On croit que les étonnements, les incompréhensions, les indignations ne sont plus possibles tant on a l’impression d’avoir atteint le comble et que le futur ne nous apprendra plus rien.
Pourtant on se trompe. L’inventivité du pire est sans limite et la modernité nous fait descendre de plus en plus bas. Apparemment le fond n’est pas atteint.
Je me suis interrogé sur l’étrange mystère qui fait que les majorités sont en général silencieuses et qu’à rebours il y a une implacable force des minorités et des dissidences. Comme si les majorités avaient peur et que les minorités étaient sûres de leur fait. Je crois malheureusement que ces dernières ont raison dans leur arrogance satisfaite.
Le hasard m’a entraîné vers le Royaume-Uni alors que j’aurais pu prendre des exemples similaires dans notre pays qui se soumet de plus en plus à une influence américaine charriant absurdités, censures et interdictions.
Dans un collège de Seaford (Sussex), les noms de Winston Churchill et de JK Rowling ont été retirés des bâtiments à cause de leurs opinions qualifiées « d’intolérantes » (The Telegraph, Valeurs actuelles).
Les adolescents ont dénoncé, dans une lettre aux parents, pour le premier, « une personnalité qui a promu le racisme et les inégalités, en emprisonnant et en torturant injustement ». Pour la seconde, il faut la rejeter pour ses commentaires sur la communauté « trans » ( ce constat que les hommes n’ont pas de menstruations mais les femmes, oui !) favorisant l’intolérance et la discrimination.
La direction de l’établissement a réagi en saluant au contraire les « engagements » de ces deux personnalités et un parent qui a voulu rester anonyme s’est déclaré en désaccord avec le retrait, en rappelant l’apport historique de Churchill et son action décisive contre le nazisme.
Ces petits totalitaires sont d’abord d’une inculture absolue qui leur fait confondre des détails – à les supposer exacts – avec l’essentiel d’une existence et de ses oeuvres. Oubliant la vérité de l’Histoire pour la morale conjoncturelle et l’humus médiatique du jour.
D’ailleurs, pourquoi les blâmer puisque ces élèves sont l’objet d’un culte effréné qui pourrait donner, même à de plus lucides qu’eux, la certitude qu’ils ont le droit de tout s’autoriser puisque le « jeunisme » les encense par principe à cause d’un état qui passera ?
Rien n’est plus démagogique que cet effacement de l’adulte, sur les plans intellectuel, social, politique, culturel et médiatique, face à ce qu’il considère comme une promesse naturellement exemplaire, tel un état magique, un miracle renouvelé qui n’a jamais besoin de se prouver. L’adulte est ridicule en pâmoison nostalgique, agenouillé devant la jeunesse mais manquant d’empathie et d’estime pour un certain nombre de jeunes gens des deux sexes authentiquement exemplaires mais qui ne sont appréciés en règle générale que s’ils ne sont pas conservateurs !
Il aurait fallu oser dire à ces élèves que leur ignorance était abyssale et leur interdire d’éradiquer ce qui les dépassait de mille coudées.
Le pire est peut-être, dans cette offensive de la bêtise précoce contre deux destinées irréprochables, l’une pour la sauvegarde de notre monde, l’autre pour le rayonnement de ses livres, de son humanisme et de sa générosité. Le plus triste est aussi de voir contestée une histoire admirable comme celle de JK Rowling dont les conditions d’existence, la résilience, la liberté d’expression et le succès la placent à un rang inégalable.
On aboutit à ce paradoxe que, continuant cette perversion de parfois célébrer les imparfaits, on va dorénavant exclure les meilleurs.
Faut-il ajouter à ces ressorts la lâcheté qui intimide certains face au progressisme militant et prétendument irréfutable et leur fait tenir un discours de vérité mais en catimini, anonymement, comme ce parent d’élève énonçant des évidences mais n’osant pas les proférer visage montré ?
Le processus aurait pu être encore plus désastreux si la direction de l’établissement avait ressemblé à tant d’autres où le respect et la hiérarchie sont de gros mots et le délitement de soi et de l’autorité au mieux une obligation, au pire une envie.
Ce serait une autre forme de condescendance regrettable que de minimiser ce qui s’est déroulé parce qu’il ne s’agirait que d’adolescents alors que l’imprégnation, avec précocité, d’un tel climat inquisiteur démontre à quel point il est nécessaire et urgent de les prendre au sérieux.
Qu’on ne croie pas que cette autopsie s’attachant à un épisode du Royaume-Uni serait le signe chez moi d’une détestation, par principe, des aurores. Bien au contraire.
Cette analyse de ce concentré qui pourrait être français n’occulte pas, si j’ai fait un sort à ces adolescents, les moins jeunes. La multitude des personnalités, des citoyens, des épris de la lumière, tous adultes et donc n’ayant aucune excuse pour leurs dérives d’ignorance, d’intolérance et de vulgarité, qui au quotidien s’abandonnent à un totalitarisme et à un simplisme nous interpellant sur les bienfaits de l’âge !
Le temps ne fait rien à l’affaire… comme aurait chanté Georges Brassens.
« Je me suis interrogé sur l’étrange mystère qui fait que les majorités sont en général silencieuses et qu’à rebours il y a une implacable force des minorités et des dissidences. » (PB)
N’est-ce pas une erreur de perspective ? Les majorités s’expriment, mais leur expression n’étant pas dissonante, elle n’est pas saillante. On honore régulièrement Churchill ou l’auteur de « Harry Potter », mais c’est quand ils sont couverts de boue que cela fait les titres des journaux. Si Cédric Villani affirme à la télé que cinq et cinq font dix, la presse anglaise n’en parlera pas. S’il soutient qu’ils font onze, douze, ou bien huit, il sera entendu jusqu’en Nouvelle-Galles du Sud. Célébrez Churchill vous serez peu remarqué, louez Hitler ça fera du bruit.
« L’inventivité du pire est sans limite et la modernité nous fait descendre de plus en plus bas. » (PB)
Dans votre jeunesse, « Le Monde » était largement procommuniste, Cohn-Bendit était anarchiste, se vantait de jouir sans entraves bourgeoises et était célèbre jusqu’en Patagonie, les jeunes excités étaient maoïstes. Est-ce vraiment pire maintenant ? De Cohn-Bendit à Assa Traoré, est-on descendu ? Du « Monde » de 1970 au « Monde » de 2020, du « Nouvel Observateur » à « L’Obs », du « Libé » maoïste au « Libé » assatraoriste ?
« Rien n’est plus démagogique que cet effacement de l’adulte, sur les plans intellectuel, social, politique, culturel et médiatique, face à ce qu’il considère comme une promesse naturellement exemplaire, tel un état magique, un miracle renouvelé qui n’a jamais besoin de se prouver. »
Eh oui, elle est bien loin l’époque (si toutefois elle a existé) où les jeunes écoutaient les anciens, se référaient aux écrits de philosophes inspirés, de préférence les Grecs (Platon, Socrate, Aristote). Peut-être cela existe-t-il encore dans quelques familles bourgeoises, mais rien n’est moins sûr.
Désormais les jeunes refont l’Histoire à leur façon et pour cela ils prennent d’autres références littéraires, historiques, politiques. En fait, ils façonnent leur propre philosophie directement à la source de leurs préoccupations, confortée par les débats des plateaux TV où les invités ne sont d’accord sur rien, chacun étant persuadé de détenir LA vérité. Sans oublier, bien sûr, les mouvements en provenance des Etats-Unis qui systématiquement viennent déferler sur nos universités : MeToo, MeTooIncest étant les derniers arrivages.
Finalement on ne sait plus très bien si ce sont les anciens qui pratiquent le jeunisme ou si ce sont les jeunes qui refusent ce monde que leur ont laissé leurs « vieux ». Ce monde qui les étouffe et où ils ne voient pas très bien où ils peuvent trouver la joie de vivre à laquelle ils aspirent.
Il est clair qu’ils ne veulent pas de la vie laborieuse et hyperorganisée de leurs parents : métro, boulot, dodo. Un petit séjour au camping des Flots bleus l’été, une semaine au ski en l’hiver, la petite balade à la campagne le week-end, la venue dominicale de belle-maman impatiente de voir les petits.
« On aboutit à ce paradoxe que, continuant cette perversion de parfois célébrer les imparfaits, on va dorénavant exclure les meilleurs. » (PB)
Drôle : ce sont souvent les mêmes qui critiquent les désherbants trop puissants, disant qu’ils sont mauvais pour les cultures. Mais il y a une excuse à mettre beaucoup d’intrants, échapper à la faim.
Ainsi qu’on la vu avec la Révolution verte :
http://geoconfluences.ens-lyon.fr/glossaire/revolution-verte
Eviter éventuellement au communisme : une raison de plus pour que l’agriculture intensive moderne – pas de l’URSS – ne plaise pas à certains.
Ceux qui imposent la perfection, enfin leur idée de la perfection aux autres sont des pervers.
Ils vont contre la liberté.
Ils vont contre la vérité, confondant le plus important et le reste : ce n’est certes pas eux qui auraient inventé la perceptive.
Ni rien inventé ou combattu pour rien : quand on n’est ni un créateur ni un héros, que reste-il pour exister ?
Censeur… Enfin, je ne parle pas des pauvres nettoyeurs du net, il faut bien vivre, ou de ceux qui classent les œuvres en visible ou non pour les enfants, on dira des aménageurs d’espace public, mais de gens qui prétendent réécrire l’Histoire.
Orwell sort en Pléiade, inspire des bandes dessinées et a une influence moins visible qu’à ces signes, mais à quoi bon ?
On a déjà les Français ramenant Montesquieu sans jamais se débarrasser d’une Constitution qui n’organise pas l’équilibre des pouvoirs, c’est le moins que l’on puisse dire. La double pensée n’a pas attendu Océania, c’est moi qui vous le dis.
« Le plus triste est aussi de voir contestée une histoire admirable comme celle de JK Rowling dont les conditions d’existence, la résilience, la liberté d’expression et le succès la placent à un rang inégalable. »
On n’a pas plus résilient et plus enchanteur, c’est sûr… Si on n’est pas d’accord sur les transsexuels, on débat avec elle, ou mieux, on écrit quelque histoire où pour quelque raison magique le héros devient transsexuel et découvre les pauvres transsexuels opprimés avec qui il se bat contre le méchant qui opprime tout le monde. Enfin, là, ça fait propagande : un écrivain ne fait pas de bonne action, il a une représentation du monde, des personnages, une cohérence d’histoire à assumer, une imagination, et alors, il y en aura pour prendre ainsi sous son aile les transsexuels.
Ou pas.
Apollon inspire qui il veut, comme il veut… Existe-il un dieu du public ou est-ce aussi ce dieu qui inspire le public ?
Mais quoi qu’il en soit, des gens peuvent être plus nombreux et plus rabaissés que les transsexuels sans que les muses ne montent d’opération de sauvetage, du moins à ma connaissance.
Ainsi, on peut sacrifier des millions de gens aux bêtes, expulser des peuples pour ce qu’on croit le bien des réserves naturelles, et cela ne produira, je pense, aucune oeuvre, a fortiori avec retentissement public.
https://www.courrierinternational.com/article/2007/02/22/les-tribus-victimes-de-l-ecologie#:~:text=Les%20r%C3%A9fugi%C3%A9s%20de%20la%20conservation,volontaire)%20%E2%80%93%20une%20notion%20contestable.
Bref, l’esprit souffle où il veut, et c’est heureux, sans cela, ni liberté, ni imagination.
Le monde ne suffit pas, comme dirait James Bond, il faut en créer d’autres. Et celui de notre auteur est merveilleux. Il fallait penser à mêler merveilleux et quotidien, sorciers et école !
Et les débats tombent en plein dans le mille, les sorciers sont une minorité qui a été injustement persécutée par les Moldus, vous et moi, donc, et les Moldus ont fait des guerres mondiales : ils peuvent passer pour méprisables car sans pouvoir et dangereux vu qu’ils le sont, non ? Donc certains veulent les asservir et terroriser les sorciers réticents dans le même mouvement. Il y a d’autres renvois à divers débats, mais rien de lourd et tout regorge de fantaisie, avec un fantasme d’auteur, le livre qu’on ne peut refermer avant de l’avoir lu, yes sir ! Il y a voler sur un balai même pour le sport, et passer par les cheminées !
Oui, bon, on peut aussi passer par les miroirs :
https://www.babelio.com/livres/Dabos-La-Passe-Miroir-tome-1–Les-Fiances-de-lhiver/495755
L’imaginaire n’est pas mort avec la fin des aventures de Potter, mais c’est vrai, il n’y a pas tant de gens capables de faire rêver, à noter que l’auteur du cycle du passe-miroir est aussi quelqu’un de résilient comme la maman d’Harry.
Enfin, bon, la résilience a ses limites, je pense que les auteurs seront plus prudents, dans l’avenir, se retirant du débat public voire se couvrant d’un masque. Ce sera difficile : notre monde veut de la transparence, savoir qui est l’auteur, invite à dire ce qu’on pense à chacun, auteur ou non… pour le reprocher ensuite aux véridiques.
Mais qui est plus mal placé qu’un auteur pour mentir ? D’accord, un écrivain a de l’invention, mais quand on se sort les tripes, il est difficile de les remettre dans son ventre comme quiconque chemise ou chemisier qui dépasserait de son pantalon !
L’ignorance est fondement du culte païen, le culte de l’ignorance est donc vital à ceux qui ont tout intérêt aux oppressions cléricales déguisées en modernité, et donc d’occulter la vérité pour garantir leur commerce régressif.
Avoir un bouc, c’est ne pas savoir qu’on l’a.
Or, nous le savons, ne nous étonnons pas que pour reproduire ce sinistre commerce, toute tentative d’éclairage sera discriminée pour mieux ne pas appréhender cette difficile réalité.
Nous en resterons donc au proverbe afghan :
« Donne un cheval rapide à qui ose dire la vérité. »
D’aucuns, pour cela, furent crucifiés.
Je vais risquer une comparaison osée.
Des taux d’emprunt négatifs signifient que le futur est mieux connu que le présent, ce qui est absurde, ce qui ne signifie rien, c’est pourtant la situation actuelle.
De même, les plus jeunes désormais prétendent mieux tout savoir que les plus vieux, ce qui est du même niveau d’absurdité.
Comment retrouver la raison ?
Comment remettre le passé avant le présent, le présent avant le futur ?
Seul chemin : face aux fausses certitudes, croire au doute et en la vérité, croire en la prééminence des mots, de la parole, du verbe…
Monsieur Bilger, ne prendriez-vous pas par avance la défense de Napo le Conquérant, celui qui rétablit l’esclavage pour satisfaire les riches capitalistes de ce temps, qui referma le carcan imposé aux femmes et celui dont les délires hégémoniques ont valu tant de morts à l’Europe ?
Il y a bien longtemps, les rois des tribus nommaient, pour la guerre ou conduire la migration, un roi en lui confiant le bâton pour la durée de celle-ci.
Et puis, ceci fait, certains ont gardé le bâton car lorsqu’on conquiert un territoire au lieu de se contenter d’une razzia, on est toujours en guerre. Ce fut Clovis et les rois à sceptres.
Or, les rois étaient des sages en un temps où selon Platon, on devait avoir 50 ans pour avoir la parole, alors que le chef de guerre devait être jeune.
Alexandre était un chef de guerre mais un piètre roi.
La jeunesse des rois a coûté très cher à notre civilisation, et nous en sommes arrivés au droit de vote à 18 ans.
Pourquoi pas à six ans ?
Le vrai populisme est celui qui flatte l’écervelé dans sa capacité à penser d’autant plus juste qu’il n’a pas grand-chose à ordonner dans sa petite mémoire.
Monsieur Bilger, je me demande où sont passées vos idées personnelles avant de nous envoyer vers Le Figaro et autre presse manipulée.
P.-S.: on n’a jamais vu suivre un coffre-fort derrière un corbillard.
Je me retire de ce blog pour toujours.
De ce billet, Monsieur Bilger, je retiendrai ce court passage :
« Rien n’est plus démagogique que cet effacement de l’adulte, sur les plans intellectuel, social, politique, culturel et médiatique, face à ce qu’il considère comme une promesse naturellement exemplaire, tel un état magique, un miracle renouvelé qui n’a jamais besoin de se prouver. »
Vous dénoncez ici la tare de nos sociétés, britannique comme française, qui est l’abandon de la fonction de l’adulte face à l’enfance et la jeunesse. Au fond, c’est bien l’effacement voire la peur de la mort qui conduit nombre d’adultes à vouloir mimer la jeunesse en oubliant leurs devoirs vis-à-vis d’elle, c’est-à-dire leur rôle premier d’éduquer les jeunes, enfants et surtout adolescents, pour qu’ils s’intègrent naturellement dans leurs sociétés.
Encore faut-il que celle-ci conserve les repères que la culture aurait dû leur transmettre, en premier l’Histoire regardée autrement que par le sentimentalisme dégoulinant qui est cultivé par les médias, voire les politiques, et qui les privent d’un cadre de réflexion rigoureux pour les sortir de la contrition systématique sur notre passé et sur ce que nous sommes, ou plutôt devrions continuer d’être !
Je lis actuellement la biographie de Winston Churchill d’Andrew Roberts, excellemment traduite par Antoine Capet. Effectivement seul ce type de lecture permet de ne pas se focaliser sur des impressions livrées en pâture par des officines de minorités agissantes travaillant à la destruction de la société au profit du tous contre tous.
On en revient ainsi en France avec monsieur Macron qui avait utilisé l’expression « faire nation » alors que son idéal politique contrebattait l’idée même de nation.
Certes, confronté à l’exercice régalien du pouvoir, il prend conscience des limites de son action dans un monde multipolaire où la confrontation de puissance bat son plein. Mais prend-il conscience de ce que l’UE telle qu’elle est construite à vingt-six est inefficace, où la seule vision administrative est le dogme de la « concurrence libre et non faussée » face à des nations qui ne voient que leur seul intérêt national si ce n’est purement nationaliste (Etats-Unis, Chine, Inde), qui ne s’embarrassent guère de ce type de dogme qui a fait reculer l’Europe sur tous les plans (industriel, culturel notamment) et qu’elle ne compte plus guère dans le débat international…
Churchill n’avait rien contre le nazisme jusqu’au moment où il a jugé qu’Hitler faisait si bien qu’il allait dominer l’Europe sur le plan économique.
C’est alors qu’il est arrivé au pouvoir et a encouragé la Pologne à ne pas rendre Dantzig, ce qu’elle était sur le point de faire.
Et c’est ainsi qu’il a déclenché la guerre.
« L’Archipel français » Naissance d’une nation multiple et divisée
Jérôme Fourquet
Prix du livre politique 2019
« En quelques décennies, tout a changé. La France, à l’heure des gilets jaunes, n’a plus rien à voir avec cette nation une et indivisible structurée par un référentiel culturel commun. Et lorsque l’analyste s’essaie à rendre compte de la dynamique de cette métamorphose, c’est un archipel d’îles s’ignorant les unes les autres qui se dessine sous les yeux fascinés du lecteur. »
L’école, l’école, toujours l’école, mettre l’armée à l’entrée, protéger désormais le savoir, ne plus rien laisser passer, l’armée ne rentre pas dans la cour, mais à ce rythme nous n’allons plus vivre à côté mais face à face.
