais me gêner, peut-être…
On a aussi cet argument, mensonger par omission : « Au contraire, dans le contexte actuel de défiance, il me semble que si les dirigeants du groupe américain avaient commencé par s’administrer le vaccin eux-mêmes, et publiquement, cela aurait au contraire rassuré nombre de personnes. »
Il te semble mal, gros abruti plein de poils. Le futur président des États-Unis, Joe Biden, vient de se faire vacciner en public. Et il appartient, lui, à une tranche d’âge prioritaire. Ça t’ira, comme réassurance ?
Boulevard Voltaire ment, et vous mentez à sa suite.
Boulevard Voltaire est une poubelle, dans laquelle il ne faut fouiller que muni de gants et d’un masque.
@ Giuseppe 13h11
« Diantre ! Tout le plateau complice… Par contre Sud Radio minuscule, trouillard aussi ?! On assume nom de Zeus !! »
J’avoue que la saillie de l’auditrice m’a paru frappée au coin du bon sens et voilà t’y pas que la Diallo monte au créneau pour chouiner !! Mais c’est son fonds de commerce après tout.
Je dois dire qu’elle ne me fait pas rire du tout surtout lorsque l’on considère les dégâts de son discours sur une frange de la jeunesse allochtone…
J’ai trouvé moi aussi le rétropédalage de Sud Radio plutôt malvenu.
@ Isabelle
« Encore un nouveau comique. Nous avons énormément de chance. À ce niveau-là, on peut parler de veine de cocus. Le PDG de Pfizer ne se fera pas vacciner… »
Et où est le problème ? En quoi devrait-il jouer le gladiateur pour le plaisir de vous voir jouer de la vuvuzela ? C’est ça, pour vous, la politique de la santé ? Un show de gladiateurs ?
« Tiens donc ! Donc, je refuserai d’être vaccinée avec ce fumeux vaccin qui doit être gardé à moins 80 degrés. Quelle supercherie ! »
C’est absolument super ! Le monde « en développement » trouve que c’est un peu gonflé que les Occidentaux se soient accaparés l’écrasante majorité des vaccins. J’applaudis votre générosité ! Dans la foulée, je vous suggère de prendre votre carte au Comité d’abolition de la dette du Tiers-Monde !
« Avec un minimum de bon sens, on se dit que cette chaîne du froid intense ne pourra jamais être correctement assurée, vu les distances. »
C’est un défi à gérer. Ce n’est pas impossible.
« Et bonjour le gâchis écologique ! Des moyens de transport spéciaux pour acheminer ce vaccin emballé dans ces horribles emballages en polystyrène qui polluent un maximum la planète. Nous avons des génies un peu partout sur notre pauvre petite planète Terre. »
J’applaudis, encore une fois, votre sens des priorités.
« Save the trees! Saves the bees! Save the whales! Save those snails! » — George Carlin
Si vous appréciez Schiffter, vous devriez aussi apprécier la branche humoristique de l’Internationale nihiliste: George Carlin.
@ Tomas | 22 décembre 2020 à 11:35
« J’essaye de descendre au niveau du vôtre. C’est compliqué mais j’y arriverai bien un jour ! »
J’adooooore !
Non, notre troll provoc victimiste calimero ne pourra jamais descendre plus bas que sa position préférée à plat ventre c*l en l’air en offrande à ses potes islamogauchistes. L’arthrose de son cerveau s’est répandue dans tout son corps.
Mission impossible.
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@ Giuseppe | 22 décembre 2020 à 13:11
« …le magistrat Philippe Bilger ironise : « Attention (la députée LFI) Danièle Obono va vous tomber dessus ».
Dites donc cher Philippe, mais vous faites du sylvain, vous aurais-je contaminé ? L’élève que je suis aurait-il dépassé le maître que vous êtes ?
Si vous voulez rejoindre notre parti fasciste raciste blanc de souche catho homophobe islamophobe, va falloir patienter, y a foule, on a de plus en plus de sympathisants, on se demande bien pourquoi.
Y a pas de noirs, on se demande encore pourquoi quinouszaimentpas.
Décidément on déniche beaucoup d’humoristes sur ce blog, surtout les de gauche en effet, c’est les meilleurs !
La perle :
« …c’est normal que l’humour soit « de gauche », puisque c’est avant tout l’arme des petits et des faibles pour se consoler d’être exploités par les riches et les puissants. Il est beaucoup plus facile de se moquer du patron beauf qui roule en 4X4 que du RMiste qui a du mal à boucler les fins de mois. » (Tomas)
(Tomas ne se répète pas : il bégaie…) – sbriglia »
Mais non il ne bégaie pas, il est dans son état normal, QI gauchiste.
Sinon j’ai une bonne nouvelle pour tous les jaloux et autres losers aigris de gauche :
Les riches ? Faut pas les envier ! Ils ont un métier à la c*n : passer leur vie à compter tout leur pognon…
C’est drôle quand même, lorsqu’une boîte va fermer, les ouvriers brûlent des pneus, attrapent les sala*ds de patrons au colbac et font des pieds et des mains pour qu’un autre sala*d de repreneur continue l’activité.
C’est le paradoxe du c*n qui supplie qu’on continue à le prendre pour un c*n.
Le salarié ? Un loser de gauche qui a besoin d’un sala*d de patron de drouâte pour pouvoir becqueter et lui crier dessus.
C’est clair et vérifié, l’humour est bien de gauche. MDR !
P.-S.: Humour islamogauchiste :
À côté de chez nous, des dérangés du bulbe gauchistes, pléonasme, ont changé le nom de la crèche scolaire en : garderie scolaire.
Le nom « crèche » rappelait trop comme l’horrible symbole chrétien de Noël qui leur paraissait intolérable.
Depuis, quand je demande à un gauchiste son adresse, je lui demande où est-ce qu’il crèche ? Rien que pour l’énervement.
@ Robert Marchenoir
« Regardez cette page donnée en exemple par les auteurs eux-mêmes. Elle est consacrée à la chloroquine, soit le cas-type où la vérification s’impose. »
Ah oui ! C’est édifiant ! En effet. Je vous avais dit que je n’étais effectivement jamais allé vérifier, et je ne suis pas déçu. Quand je vous disais que cela ne fact-checkait pas l’idéologie, je ne pensais pas voir aussi juste !
« Eh bien, il n’y a rien de bon à en tirer. Uniquement du bavardage incompétent, du pinaillage et des chamailleries. L’un des soi-disant vérificateurs s’appuie même sur France Soir, qui est lui-même un site complotiste ! »
C’est effectivement un défaut que j’imaginais en ce domaine. Merci de me le montrer noir sur blanc.
« La vérification des informations est un travail d’expert. Il peut être réalisé par des professionnels (c’est mieux) comme par des amateurs (parfois), mais dans tous les cas, la démarche est la suivante : a) trouver l’expert, b) l’évaluer. On n’en sort pas. »
On peut un peu en sortir. Mais dans les grandes lignes, oui, vous avez raison. Cela étant, différencions le contenu de l’outil. L’outil peut être utile. Selon les mains dans lesquelles c’est mis. De toutes manières, nous n’en sortirons pas: le complotisme est devenue une réelle idéologie, voire en passe de devenir une religion. Le fact-checking est essentiel, mais n’a un impact qu’à la marge et seulement cumulatif: c’est quand le fact-checking devient trop intense que l’univers mental d’un complotiste s’effondre et qu’il peut commencer à sortir du complotisme. À l’heure actuelle, il est de toute évidence plus facile d’y rentrer que d’en sortir, du complotisme.
« La science prolétarienne par logiciel et anarchisme collectiviste, ça ne marche pas. »
Le paradoxe est que ce sont les aristocrates de l’intellect qui emploient le plus à fond les outils mis en place par les anarchistes collectivistes. Le logiciel R, magnifiquement utile pour l’analyse statistique, illustre bien cela. Je persiste à défendre l’outillage anarchiste collectiviste. (J’ai aussi entendu parler, par exemple, de Julia dans ce créneau, mais je n’ai pas eu le temps de creuser).
En ce qui concerne la science prolétarienne, comme vous dites, l’enjeu n’est pas de la cautionner. Il s’agit d’empêcher – à travers une société civile active et responsable – que les scientifiques légitimes profitent d’un statut de mandarin pour virer charlatan ou autocrate. Vous avez illustré le charlatanisme du Nobel avec le cas Montagnier. Et, dans ma réponse à Wil, j’ai effectivement dénoncé ce jeu de dupes qui consiste à cracher en public sur Big Pharma pour profiter des rancoeurs anti-pognon et établir ainsi un lien de confiance « populiste » – je n’aime pas ce terme – au détriment de la science, et au profit d’une forme de… « médecine » ? Ou de chamanisme de blancs ? Ce qui est très dangereux, bien plus que la science prolétarienne en soi, est ce chassé-croisé Nobel/QAnon sur le marché de la confiance. Il existait déjà avant Internet, mais il est en pleine explosion. Et, pour faire mon petit complotiste, je ne suis pas certain que le médecin de famille lambda ne soit pas un peu complice de cette dérive…
« Vous avez aussi des exemples de sites très fiables pour une catégorie d’informations, et pas du tout pour une autre. Par exemple, aux États-Unis, le blog médical Respectful Insolence, qui est très bon sur son domaine de compétence, mais une poubelle propagandiste lorsqu’il s’agit de réchauffement climatique. »
J’y ai sévi en tant que « réchauffiste ». Enfin pas vraiment: on voit surtout tellement de glands anti-réchauffistes avec des arguments à moins de deux balles qu’on n’a même pas besoin de faire référence à la littérature scientifique pour les démonter. C’est trop facile. « Le climat ne se réchauffe pas parce que je suis blanc évangélique libertarien et que j’adore mon 4×4 ! »
Ben voyons ! Peut mieux faire…
Pourtant, qu’une personne vienne m’expliquer qu’il faut retourner faire des paniers en osier à cause du climat, et je la démonte aussi sec, tel un dangereux chiropracteur. Et qu’une personne vienne me dire qu’on prend actuellement de mauvaises méthodes pour lutter contre le réchauffement climatique, et le discours en devient alors audible. Mais, sur le fond, je n’ai jamais rencontré dans les commentaires de blogs où je ne suis pas censuré des gens un peu charpentés sur le réchauffement climatique (et je ne le suis pas moi-même). Comme vous le dites: la science prolétarienne dans les commentaires de blogs… bref. (Et je me sens de toutes manières bien plus concerné par les questions de stress hydrique que de réchauffement climatique: quand les gens n’ont pas à boire et font des gosses dans le désert, cela ne peut que se terminer mal, et à court terme.)
« Dire qu’il y a des gens qui font de la mauvaise réfutation de complotisme ne discrédite pas la lutte contre le complotisme, elle discrédite simplement les mauvais acteurs dans ce domaine. »
Non. Elle ne discrédite pas les mauvaises acteurs. Ils en tirent une gloire indue à peu de frais, et cela pourrit le débat public. C’était manifeste que l’air était rance en 2002. Moi, j’avais le tort d’en faire des rires nerveux du 11 septembre, car j’ai un humour assez noir, et je me faisais traiter de tous les noms. Antisémite et j’en passe. Non, vraiment, faut arrêter avec l’anti-complotisme primaire niveau débile mental. C’est vraiment toxique et corrosif sur la société. La théorie de l’univers électrique, par exemple, elle ne se démonte pas en humiliant les gens, mais en montrant que le nœud de leur croyance repose sur des questions empiriques – encore faut-il qu’ils comprennent ce que signifie « empirique » ; l’EdNat est défaillante sur ce point – au sujet du flux solaire de neutrinos: quand on arrive à ce point, ils admettent leur ignorance, et la thérapie de désendoctrinement peut alors commencer. L’humiliation est un mécanisme de débat primaire, qui n’est justifié que face à l’arrogance ; pas face aux autres manifestations humaines de pyrrhonisme ou de coquetterie intellectuelle.
« L’humour, c’est bien autre chose. »
J’ai tendance à être d’accord avec vous. Ce n’est pas que l’humour militant ne soit pas de l’humour. C’est que comme on ne peut pas rire de tout avec tout le monde, il y a de l’humour très drôle qui ne fait clairement pas rire tout le monde. Ou en tout cas pas tout le monde de la même manière. Et donc un jeu de l’offre et de la demande assez imparfait… Rajoutez à cela le politiquement correct, et vous obtenez le paysage humoristique actuel. Louis C.K., bien que globalement « de gauche », et manifestement politiquement incorrect, rejette l’esprit partisan comme intellectuellement suspect, et son humour s’en ressent. On aime ou on n’aime pas, mais cet exemple apporte de l’eau à votre moulin. Moi, j’ai tendance à être assez bon public, de Proust à Meurice (que je connais peu) en passant par Blanche Gardin et John Oliver (que vous haïssez probablement). Malgré mon intolérance apparente sur ce blog, j’ai un fond humainement beaucoup trop tolérant des gens et des idéologies.
@ Patrice Charoulet
« Bien des femmes mariées n’ont pas eu sa chance. »
Nul besoin d’être mariée pour se marrer !
Que je sache, la prénommée Thérèse ne l’était pas. En tous cas, ce n’est pas dit dans la chanson…
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@ Tomas (@ Wil)
« On se calme, le fils à papa c’est vous, OK ? Pas moi. »
Ballot et stérile, cette querelle sur la filiation ! En quoi est-ce une insulte ?
Moi, je suis fier d’être le fils de mon père. Pas vous ?
« Beaucoup d’humoristes, peu d’esprit »
Sauf Darmanin et Schiappa (et les macroniens de toutes tendances cher P. Bilger) semble-t-il, qui se proposent « de multiplier par 2,5 le nombre de demandeurs d’asile en Bretagne ». Les Bretons ne leur disent pas merci.
Vous les voulez, gardez-les !
@ Isabelle 22 décembre 13:19
« Vous mentez ! » vous dit « LA VOIX » de ce blog.
« le PDG de Pfizer a dit qu’il respecterait la loi et les recommandations des autorités sanitaires, et qu’il se fera vacciner au plus vite, dès que son tour viendra »
Parfait. À 59 ans le PDG de Pfizer est donc trop jeune pour tester son vaccin.
Sacré Albert ! 😀
J’adore ce monde ridicule.
Ya l’Albert Bourla (PDG de Pfizer) qui a vendu un lot d’actions du laboratoire américain pour 5,6 millions de dollars le jour de l’annonce sur l’efficacité de son vaccin.
Selon un document déposé auprès des autorités boursières américaines de la SEC, M. Bourla a vendu 132 508 titres au prix de 41,94 dollars à Wall Street, équivalant à près de 5,6 millions de dollars (Challenges)
L’Albert, qui n’a que 59 ans, a raison de laisser la place aux vieux pour tester son vaccin qui lui a rapporté, avant utilisation, 5 millions de dollars.
De toutes façons les Caraïbes c’est pas bon pour les vieux ! (signé Albert)
Sacré Albert 😀
@ caroff | 22 décembre 2020 à 15:43
En fait ils se sont tous excusés, mes plates excuses, excusez-moi, excusez-nous…
Se renier, l’audience, l’auditeur, excusez-nous, nos excuses les plus plates :
« S’excuser platement »:
Cette locution verbale du langage courant signifie « S’excuser d’une manière servile, par trop complaisante ».
Pays fichu, sous perfusion de pensée étriquée, avoir les foies de l’annonceur, la trouille, le conformisme. Je l’ai déjà écrit me semble-t-il, j’achète Charlie et le Volatile cher à Mongénéral.
Tant qu’ils publieront je me sentirai en sécurité dans ce pays. Pour 4,20 € par mois ma liberté ne me coûte pas cher, je suis gêné de la payer aussi peu, quand d’autres la payent de leur vie… Le journaliste qui a été pendu récemment.
Le reniement de l’excuse, toujours rentrer dans l’excuse, le Canard est indépendant, avec Charlie, deux référentiels, peu importe qu’ils soient aimés ou détestés, mais ils éditent librement, et là, avec cet incident on mesure le knout au-dessus des têtes de ce plateau TV et de Sud Radio ou encore des autres.
Pascal Bruckner a été cent fois plus violent que cette auditrice, le parallèle de l’auditrice n’était pas dans la lignée de La Boétie, mais au moins il avait la force de se placer ni plus ni moins au niveau de ce que cette journaliste ou la députée de LFI ont pu approuver ou dire.
Je ne pense pas que Pascal Bruckner se soit renié aujourd’hui, mais lui n’a pas peur de s’écorcher les mains, il lui a mis quelques baffes pour le bien de la liberté, de la cohésion d’un pays, qui si l’on en croit Jérôme Fourquet n’est plus qu’un archipel, éclaté façon puzzle, la faute à toutes ces serpillières qui depuis des décennies s’excusent.
Cher Philippe,
Rien ne m’emballant à la télé, ce soir, je lis sur votre blog la liste de vos livres. Je tombe sur « Le Guignol et le Magistrat », livre que vous aviez fait avec Bruno Gaccio. Et l’un de vos commentateurs venant de parler de Thinkerview, je vais y voir et, en fouillant un peu dans leur liste à eux, je vois que fut invité… Bruno Gaccio. J’ai écouté. Cela ne m’a pas vraiment enthousiasmé. Je retiens seulement une chose. A l’en croire, à l’époque beaucoup de gens à la télé comme dans la politique voyaient le monde ainsi : « Nous, les cocos et les bougnoules ». Peu d’instants après, le présentateur signale une intervention d’un auditeur. Cette vision, dit-il, aurait été quelque peu complexifiée de la sorte : « Nous, les cocos, les bougnoules, les niaquoués et les pédés. »
Je signale ce moment de la conversation, car elle me fait songer à la vision du monde de quelques-uns de vos commentateurs. Que ceux qui se sont reconnus lèvent le doigt !
@ Giuseppe
Bruckner est surtout un fat germanopratin qui n’a absolument jamais rien écrit de pertinent. Il s’attaque toujours à la minorité en criant au loup: dans son mythique « Sanglot de l’homme blanc », il dénonçait le « culte de la repentance » qui a toujours été ultraminoritaire, ne vous en déplaise (dire que la colonisation était une exploitation impérialiste n’est pas de la repentance, c’est un fait).
Là, il va mettre le terrorisme islamiste sur le dos de quelques activistes politiques d’extrême gauche. Comme si Danièle Obono avait enfanté Al-Qaïda.
Bon, comme Dieudonné, il a droit à la parole, mais il est navrant que ces types soient qualifiés d' »intellectuels » (alors que ce ne sont que des causeurs de salon) et qu’ils soient connus.
Quant à notre hôte sur Sud Radio, il a fait de l’humour de droite, voilà un bel exemple, justement, tiens.
@ breizmabro
« Parfait. À 59 ans le PDG de Pfizer est donc trop jeune pour tester son vaccin. J’adore ce monde ridicule. »
Avant de nous faire part de votre superbe, vous feriez bien de vérifier si, oui ou non, le Sorcier en Chef de Pfizer respecte, en affirmant sa position, les directives des autorités de santé. Il faut qu’on le fasse pour vous ? P’t’êt ben que Boulevard Voltaire a raison ; p’t’êt ben qu’non. On vérifie ? Je vous laisse un coup d’avance ?
« L’Albert, qui n’a que 59 ans, a raison de laisser la place aux vieux pour tester son vaccin qui lui a rapporté, avant utilisation, 5 millions de dollars. »
Vous pleurnichez pour 5 misérables millions de dollars ? Je vais reprendre ma réponse à Patrice Charoulet au sujet de la Lloyd’s, pour que vous preniez un peu conscience de ce que sont de véritables enjeux financiers qui ont un peu de la gu*ule: en 2019, 35,9 milliards de pounds de primes de risque ont été souscrites à la Lloyd’s. 5 millions de dollars… c’est quoi ? 7 appartements à Paris ? Donner 7 appartements à Paris à un bonhomme pour le remercier de développer un vaccin et sauver des vies de manière massive et à terme d’interrompre la dégringolade économique, je trouve que c’est un bon deal. Il n’y a rien là de particulièrement choquant.
En plus, ce sont des bénéfices sur action. C’est quand même un peu moins condamnable qu’un parachute doré à 72 millions de francs suisses comme celui de Daniel Vasella.
« De toutes façons les Caraïbes c’est pas bon pour les vieux ! (signé Albert) »
Avec une dizaine de petits millions de dollars, cela doit quand même être possible d’ouvrir une banque perso dans une île tropicale. Mais bon, j’avais des collègues qui trouvaient que la vie culturelle aux Bermudes, cela se limitait un peu à la plongée sous-marine. Ils trouvaient que ce n’était pas exactement le meilleur deal possible, même en regard des avantages financiers.
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@ Ninive
« Il rejoint Marchenoir dans ses tirades absurdes sur tout ce qui bouge. »
J’ironise surtout sur cette mentalité de pourris-gâtés d’Occidentaux qui crachent sur les vaccins. Moi, je veux bien qu’on soit un peu critique sur les vaccins: il y a des points qui méritent quand même qu’on observe ce qui se passe de près. Mais ce type de dégueulis verbal de la part d’Isabelle ne mérite pas une telle considération:
« Tiens donc ! Donc, je refuserai d’être vaccinée avec ce fumeux vaccin qui doit être gardé à moins 80 degrés. Quelle supercherie ! » — Isabelle
La chaîne du froid-froid-froid pose un problème technique. C’est connu. Je ne comprends pas ces hurlements. C’est quoi le risque réel ? C’est comme tout: c’est aux autorités de faire leur boulot sur ce point. Elle doute de la capacité des autorités à organiser la logistique ? Sur quelles bases ? Doute-t-elle de cette capacité sur tous les sujets où l’Etat déploie ses compétences ? Doute-t-elle des capacités de l’Etat à faire respecter la chaîne du froid dans les grandes surfaces ? À euthanasier des visons ? On sait quand même faire, non ? Même si là, c’est nettement plus costaud en terme de froid que les grandes surfaces. L’ironie me paraissait donc, dans l’ensemble, bien méritée. D’autant plus que, si je ne me trompe pas, tous les vaccins pour le coronavirus n’ont pas les mêmes exigences en terme de froid. Moderna tourne à -20°C, de l’ordre du simple frigo. En plus, Isabelle exagère, aussi: Pfizer, c’est plus -70°C que -80°C.
« Malgré les défis, installer des systèmes nécessaires au transport des vaccins devrait être possible à la fois dans les pays développés et dans les pays en voie de développement, affirme Mr. Doshi de B Medical. « Le défi n’est pas d’une magnitude telle que décrite par les discours dans l’espace public, ce n’est pas si difficile, » a-t’il dit, ajoutant que même la logistique pour fournir des communautés pauvres et reculées était réalisable. » — Financial Times.
Donc un peu de nuance aurait été bienvenue. Si on est capable de planifier Cadarache pour 2035, on va bien arriver à déployer des super-frigos. Cela devrait être jouable.
« Après ces attaques frontales, les commentateurs les plus raisonnables de ce blog vont disparaître les uns après les autres. »
Ce n’est pas le but. Vraiment.
@ breizmabro | 22 décembre 2020 à 19:42
« ‘Vous mentez !’ vous dit ‘LA VOIX’ de ce blog. »
Oui, et je viens de le prouver, également. Petit détail qui ne semble pas à votre portée.
« À 59 ans le PDG de Pfizer est donc trop jeune pour tester son vaccin. »
Du coup, c’est vous qui mentez. L’université de médecine de Yale, aux États-Unis, a testé le vaccin de Pfizer sur 41 135 personnes, exactement.
Et les résultats montrent une efficacité de 95 %, avec aucun effet nocif significatif.
Tandis que l’un des résultats les plus remarquables de l’essai, c’est l’efficacité de 93 % pour les personnes âgées.
Mais vous avez l’air de penser que si c’est le Chef qui se fait inoculer son vaccin, alors cela a une valeur probante supérieure à celle d’un essai clinique de phase 3, mené sur plus de 40 000 personnes, avec un protocole mis au point par une université qui a donné 65 prix Nobel à l’humanité.
Je vous conseille de cesser de propager votre superstition africaine, et d’essayer plutôt d’apprendre une ou deux choses concernant les bases de la recherche clinique, grâce à cette excellente synthèse du site libéral Contrepoints sur les vaccins, due au chirurgien Guy-André Pelouze.
L’étude indépendante, menée par le New England Journal of Medicine sur les essais du vaccin de Moderna, basé sur le même principe d’ARN messager que celui de Pfizer, qualifie les résultats de « triomphe ».
Un terme rarement utilisé dans la littérature scientifique.
« Ya l’Albert Bourla (PDG de Pfizer) qui a vendu un lot d’actions du laboratoire américain pour 5,6 millions de dollars le jour de l’annonce sur l’efficacité de son vaccin. »
Vous avez l’air de penser que puisque la découverte d’un vaccin rapporte beaucoup d’argent, alors cela signifie qu’il est inefficace.
