Pourquoi faut-il s’étonner ? Pourquoi le processus de la morale dégradé en moraline se serait-il interrompu pour ne pas aboutir, aujourd’hui, à cette absurdité, si j’ose dire exemplaire ?
HBO Max vient de retirer de son catalogue un chef-d’oeuvre du septième art : « Autant en emporte le vent », à cause de ses « préjugés racistes » (L’heure des pros, CNews).
J’ai appris également qu’on avait modifié, dans le film, le « parler » des gens de couleur pour les faire s’exprimer à la mode classique.
Ce n’est pas aujourd’hui que ce délire est né, qui conduit à porter sur les oeuvres d’hier la réprobation actuelle. Cela a commencé par plusieurs petits épisodes souhaitant par exemple retoucher Carmen, réviser Tintin (Tintin au Congo) ou Shakespeare qui dans le Marchand de Venise avait mis des propos antisémites dans la bouche de l’un des personnages.
Il est donc intolérable que l’imaginaire n’ait pas la pesanteur de notre monde.
Il me semble qu’on traite avec beaucoup trop d’indulgence ces phénomènes de « normalisation » artistique, voire d’éradication qui ont été le fait de quelques dictatures et dont Georges Orwell, dans 1984, a donné une terrifiante illustration.
Parce que probablement on feint de croire que seul l’art est concerné et que cette sorte de trésor immatériel révisé, réformé, redressé, n’appellerait pas une indignation à la mesure de cette catastrophe.
Car, s’il y a une volonté de plus en plus affichée d’éradication artistique, cela tient au fait que l’impuissance politique est à son comble. La morale perd sa superbe allure pour dégouliner en moraline, on s’acharne contre l’art pour débusquer en lui tout ce que notre époque avec son conformisme de coeur et d’esprit répudie, pour y trouver avec une horreur impatiente et anticipée, du racisme, de l’antisémitisme, de la discrimination, parce que nous sommes incapables de lutter effectivement contre ces fléaux trop concrets.
On démolit le verbe d’antan, on le condamne pour son incorrection, on s’obstine à apposer sur lui nos fantasmes de purification langagière parce que malheureusement nous sommes confrontés à une réalité face à laquelle on s’époumone sans le moindre succès.
Faute de dominer le factuel malfaisant, on se contente, comme un scrupuleux et pointilliste greffier, de dénicher dans l’art, même le plus éclatant, même le plus universel, les traces d’une malfaisance qu’on fustige avec la bonne conscience d’esprits, paradoxalement, de moins en moins cultivés et de plus en plus implacables.
Ainsi on brise nos rêves d’enfance, on souille notre mémoire, on nous oblige, croit-on, à reconsidérer nos admirations et à perdre nos illusions. On massacre l’extraordinaire et exemplaire moralité de l’oeuvre d’art, quelle que soit sa nature, pour lui imposer les règles d’une modernité qui trie, discrimine et trahit.
Cette offense grave à la splendide neutralité de l’art engendrera, j’en suis persuadé, d’autres poisons encore. Plus notre politique sera désarmée et notre morale verbale, sans l’ombre d’une effectivité, plus notre moraline sera vigilante et affûtée. On compensera les unes par l’autre.
Je lis sur les réseaux sociaux cette parodie: « Bientôt la région Normandie va demander la censure de Madame Bovary, qui nuit à son image touristique et à son attractivité ».
Vous allez rire : avant qu’on me détrompe, j’avais pris cette phrase au sérieux !
Tout est possible aujourd’hui, hélas…
Le confinement nous a rendu l’homme véritable que vous étiez et que nous avions perdu ; c’est un grand bonheur, en espérant que cela durera.
Nous sommes dans un programme de purge. Pourquoi pas un bureau de l’épuration pendant que nous y sommes.
Un excellent billet de F. Schiffter dans le même esprit, avec l’humour en prime. L’humour qui devient une denrée rarissime !
Vincent Cespedes, le résistant :
« J’appelle intellectuel un écrivain, un philosophe, un universitaire qui, non par démagogie — comme le pensent les esprits cyniques —, mais en vertu d’un sens supérieur de la morale, apporte son soutien à telle ou telle cause qui lui semble juste. L’écrivain, le philosophe, l’universitaire, se fait intellectuel quand il quitte la tour d’ivoire de la littérature, des idées, du savoir, pour aller s’engager avec courage sur les champs de batailles de l’Opinion. L’arme redoutable de son combat est alors la pétition.
On connaissait Vincent Cespedes, philosophe-animateur d’entreprise, spécialiste des mouvements sociaux pour les plateaux de télévision, compositeur de rap, vidéaste. Autant dire un esprit universel, un acteur de premier plan de la culture. Mais Vincent Cespedes fortifie davantage sa dimension d’intellectuel en se faisant lanceur d’alerte. Ayant découvert récemment que Martin Heidegger fut nazi et ayant appris que certains passages de son œuvre pouvaient être étudiés au lycée, il vient d’émettre une pétition afin que le ministère de l’Éducation nationale supprime l’auteur de Sein und Zeit «de la liste officielle des auteurs recommandés aux élèves de classe terminale». Vincent Cespedes ne prône pas la censure. C’est un démocrate attaché à la «liberté pédagogique» des professeurs. Mais, soucieux de préserver les consciences juvéniles, il en appelle à une nécessaire dénazification des programmes scolaires. Vincent Cespedes ne précise pas si les textes de Levinas, de Sartre, d’Arendt, de Derrida, etc., écrits sous l’influence d’Heidegger, devront faire l’objet d’enquêtes pour déterminer s’il y subsiste des éléments d’ontologie hitlérienne. Pour ma part, il m’apparaît que pareil programme de purge ne serait pas illégitime. Il suffirait qu’on créât pour Vincent Cespedes au 110 rue de Grenelle un Bureau de l’Épuration philosophique. Une pétition s’impose. » Frédéric Schiffter
Méfiez-vous, Monsieur Bilger, vous allez bientôt être qualifié d’extrême droite parce que vous critiquez la macronie et ce qu’elle engendre… Je suis bien placée pour le savoir… M. Onfray est, lui aussi, qualifié de facho… BHL est parfois en plein délire quand il évoque M. Onfray. La vieillesse est un naufrage pour certains.
Dès qu’on critique ce gouvernement inconsistant et dangereux pour notre avenir, on vous affuble de toutes sortes de qualificatifs et tout ceci, sans aucune preuve. La dictature peut avoir plusieurs visages.
« Notre époque nihiliste se caractérise, en autres choses, par une défaite de la réflexion et un triomphe de la moraline. La moraline est cette substance toxique des gens sans morale qui n’abordent plus le monde qu’en pantins manichéens tout juste capables de dire: je like ou je nique… On ne se pose plus la question du pourquoi et du comment des choses, autrement dit de leur généalogie, mais on martèle qu’on adore ou qu’on vomit, disons-le dans le sabir du jour: qu’on kiffe ou qu’on invite à manger ses morts. C’est le degré zéro de l’humanité, le temps du cerveau reptilien qui décide de l’action binaire: on bave d’amour ou on bave de haine. Dans les deux cas, dépourvu de cerveau, on n’est plus qu’une bouche qui bave. Un ver annelé qui mange et qui défèque. Darwin n’avait pas prévu que l’évolution conduirait cette transformation de l’homme en ténia. » Michel Onfray
https://frontpopulaire.fr/o/Content/co83677/michel-onfray-eloge-de-la-police
J’ai eu la même réaction d’indignation que vous lorsque j’ai appris ce qui est presque une profanation de l’oeuvre d’art.
J’ai décidé de visionner pour la énième fois le film ce soir, en Blu-ray magnifiquement restauré.
Pourtant dans ce film, les noirs sont rendus avec affection.
Ils ne trahissent pas, sont loyaux, fidèles, reconnaissants. On me dira que ce sont des attributs d’esclaves, mais alors on peut regretter que certains hommes, blancs ou noirs, ne soient pas plus esclaves
Ce sont les blancs nordistes, les Carpetbaggers, qui sont odieux, affairistes, sans scrupules et pour finir exploiteurs et voleurs.
Je ne dirais pas que ce film est un hommage aux noirs, évidemment, mais il exprime bien que l’instruction ne fait pas la qualité d’un homme, et l’ignorance des noirs, mise en avant par un langage sommaire, valorise leurs qualités humaines intrinsèques dans un contexte où ils sont, il est vrai, réduits à une position sociale inférieure.
C’est là qu’on voit que la position sociale ne traduit pas toujours les valeurs humanistes.
Bon film ce soir pour ceux qui comme moi le visionneront.
Et Robinson Crusoé ? Un livre que Gabriel Matzneff aurait pu écrire, de la pédophilie sous les palmiers à chaque page, la description de son petit Vendredi est d’un érotisme fou, jugez-en, c’est insupportable:
« C’était un grand beau garçon, svelte et bien tourné, et à mon estime d’environ vingt-six ans. Il avait un bon maintien, l’aspect ni arrogant ni farouche et quelque chose de très mâle dans la face ; cependant il avait aussi toute l’expression douce et molle d’un Européen, surtout quand il souriait. Sa chevelure était longue et noire, et non pas crépue comme de la laine. Son front était haut et large, ses yeux vifs et pleins de feu. Son teint n’était pas noir, mais très basané, sans rien avoir cependant de ce ton jaunâtre, cuivré et nauséabond des Brésiliens, des Virginiens et autres naturels de l’Amérique ; il approchait plutôt d’une légère couleur d’olive foncé, plus agréable en soi que facile à décrire. Il avait le visage rond et potelé, le nez petit et non pas aplati comme ceux des Nègres, la bouche belle, les lèvres minces, les dents fines, bien rangées et blanches comme ivoire. »
Il faut impérativement supprimer Daniel Defoe de nos bibliothèques !
La moraline s’étale dans tous les médias comme la confiture sur une tartine sans trous.
La naïveté se paiera d’autant plus cher que l’obstination à ne pas voir fut immense et désarmante.
C’est quand même toujours surprenant de voir des esprits éclairés (enfin, qui se le disent) ne pas prendre quelques minutes pour analyser ce qui se passe ou se trame dans les autres pays occidentaux.
Notamment aux USA, dont on sait que ce pays est la matrice de tout ce qui va se produire dans les autres pays occidentaux.
Depuis dix ans surtout, dans cette nation, la revanche des minorités ravage les fragiles liens intercommunautaires. Nous le savions. Une abondante littérature le retraçait au fur et à mesure de l’ampleur des dégâts matériels et intellectuels.
Mais les sachants prétendaient que tout cela n’arriverait pas en France. Notre suffisance immodérée nous donnait à croire que, supérieurement intelligents, nous saurions éviter ces misérables soubresauts.
Et nous avions des minorités si tolérantes, si modernes, si accommodantes !
Et voilà le résultat, nous glissons dans la moraline avec bonheur, nous nous agenouillons sur le décès d’un bandit, nous battons notre coulpe. Il s’agit bien de pleurer et de geindre maintenant.
En attendant le discours, annoncé comme déterminant, du chef de l’Etat dimanche soir… Discours à la Obama sans doute, comme celui du Caire en début de mandat.
Cher P. Bilger, votre début de commencement de révolte – intellectuelle pour l’instant – ne servira à rien. Vous êtes loin de mesurer ce qui va vous et nous arriver.
Je pense que, comme beaucoup d’autres, vous n’avez pas mesuré le gouffre vers lequel nous allons : car l’étau dans lequel nous allons être pris n’est pas seulement celui des extrémistes indigénistes français, mais aussi celui de toute une extrême gauche européenne qui s’acoquine avec la bien-pensance de gôche.
Voyons votre réaction après le discours de Macron dimanche.
Cordialement.
P.-S.: Le documentaire de lundi soir sur France 3, « L’Exode », était prémonitoire.
Parfait.
Tout est dit et bien.
Ah je suis entièrement d’accord avec vous, il est stupide de censurer les oeuvres du passé.
Mais ne pensez-vous pas que ce radicalisme imbécile de la gauche en matière d’antiracisme est soigneusement alimenté par le racisme de la droite nationale-conservatrice ?
On n’aurait pas ces associations d’escrocs prospérant sur l’indemnisation de l’esclavage, par exemple, s’il n’y avait pas d’associations de Pieds-Noirs demandant à toute force que soit reconnu, y compris par la loi, le « rôle positif de la France dans la colonisation de l’Afrique du Nord ». Ou si elles existaient, on pourrait mieux les critiquer.
Idem pour la police: il serait plus simple de la défendre si elle faisait réellement son travail, comme sa soeur jumelle de la gendarmerie qui passe plutôt à travers les gouttes des polémiques en cours, alors que paradoxe, c’est elle qui est impliquée dans l’affaire Traoré.
Bonjour Philippe,
Vous faites des billets qui passent d’une prose poétique harmonieuse au commun des plus banals, en passant comme celui-ci à des sujets qui ne peuvent, si l’on montre, une fois de plus serais-je tenté de dire, un peu d’objectivité, que susciter quelques mises au point abruptes.
Il y a dans l’image, les textes, des représentations racistes.
Les œuvres qui présentent ces images, donnent à lire ces mots, sont-elles à proscrire parce que l’état de la morale a changé ?
Vous dites plutôt non ?
Elles sont le reflet d’une situation, dans un moment de l’histoire qui admettait cela.
Je ne vais pas changer mon gimmick d’épaule, mais que diriez-vous si après tout, on présentait de façon tout à fait neutre Mein Kampf, les films de Leni Riefenstahl, et que pour appuyer cette indifférente présentation on utilisait les mêmes arguments ?
Après tout, à l’époque, le contexte étant ce qu’il était, personne n’aimait les juifs, l’anti-judaïsme était (est toujours) très majoritaire en Europe, on ne peut voir le mal puisque les hommes n’étaient que l’émanation du contexte moral ambiant.
Idem pour la colonisation allemande.
La regarder comme on regarde notre colonisation des pays maghrébins, du Vietnam, du Laos, de l’Afrique noire.
Il me semble, mais je me trompe peut-être, j’ai fait l’essai sur des proches, que les protestations ne manqueraient pas, les évidentes différences de situation seraient soulignées… qui n’existent que parce que la situation dont je parle touche notre monde de mâles blancs.
Mais n’est-ce pas la même chose ?
Des hommes qui en méprisent d’autres et se croient autorisés à les maltraiter, les traiter comme des bêtes.
Pour vous, présenter une femme de maison noire et soumise aux USA dans les années 50 n’est que le reflet d’une époque. Pour les noirs esclavagisés, puis libérés dans des conditions qui resteront proches de l’esclavage pendant un siècle, c’est un camouflet. La soumission souriante n’étant que le reflet de la brutalité des rapports sociaux post-esclavagistes, pas une normalité plaisamment assumée.
Jeter ces œuvres à la poubelle ? je ne sais pas. En faire des films à présenter comme on présente un bon Jason Statham ? je ne pense pas.
Est-ce que les hommes qui pratiquaient l’esclavage étaient des salauds ? oui certainement. Quand on maltraite des hommes, que ce soit au Moyen Âge ou en des temps plus modernes, qu’ils soient noirs ou blancs, on est un salaud.
Ou s’ils ne le sont pas, alors les nazis non plus n’étaient pas des salauds. Des dignes représentants de leur temps. Rien de plus.
