Avançons hardiment, il n’y a pas de résistance !

L’islamisme dans les services publics, la lente mais impressionnante montée d’un intégrisme salafiste fier de son modèle de vie et persuadé de sa vérité, les prisons, l’école et les clubs sportifs peu à peu, mais de plus en plus, livrés à l’emprise conquérante de ce qui est aux antipodes d’une laïcité même infiniment tolérante, l’islamisme qui se bat contre la France et sa conception de la République et notre pays qui demeure l’arme au pied, l’esprit inquiet mais impuissant. Dans une crise d’angoisse face à ce qu’il s’imagine fatal, inéluctable, déjà comme un combat perdu.

Pourtant on organise des colloques, on a des experts, des spécialistes, on rédige des rapports, dont le dernier en date « alarmant », sur l’islamisme dans les services publics, on publie des tribunes. Rien n’est négligeable de tout cela mais tout est inutile. Puisque ce qui ne devrait être qu’un prélude est en réalité déjà le sombre opéra tout entier.

On attend la parole du président de la République mais peut-être ne surgit-elle pas sur ce sujet capital précisément parce qu’elle devrait sortir du « en même temps » pour entrer dans le dur ?

J’admets que le simplisme guette et que ne pas distinguer dans cet islamisme dominateur la radicalité violente de la radicalité si j’ose dire paisible, de l’expression ostensible d’une conviction religieuse, du communautarisme et du repli sur eux-mêmes de groupes, de sociétés qui n’ont plus pour objectif de s’insérer dans la communauté nationale mais de la battre en brèche parce qu’ils n’aiment pas la France, de ces pratiques jetées comme un défi politique à la face de la République comme l’usage militant du burkini à Grenoble, de ces innombrables musulmans si modérés qu’on ne les entend pas et qui vivraient bien leur croyance sans troubler personne ni notre esprit collectif s’ils n’étaient pas laminés par les extrémistes… Dans cette pluralité confuse, il faut tenter d’y voir clair.

Car cet ensemble, parce qu’il peut prêter à équivoque et en chacune de ses parties, impose un regard et une action qui apportent de la netteté et nous permettent de ne pas nous laisser abuser, qui dévoilent le politique derrière le religieux, qui demeurent vigilants mais respectueux de comportements aussi éloignés que possible de la radicalité islamiste.

Musulman-islam-priere

D’ailleurs une radicalité même non violente peut-elle, doit-elle être considérée comme dangereuse, blâmable ?

J’entends l’islamisme radical qui ne cesse de se féliciter de pouvoir avancer hardiment puisqu’il n’y a pas de résistance.

Le changement décisif serait de passer de la dénonciation par le verbe à la lutte par l’action et la résistance partout et à tous niveaux. Cette métamorphose exigerait qu’on cessât de se pencher sur le Coran et l’islamisme avec une curiosité masochiste pour bien s’imprégner du sort qui serait réservé aux mécréants dans leur monde idéal.

Il convient au contraire de s’interroger sur nous-mêmes, notre culture, notre civilisation, leurs limites, leur faiblesse qui empruntent trop souvent le masque d’une tolérance coupable. Mauvaise et bonne conscience à la fois.

Pour faire pièce à l’islamisme radical qui ne nous offre pas que la brutalité et la douleur de crimes tragiquement univoques, il faut recréer de la fierté chez nous. Que nos religions ne tendent pas en permanence l’autre joue et, notamment pour le catholicisme, en s’excusant d’exister. En réussissant ce tour de force absurde d’être à la fois meurtri et repentant. En comprenant l’adversaire pourtant sans fard pour qu’il gagne plus aisément, par une reddition consentie et à la longue mortifère.

Lorsque Jacques Chirac accepte l’abandon de la référence aux racines chrétiennes dans le projet de constitution de 2004, il est immensément coupable. Sa lâcheté aveugle pourrait probablement dater le début de l’aplatissement face à une menace devenue de plus en plus lancinante.

Face à ce « avançons hardiment », une résistance est nécessaire. Pas demain, pas aux calendes grecques.

Il y a des défaites plus subtiles que celle qui a suscité l’appel du 18 juin. Tous les jours, on teste, on érode notre courage.

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  1. Dominique Fernandez

    Chirac est coupable également d’avoir supprimé le service militaire. Ce creuset républicain fait défaut aujourd’hui alors que l’Education nationale a tout fait sauf éduquer (mettre sur le chemin en latin). Alors, il faut saluer et encourager le Service National Universel pour filles et garçons dont la création résulte d’une bonne intuition: à savoir que les valeurs républicaines, et tout ce que cela sous-tend en droits et devoirs, fierté d’être français… ont été oubliées, dévoyées, minimisées, et qu’il faut, pour recréer l’unité et le sentiment d’appartenance à une grande nation, reprendre tout à zéro, c’est-à-dire dès 16 ans, en dehors de l’école et des parents qui ont failli, et pour tous ! Son coût financier n’est rien par rapport aux dangers que vous sentez bien poindre… Merci pour votre billet que j’approuve entièrement.

  2. Et pourtant : « Ce qui importe, c’est la sève. Et je suis convaincu que la sève catholique doit contribuer encore et toujours à faire vivre notre nation. » (discours du Président devant les évêques de France, avril 2018)
    Ne pas oublier le « judéo » dans « les racines judéo-chrétiennes de la France » ; elles me semblent, sinon tout aussi fondamentales, du moins complémentaires.
    Mais, comme toutes racines, celles-ci doivent rester souterraines, non visibles dans la sphère publique et ne laisser apparaître que l’arbre de la raison.
    « Et c’est ainsi que laïcité est grande », pour paraphraser le cher Vialatte.
    Je ne suis pas inquiet : dans les provinces de France à forte identité, Bretagne, Pays basque, Auvergne, Corse, le poison du fondamentalisme islamique n’est pas prêt de se répandre.
    Il ne se répand qu’en terre sans mémoire, sans traditions, sans identité régionale prégnante, en villes et en banlieues.

  3. « L’hédonisme occidental et son relativisme ne pèsent rien face aux convictions de musulmans qui se reconnaissent davantage dans la loi islamique (charia) que dans la République laïque. Une enquête de l’Institut Montaigne a montré que 50% des jeunes musulmans étaient dans ce cas. D’autre part, la déculturation européenne et l’indifférence aux racines millénaires de la France chrétienne, portées par la pensée dominante depuis des décennies, ont créé un vide culturel et spirituel dans lequel l’islam cherche logiquement à s’installer. « La seule force de l’Occident réside dans sa volonté farouche de s’autodétruire », a écrit le cardinal Robert Sarah. » Ivan Rioufol le 26 juin 2019
    Justice au singulier par ses billets et la plupart de ses commentateurs nous font découvrir au jour le jour que le bourgeois restera toujours le même tant qu’il vivra. Le changement sera pour demain dans une France totalement islamisée.
    En attendant pourquoi payons-nous des impôts et des taxes pour des monuments historiques qui seront ravagés, des institutions devenues inutiles et une culture qui va disparaître ?
    Savez-vous monsieur Philippe Bilger que Marine Le Pen a été traitée de tous les noms pour avoir parlé des prières de rue et qu’on la juge aujourd’hui pour avoir diffusé des photos de Daech en pleine action, voilà ce qu’est devenue la France non musulmane : un espace humain à l’image de Macron et de son prédécesseur (sauf dans quelques lieux comme le dit sbriglia).

  4. Xavier NEBOUT

    « Lorsque Jacques Chirac accepte l’abandon de la référence aux racines chrétiennes dans le projet de constitution de 2004, il est immensément coupable. »
    Courage, P. Bilger, vous avez failli vous mouiller en en disant plus.
    Regrettez-vous la séparation de l’Eglise et de l’Etat, oui ou non ?
    Comme je l’ai dit cent fois ici pour rien à une bande d’abrutis, une société doit reposer sur des règles communément acceptées, qui pour cela doivent reposer sur une philosophie commune dont le fondement est une notion commune de Dieu.
    Ah, le voilà, le mot qui fâche ! Dieu, vous pensez, c’est pour les idiots !
    Mais il faut pourtant être complètement bouché, borné, et somme très très c.. pour prétendre combattre une spiritualité sans parler de spiritualité.

  5. J’estime que ne suis plus soumis au devoir de réserve depuis que j’ai quitté mon poste de prestataire dans un service de la fonction publique. Mais je continue à écrire sous pseudo car je pourrais avoir des ennuis.
    C’était au moment de la réorganisation. Tout le monde en parlait depuis des mois ; mais l’immense majorité des postulants ne connaissait pas les intitulés et les contenus des postes que les nouveaux organisateurs avaient l’intention de mettre en place. Ces trois messieurs étaient un musulman, un converti et un athée faible entre les faibles. Leurs collègues musulmans et d’extrême gauche quant à eux connaissaient tous les détails officieusement et avaient eu le temps de préparer leur dossier et présentation pour qu’ils correspondent aux spécificités des postes convoités. Le jalon ultime pour postuler avait été fixé par les ressources humaines au jeudi à 17h00. Les postes et leurs attributs ont été divulgués dans une présentation le mercredi en réunion. Les renvois, annotations et commentaires faisaient référence à des réunions auxquelles avaient été conviés les collègues musulmans et d’extrême gauche qui avaient donc eu le temps de se préparer.
    Pour les juifs, chrétiens et autres mécréants, il ne restait plus qu’à préparer en 24 heures ce que les musulmans avaient eu le temps de peaufiner pendant deux mois. Et c’est comme ça que la nouvelle organisation a été mise en place. Je ne vous donnerai pas les chiffres exacts, ni les noms qui doivent rester confidentiels. Quand les musulmans colonisent, ils ne font pas les choses à moitié. Pour l’Afrique du Nord, il est trop tard. Pour l’Europe, je pense qu’il est trop tard aussi parce que le processus de colonisation est inéluctable. Une fois que les musulmans sont en place, ils cooptent les copains musulmans et d’extrême gauche.
    Pour finir sur une note moins pessimiste, je vous donne une histoire drôle que certains connaissent sûrement déjà.
    Trois chiens discutent.
    Le premier a pour maître un Américain. Il explique ce qu’il fait quand il a faim. Il aboie et remue la queue. L’Américain remplit sa gamelle.
    Le deuxième chien a pour maître un musulman. Quand il a faim, il aboie, il aboie encore, il aboie de nouveau, il aboie pendant des heures, il finit par avoir à manger.
    Le troisième chien a pour maître un communiste. Il regarde les deux autres chiens et leur demande ce que signifie « aboie ». Il ne sait pas parce que dans son pays, on ne fait pas de bruit, jamais et sous aucun prétexte.

  6. Monsieur Bilger, je n’ose pas dire « vous voyez bien », alors j’ose dire « enfin ».
    Loin des critiques exacerbées, il s’agit aujourd’hui de poser le diagnostic de la perte de notre civilisation en tant que culture. Les causes en sont multiples mais la perte de la matière culturelle est bien fondamentale.
    Semaine après semaine, il faut subir le sourire apitoyé de présentateurs de TV, incultes pour la plupart, omettre ce qui est propre à notre sol et démonstratif de notre pensée, comme le pèlerinage de Chartres, alors qu’ils ont un sourire paternel et affectueux pour le Ramadan, qu’on donne la parole à tout ce qui n’est manifestement pas occidental à l’origine, que les empaquetées des marchés sont interrogées à loisir.
    Et c’est là que le bât blesse, car tous ces gens qui ont choisi et vivent en Europe démontrent souvent leur attachement à notre société.
    Ne nous trompons pas une fois de plus: l’apparente intégration peut aussi faire partie de la stratégie de l’invasion, avec suffisamment de duplicité pour emporter le mépris condescendant des artisans de notre disparition.
    La pénalisation permanente et rageuse par nos tribunaux de tout ce qui porte une atteinte à l’égale considération de chacun démontre le très bas niveau de culture de nos magistrats, ou de leur culture orientée, sans jeu de mot.
    Vous avez raison, nous avons perdu notre matière résistante: il est donc nécessaire que se forme quelque chose de très ancien, toujours renouvelé: la Résistance armée.
    Il ne faut pas compter sur l’Eglise catholique, un pape orgueilleux et duplice, un clergé vieillissant et incertain, un Vatican accroché à la finance et au luxe ne donnent pas envie de se battre pour eux.
    La police de la pensée, en perpétuelle construction, nous agrègera bientôt à la pensée unique.
    Un espoir réside dans la méfiance de la Chine à l’égard des musulmans mais ce ne sont que deux absolutismes qui s’affrontent.
    Une autre chance est l’absence de techniciens dans le monde arabe, mais nos administrations sont de plus en plus islamisées, le transfert sera vite fait.
    A lire votre billet, dont on peut dire qu’il prend des risques, on pourrait croire aussi qu’il est inspiré pour dévoiler ceux qui partagent votre pensée. Désormais les murs ont des oreilles.

  7. Avec tout le respect que je vous dois… c’est maintenant que vous vous réveillez ?! Mais mon bon monsieur ne savez-vous pas qu’il est déjà trop tard ? Vous avez sommeillé toutes ces années alors qu’un borgne nous alertait de tout cela il y a quarante ans déjà… mais on le vouait alors, et aujourd’hui encore, aux gémonies. Donc, vous avez dormi tout ce temps ? Eh bien pleurez maintenant… Aujourd’hui, et c’est malheureux à dire, c’est chacun pour soi et qu’Allah nous soit clément !

  8. hameau dans les nuages

    @ sbriglia | 26 juin 2019 à 14:16
    « Je ne suis pas inquiet : dans les provinces de France à forte identité, Bretagne, Pays basque, Auvergne, Corse, le poison du fondamentalisme islamique n’est pas prêt de se répandre. »
    Détrompez-vous. Ils ont leurs relais par le biais des associations humanitaires idiotes utiles. Il suffit de fouiller un peu sur Facebook par exemple. L’écologie, le réchauffement climatique et notre culpabilité d’Occidentaux font partie des chevaux de Troie pour faire croire aux gens que les grandes migrations sont imparables. Qu’il faut donc se préparer et donner les clefs de la ville.
    Dans une supérette à Pau j’ai pu voir l’un de ces idiots béats agiter sa sébile, demandant l’aumône au nom de la Croix-Rouge. Passent en même temps que moi trois migrants bien sapés avec portable et oreillette, avec leur accompagnatrice et un caddie bourré de nourriture.
    Et cet idiot de leur dire à la cantonade: « on fait ça pour vous ».
    Et nos trois « réfugiés » de ne même pas avoir un regard pour la personne si attentionnée.
    Piqué sur le vif par la scène nous avons suivi le fourgon tôlé brinquebalant dans lequel s’étaient engouffrés ces gens. Jusque dans la cour d’un immeuble dont la plaque mentionnait une association d’aide aux vieillards et personnes à mobilité réduite.
    « Mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m’en charge ! »

  9. @ Gavroche
    Vous allez penser que je chipote sur les mots, mais votre citation sur « l’hédonisme occidental » me paraît en partie injustifiée.
    Je fais appel à Freud pour expliquer ce que je veux dire, bien qu’il ait de nombreux détracteurs sur ce blog.
    Selon lui, nous sommes gouvernés par deux principes : le principe de plaisir et le principe de réalité. Le principe de plaisir nous pousse à faire cesser la douleur, le manque et la frustration dès qu’ils se font sentir, de façon à rétablir notre bien-être immédiat sitôt qu’il est menacé. Le principe de réalité pousse à différer la satisfaction, et à supporter la frustration et l’effort, au nom de buts plus lointains et qui nous paraissent plus valables. Au lieu de se payer un gadget, on économise pour plus tard. On suit des cours du soir au lieu de se prélasser sur le canapé devant la télé en mangeant des chips. On refuse une sucrerie à un enfant pour qu’il s’alimente plus sainement. C’est un peu l’histoire du plat de lentilles d’Esaü, la morale de l’histoire étant que quelqu’un prêt à brader le pouvoir pour satisfaire sa gourmandise ne le mérite pas. Le principe de plaisir est inné, le principe de réalité nous vient par expérience.
    Toute l’éducation en Occident, et toute la morale ont toujours consisté à soumettre le principe de réalité au principe de plaisir. C’est ce qui nous a permis d’atteindre une sorte de suprématie. Fatigués de cette morale, certains d’entre nous essayent de se persuader qu’on peut concilier parfaitement les deux, et ce qui est plus pernicieux, voudraient obliger tout le monde à y croire. Donc, effectivement, sur ce point l’hédonisme gagne du terrain, mais il me semble qu’il a peu de tenants, que la plupart des gens cherchent à améliorer leur situation au prix de leurs efforts, et qu’ils enseignent encore à leurs enfants certaines vertus à l’ancienne. Les gens qui profitent des efforts des autres et veulent tout tout de suite, et qui ne sont pas prêts à renoncer à la moindre de leurs prétentions, ceux qui veulent tout recevoir sans rien donner, ne sont pas forcément ni toujours les Occidentaux eux-mêmes.
    L’hédonisme a bon dos. Je ne confonds pas l’hédonisme qui est une doctrine, avec le principe de plaisir. Mais j’en ai assez d’entendre dire que l’Occident a perdu tout idéal et toute spiritualité, et qu’il y aurait sur ce plan un vide chez nous et un trop-plein ailleurs. Beaucoup sont écœurés, et à juste titre, lorsque les efforts ne servent à rien. Nos problèmes économiques ont transformé comme le dit Burke, chacun en spéculateur, mais ce qui est triste, dit-il encore, est que la plupart sont obligés de jouer un jeu dont ils ignorent les règles. Les gens ont peur que leurs efforts n’aboutissent à rien, et ils ont peur de cotiser pour rien. C’est ce qui les démoralise. Quand ils voient que certains gagnent plus à ne rien faire qu’à travailler, ils ne comprennent plus rien, par exemple. Et ce n’est pas de l’hédonisme, c’est du bon sens.