L’armée, celle qui protège un Etat démocratique, Vigipirate et maintenant Vigiscolaire, rien que pour inciter, conduire, écarter, montrer les dents de la République, l’immense majorité silencieuse n’attend plus que cela.
Bien sûr c’est utopique, mais alors nous allons pleurer les larmes du malheur et bientôt pleurer ce qui faisait un ensemble cohérent.
Pas besoin de lois, toutes existent, on en crée comme si on voulait se rassurer et rappeler ce qu’est le pays. Bien appliquées, elles seraient un façon de créer le lien et de fait montrer enfin ce qu’est un Etat démocratique.
Pas de liberté sans police, allez voir en Inde ne serait-ce que la circulation automobile. Les gardiens du troupeau.
Sous prétexte de liberté, on tolère les minorités qui font peur aux silencieux, mais un jour la vague va finir par les emporter, quand l’insupportable ne sera plus toléré, la loi des minuscules et le désordre au bout du chemin. Le courage politique manque, le désespoir aussi au bout de la rue et de l’école.
L’histoire l’a montré, ces minorités dominantes qui tuent plus que les armes, détruisent tout ce qui a été construit, c’est juste les mêmes causes qui ont conduit à la Révolution.
Il suffit d’écouter le fond du pays, celui qui a résisté, celui qui a transmis la libre pensée, ceux qui ne supportent plus l’insupportable de la pensée dévoyée et finalement séparatiste, qui n’aime pas son pays et déteste encore plus ses citoyens.
C’est un exemple, je ne connais pas Bruckner mais au moins il a le don de mettre de temps à autre un « coup de semelle » quand l’adversaire n’est pas dans son camp et qu’il se bat contre contre les vertus naturelles de l’honnêteté.
D’ailleurs à part pleurnicher elle n’a pas relevé le coup porté, la peur avait changé de camp.
https://www.huffingtonpost.fr/entry/pascal-bruckner-rokhaya-diallo_fr_5f914710c5b62333b2427023
C’est justement parce que les majorités sont trop souvent silencieuses, qu’elles préfèrent le confort douillet de la discrétion et de l’anonymat dont elles pensent qu’il les met à l’abri de toutes déconvenues, qu’il constitue un rempart préservant leur tranquillité, qu’elles laissent en fait le champ libre à l’activisme de toutes les minorités de quelque nature qu’elles soient qui peuvent ainsi, tranquillement et impunément, imposer leur loi.
Quand une majorité se réfugie dans le silence, l’inaction, par crainte, par indifférence, par faiblesse, par lâcheté, elle s’expose inéluctablement à la domination des minorités, elle condamne ses propres valeurs à la défense desquelles elle renonce, elle abandonne ses propres convictions.
C’est le signe qu’une société qui devrait être un ensemble de citoyens responsables s’est muée en un ensemble uniquement d’individus égoïstes. Ce n’est certainement pas le meilleur chemin à emprunter.
« Autopsie d’un concentré d’aujourd’hui qui pourrait être français… »
Et encore, cher P. Bilger, nous n’en sommes pour l’instant qu’à des violences verbales, à quelques exceptions !
Mais attendez que la violence physique s’invite et s’installe, comme ce qui se passe aux Etats Unis depuis cinq ou six ans et qui, inévitablement, se produira dans notre pays d’ici peu.
Quand vous lisez la presse de province, vous pouvez constater, entre les lignes, que les prémices sont là.
Pensez-vous vraiment que c’est E. Macron et son « en même temps » qui nous protégera ?
Cordialement.
« Je me suis interrogé sur l’étrange mystère qui fait que les majorités sont en général silencieuses et qu’à rebours il y a une implacable force des minorités et des dissidences. » [PB]
Un fait étonnant est l’infiltration des conservateurs par la novlangue.
Exemples : sans-papiers, double-peine, migrants, Afrique (pour Afrique noire), Africain (pour Noir), Africain-Américain, Afro-Américain, communauté LGBT, racisés, inclusif.
« Le Figaro » de cette semaine : « Le parlement néo-zélandais est pourtant la Chambre législative la plus inclusive du monde : 48 % des députés sont des femmes, 11 % sont ouvertement homosexuels, et 21 % sont maoris ».
Un micro-événement de ce genre, à supposer qu’il ait eu lieu, mérite-t-il vraiment un billet ? Il est vrai que Covid aidant, l’actualité est un peu morne…
Merci, M. Bilger pour ce billet. Cela me conforte pour me dire que je ne suis pas seule à fulminer dans mon coin en apprenant les inepties de jeunes minorités qui finissent par ne plus être si minoritaires que cela dans nos vieilles démocraties malades.
Cette semaine j’ai lu que le Prince William, duc de Cambridge, avait pris la parole pour dénoncer non pas la mise au pilori de Winston Churchill ou de JK Rowling mais contre les réseaux sociaux et leurs dérives.
Encore un qui va dans le sens du vent. C’est la mode, hélas, car c’est bien grâce à ces célébrités qui ouvrent ou ferment les yeux selon ce qu’il est de bon ton de penser, que les minorités font progresser leurs idées intolérantes et révolutionnaires.
———————————————–
@ Robert
Vous avez raison, pendant que nos belles âmes philosophent sur le sexe des anges, la Chine progresse économiquement. Il faut dire qu’elle a déjà fait sa propre révolution culturelle.
En Occident, nous sommes en plein dedans avec l’assentiment évident de nos dirigeants européens. Pour avoir la paix ou parce qu’ils sont d’accord avec ces agitateurs ? un peu des deux sans doute.
À lire votre billet, je vous pose une question : « Que proposez-vous pour changer cet état de fait ? »
« Res, non verba »
@ Michelle D-LEROY | 14 février 2021 à 17:40
Vous n’êtes pas seule Michelle D-LEROY, même si le bruit de chênes qu’on abat fait plus de fracas que celui de silencieuses germinations, annonciatrices de régénérations, renouveau et lendemains qui chantent.
@ Ellen | 14 février 2021 à 11:50
Rien compris à vos griefs vis-à-vis de notre hôte lequel, si j’ai bien compris, devrait s’interdire de lire ou citer les journaux classés à droite, tels le Figaro, Valeurs actuelles ou le Daily Telegraph ?
Ce qui pour quelqu’un comme lui, prônant la liberté d’expression tous azimuts, serait pour le moins contradictoire et paradoxal ?!
On en revient toujours aux mêmes choses, qui nous contristent. Les minorités crient pour faire entendre un point de vue non dominant, par nature, mais qui a l’heur de recueillir l’assentiment, entre autres, de tous les ignorants et des indécis qui y voient une occasion de briller ou de se faire une petite place et les majorités, silencieuses ou simplement installées qui voudraient bien un peu souffler dans la marche de l’évolution en marche.
Macron en prononçant sa condamnation du colonialisme a sciemment effacé, pour l’Algérie par exemple, le harassement que subissaient nos côtes depuis des siècles et le fait que les Algériens, non Kabyles, aujourd’hui, sont les descendants des Turcs colonisateurs. Ceci n’excuse pas cela mais l’explique souvent, et pour beaucoup de pays.
Jovien a fait des remarques parfaites à propos du monde récent sur ce sujet.
Donc, a priori, le billet de notre hôte navigue sur le simple bon sens.
Ceci n’est pas du goût des jeunes gens qui manient avec constance, génération après génération, les mêmes affirmations sur les générations précédentes. Alors, les politiques « nobles » selon Bruno Le Maire en parlant de leurs tâches, s’émeuvent, jaugent, mentent pour faire mijoter doucement puis prennent un projet de décision qui n’aboutira que sous une forme édulcorée et dont le but est de modeler une institution ancienne pour la mettre au goût du jour, on appelle ça le rechampi.
Témoin la future réforme de l’ENA, après le premier acte qui était le projet de suppression, à mourir de rire, mais ça a marché, puisqu’on parle sérieusement de cette bouffonnerie. On ne sait pas encore ce que sera cette réforme, mais on peut gager qu’il s’agira de trouver des agents de terrain hors de l’arrogante classe parisienne, qui viserait autre chose que les grands corps de l’Etat. Témoignage quand le Président a même refusé d’examiner le déboulonnement de certaines de nos célébrités. Le boulet a passé pas loin.
Ce qui nous agace, de fait, c’est l’inculture de beaucoup de ces jeunes protestataires, qui refusent, souvent avec violence, de replacer les hommes et les faits dans leur temps. Il faut dire que la classe universitaire avait, pour dégager le terrain, déminé le relativisme culturel en en dénonçant les atteintes à l’acquit transcendantal d’aujourd’hui.
Mais alors, pourquoi ne pas placer tous les hommes dans le même procès ? La mutilation des femmes, le cannibalisme, les rigueurs chinoises, les sacrifices animistes, vaudous, idolâtres, les méthodes soviétiques de gouvernement ?
Qui s’est chargé d’étudier le peuplement de l’Europe et de la confronter aux événements d’Inquisition ? C’est difficile, aventureux, alors, le confort engendré par une base agissante est plus facile à manier. Qui se souvient de la Taubira hurlant après Pétré-Grenouilleau, un des plus beaux intellectuels de notre temps ? Et qui a été choisi par les plus grandes élites aujourd’hui. Taubira jouait à la sycophante et aurait bien mérité d’être enfermée dans une amphore solide et vouée à la barathre. J’y reviens quelquefois, pardon, mais cette femme me semble être de l’extrait d’insolence intellectuelle sans particule créative, représentant assez bien ce qu’éructent quelques minorités. J’ai été un manifestant Algérie Française, parce que je croyais à l’unité avec le peuple d’Algérie, tout en déplorant l’arrogance de beaucoup de pieds-noirs. Bon, c’était un coup raté.
Cela dit, je n’ai pas compris la philippique d’Ellen, à propos d’un coffre-fort causant son éloignement définitif. Aucune critique, je n’en ai ni les mérites, ni la qualité, mais de la perplexité.
@ Pierre-Antoine
« À lire votre billet, je vous pose une question : « Que proposez-vous pour changer cet état de fait ? » »
Je vais tenter de répondre en lisant un peu entre les lignes des commentaires sous ce billet. Voici quelques mesures:
1. Que les célébrités prennent fait et cause contre les jeunes minorités. (Michelle D-LEROY)
2. Mettre à terme à la révolution culturelle à la chinoise qui a cours en Europe. (Michelle D-LEROY) Rappelons qu’en Chine, la révolution culturelle fut jugulée par une féroce répression menée par l’armée rouge chinoise.
3. Fermer les yeux et ne pas en parler, de ces minorités, et se plaindre de la pauvreté de l’actualité (nonobstant le débat Darmanin – Le Pen) ou peut-être même du mauvais temps. (Tomas)
4. Changer la novlangue du Figaro. (Jovien)
Par exemple en n’écrivant pas que « le parlement néo-zélandais est pourtant la Chambre législative la plus inclusive du monde » mais plutôt « le parlement néo-zélandais est pourtant la Chambre législative comptant le plus de gonzesses, de déviants sexuels et de cannibales au monde ».
5. Renforcer le punitif dès que ou avant que la violence physique ne s’invite et ne s’installe chez lesdites minorités. (boureau)
6. Réveiller les majorités silencieuses afin qu’elles s’investissent et/ou dominent le débat public. (Michel Deluré)
7. Mettre l’armée à l’école. (Giuseppe)
8. Taper sur Rokhaya Diallo. (Giuseppe)
9. Enseigner à l’école que Churchill roulait pour Hitler avant que l’Angleterre ne déclare la guerre à la pacifique Allemagne le 3 septembre 1939. (Xavier NEBOUT)
10. Rétablir l’autorité des adultes sur les enfants pour les éduquer. (Robert)
Ce qui implique de les priver de téléphone portable, parce que sinon ils vont trouver beaucoup trop facilement des arguments et les adultes ne pourront que difficilement faire face à leur répartie.
Voilà. J’ai un programme en dix points. Emballé, c’est pesé.
@ Ellen | 14 février 2021 à 11:50
Si ce n’est pas indiscret, pourquoi vous retirez-vous du blog ? Ce n’est quand même pas parce que notre hôte lit le Figaro, j’espère ! De toute façon, peu importe ses inspirations, sa soupe, l’important est que le goût est bon. Non… Moi, je n’ai pas perçu de baisse de qualité.
D’autre part, je ne crois pas que les commentateurs vous aient manqué de respect… Donc j’espère que ce n’est pas pour incompatibilité d’humeur avec les commentateurs.
Quoi qu’il en soit, les commentaires en seront appauvris. Mais ce n’est pas le plus important ! J’espère que vous ne partirez pas avec un trop mauvais souvenir et vous souhaite surtout une vie conforme à vos vœux.
Coup de projecteur bienvenu sur ce qui est désormais une pratique générale, en Angleterre, aux États-Unis et en Australie — depuis des décennies. Il y a des milliers d’exemples de ces comportements totalitaires, qui sont devenus la norme dans les écoles, les universités, les entreprises et les médias.
C’est ce qui nous pend au nez, n’en doutez pas. Et si votre dénonciation du culte de la jeunesse est fort pertinente, en l’occurrence, on doit souligner que les aînés ne sont pas en reste. Ce sont bien les présidents d’université, les chefs d’entreprise, les directeurs de rédaction et les hommes politiques qui, soit cèdent aux oukases de ces nouveaux gardes rouges, soit, bien plus souvent, les précèdent et les provoquent.
Avec tous les ménagements et la diplomatie nécessaires, je me dois de vous souhaiter la bienvenue au sein du club des « racistes » et des « suprématistes blancs ». Il est des nô-ô-tres, il a bu son verre comme les au-au-tres. Ce que vous venez d’écrire, en effet, suffit à mériter ces infamantes étiquettes outre-Manche et outre-Atlantique.
Je me contenterai donc de conseiller, à nouveau, la lecture de quelques horribles sites américains de « suprématistes blancs », qui rapportent régulièrement ce genre d’incidents (la presse française, même réactionnaire, est largement déconnectée de ces événements) : V-Dare, Taki’s Magazine et American Renaissance (*).
Chez Takimag, je conseille The Week That Perished, si vous voulez votre piquouze hebdomadaire d’aberrations similaires à celle que vous avez relevée. Ainsi que les articles de David Cole, Theodore Dalrymple et bien d’autres.
Chez American Renaissance, qui est une simple revue de presse assortie d’une minorité d’éditoriaux (un Fdesouche en plus intellectuel, si vous voulez), la rubrique First-Person Account, bizarrement pas mise en avant (il faut utiliser le moteur de recherche pour la trouver) : elle réunit des témoignages de personnes ayant découvert la réalité raciale, et suffit à elle seule à pulvériser le mythe gauchiste selon lequel « les races n’existent pas ».
Le dernier article, Squeezed to Zero: How the Woke and the Chinese are Destroying Academic Mathematics, vaut le jus. C’est le témoignage d’un docteur en mathématiques et professeur d’université (anonyme, bien sûr ! il n’est ni retraité, ni suicidaire…), qui explique à quel point les facultés scientifiques sont monopolisées par des Chinois et des Indiens, racistes, tricheurs, médiocres, dépourvus de créativité scientifique, acharnés à se coopter, et qui ont déjà commencé à détruire la qualité des logiciels produits par les entreprises américaines.
On passera sur le fanatisme trumpiste occasionnel, observable sur ces sites, ainsi que sur certaines traces d’antisémitisme (souvent étayé sur des faits réels, contrairement à son homologue français). Personne n’est parfait.
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(*) Amusez-vous à mettre V-Dare ou American Renaissance dans le moteur de recherche Google, et observez le résultat : vous n’obtiendrez pas les sites correspondants, mais une tripotée de sites bien-pensants expliquant à quel point les sites que vous recherchez sont nauséabonds, racistes, d’extrême droite, suprématistes blancs et vraiment très très méchants…
L’affaire du Seaford Head College est tout à fait exemplaire… de la construction de fausses vérités. Avant d’aboutir dans les colonnes de Valeurs actuelles, l’info est passée par le Daily Mail, dont la réputation n’est plus à faire en matière de rigueur… Selon le journal britannique – édition du 9 février -, les étudiants (en fait l’équipe dirigeante de leur association) étaient soutenus par les responsables de l’établissement. Le scandale était inévitable…
L’info était fausse… et ceux-ci l’ont fait savoir pour tenter d’en sortir. Mais ils ne sont pas néanmoins exempts de tout reproche et même de tout soupçon. Leur fermeté contre cette ânerie estudiantine est d’autant plus douteuse que, dans une récente « Lettre hebdomadaire » adressée aux élèves, ils promeuvent l’initiative « Février, mois LGTB, ce qui en dit long sur la modernité de leur enseignement…
Selon eux, l’affaire aurait pour origine leur volonté de donner aux maisons de l’internat des noms de lieux locaux afin de rapprocher le collège de la population… Etrange… Exit donc Churchill, Rowling, mais aussi l’icône Mandela et la féministe Nightingale… Des noms prestigieux, choisis par les élèves quatre ans plus tôt. De plus en plus étrange… Il est vrai qu’entre-temps, la « cancel culture » a gagné du terrain… Quelques jeunes esprits manipulés auraient donc simplement saisi l’occasion offerte de se distinguer…
Admettons, mais cette affaire est aussi exemplaire des dérives de la société britannique, qui sont aussi celles de la nôtre, la plus grave étant la quasi-disparition du respect de toute autorité, de toute contrainte, de toute hiérarchie.
Il faut bien sûr le reprocher à ceux qui se comportent ainsi, mais ne pas occulter cependant que la jeune génération ne rencontre pas sur son chemin, pour la guider, l’éduquer, l’autorité d’autrefois. Celle des parents. Celle du maître. Celle aussi, pour beaucoup, du curé… Si ce n’est pas une démission généralisée, cela y ressemble beaucoup.
« Il est interdit d’interdire » a été le pire héritage de Mai 68. S’y ajoutent aujourd’hui le jeunisme, la progression de l’individualisme, l’éclatement de la cellule familiale, la course à la richesse pour les uns, la dégringolade sociale pour d’autres et, en quelque sorte, l’éviction de la morale, remplacée par le droit ; le qu’en dira-t-on supplanté par le pas vu-pas pris.
Que faire ? Imposer à nouveau les blouses grises, le catéchisme, la permission de sortie ? certainement pas !
Il n’y a pas de solution miracle. Mais cela n’interdit pas de responsabiliser les parents, par exemple en établissant une tutelle sur l’emploi des allocations familiales dues à la famille d’un délinquant, ce qui permettrait de cibler des achats utiles, de multiplier les offres de loisirs intelligents, culturels et sportifs, de promouvoir des jeux vidéo positifs où le héros sauve plus qu’il ne tue…
Cependant, par-dessus tout, bien plus que le recours à la force publique et au bras de la justice, qui ont leurs limites, l’espoir d’un retour à une société apaisée, qui passe nécessairement d’abord par les jeunes, viendra de la qualité de l’Education nationale, de la formation et de l’implication des enseignants, du contenu des programmes, de la valeur des diplômes… Nos « hussards noirs » sont aujourd’hui, trop souvent, sans ambition pour leurs élèves…
Sur ce plan, l’abandon du projet de donner le nom de Samuel Paty au collège d’Ollioules, parce qu’une majorité d’élèves, de parents et d’enseignants de l’établissement ne le souhaitent pas, est navrant. Un recul devant le terrorisme. Un recul de l’autorité. Un recul de notre société. Un mauvais signal… La marque d’un pouvoir qui préfère éviter l’obstacle que l’affronter.