Il n’est pas question de dire que les choses n’ont pas été. Il est question de souligner qu’elles n’étaient pas « normales » quelle qu’ait été l’époque. Que Napoléon est une ordure qui rétablira l’esclavage aboli pour faire plaisir à sa douce et à sa famille. On peut supposer que s’il avait été aboli c’est qu’il y avait un minimum de conscience de la saloperie qu’il représentait.
Le rétablir est donc un acte d’ordure.
C’est notre condescendance raciste qui nous fait penser comme ça, nous les petits blancs, confortablement installés dans leur Ligne Roset.
Notre discours s’adapte à notre besoin de virginité morale, parce que l’on sait que nous sommes condescendants et racistes.
J’en connais qui me flagelleraient à coups d’orties fraîches sur ce site.
Hum que c’est bon.
@ Savonarole | 10 juin 2020 à 16:06
Pédophilie ? À vingt-six ans ? Vous vous égarez ou alors vous voulez tous nous envoyer en taule.
Monsieur Bilger,
Vous tournez en dérision ce qui peut apparaître, en partie, comme les dérives d’une volonté de moraliser, dénonçant confortablement ce qui vous semble absurde et faisant par là même la joie de vos commentateurs les plus vindicatifs. J’aurais attendu de vous que vous vous interrogiez sur les raisons profondes de ces dérives (qui ressemblent à un maladroit retour de balancier) plutôt que d’utiliser le terme de « moraline » particulièrement en vogue chez ceux que vous dites abhorrer: les militants.
Un monde sans histoire, dans tous les sens du terme… Voilà ce qui nous attend.
Notre Califat islamique, ex-France, peut s’enorgueillir d’avoir à sa tête le premier Présiflan « c*l en l’air » de son histoire.
Ce pôv’ type n’a même pas besoin de s’agenouiller 8 mn 46 sec en soumission devant les islamogauchistes qui ont pris le pouvoir dans cette déchetterie nationale, il s’était déjà mis à plat ventre devant eux depuis son élection.
Les gogochons remplacés racistes antiblancs fêtent leur victoire sur le racisme antinoir, tels des boeufs sur la place de la raie publique, malheureusement pour eux quelle Bérézina !
Partout dans le monde, l’émotion est légitime quant à la mort de Floyd mais chez nous ces bandes de dégénérés colorés se sont disqualifiées à tout jamais en défendant ces crapules mafieuses Traoré, voulant faire un parallèle avec le noir américain.
Fiasco, flop !
Mis à part tous ces attardés mentaux gauchistes qui défilent dans les rues, personne ne soutient cette famille ignoble et criminelle.
L’opinion publique les déteste et ne veulent pas être compromise ni soutenir cette manipulation gauchiste lamentable.
Encore ratée la révoloucion des gogochons !
Peu comprendront, mais je suis un fan de Tom et Jerry et de Tex Avery, les rois du dessin animé des années soixante.
Dans nombre de scènes de courses poursuites, on voit les mollets énormes d’une femme de ménage manifestement noire, chaussée de charentaises américaines et qui met fin à une querelle entre Tom et Jerry.
Avant qu’il ne soit trop tard achetez-vous la compilation totale de ces dessins animés.
« Ainsi on brise nos rêves d’enfance, on souille notre mémoire, on nous oblige, croit-on, à reconsidérer nos admirations et à perdre nos illusions » (PB)
En effet, nous sommes en plein délire et ces interdictions, ces modifications qui se font à notre insu, sont faites pour effacer de nos mémoires les dialogues de chefs-d’oeuvre du cinéma ou les choses qui ont sillonné notre jeunesse, pour que la jeunesse d’aujourd’hui ignore notre vécu.
Cela devient grave.
Et pendant ce temps cette nouvelle jeunesse, soutenue par la gauche, exprime ses états d’âme sur les murs :
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/la-prefecture-de-police-saisit-la-justice-pour-des-tags-appelant-au-meurtre-de-policiers-20200610
Quel politique aura un sursaut de dignité en défendant nos institutions et notre culture ? Seul celui-ci (ou celle-ci) pourra sauver les meubles de la pompe aspirante du déclin et de la soumission.
Et pour reprendre ce que dit très justement Savonarole, il faudrait fouiller dans la littérature française et virer de nos bibliothèques les livres non conformes aux idées nouvelles anti-racistes, anti-féministes et autres inepties actuelles.
Il faudrait sans doute aussi supprimer des toiles de musées et bouder écrivains, cinéastes et peintres qui risquent de mettre de mauvaises idées dans les têtes de notre jeunesse et qui choquent les beaux esprits.
Il faudrait déboulonner les statues de supposés racistes ou colonialistes ou encore débaptiser des rues françaises aux noms trop évocateurs de personnages jugés malsains. Un vrai boulot.
Puisqu’on parle d’un remaniement, pourquoi pas nommer Laetitia Avia, femme d’origine togolaise, ministre du Grand dépoussiérage ? Ce serait complet.
Raphaël Enthoven s’était déjà exprimé, voici quelque temps, sur cette crise de moraline parfaitement stupide qui surgit de toute part au motif que des œuvres artistiques offusquent quelques esprits susceptibles, et notamment le film « Autant en emporte le vent ».
Je pense qu’il a parfaitement résumé la situation.
@ Savonarole | 10 juin 2020 à 16:06
« …la description de son petit Vendredi est d’un érotisme fou… »
Vous êtes sérieux ? Un érotisme fou ? Votre sens de l’érotisme fou est, comment dire… ? Non, je préfère m’abstenir…
L’érotisme fou c’est Sidney Poitier dans « Devine qui vient dîner »
https://www.youtube.com/watch?v=06HG3y07iRI
« HBO Max vient de retirer de son catalogue un chef-d’oeuvre du septième art : « Autant en emporte le vent », à cause de ses « préjugés racistes » » (PB)
C’est d’autant plus stupéfiant que cette histoire illustre la façon dont l’Amérique a souffert de la guerre de Sécession et la brutalité avec laquelle les populations du Sud, y compris les noirs, ont été écrasées.
C’est un film emblématique car il met en lumière les conditions dans lesquelles l’unité de cette grande nation s’est accomplie.
Lorsque j’ai vu ce film dans les années 1970, j’avais en tête le contexte de ségrégation raciale des années 1930 dans le Sud des USA et il ne m’a pas fallu un long discours pour comprendre la condition des esclaves en Georgie ! Tout cela est derrière nous désormais et la contextualisation voulue par les uns et l’interdiction souhaitée par d’autres supposent l’imbécillité et l’ignorance des spectateurs !
Si l’on suit ce raisonnement pervers, il faudrait entreprendre un catalogage exhaustif de toutes les oeuvres du passé avec une fiche descriptive indiquant si elles sont conformes avec la perception actuelle des rapports humains, des conditions sociales, etc.
Ainsi l’on supprimerait du visionnage tous les films français des années 1950 qui montrent des femmes dans des situations humiliantes: femmes soumises en couple, ou prostituées… Et que dire de la littérature ?
Il faut interdire Flaubert, Voltaire, Balzac, tous suspects de mauvais esprit ou de mentalité réactionnaire ou anti-religieuse !
En fait, nous voilà arrivés aux prédictions d’Orwell qui dans « 1984 » décrivait le travail du ministère de la Vérité: « L’Histoire tout entière était un palimpseste gratté et réécrit aussi souvent que c’était nécessaire »…
@ Tomas, 10 juin 17:14
Pauvre garçon une fois de plus à côté de la plaque et qui a dû rater pas mal de concours dans l’administration pour en arriver à ce niveau de frustration et de manque total d’objectivité, illustrés par ses aberrations et incohérences de raisonnement. Je le cite :
« Idem pour la police, il serait plus simple de la défendre si elle faisait réellement son travail, comme sa soeur jumelle de la gendarmerie qui passe plutôt à travers les gouttes des polémiques en cours, alors que paradoxe, c’est elle qui est impliquée dans l’affaire Traoré. »
Eh oui Tomas | 10 juin 2020 à 17:14, c’est la gendarmerie qui est impliquée et néanmoins vous semblez vous indigner que la police nationale ne soit pas mise en cause à sa place !
Pauvre homme, dont la haine aveugle vous fait écrire n’importe quoi !
On est en plein délire. Nous vivons une époque détestable. Cet hygiénisme historique est insupportable. On qualifie « Autant en emporte le vent » de film raciste, mais ceux qui l’ostracisent peuvent être taxés à leur tour de fascistes de la pensée. On veut réécrire l’histoire d’il y a cent soixante ans rendue par un film d’il y a quatre-vingts ans. Finie la repentance de l’homme blanc qui n’a à s’excuser de rien ni se prosterner devant quiconque. On veut une expression artistique uniforme, fade, et consensuelle ? Alors il n’y aura plus aucun chef-d’œuvre, que des navets ! Car un film qui n’interpelle pas n’est qu’insipide, ne peut pas émouvoir ! La condamnation à l’ennui par les censeurs de l’expression, contempteurs du politiquement correct !
Les Traoré qui donnent des consignes de justice à l’État français ? Et puis quoi encore ? Il y a des moments où l’actualité saoule à outrance, mais vraiment à outrance !
Marre !
Crions haro sur la littérature du XIXe siècle. Brûlons ces œuvres et sautons au-dessus de grands feux de joie telle une fête de Saint-Jean. Déboulonnons la statue de sir Winston Churchill ! Vénérons l’esprit de Robert Mugabe chantre de l’anti-blanc et bienfaiteur de sa population et dansons au rythme de la chanson « Zimbabwe » de Bob Marley. Détournons nos regards du septième art cinématographique d’antan empreint d’une sociologie d’époque. Louons la venue des nouveaux Khmers rouges de la censure unique. Les racistes n’ont qu’a bien se tenir. Anéantissons tout d’esprit de nuance. Ô Coluche serais-tu cloué au pilori de l’assentiment actuel ?
Félicitations pour votre billet Monsieur.
Une partie du monde devient folle ! Ce qui fait l’histoire, son passé, ses errements aussi… Et alors ? « Autant en emporte le vent », ma maman m’y avait accompagné, nous étions tous les deux dans la toujours belle salle du Casino, elle m’avait expliqué et des imbéciles pour encore réécrire le passé.
Demain il faudrait supprimer Flaubert, Céline et bien d’autres, le final de Carmen repris, à cause d’obscènes minorités qui voudraient imposer une vision. Assez de ces entraves, une oeuvre se prend comme elle est pour l’éternité, personne n’a le droit de la corriger, que les médiocres passent leur chemin, chacun est mature pour juger de ce qui lui est proposé.
La vie n’est pas uniforme, ce serait terrifiant, on peut arriver à corriger les erreurs, la bêtise crasse qui surgit rampante ne partira pas seulement avec la paille de fer aurait-elle dit.
Oublier toutes ces minorités – les détester -, qui ne font que rajouter des chaînes à l’esprit et à l’intelligence :
https://youtu.be/-5ZSC678plY
J’ai aimé voir ce film avec ma mère, c’était beau – je l’ai revu bien plus plus tard aussi – tous les deux, une autre époque… Mais ceci est une autre histoire.
Tous ces « beaux » esprits ont en fait une morale totalitaire pire que ce qu’ils dénoncent. Mais ils doivent avoir comme source d’inspiration Staline, le roi du caviardage, McCarthy et l’enfer de la bibliothèque du Vatican. Consternant, effrayant, accablant.
Demain sera trop tard, ils interdiront aussi :
https://i.goopics.net/xVdaE.png
Résister, il va falloir résister, regardez le visionnaire « Slumdog millionnaire » et c’est ce qui nous attendra tous.
La corruption morale de notre race est la cause de sa faiblesse, menacée de disparaître par la vigueur supérieure d’autres races qui la remplacent. Cette corruption morale est d’ordre spirituel. Elle n’est pas nouvelle. Ses racines sont lointaines. La désagrégation, dernière étape d’une longue œuvre de sape, s’observe par une démultiplication des signes dans toute la société française.
Quel est l’ultime avatar de notre civilisation moribonde ? L’individu déraciné, inquiet, narcissique, inculte, lié à rien, supposé pleinement libre et autonome, recroquevillé sur lui-même et ne discernant d’autre finalité à son existence que la satisfaction de ses désirs immédiats.
De quoi peut bien être capable cet avorton d’homme ? Perdu au milieu de ses congénères, sans aucun lien durable avec eux, sans aucune force morale, il sera bien faible et misérable. On ne lui connaîtra ni courage moral, ni courage physique, aucun attachement pour rien. Tout se vaut dans cet univers sans sens, hormis sa vie de vermisseau. Cet homme n’a point de passé, n’a hérité de rien, n’a rien à transmettre. Sa posture et sa dignité se résument en deux phrases qui définissent parfaitement sa qualité d’avorton: « on n’a qu’une vie », « après moi, le déluge ». Il ne faut point s’étonner que partout cet homme soit méprisé, que les étrangers le haïssent. Il est en effet incroyablement méprisable. Un vermisseau n’a point de qualité. Lui-même d’ailleurs ne s’aime pas et il n’aime en retour pas plus ses congénères. Il n’est même plus viril. Il est juste faible et misérable.
Se peut-il imaginer qu’un attroupement de ce type d’individus forme nation ou civilisation ? Non, il n’y a jamais là qu’atomisation de la société en une myriade d’avortons que rien ne lie. L’imagine-t-on se dresser, résister, brandir sa dignité, lutter ? Non. Pourquoi d’abord ? Pour quelles causes ? Tout se vaut. Rien donc n’a de valeur sinon sa vie d’avorton. Et il s’inquiète. Il est craintif. Il pourrait perdre le peu qu’il a et à quoi il tient. Il ne fera donc rien et attendra passivement. D’autres feront à sa place et il ne risquera rien. Au mieux bêlera-t-il avec le reste du troupeau pour en obtenir l’assentiment. Il n’est même pas assuré. Il a besoin de l’image que les autres lui renvoient. Il ânonnera les mêmes sottises qu’il entend autour de lui.
Voici caricaturé à l’extrême ce que nous sommes devenus et voici la raison de pourquoi l’on nous méprise et l’on nous hait. Voici encore pourquoi l’on disparaîtra. Voici pourquoi il faut se ressaisir, ne serait-ce que pour sauver sa dignité.
Il faut comprendre que toute oeuvre baigne dans son contexte comme les aliments dans leur jus.
Si on n’aime pas certains plats, il y en a d’autres. Et il n’est pas interdit de faire de la cuisine.
Des femmes, des Juifs, des homosexuels ont mieux à faire que jouer les censeurs, vraiment : ajouter et non retrancher quelque chose au monde.
Auteur
Étymologie. (Date à préciser) Du latin auctor (« agent, auteur, fondateur, instigateur », « conseiller », en droit « garant d’une vente »), dérivé de augere (« faire croître » dans le sens de « augmenter »).
auteur — Wiktionnaire
L’auteur accroît, le censeur diminue, ce dernier étant l’ennemi naturel et le parasite de l’autre.
Sauf rares cas type appel au meurtre, mieux vaut ne pas censurer. Il faut bien comprendre qu’on n’est pas les parents des gens à préjugés : on n’est pas responsables, comptables de leurs pensées, non, chacun a, et c’est déjà énorme, à s’élever contre tous les abus. Exemple : les gens, Blancs mais aussi Noirs, disent tout le bien qu’ils pensent de la peau d’une teinture qui n’est pas la leur mais n’ont pas le droit de tabasser le quidam, qu’il soit Blanc, Noir ou Gris de peau ou d’alcool.
