Au secours, les avocats reviennent !

Je n’ai jamais autant regretté qu’en cette période de n’être plus dans la magistrature active. Parce que je ressens que nous sommes à un tournant où, après après avoir été honorés en voyant l’un des leurs, qui détestait la magistrature, devenir garde des Sceaux, les avocats s’engouffrent dans la brèche et prétendent donner des leçons sur la manière dont ce nouveau ministre devrait être traité.

Comme s’il s’agissait encore d’un confrère et que les magistrats avaient besoin d’eux pour savoir comment se gouverner à son égard.

Les médias s’en donnent à coeur joie pour dénoncer le corporatisme des magistrats qui, pour une fois et légitimement, sont fondés dans leur protestation collective (Le Point).
Mais le corporatisme des avocats, encore plus délétère, apparaît tel un honorable soutien, une solidarité acceptable. Ce n’est pas d’aujourd’hui que je relève cette triste fatalité qui incite à une sympathie systématique à l’égard de ceux qui contestent l’autorité régalienne contre les agents de celle-ci.

Si l’ironie était de mise, on pourrait se gausser de la volonté présidentielle ayant promu Eric Dupond-Moretti pour, paraît-il, apaiser le monde judiciaire.

Mais ce qui se passe n’est guère risible. Il ne s’agit plus du combat, classique en matière pénale, entre l’accusation et la défense, le souci des victimes d’un côté et, de l’autre, l’humanisme compassionnel mais d’un enjeu beaucoup plus vaste. Il ne concerne rien de moins que la démocratie, la justice, la vérité, le mensonge et la sauvegarde ou non d’une société. La lutte met aux prises deux philosophies inconciliables et ce n’est pas parce qu’une certaine magistrature a perdu le sens de ce qu’elle est qu’entre ces deux mondes, le rapprochement serait souhaitable.

J’admets avoir évolué sur ce plan. Je me souviens d’un colloque il y a des années, où j’avais naïvement suggéré que, magistrats et avocats partageant la même quête de vérité, leur entente, voire leur collaboration étaient quasiment nécessaire. J’entends encore la dérision et l’intelligence sarcastique de cet ami qui manque terriblement, Thierry Lévy, pulvériser mon point de vue en soulignant qu’il ne pouvait y avoir rien de commun entre les tenants de l’ordre social et les sinistrés de la Justice, face aux tribunaux correctionnels, aux cours d’assises ou en prison.

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Même si sa vision était brillamment caricaturale, il avait raison.

Rien ne le démontre mieux que le barreau qui se lève en ce moment comme un seul homme pour venir au secours d’Eric Dupond-Moretti qui, s’il avait l’imprudence d’oublier qu’il fut et demeure profondément avocat, se le verrait sans cesse rappeler par des confrères et consoeurs qui ne sont pas les plus médiocres. Je songe notamment à Hervé Temime, Hubert Delarue, Clarisse Serre, Dany Cohen et Jean-Yves Dupeux. Ces deux derniers, faisant référence (JDD) à Robert Badinter, n’ont pas tort car il a été un ministre qui a beaucoup plu aux avocats, parfois moins au peuple !

Ces quelques personnalités sont, derrière leur apparente mission de sauvegarde, conscientes qu’elles défendent un camp philosophique, social, politique et judiciaire contre l’autre et que de fait elles ne peuvent qu’être comblées par des actions provocatrices comme celle qui a conduit à la nomination d’une avocate à la tête de l’Ecole nationale de la magistrature. Le syndicalisme judiciaire n’a pas perçu la gravité de cette prise de possession par le barreau d’un enseignement qui aurait eu besoin de n’importe quelle direction mais pas de celle d’une avocate. Il va substituer à l’esprit spécifique de la future magistrature la conception engagée et dominatrice du barreau.

Cette réaction qui aurait dû être vigoureuse n’aurait pas été contradictoire, au contraire, avec la courtoisie républicaine que le citoyen attend des magistrats et dont le manque l’irrite. Que les syndicats de magistrats refusent de rencontrer le garde des Sceaux est une grave faute qui sera incomprise (Le Figaro).

Sur le fond, on n’est pas assez attentif à ce qu’un des plus grands avocats pénalistes actuel, Hervé Temime, a récemment déclaré pour promouvoir son dernier livre, « Secret défense », excellent au demeurant. Il faut l’écouter car il nous dit tout quand il déclare que « en tant qu’avocats, on ne cherche pas la vérité, on défend nos clients » (L’Obs).

C’est une différence capitale qui marque une frontière entre l’amont et l’aval de la Justice, entre les exigences d’un univers et celles de l’autre. Sans forcer le trait, comment ne pas interpréter cette obligation de « défendre le client » comme le droit de s’accommoder d’une vérité relative, voire d’une absence de vérité, assumé en toute lucidité ? Comme le devoir d’être si exigeant pour l’administration de la preuve qu’aucune évidence criminelle ne trouverait grâce aux yeux du défenseur ?

Je n’en fais pas un casus belli, une amitié forte me lie à quelques avocats mais il est essentiel de percevoir que la magistrature ne doit pas se laisser dépouiller, perdre son identité et se bercer de l’illusion que la nomination, place Vendôme, d’un avocat comme Eric Dupond-Moretti ne signifie rien.

Non seulement on n’a pas à demander une quelconque autorisation à ses anciens confrères pour le critiquer mais il est permis de s’inquiéter : au secours, les avocats reviennent !

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Voir les Commentaires (86)
  1. Claude Luçon

    « Comme s’il s’agissait encore d’un confrère et que les magistrats avaient besoin d’eux pour savoir comment se gouverner à son égard. »
    Cette confrontation entre avocats et magistrats est plus qu’indispensable quand on voit le type de violence de plus en plus brutale que nous connaissons en France et dont les magistrats portent une certaine responsabilité par leur laxisme si l’on en croit ce que nous répètent les policiers.
    C’est une situation qui n’a rien d’exceptionnel: dans l’industrie, qu’un dirigeant passe du stade de fournisseur à celui de client est souvent un bienfait pour le fournisseur.
    On pourrait aussi écrire, peut-être, « Avocats revenez, au secours, c’est le bazar chez nous, nous ne savons plus où nous en sommes professionnellement ! ».

  2. J’avais 20 ans au procès d' »Action directe ». Etudiant en droit, j’écoutais les débats, tentant de comprendre le fond.
    Aujourd’hui, il ne me reste plus en mémoire que l’éloquence, la droiture et l’humanité de Maître Lévy.
    Et votre intégrité.
    Des qualités qui transcendent les corporatismes et querelles de clocher.
    Un avocat.

  3. Chemin de traverse

    Bien écrit !
    Thierry Lévy qui en connaissait un rayon serait défait mais nous sortirait une réflexion bien construite. Hervé Temime fait un constat accablant pour les avocats qui se prennent pour les caïds faisant du client justiciable leur homme et/ou femme à tout faire en empochant de conséquents honoraires…
    Et donc « s’accommoder d’une vérité relative, voire d’une absence de vérité, assumée en toute lucidité ? »
    Frank Berton a écrit et dit sur le statut de « victime » qui doit tout prouver et devient terrassée par cet accommodement d’une vérité relative.
    Dans certains barreaux de province cela tend à devenir une mafia tellement ils se soutiennent aux dépens du justiciable…
    (À l’attention de Madame Schiappa qui nous a mis en avant les faits de harcèlement pour lesquels il serait judicieux de porter plainte, elle n’a jamais dû s’informer auprès des avocats qui, en toute conscience, disent que ce n’est pas la peine… parce que l’enjeu n’est pas matériel.
    Bref, c’est ce que certains justiciables ont compris…).
    Amitié avec certains avocats ou pas : la réalité est ce qu’elle est…

  4. « Je n’ai jamais autant regretté qu’en cette période de n’être plus dans la magistrature active. Parce que je ressens que nous sommes à un tournant où, après avoir été honorés en voyant l’un des leurs, qui détestait la magistrature, devenir garde des Sceaux, les avocats s’engouffrent dans la brèche et prétendent donner des leçons sur la manière dont ce nouveau ministre devrait être traité. » (PB)
    N’appartenant à aucune de ces augustes corporations que sont celle des magistrats et celle des avocats, j’observe avec une certaine curiosité mêlée de consternation ces querelles qui relèvent des chamailleries de cour d’école.
    Un avocat devenu ministre, ce n’est pas nouveau. Une avocate à la tête de l’ENM n’est en aucun cas une provocation dans la mesure où son cursus montre une compétence avérée dans le domaine du droit.
    Pour faire évoluer une institution aussi lourde que la magistrature qui est depuis des décennies enfermée dans ses automatismes et qui, de par ses prérogatives a tendance à se prendre pour l’autorité suprême de l’Etat, il fallait quelqu’un qui soit issu d’une formation extérieure à la « maison ». Histoire d’apporter un courant d’air frais, d’autres méthodes et aussi sans doute une autre conception du métier de juge.
    Voilà qui est fait. Attendons maintenant les effets, il sera toujours temps ensuite de juger et éventuellement de corriger.
    P.-S.: Vous n’aviez pas une autre photo plus avantageuse de votre ami Thierry Lévy ? Celle-ci franchement fait peur aux enfants…

  5. Si l’ironie était de mise, on pourrait se gausser de la volonté présidentielle ayant promu Eric Dupond-Moretti pour, paraît-il, apaiser le monde judiciaire
    Hélas, dans cet exemple comme dans d’autres, M. Macron se croit obligé d’agir à l’encontre du bon sens.
    Mais ce sont les Français qui sont obligés de subir et de payer les conséquences parfois dramatiques de ses foucades.

  6. Avec la nomination de deux avocats à des postes clés de l’Institution judiciaire, nous arrivons aux limites de ce que peut donner le « en même temps » .
    Limites aberrantes d’une position philosophique qui ne résiste pas à la réalité.
    Le « en même temps » de Macron se veut l’opposé de la position cartésienne, dont on a toujours dit qu’elle était la marque de l’esprit français.
    Dans le Discours de la méthode, Descartes énonce la règle suivante, qui est pour lui une démarche fondamentale de la pensée : « diviser chacune des difficultés que j’examinerai en autant de parcelles qu’il se pourrait, et qu’il serait requis pour les mieux résoudre ».
    Philosophiquement, cette démarche permet l’analyse des phénomènes et des concepts dans le détail, avec l’inconvénient parfois d’oublier le contexte dans lequel ils se placent.
    Cette règle a été le pivot de la science, et en particulier de la physique au XIXe siècle et a donné les extraordinaires résultats qui ont permis l’essor industriel du début du XXe.
    Tout l’effort de la science du XXe siècle a été de sortir du cartésianisme pour aborder les problèmes dans une complexité plus globale. L’exemple le plus frappant pour le grand public est l' »effet papillon » dont les médias nous saturent avec le réchauffement climatique, entre autres.
    Le « en même temps » essaie de sortir de l’enfermement du processus lui-même pour avoir une vision globale du phénomène politique et du contexte.
    La forme caricaturale de cette position est le fameux triptyque qui était celui des dissertations d’autrefois: thèse, antithèse et la synthèse imposée par les profs de philo.
    Le « en même temps » de Macron est la mise en oeuvre politique de cette synthèse. C’est une mise en oeuvre besogneuse et ignorante des réalités du pouvoir.
    Gouverner c’est choisir, souvent entre deux maux. Un choix imparfait par essence, un choix parfois arbitraire, mais qui permet d’avancer.
    Le « en même temps » finissant au mieux dans la posture de l’âne de Buridan, et au pire de donner un avantage sournois, parce qu’invisible dans un premier temps, à l’un des choix possibles.
    Et c’est ce qui se passe dans les choix institutionnels sur la Justice, où la volonté de synthèse, magistrature et avocats, conduit à faire pencher la balance de la Justice d’un côté, ce qui déséquilibre l’idée même de justice, tout en faisant croire à une équité parfaite, utopique évidemment.
    Ce « en même temps » philosophiquement acceptable, est politiquement mortifère, comme on peut le voir dans tous les domaines de la politique où il a été mis en oeuvre, et principalement dans le domaine de la sécurité, avec le numéro de tango qui nous a été offert au sujet des mots d’ensauvagement et de séparatisme.
    Et en économie, ce n’est guère mieux, avec des largesses aux Gilets jaunes, une dette qui explose et une politique des retraites qui se voulait d’austérité.
    Il y a une forme d’impuissance, d’antonymie de la volonté à se dissimuler derrière ce concept pour éviter de choisir.
    J’en viens à me demander si Macron est capable de faire d’autres choix que celui de sa propre ambition.

