Attal-Bardella : une lutte des classes ?

Le 23 mai, François-Xavier Bellamy, protestant avec vigueur contre la tenue du débat entre le Premier ministre et Jordan Bardella (JB) qui révélait « une crise démocratique assez profonde » – trop vivement repris par Caroline Roux avec à ses côtés une Marion Van Renterghem plus douée à l’écrit qu’à l’oral -, a été remarquable pour Les Républicains. Tout comme Marion Maréchal pour Reconquête!, dans les suites de la confrontation principale (France 2).

Celle-ci ne m’a pas déçu. Je ne fais pas partie des grincheux systématiques qui déplorent que les jeunes générations en politique soient éloignées de la qualité et de la culture générale. Cette appréciation ne m’a pas empêché de tirer des enseignements précieux, tant sur le fond que pour la forme, des échanges entre ces deux personnalités qui un jour, dans une autre configuration, seront peut-être aux prises lors d’une joute présidentielle.

Si je porte un jugement global sur l’ensemble des propos opposées par l’un et l’autre, je donne le gain du match à Gabriel Attal (GA).

Parce que d’abord, sur le plan de l’analyse politique, sa position était évidemment plus confortable. Il s’appuyait sur un existant européen qui, aussi discutable qu’il puisse être, offrait à son argumentation de quoi sinon convaincre du moins persuader qu’il valait mieux, dans tous les cas, que les virtualités parfois approximatives du RN.

C’est d’ailleurs au sujet de ces dernières que GA a été naturellement le meilleur, s’en donnant à coeur joie pour mettre au jour les limites, voire les incohérences du projet européen de son adversaire qui, sur la défensive, tentait tant bien de mal de la démontrer plausible sous les assauts majoritairement ironiques quoique courtois du Premier ministre.

JB, à aucun moment, n’a pu se livrer à ce qu’il semble affectionner : une charge quasiment solitaire qui lui permettrait de dérouler, sans véritable objectif, le fil d’une pensée prévisible. Alors qu’au contraire GA l’a contraint en permanence à affronter des questions imprévisibles et des critiques inattendues. Il le sortait, ce que clairement il déteste, d’un logiciel mécanique. Sur ce plan JB a révélé une rigidité, un dogmatisme bien plus grand que celui qu’il imputait trop souvent à GA. Cela ressemblait à un exercice où l’un obligeait l’autre à sortir de ses réponses toute faites, du cours qu’il avait appris, pour se jeter dans l’inconnu.

Et JB, à l’évidence, n’aime pas être surpris et bousculé.

Mais il me semble qu’une approche plus profonde peut être tentée qui montre des différences capitales entre les deux protagonistes dont le comportement, les attitudes, la richesse du langage, la décontraction ou non lors du débat ont été très révélateurs.

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JB a été appliqué, scolaire, contraint. Mal à l’aise. Sérieux certes mais tendu. Alors que face à lui, il y avait une alacrité d’esprit, une verve, presque une désinvolture, une habitude de l’oralité et de la contradiction. Ce que l’un cherchait à apprendre et à cultiver – une qualité de pensée et d’expression, une aisance, une souplesse intellectuelle et humaine -, l’autre les avait et les manifestait naturellement.

C’est ce que j’ai appelé dans mon titre « une lutte des classes ». Le destin ô combien méritant, volontariste et militant de JB, fier de ses origines populaires et de son ancrage en Seine-Saint-Denis d’où grâce à sa mère et à lui-même il était sorti exemplaire, avec des qualités de rigueur, de rectitude et de travail, était clairement aux antipodes de celui de GA, avec une famille privilégiée, où la politique coulait dans ses veines depuis toujours, où rien n’était à apprendre puisque tout semblait su de toute éternité, par hérédité, où les idées et les mots qui allaient avec composaient un ensemble sans heurts ni ruptures.

JB m’est apparu – de manière touchante – comme le modeste talentueux ayant encore beaucoup de chemin à faire sur le plan de la forme, au-delà de sa mise impeccable lui attirant sans doute dans un monde négligé beaucoup de suffrages. GA, tel un vibrion spirituel pétri de dons, sûr de son futur parce que son passé n’avait pas été une longue lutte.

Cet antagonisme expliquait pourquoi GA rayonnait d’ironie et de certitude quand JB s’efforçait, avec tension et difficulté, de bien faire. L’élève brillant face, parfois, à l’élève besogneux mais qu’on aime bien parce qu’on ne le jalouse pas.

On ne peut pas dire que le Premier ministre ait toujours fait preuve, dans ce débat, de la politesse qu’on lui connaissait et qu’on aurait attendue de lui. Il parlait en même temps que JB, il le coupait, il lui interdisait le moindre développement construit, il jouissait d’une supériorité qu’avec intuition il sentait chez lui, au point d’avoir, en plusieurs moments, ce sourire à la fois charmeur et sarcastique démontrant sa certitude d’avaler la proie face à lui.

Il a été insultant en une unique occasion, quand il a reproché au RN d’avoir été vendu à la Russie dans ses votes européens ou ses abstentions. JB a été mou dans sa réplique, presque inexistant, comme s’il était sonné alors qu’il était évident que cet argument serait proféré. Je regrette que le Premier ministre soit tombé dans cet extrémisme.

Le paradoxe de cette confrontation, et à partir de l’analyse même que j’ai esquissée, est que la victoire indiscutable de GA – quel gouffre avec Valérie Hayer ! -, selon des critères classiques, ne va peut-être pas diminuer la domination de JB et de sa liste dans les sondages. Le dernier le situe à 33 %. Il se peut que la supériorité du Premier ministre ait été perçue comme une arrogance et que beaucoup de citoyens continuent à porter haut, au bénéfice de JB, l’émouvante et claire inégalité entre un être parti de rien et un autre pourvu de tout.

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Voir les Commentaires (96)
  1. Intéressante analyse de ce débat que je n’ai pas pris le temps de suivre, débat prévisible puisque je n’ai aucune difficulté à imaginer la scène.
    Je n’ai pas compris où était l’insulte, au juste, à reprocher au RN d’avoir été vendu à un pays contre lequel la France est en guerre froide. Et si on pousse le raisonnement, doit-on s’étonner que Jordan Bardella ait été « mou dans sa réplique » face à un argument dont il était évident qu’il« serait proféré », si ce n’est parce qu’il est dans l’impasse face à l’évidence de sa réalité ?
    Il suffit de voir son fan-club ici présent pour ne pas en douter : les mêmes qui prétendent défendre la France contre tous voient d’un bon oeil que les services secrets d’un pays étranger envoient des types peindre des étoiles bleues, des mains rouges, etc.
    L’exercice est donc difficile pour JB, puisque, sans parler de ses convictions personnelles, une partie de sa base électorale est complètement soumise au pays qui n’a jamais cessé d’être en guerre froide contre nous – sauf que les enfants gâtés de cette guerre, qui ont eu gratuitement leur place dans le camp occidental, l’ont oublié quand l’ours était terrassé par l’effondrement du bloc.
    Cela crée d’autant plus de remous que la position courageuse de Marine Le Pen, d’avoir remis en cause l’antisémitisme du père, en reconnaissant aux Français juifs leur rôle plein et entier dans la défense nationale, hier comme aujourd’hui, est forcément fragilisée par ce positionnement. L’autre jour, quelques pays européens comme l’Espagne se permettaient de reconnaître le Hamas comme un Etat – sans même réaliser ce que cela peut signifier pour leur propre unité nationale. D’autres remarquent que de nombreux pays européens l’avaient déjà fait dès la fin des années 1980. Oui, bien sûr : alors qu’ils n’avaient aucune autonomie politique en tant que pays satellites de l’URSS.
    Comment Jordan Bardella pourrait-il ne pas être « mou dans sa réplique » vu que son parti n’a toujours pas adopté une position pleinement cohérente ? Son rapport à Moscou l’a quasi-aligné sur LFI en terme de politique étrangère. Forcément, ce n’est pas si facile à défendre.

  2. « …l’émouvante et claire inégalité entre un être parti de rien et un autre pourvu de tout. »
    C’est beau comme l’antique !
    Et par une drôle d’association d’idées, je me dis que nous avons vécu un remake 2.0 du duel entre Anquetil et Poulidor, lors de l’ascension du Puy de Dôme.
    Et le vainqueur est… ou sera celui sur lequel se porteront l’affection et surtout les voix des spectateurs.
    Wait and see.

  3. Macron-Attal, deux bigoudis à la tête de la France, c‘est le chaos, pas celui du RN qui n’a rien se reprocher, Poutine non plus, ceci pour le cinglé du blog.
    Avec Attal, Dupond-Moretti et Darmanin, Macron est le responsable principal de la chienlit actuelle et des désastres qui s’accumulent dont celui sécuritaire qui résulte du laxisme, de l’impunité, de l’absence d’autorité et de l’incompétence totale de Macron et de son gouvernement d’incapables arrogants et irresponsables.
    Soutenons nos Forces de l’ordre qui sont si mal dirigées actuellement.
    Vomissons cette justice pourrie complice du crime.
    Le prochain Président devra immédiatement rétablir l’autorité, le respect et la confiance dans la parole publique si abîmés actuellement, et travailler exclusivement dans l’intérêt général et non pour la destruction programmée de la France, sa culture, son histoire, son peuple blanc catho en faveur de nos remplaçants islamistes.
    Bardella et le RN n’ont pas de sang sur les mains, Attal et son gouvernement en ont des bassines : de Paty à Lola, Thomas et des milliers d’autres tués torturés massacrés par des arabo-africains, afghans, conséquence de cette politique criminelle macronienne dont Attal est lui aussi un des responsables et qui devront en répondre devant un tribunal pour crime d’ État contre leur peuple.

  4. Marc Ghinsberg

    Jordan Bardella est issu des classes populaires et on peut saluer son mérite de, si jeune, s’être hissé aux premiers rangs du monde impitoyable de la politique. Il ne faudrait pas pour autant se réfugier derrière une analyse psychosociologique pour esquiver l’essentiel.
    Jordan Bardella n’est pas un bon député européen contrairement à François-Xavier Bellamy et à Valérie Hayer, entre autres. Il est très peu présent au parlement, il ne participe pratiquement pas aux travaux parlementaires, de son propre aveu il vote sans lire les textes et cela n’a rien à voir avec ses origines sociales. En fait si JB a été mis en très grande difficulté face à Gabriel Attal c’est que pour une fois il avait devant lui quelqu’un qui ne l’a pas lâché sur le fond des dossiers, qui a pointé les multiples changements de pied du RN ex-FN, sur l’Europe, sur l’Euro, sur le nucléaire, qui a démontré l’absurdité des propositions miracles du RN au plan économique comme la préférence nationale pour la commande publique, qui a dénoncé les fausses solutions en matière d’immigration comme l’instauration de « doubles frontières ».
    La confrontation à laquelle on a assisté le 23 mai n’a rien à voir avec une lutte des classes qui serait incarnée par les représentants de deux partis en tête des sondages. Il y avait d’un côté un Premier ministre responsable et de l’autre un candidat qui aspire à le devenir mais qui s’il parvenait au pouvoir aurait comme alternative soit de s’effacer rapidement après le chaos qu’il aurait créé, soit de renoncer à ce qui lui tient lieu de programme et qui n’est en fait qu’un tissu de promesses populistes reposant sur des solutions inopérantes ou inapplicables.

  5. Grâce à ce débat, on a eu plusieurs confirmations:
    – Bardella n’a pas le niveau même s’il a suivi des cours de communication pour ne pas trop pâlir face à un Attal issu d’un milieu beaucoup plus favorisé que lui.
    Il lui manque un fond de culture générale qu’il lui est difficile de rattraper !
    – Mais peu importe puisque ses électeurs ne votent pas pour lui mais contre la macronie, son insupportable arrogance et son absence de résultats sur tous les sujets régaliens.
    – Attal n’a pas à eu à forcer son talent et me faisait penser à un boxeur sautillant devant un adversaire un peu emprunté.
    – Le service public de l’audiovisuel (SPA) s’est une fois de plus vautré en privilégiant deux listes comme l’a souligné FX Bellamy : Mme Roux a essuyé l’affront suprême d’un reproche bien mérité en direct live !!
    – Les élections européennes auraient pu être le moment rêvé pour expliquer aux Français les mérites et les lacunes de l’UE, au lieu de quoi les médias ont préféré, par populisme et par paresse, mettre en avant ses défaillances. Le SPA n’a pas été en reste bien au contraire, ce qui serait de nature à insister sur une réforme du type BBC pour le rendre de nouveau crédible.
    – Les deux seuls vraiment sincères et soucieux des intérêts de la France confrontée à l’islamisme et à la criminalité ont été sans conteste Bellamy et Maréchal, les plus intelligents de la petite bande.

  6. Fichtre ! Cher Philippe, vous prenez des risques ! Je n’ai vu qu’un petit morceau de débat qui m’a laissé le même sentiment que le vôtre. Mais donner clairement la victoire à GA au détriment de JB, z’allez pas vous faire que des copains… et des copines.
    Au moins dans ce débat, on a parlé d’Europe, ce dont JB n’avait finalement pas envie.

  7. Monique Migny

    Bien d’accord avec vous. J’attends un débat Jordan Bardella/Marion Maréchal ou Sarah Knafo.

  8. Visiblement la presse n’a pas suivi le même débat que le téléspectateur.
    Moi j’ai vu un Premier ministre arrogant, méprisant, irrespectueux au point de couper la parole à répétition chaque fois que les réponses le dérangeaient.
    Moi j’ai vu un Jordan Bardella patient, courtois, souvent interrompu aussi par celle qui était censée animer le débat en toute impartialité, néanmoins en développant certaines mesures en prenant des exemples concrets.
    Je ne reprendrai pas tous les mensonges de Gabriel Attal, simplement un qui résume le tout, je n’ai jamais entendu Marine Le Pen changer d’avis dans la même journée ou selon ses interlocuteurs. Vous avez démontré une fois de plus, Monsieur le Premier ministre, que votre pensée est que les Français sont des « veaux » à qui l’on peut faire tout avaler, mais il me semble heureusement qu’ils sont en train de se réveiller (enfin) !! 
    Deux choses à dire de ce débat:
    Le Premier ministre empêche, en le coupant sans arrêt, Jordan Bardella de répondre et de s’exprimer.
    Ensuite concernant la journaliste, comme moi vous aurez compris de quel côté elle était.
    Bardella a été largement meilleur qu’Attal.
    Ce qui conforte mon choix pour Bardella.
    J’espère qu’il fera un très gros score.
    Bravo à Jordan Bardella pour sa dignité, en face d’un Attal roquet, Pinocchio et Calimero en même temps.
    Quand à la dame Roux, elle a conduit ce débat de façon malhonnête. En fait c’était un débat à trois, quand elle voyait Attal en difficulté elle vous coupait la parole.

  9. @ Achille | 24 mai 2024 à 16:16
    Antoine-Gabriel Attal face au représentant FN/RN, le premier possède tous les atouts du demi de mêlée de grande classe, la vision, l’instantanéité qui permet de marquer les deux mêmes essais qu’Antoine Dupont a bouclés lors de son dernier match pour la conquête du toit de l’Europe. Il a le cadrage débord contre un lourdaud du FN/RN, pour ce dernier c’est insaisissable.
    Mais malheureusement ce ne sera sans doute pas suffisant pour faire basculer un électorat tombé dans les filets du FN/RN. On a vu les limites de MLP s’empêtrant dans des notes et là celles du poulain qui n’a pas les cannes suffisantes.
    Le FN/RN en est resté au vinyle, le disque est rayé il tourne en boucle sur des thèmes dont se sont emparés tous les partis.
    Le poulain est un canasson, pas un pur-sang, il n’a pas l’inventivité du geste parfait qui permet d’aller entre les perches, le geste extraordinaire qu’Attal commence à bien maîtriser, je le soupçonne de visionner tous les matchs du Stade (toulousain, je précise pour ceux du FN/RN qui auraient beaucoup à y apprendre pour la stratégie).
    Allez on se la refait, la classe cela ne s’invente pas, la stratégie non plus :
    https://www.youtube.com/shorts/jtVfq7RPT2I

  10. Xavier NEBOUT

    Il inspire la sympathie, tant on devine en lui la droiture et la sincérité. C’est assurément l’homme d’honneur vers lequel le subconscient tend naturellement comme l’âme tend vers Dieu, et auquel on confiera son destin sans appréhension.
    Je me demande combien de Français pensent cela en voyant Gabriel Attal…

  11. @ revnonausujai | 24 mai 2024 à 22:05
    « À noter que 6Medias ne se signale pas par un souverainisme exacerbé ! »
    Si on s’attarde un peu sur la fiche Wiki de 6Medias, on peut douter de la fiabilité des articles de ce média composé essentiellement d’articles de journaux recopiés à la va-vite sans trop en rechercher les sources mais en prenant soin toutefois de respecter la ligne éditoriale du client qui a commandé l’article (ici Sud-Radio, c’est tout dire ! 😊)
    En clair 6Medias c’est l’uberisation du journalisme, pas vraiment de quoi en faire une référence en matière d’information objective…
    ————————————————————-
    *@ Giuseppe | 24 mai 2024 à 21:38
    « Le poulain est un canasson, pas un pur-sang »
    Comme le dit le proverbe « On ne fait pas d’un âne un cheval de course ». Mais dans la situation d’hystérisation actuelle, soigneusement entretenue par les invités de plateaux télé et les réseaux sociaux, Jordan Bardella apparaît comme celui qui peut apporter le remède à tous nos maux : immigration, délinquance, paix dans le monde, emplois, pouvoir d’achat, etc.
    Quand on sait que le RN n’a cessé de changer d’avis, que ce soit sur l’écologie, la place de la France dans l’U.E., le nucléaire, l’âge de départ à la retraite, je crains que ceux qui ont jeté leur dévolu sur le beau Jordan n’aillent au-devant d’une grande désillusion.
    Mais enfin partant du principe qu’ »on a tout essayé en soixante ans, sauf le RN », certains veulent le voir à pied d’œuvre.
    Certes Jordan Bardella n’a pas le talent oratoire de Gabriel Attal, ses arguments reposent plus sur un populisme racoleur que sur des données économiques fiables. On l’a senti laborieux, un peu fébrile dans le débat qui l’apposé au jeune Premier ministre. Mais enfin les Français ont toujours préféré les challengers au tenant du titre. C’était déjà le cas avec Poulidor et Anquetil dans les années soixante. Depuis rien n’a changé.
    C’est même devenu culturel en France.