La bonne réponse de l’exécutif aurait été de profiter de cette initiative d’un élu local pour ordonner à chacun de ses préfets de département d’inciter au moins un maire à faire de même que celui du Var. En enseignant la laïcité et la liberté d’expression, Samuel Paty, lui, éloignait la gangrène qui déboulonne les statues et crache sur l’Histoire. Cela n’est-il pas le début de la riposte aux divers abandons de poste qui, peu à peu, sans grand bruit, nous ont conduits au bord du précipice ?
@ Giuseppe
« L’histoire l’a montré, ces minorités dominantes qui tuent plus que les armes, détruisent tout ce qui a été construit, c’est juste les mêmes causes qui ont conduit à la Révolution. »
Je ne savais pas que vous regrettiez l’Ancien Régime. Mais votre analogie est comme souvent chez vous trop facile. La Révolution française est le produit logique de la lente montée d’une tension entre la bourgeoisie et la paysannerie, qui prirent progressivement conscience de leur force tout au long du XVIIIe siècle, et une noblesse et un haut-clergé arc-boutés sur leurs privilèges. À la fin du siècle ce n’était plus dans l’air du temps, les tensions se sont accumulées jusqu’à ce que tout casse. Il n’y a pas de minorités agissantes là-dedans, juste un processus historique.
Enfin bon, déjà trop de commentaires pour ce qui ressemble fort à une fausse nouvelle…
@ Tomas
« La Révolution française est le produit logique de la lente montée d’une tension entre la bourgeoisie et la paysannerie, qui prirent progressivement conscience de leur force tout au long du XVIIIe siècle, et une noblesse et un haut-clergé arc-boutés sur leurs privilèges. »
Un pur déterminisme économique ? Aucun mouvement d’idées contestant les théories de l’Église ? Ou alors seulement un mouvement d’idées qui serait un produit du déterminisme économique ?
Bref: c’est toujours pareil avec la gauche: une lecture hémiplégique de la réalité.
« Les causes de la Révolution française ont été analysées dès le XIXe siècle ; l’étude historiographique de cette Révolution est marquée par les divisions politiques des différentes époques qu’elle a traversées, et aucun consensus définitif n’a encore été obtenu. De ces divisions politiques, trois écoles principales se distinguent : 1. la libérale, pour laquelle les causes sont essentiellement politiques, et associées au manque de libertés de l’Ancien Régime ; 2. la socialiste, qui estime que les causes sont essentiellement économiques, et traduisent la volonté de la bourgeoisie de prendre tous les pouvoirs ; 3. la contre-révolutionnaire, qui les limitent à la volonté d’éradiquer la religion catholique. » — Wikipedia, le dépotoir de faits.
Ces trois lectures concurrentes doivent être assumées simultanément pour traiter de cet événement. On peut disserter sur ce qui domine dans tout cela, mais il ne me semble pas possible d’évacuer deux de ces lectures au profit d’une seule.
À moins de prétendre que les mouvements d’idées ne sont qu’une production culturelle et rien d’autre. (Ce qui est faux.) Ou que la question des libertés individuelles – ce qu’on appellerait de nos jours une culture victimaire… – ne dérive que de l’oppression sociale. (Et l’histoire dément que la résolution des oppressions socio-économiques engendre mécaniquement des accroissements des libertés individuelles.) Ou de cautionner la pratique des lectures sélectives de la réalité ; analogue de la cueillette de cerises, pratique consistant à rejeter par principe les données qui ne nous conviennent pas idéologiquement et donc à immuniser notre réflexion à la critique à peu de frais. Péché capital de l’intellectuel qui se veut honnête et consciencieux.
« Enfin bon, déjà trop de commentaires pour ce qui ressemble fort à une fausse nouvelle… »
Le débat sur la liberté d’expression de Mme Rowling au sujet de ses positions sur la question transsexuelle est bel et bien toujours ouvert dans l’arène médiatique et ne semble pas près, malheureusement, de se refermer. Quant à Churchill, il n’a jamais prétendu ne pas penser à la Grande-Bretagne avant tout, au prix de complaisances (moins que Chamberlain) avec des mouvements pas vraiment démocratiques (surtout Mussolini) et avec une vision très utilitariste des colonies anglaises, pour ne pas dire plus.
Cela est parfaitement connu, et la question de la contextualisation est justement celle qui importe: il n’est pas pertinent de jeter la pierre à l’homme, qui, dans le contexte de son époque, fut un grand homme qui réussit à gagner (pas seul) une guerre bourré ; ce qui est par contre en jeu dans ces histoires, c’est autre chose: la reconnaissance que l’histoire européenne eut des implications mondiales, ce qui se manifeste justement par le fait que la Seconde Guerre mondiale fut bien… mondiale.
Dans ce contexte, un personnage comme Churchill, qui, en son temps, n’avait de comptes à rendre qu’à l’Angleterre, a maintenant à rendre compte de son action devant l’histoire. Et cette histoire est maintenant mondiale et pas seulement anglaise. Pas sûr que Churchill l’ait à ce point prévu… Cette critique est donc inévitable. Pas certain qu’il soit malin, toutefois, de faire imploser des pays pour cela… car ce n’est pas près de finir. En effet: Shashi Tharoor est loin d’être un débile mental…
@ Serge HIREL | 14 février 2021 à 20:00
« L’info était fausse. »
Comme d’habitude, vous racontez n’importe quoi, avant de vous justifier à l’aide de contorsions intellectuelles parfaitement incompréhensibles.
Cette information est parfaitement exacte. Je ne sais pas ce que vous a fait le Daily Mail (qui n’a d’ailleurs pas été cité par Valeurs Actuelles, auquel Philippe Bilger se réfère ; c’est au Telegraph que renvoie l’hebdomadaire). Ce noble « tabloïd » vous aurait-il traité de « smelly franchouillard » par le passé, comme il le fait de temps à autre en direction générale de la France ? (*)
J’ai fait une petite recherche sur cette information parfaitement anodine (il se passe dix fois pire en Angleterre et aux États-Unis), et tous les articles que j’ai trouvés corroborent l’information telle qu’elle a été rapportée par Philippe Bilger. Ils sont, de surcroît, rédigés dans des termes fort similaires.
The Argus (le journal local qui semble avoir publié l’information en premier, le 8 février).
The Telegraph (national, conservateur classique, qui a repris la nouvelle le lendemain).
The Daily Mail (droite populaire).
The Independent (gauche).
Yahoo (portail généraliste).
The Conservative Woman (pro-liberté d’expression et anti-politiquement correct).
Quatre jours après l’information initiale, un autre journal local, le Sussex Live, diffuse un prétendu démenti de la direction de l’école… qui ne dément rien du tout, en réalité.
Les articles publiés étaient « complètement inexacts », affirme la direction, selon le sous-titre. Mais celui-ci ajoute aussitôt que les noms de Churchill et de J.K. Rowling seront bien retirés des bâtiments !
Le communiqué fait simplement du « damage control ». La direction de l’école s’est rendue compte que cracher sur Churchill, ça la fichait un peu mal, tout de même. Donc elle fait plein de poutous sur la bouche au grand homme, et déclare que c’était quand même un chouette gars.
Mais quand on lit le détail du communiqué de l’école, aussi alambiqué qu’un commentaire de Serge Hirel, on se rend compte qu’il s’agit en réalité d’une confirmation : nommer des bâtiments d’après des personnages historiques, ça pose quand même des problèmes, « car tous les êtres humains ont des défauts ». « Florence Nightingale, J.K. Rowling, Nelson Mandela et Winston Churchill [les quatre noms apposés sur les bâtiments] ont tous commis des erreurs à un moment ou à un autre. »
Autrement dit, Winston Churchill est bien un sale raciste, et J.K. Rowling une sale transphobe.
Et surtout, la direction ne nie nullement l’authenticité de la lettre des élèves qui a bel et bien été transmise aux parents par la direction, et qui a bel et bien accusé Churchill d’avoir « promu le racisme et l’inégalité, et d’avoir injustement emprisonné et torturé de nombreuses personnes ».
Tandis qu’elle estimait que Rowling « ne pouvait plus représenter dignement l’école, en raison de ses récentes déclarations sur la communauté transsexuelle ».
Et que c’est pour ces raisons que « les représentants des élèves, en accord avec la direction, [avaient] décidé de changer les noms des bâtiments ».
La seule chose fausse, dans cette histoire, c’est le faux-culisme de la direction de l’école, qui se livre à un exercice de raccrochage aux branches avec de gros morceaux de langue de bois dedans.
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(*) Pour les connaisseurs : « I fart in your general direction ».
Les élèves de cette école britannique sont manipulés.
Le baptême des quatres bâtiments a été réalisé il y a quatres ans, les médias en avaient longuement relaté les moindres détails. Aujourd’hui, les mêmes détails reprennent le même marronnier pour le secouer et ramasser les fruits.
Donc Churchill et Rowling n’ont plus la faveur des communistes, ils vont être remplacés par des tueurs de policiers comme Mandela qui lui, a plus que jamais la faveur des élèves.
Je m’étonnais que notre hôte ressorte une polémique assez ancienne, mais c’était parce qu’elle repart.
Je me disais : d’accord, la soupe qui cuit longtemps est la meilleure, mais quand même, qui se rappelle de cette histoire ?
Mea culpa.
https://www.20minutes.fr/arts-stars/culture/2849267-20200829-transphobie-k-rowling-rend-recompense-apres-propos-polemiques
Pourquoi repart-elle ?
J’ai beau connaître l’existence de la bêtise, elle m’étonne toujours. Bref, pourquoi, pourquoi ?
Je pense que les trans sont peu nombreux et à ce que je sache, personne n’en a tué ces temps-ci, alors sur quel événement se mobiliser ?
Bien sûr, lutter pour qu’on vous reconnaisse est louable, mais s’acharner sur Rowling qui n’est pas leur ennemie ne me semble pas juste.
Et, ai-je le droit de le dire ? s’avère drôlement contre-productif.
Pourquoi ? Eh bien, quand on n’a guère de poids par le nombre, il faut en avoir par l’intelligence. À la guerre, quand on a peu de troupes, ou peu d’armes, ou les deux, on redouble de stratégie.
Eh bien là, c’est zéro, et je plains bien les trans parce qu’ils vont avoir du mal à se relever de cette affaire.
L’auteur qu’ils attaquent plaît à tous les jeunes lecteurs qu’elle a fait rêver, aux adultes qui l’ont lue en même temps, en cachette ou non, aux nouveaux lecteurs… L’auteur plaît pour ses écrits et parce que livres et films ont ponctué la vie des familles, cadeaux, sorties au cinéma s’égrenaient d’année en année.
Une madeleine de Proust collective et par épisodes.
Cracher sur la madeleine ou sur la pâtissière ne vous fera pas bien voir.
En plus, si ladite dame a quelque chose de la mère courage sans pour autant être dépourvue de classe, vous touchez le fond, question popularité.
Les trans feraient mieux d’écrire leur témoignage, comme le plus connu, à mon humble avis :
https://booknode.com/le_saut_de_l_ange_076680
Ou d’écrire un livre d’histoire sur la transsexualité ou de médiatiser un livre sur elle, je pense.
Qu’ils prennent exemple sur les homosexuels qui se sont battus nettement plus intelligemment pour leurs droits… Enfin bon, des homosexuels, hétérosexuels ou asexuels peuvent le faire, parce que franchement, on touche le fond, là, ce ne serait pas de l’impérialisme culturel mais du sauvetage de navire en perdition.
Je pense que les trans ont tort d’axer leur lutte sur l’identité, ils devraient préférer la liberté.
On dira, Lodi, enfin, la liberté est ton dada, mais pourquoi dire qu’il va plus loin que le canasson identité ?
Transsexuels ! C’est parce qu’on veut être libre qu’on veut être libre d’être ce qu’on se sent être, de suivre son identité.
D’autre part, des gens devraient avoir le droit de changer de sexe pour d’autres raisons. Voyons. On aime quelqu’un qui n’aime que les gens du sexe dont on n’est pas. Il est en général plus avantageux d’être un homme, donc, une femme devient homme. Ce peut être l’inverse dans certains cas, donc changement dans l’autre sens.
Si on s’axe sur la liberté, on doit comprendre la liberté d’expression, donc que les gens disent du mal de vous, ça peut aider à être moins stupide avec la maman d’Harry Potter.
Non ?
D’autre part, on recrute plus large, ce qui n’est pas du luxe : il me semble qu’il y a bien des cas où on peut vouloir changer de sexe mais je ne vais pas creuser davantage la question parce qu’à faire trop de casuistique, on n’en finit pas, on creuse, creuse, et on a mal au dos !
@ Tomas 14/02 15:36
« Un micro événement de ce genre, à supposer qu’il ait eu lieu, mérite-t-il vraiment un billet ? »
Peut-être me reprocherez-vous d’avoir trop confiance en notre hôte, mais je pense que s’il a pris cet événement pour sujet de son billet, c’est qu’il s’était préalablement assuré de la véracité des faits. La formule « à supposer qu’il ait eu lieu » n’était donc pas indispensable.
Quant à considérer l’événement comme insignifiant et donc dénué du moindre intérêt alors qu’il vise entre autres un personnage aussi imposant, dans tous les sens du terme, de l’Histoire que celui de Churchill me semble tout de même osé.
Quelle que soit l’opinion que l’on puisse porter sur ce géant, si nous en arrivons maintenant à bannir de notre mémoire tous ceux qui ont joué un rôle primordial dans notre Histoire au seul motif qu’ils ont pu, en certaines circonstances particulières, avoir des comportements que nous jugeons non irréprochables, que va-t-il rester de notre passé ? Ne croyez-vous pas que l’épuration risque d’être longue ? Et de quelles vertus peuvent se parer aujourd’hui ceux qui s’érigent ainsi en juges de l’Histoire et prétendent imposer leurs seules valeurs ?
Non, cet événement n’est pas anodin d’autant qu’il n’est pas isolé. Il interpelle au contraire en ce qu’il traduit la volonté manifeste de certaines minorités d’imposer la vision qu’elles ont de la société mais selon leurs propres critères contestables.
@ F68.10
La Révolution a factuellement résulté de l’explosion volcanique en Islande de 1783 ayant eu pour conséquence une catastrophique pénurie de blé et autres denrées.
Plus profondément, elle a résulté de l’incapacité de Louis XVI à maîtriser la gestion du Parlement et de la noblesse, puis à mater la révolution avec les armes.
Plus profondément encore, nous avons les erreurs de Louis XIV suivies de la naissance de la pègre intellectuelle et de sa démagogie dévastatrice.
Quant à Churchill, il avait dit, comme toute l’Europe le pensait, que les Allemands avaient bien de la chance d’avoir Hitler.
Et pour enfoncer le clou, Hitler voulait la paix à l’Ouest pour faire face à Staline et étendre une emprise au moins économique à l’Est faute de disposer d’un empire colonial. Il voulait seulement effacer le traité de Versailles et retrouver les frontières de l’Allemagne, si bien qu’après sa victoire de 1940, il avait proposé de rendre tous les territoires conquis par ailleurs contre la paix, ce que Churchill a refusé. Ceci dit sans se prononcer sur le bien-fondé de sa position.
Vous avez beaucoup d’autres choses que le politiquement correct à lire avant de vous poser ici en historien péremptoire et vous moquer du petit camarade qui en sait manifestement plus que vous.
@ F68.10
10 points de YAKAFAUKON
Avec ce système on peut multiplier les points par 100.
Quant au point 7, je rigole (jaune) doucement !
Res non verba
On peut hasarder quelques explications assez banales sur le totalitarisme d’une jeunesse qui se veut moralisatrice, oubliant que toute morale repose sur un substrat physique, qui est la personne en son temps et en son lieu.
Une perte de réalité qu’on peut lui pardonner à demi puisque personne n’a pris soin de le lui expliquer.
Pour comprendre ce totalitarisme, il faut voir tout d’abord qu’il se manifeste surtout en Occident. Nous assistons à une baisse sensible de la démographie en Occident. La race blanche (supposée ne pas exister comme les autres) fait moins d’enfants. Ceux-ci deviennent plus rares. Et ce qui est rare est cher. Cher à nos sentiments.
Il se développe, dans nos sociétés, un syndrome d’enfant unique, qui est l’extrapolation au niveau de la société de ce syndrome au sein de la famille.
Surprotégé, l’enfant unique en arrive à considérer que cette protection est la marque de son importance.
Tout naturellement il se voit comme le centre de la famille. Ce qu’il est d’ailleurs et ce qui favorise la formation d’une nature totalitaire.
C’est un phénomène qu’on ne voit pas dans les familles nombreuses, où l’affection pour les enfants est répartie, d’ailleurs souvent de façon inéquitable, ce qui donne dès le départ dans la vie le sens des réalités.
Ne pas être le seul objet de l’affection, et la partager dans la compétition pour en gagner le plus, c’est déjà une prise de conscience du réel.
On peut voir cette extrapolation à la société du phénomène enfant unique, comme une des raisons de l’importance outrancière donnée à la jeunesse et reçue par elle, avec exagération et le sentiment d’une réalité autocentrée.
Le conflit des générations a toujours existé.
C’est une bonne chose dans la mesure où il traduit un rafraîchissement ou un renouvellement, comme on voudra, de la vision du monde. Mais c’était un conflit, alors que le syndrome enfant unique ce n’est plus un conflit salutaire de génération, c’est une soumission, ce qui est différent évidemment.
Un autre phénomène spécifique de nos sociétés, est que pour la première fois l’expérience est en retrait dans certaines parties de la société et que le savoir fraîchement acquis l’emporte.
C’est le cas dans les domaines de l’Informatique et l’Intelligence artificielle qui la suit. Ces deux disciplines étant le pivot de toute science, le recul de l’expérience devant le savoir immédiat est quasi la règle.
Le jeune en sait plus des choses de la technique que l’ancien. Qu’il en sache beaucoup moins des choses de la vie ne le préoccupe pas, ce qui est normal. Mais que cela ne préoccupe pas les adultes est infiniment gênant. (euphémisme).
En tout cas c’est une autre vision du temps qui s’impose dans nos sociétés.
Le temps qui faisait croître les arbres, les faisait devenir centenaires pour le bienfait de tous, n’est plus.
C’est un temps porteur de catastrophes, et avec lui la peur d’un avenir que l’on craint apocalyptique.
On assiste alors au show lamentable d’une adolescente à moitié autiste, applaudie par tous les grands de la terre, Trump excepté. (Rien que pour son refus de Greta, je suis trumpiste ;-))
Bon, voilà deux éléments pouvant, entre autres, expliquer ce totalitarisme jeuniste et la soumission démagogique des adultes, ou de certains.
P.-S.: une photo dérangeante ; la lassitude d’une belle femme qui déprime.
Winston Churchill, J.K. Rowling passés à la trappe. Un peu comme en France quand notre Président oublie de souhaiter un joyeux Noël mais qu’il n’occulte jamais les autres fêtes. Dernièrement, nous avons eu droit au Nouvel An lunaire, l’année du Buffle de manière toujours aussi théâtrale, comme il se doit.
Emmanuel Macron, Président lunaire et communautariste. Au moment où les plus intégrés de nos compatriotes d’origine immigrée, comme Claire Koç, déplorent le communautarisme, ce Président tire grossièrement sur la ficelle électoraliste. Le rôle du président de la République devrait être d’incarner et de promouvoir cette fierté d’être parfaitement assimilé et d’être tout simplement français.