  7. Il me semble qu’on ne peut pas acter le bien-fondé du clivage fondamental opposant les deux professions, l’une cherchant soi-disant la vérité quand l’autre n’aurait à cœur que de défendre son client… pour en tirer la leçon d’un danger actuel de la prise de pouvoir d’un corporatisme sur un autre.
    Où mettez-vous les Gisèle Halimi et tant d’avocats ayant oeuvré, au-dedans comme au-dehors, à faire évoluer les esprits d’une magistrature endogame foncièrement conservatrice et conformiste, en vertu de la défense d’un prétendu « intérêt général »… Cet intérêt général qui ne sera jamais guère plus que celui des puissants de l’ordre établi ?
    Si M. Badinter fut aimé des avocats dans leur ensemble, ce fut pour des raisons historiquement bien plus profondes que celles que vous dites avec un brin de légèreté aujourd’hui, cher Monsieur Bilger.

  8. « Je n’ai jamais autant regretté qu’en cette période de n’être plus dans la magistrature active. » (PB)
    Hypocrite !
    Vous seriez muselé par le devoir de réserve…
    Avec Pascal Praud vous n’êtes muselé que par la cacophonie…
    On voit bien toute la différence !
    Plaisanterie mise à part:
    – Vous êtes beaucoup plus audible aujourd’hui qu’à l’époque où vous étiez en activité : un réquisitoire, combien d’oreilles attentives ?
    – Votre blog, vos livres, vos interviews, vos radios, vos TV, combien de « followers » ? (encore pardon, PC !)
    – Vous avez un complexe vis-à-vis du barreau que je ne m’explique pas : comme je ne m’explique pas pourquoi tant des anciens vôtres viennent nous rejoindre en fin de carrière alors que tant des anciens miens n’ont aucune envie de siéger.
    – Il est étonnant que vous n’ayez pas titré ainsi (« au secours, etc.) lors de la nomination d’EDM place Vendôme… C’était pourtant l’occasion rêvée.
    – Le corporatisme « délétère » (diantre !) des avocats joue petit bras face à la magistrature : un avocat mauvais ou incompétent trompera quelques clients mais pas longtemps… la sanction viendra, naturelle, implacable…
    Tandis qu’un magistrat incompétent poursuivra son cursus ad nauseam…
    – Oui les avocats défendent, perinde ac cadaver (pour duvent…), leurs clients, sans nécessaire souci d’exposer la vérité : les magistrats ou les jurés sont là pour démêler l’écheveau…
    – Dites-moi enfin, cher Philippe, droit dans les yeux: rencontrez-vous autant de vos anciens collègues que vous ne déjeunez ou dînez avec vos amis du barreau ?
    Et un dîner de magistrats, mon Dieu, quel ennui !
    « Au secours, les avocats reviennent ! » ?
    Plutôt: « Au secours, Philippe Bilger donne dans la nostalgie herminesque ! »
    Un Caveau du Palais avec Temime vous remettra les idées en place.
    P.-S.: je cite Temime car les autres sont plutôt dans la permanence du sérieux…

  9. Michel Deluré

    Ce billet démontre parfaitement que le choix du garde des Sceaux actuel fut une erreur de casting.
    Lorsqu’il existe entre deux clans des oppositions aussi fortes, des rancoeurs aussi tenaces, des visions aussi différentes et que chacun veille aussi vigoureusement qu’il en est possible à la défense de son pré carré, on ne choisit pas pour faire travailler de concert ces deux clans au service d’un même objectif supérieur une personne issue de l’un de ces clans.
    Plutôt que de faciliter la conciliation, de rapprocher les points de vue, c’est le meilleur moyen d’exacerber les oppositions.
    Et dans le cas précis, c’est la Justice qui en fait les frais.

  10. Marc GHINSBERG

    @ Ninive
    « Pour nous simple peuple qui subit les méfaits de la justice, les avocats sont des serviteurs de la grande criminalité et les juges des fonctionnaires au service du pouvoir. »
    Eh bien cher Philippe vous croyiez faire partie du peuple, que nenni vous en voilà exclu par Ninive. Il y a toujours plus peuple que soi !

  11. Depuis Badinter et l’avènement de sa gauche bisounoursiste complice de l’excuse du crime, nous sommes retournés à la barbarie humaine, la sauvagerie sociale du tout-permissif, les criminels ayant un boulevard devant eux pour accomplir leurs exploits ne se privent pas de passer et repasser à l’action se sachant présumés innocents, relâchés, relaxés, excusés par cette mafia judiciaire extrême-gauchiste, par les merdias de gauche complaisants et favorables aux racailles, aux malfaiteurs, aux casseurs anars, aux tueurs bourreaux et autres monstres envers lesquels ils ont les doux yeux de Chimène et qui arrivent à en faire des héros romantiques avec un mépris absolu pour les victimes désignées coupables du malheur qu’elles ont subi.
    Il faut vraiment être un salopard de très haut niveau pour supporter cette idéologie criminelle du multirécidivisme, de la présomption d’innocence même si le cadavre gît sur le sol devant son tueur, ce cynisme des responsables de notre sécurité qui arrogent à ces salopards tous les droits de l’homme à tuer, à ces avocats ignobles qui paradent et se pavanent pour défendre l’indéfendable, c’est du gauchisme à l’état pur, l’apologie des criminels qu’ils soient des bas-fonds de la lie de la fange sociale jusqu’aux serial killers de l’humanité, c’est du socialisme, du gauchisme. 
    La gauche aime le sang, le crime, la barbarie, la sauvagerie, elle s’en nourrit, elle en jouit, c’est sa génétique, tout le spectacle que ses protégés racailles banlieusards nous offrent actuellement est encouragé par les élus de gauche, les associations gauchistes, les droits de l’homme racaille et les non droits de l’homme policier tabassé harcelé.
    La gauche aime le désordre, l’irrespect, l’incivisme, le racisme anti-blanc, les minorités de la haine absolue, tout ce qui détruit le tissu social ; repentisme culture de l’excuse, provocs pleurnichisme victimisme et les bataillons de musulmans maghrébins électoraux sont leur arsenal, leurs armes absolues pour détruire ceux qui ont encore une conscience morale, un honneur, du civisme, l’amour de leur pays, de leur culture, de leurs moeurs, de leur histoire, tout ce que la gauche déteste et s’empresse de détruire avec un zèle jouissif.
    La suppression de la peine de mort a été et restera un des plus grands crimes contre la société livrée aux barbares.

  12. Une émission de TV sur Dupond-Moretti a tout de même révélé à petit bruit qu’il n’était pas égal en toutes choses, et que, dans un dossier technique non pénal ou à base technique financière par exemple, il pouvait se montrer particulièrement nul sans cesser d’être âpre.
    C’est un symptôme courant : en tant qu’ancien conseil, je me réjouissais d’avoir dans une affaire certains avocats marseillais très grandes gueules, très définitifs mais inconsistants sur le plan de la recherche juridique.
    Cela dit, le rôle d’acteur, la maîtrise de la forme, le sens de la faille dans le raisonnement ou l’investigation sont, chez cet avocat, une composante intéressante. J’ai entendu souvent EDM plaider et me dois de dire qu’il m’impressionnait en tant qu’acteur, en faisant ressortir les erreurs commises pendant l’instruction, ce n’est pas toujours mais quand même.
    Quelquefois, un mot non développé, une mesure mal effectuée, une description trop désinvolte cachent une vérité. Mais la prise à partie d’un témoin, d’une victime, avec la pression physique de la proximité invitaient à siffler la faute de jeu.
    Le pendant chez le Ministère public est l’arrogance, la suffisance, devrait-on dire, qui jaillissent du socle puissant de l’institution, armée de dizaines de fonctionnaires contre l’homme apparemment seul. C’est dans la modération qu’on apprécie le MP et j’ai souvenir d’un avocat général implacable mais qui n’élevait jamais la voix ; il démontrait, fournissant ainsi des armes à la défense qui n’en pouvait mais, s’usant les dents contre ce marbre lisse.
    Le juge Popinot, plaisamment évoqué, juge d’instruction, réalise la synthèse souhaitable de la magistrature: charge et décharge. C’est la plus belle fonction, le juge Batigne en a donné une image élevée, comme Rosenczveig dans sa spécialité.
    EDM peut-il avoir été totalement avocat et être totalement garde des Sceaux ? Il lui faudra nécessairement s’amputer. La joute oppose des ennemis souvent masqués et l’opinion publique s’exacerbe sur un sujet qu’EDM a contribué à caricaturer. Crier n’est pas chanter.

  13. « Aujourd’hui, il ne me reste plus en mémoire que l’éloquence, la droiture et l’humanité de Maître Lévy.
    Et votre intégrité.
    Des qualités qui transcendent les corporatismes et querelles de clocher.
    Un avocat »
    Rédigé par : TACET | 13 octobre 2020 à 01:19″
    Quelle horreur ! Moi aussi j’ai vu plusieurs fois Thierry Lévy dans des débats où il se comportait comme le dernier des soudards extrêmes gauchistes ; notamment en face d´Alain Bauer chez Taddéï où il avait pété les plombs tandis que le criminologue restait stoïque, courtois, avec des arguments chiffrés prouvés.
    La haine de Thierry Lévy ruisselait sur son visage et dans ses yeux, car il avait trouvé son maitre, qui démolissait avec un art et une aisance imparables tous ses slogans gauchistes caricaturaux, ce qu’il ne supportait pas, il en tremblait de rage, ses regards n’entamaient aucunement la stoïcité du colosse Bauer compatissant envers ce pauvre Lévy qui s’enfonçait toujours plus dans sa gadoue gauchiste. Un combat inégal : le roquet de gauche contre le Dieu Bauer.
    Mon pauvre TACET, vous êtes avocat donc on pardonnera votre aveuglement.

  14. @ Claude Luçon
    Mais justement, la police dit que la délinquance baisse:
    « Les indicateurs de victimation en baisse
    Contrairement à l’année 2017, où de rares indicateurs s’inscrivaient en baisse, l’année 2018 en affiche un nombre important.
    Les résultats présentés pour l’année 2018 permettent en premier lieu de confirmer les tendances à la baisse de plusieurs indicateurs à moyen ou à long terme. En effet, on constate que depuis 2006, le nombre de ménages victimes de vols de voitures est en baisse et atteint 198 000 en 2018 soit son niveau le plus bas sur la période observée. C’est une diminution de plus de la moitié depuis 2006. Par ailleurs, le nombre de ménages victimes de vols de deux-roues à moteur poursuit sa baisse entamée en 2015 avec
    44 000 victimes. On observe également une diminution des ménages victimes de vols de vélos et d’actes de vandalisme contre la résidence principale.
    Le nombre de ménages victimes de cambriolages (et tentatives) de résidence principale baisse et retombe à son niveau de 2015 avec 490 000 victimes contre 569 000 en 2017 qui avait été le niveau le plus élevé depuis 2006.
    Les victimes de vols avec violences affichent également une baisse importante. Celle-ci avait été amorcée en 2014. On compte, en 2018, 166 000 victimes contre 372 000 en 2013. C’est le niveau le plus bas depuis 2006.
    Les victimes de vols sans violence baissent également en 2018. De même, les victimes d’injures et de menaces diminuent.
    Enfin, les victimes de violences sexuelles hors ménage au moment des faits et celles de violences physiques et sexuelles au sein du ménage affichent une baisse même si les niveaux restent élevés et s’il faut être prudent avec ces tendances. »
    https://inhesj.fr/sites/default/files/publications/files/2019-12/RA_ONDRP_2019.pdf
    Les syndicats policiers disent peut-être autre chose, mais ils sont à peu près aussi crédibles que les pontes de la CGT parlant du paradis socialiste soviétique dans les années 60, pour choisir une analogie parlante pour vous.
    Un ministre de la Justice qui fait contrepoids à son collègue de l’Intérieur (dont on ne rappellera jamais assez qu’il a demandé une faveur sexuelle en échange d’un service à une administrée, ce qui en dit long sur sa probité) est de toutes façons parfaitement dans son rôle. Quand pèsent sur lui des soupçons de conflit d’intérêt évidemment déjà moins.

