Attention à la chasse aux ministres !

Le pouvoir fait ce qu’il peut le moins mal possible, le président de la République, le Premier ministre et le ministre de la Santé tentent, contre le fléau qui pour l’instant progresse encore, d’opposer des armes qui, aussi bien psychologiques que techniques, pragmatiques et évolutives, conseillées par des experts et des comités, auront un jour – on doit l’espérer – des effets bienfaisants.

Le pouvoir accomplit, dans cette épouvantable période, qu’on la qualifie de guerre ou non, sa mission de sauvegarde au jour le jour, avec une efficacité dont il cherche à nous persuader mais à l’évidence il n’y a pas de quoi pavoiser quand on compare avec les stratégies sanitaires mises en oeuvre par d’autres pays. Ma perception relativement positive de ses efforts est d’ailleurs majoritairement contredite mais j’ai du mal à décourager quand le soutien est une part non négligeable pour l’élan politique et collectif et sa victoire future.

Aussi, je ne lui jetterai aucune pierre car ce n’est pas au milieu de la bataille – je le répète, voir mon billet « Quand fera-t-on les comptes ? » – qu’il convient de démobiliser par des suspicions et des intimidations.

Il y aura, dans l’apaisement revenu, mille responsabilités à identifier et à incriminer : celles du temps présent et de la dramatique impréparation et pénurie de bien avant le coronavirus.

Je le dis avec d’autant plus de prudence que j’ai été impressionné par notre débat le 26 mars aux Vraies Voix avec le talentueux Fabrice Di Vizio, avocat du collectif de médecins C19 qui a déjà déposé une plainte contre Agnès Buzyn et Edouard Philippe – étrange compagnonnage d’ailleurs, comme si le second était à mettre dans le même sac que la première. Il a engagé, par ailleurs, un processus administratif pour déterminer la nature exacte des liens commerciaux pour le matériel médical, avec la Chine principalement.

Je continue à penser – je le lui ai rétorqué – que même l’exercice d’un droit, en ces circonstances gravissimes où l’exigence d’unité est prioritaire, est inopportun. On aurait pu attendre.

Ce point de vue, sans doute minoritaire à en juger par les réactions des auditeurs largement en faveur de mon contradicteur, impliquait au moins que du côté présidentiel on fasse profil bas et qu’on se concentre seulement sur l’obligation d’éradiquer cette « cochonnerie » selon l’expression du professeur Juvin, le plus vite possible, sans se faire d’illusions non plus.

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Aussi quelle n’a pas été ma surprise quand j’ai appris qu’Emmanuel Macron avait déclaré, au sujet des ministres, « qu’on se souviendra de ceux qui n’ont pas été à la hauteur », à cause de la maladresse de certains durant cette crise sanitaire (Le Point).

Apparemment on a quitté la séquence où il félicitait ses ministres d’être des « amateurs ».

Difficile de nier que cette « maladresse » a pu exister et surprendre ici ou là, mais peut-être parce que la ligne directrice est demeurée trop longtemps équivoque, la communication sans doute trop profuse du gouvernement étant jugée mauvaise par des spécialistes.

Reste que Sibeth Ndiaye, porteuse officielle d’une parole qu’elle ne maîtrise pas, Muriel Pénicaud ou Didier Guillaume n’ont pas été en effet irréprochables sur ce plan !

Mais triple erreur du président cependant.

Familièrement, de son propre chef, il remet avant l’heure une pièce dans cette machine infernale de l’aigreur et du soupçon.

Il menace ceux qui travaillent à ses côtés et il introduit, sans aucune utilité, un ferment de crainte et de doute anticipé sur leur futur. Alors que l’essentiel n’est pas vraiment lié, aujourd’hui, à la gestion des ambitions et des carrières.

Surtout, et enfin, il nous contraint à projeter notre regard sur lui-même, ses forces et ses faiblesses durant cette épreuve qui apparemment n’a même pas encore atteint son comble mortifère. Il nous incite à nous pencher sur lui, ses actions ou ses abstentions. A-t-il été lui-même à la hauteur ?

Notamment au sujet de cette interrogation qui m’obsède et sur laquelle personne n’a osé le questionner. Agnès Buzyn lui aurait annoncé le pire à venir le 11 janvier 2020. Sans la nommer il a tourné en dérision ceux qui étaient clairvoyants sur la catastrophe mais celle-ci advenue. On souhaiterait cependant une réponse qui ne détourne pas et éclaire vraiment le citoyen.

Donc, attention à la chasse aux ministres parce qu’elle pourrait devenir celle au président !

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Voir les Commentaires (115)
  1. Pourquoi attendre ? Vous le savez aussi bien que moi, car, et pour reprendre une chanson de Léo Ferré : « Avec le temps va, tout s’en va »… et puis on oublie ! Ce pouvoir est complètement hors vie réelle et il n’est plus possible de le supporter !

  2. Donc, attention à la chasse aux ministres parce qu’elle pourrait devenir celle au président !
    M’est avis que si les choses s’aggravent de façon dramatique, et pas seulement sur un plan sanitaire, cela pourrait même aller encore plus haut que la personne du président.
    Mais ceci est une autre histoire…

  3. Denis Monod-Broca

    Attention à la chasse aux ministres !
    Attention à la chasse au président !
    Attention à la chasse aux boucs émissaires !
    Nous avons été, collectivement, aveugles. C’est cela le constat.
    Individuellement certains ont certes été plus lucides que d’autres, c’est indéniable, mais collectivement, et malgré de nombreuses alertes, nous avons cru, pendant 3 mois, plus ou moins consciemment, que nous échapperions au « tsunami » (métaphore sans doute meilleure que « guerre »), donc ne faisons pas reposer la faute commune sur quelques-uns.
    Et ensemble, collectivement, sortons de ce mauvais pas.
    Ensemble, collectivement, enterrons nos morts, réparons les dégâts du tsunami, tirons les leçons de la catastrophe, participons à la mise sur pied d’un monde meilleur.
    Ayons foi en la pensée française, et en son universalisme.
    Et en l’homme plutôt qu’en l’argent.

  4. Le talentueux Fabrizio Di Vizio dites-vous , Cet avocat d’un collectif de médecins qui se fait appeler C19.
    Je ne connais pas ce collectif mais franchement avoir choisi ce grand malade pour les représenter laisse planer un grand doute sur sa crédibilité.
    Cet avocat se prend pour Fouquier-Tinville, l’accusateur public de la Terreur. Il faut entendre sa voix de fausset quand il monte dans les tours.
    Il veut intenter des procès à des ministres au moment où plus que jamais la situation nécessite de ne surtout pas affoler la population par des propos complètement hystériques.
    Je pense que lorsque le moment sera venu, c’est d’abord cet avocat névropathe et ceux qui le soutiennent qui auront des compte à rendre à la Justice. Encore qu’en ce qui concerne Fabrizio Di Vizio, son cas relève plutôt de la psychiatrie.

  5. Marc GHINSBERG

    De nouveau je suis d’accord avec Philippe Bilger. Il est réconfortant de voir qu’en période de crise les désaccords secondaires s’effacent pour se retrouver sur l’essentiel.
    Le moment venu on fera le bilan, on recherchera les responsabilités puisqu’à tout malheur ils faut des responsables.
    Mais il ne faut pas oublier qu’après la crise sanitaire viendra une crise économique sans précédent, que ceux qui s’étonnent qu’on n’ait pas vu arriver la pandémie ne perçoivent pas.
    Par ailleurs, je condamnerai moins ceux qui agissent et qui commettent des erreurs, que ceux qui se planquent, ne font rien si ce n’est critiquer. Ces spécialistes de la prévision rétroactive nous expliquent ce qu’on aurait dû faire. Il faut toujours rappeler à ceux qui nous disent ce qu’il faut faire en mars, ce qu’ils disaient en février.
    Je supporte mal aussi, mais ce sont souvent les mêmes, ceux qui tiennent un double langage en jurant le cœur sur la main que le temps n’est pas à la polémique et qui à la seconde qui suit se lancent dans une diatribe à l’égard de ceux qui sont aux responsabilités.
    Les périodes de crise révèlent le vrai caractère des uns et des autres, pour le meilleur et pour le pire.

  6. « Donc, attention à la chasse aux ministres parce qu’elle pourrait devenir celle au président ! »
    Le précédent billet était beaucoup plus sympa envers le président, même si le mot « pitié » me semblait un peu perfide. Le mot « compassion » étant plus approprié.
    Celui-ci par contre est d’une tout autre nature. On retrouve bien la ligne éditoriale de Sud Radio tracée par Didier Maïsto…
    Dans une situation de crise sanitaire mais aussi économique comme celle que nous connaissons, le moment n’est pas aux maladresses. La moindre petite erreur est immédiatement reprise par une opposition qui ne tolère rien, quand bien même elle serait bien incapable de gérer une telle situation que ce soit LR, le PS, et le RN (je n’ose même pas mentionner LFI tant ce serait la cata si Mélenchon était au pouvoir).
    Alors bien sûr, Emmanuel Macron peut ressentir une certaine irritation envers les ministres qui sortent de grosses bourdes comme Agnès Buzyn ou encore Sibeth Ndiaye dont je me suis toujours demandé comment elle pouvait être porte-parole du gouvernement.
    Je pense qu’après le passage du coronavirus un grand ménage va se faire dans le gouvernement afin de permettre à E.M. de terminer son mandat dans des conditions optimales.

  7. J’ai un confinement de privilégié, mais je me rends compte que tous ces imbéciles qui nous gouvernent ou nous ont gouvernés ne nous méritent pas, le chanvre est encore trop cher pour certains.
    Aujourd’hui j’ai honte, le coronavirus est un révélateur dusystèmedesantéquelemondeentiernousenvie est un château de sable, nos voisins allemands nous montrent nos limites, nos insuffisances et tous ces « gonfle-figues » qui nous gouvernent ! En 24h en Espagne une hécatombe ! En France on suit aussi.
    Florence infirmière libérale manque de tout, charlotte, masques et tout le reste… Elle visite 70 patients par jour ! Et toutes les « batouilles » conseillers à l’Elysée n’ont rien vu venir ! Désespoir d’un pays qui attend le pic de l’épidémie…
    Et pas de procès !? Florence – il est 13H29 ET ON NE VOIT RIEN ARRIVER !! pas de masques, nada, rien, démunie…
    MAGNIFIQUE FLORENCE ! Les mêmes demandes formulées la semaine dernière par elle, du chanvre à profusion.
    Au fou ! Une équipe de pieds nickelés, sans compter toutes les baudruches précédentes… J’arrête ici, ce que j’écoute en direct est impensable.

  8. Même E. Macron veut virer ses fidèles collaborateurs. On sent qu’il cherche des fusibles. A ce propos, un autre nom :
    « Je ne vois plus l’intérêt du décompte morbide de ce Salomon tous les soirs. Où sont les masques et les tests ? » Florent de Kersauson
    Je rajouterai que ce Salomon me fait penser à un robot qui récite ses chiffres. Je coupe et je change de chaîne dès que je le vois… Bouh !

  9. « Attention à la chasse aux ministres ! »
    Qui s’intéresse encore aux ministres (sic) cher P. Bilger ? Vous ne croyez pas que l’on a fait le tour de Macron ?
    Dernier sondage des Français (ODOXA) pour Le Figaro :
    55 % jugent que le gouvernement n’a pas pris la mesure de la gravité
    69 % estiment qu’il n’est pas clair
    70 % pensent qu’il ne dit pas la vérité
    75 % estiment qu’il n’a pas pris la bonne décision au bon moment
    75 % estiment qu’il ne fait pas ce qu’il faut pour hôpitaux et soignants
    75 % estiment qu’il ne les rassure pas
    79 % pensent qu’il ne sait pas où il va
    Il faut ne pas être dupe : quand on écrit gouvernement tout le monde pense Macron.
    « …on se souviendra de ceux qui n’ont pas été à la hauteur » dit ce Président à ses ministres. Il se croit dans la cour de l’école : « ce n’est pas moi M’sieur, c’est lui ».
    Lamentable !
    Cordialement.

  10. « Le gouvernement exonère les actionnaires de toute solidarité »
    27 mars 2020 par Martine Orange (Mediapart)
    « En pleine crise sanitaire qui menace de se transformer en crise économique, le gouvernement a décidé de dispenser les actionnaires de solidarité. Même en cas d’aide d’État, il n’exige pas que les entreprises renoncent à verser des dividendes. »
    Le fric pas nos vies, 569 morts en 24h…

  11. La lucidité et l’intelligence de Frédéric Schiffter, inapplicables aujourd’hui… Dommage !
    Intelligence, élégance, esprit de finesse (« agudeza » espagnole), tout ce qui manque à la macronie et à tant d’autres…
    « L’autre matin, j’ai été interrogé par téléphone sur France Inter à propos des changements sociaux positifs que pourrait engendrer la crise sanitaire actuelle. J’ai répondu que le comportement des gens qui fut de se ruer dans les supermarchés pour en vider les rayons, de se balader en foule dans les rues et les parcs, de prendre d’assaut les trains pour se rendre à la campagne ou à la mer, démentait la notion orwellienne de common decency dont se coiffent les jobards de la gauche radicale et, depuis peu, ceux de la droite populiste. En fait de décence commune, on a assisté à une indécence générale, si bien qu’il a fallu réveiller le sens civique du peuple par la coercition policière. Encore une fois, j’eus là la confirmation de mon idée selon quoi la République sans l’ordre et l’autorité, fondée sur la vertu de fraternité, n’était qu’une baliverne. Aucune crise, aucune catastrophe, aucune guerre, n’a jamais amélioré la nature humaine qui, en toute circonstance, comme nous l’enseigne la doctrine irréfutable du péché originel, demeure tarée. En observant le peuple auquel ses amis politiques trouvent tant de moralité, j’ai pensé à la sage formule de Michel Houellebecq : « La gendarmerie est un humanisme ». Ce que je n’ai pas eu le temps de dire à l’antenne, c’est que je voyais deux bons aspects à ce malaise social. Le premier étant, pour faire vite, que le président redécouvrait la nécessité de rétablir les fonctions de l’État-providence qu’il s’appliquait à détruire conformément à la mission que lui avaient assignée les puissances financières ; le second, non moins conséquent, étant que les néo-féministes ont été réduites au silence. Pour un anarchiste réactionnaire dans mon genre, dont la misanthropie et la misogynie s’aggravent avec le temps, voilà deux raisons valables de se réjouir quelque peu. » (F. Schiffter)