Est-ce de la superstition africaine, marxiste, ou les deux ?
Heureusement que ce n’est pas vous qui êtes chargée de la lutte contre le Covid… nous n’aurions pas 50 000 morts, mais plutôt 500 000.
______
@ Ninive | 22 décembre 2020 à 18:07
« Le dément se jette sur vous. »
Non, le dément, c’est vous. Je viens de montrer noir sur blanc comment Boulevard Voltaire se livre à la désinformation, et vous trouvez encore le moyen de nier l’évidence.
Il faut dire que vous êtes un sectateur de François Asselineau. Ces gens-là n’ont pas la lumière à tous les étages.
« Après ces attaques frontales, les commentateurs les plus raisonnables de ce blog vont disparaître les uns après les autres. »
C’est un grand classique : le troll abruti qui a débarqué sur un blog il y a à peine deux minutes, et qui prétend y faire la loi au nom de tous les commentateurs. Vous allez vous fatiguer très vite, je vous le garantis. Je ne sais vraiment pas qui vous croyez impressionner.
@ Robert Marchenoir | 23 décembre 2020 à 00:59
Excellent commentaire, Asselineau est violemment mis en cause, je plussoie.
J’ajoute que le manque de lumière dans les étages est compensé par la présence du gaz au rez-de-chaussée.
LA BELLE HUMOUR
Pour l’intello : Devos.
Pour le bobo : Desproges. Trop sec, trop raide, trop injuste, trop négatif, trop haïssant. Parfois ignoble.
Pour le populo : Fernand Raynaud.
Celui-là, comme les grands vins, a très bien vieilli. La preuve : il a disparu des écrans.
Pour faire ce qu’il faisait il fallait picoler… un martyr de la scène !
Pour le dessin : Chaval.
Il nous donna un jour un cochon et un charcutier travaillant côte à côte sur des dossiers à une table. Un dessin intitulé : Cochon aidant un charcutier à faire ses comptes.
– Et Charlie ?
– Il est bien où il est !
@ Tomas | 22 décembre 2020 à 23:40
Je me fiche de ce que portent les personnages, je les lis ou pas. Bruckner en l’occurrence a mis une belle fessée à celle qui sent parfois le rance de par ses positions (il y a l’autre aussi, celle qui a craché un petit peu sur Charlie, non ?), on ne peut pas dire qu’elle est rassembleuse de notre beau pays.
On sent sous ses dehors policés un ressentiment acide envers notre liberté de critique et surtout le fait de la mettre face à son miroir de pensée… Là elle déteste.
Rien que pour cela Bruckner mérite respect, non seulement il a dit haut et fort, jubilatoire aussi pour les baffes qu’elle mérite parfois comme celles que l’on assène à un garnement… C’est vexant, surtout pour elle.
Il a persisté et signé, et au bout ne s’excuse pas comme le font pratiquement à chaque fois les footeux et d’autres phares de la pensée: je dis et derrière je m’excuse, je m’efface, je me gomme.
Il suffit d’écouter attentivement les propos de cette journaliste, « intouchable » elle en a toutes les apparences physiques, elle le sait et elle en joue. Antiraciste ? paraît-il, il suffit de le croire comme dirait le Volatile.
Je suis Gauvain.
@ Robert Marchenoir
« Mais vous avez l’air de penser que si c’est le Chef […] »
« Vous avez l’air de penser que puisque la découverte d’un vaccin […]
« Est-ce de la superstition africaine, marxiste, ou les deux ? »
Martchi s’exerce aux sketchs humoristiques ? 😀
Le titre du billet étant « Beaucoup d’humoristes, peu d’esprit ! » je classe Martchi dans cette catégorie.
@ Tomas | 22 décembre 2020 à 23:40
« Comme si Danièle Obono avait enfanté Al-Qaïda. »
C’est pire ! Elle est dans un pays éduqué, elle n’a pas affaire à des moyenâgeux et en plus elle prétend représenter les gens de ses mandats publics, alors le minimum que l’on pourrait attendre de sa part, c’est une élévation.
C’est d’autant plus grave qu’elle représente avec son chef sans partage un courant de pensée important, on l’a vu au dernières présidentielles…
@ breizmabro (@ Robert Marchenoir)
« Martchi s’exerce aux sketchs humoristiques ? 😀 Le titre du billet étant « Beaucoup d’humoristes, peu d’esprit ! » je classe Martchi dans cette catégorie. »
Ce n’est malheureusement pas un sketch. C’est la triste réalité qu’il s’agisse là d’une mentalité complètement superstitieuse d’exiger que le Sorcier en Chef mouille sa chemise ainsi. Marchenoir utilise le terme de superstition africaine. C’est très juste. Au-delà du constat que la superstition, on la trouve manifestement partout, et elle prend un peu le même type de tournures selon les contrées et cultures, telles que, ici, une forme de superstition du Chef ; qui, visiblement, n’épargne ni la Bretagne, ni les Etats-Unis.
Que le Sorcier en Chef de Pfizer prenne ou pas le vaccin ne change effectivement rien aux résultats des essais, auxquels vous devriez accorder davantage votre confiance pour trancher la question. La science, cela permet de se débarrasser un peu du culte du chef et de la vénération aveugle de l’autorité et des enfumeurs qui vous agitent leurs titres ronflants sous le nez: au final, c’est l’essai randomisé contrôlé qui compte. Pas les pouvoirs magiques de la chevelure du Chef. Raoult n’est pas Samson. Et vous n’êtes pas Dalila.
Mais vous ne le faites pas, prendre en compte les études… Vous êtes resté scotchée à l’âge de Conan le Barbare.
Superstition africaine, certes. En tout cas, superstition bien humaine, pour sûr.
@ Giuseppe
Et Bruckner, il est rassembleur oui, il n’y a pas de doute.
C’est à cause de gens comme lui, pour le coup, que nous avons des Danièle Obono.
Ça rétablit un équilibre !
@ Tomas | 22 décembre 2020 à 23:40
« Bon, comme Dieudonné, il a droit à la parole, mais il est navrant que ces types soient qualifiés d' »intellectuels » (alors que ce ne sont que des causeurs de salon) et qu’ils soient connus. »
Mort de Faurisson: Dieudonné estime que le négationniste mérite le Panthéon
Publié le 22/10/2018 à 20:34 – France Soir.
« Il a rendu un hommage sur son compte Twitter (voir ici) aux 146 000 abonnés à Robert Faurisson, mort dimanche 21 et dont le décès a été confirmé lundi 22. »
Dites donc Tomas vous devez avoir une hémiplégie de lecture. Je ne dis pas qu’il n’a pas droit à la parole, mais quand cela touche le ridicule et l’abus de bien social intellectuel, on peut comprendre qu’on lui crache dessus.
Négationniste, il faut quand même être un peu cinglé, je ne suis pas médecin, mais il doit quand même avoir des problèmes de connexion. Et puis il a la haine rance, recuite, poisseuse, cela ne peut que flatter tous ces inutiles frustrés d’une France qui leur paye les allocs malgré leur rejet des institutions.
Pour faire simple, s’il n’est pas heureux ici il lui suffit de se barrer ailleurs et d’y vivre ainsi pleinement ce à quoi il aspire, il sera certainement accueilli lui, ses idées, les bras grands ouverts par ceux dont il se prétend le défenseur… Il suffit là aussi de le croire, ils n’attendent que lui.
Il a un public, comme la sardine est à l’huile, mais cela ne fait pas non plus l’océan.
Je pense qu’il a ce côté haineux qui lui sert de fonds de commerce, voulant réécrire une histoire qui a déjà été écrite maintenant depuis des décennies, les gens en sont aujourd’hui éloignés – sauf les rances, les frustrés -, leurs soucis sont ailleurs, et puis assez d’entendre ces indigénistes et tous les affidés, assez de les voir, de les supporter, ils ne font que ressasser de vieilles rancoeurs, des haines rampantes, et des frustrations qui ne sont que la bile qui les habite.
Le pays des merveilles dont il rêve, on voit aujourd’hui ce qu’il est devenu, le recul nous l’avons pour juger – non pas bêtement des bienfaits éventuels passés d’une colonisation qui ne pouvait aboutir, mais son pays de rêve est assiégé de la plus crasse des régressions.
Vous avez dit Dieudonné ? Qué se vaya con ellos ! Assez de ces comiques qui ne font rire que ceux qui en ont envie. Il ne fait rire plus grand monde.
Dieudonné, Faurisson, l’attelage de la vie éternelle, et de la beauté.
@ breizmabro
@ Ninive
Quel déchaînement des deux comparses. Avons-nous encore le droit d’émettre des doutes concernant certains vaccins, sans pour autant être anti-vaccins ?
Avons-nous encore le droit de prendre un certain recul par rapport à ces vaccins miraculeux ?
Autre question, comme ça au passage : à quoi ça sert d’exhiber un passeport vaccinal si on n’est pas sûr de ne plus être contaminant ? Les premiers de cordée nagent en pleine stupidité ?!
@ Tomas | 23 décembre 2020 à 13:49
Allons, allons, Tomas, Bruckner n’a rien à faire avec Obono et la rhétorique de reprendre que lui aussi n’est pas rassembleur est du même type que Mongénéral n’était pas rassembleur non plus et pourtant… Ce dernier est l’inventeur de la participation dans les entreprises. Moi non plus je ne m’estime pas plus rassembleur que Bruckner mais je n’aurais jamais écrit ni dit les saletés qu’elle a prononcées sur Charlie, par contre si elle peut encore les dire en France ces paroles de gamine c’est peut-être un peu grâce à Charlie, dans son pays d’origine elle les aurait sans doute rangées dans sa poche et un mouchoir pour bien les étouffer.
@ Isabelle (@ breizmabro @ Ninive @ Robert Marchenoir @ Wil @ Aliocha)
« Quel déchaînement des deux comparses. Avons-nous encore le droit d’émettre des doutes concernant certains vaccins, sans pour autant être anti-vaccins ? »
Bien sûr, chère et tendre. Quel point voulez-vous que nous discutions ? Je vous suggère, à tout hasard, celui du remplacement des adjuvants aluminiques par ceux à base de phosphate de calcium. Exposez vos « doutes », et nous en discuterons en toute franchise. Émettez donc vos doutes ! Je n’attends que cela !
Comme vous le voyez dans ma réponse à Wil, il y a toute une gamme de raisons d’être anti-vaccin. Pardon: d’émettre des doutes sur les vaccins. Suis-je bête: vous n’êtes bien évidemment pas anti-vaccin. Vous n’êtes bien sûr que concernée par la sécurité des vaccins. Rhâââââ ! Cette sensation de miel qui coule dans mes oreilles ! J’adore.
Votre position est bien connue et analysée en profondeur depuis des années par les gens qui constatent la nocivité de vos discours. Maintenant, à vous de l’argumenter, votre position. De fait, elle s’effondre très généralement sous le poids de l’idiotie de ceux qui l’argumentent.
Par contre, voyez-vous, j’ai beaucoup plus de complaisance pour ceux qui revendiquent leur liberté de ne pas voir des contraintes médicales imposées de but en blanc sans l’élaboration d’un consensus social et non seulement scientifique. En somme, j’ai beaucoup plus de complaisance pour l’homme des cavernes que Wil se revendique être que pour les fourbes qui dissimulent leur volonté de dynamiter l’importance de la science en médecine derrière des positions, généralement infondées, de Chevaliers blancs des vaccins. La position de Wil est au fond un égoïsme je-m’en-foutiste de bon aloi que je juge somme toute respectable. La vôtre, au contraire, a une dimension meurtrière quand on pousse la non-science comme base décisionnelle de l’action médicale. J’en ai quelque peu souffert, voyez-vous. Ai-je le droit de manifester, par ma liberté d’expression, mon opposition à vos lubies ? Oui ? Non ?
« Avons-nous encore le droit de prendre un certain recul par rapport à ces vaccins miraculeux ? »
Les vaccins ne sont pas miraculeux. Ils marchent. Ils ne sont absolument pas miraculeux pour autant. Des incidents existent bel et bien. Le vaccin de la polio non-réfrigéré distribué en Turquie dans des populations rurales et isolées il y a quelques décennies a eu des effets désastreux que j’ai pu observer de première main. Cela ne change rien aux résultats scientifiques sur les vaccins. N’avez-vous pas remarqué que je suis un des plus sévèrement critiques face à la médecine sur ce blog ? Non… Vous ne l’avez pas remarqué… Parce que vous confondez une pratique sociale qui est celle de la médecine avec la pratique de la science qui est celle de la réflexion sur cette pratique sociale. Pas moi ! La science n’est pas la médecine, et la médecine n’est pas la science. Il y a une pratique médicale, et il y a une science médicale sur laquelle cette pratique doit s’appuyer à moins d’être criminelle.
À votre décharge, les médecins entretiennent honteusement cette ambiguïté. En enfermant en psychiatrie quand on la souligne de manière un peu trop marquée. Signant là une dérive qui légitime les craintes d’Aliocha sur l’instrumentalisation de la science comme régime de persécution, et au final, comme « croyance comme une autre », ou plutôt « religion organisée comme une autre ». La raison essentielle pour laquelle, d’ailleurs, je m’oppose à l’internement en psychiatrie de Fourtillan ; et ce pour des raisons de perversion des règles du jeu. Vous ai-je entendue défendre Fourtillan ? Non ! Vous vous en tapez. Vous préférez agiter le doute sur la chaîne du froid plutôt que de prendre la défense d’un vieillard de 77 piges qui s’est retrouvé en chambre d’isolement. Cela sert à quoi la médecine, selon vous ? À protéger des bébés ? Ou à enfermer des vieillards sans qu’il soit pour le moins du monde crédible qu’il y ait une quelconque vertu thérapeutique à coller un vieillard au mitard ?
Ne venez pas me donner de leçons.
« Autre question, comme ça au passage : à quoi ça sert d’exhiber un passeport vaccinal si on n’est pas sûr de ne plus être contaminant ? Les premiers de cordée nagent en pleine stupidité ?! »
Pourriez-vous commencer par vous soucier de la véritable dictâtûûûre sanitaire que constitue le cas Fourtillan plutôt que de manifester votre ignorance, votre chamanisme et votre égoïsme de courte vue au sujet de votre passeport vaccinal ? Manifestement, non.
@ Tomas 13h49
« Et Bruckner, il est rassembleur oui, il n’y a pas de doute.
C’est à cause de gens comme lui, pour le coup, que nous avons des Danièle Obono. »
Ah ah ah !!
Obono, la créature de Bruckner !!
Je crois savoir que Pascal Bruckner né en 1948, qui avait écrit « le Nouveau désordre amoureux » en 1977 et « le Sanglot de l’homme blanc » en 1983, précède notre Franco-Gabonaise dans notre histoire !
Je ne peux imaginer qu’elle ait lu ces opus même dans sa capacité de bibliothécaire !
L’aurait-elle fait, les aurait-elle seulement compris alors qu’elle milite au mouvement trotskiste « Socialisme par en bas » et qu’elle abandonne sa thèse sur les mouvements sociaux au Nigeria, ce qui est une perte grave pour la recherche universitaire française…
@ Isabelle | 23 décembre 2020 à 15:10
« Quel déchaînement des deux comparses. Avons-nous encore le droit d’émettre des doutes concernant certains vaccins, sans pour autant être anti-vaccins ? »
Oui, vous êtes vraiment une pauvre victime, c’est terrible. Vous devriez porter plainte pour harcèlement textuel.
Ce que vous n’avez pas le droit de faire, c’est de répandre des fausses nouvelles en temps d’épidémie. Vous n’avez pas le droit d’écrire que le PDG de Pfizer refuse de recevoir son propre vaccin, afin de discréditer le seul remède dont nous disposons contre l’épidémie, alors que l’article même que vous nous indiquez à l’appui de cette information invraisemblable dit, en réalité, exactement le contraire.
Ou, plus précisément, vous avez parfaitement le droit de le faire (vos hurlements de vierge effarouchée qu’on empêche de s’exprimer ne trompent personne), et en conséquence, j’ai, pour ma part, parfaitement le droit de dire, et de prouver, que vous mentez.
Donc, n’essayez pas de détourner la conversation sur de vagues « doutes anti-vaccins », ce qui ne veut rien dire.
Vous avez bien écrit ceci :
« Le PDG de Pfizer ne se fera pas vacciner… Tiens donc ! Donc, je refuserai d’être vaccinée avec ce fumeux vaccin qui doit être gardé à moins 80 degrés. Quelle supercherie ! »
Et l’article de Boulevard Voltaire que vous nous indiquez à l’appui de votre affirmation dit bien ceci :
« Lors d’une interview accordée, le 14 décembre, à la chaîne américaine CNBC, le PDG de Pfizer, Albert Bourla, a déclaré : ‘J’ai 59 ans, je suis en bonne santé, je ne travaille pas en première ligne, donc il n’est pas recommandé que mon groupe se fasse vacciner maintenant’. »
Ce qui prouve que vous mentez, et Boulevard Voltaire aussi, qui titre :
« Le PDG de Pfizer ne se fera pas vacciner… »
L’article de Boulevard Voltaire est une éclatante opération de désinformation, à laquelle vous venez de prêter la main. Ayez au moins l’honnêteté de reconnaître vos actes.
Au demeurant, si votre objectif était vraiment de chercher la vérité, et non de mener, ici, une campagne de propagande systématique et le plus souvent hors sujet, vous vous seriez interrogée sur le caractère absolument invraisemblable du titre de Boulevard Voltaire.
Comment croire une seule minute que le patron d’une entreprise qui vient d’être félicitée par les savants du monde entier, pour avoir inventé un vaccin extraordinairement efficace contre le Covid, et qui s’apprête à le mettre sur le marché par millions, puisse ne pas se faire administrer son propre remède ?
Cela ne tient pas debout une seconde.
Et d’ailleurs, il suffit de se reporter à l’interview originale du PDG de Pfizer sur CNBC, à laquelle Boulevard Voltaire fait allusion, pour confirmer ce que je dis — et au-delà.
Le titre est le suivant :
« Le PDG de Pfizer ne s’est pas encore fait vacciner contre le Covid : il ne veut pas passer avant son tour »
Pour commencer, la journaliste lui demande ce qu’il dirait aux personnes qui hésitent à se faire vacciner. Albert Bourla répond en énumérant tous les organismes indépendants qui ont validé le vaccin de Pfizer. Il dit : faites-vous vacciner, car c’est ainsi que vous protégerez ceux que vous aimez.
Puis la journaliste lui demande, non pas s’il compte se faire vacciner lui-même (évidemment !), mais quand il compte le faire. Voici l’intégralité de sa réponse :
« Dès que possible ! La seule chose à laquelle je dois faire attention, ici, c’est de ne pas donner l’impression que je passe devant les autres. J’ai 59 ans, je suis en bonne santé, je ne fais pas partie des travailleurs de le première ligne, donc mon profil ne correspond pas aux personnes auxquelles on recommande de se faire vacciner dès maintenant. »
S’il attend avant de se faire vacciner, c’est pour ne pas profiter de son statut. C’est pour ne pas donner l’impression que les « élites » s’arrogent le privilège d’accéder au vaccin avant leur tour. C’est pour respecter l’ordre de priorité fixé par les autorités, qui fait passer en premier les personnes les plus vulnérables.
« Cela, c’est l’un des points que je dois prendre en considération. D’un autre côté, nous faisons faire de nombreux sondages, afin de mieux comprendre comment convaincre les gens de se faire vacciner. Et l’une des réponses qui vient en premier, avant même le fait que Joe Biden se fasse vacciner, ou que d’autres chefs d’État le fassent, c’est que le PDG de la société reçoive le vaccin. »
« C’est pourquoi, tenant compte de ce fait, je suis en train de chercher un moyen de me faire vacciner avant que mon tour ne vienne, dans le seul but de démontrer que les gens peuvent avoir confiance dans notre société. »
« Mais nous avons décidé que si nous prenons cette initiative, les autres dirigeants et les membres du conseil d’administration ne passeront pas avant le reste de la population : ils attendront leur tour, en fonction de leur âge et de leur activité professionnelle. »
Voilà. Donc la réalité des choses est exactement à l’opposé de ce que vous, et Boulevard Voltaire, prétendez.
Ce dernier a délibérément tronqué la citation, puis a complété la falsification à l’aide d’un titre qui dit le contraire du texte.
Il y a bien une opération de désinformation délibérée de la part de ce site, qui jette un sérieux doute sur sa fiabilité et sur la confiance qu’il convient d’accorder aux informations qu’il diffuse.
En temps de pandémie mortelle, il est de la responsabilité de chacun de ne pas répandre de fausses rumeurs propres à accroître le nombre de victimes. Y compris lorsqu’on est un commentateur de blog anonyme qui s’exprime sous un nom d’emprunt. Il n’y a pas que les « élites » qui ont des devoirs.
@ Giuseppe
Ce qu’a dit Danièle Obono sur Charlie, ce n’est pas le sujet. Le sujet, c’est ce texte de Bruckner que vous nous livrez en pâture, et qui nous explique que si on a des terroristes, c’est à cause de Danièle Obono, de Rokhaya Diallo ou de qui sais-je encore. Ce qui est absolument stupide, les causes du terrorisme islamiste étant essentiellement géopolitiques et sociales.
Quant à Charlie, vous savez ce que j’en pense. Son tournant islamophobe des années 2000, sous l’influence de Charb, n’est pas non plus la cause du terrorisme islamiste, mais il a sans doute plus fait que les Indigènes de la République pour radicaliser les futurs terroristes.
Je ne comprends pas ce débat burlesque autour du PDG de Pfizer et de Boulevard Voltaire. Bien sûr qu’il refuse de se faire vacciner – donc l’info est vraie, ce qui ne fera qu’accroître le sentiment général que ce vaccin est bâclé et peu fiable. Les raisons qu’il invoque pour justifier son refus sont du pipeau. Tel un gars qui construit un avion en 5 jours mais qui refuse d’embarquer pour un premier vol en invoquant le privilège du client d’abord. Ridicule.
En mars, quand Trump avait prédit un vaccin avant la fin de l’année, tout le monde l’avait traité de fou. Et là, alors que le vaccin est justement sorti avant la fin de l’année, les gens doutant de sa fiabilité sont considérés comme des fous et des complotistes. L’ironie.
Un peu d’humour noir :
Sud Radio, une auditrice géniale au sujet de Diallo la raciste anti-blancs :
« Madame Diallo se plaint de la France, elle se plaint des blancs, mais si aujourd’hui elle est journaliste (…) elle le doit à l’ouverture d’esprit de notre éducation et de notre pays », précise l’auditrice, avant d’enchaîner : « Parce que Mme Diallo, elle n’aurait pas bénéficié de tout ce que donne la France, je crois qu’il y a de fortes chances qu’elle serait en Afrique, avec 30 kg de plus, quinze gosses, en train de piler le mil par terre et d’attendre que son mari lui donne son tour entre les 4 autres épouses ».
Diallo porte plainte pour dérapage raciste, alors que c’est un sketch excellent !
Un grand bravo à cette auditrice, la meilleure humoriste du moment !
@ Valéry
« En mars, quand Trump avait prédit un vaccin avant la fin de l’année, tout le monde l’avait traité de fou. Et là, alors que le vaccin est justement sorti avant la fin de l’année, les gens doutant de sa fiabilité sont considérés comme des fous et des complotistes. L’ironie. »
Ne racontez pas n’importe quoi. La position de Trump allait plus vite que la musique, et même les scientifiques pro-vax les plus farouches s’inquiétaient des risques d’instrumentalisation des autorités de contrôle. Depuis au moins 2017. Parce que si elles perdaient leur indépendance face au politique, et surtout face au maniaque de Twitter, les vaccins auraient effectivement été plus dangereux. Donc, il est archi-faux que les gens qui poussent les vaccins minimisent les risques sanitaires: ils avaient réellement peur que les vaccins ne soit pas suffisamment contrôlés.
« Pouvons nous encore avoir confiance en la CDC (Centre de Contrôle des Maladies) et FDA (Administration Fédérales des Drogues/Médicaments)? » — Gorski, 18 septembre 2020.
Est-ce qu’un article avec un titre aussi explicite de la part de Gorski, le blogueur le plus raidement pro-vax de tout l’Internet, chirurgien oncologue de son état (ses opposants l’appellent l’arracheur de tétons, en toute affection, bien entendu) suffira à vous convaincre que les pro-vax s’inquiétaient sérieusement de ce que vous appelez la fiabilité des vaccins ?