  12. Attal n’étant pas candidat aux européennes, il n’avait rien à faire dans ce débat ! Qu’il se contente de faire son métier de Premier ministre. À force de se montrer partout on n’est nulle part, et de moins en moins crédible. Comme son patron d’ailleurs !

  13. Absolument d’accord avec Axelle D.
    Il y a le feu en France et des tas de problèmes à régler. Remarquez, au vu de l’efficacité des dirigeants, c’est peut-être plus sage de ne rien faire plutôt que d’accentuer les problèmes.
    Que faisait Attal dans un débat sur les européennes, alors que là liste comporte beaucoup de membres ?
    Nathalie Loiseau s’est temporairement envolée, n’ayant aucun bilan à défendre, mais reviendra pour toucher des indemnités parlementaires.
    La France est pleine de problèmes créés par ceux-là même qui ont plein de projets éventuels pour peut-être améliorer les supposées difficultés des concitoyens.
    Je pense que le service public a fait de la propagande en attendant les nominations des dirigeants de chaînes.
    Je n’ai pas trouvé Attal très brillant. Bardella est fidèle à lui-même mais il est sympathique.
    Seul Bellamy tient la route à mes yeux. Il y a peut-être trop de droiture chez ce candidat et comme les Français aiment se faire avoir, ils pourraient bien s’en détourner. Toutefois les électeurs de droite sont intelligents puisque par deux fois ils ont recalé Sarkozy ; par conséquent on peut espérer un bon score de la liste Bellamy, ce serait une bonne chose.

  14. @ Axelle D | 25 mai 2024 à 08:10
    C’est un stratagème politique et un de plus. Ça saute aux yeux.
    Gabriel Attal n’était qu’une bouée de sauvetage envoyée par le patron Macron pour aider Valérie Hayer, en état de faiblesse, à lui faire gagner des points. La macronie n’aime pas perdre !

  15. Bardella – Attal, le débat :
    Pour les vrais citoyens républicains civiques qui aiment la France, avantage : Bardella qui, comme je le rappelle souvent n’a pas de sang sur les mains comme Attal et ses troupes arabo-africaines criminelles impunies par sa justice gauchiste de son acolyte Dupond-Moretti.
    Bardella remporte la victoire du débat face au Premier ministre du gouvernement collabo islamogauchiste immigrationniste trafiquant esclavagiste de migrants traître à la (Allah) France, pays réduit à une zone sanguinaire barbare criminelle, zone narco plaque tournante de tous les trafics de drogue.
    Le chef du RN a été plus convaincant pour 51 % des Français contre 46 % de lèche-babouches soumis couchés pour Attal.
    Le calme et la prestance de Bardella ont fait la différence face aux aboiements du roquet Attal au faciès révulsé de haine et de panique.
    La prestation de Bardella a renforcé la conviction de beaucoup de citoyens qui veulent se libérer du joug macronien, de voter en faveur du RN.
    Attal fait moins bien, puisque seul 21 % de veaux décervelés indécrottables bons pour l’abattoir halal, sont encore convaincus de voter pour la liste du camp Macron.

  16. Bien entendu, Attal a pulvérisé Bardella, bien entendu cela ne changera rien aux résultats de la conjuration des démolisseurs réunis spirituellement aux égalités méphitiques du ressentiment.
    Qui est au pouvoir est à rayer selon la doxa partisane des vaincus superbes, Glucksmann représente les féministes outrées par l’éviction de Hayer du débat, et Bellamy n’a pas participé au blocage du pays au sujet des retraites.
    La fédération d’États-nations attendra en vain qu’enfin la France résolve la névrose que son président a eu l’audace de savoir nommer.
    La peur d’avoir déjà été remplacé plante son dernier clou au cercueil de la démocratie, soumise à l’audience de tic et de toque incapable de réunir l’opinion plus de trois minutes avant d’aller s’agglomérer aux réflexes de la meute, règne de la punchline du prince décapité, quand chacun peut envoyer son ennemi au Rwanda fantasmé sous la botte de qui l’on sait et à qui on s’offre, qu’on soit journaliste, agent immobilier ou suprémaciste désemparé.
    Votons Kadyrov, le vrai, pour donner un semblant de réalité à nos immaturités de brutes avinées, ou encore allons à la pêche, noyé aux eaux érudites de son irresponsabilité, clouant la vérité comme chouette humaine aux portes de la grange illusoire, mime inversé de la victime innocente qui s’offre à son bourreau pour mieux régner et retourner sans fin, Sisyphe somnambule, aux désastres répétés de la conjuration superstitieuse.
    La vérité règne, il est vain d’encore vouloir dissimuler notre vice, de noyer le vertige de la culpabilité universellement partagée au délire des désirs d’innocence qui ne savent qu’accuser l’autre pour à nouveau tenter de recoudre le voile déchiré sur nos iniquités, pour reconstruire mais en béton le carton pâte d’un temple pourtant détruit à tout jamais.
    Il est l’heure d’enfin s’apercevoir que le saint édifice est le corps des tout petits à nouveau envoyés aux triomphes de la boucherie, amères victoires de nos incapacités, ici, en Europe où encore nous en avons les moyens, d’œuvrer pour la paix.
    Il ne s’agit ici ni d’Attal ni de Bardella, mais de chacun d’entre nous à avoir assez de lucidité pour se rendre compte de la responsabilité de l’individu européen à assumer que Luther fit de lui un prêtre, Cromwell un pair du roi, la révolution française un noble conscient des devoirs qui fondent ses droits, qu’il s’agit désormais de défendre après toutes les démissions cette réalité si humaine qui ne peut plus voter pour les ténèbres du mensonge, n’a d’autre choix que de revendiquer librement et jusqu’à reprendre les armes s’il le fallait, d’en incarner la vérité apaisée.

  17. Les sondages après le débat entre GA et JB montrent une légère avance de JB sur GA.
    Comme quoi, il en est en politique comme en météo, c’est le ressenti qui est important et pas toujours la réalité.
    La supériorité intellectuelle de GA ne lui a pas donné un avantage décisif.
    Petite anecdote personnelle de ce matin.
    Je marchais le long de la clôture, admirant mon massif de sauges et mes escholtzias, qui n’ont jamais été aussi beaux, il a beaucoup plu, lorsque ma voisine est venue vers moi, et après les banalités quotidiennes m’a demandé mon avis sur ce fameux débat.
    C’est toujours elle qui aborde les sujets politiques, elle aime bien avoir mon opinion, pour pouvoir argumenter. 😉
    Bref, je lui ai parlé de la supériorité évidente de GA, de son intelligence réactive et de sa capacité à prendre l’avantage rapidement sur tous les sujets.
    Elle m’a regardé surprise, connaissant mes opinions, et a tranché avec détermination :
    « Pfffttt, il n’a aucun mérite, ça lui est naturel ! »
    Et là, je me suis fendu d’un très large, d’un immense sourire, car j’ai reconnu, formulé de façon populaire, l’essence même du billet.
    Ce à quoi nous avons assisté c’est effectivement à une lutte des classes, les élites non méritantes, puisque nées telles, versus le peuple qui se lève tous les matins pour affronter des difficultés dont il ne sait pas s’il pourra les dominer.
    Le caractère besogneux de JB est peut-être l’un des secrets de son succès, il fait partie du peuple sans avoir besoin de le dire.
    Il respire le peuple, il est le peuple ; parce que rien ne lui est naturel et que tout lui demande un effort comme à tout un chacun.
    Finalement cette petite remarque de ma voisine a été une belle leçon de philosophie politique.
    Comme quoi, on en apprend tous les jours. 😉

  18. Il ne nous manquerait plus que le FN/RN au pouvoir. Ils ont changé sur tous les sujets en particulier sur l’Europe, ils sont sans colonne vertébrale, d’ailleurs ils n’en n’ont jamais eue, qu’ils restent dans l’opposition c’est ce qu’ils savent le mieux faire. Des manches à air de la politique, qu’ils reste à tourner autour de leur axe, ils ne savent que prendre le vent.
    Des aboyeurs professionnels, leurs faits politiques furent de serrer la sale main ensanglantée du Cinglé et d’essayer, en vain, de rencontrer l’autre aux USA qui affiche ses déboires dans des procès qui s’enchaînent les uns après les autres.
    Et c’est ça qu’on devrait se coltiner en France ? Des politiques qui vont vendre le pays à la pièce, aller s’afficher avec tous les détraqués du Globe, et en Europe avec les fricoteurs du Kremlin.
    « Lutte des classes » de notre hôte on pourrait le prendre pour un jeu de mots, oui c’est bien cela, la classe est du côté des Attal et compagnie, même Robert Ménard a dit qu’il ne voterait plus pour MLP. Il a encensé FXB qui joue dans un parti pusillanime affirme-t-il… Il a bien raison, ces vieux tromblons de LR ne sont plus rien, ils auraient dû dégager il y a belle lurette.
    Regardez bien la dégaine qu’ils ont, les Gégé qui s’accroche à sa mangeoire, les Ciotti et d’autres englués dans des histoires pas très claires locales et on pourrait continuer ainsi jusqu’à plus soif, les époux infernaux pour couronner le tout.

  19. @ Aliocha
    « La vérité règne, il est vain d’encore vouloir dissimuler notre vice, de noyer le vertige de la culpabilité universellement partagée au délire des désirs d’innocence qui ne savent qu’accuser l’autre pour à nouveau tenter de recoudre le voile déchiré sur nos iniquités, pour reconstruire mais en béton le carton pâte d’un temple pourtant détruit à tout jamais »
    Je vous admire. Perso je n’y comprends quetchi.
    Je vous rassure, c’est bien mon anti-kadyrovisme qui me fait détester E »K »M et les sbires qui l’entourent.
    Autoritarisme, mépris, reification des petites gens, mensonges, cupidité, appropriation de l’État, oligarchisme à tous les étages… vous n’aimez pas Kadyrov, moi non plus. Je nous souhaite des « élites », des vrais. Pas des Narcisse, des Roi-Soleil vers lesquels s’autotournent leurs pensées et leurs actions, tropisme probablement emprunté au tournesol. Pas Tryphon.

  20. revnonausujai

    @ Achille | 25 mai 2024 à 07:46
    « Si on s’attarde un peu sur la fiche Wiki de 6Medias, on peut douter de la fiabilité des articles de ce média composé essentiellement d’articles de journaux recopiés à la va-vite sans trop en rechercher les sources mais en prenant soin toutefois de respecter la ligne éditoriale du client qui a commandé l’article (ici Sud-Radio, c’est tout dire ! 😊)
    En clair 6Medias c’est l’uberisation du journalisme, pas vraiment de quoi en faire une référence en matière d’information objective… »
    Vous disiez « la presse unanime… »
    Ben non, c’est tout et suffisant pour souligner votre erreur. Vous noterez d’ailleurs que si 6Medias a rapporté les résultats du sondage, celui-ci a été effectué par l’IFOP ; uberisé aussi, l’IFOP ?
    D’autre part, donner Wikimachin comme référence fiable, c’est éventuellement possible quand l’article parle de la production de mayonnaise en Patagonie du Sud au XVIe siècle. Pour tout sujet contemporain, la chanson n’est pas la même et la censure du politiquement incorrect y va bon train.
    Plus généralement, ce sondage souligne une fois de plus le hiatus entre les perceptions de la caste politicomédiatique, biberonnée aux calembredaines des instituts dispensateurs de sciences molles, et celles des Français lambda.
    Pour en revenir à Attal/ Bardella, contrairement à ce que semble penser l’ unanimité » de la presse, un débat électoral n’est pas une resucée du grand oral de l’ENA (ou ISP pour faire djeune), c’est celui qui gagne la sympathie des auditeurs qui gagne et le résultat du match sera annoncé le 9 juin dans la soirée.

  21. Cyril Lafon

    @ Axelle D
    Je rejoins votre commentaire en soulignant le fait que Gabriel Attal a été choisi face à Jordan Bardella pour clairement aider Valérie Hayer, qui n’est pas particulièrement talentueuse et convaincante pour attirer un électorat de nature à ralentir la progression du RN pour le scrutin européen du 9 juin prochain.
    Nous pouvons aisément penser que le Premier ministre n’avait pas à intervenir dans ce débat, même si cet argument a ses limites, le Premier ministre est le chef de la majorité, ladite majorité étant électoralement parlant en peine, autant faire intervenir une personnalité non candidate, un élément exogène, pour inspirer une dynamique bien tardive tout de même.
    Je terminerai mon commentaire en vous disant que j’ai été touché par vos écrits du 19 mai dernier avec Robert Marchenoir, ce dernier m’a également fortement dénigré, c’était le 12 janvier 2020, j’ai de la mémoire et je m’en souviens encore.

  22. @ Ellen | 25 mai 2024 à 09:27
    Un stratagème qui va peut-être s’avérer contre-productif étant donné que le peuple n’aime pas qu’on le tourne en dérision par le biais de personnalités qui lui ressemblent ou dont il se sent proche « intellectuellement ».

  23. @ Jérôme
    Vous faites mine de n’y rien comprendre pour mieux prêter au leader une culpabilité partagée.
    Cela ne signifie pas que le leader échapperait à la loi commune, mais pas plus que chacun d’entre nous.
    Il serait temps en Europe d’assumer individuellement cette réalité démocratique, plutôt que de toujours désigner des boucs émissaires et de ne céder qu’aux pulsions basses, à la cupidité, à la soif de vengeance et à la peur, retour éternel aux motifs régressifs qui ne témoignent que du refus de la réforme qui mènerait à l’anoblissement universel, vrai sens des révolutions européennes.

  24. Bon je vais rentrer dans l’arène mettre la politique entre parenthèses, Achille a dû chausser les crampons, cet après-midi sera le match avec le Gabriel Attal de la politique derrière une équipe fabuleuse.
    Ils doivent vaincre le fameux signe indien, les deux meilleurs demi de mêlée de la planète vont s’affronter, deux visions mais la constance dans l’effort.
    Le temps s’annonce favorable, la pelouse souple et rapide…
    https://www.linternaute.com/sport/rugby/5327849-leinster-toulouse-mola-a-prepare-une-grosse-surprise/
    Bon, petite digression pour prendre un peu l’air sain de certains effluves nauséabonds d’un FN/RN en recherche de légitimité mais surtout qui masque bien des mensonges et des turpitudes. Un procès les attend aussi pour alerter sur les lascars à qui nous avons affaire.

  25. @ revnonausujai 10h34
    « Plus généralement, ce sondage souligne une fois de plus le hiatus entre les perceptions de la caste politicomédiatique, biberonnée aux calembredaines des instituts dispensateurs de sciences molles, et celles des Français lambda. »
    Ce sondage, comme beaucoup d’autres, ne vaut pas tripette : 40 % des sondés (sur 1000) ont regardé le débat jusqu’au bout, bravo à ces courageux ! Et Bardella a été jugé convaincant par 51 % d’entre eux, sauf sur l’immigration où il a obtenu 63 %, tout en ne parlant pas de l’islam…

  26. @ Giuseppe | 25 mai 2024 à 13:05
    Attention Giuseppe, parmi tous ces joueurs beaucoup vont voter pour le FN/RN et vous allez regarder ce match de fachos qui ont peut-être des comptes bancaires en Russie ?? LOL !

  27. @ Axelle D | 25 mai 2024 à 08:10
    Ce qui se dit en coulisses entre copains, copines…
    Emmanuel Macron a réfléchi : Gabriel, toi qui es un petit futé et fort en communication, tout comme moi, tu prends Bardella entre quatre yeux, et tâche de lui tendre la perche, et moi pendant ce temps, je prends ta place et je fonce chez les Kanak (hors mon agenda). À mon retour, si Bardella monte dans les sondages, on réfléchira une fois de plus, toi et moi avec Valérie pour préparer le prochain retour de bâton contre le RN. Il faut qu’on arrive à détourner ces Français qui sont des rien et une certaine presse, des nuisances qu’ils diffusent à l’encontre de notre sainte macronie…
    Ce n’est pas très littéraire, mais le fond de l’histoire est là.

  28. Il n’y a pas à s’offusquer : Attal a raison, il convient de ne pas oublier la proximité de l’extrême droite avec Moscou.
    Or Moscou fait tout pour déstabiliser l’Europe ceci par tout moyen même les plus déloyaux. Faire les doux yeux à l’extrême droite est un moyen supplémentaire destiné à nuire à l’Occident.
    Par ailleurs, on se demande quelle est l’utilité d’une candidature de Bardella aux européennes quand on sait qu’il n’est pas motivé par le job : 21 amendements en 5 ans ! ça fait cher à l’unité !
    Est-ce qu’un jour, l’électeur sensé prendra une réelle conscience des enjeux que masquent des sondages trompeurs ?