  12. Serge HIREL

    La violence des propos d’Emmanuel Macron n’est pas nouvelle. Il en a même fait une marque, une posture, comme d’autres dirigeants actuels (Trump, Poutine, Erdogan, Bolsonaro, Kim Jong-un…). A ceci près que lui, adresse aussi ses flèches à son peuple… Elle est bien sûr plus que malvenue en ces temps qui exigeraient une maîtrise parfaite de la stratégie sanitaire – ce qui n’est pas le cas en France – et devraient conduire à une certaine retenue dans l’attitude des politiques, et d’abord les plus éminents.
    Mais Jupiter, chef désarmé face au Covid-19, est déjà dans l’après. Aujourd’hui l’épidémie… Elle n’aura qu’un temps et laissera place, dans quelques semaines tout au plus, à l’habituel combat politique. Comment reprendre la main, faire oublier les erreurs ? Enarque, il sait. Banquier, il anticipe… Il sait que des comptes lui seront demandés. Il anticipe sa défense : des ministres pas à la hauteur…
    Buzyn, bien sûr, c’est évident… D’autant plus qu’elle n’a pas su tenir sa langue… Et d’autres, parce que leurs discours ont fait de l’ombre à la parole présidentielle. « Restez chez-vous ! », ordonnait Macron, quand Pénicaud et Guillaume, Le Maire à un moindre degré, affolés par les dégâts économiques, incitaient à sauver les entreprises en continuant de travailler… Qui a raison ? Qui a tort ? Attendons le bilan.
    Ce qui est sûr pour l’heure, c’est que, ces derniers jours, le gouvernement n’a pas parlé d’une seule voix. A qui la faute ?… Si ce n’est au Président qui n’a pas su prendre suffisamment de hauteur pour dominer l’ensemble du dossier. Plusieurs fois, Edouard Philippe a tenté de sauver les meubles grâce à des interventions télévisées claires et précises… Mais il était trop tard.
    Dans le monde de l’entreprise, in fine, le seul responsable d’un désastre provoqué par une déficience de l’encadrement, c’est le patron qui n’a pas vu venir les difficultés, qui n’a pas su maîtriser ses troupes et/ou qui a commis des erreurs dans la distribution des responsabilités. Dans l’armée – nous sommes en guerre, a dit Jupiter -, il est de règle que l’erreur du colonel soit supportée par le général et que les deux soient sanctionnés…
    Et cela, y compris sur le champ de bataille.
    Qu’attend Emmanuel Macron pour virer la « stagiaire d’agence de com’ », qui, à elle seule, accumule autant de bourdes que tous les autres réunis ? Elle parvient à dire tout et son contraire dans une même phrase… sans la comprendre… Il est vrai qu’elle est la seule à avoir dit qu’elle était prête à mentir pour sauver le Président… Un tel personnage peut servir dans les jours difficiles qui suivront la victoire sanitaire sur le Covid-19…

  13. Merci pour la sagesse dont vous faites preuve.
    Dés que l’épidémie s’éloignera, le bal des hypocrites, des incompétences, de tous les horizons reprendra de plus belle, 2022 approchant à grands pas. Il faudra « abattre Macron ». Pour le remplacer par ?? et tout continuera de plus belle.

  14. Patrice Charoulet

    Il est indispensable de lire le blog du docteur Gérard Maudrux sur le sujet du coronavirus. Vous ne serez pas déçu !

  15. @ Giuseppe
    « Macron et les siens, les maastrichtiens de droite et de gauche, n’ont en effet pas décidé de réquisitionner les fortunes planquées dans les paradis fiscaux. Pas question que les riches paient alors qu’ils ont constitué leurs fortunes en fraudant le fisc, ce qui veut dire: en ne payant pas l’impôt avec lequel on peut, entre mille autres choses, construire des hôpitaux et les maintenir en état de marche… Tout citoyen français qui dispose d’un compte en Suisse ou dans un quelconque paradis fiscal doit être tenu pour responsable de la mort de qui n’aura pas pu bénéficier d’un respirateur hospitalier, responsable et coupable. On lira la liste de quelques-uns de ces assassins en appendice. » M. Onfray
    « Voici venu le temps des assassins » :
    https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/-voici-venu-le-temps-des-assassins-
    Notre pays s’écroule sous deux tares. Il est à la fois trop libéral et trop socialiste. La macronie cumule ces deux tares, comme tous ceux qui l’ont précédée.
    Trop de cadeaux aux plus riches et trop d’aides, d’allocations diverses et variées aux « petits chéris » de ce pays… qui continuent de nous narguer en ne respectant pas le confinement.
    Au milieu, la classe moyenne qui trinque et qui commence à compter ses morts.
    Les plus aisés et surtout les pistonnés dans les « bons réseaux » trouveront, sans aucun problème, un respirateur mis à leur disposition… Facile ensuite de continuer à défendre la macronie !
    Le citoyen lambda se débrouille tout seul, chez lui, bien confiné, avec du paracétamol et ensuite des antibiotiques si la situation se dégrade.
    Si problème respiratoire, va falloir se battre pour avoir une place.
    Voilà où nous en sommes. C’est le tiers-monde dans un « nouveau monde » progressiste !

  16. revnonausujai

    On commence à entendre de-ci de-là la petite musique de ceux qui voudraient l’union sacrée derrière le pouvoir, ne voudraient pas que l’on critique son action ou alors « plus tard », en un mot voudraient ne voir qu’une tête.
    Puisque nous sommes en guerre, ce sont les mêmes, ou du moins leurs devanciers, qui en 1939-40, devant l’inaction, l’inertie et les erreurs stratégiques de l’attelage Daladier-Gamelin proclamaient qu’on ne change pas de cheval au milieu du gué et que nous vaincrions parce que nous sommes les plus forts.
    Impréparation avant la crise, hésitations et décisions louvoyantes, on a vu le résultat.

  17. Catherine JACOB

    « Agnès Buzyn lui aurait annoncé le pire à venir le 11 janvier 2020. »
    Oui enfin bon, cela ne l’a pas empêchée de se présenter aux municipales « pour gagner » et de remplacer, au pied (si on veut) levé Benjamin Griveaux au lieu de rester fidèle à ses annonces (prétendues) du 11/01/20 en œuvrant pour le report de ces élections.

  18. @ Sophie | 27 mars 2020 à 16:08
    Merci Sophie pour les liens, en ce moment du grand Michel Onfray, qui se recentre sur ce qu’il a de meilleur, sa vision de l’homme, sa lucidité, son optimisme malgré tout, me semble-t-il, à travers une lecture froide de l’actualité et aussi la rage qui sourd au fond de lui.
    La lecture redonne du courage, si, si, la période est sombre, et aucun coin de France ne sera épargné, Juvin le Magnifique réclame des ponts de transfert, il parle comme le général Motor j’espère qu’il sera entendu, Mongénéral n’avait pas été écouté.
    Est-ce le rôle du médecin de parler de logistique, je regarde du côté de l’Allemagne, notre retard est immense. C’est rageant.

  19. Catherine JACOB

    @ Isabelle | 27 mars 2020 à 14:04
    « Pour un anarchiste réactionnaire dans mon genre, dont la misanthropie et la misogynie s’aggravent avec le temps » (F. Schiffter)
    Isabelle ? Comme la robe du cheval alors, plutôt que comme Isabelle de France, la sœur cadette de Saint Louis qui souhaita conserver sa virginité ou encore comme Isabelle la reine d’Angleterre mère de deux rois, d’une reine et d’une impératrice, puis comtesse de la Marche, aux cinq + neuf enfants qui atteignirent tous l’âge adulte ce qui pour l’époque était une prouesse.

  20. Chemins de traverse

    MDR ! Il faut laisser passer la crise !
    C’est bien sûr ! Au bloc opératoire lorsqu’il y a des complications, ils attendent, assis, pour laisser passer la crise…
    Sur les champs de bataille, idem ! En pleine défonce on laisserait passer la crise de l’ennemi…
    Le confinement magnifie la mansuétude de la courtisanerie.
    @ revonausujai nous remet l’histoire de l’Histoire qui repasserait les plats…

  21. Denis Monod-Broca

    Un mal qui répand la terreur,
    Mal que le Marché en sa fureur
    Inventa pour punir les crimes de la terre,
    Le covid-19 (puisqu’il faut l’appeler par son nom),
    Capable d’enrichir en un jour l’Achéron,
    Faisait aux animaux la guerre.
    Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient confinés :
    On n’en voyait point d’occupés
    À chercher le soutien d’une mourante vie ;
    Nul mets n’excitait leur envie ;
    Ni Loups ni Renards n’épiaient
    La douce et l’innocente proie.
    Les Tourterelles se fuyaient :
    Plus d’amour, partant plus de joie.
    L’Emmanuel tint conseil, et dit : Mes chers compatriotes,
    Je crois que le Marché a permis, cruel despote,
    Pour nos péchés cette infortune ;
    Que le plus coupable de nous
    Se sacrifie aux traits du libéral courroux,
    Peut-être il obtiendra la guérison commune.
    L’histoire nous apprend qu’en de tels accidents
    On fait de pareils dévouements :
    Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence
    L’état de notre conscience.
    Pour moi, pour satisfaire mes fidèles épigones,
    J’ai éborgné force gilets jaunes.
    Que m’avaient-ils fait ? Nulle offense :
    Même il m’est arrivé, une fois, d’emprisonner
    Dettinger.
    Je me dévouerai donc, s’il le faut ; mais je pense
    Qu’il est bon que chacun s’accuse ainsi que moi :
    Car on doit souhaiter selon toute justice
    Que le plus coupable périsse.
    – Sire, dit le Philippe, vous êtes trop bon Roi ;
    Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;
    Eh bien, éborgner gilets jaunes, canaille, sotte espèce,
    Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur
    En les réprimant beaucoup d’honneur.
    Et quant au Dettinger l’on peut dire
    Qu’il était digne de tous maux,
    Etant de ces gens-là qui sur les animaux
    Se font un chimérique empire.
    Ainsi dit l’Édouard, et flatteurs d’applaudir.
    On n’osa trop approfondir
    Du Tigre, ni de l’Ours, ni des autres puissances,
    Les moins pardonnables offenses.
    Tous les gens querelleurs, jusqu’aux simples mâtins,
    Au dire de chacun, étaient de petits saints.
    L’Agnès vint à son tour et dit : J’ai souvenance
    Qu’en un magazine passant,
    Les regrets, l’occasion, la pure naïveté, et je pense
    Quelque diable aussi me poussant,
    Je ne sus pas retenir ma langue.
    Je n’en avais nul droit, puisqu’il faut parler net.
    À ces mots on cria haro sur la vedet’.
    La foule affirma, vous parlez d’une harangue !,
    Qu’il fallait dévouer ce maudit animal,
    Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal.
    Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
    Dire le fait d’autrui ! quel crime abominable !
    Rien que le buzz n’était capable
    D’expier son forfait : on le lui fit bien voir.
    Selon que vous serez anonyme ou responsable,
    Les réseaux sociaux vous rendront blanc ou noir.

  22. @ Serge HIREL
    « Dans le monde de l’entreprise, in fine, le seul responsable d’un désastre provoqué par une déficience de l’encadrement, c’est le patron qui n’a pas vu venir les difficultés, qui n’a pas su maîtriser ses troupes et/ou qui a commis des erreurs dans la distribution des responsabilités. »
    Exactement. Et en cas de désastre – de dépôt de bilan – c’est à lui seul que la justice demandera des comptes.
    Il appartient donc à cet employeur de choisir avec soin ses collaborateurs, de fixer aux cadres des objectifs précis et de les responsabiliser personnellement, de coordonner leur action, de vérifier la bonne exécution de ses directives en demandant régulièrement qu’on lui rende compte, d’informer le personnel sur la stratégie globale de l’entreprise, de détecter les problèmes potentiels et s’il le faut de licencier les éléments qui ne répondent pas aux exigences fixées.
    Toutes choses qui ne semblent pas avoir été très bien intégrées dans la jeune pousse Élysée & Cie.

  23. @ Sophie | 27 mars 2020 à 16:08
    Nous avons continué à travailler quand il y a eu le H1N1 nous avions des masques PPF1 à disposition que nous distribuions sur tous les sites, jamais nous n’avons ressenti la moindre inquiétude, j’ai eu de plus jeunes collègues au téléphone, en activité, tout juste s’ils se souviennent de cet épisode.
    Je me servais et resservais des derniers pour tondre la pelouse, dont un – le moins pire – auquel j’ai changé l’élastique qui n’était pas fait pour durer, comme le masque d’ailleurs. Nettoyé, désinfecté, je le porte lors de mes courses, sans être d’une grande aide il protège à sa mesure, par contre je suis très strict avec les consignes, finir dans un couloir d’hôpital, surtout quand on est dans la tranche d’âge la plus sensible, dont je fais partie… mais ceci est une autre histoire, bonne écoute et en avant !
    https://youtu.be/_smJwSK4dRk

  24. @ Achille 27 mars 2020 13:20
    « Afin de permettre à E.M. de terminer son mandat dans des conditions optimales ».
    « Optimales » dites-vous !
    Sacré Achille, toujours les mots qu’il faut !
    Quelques secondes de sourire par les temps qui courent…
    Cordialement.

  25. Philippe Bilger,
    Croyez-vous sérieusement qu’une fois la crise passée, les dirigeants qui ont failli assumeront leurs responsabilités ?
    Mais ça n’arrivera pas !
    Après la crise, on nous dira « c’est derrière nous, rassemblons-nous pour reconstruire le pays » et tout le baratin habituel. Ces gens-là ont TOUJOURS une bonne excuse pour s’en tirer. A votre âge, vous ne l’avez pas encore remarqué ?
    C’est pourtant gros comme une maison !
    Si Macron dégage Sibeth et tous les ministres imbéciles qui ne servent à rien sauf à amuser la galerie, je lui dirai BRAVO !
    On est en guerre ou on ne l’est pas. Si on est en guerre, on n’a plus besoin de supporter la bêtise de Sibeth, Marlène et Cie.
    Et ça fera du bien à tout le monde.

  26. @ Patrice Charoulet
    Merci de nous avoir conseillé la lecture du blog du docteur Maudrux :
     https://blog.gerardmaudrux.lequotidiendumedecin.fr/2020/03/27/covid-19-le-troisieme-scandale-de-lhydroxychloroquine/
    Un extrait :
    « La Nivaquine a des propriétés antivirales connues (et non expliquées) : les médecins retraités qui ont exercé en Afrique nous disent qu’ils y soignaient les grippes avec, et avec succès. »
    Eh oui, des propriétés virales non expliquées et pourtant ça marche…
    Un exemple parmi de nombreux autres montrant que la médecine est un art qui parfois a une longueur d’avance en matière de contact avec la maladie sur une Science parfois déconnectée et un peu trop érigée en dogme intangible.
    « Il y a 10 jours Sanofi a proposé des millions de doses pour 300 000 patients, on a décliné. Il paraît (CNews ce jour, à vérifier) que ces stocks ont disparu (comme les masques). Sanofi fabrique en Espagne, si l’Espagne interdit l’exportation comme nous, on fait quoi ? »
    Simple boulette ou scandale ?