  15. Certains des anciens/futurs confrères d’E. Dupond-Moretti me semblent même, plus ou moins, « en service commandé ».
    De même de nombreux journalistes, comme ceux de BFM TV, lui servent complaisamment la soupe depuis des années.

  16. Je plains sincèrement les avocats intègres qui veulent exercer leur métier avec fierté et professionnalisme.
    Ils doivent attendre, au même titre que les clients qu’ils représentent, une justice laxiste et extrêmement lente. Les dossiers sont traités avec des années de retard et en cette période de Covid, les victimes peuvent toujours attendre d’obtenir gain de cause. Pendant ce temps-là, les racailles de tous ordres (blanches, noires, religieuses ou non) et les contrevenants peuvent continuer à narguer la loi, en toute impunité. Car il s’agit de cela, narguer la loi et l’Etat.
    Un Etat qui se ridiculise, une fois de plus. Attention, dans les banlieues, les tirs de mortier seront interdits et ne seront plus mis en vente en France, la belle affaire ! Les sauvages de 12 à 14 ans, envoyés par leurs grands frères, vont les acheter en Belgique, en Espagne etc. !
    Ainsi va le monde en France, aux USA ou ailleurs :
    Aux USA, ils vont peut-être élire un vieux scrogneugneu qui a des problèmes d’Alzheimer : Joe Biden
    « Biden forgets Romney’s name
    “I got in trouble when we were running against that senator who was a Mormon, the governor”
    « Interdit de charrier ce Mickey sur les médias français. On ne s’y gausse que de Donald. » G-W Goldnadel
    https://twitter.com/GWGoldnadel/status/1316006120645853186
    En France, une monstruosité parmi tant d’autres :
    Alice Coffin, cette espèce de monstre inélégant qui s’emmêle les pinceaux et les idées débiles face à Sonia Mabrouk. Cette folle « illuminée » (encore une) se couvre de ridicule mais visiblement les médias d’Etat aiment nous montrer et nous faire entendre ce genre de crétins.
    https://twitter.com/GWGoldnadel/status/1315784032387559430
    Ainsi va le monde, pas de quoi s’amuser. Reste le cynisme.
    De plus en plus de policiers, de soignants, d’avocats envisagent de changer de métier. La coupe est plus que pleine !

    Histoire de détendre un peu l’atmosphère, Messieurs les avocats : n’enlevez plus vos toges. Sexe sous haute surveillance au Canada mais qui sait en France bientôt ?
    Nous atteignons des sommets de bêtise au Canada. Ils veulent à présent régenter les rapports amoureux, rien que ça !
    « Sexe, masques et bricolage »
    https://www.causeur.fr/sexe-masques-et-bricolage-185048
    Ceci est fort rassurant. Au Canada, ils sont encore plus dingues qu’en France.
    Messieurs les avocats, rhabillez-vous !

  17. @ sylvain
    @ TACET
    Votre petite passe d’armes, et notamment les propos de l’avocat TACET, m’a fait découvrir ce billet de Monsieur Bilger au sujet d’Action Directe en date de 2007.
    C’est la première fois que je lis un propos sensé au sujet des homicides et des différents types d’homicides. Au-delà de la caractérisation des actes d’Action Directe comme relevant de l’assassinat d’orgueil insensé, ce qui est parfaitement juste, les propos de Monsieur Bilger sont d’une rare finesse:
    « L’assassinat « ordinaire », celui qui dans une vie conduit à vouloir, à préparer et à perpétrer la mort d’autrui, derrière son apparente maîtrise reste toujours, dans les profondeurs de l’être, un crime du désespoir et d’une forme de panique. Imbécile ou intelligent, il y a un moment où le meurtre prémédité vous apparaît absurdement comme le seul moyen de résoudre un noeud de difficultés devant lesquelles on se sent totalement impuissant. La mort désirée d’autrui est le remède aberrant qu’on a cru trouver à sa propre angoisse devant une réalité qui vous dépasse et qu’on ne rattrape, du bout de l’horreur, que par le crime. »
    Cela nous change – surtout en comparaison avec les actes d’Action Directe – des mièvreries qu’on lit dans les journaux ou dans la bouche des moralistes au sujet de ce type d’événements. De la part d’une personne qui, après être passé par là, a choisi le suicide social et même un peu plus plutôt que céder à la panique – dans les termes de Monsieur Bilger – je tiens à affirmer que s’il y a bien une seule raison de commettre ce type d’acte, c’est de pouvoir, enfin, rencontrer une personne telle que Monsieur Bilger en tant que juge qui lui, au moins, a les idées claires sur la nature de ce genre de situations. Et j’ose l’affirmer: rien que pour vos propos de 2007, Monsieur Bilger, vous valez mieux que l’immense majorité de la société. Sans aucun doute.
    Et peut-être qu’un jour la société comprendra qu’il est stupide de jouer avec le feu. Parce qu’il n’est pas exact de prétendre qu’elle a toujours le beau rôle dans ces histoires. La stupidité s’y retrouve à tous les étages.

  18. @ sbriglia | 13 octobre 2020 à 10:15
    « Oui les avocats défendent, perinde ac cadaver (pour duvent…)… »
    Pour moi ? C’est gentil !
    Je n’aurais rien écrit sans votre don, car j’étais sous les oliviers d’argent, les branches ploient et ne cachent plus les olives luisantes.
    Mais enfin, après avoir mis le fenouil dans les olives cassées, je me suis mise à lire, et je vous ai lu, cette invitation sur un sujet dont je me tamponne le coquillard me plaît.
    Pourtant, il souffle sur ce blog un vent mauvais, qui transporte le chant infect de ce Jean sans Terre, aède funeste et vaniteux…
    Il croit, ce pitre, que sa cantilène habilement va ondoyer dans les airs et ensorceler les crétins, il est vrai que les crétins ne résistent pas aux caresses, ni aux festins promis, ils aiment aussi l’inique violence, comme des pourceaux ils se vautrent et se prennent pour des mirmidons…
    L’aède appelle la mort sur les têtes qu’il a choisies et indiquées pour la « mola salsa », il ne sait pas que la faux des quatre saisons est là, près de lui, qu’elle lui donne le bras, et lorsque l’arc sera tendu pour lui aussi, il écarquillera des yeux d’enfant, comme c’est drôle !
    Et je laisse les oliviers, tableau de Van Gogh pour celui de Ponson, je vais voir la mer, demain… Le vert argenté des feuilles, pour le bleu des vagues et le blanc de l’écume.
    Le vent souffle, il transporte les motets qui disent d’autres mots, ceux que l’avocat cherche, je crois, quand il imagine la fin, et avant que tout ne soit perdu… Spes unica !

  19. @ Ninive 13/10 à 11h2
    « Pour nous, simple peuple qui subit les méfaits de la justice, les avocats sont les serviteurs de la grande criminalité et les juges des fonctionnaires au service du pouvoir. »
    @ sylvain 13/10 à 11h53
    « La suppression de la peine de mort a été et restera un des plus grands crimes contre la société livrée aux barbares ».
    Bravo et approbation sans réserves à tous deux qui exprimez mieux que moi ce que j’ai déjà écrit ici à plusieurs reprises.
    Quel qu’ait été le talent de l’ex-avocat EDM (Ribouldingue), sa nomination à la tête de la Justice par l’immature de l’Elysée a été une bévue-farce digne de Charlot. C’est dire l’immensité de l’inconséquence d’être dirigé par une boursouflure.
    Sa dernière ‘’prestation’’ à Villacoublay pour recevoir en grande pompe la cinglée islamique Maryam a été une lamentable démonstration de sa flatulence prétentieuse. Jamais la France n’a connu autant de guignols dans son gouvernement. On croule sous l’ineptie quotidienne : la dernière en date vient de l’ineffable Schiappa qui propose une « discrimination positive » en faveur des jeunes délinquants pour obtenir un poste dans la fonction publique ! A un tel niveau de con… fusion, il faut rétablir l’usage de la tarte à la crème SMPF (spéciale ministre pleine face).
    L’année 2020 restera dans l’histoire comme celle des Macroniades. Cela rime avec dégringolade, noyade et couillonnade.

  20. Zemmour, un héros national qui résiste aux charias islamogauchistes de LREM : La Racaille En Marche.
    Eric Zemmour est un des très rares journalistes à s’intéresser à nous, Français d’avant l’invasion.
    Il parle de nos difficultés, de notre désespoir, des craintes pour les enfants, de nos conditions de vie, etc. Merci à lui, cet homme est le courage, le savoir, l’intelligence et l’honneur.
    Eric Zemmour dérange la partition de pipeau, les sérénades et la condescendance méprisante que nous servent les politiques islamocollabos.
    Son indépendance l’autorise à démontrer que le pouvoir marche à côté de ses pompes.
    Les tentatives indirectes pour le faire taire révèlent la lâcheté, l’entre-soi et le défaut de jugement de ceux, de gauche islamomacronnienne bien entendu, qui ont en main le devenir du pays.
    Faute d’avoir le courage d’apporter des réponses à la fraude sociale, aux zones de non-droit, à la criminalité record et plus en général à tous les problèmes d’insécurité de la France, on meuble le vide en jouant les censeurs « haro sur Zemmour » et les arbitres du monde.
    Exemple et de taille qui donne raison à Zemmour :
    Hérault :
    Trois mineurs « isolés » d’origine algérienne ont cambriolé une villa dans une commune de la banlieue de Montpellier. Puis ils se sont enfuis dans une voiture volée (notons qu’aucun des 3 n’a 18 ans, donc aucun n’a le permis de conduire).
    Sommés de s’arrêter, ils ont refusé et ont foncé à très grande vitesse.
    Ces mineurs étaient logés par le département. Ils avaient déjà commis d’autres délits.
    Le conseil départemental de l’Hérault (président PS) fait preuve d’une très grande fermeté
    La présidence socialiste islamogauchiste du département est FERME contre… Eric Zemmour !! MDR !
    Eh oui ! L’Hérault est un des départements soumis à l’islamisme dont les dirigeants de gauche, ça ne s’invente pas, ont porté plainte contre lui.