  10. Denis Monod-Broca

    Il y en a tant et tant de radicalités contre lesquelles il conviendrait de résister !…
    Dans le domaine religieux, la radicalité musulmane, certes, mais aussi la radicalité évangélique qui prend le pouvoir ici et là.
    Dans le domaine politique la radicalité européo-étatsunienne.
    Dans le domaine des mœurs, la radicalité moderniste : Mme Agnès Thill n’est pas d’accord avec la « PMA pour toutes », elle est donc convoquée par la commission de discipline de son groupe et menacée d’exclusion ! Ce n’est pas de la radicalité, ça (et qui nourrit la radicalité islamiste) ?
    Dans le domaine du sexe, la radicalité homophile : selon une récente étude de l’Ifop, « il y a une acceptation croissante du principe d’homosexualité, mais elle ne doit pas être confondue avec sa normalisation intégrale », commente auprès de l’Agence France-Presse François Kraus, directeur du pôle politique de l’Ifop. « Elle ne doit pas être confondue avec une normalisation intégrale », c’est écrit ! C’est-à-dire qu’un vieux résistant, pardon un vieux schnock comme moi, qui pense que l’homosexualité est à la sexualité ce qu’une copie est à un original, doit être « normalisé », autrement dit « rééduqué ». Encore une radicalité qui s’oppose et alimente celle d’en face…
    Vive la résistance ! oui, ou plutôt : vivent les résistances !

  11. « J’admets que le simplisme guette et que ne pas distinguer dans cet islamisme dominateur la radicalité violente de la radicalité si j’ose dire paisible, de l’expression ostensible d’une conviction religieuse, du communautarisme et du repli sur eux-mêmes de groupes, de sociétés qui n’ont plus pour objectif de s’insérer dans la communauté nationale mais de la battre en brèche parce qu’ils n’aiment pas la France »…
    Malgré l’invocation au risque de simplisme, il me semble, Monsieur Bilger, que l’essentiel de votre billet se trouve dans ces quelques phrases.
    A titre d’exemple, je citerai le cas de l’Algérie.
    Dès son indépendance, la Constituante algérienne a décidé que ne pouvaient bénéficier de la citoyenneté algérienne que les personnes pouvant justifier de deux ascendants musulmans et de faire de l’islam le religion d’État. Dès lors les habitants d’origine européenne tout autant que les juifs d’Algérie (pourtant présents depuis 2000 ans) ne pouvaient en bénéficier.
    Par ailleurs, pour valoriser la geste du FLN dans la guerre d’indépendance, l’État algérien a toujours élevé sa population dans la haine de la France et continue de le faire, d’autant plus qu’il a confié l’instruction religieuse à des imams égyptiens affiliés à la confrérie des frères musulmans.
    En outre, alors que la France a toujours tenu à respecter la lettre des « accords d’Evian », la partie algérienne ne leur a jamais accordé la moindre valeur juridique, sauf pour exiger leur application par la partie française.
    De ce fait, aucun Français d’origine européenne n’a jamais pu et ne pourra bénéficier de la citoyenneté algérienne pleine et entière : au mieux il ne sera qu’un dhimmi.
    Dans les relations internationales, il m’a toujours semblé que devait prédominer la réciprocité. Or, la France, appliquant son « droit du sol » a non seulement accordé la nationalité française aux descendants d’Algériens nés en France, mais aussi à des Algériens sans se préoccuper de leurs sympathie pour le FLN, un parti qui considère toujours la France, si ce n’est comme un ennemi, au moins comme un adversaire auquel il voue un sentiment constant de défiance. Dès lors, hors un certain nombre d’intellectuels amoureux de notre culture et non islamistes, l’on peut comprendre qu’une bonne part de la population issue de l’émigration algérienne n’éprouve pas un « amour immodéré de la France ». Ajoutant à cela le fait qu’une part de notre intelligentsia cultive la culpabilité de la France en ce qui concerne la colonisation, on conçoit que l’évolution de l’opinion des Français d’origine algérienne ne semble pas devoir aller dans le sens de l’apaisement.
    Ce matin, sur France Inter, au journal de 7 heures 30 de Sébastien Laugénie, figurait un entretien avec une représentante de l’Instance Vérité et Justice tunisienne, chargée d’enquêter sur les violations des droits humains en Tunisie, qui a évoqué l’établissement d’un mémorandum qui sera bientôt envoyé à Paris pour demande des excuses et exiger des indemnisations à la France, notamment pour les victimes de l’affaire de Bizerte (https://www.franceinter.fr/emissions/le-journal-de-7h30/le-journal-de-7h30-26-juin-2019). Oubliant en cela que c’est monsieur Bourguiba, président tunisien en exercice, qui avait lancé une attaque militaire contre la base militaire française de Bizerte et que le général de Gaulle avait dû envoyer en urgence depuis l’Algérie les parachutistes français pour rétablir la situation (https://lautrecotedelacolline.blogspot.com/2013/12/bizerte-1961-la-derniere-bataille.html). Compte tenu de la puissance des islamistes en Tunisie, on peut penser que les Français d’origine tunisienne seront travaillés en France dans le sens voulu par les islamistes.
    Enfin, du fait des liens privilégiés de la France avec le Qatar, lui-même soumis aux Frères musulmans et finançant la construction de mosquées en France, on peut légitimement douter d’une volonté de nos dirigeants politiques de lutter contre l’emprise croissante de l’islamisme en France, ce que confirme la suppression en deuxième lecture par LaREM de l’amendement du Sénat visant à interdire aux femmes voilées l’accompagnement scolaire. D’autant plus que les liens entretenus par la France de messieurs Sarkozy et Hollande avec l’Arabie séoudite et le Qatar allaient dans le même sens.
    Aussi, Monsieur Bilger, votre question conclusive : « La France se donne-t-elle encore le droit d’être elle-même ? » me semble n’appeler qu’une réponse négative car il ne me semble pas distinguer en France un homme ou une femme d’une stature équivalente à celle du général de Gaulle le 18 juin 1940 pour se dresser et lever la France contre cette abandon lié à la « trahison des élites » que nous ne pouvons que constater objectivement.

  12. @ Dominique Fernandez | 26 juin 2019 à 13:20
    Il faut arrêter avec l’argument du « creuset républicain ».
    « Ajoutons qu’à l’agonie du service national dans les années 1990, en même temps que celle des colonies de vacances, le quart seulement d’une classe d’âge effectuait sa composante militaire. Les filles, sauf de rares volontaires, étaient exemptées et les fils des milieux aisés disposaient de nombreux biais pour y surseoir ou effectuer un service dans des conditions plus confortables. Les bienfaits du « vivre ensemble » apparaissaient alors donc plutôt comme un impôt supplémentaire imposé aux garçons de la « France d’en bas ». »
    https://lavoiedelepee.blogspot.com/2019/06/comment-reduire-la-cohesion-nationale.html?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed:+LaVoieDeLpe+(La+voie+de+l%27%C3%A9p%C3%A9e)

  13. « La France se donne-t-elle encore le droit d’être elle-même »
    Non cher P. Bilger !
    Les deux derniers remparts à sa destruction – l’Eglise catholique et la laïcité – (qui ont tenu un siècle) s’effondrent.
    L’Eglise catholique se suicide lentement depuis Vatican II qui a vu le triomphe des chrétiens « de gauche » et leurs excès. Il n’y a plus ni doctrine dans l’Eglise occidentale, ni exaltation des valeurs de deux mille ans : la Foi, l’Espérance et la Charité.
    La Laïcité, complètement dévoyée et désormais interprétée « progressiste » s’effondrera aux premiers sérieux coups de boutoir !
    La France s’oriente, avec l’accord discret mais actif de nos élites « hors sol », vers un communauthttps://www.typepad.com/site/blogs/6a00d8341c86dd53ef00d83451e7cb69e2/comment/6a00d8341c86dd53ef0240a493eaa8200d/edit?updated=1arisme à l’anglo-saxonne. Ce sera un échec !
    J’ai vécu le communautarisme à l’américaine qui crée encore plus de situations de tension sous son apparente stabilité. Il aurait pu être tenté en France, mais deux raisons l’en empêchent : d’abord parce que nous sommes justement français et que nous avons vingt siècles d’histoire derrière nous et puis aussi, non négligeable, le nombre de musulmans actuellement en France et… à venir.
    Vous savez cher P. Bilger que Macron n’est pas ma tasse de thé, mais je rendrais volontiers les armes, si, dans un sursaut intellectuel, il mettait sa fameuse « intelligence » si vantée au service de l’intégration d’un islam modéré (je n’aime pas le terme et je l’ai souvent condamné, mais au point où nous en sommes !).
    Qu’il cherche la solution à la fois dans un concordat (comme celui qui nous lie à la communauté juive) d’une part, qu’il boute hors de France tous les imams salafistes ou dangereux, qu’il dissolve immédiatement toutes les associations séparatistes. En un mot qu’il soit viril !
    Sinon… je n’ose penser au futur des générations suivantes.
    Cordialement.

  14. Cher Philippe,
    Encore une décennie ou deux et les derniers Européens postuleront pour appartenir au nouvel Empire ottoman de Turquie. Mais il nous faudra faire promesse de spiritualité, abandonner notre esprit laïque et nous serons heureux d’observer que nos bibliothèques seront protégées, que des musées du christianisme et du judaïsme le soient aussi.
    Le vêtement protégera nos corps des rayons ardents du soleil et l’idée de manger des chips en plein ramadan ne fera plus couler de larmes, ce qui rendra moins obèse nos populations anciennes.
    Ce que nous évoquons peut sembler absurde mais c’est ce qui semble le plus probable.
    Nous regarderons en image la magnifique bibliothèque de Vienne et ses millions d’exemplaires rares et quelque conteur évoquera la gloire de l’ancienne Europe, les rêves de Galon et des nouveaux inventeurs.
    Nous construirons des objets en plastiques recyclés sur de petits ordinateurs sur les trottoirs d’Istanbul ou de Konya en nous faisant les plus discrets possible en n’évoquant qu’à voix basse le destin arménien.
    La chevelure dénouée redeviendra fantasme érotique ainsi que la cheville fine.
    L’humain a une grande capacité d’adaptation, il est interchangeable d’après Macron et lui comme les autres s’endormira, roulé dans une toile blanche, dans le sable doux.
    Et en quoi cela serait un drame nouveau, cela ne sera que répétition de l’histoire des civilisations.
    françoise et karell Semtob

  15. Philippe Dubois

    Bonsoir monsieur Bilger
    Vous écrivez :
    « Lorsque Jacques Chirac accepte l’abandon de la référence aux racines chrétiennes dans le projet de constitution de 2004, il est immensément coupable. »
    Non, non et non : Chirac n’a pas accepté l’abandon !
    Il fut à la pointe du combat contre l’inscription des racines chrétiennes.
    Ce n’est pas de la lâcheté, c’est de la trahison !

  16. Robert Marchenoir

    On peut mesurer le danger aux initiatives proposées par Éric Diard (LR), l’un des deux députés, avec Éric Poulliat (LaREM), auteurs du rapport sur « le communautarisme et la radicalisation dans les services publics » — en bon français, l’islamisation : « Il faut faciliter la révocation des agents radicalisés », dit-il. Faciliter la révocation des fonctionnaires… faut-il que le danger soit grave pour qu’on en soit arrivés là !
    Éric Diard propose aussi de se passer de l’autorisation de l’inspection du travail pour licencier les salariés protégés « radicalisés ». Ce que le radicalisme communiste n’a pas pu obtenir (bien au contraire), le radicalisme islamiste y incite enfin.
    Troisième proposition : permettre la révocation des fonctionnaires islamisés sans qu’ils soient informés de la totalité des motifs, afin de protéger les sources du contre-espionnage.
    Le noyautage islamique a une exceptionnelle efficacité en France, car il lui suffit d’utiliser, à ses fins, la machine fonctionnariale que les communistes ont construite à leur bénéfice. C’est bien ce mécanisme qui est à l’œuvre dans les transports publics parisiens (RATP), dont Éric Diard explique, avec un sens extrême de la litote, que « c’est évidemment compliqué de revenir en arrière sur une situation qui s’est installée au fil des années ». Évidemment.
    Rappelons que cette situation « s’est installée », non pas toute seule, mais parce que la RATP a été en flèche dans la lutte « anti-raciste ». Les deux rapporteurs l’expliquent eux-mêmes (Le Parisien) : « Selon eux, cette montée du communautarisme a plusieurs explications. Elle est le ‘revers de la médaille’ de l’embauche des ‘grands frères’ dans les années 90. Ces jeunes de quartiers que la RATP a employés pour limiter les caillassages. Elle est aussi le fruit de la politique de recrutement : ‘La RATP est l’une des rares entreprises à embaucher dans les quartiers difficiles, reconnaît Éric Poulliat. Elle a un objectif honorable : offrir des perspectives d’emplois, intégrer les jeunes à une mission de service public ou leur transmettre des valeurs. Mais, les problématiques des quartiers ont été transportées dans le service public.’ « 
    J’ajoute « qu’avant », il fallait être français pour être recruté à la RATP. Il y a quelques décennies, des esprits supérieurs se sont aperçus que c’était horriblement « raciste », et qu’il fallait bien entendu des chauffeurs de bus africains pour conduire des Africains, algériens pour conduire des Algériens, abrutis pour conduire des abrutis, délinquants pour conduire des délinquants, et ainsi de suite.
    Il ne faut pas s’étonner de se retrouver avec des chauffeurs de bus musulmans conduisant des musulmans, avec toute la musulmanerie associée à leur « religion » : le chauffeur qui conduit comme une brute lorsqu’il voit monter la femme d’un collègue qui se rend à son travail, parce que, selon ses propres déclarations, « une femme ne devrait pas travailler », etc.
    Même le GPSR (la police de la RATP) est noyautée par les musulmans, dont certains refusent de travailler avec des femmes.
    Bonne nouvelle, l’armée aurait su « faire le ménage », d’après Éric Diard, et les forces de l’ordre seraient relativement épargnées. En revanche, les hôpitaux, l’Éducation nationale et surtout le sport sont les plus touchés. Notamment les salles de musculation (sur recommandation de l’État islamique), et même certains… clubs de tir.
    « Il faut être lucide », affirme Éric Diard : « personne n’a la recette miracle ». Mais il ne pousse pas la lucidité jusqu’à réclamer l’arrêt de l’immigration de masse, la suppression du droit d’asile et l’interdiction des symboles de l’islam (minarets et abattage hallal, par exemple, interdits en Suisse). Ce serait trop simple.
    Il se réfugie dans une de ces formules dont les politiciens ont le secret : « La situation n’est pas alarmante, mais elle nécessite de la vigilance ». Le contenu de son rapport conduit à une conclusion bien différente.

  17. Robert Marchenoir

    @ sbriglia | 26 juin 2019 à 14:16
    « Je ne suis pas inquiet : dans les provinces de France à forte identité, Bretagne, Pays basque, Auvergne, Corse, le poison du fondamentalisme islamique n’est pas prêt de se répandre. Il ne se répand qu’en terre sans mémoire, sans traditions, sans identité régionale prégnante, en villes et en banlieues. »
    Irénisme fort illusoire, je le crains. En quoi l’air de la campagne repousserait-il les musulmans ? On connaît, bien au contraire, plusieurs réseaux islamistes, et même djihadistes, implantés au fin fond de la campagne : certains djihadistes dits « de la filière de Lunel » (25 000 habitants) venaient en réalité de villages alentour.
    https://www.lepoint.fr/societe/c-est-tres-narcissique-de-croire-que-le-djihadisme-en-france-est-lie-a-la-laicite-ou-a-l-urbanisme-17-05-2018-2219138_23.php
    Quant au folklore auvergnat-franchouille, corso-franchouille ou autre, ce n’est pas lui qui va faire le poids. De nombreux djihadistes sont des Français de souche convertis. L’islamisation peut se faire n’importe où, via Internet. Et l’implantation de la charia est affaire d’intimidation et de violence. Ce n’est pas à coups de homards bretons que l’on combat des gens prêts à tuer.
    Enfin, il est illusoire de se reposer sur l’existence de prétendus « territoires préservés », quand bien même existeraient-ils. La stratégie de prise de pouvoir par les musulmans est celle de la peau de panthère. Vous n’avez nullement besoin d’occuper tout le territoire, qu’il soit géographique ou institutionnel, pour asservir une nation. C’est la logique du noyautage par une minorité. Les bolcheviques n’étaient pas majoritaires. Décapiter un bonhomme de temps à autre suffit largement à faire ramper la majorité sous le tapis.
    Je conçois que les professionnels du catholicisme en profitent pour fourguer leur marchandise. L’explication par la perte de nos valeurs, la culture et ainsi de suite tient certes son rôle. Mais nous sommes en situation de guerre. Gratter la lyre régionaliste ne va pas suffire.

  18. Pierre Blanchard

    @ sbriglia | 26 juin 2019 à 14:16
    Je ne suis pas inquiet : dans les provinces de France à forte identité, Bretagne, Pays basque, Auvergne, Corse, le poison du fondamentalisme islamique n’est pas prêt de se répandre.
    Il ne se répand qu’en terre sans mémoire, sans traditions, sans identité régionale prégnante, en villes et en banlieues.

    Vous ai-je lu trop rapidement ou dois je en déduire que, hors ces belles provinces… d’après vous… tant pis pour les autres ??
    J’ai pourtant cru comprendre qu’à Rennes le fondamentalisme musulman n’est pas si absent que cela ! Alors pourquoi ne pas voir qu’il s’agit d’un problème global et vouloir le fragmenter… pour mieux le laisser croître peut-être, comme ce qui a été fait depuis des années et des années ?
    A Grenoble le maire M. Piolle (courage/fuyons) a interrogé la ministre des Sports sur le port du burkini – histoire de gagner du temps et préserver un électorat qui a été si utile au PS du coin pendant des années et qui pourrait encore l’être pour la coalition en place actuellement en 2020, pour qui sait lui faire les yeux doux…
    Burkini à Grenoble : le maire saisit la ministre des Sports
    https://www.liberation.fr/france/2019/06/25/burkini-a-grenoble-le-maire-saisit-la-ministre-des-sports_1736148
    Grenoble : malgré l’interdiction, elles s’exhibent en burkini à la piscine municipale
    https://www.lindependant.fr/2019/06/24/grenoble-malgre-linterdiction-elles-sexhibent-en-burkini-a-la-piscine-municipale,8274772.php
    Après la nouvelle baignade en « burkini » à Grenoble, ils invitent à se baigner « à poil »
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/apres-la-nouvelle-baignade-en-burkini-a-grenoble-ils-invitent-a-se-baigner-a-poil-1561394045
    Le personnel exerce son droit de retrait : deux piscines fermées à Grenoble
    https://www.ledauphine.com/isere-sud/2019/06/26/grenoble-la-piscine-jean-bron-fermee-a-la-suite-d-un-nouvel-incident
    https://www.ledauphine.com/isere-sud/2019/06/26/grenoble-les-piscines-municipales-devraient-rester-fermees-ce-jeudi

  19. En lisant ce billet j’ai cru l’espace d’un instant que j’étais sur le blog à Rioufol. Mais non, c’est bien « Justice au singulier ».