Parmi les gens s’inquiétant de la fiabilité des vaccins, il y a des scientifiques. Et des complotistes. Essentiellement. Des ignorants, aussi. Des peureux. Des je-m’en-foutistes opportunistes aussi. Des amoureux ou fondamentalistes de la nature que je ne qualifie personnellement pas de complotistes, la racine de l’opposition n’étant pas la même. La Miviludes ne semblant pas partager mon opinion sur ce point…
Le critère faisant basculer dans le complotisme est très simple: la récusation systématique de toute donnée scientifique, systématiquement, sans exception (ou peu), avec des arguments de plus en plus hystériques et capillo-tractés. (Du genre de ce fameux Greg qui sévit à l’heure qu’il est chez Gorski, et nous compare régulièrement la vaccination au génocide nazi ou au viol ; en toute pondération, bien évidemment.)
Capillo-tractage qui signe au final une croyance en l’existence d’un complot de la part des autorités de santé.
Ensuite, il y a des positions qui peuvent paraître complotistes et qui ne le sont pas tant que cela. Il faut donc examiner les positions des uns et des autres avec précision pour se repérer dans l’Internationale de la Foutaise que constitue l’antivaccionalisme. Il y a effectivement de tout. Des gens confus, des libertariens un peu obtus, et, oui, de nos jours, une bonne grosse dose de complotisme. De plus en plus, d’ailleurs. Ce qui ne fera d’ailleurs que grossir l’hystérie.
Niez-vous ce constat ?
Par ailleurs, je vous avoue que je n’ai (presque) aucune confiance dans les pratiques brésiliennes sur les vaccins. Suis-je un complotiste ? Bonne chance pour tenter de me coller cette étiquette. Surtout que cette position, qui en première lecture est pro-Bolsonaro, cadre un peu mal avec l’éventuelle accusation d’anti-trumpisme primaire.
On continue de jouer à ce petit jeu ?
@ Giuseppe
Soyons clair: je ne cautionne pas les propos de Dieudonné, et je trouve ses sketches avec Faurisson de mauvais goût. Je ne cautionne pas davantage les imbécillités de Faurisson.
Mais il est dangereux d’interdire quelque opinion que ce soit, tant qu’elle ne s’accompagne pas d’attaques personnelles ou de trouble à l’ordre public.
On a le droit de dire que la terre est plate, ce qu’elle n’est pas, on devrait avoir le droit de dire que les camps de concentration n’ont pas existé ou que les Turcs n’ont pas génocidé les Arméniens. Je ne pense pas que cela induirait en erreur le public, qui a sur ces deux points en particulier une foule de témoignages et de livres d’histoire.
@ Valéry | 23 décembre 2020 à 20:54
« Je ne comprends pas ce débat burlesque autour du PDG de Pfizer et de Boulevard Voltaire. Bien sûr qu’il refuse de se faire vacciner — donc l’info est vraie. »
Ah oui, donc vous êtes vraiment un fou furieux…
Question du journaliste de CNBC : « Quand comptez-vous vous faire vacciner ? »
Réponse d’Albert Bourla, PDG de Pfizer : « Dès que possible ! »
On vous met ça sous le nez, et votre réaction consiste à dire : « Bien sûr qu’il refuse de se faire vacciner — donc l’info est vraie. »
Vous vivez dans un monde parallèle, où la réalité n’existe pas.
Pas étonnant que vous en profitiez pour repasser une couche d’idolâtrie de Trump, juste au moment où il s’est fait virer par ses électeurs, en grande partie pour sa gestion désastreuse de la pandémie, qu’il a systématiquement minimisée :
« En mars, quand Trump avait prédit un vaccin avant la fin de l’année, tout le monde l’avait traité de fou. Et là, alors que le vaccin est justement sorti avant la fin de l’année, les gens doutant de sa fiabilité sont considérés comme des fous et des complotistes. L’ironie. »
Bien sûr, c’est Trump qui a inventé le vaccin, avec ses petits doigts boudinés.
Votre maîtrise de la réalité est si déficiente, d’ailleurs, que vous réussissez à dire le contraire de ce que vous voulez signifier. Vous voulez dire : les gens qui le trouvent fiable sont considérés comme des fous et des complotistes.
Évidemment que Trump n’a aucune fiabilité, c’est le moins que l’on puisse dire… A l’instant où il envisage ouvertement un coup d’État militaire avec ses collaborateurs, pour renverser le résultat d’une élection qu’il a manifestement perdue malgré ses assertions extravagantes, comme le montrent la soixantaine de recours judiciaires qu’il a intentés et qui ont été rejetés pour la plupart…
Même la Cour suprême a refusé ne serait-ce que d’examiner son recours, dans une décision extraordinairement humiliante de moins d’une ligne… à l’unanimité… y compris les trois juges qu’il a nommés, et sur lesquels il comptait, croyant qu’ils étaient à sa botte à l’instar de ses collaborateurs…
Pendant quatre ans, les chefs d’État du monde entier se sont demandés tous les jours quelle serait la nouvelle foucade de Trump, mais à part ça, les gens qui doutent de sa fiabilité sont des insensés.
Un jour il se fait représenter par Sidney Powell, une avocate folle furieuse qui met en avant un complot vénézuélien inexistant, le lendemain, devant ses outrances, il affirme qu’elle ne fait pas partie de son équipe, et le surlendemain il envisage de la recruter comme conseiller spécial à la Maison-Blanche, pour « prouver » qu’il a gagné les élections…
Il a continué à renvoyer, à quelques semaines de son départ, les plus hauts responsables qu’il a lui-même nommés (y compris son ministre de la Défense !), mais à part ça, c’est l’homme solide comme un roc sur lequel on peut compter les yeux fermés.
Sinon, pour nos amis complotistes, je signale qu’Albert Bourla, le PDG de Pfizer, est juif : il est issu de l’une des rares familles de Juifs grecs à ne pas avoir été exterminées par Hitler.
Les négationnistes des vaccins sont donc invités à redoubler de leur perspicacité « géopolitique » afin de nous éclairer de leurs lumières.
@ F68.10
Ne m’attribuez pas de raccourcis simplistes. Je suis d’accord avec votre analyse, tout ce que je veux dire, c’est que les gens ordinaires, ceux qui n’ont pas accès ou pas le temps de traiter la multitude d’informations scientifiques, regardent la vaccination à partir d’une perspective sociétale pyramidale. Ils suivront les « éclairés » pour peu que ceux-ci donnent l’exemple, et c’est là que l’attitude du PDG ne fait qu’alimenter les théories fumeuses – ou pas – sur la fiabilité du vaccin.
Que lisons-nous dans les titres ? Fauci se fait vacciner, Mike Pence se fait vacciner, Biden se fait vacciner, Obama, Macron se font vacciner ; pourquoi croyez-vous que la totalité des médias apportent de telles précisions, si ce n’est pour créer un phénomène boule de neige de confiance ? De l’autre côté, ceux qui refusent le vaccin sont étiquetés de « sceptiques » et questionnés à fond sur les raisons de leur refus – il suffit de regarder l’interview de Marion Maréchal sur Europe 1, par exemple.
À titre personnel, je me ferai vacciner les yeux fermés car je suis fatigué d’être mené à la baguette tel un mouton. Je suis partant pour tester le vaccin afin que ce confinement de folie s’arrête le plus tôt possible, l’alternative ressemblant de plus en plus à un asile.
@ Robert Marchenoir
Ça y est, vous nous remettez une couche de votre TDS (Trump Derangement Syndrome). J’ai déjà donné une réponse décrivant mes positions à F68.10, elle s’applique aussi à vous.
@ Tomas | 23 décembre 2020 à 20:34
Je ne suis pas d’ accord avec vous, mais pas du tout, mais vous pouvez le penser.
La culture de l’excuse, la repentance et leurs corollaires je pense que cela suffit, en fait c’est toujours les mêmes leviers usants utilisés par ces générations, elles en ont fait un fonds de commerce, en plus elles détestent, malgré quelques échecs, que toujours nous relevions la tête.
« Ce qui est absolument stupide, les causes du terrorisme islamiste étant essentiellement géopolitiques et sociales. »
Ben voyons ! Toujours les mêmes antiennes… Les pauvres.
Si comme mes anciens ils avaient fait l’effort de simplement comprendre et d’user un peu leurs mains et leur intellect à autre chose que nous cracher dessus, peut-être s’en porteraient-ils mieux.
L’énergie ils l’ont dans leur terre, et ils ne voient rien.
Leurs pays adorés sont incapables de se sortir des marécages économiques dans lesquels ils n’ont de cesse de s’enliser. Pourtant ils ont toutes les matières premières dont un pays pourrait rêver.
Je le répète, si le pays ne leur convient pas qu’elles retournent dans ce qu’elles vénèrent mais surtout qu’elles prennent bien soin de se couvrir de la tête aux pieds, elles vont y être les bienvenues sans aucun doute.
L’Espagne, l’Italie avaient la misère en elles, au lieu de pleurnicher ils se sont redressés, et ce n’est qu’une petite partie de ce qui peut exister et de l’évolution des lumières de nombreux autres.
Avez-vous chaussé les albarcas ?
@ Giuseppe
« La culture de l’excuse, la repentance et leurs corollaires je pense que cela suffit, en fait c’est toujours les mêmes leviers usants utilisés par ces générations, elles en ont fait un fonds de commerce, en plus elles détestent, malgré quelques échecs, que toujours nous relevions la tête. »
Il faut être Pascal Bruckner ou lecteur de Justice au Singulier pour voir partout la culture de l’excuse et de la repentance. Ce n’est pas parce que la presse réactionnaire monte en épingle les cas de repentance, ou qu’on décrit par la réalité ce qu’a été la colonisation, que le sentiment de culpabilité est répandu dans la société française. Je n’en ai pas l’impression, en tout cas.
« Ben voyons ! Toujours les mêmes antiennes… Les pauvres. »
Ben oui. L’intégrisme s’est répandu avec les Frères musulmans, en grande part face à la demi-colonisation anglaise de l’Egypte, et a essaimé ensuite dans tout le monde arabe qui était soit colonisé soit assujetti aux pays occidentaux. Chez nous il a frappé des populations marginalisées économiquement.
« Si comme mes anciens ils avaient fait l’effort de simplement comprendre et d’user un peu leurs mains et leur intellect à autre chose que nous cracher dessus », peut-être s’en porteraient-ils mieux. L’énergie ils l’ont dans leur terre, et ils ne voient rien.
Leurs pays adorés sont incapables de se sortir des marécages économiques dans lesquels ils n’ont de cesse de s’enliser. Pourtant ils ont toutes les matières premières dont un pays pourrait rêver. »
Vos anciens n’ont rien à voir là-dedans, arrêtez de prendre votre cas pour une généralité. Le « moi je » est bien un travers d’ingénieur, tiens. Beaucoup de pays arabes n’ont pas de pétrole, et à part cela, ils ont bien peu de matières premières. Avoir des matières premières ne suffit pas pour être riche, il faut savoir les exploiter et bien en répartir le bénéfice.
« Je le répète, si le pays ne leur convient pas qu’elles retournent dans ce qu’elles vénèrent mais surtout qu’elles prennent bien soin de se couvrir de la tête aux pieds, elles vont y être les bienvenues sans aucun doute. »
Le problème c’est qu’elles veulent être considérées comme Françaises malgré leurs différences. Je ne pense pas que les populations d’origine étrangère vénèrent leur pays d’origine. Elles voudraient surtout être acceptées dans celui dans lequel elles sont nées, et qui est le leur.
« L’Espagne, l’Italie avaient la misère en elles, au lieu de pleurnicher ils se sont redressés, et ce n’est qu’une petite partie de ce qui peut exister et de l’évolution des lumières de nombreux autres ».
Elles avaient des atouts que les pays arabes n’ont pas, à commencer par leur appartenance à l’Europe auxquelles elles ont toujours été intégrées économiquement. Plus les aides du plan Marshall pour l’Italie et les fonds européens pour l’Espagne, vous rappellerai-je.
« Avez-vous chaussé les albarcas ? »
Non, je n’ai pas la moindre idée de ce que c’est et je m’en moque. Vos références personnelles ne m’intéressent pas, et votre chauvinisme est drôle… cinq minutes. Beaucoup d’humour mais peu d’esprit !
@ Tomas | 23 décembre 2020 à 20:34
« Quant à Charlie, vous savez ce que j’en pense. Son tournant islamophobe des années 2000, sous l’influence de Charb, n’est pas non plus la cause du terrorisme islamiste, mais il a sans doute plus fait que les Indigènes de la République pour radicaliser les futurs terroristes. »
Là aussi je ne peux pas vous suivre, et surtout pas du tout d’accord du tout, vous êtes sans doute un peu jeune.
Vous exprimez comme toutes ces batouilles (expression locale), au doigt mouillé ou « j’ai le sentiment que… », tout cela ne vaut rien et n’est qu’approximations, volonté de croire en la réalité de ce qui est énoncé, mais surtout sans consistance ni étaiement solide.
Vous l’avez sans doute parcouru, il vous éclairera un peu plus, rien ne vaut ce qui est factuel et récent d’étude :
https://www.lemonde.fr/idees/article/2015/02/24/non-charlie-hebdo-n-est-pas-obsede-par-l-islam_4582419_3232.html
EXTRAIT :
Non, « Charlie Hebdo » n’est pas obsédé par l’islam.
« L’étude rigoureuse des « unes » du journal satirique, de 2005 à 2015, montre qu’il brocardait avant tout les personnalités politiques et médiatiques. Et raillait beaucoup plus les chrétiens que les musulmans, constatent les sociologues Céline Goffette et Jean-François Mignot. Publié le 23 février 2015 à 15h26 – Mis à jour le 19 août 2019 à 13h21. »
Ce qui m’a incité à la rigueur est qu’un jour, j’étais très jeune, je suis tombé sur un livre de la bibliothèque d’un très proche, « Le Hasard vaincu » dans son édition originale couverture orange et typographie manuscrite à l’intérieur.
Quand nous avons mis en place le programme qualité – pionniers en la matière -, le but était d’enlever tout sentiment subjectif et seul un référentiel faisait foi, cela bousculait bien des croyances et des routines et parfois de les détruire.
Cette journaliste et la députée nous détestent à cause de et à partir de 1958, frustrées de la débandade de ce qu’est devenu ce qu’elles auraient tant voulu idéaliser, et bien sûr jeter à notre face, et nous cracher un peu plus dessus. Manque de chance pour elles, l’histoire, les faits, le recul, montrent que les statues adorées ne sont que des mirages, ou des malheurs empilés de misère assortis pour certains dans les populations en place de mille sévices.
Si elles aiment, qu’elles y aillent faire campagne et participer à l’essor dont elles ne font que rêver, au moins elles se rendraient utiles.
Il ne leur reste plus que la bile, bien mauvaise conseillère.
@ Tomas | 24 décembre 2020 à 12:39
« Beaucoup de pays arabes n’ont pas de pétrole, et à part cela, ils ont bien peu de matières premières. Avoir des matières premières ne suffit pas pour être riche, il faut savoir les exploiter et bien en répartir le bénéfice. »
Tomas, je vous aime bien mais je suis une nouvelle fois obligé de vous corriger :
« Les pays arabes sont les plus grands producteurs et fournisseurs de pétrole au monde. Ils sont au nombre de 22 et la plupart sont considérés comme riches, ils représentent 422 millions de la population mondiale (…) Classement des pays arabes les plus riches par PIB — 2020
Les pays arabes sont considérés comme remarquables dans le monde entier pour leurs réserves de carburant, en particulier le pétrole et le gaz. Dans certains pays arabes de notre classement, l’autre source de revenus est le tourisme, ce qui a également entraîné une augmentation de la richesse de trésorerie par différents moyens. »
https://blogfinancefr.com/pays-arabes-les-plus-riches/#:~:text=Les%20pays%20arabes%20sont%20consid%C3%A9r%C3%A9s%20comme%20remarquables%20dans,de%20la%20richesse%20de%20tr%C3%A9sorerie%20par%20diff%C3%A9rents%20moyens.
Justement, ce n’est pas… J’arrête ici ce serait un peu long et puis je ne suis pas sûr que vous comprendriez (je ne me veux pas méprisant, c’est pour faire court).
Quant à l’esprit je ne sais pas ce qu’il est, de Victor Hugo aux Pieds Nickelés parfois il n’existe qu’un souffle… « Chroniques de jazz » sont un référentiel d’humour et d’esprit pour moi, mais il est vrai je me sens bien humble devant l’oeuvre de Boris Vian, en l’occurrence je ne dois pas être le seul, ni bien seul.
Bonnes fêtes Tomas !
Cher Monsieur Giuseppe,
L’étude rigoureuse que vous citez est lumineuse. Elle devrait permettre à toutes les personnes de bonne foi de s’accorder sur au moins un point… capital.
Les railleries n’ont pas les mêmes conséquences quand on les adresse à des chrétiens ou à des musulmans.
On ne traite pas Allah comme on traite le Dieu des chrétiens quand on est une personne responsable.
Ceux qui s’y risquent ont un comportement suicidaire et parfois ils ramassent le gros lot.
Ça leur apprend à vivre.
@ Giuseppe
Sur Charlie, à chacun sa vision des choses, en voici une de l’intérieur, pour mémoire:
http://www.article11.info/?Charlie-Hebdo-pas-raciste-Si-vous
S’agissant d’un journal satirique français, il est quand même assez logique qu’il brocarde nos politiciens et ce qui est la religion majoritaire chez nous. Encore que là aussi je serais réservé, car tirer sur une ambulance, ce n’est pas très glorieux.
Sur les pays arabes, ceux qui ont des réserves pétrolières sont ceux du Golfe, l’Irak, la Libye et l’Algérie. L’Egypte n’avait rien avant la découverte récente de ses gisements de gaz naturel, seulement le canal de Suez et le tourisme. Le Maroc et la Tunisie n’ont rien, de même que la Syrie et le Yémen. De toutes façons, avoir du pétrole ne fait pas tout, et est même en général plus une malédiction qu’autre chose, enfermant les pays qui en possèdent dans une économie de rente et corrompant leurs classes politiques: voyez l’Algérie, voyez le Venezuela, voyez le Nigeria. Seule la Norvège en a bénéficié.
@ Valéry | 24 décembre 2020 à 09:45
« Ça y est, vous nous remettez une couche de votre TDS (Trump Derangement Syndrome). »
Démonstration supplémentaire de votre incapacité à raisonner, à affronter les faits et les arguments d’autrui. Vous n’avez qu’un slogan à opposer à vos adversaires : si on critique Trump, c’est qu’on est fou.
Je vous signale que c’est exactement la règle qui avait cours en URSS — et Donald Trump a montré une remarquable constance à excuser la Russie tout au long de son règne, jusqu’à nier le rôle de Moscou dans le catastrophique piratage du gouvernement américain qui vient d’être révélé.
Pendant que tous les ministères compétents et les experts du secteur privé dénonçaient la responsabilité de l’espionnage russe dans cette affaire, Donald Trump, tout seul derrière son compte Twitter, s’obstinait à nier les faits et à accuser la Chine (qui a réalisé ses propres attaques catastrophiques contre les États-Unis, mais là, elle n’était pas en cause).
Fort heureusement, l’ère de Donald Trump est derrière nous, il va se prendre la porte dans la figure en sortant, et nous serons débarrassés, par la même occasion, des pénibles fanatiques qui grouillaient autour de lui.
Enfin, nous allons pouvoir nous retrouver entre gens normaux, la santé mentale va pouvoir revenir, on va pouvoir discuter sur des bases (relativement) rationnelles et nous ne baignerons plus dans cette ambiance mafieuse, qui est, je vous le signale, la même qui prévaut en Russie sous l’égide de Vladimir Poutine.
L’un comme l’autre sont des bandits, raison pour laquelle ils s’apprécient tant.
Et c’est bien l’appétence pour le banditisme qui meut la plupart des partisans occidentaux de Poutine, et une bonne partie des partisans de Trump (surtout ceux qui ne sont pas américains).
Je confesse avoir longtemps soutenu Donald Trump. Je n’avais pas cru à ceux de ses opposants qui prédisaient qu’il tenterait de se maintenir par tous les moyens, s’il perdait l’élection. J’ai eu tort.
Le scandaleux comportement de Trump après l’élection en dit long sur son mépris de la démocratie et sur ses tendances fascisantes.
Jamais, à aucun moment dans l’histoire des États-Unis, des officiers supérieurs n’ont dû, de façon préventive, déclarer en public qu’ils n’interviendraient pas pour modifier le résultat d’élections. Ils sont plusieurs à l’avoir fait ces derniers temps.
Le Pentagone tremble en comptant les jours qui nous séparent du départ de Trump. Ses membres sont dans la hantise de recevoir un ordre illégal, auquel ils seraient contraints, par la constitution, de désobéir.
Comme l’a dit un ancien directeur de la CIA, Donald Trump n’est peut-être pas un agent russe, mais tout se passe comme s’il l’était.
En fait, il n’est sûrement pas un agent russe, car son caractère incontrôlable et son absence totale de fiabilité lui interdisent toute mission de ce type.
En revanche, la façon dont il s’emploie à discréditer la démocratie, à entraver le fonctionnement des institutions américaines, à dresser les Américains les uns contre les autres, à faciliter les attaques de l’espionnage russe contre les États-Unis, à diminuer l’influence de son pays sur la scène internationale et à en éloigner ses alliés de l’OTAN, tout cela constitue une divine surprise pour les stratèges du Kremlin.
Donald Trump s’emploie à accomplir tous les objectifs de l’espionnage russe. Je ne serais pas étonné qu’il finisse par être décoré par Vladimir Poutine.
@ Valéry
« Ne m’attribuez pas de raccourcis simplistes. Je suis d’accord avec votre analyse… »
Ah, ben c’est très bien alors.
« …tout ce que je veux dire, c’est que les gens ordinaires, ceux qui n’ont pas accès ou pas le temps de traiter la multitude d’informations scientifiques, regardent la vaccination à partir d’une perspective sociétale pyramidale. »
Effectivement. C’est une des sources du complotisme. Et je ne peux pas leur donner complètement tort, malheureusement, aux gens ordinaires. Je suis allé vérifié, fut un temps, les comptes rendus des décisions françaises au sujet de la politique vaccinale.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est particulièrement lapidaire… Et il ne me paraît pas crédible qu’on dissipe les doutes des Français en la matière en s’engonçant dans ce type d’autocratisme. C’est une des raisons pour lesquelles je défends davantage d’implication de la société civile dans ces décisions.
Aux Etats-Unis, par contre, nous assistons à l’excès inverse avec des interventions absurdes pourrissant le travail des autorités qui, dans leur grande bonté bien américaine, leur offrent largement la parole. Cela tourne l’implication de la société civile en sketch absurde. Alors que les autorités y sont beaucoup beaucoup plus transparentes qu’en France dans leur travail !
« Ils suivront les « éclairés » pour peu que ceux-ci donnent l’exemple, et c’est là que l’attitude du PDG ne fait qu’alimenter les théories fumeuses – ou pas – sur la fiabilité du vaccin. »
Je m’oppose au chamanisme. On ne promeut pas une société éclairée par la science en se réfugiant derrière de l’autoritarisme de type chamaniste. Je vous concède que le respect que réclament les autorités de santé ressemble bien, en l’absence de transparence, à une mentalité de chamanes. Les gens ont besoin de les voir travailler: avaler des rapports lapidaires comme Vérité Révélée n’est pas suffisant.
Au XIXe siècle, sous Charles X, il n’y avait pas YouTube. Nous sommes au XXIe siècle, et c’est à se demander, parfois, si l’État français l’a compris ! Ou veut le comprendre. Bon, cela progresse, mais c’est pas Byzance.
« …pourquoi croyez-vous que la totalité des médias apportent de telles précisions, si ce n’est pour créer un phénomène boule de neige de confiance ? »
Je ne les écoute pas. J’en ai plus qu’assez des media dans le domaine médical.
« De l’autre côté, ceux qui refusent le vaccin sont étiquetés de « sceptiques » et questionnés à fond sur les raisons de leur refus – il suffit de regarder l’interview de Marion Maréchal sur Europe 1, par exemple. »
Je ne l’ai pas vu, cet entretien. Je m’oppose très clairement à la mentalité inquisitoriale en la matière, et je l’ai vécue de manière bien plus marquée et bien plus violente que Marion Maréchal Le Pen ne peut l’avoir vécu. On ne combat pas l’antivaccionalisme par l’humiliation du tout-venant. L’humiliation des abrutis vocaux, oui, par contre, c’est OK. Pour le reste de la population, c’est un discours au long cours qu’il convient d’avoir. En France, nous n’avons pas de telles questions débattues: on pense que les Français sont des abrutis, et on missionne indirectement le médecin de famille à jouer de la confiance patient/médecin, à jouer de l’humain, bref… à jouer de la manipulation mentale… pour pousser les gens à se faire vacciner. Je n’aime pas du tout ce type de manipulation mentale organisée. Prenant les gens pour essentiellement des veaux.