  21. Patrice Charoulet

    Cher Philippe,
    Vous parlez d’expérience en nous offrant vos excellentes réflexions sur les avocats et les magistrats.
    Parmi vos commentateurs, sbriglia et genau peuvent aussi émettre des avis bien fondés, après une riche vie judiciaire. Ce qu’ils ont fait.
    Complètement démuni, je ne puis, hélas, que digresser.
    LES SCHWARZ-BART
    On le sait, André Schwarz-Bart, qui avait perdu ses parents et deux de ses frères dans les camps nazis, a évoqué dans « le Dernier des justes » (1959) des siècles de persécution et d’humiliation.
    Sa femme, Simone Schwarz-Bart, Guadeloupéenne, vient d’accorder un entretien à Annick Cojean, dans une pleine page du « Monde » (11 octobre).
    J’en recommande la lecture. Chacun peut le lire, même ceux qui n’ont pas craint ici d’avoir sur les Juifs ou les Noirs d’autres opinions que les Schwarz-Bart.
    Un miracle peut toujours se produire.
    https://www.lemonde.fr/livres/article/2020/10/11/simone-schwarz-bart-epouser-quelqu-un-hors-de-sa-culture-ca-dessille-votre-regard_6055594_3260.html

  22. Michelle D-LEROY

    « En tant qu’avocats, on ne cherche pas la vérité, on défend nos clients ». Si, en toute humilité, je ne suis pas très au fait des rouages de la justice, ce qui me saute aux yeux, c’est bien cette phrase de Me Temime. Une différence capitale en effet entre le métier de juge qui logiquement doit s’efforcer de connaître la vérité et de juger ensuite en toute impartialité et celui d’avocat, qui, payé par son client, cherche à le faire acquitter ou du moins à diminuer sa peine. Chacun son rôle, les deux étant essentiels au bon déroulement de la justice mais quelle drôle d’idée de vouloir mixer ces deux métiers. Le récurrent « en même temps ».
    Une manière de démontrer que tout est identique et que tout se vaut dans un monde lisse.
    Emmanuel Macron qui est tout sauf idiot, n’a pas commis une erreur de casting lorsqu’il a nommé Eric Dupond-Moretti, il a au contraire fait d’une pierre deux coups en voulant casser l’entre-soi de la magistrature et amadouer les avocats, remontés depuis quelque temps contre le gouvernement à cause de la réforme de leur retraite.
    Sauf que cet accoutrement politique a de quoi surprendre dans un pareil moment.
    Déjà que l’opinion publique n’apprécie pas les juges, trop laxistes à son goût, si en plus ils sont formés comme des avocats et sous la tutelle d’un ministre qui a pour principe de défendre plus les délinquants que les victimes, je crains que cet attelage ne soit pas des plus judicieux, renforçant cette désagréable impression que la police peut bien arrêter criminels et délinquants, la justice n’est là que pour prendre leur parti.
    Lors de la nomination d’EDM, il paraît que M. Macron exultait à l’Elysée, disant qu’enfin, il avait trouvé « son Badinter ». C’est là le seul but du Président : son ambition personnelle en créant le buzz.
    Et, vu qu’EDM répète, lors d’interviews, qu’il a soumis ses idées au Président, la nomination d’une avocate à l’ENM a été approuvée en haut lieu par une volonté commune.

  23. C’est un sujet particulièrement difficile et « clivant » comme l’on dit à présent.
    Déjà, au Conseil supérieur de la magistrature, les modifications intervenues en 2008 y ont rendu les magistrats en infériorité dans les instances de nomination et à parité dans les instances disciplinaires :
    « La réforme du Conseil porte en outre le nombre des personnalités extérieures à la magistrature, communes aux deux formations compétentes respectivement pour les magistrats du siège et pour les magistrats du parquet, comme suit : un conseiller d’État, élu par l’assemblée générale du Conseil d’État, un avocat, désigné par le président du Conseil national des barreaux, après avis conforme de l’assemblée générale dudit Conseil, et six personnalités, nommées par le président de la République, le président de l’Assemblée nationale et le président du Sénat. Les magistrats sont ainsi en situation de minorité au sein du Conseil dans les formations compétentes pour les nominations mais en situation de parité dans les formations disciplinaires. »
    http://www.conseil-superieur-magistrature.fr/le-csm/composition-et-organisation
    À présent les magistrats perdent encore de leur influence par la nomination de monsieur Dupond-Moretti comme garde des Sceaux et surtout par celle d’une avocate à la tête de l’École nationale de la magistrature.
    D’évidence l’Exécutif veut mettre au pas les éventuelles velléités d’indépendance du corps des magistrats. Monsieur Macron ne pouvait mieux leur signifier qu’ils ne représentent qu’une « autorité judiciaire » au sens des articles 64 et suivant de la Constitution, donc qu’il existerait un lien de subordination…
    De votre excellent billet, Monsieur Bilger, je retiens ce passage qui me semble le plus fondamental : « Comment ne pas interpréter cette obligation de « défendre le client » comme le droit de s’accommoder d’une vérité relative, voire d’une absence de vérité, assumé en toute lucidité ? Comme le devoir d’être si exigeant pour l’administration de la preuve qu’aucune évidence criminelle ne trouverait grâce aux yeux du défenseur ? »
    Dimanche dernier, France 5 a diffusé un excellent documentaire sur le procès Barbie. La plaidoirie de Me Vergès est emblématique de votre affirmation: « le droit de s’accommoder d’une vérité relative ».
    Pour ma part, j’ai le souvenir d’une plaidoirie aux assises de Me Lombard, le célèbre avocat marseillais. Assis près du point où il disposait ses documents, j’ai pu admirer la manière avec laquelle il s’exprimait à partir de peu de notes sur ses feuillets. Il a réussi certes à faire acquitter l’un des deux responsables de la mort d’un jeune pour lui voler son « Bomber ». Mais je suis sorti de ce lieu avec un sentiment indéfinissable d’une justice mal rendue au profit du fils d’une psychologue et d’un ingénieur agronome…
    La vérité n’est effectivement, par essence, pas le souci de l’avocat dont la seule fonction est d’obtenir, si ce n’est l’acquittement, au moins la peine la plus faible pour son client.
    À l’issue du procès en appel de Jacques Viguier à Albi en mars 2010, avec son sens inné de la formule, il avait déclaré : « Plus personne ne pourra maintenant suggérer sa culpabilité. Ce n’est pas une victoire de la défense, c’est une victoire de la justice. »
    Autorité de la chose jugée, selon l’adage bien connu.
    À présent, comme ministre de la Justice, il lui appartient de créer les conditions de la victoire de la Justice. Au vu des attaques de policiers et de commissariats et de sa position, foncièrement idéologique, sur l’ensauvagement de la société et le sentiment d’insécurité, il lui reste à en administrer la preuve, ce qui n’est pas gagné d’avance !

  24. Quand 2020 basculera dans l’Histoire, on se souviendra d’elle comme d’« une année de guerre ». Guerre contre la pandémie, scènes de guerre dans les « territoires perdus », guerre des Black Lives Matter et autres Traoré contre nos lois, guerre des « fous d’Allah » contre des dessins… mais guerre aussi entre avocats et magistrats.
    Avec pour ce dernier conflit, trois événements majeurs, la nomination d’un pourfendeur de juges à la Chancellerie, puis le choix par celui-ci d’une avocate pour diriger l’ENM et, faisant fi du conflit d’intérêt qui aurait dû l’en empêcher, sa décision d’ouvrir une enquête administrative contre trois magistrats du PNF.
    Dans l’ensemble de ces hostilités, qui, toutes, fragilisent notre société, la responsabilité de l’exécutif est fortement engagée. Chef de guerre sans masques ni tests, responsable de l’ordre s’agenouillant par procuration devant un malfrat américain, protecteur de l’indivisibilité de la République sans vraie conviction ni réelle fermeté, Jupiter, pourtant garant de l’indépendance de l’autorité judiciaire de par la Constitution, s’est aussi montré apprenti-sorcier en choisissant pour garde des Sceaux non seulement le successeur parfait de Taubira et Belloubet, grandes prêtresses d’une justice laxiste, mais aussi l’épouvantail qui ne pouvait que révolter les magistrats, déjà très remontés contre le pouvoir politique.
    Loin d’être « une chamaillerie de cour d’école » (Achille, 13 octobre à 08:34), ce conflit, dont on voit mal l’issue, sinon l’exfiltration rapide du ministre maudit, avant une remise à plat des relations entre les belligérants – un Grenelle de la justice, pour faire mode -, apporte la preuve de la déliquescence de nos institutions.
    Comment peut-on en être arrivé à ce degré de haine entre deux entités – osons le mot qui blesse, corporations – dont le but devrait être identique : créer les conditions d’une société apaisée, dans laquelle les victimes seraient écoutées et leurs « bourreaux » justement et réellement punis. En fait, le cheminement vers ce point de rupture a été long et Macron n’est que le chef de cuisine sans talent qui, en n’y prenant pas garde, a sorti la patate chaude de la marmite, allumée par d’autres.
    Des escarmouches étaient déjà signalées auparavant, mais c’est l’arrivée de la gauche au pouvoir, avec Badinter dans ses bagages, qui a dégoupillé la grenade en réduisant considérablement la fermeté qui, jusqu’alors, s’abattait sur les délinquants. La magistrature était désavouée et s’est raidie, hormis son aile gauche qui a imaginé le Mur des cons. Les avocats se sont senti pousser des ailes, confortés par quelques erreurs retentissantes des juges, tels l’affaire Grégory et le fiasco d’Outreau.
    Malgré tout cela, avocats et magistrats devront vieillir ensemble. Parce que la justice ne se conçoit pas en démocratie sans la présence des premiers face aux seconds, mais sans n’être jamais ni côte à côte, ni main dans la main.
    L’image qui vient à l’esprit est celle d’un fleuve dont les deux rives qui se regardent maintiennent le cours de l’eau sans jamais se rejoindre. Les deux rives sont nécessaires, quelle que soit la force du flot, tumultueux parfois, apaisé plus loin. Si l’une d’elles lâche, l’autre est, elle aussi, vite submergée. Il en est ainsi de la source, parfois à peine visible, parfois déjà impressionnante, jusqu’à la mer où l’eau du fleuve se mélange peu à peu à l’immensité de l’océan pour ne plus offrir à l’œil qu’un panorama de couleur uniforme. Du délit ou du crime au retour dans la société, la justice bien administrée doit ressembler à ce parcours immuable conçu par la nature.
    Pour qu’il en soit ainsi, peut-être faudrait-il que la magistrature se montre parfois moins sûre d’elle, mais aussi souvent plus ferme, que les avocats de la défense la respecte et admette son pouvoir ultime, mais aussi que la partie civile, maintes fois le parent pauvre du procès, bénéficie de plus d’espace. La justice n’est-elle pas là d’abord pour réparer les dégâts subis par les victimes ?

  25. @ Tomas 13 octobre 2020 à 14:11
    Faut-il rappeler une fois de plus que ces statistiques sur la délinquance et la criminalité sont faussées dès leurs sources ? Les chiffres qu’elles alignent sont ceux du nombre de plaintes déposées contre les auteurs de crimes et de délits et non le nombre réel de crimes et de délits. Je vous accorde qu’il est impossible à établir, mais l’on sait que les victimes sont loin de toutes déposer plainte. Notamment contre les auteurs des faits les plus graves que sont les viols.
    De plus, d’une année sur l’autre, certaines catégories et certains critères sont modifiés, ce qui rend les comparaisons impossibles. Il faut aussi noter que policiers et gendarmes, pour des raisons inavouables, mais souvent liées aux périodes électorales, sont plus ou moins incités à pousser la victime à déposer plainte. « Faire du chiffre » n’est pas toujours la règle…
    Enfin, les statistiques que vous utilisez datent de deux ans… Ne vous êtes-vous pas aperçu que, depuis lors, les délinquants ont mis le turbo tant en nombre de méfaits qu’en intensité de ceux-ci ? Vous n’êtes pas loin de la désinformation…

  26. Le mois dernier Monsieur Bilger faisait l’apologie de Darius « le petit Suisse » Rochebin, nouvelle recrue de LCI.
    Je viens de voir la fin de son interview d’Onfray, oh mon dieu qu’il est bête !
    Il a enfilé toutes les stupidités, tous les lieux communs du politiquement correct médiatique en forme d’objections aux réponses d’Onfray du style : « Mais la démocratie c’est quand même mieux que l’URSS non ? »… Du grand journalisme en effet.
    Le pire, peut-être, va savoir, c’est qu’il parle parfois exactement comme Pujadas.
    Je comprends maintenant pourquoi LCI et Monsieur B. l’aiment bien, c’est sûr qu’il ne va pas déranger le système avant la prochaine présidentielle.
    Quel neuneu !