Sous couvert de rectifier les autres, ne les diminuons pas, ne diminuons pas le monde.
@ Mary Preud’homme
Je laisse les tâcherons louper les concours.
J’aime bien faire dans le social et vous avez besoin de parler, je vois. Je vous écoute !
@ duvent
Madame, vous aimez choquer par impertinence. J’ai regardé l’extrait. Je n’y ai vu qu’un homme noir parler avec la culture d’un homme blanc. Un film de blancs pour éduquer des blancs en somme. C’est banal. Votre érotisme s’exalte à la transgression. C’est banal aussi.
Si ma fille avait agi de la sorte, je ne lui aurais rien dit. Je n’aurais pas manifesté de colère. Je lui aurais simplement tourné le dos pour ne plus jamais la revoir. Sans doute, est-ce racisme. Je me serais permis cette liberté comme elle se serait permis la sienne.
Prenant connaissance de votre billet tardivement, Monsieur Philippe Bilger, je n’ai rien à rajouter à vos propos judicieux sur cette moraline. Il en est de même pour ceux de la majorité des commentaires qui y font suite : tout est dit et bien dit hélas…
Si le sujet n’était pas aussi inquiétant et grave, ce serait à mourir de rire !
Qui est raciste ? L’autre, lui, là-bas, appuyé sur son Schmeisser, avec son casque à oreillettes, son uniforme feldgrau et sa croix de fer de première classe. Mais lui aussi, là-bas avec son turban immaculé, sa barbe finement taillée, ses lacets de cou, et cavale fringante, voyez, comme il regarde les noirs, de maître à esclave. Et lui ? le Romain, après vingt-cinq ans de service militaire, avec son donativum de 5 jugères: il va pouvoir faire travailler deux esclaves. Et ce grand général ? qui a capitulé en rase campagne, abandonnant ses troupes au couteau des ennemis, et rendu à papa Joseph les nationaux qui s’étaient abrités sous le drapeau bleu blanc rouge.
Inutile de raisonner, de enter une défense par le discours. La théorie du complot si souvent moquée, se révèle: dans un mondialisme voulu et réfléchi, se développent des règlements de comptes, mais limités à une époque récente où l’Occident, plus avancé en technique, subit tous les reproches. Le relativisme historique n’a plus sa place, on juge Gilles de Rais sans le situer. Maïmonide est ignoré, Eymmerich aussi, qui écoeure dans ses précisions inquisitoriales, et le ferment de la constitution des idées est délaissé au profit de l’affirmation brute.
Qui aujourd’hui, sait que les Grecs, et sans doute Démocrite, mais sûrement Aristote, étaient convaincus de la structure quantique ? Qu’on en parlait sous Newton ? Que Leibnitz voulait supprimer le « t » de son nom parce qu’il niait la valeur de « t » le temps ?
Nous avons mieux à faire que penser à la famille Traoré: pensons-nous encore à l’auberge de Peyrebeille ? C’est la production qu’il faut rattraper, pour payer ses dettes et rendre au peuple le fruit de son travail. L’ignominie de nos gouvernants, c’est cette mollesse, cette finasserie. Schacht l’a dit et prouvé en l’appliquant. En sommes-nous encore capables ?
Déjà se profile l’impôt nouveau, à la Piketty ou à la Macron, mais pas l’effort.
Ne gardez pas de liquide, placez tout, ne faites pas confiance tant que l’affirmation étayée ne sera pas d’actualité: au boulot.
Bof, je me fais plaisir, mais… ça n’arrivera pas, même si M. Bilger nous offre une belle révolte.
Quand je vois le nombre d’établissements scolaires au nom de Jules Ferry, sous prétexte qu’il était un suprémaciste blanc, qu’il va falloir débaptiser et pour certains leur donner le nom de Traoré ! Et je ne parle pas des rues, places, squares, stations de métro et tutti quanti !
Ah bon ça ne marche pas comme ça ?
@ Jean | 10 juin 2020 à 22:34
Dans la vraie vie c’est différent, il y a encore (fort heureusement) une majorité de personnes qui cultivent des valeurs et s’attachent à les transmettre à leur descendance, votent en leur âme et conscience, ont des projets et les mènent à bien sans se soucier du qu’en dira-t-on. Et par-dessus tout sont fiers de leur pays et de leurs racines et ne renient pas leur drapeau tricolore…
Hélas les médias les ignorent ou les jugent ringards, dépassés, voire fascistes ce qui est un comble.
Alors que ce sont eux seuls qui sans esbroufe et mises en scène télévisuelles maintiennent le pays à bout de bras et d’où sortiront de jeunes pousses qui redonneront vigueur, force et vie à notre cher et vieux pays.
Le plus cocasse c’est que ces gens qui veulent à toute force nier le passé et effacer l’histoire ont peut-être parmi leurs ancêtres, à Bordeaux, Nantes ou ailleurs d’authentiques esclavagistes et profiteurs de la traite triangulaire qui a sévi trois siècles et contribué à enrichir et à peupler pour partie le continent américain.
Comme si faire l’impasse sur des pans entiers de notre histoire liée à la traite négrière qui a sévi plusieurs siècles entre l’Europe et les Amériques pouvait d’un coup de baguette magique faire en sorte que ces événements n’aient jamais existe et soient purement et simplement effacés.
@ Mary Preud’homme | 10 juin 2020 à 20:46
Comme vous le dites si bien Tomas est une boule de haine mal tricoté, tombé dans le ruisseau dès le premier âge il n’a pas encore eu la force de s’en extraire.
Tous ses propos sont venimeux, antinationaux, antisémites que cherche-t-il ? Probablement une place de concierge dans un conseil municipal.
Il est à plaindre et devrait être soigné.
Mon Dieu, que de confusions en ce brouhaha.
HBO donne à manger à sa clientèle, comme d’autres flattent leur électorat, scandale par ci, billet par là, autant en emporte le vent raciste qui souffle sa réciproque sur les blancs atterrés à raison des conséquences de l’histoire mal racontée.
La domination coloniale ne finira jamais qu’à Auschwitz, tombeau des nations européennes qui, occultant le passé avec la complicité de leur censeur, ensemble enferment la vérité pour mieux se détourner du pire, hélas, déjà accompli:
Barbare
C’est le mot qui me soutient
et frappe sur ma carcasse de cuivre jaune
où la lune dévore dans la soupente de la rouille
les os barbares
des lâches bêtes rôdeuses du mensonge
Barbare
du langage sommaire
et nos faces belles comme le vrai pouvoir opératoire
de la négation
Barbare
des morts qui circulent dans les veines de la terre
et viennent se briser parfois la tête contre les murs de nos
oreilles
et les cris de révolte jamais entendus
qui tournent à mesure et à timbres de musique
Barbare
l’article unique
barbare le tapaya
barbare l’amphisbène blanche
barbare moi le serpent cracheur
qui de mes putréfiantes chairs me réveille
soudain gekko volant
soudain gekko frangé
et me colle si bien aux lieux mêmes de la force
qu’il vous faudra pour m’oublier
jeter aux chiens la chair velue de vos poitrines
Aimé Césaire
Pour que tout puisse rentrer dans l’ordre il faudrait que notre psychopathe de Macron parte avant qu’il ne soit trop tard pour lui et pour nous et que nos grandes écoles de formation de futurs généraux, qui enseignent le sens du devoir, de l’honneur et de la patrie, cessent de ne nous livrer que des indifférents et des amorphes.
Je pense que le désir de censure est lié à la disparition de l’honneur. Les nobles insultés pouvaient défier les autres en duel mais l’Etat monopolisant la violence l’a interdit progressivement aux nobles et les Républiques ne l’ont pas promu chez le peuple. On pouvait dire que le plus fort gagne, non le plus juste.
En va-t-il autrement face aux tribunaux ? Et face au tribunal de l’opinion publique ? J’en doute. Si on méprise des gens, bien a tort, les drogués, par exemple, on peut les persécuter, y compris en les massacrant, aux Philippines, si on apprécie un people, DSK, Polanski, et j’en prédis d’autres, on dit qu’il est innocent en cas de doute, et en cas de certitude, qu’il doit quand même être pardonné parce qu’il le vaut bien.
Donc, moi, l’idée qu’un monde sans duel est plus juste qu’avec… Par contre, je remarque que l’honneur n’a pas été donné à tous mais retiré à quelques-uns. Et pourtant ! L’honneur n’est pas l’argent, permettre les duels à Tartempion, ce n’est pas les retirer à Delatourpenchée. Il n’y a plus d’honneur à cause de la disparition des duels et à cause de l’argent.
On dit, tel puissant a donné de l’argent à sa victime, donc tout va bien. Et on méprise la victime, achetée, rétroactivement prostituée sans qu’elle ait voulu se vendre, quand il est question de sexe. Il faut donc les duels ou enfermer les transgresseurs sans leur faire dédommager la victime. La victime doit être dédommagée par la société. Le transgresseur doit payer la société, et bien plus qu’il ne l’aurait fait à la victime, biens confisqués tandis qu’il croupit en prison. Sans quoi, on remet en question l’honneur de la victime et on ne rabaisse pas assez le bourreau.
Le problème est qu’on ne punit pas le mal commis mais l’image du condamné. On punit le bourreau car on se voit bourreau comme lui, on punit le drogué pour la même raison. Et voilà comment on n’aide pas assez de vrais victimes et qu’on crée des crimes sans victimes.
L’empathie c’est s’identifier pour comprendre, or hors ce qu’on fait, c’est l’inverser, on identifie pour ne pas comprendre. Au lieu de se servir de sa sensibilité pour comprendre l’autre, on se sert de l’autre pour flatter sa sensibilité et ne pas comprendre. Brillant !
En passant : on ne mépriserait pas les victimes d’accepter des dommages et intérêts, les assimilant aux prostituées, qui comme chacun sait sont abominables, si on ne méprisait pas les prostituées. Dans un monde où on promeut travail et marché comme jamais, je vois mal au nom de quoi les condamner, soit dit en passant. Ne dit-on pas à tout le monde de « se vendre » ? Si des personnes en sont là, les accabler en plus de son mépris n’est-il pas impitoyable ? Si on avait vraiment voulu que nul n’ait à « se vendre » de manière qu’il refuse, on aurait dû promouvoir un revenu inconditionné pour tous. Soit une logique soit l’autre, le reste n’est qu’arbitraire.
Si on ne veut pas donner la liberté d’échapper à la nécessité aux gens, du moins, n’entravons pas leur lutte pour la vie. S’en prendre aux clients est une hypocrisie. Si on persécutait les fumeurs, les buralistes se sentiraient atteints par contagion, c’est évident.
Les victimes ont toujours tort : si une victime refusait les dommages et intérêts et criait vengeance, moi je suis incorruptible et pas du genre à me laisser piétiner, on lui tomberait dessus. Comment oses-tu parler de corruption, pense aux autres victimes, dirait-on. Bien, le mot était trop fort, pourrait dire la victime, mais enfin, il y a mépris des victimes de ce qu’elles prennent l’argent, on prétend que l’abus subi était une bonne chose puisqu’on leur en a octroyé. Et on les considère comme le chien à qui on aurait donné le bâton puis un os en compensation. Je suis une victime soit le paillasson du bourreau, je ne veux pas le rester par son argent, encore son faire-valoir. Le reste de ce qu’il m’a fait subir. Non, les positions doivent s’inverser, c’est à lui de devenir mon reste. Pour les autres victimes, celles qui existe et la dissuasion, c’est à mon avis un peu plus fort. Mais mon avis, je sens que vous n’en avez rien à faire. Alors, je me tairais, vous n’aurez pas mes mots soit un motif de mépris des victimes : certaines se taisent, elles doivent être bien bêtes, bien molles, bien méprisable.
Il faut dire que tout discours n’est pas audible. Qu’adviendrait-il, pour comparaison, d’un drogué qui oserait demander de quel droit on s’en prend à lui pour le libre usage de son corps ? Un peu ce qu’il advenait du suicidé malchanceux sous l’Ancien Régime : quand tout le monde est contre soi quand on n’a, en vérité rien fait de mal, on est comme l’être humain tombé au milieu de démons. Les autres ont tous les pouvoirs, soi aucun, les autres sont monstrueusement injustes. Si ce n’est pas une image de l’enfer ! On ne peut demander à l’offensé d’être plus empathique pour ses bourreaux que ses bourreaux pour lui en ne les considérant pas comme très méchants, très bêtes ou un mélange des deux. Si on le fait, c’est encore un manque de justice et d’empathie, soit dit en passant. Qui est injustement méprisé, a le droit de mépriser ses offenseurs.
A mon avis, c’est ce que doivent faire les victimes de préjugés, pas mépriser en bloc par exemple, les Blancs, si on est Noir, mais ceux qui s’en prennent à vous. Comme dans une cour de récréation, l’enfant harcelé par certains élèves a le droit de mépriser ces derniers et les adultes qui ne font rien, en France, mais pas les enfants innocents. Dans la jungle scolaire, chacun assure sa survie, si on n’était persécuté, on ne serait probablement pas un héros non plus. Comme dans les guerres, il y a éventuellement des alliés, forcément des ennemis et souvent des neutres.
Ce que ne comprennent pas ou ne veulent pas comprendre les gens à préjugés ou en butte aux préjugés : certains n’en ont rien à faire. Exemple, le chef lambda, si un persécuté soude son groupe, il laisse faire, si cela a l’effet inverser, il l’aide. Exemple, un ambitieux : il s’appuiera sur les femmes, les gens contre les femmes, les racistes et les antiracistes, enfin, il agrippera à tout pour s’élever. En principe, le créateur aussi. Exemple, qui lutte pour sa survie… En plus, certaines personnes n’ont guère d’idées. Alors leur demander de prendre position est absurde.
Rendre mépris pour mépris, qu’on soit pris dans un lot de gens méprisé ou qu’on ait droit à un mépris pour ses seuls « talents » est la justice. C’est ce qu’on se doit à soi-même.
Pour ce qui en est des abus en général, il faut s’abstraire de soi. C’est ce qu’on doit aux autres. Ne pas, dominé, se laisser porter par le ressentiment, dominant par son sentiment d’impunité. Il faut réformer les abus avec le détachement d’un chirurgien dans une opération.
Il y a enfin les créateurs. Ils se doivent à leur création… Tout le monde a le droit de tout dire excepté certains secrets type de la confession mais le créateur a le devoir d’être sincère, pas dénoncer les coucheries des voisins, mais d’exprimer sa vérité la plus profonde par l’oeuvre.
Plus il y a d’œuvres, plus le public peut comprendre de points de vue différents sur le monde et plus important encore, est exercé à en avoir plusieurs de lui-même dans la vie. Ce n’est pas la censure mais la multiplication des œuvres qui apportera la lumière.
Les censeurs aiment-ils censurer pour exercer leur pouvoir ou sont-ils ignorants ?