Il se voulait Jupiter, il n’est que Néron qui continue à diviser les communautés au lieu de faire nation avec ceux qui veulent réellement jouer le jeu et aimer la France. Ce Président flatte ainsi les communautarismes. Il n’a pas fini d’éplucher tous les calendriers musulmans, asiatiques, africains, indiens, tamouls, tchétchènes, sunnites, chiites, turcs etc. avec ses limiers macronistes pour savoir quelle sera la prochaine date à célébrer. Ce Président aime-t-il la France au fait ? That is the question !
@ Tomas | 14 février 2021 à 23:52
Pas du tout, simplement tous ces mouvements, féministes, antiracistes, etc. j’en passe et des meilleurs, ont fait d’un pays un paquet de confettis, nous ne sommes plus que des morceaux de pays.
Les pires, il suffit d’écouter les Traoré, Diallo, Obono, là aussi j’en passe, dans leur genre elles me donnent envie de pleurer, elles suintent une vieille haine recuite de notre beau pays qui les ont accueillies, formées, élevées.
Chantal de Rudder, qui a dit aussi que Mélenchon lui donnait envie de pleurer, lui qui était un laïc de chez laïc.
Je fais court, pas raccourci, je pourrais vous la faire comme Alexandre Dumas père, mais je n’en ai pas le talent ce qui n’empêche pas la lucidité.
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@ Tomas | 14 février 2021 à 23:52
Je pense avoir compris comment vous l’avez interprété, plus simplement, après on s’étonne que les citoyens se rebellent à juste titre.
La Révolution et ses excès, je ne suis pas compétent pour en juger, 16 000 guillotinés, mais si cela a servi à nous émanciper, tant mieux.
D’ailleurs quand on entend les discours de tous bords il faut bien se satisfaire qu’elle fut créatrice de liberté, sauf qu’il ne fallait pas faire partie de la charrette parfois aveugle et sanguinaire, Saint-Just dont certains aspects me semblent l’arc-en-ciel de référence de ce que fut cette traversée de l’Histoire – je ne suis pas historien. Juste un faiseur de béton qui sait la valeur de la libre parole, quand on l’a condamnée pour ses anciens qui ont fui un pays de bruits de bottes.
Tant que Charlie sera publié je me sentirai en sécurité.
Tout cela est bien normal.
Il y a une forme de révolution, de remise en cause générale chez les adolescents.
Le champ de conscience n’est pas encore étendu à tous les enjeux à toutes les contraintes. Donc, c’est la quête d’absolu irréaliste et irréalisable qui ne rencontre pas d’obstacle.
Ils grandiront.
Cependant, s’il subsiste une part de naïveté, d’intransigeance et d’irréalisme, il y aura toujours les estrades de LFI ou RN.
@ Robert Marchenoir 14 février 2021 à 19 :18
Vous avez de bien mauvaises lectures et êtes de très mauvais conseil. À haute dose, la fréquentation de ce genre de sites focalisés sur une idée fixe ramollit le cerveau au point de lui faire perdre tout sens critique. Ce qui semble être votre cas : pourriez-vous expliquer pourquoi, en regrettant les effets du jeunisme et l’inculture de quelques collégiens de Seaford, Philippe serait devenu « suprémaciste blanc » ?… Et n’essayez pas de faire croire qu’il faut lire cette affirmation au second degré.
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@ Robert Marchenoir 15 février 2021 à 04:54
Avant de tenter une explication de textes, apprenez à lire ! J’ai écrit que je doutais de la virginité de la direction dans cette affaire. Vous, vous l’accusez sans aucune preuve. La différence entre une enquête sérieuse et nécessairement incomplète et l’a priori d’un ayatollah.
Par ailleurs, j’ai sermonné mes deux neurones pour avoir été assez niais pour croire à votre promesse de les lâcher. Vous n’avez pas mis un jour pour la transgresser… et vous continuez de plus belle. J’ai donc prudemment réinstallé ma poubelle à injures.
@ Lodi
« D’autre part, des gens devraient avoir le droit de changer de sexe pour d’autres raisons. »
Non. Il y a pas mal de dangers. Ce n’est pas une décision qui doit être prise à la légère. Les études déterminant quelles sont les personnes qui regrettent les transitions de sexe sont importantes en ce domaine. Sinon, on se condamne à ne pas savoir si on ne fait pas justement n’importe quoi. Et ce sont justement ces études que les associations de transsexuels refusent de voir menées à terme. Car ces personnes refusent que le discours scientifique puisse déterminer des limites contraignantes à leur souhait de changer de sexe. Cela n’est pas acceptable: nous n’avons pas à jouer avec la vie de gosses. Et sur des sujets comme cela, il n’est pas non plus possible d’argumenter que la liberté de choix devrait primer sur la responsabilité d’un médecin à ne pas nuire…
C’est un sujet très complexe. Très politisé. Et où il convient de traiter chaque argument en dépolitisant absolument tout ce qu’il est possible de politiser. Autrement, nous n’en sortirons jamais.
Le problème en est aussi que les transsexuels sont contraints de politiser la question car ils se trouvent sinon confrontés à l’inertie et à une société qui les ignorerait.
Naviguer entre Charybde et Scylla n’est jamais une partie de plaisir.
Comme l’a écrit Lodi, les jeunes sont très friands des oeuvres de JK Rowling traduites dans plus de 70 langues. Je connais même des enfants d’à peine huit ans qui ont fait des progrès phénoménaux en français, tant en lecture qu’en rédaction et création, en enchaînant et dévorant ses livres à la vitesse grand V.
Honneur donc à cette dame pour son apport considérable à la culture et honte à ceux qui tenteraient de la salir par des moyens tortueux et vils.
Mais qu’est-ce qu’on en a à faire de leur sexe ou de leur genre à ceux-là ?
Quant à s’en prendre à Churchill c’est le pompon pour des Anglais qui doivent tant au vieux lion. Sans lui ils seraient sans doute encore sous la botte nazie et nous avec.
Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre !
Au fait c’est qui le prochain sur la liste noire de ces nouveaux incorruptibles d’opérette ?
@ F68.10
Que voulez-vous, trop de Français refusent les vaccins, trop de transsexuels refusent les études sur le transsexualisme… Je dirais dans tous les cas : honte aux obscurantistes !
Et la politique, c’est en effet… « Le problème en est aussi que les transsexuels sont contraints de politiser la question car ils se trouvent sinon confrontés à l’inertie et à une société qui les ignorerait.
Naviguer entre Charybde et Scylla n’est jamais une partie de plaisir. »
Sinon, vous parlez de gosses, qu’est-ce à dire ? Pour moi, évidemment, les enfants ne doivent pas prendre de drogue ou changer de sexe et d’autres choses qui ne me viennent pas, assez lourdes et que la plupart ne maîtriseraient pas.
Mais à un moment, les gens sont libres de leur corps, donc ils peuvent changer de sexe. À moins qu’on ne repousse l’âge de la majorité, et pourquoi pas ? Par exemple pour protéger bien des jeunes de la rue où les parents pourraient les jeter le plus vite possible…
Je ne vois pas comment protéger mieux les jeunes. Vingt-cinq ans âge de la majorité pour leur éviter la rue, la drogue, les pousser aux études et protéger les petits chaperons rouges des grands méchants loups.
Mais un jour, les gens sont adultes. Non ? À un moment, on est adulte, libre de ses choix. Oui, changer de sexe est un choix lourd.
Mais imaginez que vous soyez une femme. Vous partez avec un sérieux handicap, dans la vie ! À vous de voir si vous allez sans cesse vous faire pardonner d’être une femme en essayant d’être plus compétente que tout le monde en vous faisant pardonner d’être plus compétente, ou si vous allez changer de sexe. Les deux sont pénibles, à chacun de définir sa pénibilité…
Tout le monde croit à l’identité ? À mon avis, il n’y a pas que le genre là-dedans, je suis tel sexe, ou le sexe, je baise : certaines personnes se sentent faites pour, comment dire ? ne pas être dominées, ce qui peut se diviser entre dominer ou prendre du champ, selon leurs préférences ou leur situation ou les deux, il y a des gens qui ne sont pas essentiellement mâle ou femelle mais alpha, alpa plus plus, même.
Je m’étonne qu’on oublie l’instinct de dominance, il ne doit pas être politiquement correct. Mais il existe, je l’ai rencontré !
Et donc si l’ambitieux en fait bien d’autre pour s’affirmer, pourquoi pas changer de sexe ?
Certains ont fait la guerre et trouvé un bâton de maréchal, leur corps a risqué, certains ou surtout certaines ont couché, risque. Mais dans le seul cas du changement de sexe, on ne pourrait faire marche-pied de son corps pour les sommets ?
Tout changement comporte des risques, changer de milieu et par exemple, couper les ponts avec les siens, en recèle possiblement, les maniaques de l’identité diraient qu’il ne faut pas se nier soi-même : mais si on ne trouve rien de merveilleux à son milieu où les gens ne l’ont pas été avec soi, on peut changer le plus possible de culture.
Il y a la chirurgie esthétique, risquée, il y a la rectification sociale !
Des gens diraient que les femmes ou les pauvres émergents doivent être solidaires des autres. Voyons cela… Je n’ai pas remarqué que les riches doivent souvent aux autres pauvres de devenir riches et je ne crois pas à la solidarité féminine, en général.
Pas dans le cas de la maman de notre sorcier, mais trop souvent, quand une femme émerge, les autres lui tapent dessus ! D’un côté il n’est pas juste de s’en prendre à qui n’est pas responsable du monde comme il est, des faibles, certes, mais d’un autre côté, si on n’émerge pas grâce à certaines personnes, que leur doit-on ?
Rien, on ne leur doit rien du tout, même pas de partager le passé en avouant de quelle obscurité on sort si on peut la dérober au monde. Autant, si on a eu de bons parents ou autre, autant, si on doit quelque chose à quelqu’un, il faut le proclamer, quitte à casser les pieds des gens qui ne l’estiment pas assez ou encore qui se croient plein d’esprit en disant « mais si tu as réussi, c’est surtout grâce à toi ! « , autant, si on ne doit rien à l’entourage, on ne va prétendre le contraire par démagogie.
Donc, si une femme n’a pas eu à se louer des femmes, je ne dirais pas qu’elle doit renforcer les inégalités hommes-femmes, il ne faut pas être injuste, mais j’affirmerais sans ambages qu’elle n’a pas le devoir de fragiliser sa position pour ses « sœurs ».
Même raisonnement pour les Noirs, les homosexuels, les handicapés et tout ce que le monde peut trouver de déshérités.
Mais il n’y a pas que la lutte pour la place au soleil, il y a l’amour. Là aussi, les gens peuvent prendre leurs risques.
Sans quoi, on devrait interdire les relations et surtout hétérosexuelles, vu le nombre de femmes battues ! Ce serait liberticide en masse, vu le nombre de personnes concernées, et poserait un sacré problème reproductif, mais voilà ce qui arrive avec trop de prévention !
L’amour est un risque. Par amour, des gens, surtout des femmes, sacrifient leur carrière, changent de religion, se fâchent avec familles, amis, sont ductiles comme l’or aux mains de l’autre, brillance mise à part… Et ce serait toujours merveilleux mais odieux dans le cas du changement de sexe, je me demande bien pourquoi, ou plutôt, je crois que le sexe et l’identité sexuelle ont quelque chose de sacré pour les gens…
Pourtant, le reste aussi est champ de ruines : les liens brisés, les occasions perdues, et j’allais l’oublier, les femmes avec double journée de travail, ne reprendront pas leurs billes… Leur vie appauvrie, l’éventuel état de santé qui en résultera, me paraît tout aussi grave, voire pire : il me semble que vu le poids de la culture, les très nombreuses victimes ne pouvaient guère y échapper !
Je n’oublie pas les hommes, moins prédestinés à finir victimes… Mais ça peut leur arriver, et dans ce cas, le cri du cœur des gens c’est « ça n’existe pas » et « c’est bien fait pour eux ».
Les cris du cœur sont comme des aboiements de chiens aigris par la chaîne.
Bref, la vie est pleine de risques… Je serais d’avis, si possible, de soustraire les gens aux risques dont ils ne veulent pas. Est-ce possible ? C’est là que doit porter la réflexion…
Et aussi informer des risques de ceux qui les assument. Mais interdire ? Alors là, je ne peux pas vous suivre.
@ F68.10 | 15 février 2021 à 17:54
Et ici, vous dites exactement la même chose que moi sur le billet des délires d’Assa Traoré.
Vu, mon ami, le voile de tous les temples sont déchirés !
@ Serge HIREL | 15 février 2021 à 11:12
Ah oui, vous êtes très sot, décidément. Extrêmement sot. Passons donc en revue votre nouvelle liste de mensonges.
« J’ai sermonné mes deux neurones pour avoir été assez niais pour croire à votre promesse de les lâcher. »
Je ne vous ai jamais fait une telle promesse. Je vous ai, bien au contraire, assuré de ma résolution à ne pas vous lâcher à chaque nouvelle sottise de votre part. Je vous la renouvelle ici.
« Avant de tenter une explication de textes, apprenez à lire ! J’ai écrit que je doutais de la virginité de la direction dans cette affaire. Vous, vous l’accusez sans aucune preuve. »
Vous avez, en effet, écrit une chose et son contraire dans la même phrase, plus des trucs entre les deux qui ne veulent rien dire. Apprenez à écrire, avant d’avoir l’impudence de réclamer des autres qu’ils apprennent à lire vos borborygmes dépourvus de sens.
Je n’accuse pas la direction de l’école sans aucune preuve. Pas plus que Philippe Bilger, que, curieusement, vous ne mettez pas en cause. Pas plus que les journalistes de Valeurs Actuelles, du Telegraph, du Daily Mail, de l’Independent et d’autres, que j’ai cités. Pas plus que les parents qui ont protesté contre cette mise à l’index de Churchill et de J.K. Rowling.
La preuve existe, vous l’avez sous le nez, et j’en ai rappelé l’existence. Mais vous ne savez pas lire, visiblement, ou vous jouez au c…, et à mon avis c’est les deux.
La preuve, c’est la lettre qu’ont reçue tous les parents d’élèves — et dont l’authenticité n’a nullement été niée par la direction de l’école (elle aurait eu du mal). Apprenez à réfléchir avant d’écrire n’importe quoi.
« Vous avez de bien mauvaises lectures et êtes de très mauvais conseil. »
Pas du tout. J’ai d’excellentes lectures et je suis de très bon conseil.
« Pourriez-vous expliquer pourquoi, en regrettant les effets du jeunisme et l’inculture de quelques collégiens de Seaford, Philippe serait devenu ‘suprématiste blanc’ ?… »
« Philippe » ? Vous voulez dire Philippe Bilger, le menteur qui raconte n’importe quoi en rapportant des accusations de racisme contre Churchill qui n’ont jamais eu lieu ?
Je viens de vous l’expliquer. Mais vous êtes trop bête pour comprendre — et vous faites d’énormes efforts pour vous rendre encore plus bête que vous ne l’êtes. Je vous rassure : c’est réussi.
Vous avez dit : « L’info était fausse. » C’était un mensonge, comme je l’ai montré.
Les gens ne changent pas de sexe, ils sont mutilés, et une des particularités physiques de l’homosexualité est la stérilité.
Le reste n’est qu’hypocrisie des mimes cléricaux, et les prétendus homos qui désirent un enfant, des hétéros refoulés.
Autre chose ?
@ Aliocha
« Et ici, vous dites exactement la même chose que moi sur le billet des délires d’Assa Traoré. Vu, mon ami, le voile de tous les temples sont déchirés ! »
N’importe qui d’un tant soit peu intellectuellement vertébré constatera que nous sommes à fronts renversés sur nombre de sujets. Je ne vois même pas le point où vous prétendriez que nous serions d’accord.
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@ Lodi
« Mais à un moment, les gens sont libres de leur corps, donc ils peuvent changer de sexe. À moins qu’on ne repousse l’âge de la majorité, et pourquoi pas ? »
Sur une décision médicale de ce style, c’est au médecin d’accepter de faire un tel acte. À l’heure actuelle, il n’y a pas de droit à la transition de sexe qui contraindrait des médecins à cela.
Et des médecins doivent respecter les données scientifiques. S’il y a des données sur les regrets de transition de sexe qui montrent qu’il y a un problème, il y aurait motif à refuser des transitions de sexe même sur des adultes.
« À moins qu’on ne repousse l’âge de la majorité, et pourquoi pas ? Par exemple pour protéger bien des jeunes de la rue où les parents pourraient les jeter le plus vite possible… »
Personnellement je ne comprends pas l’intérêt de repousser l’âge de la majorité. Je ne vois pas en quoi cela protégerait les jeunes.
« L’amour est un risque. Par amour, des gens, surtout des femmes, sacrifient leur carrière, changent de religion, se fâchent avec familles, amis, sont ductiles comme l’or aux mains de l’autre, brillance mise à part… Et ce serait toujours merveilleux mais odieux dans le cas du changement de sexe, je me demande bien pourquoi, ou plutôt, je crois que le sexe et l’identité sexuelle ont quelque chose de sacré pour les gens… »
On a le droit de vouloir prendre des risques de ce style, une fois adulte. Mais un médecin qui accepte trop facilement des transitions de sexe, même d’adultes, pose un risque et un danger à la société et aux autres patients. Il est important qu’un médecin puisse refuser les transitions de sexe.
« Je n’oublie pas les hommes, moins prédestinés à finir victimes… Mais ça peut leur arriver, et dans ce cas, le cri du cœur des gens c’est « ça n’existe pas » et « c’est bien fait pour eux ». »
Exact.
« Mais interdire ? Alors là, je ne peux pas vous suivre. »
Mettez-vous à la place du médecin dans ce domaine. Si un patient vient vous voir en vous demandant que vous l’amputiez alors que tout va manifestement bien, c’est quand même de votre devoir de ne pas accepter. Il en va de même pour les transitions sexuelles tant qu’on ne s’assure pas que les gens ne courent pas de trop grands risques.
Le médecine ne peut fonctionner sur un mode purement contractuel. Elle doit certes abandonner son excès de paternalisme à la sauce française pour aller vers une notion de consentement, mais en aucun cas on ne peut considérer que la transition de sexe est un service rendu aussi banal que l’achat de nouvelles jantes pour votre voiture.
@ Giuseppe
Pour réduire un pays en confetti ils faut être plusieurs: on peut très bien remplacer votre « il suffit d’écouter les Traoré, Diallo, Obono, » par « il suffit d’écouter les Zemmour, Bilger, Bruckner ». Les second n’ont pas compris que les premiers veulent leur place dans ce pays, comme on l’a faite pour vos ancêtres.
Les révolutions sinon ça fait des morts (bien plus que vos 16 000 guillotinés) mais c’est inévitable quand les gouvernants ne lâchent pas de lest à temps pour apaiser les tensions.
Je vous ferais sinon observer que je me garde bien de parler de béton, n’ayant aucune connaissance sur ce sujet, sinon qu’il se fait rare, paraît-il, faute de sable.
@ Lodi, 16/02, 07:35
« Mais imaginez que vous soyez une femme. Vous partez avec un sérieux handicap, dans la vie ! »
Selon vous ce serait donc un « sérieux handicap » d’être une femme ? Si vous pensez vraiment ce que vous dites, c’est grave et votre « imagination », plus les nouvelles théorie genrées (pour dérangés) vous jouent de sales tours !
Totalement hors sujet mais incroyable :
1. Nos médias occultent ce qui vient de se passer aux USA et les conséquences qui vont en découler, ils doivent pourtant avoir accès à CNN ?