  27. « Hervé Temime(…)nous dit tout quand il déclare que « en tant qu’avocats, on ne cherche pas la vérité, on défend nos clients » » (PB)
    C’est ce que je dis depuis des années sur ce blog et notamment il y a quelques semaines au sujet de la nomination de l’avocate à la tête de l’École nationale de la magistrature, quand j’ai expliqué que juge et avocat ce n’est pas du tout le même boulot ; et pourtant Monsieur Bilger ne me cite jamais dans ses billets alors que visiblement je décris souvent la réalité avant même que ceux qui la vivent ne la voient.
    C’est un cas flagrant de discrimination de classe et c’est inacceptable.
    Si ça continue je me verrai dans l’obligation d’en appeler à certaines associations subventionnées de gauche afin de faire valoir mon droit à être respecté en tant qu’être humain.
    NO MORE MISTER NICE GUY !
    TOLÉRANCE ZÉRO !

  28. @ Wil
    Je trouve au contraire que Darius Rochebin fait bien son boulot. Il a bien raison de mettre les arguments les plus évidents en face d’Onfray. C’est même bien la moindre des choses. Ce n’est en rien du « politiquement correct ». C’est simplement enfiler des évidences.
    Chaque question ramène Onfray au plancher des vaches. Et c’est très bien ainsi.

  29. @ F68.10
    « Chaque question ramène Onfray au plancher des vaches. Et c’est très bien ainsi. »
    Désolé, je préfère les gens qui élèvent le niveau à ceux qui le rabaissent.
    Chacun son truc.

  30. @ Serge HIREL
    J’ai bien conscience des limites des statistiques policières, notamment en matière de viol. Et s’il est vrai comme je le lis dans la presse que 20 % des étudiantes ont été victimes d’un viol, c’est effrayant. Je n’ai aucun moyen de le vérifier. Il en va de même pour les violences domestiques.
    Ceci étant:
    – on déclare généralement le vol de sa voiture ou le cambriolage de son appartement;
    – les victimes d’homicides, catégorie stable, ne passent pas au travers des statistiques;
    – reste la catégorie des vols avec violence, difficile à appréhender.
    – et surtout, l’important c’est la tendance, sur le long terme celle-ci semble, à la lecture d’un rapport établi par des experts de la police eux-mêmes, plutôt en baisse.
    À part les manchettes des journaux, je n’ai aucun élément me permettant de dire que la violence ou la criminalité ont augmenté depuis 2018. Et je ne fais pas confiance à CNews, Sud Radio, Actu 17 ou Ivan Rioufol (liste non exhaustive), tous notoirement orientés au service d’une cause qui a intérêt à gonfler les statistiques de la criminalité.
    Donnez-moi des éléments pour en juger et je changerai d’avis, ma religion n’est pas faite sur ce sujet évolutif. Mais c’est un peu court de crier « mort à la racaille » (je ne dis pas ça pour vous, mais tel est quand même l’état d’esprit général) sur la foi de fais divers choquants qui ne font pas une réalité générale.
    Aucune désinformation de ma part, juste le souci de mieux informer les autres si c’est possible, et d’être moi-même mieux informé.
    —————————————————-
    @ Ninive
    Non la vie ne va pas mieux en Macronie mais il ne faut pas exagérer non plus. Ces craintes de guerre civile et ces lamentations sur l’ensauvagement de la société gagneraient à être justifiées par autre chose que des jérémiades ou des liens vers des journaux (VA, Boulevard Voltaire, etc.) dont le montage en épingle des faits divers et la démagogie sont le fonds de commerce. Des études sérieuses, par exemple.
    Sinon je ne roule pour personne en fait. Je suis pour le social et l’écologie et je suis plutôt internationaliste, en bon chrétien qui se respecte. Ça vous va comme définition ?

  31. @ Wil
    « Désolé, je préfère les gens qui élèvent le niveau à ceux qui le rabaissent. »
    Vous souhaitez l’élever jusqu’à un niveau… lunaire ?
    Rochebin pose des questions bien calibrées. Elles peuvent vous sembler politiquement correctes. La réalité est qu’elles permettent de relancer Onfray sur les thèmes qu’il affectionne. Ce ne sont pas des questions pièges. C’est pour cela que Rochebin fait bien son travail: il n’est pas là pour servir la soupe, mais bien pour lever les questions sur lesquelles Onfray prétend avoir quelque chose à dire.
    Vous devriez regarder l’interview une deuxième fois. En enlevant vos lunettes idéologiques. Vous comprendrez alors la nature du boulot abattu de Rochebin.

  32. Chemin de traverse

    @ F68.10
    Entièrement d’accord avec vous ! Darius Rochebin a cette particularité de faire dire « mine de rien » en restant de marbre ! Mais c’est vrai que ce n’est pas le sujet du billet.

  33. Encore une fois il faut mettre à l’honneur Zemmour qui a fait de nouveau une très bonne prestation hier soir sur l’insécurité – immigration, chiffres et preuves indéboulonnables à l’appui.
    Mais le confort de la soumission collaboration islamogauchiste pas de vagues vivrensemble il faut pas tout mélanger c’est pas si simple, n’aura aucun effet sur tous ceux qui préfèrent l’humiliation à la résistance.
    L’EN, secte éducative national-socialiste option islamogauchiste, aura réussi à décerveler tous ses troupeaux de moutons zombis crétins suivistes dans ce sens courbez l’échine collaborez ne résistez pas, et ça fonctionne à donf, les djeuns obéissent au doigt et à l’oeil à leurs profs et associatifs gauchistes gourous sectaires qui brandissent leur Malik Oussekine dès qu’un pouvoir ose froncer un sourcil.
    Les flics font dans leur froc, les juges rouges achèvent le travail d’insécurisation du pays en multi-relâchant dans la nature des tueurs bombes humaines qui s’en donnent à coeur joie, le ministre tweete en boucle c’est inadmissible… et veut interdire la vente des mortiers de feux d’artifice, à mourir de rire !
    Les pétanqueurs devront se faire du souci si un émeutier lance des boules de pétanque sur les keufs, Darmarien va en interdire la vente.
    Pauvres flics, vous n’avez pas fini de vous faire massacrer, encore un ce matin entre la vie et la mort, victime d’un « sentiment » de refus d’obtempérer.

  34. Denis Monod-Broca

    De quel côté sont les meilleurs chercheurs de vérité, du côté des magistrats ou du côté des avocats ?
    Quelle question !
    Le verdict est littéralement une vérité dite, mais dit-il « la » vérité ? Non, peut-être pas, car il lui faut surtout décider, trancher, même dans l’incertitude.
    Pour départager les deux mères revendiquant le même nouveau-né, Salomon décide qu’il sera tranché. Drôle de verdict mais verdict quand même, vérité dite par la justice. L’une des mères se lève alors et crie, désespérée, « non ! ». Il lui donne l’enfant. L’histoire ne dit pas si elle est la mère biologique, mais elle est la vraie mère par l’amour, préférant la vie de l’enfant à sa propre revendication, vérité suprême, non ? vérité de la vie et de l’amour, vérité de la défense…

  35. @ Denis Monod-Broca | 14 octobre 2020 à 09:33
    Mais c’est souvent, toujours pourrait-on dire, parole contre parole.
    Tenez, une histoire qui est arrivée dans une petite ville d’Italie.
    Une famille a un comportement étrange. Le gendre de Mme Frola, M. Ponza, explique que sa belle-mère est devenue folle à cause de la mort de sa fille, sa première épouse. Dans sa confusion, la belle-mère considère que sa deuxième épouse est sa fille.
    Or, Mme Frola affirme de son côté que son beau-fils n’a pas reconnu sa femme après un séjour dans un asile psychiatrique. Un deuxième mariage avec la même femme a alors été fait pour le calmer.
    M. Ponza et Mme Frola fournissent chacun des explications plausibles pour étayer leur version des faits.
    Qui a raison ?
    Luigi Pirandello s’en tire d’une façon plus élégante que Salomon.
    Il ne propose pas de couper la femme, ou pire l’homme, en deux.
    Non il se contente de dire « À chacun sa vérité ».
    Quant à EDM, il ne connaît qu’une vérité, la sienne, sauf lorsque son maître lui en dicte une autre.
    C’est ce qui se passe en ce moment.

  36. @ Chemin de traverse
    « Entièrement d’accord avec vous ! Darius Rochebin a cette particularité de faire dire « mine de rien » en restant de marbre ! Mais c’est vrai que ce n’est pas le sujet du billet. »
    N’hésitez pas à me corriger, mais sur le thème de Darius, il me semble que la déviation du sujet du billet a eu lieu ici.
    J’dis ça, j’dis rien…

  37. Jean sans Terre

    @ duvent | 13 octobre 2020 à 17:16
    Quel souffle, duvent ! C’est une bourrasque, pis un oracle, la Pythie… Avez-vous vu le diable ? Pire encore ? Hitler… On dirait.
    Je vous dédie ce chant inspiré de Maldoror :
    Quitte ma maison, ô toi l’étranger
    Qui l’hospitalité a outragée.
    Va-t-en. Eloigne-toi de ma demeure,
    Avant que ne sonne la triste heure
    Où ma longue patience aura cessé.
    J’ai trop souffert que tu m’aies offensé.
    Détourne-toi sans jamais coup férir
    Sinon mon courroux te fera périr.

  38. Très bonne prestation d’Eric Zemmour hier soir, sur CNews, concernant la Russie, la Chine, les USA, l’Inde. Bref, les Etats-Nations et la France qui n’a toujours pas compris les enjeux géopolitiques actuels. Toujours plusieurs trains de retard !
    https://www.zemmour.fr/video/face-a-linfo/face-a-linfo-13-octobre-2020/?fbclid=IwAR1AYOcxNqBczhyzmwiEi3Ei7fGVY3rgnCfmzg9jh8H8fUvdfg1NvEJy5QU
    Messieurs les avocats, puissiez-vous défendre Eric Zemmour qui est accablé de procès inutiles parce qu’il énonce des vérités. Comme Mohamed Louizi qui a toujours dénoncé les Frères musulmans salafistes et qui n’a plus de compte Twitter ! M. Louizi subit un véritable jihad judiciaire.
    Un autre personnage intéressant de l’autre côté de la Manche : Douglas Murray.
    https://www.causeur.fr/douglas-murray-la-grande-deraison-185022
    En France, ce gouvernement va encore nous effrayer inutilement, ce soir, avec la soi-disant deuxième vague de Covid et bloquer l’économie de ce pays qui s’effondre chaque jour un peu plus. L’ennemi est le Covid et l’avenir de notre jeunesse qui voit ses emplois détruits ou sérieusement menacés.
    https://blog.lefigaro.fr/rioufol/2020/10/deuxieme-vague-le-mensonge-off.html
    Dictature sanitaire, dictature climatique, dictature macroniste avec des médias aux ordres, dictature juridique qui favorise les délinquants au détriment des victimes. Et des Français qui approuvent, subissent ou se taisent.
    L’esprit de résistance style de Gaulle, aux oubliettes de l’histoire ?!

    Les avocats vont-ils intervenir pour interdire que des petites filles soient déscolarisées en France, sous prétexte de religion musulmane ?
    Islamisme : la déscolarisation des petites filles s’accélère. Dans certaines écoles, il est interdit ou fortement déconseillé d’aborder la théorie de l’évolution de Darwin. Mais où sommes-nous ? Déjà au Maghreb ou en Afrique, avec des siècles de retard en terme d’intelligence et de vrai progrès. Le progressisme c’est l’obscurantisme en marche !
    https://www.bvoltaire.fr/islamisme-en-france-la-descolarisation-des-petites-filles-saccelere/

  39. Mary Preud'homme

    Encore un policier de la BAC gravement blessé cette nuit par un voyou assassin qui a refusé d’obtempérer et lui a foncé dessus.
    Mais il s’en trouvera bien quelques-uns sur ce blog pour soutenir la racaille, nous dire que ce policier a été imprudent ou maladroit et qu’il s’agit en fait d’un simple accident de la circulation.
    Honte à eux !