  29. hameau dans les nuages

    Je vois que vous êtes tous en attente de mon jugement sur ce duel. Vous allez être déçu, je ne l’ai pas regardé. 🙂

  30. Pendant qu’ils débattent, Yakafokon.
    L’exécutif est devenu un grand foutoir, la France un cloaque.
    En l’espace d’une journée :
    – une femme a été violée à Paris alors qu’elle rentrait chez elle dans le 14e arrondissement. Son agresseur de type africain est un SDF bien connu de la police avec une quinzaine de faits à son actif, dont une agression sexuelle sur mineure de moins de 15 ans.
    – une dame de 88 ans a été victime de tentative de viol par un Algérien également bien connu des services de police.
    – un Algérien sous OQTF qui avait commis un viol en 2022 a été condamné à seulement 13 ans de prison.
    – lancer de grenades en pleine ville, en plein jour. Pourquoi se gêner. La France de Macron !
    Les « mecs » commencent à balancer des grenades sur les passants en roulant à scooter, mutilant et démembrant ainsi des gens au hasard, mais les Français ne se réveillent toujours pas, c’est ça ? Il vous faut quoi ? Qu’ils viennent dans votre salon ? À la crèche de votre petit ?

  31. @ revnonausujai | 25 mai 2024 à 10:34
    Finalement celui qui a le mieux résumé la prestation de Jordan Bardella dans ce débat c’est encore Me Jean-Yves Le Borgne.
    Jordan Bardella a un grand talent dit-il et d’ajouter : « C’est un grand talent que de savoir parler longtemps sans rien dire ! »
    Qui connaît mieux le sens des mots qu’un avocat ? Tout est dit ! 😊
    —————————————————————
    @ Giuseppe | 25 mai 2024 à 13:05
    J’ai regardé le match. Superbe, avec un suspense au couteau. Il a fallu attendre les prolongations pour voir enfin un essai toulousain, puis un essai irlandais.
    J’avoue que je préfère regarder ce genre de match de haut niveau qu’un débat politique quel qu’en soit l’enjeu. D’autant qu’avec Jordan Bardella (28 ans) et Gabriel Attal (35 ans), nous aurons l’occasion de les voir s’affronter pendant les trente années à venir… si toutefois nous sommes encore là, ce dont je doute ! 🙂

  32. Je n’ai pas suivi le duel Attal-Bardella, mais il semblerait, d’après les connaisseurs, que M. Attal ait accumulé les erreurs quand il n’a pas pris quelques libertés avec la vérité, que de son côté M. Bardella n’a pas relevées comme il l’aurait dû.

  33. Aliocha, si je descends à Marseille j’espère que vous me permettrez de vous inviter à manger, et boire bien sûr. Je suis sûr de passer un aimable et instructif moment.
    Je comprends votre position. Ne le dites à personne, un peu comme vous il me semble que les voies raisonnables sont celles de la réforme. Arthur Koestler le dit bien plus élégamment que moi, entre chi*sse (la révolution permanente) et constipation (la réaction, l’immobilisme) il y de meilleures voies de digestion.
    Mais il faut pour cela que les politiciens nous proposent la nourriture ad hoc. De ce point de vue, Emmanuel Macron n’est pas la personne idoine. Sous couvert d’échanges, il assène, ne s’intéresse en rien aux avis divergents. Il ne fait partie de l’élite qu’au sens de l’argent. De l’esprit… quand on a confiance en soi on s’entoure de bons, pas de médiocres. Peut-être, à sa décharge, n’y en a-t-il pas, plus beaucoup. Gabriel Attal est du même bois. Avec beaucoup plus de talent oratoire, de sensibilité, ce qui le rend plus crédible. Il est beau. Ça m’excite 😀
    L’Europe ? De la Grèce à la Hongrie, de la Pologne à l’Italie, du Danemark au Portugal… quelle identité commune ? Les contes des Mille et Une Nuits, pardon, la Bible ? C’est court.
    L’euro un bienfait ? Pas sûr. Ne pas pouvoir battre sa monnaie est un handicap. Ne pas pouvoir « soumettre » les décisions économiques à la volonté politique, une hérésie. Nos amis américains sont d’un interventionnisme à faire pâlir le hâbleur libéral français.
    Pourquoi peuvent-ils se le permettre ? La Fed, par exemple, sous des dehors indépendants reste étroitement liée à la volonté du politique. Le protectionnisme quasi soviétique…
    J’aime beaucoup l’Italie, l’Espagne, le Portugal, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, l’Irlande… mais je suis français. Nous avons échappé à la grost europe en 40, ce n’est pas pour se retrouver dans ce monde orwellien que sont en train de nous créer les von der Leyen, Macron et consorts.
    Il nous faut être libre de nos mouvements pour réformer selon notre volonté.
    Vive le froggisme !

  34. Ce que j’adore au-delà des débats, des sondages, des classements des partis politiques, c’est le fait qu’il y en a un qui survole tous les autres, les méprise, les nargue, les provoque, les panique, leur fiche une trouille géniale, c’est ??? Langue au chat ?
    Ben voyons, le RN ! Cible de tous ses adversaires inquisiteurs gauchistes Nupes PS PCF EELV LFI-Hamas, macroniens et droites mollasses girouettes, merdias toutous couchés, sévice public de l’odieux visuel de Ernotte gardienne de ce stalag gauchiste, tous collabos soumis à l’islamisme qu’ils appellent de leurs voeux à nous envahir pour nous détruire.
    Le FN / RN (coucou Giuseppe), le RHAINE, le FHAINE copains et coquins de Poutine, le cinglé (coucou Giuseppe), tout est bon pour essayer en vain de le faire bondir de ses gonds, l’énerver, le rendre furieux, hélas celui-ci imperturbable continue son bonhomme de chemin en balayant d’un revers de main tous ces tocards rouges de rage jaloux de le voir triompher partout où il passe ; bravo et félicitations à tous ces membres et adhérents du RN ! Euh… FN/RN, pardon cher Giuseppe !
    En somme, c’est le spectacle collatéral qui me passionne, tout comme celui qui se déroule en ce moment de finale de foot, le match sur le terrain ne m’intéresse pas, par contre je me régale des incendies de bus et de péage, des bagarres de supporters, des cris de singe dans les tribunes, des invitations adressées à l’arbitre de se « rendre en Grèce », là où le soleil jamais ne luit, ça oui c’est un délice de fin gourmet.

  35. Serge HIREL

    Incontestablement, ce sont Marion Maréchal et François-Xavier Bellamy qui ont sauvé la soirée « Spécial Européennes » du service public, bien mal engagée avec le combat convenu et lassant de deux jeunes coqs programmé d’entrée de jeu.
    Par charité chrétienne, oublions la prestation de la tête de liste écolo dont le nom coïncide parfaitement avec son discours miséreux, appris dès le biberon – ses parents sont militants d’ATD Quart Monde… et son débit vocal, monocorde à en pleurer. Il est vrai que, ces jours-ci, le dossier « Vous tuez la planète » n’est plus en haut de la pile… Et c’est bien ainsi.
    Manon Aubry, elle, a trois défauts : elle ne sait pas sourire, n’argumente pas et est LFI. Et qui dit LFI pense aussitôt outrances verbales. Ce qui n’est pas son cas. Ses outrances résident dans le programme qu’elle brandit, le « petit livre rouge » de la défunte Nupes, dont elle s’efforce de faire gigoter le cadavre. Peine perdue tant son gourou redouble de méchantes humeurs qui ensevelissent son propos, vif mais courtois hormis sur un point : comme les sbires de Mélenchon, elle accuse Israël de « génocide » contre les Palestiniens. Ce terme, inadmissible, à lui seul la disqualifie.
    Passons au meilleur : l’autre Marion, égale à elle-même, a réussi un examen de passage à sa portée, sans trop puiser dans ses vastes réserves. Elle a soigné son image, oublié de citer « Eric » et « Sarah », et a servi un plat à peine pimenté de quelques agacements gestuels quand « l’angélique » Caroline Roux et la nullissime « experte » venue de L’Express cherchaient à lui couper la parole, voire à la déstabiliser. Ces deux-là, c’est évident, ne faisaient pas le poids face à cette amazone surdouée…
    Ceci dit, s’il fallait désigner un vainqueur, ma voix irait à FXB, qui, outre le Grand Prix qu’il partage avec Marion Maréchal, est reparti avec le trophée du Meilleur Coup Porté. On s’attendait à le voir se payer ses concurrents sur le ton presque calme qui sied au professeur agrégé de philo… on a découvert un véritable boxeur qui, à peine sur le ring, a décoché un uppercut mémorable contre le service public et son incarnation sur le plateau, coupables de porter atteinte à la démocratie. Son attaque, entièrement justifiée, a été nette et sans bavures… et elle a porté ses fruits : la séquence a fait fureur sur les réseaux dit « sociaux » et la présentatrice de la soirée, trop habituée à régner sur ses invités, s’est énervée sans pour autant ne rien justifier de ses choix. FXB, qu’elle avait cru soumis à ses volontés, a gagné en carrure de dirigeant politique de haut vol. Bien élevé comme il l’est, il lui a sûrement envoyé des fleurs pour consoler son ego meurtri…
    Quant au combat Attal-Bardella, placé en haut de l’affiche, il n’a pu que profondément décevoir ceux qui croyaient que l’un des deux mordrait la poussière. Ils se sont bien échangés quelques « amabilités », mais, finalement, le match a été nul… dans les deux sens du terme. Il est vrai que leurs objectifs étaient nettement différents, L’un devait sauver la soldate Hayer en perdition et éviter le fiasco annoncé de la Macronie, l’autre voulait profiter de l’instant pour transformer encore un peu plus le scrutin européen en plébiscite contre le président. Ils n’ont bien sûr convaincu que leur camp respectif.
    Ce fut long, ennuyeux, fastidieux, d’autant plus que le cadet, pour contrer son interlocuteur, n’a cessé de lui couper la parole, de le harceler, de prétendre lui apprendre quelque chose. « J’ai un scoop pour vous…. », a-t-il dit une bonne dizaine de fois, multipliant les œillades de mépris, les attitudes de sachant et les gestes d’exaspération. Tout cela avec l’aide complice de Dame Roux, qui, bien qu’élégamment maquillée, laissait poindre de temps à autre son véritable visage, qui se crispe dès qu’un dirigeant du RN, même s’il est dédiabolisé et affable, s’installe face à elle.
    Bardella, lui, beaucoup moins querelleur, s’est contenté de laisser passer les orages, sachant qu’un mot de trop ferait la fortune de ses adversaires – le syndrome du « détail »… – et qu’il est inutile de perdre son temps à essayer de convaincre au-delà de ses futurs alliés potentiels.
    Mission accomplie semble-t-il. Un premier sondage, réalisé par Odoxa pour Le Figaro, indique que 40 % des électeurs du RN ayant eu accès aux images de cette soirée, ont été confortés dans leur choix par les propos de « Jordan »… alors qu’Attal n’a enthousiasmé un peu plus que 21 % des votants déjà convaincus…
    Bref, la bérézina du 9 juin reste programmée… N’en déplaise à Achille.

  36. @ lucas | 25 mai 2024 à 16:12
    Arrêtez de dire n’importe quoi sur Marine Le Pen. Elle n’a jamais été amie avec Poutine. Bien au contraire.
    Pourquoi vous ne signalez pas l’amitié privée de l’ex-chancelier Gerhard Schröder avec le révisionniste Poutine bénéficiant par la même occasion de la bienveillance de l’extrême gauche française s’attaquant à nos propres intérêts de sécurité.
    Savez-vous qu’au titre de son ancien mandat G. Schröder dispose, en plus de sa retraite de 7 000 euros par mois, d’une enveloppe de 407 000 €/an versés par le contribuable allemand, pour un bureau au Bundestag et le salaire de ses assistants, où il n’y est jamais. Selon la presse allemande, il toucherait en plus 600 000 €/an pour son mandat chez Rosneft en Russie (gazprom) et 250 000 €/an de la part de Nord Stream.
    L’argent versés à un traître !!
    Retraite 7.000€ X 12mois = 84.000 €/an + 407.000 € + 600.000 € + 250.000 € = total annuel de 1.341.000 €.
    Toute l’équipe allemande de Schröder a démissionné de son cabinet sauf le traitre qui pourtant se vantait être européen avec la main sur le coeur, et en même temps le plus grand lobbyiste pactisant avec la Russie de Poutine. Recevoir un pognon de dingue ça l’a rendu fou !!

  37. Serge HIREL

    @ Achille | 24 mai 2024 à 16:16
    « La presse semble unanime sur ce point »
    Il est probable qu’un mot se soit égaré au cours de la transmission de votre commentaire : bien-pensante… La presse bien-pensante…
    À noter que vous continuez à puiser des « infos » dans les fiches de ce site qui réalise des copier-coller à la demande du client. Il arrive dans ce cas que l’info soit une infox…
    Quant à mon opinion sur Bardella, puisque vous me la demandez avec votre coutumière gentillesse, la voici sous forme énigmatique : je préfère les chiens patauds de la caravane en route vers le pouvoir que les roquets querelleurs et assourdissants qui aboient sur son passage.

  38. @ Serge HIREL | 25 mai 2024 à 21:02
    Excellent commentaire !
    François-Xavier Bellamy vainqueur et Marion Maréchal challenger.

  39. @ Serge HIREL | 25 mai 2024 à 21:02
    « Mission accomplie semble-t-il. Un premier sondage, réalisé par Odoxa pour Le Figaro, indique que 40 % des électeurs du RN ayant eu accès aux images de cette soirée, ont été confortés dans leur choix par les propos de « Jordan »… alors qu’Attal n’a enthousiasmé un peu plus que 21 % des votants déjà convaincus…
    Bref, la bérézina du 9 juin reste programmée… N’en déplaise à Achille. »
    Il est probable que la liste RN remporte la victoire le 9 juin prochain. La belle affaire ! Cela ne changera rien dans la conduite des affaires de l’État, surtout un impact au parlement européen où les lobbies auront sans doute moins de latitude sur les décisions qui sont prises, ce qui est plutôt salutaire.
    Mais pour en revenir au débat, il a surtout montré que pour être crédible aux yeux d’un électorat un peu naïf, il n’est pas nécessaire de connaître ses dossiers, ni d’être un virtuose de la répartie ni même un « Mozart de la politique » (cf. FOG). Non, pour être crédible il suffit de toujours évoquer les thèmes populistes qui sensibilisent les citoyens tant ils sont rabâchés en permanence par les médias et les réseaux sociaux : l’immigration et la délinquance, en précisant l’implication de la première sur la seconde.
    En revenant sans cesse sur ce thème, en prenant soin de ne pas répondre aux questions de nature économique, pour la bonne raison que l’on ne sait pas y répondre, vu qu’on est incapable de proposer quoi que ce soit de pertinent dans ce domaine.
    Ben oui, pas besoin d’être un maître en dialectique comparée pour avoir les faveurs du public, il suffit de lui dire ce qu’il veut entendre. Ça marche à tous les coups. Ne restera plus ensuite qu’à lui expliquer une fois au pouvoir pourquoi ça ne marche pas…

  40. Je pense que FX Bellamy a la capacité de ramener aux urnes certains électeurs qui ne veulent pas voter Hayer mais ne veulent pas non plus du RN. Bref un Zemmour un peu plus réaliste ferait l’affaire et FXB incarnerait bien ce positionnement.
    Je penche pour une surprise au regard des sondages avec un score à deux chiffres (hors virgule) pour la liste de FXB.
    Ce qui est impressionnant avec Macron c’est qu’on a l’impression qu’il vient d’être élu et qu’il ne sait pas comment se positionner, ou autrement dit que son costume présidentiel est trop grand. De surcroît les valeurs de tolérance et de liberté sont passées à droite et l’antisémitisme est devenu une valeur de gauche ; antisémitisme combattu très mollement par la NUPES, y compris par Jérôme Guedj qui aime bien trop la soupe à laquelle Mélenchon lui a permis d’avoir à nouveau accès.
    La dissolution à venir va chasser tous ces faux-derches pour en installer d’autres à la place.

  41. Claude Luçon

    « Attal-Bardella : une lutte des classes ? »
    Pas vraiment dans leur cas :
    Jordan Bardella naît le 13 septembre 1995 à Drancy, en Seine-Saint-Denis.
    Enfant unique, il est le fils d’un patron de PME spécialisée dans les distributeurs automatiques de boissons, Olivier Bardella, et d’une agente territoriale spécialisée des écoles maternelles (ATSEM), Luisa Bertelli-Mota, tous deux d’origine italienne.
    Il grandit avec sa mère dans une cité HLM de sa ville natale, en garde alternée les week-ends et les mercredis chez son père dans un quartier favorisé de Montmorency.
    Gabriel Nissim Attal naît le 16 mars 1989 à Clamart et grandit dans les 13e et 14e arrondissement de Paris dans une famille aisée.
    Baptisé en la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky et élevé par sa mère dans la foi chrétienne orthodoxe, il se considère comme non-croyant
    Quand on analyse en détail ces deux-là, on peut en conclure que si ses parents ne s’étaient pas séparés, Bardella aurait sans doute grandi en permanence à Montmorency au lieu de seulement 3 jours sur 7, aisé aux 3/7e en fait !
    Si différence il y a en matière de politique, nous devons classer comme « arrivé » (pas dans le sens de parvenu !) pour l’un et « arriviste » pour l’autre (bien dans le sens de arriviste lui, en cours de devenir parvenu !).
    Cet être n’est pas un homme politique, c’est un avatar Le Pen doté « d’un logiciel mécanique », comme écrit Philippe par ailleurs.
    Ce qui est strictement impossible, un logiciel ne pouvant être qu’électronique, ou numérique à la rigueur !
    Dans le cas de JB j’aurais plutôt écrit « transmission mécanique », ou peut-être… dentée, par chaîne ou tapis roulant ?! 🙂

  42. revnonausujai

    @ caroff | 25 mai 2024 à 13:14
    « Ce sondage, comme beaucoup d’autres, ne vaut pas tripette : 40 % des sondés (sur 1000) ont regardé le débat jusqu’au bout… »
    Et ? C’est le propre des sondages d’extrapoler des conclusions globales d’un échantillon réduit ; après, tout dépend du professionnalisme des sondeurs, tant dans l’établissement du panel que dans la rédaction des questions. L’IFOP, quoi qu’on en pense, a quand même de l’expérience.
    ————–
    @ Achille | 25 mai 2024 à 17:48
    « Qui connaît mieux le sens des mots qu’un avocat ? Tout est dit ! 😊 »
    Ah, vous n’en êtes plus à la « presse unanime » mais à une opinion individuelle !
    Avocat, bien sûr, que le langage populaire, toujours acéré et descriptif, caractérise par les locutions si vraies de « bavard » et « menteur ».
    En attendant, l’énergumène semble si peu satisfait du résultat de la prestation de son sbire qu’il en est à proposer, toutes affaires cessantes, un débat à mamies chats, alors que ni l’un ni l’autre ne sont candidats à l’élection ; le Titanic, 5 mn avant de couler !