  20. Nicolasbruno

    “…une résistance est nécessaire.”
    Une résistance ? Quelle résistance ?
    La première résistance consiste à voter RN, parti épouvantablement étatiste mais le seul pour lequel le message consiste à dire non à ce que vous décriez avec raison.
    La deuxième consiste à ne plus avoir de faiblesse vis-à-vis de M. Macron, dont toutes les actions avant et après son arrivée au pouvoir ont consisté à favoriser le communautarisme musulman au détriment du reste de la population.
    La troisième est de marteler que seul le libéralisme est à même de couper les subventions et autres aides sociales qui sont la pompe aspirante à l’immigration illégale.
    Sinon, avec 75 % de la population française qui s’inquiète plus du climat que de la montée de l’islamisme, vous faites partie d’une minorité. Faites attention, malgré la retenue de vos propos, vous serez dorénavant considéré par l’ensemble de l’intelligentsia française comme un horrible facho-nazi de l’ultradroite.

  21. La ‘soumission’ gagne du terrain.
    Soit avec fracas, soit imperceptiblement. Pour l’antisémitisme, c’est plutôt avec fracas.
    La résistance est faible ou inexistante.
    Coupables sont les maires qui sont trop complaisants avec le communautarisme dans le seul but de se faire réélire. C’est le reste de la population qui trinque.
    Et les kouffars ? Au lieu de résister, ils désertent les églises, les temples.
    Et pour gagner quelques centimes au kilo, ils n’hésitent pas à aller dans les boucheries halal. Alors que nos bouchers traditionnels sont compétents, accueillants. De bons professionnels.
    A propos du burkini à Grenoble, certains kouffars veulent se baigner nus, si des femmes se baignent en burkini. Chiche ! Voilà une forme de résistance non dépourvue d’humour (et de sanctions, probablement).
    Ne pas se leurrer, le rouleau compresseur avance ; seront menacés ultérieurement: la viande de porc, l’alcool.
    Puis le voile aura des beaux jours.
    On a considéré que ‘l’apéro saucisson pinard’ était une forme de provocation d’extrême droite. Ne serait-ce pas tout simplement une forme de résistance à la soumission communautariste ?
    Ce pays laïc doit être un peu moins frileux. Il est pétrifié au motif que la moindre réaffirmation de la laïcité est aussitôt fallacieusement accusée d’islamophobie. Sur ce point, certains intellectuels portent une lourde responsabilité.

  22. Mary Preud'homme

    Honte à vous que tous ces postérieurs masculins tournés vers La Mecque effraient, alors qu’ils ne représentent en fait que l’ultime provocation d’une religion « croupion », d’où ces postures vulgaires en extase tournées vers La Mecque ! Tandis que du côté judéo-chrétien figurant néanmoins, qu’on le reconnaisse ou non, notre héritage, nombre de ceux qui devraient le défendre, en premier lieu des sommitées prétendues « spirituelles », notamment catholiques (cf dialogue interreligieux) ne font que s’abaisser et se sont livrées à l’Islam au nom d’un prétendu dialogue qui profite essentiellement aux tenants de la reconquête prônée par les adorateurs d’Allah, au demeurant plus grand violeur et voleur des religions du Livre, tant juives que chrétiennes !
    Le temps est donc moins de celui de la résistance que celui de la prise de conscience de ce que nous pouvons supporter avant de réagir et mettre un terme définitif aux attaques et agressions de communautaristes, principalement musulmans, dont l’objectif affiché de longue date est de nous « reconquérir et recoloniser » de l’intérieur, après avoir usurpé nos racines pour s’en faire une couronne et susciter de nouveaux adorateurs !

  23. Alex paulista

    Une culture qui ne fait pas la part belle aux femmes est vouée à la misère sexuelle et à l’échec.
    Je ne pense pas que notre culture soit tant en danger. C’est au contraire la leur qui est menacée par la globalisation.
    D’ailleurs le terrorisme est le fruit de ce ressentiment.

  24. Claude Luçon

    Pourquoi cette crise soudaine d’Islamopanic ?
    Philippe, Yves Thréard dans le Figaro, des journalistes de CNews !
    Je n’écoute plus Zemmour et ne lis pas Renaud Camus, j’imagine leur délire sur le sujet !
    Que s’est-il passé, que nous cache-t-on ?
    Première explication possible, la règle d’or des médias : « Il faut paniquer le pékin français ! »
    Mais !
    Benalla est en vacances, Daech a été ramenè à sa dimension réelle par des Kurdes musulman(e)s, Trump tweete mais de guerroie point, les GJ s’exposant en jaune ont été cocufiés par Macron, les jeunes et les femmes algérien(ne)s, tou(te)s musulman(e)s ont fait le grand déménagement chez eux pacifiquement, les Turcs, autres musulmans, viennent de redimensionner leur ex-Imam, Erdogan, le chômage baisse, l’économie montre des signes de meilleure santé, on a retrouvé une miniature de l’horloge de Notre-Dame, le gouvernement fait la guerre à la canicule…
    Rien de vraiment sérieux à se mettre sous la dent pour semer la panique !
    C’est triste, il ne reste donc plus que l’épouvantail islamiste.
    Pourtant il ne se porte guère mieux que nos PS et LR.
    Mais le mâle français post-68 est en état de burn-out, il n’a plus la force de contrer les barbus !
    Pourtant il suffit de la parole, car dans le genre ignare, nos islamistes en détiennent le record absolu.
    Cette guerre-là il faut s’armer pour ! L’arme absolue s’appelle avoir une grande gueule. Bien sûr pour savoir l’utiliser il faut l’attitude nécessaire, montrer que le mâle judéo-chrétien n’a pas été émasculé. Les mots blessent, les mots tuent, ils faut les utiliser sans pitié, surtout sans peur.
    En commençant par leur expliquer que nous vivons dans un monde matérialiste sans lequel ils se déplaceraient encore en dromadaires et vivraient sous des khaïma parce que leur religion a annihilé leurs mathématiciens et scientifiques il y a quelques siècles !
    Que leur richesse, le pétrole, n’est pas à eux !
    Il existait bien avant Homo sapiens par quelques millions d’années, encore plus longtemps avant même Mahomet et son Coran. Qu’on fait des trous de 25 puis 15 cm de diamètre et jusqu’à 12 000 mètres de profondeur pour le produire et que, non, on ne peut pas descendre dans le puits comme me l’a demandé l’un d’eux pourtant éduqué dont le grand-père avait creusé des puits d’eau à la pioche et à la pelle !
    Alors ! S’il faut nous battre contre l’ennemi du jour, verbe contre verbe : Aux invectives citoyens !
    Pour les neutraliser définitivement, nos policiers et nos soldats ont montré qu’ils savent parfaitement le faire.
    Pas de panzers, de bombardiers, de tranchées et de blockhaus, seulement une langue bien pendue et un rien de courage, celui perdu depuis 1968.
    Des mots en guise de baïonnettes virtuelles, mais des mots avec une ossature technologique, pas des balivernes à la Zemmour, Renaud Camus et autres oiseaux de mauvais augure.
    Cohn-Bendit et Goupil sont devenus presque gaullistes, faisons le chemin inverse, dressons des barricades verbales contre les islamistes. Nos pavés étant la machine à vapeur, l’automobile, le train, l’avion, le téléphone, la radio, la télévision, l’ordinateur, l’iPad… dont, à propos de barbus, même rasoir électrique, rien de musulman dans tout cela !
    Autant que je sache il a même fallu un chrétien pour inventer le burkini !

  25. Donc tout le monde parle d’une mission d’information de l’Assemblée nationale, sans jamais l’avoir lue !
    D’autant plus quand nous savons le peu de crédibilité des enquêtes de l’Assemblée nationale ; Crase/Benalla quel souvenir !
    Mais les deux corapporteurs, l’un de Les Républicains, l’autre de La République en Marche, ne disent pas les fadaises que nous pouvons lire ici et là.
    Encore moins avec la minable manipulation de l’Honorable Honoraire, qui nous fait une infox, un faux, avec une photographie de 2017 en la ville de Clichy-la-Garenne.
    Photo qui n’a strictement rien à voir avec la radicalisation et les services publics.
    Pourquoi pas une photo de sa domestique de maison faisant un couscous boulettes aussi ?!
    Mission d’information sur la radicalisation dans les services publics – Assemblée Nationale, France 2019.
    Tout le monde a ainsi lu un document qui n’est toujours pas publié à ce jour !

  26. Pardon, j’effectue un petit pointage avant de partir. Net avantage des femmes sur les hommes (hyper prévisibles) pour ce sujet. La number one bien sûr : Lucile. A ce soir 😉

  27. Ne nous affolons pas ! Je ne pense pas que nous serons prochainement amenés à nous déplacer en djellabas, coiffés d’une chéchia, à faire nos ablutions cinq fois par jour avant la prière ou encore à nous priver d’une bonne choucroute ou d’une platée de charcuterie au motif que le prophète l’a interdit.
    Pas plus que nos femmes et nos filles ne devront revêtir la burqa, le niqab ou un quelconque voile islamique pour se promener dans la rue, ou le burkini (par temps de canicule je leur souhaite bien du plaisir !) pour aller à la piscine ou à la plage.
    Tout laisse à penser que cet islamisme radical est financé par certains émirats arabes qui croient encore à la conquête de l’Occident et sont prêts pour cela à déverser leurs pétrodollars dont ils ne savent plus que faire.
    Il faut raison garder. Les islamistes radicalisés ne représentent qu’une infime partie de la communauté musulmane qui d’une façon générale se limite à pratiquer sa religion, en bons musulmans respectueux des lois de la République et des coutumes du pays qui les a accueillis (eux ou leurs parents).
    Il est vrai que la religion catholique connaît un passage difficile depuis quelque temps, notamment à cause des histoires de pédophilie dont quelques prêtres sont accusés, certains faits remontant à plus de trente ans. Ajoutons à cela la chute du nombre de curés dans les campagnes. Défection qui finit par devenir aussi problématique, ou presque, que celle des médecins de campagne.
    Mais nos racines judéo-chrétiennes sont toujours là. L’atavisme généré par des pratiques millénaires les a inscrites dans nos gènes. Et même si le chrétien d’aujourd’hui ne va plus à la messe tous les dimanches, mais seulement à l’occasion de mariages, baptêmes, communions et enterrements, il n’est pas près de troquer sa croyance même un peu vacillante pour une autre religion passablement archaïque et même rétrograde.
    Dans le pire des cas il deviendra un bon laïcard, abonné à Charlie Hebdo, qui bouffera aussi bien du curé que de l’imam.
    La résistance est bien là, intacte et déterminée, et se manifestera lorsque la situation l’exigera.

  28. M’enfin…
    Quarante années de lâcheté politique validées par la complicité des électeurs de cette droite molle et de cette gauche couarde. Alors ce qui arrive aujourd’hui n’est que la suite logique de ces successions de reculades et d’abandons.
    Ce qui se passe avec cette piscine à Grenoble révèle cette grande lâcheté, le maire de cette ville et l’Etat tremblent à l’idée de faire intervenir la force pour ce qui est bien un trouble à l’ordre public organisé par une association financée par les deniers publics.
    N’est-ce pas là le comble du ridicule, une République qui se laisse impressionner par quelques baigneuses instrumentalisées ?
    Mais où sont donc passés les Castaner et Schiappa ?
    C’est à mourir de rire…

  29. Je suis très pessimiste devant la guerre d’invasion sournoise qui nous est menée.
    La force de l’ennemi est sa spiritualité, notre faiblesse, du moins celle de nos « élites », est la rationalité.
    On ne gagne pas une guerre idéologique reposant sur une spiritualité, menée par une population assoiffée de ressentiment et de revanche, avec des arguments bisounours de bien-pensance qui aux yeux de l’ennemi sont dérisoires ou ridicules.
    L’Islam radical dans la lecture littérale qu’il fait du Coran, est une religion des hommes du désert, religion du désert on lui oppose des arguments d’un monde post-moderne hypersophistiqué qui sont incompréhensibles pour l’ennemi.
    La laïcité est une ligne Maginot qui aura le même sort que la précédente, elle sera contournée, obsolète, inutile qu’elle est dans l’usage qui en est fait.
    J’ai peu d’espoir de voir réapparaître une quelconque spiritualité en Occident, sinon celle du nouveau paganisme écolo célébrant Gaïa sous toutes ses formes, mais cette spiritualité est de peu de poids face à l’islam radical.
    Il ne reste plus qu’à essayer de rationaliser les envahisseurs pour les amener à notre niveau intellectuel, et disant ça je m‘aperçois que je reviens à l’intellect qui est notre faiblesse dans ce combat.
    Pas de souci toutefois, ils tomberont eux aussi dans les délices de Capoue et finiront par se rationaliser.
    Ils auront aussi leur siècle des Lumières…
    Dans un siècle ou deux.

  30. Finkielkraut a tout dit quand il a écrit naguère : « Comment intégrer à une société qui ne s’aime pas des gens qui ne l’aiment pas ». Il est évident que les salafistes ont pris l’exacte mesure de l’état de la société française…

  31. Soumission à l’islam, soumission à l’idéologie américaine et à la pensée unique.
    Le capital ne craint pas les religions, partout y compris en terre musulmane le fric est roi, la hiérarchie implacable, la justice « terrible ».
    Un bon musulman ouvrier, employé n’est pas quelqu’un de dangereux, comme par exemple un mécréant syndiqué et combatif pour améliorer la vie sur terre et non pas pour un éventuel paradis.
    Ces hommes et ces femmes souvent de bonne foi qui se laissent embrigader par ces promoteurs d’ordre moral, m’inspirent de la pitié.
    L’un des symboles de la bêtise humaine c’est pour moi ces femmes qui à Grenoble se baignent habillées, esclaves et contente d’être esclaves. La photo que vous montrez est subjective, cette position de prière est révélatrice, je n’ose aller plus loin car dans notre grand pays démocratique on ne peut pas dire tout à fait ce que l’on pense.
    Tout devient morale.

  32. @ sbriglia 26 juin 2019 14:16
    « Je ne suis pas inquiet » écrivez-vous.
    Vous devez être un des seuls !
    Je rejoins dans leurs réponses Pierre Blanchard (26/6 20:19), Robert Marchenoir (26/6 20:05), hameau dans les nuages (26/6 17:33) : les particularismes régionaux – si forts soient-ils, si implantés historiquement soient-ils – seront balayés eux aussi par cette puissante vague de conquête islamiste commencée depuis une cinquantaine d’années.
    Je vis en Bretagne et je pense savoir de quoi je parle.
    Dans les années soixante, quelques entreprises locales ont embauché – dans la vague patronale de l’époque – des Algériens et des Marocains. Ils se sont bien intégrés. Pas assimilés, mais intégrés.
    Mais comme l’avait écrit Engels : « A partir d’un certain nombre, la quantité devient une qualité ». Tout est dit. Une immigration « légère et dispersée » (si tant est que l’on puisse s’exprimer par ces termes) participe des flux mondiaux depuis la nuit des temps. Mais quand le nombre devient dominant cela s’appelle un peuplement. Et les problèmes commencent.
    Certains oublient que le fanatisme islamiste est une dictature de la charia dans près de cinquante pays dans le monde. Comme certains oublient aussi que les musulmans sont entre 1,6 milliard et 1,8 milliard sur notre planète.
    La France est le pays occidental qui présente la population musulmane la plus importante (environ 5 millions de musulmans et 7,5 % de la population). Et ce n’est qu’un début: le Maghreb peut libérer (sic) quelques millions très vite, ainsi que l’Afrique subsaharienne.
    Donc la situation est grave. Inutile de faire l’autruche.
    Quant au « judéo » à ne pas oublier dans « les racines judéo-chrétiennes de l’Europe » dites-vous : s’il est vrai que son apport est fondamental tout simplement parce que sans « judéo » la chrétienté n’existe pas, il faut quand même remarquer que son apport depuis des siècles demeure léger et qu’il s’est fondu dans la chrétienté.
    Cordialement.

  33. @ Philippe Dubois 19h23
    « Non, non et non : Chirac n’a pas accepté l’abandon !
    Il fut à la pointe du combat contre l’inscription des racines chrétiennes. »
    Au fond il a été cohérent puisque son comportement a constamment été aux antipodes des « valeurs chrétiennes »: tricher, corrompre, voler et tromper sa Bernadette !!

  34. C’est le moment de relire « Soumission » ou de se plonger, comme je suis en train de le faire, dans le livre de Serafin Fanjul, historien espagnol arabisant: « Al-Andalus, l’invention d’un mythe ».
    Sa thèse fondée sur des documents incontestables révèle que l’Espagne a souffert de l’intolérance et de la violence des conflits qui ont agité les communautés jusqu’à la Reconquista de 1492, à mille lieux de l’ouverture et de la tolérance qui auraient prévalu pendant la domination musulmane, véhiculées par une vision romantique et irénique prédominante jusqu’à aujourd’hui…
    https://livre.fnac.com/a9286197/Serafin-Fanjul-Al-Andalous-l-invention-d-un-mythe
    En ce qui concerne la France, je crains depuis bien longtemps une partition de notre territoire sous les coups assenés par la force tranquille des Frères musulmans et des salafistes infiltrés partout.
    Pour commencer et avant toute chose il faut fermer le robinet de l’invasion musulmane.
    Personne ne s’y risquera pour des questions pétrolières, gazières et diplomatiques (cf les accords avec l’Algérie qu’il faudrait dénoncer !).
    On ne peut qu’être perplexe face aux discours de certains intellectuels, des féministes, des végans (pas une allusion à l’abattage rituel de leur part) qui s’accommodent de comportements et de déclarations insultants pour le bon sens et l’art de vivre à la française…
    Dernière remarque: la propension à ne considérer les Français d’origine maghrébine qu’au prisme de leur religion.
    Lorsqu’au Maghreb on me traitait (gentiment) de « chrétien », je rétorquais que cette catégorisation ne pouvait venir en premier lieu puisque j’avais pris l’habitude dans mon pays de ne pas afficher le fond de mon coeur et de mes pensées.
    Difficile à faire comprendre !!