En vérité, que les œuvres fassent réfléchir et donne de l’empathie a déjà été prouvé et a eu un grand rôle dans l’Histoire :
https://livre.fnac.com/a5275071/lynn-hunt-l-invention-des-droits-de-l-homme
Les gogochons ont un nouvel allié de poids ce matin, Eric Dupont-Moretti : sur France Info il a attaqué la police avec des propos très démagos, calculés, pour ne pas se mettre la police à dos tout en l’accusant ; un exercice d’expert en perversion littéraire dont il a le secret.
Comme le dit si bien la gogoche, soutenir des racailles criminelles c’est du social, on n’en doute pas une seconde et on adhère bien évidemment.
une volonté de plus en plus affichée d’éradication artistique (…)
En quelque sorte, nous sommes ramenés à l’époque de l’Empire byzantin ayant vu s’affronter iconoclastes et iconodoules…
Sauf que de nos jours les iconodoules ont tendance à se faire trop discrets.
Ah, je me suis régalé hier soir en regardant « Autant en emporte le vent ».
Vous savez quoi ?
J’ai trouvé que les esclaves noirs étaient toujours présentés en situation de rendre de bons et loyaux services avec un bon sens qui parfois faisait défaut aux maîtres blancs, puisqu’il faut appeler un chat, un chat.
Il n’y a qu’une adolescente qui joue les évaporées mouches du coche, et qui m’a fait penser, devinez à qui ?
À Sibeth, qui a déclaré publiquement être incapable de mettre un masque convenablement.
Franchement, si j’étais de ce bord, c’est de Sibeth dont je demanderais l’effacement, et j’appuierais cette demande. Elle ne fait pas honneur à la confrérie.
Quelle différence avec Christine Kelly sur CNews, et sa façon de manager avec patience, intelligence et amabilité les diatribes de Zemmour, toujours excellentes surtout hier, les interruptions de Marc Menant insupportable de bavardage, les hésitations de Harold Hyman, un journaliste légèrement bègue, c’est bizarre !
Bref une journaliste parfaite.
Et si on faisait un échange standard: Christine Kelly porte-parole du gouvernement, et Sibeth… hum même sur une chaîne télé, je crois qu’on ne la voudrait pas !
Sinon, il y a une question qui me taraude:
combien parmi ceux qui manifestent, par exemple sur la photo, payent des impôts et combien reçoivent des aides en tout genre.
Nous subissons un colonialisme inversé, et en plus il faut s’excuser d’être blanc.
Il sera intéressant d’entendre ce que va dire Macron dimanche soir, en une demi-heure ce qu’il pourrait dire en dix minutes.
P.-S.: j’y pense brusquement. Quid des films de Whoopi Goldberg et en particulier de son film « Ghost », où elle joue magistralement une médium noire illuminée et un peu stupide ?
Une grande actrice dans un rôle de personnage débile qu’elle mène à la perfection.
Censurer un film, un livre, un philosophe. Je suis contre toute forme d’autodafé.
Ne devrions-nous pas dans ce cas mettre à l’index le Coran pour le traitement qu’il réserve aux femmes ?
Il faut contextualiser au lieu de vouloir sans cesse censurer.
Nous n’avons pas à nous excuser d’être blancs. Nous sommes d’ailleurs pour la plupart descendants de serfs. Dans les fiefs de Bretagne ou d’Ardèche, les seigneurs avaient des esclaves blancs, nos lointains ancêtres… Cessons tout ce cirque indécent !
Nous vivons sous un régime de censure officieuse, inavouée, implicite, hypocrite, sans appel. On en vient à regretter la censure d’avant, la vraie, instituée (démocratiquement instituée), clairement dite, connue de tous. Elle, au moins, était réfutable, discutable, attaquable, modifiable.
Saurons-nous retrouver le sens des mots, mettre nos mots et nos actes en accord ?
Sublime vidéo de Marion Maréchal Le Pen à laquelle j’adhère pleinement ; j’invite tous les vrais citoyens français blancs de souche qui ont encore du civisme, de la morale, de l’honneur, du respect pour les institutions du pays à la regarder, la plussoyer, la diffuser en boucle sur leurs contacts.
Evidemment les gaugochons vont éructer rager vomir leur venin contre cette héroïne de la liberté d’expression, de la vraie France et tout faire pour la déboulonner de son piédestal.
Mais elle va avoir beaucoup de supporters dans l’opinion publique normale face à ces dégénérés racailles racialistes racistes anti-blancs.
BRAVO MARION !
https://www.lci.fr/politique/je-n-ai-pas-a-m-excuser-en-tant-que-blanche-marion-marechal-le-pen-denonce-les-reactions-a-la-mort-de-george-floyd-et-adama-traore-2156209.html
Complètement d’accord avec le billet de Monsieur Bilger. Il n’y a pas un mot à changer… sauf un ! Celui de « moraline. » Un tel néologisme laisse supposer qu’il y a un lien (détourné, déformé, dénaturé) entre les thèses bien-pensantes et la morale. Il n’y en pas. Il s’agit de la part des braillards d’idéologie pure et dure. Comment trouver le moindre rapport, même très lointain, entre la morale et les déclarations d’une ex-ministre de la Justice qui soutient qu’une famille de repris de justice est « une chance pour la France » ?
« Cette offense grave à la splendide neutralité de l’art »
L’œuvre d’art n’est pas neutre ni morale, elle offre une représentation du monde et le roman de Margaret Mitchell en offre une restrospective à ses lecteurs de 1940, de même que Harriet Beecher Stowe avec la case de l’Oncle Tom à ses lecteurs de l’époque.
« On démolit le verbe d’antan »
À priori la nouvelle traduction serait plus fidèle au texte. Regardez l’Iliade, nous en avons en français plusieurs traduction, est-ce crime de lèse-majesté envers Homère ?
« Faute de dominer le factuel malfaisant, on se contente, comme un scrupuleux et pointilliste greffier, de dénicher dans l’art, même le plus éclatant, même le plus universel, les traces d’une malfaisance »
Non il s’agit tout simplement de savoir que lire un roman c’est lire une œuvre qui a été écrite dans un certain contexte, dans un milieu.
« On brise nos rêves d’enfance »
Vous devenez disciple de Greta Thunberg ?
« On nous oblige, croit-on, à reconsidérer nos admirations et à perdre nos illusions. »
Non, en grandissant on revoit ce qu’on a adoré et que les souvenirs ne sont pas forcément à la hauteur de ce que nous percevons comme adulte et ceci peut se produire en sens inverse.
Quant à le retirer du catalogue, c’est tout simplement idiot.
Au fait, après Churchill, Voltaire, etc., nos grogochons fachos racistes antiblancs ont-ils prévu de déboulonner la statue du chanteur Carlos pour cause de grossophobie ostentatoire stigmatisante raciste antigros ?
Va-t-on débaptiser les rues, aéroports, avenues, etc., telles que celles de Charles de Gaulle, ce facho raciste réac (selon les gogols racistes islamogauchistes) et les renommer : stations Traoré, Camélia Jordana, Omar Sy, Floyd, Leonarda, Noah, Théo… ? En demandant à Macron Castaner, Belloubet… de venir s’agenouiller lors de leur inauguration ?
———
Sinon, à noter le début du commencement d’une longue liste de faits divers variés et avariés suite à l’humiliation des policiers par Castaner :
La Rochelle : crainte d’une émeute ou d’une accusation de racisme :
Mardi 9 juin, une patrouille de police croise la route d’un jeune cycliste qui crie plusieurs fois « ACAB » : Alls Cops Are Bastard. Les policiers font demi-tour pour demander des comptes à cet individu. Ils lui signifient que son comportement est intolérable. Mais l’homme continue à les insulter en toute impunité. Finalement, les policiers honteux et confus le laissent partir en le saluant poliment.
Ils ont craint qu’une arrestation déclenche une émeute ou qu’ils soient accusés de racisme.
Mais l’IGPN va sûrement leur tirer les oreilles en leur signifiant qu’ils auraient dû en plus s’agenouiller devant le racaillou, en repentance.
Merci à Ivan Rioufol pour son tweet qui remet les pendules à l’heure.
PAS A GENOUX.
« L’exploit des « antiracistes » : avoir fait prendre conscience à l’indigène Blanc qu’il était devenu indésirable chez lui, aux yeux de minorités ethniques qui se comportent, notamment en France, en racistes et en colonisateurs.#PasAGenoux » I. Rioufol
Ivan Rioufol, tout comme Raymond Aron face à J-P Sartre, a eu raison avant beaucoup d’autres…
@ Mary Preud’homme
« Le plus cocasse c’est que ces gens qui veulent à toute force nier le passé et effacer l’histoire ont peut-être parmi leurs ancêtres, à Bordeaux, Nantes ou ailleurs d’authentiques esclavagistes et profiteurs de la traite triangulaire qui a sévi trois siècles et contribué à enrichir et à peupler pour partie le continent américain. »
Un homme politique « de gauche » des années 50-60 descendait d’une telle famille.
Il a même sa statue (pour effrayer les pigeons ?) au jardin du Luxembourg à Paris, à portée de fusil d’une autre supposée servir de mémorial à la pratique de l’esclavage érigée Taubira regnante…
@ Mary Preud’homme
« Dans la vraie vie c’est différent, il y a encore (fort heureusement) une majorité de personnes qui cultivent des valeurs et s’attachent à les transmettre à leur descendance, votent en leur âme et conscience, ont des projets et les mènent à bien sans se soucier du qu’en dira-t-on. Et par-dessus tout sont fiers de leur pays et de leurs racines et ne renient pas leur drapeau tricolore… »
Madame, j’ai caricaturé à escient mon propos afin de forcer certains traits que je souhaitais rendre plus perceptibles. Je sais bien que la réalité est largement plus nuancée. Toutefois pas autant que les inclinations que j’ai suggérées en seraient fausses. Les tendances que la population native est de plus en plus nombreuse à déplorer et à subir sont bien réelles et effectives. Elles ne prennent pas source dans l’étranger mais dans notre faiblesse. C’est parce que tous, collectivement et par lâcheté, nous consentons qu’elles surviennent. L’étranger n’est fort qu’en rapport à notre faiblesse. Si nous étions forts, il serait faible et il ne revendiquerait rien ; plutôt il serait contraint de s’assimiler à la société qui l’accueille.
Qui dans notre société est prêt à mourir pour quelque chose qui le dépasse ? Qui est prêt à mourir pour ce qu’il aime ? Aime-t-il assez d’ailleurs pour consentir à mourir ? Aussitôt, le nombre est beaucoup plus réduit. On encensera de temps en temps un Arnaud Beltrame, des soldats morts aux confins du monde, désormais du personnel de santé, qui ont accepté d’encourir le risque fatal. Pourquoi donc la société les congratule-t-elle autant ? précisément, parce que ces comportements sont devenus rares.
Par opposition, souvent, les étrangers sont capables de mourir pour ce qui les dépasse. En quoi ils sont désormais plus forts que nous si ce n’était leur plus petit nombre. Mais à terme, ils le seront. Or l’étranger ni n’estime ni ne convoite ce que nous adorons. Il vénère ses racines, son identité, absolument pas la nôtre. Dans le fond, il a raison. Sommes-nous estimables véritablement ? En tout cas, il est certain que la faiblesse ne l’est pas.
Ainsi, tout ce que vous dites, Madame, est vrai mais est plus qu’insuffisant. Il faut de l’amour pour consentir à mourir, beaucoup d’amour. Mais ce n’est pas son nombril qu’il faut aduler mais ce qui nous dépasse. Dans une société relativiste à l’extrême, qu’est-ce qui a encore de la valeur ? Contre quoi sommes-nous prêts à nous échanger et à donner le meilleur de nous-mêmes ?
Le mal français n’est pas un mal extérieur à notre société. Il n’est pas dû aux étrangers. Nous portons la maladie en nous-mêmes depuis longtemps. Elle est d’ordre spirituel et aujourd’hui elle nous achève et nous tue. Ce n’est ni avec des stylos levés au ciel ni avec des récriminations vaines que nous nous sauverons. Peut-être faut-il redécouvrir l’amour et ce qui mérite d’être aimé. Puis après, relever les cœurs. Avoir simplement du courage et oser risquer jusqu’à sa vie, ne serait-ce que pour l’amour que l’on porte à ses enfants.
Eh oui, après les Gilets jaunes, le coronavirus, maintenant les médias vont nous prendre la tête avec le racialisme et le communautarisme identitaire.
En attendant, la crise économique ne va pas tarder à se manifester et dans la foulée la campagne présidentielle de 2022 qui promet d’être complètement délirante.
Les chaînes d’info continue n’ont pas d’inquiétude à avoir, le carnet des jérémiades est plein et les bons clients se bousculent à leur micro.
Le XXe siècle a connu deux guerres mondiales et des centaines de millions de morts. Mais, comme c’est parti, je me demande si l’humanité verra le XXIe siècle arriver à son terme.
Enfin, beaucoup d’entre nous, ici, sont à l’automne de leur vie et ne connaîtront donc jamais l’épilogue.
Dans un monde où on trouve que si l’agresseur dédommage l’agressé, tout va bien, toute personne voulant la restitution de son honneur doit savoir qu’elle ne le retrouvera jamais par la voie légale. Je l’ai démontré et tant d’autres choses dans un autre post : prends l’argent, tu es acheté, ne le prends pas, tu es méchant : dans tous les cas, tu es échec et mat. Non ? Soyons lucide…
Victime, il reste soit la possibilité de tuer l’agresseur au risque de finir en prison soit de se tuer au risque de se rater et de finir handicapé.
Justice, vengeance et suicide sont également difficiles, seule la difficulté ayant un sens pour soi est plus ou moins tolérable, le reste étant redoublement de sa dépossession de soi par le monde.
Les gens sont impuissants à se purifier puisqu’on ne veut pas qu’ils se vengent et ne le sont pas assez par la société et risquent tant de rater leur suicide qu’ils sont assignés à la vie comme décor de la vie des autres, décor bénévole ça va sans dire.
Peut-on être plus impuissant ?
D’où la tentation de lutte politique pour des gens n’ayant pas forcément de vision politique.
Erreur de casting, mais issue faute de mieux, seule laissée aux malheureux. Elle risque de les décevoir : ça ne va pas vite et pas loin, la société étant pesante et les gens sans vision politique ne pouvant pas faire grand-chose contre, forcément.
Certes, la lutte collective, politique, n’est pas aussi inefficace qu’on le dit. Mais les gens confondent tout, l’Histoire et l’actualité, et on l’a vu, les Etats-Unis et nous. Ils l’ignorent, mais souvent, ce n’est pas le monde qu’ils veulent guérir, mais eux, par la politique. Alors ils ne font que l’empoisonner par ressentiment.
Bref, trop de gens à problèmes ne sont pas la solution qu’ils s’imaginent mais un simple redoublement du problème, fauteurs de censure, et s’ils le pouvaient, de guerre civile et de dictature.
Mais ils ne sont pas coupables, ceux qui le sont demeurent les personnes les ayant rabaissés en première analyse, en seconde les ancêtres qui nous ont légué une injustice que nous reproduisons sans même y penser.