  27. Je rebondis sur un post du 27 à 02 54
    « Ne se cachant pas derrière les erreurs commises par ses prédécesseurs »
    C’est pour cette raison qu’il remet les sous-fifres devant la scène, ceux qui ont causé en partie ce désastre.
    « Nous sommes en guerre » s’écrie le chef des armées. Mais pas du tout c’est la chienlit, l’incurie assumée de longue date par des coupables que l’on voit aujourd’hui défiler sur les plateaux télé.
    Buzyn, Salomon, Véran pour ne citer que ceux-là.
    Des Munichois sanitaires, ils ont cru faire des économies sur du matériel médical stratégique, ils ont favorisé, disséminé une épidémie.
    Sur un autre post :
    Un habitué dithyrambique décline sa forte inclination pour le piacampi de service (ce n’est pas une insulte) en arguant du fait que les partis d’opposition lui auraient reproché de remettre à plus tard les élections. Mais il a oublié, et c’est là que réside la faiblesse du talon du sieur, que l’on a laissé se dérouler un match de foot à Lyon où plusieurs milliers de personnes se sont côtoyés, dont une grande partie venait précisément d’un pays mitoyen fortement contaminé.
    Puis rebelote on a laissé s’agglutiner des inconscients manifester leur soutien au PSG.
    Passez muscade, ça devrait interpeller et ne pas en rire, lorsque Mon Seigneur incitait ses sujets à sortir, fréquenter théâtres et terrasses de café. « J’ai bien le droit de sortir » (virus no pasaran).
    Mais bon sang chef, démiurge, Jupiter, oh ! l’homme c’est t’y pas de l’incitation au suicide ?
    C’est du Nivelle où quoi ? La vie de tes gens compte pour si peu ?
    Assez de voir étaler les compétences supposées dans la gestion de cette crise.
    Assez de préconiser des mesures contradictoires pour camoufler une absence de matériel médical (salauds)
    Assez d’expliquer à la population que mettre un masque est inutile (salauds)
    Assez d’affirmer que porter des gants est inefficace (salauds)
    Assez d’inciter les personnes à éternuer stupidement dans leur coude, favorisant ainsi un puits de miasmes microbiens des jours entiers sur eux-mêmes (idiots)
    Assez de se commettre ridiculement dans ces spots télévisés telle que Mme Ndiaye en feignant d’ignorer la façon de mettre un masque selon une procédure obligatoire de gestes techniques appropriés (débile)
    Selon le principe de Peter : à long terme, tous les postes finissent par être occupés par des gens (politiques) incompétents pour leur fonction.

  28. De ce billet, Monsieur Bilger, je retiens ces deux passages, dont la phrase de conclusion:
    « Aussi quelle n’a pas été ma surprise quand j’ai appris qu’Emmanuel Macron avait déclaré, au sujet des ministres, « qu’on se souviendra de ceux qui n’ont pas été à la hauteur », à cause de la maladresse de certains durant cette crise sanitaire.
    Donc, attention à la chasse aux ministres parce qu’elle pourrait devenir celle au président ! »
    J’ai bien entendu suivi le lien mais, n’étant pas abonné, je n’ai eu que l’introduction et l’animation qui retrace parfaitement l’historique de cette crise du coronavirus.
    La lecture des phrases citées supra m’a rappelé le livre de Davet et Lhomme : « Un président ne devrait pas dire ça… ». De fait, le président de la République me semble subir une forme du syndrome Hollande : il parle trop à un moment où sa parole devrait être à la fois rare, précise et tomber au juste moment.
    En commentant votre billet précédent, j’avais écrit : « L’on sent donc chez lui un malaise parce que ses propres certitudes se confrontent au réel, à un réel qu’il ne peut, comme les plans de stratégie financière, maîtriser.
    Il a été élu président de la République, mais l’on ressent qu’au fond il ne maîtrise pas sa fonction, que le costume est trop grand pour lui, d’une part parce qu’il n’a pas su se distancier de la gouvernance du quotidien, d’autre part parce qu’il fait plus de communication qu’il n’assume sa présidence. Sur ce plan, sans doute lui manque-t-il quelqu’un ressemblant à Jacques Pilhan comme « conseiller du Prince » https://www.lafrenchcom.fr/actualites/retour-sur-la-methode-de-jacques-pilhan/
    La pitié que vous disiez éprouver pour le président de la République me semble fondée sur une certaine déstabilisation que vous avez ressentie, à mes yeux évidente, et qui étreint monsieur Macron devant les effets bien réels des politiques inconséquentes mises en œuvre depuis vingt ans, ici dans le domaine de la santé, lorsque la crise majeure survient.
    En quelque sorte, le bal du Titanic, réputé insubmersible, vient de se terminer par le choc monstrueux contre un iceberg imprévu. Malgré l’alerte tardive de la vigie, le pilote n’a pas opéré le changement de trajectoire qui aurait permis, sinon de l’éviter, au moins d’en réduire les conséquences.
    De fait, monsieur Macron voit sous ses yeux éberlués disparaître avec fracas le monde qu’il avait, avec toute une génération de décideurs politiques et économiques, idéalisé et voulu, contre vents et marées, imposer.
    Il me semble que le rôle du chef dans de telles circonstances n’est pas de s’épandre en paroles, notamment critiques sur ses subordonnés.
    En 1940, il a été facile pour certains de mettre en cause les soldats alors que ces derniers se sont parfaitement battus et sacrifiés, ont infligé des pertes très importantes aux Allemands. Le problème a résidé dans le fait que les chefs n’avaient pas su comprendre et anticiper la stratégie de l’ennemi et se reposaient sur la certitude de la protection assurée par la ligne Maginot et de l’impossibilité pour les chars de traverser la forêt des Ardennes…
    Comme la propagande tendait en 1940 à ne pas informer la France sur l’état réel de la situation, la communication présidentielle est tout sauf assurée et donc ne rassure pas. J’ai été sévère dans mes jugements sur monsieur Philippe avant cette crise. Mais ici, force est de constater qu’il est l’un des rares hommes politiques à parler clair et à décider clairement, en tout cas plus que son chef.
    Quant au ministre de la Santé, il fait de son mieux pour, dans sa communication, atténuer les responsabilités de son ministère dans ce désastre de l’impréparation aux situations de crise majeures. J’ai entendu un médecin admettre que la situation avait sans doute été sous-estimée par comparaison avec le déroulement de la pandémie H1N1 de 2009. Il est intéressant de lire à ce sujet le bilan tiré par Santé publique France https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-et-infections-respiratoires/grippe/documents/article/dynamique-et-impact-de-l-epidemie-a-h1n1-2009-en-france-metropolitaine-2009-2010 en téléchargeant le document PDF associé.
    Au bilan, monsieur Macron sème lui-même l’inquiétude, y compris dans les rangs de son gouvernement. Comment comprendre ce tiraillement à l’heure où il demande le regroupement de la Nation dans la lutte contre cette crise à la fois aux plans sanitaire et économique.
    En revanche, je ne peux qu’admirer le courage et l’abnégation des personnels soignants qui font le maximum au risque de leurs vies, comme de toutes les petites mains qui entourent les personnes âgées dans les EHPAD ou les personnels des commerces qui permettent aux Français de continuer à subvenir à leurs besoins essentiels.

  29. « Aussi quelle n’a pas été ma surprise quand j’ai appris qu’Emmanuel Macron avait déclaré, au sujet des ministres, qu’on se souviendra de ceux qui n’ont pas été à la hauteur » (PB)
    Une surprise qui confirme à mes yeux l’incapacité de cet homme d’exercer, non seulement la responsabilité de président, mais au-delà, la moindre responsabilité de commandement.
    Dans une situation où la pandémie frappe indistinctement, où c’est la vie et la mort qui se jouent pour chacun de nous de façon aléatoire, il parle de l’avenir en terme de rancune et de vengeance future.
    C’est nul, c’est archinul, c’est même indécent de nullité.
    S’il fallait le sanctionner un jour, c’est pour cette nullité affichée avec une totale inconscience.
    On n’a pas le droit d’être nul à ce point et pas seulement à ce niveau.

  30. Pierre Blanchard

    @ Giuseppe | 27 mars 2020 à 17:03
    Aucun lien avec le sujet du post, mais je suis vos interventions sur les différents sujets, comme d’autres, et je crois qu’il faut que vous évitiez « le saut de chaîne », aussi bien sur vélo que sur home trainer… mais également « LA TETE ».
    https://www.alltricks.fr/C-40463-hometrainers-rouleaux
    Vous n’allez pas tenir la distance, surtout que nous venons tous d’en prendre pour 15 jours de plus, avant que cela ne se poursuive… certainement !
    Alors, pensez plutôt à l’Ardéchoise pour le mois de juin, c’est aussi un beau pays l’Ardèche.
    https://www.ledauphine.com/sante/2020/03/27/un-message-d-espoir-des-benevoles-et-organisateurs-de-l-ardechoise
    Et vous passez en général pas loin du pays (d’adoption) de Ferrat.
    https://www.youtube.com/watch?v=CdB7gZFNTgw
    https://www.youtube.com/watch?v=AzPA1Pbkhms

  31. Michelle D-LEROY

    Faire la chasse aux ministres ? mais non ils se plombent tout seuls et Sibeth la bien nommée en première ligne.
    Visiblement, Emmanuel Macron s’est entouré de ministres pour qu’ils ne lui fassent pas d’ombre… on voit le résultat.
    Toujours dans le « En même temps » il voudrait à la fois des ministres politiques et compétents mais des gens qui ne lui volent pas la vedette.
    Cette manière de ménager la chèvre et le chou ne pourra pas durer, ce n’est pas une manière de gouverner un pays comme la France. Malgré les apparences, celles qu’il a voulu donner depuis sa prise de fonction, la personnalité du chef de l’Etat, malgré ses airs de cador, se dévoile et il apparaît comme quelqu’un de pas sûr de lui derrière ses beaux discours, il tâtonne dans tous les domaines.
    C’est dans les situations de crise que les gens de pouvoir se révèlent tels qu’ils sont. Ces ministres montrent de façon criante qu’ils sont novices.
    Je voudrais être indulgente mais alors que la situation gravissime exige des compétences, de l’efficacité, de la discrétion et du travail sérieux, bref tout sauf des phrases et des discours creux, je ne vois rien qui me rassure.
    Edouard Philippe a bien compris tout cela et a demandé aujourd’hui plus de coordination et moins de gesticulations désordonnées dans son équipe… enfin !
    Seuls, le Premier ministre, Bruno Le Maire ou Gérald Darmanin ont le sens politique et comprennent la situation difficile sur tous les plans, humains d’abord, financiers et économiques… curieusement ils viennent de LR.
    Dommage qu’ils se soient fourvoyés en Macronie pour la bonne soupe.
    Cette crise changera beaucoup de choses à sa sortie et d’abord celles de la politique où les faiblesses deviennent trop visibles.

  32. Sous la pression de mon épouse, je suis obligé de supporter, au sens français et pas au sens anglo-saxon, la prestation de Jérôme Salomon.
    Misère et calamité !
    Il n’y a personne du ministère de la Santé ou de l’Intérieur qui lise le blog ?
    Parce que je voudrais lui expliquer que JS fait une prestation radio hyper médiocre, qu’il parle mal, qu’il postillonne et déglutit sans arrêt, ce qui m’énerve.
    Il faut lui dire qu’il doit faire une prestation audiovisuelle, ou mieux télévisuelle, avec PowerPoint, par exemple.
    Un bon tableau est plus lisible, et plus explicite, plus compréhensible qu’une longue litanie avec une multitude de nombres à quatre chiffres dont je ne retiens rien, et pourtant je suis réputé pour la mémorisation des chiffres. Même l’autiste du film Rain Man n’arriverait pas à suivre, c’est dire !
    Décidément, je me demande si depuis le président jusqu’à la base de la pyramide du pouvoir, ils le font exprès d’être nuls ou si c’est par cooptation génétique ?

  33. Claude magnien

    Et puis quoi encore ?!
    Je ne vois aucune figure politique de quelque bord que ce soit qui me convienne !
    Ma seule obsession est l’intérêt national, le redressement économique, notamment industriel, bref, la prospérité économique qui soigne presque tous les problèmes sociaux.
    Au passage, je note que nous sommes le seul pays occidental avec les dictatures à réprouver les dirigeants jeunes par principe.
    Je n’apprécie pas le style de Macron ; j’aurais préféré un candidat plus expérimenté. Qu’il soit remercié en 2022 m’indiffère.
    Par contre, je brûle de curiosité pour le (ou la) remplaçant(e) !
    Si vous voulez poursuivre la joute verbale, sortez votre drapeau de votre poche et nous pourrons échanger sur des sujets précis !

  34. Vallée Ronsard

    Certains rêvent d’un grand tribunal de « l’après-coronavirus » (déjà il faut y arriver, à l’après…) et se voient déjà en Fouquier-Tinville. Tous juges et procureurs.
    Et ils vont en faire tomber, des têtes. Qu’ils n’oublient pas de mettre sur le banc des accusés: la Chine, à l’origine du virus et qui a cherché à le cacher par orgueil nationaliste ; l’OMS qui a longtemps minimisé la sature de l’épidémie ; les politiques qui ont fait du chantage pour que les élections aient lieu ; les 2 500 évangélistes de Mulhouse (17-24 février) ; les 3 500 schtroumpfs de Landerneau et leur maire (7 mars) ; tous ceux, y compris médecins, scientifiques, journalistes, politiques qui prenaient la chose de haut en parlant de grippette ; tous ceux qui n’ont pas respecté le confinement. Etc.
    Ne pourront faire partie du jury populaire que ceux qui ont compris et averti dès le début et qui ont pris les bonnes décisions au bons moment.
    Attention : scripta manent.

  35. @ Pierre Blanchard | 27 mars 2020 à 19:34
    Je n’ai plus les moyens physiques d’une épreuve de cyclo amateur depuis un bout de temps. Un rond-point et une bordure béton ont eu raison de moi sur route ouverte… Je me suis rabattu sur la piscine prolongement d’une rééducation longue et le home-trainer pour compenser…
    Accro aux sorties en plein air je suis toujours en manque mais avec l’âge tout cela se lisse, pareil pour le ski.
    Pourtant quand je mets le nez à la fenêtre (les deux sens, avec celui du coursier) je vois les pentes de ma jeunesse tous les matins… Ceci dit de puncheur vu mon gabarit je suis devenu un diesel à l’ancienne maintenant, malgré le confinement je ne risque pas « le saut de chaîne », je vais tenir la distance, parfois je suis agacé, mais c’est parce qu’il m’arrive de revivre des épisodes vécus et j’avais les moyens de les infléchir.
    J’ai vu Gimondi, Gaul et les autres en culotte très courte pour l’époque Charly Gaul, les Italiens prenaient refuge chez la grand-mère de… Enfin c’était le temps où on pouvait les approcher et les toucher, avoir la casquette avec un autographe, Miroir-Sprint chez le coiffeur…
    Bon j’arrête ici il faut en garder sous la pédale nous ne sommes qu’au début de la pandémie, ayant quand même un peu le sens des chiffres, des pentes et des courbes, le confinement devrait sans doute durer et les mois passer avant un retour à la normale.
    Euh… nous pourrions y passer la nuit. Nous nous retrouvions pour décompresser dans une brasserie bien connue chez nous, le Paris-Roubaix dont le patron à l’époque avait été équipier de Jacques Anquetil… Bonne soirée, j’ai oublié de quoi vous vouliez me parler, enfin non, mais par les temps qui courent tout est précieux et rien de bien important immédiatement.
    J’ai gardé mon Bianchi reparto corse, direction Campa-Record, l’authentique avec la bague caoutchouc, la marque du maestro Fausto Coppi, même pour un maroquin je ne le lâcherais pas, il n’est pas à acheter et moi pas à vendre.