  43. Xavier NEBOUT

    La lâcheté ne fatigue pas.
    Nous savons depuis toujours, et tout au moins depuis Platon, que l’âge de la sagesse commence à 50 ans. La nomination d’un Premier ministre de la trentaine est donc une injure à la nature humaine qu’un tyran envoie à la face du peuple.
    L’homophobie est un délit, mais il n’en demeure pas moins que l’homophilie est contraire à la nature humaine car contraire au maintien de son espèce sur la terre.
    La nomination d’un Premier ministre homophile est donc aussi une injure à la nature humaine qu’un tyran envoie à la face du peuple.

  44. @ Cyril Lafon | 25 mai 2024 à 11:00
    « Je terminerai mon commentaire en vous disant que j’ai été touché par vos écrits du 19 mai dernier avec Robert Marchenoir, ce dernier m’a également fortement dénigré, c’était le 12 janvier 2020, j’ai de la mémoire et je m’en souviens encore. »
    Ben dites donc, vous êtes bien rancunier. Revenir sur des propos qui datent de plus de quatre ans.
    Ici pratiquement tout le monde s’est pris une volée de bois vert de Robert Marchenoir, sauf, bien sûr, Herman Kerhost, qui vole systématiquement à son secours dès qu’un esprit un peu revêche se permet de le contrarier. 😊

  45. @ Jérôme
    Bien que d’ascendance des Bouches-du-Rhône, grand-père de Martigues et grand-mère d’Aubagne, j’habite en Haute-Savoie. Ceci pour le bon moment que nous passerions sûrement à échanger sur les idées, plutôt que sur les personnes et leur querelle sans fin dont l’Europe est une allégorie indispensable à l’existence des nations qui la composent, proue du navire humain désormais menacée dans sa traversée vers la liberté par incapacité à en assumer le vertige, ivresse collective qui n’est sûrement pas due aux leaders qui n’en sont que la victime, phénomène décrit avec grande précision dans la littérature, textes sacrés compris.
    Saurons-nous assumer les révolutions qui ont successivement construit notre domination avant de s’y perdre et ne plus savoir que reproduire les métastases de la cour du roi, chacun pensant son élévation nobiliaire comme un accès aux privilèges alors que le corollaire en est l’abolition ?
    La méprise est de taille et pousse les opinions aux vieux rituels de décollation sacrificielle, chacun individuellement réclamant ce qu’il est impossible de posséder à huit milliards d’individus, passant ses nerfs sur les leaders comme on brûle le bonhomme Hiver pour avoir tout loisir de cramer l’été suivant.
    La mascarade des pouvoirs est partagée en démocratie et il serait bon de s’apercevoir que ce qui est pris pour fable depuis toutes les Mille et Une Nuits, est la réalité d’un souverain qui, après avoir dit la vérité, voit l’amour du prochain cloué comme chauve-souris au bois de la lutte des classes, et la liberté ravalée au rang d’un préjugé bourgeois dont il serait nécessaire de se débarrasser.
    Votre froggisme alors n’est qu’une vieille identité nationaliste qui continue à vouloir déguiser la défaite des nations en victoire, cause de notre soumission aux vainqueurs qui ne savent que répéter l’ancienne erreur et courent à la réplique d’une défaite similaire, sourds et aveugles à l’enseignement de la survie par la réconciliation des débordements impériaux qui jamais ne trouvent leurs bornes raisonnables.
    Macron a intégré cela, il ne lui manque qu’un peuple comme des leaders européens qui ensemble le traitent de Kadyrov pour mieux continuer à s’illusionner sur le pouvoir d’une identité non pas perdue, mais qui n’a jamais existé que dans le fantasme d’une puissance illusoire qui ne sait que creuser le fossé de ses échecs, manipulés par les répliques impériales qui cycliquement s’autodétruisent aux crises amnésiques de la réforme refusée.
    Alors, et puisqu’il faut conclure sur une parole de sagesse mondaine qui n’est que folie devant les mannes du réel, Macron n’est qu’un fétu balayé aux vagues des tics toqués qui n’ont jamais appris que leur pensée est vaine, qu’aujourd’hui comme hier il ne sert à rien de mettre sa gloire dans les humains et, comme vous l’indiquiez dans vote délicieuse missive sur le précédent billet, mieux vaut renoncer à mettre des droites, même au leader détesté, pour mieux, et là à mon sens est la voie médiane européenne qui permet de renoncer à la barbarie, contempler la nature de notre humanité pour savoir en tirer juste enseignement et mieux préciser alors la vision du chemin indiqué par sa réalité.

  46. @ Achille
    « …si toutefois nous sommes encore là, ce dont je doute ! 🙂 »
    On y croit jusqu’au bout comme le Stade, malmené, secoué, bousculé, jamais il n’a rompu. La maison a tremblé mais jamais ne s’est écroulée, là tous y ont « mis la tête », parfois avec excès pour un emporté par l’abnégation de soutenir les fondations. Le soleil se lève, à midi ce sera rosé cuvée spéciale Sud-Ouest. :))
    « Le joueur du siècle ? Antoine Dupont encore époustouflant.
    Élu homme du match, Antoine Dupont a encore été fantastique lors de la victoire de Toulouse contre le Leinster (31-22 a.p.) en finale de la Champions Cup. Le jeu complet du demi de mêlée français fait halluciner les observateurs. Il y a décidément lui et les autres. »
    https://www.sports.fr/rugby/coupe-d-europe/le-joueur-du-siecle-antoine-dupont-encore-epoustouflant-834847.html
    Quand on écoute Gabriel Antoine Attal on le sent bien à ce poste de demi de mêlée, il a cette fluidité dans le jeu et la défense, il a le courage, il y a lui et les autres, il a coupé court en deux accélérations à tous les débats sur le voile à l’école, là ou aucun politique n’avait jamais réussi par manque de courage et ce depuis des décennies.
    Et puis pour rigoler un peu, le parti LR et ses vieilles badernes, qui n’en finit pas de dégringoler dans les sondages. FXB, soit il fait le ménage soit il va prendre l’air ailleurs avec un autre contrat.
    Gégé forever…
    Ça c’est Gérard Larcher (UNP)
    « Gérard c’est la bourgeoisie de province, issu d’une famille aisée de l’Orne, son père était également maire d’une petite commune de la région.
    Gérard c’est aussi une communion avec Dame Nature. Il aime chasser dès l’adolescence et s’oriente vers des études de vétérinaire, il se spécialisera dans le domaine des chevaux.
    Gérard c’est également le mystère, il dément fermement être franc-maçon mais la rumeur continue de courir.
    Gérard c’est la spiritualité, protestant, il rêve d’un courant « transchrétien ».
    Gérard c’est l’engagement, en 1983, il est élu maire de Rambouillet, il créera des logements sociaux, et une zone d’activité consacrée aux cosmétiques.
    Gérard c’est l’oligarque, élu sénateur en 1986, il ne cessera plus jusqu’à aujourd’hui de siéger, faisant de l’homme un millionnaire.
    Gérard c’est également un art de vivre tourné vers l’épicurisme, il aime bien manger, bien boire, il est « triple-sauce », à vos frais.
    Gérard c’est aussi la traîtrise, il appellera à voter pour Emmanuel Macron à deux reprises, fidèle à son idéologie chiraquienne du vide.
    Gérard c’est le bourreau des travailleurs soutenant la réforme des retraites de façon inconditionnelle.
    Gérard c’est également le fossoyeur des peuples, soutenant inconditionnellement Israël dans ses massacres de Palestiniens.
    Gérard c’est le lobbying à tous les étages, grand ami des syndicats de chasse, il pèse de tout son poids pour limiter au maximum tout progrès sur le droit animal durant la chasse.
    Gérard c’est également un sens aigu de ses intérêts, avec une retraite de 10 000 € mensuels, Gérard se mettra à l’abri du besoin pour ses vieux jours, à vos frais. Tout vieux a le droit à ses triples sauces, être à la retraite n’est pas une raison pour être réduit à la famine quand même.
    Gérard c’est le bon parler à la française, quand cela chauffe au Sénat, au micro il calme les esprits avec trois mots : « Ferme ta gueule. »
    Gérard c’est la République, ses vices et ses privilèges dans son essence la plus pure. Posez-vous les bonnes questions du maintien d’un tel régime. Il n’est ni libre, ni égalitaire, ni fraternel. »
    https://x.com/UnionNatioPop/status/1794290104606875910

  47. @ revnonausujai | 26 mai 2024 à 07:03
    MLP ne vient pas quand on la siffle. Evidemment là, après deux mémorables « râteaux », il convient de prendre ses précautions. Les sifflets, elle commence à connaître !
    Un pas en avant, un pas en arrière. En fait MLP veut bien y aller, mais elle pose ses conditions : démission du président (rien que ça !) ou dissolution de l’Assemblée nationale en cas de victoire de la liste du RN à l’élection européenne, ce qui dans les deux cas ne figure pas dans la Constitution et donc n’oblige absolument pas Emmanuel Macron à les accepter.
    Bref une façon bien pitoyable de se défausser.

  48. Michel Deluré

    L’enjeu des prochaines élections concernées ne valait-il en fait pas mieux qu’un duel-spectacle entre les deux jeunes coqs de la politique française ? Ce match a-t-il réellement contribué à servir la cause de l’Europe, à donner aux électeurs des éléments d’information et de réflexion et à faire évoluer ainsi leur jugement ?
    L’Europe se résume-t-elle à la seule vision qu’en présentent ces deux partis que sont Renaissance et le RN ? L’approche des autres principales listes en présence est-elle totalement dénuée d’intérêt, indigne d’être soumise au jugement de l’électorat, au point de considérer comme indécent de les inviter à débattre démocratiquement de leurs projets ?
    L’espace politique français ne serait-il plus occupé que par le parti au pouvoir, hélas bien mal en point depuis les dernières législatives, et le RN, sans autre voie de salut ?
    Savoir qui, de GA ou de JB, a remporté le duel-spectacle mis en scène pour faire de l’audience avec ces deux têtes d’affiche m’importe finalement peu. Les spectateurs ont peut-être été satisfaits sur le plan du spectacle, il n’est pas dit cependant qu’ils en aient eu pour leur compte sur le fond !

  49. hameau dans les nuages

    @ Achille | 26 mai 2024 à 09:02
    « Ici pratiquement tout le monde s’est pris une volée de bois vert de Robert Marchenoir, sauf, bien sûr, Herman Kerhost, qui vole systématiquement à son secours dès qu’un esprit un peu revêche se permet de le contrarier. 😊 »
    Oui eh bien le bois vert on ne le laisse pas rentrer, on le laisse dehors aux intempéries pour lui diminuer la sève. Si vous voyez ce que je veux dire. 🙂

  50. @ Xavier NEBOUT
    Vous semblez dérangé par la nomination d’un Premier ministre jeune et homosexuel.
    Il faut se remettre dans le contexte.
    Benalla n’est plus à l’Elysée, Séjourné (l’ex) est sous contrôle direct du chef de l’État et puis pas de risques de scandale, ses mains baladeuses ou autres gestes déplacés envers Prisca Thévenot par exemple ou autre députée pimbêche arriviste.
    Donc remettez-vous dans le contexte décisionnel « Qui est-ce que je pourrais choisir comme Premier ministre ? », question que se pose chaque président de la République, qui décide en fonction de ses objectifs.

  51. @ Claude Luçon | 26 mai 2024 à 01:37
    Terrible commentaire, on se croirait retourné au temps des grands procès staliniens, j’ai pensé au film « l’Aveu » qui fait froid dans le dos.
    Bravo, aujourd’hui les tribunaux islamogauchistes inquisiteurs woke progressistes antisémites pro-Hamas vous tendent les bras, allez-y, une brillante carrière vous attend.

  52. De la lutte des classes à la (Allah) lutte des races, la distance se mesure en cercueils.
    Beaucoup de monde sur les « rézossocios » s’étonne de l’attitude de Macron au sujet de l’hommage rendu aux deux agents de la pénitentiaire tués par les malfrats qui courent toujours, malgré que nous ayons « les-meilleurs-experts-en-renseignement-au-monde », malfrats qui,comme chacun sait, sont eux aussi les meilleurs experts en malfrateries narcos au monde.
    J’ai lu beaucoup de messages dans ce genre :
    « Quand je vois que Macron est revenu vite fait pour le match et qu’il n’était pas fichu de rester pour l’hommage à nos agents pénitentiaires, c’est une honte. »
    Je réponds : « Non, il n’a pas honte, c’est dans sa nature, il se moque de ces deux agents pénitentiaires comme de son premier string, ils étaient blancs de souche, des noms bien gaulois, race qu’il déteste, par contre s’ils avaient été noirs, noms bien orientaux, ils auraient eu droit à une cérémonie aux Invalides pendant deux jours et des messages du monde entier ; sans oublier les marches blanches, bougies, fleurs, nounours etc. » 
    Pourquoi se prendre la tête n’est-ce pas cher Attal, toute cette violence et ces crimes sont la conséquence du climat de haine, de racisme, de xénophobie et d’islamophobie, véhiculé par tous ces fachos d’SStrêêêmeuhh drouâââte : célepen, cézemmour, c’est Rhaine/ Fhaine, célénazis cépoutine, célecinglé, célébanquerusses.
    Cépamacron, cépalislam ! cépagiuseppe.
    Ben voyons !

  53. Je me permets une petite dernière, on nous a tellement gonflé avec Mbappé et Jordan de MLP, que cela en était indécent. Le premier et son pognon, un courtier du foot dans l’âme devenu, à courir après tous les contrats et de moins en moins derrière le ballon. Le second plus beau qu’il n’était en vérité, une mécanique débitant des éléments de langage, appris comme un Lego de la pensée pour tenter de s’adapter… Sauf quand un Gabriel des grands jours, comme Antoine, le fait vasciller et fait tomber les masques.
    Le Sud-Ouest modeste, la France du Sud qui gagne, son aviation, et des travailleurs acharnés dans tous les domaines, loin des clichés Club Med dont certains voudraient nous affubler, mais surtout la puissance et la modestie qui va avec, loin des gonfleurs d’hélices et des manches à air:
    « Rois suprêmes de l’Europe » : la presse britannique subjuguée par la prestation du « plus grand joueur du monde » Antoine Dupont et de Toulouse
    (Article de Hélène Brasseur)
    https://www.quinzemondial.com/champions-cup/rois-supremes-de-l-europe–la-presse-britannique-subjuguee-par-la-prestation-du–plus-grand-joueur-du-monde–antoine-dupont-et-de-toulouse-801252#
    Sacrée Hélène !
    L’abnégation, le courage, « Agissez comme s’il était impossible d’échouer » disait Winston, hier après-midi était l’illustration parfaite pendant que l’autre courait une dernière fois derrière un ballon rond qui semblait le fuir.

  54. @ stephane | 26 mai 2024 à 10:33
    «  »Qui est-ce que je pourrais choisir comme Premier ministre ? », question que se pose chaque président de la République, qui décide en fonction de ses objectifs. »
    Il se dit qu’Emmanuel Macron est en contact avec Elon Musk pour accélérer un projet de scissiparité qui se développe dans les laboratoires dudit Elon Musk.
    Dès que la procédure de scissiparité sera au point, Macron n’aura plus de souci pour choisir le SEUL Premier ministre qui soit de son niveau.
    Je me demande quand même s’il ne s’agit pas d’une fake news. 😉

  55. Je ne comprends pas l’utilité de ces « débats », à moins de départager celui qui a menti le plus, or les deux Pinocchio sont des champions dans cette matière.
    J’ai du respect pour Macron et Attal, qui sont des garçons brillants et charismatiques, mais c’est du génie, de la vision et du courage allié au goût du risque qu’il faut pour améliorer le quotidien de 68 millions de Français, pas les qualités d’un conseiller en communication ou d’un trader. Or Macron est une catastrophe sur patte de ce côté-là car tous les enjeux majeurs pour lesquels il a été investi, il les a ratés, voire empirés.
    Maîtrise de l’immigration, raté. Sécurité des personnes, raté. Pouvoir d’achat, raté. Déficit commercial, raté. Dette publique, raté. Éducation, raté. Gestion Covid, raté. Souveraineté énergétique (et pas que) de la France, raté. Diplomatie avec le Sud et l’Est, raté.
    Et on est là à se demander qui a gagné le débat, entre un Attal qui déroule un tapis de bêtises alors que son bilan global est abyssal, puis un Bardella, qui à force d’arrondir les angles pour achever la « dédiabolisation », concept uniquement médiatique et dont tout le monde se fiche, ressemble à une barbe à papa, à constamment éviter de mettre Attal le nez dans ses résultats puants.
    Mais, de quoi s’étonner, on a vu Macron lui-même raconter des sornettes aux deux journalistes, il y a peu, affirmant que si la France est dans une mauvaise passe, c’est « parce que la Russie »… Et personne pour le reprendre dans ses affabulations, et lui rappeler que si nos factures ont explosé, c’est parce que LUI, il a pris la décision de se rallier aux sanctions.
    Qu’on soit d’accord avec sa décision ou pas, c’est une autre histoire. Macron a choisi de sacrifier le bien-être du peuple sous sa responsabilité directe, pour des considérations « éthiques et universelles ». Aux journalistes de le rappeler, pour que le peuple sache et juge en conscience.
    Sauf que macronie et presse sont aujourd’hui devenues des synonymes, voire des compléments.