« À titre personnel, je me ferai vacciner les yeux fermés car je suis fatigué d’être mené à la baguette tel un mouton. Je suis partant pour tester le vaccin afin que ce confinement de folie s’arrête le plus tôt possible, l’alternative ressemblant de plus en plus à un asile. »
Je me moque complètement, au fond, du vaccin et des mentalités hygiénistes ambiantes, qui datent de bien bien avant la pandémie de coronavirus. Qu’ils ne le prennent pas, le vaccin, s’ils ne veulent pas le prendre: ce n’est pas mon problème.
@ Robert Marchenoir
« Vous n’avez qu’un slogan à opposer à vos adversaires : si on critique Trump, c’est qu’on est fou. »
Mais je vous en prie, déversez votre fiel sur Trump, la Russie, Poutine et Conan le Barbare autant qu’il vous plaira, mais pourquoi alors ne pas créer un blog Marchenoir pour cela ? Ou alors dans les commentaires des billets sur le sujet.
Je remarque qu’à peine j’écris son nom, vous commencez à vous agiter, alors que la seule raison pour laquelle je l’ai mentionné était pour montrer la versatilité des « scientifiques » par rapport au vaccin. Vous sortez totalement du fil et du contexte puis partez frénétiquement en vrille – deux longs commentaires déjà sur Trump agent russe, blabla, alors que ça n’intéresse personne.
Cela s’appelle obsession, a souvent un effet toxique sur les autres, mais ça peut se soigner.
@ Valéry | 24 décembre 2020 à 20:43
« Mais je vous en prie, déversez votre fiel sur Trump, la Russie, Poutine et Conan le Barbare autant qu’il vous plaira, mais pourquoi alors ne pas créer un blog Marchenoir pour cela ? Ou alors dans les commentaires des billets sur le sujet. »
Ben voyons. Vous avez le droit de parler de Trump (en bien), mais moi je n’aurais pas le droit de vous apporter la contradiction. Vous vous moquez vraiment du monde.
« Ça n’intéresse personne. »
Valéry habite dans la tête des lecteurs de Philippe Bilger, il sait ce qui intéresse les uns et les autres. D’ailleurs, Philippe Bilger lui sous-traite son courrier des lecteurs.
Trump, ça n’intéresse personne, d’ailleurs personne n’en parle jamais. Sauf Valéry, pour en dire du bien, et là, du coup, tout le monde est intéressé.
Escroc, va…
Un vaccin tellement sûr qu’il faut brandir la menace pour le faire accepter, une maladie tellement virulente qu’il faut faire des tests pour savoir qu’on est porteur… les humoristes d’antan trouveraient qu' »il y’a comme un défaut » !
@ revnonausujai | 26 décembre 2020 à 07:25
« Un vaccin tellement sûr qu’il faut brandir la menace pour le faire accepter. »
Quelles menaces ? De quoi parlez-vous ? Aucun pays ne brandit de menaces. Aucun n’a rendu le vaccin obligatoire, à ma connaissance. Pas même la Russie. La Chine, peut-être ?
D’autre part, les efforts qui sont déployés pour persuader les gens de se faire vacciner n’induisent nullement que le vaccin soit dangereux. Votre ignorance de la logique est consternante. Ces efforts ont lieu, bien au contraire, parce que le refus de la vaccination met les autres en danger.
De même que refuser d’assurer sa voiture met les autres en danger.
Vous partez du principe que la population sait spontanément si un remède est efficace ou non. C’est stupide. La population dans son ensemble est ignorante. Seuls les experts savent. La population doit donc écouter les experts, apprendre ce qu’elle ignore, et en tirer les conséquences. Cela me paraît assez simple.
Si vous voulez piloter un avion, sautez-vous dans le premier avion venu en appuyant sur le démarreur ? Non. Vous vous soumettez à des cours longs et pénibles, vous apprenez auprès des experts du pilotage d’avions. Et si ces derniers vous autorisent à prendre le manche (et seulement dans ce cas), alors vous pouvez envisager de voler. Pas autrement.
Malheureusement, il existe une proportion significative de gens, dans certains pays, qui sont réticents à se faire vacciner, en raison des mensonges répandus par des militants anti-vaccin. C’est tout à fait différent.
La France est parmi les pays du monde où l’opposition aux vaccins est la plus forte. Ce n’est pas à son honneur. Cela témoigne des progrès de l’idiocratie.
Personnellement, je serais pour l’obligation de se faire vacciner contre le Covid. La seule raison pour laquelle je ne la préconise pas, c’est que les gros malins dans votre genre redoubleraient de hululements stridents en disant : vous voyez bien, si on nous l’impose, c’est bien la preuve que ça ne marche pas.
C’est, indubitablement, la raison pour laquelle le gouvernement français, et d’autres, n’ont pas imposé l’obligation vaccinale.
« Une maladie tellement virulente qu’il faut faire des tests pour savoir qu’on est porteur… »
Euh… oui. Comme la quasi-totalité des maladies. Le cancer, il faut faire des tests pour savoir qu’on en est porteur. Allez-vous nous dire que le cancer n’est pas grave, et qu’on peut le traiter avec des herbes médicinales ? Heureusement que ce n’est pas vous qui dirigez la politique sanitaire en France !
« Les humoristes d’antan trouveraient ‘qu’il y’a comme un défaut’ ! »
Fort heureusement, ce n’est pas aux humoristes qu’on demande de guérir les pandémies. De même que vous n’appelez pas un plombier pour soigner votre cancer.
@ Robert Marchenoir (@ revnonausujai)
« Personnellement, je serais pour l’obligation de se faire vacciner contre le Covid. La seule raison pour laquelle je ne la préconise pas, c’est que les gros malins dans votre genre redoubleraient de hululements stridents en disant : vous voyez bien, si on nous l’impose, c’est bien la preuve que ça ne marche pas. »
Personnellement, je suis plutôt opposé à imposer des obligations médicales de ce style aux gens. Pour toute une gamme de raisons cumulées. Mais j’ai très envie de hurler de manière stridente face aux hululements stridents que vous évoquez, qui auraient tout autant lieu en l’absence d’obligation vaccinale. Nous savons tous les deux que absolument tout est bon pour cracher sur les vaccins, de toutes manières.
Mais je suis à 100 % pour la défense du droit de l’État à l’imposer si le législateur en dispose. Une situation bien moins contestable que nombre d’autres violations de l’autonomie des particuliers au nom de la médecine.
« Allez-vous nous dire que le cancer n’est pas grave, et qu’on peut le traiter avec des herbes médicinales ? »
Non. Mais si un jour j’ai le cancer, je réclame le droit d’en prendre soin et de le bichonner. Et je ne veux pas qu’on m’impose des soins en prétendant que je prétends que la camomille le soigne.
« Saviez-vous, par exemple, qu’une consommation régulière de sarrasin, de graines de lin et d’arnica permet de vivre parfaitement heureux et de bonne humeur, tout en ayant la rubéole ou l’hépatite C ?? » – Netzwerk Impfentscheid
@ Robert Marchenoir
Comme d’hab, vous ne comprenez rien à rien, mais vous ramenez votre « science » de cuistre boursouflé de sa prétendue (et fausse) importance.
Je n’ai rien contre les vaccins en général, je me fais vacciner annuellement contre la grippe malgré la relative efficacité de ce vaccin, il a même fallu que j’exige de mon médecin d’effectuer un rappel antitétanos, alors que celui-ci était dans le mode « à votre âge, est ce bien utile ? », je me ferai certainement vacciner contre la covid quand sera à disposition un vaccin traditionnel (établi à partir de souche du virus) et éprouvé. En revanche, je n’éprouve pas le besoin de me transformer en OGM.
Quant au produit objet de la campagne de propagande actuelle, il n’est ni un vaccin, ni sûr ni éprouvé.
Ce n’est pas un vaccin mais un traitement, car s’il empêche de développer la maladie, il n’empêche pas d’être porteur.
« En même temps », les imbéciles disent et croient que se faire vacciner et un acte de civisme pour protéger les autres et la Haute autorité de santé dit que le vaccin protège le sujet mais que rien ne permet de penser que ledit vaccin empêche de transmettre le virus à des tiers. Même pas fichus d’accorder leurs violons !
Propagande ridicule: hier, la télé a diffusé les images de quelque doses arrivées par avion, chargées dans des camionnettes banalisées et escortées tous gyrophares allumés « pour les protéger » par des armadas policières qui ont vraiment autre chose à faire ; rien de nouveau sous le soleil, Parmentier faisait déjà garder des champs de patate par la troupe pour susciter le désir de les voler !
@ Robert Marchenoir
« Aucun pays ne brandit la menace »
Ne jouez pas à l’idiot, on pourrait vous croire !
Vous n’avez peut-être pas entendu des députés et proches de la majorité s’interroger publiquement sur la possibilité de créer des « passeports sanitaires » interdisant aux non vaccinés l’accès aux transports, aux commerces… en bref les transformant en parias ? Connaissant le degré d’autonomie et de réflexion du député macronien lambda, démarche typique de la méthode déjà observée: le ballon d’essai qu’on désavoue en cas de réaction majoritairement hostile, ce que le ministre de service a fait illico, en en repoussant l’éventualité à l’après-pandémie !
@ revnonausujai
« Je n’ai rien contre les vaccins en général, je me fais vacciner annuellement contre la grippe malgré la relative efficacité de ce vaccin, il a même fallu que j’exige de mon médecin d’effectuer un rappel antitétanos, alors que celui-ci était dans le mode « à votre âge, est ce bien utile ? », je me ferai certainement vacciner contre la covid quand sera à disposition un vaccin traditionnel (établi à partir de souche du virus) et éprouvé. »
Ouais. C’est bien. Mais on s’en moque. Ce qui importe dans l’antivaccionalisme, c’est plus les idées qui sont véhiculées que ce type d’actes personnels. En somme, importe au fond cette distinction entre « science » et « médecine » ; distinction qui ne semble absolument pas ancrée dans l’esprit des gens, qui ne peuvent s’empêcher d’avoir des réflexes partisans de type tribaux.
« En revanche, je n’éprouve pas le besoin de me transformer en OGM. »
Je ne sais pas qui vous le demande. Moi, je respecte l’idée que les gens n’en veuillent pas. Je ne respecte par contre pas l’idée qu’ils refusent de discuter des raisons de ce rejet. En général, on voit beaucoup d’idées fausses sur les OGM. Idées fausses qui se greffent sur différents affects au sujet de la notion de bouffe, de le relation à la terre, à la culture et à la nature. Ces dernières oppositions sont à peu près respectables. Les sal*peries qu’on raconte sur les OGM, en revanche, le sont nettement moins.
« Quant au produit objet de la campagne de propagande actuelle, il n’est ni un vaccin, ni sûr ni éprouvé. Ce n’est pas un vaccin mais un traitement, car s’il empêche de développer la maladie, il n’empêche pas d’être porteur. »
Votre position n’est pas claire. Affirmez-vous que les vaccins de Pfizer et Moderna, entre autres, ne seraient pas des vaccins ? Car ils n’empêcheraient pas d’être porteur ?
« »En même temps », les imbéciles disent et croient que se faire vacciner et un acte de civisme pour protéger les autres… »
En règle générale, oui, c’est le cas. Absolument. J’enfonce le clou.
« …et la Haute autorité de santé dit que le vaccin protège le sujet mais que rien ne permet de penser que ledit vaccin empêche de transmettre le virus à des tiers. Même pas fichus d’accorder leurs violons ! »
Ah !… Et là on rentre dans l’antivaccionalisme. La thématique du « shedding » dans les media anglophones… Je me permets de communiquer à votre attention cet article en date du 26 août 2019, intitulé « Guide Vaccinal: répérage dans la cueillette de cerises pseudoscientifique des antivaccionalistes ». Vous aurez l’essentiel des renseignements réfutant votre réfutation – que nous ne pouvons qu’imaginer, car vous êtes assez lapidaire sur le sujet – dans la section intitulée « Vaccine Guide on asymptomatic transmission and shedding »:
« Mes lecteurs réguliers sauront qu’un des éléments de langage favoris des antivaccionalistes est de prétendre que les vaccins à base de virus vivants atténués « dispersent » le virus et que le virus dispersé est dangereux pour ceux autour d’eux. C’est leur réponse à l’immunité de groupe en ce qu’ils souhaitent que vous croyez que les gens récemment vaccinés, et non pas les non vaccinés, sont un danger pour les enfants non vaccinés. Il est très clair que leur affirmation que les enfants dispersent le virus et sont ainsi des vecteurs potentiels d’infection est important aux antivaccionalistes car cela permet de se peindre le comportement de leurs opposants comme autant, si ce n’est plus, responsable de la cause des éruptions sporadiques d’épidémies que ne le sont leurs enfants, mais ces allégations sont-elles solides ? Mes lecteurs réguliers peuvent probablement deviner la réponse à cette question. La réponse est, bien évidemment, qu’il n’y a que peu à l’appui de ces thèses sur la dispersion des virus, bien moins que l’œil ne veuille le reconnaître de prime abord. » — Gorski.
« Propagande ridicule: hier, la télé a diffusé les images de quelque doses arrivées par avion, chargées dans des camionnettes banalisées et escortées tous gyrophares allumés « pour les protéger » par des armadas policières qui ont vraiment autre chose à faire… »
Euh non… C’est bien le rôle de l’État de prendre des précautions de sécurité. Et le rôle des media d’en rendre compte. Ensuite, on est en France, et s’il n’y a pas un képi et une Légion d’honneur dans le paysage, les gens ont du mal à comprendre que l’État fait des choses.
« …rien de nouveau sous le soleil, Parmentier faisait déjà garder des champs de patate par la troupe pour susciter le désir de les voler ! »
Ce qui n’a aucun rapport avec la Suchruud. Vous ramenez la réponse à une épidémie à une simple question de gestion d’image ? C’est parfaitement ridicule. Parmentier était pharmacien militaire – oui: militaire ; c’est l’époque de la guerre mondiale connue sous le nom de la la guerre de sept ans – et se heurtait dans ses travaux sur la pomme de terre, l’OGM de l’époque, à l’opposition du Parlement ainsi qu’aux religieux, au sujet d’un tubercule accusé de provoquer des maladies et l’appauvrissement du sol. La correspondance de Parmentier ne semble pas corroborer votre interprétation des événements, ses craintes au sujet des vols nocturnes semblant réelles. En gros, une polémique type OGM bien avant l’heure, bien loin de votre perception des événements.
« Vous n’avez peut-être pas entendu des députés et proches de la majorité s’interroger publiquement sur la possibilité de créer des « passeports sanitaires » interdisant aux non vaccinés l’accès aux transports, aux commerces… en bref les transformant en parias ? »
Je crois que vous ne comprenez pas très bien le sens du mot « menace » ou du mot « contrainte ». Vous n’avez probablement pas été suffisamment frappé quand vous étiez enfant.
L’État est tout à fait dans son rôle quand il envisage de telles mesures. Il s’agit d’une pandémie. La menace et la contrainte, c’est quand on vous menace de vous cogner si vous ne faites pas quelque chose. C’est quand même différent de l’idée d’imposer des règles de ce style, qui laissent quand même les gens libres de se balader en voiture, et de payer des pauvres vaccinés pour qu’ils fassent leurs courses à leur place.
Difficile de jouer le fier-à-bras quand il s’agit de mater des immigrés quand on n’est pas capable de tolérer ce type de règles somme toute raisonnables et relativement bénignes.
@ revnonausujai | 27 décembre 2020 à 09:04 + 27 décembre 2020 à 08:51
« Comme d’hab, vous ne comprenez rien à rien, mais vous ramenez votre ‘science’ de cuistre boursouflé de sa prétendue (et fausse) importance. »
Bah non, ça c’est vous. Moi, je comprends tout de la science, qui n’est ni la mienne ni la vôtre, mais la science tout court. Ce qui n’est pas bien difficile.
Et c’est vous qui vous gonflez de votre prétendue et fausse importance, qui vous vient de ce que vous vous vantez d’être un ignorant et un imbécile. A l’instar de tous les complotistes.
« Vous n’avez peut-être pas entendu des députés et proches de la majorité s’interroger publiquement sur la possibilité de créer des ‘passeports sanitaires’ interdisant aux non vaccinés l’accès aux transports, aux commerces… en bref les transformant en parias ? »
Vous avez raison, ce serait une bonne idée. Si l’on pouvait être environné d’un peu moins d’abrutis dans les transports et les commerces, ce ne serait pas de refus. De plus, on éliminerait en même temps les dangers publics susceptibles de nous tuer avec leurs virus.
Par exemple, on pourrait être sûr de de pas côtoyer revnonausujai dans des endroits faits pour les gens civilisés : restaurants sympathiques, etc.
Maintenant que vous m’y faites penser, il est très bien, cet Emmanuel Macron.
Je vous signale, d’ailleurs, qu’il n’y a pas besoin de loi pour ça. Différentes compagnies aériennes ont déjà annoncé qu’elles n’accepteront que les personnes vaccinées sur leurs lignes. Eh oui : c’est la beauté de l’ultra-libéralisme…
Pour la conduite de la Nation, qu’on me démontre que les Politiciens sont nécessaires !
Pareil pour les Judiciens.
Sinon il va falloir imaginer autre chose.
@ Robert Marchenoir
« ni votre science, ni ma science »
Encore une preuve que vous ne comprenez rien à rien ! Comme si on pouvait corréler Marchenoir et science ! Ramener sa science, c’est argumenter d’après ses connaissances (de façon parfois peu opportune ou prétentieuse).
« le cancer, il faut faire des tests pour savoir qu’on en est porteur. Allez-vous nous dire que le cancer n’est pas grave, et qu’on peut le traiter avec des herbes médicinales ? »
Comparaison oiseuse et particulièrement stupide ! Un cancer non détecté et par conséquent non traité évolue toujours défavorablement ; pour un sujet asymptotique au coronamachin, nada, au bout d’une dizaine de jours, c’est reparti comme en 40, même plus contagieux du tout. Par ailleurs, le cancer, c’est environ 380 000 cas détectés annuels en France et 157 000 décès, soit une mortalité supérieure à un sur deux. Aucune commune mesure avec la pandémie actuelle. C’est vraiment faire preuve d’une bassesse d’esprit sans pareille que d’oser cette comparaison.
La bonne nouvelle, c’est que vous avez peu de chance de souffrir d’un cancer du cerveau.
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@ F68.10
Euh, Parmentier, ça fait plus d’un bail que j’ai visité son office d’apothicaire aux Invalides et que je me suis informé de son action ; inutile de pomper Wiki pour étaler la confiture et penser éblouir le peuple d’un avatar moderne de Pic de la Mirandole.
Que certaines modifications génétiques soient bénéfiques est bien possible, que d’autres soient potentiellement dangereuses l’est aussi ; le problème avec Pfizer and co est que personne ne sait quel est le cas avec ceux-là ; de Josacyne en Mediator en passant par l’hormone de croissance ou la Dépakine, les laboratoires pharmaceutiques n’habituent pas à les croire sur parole !
À propos de la mise en image ridicule de l’acheminement des quelques doses de Pfizer, je ne reproche même pas au gouvernement de faire quelque chose pour essayer d’exister, après tout, il est (grassement à l’aune des résultats) payé pour ça, mais de faire de la « com » l’alpha et l’oméga de son activité. Remarquez, ça peut tromper quelques gogos et satisfaire les imbéciles prétentieux comme Marchenoir, alors ça ou peigner la girafe ; ce qui me gêne, c’est que c’est avec nos sous !
@ Robert Marchenoir 18h57
« Vous avez raison, ce serait une bonne idée. Si l’on pouvait être environné d’un peu moins d’abrutis dans les transports et les commerces, ce ne serait pas de refus. De plus, on éliminerait en même temps les dangers publics susceptibles de nous tuer avec leurs virus. »
Déjà, si vous êtes vacciné, vous ne risquez rien selon le discours officiel et il n’y a pas de « dangers publics susceptibles de nous tuer avec leurs virus. » Faudrait être un peu cohérent ou alors au-delà de votre jactance ordinaire, vous ne croyez pas vraiment à l’efficacité des Pfizer et tutti quanti !
Plus globalement, comment passer de la négation de la menace envers les réfractaires à la pensée unique « sauf peut-être en Chine » à l’approbation inconditionnelle de mesures liberticides.
@ revnonausujai
« Euh, Parmentier, ça fait plus d’un bail que j’ai visité son office d’apothicaire aux Invalides et que je me suis informé de son action ; inutile de pomper Wiki pour étaler la confiture et penser éblouir le peuple d’un avatar moderne de Pic de la Mirandole. »
Alors, oui, je suis pas très content: l’Éducation nationale a mal fait son boulot. Il a fallu que je découvre Barry Lyndon de Stanley Kubrick pour que je comprenne l’importance historique de la guerre de Sept Ans. Pas content du tout. Et puis 1. je n’aime pas Pic de la Mirandole (il condense ce que je n’aime pas dans l' »humanisme ») 2. à mon avis, il aimait lire quand même un peu.
« Que certaines modifications génétiques soient bénéfiques est bien possible, que d’autres soient potentiellement dangereuses l’est aussi ; le problème avec Pfizer and co est que personne ne sait quel est le cas avec ceux-là ; de Josacyne en Mediator en passant par l’hormone de croissance ou la Dépakine, les laboratoires pharmaceutiques n’habituent pas à les croire sur parole ! »
Ah ouais… le cas est plus grave que ce que je croyais… Expliquez vos craintes au sujet de la nouvelle techno à base d’ARN messager. Je croyais que vous pestiez de manière générique contre les organismes génétiquement modifiés, mais non ! Vous pestez bien au premier degré sur cette idée qu’on vous transforme en OGM ! J’ai du mal à le croire, mais je dois me résoudre à le croire, que c’est là votre position.
Alors: que craignez-vous réellement avec cette nouvelle technologie à base d’ARN messager ? C’est un vaccin à ARN messager ! Pas un vaccin à ADN ! Il n’y a pas de changement permanent de votre génome ! Quoi qu’en dise cette dingue de Carrie Madej.
En ce qui concerne la Dépakine ou le Mediator, ce sont quand même avant tout les autorités de santé qui sont coupables. Il y a des cas de fraude manifeste dans le cas du Mediator (la Dépakine, je connais un peu moins l’histoire) mais honnêtement, vous trouvez que les autorités de santé sont blanches comme neige dans ce domaine ? Vous trouvez que les médecins ont fait leur boulot de remontée de données du terrain ? Moi, je ne trouve pas. Irène Frachon était quand même un peu à la traîne.
Je veux bien qu’on tape sur Big Pharma, dans ces cas. À condition qu’on tape bien fort sur les autorités de santé qui, au fond, se laissent corrompre, et à condition de taper bien fort aussi sur les médecins qui ont osé prescrire le Mediator comme coupe-faim, alors que c’était de facto de la dinguerie sur le plan scientifique de faire cela, et ce, indépendamment de la fraude et la corruption de Servier.
Donc, non, je trouve ces attaques sur Big Pharma infondées: vu le comportement de prescription dans le cas du Mediator, les médecins sont en tort car ils peuvent nous refaire un cas Mediator du jour au lendemain, même si l’industrie pharmaceutique se métamorphose du jour au lendemain en anges de lumières. Il y a des vers dans le fruit, et non, ils ne sont pas tous du côté de Big Pharma ! Je trouve que les médecins crachent un peu trop sur Big Pharma quand on regarde en détail leurs actions. C’est beaucoup trop facile.
Si des gens se retrouvent avec foies bousillés en hôpitaux après avoir ingéré des doses excessives voire massives de paracétamol, ce n’est pas Big Pharma qui est en cause ! C’est le côté cavalier avec lequel les médecins utilisent les médicaments qui l’est. Heureusement que les dealers, parfois, appliquent le motto « Ne pas nuire » un peu plus sérieusement que les médecins !
Ne pas croire que la science est systématiquement du côté des médecins ! Et des cas de fraude du côté de l’industrie pharmaceutique existent, ce qui remet beaucoup plus en cause les mécanismes régulatoires des autorités sanitaires que la science elle-même.
« À propos de la mise en image ridicule de l’acheminement des quelques doses de Pfizer, je ne reproche même pas au gouvernement de faire quelque chose pour essayer d’exister, après tout, il est (grassement à l’aune des résultats) payé pour ça, mais de faire de la « com » l’alpha et l’oméga de son activité. »
Vous savez bien que c’est faux. Arrêtez deux minutes… Ils ont une épidémie sur le bras et ils ont pas mal confiné. C’est difficile de prétendre qu’un confinement se réduit à de la com’ !