  36. Il me fait marrer Monsieur Bilger avec sa dernière lubie de « on fera les comptes à la fin ».
    Les comptes de quoi, de qui ?
    Ses comptes à lui on les connaît déjà, ça sera du genre « le gouvernement a fait ce qu’il a pu et comme c’est fini c’est qu’il a pas été si mauvais que cela. Evidemment ça aurait pu être mieux mais ça aurait pu être pire aussi donc tout va bien » ou ce genre de « neuneuterie » dont il a l’habitude pour ne froisser personne en bon centriste qu’il est.
    Evidemment, ça va se terminer un jour et tout recommencera comme avant. On a déjà vu ça, le « plus jamais ça ».
    Qu’est-ce que c’est que cette c*nnerie de « on fera les comptes » ?! Une fois de plus la réponse est dans la question.
    Qu’est-ce qu’il croit M.B., que des têtes tomberont ?
    C’est sûr que des têtes tomberont, des lampistes comme d’hab, pendant que Macron, E. Philippe et compagnie paraderont fièrement comme les sauveurs de l’humanité aidés une fois de plus des chaînes infos dont M.B. raffole tant.
    « On fera les comptes »… Pfff.
    On imagine déjà une commission d’enquête parlementaire de plus comme celle du niveau de l’affaire Benalla dans la droite ligne de la phrase de Clemenceau « si vous voulez enterrer une affaire, créez une commission d’enquête ».
    Et pourquoi pas aussi des ministres devant la justice pour qu’ils soient innocentés pour bien rappeler que Macron a sauvé le monde ?
    On ne sait plus si Monsieur Bilger est totalement naïf ce qui est peu crédible vu sa carrière ou s’il ne prend pas simplement les gens pour des c*ns.
    Moi, j’ai mon idée…

  37. Cher Philippe,
    Nous vous lisons.
    L’art est difficile et la critique est facile.
    Ce que nous voyons, c’est l’histoire du lapin d’Alice, toujours en retard…
    Gouverner, c’est aussi prévoir. Etre efficace et réactif. Loin de ce que l’on peut constater.
    Ce que l’on observe, ce sont des combats de laboratoires. Sanofi a proposé la production de 300 000 doses gratuites du médicament Nivaquine au gouvernement et le gouvernement n’a pas encore donné son feu vert.
    Les recherches de comparaison d’efficacité de médicaments en double aveugle en ce moment n’empêchent pas l’utilisation des traitements connus.
    Nous rappelons l’image du parachutiste donnée par le plus grand épidémiologiste de France qui s’en veut de donner l’ordre de sauter à cent personnes, 50 avec un parachute et 50 sans parachute et de compter les morts à la fin du saut en double aveugle.
    A choisir il n’y a pas photo, dans virus il y a survie et la pureté des protocoles scientifiques ne doit pas être une excuse à la rupture de stock actuel.
    Choisir les effets secondaires des médicaments ou les effets secondaires des planants du gouvernement doit rester une décision personnelle entre médecin et patient.
    Défendre la finesse du protocole et la pureté scientifique paraît totalement inadapté à la situation.
    Comment comprendre que ces conseils d’hier pour faire un voyage en Afrique ou y exercer deviendraient le poison absolu du jour ?
    françoise et karell Semtob

  38. La chasse aux ministres est une habitude sous la Ve République, elle comporte beaucoup d’avantages et peu d’inconvénients. Les médias ont là matière à écrire des lignes. Un nouveau ministre pourra apparaître comme un sauveur et bénéficier des émoluments somptueux liés à la charge de porter le maroquin. Autre avantage, un oeil neuf sur les dossiers permet de les faire avancer ou de les classer verticalement dans la poubelle.
    L’un des seuls désavantages de la chasse aux ministres est qu’elle coûte un pognon de dingue en retraite et avantages.
    Au point où nous en sommes, il conviendrait d’envisager la fin de l’État d’urgence sanitaire. Il montre ses limites car Macron et ses ministres sont dépassés par une situation qui les a dépassé depuis longtemps.
    L’État d’urgence donnera le pouvoir à l’armée et le plus tôt sera le mieux pour que cesse temporairement cette chasse aux ministres.

  39. La chasse aux ministres, pourquoi pas la chasse aux docteurs du dimanche, aux journalistes qui récitent inlassablement le prêchi-prêcha de la macrocrature. Ils étaient bons les homards, Jean-Michel Aphatie ?
    Quand Michel Onfray alertait, dès le mois de janvier, sur le fait que le gouvernement jouait à la roulette russe avec la vie des Français.
    La liste de ceux qui niaient au nom de l’économie et des échanges commerciaux, notamment avec la Chine !
    Avec: Jean-Michel Aphatie (journaliste), Audrey Crespo-Mara (journaliste), Gérald Kiersiek (médecin), Thierry Moreaux (journaliste).
    https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/content-coronavirus-en-janvier-le-gouvernement-jouait-?mode=video
    Patrick Pelloux qui déclare, pour excuser ce gouvernement d’incapables, que « les Chinois ne nous ont pas tout dit… »
    Il suffisait de regarder les images venant de Chine pour comprendre que ce virus était dangereux et mortel. D’autant plus dangereux qu’il se propage, sournoisement, par l’intermédiaire de porteurs asymptomatiques. Quand vous allez faire vos courses, vous prenez des risques.
    Certains se moquaient même des moyens déployés par la Chine : nettoyage massif, en combinaisons hermétiquement fermées, des lieux publics.
    De toute façon, les carottes sont cuites. Toutes les familles ou presque seront impactées et ce virus ne s’arrêtera pas après la levée du confinement. Il sera peut-être en veille pendant l’été et va sans doute redémarrer cet automne.
    Sans vaccin, ce virus restera un danger public.
    https://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/biologie-cellulaire/le-coronavirus-mute-qu-est-ce-que-cela-signifie_142158
    « Le virus n’a pas de passeport », comme disait l’autre.
    « Le virus est démocratique », comme le disait un médecin.
    Démocratique, pas vraiment, les plus pistonnés recevront les soins d’urgence en priorité…

  40. Comme le disait Eric Zemmour, nous sommes dans un pays du tiers-monde dans ce « nouveau monde » progressiste.
    J’ai du courage et surtout de la colère. Je viens d’avoir ce fichu virus. L’amoxicilline semble enfin me guérir. Mais surtout, l’un de mes proches de 35 ans a failli partir aux urgences. Pour seuls soins, rester à domicile et se débrouiller avec les moyens du bord. Je passe les détails. Il est aussi sous amoxicilline actuellement, doses importantes : 6 comprimés par jour.
    Je crois que les carottes sont cuites. Pratiquement toutes les familles seront impactées cette fois-ci, ou bien cet été quand le confinement sera levé, ou à l’automne prochain. Le magnifique Philippe Juvin se bat comme il peut et crie son désespoir… en vain.
    Ci-dessous, un article intéressant au sujet de ce virus que le monde découvre avec effarement.
    https://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/biologie-cellulaire/le-coronavirus-mute-qu-est-ce-que-cela-signifie_142158
    Je pense aux Africains, aux Brésiliens, à tous ceux qui vont subir ce virus dans des contrées où les températures sont souvent excessives et ce, sans moyen de se rafraîchir avec efficacité. Pas même un ventilateur en état de marche, pas d’eau potable. Ce virus nous assoiffe littéralement.
    L’humanité souffre comme jamais à cause d’un capitalisme débridé et destructeur. Un capitalisme qui, malheureusement, ne se remettra pas en cause ou si peu…
    Les hommes sont morts à cause du communisme pratiqué à outrance (Staline, Pol Pot).
    Les hommes meurent à présent du capitalisme, du « mondialisme » (nouveau terme à la mode technocrate) pratiqués à outrance. Mais ne changeons rien surtout, les élites y veillent…
    La Doxa nous interdit de critiquer. Il faut attendre, paraît-il.
    « Nous sommes en guerre » dixit Clemenceau/Macron, donc pas le droit de causer, sauf pour aduler, cautionner l’équipe en place. Macrocrature en Marche, une fois de plus.
    « Vous n’aurez pas ma haine », comme le disait encore un autre, à propos des assassinats de nos dessinateurs de Charlie Hebdo.
    Pas de haine (on vous rassure, cher Monsieur P. Bilger), seulement une colère froide et lucide.

  41. @ boureau | 27 mars 2020 à 13:33
    Ce genre de sondage donne surtout une idée de la bêtise humaine, en particulier dans des situations dramatiques comme celle-ci.
    On peut aussi s’interroger sur ces sondages qui n’ont d’autre but que de semer le trouble dans la population, ce qui n’est pas très malin.
    Ces gens qui dénigrent, qui vocifèrent, qui s’indignent, sont les mêmes qui n’écoutent pas les recommandations du gouvernement.
    Est-ce vraiment étonnant dans un pays où chacun fait ce qu’il veut, considérant que c’est toujours la faute des autres si tout va mal ?
    Il serait temps que certains Français arrêtent de se comporter comme des sales gosses.

  42. Finalement vous annoncez que la chasse aux ministres et au président est ouverte. Bien sûr je plaisante, quoique. Le mari d’Agnès Buzyn, Monsieur Lévy, participe à l’inauguration du laboratoire P4 à Wuhan d’où le virus est sorti.
    > – avant cela, le même mari d’Agnès Buzyn s’est fâché avec Didier Raoult, en refusant les labels de l’INSERM au centre de recherche mondialement réputé (IHU) dirigé par le professeur Didier Raoult;
    > – le professeur Didier Raoult montre que le classique médicament Chloroquine soigne 90 % des cas de coronavirus s’ils sont dépistés assez tôt, il s’oppose au confinement généralisé des porteurs sains qu’il juge digne du Moyen Âge. Il prône un dépistage généralisé, et un traitement rapide avec la chloroquine, et avec confinement des seuls malades;
    > – la chloroquine coûte 10 centimes le comprimé ; il est sûr que les laboratoires qui financent l’INSERM cherchent des solutions bien plus coûteuses;
    > – en octobre 2019, il faut savoir que Monsieur Lévy, président de l’INSERM et mari de la ministre, a révoqué le statut de « fondation » des IHU, pour reprendre le contrôle sur leur recherche – le Professeur Raoult dirige l’IHU de Marseille, et est visé directement par cette directive;
    > – le 13 janvier 2020, alors que l’épidémie se répand en Chine, Agnès Buzyn classe la Chloroquine (le fameux remède) dans les substances vénéneuses (disponible seulement sur ordonnance), alors que cela fait 50 ans qu’elle est en vente libre.
    Voilà. Mais vous savez comme moi qu’il ne se passera rien. La petite phrase de Macron tombera aux oubliettes de l’histoire.

  43. Le professeur Chabrière a rappelé :
    Non nous n’avons pas le remède miracle.
    Nous (Pr Raoult son patron) appliquons une méthode empirique.
    La médecine c’est aussi l’empirisme.
    Nous avons testé une population « tout-venant » de 701 patients, notre méthode pour l’instant montre beaucoup moins de mortalité (rappel de l’Allemagne et Corée du Sud).
    Et si la tendance s’inversait, il adapterait la méthode.
    Les masques arrivent… À force ils vont finir par arriver.

  44. Parthénogenèse virale : à preuve ce mimétisme entre Sophie 5 h 57 et Isabelle 6 h 25.
    A moins que…

  45. Cher Monsieur P. Bilger,
    Sur l’un de vos derniers tweets, vous nous conseillez « The English game ».
    J’essaierai ce soir. Mon mari aimait le foot de Michel Hidalgo, né à Leffrinckoucke (Hauts-de-France) en 1933. Les Hauts-de-France impacté par le coranvirus et à présent par le coronavirus… Mais là est un autre sujet à ne pas aborder, n’est-ce pas ? Pas politiquement correct.
    Dans une émission avec le fanfaron Coluche qui expliquait, selon la doctrine mitterrandienne, que les intervenants sur le plateau étaient espagnols, italiens etc. vu leur nom de famille… Michel Hidalgo lui avait rétorqué qu’il n’était pas d’accord, que lui était Français. Un Monsieur, ce Michel Hidalgo.
    Je vous propose un excellent film espagnol sur Netflix : « Chez moi » (en période de confinement, l’amour du foyer poussé à l’excès, je ne vous en dis pas plus, Hogar en espagnol)
    Très surprenant du début à la fin !
    Bonne journée et bonne soirée avec des séries ou des films pour nous faire oublier un peu le présent.
    Bien à vous

  46. Bonjour Philippe,
    On r’gretterait l’âge d’or du gonocoque avec ce coronavirus.

    Le furtif qui v’nait en voisin
    Bonjour mesdemoiselles au r’voir madame…
    Les tontons flingueurs

    Des comptes on sait pas, mais des coups d’lattes au dargif, y’en a qui s’perdent et d’tous côtés.

  47. Patrice Charoulet

    LE SCANDALE DES SCANDALES
    Le professeur Didier Raoult, dont la carrière est prestigieuse, prescrit à ses patients, dans l’épidémie actuelle, DEUX médicaments. Tous les médias ne parlent que d’un médicament que j’ai pris sans aucun effet indésirable en Afrique pendant vingt ans. Le second est passé à la trappe. Il s’agit d’un antibiotique qui empêche la surinfection pulmonaire. Or c’est elle qui envoie des milliers de Français en réa deux ou trois semaines, ce qui se termine le plus souvent par un décès.
    Quel est le scandale des scandales ? En ceci : les autorités politico-médicales choisies par le gouvernement ont EXCLU cet antibiotique des divers essais thérapeutiques ordonnés dans les jours actuels dans différentes villes. Cette décision malhonnête est criminelle. Les chiffres officiels qui vont sortir du chapeau en seront gravement altérés.
    Et pendant ce temps-là, à Marseille, le professeur Raoult et tous les professeurs de médecine qui l’entourent diagnostiquent, traitent et guérissent leurs patients. Que veut-on de plus ?
    P.-S.: La barbiche, les cheveux de ce professeur ne sont pas vraiment le sujet. Je l’aurais préféré imberbe et cheveux courts, mais….Quant à ses déclarations immodestes, je m’en contrefiche. A-t-il tort ou raison, c’est la seule question. S’il a raison, la politique sanitaire actuelle n’est pas admissible et va remplir les cimetières.