  56. Je n’avais pas, Monsieur Bilger, envisagé initialement de commenter ce billet, n’ayant suivi que le premier quart d’heure de ce débat que j’ai quitté parce que je considérais qu’il était lassant. Et pourtant je viens apporter mon petit grain de sel (sable) dans les rouages bien rodés, du moins le croient-ils, de ceux qui nous gouvernent si mal.
    Votre billet traduit effectivement votre sentiment et vous souhaitez donner à votre titre son sens premier, social, mais on peut donner aussi un second, scolaire et universitaire.
    J’ai d’abord constaté la suffisance que je qualifierai de méprisante de monsieur Attal à l’endroit de son interlocuteur qui bénéficiait d’un parti pris favorable de l’animatrice (?).
    Au plan technique, il est tout à fait logique qu’un homme formé à l’ENA, qui a exercé plusieurs fonctions ministérielles, dont actuellement la première, domine monsieur Bardella en termes de connaissance fine des dossiers. À vaincre sans risque, on triomphe sans gloire !
    Cependant, monsieur Bardella a porté quelques coups sérieux aux certitudes de monsieur Attal, notamment dans ce qu’il a fait et dit en matière nucléaire puisqu’il a participé aux gouvernements et a été membre d’un parti qui avait voulu, pour complaire aux écologistes et pour des motifs exclusivement idéologiques, la disparition de notre industrie nucléaire. Monsieur Attal a donc « ramé dans les piscines » de nos centrales nucléaires pour tenter de se justifier par les choix présidentiels actuels de relance de cette filière.
    Monsieur Bardella a aussi enfoncé un coin dans les déclarations de monsieur Attal quant au prix de l’énergie qui devrait baisser pour nos concitoyens du fait des nouvelles dispositions européennes. Or, il se trouve que je suis abonné auprès d’ENGIE par « contrat Gaz Passerelle » et que j’ai reçu récemment de ce fournisseur une lettre datée du 30 avril 2024 relative à la révision du prix par kWh, qui évoluera à la hausse de + 9,44 % hors indexation mensuelle, comme du prix de l’abonnement qui augmentera de 41,24 € par an, soit + 20,24 %.
    Il me semble donc que sur ce point au moins l’on sait qui fait de la « com » et qui a dit vrai !
    Plus récemment, Monsieur Attal, accompagné de monsieur Dupond-Moretti et de madame Belloubet, s’est déplacé à Valence pour parler de sa nouvelle politique de répression des mineurs délinquants de plus de seize ans.
    Il a notamment lancé deux idées de réforme de la Justice des mineurs : une forme de comparution immédiate pour les mineurs de 16 à 18 ans, particulièrement dans les cas de violence aggravée et de récidive ; le placement en foyer pour de très courts séjours pour couper ces jeunes de leurs mauvaises fréquentations.
    La réponse lui en est revenue en boomerang de la part de la présidente du Syndicat de la magistrature qui a remis les propositions du Premier ministre en perspective avec la pratique en déclarant : « Concernant la comparution immédiate, il y a déjà une procédure rapide prévue dans le CJPM (Code de la justice pénale des mineurs). Et il n’est pas établi que l’immédiateté du jugement soit un moyen de lutter contre la récidive. Ce qui marche, c’est le temps long. Et ce qui manque, ce sont les moyens ».
    Pour ce qui est du placement en foyer, elle a ajouté : « On peut déjà placer les mineurs en foyer. C’est complètement déconnecté de la réalité ».
    À peine prononcées, les paroles du Premier ministre sont parfaitement relativisées et l’on en reste au discours performatif que pratiquent allègrement monsieur Attal et le président de la République.
    L’on peut traduire ceci en incapacité réelle de nos dirigeants à imposer à leurs administrations, tant de la Justice que de l’Éducation nationale, leurs politiques apparemment volontaristes. En réalité ce sont toujours les syndicats d’extrême gauche qui font la pluie et non pas le beau temps dans ces ministères régaliens !

  57. Serge HIREL

    Quatre jours après le combat de leurs hérauts, les « attalistes » et les « bardellistes » se disputent âprement la victoire alors que le résultat de la soirée a été proclamé dès le lendemain matin par Médiamétrie, qui contrôle les audiences. Et le vainqueur est… Audrey Fleurot, l’héroïne de la série « HPI », dont un épisode inédit était diffusé sur TF1 à l’heure où les deux « jeunes-politiciens-pleins-d’avenir » s’empoignaient sans résultat évident.
    Les chiffres sont sans appel : de 21 h 12 à 22 h 14, 7 298 000 téléspectateurs ont regardé « HPI » ; de 20 h 14 à 21 h 36, 3 600 000 téléspectateurs étaient sur France 2. Une audience du simple au double… Encore faut-il préciser qu’il s’agit d’une audience moyenne, qui ne dit rien de la courbe d’audience minute par minute. Il va de soi que la déperdition est moindre pour un téléfilm que pour un débat…
    Cela en dit long sur l’état d’esprit des Français vis-à-vis, non seulement du duel « popol », proposé, mais aussi du scrutin européen et, plus généralement, de la politique… Et cela est inquiétant : la majorité silencieuse et blasée se désintéresse du futur de notre démocratie, au risque que, demain, elle se découvre aux mains d’une Europe fédérale dont elle ne veut pas ou d’un État dirigé par des groupes minoritaires hostiles à l’art de vivre qui lui est cher… et à la liberté d’opinion.
    Les chiffres de Médiamétrie apportent aussi de l’eau au moulin de FXB, qui a dénoncé vertement la décision du service public de favoriser deux listes européennes sur les trente-sept en lice. Décision totalement contraire aux règles de l’équité, pourtant en vigueur. L’Arcom, autorité indépendante prête à bondir à tout instant sur CNews, est restée étrangement silencieuse.
    On peut admettre qu’une trentaine de ces listes ne cherchent qu’une exposition médiatique. Mais il n’en est pas de même de celles présentées par des partis qui, en permanence, participent à la formation de l’opinion. Repousser leur temps de parole en fin de soirée est une faute grave… mais le service public ne s’est pas contenté de celle-ci. La question de Caroline Roux ne portait pas sur le thème de la soirée (« Plus ou moins d’Europe ? ») qui leur aurait permis de présenter leurs programmes respectifs, mais sur leur opinion sur le débat Attal-Bardella…
    Les chiffres de Médiamètrie : de 21 h 36 à 23 h 17, 1,16 million de téléspectateurs ont regardé France 2. Encore une fois, il s’agit de l’audience moyenne, ce qui laisse supposer que Marion Maréchal, en dernière position, ne s’est adressée qu’à quelques centaines de milliers de couche-tard…
    P.-S. : dans mon précédent commentaire, j’ai oublié de mentionner qu’Attal, privé du Grand Prix par MM et FXB, est néanmoins reparti, lui aussi, avec un trophée. Qu’Achille veuille bien me pardonner cette faute involontaire… Attal, donc, a obtenu le Prix Spécial décerné par l’Almanach Vermot, pour son splendide calembour « Bardepalla », qui exprimait en quatre syllabes son opinion sur le travail de son adversaire au Parlement européen… Affligeant.

  58. 180 000 € + 40 000 € pour voir passer un mirage… Je trouve Robert Ménard plein de bon sens, et puis après le scandale des rémunérations de Tony Estanguet et de ses autres affidés autant faire l’impasse, surtout qu’à Béziers les retombées économiques sont celles du ballon capricieux cher à Raoul Barrière et à son histoire glorieuse.
    « Robert Ménard, maire de Béziers, a partagé ses priorités en matière d’investissement pour sa ville, mettant de côté le passage de la flamme olympique au profit du soutien au club de l’ASBH. Il y souligne avant tout l’importance des émotions durables qu’apporte le rugby à la communauté locale ».
    Il a raison, les retombées économiques sont pour les autres et le déficit pour tous, le responsable du budget des JO a expliqué comment il avait été floué et comment la vérité a été déformée.
    Si l’on faisait un peu d’effort en mettant sur la balance les sacro-saintes retombées économiques et les vraies dépenses, il y aurait de quoi se mordre la queue. C’est de l’éphémère dans toute sa splendeur.
    Le budget c’est pire que l’EPR de Flamanville, alors que l’on n’a pas un rouble vaillant en caisse, si ce n’est des dettes partout et à tous les coins de rue, « faire les Jeux c’est bien »… Ouais ouais… Pour tous ceux qui passent à la caisse, les autres c’est emm… et pognon en plus pour les taxes et le reste.
    Hidalnouille était contre, aujourd’hui elle est pour, voyage et s’habille aux frais de la princesse, obligée de rembourser un peu quand même, cela fera oublier la saleté de la ville, les rats qui ont pris demeure, et la nullité crasse d’une capitale dont les citoyens quittent les lieux par milliers chaque année.
    Emmanuel est un peu dispendieux mais il adore cela, il n’aime que la France qui brille et lui avec un peu, mais le problème est que l’on ne possède même plus les moyens pour se payer le Miror dont Jacques Anquetil était adepte. Il aimait avoir son vélo éclatant, les chromes de la fourche et des haubans pour l’oeil, et le peigne à l’arrivée pour se coiffer impeccablement, pour le bouquet et la photo… Nous n’avons plus les moyens du bouquet, on emprunte pour payer les fonctionnaires et finir l’année, que reste-t-il alors ?

  59. @ Claude Luçon, 26 mai 01:37
    Il me semble qu’un individu qui a réussi à s’élever dans la hiérarchie sociale, nonobstant certains handicaps du fait d’un milieu familial modeste, défavorisé ou déséquilibré (parents séparés, mère seule, faibles revenus etc.) n’en a que plus de mérite et ne devrait pas être dénigré méchamment comme vous le faites, laissant entendre en outre que Bardella ne serait qu’un petit profiteur, un calculateur minable, autrement dit un parasite accroché comme une sangsue à la caste des Le Pen et qui sans eux ne serait qu’un vulgaire grouillot !
    Quel odieux mépris de classe !
    ———————————————————-
    @ Achille, 26 mai 09:02
    En quelque sorte vous venez au secours de Marchenoir l’agresseur qui n’a jamais eu le moindre mot de regret pour les personnes qu’il a copieusement insultées et vilipendées depuis des années en interminables commentaires sur ce blog, et ce serait à Cyril Lafon, l’une de ses nombreuses victimes, de s’excuser d’être rancunier ?
    Jolie mentalité ! Ou l’art de renverser les rôles !

  60. hameau dans les nuages

    @ sylvain | 26 mai 2024 à 10:55
    « Terrible commentaire ».
    Et encore il a oublié de mentionner que son père le faisait goûter le mercredi en lui offrant une glace en sus du repas de midi, ce qui change du tout au tout le rapport, qui s’approcherait alors plutôt du 4/7e. C’est pas donné les glaces.
    Et moi de 0 à 5 ans dans le 14e et de 5 ans à 17 ans dans le 6e, j’ai dû avoir une éducation de bourgeois de gauche finalement ?
    Je me sens plongé subitement dans une perplexité extrême. Maman ! Ah non elle n’est plus là.

  61. @ Michel Deluré | 26 mai 2024 à 10:13
    « L’enjeu des prochaines élections concernées ne valait-il en fait pas mieux qu’un duel-spectacle entre les deux jeunes coqs de la politique française ? Ce match a-t-il réellement contribué à servir la cause de l’Europe (…) ? »
    D’accord avec vous, c’est un duel-spectacle. C’est aussi un duel-subterfuge.
    Quand vous demandez à quoi il a servi, je répondrai qu’il a servi à faire croire qu’Emmanuel Macron existait encore. Et dans une moindre mesure qu’il y avait encore une vie politique en France ; qu’il y avait encore des débats ; que Macron représentait une moitié de la France et le FN l’autre moitié.
    Je ne suis pas sûre que ça ait si bien marché que ça, sauf auprès des élites qui affectionnent le style d’Attal et épluchent ses commentaires comme s’ils avaient du sens pour le pays et pour ses habitants. Dans un pays autre que la France, l’arrogance, le détachement souverain d’Attal face à la réalité du pays, auraient donné envie de vomir à pas mal d’électeurs, y compris aux journalistes dignes de ce nom. Le tout enveloppé dans du papier de soie, ce qui le rend encore plus insultant.
    Macron a été un des pires présidents que la France ait connus pour l’immigration illégale, l’économie, la dette, l’éducation, la sécurité ; le déclin n’est pas accidentel, ni réversible à volonté avec des mesurettes. Comme c’est parti, ça ne peut que continuer, en empirant.
    Que le Premier ministre puisse se pavaner et éclabousser de sa supériorité avec une telle facilité un opposant politique, montre à quel point la classe politique aux commandes (et les médias qui la soutiennent) ne comprennent rien à la réalité du pays. Il ne s’agit pas de dossiers, comme a l’air de le croire Gabriel Attal, qui comme Emmanuel Macron est très fort pour montrer qu’il les connaît – on dirait un consultant, pas un homme d’État – mais il s’agit de décisions et de résultats. Sont-il indifférents au déclin historique auquel nous assistons, sont-ils incapables d’en voir les causes ? En sont-ils même conscients ? Ou bien cachent-ils leur anxiété sous une bonne humeur et une satisfaction de commande ? Le spectacle laisse une impression surréaliste. En tout cas bravo à Bellamy d’en avoir dénoncé la composition.

  62. Claude Luçon

    @ sylvain | 26 mai 2024 à 10:55
    « Bravo, aujourd’hui les tribunaux islamogauchistes inquisiteurs woke progressistes antisémites pro-Hamas vous tendent les bras, allez-y, une brillante carrière vous attend »
    Vous êtes sûr que c’est mon commentaire que vous avez lu ? Pas un des vôtres par erreur ?
    Certes à mon âge dans le monde d’aujourd’hui où les puissants en activité, Chine, Russie, USA, Brésil passent tous la barre des 70 ans, je suis mieux que qualifié, je suis indispensable, c’est vrai !
    Mon projet est simple : transformer l’ensemble de l’humanité en une vaste Suisse, plus d’ONU, une fédération mondiale de cantons ! Tous banquiers et fabricants de montres mécaniques de précision, pour être sûr de rester à l’heure !
    À ce propos, achetez-en une d’urgence vous n’êtes pas à l’heure du temps !
    Une mécanique, sans logiciel, celle qui permet de remettre sa vie à jour soi-même, pas une batterie et un logiciel sur circuit imprimé !
    Regardez les jours passer, ne les subissez pas à la poursuite d’une vie smartphonisée.
    C’est pourtant simple !