  40. @ Tomas 14 octobre 2020 à 01:54
    Permettez-moi d’abord de vous remercier pour le ton mesuré de votre réponse. Ce qui n’est pas toujours le cas de la part de certains commentateurs…
    Il est vrai que les statistiques policières ne sont pas aisées à établir. Le ministère de l’Intérieur le reconnaît lui-même en publiant sur son site un article de la revue « AJ Pénal » des éditions Dalloz :
    https://www.interieur.gouv.fr/Interstats/La-mesure-statistique-de-la-delinquance/La-mesure-statistique-de-la-delinquance-AJ-Penal-Dalloz
    Un simple extrait de ce texte touffu, mais très documenté, donne une idée de ce casse-tête :
    « La principale difficulté, dans l’appréhension statistique de la délinquance enregistrée dans le domaine des dégradations, réside dans la répartition des infractions entre le domaine délictuel, reflété par les statistiques de l’état 4001 et le domaine contraventionnel qui ne l’est pas. En 2018 par exemple, 323 000 contraventions (contre 284 000 délits) ont été dressées par les forces de police et de gendarmerie pour des faits de dégradations ou de destructions volontaires. Le rapport des inspections du ministère de l’Intérieur et de l’INSEE de 2013 avait pointé la « porosité » de fait entre ces deux catégories d’infractions et la nécessité de produire un indicateur qui en tienne compte (…). La mise en place de ce dernier indicateur rompt ainsi avec la statistique de la délinquance enregistrée produite uniquement à partir de l’état 4001, c’est-à-dire sur les seuls crimes et délits. (…). »
    En fait, même si elles étaient parfaitement fiables, les statistiques globales pourraient être en baisse sans pour autant être opposables à ceux qui estiment que les crimes et délits augmentent. Tout simplement parce que ces violences ne sont pas réparties uniformément, loin s’en faut, sur l’ensemble du territoire. Et celui qui demeure dans un « territoire perdu » a une tout autre opinion, justifiée par les statistiques locales, que celui qui, comme moi, habite un village de « province », où un vol de légumes est encore un événement. En région parisienne, il y a bien longtemps que les médias locaux ne s’intéressent plus aux vols de voitures…
    Alors, oui, il faut bien admettre que ceux qui subissent quotidiennement ces délits traitent leurs auteurs de « racaille » et appellent à leur mise hors d’état de nuire définitive. Oui, il est plus que nécessaire que la police dispose de moyens plus coercitifs qu’aujourd’hui. Oui, il est grand temps qu’on en finisse avec un exécutif qui ne sait que pleurer les victimes et une justice qui absout la « racaille », souvent au-delà des contraintes que lui impose la loi.

  41. @ Mary 14 octobre 15:19
    Bien d’accord avec vous Mary, et certains sur ce blog pourront encore titrer que ce malheureux jeune homme (41 ans, père de famille) est un blaireau puisqu’il n’a pas dégainé avant d’être percuté à mort par cet assassin.
    Macron ne pourrait-il pas appliquer le couvre-feu dans les banlieues plutôt que dans Paris intra muros ?
    ————————————————————-
    @ sylvain 14 octobre 09:12
    Plus tard on citera le nom de ce policer en disant qu’il est mort « victime de son engagement professionnel », comme Beltrame est mort « victime de son héroïsme ».
    Il est vrai que Jean Moulin a donné le mauvais exemple puisque lui-même est mort « victime de son refus d’obtempérer ».

  42. @ Serge HIREL
    Merci du compliment, je m’efforce. Je comprends et partage vos arguments. Mais vu que les problèmes des banlieues ne sont pas nouveaux (sans remonter à la Zone, aux banlieues rouges et aux blousons noirs), vu qu’ils datent au moins des émeutes des Minguettes dans les années 80 et aux années 90, quand à peu près toutes les banlieues françaises ont eu leurs moments de tension, je m’étonne que la classe politique et les médias redécouvrent sporadiquement le phénomène, en général en période préélectorale.
    Le scandale est plutôt que rien n’ait été fait, ou si peu, pour mettre fin à la délinquance. Des erreurs ont été faites sur le plan sécuritaire (suppression de la police de proximité par Sarkozy et Chirac après 2002, par exemple), et rien, ou si peu n’a été fait sur le plan social ou éducatif, même si on peut saluer la décision du gouvernement actuel de doubler les classes de CP pour éviter des cohortes d’illettrés en classe de sixième ensuite.
    Le problème est aussi que tapage médiatique aidant (CNews, Sud Radio, Valeurs actuelles ont la palme de l’information anxiogène), c’est tout le pays, y compris rural, qui est victime de ce sentiment d’insécurité pourtant largement fantasmé dans les petits villages comme le vôtre ou celui dont je suis originaire.

  43. @ Isabelle
    « Très bonne prestation d’Eric Zemmour hier soir, sur CNews, concernant la Russie, la Chine, les USA, l’Inde. Bref, les Etats-Nations et la France qui n’a toujours pas compris les enjeux géopolitiques actuels. Toujours plusieurs trains de retard ! »
    Surtout, Eric Zemmour, qui produit souvent des analyses géopolitiques particulièrement fines, a compris qu’il fallait étudier l’actualité en la matière en l’inscrivant dans le temps long.
    Par exemple, il faut se souvenir que depuis des siècles et quel que soit son type de gouvernement, la Russie est habitée par un désir d’accéder aux mers chaudes, de même que la Grande-Bretagne veille jalousement à ce qu’aucune nation n’atteigne l’hégémonie sur le continent européen.
    Les gens qui sont supposés gouverner en France ont pendant ce temps-là le nez dans le guidon et n’ont pour cône de vision maximum qu’une échéance électorale.
    Ce qui explique en partie par exemple le fait qu’ils ne comprennent absolument rien à la question de l’Islam qu’ils traitent à la petite semaine et de façon superficielle alors qu’elle a été une des principales que l’Europe ait été obligée de prendre en considération sur plus d’un millénaire…

  44. @ Serge HIREL
    « Et celui qui demeure dans un territoire perdu a une tout autre opinion… »
    Exact. J’ai discuté avec une racaille récemment, à qui j’ai offert le gîte. Il n’aime pas la police, mais il ne trouve pas vraiment acceptable qu’il y ait des coups de feu et des vrais dans sa cité de manière récurrente. Et cet élément de la diversité déplorait l’absence de réelle diversité au sein de l’officielle diversité.
    Comprenne qui pourra.

  45. @ breizmabro
    « Bien d’accord avec vous Mary, et certains sur ce blog pourront encore titrer que ce malheureux jeune homme (41 ans, père de famille) est un blaireau puisqu’il n’a pas dégainé avant d’être percuté à mort par cet assassin. »
    Mettez un lien bleu délavé pour qu’on puisse en juger. Et ne présumez pas des positions de vos contradicteurs.

  46. @ Mary Preud’homme | 14 octobre 2020 à 15:19
    « Mais il s’en trouvera bien quelques-uns sur ce blog pour soutenir la racaille, nous dire que ce policier a été imprudent ou maladroit et qu’il s’agit en fait d’un simple accident de la circulation. »
    On sent bien que cela vous ferait plaisir que quelqu’un sur ce blog sorte ce genre de stupidité. Mais je crains que vous ne soyez déçu. Votre vision des gens de gauche sombre dans la caricature à deux balles. On dirait du Jean Messiha.
    Ressaisissez-vous, vous valez mieux que ça !

  47. Catherine JACOB

    « …on n’est pas assez attentif à ce qu’un des plus grands avocats pénalistes actuel, Hervé Temime, a récemment déclaré pour promouvoir son dernier livre, « Secret défense », excellent au demeurant. Il faut l’écouter car il nous dit tout quand il déclare que « en tant qu’avocats, on ne cherche pas la vérité, on défend nos clients ».
    C’est une différence capitale qui marque une frontière entre l’amont et l’aval de la Justice, entre les exigences d’un univers et celles de l’autre. Sans forcer le trait, comment ne pas interpréter cette obligation de « défendre le client » comme le droit de s’accommoder d’une vérité relative, voire d’une absence de vérité, assumé en toute lucidité ? »
    Vous touchez là à une question essentielle dont il ne saurait être débattu en deux coups de cuiller à pot .
    Cela dit, si « on ne demande pas un cheval de pondre un œuf », le crottin a lui aussi ses vertus cachées tout comme par ailleurs la bouse. Il suffit de s’y intéresser sans mépris.
    Par exemple, « un organisme gouvernemental indien spécialisé dans la conception de savons et produits divers à base d’urine et de bouse de vache assure avoir développé une puce en bouse qui protège des radiations du téléphone portable. » Qui l’eût cru dans tout autre pays que celui où cet animal est sacré ?!

  48. Mary Preud'homme

    @ Achille | 14 octobre 2020 à 18:40
    Je n’invente rien, c’est bien ce qui a été écrit et « démontré » sur ce blog il y a quelques jours, suite à la sauvage agression de deux policiers du Val-d’Oise, dont l’un est toujours dans le coma. À ce sujet, je n’ai pas remarqué que le plus virulent était un homme de gauche.

  49. Robert Marchenoir

    @ Patrice Charoulet | 13 octobre 2020 à 18:28
    « André Schwarz-Bart, qui avait perdu ses parents et deux de ses frères dans les camps nazis, a évoqué dans Le Dernier des justes (1959) des siècles de persécution et d’humiliation. Sa femme, Simone Schwarz-Bart, Guadeloupéenne, vient d’accorder un entretien à Annick Cojean, dans une pleine page du Monde. J’en recommande la lecture. Chacun peut le lire, même ceux qui n’ont pas craint ici d’avoir sur les Juifs ou les Noirs d’autres opinions que les Schwarz-Bart. »
    Tiens, tiens, tiens… votre cas, peut-être ? vous seriez dans la même situation conjugale qu’André Schwarz-Bart ? et que Mary Preud’homme ? Voilà qui expliquerait bien des choses…
    On notera votre assertion touchant au comique, selon laquelle il serait inadmissible « d’avoir, sur les Juifs ou les Noirs, d’autres opinions que les Schwarz-Bart ».
    Comment des scélérats peuvent-ils se permettre une chose pareille ? Et comment existe-t-il encore, sur la face du globe, un seul individu ignorant quelles sont les opinions que les Schwarz-Bart nourrissent sur les Juifs et les Noirs ? J’irais plus loin : on me glisse dans l’oreille qu’il y aurait des insensés ignorant qui sont les Schwarz-Bart… comment cela est-il possible ?
    Et sur les musulmans, on peut savoir ce qu’ils pensent, les Schwarz-Bart ? Sur la façon de rôtir le poulet sans l’assécher, ils ont des lumières ?
    Je passe sur le fait que votre injonction aboutit à interdire à quiconque d’avoir, sur les Juifs, d’autres opinions que les Juifs, et sur les Noirs, d’autres opinions que les Noirs.

  50. Robert Marchenoir

    @ F68.10 | 14 octobre 2020 à 17:07
    Breizmabro n’a pas encore compris que le bleu délavé, ça veut dire qu’on peut cliquer dessus, et qu’alors une autre page Web s’ouvre, où l’on peut en apprendre davantage. Ou vérifier l’information. Elle pense que c’est pour faire joli, et elle n’aime pas le bleu. Elle préférerait un vieux rose.