  48. @ Achille 28 mars 2020
    Bien sûr que les sondages ne sont qu’un instant T de l’opinion et dans des circonstances très particulières pour ceux-ci.
    Il n’en demeure pas moins que tous les Français ne sont pas des imbéciles. Je ne souhaite pas la tête de Macron sur une pique. Quel intérêt ?
    Il y a des constats terrifiants que nous sommes obligés d’analyser et qui ne sont pas dus seulement à l’incurie du pouvoir actuel.
    Votre terme « optimal » m’a fait sourire car il m’a rappelé une très ancienne réunion patronale où quatre « patrons » (dont j’étais) devaient conseiller un collègue dont les difficultés d’entreprise étaient considérables.
    Son plan de relance (simple) nous avait laissé pantois :
    « Je mets mon entreprise en règlement judiciaire. »
    « Vous faites nommer un syndic »
    « Je licencie 50 % de mes ouvriers et employés »
    « J’obtiens des banques une diminution de 50 % de mes dettes. »
    « Et je repars dans des conditions « optimales » ! »
    Je souhaite à E. Macron (et à la France) un meilleur destin que l’entreprise de cet optimiste !
    En attendant la suite : on ne sort pas Achille ! Le virus rôde !
    Cordialement.

  49. Denis Monod-Broca

    C’est bien joli de montrer du doigt des coupables, même Macron en conseil des ministres a cédé à la tentation, mais cela ne sert à rien.
    Nous sommes collectivement coupables d’aveuglement et d’impréparation, nous Français, nous Européens, nous Occidentaux. C’est cela le fait. Il me semble difficile de le nier, même si chacun se dit « je n’y suis pour rien ». Les alertes en tous genres ont été nombreuses et nous n’en avons tenu aucun compte.
    Et si nous nous obstinons dans cet aveuglement, et d’abord en ne voulant pas voir notre propre aveuglement passé, les mêmes catastrophes nous attendent dans l’avenir.
    C’est ce que dit, depuis deux mille ans, l’épisode biblique de l’effondrement de la tour de Siloé : « et si vous ne vous repentez pas, vous périrez comme eux ».

  50. hameau dans les nuages

    @ Wil | 27 mars 2020 à 23:22
    Ou plaider le faux pour avoir le vrai… 🙂
    Bon, le bois c’est fait. Je crois que je vais faire des patates… beaucoup de patates. De la Désirée. Apparemment c’est la variété qui se stocke le plus longtemps et le mieux à l’ombre et au frais. Les doryphores eux sont concentrés à Paris.

  51. Une preuve parmi d’autres de l’incurie du Régime (c’est dans ses gènes): 5 000 tests au maximum sont réalisés en France contre 500 000 actuellement par semaine en Allemagne…
    Cherchez l’erreur.
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-l-allemagne-realise-des-tests-massifs_3886449.html
    Et pourtant, d’après les pays qui sont en voie de maîtriser la situation, le dépistage précoce est un moyen de limiter la propagation du virus, en prenant les dispositions qui s’imposent pour chaque cas identifié.

  52. Michel Deluré

    L’heure, me semble-t-il, impose de gérer l’urgence. Elle n’est pas à se disperser et à se déchirer en polémiques qui ne contribuent nullement, bien au contraire, à relever le défi auquel le pays doit faire face.
    Certaines de ces polémiques sont mêmes indécentes en regard de la crise sanitaire que nous vivons et de ses conséquences. Et qu’EM, ne pouvant décidément chasser son naturel, jette lui-même de l’huile sur le feu en cette période, est une fois de plus regrettable, pour ne pas dire affligeant.
    Comme vous l’écrivez Philippe Bilger, « en ces circonstances gravissimes… l’exigence d’unité est prioritaire ».
    Aujourd’hui, ne nous trompons pas de bataille, c’est celle contre le COVID-19 qu’il est impératif de mener. Demain, en espérant que ce jour soit le plus proche possible, il sera alors temps de demander des comptes.

  53. Pierre Blanchard

    Mille pardons à Achille et aux nouveaux venus « défenseurs du Président » apparus sur le blog dernièrement…
    Mais franchement, quelle urgence pour le Président à aller là:
    Coronavirus : Emmanuel Macron défend sa gestion de la crise dans la presse italienne
    https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/coronavirus-emmanuel-macron-defend-sa-gestion-de-la-crise-dans-la-presse-italienne-1585375264
    Moi, j’attends l’interview de Merkel à la presse française pour me remonter le moral !!
    Et incidemment tous les éléments de langage que vous allez m’apporter pour défendre cette initiative car, quitte à vouloir défendre
    Un emprunt commun à toute l’Union européenne pour faire face au coronavirus
    Autant aller le faire dans la presse allemande ou des Pays-Bas qui ne veulent pas en entendre parler !! Prêcher dans un pays convaincu ne présente aucun risque… ni aucun intérêt !

  54. Le pouvoir fait ce qu’il peut le moins mal possible
    Que serait-ce si cet étrange « pouvoir » qui n’est même pas capable de mettre au pas des bandes de voyous s’évertuant à contaminer la population en encombrant les hôpitaux et qui multiplie les erreurs, les incohérences et les fautes ne faisait pas ce qu’il peut le moins mal possible…

  55. @ Pierre Blanchard | 28 mars 2020 à 10:54
    Le chef de l’Etat en appelle à la solidarité budgétaire européenne. Ça me paraît une bonne idée. C’est l’occasion où jamais pour l’U.E. de faire preuve de solidarité.
    Petite remarque au passage. La France compte 299 morts en 24H hier. Les Italiens en comptent 1 000 et n’incriminent pas en permanence leur gouvernement. Simple question d’état d’esprit…

  56. Chemins de traverse

    Mais, ma parole, c’est maladif chez le mariste de service…
    Ceux, celles qui « dénigrent, vocifèrent, s’indigent sont les mêmes qui ne suivent pas les consignes du gouvernement »…
    NON Monsieur ! ces gens « en colère »* suivent les consignes…
    Preuve par voisinage : un membre de ma famille m’a fait rechercher des masques dans son atelier puisqu’il est momentanément hospitalisé.
    Lui, c’est le genre prévisionniste, si je puis m’exprimer ainsi.
    Et il me demande d’en préparer un pour le jardinier confiné et âgé.
    Nous faisons tout comme il nous dit. Nous ajoutons des compresses stériles pour le masque (spécialité atelier). Eh ben, sa compagne n’en a pas voulu car d’après le gouvernement et certains toubibs « cela ne servait à rien ».
    Remettez vos généralités dans votre confinement…
    *Nous, nous sommes en colère, ça oui ! mais solidaires.

  57. @ Michel Deluré | 28 mars 2020 à 10:54
    L’heure n’est pas à la polémique, je suis bien d’accord avec vous. Mais je ne vois pas dans les propos d’E.M. des sujets à polémique. Il demande justement l’unité nationale. Manifestement en vain.
    Certes à la fin de la crise sanitaire, le président devra rendre des comptes, mais il ne sera pas le seul. Certaines personnalités de l’opposition devront en rendre aussi.

  58. @ hameau dans les nuages
    « Les doryphores eux sont concentrés à Paris »
    Je confirme : porte de la Chapelle, porte de la Villette, porte de Pantin, porte de la Courneuve… en troupeaux depuis les portes d’Irun, de Hendaye, de Port-Bou (bouhhh !), porte de Vintimimille, en croisière qui fait mumuse depuis les portes de Istanbouboul, de Lesbobos, etcétéros…
    Ils vont enfin pouvoir rejoindre tous leurs potes islamomogauchislamistes qui se sont déconfinés de leurs prisons grâce à la sinistre de la justriste boulet Belloboulet.

  59. l’exigence d’unité est prioritaire
    Sur le papier, oui.
    Mais en pratique, comment ne pas rappeler que depuis quelques dizaines d’années, notre pays est totalement fracturé, même M. Chirac qui avait évoqué la seule « fracture sociale » l’avait reconnu, alors que depuis les choses se sont considérablement aggravées, avec des fractures ethniques, civilisationnelles, culturelles, religieuses et communautaires, dont les effets continuent de se manifester sans relâche pendant que nous essayons (bêtement ?) tous de nous plier à un certain nombre de règles contraignantes.
    Comment cet appel à l’unité, pour légitime qu’il soit, ne pourrait-il pas paraître complètement décalé dans les circonstances actuelles ?
    Et comment ces mauvais gouvernants qui n’ont pas su maîtriser en temps et en heure ces phénomènes délétères peuvent-ils lancer des appels à une unité de façade alors que la maison brûle et que certains de ses habitants jettent de l’huile sur le feu pendant que les autres s’efforcent d’éteindre l’incendie ?

  60. Dans ce concert des déclarations intempestives des personnalités politiques, une voix manque dans les médias. Celle de Laurent Wauquiez. Il semblerait qu’il ait été mis au confinement forcé par son propre parti…
    Mais finalement ce n’est pas plus mal. Comme le dit un proverbe chinois « Quand ce qu’on a à dire vaut moins que le silence, le mieux est encore de se taire. » Je suis même sûr qu’il va remonter dans les sondages ! 🙂

  61. @ Chemins de traverse | 28 mars 2020 à 11:28
    Le problème du manque de masques fait suite à des décisions qui ont été prises il y a une dizaine d’années. Le gouvernement met tout en œuvre pour réapprovisionner le stock, mais bien sûr il faut le temps de les fabriquer et de les acheminer.
    Être en colère ne fait pas accélérer la procédure. La solidarité est bien plus efficace.

  62. Xavier NEBOUT

    Ce que Macron a peut-être voulu dire, c’est que si c’est Raoult qui a raison, ça va saigner !
    En attendant, la mortalité du fait du coronavirus est quasiment nulle à Marseille.
    Pour les autres, le procès du siècle voire du millénaire pour homicide involontaire, voire volontaire, est à venir.
    On verra d’ailleurs ici, comment certaines grandes gueules sauront manger leur chapeau.

  63. Pierre Blanchard

    @ Achille 28 mars 2020 à 11:22
    « Le chef de l’Etat en appelle à la solidarité budgétaire européenne. Ça me paraît une bonne idée. C’est l’occasion où jamais pour l’U.E. de faire preuve de solidarité »
    Ne vous faites pas plus bête que vous ne l’êtes Achille.
    Plaider pour une solidarité budgétaire dans un « pays du sud » qui sait ce qu’est l’individualisme des Etats européens sur ce sujet comme sur bien d’autres, ne sert strictement à rien, si ce n’est à se faire plaisir.
    Je répète ce que j’ai indiqué, c’est vers l’Allemagne et les Pays-Bas qu’il faut tenir ce discours, malheureusement avec bien peu de chances d’être entendu…

  64. Claude Luçon

    « …Fabrice Di Vizio, avocat du collectif de médecins C19 qui a déjà déposé une plainte »
    Quel gouvernement va-t-il attaquer ?
    De Mitterrand à Macron, il va devoir décider car ils sont tous coupables, sans oublier les pères de nos problèmes actuels, Cohn-Bendit and Co. Ils ne voulaient plus de hiérarchie ni d’autorité, un seul virus vient de contester cette philosophie du laisser-aller, ou peut-être est-ce l’esprit même du « moi » sous forme de Covid-19 !
    Il serait grand temps que nos compatriotes qui geignent sans cesse déposent enfin leurs plaintes dans leurs poubelles au lieu des tribunaux.
    Ou se souviennent que nous élisons nos gouvernements, alors déposons plainte contre l’ensemble de la société, contre nous-mêmes, car nous ramassons le fruit de ce que nous avons semé.
    Quant à Fabrice Di Vizio, qu’il retourne dans l’Italie de ses origines il y sera sans doute mieux et peut-être définitivement en paix !
    650 000 Français meurent en moyenne chaque année en France soit 1 780 par jour, sans l’aide du Covid-19, alors calmons-nous.
    On se met à l’abri sous terre dans les guerres classiques avec obus et bombes, les Syriens peuvent en témoigner aujourd’hui, contre le Covid il suffit de rester chez soi calmement assis sur son sofa en regardant la télévision ou en jouant à la guéguerre virtuelle numérique.
    Covid-19 est une guerre mondiale, WW2 le fut aussi, pendant cinq ans, sans virus.
    Après WW2 il a fallu reconstruire le monde et la France en particulier, avec Covid la pollution diminue, on respire mieux, et comme en plaisantait Anne Roumanoff, pour résoudre le problème du financement de la retraite, le Covid élimine surtout les vieux de plus de 75 ans, ce qu’elle suggérait.

  65. Denis Monod-Broca

    @ Achille
    @ Pierre Blanchard
    « Le chef de l’Etat en appelle à la solidarité budgétaire européenne. Ça me paraît une bonne idée. C’est l’occasion où jamais pour l’U.E. de faire preuve de solidarité. » (Achille)
    En appeler à la solidarité budgétaire alors que la « clause dérogatoire générale » vient d’être activée, décision laissant aux Etats-membres toute liberté en matière budgétaire, est, pour le moins étrange.
    Nous sommes dans une phase de sauve-qui-peut, où l’instinct de conservation des nations se donne libre cours. Quoi de plus normal ? Y a-t-il vraiment à redire ? Est-ce vraiment le moment de s’agripper au mirage européiste ?
    Face à une avalanche, mieux vaut ne pas être encordés, mieux vaut prendre chacun ses jambes à son cou… Si un fort peut aider son voisin plus faible tant mieux, bravo, mais vouloir courir ensemble à 27, attachés, c’est être sûr que personne n’y échappera.

  66. Chemins de traverse

    @ Achille
    Surtout, faites semblant de ne pas comprendre ! Comme les jésuites-maristes…
    Vous n’êtes pas P. Bilger pour lequel le confinement rejoint une partie intime de sa personnalité.
    Je, nous ne sommes pas des gamins mais des adultes pour lesquels la colère n’a pas le sens que vous voulez m’, nous imposer…

  67. « Face aux réticences de Berlin, le président français en appelle à la solidarité budgétaire européenne, dans un entretien donné vendredi soir aux journaux italiens le Corriere della Sera, La Stampa et La Repubblica. Neuf pays européens, dont la France et l’Italie, ont appelé mercredi à lancer des « emprunts Corona », un emprunt commun à toute l’Union européenne permettant de faire face à l’épidémie, mettant la pression sur l’Allemagne, opposée à toute mutualisation des dettes. » (Orange)
    Ils se la jouent facile les Cigales de l’Europe, les endettés par milliers et par milliards qui voudraient mutualiser les dettes, jamais les profits… On croit rêver ! Les criquets de l’Europe vont pouvoir aller se rhabiller, Angela a le souvenir de 1930 en Allemagne, ce sera nein, ou vous passez à la caisse pour les remboursements.
    J’avais assisté à une conférence d’un économiste russe cela fait quelques années et il avait martelé que quand on possède un rouble on ne peut en dépenser qu’un. La réalité rattrape la réalité.