Au niveau le plus élevé, c’est la nature humaine qui est coupable donc personne car nous ne nous sommes pas créés. Ce qui fait qu’essayer d’améliorer les choses, même coupable, c’est être un innocent payant pour ce dont il hérite malgré lui. Confronté aux autres, on est coupable, à soi, non, à ce qu’on veut devenir mais qu’on ne parvient pas à être, oui. Dans la lutte pour la vie, pour l’honneur, il faut piétiner les coupables, dans la lutte pour le sens, il n’y a pas de coupable, dans la lutte pour la rédemption du monde, il y a des coupables à châtier sans être irrespectueux, de faux coupables à délivrer comme les drogués et surtout des abus à abolir.
Je pense que c’est possible, on a bien aboli l’esclavage, je n’y aurais pas cru au vu de l’Histoire. Mais les mentalités changent plus lentement et ne se forcent pas. Il y a deux mondes : celui des historiens et de ceux qui les lisent, où on parle de tout, y compris de l’Histoire des mentalités, et le monde magique des constructivistes ou avec deux trois censures on va sauver le monde.
Si on veut de l’imaginaire, et je le comprends fort bien, on peut se délecter d’œuvres traitant d’autres mondes : croire changer le monde comme de tenue vient d’une pauvreté de lucidité comme d’imagination. Mais cela peut se traiter en s’ouvrant aux deux mondes !
@ Savonarole | 10 juin 2020 à 19:06
Puisque vous parlez investissement, perso, j’achète en masse toutes les cassettes VHS de la série des « Tarzan », avec le nombre de colonnes de porteurs noirs, le chimpanzé Cheeta (Tarzan était-il zoophile ?) et Jane (victime sexuelle ? allo Marlène ?), j’ai l’impression que d’ici peu, ça va se vendre sous le manteau avec une belle plus-value.
Je les range bien à l’abri dans un coffre avec les éditions originales des albums de « Tintin au Congo ».
De même que, en France, les racistes noirs huent des policiers de la République qu’ils estiment traîtres à leur race, qu’ils revendiquent à l’occasion de la même manifestation la déportation des populations arabes du Maghreb hors d’Afrique, les réseaux sociaux sont chargés d’appels à la révision des bibliothèques.
(L’ensemble de ces éléments figurent dans l’actualité récente française.)
Décidément, l’antiracisme contemporain qui devait nous éviter un retour aux années 30 allemandes en prend la forme.
À sylvain, qui « invite tous les vrais citoyens français blancs de souche » : arrêtez vos élucubrations. L’origine ethnique, la souche ou la blancheur, n’a jamais fait la France, pas plus que la langue. Pas besoin d’un racisme blanc pour lutter contre le racisme noir.
Comme vous l’écriviez, Monsieur Bilger, si les policiers sont présumés coupables (« soupçon avéré » : encore une trouvaille de cette macronie !)… à quoi bon intervenir ?
https://lincorrect.org/philippe-bilger-si-la-police-est-presumee-coupable-ce-nest-plus-la-peine-quelle-essaie-dintervenir-lincorrect/
Des policiers écœurés à Nice déposent symboliquement les menottes sur le sol…
Alexandre Langlois : « Le discours de Christophe Castaner est très dangereux : il doit démissionner ! »
« Les réactions de vos collègues ont été très critiques. Certains policiers ont, d’ores et déjà, déclaré qu’ils ne procéderaient pas à certaines interpellations pour ne pas tomber dans ces soupçons avérés. Fallait-il s’y attendre ? » (Bd Voltaire)
https://www.bvoltaire.fr/alexandre-langlois-le-discours-de-christophe-castaner-est-tres-dangereux-il-doit-demissionner/
Que les policiers et les gendarmes déposent les gilets bleus et que ce gouvernement se débrouille seul, lors de toutes les prochaines manifestations.
Et Taubira qui n’en rate pas une, déclare avec emphase à Assa Traoré : « Vous êtes une chance pour la France… »
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/vous-etes-une-chance-pour-la-france-lance-christiane-taubira-a-assa-traore-20200611
@ sylvain | 11 juin 2020 à 10:52
Il fallait que quelqu’un le dise et Marion Maréchal Le Pen l’a fait.
Que Macron fasse ce qu’il laisse entrevoir : sa démission-réélection ; nous espérons que ce ne soit pas encore une fausse nouvelle provenant des poubelles de l’Élysée.
Notre pays regorge d’hommes et de femmes capables de le remplacer au pied levé.
Pour essayer d’élever le débat…
MENDIANTS ET ORGUEILLEUX
À propos d’élections :
« Eh bien ! Cela s’est passé il y a quelque temps dans un petit village de Basse-Egypte, pendant les élections pour le maire. Quand les employés du gouvernement ouvrirent les urnes, ils s’aperçurent que la majorité des bulletins de vote portaient le nom de Barghout. Les employés du gouvernement ne connaissaient pas ce nom-là ; il n’était sur la liste d’aucun parti. Affolés, ils allèrent aux renseignements et furent sidérés d’apprendre que Barghout était le nom d’un âne très estimé pour sa sagesse dans tout le village. Presque tous les habitants avaient voté pour lui. Qu’est-ce que tu penses de cette histoire ?
Gohar respira avec allégresse ; il était ravi. « Ils sont ignorants et illettrés, pensa-t-il, pourtant ils viennent de faire la chose la plus intelligente que le monde ait connue depuis qu’il y a des élections. » Le comportement de ces paysans perdus au fond de leur village était le témoignage réconfortant sans lequel la vie deviendrait impossible. »
Albert COSSERY, extrait de « Mendiants et orgueilleux », un superbe livre.
Je suggère la lecture sur Dreuz (bon d’accord, pas toujours net) du document vidéo de Candace Owens, présentatrice noire à la télévision qui explique pourquoi elle ne veut pas entendre parler de Floyd martyr et le préjudice que cette horrible affaire porte aux noirs américains.
https://www.dreuz.info/2020/06/10/video-de-candace-owens-je-ne-soutiens-pas-g-floyd-et-je-refuse-de-le-voir-comme-un-martyr/comment-page-1/
Une autre vidéo donne le nombre de tués par la police en 2018: 268 noirs et 370 blancs.
Nous sommes en train de vivre, avec la complicité de nos gouvernements et de nos hommes politiques, un cauchemar, pas en raison du danger, lequel d’ailleurs ? mais en raison du dérèglement des esprits.
On a tout dit des Traoré, c’est devenu sans intérêt, le drame reste la mauvaise foi partiale de nos médias qui tentent de nous terroriser et surtout de nous culpabiliser. On en est à l’acte de malveillance.
Consternante perspective que celle qui conduira à nous couler dans un même moule d’où sortira une société formatée, conditionnée, aseptisée, insipide, une société contrainte de maîtriser ses attitudes, son langage, son simple regard afin de ne surtout pas transgresser les usages en vigueur de la bien-pensance et de ne pas froisser les susceptibilités de certains, une société condamnée à se repentir en permanence de son Histoire dont les générations actuelles ne sont pas responsables, une société s’abaissant à expurger ses œuvres parfois les plus anodines de toutes références qui pourraient être jugées par autrui comme choquantes, offensantes.
Qu’il faille éradiquer certains maux de la société et ne pas rééditer certaines erreurs de l’Histoire, cela ne fait aucun doute.
Mais cela ne doit pas pour autant nous conduire à faire étalage de nos faiblesses et par conséquent à nous condamner à terme à la soumission à l’égard de ceux qui seront trop heureux d’exploiter ces faiblesses.
HBO, filiale de WarnerMedia, deuxième groupe mondial de production audiovisuelle, lui-même propriété d’AT&T, le plus gros fournisseur de services téléphoniques aux Etats-Unis, a un seul et unique objectif : faire du fric pour satisfaire les actionnaires du conglomérat, essentiellement des fonds de pension. Ceux-ci ont une sainte horreur d’être pris dans les remous de l’actualité, lesquels sont toujours nuisibles aux affaires… Il convient donc pour les dirigeants de HBO, qui ne sont jugés que sur le critère de la rentabilité financière, de s’en tenir à distance, avant même la moindre alerte…
Ce chef-d’œuvre aux dix Oscars – dont le premier accordé à une actrice noire… – fait tout simplement les frais de leur trouille d’être rattrapés par le vent de folie qui déferle aux USA et ailleurs après la mort d’un délinquant récidiviste à Minneapolis. Dans ce type de groupe avant tout financier, l’aspect culturel et patrimonial de l’offre est le cadet des soucis…
De plus, dans ce beau pays du roi-dollar, tout le monde se fiche – ou presque – des droits moraux qui, attachés aux œuvres, en interdisent toute modification… Là-bas, il ne s’agit que de produits commerciaux…
La messe est dite : pour l’instant, « Autant en emporte le vent » ne peut plus être en rayons… et, si nécessaire, doit être amputé des images qui pourraient attirer la haine des « racialistes » en transe.
Ceci dit, en France, cela n’interdit pas aux amoureux du grand cinéma et, au nom de la solidarité, aux défenseurs de notre fameuse « exception culturelle », de dire haut et fort leur dégoût face à cette censure préalable, leur mépris pour ces dirigeants qui, en fait, ne respectent même pas leurs clients. C’est à ceux-ci et à eux seuls de choisir de visionner ou pas ce film vieux de 80 ans. Et notre cher – financièrement – service public se grandirait en programmant ce film à bref délai. Ce qui obligerait le distributeur, Warner Bros, à devoir indiquer clairement s’il attache plus d’importance à Wall Street qu’à sa mission supposée de promouvoir le 7ème art américain.
@ Jean | 10 juin 2020 à 23:36 (@ duvent)
« Madame, vous aimez choquer par impertinence. J’ai regardé l’extrait. Je n’y ai vu qu’un homme noir parler avec la culture d’un homme blanc. Un film de blancs pour éduquer des blancs en somme. C’est banal. Votre érotisme s’exalte à la transgression. C’est banal aussi.
Si ma fille avait agi de la sorte, je ne lui aurais rien dit. Je n’aurais pas manifesté de colère. Je lui aurais simplement tourné le dos pour ne plus jamais la revoir. Sans doute, est-ce racisme. Je me serais permis cette liberté comme elle se serait permis la sienne. »
Dites-moi, Monsieur Jean, d’où sortez-vous que j’aime choquer ?
Sans doute l’êtes-vous, mais cela ne suffit pas pour conclure que j’aime choquer, non, pas du tout !
Moi, j’aime aimer « Nondum amabam, et amare amabam » !
Tandis que vous n’aimez que vous-même, au point d’avouer, alors que je ne vous demandais rien, que cet amour inconsidéré pour vous-même vous conduirait, dans la situation des parents dans « Devine qui vient dîner… », à vous détourner de votre fille !
Eh bien je ne vous félicite pas Monsieur Jean, car là où vous voyez un homme noir, je vois un homme, de même que là où vous voyez un homme blanc, je vois un homme.
Tandis qu’à vous lire je vois un âne ! Un âne qui brait et qui se prend pour un pur-sang arabe, c’est amusant…
P.-S.: votre fille que vous n’avez pas eu à renier a dû en faire des choses, sans que vous n’en souffriez trop. Elle vous aime plus que vous ne l’aimez, c’est très triste !
Les féministes vont-elles demander la censure de ces dialogues des Tontons flingueurs ? C’est très à la mode en 2020….
Mme Mado va nous manquer avec son furtif et son affectueux du dimanche… Et le comble, invoquer Tombouctou, n’est-ce pas raciste ça ?!
https://www.youtube.com/watch?v=AEv9VLQegvY&feature=youtu.be
Marion, sauve-nous !
@ Isabelle | 11 juin 2020 à 18:03
Ah non, défense de toucher aux Tontons Flingueurs !
« J’disais l’Égypte comme ça ! J’aurais aussi bien pu dire… le Liban. »
ON EST GOUVERNES
À l’Elysée, on envisage de prendre enfin des mesures sérieuses contre les atrocités blanches. Les maires de France seront incités à prendre des arrêtés pour interdire les chutes de neige au-dessus de leur commune.
Des recherches seront entreprises pour qu’il puisse tomber, à volonté, de la neige de couleur. Le ministère à l’Egalité des chances devrait débloquer les crédits nécessaires.
Dans le même élan de purification, le ministère de l’Education nationale va demander à l’Académie française d’accréditer l’orthographe de « faire semblant » en « faire sans blanc ».
Non mais !
(On dit que le président va faire ajouter à son patronyme le surnom de SCHWARTZKOPF, dans un souci de volonté d’apaisement des masses communautaires noires, avec l’accord d’Angela Merkel).
@ Tomas, 10 juin, 23:18
« J’aime bien faire dans le social… »
Quand j’entends le mot social, je sors mon revolver !
D’ailleurs, pour paraphraser Clemenceau, dès qu’on accole l’adjectif social à un nom, on le dénature.
Ainsi la sécurité sociale n’a plus rien à voir avec la sécurité, l’assistante sociale n’assiste personne, les acquis sociaux ne sont plus acquis, le dialogue social ressemble plus à un monologue. Je n’ose même pas parler de la justice sociale !
@ Walson
« Notre pays regorge d’hommes et de femmes capables de le remplacer au pied levé. »
On veut des noms !
@ duvent
Madame, je n’aime pas aimer. J’aime qui j’estime.
J’ai voulu que ma fille s’instruisît à mon école plutôt qu’à celle de la République. Si elle dut ressembler à quelqu’un, autant que ce fût à moi. Je crois qu’elle m’aime tout comme je l’aime. Je respecte sa liberté. Elle respecte la mienne. La liberté n’est pas la licence et l’amour ne va pas sans estime, même et surtout vis-à-vis de son enfant.
Dans votre extrait, il y a bien un homme noir. Il aurait pu être blanc. Il aurait dû être blanc, puisqu’il en avait tous les traits. Mais il était noir afin de montrer le racisme congénital des blancs. C’était la visée de ce film éducateur. Il n’est point d’homme sans racine. Il n’est point d’homme universel sans le long œuvre de la culture. Ces hommes sont des exceptions et ne seront jamais la norme. L’homme noir de votre extrait n’existe pas ou il se nomme Barack Obama !
J’ai grandi avec deux cultures dans une région déchirée par la guerre entre ces deux cultures. Je sais le tiraillement dans lequel l’enfant grandit entre deux cultures différentes. Je sais comment il en pâtira toute sa vie et combien il en ressortira le plus souvent tordu et avec une sensibilité pour toujours exacerbée. Vous adoptez la position de l’inconditionnalité de l’amour qui surmonte toutes les résistances et qui s’en nourrit, le vieux mythe de la passion amoureuse sans cesse repris depuis Tristan et Yseult et adapté aux mœurs contemporaines. Je ne doute pas que vous n’ignoriez pas que la passion amoureuse mène en son terme ultime à la mort. La passion amoureuse ne s’occupe que d’elle-même, comme Saint Augustin, comme vous avec votre amour de l’amour. Je n’adopte point cette posture. J’adopte la position de l’enfant, celle de la victime innocente du choix des parents. Comme d’ailleurs pour notre époque et ce qu’elle lèguera, personne ne se soucie de cet enfant. Les idées pieuses justifient tout et absolvent jusqu’aux pires choix. L’intention était bonne. Mais l’intention ne suffit pas. Je lui préfère la responsabilité.
Je vous ai vexée à dessein. Vous n’ignorez pas, Madame, que dans notre société la courtoisie cesse avec l’égalité. Je ne pouvais souffrir que vous dissiez n’importe quoi juste afin de provoquer. Veuillez me pardonner de vous avoir corrigée.