  51. @ Mary Preud’homme
    « Je n’invente rien, c’est bien ce qui a été écrit et « démontré » sur ce blog il y a quelques jours, suite à la sauvage agression de deux policiers du Val-d’Oise, dont l’un est toujours dans le coma. À ce sujet, je n’ai pas remarqué que le plus virulent était un homme de gauche. »
    Je ne sais si vous faites référence à Batman ou à Robin. Je m’y colle donc: 1. Ne mettez pas des mots dans ma bouche sans me fournir les éléments sans lesquels je ne serais en mesure de juger. 2. Si vous ne comprenez pas que la compétence a son importance et que l’incompétence mérite d’être dénoncée, vous cautionnez les horreurs que vous prétendez déplorer. En voici un exemple au sujet des interruptions médicales de grossesse. Il n’y a pas que les cognes qui sont concernés par cette thématique.
    —————————————————————–
    @ Robert Marchenoir
    « Breizmabro […] pense que c’est pour faire joli, et elle n’aime pas le bleu. Elle préférerait un vieux rose. »
    Ah…. Eh bien j’ai essayé: le rose n’est pas possible.

  52. « …en tant qu’avocats, on ne cherche pas la vérité, on défend nos clients »
    Merci Philippe Bilger d’avoir retenu pour nous cette phrase édifiante.

  53. Claude Luçon

    @ Isabelle | 14 octobre 2020 à 13:54
    @ sylvain | 14 octobre 2020 à 09:12
    A vous lire on en regretterait Piaf qui chantait quelque chose de genre ‘L’Hymne à Zemmour », ou presque !
    Un extrait de circonstance :
     » …
    Si tu me le demandais
    Je renierais ma patrie
    Je renierais mes amis
    Si tu me le demandais
    On peut bien rire de moi
    Je ferais n’importe quoi
    Si tu me le demandais »
    Effectivement, Zemmour vous demande de faire n’importe quoi !
    Il renie sa patrie !
    Puisqu’elle est si misérable sa patrie pourquoi y reste-t-il ?
    Il a l’autre, celle de ses ancêtres, la Kabylie !

  54. Discours télévisuel de Macron totalement pitoyable.
    On ne peut même pas parler d’interview avec les deux carpettes macronistes censées être des journalistes et qui font honte à cette profession.
    Remarque, avec Lapix ce n’est pas surprenant, d’abord elle a toujours fait honte à la profession mais en plus vu qu’elle est mariée à un supporter de Macron, il ne fallait pas s’attendre à ce qu’elle lui fasse le coup de l' »interview MLP » : « Et que je te pose une question tendancieuse et que je t’interromps à peine tu as commencé à répondre ».
    Mais revenons au fond.
    Pour résumer le discours de Macron donc, c’est « NOUS, le gouvernement, on est totalement nuls depuis le début et on continue fièrement de l’être tous les jours en plus de mentir mais c’est VOUS, le populo,qui allez payer la note ».
    Qu’est-ce que c’est que cette c*nnerie de « couvre-feu » entre 21 h et 6 h du mat ? Ah ben la réponse est dans la question.
    Comme si ça allait changer quoi que ce soit à la contamination. Pfff.
    Tout ça parce que le système de santé français censé être un des meilleurs du monde est incapable de faire face à quelques centaines de malades de plus six mois après le début de l’épidémie, quand il y a environ cinquante morts par jour alors qu’il y en avait dix fois plus au mois de mars.
    On a affaire à une vraie bande de branlos (synonymes: branleur, bon à rien, glandu, pignouf… pas de problème, tout s’accorde).
    Merci à tous les crétins à la Bilger (ah ben ouais, faut assumer un peu ses c*nneries de temps en temps quand même Mister B. si on veut faire la morale sur CNews tous les jours juste pour faire le beau devant le glaçon Clélie Mathias) qui ont livré le royaume de France à une équipe de bras cassés qui ne valent pas mieux que ceux du RN.
    Je suis sûr que c’est ce qu’ils se répètent à chaque fois pour soulager leur conscience de crétin : « Ah ben oui mais si on avait eu le RN ce serait pire heiiiin ! »
    C’est sûr et « si ma tante en avait on l’appellerait mon oncle ».

  55. « …en tant qu’avocats, on ne cherche pas la vérité, on défend nos clients »
    Bon, maintenant que tous les hypocrites du blog, totalement prévisibles de par leur esprit moutonnier, se sont scandalisés à propos de cette citation d’Hervé Temime, qui n’est que l’expression de la réalité, il faut rappeler à tous ces braves gens une autre réalité évidente elle aussi qui est qu’on déteste toujours les « baveux » jusqu’au jour où on en a besoin.

  56. @ Claude Luçon
    « Il renie sa patrie !
    Puisqu’elle est si misérable sa patrie pourquoi y reste-t-il ?
    Il a l’autre, celle de ses ancêtres, la Kabylie ! »
    De deux choses l’une, soit vous n’avez pas du tout écouté Zemmour, ou vous faites semblant de ne pas l’avoir compris et vous êtes malhonnête, soit vous n’avez vraiment rien compris à ce qu’il dit et vous êtes complètement idiot.
    Dans les deux cas,vous ne vous en sortez pas bien.

  57. @ Wil | 14 octobre 2020 à 23:58
    N’intervertissez pas les choses. Si détestation des avocats il y a, elle s’opère le plus souvent APRÈS qu’on en a eu besoin. Et pour cause !

  58. « …on déteste toujours les « baveux » jusqu’au jour où on en a besoin. »
    Rédigé par : Wil | 14 octobre 2020 à 23:58
    Merci Wil de rappeler cette évidence.

  59. @ Florence | 14 octobre 2020 à 22:52
    « …en tant qu’avocats, on ne cherche pas la vérité, on défend nos clients »
    Merci Philippe Bilger d’avoir retenu pour nous cette phrase édifiante. »

    Faut comprendre, un client libéré peut continuer à payer les honoraires de son avocat alors qu’en prison, c’est beaucoup plus difficile !
    Ce n’est pas sbriglia qui dira le contraire ! 🙂

  60. @ Wil | 15 octobre 2020 à 00:07
    Sur Claude Luçon :
    Mince vous m’avez devancé cher M. Wil, je rajouterai à votre post que les analyses de Luçon sont aussi désastreuses que celles de son cabinet médical.
    Le gauchisme étant une maladie chronique incurable, Luçon a droit à une ALD.
    Compatissantes amitiés.

  61. @ Martchi 14 octobre
    Mais si mais si j’aime bien le bleu mais comme je sais que vous êtes un génie du clic ET de l’écriture en « italiques », je vous laisse à votre dada préféré, celui de trouver vous-même la preuve qui vous conviendra le mieux pour étayer votre contestation.
    Je m’en voudrais de gâcher votre passe-temps favori.

  62. @ Dénigreurs de Claude Luçon et aux autres
    Que Claude Luçon soit optimiste et n’aime pas Zemmour n’en fait pas plus un gauchiste que moi un raciste pour être contre l’immigration musulmane…
    L’un veut éviter les dangers, l’autre croit qu’on les surmontera : en fait, je pense qu’il vaut mieux essayer de les esquiver sans se catastropher s’ils adviennent.
    Mais bref, la question me semble être de les prévoir et de les éviter et de les traiter dans le cas où ils adviennent.
    Bref, quelle stratégie ?

  63. Claude Luçon

    @ Wil | 15 octobre 2020 à 00:07
    @ sylvain | 15 octobre 2020 à 09:14
    On est toujours l’idiot de quelqu’un d’autre, moi pour vous, vous pour moi.
    Dans votre cas, naïf en plus !
    La fixation, le but de Zemmour est de discréditer les musulmans !
    Il rêve toujours de l’Algérie française !
    Quand on veut vendre quelque chose, ou plutôt se débarrasser de quelque chose, il faut l’envelopper soigneusement, si c’est liquide le sucrer abondamment, en bref faire avaler la pilule sans qu’on s’en rende compte.
    Zemmour est un artiste dans le genre, il ne nous raconte que des lieux communs, des banalités, que toute personne intelligente a compris depuis longtemps.
    Zemmour est un des rares Français qui sait vendre, nos commerciaux ne savent pas, d’où d’ailleurs notre problème économique, mais pas aux gens intelligents dans son cas !
    Un jour viendra peut-être, probablement jamais dans vos cas, où vous comprendrez le sens de l’humour et de la raison !
    J’ai suffisamment expliqué ici par le passé pour ne pas y revenir qui était Zemmour de mon point de vue, si vous n’avez pas compris à ce jour, continuez à l’encenser, par chance TV et Internet ne transmettent pas les odeurs sinon il nous aurait tous empestés depuis longtemps !

  64. Ce n’est pas parce que l’objectif des avocats est de défendre leur client, non de chercher la vérité, qu’ils recherchent le mensonge.
    Et s’ils sont en mesure d’ignorer la vérité, est-ce que ça ne signifie pas que l’instruction a été mal faite ? Si les faits ne sont pas suffisamment établis, et si les preuves de culpabilité sont inexistantes (ou simplement douteuses), il n’y a pas que l’avocat qui surfe sur « le mensonge », ou plutôt les interprétations hasardeuses. Le procureur, le juge et les jurés également. À notre époque où les téléphones cellulaires, les caméras de surveillance et l’ADN sont là pour étayer les investigations, on ne devrait pas pouvoir condamner sans preuves. Je croyais d’ailleurs que c’était un principe de droit.
    Si le réquisitoire est tordu, faute d’un dossier correct, et si le juge s’apprête à faire plancher le jury sur un dossier bâclé, le devoir de l’avocat est d’être tordu ne serait-ce que pour rétablir un semblant de justice.
    Sans doute certains avocats poussent-ils le bouchon un peu loin dans leur argumentation au service de la défense du client, mais il faut se demander comment et pourquoi la possibilité peut leur en être offerte alors que l’enquête devrait être archi-soigneuse et le dossier d’instruction irréfutable, au point d’interdire à tous les protagonistes la moindre extrapolation injustifiée.

  65. @ breizmabro (@RM)
    « Mais si mais si j’aime bien le bleu mais comme je sais que vous êtes un génie du clic ET de l’écriture en « italiques », je vous laisse à votre dada préféré, celui de trouver vous-même la preuve qui vous conviendra le mieux pour étayer votre contestation. »
    Nous avons là un magnifique exemplaire de ce qu’il convient d’appeler la mentalité va-te-faire-f**tre. Ce type de personnes ne méritent pas de vivre dans un régime démocratique et il convient de leur concocter un petit totalitarisme maison ou elles n’auront pas une position enviable. En tout cas, le jour où les muz’ fondamentalistes lui imposeront la burqa et répondront « va te faire f**tre » à ses protestations, je ricanerai.

  66. Chemin de traverse

    Le constat est simple : Wil adore être écouté* par des, je cite, « hypocrites » et « crétins » du blog…
    Courage fuyons !
    Wil n’écrit pas, il parle au Balto et ne se rend même pas compte de comment il dévoile son inconscient…
    Adesias Zarathoustra ! :-)))

  67. @ Claude Luçon | 15 octobre 2020 à 11:42
    « Zemmour est un artiste dans le genre, il ne nous raconte que des lieux communs, des banalités, que toute personne intelligente a compris depuis longtemps. »
    Bien d’accord avec vous sur ce point. Je ne sais pas si c’est l’effet de la Covid-19 qui affecte son intellect, mais depuis qu’il donne ses éditos depuis son domicile, dans l’émission « Face à l’info », ceux-ci sont particulièrement médiocres. Il raconte n’importe quoi et passe son temps à contredire les autres membres de l’équipe et notamment Christine Kelly.
    Il devrait essayer de prendre contact avec le bon professeur Raoult pendant qu’il en est encore temps ! 🙂

  68. @ Martchi
    Ça ne vous fait rien qu’un mec (ou pas) au pseudo F68.10 réponde à votre place à 13:45, sur un de mes posts qui vous a été adressé le même jour à 10:05 ?
    Je pourrais tenter : « si ce n’est vous c’est donc votre frère » mais, curieusement, je trouve votre « frère » moins intelligent que vous, voire plus ridicule.
    En même temps, comme dit l’autre, moi j’dis ça…

  69. « Faut comprendre, un client libéré peut continuer à payer les honoraires de son avocat alors qu’en prison, c’est beaucoup plus difficile !
    Ce n’est pas sbriglia qui dira le contraire ! 🙂 »
    Rédigé par : Achille | 15 octobre 2020 à 08:21
    Tout faux, Achille !
    La prison est la machine à cash de l’avocat pénaliste: recouvrer la liberté n’a pas de prix et les « amis » ou les michetonneuses du truand sont les premiers à porter les enveloppes kraft au baveux…
    Une fois dehors on l’oublie vite le baveux !
    P.-S.: soyez gentil, ne me répondez pas: « ça sent son vécu ! »

  70. Mes plus plates excuses à Monsieur Bilger que j’ai traité de crétin dans un commentaire précédent (14/10/20 23:48).
    Je ne le pense pas une seconde.