  35. @ Tipaza
    Je ne comprends pas où vous voyez la spiritualité de « l’ennemi ». Être convaincu que si l’on se fait sauter dans un attentat terroriste meurtrier on sera accueilli par je ne sais combien de vierges à déflorer dans l’au-delà, est-ce de la spiritualité ? Le respect pour son prochain est la plus grande preuve de spiritualité possible à mes yeux. Le terrorisme, la délinquance certainement pas. Les croyances délirantes non plus.
    Malgré notre rationalisme étroit, nous nous sentons des obligations vis-à-vis de pays qui devraient bien se porter vu les quantités de pétrole qu’ils ont dans leur sous-sol, mais qui réclament sans cesse que nous en fassions davantage pour eux et nous envoient toujours davantage de monde pour enrichir notre spiritualité, en particulier dans les prisons.
    Et puis la spiritualité n’est pas un bien matériel, elle n’obéit pas au principe des vases communicants. Il me semble d’ailleurs qu’elle s’accompagne d’une espèce de vide de la certitude. Les moines de Tibhirine ont opposé toute leur spiritualité à leurs ennemis, résultat, ils se sont fait égorger.
    Notre infériorité vient de ce que nous voulons croire qu’il n’y aura plus jamais la guerre chez nous. Nous nous protégeons en nous imaginant vivre dans un cocon, où tout citoyen est automatiquement respectueux de la loi et fervent partisan de la République. Nous sommes encore traumatisés, hypnotisés par la Seconde Guerre mondiale, et sommes incapables de voir ce qui se passe autrement qu’en référence à Hitler. Cette grille d’analyse défectueuse sur ce que nous vivons est plus prononcée chez les gouvernants que chez les gouvernés. Ce sont en premier lieu les législateurs et les juges qui nous imposent la passivité face à une situation qu’on ne peut pourtant pas, en toute objectivité, trouver rassurante.

  36. @ Krugger | 26 juin 2019 à 17:32
    Excellente réponse à laquelle je m’associe !
    @ Dominique Fernandez | 26 juin 2019 à 13:20
    Bonjour, j’adhère à votre élan patriotique. Le retour du service national ne sera de retour effectif qu’en 2026, si les tentatives actuelles qui commencent se révèlent probantes.
    @ boureau | 26 juin 2019 à 19:08
    « Je n’ose penser au futur des générations suivantes. »
    Cher commentateur, les générations qui se préparent seront principalement noires et/ou musulmanes.
    « C’est le ventre de nos femmes qui nous donnera la victoire » Houari Boumédiène (dans son discours à l’ONU en 1974).
    L’Europe est en train de devenir la colonie de ses anciennes colonies et nos femmes sont pour un grand nombre devenues les leurs. Cette communion à sens presque unique commence dans les écoles, les collèges, les lycées, les facs, le métro.
    Le futur, nous avons tout fait pour qu’il ne nous appartienne plus. Un réveil sera probable mais pas en France qui n’est plus qu’une terre de vaincus et de cocus !
    Certains parlent de judéo-chrétiens ? mais où sont les chrétiens ? je ne vois que des judéo-musulmans – des sémites – qui dirigent dans l’ombre les restes de ce pays en faillite dans tous les domaines ; mais je le reconnais, les restes semblent savoureux pour certains qui s’en contentent car finalement ils ne verront pas ce futur que prépare notre présent hypocrite qui trouve sa raison dans la lâcheté (en 14 cela valait le peloton d’exécution).
    Il est trop tard, voilà pourquoi nous avons des présidents bidons, bidouillards ou bisexuels avec une masse de moutons qui suivent ce berger psychopathe.

  37. hameau dans les nuages

    @ guzet | 27 juin 2019 à 08:32
    Vous ne croyez pas si bien dire. Ce qui est maintenant tendance écologiquement parlant c’est de ne plus enterrer nos morts et d’en faire de l’humus
    Et les musulmans d’éclater de rire alors les c** postent.
    En allant faire son potager on pourra tomber par inadvertance sur le fémur de mamie dont le crâne aura été emporté par le chien du voisin.
    On va vivre une époque formidable.
    ——————————————-
    @ Giuseppe
    J’ai pensé à vous en faisant hier une petite balade (en voiture) avec mon épouse (seule petite reine que je connaisse) sur la route de Marie-Blanque. En me promenant dans Bilhères en Ossau je bavais d’admiration devant de petites maisons à retaper en bien mauvais état et dont la vue plongeait sur la vallée (vallée glaciaire, à signaler pour les « réchauffistes »).
    Seigneur Dieu pourquoi n’a-t-on pas une seconde vie sur terre ?

  38. Bonjour Monsieur,
    Dimanche dernier, à l’issue de la messe d’action de grâce pour ses 12 ans de sacerdoce en la paroisse Notre-Dame du Travail (14ème arrondissement de Paris), notre curé, le père François Potez, qui est véritablement un saint prêtre, nous rappelait: « Ma foi, ce n’est pas une idéologie, mais c’est quelqu’un (le Christ)… On n’est pas chrétien tout seul… »
    Certes il n’aurait jamais fallu renoncer à rappeler et inscrire les racines chrétiennes de l’Europe. Les chrétiens de France n’auraient jamais dû renoncer à rappeler que leur pays est la « fille aînée de l’Eglise ».
    Même si cela est difficile dans un pays complètement déchristianisé, il n’aurait jamais fallu renoncer à témoigner de notre foi ouvertement dans le respect de la laïcité évidemment, en dépit des critiques (par exemple, le rappel des Croisades et de l’Inquisition pour discréditer la foi catholique, de la part de personnes qui ne connaissent rien au sujet !) et des insultes…
    L’un de mes anciens collègues ne savait pas ce que sont Mardi Gras, mercredi des Cendres et le carême ; et pourtant il savait ce qu’est le ramadan, et ce grâce aux journalistes (cette année, la journaliste des Matins de France Culture a bien insisté sur le début de cette période de jeûne pour les musulmans ; elle ne l’a pourtant pas fait pour le mercredi des Cendres… J’en profite pour rappeler que le carême n’a rien à voir avec le ramadan théologiquement parlant).
    Dernièrement, j’ai entendu la présidente du Conseil supérieur des programmes, Mme Souâd Ayada, qui était interrogée sur la réforme du baccalauréat, dire (à partir de la minute 15 :45 sur https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/reforme-du-bac-quelles-matieres-font-une-bonne-education)
    « Quel est le foyer de cet enseignement (littéraire) ? Ce sont les humanités. Les humanités désignent d’abord, on le sait bien, la maîtrise du latin et du grec. Aujourd’hui on ne peut bien évidemment pas se contenter de cela, on ne peut même pas s’appuyer sur cela… Parce que la maîtrise du latin et du grec n’est plus au centre de notre système éducatif mais les humanités ont en revanche toute leur place comme attention, écoute des textes d’hier et d’aujourd’hui ».
    Et d’ajouter, quand le journaliste lui demande si l’abandon du latin et du grec n’est pas regrettable : « …les humanités aujourd’hui ne peuvent plus tout simplement se contenter de ce que nous appelons les humanités classiques ; ce sont des humanités modernes, des humanités ouvertes sur les sciences sociales et les sciences humaines. »
    Or, on ne s’est jamais contenté du latin et du grec ! Cet enseignement a toujours été complémentaire. En outre, comment fréquenter les textes d’hier sans pouvoir les traduire ? Et pour les traduire, ne faut-il pas maîtriser la grammaire et la syntaxe ?
    De même, jamais en Littérature comparée, en Histoire etc. l’on ne travaille sur des traductions : on lit directement dans le texte d’origine…
    Voilà, on a délibérément considéré et définitivement décidé que l’enseignement n’avait pour vocation que de former de futurs salariés formatés et aptes à travailler en entreprise et non des personnes humanistes libres. Alors que, comme l’a écrit E.R. Curtius (La littérature européenne et le Moyen Âge latin, Agora, Presses Pocket), quand le nazisme menaçait la civilisation européenne : « Dans l’état actuel des choses de l’esprit, il n’est pas l’obligation plus pressante que de restaurer le « souvenir ». Les programmes d’éducation de tout genre ont peut-être moins d’importance que d’enseigner le rôle de la continuité dans la civilisation. » Et pourtant, le grec et le latin, le christianisme constituent le fondement de notre civilisation.
    Mais l’on veut se débarrasser de tout ce qui lie l’Europe avec le christianisme parce que cela entre en contradiction avec le consumérisme et le matérialisme triomphants.
    Ce que les journalistes refusent de voir est que la re-évangélisation est déjà repartie dans les paroisses parisiennes qui sont remplies d’initiatives diverses: cellules d’évangélisation, adoration perpétuelle du Saint-Sacrement…

  39. Robert Marchenoir

    @ Tipaza | 27 juin 2019 à 08:21
    Je rejette votre approche avec la dernière énergie. Vous affirmez que la force des musulmans est leur spiritualité, et la faiblesse de nos élites leur rationalité. Quelle spiritualité ?
    Voilà une nouvelle manifestation du « long sanglot de l’homme blanc ». Ooooh ! ces Orientaux, ils sont tellement spirituels… alors que nous, nous sommes tellement matérialistes… et ça, c’est mal !
    C’est, bien sûr, la spiritualité que sont venus chercher chez nous les millions d’immigrés musulmans, plus ou moins légaux. Ce ne sont pas du tout nos belles maisons, nos beaux téléphones portables, nos belles voitures et nos belles allocations. Et je ne parle pas de nos belles femmes, et de leurs attraits physiques.
    Où voyez-vous de la spiritualité dans l’islam ? C’est simplement une mafia tribale, appliquant les moyens les plus matérialistes qui soient, pour acquérir un pouvoir permettant d’obtenir des bienfaits tout à fait de ce monde.
    Votre dénigrement de la rationalité est pathétique. La rationalité est ce qui vous permet de tenir des discours anti-rationalité lisibles par des milliards de personnes ici même. Ce ne sont pas vos merveilleux musulmans et leur spiritualité introuvable qui ont inventé Internet.
    Vous prétendez que le « peuple » serait heureusement préservé de la méchante rationalité dont seraient affectées les « élites ». C’est, hélas ! de plus en plus le cas. Les Français, comme d’autres Occidentaux, s’enfoncent de plus en plus dans la superstition à l’africaine.
    Un tiers d’entre eux pensent que les vaccins sont dangereux — record mondial. En Afrique, en Inde, en Malaisie, ce chiffre tourne autour de 1 % ou 5 %. Au Tadjikistan, il est de 0 %. Mathématiquement, nous sommes infiniment plus abrutis que les Tadjiks — qui sont musulmans. Et ce n’est pas faute de spiritualité : c’est faute de rationalité.
    Plus près de nous, les Grecs et les Hongrois, bien moins pourvus que nous en richesses matérielles, mais largement plus rationnels, sont seulement 3 % à professer cette opinion imbécile.
    Les Français s’illustrent dans l’irrationalité en étant, sans doute, ceux qui croient le plus au monde aux vertus imaginaires de l’homéopathie, charlatanerie inventée au début du XIXe siècle dont l’inefficacité a été prouvée depuis longtemps par la science.
    Mais ils croient aussi aux vertus de l’État fort et stratège, à l’existence d’une race supérieure composée de fonctionnaires, ils pensent que l’argent pousse sur un arbre planté dans la cour de l’Élysée. Les Gilets jaunes croient que s’ils obtiennent « le cul de Macron » suivi de sa démission, alors ils auront du caviar à tous les repas et ils pourront conduire à 160 kilomètres à l’heure sur les routes. Ils pensent que pour obtenir la fraternité, il faut piller des magasins et jeter des bombes incendiaires sur les CRS. Et ils n’oublient pas de « défiler pour le climat »…
    Elle est jolie, votre « spiritualité »…
    Vous nous resservez le clicheton de l’islam « religion du désert », incapable de comprendre nos « arguments post-modernes et hyper-sophistiqués ». Dans leur désert, voyez-vous, ils ont construit des gratte-ciel et des centres commerciaux infiniment plus « modernes » que les nôtres. Ils s’emploient fort bien à mettre ordinateurs et Internet au service de leur propagande, à rouler dans nos berlines de luxe hyper-sophistiquées et ainsi de suite.
    Vous me rappelez tous ces complotistes qui ne peuvent pas imaginer que Ben Laden et ses amis aient organisé le 11-Septembre, sous prétexte que c’étaient des « sauvages habitant dans des grottes » et des « chameliers du désert ».
    Vous faites une projection. Vous mélangez les ordres. On n’est plus au temps des Croisades — dont le bilan, au demeurant, ne fut pas fameux. Il va falloir beaucoup de rationalité et de matérialisme pour combattre la tentative de conquête islamique.

  40. @ Lucile
    @ Robert Marchenoir
    Ô purée la volée de bois vert que je viens de prendre !
    C’était du chêne vert fraîchement coupé !
    Incompris ou incompréhensible… ? Les deux en même temps !
    Bon je vais répondre… il me faut un certain temps pour récupérer mes esprits.
    Le dilemme est que pour expliquer il faut être long, je déteste être long et je n’aime pas trop expliquer parce que ce qui n’est pas compris dans un premier jet l’est rarement dans le second.
    C’est mon expérience pédagogique 😉
    Bon je vais essayer quand même !

  41. @ Achille 27 juin 2019 07:37
    « La résistance est là, intacte et déterminée, et se manifestera quand la situation l’exigera ».
    Ben voyons !
    Vous êtes tout à fait dans ce que l’Histoire appelle « l’esprit munichois ».
    Vous montrez toutes les qualités pour être le premier « Dhimmi » de ce blog quand le moment sera venu.
    Essayez de vivre quelques semaines dans un pays où règne la charia et vous changerez d’avis :
    Une de mes cousines, en ambassade en Mauritanie (pays musulman) nous a, il y a quelques années, raconté l’anecdote suivante : « Une femme de l’ambassade partie faire ses courses en centre ville avec son employé ressortait d’un magasin avec ses provisions. Malgré son foulard pour cacher ses cheveux (au passage gants obligatoires pour cacher les mains), une mèche blonde dépassait. Une harpie, postée à l’entrée de ce magasin où se servent les Occidentaux, s’est précipitée sur elle avec un bâton en la traitant de tous les noms et cette femme n’a dû son salut de ne pas être blessée, qu’en s’enfuyant vers sa voiture, protégée par son employé et en abandonnant ses achats sur le trottoir ».
    Après enquête, cette harpie était postée là par les autorités musulmanes locales, pour obliger les Occidentales à respecter totalement la charia.
    Voilà ce que vos petits-enfants pourraient vivre Achille, à moins qu’ils ne se trouvent des Français plus lucides que vous ne l’êtes et qui n’ont pas l’attitude du couple Daladier/Chamberlain.
    Cordialement.

  42. La preuve que ce n’est pas avec la spiritualité qu’on arrête les conquêtes musulmanes :
    « Les conquêtes musulmanes des Indes commencent, en 711-712, avec l’invasion du Sind par les Arabes, se poursuivent au XIe siècle et au XIIe siècle avec celle des Turcs et des Afghans attirés par les richesses des Hindous et s’achèvent avec l’empire moghol au XVIe siècle.
    Ces invasions musulmanes successives sont marquées, dès les conquêtes de Mahmoud de Ghaznî et de Muhammad Ghuri, par des massacres de grande ampleur de la population indienne indigène alors considérée comme mécréante (« kafir ») et la destruction des édifices religieux bouddhistes, jaïns et hindous.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Conqu%C3%AAtes_musulmanes_des_Indes

  43. @ scoubab00 | 27 juin 2019 à 06:51
    Inutile de vous dire que je suis rouge de confusion, et enchantée. Merci.

  44. Patrice Charoulet

    C’est très bien, Facebook.
    J’ai longtemps fréquenté les livres et les journaux… en papier. Il y a trois ans, j’ai découvert, après tout le monde, que l’on pouvait scribouiller dans l’espace « Commentaires » d’un blog. Je n’ai pas quitté ce blog. J’ai fait de excursions sur quelques autres blogs. J’ai ouvert un blog, comme tout le monde. Un blog sans succès. Je comprends pourquoi, n’étant pas dénué de lucidité.
    J’avais découvert Facebook, qui avait un usage familial, où j’allais très rarement.
    Il y a quelques semaines, j’ai commencé, après tout le monde j’imagine, à explorer cet endroit. J’y ai fait quelques observations, après tout le monde. Les voici :
    Certains ne mettent pas leur photo. Certains ne révèlent pas leur métier. Certains n’indiquent pas leurs amis, véritables ou virtuels. Certains laissent la rubrique « Mentions J’aime » vide. Certains ne citent aucun livre aimé, aucun disque aimé… Autrement dit, comme sur les blogs, où j’ai rencontré des gens qui ne veulent dire ni leur nom, ni leur métier, ni leur ville, ni leur téléphone, ni leur mail… je retrouve les deux grandes catégories : les paranos (qui ont peur de tout, et qui vivent masqués, en verrouillant leur porte à triple tour) et les gens ouverts, généreux, et sans peur.
    Sur Facebook, la rubrique « amis » est parfois immense. J’ai appris qu’elle ne peut dépasser 5 000 personnes. Et quand on est le 5001e, Facebook vous dit : Impossible !
    Beaucoup de personnalités politiques ont, sur Facebook, une quantité impressionnante d’amis. Mais aussi des gens des médias (presse écrite, TV , radio…).
    Facebook, à partir des amis que l’on a, vous signale une foule d’autres, avec cette info « 22 ou 33 amis en commun ». Et incite à s’intéresser aux amis des amis des amis… C’est sans fin. Celui qui est invité à devenir ami peut dire « oui » ou « non ».
    Mais ce système permet de découvrir des gens, des textes, des pensées… qu’on n’aurait jamais connus.
    La rubrique la plus intéressante, sur Facebook, est celle qui est appelée « Mentions J’aime ».
    Les plus ouverts y mettent leurs penseurs, leurs sites, leurs blogs, leurs personnalités, leurs émissions, leurs TV, leurs livres préférés. Ils offrent à tous une photographie d’eux-mêmes. Et parfois donnent envie d’échanger, quand les intérêts, les goûts, les univers sont proches.
    Si je voyais dans cette rubrique « Hitler » , « Staline », « PCF », « KKK », « White power »…, je supprimerais ce faux ami de ma liste illico.
    Enfin, tout ce qu’on écrit peut être adressé, d’un seul clic, à tous les amis que l’on a sur Facebook. Celui qui a 5 000 amis a 5 000 lecteurs garantis, s’il le souhaite.
    Bref, je suis pour l’instant ravi de Facebook. Je n’ai pas encore découvert d’inconvénients.