Trump s’est pris pour Mussolini faisant marcher ses troupes sur le Capitole !
2. MAIS, MIEUX :
Voici de qui nous dépendons :
https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/02/16/la-lutte-contre-le-covid-19-priorite-de-la-nouvelle-dirigeante-de-l-omc-ngozi-okonjo-iweala_6070075_3234.html
Je répète ici que les femmes sont en train de prendre le pouvoir, elles l’ont déjà en Union européenne, vont l’avoir aux USA (Biden a 78 ans), elles s’attaquent maintenant à l’ONU. Malraux avait bien tort : le XXIe siècle sera celui des femmes, musulmanes comprises, n’en déplaisent à mon souffre-douleur favori, Zemmour bien sûr.
Tant mieux ! Elle sauront peut-être donner des fessées à leurs gamins puisque les pères ne le font pas.
Donc, selon nos rationalistes athées, l’homosexualité est une maladie, les femmes des êtres inférieurs à stériliser, et bientôt on pourra enfin produire des humains avec des gamètes de même sexe.
Brave new world, bienvenue chez les aztèques de la machine.
@ Aliocha
« Donc, selon nos rationalistes athées, l’homosexualité est une maladie… »
Où ai-je écrit cela ?
« …les femmes des êtres inférieurs à stériliser… »
Il me semble avoir pesté plus d’une fois sur ce blog au sujet des stérilisations furtives et contraintes de femmes considérées comme des malades mentales.
« …et bientôt on pourra enfin produire des humains avec des gamètes de même sexe. »
En tout cas, pour les souris, on fait bien des embryons sans ovules ni spermatozoïdes.
« Brave new world, bienvenue chez les aztèques de la machine. »
Rien ne nous contraint à coller les pédales en hôpital psychiatrique (ce qu’on a fait et qu’on fait encore sans le dire) ou à stériliser les malades mentales (ce qu’on a fait et qu’on fait probablement encore sans le dire). Rien ne nous oblige à arrêter de faire des gosses à la naturelle. Le futur n’a pas, sur ces points, l’air d’être particulièrement pire que le passé.
Petite question pour vous, rien que pour rigoler: la Bible impose-t-elle la monogamie, ou la polygamie c’est OK ? C’est les juifs qui étaient monogames, dans l’Antiquité ? Ou ces salauds de Romains qui ont tué le Christ ?
Qu’est-ce qu’on se marre avec la religion…
@ F68.10
En quoi repousser l’âge de la majorité protégerait-il les jeunes ? Eh bien, on n’a pas le droit de leur faire un certain nombre de choses et les parents et d’autres peuvent être responsables d’eux.
Ce n’est pas rien et concerne à peu près tous les domaines. Ce n’est certainement pas du luxe de repousser l’âge de la majorité !
Mais cette idée ne va pas dans le sens du vent.
Parce que la mode est de dire qu’on libère des jeunes qui peuvent rarement s’assumer matériellement et de toutes les autres façons possibles. En voir mendier dans la rue est un triste spectacle et à peu près le seul par temps de covid.
D’autre part, on infantilise les adultes. Ce qui ne veut pas dire qu’on les protège !
Chacun peut tomber dans la rue, ça, pas de problème, mais avant et après, il est des réalités autrement sacrées que de garder un domicile.
Des interdits de comportements ne nuisant pas à autrui
Ne te drogue pas ! Ne change de sexe que si ton histoire, ton projet plaît aux médecins. Ma vie, ce n’est pas la vie dont je suis le héros mais les autres à travers moi vivent pas procuration, si cela ébranle leurs structures narratives, c’est le refus voire la prison dans le cas du drogué.
Les gens se prennent pour de purs esprit, tout ce qui ébranle cette vanité n’est pas pardonné… D’un autre côté, bien des gens ne veulent pas que justement, on mette son corps au rebut par téléchargement si cela est ou devient possible – les avis sont partagés.
En somme, il faut rester de la viande, mais de la viande qui se renie. Trop de connivence ne se fondent sur rien de bon : contre des innocents, contre la vérité, contre, tout contre ! Heureusement, le feu, la cuisine et les histoires offrent des communions qui élèvent comme la flamme, réconfortent comme la chaleur et offrent une évasion comme la vision des étoiles.
Corps et commerce… la plupart des gens vendent leurs services, certains y laissent la santé, et cela paraît normal.
Pourquoi ? Parce qu’il y a nécessité et majorité des personnes concernées… Mais pas quand il s’agit de prostitution, prestation sexuelle, de vente de drogues, prestations de rêves, le drogué est souvent dépendant, mais on oublie la dépendance du salarié, de l’amant, du croyant et je dois en oublier. Tout le monde oublie, mais pas les mêmes choses !
Brave drogué dont l’existence fait croire aux autres qu’ils sont libres, brave prostituée qui fait croire à tous les autres qu’ils sont libres ! Comme dit l’autre, vive l’enfer qui fait ressortir que le paradis en est un… Mais moi, je dis, si votre paradis a besoin d’un enfer, c’est qu’il n’est pas le paradis, le paradis se suffit à lui-même comme du Mozart.
Le transsexuel ? Pas aussi méprisé que la prostituée ou le drogué, mais quand même, il faut le tenir à l’œil, a-t-il une bonne raison de changer de sexe ? dira le public. On croirait le lecteur reprocher un rebondissement au romancier, si c’est ordinaire, il dira que la réalité va plus loin, si cela anticipe ce qui adviendra, ce n’est pas compris. Et encore, comparaison ! Le lecteur fait un effort, les gens jugeant le prochain, aucun !
Bref, la bonne raison de changer de sexe est celle de la majorité, je n’aimerais pas me sentir piégé dans un sexe qui n’est pas le mien. Moi, je n’aimerais me sentir piégé par rien, alors c’est liberté pour tous : le transsexuel a le droit de demander de changer de sexe, le médecin de refuser et la maman de Harry Potter de dire ce qu’elle veut.
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@ Aliocha
« Donc, selon nos rationalistes athées, l’homosexualité est une maladie, les femmes des êtres inférieurs à stériliser, et bientôt on pourra enfin produire des humains avec des gamètes de même sexe »
Je n’aurais jamais cru faire de la pédagogie sur ce blog, incroyable, en principe, j’échange des idées ou cherche quiconque en sait plus que moi ou débat mieux que moi, ou les deux, ou a de l’esprit, parce que de tels échanges sont plaisants et que je peux en faire mon miel.
C’est une vraie descente aux enfers, là, et d’autant plus qu’on me diabolise. Je cherche les étoiles, je tombe sur une fausse, et après cela, un faussaire, quelle vie !
Commençons par le vrai, il en faut avec les contre-vérités, ça donne le change ! En effet, je suis pour que des gens du même sexe puissent avoir des enfants ensemble. Parce que je ne les crois pas moins aptes à faire et à élever des enfants.
Si F68.10 voulait inférioriser les homosexuels, il aurait attaqué cette possibilité. Il s’en est abstenu, mais pas de questionner le concept de santé mentale ou du moins son application, et il a très bien fait : si vous déformez tout, ce n’est pas une raison pour jeter Girard, le meilleur débatteur du blog ou moi. C’est à vous de vous mettre au niveau ou aux lecteurs de faire preuve d’esprit critique !
Les femmes ? Ce n’est pas moi qui les infériorise mais trop d’hommes et trop de femmes, et bien plus les croyants que les rationalistes. Une femme, c’est une culte serve, une jugée si inférieure qu’elle ne peut en aucun cas être prêtre… Les autres religions ne font pas mieux, l’aliénation de la femme, c’est, entre autre, la religion, pas la raison. En somme, que la femme choisisse, culte-serve ou libre, c’est son problème.
Ou ? Les optimistes veulent changer les religions, bon courage.
A mon avis, on peut croire en Dieu, si on y tient, et laisser les Eglises à ceux qui se pressent d’inférioriser les femmes et quelques autres et de protéger les abuseurs d’enfants, de nonnes et autre pâture. L’Eglise infériorisait les femmes et les autres monothéismes ne faisaient pas mieux tandis que la situation variait notablement entre les divers monothéismes.
Hors de la religion, même si moins, les femmes sont aussi infériorisées. Alors, elles ont le choix, soumission, la plupart se soumettent, lutter contre leur triste sort en tant que femme, ou, et pourquoi pas ?
Elles devraient pouvoir changer de sexe comme des gens sont passés à l’Ouest au lieu d’essayer de faire tomber le mur. A chacun de voir s’il lutte pour les autres ou pour soi ! Le sujet d’un Etat totalitaire n’est pas inférieur, l’esclave n’est pas inférieur, la femme n’est pas inférieure, le Juif, le Noir, mais quand on vit dans un milieu hostile, on peut y dépérir, sort commun, massif, inéluctable.
Ou selon les cas, bâtir un Etat, faire le mur, et pourquoi pas ? Changer de sexe.
Les opprimés ne sont pas des inférieurs, et surtout pas ceux qui rejettent le joug.
Mais on jugera ce que sont ceux qui contestent qu’ils se libèrent ou déforment les propos de ceux qui défendent leur liberté et par là celle de tous !
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@ Mary Preud’homme
« Selon vous ce serait donc un « sérieux handicap » d’être une femme ? Si vous pensez vraiment ce que vous dites, c’est grave »
C’est vrai pourtant : ne voyez-vous pas qu’on infériorise les femmes partout, y compris sur ce blog ? Si une femme n’est pas de tel ou tel avis, il y a la tendance à dire que c’est parce qu’elle n’est pas apte à la pensée abstraite, par exemple. C’est donc un handicap, non parce que la femme serait inapte à la pensée abstraite mais parce qu’on le voit ainsi. Les Juifs sont aussi désavantagés partout ailleurs qu’en Israël parce qu’ils ont, eux aussi, mauvaise réputation.
Etre une femme n’est pas un handicap en soi mais social comme autrefois il était mal vu d’être roux ou gaucher. Mieux valait peut-être se teindre les cheveux ou devenir droitier, non parce qu’être différent est être inférieur mais parce ceux qui le peuvent rabaissent ceux qu’ils veulent.
Et changer les choses est très difficile et pas encore fini… Il y a des gens défendant encore de taper sa femme, ce qui serait mieux que divorcer, l’Eglise ne veut pas de femme prêtres et autres joyeusetés.
Il y a donc eu des femmes se faisant passer pour des hommes, par exemple pour exercer des professions interdites ou être mieux payées que si on avait su qu’on pouvait les sous-payer.
Outre les survivances de notre histoire, il y a les musulmans.
Si avec tout cela, ce n’est pas un handicap social d’être une femme, je ne vois pas ce qu’il vous faut.
Qu’on me dise !
Si la réincarnation existait et qu’on me demandait mon avis, je dirais vouloir des qualités en soi, intelligence, longévité et autre, mais aussi des qualités « sociales » et surtout pas de handicaps sociaux.
Mais je ne préjugerais pas vouloir être homme, femme, roux ou brun, ou n’importe quoi d’autre, tout change toujours, je choisirais ce qui plaît au public, voilà, adaptons-nous.
Quoique la sincérité soit une qualité en soi, je ne sais pas si je demanderais de l’être : comme on le voit, remarquer que l’eau est humide ne plaît guère, et d’autant qu’elle est souvent amère.
@ Claude Luçon
« Nos médias occultent ce qui vient de se passer aux USA et les conséquences qui vont en découler, ils doivent pourtant avoir accès à CNN ?
Trump s’est pris pour Mussolini faisant marcher ses troupes sur le Capitole ! »
Pas si vite. Tout d’abord CNN est une chaîne militante démocrate, avec Don Lemon – son présentateur vedette – ayant fait une vidéo dans laquelle il explique comment il a fait le ménage parmi ses amis et rompu avec ceux qui avaient voté Trump. A ce degré de biais, il n’est plus possible de parler journalisme et information.
Ensuite, je sais que certains ici aiment prendre leur opinions pour des faits irréfutables et s’en vantent, mais la réalité est que Trump n’a jamais encouragé ses électeurs à attaquer quoi que ce soit. Certes, il utilise le langage habituel des politiques, « on doit se battre, allons marcher sur… » mais il a pris le soin de rajouter « pacifiquement et patriotique », deux mots ayant disparu des citations des médias corrompus, tels votre CNN.
Chose corrigée lors de son acquittement récent, où ses avocats ont massacré les procureurs en face, en démontrant lors des vidéos soigneusement éditées leur mensonges, tricheries et inventions. En incluant les sept milles fois et durant quatre ans où les démocrates eux-mêmes ont affirmé dans les médias, l’un après l’autre, que l’élection de 2016 a été volée et que Trump est illégitime.
Donc, conclure que les allégations de Trump concernant la fraude (chose à laquelle je ne souscris pas, je tiens à le préciser pour éviter un débat inutile) ont été la gâchette de l’attaque au Capitole ne peut être validé sans en tenir responsables les autres politiques qui ont ce genre d’affirmations, c’est à dire à peu près tous aux USA, des deux bords. Et ça reste quand même une opinion, ne se basant sur aucune preuve directe donc « irréfutable ».
@ Lodi
« Parce que la mode est de dire qu’on libère des jeunes qui peuvent rarement s’assumer matériellement et de toutes les autres façons possibles. En voir mendier dans la rue est un triste spectacle et à peu près le seul par temps de covid. »
Donc augmenter l’âge de la majorité éviterait cela ? Je n’en suis pas si sûr. Cela protégerait davantage les gens qui sortent de l’ASE, pour sûr. Mais les autres ?
Le principal problème est l’accès à l’emploi de ces catégories d’âge. Et la question de la structure de l’aide sociale. Qui infantilise.
Mais voyez-vous, avant de songer à protéger les catégories de population en danger, il faut casser la mentalité de ceux qui prétendent avoir leur mot à dire dans la façon dont cette protection doit être faite. Sinon, c’est peine perdue.
Et c’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles je hais les systèmes d’aide sociale actuels: ils n’aident pas; ils enchaînent et s’attendent à ce que les pauvres et les indigents les remercient d’enchaîner les pauvres et les indigents.
« Si F68.10 voulait inférioriser les homosexuels, il aurait attaqué cette possibilité. Il s’en est abstenu, mais pas de questionner le concept de santé mentale ou du moins son application, et il a très bien fait… »
Aliocha déforme incessamment. Ni vous ni moi ne sommes dupes. Cela étant, sans vouloir inférioriser les homosexuels, la question de faire ou élever les enfants me semble devoir suivre le même type de logique sociale que celle des transitions de sexe: on expérimente les adoptions ou même procréation par les homosexuels, on surveille si cela marche ou pas sur critères objectifs, puis, en fonction des résultats, on élargit ou restreint cette possibilité.
Le problème est que cette attitude d’expérimentation est vue comme une concession au « lobby LGBT » et que l’idée de restreindre l’adoption si les résultats coincent est au contraire vue comme homophobe. Les deux camps taperont sur moi pour la seule raison que je souhaite procéder par essai-erreur-correction.
La Manif’ pour Tous condamnera le mot « essai » et le « lobby LGBT » condamnera le mot « correction ». Mais je ne vois pas d’autre manière que celle-là pour procéder raisonnablement sur ces sujets: ils faut renvoyer dos à dos ceux qui veulent que absolument rien ne change et ceux qui veulent que absolument tout change. Je veux du progressif et du mesuré (au sens propre) à la place. Pas de l’idéologie brute de décoffrage.
Imaginez un catho sortant ce genre d’argument :
« Ce sont toutes trois des problématiques médicales. Et puisque vous mentionnez l’homosexualité, laissez-moi vous présenter un argument très simple permettant de la classer en maladie: les homosexuels ont un taux de suicide supérieur au reste de la population. C’est bien cet argument essentiel qui permet de classer la schizophrénie (simple) en maladie si on ne souhaite pas avoir recours à des arguments niant la liberté de conscience des schizophrènes. Et là, bizarrement, ce qui serait valable pour la schizophrénie ne le serait plus pour l’homosexualité ?? Quel argument avez-vous pour déclassifier l’homosexualité de maladie en non-maladie ? Des arguments scientifiques et objectifs dont on devrait s’assurer la cohérence avec le reste de la nosographie ? Ou seulement des arguments politiques ? »
Pour démontrer ses dires, au passage légitimer la médecine dans sa mutilation des trans alors qu’il la vomit par ailleurs, F68.10 joue le jeu dangereux du déplacement caractérisé de la cage à roulettes marchenoirienne, associant homosexuel et schizo, démontrant son ignorance du phénomène propitiatoire par méconnaissance et négation de la révélation évangélique, se vouant alors à reproduire sans fin les mensonges du sacrifice, dont les pauvres trans portent les stigmates, martyrs divinisés de ces nouvelles pratiques religieuses.
Lodi, quant à lui, généralise cette pratique barbare à l’ensemble du corps féminin, bien sûr par amour des femmes, démontrant, s’il en était encore besoin, que le monde, selon Chesterton, est plein d’idées chrétiennes devenues folles.
Il s’agit donc ici d’être précis et de ne point radicaliser le souci des victimes que le christianisme a institutionnalisé, au risque d’en faire le fondement antéchristique qu’on observe de cet épouvantable retour au rituels païens, servi par les contempteurs totalitaires d’une science sans conscience qui ne sont désireux que d’une chose, justifier leur propre violence, régler les comptes de leur ressentiment jaloux, se venger en un mot des traumatismes qu’ils ont subis, incapables qu’ils sont d’accéder à la libération que permet le pardon:
« J’espère que vous voyez que nous sommes revenus en deçà des anciens récits mythiques de la création violente, liés d’une manière ou d’une autre à l’effusion du sang tout au long du processus de fabrication des mythes, jusqu’à l’acte humain violent qui donne son impulsion initiale au monde mythique et à la culture qu’il sous-tend. Le résultat accomplit et met fin à la notion d’expiation renouvelant la création. C’est fait, il n’y a plus rien à faire. Nous sommes laissés en tant qu’êtres humains au milieu de ce qui est : libres, responsables, privés de la faculté de rejeter le blâme pour ce qui se passe, capables de penser en dehors de la causalité victimaire et, plus important encore, conscients du fait que nous pouvons oser ouvrir la réalité en toute confiance en pardonnant et en étant pardonné : la création est une réalité future à laquelle nous participons comme nous pardonnons et sommes pardonnés, et non un ordre cruel et mensonger issu d’un passé qui nous emprisonne. »
http://jamesalison.com/fr/girard-livre-de-lapocalypse/
@ F68.10
Les parents ont l’obligation d’assumer leurs enfants jusqu’à l’âge de la majorité, donc repousser cet âge les obligerait à le faire plus longtemps.
Je serais pour passer de dix-huit à vingt-cinq ans… Et pas que ce soit une obligation théorique mais vraie: si les parents ne peuvent pas supporter leurs enfants, qu’il aient à payer une pension avec arrêt sur salaire comme pour les cas de divorce où on fait payer pour l’ex.
Avant de prétendre réformer l’aide sociale, qui me paraît quand même mieux que rien, responsabilisons les premiers responsables, les parents !
Sans être fanatique de l’ordre, je procède par ordre.
Et quand des parents sont carrément des bourreaux, je suis pour les stériliser, pas « les femmes » comme dit Aliocha pour me coller une réputation de sexiste.
Les parents !
Ils ont prouvé leur nocivité et doivent donc être traités en conséquence.