  71. Robert Marchenoir

    @ sylvain | 15 octobre 2020 à 09:14
    « Le gauchisme étant une maladie chronique incurable, Luçon a droit à une ALD. »
    En fait, j’ai compris depuis peu que Claude Luçon était un colonialiste de gauche, dans la lignée de ses ancêtres du XIXe siècle. Sachant que le terme de colonialiste ne revêt aucun caractère dénigrant, sous ma plume.
    Il illustre l’un des autres bienfaits de la colonisation, celui de permettre à des jeunes gens ambitieux de jouer les aventuriers loin de chez eux. Aujourd’hui, l’équivalent serait ces jeunes Français qui partent créer des entreprises en Chine (et là, c’est plutôt nous qui nous faisons coloniser, mais c’est une autre histoire).
    Son problème, c’est qu’il confond son expérience personnelle (et, pire, sa jeunesse) avec les nécessités politiques de la France contemporaine.
    Il n’arrive pas à admettre que son expérience n’a plus de valeur de nos jours — et que la vie privée est distincte de la vie publique.
    ______
    @ breizmabro | 15 octobre 2020 à 10:05
    « Mais si mais si j’aime bien le bleu mais comme je sais que vous êtes un génie du clic ET de l’écriture en ‘italiques’… »
    Oui, il y a ça, aussi. L’écriture en italiques, ce n’est pas pour faire joli, non plus. C’est une convention typographique qui désigne les citations (et un ou deux autres trucs, mais je vous la fais brève).
    En d’autres termes, c’est une forme de courtoisie à l’égard du lecteur, pour lui faciliter la compréhension. Une notion à laquelle vous pourriez tenter de vous initier.
    ______
    @ Claude Luçon | 15 octobre 2020 à 11:42
    « Zemmour est un artiste dans le genre, il ne nous raconte que des lieux communs, des banalités, que toute personne intelligente a compris depuis longtemps. »
    Autrement dit, vous dénigrez Zemmour parce qu’il dit la vérité. C’est amusant.

  72. @ breizmabro
    « Ça ne vous fait rien qu’un mec (ou pas) au pseudo F68.10 réponde à votre place à 13:45, sur un de mes posts qui vous a été adressé le même jour à 10:05 ? »
    Parce que le mec (ou pas) au pseudo F68.10 a dans le nez des comportements tels que les vôtres. Cela devrait être clair depuis le temps. C’est pour cela qu’il répond, le mec, la nana, ou le chien derrière son ordinateur.
    « En d’autres termes, c’est une forme de courtoisie à l’égard du lecteur, pour lui faciliter la compréhension. Une notion à laquelle vous pourriez tenter de vous initier. » — Robert Marchenoir
    Voilà. D’ailleurs, pour votre information, la balise HTML pour cela est un ‘i’.
    ——————————————————
    @ nelly
    « Êtes-vous né en octobre 68 comme moi ? »
    Cela n’a rien à voir avec une date de naissance.

  73. @ Lucile | 15 octobre 2020 à 12:05
    Vous avez raison et du mérite de rappeler les bases.
    ————————————————-
    @ Mary Preud’homme | 14 octobre 2020 à 15:19
    Tiens, pour une fois, je peux dire comme à Lucile que vous avez entièrement raison.

  74. Robert Marchenoir

    @ breizmabro | 15 octobre 2020 à 16:17
    « Ça ne vous fait rien qu’un mec (ou pas) au pseudo F68.10 réponde à votre place à 13:45, sur un de mes posts qui vous a été adressé le même jour à 10:05 ? Je pourrais tenter : ‘si ce n’est vous c’est donc votre frère’ mais, curieusement, je trouve votre ‘frère’ moins intelligent que vous, voire plus ridicule. »
    Alors je vous explique. Ici, nous sommes sur Internet (je ne développe pas, afin d’éviter d’endormir le reste de l’assistance), dans une sous-partie qui s’appelle un blog.
    Un blog, c’est un peu comme un iceberg : en haut, il y a le billet du gazier qui se casse le dos à pondre un billet sérieux par jour (ou à peu près), et en dessous, il y a une looongue série de commentaires qui s’enfoncent dans les profondeurs. Ces commentaires sont écrits par des gens qui discutent. Comme dans toute discussion, n’importe qui peut intervenir à n’importe quel moment. Un peu comme chez Jacky, voyez ?
    Sinon, je remarque que vous n’avez pas perdu votre langue de vipère, et que vous tentez toujours, à la moindre occasion, de monter les uns contre les autres. Sur Internet, cela s’appelle troller. La personne qui se livre à ces manœuvres s’appelle un troll.

  75. @ Martchi 16 octobre 01:16
    « Un peu comme chez Jacky, voyez ? »
    À la différence que chez Jacky le mec qui dit tout le temps « moi j’chuis d’accord avec Daniel » (prénom changé au cas où par extraordinaire vous vous pointeriez chez Jacky, à Ouessant ;)), nous nous retournons vers lui pour lui dire « toi, Martin (pour les mêmes raisons…) t’es TOUJOURS d’accord avec Daniel, alors ça va, on a compris » puis nous parlons à d’autres personnes présentes, des gens qui argumentent leur point de vue, à eux, en toute courtoisie.
    Chez Jacky, le contradictoire est respecté parce que chez Jacky les insultes sont interdites, contrairement à ce blog où les insultes sont devenues un moyen d’expression.
    Votre valet de pied est comme notre Martin, toujours d’accord avec vous, du coup on pense en lisant ses tirades à votre gloire : « ça va Machin, on a compris… »
    « Je remarque que vous n’avez pas perdu votre langue de vipère »
    C’est quoi une « langue de vipère » ?
    Adéo Martchi.

  76. @ breizmabro
    « Ne changez rien les duettistes, vous êtes parfaits 😀 »
    Wouf !
    Venant d’une des triplettes, cela ne manque pas de… chien !
    Dites-nous quand vous faites péter le lien bleu.

  77. @ breizmabro
    « À la différence que chez Jacky le mec qui dit tout le temps « moi j’chuis d’accord avec Daniel » (prénom changé au cas où par extraordinaire vous vous pointeriez chez Jacky, à Ouessant ;)), nous nous retournons vers lui pour lui dire « toi, Martin (pour les mêmes raisons…) t’es TOUJOURS d’accord avec Daniel, alors ça va, on a compris » puis nous parlons à d’autres personnes présentes, des gens qui argumentent leur point de vue, à eux, en toute courtoisie. »
    Premièrement, ne vous poussez pas trop haut du col. Vous n’argumentez pas un seul instant. Vous ne faites qu’exprimer votre point de vue, en toute irrationalité décomplexée.
    Deuxièmement, il se trouve que j’ai probablement de nombreux points de divergence avec Robert Marchenoir. Sur la politique à adopter vis-à-vis de la Russie. Sur la signification actuelle de ce qu’il n’est pas entièrement inconcevable d’appeler la lutte des races en cours. Sur la question de la signification téléologique des questions relatives du QI. Sur la place du néolibéralisme vis-à-vis du libéralisme classique. Sur le niveau d’intolérance à adopter face à l’irrationalité. Sur la place de JoeyStarr dans la culture contemporaine. Sur quelques points d’interaction entre rationalisme et post-modernisme. Peut-être sur les questions d’éthique médicale… J’en passe et des meilleures. Des points qu’il me paraît invraisemblable de discuter un jour avec vous compte tenu de votre niveau d’inculture.
    « Chez Jacky, le contradictoire est respecté parce que chez Jacky les insultes sont interdites, contrairement à ce blog où les insultes sont devenues un moyen d’expression. »
    Vous confondez tout. Savonarole pratique l’insulte. Je ne pratique que l’humiliation de votre personne sur la base de vos propres propos. Ce n’est pas pareil. L’un est nettement plus estimable que l’autre.
    « Votre valet de pied est comme notre Martin, toujours d’accord avec vous, du coup on pense en lisant ses tirades à votre gloire : « ça va Machin, on a compris… » »
    Et bien vous devriez mieux lire quand j’exprime mes désaccords avec Bob. Je l’ai déjà fait sur ce blog.
    « C’est quoi une « langue de vipère » ? »
    Dans les trous à rats que je fréquente, que j’aime à l’image du fameux Elbow Room du temps de sa splendeur, on appelle communément cela des langues de p*tes.
    Taulier ! Chartreuse flambée pour la p’tite dame ! Mettez cela sur ma note… Et montez le son !

  78. Robert Marchenoir

    @ F68.10 | 16 octobre 2020 à 16:54
    « Deuxièmement, il se trouve que j’ai probablement de nombreux points de divergence avec Robert Marchenoir. Sur la politique à adopter vis-à-vis de la Russie. Sur […] sur […] sur […]. J’en passe et des meilleures. »
    Eh bien ! voilà des sujets de débat fort intéressants. Il est dommage que le trollage de certains nous empêche de les aborder. C’est cela aussi, un troll : quelqu’un qui s’efforce de tirer tout le monde vers le bas. À son niveau.

  79. @ Robert Marchenoir 17 octobre 07:21
    « voilà des sujets de débat fort intéressants »
    Pour qui ? (en dehors évidemment de votre voisin de chambre en centre hospitalier)

  80. @ breizmabro
    « Pour qui ? (en dehors évidemment de votre voisin de chambre en centre hospitalier) »
    Ah là là… madame j’aime-f**tre-la-m*rde-et-cracher-sur-les-malades-mentaux-quand-je-n’arrive-pas-à-leur-niveau dans toute sa splendeur.
    Alors non. Chacun de ces thèmes à son importance. Laissez-moi vous expliquer. La Russie, c’est de la politique internationale. Cela intéresse des gens. La lutte des races, cela intéresse des gens sur ce blog, vous compris, me semble-t-il. La question du QI intéresse les racialistes ou allégués racialistes ainsi que nombre de gens dans le monde de l’éducation. La question du néolibéralisme intéresse à peu près toute personne s’intéressant à l’économie, ce qui fait un paquet de monde. La question de l’intolérance face à l’irrationalité touche toute la question des réseaux sociaux et de la presse, polémique sur Raoult comprise. JoeyStarr est un phénomène qui ne laisse pas indifférent, c’est le moins qu’on puisse dire. Le rationalisme et le post-modernisme, c’est sûrement abstrait pour vous, mais cela touche toutes les questions relatives aux minoritées visibles et invisibles, y compris celles contre lesquelles vous semblez avoir une dent, et cela touche aussi la question Raoult, qui vous intéresse manifestement au plus haut point. L’éthique médicale, cela touche autant la psychiatrie, qui me concerne et concerne les dingues de ce blog qui veulent des hôpitaux psychiatriques SuperMax dans un élan d’ignorance, et cela touche aussi les essais cliniques de votre cher Raoult.
    Donc, non. Votre remarque est d’une parfaite mauvaise foi ou d’une parfaite ignorance.

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