Yann Moix qui n’est pas forcément ma tasse de thé, mais scandalisé qu’on puisse modifier les dialogues d’un chef-d’oeuvre du cinéma à des fins anti-racistes, rappelle aujourd’hui ce que disait Pierre Desproges en 1985 et il a entièrement raison :
« Je me souviens de Pierre Desproges, écrivant : « Quand un Noir dit qu’un Blanc est con, on dit que le Blanc est con. Quand un Blanc dit qu’un Noir est con, on dit que le Blanc est raciste. » C’était en 1985. Et c’est à méditer en 2020. »
Sans devenir des racistes de base, de grâce, gardons notre dignité face à cette nouvelle mode qui oscille entre soumission et reniement de notre culture et de notre passé. Un reniement qui visiblement ne gêne pas nos politiques, prêts à tout pour gagner des électeurs.
@ Alpi
« D’ailleurs, pour paraphraser Clemenceau, dès qu’on accole l’adjectif social à un nom, on le dénature. »
Pour ne pas oublier la Contribution Sociale Généralisée…
Dans la série « journaliste français honnête ou l’oxymore pour les nuls », on a eu droit ce matin à l’inénarrable propagandiste bien-pensant Gilles Bornstein qui interviewait Gilbert Collard sur France Info.
– Bornstein: « Est-ce qu’il n’y a plus de racisme dans la police qu’ailleurs ? »
– Collard : « Pourquoi y aurait-il plus de racistes dans la police que dans la presse, ou qu’ailleurs ? »
– Bornstein: « Ben, je sais pas, par exemple dans la police il y a plus de gens qui votent Rassemblement National ».
https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/franceinfo/l-instant-politique/l-instant-politique-du-jeudi-11-juin-2020_4005025.html
Donc, sans surprise, pour ce crétin de Bornstein si on vote RN on est forcément raciste.
CQFD
Et il a tellement le courage de ses opinions qu’il dit évidemment ensuite qu’il ne l’a pas dit, ce qui est vrai, il n’a fait que le sous-entendre tellement fortement que tout le monde a compris que c’était ce qu’il voulait dire.
Mais Bornstein n’est qu’un parmi tous les crétins de sa caste de privilégiés médiatiques qui ont tellement le melon qu’ils se croient indispensables à l’évolution de l’humanité.
Je me souviens d’une fois où un des invités de Laurence Ferrari sur CNews lui proposait en rigolant « Je connais des gens très biens qui sont royalistes vous savez ? Si vous voulez, je vous les présenterai », et Ferrari de répondre « Non merci » l’air dégoûté.
C’est sûr, les roycos, faut pas s’en approcher, c’est vachement dangereux, ça pue et ça a des maladies et tout…
Et ces gens passent leur temps à donner des leçons de tolérance…
Si j’avais eu des enfants et qu’ils m’avaient dit « Papa, je veux être journaliste », j’aurais répondu « Quelle honte ! Je te renie ».
@ Jean | 11 juin 2020 à 19:25
« Je vous ai vexée à dessein. Vous n’ignorez pas, Madame, que dans notre société la courtoisie cesse avec l’égalité. Je ne pouvais souffrir que vous dissiez n’importe quoi juste afin de provoquer. Veuillez me pardonner de vous avoir corrigée. »
Monsieur, vous vous donnez beaucoup d’importance, et cela je ne peux l’empêcher…
Puisque vous ne m’êtes rien, il sera très difficile et même impossible de me vexer, mais enfin, vous croyez que vos desseins sont à ce point puissants, et cela vous rend de plus en plus amusant !
Quant à vous pardonner de m’avoir corrigée, je vois bien là le sot que vous êtes.
Ainsi, me voilà contrainte de vous dire que vous ne m’avez corrigée en rien, et que c’est grande bouffonnerie de votre part que d’y prétendre.
Cependant, je suis magnanime et je vous concède de m’approcher avec votre discours cauteleux, qui suscite le mépris, et c’est ainsi que j’affirme qu’il n’y a chez vous rien qui vaille, et certainement pas votre analyse de l’homme noir ou blanc…
Je ne suis pas noire, et il semble que vous non plus, en conséquence de quoi, je vous le dis : ce que vous pensez de l’homme en général, de celui de couleur en particulier : moi femme inconnue, de vertu modérée, de culture délicate, de liberté absolue, je m’en tamponne joyeusement le coquillard !
Mais, car il faut un mais, et un puis, vous devriez de temps à autre penser à regarder le monde que vous tenez dans vos mains, car vous êtes un puissant personnage de comédie, et ce monde que vous tenez dans vos petites mains d’homoncule, il va où l’homme sans conscience, et sans vertu, ni courage, le mène, dans des sphères inconnues et dangereuses.
Mais il y a le vent et qu’y a-t-il dans le vent ?
Il y a les yeux orange des gorilles, et dans les yeux orange des gorilles il y a une pensée que vous ne connaissez pas mais qui flotte et tourne dans la tête des hommes qui voient…
Il y a les écailles des loups sur lesquelles l’arc-en-ciel bondit et vole dans la tête des hommes qui voient…
Il y a la laine des cabris qui douce et chaude embrume les yeux des hommes qui voient…
Il y a les parfums des genêts suaves et sucrés qui enivrent les hommes qui voient…
Il y a l’eau des cascades, fulminante et vaporeuse, qui lave les hommes qui voient…
Il y a l’amour pur qui guérit et soigne les hommes qui voient…
Alors, vous comprendrez Monsieur Jean, que vos rodomontades et vos rires sardoniques de héros de sofa, me laissent rêveuse et perplexe.
@ Alpi
OK, je suppose que vous ne prenez pas vos cinq semaines de congés par an et que vous payez de votre poche tous vos frais médicaux, les plus onéreux inclus ?
La France est quand même ce pays formidable où chômeurs et retraités sont (encore ?) correctement traités et payés, ce qui est naturellement une excellente chose, mais où les gens récriminent en permanence en pronostiquant un déclin inéluctable et fatal, sans oublier d’aligner les énormités au passage. À vous il manquait l’immanquable citation d’Audiard qui sera bientôt un véritable marqueur politique et identitaire je prévois !
ABONNEMENT A VIE
Je viens de m’abonner à la nouvelle revue en ligne du philosophe Eric Deschavanne « Le débat utile ». Très bonne revue. En ligne, autrement dit gratuite. A la bonne heure !
Nouvelle revue de Michel Onfray , « Front populaire ». Onfray a été invité dans vingt radios et télés pour annoncer l’événement.
La revue se vend au numéro. On peut opter entre divers abonnements : un an, deux ans…
La dernière option est assez cocasse : abonnement à vie, 1 500 euros !
Voilà un homme confiant. Il a déjà eu plusieurs AVC. S’il meurt le mois prochain et que la revue s’arrête, les abonnés à vie seront-ils remboursés ?
Je vais lire la revue en ligne.
Encore une bonne intervention de Raphaël Enthoven qui était interviewé par Alba Ventura ce matin sur RTL.
Contrairement à Michel Onfray qui se déclare philosophe et qui depuis quelque temps dès qu’il passe sur une radio ou un plateau TV, fait surtout de la promo pour sa nouvelle revue « Front populaire », titre à connotation de gauche des années 30, mais avec des idées clairement de droite souverainiste.
R. Enthoven, lui, préfère se présenter en tant que professeur de philosophie. Il extrait les propos d’une personnalité qui a les faveurs des médias, les dissèque pour en révéler la signification profonde, voire le message subliminal, ceci avec une clairvoyance remarquable.
C’est moins impressionnant que les longues démonstrations savantes à la Onfray, mais plus éclairant pour ceux qui l’écoutent.
Nazis, talibans, communautés noires racistes antiblancs : même combats, mêmes méthodes fascistes haineuses violentes.
Nazis : juifs persécutés, tabassés, vitrines taguées, fracassées, culture et littérature éradiquées, livres brûlés, avant le grand holocauste.
Talibans : sculptées dans les falaises de Bâmiyân, les statues de Bouddhas géants explosées en 2001, et le terrorisme islamiste qui suivra pour le plus grand malheur de leur peuple et du monde.
En somme, nos indigénistes racistes antiblancs anti-France antiflics, ne font qu’imiter ces criminels terroristes et adoptent les mêmes méthodes que les nazis et les talibans à leurs débuts, avant de passer à l’étape supérieure : attentats, crimes, manifs violentes dans le but d’abattre les blancs, les cathos, et éradiquer définitivement tout ce qui a construit notre nation.
La troisième guerre mondiale sera une guerre de races, de couleurs, le totalitarisme indigéniste noir sera le nouveau fascisme, une dictature féroce qui mettra la race blanche à genoux.
Ces histoires d’homme (ou femme) blanc et d’homme (ou femme) noir sont ridicules et totalement dépassées quand on vit depuis près de cinquante ans dans une famille où les uns et les autres se sont mélangés harmonieusement et ont une descendance épanouie et bien intégrée qui manifestement vit à son époque et non à celle des colonies, comme nombre de commentateurs (attardés) de ce blog. Autant de jeunes qui se sentent totalement et profondément Français, travaillent et s’engagent, y compris dans l’armée ou la police dernier rempart contre le fascisme et la tyrannie.
Sans pour autant renier leurs racines ou faire l’impasse sur l’un de leur parent né ailleurs et qui un jour a librement choisi la France comme terre d’adoption et d’élection.
« Ainsi on brise nos rêves d’enfance, on souille notre mémoire, on nous oblige, croit-on, à reconsidérer nos admirations et à perdre nos illusions. »
Le rêve des uns est le cauchemar des autres. Il ne faut pas censurer les œuvres mais on peut comprendre ce qu’il en est de voir ses ancêtres en esclaves qui n’ont rien de Spartacus.
Je ne sais plus qui a dit que la plupart des Français ont des ancêtres serfs. Comparaison boiteuse : les nobles n’ont pas gardé une prééminence telle qu’elle pèse sur les roturiers. Et puis, la différence entre sang bleu ou rouge ne saute pas aux yeux. Être Noir, c’est être enfermé dans une peau vous désignant comme descendant d’esclave, et selon certaines théories, biologiquement inférieur, disgrâce historique et corporelle.
Essayez d’imaginer ça… Voyons, si des extraterrestres prenaient le pouvoir et l’exerçaient un certain temps mais qu’ils veuillent bien intégrer les Terriens à leur culture plus scientifique et leur concéder une égalité de droit, ils pourraient toujours parler de leur Histoire pleine de bruit et de fureur, en attendant, tout Terrien serait regardé de haut par au moins une partie de l’élite galactique, avec les risques de violences réciproques que cela induit fatalement.
Je ne pouvais pas dire et si les Noirs avaient envahi l’Europe ? Car c’était impossible. L’agriculture et le reste n’a pas pu se développer autant en Afrique, à cause des maladies, entre autre. Pareil : j’aimerais lire quelque uchronie sur les Aztèques conquérant l’Europe, mais pour rire, il y a d’autres raisons rendant ça impossible. Bref, la question n’est pas de dire que mal se comporter avec les gens retombe sur les agresseurs, bien sûr que non, mais de s’imaginer ce que cela ferait et de s’en abstenir par le pur amour de la justice.
Réparer le mal commis aide moins les victimes et est plus difficile. Cela ne veut pas dire de s’agiter en dépit du bon sens non plus, de parler d’esclavage à chaque exploitation, de confondre des peuples différents et de diviser la nation au risque de la guerre civile.
Les Noirs, pas avantagés comme je l’ai dit, ne sont cependant pas juridiquement inférieurs et leur situation est contrastée à savoir meilleure ici qu’aux Etats-Unis tandis qu’il ne fait pas bon être Juif partout chez nous. Chacun ses points plus ou moins faibles ou fort, question préjugé, sécurité et le reste, c’est évident.
C’est cela, la réalité. Ni enfer ni paradis. Comment dire ? Les préjugés demeurent mais s’estompent : nous sommes en convalescence.
Cela ne veut pas dire qu’on doive détruire le legs du passé. Entre les préjugés et ce qui a été bâti par d’autres injustices encore, il ne resterait plus grand-chose. Peu d’aliments ne sont pas à la base la mort d’un être vivant, peu de réalisations culturelles ne sont pas à la base des lynchages, de l’exploitation, de la guerre et des préjugés.
Mais soit nous nous tuons, soit nous nous nourrissons. Le reste n’est qu’hypocrisie.
@ Walson | 11 juin 2020 à 16:35
« Notre pays regorge d’hommes et de femmes capables de le remplacer au pied levé. »
Bien d’accord.
Pour éviter un discours trop long, je ne citerai que les trois premiers qui me viennent à l’esprit :
Laurence Parisot, Pierre de Villiers et Frédéric Péchenard.
Hélas la première pressentie pour être Premier ministre de Macron a été écartée car risquant de lui faire de l’ombre et de viser plus haut.
Le second, patron de l’Armée, a été recadré comme un malpropre par ce même cheffaillon Macron et a démissionné.
Quant au troisième, remarquable stratège policier il a été viré par Hollande aussitôt promu, pour être remplacé par un fonctionnaire terne et à la botte.
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@ sylvain | 11 juin 2020 à 10:52
Quand Marion Maréchal dit que le racisme n’est pas le premier problème en France, je l’approuve entièrement.
Or, contrairement à elle vous nous ramenez sans cesse le sujet, avec le rappel de votre couleur de peau, souche, religion etc. qui ferait de vous un vrai Français, à savoir un homme qui fait honneur à son pays. Alors que vous n’en êtes que le repoussoir !
On aimerait donc en savoir un peu plus sur vos états de service (y compris militaires), vos engagements au service de la Nation, etc.
Car il ne suffit pas d’aimer la bibine, le bon vin, le camembert ou le saucisson pour se revendiquer Français de souche. Mais faire honneur à son pays et être prêt à le défendre au péril de sa vie c’est autre chose…
Savez-vous Monsieur qu’un véritable brave ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil et sait reconnaître chez ses pairs, nonobstant leur origine ou leur apparence les qualités d’un honnête homme, d’un bon soldat et d’un citoyen amoureux de sa patrie ?
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@ Alpi | 11 juin 2020 à 19:07
Relisez bien dans quel contexte Tomas a écrit cela : « j’aime bien faire dans le social »
Sa remarque n’avait en fait pour but (après qu’il se soit fait moucher d’importance et s’en trouve désarmé et incapable de répondre sur le fond) que de me réduire à n’être qu’une pauvre femme qu’il condescendait à écouter par pitié !
Oh oui, frères et sœurs, que la perplexité du rêve est joyeuse, et nous avons les moyens, renonçant au mépris de nos différences, de formuler ensemble ce qui sauve à l’endroit du péril.
Nous avons l’occasion de danser sur ce fil aiguisé comme une lame qu’est notre réalité entre les deux enfers de notre ambivalence, moi je suis seul et eux ils sont tous.
Si nous admettons pour vrai, et elle l’est, la connaissance évangélique, nous reconnaîtrons partager cette solitude, sans céder à la tentation d’en exclure les autres, s’en excluant réciproquement par volonté de sacrifice qui n’est, après le triomphe de la croix, que désir de pouvoir.