Vous parlez d’un côté d’expérimenter, voir si les homosexuels feraient de bons parents, et ne voulez pas tirer les conséquences dans le cas des pires parents hétérosexuels.
Il y a dissonance, injustice, on doute que des gens qui n’ont en rien donné des signes d’être pires soient égaux : les homosexuels. Par contre, en ne stérilisant pas, on redonne une chance à des bourreaux d’enfants.
Bigre !
On dirait que les enfants sont considérés comme le produits du corps des gens, une glaise qu’ils peuvent produire tant qu’ils veulent, brouillon après brouillon. Tant pis pour les enfants de bourreaux, qui seront toujours maltraités, à mon avis, la sacralisation du corps et le pardon, croire en l’éducation des fautifs, tout va dans ce sens comme un éboulement de rochers sur l’excursionniste.
Si j’étais un enfant de bourreau par répétition et que j’avais quand même un cerveau qui fonctionne, c’est pas gagné mais admettons, je dirais que mon existence est du comique de répétition.
Par ailleurs, nous avons des homosexuels qui n’ont rien fait de mal et sont attendus au tournant par la plupart des gens, soit qu’on leur interdise les enfants, soit qu’on attende leurs fautes, mesures à l’appui… Si on avait dû évaluer les hétérosexuels à cette aune, est-ce qu’on leur aurait permis d’avoir des enfants ?
Quand même, les enfants ont servi de force de travail et on niait tous les mauvais traitements, coups et viols, qu’ils pouvaient subir.
Encore aujourd’hui, le seul problème, pour trop de gens, c’est le scandale.
Sur ce blog, vous qui aimez fouiller les archives le verrez si vous voulez, tout le monde était contre un écrivain faisant l’apologie de la pédophilie tandis qu’un Polanski était pardonné.
J’ai demandé pourquoi, parce que ce dernier ne se vantait pas de son crime : comme les curés et la plupart des prisonniers non plus, on se demande pourquoi on ne les châtie pas, eux ! La vérité est, à mon sens, qu’on s’incline devant la force, on ne veut rien savoir quand on soupçonne des abus, et parmi les abuseurs, on se soumet à ceux qui sont les plus forts, que leur crime ne soit connu qu’en petit comité ou de tous.
C’est l’ordre et non la justice, l’ordre qui présume que les homosexuels seront pires que les autres, ce pourquoi ils devraient se lever de bonne heure, à mon avis.
Bref, les homosexuels seront sans doute évalués pour leur façon d’élever des enfants, le rapport de force étant ce qu’il est.
S’ils sont pires, pourquoi ne pas le leur interdire, donc ? Mais à condition de stériliser de mauvais parents à plus forte raison car tous les homosexuels ne sont pas de mauvais parents, alors…
En ce sens, les déboires des homos seraient bien utiles ! Bon, je ne vais pas souhaiter le malheur d’enfants, et accessoirement de dissidents sexuels, pour sauver d’autres enfants !
Sinon ? Si les homos sont égaux, en fait c’est ce que j’aimerais le mieux, ça apaiserait tout, happy end.
S’ils étaient meilleurs, parce que plus motivés, peut-être, on aurait du ressentiment envers eux, ils le sentiraient passer comme pour le cas pires parents. Sans doute plus, on en veut davantage aux gens d’être vos supérieurs que vos inférieurs, mais dans ce cas, il faudrait voir s’il y a quelque chose à imiter chez eux dans l’éducation de leurs enfants.
Bref, si on expérimente, expérimentons vraiment utile.
Tiens, à un moment, j’ai dit que tous les polythéismes étaient pareils ? Non, ma plume a fourché, les monothéismes se ressemblent beaucoup plus entre eux que les polythéismes.
Les polythéismes sont très, très différents entre eux. Entre le mythe de Pandore coupable des malheurs du monde et Isis, quelle différence !
La religion égyptienne me semble la meilleure, voir le statut des femmes en Egypte, et voir l’idée de vie éternelle ne servant pas à dire sa religion meilleure, c’est la concurrence monothéiste qui donne dans la terreur pour rabattre à soi. Loin de cette mauvaiseté, on a un soin aussi touchant que technique des morts, leur embaumement, en un mot.
En comparaison, en France, on n’a pas le droit de cryogéniser les morts. Donc on insulte l’avenir où il sera peut-être possible de les ressusciter, chacun devrait être libre de demander pour lui-même la cryogénisation et de traiter ainsi les proches qui ne s’y sont pas opposés.
Au pire, on aura gaspillé de l’argent, mais enfin, cela peut vraiment servir au mort, contrairement à la tombe ou aux cendres, au mieux, cela peut le ramener parmi nous, sacrée motivation a rendre le monde meilleur, on ne veut pas que les proches puissent reprocher de les extraire du néant.
Certains veulent que les morts soient jugés, oubliant qu’ils étaient condamnés alors qu’innocents, à souffrir et mourir, toujours subir !
D’autres, et je pense de plus en plus nombreux, s’apercevront de cette injustice… Ils auront pour leurs chers disparus la tendresse de ceux qui attendent un enfant ou le retour d’un comateux plutôt que l’implacabilité d’un juge, juge et partie.
Par définition, nul n’est parfait, et on peut juger les morts. Sans dire qu’ils ne sont pas à critiquer, les malheureux ne sauraient se défendre et dépendent de nous, tant pour le souvenir que peut-être, un jour, pour renaître. Parce qu’on ne croit pas que les morts puissent se venger, parce que nous pouvons abuser, faut-il se le permettre ?
Je pourrais dire qu’on en usera envers nous comme on traite les autres, mais ce n’est pas si vrai que ça, je ne vais pas me donner la peine d’expliquer pourquoi sauf si on me le demande, parce que franchement, c’est fastidieux, d’accord, expliquer ce qu’on sait depuis longtemps est plus facile, et peut-être plus accessible pour les autres, donc.
Mais ce n’est pas une piste qu’on suit, c’est une pensée morte.
Bref, on nous traite comme on traite les autres ? C’est, disons, relativement vrai, et donc un argument… Un autre est de dire que les morts sont tous nos parents.
Ils nous ont tous transmis ce que nous avons, et nous leur devons de les aider en retour…. Ce qui ne devrait même pas être raisonné en terme de devoir mais ressortir de l’élan de tendresse d’un enfant que sa mère prend dans ses bras et qui l’embrasse en retour.
@ Michel Deluré
Mais oui, je maintiens que c’est un événement insignifiant. Mais la droite national-conservatrice aime à mettre en épingle les événements insignifiants pour faire croire que l’apocalypse approche. Valeurs actuelles et CNews n’existeraient pas que personne ne connaîtrait Rokhaya Diallo ou Alice Coffin, pas moi en tout cas.
Il appartient à tout un chacun de garder ou pas dans sa mémoire le souvenir de ceux dont l’histoire a retenu le nom, les livres qui en parlent ne disparaîtront pas et la recherche est libre. L’érection de personnalités ayant tenu un rôle important dans l’histoire style Vercingétorix, Colbert, Clemenceau ou de Gaulle fait certes partie des attirails de tout Etat qui se respecte pour maintenir l’identité nationale, mais à notre ère de raison on ne devrait pas trop en faire dans ce registre, à mon avis.
Il faut en effet en finir avec le culte des idoles: ce n’est pas Churchill qui a a gagné la guerre à lui tout seul, c’est le peuple anglais qui a su résister au Blitz, se priver pour l’effort de guerre et aller mourir dans des contrées improbables. Il devait sans doute en être ainsi, la roulette de l’histoire a désigné Churchill pour occuper la place de tête de gondole mais ça ne mérite pas le culte qu’on lui voue.
Je passe pudiquement sur JK Rowling le fait que notre époque l’érige en grande créatrice littéraire en dit long sur l’état de dégradation de sa culture.
Quant aux minorités, elles chercheront toujours à imposer leur vision de la société: Génération Identitaire aussi a sa vision de la société qu’elle cherche à imposer exactement de la même manière que ces fameux « indigénistes » que la droite nationale-conservatrice exhibe comme preuve du danger mortel qui menacerait notre civilisation française.
Alors que les plus grands ennemis de celle-ci sont Coca-Cola, McDonald, Netflix et Facebook, mais ça on va pas le dire trop fort, tout le monde y va, même Charlotte d’Ornellas et Geoffroy Lejeune !
@ Lodi
« Vous parlez d’un côté d’expérimenter, voir si les homosexuels feraient de bons parents, et ne voulez pas tirer les conséquences dans le cas des pires parents hétérosexuels. »
Si, si, si…
Si on prouve que la stérilisation donne un bon résultat en cumulé (satisfaction des gosses, en vie ou pas, et satisfaction des parents stérilisés) alors pourquoi pas. Aucune opposition.
Je pense simplement qu’on pourrait réfléchir à d’autres méthodes.
On voit dans les situations de maltraitance lourde que l’enfant n’est pas isolé mais que toute la fratrie est impactée. Donc votre argument tient sur ce point. Mais je doute que vous ayez les idées claires sur la manière de mener ces essais-erreur-correction. Et je doute que beaucoup les aient, les idées claires…
« Imaginez un catho sortant ce genre d’argument : »
Premièrement, ils ne se gênent pas pour en faire autant dans le Linacre Quarterly, Aliocha…
Et, de plus, quel est le problème dans l’argument que vous citez ? C’est le b.a.-ba de la médecine. Pas l’alpha et l’oméga mais bien le b.a.-ba.
« Pour démontrer ses dires, au passage légitimer la médecine dans sa mutilation des trans alors qu’il la vomit par ailleurs, F68.10 joue le jeu dangereux du déplacement caractérisé de la cage à roulettes marchenoirienne, associant homosexuel et schizo… »
Le déplacement de la cage à but à roulettes n’est pas de ce ressort. Je vais vraiment devoir vous faire un peu d’épistémologie pratique.
Si vous prenez un item dont vous cherchez à évaluer la toxicité, comme les OGM, vous lui faites passer des tests toxicologiques. Les OGM satisfont ces tests. Le ballon est donc maintenant dans la cage aux buts: les OGM ne sont pas toxiques.
Mais vient alors Mme Michu qui nous explique que vraiment elle n’a pas confiance, qu’elle se demande si en mangeant des OGM elle ne se transformera pas en OGM ou toutes les niaiseries qu’elle pourrait imaginer.
Là, subitement, vous déplacez la cage aux buts parce que vous l’avez montée sur roulettes. En gros, vous déplacez perpétuellement les critères des tests prouvant la sûreté et il en devient impossible de mettre le ballon dans la cage.
En gros, il s’agit de mauvaise foi permanente qui empêche la science de procéder et d’établir un consensus ne serait-ce que temporaire. C’est cela qui est immoral dans le déplacement de la cage à but à roulettes.
Ce que je fais, par contre, c’est montrer, par la logique, que les critères scientifiques, moraux et politiques permettant de classifier l’homosexualité en non-maladie et la schizophrénie en maladie sont à géométrie variable. Je montre donc que le concept de maladie est justement susceptible d’être instrumentalisé par X ou Y de manière justement à mettre la cage à buts là où on le veut.
Et, qu’en partie, c’est bien cette mauvaise foi sociétale sur ces jeux qui induit un manque de rigueur flagrant dans la question de la classification des symptomatologies en non-maladie ou maladie: si on applique les critères permettant de classifier la schizophrénie (simple) en maladie, il est alors logique que l’homosexualité la soit aussi. Ipso facto, cela prouve l’hypocrisie. À moins de faire valoir d’autre données…
C’est de la logique. Pas de la politique, Aliocha.
Vous ne comprenez simplement pas le concept de « logique ».
« …démontrant son ignorance du phénomène propitiatoire… »
Alors pourquoi vous comportez-vous de manière « propitiatoire » au sujet des schizos (simples) et pas des homos ? Hmmmmh ? Pression politique contre les préjugés catholiques qui a forcé vos copains à reculer ?
« Il s’agit donc ici d’être précis et de ne point radicaliser le souci des victimes que le christianisme a institutionnalisé… »
Foutaises. Vous n’êtes pas précis (au contraire…) et les victimes vous en vous moquez et les instrumentalisez à votre compte. Pour nous vendre Jésus à la populace. C’est inacceptable de faire cela.
Un professeur de la Lawrence High School dans le Massachusetts, vient de décider de retirer l’Odyssée du programme, au motif que cette oeuvre serait « trash » .
L’arrivée d’Ulysse sur la terre phéacienne, où
« Dans la verdure épaisse sa forte main cassa un rameau couvert de feuillage afin qu’il puisse en voiler sa virilité »
et où il rencontre Nausicaa aux bras blancs
« Elle était debout, elle faisait face, et Ulysse réfléchissait: irait-il toucher en l’implorant les genoux de cette fille au visage plein d’attraits ? »
est évidemment une manifestation d’agression sexuelle de la part d’Ulysse.
J’ai reproduit la traduction de Robert Brasillach, extraite de son Anthologie de la poésie grecque.
@ Aliocha
« Lodi, quant à lui, généralise cette pratique barbare à l’ensemble du corps féminin, bien sûr par amour des femmes, démontrant, s’il en était encore besoin, que le monde, selon Chesterton, est plein d’idées chrétiennes devenues folles. »
Changer de sexe n’est pas une pratique barbare mais une liberté !
Pour la question de l’identité, des hommes peuvent se sentir femme, des femmes homme, il y a égalité.
Il y a aussi égalité entre hommes et femmes pour les sentiments, vous qui parlez tant d’amour ne l’avez pas remarqué.
Parce que chez vous, l’amour, on en parle, on en parle, juste pour juger les gens.
Cela, les chrétiens l’ont fait de tout temps, le monde moderne ou pas moderne n’a jamais appliqué l’amour du prochain que prêchait Jésus.
Vous avez massacré Girard, vous vous faites les dents sur un autre auteur ? C’est pitoyable.
Enfin, je n’ai qu’à développer ma pensée pour montrer l’inanité de ce qui vous en tient lieu : le parasitisme du christianisme, de Girard, de divers auteurs et commentateurs.
Quelle expérience, parler à un parasite culturel, plutôt dégradant, non ? Si nous avons des lecteurs, j’espère qu’ils apprécient l’effort.
Mais pour la défense de la vérité, la liberté et autres choses semblables, il faut que je joue le professeur de parasite culturel.
On reprend, des gens se sentent d’un autre sexe, dans ce seul cas, on trouve légitime qu’ils en changent. Le piège de la peau qui ne vous paraît pas la vôtre. Je suis d’accord.
Mais il y a aussi des pièges sentimentaux, j’aime quelqu’un qui n’aime pas les personnes de mon sexe. Cela me paraît aussi une raison de changer valide. Ah, les gens, ils parlent d’amour pour tout et pour rien, pour juger les autres, faire les gentils, semblant d’avoir du lyrisme, enfin, en somme, promettent monts et merveilles, mais ils désapprouvent que des gens donnent des preuves d’amour.
C’est parce que le faux ne supporte pas le vrai, le verbeux et le creux l’effort de remodeler son corps pour l’autre.
Tandis que j’approuve l’amour qui ne s’empare pas de l’autre mais vous fait prendre des risques, comme tout voyage. L’amour est un voyage vers l’autre, et le changement son véhicule.
Je comprends qu’on ne veuille pas le faire, mais parce qu’on serait réticent à l’effort de gravir les sommets, devrait-on interdire les sommets aux autres ?
La fidélité à soi, changer de sexe pour l’identité, l’amour de l’autre et l’ambition peuvent requérir de changer de sexe.
C’est un moyen à presque toute fin.
Et c’est pour l’ambition qu’il peut être plus souvent utile pour une femme de devenir un homme que l’inverse.
C’est par justice pour les femmes que je le dis : prétendre être favorable à leur libération en multipliant les « mais », pas d’avortement, pas être prêtre, pas changer de sexe, et allez savoir quoi, très peu pour moi.
En tant que personne aimant la liberté, la logique, l’honnêteté intellectuelle et si j’en oublie, qu’on me fasse signe, je ne dis pas être favorable aux femmes en leur confisquant les moyens d’arriver à leur but.
Au lieu de déclarations emphatiques, rituelles, caricatures de poésie, j’ouvre la porte aux prisonniers, en l’occurrence aux prisonnières.
Est-ce que j’aime les femmes, les hommes, et dans quel sens, la plupart des gens ne pensant qu’à la bête à deux dos ?
Je suis toujours aussi juste, libre et véridique que possible, oui, envers tout le monde.
Avec les intelligences artificielles et les extraterrestres si j’en voyais : les principes et… l’empathie sont universels.
Mais l’amour, ah, l’amour, c’est un peu plus lyrique pour moi, je ne fais pas des déclarations d’amour, d’amitié ou d’admiration par dogme ou pour me faire bien voir mais quand j’en éprouve.
Ma muse n’est pas muse-serve… Et moi non plus !
Donc, j’ai le souci des humains en souffrance d’identité, d’amour et… d’ambition.
Il est bien évident que les femmes sont souvent plus contrariées, mais des hommes peuvent aussi, parfois, être désavantagés d’être des hommes dans le cadre de leurs projets d’élévation sociale.
Dans un monde où tout est ouvert aux hommes, comment un homme pourrait-il avoir intérêt à être une femme ?
D’abord, même si cela n’arrivait jamais, il faudrait ne pas insulter l’avenir, attendre et voir.
Mais voyons, si un homme arrive plus souvent à atteindre les hautes sphères qu’une femme, et qu’un homme sait qu’il n’est pas assez porté à la lutte pour y arriver mais qu’il souhaite en avoir les avantages, il peut désirer un partenaire pour le protéger du vent mauvais qui souffle dehors.
Mais il n’y a pas tant de femmes que cela au sommet, la concurrence pour être avec une femme alpha est importante. Et les homosexuels hommes ne sont pas très abondants.
Sa chance est donc de changer de sexe pour être avec un homme hétérosexuel.
Evidemment, il faut songer que quand on parle d’identité, d’amour, d’ambition et de curiosité, on peut les trouver chimiquement purs aussi bien que mêlés les uns aux autres.
Les gens ont le droit de changer de sexe pour plusieurs raisons comme on agit souvent pour des motifs divers et variés.
De même qu’il faut essayer de se mettre à la place des candidats transsexuels ou des transsexuels, il faut qu’ils essaient d’être justes, eux aussi, envers les autres. Ils veulent la liberté ? Ils doivent supporter celle des autres, par exemple dans la liberté d’expression.
On parlait de la maman de Potter, à l’origine ? En vérité, combien les débats seraient plus cordiaux avec du christmas pudding et des flots de champagne !
@ F68.10
« Si on prouve que la stérilisation donne un bon résultat en cumulé (satisfaction des gosses, en vie ou pas, et satisfaction des parents stérilisés) alors pourquoi pas. Aucune opposition. »
Comment un gosse pas en vie serait-il satisfait ? Ou insatisfait ?
Tout ce que je peux garantir, c’est que si on empêche de mauvais parents d’avoir à nouveau des enfants, on empêche la souffrance d’autres innocents.
C’est logique.
Il suffit de stériliser les mauvais parents pour cela, on n’est pas dans le cas désolant d’un avortement, où une vie est éteinte.
Et où on intervient au coup par coup.
L’action que je préconise est non sanglante et non répétitive, la répétition ayant toujours un caractère de cruauté pour les gens subissant des mesures leur déplaisant.
Comment saurais-je combien de malheurs auront été évités ?
Je défie d’ailleurs quiconque de le dire.
Mais il est du devoir de ceux qui le peuvent d’empêcher le malheur avant qu’il n’arrive quand cela n’implique pas de frapper des innocents.