  68. @ Chemins de traverse
    « Mais, ma parole, c’est maladif chez le mariste de service… »
    Je ne suis pas certain que ce soit moi le plus maladif.
    Tipaza a (perfidement) rappelé une certaine période de mon passé. C’est de bonne guerre. Ceci étant même si celle-ci remonte à plus d’un demi-siècle, je ne la regrette pas, car avec le recul, j’ai la conviction d’avoir acquis un bon enseignement ainsi qu’une bonne éducation, ce qui manifestement ne semble pas être le cas de tous les intervenants sur ce blog.
    En me traitant de « mariste de service » je suppose que vous avez voulu faire de l’humour. Il amusera sans doute quelques habitués de ce blog qui se satisfont des blagues de comptoir à la Roland Magdane. Mais je pense qu’en matière de finesse les intervenants de ce blog sont en droit d’attendre autre chose, même ceux qui ne sont pas catholiques.
    Qui sait, avec un petit effort cérébral vous pouvez y arriver…

  69. @ sbriglia | 28 mars 2020 à 09:30
    « Parthénogenèse virale : à preuve ce mimétisme entre Sophie 5 h 57 et Isabelle 6 h 25. »
    Elles devraient faire des commentaires groupés comme les sœurs Semtob ! 🙂

  70. Je viens de terminer mes courses, je vais finir par user mes mains à force de les laver, belle discipline des provinciaux respectueux de ceux qui les entourent.
    Pas comme dans ces métropoles, se jeter sur le PQ ou autre denrée comme si c’était la fin du monde ; nous en sommes restés babas de voir tous ces bobos se jeter à corps perdu sur la nourriture, alors que les maraîchers exhortent à acheter leurs produits frais locaux disponibles… Ce n’est pas possible, il doivent bouffer leur PQ les doryphores.
    Heureusement que les bobos se sont arrêtés à l’île de Ré, on veut bien profiter de la capitale, mais pas choper le virus que transmettent la promiscuité des sans dents et de ceux qui les nourrissent encore dans les épiceries fines.
    Nous sommes des écoliers en province, systématiquement déshabillé savonné rincé après une de mes sorties, l’eau de javel de ma grand-mère diluée et concentrée, un peu décapante mais elle a vécu une grande vieillesse, je salue ma voisine de loin plus de quatre-vingt-dix ans aux prunes.
    Les provinciaux laissent les courses au garage et se servent de lingettes pour les emballages – ils ne sont pas fous non plus – ils définissent un mode opératoire aussi me souffle mon voisin, ils ne sont pas neuneus non plus, ils aiment bien le Pr Chabrière et son empirisme mis en première ligne, rien ne sert de s’évader pour échapper au coronavirus, il suffit du bon sens de pays, la vie de nos contrées vaut tous les médicaments – bon en même temps il en faut aussi.
    Quand je vais à la piscine et Dieu sait que j’y passe des heures, plus maintenant, je me savonne avant et après le bain, pour les courses c’est pareil je n’ai pas de pédiluve, mais la sainte javel pure, qui coûte une misère, lave mes semelles de chaussures de sortie. Je ne fais que rarement la vaisselle mais les gants fins jetables sont une bénédiction, pas chers certes mais surtout moins rares que les masques de nos magnifiques soignants en première ligne, et je tente donc petitement de ne pas surcharger de ma présence des couloirs sans doute bien remplis.
    Des ploucs et les vieux remèdes, j’ai eu récemment ma jeune et dynamique pharmacienne qui s’enquérait de moi et de mon entourage, elle lavait tout ce qu’elle pouvait à la javel et se changeait tous les jours, douche à la clé, du bon sens paysan vous dis-je, avec sa soeur deux brillantes étudiantes, elle m’a précisé qu’elle avait deux paniers pour le sale et le propre… Que du bon sens je le pense.
    Je ne suis pas si vieux mais elles sont jeunes, alors…
    Ah oui ! et vous saurez tout, j’aime bien le Pr Chabrière, il a toujours une mine un peu torturée quand on l’interroge, j’ai l’impression de me voir quand j’étais plus jeune, j’ai fait des progrès depuis, c’est ainsi, il aimerait sans doute être plus agressif mais son message passerait mal, alors il se contient… Nous l’aimons bien le Pr Chabrière.
    Vous aimez le pain de votre boulangère, nous le mettons au four 10 minutes à 60 degrés Celsius une fois refroidi au congélateur, cela évitera des sorties inutiles…
    J’ai toujours peur des couloirs d’hôpitaux, par deux fois… Mais ceci est une autre histoire. Prenez soin de vous tous, surtout quand on est plus proche de la retraite que du CV.
    Wil, on demandera des comptes, soyez-en sûr, on ne peut en 2020 envoyer des Magnifiques au feu avec des vêtements bleu horizon à bande rouge… Toujours pas de masques et de charlottes. Désespérant.
    Cette fois-ci, pas de pirouette et l’oubli, l’Espagne souffre le martyre, l’Italie aussi, nous y arrivons, « Ni haine, ni oubli » gravé sur le monument à côté de la statue de Foch, ce n’est pas du tout le même contexte, mais bon sang à qui avons-nous donc confié nos vies depuis quelques années ?

  71. On demande aux Allemands de payer. Les cigales en appellent à la « solidarité » des fourmis. Haha.
    Quant à la sacralisation de l’unité, il faut un peu creuser derrière le slogan. Si cela consiste à abdiquer toute réflexion personnelle, à supprimer la moindre interrogation et à tout faire exactement pareil en même temps, ce n’est pas comme ça qu’on trouvera des solutions. Pendant la dernière guerre, beaucoup de Juifs ont cru qu’en faisant exactement ce qui leur était ordonné par les Autorités, ils seraient récompensés de leur obéissance. Et dans leur propre communauté, certains les y incitaient fortement, traitant de semeurs de trouble ceux qui, cherchant à comprendre ce qui leur arrivait, exprimaient leurs doutes. Le danger pousse toujours les gens à se mettre à l’abri sans se séparer les uns des autres. Non seulement ça ne les sauve pas, mais ça précipite parfois leur perte.
    Du moment qu’on respecte le mot d’ordre de confinement, et qu’on paye ses impôts, je ne vois pas où est le grave manque à l’unité. Je respecte la loi, je me confine. Au moindre très léger doute, impossible à vérifier (« les tests ne servent à rien » n’est-ce pas ?), chez nous on ne sort pas faire ses courses, on évite l’ascenseur de l’immeuble, et on s’abstient de se promener dans le jardin de la copropriété. On ne peut pas faire plus, mais le mieux a vite fait de devenir l’ennemi du bien.
    On peut quand même penser et débattre, et si certains le font sur un mode vindicatif, ou même hargneux, ça manque un peu d’élégance, mais où est le problème du moment qu’ils ne mettent personne en danger ?

  72. Michel Deluré

    @ Achille 28/03 11:29
    Je faisais ici allusion à la réaction d’EM que soulignait notamment PB dans son billet et affirmant, parlant de ses ministres, que « l’on se souviendrait de ceux qui n’ont pas été à la hauteur ».
    C’est, à mon avis, rajouter quelques grains de sable dans la machine au moment où elle en a, vous en conviendrez, le moins besoin et où, au contraire, il est nécessaire qu’elle donne le meilleur d’elle-même.
    Il sera temps à l’arrivée de procéder aux révisions nécessaires et de changer les pièces défaillantes. Mais pour l’heure, il n’est pas nécessaire de gripper un peu plus le fonctionnement de la machine.

  73. @ Achille
    « Le chef de l’Etat en appelle à la solidarité budgétaire européenne. Ça me paraît une bonne idée. C’est l’occasion où jamais pour l’U.E. de faire preuve de solidarité. »
    Une preuve de plus que celui que vous appelez pompeusement « chef de l’État » est déconnecté des réalités…
    N’a-t-il pas remarqué, n’avez-vous pas remarqué vous aussi, que depuis quelques semaines le machin bruxellois est aux abonnés absents ?
    A tel point qu’en Italie par exemple, le drapeau de la prétendue U.E. est parfois brûlé et remplacé par le drapeau chinois :
    http://www.wikistrike.com/2020/03/des-italiens-retirent-le-drapeau-de-l-union-europeenne-et-hissent-le-drapeau-de-la-republique-populaire-de-chine.html
    Un certain nombre de folles constructions vont voler en éclats, ce n’est qu’un début…

  74. Je confirme Exilé.
    Faisons gaffe aux Russes sous embargo, des espions réanimateurs slaves, oriflammes déployées à tous vents, débarquent sur Rome, Bergame, avec masques, lunettes de protection appareils de ventilation, gants de latex, PQ à volonté, ça c’est du Poutine craché.
    Il est probable qu’ici une personne va tirer la gue*le, d’autant que les communards capitalistes chinois belliqueux, se sont engouffrés en surfant sur la route de la soie jusqu’à Bari, Venise et peut-être même Trieste.
    D’ailleurs des chants propagandistes en mandarin se sont élevés sur les places publiques, et voici en partie la traduction du refrain qui nous a été proposé.
    On est là, on est là, même si Marchenoir ne veut pas nous on est là.
    Bon sang c’est pas du commerce ça.
    Ce n’est pas tout, l’aide sanitaire s’aggrave sur tous les fronts chez les Ritals, voilà t’y pas aussi que des Cubains débarquent en rangs serrés drapeaux en main en Lombardie avec en tête de cortège l’effigie du Lider Maximo Castro.
    Manque de bol, et là ça craint, c’est le pompon, honte pour l’EU, dans la semaine, des Vénézuéliens, des péons, oui !, oui ! des sans dents, du renégat fantoche Maduro, des fauchés comme les blés qui rappliquent les poches bourrées de médoc en dansant du joropo et de la salsa pour remonter le moral.
    J’ai même lu que le président Conte s’est écrié « va fan culo EU » là sais pas, j’ai pas compris, du latin probablement, ou du grec ancien.
    On est mal, on est mal.

  75. sbriglia@Achille

    @ Chemins de traverse
    « Mais, ma parole, c’est maladif chez le mariste de service… »
    En me traitant de « mariste de service » je suppose que vous avez voulu faire de l’humour.
    Rédigé par : Achille | 28 mars 2020 à 13:10
    J’ai cru être visé !
    Serrons-nous les coudes, Achille !
    Au fait il y a des anciens des Jésuites ou des Oratoriens sur ce blog ?
    Parce que deux anciens des maristes c’est un peu léger pour constituer une association…

  76. @ Marc GHINSBERG 27 mars 2020 à 13:10
    « Je condamnerai moins ceux qui agissent et qui commettent des erreurs, que ceux qui se planquent, ne font rien si ce n’est critiquer »
    On demande à la quasi-totalité de la population de rester chez soi et de ne pas sortir plus d’une heure et vous voulez l’empêcher d’écrire et de penser ? Etre chez soi, ce n’est pas se planquer mais obéir à la directive gouvernementale.
    Ne peut-on penser qu’on est dirigé par une équipe de bras cassés sans être classé comme un dangereux activiste qui n’est pas solidaire ?
    Il faut redonner confiance à la population, c’est le rôle du chef. On ne doit pas attendre la fin de cette crise pour sanctionner les incompétents. Cela redonnerait force et courage aux citoyens dont ils ont la charge. Quand un Président annonce la fermeture des écoles le lundi à venir et maintient les élections du dimanche, il ne doit pas tolérer que le Premier ministre lui savonne la planche la veille en fermant bars restaurants… en dramatisant tout en maintenant les élections. Il aurait dû le virer sur place s’il était un vrai chef car on est dans le flou total depuis.
    Et il ne faudrait pas critiquer et poursuivre avec ces bras cassés jusqu’au bout, alors qu’il faudra faire face à une crise économique plus terrible encore, comme vous le soulignez si bien. On est suffisamment solidaire en restant confiné, sauf dans quelques territoires intouchables de la République.

  77. Si ce que déclare PAUL (ce jour à 8h35) est vérifié, il y a vraiment matière à s’indigner, à hurler de rage sous les fenêtres d’une Haute Cour de Justice protégée de la colère du peuple.
    Certes, Dindon Narcissique n’est pas responsable des errements de ses prédécesseurs, en revanche il est responsable pleinement des ministres et collaborateurs qu’il a nommés, serviles, incapables, arrivistes pour la plupart, malhonnêtes pour certains et justiciables de leur médiocrité. C’est le défaut carrément pathologique du chefenguerre incapable de savoir s’entourer. Souvenez-vous du généralissime Gamelin, incapable de commander, même une bière.
    On parle d’épuration, période à laquelle j’ai assisté dans ses détails les plus sordides et je ne souhaite à personne de revivre les horreurs qui n’avaient rien à voir avec le patriotisme.
    A propos de scélératesse, qui se souvient d’un certain J.P. Sartre qui se faisait une gloire d’avoir été pisser sur la tombe de Chateaubriand ? Eh bien, le moustachu de la CGT participe de la même idéologie en décrétant une grève des services publics pour le mois d’avril, il pisse sur la France blessée. Pour un tel outrage, une Haute Cour serait trop d’honneur, je vous laisse deviner ce à quoi je pense. Merci à Mme Verdier-Molinié pour son billet dans le Figaro de ce jour.
    Les querelles qui agitent nos dirigeants et personnages en vue de tous bords ne donnent pas une image sereine de notre gouvernance qui erre comme un bateau fantôme. Hésitations, ordres, contrordres, désordre vont de pair avec les délations que l’on perçoit ici et là dans le public qui par ailleurs ne manque pas d’applaudir tous les soirs à 20 heures nos courageux soignants.
    Et cela fait quinze jours que l’on nous annonce l’arrivée de millions de masques pour demain.
    Les casques, c’est pour quand ?

  78. @ Michel Deluré | 28 mars 2020 à 15:38
    « Je faisais ici allusion à la réaction d’EM que soulignait notamment PB dans son billet et affirmant, parlant de ses ministres, que « l’on se souviendrait de ceux qui n’ont pas été à la hauteur ». »
    Dans une situation particulièrement sensible comme celle que nous connaissons actuellement, il est parfois bon et même nécessaire de procéder à un petit rappel à l’ordre.
    Une petite bourde, même innocente (en politique elles ne le sont jamais), une petite phrase malheureuse, une décision maladroite, peuvent avoir des conséquences désastreuses. D’autant que l’opposition saute sur tout ce qui bouge, ainsi que nous avons pu le voir avec le report des élections municipales.
    Un chef doit savoir se faire aimer, mais il doit aussi être craint sinon il ne maîtrise plus rien. Regardez François Hollande !
    ————————————————————
    @ Denis Monod-Broca | 28 mars 2020 à 12:17
    « Face à une avalanche, mieux vaut ne pas être encordés, mieux vaut prendre chacun ses jambes à son cou… Si un fort peut aider son voisin plus faible tant mieux, bravo, mais vouloir courir ensemble à 27, attachés, c’est être sûr que personne n’y échappera. »
    En somme quand le mot d’ordre est « Tous à la baïonnette », vous, vous comprenez « Tous à la camionnette ».
    Je ne pense pas que ce soit ainsi que l’on gagne des batailles. Surtout quand on est en guerre contre un virus meurtrier.
    La solidarité est plus que jamais de mise, non seulement au niveau européen, mais mondial.