Là est notre joie profonde, accepter l’invitation du Rabbi d’échapper aux enfers de nos particularités solitaires bien réelles, pour accéder au royaume de la reconnaissance mutuelle de leurs similitudes, en la capacité qu’il nous a donnée de savoir inventer sa formulation hors de la geste païenne, sans accuser autrui mais en le conviant à partager cette réalité commune.
C’est si simple, ce que nous partageons est notre solitude.
@ genau | 11 juin 2020 à 16:56
« Une autre vidéo donne le nombre de tués par la police en 2018: 268 noirs et 370 blancs. »
Il faut tenir compte de la proportion des deux groupes dans la population des USA:
https://fr.statista.com/statistiques/570757/pourcentage-de-la-population-des-etats-unis-en-et-2060-et-par-origine-hispanique/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Race_%28recensement_des_%C3%89tats-Unis%29
Pauvre Castaner. Il est vrai qu’il n’a jamais vraiment été accepté par les policiers. Mais là il les a vraiment mis en colère.
Pourtant ses propos n’avaient rien de vraiment condamnables.
Il a dit qu’il y avait des cas avérés de racisme lors d’interventions de la police. Qu’ils soient rares, ce qui est vrai n’est pas vraiment le problème. Un représentant de l’ordre doit se montrer exemplaire, même dans les cas d’interventions difficiles, afin de ne pas jeter l’opprobre de son comportement sur toute la profession.
Mais nous vivons à une époque où la susceptibilité est à fleur de peau. Ceci que l’on soit une racaille colorée ou un policier blanc bleu. Il serait temps de se calmer !
Une solution pour éviter les problèmes de faciès serait que les policiers n’effectuent plus de contrôles d’identité aléatoires, généralement ciblés puisqu’à l’appréciation des agents de la patrouille.
Il est évident qu’un quidam en costume cravate et attaché-case, qu’il soit d’ailleurs blanc ou noir, aura moins de chance (si l’on peut dire) d’être contrôlé qu’un type avec une tenue négligée, un grande barbe, la casquette à l’envers et des tatouages sur les bras.
Les contrôles d’identité devraient se limiter uniquement aux cas d’infractions, d’incivilités. Mais tout citoyen doit être en mesure de se promener dans la rue sans être interpellé par les forces de l’ordre au motif qu’il a une sale tête et une tenue négligée.
La tenue vestimentaire, le look que l’on se donne, par goût ou par provocation, est aussi une forme de liberté d’expression et n’a pas à être l’objet de contrôle d’identité.
Pour être plus efficace, la police doit réemployer les bonnes vieilles méthodes d’antan qui étaient redoutables pour les délinquants :
Le contrôle au faciès qui donne des résultats positifs, sachant que c’est dans une certaine population communautaire immigrée africaine qu’il y a le plus de délinquants, c’est prouvé chiffré avéré. Les prisons occupées à plus de 90 % par ce genre de personnes en sont une preuve flagrante.
Utiliser les statistiques ethniques pour cataloguer les masses de délinquants passés présents et à venir, toujours les mêmes mais interdites par la loi islamogauchiste qui sévit et réprime ceux qui osent en parler.
Zemmour, le résistant au fascisme islamogauchiste l’a payé très cher.
Mais toutes ces méthodes payantes doivent être appliquées en loucedé par les forces de l’ordre : pas de vidéos, pas de briefings, pas d’interviews sur ce sujet, pas de réseaux sociaux… seulement, sans rire, se concerter grâce au « téléphone arabe ». LOL !
Il me semble qu’on traite avec beaucoup trop d’indulgence ces phénomènes de « normalisation » artistique, voire d’éradication qui ont été le fait de quelques dictatures et dont Georges Orwell, dans 1984, a donné une terrifiante illustration.
Mais au-delà de la censure artistique, c’est aussi, particulièrement en France, l’Histoire qui peut faire l’objet de réécritures ou bien d’occultations.
En 1989, la mairie du Ve arrondissement de Paris avait organisé une très belle exposition sur Louis XVI et les Indiens d’Amérique.
Étaient exposées entre autres de belle peaux peintes dans un style « naïf » ayant exprimé l’allégeance faite par certaines tribus indiennes au Roi de France.
Cette exposition a été jugée politiquement non conforme par les organisateurs de la célébration du « bisangtenaire » de 1789 et son organisateur, un bibliothécaire ou un historien de la ville, a été sanctionné.
La liberté d’expression à sens unique.
La vie passionnante de Patrice Charoulet… il s’abonne à une revue…
@ Achille
« R. Enthoven, lui, préfère se présenter en tant que professeur de philosophie. Il extrait les propos d’une personnalité qui a les faveurs des médias, les dissèque pour en révéler la signification profonde, voire le message subliminal, ceci avec une clairvoyance remarquable. »
Ah Raphaël Enthoven, quel grand philosophe !
Comme quand il est passé chez Praud hier et qu’il a fait un caca nerveux au sujet de Raoult qu’il a traité de charlatan parce que la chloroquine n’est qu’un placebo, tout en disant dans la même phrase qu’il n’y connaissait rien lui-même et que donc il n’avait pas d’avis.
Encore un de « ces grands esprits français que le monde nous envie », c’est sûr…
Quant à Onfray, si vous pensez qu’il est de droite souverainiste, c’est soit que vous ne l’avez pas écouté et que vous parlez sans savoir, soit que vous n’avez rien compris ce qui décrédibilise de fait Enthoven.
@ Mary Preud’homme
« Ces histoires d’homme (ou femme) blanc et d’homme (ou femme) noir sont ridicules et totalement dépassées quand on vit depuis près de cinquante ans dans une famille où les uns et les autres se sont mélangés harmonieusement (…) »
Le problème est que si les membres de votre famille, seuls ou en groupe, venaient à être entourés par des admirateurs de M. Traoré – ceux qui lèvent le poing en signe de paix – il n’est pas sûr que ces derniers seraient disposés à donner envers eux dans le tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil …
Quant au métissage obligatoire pour régler la question, comme le voudrait un certain courant dans le monde médiatique, il ne ferait en fait qu’aggraver les choses, il suffit de se reporter par exemple au sort des métis dans la merveilleuse Afrique du Sud « arc-en-ciel » où ils sont victimes de discriminations, pour s’en convaincre.
@ Achille 08:53
Pour une fois sortez de votre village Achille…
Dans les écoles de police et de gendarmerie on apprend davantage aux fonctionnaires et militaires à se fier au langage corporel et au langage tout court, qu’à la façon de se vêtir ou à la couleur de la peau.
Nombre de policiers ou gendarmes basanés ou d’origine maghrébine (qui représentent 10 % des effectifs) vous diront d’ailleurs que même en civil, ils se font rarement arrêter et contrôler et si c’est le cas tout se passe avec respect de part et d’autre.
Si vous aviez un tant soit peu vécu dans les cités et les quartiers où des djeuns zonent à longueur de journée vous sauriez cela et n’auriez pas la prétention d’apprendre leur métier à des professionnels du service d’ordre qui n’effectuent des contrôles qu’avec discernement…
Quant aux djeuns et « petits crapauds » déguisés en costume cravate, ils se font traiter de bouffons par leurs homologues voyous et se remarquent à des kilomètres eu égard à leur dégaine…
Sans compter les racailles qui narguent, provoquent et insultent la police et recherchent systématiquement l’affrontement.
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@ Exilé | 12 juin 2020 à 09:44
On ne peut pas réécrire l’Histoire en la falsifiant ou en en gommant des pans entiers afin de complaire à des minorités sectaires…
Ces méthodes staliniennes sont dangereuses et ne sont ni plus ni moins qu’une nouvelle forme de négationnisme et de grave atteinte à la liberté.
Un révisionnisme grossier à combattre par tous les moyens…
@ Achille 8h53
« Une solution pour éviter les problèmes de faciès serait que les policiers n’effectuent plus de contrôles d’identité aléatoires, généralement ciblés puisqu’à l’appréciation des agents de la patrouille. »
Bien sûr qu’il faut des contrôles au faciès car la pêche est généralement bonne. Dans certains départements que je fréquente, 9 interpellés sur 10 pour délit ou crime sont issus de la communauté maghrébine !
Il ne faut pas s’en réjouir, bien au contraire, mais les policiers sont comme des chasseurs de cèpes: ils vont là où ils ont le plus de chances d’en trouver !!
@ Wil | 12 juin 2020 à 11:50
Tout à fait d’accord. Raphaël Enthoven a été totalement ridicule, au point que je me suis demandé s’il n’avait pas un peu forcé sur la coco…
Il parle de science comme dans un livre alors qu’il n’a toujours pas compris que le Pr Raoult proposait un traitement médical, ce qui relève de buts et de contraintes totalement différents.
Et lui, R. Enthoven, du haut de ses certitudes, de sa morgue et de sa suffisance, qu’a-t-il fait contre le CODIV-19 pour se permettre de traiter un professeur de médecine de charlatan ? R. Enthoven, combien de vies sauvées ?
Bref, il semblait vraiment en service commandé. Je le vois tout à fait en première ligne contre Front Populaire et Michel Onfray. Il a la tête et la mentalité de l’emploi. Un collabo de plus du système…
@ caroff | 12 juin 2020 à 12:42
« …mais les policiers sont comme des chasseurs de cèpes: ils vont là où ils ont le plus de chances d’en trouver ! »
Bien envoyé ! surtout qu’on aurait la chance d’y croiser nos islamogauchistes Achille, Tomas, Elusen et Cie.
@ caroff
Et puis les terroristes de l’islam ne sont pas scandinaves… Il y a des évidences sans cesse niées.
@Exilé | 12 juin 2020 à 11:53
Qui vous parle de métissage comme solution ? Pas moi en tout cas qui n’ai rien d’une bisounours…
Ce que beaucoup de personnes devraient commencer par intégrer dans leur logiciel (et peut-être vous) c’est que dans une nation civilisée on devrait être libre de choisir ses amis ou ses amours selon ses affinités, attirances, convictions etc. sans être systématiquement jugé en mauvaise part, catalogué comme ceci ou cela par des opinions publiques malsaines et malveillantes qui ne se repaissent que de scandales et préjugés…
Et je ne vois pas à quel titre un inconnu, un quidam quelconque bourré de préjugés pourrait se permettre de s’immiscer dans ma vie et me donner des leçons.
Perso j’écris sous mon nom propre, je suis fière de mes origines, issue d’une famille française qui remonte au 12e siècle et à laquelle je me suis efforcée en de multiples circonstances de faire honneur…
Une liberté à laquelle je tiens et que je ne dénie à personne qu’il soit mon semblable ou me soit totalement étranger.
@ Achille 12:06 08:53
Très honnêtement Achille, je pense que dans la grande majorité des cas les contrôles effectués au faciès sont sélectifs et ciblés et la probabilité que les personnes ainsi visées par ces contrôles soient exemptes de reproches est souvent faible.
Ce n’est nullement le fait du hasard si ces personnes-là sont contrôlées.
Il n’est d’ailleurs pas surprenant que ces contrôles s’effectuent en priorité et en majorité dans des quartiers urbains où délinquance et trafics règnent et perturbent le quotidien des citoyens que je qualifierais d’ordinaires et qui, eux, n’ont rien à se reprocher.
J’habite dans une ville moyenne où existent, comme dans toutes les villes, des quartiers dits sensibles et je peux vous affirmer que les contrôles effectués au faciès le sont sur des groupes déjà bien repérés et identifiés et dont les activités supposées se situent généralement en marge de la loi.
Les citoyens, dont le faciès est le même que celui de ces groupes identifiés, et qui vivent en ces mêmes lieux mais qui ont, eux, un comportement de citoyens normaux, intégrés dans notre société et qui en respectent ses règles ne sont pas, sauf exception, importunés par ces contrôles.
Amusant de constater que tous nos commentateurs qui se piquent de tout savoir sur les ravages supposés de la mondialisation sont infichus de dire trois mots en anglais.
Dès qu’ils doivent avoir recours à une expression anglaise c’est un naufrage de l’Education nationale. Voilà des gars qui sont supposés avoir fait Sciences Po, l’ENA, ou une école de journalisme, rien à faire, une langue de plomb leur colle au palais dès qu’ils ont trois mots à dire en anglais.
Eric Zemmour prononce “made in France” comme un gamin de classe de sixième qui découvre l’anglais.
On est bien loin de nos bons prêtres des Missions étrangères de la rue Bonaparte de Paris, qui dès le 17e siècle parlaient couramment le mandarin et autres langues d’Asie.
Précurseurs de la mondialisation dans un autre domaine.
Nous ne sommes pas près de vendre des Peugeot à la terre entière…
@ Mary Preud’homme
« …dans une nation civilisée on devrait être libre de choisir ses amis ou ses amours selon ses affinités, attirances, convictions etc. sans être systématiquement jugé en mauvaise part, catalogué comme ceci ou cela par des opinions publiques malsaines et malveillantes qui ne se repaissent que de scandales et préjugés… »
Nous sommes parfaitement d’accord, je ne m’en prenais pas à vous mais j’ai eu le tort d’emprunter un raccourci.
Chacun est parfaitement libre d’épouser qui il veut, c’est clair, et personne n’a à lui reprocher ce qui relève d’un choix personnel qui peut être estimable.
Mais nous devons bien être conscients du fait que nous vivons dans une société placée sous la pression de diverses modes qui parfois virent à la tyrannie, au risque d’entraîner des décisions d’ordre politique aberrantes.
Je ne suis pas les médias de divertissement, mais à une époque les radios diffusaient par exemple des chansons vantant les charmes supposés du métissage, afin d’influencer l’opinion, ce modèle ayant été repris ailleurs de façon insidieuse par exemple dans le domaine de la publicité, afin de persuader les Français qu’il s’agissait là de la chose la plus normale et la plus souhaitable pour la société actuelle.
Comme je ne suis pas un perdreau de l’année, je ne crois pas que ce courant d’opinion fabriquée ait relevé uniquement du seul hasard sans qu’il n’ait été avant tout destiné à servir des intérêts plus ou moins obscurs à des fins troubles.
« DONNEZ-MOI DE LA MOULAGA »
Il y a un seul téléviseur chez moi. Assis sur le canapé, chaque soir, je laisse ma (chère) femme choisir son programme, après neuf heures. Quand l’émission ne me plaît pas – ce qui arrive très souvent – j’ouvre mon ordinateur et je lis des choses ou j’écoute des choses, avec mes écouteurs.
Ce soir ma (chère) femme a choisi « La chanson de l’année », sur TF1. Je pense que je ne vais pas l’écouter. Mais enfin, j’écoute la première chanson, insignifiante. La deuxième chanson est un monument de bêtise et de vide. Le « chanteur » – si j’ose dire – répète, entouré de danseuses, pendant trois minutes ces mots : « Donnez-moi de la moulaga ». Je dis à ma femme : « Quelle honte ! C’est une des vingt meilleures chansons de l’année ? Mais qui les choisit , ces chansons ? Et ça veut dire quoi «moulaga » ? » Ma femme l’ignore. J’ouvre mon ordi. J’apprends que ce mot, en argot américain, signifie depuis les années trente « argent ». Résumons : ce « chanteur » nullissime a répété pendant trois minutes « Donnez-moi de l’argent ! » Je le redis : Quelle honte !
Je mets mes écouteurs et ne regarde plus cette émission de TF1.
Je vais m’occuper d’autre chose.