« Remarquez, ça peut tromper quelques gogos et satisfaire les imbéciles prétentieux comme Marchenoir, alors ça ou peigner la girafe ; ce qui me gêne, c’est que c’est avec nos sous ! »
Il y a franchement des utilisations plus contestables de vos chers petits sous. Je n’ai pas de problèmes particuliers avec ce type de dépense.
On ne nous dit pas tout :
« Pour mettre la crèche de Noël à l’heure du Covid-19, une santonnière de Saint-Cyr-sur-Mer (Var) a créé une figurine à l’effigie du professeur Didier Raoult, le directeur de l’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection et grand défenseur de l’hydroxychloroquine. »
Il paraît que ledit santon se vend (ou plutôt) s’arrache à 35€ pièce !
@ F68.10 | 27 décembre 2020 à 13:28
« Difficile de jouer le fier-à-bras quand il s’agit de mater des immigrés quand on n’est pas capable de tolérer ce type de règles somme toute raisonnables et relativement bénignes. »
Exactement. C’est l’un des aspects les plus navrants de l’extrême droite française, dont je fais pourtant partie. On a l’impression qu’elle fait assaut d’incohérence, et qu’elle passe son temps à singer les vices dont elle accuse ses adversaires.
Par exemple, ceux qui portent en sautoir leur traditionalisme catholique sont souvent les mêmes qui hurlent à l’évocation du vaccin anti-Covid ou qui se récrient face au port du masque.
Pourtant, il me semble que consentir à l’un comme à l’autre est un acte élémentaire de charité chrétienne. Mais peut-être n’ai-je rien compris à la Bible, et certains exégètes vont-ils éclairer ma lanterne ?
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@ revnonausujai | 28 décembre 2020 à 10:52
C’est bien ce que je disais. Vous êtes aussi ignorant que fier de l’être.
« Déjà, si vous êtes vacciné, vous ne risquez rien selon le discours officiel et il n’y a pas de ‘dangers publics susceptibles de nous tuer avec leurs virus’. »
Le « discours officiel » n’a jamais dit cela. Aucun vaccin n’est entièrement efficace. Vous confondez science et bande dessinée.
Si vous vous étiez donné la peine de lire mes commentaires, au lieu de bramer devant tel un militant décérébré, vous auriez pris connaissance de cette campagne de vaccination massive contre la variole, dont je vous ai parlé, qui a été lancée en 1947 à New York parce qu’un unique malade était mort de cette maladie, bien qu’étant vacciné.
C’est l’un des plus grands succès de l’histoire de la santé publique. Comme l’est, d’ailleurs, la vaccination contre la variole, qui a permis d’éradiquer complètement une maladie infectieuse, chose rarissime voire unique.
L’efficacité d’un vaccin repose tout autant sur l’immunisation qu’il procure, et qui n’offre jamais une garantie à 100 %, que sur la vaccination de la plus grande partie de la population. La vaccination n’agit pas simplement en protégeant l’individu qui la reçoit, elle est efficace parce qu’elle prive le virus d’un milieu de propagation.
« Comment passer de la négation de la menace envers les réfractaires à la pensée unique ‘sauf peut-être en Chine’ à l’approbation inconditionnelle de mesures liberticides. »
Bla-bla idéologique. Il n’y a pas de pensée unique : il y a les faits établis par la science, et il y a les élucubrations diffusées par les ignorants dans votre genre.
Les mesures en vigueur en France n’ont rien à voir avec celles qui ont été appliquées en Chine. En Chine, les autorités capturaient de force les malades chez eux, pour les conduire dans des centres d’isolement où ils étaient emprisonnés. On connaît au moins un cas où un enfant, dont la police avait emmené les parents, est mort de faim faute de quiconque pour lui porter secours.
Il est indécent de voir des gens, pourris-gâtés toute leur vie par une montagne « d’avantages sociaux » et de « droits acquis pour lesquels nos ancêtres se sont battus », des gens qui n’ont jamais connu la guerre ni la misère, chouiner comme des bébés dès lors qu’une authentique catastrophe naturelle impose un minimum de restrictions à la population, dans l’intérêt de tous.
« Encore une preuve que vous ne comprenez rien à rien ! Comme si on pouvait corréler Marchenoir et science ! Ramener sa science, c’est argumenter d’après ses connaissances (de façon parfois peu opportune ou prétentieuse). »
D’aaaaccord… Donc argumenter sur la base de connaissances exactes, c’est mal. En revanche, répandre des rumeurs fallacieuses propres à augmenter les décès dus à l’épidémie, ce n’est ni inopportun ni prétentieux.
Moi, je fais preuve d’humilité sur le sujet : j’écoute ce que disent les savants qui ont consacré leur vie à l’étudier. J’essaie d’apprendre ce qu’ils savent. Et lorsque je ne comprends pas, je leur fais confiance.
C’est vous qui êtes d’une infinie prétention : non seulement vous êtes ignorant, non seulement vous ne vous donnez pas la peine d’apprendre, mais lorsqu’on vous explique, vous rejetez la connaissance qui vous fait défaut pour redoubler d’assertions superstitieuses basées sur votre imagination. Tout en insultant ceux qui tentent de vous sortir de votre ignorance.
Vous devriez arrêter d’intervenir sur ce sujet. Vous vous ridiculisez à chaque fois que vous ouvrez la bouche.
« Comparaison oiseuse et particulièrement stupide ! Un cancer non détecté et par conséquent non traité évolue toujours défavorablement ; pour un sujet asymptotique au coronamachin, nada, au bout d’une dizaine de jours, c’est reparti comme en 40, même plus contagieux du tout. »
Vous voulez dire : un sujet asymptomatique. Asymptotique signifie tout autre chose. Vous devriez éviter d’employer des mots compliqués que vous ne comprenez pas. Qui est le « cuistre » et le « prétentieux », déjà ?
Vous rendez-vous compte de la stupidité de ce que vous venez d’écrire ? Vous venez de nous dire que l’on guérit toujours spontanément du Covid-19, et qu’en conséquence la pandémie n’existe pas.
Une personne asymptomatique est une personne qui a contracté le virus du Covid, mais qui pour l’instant n’en montre pas les symptômes. Cela ne veut pas dire qu’elle n’en souffrira jamais !
Beaucoup de personnes qui attrapent le virus ne montrent aucun symptôme, et guérissent spontanément. D’autres sont infectées silencieusement dans un premier temps, puis développent les symptômes. Parmi elles, certaines guérissent sans hospitalisation, d’autres développent des formes graves, d’autres deviennent invalides à long terme et d’autres, enfin, en meurent.
Cela se voit à l’œil nu. Même un débile mental peut le comprendre. Pas la peine d’avoir un doctorat de biochimie pour cela.
De plus, j’ai parlé du cancer parce que vous aviez écrit cette énorme sottise, pensant que l’ironie tenait lieu de raison :
« Une maladie tellement virulente qu’il faut faire des tests pour savoir qu’on est porteur… »
Je suppose que vous avez toujours refusé, avec la dernière énergie, de faire les analyses que votre médecin vous prescrivait ?
J’ai évoqué le cancer parce qu’il est typique de la maladie grave qui, justement, nécessite des tests « pour savoir si on en est porteur ». Mais c’est le cas de la plupart des maladies graves. On fait des tests pour détecter la maladie à un stade précoce, afin de ne pas attendre le point où elle serait inguérissable ! Quant aux maladies infectieuses, les tests sont destinés entre autres à isoler les malades, espèce de branquignol !
Mais tout cela, vous le savez fort bien, naturellement. Vous n’êtes pas seulement ignorant, vous faites l’imbécile, de surcroît.
« C’est vraiment faire preuve d’une bassesse d’esprit sans pareille que d’oser cette comparaison. »
Non, c’est vous qui êtes ignoble, de même que tous ceux qui propagent la thèse « le Covid est très peu mortel et moi je suis plus malin que le virus, donc que les vieux et les diabétiques crèvent, moi j’ai envie d’aller me torcher la gueule au bistrot et ça c’est plus important ».
@ Robert Marchenoir
« Exactement. C’est l’un des aspects les plus navrants de l’extrême droite française, dont je fais pourtant partie. »
Ah oui d’accord ! Mon épouse s’était présentée sur une liste du Rassemblement national avant l’heure puisqu’il y a fort longtemps.
Nous avions reçu des coups de téléphone de types complètement allumés, « l’extrême droite « n’étant constituée que de sauterelles pour l’un et de « pd » pour un autre.
Nous nous sommes demandés à l’époque s’il ne s’agissait pas de provocateurs ou d’indics maniant la fourchette à escargots pour savoir ce que l’on avait dans le ventre.
Je ne savais pas que l’ACAB avait son pendant à droite, faisant fuir ainsi les gens susceptibles de rejoindre la droite nationale. Honnêtement je m’en doutais un peu vu vos propos vulgaires et insolents sur ceux qui constituent la France périphérique selon l’expression usitée. Si vous croyez qu’ils seront vos petits soldats si vous leur crachez à la figure… Et faire sans sera difficile…
Grands diseux, petits faiseux.
Allez bonne soirée à vous et à tous ! J’attends que le temps tempétueux se calme pour me remettre à l’ouvrage.
@ hameau dans les nuages
« Nous avions reçu des coups de téléphone de types complètement allumés, « l’extrême droite « n’étant constituée que de sauterelles pour l’un et de « pd » pour un autre. »
Je ne comprends absolument pas cette référence. Il ne s’agissait pas de qualifier X ou Y de sauterelles dans mes propos initiaux. Simplement de remarquer le décalage qu’il y a entre les légitimations de la contrainte ou la violence dans un cas et dans l’autre.
De manière générale, je trouve que les gens qui hurlent à la dictature sanitaire pour des réglementations de port de masques et qui n’ont aucun égard pour les questions de consentement aux soins sont inconséquents. Il ne s’agit nullement, dans l’exemple précédant, d’immigrés, mais je prenais, en m’adressant à revnonausujai, préférentiellement l’exemple des immigrés pour bien rendre limpide ce décalage.
Je ne suis en effet pas certain qu’il comprenne ce que « consentement aux soins » signifie, alors qu’il a l’air d’être un peu plus conscient de vouloir des méthodes musclées sur le thème des immigrés. J’essaie donc d’utiliser des thèmes avec lesquels des gens revendiquent une familiarité ; pas les thèmes qui ne leur parlent pas.
« Je ne savais pas que l’ACAB avait son pendant à droite, faisant fuir ainsi les gens susceptibles de rejoindre la droite nationale. »
Là, je ne vous comprends absolument pas. Marchenoir a une position qui est bien plus droitière que moi, mais l’opposition qu’il semble avoir avec des comportements illibéraux à la droite de la droite me semble bien réelle et pas du chiqué. Techniquement et personnellement, je peine à trouver compatible l’appellation d’extrême droite avec une récusation de l’illibéralisme, mais il faudrait demander des éclaircissements à Marchenoir sur ce point pour affiner le jugement sur sa position.
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@ Robert Marchenoir
« Par exemple, ceux qui portent en sautoir leur traditionalisme catholique sont souvent les mêmes qui hurlent à l’évocation du vaccin anti-Covid ou qui se récrient face au port du masque. »
J’ai lu votre article sur le Salon Beige. Je suis horrifié. Qu’on ait une opposition irrationnelle aux vaccins pour des motifs de croyance, je veux bien l’entendre, et même accepter des accommodements sociaux à ce sujet, car je tiens à ce que les croyances soient respectées au maximum. Mais quand on tient les propos que je lis sur le Salon Beige, on est vraiment dans la superstition la plus caricaturale: ARNm = corps étranger = pas pur. Cela va à peine plus loin. Si je lisais des critiques gauchisantes sur les dérives potentielles de l’application de la science, j’aurais eu un peu plus de respect pour la position… mais là ? C’est impossible de la respecter, cette position. Cela relève du vaudou.
Pour tout vous dire, je respecte davantage les adorateurs de la pâquerette magique (i.e. les écolos neuneux): ils tournent moins autour du pot avec des arguments indéfendables pour justifier leur position. Ce qui en fait une croyance, et non pas de l’enfumage. Car sur le Salon Beige, je trouve que cela relève davantage de l’enfumage sur ce coup que de la croyance !
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@ Mary Preud’homme
« Pour mettre la crèche de Noël à l’heure du Covid-19, une santonnière de Saint-Cyr-sur-Mer (Var) a créé une figurine à l’effigie du professeur Didier Raoult, le directeur de l’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection et grand défenseur de l’hydroxychloroquine. » Il paraît que ledit santon se vend (ou plutôt) s’arrache à 35€ pièce ! »
Euh… ça, c’est bien du vaudou.
@ F68.10 | 28 décembre 2020 à 13:22
Sur les ratés (doux euphémisme) des médicaments et traitements mis sur le marché, vous me semblez mettre bien facilement sur le dos des médecins et des autorités sanitaires la responsabilité de ceux-ci et en exonérer bien largement les labos.
Que les autorités sanitaires aient été défaillantes dans leur rôle de contrôle est bien possible, que les médecins, par défaut de formation ou facilité, aient mal prescrit l’est aussi, mais les labos sont censés procéder à toute une palanquée de tests et de vérifications internes avant de proposer leurs produits.
Ils ne l’ont manifestement pas ou mal fait dans les divers cas cités, ce qui ne pousse pas à leur accorder une confiance aveugle pour la mise sur le marché des vaccins actuels.
Par ailleurs, différencier les actions des labos et des autorités sanitaires est certes logique, mais il ne faut pas non plus se cacher une connivence voire parfois une osmose entre les premiers et certains membres des secondes, qui peut faire douter.
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@ Robert Marchenoir
Vous avez raison sur un point: je voulais écrire asymptomatique, j’ai fourché et ne me suis pas relu ; ça ne change rien au fond.
Au 25/12, sur 33 millions de tests covid effectués, un peu plus de 7 % étaient positifs, comprenant asymptomatiques et malades déclarés (le 28/12, le taux tombe à 2,8 %). A cette même date, le chiffre journalier des positifs est de 3000, avec 229 hospitalisés en réanimation (le taux de décès en réanimation semble être compris entre 25 et 30 %).
10 % des asymptomatiques se transforment en malades graves et un peu plus de 2,5 % meurent, les autres non et ne sont plus susceptibles d’être malades ou contaminants au-delà de la période d’isolement. Ce n’est ni Ebola, ni l’apocalypse, même si et j’en suis bien d’accord, personne n’a envie d’être le mauvais numéro.
Dans le cas d’une vaccination volontaire des personnes dites à risque (les + de 75 ans représentent 82 % des décès, sans même parler des personnes présentant des comorbidités), avec des vaccins dont leurs fabricants vantent une efficacité à plus de 90 %, on peut supposer que même si l’échantillon hospitalisé ne recouvre pas exactement cette tranche d’âge, le nombre d’hospitalisés journaliers tomberait à la trentaine et celui des décès à la dizaine, le risque devenant totalement marginal pour les catégories non classées à risque.
« Passeport sanitaire » privatif de liberté, vaccination obligatoire, paralysie économique pour un tel bilan ? D’ailleurs Bayrou en est partisan, c’est en dire la stupidité !
@ hameau dans les nuages | 28 décembre 2020 à 19:06
« Ah oui d’accord ! Mon épouse s’était présentée sur une liste du Rassemblement national avant l’heure puisqu’il y a fort longtemps. »
Vos propos sont incompréhensibles, comme à l’accoutumée. Toutefois, je crois comprendre que selon vous, il serait interdit de critiquer l’extrême droite.
Laissez tomber tout de suite ces sottises : tout et tout le monde est susceptible d’être critiqué. Il n’y a pas de vaches sacrées. Surtout ici.
« Je ne savais pas que l’ACAB avait son pendant à droite, faisant fuir ainsi les gens susceptibles de rejoindre la droite nationale. »
Qu’est-ce que c’est que ce charabia ?
« Honnêtement je m’en doutais un peu vu vos propos vulgaires et insolents sur ceux qui constituent la France périphérique selon l’expression usitée. »
Vous vous doutiez de quoi ? Je vous confirme que je conchie la France périphérique dans sa totalité, du moins celle que vous représentez. Je vous ai expliqué mille fois les raisons de mon mépris, et vous ne les avez jamais réfutées. Le respect, ça se mérite, et de votre côté, il y a du boulot.
C’est comme pour les mimigrés, hein. Chouiner à la « discrimination » ne va pas suffir. C’est pareil pour les périphériques, jaunistes et autres André Bercoff.
« Si vous croyez qu’ils seront vos petits soldats si vous leur crachez à la figure… »
Je n’ai aucun petit soldat, et n’ambitionne pas d’en avoir. Voilà qui trahit bien votre mentalité fasciste… Moi, je suis un homme libre, Monsieur. Je ne commande à personne, et personne ne me commande.
Sinon, quelque chose d’intelligent à dire sur la pandémie, qui était le sujet dont nous parlions ? Non, c’est bien ce que je pensais.
Nous parlons vaccin, virus, recherche scientifique, et vous me répondez Rassemblement national. Vous êtes une caricature. Vous êtes le sectarisme incarné.
@ revnonausujai
« Sur les ratés (doux euphémisme) des médicaments et traitements mis sur le marché… »
J’espère que vous n’avez pas le quart de poil de la queue de cerise d’un ersatz de culot que de mettre le mot « raté » dans ma bouche. Compte tenu de mon passé, ce type de qualificatif irait bien plus loin qu’une attaque personnelle lambda. On est clair sur le concept ?
« …vous me semblez mettre bien facilement sur le dos des médecins et des autorités sanitaires la responsabilité de ceux-ci et en exonérer bien largement les labos. »
Je ne vois vraiment pas en quoi. Nous avons des problèmes de capture régulatoire de la part des laboratoires sur certains sujets. Mais je critique les pratiques en provenance de la science institutionnelle là où je le peux. Pas partout où je veuille le voir. Par exemple:
1. Le fait que, du jour au lendemain, les médecins du monde entier peuvent basculer leur traitement du coronavirus sur la dexamethasone – dans le contexte du délire collectif sur l’hydroxychloroquine – avec, à l’appui de cette décision… un simple communiqué de presse au sujet des essais Recovery sans avoir pu lire l’étude en question mentionnée dans ledit communiqué de presse ? Cela, c’est de la dinguerie. Cela, c’est une critique légitime de la façon dont la médecine intéragit avec la science. Par communiqué de presse. Vous ne trouvez pas cela complètement affligeant que les médecins soient aussi aveugles et suivistes ? Moi si. Avez-vous vu, sur ce blog, les groupies de Raoult évoquer ce point précis ? Moi non.
2. La débâcle de Surgisphere, dans le Lancet, montre de manière crue les limites de la pratique de la science dans un contexte d’urgence, de polémiques publiques, et de pratiques peu transparentes sur les données, qui ne se limitent pas au cas Surgisphere. Est-ce que ce sont les braves sbires de Raoult qui ont levé le lièvre ? Que nenni. C’est Eric Rubin. Un chercheur de Harvard, et le directeur de publication du New England Journal of Medicine. Ce lièvre ne fut donc pas levé par un de ces braves lanceurs d’alerte qui nous disent de soigner le cancer au jus de carottes.
3. Mentionnons aussi la perversion de l’Operation Warp Speed lancée par Trump pour pousser à tout crin le développement d’un vaccin pour le coronavirus, qui est effectivement une perversion organisée et orchestrée de toutes les règles de la recherche institutionnelle. Est-ce que les sbires de Raoult, ou les thuriféraires de l’homéopathie, l’ont dénoncée ? Pas que je sache. Voilà une critique légitime de la science institutionnelle.
4. Dans la catégorie « perversion de la science institutionnelle », il me paraît aussi légitime de classifier… Didier Raoult ! Oui, vous savez ? Le sagouin qui publie plus vite que son ombre. Et qui est, excusez du peu, directeur de l’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection ! Pas exactement n’importe quoi ou n’importe qui !
5. Nous avons encore un magnifique cas de pratique de la science par communiqué de presse, court-circuitant tous les mécanismes en place pour vérifier et contrôler l’exactitude de la récherche par le laboratoire Gilead et le remdésevir. Voilà le type de pratiques en provenance des laboratoires auxquelles il serait temps de mettre un terme. Ils ont bien fait leur tests, mais les manipulations de l’opinion publique et des cours en bourse se font bien à coup de communiqués de presse.
6. Ah ! N’oublions pas l’autorisation au motif de l’urgence de l’hydroxychloroquine par la Food and Drugs Administration. Parce que, voui, voui, voui, je classe bien cela comme une déconnante de la science institutionnelle. Et une bien mignonne…
7. En fait, le point précédent est une resucée des tentatives visant à légitimer / légaliser la vente de médicaments à des mourants hors essais cliniques au motif de la compassion. « T’es au bout du rouleau ? Il y a plus rien qui marche ? T’inquiète ! On te vend n’importe quoi, cela n’a pas été testé, mais comme c’est ta dernière chance, aboule le pognon et gobe la pilule de la dernière chance. Que nous sommes bons et charitables, n’est-ce pas ? » Le but de telles manœuvres est effectivement, en provenance de l’industrie pharmaceutique, des tentatives d’affaiblir les critères régulatoires pour s’emm*rder de moins en moins avec tous les essais et critères qui sont justement là pour nous protéger de situations comme le Mediator ou le Vioxx. Genre la biotech Brainstorm Cell Therapeutics. Des humanistes, en somme. En tout cynisme. (Heureusement, d’ailleurs, que l’industrie pharmaceutique n’adopte pas en règle générale les positions de ces barbares même pas dignes des mœurs de l’âge de bronze.)
8. N’oublions pas un des champions nationaux français de l’industrie pharmaceutique: Boiron ! Qui vend des pilules sucrées contenant de l’eau, et, si vous avez un peu de chance, une molécule de cadavre de canard dedans. Eux, cela ne les dérange pas de taper sur tout ce qui bouge qui critique l’homéopathie. Et de réclamer des sous et de protéger leur pré carré… « Il est encore temps ! J’en appelle au pragmatisme d’Emmanuel Macron pour lui demander le maintien d’un remboursement à 15 % de l’homéopathie, au moins pendant cinq ans, exhorte Valérie Lorentz-Poinsot, directrice générale de Boiron ». Euh… Ben pourquoi ? Vous êtes pas les méchants de Big Pharma ? Ah non ! Suis-je bête ! Vous êtes les gentils ! Vous ne vendez que de l’eau sucré… On se moque de qui ?!? Et heureusement que l’expression est libre sur le sujet ! Hypocrites d’homéopathes ! Et cela conchie Big Pharma dans la foulée ? Je m’étrangle…
9. Tant qu’on y est: mentionnons les essais thérapeutiques de Libella Gene Therapeutics. Payer 1 million de dollars pour devenir cobbaye, ce serait-il-pas un petit peu tout de même de l’escroquerie ? Pour rajeunir de 20 ans ?
10. Et tant qu’on y est, parlons de la crise des addictions aux opioïdes sur ordonnance. Oui, Big Pharma y est pour quelque chose. Du marketing frauduleux. Mais pas que… aussi beaucoup de vœux pieux de la part du corps médical pour gérer la douleur.
« Que les autorités sanitaires aient été défaillantes dans leur rôle de contrôle est bien possible, que les médecins, par défaut de formation ou facilité, aient mal prescrit l’est aussi, mais les labos sont censés procéder à toute une palanquée de tests et de vérifications internes avant de proposer leurs produits. »
Eh bien c’est d’une naïveté confondante que de croire que cela fonctionne comme cela. L’écrasante majorité des scandales sanitaires ne sont pas possibles sans l’aveuglement des médecins. Qu’il s’agisse de praticiens, comme dans la crise des opioïdes. Qu’il s’agisse d’institutionnels et de déni organisé comme dans l’inertie initiale de l’épidémie de SIDA ou le scandale du sang contaminé. Qu’il s’agisse de complaisances régulatoires, comme dans le cas du Mediator. Le cas des statines est un exemple où il est effectivement crédible que les statines servent à quelque chose en agrégé, au mépris des souffrances par effets secondaires des patients et au risque significatif que cela ne leur serve pas à grand-chose sur un plan individuel: il ne s’agit pas a priori de fraude, mais d’aléa moral et de complaisance statistique avec de l’aveuglement ahurissant d’idéologues médecins dans les instances régulatoires qui veulent le mettre dans la flotte qu’on boit sans rien demander à personne. Comme le fluor. Le Vioxx, c’est de la fraude scientifique, à ma connaissance, dans un contexte médical qui fait une montagne des maladies chroniques et avec des médecins qui s’illusionnent sur leurs moyens d’action sur les maladies chroniques. Déformant de ce fait le marché de l’innovation thérapeutique au détriment des maladies infectieuses. Les vaccins, comparativement, cela ne rapporte pas beaucoup à Big Pharma, et, sur le fond, ils sont même bien bons de claquer du pognon pour en gagner si peu (en temps normal).