  63. @ Valéry | 26 mai 2024 à 12:29
    « Macron a choisi de sacrifier le bien-être du peuple sous sa responsabilité directe, pour des considérations « éthiques et universelles » »
    Évidemment si, au lieu de s’égarer dans des considérations « éthiques et universelles », Emmanuel Macron essayait de faire preuve d’un peu plus de compréhension envers les opérations menées par Vladimir Poutine en Ukraine, le bien-être du peuple s’en trouverait amélioré, c’est sûr ! 🙂

  64. J’aime bien lire Robert Marchenoir, je me le coltine parfois, il use aussi de subterfuges pour étayer sa pensée mais il est toujours intéressant à lire. Il a affublé, me semble-t-il, une intervenante du quolibet de « vieille folle », elle le méritait sans aucun doute, mais que cela ne prête pas à confusion ni à plus d’égards, ni à en faire un fromage.
    Quand il est dans la démonstration qu’il veut imparable, pour lui ce terme fait partie de la course auto, comme quand on touche la carrosserie de l’autre pour se frayer un passage. Marchenoir est un pilote de compétition qui connaît le pilotage aux instruments et aux sons.
    Attal a menti effrontément l’autre soir, sur le nucléaire : quand enfin Macron s’aperçoit au fond qu’il aurait été folie de l’abandonner alors qu’il était sur les pas du Capitaine de pédalo cher à Méluche, il revoit donc sa doctrine.
    Bientôt il reviendra sur la fracture hydraulique, faut pas rêver non plus, Total annonce qu’il va poursuivre ses recherches et forages pour les besoins en énergies fossiles qui ne cessent d’augmenter, c’est un fait mondial.
    Je me fais plaisir de mon côté sans boîtier ni reprogrammation j’utilise l’éthanol, en fait je m’enlève un peu de culpabilité, le dernier contrôle technique m’a rassuré, 0 % au ralenti, 0 % au ralenti accéléré, c’est mon tri en plus des poubelles, pour sauver la planète.
    Gabriel a été de mauvaise foi, Robert Ménard n’a pas manqué de le lui rappeler aussi, après avoir encensé FXB du LR, et soutenu par ailleurs la position fragile de Valérie Hayer. Position qu’il était facile de critiquer, soulignait-il, quand on est dans l’opposition à compter les points.
    Pendant que le scooter de Pépère fait un tabac, Emmanuel va chercher un peu d’aide chez nos voisins, il a besoin de ce qui nous manque, le pognon cher à Nanard et la puissance dont ceux-ci sont en passe de se doter.
    Difficile visite du riche au pauvre endetté : l’Allemagne est un acteur majeur du commerce international.
    L’Allemagne est à la fois le troisième exportateur et importateur mondial.
    En 2022, les principales exportations allemandes étaient les automobiles et leurs pièces (représentant 15,4 % des exportations), suivies des machines et des produits chimiques.
    L’Allemagne a enregistré un excédent commercial de 79,7 milliards d’euros en 2022, le plus bas depuis 2000. Cela s’explique en partie par la hausse du coût des importations énergétiques. À nous faire pâlir d’envie.
    L’Allemagne est l’économie la plus ouverte des pays du G7, avec un taux de commerce extérieur de 98,6 % (somme des importations et des exportations par rapport au PIB).
    Emmanuel va souffrir dans cette visite, on va lui reprocher de parler un peu trop avec l’argent des autres, et que l’endettement de notre beau pays est quand même aussi too much.
    Et en plus il doit se coltiner la Nouvelle-Calédonie, le nickel n’y vaut plus un clou tant il coûte cher à produire, quelle suite ? Un vrai casse-tête s’il veut garder ce bout de pays.
    Il pourra fredonner à son retour ces quelques paroles juste pour le plaisir :
    https://youtu.be/rpxGzLIghho?si=-IVPkp7aFvVNj0QP

  65. Claude Luçon

    @ Axelle D | 26 mai 2024 à 15:42
    Mauvaise victime ce coup-ci !
    Je pense être meilleur juge de caractère que vous. Vraiment ! Suis sûr en fait ! Si ! Si !
    Où voyez-vous une différence de classe entre ces deux-là ? Quand la différence de classe sociale a-t-elle empêché un homme de démontrer sa classe personnelle ? Vous en êtes toujours à la « lutte des classes » ? Au titre et au diplôme ?
    Comme disait et écrivait Fillon c’est le « Faire » qui compte !
    À part draguer les gueuses, comme disait mon grand-père, qu’est-ce que Bardella a accompli jusqu’à ce soir même ? Italien en plus, latin lover typique !
    Les femmes italiennes préfèrent un mari français, je peux l’attester 🙂

  66. Robert Marchenoir

    @ Cyril Lafon | 25 mai 2024 à 11:00 @ Axelle D
    « J’ai été touché par vos écrits du 19 mai dernier avec Robert Marchenoir, ce dernier m’a également fortement dénigré, c’était le 12 janvier 2020, j’ai de la mémoire et je m’en souviens encore. »
    Fascinant. Absolument fascinant. Ouin, le monsieur, il a osé contredire ce que j’avais écrit le 12 janvier 2020, je m’en souviens encore. Et il a justifié son point de vue, en plus, le cochon. Avec des arguments. Voire peut-être des sources. Peut-on se montrer plus odieux et plus déloyal ?
    Donc il y a des types, ils affichent sur le mur de leur cuisine, non pas leur date de mariage, non pas la date de l’invention de la sonnette de porte, non pas la date où ils ont sauvé un enfant de la noyade, mais la date où un inconnu total leur expliqué sur Internet pourquoi ils avaient tort.
    Et quatre ans après, ils s’en souviennent encore.
    Ce qu’ils ont oublié, en revanche (ou qu’ils omettent soigneusement de nous dire), c’est en quoi ils avaient tort ! Des fois qu’une conversation intéressante pourrait s’ensuivre, au lieu de ce dégoûtant étalage de victimisation pleurnicharde…
    Pour qu’ils s’en souviennent quatre ans après, il faut au moins qu’il s’agisse de l’une des questions fondamentales qui agitent l’humanité : le Christ est-il vrai Dieu et vrai homme, est-il permis de mettre des chaussures marron avec un blazer bleu marine, etc.
    Pas du tout ! L’idée qui était en débat à l’époque, ils l’ont complètement oubliée. Ce qui leur travaille les tripes, c’est que quelqu’un ait osé mettre le doigt sur leurs erreurs, leurs préjugés et leurs incohérences. Et ça, cela dévaste leur prodigieux ego et leur nombrilisme envahissant.
    Vous vous imaginez bien, mon pauvre ami, que personne, ici, à commencer par moi, ne se souvient de la nature de l’échange que vous évoquez, et qui aurait marqué l’histoire de l’humanité le 12 janvier 2020.
    La moindre des corrections, si vous tenez absolument à étaler ici une récrimination personnelle et hors sujet, serait que vous rappeliez de quoi il fut question.
    Mais non : dissimuler la nature du désaccord est une tactique. Cela permet de se déclarer Victime, ce qui est le plus haut titre de gloire aujourd’hui et confère une cascade de drouâs.
    C’est par le même procédé que les médias nous informent régulièrement que tel ou tel aurait tenu des propos « racistes », mais omettent soigneusement de nous en restituer la teneur, ce qui permettrait aux électeurs d’en juger par eux-mêmes.
    C’est par le même procédé que les Soviétiques jadis, et l’État poutinien aujourd’hui, cachent la nature précise des imputations par lesquelles ils envoient les opposants au Goulag.
    Je note que vous vous plaignez d’avoir été « dénigré ». Dénigrer, cela veut dire chercher à nuire à la réputation de quelqu’un.
    Je vais probablement marcher à nouveau sur votre gros ego, mais vous n’avez absolument aucune réputation ici. Vous intervenez fort rarement, et je suis au regret de vous dire que vos commentaires ne m’ont jamais marqué. Je serais, d’ailleurs, bien en peine de dire quel courant d’idées vous représentez ici.
    Il faut une singulière arrogance pour assurer que je vous aurais contredit afin de nuire à votre réputation, et non afin de combattre les idées que vous auriez pu émettre.
    Je suppose que vous êtes de gauche, puisque vous actionnez, ici, le levier de la chouinerie victimisatrice qui est au coeur du wokisme.
    Vous émettez votre plainte sous un billet consacré à la plus haute expression de la démocratie, les élections. Des élections européennes, de surcroît, c’est à dire ce qui est le plus éloigné de l’intérêt individuel : non seulement l’élection est le moment où l’intérêt général le supplante, mais de plus c’est celui où l’intérêt général de la collectivité européenne entre en balance avec les intérêts nationaux de chacun des pays membres.
    Et vous, vous en profitez pour faire entendre la voix, non pas même de vos intérêts individuels tels qu’ils pourraient légitimement être défendus dans un cadre politique, mais de vos émotions les plus instinctives, les plus égoïstes et les plus basses : le ressentiment vous ravage car vous avez été contredit, une fois, il y a quatre ans, sur Internet, par quelqu’un que vous ne rencontrerez jamais et qui n’a aucun rôle dans votre vie.
    Que n’avez-vous répondu à l’époque, au lieu d’attendre quatre ans pour présenter une objection qui n’en est pas une !
    Selon le mode opératoire bien connu du wokisme, vous tentez de rallier à vous une maigre coalition de personnages arborant des dispositions similaires.
    La soi-disant gaulliste Axelle D, qui confirme ici ses orientations gauchistes sous une défroque de droite, en évoquant le « mépris de classe ». Il s’agit toujours du mépris supposé des « dominants » vis-à-vis des « dominés », bien sûr, jamais l’inverse qui est pourtant omniprésent dans les commentaires de ce fil, sur ce blog comme dans la société en général.
    Le soixante-huitard lepéniste hameau dans les nuages, qui hurle contre l’immigration mais passe son temps à exhiber sa nature supposée de prolétaire opprimé par le capitalisme.
    Vous avez, en commun, ce trait propre aux gauchistes : il est absolument interdit de contredire vos idées, faute de quoi il s’agit d’une grave insulte, d’un « dénigrement », d’une micro-agression et je ne sais quoi encore.
    En revanche, le gauchiste s’arroge la liberté d’insulter tout le monde, lui. Deux poids, deux mesures.
    Vous venez de nous faire, en somme, un fort joli numéro de Me Too, #ContreditparRobertMarchenoir. Les élèves des écoles sont traumatisés à vie par la moindre exigence de rigueur, l’internaute de passage s’indigne de ne pouvoir diffuser des sottises impunément.
    Si votre mentalité venait à prévaloir, la démocratie disparaîtrait. La seule façon de diriger un pays où des gens comme vous auraient le dessus, c’est la démagogie ou la dictature. Ne venez pas vous plaindre si, en effet, nous pouvons discerner des signes de l’un et de l’autre dans la façon dont la France est gouvernée. Ou soumise à « Bruxelles ».
    _____
    @ Giuseppe | 26 mai 2024 à 22:22
    J’ai, en effet, récemment traité Axelle D de vieille folle.
    Elle avait jugé bon d’exhumer, elle, non pas un échange datant de quatre ans, mais un autre datant de vingt-cinq ou cinquante ans, sur ce blog, où je lui avais adressé ce qualificatif. En omettant, bien entendu, de mentionner les multiples provocations de sa part qui m’avaient conduit à cette appréciation.
    Donc, je répète. La répétition fait partie de la pédagogie, et je n’ai nulle intention de céder au chantage doloriste.
    D’autant qu’il s’agit, somme toute, d’un jugement fort modéré. Axelle D est vieille, c’est elle-même qui nous l’a appris. Quant à dire qu’elle est folle, c’est une courtoisie excessive de ma part. La folie suppose le dérangement mental, l’irresponsabilité.
    De vous à moi, je la pense plutôt perverse.
    J’ai d’ailleurs expliqué pourquoi, il y a fort longtemps. C’est cela qu’elle ne supporte pas.
    Je n’ai pas spécialement l’intention de revenir là-dessus, mais il ne faut pas me chercher, non plus.
    Axelle D passe son temps à insulter les commentateurs de ce blog, et ce à froid, sans la moindre provocation, de leur part, et sans le moindre argument, de la sienne. C’est antérieur à mon arrivée ici. Je me suis donné la peine de le démontrer, une fois, jadis. Il est pour le moins culotté qu’elle se plaigne d’un rare retour de bâton, ou déterre, sans rapport aucun avec la conversation en cours, un échange décontextualisé datant de Mathusalem.
    Méthode de projection classique. La même qui est utilisée à outrance par l’État poutinien. Sans surprise, Axelle D fait partie de la petite brigade des poutinistes de ce blog… Il en faut plus pour m’impressionner.

  67. « Les deux dernières fois qu’on les a joués (Leinster), on a pris 40 points (40-17 en 2022, 41-22 en 2023). Il y a deux ans, la défaite nous avait fait très très mal à la tête. Depuis, quelque part, on bosse un peu pour que ce jour arrive. Donc celui-là est tout en haut, forcément. » (Laurent Thuéry)
    Il me semble entendre mon grand-père dans son atelier. Un travailleur infatigable, il a quitté son poste quand la maladie l’a gagné, les valeurs d’abnégation même quand cela ne voulait pas le faire.
    « Il n’y a qu’une réponse à la défaite, et c’est la victoire. » (Winston).
    Et puis j’en viens à cette phrase: « Il a été insultant en une unique occasion, quand il a reproché au RN d’avoir été vendu à la Russie dans ses votes européens ou ses abstentions. JB a été mou dans sa réplique, presque inexistant, comme s’il était sonné alors qu’il était évident que cet argument serait proféré. Je regrette que le Premier ministre soit tombé dans cet extrémisme. » (PB)
    Presque tout le monde nous le vendait beau ce Jordan, il lui manque l’essentiel – à part répondre avec des phrases et poncifs habituels -, croire en lui et à ce parti coquille vide, pour l’instant c’est un récitant, rien qu’un récitant de parti.
    Alors bien sûr ils font du chiffre, c’est un fait, mais compter les points depuis un banc de touche est tellement facile, et les voir arriver au pouvoir fait peur, ils n’ont rien à proposer, rien de rien, et il paraît que ce sont des cossards en plus. Loulou, monsieur ex, était connu pour cela, le Volatile l’avait un peu égratigné dans un portrait si mes souvenirs sont bons.
    « Je regrette que le Premier ministre soit tombé dans cet extrémisme »…
    Ce n’est pas grand-chose, il sentait que le match tournait en sa faveur, alors Gabriel a appuyé un peu plus les rucks qui de défensifs passaient offensifs…
    Il va pas pleurnicher non plus le poulain à sa mère, quand elle va serrer la pogne du Cinglé c’est quand même un peu plus grave, elle touche un peu de sang quand même, et l’autre qui va en visite chez Bachar, il faudrait passer tout cela par pertes et profits sans que les citoyens le sachent ?

  68. @ Axelle D | 26 mai 2024 à 15:42
    « Jolie mentalité ! Ou l’art de renverser les rôles ! »
    Je vous ferai juste remarquer qu’en matière d’agressivité vous n’avez vraiment rien à envier à Robert Marchenoir.
    J’ai eu plusieurs fois l’occasion de le constater à mes dépens, alors que moi, je suis tout en délicatesse quand je réponds à vos commentaires. 🙂

  69. @ Achille | 27 mai 2024 à 11:37
    Dans mon post initial, j’avais seulement fait remarquer avec, certes, une pointe d’ironie, votre manque d’objectivité, attesté d’ailleurs une fois de plus par votre réaction de ce jour, censée démontrer aux lecteurs le brave homme plein de délicatesse que vous êtes, y compris à l’égard d’une furie !
    ——————————————————————
    @ Robert Marchenoir | 27 mai 2024 à 00:41
    « Axelle D passe son temps à insulter les commentateurs de ce blog, et ce à froid… »
    En quelque sorte vous accusez Pascale Bilger de ne pas faire son travail de modératrice et du même coup Philippe Bilger de tolérer sur son blog (depuis 25 ou 50 ans selon vos divagations !) une personne qui n’aurait que l’injure à la bouche en guise d’arguments ?

  70. @ Achille
    Avouez que ça vous faisait plaisir de remettre une pièce dans la machine.
    J’aime assez, la preuve je relance.
    De toutes façons il sera perçu comme un abus de faiblesse de répondre et comme un abus de faiblesse de ne pas répondre.
    Disons que la personne concernée a parfois tendance à voler dans les plumes avec des arguments limités. Un côté Segolène Royal.

  71. @ Achille
    « le bien-être du peuple s’en trouverait amélioré, c’est sûr ! »
    En effet, c’est factuel. Sans les sanctions prises envers la Russie, qui se sont retournées comme un boomerang, le bien-être matériel du peuple français s’en trouverait amélioré, merci de le rappeler.
    Mais encore, ce n’est pas mon propos. Qu’un peuple veuille sacrifier une partie de son confort pour aider un autre, c’est tout à son honneur. Là ou on a un problème, c’est quand celui qui a pris la décision se défile et refuse toute responsabilité. « C’est pas moi, c’est Poutine, c’est le RN, c’est les populistes, c’est les Chinois ». C’est jamais lui, alors que si, il est le seul responsable des choix politiques et des conséquences.
    C’est le problème de fond avec Macron : d’un côté il fanfaronne tel un coq, « c’est moi qui prends toutes les décisions, et si on n’est pas d’accord qu’on vienne me chercher », puis de l’autre, à la moindre averse, « c’est pas moi, c’est l’autre, j’y suis pour rien ». Et en même temps il lui est impossible de se rendre quelque part sans un bataillon de CRS pour le protéger et sans se faire huer de partout.
    Et la presse le protège à outrance. Le RN est tellement proche du pouvoir qu’ils ont le sentiment d’accomplir un devoir patriotique en cachant les torts de Macron sous le paillasson. Voilà.

  72. Cyril Lafon

    @ Robert Marchenoir
    Je n’interviens pas ici pour représenter un courant d’idées, mais pour exprimer quand bon me semble une ou plusieurs opinions ; j’interviens de manière irrégulière, contrairement à d’autres commentateurs qui visiblement y interviennent quotidiennement et c’est pour leur honneur.
    Je n’ai pas à défendre une idéologie ou je ne sais quel courant d’idées.
    Vous me situez à gauche, j’ai le déshonneur de vous informer que je ne peux pas voter à gauche, à part peut-être aux élections municipales dans mon village de quelque 1 300 ou 1 400 habitants ; vous avez faux sur toute la ligne.
    Je n’ai pas inscrit la date du 12 janvier 2020 sur une pierre de marbre, pour se remémorer nos échanges de janvier 2020 il suffit de cliquer sur « Rechercher » en haut à droite de ce blog, c’est tout simple !
    J’ai très bien vécu, rassurez-vous, ces quatre dernières années, il est vrai que mon commentaire à Axelle D m’a rappelé cet épisode de 2020 que j’ai cru bon d’évoquer.
    Loin de moi de vouloir régler des comptes, je me souviens d’avoir été traité de franchouillard de ce siècle, vous m’aviez demandé depuis combien de temps je n’étais pas sorti de ma grotte sans eau ni électricité, vous aviez écrit que les dîners ne devaient pas être gais avec moi, bref et j’en passe.
    Vous avez été le seul à écrire toutes ces inepties, et vous continuez vu que vous me situez à gauche.
    Et c’est de ceci dont je me souviens.
    En 2020, j’avais indiqué que je n’étais pas un admirateur de la liberté d’expression et c’est sur ceci que vous m’aviez attaqué.
    Ces propos sont hors de portée intellectuelle et sont tout simplement indignes d’un commentateur qui s’exprime sur un blog particulièrement pertinent comme celui-ci.