  45. Marchenoir vous êtes un maître ès syllogisme et en même temps un sophiste pointu, vous lire est un régal pour moi.
    Je n’ai jamais vu quelqu’un maniant syllogisme et sophisme avec autant de dextérité, il faut dire que je ne suis pas très doué en philosophie.
    Quant à Lucile elle est so british dans sa désapprobation que ça en est delicious.
    Vous voyez je suis bon public.
    Bon ce préambule nullement flatteur mais sincère énoncé, passons aux éclaircissements des points qui vous auraient échappé à Lucile et vous.
    La conquête islamique est menée au nom d’Allah et la technique de combat est directement inspirée du Coran.
    Toutes les actions des musulmans se revendiquent du Coran, livre révélé selon cette religion, et donc non négociable selon les croyants radicaux. Quand je dis toutes les actions je veux dire y compris celles qui nous paraissent ridicules comme le burkini, mais rien n’est ridicule dans une guerre de civilisation où chaque avancée si petite soit-elle, qui impose à l’autre de reculer est une victoire importante.
    C’est cette soumission aveugle à leur Dieu et à leur livre saint qui peut les entraîner à la mort que j’appelle spiritualité.
    Que cette spiritualité ne soit pas celle que l’Occident conçoit aujourd’hui n’enlève rien à cette évidence.
    Je vous rappelle qu’au temps des Croisades que vous citez, qui est le temps où la spiritualité occidentale était à son apogée, lesdits Croisés chargeaient l’ennemi, le mahométan, en criant : « Dieu le veut ! ».
    Toute spiritualité implique le sacrifice suprême, et est donc mortifère pour celui qui ne la partage pas. Pour le croyant elle est naturelle, même si elle horrifie le non croyant.
    La guerre de civilisation qui nous est menée est menée au nom d’une guerre de religion, voilà pourquoi je persiste à parler de spiritualité du radical mahométan.
    Quand je parle de religion du désert à propos de l’Islam, c’est un poncif, mais que ce soit un poncif ne fait pas de cette affirmation une fausseté.
    C’est un point d’ailleurs que les musulmans réformateurs essaient d’expliquer aux radicaux.
    Le Coran a été révélé à des hommes du désert à une certaine époque historique. Dieu a parlé aux hommes de l’époque et du lieu, le désert, le langage qu’ils pouvaient entendre et comprendre, pour être compris.
    La sagesse de Dieu étant infinie, limiter sa parole au temps et au lieu où elle a été énoncée est, ou pourrait être une forme de réductionnisme. C’est pourquoi ce poncif que vous rejetez avec mépris peut être très important dans l’évolution de l’Islam.
    Pour ce qui est de la technique mise en œuvre actuellement dans certains pays arabes je ne répondrai pas, l’argument relève du syllogisme que j’adore mais pas pour une discussion de fond.
    Pour la rationalité mortifère de l’Occident, je reviendrai, pas le temps maintenant.

  46. Mary Preud'homme

    Les juifs prient debout en se balançant légèrement d’avant en arrière, les chrétiens également debout ou parfois à genoux (en signe d’humilité), les musulmans prosternés le nez dans la poussière et le derrière en adoration (c’est à ce signe que l’on reconnaît leur grande spiritualité située dans les fondements !!).

  47. En début de cette excellente analyse, vous écrivez, monsieur Bilger :
    « […] l’islamisme qui se bat contre la France et sa conception de la République et notre pays qui demeure l’arme au pied, l’esprit inquiet mais impuissant. Dans une crise d’angoisse face à ce qu’il s’imagine fatal, inéluctable, déjà comme un combat perdu.
    […] On attend la parole du président de la République mais peut-être ne surgit-elle pas sur ce sujet capital précisément parce qu’elle devrait sortir du « en même temps » pour entrer dans le dur ? »
    Compte tenu des paroles que monsieur Macron nous a dispensées sur les religions et sur la culture française, comme de sa conception de la laïcité ou de la mise en place subreptice, avec la complicité du Conseil d’État, de la discrimination positive (cf. la réforme en cours des concours d’accès aux Grandes écoles), on ne peut rien attendre de lui quant à défense de la civilisation française, que certains pères de la IIIe République ont voulu exporter via la colonisation, comme l’avaient fait les Britanniques, puisque pour lui elle n’existe pas.
    Monsieur Macron s’inscrit dans une continuité de nos « élites » depuis plus de quarante ans. Ceci me fait penser à un livre récemment paru. Intitulé « Histoire de l’islamisation française 1979-2019 », c’est un ouvrage collectif paru chez L’Artilleur ( https://www.decitre.fr/livres/histoire-de-l-islamisation-francaise-1979-2019-9782810008773.html#resume ). Compte tenu des menaces qu’un tel titre aurait pu attirer à ses auteurs, l’on conçoit ce choix qui leur évite de subir le sort peu enviable de Robert Redeker. Voici un extrait du texte de présentation de ce livre sur le site de son éditeur :
    […] « depuis la fin des années soixante et l’arrivée en métropole d’une immigration musulmane de plus en plus importante, un changement majeur s’est produit : l’islam ne fait plus seulement valoir ses revendications au-delà des frontières mais au coeur de l’Hexagone.
    Préceptes vestimentaires et alimentaires, place de la religion à l’école et dans l’entreprise, liberté d’expression et de conscience, statut de la femme, relations avec les fidèles d’autres religions : depuis maintenant quarante ans les élites politiques et médiatiques se voient sans cesse confrontées au défi d’une religion puissante qui n’a jamais rien cédé. Qu’ont-elles fait, qu’ont-elles dit et écrit pour défendre notre bien commun, la République ? Quasiment rien.
    C’est ce renoncement que ce livre se propose de rappeler, sans y ajouter quoi que ce soit. Rappeler les faits, les décisions. Redonner à lire les textes et les discours qui les ont accompagnés, tels qu’ils furent écrits et prononcés, au mot près. Dire l’histoire telle qu’elle fut et telle qu’elle avance. Sous nos yeux. »
    Le navire coule, mais rien n’est fait pour combler les voies d’eau, bien au contraire… Donc, comme Michel Houellebecq, on ne peut que craindre une soumission de plus en plus grande de nos dirigeants (président de la République, ministres, parlementaires, maires ou hauts fonctionnaires) qui se pressent pour participer aux « cérémonies de rupture du jeûne », c’est-à-dire aux agapes de fin de ramadan ! Peut-on concevoir un instant que ces gens auraient la capacité de s’opposer ne serait-ce que verbalement à l’entreprise d’islamisation en cours ?

  48. @ Mary Preud’homme | 27 juin 2019 à 17:43
    Il y a aussi le pèlerinage de Fatima au Portugal, où des ahuris se traînent à genoux, sans parler des flagellants de Séville, des crétins j’en ai vu de toutes les couleurs.

  49. hameau dans les nuages

    @ Patrice Charoulet | 27 juin 2019 à 17:35
    Ah facebook et ses innombrables amis. Sur ma page qui n’est pas à mon vrai nom, oui je sais c’est pas bien :), j’ai mis en béarnais ceci:
    « Qui ey amic dé touts, nou n’ey pas d’arrés ! »
    Celui qui est ami de tout le monde n’en a aucun.

  50. Que nos religions ne tendent pas en permanence l’autre joue et, notamment pour le catholicisme, en s’excusant d’exister.
    Certes, en rappelant toutefois que le précepte de la joue tendue ne s’applique en toute rigueur qu’à des chrétiens individuellement persécutés ou autre et cherchant à se sanctifier en ne répondant pas à une violence par une plus grande violence, mais il ne s’applique pas à ceux qui ont la charge de peuples ou de communautés qu’ils doivent protéger, au besoin en usant de la légitime défense, d’où au passage la création d’ordres monastiques tels les Templiers chargés de protéger les pèlerins.
    Ceci dit, vouloir à tout prix ne voir en l’Islam qu’une « religion » est une lourde erreur, que commettent aussi bien les clercs que sont les évêques catholiques, les rabbins, les pasteurs protestants que les autorités laïques à commencer par le ministre des Cultes qui n’ont manifestement pas encore compris qu’il s’agit d’un système plus vaste englobant d’autres domaines, comme le domaine politique.
    Non, une mosquée n’est pas l’équivalent d’une église de même qu’un imam n’est pas l’équivalent d’un prêtre.
    Et les « laïcards » qui caressent l’Islam dans le sens du poil en espérant qu’il submergera le catholicisme n’ont pas compris qu’eux-mêmes sont dans le collimateur et qu’ils ne seront tout au plus que des sujets de seconde zone dans une société régie par la charia…

  51. Robert Marchenoir

    @ Tipaza | 27 juin 2019 à 17:37
    « Je n’ai jamais vu quelqu’un maniant syllogisme et sophisme avec autant de dextérité, il faut dire que je ne suis pas très doué en philosophie. »
    Je dois être nettement moins doué que vous. Je ne comprends pas vos « ismes », et je ne m’y attarderai pas. A défaut d’explications liées à mon propos (et vous n’en donnez pas), c’est juste une façon plus littéraire de dire « gros c… » (*).
    L’essentiel de ce que vous écrivez dans la suite de votre commentaire est vrai. Vous enfoncez une porte ouverte. Mais cela n’accrédite nullement votre précédent texte, ni ne réfute le mien.
    Prenons le problème par un autre bout : pour moi, l’islam n’est pas une religion. C’est une fausse religion. Une vraie religion, c’est au minimum quelque chose qui tient en lisière les mauvais penchants de l’homme, et exalte les bons. L’islam fait l’inverse.
    D’ailleurs on le voit à partir de l’un de vos arguments, qui, lui, est faux :
    « Toute spiritualité implique le sacrifice suprême, et est donc mortifère pour celui qui ne la partage pas. »
    D’abord, c’est faux en soi. Toute spiritualité n’implique pas le sacrifice suprême, non. Qu’est-ce qui vous fait dire ça ? Et qu’appelez-vous spiritualité, d’ailleurs ?
    Remplaçons ce mot par le terme plus juste de religion, qui s’impose en l’occurrence. Le sacrifice suprême, ce que l’islam appelle le martyre, cela consiste à donner sa vie en tuant les infidèles.
    Ce que le christianisme appelle le martyre, cela consiste à se laisser tuer en témoignage de sa foi.
    C’est donc exactement le contraire. Le christianisme, lui, n’est pas mortifère pour celui qui ne le partage pas. Il est particulièrement bienveillant envers lui. C’est bien ainsi qu’il s’est répandu, contrairement à l’islam, qui s’est répandu par l’intimidation et la terreur.
    D’ailleurs, il y a beaucoup de mots qui veulent dire exactement le contraire dans la culture chrétienne et dans la culture islamique. Donc emballer tout ça sous l’étiquette unique, et flatteuse, de spiritualité, ça ne va pas le faire (comme on ne dit pas dans les cours de philo).
    ______
    (*) Note : ni syllogisme ni sophisme ne signifient : truc avec lequel je ne suis pas d’accord, mais que je suis incapable de réfuter.

  52. @ boureau | 27 juin 2019 à 16:39
    « Essayez de vivre quelques semaines dans un pays où règne la charia et vous changerez d’avis »
    Je ne pense pas que l’on puisse comparer un peuple élevé dans la religion chrétienne possédant des traditions qui remontent au Moyen Âge avec un peuple qui a été imprégné des versets du Coran dès le plus jeune âge. J’ai vu un documentaire sur ces pauvres bambins musulmans obligés d’apprendre par cœur des pages entières du Coran, avec châtiments corporels pour ceux qui n’ont pas la chance d’avoir une bonne mémoire.
    Nous n’en sommes pas là et j’ai la conviction que nous ne le serons jamais. Je pense, pour ma part, qu’il est possible pour les communautés chrétienne, juive et musulmane de vivre en harmonie. Cela a été le cas pendant des siècles dans de nombreux pays. Il suffit pour cela de sanctionner les intégristes de chacune des communautés et les ramener à la raison.
    Je crains que le livre « Soumission » de Michel Houellebecq ne vous ait un peu perturbé. Il s’agit d’un roman de politique-fiction, absolument pas d’une prophétie de Nostradamus. 🙂

  53. C’est souvent comme ça avec les obsédés de la politique. Ils ne la considèrent que sous le double angle de l’opposition et de l’incantation. L’art de vivre, la géographie (mot en danger), l’humour, l’allure, la nourriture, les arts, l’architecture, la spiritualité et le niveau de vie bien sûr, c’est tout ça qui modèle le grain d’une civilisation. La démocratie, telle religion ou croyance ne sont que des options. Voire des moments à passer.
    Au fait, pas l’ombre d’un demi-clampin pour souligner que le groupe religieux qui progresse le plus en Europe occidentale c’est les évangélistes ? Ça, dès qu’on agite le chiffon rouge de l’infidèle ils sont forts ces géants de la fixette 😉

  54. @ Gréaudon | 27 juin 2019 à 18:42
    Bonsoir ami,
    Le lien que vous nous proposez est à regarder absolument, enfin pour ceux qui pensent être encore Français-blanc-hétéro-athée et patriote, malgré cette tourmente qui nous emporte tous.
    Un islamiste est l’ennemi des infidèles à son dieu, mais que penser de notre président qui est l’ennemi de notre culture, de notre histoire et qui légifère en cachette contre nous (ce qui est évoqué dans l’article sur le pacte de Marrakech) ?
    ——————————————————–
    @ Tipaza | 27 juin 2019 à 17:37
    Il est inutile de tenter d’expliquer quoi que ce soit à celui ou ceux qui ne veulent pas ou ne peuvent pas écouter l’autre ; surtout lorsque leur bonheur se construit dans la contradiction des propos, des pensées ou des actes d’autrui.
    Le judaïsme et le christianisme ne peuvent être compris que lorsqu’on a lu Ernest Renan ou que l’on a vécu une grande partie de sa vie dans les milieux adéquats. Avoir vécu dans des pays où règne en maître l’islam permet aussi de mieux appréhender le sujet. Je n’ignore pas que c’est votre cas !

  55. Michelle D-LEROY

    @ Lucile
    En Inde, malgré la partition de 1948 et la création du Pakistan où sont partis s’installer des millions de musulmans, il reste encore une communauté musulmane très importante et surtout dominatrice dans beaucoup de villes indiennes, où tout ne se passe pas toujours très bien.
    Les attentats au Sri Lanka le jour de Pâques contre des églises catholiques démontrent bien que dans ces pays les communautés religieuses ne sont pas un signe du bien-vivre ensemble comme les adeptes du multiculturalisme aimeraient nous le faire croire.
    « Nous sommes encore traumatisés, hypnotisés par la Seconde Guerre mondiale, et sommes incapables de voir ce qui se passe autrement qu’en référence à Hitler ».
    Tout à fait et c’est non seulement dommage mais dangereux parce qu’obnubilés par ce tragique pan de notre Histoire, nos dirigeants en oublient, volontairement ou pas, l’obscurantisme musulman qui progresse. Oubli par optimisme ou par manque de courage ou encore pour montrer à tous une ouverture d’esprit qui serait un signe de leur grande intelligence.
    Il faut dire que depuis des années, dès qu’un Français se permet d’en parler, d’évoquer ces problèmes de communautarisme, il est tout de suite classé raciste, islamophobe et d’extrême droite.
    Alors qu’il faut recréer de la fierté chez nous. Que nos religions ne tendent pas en permanence l’autre joue et, notamment pour le catholicisme, en s’excusant d’exister (PB)
    Le Pape lui-même avec sa main constamment tendue vers les musulmans n’arrange pas les choses puisqu’il donne à croire qu’il faut être charitable et accepter l’autre dans sa façon de vivre.
    Et puis, il y a surtout les pays du Golfe, qui nous prêtent de l’argent pour pallier notre dette gigantesque et qu’il ne faut pas contrarier. Les Qataris financent en partie les constructions de mosquées tout en achetant nos produits de luxe… et donc nos dirigeants successifs ferment les yeux sur l’avancée bien évidente de l’Islam en France et en Europe pour des raisons intéressées. Ils sont pris à leur propre piège en quelque sorte.
    Alors, malheureusement, si le dernier rapport établi par deux députés, l’un LR et l’autre laREM, a clairement mis en exergue le communautarisme, l’islamisme conquérant et les problèmes posés à notre République dite laïque par cet afflux de revendications, je ne crois pas que notre Président bougera vraiment ou juste pour donner le change à ceux qui s’inquiètent. Plutôt d’ailleurs en desserrant les règles de la loi de 1905 ce qui donnera plus d’aise aux coutumes religieuses musulmanes et aux autres religions. Ces dernières étant devenues de plus en plus invisibles, le Président ne risquera pas grand-chose… mais tout le contraire de ce qui est souhaitable car ce serait un moyen d’installer un peu plus les coutumes d’un autre âge et à terme la charia.
    Je pense donc que rien ne changera malgré ce rapport qui a mis en exergue ce que nous voyons à l’œil nu et que de flux migratoires musulmans en arrivées de migrants musulmans, nous serons fatalement sous le joug de l’Islam à un moment donné. Il est certainement déjà trop tard pour agir.
    Ce qui est à noter, c’est que d’un côté nos têtes pensantes nous conduisent vers de nouvelles avancées sociétales et que par ailleurs, ils acceptent implicitement les mœurs patriarcales et féodales des nouveaux habitants. Deux modèles de société complètement antinomiques qui tirent à hue et à dia les Français… et les divisent
    ——————————————
    @ sbriglia
    « Il ne se répand qu’en terre sans mémoire, sans traditions, sans identité régionale prégnante, en villes et en banlieues. »
    Sans aucun doute, et c’est aussi une des raisons pour lesquelles la fracture entre villes et ruralités se creuse.