Et non, sur le fond, faux et encore faux: nous ne sommes pas censés croire sur parole les essais en provenance d’une entreprise. C’est bien, encore et encore, au régulateur, de mettre en place les mécanismes régulatoires pour que les essais soit répliqués par des équipes indépendantes pour que lesdits essais ne soient pas crus sur parole. Donc, même l’argument de la fraude scientifique lors des essais (pas la question du marketing) est bel et bien du ressort du régulateur. Et c’est pour cela que j’attends des condamnations qui touchent le régulateur et non pas uniquement Servier dans le cas du Mediator. Et dans le cas du Mediator, je persiste: jamais les médecins n’auraient dû le prescrire comme coupe-faim, travestissant les données scientifiques alors disponibles; le même péché qui a conduit à la crise des opioïdes qui, fut un temps, s’est nourrie de l’idée délirante et fallacieuse qu’il n’y avait pas d’addiction aux opiacés en présence de douleurs physiques. (En fait, essentiellement un biais clinique assez courant et populaire dans les populations soignantes des cliniques de polytraumatisés, et qui se retrouve recyclé en marketing pharmaceutique: c’est facile de prêcher à des convaincus…)
« Ils ne l’ont manifestement pas ou mal fait dans les divers cas cités, ce qui ne pousse pas à leur accorder une confiance aveugle pour la mise sur le marché des vaccins actuels. »
Il n’y a pas à avoir de confiance aveugle. Le problème n’est pas que vous n’ayez pas confiance. Le problème est que vous cherchez toutes les excuses pour ne pas avoir confiance, et que vous rejetez les choses en bloc sans chercher à rendre les choses transparentes. Voici ce que préconise Jennifer Miller de Yale: 1. Arrêter l’interférence politique de type trumpienne du type Operation Warp Speed pour arrêter de briser les protections qu’on tente de mettre en place pour garantir la sécurité des vaccins (du bon sens, qui malheureusement est qualifié d’anti-trumpisme primaire…) 2. publier davantage les protocoles d’essai des vaccins (un peu comme pour Recovery lors de la Saga Raoult) 3. davantage de transparence sur la conduite des essais et la publication des résultats (les leçons de Surgisphere, en somme… cela fait des années que les scientifiques le réclament). Johnson & Johnson semble la plus transparente sur les vaccins, et les protocoles d’essai ont été publiés par Moderna, AstraZeneca et Pfizer, ce qui est un progrès. Progrès qui est une évidence pour n’importe quel scientifique digne de ce nom. F. Ramus, par exemple, dans son domaine, accepte de divulguer ses données pour que d’autres scientifiques travaillent dessus à condition qu’ils acceptent de pré-enregistrer leurs protocoles. Inutile de dire que l’habitude n’est pas prise chez pas mal de médecins old school qui ne comprennent pas pourquoi on les emm*rde avec ces questions de méthode. Comme Raoult. Littéralement. L’approche sérieuse consiste donc, non pas à hurler que Big Pharma c’est de la m****, mais à évaluer concrètement le niveau de transparence et d’adhésion à la rigueur scientifique pour classer les compagnies. Cette rigueur et cette transparence est votre seule réelle protection contre les abus de l’expertise. Classement de Big Pharma selon l’adhésion à l’éthique de la recherche: 1. Novo Nordisk. 2. Roche / Genentech 3. Novartis 4. Merck 5. Bristol-Myers Squibb ex aequo avec Pfizer 7. Gilead 8. Johnson et Johnson / Janssen 9. AstraZeneca. Bref… j’ai pas vu passer Boiron dans le classement.
« Par ailleurs, différencier les actions des labos et des autorités sanitaires est certes logique, mais il ne faut pas non plus se cacher une connivence voire parfois une osmose entre les premiers et certains membres des secondes, qui peut faire douter. »
C’est pour cela que je me tue à expliquer que la transparence est nécessaire. On compare la France et les Etats-Unis pour rentrer dans le détail ? Pour arrêter de douter ? Ou pour savoir précisément comment on doit douter et comment on ne le devrait pas ?
Le principal problème de la mentalité antivaccionaliste, c’est qu’à force d’insister sur le fait que prendre l’avion est dangereux, ils sont capables de nous expliquer que les tapis volants, c’est l’avenir. Et cette comparaison n’est pas une exagération.
@ revnonausujai
« Ce n’est ni Ebola, ni l’apocalypse, même si et j’en suis bien d’accord, personne n’a envie d’être le mauvais numéro. »
Ebola, c’est mieux: les malades meurent trop vite pour que le virus ait le temps de se propager. Entre le coronavirus et Ebola, c’est quand même facile de choisir.
@ F68.10
A propos des vaccins ARN, les médecins spécialistes ne sont pas d’accord entre eux de leur innocuité sur les humains ; bien sûr, tel ou tel spécialiste jusque-là unanimement loué pour ses capacités et sa connaissance du sujet est traîné dans la boue pour avoir exprimé ses doutes, mais l’opinion de la presse, hein ! Quand d’autres commencent à expliquer que l’ARN ne peut pas modifier l’ADN humain sauf si, mais que non,il faudrait des configurations exceptionnelles, ça commence à devenir flou, et quand c’est flou…
Sur la guerre de Sept Ans, il est vrai que le conflit a modifié les équilibres européens en faveur de la Grande-Bretagne et au détriment de la France, mais ce n’est pas un « game changer ».
A cet égard, la guerre d’indépendance américaine, pourtant conflit périphérique mettant en jeu des effectifs réduits, a été autrement importante, en créant une nation devenue depuis l’hyperpuissance, mais aussi en précipitant la ruine financière de la monarchie française et ce faisant enclenchant la survenue de la Révolution, qui elle, a totalement rebattu les cartes en Europe.
@ F68.10
« Il y a franchement des utilisations plus contestables de vos chers petits sous. Je n’ai pas de problèmes particuliers avec ce type de dépense. »
Grand bien vous fasse !
Il ne s’agit pas que de mes petits sous, parce que les budgétivores n’iraient vraiment pas loin avec eux seuls.
Oui, il y a des utilisations plus contestables ; raison de plus pour élaguer tout ce qui peut l’être pour accoutumer les administrations aux coupes claires et s’attaquer aux gros morceaux.
@ revnonausujai | 28 décembre 2020 à 22:41
Vos calculs de coin de table n’ont aucun sens. Vous pensez que de tels calculs n’ont pas été réalisés à des milliers d’exemplaires par des milliers d’épidémiologistes dans des dizaines de pays différents ? Vous pensez réfuter toute la science mondiale en dix lignes de commentaire de blog ? Ce n’est pas sérieux.
Vos pourcentages ne prennent toujours pas en compte l’immunité de groupe, phénomène que j’ai décrit dans mon précédent commentaire et qui fait de la vaccination un impératif moral pour tous.
« Ce n’est ni Ebola, ni l’apocalypse. »
Voilà typiquement le genre de propos de comptoir qui ne veulent rien dire.
C’est bien pire qu’Ebola ! En 37 ans, le virus Ebola n’a infecté que 2 387 personnes et n’en a tué que 1 590.
En un an seulement, le Covid-19 a infecté 81 millions de personnes et en a tué 1,7 million !
Les minimisateurs dans votre genre s’obstinent à ne considérer que le taux de mortalité, qu’ils jugent négligeable car il tourne autour de 2 %.
Le taux de mortalité n’a aucune importance pris isolément, comme le montrent les chiffres relatifs au virus Ebola que je viens de vous donner. Malgré son taux de mortalité de 50 %, il n’a tué que 1 590 personnes en 37 ans. Le vaccin n’a été autorisé qu’en 2019.
Si le monde entier n’avait pas pris, contre le Covid, les restrictions extrêmement contraignantes que vous dénoncez, nous aurions eu beaucoup plus que 1,7 millions de morts ! Peut-être dix fois plus !
Je constate qu’une fois de plus, votre commentaire défend les arguments suivants des minimisateurs, qui se caractérisent par leur immoralité :
1. Tant que personne ne meurt du Covid, ça ne compte pas.
2. Si ce sont les vieux qui meurent, ça ne compte pas.
Je rappelle quand même que toute l’histoire de la médecine, toute la déontologie du métier, tout l’honneur de l’humanité consistent à faire le maximum pour éviter aux gens de tomber malades, et pour sauver toutes les vies, pas seulement celles des « premiers de cordée », pour pointer une incohérence de plus dans le discours de mes adversaires.
Votre discours, mine de rien, est un discours nazi. Puisqu’ils sont vieux, gros, déjà malades d’autre chose, alors ça ne compte pas, et qu’on ne vienne pas me casser les pieds avec ces déchets humains.
Vous rayez d’un trait de plume des millénaires de civilisation, avec vos pourcentages. Le médecin, et le savant qui lui fournit les moyens de son art, sont scandalisés dès lors qu’il y a un seul malade, dès lors qu’il y a un seul mort. La morale est du côté des chiffres absolus, pas des pourcentages.
Je rappelle que la vaccination contre la rougeole est obligatoire dans différents pays. Et pourtant, la rougeole est infiniment moins grave que le Covid ! Son taux de mortalité n’est « que » de 1 pour mille. En 2015, la rougeole avait été déclarée éradiquée en Angleterre. Depuis, sous la pression des obscurantistes anti-vaccin, la maladie explose. En 2019, l’Europe a connu 17 fois plus de cas qu’en 2016 !
Comme l’écrit le journal scientifique Nature, « Quand 95 % d’une population est immunisée contre la rougeole, la maladie ne peut pas se répandre. Cela s’appelle l’immunité de groupe, et c’est la clé de la lutte contre la rougeole menée par l’Organisation mondiale de la santé. L’OMS a cité la réticence à la vaccination parmi les dix plus graves menaces actuelles contre la santé publique. Les preuves de l’efficacité du vaccin sont éclatantes. Dans l’arsenal de la santé publique, la vaccination vient tout de suite après l’eau potable. »
« Passeport sanitaire privatif de liberté, vaccination obligatoire, paralysie économique pour un tel bilan ? »
Une incohérence de plus : les opposants aux mesures des gouvernements contre la pandémie font passer l’économie avant la vie humaine. Pourtant, ce sont les mêmes qui hurlent « nos vies valent plus que leurs profits », qui fustigent « l’argent-roi », qui se scandalisent parce que le PDG de Pfizer a fait des plus-values sur ses actions.
L’argent, c’est mal, surtout quand il atterrit dans la poche des autres ! En revanche, quand c’est le mien, les malades et les vieux peuvent crever ! Jolie mentalité…
Mentalité de gauche, en définitive, que l’on retrouve sous toutes les étiquettes politiques, y compris à l’extrême droite.
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@ F68.10 | 28 décembre 2020 à 21:22
« Techniquement et personnellement, je peine à trouver compatible l’appellation d’extrême droite avec une récusation de l’illibéralisme. »
C’est simple : en France, en 2020, réclamer la fin de l’immigration de masse, la désislamisation, une lutte résolue contre la délinquance, le droit de rappeler la vérité établie par la science, à savoir le fait que l’intelligence est différente d’une race à l’autre, et le droit d’en tirer les conséquences en matière politique, tout cela vous place clairement à l’extrême droite.
De même, réclamer une baisse de 30 % de la dépense publique et du nombre des fonctionnaires, la privatisation de la Sécurité sociale et le chèque scolaire vous met à droite de la droite (qui est horrifiée par de telles positions) et à droite de l’extrême droite (qui est, en gros, marxiste).
Je suis donc bien, à la fois, libéral et à la droite de l’extrême droite. Tout est relatif.
L’article glorifié par le Salon beige fait mieux que qualifier l’ARN messager d’impur : il condamne les violences contre les cellules. Le vaccin, c’est mal, car il est violent avec les gentilles cellules.
Ce n’est pas une métaphore de ma part : c’est exactement ce que disent les auteurs. Qui ne sont ni médecins ni scientifiques, il faut le noter. L’un est théologien, l’autre philosophe.
Non seulement on nage dans l’obscurantisme le plus noir, mais la bigoterie d’extrême droite rejoint le dolorisme d’extrême gauche.
@ revnonausujai
« A propos des vaccins ARN, les médecins spécialistes ne sont pas d’accord entre eux de leur innocuité sur les humains ; bien sûr, tel ou tel spécialiste jusque-là unanimement loué pour ses capacités et sa connaissance du sujet est traîné dans la boue pour avoir exprimé ses doutes, mais l’opinion de la presse, hein ! »
Le vaccin d’AstraZeneca n’est pas un vaccin à ARNm mais un vaccin plus classique. Qu’on réclame, en innocence et croyance, pas en enfumage, un basculement sur le vaccin d’AstraZeneca ne me dérange pas sur le fond: je fais un effort pour respecter les croyances.
Mais quand vous affirmez que des spécialistes ne sont pas d’accord entre eux sur leur innocuité sur les humains, je vous rappelle que les spécialistes comportent aussi des gens qui délirent. Des Nobel délirent, comme Montagnier. Alors, sans nom, je me dois de vous dire « foutaises ! » et vous demander d’abattre vos cartes: des noms ! Je vous rappelle que, de plus, le fait que nous ayons des vaccins à ARNm résulte, en partie, justement de la pression mise par Trump avec l’Operation Warp Speed.
Parmi les critiques de vaccins à ARNm, il y a… le boss de Pfizer ! Les experts recommandent effectivement des tests accrus sur les vaccins à ARNm, comme Stanley Plotkin. Mais des experts qui affirment que les vaccins à ARNm nous transforment en OGM et modifient de manière permanente le génome ?? Je demande à voir.
Qui, alors ? Andrew Kaufman ? Carrie Madej ? Ce ne sont pas vraiment des experts, à moins de confondre l’emmental pour le gruyère… Alors, je vous le demande: quels experts prétendent qu’il y a là une modification permanente du génome ??
« Quand d’autres commencent à expliquer que l’ARN ne peut pas modifier l’ADN humain sauf si, mais que non,il faudrait des configurations exceptionnelles, ça commence à devenir flou, et quand c’est flou… »
Ce n’est absolument pas flou. C’est « Non ». Non, non et non. Le reste des détails, c’est la base de la biologie moléculaire. Il n’y a pas de flou: il y a les données scientifiques, une théorie formulée depuis 1958 par Francis Crick, qu’on teste et confirme depuis 1958, à laquelle on a découvert des exceptions. Ce qui est parfaitement normal dans un domaine comme la biologie moléculaire et la génomique, et ne relève absolument pas du « flou ». Les antivaccionalistes, eux, entretiennent bien le « flou », et en particulier l’ignorance: il ne s’agit pas de douter et de faire preuve d’esprit critique, mais d’hypnotiser avec la foutaise.
Tester, c’est douter ! Corriger, c’est abdiquer ! N’est-ce pas ?
« Sur la guerre de Sept Ans, il est vrai que le conflit a modifié les équilibres européens en faveur de la Grande-Bretagne et au détriment de la France, mais ce n’est pas un « game changer ». »
La fin de l’influence française en Inde, due à la guerre de sept ans, fait que maintenant, nous avons un milliard d’Indiens qui parlent anglais. Je trouve que ce point n’est absolument pas mineur dans le contexte géopolitique actuel.
« Oui, il y a des utilisations plus contestables ; raison de plus pour élaguer tout ce qui peut l’être pour accoutumer les administrations aux coupes claires et s’attaquer aux gros morceaux. »
Plutôt que des questions de coupes claires, je suis beaucoup plus attaché à des questions juridiques qui font de l’Éducation nationale et du monde hospitalier des choses relevant du droit administratif. Inutile de réclamer une coupe massive de la dépense publique quand le droit tend à protéger l’étatisme de ces acteurs. Sur toutes les questions de pognon, je ne donne pas de satisfecit a priori à des coupes budgétaires sans que les questions institutionnelles et les problèmes concrets soient abordés. Il y a en effet bien des domaines où il convient de balancer du pognon à gogo: si jamais on privatise l’assurance maladie, vous n’y couperez pas: il ne sera pas possible de ne pas subventionner ces acteurs privés pour garantir l’accès au soins des pauvres et des indigents. Faut commencer à y réfléchir plutôt que de prétendre qu’on peut tout régler à la hache.
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@ Robert Marchenoir
« C’est simple : en France, en 2020, […] tout cela vous place clairement à l’extrême droite. »
Alors je dois être à l’extrême gauche de l’extrême droite. Plus sérieusement: ce cadre d’analyse, je vous le concède, décrit la mentalité ambiante, mais n’est pas pour moi acceptable: l’extrême droite se caractérise bien pour moi par son illibéralisme droitier. Et peu me chaut les hululements de l’extrême gauche qui, pour pousser leur agenda hostile notamment à la liberté d’expression – ce qui est pour moi plus grave que d’exiger une économie planifiée – en arrivent à prétendre que libéralisme = extrême droite, ce qu’ils font de manière régulière. Je leur concède que l’entre-deux-guerres a montré une porosité entre les conceptions spenceristes du libéralisme et les idées racistes, eugénistes et hygiénistes des nazis, mais je n’accepte pas l’assaut qu’ils font sur les fondamentaux du libéralisme politique. Et oui, j’ai constaté que cela me plaçait à l’extrême droite pour eux. C’est affligeant de sottise et cela fait d’eux des dangers publics.
« Non seulement on nage dans l’obscurantisme le plus noir, mais la bigoterie d’extrême droite rejoint le dolorisme d’extrême gauche. »
Euh… oui. Très exactement.
« Ce n’est pas une métaphore de ma part : c’est exactement ce que disent les auteurs. Qui ne sont ni médecins ni scientifiques, il faut le noter. L’un est théologien, l’autre philosophe. »
Comprenez-vous mon insistance à prétendre que la philosophie n’est pas le refuge du relativisme, mais le domaine qui se doit d’affermir le plus un rejet du relativisme sans tomber dans les dérives fidéistes des théologiens ? Triste de voir les philosophes jouer du relativisme pour redorer la carte fidéiste tout en regardant le pape récuser ce même relativisme pour affirmer son absolutisme moral… Il y en a qui ont vraiment mal digéré le 19ème siècle ! D’où l’importance politique de pousser la philosophie analytique au Collège de France et de réformer les cursus de philosophie en terminale dans l’Éducation nationale pour, enfin, y réinsérer les questions épistémologiques. Qu’on se remette un peu au travail…
@ F68.10
Si vous remontez la discussion, vous pourrez lire que je ne refuse pas les vaccins classiques, alors va pour Zeneca quand il sera disponible.
Peut-être bien que Montagnier délire, que Perronne conteste juste pour emme*der Véran et Salomon ou peut-être que non, qu’ils soient minoritaires n’est pas décisif. Peut-être bien aussi que les médecins qui garantissent l’innocuité du Pfizer le font par conviction ou peut-être bien par conformisme ou par intérêt.
En tout cas, l’évidence scientifique n’est pas assez solide pour convaincre tous les scientifiques ; il y a déjà eu des débats médicaux où les minoritaires étaient vilipendés avant de voir reconnaître leur point de vue ; dans le doute, je m’abstiens.
La conclusion de la rivalité franco-anglaise aux Indes était courue d’avance ; manque de moyens et d’ambition français, la guerre a juste fourni l’opportunité de régler la question
Libre à vous de considérer qu’injecter de l’argent à gogo règle les problèmes.
Quant à la comparaison de la sécu et de l’assurance privée, je laisse ça à Marchenoir, il ne dit pas que des sottises !
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@ Robert Marchenoir
« Vous rayez d’un trait de plume des millénaires de civilisation, avec vos pourcentages. Le médecin, et le savant qui lui fournit les moyens de son art, sont scandalisés dès lors qu’il y a un seul malade, dès lors qu’il y a un seul mort »
Vous avez gagné le prix de l’humour médical 2020 !
L’épidémiologie est affaire de statistiques, pas d’empathie entre le médecin et son patient.
Les personnes âgées sont globalement plus fragiles que les jeunes et meurent en plus grand nombre lors d’épisodes exceptionnels (épidémies, canicule, pollution atmosphérique…) ou d’usure physique ; c’est regrettable, d’autant plus regrettable que vous et moi y seront soumis un jour ou l’autre mais c’est ainsi.
Nazi, moi ? Ah le beau point Godwin ! Je ne souhaite ni la mort des vieux ni celle des jeunes, mais j’admets bien volontiers que, comme je me sacrifierais pour mes enfants si je n’avais pas d’autre choix, je considère qu’il est moins pire que des personnes très âgées plutôt que des jeunes meurent ou soient conduits au désespoir ; parce que les jeunes sont l’avenir et nous sommes le passé.
Si les médecins étaient si scandalisés que ça au premier mort, ils se dresseraient unanimement contre les conduites à risque (tabagisme, alcoolisme, stupéfiants…) et feraient pression pour l’interdiction de vente. Or, on est loin du compte !
Il faudrait peut-être finir par dire PUBLIQUEMENT que le vaccin Pfizer a été créé pour freiner voire mettre fin aux formes GRAVES du Covid, pour empêcher que les sujets fragiles ou atteint de comorbidités se retrouvent dans des services de réanimation après infection. Ce qui est déjà, s’il est efficace, un exploit.
Mais il faut préciser également que ce vaccin n’empêche pas d’être contaminé par le virus, et naturellement d’être contaminant.
Sauf preuve contraire.
@ revnonausujai
« Si vous remontez la discussion, vous pourrez lire que je ne refuse pas les vaccins classiques, alors va pour Zeneca quand il sera disponible. »
Dont acte.
« Peut-être bien que Montagnier délire, que Perronne conteste juste pour emme*der Véran et Salomon ou peut-être que non, qu’ils soient minoritaires n’est pas décisif. »
Bon. Je n’avais pas compris que vous faisiez référence à Perronne. Je n’ai pas trop suivi l’affaire.
« …les premiers “vaccins” qu’on nous propose ne sont pas des vaccins, mais des produits de thérapie génique… » — Perronne.
Ce sont des produits de thérapie génique, en un sens générique, et aussi des vaccins. Cela ne nous transforme pas pour autant en OGM.
« Un ARN étranger à notre corps et administré par injection pourrait coder pour de l’ADN, tout aussi étranger, qui peut alors s’intégrer dans nos chromosomes. Il existe donc un risque réel de transformer nos gènes définitivement. » — Perronne.
Réel ? Non. S’il a dit cela, il mérite effectivement des sanctions. Ce genre de propos, s’il le pense vraiment, cela s’argumente dans les revues scientifiques, pas dans les media.
« Quel est l’intérêt d’un vaccin généralisé pour une maladie dont la mortalité est proche de 0,05% ? Aucun. Cette vaccination de masse est inutile. De plus, les risques de la vaccination peuvent être plus importants que les bénéfices. » — Perronne.
Cela mérite aussi des sanctions. Sans l’ombre d’un doute.
« Peut-être bien aussi que les médecins qui garantissent l’innocuité du Pfizer le font par conviction ou peut-être bien par conformisme ou par intérêt. »
Des médecins n’ont pas le droit de tenir des propos en public qui contredisent les données scientifiques, et encore moins en temps d’épidémie. C’est dans le code de déontologie médicale. Si des non-médecins, y compris scientifiques, tiennent ce genre de propos, c’est OK du point de vue de la loi. Ce n’est donc même pas du conformisme: c’est de la déontologie. Il y a des cas où cette déontologie n’est pas légitime sur le fond, mais ce n’est pas le cas ici.
« En tout cas, l’évidence scientifique n’est pas assez solide pour convaincre tous les scientifiques… »
Faux. Ce que raconte Perronne est contraire aux données scientifiques. Si vous voulez des médecins, ou des scientifiques, qui racontent absolument n’importe quoi, je peux vous en donner des exemples à la pelle. C’est pour cela qu’il existe une notion qui s’appelle le consensus scientifique: elle se détermine, grosso modo, en mettant dans une pile les résultats qui vont dans un sens, et dans une autre, les résultats qui vont dans l’autre, et en mesurant la taille des deux piles. Il ne s’agit pas là d’un « vote » ou d’un concours de popularité sur YouTube entre scientifiques, mais d’une mesure bibliographique de ce qui a été publié et accepté. Le consensus scientifique va à l’encontre de Perronne. S’il veut le contester, surtout en tant que médecin soumis au code de déontologie, il faut qu’il vienne avec du lourd. Le fait-il ? J’en doute.