  79. @ Lucile | 28 mars 2020 à 15:08
    « Les cigales en appellent à la « solidarité » des fourmis. Haha. »
    Ne riez pas Lucile, c’est du sérieux, façon Macron.
    Les cigales diront qu’elles sont altruistes, puisqu’elles chantent pour tout le monde.
    Alors que les fourmis sont égoïstes puisqu’elles n’engrangent qu’à leur seul profit.
    Bon, c’est juste pour détendre un peu une atmosphère qui s’alourdit.
    Peut-être que Macron a utilisé cet argument face à Merkel et Rutte. Je le crois capable de tout… en paroles.
    Parce qu’en actes, c’est différent.
    Pour le reste de votre commentaire, je suis d’accord.
    Je l’avais dit il y a quelques jours : réfléchir, c’est déjà désobéir. Et pour cause.

  80. Mary Preud'homme

    @ Exilé | 28 mars 2020 à 15:53 a écrit :
    « N’a-t-il pas remarqué, n’avez-vous pas remarqué vous aussi, que depuis quelques semaines le machin bruxellois est aux abonnés absents ?
    A tel point qu’en Italie par exemple, le drapeau de la prétendue U.E. est parfois brûlé et remplacé par le drapeau chinois »
    Les Chinois qui en sont à nous refiler à prix d’or des masques et toutes sortes d’appareillages censés lutter contre le coronavirus qu’ils nous ont pourtant refilés sournoisement. Et jusqu’à des tests périmés ou incomplets, comme en Espagne ces jours derniers, qui croule sous les décès… Lesquels tests « sans aucune valeur scientifique » étaient initialement destinés d’après ces marchands d’illusions à détecter les personnes positives au Covid-19.
    On ne peut donc être plus cynique et falsificateur tout en jouant les bons apôtres que ces individus qui après avoir répandu leur poison prétendraient venir nous aider en nous revendant des services inutiles ou des marchandises périmées au prix fort !
    Comme quoi les QI présumés supérieurs ne sont nullement facteurs d’honnêteté et de bonne foi pour vivre et bien se comporter en société.

  81. @ sbriglia
    Quand on lit bien certains commentaires de ce blog, on peut deviner la plume de certains élèves des jésuites. Ce sont généralement des anciens, leur style ne trompe pas.
    J’adore lire leur rhétorique sophistiquée, même si je ne partage pas leurs idées, ce qui est souvent le cas…

  82. Chemins de traverse

    Il ne manquait plus que @ sbrigli(one) pour soutenir le @ Achille mille tournures pour prouver qu’il a raison en ne sachant pas lire.
    Vos formations maristes vous laissent en rade lorsqu’il s’agit de comprendre que ce n’est pas @ Tipaza qui vendit la mèche.
    Vous avouâtes vous-même que vous fûtes formé par les maristes, fût un certain temps. Ah ! Ah !
    Le troisième larron ne saurait tarder à venir les soutenir.
    Je persiste et signe : vous n’êtes pas P. Bilger et votre demi-mesure maristo-jésuite est un badigeonnage. Les soeurs semtob, Isabelle et Sophie, ont raison de vous ignorer…

  83. Michel Deluré

    @ Achille 28/03 17:19
    Bien évidemment qu’un chef doit se faire respecter et être craint.
    Mais je ne pense pas que ce type de rappel à l’ordre était le plus judicieux en la circonstance et qu’il tombait au meilleur moment.
    On peut légitimement s’interroger sur l’aspect mobilisateur ou au contraire démobilisateur d’un tel rappel à l’ordre.

  84. Mary Preud'homme

    @ Mitsahne | 28 mars 2020 à 17:17
    Stop avec vos souvenirs !
    Aujourd’hui l’ennemi à combattre est un virus qui s’attaque à l’humain et ne connaît pas de frontières. C’est pourquoi les hommes de bonne volonté de toutes origines, cultures et langues devraient s’unir et lui opposer un front unique.
    Tout en s’opposant aux traîtres et aux lâches qui ne songent qu’à tirer honteusement profit d’une situation inédite.

  85. La France vient de commander un milliard de masques et 5 millions de tests rapides ! Nous allons aussi augmenter nos lits en réanimation !
    C’est formidable !
    Vraiment, c’est super bien géré. De vrais professionnels. Quelle anticipation !
    Je me demande s’ils ont commencé à penser à l’organisation de la distribution des masques quand ils arriveront et s’ils penseront à commander la chloroquine d’ici la fin du printemps.

  86. Denis Monod-Broca

    @ Achille
    À la baïonnette contre un virus ? Expliquez-moi.
    Quant à la solidarité européenne et mondiale, montrez-moi.
    L’Allemagne, le Luxembourg et la Suisse nous ont pris quelques malades. Bravo ! Merci à eux. Ce sont des relations de bon voisinage, pas de la solidarité européenne ou mondiale.
    Il ne me semble d’ailleurs pas que nous ayons chez nous de malades italiens ou espagnols.
    Le sauve-qui-peut dont je parle n’est rien d’autre que la description d’un état de fait, somme toute légitime. Comment aider autrui quand on a tant de mal à s’en sortir soi-même ?

  87. @ Denis Monod-Broca | 28 mars 2020 à 20:45
    Quand un danger concerne l’ensemble d’une communauté (en l’occurrence, là il s’agit rien de moins que de l’humanité), la mutualisation des moyens est toujours plus efficace que le chacun pour soi.
    Dernier exemple en date : sans les Alliés, la France n’aurait pas gagné la guerre de 39-45.

  88. Denis Monod-Broca

    @ Achille
    « Quand un danger concerne l’ensemble d’une communauté (en l’occurrence, là il s’agit rien de moins que de l’humanité), la mutualisation des moyens est toujours plus efficace que le chacun pour soi »
    Oui certes, mais l’humanité est-elle une telle communauté à même de mutualiser ses moyens ? Je ne vois rien de tel sinon, c’est important mais c’est autre chose, le partage des connaissances sur le virus et des recherches sur les traitements.
    « Dernier exemple en date : sans les Alliés, la France n’aurait pas gagné la guerre de 39-45. »
    Il s’agissait alors d’une addition de moyens pas d’une mutualisation, et d’une guerre au sens propre, pas d’une guerre au sens figuré comme l’est notre lutte contre le virus.

  89. Denis Monod-Broca

    @ Achille
    Et j’ajoute ceci : cette mutualisation de moyens entre riches et pauvres, entre Ouest et Est de l’Europe, entre Nord et Sud du monde, aurait été bienvenue avant l’épidémie, elle sera bienvenue après l’épidémie, ne l’oublions pas. Mais l’organiser au cœur de l’épidémie n’a rien de tellement pertinent.
    En cas de dépressurisation…
    Pour qui a un peu voyagé en avion, c’est comme une comptine apprise par cœur dans l’enfance : « En cas de dépressurisation de la cabine, un masque à oxygène tombera automatiquement à votre portée. Tirez sur un masque pour libérer l’oxygène. Placez le masque sur votre visage et respirez normalement. Une fois votre masque ajusté, il vous est possible d’aider d’autres personnes. Etc. » En pareil cas, d’urgence absolue, on pense à soi d’abord, sans doute est-ce de l’égoïsme mais c’est aussi la condition nécessaire pour pouvoir aider autrui : « une fois votre masque ajusté, il vous est possible d’aider d’autres personnes ».
    Nous sommes dans un pareil cas d’urgence absolue : le sras-cov-2 fait des ravages, l’économie s’est arrêtée. Il y a dépressurisation sanitaire, économique, sociale, politique…
    Quand nous respirerons à nouveau normalement, nous serons en mesure de nous tourner vers autrui, de nous préoccuper du bien commun.

  90. @ Denis Monod-Broca | 29 mars 2020 à 08:19
    « En pareil cas, d’urgence absolue, on pense à soi d’abord, sans doute est-ce de l’égoïsme mais c’est aussi la condition nécessaire pour pouvoir aider autrui : « une fois votre masque ajusté, il vous est possible d’aider d’autres personnes »
    Oui, dit plus simplement « Charité bien ordonnée commence par soi-même ». Vieux dicton bien connu de nos ancêtres et qui est d’ailleurs très appliqué en cas de crise sanitaire. il suffit de voir dans les supermarchés comment ça se passe.
    Il y a aussi le proverbe « Aide-toi, le ciel t’aidera » exclusivement réservé aux croyants. 🙂

  91. Denis Monod-Broca

    @ Achille
    « 01 Il y a un moment pour tout, et un temps pour chaque chose sous le ciel :
    02 un temps pour donner la vie, et un temps pour mourir ; un temps pour planter, et un temps pour arracher.
    03 Un temps pour tuer, et un temps pour guérir ; un temps pour détruire et un temps pour construire.
    04 Un temps pour pleurer, et un temps pour rire ; un temps pour gémir, et un temps pour danser.
    05 Un temps pour jeter des pierres, et un temps pour les amasser ; un temps pour s’étreindre, et un temps pour s’abstenir. »
    Etc.

  92. Xavier NEBOUT

    Quand un scandale en cache un autre, plusieurs autres.
    Le tabac fait 72 000 morts par an. De cela, tout le monde se fiche, et à juste titre dans la mesure ou un fumeur n’est qu’un imbécile.
    Mais ce qui est intrigant en ce moment, c’est qu’on n’entend pas parler de la relation entre la mortalité face au coronavirus et le tabac.
    Tout le monde médical sait bien que ce sont en grande majorité les fumeurs qui y passent, mais motus et bouche cousue.
    Il y a bien mieux encore: les débits de tabac sont ouverts – du moins ceux qui le veulent car tous ne le sont pas – alors que les commerces de cigarettes électroniques sont fermés.
    C’est-à-dire qu’on invite ceux qui avaient quitté le tabac à y retourner pour faire face à ce qui va les amener dans un cercueil.
    Le coronavirus est encore loin de faire 72 000 morts, mais il serait d’une certaine façon amusant qu’il conduise au même nombre de morts.
    On songerait peut-être alors au commerce du tabac mais alors aussi à ce crime contre l’humanité et tous ses auteurs et complices, de l’Etat aux buralistes.
    Ne serait-ce pas pour cela qu’on n’en parle pas ?

  93. Confinement à deux vitesses égale confinement à effet nul :
    « Nous soignants ne tiendrons pas le combat ! Je suis fatigué ! Sous pression quotidienne. Ce matin, j’ai vu six personnes cracher dans la rue, trois se moucher sans kleenex, à l’ancienne, avec les doigts… Je n’en peux plus ! »
    https://www.midilibre.fr/2020/03/28/confinement-je-nen-peux-plus-un-infirmier-a-bout-filme-des-montpellierains-qui-se-baladent,8823048.php
    Que fait le prétendu pouvoir ?

  94. Les anciens élèves des écoles chrétiennes qui se manifestent ces temps-ci, ont dû avoir des rapports tendus avec des membres du clergé !

  95. A défaut de la chasse aux ministres, c’est la chasse aux idées noires sur France 2 l’après-midi.
    Hier la Soupe aux choux, aujourd’hui, l’Aile ou la cuisse. Louis de Funès est de retour pour nous dérider les zygomatiques.
    Je suppose que dans les jours à venir nous aurons droit à toute la série des Gendarmes de Saint-Tropez.
    Dommage que ce soit des films que l’on a déjà vu au moins quinze fois…

  96. @ Xavier NEBOUT
    « Mais ce qui est intrigant en ce moment, c’est qu’on n’entend pas parler de la relation entre la mortalité face au coronavirus et le tabac.
    Tout le monde médical sait bien que ce sont en grande majorité les fumeurs qui y passent, mais motus et bouche cousue. »
    Même chose pour l’amiante.
    Des désamiantages de pans entiers de bâtiments ont été réalisés à grands frais pour retirer des matériaux où l’amiante, enrobée, ne présentait aucun danger alors qu’il est avéré que les cas d’asbestose les plus graves étaient en réalité couplés avec une pratique importante du tabagisme.
    De l’art d’émouvoir l’opinion avec de faux problèmes pour la manipuler.

  97. Denis Monod-Broca

    @ Exilé
    Ni le tabac ni l’amiante ne submergent les services de réanimation et de soins intensifs des hôpitaux de tout le pays, de tous les pays.

  98. Après la chasse aux ministres, je vois une mini-chasse aux fumeurs sur le blog. Et ça me déplaît autant que la fumée de cigarette.
    Les fumeurs prennent les risques qu’ils veulent : tant qu’ils n’enfument pas les autres, laissons-les libres, arrêtons d’être si durs avec eux.
    Que les gens soient dépendants d’une substance ou de quoi que ce soit d’autre, ils en paient le prix en cas de perte.
    Confinés, nous voyons bien que nous dépendons du mouvement, de la découverte du monde autrement que par quelque médiation que ce soit. Je ne veux critiquer ni Internet ni les livres, dont notre vie est plus riche, mais nous avons pour beaucoup besoin d’arpenter l’extérieur et pas seulement de nous le représenter et ressentons quelque manque. Même pour la pensée ! Marcher aide à se renouveler.
    L’idéal de jouir de tant de choses de ne dépendre d’aucune semble bien difficile à réaliser. C’est le cas de notre hôte, avec « Le confinement c’est une vie ! » qui a pu choquer.
    Pas moi. Et d’autant que nous en bénéficions en retour, comme on l’a vu, le voit et le verra encore.
    Ce confinement est une course de fond immobile.
    Non, je trouve juste que ce confinement met en valeur que nous dépendons de bien des choses.
    Pourquoi s’en prendre aux fumeurs, parce qu’ils n’ont pas perdu ce dont ils dépendent quand c’est le cas de tout le monde ? Il faut le leur faire payer, peut-être ?
    Je ne vois pas pourquoi, ils n’en sont pas la cause. Animal de compagnie, cigarette, on essaie de ne pas briser les habitudes les plus structurantes de gens déjà bien ébranlés. Cela me semble humain et de nature à permettre aux gens de ne pas craquer, un risque pour eux, et de contagion de désordre voire de chaos.
    L’éternel débat : dans ce genre de circonstances, mieux vaut-il avoir un chien ou un chat comme animal de compagnie ?
    Être obligé ou autorisé, selon la manière dont on voit les choses, de sortir.

  99. @ Achille | 29 mars 2020 à 15:43
    Cinéphile dans l’âme depuis le lycée, je me suis essayé à revoir « le Triporteur », j’avoue que j’ai capitulé.
    Par contre le paysagiste humain Tati, « Les vacances de monsieur Hulot », revu avec le même plaisir suranné de l’époque, en deux images tout son génie, le restaurateur définissant l’épaisseur des tranches d’un rôti à servir en fonction du physique des vacanciers.
    Tati dont j’avais revu l’intégralité il y a quelques mois, pour un confinement plus doux. On parle des « Temps modernes » de Chaplin, le visionnaire « Mon oncle » dans la lignée pour nous faire aujourd’hui nous moquer de nous-mêmes.

  100. Bonjour Philippe,
    Pourquoi une photo de pintade pour illustrer votre propos ?
    Ou de paon, je ne vois pas bien, je n’ai pas mes lunettes.