@ duvent
Vous êtes bien aimable, Madame, de me répondre et de me comparer au fier et courageux Rodomonte, roi d’Alger. Je ne mérite pas tant vos éloges mais ils me flattent. Je les accepte. Pour quelqu’un qui jure de n’être point piquée, vous vous répandez bien incontinemment en invectives. La décence y perd et vous vous compromettez.
Hors celles-ci, savoureuses par ailleurs, le discours est borné.
« …car là où vous voyez un homme noir, je vois un homme, de même que là où vous voyez un homme blanc, je vois un homme ».
Vous assenez comme une subtilité raffinée et extraordinaire que vous voyez en chaque homme un homme, indépendamment de sa couleur de peau ou d’un quelconque autre critère. Ecce veritas (je vous sais amatrice de citations latines, alors pour vous complaire j’ai composé celle-ci à votre intention). Vous vous dédisez cependant aussitôt en me rabaissant. Je suis, ne vous en déplaise, autant homme qu’un autre, fût-il noir ! Vous auriez rabaissé n’importe quel autre qui n’eut point obtenu le suffrage de votre intelligence supérieure. En définitive, ce fut votre seul argument. J’ai le regret, Madame, de devoir vous confier avoir la même opinion et traiter chaque homme en conséquence. Vous me l’aviez par avance déniée. N’en soyez pas, je vous prie, marrie. Vous avez fait avec moi comme Rohan avait fait avec Voltaire, avec une pareille morgue. Par un étrange inversement des valeurs, vous l’avez fait en agitant les valeurs universalistes des Lumières, comme des vérités dernières et indépassables. Or, si les Lumières sont l’apogée de la civilisation française, elles précèdent aussi le début de son déclin ininterrompu. De Gaulle même l’assurait.
Ces valeurs universalistes se rapportent à l’homme universel dont la France s’est fait la protectrice. Du moins, elle le croit. Le temps a passé. L’homme universel n’est qu’une abstraction. Qui ne voit aujourd’hui que cet universalisme parce qu’il raisonne sur quelque chose qui n’existe pas se trompe en tout ? Qui ne voit encore que cet universalisme s’est tout au long des deux derniers siècles tellement abâtardi que les valeurs qu’il présente aujourd’hui comme indépassables et qui sont reprises dans ce que l’on nomme aujourd’hui les valeurs de la République ne sont plus que la dégénérescence sénile de l’esprit français ? Tout passe. Tout croule.
Comme l’ancien monde a été balayé par le nouveau, le nouveau monde a vieilli et est à son tour en passe d’être balayé. Vous êtes, Madame, une représentante de cette société qui s’écroule. Vous en avez la licence que vous confondez avec la liberté. Vous en avez les idées que vous appelez culture. Vous en avez la morgue que vous confondez avec la supériorité. Vous en avez encore l’indifférence. Après vous le déluge, n’est-ce pas ? Mais comme vous le dites élégamment, vous vous en « tamponnez le coquillard ». Moi pas.
Qu’ai-je voulu signifier ? Non pas qu’un homme noir n’est pas un homme, ni non plus qu’un homme blanc est plus homme qu’un homme noir. J’ai voulu signifier que le métissage que l’on présente comme un enrichissement enviable est d’abord une épreuve pour l’enfant à surmonter ; quand il n’y parvient pas, d’épreuve l’enfant passe à la souffrance, aux frustrations et aux rancœurs puis parfois au ressentiment envers la société qui l’accueille. On parle habituellement d’inconditionnalité de l’amour. Cette belle idée sanctionne et justifie la bonté du métissage. Je parle plutôt de responsabilité vis-à-vis de sa progéniture.
Je suis enfant d’un métissage entre deux cultures. J’ai vécu dans ma chair et dans mon âme le déchirement et le tiraillement entre deux cultures opposées. Je n’ai été ni l’enfant de l’une, ni l’enfant de l’autre, ni celui du mélange des deux. J’ai été le bâtard de chacune. Par chance, mon corps n’en portait pas la trace. Croyez-vous que ce furent les natifs qui causèrent mon impression d’altérité et de faible enracinement ? Non, Madame, les Français ne sont pas racistes. Ils accueillent sans difficulté qui veut leur ressembler. Le mal était en moi. Le mal était mon déchirement. Comment ai-je pu concilier les tendances antagonistes à ces cultures ? Disons-le tout net, je n’ai point su les concilier. J’ai adopté comme unique culture celle de mon père, et j’ai renié celle de ma mère. Je me suis fait enfant d’un seul pays, celui où j’ai grandi, celui que j’ai appris à aimer, et j’ai renoncé à ma double nationalité. Voyez-vous, Madame, vous jugez dans l’abstrait quand je vivais ces choses dans ma chair. Votre universalisme passe tout à fait à côté des choses.
Mais n’en restons pas là. L’absorption d’éléments étrangers s’est jusqu’à récemment toujours faite dans notre pays sans grande difficulté en une ou deux générations. Cette mécanique est désormais enrayée. Les nouveaux arrivants viennent avec le désir de conserver leurs identités et la volonté de la faire primer sur celle du pays d’accueil, avec en sus la détestation de l’accueillant, de l’ancien colon. De colonisé (c’est du moins ce qu’ils croient avoir été), l’immigré veut devenir colon et imposer ses mœurs. Dans ce contexte, le métissage est-il une chance ? le plus souvent non. Quand la mère européenne fait un enfant à l’étranger musulman, pense-t-elle à son enfant ? Songe-t-elle qu’elle en fera un déraciné ? Songe-t-elle au risque qu’elle fait encourir à son enfant d’en faire un être de ressentiment qui se retournera contre son pays au profit de ses origines fantasmées ? Songe-t-elle au pays qui l’a vu naître et à qui elle doit tout ? Songe-t-elle au risque qu’elle lui fait encourir de faire de son enfant un ennemi de son pays ? non, assurément elle n’y songe pas une minute. Elle va idéaliser l’amour, la très vulgaire passion d’amour sans aucun souci de responsabilité.
Alors oui, je dis effrontément que la femme européenne qui fait un enfant à un musulman aujourd’hui est traîtresse à ses aïeux, à son pays et elle l’ignore. Elle est traîtresse comme l’était la femme française qui faisait un enfant à l’occupant allemand. Comprenez bien. Votre érotisme de précieuse pédante me révulse. Car c’est précisément à cause d’une telle perversion des valeurs que notre pays s’effondre ; et, entendez bien, avec son effondrement, il emportera aussi toutes vos prétentions, et tout ce à quoi vous tenez.
@ Michel Deluré | 12 juin 2020 à 16:14
Personnellement je serais plutôt favorable au rétablissement des îlotiers dans les cités sensibles, qui ont été supprimés par Sarkozy, on se demande bien pourquoi.
Les policiers et les petits loubards se connaissaient et cela avait pour effet des relations moins tendues entre les deux camps.
Les contrôles d’identité ne se justifiaient pas puisque les îlotiers connaissaient les jeunes de la cité ainsi que leurs parents.
Ils faisaient ainsi un rôle d’éducateurs, sans doute bien mieux que les fameux « grands frères » qui étaient surtout des meneurs et dealers.
D’ailleurs nombre de parents de ces cités étaient demandeurs vu qu’ils avaient souvent du mal à tenir leurs garnements.
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@ Wil | 12 juin 2020 à 11:50
Autant que je sache, la potion du professeur Raoult était efficace sur les malades qui étaient au tout début de l’infection, c’est-à-dire lorsque leur organisme était encore suffisamment fort pour lutter contre le virus.
En fait avec quelques gélules de Doliprane 1000 et une camomille le soir avant d’aller au lit, les malades pouvaient guérir en quelques jours sans même passer par la case chloroquine.
D’ailleurs nombre de personnes atteintes du virus ont guéri chez elle, sans traitement particulier. Simplement en appliquant les gestes barrières conformément aux recommandations données sur tous les médias.
Pour les personnes âgées soufrant de pathologies cardiaque ou respiratoire, notamment dans les EHPAD, la chloroquine n’a manifestement pas eu l’effet annoncé par le professeur. Ce qui peut facilement se concevoir même sans être médecin.
Mais personnellement ce n’est pas tant l’efficacité pas vraiment évidente de son remède que je reprocherais au professeur, mais plutôt son arrogance, voire son mépris pour tous ceux qui avaient l’outrecuidance de contester ses résultats, en particulier les journalistes qu’il envoyait balader au motif qu’ils n’avaient pas les compétences et sans doute aussi les capacités intellectuelles pour comprendre ses explications de savant.
À noter qu’il en est de même pour tous ceux qui n’y connaissent rien non plus, mais qui, malgré tout, soutiennent mordicus le Pr Raoult devenu en quelques semaines l’idole des Marseillais, celui qui ose défier les grands professeurs de Paris.
Trop de justifications, Jean, confirment le diagnostic, vous passez à côté des similitudes des diversités culturelles, perdant à l’occasion toute capacité à échapper à l’enfermement du ressentiment.
Ainsi vous devenez le double semblable de celui que vous dénoncez, lui accordant votre complicité en cette similitude du désir d’annihilation réciproque, non pas que vous deveniez musulman en l’occurrence, bien qu’il faudrait s’entendre sur cette appellation, mais vous soumettez comme lui à la violence qui détruit tout, notamment votre culture qui, si elle ne sait pas se sortir de ce fatum, nie tout ce qui l’a fondé, le pardon notamment accordé par Clovis aux ennemis après sa conversion.
Dites-nous alors, Jean, que faites-vous de ce baptême ?
@ Jean | 12 juin 2020 à 22:17
Je vais me donner la peine de répondre à votre longue argumentation, par correction.
Il conviendra tout d’abord de vous inviter à immédiatement prendre rendez-vous avec votre mère pour régler avec elle, et non pas avec moi, ce qui semble être un problème originel, ab ovo, et dans lequel je n’ai aucune part, sauf si vous considérez que je suis en mesure de trouver une réponse à vos questions de métis ou « bâtard » comme vous l’écrivez…
N’étant pas versé dans l’étude de la psychologie, n’étant pas métisse et n’étant pas votre mère, il me paraît judicieux ce conseil que je vous donne, de ne pas débattre avec moi de ces questions, dont par ailleurs je me tamponne mollement le coquillard, avec l’élégance que l’on me connaît…
Ceci étant posé, voyons votre conclusion en forme de menace :
« Car c’est précisément à cause d’une telle perversion des valeurs que notre pays s’effondre ; et, entendez bien, avec son effondrement, il emportera aussi toutes vos prétentions, et tout ce à quoi vous tenez. »
Ici, je trouve que vous vous êtes surpassé, mais vous devez savoir que votre prédiction n’est rien, ne vaut rien, ne sert à rien… Memento finis !
Nota Bene : Tout est changement, non pour ne plus être mais pour devenir ce qui n’est pas encore (Épictète)
Petit récapitulatif des faits d’armes de la famille Traoré à l’attention de Christiane Taubira qui ne semble pas en avoir eu connaissance.
Et ce sont ces gens-là qui réclame justice. Il serait temps maintenant d’arrêter avec cette affaire qui n’a que trop duré !
N’inversons pas les rôles.
@ duvent
Je conviens bien volontiers avec vous de cesser cette passe d’armes. Si elle a échoué à nous trouver quelques points de concorde, elle aura au moins permis de relever les soubassements ordinairement non perçus de nos actions, de nos positionnements.
Quant à ma mère, je ne lui reproche rien et suis en bonne entente avec elle. Il fallait choisir. J’ai choisi le pays de mon père.
Vous citez en conclusion Epictète: « Tout est changement, non pour ne plus être mais pour devenir ce qui n’est pas encore ». Cette dernière suggestion assertive est lourde de sens. En général, c’est le dernier argument des adeptes du changement ou de ceux qui y consentent. Je vous répondrai – et cela conclura mon propos – que j’ai choisi de résister au changement car je désire persister dans mon être et durer. Je forme ce même souhait pour le pays dans lequel je suis né. À Dionysos, je préfère Apollon.
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@ Aliocha
Il est des violences qui sont nécessaires comme celles dont on se sert pour se défendre. Une certaine compréhension du christianisme donne à croire qu’il faut résister à toute violence et notamment la contenir impérativement en soi. Elle est assez récente et étrangement contemporaine à l’effondrement de notre civilisation. La théorie anthropologique de Girard semble montrer que l’on ne peut s’extirper de ce mimétisme de la violence. Il y a aussi la mythification de la prétendue non-violence de Ghandi. Tout converge vers la passivité et le renoncement.
Heureusement que nos rois n’agirent pas de la sorte. Sinon, il n’y aurait jamais eu de Royaume de France, ni plus tard de République française, ni non plus de civilisation française. J’ai pris le parti de résister. S’il le faut, je ressortirai mes armes et userai de la violence juste nécessaire, et sans haine, à la défense de ce que j’aime. Je crois que tout Français devrait faire de même. Il est des violences qui sont légitimes et n’en point être capable que de la pusillanimité.
Vous ne résistez pas, Jean, vous cédez au mimétisme.
Tendre l’autre joue ne signifie pas ne pas se défendre, mais ne pas agir en esprit de réciprocité.
L’effondrement de notre civilisation tient à ce que République ou Royauté n’ont pas su, car c’est impossible, maintenir une viabilité sur la domination, les tragédies du XXe siècle le démontrent.
Où nous réussissons à inventer ce système basé sur la réconciliation qu’est l’Europe, où nous disparaîtrons.
C’est pas gagné.
@ Patrice Charoulet
Votre bibliothèque est peut-être une médiathèque. Dans l’affirmative, vous pouvez emprunter des CD et DVD de chansons françaises plaisant à votre femme, à vous-même ou aux deux.
La meilleure chanson française ne passe que peu à la télévision. Toutes choses égales par ailleurs, à mon avis elle est bretonne, liée à la Celtie en pleine renaissance, entre autres grâce à Stivell.
https://www.youtube.com/watch?v=Z9lKkga2Slo
https://www.youtube.com/watch?v=BlDgQOd3p-0
Evidemment, cette chanson est quelque peu émaillée de breton mais est-ce pire que le latin ou l’anglais dans tel ou tel texte ? Une langue vit avec sa mère et ses sœurs.
Si, comme dit l’autre, un homme n’est pas une île, une langue l’est encore moins. La langue latine semble avoir une fonction de racine de la nôtre, la bretonne de nous enraciner dans les rêves arthuriens, eux qui, comme vous le savez mieux que moi, ne sont pas étrangers au roman français :
https://textualites.wordpress.com/2016/09/22/avez-vous-deja-lu-le-premier-romancier-francais/
Quand je pense à cet aspect du monde, j’en ressens un lyrisme mettant les aspects moins reluisants de la réalité à l’arrière-plan. Hommage donc au monde et à un de ses bardes :
https://www.lacoccinelle.net/244163-louis-armstrong-what-a-wonderful-world.html
@ Isabelle
Non c’est vrai, de même que les terroristes scandinaves ne sont pas musulmans, les quelque 80 victimes d’Anders Breivik l’auront sans doute noté.
Vos interventions régulières illuminent ce blog, vous êtes sublime, ne changez rien surtout, c’est parfait. Il faut gagner la bataille des idées, ils l’ont dit dans Valeurs actuelles et Boulevard Voltaire !