  56. Mary Preud'homme

    @ Savonarole | 27 juin 2019 à 18:14
    A cette nuance près que les manifestations outrancières d’une infime minorité de « pénitents » qui s’exhibent moins par conviction que pour le folklore (comme à Séville durant la semaine sainte) ne dure qu’un temps, ne fait pas une majorité et encore moins l’unanimité.
    D’autant plus que les femmes ne sont pas absentes de ces démonstrations hautes en couleur et quelque peu moyenâgeuses, contrairement à ce que l’islam nous montre dans ses prières de rue coutumières, tellement spirituelles aux yeux de certains, que la gent féminine en est bannie. Il est vrai que le derrière de ces bougresses faisant ventilateur devant les Frères musulmans si spirituels qu’ils fussent, pourrait déclencher des tentations voire des émeutes qui finiraient mal ! Lapidation ou gorge tranchée il faut comprendre ces spirituels qui ont le sang chaud !
    Sachant cela, le dieu des musulmans aurait donc bien fait de voiler leurs femmes congénitalement inférieures et de les mettre à part !!!
    —————————————————
    @ Claude Luçon
    Je ne crois pas que le burkini soit une invention française. Je vous laisse vérifier.

  57. Pierre Blanchard

    @ Achille | 27 juin 2019 à 07:37
    « La résistance est bien là, intacte et déterminée, et se manifestera lorsque la situation l’exigera. »
    Permettez Achille mais j’ose… « La résistance est bien là… »
    La résistance c’est VOUS ??
    et elle « se manifestera lorsque la situation l’exigera. »
    Permettez-moi de sourire
    😉
    Car si j’étais sérieux… je pleurerais…
    Bien évidemment vous créerez un « réseau » avec sbriglia, Elusen et d’autres…. sur les mânes d’un certain F. Mitterrand, grand résistant devant l’éternel.
    J’ai déjà le nom, si vous me permettez, de votre réseau : « Les Franciscains » ; et un emblème
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_de_la_Francisque#/media/Fichier:Informal_emblem_of_the_French_State_(1940%E2%80%931944).svg
    Achille… le SAUVEUR… mais seulement « lorsque la situation l’exigera. » Ce qui, si le temps passe trop vite, vous laissera le temps de mourir avant… alors l’honneur sera sauf, pas vrai ?

  58. Mary Preud'homme

    @ Achille | 27 juin 2019 à 19:25
    Relisez bien le titre du billet « 1) avançons hardiment, 2) il n’y pas de résistance ». A qui s’adresse-t-il à votre avis : 1) aux musulmans et 2) aux chrétiens, juifs et autres mécréants ? Ou l’inverse ?
    Autrement dit lequel, de ceux qui veulent imposer des lois archaïques religieuses dans notre pays ou de celui qui subit, renie ses racines et laisse couler (à votre image), sera à terme le dindon de la farce et n’aura plus que ses yeux pour pleurer, lorsque la reconquête (en marche) prêchée dans toutes les mosquées et salles de prières salafistes sera aboutie ?

  59. Vous avez tout à fait raison d’écrire cela. Mais pour les politiques les musulmans sont un réservoir de votes qu’il faut capter. Avec un argument assez simple: vous préférez qu’ils fassent une liste spécifiquement muslim ? C’est vrai que l’intégration passe aussi par un vote pour un parti politique français. Ceci étant, allez faire un tour dans les supermarchés du midi de la France, vous allez être surpris du nombre de silhouettes noires. Micron n’y va jamais, alors croyez-vous que cela l’intéresse ?

  60. @ hameau dans les nuages | 27 juin 2019 à 12:02
    Comment peut-on vivre à Paris, pourquoi n’a-t-on pas éclaté les sièges sociaux des compagnies ? Des médecins qui rechignent à se déplacer.
    Paris la plus belle ville du monde… Ouais… Circulation différenciée, poumons asphyxiés… Pour un séminaire ou une formation, à la rigueur.
    Et pendant ce temps-là, c’est vrai il faut marcher un peu… Une deuxième vie ? La vie éternelle… Je ne sais pas répondre.
    https://i.goopics.net/vQlXo.png
    Deux heures de marche contre du métro et des RER à l’année, ils sont fous ces parigots !

  61. Robert Marchenoir

    @ Gavroche | 27 juin 2019 à 19:58
    « @ Tipaza | 27 juin 2019 à 17:37 – Il est inutile de tenter d’expliquer quoi que ce soit à celui ou ceux qui ne veulent pas ou ne peuvent pas écouter l’autre. »
    Voilà qui vous décrit à merveille.
    « Le judaïsme et le christianisme ne peuvent être compris que lorsqu’on a lu Ernest Renan. »
    Donc, la quasi-totalité des êtres humains sur cette terre ne peuvent comprendre ni le judaïsme, ni le christianisme.
    Sans compter que l’écrasante majorité des juifs et des chrétiens ne peuvent comprendre ni leur propre religion, ni celle de leur voisin biblique.
    Mais vous, vous connaissez l’une et l’autre mieux que tout le monde.
    Sans vous sentir obligé de nous les expliquer, il faut le remarquer.
    Ce qui est fort peu chrétien.
    A part ça, vous n’êtes pas sectaire du tout, et complètement ouvert au dialogue.

  62. Philippe Dubois

    @ Exilé | 27 juin 2019 à 18:49
    « Que nos religions ne tendent pas en permanence l’autre joue et, notamment pour le catholicisme, en s’excusant d’exister. (PB)
    Certes, en rappelant toutefois que le précepte de la joue tendue ne s’applique en toute rigueur qu’à des chrétiens individuellement persécutés ou autre et cherchant à se sanctifier en ne répondant pas à une violence par une plus grande violence, mais il ne s’applique pas à ceux qui ont la charge de peuples ou de communautés qu’ils doivent protéger »
    —-
    Le principe de tendre l’autre joue est encore plus subtil que ça et ne signifie nullement un refus de se défendre.
    Je répète de mémoire les explications que nous avait donné notre ancien curé.
    Les Evangiles doivent être replacés dans leur contexte historique et culturel : ils ont été écrits vers la fin du 1er siècle, dans une société antique qui avait ses codes de conduite.
    Lorsqu’on te frappe sur la joue droite, tends la joue gauche.
    Frapper quelqu’un sur la joue droite se fait avec le revers de la main (droite, les gens sont droitiers).
    Ce n’est pas une agression au sens où nous l’entendons de nos jours, c’est un geste destiné à humilier son interlocuteur, un peu comme un soufflet.
    Tendre la joue gauche signifie qu’on ne répond pas à l’humiliation mais que l’on demande à l’autre s’il est prêt à passer au stade de la violence véritable, afin qu’il s’interroge sur les raisons qui l’ont poussé à commettre ce geste : « Que t’ai-je fait pour que tu veuilles m’humilier ainsi ? »
    Là encore, nos cathos progressistes bisounours ont complètement perverti le message.

  63. @ Achille 27 juin 2019 19:25
    « Je pense, pour ma part, qu’il est possible pour les communautés chrétienne, juive et musulmane de vivre en harmonie. Cela a été le cas pendant des siècles dans de nombreux pays. »
    Quels sont ces nombreux pays ? Quels sont ces Edens ? Pendant des siècles ?
    Eclairez-moi !
    Cordialement.

  64. @ boureau | 27 juin 2019 à 23:01
    « Quels sont ces nombreux pays ? Quels sont ces Edens ? Pendant des siècles ? »
    Il me semble que ce fut le cas en Espagne, mais aussi dans les pays du Maghreb avant leur indépendance.

  65. Mary Preud'homme

    « Que nos religions ne tendent pas en permanence l’autre joue et, notamment pour le catholicisme, en s’excusant d’exister. En réussissant ce tour de force absurde d’être à la fois meurtri et repentant. En comprenant l’adversaire pourtant sans fard pour qu’il gagne plus aisément, par une reddition consentie et à la longue mortifère. »
    « Lorsque Jacques Chirac accepte l’abandon de la référence aux racines chrétiennes dans le projet de constitution de 2004, il est immensément coupable… » (Philippe Bilger)
    Allégeance faite aux gauchistes pour qui le progressisme consiste à renier leurs racines et leurs valeurs, quitte à créer un vide et une porte d’entrée béante à tous les abus et sectarismes dont les musulmans radicalisés (et conquérants tant par nature qu’en fonction de lois islamiques d’un autre âge) ont bien sûr profité pour s’infiltrer et tisser leur toile mortifère dans nos sociétés sans guide ni repère !
    Et malheur à celui (celle) qui oserait s’insurger contre cette invasion sournoise, cette colonisation de l’intérieur dont beaucoup de musulmans à la sortie des mosquées (comme à Evry, Clichy, Argenteuil, Roubaix etc.) osent désormais se vanter sans complexe ni vergogne… Il est automatiquement taxé d’islamophobie et de fascisme.
    Tandis que nombre de nos clercs, prêtres et évêques pour paraître dans le vent prônent un dialogue interreligieux (à sens unique) et vont jusqu’à inviter des musulmans à prier Allah dans leur cathédrale, à participer à la rupture du ramadan et autres démonstrations serviles…
    Alors que ces guignols ne sont même pas fichus de se réconcilier avec leurs frères protestants en Christ et tiennent les divorcés (même victimes d’abus ou d’abandon caractérisés) pour des pestiférés exclus de la communion.

  66. @ Pierre Blanchard | 27 juin 2019 à 21:35
    « La résistance c’est VOUS ?? »
    Le ricanement de la hyène n’empêche pas la caravane d’avancer. Ne cherchez pas, c’est de moi. Savonarole n’y avait pas encore pensé…
    La Résistance, je n’en suis qu’un maillon, rassurez-vous. Seul je ne peux pas grand-chose.
    Simplement, contrairement à vous et vos potes de chambrée, je ne pratique pas la politique de la peur contre une communauté qui n’a pas les mêmes traditions et croyances que les miennes.
    Ce populisme lourdingue qui s’adresse au cerveau reptilien des Français plutôt qu’à leur intelligence ne saurait être la solution pour résoudre les conflits intercommunautaires. Il ne fait, au contraire qu’empirer la situation.
    Pourquoi croyez-vous que des évêques, des rabbins et des imams se réunissent régulièrement si ce n’est pour construire les bases d’une cohabitation sereine ?

  67. Mary Preud'homme

    « Pourquoi croyez-vous que des évêques, des rabbins et des imams se réunissent régulièrement si ce n’est pour construire les bases d’une cohabitation sereine ? »
    (Rédigé par : Achille | 27 juin 2019 à 23:50)
    Ce dialogue de dupes a un arrière-goût de Montoire quand le vieux maréchal se croyant plus malin que les conquérants fanatiques nazis scellait la collaboration la plus honteuse de notre histoire avec les conséquences que l’on sait !

  68. Dans certaine campagne profonde rouergate, ils comprennent pas bien. Ne voyant pour ainsi dire des Arabes qu’à leur TV sous le napperon de tata Odile. La fracture numérique persistante, le cellulaire qui passe pas faute de réseau. Enfin si, ils ont appris à la communale ou chez les curés que Charles Martel a arrêté les Ar… Sarrazins à Poitiers.
    Macarel que les « Parisiens » frisés ou pas viennent traquer le cèpe, la piboulade, nous on va s’occuper de leurs peuneus .
    Non mais allô quoi :)))

  69. Le rapport a été enregistré le 27 juin 2019 à l’Assemblée nationale !
    Mais comment font-ils tous pour parler d’un rapport qu’ils n’ont jamais lu ?!
    Que de Dédé et beaufs en tout genre, piliers de comptoir abreuvés d’alcool, de haine et de certitudes !
    Ce qui semble effrayant c’est que j’imagine à terme le genre de témoin que faisait comparaître l’Honorable Honoraire !
    – Rapport d’information N° 2082
    En conclusion des travaux d’une mission d’information (1) sur les services publics face à la radicalisation.
    ———————————-
    @ Pierre Blanchard | 27 juin 2019 à 21:35
    « F. Mitterrand, grand résistant devant l’éternel. »
    Il est surprenant que vous n’eussiez point indiqué qu’il a été déporté par le régime nazi et de Pétain en tant que traître à la Nation et à la Patrie, comme agent de la Résistance infiltré.
    Logique qu’en infiltré il ait reçu quelques petites choses d’un pouvoir qu’il charmait pour mieux lui voler des renseignements et les faire parvenir à son réseau de la Résistance.

  70. Pierre Blanchard

    @ Achille | 27 juin 2019 à 23:50
    « Le ricanement de la hyène n’empêche pas la caravane d’avancer. Ne cherchez pas, c’est de moi. Savonarole n’y avait pas encore pensé… »
    Vous faites des progrès Achille.
    De futur résistant de la dernière heure, vous voilà devenu caravanier et bientôt nous vous verrons comme Fernandel dans Ali Baba et les 40 voleurs…
    http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19446883&cfilm=6256.html
    et, SVP, arrêtez les propos convenus du type : « Ce populisme lourdingue qui s’adresse au cerveau reptilien des Français plutôt qu’à leur intelligence ».
    Vous en devenez risible tant vous caricaturez mes propos lorsque vous écrivez : “ contrairement à vous et vos potes de chambrée, je ne pratique pas la politique de la peur contre une communauté qui n’a pas les mêmes traditions et croyances que les miennes. »
    Je n’ai jamais poussé quiconque à pratiquer la politique de la peur, je souhaiterais simplement que des personnes telles que vous arrêtent de nous ressasser ce genre de propos convenus totalement tirés de vos rêves et de votre bréviaire du parfait « en même temps » du style :
    Achille | 27 juin 2019 à 23:23 : @ boureau | 27 juin 2019 à 23:01
    « Quels sont ces nombreux pays ? Quels sont ces Edens ? Pendant des siècles ? »
    Il me semble que ce fut le cas en Espagne, mais aussi dans les pays du Maghreb avant leur indépendance.

    Ah ! Bon… donc cela « fut le cas … avant leur indépendance ».
    Cette phrase est magnifique et vous résume parfaitement.
    Donc, résumons :
    1 -avant leur indépendance les trois religions monothéistes se côtoyaient, et pour résumer, sans trop de problèmes.
    2 – depuis leur indépendance, ce n’est plus le cas…
    Je résume donc la pensée « achilienne » et non la mienne qui ne peut être que « reptilienne »…
    C’est donc parce que ces pays sont maintenant indépendants que tout va mal.
    Achille, à quand donc la reconquête façon « Duc d’Aumale »… Mais dans le style
    https://www.youtube.com/watch?v=JXbn_XvPGHE
    Bravo à la pensée « achilienne » qui va me faire penser plutôt à Zavatta qu’à Fernandel (j’ai adoré les deux et les adore encore lorsqu’il m’arrive de les revoir) mais en manière de clownerie vous vous approchez bien plus du second cité que du premier.
    Cela vous va pour ce matin ?

  71. Puisque vous commentez un rapport non lu, par aucun d’entre vous, soit, moi aussi je vais faire du hors sujet.
    Les USA dans toutes leur splendeur !
    1° – une femme battue a réussi à obtenir d’un juge que son mari se sépare de ses armes afin qu’il ne la tue pas, elle et ses enfants.
    Comme il n’avait pas l’intention de rendre les armes à la police, elle est allée les chercher pour les donner à la police.
    Arrêtée pour vol après avoir remis à la police les armes de son mari violent.
    NRA : Ah, t’as le droit de tuer qui tu veux, tabasser qui tu veux, mais pas toucher aux armes des autres.
    2° – deux femmes se disputent, l’une est enceinte, l’autre a une arme. La femme armée tire sur la femme enceinte qui perd son enfant.
    Un Grand Jury a ainsi inculpé la femme enceinte, alors que c’est elle qui a pris la balle et qu’elle n’était pas armée.
    Blessée par balle, elle est accusée de l’homicide involontaire de son fœtus.
    NRA et Trump : ah si le fœtus avait été armé…

  72. @ Robert Marchenoir | 27 juin 2019 à 18:58
    « Une vraie religion, c’est au minimum quelque chose qui tient en lisière les mauvais penchants de l’homme, et exalte les bons. »
    Ben non, c’est pas si simple la vie, surtout la vie des religions.
    La religion est le dernier maillon de la trilogie, transcendance, spiritualité, religion.
    La transcendance on ne sait pas trop ce qu’elle est, elle est tout simplement. « Je suis celui qui est » a dit Dieu à Moïse.
    La spiritualité est la conceptualisation de cette transcendance pour la rendre compréhensible (ou pas) par l’homme.
    Et la religion est la mise en œuvre concrète de cette spiritualisation.
    Et c’est là que le problème se pose, car la religion est une institution humaine et donc soumise aux aléas de la nature humaine avec tous ses défauts.
    L’expérience montre qu’une institution oublie rapidement les motivations, nobles, qui l’ont créée pour n’avoir comme seul objectif que sa pérennisation et si possible son expansion, y compris en contresens de la motivation dont elle est issue.
    Puisque vous avez pris l’exemple chrétien, prenons-le.
    Lorsque le Christ dit « aimez-vous les uns les autres » et que Simon de Montfort au siège de Béziers contre les Cathares, donne l’ordre à ses troupes : « Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens », c’est évidemment un contresens à l’esprit et à la lettre du message christique.
    Les Incas, Aztèques et autres Mayas qui ont été convertis par le sang et l’épée des conquistadors pourraient vous expliquer qu’il y a eu là aussi déviation du message, avec la circonstance aggravante que les Espagnols se sont posés la question de savoir si ces populations étaient humaines et avaient une âme. Voir la controverse de Valladolid.
    Mais ces déviances par rapport au message originel sont blâmables et ne peuvent traduire si peu que ce soit la religion catholique.
    On pourrait en dire de même du Bouddhisme, religion (si on admet que c’est une religion) de paix et de sérénité, mais dans laquelle les moines savent se montrer violents lorsque leur survie est en cause ou simplement lorsqu’ils veulent faire du prosélytisme.
    Pour l’Islam il en est différemment.
    Il existe un état fusionnel entre la transcendance, qui révèle l’intégralité du message, la spiritualité qui le formule dans le Coran, la religion qui le met en oeuvre et la société qui vit au rythme de cette religion qui non seulement traduit concrètement la spiritualité mais impose un fonctionnement de société.
    Si les massacres exécutés au nom du christianisme sont une déviance de celui-ci, les massacres au nom de l’Islam ne sont que la stricte, trop stricte application de certains versets du Coran et ça change tout.
    L’Islam est une religion, que vous le vouliez ou pas, mais ses règles de fonctionnement sont différentes de celle que vous postulez et là est le danger de l’Islam.
    La spiritualité de l’Islam est une spiritualité offensive qui rejette tout ce qui n’est pas d’elle, sachant qu’il y a fusion entre spiritualité, religion et société.
    Pour la faire évoluer il faut faire une lecture d’aggiornamento du Coran en prenant en compte le temps et le lieu où il a été révélé, comme certains réformateurs de l’Islam essaient de le faire.
    Et j’en resterai là sur l’Islam et la religion en général, j’ai déjà été trop bavard.
    Ne me dites pas que j’ai enfoncé des portes ouvertes, je le sais mais c’était pour vous accompagner dans le dédale, transcendance, spiritualité, religion où je me perds moi-même ayant depuis longtemps lâché le fil d’Ariane de la religion, pour m’en tenir à ma propre réflexion sur le sujet.
    PS : Sophisme et syllogisme ne sont pas des injures, ce sont des états de réflexion et de pensée à ne pas confondre avec socialisme, communisme, gauchisme ou pire, macronisme.