  101. @ Giuseppe | 29 mars 2020 à 21:32
    J’adore également les films de Jacques Tati. Ils sont indémodables et d’un humour décapant.
    Un cinéaste que j’appréciais également, c’est Pierre Etaix. Moins connu, il savait tout faire, acteur, clown, cinéaste. Cela fait des décennies que l’on ne voit plus ses films à la télé, même pas au Cinéma de minuit. Dommage !

  102. @ tous les non-fumeurs hygiénistes
    Oui Noblejoué a raison. Vous nous les brisez menu avec vos remarques. Que celui d’entre vous qui ne mange pas d’alcool, pas de sucreries (le diabète, c’est génétique, peut-être ?), pas de charcuterie, et qui se déplace le moins possible en voiture, et pas en 4×4 de gros beauf de préférence, l’ouvre à la rigueur, certificat de bonne moralité alimentaire et automobile à l’appui. Mais arrêtez la moraline imbécile de grâce, ce n’est pas comme ça qu’on arrêtera. Si vous êtes jaloux, mettez-vous à la clope, surtout si vous êtes vieux et n’avez jamais fumé, vous ne risquez rien. Demandez à vos petits-enfants de vous faire des roulées sympas avant de regarder Eric Zemmour sur CNews, vous passerez un bon moment en famille !
    Moi pour soigner mon coronavirus je suis pas allé chez le docteur (on n’en parlait pas alors, mais ça y ressemblait fort), j’ai utilisé les trucs traditionnels style camphre pour dégager les bronches, réduit ma consommation de clopes améliorées (le tabac seul n’a aucun intérêt, j’admets) et de bière et c’est passé tout seul.
    Qu’est-ce que vous voulez, les gènes.
    Et si ceux-ci déclarent forfait et qu’il arrive, mon cancer du poumon ne coûtera pas plus cher à la sécu que les cancers causés par l’alcool ou la mauvaise nourriture ou la pollution. Et le montant des retraites économisées grâce aux clopes est j’imagine astronomique. Je vais voir le médecin chaque fois qu’il me tombe un oeil et n’utilise les médicaments qu’en tout dernier recours, je ne coûte rien, pour ainsi dire, juste parce que j’ai des enfants. Alors à d’autres les fumeurs qui vous volent alors qu’ils vous financent.
    Ce n’est pas Didier Maïsto le nouveau grand philosophe (sans humour !) qui vous le dira, mais avec un paquet de clopes à 5 euros (ce qui est déjà hors de prix), il n’y aurait jamais eu de Gilets jaunes. Mais quand le prix du paquet atteint voire dépasse celui d’une barrette de shit y’a de quoi s’énerver, non ?

  103. @ Exilé
    « Que fait le prétendu pouvoir ? »
    Ce qu’il peut. La France fait 554 000 km2 et compte 67 millions d’habitants. Ses forces de police tous effectifs confondus doivent atteindre les 180 000 hommes, et sans doute suis-je généreux. Comme vous et moi le policier et le gendarme ne peut pas travailler 24h sur 24, comme vous et moi il peut être malade, en particulier du coronavirus, et puis ils ne peuvent pas tous être mobilisés pour la quarantaine. Donc ben on ne surveille pas tout le monde, et heureusement.
    Vous le faites exprès ou c’est sérieux quand vous faites ce genre de remarque sinon ?

  104. @ Tomas 22h54
    « Et si ceux-ci déclarent forfait et qu’il arrive, mon cancer du poumon ne coûtera pas plus cher à la sécu que les cancers causés par l’alcool ou la mauvaise nourriture ou la pollution. »
    Le tabac et ses joyeusetés que je connais bien puisque j’ai perdu trois de mes amis tabagiques.
    Le cancer bronchique est abominable: on meurt par étouffement, sans compter les métastases fréquentes au cerveau ou au foie…
    Le cancer de la bouche qui conduit à quelques désagréments comme l’ablation des glandes salivaires et de la langue (on greffe un morceau du muscle de la cuisse à la place !).
    Le cancer de la vessie: je ne vous fais pas de dessin…
    Les répercussions cardio-vasculaires classiques…
    Et c’est un ancien fumeur (35 ans d’abstinence) qui vous le dit gentiment !

  105. @ caroff
    OK, je regrette pour vos amis, tout le monde a je suppose une raison personnelle de ne pas fumer, boire ou conduire, pourtant tout le monde le fait, à part quelques heureux ou les gens qui vivent avec un dollar par jour. Une cirrhose, un diabète sous dialyse pendant vingt ans, être infirme à vie à cause d’un chauffard imbécile, c’est pas rigolo non plus. Mourir de faim ou d’une balle dans le foie non plus. Mourir c’est pas terrible, en fait, et souvent on a mal avant.
    On connaît les risques, merci, et tous les fumeurs essayent chaque jour d’arrêter, je suppose. Ce n’est pas par la stigmatisation imbécile à la Nebout ou à la Charoulet qu’on arrivera à débarrasser la société de ce fléau, car c’en est un, c’est par l’éducation, et ça semble globalement marcher. On sait depuis les années 50 que le tabac réduit l’espérance de vie, on est parvenu à l’éradiquer des lieux publics, les fumeurs ne fument général plus dans leur voiture ou dans leur maison même, il y a du progrès, pas la peine de vouloir accélérer la chose. Chacun est assez grand et informé pour choisir, et la société peut tout à fait assurer ce risque, comme elle le fait avec d’autres.
    Nos députés s’honoreraient déjà à ne pas se laisser acheter par un lobby du tabac encore très puissant, je ne comprends pas d’ailleurs pourquoi la production et la vente n’en sont pas totalement nationalisées comme l’est la distribution d’alcool en Suède. Commençons déjà par ça avant de taper à coup d’augmentations qui touchent le smicard fumeur qui n’en peut mais, pas la peine de laisser Continental Tobacco ou qui sais-je encore encaisser les bénéfices, même si je sais que la majeure partie revient à l’Etat.

  106. Robert Marchenoir

    Quel était l’un des pays du monde les mieux préparés à l’épidémie du coronavirus ? La
    France, au 11e rang derrière les États-Unis, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, l’Australie, le Canada, la Thaïlande, la Suède, le Danemark, la Corée du Sud et la Finlande.
    C’est ce qui ressort du classement 2019 du Global Health Security Index, qui évalue 195 pays sur leur capacité à « se défendre contre l’un des plus grands risques actuels : les éruptions de maladies contagieuses qui peuvent provoquer des épidémies internationales et des pandémies ».
    Le GHS Index ajoute : « l’immigration de masse, qui se manifeste maintenant dans le monde entier, crée les conditions idéales pour l’émergence et la diffusion d’agents pathogènes ».
    Dans le détail, la France se classe au 6e rang mondial dans la catégorie capacité de prévention, au 8e rang dans la catégorie système de santé, et au 9e rang dans la catégorie efficacité du système gouvernemental.
    Si l’on prend les critères individuels, la France est au premier rang mondial pour le suivi de la résistance aux antibiotiques, les règles de bio-sécurité, l’intégration des données concernant la santé humaine et animale, la coordination entre les autorités de santé et de sécurité en cas d’attentat biologique, les restrictions sur le commerce international et les déplacements en cas de problème sanitaire, la communication entre les autorités de santé et les médecins, les accords internationaux avec les pays voisins en cas d’urgence sanitaire, les accords internationaux contre les armes biologiques, le partage international d’échantillons pathogènes, et la capacité de résistance des infrastructures de transport et de fourniture d’énergie.
    J’en conclus (si je suis le raisonnement implicite de nombreux commentateurs de ce blog) qu’il faut baiser les pieds à Emmanuel Macron et dresser des statues à Agnès Buzyn.
    J’ajoute, pour éviter de pénibles recherches et de torturants soupçons à nos amis complotistes, que cette étude n’a évidemment aucune valeur, puisqu’elle a été financée en partie par la Fondation Bill & Melinda Gates, ainsi que par Dustin Moskovitz, le plus jeune milliardaire de l’histoire à avoir fait sa propre fortune.
    Dustin Moskovitz est américain, co-fondateur de Facebook, juif, et il s’est engagé à céder l’essentiel de sa fortune de son vivant au profit de bonnes causes.
    Il est donc manifeste que ce score invraisemblable de la France n’est qu’une « fake news » des « médias du système », destinée à protéger Emmanuel Macron, « chouchou des médias, banquier d’affaires chez Rothschild, marionnette du système bancaire américain, soutenu par le célèbre homme d’affaires homosexuel Pierre Bergé », et de surcroît, crime à peine croyable, qui s’est permis de « voyager aux États-Unis » (selon Nicolas Dhuicq, agent d’influence russe et ex-député de la Nation Les Républicains, lors d’une « interview » à la poubelle de désinformation Sputnik*).
    Il est manifeste que cette étude n’est qu’une pièce supplémentaire du complot qui pousse Agnès Buzyn, ex-ministre de la Santé, son mari Yves Lévy, ex-PDG de l’INSERM, et Jérôme Salomon, directeur général de la Santé, à empêcher le gentil docteur Didier Obélix Raoult de soigner les Français avec le bon médicament qu’il a dans sa poche.
    Et qui ne coûte rien. Si vous voyez ce que je veux dire.
    Pour finir, il faut bien constater que les jeunes et les pauvres sont des abrutis. Quant aux sympathisants du Rassemblement national, ce sont des débiles profonds.
    Déjà, les Français ne sont pas des lumières : 26 % d’entre eux pensent que le virus de l’épidémie actuelle a été conçu en laboratoire (17 % de manière intentionnelle, 9 % de manière accidentelle).
    Ce qui, au passage, signifie qu’ils sont presque aussi décérébrés que les Américains, lesquels sont 29 % à entretenir cette conviction.
    Si 6 % seulement des plus de 65 ans, en France, pensent que le virus a été développé intentionnellement dans un laboratoire, 27 % des moins de 35 ans croient à cette idée idiote.
    Si 4 % seulement des riches adhèrent à cette fable, 22 % des pauvres la gobent.
    Mais le pompon, c’est lorsqu’on examine le bulletin de vote. Seulement 2 % des sympathisants LREM et 6 % des sympathisants LR pensent que le virus a été fabriqué intentionnellement en laboratoire. 40 % des sympathisants RN le croient, et ils sont 55 % si on leur ajoute ceux qui pensent qu’il a été créé accidentellement en laboratoire.
    Pas étonnant qu’ils se laissent enfumer par le bon docteur Raoult, qui se campe en leader du camp du Bien persécuté par les Méchants au gouvernement, alors que sa scandaleuse campagne d’auto-promotion n’est qu’une banale lutte d’ego et de pouvoir entre hauts fonctionnaires rivaux.
    Si Monsieur Raoult gagnait sa croûte dans le secteur privé, son prétendu génie serait évalué à l’aune objective du marché. Il n’aurait pas besoin, pour satisfaire son immense vanité, de prendre en otage un pays entier et de faire du chantage à l’épidémie.
    ______
    (*) Au passage, nous attendons toujours les révélations explosives annoncées par Nicolas Dhuicq sur la « vie privée » d’Emmanuel Macron, qui devaient submerger les gazettes d’un jour à l’autre, disait-il le 4 février 2017.
    De même que nous attendons toujours les révélations explosives annoncées par Marine Le Pen, sur le « compte bancaire secret d’Emmanuel Macron dans un paradis fiscal », à la dernière minute de son débat télévisé avec lui, à la veille du second tour de l’élection présidentielle.
    « Révélations » longuement préparées par les réseaux trumpistes et poutinistes — mais curieusement, près de trois ans plus tard, nos amis de la « vraie droite » ne semblent toujours pas avoir retrouvé leurs dossiers.

  107. Xavier NEBOUT

    @ Tomas
    Le risque de cancer par le tabac n’est pas lié à la quantité mais à la probabilité.
    Sur x milliers de saletés inspirées et expirées, il y en a une de temps à autre qui se fixe et qui fait des petits.
    Si bien que c’est comme si on jouait au Loto. Celui qui n’a pas de chance va se le choper à la première cigarette alors qu’un gros fumeur ne le prendra pas, mais ce dernier a de bonnes chances de gagner un gros lot en achetant un million de tickets chaque semaine.
    C’est ainsi qu’après avoir appris cela, j’ai arrêté la cigarette du dimanche il y a une quarantaine d’années.

  108. @ Tomas – je suis à présent Lodi
    Bref, vous avez globalement raison.
    Ceci dit je ne fume pas. Je n’aime ni la fumée ni les boissons, alcoolisées ou non, prestigieuses ou non, contenant du gaz. J’aime par contre être sous les couvertures ou sous l’eau. Il y a une opposition entre les deux, mais je la creuserai quand je prendrai ma pelle.
    Bref, mais je ferai un effort pour l’opium, qui à mon avis mérite son nom de « divine drogue », enfin, il faut voir, tout dépend du choix des méthodes, de son degré d’initiation…
    Je voudrais que les gens soient libres, du moment qu’ils ne nuisent pas aux droits des autres, mais toujours, les gens ont leur petite exception à ce principe.
    On croirait la commère commençant par « je ne dirai pas du mal de… » et l’assassinant.
    La casuistique contre le principe.
    Nous souffrons, nous mourrons, mais ce n’est pas assez, il nous faut encore faire souffrir ou être victime des autres, et ce alors qu’il ne s’agit pas de survie.
    En plus de la lutte pour la vie, la lutte pour gâcher celle de l’autre.
    Dans tous les domaines, tiens, une histoire.
    L’un voudra interdire l’homosexualité, l’autre de la critiquer, un asexuel ironisera qu’il est bien aise de ne pas être un crétin de sexuel. Piqués, les deux le feront soigner pour qu’il choisisse son camp.
    Mais sur ces entrefaites, un bisexuel observera que quitte à se mettre aux langues étrangères, autant en pratiquer deux, mais pas avec les plus crétins, et de parler d’art d’aimer. L’asexuel demandera au bisexuel pourquoi il est le plus intelligent.
    Ce dernier, pas un modeste du genre à radoter qu’il présente des pauvretés en en dénigrant d’autres pour se rehausser sur leur dos, se vantera directement, sans nuire à personne, avec compassion pour les moins chanceux que lui, peut-être, mais sans le montrer pour ne pas humilier.
    Bref, il révélera sur le mode badin qu’il choisit bien ses fréquentations. Ayant deux fois plus de candidats potentiels, il peut se permettre d’être deux fois plus difficile.
    On peut rêver que nous sortions du labyrinthe de nos malédictions enchâssées, souffrance et mort, et ce qui tient des deux, injustice.
    De quel droit priver les gens de leur dû ? Et en plus, considérant le peu dont les gens disposent, on peut nous comparer à des gens gravement malades qui ne songeraient qu’à gâcher un peu plus le séjour au mouroir des autres.
    Ce n’est pas la faute des gens, il y aurait des mécanismes trop longs à décrire et, je le parie, pas encore tout à fait élucidés, pour le démontrer. C’est une maladie bien humaine dont tout le monde peut être infecté, et j’ai donc bien peur d’actualiser cette tendance.
    En attendant, de l’air, de l’air !

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