« …il y a déjà eu des débats médicaux où les minoritaires étaient vilipendés avant de voir reconnaître leur point de vue ; dans le doute, je m’abstiens. »
Il y en a eu dans tous les domaines scientifiques. Lisez Kuhn pour vous en convaincre. Ces discussions ne peuvent pas avoir lieu dans les media, mais doivent avoir lieu dans la littérature scientifique, et elles prennent du temps. Beaucoup de temps. En attendant, il convient de prendre les résultats actuels comme faisant autorité. Sinon, c’est le vertige sceptique, et il n’est plus possible de permettre à la science d’avoir un impact sur aucune question d’importance politique ou sociétale. C’est bien là ce qu’on appelle l’anti-science: bien qu’il s’agisse de doutes somme toute humains, c’est la destruction programmée de notre capacité d’action sur le monde à travers la science que de céder à ce type de sirènes. Cette position anti-civilisation est intenable. Surtout quand on prétend être de droite, de mon point de vue.
« La conclusion de la rivalité franco-anglaise aux Indes était courue d’avance ; manque de moyens et d’ambition français, la guerre a juste fourni l’opportunité de régler la question. »
Mouais. Pas certain que les choses soient aussi mécanicistes et déterministes en histoire. Si les Français avaient davantage tenu l’île Maurice (ce qui fut rendu délicat après la guerre de Sept Ans), les routes commerciales vers les Indes n’auraient pas été aussi commodes pour les Anglais qu’elles le devinrent. Bien que ce soit effectivement à partir de la révolution américaine que les Anglais écrasèrent clairement les Français dans l’océan Indien. La guerre de Sept Ans n’interdit pas les comptoirs français en Inde mais leur militarisation. C’était là un affaiblissement notable.
« Libre à vous de considérer qu’injecter de l’argent à gogo règle les problèmes. »
Ai-je dit cela ? Je dis que vous ne pouvez pas prétendre tout régler par des coupes à la hache. Si vous laissez des domaines dépendre juridiquement de l’Etat, qu’il s’agisse de la médecine, de l’enseignement primaire, secondaire, supérieur ou de la recherche, vous aurez beau couper les fonds, les besoins resteront et les cris demandant des fonds ne seront pas résistibles. Si vous voulez faire des coupes, il faut désétatiser ces segments avant même de pouvoir retirer la puissance publique du financement. Et quand vous aurez fait cela avec l’assurance maladie, vous verrez qu’il sera impossible de ne pas financer de manière publique les assurances privées de pauvres. Vous récupérerez alors un système où des subsides publics paieront les primes d’assurance des indigents à leur place. Si vous prétendez y couper, c’est que vous n’avez pas suffisamment réfléchi à la question. Marchenoir semble y avoir donné quelques secondes de réflexion, lui, compte tenu qu’il préconise le chèque éducation: cela reste un financement public de l’éducation, mais une gestion privée de l’éducation. (L’éducation est un sujet un peu plus complexe, car il n’est pas réaliste de donner d’un côté un chèque éducation et de l’autre de cautionner le retour du créationnisme dans l’enseignement, mais bon… détails, détails, détails…)
Il n’est pas possible de complètement définancer. Ce qu’il est possible de faire, c’est de changer les mécanismes de gestion de la dépense publique, en privatisant cette gestion. Même pas besoin d’une privatisation totale: une privatisation majoritaire suffit. Mais la dépense publique demeurera, en changeant de canaux. Il ne faut pas se raconter d’histoires.
@ revnonausujai | 29 décembre 2020 à 17:50
« L’épidémiologie est affaire de statistiques… »
Oui, et vous êtes un âne en la matière. Ça va ? c’est plus clair, comme ça, maintenant ?
« …pas d’empathie entre le médecin et son patient. »
Il ne s’agit pas d’empathie. Il s’agit de principes moraux. Et les vôtres sont détestables, qui consistent à vous satisfaire du décès des plus vulnérables.
« Nazi, moi ? Ah le beau point Godwin ! »
Décidément, vous êtes incapable de vous exprimer autrement que par slogans. Les nazis ont existé, figurez-vous, malgré cet imbécile de Godwin. Ils ont appliqué vos principes : l’élimination des handicapés parce qu’ils étaient inutiles.
« J’admets bien volontiers que, comme je me sacrifierais pour mes enfants… »
Stop. Si vous voulez vous sacrifier pour vos enfants, ça vous regarde. En revanche, vous n’avez pas le droit de sacrifier les autres. C’est exactement le contraire ! Vous ne manquez pas de culot…
Ce que l’on vous demande, c’est justement de vous « sacrifier », en acceptant le risque minuscule de quelques maux de tête à l’issue de la vaccination. Mais même ça, c’est trop pour vous et votre petit confort. Votre obstination et vos illusions valent plus que la vie de vos aînés faibles et fragiles, voilà ce que vous et vos camarades idéologiques êtes en train de nous dire.
Permettez-moi de trouver pareille attitude parfaitement méprisable, et bien représentative de la décadence morale dans laquelle se vautrent précisément ceux qui prétendent déplorer la marche des choses.
« …si je n’avais pas d’autre choix. »
Justement. Il y a d’autres choix.
@ breizmabro
« Mais il faut préciser également que ce vaccin n’empêche pas d’être contaminé par le virus, et naturellement d’être contaminant. »
Ce point a déjà été traité ici. Veuillez suivre les liens. Votre argument est répertorié sous le nom de Sophisme du Nirvana. En somme, si un vaccin ne protège pas à 100 % avec 0 risques, alors c’est de la m**** et il ne faut pas l’utiliser. Faux, faux et archi-faux. Nous savons depuis… toujours ?… que les vaccins ne sont pas fiables à 100 %, et que la protection n’est pas totale. Cela ne change absolument rien à leur utilité globale.
Cela s’appelle l’immunité de groupe.
Le fait d’être potentiellement, à titre individuel, contaminant ne change rien au fait que, collectivement, au niveau du groupe, cela développe une immunité collective. Et c’est cela qui empêche le virus de se propager.
Le contestez-vous ?
À titre d’exemple, vous pouvez vous renseigner sur l’épidémie de coqueluche en 2010, due à la diminution au cours du temps du niveau de protection – que vous mentionnez ou incriminez dans votre commentaire – du vaccin contre la coqueluche. Je vous traduis la conclusion:
« Ce que nous pouvons dire à ce stade avec certitude, c’est que 2010 est une année d’épidémie pour la coqueluche, et la pire sur une période d’un demi-siècle. Nous savons que la vaccination DTP (diphtérie, tétanos et poliomyélite) est sûre et efficace, mais nécessite des piqûres de rappel à l’âge adulte, et que peu de personnes reçoivent ces rappels. Cette épidémie n’est toujours rien comparée à l’ère pré-vaccinale en ce qui concerne la coqueluche, mais elle met en lumière le besoin permanent de vaccination et d’immunité collective contre les maladies contagieuses et mortelles comme la coqueluche. » — Steven Novella, Université de Yale, 18 août 2010.
La justice est d’essayer de ne sacrifier personne, ni les jeunes, ni les vieux, et c’est ce que tous les gouvernants doivent essayer de faire.
Dès qu’on commence à prétendre faire du choix des uns et des autres non un pis-aller face à l’urgence mais une politique aussi globale que pérenne, se présente un danger, magistralement rendu par ce livre :
https://www.philomag.com/articles/la-mort-moderne-de-carl-henning-wijkmark
@ revnonausujai
Puisque vous avez mentionné Perronne, auquel je n’avais accordé que peu d’attention jusqu’ici, j’ai regardé un peu le travail qu’a fait mon copain Smut Clyde, fouine pseudonymique néo-zélandaise et quasi professionnelle du pseudoscientifique, au sujet de Christian Perronne. Et en particulier au sujet de son implication dans le microcosme pseudo-scientifique relatif à « la maladie de Lyme chronique ».
Pour faire simple: je vais avoir le plus grand mal à regretter les sanctions prises contre Perronne, et je vais même ajouter que ce n’est pas trop tôt…
Je ne comprends pas le niveau de tolérance actuel en France à l’égard de tels phénomènes. Cela condense quand même pas mal de choses qui ne vont pas dans le milieu médical français.
@ F68.10
C’est bien évident, le vaccin anticovid ne peut avoir d’effet secondaire grave ; c’est d’ailleurs pour ça que Pfizer a exigé et obtenu de la Commission européenne et des divers gouvernements auxquels il vend son produit d’être indemnisé par eux en cas de poursuites civiles suite à ces effets secondaires. Cette marque de confiance absolue envers son propre produit va droit au cœur et est vraiment de nature à lever les doutes de la poignée d’égarés qui osent se méfier.
« Afin de compenser les risques élevés pris par les fabricants du futur vaccin Covid, les accords d’achat anticipé conclus avec certains laboratoires prévoient que les États membres indemnisent le fabricant pour certaines responsabilités encourues.
La Commission européenne au Figaro »
https://www.lefigaro.fr/societes/vaccins-covid-19-l-ue-nbsp-indemnisera-les-laboratoires-en-cas-de-problemes-20200827
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@ Robert Marchenoir
Outre le fait que qualifier quelqu’un de nazi sans preuve d’appartenance à cette mouvance relève de la diffamation, de la moraline en provenance d’un individu de votre acabit, ça vaut plus que son pesant de cacahuètes.
En plus, vos affirmations sont aussi fausses que stupides: le fait d’être vacciné protège l’intéressé des conséquences graves du covid (avec un excellent taux d’efficacité, semble-t-il) mais personne n’est actuellement en mesure d’affirmer sérieusement et encore moins de démontrer qu’il empêche d’être porteur et vecteur de transmission.
Protéger « la vie de vos aînés faibles et fragiles », c’est les vacciner en espérant qu’aucun effet secondaire, probablement mineur pour un patient en bonne santé mais plus secouant pour eux, ne les achève pas et à défaut respecter les gestes barrières à leur égard. Que untel, vous ou moi soit ou non vacciné ne change rien au sort de ces anciens car ça n’élimine pas le risque de contamination.
@ revnonausujai
« C’est bien évident, le vaccin anticovid ne peut avoir d’effet secondaire grave ; c’est d’ailleurs pour ça que Pfizer a exigé et obtenu de la Commission européenne et des divers gouvernements auxquels il vend son produit d’être indemnisé par eux en cas de poursuites civiles suite à ces effets secondaires. »
Nous savons tous qu’il existe des incidents (rares, en général) avec les vaccins. Nous savons tous aussi qu’il n’est pas possible d’identifier, en règle générale, un incident vaccinal sur un plan individuel, mais seulement sur un plan statistique.
Nous savons tous, aussi, que la vaccination est un choix collectif et non pas individuel. Et qu’en conséquence, si indemnisation il doit y avoir, elle doit se situer sur un plan collectif.
En gros, si indemnisation il doit y avoir, c’est au système de santé de le prendre en charge comme n’importe quel incident médical.
La question est celle de pouvoir se retourner de manière collective et non pas individuelle contre un laboratoire en cas de pépin.
Maintenant, soyons honnête: c’est au gouvernement de faire le choix de la vaccination ou pas. D’un côté, il y a la masse des coûts que fait peser l’épidémie sur l’économie et la mortalité, qui est titanesque. De l’autre, il y a un vaccin. C’est au gouvernement de faire ce choix, et la balance bénéfice/risque de manière collective est claire.
Donc, oui, il n’est pas honnête de se retourner contre les laboratoires en prétendant que les risques sont les leurs. D’autant plus qu’il n’est pas honnête de comparer un vaccin et une simple molécule comme le Mediator: les vaccins sont des produits bien plus complexes et quasi vivants, alors que le benfluorex (Mediator) n’a qu’une quarantaine d’atomes… Donc, oui, la limitation de la responsabilité d’un laboratoire sur un tel sujet est légitime: c’est aux Etats de prendre leurs responsabilités.
Le seul cas où je légitime une responsabilité des laboratoires en matière de vaccins, c’est s’ils truquent leurs essais. Tant que les essais n’ont pas été truqués, les vaccins, c’est à prendre ou à laisser. Et devant le coût économique et humain de la pandémie, il faut prendre.
Donc, non, vous poussez des cris d’orfraie là où les choses sont propres et en ordre.
« Cette marque de confiance absolue envers son propre produit va droit au cœur et est vraiment de nature à lever les doutes de la poignée d’égarés qui osent se méfier. »
N’importe quoi. La confiance, ce sont les essais cliniques qui la fournissent. Il y aura toujours des incidents sur un plan individuel, que ne nous serons généralement pas capables d’identifier sur un plan individuel. Donc: 1. on vaccine 2. on traite les dommages collatéraux au sein du système de santé et 3. on arrête de chouiner pour rien.
Et non: il n’est pas possible d’assurer, pour un vaccin en général, une innocuité parfaite sur un plan individuel. Un vaccin, cela n’a rien à voir avec un problème de plombier qui aurait mal fait son boulot.
« Outre le fait que qualifier quelqu’un de nazi sans preuve d’appartenance à cette mouvance relève de la diffamation… »
Mais oui, bien sûr. Marchenoir fait référence à la question de la mentalité qui consiste à considérer la vie des indigents et handicapés comme quantité négligeable, ce qui constitue bel et bien une position, grosso modo, nazie.
Marchenoir ne vous a pas accusé d’être un ancien de la division Charlemagne. Il vous accuse d’avoir un point de vue sur la santé que n’auraient pas renié les nazis, en se moquant du sort des malades tant que cela n’obère pas les finances publiques.
Comme dans cette affiche de propagande nazie pour le programme Aktion T4: « Cette personne souffre de handicaps héréditaires qui coûtent à la communauté 60 000 Reichsmark au cours de sa vie. Compatriote allemand, c’est là aussi votre argent. »
Donc, la question se pose de savoir en quoi l’opposition au confinement où l’opposition à la vaccination aurait des points communs avec la mentalité nazie en terme d’approche de la médecine. (Parce que le nazisme, ce n’est pas qu’une question de juifs…) En règle générale, ces oppositions ne relèvent pas du nazisme, car les gens sont rarement conscients des implications de leur positionnement.
Par contre, les vidéos de Del Bigtree… ouais, des fois, faut l’admettre, il y a bien cette petite touche nazie. Je le cite et le traduis:
« Quel est le groupe qui est réellement à risque ? Soyons honnêtes à ce sujet et disons une chose qui pourrait m’attirer des ennuis, mais soyons honnêtes. Ce groupe est bien connu. Ce sont les personnes au-dessus de 65 – pas seulement parce que vous avez plus de 65 ans, mais parce que vous avez d’autres maladies. Des maladies cardiaques, par exemple, ou pulmonaires chroniques, ou du diabète. Vous avez des problèmes, et beaucoup de ces problèmes viennent du fait que vous avez maltraité votre corps quand vous étiez sur cette planète. Et j’aimerais parler de cela pendant une minute en clôture de l’émission. Ces 0,26 % [la mortalité du coronavirus selon le charlatan Del Bigtree] sont les plus malades d’entre nous, et je n’ai rien contre vous. Allez-y: enveloppez votre maison de papier bulle. Enfermez-vous dans votre cave. Faites ce que vous avez à faire. Mais voilà le problème: quand vous aviez mon âge, vous étiez probablement en train de manger, de manger du fast food, des Doritos et de boire du Coca-Cola, que vous ne trouverez jamais chez moi. Vous mangiez cela tout le temps. Vous étiez probablement en train de boire de l’alcool, et vous aimiez faire la fête et vos cigarettes, et vous vous disiez: « Vous savez quoi ? C’est plus une question de qualité de vie, en ce moment. Je m’en moque de vivre centenaire. Je veux vivre ma vie maintenant. J’apprécie les plaisirs hédonistes. J’aime la nourriture bien riche. J’aime fumer une cigarette de temps en temps. J’aime boire en bonne compagnie. » Et vous savez quoi ? Tant mieux pour vous ! Ce sont les États-Unis d’Amérique. Aucun problème: certains de mes meilleurs amis pensent ainsi. C’est sympa, et j’aime bien traîner avec eux. C’est parfaitement OK. Mais voilà où ce n’est plus OK. Quand vous arrivez au stade de votre vie où vos artères se bouchent, que votre corps se met métaboliquement en berne, que l’alcool attaque votre foie, que vous avez le diabète ou des maladies pulmonaires chroniques, de l’asthme, que vous ne pouvez pas respirer, que toutes ces cigarettes vous ont in fine rattrapé, que vous avez des problèmes cardiaques du fait de vos choix de vie, voilà ce que vous êtes maintenant: vous êtes devenu dépendant pharmaceutiquement. Vous avez fait cela à vous-même, je n’y suis pour rien. Vous avez décidé que l’instant présent importait, et vous vous retrouvez maintenant pharmaceutiquement dépendant, ce qui est bien ce que ces 0,26 % sont, c’est OK aussi. Heureusement qu’il existe des médicaments de nos jours ! Ce sont des médicaments qui vous permettent de manger le cheesesteak de Philadelphie même si votre corps sait bien qu’il le hait, mais allez-y, prenez votre oméprazole. Quelle différence ? Médicamentez-vous à mort ! Tenez jusqu’au bout de la journée ! Ne faites pas de sport ! Attachez-vous juste une électrode et vérifiez qu’un peu d’électricité dans l’estomac vous donnera le peps qu’il vous faut. Mais bon Dieu ! Grandissez ! Vous avez fait des choix ! Et maintenant que vous êtes pharmaceutiquement dépendant, voici ce que vous ne pouvez plus faire. Vous n’avez pas le droit de dire que je dois prendre un médicament [i.e. un vaccin…] pour vous protéger. Voilà la réalité. Vous n’avez pas à dire que je dois porter un masque et ravaler mon propre dioxyde de carbone pour vous protéger. Vous n’avez pas à me dire que je dois vivre dans ma cave et détruire ma carrière et impacter ma capacité à nourrir mes enfants parce que vous êtes pharmaceutiquement dépendant. Vous avez vécu votre vie. »
Donc voilà. Cela, c’est bien la mentalité nazie en matière médicale. Du nazisme passif plutôt qu’actif, si vous préférez, mais oui, au fond, c’est bien « mes sous avant ta vie ». Comme dans l’affiche de propagande d’Aktion T4.
« …de la moraline en provenance d’un individu de votre acabit, ça vaut plus que son pesant de cacahuètes. »
Vous faites la différence entre la morale et la moraline ?
« En plus, vos affirmations sont aussi fausses que stupides: le fait d’être vacciné protège l’intéressé des conséquences graves du covid (avec un excellent taux d’efficacité, semble-t-il) mais personne n’est actuellement en mesure d’affirmer sérieusement et encore moins de démontrer qu’il empêche d’être porteur et vecteur de transmission. »
Euh non… L’idée c’est complètement l’inverse. Là, on est vraiment dans l’antivaccionnalisme délirant. Reprenez-vous !
« Protéger « la vie de vos aînés faibles et fragiles », c’est les vacciner en espérant qu’aucun effet secondaire, probablement mineur pour un patient en bonne santé mais plus secouant pour eux, ne les achève pas… »
Vous vous rendez compte de la perversion morale que vous mettez en œuvre en insistant sur les effets secondaires des vaccins et en niant le concept même d’immunité de groupe (j’ai enfin compris que c’était là votre réelle position, et celle de breizmabro qui réutilise les mêmes éléments de langage) ? Vous vous rendez compte que vous souhaitez la mort de gens au motif de protéger les « aînés faibles et fragiles » d’effets secondaires de vaccins ? Cela ne vous frappe pas comme étant profondément idiot ?
« Que untel, vous ou moi soit ou non vacciné ne change rien au sort de ces anciens car ça n’élimine pas le risque de contamination. »
Voilà. Antivaccionalisme carabiné. Vous avez ici bien un discours meurtrier. Vous niez le concept d’immunité de groupe. C’est clair, c’est carré. Si vous arrivez à écrire ces propos en toute honnêteté, vous êtes juste un idiot illuminé. Si votre propos contient de la malice, je trouve le terme de nazi pas vraiment usurpé.
@ F68.10 | 29 décembre 2020 à 23:51
J’ai regardé un peu votre lien sur Perronne. C’est en effet consternant. J’avais surtout creusé Raoult jusqu’à présent, mais j’avais totalement raté le côté renvoi d’ascenseur : je te passe la main dans le dos sur ton hydroxychloroquine, en échange tu arrêtes de me casser les pieds avec ma maladie de Lyme imaginaire.
Mais vous pouvez prendre Luc Montagnier, aussi. Dans une « interview » récente au site complotiste qui a repris la marque France Soir, il nous fait la totale : origine artificielle du virus due à la fois aux Chinois et aux Américains, hydroxychloroquine + azythromycine contre le Covid, tisanes contre le Covid, soutien explicite à Raoult, les vaccins à ARN messager facteurs de cancer et de mutations héréditaires, antibiotiques contre l’autisme, et Bill Gates qui est très riche et qui tire les ficelles.
Pour couronner le tout, après avoir rendu un hommage de façade aux vaccins contre le Covid, il annonce son refus de se faire vacciner (mais sans expliquer pourquoi). S’il a des syndromes grippaux, il prend de l’azythromycine « et un peu de Plaquénil, parfois » ! Le vieux brigand qui s’autorise une cuillerée de caviar de temps à autre. La chloroquine, plaisir interdit qu’on se permet en douce.
Remarquez à quel point l’intervieweur exagère et déforme systématiquement les affirmations de Montagnier, avec la complaisance de ce dernier.
Ces médecins marrons révèlent en effet la profonde corruption morale de la société française, qui reste en général cachée. C’est du niveau de la Russie ou du Tiers-monde, mais c’est maquillé derrière les lambris de la République et patin-couffin.
A noter que cette corruption sévit dans toutes les couches de la société, ce n’est pas réservé aux « élites ». A preuve, la racaille gilet-jauniste, la fraude généralisée à tous les niveaux, etc.
Tenez ! tout dernièrement, la police nous apprend benoîtement que les gentilles n’infirmières qui vous soignent bénévolement à l’hôpital en profitent pour chouraver des équipements à 100 000 euros… afin de « remplir le frigo à partir du 15 du mois », bien sûr. C’est habituel, paraît-il. La Russie, vous dis-je…
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@ revnonausujai | 30 décembre 2020 à 07:36
« Le fait d’être vacciné protège l’intéressé des conséquences graves du covid (avec un excellent taux d’efficacité, semble-t-il) mais personne n’est actuellement en mesure d’affirmer sérieusement et encore moins de démontrer qu’il empêche d’être porteur et vecteur de transmission. […] Que untel, vous ou moi soit ou non vacciné ne change rien au sort de ces anciens car ça n’élimine pas le risque de contamination. »
Vous continuez à répandre des mensonges aussi énormes que vous. Un vaccin, par définition, empêche d’être contaminé par la maladie. Quand vous n’êtes pas contaminé par la maladie, vous ne pouvez pas la transmettre. Par définition.
Les vaccins disponibles ont été testés sur 70 000 personnes, ce qui est considérable. Leur efficacité est acquise.
Allez faire un jeu de grattage, c’est plus de votre niveau.
« Outre le fait que qualifier quelqu’un de nazi sans preuve d’appartenance à cette mouvance relève de la diffamation… »
Je viens de « prouver votre appartenance à cette mouvance », que vous faut-il de plus ? Vous voulez envoyer les vieux à la mort comme Hitler envoyait les tarés à la mort. Vous êtes un nazi dans l’âme, c’est tout. Un nazi de confort, comme il y a des rebelles de confort. Ce n’est pas grave, ça arrive à beaucoup de gens, votre coiffeur ne vous claquera pas la porte au nez, je vous rassure…
@ Robert Marchenoir
« Remarquez à quel point l’intervieweur exagère et déforme systématiquement les affirmations de Montagnier, avec la complaisance de ce dernier. »
Dans votre interview – que je n’ai pas eu le courage de regarder jusqu’au bout:
« J’aimerais vraiment insister sur ce climat de terreur scientifique, qui existe véritablement aujourd’hui. » — Richard Boutry.
Mort de rire. « Terreur » scientifique ? En matière médicale ? Je pense que moi et quelques autres vont continuer à vous terroriser à chaque ânerie que vous racontez. Après tout, ces chers médecins m’ont bien fait un chantage à la science de ce style pendant des années en défonçant ma porte avec des histoires à dormir debout… Qu’ils ne soient donc pas surpris que certaines personnes aient pour objectif une restriction significative de leur pouvoir de raconter n’importe quoi et de faire avaler n’importe quoi à n’importe qui.
Vivement la « terreur » scientifique ! Terrorisons les charlatans !