  73. @ Achille 27 juin 2019 23:23
    « Les Edens judéo-christiano-arabo-musulmans »
    Je vous concède que dans le Maghreb les trois communautés chrétienne, juive, arabo-musulmane ont vécu, pendant un siècle (entre 1830 et 1930) dans un compagnonnage tranquille et bon enfant.
    A partir de la Seconde Guerre mondiale, l’idéologie communiste a gangrené les relations intercommunautés, le progressisme du FLN a pris la suite, pour finir avec l’islamisme.
    Les témoins sont encore là pour en parler.
    Quant à l’Espagne, vos informations datent. Tous les ouvrages parus depuis une quinzaine d’années rétablissent la vérité historique. Pendant l’occupation arabe, les communautés juive et chrétienne étaient dans la soumission.
    Par contre, où sont les nombreux pays dont vous parliez qui ont vécu, pendant des siècles disiez-vous, en paix, la proximité des trois communautés ?
    Par ailleurs, les réunions entre hiérarchies catholique, juive, musulmane sont uniquement un jeu de rôles. Réfléchissez.
    Cordialement.

  74. Patrice Charoulet

    DE L’ANONYMAT (suite)
    Un thème anime beaucoup de monde ces temps-ci, c’est celui de la haine sur Twitter, Facebook, les blogs, etc. Tous les arguments sont connus, dans les deux sens. Je n’entends pas les répéter. Je souhaite me concentrer sur l’anonymat, que je n’aime pas. Sur ce blog influent, j’ai longtemps bataillé contre l’anonymat. J’ai donné toutes mes raisons. Je ne les redirai pas. Je me suis attiré une foule de contradicteurs, qui ont cru me donner de très bonnes raisons d’écrire masqués.
    J’avais cru le dossier clos, lorsque récemment j’ai découvert qu’il n’y avait pas que des bataillons de commentateurs anonymes sur les blogs, mais que celui qui tient un blog peut aussi être anonyme, ce qui m’a semblé un comble. Un commentateur d’ici a trouvé le moyen de défendre cet anonymat-là.
    Hier, ayant scribouillé les observations que j’ai faites, en explorant, après tout le monde, Facebook, un autre commentateur me livre quelques confidences à son sujet. La première est qu’il y a mis en valeur une phrase en dialecte (alors que la langue de la République est le français). La seconde est que sur Facebook, il n’a pas mis son vrai nom, mais un nom supposé. La fête continue partout.
    Je fais une concession, une seule, aux adversaires des lois en préparation. Si je n’ai rien contre la chasse au racisme, aux insultes et aux diffamations, je ne trouve pas que la fameuse «islamophobie » soit répréhensible. Chacun est libre d’aimer ou de ne pas aimer une religion, la religion musulmane ou vingt autres. On croit ou on ne croit pas. Et donc on peut dire : je n’ai pas (et donc je n’aime pas) ces croyances-là.

  75. @ Pierre Blanchard | 28 juin 2019 à 01:11
    « Cela vous va pour ce matin ? »
    Pour le petit déjeuner, cela manque un peu de consistance, mais par cette chaleur je préfère manger léger.
    Toutefois, quelqu’un qui aime Zavatta et Fernandel ne saurait être totalement mauvais. Je leur dois de nombreux éclats de rire de mon enfance. Preuve que nous pouvons avoir des points communs. Rien n’est perdu ! Ceci étant je crains que ce ne soient les seuls.
    Hélas, je constate avec une pointe de consternation mêlée de lassitude que vous n’avez rien compris à la pensée « achilienne ».
    Votre façon de résumer mes propos en est la meilleure démonstration.
    Mais ce n’est pas grave. Vous avez vos certitudes, moi j’ai mes illusions. La vérité doit sans doute se situer entre les deux. Nous le saurons bien un jour, si Dieu, Yaveh ou Allah nous prêtent vie encore quelques années.
    ————————————————–
    @ boureau | 28 juin 2019 à 07:13
    « Par contre, où sont les nombreux pays dont vous parliez qui ont vécu, pendant des siècles disiez-vous, en paix, la proximité des trois communautés ? »
    Je ne suis pas historien et encore moins historien des religions. Le Moyen-Orient également a connu des moments d’apaisement entre les communautés religieuses, car pendant des siècles il a été le passage obligé de la route des Indes. Et à ce titre il a été l’occasion pour toutes les communautés, toutes religions confondues, de faire prospérer leur petit commerce, ce qui valait bien que l’on ne s’attarde pas trop sur de mesquines considérations d’ordre religieux.
    Je n’ai pas l’intention de passer ma journée à faire des recherches sur Internet pour étayer mes propos. Je pense qui vous pouvez le faire aussi bien que moi. A moins qu’un historien lise ce blog et nous apporte les informations demandées.
    Cordialement

  76. Pierre Blanchard

    @ Elusen | 28 juin 2019 à 00:52
    « Il est surprenant que vous n’eussiez point indiqué qu’il a été déporté par le régime nazi et de Pétain en tant que traître à la Nation et à la Patrie, comme agent de la Résistance infiltré. »
    C’est « nouveau », François Mitterrand déporté.. Je le savais avoir été prisonnier mais celle-là mérite quelques explications de votre part SVP… ?
    http://www.mitterrand.org/1939-1945-Pendant-la-seconde.html

  77. @ Achille 23h23
    « Il me semble que ce fut le cas en Espagne, mais aussi dans les pays du Maghreb avant leur indépendance. »
    J’ai cité le livre de Serafin Fanjul « Al-Andalous, l’invention d’un mythe » dans lequel l’auteur pourfend l’idée romantique qu’une douce cohabitation fut possible en Espagne sous le joug musulman.
    Renseignez-vous donc avant d’écrire !
    Quant aux pays de Maghreb c’est sans doute grâce aux vertus de la colonisation que les populations des trois religions ont pu vivre sans solution à la libanaise ! Néanmoins faut-il rappeler la segmentation des populations et le nombre infime de mariages mixtes entre musulmans et chrétiens dans cette région si proche de nous ?
    Renseignez-vous également sur le sort récent réservé aux chrétiens d’Orient victimes du sectarisme islamique !
    Partout où l’islam passe les autres religions trépassent…

  78. Voilà encore un billet, dont le débat pouvait paraître intéressant, qui se termine comme d’habitude en eau de boudin grâce aux trois brillants intervenants habituels : Achille, Elusen, Robert Marchenoir, dignes représentants d’une France incapable de s’organiser face à l’adversité.

  79. @ Achille 28 juin 2019 08:30
    « Les Edens judéo-christiano-arabo-musulman »
    Vous affirmez gravement le 27/06 19:25
    « Cela a été le cas pendant des siècles dans de nombreux pays »
    Pays que vous ne citez pas malgré ma demande.
    Et le 28/06 08:30
    « Je n’ai pas l’intention de passer ma journée sur internet pour étayer mes propos ».
    Ce n’est pas la première fois que je constate que vous écrivez des impressions que vous prenez pour des réalités.
    Sortez du rêve !
    Cordialement.

  80. @ Patrice Charoulet | 28 juin 2019 à 07:30
    Fidèle à votre habitude, vous faites votre petite rubrique à part sans accorder la moindre attention à ce qui se passe autour de vous, et nous tenez informé de vos opinions comme si elles pouvaient nous passionner davantage que le sujet proposé par Philippe Bilger. Hélas l’effet de surprise est passé. Je ne sais pas si vous vous en rendez compte, mais vos déclarations, pour bien senties qu’elles soient, n’éveillent plus le moindre écho. Dommage pour nous que votre blog n’ait pas plus de succès, comme vous nous l’avez appris récemment ; vous pourriez y développer tout à loisir vos thèmes favoris plutôt que de squatter celui-ci.

  81. Le pays s’effondre ! J’exagère à peine, hier j’ai trouvé porte close à la déchetterie « pour cause de canicule » ! Quoâââh… comme dirait Martchi.
    Pour en avoir le cœur net me voilà envoyant un SMS à mon jeune collègue toujours sur la brèche : « travaillez-vous aujourd’hui ? ».
    Sa réponse sans surprise m’indiquant qu’ils continuaient à appliquer les horaires décalés, rien de nouveau sous le soleil : marteaux dès 5 heures du matin, et en avant la musique on décoffre et on recoffre et dans la bonne humeur, bien s’hydrater, complété de quelques poses et tout se passe bien. Repos l’après-midi.
    Et nos Brigades des feuilles qui ferment boutique pour cause de canicule ?! il faut savoir que c’est chacun qui vide ses déchets verts ou tout autre matériau.
    Nous sommes fichus !
    Je ne sais pas si nos élus se rendent compte, alors que la France de la banche métallique travaille, la France du climatiseur souffre le martyre… Les pauvres…
    J’ai l’impression d’un pays de chochottes, pour lequel je mériterais d’être bien soigné avec tout l’argent dont on me ponctionne – j’exagère à peine -, un peu plus de soleil que d’habitude et nous voilà effondrés et forcément les délais s’allongent, plus personne ne travaille, j’exagère à peine. Une mouche arrête un système.

  82. Rédigé par Monsieur le Professeur Charoulet le 27 juin 2019 à 17:35
    « ravi »?!?!… On est en droit de le penser…
    D’ailleurs, pourrait-on informer les parents du « Petit Patrice » que leur garcon ne devrait plus « squatter » le compte « face-de-bouc » de Maman parce que sur ce reseau social ringard, il risque les mauvaises frequentations et en consequence le harcelement de petits camarades peu charitables !!
    Pour finir sur une note positive, j’aimerais avoir l’intellect du Sieur Marchenoir ; homme politique discret ?!?! Qui sait…
    Bon week-end a tous/toutes…

  83. « Les juifs prient debout en se balançant légèrement d’avant en arrière, les chrétiens également debout ou parfois à genoux (en signe d’humilité), les musulmans prosternés le nez dans la poussière et le derrière en adoration (c’est à ce signe que l’on reconnaît leur grande spiritualité située dans les fondements !!). »
    Rédigé par : Mary Preud’homme | 27 juin 2019 à 17:43
    Quelle hauteur de vue, quelle tolérance chrétienne, quelle analyse religieuse au scalpel de la finesse : et les jeunes prêtres allongés à plat ventre lors des ordinations, doit-on comprendre que leur nez dans la poussière (« memento pulvis est », Mary P. !) et leurs fesses en l’air symbolisent leur spiritualité au ras du sol ?…
    Mary P. ou les limites racornies de la charité chrétienne…
    On est rassuré : elle ne sera jamais Docteur de l’Eglise…

  84. @ Patrice Charoulet | 28 juin 2019 à 07:30
    Donc votre blog n’a pas eu de succès ! Je vais tenter de vous aider.
    Imaginez que vous vouliez acheter du poisson. Vous allez chez votre poissonnier, et sans surprise, tout un choix de produits de la mer s’offre à vous. Maintenant, que diriez-vous si votre poissonnier vendait aussi de la lingerie fine ? Vous n’en achèteriez sûrement pas. Vous n’êtes pas venu pour ça.
    Idem pour le blogging. Choisissez un thème qu’offre M. Bilger, si vous êtes intéressé, et restez-y. Ceux qui vous lisent, souvent ne voient pas où vous voulez en venir. Vous tournez en rond. Vous vous triturez l’esprit autour de l’anonymat ou des pseudo ou à raconter ce que vous faites de votre journée, etc. Concentrez-vous sur un thème précis et si vous divaguez sur un autre thème que celui posté par notre hôte, vous ne serez ni cohérent avec vous-même ni avec le billet qu’il nous est proposé de commenter.

  85. Robert Marchenoir

    @ Tipaza | 28 juin 2019 à 06:15
    J’ai fort peu de désaccord avec ce que vous venez d’écrire. J’ai dit la même chose dans mon commentaire du 27 juin 2019 à 18:58. Vous venez de démentir le propos que je vous contestais :
    « Toute spiritualité implique le sacrifice suprême, et est donc mortifère pour celui qui ne la partage pas. »
    Vous venez de reconnaître que :
    « Si les massacres exécutés au nom du christianisme sont une déviance de celui-ci, les massacres au nom de l’Islam ne sont que la stricte, trop stricte application de certains versets du Coran et ça change tout. »
    C’était bien le fond de mon argument.
    Sur le fait de savoir si l’islam est une religion ou non, vous comprenez bien que c’est du pinaillage et que nous sommes d’accord sur ce point.
    Vous dites que c’en est une. Je dis à la fois que c’en est une et que ce n’en est pas une. C’en est une parce que les musulmans le disent, et qu’ils vivent d’après elle, et ce n’en est pas une pour deux raisons.
    D’abord parce que d’après nous, les chrétiens, les Européens, les Blancs, bref les hommes de culture chrétienne, elle est à l’opposé de tous nos principes et à l’opposé de ce que doit être toute religion.
    Nos principes doivent prévaloir. C’est indispensable à notre survie et à notre prospérité.
    Ensuite parce que dans les faits, indépendamment de notre culture à nous, la plupart des religions s’efforcent, comme je le disais, de tenir en lisière les mauvais penchants de l’homme, et d’exalter les bons. Même si ce n’est pas là la seule fonction d’une religion, elle est fondamentale.
    Les religions ont bien d’autres fonctions, dont celle de souder les hommes entre eux et contre leurs ennemis. C’est le cas de l’islam, c’est le cas du judaïsme, c’était le cas de l’Antiquité grecque et romaine, et c’est le cas, au passage, de l’orthodoxie poutiniste qui singe complètement l’islam sur ce point, et qui est chrétienne comme moi je suis musulman. Elle aussi est une fausse religion.
    Mais il est exceptionnel qu’une religion se vautre aussi spectaculairement que l’islam en mettant cul par-dessus tête. Il est exceptionnel que la fonction patriotique et agressive d’une religion écrase aussi complètement sa fonction humaniste.
    Cela ne veut pas dire que ça n’arrive pas. La religion aztèque n’était pas spécialement méritoire à cet égard. Il est heureux que nous l’ayons annihilée. Il en est des religions comme de tout le reste : certaines sont supérieures à d’autres. Si les musulmans veulent musulmaner à leur aise chez eux, c’est bien malheureux pour eux, mais s’ils y tiennent… En revanche, il ne faudrait pas qu’ils s’avisent de répandre leurs répugnantes idées chez nous.
    Je laisse de côté votre explication confuse et inutile concernant transcendance, spiritualité et religion. Vous-même, vous reconnaissez « qu’on ne sait trop ce qu’est la transcendance ». Alors pourquoi l’invoquer ? Vous m’objectez : « c’est pas si simple », mais c’est pour aussitôt compliquer et enfumer à plaisir. On reconnaît là l’éternelle tendance nationale à faire savant pour aboutir à rien. Le but de la pensée est, en effet, de simplifier les choses.
    Surtout en matière de politique, et nous sommes en train de faire de la politique.
    Mais tout cela nous éloigne du départ de notre discussion, qui était tout autre. Je vous reprochais d’établir une hiérarchie entre l’islam et nous, à notre détriment :
    « La force de l’ennemi est sa spiritualité, notre faiblesse, du moins celle de nos ‘élites’, est la rationalité. L’Islam radical dans la lecture littérale qu’il fait du Coran, est une religion des hommes du désert, religion du désert on lui oppose des arguments d’un monde post-moderne hypersophistiqué qui sont incompréhensibles pour l’ennemi. »
    Je vous reprochais de chercher à nous dessaisir de ce qui fait notre identité et notre force. Sur ce point, vous n’avez toujours pas répondu.
    Finalement, concernant le vocabulaire, syllogisme et sophisme ne sont pas des « états de pensée ». Le premier est une forme de raisonnement logique, tandis que le second est une forme pervertie du premier, à la fois fallacieuse et destinée à tromper.
    Il s’agit donc bien d’une injure faute que l’imputation soit étayée. Jusqu’à présent, vos explications ont montré au contraire que vous étiez d’accord avec moi, donc il n’y a nul sophisme dans mon propos.
    ______
    @ Giuseppe | 28 juin 2019 à 12:36
    « Le pays s’effondre ! J’exagère à peine, hier j’ai trouvé porte close à la déchetterie ‘pour cause de canicule’ !  »
    C’est tout à fait exact. L’hystérie caniculaire à laquelle nous assistons est représentative du je-m’en-foutisme généralisé qui nous affecte. A lire les journaux, le thermomètre annonce la fin du monde. Personnellement, je n’ai rien remarqué. Ben… il fait un peu chaud, et alors ? Rien d’inhabituel, et pourtant j’ai horreur de la chaleur.
    Le pays s’effondre littéralement, par paresse et par négligence. L’aéroport de Roissy s’est effondré sur ses passagers, par la faute de mauvais bâtisseurs. Les trains du glorieux service public déraillent à qui mieux mieux, tuant des dizaines de personnes, à Brétigny-sur-Orge et ailleurs. Par manque de rigueur. Par indiscipline. Par mépris de l’entretien.
    Nous venons d’apprendre que 25 000 ponts menaçaient de s’effondrer à travers la France, comme dans un vulgaire pays de rednecks tel que l’Amérique de Trump (*).
    Partout, les bâtiments publics et privés sont emmaillotés sous des filets hideux, faute de quoi ils tomberaient littéralement en morceaux sur la figure des passants.
    Heureusement que nous avons le premier domaine maritime du monde (?) et qu’il convient d’exalter la puissônce de la Frônce. En attendant d’être mis sous tutelle par le FMI, comme l’Angleterre marxiste des années 70, et d’être sauvés par les Chinois, comme de vulgaires Grecs.
    ______
    (*) Au passage, personne ne connaît le nombre de ponts en France, révèle ce rapport sénatorial. Il y en aurait entre 200 000 et 250 000. Excusez du flou. Cela dans le pays des « Ponts et Chaussées » et de « l’aménagement du territoire ». Dans le pays le plus étatiste du monde, où des millions de socialistes hurlent, à chaque fois qu’il est question de supprimer dix euros dans les dépenses publiques : « Mais, euh, les routes, euh, avec quoi on va construire les routes, euh ? »