Un peu comme le vaccin est supérieur au traitement s’il ne l’empêche pas. Car stériliser les pires parents ne veut pas dire de ne pas aider les enfants en difficulté déjà existants… En fait, cela ne peut qu’aider, s’il y en a moins, on peut mieux se concentrer sur ceux qui existent. Comme il faut tout faire pour éviter une épidémie tout en traitant les cas résiduels de la maladie.
Pour rappel, les parents à stériliser sont coupables.
On n’est pas dans un pré-crime.
À mon avis, il n’y a pas de droit à l’enfant. On peut aider des gens à en avoir si on n’oublie pas qu’il n’y a pas de droit à l’enfant.
Cela n’aurait pas de sens d’aider des stériles à avoir des enfants si on les savait coupables d’actes de pédophilie, par exemple.
Pour moi, ça n’a pas plus de sens de laisser des coupables féconds avoir des enfants. L’acte reproductif n’est pas un processus sacré auquel il faut sacrifier l’enfant à venir… Je ne sais pas s’il y a du sacré, mais éviter la souffrance, éviter des vies assassinées au départ par de mauvais parents, l’emporte, et de loin, sur l’espèce de sidération béate ressentie devant l’acte reproductif.
« La vie est souffrance » dit l’autre, et moi je dis que pour les enfants maltraités, elle est enfer.
L’éviter aux enfants est un devoir. Certes, les parents stérilisés et diverses associations seront vocales, et les enfants qui n’auront pas connu l’enfer ne remercieront pas.
Et qui comprendra ? Les gens semblent s’y refuser ici.
Mais entre éviter l’enfer à des innocents et le concours de popularité, que faut-il choisir, à votre avis ?
C’est quasiment « sans témoin, sans espoir, sans récompense ».
Mais il le faut.
Comme vous le voyez, la stérilisation est bonne pour les enfants à qui on aura épargné l’enfer et pour se concentrer sur les enfants existants.
Pour ce qui concerne les fratries, je préfère ne pas me prononcer, si moins d’enfants malheureux est logiquement une bonne chose, les gens pris dans le malheur ont souvent tendance à l’accroître.
Comme disait Montesquieu, il faut beaucoup de vertus pour ne pas se rabaisser davantage quand on l’est. Enfer, j’aimerais me rappeler de ses mots exacts ! Mais c’était l’idée… Savoir si des gens dans l’enfer seraient lucides, je ne peux donc pas vous le garantir.
Les gens, par exemple, fonctionnent beaucoup à l’espoir, évidemment, l’espoir ne leur permet pas de s’en sortir, il y a, par exemple, l’enfant de la réconciliation d’un couple. Les gens font un enfant ensemble, et ensuite, ils se séparent !
Bien, l’enfant qui était un signe ou moyen est là, en attendant, à votre avis, la mère est-elle en mesure de reprocher la situation à l’homme ou au marmot ? À votre avis, qui sera l’enfant de trop ?
L’enfant médicament est une limite éthique, un enfant est fait pour sauver son frère. Mais on admet qu’il soit un moyen car la vie d’un enfant est à sauver et que lui, on ne le jettera pas dans une boîte pour démembrer tous ses organes mais qu’il sera au contraire aimé par ses parents.
Mais on franchit largement la limite en permettant à de mauvais parents d’avoir des enfants, parce que la reproduction est sacrée, amen, parce qu’il ne faut pas froisser leur vanité ou pour peut-être donner espoir aux frères et sœurs, si papa et maman vont s’occuper bien du cadet, donc vous par ricochet. Allez savoir ce que les gens peuvent inventer comme délire, mais je suppose que ça, ça peut exister, plus c’est gros, plus ça passe !
Je ne suis pas d’accord.
Dans le cas du bébé médicament, l’enfant a de bons parents, il n’est pas le médicament pour que ses parents le deviennent.
Il a un nid, cet oison, avec de vrais parents pour s’occuper de lui, pas un enfer à partager avec ses frères !
Combien pour Jésus, trente deniers ?
Le souci des victimes de nos amis, en leur longue justification pour le radicaliser, le paganise, fondement de ces nouveaux commerces qui, sans l’exclusion victimaire, ne fonctionneraient pas.
Et tout cela pourquoi ?
Pour justifier la vengeance, se servant de la science pour continuer à préserver leur croyance en la violence, que les trans soient mutilés ne leur importe guère, l’important est de faire taire les poètes, les textes de vérité, pour exercer cet art totalitaire.
@ F68.10, Aliocha, Lodi
Je ne comprends strictement rien à cette interminable discussion sur l’homosexualité et les transsexuels. Je ne comprends même pas qui soutient quoi et qui s’oppose à quoi. J’y mettrais bien mon grain de sel, mais je m’en voudrais d’obscurcir le débat encore davantage…
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@ Claggart | 17 février 2021 à 19:50
« J’ai reproduit la traduction de Robert Brasillach. »
Hahaha… odieuse provocation… vous aggravez votre cas, mon gaillard.
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@ Tomas | 17 février 2021 à 12:35
« Valeurs actuelles et CNews n’existeraient pas que personne ne connaîtrait Rokhaya Diallo ou Alice Coffin, pas moi en tout cas. »
Mensonge pur et simple. Tous les médias exposent largement les interventions provocatrices de ces deux personnes. Vous êtes en train de nous dire que vous lisez régulièrement Valeurs Actuelles, dans le seul but d’apprendre des informations inintéressantes ?
« Alors que les plus grands ennemis de [la civilisation française] sont Coca-Cola, McDonald, Netflix et Facebook, mais ça on va pas le dire trop fort, tout le monde y va, même Charlotte d’Ornellas et Geoffroy Lejeune ! »
Autre mensonge flagrant. S’il y a une chose qui est unanimement partagée (et fortement vocalisée), en France, de l’extrême gauche à l’extrême droite, c’est bien la détestation des États-Unis et des grandes entreprises.
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@ Valéry | 16 février 2021 à 22:09
Votre fanatisme trumpiste maintenu, maintenant que l’intéressé s’est pris la porte, est très curieux à observer.
Vous pratiquez un aveuglement sélectif extrême quant aux faits. Vraiment, la prise de position de nombreux responsables républicains, selon laquelle Trump est bien responsable de l’assaut du Capitole, cela ne vous amène pas à nuancer quelque peu votre opinion ?
Le refus de l’ancien président d’appeler la Garde nationale, et ses ratiocinations répétées sur l’élection prétendument volée, à l’instant même où il parlait au téléphone avec des députés de son parti pendant que l’assaut avait lieu, cela ne mérite pas d’être pris en compte dans votre jugement ?
Le fait qu’il a traîné Mike Pence dans la boue, publiquement, après que celui-ci a été obligé de fuir les assaillants qui voulaient le pendre, cela ne pèse pour rien dans sa responsabilité quant aux événements ?
Vous vous appuyez exclusivement sur le fait que Trump a mentionné que la manifestation de ses partisans devait être « pacifique ».
Mais c’est un seul mot, prononcé une fois. Vous omettez les millions de mots, prononcés par lui-même comme par ses collaborateurs, l’espace de deux mois, à l’effet, premièrement, de prétendre qu’il avait gagné l’élection, deuxièmement que ses partisans devaient agir afin de le maintenir au pouvoir.
Et vous omettez toutes ses actions dans ce but : pressions intolérables sur les fonctionnaires et hommes politiques, refus d’assurer la transition…
« Il a pris le soin de rajouter ‘pacifiquement et patriotique’, deux mots ayant disparu des citations des médias corrompus, tels votre CNN. »
Mensonge pur et simple. « Les médias corrompus » ont passé leur temps à rapporter ces mots. Et je vous signale que pour les décérébrés qui nous occupent, le patriotisme consistait justement à attaquer le Capitole. Puisque Trump leur avait dit que c’était lui, ou la mort de l’Amérique.
Vous n’avez pas l’air de vous apercevoir que le fait même d’appeler à une manifestation « pacifique » devant le Capitole, le jour de la validation des résultats, était en lui-même un acte inadmissible relevant de l’intimidation…
Quant à prétendre que les démocrates auraient affirmé que Trump a volé l’élection qui l’a porté au pouvoir, quand bien même ce serait vrai, quel rapport ? Leurs partisans n’ont pas envahi le Capitole pour empêcher l’accès de Trump à la présidence. Votre argument tombe donc à l’eau.
Et ce que vous oubliez, c’est que Trump lui-même a prétendu avoir été victime de la fraude de ses adversaires, précisément lors de cette élection qui l’a porté au pouvoir… il avait gagné, mais ce n’était pas encore assez bon pour lui… et il avait prévenu, de façon préventive, que s’il perdait, ce serait par fraude.
En fait, Trump a constamment prétendu que si la droite perdait les élections, c’était à cause de la fraude de la gauche. Il a pratiqué ce genre de propos longtemps avant d’être candidat à la présidence.
En fait, quand Trump perd, c’est toujours la faute des autres. Lui n’y est jamais pour rien. C’est tout de même assez manifeste dans la biographie du personnage. C’est bien ce qui, en fin de compte, le rend inapte aux responsabilités.
@ Robert Marchenoir 18 février 07 h 39
J’aurais pu choisir la traduction de Victor Bérard, dont d’ailleurs Brasillach s’inspire largement, mais mon choix était simplement un clin d’œil à notre hôte dont j’ai apprécié l’ouvrage sur le procès de Brasillach.
Mais vous avez raison j’ai aussi courageusement bravé les condamnations des despotes de la « cancel culture ».
Sans doute bientôt, les ouvrages de cet écrivain seront bannis de nos bibliothèques et de nos librairies.
Comme l’était Kafka à Prague du temps du communisme.
@ Robert Marchenoir
« Votre fanatisme trumpiste maintenu, maintenant que l’intéressé s’est pris la porte, est très curieux à observer. »
Je ne fais que considérer les faits. Vous, par contre, extrapolez et empilez des opinions juste pour être fidèle a votre réputation de marteau en permanence à la recherche d’un clou sur ce blog. Même si le 1er amendement aux USA laisse une liberté de parole accrue par rapport à la France, les propos incitant à la violence sont tout aussi punis. Il n’a pas eu de tels propos, ou alors citez-les moi. 0,000001 % des électeurs ayant agi stupidement est un argument sans poids quand on considère les 99,999999 % qui ne l’ont pas fait.
Pour vous ce serait un argument que 7 des Républicains ont voté contre, alors que le seul argument qui compte dans un combat entre deux camps représentés par des avocats ayant pu développer leurs arguments et plaidoiries, c’est le verdict.
Légalement le cas est clos. Continuer à affirmer qu’il est coupable, c’est tout simplement de la fake news. Quant à la constante reductio ad Hitlerum à laquelle je répondais, on sait trop bien son poids, ses raisons et surtout ses failles.
Aussi, arrêtons avec ce procédé insidieux comme quoi ne pas cracher sur Trump serait un vilain défaut – appelé fanatisme et trumpisme. Il n’y a pas à avoir honte de voter Trump, 75 millions l’ont fait et vous n’êtes pas le Greenwich du choix juste ou de la vérité absolue.
Défendre ses opinions n’est pas non plus l’expression d’un fanatisme inconditionnel envers quelqu’un. Comme probablement tout le monde, j’ai mes pour et mes contre concernant Trump. Mais en face, je perçois un danger bien plus grand, une volonté de casser la société selon l’identité des groupes, la cancel culture qui fait que des milliers de gens perdent leur travail à cause de leurs idées, l’énorme propagande qui gangrène les lieux du savoir, telles les universités et les écoles, et pour finir cette culpabilisation toxique de l’homme blanc d’avoir tout détruit sur son passage.
Alors que dans la réalité les statistiques et les observations directes démontrent tout le contraire.
Vos incessantes railleries ne changeront rien à l’essentiel : il faut prendre une position puis la défendre. Passer son temps à chercher et reconnaître ses propres failles, alors qu’en face ils sont convaincus de détenir la vérité absolue et donc y mettent dix fois plus d’énergie, c’est le chemin le plus rapide pour se faire écraser.
@ Robert Marchenoir
« Je ne comprends strictement rien à cette interminable discussion sur l’homosexualité et les transsexuels. Je ne comprends même pas qui soutient quoi et qui s’oppose à quoi. J’y mettrais bien mon grain de sel, mais je m’en voudrais d’obscurcir le débat encore davantage… »
Je peux vous faire un synopsis, mais je doute que ce soit du goût des autres commentateurs du blog. Bref… J’attends de pouvoir passer à autre chose. Il y a par exemple une discussion sur le sport en cours sur l’autre billet. J’y mettrais bien mon grain de sel en demandant pourquoi autant d’affection pour le football quand le « football » florentin est quand même bien plus excitant d’un point de vue sportif et spectaculaire ! Un vrai sport de gentlemen !
@ Valéry | 18 février 2021 à 17:40
« Vos incessantes railleries ne changeront rien à l’essentiel : il faut prendre une position puis la défendre. Passer son temps à chercher et reconnaître ses propres failles, alors qu’en face ils sont convaincus de détenir la vérité absolue et donc y mettent dix fois plus d’énergie, c’est le chemin le plus rapide pour se faire écraser. »
Aucune raillerie dans mes propos, simplement un jugement politique et moral argumenté sur des faits.
Mais votre dernier paragraphe est révélateur. Il me donne raison. Ce dont vous vous revendiquez, ici, c’est exactement ce que je vous reproche : le fanatisme. Le sectarisme. L’esprit partisan porté à son extrême. Le culte du chef, et le refus de modifier son jugement sur lui, quels que soient les événements.
Non seulement vous avez tort sur un plan moral, mais vous avez tort sur un plan politique. Ce n’est pas ainsi que l’on parvient à ses fins. Redoubler « d’énergie », comme vous dites, pour essayer d’être le plus bête possible, ce n’est certainement pas ainsi que l’on change le cours de l’histoire. C’est ce qu’a fait Donald Trump, et il a perdu. Vous devriez peut-être y réfléchir.
« Je ne fais que considérer les faits. »
Non, vous mentez. Je viens de vous montrer que vous éliminez soigneusement tous ceux qui réfutent votre thèse.
« Vous, par contre, extrapolez et empilez des opinions. »
Non : des faits. Vous comprenez la différence entre une opinion et un fait ? Le coup de fil de Donald Trump à Brad Raffensperger, le secrétaire d’État de Georgie, c’est un fait. Un fait que j’ai déjà mentionné, avec des dizaines d’autres, et que vous balayez d’un revers de main parce qu’il ne faut pas « passer son temps à chercher et reconnaître ses propres failles », selon vos propres dires.
Ce ne sont d’ailleurs pas mes failles. Je ne m’appelle pas Donald Trump. Je ne fais pas un avec le Grand Leader.
« Juste pour être fidèle a votre réputation de marteau en permanence à la recherche d’un clou sur ce blog. »
En l’occurrence, le marteau, c’est plutôt vous. Une majorité de la droite, aux États-Unis, a renié Trump, à l’instar d’éminents intellectuels et militants de l’extrême droite ; mais vous, depuis votre petite France hexagonale russo-inspirée, vous continuez à frapper avec « énergie ». Vous vous vantez de ne pas réfléchir. Vous êtes fier d’être un bon petit soldat (de quelqu’un qui ne vous demande rien, en plus : en quoi votre « énergie » a-t-elle la moindre influence sur l’avenir des États-Unis ?).
« Les propos incitant à la violence sont tout aussi punis. Il n’a pas eu de tels propos, ou alors citez-les moi. Légalement le cas est clos. »
Le cas n’est pas légal. Il est moral, et politique. L’impeachment n’a rien à voir là-dedans.
Si Trump avait été condamné, vous nous auriez pondu des commentaires pour reconnaître que c’était un gros imbécile et que vous aviez tort de le soutenir ? Prenez-nous pour des brêles, tiens…
Répéter des mensonges en boucle n’en fera pas des vérités. Bien sûr qu’il y a eu pléthore de propos incitant à la violence de la part du camp de Trump. Je les ai cités à d’innombrables reprises, mais, tel un gauchiste, vous faites semblant de ne pas avoir entendu.
Donald Trump a envisagé un coup d’État militaire : qu’est-ce que vous voulez de plus violent que ça ? Où sont vos limites morales et politiques ? Le Novichok, on peut ?
Au demeurant, si vous voulez vous placer sur le plan du droit, Trump a perdu l’élection, par conséquent il a tort. Content ?
« Ne pas cracher sur Trump serait un vilain défaut — appelé fanatisme et trumpisme. »
Vous ne vous contentez pas de « ne pas cracher sur Trump ». Vous soutenez sa prétention à rester au pouvoir après avoir perdu l’élection. Ce qui fait de vous un fasciste. Vous avez le droit, mais au moins, assumez. Oui, c’est un vilain défaut d’être un fasciste. Je vous le confirme.
« En face, je perçois un danger bien plus grand. »
Comment ça, en face ? Donc il y a Dieu le Père, Donald Trump, avec Vladimir Poutine, et en face il y a tous les autres ? Parmi 330 millions de personnes, il y en a une seule qui est capable de faire ce que vous, vous croyez bon pour les États-Unis ?
Vous êtes sûr que ça va bien ?
Forcément, Marchenoir, si vous compreniez, vous ne pourriez plus tenir vos propos racistes au nom du chrétien.
Il est des béances qui ne savent se justifier que par l’accumulation de références complexes et contradictoires, où le souci radicalisé des victimes nécessite alors de justifier la victimisation, renversement païen du message chrétien, qui explique qu’au nom de l’affranchissement des opprimés, on finit par prôner de mutiler les trans ou de stériliser les femmes, plutôt que de promouvoir l’apprentissage qui permettrait aux complexités douteuses d’accéder à ce qui, pour elles, est une trop simple réalité.
@ Aliocha
« Forcément, Marchenoir, si vous compreniez, vous ne pourriez plus tenir vos propos racistes au nom du chrétien. »
Marchenoir ne faisait de toute évidence pas référence à votre notion de « compréhension », que vous ramenez encore et toujours au christianisme. Bien sûr, vous n’avez rien à voir avec un quelconque « clergé », c’est entendu…
Marchenoir faisait référence aux tenants et aux aboutissants de ce débat.
Bon. Ben… il va falloir que je résume:
@ Robert Marchenoir
La question des « déviances », au sens large du terme, a la particularité d’être un thème qui ne se traite pas directement par la loi, et le seul contexte coercitif pour les traiter se trouve alors être le contexte médical et psychiatrique: la force est alors légitimée au nom du soin, ce qui permet à la loi et au législateur de s’en laver les mains en les déléguant à la médecine. Au nom de la science. Bien que nous voyons d’hallucinantes voix en psychiatrie déclarer de nos jours que:
« Avec la nouvelle antipsychiatrie, nous avons affaire, à la lettre, à une véritable « psychophobie » qui procède d’un véritable fanatisme de l’objectivation scientifique. » — Pierre Dardot, marxistologue, cité par Mathieu Bellahsen, freudologue hospitalier, mars 2020.
Ou comment scier la branche sur laquelle on est assis…
Pour quiconque n’est pas entièrement naïf sur la question des déviances et de la psychiatrie, cela fait longtemps que l’objectivité scientifique en la matière est otage du marxisme, du freudisme, du catholicisme, d’oppositions politiques de patients plus ou moins articulées connues sous le terme générique d’antipsychiatrie, et de la stupidité de nombres de gens qui croient rouler pour la science, pour ne citer que les prises d’otages les plus connues en la matière.