Rappelons que ladite terreur scientifique n’empêche en aucune manière le libre jeu des idées dans la littérature scientifique ! Elle permet et légitime seulement la traque à tous les fraudeurs et falsificateurs scientifiques, à travers le libre jeu de la liberté d’expression et de son corollaire: la liberté d’humiliation publique. Je concède toutefois que c’est effectivement dommage que les châtiments corporels n’aient plus la cote de nos jours… Mais heureusement que, chez les dingues, j’ai rencontré sur mon téléphone portable un guide morale infaillible, bien plus fiable que le pape: Stan de South Park. J’ai complètement intégré sa si subtile philosophie morale:
« Tu devrais te suicider. Ce que tu fais est du genre injustifiable. Et tu le sais que ce n’est pas justifiable. Et tu t’en moques. Tu es la définition du mal. Suicide-toi. » — Stan.
Pour rassurer le pape: c’est bien là une éthique de vie qui évite les écueils du relativisme moral.
Je me réjouis de bientôt souhaiter la bonne année à tous ces charlatans…
Plus sérieusement: oui, il convient de dresser ces gens, comme on le fait des fauves. Wil a des excuses: il a le droit d’être quelqu’un qui refuse qu’on l’emm*rde avec la médecine; il n’a pas à subir cette guerre intellectuelle. Des gens comme Montagnier ou Perronne, par contre, n’en ont pas, d’excuses… Le problème, au sujet de la maladie de Lyme, par exemple, est qu’ils surfent sur l’ambiguïté: la maladie de Lyme existe bel et bien, et les problèmes de détection existent, et posent de réels problèmes techniques et moraux, qui ne sont de fait pas exactement reconnus. Mais sur des problèmes bien réels comme celui-ci, on superpose toute une gamme de problèmes imaginaires dans lesquels non seulement des patients trouvent de quoi se faire des maladies imaginaires, mais pire encore: des médecins trouvent de quoi se faire des patients imaginaires qui n’ont aucune raison de s’en porter mieux une fois que le piège se referme sur eux. (Notons qu’une personne comme Gøtzsche n’était pas initialement dans le cas de figure de Perronne ou Montagnier ; mais je n’ai pas vraiment suivi ce qu’il est devenu après son moment Dieudonné au sujet du Gardasil. J’ai plus de compassion pour Gøtzsche que pour Didier Raoult… je sais en effet où sont mes priorités morales.)
@ F68.10 | 30 décembre 2020 à 10:44
Très intéressant, votre texte de « Del Bigtree ». Il explicite, en effet, le cynisme absolu qui est celui du mouvement minimisateur du Covid. On trouve ces arguments suggérés dans tous les bords politiques : à droite, à gauche, chez les libéraux et même chez les catholiques traditionalistes, qui devraient être les premiers à s’y opposer.
Cela ne m’étonne nullement. On voyait venir ça depuis des décennies : après la lutte des classes, la lutte des races et la lutte des sexes, la lutte des générations.
L’ennemi, c’est le vieux. Il faut l’imposer (car il gagne prétendument plus d’argent), l’exproprier (il est propriétaire immobilier), le diffamer (il a prétendument vécu pendant une période paradisiaque, alors que les jeunes, les pauvres ! ne bénéficient ni d’Internet ni du téléphone portable), et finalement, le mieux, c’est s’il pouvait crever rapidement et qu’on lui prenne son emploi, ses économies et sa maison.
Bien avant le Covid, vous aviez des gens parfaitement modérés et tout à fait propres sur eux, très gradés socialement, qui expliquaient tout cela sur des médias prestigieux — en termes un peu plus hypocrites, naturellement. Je ne parle pas de Jacques Attali, souvent vilipendé pour cela. Je parle de gens beaucoup plus passe-partout : journalistes, professeurs d’université, économistes, politiciens…
Il y a, en effet, ici, un choix moral fondamental, un choix religieux pour les croyants. Il est clair qu’on ne peut être que dans un camp ou dans l’autre, et la comparaison avec le programme d’extermination des handicapés par Hitler est parfaitement justifiée.
Une fois affirmée la conviction que l’honneur de l’humanité consiste, dans toutes les civilisations et à toutes les époques, à protéger en priorité les vieux, les infirmes, les faibles, on doit naturellement s’employer à trouver des compromis, pour que l’activité économique puisse se poursuivre tout en luttant contre la pandémie.
Cela, c’est l’ordinaire de la vie, mais cela ne remet nullement en cause les principes fondamentaux, qu’il est important de rappeler lorsqu’ils sont battus en brèche.
Le vaccin est LA solution : il sauve presque tout le monde. Étrange de voir les gens s’opposer ? Bien sûr que non.
Les Américains nous ont sauvés : donc merci ? bien sûr que non, et au contraire, il aurait fallu les traîner devant les tribunaux pour crimes de guerre, peut-être, à en entendre certains.
Comme le crime de lâcheté n’existe pas, nous sommes bien tranquilles.
Pure envie !
Face aux chercheurs et aux investisseurs, c’est pareil : on en veut aux gens compétents et aux riches.
Pure envie !
Je suis d’accord, il faudrait abolir la pauvreté… Comment ? Eh bien, si je le savais, je le ferais savoir.
Mais en attendant, les gens disposant de fonds pourraient faire pire, moralement parlant, que d’investir dans les médicaments. Pour ce qui est de la compétence : oui, il y a des gens sachant certaines choses, que ce soit au niveau praticien médical ou chercheur. Autant je trouve scandaleux qu’on se serve de sa position pour imposer ses choix aux autres, voir le débat sur le suicide, par exemple, autant je ne trouve pas mieux de se servir du nombre pour tenter de prendre le pouvoir sur les « sachants », comme on dit… Les savants ne doivent pas détourner leur savoir pour plier les autres, mais si on a des comptes à régler avec eux, soit pour leurs abus, soit par pure envie, on n’a pas à le faire au dépens de la science.
S’en prendre à la science c’est s’attaquer à :
– La vérité.
– Aux autres : on la leur dérobe, donc un choix éclairé, c’est-à-dire la liberté, excusez du peu.
On ne le voit jamais mieux qu’en médecine.
Hélas ! Il importe peu à certains que le monde soit fini ou infini, que notre espèce prenne son élan dans le cosmos.
Mais c’est leur droit… Par contre, il importe plus à tous que notre corps ne tombe pas en loque que de ne pas perdre son pantalon, dans ses rêves. S’opposer à l’information pertinente, c’est risquer de faire perdre une chance vitale à son prochain.
Et pourquoi, que nous a-t-il fait pour mériter d’être instrumentalisé dans une rivalité avec les savants et les riches ?
Les grévistes, du moins, peuvent « prendre les gens en otage » dans les transports, quand il leur semble que leur propre vie est en jeu, et ils ne mettent pas la vie des autres en danger !
Hélas, trop de gens ne voient pas les implications de leurs mots, attitude ou politique !
Je vais renvoyer un lien sur un livre de circonstance montrant qu’on peut en venir à une logique perverse sans se rendre aucunement compte de son attitude… Voilà qui nous change des théories du complot les plus rocambolesques, soit dit en passant, bref, cherchons un autre lien que l’autre fois, voyons…
https://excerpts.numilog.com/books/9782743651404.pdf
Notons que pour faire admettre la mort programmée, les débatteurs misent sur l’envie : plus de jalousie si tout le monde décède au même âge. On fait toujours passer n’importe quoi avant la vie et la liberté.
Je crois que ce sont, en vérité, les véritables ennemis, pour bien des tordus… Parce qu’elles ne sont pas parfaites mais très relatives, la vie et la liberté, c’est entendu. Alors que faire, les parfaire, ou se tuer car on se sent impuissant ?
Jamais, mieux vaut éliminer tous les autres, considérés comme les esclaves de rois d’autrefois :
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/2b/Ferdinand-Victor-Eug%C3%A8ne_Delacroix%2C_French_-_The_Death_of_Sardanapalus_-_Google_Art_Project.jpg
@ Robert Marchenoir
Je vous avoue que je fais partie de ceux qui pensent que les vieux ont quand même mangé leur pain blanc, et que compte tenu du vieillissement démographique, nous ne couperons pas à une situation à la japonaise où les « forces de vente » des entreprises seront à terme équipées de cannes.
Cela étant, je ne fais pas partie de ceux qui ont une vision justicière ou punitive de cette situation. Au-delà de récriminations justifiées qui se lamentent du manque de capitalisation du système de retraites, il n’est pas légitime de reprocher intégralement aux vieux d’avoir profité d’une époque révolue.
La question est beaucoup plus celle de naviguer dans le réel que nous avons en face de nous. Et de même que reprocher aux vieux d’être devenus des croûtons est injustifié, je vois aussi, sur ce blog, des reproches en jeunisme abscons et inconséquents au sujet, entre autres, de la classe dirigeante actuelle.
Mais une fois que ces amabilités intergénérationnelles ont été posées noir sur blanc, il est effectivement infect de considérer les vieux, infirmes et faibles comme quantités à négliger ou éliminer. Ce qui ne m’empêche pas de nier que ces exigences de solidarité soient absolues. Derrière un statut axiomatique de l’absolue moralité du soutien aux indigents se cachent des choses loin d’être acceptables ; surtout quand la contrainte médicale s’appuie sur cet axiome: la violence sur les indigents au nom, axiomatiquement, de leur bien est quand même un concept qu’on ne peut laisser passer sans sourciller.
Quand vous lisez le résumé de cet article, si vous en comprenez chacun des mots de manière non superficielle, le constat que sur les trois pistes de recherche, seule la première et pas la troisième est considérée comme pertinente, il y a de quoi prendre le temps de laisser chaque mot et chaque concept détonner dans son esprit pour se rendre compte qu’il y a quand même un problème à faire du soin aux plus faibles un absolu moral: quand le soin aux plus faibles s’arrête-t-il ? Quand ils en meurent ?
Bien sûr, la thématique du vaccin et de la pandémie est une thématique plus classique, mieux cernée et moins sujette à polémiques morales entre gens raisonnables, mais l’aporie soulevée par le résumé de l’article de Jureidini et Eminson demeure entière. Surtout quand on prend connaissance d’autres torchons… C’est là un point que j’ai eu beaucoup de mal à faire comprendre à Aliocha, et je ne sais pas si j’ai réussi à élaguer dans son esprit les obstructions mentales à la compréhension des écueils inhérent à cet absolu moral.
Au sujet de l’activité économique, j’ai été un de ceux chez Gorski qui, conscient des aspects massifs de l’impact économique, se souciait de cette appréciation médicale unilatérale en matière de pandémie. Notre économie fonctionnant en flux tendu, et les chaînes logistiques étant essentiellement dépourvues de redondance (notion bien connue dans le domaine de l’informatique distribuée…), il n’était pas besoin d’être devin pour prédire une impréparation nette du système financier face à un tel choc, au-delà même du ralentissement économique. Plus facile de gérer un ouragan.
Mais même si une analyse aboutissait à la conclusion qu’il ne fallait pas confiner pour des raisons économiques, l’outrage moral en aurait été ultimement trop fort. Malgré les vociférations vocales des anti-confinement, nous avons bien vu les pressions difficilement soutenables de la majorité silencieuse qu’ont dû subir les gouvernements qui n’ont pas voulu confiner (le roi de Suède y a fait un constat d’échec du no-lockdown qui va rester dans les annales, et la stratégie néerlandaise fut décriée d’entrée de jeu comme cruelle).
Sans compter qu’en France, on attaque en justice les décisions politiques sur de tels sujets au nom du sacro-saint et illusoire droit absolu à la vie et à la santé, perversion du légitime concept de solidarité avec les plus faibles. Ne serait-ce que psychologiquement, le confinement était inévitable pour les raisons du paragraphe précédent. Donc: râler contre le confinement est largement velléitaire et déconnecté de la réalité humaine, dans ce contexte.
Et Del Bigtree est bien une ordure: il recommande ici de tomber naturellement malade… Et voici sa tirade nazillone. Il faut l’écouter pour le croire, que l’antivaccionalisme en est arrivé à ce niveau-là: à encourager les gens à attraper le coronavirus pour justement protéger les petits vieux par l’immunité de groupe. Perversion totale et absolue de la pensée. Pas mal, l’esthétisme et la réalisation technique de son émission, n’est-ce pas ?
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@ Lodi
« Les savants ne doivent pas détourner leur savoir pour plier les autres, mais si on a des comptes à régler avec eux, soit pour leurs abus, soit par pure envie, on n’a pas à le faire au dépens de la science. »
Exact. Le problème est que, quand on un compte à régler avec eux, ils vous font le chantage de prétendre que vous vous attaquez à la science. Parce que, bien sûr, ils sont la science incarnée… C’est quand même assez pénible à vivre que de se heurter à ce mur, qui est loin d’être tendre.
@ F68.10
@ Robert Marchenoir
Interrogé sur LCI sur le sujet, François Bayrou a estimé qu' »on peut tout à fait imaginer ça, que d’une certaine manière le fait d’être soumis à la vaccination ouvre des portes qui jusqu’alors étaient fermées ».
C’est « le sens naturel des choses », a-t-il estimé, en défendant « tous les efforts qui peuvent être faits » pour « retrouver la vie la plus normale possible », à partir du moment où « aura été vérifié que, un, le vaccin est efficace, deux, qu’il est sans danger ».
Encore un nazi qui doute, plus que moi, que le vaccin soit efficace, et comme moi qu’il soit sans danger.
Véran: « Je ne me ferai pas vacciner car je ne suis pas prioritaire » ; ah le bon apôtre ! Comme si une vingtaine de doses pour les têtes de gondole ne feraient pas plus pour promouvoir la vaccination que la « pédagogie » des communicants.
F68.10, non seulement vous racontez n’importe quoi mais vous déformez mes propos.
Je ne souhaite la mort de quiconque et notamment pas des vieux, j’ai même écrit que le vaccin comptait parmi les moyens de les protéger. En revanche, je persiste à dire que le vaccin, comme l’écrivait Marchenoir lui-même, peut provoquer des effets, céphalées, poussées de fièvre, fatigue importante… Ces effets sont globalement supportables par une personne en forme, dans le cas d’une personne très âgée à la santé précaire, c’est moins qu’évident et ils peuvent avoir une conséquence fatale.
« Etatisation » des risques dus au vaccin ?
Déjà, puisque vous souhaitez les étatiser, vous ne niez pas qu’ils existent, dans le cas contraire, nul besoin de cette disposition exorbitante.
Comme cette disposition n’est pas mise en oeuvre pour n’importe quel autre vaccin, sans même parler d’autres médicaments ou produits industriels, cette précaution de l’industrie laisse place au doute ; même « Le Monde » du 11/12, avec d’infinies précautions pour ne pas gâcher la fête, finit par dire que peut-être, dans des cas exceptionnels, les vaccins ARN, et ben euh, pouvaient entraîner des effets secondaires dangereux ; vous me direz Le Monde, le journal de « révérence » !
Ensuite, en gros, la prise en charge publique des risques, c’est l’étatisation des pertes et la privatisation des profits ; alors là pas d’accord du tout par principe ; vive le capitalisme pur et dur, tu rafles la mise quand tu gagnes, tu perds ta chemise quand tu perds !
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@ Robert Marchenoir
Si vous pensez qu’une majorité de Français refuse ou au moins veut différer sa vaccination parce que des voix discordantes s’expriment, vous faites erreur.
Vous feriez mieux de vous en prendre aux errements et aux palinodies mensongères d’un exécutif sans vision et à la morgue totalitaire et condescendante envers le bas peuple, d' »autorités » sanitaires surtout soucieuses de cacher leurs propres manquements. C’est ça qui a sapé la confiance et qui continuera à la saper tant que ça persistera.
@ revnonausujai
« F68.10, non seulement vous racontez n’importe quoi mais vous déformez mes propos. »
Ah bon ? Et qui a écrit « Que untel, vous ou moi soit ou non vacciné ne change rien au sort de ces anciens car ça n’élimine pas le risque de contamination » ? C’est vous, et c’est nier l’immunité de groupe. On vous a relancé, vous et breizmabro, sur l’immunité de groupe ici, ici, ici, ici, ici et ici.
À aucun moment, vous n’avez concédé que l’immunité de groupe existe et est pertinente. Les seules concessions que vous faites sur l’efficacité des vaccins, pour autant qu’on puisse déchiffrer vos propos elliptiques à ce sujet, se situent toujours sur un plan de bénéfices purement personnels, et jamais collectifs. C’est difficile, dans ce contexte, de m’accuser de déformer vos propos.
« En revanche, je persiste à dire que le vaccin, comme l’écrivait Marchenoir lui-même, peut provoquer des effets, céphalées, poussées de fièvre, fatigue importante… Ces effets sont globalement supportables par une personne en forme, dans le cas d’une personne très âgée à la santé précaire, c’est moins qu’évident et ils peuvent avoir une conséquence fatale. »
Dans un monde parfait, on ferait attention à certaines personnes. Notamment ceux souffrant de maladies immunitaires dûment répertoriées. Mais pas au prix de renoncer à l’immunité de groupe. Ces aménagements touchent actuellement en général les gens prenant des médicaments immunosuppresseurs. Des maladies immunitaires chroniques sont en général exclues de ces aménagements pour une raison simple: le risque d’un vaccin n’est pas intrinsèquement supérieur au risque qu’on prend de manière journalière en allant à la rencontre des microbes et virus dans l’environnement naturel. Il en va de même pour les vieux. Le coup des maux de tête fatals, excusez-moi, non, sur le fond cela ne tient pas vraiment. Faut y aller mollo, dans l’ensemble, quand on est vieux, mais non c’est juste un mauvais moment à passer. Si vous avez des données explicitant une augmentation du risque sanitaire ferme chez les vieux, fournissez-la pour qu’on en discute. En attendant: FUD. En gros: les personnes âgées en général répondent plus mal aux vaccins, mais leur utilité n’est pas remise en question pour autant.
« C’est « le sens naturel des choses », a-t-il [Bayrou] estimé, en défendant « tous les efforts qui peuvent être faits » pour « retrouver la vie la plus normale possible », à partir du moment où « aura été vérifié que, un, le vaccin est efficace, deux, qu’il est sans danger ». Encore un nazi qui doute, plus que moi, que le vaccin soit efficace, et comme moi qu’il soit sans danger. »
Vous êtes hypocrite sur Bayrou (je n’ai pas vu son entretien sur LCI): n’importe qui, le boss de Pfizer compris, demande des vérifications accrues sur les vaccins dans ce nouveau contexte. Inutile de faire passer votre nazillonisme pour de la prudence: votre nazillonisme est lié, entre autre, à votre négation par le silence du concept d’immunité de groupe. Essentiellement. Trouvez des propos similaires chez Bayrou et on en rediscute.
Maintenant, elles consistent en quoi, pour vous, ces vérifications ? Les essais cliniques vous suffisent-ils ? Ou êtes-vous du genre pour qui aucune mesure de vérification aussi poussée soit-elle ne sera jamais suffisante ? À quel moment acceptez-vous que les données vous contraignent à changer d’opinion ? N’importe quel scientifique répond à cette question: c’est justement à cela que sert un protocole d’expérimentation: on laisse la réalité donner un résultat à l’expérience et on se range du côté de ce résultat. En ce qui vous concerne: à quel seuil d’expérimentation concédez-vous que les vaccins soient OK ? Aucun ?
« Véran: « Je ne me ferai pas vacciner car je ne suis pas prioritaire » ; ah le bon apôtre ! Comme si une vingtaine de doses pour les têtes de gondole ne feraient pas plus pour promouvoir la vaccination que la « pédagogie » des communicants. »
On s’en moque que Véran se fasse vacciner ou que Brigitte Bardot adopte un bébé phoque. On ne bâtit pas une politique publique sanitaire sur la base du chamanisme. Je ne demande pas au Sorcier en Chef Véran de se shooter au diméthyltriptamine dans l’hémicycle pour que que je sois rassuré, et que je tombe à genoux devant son robuste torse, scarifié de sigilles tirés du Lemegeton Clavicula Salomonis. On regarde les études cliniques à la place. Nous sommes au 21ème siècle, et nous avons arrêté de croire dans les pouvoirs des chaudrons magiques.
« Déjà, puisque vous souhaitez les étatiser, vous ne niez pas qu’ils existent, dans le cas contraire, nul besoin de cette disposition exorbitante. »
Vous êtes un débile profond ? Dans toute action médicale, la plus insignifiante ou même simplement imaginaire, se cachent des risques mortels. Un mensonge sur l’état de santé de votre enfant peut le tuer. Et ce n’est pas une exagération. On parle médecine, là, pas techniques de baby-foot!
Il y a toujours des risques, et pour les minimiser, on fait des études cliniques. Vous connaissez d’autres moyens?
« Comme cette disposition n’est pas mise en oeuvre pour n’importe quel autre vaccin, sans même parler d’autres médicaments ou produits industriels… »
On va la faire simple: les boîtes qui développent les vaccins n’ont aucune raison de vous les fournir. Si elles les fournissent, c’est avec des conditions. Et en l’occurrence, avec des conditions les dédouanant de poursuites. C’est à prendre ou à laisser.
Et si vous laissez et ne prenez pas, les pays voisins vous isoleront, ou simplement mettrons un flingue sur votre tempe jusqu’à ce que vous acceptiez. C’est aussi simple que cela.
Les boîtes qui développent les vaccins n’ont aucune raison d’accepter vos conditions. Elles ne sont pas à votre botte. Si vous vouliez un vaccin, vous n’aviez qu’à développer vos capacités de le développer de manière étatique et universitaire. La réalité: ce n’est pas le cas. Et si c’était le cas, vous vous demanderiez des garanties à vous-même, cher contribuable ?
Soyez sérieux deux minutes. Cette situation n’est absolument pas comparable à celle des SIV d’UBS lors de la crise de 2008. Il ne s’agit pas ici de privatisation des bénéfices et de socialisation des pertes ! Il s’agit d’un choix entre pandémie non contrôlée et vaccin que l’industrie pharmaceutique vous fournit gracieusement de manière contractuelle. Vous vous moquez du monde avec ces comparaisons fallacieuses.
« …même « Le Monde » du 11/12, avec d’infinies précautions pour ne pas gâcher la fête, finit par dire que peut-être, dans des cas exceptionnels, les vaccins ARN, et ben euh, pouvaient entraîner des effets secondaires dangereux ; vous me direz Le Monde, le journal de « révérence » ! »
J’en ai plus qu’assez de courir après vos références peu claires et oiseuses. Fournissez un lien pour qu’on en discute. Je ne suis pas votre chien.
« Le capitalisme pur et dur, tu rafles la mise quand tu gagnes, tu perds ta chemise quand tu perds ! »
Le libéralisme pur et dur, c’est: « voilà nos conditions: à prendre ou à laisser ». Avec le reste du monde qui vous mettra en quarantaine jusqu’à ce que vous obtempériez. Et à raison.
Vous vous croyez manifestement tout permis. Pfizer n’est pas votre esclave sexuelle. Albert Bourla ne s’est pas attaché un petit collier autour du cou pour manifester sa soumission à vos fantasmes.
@ F68.10
« Le problème est que, quand on un compte à régler avec eux, ils vous font le chantage de prétendre que vous vous attaquez à la science. Parce que, bien sûr, ils sont la science incarnée… C’est quand même assez pénible à vivre que de se heurter à ce mur, qui est loin d’être tendre. »
Les croyants ont le même problème avec leurs prêtres instrumentalisant la divinité.
À mon avis, tout pouvoir porte à en abuser, et de plus, les médecins, ne se voulant pas moins que les prêtres, essaient d’avoir les mêmes pouvoirs dans la limite de ce qui est possible au vu de leur critique du pouvoir des prêtres et de l’évolution des mœurs.
Que dire ? Il faut que le pouvoir arrête le pouvoir dans tous les domaines. Dans les domaines encore possibles : le monothéisme est un désastre…
Tout pouvoir a un dieu, cela cause bien des dégâts, et que la prêtraille ne reste pas à sa place comme chez les païens, les rois se veulent vicaires de Dieu comme le pape, puis on aggrave le processus avec le totalitarisme, qui sait un jour, il y aura un gouvernement mondial, peut-être tyrannique, dont les dirigeants ne seront pas renversables.
Tout cela est un vrai trou noir pour les libertés.
Il faut absolument que tous les pouvoirs s’équilibrent entre eux comme les piliers d’une cathédrale.
Non ! L’équilibre des pouvoirs n’est pas le truc dont on parle en citant Montesquieu pour prouver que la France fait aussi bien que les Anglo-Saxons. L’équilibre des pouvoirs est vital ! Fi de la vanité, il faut imiter les meilleurs au lieu de poser dans un costume trop grand pour nous, comique. Fielding écrit quelque part que le seul comique qu’il connaisse soit l’affectation de ce qu’on n’est pas : j’en déduis que les Français sont le peuple comique par excellence, si on suit ce critère.