  73. @ Valéry
    « En effet, c’est factuel. Sans les sanctions prises envers la Russie, qui se sont retournées comme un boomerang, le bien-être matériel du peuple français s’en trouverait amélioré, merci de le rappeler. »
    Merci de rappeler que c’est l’unique objet de vos interventions sur le blog. Nous faire croire que le timide soutien apporté par la France à un pays qui, à ses frontières, est envahi par un autre qui menace d’invasion au moins 5 alliés de la France via l’OTAN, bouleverserait les conditions d’existence des Français.
    Bien malin est celui qui démontrera que cela coûte plus au Français que le Covid, l’immigration clandestine, l’immigration oisive, la CAF, j’en passe et des meilleures.
    « Et la presse le protège à outrance. Le RN est tellement proche du pouvoir qu’ils ont le sentiment d’accomplir un devoir patriotique en cachant les torts de Macron sous le paillasson. Voilà. »
    Radio France protège Macron, alors même que le PS est d’extrême droite selon la majeure partie de ses intervenants ?
    Soyez cohérent et lamentez-vous que les employés de la presse en France ne soient pas des fonctionnaires, de fait ou de principe, comme à Moscou ! À moins que ce qui est bon à Moscou ne soit pas bon en France. Ah oui, c’est vrai. Ça a toujours été comme ça. Le modèle idéal de Moscou ne se transpose qu’en opposé : on se masturbe sur l’homme fort de Moscou qui ne rigole pas, on se marre avec lui du concept de droits de l’homme, mais lorsqu’on tourne le regard vers l’Occident, tout est renversé et tout est dictature effroyable, même si les services secrets n’empoisonnent personne et qu’il n’y a pas de miliciens armés à côté des isoloirs.

  74. @ Valéry | 27 mai 2024 à 18:03
    « En effet, c’est factuel. Sans les sanctions prises envers la Russie, qui se sont retournées comme un boomerang, le bien-être matériel du peuple français s’en trouverait amélioré, merci de le rappeler. »
    Ce qui est factuel ce sont ces opérations de déstabilisation orchestrées par la Russie. Comme ces mains rouges sur le mur des justes , ou encore les étoiles de David bleues en région parisienne, sans oublier, bien sûr, les fameuses punaises de lit destinées à semer la panique chez les Parisiens qui ont déjà bien des soucis avec leur rats (ou surmulots si vous préférez).
    Sans oublier les médias pilotés par les officines russes comme RT et Sputnik qui inondent les ondes de leur infox et des agents russes qui instillent sur les blogs leur propagande pro-poutinienne comme vous le démontrez très bien en ce moment.

  75. Serge HIREL

    @ Achille | 28 mai 2024 à 07:47
    « Ce qui est factuel ce sont ces opérations de déstabilisation orchestrées par la Russie. (…) sans oublier, bien sûr, les fameuses punaises de lit »
    Rejoignez Patrice Charoulet… Réfugiez-vous en Nouvelle-Calédonie… Il n’y pleut que des cailloux… Méfiez-vous néanmoins. Les Russes n’en sont plus loin. Ils disent déjà que l’eau y tournoie à l’envers dans les toilettes des « métros »… et que le Prince est reparti sans avoir réglé ce douloureux problème.

  76. J’ai écouté Caroline Fourest, pourtant Attal a bien décalqué le FN/RN et celui qui portait beau mais qui s’est fait marcher dessus quand il s’est pris des rucks bien appuyés. En résumé disant tout et son contraire c’est bien un parti « attrape-tout »… Malgré les mensonges et les votes dans l’UE qui contredisent tout ce qu’ils avancent, ils se meuvent masqués, ils sont en passe de réaliser un excellent score, pour le pire mais sans aucun doute pas pour le meilleur.
    Quand on voit les positions de Meloni en Italie qui n’ont plus rien à voir avec ce qu’elle prônait, on voit bien les limites de ces courants extrêmes bien que maintenant ils avancent cachés et policés dans les paroles.
    De temps à autre un de leurs affidés se fait rattraper pour des propos nauséabonds mais rien n’y fait. Ils vont finir de dépecer le pays et le rendre encore plus équarri dans la composition sociale. Triste avenir. La misère au bout du chemin, Meloni a compris qu’elle avait besoin du pognon de l’Europe, les nôtres doivent passer en justice, ils ont une dette colossale pour emplois fictifs… Et pourtant…

  77. @ Serge HIREL | 28 mai 2024 à 13:53
    « Les Russes n’en sont plus loin. Ils disent déjà que l’eau y tournoie à l’envers dans les toilettes des « métros »… et que le Prince est reparti sans avoir réglé ce douloureux problème. »
    Ce qui est exact. On appelle ça l’effet Coriolis. Le Prince ne peut rien y faire, pas même Poutine, c’est tout dire. À moins de faire tourner la planète à l’envers…

  78. @ Achille
    Mais c’est terrible, trois taches rouges sur un mur et la France est déstabilisée à jamais, parole de tweet.
    Envoyons plus de Caesar pour rétablir la parité. Voyons ce que Poutine trouvera pour répliquer, maintenant qu’il s’est enfin débarrassé de ces sales punaises.
    ————————————————————————
    @ Marcel P
    Ma présence sur ce blog est due uniquement au fait que c’est un des derniers endroits sur le Net français ou on peut écrire ce qu’on pense – et par ricochet lire des propos sincères donc intéressants, et cela devrait vous inquiéter bien plus que mon statut d' »agent de l’étranger ».
    Laissez-moi vous faire le résumé : la France n’évite l’effondrement et la révolte que parce que chaque président, depuis 1980, sort la planche à billets, pour le plus grand bonheur des investisseurs étrangers, dont l’anonymat est protégé par le code du Commerce. C’est comique d’entendre les médias français chouiner sur des ingérences anecdotiques – et pour la majorité, inventées de toutes pièces -, telles que celles rapportées par Achille, alors que sur le fond, sur l’essentiel, la France est tenue par les coucougnettes. De l’étranger.
    On le sait tous, emprunter c’est une manière de se remettre en selle, là ou il n’y a plus de solution. Payer les recettes, honorer les engagements en matière de dépenses, éviter une récession et des choses dans ce genre. Mais l’emprunt, par nature et par concept, doit pallier et fixer un problème temporaire, afin de permettre de repartir sur des bases saines, une croissance retrouvée.
    Sauf que voilà, chaque quinquennat augmente l’ardoise à payer pour le suivant, la croissance, de 5,9 % en 1960, est tombée aujourd’hui à 0,9 %, malgré une dette qui a augmenté de façon exponentielle. C’est comme si vos parents empruntaient sans limites pour financer vos études, ensuite vous ratez votre diplôme et vous vous retrouvez sans emploi, et de plus vous devez régler l’intégralité de l’emprunt. C’est du suicide.
    Et qu’est-ce qu’on fait quand on se retrouve dans des situations pareilles ? On jette de la poudre de perlimpinpin, pour que les naïfs et crédules de tout poil tournent leur regard vers des problèmes imaginaires, de préférence loin de nous, après avoir verrouillé toute possibilité de s’informer correctement. Cette fois la souris accouche d’une montagne.
    Et l’heure de régler les comptes s’approche, il ne peut en être autrement. Moi, dans vingt ans, à l’âge de la retraite, je rentrerai en Russie, ce qui n’était pas dans mes plans initiaux. Pas par idéologie ou par indifférence de la France, mais parce que la France est devenue indifférente à elle-même pendant qu’elle continue à creuser une tombe qui bientôt, sera impossible à recouvrir. Et je n’ai aucune envie de payer pour l’amateurisme de ceux qui, invariablement, sont élus davantage pour leur oralité que sur leur capacité à inventer, à trouver une voie de sortie, alors que l’heure est grave. Et ce qui continue de me sidérer c’est cette apathie et ce renoncement, comme si les gens étaient littéralement drogués.
    Macron l’a dit l’autre jour : réveillez-vous. Il n’a pas idée à quel point il a raison, et en même temps à quel point il devrait se méfier.

  79. @ Valéry | 29 mai 2024 à 10:42
    « Mais c’est terrible, trois taches rouges sur un mur et la France est déstabilisée à jamais, parole de tweet. »
    Ben oui, quelques taches rouges sur le mur des Justes qui porte les noms de plus de 3 900 hommes et femmes qui, au péril de leur vie, ont contribué au sauvetage de Juifs en France pendant la Seconde Guerre mondiale, je suppose que pour vous il s’agit d’un « détail »…

  80. @ Valéry
    Je viens de lire votre post adressé à Marcel P et je suis bluffée : finalement vous vous montrez par votre analyse et à bien des égards plus Français que bien d’autres donneurs de leçons ici, qui ne cessent de jouer les censeurs, à temps et surtout à contretemps !
    En quelques mots, je pourrais dire paraphrasant le général de Gaulle que vous aimez « la vraie France, la seule France, la France éternelle » et non pas ce pays de zombis, d’assistés, de pétochards, de vaincus et de veaux promus à l’abattoir, qui semblent avoir renoncé définitivement à leur Histoire glorieuse et s’enfoncent irrémédiablement, par lâcheté, aveuglement et bêtise, dans le puits sans fond du déshonneur et de la décadence.
    большое спасибо.

  81. Serge HIREL

    @ Achille | 29 mai 2024 à 07:26@
    « Ce qui est exact. On appelle ça l’effet Coriolis »
    Dans le cas précis, ça s’appelle surtout avaler un bobard… et démontrer sans le vouloir que le sens critique est assez peu développé chez certains militants politiques qui sont toujours prêts à prendre pour argent comptant tout ce que raconte leur idole…

  82. @ Achille
    Vous savez très bien que ce n’était pas dans mes intentions de me moquer des inscriptions sur le mur des Justes, mais plutôt de me moquer de votre appétit pour le lavage de crâne.
    À l’heure où la France, par son immobilisme politique et son parti pris médiatique flagrant et injuste sur le conflit à Gaza, s’est mis à dos deux milliards de musulmans – et cette religion a de la mémoire -, quand les manifestations anti-sionistes et les actes antisémites se multiplient, en France comme partout dans le monde, incriminer la Russie comme première hypothèse pour des inscriptions antisémites sur un mur en France, une Russie qui continue les relations commerciales et diplomatiques avec Israël, c’est marcher sur la tête. Le désespoir des médias qui cherchent à rallumer une flamme agonisante à n’importe quel prix. Soyons sérieux, vos neurones marchent bien mieux que ça.
    ———————————————————————-
    @ Axelle
    Merci Madame, pour votre bienveillance.

  83. Robert Marchenoir

    @ Cyril Lafon | 27 mai 2024 à 19:54
    « Je n’ai pas inscrit la date du 12 janvier 2020 sur une pierre de marbre, pour se remémorer nos échanges de janvier 2020 il suffit de cliquer sur ‘Rechercher’ en haut à droite de ce blog, c’est tout simple ! »
    C’est à vous de le faire. C’est vous qui portez des accusations contre moi, c’est à vous de les étayer.
    « Loin de moi de vouloir régler des comptes, je me souviens d’avoir été traité de franchouillard de ce siècle, vous m’aviez demandé depuis combien de temps je n’étais pas sorti de ma grotte sans eau ni électricité, vous aviez écrit que les dîners ne devaient pas être gais avec moi, bref et j’en passe. Vous avez été le seul à écrire toutes ces inepties. »
    Vous n’avez nullement établi en quoi ce seraient des inepties. Pour ce faire, il faudrait que vous restituiez ce que vous avez dit, et ce que je vous ai objecté. Il faudrait que vous rétablissiez le contexte de la discussion.
    Vous ne l’avez pas fait, et vous vous abstenez toujours soigneusement de le faire.
    Vous êtes donc bien un adepte de la dénonciation calomnieuse, de la culture de la plainte, du dolorisme systématique, de la victimisation à outrance, bref du wokisme.
    A moins que vous ne vouliez dire : ce n’est pas très gentil de vous traiter de franchouillard. Mais je ne vois pas pourquoi il faudrait être spécialement gentil avec vous.
    Que je sache, je ne vous ai pas traité de t… du c…, je n’ai pas accusé votre mère de se livrer à des activités tarifées que la morale ne réprouve plus depuis longtemps, pas plus que je ne vous ai accusé d’être un représentant de la « frociaggine », à l’instar du pape François.
    Êtes-vous en train de nous dire que le franchouillardisme n’existe pas ? Qu’il est interdit de le critiquer ?
    Encore quelqu’un qui fait la chasse aux mots plutôt que de défendre ses idées.
    « En 2020, j’avais indiqué que je n’étais pas un admirateur de la liberté d’expression et c’est sur ceci que vous m’aviez attaqué. Ces propos sont hors de portée intellectuelle et sont tout simplement indignes d’un commentateur qui s’exprime sur un blog particulièrement pertinent comme celui-ci. »
    Ah tiens, comme c’est intéressant… Donc vous considérez qu’il est évident qu’on doive être contre la liberté d’expression, que cela ne supporte pas la contradiction et qu’il est « indigne » de vous critiquer pour ce motif ?
    « Vous me situez à gauche, j’ai le déshonneur de vous informer que je ne peux pas voter à gauche. »
    Vous ne pouvez pas voter à gauche ? C’est à dire ? Vous êtes handicapé, atteint d’une maladie mystérieuse qui vous empêche de saisir un bulletin de gauche ? Vous habitez dans une région séparatiste dirigée par des fascistes qui interdisent le vote de gauche ?
    Ou bien essayez-vous de nous dire que vous êtes viscéralement de droite ?
    Dans ce cas, je suis au regret de vous dire que je maintiens mes propos : vous cochez de nombreuses cases de l’être-de-gauche.
    Pour la millième fois, on peut voter à droite et être de gauche. La plupart des partis de droite, en France, sont d’ailleurs en grande partie de gauche.
    Vous êtes opposé à la liberté d’expression : c’est indiscutablement une position de gauche. Ce sont les communistes qui ont le plus oeuvré contre la liberté d’expression, même si les fascistes ont fait leur part. C’est la gauche de toutes les nuances qui soutient les lois et les pratiques sociales visant à détruire la liberté d’expression, bien plus que la droite.
    Vous affirmez qu’il est inaceptable de vous contredire, en particulier lorsque vous vous dites opposé à la liberté d’expression : c’est caractéristique de la gauche, qui estime détenir la vérité par essence et se montre scandalisée lorsqu’on ose la remettre en cause dans ses convictions les plus profondes.
    Vous vous comportez comme si vous n’aviez pas à justifier vos accusations, et que c’était à vos adversaires de prouver leur innocence : encore une habitude de gauche.
    Vous cultivez le dolorisme victimaire au lieu de défendre vos idées : encore un trait caractéristique de la gauche.
    Et finalement, vous déclarez votre solidarité avec Axelle D, laquelle ne cesse de défendre ici des positions de gauche : idéologie « anti-raciste », soutien de la Russie qui réhabilite le stalinisme, penchant pour la dictature policière, intimidation systématique des adversaires par l’insulte, et narcissisme exacerbé se propageant sous le prétexte du débat politique.
    « Gaulliste », aujourd’hui, c’est bien souvent un cache-sexe pour dire : communiste.
    C’était d’ailleurs le cas du vivant de De Gaulle : les soi-disant « gaullistes de gauche » n’étaient autres que des communistes honteux.

  84. Cyril Lafon

    @ Robert Marchenoir
    Votre commentaire n’a ni queue ni tête, que de sottises étalées en pleine nuit !
    J’aurais un comportement de gauche.
    Vous ne voyez pas en quoi il faudrait être spécialement gentil avec moi.
    Vous évoquez le wokisme.
    Je coche les cases de l’être de gauche.
    Les partis de droite seraient, en fait, de gauche.
    Que de choses sidérantes lues sur ma personne !
    Dois-je vous mépriser ? certainement pas, vous n’êtes pas méprisable, mais je me pose de sérieuses questions sur votre aptitude au débat, à la pertinence des analyses et à l’acceptation des opinions d’autrui qui ne sont pas les vôtres.
    Dans votre billet, vous évoquez les prostituées.
    Sachez que nombre d’entre elles sont des mères. Les femmes qui s’adonnent à cette activité sont aussi respectables qu’une boulangère ou une employée de banque.
    J’espère que nous convenons tous deux qu’il vaut mieux avoir une mère, fille, soeur ou nièce boulangère, employée de banque, entre autres, que prostituée, mais quand bien même elles le seraient, elles auraient droit à toute sympathie, tout concours, tout amour, non pas pour leur activité, mais pour leur humanité, leur essence d’être humain.
    Voilà une subtile nuance.
    J’ai toutefois la sagesse, moi qui n’admire pas la liberté d’expression, qui réfute en bloc vos écrits, de vous souhaiter à l’heure qu’il est à l’écriture de ce billet, une bonne journée.

  85. @ Cyril Lafon | 31 mai 2024 à 12:21
    Marchenoir roule à fond pour la gauche, voit des gauchistes partout, des communistes à gogo qu’il connaît mieux qu’eux-mêmes et serait seul à démasquer ! Avec parfois des fachos en contrepoint !
    C’est plus fort que lui, les rouges brun c’est son obsession, il en voit partout et il en rêve la nuit ! Faut pas trop lui en vouloir… Il a manifestement quelques défaillances du côté de l’hémisphère gauche (centre verbal et analytique du cerveau).