Se pose alors la question de la rigueur. En effet: la schizophrénie simple, d’un côté (retirée du DSM, mais toujours un grand classique psychanalytique) considère que des gens peuvent être internés alors qu’ils ne sont nullement violents, nullement délirants, mais simplement qu’ils ne seraient pas des foudres de guerre. En gros, qu’ils aiment plus écouter de la musique qu’ils ne fantasment sur un poste au Boston Consulting Group ou qu’ils ne fantasment de faire des guet-apens à la police en banlieue. Des mous, en somme… qu’il faut enfermer pour qu’ils ne ratent pas leur vie.
Le motif officiel principal permettant de classifier la schizophrénie et par extension la schizophrénie dite simple (i.e. sans violences ni psychose objective) est l’argument d’un taux de suicide supérieur des schizophrènes. Ce qui légitime l’appellation de maladie.
En comparaison, de l’autre côté, les homosexuels ont aussi un taux de suicide supérieur à la moyenne. Cela n’est pas contesté. Et devrait donc logiquement contribuer à faire considérer l’homosexualité comme une maladie. L’argument politique principal qui a déclassifié l’homosexualité se résume à « c’est la société qui persécute les homosexuels et qui est responsable de ce taux de suicide ». Argument politiquement audible, mais qui, sur le plan scientifique, se heurte au fait que la psychiatrie, à l’instar de la médecine, se veut « athéorique ».
« Athéorique » au sens où cet argument d’une cause exogène de la suicidalité élevée n’est pas censé remettre en cause le statut de maladie. En effet, une fille traumatisée par l’inceste est traitée comme une malade mentale car elle est traumatisée, et peu importe que cela provienne de maltraitance sexuelle: car cela n’est pas le boulot de la médecine… L’athéoricité se veut aussi être une manifestation de la compassion humaniste qui « écoute la plainte du patient » et bla bla bla…
La question de l’homosexualité est donc coincée entre des incohérences théoriques de l’approche scientifique comparativement à la pression politique. Pression politique qui vient de tous milieux: milieux LGBT et catholiques étant les deux en opposition de phase à ce sujet ; la science, au milieu, n’ayant pas réussi à en traiter rationnellement les enjeux moraux et se réfugiant donc derrière l’athéoricité pour refuser le débat sur le fond. Pour ne se mouiller ni devant les wokes ni devant les cathos.
De l’autre côté, Aliocha est bien sûr toujours coincé entre ses positions compassionnelles et dogmatiques qu’il échoue à réconcilier. Car il est incapable de peser son « pour » (i.e. procréation = sexualité, dogme catholique multiséculaire qu’il ne renie pas) et son « contre » (ne pas persécuter les homosexuels qui ne seraient, selon Proust, nouvel ayatollah du girardisme, rien d’autre que des « faux bourdons »… argument risible s’il en est). Il ne tranche jamais…
Tout mon propos consiste à le balader dans ce marécage mental et à lui faire sentir qu’on ne ferme les yeux en marchant qu’au risque de se cogner la tête contre les murs…
En bref: le conflit entre la science et la religion n’est pas mort. C’est ce qu’il importe de retenir. (Et la science et la religion ne sont pas forcément là où elles prétendent être sur le thème de l’homosexualité…)
A fortiori, F68.10 ne comprend pas plus que Robert Marchenoir que foi et raison peuvent coexister, obsédé qu’il est par sa propagande anticléricale, qui n’est, comme l’antiracisme, qu’un cléricalisme.
Apprendre à ne pas se définir contre un bouc émissaire demande d’accepter la perte de sens que le renoncement à ce vice entraîne, effectivement marais où, sans la boussole évangélique, l’archaïque se noie, ce que nos deux meilleurs débatteurs du blog (!) démontrent plus souvent qu’à leur tour.
Notre rationaliste ne peut donc pas entendre et se voit obligé de déguiser sans cesse mes propos, plusieurs fois j’ai séparé sexualité et procréation, notamment en soulignant que le désir homo d’enfant est un désir hétéro en sa réalité physiologique, mais la réalité n’est rien face à son dogmatisme de justification de la violence, qui pense que l’humiliation, ce rituel d’expiation dont il ne saura se défaire qu’au risque de sombrer mentalement, est inaliénable.
Cela ne signifie pas que son argument schizophrénie- homosexualité n’est pas recevable, mais que le conflit entre science et politique ne saura se résoudre que par la connaissance anthropologique du phénomène religieux, qui sait trouver son chemin grâce aux analogies poétiques que notre ami rejette, d’un revers de sa main moqueuse, car s’il en tenait compte, il ne pourrait plus fonctionner comme l’Aztèque dont il revendique la violence ritualisée, se noyant au marais d’un sens défini alors comme fallacieux, où science, politique, religion, ne savent strictement pas définir, si elles n’accèdent pas à l’analogie pardonnante de la réconciliation et de l’amour du prochain, une quelconque loi morale, l’opprobre seul en ces circonstances créant le crime, le médecin le malade, le curé le pêcheur, et le politique l’ennemi, bref, la révélation refusée ne sachant que reproduire les mensonges du sacrifice, envoyant les trans à la mutilation d’une science qui se prend pour une religion, la modernité au retour de la barbarie.
Il est donc ici nécessaire de faire appel au génie littéraire seul à même de décrire, en plaçant au préalable le mouvement du cœur avant l’analyse intelligente, ce qui permet de comprendre, ce que j’avais exprimé à Marchenoir lors d’un punk-épisode, que ce sont nos blessures qui parlent et qu’il est indispensable d’en garder les lèvres propres, suivant en cela la phrase en spirale que notre hôte sait si bien manier, pour en ce mouvement complexe, accéder à la toute simplicité de la réalité :
« De plus je comprenais maintenant pourquoi tout à l’heure, quand je l’avais vu sortir de chez Mme de Villeparisis, j’avais pu trouver que M. de Charlus avait l’air d’une femme : c’en était une ! Il appartenait à la race de ces êtres, moins contradictoires qu’ils n’en ont l’air, dont l’idéal est viril, justement parce que leur tempérament est féminin, et qui sont dans la vie pareils, en apparence seulement, aux autres hommes ; là où chacun porte, inscrite en ces yeux à travers lesquels il voit toutes choses dans l’univers, une silhouette installée dans la facette de la prunelle, pour eux ce n’est pas celle d’une nymphe, mais d’un éphèbe. Race sur qui pèse une malédiction et qui doit vivre dans le mensonge et le parjure, puisqu’elle sait tenu pour punissable et honteux, pour inavouable, son désir, ce qui fait pour toute créature la plus grande douceur de vivre ; qui doit renier son Dieu, puisque, même chrétiens, quand à la barre du tribunal ils comparaissent comme accusés, il leur faut, devant le Christ et en son nom, se défendre comme d’une calomnie de ce qui est leur vie même ; fils sans mère, à laquelle ils sont obligés de mentir toute la vie et même à l’heure de lui fermer les yeux ; amis sans amitiés, malgré toutes celles que leur charme fréquemment reconnu inspire et que leur cœur souvent bon ressentirait ; mais peut-on appeler amitiés ces relations qui ne végètent qu’à la faveur d’un mensonge et d’où le premier élan de confiance et de sincérité qu’ils seraient tentés d’avoir les ferait rejeter avec dégoût, à moins qu’ils n’aient affaire à un esprit impartial, voire sympathique, mais qui alors, égaré à leur endroit par une psychologie de convention, fera découler du vice confessé l’affection même qui lui est la plus étrangère, de même que certains juges supposent et excusent plus facilement l’assassinat chez les invertis et la trahison chez les Juifs pour des raisons tirées du péché originel et de la fatalité de la race. »
https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_%C3%80_la_recherche_du_temps_perdu_%C3%A9dition_1919_tome_9.djvu/27
J’invite à lire, et n’invite qu’à cela si l’on veut s’extraire de la démence, l’homosexuel n’est un malade que dans la schizophrénie des conventions, celles-là qui ostracise JK Rowling pour avoir osé dire une banale vérité.
Au secours ! Voici maintenant que la « cancel culture » envahit la Bretagne.
Un collectif féministe, Colleureuses Cornouaille, vient de recouvrir à Pont-Aven l’autoportrait de Paul Gauguin avec l’inscription :
« Peut-on dissocier l’artiste du pédocriminel ? »
Allusion aux relations que le peintre avaient eues à Tahiti avec de très jeunes natives.
Je n’ai aucun élément pour absoudre ou condamner Gauguin mais il semble que ces féministes n’aient aucune connaissance de la liberté des mœurs pratiquée au XIXe siècle en Polynésie, largement documentée dans les récits des navigateurs et qui scandalisaient les missionnaires, mais dont s’accommodaient fort bien les matelots.
Les jeunes Tahitiennes surprises en action par un missionnaire qui leur reprochait de commettre un péché, répondaient ingénument :
« C’est quoi un péché ? »
Elles n’ont sans doute non plus jamais lu « Les Immémoriaux » de leur compatriote Victor Segalen.
@ Aliocha
« A fortiori, F68.10 ne comprend pas plus que Robert Marchenoir que foi et raison peuvent coexister, obsédé qu’il est par sa propagande anticléricale, qui n’est, comme l’antiracisme, qu’un cléricalisme. »
Cela vous arrive-t-il de traiter les arguments sur le fond ? Non, vous vous contentez d’affirmer que j’ai le culot d’avoir des idées opposées à l’Église, et que, par conséquent, je suis un nouveau Pol Pot.
J’attends que vous traitiez les arguments, Aliocha.
« Apprendre à ne pas se définir contre un bouc émissaire… »
Badaboum… badaboum… badaboum… votre girardisme vous empêche de communiquer. Vous ne communiquez pas, Aliocha… vous prêchez.
« Notre rationaliste ne peut donc pas entendre et se voit obligé de déguiser sans cesse mes propos, plusieurs fois j’ai séparé sexualité et procréation, notamment en soulignant que le désir homo d’enfant est un désir hétéro en sa réalité physiologique… »
La vache ! J’aurais dû comprendre que vous sépariez procréation et sexualité sur la base de cet encart ?? Non, Aliocha, je ne suis pas extralucide, et vos propos ne pouvaient pas s’interpréter aisément en ce sens.
Bon. Maintenant que vous avez dissocié sexualité et procréation, j’imagine que vous n’avez plus aucune structure morale normative en terme de sexualité.
« Cela ne signifie pas que son argument schizophrénie- homosexualité n’est pas recevable… »
Ah! Merci. Il est « peut-être faux qu’il ne soit pas recevable ». Je suis touché, Aliocha. C’est un plaisir de débattre avec vous. Peut-être que j’aurai, de votre part, avant que le prochain âge glaciaire ne vienne, la réponse à la question qui me turlupine, donc: le recevez-vous, cet argument ?
Ou faut-il encore que je lise entre les lignes en parfumant ma demeure d’encens psychédelique pour, qu’enfin, les portes de la perception s’ouvrent et que j’arrive à saisir le fond de votre pensée en toute clarté ?
« …mais que le conflit entre science et politique ne saura se résoudre que par la connaissance anthropologique du phénomène religieux… »
Non. Non. Non.
Si la religion se trompe, elle se trompe. Surtout sur un thème comme l’homosexualité et la maladie mentale: il est inacceptable qu’on impose des théories religieuses sur des patients qui ne partagent ces présupposés religieux, le tout avec les impôts de la collectivité. C’est justement ce type de choses qui permet de trancher la question « sommes-nous, oui ou non, en théocratie ? » ou encore « les croyances de certains s’imposent-elles à ceux qui ne croient pas en France ». Donc: Non. Non. Et non.
« ..qui sait trouver son chemin grâce aux analogies poétiques que notre ami rejette, d’un revers de sa main moqueuse… »
Et à juste titre, Aliocha. On ne bâtit pas des politiques de santé publique en prenant Proust ou Shakespeare comme substitut au législateur et à la Haute Autorité de la Santé. Il convient bel et bien de nous moquer amplement de vous. De la même manière que si Didier Raoult nous disait que l’hydroxychloroquine, cela marche, parce que dans Dostoïevski, il y a ce superbe petit passage sur je ne sais pas quoi… C’est ridicule et il faut vous le dire, Aliocha.
Mais la religion se trompe, notamment les curés athées adeptes de l’humiliation.
Il s’agirait enfin, plutôt que de se moquer, d’arriver à entendre ce que décrit l’Évangile, qui est une science de l’homme plus qu’une théologie, écouter de quoi parle ce je-ne sais-quoi de la littérature, et qui est le comportement humain que les rationalistes en leur offrande à la machine scientifique sacrifient, pour accéder à sa réalité plutôt que de continuer à la dissimuler.
C’est pas gagné, bébé va encore tomber de sa chaise.
@ Aliocha
« A fortiori, F68.10 ne comprend pas plus que Robert Marchenoir que foi et raison peuvent coexister… »
Robert Marchenoir corrigera lui-même s’il l’estime nécessaire, mais ce n’est pas vraiment ce que j’ai compris. Vous avez vite fait d’attribuer aux autres des positions qu’ils n’ont jamais prises, en particulier dans le domaine religieux où vous vous comportez comme si vous en étiez un spécialiste, ce qui n’est en rien le cas (Dieu merci).
Blaise Pascal lui-même fait de la foi un pari. Alors n’essayez pas de faire la leçon aux autres comme si vous, vous aviez compris quelque chose à quoi les pauvres andouilles qui ne sont pas comme vous dans les petits papiers du Bon Dieu seraient hermétiques. « La foi pour les Nuls », par Aliocha, pitié !
@ Robert Marchenoir
Tous les médias reprennent peut-être les interventions de ces personnalités publiques, mais je constate que des médias comme Causeur ou Valeurs actuelles contribuent à leur notoriété. C’est normal d’ailleurs, il faut bien mobiliser les troupes contre un ennemi, fût-il imaginaire.
Oui je sais que les Français sont anti-Américains de façon stupide. Il n’en reste pas moins que la disparition de la « culture autochtone » française, c’est à dire sa cuisine, ses films et ses livres grand public dans la version populaire, est plus liée à l’invasion culturelle américaine survenue depuis les deux guerres mondiales et en particulier la seconde, qu’à la diffusion dans notre pays des pratiques culturelles d’Afrique du Nord ou subsaharienne. Les gamins d’aujourd’hui lisent Harry Potter et plus Jules Verne, tout le monde regarde Game of Thrones ou House of Cards sur Netflix, vous trouvez des hamburgers au menu de toutes les brasseries parisiennes et Michael Jackson est sans doute plus écouté que Charles Trenet. J’admets que l’immigration nous a a apporté le couscous et le kebab, mais au plan cinématographique et littéraire c’est zéro, au plan musical limité (le rap, c’est américain ça encore, tiens).
Je ne dis pas cela pour m’en féliciter (j’aime bien les hamburgers, Sonic Youth et Fitzgerald, après tout) ni pour le déplorer (j’aime bien aussi l’andouillette, Stendhal et Renoir, en revanche désolé la musique française c’est horrible toutes catégories confondues, question de goût personnel), c’est juste un constat objectif.
Et ce n’est pas dramatique, la France a toujours été de par sa position géographique le réceptacle des modes et des cultures venues des pays voisins, qui ont tous tour à tour dominé l’Europe.
« Alors que les plus grands ennemis de [la civilisation française] sont Coca-Cola, McDonald, Netflix et Facebook, mais ça on va pas le dire trop fort, tout le monde y va, même Charlotte d’Ornellas et Geoffroy Lejeune ! »
Autre mensonge flagrant. S’il y a une chose qui est unanimement partagée (et fortement vocalisée), en France, de l’extrême gauche à l’extrême droite, c’est bien la détestation des États-Unis et des grandes entreprises.
Tiens, sœur Lucile n’y tient plus, notre pythie vient à la rescousse des matérialistes.
Pitié, unsex you, chère madame, qui désirez la force du mal De la lady maléfique, n’entendant que les langages dominants pour satisfaire à vos désirs de popularité.
Vous témoignez effectivement de la plus totale incompréhension, votre intervention le démontre.
Pourquoi me lire encore, changez donc de sexe, si cela vous convient, Lodi vous soutiendra.
@ Lucile
« Pourquoi me lire encore, changez donc de sexe, si cela vous convient, Lodi vous soutiendra. »
Aliocha est insupportable : vous n’abondez pas dans son sens et il remet en cause votre féminité.
Cela en essayant de m’en rendre complice !
Je défends la liberté de tous ceux qui ne nuisent pas aux autres… Au nom de quoi les brider ?
Donc, grâce à Aliocha, sur mon agenda, plaidons pour les femmes qui ont le droit de ne pas donner dans la bondieuserie sans que cela les déchoie de leur féminité, des croyantes qui ont le devoir de vivre leur foi d’une manière qui concilie foi et raison tandis que d’autres ne font qu’évoquer une possibilité que leur exemple dément.
Et vous défendez Robert Marchenoir attaqué pour le crime d’avouer ne pas tout saisir dans un débat !
Nul n’est omniscient et il est mal de rendre le bien de l’honnêteté et de la curiosité intellectuelle par le mal du persiflage… Mais vous redressez la barre.
Ne croyez pas qu’il y ait à redire chez vous, et surtout, restez libre !
Et Lodi continue de monter et descendre au long de son arbre à moi, tentant le succès mondain en l’appartement bourgeois avec le scalp de l’insupportable Aliocha.
Trouvera-t-il l’assentiment de Lucile et de son Bob sur les menstrues des trans et la stérilisation des femmes ?
Il est plus facile d’aller à la messe sacrificielle que de répondre à ces questions qui risqueraient de briser ce fragile consensus, où il est si simple d’utiliser les forces hypocrites les unes contre les autres, le sophisme des uns détruisant celui des autres, et ne sachant se réunir qu’en l’égide schizo des conventions sociales, sous le treillis bien serré d’une science qui ne sert plus qu’à les dissimuler, en vain.
@ Aliocha
« Tiens, sœur Lucile n’y tient plus, notre pythie vient à la rescousse des matérialistes. »
Ah ! Ben v’là-t’y pas que je serais un matérialiste. Non, Aliocha: je suis un athée. Un matérialiste, c’est autre chose:
« Le matérialisme est un système philosophique qui soutient non seulement que toute chose est composée de matière mais que, fondamentalement, tout phénomène résulte d’interactions matérielles. » — Wikipedia
C’est une position outrageusement simpliste: le problème de la nature de la conscience, par exemple, est un problème qui ne se satisfait pas du matérialisme comme cadre d’analyse.
Mais comme le mot « matérialiste » est utilisé par les religieux pour dénigrer les athées, c’est toujours pareil: ils nous le ressortent à tire-larigot.
Donc, non, Aliocha: un athée n’est pas nécessairement un matérialiste. Vous nous rejouez encore et encore ce 18ème siècle que vous n’avez pas digéré ?
Je note votre désolidarisation, F68.10, elle est la bienvenue et pour vous rassurer, je ne vous ai jamais mélangé à ceux que vous draguez impunément pour mieux arrimer votre treillis.
@ Aliocha
« Je note votre désolidarisation, F68.10… »
De quelle désolidarisation parlez-vous ??
« …ceux que vous draguez impunément… »
Je ne drague absolument personne. Si jamais il venait à l’idée d’une quelconque que je la « drague », je pense que ma propension à la critique lui en fournirait un démenti aussi sec.
Je roule pour ce qui s’appelle un rationalisme critique. Rien d’autre.