  86. @ Pierre Blanchard | 28 juin 2019 à 08:32
    « C’est « nouveau » »
    Vous ne saviez même pas qu’il avait été résistant !
    Lui n’a pas collaboré, ça c’est certain puisque c’était un agent infiltré !
    Apparemment vous êtes le genre à dire qu’un magistrat a été impliqué dans plusieurs viols, sans préciser que son implication a consisté à faire condamner les violeurs !
    Fatalement, un magistrat est impliqué dans l’affaire, ainsi que la victime, les témoins, les avocats, les policiers, les personnes qui ont porté secours, mais comme le mot ‘impliquer’ déclenche chez les gens : coupable, vous en usez et abusez sous la forme délictuelle définie par l’article 29 de loi de 1881 : dubitative (insinuation).
    Comme dire d’un policier infiltré, d’un agent des services secrets qu’ils ont collaboré avec l’ennemi.
    « François Mitterrand a eu la francisque ! », c’était surtout un agent de la Résistance infiltré, vous non !
    Quels risques avez-vous pris, vous, pour les autres, pour votre Nation dans votre vie ?!
    ————————————————-
    @ Gavroche | 28 juin 2019 à 10:55
    « …dont le débat pouvait paraître intéressant »
    Un débat sur un rapport d’information que vous n’avez jamais lu !
    Quand on ne sait rien, il vaut mieux se taire !

  87. Sans doute, Monsieur Bilger, ne serait-il pas inutile de revenir au fond de votre billet et à l’inquiétude que vous manifestez dans votre conclusion :
    « Face à ce « avançons hardiment », une résistance est nécessaire. Pas demain, pas aux calendes grecques.
    Il y a des défaites plus subtiles que celle qui a suscité l’appel du 18 juin. Tous les jours, on teste, on érode notre courage.
    La France se donne-t-elle encore le droit d’être elle-même ? »
    Si nos dirigeants sont adeptes de l’autruche permanente, refusant de regarder la situation en face, d’autres qui la dénoncent sont automatiquement classés dans le camp du mal, parce qu’il n’ont pas la pensée conforme, parce qu’ils se refusent à donner dans le politiquement correct diffusé à longueur de « médias mainstream ».
    Pourtant, certains, pour être parfaitement bien placés pour formuler un avis sur le sujet de ce billet et aimer notre langue et notre culture, ont fait état de leurs inquiétudes depuis longtemps.
    Je citerai à titre d’exemple l’écrivain algérien de langue française Boualem Sansal qui s’est exprimé dans un entretien datant de 2017 qui n’a pas perdu son actualité ni sa pertinence. J’en cite ces deux très courts passages :
    « Je voudrais vous dire deux trois choses sur l’islamisme. Il y a d’autres sujets mais celui-ci les dépasse, il tient le monde en haleine, et la France en premier, elle est une pièce essentielle dans son programme de domination planétaire. C’est ici qu’il gagnera ou perdra face à l’Occident, il le croit, voilà pourquoi il s’y investit avec tant de rage, derrière laquelle cependant agit un monde étonnant de froide intelligence et de patience.
    […] Tout son programme, dont le terrorisme est un volet important mais pas le plus important, il en est dix autres qui le sont davantage, ne vise que cela : briser les résistances, éteindre les Lumières avec un grand “L” et installer les mécanismes d’une islamisation en profondeur de la société. On peut dire que l’islamisme ne commence véritablement son oeuvre qu’après le passage du rouleau compresseur de la terreur, à ce stade la population est prête à tout accepter avec ferveur, humilité et une vraie reconnaissance. […] Encore quelques réglages et nous aurons une république islamique parfaite, tout à fait éligible au califat mondial. »
    On pourra lire l’intégralité de cet entretien ici :
    https://www.valeursactuelles.com/societe/islamisation-la-france-minquiete-58646

  88. hameau dans les nuages

    @ Patrice Charoulet | 28 juin 2019 à 07:30
    « La fête continue partout »
    Mon Dieu ! Boudiou ! Ne m’en parlez pas ! On dit même qu’un Poquelin se faisait appeler Molière !
    Concernant ma page, sans avoir les mêmes prétentions que le sus-nommé, cela aurait pu être Justin Bridou, ce fut Adrien Delurbe.
    Non mais où va-t-on mon bon Patrice ! 🙂

  89. Pierre Blanchard

    Achille, vous avez écrit, je cite INTEGRALEMENT :
    Achille | 27 juin 2019 à 23:23 : @ boureau | 27 juin 2019 à 23:01
    « Quels sont ces nombreux pays ? Quels sont ces Edens ? Pendant des siècles ? »
    Il me semble que ce fut le cas en Espagne, mais aussi dans les pays du Maghreb avant leur indépendance.

    J’ai écrit INTEGRALEMENT :
    Ah ! Bon… donc cela « fut le cas… avant leur indépendance ».
    Cette phrase est magnifique et vous résume parfaitement.
    Donc, résumons :
    1 -avant leur indépendance les trois religions monothéistes se côtoyaient, et pour résumer, sans trop de problèmes.
    2 – depuis leur indépendance, ce n’est plus le cas…
    Je résume donc la pensée « achilienne » et non la mienne qui ne peut être que « reptilienne »…
    C’est donc parce que ces pays sont maintenant indépendants que tout va mal.
    Achille, à quand donc la reconquête façon « Duc d’Aumale »… Mais dans le style
    « >https://www.youtube.com/watch?v=JXbn_XvPGHE

    Et vous OSEZ répondre
    Achille | 28 juin 2019 à 08:30
    Hélas, je constate avec une pointe de consternation mêlée de lassitude que vous n’avez rien compris à la pensée « achilienne ».
    Votre façon de résumer mes propos en est la meilleure démonstration.

    Conclusion :
    Je n’ai en rien résumé vos propos, simplement, à la relecture vous ne comprenez plus ce que vous avez écrit…
    C’est comme cela que cela commence Achille… ATTENTION, surveillez : tension, rythme cardiaque, taux de glycémie, de glucides et… éventuellement, mais éventuellement seulement, taux d’alcool dans le sang, de THC etc.

    ———————-
    Elusen… vous « êtes un CAS VOUS »
    Vous avez écrit INTEGRALEMENT :
    « Il est surprenant que vous n’eussiez point indiqué qu’il a été déporté par le régime nazi et de Pétain en tant que traître à la Nation et à la Patrie, comme agent de la Résistance infiltré. »
    J’ai écrit INTEGRALEMENT (j’enlève les fioritures)
    C’est « nouveau », François Mitterrand déporté… Je le savais avoir été prisonnier mais celle-là mérite quelques explications de votre part SVP… ?
    « >http://www.mitterrand.org/1939-1945-Pendant-la-seconde.html

    Et vous OSEZ répondre
    Elusen | 28 juin 2019 à 17:17
    Vous ne saviez même pas qu’il avait été résistant !
    Lui n’a pas collaboré, ça c’est certain puisque c’était un agent infiltré !

    Pour vous les mots, résistant, infiltré et DEPORTE… ne sont que des MOTS. Tout cela se mélange dans votre esprit…
    Vous venez de découvrir le mot « infiltré » en parlant de FM. C’est effectivement un « beau mot » qui le définirait presque…
    Le reste de votre propos je vous le laisse. Mon Père me disait : « c’est de la roupie de sansonnet.. »
    Rien que pour vous instruire, VOUS qui nous évoquez un FM DEPORTE… (Connaissez-vous au moins le POIDS des mots ???)
    J’en doute
    http://www.expressio.fr/expressions/roupie-de-sansonnet.php
    Je ne vous lisais pas auparavant mais lisais parfois les réactions que vos propos déclenchaient… quel temps bénit ai-je vécu jusqu’à ce jour ELUSEN !
    J’en terminerai presque par PCQTTM
    Devinez

  90. @ Robert Marchenoir | 28 juin 2019 à 16:44
    « Le pays s’effondre littéralement, par paresse et par négligence » et clientélisme j’ajouterais.
    Je ne commenterai pas « les mauvais bâtisseurs », il faudrait connaître le dossier d’expertise. Ceci dit Bob – je me permets -, il est vrai que le principe de Pareto que nous nous appliquions est aujourd’hui en liquidation, terrifiant.

  91. Bel échange Tipaza-Marchenoir, qui dessinerait en filigrane que, face à l’Islam politique, il est difficile de ne pas rabaisser mimétiquement ce qui fonde la religion à la confusion des ordres, et que foi et raison peuvent cohabiter sans s’opposer dans un combat qui alors détruit l’une comme l’autre :
    « Pascal, au lendemain de sa rencontre avec le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, en expose au contraire la vérité. Il choisit des philosophes non systématiques, qui partent de l’expérience humaine de la misère: Epictète et Montaigne. Epictète a été présomptueux, il n’a vu que la grandeur de l’homme, Montaigne n’en a vu que la misère et s’en est lâchement contenté. Et il est impossible de faire une synthèse abstraite de ces deux philosophies, qui attribuent au même être des dispositions contradictoires. Il faut donc changer d’ordre, les éclairer l’une et l’autre d’une lumière supérieure, celle de la Révélation, qui seule peut accorder les contrariétés destructrices de la philosophie.
    «Il n’y a rien de si conforme à la raison que ce désaveu de la raison.» (182) La foi est incommunicable puisqu’elle dépend de la grâce divine mais la raison peut indiquer aux libertins la nécessité d’un dépassement de la raison.
    Si Girard reconnaît dans la théologie augustinienne l’essentiel des thèses qu’il défend et qu’il aurait pu retrouver chez Pascal, singulièrement celui des Provinciales, c’est parce qu’il est tout le contraire du «pélagien» que Pierre Manent a cru voir en lui: la thèse d’un libre-arbitre tout-puissant qui rendrait l’homme maître de son salut ou de sa perte sans le secours de la grâce n’est pas la sienne. Il est trop «apocalyptique» pour être un adepte des «Lumières» et croire que la connaissance suffit. De plus, si la violence est humaine, trop humaine et si le Christ n’est pas «offert en sacrifice» par Dieu mais occupe littéralement la place de toutes les victimes depuis le premier meurtre d’Abel par Caïn, pour Girard, la Passion et la Résurrection ont une puissance de démystification de la violence qui excède les capacités de l’esprit humain et révèle la divinité du Christ. Ainsi, la liberté laissée à l’homme dans le contexte de la mimésis, déchéance originelle de l’humanité, consiste à choisir entre modèle humain et modèle divin. Pascal propose ce choix sous une autre forme: «Il y a deux principes qui partagent la volonté des hommes: la cupidité ou la charité.» (502) L’alternative est sensiblement la même : Dieu ou les créatures. Créé avec un amour infini pour son créateur et un amour fini pour lui-même, l’homme qui s’aimait à bon droit dans la lumière de Dieu, après la chute, «s’est détourné de Dieu et son amour pour lui-même s’est étendu et débordé dans le vide que l’amour de Dieu a quitté ; et ainsi il s’est aimé seul, et toutes choses pour soi, c’est-à-dire infiniment.»
    Ramener tout à soi, c’est vivre dans le mensonge et dans une vanité ridicule. Et c’est ce qui rend la cité terrestre si fragile, menacée par la violence intestine, chaque moi voulant être le tyran de tous les autres. »
    http://www.rene-girard.fr/offres/doc_inline_src/57/Pascal+Girard+.pdf
    Merci, les gars.

  92. @ Rédigé par : Pierre Blanchard | 28 juin 2019 à 21:32
    ▬ « êtes un CAS VOUS »
    Que seriez-vous en cas ? Deux cas, trois cas ou quatre-quarts ?!
    ▬ « Pour vous les mots … ne sont que des MOTS »
    Ben comme tout le monde ?!
    Des cheveux sont des cheveux, des mots sont vos maux !
    ▬ « Mon Père me disait … »
    Oui et alors ?!
    Il disait aussi : à table ! Je vais aux toilettes et oups je trépasse.
    ▬ « Connaissez-vous au moins le POIDS des mots »
    À l’unité ou au kilo ?!
    Il y a des prix de gros par chez vous, apparemment, pour insinuer que François Mitterrand a collaboré, alors que c’était un agent de la Résistance, un infiltré, comme le disait votre père à Vichy, joli teint.

  93. Mary Preud'homme

    @ sbriglia | 28 juin 2019 à 15:17
    Mon pauvre sbriglia, cessez de vous ridiculiser à vouloir comparer le rituel du sacrement de l’ordre ou de la consécration des religieux et religieuses où les impétrants (libres de leur engagement) sont couchés sur le sol, une seule fois dans leur vie, les bras en croix en signe de soumission au Christ, avec les prosternations rituelles et quotidiennes des prières musulmanes (où seul les derrières masculins sont exposés !).
    De même que le voile léger de quelques nonnes catholiques n’a rien à voir avec le lourd niqab ou la burqa imposés par les fondamentalistes musulmans à « toutes les femmes dès la puberté ».
    Quant à ma finesse et ma tolérance, elles sont manifestement très supérieures aux vôtres qui vous plaisez à défendre (par malice ou esprit de contradiction) des pratiques d’un autre âge, tout en stigmatisant de façon perfide ceux qui pointent les abus et les outrances de vos nouveaux protégés « muslims ».

  94. @ Achille | 27 juin 2019 à 19:25
    « Nous n’en sommes pas là et j’ai la conviction que nous ne le serons jamais. »
    Et d’où vous vient cette conviction ?
    « Je pense, pour ma part, qu’il est possible pour les communautés chrétienne, juive et musulmane de vivre en harmonie. »
    Je l’ai aussi cru longtemps. Mais quand je vois cet historique sur un espace temps très court (62 ans),
    https://www.nuitdorient.com/n7210.htm, je m’inquiète pour les générations qui montent.

  95. @ Elusen (vs Pierre Blanchard)
    « Il est surprenant que vous n’eussiez point indiqué qu’il a été déporté par le régime nazi et de Pétain en tant que traître à la Nation et à la Patrie, comme agent de la Résistance infiltré. »
    Vous avez lu ça sur Pif ? Le sergent Mitterrand à l’issue de la Drôle de guerre a été, comme des centaines de milliers de soldats de son pays, capturé et envoyé en Allemagne. La notion de ‘Résistance’ est bien postérieure à ça. Il est heureux que, quatre ans plus tard et après son épisode vichyssois, les nazis n’aient pas ‘déporté’ donc capturé Mitterrand (et ses compagnons). Sinon nous ne l’aurions pas connu, opinion favorable ou non à son égard.
    Allez vous rhabiller herr kamarade. L’épisode caniculaire terminé, vous allez prendre froid. Et tant pis pour l’édification de l’Histoire, qui n’a pas fini de se faire des chaleurs avec vous :))

  96. Interné dans un camp de prisonniers en Allemagne pendant 18 mois !
    Il s’évade !
    Il reçoit la francique un an après être entré dans la Résistance.
    Philip Short, journaliste de la BBC, a écrit une biographie sur François Mitterrand.
    A Taste for Intrigue – The Multiple Lives of François Mitterrand

    • Mitterrand se vit décerner la Francisque pour services rendus à la ‘Révolution nationale’. Il ne fut pas la seule figure de la Résistance à la recevoir. Bernard de Chalvron, qui serait plus tard un ambassadeur gaulliste, et Raymond Marcellin, qui rejoignit le réseau Alliance de Marie-Madeleine Fourcade et devint par la suite le ministre de l’Intérieur de De Gaulle, reçurent tous deux la décoration de Pétain. Ce fut également le cas de Maurice Couve de Murville, qui devint la même année membre du Comité français de Libération nationale à Alger et serait par la suite nommé Premier ministre. Tous agissaient sous les ordres de l’équipe de De Gaulle à Londres. Pour Mitterrand, comme pour les autres, la francisque était la couverture idéale. Exhiber l’emblème propre à Pétain tout en luttant contre Vichy flattait son goût de la provocation.

    Si vous voulez lui reprocher quelque chose, c’est plus à charger du côté de la torture en Algérie, mais pas sur le fait qu’il a bien été un résistant ; le révisionniste que vous êtes ben lui : non !

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