  86. Robert Marchenoir

    @ Cyril Lafon | 31 mai 2024 à 12:21
    « Votre commentaire n’a ni queue ni tête, que de sottises étalées en pleine nuit ! »
    Mon commentaire a, au contraire, beaucoup de queue et beaucoup de tête, nulle sottise ne s’y trouve, et une vérité ne devient pas fausse lorsque le soleil est couché.
    Vous échouez, en tout cas, à le réfuter. En fait, vous n’essayez même pas.
    « Je me pose de sérieuses questions sur votre aptitude au débat, à la pertinence des analyses et à l’acceptation des opinions d’autrui qui ne sont pas les vôtres. »
    Non, en fait, ça, c’est vous. C’est vous qui m’accusez d’écrire des sottises, mais qui ne vous sentez même pas moralement obligé d’expliquer en quoi ce seraient des sottises.
    C’est donc bien vous qui n’avez aucune aptitude au débat, ni aucune propension à accepter les opinions qui ne sont pas les vôtres.
    « Dans votre billet, vous évoquez les prostituées. Sachez que nombre d’entre elles sont des mères. Les femmes qui s’adonnent à cette activité sont aussi respectables qu’une boulangère ou une employée de banque. J’espère que nous convenons tous deux qu’il vaut mieux avoir une mère, fille, soeur ou nièce boulangère, employée de banque, entre autres, que prostituée, mais quand bien même elles le seraient, elles auraient droit à toute sympathie, tout concours, tout amour, non pas pour leur activité, mais pour leur humanité, leur essence d’être humain. »
    Absolument aucun rapport avec la choucroute. J’ai expliqué que contrairement à vos égosillements scandalisés, je vous ai simplement traité de franchouillard, pas de fils de p… Vous me répondez que les prostituées sont des femmes tout aussi respectables que les boulangères.
    J’en déduis que j’ai votre feu vert pour, la prochaine fois que vous exprimerez quelque opinion nocive et immorale, vous traiter de fils de p…
    « J’ai toutefois la sagesse, moi qui n’admire pas la liberté d’expression, qui réfute en bloc vos écrits… »
    Ah, vous avez de la sagesse. C’est merveilleux. Axelle D nous dit qu’elle est BCBG, vous vous vantez de votre sagesse, Charoulet explique qu’il ne fait jamais d’excès de vitesse. Nous vivons ici parmi des commentateurs plus vertueux les uns que les autres. Puisqu’ils le disent.
    Vous ne réfutez pas en bloc mes écrits. Il est impossible de les réfuter en bloc. La seule façon de le faire serait en détail.
    Réfuter ne signifie pas : j’aime pas, je crache dessus. Réfuter signifie démontrer que c’est faux. Vous n’essayez même pas.
    En revanche, je note que vous répétez votre inquiétante et immorale déclaration selon laquelle vous êtes opposé à la liberté d’expression.
    Sur un blog qui, au contraire, la défend mordicus.
    Voilà qui serait intéressant à développer, malheureusement vous n’en faites rien. C’est dit hors contexte, hors sujet, ce n’est pas justifié, c’est un pet argumentatif.
    Mais à part ça, c’est moi qui ne serais pas apte au débat.
    Récapitulons, suite à votre dernier commentaire :
    Vous vous vantez de votre moralité présumée supérieure (vous êtes sage, vous aimez les prostituées pour leur essence d’être humain) : comportement typiquement gauchiste.
    Vous défendez les prétendus opprimés (les prostituées), vous prétendez qu’elles sont aussi respectables qu’une employée de banque : position typiquement gauchiste.
    Vous êtes, vous insistez pour nous le redire, opposé à la liberté d’expression, comme ça, par principe et en bloc, sans restriction ou limitation : position typiquement gauchiste.
    À part ça, il est insensé de vous placer à gauche, vous qui votez toujours à droite…

  87. Cyril Lafon

    @ Robert Marchenoir
    Monsieur Marchenoir, vous êtes littéralement inapte au débat, malencontreusement doté d’une inaptitude à la brillance en ce qui concerne vos écrits.
    Je remarque avec une satisfaction interne que vous êtes discrédité par nombre de commentateurs, pas uniquement moi ou Axelle D, je m’en réjouis en mon for intérieur en ce sens que je ne suis pas le seul dans ce cas.
    J’ai remarqué votre manière de fonctionner, vous lisez les commentaires en entier, puis dans votre réponse, vous sélectionnez des extraits, et vous poursuivez, la longueur de vos commentaires s’explique en partie parce que vous réintroduisez des extraits des commentaires des autres.
    Il est bien évident que si vous me traitez de ce que vous avez écrit, j’aurai en pareille circonstance toute latitude pour vous traduire en justice.
    Vous êtes, me semble-t-il, incapable d’étaler sur ce blog votre propre production intellectuelle, votre propre propension à s’exprimer sur tout sujet, vous vous calquez sur les autres, et vous répondez par des arguments totalement inappropriés, avec un vocabulaire péjoratif et donc méprisable.
    Définition de « franchouillard » : caractéristique du Français moyen et de ses défauts.
    Voilà, ça me fait très plaisir de me faire traiter de franchouillard !
    Quant à mon logement, il ne s’agit pas d’une grotte mais d’une maison d’habitation avec eau, électricité, connexion à Internet, acquise devant notaire.
    Je n’ai pas à démontrer ce qui m’oppose à vous, il suffit de relire mes anciens écrits vous concernant, notamment de ce 12 janvier 2020.
    Ah, quelle date !
    Vous inversez les arguments des autres de la manière suivante, en vous imitant ça donnerait ce qui suit :
    – je n’aime pas les tomates
    Vous y répondriez : en quoi les tomates ne sont pas bonnes ?
    Auriez-vous un organisme allergique aux tomates ?
    En quoi faudrait-il interdire la consommation de tomates ?
    Autre exemple : quelqu’un dirait
    – il m’est impossible de regarder un match de football, j’ai horreur du football.
    Vous y répondriez : en quoi le football salit-il un individu ?
    Est-ce que les footballeurs seraient des citoyens toxiques, à évincer du champ télévisuel ?
    J’ai remarqué qu’à plusieurs reprises, vous preniez les phrases des autres et vous repartiez à l’envers.
    Vous m’avez fait le coup avec les tremblements de corps d’Angela Merkel en Allemagne et l’assassinat du petit Grégory en 1984 !
    En un mot, en quoi serait-il gênant de ne pas être choqué de voir une femme trembler de je ne sais quoi lors d’une cérémonie, alors que ces tremblements ont choqué toute l’Allemagne !
    Vous êtes visiblement obsédé politiquement par la gauche, je rejoins le commentaire d’Axelle D publié hier.
    Je vais me renseigner pour savoir s’il faut être de gauche pour consommer des tomates ou regarder un match de football.
    Vous n’êtes visiblement pas fait pour la pensée, pour la pertinence d’analyse, pour des argumentations construites par une intensité intellectuelle.
    Vous êtes dans l’adversité, il y a de la rudesse dans vos écrits, du mépris caché, voire de la salissure, il suffit de vous relire et de lire également des commentaires divers et variés d’intervenants sur ce blog, vous concernant.
    Vous allez encore me dire que ce que je viens de vous dire est une attitude de gauchiste, de wokiste ou de je ne sais quoi.
    Continuez à nous « enchanter » avec votre belle prose.

  88. Herman Kerhost

    @ Cyril Lafon | 01 juin 2024 à 10:13
    Pourriez-vous nous donner un peu plus d’informations concernant votre mauvais souvenir de 2020 ?
    Vous prétendez que vous n’avez pas inscrit la date « sur une pierre de marbre », mais dans ce cas, comment vous rappelez-vous de cette date, votre traumatisme a t-il été si important que vous aviez décidé de ne jamais l’oublier ?
    Ou alors, plus probablement, vous avez fait une recherche pour pouvoir retrouver la date. Mais dans ce cas, pourquoi ne pas reproduire, ici, la discussion, afin que nous puissions juger sur pièce ?
    Ce n’est pas que cette histoire soit passionnante, mais à quoi bon nous parler de vos tourments si c’est pour rester ainsi dans le vague ? Il y a quelque chose qui cloche dans votre histoire…
    Par ailleurs, vous êtes complètement à côté de la plaque. Tant pis si je vais encore me faire traiter de lèche-bottes, je m’en fiche… mais Robert Marchenoir est sans aucun doute un débatteur sans pareil, d’une clarté rare, et d’une honnêteté intellectuelle exemplaire. Ses commentaires enrichissent la qualité de ce blog. Et je ne doute pas qu’une majorité de lecteurs (tout le monde ne commente pas…), ainsi que nos hôtes, soient ravis de sa présence dans ces pages…

  89. Herman Kerhost

    @ Cyril Lafon | 01 juin 2024 à 10:13
    J’ai finalement décidé, voyant que vous ne répondiez pas, de me lancer dans la recherche de votre vieille discussion avec l’ami Robert Marchenoir.
    C’était donc sous le billet consacré à Riss, de Charlie-Hebdo. Ce fut finalement facile, puisque votre échange se trouvait en fin de commentaires.
    Je comprends pourquoi vous ne nous avez pas fourni plus de détails, puisqu’effectivement, le contexte explique bien des choses.
    Vous aviez laissé entendre que Robert Marchenoir n’avait pas le droit de vous répondre, puisque, disiez-vous, il ne vous connaissait pas, ne vous avait pas vu, ne vous avait pas parlé. Voilà pourquoi le qualificatif « franchouillard » a fait son apparition. Et il ne vous était pas directement destiné, puisque Robert Marchenoir vous a rétorqué qu’il s’agissait là d’un « snobisme franchouillard (de quelqu’un qui) n’a pas compris qu’il est sur Internet ».
    Là où ça devient intéressant, c’est la façon dont vous aviez conclu la discussion:
    « Quand je lis votre dernier commentaire, ma sidération est telle que je n’ai pas envie de développer une réponse cohérente. Je m’en tiens donc là. » (Cyril Lafon | 12 janvier 2020 à 02:40)
    Jusqu’à aujourd’hui. Mais vous n’avez toujours pas répondu de façon cohérente. On peut même dire que c’est l’incohérence qui règne.
    Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée de venir commenter ici, Cyril Lafon. Il faut y avoir le cuir épais…

  90. Cyril Lafon

    @ Herman Kerhost
    La cohérence va régner avec ce commentaire en vous démontrant que j’ai bien le cuir épais.
    Tout d’abord, vous venez à la rescousse de Robert Marchenoir, c’est fort honorable de votre part.
    Je m’attendais à sa réponse et pas du tout à la vôtre, ceci étant dit, il faut que vous soyez bien ami pour que vous le défendiez avec tant de perspicacité ! Vous avez recherché pour lui ces échanges de 2020 ! Il est de votre honneur de l’avoir comme ami. Que votre amitié dure !
    Pour en revenir à notre opposition, effectivement je n’ai pas répondu, j’ai estimé que je n’avais pas à le faire, c’était à lui à se souvenir de ses malencontreux écrits sur ma personne qui ne furent rien d’autre que des attaques personnelles, et pas à moi à rappeler les incorrections commises.
    Puisque vous avez lu les commentaires, ce que je n’ai pas supporté, ce sont les qualificatifs par lui employés.
    J’ai écrit en 2020 que je n’étais pas un admirateur de la liberté d’expression, il n’était pas d’accord sur ce point. Ce n’est pas ceci qui me gêne, le fait de ne pas être d’accord avec moi ne me gêne absolument pas, le problème n’est pas là, je ne suis pas un prophète, un évangile ou le gourou d’une secte.
    Ce que je n’ai pas supporté, ce sont les qualificatifs qu’il a employés, franchouillard, résident dans une grotte, bel enfant de ce siècle, il a évoqué Pol Pot, l’un des pires dictateurs de l’histoire de l’Asie du Sud-Est…
    Si vous écrivez quelque chose qui intellectuellement m’incommode, je vous répondrai par une ou des idées, on combat une idée par une idée, certainement pas par des métaphores ou des faits irréels.
    Jamais je ne ferai de vous, Monsieur, un sédentaire d’une grotte ou un imbécile heureux, jamais je ne vous considérerai comme un ridicule citoyen, je ne vous connais pas !
    D’où tout ce que j’ai évoqué en 2020 lorsque je lui ai demandé où il m’avait vu, où il m’avait parlé…
    Ne vous connaissant pas, je n’ai pas utilisé de concepts irréels qui traduirait votre personne pour ce qu’elle n’est pas !
    Je le répète, on combat une argumentation par une contre-argumentation.
    Albert Einstein s’est vu prouver la fausseté de son analyse du début du XXe siècle lorsqu’il avait évoqué à cette époque le caractère statique de l’Univers, il pensait que l’Univers était immobile, figé ad vitam aeterman.
    Aux alentours de 1929 il a été prouvé qu’au contraire, l’Univers n’était pas statique mais en perpétuel mouvement, car il a été découvert que les galaxies s’éloignent les unes des autres à une vertigineuse vitesse.
    Le raisonnement prouvant l’éloignement des galaxies annihile celui prouvant le statisme de l’Univers.
    Einstein dut bien reconnaître, sans doute avec une très grosse amertume, des années après, qu’il avait bien tort de penser que l’Univers était immobile.
    Je le répète, on annihile un raisonnement par un contre-raisonnement, j’aurais préféré que votre ami m’étale des arguments me laissant pantois, au lieu de me traduire en personne que je ne suis pas !
    À la limite, j’aurais présenté des excuses sur ce blog.
    Un dernier mot sur notre hôte, Monsieur Bilger, habitué des stations de radio et des plateaux de télévision.
    Combien de fois l’a-t-on vu rabaisser un chroniqueur, lui demandant d’aller se rhabiller ou de remonter à son cocotier ou le traitant de franchouillard ? jamais, il est bien trop intelligent pour ça, bien trop correct ! Il étale ses arguments.
    Ce blog devrait être un carrefour d’arguments, un foisonnement d’idées, de nature à ce que d’autres commentateurs, par d’autres idées, combattent les idées d’autres intervenants.
    C’est bien mieux que d’en venir au rabaissement d’autrui, au discrédit d’autrui, et au dérapage sémantique.

  91. Robert Marchenoir

    @ Cyril Lafon | 02 juin 2024 à 18:05
    On a bien compris : vous êtes vexé d’avoir subi, il y a fort longtemps, de ma part, une contradiction que vous ne pouviez réfuter. Et que vous n’êtes toujours pas en mesure de réfuter.
    Vous êtes doté d’un narcissisme et d’une susceptibilité tellement exacerbés, que vous déterrez un échange datant d’il y a quatre ans, que tout le monde a oublié, ici, moi le premier, pour vous plaindre, à l’instar d’un voyou arabe ou noir prétendant qu’on lui aurait « manqué de respect », que je vous aurais traité de franchouillard, que je vous aurais accusé d’habiter dans une grotte, que vous seriez un bel enfant de ce siècle (ce qui paraît, à première vue, un compliment…), et même que j’aurais osé évoquer Pol Pot dans le même commentaire à vous adressé.
    Il y a une seule chose que vous ne dites pas : à propos de quoi je vous aurais traité de franchouillard, évoqué quelque grotte, le siècle ou Pol Pot.
    Vous avez simplement cité Angela Merkel, dans un précédent commentaire qui montre clairement… comme vous le dire sans froisser votre énorme vanité ? que vous êtes incapable de vous exprimer de façon claire et compréhensible, ne parlons pas de « débattre ». Je n’ai rien compris à votre histoire d’Angela Merkel. Vous parlez d’arguments de fond, mais vous êtes bien incapable de nous dire en quoi vous seriez en désaccord avec moi.
    Donc, je vous mets les points sur les i : traiter quelqu’un de franchouillard, l’accuser d’habiter dans une grotte, lui reprocher d’être un mouton adoptant sans discernement les fausses idées du temps, évoquer Pol Pot, Hitler ou le sapeur Camember à propos de quiconque y compris de Votre Majesté, Monsieur Cyril Lafon, ce sont les modalités normales du débat public.
    Si vous avez l’épiderme trop sensible pour cela, abstenez-vous de partager des idées choquantes. Abstenez-vous de faire de la politique, laquelle consiste à vouloir imposer des règles à autrui, ce qui suppose d’admettre qu’autrui puisse réagir d’une façon qui ne soit pas entièrement flatteuse pour vous.
    Comme disent les Anglais, si vous ne supportez pas la chaleur, ne vous aventurez pas dans la cuisine.
    Et par exemple, n’insistez pas à l’envi sur votre aversion envers la liberté d’expression, pour ensuite vous prétendre « méprisé » sous prétexte qu’on aurait évoqué Pol Pot à votre lecture.
    Cela me paraît prodigieusement hypocrite.

  92. @ Cyril Lafon | 02 juin 2024 à 18:05
    Je m’avance peut-être, mais il me semble que vous ressentez plus que vous n’analysez une hostilité à la liberté d’expression en ce que le manque de filtre dans la communication peut provoquer de la souffrance dans le dialogue.
    Mais sauf à ne fréquenter que des gens d’accord avec soi, il est difficile de trouver un consensus, une communion d’esprit et de sensibilité.
    Sur la question de qui doit dire quoi.
    Il me semble que chacun ferait mieux d’avancer des arguments, mais que le premier intervenant doit commencer à fournir de quoi rebondir sur ses dires, de même qu’un service peut être aussi fort qu’on veut, en tennis, mais doit tomber dans la place impartie.
    Sur la question de la liberté, elle me paraît devoir être la règle, non l’exception, et ce devrait être aux réducteurs de cet espace, de ce bien qui est le plus grand des biens et permet de jouir des autres, comme écrit Montesquieu, de prouver, ou du moins, de donner quelque indice menant à prohiber quelque chose.
    Si vous ne considérez pas les choses ainsi et êtes particulièrement sensible, vous avez sans doute d’autant plus de mérite à débattre.
    Est-ce là une activité plus ou moins désirable pour vous ? À vous de voir, mais il est difficile d’éviter la souffrance.
    Comme vous le savez :
    « La naissance est souffrance, la vieillesse est souffrance, la maladie est souffrance, la mort est souffrance, être uni à ce que l’on n’aime pas est souffrance, être séparé de ce que l’on aime est souffrance, ne pas obtenir ce que l’on désire est aussi souffrance. »
    Bref, de nos jours des gens par hygiène mentale interdiraient Bouddha pour pessimisme, il ne faut pas déprimer les populations !
    Je ne doute pas, que comme nous tous ici, stimulé par la prose de monsieur Bilger et qui sait, parfois par celle des commentateurs, voire par vos propres interventions, vous ne progressiez comme nous le faisons tous les uns par les autres.
    Cependant, vous n’y êtes pas obligé. Ni tenu de sortir… Vous êtes libre, absolument libre, maître de votre temps comme de votre espace, dans votre domicile, dont nul ne doute qu’il réponde à votre désir d’harmonie.

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